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CONCEPTION ET CALCUL
AUTOMATIQUE DES PONTS
PORTIQUES
Par :
CONCEPTION ET CALCUL
AUTOMATIQUE DES PONTS
PORTIQUES
Par :
Membres du jury :
A mes parents…
REMERCIEMENTS
Le mémoire que nous allons vous présenter s’intitule « CONCEPTION ET CALCUL DES
PONTS PORTIQUES », permettez nous d’exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui
ont contribué à son élaboration de ce mémoire.
En particulier à :
Ma famille et mes proches qui m’ont toujours soutenue et encouragée tout au long de
−
mes études
Merci à tous!
RAKOTONINDRINA Hamisoa Misa
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
NOTATIONS ET ABRÉVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ORGANIGRAMMES
INTRODUCTION
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
GLOSSAIRE
TABLE DES MATIÈRES
NOTATIONS – ABRÉVIATIONS
surcharge B
l’ouvrage
l’ouvrage
longitudinaux
Pour promouvoir le développement rural, l’Etat malgache a adopté comme stratégie la mise
en place d’infrastructures routières fiables et pérennes en vue de désenclaver bon nombre de
régions ; cela inclut sans nul doute les ouvrages d’art
En ce qui concerne ces derniers, la complexité des calculs jointe à la contrainte « temps »
constitue un problème majeur en phase d’Avant-Projet.
Parmi les divers types d’ouvrages existants, nous distinguons particulièrement les ponts
portiques, ouvrages courants destinées aux petites brèches de 8 à 20 mètres. Malgré leur
simplicité, ils méritent d’être étudiés minutieusement selon les règles de l’art.
Par conséquent, nous jugeons intéressant d’apporter un outil de calcul afin d’obtenir des
résultats fiables dans un délai relativement bref.
Malgré la diversité des logiciels de nos jours, il est constaté que leur fonctionnalité demeure
insuffisante pour certains types d’ouvrage. Si on considère le cas particulier des ponts
portiques, leur conception et leur calcul diffèrent de ceux des autres ouvrages, en particulier,
par la prise en compte de l’interaction entre le sol et la fondation ; ce qui n’est généralement
pas considéré par ces logiciels.
C’est pourquoi, nous avons conçu le logiciel nommé PORTIK version 1.0 pour le
dimensionnement des ponts portiques. Les notes de calcul seront exportées pour permettre
aux utilisateurs d’apprécier les résultats fournis. De plus, données et résultats seront
enregistrées dans des fichiers textes répertoriés.
PORTIQU ES
Généralités sur les ponts portiques
La qualité d’un ouvrage d’art est le résultat final d’un grand nombre d’étapes et le fruit
global de l’activité de tous ceux qui y concourent : ceux qui conçoivent toutes les
infrastructures relatives jusqu’à ceux qui en assurent l’entretien et l’exploitation.
La conception d’un ouvrage d’art débute par la collecte de données indispensables au
projet telles que :
1.1.Données fonctionnelles
De telles données permettent de définir les caractéristiques des voies portées et des voies
ou obstacles franchis en conformité avec les règlements relatifs à chaque type de voie.
Un ouvrage est :
Les biais prononcés engendrent des torsions au niveau des bords libres du tablier si bien
qu’il soit nécessaire de prévoir plus d’armatures dans ces zones. Par conséquent, on doit
éviter le plus possible les ouvrages à biais marqué.
D’autre part, si le tracé en plan au droit de l’ouvrage est courbe, on doit chercher à donner
à l’ouvrage une courbure constante.
les données relatives à la voie franchie : caractéristiques des routes ou voies ferrées ou
voies navigables sous ouvrage ou autres servitudes
la hauteur libre minimale qui est la distance minimale entre tout point de la voie
franchie par l’ouvrage et de la sous face du tablier. Elle est obtenue en ajoutant aux
gabarits de véhicules autorisés à circuler sous l’ouvrage une revanche ou marge de
construction ou d’entretien et de protection
Le gabarit qui est la hauteur statique maximale d’un véhicule, chargement compris
Gabarits
Ils sont de :
Une revanche de construction et d’entretien de 0.10m doit être prévue compte tenu des
erreurs de nivellement ou des tassements éventuels, des rechargements ou renforcements
qui pourraient être prévus sur la voie franchie.
Cependant, il convient d’ajouter une revanche de protection de 0.50m compte tenu des
conséquences d’un choc de véhicule hors gabarit.
les données relatives aux équipements : les dispositifs de retenue, les systèmes
d’étanchéité, le revêtement de chaussée, les joints de chaussée et de trottoir, les
Leur définition impose une étude particulière pour s’assurer de leur fonctionnement, de
leur pérennité et de leur remplacement éventuel. De ce fait, une enquête doit être menées
auprès des services compétents afin de recenser les besoins.
fonctionnalité des infrastructures impliquées dans les travaux, ainsi que celle des
réseaux de communication, assainissement
Il peut s’agir des paramètres sur lesquels la construction de l’ouvrage va agir en modifiant
le milieu naturel préexistant (sollicitation des terrains, modification des écoulements,...)
ou de données agissant directement sur le dimensionnement et la conception de l’ouvrage
(effet d’un cours d’eau, du vent...).
La topographie du lit du cours d’eau dont il est important d’en connaître les possibilités
d’évolution le régime du cours d’eau. il est important de connaître non seulement les
niveaux extrêmes du cours d’eau (Plus Hautes Eaux Connues, Plus Hautes Eaux
Navigables, Plus Basses Eaux Navigables, Plus Basses Eaux…) mais aussi les périodes
favorables à l’exécution des fondations en général l’étiage, les débits et vitesses du courant
en période normale et en période de crue. De tous ces paramètres, on peut évaluer les
risques d’affouillement et d’en prendre les mesures nécessaires qui s’imposent pour mettre
à l’abri les fondations.
En résumé, la collecte des données a pour objectif de bien cerner le projet dans son
contexte environnemental pour pouvoir mener à bien les études à entreprendre.
Il est par conséquent obligatoire de recourir à toutes ces différentes étapes malgré que cela
requière une enveloppe financière importante.
Désignation Schéma
Ouvert
Dalle Armée
Dalle Précontrainte
Dalle Nervurée
ADhérence
Ossature Mixte
Soit α : balancement
privilégié
PIPO
1 / 33
1 / 28
1 / 17 à l/22
étroites
Avec contre
béquille
privilégié
VIPP 30 m 35 à 45 m 50 m 1/16 à 1/18 – 1/20 portée égale
Post-tension si possible
Ce paramètre permet donc de choisir une portée admissible pour une hauteur utile fixée
ou inversement de déterminer une épaisseur de tablier pour une portée donnée.
Les ponts portiques et les ponts cadres sont adaptés aux petites brèches qu’ils franchissent
en passage inférieur. Il s’agit le plus souvent de portée unique (PIPO – Passage Inférieur
en Portique Ouvert) ou d’ouvrages à deux travées comme les portiques double (POD –
Portique Ouvert Double).
Les ouvrages à une travée de type pont portique et pont cadre constituent la majorité des
franchissements en passage inférieur lorsque la voie franchie est de largeur modérée et
lorsque le biais n’est pas trop accusé. Dans les cas normaux, ils sont en effet notablement
moins chers que le PI-DA (Passage Inférieur en Dalle Armée) en dalle à trois travées
continues.
Le choix entre portique et cadre dépend d’une part, de la portée à franchir et d’autre part,
de la qualité du sol de fondation.
Le portique assure la relève du cadre lorsque les portées à franchir se situent aux environs
d’une dizaine de mètres et jusqu’à une vingtaine de mètres. En pratique, entre 8 m et 12
m, le choix entre cadre et un portique dépend essentiellement de la capacité portante du
sol de fondation.
si le sol est bon, c’est-à-dire admet, sans tassement notable, des pressions
•
supérieures à 30 T/m2, on peut penser que le radier général du pont cadre perd son
utilité dès que l’ouverture atteint 8m, et il vaut mieux opter pour le PIPO.
Notons également que les cadres peuvent admettre des tassements différentiels sous
réserve que toutes les dispositions soient prises pour permettre l’ouverture des joints entre
cadre et les murs. Les portiques sont par contre très sensibles aux tassements différentiels
entre piédroits.
C’est donc entre 20 et 30 T/m2 que la détermination exacte de la portance du sol a une
grande importance pratique.
b. Murs de tête
Le choix des têtes peut conditionner celui de la structure : en général, chaque fois que c’est
possible, il convient de prévoir des murs en aile car ils permettent de réaliser les têtes les
plus économiques.
Les murs en retour sont plutôt adaptés aux ouvrages de grande portée du fait de leur
surface vue importante.
Dans certains cas, pour les portiques de hauteur modérée, il est possible de prévoir des
murs en retour suspendus ; dans ce cas, leur longueur sera inférieure à 6 m. En effet, le
portique ne comportant ni traverse inférieure ni gousset inférieur, la nervure inférieure
viendra nécessairement s’encastrer dans la semelle et il sera nécessaire de prévoir un assez
large ferraillage tant horizontal que vertical dans le piédroit aux environ de cet
encastrement, en raison des efforts parasites qui peuvent en résulter.
D’autre part, si les têtes sont de très grande hauteur (supérieure à une dizaine de mètres),
le coût devient exorbitant et les cadres et portiques sont à abandonner. C’est le véritable
critère de limitation de l’emploi des passages inférieurs en fonction de la hauteur.
c. Biais
Les portiques s’adaptent facilement à des biais modérés (65 gr < φ < 100 gr) et peuvent être
utilisés pour des biais plus accentués moyennant des précautions de conception et de
calcul.
à une rapide augmentation rapide du coût pour une épaisseur de remblai dépassant
cette hauteur.
• un problème de fondation : le poids total de l’ouvrage est ainsi accru et peut devenir
excessif si la qualité du sol n’est pas suffisante.
L’ossature se présente en une structure monobloc : le tablier (constitué par la traverse), les
appuis (constitués par les piédroits) et la fondation sur semelle ou sur pieux.
L’ouvrage donne une impression « fonctionnelle » adaptée au problème, au sol (par ses
semelles ou ses pieux) et au site (par ses têtes).
L’ouvrage est constitué par un U rectangulaire renversé dont les parois (traverse et
piédroits) ont :
Les piédroits verticaux font office de culées incorporées et sont fondées sur des semelles en
béton armé (éventuellement sur pieux) constituant semelles filantes pour chaque piédroit.
L’ouvrage est complété par des murs de tête soit en aile, soit en retour assurant le
soutènement des remblais.
