Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L'écriture du sanskrit:
Plan:
1.0. Généralités
1.1. Les voyelles
voyelles
1.2. Les consonnes
1.2.1 Les occlusives
1.2.2 Les nasales
1.2.3 Les sifflantes et le visarga
1.2.4 Tableau des occlusives, nasales et sifflantes
1.2.5 Les semi-voyelles et aspiration
1.3. Les sept signes
1.3.1 Le visarga
1.3.2 L'anusvâra
1.3.3 L'anunâsika
1.3.4 L'avagraha
1.3.5 Le virâma
1.3.6 Le daṇḍa et le double daṇḍa
1.4. Les syllabes
syllabes de la devanâgarî
1.4.1 Les ligatures de la devanâgarî
1.4.2 Tableau des principales ligatures de la devanâgarî
1.5. Les chiffres
1.6. Exemples
Exemples
1.7.
1.7. Exercices
Exercices
1.0 Généralités:
L'écriture sanskrite est attirante - car elle est belle et mystérieuse - mais décourageante à la
fois car elle semble très complexe. C'est un préjugé! Elle est tout autant simple que la nôtre
mais fort différente. Il y a, de nos jours, deux manières orthodoxes d'écrire le sanskrit. La
première est l'écriture indienne appelée (deva)nâgarî. Elle sert notamment à transcrire
d'autres langues indiennes, le hindi par exemple. La seconde manière d'écrire le sanskrit est
la translittération romaine internationale (avec les caractères latins amplifiés de signes
diacritiques). C'est cette dernière qui sera l'écriture que nous emploierons le plus, lors de
notre cours de grammaire. Cependant la devanâgarî est indispensable, car la majeure partie
des textes imprimés sanskrits est justement en nâgarî. Il nous faut donc l'étudier comme
l'autre. Mais comme le reste du cours sera donné en transcription, l'apprentissage de
l'écriture indienne ne presse pas.
Le sanskrit possède théoriquement 14 voyelles, pratiquement 13. Car le "l" voyelle court ( Ị )
devrait avoir théoriquement une variante longue ( ḹ ), mais celle-ci n'est point usitée. La liste
des voyelles est donc la suivante:
a (A), â (Aa), i (#), î ($), u (%), û (^), ṛ (\), ṝ (§), Ị (¤), [ ḹ (¥)], e (@), ai (@e),
o (Aae), au (AaE)
Nous remarquerons que chaque voyelle courte peut être reliée à une autre qui a une valeur
allongée; ainsi à côté du a ont trouve â (long). Les voyelles e et o qui sont considérées
comme des diphtongues (leur valeur est déjà longue) ont également des voyelles allongées
leur correspondant, voyelles qu'en transcription nous sommes contraint de noter par deux
lettres: ai et au.
Nous remarquerons qu'au rang des voyelles se trouvent deux sons ( ṛ et Ị ) que nous,
occidentaux, n'avons point l'habitude de ranger là. C'est une particularité des langues
indiennes.
Les voyelles de la devanâgarî sont notées par une lettre propre (akṣara), comme ci-dessus,
uniquement lorsque celles-ci se trouvent en début de phrase ou de mot. Cependant, dans ce
dernier cas la lettre subsiste seulement si une homogénéisation (sandhi) n'est pas de
rigueur. Autrement, en devanâgarî, les voyelles sont notées par des signes diacritiques au-
dessus, au-dessous ou à côté des consonnes. Lorsqu'il n'y a aucun signe diacritique, la
voyelle qui suit la consonne est obligatoirement a.
Prenons comme exemple la consonne k ( क) et faisons-la suivre par toutes les voyelles
citées ci-dessus.
k+a k+rien= k
k+a = ka
k+â
k+i k+i = ik
k+I = kI
k+î
k+u k+ u = ku
k+ U = kU
k+û
k+ṛ k+ « = k«
k+ṝ k+ © = k©
k+¤ = „
k+Ị
[k + ḹ] [k+¥=K¥ ]
k+ e = ke
k+e
k+ E = kE
k + ai
k+ ae = kae
k+o
k + au k+ a = kaE
Vous aurez remarqué qu'en transcription romaine les voyelles ṛ et Ị, pour bien montrer que
ce sont des voyelles et ainsi les différencier des consonnes r et l, s'écrivent avec un point
diacritique au-dessous d'elles. Les voyelles a, i, u et ṛ, dans leur forme allongée s'écrivent
avec un circonflexe ou une barre au-dessus d'elles: â (ā), î (ī), û (ū) et ṝ. Le circonflexe
remplace la barre diacritique par commodité de typographie. Le ṛ se prononce roulé et soit
précédé d'un très léger "e" (vater) ou alors suivi d'un "i" très bref.
Comme nous venons de le dire, le sanskrit compte 20 occlusives, qui sont réparties quatre
par quatre dans cinq sous-groupes: les gutturales (k,
k, kh, g, gh),
gh les palatales (c,
c, ch, j, jh),
jh les
cacuminales (ṭṭ, ṭh, ḍ, ḍh), les dentales (t,
t, th, d, dh)
dh et les labiales (p,
p, ph, b, bh).
bh Chaque
catégorie contient deux consonnes sourdes, l'une aspirée, l'autre non et deux consonnes
sonores, l'une aspirée, l'autre non. La prononciation des consonnes aspirées, doit bien
rendre compte de l'aspiration. Pour ce qui est des occlusives cacuminales, elles se
prononcent avec la langue recourbée au fond du palais. Le c se pronoce "tch", le j se
prononce "dj" et le g est toujours dure (en français "gu"). Notez que les consonnes aspirées
se notent en transcription par deux lettres (ex: dh), il est clair que ce n'est qu'une seule lettre
sanskrite.
Le sanskrit connaît 5 nasales réparties dans les mêmes sous-groupes que les occlusives.
Nous avons donc une nasale gutturale (ṅ
ṅ), une palatale (ñ
ñ), une cacuminale (ṇ
ṇ), une dentale
(n m). Le ṇ, se prononce avec la langue en arrière comme pour les
n) et une labiale (m
occlusives cacuminales correspondantes. Le ñ se prononce comme le "gn" français. Quant
au ṅ guttural, sa prononciation est celle de l'anglais "to sing".
Le sanskrit connaît 3 sifflantes. Comme pour les nasales et les occlusives, elles se
répartissent dans les sous-groupes à la seule exception que le sous-groupe guttural ainsi
que le sous-groupe labial ne possède point de sifflante. Pour combler cette carence, la
langue emploie un signe spécial: le visarga* (noté: "ḥ" ou en devanâgarî par deux point "ঃ"),
dont nous aurons l'occasion de reparler. La sifflante palatale (ç
ç ou ś)
ś se prononce comme le
"ch" allemand (ich). La sifflante cacuminale (ṣ
ṣ) se prononce comme le "ch" français (chien).
s) se prononce comme les "ss" français (tasse).
La dentale (s
1.2.4 Tableau des occlusives, nasales et sifflantes:
Comme il a été dit plus haut, il en existe quatre: y (य), r (र), l (ल), et v (व). Elles correspondent
respectivement aux voyelles i, ṛ, Ị et u. Pour la prononciation, se rappeler que le "r" est
toujours roulé. On trouve encore une aspiation "h" (ह)au nombre des consonnes.
1.3.1 Le visarga:
Le visarga "ḥ" (devanâgarî: "ঃ") remplace dans certain cas un "s". Nous en parlerons
beaucoup dans le chapitre sur l'homogénéisation morphologique (sandhi). Il se prononce soit
comme le "h" allemand soit par une sorte d'écho de la voyelle qu'il suit (agniḥ: pron. agni-i).
Exemple: sumanaḥkula (sumn>kul) = la lignée des Sumanas
1.3.2 L'anusvâra:
.
L'anusvâra "ṁ ou ṃ" (devanâgarî: " " [point au-dessus du caractère]) remplace dans certains
cas un "m" (ou une autre nasale). Sa prononciation est souvent une nasalisation totale de la
voyelle qu'il suit. Exemple:
Agniṁ ( AiGn< ) = le feu
1.3.3 L'anunâsika:
L'anunâsika "" (deva.: ~) est assez rare. Il remplace par homogénéisation une nasale. Sa
prononciation est une nasalisation de la voyelle précédante et de la consonne qui suit.
Exemple: balavâlloke (blva~‘aek)e = puissant dans le monde
1.3.4 L'avagraha:
L'avagraha se note en transcription par une apostrophe '. En devanâgarî il se note par une
sorte de "S" entre deux caractères. Il indique la présence d'un "a" qui pour des raisons de
sandhi, a été rendu muet. Exemple:
açvo'ham (AZvae=hm‰) = je suis un cheval
1.3.5 Le virâma:
Le virâma ne se note qu'en devanâgarî car en transcription latine, on n'en a pas besoin. Il
indique qu'un caractère nâgarî n'est pas suivi d'une voyelle: si k = ka, k‰ = k. Vous voyez
qu'il se note par un petit trait sous le caractère.
Les syllabes (une ou plusieurs consonne(s) + une voyelle) forment les caractères de la
devanâgarî, vu que c'est une écriture syllabique. Lorsqu'une syllabe est composée d'une
seule consonne et d'une voyelle, rien est plus simple, il suffit de se référer au point 1.1 puis
au tableau ci-dessous:
+Ú a â i î u û ṛ ṝ e ai o au
k ka ik kI ku kª k« k© ke kE kae kaE
k
o oa io oI ou oU o& o¨ oe oE oae oaE
kh
g ga ig gI gu gU g& g¨ ge gE gae gaE
g
" "a i" "I "u "U x& "¨ "e "E "ae "aE
gh
' 'a i' 'I 'u 'ª '« '© 'e 'E 'ae 'aE
ṅ
c ca ic cI cu cU c& c¨ ce cE cae caE
c
D Da iD DI Du Dª D& D¨ De DE vae vaE
ch
j ja ij jI ju jU j& j¨ je jE jae jaE
j
H Ha iH HI Hu HU H& H¨ He HE Hae HaE
jh
| |a i| |I |u |U |& |¨ |e |E |ae |aE
ñ
q qa iq qI qu qª q& q¨ qe qE qae qaE
ṭ
Q Qa iQ QI Qu Qª Q& Q¨ Qe QE Qae QaE
ṭh
f fa if fI fu fª f& f¨ fe fE fae faE
ḍ
F Fa iF FI Fu Fª F& F¨ Fe FE Fae FaE
ḍh
[ [a i[ [I [u [U [& [¨ [e [E [ae [aE
ṇ
t ta it tI tu tU t& t¨ te tE tae taE
t
w wa iw wI wu wU w& w¨ we wE wae waE
th
d da id dI du dU d& d¨ de dE dae daE
d
x xa ix vI xu xU x& x¨ xe xE xae xaE
dh
n na in nI nu nU n& n¨ ne nE nae naE
n
p pa ip pI pu pU p& p¨ pe pE pae paE
p
) )a i) )I )u )U )« )© )e )E )ae )aE
ph
b ba ib bI bu bU b& b¨ be bE bae baE
b
- -a i- -I -u -U -& -¨ -e -E -ae -aE
bh
m ma im mI mu mU m& m¨ me mE mae maE
m
y ya iy yI yu yU y& y¨ ye yE yae yaE
y
r ra ir rI é ê \› §› re rE rae raE
r * * * *
l la il lI lu lU l& l¨ le lE lae laE
l
v va iv vI vu vU v& v¨ ve vE vae vaE
v
z za iz zI zu zU z& z¨ ze zE zae zaE
ç
ṣ ; ;a i; ;I ;u ;U ;& ;¨ ;e ;E ;ae ;aE
L'écriture devanâgarî est une écriture syllabique, comme on l'a vu. Nous avons eu l'occasion
de voir les syllabes simples, composées d'une consonne et d'une voyelle. Nous allons
maintenant nous occuper des syllabes ligaturées, qui ont plusieurs consonnes suivies d'une
voyelle. Il est bon de noter au passage qu'outre les diphtongues ai et au, qui sont
considérées comme de simples voyelles, le sanskrit ne tolère aucune suite de voyelles dans
une même syllabe.
La ligature devanâgarî se construit de manière fort simple. Chaque lettre contient un élément
distinctif qui lui donne sa valeur propre, par exemple dans la lettre n (na), N est l'élément
distinctif qui représente le son (n). Cet élément ne représente donc que la consonne et non
la voyelle qui doit la suivre. Il suffit donc de prendre un ou plusieurs de ces éléments
distinctifs et de le/les accolé(s) à une syllabe simple contenant en elle-même une voyelle.
Par exemple N + t = Nt ou en transcription n + ta = nta.
Notons que l'élément distinctif du son r est, lorsqu'il est en première position, une sorte de
petit crochet placé au-dessus du caractère. Lorsqu'il se trouve en dernière position, juste
avant la voyelle qui clôt la syllabe, il se note soit par une petite barre oblique, lorsqu'il y a un
daṇḍa, soit, lorsqu'il y en pas, le r est marqué par une sorte de petit circonflexe, placée sous
le caractère. Exemple: r‰ + k = k,› K + r = ³, F‰ + r = F+.
® Notons que, en raison des limites de la typographie de l'ordinateur, certaines ligatures sont
infaisables, pour cette raison on note parfois par ce petit signe ‰ (virâma) que le caractère
se trouve au milieu d'une syllabe et qu'il ne doit donc pas être directement suivi d'une
voyelle. Exemple: C + D‰ + v = CD‰v (c + ch + v = cchv). C'est pour une raison
typographique que cela se passe car la ligature courante
serait .
¯ Notons les deux ligatures très irrégulières de la devanâgarî: K + ; = ] & J + | = } ou en
transcription: k + ṣ = kṣ & j + ñ = jñ. Notons aussi les ligatures spéciales du h qui forme ses
ligatures à l'intérieur de sa boucle (voir point 1.4.2).
“ NÏ(
exemple de liga- ńkt Occlusives nddhy Sifflantes
'‰] Nx
tures + voyelles ńkṣ dentales ndh palatales, cacumi-
Kk Š Œ Tk NØ
kk+a ńkh tk ndhr nales et dentales
Kka Ša ¼ Tt Ä Nn Ú í Zc
kk+â ńg tt nn çc
Kku Šu TTv Åv Nm î Zn
kk+u ńgh ttv nm çn
KkU ŠU TTy ÅY Ny Zy
kk+û ńm tty ny çy
iKk iŠ TÇ Ü ï
kk+i ttr nr çr
KkI ŠI TTv Åv Nv ï(
kk+î Occlusives ttv nv çry
Kk« Š« Tw Ns ð Zl
kk+ palatales tth ns çl
Kk© Š© Cc ½ Tn Æ ñ Zv
kk+² cc tn çv
Kke Še CD Tp ñ( ZVy
kk+e cch tp Occlusives çvy
KkE ŠE CD+ Tm :k
kk+ai cchr tm labiales ṣk
Cm Èy Pn ß ò+
cm try pn ṣṭr
Cy Tv Pm ò+(
Occlusives cy tv pm ṣṭry
D( Ts Py ò‰v
gutturales chy ts py ṣṭv
Kk Š D+ TSn à ó
kk chr tsn pr ṣṭh
Ko Jj ¾ TSy Pl ó(
kkh jj tsy pl ṣṭhy
Kc ‹ JJv Wy áy :[
kc jjv thy phy ṣ
Kt − JH Ì Bj â :{y
kt jjh dg bj ṣy
KÇ ± } Ì( Bd :p
ktr jñ dgy bd ṣp
KTv ®v Jm Í Bx :m
ktv jm dgr bdh ṣm
Kw Jy Î Bn ã :y
kth jy dd bn ṣy
Kn ² ¿ Î+ Bb :v
kn jr ddr bb ṣv
Km Km Jv Ήv ˜ B- Sk
km jv ddv bbh sk
Ky  Ác Ï ä So
ky ñc ddh br skh
³ ÁD ωn _y St
kr ñch ddhn bhy st
Kl ¬ Ã Áj Ï( æ STy
kl ñj ddhy bhr sty
Kv Ð Mn ç SÇ ô
kv dn mn str
] Ó Mp STv
kṣ Occlusives db mp stv
úy Ñ Mb Sw
kṣy cacuminales dbh mb sth
úv Ñ( M- Sn õ
kṣv ṭk dbhy mbh sn
Oy ” Ò My Sp
khy ṭṭ dm my sp
´ * è S)
khn ṭṭh dy mr sph
µ q( Ô Ml Sm
khr ṭy dr ml sm
Gd Q( Ô( SMy
gd ṭhy dry smy
Gx Q+ Ö Sy
gdh ṭhr dv semi-voyelles sy
Gn ¶ Ö( ö
gn ḍg dvy sr
Gm f( Xn × Yy Sv
gm ḍy dhn yy sv
Gy Fœm Xm Yv
gy ḍhm dhm yv
¢ F( Xy k›
gr ḍhy dhy rk aspiration
¢( {q Ø j›
gry ṭ dhr rj
Gl {Q Xv x› Ÿ
gl ṭh dhv rdh h
Gv {f Nt Lk û
gv ḍ nt lk hn
¸n ¹ {F NTy Ly ü
ghn ḍh nty ly hm
?¸m {[ NÇ Ù Ll ý
ghm ntr ll hy
¸y {m Nw Lv ÿ
ghy m nth lv hr
º {y Nd Vy ’
ghr y nd vy hl
» {v NÎ+ ì þ
ńk v nddr vr hv
1.5 Les chiffres:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
1.6 Exemples:
1.7. Exercice
Transcrivez les vers de la devanâgarî en translittération romaine. Puis faites l'inverse avec
les vers en translittération. Lisez avec attention le sanskrit translittéré afin d'exercer la lecture
et la prononciation. Puis essayez-vous à la lecture de la devanâgarî.
Voici la traduction des deux vers donnés en exemple au point 1.6.
ya smâ pcchanti kuha seti ghoram Les Asura se demandent à son sujet: où est-
utem âhur naiṣo astîtyenam, il, le terrible? Ils disent que celui-ci ne s'est
so'ryaḥ puṣṭirvija ivâ minâti pas encore produit. Lui qui diminue les
çradasmai dhatta sa janâsa Indra. richesses des ennemis comme si (il gagnait)
la mise. Ayez foi en lui. Lui, peuples, c'est
Indra.
Plan :
1. Morphologie phonétique
1. 1 Les trois degrés vocaliques : zéro, plein et long
2. Conjugaison
2. 1. Généralités sur le système verbal sanskrit
2. 2. Les verbes thématiques actifs présents
3. Déclinaison nominale et pronominale
3. 1. Les pronoms de conj. (nominatifs) et les pronoms à l’accusatif
4. Sandhi
4. 1. Sandhi du m
5. Vocabulaire
6. Exercices
1. Morphologie phonétique.
Zéro - i et ī u et ū ṛ et ṝ Ị
Plein a e (ay)* o (av)* ar al
Long ā ai (āy)* au (āv)* ār inexistant
* Selon la règle suivant laquelle deux voyelles ne se suivent jamais en sanskrit, les
formes entre paranthèses remplace un e, o, ai ou au, lorsque celui-ci devrait être
suivi directement par une voyelle.
2. Conjugaison.
La base du verbe sanskrit est sa racine. Dans le dictionnaire, les verbes sont
toujours donnés sous leur forme radicale. Sur cette racine se construisent tous les
modes verbaux et par là même, toutes les formes verbales.
Le verbe sanskrit se conjugue en trois nombres (singulier, duel et pluriel) et bien sûr
aux trois personnes.
Dans cette leçon nous allons voir le présent actif (parasmaipada) des verbes
thématiques. On trouvent 10 classes de verbes en Sanskrit dont quatre sont
thématiques. Ce qui détermine la classe de tel ou tel verbe, c’est le radical du
présent. Si ce radical, se termine en a, le verbe est thématique. S’il ne se termine
pas en a, il est athématique. Seules quatre classes de verbes sont thématiques, mais
cela fait sans doute les deux tiers des verbes sanskrits : la 1ère, la 4ème, la 6ème et la
10ème classe. Nous allons faire l’étude de ces quatre classes dès aujourd’hui.
2. 2. Les verbes thématiques actifs présents.
Voici tout d’abord la formation générale (donc simplifiée) du radical du présent des
quatre classes thématiques.
1ère classe :
4ème classe :
6ème classe :
10ème classe :
Racine pleine ou longue + (p)aya = radical du présent (la 10ème sert le plus souvent à
la formation des verbes causatifs)
Ce plan présente néanmoins tant d’exceptions qu’il semble évident que le radical du
présent (ou la troisième personne du présent) doit impérativement être appris par
cœur en même temps que la racine. C’est pourquoi vous trouverez dans le
vocabulaire, toujours les deux (racine et 3ème du présent sing).
Voici les terminaisons du présent actif thématique : Elles se collent sur le radical du
présent.
Si le nominatif, comme dans toutes les lagues casuelles, exprime le sujet et l’attribut
du sujet, l’accusatif exprime, lui aussi selon sa fonction, l’objet direct mais également
le lieu directionnel (l’endroit où l’on va).
Les pronoms de conjugaison sont donc des nominatifs. Les pronoms des deux
premières personnes (comme en français) ne distinguent pas leur genre (masc.,
fém., neutre) mais à la troisième personne, les genres se distinguent.
4. Sandhi.
4. 1. Le sandhi du m.
Schéma :
Cette règle est très rare entre les mots distincts, mais est très fréquente au sein des
mots composés ou entre un verbe et son préfixe.
5. Vocabulaire.
Ji-
Ji- (conquérir)
(conquérir) :
Dṛś- (Paś-
(Paś-) (voir) :
Budh-
Budh- (connaître, savoir) :
Smṛ
Smṛ- (se souvenir) :
Sad-
Sad- (s’assoire)
Ahaṁ
Ahaṁ vadāmi tvām. Te paśyatas te.
