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Intitulé
Simulation de l’écoulement des fluides non newtoniens dans une cuve agitée: influence
des chicanes sur la formation des vortex
Option : Énergétique
Je tiens à exprimer, en premier lieu, tous mes plus vifs remerciements et ma gratitude à, mon
directeur de thèse, Monsieur, BOUZIT. M, qui a assuré la direction scientifique de ce travail.
Je remercie son attention, son implication presque quotidienne et sa disponibilité malgré ses
très nombreuses occupations, ses précieux conseils, ainsi la confiance qu’il a bien voulu
m’accorder tout au long de ce travail.
Mes vifs remerciements vont à l’ensemble des membres de jury, pour avoir accepté de faire
partie de ce jury que leur présence m’honore.
Une dédicace spéciale aux amis de mon aventure de doctorat ; BOUARBI L., FOUKRACH
M. et ALLAOUI A., avec qui j’ai passé de merveilleux moments de joie, de fraternité et de
solidarité. Je leurs remercie pour avoir été à mes cotés durant tout mon parcours. Je tiens aussi
à faire part de mon dédicace, le médecin docteur BOUHAMIDI Nihel qui n’a cessé de nous
éclairer avec ses précieux conseils et ses motivants discours qui trouvaient à chaque fois un
chemin vers nos cœurs. C’est toujours un plaisir de lire vos écrits et littéraires et
intellectuelles. Et je ne saurai jamais autant remercier pour ce que je lui suis redevable, ne
serait-ce que pour l'avoir connu, à mon frère, mon meilleur ami, HADJEB A.S., ou Salim
comme il aime qu’on l’appelle. Mille mercis à toi et aussi à ta mère pour ses prières et ses
délicieux gâteaux. Je n’oublierai aussi pas à dédier ce travail à l’enseignante de chimie mme.
HASSOUNI, BOUZIT Fayçal ainsi que Ilyes et toutes les promotions de génie maritime entre
2014 et 2016 à l’université USTO-MB, et tous les enseignants de l’université Hassiba
Benbouali de chlef. Et je tiens aussi à rendre hommage à un grand homme qu’on a perdu et
qui on aimé comme notre père ; monsieur ABIDATE A. que dieu lui fasse miséricorde, un
vrai leader de l’université de l’USTO, ainsi qu’à sa femme et notre enseignante qu’on
n’oubliera jamais son aide précieuse; mme. MERAHI L.
Enfin, je tiens vivement à remercier tous ceux qui m’ont soutenu, encouragé et aidé de près
ou de loin pendant cette période.
NOMENCLATURE
LETTRES ALPHABETIQUES
LETTRES GRECQUES
INDICES
24
II.1.Influence de mobiles
d'agitation sur le nombre de
puissance (Np)
II.2.Effet de degré d’inclinaison des 26
pales
II.3.Effet de la hauteur de la pale 27
II.4.Effet de l’espacement entre les 28
mobiles radiaux sur l’écoulement
II.5.Influence de la hauteur 30
d’implantation de l’agitateur
II.6.Effet de l’excentricité 32
II.7.Influence de l’épaisseur du 34
disque
II.8.Influence de l’épaisseur des 35
pales :
II.9.Influences de dimension, 35
nombre et de la forme des
chicanes
II.10.Les caractéristiques de la 36
surface libre d’une cuve agitée
58
IV.1. Présentation du code de
calcul et du cas étudié
Abstract
The objective of this study is to provide a reliable numerical model for a Rushton turbine in a
cylindrical tank fitted with different modified baffles displaced at different heights to
optimize the mixing quality and energy consumption.
Results clearly showed the influence of the baffle geometry on the generated flow structure,
mixing mechanisms and energy dissipated by the mobile.
The study have been done with (ANSYS CFX 12.0 code) which gave a clear visualization of the
results. All the obtained results showed to be in good agreement with the literature.
Résumé
L’objectif de cette thèse est de donner une étude numérique de l’écoulement généré par une
turbine de Rushton, dans une cuve cylindrique équipée de chicanes conçues sous différentes
formes et placées à différentes hauteurs afin de développer un modèle géométrique fiable
en matière de mélange obtenu et de puissance consommée.
Les résultats obtenu montre bien l’influence de la géométrie du mécanisme d’agitation sur la
structure de l’écoulement généré, sur la taille des zones de recirculation du fluide (vortex)
ainsi que sur l’énergie dissipée par l’agitateur.
L’étude a été faite à l’aide du code de calcul (ANSYS CFX.12) qui nous a offert une
visualisation claire et précise des résultats. Tous les résultats obtenus donnent un très bon
accord avec ceux de la littérature, ce qui a donné une certaine crédibilité à notre travail.
Mots clefs: cuve agitée, Nombre de puissance, Turbine Rushton, Vortex, chicanes, caverne
Introduction générale
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction
Il est difficile d’imaginer un procédé industriel dans lequel il n’y ait au moins un système de
mélange, soit la dissolution de phases miscibles ou l’agitation de différentes phases
immiscibles. Ainsi, on trouve des opérations de dissolution de solides en liquides ou
liquides en liquides, de formation de suspensions de solides en liquides ou de bulles de gaz
en liquides. On peut citer certainement une liste non exhaustive des secteurs industriels
concernés tel que: La chimie et la pétrochimie, l’industrie pharmaceutique humaine et
animale, l’agroalimentaire, le cosmétiques, la fabrication métallurgiques,le domaine
nucléaire, la production et le traitement des eaux….ect.
Les opérations de mélange sont donc trop compliquées à caractériser et à analyser d’une
manière scrupuleuse. Les chercheurs ont lié cet ordre de difficulté à deux facteurs
importants : l’un regroupe les phénomènes hydrodynamiques de l’écoulement (laminaire et
turbulent), les caractéristiques géométriques et énergétiques, la viscosité et la température
des substances ainsi que la nature rhéologique des différentes phases. L’autre facteur
consiste à prendre en considération, la teneur et la nature des composants du mélange qui
ont un rôle prépondérant sur les résultats obtenus en fin d’opération de mélange.
A noter dans ce contexte que l’ordre de difficulté devient assez important quand il s’agit de
l’agitation de fluides ou de substances concentrés là où les comportements non Newtoniens
(viscoélastique et viscoplastique) font leur apparition.
Autrement, l’état de l’art des opérations de mélange n’a pas cesser et ne cessera jamais de
donner de nouvelles inventions. En 1989 et lors d’une enquête réalisée aux états unies,5%
des pertes de production industrielle sont dues aux problèmes de mélange.(Tetterson et
col,1991) ont montré statistiquement que des pertes d’environ 1 -60 million d’USS sont
enregistrées suite à des échecs opérationnels des opérations d’homogénéisation et de
dispersion
Cependant, il faut remarquer que la plupart des études n’abordent pas le problème de
façon systémique; il y a plutôt des approches partielles. D’une part, on trouve des travaux
dont l’approche est exclusivement hydrodynamique, alors que d’une autre part , plusieurs
travaux orientés presque exclusivement vers le comportement physico-chimique et qui
négligent les aspects hydrodynamiques.
1
Introduction générale
Le rôle des agitateurs mécaniques ainsi que leur choix dépends toujours du processus et du
mélange à agiter. Les industriels subdivise les procéssus en deux catégories : une qui
nécessite des mouvements intenses (brassage, homogénéisation, maintien en suspension),et
l’autre catégorie impliquant la génération de la dispersion d’une phase dans une autre (mise
en contacte gaz-liquide, émulsification, dispersion liquide-liquide) .Les mélangeurs
performant en matière d’homogénéisation ont donc une excellente capacité de mise en
mouvement de fluide, alors que ceux destiné aux opération de génération de dispersion ont
des bonne caractéristique de dissipation énergétique
Dans cette liste non exhaustive, le rôle de l’agitateur apparait comme intimement lié au type
d’opération à réaliser. C’est par des géométries différentes que peuvent être obtenues ces
différentes fonctionnalités. Le choix du type d’agitateur apparait d’ores et déjà comme un
élément clé de la réussite du procédé.
L’agitation des fluides visqueux et non visqueux dans des cuves est une tache plus simple à
effectuer, mais toujours difficile à caractériser, en raison de la nature de l’écoulement et de
la géométrie du système. C’est pour cela les propriétés des écoulements observées dans une
cuve agitée sont à la base des performances de l’équipement.
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Chapitre I Les mécanismes d’agitation
CHAPITRE I
LES MÉCANISMES
D’AGITATION
L’étude du mélange est essentielle pour réguler un procédé. Le mélange permet souvent de
contrôler l’efficacité des réacteurs chimiques. C'est-à-dire qu’il permet de contrôler le
transfert de masse, la réaction et ultérieurement les propriétés des produits désirés afin
d’affecter le rendement, la qualité et les coûts de production des produits désirés. Il est
donc important de mentionner quelques systèmes de mélange et comment ces derniers
sont caractérisés avant de discuter des surfaces libres et de la formation des vortex. Paul
Alexandre., 2012
Plusieurs modes d’agitation, peuvent être rencontrés dans les domaines industriels ou de
recherche. Ils sont très différents les uns par rapport aux autres, est parmi eux :
Cette technique d’agitation est faite par un dispositif rotatif (le bras tourne à l’intérieur de la
cuve et sur lui-même), le système d’agitation est de forme et de taille variables. Ils plongent
au sein de la cuve qui contient les substances à mélanger. Pour améliorer l’efficacité du
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Chapitre I Les mécanismes d’agitation
mélange, des chicanes peuvent être mise dans la cuve ou plusieurs hélices à différents
niveaux.
L’agitation magnétique est de loin la plus pratique et la plus simple à mettre en œuvre. On
place un barreau magnétique recouvert d’un revêtement inerte (le plus souvent TEFLON,
quelque fois du verre) dans le mélange à agiter, suivant les récipients, il existe différentes
formes de barreau : des barreaux simples pour les récipients à fond plat, en forme d’olive
pour les ballons et en forme de croix pour les tubes a essai. Le barreau magnétique présent
dans le milieu est entraîné par un aimant tournant situé sous le récipient.
Fig. I.1. champ de vitesse crée par un agitateur magnétique [Tariq Mahmud,. 2009]
Les mélangeurs statiques sont des obstacles fixes, plus ou moins hélicoïdaux, placés dans
une conduite pour y mélanger les flux transversalement de manière systématique, en
écoulement axial co-courant de type piston. Ils ne comportent pas de pièce mobile, mais la
perte de charge qu’ils provoquent apporte l’énergie nécessaire au mélange. Des formes très
variées sont proposées, plus ou moins ouvertes et complexes (fig.I.2), plusieurs éléments
sont souvent placés en série dans la conduite pour atteindre le degré de mélange souhaité.
Ces mélangeurs sont bien adaptés à de nombreux problèmes [E. Saatdjian et al., 2012].
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Chapitre I Les mécanismes d’agitation
Keniks LDP
Le filet fluide passe sur une lame qui vibre à des fréquences ultrasoniques.
L’utilisation de ce type de mélangeur est répandue pour accélérer des réactions chimiques
homogènes (liquides ou solides) ou hétérogènes (liquide-solide).
Si la qualité du mélange n’est pas suffisante, on peut avoir recours au mélange par
recirculation pour améliorer l’homogénéité. Des produits étant coulés dans un bac après
mélange en ligne, la méthode consiste à recirculer pendant un certains temps les produits
sur eux-mêmes. Une pompe les aspire à la base du réservoir et les refoule également a la
base dans une tubulure simple ou munie d’un convergent intérieur qui projette le liquide à la
façon d’un jet et provoque ainsi des courants favorables au mélange [Greenville et al,.
1996].
Fig. I.3. Principe d’un mélangeur par jet dans une cuve de stockage.
7
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
Ces appareils sont des récipients clos qui tournent sur eux-mêmes et contiennent les
produits à mélanger. Leurs formes très variables: cylindriques (peu efficace), cubique (très
répondue), mélangeur a double cuve de forme de V (fig.I.4)
Certains appareils pilotes ou de laboratoire permettent des mélanges plus rapides, grâce a
un mouvement turbulent des récipients, le mélangeurs a cuve mobile ne peuvent être
remplis qu’à 50% de leur volume total. Ils sont efficaces mais la durée de mélange doit être
bien établie et respectée, sinon il y a un risque de démélange ou de mauvaise homogénéité.
Les cuves utilisées dans les équipements d’un agitateur peuvent être de différentes formes
selon l'application. Ce sont soit des récipients cylindriques à fond plat, soit des récipients
cylindriques avec un fond rond et de forme rectangulaire comme le montre la figure I.5. Les
cuves à fond rond sont utilisées principalement pour l'agitation solide-liquide tandis que les
cuves à fond plates servent mieux pour plusieurs types de fluides visqueux. Leurs diamètres
8
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
peuvent aller de 10cm pour des dispositifs de laboratoire à 10m et plus pour des
installations industrielles.
Fig. I.5. Cuves agitée :(a) cuve à fond plat ;(b) cuve à fond rond ; (c) cuve sphérique
Les chicanes sont des éléments importants dans les cuves agités, ils améliorent l'efficacité du
mélange et éliminent la formation des zones de vortex. Cependant ils augmentent les
besoins en énergie dans la cuve de mélange. La présence des chicanes créer une circulation
optimale du fluide dans la cuve. Ils peuvent être fixés sur la paroi de la cuve ou peut être
réglée à partir du mur. D’un point de vue optimal (Paul et al., 2004), il est conseillé d’utiliser
même nombre de contre-pales dans la cuve que de nombre de pales de l’agitateur.
9
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
II.2.3.1.1. L’écoulement
Un agitateur doit assurée une action de pompage par écoulement axial, radial et tangentiel :
– les mobiles d’agitation à refoulement axial, pour lesquels l’écoulement est principalement
parallèle à l’axe du mobile d’agitation (fig.I.2(a)) ;
– les mobiles d’agitation à refoulement radial, dans ce cas l’écoulement est crée par un
mouvement horizontal vers les parois de la cuve, donné au liquide par la rotation du module
d’agitation. Le flux ce divise ensuite en deux courants, l’un allant vers le fond de la cuve,
l’autre remontant vers la surface du liquide (fig.I.2(b)) ;
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Chapitre I Les mécanismes d’agitation
Selon les propriétés rhéologiques des milieux agités, deux grandes catégories de mobile
d’agitation se distinguent: celles des fluides peu visqueux et celles des fluides très visqueux,
pour s’adapter à chaque cas, différentes forme de mobiles sont utilisées.