La traverse est encastrée sur les piédroits par l’intermédiaire de goussets, afin d’améliorer
le degré d’encastrement et d’éviter toute concentration de contraintes, prévisibles ou
imprévisibles, ces dernières pouvant provenir, par exemple d’une dissymétrie, même
légère, dans le remblaiement de part et d’autre de l’ouvrage.
Les ouvrages autoroutiers sont constitués de deux demi ouvrages séparés par un vide
central au niveau des tabliers, par des murs masques assurant la continuité du
soutènement et du parement entre les piédroits.
Caillebotis
Traverse
Mur en aile
Mur en retour
Gousset
Piédroit
Murs en aile
Le mur se compose d’un voile vertical de hauteur variable encastré sur une semelle. La
face avant du voile est verticale ou peut présenter un fruit de 2% ; ce qui a l’avantage
d’éviter tout surplomb et de donner une impression de sécurité.
La semelle aura généralement une épaisseur voisine de celle de la base du voile et elle sera
d’épaisseur constante dans un plan perpendiculaire au voile.
Dans sa partie la plus haute, le mur se termine horizontalement afin d’arriver sous la
corniche.
La face supérieure du mur a une légère pente vers le remblai pour évacuer les eaux de
pluie vers celui-ci.
Murs en aile
Murs en retour
Il se compose d’un voile vertical de hauteur constante encastré sur une semelle. La face
avant peut être verticale ou présenter un fruit de 2% ce qui a l’avantage d’éviter tout
surplomb.
La semelle a également la même épaisseur que la base du voile. Sa largeur est constante sur
toute la longueur du mur.
A sa partie supérieure, le mur reçoit une corniche coulée en place dans le prolongement
de celle de l’ouvrage et identique à celle-ci.
Murs en retour
b. Fondation :
Au niveau de la fondation, deux possibilités peuvent être envisagées, selon la nature du sol
de fondation :
• fondation superficielle sur semelle dans le cas où le sol est un bon sol
Les ponts portiques sont des structures monolithiques, en ce sens que la traverse et les
piédroits forment un tout, d’où leur rusticité et leur robustesse avantageuse.
En particulier, l’encastrement du tablier sur les piédroits assure la stabilité de ces derniers
vis-à-vis des efforts horizontaux (poussées des terres...) et permet de mieux répartir les
moments dans le tablier que dans le cas d’une travée isostatique.
De plus, dans la plupart des cas, ces ouvrages ne nécessitent ni joints de chaussée ni
appareils d’appui, ce qui permet une grande facilité d’entretien.
En revanche, ces ouvrages, du fait de leur grande hyperstaticité, sont sensibles aux
déformations imposées (tassement du sol notamment) et nécessitent certaines précautions
au niveau de la conception, du calcul et de l’exécution.
En résumé, les ponts portiques sont destinés aux brèches d’importance modérée,
techniquement, économiquement et aussi esthétiquement.
Leurs critères de choix reposent surtout sur l’ouverture de la brèche et la qualité du sol de
fondation.
Les ponts portiques sont des ouvrages simples. Leur conception doit néanmoins être guidé
par certaines règles minimales, tant sur le plan technique que sur le plan esthétique.
Comme pour tout ouvrage d’art, la conception s’effectue généralement en allant des
grandes lignes vers le détail, par étape et affinement successif.
L’implantation des piédroits constitue une étape importante dans la conception générale
des ponts portiques, puisque le choix du type d’ouvrage ainsi que l’aspect général de ce
dernier en dépendent pour une large part.
L’implantation s’effectue selon le cas à partir :
o des données hydrologiques du cours d’eau franchi, l’objectif étant de réserver une
section mouillée et une revanche suffisante. Cette dernière est en particulier
indispensable lorsque le cours d’eau est susceptible de charrier des corps solides.
2. Largeur de l’ouvrage
Par ailleurs, le retrait devient très important lorsque la largeur atteint les valeurs ci-dessus
et entraîne la fissuration des piédroits et de la traverse.
Pour éviter les conséquences d’une largeur biaise importante, on peut procéder de la façon
suivante :
• si la largeur biaise atteint les limites ci-dessus sans qu’il soit possible de tronçonner
l’ouvrage on renforcera le ferraillage transversal des piédroits.
3. Adaptation au biais
Les ponts portiques s’adaptent facilement au biais modéré allant de 65 grades à 100 grades.
Pour des biais accentués (biais inférieur à une soixantaine de grades), des précautions au
niveau de la conception et du calcul sont à prendre.
Le comportement mécanique des ouvrages biais est sensiblement différent de celui des
ouvrages droits, essentiellement par une modification des états de flexion et de torsion,
notamment au voisinage des bords libres et des appuis.
Dans le cas des franchissements de biais important, il est possible de réduire le biais au
stade de la conception de l’ouvrage :
• par une modification de l’implantation des piédroits. Mais cette solution étant
généralement déconseillée dans la mesure où elle entraîne une augmentation de la
portée biaise de l’ouvrage, ainsi qu’un aspect très discutable pour les usagers de la
voie franchie, les piédroits n’étant pas parallèles aux accotements.
voie
porté piédroits
e
voie franchie
• par rectification des bords libres, qui entraîne un élargissement de l’ouvrage, mais
qui comporte comme avantage essentiel de donner une bonne perception de
l’ouvrage aux usagers de la voie franchie.
voie
por
tée bords libres
voie franchie
En tout état de cause, un ouvrage biais, surtout lorsque l’angle biais est inférieur à 70
grades environ, demande des soins particuliers dans le calcul et dans l’exécution,
notamment en ce qui concerne le ferraillage des bords libres et des angles.
Généralement, la fonction des murs de tête est d’assurer le soutènement des remblais
situés derrière les piédroits.
On distingue les murs en aile et les murs en retour suivant l’angle qu’ils font avec l’axe de
la voie portée.
A côté de cette fonction de soutènement, les murs de tête, de par la relative importance de
leur surface vue, conditionnent l’aspect de l’ouvrage.
Le choix des murs dépend des critères économiques ainsi que de certaines contraintes
spécifiques pour chaque projet. Dans la majorité des cas, la différence de coût entre les
murs en ailes et les murs en retour conduit à adopter la première solution.
Il est à noter que le coût des murs de tête constitue une partie fixe (indépendante des
dimensions en plan de l’ouvrage) relativement importante dans le coût total du passage
inférieur en portique ouvert. Il est donc nécessaire de l’estimer avec une précision
suffisante car il peut influer sur le choix de la structure.
Techniquement, quelque soit le type des murs disposés de part et d’autre de l’ouvrage,
ceux-ci devront être indépendants de la structure du portique. La liaison des murs avec la
structure porteuse modifie le fonctionnement de chacun des éléments.
Géométrie
Ils constituent en général la solution la mieux adaptée ainsi que la plus économique.
L’implantation des murs répondra aux conditions suivantes :
• équilibrer l’ouvrage par l’égalité des surfaces vues, quel que soit le biais
Pour satisfaire ces conditions, les angles que doivent faire les murs avec les plans des
piédroits ont les expressions suivantes :
G
B L A
α = 15 + 0.03L2
β = 0.008 × ( ϕ + 25) × α
Avec
L : ouverture droite
φ : biais géométrique
Les unités sont le mètre linéaire [m] et le grade [gr] et l’angle α est du même côté que
l’angle φ (0 < φ < 100gr)
La disposition du mur par rapport au piédroit sera retenue non seulement pour des raisons
esthétiques mais aussi du fait qu’elle entraîne l’impossibilité de certains déplacements qui,
s’ils tendent à se produire, entraînent des dommages soit pour le mur soit pour le piédroit.
Ils s’adaptent mieux aux ouvrages de grande portée car ils ont une surface vue importante.
Leur utilisation est déconseillée lorsqu’ils ne présentent pas d’un même côté de l’ouvrage
des surfaces vues égales. C’est le cas :
• lorsque le franchissement est très biais. En effet, d’une part les surfaces vues des
murs ne sont pas égales ; et d’autre part, cela entraîne des difficultés de compactage
des remblais, le piédroit et un des deux murs qui lui sont associés formant un angle
aigu.
• les fondations sur pieux doivent être absolument exceptionnelles même sur
mauvais sol
• le niveau des semelles doit être choisi indépendamment de celui des semelles du
portique
En effet, les pressions exercées sur le sol ne sont pas les mêmes, et ces murs sont assez
rustiques pour accepter sans dommage certains tassements qui ne seraient pas admissibles
pour le portique.
5. Etude esthétique
Les études esthétiques des ouvrages d’art s’appliquent dès la phase de conception lorsque
le type de la structure est retenu.
Dans le cas de l’étude d’un portique, un rôle très important est joué par les murs de tête. La
disposition du mur par rapport au piédroit est un facteur influant sur l’aspect esthétique de
l’ouvrage (mise en évidence ou non de la structure porteuse). En effet, le mur peut être
disposé en deux façons, par rapport au piédroit : soit cacher les bords libres du piédroit,
soit les laisser apparaître.
D’autre part, la réussite esthétique réside dans la qualité des parements. Les eaux de
ruissellement ne devront pas tâcher les faces vues, et les eaux d’infiltration seront évacuées
par des barbacanes.
Corniche
traverse
gousset
Coupe transversale
(eu) eu + 0.20 h
6. Gousset
Rappelons qu’une fondation superficielle peut être envisagée dans le cas de sol présentant
pression admissible supérieure à 30 T/m2 sans de tassements notables à une profondeur
modérée (1.5 à 4 m).
La structure considérée, hyperstatique, mais peu apte à une redistribution des efforts, est
sensible à tout déplacement vertical ou horizontal ou à toute rotation de ses appuis, et que
les fondations doivent être sûres et, notamment, exemptes de tassements importants.
Si une fondation superficielle n’est pas possible, on peut envisager une fondation sur
pieux. Deux conceptions de fondations sur pieux sont envisageables, telles que :
• fondation sur deux files de pieux convergentes : le point de convergence a été fixé à
la base du piédroit. Le portique est supposé articulé en ce point, et les pieux de
petite section calculés en compression simple.
• fondation sur une (ou deux) file(s) de pieux verticaux travaillant en flexion
composée : les pieux (de diamètre supérieur à 60 cm) sont supposés encastrés dans
la semelle. Dans ce cas, on doit tenir compte de l’interaction entre la structure et sa
fondation.
Le choix entre ses deux types de pieux est déterminé par comparaison de coûts et en
fonction de la nature des couches de terrain traversées.