Tatpibāma
Tatpibāmaḥ
pibāmaḥ*. Tāntyajāmi. (attention au sandhi)
Gacchanti tāstam.
āstam. Ahantvānnayāmi.
Āvāṁ
Āvāṁ dhāvāva
dhāvāvaḥ
āvāvaḥ. Tvambodhasi tāni.
Te sīdatas. So’smān
So’smāntyajati.
āntyajati.
Tvaṁ
Tvaṁ tiṣṭ
tiṣṭhasi.
ṣṭhasi. Sa nastyajati.
Yūyaṁ
Yūyaṁ tāṁ
tāṁ jayatha. Vayaṁ
Vayaṁ khādāmastat.
Vayaṁ
Vayaṁ bhavamaḥ
bhavamaḥ. Āvāvvā
Āvā vvāṁ
vvāṁ jayāvaḥ
jayāvaḥ.
Yūya
Yūyaṁ
yaṁ vasatha. Sa mā tyajati.
Yuvāṁ
Yuvāṁ pibathastām.
pibathastām. Sā nau vadati.
Vayampaśyāmastān. Āvāyyuvā
Āvā yyuvāṁ
yyuvāṁ jayāvaḥ
jayāvaḥ.
Tau smaratastvā.
smaratastvā. Tāstāni khādanti.
Ahaṁ
Ahaṁ jayāmi yuṣ
yuṣmān. Tāni patanti
Tāssīdanti. Sāvāṁ
Sāvāṁ (sā+āvaṁ
(sā+āvaṁ) bodhati.
Tāni taṁ
taṁ pibanti. Tvāmahaṁ
Tvāmahaṁ paśyāmi.
* Remarque : un s en fin de phrase se transforme en visarga ḥ.
❸ Rédiger cinq phrases en Sanskrit en indiquant leur traduction précise.
Pbn:
1- t)écfiirabons nqninales
1. 1 Les rprns mascufins et neuûes en a
2, repæitûls et adverbes et auùes indâlinables
2. 1. Préposilims dernardant I'accusatif
2. 2. Quelques petits irdédinables
3. Sandhi
3. 1- Sandhidu s etdu r
3- 2. Sandhi intâieur du n
4- Explicalbn des cas du Sanskrit
5- Vocabulaire
6- Exercft:es
1. Dâ*tabons nqninabs-
Remargrrcns qLre, ente b mascr.rlinet le neube, seuls les trois premir:rs cas
ditràent De plus, oure |a semi exæptirn du vocatif neutre, les ûob prernierscas
des mots neutrcs se trouventèûes ident{ues, dans ctraquenombre.
2- 1. PrépæitionsdernandantI'acclsatif-
o La parlirJb <le negation na (ne pas) est lpmaletnent pbcé immédbtement avanl
b verbe ou ce qui est nli.
propositim
C La dotrbb lÉggtid't na--. na--. dans une màne phrase indklue une
fortement pæitive. Son sens est bès tien rendu en frança'ls par I'elçressbn -lf
& eviJe'*""e''l #j'/;:J'"'
Exernple: lrla te Hlæar{i névdr- (lls sort.tffdes chevaux')
O La conlrnctinn ca (e$ est souvent rérÉtée après chaque membre connecté mais
parfcis seubmeit apres b demier'
3, Sardhi.
3. 1. Sandhidu setdu r
Exempb : Vayarnbhavâmatl,(Noussommes-)
Note : oube ces quabe pc*nts,un r ftlal reste padout ailleurs r- (sauf note au point
o)
O Un as devbrt o devant tqrtes les consqrres sonores (S, glr, ô, i, F, Ë, d, dh, n, d,
dh, n, b, bh, m, y, ç I, v et h).
3. 2. Le sandhiintérieurdu a.
a L'Acq.rsatr sert, cûffne nous I'avqrs vu, à désigner foùi{ dked ainsi que la
daædbn d'un mouvement.
Exempte
, bl,ayati(Lectrevatesrde Râma.> Râma
ffm
@Le locaùTrend b teu ou reternpspresentet sans
mo'verrrent rthaduità, darr,. en.
5-Vocdr&ie.
O Repositi<xrsrégissantI'acqrsatif :
e QuelquesindâJinables :
tta .l ne...pas
Ca q et
vâ ifi or (bbn)
Erra K seubment, ceftai.rement
Iri rfr (remplaceles guillemetstlu discoursdirecne)
Aù"a gET
ii
O Nomsmasculins:
O Noms neubes :
O Traduireen français :
Kàfah pttalânikfàdali.
Jabmpibali.
Tau bâliauduld<harhsnaratall-
AÉvæamparvatanprati dhàvanti.
Npo màrhsrnarati-
Janâ$vâir tyaFnli-
Grârnalnsarvatowksà bttaYanti.
PàEnyrantarà(pffiri+antaà) l@kahpafanpasyati-
Sâ kanakarhnaydi-
Te naràstànnarandaili.
nmos*rrarrnrfi.
Aharhhrârirgramair nayâmi.
Yùyamasmànvadaùn.
ll y a des arbes pes du vnage. (Les atres se tisnent Isûnl pres ûr vlage-)
ll est assab-
r
sonr
Des d€rD(cotes de I'aôfllasjs des csbeau-
Plan :
1. Sandhi
1.1 Sandhi du t
1.2 Sandhi du k
2. Vocabulaire
3. Exercices
1. Sandhi.
1.1 Sandhi du t.
Il faut tout d’abord savoir que t et d sont identiques en finale d’un mot. Pour ne
donner qu’un exemple, tad et tat sont un seul et même mot. Seul change le sandhi.
En principe, les mots sont toujours donnés avec une finale sourde, c’est-à-dire t.
Exemples : Tat + gṛ
gṛham
ham = tadgṛ
tadgṛham
ham (cette maison)
Tat + duḥ
duḥkham
kham = tadduḥ
tadduḥkham
kham (ce malheur)
Tat + balam
balam = tadbalam
tadbalam (cette force)
Tat + annam
annam = tadannam
tadannam (cette nourriture)
Tat + ratnam
ratnam = tadratnam
tadratnam (ce bijou)
Exemple : Tat + hṛ
hṛdayam = taddhṛ
taddhṛdayam (ce cœur)
1. 2. Sandhi du k.
Il faut tout d’abord savoir que k et g sont identiques en finale d’un mot. Pour ne
donner qu’un exemple, prak et prag sont un seul et même mot. Seul change le
sandhi. En principe, les mots sont toujours donnés avec une finale sourde, c’est-à-
dire k.
❶ Verbes :
Khan- khanati onœ oanit creuser
Cal- calati clœ clit bouger
Jīv- jīvati jIvœ jIvit vivre
Nam- namati nmœ nmit saluer
Dah- dahati dhœ dhit brûler
Likh- likhati iloœ iloit écrire
Kṛt- kṛntati k&tœ k&Ntit couper
Muc- muñcati mucœ muÂit libérer, relacher
Vid- vindati ivdœ ivNdit trouver, acquérir
Iṣ- icchati #;œ #Cdit désirer, vouloir
Kup- kupyati kupœ kuPyit être irrité, en colère
Snih- Snihyati iSnhœ Snh(it aimer, être attaché à (souvent
l’objet au loc.)
Puṣ- puṣyati pu;œ pu:yit être nourri, se nourrir
Śram- śrāmyati (śramati) ïmœ ïaMyit (ïmit) se fatiguer
Div- dīvyati idv œdIVyit jouer, parier
Naś- naśyati Nazœ nZyit périr, être détruit
Tuṣ- tuṣyati tu;œ tu:yit être content
Nṛt- nṛtyati n&tœ n&Tyit danser
Tud- tudati tud tudit frapper, infliger une peine
Kṣip- kṣipati i]pœ i]pit lancer
Diś- diśati idzœ idzit montrer
Kṛṣ- kṛṣati k&;œ k&;it labourer, tirer, étendre
Viś- viśati ivzœ ivzit entrer
Spṛś- spṛśati Sp&zœ Sp&zit toucher
Cur- corayati curœ caeryit voler, piller
Dhṛ- dhārayati x& xaryit devoir qq ch (acc.) à qq un
(dat.), soutenir
Gaṇ- gaṇayati g[œ g[yit compter
Kath- kathayati kwœ kwyit dire, raconter
Cint- cintayati icNtœ icNtyit penser
Pūj- pūjayati pUjœ pUjyit adorer, louer
Kṣal- kṣālayati ]lœ ]alyit laver
Ghuṣ- ghoṣayati "u;œ "ae;yit proclamer
Pāl- pālayati palœ palyit protéger
Bhakṣ- bhakṣayati _a]œ _a]yit manger, bouffer
Spṛh- spṛhayati Sp&hœ Sp&hyit être avide de, envier à (+ dat.)
Bhūṣ- bhūṣayati _aU;œ _aU;yit orner
❷ Prépositions :
❸ Noms masculins :
❹ Noms Neutres :
3. Exercices.
j. Ahaṁ
Ahaṁ vṛvṛkṣ e kusumāni paśyāmi. Kusumānyadho (kusumāni
(kusumāni + adho)
vṛkṣājjale patanti.
k. Jalena vinā janā na jīvanti. Janā jalaṁ
jalaṁ jīvamiva (iva=comme) vadanti.
l. Dāso vanaṁ
vanaṁ gacchati, vṛv ṛkṣ aṁ ca kṛ
kṛntati. Sa vṛ
vṛkṣāṇāmphalānāṁ
āmphalānāṁ ca
bharaṁ
bharaṁ grāme nayati.
m. Sa phalairdhanaṁ
phalairdhanaṁ vindati. Dhanena sa kūpam. Sa ca sukhena jīvati.
n. Īśvarasya
Īśvarasya balameva daivamiti cintayāmyaham. Tvaṁ Tvaṁ cintayasi. Īśvaro na
bhavati, daivameva bhavatīti.
o. Nṛpasya kṛ
kṛte dāsaḥ
dāsaḥ prāsādasya samīpaṁ
samīpaṁ vṛ vṛkṣānāṁ
ānāṁ phalāni kusumāni ca
nayati.
p. Janako nṛ
nṛpasyāśvau muñcati.
muñcati. Tau cāśvau
c āśvau grāmādvanamprati dhāvataḥ
dhāvataḥ.
❷ Traduire en français.
a. Tau nṛ
nṛpasya dāsau kanakasya kṛ k ṛte bahiḥ
bahiḥ prāsādātkhanataḥ
prāsādātkhanataḥ.
b. Kanakaṁ
Kanakaṁ dhanaṁ
dhanaṁ bhavati. Janāḥ
Janāḥ kanakamicchanti. Dhanasya kṛ kṛte, janāḥ
janāḥ
kṛṣanti
ṛṣanti khananti ca.
c. Ahamīśvarasya balam cintayāmi, taṁ taṁ ca namāmi. Īśvareṇ
Īśvareṇāhaṁ
āhaṁ vindāmi
sukhaṁ
sukhaṁ.
d. Ahaṁ
Ahaṁ kāvyaṁ
kāvyaṁ snihyāmi. TvaṁTvaṁ tatkāvyampaśyasi,
tatkāvyampaśyasi, ahaṁ
ahaṁ tallikhāmi.
tallikhāmi.
e. Gajā vanaṁ
vanaṁ gacchanti. Vane te patrāni tṛṇ tṛṇāni
ṛṇāni ca khādanti. Te māṁ
māṁsaṁsaṁ na
bhakṣ
bhakṣayanti.
f. Śṛgālasya guṇ guṇo na bhavati.
g. Dāso ghoṣ
ghoṣ ayati – NṛNṛpo grāmaṁ
grāmaṁ gacchatīti.
h. Bharo vṛv ṛkṣ ādadhaḥ
ādadhaḥ patati.
i. Gajā candraṁ
candraṁ hrade paśyanti. Te candraṁcandraṁ spṛ
spṛśanti.
j. Tasya nṛnṛpasya na guṇ guṇo bhavati. Sa grāmāndahati janāśca duḥ duḥkhe jīvanti.
k. Nṛpo na śṛ ś ṛgālasya māṁ
māṁsamicchati.
samicchati. Sa haṁ
haṁsasya māṁmāṁsaṁ
saṁ tuṣ
tuṣyati.
l. Haṁ
Haṁso hradasya bhūṣ bhūṣaṇaṁ bhavati. Hrado vanaṁ
vanaṁ bhūṣ
bhūṣayati.
m. Īśvarasya prāsāda ākāṣ ākāṣe bhavatīti - vadāmyaham. AhaṁAhaṁ īśvaram
īśvarasya prāsādaṁ
prāsādaṁ ca na pasyāmi.
n. Bālā hradasya tīreṣ
tīreṣu kusumairīśvaraṁ
kusumairīśvaraṁ pūjayanti.
o. Ahaṁ
Ahaṁ nṛ nṛpasya mitro bhavāmi. Ahamprāsāde nṛ nṛpeṇ
peṇa saha jīvāmi.
Plan:
1. Sandhi
1-1Sandhin
'I.2 Sandhides voyelles
2. Vocabulaire
3. Exercices
1. Sandhi.
- 1.1Sandhidu n.
O Un /?tinaldevienl fildevanl l.
4... a--- t..- l-.- u--- u.- f-. €--- at-.. o-.. au--
-_-r _--ra-_.---r4.._ ...ri--. -.-n--. -..ru--- _--ru--- --te--- .--Jd--- _-JO--- .--aat--
.-_e ---e'.-- --a5- Ji- lL- .-au-. I t|-- --ar-- tè- r aL- _-a0_ --a aL
-"qz- -.rtL --ayl.. .âyÛ-- -3yl,-- --ayl.- ..ayè- -4aL- ,-a$t, ..Ûrdt,.
.-al -à a-- .-a à- .3 L- -_aL. -5 u.- -5 ii-- -.et--- -â e-- -à ai- --âo_ -â a,L
-àva- -æ- -â!i- .4- -lYr!- -àyrl-- -4.--- -5ye.- .M .5Yo.- .ev .-
---o --.o'--- --aâ- -â i- -âL- -.4 t!- -.aÈ- ..â a--- -.4 è- -€ âi- -a(l.. .r8,ru..
it à-- -,a!ri, --âYt-.- .-avu. .rvii.. -.4tt.. -€t ai- -tr,o_ .-.êArdt-.
.-au -i a. .âî. .â L- -a L- -.4 rL -5lL -â t- -â e- .âù- -â o-- -àaIt-.
-ârâ- -.ffi --atl- -ânr- --evl|t_ --ÛVa- .5Ye.. -àrei- _Àro-_ -.âtra!-
Donc:
O Unafinals'homogénéiss toujours qui
avecla voyelleinitiale.L'homogénéisâtion
en résultese trouveaudegrépleinou au degrélong.
-révara
= KF0es\rara.(O SeigneurKlsna)
Exêmple: Klpna+
O Un â/finaldevienlâ(y) devantn'importequellevoyelle.
-tévara
= Ga -LÉvara
Exemple: Go + (Le Seigneurdes vaches)
ou: Go+-Évara=Gav-tévara
ô Un âu finaldevientâ(v)devantn'imporlèquellevoyelle.
2. Vocabulaire.
O Verbes:
O Adverbes:
Api qÊ même,aussi(seplaceaprèsle
motqu'ilmoditie)
Api ètÊ Est-ceque? (seplaceen début
de phrase)
Megha ùe re nuage
Mùrkha {Gf le fou
Kgeka à" le châmp
Mtga {.r I'animalsauvage
3. Exercices.
Plan:
1. Conjugaison des verbesthématiques
à I'actif
1.1 L'imparfait
1.2 L'impératif
1.3 L'obtatif
1.4 Le futursimple
2. Adverbes
2.1 Emploide quelquesadverbeset indéclinables
3. Vocabulaire
4. Exercices
1. Conjugaison
des verbesthématiques
à I'actif.
1.1L'imparfait.
1.2L'impératif.
quelesterminaisons
Remarquons en italique, à cellesde I'imparfait.
sontidentiques
1.3L'optatif.
1.4Le futursimple.
Sa formation
se faitselonla réglesuivante:
3. Vocabulaire.
lf Verbes.
- A Adverbes.
Kutra €I où ?
Kva iFt où ?
lha {€ ici
Atra ei:{ ici
Kutas Eilq Pourquoi ?, d'où?
Tatas ildq ensuite
Yatas Tdq dePuis,Parceque
Yadi...tarhi... qÊ dË si." alors...(+ optati0
Yadâ...tadâ... q[{f d{r quand... alors...
Kadâ 6Er quand?
Yatra TF{ où (relatif)
Tatra tr{ là
Sma FT (transforme un présenten passé)
lva fl comme(comparatif ; se placeaprèsle
motqu'ilqualifie)
Mâ rTT ne...pas." (avecI'impératif)
E Nomsmasculins.
Sùrya qq le soleil
Anila sïrro le vent
Anala 3më le feu
Pandita qITçT le savant,le professeur
O Nomsneutres.
4. Exercices.
a. Nroasyajanakahprâsâdasyahradasyatïre'tisthat.Sa kamalâni
harhsârhécâpaéyadasprÉacca.
b. Sa gajâl.srgâlânàrir
mitronâbhavat.Karenatânso'tudat.Srgâlâh
sarvato'dhâvan.
c. Grâmasyajanâssamrparhvrksasyânçtyannahasarhéca.
Te'tusyannavadarhéca.Ha Tsvareti.
d. Nrpasyamittprasâde kâvyânyalikhat. \ 1"r;laah
Tâni kâyvâniv-rrânâtf'
-révarama
balamanaman.Sa ntarenâpikâvyânyaIikhat.
e. Bàlânârhjanako'harhca ksetrânyakrsâvatrnarhcâkptâva.Tatkrta
âvâmaérâmyâva.
f. Phalebhyarte Râmahkrsna6cavanenâkhâdatâm. KrsnoRâmo'harhca na
mârhsamabhaksayâma.
a. JanâScintayanti.NrpodâsânnatuOeOlramar#na corayetgrhânicana
dahediti.
b. YadiKrsnoRàmo'hamæ nrpasyaprâsàdarhgacchematarhinrparh
mitrânpaéyema.
c. Yadâtvarirpràsâdarhgacchasitadâtvarhnmarhpaéyestarir vadeéca.
Svastinrpàyeti!
d. Srgâlâgajarirbhakseyuryadisa karenatânnatudet.Gajonecchetyat (que)
Sragâlâstarh
khàdanti.
e. Aharhpràsâdarhdàsànratnâni kanakarirceccheyam.Taddhanarhnrpasya
bhavati.
f. Sàstrânivadanti.Iévaraâkâ6ebhavediti.Panditâvadanti.Îévarojanânârit
hrdayebhavati.
Plan:
1. Pronoms
1.1Lespronomspersonnels à tousles cas
1.2Les pronomssur le thèmede tad : etad(démonstratif)
1.3Lespronomssur le thèmede tad : yad (relatif)
1.4Lespronomssur le thèmede tad : kim(interrogatif)
2. L'infinitif
verbal
3. Conjugaison
3.1 Lesverbesthématiquesau présentdu moyen
4. Vocabulaire
5. Exercice
1. Pronoms.
@Le pronomtadaumasculin
(il,ilsdeux,ils):
€) Le pronomtadauneutre(on,ilsdeux,ils):
'.": i ,i'.]
Génibï ' : ,; :,a,,',,
..\. : .!::.:::,::.ta l . - . . . i::'.i.: ,::',
[i ,lJ.i.;.
Lælif '.'ialt-&a:t:.
@Le pronometadauféminin(cette,ces):
9 Le pronomyadau neutre(qui,que,dont):
O Kim au masculin:
@Kimauneutre:
3. Conjugaison.
au présentdu moyen.
3.1 Les verbesthématiques
4. Vocabulaire.
O Adverbeset indéclinables.
5. Exercice.
O traduireces phrases.
Plan :
1. Déclinaison
1.1 Déclinaison féminine en ā
1.2 Les adjectifs en a et ā
2. Mots composés
2.1 La composition verbale et les préverbes (+ saṁdhi interne du s => ṣ)
2.2 La composition nominale : le tatpuruṣa
2.3 La composition nominale : le bahuvrīhi
2.4 La composition nominale : le dvandva
2.5 La composition nominale : le karmadhāraya
3. Participes
3.1 Le participe passé passif (+ règles de saṁdhi internes)
4. Exercices (le vocabulaire est donné dans les exercices)
1. Déclinaison.
Déclinaison.
Ati-
Ati- nuance d’excès et d’intensité, au delà
Adhi-
Adhi- au-dessus, sur
Anu-
Anu- le long de, derrière, selon
Antar-
Antar- (rare) entre
Apa-
Apa- au loin
Api-
Api- (rare) près, sur
Abhi-
Abhi- vers, contre
Ava-
Ava- marque la descente vers, l’écartement
Ā- vers, près de
Ut-
Ut- sur, au-dessus, en haut, hors
Upa-
Upa- près, vers, autour
Ni-
Ni- en bas, en dedans
Nis-
Nis- hors, à l’écart
Parā-
Parā- (rare) marque l’éloignement ou l’écart
Pari-
Pari- autour
Pra-
Pra- devant, de l’avant
Prati-
Prati- contre, en échange, en sens inverse
Vi-
Vi- nuance de séparation, de dispersion, de loin
Sam-
Sam- ensemble
Exemples : Samabhipat-
Samabhipat- => Samabhipatati => Samabhyapatat (il attaquait)
Samabhiṣṭ
Samabhiṣṭh
ṣṭhā- => Samabhitiṣṭ
Samabhitiṣṭhati
ṣṭhati => Samabhyatiṣṭ
Samabhyatiṣṭhat
ṣṭhat (il montait)
Samavagam-
Samavagam- => Samavagacchati => Samavāgacchat (il comprenait)
Samāgam-
Samāgam- => Samāgacchati => Samāgacchat (il rencontrait)
Notons une petite règle de saṁdhi intérne : Un s dental devient ṣ après n’importe
quelle voyelle sauf a et ā. De plus, si une consonne dentale suit directement ce s
devenu rétroflexe, elle devient elle-même rétroflexe.
