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LE DISCOURS ROYAL

Inscriptions et monuments pallava


(IVème – IXème siècles)
Volume I

Thèse présentée en vue de l’obtention du grade de

Docteur en philosophie et lettres

par

Emmanuel FRANCIS

Promoteurs : Prof. Christophe Vielle


Prof. Jacques Scheuer

UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAIN


FACULTÉ DE PHILOSOPHIE, ARTS ET LETTRES
INSTITUT ORIENTALISTE
LOUVAIN-LA-NEUVE

2009
§ 2.3 Les sources littéraires

À lire l’historiographie des Pallava, des poètes, et non des moindres, auraient
bénéficié de leur patronage. On a également attribué à Mahendra Ier une, voire deux
farces (prahasana), et Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ, l’auteur du Kṣēttirattiruveṇpā qui est
inclus dans le canon des hymnes shivaïtes tamouls, est considéré comme un roi
Pallava. Dans la mesure où le patronage d’une littérature de cour133 révèle, dans son
aspect de protection des arts, l’idéologie de ses patrons royaux, et dans la mesure où
des compositions littéraires pourraient, quand un roi se fait poète, relayer une
idéologie royale, il s’agira dans ce chapitre de déterminer quels auteurs fréquentèrent
la cour des Pallava et quelles œuvres doivent être attribuées à des rois Pallava.

§ 2.3.1 Une méprise : Bhāravi à la cour de Siṃhaviṣṇu

En 1924, KAVI édita deux textes qu’il attribua à Daṇḍin : l’Avantisundarīkathā


[désormais ASK] et son résumé versifié, l’Avantisundarīkathāsāra [désormais ASKS]
(pour les détails sur ces deux textes, voir infra, § 2.3.3). Se basant sur la biographie de
Daṇḍin fournie dans le prologue du récit, KAVI identifia (1923, p. 2 ; 1924, p. 194)
Dāmodara – l’arrière-grand-père de Daṇḍin arrivé au bout des ses pérégrinations à la
cour du roi Siṃhaviṣṇu Pallava (deuxième moitié du VIème siècle), le père de
Mahendra Ier – comme étant Bhāravi, l’auteur du Kirātārjunīya134. Cette identification
reposait sur ASKS I.23135, où KAVI prend Bhāravi comme un autre nom de Dāmodara
dont il était question dans la strophe précédente. En 1925, G. H. SASTRI découvrit des
meilleurs manuscrits de l’ASK et de l’ASKS, et édita, en 1957, ASKS I.23 comme suit :
sa medhāvī kavir vidvān bhāraviṃ prabhavaṃ girām | anurudhyākaron maitrīṃ narendre
viṣṇuvardhane ||, « Celui-ci [= Dāmodara], poète sage136 et avisé, s’étant lié à Bhāravi,
le maître des paroles (ou : la source de la poésie), contracta une amitié avec le roi
Viṣṇuvardhana ». Il faut donc d’une part corriger bhāraviḥ (dans l’édition de KAVI) en
bhāraviṃ, qui n’est plus dès lors l’épithète de kavir [= Dāmodara], mais le

133
Cette restriction des investigations à la littérature de cour explique qu’on ne traitera pas ici de
littérature dévotionnelle en langue tamoule dont certains poètes ont été associés aux Pallava (cf. sur
ces poètes le § 5.8.2), à l’exception d’Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ car il est identifié comme un roi Pallava.
134
L’identification Dāmodara/Bhāravi est endossée, entre autres, par KALE (1925, p. xxi),
RAMACHANDRAN (1933, p. 319) et KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 147). Ce dernier mentionne cependant
les réserves de G. H. SASTRI (1927). GOPALAN (1928, p. 10, 24, 43, 79, 81, 88 et 158), prenant appui sur
l’édition de l’ASKS de KAVI, qu’il reproduit partiellement en Appendice C (p. 221 sq.), conclut que
Bhāravi était poète à la cour des Pallava (auprès de Siṃhaviṣṇu et de son fils Mahendra Ier) et suppose
que le Kirātārjunīya – le célèbre mahākāvya de Bhāravi, qui développe en dix-sept sarga un épisode du
Mahābhārata où Arjuna, après une ascèse sur le mont Indrakīla et un combat contre Śiva déguisé en
chasseur (kirāta), obtint de ce dernier l’arme magique pāśupatāstra – fut composé durant cette période
(p. 158). GOPALAN était cependant au courant des réserves de G. H. SASTRI (p. 221), mais n’en tira
aucune conséquence dans son étude.
135
sa medhāvī kavir vidvān bhāraviḥ prabhavo [émendation de prabhavaṃ] girām | anurudhyākaron maitrīṃ
narendre viṣṇuvardhane [émendation de viṣṇuvardhanī] || (éd. KAVI 1924). KAVI ne put se baser sur le
passage correspondant de l’ASK, lacunaire à cet endroit dans le manuscrit dont il disposait.
136
Nous traduisons ici medhāvī comme un adjectif, épithète de kavir, mais on pourrait aussi le
considérer comme un nom propre qui serait un deuxième nom de Dāmodara. Voir infra (p. 324) à
propos de cette hypothèse qui se fonde sur le fait que le poète de IR 21 – une charte émise sous le
règne de Siṃhavarman, mais où le donateur est Siṃhaviṣṇu – se nomme Medhāvin et sur le fait que
Dāmodara, comme nous le verrons ci-dessous, a fréquenté la cour de Siṃhaviṣṇu.

79
complément de anurudhya et, d’autre part ne pas émender prabhavaṃ en prabhavo.
Cette leçon est confirmée par le passage équivalent dans le manuscrit supplémentaire
de l’ASK, plus complet : yataḥ kauśikakumāro mahāśaivaṃ mahāprabhāvaṃ gavāṃ
prabhavaṃ pradīptabhāsaṃ bhāraviṃ ravim ivendur anurūpya darśa iva puṇyakarmaṇi
viṣṇuvardhanākhye rājasūnau praṇayam anvabadhnāt | (ASK, p. 10, lignes 4-6)137. Par
conséquent, Dāmodara et Bhāravi ne pouvaient plus être considérés comme les deux
noms d’un même poète138, et la présence de Bhāravi à la cour de Siṃhaviṣṇu ne
pouvait plus se défendre sur base de l’ASK et de l’ASKS. Le témoignage de ces deux
textes indique seulement, pour autant qu’il soit fiable, que Bhāravi vivait à la cour
d’un certain Viṣṇuvardhana et que c’est par son intermédiaire que Dāmodara y fut
introduit. L’identification de ce Viṣṇuvardhana est incertaine.
Dans l’ASK (p. 9, ligne 10 à p. 10, ligne 15) et dans l’ASKS (I.19-27), après avoir
mentionné que Dāmodara était devenu l’ami de Viṣṇuvardhana, on explique qu’au
cours d’une partie de chasse il fut contraint de manger de la viande – faute grave
pour un brahmane ! – quand toute autre nourriture fut épuisée. De honte, il s’exila et
mena une vie d’errant au cours de laquelle il rencontra Durvinīta des Gaṅga (de
l’Ouest) avant que Siṃhaviṣṇu Pallava ne l’attire à sa cour. Les dates de ces deux rois
du VIème siècle, plus ou moins contemporains donc de Viṣṇuvardhana, ne sont pas
précisément connues139. Certains auteurs identifient dès lors Viṣṇuvardhana comme
Kubja Viṣṇuvardhana, le frère de Pulakeśin II des Cāḷukya de l’Ouest, qui fonda la
dynastie des Cāḷukya de l’Est dans la première moitié du VIIème siècle140.
C. R. SRINIVASAN (1979, p. 7) met en doute cette identification, arguant que ce Kubja
Viṣṇuvardhana est trop postérieur à Durvinīta et à Siṃhaviṣṇu. Dans la même veine,
WARDER (IKL, II, § 1491) propose de situer Bhāravi entre 530 et 550 à la cour de
Yaśodharman Viṣṇuvardhana Aulikara, vraisemblablement un vassal des Gupta
137
« À la suite de quoi le jeune homme de la lignée de Kuśika, s’étant lié (anurūpya, à émender en
anurudhya d’après ASKS I.23 ?), comme la lune avec le soleil, avec Bhāravi – le grand dévot de Śiva,
très digne (ou : puissant), le créateur de paroles (gavāṃ à émender en girāṃ ?), au lustre éclatant –
s’attacha, tel la lune nouvelle (darśa iva ?), l’affection d’un prince aux actes pieux nommé
Viṣṇuvardhana ».
138
Avant même la découverte de nouveaux manuscrits, DE (1959, p. 297-301) avait refusé cette
identification, relevant qu’on ne pouvait s’appuyer sur une seule strophe de l’ASKS qui n’est qu’un
résumé postérieur de l’ASK. Il notait par ailleurs l’existence d’un poète Dāmodara, Dāmodarabhaṭṭa
ou Dāmodaradeva cité indépendamment de Bhāravi dans les anthologies (Śārṅgadharapaddhati,
Saduktikarṇāmṛta, Padyāvalī) et dans le Bhojaprabandha. Ce Dāmodara serait à distinguer de
Dāmodaragupta, l’auteur du Kuṭṭanīmata (sur ce dernier cf. WARDER, IKL, IV, § 2739 sq.). Sur la
réfutation de l’identification proposée par KAVI, voir G. H. SASTRI (1927, p. 44), K. S. M. SASTRI (1954,
p. 3).
139
Sur la date de Siṃhaviṣṇu, au plus tôt 550 et au plus tard 600, cf. tableau de C. R. SRINIVASAN (1979,
p. 25). Quant à Durvinīta Gaṅga, il aurait régné au moins quarante ans (année de règne de ses tablettes
de Gummāreḍḍipura et de Nallālam, IWG 24 et 25). Sachant que deux rois, voire trois rois – Muṣkara,
Polavīra (qui n’est peut-être qu’un autre nom de Muṣkara) et Śrīvikrama, dont on ne connaît à chaque
fois qu’une seule inscription sans année de règne (IWG 158, 27 et 28 respectivement, cf. RAMESH 1984a,
p. lii-liii), ce qui laisse supposer que leurs règnes furent relativement brefs – se placent entre Durvinīta
et Bhūvikrama dont le règne a dû commencer en 609/10 (cf. tablettes de Bedirūr, IWG 29, datées de sa
vingt-cinquième année de règne et en 556 de l’ère śaka 556 = 634/5 de notre ère), Durvinīta se situerait
donc dans la deuxième moitié du VIème siècle, son règne ayant pu déborder avant 550 et après 600. On
le plaçait anciennement entre 605 et 650. Cf. K. S. M. SASTRI (1954, p. 24).
140
Pour cette identification voir par exemple GOPALAN (1928, p. 10), D. K. GUPTA (1970, p. 89). SASTRI
& VENKATARAMANAYYA (1960, p. 472) datent le règne de Viṣṇuvardhana de 624-641 et RABE (2001,
p. 34) de 615-633.

80
émancipé et ayant sa capitale à Daśapura dans le Mālava. L’hypothèse est plausible,
car Dāmodara est né, selon l’ASK (p. 9, lignes 14-19) et selon l’ASKS I.21-22 (moins
corrompu), à Acalapuram dans les pays des Nāsikya (région de Bombay), à mi-
chemin entre le Mālava et le sud du Karnataka. De plus, c’est avant l’épisode de la
chasse et donc avant son exil, manifestement vers le sud, qu’il fréquente
Viṣṇuvardhana. Cependant, ce dernier est qualifié de rājasūnu (voir ci-dessus, p. 80)
ce qui permet de supposer qu’il accueillit Daṇḍin avant de fonder le royaume des
Cāḷukya de l’Est (avant 624) alors qu’il était encore un prince Cāḷukya de l’Ouest. Si
Viṣṇuvardhana est bien un Cāḷukya, cela pourrait rendre compte du fait que le poète
Ravikīrti, auteur de la praśasti de Pulakeśin II Cāḷukya de l’Ouest à Aihoḷe
(EI VI.1:36-37 ; 556 de l’ère śaka soit 634/5 de notre ère), soit présenté dans celle-ci
comme l’égal de Bhāravi et de Kālidāsa. Récemment, PETERSON (2003, p. 23-25 et 232,
n. 12) a réitéré l’identification avec Kubja Viṣṇuvardhana, arguant que Yaśodharman
Viṣṇuvardhana est plutôt un souverain du nord de l’Inde alors que les connexions de
Bhāravi sont principalement méridionales141. Mais ces références ne sont pas
rédhibitoires. On peut en déduire que Bhāravi est un poète fameux au début du
VIIème siècle au Karnataka, mais en faire sa région d’origine reste discutable.
En dépit de tout cela, la littérature secondaire a continué d’associer Bhāravi à
Kāñcī142, perpétuant vraisemblablement cette hypothèse désuète de son association à
la cour des Pallava. Il est certes plausible que Bhāravi soit un méridional, vu les
références épigraphiques susmentionnées, mais nous ne voyons en tout cas plus de
raison de l’associer à Kāñcī et aux Pallava143.

§ 2.3.2 Le théâtre à la cour des Pallava

Avec le Mattavilāsa, un farce attribuable de manière assez sûre à Mahendra Ier,


on dispose d’un premier texte « pallava ». On s’intéressera aussi dans ce paragraphe à
d’autres pièces de théâtre : la farce du Bhagavadajjuka et les pièces attribuées à Bhāsa,
que certains auteurs ont également situées à la cour de rois Pallava.

141
PETERSON s’appuie notamment sur la praśasti d’Aihoḷe et sur le fait que Durvinīta Gaṅga se voit
attribuer dans l’épigraphie un commentaire (perdu) du quinzième sarga du Kirātārjunīya de Bhāravi.
Cf. inscriptions de Durvinīta et de ses successeurs (IWG 21.25-26, 22.31-32, 24.26, 29.20, 31.13, etc.) où il
est régulièrement qualifié de kirātārjunīye pañcadaśasarggaṭīkākāra-, « auteur d’un commentaire du sarga
quinze dans le Kirātārjunīya ». KEITH (1920, p. xvii) parle à ce propos de « literary forgery ».
142
Voir MEI (§ 1775) et HARLE (1994, p. 282), par exemple. LIENHARD (1984, p. 184) signale qu’on peut
remettre en question la tradition qui associe Bhāravi à Siṃhaviṣṇu de Kāñcī et Viṣṇuvardhana des
Cāḷukya de l’Est, mais qu’il apparaît certain qu’il est originaire du sud de l’Inde (cf. son style), peut-
être de Kāñcī.
143
La thèse de RABE (1996a et 2001), endossée par PETERSON (2003, p. 24-25), selon laquelle le relief de
la Grande ascèse à Mahābalipuram est un śleṣa sculptural représentant concurremment l’ascèse
d’Arjuna et celle de Bhagīratha, par ailleurs peu convaincante (voir infra, § 5.4.4), et la référence au
combat du kirāta et d’Arjuna dans le Mattavilāsa (strophe 22) de Mahendra Ier attestent tout au plus de
la popularité du thème du poème de Bhāravi, sinon de ce poème, dans le sud de l’Inde.

81
Le Mattavilāsa.

Le Mattavilāsa, « Les facéties de l’ivrogne »144 [désormais MV], raconte la quête


d’un bol à aumône par Satyasoma, un ascète shivaïte (kapālin ou kāpālika p. 43 et p. 51
dans le texte). En quittant un débit de boisson de Kāñcī, Satyasoma se rend compte
qu’il a perdu le crâne qui lui sert de bol à aumône. Il suppose alors qu’un bouddhiste
ou un chien, alléché par la viande rôtie qu’il contenait, le lui a dérobé. Passe alors
précisément un moine bouddhiste, Nāgasena, qui dissimule visiblement quelque
chose sous sa robe (en fait son propre bol, rempli de poisson et de viande !).
Satyasoma l’accoste et l’accuse naturellement de vol. Il s’ensuit des arguties avant
qu’intervienne Babhrukalpa, un ascète pāśupata (décrit du moins ainsi dans les
didascalies), qui connaît visiblement Devasomā, la compagne de Satyasoma, et
semble surtout intéressé par se retrouver seul avec elle. Nāgasena finit par montrer
son bol, qui est manifestement différent de celui du kapālin. Satyasoma prétend que
Nāgasena en a changé la couleur. Babhrukalpa suggère alors de régler l’affaire en
justice, quand entre en scène le fou ou l’ivrogne (unmattaka), avec le bol de Satyasoma
qu’il vient d’arracher au chien qui l’avait chapardé. Après une conversation absurde,
le fou rend son bol à qui de droit. Satyasoma le kāpalin et Nāgasena le bouddhiste,
réconciliés, s’en vont alors leur chemin.
Cette farce est attribuée unanimement à Mahendra Ier (première moitié du
ème
VII siècle) avec des arguments qu’on a peu de raisons de mettre en doute. Le
prologue de la farce et les colophons des manuscrits citent nommément Mahendra Ier
comme l’auteur145. Plusieurs de ses biruda apparaissent dans le texte146. Le titre même
de la farce est attesté deux fois comme biruda de Mahendra Ier (voir infra, p. 408,
n. 448) et est vraisemblablement mentionné dans son inscription, quoique lacunaire
et peu intelligible, à Māmaṇṭūr147.
Il est en outre particulièrement notable que le MV nous est conservé dans des
manuscrits du Kerala, parfois avec certains des treize drames attribués à Bhāsa148
[désormais les « pièces de Trivandrum149 »], et fait, avec ces derniers, partie du
répertoire du théâtre sanskrit du Kerala, le Kūṭiyāṭṭam. Des similarités entre le MV et
ces drames ont été relevées. BARNETT (1919 ; 1920, p. 38) signale que le prologue du
MV et des « pièces de Trivandrum » est appelé sthāpanā et que la formule nāndyante
tataḥ praviśati sūtradhāraḥ (« à la fin de la nāndī entre le directeur de scène ») apparaît
avant l’invocation150, au contraire du drame classique (Kālidāsa) où le prologue est

144
Outre les traductions de LOCKWOOD & A. V. BHAT (1995) et de UNNI (1998), voir celles de BARNETT
(1930) et de LORENZEN (2000).
145
À l’actrice qui lui demande qui a écrit la farce qu’il vont jouer, le sūtradhāra (« directeur de scène »)
répond qu’il se nomme Śrīmahendravikramavarman et est le fils de Śrīsiṃhaviṣṇuvarman le point
culminant du continent qu’est la famille des Pallava (pallavakuladhariṇīmaṇḍalakulaparvatasya śrīsiṃha-
viṣṇuvarmaṇaḥ putraḥ … śrīmahendravikramavarmā nāma, p. 37).
146
Avanibhājana apparaît dans la première strophe (maṅgalaśloka, « invocation initiale », p. 35) et
Guṇabhara dans le prologue (p. 3) avec un jeu de mot (cf. P.-S. FILLIOZAT 1984, p. 101). La strophe 33
(bharatavākya, « invocation finale », p. 60) exprime le souhait que la terre ait Śatrumalla pour roi.
147
Cf. IR 32.6 : vyāsakalpa[sya] [XXXXX] {bhaga}[va]dajju[ka] [XX] {hāsya}m mattavilāsādipadam
prahasanot[ta]{mam}. LOCKWOOD & Alii (2001, p. 240) éditent bhagavadajjukā[khyaṃ].
148
Pour des exemples de manuscrits, voir UNNI (2000, p. 11, 16 et 93).
149
Nous empruntons cette dénomination plus neutre que « pièces de Bhāsa » à TIEKEN (1993).
150
Cette invocation initiale est dénommée dès lors maṅgalaśloka et non pas nāndī, en accord avec la
Śākuntalacarcā. Cf. TIEKEN (1993, p. 6, n. 4 et 33, n. 51).

82
appelé prastāvana et où une nāndī précède effectivement la formule annonçant
l’entrée du sūtradhāra. KEITH (1924, p. 182) relève pour sa part l’ouverture par le
directeur à la fin de la nāndī (qu’il considère comme non conservée), le style du
prologue et la référence à Karpaṭa l’auteur d’un traité destiné aux voleurs (dans le
MV et dans le Cārudatta). Il observe cependant une différence essentielle dans le fait
que le prologue du MV s’appesantit sur les mérites de l’auteur et sur le nom de la
farce151. Signalons enfin qu’une strophe du MV est citée et attribuée à Bhāsa par
Somadeva (vers 950) dans son Yaśastilaka (II, p. 251)152.

« Les pièces de Trivandrum ».

Sans revenir dans le détail sur le problème des « pièces de Trivandrum », il est
nécessaire de s’y intéresser quelque peu, on comprendra par la suite pourquoi. C’est
T. G. SASTRI (1912), le découvreur de ces treize drames, qui les attribua à Bhāsa, un
prédécesseur de Kālidāsa dont on ne connaissait jusqu’alors que la réputation et le
titre d’une pièce intitulée Svapnavāsavadattā153. Cette attribution donna très vite lieu à
une controverse154. BARNETT (1919 ; 1920, p. 38), arguant de similarités avec le MV,
d’attribution peu contestable, considère ces « pièces de Trivandrum » comme le
produit d’une école du sud-est de l’Inde qui n’adhérait pas aux règles du drame
classique (problème de la nāndī ; voir supra, p. 82-83 et n. 151). Il les attribue à un
poète anonyme du VIIème siècle et suggère que le Rājasiṃha cité dans le bharatavākya
de certaines de ces pièces puisse être le roi Pāṇḍya Tēr Māṟaṉ Rājasiṃha Ier 155.
PISHAROTI & PISHAROTI (1925), signalant, entre autres, l’existence de
l’Āścaryacūḍāmaṇi de Śaktibhadra dont une phrase (mayi vijñāpanavyagre, « tandis que

151
Sur le problème de l’absence de la nāndī et de son remplacement par un maṅgalaśloka dans les
prologues de drames dans les manuscrits du sud de l’Inde – ou dit autrement, sur le problème de
l’invocation initiale, placée avant la formule qui introduit le sūtradhara dans le théâtre du Nord de
l’Inde et après dans le théâtre du Sud – et sur l’interprétation de l’expression sūtradhārakṛtārambha-
chez Bāṇa censée rendre compte de cette particularité imputable à Bhāsa, cf. TIEKEN (1993, p. 29-32)
qui réfute le rapport ainsi établi et considère la pratique méridionale comme un archaïsme (dans la
lignée du Nāṭyaśāstra) et non comme une marque d’antiquité (p. 36). KEITH (1925a, p. 297) expliquait
déjà pour sa part le type particulier de prologue des « pièces de Trivandrum » comme un accord
probable avec le Nāṭyaśāstra où l’information sur l’auteur (et la nāndī) sont données dans la prarocanā
(préliminaires) non conservée dans les manuscrits car n’étant pas réellement partie du drame. Il y
voyait cependant une marque d’antiquité et attribuait les pièces à Bhāsa. Voir aussi LOCKWOOD & Alii
(1995, II, p. 35, n. 1) qui résolvent un peu vite le problème en arguant que le maṅgalaśloka est en fait la
nāndī. Voir aussi LOCKWOOD & Alii (1995, I, p. 1-9) et TIEKEN (2001b).
152
Il s’agit de la strophe 7 du MV. Cf. KEITH (1924, p. 183, n. 1) ; WARDER (IKL, II, § 1059 et IV, § 1827)
qui envisage deux solutions : soit Somadeva s’est trompé, soit Mahendra Ier a emprunté cette strophe à
une pièce perdue de Bhāsa.
153
Sur la mention de Bhāsa et de sa Svapnavāsavadattā par des auteurs postérieurs, cf. le prologue du
Mālavikāgnimitra de Kālidāsa, l’Harṣacarita I (strophe 15), où Bāṇa précise que les pièces de Bhāsa sont
sūtradhārakṛtārambha-, c’est-à-dire « commencées » par le directeur de scène, et la Sūktimuktāvavalī
IV.48 de Jalhaṇa où il cite une strophe de Rājaśekhara. Pour les détails, voir KEITH (1924, p. 91-92),
WARDER (IKL, III, § 1054 sq.) et TIEKEN (1993, p. 6 et n. 8).
154
Concernant la controverse ancienne, voir, pro attribution à Bhāsa, KEITH (1920, p. xii-xvi ; 1924,
p. 91-93 ; 1925, p. 295-297) et T. G. SASTRI (1925), et, contra, BARNETT (1921 ; 1925) et PISHAROTI &
PISHAROTI (1925). Voir aussi, plus récemment, MASSON (1970, p. 3-26), WARDER (IKL, II, § 939 sq.),
HARDY (1983, p. 78-80), COUTURE (1992), TIEKEN (1993 et 1997), UNNI (2000) et BANSAT-BOUDON & Alii
(2006).
155
BARNETT place Tēr Māṟaṉ Rājasiṃha Ier vers 675 et TIEKEN (1993, p. 25, n. 40) vers 740-770.