Le problème réside surtout sur le fait que les caractéristiques du sol ainsi ses effets sur
l’ouvrage ne sont qu’approximativement définies si bien que l’action des terres qui
• la poussée des terres dont le calcul se base sur la théorie RANKINE en considérant
deux paramètres : la masse spécifique du remblai et le coefficient de poussée
• les mouvements d’appuis par tassements de la fondation qui peuvent être verticaux,
horizontaux ou des rotations.
8. Equipements
Par définition, ces éléments ne participent pas à la résistance de l’ouvrage. Leurs rôles sont
essentiellement :
Dispositifs de retenue
Leur choix doit se référer sur les critères esthétiques et critères de sécurités requis. On
distingue :
• les garde-corps
• les barrières
• les glissières
Etanchéité
Les systèmes usuels sont à base d’asphalte coulé, de films minces adhérents au support,
d’asphalte gravillonné.
Assainissement
Dalle de transition
Les dalles de transition sont destinées à éviter tout risque de formation de marche
d’escalier entre l’ouvrage, qui constitue un point dur, et les remblais d’accès.
En phase de briefing, une estimation forfaitaire très sommaire de l’ouvrage aide à la prise
de décision. D’autre part, au stade designing, l’estimation détaillée du coût d’un ouvrage
est conduite à partir de prix composés appliqués aux quantités de l’ouvrage (béton de
tablier, des appuis, des fondations, aciers…) et obtenue sur la base d’un avant métré.
Ce qui nous a amené à établir le tableau qui suit.
Prix généraux :
Installation de chantier
Etude d’exécution et de
méthode
8%
Contrôle et assurance qualité
épreuves
Terrassements et fouilles :
11.800 Ar/m3
Fouilles
12.500Ar/m3
Remblaiements des fouilles
Fondations :
Piédroits :
457.258 Ar/m3
Béton
120 kg/m3 de béton
9.530 Ar/kg
Armatures
5.2 m2/m3 de béton
125.584 Ar/m2
Coffrages
Tabliers :
457.258 Ar/m3
Béton
120 kg/m3 de béton
9.530 Ar/kg
Armatures
1.3 m2/m3 de béton
125.584 Ar/m2
Coffrages
Superstructures
Eléments linéaires
1.000.000 Ar/ml
Garde-corps
17.147 Ar/ml
Bordure de trottoir
Eléments surfaciques
Chape d’étanchéité
100.000 Ar/m2
Revêtement de chaussée
Eléments d’about
457.258 Ar/m3
Dalle de transition, recueil des eaux
Divers
Murs de tête
457.258 Ar/m3
Béton 80 kg/m3 de béton
9.530 Ar/kg
Armatures 3.7 m2/m3 de béton
125.584 Ar/m2
Coffrages
Il s’agit ici de poser les hypothèses générales nécessaires aux différents dimensionnements
et de définir les paramètres supposés connus relatifs à l’environnement et au mode
d’exploitation de l’ouvrage.
2. Hypothèses générales
On considère dans les calculs que les éléments du portique sont tous solidaires entre eux
c’est-à-dire que l’ouvrage est supposé comme un bloc fondé sur semelle ou sur pieux selon
que le sol est soit de bonne ou de mauvaise qualité. La méthode de calcul tient compte de
l’interaction entre le sol et la fondation.
L’ouvrage est sollicité par les poussées latérales des terres au niveau des deux piédroits et
supporte, à part la superstructure, les surcharges d’exploitation éventuelles.
3. Méthodes et réglementations
Les calculs sont effectués selon les règles de calcul données par les référentiels suivants :
− Fascicule 61, Titre II (conception, calcul et épreuves des ouvrages d’art – édition
1972) concernant les charges de chaussées
− BAEL 91 modifié 99 concernant les calculs relatifs au béton armé
4. Dimensions géométriques
La hauteur libre moyenne h (en mètre) qui est la distance verticale moyenne entre le nu
intérieur de la traverse et la section d’encastrement (cas d’un portique parfaitement
encastré) ou le point d’articulation (cas d’un portique articulé) ou le nu intérieur de la
semelle (cas d’un portique sur semelle)
Elle est égale à la différence entre la largeur roulable et l’une des valeurs suivantes :
La largeur non chargeable située à gauche Egau (en mètre), entre la largeur chargeable de
la chaussée et le dispositif de sécurité :
La largeur non chargeable située à droite Edroi (en mètre) , entre la largeur chargeable de
la chaussée et le dispositif de sécurité :
Esurch
n=
3
Si la largeur chargeable est comprise entre 5 et 6m, alors le nombre de voie est pris égal à
2.
Esurch
ν =
n
hremb
hchau
e3 edt
e2 ouver
hlibre
hsremb
D
e1
w
Lrou
2b
4.1.Charges permanentes
g trav = e3 × ρ BA
g piédroit = e2 × H × ρ BA
Remarque :
− semelles ou pieux
− piédroits
− traverse
Il s’en suit que lorsqu’on construit le piédroit, son poids ne donne dans le portique, alors
incomplet, ni moment fléchissant à sa base, ni à son sommet dont l’angle n’existe pas
encore, la traverse n’étant pas construite.
Le poids de la traverse est donc seul à considérer dans le calcul des efforts dans la
structure.
Selon la théorie de RANKINE, les actions du sol sur un écran, sur mètre linéaire d’écran,
se traduit par la relation :
(r )
qa = ka × γ × r
k : coefficient de RANKINE
a
sin β × cos( λ − β )
ka =
cos δ × sin ϕ × sin (ϖ β + β )
[
× 1 − sin ϕ × cos( 2λ + ϖ β − β )]
avec
sin i
sin ϖ i =
sin ϕ
Dans laquelle :
1 − sin ϕ
ka =
1 + sin ϕ
La poussée des terres au niveau des piédroits se traduit alors par la relation :
A B
D C
Ce poids, n’étant pas centré sur la semelle, lui impose une rotation qui se transmet à la
base du piédroit, et produit des moments en D et en A selon la figure suivante :
A B
D C
moment appliqué à la semelle
Le tableau ci-après donne, pour 1 mètre de largeur d’ouvrage, les expressions des poids des
prismes des terres afférents à chaque partie de semelle (intérieur et extérieur), de leurs
bras de levier par rapport au milieu O de la semelle, et du moment total correspondant.
e3
e2
h'
hremb
e1
1 W e
extérieur W e × + ∆ + 2
γ remb × h' − ∆ + 2 2 2 2
2 2
μ0
1 W e
intérieur W e − × − ∆ − 2
γ remb × hremb + ∆ − 2 2 2 2
2 2
On suppose que :
− la dalle de transition est assimilée à une travée indépendante appuyée d’un côté sur
le corbeau attenant au piédroit et à son autre extrémité sur le remblai
La réaction d’appui de la dalle sur le piédroit ramenée au mètre linéaire de largeur droite
de l’ouvrage s’écrit :
R
Qdt =
2b
1
R= poids total de la dalle
2
e. Variations linéaires
Une variation de longueur des semelles ou des piédroits ne produit pas d’efforts dans le
portique, seules les variations linéaires de la traverse sont à considérer :
1 1 1 / 3 en MPa
Ev = E i = 11000 f cj
3 3
Et α prend les valeurs suivantes :
Surcharges d’exploitation
4.2.
36 000
A(l ) = 230 +
Lch + 12
expression dans laquelle L est la longueur chargée choisie d’après les règles qui sont
ch
En outre, lorsque la valeur de la charge répartie, trouvée après application des coefficients
ci-dessus est inférieure à (400 – 0.2 Lch) exprimée en [kg/m²], c’est cette dernière valeur
qui doit être prise en compte.
A1 = a1 × A(l )
ν0
a2 ×
ν
Enfin, la charge :
A2 = a1 × a 2 × A(l )
ainsi obtenue est appliquée uniformément sur toute la largeur de chacune des voies
considérées.
Dans le sens longitudinal, les zones chargées son déterminées par la considération de la
ligne d’influence de l’effet envisagé.
Les valeurs données ci-dessus pour les charges du système A(l) tiennent compte des
majorations pour effets dynamiques.
b. Système de charge Bc
On dispose sur la chaussée au plus autant de files ou convois de camions que la chaussée
comporte de voies de circulation et l’on place toujours ces files dans la position qui produit
l’effet le plus défavorable.
Coupe longitudinale
6T 12 T 12 T 6T 12 T 12 T
10,5 10,5
Vue en plan
4,5 1,5
Coupe transversale
2.00
2,5 2,5
0,5
2.00
0,25 2.00 0,5 2.00
0,25
0,25
En fonction de la classe du pont et du nombre de files considérés, les valeurs des charges
du système Bc sont multipliées par le coefficient b du tableau suivant :
c
Ainsi, on obtient :
S Bc = bc × n × Bc
Où :
n : nombre de voie
c. Système de charge Bt
Pour les ponts à une voie, un seul tandem est disposé sur la chaussée ; pour les ponts à plus
d’une voie, deux tandems au plus sont disposés sur la chaussée.
Coupe longitudinale
Vue en plan
1,35
0,25
16 T 16 T 0,6
2.00
Coupe transversale
1.00
2.00
3.00 3.00
De même que pour le système Bc, les valeurs des charges du système Bt sont multipliées
par le coefficient bt, fonction de la classe du pont, du tableau suivant :
Ainsi, on obtient :
S Bt = bt × n × Bt
Où :
n : nombre de voie
Avec
S : surface chargée
A2 = A( L) × a1 × a 2
F est égale au poids du camion en supposant qu’un seul camion freine parmi les camions
placés sur la chaussée.
Il s’agit ici de considérer les charges générales de trottoirs. Par conséquent, il y a lieu
d’appliquer sur les trottoirs une charge uniforme de 150 kilogrammes par mètre carré de
façon à produire l’effet maximal envisagé.
Pour la justification des piédroits soumis à des efforts de la part des remblais d’accès au
pont, on considère que ces remblais sont susceptibles de recevoir une charge d’une tonne
par mètre carré (1 [T/m²]), répartie sur toute la largeur de la plate-forme.
q remb = k aq × q remb
ϖ +δ
ε = − δ
− λ
2
1 + sin ϕ
k aq =
1 − sin ϕ
Surcharge de remblai
A B
D C
0.4 0.6
δ = 1+ α + β = 1+ +
1 + 0.2 × L G
1+ 4×
S
où:
L représente la longueur de l’élément considéré [m]
G représente sa charge permanente
S représente sa charge B maximale
La valeur S est obtenue après multiplication des coefficients bc (pour le système Bc) et bt
(pour le système Bt).