Les turbines
Les turbines sont typiquement constituées de pales radiales et de pales verticales montées
sur un disque horizontal délivrant essentiellement un débit radial avec un fort cisaillement
en bout de pale (figure I.8). Elles sont donc très souvent utilisées dés qu’il s’agit de
fragmenter un fluide en bulles ou en gouttes. Le modèle de base à pales plates dit turbine
Rushton est caractérisé par :
− le diamètre, souvent égal au tiers, sinon entre 1/5et 2/3 du diamètre du réacteur.
− le nombre de pales, le plus souvent égales à 6 ;
− les dimensions des pales rapportées au diamètre de la turbine, en particulier largeur
entre 1/10 et 1/4 du diamètre de la turbine.
De très nombreuses variantes se distinguent par le nombre, la forme, l’inclinaison des pales,
leur courbure [Driss et al., 2005] ainsi que par la présence ou non d’un disque central.
Les hélices
Les hélices marines ou à pales profilées (figure I.9) donnent un mouvement axial entrant et
sortant caractérisé par un bon débit de pompage, une faible énergie dissipée, peu de
11
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
cisaillement et une intensité de turbulence faible. Elles peuvent être utilisées pour mélanger
des liquides à viscosité allant jusqu'à 2 Pa.s.
A310 (Lightinn)
Fig. I.9 : hélice à trois pales
I.2.3.2.2. Les mobiles d’agitation pour les fluides très visqueux et pates
Pour les fluides très visqueux, l’agitation est réalisée surtout par des mobiles de grandes
surfaces de manière à éviter l’apparition des zones mortes et de cisaillement, mais tournant
à faible vitesse pour éviter la consommation d’énergie. Le régime de l’écoulement est
généralement laminaire. On distingue deux grands groupes de systèmes d’agitation,
les agitateurs à pales de grande surface à refoulement tangentiel (les bipales, les
ancres et les agitateurs barrières...ect.) et les agitateurs à écoulement axial tel que
les vis ou les rubans hélicoïdaux.
Les agitateurs bipales (fig. I.10) ont la forme la plus simple. Le rapport du diamètre de
l’agitateur sur le diamètre de la cuve peut varier entre 0.5 et 0.9. Le rapport de la hauteur du
bipale sur le diamètre de la cuve peut varier entre 1/12 et 1/3. Lorsque ce rapport devient
grand, dans ce cas on parle d’agitateur de type cadre (ou feuille) et l’écoulement généré par
ce type d’agitateur est essentiellement tangentiel, par contre, lorsque ce rapport est faible,
l’agitateur bipale se rapproche d’un agitateur turbine et l’écoulement peut devenir à
refoulement radial si la vitesse de rotation est grande. Les bipales sont généralement
utilisées pour des agitations douces avec des vitesses linéaires en bout de pales variant entre
1,2 et 2,3 m.s-1
12
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
1.2. Ancre
Les agitateurs à ancres (fig. I.11) sont constitués d’un tube ou d’un ruban plat, en forme de U
de largeur réduite, qui tourne dans un plan diamétral à proximité de la paroi du réacteur. Ce
type d’agitateur produit un flux plutôt périphérique tangentiel et sont adaptés au brassage
des produits visqueux à proximité des parois. Le raclage des parois peut être associé, en
particulier pour améliorer le transfert de chaleur [Dominique Anne et al.2007].
Les agitateurs barrières, (fig. I.12) sont constitues par une association de plaques
horizontales ou verticales. Les vitesses de rotation sont généralement faibles pour réduire la
consommation d’énergie. Ils sont souvent utilisés pour l’agitation des grandes cuves surtout
pour des opérations de traitement des eaux.
13
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
Ce type d’agitateur est recommandé pour les liquides visqueux ou très visqueux, travaillant
dans la gamme des nombres de Reynolds inférieurs à 1000 [Archard D. Anne et al.2006 ;
Aubin et al.2000]
Dans le cas de vis hélicoïdal (figure I.13) l’écoulement axial crée au centre de la cuve est
canalisé vers le bas par des chicanes ou un tube de circulation qui enveloppe la vis. Par
contre les agitateurs à rubans hélicoïdaux (figure I.13) raclent totalement la paroi,
permettant ainsi la circulation axiale du fluide le long de la paroi, ce qui s’avère intéressant
lorsqu’il y a échange thermique avec la paroi. On utilise ce genre d’agitateur dans les cas des
fluides très visqueux difficile à mélanger, en associant les deux mobiles pour assurer une
meilleure circulation et éliminer les zones mortes. Dans ces cas particulier, ils sont choisis à
pas inversés (figures I.13).
14
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
Ces malaxeurs sont utilisés pour mélanger les produits de haute viscosité. Les mobiles, qui
sont généralement utilisés par paire (fig. I.11), occupent un volume relatif important et ne
laissent qu’un faible entrefer entre les pales et la paroi de la cuve crée des efforts de
cisaillement élevés.
La viscosité du fluide à agiter est souvent un élément primordial du choix ; la fig. I.15 indique
les domaines d’utilisation des divers types de mobiles en fonction de la viscosité du fluide.
15
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
Tableau I.1 : compare entre les différents avantages que présente chaque type d’agitation
Comme toute action physique, la mise en mouvement d’un liquide en vue de son mélange
avec un autre liquide, miscible ou non, ou bien en vue de la création d’une suspension
solide, ou encore pour favoriser la dispersion d’une phase gazeuse demande une certaine
quantité d’énergie.
16
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
Volume (Vc).
L’ensemble des variables énumérées ci-dessus sont reliées entre elles par des nombres sans
dimensions, il existe une relation qui permet d’analyser la puissance consommée pour un
système agité, et qui est de la forme :
f ( N P , Re, Fr ) = 0 (1)
Ou bien encore :
N P = f ′(Re, Fr ) (2)
P
Np = (3)
ρN 3 D 5
Le nombre de Froude du mobile d’agitation Fr, caractérise le rapport entre les forces
d’inertie et les forces de gravité. Il est donné par l’équation 5.
ρND 2
Re = (4)
µ
N 2D
Fr = (5)
g
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Chapitre I Les mécanismes d’agitation
Ou :
A
Np = (6)
Re
P = AµN 2 D 3 (7)
Agitateur A
Hélice 35 à 50
Metzner et Otto (1957) ont développé un ensemble de propositions qui vise à unifier le
traitement de la puissance d'agitation dans le cas de fluides à comportements rhéologiques
newtoniens et pseudo plastiques.
Ces auteurs affirment que, pour un ensemble cuve/agitateur donné, et dans le cas de fluides
rhéofluidifiants ou de type Bingham opérés en régime laminaire ou en début de la zone de
18
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
transition (Re < 270) , il existe une relation de proportionnalité entre le gradient de vitesse
moyen obtenu dans le fluide et la vitesse de rotation de l’agitateur, ce qui s’exprime par la
relation :
γ = B.N (8)
µ a = m(B.N )n −1 (9)
N 2− n D 2 ρ 1− n
Re a = B (10)
m
Divers résultats obtenus en appliquant la théorie de Metzner et Otto sont rassemblés dans le
tableau 1.4. Si certain auteurs ont bien vérifié l’indépendance de B par rapport à l’indice du
comportement n, d’autres ont noté des relations, essentiellement dans le cas de l’ancre,
agitateur le plus souvent étudiée :
Référence agitateur B
-Ancre : B=12
-Edwards et al., 1976.
D C b
= 0.89, = 0.056, = 1.06
T T D
19
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
Young (1959). 9 n
D 4 n n−1
B = 9.5 +
T
2
3n + 1
−1
D
D C b
= 0.90, = 0.05, = 0.89,
-Rieger et Novak T T D 2 . 21
W B = (n ) n −1
(1973)
= 0.120
T
4π
n
B = (7 . 96 )10 − 2
n
1
2 n −1
T − 0 . 75
-Schilo (1969) D
-dimensions variables. T 2
n
− 0 . 75
D
-Beckner et Smith
(1− n )
(1966) cités par Rieger -dimensions variables, avec D
B = 37 − 601 −
et Novak (1973) D T
0.68 < < 0.96
T
Beckner et Smith (1966) notent également une diminution assez marquée de B avec n.
D
Le tableau 1-4 montre aussi le sens de variation de B avec : Calderbank et Moo-Young
T
(1959), Schilo (1969) et Beckner et Smith (1966) s’accordent pour dire que B augmente
D
avec .
T
20
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
La relation qui exprime la puissance consommée par l’agitation fait intervenir la valeur du
couple C1 et la vitesse de rotation :
En faisant varier la vitesse de rotation, on obtient une série de la puissance qui va permettre
de calculer le nombre de puissance, puis de tracer la courbe caractéristique.
Le débit de pompage QP est le débit du fluide qui traverse le volume balayé par l’agitateur
en rotation.
Les débits sont calculés en intégrant les vitesses enregistrées autour de l’agitateur comme
cela est montré sur la figure I.15.
Pour une hélice fonctionnant un pompage vers le bas, le fluide est refoulé axialement par le
plan inferieur, le débit de pompage s’écrit donc :
ri = rm
( )
QP = π ∑ ri+21 + ri 2 wi (12)
ri =0
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Chapitre I Les mécanismes d’agitation
QP
NQ P = (14)
ND 3
2
D
Pour une turbine à pales inclinées ou sans disque : N P = 5.7 NQ P (16)
T
2
D
Pour une turbine à disque : N P = 8.1 NQP (17)
T
22
Chapitre I Les mécanismes d’agitation
mise en œuvre pour une même puissance consommée. Une analyse dimensionnelle permet
à Bakker et Van der Akker (1990) de poser l’expression de l’efficacité de pompage E P :
4
NQP3 D
EP = (18)
NP T
L’efficacité de pompage est basée sur les capacités développées par l’agitateur placé dans un
certain contexte géométrique.
Vcuve
tc = (19)
QC
23
Chapitre II Synthèse bibliographique
CHAPITRE II
SYNTHÈSE
BIBLIOGRAPHIQU
BIBLIOGRAPHIQUE
QUE
Ces dernières années, l’agitation est passée progressivement de l’état « d’art » à l’état
« de science » dû notamment aux avancées des techniques expérimentales (vélocimétrie
laser, la technique PIV (Particle Image Velocimetry), tomographie, techniques ultrasonores)
et des techniques numériques (Computational Fluid Dynamics CFD). Des centaines de
recherches ont été faites pour obtenir une meilleure compréhension du processus de
mélange, y compris une connaissance détaillée des caractéristiques de l'écoulement. Une
telle compréhension détaillée du processus est essentielle pour la conception des
équipements et de leur sélection.
La courbe de puissance a été tout d'abord tracée par [Hollande et Chapman., 1966]
pour la configuration du mobile d’agitation standard. À bas nombre de Reynolds [Re<10], Np
diminue linéairement avec l'augmentation de Re.
La figure (III.1) rassemble des courbes de puissances pour des différents agitateurs.
Ces auteurs ont remarqué qu'il ya deux facteurs majeurs qui vont être à l'origine d’une
demande énergétique élevée, la surface de contacte entre les pales et le fluide et le profilé
des pales.
24
Chapitre II Synthèse bibliographique
Les mobiles les plus consommateurs en puissance sont ceux qui génèrent un
mouvement d'ensemble intense et à caractère radial. La turbine à disque de type Rushton
est l’une des plus gourmandes en énergie, ce mobile crée un cisaillement élevé et également
beaucoup de turbulence de sillage derrière les pales, ce qui permet de l'utiliser dans des
applications demandeuses d'énergie tel que la dispersion mécanique.
Les turbines ouvertes sont moins consommatrices d'énergie que les turbines à disque à
cause du caractère radial moins prononce de l'écoulement qu'elles développent.
Les hélices ont un nombre de puissance inférieur aux catégories précédentes et qui
varie fortement en fonction du design de leurs pales. La demande en énergie est d'environ 5
fois moins importante que pour une turbine.
Les mobiles qui créent un écoulement tangentiel, donc avec une résistance à
l'écoulement très réduite comme les ancres et les bipales, sont ceux qui demandent la plus
faible énergie [Roustan., 1997].
25
Chapitre II Synthèse bibliographique
Mais les mêmes chercheurs [2010], sont allés à la recherche sur l'influence des angles
d'inclinaison des pales sur le flux axial et radial d’une turbine radiale à pales inclinées (45, 60
et 75° respectivement). Ces résultats donnent une forte preuve de l’effet de l'angle
d'inclinaison sur le nombre de puissance (Fig.III.2). Il semble que la valeur du nombre de
puissance décroît avec la diminution de l’angle d’inclinaison par rapport au même nombre
de Reynolds.
[Bouanini et al., 2008] ont permis de montrer pour le cas d’un agitateur de type ancre
a pale inclinée la puissance augmente pour un degré d’inclinaison de 45°. La puissance qu’il
consomme est très largement supérieure à celle d’un agitateur à pales droite. Cette
configuration est bien évidement préjudiciable à une opération de mélange.
26
Chapitre II Synthèse bibliographique
Les effets de l’angle d'inclinaison sur les caractéristiques de mélange ont été
particulièrement déterminés par [Ameur., 2016]. En outre, les effets du nombre de Reynolds
et du comportement rhéologique sont aussi vérifiés. La structure d'écoulement dans des
cuves agitées a été étudié de façon systématique par le biais de CFD et PIV [ Pan et al., 2008,
Li et al., 2011, Li et al., 2012 and Chun-Yan G et al., 2014]
[Bouzit et al., 2006] ont étudié numériquement l’écoulement d’un fluide newtonien à
faible nombre de Reynolds (en régime laminaire) dans une cuve agitée par un bipale.
L’agitateur bipale utilisé se compose d’une cuve cylindrique à fond plat et de deux pales.