Exemples : Samabhiṣṭ
Samabhiṣṭhāhā- (monter) et non *Samabhisthā-
ṣṭhā-
Lokeṣ
Lokeṣu (dans les mondes)
mais : Latāsu (dans les lianes)
Il existe en principe cinq composés nominaux en Sanskrit. Nous allons en voir quatre
dans cette leçon. Le cinquième sera pour plus tard. Ces cinq catégories sont parfois
subdivisées en sous-groupes. Les composés sanskrits possèdent grammaticalement
toujours deux termes (à l’exception du dvandva). Cependant, nous verons à la fin de
cette leçon que les composés peuvent être très long. Car les deux termes d’un
composé peuvent également être des mots composés. Et cela peut se produire à
tous les niveaux du composé.
Exemples : Mama gṛ
gṛhas = matgṛ
matgṛhas (ma maison)
Tasya prāsādas = tatprāsādas (son palais)
Le composé bahuvrīhi est toujours un adjectif mais le dernier terme, pris en soi, est
toujours un substantif. Le bahuvrīhi, en tant qu’adjectif, accompagne le plus souvent
un nom. Il s’accorde d’ailleurs avec celui-ci.
Grammaticalement, le bahuvrīhi remplace une subordonnée parataxe (sans verbe
être) au génitif. Voyons par des exemples ce que cela veut dire.
Le premier terme peu également être un indéclinable. Par exemple a (an devant
voyelle) donne un sens de négation. Duḥ Duḥ donne un sens de négativité. Su, de
positivité. Sa, quant à lui, donne un sens d’accompagement.
Notons encore un dernier point sur le bahuvrīhi : Lorsque le premier terme est un
infinitif verbal.
Exemples : Sukhaṁ
Sukhaṁ duḥduḥkhaṁ
khaṁ ca = sukhadu
sukhaduḥ
ukhaduḥkham
kham (le bonheur et le
malheur)
Ṡamaḥ
amaḥ senā ca = śamasenā (fém.) = śamasenam (neutre)
(la paix et la guerre)
Mais si l’on parle de choses précises :
Nṛpasya sukhāni duḥduḥkhāni ca = nṛ
nṛpasya sukhaduḥ
sukhaduḥkhāni
(les bonheurs et les malheurs du roi)
Le karmadhāraya est un composé appositionnel. Le terme final est ici déterminé par
le premier en tant qu’attribut, apposition ou terme de comparaison. Parfois, le
premier terme désigne l’espèce et le second le genre.
On en trouve quatre types.
❷ Substantif + adjectif :
❸ Substantif + substantif :
Exemples : Paṇḍ
Paṇḍito’pi
ṇḍito’pi nṛ
nṛpaḥ
paḥ = paṇḍ
paṇḍitan
ṇḍitanṛ
itanṛpaḥ
paḥ (un roi qui est aussi un sage)
latāpi vṛ
vṛkṣaḥ = latāvṛ
latāvṛkṣaḥ (un arbre qui est aussi une liane)
❹ Adjectif + adjectif :
Dans ce dernier cas, c’est l’idée de simultanéité des deux adjectifs qui doit être mise
en relief. Mais ici la frontière avec le dvandva adjectival n’est pas très loin.
Insistons sur le fait que tous ces mots composés peuvent se composer entre eux. Il
en résulte souvent de très long mots. Montrons quelques exemples :
Exemples : Nṛpaprāsādahradahaṁ
paprāsādahradahaṁsaḥsaḥ (le cygne du lac du palais du roi)
1er terme : Nṛpaprāsāda (le palais du roi) : tatpuruṣa
2ème terme : Hradahaṁsa (le cygne du lac) : tatpuruṣa
Composé final : tatpuruṣa
Parvatagṛ
Parvatagṛheśvaraśivaḥ
heśvaraśivaḥ (Ṡiva, le Seigneur dont la maison est la
montagne)
1er terme : Parvatagṛha (dont la maison est la montagne) :
bahuvrīhi
2ème terme : Īśvaraśiva (le Seigneur Ṡiva) : karmadhāraya
Composé final : karmadhāraya
Samabhiṣṭ
Samabhiṣṭhātukāman
ṣṭhātukāmanṛ
hātukāmanṛpasundarāśvagajāḥ
pasundarāśvagajāḥ (les beaux chevaux et
éléphants du roi désireux de (les) monter.)
1er terme : Samabhisthātu+kāma (désireux de monter) : bahuvrīhi
+ Nṛpa => le roi désireux de monter : karmadhāraya
2ème terme : Sundara+aśvagajāḥ (les beaux chevaux
et éléphants) : karmadhāraya. Mais āśvagajāḥ est un dvandva
Composé final : tatpuruṣa
Il existe une multitude de participe en sanskrit. Nous les étudierons au cas par cas.
Une grosse introduction ici serait donc inutile. Cependant, il est un participe sans
lequel la langue sanskrite ne serait pas telle qu’elle est. Il s’agit du très fréquent
participe passé passif. Etudions le sans plus attendre !
Le Sanskrit est une langue qui supporte fort bien la parataxe (l’absence de verbe
conjugué et surtout de verbe être), ce que le français ne supporte pas. Si l’on dit :
Kṛṣṇa est venu, le Sanskrit pourrait sans autre dire : Kṛṣṇa venu. C’est d’ailleurs à
cela que sert ce nombre conséquant de participes.
Un grand nombre de verbes sanskrits (presque tous) est transitif alors que leur
transitivité ne s’imagine même pas en français. C’est le cas des verbes de
mouvement par exemple. S’imaginer les mettre au passif semble impossible. C’est
pourquoi nous traduirons leur passif par un actif.
Le participe passé passif s’utilise comme un adjectif, épithète d’un nom mais faisant
office de forme verbale. Son sens est le plus souvent passé (grammaticalement en
tous cas) mais souvent il semble être présent. Si le passif a besoin d’un complément,
celui-ci se mettra à l’instrumental.
Comme d’habitude, il s’agit d’une règle générale. Et nous annoterons au fil du temps
quelques précisions.
* Les participes passés passifs des racines finissant en (ou contenant) a + nasale,
perdent le plus souvent la nasale. Mais parfois, ceux-ci gardent une nasale dentale
et allongent la voyelle a qui pécède. D’autres mélangent le deux règles en
supprimant la nasale et en allongeant la voyelle.
Exemples : Gam-
Gam- => gata (allé)
Man-
Man- => mata (pensé)
Ram-
Ram- => rata (réjoui)
Daṁ
Daṁś- => daṣṭ
daṣṭa
ṣṭa (mordu)
Mais : Ṡram-
ram- => śrānta (fatigué)
Khan-
Khan- => khāta (creusé)
** Les participes passés passifs des racines finissant en h ont souvent une formation
complexe. Le plus souvent, le h final et le –ta de la terminaison se fondent en un
groupement –gdha final. Cela n’est valable que pour les racines qui n’ont pas de i
(ou ī) intercalaire (aniṭ). Mais parfois, le saṁdhi interne est plus complexe .Il se traduit
par un groupement voyelle longue + ḍha-.
Exemples : Dah-
Dah- => dagdha (brûlé)
Snih-
Snih- => snigdha (aimé)
Spṛ
Spṛh- => spṛ
spṛhita (envié)
Mais : Gāh-
Gāh- => gāḍ
gāḍha (plongé)
Vah => ūḍ
ūḍha (conduit)
Ruh-
Ruh- => rūḍ
rūḍha (monté)
Exemples : Vad-
Vad- => udita (dit)
Vah-
Vah- => ūḍūḍha (conduit)
Yaj-
Yaj- => iṣṭa
ṣṭa (sacrifié)
Attention : Iṣ- => iṣṭ
iṣṭa
ṣṭa (désiré)
**** Les Participes passés passifs en na sont bien moins fréquents. La plupart des
racines se terminant en ṝ ont cette terminaison. Beaucoup de racines finissant en d
font de même et d’autres encore qu’aucune règle ne semble préciser.
Exemples : Sad-
Sad- => sanna (assi)
Tud-
Tud- => tunna (frappé)
Vid-
Vid- => vinna (su)
Khid-
Khid- => khinna (déprimé)
Mais : Nud-
Nud- => nutta
nutta (poussé)
Mud-
Mud- => mudita (réjoui)
Notons encore que les règles de saṁdhi internes déjà mentionnées pour la formation
de l’infinitif verbal (leçon 6 point 2 et fin des exercices) valent également pour la
formation du participe passé passif.
Dernière subtilité : Souvent les racines aniṭ (sans i intercalaire) qui se terminent en
consonne aspirée, dédoublent cette dernière. La consonne de redoublement n’est
bien sûr pas aspirée. La consonne t de la finale -ta disparaît dans ce groupement.
Exemple : Budh-
Budh- => buddha (compris, éveillé)
Vṛdh-
dh- => vṛ
vṛddha (grandi, vieux)
Mais : Prach
rach-
ch- => pṛṣṭ
pṛṣṭa
ṛṣṭa (demandé)
Bien sûr, tous ces participes peuvent être mis au féminin, ils suivront alors la
déclinaison en ā.
4. Exercices.
❶ Traduire :
Bhagavadgītāyā
Bhagavadgītāyāṁ
yāṁ Kṛṣṇ
Kṛṣṇo’rjunāya
ṛṣṇo’rjunāya tasyālokarūpamadiśat. Etadrūpaṁ
Etadrūpaṁ bhavati :
Anekavaktranayanam
Anekādbhutadarśanam.
Anekādbhutadarśanam.
Anekadivyābharaṇ
Anekadivyābharaṇaṁ
Divyānekodyatāyudham.
Divyamālyāmbaradharaṁ
Divyamālyāmbaradharaṁ
Divyagandhānulepanam.
Sarvāścaryamayam devam
Anantaṁ
Anantaṁ viśvatomukham
(Bhgt X. 10-11)
Indication : Ces mots composés sont des adjectifs bahuvrīhi dépendant de rūpam
dans l’introduction. Sauf Sarvāścaryamayam qui est un tatpuruṣa.
Voc.
❷ Traduire.
Bhagavadgītāyāmarjuno’vadat.
Yathā pradīptaṁ
pradīptaṁ jvalanaṁ
jvalanaṁ pataṅ
pataṅgā
Viśanti nāśāya samṛ
samṛddhavegāḥ
ddhavegāḥ.
Tathaiva
Tathaiva nāśāya viśanti lokās
tavāpi vaktraṇ
vaktraṇi samṛ
samṛddhavegāḥ
ddhavegāḥ.
(Bhgt. XI. 29)
Voc.
❸ Traduire.
Bhagavadgītāyāṁ
Bhagavadgītāyāṁ Kṛṣṇ
Kṛṣṇo’vadat.
ṛṣṇo’vadat.
Yasmānnodvijate loko,
loko,
Lokānnodvijate ca yaḥ
yaḥ.
Harṣ
Harṣāmarṣ
āmarṣabhayodvegair
mukto yaḥ
yaḥ sa ca me priyaḥ
priyaḥ.
(Bhgt. XII. 15)
Voc.
Indication : Yasmāt est l’objet du verbe Udvij- qui demande l’ablatif. Il n’est donc pas
à traduire par parce que.
❹ Traduire :
Bhagavadgītā paṇḍ
paṇḍitalikhitā
ṇḍitalikhitā samuditakāvyaṃ
samuditakāvyaṃ nararūpadevakṛṣṇ
nararūpadevakṛṣṇa
ṛṣṇaṁ ca nṛ
nṛpārjunaṁ
pārjunaṁ
cāntareṇ
cāntareṇa bhavati. Kurukṣ
Kurukṣetrayuddhe Mahābhāratakathite yo’yacchat
pāṇḍ
pāṇḍavakauravān
ṇḍavakauravānapratikūlayaddevak
avakauravānapratikūlayaddevakṛṣṇ
apratikūlayaddevakṛṣṇo
ṛṣṇo vacanamarjunāya pāṇḍ
pāṇḍavakūlāya.
ṇḍavakūlāya. Sa
upadiśatyarjunāya
upadiśatyarjunāya yatsa ekadevo bhavati sa copadiśati saṁ
saṁsāramokṣ
sāramokṣavādaṁ
avādaṁ
yasmādarjuno naicchattuttumahiṁ
naicchattuttumahiṁsayā kauravān.
Voc.
Sam + Vad-
Vad- Dialoguer
Arjuna masc. Roi des Pāṇḍ
Pāṇḍava
ṇḍava interlocuteur de Kṛṣṇ
Kṛṣṇa
ṛṣṇa
Kurukṣ
Kurukṣetra masc. Le Champ de Kuru (lieu sacré)
Yuddha nt la bataille Yudh- se battre)
bataille (de Yudh-
Mahābhārata masc. nom d’une épopée de l’Inde ancienne
Pāṇḍ
Pāṇḍava
ṇḍava masc. Dynastie royale ennemie (et frère) des Kaurava
Kaurava masc. Dynastie royale ennemie (et frère) des Paṇḍ
Paṇḍava
ṇḍava
Prati + Kūla-
Kūla- (pratikūlayati) opposer
Kūla masc. la lignée, la dynastie
Upa + Diś-
Diś- enseigner
Saṁ
Saṁsāra nt le cycle des renaissances
Mokṣ
Mokṣa masc. la libération
Vāda nt la voie, le chemin
Ahiṁ
Ahiṁsā fém. la non-
non-violence
❺ Traduire :
Kṛṣṇa
ṛṣṇa upadiśatyarjunambhagavadgītāyāṁ
upadiśatyarjunambhagavadgītāyāṁ guṇ
guṇārthena. Sa rājasanare
rājasanareṇ
asanareṇa vadati
vadati śloke.
Rājasaguṇ
Rājasaguṇaḥ pāpataro bhavati :
Viṣ
Viṣayendriyasaṁ
ayendriyasaṁyogād
Yattadagre’mṛ
Yattadagre’mṛtopamam.
Pariṇ
Pariṇāme viṣ
viṣamiva
Tatsukhaṁ
Tatsukhaṁ rājasaṁ
rājasaṁ sṁṛ
sṁṛtam.
ṁṛtam.
Voc.
Plan :
1. Pronom
1.1 Le pronom idam
2. Vocabulaire
3. Exercices
1. Pronom.
masculin
masculin Singulier Duel Pluriel
Nominatif ayam imau ime
Accusatif imam imau imān
Instrumental anena ābhyām ebhis
Datif asmai ābhyām ebhyas
Ablatif asmāt !!! ābhyām ebhyas
Génitif asya anayos eṣām
Locatif asmin anayos eṣu
Attention : L’ablatif asmat (notre) est presque homophone du pronom asmāt, ci-
dessus.
neutre
neutre Singulier Duel Pluriel
Nominatif idam ime imāni
Accusatif idam ime imāni
Instrumental anena ābhyām ebhis
Datif asmai ābhyām ebhyas
Ablatif asmāt ābhyām ebhyas
Génitif asya ayos eṣām
Locatif asmin ayos eṣu
féminin Singulier
Singulier Duel Pluriel
Nominatif iyam ime imās
Accusatif imām ime imās
Instrumental anayā ābhyām ābhis
Datif asyai ābhyām ābhyas
Ablatif asyās ābhyām ābhyas
Génitif asyās anayos āsām
Locatif asyām anayos āsu
2. Vocabulaire.
❶ Noms féminins en ā.
❸ Noms masculins en a.
❹ Noms neutres en a.
❺ Adjectifs en a et ā.
Note : attention l’adjectif sundara (beau) demande ī au féminin. Nous verrons donc
son féminin postérieurement.
Note : Ces quatre derniers pronoms se déclinent comme tad sauf au neutre où ils
suivent la déclinaison nominale en a.
❼ Verbes avec préverbes.
3. Exercices.
Exercices.
a. Haṁ
Haṁsabhūsitasundarahradan
sabhūsitasundarahradanṛ
adanṛpaprāsāde nṛ nṛpapaṇḍ
papaṇḍitamitrabhāryā
ṇḍitamitrabhāryā
navavanakusumāni mālāṁ mālāṁ racayitukāmāharati.
b. Yuṣ
Yuṣmadnṛ
madnṛpāmitrasenārjunaśaka
pāmitrasenārjunaśakaṭ
asenārjunaśakaṭakṛṣṇ
akṛṣṇeśvare
ṛṣṇeśvareṇ
eśvareṇa kurukṣ
kurukṣetre paryajayat.
Tasmin kṛṣṇ
kṛṣṇo’rjunāya
ṛṣṇo’rjunāya bhagavadgītāmakathayat.
bhagavadgītāmakathayat.
c. Paṇḍ
Paṇḍita
ṇḍitaḥ
itaḥ śiṣ
śiṣyāyāpṛ
yāyāpṛcchat. Kaṁ
Kaṁ śarīraṁ
śarīraṁ mṛ
mṛtanaro
maṛ
maṛanādanantaramāga
anādanantaramāgamiṣ miṣyatīti ?
d. Vyādhikavṛ
Vyādhikavṛddhamitranṛ
ddhamitranṛpaḥ
paḥ svadāsāna
svadāsānapṛcchadgacchata
cchadgacchata deśagrāmān
vindata ca matpriyamitraṁ
matpriyamitraṁ bhiṣ
bhiṣajyituṁ
ajyituṁ samarthodhāranaram
samarthodhāranaramiti.
dhāranaramiti.
e. Svargalokena nṛ nṛpadāsās
padāsās tatnaramavindan bhiṣ
bhiṣajitav
ajitavṛddhamitraśca
ddhamitraśca
vanavṛ
vanavṛkṣatṛṇ
atṛṇair
ṛṇairnāmriyat.
airnāmriyat.
f. Hardakamalaiśca tīrahaṁ
tīrahaṁsaiś
saiśca śvetaprāsādaiścāsmāka
śvetaprāsādaiścāsmākaṁ
etaprāsādaiścāsmākaṁ deśaḥ
deśaḥ
svargaloka iva bhavati.
g. Jīvanasatya
Jīvanasatyaṁ
vanasatyaṁ yaccharīraṁ
yaccharīraṁ mriyate. Kintu jīvamuktanarādṛ
jīvamuktanarādṛte
jīvo’nyaccharīraṃ
jīvo’nyaccharīraṃ nāgacchati
nāgacchati.
āgacchati.
h. Mitrābhiḥ
Mitrābhiḥ saha navakamalaśobhanṛ
navakamalaśobhanṛpābalā hradasnāne hradasnāne svaśarīra
svaśarīraṇ
raṇi
bālāśarīrā
bālāśarīrāṇi ca paryaikṣ
paryaikṣadadīv
adadīvyacca.
i. Gajaśṛ
Gajaśṛgālā mṛ mṛgāśca vanānalāhṛ
vanānalāhṛtā atidhāvanti
atidhāvanti dagdhavanāddhradatīrāñjale
dagdhavanāddhradatīrāñjale te
śamyanti. Yadā te vanaṁ vanaṁ pratigamiṣ
pratigamiṣyanti tadā tṛṇ tṛṇa
ṛṇaṁ dagdhaṁ
dagdhaṁ bhaviṣ
bhaviṣyanti.
yanti.
j. Grāmanaraḥ
Grāmanaraḥ skhandhavanaprabhūtabhāramāharat. Sa imaṁ imaṁ svagṛ
svagṛhātpūrvaṁ
hātpūrvaṁ
nikṣ
nikṣeptuṁ
eptuṁ niraṇ
niraṇayatsa ca bhāryāmapṛ
bhāryāmapṛcchaddharemaṁ
cchaddharemaṁ gṛ gṛhātpaścāditi.
hātpaścāditi.
k. Saṁ
Saṁskṛskṛtaśiṣ
taśiṣyā navaśabdānpaṇḍ
navaśabdānpaṇḍitenāśik
ṇḍitenāśikṣ
itenāśikṣat (voir śiṣ śiṣya). Sā
bhagavadgītāśāstrānyapi paṭ paṭhituṁ
hituṁ prābhavat.
l. Yathā sakanakakuśālanṛ
sakanakakuśālanṛpaḥ paḥ tathāndhadaridravṛ
tathāndhadaridravṛddhaḥ ddhaḥ kaścinnaraḥ
kaścinnaraḥ
śarīramaraṇ
śarīramaraṇaṁ parijayati.
m. Naranetraṁ
Naranetraṁ sarvasya satyaṁ satyaṁ na kadāpi paśyet. Sarvasya kāraṇ kāraṇaṁ daive
sarvaśceśvare tiṣṭ tiṣṭhati.
ṣṭhati.
n. Patitaśastrāmitrasenā kṣ kṣetranikṣ
etranikṣiptā kṛṣṇeśvaramayajat.