6. Paramètres géotechniques
Remarque :
Les tassements absolus sous chaque semelle se déterminent à partir des essais
pressiométriques (pressiomètre de Ménard) dont la formule, pour un tassement à 10 ans
d’une fondation encastrée d’au moins une largeur B, est donnée par :
s (10 ans ) = s c + s d
( q − σ v ) λ c Bα
sc =
9 EC
α
λ B
2( q − σ v ) B0 d
sd = B0
9 Ed
Où :
S : tassement volumique
c
S : tassement déviatorique
d
λ et λ : coefficients de forme
c d
Coefficient de forme λ et λ
c d
L/B 2 3 5 20
λ 1.20 1.30 1.40 1.50
c
Coefficient rhéologique
gravier
Surconsolidé ou très
1 2/3 1/2 1/3 Très peu fracturé 2/3
serré
Normalement
normalement serré
Sous consolidé,
Très fracturé 1/3
altéré, remanié ou 1/2 1/2 1/3
Très altéré 2/3
lâche
Ec est prise égale au module E mesuré dans la tranche d’épaisseur B/2 située sous la
1
fondation : E = E
C 1
4 1 1 1 1 1
= + + + +
E d E1 0.85 E 2 E 3,5 2.5 E 6,8 2.5 E9,16
Où E est la moyenne harmonique des modules mesurés dans les couches situées de la
i,j
3 1 1 1
= + +
E 3, 5 E 3 E 4 E 5
Pour les états limites de service, on accepte un tassement différentiel égal à L/1000, L étant
la portée et pour les états limites ultimes, L/250.
2
Ep 2 R + 0.30
K= ×
4 × α × R0 4R
où
Ep : module pressiométrique moyen de la couche porteuse
R : rayon de référence égal à 0.60 m
o
L’intéraction sol - ouvrage fait intervenir le module d’élasticité différé ESOL du sol de
fondation.
ESOL se détermine au moyen de la formule suivante :
4× P× R
s=
ESOL
où
s : tassement [m]
R : demi-largeur de la semelle [m]
P : pression appliquée [MPa]
P= K× s
ESOL = 4 × K × R
Roche ESOL
7. Matériaux utilisés
6.1.Béton
Lorsque l’ouvrage est élancé, il est nécessaire de recourir à un béton de classe supérieure
(exemple : B30).
Les aciers utilisés sont les aciers à haute adhérence, désignés par le symbole HA, de la classe
FeE 400 ou FeE 500, de limite d’élasticité respective 400 et 500 MPa.
8. Combinaisons d’actions
On désigne par :
− Gmax l’ensemble des actions permanentes dont l’effet est défavorable pour la
justification de l’élément considéré
− Gmin l’ensemble des actions permanentes dont l’effet est favorable
− Q1 les actions variables dites de base
Gmax + Gmin + γ Q1 Q1 + ∑ ψ i Qi
Chapitre V : PRÉDIMENSIONNEMENT
Dans le cas contraire à ces conditions, il convient de corriger les dimensions trouvées en les
majorant.
l (1)
e= + 0.10
40
où
l : ouverture biaise de l’ouvrage [m]
Cette formule s’utilise sans changement pour les ouvrages fondés sur semelle, ou articulés
ou encastrés en pied.
Dans le cas où l’ouvrage est sous remblai, la formule utilisée est la suivante :
H × l2 (2)
e = e0 × 1 +
2000 × e0
où
e : épaisseur trouvée par la formule (1) [m]
0
L’épaisseur de semelles peut être prise égale à celle des piédroits sans toutefois descendre
en-dessous de 60 cm.
La largeur et l’excentrement des semelles sont déterminés au moyen d’abaques. Ils sont
fonction de la profondeur d’encastrement D des semelles, de la pression admissible q du
max
Il est défini dans ce chapitre, la méthode de calcul adoptée pour le dimensionnement des
éléments qui constituent le portique.
1. Principes généraux
En premier lieu, en procédant au traçage des lignes d’influence des efforts considérés, les
efforts dans les sections déterminantes (notamment aux nœuds et en travée) sont calculés
par la théorie des poutres c’est-à-dire, en supposant les charges uniformément réparties
dans le sens transversal.
Ensuite, du fait de l’excentrement des charges (notamment les charges d’exploitation) par
rapport à la file centrale longitudinale, les valeurs obtenues sont affectées d’un coefficient
de répartition transversale ; ce qui permet d’obtenir les efforts longitudinaux et
transversaux au niveau de la traverse.
Enfin, les sollicitations extrêmes pour chaque section sont obtenues par considération de
cas de charge combinés selon l’état limite considéré.
2. Méthode de calcul
Le portique étant une structure monolithique, il diffère des ponts ordinaires par le fait que
l’on ne peut pas calculer séparément chaque élément. Entre autre, le calcul tient compte
de l’interaction du sol sur la fondation.
A B
D C
M D ou C = k ' θ D ou C
M : moment fléchissant en D ou en C
D ou C
θ : rotation du nœud D ou C
D ou C
Calcul de la structure
2.2.
Le calcul du portique se fait par la méthode dite de rotation consistant à prendre comme
inconnus les rotations des nœuds et des poutres et à écrire les équations d’équilibre pour
obtenir les moments fléchissants aux nœuds i et j de la barre (ij) par la relation :
4 EI ij
Rij =
l ij
1
λ ij =
2
I : inertie de la barre ij
ij
li : portée de la barre ij
j
3
e h
k = 3 ×
e2 l
3
E e
k ' = 12 × 3
ESOL l × W
∆
δ =
l
N 1 = ( 2k + 3) × ( 2k + k ') − k 2
N 2 = 6k + k '+ 1 − 2k ' δ
Remarque :
Pour un portique parfaitement encastré sur ses appuis : k’ = 0. (cas d’un portique fondé sur
bon sol ou sur pieux)
Pour un portique articulé sur ses appuis : δ = 0 et k’ tend vers l’infini. (cas d’un portique
fondé sur mauvais sol)
On rappelle que dans une barre AB de portée l partiellement encastré en chacune de ses
extrémités et soumise à l’action d’un système de charge quelconque, le moment fléchissant
et l’effort tranchant dans une section S située à l’abscisse αl ont pour expressions
respectives :
M = µ + M A ( 1 − α ) + M Bα
MB − MA
T=τ +
l
Schéma de calcul
P=1
ml
S
αl
βh
S'
Figure 17 : Schéma de calcul de la ligne d’influence des efforts due à P=1 se déplaçant sur la
traverse
M S = l m ( 1 − α ) + M A ( 1 − α ) + M Bα
M S = l α ( 1 − m ) + M A ( 1 − α ) + M Bα
M S ' = M A (1 − β ) + M B β
MB − MA
TA+ = 1 − m +
l
MB − MA
TB − = m+
l
MA − MD
TD + =
h
MA − MD
TA− =
h
4. Efforts longitudinaux
Les efforts dans les ponts portiques de biais modérés peuvent être calculés par la méthode
de Guyon Massonet – Barès.
Dans le sens longitudinal, les efforts sont ceux obtenus par la théorie des poutres et
corrigés, pour effet de dalle, par le coefficient K(y) de répartition transversale de la
méthode de Guyon Massonnet – Barès.
Le principe est d’affecter un coefficient correcteur aux efforts pour tenir compte de la
dissymétrie de charges appliquées par rapport à l’axe longitudinal du pont.
En effet, le moment fléchissant sous un cas de charge déterminé est calculé pour la largeur
totale de la dalle. Toutefois, compte tenu de la répartition transversale de la charge, toutes
les fibres de la section ne sont pas également sollicitées.
Les charges permanentes supposées réparties de façon symétrique par rapport à l’axe
longitudinal du pont, le coefficient de répartition transversale des efforts longitudinaux ne
concerne dans ce cas que les surcharges d’exploitation qui ne sont pas, quant à elles,
symétriques.
Pour le cas du portique dont la traverse est encastrée, on considère une portée biaise
équivalente λ compte tenu des encastrements partiels c’est-à-dire la portée (fictive)
présentant la même flèche que la travée réelle de portée L sous le cas d’une charge
uniforme couvrant toute la traverse.
travée encastrée
b y fibre étudiée
x
b e position de la charge
M0 + ML
λ = L × 4 1 − 0.48
L2
aux abscisses 0 et L.
b
θ =
λ
Avec
b : la demi –largeur droite de l’ouvrage
λ : la portée fictive
En posant :
πe πy
ψ = , β = , σ = θπ , χ = π − β − ψ
b b
Où :
e : excentricité de la fibre chargée par rapport à l’axe longitudinal
y : excentricité de la fibre étudiée par rapport à l’axe longitudinal
σ Pβ Pψ Qβ Qψ
K (e, y ) = ( σ chσ + sh σ ) chθ χ − θ χ sh σ sh θ χ + +
2 sh 2σ ( 3 shσ chσ ) − σ ( 3 shσ chσ ) + σ
Avec
K(y) est obtenu en chargeant la ligne d’influence obtenue par les charges d’exploitation
considérées positionnées transversalement au niveau la chaussée comme suit :
3/4 [hchau+hremb]
45° x3
x1 x5 x2 e3 x6 x4
2b
a2
∫ K (e, y) × q(e) de
K ( y) = a1
a2
∫ q(e) de
a1
∑ Pi × K (i, y )
K ( y) = i
∑ i
Pi
Les systèmes de surcharge A(L) et B sont affectées par leurs coefficients de dégressivité
respectifs.
4.2.Moment longitudinal
Sous l’action d’une charge d’excentricité e, le moment longitudinal M (y) dans une section
x
M x ( y ) = M xm × K ( y )
Expression dans laquelle M est le moment longitudinal, dans la même section et sous le
xm
même cas de charge, calculé dans l’hypothèse où la charge est uniformément répartie dans
le sens transversal.
K(y) : coefficient de répartition transversale des moments longitudinaux défini dans le
sous paragraphe 4.1 précédent.
L
= 1.35 × ∑ Pi × M ( x, mi ) + ∫ M ( x, m) × q (m) dm
ELU
MG
i 0
L
= 1.00 × ∑ Pi × M ( x, mi ) + ∫ M ( x, m) × q(m) dm
ELS
MG
i 0
M(x,m) : fonction d’influence de l’effort tranchant dans une section (Σ) d’abscisse x
Le premier terme de la somme représente le moment fléchissant dû à l’effet d’une charge
ponctuelle P à l’abscisse m , et le second terme celui dû à une charge uniforme de densité
i i
q(m).