27
Chapitre II Synthèse bibliographique
Les courbes de puissance obtenues par [Ameur et al., 2016] montrent l’effet du
rapport (s/d) sur la consommation énergétique du système d’agitation équipé d’une vis
hélicoïdale. La puissance consommée est inversement proportionnelle au rapport (s/d), ce
qui est traduit par l’augmentation de la surface de contact entre le mobile d’agitation et le
milieu à agiter.
Lorsque l’écart entre les mobiles ΔC est compris entre 0.5D et 1.5D chaque mobile ne
développe qu’une seule boucle de recirculation (fig.III.3-b,c) : pour le mobile supérieur,
l’aspiration du fluide s’effectue par la partie au dessus du disque avec un refoulement à 45°
vers le bas, et pour le mobile inférieur, par la zone en dessous du disque avec un
refoulement a 45° vers le haut. Entre les mobiles, une zone de liquide est en rotation. La
modification des écoulements induit une diminution de la consommation énergétique. Le
nombre de pompage du système complet est alors inférieur au double de celui d’une turbine
seule.
Si l’espacement entre les mobiles est supérieur à 1.5D (fig.III.3-a), on considère qu’il
n’ya pas d’interaction entre eux et qu’ils fonctionnent de manière indépendante. Dans ce
cas, on peut faire une estimation que les nombres de puissance, ainsi les nombres de
pompage sont additifs [Hudcova et al., 1989].
28
Chapitre II Synthèse bibliographique
Fig.III.3 : Effet de l’espacement entre les mobiles radiaux sur l’écoulement [Rutherford et
al., 1996]
29
Chapitre II Synthèse bibliographique
Ces caractéristiques de la structure de l’écoulement pour des systèmes équipés par double
turbine sont aussi confirmées par [ F. Cabaret et al. , 2007], ils ont constaté aussi que le
temps de mélange est réduit.
[Zwietering., 1958 ] était le premier qui a montré l'effet de la position de mobile d’agitation
dans la cuve sur la consommation énergétique et le temps de mélange, [Nienow .,1968] ont
rapporté des résultats similaires.
Dans la gamme de jeu de 0.33 à 0.40T, les deux types de boucles étaient obtenus
conformément à la Fig.III.4 (a). Ces boucles de recirculation créent des régions de
ségrégation indésirables dans une cuve de mélange et cela retarde aussi le processus de
mélange ce qui rend donc nécessaire de réduire le nombre de ces boucles. Ainsi, la boucle
inférieure est supprimée par la baisse systématique de la clairance de 0.4T à 0,15T
(Fig.III.4 (b), à laquelle la boucle de fond est partiellement éliminée par la suite à une
hauteur inférieure à 0.13T.
30
Chapitre II Synthèse bibliographique
Fig.III.4 : Vecteurs du profil de la vitesse axiale dans les configurations 0.33T et 0.15T.
31
Chapitre II Synthèse bibliographique
Fig.III.5 : Effet de la position du mobile d’agitation dans la cuve sur le nombre de puissance
[Montante et al., 1999, 2001]
Il existe des applications où les cuves sans chicane sont les préférées, comme par
exemple dans l'industrie alimentaire et pharmaceutique, ou dans le domaine de la
cristallisation [Assirelli et al., 2008].
[Lamberto et al.,1996], [Alvarez et al., 2002 ]et [S. Woziwodzki., 2010 ] ont indiqué que les
cuves non chicanées ne sont pas optimisées avec un grand gaspillage d’énergie, en raison de
la présence de grandes zones de mélange pauvre avec une forme typique toroïdale, situés
au dessus et en dessous du plan horizontal du mobile d’agitation. Par conséquent, deux
stratégies différentes ont été proposées afin d’améliorer le mélange dans le récipient sans
chicane en régime laminaire : l'utilisation la de vitesse variable d'agitation [Alvarez et al.,
2002] et la technique de l’excentricité du mobile [S. Woziwodzki., 2010 ].
Une agitation excentrique pour les écoulements turbulents a été lancée par plusieurs
chercheurs. [Kramers et al., 1953] Ont effectué une étude comparative sur le taux du
mélange et la consommation de puissance de trois types d'agitateurs : une hélice et deux
agitateurs de type radial. [Nishikawa et al., 1979] ont évalué l'effet de l'excentricité sur le
32
Chapitre II Synthèse bibliographique
temps de mélange d'une turbine radiale, tandis que [Medek et al., 1985] ont étudié l'impact
du rapport de l'excentricité sur l'exigence du pouvoir.
Pour le régime laminaire, l'effet de la position radiale de l'agitateur dans la cuve sur le
champ d'écoulement a été étudié expérimentalement par [Álvarez et al., 2002], qui ont
trouvé d'importants changements dans la structure de l'écoulement et une grande
amélioration dans le comportement du mélange, même à faible excentricité. Le même
travail est effectué par d’autres chercheurs mais avec l’usage des mobiles d’agitation à pales
inclinées et courbées, [Szymon Woziwodzki et al., 2010, 2011], [Ameur .,2015, 2016].
Ces auteurs ont montré une diminution du temps de mélange avec l'augmentation de
l'excentricité du mobile.
[Karcz et Cudak., 2006] ont évalué l'influence du type de mobile excentrique (turbine
Rushton, turbine à pales inclinées et hélice A315) sur l'efficacité du processus de transfert de
chaleur en régime turbulent dans une cuve non chicanée. Ils ont rapporté une augmentation
de l'intensité du transfert de chaleur pour les turbines radiales par rapport à celle axiales.
Récemment, nous avons étudié la combinaison de deux mobiles excentriques pour une
seule phase [Philippe A et al., 2005], [Cabaret et al., 2008] avec les fluides newtoniens et
non newtoniens.
Dans la configuration excentrique, il est peut être soutenu que le manque de symétrie axiale
conduit à une inclinaison des tourbillons qui deviennent également les deux axes principaux
de l'écoulement circonférentiel (un au-dessus et l’autre au dessous de la turbine).
33
Chapitre II Synthèse bibliographique
Fig.III.6 : vecteurs de vitesse dans un plan horizontal pour une géométrie excentrique
[Montante et al., 2005]
Dans la plupart des simulations CFD, les chicanes, le disque turbine et les aubes sont
traitées comme étant des murs avec une épaisseur nulle. Cette hypothèse n'est pas réaliste
car les études ont montré que l’épaisseur des pales du mobile a une influence sur les
propriétés du mélange [Bujalski et al .,1987], [Rutherford et al., 1996] et [Yapici k et al.,
2008], Leurs études indiquent que le nombre de puissance diminue avec l’augmentation de
l’épaisseur du disque, tandis que le temps de mélange augmente avec l’augmentation de
cette dernière.
Les performances des trois configurations géométriques (une à disque ‘’DI’’, une turbine
radiale et une turbine Rushton ) ont été étudiées numériquement par [Ameur et al., 2016].
Ils ont montré que les turbines équipés par une disque assure un bon mélange d'une
solution de polymère (Carboxyméthylcellulose (CMC) ) dans la cuve.
34
Chapitre II Synthèse bibliographique
[We-Ming et al., 2000] ont étudié l’effet de l’épaisseur des pales d'une turbine Rushton
sur la structure du vortex généré ou boues des pales. Ils ont observé que le mobile
d’agitation avec une pale plus large (W / D = 0,19) produit un écoulement tourbillonnaire
entièrement développé et que le mobile avec une pale plus petite (W / D = 0,07) produit une
contrainte de cisaillement plus forte due à la fusion des deux tourbillons symétriques.
[Bujalski et al., 1987] et [ Rutherford et al., 1996] ont observé l'importance de l'épaisseur
de pales d’une turbine à disque, où la vitesse moyenne maximale dans la région de
refoulement de la pale est réduite jusqu’à peu près 0.18Utip quand tb / D augmente de
0,0082 à 0,0337 (tb :épaisseur de pale).
[Galletti C et al., 2009] et [Zdenek C et al ., 2016] Ont observé Une instabilité importante
de l’écoulement derrière les pales d’un mobile de type Rushton lorsque l’épaisseur des pales
diminues.
[Hixson et al., 1933] sont peut être les premiers à signaler l'augmentation de la puissance
avec l'introduction de chicanes, [Mack et al., 1948] ont prétendu que la puissance maximale
dans un liquide mixte pourrait être atteint avec une seule chicane de largeur T/16, ou de
quatre chicanes avec une largeur de T/32.
[Nagata et al., 1956] ont mesuré le rapport de la puissance avec et sans chicanes (PB / P)
qui a augmenté à environ 15, puis a diminué à environ 9,5 avec l’augmentation de la largeur
des chicanes. Le pic de l’évolution de w / T= 1 / 12 avec six chicanes et 1 / 8 avec quatre
chicanes, et il augmente avec la diminution du nombre des chicanes. Dans la littérature, w =
T/10 est presque universellement cité aujourd'hui par les chercheurs européens, alors que
T/12 est préféré par les Nord-Américains, en particulier ceux ayant des liens avec l'industrie
[Rushton et al., 1956]
Lorsque le système comporte des chicanes (fig.III.7), cela se traduit par une légère
augmentation du nombre de puissance dans la zone d’écoulement turbulent. En effet le rôle
35
Chapitre II Synthèse bibliographique
principal des chicanes est de casser l'écoulement tangentiel induit par la rotation des
mobiles. Elles transforment donc un mouvement tangentiel peu contraint en mouvement
axial en faisant obstacle au mouvement de rotation. Cette résistance se traduit par une
augmentation de la puissance consommée.
[Roustan., 1997]
[LE LAN et al., 1974] , à partir de deux corrélations proposées, ont constaté que la
présence des chicanes entraine une augmentation du coefficient d’échange de 3 a 15٪ pour
des valeurs de Reynolds comprises entre 103 et 105. Les résultats obtenus révèlent les
influences respectives de la position de la turbine et de la présence des chicanes.
[Hadjeb A et al., 2015] ils ont étudié numériquement l’effet de la hauteur des chicanes
sur la consommation énergétique.
[Markopoulos et al., 1995] ont également étudié les caractéristiques de la surface libre
d’une cuve sans chicanes avec des systèmes de turbines uniques et multiples. Ils ont cité un
certain nombre de corrélations pour prédire la profondeur du vortex hv, (par rapport au
niveau statique du liquide) pour différentes mobiles. En règle générale, ils ont trouvé que la
36
Chapitre II Synthèse bibliographique
Où hv*= hv/D est la profondeur du vortex, Ga= Re2 /Fr est le nombre de Galileo, D*=T/D et
C*=C/D.
Ils ont relié cette analyse à la vitesse critique de la turbine, définie comme la vitesse à
laquelle la partie supérieure du mobile d’agitation est atteinte par le tourbillon et ainsi
lorsque le début des bulles d'air peut être observé.
Cette remarque a été observée par [Bhattacharya et al., 2007], qui ont rapporté que
lorsque la vitesse de la turbine augmente, la surface libre du liquide devient plus active.
-A faibles vitesses de l’agitateur, le nombre de bulles restant en permanence dans la cuve est
négligeable.
-une augmentation de la densité des bulles est observée dans toute la cuve (Fig.III.8 pour
N~NE), la surface libre du fluide au NE est mouvementée, mais il n'y a pas d’éclaboussures
ou de formation d'aérosols (NE est choisi comme la vitesse de mobile à laquelle ce niveau de
bulles est atteint).
-Lorsque N> NE, une très haute densité de bulles dans la cuve entier est observée et qui est
accompagné par un mouvement violent de la surface libre du liquide, des éclaboussures et
des bruits forts.
37
Chapitre II Synthèse bibliographique
Corrélations
38
Chapitre II Synthèse bibliographique
référence T (m) D (m) D/T C/T H/T Fluide agitée Type de corrélation
s l’agitateur
Sverak 0.014 _ 0.33 _ 0.11 Eau distillée, solution TR
and à 0.18 1 de glycérine,
Hruby tétrachlorure de
(1981) carbone, ethyliodide,
solutions de tenside.
Joshi et al solutions TR
(1982)
Heywood 0.128 0.22- 0.25 0.56- Eau distillée, solution TR nSA1=1.04T0.616D-0.97C-0.23H0.59 (pour l’eau)
et al., _ -0.54 0.938 -0.5 1.29 de sulfate de
1985 potassium et TPI (PBTD) nSA1=0.139T0.545D-2.05C-0.25H1.54 (pour l’eau)
isopropanol analar
Tanaka et 0.1 0.05 0.25- 0- 0.66- Solutions aqueuses
al., 1986 0.15 0.075 1 0.9 1.33 d'alcool polyvinylique
Chapitre II Synthèse bibliographique
De nombreuses chercheurs, avoir focalisés sur les systèmes d’agitation équipés par une
turbine Rushton. [Yianneskis et Whitelaw., 1993], [Lee., 1995] et [Escudie et al ., 2004] ont
étudié la structure de tourbillons de sillage formés aux bouts des pales d'une turbine de
Rushton.
Pour une turbine de Rushton (RT), les structures tourbillonnaires apparaissent comme
une paire derrière l’extrémité inférieure et supérieure des pales (Fig.III.9) [Bouremel et al.,
2009], et constituent une source de turbulences qui peuvent améliorer le mélange [Escudié
et al., 2004] et [Assirelli et al., 2005]
Ainsi, [Joelle Aubin et al., 2004] démontre que la présence de deux tourbillons de sillage
et leur mouvement radial s’éloignant de mobile d’agitation sont clairement évidents, ces
deux tourbillons sont caractérisés par des zones d’énergie cinétique turbulente très grande.
Ces résultats sont obtenus à partir de mesures PIV pour une turbine Scaba prises à 0°, 10° et
20° derrière l'axe de la pale (figure III.10).
Fig.III.10 : Champ de vitesse d’écoulement derrière l’axe de la pale pour trois angles
41
Chapitre II Synthèse bibliographique
Plusieurs méthodes étaient proposées pour localiser le centre (ou axe) d'un tourbillon de
sillage. Le plus couramment utilisé est basé sur la phase-vitesse moyenne axiale [Van’t Riet.
