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Ministère

de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique
Centre Universitaire El‐Wancharissi ‐Tissemsilt
Institut des Sciences et de la Technologie
Département des Sciences et de la Technologie

Polycopié de

Bâtiment
(Cours avec Exercices corrigés)

Dr. BOUDERBA BACHIR

Bâtiment « Cours avec Exercices corrigés ». Dr. BOUDERBA BACHIR

www.GenieCivilPDF.com
Avant‐propos

C’est avec un grand plaisir que nous présentons ce document qui comporte les notions
fondamentales de la construction des Bâtiments dans le domaine de Génie Civil.
Le présent polycopié intitulé « Bâtiment », s’adresse aux étudiants de Master en génie civil
système « LMD », option: « Structures ». Il est rédigé de manière simplifiée et des exemples
sont introduits après avoir donné des notions afin que l’étudiant puisse assimiler le contenu
du cours et ait une vision claire de son application dans la vie courante. Des exercices sont
accompagnés de leurs solutions à la fin pour que l’étudiant s’y entraine.
Ce polycopié est divisé en cinq chapitres. Le contenu du premier chapitre concerne des
notions élémentaires sur les circuits du bâtiment et la technologie des matériaux.
Le deuxième chapitre est consacré à déterminer le système porteur d’un bâtiment. L’étudiant
se familiarise avec le calcul des charges s’appliquant sur les différents éléments porteurs
(charges permanentes, charges d’exploitation, actions climatiques, actions sismiques).
Le troisième chapitre fait une entrée en technologie des escaliers et des balcons.
Le chapitre quatre est consacré au calcul des portiques auto‐stables en béton armé et en
charpente métallique par la méthode de Muto.
Le cinquième et le dernier chapitre permettra à l’étudiant également de connaître la
distribution des efforts et les différents systèmes de contreventements d'une structure.

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TABLE DES MATIERES


Chapitre 1
Les circuits du bâtiment et technologie des matériaux
1.1. Introduction .......………………………………….…………………………………... 06
1.2. Notions sur le bâtiment……………………………………………………………….. 06
1.3. Buts essentiels d’un bâtiment........… ………..………………………………………. 06
1.4. Les parties composantes d’un bâtiment..……………………………………….…….. 07
1.5. La partition d’un bâtiment.............................................……………………………… 07
1.6. Différentes fonctions à assurer dans un bâtiment..…………………………..……….. 07
1.7. Les circuits du bâtiment.............................................………………………………… 07
1.8. Technologie des matériaux........……………………………………………………… 11
1.9. Réglementations techniques des constructions utilisées en Algérie…………..……… 12
Chapitre 2
Les bases de la conception
2.1. Actions ‘Bases des calculs’ ....................…………………………………………..…. 17
2.2. La descente de charges............................................………………………….………. 20
2.3. Actions climatiques........................................................……………………………… 24
2.4. Méthodologie de calcul selon (D.T.R. C 2-4.7) «"R.N.V. 1999" » ....……….………. 24
2.5. Actions sismiques.............................................................................................………. 27
Chapitre 3
Les escaliers et les balcons
Partie (A) : Les escaliers
3. A.1. Définitions et terminologies ………………………………....…………………... 32
3. A.2. Les Différentes formes géométriques d’escaliers..………………………………... 36
3. A.3. Les Différents types d’escaliers suivant la nature des matériaux utilisés............... 33
3. A.4. Principe de calcul des dimensions des éléments constitutifs des escaliers…..……. 44
3. A.5. Les différents systèmes statiques d’escaliers............................................................ 44
Partie (B) : Les balcons
3. B.1. Définitions et terminologies ...........................…………………………………… 48
3. B.2. Principaux risques.................................................................................................... 48
3. B.3. Efforts exercés dans un balcon.................................................................................. 49
3. B.4. Les Différents types des balcons suivant la nature des matériaux utilisés................ 49
3. B. 5. Calcul des Balcons en béton armé........................................................................... 52
[3]

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Chapitre 4
Portiques autostables (Méthode de MUTO)
4.1. Introduction....................................……………….…………………………………... 54
4.2. Classification des structures ………………….……………………………………… 54
4.3. Mode de fonctionnement des structures en portiques ………………………………... 54
4.4. Méthode de MUTO (Procédure de calcul).......………………………………………. 55

Chapitre 5
Les Contreventements
5.1. Nécessite et rôle des contreventements....................…………………………………. 63
5.2. Systèmes de contreventement.........………………….……………………………….. 63
5.3. Distribution des efforts.............................……………………………………………. 68
5.4. État de l’art des méthodes de répartition pour les structures en béton armé................ 71