83
je suis occupé à vous informer ») se retrouve dans certaines des treize « pièces de
Trivandrum » (p. 111), concluent que ces pièces sont des compilations ou des
adaptations – des originaux ou du sujet original de Bhāsa –, ce qui expliquerait que
leurs auteurs ne se nomment pas, et les mettent en rapport avec la tradition du
Kūṭiyāṭṭam (p. 114-116)156.
De son côté, et nous en venons ici au point qui nous intéresse, TIEKEN (1993)
propose de placer la composition d’une partie au moins des treize « pièces de
Trivandrum » sous Narasiṃha II Pallava157. Notant que ces pièces, au contraire des
manuels de mise en scène, ont été conservées aussi dans des milieux lettrés et pas
seulement dans les cercles de comédiens, et considérant que ces comédiens sont
avant tout des acteurs et non des auteurs (p. 21-23 et 36), cet auteur suggère que la
tradition du Kūṭiyāṭṭam a hérité ces textes d’une tradition littéraire antérieure. Cette
tradition pourrait se placer à la cour de Narasiṃha II Pallava, que TIEKEN identifie
comme le Rājasiṃha des bharatavākya158 de sept des « pièces de Trivandrum ». Cette
identification reste cependant sujette à caution. On connaît plusieurs rois nommés
Rājasiṃha159 et ce terme pourrait aussi, en définitive, ne pas viser un roi particulier
mais fonctionner comme un simple équivalent de rājan-160. TIEKEN avance cependant
d’autres arguments à considérer. Parmi les drames où Rājasiṃha apparaît dans le
bharatavākya, il y a le Pratijñāyaugandharāyaṇa [désormais Pratijñā] qui pourrait
contenir un pastiche du MV de Mahendra Ier (p. 9-21)161. Cette possible référence au
MV signalerait donc le Pratijñā comme postérieur au MV et on pourrait, pensons-
nous, la concevoir comme une forme d’hommage à Mahendra Ier par un auteur de la
cour de son descendant Narasiṃha II, qui se poserait comme l’émule de son aïeul, en

156
La cour de Kulaśekhara Perumāḷ – VIème siècle (date exagérément ancienne) selon PISHAROTI &
PISHAROTI (1925, p. 112 et n. 1) contra T. G SASTRI qui le place au XIIème siècle ; vers 900 selon K. K. RAJA
(1958, p. 16) ; 935-955 selon K. A. N. SASTRI (1975, p. 314) ; postérieur à 1000 selon KEITH (1925a, p. 296)
– est un autre lieu possible pour ces adaptations, étant donné la découverte au Kerala des manuscrits
des « pièces de Trivandrum » et le fait que Kulaśekhara Perumāḷ, lui-même auteur de pièces
(Tapatīsaṃvaraṇa et Subhadrādhanañjaya), est considéré comme le réformateur du théâtre sanskrit du
Kerala.
157
Cette hypothèse est en fait déjà évoquée par GOPALAN (1928, p. 111 et 159) qui relaie l’opinion de
chercheurs (qu’il ne cite pas, mais peut-être est-ce sa compréhension de l’hypothèse de BARNETT) selon
laquelle ces « pièces de Trivandrum » seraient des versions abrégées de Bhāsa et de Śūdraka
composées pour être représentées à la cour des Pallava, sous Narasiṃha II.
158
Cf. TIEKEN (1993, p. 25, n. 41) pour le texte des différents bharatavākya.
159
Cf. TIEKEN (1993, p. 25, n. 40) pour d’autres candidats que le Pallava Narasiṃha II : les Pāṇḍya Tēr
Māṟaṉ Rājasiṃha Ier (740-770) et Tēr Māṟaṉ Rājasiṃha II (900-920) ainsi qu’un Rājasiṃha du Kerala.
Les raisons pour lesquelles TIEKEN disqualifie comme possibles candidats les Pāṇḍya – supposément
plus tournés vers la littérature tamoule, ce qui est exact, mais n’exclut pas un intérêt pour le sanskrit,
comme l’atteste le panégyrique de leurs chartes – ne nous paraissent cependant pas rédhibitoires.
160
Ainsi pour KEITH Rājasiṃha est une simple variante de rājan- (1920, p. xiii) et est délibérément
vague (1924, p. 93 et n. 1). De même, pour UNNI (2000, p. 38-39, 283-284, et 367), le terme signifie
seulement « grand roi ». Voir aussi TIEKEN (1993, p. 25-26) et WARDER (IKL, II, § 943).
161
La rencontre des trois espions d’Udayana à Ujjayinī dans le Pratijñā rappelle en effet
immanquablement le MV. L’un des espions, déguisé en ascète (ḍiṇḍika) constate que son bol à aumône
a disparu et se querelle avec le deuxième espion, déguisé en fou (unmattaka). La querelle attire le
troisième espion, déguisé lui en śramaṇaka (ascète bouddhiste ou jaïn). Sur la direction de l’emprunt
(du MV au Pratijñā) et sur l’exclusion de la possibilité d’un emprunt commun à une autre source
perdue, voir les arguments, certes non conclusifs, de TIEKEN (1993, p. 16-17).

84
tant que patron d’un théâtre de cour et des temples construits162. TIEKEN signale en
outre l’existence d’une reine Pallava nommée Raṅgapatākā, « la bannière de la
scène » (IR 49:3, voir infra, p. 391 et n. 364), ce qui indiquerait l’intérêt de la dynastie
pour le théâtre (p. 24) ainsi que la popularité avérée du roi Udayana – dont la
légende inspire le Pratijñā – en Inde du sud vers cette époque, et notamment dans
l’épigraphie royale pallava (p. 27-28)163.
Nous ajouterons, à l’appui de TIEKEN, que le Pratimānāṭaka du pseudo-Bhāsa,
dont un des ressorts dramatiques repose sur l’existence d’un mémorial contenant les
portraits de rois décédés164, a une résonance particulière dans le contexte des Pallava.
On trouve en effet dans leurs temples royaux un nombre important de
représentations royales : deux reliefs qui sont des portraits royaux dans la Grotte
d’Ādivarāha de l’époque de Mahendra Ier voire de son fils Narasiṃha Ier (au VIIème
siècle donc), des portiques à reliefs narratifs au Temple du rivage sous Narasiṃha II
vraisemblablement (premier quart du VIIIème siècle) et une galerie de reliefs au
Vaikuṇṭhaperumāḷ à Kāñcī sous Nandin II (deuxième moitié du VIIème siècle)165. À
notre connaissance, seul UNNI (2000, p. 139) – pour qui la pièce doit rester
anonyme166, car aucun auteur ne lui est attribué, de façon délibérée à son avis, parce
qu’il s’agirait d’une adaptation (ibidem, p. 146) – signale le rapport possible entre ce
drame et les portraits de la Grotte d’Ādivarāha167, même s’il le rejette168. On pourrait

162
Sur ce point, voir TIEKEN (1993, p. 27) et concernant Mahendra Ier comme initiateur de l’architecture
rupestre au Tamil Nadu, voir infra, § 5.3.
163
Cf. IR 32.4 ([vatsāpa]hāra, « l’enlèvement de Vatsa [= Udayana] », référence presque certaine au cycle
d’Udayana, si pas à la Bṛhatkathā elle-même, selon TIEKEN 1993, p. 28 ; LOCKWOOD & Alii 2001, p. 240,
lisent cependant vastrāpahāra) et IR 38 (biruda Ibhavatsarāja, « Celui qui est un roi des Vatsa pour les
éléphants » [B]).
164
Cf. Acte III (texte p. 37-42 et traduction p. 23-28). Bharata, apprenant que son père Daśaratha est
malade, rentre à Ayodhyā après une absence de douze ans. Aux abords de la ville, il décide de se
reposer dans ce qu’il croit être un temple (devakula). Il s’étonne du naturalisme et de l’aspect humain
des statues (pratimā). Arrive le gardien qui a vu Bharata entrer dans ce qu’il nomme pratimāgṛha et
s’est étonné de sa ressemblance avec les statues. Il explique à Bharata que ce ne sont pas des dieux qui
sont figurés, mais des kṣatriya décédés de la dynastie des Ikṣvāku. Bharata est alors forcé de réaliser
que son père, dont on vient d’installer l’image qu’il s’efforce d’ignorer, est mort, comme le lui
confirme le gardien.
165
Pour les détails concernant ces portraits et reliefs narratifs royaux, voir infra, § 5.4.5, 5.6.1 et 6.2.1.
166
Selon UNNI, le fait que le Pratimānāṭaka fasse partie d’une trilogie inspirée du Rāmayāṇa avec
l’Āścaryacūḍāmaṇi de Śaktibhadra et l’Abhiṣekanāṭaka, une autre des treize « pièces de Trivandrum »,
n’autorise cependant pas à attribuer ces trois drames à Śaktibhadra, car il faut rendre compte du fait
que de ces trois pièces, seule la première lui est explicitement attribuée. Voir aussi la controverse sur
l’identification du Nyāyaśāstra de Medhātithi mentionné dans le Pratimānāṭaka. KEITH (1925a, p. 295)
réfute BARNETT (1925, p. 520-521) qui identifie ce Nyāyaśāstra avec le Manubhāṣya, ce qui donnerait le
Xème siècle comme terminus post quem pour le Pratimānāṭaka.
167
PISHAROTI & PISHAROTI (1925, p. 108, n. 1) associent le Pratimānāṭaka avec le Kerala des Perumāḷ, à
cause de l’existence d’une statue de Bhāskara Ravi Varma Cēramāṉ Perumāḷ au temple de
Tiruvañjikulam (l’ancienne Mahodayapuram), et du fait que Sītā ne participe pas au couronnement de
Rāma (ce qui est conforme à la pratique au Kerala, où la reine ne prend pas part au couronnement du
roi). Contra, voir T. G. SASTRI (1925, p. 629-630), qui argue, avec quelque raison, qu’il s’agit à
Tiruvañjikulam d’une statue rajoutée dans un temple dédié à une divinité, et non d’un temple
mémorial de la dynastie.
168
UNNI (2000, p. 140 sq.) argue qu’il n’y a méthodologiquement pas de raisons de chercher un
exemple historique de pratimāgṛha, car sa présence dans le drame relève uniquement du génie inventif
de l’auteur. Il en veut pour preuve que Bharata prend ce pratimāgṛha pour le temple d’un dieu sans
pouvoir l’identifier, ignorant donc l’existence de pareils temples mémoriaux. On peut cependant

85
également objecter que le pratimāgṛha du Pratimānāṭaka, mémorial dynastique où les
rois sont représentés sous formes de statues, ne correspond pas exactement aux
exemples pallava où il s’agit de reliefs dans des sanctuaires consacrés par ailleurs à
Viṣṇu et à Śiva. Mais on répétera que les Pallava sont une des rares dynasties où les
représentations de rois sont si nombreuses à date si ancienne (pour les antécédents,
notamment le devakula de Māṭ qui correspond plus justement à un pratimāgṛha avec
ses statues de rois Kuṣāṇa, voir infra, § 5.4.5). Le goût des Pallava pour les
représentations royales a donc pu motiver la composition du Pratimānāṭaka ou sa
réécriture à partir d’un sujet de Bhāsa. À moins que ce ne soit l’inverse ? La création
ou recréation du Pratimānāṭaka à la cour des Pallava a pu inspirer ces rois et susciter
ces représentations royales. On notera par ailleurs que pratimā- signifie « image,
symbole, figure, statue, idole » et que le choix de la traduction « statue » dans le
Pratimānāṭaka relève du fait que la représentation de Daśaratha vient d’être ajoutée,
puisque seuls des morts sont représentés dans un pratimāgṛha d’après le gardien, et
que cela se conçoit plus facilement pour une statue que pour un bas-relief169.
Malheureusement il convient de préciser que le Pratimānāṭaka n’est pas de ces
« pièces de Trivandrum » qui nomment Rājasiṃha dans le bharatavākya, ce qui
affaiblit notre argument. L’hypothèse de TIEKEN reste donc conjecturale et basée sur
un faisceau d’arguments non décisifs170. Elle requiert donc confirmation, mais est une
possibilité intéressante à ne pas négliger dans l’état actuel de nos connaissances sur
ces « pièces de Trivandrum »171.

Le Bhagavadajjuka.

On attribue parfois à Mahendra Ier une autre farce, le Bhagavadajjuka, « {la farce
du} maître et {d’}Ajjukā » ou « {la farce de} l’ascète courtisan » [désormais BA172], qui
présente, elle aussi, des affinités avec les « pièces de Trivandrum »173 et est populaire
dans le répertoire du Kūṭiyāṭṭam. Cette farce raconte comment un ascète yogin (le
bhagavant), voulut faire la leçon à son disciple, pas assez détaché du monde à son
goût car ce dernier se pâmait de désir devant le corps sans vie de la courtisane Ajjukā
qu’un serpent commandé par le serviteur de Yama venait de mordre. Pour montrer
l’étendue de ses pouvoirs, l’ascète incarne son ātman dans le corps sans vie de la
courtisane. Entre-temps le serviteur de Yama réalise qu’il s’est trompé de personne et
vient réparer son erreur. Trouvant le corps d’Ajjukā habité par le sannyāsin, il ranime
le corps sans vie de ce dernier avec les souffles (prāṇa) de la courtisane, avant de

mettre cette ignorance sur le compte de l’absence prolongée de Bharata à Ayodhyā et sur sa nécessité
dramatique.
169
Cf. Pratimānāṭaka texte p. 40 et traduction p. 26.
170
Notons encore le bharatavākya du Karṇabhāra (d’après TIEKEN 1993, p. 25, n. 41) qui se conclut en rājā
rājaguṇopeto bhūmim ekaḥ praśāstu naḥ ||. Pourrait-on voir dans rājaguṇopeta une référence au biruda
Guṇabhara de Mahendra Ier ?
171
POLLOCK (2006, p. 81 et n. 16) trouve l’hypothèse de TIEKEN convaincante.
172
Nous n’avons pu consulter la récente édition du BA par STEINER et STRAUBE, München : Kirchheim,
2006.
173
BARNETT (1925, p. 520), contra KEITH (1925a, p. 295), relève que le BA, à l’instar des « pièces de
Trivandrum », s’ouvre par un prologue appelé sthāpanā où la formule nāndyante tataḥ praviśati
sūtradhāraḥ apparaît avant l’invocation initiale, ne mentionne dans ce prologue (au contraire du MV)
ni son auteur ni son titre, et utilise le prâkrit Śaurasenī.

86
parvenir finalement à rendre à chacun son corps. LOCKWOOD & Alii (1995, II, p. 4-6)
attribuent cette farce à Mahendra Ier en s’appuyant sur des arguments externes –
l’inscription de Māmaṇṭūr (IR 32) où le titre BA apparaît vraisemblablement avant
celui du MV (voir supra, p. 82, n. 147) ; deux śloka de la Sūktimuktāvalī (I.24-25) qui
vantent l’excellence comique du Mattavilāsa et du Bhagavadajjuka du roi Mahendra
(rājendro mahendraḥ)174 – et internes – une allusion à Mahendra Ier dans l’invocation
initiale de la farce175 ; des jeux de mots sur le terme pallava176 ; la mention de
Kāñcīpuram dans la strophe 25 ; des parallèles entre le MV et le BA177.
Aucun de ces nombreux arguments ne nous paraît décisif. L’inscription
lacunaire peut mentionner le BA non pas comme une œuvre de Mahendra Ier mais
comme une œuvre à l’aune de laquelle juger son MV178. Jalhaṇa, le compilateur de la
Sūktimuktāvalī est relativement postérieur aux deux farces (vers la fin du XIIIème
siècle) et a pu associer au même auteur ces deux œuvres méridionales relevant d’un
même genre. L’allusion à Mahendra Ier dans l’invocation initiale se base sur IP 22
(Kuṭumiyāmalai) qui n’est pas définitivement attribuable à Mahendra Ier, ni même
aux Pallava (voir supra, p. 57) ! Le jeu de mots sur le terme pallava, d’ailleurs peu
évident, et la mention de Kāñcī, qui semble indiquer que c’est dans cette ville que
l’action se passe, révèlent peut-être seulement que la farce fut composée sous les
Pallava. Qu’en tirer quant à l’identité de l’auteur de la farce ? Quant aux parallèles
entre le MV et le BA, ils peuvent relever non d’un même auteur, mais d’une référence
délibérée à une œuvre préexistante. Nous ne sommes par ailleurs pas convaincu par
la liste spécieuse de dix-neuf biruda de Mahendra Ier fournie par LOCKWOOD & Alii
(1995, II, p. 41) comme pouvant avoir une signification dans le BA. Rares sont en fait
ceux qui apparaissent tels quels dans le BA au contraire de ceux qu’on trouve dans le
MV179.
Les arguments avancés par LOCKWOOD & Alii ne permettent donc pas de croire
que le BA est de la main de Mahendra Ier. La plupart des critiques modernes
attribuent cette farce à un certain Bodhāyana Kāvi qui est donné comme son auteur
dans certains colophons et dans un commentaire, certes tardif (XVIème siècle)180. On ne

174
Ces strophes sont citées par LOCKWOOD & Alii (1995, II, p. 5-6) qui précisent qu’elles apparaissent
dans l’édition de 1911 (Nirṇaya Sāgara Press), mais pas dans celle de 1938 (Baroda, Gaekwad Oriental
Series n° 82).
175
LOCKWOOD & Alii (1995, II, p. 7-9) voient cette allusion dans le mot rudra. Ils le mettent en rapport
avec le Rudrācārya de IP 22 à Kuṭumiyāmalai, qu’ils considèrent comme le maître de musique de
Mahendra Ier.
176
Cf. LOCKWOOD & Alii (1995, II, p. 36, n. 18).
177
Cf. LOCKWOOD & Alii (1995, II, p. 37, n. 26 ; p. 40, n. 58 ; p. 77, n. 31 ; p. 78, n. 42).
178
Voir la suggestion de restitution suggérée pour cette anuṣṭubh par S. K. SASTRI à RAMACHANDRAN
(1933, p. 236) : vyāsakalpasya sukaver jetuṃ bhagavadajjukam | hāsyaṃ mattavilāsādipadaṃ
prahasanottamam ||, « The best among the farces that began with the term Mattavilāsa (was produced)
to eclipse the farce Bhagavadajjuka wich was the work of the great poet who resembled Vyāsa ». Selon
TIEKEN (1993, p. 35), c’est le contraste entre le MV, type de prahasana le plus pur, et le BA, mélange des
deux types de prahasana, qui explique peut-être la juxtaposition des deux œuvres dans cette
inscription.
179
Prenons l’exemple du premier biruda auquel le BA est censé faire allusion : Lakṣiṭa. LOCKWOOD &
Alii y voient une possible référence dans lakṣaṇād (dans le maṅgalaśloka) et dans lakṣaṇinā (un peu plus
bas). Précisons qu’il s’agit de plus d’un des rares exemples avancés par LOCKWOOD & Alii où la
correspondance n’est pas simplement sémantique mais lexicale.
180
Voir S. K. AIYANGAR (1928a), K. R. V. RAMAN (1957, p. 92, n. 3), RAMARATNAM (1987, p. 78-82). Ce
dernier relève le contraste entre les deux farces. Au contraire du MV, le BA ne nomme pas son auteur

87
connaît rien de précis sur cet auteur hormis son nom181. Il est donc délicat de
conclure, mais ce qui semble assuré, c’est que l’œuvre est connue à l’époque de
Mahendra Ier, puisqu’elle est vraisemblablement mentionnée dans l’inscription de
Māmaṇṭūr. Dans l’état actuel de nos connaissances, l’hypothèse que le BA soit une
farce antérieure au MV, que Mahendra Ier aurait voulu égaler, nous semble tout aussi
défendable182.

En résumé, si le MV est très vraisemblablement de la main de Mahendra Ier,


c’est beaucoup plus douteux concernant le BA. On peut en déduire que Mahendra Ier,
stimulé par l’exemple du BA – créé peut-être à sa cour ou à celle d’un de ses
prédécesseurs – continue ou initie à sa cour une tradition de théâtre comique.
L’hypothèse de TIEKEN concernant les pièces attribuées à Bhāsa, quoique discutable
sur certains points, ouvre de nouvelles perspectives, et permet de supposer
l’existence d’une tradition théâtrale – d’adaptation de classiques ou de création à
partir de thèmes classiques – sous Narasiṃha II, dans la continuité d’un mouvement
de création littéraire instillé par Mahendra Ier.
Dans le cas où l’hypothèse de l’adaptation de pièces classiques pour les
besoins du Kūṭiyāṭṭam s’avérait exacte, il faudrait peut-être alors se demander, si le
MV que nous possédons aujourd’hui est bien celui qu’a composé Mahendra Ier, ou
s’il ne s’agit que de son adaptation183. Il faut souligner cependant qu’au contraire des
« pièces de Trivandrum » dont les auteurs sont généralement anonymes, le MV est
bien attribué par ses colophons et de façon interne à Mahendra Ier, ce qui laisserait
supposer qu’il s’agit bien de l’original.

Enfin mentionnons, pour l’anecdote et pour en finir avec Mahendra Ier, que le
Gandhamādana, dont on connaît seulement le nom, lui fut attribué sur base d’un
passage lacunaire de la première édition de l’ASK184 – où śrīvara, « l’époux/favori de
Śrī », est considéré par certains auteurs comme un nom générique des Pallava dans
leurs inscriptions185, ce qui n’est pas justifié – et sur base d’une strophe, attribuée à
Rājaśekhara et citée par Jalhaṇa dans sa Sūktimuktāvalī – où cette œuvre est attribué à
un certain Sāhasāṅka, « celui dont la marque est l’audace », un nom qui conviendrait

dans le prologue, ne comporte pas de bharatavākya et enfreint les règles du Nāṭyaśāstra en représentant
la mort sur scène. UNNI (1998, p. 7 et 2000, p. 24, 29-30) signale le colophon d’un manuscrit du
Dūtavākya, attribuant cette « pièce de Trivandrum » et le BA au fils d’un brahmane nommé Śaṅkara,
dévot de Kṛṣṇa, qui pourrait être Bodhāyana, à moins qu’il s’agisse seulement du copiste.
KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 569) signale un autre commentaire qui attribue le BA à Bharata.
181
Sur Bodhāyana, voir RAMARATNAM (1987, p. 82).
182
RAMARATNAM (1987, p. 83) date le BA un peu avant le MV au VIème siècle. À l’inverse, BARNETT
(1925, p. 520) trouve dans le BA un passage (sans plus de précisions) qu’il suspecte être copié sur le
MV.
183
On devrait se poser la même question concernant le BA. Est-ce l’original du Vème siècle au plus tôt,
peut-être par Bodhāyana, ou l’adaptation par Bodhāyana de l’original ? Cf. TIEKEN (1993, p. 34-35) qui
de la citation du BA dans le Nāṭakalakṣaṇaratnakośa suggère que le BA que nous possédons pourrait
être la version ou l’adaptation méridionale d’un original du nord.
184
sa ca tathā gṛhyamāṇagandhamādanaprabhṛtibhiḥ śrīvarakṛtaiḥ samskṛtaprākṛtānāṃ ca ... (ASK éd. KAVI,
1924, cité par UNNI 1998, p. 7).
185
Voir KAVI (1924, p. 3) et KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 148, n. 1).

