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PROGRAMME
THÈME 2 : Le fonctionnement de l’économie nécessite une intervention de l’État dont l’intensité peut être variable pour
LA RÉGULATION DE assurer une régulation des marchés, corriger des dysfonctionnements et réguler le niveau de l’activité
L’ACTIVITÉ économique. L’État et ses institutions régulent l’activité des agents, notamment par la production de règles de
ÉCONOMIQUE droit en général et de droits spécifiques, comme les droits de la concurrence ou de la propriété industrielle.
L’entreprise doit prendre en compte la place et le rôle de l’État dans l’analyse économique et juridique de son
Quel est le rôle de environnement. Elle doit également considérer dans la prise de décision les enjeux sociétaux dont l’État
l’État dans la s’empare.
régulation Compétence Savoirs associés
économique ? • Repérer l’impact des politiques • Les limites de l’intervention de l’État dans un contexte
sur l’environnement des d’internationalisation de l’économie
entreprises • Les principes de la régulation supranationale dans le
cadre européen
SYNTHÈSE
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2. Les effets contre-productifs des décisions de l’État
A. L’impact de la réglementation sur la croissance des entreprises
La réglementation a généralement pour objectif d’orienter les comportements des agents
économiques, afin de répondre à des objectifs généraux associés, notamment de protection,
ou à la limitation de la concurrence.
Les réglementations sont indispensables, mais elles complexifient le fonctionnement des
organisations si elles sont trop nombreuses, parfois contradictoires. Par exemple, le Code du
travail français est considéré trop complexe et difficile à appliquer. Dans le BTP, les normes
peuvent alourdir le coût des projets.
B. L’inefficacité relative des mesures fiscales
La fiscalité est l’outil prépondérant pour orienter les agents économiques. Les gouvernements
ont mis en place un système fiscal qui offre la possibilité de défiscaliser les revenus des
particuliers ou des profits. Or, cette fiscalisation avait notamment comme objectif de donner
du pouvoir d’achat et de permettre à certains secteurs économiques qui en bénéficiaient de
se développer (par exemple, les logements sociaux). Or, le scandale des « Panama Papers »
montre l’échec de ce système au regard des évasions fiscales légales.
C. Les stratégies des firmes conditionnées par les mesures environnementales
La COP21 a permis de définir des objectifs de réduction de la pollution (réduire de 2 °C
d’ici 2100 le réchauffement climatique) et d’orienter la France vers la transition écologique.
L’État a ainsi décidé des mesures fiscales et des plans de développement économique. Par
exemple, le plan éolien a pour finalité de réduire l’énergie fossile en faveur dʼune énergie
propre. De plus, l’État a décidé de taxer davantage les énergies fossiles. Les entreprises privées
ont donc réorienté leurs stratégies (véhicules électriques pour les constructeurs automobiles,
construction de mâts d’éolienne…).
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leur permettre de survivre et/ou de se développer. Les limites de l’État sont cependant
évidentes car, in fine, c’est l’entreprise privée qui choisit sa stratégie et se gère comme elle le
souhaite.
Ces interventions de l’État sont parfois contre-productives, notamment au niveau de la
fiscalité. L’État propose ainsi des défiscalisations pour promouvoir en cascade certains
secteurs, mais, en réalité, ce sont certains particuliers ou entreprises qui légalement ne payent
pas d’impôts en France, comme Facebook ou Google. L’État a aussi tendance à produire trop
de réglementations qui brouillent les entreprises et les découragent à investir.
La régulation supranationale via la Commission et le Conseil européens régule le marché
intérieur de l’Union européenne et oriente le niveau de concurrence et la vie des agents
économiques.