Surcharge A (L)
x2
= 1.60 × ∫ M ( x, m) × A2 × K A( L ) dm
ELU
M A( L )
x1
x2
= 1.20 × ∫ M ( x, m) × A2 × K A( L ) dm
ELS
M A( L )
x1
Surcharge Bc
= 1.60 × ∑ Pi × M ( x, mi ) × K BC × δ BC
ELU
M Bc
i
= 1.20 × ∑ Pi × M ( x, mi ) × K BC × δ BC
ELS
M Bc
i
Surcharge Bt
= 1.60 × ∑ Pi × M ( x, mi ) × K Bt × δ Bt
ELU
M Bt
i
= 1.20 × ∑ Pi × M ( x, mi ) × K Bt × δ Bt
ELS
M Bt
i
Surcharge de trottoir
x2
= 1.60 × ∫ M ( x, m) × g Trottoir × K Trottoir dm
ELU
M Trottoir
x1
x2
= 1.00 × ∫ M ( x, m) × g Trottoir × K Trottoir dm
ELS
M Trottoir
x1
Surcharge de remblai
x2
= 1.60 × ∫ M ( x, m) × g remblai dm
ELU
M remblai
x1
x2
= 1.00 × ∫ M ( x, m) × g remblai dm
ELS
M remblai
x1
g : surcharge de remblai
remblai
4.3.Efforts tranchants
Sous l’action d’une charge d’excentricité e, l’effort tranchant T (y) dans une section
x
Tx ( y ) = Txm × K ( y )
Expression dans laquelle T est l’effort tranchant, dans la même section et sous le même
xm
cas de charge, calculé dans l’hypothèse où la charge est uniformément répartie dans le sens
transversal.
L
= 1.35 × ∑ Pi × T ( x, mi ) + ∫ T ( x, m) × q (m) dm
ELU
TG
i 0
L
= 1.00 × ∑ Pi × T ( x, mi ) + ∫ T ( x, m) × q (m) dm
ELS
TG
i 0
T(x,m) : fonction d’influence de l’effort tranchant dans une section (Σ) d’abscisse x
Surcharge A(L)
x2
= 1.60 × ∫ T ( x, m) × A2 × K A( L ) dm
ELU
TA ( L )
x1
x2
= 1.20 × ∫ T ( x, m) × A2 × K A( L ) dm
ELS
TA ( L )
x1
Surcharge Bc
= 1.60 × ∑ Pi × T ( x, mi ) × K BC × δ BC
ELU
TBc
i
= 1.20 × ∑ Pi × T ( x, mi ) × K BC × δ BC
ELS
TBc
i
Surcharge Bt
= 1.60 × ∑ Pi × T ( x, mi ) × K Bt × δ Bt
ELU
TBt
i
= 1.20 × ∑ Pi × T ( x, mi ) × K Bt × δ Bt
ELS
TBt
i
Surcharge de trottoir
x2
= 1.60 × ∫ T ( x, m) × g Trottoir × K Trottoir dm
ELU
TTrottoir
x1
x2
= 1.00 × ∫ T ( x, m) × g Trottoir × K Trottoir dm
ELS
TTrottoir
x1
Surcharge de remblai
x2
= 1.60 × ∫ T ( x, m) × g remblai dm
ELU
Tremblai
x1
x2
= 1.00 × ∫ T ( x, m) × g remblai dm
ELS
Tremblai
x1
g : surcharge de remblai
remblai
4.4.Courbe enveloppe
Les courbes enveloppes des sollicitations s’obtiennent en calculant pour chaque section la
sollicitation maximale et minimale. Pour cela, il convient de considérer plusieurs cas de
charges selon que l’on considère la phase de construction et par suite la phase
d’exploitation :
En phase de construction, on a à étudier les quatre cas de charge suivants que l’on
combinera selon l’état limite considéré:
− poids de la traverse
− poids de la traverse + poussée latérale gauche + surcharge de remblai
La surcharge d’exploitation est celle qui donne l’effet extrême (maximal ou minimal) entre
les systèmes A(L), Bc et Bt.
Selon l’article 6.4 du Fascicule N°61 Titre II, les charges de trottoir sont supposées
appliquées en même temps que les systèmes de surcharge.
ELU
M max = M GELU ELU
{ ELU ELU
}
max ( x ) + max 0 ; M Bc max ( x ) ; M Bt max ( x ) ; M A ( L ) min ( x ) + M Trottoir max ( x ) + M remblaimax ( x )
ELU ELU
ELS
M max = M GELS {
ELS ELS ELS
}
max ( x ) + max 0 ; M Bc max ( x ) ; M Bt max ( x ) ; M A ( L ) min ( x ) + M Trottoir max ( x ) + M remblaimax ( x )
ELS ELS
ELU
M min = M GELU {
ELU ELU ELU
}
min ( x ) + min 0 ; M Bc min ( x ) ; M Bt min ( x ) ; M A ( L ) min ( x ) + M Trottoir min ( x ) + M remblaimin ( x )
ELU ELU
ELS
M min = M GELS {
ELS ELS ELS
}
min ( x ) + min 0 ; M Bc min ( x ) ; M Bt min ( x ) ; M A ( L ) min ( x ) + M Trottoir min ( x ) + M remblaimin ( x )
ELS ELS
ELU
Tmax = TGELU ELU
{ ELU ELU
}
max ( x ) + max 0 ; TBc max ( x ) ; TBt max ( x ) ; T A ( L ) min ( x ) + TTrottoir max ( x ) + Tremblaimax ( x )
ELU ELU
ELS
Tmax = TGELS {
ELS ELS ELS
}
max ( x ) + max 0 ; TBc max ( x ) ; TBt max ( x ) ; T A ( L ) min ( x ) + TTrottoir max ( x ) + Tremblaimax ( x )
ELS ELS
ELU
Tmin = TGELU {
ELU ELU ELU
}
min ( x ) + min 0 ; TBc min ( x ) ; TBt min ( x ) ; T A ( L ) min ( x ) + TTrottoir min ( x ) + Tremblaimin ( x )
ELU ELU
ELS
Tmin = TGELS {
ELS ELS ELS
}
min ( x ) + min 0 ; TBc min ( x ) ; TBt min ( x ) ; T A ( L ) min ( x ) + TTrottoir min ( x ) + Tremblaimin ( x )
ELS ELS
5. Efforts transversaux
On désigne par :
m : numéro de l’harmonique
ψ : biais mécanique
On entend par biais mécanique l’angle que forme avec la direction perpendiculaire aux
bords libres, celle des plus grands moments en travée. Cet angle est lié à l’angle de biais
géométrique φ par la relation approchée :
ϕ + (100 − ϕ ) × (1 − 0.5 η ) 2 si η 2
ψ =
ϕ si η ≥ 2
Dans le cas général d’une dalle en biais, les calculs de la ligne d’influence du coefficient de
flexion transversale sont effectués pour une « travée droite équivalente » de largeur 2b’ et
de longueur λ’ définies par :
2b
2b' =
sin ψ
λ ' = λ × sin ψ
b' b
θ = =
λ ' λ × sin ψ
y
y' =
sin ψ
e
e' =
sin ψ
{ [σ chσ − 3shσ ] chθ β − θ β shσ shθ β } × { [σ chσ − shσ ] chθ ψ − θ ψ shσ shθ ψ }
3shσ chσ − σ
+
× [σ chσ shθ β − θ β shσ chθ β ] × [ ( σ chσ + 2 shσ ) shθ ψ − θ ψ shσ chθ ψ ]
−1
µ m (e, y ) =
4 σ sh 2σ 3shσ chσ + σ
+
σ chσ chθ χ − shσ chθ χ − θ χ shσ shθ χ
Avec :
π e' π y'
θ = mθ ; ψ = ; β = ; σ = θπ ; χ = π − β −ψ
b' b'
μ(y) est obtenu en chargeant la ligne d’influence obtenue par les charges d’exploitation
considérées positionnées transversalement au niveau la chaussée comme suit :
a2
∫ µ (e, y) × q(e) de
µ m ( y) = a1
a2
∫ q(e) de
a1
∑ Pi × µ (i, y )
µ m ( y) = i
∑
i
Pi
Les systèmes de surcharge A(L) et B sont affectées par leurs coefficients de dégressivité
respectifs.
5.2.Moments transversaux
Pour une charge P infiniment étroite, d’étalement 2c, d’abscisse transversale e, d’abscisse
longitudinal d, le moment transversal M(x,y,d) dans une section d’abscisse longitudinal x
située sur la fibre y, est donné par la formule générale suivante :
2 mπ c mπ d mπ x
M ( x, y , d ) = ∑
m
b'× P ×
mπ c
× sin
λ'
× sin
λ'
× sin
λ'
× µ m ( y)
2c
2 mπ c mπ d mπ x
g ( x) = ∑ m
P×
mπ c
× sin
λ'
× sin
λ'
× sin
λ'
2P mπ d mπ x
g ( x) = ∑
λ' m
sin
λ'
× sin
λ'
λ' 2 b' πd
M( , y, d ) = P × × sin × µ 1 ( y)
2 λ' λ'
Dans les deux cas, on a une charge uniforme de densité p d’étalement 2c = λ’ ; donc,
centrée à mi-travée. Le moment transversal devient, pour la première harmonique :
4 b'
M ( x, y , d ) = p × × µ 1 ( y)
π
Le calcul de ferraillage est conduit selon les règles du BAEL 91 modifié 99.
Pour la détermination des sections d’acier dans les piédroits, on suppose ceux-ci soumis à
la flexion composée .Tandis que la traverse est soumise à la flexion simple .Quant aux
semelles, les armatures sont calculées par la méthode des bielles comprimées.
Dans ce qui suit, on dimensionne les sections d’acier à l’état limite ultime et à l’état limite
de service pour considérer la section maximale trouvée d’entre les deux tout en vérifiant le
pourcentage minimal d’acier.
On désigne par :
M : le moment fléchissant à l’ELU [MN.m]
u
f t 28 = 0.6 + 0.06 × f c 28
d = h − c2
0.85 f c 28
f bc =
θ γb
fe
σ su =
γs
γ : coefficient égal à1.50 pour les combinaisons fondamentales et 1.15 pour les
b
combinaisons accidentelles.
γ : coefficient égal à1.15 sauf vis-à-vis des combinaisons accidentelles pour lesquelles on
s
adopte 1.
σ bc = 0.6 f cj
σ s
2
(
= ξ = min f e ; Max 0.5 f e ; 110 η f tj ) si fissuration préjudiciable
3
σ s = 0.8 × ξ si fissuration très préjudiciable
Avec :
Mu
µ =
b d 2 f bc
α u (
= 1.25 × 1 − 1 − 2 µ )
Remarques :
Lorsque μ est supérieur à une valeur limite μ , il convient d’introduire des armatures
− limite
comprimées.