K et al., 1975], [Yianneskis et al., 1987], [Stoots et al., 1995], [Lee et al., 1998],[ Lu et al.,
1998]. L'axe du vortex moyen est défini comme l'endroit où la composante de vitesse axiale
est nulle. Une autre méthode est basée sur l'ampleur de tourbillon [Derksen et al., 1999],
[Schaefer et al., 2000], [Sharp et al., 2001], [Escudié et al., 2004]. Cette méthode est basée
sur l’intensité de la verticité était également appliquée. Les auteurs ont montré que cette
méthode permet de repérer avec une précision correcte la trajectoire des vortex traînant
l'axe du vortex est défini comme l'emplacement de l’intensité maximal du tourbillon. Une
troisième méthode était proposée par [Jeong et al., 1995] et qui est fondée sur les valeurs
propres du tenseur de S2+ Ω2, où S2 et Ω2 qui sont respectivement les parties symétriques
et antisymétrique du tenseur du gradient de vitesse. Cette dernière méthode est la plus
précise puisqu’elle permet le positionnement de la pression minimale correspondante au
noyau du vortex, mais c’est la plus difficile à appliquer.
Une comparaison entre les trois méthodes [Escudié et al., 2004] a montré que la
méthode basée sur l’intensité de la verticité permet de déterminer avec une bonne précision
la trajectoire des tourbillons de sillage par rapport à la méthode de [Jeong et al., 1995] alors
que la méthode fondée sur la phase-vitesse moyenne axiale ne permet pas de dessiner
correctement la trajectoire de l'axe des tourbillons de sillage.
Les positions de l'axe de la partie inférieure et supérieure des tourbillons de sillage sont
tracées dans la (figure. III.11) Ces résultats numériques sont comparés aux travaux
expérimentaux de [Yianneskis et al., 1987] et [Escudié et al., 2004] et aux travaux
numériques (Large Eddy Simulation) de [Derksen et al., 1999]. Dans tous les travaux cités, La
cuve considérée est une cuve de dimensions standardisées, équipée d’une turbine de
Rushton (turbine a 6 pales droites avec disque) et de quatre chicanes planes collées à la
paroi et reparties à équidistance les unes des autres, la configuration des différentes cuves
agitées sont similaires avec préoccupation de la clairance (C = T / 3), diamètre de la roue (D =
T / 3), largeur de la pale (h = D / 5) et sa longueur (a = D / 4). Cependant, il y a une différence
d'épaisseur de la pale (tb): dans les configurations utilisées par les auteurs précédents, tb
était égale à 0.03D, 0.017D et 0.013D, respectivement.
42
Chapitre II Synthèse bibliographique
la différence peut être due à la différences des méthodes utilisées pour localiser l'axe des
tourbillons de sillage et de l'épaisseur de la pale qui est connu pour avoir une influence sur le
champ de vitesse [Rutherford et al., 1996]. En outre, dans le travail numérique de [Derksen
et al., 1999], l'axe de chaque tourbillon de sillage est déterminé dans un plan horizontal
situé à une coordonnée axiale fixe. Cependant, l'axe de chaque tourbillon de sillage ne se
trouve pas dans une position axiale constante: lorsque l’épaisseur de la pale augmente, l'axe
du vortex se déplace légèrement vers le haut (les travaux de [Escudié et al, 2004]) de sorte
que l'emplacement des tourbillons de sillage se trouve plus près du mobile d’agitation
[Derksen et al., 1999].
En effet, [Lee et al., 1998], [Sharp et al., 2001] et [Escudie et al., 2003 et 2004] ont
constaté que les régions à forte énergie cinétique turbulente sont affectées par le
mouvement des tourbillons de sillage générées derrière les pales de la turbine.
Cette étude été confirme expérimentalement par la technique LDV et numériquement par la
simulation par le model des grandes échelles (LES) [Zhipeng et al.,2011]
43
Chapitre II Synthèse bibliographique
L’étude du mélange a été réalisée par [Delafosse et al., 2009]. Deux simulations ont été
réalisées: une simulation basée sur les équations de Navier-Stokes en moyenne de Reynolds
(RANS), et une simulation des grandes échelles ou Large Eddy Simulation. Ils ont montré que
les valeurs de l'énergie cinétique turbulente sont maximales dans le centre des tourbillons
de sillage. Le taux de dissipation de la turbulence dans le refoulement de la pale est
également lié à la position du tourbillon de sillage: les valeurs maximales sont observées
dans les environs des tourbillons de sillage où le transfert d'énergie entre les mouvements
périodiques et turbulent est supposé être au maximum.
[Driss et al., 2007] Cette étude présente une méthode de couplage entre la dynamique
des fluides computationnelle (CFD) et le code de calcul dynamique des structures (CSD)
solveur code pour le calcul de l'assiette d'une turbine flexible dans une cuve agité. Il est
appliqué afin de prédire l'équilibre de la pale élastique dans un écoulement de fluide
turbulent. Du fait que le fluide et les modèles structurels diffèrent dans leur formulation et
discrétisation, un modèle d'interface doit être introduit représentant la connectivité et
l'interaction physique entre les deux modèles à un seul domaine. La structure est
représentée par éléments finis et les équations sont résolues en utilisant le code de la SDR.
L'écoulement du fluide est décrit par les équations d'Euler en trois dimensions, résolues par
le code CFD. Le problème du champ résultant couplé contenant le liquide et les équations
d'état structurel est résolu en appliquant un algorithme de couplage.
Cette approche de simulation numérique est un outil de prévision qui permet au concepteur
de procédés industriels d'agir en temps réel et simultanément sur la configuration des deux
champs des différents fluides et solides en interaction.
Les résultats montrent qu’ils y a une parcelle vectrice vitesse (U, V) dans un plan situé à mi-
hauteur de la turbine pour cinq itérations de l’algorithme de couplage utilisé. Il semble que
le débit est fortement dominé par la composante tangentielle.
Loin de la région balayée par les pales de la turbine, ils notent un ralentissement de la
circulation du fluide jusqu'à la paroi de la cuve. Même si la géométrie de la turbine subite
44
Chapitre II Synthèse bibliographique
[Bertnard et al., 2006] ont présenté des résultats hydrodynamiques dans le cas d'un
réacteur à cuve cylindrique chicanée avec un fond bombé et rempli de liquide ayant
différents comportements rhéologiques.
45
Chapitre II Synthèse bibliographique
Quatre types de fluides avec un comportement rhéologique différents ont été pris en
considération (fluide pseudoplastiques, fluide newtonien fortement visqueux et a une faible
viscosité). Il a été montré que les modèles d'écoulement sont tout à fait différents dans les
régimes turbulents et laminaires. Dans ce dernier cas (figure III.13), les boucles de
recirculation se développent et les zones mortes apparaissent, ces dernières deviennent
toute plus importantes que le fluide devient non-Newtonien. Ces boucles secondaires qui
tournent dans la direction opposée sont produites par les forces visqueuses qui créent
l'entraînement des éléments liquides à la proximité des écoulements principaux.
Remarquons en particulier le mouvement du fluide au fond de la cuve: dans cette zone, le
déplacement des éléments liquides est très difficile, ce qui constitue un problème réel afin
de réaliser une homogénéisation non satisfaisante.
Dans le régime turbulent deux zones sont clairement identifiées autour des pales du mobile
d’agitation. Le liquide passe vers le bas par le volume balayé par l’agitateur, puis remonte
prés de la paroi pour être recirculé par le même agitateur.
46
Chapitre II Synthèse bibliographique
[Abid et al., 1994] et [Bouzit et al., 2006] ont simulé les champs d'écoulement en 3D à
l'intérieur d’une cuve remplie d'un fluide non Newtonien . [Ameur et Bouzit.,2013] ont
proposé une nouvelle corrélation pour prédire la puissance nécessaire pour mélanger des
fluides avec des comportements rhéologiques différents. [Youcefi et al.,2015] ont déterminé
expérimentalement la consommation d'énergie et le temps de mélange des fluides
viscoélastiques agités par un bipale.
Pour mesurer la performance d’un système agité des suspensions solides, il est nécessaire
de connaître les différents états de la suspension qui se produise dans un récipient agité par
rapport à l’augmentation de la vitesse de la turbine. [Matthias Kraume., 1992], [Pantula and
Ahmed.,1998] et [Bujlaski et al., 1999], ont observé les états suivants de la suspension
solide-liquide qui se produise dans une cuve agitée par rapport à la vitesse de l'agitateur
(Fig.III.14):
1. Pour une faible vitesse de l'agitateur, tout le solide reste au fond de la cuve (fig.III.14, a);
2. Avec l'augmentation de la vitesse d’agitation, les solides sont emmenés par le flux de
circulation du liquide et demeurent suspendus jusqu'à une certaine hauteur;
3. Avec une augmentation supplémentaire de la vitesse de l'agitateur, tous les solides sont
levés à partir du fond de la cuve. À ce stade, la puissance appliquée est suffisante pour
empêcher la décantation des matières solides au fond du récipient pour plus de 1 ou 2
secondes. On peut dire que la suspension complète hors-bas est atteinte et la vitesse du
rotor correspondante est nommée comme NJS. À ce niveau, une interface apparaît entre la
suspension et couche claire de liquide dans la partie supérieure de la cuve (fig.III.14, c);
47
Chapitre II Synthèse bibliographique
4. Une augmentation de la vitesse de la turbine au-delà des résultats NJS conduit à une
augmentation de la hauteur de l'interface de la suspension solide-liquide à partir du fond de
la cuve (c-à-d la hauteur de la suspension);
48
Chapitre II Synthèse bibliographique
représente une zone à mouvement intense autour de l’agitateur [Pakzad et al., 2007] et
[Ein-Mozaffari F .,2009].
49
Chapitre III Aspects théoriques et méthodes numérique
CHAPITRE III
III
ASPECTS THÉORIQUES
ET MÉTHODES
NUMÉRIQUE
Introduction
L’étude numérique ou la simulation numérique des écoulements est devenu une astuce très
fiable pour aboutir aux paramètres d’écoulement à l’échelle locale. Cette méthode a fait
naissance devant la difficulté ou parfois l’impuissance des méthodes classique ou même les
études expérimentales à résoudre ou de caractériser les écoulements.
Notre but primordial donc, est de fournir un maximum de données caractéristiques de notre
mécanisme d’agitation (géométrique, mécanique et chimique) afin d’aboutir aux
caractérisations hydrodynamiques des écoulements a une échelle du procédé, telles que les
champs et les profiles de vitesse, les contraintes de cisaillement et les phénomènes de
recirculation des fluides (vortex) au sein d’une cuve, et ensuite dévoilé les énigmes tout en
donnant une interprétation logique et physique aux phénomène observés à une échelle
locale.
Le calcul est donc fait à base de toutes les données nécessaires à un écoulement
monophasique au sein d’une cuve agité, a noter dans ce contexte qu’un écoulement
50
Chapitre III Aspects théoriques et méthodes numérique
monophasique est plus rentable en matière de temps de calcul et donne accès à des résultat
et des grandeur exploitable et proche de la réalité.
L’investigation numérique a été faite à l’aide du code de calcul CFX.12, qui donne des
résultats très en accord avec la littérature, et qui se base sur la résolution en coordonnées
cartésiennes des équations de continuité et de transport de la quantité de mouvement pour
un fluide newtonien en régime laminaire. Le bilan de la quantité de mouvement se base sur
l’équation du Navier-Stokes (équation I)
Avec τ le tenseur des contraintes et F les forces externes appliquées à l’élément de volume.
L’équation de la continuité est donnée par (équation II) :
Pour les systèmes mécaniquement agités, plusieurs approches peuvent être utilisées afin de
résoudre les équations de l’écoulement au sein du domaine défini
La méthode RRF est une approche à usage très important pour les mécanismes agités, vu
qu’elle permet de modéliser l’écoulement avec un ordre de précision très important.
Autrement dit que cette approche repose sur le maintien de l’agitateur en position
stationnaire, tandis que l’écoulement autour de l’agitateur est imposé par le mouvement
rotatif du stator (colonne ou domaine agité + cuve). La vitesse relative pour un modèle qui
repose sur des approximations stationnaires est donnée par l’expression suivante (équation
III):
Ω : est la vitesse de rotation. L’équation (III) peut être arrangée est réécrite comme suite :
51
Chapitre III Aspects théoriques et méthodes numérique
∂ρ
+ ∇ ( ρv r ) = 0
r
∂t
La résolution numérique des équations des écoulements générés au sein de la cuve a été
faite pour un processus isotherme et incompressible, les conditions aux limites sont les
suivantes :
Afin de coupler entre la vitesse et la pression, nous avons fait appel à un algorithme simple
(Semi-Implicite Method for Pressure-Linked Equations).les simulation sont considéré
convergente dés que le code ANSYS CFX cessera de calculer, les valeurs de résidus des
différents paramètres de l’écoulement calculées sont donc, inferieur a 10-5
Dans le modèle utilisé, les grandeurs locales importantes sont le champ et le profil de
vitesse, le tenseur du taux de déformation et le taux de dissipation locale. Le taux de
cisaillement généralisé, le taux d’élongation et le taux de dissipation sont calculés à partir
des composantes de la vitesse et sont données respectivement par les équations suivantes :
52
Chapitre III Aspects théoriques et méthodes numérique
1/ 2
∂U 2 ∂V
2
∂W
2
∂U ∂V
2
∂U ∂W
2
∂V ∂W
2
γ& = 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + + 2 +
∂x ∂y ∂z ∂y ∂x ∂z ∂x ∂z ∂y
∂U ∂V ∂W
2
U 2 2 ∂V 2 ∂W ∂U ∂V ∂U ∂W
+ V + W + UV + + UW + + VW +
∂x ∂y ∂z ∂y ∂x ∂z ∂x ∂z ∂y
ε& =
U 2 +V 2 +W 2
η c γ& 2
ε=
ρ
Le calcul de la puissance consommée par le système d’agitation est effectué par l’intégration
du taux de dissipation de l’énergie sur le volume total de la cuve agitée
P = ∫∫∫ εdV
ρND 2
Re =
µ
P
Np =
ρN 3 D 5
Kp = Re .Np
53
Chapitre III Aspects théoriques et méthodes numérique
Dans cette approche, le domaine est divisé en deux parties. Une partie autour de l'agitateur
est simulée dans un repère tournant avec l'agitateur (un référentiel tournant) et les
équations sont résolues avec un terme en plus : le terme de Coriolis. Pour le reste du
domaine (la deuxième partie), les équations sont résolues en repère fixe.
