Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PFE N ◦ xxx-2021
Présenté par
Mame Adama KEBE
A ma mère, Mariétou DIENG, celle qui a consacré toute sa vie à l’éducation de ses enfants,
pour toutes les sacrifices déployer pour m’élever dignement et assurer mon éducation dans les
meilleurs conditions
A mon regretté père Cheikh Tidiane KEBE, pour ses prières et ses sacrifices, qu’Allah l’ac-
cueil dans son paradis Firdaws
A vous mon frère Amadou Lamine et ma soeur Fatou Binetou qui m’avez toujours soutenu
et encouragé
A ma belle-sœur Ndeye Fatou SOW, mon beau frère Ibrahima GAYE et mes adorables ne-
veux
A mes amis et camarades de la promo IPSL4 qui m’ont apporté leur soutien moral et intel-
lectuel tout au long de mon travail.
A toutes mes sœurs de la 53M, vous êtes pour moi des sœurs et des amies sur qui je peux
compter.
i
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, je rends grâce à Allah, le tout puissant, de m’avoir permis de vivre à ce jour et de
m’avoir donné la capacité de terminer ce travail.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage et qui m’ont aidée
lors de la rédaction de ce mémoire.
Je remercie vivement mon maitre de stage, M. Moussa SAWADOGO, ingénieur géologue, géotech-
nicien et responsable du laboratoire de géotechnique, pour son chaleureux accueil et les connaissances
qu’il a su partager avec moi. Je le remercie également pour sa disponibilité et la qualité de son enca-
drement.
Je tiens à remercier l’ensemble des membres du jury, qui m’ont fait l’honneur de bien vouloir étudier
avec attention mon travail.
Merci à toute l’équipe de Technosol-Ingénierie. J’ai beaucoup appris et j’ai vraiment apprécié la
manière dont j’ai été accueilli au sein de l’entreprise.
Je souhaite particulièrement remercier ma tante Adja Oumou KEBE pour son aide précieuse à la
relecture et à la correction de mon mémoire.
ii
LISTE DES UNITÉS, NOTATIONS ET
ABRÉVIATIONS
Unités
Les multiples et sous multiples décimaux des unités utilisées sont : µ pour micro (10−6 ), m
pour milli (10−3 ), c pour centi (10−2 ) – k pour kilo (103 ), M pour méga (106 ) et G pour giga
(109 ).
Dans les équations aux dimensions, [L], [M], [T], [Θ] toujours entre crochets, désignent respec-
tivement la longueur, la masse, le temps et la température, affectés le cas échéant de puissances
positives ou négatives.
Notations
βn : module de résistance
γ : poids volumique naturelle ou humide
γd : poids volumique sec
iii
γs : poids volumique des grains
δ : ouverture des discontinuités
ζn : ténacité du massif rocheux
ν : coefficient de Poisson
ρ : masse volumique naturelle ou humide
ρd : masse volumique sèche
ρs : masse volumique des grains
σ1 : contrainte principale maximale
σ3 : contrainte principale minimale
σc : résistance à la compression uniaxiale du massif rocheux
σci : résistance en compression uniaxiale de la roche intacte
σcm : résistance globale du massif rocheux
σn : contrainte normale à la rupture
σt : résistance à la traction du massif rocheux
τ : résistance au cisaillement
φ : angle de frottement interne du massif rocheux
A : aire de la section transversale de l’éprouvette
a : paramètre du critère de rupture de Hœk and Brown
B : largeur de la fondation
c : cohésion du massif rocheux
Cd : facteur de forme de la semelle
Cf : facteur de forme
D : paramètre d’endommagement
De : profondeur d’ancrage de la fondation
E : module de déformation de la roche
e : espacement des discontinuités
Er : module de Young de la roche
Fmax : force appliquée à la rupture
F S : coefficient de sécurité
g : accélération de la pesanteur
GSI : indice de Résistance géologique
H : épaisseur du bloc de roche sous la fondation
J : facteur de correction
Ja : degré d’altération de la roche
Jn : nombre de familles de discontinuités
Jr : rugosité de la roche
Jw : facteur de réduction hydraulique
Ksp : coefficient de sécurité empirique
L : longueur de la fondation
m : masse de l’échantillon
mb : paramètres qui dépend de la constante mi
iv
md : masse de matériaux sec
mi : constante de matériau pour la roche intacte
ms : masse sèche des grains
mw : masse de l’eau
n : porosité total ou connecté
Ncr : coefficient de portance
Nc , Nγ , Nq , Nφ : facteurs de portance
Q : indice de Barton
q : contrainte
qadm : capacité portante admissible
qult : capacité portante ultime
RM R : indice de classification géomécanique de BIENIAWSKI
RQD : indice d’évaluation quantitative de la qualité des roches
s : paramètre du critère de rupture de Hœk and Brown
S : tassement du massif rocheux
Sr : degré de saturation
SRF : facteur de réduction des contraintes
V : volume total de l’échantillon
Vs : volume des grains
Vv : volume des vides
Vw : volume des pores
w : teneur en eau
Abréviations
AFNOR : Association Française de Normalisation
AFTES : Association Française des Tunnels et de l’Espace Souterrain
EDP : Équation aux dérivées partielles
ELS : État limite de service
ELU : État Limite ultime
GSI : Geologial Strength Index
MEF : Méthode des éléments finis
Q-System : Rock Mass Quality
RMR : Rock Mass Rating
RQD : Rock Quality Designation
Sétra : Service d’études sur les transports, les routes et leurs aménagements
SI : Système Internationale
v
RÉSUMÉ
Mots clés : Fondations, massifs rocheux, Fann, Mermoz, sondages carottés, lithologie, roches
basaltiques, classifications géomécaniques, paramètres mécaniques, GSI, éléments finis.
vi
ABSTRACT
The objective of this project is to study the different methods of dimensioning the founda-
tions on bedrock on the West Corniche of the city of Dakar. Two sites were chosen : Fann and
Mermoz.
To achieve our objective, a geotechnical characterization of the subsoil was first carried out
using drilled holes to determine the lithology of the soils.
At Fann, these operations with a depth of 10m revealed the presence of basaltic rock blocks
from a depth of 1.9m, with thicknesses ranging from 2.1m to 4.6m. These rocks are sound and
very little altered. Their compressive strength varies according to their porosity : 26.969MPa for
healthy and low porous rocks, 24.16MPa for porous rocks and 21.16MPa for very porous rocks.