Exercices ………………………………………………………………………………… 77
Références Bibliographiques

[4]

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CHAPITRE 1
LES CIRCUITS DU BÂTIMENT
ET
TECHNOLOGIE DES MATÉRIAUX

[5]
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CHAPITRE 3
LES ESCALIERS ET LES BALCONS

[31]

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Bâtim

C
Chapitre 3
«
« Les esca liers et lees balconss»

Partie A : LES ESC
CALIERS
3. A.1. Définitions e et terminoologies
3. A.1.1. D
Définition
L’escallier : Ouvrrage constiitué d’une suite régu
ulière de plans
p horizzontaux (m
marches ett
paliers) peermettant, dans une cconstruction, de passeer à pied d’u un étage à un autre.

Fig
gure.3.1 Esscalier.

Terminolog
3. A.1.2. T gies
L’emmarcchement : Largeur uttile de l’escalier, mesu urée entre m
murs ou en
ntre limons.
La contre emarche: D Désigne soiit la face veerticale situ
uée entre d
deux march
hes consécuutives, soitt
la pièce dee bois ou dee métal obtturant l’esp
pace entre cces deux mmarches.

Figure..3.2 Les élé


éments d’u
une volée d
d’escalier..

La hauteuur de marcche : Distan nce verticaale qui sépaare le dessu us d’une maarche du dessus de laa
marche su
uivante. Lees hauteurss des marcches des esscaliers inttérieurs vaarient de 17 à 20 cm
m

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Le reculement: Lon ngueur de l’’escalier prrojetée au ssol. Le recu


ulement définit l’enco ombrementt
de l’escalieer.
La trémie d’escalier: Ouverture ménaagée dans un planch her permeettant le passage
p dee
l’escalier.
La dénive elée: Hauteeur totale ffranchie paar un escalier. Dans lee cas d’un eescalier intéérieur, ellee
est égale àà la hauteu
ur libre sou us plafond augmentée de l’épaisseur du p plancher d’aarrivée. Laa
dénivelée est aussi appelée hau uteur à mon nter ou hauteur d’esca alier.

Figure.3.8 Volé
ée et trémie de l’esca
alier.

Le palier: Plate‐form me en bétton, en bois ou en métal


m situéee en extrém
mité d’unee volée. Onn
distingue plusieurs ttypes de paaliers:
1) ‐Le palier
p d’arrrivée ou palier d’étage appelé aussi parffois palier de commu unication : :
palieer situé dan
ns le prolon ngement d’un plancheer d’étage.
2) ‐Le p
palier intermmédiaire ou u palier de repos : pallier inséré entre deuxx volées et situé entree
deuxx étages. En
E principee, un palierr interméd diaire ne dessert
d auccun local. Ce
C type dee
palieer est renddu nécessaire quand lle nombre de marchees est trop importantt pour unee
seulee volée ou
u lorsque laa seconde volée n’est pas placéée dans le prolongem ment de laa
premmière. Danss ce cas, il eest parfois aappelé palier d’angle o ou palier dde virage.
La cage d’escalier : Espace lim mité par dess plancherss, des murss et/ou dess cloisons à l’intérieurr
duquel estt placé l’esccalier.

Figure.3..9 Volées e
et paliers.

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3. A.2. Less Différenttes formess géométriiques d’esccaliers

3. A.2.1. L
L’escalier d
droit : Escaalier constitué d’une sseule volée et dont tou
utes les maarches sontt
de forme rrectangulaiire.

Figure.3
3.10 Escaliier droit.

3. A.2.2. L
L’escalier à volées ddroites ave ec palier(ss) intermé édiaire(s): Escalier comportantt
plusieurs volées drroites de directions
d différentess séparéess par un ou plusieu
urs palierss
intermédiaires.

11 Escalierrs à volées droites av


Figure.3.1 vec palier((s) intermédiaire(s)).

3. A.2.3. L’escalier balancé : : Escalier sans


s palierr interméd diaire dont les changements dee
direction sont assurés par des marchees balancées. On disstingue deux princip paux typess
d’escalierss balancés :
1) ‐L’esscalier à un quartier toournant ou à quart tou urnant.
2) ‐L’esscalier à deu
ux quartierrs tournantss ou à deuxx quarts tou urnants.
L’escalier à un quarttier tournant ou à quart tournan nt: Le chan
ngement dee direction
n est à 90°..
Le quart to ournant peeut se situer en bas, au u milieu ouu en haut dee l’escalier.