88
bien à Mahendra Ier eu égard à ses innovations artistiques186. L’édition la plus récente
de l’ASK, basée sur un manuscrit plus complet infirme ces supputations187. Il n’est
plus question de lire śrīvara, et le sujet de akarot dans le contexte est Dāmodara,
l’aïeul de Daṇḍin dont il a été question plus haut188.
Par ailleurs, KAVI (1924, p. 3, note) associe le théoricien de la poétique Rudraṭa
alias Rudra à la cour de Mahendra Ier sur base d’arguments que nous ignorons189.

§ 2.3.3 Daṇḍin à la cour des Pallava ?

Daṇḍin est couramment présenté comme un poète de la cour des Pallava190,


affirmation qui repose sur l’interprétation de passages des œuvres qui lui sont
attribuées. Un exposé, qui paraîtra certes laborieux, nous semble donc indispensable.
Nous y présenterons d’abord les œuvres attribuées à Daṇḍin – en particulier le
Daśakumāracarita [désormais DKC], l’Avantisundarīkathā [désormais ASK], œuvre à
notre avis apocryphe mais tenue pour authentique par certains auteurs, et
l’Avantisundarīkathāsāra [désormais ASKS], résumé versifié du précédent – avant de
commenter les informations biographiques qu’on en a tiré191.

Daṇḍin.

Une strophe attribuée à Rājaśekhara vante les trois prabandha de Daṇḍin, sans
nous donner, malheureusement, leurs titres : « Les trois feux, les trois veda, les trois
dieux, les trois guṇa et les trois prabandha de Daṇḍin sont célébrés dans les trois
mondes »192. L’identification de ces trois œuvres ne fait pas l’objet d’un consensus.

186
Voir le plus récemment, UNNI (1998, p. 7), qui trouve que sāhasāṅka conviendrait bien à
Mahendra Ier, mais préfère cependant ne pas conclure trop vite quant à l’attribution du Gandhamādana
à ce roi.
187
sa ca tathā anugṛhyamāṇo gandhamādanaprabhṛtibhiś ca varakṛtaiḥ saṃskṛtaprākṛtānāṃ ca kāvyānāṃ
lakṣaṇair dakṣiṇāpathaṃ sanātham akarot | (ASK éd. K. S. M. SASTRI, 1954, p. 11, lignes 4-5), « Il
[Dāmodara] fut ainsi l’objet de ses [= Siṃhaviṣṇu] faveurs ; il donna un maître au Dakṣiṇāpatha par
ses œuvres excellemment exécutées, à commencer par le Gandhamādana, et par ses descriptions
adéquates des kāvya sanskrits et prâkrits. »
188
Sur la réfutation de l’attribution du Gandhamādana à Mahendra Ier, voir K. S. M. SASTRI (1954, p. 4,
note) et M. SINGH (1979, p. 35 et n. 1).
189
DE (1960, p. 82-85) place Rudraṭa, l’auteur du Kāvyālaṅkara, au IXème siècle, et KANE (1961, p. 153-
155) considère qu’il s’agit probablement d’un auteur Cachemiri situé peu avant 850. Tous deux le
distinguent de Rudra ou Rudrabhaṭṭa, l’auteur d’un Śṛṅgāratilaka. Sur ce dernier, voir DE (1960,
p. 85 sq.) et KANE (1961, p. 156 sq.)
190
Cf. GOPALAN (1928, p. 110-111) et récemment RABE (2001, p. 33 sq.), pour qui le prologue de l’ASK
établit la présence de Daṇḍin à la cour des Pallava entre 690 et 725.
191
Le prologue de l’ASK requiert un examen approfondi, car on l’a utilisé non seulement pour établir
la biographie de Daṇḍin, mais aussi pour interpréter le site de Mahābalipuram. On y raconte que, lors
d’une visite de Daṇḍin à Mahāmallapuram, un événement énigmatique (la transformation d’un lotus
en vidyādhara au contact des pieds d’une sculpture de Viṣṇu) amena le poète à connaître (par
inspiration divine) le récit de l’ASK. RABE (2001, p. 32-50) fait presque aveuglément confiance aux
données biographiques (autobiographiques selon certains) de ce prologue, en y trouvant jusqu’au
nom du sculpteur en chef du relief de la Grande ascèse de Mahābalipuram.
192
trayo ’gnayas trayo vedās trayo devās trayo guṇāḥ | trayo daṇḍiprabandhāś ca triṣu lokeṣu viśrutāḥ ||.
Cette strophe est citée et attribuée à Rājaśekhara par Bhoja, Jalhaṇa et Śārṅgadhara. Cf. WARDER (IKL,
IV, § 1963).

89
L’hypothèse la plus courante193, partant du point de vue qu’il n’y a qu’un seul
Daṇḍin, lui attribue un traité de poétique (Kāvyādarśa ou Kāvyalakṣaṇa194), un
śleṣakāvya qui raconte à la fois le Rāmāyaṇa et le Mahābhārata, selon la manière de
décomposer et d’interpréter le lexique (Dvisandhāna195 ?) et un kāvya en prose, le
DKC196.
Un autre problème est de savoir s’il n’y a qu’un seul auteur du nom de
Daṇḍin197. AGASHE (1919, p. lxviii), propose de distinguer le poète, dont aucune
œuvre n’aurait été conservée, le théoricien du Kāvyādarśa qu’il situe dans la deuxième
moitié du VIIème siècle, et enfin le « romancier » du DKC, qu’il place au XIème ou XIIème
siècle, car le DKC n’est pas cité avant le Xème siècle, argumentum e silentio que rejette
KALE (1925, p. xxv). AGASHE argue que les œuvres des deux derniers Daṇḍin ne
méritent pas la réputation accordée au poète Daṇḍin par la tradition et qu’en outre le
DKC ne se conforme pas aux prescriptions puristes du Kāvyādarśa198. À l’inverse,
KALE (1925, p. xiv-xvi) croit à l’existence d’un seul Daṇḍin199. Il répond à AGASHE
qu’un auteur peut être inégal et que Daṇḍin a pu écrire d’excellents poèmes,
justifiant sa réputation, mais qu’ils seraient perdus. Il s’agit là aussi d’un argumentum
e silentio, auquel AGASHE aurait probablement répondu en attribuant ces supposés
poèmes perdus à Daṇḍin le poète. KALE note par ailleurs que AGASHE semble
présumer, sans fondement, que le Kāvyādarśa précède le DKC, mais considère pour sa
part le DKC comme une œuvre de jeunesse et le Kāvyādarśa comme une œuvre de
maturité, arguant qu’il existe un écart entre ce qu’on prescrit et ce qu’on pratique. Il
ajoute que Gaṅgādevī (Madhurāvijaya I.10) loue Ācārya Daṇḍin comme un grand
poète. Selon LIENHARD (1984, p. 235), il y aurait au moins deux Daṇḍin, l’auteur du
DKC qu’il place avant le milieu du VIIème siècle (le style et la structure du DKC

193
Autres hypothèses : 1) Kāvyādarśa, DKC et possiblement ASK, selon KALE (1925, p. xxvi sq.), 2) ASK,
DKC et Dvisandhāna selon D. K. GUPTA (1970, p. 36-60) qui exclut le Kāvyādarśa qu’il ne considère pas
comme un prabandha, 3) Kāvyādarśa, Dvisandhāna et Avantisundarī (c’est-à-dire ASK et la partie centrale
du DKC édité) selon KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 461), M. SINGH (1979, p. 83-84) et WARDER (IKL, IV,
§ 1963), qui argue que Bhoja donne des citations de ces trois œuvres dans son Sarasvatīkaṇṭhābharaṇa.
194
Selon WARDER (IKL, I, p. 227), Kāvyalakṣaṇa – qui apparaît dans Kāvyādarśa – est le titre original et
Kāvyādarśa en est une corruption moderne. Sur cette œuvre, voir aussi KANE (1961, p. 88-102).
195
Le Dvisandhāna, « la réunion, la combinaison de deux (récits) » est ainsi nommé et attribué à Daṇḍin
par Bhoja, Śṛṅgāraprakāśa VII et XI (Vol. II, p. 318 et 478), où il cite la seule strophe que l’on en a
conservé (traduite par WARDER dans IKL, IV, § 1963), et où il évoque son sujet et l’œuvre similaire de
Dhanañjaya (sur ce dernier, cf. LIENHARD 1984, p. 224). On peut se demander si Dvisandhāna est non
pas le titre des kāvya de Daṇḍin et de Dhanañjaya, mais un terme technique pour désigner les
śleṣakāvya.
196
Sur d’autres œuvres attribuées anciennement ou peu sûrement à Daṇḍin (Mṛcchakaṭika, Chandoviciti
Kālapariccheda, etc.) voir KALE (1925, p. xxvii), K. S. M. SASTRI (1954, p. 7-8), KANE (1961, p. 93-94),
D. K. GUPTA (1970, p. 36 sq.) et M. SINGH (1979, p. 54-57, en particulier 55, n. 1).
197
Le terme daṇḍin-, « porteur du daṇḍa », désigne un ascète errant. Il peut dès lors s’agir d’un
sobriquet ou d’un titre qu’ont pu porter différents auteurs.
198
AGASHE (1919, p. li sq.) note par ailleurs que le Kāvyādarśa n’est pas à proprement parler un
prabandha, et ne fait donc pas partie des trois œuvres auxquelles devait penser Rājaśekhara, qui visait
le poète et non le rhétoricien.
199
Dans la lignée de KALE, DE (1947, p. 207-209), D. K. GUPTA (1970, p. 3-35), M. SINGH (1979, p. 29-41),
WARDER (IKL, IV, § 1962) défendent l’hypothèse d’un seul Daṇḍin.

90
trahissant son antériorité par rapport à Subandhu et à Bāṇa) et le théoricien du
Kāvyādarśa, qu’il place à la croisée du VIIème et du VIIIème siècle200.
La prudence imposerait donc, d’accord avec LIENHARD, de considérer qu’il y a
deux Daṇḍin, un poète et un théoricien de la poétique. On ne peut cependant écarter
la possibilité qu’ils soient une seule et même personne201. Quoi qu’il en soit, on
examinera ici les arguments tirés tant du DKC que DK pour situer Daṇḍin à la cour
des Pallava, que ces œuvres soient d’une ou de deux mains différentes.

Le Daśakumāracarita.

Le DKC, « L’histoire des dix princes » est un kāvya en prose racontant la


conquête des orients (digvijaya) accomplie par Rājavāhana, héritier du royaume de
Magadha, et par ses neuf compagnons (tous princes ou fils de ministres), d’où le titre
de l’œuvre, considéré cependant comme absurde par certains (voir page 92, n. 208).
Tel qu’il est édité le DKC se compose en fait de trois parties. Les critiques sont
unanimes pour reconnaître que seule la partie centrale (ucchvāsa VII-XIII), que nous
dénommerons DKC stricto sensu [désormais DKCSS], est authentiquement de Daṇḍin.
Les portions périphériques, Pūrvapīṭhikā et Uttarapīṭhikā, seraient postérieures202 et
suppléent les parties du récit original qui, pour une raison inconnue, ont été
perdues203.
On connaît au moins trois versions de la Pūrvapīṭhikā (D. K. GUPTA 1970, p. 43).
La plus couramment éditée204, anonyme et courte, consiste en cinq ucchvāsa. La
Pūrvapīṭhikā complète, en lui donnant un début, l’histoire de Rājavāhana et
d’Avantisundarī, et ajoute les récits des princes Somadatta et Puṣpodbhava. Elle ne

200
Sur la date de Daṇḍin (considéré comme un seul auteur), fixée sur base d’arguments internes et
externes (style, allusions, citations), de sa place dans l’histoire de la poétique sanskrite, du prologue de
l’ASK, voir KALE (1925, p. xxii-xxiv : entre 550 et 650), KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 457 et n. 3 : entre
635 et 700), K. S. M. SASTRI (1954, p. 23 : vers 700), DE (1960, p. 61-67 : première moitié du VIIème siècle),
KANE (1961, p. 98-99, 128-133 : entre 660 et 680), WARDER (IKL, I, § 490 et IV, § 1961 : deuxième moitié
du VIIème siècle).
201
La tradition littéraire et manuscrite distingue à peine l’auteur du DKC et celui du Kāvyādarśa, ce qui
semble indiquer leur identité. A contrario, on peut arguer qu’il n’était pas besoin de les distinguer dans
leur nom, l’œuvre en question suffisant à indiquer duquel des deux il s’agit.
202
Uttarapīṭhikā et Pūrvapīṭhikā ont été considérées comme apocryphes sur base des incohérences
qu’elles présentent du point de vue du récit et du style par rapport au DKCSS. Cf. KALE (1925, p. xli) et
D. K. GUPTA (1970, p. 44 sq.). Ce dernier note également (p. 47) que la Pūrvapīṭhikā et l’Uttarapīṭhikā
n’apparaissaient pas dans les commentaires les plus anciens, ni dans tous les manuscrits. Cf. aussi M.
SINGH (1979, Appendix III, p. 497-502) sur les incohérences entre Pūrvapīṭhikā et DKCSS, où il révise par
ailleurs certains jugements de KEITH (1920, p. 298-299).
203
Il paraît assez logique de penser que le DKCSS avait un début. Cf. D. K. GUPTA (1970, p. 47) contra
HERTEL (1922, III, p. 46) qui pense que Daṇḍin n’écrivit ni fin ni début. L’absence de fin pourrait
s’expliquer par la mort de Daṇḍin, comme pour la Kādambarī de Bāṇa qui fut achevée par son fils
(KALE 1925, p. xl).
204
Les deux autres « versions » sont, d’une part, le Pūrvavṛttāntadarśana de Bhaṭṭanārayaṇa (utilisée
par AGASHE qui le trouve meilleur) en trois ucchvāsa et, d’autre part, un prélude en trois chapitres,
entièrement versifié, par Vināyaka, intitulé DKC-Pūrvapīṭhikā, d’après WINTERNITZ (1963, p. 394, n. 1).
Il existe de plus une version poétique par Appaya Dīkṣita, publiée à Serampore en 1804 (d’après
KRISHNAMACHARIAR 1937, p. 464) et intitulée Daśakumārakathāsāra d’Appayya Mantrin ou
Appayāmātya (d’après WINTERNITZ, ibidem).

91
s’ouvre pas par une introduction versifiée, requise pour une kathā ou une ākhyāyikā205,
mais simplement par une invocation initiale d’une seule strophe avant de plonger
dans le récit. Comme cette invocation initiale est déjà citée par Bhoja (XIème siècle)206,
LIENHARD (1984, p. 236) conclut que la Pūrvapīṭhikā a été écrite au XIème siècle au plus
tard, et DE (1959, p. 302, n. 2) qu’on a agrégée la Pūrvapīṭhikā au DKC avant le XIème
siècle. G. H. SASTRI (1957, p. iv) pense de même car la Pūrvapīṭhikā correspond bien
avec le début de la version complète du DKC en telugu par Ketana (XIIIème siècle).
KAVI (1924, p. 13-14) et D. K. GUPTA (1970, p. 49 et note 2 où il refuse la citation de
Bhoja comme terminus ad quem pour la Pūrvapīṭhikā car la citation est anonyme)
soulignent certains usages et idiomes linguistiques de la Pūrvapīṭhikā propres au
telugu pour suggérer au contraire qu’elle fut rédigée d’après cette version de
Ketana207. Le DKCSS consiste en huit ucchvāsa et ne contient, contrairement à ce que
laisse entendre son titre, que huit histoires de kumāra208. L’Uttarapīṭhikā dont il existe
au moins quatre versions (D. K. GUPTA 1970, p. 43) est très courte. La plus
couramment éditée est anonyme et ne comporte pas de division (en ucchvāsa ou autre
terme)209.
On connaît par ailleurs des versions en langues vernaculaires du DKC, en
telugu et en kaṇṇaḍa. Le Daśakumāracaritamu de Ketana, cāmpu en 12 āśvāsa, contient
bien dix histoires. Selon WARDER (IKL, IV, § 1965), Ketana disposait apparemment
d’un texte complet jusqu’à la fin du DKCSS et dut inventer une conclusion210, ce qui
signifierait que la fin du récit était déjà perdue ou que Daṇḍin ne l’écrivit jamais.
Ajoutons que si la Pūrvapīṭhikā, telle qu’on l’a aujourd’hui, pourrait s’inspirer du

205
La kathā et l’ākhyāyikā sont les deux grands types de gadyakāvya, la poésie en prose par opposition au
padyakāvya, la poésie versifiée.
206
Cf. Bhoja, citation anonyme dans son Sarasvatīkaṇṭhābharaṇa et, à son propos, WARDER (IKL, IV,
§ 1967). Ce dernier ajoute que cette strophe, qui fait référence au bâton de Viṣṇu dans une probable
allusion au nom de Daṇḍin, est également citée mais attribuée cette fois à Daṇḍin dans le
Saduktikarṇāmṛta (début du XIIIème siècle) et par Śārṅgadhara (XIVème siècle). D. K. GUPTA (1970, p. 49,
n. 2) précise que Bhoja la cite avec cinq autres strophes dans le Subhāṣitaprabandha (manuscrit, Deccan
College, n° 248-bis) et, contra WARDER, que Śārṅgadhara, l’attribue à Āśis.
207
Voir aussi WARDER (IKL, IV § 1967) qui suggère que l’auteur de la Pūrvapīṭhikā, postérieure au
XIIIème siècle selon lui, a repris l’invocation initiale (qu’il considère comme plus ancienne que la
Pūrvapīṭhikā puisque Bhoja la cite) au début de l’AS (c’est-à-dire ASK + DKCSS) où elle devait se
trouver avant les strophes qui ouvrent les manuscrits fragmentaires édités de l’ASK. C’est une pure
conjecture. Quant à RABE (2001, p. 42), c’est apparemment une mauvaise compréhension de
l’argument concernant les usages propres au telugu (restreints en fait à la Pūrvapīṭhikā) qui lui fait
suggérer que c’est l’entièreté du DKC qui aurait été réécrit en sanskrit à partir de la version de Ketana.
208
WARDER (IKL, I, p. 228 et IV, § 1965), à la suite de G. H. SASTRI (1957, p. iii), juge donc le titre DKC
inapproprié, et pense qu’il a été repris à la version en telugu de Ketana (Daśakumāracaritamu).
Aṣṭakumāracarita conviendrait pour le fragment originel disponible (DKCss) et Ekadaśakumāracarita pour
le roman reconstitué (ASK suivi de DKCSS ). Le titre originel serait, à le croire, Avantisundarī. Mais
l’argument est doublement spécieux. Il est injustifié de juger de la conformité du titre d’une œuvre
lacunaire (DKCSS) et, comme on le verra, il n’est pas du tout assuré que l’ASK soit de la main de
Daṇḍin.
209
D’autres « versions » de l’Uttarapīṭhikā existent : le Daśakumāracaritaśeṣa ou Daśakumārakathāśeṣa en
quatre ucchvāsa de Cakrapāṇi Dīkṣita, repris dans les éditions du DKC de WILSON (1846) et de
GODABOLE & PARAB (1906) ; un neuvième ucchvāsa par Padmanābha (imprimé à Madras) ; une
continuation par Gopinātha Kavirāja (dans des manuscrits, cf. LIENHARD 1984, p. 237).
210
D. K. GUPTA (1970, p. 49, n. 3) pense, au contraire, que Ketana disposait du texte entier, vu qu’il
prétend expressément traduire l’œuvre de Daṇḍin.

92
texte de Ketana211, il n’est pas impossible qu’il ait existé une autre Pūrvapīṭhikā,
antérieure au XIème siècle, que Bhoja eut sous la main et qui contenait déjà la strophe
d’invocation reprise ensuite dans la Pūrvapīṭhikā conservée. Cette autre version aurait
été perdue ou supplantée par une version jugée meilleure (la Pūrvapīṭhikā conservée,
réécrite peut-être à partir de Ketana). LIENHARD et DE n’ont donc pas forcément tort,
à notre avis, quand il suggèrent la possibilité d’une Pūrvapīṭhikā antérieure au XIème
siècle, même s’il ne s’agit d’aucune de celles que l’on a conservées212.

L’Avantisundarīkathā et l’Avantisundarīkathāsāra.

Le problème du DKC, texte reconstitué, se compliqua encore avec la


découverte, en 1919 au Kerala, de manuscrits de l’ASK et de l’ASKS (cf. KAVI 1923).
Dans l’ASK, très lacunaire, on trouve successivement (à la manière de Bāṇa dans son
Harṣacarita) une introduction versifiée – vingt-sept strophes où après l’invocation
initiale (différente de celle de la Pūrvapīṭhikā), hommage est rendu aux grands
poèmes et poètes213 –, ensuite un prologue en prose – qui fournit des détails sur les
ancêtres de l’auteur, sur l’auteur lui-même et sur les circonstances qui lui ont inspiré
l’œuvre – et enfin le début de la narration, qui s’achève vite, le manuscrit étant
incomplet. L’ASKS, est un résumé versifié de l’ASK, également incomplet, menant
cependant la narration plus loin que ce dernier214. KAVI édita les deux textes en 1924
et les attribua à Daṇḍin, car leur récit recoupe celui du DKC de Daṇḍin et qu’il
reconnaissait dans l’ASKS un style vigoureux proche de celui du Kāvyādarśa.
Relevant en outre (1924, p. 13-14) que seul le DKCSS (qu’il appelle Uttarabhāga)
possède une tradition manuscrite cohérente et notant des similarités d’expressions
entre ASK et DKCss, il suggéra que la première partie de ce qu’il nomme dès lors
l’Avanti fut perdue et réécrite par plusieurs anonymes (donnant naissance à la
Pūrvapīṭhikā), tandis que des copies de l’œuvre originale (si pas complète, du moins
comportant le début) échouèrent au Malabar et y survécurent (l’ASK). L’ASK serait
donc le début perdu du DKCSS.
En 1925, G. H. SASTRI (1957, p. i-ii) mit la main, toujours au Kerala, sur un
autre manuscrit de l’ASK215 moins lacunaire et menant le récit plus loin que l’autre216.
Il trouva également un autre manuscrit de l’ASKS, lui aussi incomplet mais plus long

211
Cf. ONIANS (2005, p. 23).
212
Voir infra, p. 96, où nous émettons l’hypothèse que l’ASK serait une Pūrvapīṭhikā ancienne
complétant le texte originel de Daṇḍin.
213
Pour le détail des poètes cités, cf. KAVI (1924, p. 6-11), KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 459-461),
V. A. R. SASTRI (1955, p. 24-28) et M. SINGH (1979, p. 43-44). GOPALAN (1928, p. 221) considère, un peu
vite, que cette liste révèle le patronage littéraire de la part de certains rois de la lignée de Siṃhaviṣṇu
et la connexion de poètes célèbres sanskrits avec Kāñcī. Nous voyons simplement ici un auteur qui
veut montrer sa connaissance des classiques.
214
Ce manuscrit de l’ASKS contient huit cents strophes, majoritairement des anuṣṭubh (KAVI 1923,
p. 193 et 1924, p. 1).
215
Ce manuscrit a le colophon suivant : ity ācāryadaṇḍinā kṛtā avantisundarī samāptā.
216
Dans son édition imprimée, ce manuscrit comprend deux cent quarante-six pages contre vingt-cinq
pour l’autre. Il s’arrête au récit de la Kādambarī dans l’histoire de Mandākinī et de Mātaṅga qui
correspond à l’histoire de Kālindī et de Mātaṅga dans la Pūrvapīṭhikā, ucchvāsa II du DKC. Cf. Ś.
K. PILLAI (1954, p. 1).