Geomechanical classifications have shown that the not fractured rocks are of good quality and
rock fragments are of fair quality.
In Mermoz, a 20m deep core borehole showed that there is also the presence of rock in this
area. However, unlike Fann, the Mermoz rock is present on almost all the depth of the boreholes
(from 1m to 20m). Up to 16.5 m, the rock has a compressive strength of 34.492 MPa. This
rock is slightly altered and porous. From 16,5m, the rock has a resistance of 82,331MPa. It is
healthy and not very porous. Geomechanical classifications have revealed that the rocks present
throughout the depth are of fair quality.
Then the rock mass parameters of the rocks (cohesion, friction angle, resistances, defor-
mability) were calculated using the GSI. These parameters made it possible to calculate the
load bearing capacities using the different methods proposed by leading specialists (R.E. Good-
man, E. Hoek and E.T. Brown, etc.). Then we calculated the settlements on the two zones.The
settlements are very small (between 9.92µm and 17.251µm for Fann and 13.03µm for Mermoz).
Finally, using numerical methods, the results were compared with analytical results. The
values of the mechanical parameters obtained with the RocData software are identical to the
results obtained above. The finite element method was then calculated using the Plaxis2D soft-
ware. The settlement calculation gave values close to those calculated (ranging from 11.61µm
to 17.96µm in Fann and 13.64µm in Mermoz) while the bearing capacity values are very low
compared to those calculated.
Keywords : Foundations, rock masses, Fann, Mermoz, core boreholes, lithology, basalt rocks,
geomechanical classifications, rock mass parameters, GSI, finite elements.
vii
TABLE DES MATIÈRES
Introduction Générale 1
I Synthèse Bibliographique 2
1 Etude Géomécanique 3
1.1 Généralités sur la mécanique des roches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Mécanique des sols et mécanique des roches . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Physique des roches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.1 Les types de roches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2.2 Les « défauts » du massif rocheux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.3 Les discontinuités du massif rocheux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 Les méthodes de reconnaissance géotechniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3.1 Sondages et forages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3.2 Les essais de laboratoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4 Les classifications géomécaniques des massifs rocheux . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.4.1 Rock Quality Designation (RQD) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4.2 Rock Mass Rating (RMR) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4.3 Rock Mass Quality (Q-System) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.4.4 Geological Strength Index (GSI) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.5 Résistances et déformabilité du massif rocheux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.5.1 Les critères de ruptures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.5.2 Déformabilités et paramètres de Mohr-Coulomb . . . . . . . . . . . . . . 15
viii
2.3.2 Les méthodes analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
2.4 Calcul du tassement sur massif rocheux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
II Applications 33
3 Présentation de l’entreprise d’accueil et du projet 34
3.1 Présentation de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.1.1 Historiques et mission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.1.2 Domaines d’activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.1.3 Organigramme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.2 Présentation du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2.1 Description global du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2.2 Méthodologie de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.2.3 Matériels utilisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.3 Situation géographique de la zone d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.4 Géologie du Site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.4.1 Ensemble volcanique de Fann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3.4.2 Volcanisme de Mermoz : coulées de hawaiite à texture doléritique . . . . 41
ix
Conclusion Générale 72
Bibliographie 76
ANNEXES A1
A Classifications géomécaniques A1
A.1 Le RQD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A1
A.2 RMR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A2
A.3 Q-System . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A3
A.4 Le GSI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A7
x
LISTE DES FIGURES
2.1 Les types de fondations superficielles [28] : (a) semelle filante, (b) semelle isolée,
(c) radier ou dallage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.2 Fondation sur puits (source abc-maconnerie.com) . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.3 Fondation sur puits multiples [43] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.4 Schéma de classification des pieux [25] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.5 Pieu foré à la boue [29] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.6 Pieu foré tubé [29] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.7 Pieu tarrière creuse [29] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.8 Pieu battu moulé [29] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.9 Pieu « Atlas » de Franki Fondation [29] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.10 Méthode de calcul de la capacité portante avec le RQD sur les roches fracturées
[30] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.11 Facteur de correction J en fonction de H/B d’après Bishnoi [17] . . . . . . . . . 30
2.12 Coefficient Ncr en fonction de S/B d’après Bishnoi [17] . . . . . . . . . . . . . . 30
2.13 Facteur de capacité portante Nβ d’après Serrano et al. [42] . . . . . . . . . . . . 31
xi
3.3 Presse de compression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.4 Carte des communes d’arrondissements du département de Dakar (source Wiki-
pédia.org) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.5 Carte de localisation des principaux affleurements volcaniques d’après Crévola
et al. [21] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.6 Coupe schématique de la côte ouest de la presqu’île du Cap-Vert montrant les
relations entre les formations datées d’après Crévola et al. [21] . . . . . . . . . . 40
5.1 Echantillons de roches : (a) roche moins dure ; (b) roche dure . . . . . . . . . . . 57
A.1 Valeurs estimées de GSI(indice géologique de résistance) d’après Hœk & Brown
en 1997 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A7
A.2 Variation de la constante mi d’après Hœk en 2003 [18] . . . . . . . . . . . . . . A8
xii
D.15 SC5 - Valeurs des contraintes principales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D16
D.16 SC - Maillage déformé sous le chargement de la semelle . . . . . . . . . . . . . . D17
D.17 SC - Déplacement total de la semelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D18
D.18 SC - Valeurs des contraintes principales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D19
xiii
LISTE DES TABLEAUX
xiv
A.1 Qualité de la roche en fonction du RQD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A1
A.2 Paramètres de classifications et notes affectées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A2
A.3 Ajustement de la valeur du RMR en fonction de l’orientation des discontinuités . A3
A.4 Classes et propriétés globales attribuées au massif rocheux en fonction du RMR A3
A.5 RQD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A3
A.6 Jn (indice des familles de joints) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A3
A.7 Jr (Indice de rugosité des joints) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A4
A.8 Ja (Indice d’altération des joints) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A4
A.9 Jw (facteur de réduction hydraulique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A5
A.11 Qualité de la roche en fonction du Q-System . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A5
A.10 SRF (facteur de réduction des contraintes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A6
A.12 Qualité du massif rocheux en fonction du GSI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A7
xv
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Le dimensionnement des fondations est une partie importante dans tout projet de Génie
Civil. Plusieurs normes ont été rédigées pour servir de référence telles que l’Eurocode 7, le
fascicule 62 titre 5 ou les normes françaises.