ṛṣṇeśvaramayajat. SarvamṛSarvamṛtanarajīva
īśvareṇ
īśvareṇa kaivalyasvargalokaṁ
kaivalyasvargalokaṁ gamiṣ gamiṣyati.
o. Yadi nṛ
nṛpavṛ
pavṛddhabhāryayāhṛ
ddhabhāryayāhṛtatṛṇ tatṛṇo
ṛṇo bhavettarhi sā mṛ mṛtā na bhavet. Sā
bhiṣ
bhiṣajyedatra.
p. Manmitrajanaka
Manmitrajanakaḥ
mitrajanakaḥ śaṅ śaṅkarācāryaśiṣ
karācāryaśiṣyo’bhavat. Etatpaṇḍ Etatpaṇḍita
ṇḍitaḥ
itaḥ
bhagavadgītāntareṇ
bhagavadgītāntareṇa prasannaśāstrāni prāṇ prāṇayat.
q. Kuśālanṛ
Kuśālanṛpaḥpaḥ sunavābalāṁ
sunavābalāṁ vanahradamanvasarat. Sa jale subālāṁ subālāṁ yāyāṁ
svāmbarairvinā dṛṣṭ dṛṣṭumaicchat.
ṛṣṭumaicchat.
r. Anyanṛ
Anyanṛpamitratayā no nṛ nṛpo tasmātkanakamadhyagaṇ
tasmātkanakamadhyagaṇayat. Kintu Kintu
samarthanarāsmadn
samarthanarāsmadnṛsmadnṛpasenānyan
pasenānyanṛ
nyanṛpenapena paryajayat.
s. Grāmasubālāḥ
Grāmasubālāḥ suśvetāmabarā navakamalakusumabhūṣ
navakamalakusumabhūṣitā vṛ vṛddhavṛ
ddhavṛkṣaṁ
paryanṛ
paryanṛtyan.
t. Pīnavanagajo naragṛ
naragṛhamupāgacchat. Narāsteṣ Narāsteṣāṁ śastrānyakṣ
śastrānyakṣipansa
caicchaṁ
caicchaṁstottuṁ
stottuṁ tadmūrkhavanagajam.
u. Sarvanarāḥ
Sarvanarāḥ svahṛ
svahṛdaye svargalokaśobhāṁ
svargalokaśobhāṁ dhārayituṁ
dhārayituṁ (ici : posséder)
snihyeyuḥ
snihyeyuḥ. Sarvanarā etasmātprabhavanti.
etasmātprabhavanti.
v. Nṛpamitro ghoṣ
ghoṣitayaktakāvyaḥ
itayaktakāvyaḥ śvetaprāsādamupagacchati tāni ghoṣ ghoṣayituṁ
ayituṁ.
Nṛpamitrapūrvaṁ
pamitrapūrvaṁ deśanarā āgacchanti svakāvyebhyaḥ svakāvyebhyaḥ karṇ karṇaṁ yantum.
w. Subālāmukhasundaracandrasyādhaḥ
Subālāmukhasundaracandrasyādhaḥ navakamalāni hradajale rohanti.
Ṡvetahaṁ
vetahaṁsāstānyantargacchanti.
sāstānyantargacchanti.
x. Prā
Prāglokātsūryo hya udatiṣṭ
udatiṣṭhat.
ṣṭhat. Adya prā prāguttiṣṭ
guttiṣṭhati.
ṣṭhati. Api kintu śvaḥ
śvaḥ sūrya
utthāsyati ?
y. Sarṣ
Sarṣapaḥ
apaḥ paktannaṁ
paktannaṁ racayati. Kṣ Kṣudraḥ
udraḥ sar
sarṣ
arṣapabījo bhavati. Grāmajanāstena
vyādhikanarānbhiṣ
vyādhikanarānbhiṣajyanti.
z. Kamalakusumamālābhuṣ
Kamalakusumamālābhuṣitāḥ itāḥ kanakakarṇ
kanakakarṇabhūṣabhūṣaṇāḥ parilikhitanetrā
parilikhitanetrāś
hitanetrāś ca
nṛpabhāryāścandrasundaramukhāḥ
pabhāryāścandrasundaramukhāḥ prāsādahradamagacchansnānāya.
❷ Traduisez le mieux possible ces śloka de la Bhagavadgītā.
Bhagavadgītāyāṁ
Bhagavadgītāyāṁ kṛṣṇ
kṛṣṇo’rjunāyopadiśati
ṛṣṇo’rjunāyopadiśati kuto bhūtāni samudbhavanti :
Annādbhavanti bhūtāni
parjanyādannasaṁ
parjanyādannasaṁbhavaḥbhavaḥ
yajñād
yajñādbhavati
ādbhavati parjanyo
yajñaḥ
yajñaḥ karmasaṁ
karmasaṁudbhavaḥ
udbhavaḥ
(Bhgt. III. 14)
Voc.
Kurukṣ
Kurukṣetre’rjunaḥ
etre’rjunaḥ kṛṣṇ
kṛṣṇāyāp
ṛṣṇāyāpṛ
āyāpṛcchat.
Senayorubhayormadhye
rathaṁ
rathaṁ sthāpaya me’cyuta
yāvadetānnirīkṣ
yāvadetānnirīkṣe’ham
yoddhukāmānavasthitān
yoddhukāmānavasthitān
kairmayāsaha yoddhavyam
asminraṇ
asminraṇasamudyame
(Bhgt. I. 21-22)
Voc.
Indication : l’avant-dernière ligne a une syntaxe difficile. Il faut lire littéralement ainsi :
contre qui (sera) ce qui doit être affronté par moi …
Cours de Sanskrit : 9ème leçon de grammaire lundi 9 août 04
Plan :
1. Absolutif verbal
1.1 Les trois formes d’absolutif
2. Déclinaisons en voyelle
2.1 Déclinaison féminine en -ī
2.2 Déclinaison féminine en -ū
3. Déclinaisons en consonne
3.1 Déclinaison masculine et neutre en –in et en –an
3.2 Déclinaison masculine et neutre en –a(n)t
4. Participes
4.1 Participes présents et futurs, actifs et moyens
4.2 Participe passé actif
5. Vocabulaire
6. Exercices
1. Absolutif verbal.
L’absolutif verbal sanskrit est une sorte de participe indéclinable et qui porte sur une
action qui a précédé le contexte exprimé par le verbe principal de la phrase. Le sujet
de l’absolutif est, en règle générale le sujet grammatical de la phrase. Mais il arrive
que le sujet de l’absolutif soit l’agent (à l’instrumental) lorsque la phrase principale est
passive. Le plus souvent ont traduit l’absolutif par « ayant + participe passé ».
❶ L’absolutif en –tvā, est employé seulement pour les verbes qui n’ont pas de
préverbe. Sa formation se fait sur le participe passé passif. Si le paricipe passé
passif avait le plus souvent une finale en –ta, l’absolutif, gardant la même base
radicale que le participe passé passif, prendra une finale en –tvā.
Exemples : Gṛhaṁ
haṁ dagdhvā sa vanaṁ vanaṁ gacchati. (Ayant brûlé la maison, il
partit dans la forêt.)
Jalaṁ
Jalaṁ pītvā mayā phalaṁ
phalaṁ khāditaṁ
khāditaṁ. (Ayant bu l’eau, le fruit fut
mangé par moi. Ayant bu l’eau, j’ai mangé le fruit.)
❷ L’absolutif en –ya ne vaut que pour les verbes qui ont un préverbe. Très rarement
ont le trouve pour des verbes sans préverbe, bien que les épopées en comptent
quelques exemples. En règle générale sa formation se fait simplement par l’ajout de
la finale –ya au thème faible de la racine (le même thème radical que celui du
participe passé passif, cependant, comme la finale est en –ya et non plus en –ta, les
sandhi intérnes changent radicalement).
Notons en ce qui concerne les sandhi intérnes, que la semi-voyelle « y » ne
demande aucun changement particulier à la consonne qui pourrait la précéder.
Cependant, si une voyelle courte venait à précéder la finale –ya de l’absolutif, un
« t » de liaison sera intercallé. Parfois les racines en –an ou en –am remplacent
leur nasale par un « t » devant la finale –ya.
Exemples : Vanaṁ
Vanaṁ āgamya (āgatya) gajamapaśyam. (étant allé à la forêt, j’ai
vu un éléphant.)
Kanakaṁ
Kanakaṁ upahṛ upahṛtya sa nṛnṛpāya tadayacchat.
tadayacchat. (Ayant apporter de
l’or, il l’offrit au roi.)
Gajaṁ
Gajaṁ pradṛpradṛśya śṛ śṛgālo mandamagacchat. (Ayant dédaigné
l’éléphant, le chacal partit tranquillement.)
2. Déclinaisons en voyelle.
Notons la présence des doublets. Ces formes peuvent être utilisées indistinctement.
Remarquons qu’à part au nominatif singulier, les deux déclinaison sont identiques.
(sandhi mis à part, bien sûr)
Voici à présent le paradigme monosyllabique de Bhū (la terre) :
3. Déclinaisons
Déclinaisons en consonne.
❶ La plupart des mots en –in sont des adjectifs qui marquent la possession. Le
féminin de ces adjectifs se forme en –inī et suit le paradigme de nadī.
❷ Les noms et adjectifs en –an sont presque uniquement des thèmes masculins. Un
féminin comme sīman (la frontière), se décline d’ailleurs comme un masculin.
Lorsqu’il s’agit d’adjectifs, le féminin se forme en ī. Au sein de ces mots en –an, se
distinguent deux paradigmes. Le premier, celui des mots se finissant en consonne +
–man et en consonne + –van, gardent ce « an » au cas oblique devant une
désinance vocalique. Quant aux autres mots en –an, dans ce cas, il perdent le « a »,
ne gardant que la consonne n. (Attention au sandhi)
Note : En gris les différences entre les deux paradigmes (en –man et en –an).
Remarque : L’adjectif pīvan (gras), a au nominatif singulier masculin pīvān et non
*pīvā. Son féminin est pīvarī. En fin de composé, -rājan devient –rāja.
Voici la déclinaison de quelques mots irréguliers en –an.
Le mot masculin Ṡvan (le chien) : Le mot masc. Yuvan (le jeune homme) :
Note : Le féminin de Ṡvan est Ṡunī et le féminin de Yuvan est Yuvatī (yuvati).
Nominatif ahar
ahar (ahas) ahnī (ahanī) ahāni Nominatif akṣ
akṣi akṣṇ
akṣṇī
ṣṇī akṣ
akṣīṇi
Vocatif ahar
ahar (ahas) ahnī (ahanī) ahāni Vocatif akṣ
akṣi akṣṇ
akṣṇī
ṣṇī akṣ
akṣīṇi
Accusatif ahar
ahar (ahas) ahnī (ahanī) ahāni Accusatif akṣ
akṣi akṣṇ
akṣṇī
ṣṇī akṣ
akṣīṇi
Le mot neutre Asthan (l’os) : Le mot neutre Dadhan (le lait caillé) :
Ablatif asthnas
asthnas asthibhyām asthibhyas Ablatif dadhnas dadhibhyām dadhibhyas
Notons que le mot Vṛtrahan- signifie, au sens premier, le tueur de Vṛtra. Le mot –Han
(le tueur), qui ne se trouve qu’en composition, peut néanmoins être mis au neutre.
Cela est très rare. On aurait alors : Nom. Voc. Acc. sing. -ha ; Nom. Voc. Acc. Duel.
-hanī ; Nom. Voc. plur. –hāni. Si par hasard le mot –han devait être mis au féminin. Il
ferait –ghnī (déclinaison comme nadī).
Nominatif pūṣ
pūṣā pūṣ
pūṣaṇau pūṣ
pūṣaṇas Nominatif maghavā maghavānau maghavānas
maghavānas
Vocatif pūṣ
pūṣan pūsaṇ
pūsaṇau pūṣ
pūṣaṇas Vocatif maghavan maghavānau maghavānas
Accusatif pūṣ
pūṣaṇam pūṣ
pūṣaṇau pūṣṇ
pūṣṇas
ṣṇas Accusatif maghavānam maghavānau maghonas
Instrumental pūṣṇ
pūṣṇā
ṣṇā pūṣ
pūṣabhyām pūṣ
pūṣabhis Instrumental maghonā maghavabhyām maghavabhis
Datif pūṣṇ
pūṣṇe
ṣṇe pūṣ
pūṣabhyām
abhyām pūṣ
pūṣabhyas Datif maghone maghavabhyām maghavabhyas
Ablatif pūṣṇ
pūṣṇas
ṣṇas pūṣ
pūṣabhyām pūṣ
pūṣabhyas Ablatif maghonas maghavabhyām maghavabhyas
Génitif pūṣṇ
pūṣṇas
ṣṇas pūṣṇ
pūṣṇos
ṣṇos pūṣṇ
pūṣṇām
ṣṇām Génitif maghonas maghonos maghonām
Locatif pūṣṇ
pūṣṇi
ṣṇi pūṣṇ
pūṣṇos
ṣṇos pūṣ
pūṣasu Locatif maghoni maghonos maghavasu
Notons que la mot Maghavan, qui est une épithète d’Indra. Signifie, au sens propre,
le libéral. La grande déesse, en Inde, a parfois l’épithète de libérale (maghonī).
Il faut encore noter qu’en composition, les mots en –an, lorsqu’ils sont premiers
termes de composés, prennent une finale en –a. Les mots Akṣan, Asthan, Dadhan et
Sakthan y prennent leur forme en -i. Le mot Ahan, quant à lui, prend sa forme ahar,
en composition.
Exemples : Asthan + sneha = asthisneha (la moelle de l’os)
Ahan + āgama = aharāgama (la venue du jour)
Karman + yoga = karmayoga (l’accomplissement d’actes)
3.2 Déclinaison masculin et neutre en –a(n)t.
Quant au neutre :
Et au neutre :
Notons que le pronom poli Bhava(n)t suit cette déclinaison. Ce pronom, que l’on
traduira par vous en français, demande en Sanskrit un verbe à la 3e personne.
Exemple : He rājan. Api bhavānāgacchati ? (Oh roi ! Est-ce que vous venez ?)
Maha(n)t (grand) :
Vocatif mahān
mahān mahāntau mahāntas Vocatif mahat mahatī mahānti
4. Les Participes.
Exemples : Tud-
Tud- (tudati) > tuda(n)t (frappant, qui frappe)
Paś-
Paś- (paśyati) > paśya(n)t (voyant, qui voit)
Khād-
Khād- (khādati) > khāda(n)t (mangeant, qui mange)
Exemples : Īkṣ
Īkṣ- (īkṣ
(īkṣate) > īkṣ
īkṣamāna (voyant, qui voit)
Arth-
Arth- (arthayate) > arthayamāna (qui considère, considérant)
❸ Le participe futur actif se forme sur le thème du futur et il est marqué par la
terminaison –a(n)t.
Exemples : Gam-
Gam- > gamiṣ
gamiṣyati > gamiṣ
gamiṣya(n)t (qui sera allé)
Pac-
Pac- > pakṣ
pakṣyati > pakṣ
pakṣya(n)t (qui cuira)
Puṣ
Puṣ- > pokṣ
pokṣyati > pokṣ
pokṣya(n)t (qui se nourrira)
❹ Quant au participe futur moyen, il est très souvent passif.
passif Il se forme sur le thème
du futur auquel on ajoute la terminaison –māna.
Exemples : Pac-
Pac- > pakṣ
pakṣyati > pakṣ
pakṣyamāna (qui sera cuit)
Kath-
Kath- > kathayiṣ
kathayiṣyati > kathayiṣ
kathayiṣyamāna (qui sera raconté)
Īkṣ
Īkṣ- > īkṣ
īkṣiṣyate > īkṣ
īkṣiṣyamāna (qui verra, qui sera vu)
Notons ici, mais nous en reparlerons ultérieurement, que pour former un futur passif,
il suffit de le fléchir au moyen.
Le participe passé actif se forme sur la base du participe passé passif (en –ta). A ce
dernier, on ajoutera simplement la terminaison –va(n)t. La déclinaison suit le
paradigme de balav(n)t. (cf. 3.2)
Comment traduire le paricipe passé actif ? Il a, en gros, le même sens que l’absolutif
(cf 1.1) mais, si l’absolutif ne peut avoir pour antécédant que le sujet grammatical de
la phrase, le participe passé actif peut avoir pour antécédant n’importe quel nom. On
la traduit donc par une subordonnée relative au passé ou par ayant + participe
passé.
Souvent, dans la parataxe, il est utilisé comme attribut du sujet et assume le même
rôle qu’un verbe conjugué à l’imparfait. S’il se trouve dans une phrase au futur, il
aura un sens de futur antérieur.
❶ Noms féminins en ī.
❷ Noms féminins en ū.
❺ Adjectifs en –in.
❻ Noms en –an.
❽ Autre :
Uvāca 3e pers. singulier du parfait actif de la racine Vac- (parler). Cette forme
signifiant il a dit, est si fréquente que je la donne à part ici. Nous
étudierons le parfais ultérieurement.
Bho(ḥ) Ô ! (exhortatif) ; le visarga tombe devant toute sonore.
6. Exercices.
a. Bho rājan
rājan ! Rājñ
Rājñī tava strī kīrtimatśrīḥ
kīrtimatśrīḥ kintu tasyārdhīramatimatī bhavati.
Matimatpaṇḍ
Matimatpaṇḍita
ṇḍita uvāca.
b. Rājabhaginī nṛ nṛpaśrīmatpaṇḍ
paśrīmatpaṇḍita
ṇḍitavad
itavadhūrbhavati.
vadhūrbhavati. Svaśvaśrūrv
Svaśvaśrūrvṛ
śrūrvṛddhanārī guṇ
guṇinī
bhavati. Sā brāhmaṇ
brāhmaṇastrīrmaghavānaṁ
astrīrmaghavānaṁ ca vṛ vṛtrahaṇ
trahaṇaṁ pūjayati.
c. Yathā brahmaṇ
brahmaṇyātmā tathātmani brahma. Sarve bhūtāni brahmaṇ brahmaṇo
bhavanti.
d. Maghonaśśaramānāmaśunīkatho (katha = l’histoire) mahābhārate tiṣṭ tiṣṭhati.
ṣṭhati.
Eṣā śunī devānā
devānāṁ nāṁ bhavati.
e. Balavaccamūrarjunarājña
Balavaccamūrarjunarājñasya ñasya kurukṣ
kurukṣetre’vātiṣṭ
etre’vātiṣṭhat.
ṣṭhat. Aśvapādatuditabhūḥ
Aśvapādatuditabhūḥ
khātā mahācamvā.
f. Kāścidmahārājāḥ
Kāścidmahārājāḥ kanakavarmano’tra paryajayan. Kṛṣṇ Kṛṣṇe
ṛṣṇeṇārjunaḥ
ārjunaḥ paṇḍ
paṇḍāvā
ṇḍāvā
ajayan.
ajayan.
g. Sukham tasya bhavati yo mitrayuvavṛ
mitrayuvavṛtrahā bhavati. Kintu duḥ duḥkham tasya
bhavati yo’mitrapū
yo’mitrapūṣ
itrapūṣā.
h. Akṣ
Akṣyasthīni naraśarīre tiṣṭtiṣṭhanti.
ṣṭhanti. Kintu devānāmakṣ
devānāmakṣṇyeva nāsthīni
bhavataḥ
bhavataḥ.
i. Deśarājña
eśarājñaḥ
ñaḥ sundryaḥ
sundryaḥ striyaḥ
striyaḥ snānaṁ
snānaṁ prāsādahrade gacchanti.
Prāsādādrājā svabhāryāḥ
svabhāryāḥ paśyati.
j. Rājñy
Rājñyā
ñyāḥ śrīrdeśasīmāno’ti
śrīrdeśasīmāno’ti kīrtimatī bhavati. Kintvapi sā dhīmatī vidyāvatī
ca.
ca. Bhāryayā nṛ nṛpo bhagavantaṁ
bhagavantaṁ dadhnā sarveṣ sarveṣvahaḥ
vahaḥsu jayati.
k. Nagarīṁ
Nagarīṁ gamī śarmabrāhmaṇ
śarmabrāhmaṇo‘bhavat. Sa prāsādamagacchad-
prāsādamagacchad-
uvācāyuṣ
uvācāyuṣmatrājāyaca. Ahaṁ Ahaṁ mahāpaṇḍ
mahāpaṇḍito
ṇḍito bhaginīṁ
bhaginīṁ tava strīvecchāmīti.
l. Ahaṁ
Ahaṁ śriye maghonīṁ
maghonīṁ balāya
balāya vṛ vṛtrahanaṁ
trahanaṁ dhiye bhagavantaṁ
bhagavantaṁ dhanāya
pūṣ
pūṣaṇaṁ ca pūjayāmi.
pūjayāmi.
m. Rājānaṁ
Rājānaṁ dṛṣṭ
dṛṣṭvā
ṛṣṭvā rājñyetamadh
rājñyetamadhāvat.
ñyetamadhāvat. SvākṣSvākṣīni sasukhānyabhavan.
sasukhānyabhavan.
Kāmavāṇ
Kāmavāṇīretasmā uvāca.
n. Grāmamāgatyārjuno jalaṁ jalaṁ kūpādapībat. Sa phalānyapyakhādat. Kintu
pātvā khāditvā ca sa amrīyadyasmātphalāni saviṣ saviṣāṇyabhavan. (viṣ
(viṣa= le
poison)
Arjunaḥ
Arjunaḥ kṛṣṇ
kṛṣṇāyovāca.
ṛṣṇāyovāca.
Kulakṣ
Kulakṣaye praṇ
praṇaśyanti
Kuladharmāḥ
Kuladharmāḥ sanātanāḥ
sanātanāḥ.
Dharme naṣṭ
naṣṭe
ṣṭe kulaṁ
kulaṁ kṛ
kṛtsnam
Adharmo’bhibavatyuta.
Adharmābhibhavā
Adharmābhibhavātkṛṣṇ
tkṛṣṇa
ṛṣṇa
Praduṣ
Praduṣyanti kulastriyaḥ
kulastriyaḥ.