Dans le cas du pont portique où l’on utilise les aciers FeE400 et FeE500, les valeurs
−
respectives de μlimite sont 0.391 et 0.371 en considérant une combinaison durable ou
transitoire (γ = 1.15).
s
Pour α = 0.259 c’est-à-dire μ = 0.186, l’état-limite ultime est atteint au pivot B pour
−
toute valeur de μ supérieure ou égale à 0.186.
z = d × (1 − 0.4 µ )
Les sections d’armatures sont calculées de façon à ce que les armatures tendues A seules
1
M 1 = µ lim ite b d 2 f bc
M 2 = M u − M1
On obtient ainsi :
M2
A' s =
σ ' s ( d − c2 )
M1
As = + A' s
z lim ite σ s
Avec
α lim ite (
= 1.25 × 1 − 1 − 2 µ lim ite
)
z lim ite = d × (1 − 0.4 α lim ite )
σ s = σ 's = σ su
15 ( As + A' s ) b ( d As + c1 A' s )
y= × 1+ − 1
7.5 ( As + A' s )
2
b
I=
b y3
3
[
+ 15 As ( d − y ) + A' s ( y − c1 )
2 2
]
Calcul des contraintes
M ser
σ bc = y
I
M ser
σ '
s = 15 ( d − y)
I
Dans ce cas, il faut recalculer la section d’aciers tendus en admettant que ces armatures
travaillent au maximum possible, c’est-à-dire à la contrainte limite de service.
On calcule ainsi :
30 M seer
u=
b d 2σ s
λ = 1+ u
1
ϕ = Arc cos 3 / 2
λ
4π ϕ
α = 1 + 2 λ cos + ( ϕ en radians )
3 3
α σ
σ bc = × s
1− α n
α bdσ
As = bc
2σ s
Dans ce cas, il convient d’introduire des armatures comprimées dont la section est
déterminée suivant l’étape de calcul suivante :
9 f cj
α =
9 f cj + σ s
M bc = 0.1α ( 3 − α ) b d 2 f cj
c
σ '
s = 9 f cj 1 − 1
α d
On obtient finalement :
M ser − M bc
As' =
σ s' ( d − c1 )
0.3α b d f cj As' σ '
As = + s
σ s σ s
En général, chaque section des piédroits du portique est soumise à un effort normal de
compression N, un moment de flexion M et un effort tranchant T. On considère ainsi les
cas d’une section soit entièrement comprimée soit partiellement comprimée.
Avec :
L f = 0.5 × L
Mu M
e1 = ou ser
Nu N ser
L
ea = Max 2 cm ; ( L en cm )
250
3 L2f
e2 = × (2 + α Φ )
10 000 h
M perm Mu
α = = 10 ×
M perm + M exp 1.5 M ser
Φ = 2
e = e1 + ea + e2
NU
ψ 1 =
b h f bc
1+ 9 − 12ψ 2
ς = 1
si ψ ≤
4× 3+ ( 9 − 12ψ 1 ) 1
3
( 3ψ − 1) × (1 − ψ ) 2
ς = 1 1
si ψ 1 ≥
4ψ 1 3
eNC = ς × h
e
χ = 1.32 × 0.4 − 0.4 − ψ 1
h
La section peut être entièrement ou partiellement comprimée selon que ψ soit supérieur
1
ou inférieur à 0.81.
Effectivement :
On calcule les armatures de la section étudiée soumise à une flexion simple de moment
Mufictif égal à :
h h
M u fictif = M u + N u × d − = N u × e + d −
2 2
On obtient :
Avec du FeE400 : σ fe
'
s = = 348 MPa
γs
Avec du FeE500 :
Si χ > 0.004, σ fe
−
'
s = = 435 MPa
γs
Si χ < 0.004, σ '
= 400 + 526 χ MPa
− s
On obtient :
N u − (1 − χ ) b h f bu
As' =
σ s'
As = 0
Si χ < 0 :
Pour du FeE400 : σ fe
'
s2 = = 348 MPa
γs
Pour du FeE500 : σ '
= E s × ε s' = 400 MPa
s2
h h
N u d − + e − b h f bu d −
As' = 2 2
( d − c1 ) σ s 2
'
N u − b h f bu
As = − As'
σ s' 2
L’excentricité valant :
M ser
e=
N ser
h
c= − e
2
c − c1 d− c
p = − 3 c 2 − 90 As' + 90 As
b b
' ( c − c1 ) ( d − c)
2 2
q = − 32c − 90 As
3
− 90 As
b b
3
4p
∆ = q2 +
27
Si Δ > 0 :
t = 0.5 ( ∆ − q )
u= 3
t
p
z= u−
3u
y ser = z+ c
Si Δ < 0 :
3q − 3
ϕ = Arc cos
2p p
− p
a= 2
3
ϕ ϕ 2π ϕ 4π
z1 = a × cos z 2 = a × cos + z 2 = a × cos + (ϕ en radians )
3 3 3 3 3
On choisit parmi les trois solutions z , z , z celle qui donne 0 < y < d.
1 2 3 ser
[ ]
3
b y ser
+ 15 As ( d − y ser ) + A' s ( y ser − c1 )
2 2
I=
3
z N ser
σ bc = y ser
I
z N ser
σ s = 15 ( d − y ser )
I
Que l’on comparera avec les contraintes limites σ et σ
bc s
h h
As' − c1 − As d −
xG = 15
2 2
b h + 15 As + As
'
( )
b h3 h
2
h
2
I= + b h xG2 + 15 As d − + xG + A' s − xG − c1
3 2 2
Les contraintes dans le béton valent σ sur la fibre supérieure et σ sur la fibre inférieure
sup inf
exprimées par :
h
N ser ( e − xG ) − xG
N ser 2
σ sup = +
S I
h
N ser ( e − xG ) + xG
N 2
σ inf = ser −
S I
Avec :
S : l’aire de la section homogène totale
(
S = b h + 15 As' + As )
On vérifie, par la suite, que la plus grande valeur de ces contraintes ne dépasse pas la
contrainte admissible du béton.
h h
M ser fictif = M ser + N ser d − = N ser e + d −
2 2
Si la condition de traction des aciers est seule non vérifiée, on utilise la méthode
correspondante en calculant α à partir de :
30 M ser
u=
bd2 σ s
9 f cj
α =
9 f cj + σ s
Les deux nappes d’armatures sont obtenues au moyen des formules suivantes :
(
M ser + N ser − b h σ bc ) d − h2
As' =
15 σ bc ( d − c1 )
N ser − b h σ
As = bc
− As'
15 σ bc
Résumé :
En flexion simple qu’en flexion composée, les sections d’armatures sont calculées en
premier à l’ELU, ensuite vérifiée à l’ELS, et enfin, si les contraintes ne sont pas vérifiées,
recalculées à l’ELS pour obtenir finalement les sections d’armatures théoriques.
3. Condition de non-fragilité
bh f
Amin = Max ; 0.23 b d t 28
1000 fe
Vu f cj
τu = ≤ min 0.2 ; 5 MPa
bd γb
Vu f cj
τ u = ≤ min 0.15 ; 4 MPa
bd γb
Supposons toujours que les armatures d’âmes A sont droites et ont un espacement
t
At τ u − 0.3 f tj
*
ρt = ≥
b st f
0.9 e
γs
At τ u − 0.3 f tj k
*
ρt = ≥
b st f
0.9 e
γs
Avec
Nu
k = 1+ 3
b h f cj
Les armatures au niveau des semelles sont calculées par la formule suivante :
Pu ( w − e1 )
As =
8dσ s
Où
Pu : charge à laquelle la semelle est soumise [MN]
La longueur des barres et leu mode d’ancrage dépend de la longueur de scellement donnée
par la formule :
Φ fe
ls = ×
4 0.6 Ψ s2 f tj
où
w :
si l s
4
toutes les barres doivent se prolonger jusqu’aux extrémités de la semelle et comporter des
ancrages courbes
w w :
si ls ≤
8 4
toutes les barres doivent se prolonger jusqu’aux extrémités de la semelle mais peuvent ne
pas comporter de crochet.
w :
si l s ≤
8
les barres ne comportent pas de crochet ; on peut arrêter une barre sur deux à 0.71 w ou
alterner des barres de 0.86 w.
PR OGRAMMATION INFORMATIQUE
Programmation informatique
9. Langage de programmation
De nos jours, dans le domaine du Génie Civil, l’informatique est devenue un outil de
calcul auquel tout concepteur fait recours dans le but d’obtenir des résultats fiables dans
un délai relativement court. Il a fallu, par conséquent, automatiser les calculs donc faire
recours à la programmation.
Le logiciel PORTIK version 1.0 (Calcul Automatique des Ponts Portiques) est réalisé sous
le langage de programmation Visual Basic 6.0.
Le choix de cet outil de développement est basé, d’une part pour le programmeur, sur la
flexibilité du langage, c’est-à-dire qu’on peut passer d’un langage Visual Basic à un autre ;
de plus, sur la facilité de manipulation des objets directement liés aux programmes en
travaillant sur les interfaces graphiques.
D’autre part, pour l’utilisateur, la manipulation du logiciel s’avère très facile, conviviale et
ludique.
Le logiciel PORTIK est réalisé dans le but d’automatiser les différentes étapes de calculs
d’un pont portique afin de permettre au concepteur d’obtenir des résultats fiables dans un
délai très bref.
DEBUT
Données :
Paramètres géométriques
Paramètres géotechniques
Matériaux
Paramètres routiers
Choix de l’élément et de la
section étudiés
Avant – métré :
Béton
Acier
Ratio d’armature
FIN
DEBUT
Choix de la section
Abscisse x
Efforts tranchants
Efforts normaux
FIN
Posons :
P=1
ml
αl S
βh
S'
Figure20: Schéma de calcul de la ligne d’influence des moments fléchissants dans une section
d’abscisse x.
DEBUT
Traverse Piédroit
Poutre étudiée
Lx = L Lx = H
Traverse Piédroit
Position de
P
μ (x,m) = 0 μ (x,m) # 0
τ (x,m) = 0 τ (x,m) # 0
[]
M(x,m)= P µ(x,m)+× Mg(m)1− x+ Md(m)x
M d ( m) − M g ( m)
T ( x, m ) = P × τ ( x, m ) +
Lx
FIN
Posons :
xess (i) : abscisse de l’essieu i de poids P
i
Principe de calcul
On se réfère au premier essieu (xess1) ; les positions des autres essieux se déduisent de la
position de ce premier essieu.