Cependant, ces normes ne sont pas adaptées pour les constructions en milieu rocheux car
elles utilisent les méthodes de la mécanique des sols qui sont spécifiques aux terrains meubles.
On se retrouve ainsi confronté à une absence de textes à caractère règlementaire et justificatif.
Une raison à cela est que la roche a toujours été considérée comme un géomatériau très résistant
et pratiquement indéformable, donc ne nécessitant pas d’étude approfondie.
Malheureusement, la roche a l’habitude de contenir de mauvaises surprises telle que des dis-
continuités (fissures, failles, etc.). Toutes ces fonctionnalités, et de nombreuses autres peuvent
entraîner une défaillance catastrophique des fondations situées sur ce qui semble être des sur-
faces rocheuses saines.
Le but de cette étude consiste à faire le dimensionnement des fondations sur basalte de
la Corniche-Ouest (Fann-Mermoz) en utilisant les méthodes géomécaniques. Notre travail sera
divisé en trois parties.
La première partie sera consacrée à une synthèse bibliographique et comportera deux cha-
pitres. A travers le premier chapitre, on décrira d’abord le massif rocheux et ses propriétés
puis on énumérera les différents systèmes de classifications géomécaniques qui nous permet-
tront d’avoir les paramètres mécaniques de la roche. Le deuxième chapitre tournera autour des
différentes méthodes de dimensionnement des fondations au rocher.
Dans la deuxième partie on fera des études de cas réels de dimensionnement de fondations au
rocher dans les zones de Fann et Mermoz en appliquant les formules énoncées dans la première
partie.
La troisième partie sera consacrée à une étude numérique. D’abord on utilisera le logiciel
RocData qui permet de calculer les paramètres mécaniques de la roche. Ensuite on utilisera
le logiciel Plaxis 2D qui est un programme géotechnique d’éléments finis. Il permet d’effectuer
une analyse bidimensionnelle de la déformation et de la stabilité.
1
Première partie
Synthèse Bibliographique
2
CHAPITRE
ETUDE GÉOMÉCANIQUE
3
• Génie Civil : Calcul des fondations (bâtiments), fondations des grands ouvrages (bar-
rages, centrales électriques, viaducs), terrassements routiers, stabilité des talus et ver-
sants, travaux souterrains, concassage et travaux de carrière, utilisation comme matériau
(enrochements, pierre de construction, granulats).
4
Figure 1.2 – Exemple de massif rocheux (source : Base de donnée géomécanique de l’UFR SI,
Thies)
5
1.2.1.3 les roches métamorphiques
Les roches métamorphiques résultent des transformations à l’état solide subies par des roches
sédimentaires ou magmatiques préexistantes, sous l’effet d’une forte variation de température
et/ou de pression ; ces transformations peuvent conduire à des orientations marquées des mi-
néraux, accompagnées de schistosité ou de foliation, comme dans les schistes et les gneiss .
6
Figure 1.3 – Exemples de diaclase (source : Base de donnée géomécanique de l’UFR SI, Thies)
(a)
(b) (c)
Figure 1.4 – Les failles : (a) les types de failles, (b) et (c) exemples de failles verticales (source :
Base de donnée géomécanique de l’UFR SI, Thies)
• les joints de stratification : un joint de stratification (figure 1.5) est une discontinuité
qui délimite les strates d’une roche sédimentaire ;
7
Figure 1.5 – Exemple d’un joint de stratification (source : Base de donnée géomécanique de
l’UFR SI, Thies)
• les schistosités : on appelle schistosité le feuilletage d’une roche plus ou moins serré,
acquis sous l’influence de contraintes tectoniques (figure 1.6) ;
Figure 1.6 – Exemple d’une schistosité (source : Base de donnée géomécanique de l’UFR SI,
Thies)
8
4. rugosité et ondulation de la surface de discontinuité : à l’échelle millimétrique
à centimétrique d’une part, décimétrique à métrique d’autre part. Ces paramètres sont
essentiels car ils contrôlent la mobilisation ou non du phénomène de dilatance et par
conséquent la résistance au cisaillement de la discontinuité. Bien que difficile à mesurer,
il faut s’efforcer de les estimer ;
5. altération des épontes : ce paramètre est important lorsque les deux épontes de la
discontinuité sont en contact, puisqu’il contrôle leur déformabilité et leur résistance au
cisaillement ;
6. ouverture : distance entre épontes comptée perpendiculairement au plan de disconti-
nuité ;
7. remplissage : il faut caractériser la nature du matériau de remplissage ou de l’enduit,
son épaisseur et ses caractéristiques mécaniques ;
8. présence d’eau : présence de suintement et d’écoulement d’eau.
9
dans un forage réalisé à cet effet, soit par poinçonnement (fonçage, battage ou vibropercussion),
soit par rotation.
• Carottage par poinçonnement : le carottage par poinçonnement est utilisable unique-
ment dans des terrains meubles (sables argileux, limons, argiles) suffisamment cohérents.
Il consiste à enfoncer un carottier à fenêtre (ou gouge) par action mécanique sans utilisa-
tion de fluide. Lors de sa progression le tube découpe une carotte de sol peu remanié qui
peut être recueillie sous gaine [54].
• Carottage par rotation : le carottage rotatif est pratiquement adapté à tous les types
de terrains présentant une certaine cohésion. Contrairement aux techniques précédentes,
il nécessite l’utilisation d’un fluide d’injection qui permet le refroidissement de l’outil,
l’évacuation des matériaux détruits et, éventuellement, qui assure le maintien des parois
de forage. Le couple de force nécessaire au carottier pour découper le sol est transmis
depuis la machine de forage par un train de tiges creuses au travers duquel circule le
fluide d’injection [40].