Strīṣ
Strīṣu duṣṭ
duṣṭās
ṣṭāsu
āsu vārṣṇ
vārṣṇeya
ṣṇeya
Jāyate varṇ
varṇasaṅ
asaṅkaraḥ
karaḥ.
Saṅ
Saṅkaro narakāyaiva
Kulaghnānā
Kulaghnānāṁ
nānāṁ kulasya ca.
ca.
Patanti pitaro hyeṣ
hyeṣāṁ
Luptapiṇḍ
Luptapiṇḍodakakriyā
ṇḍodakakriyāḥ
odakakriyāḥ.
(Bhgt. 1.39-
1.39-41)
Voc.
Indication : Les mots Dharme naṣṭe doivent être traduit par : une fois la loi anéantie.
De même pour Strīṣu duṣṭāsu : une fois les femmes soulliées. Ces expressions au
locatif, sont appelées grammaticallement locatifs absolus. Nous en parlerons en
détail dans la prochaine leçon.
Cours de Sanskrit : 10ème leçon de grammaire lundi 16 août 04
Plan :
1.1 Le causatif.
En règle générale, toute racine peut former, à côté de son thème du présent normal,
un thème causatif. La règle de formation générale du causatif est la suivante :
Exemples : Bhū, bhavati (être, devenir) > bhāvayati (faire être, créer, produire)
Īkṣ
Īkṣ, īkṣ
īkṣate (voir) > īkṣ
īkṣayati (faire voir, monter)
Kṛṣ,
ṛṣ, karṣ
karṣati (labourer) > karṣ
karṣayati (faire labourer)
Kṣip, kṣ
kṣipati (lancer) > kṣ
kṣepayati (faire lancer)
Gam, gacchati (aller) > gamayati (faire aller, conduire)
Dah, dahati (brûler) > dāhayati (faire brûler, mettre le feu)
Vad, vadati (parler) > vādayati (faire parler)
Futurs : Budh, bodhati > bodhayati (attirer l’attention) > bodhayiṣ
bodhayiṣyati
!!! Paś, paśyati > spāśayati (faire voir) > spāśayiṣ
spāśayiṣyati
Notons que les causatifs sont donc des présents de la Xe classe. La plupart des
verbes de la Xe classe sont soit des causatifs, soit des sortes de causatifs gêlés ou
encore des dénominatifs (c’est-à-dire des verbes qui ont pour racine un nom, comme
le verbe français téléphoner. Il vient évidement du mot téléphone).
Il est évident que le causatif peut se mettre à l’imparfait, à l’impératif et à l’optatif, et
cela le plus souvent à l’actif et au moyen.
Souvent le causatif a un sens semi-passif et demande un agent. Ce dernier se met à
l’instrumental.
Exemple : Sa svakṣ
svakṣetraṁ
etraṁ Kṛṣṇ
Kṛṣṇe
ṛṣṇeṇa karṣ
karṣayati. (Il fait labouer son champ par
Kṛṣṇa.)
2. Déclinaison.
Notons que le nom féminin Svasṛ Svasṛ (la sœur) se décline comme Dātṛ Dātṛ. Remarquons
aussi que les noms de parenté masculins, sauf Naptṛ
Naptṛ (le petit-fils) et Bhartṛ
Bhartṛ (le mari),
ont a au lieu de ā à l’acc. sing., au nom. voc. acc. duel et au nom. voc. plur. Soit Pitṛ
Pitṛ
(le père, l’ancêtre) : pitaram, pitarau, pitaras.
2.2 Déclinaisons féminines en i, u et ṛ
Exemples : Gam-
Gam- (aller) > gantṛ
gantṛ (celui qui va / ce qui va) > gantrī (celle qui
va)
Budh-
Budh- (connaître) > Boddhṛ
Boddhṛ (le connaisseur / ce qui connaît) >
boddhrī (celle qui connaît)
Mais ces féminins ou même ces neutres sont très peu usités.
3. Pronoms
Le pronom adas est démonstratif. Il fait pendant au pronom idam. Si idam signifiait
celui-ci ou ceci, le pronom adas signifie celui-là ou cela.
Voici sa déclinaison.
masculin
masculin Singulier Duel Pluriel
Nominatif asau amū amī
Accusatif amum amū amūn
Instrumental amunā amūbhyām amībhis
Datif amuṣmai amūbhyām amībhyas
Ablatif amuṣmāt amūbhyām amībhyas
Génitif amuṣya amuyos amīṣām
Locatif amuṣmin amuyos amīṣu
Le pronom enad est défectif. On ne le trouve pas à tous les cas. Son sens est proche
de celui de etad. Ces rares formes se construisent sur le thème de tad.
Voici sa déclinaison.
masculin
masculin Singulier Duel Pluriel
Nominatif
Nominatif
Accusatif enam
Instrumental enena
Datif
Ablatif
Génitif enayos
Locatif enayos
4. Adjectif verbal.
L’adjectif verbal d’obligation est la façon la plus courente en Sanskrit pour exprimer
l’obligation morale ou impérative ; vitale. Il a le plus souvent un sens passif, surtout
pour les verbes transitifs. On le trouve très souvent au neutre avec un sens indéfini.
Par exemple : Cintanīyam signifie ce qui doit être pensée => ce qu’on doit penser. Si
l’agent du passif est exprimé, on en fera, en français, le sujet de la proposition. Par
exemple : Cintanīyaṁ mayā signifie ce qui doit être pensé par moi => ce que je dois
penser.
On peut former l’adjectif verbal de trois manières.
Exemples : Bhū-
Bhū- > bhavitavya (ce qui doit être)
Budh > causatif. bodhayati > bodhayitavya (ce qui doit faire
connaître)
Exemple : Cint > cintayati > cintanīya (ce qui doit être pensé)
Grammaticallement chaque racine peut construire l’adj. verb. de ces trois manières.
5. Construction
Construction syntaxique.
Exemples : Nṛpe mṛ
mṛte janā
janā mriyante. (Une fois le roi mort, le peuple meurt.)
Balavatsvapi janeṣ
janeṣu rājyaṁ
rājyaṁ rājānaṁ
rājānaṁ vinā na bhavati. (Même si
les gens sont forts, un royaume n’existe pas sans roi.)
Sukhe’pagate duḥ duḥkhamāgacchati. (Après que le bonheur s’en
est allé, le malheur arrive.)
Exemple : Varṣ
Varṣati sa kṣ
kṣālayati. (Quand il pleut, il se lave.)
Dans se dernier cas, si le participe au locatif est un participe présent, faire attention
de ne pas le confondre avec une forme conjuguée.
Exemple : Te paśyato’haṁ
paśyato’haṁ mariṣ
mariṣyāmi. (Même si tu le vois, je mourrai.)
6. Vocabulaire.
❹ Autres mots
7. Exercices
Bahūnvar
Bahūnvarṣagaṇ
agaṇānghorānnarakānprāpya tatkṣ
tatkṣayāt.
Saṁ
Saṁsārānpratipadyante mahāpātakinastvimān..54..
Ṡvasūkarakharoṣṭ
vasūkarakharoṣṭrā
ṣṭrāṇ
rāṇāṁ gojāvimṛ
gojāvimṛgapakṣ
gapakṣiṇām.
Caṇḍ
Caṇḍālapukkasānā
ṇḍālapukkasānāṁ
ālapukkasānāṁ ca brahmahā yonimṛ
yonimṛcchati..55..
Hiṁ
Hiṁsrā bhavanti kravyādāḥ
kravyādāḥ kṛ
kṛmayo’bhakṣ
mayo’bhakṣyabhakṣ
yabhakṣiṇaḥ.
Parasparādinaḥ
Parasparādinaḥ stenāḥ
stenāḥ pretāntyastrīniṣ
pretāntyastrīniṣevinaḥ
evinaḥ..59..
Maṇ
Maṇimuktāpravālāni hṛ hṛtvā lobhena mānavaḥ
mānavaḥ.
Vividhāni ca ratnāni jāyate hemakartṛṣ
hemakartṛṣu..61..
ṛṣu..61..
Dhānyaṁ
Dhānyaṁ hṛ
hṛtvā bhavatyākhuḥ
bhavatyākhuḥ kāṁ
kāṁsyaṁ
syaṁ haṁ
haṁso jalaṁ
jalaṁ plavaḥ
plavaḥ
Madhu daṁ
daṁśaḥ
śaḥ payaḥ
payaḥ kāko rasaṁ
rasaṁ śvā nakulo ghṛ
ghṛtam..62..
Māṁsaṁ
saṁ gṛ
gṛdhro vapām madgustaila
madgustailaṁ
stailaṁ tailapakaḥ
tailapakaḥ khagaḥ
khagaḥ.
Cīrīvākastu lavaṇ
lavaṇaṁ balākā śakunirdadhi..63..
Kauśeyaṁ
Kauśeyaṁ tittirirhṛ
tittirirhṛtvā kṣ
kṣaumaṁ
aumaṁ hṛ
hṛtvā tu darudraḥ
darudraḥ.
Kārpāsatāntavaṁ
Kārpāsatāntavaṁ krauñco godhā
godhā gāṁ
gāṁ vāggudo guḍ
guḍam..64..
Chucchundriḥ
Chucchundriḥ śubhāngandhānpatraśākaṁ
śubhāngandhānpatraśākaṁ tu barhiṇ
barhiṇaḥ.
śvāvitkṛ
śvāvitkṛtānnaṁ
tānnaṁ vividhamakṛ
vividhamakṛtānnam tu śalyakaḥ
śalyakaḥ..65..
...
Vṛko mṛ
mṛgebhaṁ
gebhaṁ vyāghro’śvaṁ
vyāghro’śvaṁ kalamūlaṁ
kalamūlaṁ tu markaṭ
markaṭaḥ.
Strīm
Strīmṛkṣaḥ stotako vāri yānānyuṣṭ
yānānyuṣṭra
ṣṭraḥ
raḥ paśurajaḥ
paśurajaḥ..67..
Striyo’pyetena kalpena hṛ
hṛtvā doṣ
doṣamavāpnuyuḥ
amavāpnuyuḥ.
Eteṣ
Eteṣāmeva jantūnāṁ
jantūnāṁ bhāryātvamupagacchanti tāḥ
tāḥ..69..
Voc.
Vers 53
yad yat…yena
yat…yena yena…tattat les redoublements relatifs sont distributifs : vers
quels, à cause de quels. Tattat est correlatif et n’a
pas besoin d’être traduit en français.
Yoni fém. la matrice
Karman nt l’acte (de Kṛ- faire)
Kramaśas en règle générale
ni + Budh-
Budh- (nibodhati) apprendre
Vers 54
Bahu nombreux
Varṣ
Varṣa masc. l’année
Gaṇ
Gaṇa masc. la série
Ghora terrible
Naraka masc. l’enfer
pra + Āp ici. absolutif : ayant subi
Kṣaya masc. le séjour
Saṁ
Saṁsāra masc. la renaissance (de sam + Sṛ- couler)
prati + Pad (pratipadyate) atteindre
Pātakin masc. coupable d’un crime (de Pat- tomber)
Vers 55
Vers 59
Hiṁ
Hiṁsra masc. le fauve
Kravyāda masc. (l’homme) qui mange de la viande
Kṛmi masc. le ver
Bhakṣ
Bhakṣin masc. celui qui mange (de bhakṣ- manger)
Paraspara l’un l’autre
Ādin masc. celui qui mange (de Ād- manger)
Parasparādin cannibale
Stena masc. le voleur
Preta mort (de pra + I- mourir, aller au-delà)
Antya masc. homme de basse caste
Strī fém. l’épouse
niṣ
niṣevin qui a un commerce charnel avec (de ni + Sev-
fréquenter)
Vers 61
Maṇ
Maṇi masc. le joyau
Muktā fém. la perle
Pravāla nt le corail
Lobha masc. l’avidité (de Lubh- désirer)
Mānava masc. l’homme (de Manu le premier homme)
Vividha de diverses sortes, divers
Jan (jāyate) naitre
Hema masc. l’or, l’orfèvrerie
Vers 62
Dhānya nt le blé
Ākhu masc. la souris
Kāmsya nt le cuivre
Plava masc. sorte d’oiseau aquatique
Daṁ
Daṁśa masc. le taon (de Daṁś- mordre, piquer)
Payas nt. le lait, ici à l’accusatif sing.
Rasa masc. la sève, l’essence, ici : le jus de fruit
Nakhula masc. la mangouste
Ghṛ
Ghṛta nt le beurre clarifié, le ghee (de Ghṛ- fondre)
Vers 63
Vers 64
Kauśeya nt la soie
Tittiri masc. la perdrix
Kṣauma nt le lin
Darudra masc. la grenouille
Kārpāsa nt le coton
Tāntava nt le tissu (de Tan- étendre)
Krauñca masc. le courlis (oiseau)
Goghā
Goghā fém. l’iguane, le varan
Go fém. la vache, ici : accusatif sing.
Vāgguda masc. sorte d’oiseau
Guḍ
Guḍa masc. la mélasse
Vers 65
Vers 67
Vers 69
Notons que le mot Pati, lorsqu’il se trouve en fin de composé, suit la déclinaison
normale en i, selon le paradigme de Ali. Le mot Pati a pour féminin Patnī (l’épouse)
et le mot Sakhi a Sakhī (l’amie) pour féminin. Ces deux féminins suivent le
paradigme normal plurisyllabique de Nadī.
Il existe certains mots qui malgré leur voyelle longue finale sont masculins et non
féminins.
Le mot masc. Gopā (le vacher) Le mot masc. Sudhī (l’homme cultivé)
Note le mot Gopā est composé de go + pā. Il y a d’autres mots qui finissent en -pā.
Le mot masc. Senānī (l’armée) Le mot masc. Khalapū (le balayeur)
Notons que le mot Khalapū est un composé formé de khala + pū. D’autres mots qui
se terminent par –pū peuvent suivre cette déclinaison.
Accusatif pratibhuvam
pratibhuvam pratibhuvau pratibhuvas Accusatif vātapramīm vātapramyau vātapramīn
Le mot masc. (ou fém.) Rai (la fortune) Le mot masc. (ou fém.) Go (la vache)
Notons que les noms féminins monosyllabiques, lorsqu’ils sont dernier terme d’un
composé, suivent, lorsqu’ils restent féminins, la déclinaison plurisyllabique, selon le
paradigme de Nadī. Mais s’ils deviennent masculins : voir Pratibhū ou Vātapramī
Voyons également la déclinaison du mot Strī (la femme).
Le mot fém. Strī (la femme) Le mot fém. composé Punarbhū (la
veuve remariée)
Accusatif strīm / strīyam striyau striyas / strīs Accusatif punarbhvam punarbhvau punarbhvas
Le mot masc. Kroṣṭṛ (le chacal) peut également être décliner selon le paradigme en
u. Les déclinaisons de Kroṣṭu et de Kroṣṭṛ sont défectives.
Le mot masc. Kroṣṭṛ
Kroṣṭṛ (le chacal) Le mot masc. Kroṣṭ
Kroṣṭu
ṣṭu (le chacal)
Nominatif kroṣṭ
kroṣṭā
ṣṭā kroṣṭ
kroṣṭārau
ṣṭārau kroṣṭ
kroṣṭāras
ṣṭāras Nominatif
Vocatif kroṣṭ
kroṣṭārau
ṣṭārau kroṣṭ
kroṣṭāras
ṣṭāras Vocatif kroṣṭ
kroṣṭo
ṣṭo
Accusatif kroṣṭ
kroṣṭāram
ṣṭāram kroṣṭ
kroṣṭārau
ṣṭārau Accusatif kroṣṭ
kroṣṭūn
ṣṭūn
Instrumental kroṣṭ
kroṣṭrā
ṣṭrā Instrumental kroṣṭ
kroṣṭunā
ṣṭunā kroṣṭ
kroṣṭubhyām
ṣṭubhyām kroṣṭ
kroṣṭubhis
ṣṭubhis
Datif kroṣṭ
kroṣṭre
ṣṭre Datif kroṣṭ
kroṣṭve
ṣṭve kroṣṭ
kroṣṭubhyām
ṣṭubhyām kroṣṭ
kroṣṭubhyas
ṣṭubhyas
Ablatif kroṣṭ
kroṣṭras
ṣṭras Ablatif kroṣṭ
kroṣṭos
ṣṭos kroṣṭ
kroṣṭubhyām
ṣṭubhyām kroṣṭ
kroṣṭubhyas
ṣṭubhyas
Génitif kroṣṭ
kroṣṭras
ṣṭras kroṣṭ
kroṣṭros
ṣṭros Génitif kroṣṭ
kroṣṭos
ṣṭos kroṣṭ
kroṣṭvos
ṣṭvos kroṣṭ
kroṣṭūnām
ṣṭūnām
Locatif kroṣṭ
kroṣṭri
ṣṭri kroṣṭ
kroṣṭros
ṣṭros Locatif kroṣṭ
kroṣṭvos
ṣṭvos kroṣṭ
kroṣṭu
ṣṭuṣu
Il semble que, comme premier terme d’un composé, la forme Kroṣṭṛ- l’emporte.
Ainsi : La forêt du chacal = Kroṣṭṛvana et moins Kroṣṭuvana.
Les mots réguliers fém. Jarā (la vieillesse) et masc. Nirjara (sans vieillesse, le dieu),
possède chacun un doublet Jaras et Nirjaras. La déclinaison de ces deux doublets
suit le paradigme en –as que nous n’avons pas encore étudié. De plus il sont
déféctifs et sont absents aux nom. et voc. sing. ; à l’instr. dat. et abl. duel et à l’instr.
dat. abl. et gén. plur.
Voici enfin, la déclinaison des deux mots féminins voisins et irréguliers Div- et Dyo-
qui signifient les deux le jour ou le ciel.
Le mot fém. Div- (le jour, le ciel) Le mot fém. Dyo (le jour, le ciel)
En début de composé, on trouve pour ces deux mots, soit une forme dyu-, soit une
forme thématisée diva- (d’ailleurs existante pour elle-même). Ex. Dyuloka (le paradis)
Cours de Sanskrit : 11ème leçon de grammaire lundi 27 sept. 04
Plan :
Nous avions vu déjà le présent à la leçon 6. Nous allons étudier aujourd’hui les 3
temps dérivés du thème du présent (l’imparfait, l’impératif et l’optatif) ainsi que le
futur. En ce qui concerne les généralités sur le moyen, cf. leçon 1.
Seuls les verbes dont le moyen est obligatoire ou au moins recommandé, possèdent
un futur proprement moyen. Pour ces verbes le futur peut soit avoir un sens actif, soit
un sens passif. Les autres verbes (ceux qui peuvent être actif ou moyen), lorsqu’ils
présentent une forme future au moyen prendront (presque) toujours un sens passif.
Quant à la formation du futur moyen, elle se fait simplement sur le radical du futur
actif (leçon 5 1.4) mais avec les désinences moyennes. Soit :
Nous avons déjà eu à faire une ou deux foix au passif sanskrit. La construction
passive la plus courante est celle du participe passé passif (forme en -ta (-na)). Elle
a, comme nous l’avons vu, un sens passé et prend toute sa place dans les récits.
Cependant, nous trouvons, à côté, de cette forme bien courante, toutes les subtilités
des formes passives conjuguées et non plus participiales.
En effet, le Sanskrit possède un passif présent, imparfait, impératif, optatif et même,
comme nous venons de le voir ci-dessus, un futur passif.
Ces quatre premiers temps (présent, imparfait, impératif et optatif) ont ceci en
commun qu’ils se construisent sur le thème du passif. En règle générale :
Exemples : Arth-
Arth- > arthayati > arthyate (il est sollicité)
Iṣ- > icchati > iṣ
iṣyate (il est désiré)
Rakṣ
Rakṣ- > rakṣ
rakṣati > rakṣ
rakṣyate (il est gardé)
Attention : Vad-
Vad- > vadati > udyate (il est dit, il est interpellé)
Vas-
Vas- > vasati > uṣuṣyate (il est habité)
Vah-
Vah- > vahati > uhyate (il est brûlé)
Yaj-
Yaj- > yajati > ijyate (il est sacrifié)
Exemple : Vad-
Vad- > vādayati > vādyate (il est fait dire)
Notons encore que si un passif est suivi d’un infinitif (en –tum) de sens complétif,
c’est sur ce dernier que se porte la passivité.
Exemples : Ahamiṣ
Ahamiṣye snigdhuṁ
snigdhuṁ tvayā. (Je désire être aimé de toi.)
Phalānīṣ
Phalānīṣyante khāditum. (Les fruits désirent être mangés.)
Cette subtilité, assez rare, joue néanmoins parfois des tours au traducteur.
2.2 Le participe présent passif.
Exemples : Vad-
Vad- > udyate > udyamāna-
udyamāna- (qui est interpellé)
Yaj-
Yaj- > ijyate > ijyamāma-
ijyamāma- (qui est sacrifié)
3. Le
Le mode aoristique.
aoristique.
Il existe en Sanskrit sept formes d’aoriste, qui prennent toutes l’augment –a et les
désinences de l’imparfait (actif ou moyen). Ces sept formes se répartissent en deux
catégories : sigmatique et asigmatique. Dans les textes post-védiques, l’aoriste n’est
que peu usité dans le style simple, si l’on ne tient pas compte de quelques formes
très courantes comme abhūt (il fut). Dans la langue archaïque, par contre, il est très
courant (aussi upaniṣad). A l’époque post-védique, on ne trouve presque plus que
des formes actives. Il rend l’idée d’un passé souvent assez proche, bien que la
nuance de proximité se perde en langue classique.