On déplace le convoi sur la traverse suivant un pas prédéfini jusqu’à ce que le dernier
essieu (xess6) dépasse la portée du pont.
sens de déplacement
0
xess6 xess5 xess4 xess3 xess2 xess1
Figure21: Principe de calcul des moments longitudinaux dus aux systèmes de surcharge B
DEBUT
Traverse Piédroit
Barre
étudiée
Lx = L Lx = H
Traverse Piédroit
Position de
P
μ (x,m) = 0 μ (x,m) # 0
τ (x,m) = 0 τ (x,m) # 0
x=0
Abscisse (Σ) : x
mi = 0
maxM = 0
minM = 1000
xess(1) = mi ; P1 = 6
3 non = mi – 4.50 ; P2 = 12
xess(2)
3 i>
xess(3) = mi – 6.00 ; P2 = 12
xess(4)= mi – 10.50 ; P2oui
=6
xess(5) = mi – 15.00 ; P2 = 12
xess(6) = mi – 16.50 ; P2 = 12
M (x,m) < maxM
xess(i ) M (x,m) = 0
m=
L
M (x,m) < minM
[
M i ( x , m ) = P (i ) × µ ( x , m ) + M g ( m ) ( 1 − x ) + M d ( m ) x ]
minM = M (x,m) minM = minM
mi = mi + 0.10
i=i+1
non oui
4 mi > L
x = x +0.10
5 x>L
FIN
4. Page d’accueil
5. Barre de menu
La barre de menu comprend quatre menus avec leurs sous menus respectifs, à savoir :
Menu « Fichier »
Menu « Données » :
− Sous menu « Introduire les données » : ce sous menu est activé seulement dans un
nouveau répertoire
− Sous menu « Modifier les données » : ce sous menu est activé seulement dans un
répertoire déjà créé
Menu « Calculs »
Efforts longitudinaux
Efforts transversaux notamment les moments fléchissants transversaux
uniquement au niveau de la traverse
− Sous menu « Ferraillages » : dans lequel on calcul les sections d’armature dans les
sections déterminantes pour chaque élément considéré (traverse, piédroit, semelle,
section transversale de la traverse)
Ce sous menu comprend quatre rubriques qui distinguent chaque élément du pont.
Menu « Résultats »
− Sous menu « Plan de ferraillage » dans lequel nous pouvons visualiser le plan de
ferraillage approprié au pont étudié
− Sous menu « Avant métré » dans lequel nous pouvons apprécier les quantités de
béton et d’acier nécessaires pour le pont.
− Sous menu « Note de calcul » qui permet l’exportation des résultats vers
l’application Excel.
6. Fenêtre principal
Dans le menu « Données > Introduire les données », vous pouvez accéder directement à la
saisie des différentes données nécessaires pour le calcul du pont.
Remarque :
Faute de budget, il est parfois possible que l’on ne connaisse pas le module pressiométrique
du sol de fondation. Par conséquent, dans la rubrique « Module pressiométrique », vous
cocherez sur l’option « Inconnu » et vous remplirez la rubrique « Type de sol » laquelle
permet de calculer le module de réaction du sol.
Si vous souhaitez modifier les données enregistrées, vous devez entrer dans le sous menu
« Modifier les données ».
Remarque :
Les cases bleues correspondent aux valeurs calculées (valeurs proposées) à partir des
données saisies, ces cases sont bloquées ; tandis que dans les cases blanches lesquelles ne
sont pas bloquées, vous pouvez introduire les valeurs que vous choisirez en fonction des
valeurs proposées.
Efforts longitudinaux
En cliquant sur le menu « Calculs > Efforts internes > Efforts longitudinaux », vous accédez
la fenêtre « Efforts longitudinaux » qui, en premier lieu, dans l’onglet « CMD et CRT »,
calcule les coefficients de Majoration Dynamique et les coefficients de Répartition
Transversale des efforts longitudinaux relatifs aux différentes charges d’exploitation
appliquées. Vous pouvez aussi visualiser les lignes d’influence du CRT pour chaque fibre
étudiée, en cliquant sur la commande « Ligne d’influence ».
La commande « Détails », permet d’afficher dans un tableau les efforts dus aux différentes
charges appliquées pour chaque section x
Efforts transversaux
Cette rubrique calcule en premier lieu, dans l’onglet « CRT », les coefficients de répartition
transversale des efforts transversaux pour chaque charge considérée. Vous pouvez aussi
visualiser les lignes d’influence du CRT pour l’harmonique 1, 3 et 5 en cliquant sur la
commande « Ligne d’influence ».
Dans l’onglet « Moments transversaux », on calcule les moments transversaux dus aux
charges permanentes et aux surcharges d’exploitation que l’on combinera suivant les états-
limites pour donner le moment transversal total M(y).
8. Ferrraillages
Ferraillages de la traverse
Ferraillages du piédroit
9. Résultats
Ce sous menu permet de récapituler les résultats de ferraillage avec les arrêts des barres.
Plan de ferraillage
Avant métré
Le sous menu « Avant métré » calcule les quantités de béton et d’acier nécessaires. Il
permet en même temps de calculer le ratio d’armature.
Dans le domaine particulier des études des ouvrages d’art, qui s’intègrent dans les études
routières, la recherche de la qualité doit représenter un objectif essentiel depuis les études
d’esquisse jusqu’à la phase de réalisation.
On sous-entend par démarche qualité, études affinées et exécution suivant les règles de l’art ;
la pérennité de l’ouvrage étant l’objectif dès la conception.
Dans ce mémoire, nous avons essayé d’apporter une étude sur les ponts portiques menée à
partir des études bibliographiques et des connaissances acquises durant les cinq années
universitaires.
Pour résumer, les ponts portiques sont des ouvrages destinés aux petites brèches de 8 à 20
mètres. Ils sont adaptés aux franchissements des cours d’eau malgaches de par leur portée
généralement faible.
Ce sont des ouvrages simples nécessitant des études minutieuses du fait de leur sensibilité
aux tassements et de leur grande hyperstaticité.
D’autre part, les étapes de calculs ont été programmées en Visual Basic dans le but
d’automatiser les calculs et apprécier de façon rapide les résultats attendus.
Cet ouvrage en appui au logiciel PORTIK version 1.0 deviendra ainsi un outil profitable aux
concepteurs d’ouvrages d’art et aidera à la prise de décision.
Néanmoins, des améliorations éventuelles peuvent être envisagées pour rendre le logiciel plus
fluide.
lg = ltrotg
ld = ltrotd
eg = egau
ed = edroi
bv = 0.5 * bouv
‘n nombre de voie
kkkmax_bc = 0
For j = 1 To n
b(1, 1) = 1
b(1, 2) = 1
b(1, 3) = 0.9
b(1, 4) = 0.75
b(1, 5) = 0.7
b(2, 1) = 1
b(2, 2) = 0.9
b(2, 3) = 0
b(2, 4) = 0
b(2, 5) = 0
b(3, 1) = 0.9
b(3, 2) = 0.8
b(3, 3) = 0
b(3, 4) = 0
b(3, 5) = 0
If j >= 5 Then
c=5
Else
c=j
End If
If classe = 0 Then
a=1
End If
I
If classe = 1 Then
a=2
End If
If classe = 2 Then
a=3
End If
bc = b(a, c)
kkmax = 0
kmax = 0
x8 = x5 + (esurch - 0.5 - (2# * j + 0.5 * (j - 1)))
‘e excentricité
For m = 1 To j
k3 = 0
For i = 1 To 2
If i = 1 Then
ke = e - (2 * (n - 1)) - (0.5 * (n - 1))
End If
If i = 2 Then
ke = e - (2 * n) - (0.5 * (n - 1))
End If
param_K
psi = (pi * ke) / (0.5 * bouv)
beta = (pi * y) / (0.5 * bouv)
kappa = pi - Abs(beta - psi)
pbeta = ((sigma) * hcos(sigma) - hsin(sigma)) * hcos(teta * beta) - (teta * beta *
hsin(sigma) * hsin(teta * beta))
ppsi = ((sigma) * hcos(sigma) - hsin(sigma)) * hcos(teta * psi) - (teta * psi *
hsin(sigma) * hsin(teta * psi))
qbeta = (2 * hsin(sigma) - (sigma) * hcos(sigma)) * hsin(teta * beta) - (teta * beta *
hsin(sigma) * hcos(teta * beta))
qpsi = (2 * hsin(sigma) - (sigma) * hcos(sigma)) * hsin(teta * psi) - (teta * psi *
hsin(sigma) * hcos(teta * psi))
Next i
II
Next m
k= bc * kk3
Next e
Next y
If kkmax >= kkkmax_bc Then
kkkmax_bc = kkmax
End If
Next j
End Sub
III
Extrait de code – Calcul des moments longitudinaux
Open "M_traverse_" & typ & "_" & rep & ".dat" For Output As #1
If FileLen("M_traverse_" & typ & "_" & rep & ".dat") = 0 Then
Print #1, "Moment total longitudinal sur la traverse"
Print #1, " Abscisse Ordonnées code"
Print #1, " ---------------------------------------"
End If
‘k1=k et k2=k’
‘ELS et ELU
For num_minmax = 1 To 2
ms_trav_max = 0
ms_trav_min = 1000
num = 1 ‘numéro dans le fichier
IV
ms_pousse_2p = m3 * (1 - x) + m3 * x
'remblai gauche
term1 = ((charge_remblai * (hc ^ 2) / 24) * ((((-1) * 15 * k1 * (k1 + k2)) / (5 * n1)) +
((12 * k1 + 6 * k2) / n2)))
term2 = ((charge_remblai * (hc ^ 2) / 24) * (((15 * k1 * (k1 + k2)) / (5 * n1)) + ((12
* k1 + 6 * k2) / n2)))
ms_remb_g = term1 * (1 - x) + term2 * x
'remblai droite
ms_remb_d = term2 * (1 - x) + term1 * x
'********************************************
'moment dû au freinage de Bc
ms_frein_bc = ((1 - x) * (((k2 + 3 * k1) / (2 * n2)) * frein_bc * hc)) + (x * (((k2 + 3 *
k1) / (2 * n2)) * (-1) * frein_bc * hc))
'moment dû au freinage de Bt
ms_frein_bt = ((1 - x) * (((k2 + 3 * k1) / (2 * n2)) * frein_bt * hc)) + (x * (((k2 + 3 *
k1) / (2 * n2)) * (-1) * frein_bt * hc))
V
ms_bc = 0
‘i essieu
For i = 1 To 6
If i = 1 Then
P1 = 6
m = mi
End If
If i = 2 Then
P1 = 12
m = mi - (4.5 / lc)
End If
If i = 3 Then
P1 = 12
m = mi - (6 / lc)
End If
If i = 4 Then
P1 = 6
m = mi - (10.5 / lc)
End If
If i = 5 Then
P1 = 12
m = mi - (15 / lc)
End If
If i = 6 Then
P1 = 12
m = mi - (16.5 / lc)
End If
ms_bc = ms_bc + ms
Next i
Next mi
VI
'moment dû aux surcharge bt
max_ms_bt = 0
For mi = 0 To (1 + 5 / lc) Step 0.1
ms_bt = 0
For i = 1 To 4
If i = 1 Then
P = 16
m = mi
End If
If i = 2 Then
P = 16
m = mi - (2 / lc)
End If
If i = 3 Then
P = 16
m = mi - (3 / lc)
End If
If i = 4 Then
P = 16
m = mi - (5 / lc)
End If
ms_bt = ms_bt + ms
Next i
Next mi
____________________________________________________________________
'phase de chantier
cas1 = coef_pond2 * (ms_trav + ms_var_lin)
cas2 = coef_pond2 * (cas1 + ms_pousse_1p_g + ms_mu) + coef_pond4 *
(ms_remb_g)
cas3 = coef_pond2 * (cas1 + ms_pousse_1p_d + ms_mu) + coef_pond4 * (ms_remb_d)
cas4 = coef_pond2 * (cas1 + ms_pousse_2p + ms_mu) + coef_pond4 * ms_remblai
VII
'max phase de chantier
'système de surcharge
‘A(l)
cas6 = coef_pond1 * (ms_al) * (1 / bouv) * k_al + cas5 + coef_pond1 * (ms_frein_al) +
coef_pond3 * ms_trot * (1 / bouv) * k_trot
‘Bt
cas8 = coef_pond1 * n * max_ms_bt * (1 / bouv) * k_bt * cmd_bt + cas5 + coef_pond1
* (ms_frein_bt) + coef_pond3 * ms_trot * (1 / bouv) * k_trot
‘Bc
cas7 = coef_pond1 * n * max_ms_bc * (1 / bouv) * k_bc * cmd_bc +
coef_pond1 * (ms_frein_bc) + coef_pond3 * ms_trot * (1 / bouv) * k_trot
VIII
Else
cas9 = cas7
End If
If cas8 >= cas9 Then
cas10 = cas8
Else
cas10 = cas9
End If
'max en section
If maxph2 >= maxph1 Then
maxx = maxph2
Else
maxx = maxph1
End If
'min en section
If minph2 >= minph1 Then
minn = minph1
Else
minn = minph2
End If
If x1 = 0 Then
code = 1
End If
If (x1 <= lc - 0.1) And (x > 0) Then
code = 3
End If
If x1 > lc - 0.1 Then
code = 5
End If
If num_minmax = 1 Then
Write #1, num, x1, maxx, code
Else
Write #1, num, x1, minn, code
IX
End If
Next x1
Next num_minmax
Close #1
End Sub
X
Extrait de code – Traçage de la courbe envelope
orig_axe_x = effort_long.Picture1.ScaleWidth / 4
orig_axe_y = effort_long.Picture1.ScaleHeight / 3
With effort_long.Picture1
.AutoRedraw = -1 ' Active la propriété AutoRedraw.