10
• Masse volumique naturelle : la masse volumique naturelle ou masse volumique humide,
noté ρ, est la masse de l’échantillon dans son état naturel m rapportée au volume total
V de l’échantillon tel que prélevé. Elle est exprimée en kg/m3 :
m
ρ= (1.4)
V
• Masse volumique sèche : la masse volumique sèche, notée ρd , est la masse sèche de
l’échantillon md , mesurée après passage à l’étuve, rapportée au volume total V de l’échan-
tillon tel que prélevé. Elle est exprimée en kg/m3 :
md
ρd = (1.5)
V
• Masse volumique des grains : la masse volumique des grains, ρs , est la masse sèche
des grains d’un échantillon broyé ms , rapportée au volume des grains Vs ; elle se mesure
au pycnomètre et est exprimée en kg/m3 . On a :
ms
ρs = (1.6)
Vs
11
1.4.1 Rock Quality Designation (RQD)
Le RQD a été introduit par Deere en 1964 [23] comme indice d’évaluation quantitative de
la qualité des roches. Il se définit comme le rapport en pourcentage entre la longueur cumulée
des carottes supérieures à 10 cm et la longueur totale de carotte considérée, comme illustré sur
la figure 1.7.
Le RQD se mesure directement à l’extraction de la carotte. Il est important de le faire très
rapidement afin de ne comptabiliser que le minimum de fractures liées au déconfinement de la
roche dû à son extraction.
P
(L > 10cm)
RQD = ∗ 100 (1.10)
Ltotal
Palmstrom (1982) [44] a suggéré que le RQD puisse être lié et déduit du nombre de discontinuités
par unité de volume. Il a proposé l’équation 1.11, qui serait valable pour des roches sans argile
et utilisable lorsqu’aucun forage n’est disponible mais que des traces de discontinuités sont
visibles en surface :
RQD = 115 − 3, 3 ∗ Jv (1.11)
Où Jv est la densité volumique des joints, c’est-à-dire la somme du nombre de joints par m3 ,
pour toutes les familles de discontinuités présentes (ISRM, 1978). Ce paramètre permet de
déterminer les dimensions des blocs dans un système rocheux fracturé.
Il existe une relation entre la valeur du RQD et la qualité de la roche allant de très mauvaise
à excellant (Cf. Annexe A : tableau A.1).
12
• la résistance à la compression uniaxiale de la roche intacte, σci ;
• la valeur du RQD ;
• l’espacement des discontinuités ;
• les conditions hydrauliques ;
• les conditions de discontinuité ;
auxquels s’ajoute un paramètre correctif additionnel :
• l’orientation des discontinuités.
Le principe consiste à accorder une note à chacun des cinq paramètres, d’en faire la somme,
puis de la corriger éventuellement en fonction de l’orientation des discontinuités [56]. Le tableau
A.2 qui se trouve en annexe A permet d’obtenir une note pour chacun de ces cinq paramètres.
La valeur de base RMR est simplement la somme de ces cinq notes. Le tableau A.3 propose
une note corrective qui prend compte de l’orientation des discontinuités et leur influence sur
la stabilité des tunnels, des fondations et des pentes en rocher. Cette note modifie la valeur de
base RMR et permet d’obtenir la valeur RMR finale.
Finalement, le tableau A.4 donne la classification des massifs rocheux obtenue selon le système
RMR. Cinq classes sont proposées allant de très bon rocher à rocher très médiocre.
Les tableaux A.5 à A.10 fournissent les indications nécessaires pour attribuer des valeurs aux
six paramètres. En fonction des six valeurs de paramètres attribuées qui reflètent la qualité de
la masse rocheuse, Q peut varier entre 0,001 et 1000.
La qualité de la roche (tableau A.11) est divisée en neuf classes allant d’exceptionnellement
mauvaise (pour Q allant de 0,001 à 0,01) à exceptionnellement bonne (pour les valeurs de Q
allant de 400 à 1000).
13
GSI est estimée en fonction des conditions de la surface de discontinuité et de la structure de la
roche. Dans cette classification, il existe cinq qualités de structure de la roche allant de intact
à broyée et les conditions de surface vont de très bonne à très mauvaise.
La figure A.1 nous permet de déterminer la valeur du GSI et le tableau A.12 donne la relation
entre le GSI et la qualité du massif rocheux.
Où :
σ1 est la contrainte principale maximale ;
σ3 est la contrainte principale minimale ;
σci est la résistance à la compression de la matrice rocheuse ;
mb est la valeur qui dépend de la constante mi de Hoek et Brown pour le massif rocheux ;
mi est une constante de matériau pour la roche intacte telle que définie dans la figure A.2 ;
s et a sont des constantes qui dépendent des caractéristiques de la roche.
Les paramètres du critère de rupture du massif sont donnés par les expressions suivantes [37] :
GSI − 100
mb = mi ∗ exp (1.14)
28 − 14D
GSI − 100
s = exp (1.15)
9 − 3D
1 1 GSI 20
a= + exp − − exp − (1.16)
2 6 15 3
14
D est un paramètre d’endommagement dépendant du degré de perturbation auquel le massif
a été soumis dans le cas d’une excavation à l’explosif. Il varie de 0 pour les massifs rocheux
in-situ non perturbés à 1 pour les massifs rocheux très perturbés.
La résistance à la compression uniaxiale du massif rocheux est obtenue en fixant σ3 = 0 dans
l’équation 1.13, ce qui donne [37] :
σc = σci sa (1.17)
La résistance à la traction est donnée par [37] :
sσci
σt = − (1.18)
mb
L’équation (1.18) est obtenu en posant σ1 = σ3 = σt
τ = c + σn ∗ tan(φ) (1.19)
Il y a le comportement global d’un massif rocheux qui conduit au concept de résistance globale
du massif rocheux. Hœk et Brown [35] ont proposé que celle-ci soit estimée à partir de la relation
de Mohr-Coulomb :
2c cos(φ)
σcm = (1.23)
1 − sin(φ)
15
1.5.2.1 par la méthode du RMR
Le RMR est utilisé pour estimer la cohésion et l’angle de frottement interne du massif
rocheux. Le tableau A.4 donne un intervalle de valeurs pour chaque classe. On peut également
estimer la valeur de chacun de ces paramètres en utilisant les équations 1.24 et 1.25 [49] :
Read, Richards, et Perrin [48] ont suggéré en 1999 l’équation 1.28 pour les roches qui ont des
σci < 100M P a : 0,3
RM R
Eeq = 0, 1 (1.28)
10
Où :
ceq est la cohésion de la roche en kPa ;
φeq est l’angle de frottement interne de la roche, exprimé en ◦ ;
Eeq est le module de déformation de la roche, exprimé en GPa.