Fiigure.3.12 Escaliers balancés à


à quartierrs tournantts.
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L’escalier à deux qua


artiers tourrnants ou à à deux quarrts tournan
nts: Le chan ngement dee direction n
est de 180 0°. L’appelllation « qu
uartier tourrnant » déssigne la portion de l’eescalier qu ui assure lee
changemeent de direection soit à l’aide de
d marchess balancéess, soit par l’interméd
diaire d’un
n
palier de rrepos. Danns la pratiquue cette déénominatio on est surto
out employyée pour lees escalierss
balancés.

Fiigure.3.13 Escalier b
balancé à d
deux quartts tournan
nts.

3. A.2.4. L
L’escalier h
hélicoïdal: appelé ausssi escalierr à vis, en sp
pirale ou en
n colimaçon : escalierr
tournant ddont les maarches se développentt autour d’u un noyau cylindrique central.

F
Figure.3.1 4 Escalier hélicoïdall.

n: Petit escalier extéérieur de quelques


Le perron q marches
m plaacé le plus souvent devant
d unee
porte d’en
ntrée.


Figurre.3.15 Perrrons.

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3. A.3. Less Différentts types d’e


escaliers ssuivant la nature dess matéria
aux utiliséss
3. A.3.1. L
Les escaliers en béto on

L’escalierr coulé en place : Esscalier réalisé entièreement sur le chantier. Le béton


n est couléé
après la mise
m en plaace du coff
ffrage (mou ule constituué de plan
nches en bois et/ou d’éléments
d s
métalliquees) et des aarmatures.

Fig
gure.3.16 E
Escalier co
oulé en pla
ace.

L’escalierr préfabriq qué: Escallier dont lees élémentts (crémailllères, marrches…) sont réaliséss
dans un attelier de prréfabricatio
on, puis ach heminés sur le chantieer pour être mis en place.

Figure
e.3.17 Esca
aliers préfa
abriqués a
avec créma
aillères en
n béton.

La crémaillère ou limon crém maillère : E


Elément en
n béton incllinée, sur leequel repose une dess
extrémitéss des march
hes et des ccontremarcches.

Figure
e.3.18 Esca
aliers héliicoïdal ave
ec marchess préfabriq
quées.

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L’escalierr hélicoïda
al :

Figure
e.3.21 Esca
alier hélico
oïdal méta
allique.

N.B: Les m
marches dee ces escaliers sont so
ouvent en b bois, plus rrarement een métal et parfois en
n
marbre ouu en vitre. L
Les éléments porteurss sont des ttubes rondss ou rectanngulaires.

Les escaliers en boiss


3. A.3.3. L
L’escalierr à la franççaise : Escaalier dont lees marchess sont souteenues par uun ou deux limons.
Le limon n : Pièce de bois inclinée
i daans laquellle les exttrémités d
des march
hes et dess
contremarrches (quan nd ces dernnières existtent) vienn
nent s’encastrer. Le limmon porte égalementt
la rampe dd’escalier.

Fig
gure.3.22 Escalier à la française.

La plaque ette d’arriivée ou marche paliière : Marche d’arriv vée de l’esccalier souv
vent moinss
large qu’u
une marchee courantee. Elle repo
ose sur le palier d’arrrivée et coomporte parfois
p unee
feuillure d
d’une hauteeur égale à celle du rev vêtement d de sol (moq quette ou parquet).

L’escalierr à l’anglaise : Escalieer dont les marches reeposent surr des crémaaillères.
La créma aillère ou limon
l crémmaillère : Pièce de bois
b inclinéée, sur laqu
uelle reposse une dess
extrémitéss des march hes et des ccontremarcches.

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Partie B : LES BAL


LCONS

3. B.1. Définitions e et termino ologies
‐ Le ballcon est unne dalle pleeine encastrée dans laa poutre, en ntourée d'u une rampe ou un murr
de protection, elle est
e assimilée à une console
c qu
ui dépasse de la façaade d'un bâtiment ett
communiq que avec l'iintérieur paar une portte ou une feenêtre ;
‐ Le ballcon est unne dalle pleeine, plaquee porteuse en béton aarmé coulé sur place d d’épaisseurr
de 8 à 20 ccm ;
‐ Le ballcon est unne plate‐forrme en bétton armé dee faible largeur, équip pé de gardee‐corps, en n
saillie sur une façadee et position nnée devan nt une ou p
plusieurs baaies.
Il existe uune grande diversité d de balcons Béton Armmé : balcon ns isolés, b balcons filaants sur laa
longueur d de la façade, balcons superposéés, avec ou u sans allègge béton, avvec ou sanss retombéee
béton.
Cette diversité
d co
onduit à dees modes opératoirees différentts : balcon totalemennt coulé en
n
place, parttiellement préfabriqu ué ou totaleement préfaabriqué.