.Cls ' Efface la feuille.
.ScaleMode = 3 ' Définit pixel comme unité de
' mesure.
.DrawWidth = 1 ' Définit la propriété DrawWidth.
.ForeColor = QBColor(4) ' Définit rouge comme couleur de premier plan.
.FillColor = QBColor(10)
.FillStyle = Int(4)
End With
'------
Open "fichier_" & rep & ".dat" For Input As #3
Line Input #3, s 'En-tête
Line Input #3, s 'Tsipika
Do While Not EOF(3) 'parcours des 3fichiers
Line Input #3, s
nbre_mot = 1
id = Trim(Left(s, nbre_mot))
ss = Trim(Mid(s, 3, Len(s) - nbre_mot + 1))
'------------
Open ss For Input As #4
i=0
j=0
Line Input #4, s1
Line Input #4, s1
Line Input #4, s1
isa = 0
Do While Not EOF(4)
i=i+1
j=j+1
'--------------------------------
Select Case id
'--------------------------------
Case 4
Input #4, n, x, y, num
‘TRAVERSE
If num = 1 Then
isa = isa + 1
Select Case isa
Case 1
couleur = RGB(255, 0, 255)
Case 2
couleur = RGB(255, 255, 0)
XI
End Select
End If
x = 13 * x + orig_axe_x
y = echelle_y * y + orig_axe_y
couleur = RGB(255, 0, 255)
If num = 1 Then
x2 = x
y2 = y
End If
'-------------------------------------------
Case 5
Input #4, n, y1, x1, num
' 'PIEDROIT GAUCHE
x = echelle_y * x1 + orig_axe_x
y = 13 * y1 + orig_axe_y
couleur = RGB(0, 255, 255)
If num = 1 Then
x2 = x
y2 = y
End If
'----------------------------------
Case 6
Input #4, n, y1, x1, num
'PIEDROIT DROITE
x = -echelle_y * x1 + orig_axe_x + 13 * lc
y = 13 * y1 + orig_axe_y 'LI
couleur = RGB(255, 255, 0)
If num = 1 Then
x2 = x
y2 = y
End If
End Select
If (i >= 2) Then
effort_long.Picture1.Line (x2, y2)-(x, y), couleur
effort_long.Picture1.CurrentX = x2
effort_long.Picture1.CurrentY = y2
x2 = effort_long.Picture1.CurrentX
y2 = effort_long.Picture1.CurrentY
If (num = 5) Then 'Test de fin de ligne
i=0 'Réinitialise le compteur pour avoir le debut de la ligne
End If
End If
Loop
Close #4
Loop
Close #3
End Sub
XII
ANNEXE II
poteau
semelle
M
y1
0
y2
y 2 − y1
θ =
W
x
σ ( x) = σ 1 + (σ 2 − σ 1 )
W
L : longueur de la semelle
σ = K× y
XIII
σ : contrainte au sol
K : module de réaction du sol
y : tassement
On obtient :
W 2L W 3L
M = K × ( y 2 − y1 ) × = K ×θ
12 12
Soit :
M = k× θ
θ = k' × M
Avec :
W 3L
k= K
12
1
k' =
k
Principe de calcul par la méthode de rotation pour le calcul des moments aux nœuds
A B
D C
Le moment transmis au nœud A dans la poutre AB est donnée par la formule générale:
M AB = µ AB + R ABθ A + λ BA R BAθ B − R AB (1 + λ AB )ϕ AB
où :
θA : rotation du nœud A
θB : rotation du nœud B
XIV
φAB : déplacement de la poutre AB
μAB : moment d’encastrement parfait de la poutre AB (si on suppose que θA, θB et φAB sont
nuls)
RAB : facteur de rigidité de la poutre AB
λAB : facteur de transmission de la poutre AB
Il s’agit en premier lieu de déterminer les inconnus qui sont θA, θB et φAB en écrivant les
équations d’équilibre des moments en chaque nœud.
4 EI 1 E e23
R AD = R BC = =
h 3h
3
4 EI 2 E e3
R AB = =
l 3l
P( ml ) × ( l − ml )
2
µ AB =
l2
P ( ml ) × ( l − ml )
2
µ BA = −
l2
µ AD = µ BC = 0
1
λ =
2
ϕ AB = 0
ϕ AD = ϕ BC = ϕ
A B
D C
ql 2
µ AD =
30
ql 2
µ DA = −
20
XV
A B
D C
ql 2
µ AD =
12
ql 2
µ DA = −
12
A B
D C
ql 2
µ AB =
12
ql 2
µ BA = −
12
Dans le cas du portique, l’équilibre des moments aux nœuds A et B ainsi que l’équilibre des
forces internes et externes horizontales donnent l’équation matricielle suivante :
XVI
R AD + R AB λ RBA − R AD (1 + λ ) θ A − λ R DAθ D − µ AD − µ AB
λ R AB R BC + R BA − RBC (1 + λ ) × θ B = − λ RCBθ C − µ BA − µ BC
− (λ R + R )
− ( λ R BC + R BC ) 2 R DA (1 + λ ) + 2 R BC (1 + λ ) ϕ θ D R DA (1 + λ ) + µ DA + µ AD +
AD AD
θ C RCB (1 + λ ) + µ BC + µ CB
+ h(τ + τ +
DA CB ∑ H DC )
qui s’écrit :
θ A
[ R ] × θ B = {F }
ϕ
D’où
θ A
θ B = { F } × [ R]
−1
ϕ
On obtient alors :
M AB = M A = µ AB + R ABθ A + λ R BAθ B
M BA = − M B = µ BA + R BAθ B + λ R ABθ A
M AD = − M A = R ADθ A + λ R DAθ D − R AD (1 + λ )ϕ
M DA = M D = R DAθ D + λ R ADθ A − R DA (1 + λ )ϕ
θ D = k' × MD
θ C = k' × MC
XVII
BIBLIOGRAPHIE
[1] SETRA . 1999 . Guide du Projeteur Ouvrages d’Art – Ponts courants . SETRA, Briand France
[3] SETRA . 1992 . Ponts – cadres et portiques – Guide de conception . SETRA, Briand France
[5] SETRA . 1981 Réimpression 2002 . Portiques en béton armé – Programme PIPO 74 (mise à
jour 1991) . SETRA, Briand France
[6] J.A CALGARO. 1994 . Projet et Construction des ponts – Analyse structurale des tabliers de
ponts . Presses de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, Paris
[7] 2000 . Règles du BAEL 91 modifié 99 – Règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et construction en béton armé suivant la méthode des états limites . Edition Eyrolles
[8] Pierre Charon . 1974 . Calcul pratiques des poutres, portiques et cadres . Edition Eyrolles
GLOSSAIRE
Affouillement fosse creusée par l’eau à la base d’un obstacle situé dans un
cours d’eau et résultant de l’accélération locale du courant
Asphalte bitume
Coefficient de majoration dynamique coefficient appliqué aux surcharges d’exploitation pour tenir
compte
Résumé :
Le présent mémoire a pour objet la conception et l’automatisation des calculs des ponts
portiques ; ouvrages courants pour de petites brèches.
Le modèle de calcul tient compte de l’interaction entre le sol et l’ouvrage au niveau de la
fondation.
Les efforts ont été calculés par la méthode de Guyon Massonnet – Barès.
Les étapes de calculs sont programmées en Visual Basic afin d’apprécier de façon rapide les
résultats obtenus.
Mots clés : Conception, Pont portique, Béton Armé, Visual Basic
Directeur de mémoire : Monsieur RAKOTOARIVELO Rivonirina
Encadreur professionnel : Monsieur RAKOTONDRAFARA Désiré