16
1.5.2.3 avec le GSI
Hœk et Brown [37] ont effectué des calculs approfondis pour pouvoir estimer les valeurs des
paramètres mécaniques de la roche. Ainsi, les expressions de c, φ et E sont donnés par :
σci [(1 + 2a) s + (1 − a) mb σ3n ] (s + mb σ3n )a−1
c= q (1.32)
a−1
(1 + a) (2 + a) 1 + (6amb (s + mb σ3n ) )/(1 + a) (2 + a)
" #
a−1
6am b (s + m σ
b 3n )
φ = sin−1 (1.33)
2 (1 + a) (2 + a) + 6amb (s + mb σ3n )a−1
r
D σci GSI−10
E = 1− ∗ 10 40 (1.34)
2 100
La relation 1.34 s’applique pour les valeurs de σci < 100. Pour les σci > 100, on utilise l’équation
1.35 :
D GSI−10
E = 1− ∗ 10 40 (1.35)
2
Avec :
σ3max
σ3n = (1.36)
σci
σci est la résistance à la compression de la matrice rocheuse ;
a, mb et s sont les paramètres du critère de rupture de Hoek and Brown ;
A partir de plusieurs expériences, Hoek et Brown [37] ont suggéré une valeur de σ3max = 0, 25σci
pour des résultats plus cohérents.
Des méthodes graphiques sont également proposées pour l’estimation de c (figure 1.8), φ (figure
1.9) et du module de déformation E (figure 1.10) en fonction du GSI. Il suffit d’avoir les valeurs
du GSI, de mi et de σci pour déterminer graphiquement ces paramètres.
17
Figure 1.9 – Relation entre l’angle de frottement et le GSI [39]
Hoek et Diederichs [38] ont également proposé une corrélation entre le module de déforma-
tion E et le module de Young Er basée sur approximativement 496 test in situ :
" #
1 − D2
E = Er ∗ 0, 02 + (1.37)
1 + exp((60 + 15D − GSI) /11)
18
CHAPITRE
2.1 Définition
On appelle fondation la base des ouvrages qui se trouve en contact direct avec le terrain
d’assise et qui a pour fonction de transmettre à celui-ci le poids de l’édifice et les surcharges
normales et accidentelles appliquées sur la construction. Par définition, les fondations doivent
garantir la stabilité de l’ouvrage dans toutes les situations susceptibles d’être rencontrées aux
différentes étapes de la vie de l’ouvrage.
19
adéquates, quand le niveau du rocher sain, reconnu apte à supporter la fondation, se trouve
assez proche de la surface [43]. On doit en revanche les éviter en cas de moment important à
reprendre ou quand la pente du terrain est telle que les volumes de terrassement à envisager
pour réaliser une plateforme homogène sont trop importants [8].
On distingue trois catégories de fondations superficielles :
• les semelles filantes : ce sont des semelles qui sont mises en place sous les murs por-
teurs ou plusieurs poteaux rapprochés. Ces semelles reçoivent des chargements linéaires
et sont caractérisées par une longueur L largement supérieure à la largeur B de la semelle,
vérifiant L/B > 10 (figure 2.1.a) ;
• les semelles isolées : ce sont des semelles placées sous des poteaux. Elles reçoivent une
charge concentrée provenant du poteau. Les semelles isolées sont généralement de forme
carrée ou circulaire mais également rectangulaire avec une petite valeur du rapport L/B
(voir figure 2.1.b) ;
• les radiers ou dallages : le radier est une dalle avec nervures éventuelles qui occupe
toute la surface de l’ouvrage. Il est caractérisé par une importante valeur de longueur et
de largeur (voir figure 2.1.c).
20
Figure 2.2 – Fondation sur puits (source abc-maconnerie.com)
21
• le mode de mise en œuvre dans le sol (figure 2.4) :
— pieux forés et autres fondations exécutés en place par bétonnage dans un forage, à
l’abri ou non d’un tube métallique pour ce qui concerne certains pieux ;
— pieux battus, façonnés à l’avance et mis en place, le plus souvent, par battage.
22
Figure 2.5 – Pieu foré à la boue [29]
• Pieu foré tubé : il est mis en œuvre à partir d’un forage exécuté dans le sol par des
moyens mécaniques tels que tarière, benne, etc., sous protection d’un tube ou virole dont
la base est toujours située au-dessous du fond de forage. Le tube peut être enfoncé jusqu’à
la profondeur finale par vibration, ou foncé avec louvoiement (mouvement qui n’est droit)
au fur et à mesure de l’avancement du forage. Le forage est rempli partiellement ou
totalement de béton (figure 2.6). Soit le tube est extrait (virole récupérée) sans que le
pied du tube puisse se trouver à moins de 1 m sous le niveau du béton, sauf au niveau de
la cote d’arase, soit le tube est laissé en place (virole perdue).
• Pieu tarière creuse à simple rotation ou à double rotation : pour la simple rota-
tion, la mise en œuvre se fait avec une tarière continue à axe creux, d’une longueur totale
au moins égale à la profondeur des pieux à exécuter, vissée dans le sol sans extraction no-
table de terrain. La tarière est extraite du sol sans dévisser pendant que, simultanément,
du béton est injecté dans l’axe creux de la tarière, prenant la place du sol extrait. Pour
la double rotation, on ajoute un tube intérieur qui tourne en sens inverse de la tarière
creuse. Le béton est injecté à travers l’âme de la tarière creuse. Selon la nature du sol, le
tube fore en avant de la tarière ou, au contraire, la tarière peut forer avant le tube.
23
Certaines tarières sont équipées d’un tube de bétonnage télescopique rétracté pendant la
perforation et plongeant dans le béton pendant l’opération de bétonnage (figure 2.7).
• Micropieux : la technique des micropieux est utilisée pour les problèmes les plus variés.
En fait, on distingue quatre types de micropieux.