Figure.3.38 Ba
alcon.

3. B.2. Priincipaux risques


Il existee plusieurs types de riisques liés à la réalisaation des baalcons :
1) ‐Chu ute de hauteeur lors dee la réalisattion de l’étaaiement ouu du coffragge, lors de lla pose dess
élém
ments préfabriqués, lors du ferraaillage ou du u bétonnagge;
2) ‐Reto ombée de la charge lors du lev
vage des éléments dee balcon p
préfabriquéés (dalle ett
allègge);
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3) ‐Effondrement du balcon lors du bétonnage ou de la pose des éléments préfabriqués;


4) ‐Effondrement du balcon terminé lors du retrait de l’étaiement ou lors de
l’approvisionnement de matériaux effectué par les corps d’état secondaires.

3. B.3. Efforts exercés dans un balcon
Les efforts exercés dans un balcon en service, qui ne repose plus sur un étaiement, sont
fonction du type de balcon à réaliser. On distingue principalement les balcons en porte‐à‐faux
et les balcons sur appuis extérieurs.

‐Balcons en porte‐à‐faux :
Dans le cas des balcons en porte‐à‐faux, les efforts exercés sont un effort tranchant et un
moment fléchissant.
La reprise de ce moment fléchissant est assurée par des armatures principales
positionnées en partie supérieure du balcon, ce qui n’est pas courant dans la réalisation des
planchers.



Figure.3.39 Balcon en porte‐à‐faux.

‐Balcons sur appuis extérieurs:
Dans le cas des balcons sur appuis extérieurs, l’effort exercé sur est un effort tranchant.



Figure.3.40 Balcon sur appuis extérieur.

3. B.4. Les Différents types des balcons suivant la nature des matériaux utilisés :

a. Les balcons en béton armé ;
b. Les balcons en métal;
c. Les balcons en bois.

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Exercice N°03:
On considère les éléments d’un bâtiment en béton armé R+2 tel que : (plancher étage courant,
plancher terrasse inaccessible, Murs de façade) indiqués sur les figures ci‐dessous :
‐Le but de cet exercice est de déterminer les Charges permanentes (G) et les Charges
d’exploitation (Q) sachant que l’usage d’habitation.



Murs de façade:


1‐Briques creuses de 10cm, 2‐ Briques creuses de 15cm, 3‐ Enduit en ciment de 1.5cm,
4‐ Enduit en plâtre de 1.5cm.

CORRECTION DE L’EXERCICE :
Les charges permanentes du Murs de façade (extérieur)
Masse Masse
Epaisseur Charges permanents (Surfacique)
Elément volumique surfacique
(cm) (KN / m²)
(KN/m3) (KN/m2)
1 Brique creuse 10 9 0.1×9=0,90
2 Brique creuse 15 9 0.15×9=1,35
Enduit en
3 1.5 0.18 1.5×0.18=0,27
ciment
Enduit en
4 1.5 0.10 1.5×0.10=0.15
plâtre
Total G = 2.67KN / m²
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3)‐ Calcul des rigidites des poteaux suivant des deux directions :
La rigidité r est définie par la relation : r a 12 EI
3
he
Le module de Young (E) sera pris égal à 34540 Mpa (il peut être déduit de la résistance
caractéristique du béton).
‐Le sens longitudinal :

Rigidité (t/cm)
File
Etage courant RDC
1   U    U 
2   U    ı   ı   U 
3   U    ı   ı   U 
4   U    U 
Rjx : ∑   æ    ı 

‐Le sens transversal :

Rigidité (t/cm)
File
Etage courant RDC
A   U    U 
B   ı   U    æ   U 
C   U    U 
Rjy :∑     æ 

4)‐Position du centre de rigidité :
R jt .X t 3025 (0 3, 2 7, 2 10,4)
Xr 5,2 m
R jt 4.3025
R jt .Yt 2138 (0 5, 2 8, 4)
Yr 4,53m
R jt 3.2138
5)‐Position du centre de gravité :
Si X i
XG 5, 2 m
Si
S i Yi
YG 4, 2 m
Si
‐ On n’admettra que l’effort sismique global, évalué selon les règles RPA 2003, est de 58,5t.
6)‐Distribution verticale de la force sismique :
Au niveau k quelconque, la valeur de l’effort sismique se déduit de :
(V Ft ).W k .h k
Fk
W i .h i
Appliquée à la structure étudiée, on aboutit aux résultats suivants :
F1=5,1 t ; F2=12,8 t ; F3=19,2 t ; F4=21,4 t.
7)‐Distribution horizontale de la force sismique :
Les forces sismiques qui reviennent à chaque portique sont :
R j .Fj F j .e.R .X
Vj (*)
Ri Rj