93
que l’autre manuscrit connu217. G. H. SASTRI s’accorde avec KAVI concernant l’ASK
(p. ii), à cause des nombreuses mentions du DKC après le XIIème siècle alors qu’il n’en
connaît que deux pour l’ASK218. Relevant l’anomalie du titre du DKCSS il suppose un
texte originel intitulé Avantisundarī [désormais AS] dont la portion initiale fut
perdue, puis réécrite (sous le nom de Pūrvapīṭhikā) et agrégée à la portion subsistante
(le DKCSS). On renomma le tout DKC et on le divisa en ucchvāsa. Cette opération dut
avoir lieu avant la version en telugu de Ketana car la Pūrvapīṭhikā correspond bien
avec ce texte. L’ASKS fournirait la preuve de la continuité entre l’ASK et le DKCSS
puisque son résumé court jusqu’au DKCSS. La portion initiale originelle aurait
subsisté au Kerala (sous le nom d’ASK). Cependant, contra KAVI, G. H. SASTRI (1957,
p. iii) considère l’ASKS comme un résumé anonyme, refusant d’y reconnaître la main
de Daṇḍin.

Les avis des philologues suite à la découverte de l’ASK et de l’ASKS peuvent


se ramener à trois positions. Avant de les mentionner, remarquons que le recours,
quelle que soit la position défendue, à la tradition littéraire et manuscrite219 est, à
notre avis, de peu de secours. Si, comme on le pense, l’œuvre originale de Daṇḍin est
devenue lacunaire relativement tôt après son achèvement, les commentateurs, les
compilateurs et les scribes, somme toute relativement éloignés dans le temps de
Daṇḍin, seraient aussi peu informés que nous le sommes. De même, les arguments
basés sur la non-conformité de l’ASK aux caractéristiques attendues tant d’une kathā
que d’une ākhyāyikā sont peu utilisables220. Il faudrait d’abord que ces deux types de
kāvya en prose soient bien définis221. Et quand bien même, il subsisterait un problème
d’appréciation222 et de logique223.

217
Le résumé court jusqu’à l’histoire d’Upahāravarman, c’est-à-dire l’ucchvāsa III du DKCSS = ucchvāsa
VIII du DKC.
218
La strophe 3 de l’introduction de l’ASK est citée et attribuée à Daṇḍin dans le Sūktiratnahāra de
Kāliṅgarāya Sūrya (strophe 17). Cf. G. H. SASTRI (1957, p. ii, où il situe Kāliṅgarāya vers 1400),
D. K. GUPTA (1970, p. 51-52, où il place Kāliṅgarāya à la croisée du XIIIème et du XIVème siècle), M.
SINGH (1979, p. 74). Cette strophe est également citée et attribuée à Daṇḍin dans une Subhāṣitāvalī
anonyme conservée dans des manuscrits. Voir KAVI (1924, p. 13) et KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 459,
n. 1). La Nāmasaṅgrahamālā d’Appaya Dīkṣita, auteur d’une version poétique de la Pūrvapīṭhikā, du
milieu du XVIème siècle, signale la mention de Kāñcī dans l’Avantisundarī de Daṇḍin. Cf. M. SINGH
(1979, p. 74).
219
Nous pensons ici aux mentions du titre AS, aux citations de l’AS (cf. n. précédente) – où dans les
deux cas, l’attribution à Daṇḍin est parfois mentionnée – et aux colophons des manuscrits qui
attribuent l’ASK à Daṇḍin. Cf. KAVI (1924, p. 12-13), KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 457 et n. 2), KANE
(1961, p. 98), D. K. GUPTA (1970, p. 57), M. SINGH (1979, p. 74) et WARDER (IKL, IV, § 1963 et § 2060).
220
Cf. KALE (1925, p. xi), DE (1959, p. 307-308) et LIENHARD (1984, p. 260). G. H. SASTRI (1957, p. iv) et
D. K. GUPTA (1970, p. 34) arguent de Kāvyādarśa I.23-28, où Daṇḍin conclut que kathā et ākhyāyikā sont
deux noms différents pour nommer une même chose, pour lui attribuer l’ASK, qui a des
caractéristiques des deux types.
221
Cf. KALE (1925, p. xi) qui signale que l’ākhyāyikā manque de définitions fixes. Voir aussi PORCHER
(1995, p. 24) : « les traités … s’efforcent laborieusement d’établir leurs critères distinctifs (mode
d’énonciation, source des sujets). Critères si peu convaincants que Daṇḍin lui-même, lorsqu’il quitte la
fiction pour s’exprimer en théoricien, avoue sa perplexité et finit par conclure que les deux variétés
n’en font qu’une ».
222
Selon le point de vue défendu, on insiste sur le mélange des caractéristiques (thèse de l’attribution à
Daṇḍin qui refuse de distinguer les deux types de gadyakāvya) ou sur l’influence de Bāṇa et de son
prologue à l’Harṣacarita (thèse de l’attribution à un Daṇḍin en fin de vie influencé par Bāṇa).

94
Une première position consiste à accepter l’hypothèse de KAVI et de
G. H. SASTRI selon laquelle l’ASK est le début perdu du DKCSS de Daṇḍin, l’ASKS
permettant de faire le lien puisqu’elle couvre à la fois l’ASK et une partie du DKCSS 224.
Les deux textes réunis formeraient l’Avantisundarī, du nom de la princesse qu’épouse
le héros Rājavāhana225. Cette hypothèse, élaborée dans l’enthousiasme de la
découverte de nouveaux manuscrits, paraît trop séduisante pour être vraie. Sa
faiblesse principale réside dans les divergences, de style et de technique narrative
principalement, qu’on peut observer entre l’ASK et le DKCSS 226, ce qui suggère qu’on
a là deux œuvres différentes227. On notera également des différences de contenu228,
moins pertinentes cependant car il est spécieux de comparer l’ASK avec la
Pūrvapīṭhikā qui est de toutes façons un appendice postérieur du DKCSS. Quant au fait
que l’ASKS recoupe la trame du DKCSS, cela peut résulter simplement du fait que
l’ASK qu’il résume s’inspire du DKCSS 229.
La deuxième position est d’attribuer ces deux œuvres à Daṇḍin, mais en
considérant le DKCSS comme une œuvre de jeunesse, sobre, et l’ASK comme une
œuvre de maturité, reprise postérieure, toujours par Daṇḍin, dans un style se
rapprochant de ceux en vogue à la fin de sa vie (Bāṇa, Subandhu)230. On tente ici de

223
Si l’on accepte le point de vue que l’ASK montre effectivement un mélange des caractéristiques des
deux types de gadyakāvya, en découle-t-il que l’œuvre est de la main de Daṇḍin ? Elle pourrait être
l’œuvre d’un disciple ou d’un imitateur postérieur.
224
Pour WARDER (IKL, IV, § 1964), c’est l’ASKS, en attestant du lien narratif entre ASK et DKCSS – qui
ont déjà des récits, styles, vocabulaires, idées et conceptions similaires – qui établit (« beyond doubt »)
qu’il s’agit là des deux fragments d’une même œuvre, l’AS. Voir aussi D. K. GUPTA (1970, p. 31).
225
Cf. KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 458-461) qui suggère que la chute des Pallava aurait entraîné la
perte de l’AS original ; Ś. K. PILLAI (1954, p. 2-5) ; KANE (1961, p. 98-99) avec quelque réserve
cependant ; M. SINGH (1979, p. 73-74) qui s’appuie sur les colophons et les citations parlant d’une AS
de Daṇḍin ainsi que sur une liste de cinquante-quatre parallèles entre DKC et ASKS (Appendix V) ;
WARDER (IKL, IV, § 1964) ; CAROLI (1995, p. 672) ; RABE (2001, p. 41). ONIANS (2005, p. 23) signale une
étude non publiée de Peter KHOROCHE selon qui le DKCSS est une section de l’Avantisundarī.
226
KALE (1925, p. xxiii-xxiv) décrit le style du DKCSS comme aisé, simple, direct, élégant,
intelligible, plus proche de ceux de Kālidāsa et de Bhāravi que de ceux de Bāṇa et de Subandhu, qui
en contraste sont affectés, artificiels, faits de jeux de mots extravagants et de longs composés. Il le
considère comme un style de transition, antérieur ou à la limite contemporain de Bāṇa. Il juge en outre
(xxvi sq.) que le DKCSS fait pâle figure en comparaison de l’ASK et de son style plus élaboré. DE (1959,
p. 303-304) oppose le style du DKCSS – plus modéré, voire monotone, ne s’écartant pas de la narration
principale – et celui de l’ASK – longs composés, allitérations, jeux de mots, rappelant la Kādambarī de
Bāṇa par ses descriptions élaborées (cf. jeux érotiques de Rājahaṃsa et sa reine Vasumatī) et par
l’insertion de nombreux épisodes, vieilles légendes et digressions, à la manière aussi de la Bṛhatkathā.
Dans la même veine que DE, voir LIENHARD (1984, p. 235-236 et 260).
227
M. SINGH (1979, p. 80-81) convainc peu en arguant qu’on peut trouver des différences de style au
sein d’une même œuvre. On peut douter que ce soit possible à ce point.
228
Par exemple, les personnages de Devarakṣita et de Siṃhadamana n’apparaissent que dans l’ASK,
mais pas dans le DKC ni chez Ketana. Pour le détail des divergences entre ASK et Pūrvapīṭhikā, voir
K. S. M. SASTRI (1954, p. 10-22) et M. SINGH (1979, Appendix II)
229
D. K. GUPTA (1970, p. 58-59) a relevé par ailleurs des incohérences entre l’ASKS et le DKCSS. Il en
conclut que le premier n’est pas le résumé du second, mais attribue pourtant les deux œuvres à
Daṇḍin.
230
D. K. GUPTA (1970, p. 13-35 et 42-59) argue des similarités dans les deux œuvres dans la description
d’objets ou de situations identiques, dans la phraséologie (expressions idiosyncrasiques de Daṇḍin),
dans le vocabulaire rare commun, etc. Il rejette en tant qu’argumentum e silentio la non-mention du
DKC dans la littérature sanskrite et l’explique par le peu de faveur accordée par les critiques qui
préfèrent Bāṇa et Subandhu. Il note au contraire qu’une longue tradition distingue les deux titres :

95
contourner l’obstacle des divergences observées, en distinguant deux périodes de
création dans la vie du même auteur. Cependant les similarités lexicales observées
entre le DKCSS et l’ASK ne prouvent rien quant à une identité d’auteur, car elles
peuvent tout aussi naturellement résulter de la copie de l’un sur l’autre.
La troisième position est celle des critiques pour qui les divergences entre ASK
et DKCSS empêchent de leur reconnaître un même auteur. Dans cette optique on
attribue donc le DKCSS à Daṇḍin et l’ASK à un auteur postérieur, un émule anonyme
reprenant le sujet de Daṇḍin dans un style marqué par l’influence de Bāṇa231. Cette
option nous paraît la plus défendable232. L’ASK ne serait donc pas le début du DKCSS,
miraculeusement retrouvé au Kerala à l’instar des drames Bhāsa, ni une reprise du
DKC par Daṇḍin lui-même. Il est préférable, nous semble-t-il, de l’attribuer à un
pseudo-Daṇḍin et de considérer deux possibilités concernant ce texte. Étant donné
que le récit de l’ASK ne court jamais jusqu’à celui de DKCSS, l’ASK pourrait être une
espèce de Pūrvapīṭhikā ancienne complétant le début du DKC originel perdu très tôt, à
la manière de la Pūrvapīṭhikā postérieure conservée. Alternativement l’ASK pourrait
être une réécriture du DKC, une espèce d’avatar dans le style de Bāṇa et de
Subandhu, dont on n’aurait conservé que le début ou qui n’aurait jamais été achevé.
Quant à sa date233, elle est postérieure vraisemblablement à Bāṇa – non seulement
parce que son prologue biographique rappelle le style de l’Harṣacarita, mais aussi
parce que Bāṇa est vraisemblablement cité dans ce prologue234 et que l’histoire de la

DKC dans ses colophons, dans les traductions en telugu et en kaṇṇaḍa d’une part, et ASK dans ses
colophons et dans l’œuvre elle-même (ASK, p. 17, ligne 14) d’autre part. PORCHER (1995, p. 10), que
« des raisons d’ordre linguistique et narratologique » ont conduite à renoncer à la première hypothèse,
relaie cette suggestion que l’ASK est une réécriture tardive par Daṇḍin lui-même, à cause des éléments
biographiques de son introduction.
231
DE (1959) objecte qu’un thème commun n’est pas suffisant pour supposer un auteur commun, et
met en contraste le style et la narration des deux œuvres. Il conclut (p. 307) que l’ASK est un
traitement indépendant de l’histoire d’Avantisundarī par un auteur ambitieux se basant sur le début
originel perdu de Daṇḍin et insérant de nombreux épisodes provenant d’autres sources. Cet auteur
serait un émule de Bāṇa vu qu’il introduit Daṇḍin comme narrateur, avec une biographie moitié
historique, moitié fantaisiste, exposant l’inspiration de son œuvre. KEITH (1920, p. xvi-xvii) place
l’auteur de l’ASK bien après Daṇḍin et considère même qu’on n’aurait pas dû publier le texte. Il ajoute
que si on accepte Daṇḍin comme l’auteur de l’ASK, on ne peut plus l’accepter comme l’auteur du
DKC, à cause des différences de style entre les deux œuvres. LIENHARD (1984, p. 235-236 et 260)
s’appuie comme DE sur les divergences observées pour distinguer deux œuvres et deux auteurs
différents.
232
On pourrait considérer l’hypothèse inverse – l’ASK de la main de Daṇḍin et le DKCss comme
réécriture de sa portion perdue – comme nous le suggère C. VIELLE (cp). Nous sommes peu convaincu
du fait que l’ASK ne subsiste qu’au Kerala.
233
Voir les suggestions des auteurs qui, comme nous, n’attribuent pas l’ASK à Daṇḍin. DE (1959,
p. 307-308) relève que dans aucun des préludes existants de kathā, il n’y a de données biographiques et
que l’ASK s’ouvre non comme une kathā, comme elle se nomme, mais plutôt comme une ākhyāyikā, à la
manière de l’Harṣacarita, son modèle. Cette confusion place, selon lui, sa composition avant Rudraṭa
(IXème siècle ?), qui fixa les caractéristiques des deux genres. Il considère par ailleurs que l’auteur de
l’ASK ne peut être fort éloigné dans le temps de celui de la DKC, dont il utilise l’œuvre et dont il
connaît les détails biographiques. LIENHARD (1984, p. 260) situe l’ASK après Bāṇa, possiblement au
IXème siècle, par un auteur peut-être nommé aussi Daṇdin (sans qu’il soit clair si c’était réellement son
nom), mais qui n’a rien à voir avec l’auteur du DKC.
234
Cf. strophe 19 à propos de Mayūra (bhinnas tīkṣṇamukhenāpi citraṃ bāṇena nirvyathaḥ, « Bien que
frappé en divers endroits d’une flèche à la pointe acérée (ou : par Bāṇa dont la bouche est cruelle), il
n’en fut pas affecté ». Voir V. A. R. SASTRI (1955, p. 27) qui signale la tradition du mariage de Bāṇa
avec la sœur ou la fille de Mayūra. Celle-ci aurait par la suite maudit son frère Mayūra pour avoir

96
Kādambarī de Bāṇa y est reprise235 – et à Subandhu (loué dans la strophe 6 du
prologue). Mais peut-être pourrait-on être plus précis ? UNNI (2000, p. 85, renvoyant
à PISHAROTI & PISHAROTI 1925, p. 107) signale un fait intéressant : l’ASK contient des
strophes communes avec l’une des « pièces de Trivandrum », l’Avimāraka, jadis
attribué à Bhāsa donc, mais pour laquelle UNNI (p. 91-92) a trouvé un manuscrit qui
lui donne pour auteur un certain Kā[tyā]yana. Qu’en conclure ? Que Kātyāyana est
l’auteur de l’ASK ? Que Kātyāyana a emprunté une strophe à l’ASK ? Ou l’inverse ?
Ces strophes communes mettent en tout cas l’ASK en relation avec les « pièces de
Trivandrum », qui, on l’a vu, plutôt que de Bhāsa, pourraient relever du théâtre
sanskrit médiéval du Kerala ou, comme l’a proposé par TIEKEN (1993) pour certaines
d’entre elles, de la cour de Narasiṃha II Rājasiṃha. Or l’Avimāraka est une des ces
« pièces de Trivandrum » qui contient le bharatavākya qui mentionne le roi Rājasiṃha,
que TIEKEN identifie avec ce roi Pallava. Compte tenu donc de ces trois éléments (les
strophes communes entre l’Avimāraka et l’ASK, le bharatavākya de l’Avimāraka et
l’hypothèse de TIEKEN), nous émettons l’hypothèse d’une l’ASK relevant de cette
tradition d’adaptation ou de réécriture de classiques qui a peut-être existé à la cour
de Narasiṃha II, ce qui situerait ce texte au VIIIème siècle. Par ailleurs au cas où les
« pièces de Trivandrum » s’avéraient le produit d’un milieu littéraire du Kerala
amateur de plagiat et d’adaptation de classiques, ce rapprochement entre l’ASK et
l’une des « pièces de Trivandrum » pourrait signifier que l’ASK est un texte plus
tardif que le VIIIème siècle, à situer donc dans le Kerala médiéval.
Quant à l’ASKS, rares furent ceux qui suivirent KAVI (1924) dans son
attribution à Daṇḍin236, mais on a tiré argument de ce résumé pour étayer l’hypothèse
que l’ASK est le début du DKCSS. On peut imaginer qu’une fois l’ASK achevée,
l’ASKS aurait été écrite – par le même pseudo-Daṇḍin, par un auteur resté anonyme,
ou par l’obscur Pañcaśīkha, si on se fie au témoignage de Bhoja concernant
l’ānandāṅka (voir p. 97, n. 236) – soit comme un résumé de l’ASK, avatar complet du
DKC237, mais parvenu incomplet jusqu’à nous, soit comme un résumé de l’ASK,

composé un huitain érotique dirigé contre elle. Sur Bāṇa et Mayūra associés à la cour de Harṣa,
cf. KAVI (1924, p. 10) qui renvoie à Rājaśekhara et Padmagupta.
235
La portion conservée de l’ASK se termine sur l’histoire de la Kādambarī. Le récit est conforme à ce
qu’en a écrit Bāṇa, mais pas à la fin qu’en a donné son fils. En conséquence KRISHNAMACHARIAR (1937,
p. 459) place peut-être un peu trop précisément l’ASK – et Daṇḍin à qui il l’attribue – entre Bāṇa et son
fils. MEI (§ 1836) est plus crédible en situant simplement l’ASK après Bāṇa. Le pseudo-Daṇḍin a pu
rejeter la fin écrite par le fils de Bāṇa. Ce sous-récit de la Kādambarī n’apparaît pas dans la Pūrvapīṭhikā
conservée. Voir WARDER pour le résumé de l’histoire de la Kādambarī dans l’ASK (IKL, IV, § 2014-2015).
236
KAVI (1924, p. 1-2) relevait déjà la signature par le mot ānanda (ānandāṅka) à la fin de chaque
pariccheda de l’ASKS et signalait que Bhoja, Śṛṅgāraprakāśa XI (vol. II, p. 674) attribue l’ānandāṅka à
Pañcaśīkha, qu’il donne pour l’auteur de la Śūdrakakathā. Ceci ne l’empêcha pourtant pas d’attribuer
l’ASKS à Daṇḍin. KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 461) ajoute que Hemacandra (Kāvyānuśāsana 335)
attribue lui aussi l’ānandāṅka à Pañcaśīkha et se demande s’il est possible de lui attribuer l’ASKS pour
cette raison. KALE (1925, p. xx) considère que l’ASKS est probablement de Daṇḍin. M. SINGH (1979,
p. 75, et n. 3) l’attribue à Pañcaśīkha. D’autres la considèrent comme anonyme : MEI (§ 1836),
G. H. SASTRI (1957, p. iii) et LIENHARD (1984, p. 260) qui met la relation de l’ASKS à l’ASK sur le même
plan que celle de la Kādambarīkathāsāra à la Kādambarī. Pour DE, l’ASKS paraît beaucoup plus tardive
que l’ASK (1925, p. 295).
237
Cette hypothèse rend compte des divergences de contenu observées par D. K. GUPTA (1970, p. 58-
59) entre ASKS et DKCSS. Mais il faut signaler qu’il existe aussi des incohérences entre ASK et ASKS,
celle-ci ne pouvant donc prétendre être un résumé fidèle de celle-là. Cf. par exemple M. SINGH (1979,

97
Pūrvapīṭhikā ancienne, et du DKCSS dont l’ASK suppléerait le début perdu. L’ASKS a
pu être composée en pays tamoul si l’on considère son résumé de l’histoire de
Somadatta (VII.15-48) où n’apparaissent que les vingt-quatre phonèmes de l’alphabet
sanskrit qu’on retrouve dans l’alphabet tamoul, le narrateur étant frappé de fièvre238.

Biographie de Daṇḍin d’après ses œuvres.

Venons en maintenant aux éléments biographiques qu’on a tirés des œuvres,


authentiques ou apocryphes, de Daṇḍin. L’auteur du DKCSS et celui du Kāvyādarśa,
qu’il s’agisse d’une seule et même personne ou pas, semblent tous deux des
méridionaux239. Un pas supplémentaire est d’associer Daṇḍin à la cour des Pallava.
On s’est basé pour l’affirmer sur diverses supputations.
Dans le Kāvyādarśa, on a ainsi relevé l’exemple de saṃkhyātaprahelikā – la
septième des seize variétés de prahelikā, « énigme, charade », distinguées par Daṇḍin,
où ce sont des calculs numériques qui résolvent l’énigme (cf. RABE 2001, p. 48) –
exposée dans le Kāvyādarśa où il serait question de Kāñcī et des Pallava dans la
traduction alternative240. On notera qu’une autre solution est toujours possible pour
l’énigme241. Un autre problème est de considérer que Nāsikya puisse dans la
première traduction faire référence au royaume des Pallava242. Et même en ignorant

p. 68 et n. 6) sur une portion de l’histoire d’Arthapāla, présente dans DKCSS et ASKS, mais pas dans
ASK.
238
Ce fait qui rappelle la prouesse comparable dans le récit de Mantragupta du DKCSS (ucchvāsa VII)
composé sans une seule labiale – les lèvres du narrateur étant meurtries par les morsures de sa bien-
aimée – est signalé par G. H. SASTRI (1957, p. v), qui en déduit que Daṇḍin est imprégné de culture
tamoule.
239
KALE (1925, p. xix sq.), qui croit en un seul Daṇḍin en est quasi certain. Il relève entre autres que
Daṇḍin loue, dans son Kāvyādarśa, le dialecte mahārāṣṭrī et le style vaidarbhī et donne, dans le DKCSS,
une description très vivace d’un combat de coqs, amusement considéré comme typiquement
méridional. D. K. GUPTA (1970, p. 95, n. 3) relève chez Daṇḍin une description de l’Inde du Sud moins
conventionnelle que le reste de sa géographie, et souligne sa prédilection pour des lieux méridionaux
(Malaya, Kāverī, Kāñcī, pays cōḻa, Kaliṅga dans Kāvyādarśa).
240
nāsikyamadhyā paritaś caturvarṇavibhūṣitā |
asti kācit purī yasyām aṣṭavarṇāhvayā nṛpāḥ || Kāvyādarśa III.114.
« Il est une ville tout au milieu des Nāsikya, parée des quatre castes, dont les rois ont un nom
octuple [aṣṭavarṇa ?] », à comprendre alternativement comme « Il est une ville avec une nasale tout au
milieu entourée de quatre phonèmes [= K-ā-ñ-c-ī], dont les rois ont un nom en huit phonèmes [= P-a-l-
l-a-v-ā-ḥ]». Cf. KALE (1925, p. xxv), KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 451), D. K. GUPTA (1970, p. 82), RABE
(1996a, p. 200 et 2001, p. 48). Selon DE (1960, p. 58), cette strophe n’appuie que la tradition tamoule que
Daṇḍin était originaire du Sud de l’Inde.
241
La solution proposée, peu satisfaisante, semble en fait dériver de l’hypothèse que Daṇḍin est
associé aux Pallava. Elle remonte apparemment au commentaire de Taruṇavācaspati ad locum :
kāñcīnagaryāṃ pallavānām kṣitipatayas santīti vivakṣitaḥ (cité par KRISHNAMACHARIAR 1937, p. 455, n. 2).
DE (1960, p. 58, n. 1) signale que Premacandra Tarkavāgīśa dans son édition du Kāvyādarśa (Calcutta,
1863) suggère puṇḍraka [nom d’un peuple du Chota-Nagpur] au lieu de pallava, mais il s’agit certes de
l’avis partial d’un Bengali du XIXème siècle (sur ce point voir D. K. GUPTA 1970, p. 82) qui veut associer
Daṇḍin à sa région, ce qui dessert son interprétation. Signalons en outre que plusieurs auteurs ont
relayé l’information erronée selon laquelle cette strophe (KRISHNAMACHARIAR 1937, p. 455, n. 2) ou
une partie de celle-ci (DE 1960, p. 58, n. 1 et D. K. GUPTA 1970, p. 82, n. 4) apparaissait dans
l’inscription de Māmaṇṭūr (IR 32) endossant les lectures fantaisistes de K. G. S. AIYAR (1920).
242
Les Nāsikya sont un peuple du Dakṣiṇāpatha. BRISSON (1984, carte p. 58) les place dans la région de
Bombay, d’après la géographie du DKC, et l’on ne peut s’empêcher de les mettre en rapport avec la
ville proche de Nāsik. Pour la mention de Nāsikya dans ASK et ASKS, voir supra p. 81.