L'approche MRF ne tient pas compte du mouvement relatif d'une zone mobiles par rapport
à des zones adjacentes (qui peuvent être mobiles ou stationnaires), le maillage reste
immobile pour le calcul. Cela est analogue à la congélation du mouvement de la partie
mobile dans une position spécifique et on observe le champ de l'écoulement instantané
autour le rotor à cette position. On appelle cette aussi cette méthode la méthode du frozen
rotor ou agitateur gelé.
Cette approche est approximative mais elle a l'avantage de mettre en jeu des calculs
stationnaires (le maillage est immobile) et donc plus rapide. [Xuereb C et al 2006]
Le but de l’usage des méthodes numérique dans des tels problèmes de la mécanique des
fluides, est de résoudre numériquement les équations qui régi l’écoulement. Pour cela il est
impérativement nécessaire de définir ou sélectionner les équations différentielles à résoudre
et transformer ces dernières en équations ou expressions algébrique ou les variations
continues des variables de l’écoulement sont représentées par des valeurs à des points
discrets dans le temps et dans l’espace.
54
Chapitre III Aspects théoriques et méthodes numérique
• Grille rectangulaire
• Grille curvilinéaire et orthogonale
• Grille curvilinéaire et non orthogonale
• Grille à subdivision arbitraire
Dans ce qui suit on se limite a examiner uniquement les méthodes les plus utilisées dans le
domaine de la dynamique et la thermique des écoulements de fluides qui sont les méthodes
des différences finies et volume finis.
55
Chapitre III Aspects théoriques et méthodes numérique
L’introduction de la méthode des volumes finis dans le domaine de calcule numérique des
écoulements à été faite par Mc Donland (1971) [Doc CFX], Mac-Cormac et Paully (1972),
pour la résolution des écoulements bidimensionnels, et par Rizi et Inouye (1973) pour la
résolution des écoulements tridimensionnels.
Cette méthode possède l’avantage dans le caractère conservateur des équations, ainsi que
dans la simplicité de la discrétisation du domaine d’écoulement. Cela permet d’éviter des
56
Chapitre III Aspects théoriques et méthodes numérique
Actuellement un grand nombre de codes de calcul (exemple CFX) utilisant la méthode des
volumes fini.
La méthode aux volumes finis appelée aussi méthode des sous domaines est une dérivée de
méthodes des résidus pondérés.
Cela est obtenu par l’intégration de l’équation différentielle gouvernante dans ce volume de
contrôle avec l’approximation des différents termes (convection, diffusion et source).
Le domaine de calcul est divisé en une série de sous domaines appelés volumes de contrôle.
Ces volumes de contrôle enveloppent tout le domaine de calcul sans chevauchement, de
telle façon que la somme de leurs volumes soit égale exactement au volume du domaine de
calcul. Un point est positionné au centre de chaque volume et est appelé centre du volume
de contrôle, il sera noté Pi. Les nœuds des volumes voisins seront notés suivant leurs
positions Ni, S, Wi, E, Ti et Bi (se rapportant aux directions North, South, West, East, Top et
Bottom respectivement). Dans la méthode des volumes finis les lois de conservation (de la
masse, de la quantité de mouvement et de l’énergie) sont exprimées localement sous une
forme intégrale. La pierre angulaire de cette méthode réside dans le théorème de Gauss
(appelé aussi le théorème de la divergence ou théorème d’Ostrogradski) et qui permet de
transformer une intégrale de volume en une intégrale de surface. Le but de cette méthode
est de convertir l’équation différentielle générale en un système d’équations algébriques en
mettant en relation les valeurs de la variable considérée φ aux points nodaux adjacents d’un
volume de contrôle typique. Cela est obtenu par l’intégration de l’équation différentielle
gouvernante dans ce volume de contrôle avec l’approximation des différents termes
(convection, diffusion et source).
57
Chapitre III Résultats et discussion
CHAPITRE III
C’est un produit de calcul numérique des écoulementc, ce code utilise une méthode couplée
où les équation hydrodynamiques ( p, u, v et w) sont résolues en même temps comme une
équation unique. Cette approche utilise une méthode entièrement implicite pour chaque
pas de temps. Dans le cas d’un écoulement stationnaire, le pas de temps se comporte
comme un paramètre d’accélération pour rendre la solution stationnaire et convergente et
plus au moins réelle. La figure (III.1) montre les quatres modules de base du CFX qui sont
liés entre eux par le déroulement des informations du problème étudié pour une analyse
CFD (computational fluid dynamique).
58
Chapitre III Résultats et discussion
le maillage de manière assez conviviale bien qu’assez simple. Quand il s’agit de géométries
complexes, ICEM CFD peut être couplé avec d’autres logiciels mailleurs pour la réalisation de
la géométrie ainsi que le maillage. L’un des avantages de ce logiciel est sa simplicité ainsi que
sa robustesse envers la réalisation des géométries les plus complexes.
Pour le maillage, ICEM CFD 12.0 utilise des structures mono ou multi blocs en fonction de la
géométrie, il permet de générer deux types de maillages, le maillage en tétraèdre et en
hexaèdre.
utilisé un software de haute qualité « ICEM CFD 12.0 » et qui permet d’exporter le
1.1.2. CFX-Pre
C’est une interface pour la définition du problème (modèle choisit, condition initiale,
condition aux limite, propriété du fluide...etc.) c’est le pré-processing « CFX pre ». Il permet
d'importer le maillage de la géométrie étudiée, construit par le module CFX-BUILD ou
59
Chapitre III Résultats et discussion
l'importer à partir d'un autre logiciel (DAO), générateur de maillage tels que ICEM CFD,
GAMBIT. Le CFX-Pre est conçu pour spécifier la nature de l'écoulement (permanent ou
transitoire), laminaire ou turbulent,et pour introduire les conditions initiales et aux limites
du problème étudié ainsi que les paramètres de convergence (nombre d'itérations et la
tolérance d'erreur)
1.1.3. CFX-Solver
physique étudié. Toutes les spécifications du problème produites dans le module CFX-Pre
sont résolues par CFX Solver pour un nombre d'itération bien défini et une erreur tolérée.
Un solveur de solution (solver manager ) qui permetle retour d’information sur la
progression de convergence à travers la définition d’exécution et le contrôle, avec des
graphes configurés pour l’utilisateur aussi bien que l’affichage du multiple exécution
simultanément sur écran .
C’est un module qui permet de gérer la tâche CFD. Ses fonctions principales sont les
suivantes :
Le calcul doit être effectué avec un taux résiduel choisi, un temps moyenne de calcule
déterminé, et un nombre d’itération maximumdonné.
C’est une interface très puissante pour la représentation des résultats, graphiquement et
quantitativement (courbe, lignede courant, contours ....etc) , c’est le post- processing
60
Chapitre III Résultats et discussion
Les chicanes sont des éléments indispensables pour les cuves mécaniquement agitées, leurs
dimensions ainsi que leurs positions doivent être rigoureusement choisies pour obtenir de
bon mélange.
Dans ce travail, une étude numérique a été faite afin de prédire un modèle performant de
cuve munie de chicanes, pour cela, de nombreux paramètres physiques et géométriques
ont été pris en considération tels que les vitesses d’écoulement, le flux généré, le régime
hydrodynamique, la structure de l’écoulement et la puissance consommée par le processus.
61
Chapitre III Résultats et discussion
Dans cette étude numérique, on à utilisé des cuves mécaniquement agitée avec quatre
chicanes et répartie uniformément entre eux, avec une largeur w=T/15. La forme de la cuve
est une cylindrique et à fond plat avec un diamètre T, la hauteur de la cuve H est égale à la
hauteur du fluide (eau) utilisé dans ce travail avec une densité (ρ=997 kg/m 3) et une
viscosité de (μ=0.00089 kg/ms). Le dispositif mécanique d’agitation est une turbine Rushton
standard, possède six pales avec une hauteur (h) et longueur (a) qui sont égale D/5 et D/4
respectivement, ces pales sont disposés verticalement sur un disc avec un diamètre d=3D/4,
le rapport T/3 représente le diamètre totale de la turbine D, on note aussi que l’agitateur est
placé à une hauteur (C) par rapport au fond de la cuve de 1/3 du diamètre de la cuve
(figure 3 et 4). Dans notre cas on à utilisé l’approche à référentiels multiples (MRF),
62
Chapitre III Résultats et discussion
L’outil CFX 12.0 nous a donné la possibilité d’effectuer une étude hydrodynamique très
détaillée, et explorer tout le volume agité. La détermination des paramètres locaux nous a
permis donc, d’augmenter l’ordre de précision de certaines caractéristiques globales telle
que la puissance d’agitation, qui constitue un paramètre clé pour estimer l’efficacité du
mélange.
Initialement, on a vu nécessaire de valider au moins un travail précédent, et pour cela on a
réalisé une géométrie semblable à celle entreprise par expérimentalement par Wu and
Patersson., 1989 et numériquement par Deglaon et .,al 2006, c’est le cas d’une cuve
63
Chapitre III Résultats et discussion
cylindrique à fond plat et munie de chicanes, équipée d’une turbine Rushton, deux
composantes de la vitesse ont été relevées :
- La vitesse tangentielle avec son profile axial.
- La vitesse axiale avec son profil radial.
Les résultats obtenus montrent une bonne concordance entre le travail effectué et celui de
la littérature (Fig. 5, et 6).
0,45
0,35
Z*
0,30
0,25
0,20
-0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Vt*
Les résultats obtenus sont comparés avec ceux numériques de Sun et al 2002, Feng et al
2012 (figure III.7). Les vitesses axiales sont comparées aussi avec des résultats numériques
donnés par [Youcefi et al., 2013] qui montrent une importante précision (figure III. 8).
64
Chapitre III Résultats et discussion
0.65
0.60 Exp (Wu and Patterson)
Num (Feng et al 2012)
0.55
Num (Sun et al 2002)
0.50 Num (Present work)
0.45
0.40
0.35
Z*
0.30
0.25
0.20
0.15
0.10
0.05
1.0
0.6
Z*
0.4
0.2
0.0
65
Chapitre III Résultats et discussion
Les effets de la largeur des chicanes et la position de l’agitateur dans la cuve ont été étudiés
en réalisant plusieurs configurations géométriques, qui étaient représentés dans
le tableau III.3.1
Tableau. III.3.1 : Dimensions du système d’agitation pour le cas étudié (effet de la largeur
des chicanes)
En pratique l’écoulement dans les cuves agitées est tridimensionnel. Cependant l’absence
des chicanes n’assure pas une bonne qualité de mélange, ceci est dus au fait que à
l’écoulement est principalement tangentiel, par contre le mélangeage devient plus efficace si
le système d’agitation comporte des chicanes, et cela ce traduit par la transformation de
l’écoulement à prédominance tangentiel en écoulement tridimensionnel.
Dans cette partie une étude comparative sur la structure de l’écoulement généré dans une
cuve non chicanées et chicanées avec des largeurs de chicanes différentes sont testée.
Les mesures des vitesses axiales montrent dans les figures (III.3.1 à III.3.3) que pour des
cuves conçues sans chicanes ou avec des chicanes de largeur très petites (w/T=1/150) non
seulement la taille des vortex est très importante mais aussi la surface libre subit aussi une
perturbation très importante, le contraire est constaté pour des cuves conçues avec des
chicanes de largeurs importantes (w/T=1/12 et 1/10), en effet on remarque dans ce cas-ci
que la surface libre est pratiquement plate.
66
Chapitre III Résultats et discussion
Fig.III.3.2. Vitesse axiale pour différent largeurs des chicanes (X*=0.185, Re=40000)
Fig.III.3.3. Vitesse axiales pour une profile axiale, pour Re=40000, X*=0.185
67
Chapitre III Résultats et discussion
X* X*
0,5 0,50
w/D=1/30 w/D=1/30
w/D=1/20 0,45 w/D=1/20
w/D=1/10 w/D=1/10
0,4 0,40
0,35
0,3 0,30
0,25
0,2
0,20
0,15
0,1
0,10
0,05
0,0
0,00
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 Vt* 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 Vt*
Z*=0.466 Z*=0.6
X*
0,50
0,45 w/D=1/30
w/D=1/20
0,40 w/D=1/10
0,35
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
-0,05
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 Vt*
Z*=0.633
Fig.III.3.4. Vitesses tangentielles pour Re=40000
68
Chapitre III Résultats et discussion
w/T=1/30 w/T=1/20
w/T=1/10
La figure III.3.6 représente l’effet de la présence l’effet des chicanes sur la taille de boucles
de circulations en dessus du mobile, ces résultats montrent que lorsque le rapport w/T égale
à 1/60, le vortex qui se forme dans la partie supérieure de mobile occupe toute le volume de
la cuve ce qui assure une perturbation importante de la surface libre. D’autre part
l’augmentation de rapport w/T garantit une diminution considérable de la taille des boucles
de circulation qui sont formées dans la cuve.
69
Chapitre III Résultats et discussion
La figure III.3.7 montre l’effet du rapport w/T sur la circulation du fluide dans le domaine
étudié, plus le rapport w/T diminue la taille de la caverne augmente et cela influe
positivement sur la qualité du mélange.
Pour les trois cas de la figure III.3.8 qui représente le champ de vitesse et la structure de flux
généré par ce type de mobile d’agitation, nous observons que la direction de flux et
purement radial lorsque le rapport de la taille du vortex égale à w/T=1/12, d’autre part la
direction de flux devient semis radial qui dirigé vers le bas lorsque le rapport w/T devient
très petits et dans le cas dans une cuve non chicanée.