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La valeur du terme :
R j .Fj
Ri
Niveau Sens transversal (t) Sens longitudinal (t)
4  æ U æ    U 
3   U    U 
2   U    U 
1   U    U 

8)‐Rigidité à la torsion :
R j (étage ) 3025 .(5,2) 2 2138 .( 4,2) 2 119510
R j ( RDC ) 3389 .(5,2) 2 2445 .( 4,2) 2 134768
9)‐Excentricité réelle :
Sens X‐X : ex=5,2‐5,2=0
Sens Y‐Y : ey=4,53‐4,2=0,33m.
10)‐Excentricité théorique : e théorique = 5%. Lmax=0,05.(10,4)=0,52m.
L’excentricité théorique étant la plus défavorable,sa valeur sera retenue pour la suite des calculs.
Après calcul du deuxième terme de l’équation (*), on aboutit aux résultats finaux reportés ci-
dessous :

7,94 t

7,16 t

4,77 t

1,91t

Portique longitudinal

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6,88 t

6,11 t

4,08 t

1,63 t

Portique transversal

Exercice N°13:
1)‐Représenter par un schéma le principe de fonctionnement d’un voile de contreventement ?
2)‐Pour une position judicieuse des éléments de contreventements, Quels sont les critères de
choix ?
CORRECTION DE L’EXERCICE :
1)‐ Un voile de contreventement est soumis à un torseur de forces N, V et M.
Les efforts N et M se traite en flexion composée, on a alors suivant l’excentricité
e = M/N et le signe de N, une section entièrement tendue, partiellement tendue ou
entièrement comprimée. Cette partie de l’étude donne les aciers verticaux de flexion à
incorporer dans les voiles. Il est à noter que le moment doit être calculé au centre de
gravité des aciers tendus.
L’effet de V se traite à part, cette partie de l’étude donne les aciers horizontaux et
verticaux de répartition, en général il s’agit d’un treillis soudé éventuellement avec
l’ajout de quelque barres suivant l’importance de la sollicitation.

Figure représente le principe de fonctionnement d’un voile de contreventement.



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2)‐ Position judicieuse des éléments de contreventements (Les critères de choix):


‐L'orientation individuelle de l’élément de contreventement à adopter.
‐Les éléments de contreventement doivent être disposés symétriquement par rapport au
centre des masses.
La disposition symétrique des éléments de contreventement par rapport au centre de gravité
G (cdg) permet d'éviter l'excentrement entre le cdg et le point d'application de l'effort
sismique appelé aussi centre de torsion T (cdt).

[107]

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Références Bibliographiques

1) L.YAMANI : « COURS DE CONSTRUCTION (1) », EDITION. O.P.U, COLLECTION LE


COURS D’ARCHITECTURE ET URBANISME, 07‐1993.
2) M.DAOUDI., M.RILI., A.SALHI: « CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES SOUMISES
AUX SEISMES », EDITION. O.P.U, 1984.
3) J. PERCHAT., J.ROUX : « PRATIQUE DU BAEL 91, COURS AVEC EXERCICES CORRIGES »,
4eme EDITION. EYROLLES, 1991.
4) H.RENAUD., J.LAMIRAULT: « PRECIS DE CALCUL BETON ARME, APPLICATIONS »,
DUNOD 1989.
5) TH. HENRY: « CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES DE BATIMENTS », PARIS,
PRESSES DE L'ECOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSEES, 1996. ISBN 2‐85978‐
265‐6.
6) A. COIN : « OSSATURES DES BATIMENTS », EDITION. EYROLLES, 1981.
7) A. FUENTES : « CALCUL PRATIQUE DES OSSATURES DE BATIMENTS EN BETON
ARME », EDITION. EYROLLES, 1983.
8) Y.CHERAIT : « CALCUL DES OUVRAGES BETON ARME "REGLES CBA 93 RPA 2003" »,
4eme EDITION. O.P.U, 2015.
9) DTR C ‐2.4 7: « REGLEMENT NEIGE ET VENT RNV 1999 ».
10)D.T.R. ‐ B.C. 2‐48: « REGLES PARASISMIQUES ALGERIENNES RPA 1999 / VERSION
2003 ».
11)D.T.R. ‐ B.C. 2‐41: « REGLES DE CONCEPTION ET DE CALCUL DES STRUCTURES EN
BETON ARME "C.B.A.1993" ».
12)D.T.R. ‐ B.C. 2.2: « CHARGES PERMANENTES ET CHARGES D'EXPLOITATION ».

[108]

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