98
ces difficultés et en acceptant l’interprétation Kāñcī et Pallava, il est hâtif d’en
déduire que Daṇḍin est associé à la cour des rois de cette ville. Un auteur est-il
originaire d’une ville parce qu’il la cite dans son œuvre, d’autant plus s’il cite
d’autres villes et régions ?
Ailleurs dans le Kāvyādarśa, Daṇḍin mentionne un roi Rājavarman (ou
Rātavarman selon certains commentateurs et éditions) que certains ont trop
facilement identifié comme avec Narasiṃha II Rājasiṃha, s’appuyant en outre sur
une prétendue allusion à son biruda Kālakāla, dans un autre passage du traité243.
Concernant le DKC, CAROLI (1995) – dans les traces de COLLINS (1907),
MIRASHI (1945) et de SPINK (2005, chapitre 4 pour la version actualisée de ses travaux
antérieurs) qui considèrent que le récit de Viśruta au Vidarbha (DKCSS, ucchvāsa VIII)
décrit la situation historique politique du Deccan au début du VIème siècle sous les
Vākāṭaka – suggère que Daṇḍin met en correspondance les rois du Vidarbha de son
récit, les rois historiques Vākāṭaka (qu’il considère comme les probables patrons des
ancêtres de Daṇḍin, sur base du prologue de l’ASK où la famille de Daṇḍin est donné
pour originaire d’Ānandapuram ; voir infra, p. 101) et les rois Pallava (qu’il considère
les patrons de Daṇḍin). À travers ce parallèle Daṇḍin voudrait mettre en garde son
patron Narasiṃha II – analogue de l’historique Sarvaṣeṇa Vākāṭaka et
d’Anantavarman du récit du DKC dont l’imprévoyance cause la défaite –
l’encourageant à un juste milieu entre le patronage des arts (dans une référence
voilée à Mahendra Ier) et la « realpolitik » (illustrée par Puṇyavarman, le père
d’Anantavarman dans le récit du DKC, et l’analogue des historiques Hariṣeṇa
Vākāṭaka et Parameśvara Ier Pallava) pour qu’il ne suive pas l’exemple désastreux
d’Anantavarman.
Cette interprétation est peu vraisemblable. CAROLI part en fait de l’a priori que
Daṇḍin est un poète de la cour du Pallava Narasiṃha II, que l’ASK est bien de sa
main et qu’il s’agit de la portion initiale du DKCSS. De plus il extrapole sur base de la
caractérisation, partielle et partiale244, des rois Pallava dans l’historiographie
moderne. Les correspondances établies entre les rois du récit du DKC et les rois
Pallava sont donc très artificielles. On lira par ailleurs les réserves de BAKKER (1997,
p. 37 et note 127) concernant l’utilisation du DKC pour reconstruire l’histoire des
Vākāṭaka. Cet auteur souligne que le DKC est avant tout une œuvre littéraire et non
une œuvre historique et que CAROLI transforme les personnages du DKC en des
stéréotypes qui peuvent correspondre à de nombreux rois et à de nombreuses
situations historiques.
Ces lectures historicistes ont cependant un mérite : s’interroger sur la
signification politique et idéologique du DKC. On a souvent placé, à juste titre, ce
texte dans la lignée de la littérature narrative (Bṛhatkathā) dont il emprunte des
histoires et des techniques narratives245. Le DKC poursuit sans conteste un but de
divertissement, mais en insistant sur ce point on minimise peut-être son contenu

243
Cf. KALE (1925, p. xxv), DE (1960, p. 57 et n. 1), D. K. GUPTA (1970, p. 82-83, et ses réserves en p. 83,
n. 1), KANE (1961, p. 120).
244
L’historiographie moderne a par exemple exagéré, nous semble-t-il, la stature d’artiste de
Mahendra Ier. Par ailleurs que sait-on d’assuré sur Parameśvara Ier ?
245
Cf. par exemple KAVI (1924, p. 11), KALE (1925, p. xlii) ou KRISHNAMACHARIAR (1937, p. 459).

99
idéologique et ses visées didactiques246. L’immoralité attribuée au DKC247 – qui
découle de sa conception fataliste où la providence divine (daiva) joue un rôle
primordial248 – a dû empêcher de prendre l’œuvre au sérieux : la fin, décrétée par le
destin, justifie les moyens les plus vils, dans la lignée de l’Arthaśāstra, que Daṇḍin a
manifestement lu (cf. à propos de DKCSS, ucchvāsa VIII, PORCHER 1995, p. 54-57,
218 sq. et p. 267, n. 276).
Contra CAROLI pour qui le message idéologique a plus de force s’il fait
implicitement référence à des situations historiques et contemporaines, on suivra
plutôt PORCHER (1985, p. 186) qui, sans exclure des liens entre le roman et la situation
politique vécue au VIIème siècle par Daṇḍin, considère que le message a plus de force
s’il est non contextuel249.
Certains auteurs ont par ailleurs relevé dans l’ASK (p. 250) et dans
l’ASKS (IV.185), l’existence d’un personnage appelé Raṅgapatākā, une danseuse d’on
s’énamoure le prince Śūdraka, et l’ont mis en rapport avec la reine Pallava
homonyme250. Ce personnage apparaît également dans le DKCSS (ucchvāsa IV)251.
Pour ce qui concerne donc les œuvres de Daṇḍin qu’on pourrait qualifier
d’authentiques, rien n’indique explicitement ou de façon indiscutable un lien de
l’auteur avec la cour des Pallava. Ces extrapolations à partir du Kāvyādarśa et surtout
du DKC, nous semblent reposer en fin de compte sur l’ASK et sur l’ASKS. Le
problème, comme on l’a vu, est qu’il y a certaines raisons de penser que l’ASK et
l’ASKS ne sont pas de la main de Daṇḍin, mais de celle d’un pseudo-Daṇḍin
postérieur. Il faut alors se demander quelle valeur historique accorder à leurs
données biographiques concernant Daṇḍin (ou à tout autre argument le concernant
tiré de ces œuvres). Sont-elles le produit de l’imagination du pseudo-Daṇḍin ? La

246
Les visées didactiques de la littérature narrative sont peut-être sous-estimées d’une manière
générale. Un texte comme le Pañcatantra est au-delà du délassement qu’il procure un bon exemple de
« miroir des princes ». Voir, contra, KEITH (1920, p. 299) pour qui c’est injustice de considérer le DKC
comme une œuvre didactique alors que son but premier est de délasser.
247
Cette immoralité est décriée par KALE (1925, p. xliii). MEYER utilise le terme de « roman de
fripouilles » (Schelmenroman) dans le titre de sa traduction. MEI (§ 1835) note que la moralité et la
religion sont malmenées sauf dans la Pūrvapīṭhikā qui manifeste une tendance piétiste. Pour
LIENHARD (1984, p. 242 sq.), le DKC brise une loi : les héros ne sont pas des figures idéales, nobles
d’esprit, mais des rascals, des menteurs.
248
Cf. WARDER (IKL, IV, § 1966) pour qui l’AS est un roman idéologique – qui a assimilé l’Arthaśāstra et
le vishnouisme du Kṛṣṇa sans scrupules du Mahābhārata – et fataliste, synthétisant la pensée des ājīvika
et la prédétermination des Purāṇa, à l’encontre des conceptions bouddhistes et jaïnes qui nient le
destin. Si les compagnons de Rājavāhana sont des fripouilles, c’est qu’ils accomplissent leur destinée.
249
Pour une lecture originale du DKC, on se reportera à PORCHER (1985 et 1995, p. 41-57). S’insurgeant
contre une vision réductrice et moralisante de l’œuvre, l’auteur défend ce texte en arguant de son
« organisation narrative hautement élaborée » et de son « projet bien défini de raconter l’histoire,
pleine de péripéties, d’un digvijaya. Le DKC est un roman de la royauté, un roman de réunification du
continent indien sous l’égide d’un roi universel » (1985, p. 184-185). Un schéma identique se répète
dans les récits des différents kumāra : la conquête d’un royaume via la conquête d’une princesse, qui
symbolise la prospérité et la terre, immédiatement séduite par le kumāra, signe du caractère dharmique
et de l’aptitude à régner de ce dernier. Ce schéma rend compte de l’érotisme du DKC car « la
satisfaction du kāma de l’épouse symbolise celle de la terre par le roi dharmique » (1985, p. 191), ainsi
que de la violence, moyen justifié par une fin : l’union dharmique du kumāra et de la princesse, voulue
par une volonté divine (daiva).
250
Cf. KAVI (1924, p. 11-12), M. SINGH (1979, p. 39, n. 3), SUBRAMANIAM (1967, p. 45 sq.). Sur la mention
d’une reine de ce nom dans IR 49:3, voir infra, p. 391 et n. 364.
251
Cf. DKC, p. 127, ligne 7 et traduction de PORCHER (1995, p. 164).

100
réécriture plus ou moins fidèle d’une autobiographie qu’aurait contenu le début
perdu du DKC original252 ? Le pseudo-Daṇḍin disposait-il d’informations fiables sur
Daṇḍin au moment d’écrire son prologue ?

Résumons d’abord le contenu de ce fameux prologue253, quelque peu lacunaire


dans l’ASK (p. 1-17) et complet mais résumé dans l’ASKS (pariccheda I, soixante trois
strophes). Il s’ouvre par vingt-sept strophes citant les grandes œuvres et auteurs de
la littérature sanskrite (ASK, p. 1-3). Vient ensuite une longue description de
Kāñcīpuram (ASK, p. 4 à p. 7, ligne 12) puis de son roi Siṃhaviṣṇu[varman] Pallava
(ASK, p. 7, ligne 13 à p. 8). Un jour un gandharva accompagne à la vīṇā une āryā254 qui
aiguise la curiosité de ce dernier. Le roi demande au gandharva qui en est l’auteur
(ASK, p. 9, lignes 1-8 ). Celui-ci lui raconte alors l’histoire de Dāmodarasvāmin, qui
s’avère être l’arrière-grand-père de Daṇḍin.
Il était une famille de brahmanes Kauśika255, qui d’Ānandapuram256, le joyau
de l’Āryadeśa dans le Nord-Ouest, vint à s’installer à Acalapuram257. Dans cette
famille, Nārāyaṇasvāmin eut pour fils Dāmodarasvāmin. Celui-ci, introduit par
l’entremise de Bhāravi à la cour de Viṣṇuvardhana258, fut forcé de consommer de la
viande lors d’une partie de chasse, s’exila et rencontra Durvinīta, un prince Gaṅga.
C’est à cette période qu’il composa l’āryā qui frappa l’imagination de Siṃhaviṣṇu
(ASK, p. 9, ligne 9 à p. 10, ligne 12).
Le narrateur de l’ASK reprend ici la parole pour continuer l’histoire.
Siṃhaviṣṇu attira alors Dāmodara à sa cour. C’est alors, entre autres, qu’il écrivit le
Gandhamādana (dont il a été question, supra, p. 88). Il eut trois fils : Siṃhaviṣṇu,
Manoratha et Atilobha. De Manoratha naquirent quatre fils : Dāmodara, Bhavadāsa,
Siṃhaviṣṇu et Vīradatta. Ce dernier épousa Gaurī, qui lui donna plusieurs filles et
finalement un fils, Daṇḍin. Celui-ci se retrouva orphelin dès son jeune âge. Le pays
tamoul connut alors une période troublée à cause des invasions ennemies259 et
Daṇḍin connut l’errance, ce dont il profita cependant pour parfaire son éducation
auprès de plusieurs maîtres (ASK, p. 10, ligne 13 à p. 12, ligne 10). Le narrateur
introduit alors Lalitālaya. Il est le fils de Māndhātṛ, un architecte qui étonna
Durjaya260 avec son kalpavṛkṣa (ASK, p. 12) et qui conçut un étrange yantra261.

252
Cette hypothèse est peu vraisemblable, si l’on considère les Pūrvapīṭhikā conservées. Celles-ci ne
contiennent pas de prologue (auto)-biographique. Cependant les auteurs de ces Pūrvapīṭhikā,
composées un certain temps après que le DKC soit devenu lacunaire, ont pu ignorer que le DKC
original commençait par un prologue autobiographique.
253
Voir par ailleurs V. A. R. SASTRI (1955, p. 29-33) et M. SINGH (1979, p. 33 sq.).
254
Cette strophe est citée et traduite, infra, p. 323, n. 34.
255
Cf. ASK, p. 9, ligne 16 (kuśikavaṃśavardhanī) et ASKS I.20 (kauśikabrahmasantatiḥ).
256
Ānandapuram est la capitale de l’Ānarta au Gujarat selon G. H. SASTRI (1957, p. 1).
257
L’ASKS I.21 situe Acalapuram dans le pays des Nāsikya (nāsikyabhūmau) clarifiant l’ASK plus
obscure ou corrompue (p. 9, ligne 14 : nāyāsikabhūmau). Il s’agirait de Ellichpur au Maharashtra
(district d’Amravati). Cf. KAVI (1924, p. 2 et 9).
258
Sur l’identification problématique de ce Viṣṇuvardhana, voir supra, p. 80 sq.
259
Cf. ASK, p. 12, ligne 4 : paracakrapīḍayā paryākuleṣu dramiḷacoḷapāṇḍyeṣu, « les pays dramiḷa, coḷa et
pāṇḍya étant en proie aux troubles (causés par) les armées ennemies ». M. SINGH (1979, p. 38) pense à
l’invasion de Kāñcī par le Cāḷukya Vikramāditya Ier datée de 673/4 d’après EI X.22.
260
Selon KAVI (1924, p. 5), Durjaya est probablement Mahendra Ier.
261
Cf. ASK, p. 13, lignes 5-6 : asya kila pitrā yavanān apy atiśayānena kṣudhito ’yam [émender en ’ham] iti
yantreṇa abhidhāpitam, « On sait bien ce qu’a accompli son [= de Lalitālaya] père grâce à une machine

101
Lalitālaya est lui-même un architecte et on apprend qu’il est auteur d’un
Śūdrakacarita262 en langue tamoule (ASK, p. 12, ligne 10 à p. 13, ligne 7). La paix
revenue, Lalitālaya convia Daṇḍin à venir inspecter à Mahāmallapuram la
restauration qu’il effectua sur le bras cassé du Viṣṇu263. Avec un petit groupe d’amis,
ils se rendent donc sur place. On nous décrit alors le palais et le Viṣṇu de
Mahāmallapuram, tous deux baignés par les eaux de l’océan. Daṇḍin comble
Lalitālaya en lui demandant quel est le bras concerné par la restauration. Un fort
parfum divin se fait alors sentir. Un lotus rouge épanoui vient toucher les pieds de
Viṣṇu et se transforme en un vidyādhara. Celui-ci rend hommage à Viṣṇu puis
disparaît. Tous les spectateurs, intrigués, demandent l’explication du prodige à
Daṇḍin, qui peut seulement suggérer qu’un vidyādhara a dû être maudit et
transformé en lotus (ASK, p. 13, ligne 8 à p. 17, ligne 3). De retour à Kāñcī, ses amis
persuadent Daṇḍin d’adorer Viṣṇu pour connaître le fin mot de l’histoire. Et tandis
qu’après la pūjā, Daṇḍin se reposait, Sarasvatī lui révéla dans son sommeil le récit de
l’Avantisundarī, fourmillant d’aventures, où il est question d’un personnage nommé
Rājavāhana (maître de tous les hommes, gandharva, siddha et vidyādhara264) et à la fin
duquel un vidyādhara265 retrouve son aspect originel au contact des pieds de Viṣṇu.
Dès le lendemain, Daṇḍin commence à raconter l’Avantisundarī à ses amis (ASK, p. 17
lignes 3-18). Ainsi s’achève le prologue et commence le récit proprement dit.
D’une manière générale, les critiques ont accordé un certain crédit aux
informations biographiques du prologue de l’ASK266. Pour KALE (1925, p. xx-xxi) elles
requièrent confirmation mais s’accordent avec l’origine méridionale supposée de
Daṇḍin et la date de 650 qu’on en déduit n’est pas très éloignée de celle à laquelle on
est arrivé par d’autres moyens. Par ailleurs, même si l’identification de
Viṣṇuvardhana est discutée (voir supra, p. 80 sq.), le fait que le synchronisme des trois
rois que fréquenta Dāmodara (Viṣṇuvardhana, Durvinīta Gaṅga et Siṃhaviṣṇu
Pallava) est historiquement plus ou moins congruent prête quelque crédit au
prologue, sur ce point en tout cas. Pour sa part, RABE (2001, p. 42-43) considère le
récit de la visite à Mahāmallapuram comme authentique simplement parce qu’il est

qui dit "J’ai faim !", surpassant même les Yavana ». RABE (2001, p. 47-49) imagine qu’il s’agit d’un
homme mécanique capable de parler et y voit un clin d’œil à l’ascète de la Grande ascèse. Il suggère
dès lors que Māndhātṛ était le chef de l’atelier royal de Narasiṃha II et le concepteur du relief de la
Grande ascèse !
262
Ce Śūdrakacarita est-il à mettre en rapport avec la Śūdrakakathā que Bhoja, Śṛṅgāraprakāśa XI (vol. II,
p. 674) attribue à Pañcaśīkha dont l’ānandāṅka révèle peut-être qu’il est l’auteur de l’ASKS ? Voir supra,
p. 97, n. 236.
263
Cf. ASK, p. 13, lignes 13-14 : śārṅgadhanvanaḥ kenāpi kāraṇena maṇibandha eva bhagno dakṣiṇaḥ karaḥ |
sa tu mayā pratighaṭitaḥ, « Pour une raison inconnue la main droite de celui qui possède l’arc śārṅga [=
Viṣṇu], au poignet précisément, a été cassée ; je l’ai rattachée ». Voir aussi ASKS I.42 : bhagnaḥ kenāpi
tasyāsīt karaṇenāsuradviṣaḥ | maṇibandhe mahān bāhuḥ sa mayā sandhito ‘dhunā ||, « Le grand bras de
l’ennemi des asura [= Viṣṇu] qui était, on ne sait pourquoi, cassé au poignet, je l’ai maintenant
rattaché ».
264
Cf. ASK, p. 17, ligne 10-11 : sarvamanujagandharvasiddhavidyādhareśvarasya rājavāhananāmno. Dans
l’ASKS I.62 l’histoire conte la vaillance de Rājahaṃsa, le père de Rājavāhana.
265
On ignore malheureusement qui est ce vidyādhara, puisque l’ASK est incomplète. Cf. WARDER (IKL,
IV, § 2049) pour des hypothèses.
266
Contra, KEITH (1920, p. xvi-xvii) ne voit aucune raison de croire que l’auteur de l’ASK ait vécu
suffisamment tôt après Daṇḍin pour connaître sa généalogie et l’intégrer dans son récit.

102
corroboré par les restes archéologiques in situ267. La description du site dans le
prologue de l’ASK est cependant relativement vague268 – pouvant donc correspondre
avec n’importe quelle époque –, voire fantasmée. Viṣṇu est décrit comme dormant
sur Śeṣa, avec Brahmā assis sur le lotus de son nombril, ce qui ne correspond pas à la
sculpture que l’on peut observer aujourd’hui. L’imagination poétique est
manifestement à l’œuvre, et peut-être derrière l’idée même de cette visite à
Mahābalipuram et de ce prodige de la transformation d’un lotus en vidyādhara, qui
serait une invention élégante et poétique du pseudo-Daṇḍin pour lier le prologue
biographique et le début du récit proprement dit. Comment démêler les faits
historiques de l’imagination poétique ? Peut-on exclure que l’auteur de l’ASK ait
disposé d’informations authentiques sur la vie de Daṇḍin, d’autant plus fiables s’il
n’est pas trop postérieur à Daṇḍin, comme nous en avons évoqué la possibilité269 ?
Doit-on croire que la famille de Daṇḍin est établie à la cour des Pallava depuis son
arrière-grand-père Dāmodara ? S’agit-il d’une fiction créée par un poète de cour des
Pallava, pour glorifier ses patrons en leur attribuant le patronage d’un poète fameux,
réponse en quelque sorte à la praśasti d’Aihoḷe de Pulakeśin II qui met son auteur au
rang de Kālidāsa et de Bhāravi ou au panégyrique de Durvinīta Gaṅga qui lui
attribue un commentaire du Kirātārjunīya ? Faut-il attribuer cette fiction à
l’imagination d’un auteur du Kerala postérieur ? Étant donné que l’ASK n’est
attribuable à Daṇḍin que de façon très douteuse et que la date de ce texte est difficile
à établir, les informations de son prologue doivent être utilisées avec prudence. On se
gardera ainsi d’en déduire le nom du concepteur du relief de la Grande ascèse
comme le fait RABE (2001, p. 47-49).