70
Chapitre III Résultats et discussion
71
Chapitre III Résultats et discussion
1,00
0,95
0,90
Sl *
0,85
0,80
0,75
w/T
Re=40000
1,00 Re=60000
Re=80000
0,95
Re=100000
0,90
Sl*
0,85
0,80
0,75
w/T
Fig. III.3.11. Taille du vortex dans la partie supérieure du mobile pour différents nombre de
Reynolds
72
Chapitre III Résultats et discussion
Np
6,5
W/T=1/30
W/T=1/20
6,0
W/T=1/15
W/T=1/12
5,5 W/T=1/10
5,0
4,5
4,0
3,5
3,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
C/T
Fig. III.3.12. Nombre de puissance pour différentes rapport C/T
w/T=1/30
73
Chapitre III Résultats et discussion
w/T=1/12 w/T=1/10
Fig.III.3.13. Vitesse axiale pour différentes position du mobile (X*=0.233, Re =40000)
C/T=1/10
74
Chapitre III Résultats et discussion
C/T=1/6
C/T=4/5
Fig.III.3.14. Vitesses axiales pour différentes rapports C/T, X*=, Re=40000
Fig.III.3.7. Circulation du fluide dans une cuve agitée pour différentes rapports w/T,
(a) : C/T=1/10, (b) : C/T=1/6, (c) : C/T=4/5
L’analyse des résultats obtenus numériquement des figures III.3.15 et III.3.16 qui
représentent le champ de la vitesse axiale pour différentes positions du mobile avec un
rapport de largeur des chicanes de w/T= 1/30, 1/12 et 1/10. On observe que dans le cas
C/T=1/3, le mobile dans cette position assure une meilleur circulation et élimine les zones
mortes) par rapport aux autres rapports, donc du) point de vue du mélange le rapport
C/T=1/3 est le plus efficace, ce dernier assure le mouvement dans l’ensemble de la cuve.
D’autre part pour (C/T=1/6) on obtient une zone stagnante en dessous du mobile, donc un
mauvais mélange dans la partie inférieur de la cuve.
75
Chapitre III Résultats et discussion
76
Chapitre III Résultats et discussion
Fig. III.3.15. circulation du fluide pour différentes plan (x,z), Re=40000, Z*=0.33
77
Chapitre III Résultats et discussion
Fig. III.3.16. Champ de vitesse axiale pour différentes position du mobile, Re=40000, Z*=0.33
78
Chapitre III Résultats et discussion
Le mélange est une opération unitaire visant à réduire l’inhomogénéité d’un milieu en vue
d’obtenir un produit aux spécifications données. Cette opération intervient dans tous les
secteurs pharmaceutiques, pétroliers, alimentaires, chimiques et biochimiques, qui sont
réalisé dans des réacteurs ou bien des cuves agitées. L’agitation contribue à intensifier les
phénomènes de transfert de matière et d’énergie entre ou une plusieurs phases mises en
présence, pour obtenir un certain degré d’uniformité entre les caractéristique chimiques et
physiques d’un produit ou de mettre en suspensions des particules solides.
Salamon 1989, Arrartia et al., 2006 et Saeed et al., 2007, ont déterminé expérimentalement
et numériquement les zones mouvementes autour de différentes types de mobiles
d’agitation. Ainsi, Pakzad et al., 2007 et Ameur et al., 2011 ont étudié l’effet du nombre de
Reynolds et des paramètres géométriques tels que le diamètre du mobile et la hauteur des
pales d’un Scaba 6SRGT sur la taille du caverne.
Elson et Cheesmon., 1986 ont testé expérimentalement l’effet la présence des chicanes dans
une cuve agitée par une turbine Rushton sur la réduction de la taille de la caverne.
Amanullah., 1997 ont fait une comparaison entre un mobile génère un mouvement axial et
l’autre un mouvement radial (Turbine Rushton). Ils ont observé que la caverne est plus large
dans une turbine axiale par rapport à l’autre configuration géométrique étudiée.
Karcz et al., 1998 ont étudié expérimentalement l’effet de la hauteur des chicanes pour
différentes types de mobiles d’agitation (turbine Rushton, hélice, turbine radiale à pales
planes et inclinées) sur la consommation énergétique en régime turbulent. Ils ont trouvée
que le type turbine Rushton caractérisé par une consommation énergétique plus élevée par
rapport aux différents mobiles étudiés. La même étude été confirmé par Khazam O et al.,
2009 et Ammar et al., 2011. L’effet de la largeur des chicanes sur la consommation
énergétique et la formation des boucles de circulation dans une cuve agitée par une turbine
79
Chapitre III Résultats et discussion
Rushton a été étudie par Kamla Y et al., 2011. Les mêmes hauteurs en 2013 ont crée une
nouvelle désigne de la cuve de manière la consommation énergétique réduite de 50% par
rapport à une turbine Rushton standard. L’effet du nombre et la largeur des chicanes sur le
temps de mélange a été étudié numériquement et expérimentalement par Lu W M et al.,
1997.
Différentes configurations géométriques sont réalisées pour testé l’effet de la largeur des
chicanes sur la structure de l’écoulement et la consommation énergétique. Le tableau III.4.1
suivant regroupe toutes les dimensions des configurations géométriques étudiées.
Dimensions de la géométrie
80
Chapitre III Résultats et discussion
Les deux figures précédentes (Fig.III.4.2 et 3) montrent bien l’influence de la hauteur des
chicanes sur la structure de l’écoulement généré dans la cuve, à savoir l’intensité de
l’écoulement au voisinage des parois du mobile et de la cuve ainsi que la taille et
l’emplacement des tourbillons et des zone de recirculation.
Le flux généré par les pales de l’agitateur est purement radial avec la présence des chicanes
Lc/T =1, les autres cas présenté (Lc/T =0.5, 0.17 et cuve non chicanée) le flux devient semi
axiale.
La dispersion de l’écoulement pour la configuration ayant un rapport Lc/T =0.66 donne une
très bonne uniformité de l’écoulement, la caverne obtenue semble plus adapté par rapport
aux autres configurations. Les vitesses sont plus importante (Fig. III.4.2 et Fig. III.4.4) et la
taille des vortex est relativement identique à celle d’une cuve munie de chicanes
traversant toute la hauteur de la cuve (Lc/T =1). Autrement il est remarquable aussi que le
fond de la cuve est plus ému pour ce modèle géométrique.
81
Chapitre III Résultats et discussion
1,0 1,0
* *
Lc =1 Lc =1
* *
0,8 Lc =0.66 0,8 Lc =0.66
* *
Lc =0.33 Lc =0.33
* *
0,6 Lc =0.17 0,6 Lc =0.17
* *
Lc =0 Lc =0
Z*
*
Z
0,4 0,4
0,2 0,2
0,0 0,0
-0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05 0,10 0,15 -0,20 -0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05 0,10 0,15
* *
Vx Vx
(g) (h)
Fig. III. 4.4. vitesse axiale X*=0.2 ; (g) Re=40000, (h) Re=60000
82
Chapitre III Résultats et discussion
0,4 0,06
* *
Lc =1 Lc =1
* 0,05 *
0,3 Lc =0.836 Lc =0.836
* *
Lc =0.33 Lc =0.66
* 0,04 *
Lc =0.33
Lc =0.17
* *
0,2 Lc =0 Lc =0.17
0,03 *
Lc =0
*
*
Vr
Vr
0,1 0,02
0,01
0,0
0,00
-0,1
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
* *
X X
Fig. III. 4.5. Vitesse radiale Re=40000, Fig. III. 4.6. Vitesse radiale Re=40000,
Z*=0.5, Ɵ=45° Z*=0.66, Ɵ=90°
Les figures III. 4.5 et III. 4.6 qui représente la vitesse radiale pour une profile axiale Z*=0.5
et 0.66, l’analyse de ces résultats montrent que l’augmentation de la longueur des chicanes
accompagne une augmentation de la vitesse radiale. Entre autre, le rapport Lc/T =0.66
aperçu la valeur maximale de la vitesse radiale.
Le pompage de débit axial est représenté dans la figure III. 4.7, la diminution du rapport Lc*
améliore l’intensité de l’écoulement axial et on obtiendra ainsi de meilleur échange avec la
boucle de circulation principale.
0,20
0,15
0,15
0,10
0,10
0,05
0,05
0,00
0,00
-0,05
-0,05
-0,10 *
Lc =1 *
*
Lc =1
Vx
-0,10
Vx
-0,15 *
Lc =0.66 -0,15
*
Lc =0.66
-0,20 *
Lc =0.33 *
Lc =0.33
-0,20
-0,25 *
Lc =0.17 *
Lc =0.17
*
-0,25
-0,30 Lc =0 Lc =0
*
-0,30
-0,35
-0,35
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
* *
X X
(k) (l)
Fig. III. 4.7. vitesse axiales pour Z*=0.9 ; (k) Re=60000, (l) Re=80000
Le flux généré par les pales de la turbine est radiale avec la présence des chicanes Lc/T =1, et
lorsque ce flux frappe la paroi de la cuve elle se divise en deux parties, l’une augmente dans
la partie supérieure de mobile et l’autre assure la formation d’une zone tourbillonnaire dans
83
Chapitre III Résultats et discussion
la partie inferieure de mobile, par contre le flux qui se forme dans les autres configurations
géométriques (Lc/T =0.5, 0.17 et cuve non chicanée) devient semi axiale (Figure III.4.8).
L’effet des chicanes sur le type de flux génère par ce type de mobile est déjà étudiée par
youcefi et al 2013.
0,04
0,04
0,03
0,03
*
*
Vr
Vx
0,02
0,02
0,01
0,01
0,00
0,00
-0,01
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
*
X* X
(a) (b)
Fig. III.4.9. vitesse radiale pour Re=40000, Z*=0.66 ; (a) Lc/T=0.66, (b) Lc/T=1
84
Chapitre III Résultats et discussion
0,7
Re=40000 0,7 Re=40000
0,6 Re=60000 Re=60000
Re=80000 0,6 Re=80000
0,5
0,5
0,4
0,4
0,3
*
V*
Vt
t
0,3
0,2
0,2
0,1
0,1
0,0
0,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
* *
X X
(c) (d)
Fig. III.4.10. vitesse tangentielle pour Re=40000, Z*=0.34 ; (c) Lc/T=0.66 ; (d) Lc/T=1
1,0 1,0
Re=40000 Re=40000
Re=60000 Re=60000
Re=80000 Re=80000
0,8 0,8
0,6 0,6
*
*
Z
Z
0,4 0,4
0,2 0,2
0,0 0,0
-0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05 0,10 0,15 -0,15 -0,10 -0,05 0,00 0,05 0,10 0,15
* *
Vx Vx
(e) (f)
Fig. III.4.11. vitesse axiale pour Re=40000, X*=0.2 ; (e) Lc/T=0.66; (f) Lc/T=1
Les figures III.4.10, III.4.11 et III.4.12 montrent l’intensité de l’écoulement dans la cuve et
notamment dans la partie inferieure du mobile. Elle est plus importante pour les valeurs
importantes de Re, nous notons ici que la taille de la boucle de recirculation qui a été
formée dans la partie supérieure augmente aussi avec l’accélération de la vitesse de
rotation du mobile.
85
Chapitre III Résultats et discussion
0,7
0,6
Re=40000
Re=60000
0,5
Re=80000
0,4
(Tv )
*
0,3
0,2
0,1
0,0
Comme tous les processus d’agitation mécanique, notre travail nécessite une estimation ou
une approche pour justifier son efficacité. La puissance consommée est donc un paramètre
clé pour évaluer la rentabilité du modèle.
Le tableau ci-dessous (Tableau III.4.2) montre une approche de validation de notre travail
avec la littérature, les résultats obtenus nous ont permis de qualifier notre modèle comme
un type performant pour des tels processus d’agitation mécanique.
86
Chapitre III Résultats et discussion
Tableau III.4.2. Nombre de Puissance consommée pour les différents rapports Lc/T
La comparaison avec les cas étudiés montre que la consommation énergétique est plus
importante pour les cuves munies des chicanes et notamment pour Lc/T=1. En revanche, le
nombre de puissance diminue avec la diminution de la longueur des chicanes, cette
diminution peut aller a la valeur de 50% à 80% pour (Lc/T=0.836 et 0.17) respectivement.
Les chicanes sont des éléments indispensables pour les cuves mécaniquement agitées, leurs
dimensions ainsi que leurs positions doivent être rigoureusement choisies pour obtenir de
bon mélange.
Dans ce travail, une étude numérique a été faite afin de prédire un modèle performant de
cuve munie de chicanes, pour cela, de nombreux paramètres physiques et géométriques
ont été pris en considération tels que les vitesses d’écoulement, le flux généré, le régime
hydrodynamique, la structure de l’écoulement et la puissance consommée par le processus.
87
Chapitre III Résultats et discussion
Notre étude nécessite la réalisation de plusieurs géométries des cuves munies des chicanes
et avec des rayons de courbure différents, une cuve avec des chicanes plates (Rc*=0) et
quatre configurations avec (Rc*=0, 1/30, 1/10, 1/6 et 7/30) pour étudier l’effet de la
courbure des chicanes sur la structure de l’écoulement générée par une turbine Rushton
standard et la consommation énergétique (figure III.5.1 et III.5.2)
Les figures III.5.3, III.5.4 et III.5.5 montrent les lignes de courant de vitesse pour une gamme
de Reynolds varie de 40000 jusqu'à 80000, les résultats montrent qu’il ya une formation de
deux boucles de recirculation, l’une au dessous et l’autre au dessue du mobile d’agitation. La
88
Chapitre III Résultats et discussion
taille de cette dernière augmente avec l’augmentation du nombre de Reynolds quelque soit
le sens de rotation du mobile (ω ou - ω).
89
Chapitre III Résultats et discussion
FIg. III.5.7. Lignes de courants pour différentes pour différent Rayon de courbure, Re=60000,
(-ω)
90
Chapitre III Résultats et discussion
FIg. III.5.8. Lignes de courants pour différentes pour différent Rayon de courbure, Re=60000,
(ω)
Les figures III.5.7 et III.5.8 montrent l’effet de la configuration géométrique sur la structure
de l’écoulement généré dans la cuve pour un Re =60000, ces résultats indiquent que la
courbure des chicanes influes sur la taille de la boucle de recirculation formé dans la partie
supérieure du mobile d’agitation. On remarque qu’il ya une diminution de la taille du vortex
où le sens de rotation du mobile est opposé au (-ω) (Figure III.5.8). En revanche, la taille du
vortex augmente avec le changement du sens de rotation du mobile (ω) (Figure III.5.7).