Bhū-
Bhū- (être) > abhūt (il fut)
Dā-
Dā- (donner) > adāt (il donna)
La voyelle –a- s’ajoute à la racine faible (seuls Dṛś-, Gam- et les racines qui se
terminent en ṛ ou en ṝ ont le degré plein). La flexion est celle de l’imparfait des verbes
thématiques. Cet aoriste se rapporte souvent à des verbes de la 4ème, 1ère, et 6ème
classe. Le moyen est très rare. Trois exemples :
Sic-
Sic- (arroser) > asicat (il arrosa)
Gam-
Gam- (aller) > agamat (il alla)
Pat-
Pat- (tomber) > apaptat (il tomba)
Ji-
Ji- (vaincre) > ajaiṣ
ajaiṣīt (il vainquit)
* Notons que cet aoriste n’est pas thématique : aux premières pers. du plur. et du duel, on ne trouve pas de ā (nous en
reparlerons). Quant au e (1ère pers sing) des verbes thématique, il est formé de a + i. Ici le a étant absent, reste le i.
Tud-
Tud- (frapper) > atautsīt (il frappa)
Budh-
Budh- (connaître) > abodhīt (il connut)
Kram-
Kram- (marcher) > akramīt (il marcha)
Nam-
Nam- (saluer) > anaṁ
anaṁsīt (il salua)
❼ L’aoriste sigmatique en sa :
Cet aoriste n’existe que pour les racines qui se terminent en ś, ṣ ou h (qui, suivis de
sa, deviennent kṣa) et qui ont une voyelle radicale autre que a ou ā. La flexion est
semi-athématique.
Diś-
Diś- (montrer) > adikṣ
adikṣat (il montra)
Reprenons ici, car cela sera utile pour les prochaines leçons, la flexion active et
moyenne de l’imparfait athématique.
athématique
3.2 L’injonctif.
On trouve, cela très rarement, un aoriste passif. Il est défectif et ne se rencontre qu’à
la 3ème pers. du sing. Il est en i.
Exemples : Pac-
Pac- > apāci (il fut cuit)
Diś-
Diś- > adeśi (il fut montré)
Dṛś- > adarśi
adarśi (il fut vu)
Jan-
Jan- > ajani (il fut engendré)
Dhā-
Dhā- > adhāyi (il fut mis)
4. Verbes irréguliers.
irréguliers.
❶ Présent :
❸ Impératif :
❹ Optatif :
5. Vocabulaire et exercices.
exercices.
❷ Exercices :
(Indication : Tout adverbe ou pronom interrogatif devient indéfini lorsqu’il est suivi de
la particule adverbiale api. Son sens est similaire lorsqu’il est suivi de –cit (ou –cana))
Exemples : ko’pi,
o’pi, kaścit = quelqu’un
na ko’pi,
ko’pi, na kaścit = personne
kadāpi,
kadāpi, kadācit = à un moment, un jour, une fois
na kadācit, na kadāpi = jamais, ne.. plus..
❸ Indiquer pour chacune de ces formes aoristiques, la racine verbale d’où elles
dérivent. Puis donner la traduction.
Aiṣ
Aiṣīt Ārtathata
Aikṣ
Aikṣiṣṭa
ṣṭa Acakathat
Akārṣ
Akārṣīt Akṛ
Akṛta
Akārkṣ
Akārkṣīt Akṛ
Akṛkṣat
Acikṣ
Acikṣalat Akhādīt
Agamat Ajaniṣṭ
Ajaniṣṭa
ṣṭa
Ajñāsīt
Ajñāsīt Ajñasta
Apaptat Apāt
Abodhīt Avātsīt
Avidat Aspṛ
Aspṛkṣat
Asprākṣ
Asprākṣīt Ahasīt
Quelques passifs :
Asnehi Anarti
Agāmi Akṣ
Akṣepi
Comme vous le voyez, une même racine peut former son aoriste de plusieurs
manière.
Cours de Sanskrit : 12ème leçon de grammaire lundi 11 oct.
oct. 04
Plan :
1. Composition nominale
1.1 L’Avyayībhāva et les adverbes sanskrits
2. Déclinaisons consonantiques
2.1 Les thèmes en dentale
2.2 Les thèmes en palatale, en ṣ et en h
2.3 Les thèmes en s
2.4 Les thèmes en r et le mot Āśiṣ
2.5 Les thèmes en –ā(ñ)c et –a(ñ)c
2.6 La déclinaison du comparatif en –ya(ṁ)s et le mot Vidva(ṁ)s
2.7 Noms irréguliers : Puṁs (le mâle) et Ap (les eaux)
3. Les degrés de comparaison
3.1 Le comparatif
3.2 Le superlatif
4. Vocabulaire
5. Exercice
1. Composition nominale.
Le composé avyayībhāva est lui aussi un adverbe. Son premier terme est un
indéclinable et le deuxième terme est un substantif qui prendra la désinence de
l’accusatif singulier neutre. Ce composé est souvent difficile à traduire surtout quand
le substantif (deuxième terme est lui-même un mot composé). Souvent on doit le
traduire en français par un complément de phrase indépendant.
Exemple : Mandaṁ
Mandaṁ mandam (aussi : mandamandam)
mandamandam = très lentement
2. Déclinaisons consonantiques.
A cette leçon nous allons finir de regarder les déclinaisons consonantiques que nous
avoins commencer d’étudier à la leçon 9. On veillera à être attentif aux saṁdhi.
Dans le cas de l’adjectif Samarut (venteux), sa déclinaison féminine se fait comme ci-
dessus et sa déclinaison neutre la voici.
Singulier Duel Pluriel
Nominatif samarut samarutī samarunti
Vocatif samarut samarutī samarunti
Accusatif samarut samarutī samarunti
Ces thèmes ont ceci de particulier que lorsque la consonne finale se trouve suivi
d’une autres consonne (Instr., Dat., Abl. duel et Instr., Dat., Abl., et Loc pluriel) ou
qu’elle se trouve en finale absolue (Nom., Voc. sing. masc. et Acc. neutre), celle-ci
devient soit rétroflèxe, soit gutturale. Cette altérnance ne connaît pas de règle
précise ; elle doit donc s’apprendre par l’étude même du vocabulaire.
L’adjectif Sabhiṣ
Sabhiṣaj (avec médecin) se décline au neutre comme suit :
La plupart des noms en s sont des neutres. Mais il existe quand même un certain
nombre de masculins et de féminins. Il y a aussi des adjectifs bien sûr. La
particularité de ces mots, c’est qu’ils allongent la voyelle antépenultième au neutre
pluriel devant la nasale de rigueur pour le neutre aux Nom., Voc. et Acc. plur. Les
masculins et les féminins en as allongent la voyelle a au nominatif singulier.
❷ L’adjectif Dīrghāyus (qui vit longtemps) donne le paradigme pour les mots en us
aux trois genres :
❸ L’adjectif Sahavis (avec offrande) donne le paradigme en is pour les trois genres :
Ces mots sont tous féminins. Ils suivent la règle de l’allongement voyellique de
rigueur pour le sandhi du r (leçon 2).
Ces mots sont presque tous des adjectifs de lieu. Ils sont presque tous construits au
sur la racine verbale Añc- (aller) et un préverbe. Comme il existe des préverbes qui
se terminent par a (pra, apa…) et d’autre non (prati, sam…), on trouve de ces
adjectifs en –ā(ñ)c et en –a(ñ)c. On ne les trouvent qu’au masculin et au neutre. Au
féminin, ils se forment sur le thème du Nom. Duel neutre (forme en ī).
Nominatif tiryaṅ
tiryaṅ tiryañcau tiryañcas Nominatif viṣ
viṣvaṅ
vaṅ viṣ
viṣvañcau viṣ
viṣvañcas
Vocatif tiryaṅ
tiryaṅ tiryañcau tiryañcas Vocatif viṣ
viṣvaṅ
vaṅ viṣ
viṣvañcau viṣ
viṣvañcas
Notons que tous ces mots en –āñc et –añc prennent la forme Nom. Sing. neutre,
lorsqu’ils sont premier terme de composé.
❷ Le mot Vidva(ṁ
Vidva(ṁ)s (qui sait), participe parfait spécial de Vid (trouver, connaître) :
Notons que les participes parfaits réguliers, dont nous reparlerons à la prochaine
leçon, suivent le paradigme de Vidva(ṁVidva(ṁ)s. Nous verrons également pourquoi
Vidva(ṁ
idva(ṁ)s est un participe parfait spécial de sens présent.
2.7 Noms irréguliers : Pums (le mâle) et Ap (les eaux).
Accusatif pumāṁ
pumāṁsam pumāṁ
pumāṁsau puṁ
puṁsas Accusatif apas
Instrumental puṁ
puṁsā pumbhyām pumbhis Instrumental adbhis
Datif puṁ
puṁse pumbhyām pumbhyas Datif adbhyas
Ablatif puṁ
puṁsas pumbhyām pumbhyas Ablatif adbhyas
Génitif puṁ
puṁsas puṁ
puṁsos puṁ
puṁsām Génitif apām
Locatif puṁ
puṁsi puṁ
puṁsos puṁḥ
puṁḥsu
ṁḥsu Locatif apsu
Exemple : Puṁ
Puṁs + Nāman = Puṁ
Puṁnāman ou Punnāman (qui a un nom
masculin)
3.1 Le comparatif.
Le féminin des thèmes en -īyaṁs se forme en ī, sur la base du Nom. Duel neutre de
l’adjectif en question.
3.2 Le supérlatif.
Exemples : Puṇ
Puṇya + tama = Puṇ
Puṇyatama (le plus pur)
Balin + tama = Balitama (le plus fort)
Vidvaṁ
Vidvaṁs + tama = Vidvattama (le plus savant)
❷ Sur le même radical adjectival que pour les comparatifs en īyaṁs, on peut ajouter
le suffixe –iṣṭha. Celui-ci donne le superlatif.
❶ Adverbe.
❷ Nom féminin en ā.
❻ Noms en r final.
❼ Autres
5. Exercices.
a. Etasya samrājaḥ
samrājaḥ pariṣ
pariṣadi śvaḥ
śvaḥ sarva ṛtvija ṛcaḥ
caḥ paṭ
paṭhiṣ
hiṣyanti. Parivrājo’pyṛ
Parivrājo’pyṛcaḥ
caḥ
paṭ
paṭhanti. Kintvṛ
Kintvṛtvija evarcaḥ
evarcaḥ paṭ
paṭhitvā sampadaṁ
sampadaṁ labdhumicchanti. Parivrājastu
sampadamāpadameva
sampadamāpadameva manyante. Te vadantyeta ṛtvijo vaṇ vaṇija eva. Yathā
vaṇ
vaṇijo dhanamicchanti yathaiva eta ṛtvijo’pi dhanāyarcaḥ
dhanāyarcaḥ paṭ
paṭhantīti.
(indication : tu…eva signifie quelque chose comme : s’il est vrai que…plutôt.
Exemple : Ṡṛgālāstu phalāni māṁsameva khādanti : S’il est vrai que les
chacals mangent des fruits, ils mangent plutôt de la viande. Ce qui est à peu
près égal à : Les chacals mangent plutôt de la viande que des fruits.)
b. Yadā samrājārayo’jīyanta
samrājārayo’jīyanta tadā teṣ
teṣāmarīṇ
āmarīṇāṁ bhāryāḥ
bhāryāḥ sarvāsu dikṣ
dikṣvadhavan.
c. Yadā samrā
samrāḍ
mrāḍalakṣ
alakṣandro bharatadeśamajayattadā sa tatra
bahūnparivrājo’paśyat. Teṣ
Teṣāṁ parivrājāṁ
parivrājāṁ vidyāṁ
vidyāṁ tapaśca dṛṣṭ
dṛṣṭvā
ṛṣṭvā prasannaḥ
prasannaḥ
sa bhūbhṛ
bhūbhṛt kāṁ
kāṁścitparivrājo grīcadeśaṁ
grīcadeśaṁ netumaicchat. Te parivrājastaṁ
parivrājastaṁ
bhūbhṛ
bhūbhṛtamavadan. He’lak
He’lakṣ
lakṣandra ! Tvametasya jagataḥ
jagataḥ samrāḍ
samrāḍasīti janā
janāḥ
kathayanti. Kintu vayamasmākaṁ
vayamasmākaṁ manasāṁ
manasāṁ samrājo bhavāmaḥ
bhavāmaḥ. Yadā
sūryo’astaṁ
sūryo’astaṁ gacchati tadā sarvatra jagati tamo bhavati. Samrāḍ
Samrāḍapi tvaṁ
tvaṁ
tattamo nāśayituṁ
nāśayituṁ na samarthaḥ
samarthaḥ. Asmākaṁ
Asmākaṁ tu manasi rātres tamasā tamo
naieva jāyate. Tadvat Kaḥ
Kaḥ samrāṭ
samrāṭ ? Tvaṁ
Tvaṁ vā vayaṁ
vayaṁ veti
veti ? Etāṁ
Etāṁ giraṁ
giraṁ
avagamyā
avagamyālakṣ
lakṣandraḥ
andraḥ tānparivrājo’namat.
d. Yathā viyati candramāstathaitasmiñjagati
candramāstathaitasmiñjagati sa samrā
samrāḍasti.
e. Yāvat saritaḥ
saritaḥ sariṣ
sariṣyanti yāvaccandramā viyato bhūmau na patiṣpatiṣyati yāvacca
marutāṁ
marutāṁ śaktyā parvatā na naśiṣ
naśiṣyanti tāvadetsmiñjagati
tāvadetsmiñjagati mama kāvyāni
kāvyāni
sumanasāṁ
sumanasāṁ giro bhūṣ
bhūṣayiṣ
ayiṣyantīti. Bhāṣ
Bhāṣitvā sa kaviramriyat. Tasya
kavermaraṇ
kavermaraṇādanantaraṁ
ādanantaraṁ janāstasya kaveḥ
kaveḥ kāvyāni tasya śarireṇ
śarireṇa
sahaivādahan.
f. Kāvyāni paṭ
paṭhitvā vaṇ
vaṇijo na tuṣ
tuṣyanti na vā dhanaṁ
dhanaṁ labdhvā parivrājaḥ
parivrājaḥ. Yaḥ
Yaḥ
yadicchati tadeva labdhvā tasya cetaḥ
cetaḥ prasīdati.
prasīdati.
g. Candramasamuṣ
Candramasamuṣasaṁ asaṁjyotīṁṣ
jyotīṁṣi
ṁṣi ca dṛṣṭ
dṛṣṭā
ṛṣṭā mama mano modante.
Etajjagadvedhasaḥ
Etajjagadvedhasaḥ kāvyameva. Yadā sarvāsu dikṣ
dikṣu sumanasa etatkāvyaṁ
etatkāvyaṁ
paśyanti tadā te vedhasaṁ
vedhasaṁ śaṁ
śaṁsanti.
h. Vaṇ
Vaṇijo bhiṣ
bhiṣaja ṛtvijaśca janānāṁ
janānāṁ dhanairvardhante. Yadāpado janānpīḍ
janānpīḍayanti
ayanti
tadārtvijāṁ
tadārtvijāṁ sampado vardhante. Yadā rogā jagati pravartante tadā bhiṣ
bhiṣajāṁ
ajāṁ
sampado’pi vardhante. Ye janāḥ
janāḥ rogairna mriyante te janā bhiṣ
bhiṣagbhyaḥ
agbhyaḥ
sarvaṁ
sarvaṁ dhanaṁ
dhanaṁ dattvā kṣ kṣudhā mriyante. Janāḥ
Janāḥ sarvadādhikamannaṁ
sarvadādhikamannaṁ
khādantvityeva vaṇ
vaṇijo vedhasamarthayante.
i. Yadārīṇ
Yadārīṇāmiṣ
āmiṣubhiḥ
ubhiḥ samrāja uro bhinnaṁ
bhinnaṁ tadā sarveṣ
sarveṣāṁ viśāṁ
viśāṁ cetāṁ
cetāṁsi śucā
paryabhūyanta. Candramā eva viyato bhūmau patatīti sumanaso’manyanta.
Paśūnāṁ
Paśūnāṁ śaktyā parvata eva naśyatīti sarve janā acintayan. Et’rayaḥ
Et’rayaḥ puraṁ
puraṁ
praviśya sarvāṇ
sarvāṇi gṛ
gṛhāṇ
hāṇi dhakṣ
dhakṣyantīti cintayanitvā
cintayanitvā sarve janā dhanūṁṣ
dhanūṁṣyādāya
ṁṣyādāya
(ā + Dā, āyacchati : prendre) puraṁ
puraṁ rakṣ
rakṣituṁ
ituṁ dvāryatiṣṭ
dvāryatiṣṭhan.
ṣṭhan.
k. Vaṇ
Vaṇijo bhiṣ
bhiṣaja ṛtvijaśca na kadāpi suhṛ
suhṛdo bhaveyuḥ
bhaveyuḥ. Janānāmāpadbhiryeṣ
Janānāmāpadbhiryeṣāṁ
sampado vardhante kathaṁ
kathaṁ te suhṛ
suhṛdo bhaveyuḥ
bhaveyuḥ ?
Appendice à la 12ème leçon.
Registration des sandhi internes (entre une racine et sa désinence personnelle, pour
les verbes athématiques, et entre un radical nominal et sa désinence casuelle.) :
❷ Les sandhi externes étudiés pour le t et le d (leçon 3 ; 1.1); pour le k et le g (leçon 3 ; 1.2);
et pour le n (leçon 4 ; 1.1) et le m (leçon 1 ; 4.1), restent valable pour les sandhi internes.
❸ Un s final reste s devant toutes voyelle, en sandhi interne. Pour le reste les règles
du sandhi du s et du r (leçon 2 ; 3.1) restent valable.
❺ Les règles pour les sandhi externes des voyelles, outre le point ❹ ci-dessus,
demeurent pour les sandhi internes. Notons que lorsque e, ai ; o et au, précèdent
une voyelle (ou peut-être aussi y), elles deviennent obligatoirement ay, āy, av, āv et
ne forme jamais le hiatus qui est si courant en sandhi externe.
❻ Partout sauf entre deux termes d’un composé, après un k (ou un r), un s (ou ś) devient
ṣ (sauf si un r ou ṛ suit). Même parfois au sein d’un composé, si s suit une voyelle autre
que a ou ā, il devient ṣ. Si t (ou th) suit ce ṣ, il devient lui aussi retroflèxe. La règle du n qui
devient retroflexe (ṇ) après r et ṣ est en vigueur en sandhi interne (leçon 2 ; 3.2).
❿ Entre les deux membres d’un composé, on applique généralement les règles de
sandhi externes, mais ce qui a été signalé au point ❻ ci-dessus est aussi valable
entre les deux termes d’un composé.
Plan :
1. Conjugaisons athématiques
1.1 Introduction générale aux conjugaisons athématiques
1.2 La deuxième conjugaison
1.3 La troisième conjugaison et les règles de redoublement radical
2. Vocabulaire
3. Exercices
1. Conjugaisons athématiques.
Jusqu’à présent nous nous sommes intéressé uniquement aux 1ère, 4ème, 6ème et
10ème conjugaisons qui sont dites thématiques en raison du a qui termine le radical
du thème du présent (bhava ati). Ces quatre conjugaisons représentent une bonne
majorité des verbes sanskrit. Cependant le petit paquet qui reste se répartit dans les
six autres conjugaisons, dites athématiques car elles ne possèdent pas de a en
finale du radical du présent.
On notera encore une subtilité pour les verbes athématiques. Le radical du thème du
présent possède une forme forte (degré plein ou long) et une forme faible (degré
zéro ou plein). On trouve la forme forte :
Présent actif.
Présent moyen.
Imparfait actif.
Imparfait moyen.
Impératif moyen.
Optatif actif.
Singulier Duel
Duel Pluriel
1ère pers. -yām -yāva -yāma
2ème pers. -yās -yātam -yāta
3 ème pers. -yāt -yātām -yur
Optatif moyen.
Optatif actif : vidyām, vidyās, vidyāt ; vidyāva, vidyātam, vidyātām ; vidyāma, vidyāta,
vidyur.
Optatif moyen : vidīya, vidīthās, vidīta
vidīta ; vidīvahi, vidīyāthām, vidīyātām ; vidīmahi,
vidīdhvam, vidīran.
*Le d final ne subsiste que devant sonore. Devant sourde ou in pausa, il devient t. De plus,
en fin de mot (in pausa) on ne trouve jamais deux consonnes ; d’où avet et non *avets.
Le verbe Dviṣ
Dviṣ- (haïr) :
Imperat. M Singulier
Singulier Duel Pluriel
1ère pers. dveṣai dveṣāvahai dveṣāmahai
2ème pers. dvikṣva dviṣāthām dviḍḍhvam
3ème pers. dviṣṭām dviṣātām dviṣatām
On notera que ṣ suivi de t (ou th) entraîne une retrofléxion de t. Que lorsque ṣ est
suivi de s, ṣ se change en k. Que lorsque ṣ est suivi de dh, le groupe *sdh devient
ḍḍh. On notera que adveṭ est la forme in pausa de *adveṣ +s (ou + t) à l’imparfait
actif. Rappelons que k suivi de s donne toujours kṣ !
Le verbe I- (aller) : Au moyen, il n’existe que précédé d’un préverbe !
Présent M Singulier
Singulier Duel Pluriel
1ère pers. °iye °ivahe °imahe
2ème pers. °iṣe °iyāthe °idhve
3 ème pers. °ite °iyāte °iṣate
Les sandhi ici sont vocaliques. Se souvenir que i devant une voyelle (autre que i et
ī)devient y. Que e devant une voyelle devient ay et que ai devant une voyelle devient
āy. Notons la forme iye (1ère pres. sing. moyen); sandhi spécial à la place de ye.