Type I : c’est un pieu foré tubé, de diamètre inférieur à 250mm. Le forage est équipé ou
non d’armatures et rempli d’un mortier de ciment au moyen d’un tube plongeur ;
Type II : c’est un pieu foré, de diamètre inférieur à 250mm. Le forage est équipé d’une
armature et rempli d’un coulis ou de mortier de scellement par gravité ou sous une
très faible pression au moyen d’un tube plongeur.
Type III : c’est un pieu foré, de diamètre inférieur à 250mm. Le forage est équipé d’ar-
matures et d’un système d’injection qui est un tube à manchettes mis en place dans
un coulis de gaine.
Type IV : c’est un pieu foré de diamètre inférieur à 250mm. On procède à l’injection à
l’obturateur simple ou double d’un coulis ou mortier de scellement à une pression
d’injection supérieure ou égale à 1MPa.
24
un casque placé en tête du tube ou par battage sur le bouchon de béton. Le tube est
ensuite rempli totalement de béton d’ouvrabilité moyenne, avant son extraction (figure
2.8). Le cas échéant, ces pieux peuvent être armés
• Pieu en bois : Actuellement, ils sont utilisés pour des constructions provisoires. Ce sont
des arbres coupés de plusieurs mètres de longueur. La pointe peut être protégée par un
sabot métallique et la tête par un casque. Ce type de structure tolère sans rupture les
déviations au cours du battage ou les mouvements à long terme.
• Pieu vissé tubé : Il s’agit d’un pieu vissé constitué d’un tube, d’un outil et d’une pointe
perdus.
• Pieu vissé moulé : ce procédé consiste à faire pénétrer dans le sol, par rotation et
fonçage, un outil hélicoïdal creux fixé à la base d’un tube ; le tube sert au coulage du
béton (figure 2.9). Certains procédés abandonnent l’outil en fin de forage, mais la plupart
sont basés sur des outils récupérés, dont l’obturation en phase de vissage est réalisée par
une pointe perdue ou un obturateur amovible.
25
Figure 2.9 – Pieu « Atlas » de Franki Fondation [29]
Pour calculer la capacité portante d’une fondation au rocher, plusieurs méthodes ont été
proposés par des spécialistes qui ont fait de nombreuses études sur le sujet. Parmi ces méthodes
on peut citer :
26
2.3.1 Les méthodes empiriques
2.3.1.1 En utilisant le RQD
Peck et al. [47] ont établi une formule qui permet de déterminer la capacité portante ad-
missible de la roche en utilisant uniquement le RQD. Cette valeur de la capacité portante doit
être inférieure à la valeur de la résistance à la compression σci (qadm < σci ).
RQD
qadm = 1 + 16
(2.2)
1 − RQD
130
Figure 2.10 – Méthode de calcul de la capacité portante avec le RQD sur les roches fracturées
[30]
Avec :
27
Espacement entre les discontinuités Largeur de l’espacement en m Ksp
Modérément rapprohées 0,3-1 0,1
Espacées 1-3 0,25
Très espacées >3 0,4
3+ e
Ksp = q B (2.4)
δ
10 ∗ 1 + 300 ∗ e
Avec :
e : l’espacement des discontinuités ;
δ : l’ouverture des discontinuités ;
B : la largeur de la semelle ;
Cette formule est valide pour :
0, 05 < e
B
<2 et 0< δ
e
< 0, 02
(2.6)
p
Nc = 2 Nφ (Nφ + 1)
(2.7)
p
Nγ = Nφ Nφ2 − 1
Nq = Nφ2 (2.8)
φ
2
Nφ = tan 45 + (2.9)
2
L’équation de Terzaghi n’est valable que pour les fondations longues et continues (semelles
filantes) qui vérifient le rapport longueur/largeur supérieur à 10.
28
2.3.2.2 La méthode de Hoek & Brown
La capacité portante ultime qult peut être obtenue à partir d’un essai triaxial dans lequel la
contrainte
√ latérale σ3 est égale à la résistance en compression uniaxiale σc du massif rocheux,
soit σci s [57]. Ce qui donne :
√
mb
r
qult = Cf σci s 1 + √ + 1 (2.10)
s
où Cf est un facteur de forme associé à cette méthode ; on l’obtient en utilisant le tableau 2.2 .
Tableau 2.2 – Valeur du facteur de forme en fonction de la forme de fondation (D.C. Wyllie
[57])
JcNcr
qult = (2.15)
2, 2 + 0, 18 ∗ L/B
29
où :
c est la cohésion de la roche ;
L est la longueur de la semelle ;
B est la largeur de la semelle ;
J est un facteur de correction qui dépend de l’épaisseur du bloc sous la fondation, H . Il est
déterminé à partir de la figure 2.11.
Ncr est un coefficient de portance, fonction du rapport S/B et du frottement interne φ. Il est
déterminé à partir de la figure 2.12.
H/B
où :
βn = An σci (2.17)
30
s
ζn = (2.18)
mb An
avec : a
1−a
mb (1 − a)
An = 1 (2.19)
2a
ζn est appelé «ténacité du massif rocheux» tandis que βn représente le «module de résistance».
Nβ peut être déterminée graphiquement en utilisant la méthode décrite par Serrano et Olalla
en utilisant la figure 2.13.
31
Forme Centre Coin Milieu du côté court Milieu du côte long Moyenne
Rectangle (L/B)
Tableau 2.3 – Facteurs de forme et de rigidité Cd pour le calcul des tassements de points sur
des zones chargées à la surface d’un demi-espace élastique [57]
32
Deuxième partie
Applications
33
CHAPITRE
PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE
D’ACCUEIL ET DU PROJET
3.1.2.1 la géotechnique
Technosol-Ingénierie exécute les études géotechniques suivant la norme NF P94-500 [9]. Les
principales missions géotechniques réalisées par l’entreprise sont :
• la Mission G1
• la Mission G2
• la Mission G3
• la Mission G4
• la Mission G5
34
• les études d’avant-projet sommaire (APS) ;
• les études d’avant-projet détaillé (APD) ;
• les élaboration de dossier d’appel d’offre ;
• les études d’exécution ;
• les évaluations de projets ;
• le suivi, l’assistance technique et le contrôle général de travaux ;
• diverses consultations.