Signalons enfin que certains auteurs, qui attribuent l’ASK à Daṇḍin, y ont
repéré des éléments qui indiquent à leur avis que Daṇḍin vivait sous les Pallava. On
a déjà évoqué le personnage féminin Raṅgapatākā qui apparaît aussi dans DKCSS.
G. H. SASTRI (1957, p. vii-xi) produit une liste fournie de références ou d’allusions aux
Pallava dans l’ASK270, que M. SINGH (1979, p. 94-96) reprend parfois mot à mot. Il

267
RABE (2001, p. 43) utilise en fait un argumentum e silentio pour déterminer un terminus ad quem pour
la date de la visite de Daṇḍin à Mahābalipuram : la non-mention des deux temples de Śiva qui
enserrent le Viṣṇu (attribuables à Narasiṃha II, vers 700). Ce silence est pris pour absence effective !
En contraste, face aux descriptions fantasmées qui ne correspondent pas avec la réalité
archéologique observée, RABE se dédouane en invoquant l’imagination du poète (p. 45).
268
Un détail frappant dans l’ASK est évidemment la mention du poignet droit brisé de Viṣṇu, car la
partie supérieure du bras droit de la sculpture du Temple du rivage a en effet disparu. Cependant
quelle que soit la date – bien difficile à établir d’ailleurs – du dommage subi par ce Viṣṇu, que l’auteur
de l’ASK le mentionne ne permet aucunement de prendre cette date comme le terminus ad quem pour
l’ASK. Ce pourrait être tout au plus un terminus post quem !
269
Peut-être même son prologue est-il une réécriture qui existait dans le début perdu du DKCSS ?
270
G. H. SASTRI relève : 1°) la mention de rois Pota dans les généalogies royales à la place des
Hauṇa/Mauna des Purāṇa qu’il suggère être un abrègement de potarāja (lord of ships [sic !]), titre des
Pallava probablement adopté vu leurs activités maritimes (p. vii, n. 1). Remarquons que les Pallava
ont le titre de Pōttaraiyar (voir infra, p. 124) ; 2°) la description de Rājahaṃsa comme incarnation
partielle de Viṣṇu, qu’il met en relation avec le fait que les Pallava ont Viṣṇu comme ancêtre ; 3°) la
mention d’un temple construit pour les deux fils de Kṛṣṇa, dont les deux fils de Rājahaṃsa sont des
incarnations partielles, qu’il met en rapport avec le Vaikuṇṭhaperumāḷ de Kāñcī ; 4°) la description de
Rājahaṃsa comme amateur d’éléphants incorporés dans son armée, qu’il met en rapport avec les
biruda de Narasiṃha II Rājasiṃha au Kailāsanātha (voir, infra, p. 434, n. 590) ; 5°) la mention de
l’éléphant et du cheval de Rājahaṃsa, qu’il met en rapport avec ceux de Parameśvara Ier (voir IR 35,

103
s’agit d’un faisceau d’éléments les uns spéculatifs, les autres non significatifs car
pouvant s’appliquer à de nombreuses dynasties de l’Inde. Et quand bien même il y
aurait des allusions effectives aux Pallava, elles pourraient nous éclairer à propos du
pseudo-Daṇḍin seulement.

En conclusion, la présence de Daṇḍin à la cour des Pallava nous paraît une


hypothèse bien fragile. Les éléments puisés dans les œuvres authentiques sont
anecdotiques, même pris ensemble. In fine l’hypothèse repose sur l’ASK et sur
l’ASKS, sujets à caution car le doute plane sur leur attribution. Considérant pour
notre part ces deux œuvres comme apocryphes, nous restons circonspect. Daṇḍin est
peut-être bien un méridional. Un auteur de son calibre, poète ou théoricien de la
poétique, ou les deux, est certes susceptible d’avoir bénéficié d’un patronage royal,
mais on ne peut, à notre avis, affirmer de façon définitive qu’il s’agit des Pallava sauf
à croire que l’ASK, même d’un pseudo-Daṇḍin, repose sur des sources fiables.

§ 2.3.4 Le Kṣēttirattiruveṇpā

L’époque des Pallava coïncide avec le développement de la Bhakti des


« saints » tamouls, les Āḻvār vishnouites et les Nāyaṉmār shivaïtes. Certains de ces
poètes sont associés à des rois Pallava, dans des sources hagiographiques qui leur
sont cependant bien postérieures271. Ces éventuelles connexions seront étudiées plus
loin (voir § 5.8.2), car il ne s’agit pas dans le cas de ces poètes de littérature de cour à
proprement parler. Cependant le cas d’un des Nāyaṉmār doit être discuté dès
maintenant, celui d’Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ, « le vénérable roi Kāṭavar272 », qui serait
un roi Pallava. On lui attribue le Kṣēttirattiruveṇpā (aussi Cēttirattiruveṇpā), « Le
veṇpā273 sacré du territoire (sacré) ». Ces vingt-quatre strophes en antāti274 sont
incluses dans le canon shivaïte tamoul (Tirumuṟai XI) entre les poèmes de

infra, § 5.5.2), avec la supposée capture par Nandin II de l’éléphant paṭṭavardhana des Gaṅga (voir infra,
p. 506) et avec les éléphants sculptés à Mahābalipuram ; 6°) la visite de Vasumatī dans un temple de
Guha où elle voit une représentation de Guha jouant avec ses parents (ASK, p. 156-157 et ASKS III.37-
38), qui entraîne la naissance de son deuxième fils (Rājavāhana) par la grâce de ce dieu, qu’il met en
rapport avec le parallèle roi/Śiva et prince/Guha de l’épigraphie royale pallava et avec les sculptures
de Somāskanda des temples de Narasiṃha II Rājasiṃha ; 7°) la mention de Bāṇadeva, fils d’un vassal,
qui tient le parasol au-dessus de la tête de Rājahaṃsa, qu’il met en rapport avec le fait que les Bāṇa
sont des vassaux des Pallava ; 8°) le fait que Mūladeva, personnage tué par Puṣyamitra et connu dans
les kathā, a pour autre nom Karṇīsuta et Kharapaṭa, qu’il met en rapport avec la description de
Nandin II comme Karṇīsuta dans sa connaissance des arts (cf. IR 82:29) et avec la mention de
Kharapaṭa dans le MV (p. 47).
271
Voir par exemple le cas d’Appar, martyrisé par un roi Pallava (Kāṭavar) qu’il finit par convertir au
shivaïsme.
272
Cf. traduction de ZVELEBIL (1975, p. 137, n. 38) : « his fatherly (ai) holiness (aṭikaḷ) the Pallava
(kāṭavar) king (kōṉ) ».
273
Le veṇpā est un des mètres de base de la poésie tamoule.
274
L’antāti (du sanskrit anta-, « fin » et ādi-, « commencement »), « concaténation », qualifie un poème
où le dernier mot d’une strophe est le premier de la strophe suivante.

104
Kāraikkālammaiyār et ceux de Cēramāṉ Perumāḷ275. Le poète y mentionne vingt-
deux temples de Śiva, qu’il est donc censé avoir visité276.
Kāṭavar (« le forestier », de kāṭu, « la forêt » et avar, suffixe honorifique de la
troisième personne, et Kāṭuveṭṭi277 (« le coupeur de forêt », « le défricheur », de kāṭu et
de veṭṭi, de veṭṭu-tal, « couper, creuser, détruire »), , apparaissent dans l’épigraphie du
pays tamoul, à partir du VIIIème siècle278. Dans l’épigraphie royale pallava, le terme
Kāṭavar est rarement attesté et désigne les rois Pallava seulement à partir de
Nandin II279 tandis que Kāṭuveṭṭi y est plus fréquent, dans les désignations des
vassaux des Pallava, requérants ou exécutants de donations280. Les deux termes
apparaissent aussi dans les inscriptions locales pallava281 et dans les inscriptions
d’autres dynasties, à date plus ancienne (peut-être dès le VIème siècle)282. Kāṭavar
apparaît dans le Nantikkalampakam 33 où il désigne apparemment le frère cadet de
Nandin III qui est le roi Pallava que loue ce poème283. Le terme apparaît deux fois
dans le Tēvāram284 et cinq fois dans le Periyapurāṇam285, vraisemblablement comme
désignation générique des Pallava. La forme Kaṇḍuveṭhin en pāli (tamoul Kāṭuveṭṭi)
est attestée dans le Mahāvaṃsa (plus particulièrement, dans son premier supplément,

275
Le Tirumuṟai XI est censé arranger ses poèmes dans l’ordre chronologique, ce qui situerait
Aiyaṭikaḷ au VIIème siècle d’après les datations de Kāraikkālammaiyār et de Cēramāṉ Perumāḷ, qui
cependant n’ont rien de définitif.
276
La première strophe est consacrée à Tillaiciṟṟampalam [= Cidambaram]. Pour la liste complète de
ces temples, outre le Kṣēttirattiruveṇpā lui-même, voir ZVELEBIL (1995, p. 8). Ces temples sont
principalement situés dans le delta de la Kāvēri, mais Tiruvēkampam (Ekāmbaranātha à Kāñcī),
Tiruvoṟṟiyūr (près de Madras) et Uñceṉai Mākāḷam (Ujjain) sont également loués.
277
Le terme Kāṭuveṭṭi connaît plusieurs variantes : Kāṭupaṭṭi (IP 135), Kāṭapaṭṭi (TDI I.8-9), Kāṭuvaṭṭi
(EI V, p. 171 et n. 1).
278
Sur l’équivalence de ces deux termes, voir déjà H. K. SASTRI (1926a, p. 9-10).
279
Cf. RAMESAN (1972, p. 55). On ne trouve en fait que la forme Kāṭava, une fois assurément et
vraisemblablement une deuxième fois, dans la même inscription. Cf. IR 86.A à propos du père de
Nandin II (k[ā*]ṭaveśakulahiraṇyava[r*]mamah[ā*]r[ā*]jar, « le mahārāja Hiraṇyavarman de la famille des
seigneurs Kāṭava » ou « des maîtres des Kāṭava ») et IR 86.D à propos de Nandin II (khāṭakakula – selon
SII IV.135, ou peut-être vāṭakakula, selon notre lecture où vāṭaka serait une erreur du graveur, par
métathèse pour kāṭavakula – ci[ṟa]kka toṉ[ṟ]iya, « apparu pour faire resplendir la famille des Kāṭava »).
280
Cf. par exemple le requérant de IR 90 : Parañjaya du Balikula (dans la portion sanskrite) alias
Kāṭupaṭṭi[m]uttar[ai]yaṉ (dans la portion tamoule) qui est vraisemblablement identique à l’exécuteur
Parañjaya (dans la portion sanskrite) alias Kāṭupaṭṭittamiḻppēraraiyaṉ (dans la portion tamoule) de
cette donation. Dans ces désignations, Kāṭupaṭṭi peut fonctionner comme le premier membre d’un
composé tatpuruṣa, « le roi (vassal) du Kāṭupaṭṭi », et désigner le suzerain Pallava ou alors comme le
premier membre d’un composé karmadhāraya, « le roi Kāṭupaṭṭi » et désigner le vassal affublé d’un
titre de son suzerain Pallava.
281
Cf. par exemple IP 132, 135, 156, 237 et 240.
282
Cf. Kāṭavaṉ dans les tablettes pāṇḍya de Vēḷvikuṭi (EI XVII.16.92, kāṭavaṉai, mais pallavaṉai à la ligne
77) et Kāṭuveṭṭi dans les inscriptions gaṅga (par exemple IWG 26, datée du VIème siècle à cause de sa
paléographie). Cette dernière inscription pourrait être la plus ancienne mention de Kāṭuveṭṭi.
Cependant dans le contexte du Karnataka ce nom désigne peut-être les Noḻamba plutôt que les
Pallava (cf. IWG, p. 105 ad IWG 26). Les termes Kāṭavar et Kāṭuveṭṭi survivent comme titres sous les
Cōḻa, et sont repris au XIIIème siècle par les Kōpperuñciṅkaṉ (cf. SII XII, appendix B, p. 169-174).
283
kāṭavaṟku muṉtōṉṟal kaivēlaip pāṭik kāñcipura mumpāṭi āṭāmō ūcal, « Après avoir chanté la lance de la
main du frère aîné du Kāṭavar, après avoir chanté Kāñcīpuram, jouerons-nous à la balançoire ? »
284
Cf. Tēvāram VII.39.7 à propos précisément d’Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ et VII.39.9 à propos de
Kāṭavarkōṉ Kaḻaṟciṅkaṉ (voir infra, p. 442, n. 628).
285
Cf. PP 1411.2, 4045.4, 4052.4, 4053.2 et et 4179.1.

105
le Cūḷavaṃsa)286. On a argué de ce titre Kāṭavar, « forestier » pour étayer le lien
supposé des Pallava avec les tribaux Kuṟumpar, mais selon MINAKSHI (1938a,
p. 12 sq.) ce titre en dit plus sur l’œuvre civilisatrice des Pallava, en tant que
promoteurs du développement des terres cultivées, que sur leurs origines. Selon
H. K. SASTRI (1926a, p. 9-10), ce nom de Kāṭavar désignerait la branche collatérale des
Pallava issue d’Hiraṇyavarman et qui accéda au trône avec Nandin II (voir infra,
p. 453).

Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ est mentionné pour la première fois dans le


Tiruttoṇṭattokai de Cuntarar qui ne nous donne que son nom287. Nampi Āṇṭār Nampi
lui consacre une strophe dans son Tiruttoṇṭar Tiruvantāti 56 (Tirumuṟai XI.1148), et
Cēkkiḻār neuf strophes dans son Periyapurāṇam (strophes 4046-4054). Ces deux
auteurs le désignent comme un Pallava288. Les détails sont donc plus fournis à
mesure qu’on s’éloigne dans le temps et que se développe une hagiographie suspecte
en tant que document historique étant donnés ses desseins d’édification religieuse.
Cēkkiḻār vante le règne prospère d’Aiyaṭikaḷ qui, considérant que « gouverner est
une misère » (4048 : aracāṭci iṉṉal), confia alors le royaume à son fils et « s’engagea
dans le service sacré (de Śiva), la voie de l’excellence » (4048 : naṉmai neṟit tiruttoṇṭu
nayantu). Il adora Śiva dans tous ses sanctuaires, entre autres dans celui de
Tirucciṟṟampalam [= Cidambaram] (strophe 4050), y composant à chaque fois un
veṇpā. Cette vie exemplaire au service du dieu lui gagna l’accès au civalōkam [=
śivaloka, le paradis de Śiva] où il se tient sous le pied du seigneur suprême (4052).
Dans la frise des Nāyaṉmār à Darasuram [Tārācuram], Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ est
représenté sur deux reliefs perpendiculaires où on le voit à quatre reprises devant un
temple, une illustration de sa vie de pèlerin errant de sanctuaire en sanctuaire289.

C’est sur foi des emplois de Kāṭavar et de Kāṭuveṭṭi dans l’épigraphie et de


l’hagiographie shivaïte qu’on a identifié Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ comme un Pallava.
Ainsi, ZVELEBIL (1975, p. 137-138) s’appuie sur son nom, son œuvre et sur le
Periyapurāṇam pour le considérer sans aucun doute comme un roi Pallava converti au
shivaïsme. Cet auteur signale ses identifications comme Parameśvara Ier (670-700), la
plus courante même si elle n’est pas suffisamment établie (1975, p. 138 et n. 39), et
comme Siṃhavarman V, le père de Siṃhaviṣṇu et de Bhīmavarman (1995, p. 8). Cette
dernière identification fondée sur des récits hagiographiques en sanskrit et en
kaṇṇaḍa relativement tardifs (postérieurs au Xème siècle) est défendue notamment par
SUBRAMANIAM (1959, p. 57-60)290. Observant qu’Aiyaṭikaḷ chante majoritairement des

286
Cf. Mahāvaṃsa 47.7 et 77.79. Selon HULTZSCH (1913, p. 527), le terme s’applique à Narasīha (c’est-à-
dire Narasiṃha Ier) qui accueillit à sa cour le prince Māṇavamma (sanskrit Mānavarman).
287
Cf. Tēvāram VII.39.7 : aiyaṭikaḷ kāṭavarkōṉ aṭiyārkkum aṭiyēṉ, « je suis le serviteur des serviteurs
d’Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ ».
288
En PP 4052 on précise en outre qu’Aiyaṭikaḷ est lié à Kāñcī : kāñcikkāṭavar aiyaṭikaḷār.
289
Cf. L’HERNAULT (1987, p. 104, n° 47 et photo 74, n° 47 ; et aussi le relief à Mēl Kaṭampūr photo 76,
n° 47).
290
Les récits hagiographiques en question mentionnent Aiyaṭikaḷ en sanskrit sous les noms de
Siṃhāṅka et de Pañcapāda Siṃha, lui attribuent la construction de nombreux temples de Śiva et lui
donnent pour père un certain Bhīma qui abdiqua très tôt en sa faveur. Cf. ARMAD 1925, p. 9-10.
Pañcapāda paraît clairement dériver d’une traduction littérale d’Aiyaṭikaḷ. Sur ce point voir
M. A. D. RANGASWAMY (1990, p. 124).

106
temples de la Kāvēri dans le pays cōḻa291, SUBRAMANIAM en déduit qu’il doit être
postérieur à la conquête de cette région par les Pallava sous le règne de Siṃhaviṣṇu
(cf. IR 21:5). Dans Aiyaṭikaḷ il comprend ai comme « lion » (sens que nous n’avons
pas retrouvé dans le TL). Ce nom désignerait donc un roi nommé Siṃhavarman.
Comme il n’y a qu’un seul roi de ce nom postérieur à la conquête du delta de la
Kāvēri292, en l’occurrence contemporain de cette conquête par son fils Siṃhaviṣṇu en
faveur duquel il aurait abdiqué (si l’on en croit le Periyapurāṇam), Aiyaṭikaḷ serait
donc Siṃhavarman V, le père de Siṃhaviṣṇu et de Bhīmavarman293.
M. A. D. RANGASWAMY (1990, p. 142-144) a proposé une troisième identification, avec
Mahendra II, d’après l’interprétation de reliefs de la galerie de reliefs narratifs du
Vaikuṇṭhaperumāḷ294.
Pour sa part, RAMAMURTHY (1983) a opéré une remise en question complète du
problème, suggérant que la dénomination Kāṭavar s’applique originellement à deux
lignées collatérales de Pallava qui gouvernaient l’ouest du Toṇṭaimaṇṭalam, le
Palkuṉṟakkōṭṭam (« le district de collines nombreuses ») des inscriptions,
montagneux et boisé295. Cette caractéristique de leur région, qu’il appelle le territoire
kāṭava, expliquerait leur désignation comme Kāṭavar et Kāṭuveṭṭi, qui, de surnom,
serait par la suite devenu le nom de leur kula. Ces deux lignées descendraient de
Bhīmavarman, le cadet de Siṃhaviṣṇu de la lignée principale, qui se serait vu confié
le territoire des Maḻava conquis par son aîné296. Le nom ou le titre Kāṭavar n’aurait
été porté par les Pallava de la lignée principale de Kāñcī qu’à partir de Nandin II,
membre de la première de ces lignées collatérales, qui accéda au trône suite à
l’extinction de la lignée de Siṃhaviṣṇu à la mort de Parameśvara II297. Aiyaṭikaḷ alias
Siṃhavarman serait un membre de la seconde lignée collatérale, petit-fils de
Siṃhavarman V et contemporain de Mahendra Ier. Cette hypothèse se fonde sur les
hagiographies en sanskrit et en kaṇṇaḍa qui désignent Bhīma comme le père
d’Aiyaṭikaḷ298. On peut douter de l’existence de cette seconde lignée de Kāṭavar, mais

291
Pour relativiser toute conclusion qu’on pourrait tirer de la localisation des temples chantés, on
remarquera qu’il est assez naturel qu’un pèlerin shivaïte visite les temples de la région de la Kāvēri –
épicentre du shivaïsme tamoul – et qu’un roi devenu pèlerin est en quelque sorte « anonyme » (son
origine dynastique n’étant pas alors un obstacle à ses pérégrinations dans le domaine d’une autre
dynastie).
292
On se demande pourquoi SUBRAMANIAM exclut Narasiṃha Ier et Narasiṃha II.
293
D’après SUBRAMANIAM, les hagiographies en sanskrit et en kaṇṇaḍa auraient donc par erreur opéré
une inversion, en faisant de Bhīma le père d’Aiyaṭikaḷ.
294
M. A. D. RANGASWAMY interprète des reliefs que MINAKSHI (1941, p. 27-28) attribue au règne de
Mahendra II et y identifie une scène d’abdication. L’hypothèse est très discutable : il peut s’agir du
couronnement d’un yuvarāja voire d’un vassal, comme il semble y en avoir d’autres dans la série de
reliefs, et quand bien même il s’agirait d’une abdication, les identifications de règne proposées par
MINAKSHI sont elles-mêmes très spéculatives (voir infra, p. 468, n. 64).
295
De son côté RAMESAN (1972, p. 55) associe le titre Kāṭavar, à l’instar du titre Viṭ[e/ē]lviṭuku, au sud
du Toṇṭaimaṇṭalam aux abords du Cōḻamaṇṭalam, région d’origine, pense-t-il, de Nandin II.
296
Cf. table généalogique de RAMAMURTHY (1983, p. 337). Les Maḻava seraient d’après RAMAMURTHY
(1983, p. 334) les Atiyamāṉ de Takaṭūr, désignés dans la littérature du Caṅkam comme les chefs des
Maḻavar.
297
La généalogie de la lignée dont est issu Nandin II nous est connue par IR 82:28.
298
Les autres membres de cette seconde lignée de Kāṭavar sont, selon RAMAMURTHY, des rois dont les
années de règne sont utilisées dans des pierres de héros provenant des régions montagneuses de
l’ouest du Toṇṭaimaṇṭalam et dont les noms – parfois des calques tamouls des noms sanskrits de rois

107
il semble qu’avant Nandin II (ca 730), Kāṭavar ne s’applique pas aux Pallava régnant
de Kāñcī.
S’il n’est donc pas ici question de remettre en cause l’existence d’un Nāyaṉmār
nommé Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ, il est cependant bien malaisé d’identifier sous une
désignation aussi générique un des rois Pallava de la lignée de Kāñcī299. Ce titre est
de fait très rarement utilisé dans l’épigraphie royale pallava pour désigner les Pallava
la lignée principale (seulement dans IR 86). En outre, les sources anciennes quelque
peu détaillées à propos d’Aiyaṭikaḷ sont fort postérieures aux Pallava et relèvent de la
littérature hagiographique, ce qui suscite le doute quant aux informations qu’elles
fournissent300. C’est avec Nampi Āṇṭār Nampi et Cēkkiḻār que le terme Kāṭavar
devient explicitement et de manière claire un synonyme de Pallava, mais on peut se
demander si cette équation Kāṭavar/Pallava (compris comme membre de la lignée
principale) est le produit de leur méconnaissance d’un passé éloigné ou bien d’une
assimilation délibérée.
En définitive, Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ a pu n’être qu’un Pallava d’une lignée
collatérale mineure. Nous verrons que l’association des Pallava de Kāñcī à la Bhakti
de langue ou de culture tamoule est loin d’être aussi marquée qu’on le suppose
généralement (voir § 5.8.2). Ce fait tend à appuyer, non pas le détail de la thèse de
RAMAMURTHY (son identification précise) mais son esprit, à savoir qu’Aiyaṭikaḷ est un
Kāṭavar, d’une lignée collatérale plus sensible aux expressions locales ou
vernaculaires de dévotion.

§ 2.3.5 La littérature de cour sous Nandivarman III

Le règne de Nandin III au milieu du IXème siècle marque un tournant culturel


dans l’histoire des Pallava. Ce roi issu de la lignée Kāṭavar de Nandin II est le
premier Pallava qu’on connaisse comme patron de littérature en langue tamoule.
Il est le héros d’un poème, le Nantikkalampakam (« le kalampakam de Nanti »),
premier exemple conservé de ce type de composition qui témoigne du
développement de la littérature médiévale tamoule301. Nous ne nous attarderons pas
plus longtemps ici sur ce poème. Il est en effet de façon indéniable une œuvre de la
cour de Nandin III et nous y reviendrons en détail dans le § 6.4.5.
Nandin III est par ailleurs le possible patron du Peruntēvaṉār, auteur d’une
version tamoule du Mahābhārata, laquelle n’est peut-être pas la première du genre
mais, en tout cas, la plus ancienne dont on ait conservé une portion non négligeable.

Le Pārataveṇpā [désormais PV], « Les veṇpā du Pāratam [= Mahābhārata] », de


Peruntēvaṉār, « celui dont le dieu est grand » [désormais PeruntēvaṉārII, parce qu’il
pourrait n’être que le deuxième auteur de ce nom] est la plus ancienne version

de la lignée principale de Kāñcī – ne se retrouvent pas dans la généalogie de Bhīmavarman donnée en


IR 82.
299
Cf. TIEKEN (2001a, p. 215) pour qui Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ n’est pas un nom personnel, mais un titre,
et peut donc référer à n’importe quel roi Kāṭavar.
300
TIEKEN (2001a, p. 215) critique, à juste titre, le crédit excessif accordé à ces matériaux
hagiographiques purement légendaires.
301
La littérature médiévale tamoule se caractérise par l’apparition de poèmes d’un format nouveau
qu’on désigne sous le terme de pirapantam. Parmi ces pirapantam seul le kōvai peut peut-être prétendre
à une plus haute antiquité que le kalampakam. Sur le genre du kōvai voir CUTLER (1987, p. 81-91).