La racine Duh-
Duh- (traire) :
Ici (voir prochain exemple) lorsque h est suivi de s, h devient k et l’aspiration est
reportée sur le d initial. Lorsque h est suivi de t, th ou dh, un groupement gdh se
forme : duh + tha = dugdha (2ème pers. plur. présent actif) est identique à duh + ta =
dugdha (2ème pers. plur. impératif moyen). In pausa h devient k : adhok < *adoh + s.
Le verbe Lih
Lih- (lécher) :
Notons que à la racine Brū- s’ajoute un ī aux formes fortes, lorsque la désinence
commence en consonne. Notons également que lorsque ū est suivi d’une désinence
en voyelle, il se transforme en uv. Finalement, remarquons que la forme forte de ū
antévocalique est av. Ce av est égal à o.
Le verbe Stu-
Stu- (louer, honorer) :
Optatif actif : stuyām (stuvīyām) ; stuyāt (stuvīyāt) ; stuyāva (stuvīyāva) ; stuyur (stuvīyur)…
Optatif moyen : stuvīya ; stuvīta ; stuvīvahi ; stuvīran…
Normalement, les racines en u de la 2ème prennent le degré long aux formes fortes
devant consonne. Devant voyelle, elles ont le degré plein (av et non āv). Le u devient
uv devant voyelle. Les racines Stu-
Stu- et Ru-
Ru- (gémir) possèdent des doublets car elles
peuvent optionnellement intercaler un ī devant toutes les désinences en consonne.
Le verbe Han-
Han- (tuer) :
Notons que le n de han ne subsiste que aux formes fortes et aux formes faibles quand la
désinence commence par m, v ou y. Sinon, aux formes faibles, on trouve ha
anteconsonnantique et ghn antévocalique. Notons l’impératif 2ème pers. sing. jahi
(irrégulier) et le doublet à la 2ème pers. plur. de l’impératif actif. Un n devant s devient ṁ.
La racine Ṡās- (ordonner) :
Notons que pour la racine Ṡās- ās-, l’alternance entre formes fortes et formes faibles ne
se fait qu’à l’actif et devant les seules désinences en consonne. La forme faible est
d’ailleurs irrégulière en śiṣ. Au moyen, la forme forte (śās) est de rigueur partout.
Notons encore que devant dh, le s disparaît.
Le verbe Mṛj- (frotter) :
Notons, dans le cas de Mṛj-, que son j devient ṣ devant t et th, qui eux-mêmes
deviennent retroflèxes. En règle générale, j devient ṣ devant t. Devant s et dh, j
devient guttural (k ou g). En règle générale, le j ne subsiste que devant voyelle, semi-
voyelle et nasale. Notons que Mṛj- à comme forme forte, le degré long (ār et non ar).
Le verbe Ās-
Ās- (s’assoire) : Il n’existe qu’au moyen.
Le verbe Ṡī- (être coucher, gésir) : L’actif de ce verbe est thématique, śayati.
La racine Pā-
Pā- (protéger) : différente de Pā-, pībati (boire) ; seulement actif.
La racine Ad-
Ad- (manger) : seulement à l’actif.
Ainsi :
1. Seule la première syllabe (une consonne et une voyelle ou une voyelle seule qui
devient longue) de la racine se redouble.
2. Si cette syllable est une occlusive aspirée, l’aspiration ne se retrouve pas dans la
syllabe de redoublement placée avant.
Comme nous l’avons fait pour les verbes de la deuxième conjugaison, nous noterons
les sandhi au cas par cas, ainsi que les éventuelles irrégularités de certaines racines
données en exemple.
L’alternance entre thème fort et thème faible de la racine est maintenue malgré le
redoublement.
Comme à l’exemple qui précède, la 3ème pers. plur. de l’imparfait actif est ici aussi au
thème fort. Pour ce qui est des sandhi, ils sont réguliers.
Le verbe Dā-
Dā- (donner) :
Notons ici que le thème faible est dad et le thème fort dadā ; ce qui en soit est une
irrégularité. Notons aussi l’impératif 2ème pers. sing. dehi.
La racine Dhā-
Dhā- (poser, placer) :
Notons qu’ici le thème fort est dadhā est que le thème faible est dadh. Cependant, ce
thème faible, lorsqu’il est suivi de t, dh ou th, déplace son aspiration sur la première
occlusive et donne donc dhat. Toute occlusive aspirée perd son aspiration devant t, d, dh
ou th, mais si, dans la racine, il y a une autre occlusive, elle peut reprendre l’aspiration.
Le verbe Ha-
Ha- (quitter, abandonner) :
Remarquons d’abord que les doublets ne se trouvent qu’à l’actif. Hā a comme thème fort jahā
et comme thème faible jahī ou jahi devant consonne et jah devant voyelle. Notons le triplet de
la 2ème pers. sing. de l’impératif actif. Notons que la racine Mā- (mesurer) se conjugue comme
Hā-, elle a mamā au thème fort et mamī au thème faible (mam antevocalique).
Le verbe Bhī-
Bhī- (craindre) : seulement à l’actif.
2. Vocabulaire.
3. Exercices.
Traduire en français.
a. Marudvṛ
Marudvṛkeṣ
keṣu sabala
sabalaṁ
balaṁ vāti. Meghebhyo vidyuto viyati bhānti. Teṣ
Teṣāṁ
jyotirbhuvaṁ
jyotirbhuvaṁ bhāyayati. Indro devo vṛ vṛtrahāpāmīśvarastama
trahāpāmīśvarastamaḥ
tamaḥ sarveṣ
sarveṣu dikṣ
dikṣu
dadhāti. Ye maghavānaṁ
maghavānaṁ bibhrati pu pumaṁ
maṁso’gnau payohavirjuhvatu. Tataste
cakṣ
cakṣurbhyāmindradhanus pūṣṇ pūṣṇo
ṣṇo jyotiśca cakṣ
cakṣīran.
īran. Apsaraso dhanūrāgeṣ
dhanūrāgeṣu
(rāga : la couleur) nṛtyanti. Bhūbhṛ
Bhūbhṛta ṛtvijo
tvijo grāmanarā api tu mandamandaṁ
mandamandaṁ
punaḥ
punaḥ prāṇ
prāṇyuḥ
yuḥ. Lokaḥ
Lokaḥ sukhe bhaviṣ
bhaviṣyati. Kintvindrasyāpo
Kintvindrasyāpo vinā jīvanaṁ
jīvanaṁ
pṛthivyāṁ
thivyāṁ na syāt.
b. Prāgdiśi dvāraṁ
dvāraṁ tiṣṭ
tiṣṭhati.
ṣṭhati. Anayaiva sumanārājā
sumanārājā puraṁ
puraṁ yāti. Kuto na puraṁ
puraṁ
pratyagdvārā
pratyagdvārā yāti ? Yasmādnṛ
Yasmādnṛpo’smadlokapūṣ
po’smadlokapūṣaṇaṁ. Sūryaḥ
Sūryaḥ prāgdiśyastaṁ
prāgdiśyastaṁ
gacchati. Yathā pūṣ
pūṣā tathā rājā. Bhūbhṛ
Bhūbhṛtskand
tskandhayos
andhayos lokasya dharmo dhīyate
sūryaśca ya eti sarvāṇ
sarvāṇāṁ dikṣ
dikṣāṁ dharmaṁ
dharmaṁ bibharti.
c. Kaścinnaraḥ
Kaścinnaraḥ svakṣ
svakṣetramait. Tatra sa tasya gavam
gavamacaṣṭ
acaṣṭa.
ṣṭa. Tasyā
Tasyāḥ
syāḥ stanāḥ
stanāḥ
(stana : le sein, la mamelle) sapayasa āsan. Sa pātramajayacca
pātramajayacca dhenvā
dhenvā
abhita uraso’dha āsta ca tāmadhokca. Sa payaḥpayaḥ pātre pātayati. Payaḥ
Payaḥ pātre
pātayitvā sa tena sahā svagṛ
svagṛhamayāt. Sa tasya strīṁ
strīṁ avak.
avak. He nāri !
Mahāgniṁ
Mahāgniṁ karoti yasmānmama
yasmānmama payo havanīya īśvarāya bhavatīti. AgniṁAgniṁ kṛtvā
strīḥ
strīḥ yaṁ
yaṁ payo’gnā ajuhotsvabhartāram stāvantamacaṣṭ
stāvantamacaṣṭāmanyata
ṣṭāmanyata ca. Yadi
mama bhartā sarvam payo’gnau juhvīta tarhi matputrasya ca madbhartuśca
mama ca nāpi paya
payaḥ syāt. Kathaṁ
Kathaṁ vayaṁ
vayaṁ payo vinā jīvāma iti ? Sā balaṁ
balaṁ
bala
balaṁ
laṁ agnimavādbhartāraṁ
agnimavādbhartāraṁ cāvadat. Mā hauṣ hauṣīt sarvam payo’gnau no ced (no
ced : sinon) tava putraḥ
putraḥ kṣ
kṣudhā mariṣ
mariṣyati. Tava bhaktyā
sarvānyannānīśvarāya tvaṁ tvaṁ dadāti vayam ca attumicchāmaḥ
attumicchāmaḥ. Mā dādīśvarāya
payo vānnaṁ
vānnaṁ vā tu dehi sumanaṁ
sumanaṁsi. Sumanaṁ
Sumanaṁsi vayam na jakṣ jakṣma iti.
gantuṁ
Naro’cintayat mannārī matimatyastīti. Sa strīmaśāt gantu ṁ vanaṁ
vanaṁ
sumanobhyas. Tāvat naraḥnaraḥ svanārī putraśca na kṣ
kṣudhāmriyan.
d. He’ṅ
He’ṅgira
giraḥ śreṣṭ
śreṣṭhatamar
ṣṭhatamarṣ
hatamarṣe ! Tvaṁ
Tvaṁ vedānāmṛ
vedānāmṛca indrāya sūryāya somāya
cālikhaḥ
cālikhaḥ. Devasvargaloke tvamadyāpsaromadhye
tvamadyāpsaromadhye (madhya : le milieu) jīvasi
vedāṁ
vedāṁśca pāsi. Tava cakṣ
cakṣuḥ sarveṣ
sarveṣu dikṣ
dikṣu caṣṭ
caṣṭe.
ṣṭe. Taccakṣ
Taccakṣurjyotirlokasyāsti.
Tavarcaḥ
Tavarcaḥ pūṣ
pūṣaṇaṁ candramasaṁ
candramasaṁ ca vartayanti. Te pitre pumbālaṁ
pumbālaṁ dadati. Te
stryurasi śreṣṭ
śreṣṭha
ṣṭhaṁ
haṁ payo dadhati. Ha ṛtvija
tvijaḥ
ijaḥ stuvītāsmabhyamṛ
stuvītāsmabhyamṛco’ṅ
co’ṅgiraso
mahārṣ
mahārṣeḥ !
e. Ekasminnahni bhūbh
bhūbhṛ
hūbhṛtsuhṛ
tsuhṛnnaracetomahāvidrājñe
nnaracetomahāvidrājñe suhṛ
suhṛde’bravīt. Yadi prāci
deśa eko mahārājo balitarastavāsti tarhi tasmai te duhitaraṁ
duhitaraṁ dehi. Tāvatsa te
suhṛ
suhṛdbhaviṣ
dbhaviṣyati. Tvatprāksuhṛ
Tvatprāksuhṛccamvā tvamekaṁ
tvamekaṁ pratyañcaṁ
pratyañcaṁ nṛ nṛpaṁ
paṁ jetum
samartho’si. Yadi pratyaṅ
pratyaṅnṛpastvayā jīyeta tarhi snigdho rājaduhitrāstu.
rājaduhitrāstu.
Tasyāḥ
asyāḥ pitā tubhyaṁ
tubhyaṁ svaduhitara
svaduhitaraṁ
duhitaraṁ dāsyati. Tāvatsa nṛ
nṛpaste suhṛ
suhṛdbhaviṣ
dbhaviṣyati.
Tatas brūhi prāṅ
prāṅnṛpo mama duḥduḥsuhṛ
suhṛnmama duhitaraṁ
duhitaraṁ tudatīti.
tudatīti. Tataḥ
Tataḥ yasmāt
prāṅ
prāṅnṛpo tava duhitaraṁ
duhitaraṁ tudati tava śvaśure
śvaśureṇ
vaśureṇa (śvaśura : le beau-père) sahā
sahā
mahācamūṁ
mahācamūṁ prāci deśe naya ca prāñcaprāñcaṁ
ñcaṁ rājanaṁ
rājanaṁ jaya ca. Yuddhe
vṛddhamitraṁ
ddhamitraṁ nṛnṛpaṁ
paṁ jahi ! Tāvattvam prāco lokasya bhūbhṛ
bhūbhṛdbhaviṣ
dbhaviṣyasyapi.
Kintu tava deśe
deśe punari
punaritvā
ritvā vada mama śvaśuraḥ
śvaśuraḥ pratyaṅ
pratyaṅnṛpo mama suhṛsuhṛdaṁ
daṁ
prāñca
prāñcaṁ
ñcaṁ nṛ
nṛpam ajayadahaṁ
ajayadahaṁśceti ! Mahācamūṁ
Mahācamūṁ pratīci deśe naya ca rājanaṁ
rājanaṁ
jaya. Kintu mā hasvaitaṁ
hasvaitaṁ nṛnṛpaṁ
paṁ yasmāttava śvaśuro
śvaśuro bhavati. Tāvadekasya
mahārājo
mahārājo deśaḥ
deśaḥ śāsanīyo’stīti.
Cours de Sanskrit : 14ème leçon de grammaire
Plan :
1. Conjugaisons athématiques
1.1 La cinquième conjugaison
1.2 La septième conjugaison
1.3 La huitième conjugaison
2. Le futur périphrasitique
3. Le participe présent pour les verbes athématiques
3.1 A l’actif
3.2 Au moyen
4. Vocabulaire
5. Exercice
1. Conjugaisons athématiques.
Aux formes faibles, la racine reçoit l’affixe -nu-, aux formes fortes, l’affixe -no-.
Devant les désinences commençant en v ou m, les racines se terminant en voyelle
peuvent faire tomber le u de l’affixe -nu-. Ces mêmes racines construisent leur
impératif 2ème pers. sing. actif, sans désinence, c’est-à-dire sans -hi. Par contre, les
racines qui se terminent en consonne, change l’affixe -nu- en -nuv- devant les
désinences commençant en voyelles.
Nous allons étudier à présent quelques verbes qui suivent la cinquième conjugaison
de présent. Ils sont fort peu nombreux.
La racine Su-
Su- (presser) :
Notons que -nu- devient -nv- devant les désinences en voyelle, et que -no- donne
-nav- devant voyelle. Ce sandhi est parfaitement régulier.
La racine Ṡru-
ru- (entendre, écouter) : le thème du prés. se construit sur la forme racine Ṡṛ-
Présent M Singulier
Singulier Duel Pluriel
1ère pers. cinve cinuvahe (cinvahe) cinumahe (cinmahe)
2ème pers. cinuṣe cinvāthe cinudhve
3 ème pers. cinute cinvāte cinvate
Présent A Singulier
Singulier Duel Pluriel
1ère pers. śaknomi śaknuvas śaknumas
2ème pers. śaknoṣi śaknuthas śaknutha
3 ème pers. śaknoti śaknutas śaknuvanti
Remarquons que devant une désinence commençant par une sourde, le d final de la
racine se transforme en t. Remarquons également que ce d ne devient pas n devant
les désinences commaçant en nasale.
La racine Chid- (couper) :
Les remarques faites ci-dessus pour la racine Yuj- restent ici valable. Notons en plus
le ṇ aux formes fortes, provoqué par la présence du ṛ dans la racine.
La racine Ric-
Ric- (évaquer, vider) :
Imparf. M Singulier
Singulier Duel Pluriel
1ère pers. apiṁṣi apiṁṣvahi apiṁṣmahi
2ème pers. apiṁṣṭhās apiṁṣāthām apiṇḍḍhvam
3 ème pers. apiṁṣṭa apiṁṣātām apiṁṣata
Devant s, n devient ṁ. Notons le groupement « n(d)dh » qui est égal à n + s + dhi (hi).
Trois racines verbales font partie de cette conjugaison, dont une est déjà connue de
nous, la racine Kṛ- (leçon 11. 4.2), qui est irrégulière. Les deux autres racines finissent
par la nasale n. Il s’agit de Tan- (tendre, étendre allonger ; exécutuer) et Man- (penser,
considérer) que nous avons également rencontré sous sa forme thématique (manyate)
à la leçon 6. Cette conjuguaison est pratiquement identique à la cinquième conjugaison.
La différence réside dans le fait que l’infixe ajouté est -o- pour les formes fortes et -u-
pour les formes faibles. Etant donné qu’hors mis Kṛ-, les deux autres racines
contiennent en elles-mêmes un n, la forme du thème du présent ressemble en tous
points à celui de la cinquième.
Donc, à la racine est ajouté -o- pour les formes fortes et -u- pour les formes faibles.
La racine Tan-
Tan- (tendre, allonger ; exécuter) :
Imperat. M Singulier
Singulier Duel Pluriel
1ère pers. tanavai tanavāvahai tanavāmahai
2ème pers. tanuṣva tanvāthām tanudhvam
3ème pers. tanutām tanvātām tanvatām
Voir, pour les questions de sandhi, ce qui a été dit plus haut au point 1.1. Spécialement
voir la racine Su-.
La racine Man-
Man- (penser, considérer) : au moyen. L’actif est rare et thématique (manyati).
2. Le futur périphrastique.
Exemple : Demain le roi vaincra son ennemi ! Ṡvo nṛ po’riṁ jetā ! (de jetṛ- le
nṛpo’riṁ
vainqueur)
Mais : Demain le roi sera le vaiqueur de son ennemi ! Ṡvo nṛ nṛpo’rerjetā
po’rerjetā !
(ici jetṛ à sa fonction agentif et donc demande le génitif
ares alors qu’avant jetṛ avait sa fonction verbale.)
Notons que pour les 3èmes pers. il n’y a aucune différence entre actif et moyen.
3.1. A l’actif.
Pour former le participe présent de n’importe quel verbe (même les thématiques) à
l’actif, il suffit de prendre la 3ème pers. du plur. et de supprimer le i.
Exemples : Vid- > vidanti > vida(
vida(n)t (sachant)
Āp- > āpnuvanti > āpnuva(
āpnuva(n)t (obtenant)
Piṣ- > piṁṣanti > piṁṣ
piṁṣa
ṁṣa(n)t (écrasant)
Pour la déclinaison de ces participes voir leçon 9 point 3.2.
Notons une grande exception pour le participe présent actif des verbes de la 3ème
déclinaison. Ces derniers, conformément à la règle ci-dessus, ne forment pas leur
participes en -a(n)t mais en -at.
Exemples : Hu- > juhvati > juhvat (sacrifiant)
Au moyen, rien est plus simple que de former le participe présent, pour les racines
athématiques.
Il suffit d’ajouter le suffixe -āna (-ānā au fém.) à la forme faible du thème du présent.
4. Vocabulaire.
Plan :
1. Conjugaison athématique
1.1 La neuvième conjugaison
2. Le système du parfait
2.1 Le parfait à redoublement
2.2 Le parfait périphrastique
2.3 Les participes parfaits
3. Vocabulaire
4. Exercice
1. Conjugaison athématique.
L’affixe -nā- (-ṇā-)s’ajoute à la racine pour les formes fortes. Pour les formes faibles,
c’est l’affixe -nī- (-ṇī-) qui est ajouté quand les terminaisons sont consonnantiques et
-n- (-ṇ-) quand elles sont vocaliques.
Les racines qui se terminent en consonne forment la 2ème pers. sing. de l’impératif
actif en -āna.
Pour le système du présent (présent, imparfait, impératif et optatif), les racines qui
comportent une nasale en avant dernière position, la perde.
La racine Prī-
Prī- (aimer, satisfaire) se conjugue exactement comme Krī-
Krī-.
La racine Pū-
Pū- (purifier, nettoyer) :
Impérat. A Singulier
Singulier Duel Pluriel
1ère pers. vṛṇāni vṛṇāva vṛṇāma
2ème pers. vṛṇīhi vṛṇītam vṛṇīta
3 ème pers. vṛṇātu vṛṇītām vṛṇantu
La racine Manth-
Manth- (agiter, frotter, baratter) : le moyen est thématique : mathate
La racine Granth-
Granth- (arranger) se conjugue comme Manth-
Manth-. Notons la suppression du
n radical pour ces deux racines et l’impératif en -āna.
La racine Kliś-
Kliś- (affliger, tourmenter) : le moyen est thématique : kliśyate.
La racine Stambh-
Stambh- (arrêter) : le moyen est thématique : stambhate.
La racine Puṣ
Puṣ-, dont on connaît déjà la forme thématique moyenne puṣyate (être
nourri), est transitive à l’actif. Elle a donc, à l’acif, le sens de nourrir. Puṣ
Puṣ-, à l’actif se
conjugue soit thématiquement (puṣyati), soit athématiquement sur le modèle de la
racine Muṣ
Muṣ-.
2. Le système du parfait.
Il existe deux façons de former le parfait. La plupart des verbes forme ce temps en
redoublant leur racine et en y ajoutant des désinences. Mais quelques uns
(notamment les verbes causatifs) le forment d’une manière périphrastique, en usant
du parfait à redoublement de Kṛ-, Bhū- ou As- comme auxiliaire.