Les figures III.5.7 et III.5.9 permettent de comparer l’effet du sens de rotation du mobile sur
la taille de la caverne de l’écoulement (zone de mouvement intense se forme autour de
l’agitateur) pour des cuves comportes des chicanes avec des rayons de courbure varies de 0
jusqu'à 7/30, les résultats montrent que la caverne plus large pour un sens de rotation (ω).
Ainsi que cette taille de la caverne devient plus large avec la croissance du rayon de
courbure. On note aussi que la zone de mouvement au dessous de l’agitateur devient plus
intense pour une cuve munie des chicanes courbées avec un rayon de 7/30. Elson et
Cheesman (1986) ont montré que la présence des chicanes peut avoir un effet considérable
sur la croissance de la caverne verticalement et horizontalement à la fois. Ameur et al (2011)
ont montré l’effet du diamètre de l’agitateur de type Scaba 6SRGT sur la taille de la caverne
donc l’intensité du fluide. Ces résultats obtenus indiquent bien que la forme courbée des
chicanes et le sens de rotation influes sur la taille de la caverne et par conséquent sur
l’instancié de fluide.
Les figures III.5.10, III.5.11 et III.5.12 montrent l’effet de la courbure des chicanes pour des
Rc*=0, 1/30, 1/10, 1/6 et 7/30 sur les vitesses axiales. On note que l’augmentation du rayon
91
Chapitre III Résultats et discussion
de courbure des chicanes et pour un sens de rotation (–ω) entraine une augmentation de
l’intensité de la surface libre qui devient plus perturbée, ainsi que une formation de
deuxième boucle de recirculation au dessus de l’agitateur (figure III.5.11). L’intensité de
cette boucle devient plus intense avec Re=60000
*
Vz Vz
*
1.0
* 1.0
Rc =0 *
Rc =0
*
Rc =1/30 *
Rc =1/30
0.8 *
Rc =3/30 0.8 *
Rc =3/30
*
Rc =5/30 *
Rc =5/30
*
0.6 Rc =7/30 *
Rc =7/30
0.6
0.4
0.4
0.2
0.2
0.0 0.0
-0.15 -0.10 -0.05 0.00 0.05 0.10 *
Z -0.15 -0.10 -0.05 0.00 0.05 0.10
Z
*
FIg. III.5.10. Vitesse axiales pour X*=0.2, FIg. III.5.11. Vitesse axiales pour X*=0.2,
Re=40000, - ω Re=60000, - ω
Re=40000 Re=60000
Les profiles de vitesse axiale pour une position axial Z*=0.01 (figure III.5.13) montrent qu’il
ya une formation des vortex pour tous les cas de la courbure des chicanes étudiés et aussi
pour les deux sens de rotation de l’agitateur. L’intensité de la vitesse axiale devient plus
importante pour une cuve avec un Rayon des chicanes de Rc*=7/30, sauf pour le sens de
rotation de l’agitateur opposé (-ω) nous remarquons l’absence de la formation du vortex
pour une cuve avec Rc*=1/6 et 7/30 (figure III.5.13).
92
Chapitre III Résultats et discussion
Pour une position très proche de la surface libre Z*=0.148 (figure III.5.13), nous remarquons
que la croissance du rayon de courbure des chicanes améliore le pompage axial, et le champ
de vitesse s’intensifie encore plus pour un rayon de courbures Rc*=7/30 par rapport aux
autres cas étudiés.
Vx*
0,00
-0,02
-0,02
-0,04 -0,04
-0,06
-0,06
-0,08
-0,10 -0,08
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
X* X*
0,01
0,00 -0,020
-0,01
-0,02 -0,025
-0,03
-0,04 -0,030
-0,05
-0,06 -0,035
-0,07
-0,08 -0,040
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
X* X*
0,000
Vx*
-0,005 *
0,005 Rc =0
-0,010 *
Rc =1/30
-0,015 0,000 *
Rc =1/10
-0,020 *
Rc =1/6
-0,025 -0,005 *
Rc =7/30
-0,030
-0,035 -0,010
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
X* X*
0,65
Re=40000
0,60
Re=60000
Re=80000
0,55
0,50
Vortex size*
0,45
0,40
0,35
0,30
0,25
0,20
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25
Rc*
0,60
Vortex size*
0,55
0,50
0,45
0,40
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25
Rc*
94
Chapitre III Résultats et discussion
III.5.7. effet de la courbure des chicanes sur la formation des zones mortes derrière les
chicanes
Fig .III. 5.16. Formation des zones mortes derrière les chicanes pour Re=40000, - ω
Fig . III.5.17. Formation des zones mortes derrière les chicanes pour Re=40000, + ω
95
Chapitre III Résultats et discussion
La comparaison de nombre de puissance obtenus pour différents cas étudiés, montrent qu’il
ya une réduction de 50 % de la consommation énergétique pour une cuve chicanée avec un
rayon de courbure Rc*=7/30 par rapport a une cuve avec des chicanes plates (Rc*=0).
III.5.9. Conclusions
96
Chapitre III Résultats et discussion
Dans la présente étude, On utilise la géométrie classique indiquée sur la figure III.6.1, le seul
paramètre qui se change c’est la position des chicanes pour étudier l’effet de ce paramètre
géométrique sur la structure de l’écoulement et la consommation énergétique, pour cette
raison plusieurs configurations géométrique avec des chicanes inclinées à été testés α
(angle d’inclination) = 25°, 32.5°, 45°, 70° et 90°.
Plusieurs approches de simulation numérique est utilisée tel que la méthode de RRf, MRF et
le maillage dynamique.
L’approche RRF, l'agitateur a été maintenu stationnaire tandis que les parois de la cuve
étaient assignées par une vitesse angulaire, qui était égale à la vitesse de rotation de la
turbine. (Ameur et autres, 2011).
Dans le cas des cuves munies des chicanes, l'étude numérique d'écoulement se fait par la
réalisation de l’approche MRF (Naude, 1998).
97
Chapitre III Résultats et discussion
A l'aide de code de calcul ICEM CFD 13.0, le domaine a été discrétisé en utilisant un maillage
non structurée (tétraédrique) (le schéma 2). Un raffinage de maillage a été réalisé à
proximité de l’agitateur et s'approche des parois de la cuve.
Le critère de convergence a été placé à 10 -5, cette limite a été atteint après 400 itérations.
Les simulations ont été effectuées sur un micro-ordinateur i7 de Pentium avec un temps
d'exécution typique de 167 minutes
Dans ce travail actuel, une étude hydrodynamique à l'intérieur de la cuve remué par une
turbine de Rushton est présentée en détail avec l'aide de CFD.
Dans la première étape de cette étude, nous avons étudié les effets de la présence des
chicanes dans la cuve.
Comme il est montré sur la figure III.6.2, la turbine produit un débit radial, c’est-à-dire, le
fluide est capté au travers des plan supérieurs et inferieurs axialement et il est rejeté dans la
direction radiale. D’autre part, les résultats de la configuration géométrique de la cuve non
chicanée présentent un débite qui se produite radiale est inclinée vers le fond de la cuve.
98
Chapitre III Résultats et discussion
Une autre remarque est que le vortex supérieur produit dans la cuve non chicanée atteint la
surface libre du liquide.
Les cuves chicanées sont la meilleure configuration pour ce type de fluides et cette gamme
de nombre de Reynolds. La question qui se pose comment influée les chicanes sur la
structure de l’écoulement et la consommation énergétique dans ce type de mobile
d’agitation? C'est l'objet de la section suivante.
Ici nous examinons l'effet de l’inclination des chicanes sur la structure d'écoulement et la
puissance consommée. La cuve étudiée est équipée de quatre chicanes qui sont souvent
référé comme état entièrement dérouté. L'insertion des chicanes supplémentaires pour
obtenir un bon transfert thermique est très utilisable dans les cuves.
La figure III.6.3 présente la structure d'écoulement produite dans des cuves avec différente
inclination des chicanes et pour différente sens de rotation de mobile d’agitation (+ω, - ω).
Dans tous les cas, le débit de l’écoulement produit dans la cuve par la turbine se devise en
99
Chapitre III Résultats et discussion
deux partis qui se forment deux boucles de circulation. Les chicanes augmentent
l’écoulement de fluide axial et réduisent les vitesses tangentielles. Galleti et Brunazzi (2008)
ont évalué la teneur énergique des deux vortex principaux et ont prouvé que le contenu
énergique du vortex qui se trouve au dessus du mobile d’agitation est atteint 52% de
l'énergie cinétique turbulente. Ceci signifie que de telles structures verticales peuvent avoir
l'effet considérable sur le mélanger.
Dans une comparaison entre les cinq cas étudiés, les cuves standard (α = 90°) représente la
meilleure configuration en termes de réduire la taille de la boucle de circulation de la partie
supérieure.
Afin d'essayer d’analyser ce phénomène, nous présentons sur la figure III.6.4 l'évolution de
la vitesse axiale dans la cuve. D'autre part, quand l’agitateur de turbine Rushton tourne dans
la direction négative (-ω), le vortex supérieur formé est plus long (comme illustré sur
la figure III.6.5).
L’analyse des résultats des figures III.6.6 et III.6.7 qui montrent l'effet de la direction de
rotation de mobile d’agitation sur la surface libre du liquide pour différentes valeurs de α. La
perturbation de la surface libre est plus importante dans le cas du α = 25° et (-ω).
100
Chapitre III Résultats et discussion
+ω
-ω
Fig.III.6.3. Effet de l’inclinaison des chicanes sur le champ d’écoulement pour Re = 40000
+ω -ω
101
Chapitre III Résultats et discussion
Fig.III.6.6. vitesse axiale pour Re = 40000, Fig.III.6.7. vitesse axiale pour Re = 40000,
R* = 0.185, + ω R* = 0.185, - ω
Puisque les vortex peuvent influent sur la qualité de mélange, il est nécessaire d'étudier
leurs caractéristiques (largeur, longueur, épaisseur et endroit). la figure III.6.8 présent la
taille du vortex supérieur (fig.III.6.8.a :longueur de vortex, fig. III.6.8.b :largeur de vortex) en
ce qui concerne l’inclination des chicanes.
102
Chapitre III Résultats et discussion
(a) (b)
Fig.III.6.8. Effet de l’inclinaison des chicanes sur la taille du vortex pour Re = 4x104,(partie
supérieure de la cuve).
D'un point de vue pratique, la puissance d'énergie est le paramètre le plus important dans la
conception des agitateurs mécaniques. Dans cette partie de travail, nous présentons les
effets des chicanes sur la consommation d’énergie. Mais d'abord, nous avons vérifié la
validité de nos résultats obtenus. Le tableau III.6.1 regroupe les valeurs du nombre de
puissance Np trouvé par des chercheurs pour une cuve chicanée et non chicanée. Comme
remarqué sur ce tableau, la comparaison entre nos résultats et les autres données
disponibles montre un accord satisfaisant.
Dans la présente étude, nous intéressons à l’étude de l'effet de l’inclination des chicanes sur
la puissance d'énergie. Cependant, dans notre connaissance, les travaux qui touchent ce
type de sujet qui traiter l’effet des chicanes occupé un espace limité. La puissance d'énergie
pour une cuve équipée par des chicanes occupent la longue de la cuve a été examinée par
Strek et Karcz (1993) seulement, Karcz et Major (1998) et Ammar et autres (2011) ont étudié
l'effet de la longueur des chicanes .Strek et Karcz (1991) ont examiné l'influence des
paramètres géométriques des chicanes (nombre, largeur, longueur et distance entre le bord
103
Chapitre III Résultats et discussion
Nos résultats qui études l’effet de l’inclination des chicanes sur le nombre de puissance sont
récapitulés sur le tableau III.6.2. Les données présentées dans ce tableau prouvent que les
plus grands nombres de puissance Np sont obtenus pour les cuves agitées qui équipées par
des chicanes standard (α = 90°), tandis que, les moindres valeurs Np correspondent aux
systèmes sans chicanes. D'ailleurs, la réduction du nombre de puissance suivant l’inclination
des chicanes (α = 70°, 45°, 32.5° et 25°) est 20%, 25%, 45% et 48%, respectivement (comparé
au α des chicanes standard α = 90°).D'autre part, la direction de la rotation de l’agitateur
positive (+ ω) rapporte une augmentation considérable du nombre de puissance, et c'est dû
à la force résistante provoquée par les chicanes qui est également responsable à la
formation de petits remous à la paroi de la cuve.
Le critère d'optimisation devrait tenir compte le type de processus qui se produit dans la
cuve agitée. La conséquence d'utiliser des paramètres géométriques optimaux est puissance
d'énergie minimum pour les conditions de fonctionnement des cuves agitées. Selon les
résultats présentés dans ce travail, la meilleure configuration géométrique qui porte des
chicanes avec un angle d’inclinaison α =70°.
Tableau III.6.1 : Nombre de puissance (Np) pour Re = 40000 (comparaison entre nos
résultants et des résultats numériques et expérimentales)
Notre Rushton et al. Deglon et al. Dan Taca et al. Karcz.J et
travail [1950] [2006] [2001] al.
[1998]
Cuve 6.41 6.07 5.40 / 6.0
chicanée
Cuve non 0.82 / / 1.2 0.85
chicanée
104
Chapitre III Résultats et discussion
Tableau III.6.2 : Effet de l’inclinaison des chicanes sur la puissance consommé par l’agitateur
pour Re = 40000
α [°] 90 70 45 32.5 25
sens de rotation
-ω 6,41 5,13446 4,8393 3,51128 3,30827
+ω 6,41 6,38627 / / /
α = 70° α = 70°
-ω
α = 45° α = 45°
α = 25° α = 25°
+ω
-ω +ω
Fig.III.6.9. Vecteur de vitesse pour Re = 40000
105
Chapitre III Résultats et discussion
Les figures suivantes présentent les effets du nombre de Reynolds sur la structure
d'écoulement. Trois valeurs de nombre de Reynolds sont choisies qui sont : Re = 40000,
60000 et 80000.
Pour tous les cas, le fluide coule au loin de la pales de la turbine radialement avec un
composant circulaire, et coule vers les parois de la cuve où il se divise en deux vortex :un
vers la base de la cuve et l'autre vers la surface libre de la cuve. Ainsi, un double vortex est
formé et occupe toute le volume de la cuve.