108
tamoule du Mahābhārata dont on ait conservé des extraits importants302. Les strophes,
en majorité des veṇpā d’où le titre de l’œuvre, sont connectés par des passages en
prose qui fonctionnent tantôt comme des liens narratifs entre les strophes, tantôt
comme des espèces de commentaires des strophes. ZVELEBIL (1974, p. 142 ; 1975,
p. 169) caractérise dès lors le PV comme une sorte de campū. Cette appréciation est
discutable. Na. SUBRAHMANIAN (1981, p. 32) relève que la prose regorge de
sanskritismes et MUTALIYĀR (1993, préface) se demande si l’auteur de la prose est
différent de l’auteur des strophes303.

La quatrième strophe du PV fait l’éloge du patron du poète, qui s’encourage


lui-même en ces termes : « Par sa générosité, par son érudition, par sa grande force,
par son ambition, par sa probité, par son autorité sur les hommes de ce monde, par
sa puissance, quel prodige que celui qui a vaincu à Teḷḷāṟu et y envoya au ciel des
rois montés (ou : un roi monté) sur char ! Montre-toi digne de la valeur de ce roi ! »304.
On identifie généralement ce roi comme Nandin III305, qui a remporté une victoire à
Teḷḷāṟu. Mais il faut dès l’abord émettre certaines réserves : c’est l’unique mention du
patron dans le poème et son nom n’y est pas cité, pas plus que sa dynastie (au
contraire du Nanti du Nantikkalampakam)306. Pour minces que soient les arguments en
faveur de cette identification et en l’absence d’informations plus précises, il s’agit
cependant d’une hypothèse plausible307.
Par ailleurs, il est un autre Peruntēvaṉār [désormais PeruntēvaṉārI], qui est
l’auteur des strophes d’invocation de plusieurs anthologies de la littérature du

302
Voir l’édition de A. KŌPĀLAIYAṈ (1934), pour les huit cents trente strophes (dont six akaval et six
viruttam) conservées de l’Udyogaparvan, du Bhīṣmaparvan et du Droṇaparvan. MUTALIYĀR (1950) a édité,
à partir d’un manuscrit conservé à Tanjore, trois cent trente-neuf veṇpā d’une portion intitulée
Māvintam [= Vaikuṇṭha] qui se situe à la fin de l’épopée quand les Pāṇḍava montent au ciel après
avoir confié le royaume à Parikṣit. Selon MUTALIYĀR, la comparaison avec la portion éditée par
KŌPĀLAIYAṈ établit qu’il s’agit ici de la même œuvre. Pour une mise en perspective du contenu du PV
par rapport aux versions sanskrites, voir HILTEBEITEL (1988, p. 15, 311, 314, 318, 421-422) qui souligne
l’incorporation de thèmes folkloriques (tel le sacrifice d’Aravāṉ, le fils d’Arjuna) et d’autres éléments
qui font à partir de ce moment partie de la tradition spécifiquement tamoule du Mbh. D’après
ZVELEBIL (1995, p. 555), le Toṇṭaimaṇṭalacatakam 53 précise que ce PeruntēvaṉārII vécut au
Toṇṭaimaṇṭalam et que son poème contenait douze mille strophes.
303
ZVELEBIL (1974, p. 143 et 232 et 1995, p. 526) trouve les strophes d’une bonne facture et caractérise la
prose comme élégante, vigoureuse, parfois rythmique et fortement sanskritisée, sans que ce dernier
point ne le trouble. Il fait par ailleurs état d’appréciations contrastées sur la qualité du poème.
304
vaṇmaiyāṟ kalviyāṉ māpalattā lāḷviṇaiyā
luṇmaiyāṟ pārā ḷurimaiyāṟ – riṇmaiyāṟ
ṟērvēntar vāṉēṟat teḷḷāṟṟil veṉṟānō
ṭiyārvēnta rēṟpā retir [éd. KŌPĀLAIYAṈ 1934, p. 2]
305
Cf. S. K. AIYANGAR (1925, sans pagination et 1928b, p. 231-232), KŌPĀLAIYAṈ (1934, préface, sans
pagination), GOPALAN (1928, p. 82), ZVELEBIL (1975, p. 168-169).
306
De plus Nandin III n’est pas le seul roi connu comme vainqueur d’une bataille à Teḷḷāṟu. Voir infra,
p. 112, n. 319, sur Kōpperuñciṅkaṉ Ier (XIIIème siècle).
307
Cette hypothèse a été étayée en arguant que IR 35 mentionne la récitation du Mbh dans un temple
royal pallava. On précisera cependant que le fait que cette mention se trouve dans la portion sanskrite
(ligne 32 : °bhārat(am)ākhyāna°) et dans la portion tamoule (lignes 74-75 : immaṇṭakatte pāratam
vācippattaṟku oru paṅk’ ākavum) empêche de déterminer avec certitude s’il s’agit de la récitation d’un
texte sanskrit de l’épopée ou d’une version tamoule. Voir aussi la mention d’un part pour le récitant
du Pāratam dans IR 84.198 (bhāratam [v*]ācippāṉukkup paṅk’ oṉṟum).

109
Caṅkam (AN, PN, Aiṅk, KT et Na308) et qui est vraisemblablement le compilateur du
PN309. Il est remarquable que les colophons de ces invocations le qualifient de pāratam
pāṭiya, « qui a chanté le Pāratam ». On serait donc tenté d’identifier ces deux
Peruntēvaṉār comme une seule et même personne, ce qui a pourtant été exclu par de
nombreux commentateurs arguant de la date ancienne du corpus du Caṅkam et de
sa compilation. Le PeruntēvaṉārII, daté du Xème siècle, ne pouvait être le
PeruntēvaṉārI, qui devait lui être antérieur de plusieurs siècles310. On a donc
considéré que PeruntēvaṉārI avait déjà à date ancienne composé un Pāratam. On
n’aurait conservé de ce premier Pāratam tamoul que les strophes citées par des
auteurs postérieurs. Attribuées à un Peruntēvaṉār sans autre qualificatif, elles
n’apparaissent pas dans le Pārataveṇpā de PeruntēvaṉārII édité311. Ce PeruntēvaṉārII
aurait pris ou reçu ce nom en référence à son prédécesseur312. Il faut enfin signaler
que les grandes tablettes de Ciṉṉamaṉūr datées en la seizième année de règne du
Pāṇḍya Tēr Māṟaṉ Rājasiṃha II (première moitié du Xème siècle ?) mentionnent parmi
les hauts faits de ses aïeux lointains la traduction tamoule du Mahābhārata et
l’établissement d’un/du Caṅkam à Madhurāpuri [= Maturai]313. Certains auteurs ont
interprété cette référence comme une confirmation de l’existence de la version
ancienne de PeruntēvaṉārI 314.
Il n’en subsiste pas moins que la convergence entre la qualification de
PeruntēvaṉārI comme auteur d’un Pāratam et l’existence d’un Pārataveṇpā attribué à
PeruntēvaṉārII est troublante. En accord avec ARE 1899 (§ 16) et MARR (1985, p. 70-
71), l’identification entre PeruntēvaṉārI et PeruntēvaṉārII est donc plausible. Par
ailleurs dans sa critique de l’ouvrage de TIEKEN (2001a), WILDEN (2002, p. 125-128)
propose une chronologie de la compilation des anthologies. Elle y suggère que
PeruntēvaṉārI compila le PN, traduisit le Mbh en tamoul et préfixa une strophe

308
Ces invocations sont manifestement postérieures, linguistiquement et littérairement, aux poèmes
des anthologies qu’elles préfixent. Cf. MARR (1985, p. 71, qui souligne leur proximité avec les hymnes
de la Bhakti tamoule, relève que les dieux qu’elles invoquent sont peu importants dans les poèmes des
anthologies, et signale que leurs colophons diffèrent de ceux des autres poèmes) ainsi que WILDEN
(2002, p. 126). ZVELEBIL (1975, p. 127) signale que l’Iṉṉilai de Poykaiyār, qui serait une œuvre
apocryphe cependant, s’ouvre également avec une invocation attribuée à pāratam pāṭiya peruntēvaṉār.
309
Certains poèmes des anthologies même sont attribués dans leurs colophons à des poètes nommés
Peruntēvaṉ(ār), à savoir Na 83, KT 255 et AN 51. Pour S. V. PILLAI (1988, p. 42-43) il s’agit d’évidence
d’un poète différent de celui qui a écrit les invocations des anthologies. Ce sont ces colophons qui
expliquent vraisemblablement que certains auteurs, contra S. V. PILLAI, ont considéré PeruntēvaṉārI
comme un des derniers poètes du Caṅkam, qui, en plus de composer des poèmes, aurait compilé les
anthologies. Cf. par ailleurs ZVELEBIL (1995, p. 554-555) qui distingue pas moins de six Peruntēvaṉār.
310
Cf. S. K. AIYANGAR (1925, sans pagination et 1928b, p. 231-232) ; KŌPĀLAIYAṈ (1934, sans pagination) ;
S. V. PILLAI (1988, p. 42-43), qui place la compilation des anthologies au IVème siècle au plus tard,
admet que les stances d’invocation puissent être beaucoup plus tardives, ce qui en toute logique
autoriserait à identifier les deux Peruntēvaṉār (mais il est probable qu’il n’imaginait pas une
compilation aussi tardive que le IXème siècle) ; ZVELEBIL (1974, p. 143) qui place PeruntēvaṉārI à la fin
de la période bardique, vers 300 ; HILTEBEITEL (1988, p. 13, n. 1 et p. 14).
311
CHITTY (1946, p. 81) appelle ce Pāratam, lui aussi en veṇpā, le caṅkattu pāratam, « le Pāratam du
Caṅkam ». Pour une liste de quarante-six strophes, en majorité des veṇpā, censées provenir de ce
Pāratam et citées entre autres par Nacciṉārkkiṉiyar ad Tolkāppiyam Poruḷatikāram, voir KŌPĀLAIYAṈ
(1934, p. 14-20 de la préface non paginée).
312
Cf. Na. SUBRAHMANIAN (1981, p. 32).
313
Cf. SII III.206.102-103 : mahābhāratan tamiḻp paṭuttum madhurāpuric caṅkam vaittum.
314
D’après ZVELEBIL (2005, p. 555).

110
d’invocation au PN, à l’AN, à l’Aiṅk, au KT et au Na. WILDEN situe PeruntēvaṉārI vers
le début du IXème siècle dans le contexte de la renaissance culturelle et politique
pāṇḍya315. Sans se référer aucunement au PV, elle situe donc PeruntēvaṉārI à la même
période que PeruntēvaṉārII, ce qui va dans le sens de leur identification, si ce n’est
que PeruntēvaṉārI serait associé aux Pāṇḍya médiévaux316 et que PeruntēvaṉārII serait
un poète de la cour de Nandin III Pallava.
Ces affiliations dynastiques différentes ne semblent pas une difficulté majeure.
D’un point de vue historique, les liens amicaux ou du moins d’alliance entre les
Pallava et les Pāṇḍya sont attestés au IXème siècle. Ainsi Nṛpatuṅga (deuxième moitié
du IXème siècle), le fils de Nandin III, en conflit avec son frère Kampa, trouva un allié
de poids en Varaguṇa II Pāṇḍya (dont le règne commence vers 862).
On peut donc émettre plusieurs hypothèses concernant PeruntēvaṉārI=II. On
peut concevoir qu’il est passé du patronage d’une dynastie à l’autre : d’une part
auteur d’un poème dont le pāṭṭutai talaivaṉ est un roi Pallava et, d’autre part,
compilateur du PN et auteur des invocations de plusieurs anthologies sous les
Pāṇḍya. On peut aussi supposer qu’il passa toute sa carrière chez les Pallava et
s’occupa de littérature tamoule ancienne sous leur patronage317, mais l’intérêt plus
marqué des Pāṇḍya pour le tamoul comme mis en lumière par TIEKEN (2001a,
p. 131 sq.) milite fortement contre cette hypothèse. On peut enfin concevoir qu’il
passa toute sa carrière chez les Pāṇḍya. Après tout on ignore qui fut vaincu par
Nandin III à Teḷḷāṟu, et la quatrième strophe du PV ne précise ni le nom, ni la
dynastie du vainqueur à Teḷḷāṟu dont elle fait l’éloge318.
Le paragraphe précédent n’épuise pourtant pas encore toutes les hypothèses
possibles. Le fait que PeruntēvaṉārI ait préfixé des invocations à certaines anthologies
du Caṅkam fait s’interroger sur la nature des invocations initiales des parvan du PV
et de son éloge du vainqueur à Teḷḷāṟu. Ont-ils pu, eux aussi, être préfixés aux veṇpā
de PeruntēvaṉārII, en même temps qu’on insérait une prose fortement sanskritisée
pour connecter les strophes ou pour leur fournir une espèce de commentaire ? On
devrait peut-être alors abandonner l’hypothèse d’un PeruntēvaṉārII et rendre les
strophes du PV à PeruntēvaṉārI ! Les veṇpā du PV n’auraient pas été composées sous
ce vainqueur de Teḷḷāṟu qu’on identifia à Nandin III. Ce dernier aurait seulement

315
WILDEN extrapole apparemment cette date des tablettes de Ciṉṉamaṉūr. Ceci pose problème,
puisque ces tablettes situent la traduction tamoule du Mbh et l’établissement d’un/du Caṅkam à
Maturai dans la période des rois qui précédent le sixième ascendant (Raṇadhīra, VIIème siècle) du roi
émetteur (Rājasiṃha II, début du IXème siècle). Peut-être faut-il considérer que les tablettes de
Ciṉṉamaṉūr reportent dans ce passé prestigieux un effort de traduction du Mbh en tamoul entrepris
seulement à leur époque, pour le sanctifier.
316
TIEKEN (2001a) considère ces Pāṇḍya médiévaux comme les créateurs principaux de la littérature du
Caṅkam tandis que WILDEN (2002, p. 125-128) en fait, ce qui nous semble plus vraisemblable, les
principaux acteurs de la restauration, c’est-à-dire la compilation, de ce corpus ancien.
317
TIEKEN (2001a, p. 130-131) considère les Pallava comme étrangers à la littérature du Caṅkam. Nous
endossons ce point de vue en ce qui concerne la création initiale du corpus. Mais pour ce qui est d’une
renaissance du tamoul ou de la compilation des anthologies, les Pallava ne nous semblent pas
disqualifiés, du moins à partir du moment où ils montrent un intérêt pour la littérature tamoule, ce
qu’atteste justement le NK composé à la cour de Nandin III.
318
Dans l’hypothèse où c’est un Pāṇḍya que Nandin III aurait vaincu à Teḷḷāṟu, peut-on imaginer
Peruntēvaṉār voulant flatter son patron Pāṇḍya en le désignant implicitement comme vainqueur à
Teḷḷāṟu dans sa strophe d’invocation, changeant ainsi la réalité de l’histoire ? On concèdera que cette
hypothèse est extrêmement spéculative.

111
patronné une sorte d’édition du Pāratam de PeruntēvaṉārI augmentée de passages en
prose qui seuls dateraient de son époque. Dans cette hypothèse Nandin III, si c’est
bien de lui dont il est question dans la quatrième strophe, serait quand même un
patron des lettres tamoules. Cependant on ne peut exclure que cette opération
d’édition de PeruntēvaṉārI ait eu lieu sous un roi postérieur à Nandin III, tant la
quatrième strophe du PV est peu explicite sur l’identité du patron qu’elle loue319.
Un travail laborieux auquel nous n’avons pu nous livrer faute de temps et de
compétences pourrait permettre d’écarter certaines hypothèses320, mais pour ce qui
nous concerne ici, nous soulignerons que les preuves sont bien maigres pour placer
de façon définitive le PV sous le patronage de Nandin III, même si c’est l’hypothèse
la plus plausible.

Au terme de cette « revue littéraire », la difficulté à déterminer quels poètes


furent associés à la cour des Pallava apparaît clairement. L’absence ou la minceur des
éléments internes et externes aux œuvres empêche souvent toute conclusion
définitive et permet des supputations variées, exercice auquel nous nous sommes
livré parfois pour relativiser certaines assertions voulues définitives. Face à cette
situation on peut avoir l’audace de se fier à la plausibilité des arguments avancés,
mais le lecteur aura pressenti – étant données nos vues dont nous concédons qu’elles
sont parfois hypercritiques – que nous adopterons une position de prudence : une
hypothèse plausible doit certes être prise en compte, mais ne doit pas être acceptée
de façon définitive.
Il nous semble dès lors qu’on peut, avec la fiabilité la plus grande, considérer
que le Mattavilāsa est une farce écrite par Mahendra Ier (première moitié du VIIème
siècle) et que le Nantikkalampakam est un éloge anonyme de Nandin III (deuxième
quart du IXème siècle). Ces deux œuvres sont donc vraisemblablement « pallava ».
C’est moins certain, mais reste plausible, concernant le Bhagavadajjuka (VIème-VIIème
siècle ?) – dont l’attribution à Mahendra Ier nous paraît peu convaincante – et le
Pārataveṇpā de Peruntēvaṉār (IXème siècle ?) pour lequel la « substance » de

319
Cf. MARR (1985, p. 72), qui considère Peruntēvaṉār soit comme un contemporain de Nandin III soit
comme postérieur, renvoyant à MUTALIYĀR (1950, p. vi). Il est à noter que Kōpperuñciṅkaṉ Ier (XIIIème
siècle) a, d’après plusieurs inscriptions (cf. SRINIVASAN & REINICHE 1990, p. 30), remporté une victoire
sur un Cōḻa à Teḷḷāṟu. ZVELEBIL (1975, p. 169 et n. 24) le disqualifie comme patron du PV à cause des
invocations à Viṣṇu de ce texte qu’il met en opposition avec le fait que Kōpperuñciṅkaṉ est connu
pour avoir vandalisé des temples de Viṣṇu. Nous objecterons que le vandalisme ne procède pas
nécessairement de l’identité d’un dieu mais de l’association de ce dieu à des patrons spécifiques. En ce
sens, nous pouvons concevoir qu’un vishnouite vandalise un temple de Viṣṇu si ce dernier est associé
à une dynastie ennemie. Il est notable par ailleurs que l’inscription de Kōpperuñciṅkaṉ Ier à Vailūr
(EI XXIII.27) qui mentionne sa victoire à Teḷḷāṟu (cōḻaṉait teḷḷāṟṟil veṉṟu, lignes 1-2), l’invoque en des
termes qui indiquent clairement que Nandin III est son modèle. Kōpperuñciṅkaṉ Ier porte, comme
Nandin III, le titre d’Avaṉinārāyaṇaṉ et est décrit comme un patron du tamoul (lignes 6-7) ainsi que
comme le roi de Mallai [= Mahābalipuram] (mallai vēntē, ligne 15). Ceci fait, à notre avis, de
Kōpperuñciṅkaṉ Ier un candidat possible comme patron de la compilation des strophes du Pāratam de
Peruntēvaṉār.
320
Il faudrait comparer les strophes attribuées à PeruntēvaṉārI et celles de PeruntēvaṉārII (dans les
deux éditions du PV) afin de déterminer si leurs styles sont différents et si leurs contenus sont
redondants ou au contraire complémentaires. Il faudrait également déterminer par une analyse
linguistique si la prose et les veṇpā du PV sont contemporains.

112
l’attribution à Nandin III se réduit en fait à une strophe peu explicite. Quant à
Daṇḍin (VIIème/VIIIème siècle ?), même s’il n’est pas définitivement exclu qu’il fut
associé aux Pallava, cette hypothèse nous paraît affaiblie car nous avons montré,
pensons-nous, la légèreté des arguments avancés. Quant à Aiyaṭikaḷ Kāṭavarkōṉ
(VIIème siècle ?), il n’est peut-être pas un Pallava de la lignée impériale.
Certaines hypothèses demandent par ailleurs confirmation, celles qui
concernent certaines « pièces de Trivandrum » et l’Avantisundarīkathā de celui que
nous appelons le pseudo-Daṇḍin. On pourrait peut-être associer ces œuvres à la cour
de Narasiṃha II (premier quart du VIIIème siècle), mais il n’est pas exclu qu’il faille les
dater encore plus tardivement et situer leur production au Kerala. Il nous semble du
moins qu’attribuer l’Avantisundarīkathā à Daṇḍin soulève de graves difficultés. Enfin,
il paraît acquis que Bhāravi ne doit plus être associé aux Pallava. Il fréquenta peut-
être la cour d’un roi nommé Viṣṇuvardhana321.
Nous reviendrons dans le § 2.5 sur ces sources littéraires. On y discutera du
problème de la relation entre auteur et patron, plus aigu ici peut-être que dans le cas
des monuments et des inscriptions. Et l’on dira quels textes feront l’objet d’une
attention plus grande dans cette étude de l’idéologie des Pallava.

321
Quant à savoir s’il s’agit d’un feudataire des Gupta émancipé du VIème siècle ou du fondateur de la
lignée des Cāḷukya de l’Est, la question ne nous semble pas définitivement tranchée. Voir supra,
p. 80 sq.

113
BIBLIOGRAPHIE

Nous nous sommes efforcé de faire apparaître, autant que possible, dans le corps de
notre texte les dates originales de publication des livres et des articles. Dans le cas où
l’édition originale n’a pu être consultée nous donnons à sa suite, entre crochets
droits, les références de la réimpression de livre utilisée ou de l’édition d’article dans
un livre. Pour certains livres nous donnons, au contraire ou également, les références
de la publication originale dont nous avons utilisé ce qui se présente, à tort ou à
raison, comme une édition ultérieure.

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les titres successifs de Annual Report on Epigraphy, Annual Report on South-Indian Epigraphy et
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Madras, puis par le Government of India et enfin par l’Archaeological Survey of India, 1885-
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NB : l’édition qui vient en tête est celle que nous utilisons lorsque nous citons des
extraits, sauf mention contraire.

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tam, Ānandāśrama Sanskrit Series n° 41, Pune, 1957 [réimpression de l’édition de H. N. ĀPTE,
1900].
AGNIPURĀṆA, texte & traduction. Agni Mahāpurāṇam. Sanskrit Text, English Translation an Index of
Verses, trad. M. N. DUTT, éd. & rév. Joshi K. L. SHASTRI, 2 volumes, Delhi : Parimal Publications,
2001.

AIṄKUṞUNŪṞU, édition. aiṅkuṟunūṟu. mūlamum uraiyum, éd. Ti. CATĀCIVAJAYAR, réimpression,


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AJITĀGAMA, édition. Rauravāgama. Édition critique, éd. N. R. BHATT, 3 volumes, Publications de


l’Institut Français d’Indologie n° 24, Pondichéry : Institut Français d’Indologie, 1964-1991.

AKANĀṈŪṞU, édition. akanāṉūṟu. pāṭiṉōr pāṭappaṭōr varalāṟukaḷuṭaṉ, ed. Puliyūrk KĒCIKAṈ, 3 volumes,
Ceṉṉai : pāri nilaiyam.

ANTĀTI de Pūtattāḻvār, voir TIVVIYAPPIRAPANTAM.

AITAREYABRĀHMAṆA, édition. Das Aitareya Brāhmaṇa. Mit Auszügen aus dem Commentare von
Sāyaṇācārya und andere Beilagen, éd. Theodor AUFRECHT, Bonn : Adolph Marcus, 1879.