Exemple : Ad-
Ad- (manger) a pour radical du parfait ād-
ād-
Exemples : Añj-
Añj- (enduire) a pour radical du parfait ānañj
ānañj-
ñj-
Ṛdh-
dh- (prospérer) a pour radical du parfait ānṛ
ānṛdh-
dh-
Exemple : Āp-
Āp- (obtenir) a pour radical du parfait āp-
āp-
Un i ou u initial devient ī ou ū au thème faible du parfait ; au thème fort iy ou uv.
Au moyen :
Le parfait présente une forme forte aux 1ère, 2ème et 3ème pers. sing. actif.
❶ Paradigme des racines en i, u et ṛ suivi d’une consonne simple : Aux formes fortes,
on a le degré plein :
La racine Bhid-
Bhid- (fendre) : au moyen seulement.
❷ Les racines en a suivi d’une consonne simple ont toujours le degré long à la 3ème
pers. sing. acif. En outre elles ont le choix entre degré long et plein à la 1ère pers.
sing. actif. La 2ème pers. est pleine. Quand ce a est interconsonnantique, à la forme
faible, il devient e et le redoublement disparaît (sauf dans le cas où la consonne
redoublée est, par sandhi interne, différente de la consonne radicale. per ex. h>j).
La racine Tap-
Tap- (chauffer) : .
La racine Kram
Kram- (marcher), n’a pas de différence entre sont thème fort et son thème
faible : actif. cakrama, cakramitha, cakrama… Moyen. cakrame, cakramiṣe,
cakrame…
La racine Gam-
Gam- (aller) a jagam- comme thème fort et jagm- comme thème faible.
Jan-
Jan- (naitre), qui ne se trouve qu’au moyen, a comme thème jajñ-.
Bhaj-
Bhaj- (distribuer) a bhej- comme thème faible et Rāj-
Rāj- (briller) a rej-.
❸ Le y ou le v non initial mais devant voyelle de certaines racines, influance sur la
voyelle de redoublement. celle-ci devient i ou u.
La racine Vyadh-
Vyadh- (percer)
Il semblerait que la forme faible vivyadh- ait un doublet en vividh- (vividhur, par
exemple)
La racine Svap-
Svap- (dormir) a suṣvāp- au thème fort et suṣup- au thème faible.
La racine Grah-
Grah- (saisir) a jagrāh- au thème fort et jagṛh- au thème faible.
La racine Vac-
Vac- (parler)
La racine Yaj-
Yaj- (sacrifier) a : actif. iyāja (iyaja), iyajitha (iyaktha), iyāja… moyen. īje…
La racine Iṣ- (désirer) a : actif iyeṣa, iyeṣitha, iyeṣa… moyen. īṣe…
❺ Le thème fort des racines en i, ī, u, ū, ṛ, ṝ a soit le degré long, soit le degré plein à
la première pers. sing. actif. Elles ont obligatoirement le degré plein à la 2ème et le
degré long à la 3ème.
La racine Stu-
Stu- (louer) : seulement actif.
Notons le groupement uv- (et non v-) devant voyelle au thème faible.
La racine Nī-
Nī- (mener) : actif seulement.
La racine Ji-
Ji- (vaincre) : à l’actif.
La racine Smṛ
Smṛ- (se souvenir) : à l’actif.
La racine Dā-
Dā- (donner) :
❼ Les racines métriquement longues (avec une voyelle longue ou deux consonnes
après la voyelle radicale), et qui commencent et finissent en consonne, n’ont pas
d’altérnance forte ni faible.
La racine Nind-
Nind- (blâmer) : à l’actif.
La racine Jīv-
Jīv- (vivre) :
La racine Vid-
Vid- (connaître) : parfait au sens présent, à l’actif seulement.
Nous noterons que l’adjectif vidva(ṁ)s n’est autre que le participe parfait construit sur
le parfait sans redoublement de Vid-
Vid-.
Les verbes de la dixième classe notamment les causatifs, les verbes dérivés
(intensifs, désidératifs, dénominatifs ; cf leçon suivante), les racines en voyelle initiale
(sauf a et ā) et métriquement longues et la racine Ās- (s’assoire), Day- Day- (compatir),
Kās-
Kās- (tousser) forment leur parfait périphrastiquement.
Il n’y a, à ma connaissance aucune règle qui privilégie l’emploi de l’un ou l’autre des
auxiliaires. Mais ils ne peuvent néanmoins pas être employés indifféremment.
Chaque verbe à parfait périphrastique, emploie un auxiliaire bien distinct. Mais au
moyen, c’est le verbe Kṛ- qui sert d’auxiliaire, car ni Bhū-, ni As- n’ont de moyen. Le
verbe Kṛ- est quasi inexistant, comme auxiliaire, à l’actif.
Sur le thème du parfait se forment deux participes, l’un actif, l’autre moyen.
Exemple :
3. Vocabula
Vocabulaire:
4. Exercice.
Abalāṁ
Abalā ṁ ca pitṛ
pitṛprāsādaṁ
prāsādaṁ ca tjaktvā gautamo’śve purdvāraṁ
purdvāraṁ jagāma. Sa
bhikṣ
bhikṣurbabhūvivān (bhikṣu : ascète errant vivant de l’aumône). ). Sa papraccha guruṁ
guruṁ
vidvattaramārāḍakālāmanāmāpyahaṁ
nāmāpyahaṁ tava śiṣ śiṣyo bhavāmīti. Gururuvāca tatheti.
Gautamaḥ
Gautamaḥ śreṣṭ
śreṣṭha
ṣṭhaḥ
haḥ śiṣ
śiṣyo babhūva.
babhūva. Ṡreṣṭ
reṣṭhataro
ṣṭhataro gurorapi. Gautamo’cintayadahaṁ
Gautamo’cintayadahaṁ
vedmi sarvāni dharmāni yāni mama gururmāmavedayadahaṁ
gururmāmavedayadahaṁ cādya na vedmi
kathaṁ
kathaṁ mamātmā mocanīya iti. Sa tatyājārāḍ
tatyājārāḍakālāmaṁ puraṁ ca rājagṛ
akālāmaṁ puraṁ rājagṛhanāma
jagāma. Tatra sa puro nṛ nṛpaṁ
paṁ dadṛ
dadṛśe yo gautamasya mahātarajñ
mahātarajñānaṁ
ānaṁ dṛdṛṣṭvā
ṣṭvā tasya
deśaṁ
deśaṁ dadau. Tu gautama uvāca nṛ nṛpāya tasya na deśaṁ
deśaṁ icchāmi tu paramajñ
paramajñānam.
Yadāham tajjñ
tajjñānamāpsyāmi tadāhaṁ
tadāhaṁ te vedayiṣ
vedayiṣyāmīti. Rājagṛ
Rājagṛha āsīt guruḥ
guruḥ
sumanastaro rudrakarāmaputranāma. Gautamaḥ Gautamaḥ papraccha rudrakagurumapyaham
tava śiṣ
śiṣyo bhavāmīti. Gururuvāca
Gururuvāca tatheti. Kālaṁ
Kālaṁ sa rudrakaṁ
rudrakaṁ siṣsiṣeva (Sev- honorer)
kintu na kadācit svagurur jñ jñānapṛ
ānapṛcchāḥ
cchāḥ (pṛcchā : la question) prativaktusamarthaḥ
prativaktusamarthaḥ.
So’pi tatyāja rudrakam. Sa kālam hetunāvinā cakrāma tata tataḥ
ḥ sa balavattamāni
tapāṁ
tapāṁsyārebhe (ā + Rabh- : entreprendre). So’pi na kiṁ kiṁcidakhādat. Ṡarīre tasya
jīvasyaikaḥ
jīvasyaikaḥ sahasratama (sahasratama : millième) eva tasyābhavat. Tadā sa
bubhoda yadetattapo na sadāsīt.
sadāsīt. Sa khāditumārebhe. Tadā jānāḥjānāḥ ye tena saha
gautamaḥ
gautamaḥ tyajatīti cintayitvā gautamaṁ
gautamaṁ tatyajuḥ
tatyajuḥ. Eko gautamo vānārasi
vānārasiṁ (vānārasi :
śālakuñje (śāla + kuñja : un bosquet d’arbres śāla)
Bénarès) gantumaicchat. Pathi sa śālakuñje
cakrāma tataḥ
tataḥ sa ekaṁ
ekaṁ pippalām (pippala : le figuier banian) dadṛ
dadṛśe. Tatraiko
tṛṇabhidnadbrāhma
ṛṇabhidnadbrāhmaṇ
abhidnadbrāhmaṇa āsīt. āsīt. Gautamo brāhmaṇ
brāhmaṇamapṛ
amapṛcchat. Bho bhavānme dadātu
tṛṇa
ṛṇaṁ bhavatas. Sa brāhmaṇ
brāhmaṇaḥ pratyuvāca tatheti. Gautamastṛṇ
Gautamastṛṇa ṛṇaṁ nītvā
pippalasyādha āsañcakre.
āsañcakre. Tatra sa mahattamaṁ
mahattamaṁ dhyānamārebhe. Tadā māradevī
(māradevī : la déesse de la mort) gautamaṁ
gautamaṁ dhyāneṣ
dhyāneṣvakliṣṇ
vakliṣṇāt.
ṣṇāt. Kintu gautamaḥ
gautamaḥ
atitaraṁ
atitaraṁ (atitaram : tellement) svamano’badhnādyanmāradevī
svamano’badhnādyanmāradevī na kiṁ kiṁcit
kartusamarthā. Adhaḥ
Adhaḥ pippalasya gautamaḥ
gautamaḥ sarvadarśanāni (darśana : la vision)
dharmasya saṁsaṁsārādayas (ādi ifc : qui comporte parmi d’autres ; etc.). .). Tasya
darśanaiśca jñ jñānena ca gautama ātmanaṁ
ātmanaṁ maraṇ
maraṇānmumoca. Sa
paratamajñānamāpn
paratamajñānamāpnot
ānamāpnot ca Buddho babhūva.
Cours de Sanskrit : 16ème leçon de grammaire
Plan :
1. Thèmes
Thèmes verbaux dérivés.
1.1 Le désisdératif.
La voyelle de redoublement est le plus souvent -i- sauf pour les racines qui
contiennent u ou ū où la voyelle de redoublement est -u-.
Bhaj-
Bhaj- (obtenir) a un désidératif spécial : bhikṣati (il désire obtenir et surtout il
mendie).
Le désidératif peut être conjugué tant à l’actif qu’au moyen, quoique le moyen puisse
revêtir un sens passif. Bien sûr, le désidératif présent se rencontre souvent aussi
sous sa forme participiale : pipāsant- (désirant boire) ou cikīrṣamāṇa (désirant faire).
1.2 L’intensif.
La façon la plus simple, bien que peu fréquente, d’intensifier le sens d’un verbe, est
d’ajouter à une forme conjuguée la particule -tarām. Cela donnera un sens superlatif
au verbe :
Exemple : Gam-
Gam- (aller) > gacchati (il va) > gacchatitarām (il va vite ou d’un
pas décidé…)
Racine redoublée (la voyelle du redoublement est au degré long ou fort) + (i)ya
(i)ya +
désinences personnelles aux moyen
Exemples : Vid-
Vid- (connaître) > vevetti (il connaît parfaitement)
Kram-
Kram- (marcher) > caṅ
caṅkramīti (il marche d’un bon pas)
L’intensif, lui aussi, se conjugue à tous les temps du système du prèsent. Son
participe présent est, au moyen, par exemple rorūryamāna- (qui pleure intensément)
et à l’actif, par exemple vivettant- (qui connaît parfaitement).
1.3 Le précatif.
Le précatif est sans conteste le temps le moins usité du système verbal sanskrit. On
l’emploie pour exprimer l’espoir, la prière ou la bénédiction (on nomme parfois ce
temps bénédictif.) Il a une formation différente à l’actif et au moyen :
A l’actif :
Au moyen :
Les dénominatifs sont des verbes qui ne dérivent pas d’une racine mais d’un nom,
comme pour le verbe téléphoner par exemple qui vient directement du mot
téléphone.
Exemples : Kṛṣṇa
ṛṣṇa + aya + te = kṛṣṇ
kṛṣṇāyate
ṛṣṇāyate (il agit comme Kṛṣṇa)
Paṇḍ
Paṇḍita
ṇḍita (le maître) + aya + te = paṇḍ
paṇḍitāyate
ṇḍitāyate (il agit comme un
maître)
Garuḍ
Garuḍa (l’aigle) + aya + te = garuḍ
garuḍāyate (il fait comme l’aigle)
❸ Avec les couleurs, dans le sens de devenir de la couleur x. Avec les onomatopées,
dans le sens de faire le même bruit. Avec un mot prononcé, dans le sens de
prononcer ce mot : couleur, onomatopée ou mot prononcé + (a)ya + désinences à
l’actif et au moyen.
❹ Dans le sens de désirer une chose : chose désiré + kāmya + désinences actives.
❺ Cette 5ème variété de dénominatif, indique généralement une action faite sur un
objet. Le sens de cette action est donnée par un préverbe : (préverbe) + mot sur quoi
porte l’action + ya + terminaisons actives ou moyennes.
❼ Ces dénominatifs sont des verbes composés d’un nom et de la racine Bhū-
Bhū- ou Kṛ-.
Avec la racine Kṛ-, le sens est faire devenir comme x : nom avec terminaison en ī (ū)
+ Kṛ
Kṛ- au temps et à la personne désirés.
Exemples : Ṡukla (blanc) + karoti = śuklīkaroti (il blanchit qq ch)
Gaṅ
Gaṅgā (le Gange) + karoti = gaṅ
gaṅgīkaroti (il transforme en
Gaṅge)
Laghu (petit) + karoti = laghūkaroti (il réduit)
Pour ce dernier cas de dénominatif, il faut se référer au divers temps et mode de Kṛ-
et de Bhū-. Mais pour les autres dénominatifs, voici la construction de tous les temps
et mode verbaux :
2. Le système numéral.
Pour exprimer les nombres cardinaux entre les centaines, on ajoute généralemen
adhika (plus) : 101. ekādhikaṁ śatam. 105. pañcādhikaṁ śatam (ou pañcādhikaśata)
1. Eka :
3. Tri.
4. Catur.
Les nombres de 20 à 99 sont des féminins singuliers. Ils s’accordent soit au même
cas que le mot qu’ils accompagnent (mais pas au même nombre, vu qu’ils sont
singuliers obligatoirement), ou alors le mot qui les accompagne se met au génitif.
Après 99, les nombres sont tous neutres singuliers, selon le même principe.
1er prathama- -ā- 5e pañcama- -ī- 10e daśama- -ā- 30e triśattama- -ā-
2e dvitīya- -ā- 6e ṣaṣṭha- -ā- 11e ekādaśa- -ā- 40e catvśriśa- -ā-
3e trtīya- -ā- 7e saptama- -ā- 12e dvādaśa- -ā- 50e pañcāśa- -ā-
4e caturtha- -ī- 8e aṣṭama- -ā- 20e viśatitama- -ā- 60e ṣaṣṭitama- -ā-
ou turīya- -ā- 9e navama- -ā- ou viśa- -ā- 61e ekaṣaṣṭitama- -ā-
Note: Il y a souvent des doublets, mais le but était de donner quelques exemples.
Les voyelles longues en deuxième position marquent la formation du féminin.
3. Exercice.
Plan :
1. Formationdesnomsd'agents à partird'uneracineverbale
1.1Le suffixe-tr
1.2Le suffixe-in
1.3Le suffixe-aka(-uka)
1.4 Le suffixe-u (-su)
1.5Le suffixe-ana
1.6Le suffixe-a (-ya,-na,redoubléet sansinfixe)
1.7 Le suffixe-snu
1.8Le suffixe-i
1.9Le suffixe-an (-man,-van)
1.10Le suffixe-r + voyelle
2. Nomsd'actions
2.1 Le suffixe-ti
2.2Lesuffixe-ni
2.3 Le suffixe-tu
2.4 Le suffixe-as (-is,-us)
2.5 Le suffixe-man
2.6 Le suffixe-ana
2.7 Le suffixetra
2.8Lesuffixe-â
2.9 Le suffixe-a
2.10Le suffTxe -i (-u)
2.11Lessuffixes -thu,-tha,-ya,-ma,-yu,-na
3. Dérivéssecondaires
3.1Abstraitsen -tvaet {à
3.2Abstrait en -iman
3.3 Patronymes
3.4Adjectifsen -vant,-mantet -in
3.5 Le suffixe-ka
3.6 Le suffixe-ika
3.7 Le suffixe-ya
3.8 Le suffixe-ïya
3.9 Le suffixe-eya
3.10Le suffixe-Ina
3.11Le suffixe-maya
des nomsd'agentsà partird'uneracineverbale
1. Formation
1.1 Le suffixetr
1.2Le suffixe-in
intensifs
On trouveaussisouventcetteformed'agentà la fin de thèmesdésidératifs,
I'agenten -akadonneunenuancedurative'
Maistoujours,
ou causatif.
ou d'uneusualité'
euantà I'agenten -uka,il rendlui aussiI'idéed'unehabitude
> daghna-(quiatteint)
Exemples: Dagh-(racinevédiquesignifantatteindre)
> puna(quipurifie)
Pù-(purifier)
> liha-(quilèche)
: Lih-(lécher)
Exemples
Brù-(parler)> bruva-(quiparle)
Le désidératifen -rb influencerale sens des agentsen -snu (içnu). Bien que
grammaticalementces agents n'aient rien à voir avec le désidératif,
morphologiquement, le suffixe-isnufait penserà celui-ci.Nombred'auteurstardifs
lesagentsen -snudésidérativement.
emploieront
1.8Le suffixe-i
1.9Le suffixe-an({van,-van)
2. Nomsd'actions
2.1 Le suffixe{i
2.2 Le suffixe-ni
2.3Lesuffixe-tu
2.5 Le suffixe-man
2.6 Le suffixe-ana
2.8 Le suffixe-â
2.9 Le suffixe-a
Le suffixe-i fournitquelquesnoms,généralement
fémininset à degrévariable.
le suffixe-u.
Parallèlement,
{hu, -tha,-yu,-ya,
2.11Lessuffixes -ma,na
3. Dérivéssecondaires
3.2Abstraiten -iman
: Manda(mou,lent)> mandiman
Exemples (la mollesse)
> Éabaliman
Sabala(multicolore) (la bigarrure)
> éukliman
Sukla(brillant) (la brillance)
Pâtala(rose)> pâtaliman(la roseur)
Madhura(doux)> madhuriman (ladouceur)
Lohita(rouge)> lohitiman( la rougeur)
3.3 Patronymes
: Manas(lemental)> manasvin
Exemples (intelligent)
Bala(laforce)> balin(fort)
> tapasvin(l'ascète)
Tapas(la mortification)
Vâc (la parole)> vâgmin(éloquent)
3.5 Le suffixe-ka
-Kasecolledirectement
O Le suffixe-kad'appartenance. au nomqu'ilaccompagne.
3.6 Le suffixe-ika
o on trouveaussice suffixepourI'appartenance.
sans degrélong.
3.8 Le suffixe-Tya
O ll rendabstraitun dvandva:
Exemple: Jâti(tanaissance)
> jâtrya(âgéde )
ll y a encored'autresusages.
3.9 Le suffixe-eya
3.11Le suffixe-ina
O Ce suffixemargueun emplacement.
Au degrélong.
Exemple: Gostha(r'étabre)
> gausthTna
(r'empracement
d,uneétabre)
o ll marqueunenotiond'époqueou de distance.
Au degrérong.
GfAutresavecdegrélong.
6 Sansdegrélong.Avecdesadjectifsde directions.
Morphologie phonétique :
Les degrés vocaliques : zéro, plein et long 1.1.1
Les règles de redoublement radical 13.1.3
Sandhi :
Sandhi du m 1.4.1
Sandhi du s, du ḥ et du r 2.3.1
Sandhi interne du s (ṣ) 7.2.1
Sandhi externe du n 4.1.1
Sandhi interne du n (ṇ) 2.3.2
Sandhi du t 3.1.1
Sandhi du k 3.1.2
Sandhi des voyelles 4.1.2
Sandhi internes pour les participes passés passifs 7.3.1
Régistration des sandhi internes App. 12
Conjugaison
Conjugaison (classes de verbe) :
- Les verbes thématiques
Les verbes de la première classe 1.2.2
Les verbes de la quatrième classe 1.2.2
Les verbes de la sixième classe 1.2.2
Les verbes de la dixième classe 1.2.2
Conjugaison (fléxions) :
- Le système du présent (temps qui se forment sur le thème du présent):
Les verbes thématiques actifs : présent 1.2.2
Les verbes thématiques actifs : imparfait 5.1.1
Les verbes thématiques actifs : impératif 5.1.2
Les verbes thématiques actifs : optatif 5.1.3
Les verbes thématiques moyens : présent 6.3.1
Les verbes thématiques moyens : l’imparfait 11.1.1
Les verbes thématiques moyens : l’impératif 11.1.2
Les verbes thématiques moyens : l’optatif 11.1.3
Le passif présent 11.2.1
Le passif imparfait 11.2.1
Le passif impératif 11.2.1
Le passif optatif 11.2.1
- Le système du futur
Les verbes (théma. et athéma.) moyens : le futur simple 11.1.4
Les verbes (théma.et athématiques) actifs : le futur simple 5.1.4
Note sur l’optatif et l’impératif futur 5.1.4
Le conditionnel 5.1.4
Les verbes au futur périphrastique 14.2
- Le système du parfait
Le parfait à redoublement 15.2.1
Le parfait périphrastique 15.2.2
Syntaxe et constructions:
constructions:
Les constructions absolues 10.5.1
Le comparatif 12.3.1
Le superlatif 12.3.2
Formation des noms cf. table des matières de la leçon 17