La figure III.6.10 présente l'effet du nombre de Reynolds sur la taille du vortex de la partie
supérieure du mobile d’agitation, l’augmentation de la taille de vortex est proportionnelle
avec la valeur de nombre de Reynolds. La présence du vortex inférieur est également
discernable.
106
Chapitre III Résultats et discussion
-ω
+ω
Les contours présentés sur la Fig. III.6.11 illustre plus clairement l’effet de la vitesse de
rotation de mobile sur la taille de la caverne.
+ω
107
Chapitre III Résultats et discussion
-ω
Les résultats prévus ont produit un aperçu clair de la physique de la formation de tourbillons
et l'énergie nécessaire pour de tels systèmes.
Dans la première partie, nous avons comparé les configurations géométriques d’une cuves
chicanées et non chicanées : les chicanes favorisent la stabilité fluide à proximité de la
surface libre et influent sur la consommation d'énergie.
Dans la deuxième partie, nous avons étudié l'effet de l'inclinaison des chicanes et le sens de
rotation de mobile d’agitation. Les vitesses rationalise ont été présentées dans les différents
plans qui contiennent le mobile de la turbine Rushton. Nous concluons que la chicane
inclinée par α = 70 ° fonctionnant dans la vitesse angulaire négative est le système
géométrique optimisés dans cette étude.
108
Chapitre III Résultats et discussion
III.7. Effet de la forme des pales d’un mobile de type Bipale sur la structure de
l’écoulement et la consommation énergétique
Le maillage adopté pour cette géométrie est non structuré de type tétraédrique avec un
nombre des nœuds et des éléments égal à 133169 et 670744 respectivement. La simulation
est considérée comme ayant convergée lorsque les résidus des variables sont inférieurs
à 10-5. Avec un temps de calcul de 282 Sec.
Cette étude numérique nécessite la réalisation de plusieurs géométries avec des rapports
d/D différents, rayon de courbure différents et comporte aussi un nombre de bipale
différent (figure III.7.1). Le tableau III.7.1 représente les dimensions de toutes les
configurations géométriques utilisées dans cette étude.
D/T=1.5 C/D=0.066
nombre 2 4 5 6 8
des pales
109
Chapitre III Résultats et discussion
0,3
Vt*
0,2
0,1
0,0
-0,1
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
R*
110
Chapitre III Résultats et discussion
0,20
Vt* 0,15
0,10
0,05
0,00
R*
Fig. III.7.3. Vitesse tangentielle, Z*=0.87, Re=4 et d/D=0.5, Ɵ=90°
0,10
Num [Bouzit., 2006]
θ=15°
0,08 θ=45°
θ=60°
0,06 Num [Present work]
θ=15°
θ=45°
0,04
θ=60°
Vr*
0,02
0,00
-0,02
R*
Fig. III.7.4. Vitesse radiale, Z*=0.87, Re=4 et d/D=0.5, Ɵ=15°, 45° et 60°
D : diamètre de la cuve
111
Chapitre III Résultats et discussion
régime hydrodynamique de plus en plus actif, facteur qui peut être un paramètre qualificatif
du mélange (figures III.7.5 et III.7.6)
1,1
0,80
1,0 d/D 0,75 d/D
0,9 0.50 0,70 0.50
0.66 0,65 0.66
0,8 0,60
0.82 0.82
0,7 0.98 0,55
0.98
0,50
0,6 0,45
0,5 0,40
Vt*
Vt*
0,35
0,4
0,30
0,3 0,25
0,20
0,2
0,15
0,1 0,10
0,05
0,0
0,00
-0,1 -0,05
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
R* R*
Fig. III.7.5. Vitesse tangentielle, Z*=0.87, Fig. III.7.6. Vitesse tangentielle, Z*=0.87,
Re=4 et Ɵ=0° Re=4 et Ɵ=90°
Les figures suivantes (III.7.7 et III.7.8) montrent bien la distribution hydrodynamique des
vecteurs de vitesse ainsi que les contours sur un plan horizontal à la cuve.
Au bout des pales et jusqu’à la paroi latérale de la cuve, des zones de recirculation
apparaissent avec des tailles qui dépends fortement du rapport d/D. la diminution de ce
rapport mène à l’augmentation de la taille de cette zone dite ‘’vortex’’ et qui fini par une
mauvaise agitation du fluide.
Un rapport de géométrie proche de la valeur 1, soit dans notre étude 0,98 semble assez
efficace du fait que le système génère des écoulements tridimensionnelles très favorisants
aux mélanges et avec des zones de recirculation très petites.
La figure III.7.7 représente la forme de la taille de caverne à différents rapport d/D. Nous
remarquons que l’augmentation du Rapport d/D s’accompagne souvent d’une élimination
des zones de recirculation qui se forment au bout des pales. Donc, on note que ces zones de
recirculations et leurs tailles sont directement dépendantes de la géométrie et du rapport
d/D.
112
Chapitre III Résultats et discussion
113
Chapitre III Résultats et discussion
Np
100
10
0,1 1 10
Re
Fig. III.7.9. Nombre de puissance
Une autre validation est réalisée, pour comparé notre résultats numériques qui représentes
le nombre de puissance en fonction du nombre de Reynolds en régime laminaire, avec les
data mesurés expérimentalement par Bertrand et numériquement par (ameur et al 2001)
(figure III.7.9)
Pour les systèmes d’agitation, la puissance consommée est l’un des paramètres clé qui défini
l’efficacité, la rentabilité et l’efficacité du mélange. Un bon processus d’agitation doit donner
dans sa phase finale, un mélange équilibré et homogène dans tout le domaine agité et avec
une énergie réduite qui est représentée dans ce travail par le nombre de puissance.
114
Chapitre III Résultats et discussion
d/D=0.50
10000
d/D=0.66
d/D=0.82
d/D=0.98
1000
Np
100
10
0,1 1 10
Re
Fig. III.7.11. Champ de contour de vitesse pour différentes Rc*, d/D=0.5, Re=30
Pour rendre le processus d’agitation plus performant des modifications géométriques ont
été faite. La pale du mobile a été courbée de manière a garder le diamètre de la pale
constante.
L’autre aspect primordial qui qualifie ce modèle comme efficace, c’est la taille du vortex qui
est relativement petite par rapport aux autres configurations.
Plusieurs rayons de courbure des pales on été testés (Rc*=0, 0.016, 0.033, 0.05 et 0.116),
l’augmentation de ce rapport fait minimiser la taille de la caverne. Donc, abaisser la capacité
de pompage due au blocage de l’écoulement au sein du fluide. Les contours présentés sur la
figure (III.7.13) montre bien ce phénomène, et par conséquent une diminution considérable
de la valeur du nombre de puissance (figure III.7. 12, 13 et 14).
Fig. III.712. Vecteur de vitesse (Re=10, d/D=0.98, effet de la courbure des pales)
116
Chapitre III Résultats et discussion
Np
Re=0.1
1000 Re=4
Re=10
Re=20
Re=30
100
10
0,3
0,2 0,1
0,1
0,0 0,0
Fig. III.7.15. Vitesses tangentielles pour Fig. III.7.16. Vitesses tangentielles pour
Re=10, d/D=0.66, Z*=0.85, Ɵ= 0° Re=10, d/D=0.66, Z*=0.85, Ɵ= 90°
117
Chapitre III Résultats et discussion
0,06
*
Rc =0
0,05 *
Rc =0.016
0,04 *
Rc =0.033
0,03 *
Rc =0.050
*
0,02 Rc =0.066
0,01
Vr*
0,00
-0,01
-0,02
-0,03
-0,04
-0,05
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
R*
118
Chapitre III Résultats et discussion
350 *
Rc =0
*
Rc =0.066
300
250
Np 200
150
100
50
d/D
400
*
Rc =0
*
Rc =0.016
*
Rc =0.033
100 *
Rc =0.050
*
Rc =0.066
*
Rc =0.116
Np
10
d/D
Des modifications géométriques sont nécessaires pour éliminer la présence des zones de
recirculations au niveau des pales pour un écoulement laminaire. La forme des pales
représente une composante indispensable pour la qualité et la quantité du mélange. Les
résultats de la figure III.7.22 montrent que plus le rayon de la courbure et le nombre des
pales augmente, plus que les zones de recirculations disparaissent, tout en obtenant une
caverne importante en taille en forme. Par conséquent, une capacité de pompage
considérable, qui assure une grande quantité de l’ensemble des particules de fluide qui les
homogène dans la cuve agitée donc par suite garantir un bon mélange.
119
Chapitre III Résultats et discussion
La courbure des pales ainsi que leur multiplication en nombre, rendre le système d’agitation
plus efficace du fait la taille de la caverne augmente et les vortex s’annule et avec un
minimum de puissance fournie (figure III.7.22).
Fig. III.7.22. Contours de vitesse pour différentes nombre des pales, Re=10, d/D=0.5
L’explication des résultats obtenus si dessus (Tableau III.7.2 et Fig. III.7.23.) qui montrent la
consommation énergétique des plusieurs configurations géométriques avec des rapports
Rc* de rayons de courbure des pales différents,
Tableau III.7.2 : nombre de puissance pour différentes configuration géométriques avec Rc*
variées :
Nombre des 2 4 5 6 8
pales (nb)
Rc* 0 0.033 0.033 0.033 0.05
Np 22,35 21,51 23,27 23,65 21,67
120
Chapitre III Résultats et discussion
Pour des agitateurs ayant un rapport Rc* qui varie entre 0.033 et 0.05, la consommation
énergétique est relativement minimale quelque soit le nombre des pales. Cette
consommation prends l’ampleur et devenue remarquable quand d/D dépasse les valeurs de
0.8 et jusqu’au voisine de 1. A noter que cette consommation augmente avec
l’augmentation du nombre des pales qui est due a l’augmentation de la surface de contacte
du mobile avec le fluide. Autrement l’augmentation du rapport d/D minimise l’écart entre
mobile/cuve, ce qui donne lieu à des contre-écoulements génères entre paroi de la cuve et
le mobile, donc une puissance dissipé de plus.(figure. III.7.23, figureIII.7.24 et tableau 1)
950
900
850 Number of blade
800 2
750 3
700
650
4
600 5
550 6
500 8
450
Np
400
350
300
250
200
150
100
50
0
-50
0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
d/D
121
Chapitre III Résultats et discussion
III.7. 11. Effet de rayon de courbure des pales sur la consommation énergétique
La circulation du fluide axiale est améliorée avec l’augmentation de nombre des pales de,
ainsi la puissance consommée sera réduite avec des nombres de Reynolds plus élevés (Fig.
III.7.25 à 27).
10000
1000
Re=0.1
Re=04 Re=0.1
Re=10 Re=04
Re=30 Re=10
100 1000 Re=30
Np
Np
10 100
1
0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,12 10
0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,12
*
Rc *
Rc
1000
S1/S4=0.49
S2/S4=0.66
S3/S4=0.82
S4/S4=1
100
Np
10
0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,12
*
Rc
Les deux figures suivantes Fig. III.7.28 et Fig. III.7.29 montrent bien la variation du nombre de
puissance Np en fonction des rapports d/D pour des mobiles ayant des rayons de courbures
différents.
122
Chapitre III Résultats et discussion
intense sur une pale plane que sur une pale courbé, cela donne naissance a des forces
résistantes à l’écoulement, qui nécessitent à leurs tour une puissance importante pour
déplace le fluide. Pour le faible valeur de Re=0.1, la puissance consommée est plus
importante si on la comparé avec celle du Re=10. Plus on augmente Re, l’écoulement
devient plus dynamique et favorise les molécules devient plus homogènes et plus facile à
agiter et finalement les mélange avec une puissance minimale.
Fig. III.7.28. Nombre de puissance pour différentes rapport de courbures des pales (Re=0.1)
Fig. III.7.29. Nombre de puissance pour différentes rapport de courbures des pales (Re=10)
123
Chapitre III Résultats et discussion
d b
Np = 16.74 Re −0.995 EXP(5.26 ) EXP (−10.83 c )
D D
Np
140 Sim [Notre travil]
Correlation [Notre travail]
120
100
80
60
40
Conclusion
La courbure de la pale d’une bipales a montré son efficacité par rapport à la forme droite,
mais la courbure excessive peut engendrer une caverne réduite due au blocage du fluide au
sein de la pale courbe.
124
Chapitre III Résultats et discussion
Conclusion
La turbine de Rushton est un agitateur très fiable pour les mélanges de faible viscosité.
Les chicanes sont des éléments complémentaires qui peuvent améliorer la qualité du
mélange si nous les ont bien choisies et placées du fait qu’elles fragmentent les
écoulements turbulents.
Pour cela, une série de simulations numériques d’une cuve mécaniquement agitée nous a
permet de retirer quelques synthèses utiles tout en modifiant l’emplacement et les formes
géométriques des chicanes.
En premier lieu, une cuve équipée de larges chicanes (w/T =1/10,1/12) offre une certaine
homogénéité et stabilité du mélange car elles diminuent la tailles des boucles de
recirculation formées (vortex). Par contre chicane non-large (w/T =1/150) favorise
l’apparition des vortex et déstabilise la surface libre du mélange.
Troisièmement, la courbure des chicanes peut être une astuce supplémentaire pour
équilibrer entre la consommation énergétique et la taille des vortex générés au milieu agité.
Un rayon de courbure (Rc* =0.116°) offre une faible consommation énergétique par rapport
aux autres configurations géométriques (voir même une réduction de 50% par rapport a
une chicane ayant (Rc* =0°).
Quatrièmement, malgré l’avantage énergétique qu’elle offre une cuve équipée de chicanes
inclinées, mais cela reste insuffisant devant le but principal qu’il doit rempli un mécanisme
d’agitation mécanique. Donc les cuve standards équipées de chicanes inclinées (α =70°) sont
les plus efficaces pour des telles opérations.
125
Chapitre III Résultats et discussion
Finalement une bonne opération de mélange doit regrouper toutes les caractéristiques
décrites précédemment, soit des écoulements multidirectionnels, des grandes cavernes, des
vortex de petite taille et une faible consommation énergétique, donc une efficacité à
moindre coût.
La consommation d’énergie augmente avec l’augmentation du nombre des pales qui est due
a l’augmentation de la surface de contacte du mobile avec le fluide.
126
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