3.1.3 Organigramme
L’organigramme de l’entreprise est donnée par la figure 3.1
35
3.2 Présentation du projet
3.2.1 Description global du projet
Notre projet porte sur le dimensionnement des fondations au rocher. Pour cela, on a choisi
deux zones sur la Corniche-Ouest : Fann et Mermoz. Ce choix est motivé par le fait que la
zone choisie est dominée par les deux collines des Mamelles qui s’élèvent sur un cap rocheux
volcanique, donc il y a la présence de roche volcanique dans cette zone. Notre travail consistera à
faire l’étude complète de dimensionnement des fondations pour ces deux chantiers en appliquant
les différentes méthodes qui sont énoncées dans la première partie de notre travail.
36
Figure 3.2 – Machine sondeuse
37
Figure 3.3 – Presse de compression
38
trouve dans la commune de Mermoz-Sacré-Cœur. Elles sont limitées au nord par la commune
de Ouakam, à l’est par les communes de Liberté et Grand Dakar, au sud par Fass-Gueule
Tapée-Colobane et à l’ouest par l’océan Atlantique (figure 3.4).
Figure 3.4 – Carte des communes d’arrondissements du département de Dakar (source Wiki-
pédia.org)
39
Figure 3.5 – Carte de localisation des principaux affleurements volcaniques d’après Crévola
et al. [21]
Figure 3.6 – Coupe schématique de la côte ouest de la presqu’île du Cap-Vert montrant les
relations entre les formations datées d’après Crévola et al. [21]
40
1 : Sédiments cénozoïques ; 2 : Laves tertiaires ; 3 : Tufs tertiaires ; 4 : Cuirasse ferrugineuse ;
5 : Ensemble volcanique moyen ; 6 : Sables infrabasaltiques ; 7 : Dépôts de déferlantes basales ;
8 : Scories stromboliennes ; 9 : Coulées de hawaiites ; 10 : Hawaiites doléritiques dans le lac de
lave ; 11 : Coulées de hawaiites doléritiques ; 12 : Sables récents ; 13 : Sondages.
41
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DE SEMELLES
ISOLÉES À FANN
42
4.2 Investigations géotechniques
4.2.1 Sondages carottés
4.2.1.1 Implantation des sondages
Dans le cadre de notre projet cinq sondages carottés de 10,0 mètres de profondeur ont été
réalisés avec pour code SC1-SC2-SC3-SC4-SC5. Les sondages ont été implantés suivant la
répartition consignée dans le tableau 4.1 :
Suivant les coordonnées (X ; Y) des points de sondage, une projection via Google Earth
Pro 2020 a été effectuée pour avoir une illustration de l’emplacement des ouvrages sur le site.
(Figure 4.2)
43
4.2.1.2 Résultats obtenus
D’après la coupe litho-stratigraphique du sondage carotté, la stratigraphie du sol d’assise
est présenté dans le tableau 4.2 :
44
(a) (b) (c)
Figure 4.3 – Échantillons de roche : (a) roche saine, (b) roche poreuse, (c) roche très poreuse
45
Roche peu Roche très
Opérations Roche poreuse
poreuse poreuse
Masse de la tare (g) 93,08 87,6 88,99
Masse matériaux humide +
385,76 406,12 397,37
tare (g)
Masse matériaux sec + tare
378,82 394,64 384,32
(g)
Masse de l’eau (g) 6,94 11,48 13,05
Masse matériaux sec (g) 285,74 307,04 295,33
Teneur en eau (%) 2,43 3,74 4,42
Tableau 4.4 – Calcul de la teneur en eau naturelle sur les échantillons de roches
mp − m0p mp − m
V = − (4.1)
ρw ρp
Ensuite, avec l’équation 1.7 : γ = ρ ∗ g, le poids volumique a donné les résultats du tableau
4.5 avec g = 10N/kg.
46
Roche peu Roche très
Opérations Roche poreuse
poreuse poreuse
Masse humide avant
1167,29 1171,43 1127,97
paraffinage, m(g)
Masse après paraffinage,
1193,42 1197,15 1162,49
mp (g)
Masse dans l’eau, m0p (g) 711,46 700,02 661,98
Volume de l’échantillon,
452,93 468,55 462,15
V (cm3 )
Masse volumique humide,
2,577 2,500 2,440
ρ(g/cm3 )
Poids volumique humide,
25,77 25,00 24,40
γ(kN/m3 )
Tableau 4.5 – Calcul de la masse volumique et du poids volumique humide sur les échantillons
de roches
47
Longueur Qualité de la
Sondages Profondeur (m) RQD (%)
(m) roche
1,90 - 3,20 1,3 65,38 Moyen
SC1
3,20 - 4,00 0,8 0 Très mauvais
1,90 - 3,00 1,1 70 Moyen
SC2 3,00 - 5,00 2 0 Très mauvais
5,00 - 6,00 1 86 Bon
2,50 - 3,00 0,5 0 Très mauvais
SC3
3,00 - 6,00 3 80,4 Bon
1,90 - 5,00 3,1 76,77 Bon
SC4
5,00 - 6,00 1 0 Très mauvais
SC5 1,90 - 6,50 4,6 90 Bon
Les résultats de calcul du RQD obtenus à partir des échantillons de carottages montrent
que les basaltes à la surface sont des roches de bonnes et moyennes qualités. Elles sont peu
fracturées et se présentent sous formes de blocs rocheux. Les basaltes qui sont en profondeur
sont majoritairement des roches de très mauvaises qualités car ces roches sont très fracturées ;
il s’agit de blocs de basaltes de dimensions comprises entre 0,1 m et 0,80 m de diamètres.
RM R = n1 + n2 + n0
48
Résistance à
Profondeur la
Sondages n1 RQD (%) n2 n’ RMR
(m) compression
(MPa)
1,90 - 3,20 26,969 4 65,38 13 47 64
SC1
3,20 - 4,00 24,16 2 0 3 37 42
La valeur de RMR obtenue est de 42 pour les fragments de roche ; d’après le tableau A.4
de l’annexe A, cela correspond à Rocher Moyen de classe III.
Pour le reste, le RMR est compris entre 62 et 68. Cela correspond à un Bon Rocher de classe
II.
Le tableau 4.9 donne une répartition détaillée de la valeur du GSI pour chaque point de
sondage.