AMARAKOŚA, édition. Amarakośa. With the unpublished South Indian Commentaries Amarapadavivṛti of
Liṅgayasūrin, Amarapadapārijāta of Mallinātha and Amarapadavivaraṇa of Appayārya. Critically
edited with Introduction, éd. A. A. RAMANATHAN, 3 volumes, Adyar Library Series n° 101, Adyar :
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ARTHAŚĀSTRA, édition. The Kauṭilīya Arthaśāstra. Part I. A Critical Edition with a Glossary, éd.
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ARTHAŚĀSTRA, traduction. The Kauṭilīya Arthaśāstra. Part I. An English Translation with critical and
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Nārāyaṇa, éd. Rāmanārāyaṇa VIDYĀRATNA, Bibliotheca Indica n° 49, Calcutta : Asiatic Society of
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sāraśca, éd. M. Ramakrishna KAVI, Dakṣīṇābhāratīgranthamālā n° 3, Trichur : Mangalodayam
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AVANTISUNDARĪKATHĀSĀRA, édition. daṇḍimahākavikṛtā avantisundarīkathā kenacit kṛtaḥ avantisundarī-


kathāsāraśca, éd. M. Ramakrishna KAVI, Dakṣīṇābhāratīgranthamālā n° 3, Trichur : Mangalo-
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BHAGAVADAJJUKA, édition & traduction. The Farce of the Saint-Courtesan (Bhagavad-Ajjuka Prahasanam)
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BHAGAVADAJJUKA, édition & traduction. Bhagavadajjukam. Die Heiligen-Hetäre. Eine indische Komödie, éd.
Roland STEINER & Martin STRAUBE, trad. Ulrike ROESLER, Jayandra SONI, Luitgard SONI, Roland
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BHAGAVADGĪTĀ, traduction. La Bhagavad Gîtâ. Traduction, introduction et commentaires, trad. Anne-


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BHĀGAVATAPURĀṆA, édition. Bhagavata Purana of Kṛṣṇa Dvaipayana Vyasa. With Sanskrit Commentary
Bhāvārthabodhinī of Srīdhara Svāmin (containing Introduction in Sanskrit and English and an
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BHĀGAVATAPURĀṆA, édition & traduction. Le Bhâgavata Purâṇa ou histoire poétique de Krĭchṇa, éd. &
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BHĀSA, édition. Bhāsanaṭakacakram. Plays ascribed to Bhāsa. Original thirteen Texts in Devanagari critically
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BRAHMĀṆḌAPURĀṆA, édition. brahmāṇḍamahāpurāṇam. tadīyayā bhūmikayā ślokānukramaṇyā ca sahitam.


The brahmāṇḍamahāpurāṇam. With English Introduction, Verse-Index and textual Correction, ed. K. V.

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SHARMA, New Delhi : Rashtriya Sanskrit Sansthan, 2002 [réimpression de l’édition de
Kṣemarāja Śrīkṛṣṇadāsa, Mumbai : Śrīveṅkaṭeśvara Press, 1935 ; elle-même recomposition
typographique de l’édition de Bombay : Śrīveṅkateśvara Steam Press, 1906].
BRAHMĀṆḌAPURĀṆA, traduction. The Brahmāṇḍa Purāṇa. Translated and annotated, trad. Ganesh
Vasudeo TAGARE, 5 volumes, Ancient Indian Tradition and Mythology n° 22-26, New Delhi :
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BRAHMAPURĀṆA, édition. Sanskrit Indices and Text of the Brahmapurāṇa, éd. Peter SCHREINER & Renate
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BRAHMAPURĀṆA, paraphrase. Brahmapurāṇa. Summary of Contents, with Index of Names and Motifs, par
Peter SCHREINER & Renate SÖHNEN, Tübingen Purāṇa Research Publications n° 2, Wiesbaden :
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BṚHADĀRAṆYAKA UPANIṢAD, texte & traduction. Bṛhad-Āraṇyaka-Upaniṣad, traduite et annotée, trad.


Émile SÉNART, Collection Émile Sénart, Paris : Belles Lettres, 1934.

BṚHADDEVATĀ, édition & traduction. The Bṛhad-Devatā attributed to Śaunaka. A Summary of the Deities
and Myths of the Rigveda. Critically edited in the original Sanskrit with an Introduction and seven
Appendices, and translated into English with critical and illustrative Notes, éd. & trad. Arthur
Anthony MACDONELL, 2 volumes, Harvard Oriental Series n° 5 et 6, Cambridge [Massa-
chusetts] : Harvard University, 1904 [réimpression, Delhi : Motilal Banarsidass : 1994].

BṚHATSAṂHITĀ, édition & traduction. Varāhamihira’s Bṛhat Saṃhitā. bṛhatsaṃhitā. With English
Translation, Exhaustive Notes and Literary Comments, éd. & trad. M. Ramakrishna BHAT, 2
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CILAPPATIKĀRAM, édition. iḷaṅkōvaṭikaḷaruḷiceyta cilappatikāramūlamum arumpatavuraiyum aṭiyārkku-


nallāruraiyum, éd. U. Vē. CĀMINĀTAIYAR, 9ème éd./réimpression, U. Vē. Cāminātaiyar nūlnilaiya
veliyīṭu eṇ 58, Ceṉṉai : U. Vē. Cāminātaiyar nūl nilaiyam, 2001 [1ère éd. : 1892].
CILAPPATIKĀRAM, traduction. The Cilappatikāram of Iḷaṅkō Aṭikaḷ. An Epic of South India, Translated, with a
an Introduction and Postscript, trad. R. PARTHASARATHY, Translations from the Asian Classics,
New York : Columbia University Press, 1993.

DAŚAKUMĀRACARITA, édition. Daśakumāracarita of Daṇḍin. Text with Sanskrit Commentary, various


Readings, a Literal English Translation, explanatory and critical Notes, and a exhaustive Introduction,
éd. et trad. M. R. KALE, 4ème éd., Delhi, 1966 [réimpression, Delhi : Motilal Banarsidass, 1993].
[4ème éd. qui n’est en fait une réimpression de la 3ème éd. de 1925, voir préface].
DAŚAKUMĀRACARITA, édition. The Daśa Kumára Charita or Adventures of Ten Princes. A Series of Tales, in
the original Sanscrit by Sri Daṇḍi, éd. Horace Hayman WILSON, London : Society for the
Publication of Oriental Texts, 1846.
DAŚAKUMĀRACARITA, édition. Daśakumâracharita of Daṇḍin. Revised in one Volume. From the first edition,
ed. Georg BÜHLER & Peter PETERSON, rev. Ganesh Janardan AGASHE, Bombay Sanskrit and
Prakrit Series n° 10 et 42, Bombay : Department of Public Instruction, 1919 [1ère éd., 1887-1891].
DAŚAKUMĀRACARITA, édition. éd. N. B. GODABOLE & K. P. PARAB, Bombay : Nirṇaya Sāgara Press,
1883 et 1906.
DAŚAKUMĀRACARITA, traduction. Daṇḍins Daçakumâracaritam. Die Abenteuer der zehn Prinzen. Ein
altindischer Schelmenroman. Zum ersten Male aus dem Sanskrit in Deutsche übersetzt, trad. Johann
Jakob MEYER, Leipzig : Lotus-Verlag, 1902.
DAŚAKUMĀRACARITA, traduction. Die Zehn Prinzen, ein indischer Roman van Daṇḍin, Vollständig
verdeutscht, trad. J. HERTEL, 3 volumes, Indische Erzähler n° 1.3, Leipzig, 1922.
DAŚAKUMĀRACARITA, traduction. Histoire des dix princes par Daṇḍin. Traduit du sanscrit, présenté et
annoté, trad. Marie-Claude PORCHER, Connaissance de l’Orient n° 87, Paris : Gallimard, 1995.
DAŚAKUMĀRACARITA, texte & traduction. What ten young Men did. By Daṇḍin, trad. Isabelle ONIANS,
Clay Sanskrit Library, New York : New York University Press & JJC Foundation, 2005.

DEVĪMĀHĀTMYA, texte & traduction. Célébration de la grande déesse (Devī-Māhātmya). Texte sanskrit
traduit et commenté, trad. Jean VARENNE, Le Monde Indien, Paris : Les Belles Lettres, 1975.

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DEVĪMĀHĀTMYA, traduction. Encountering the Goddess. A Translation of the Devī-Māhātmya and a Study of
its Interpretation, trad. Thomas B. COBURN, State University of New York Series in Hindu
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DHARMASŪTRA, édition & traduction. Dharmasutras. The Law Codes of ancient of Āpastamba, Gautama,
Baudhāyana, and Vasiṣṭha. Annotated Text and Translation, éd. & trad. Patrick OLIVELLE, Delhi :
Motilal Banarsidass, 2000.

DĪPTĀGAMA, édition. Dīptāgama. Tome II (chapitres 22 à 62). Édition critique, éd. Marie-Luce BARAZER-
BILLORET, Bruno DAGENS & Vincent LEFÈVRE (éd.), S. Sambandha SIVACARYA (collab.), Christèle
BAROIS (partic.), Collection Indologie n° 81.2, Pondichéry : Institut Français de Pondichéry, 2007.

GAUTAMADHARMASŪTRA : voir DHARMASŪTRA.

GÉOGRAPHIE de Ptolémée. Claudii Ptolemaei Geographia, éd. Carolus Fridiricus Augustus NOBBE, 3
volumes, Lipsiae : Sumptibus et Typis Caroli Tauchnitii, 1843-1845.

HARIVAṂŚA, édition. The Harivaṃśa. Being the Khila or Supplement to the Mahābhārata. For the first time
critically edited, éd. by Parashuram Lakshman VAIDYA, 2 volumes, Poona : Bhandarkar Oriental
Research Institute, 1969-1971.
HARIVAṂŚA, traduction. L'enfance de Krishna. Traduction des chapitres 30 à 78 (éd. cr.) (y compris la
traduction de passages figurant dans les notes ou dans l’appendice). Avec introduction, annotations et
index. Préface de Anne-Marie Esnoul, trad. André COUTURE, Patrimoines Hindouisme, Québec :
Presses de l’Université Laval & Paris : Éditions du Cerf, 1991.

HARṢACARITA, édition. bāṇabhaṭṭaviracitaṃ harṣacaritaṃ śrīraṅganāthaviracitayā marmāvabodhi-nyākhyayā


vyākhyayā sahitam, éd. Śūranāḍ Kuñjan PILLAI, Trivandrum Sanskrit Series n° 187, Trivandrum :
Bhaskara Press, 1958.

IRĀCARĀCACŌḺAṈ ULĀ : voir MŪVAR ULĀ.

HITOPADEŚA, édition. Hitopadeśa of Nārāyaṇa. Edited with a Sanskrit Commentary "Marma Prakashika » and
Notes in English, éd. & trad. M. R. KALE, 6ème éd., Delhi : Motilal Banarsidass, 1967 [réimpression,
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KĀLIDĀSA, édition & traduction. Works of Kālidāsa. Edited with an exhaustive Introduction, critical and
explanatory Notes and English Translation, éd. C. R. DEVADHAR, 2 volumes, Delhi : Motilal
Banarsidass, 1966 et 1984 [réimpression : 2002].

KALIṄKATTUPPARAṆI, édition. kaliṅkattup paraṇi (mūlamum – viḷakka uraiyum). arumpata uraiyuṭaṉ iṉiya
tamiḻil eḷiya naṭaiyil, éd. Ñā. MĀṆIKKAVĀCAKAṈ, Ceṉṉai : umā patippakam, 1998.

KĀLIKĀPURĀṆA, édition & traduction. The Kālikāpurāṇa (Text, Introduction & Translation in English with
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KĀLIKĀPURĀṆA, traduction. Worship of the Goddess according to the Kālikāpurāṇa. Part I. A Translation
with an Introduction and Notes of Chapters 54-69, trad. K. R. van KOOIJ, Orientalia Rheno-
Traiectina n° 14, Leiden : Brill, 1972.

KATHĀSARITSĀGARA, édition. The Kathâsaritsâgara of Somadevabhatta, éd. DURGÂPRASÂD & Kâśînâth


Pâṇdurang PARAB, Bombay : Nirṇaya Sāgara Press, 1903.
KATHĀSARITSĀGARA, traduction. The Ocean of Story being C. H. Tawney Translation of Somadeva’s Kathā
Sarit Sāgara (or Ocean of Streams of Story). Now edited with introduction, fresh explanatory Notes and
terminal Essay by N. M. Penzer, 10 volumes, 2ème éd. revue et augmentée, London, 1924-1928
[réimpression, Delhi : Motilal Banarsidass, 1968].

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KĀVYĀDARŚA, édition & traduction. Dandin’s Kāvyādarśa with the Commentary of Jeebananda Vidyasagara
Bhattacharya and an Introduction and an English Translation, éd. V. Narayana IYER, Madras : V.
Ramaswamy Satrulu & Sons, 1952.
KĀVYĀDARŚA, édition. The Kāvyādarśa. With the Commentary of Taruṇavācaspati and also with an
anonymous incomplete Commentary known as Hṛdayaṃgama, éd. M. RANGACHARYA, Madras :
Brahmavādin Press, 1910.

KĀVYAMĪMĀṂSĀ, édition. Kāvyamīmāṃsā of Rājaśekhara, éd. C. D. DALAL and R. A. SASTRY, éd. revue et
augmentée par K. S. Ramaswami SASTRI, Gaekwad’s Oriental Series n° 1, 3ème éd., Baroda :
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KĀVYAMĪMĀṂSĀ, traduction. La Kāvyamīmāṃsā de Rājaśekhara traduite du sanskrit, trad. Nadine
STCHOUPAK et Louis RENOU, Cahiers de la Société Asiatique n° 8, Paris : Imprimerie Nationale,
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KIRĀTĀRJUNĪYA, édition. Kirâtârjunîya of Bhâravi. With the Commentary Sabdârtha Dîpikâ of Citrabhânu,
éd. T. Gaṇapati SÂSTRÎ, Trivandrum Sanskrit Series n° 63, Trivandrum : Government Press,
1918.

KṢĒTTIRATTIRUVEṆPĀ : voir TIRUMURAI XI.

KULŌTTUṄKACŌḺAṈ ULĀ : voir MŪVAR ULĀ.

KUMĀRASAMBHAVA : voir KĀLIDĀSA.

KŪRMAPURĀṆA, édition. Kūrmamahāpurāṇam, Bombay : Śrīveṅkateśvara Steam Press, 1926


[réimpression, Delhi : Nag Publishers, 1983].
KŪRMAPURĀṆA, traduction. The Kūrma Purāṇa. Translated and annotated, trad. Ganesh Vasudeo
TAGARE, éd. Jagdish Lal SHASTRI, 2 volumes, Ancient Indian Tradition and Mythology n° 20-21,
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KUṞUNTOKAI, édition. kuṟuntokai. mūlamum uraiyum éd. U. Vē. CĀMINĀTAIYAR, 5ème éd./réimpression,
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[1ère éd. : 1937].

LIṄGAPURĀṆA, édition. Liṅga Purāṇa of Sage Kṛṣṇa Dvaipāyana. With Sanskrit Commentary Śivatoṣiṇī of
Gaṇeśa Nātu, éd. J. L. SHASTRI, Delhi : Motilal Banarsidass, 1980 [réimpression de l’édition des
Śrīveṅkateśvara Steam Press, Bombay, 1924].
LIṄGAPURĀṆA, traduction. The Liṅga Purāṇa. Translated by a Board of Scholars, éd. J. L. SHASTRI, 2
volumes, Ancient Indian Tradition and Mythology n° 5-6, New Delhi : Motilal Banarsidass,
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LOKAVIBHĀGA, édition. Lokavibhāga of Siṃhasūrarṣi. An important Sanskrit Text dealing with Jaina
Cosmography. Authenticaly edited for the first Time with Hindi Paraphrase, various Readings,
Appendices etc., éd. Balchandra SHASTRI, Jīvarāja Jaina Granthamālā n° 13, Sholapur : Jaina
Saṁskṛti Saṁrakṣaka Saṁgha, 1962.

MADHURĀVIJAYA, édition & traduction. Madhurāvijayam of Gangā Devī, éd. et trad. S.


THIRUVENKATACHARI, Annamalainagar : Annamalai University, 1957.

MAHĀBHĀRATA, édition. The Mahābhārata. For the first time critically edited, éd. Vishnu. S. SUKTHANKAR,
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Research Institute, 1927-1966.
MAHĀBHĀRATA, traduction. The Mahābhārata Translated, Chicago & London : University of Chicago
Press. Volume 1. 1. The Book of the Beginning, trad. J. A. B. van BUITENEN, 1973. Volume 2. 2. The
Book of the Assembly Hall. 3. The Book of the Forest, trad. J. A. B. van BUITENEN, 1975. Volume 3. 4.
The Book of Virāṭa. 5. The Book of the Effort, trad. J. A. B. van BUITENEN, 1978. Volume 7. 11. The
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MAHĀVAṂSA, édition. Cūlavaṃsa. Being the more recent Part of the Mahāvaṃsa, éd. Wilhelm GEIGER, 2
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MAHĀVAṂSA, traduction. Cūlavaṃsa. Being the more recent Part of the Mahāvaṃsa, trad. Wilhelm GEIGER
(du Pāli en allemand) & C. Mabel RICKMERS (de l’allemand en anglais), 2 volumes, Pali Text
Society, Translation Series n° 18 et 20, London : Oxford University Press, 1929 [réimpression en
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MĀLAVIKĀGNIMITRA : voir KĀLIDĀSA.

MĀNAVADHARMAŚĀSTRA, édition & traduction. Manu’s Code of Law. A critical Edition and Translation of
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MĀNAVADHARMAŚĀSTRA, édition. Mánava-Dharma Śástra [Institutes of Manu]. With the Commentaries of
Medhátithi, Sarvajñanáráyaṇa, Kúllúka, Rághavánanda, Nandana, and Rámachandra, éd. Vishvanáth
Náráyan MANDLIK, Bombay : Ganpat Krishnaji Press, 1886.
MĀNAVADHARMAŚĀSTRA, traduction. The Laws of Manu. With Introduction and Notes, trad. Wendy
DONIGER & Brian K. SMITH, New Delhi : Penguin Books India, 1991.

MAṆIMĒKALAI, édition. kaṭaiccaṅkap pulavaruḷ oruvarākiya maturaik kūlavāṇikaṉ cīttalaic cāttaṉār aruḷic
ceyta maṇimēkalai, éd. U. Vē. CĀMINĀTAIYAR, 7ème éd./réimpression, U. Vē. Cāminātaiyar
nūlnilaiya veliyīṭu eṇ 68, Ceṉṉai : U. Vē. Cāminātaiyar nūl nilaiyam, 1998 [1ère éd. : 1898].

MĀRKAṆḌEYAPURĀṆA, édition. kṣemarāja śrīkṛṣṇadāsena sampāditasya mumbai śrī veṃkaṭeśvarasṭīm


mudraṇālayena prakāśitasya punarmudraṇam śrīmārkaṇḍeya mahāpurāṇam. The Mārkaṇḍeya
Mahāpurāṇam. bhūmikāpāṭhaśodhanābhyāṃ pariṣkṛtam. śrīnāgaśaraṇasiṃha sampādita
ślokānukramaṇyā sahitaṃ, ed. D. R. SHARMA, New Delhi : Rashtriya Sanskrit Sansthan, 2002
[réimpression de l’édition de Kṣemarāja Śrīkṛṣṇadāsa, Mumbai : Śrīveṅkaṭeśvara Press, 1890 &
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MĀRKAṆḌEYAPURĀṆA, traduction. The Mārkaṇḍeya Purāṇa. Translated with Notes, trad. F. Eden
PARGITER, Bibliotheca Indica n° 125, Calcutta : Asiatic Society of Bengal, 1904 [réimpression,
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MATTAVILĀSA, édition & traduction. Mattavilāsa Prahasana, éd. & trad. N. P. UNNI, Delhi : Nag
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MATTAVILĀSA, traduction. Matta-vilāsa. A Farce. By Mahendravikrama-varman, trad. L. D. BARNETT,
Bulletin of the School of Oriental Studies 5 (1928-1930), p. 697-717.
MATTAVILĀSA, édition & traduction. A farce of Drunken Sport (Matta-Vilāsa Prahasanam) by King
Mahēndravarman, éd. & trad. Michael LOCKWOOD and A. Vishnu BHAT, dans Michael
LOCKWOOD & A. Vishnu BHAT, Metatheater and Sanskrit Drama. Part Two, Madras : Tambaram
Research Associates & Delhi : Munshiram Manoharlal, 1995, p. 49-80 [1ère éd., Madras :
Christian Literature Society, 1981].
MATTAVILĀSA, traduction. A Parody of the Kāpālikas in the Mattavilāsa, trad. David N. LORENZEN, dans
David Gordon WHITE (éd.), Tantra in Practice, Princeton Readings in Religion, Princeton :
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MATSYAPURĀṆA, édition. śrīmaddvaipāyanamunipraṇītaṃ matsyapurāṇam. ānandāśramasthapaṇḍitaiḥ


saṃśodhitam, Ānandāśrama Sanskrit Series n° 54, Poona : Ānandāśrama Press, 1907.
MATSYAPURĀṆA, traduction. The Matsya Purāṇam, Notes by B. C. MAJUMDAR, S. C. VASU, H. H.
WILSON, BENTLEY, WILFORD & Others, éd. Jamnas Das AKHTAR, Sacred Books of the Aryans
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MAYAMATA. Mayamata, Traité sanskrit d'architecture. Volume 2. Édition critique, traduction et notes. Ch.
XXVI à XXXVI et Index-Glossaire général, éd. B. DAGENS, Publications de l’Institut Français
d’Indologie n° 40.2, Pondichéry : Institut Français d’Indologie, 1976.

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MUṆḌAKA UPANIṢAD, texte & traduction. Mundaka Upanishad. Publié et traduit, trad. Jacqueline MAURY,
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MŪVAR ULĀ, édition. kaviccakkaravartti oṭṭakkūttar iyaṟṟiya mūvarulā. paḻaiya urai, kuṟippuraikaḷuṭaṉ, 3ème
éd./réimpression, U. Vē. Cāminātaiyar nūlnilaiya veliyīṭu eṇ 6, Ceṉṉai : U. Vē. Cāminātaiyar
nūl nilaiyam, 1992 [1ère éd. : 1946].

NANTIKKALAMPAKAM, édition. paṭṭuṭaittalaivaṉ tampiyaruḷ oruvar pāṭiya nantik kalampakam. uraiyuṭaṉ,


éd. Pu. Ci. Puṇṇaivaṉanāta MUTALIYĀR & Ce. Re. Iramacāmi PIḶḶAI, Tirunelvēli – Ceṉṉai :
tirunelvēlit teṉṉintiya caivacittānta nūṟpatippuk kaḻakam, 1955.
NANTIKKALAMPAKAM, édition. éd. A. G. AIYAR, 1926.
NANTIKKALAMPAKAM, édition. nantik kalampakam, éd. L. CĀṆMUKACUNTARAM, Ceṉṉai – Maturai : stār
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NANTIKKALAMPAKAM, édition. nantik kalampakam. uraiyutaṉ, éd. C. MEYYAPPAṈ, comm. Pulavar
Muttup PIḶḶAI, Citamparam : manivācakar nūlakam, 1969.
NANTIKKALAMPAKAM, édition. nantik kalampakam, éd. Cō. Aruṇācala TĒCIKAR, Ceṉṉai : Mullai
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NANTIKKALAMPAKAM, édition. nantik kalampakam. patippāciriyaka kuḻaviṉarāl pala piratikaḷai oppu nōkkip
paricōtittu veḷiyiṭappeṟṟatu, Ceṉṉai : es rājam, s. d.
NANTIKKALAMPAKAM, édition. nantik kalampakam, éd. R. NAGASWAMY, http://tamilartsacademy.
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NĀRADASMṚTI, édition & traduction. The Nāradasmṛti. Critically edited with an Introduction, annotated
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PARĀKHYATANTRA, édition & traduction. parākhyatantram. The Parākhyatantra. A Scripture of the Śaiva
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PARĀŚARASMṚTI, texte & traduction. Parāśarasmṛtiḥ or Pārāśaradharmaśāstra. With an Introduction,


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PAṬṬIṈAPPĀLAI : voir PATTUPPĀṬṬU.

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