49
Sondages Profondeur (m) GSI
1,90 - 3,20 75
SC1
3,20 - 4,00 45
1,90 - 3,00 75
SC2 3,00 - 5,00 45
5,00 - 6,00 75
2,50 - 3,00 45
SC3
3,00 - 6,00 75
1,90 - 5,00 75
SC4
5,00 - 6,00 45
SC5 1,90 - 6,50 75
50
Paramètres Roche peu poreuse Roche poreuse Roche très poreuse
Tableau 4.10 – Paramètres mécaniques des roches non fracturées en fonction du GSI
51
4.3 Dimensionnement des fondations
4.3.1 Calcul de la capacité portante
4.3.1.1 Par la méthode du RQD
Cette méthode utilise uniquement le RQD pour calculer la capacité portante admissible.
En utilisant l’équation 2.2, on peut calculer la capacité portante pour chaque point de sondage
(tableau 4.12).
qadm
Sondages RQD (%)
(MPa)
SC1 65,38 9,221
SC2 70 10,479
0 1
SC3
80,4 14,170
SC4 76,77 12,718
SC5 90 19,281
On remarque que la capacité portante est comprise entre 1MPa et 19,281MPa. Donc on a
bien la valeur de qadm < σci .
52
Paramètres Roche peu poreuse Roche poreuse Roche très poreuse
Tableau 4.13 – Calcul de la capacité portante avec les paramètres de Hœk and Brown
53
Cd = 0, 99 car on a une semelle carrée ;
q = 186, 667kPa
B = 1, 5m ;
ν = 0, 2 ;
On a déduit le module de Young, Er , de l’équation 1.37 ; on obtient :
" #
1 − D2
E = Er ∗ 0, 02 +
1 + exp((60 + 15D − GSI) /11)
E
⇒ Er = h i
1−D/2
0, 02 + 1+exp((60+15D−GSI)/11)
Or D=0 donc :
E
⇒ Er = h i
1
0, 02 + 1+exp((60−GSI)/11)
Les résultats des calculs sont présentés dans les tableaux 4.16 et 4.17.
54
4.3.3 Analyse des résultats
Les valeurs des capacités portantes sont toutes différentes. Les résultats obtenus sont très
variés. Parmi toutes les méthodes utilisées, la méthode de Goodman est la seule qui présente
une valeur de capacité portante supérieure à la résistance à la compression uniaxiale de la roche.
Ce qui est un sur-dimensionnement. Donc il faut peut être redéfinir la valeur du coefficient de
sécurité.
Le calcul du tassement a donné des valeurs très faibles (micrométrique). Ce qui veut dire que
le tassement est admissible.
55
CHAPITRE
DIMENSIONNEMENT DE RADIER À
MERMOZ
56
(a) (b)
Figure 5.1 – Echantillons de roches : (a) roche moins dure ; (b) roche dure
57
Opérations Roche dure Roche moins dure
Masse humide avant
1152 1097,76
parafinage , m (g)
Masse après parafinage ,
1163,26 1115,15
mp (g)
Masse dans l’eau , m0p (g) 738,64 695,39
Volume de l’échantillon , V
424,62 419,76
(cm3 )
masse volumique humide ,
2,795 2,741
ρ (g/cm3 )
Poids volumique humide ,
27,95 27,41
γ (kN/m3 )
Tableau 5.2 – Calcul de la masse volumique et du poids volumique naturelle sur des échan-
tillons de roches
En utilisant les équations 1.1 et 1.8 on obtient la teneur en eau et le poids volumique sec.
Les résultats sont rapportés dans le tableau 5.3 :
58
Profondeur Longueur (m) RQD
1m - 4,5m 3,5 52
4,5m - 9,5m 5 4,7
9,5m - 16,5m 7 29,054
16,5m - 20m 3,5 34,4
Le RQD révèle que les basaltes qu’on rencontre jusqu’à 4,5m de profondeur sont moyenne-
ment facturés. Entre 4,5 et 9,5m, on a une très mauvaise qualité de la roche due à une forte
altération. Et enfin jusqu’à 20m de profondeur, la qualité de la roche est mauvaise car on a une
forte densité de fracturation. Cette fracturation peut être du à des cassures mécaniques.
espacement
Profondeur des discon-
σci (MPa) n1 RQD (%) n2 n3 n4 n5 RMR
(m) tinuités
(m)
1-4,5 34,49 4 52 13 0,28 10 25 7 59
4,5-9,5 34,49 4 4,7 3 0,07 8 20 7 42
9,5-16,5 34,49 4 29,0543 8 0,16 8 25 7 52
16,5-20 82,33 7 34,4 8 0,15 8 25 7 55
Le RMR varie de 42 à 59. D’après le tableau A.4, on a un rocher moyen de classe III.
59
on a des surfaces saines, très rugueuses et non altérées. Donc on a un GSI = 65 ± 5.
Le calcul des paramètres mécaniques du massif rocheux a donné le tableau 5.6 :
σ3 8,623 20,583
σ3n 0,250 0,250
mb 5,991 7,163
Critères de Hœk s 0,012 0,020
& Brown
a 0,503 0,502
E 10,444 21,517
Paramètres σc 3,691 11,689
mécaniques de σt -0,068 -0,235
la roche
σcm 11,481 30,407
Donc on a :
qadm = 6, 417M P a
60
5.3.1.2 Par la méthode canadienne
Pour la méthode Canadienne, on a choisi un Ksp = 0, 1 car l’espacement moyenne des
discontinuités est de 31cm. Avec un σci de 34,492MPa, on a :
qadm = 3, 449M P a
√
m
r
qult = Cf σci s 1 + √b + 1
s
s !
p 5, 991
= 1, 12 ∗ 34, 492 ∗ 0, 012 1 + √ +1
0, 012
= 35, 812
On a :
qult
qadm =
FS
35, 812
=
3
= 11, 937
Alors :
61
φ = 41, 447◦
La capacité portante par la méthode de Sower est donné par l’équation 2.11. On a :
φ
qult = 2c tan 45 +
2
41, 447
= 2 ∗ 2, 589 ∗ tan 45 +
2
= 11, 481
φ
Nφ = tan2 (45 +
)
2
41, 447
= tan2 (45 + )
2
⇒ Nφ = 4, 916
On obtient alors :
B=10m ;
Cd = 1, 36 d’après le tableau 2.3 ;
q = 20kN/m2 ;
ν = 0, 2 ;
62
Le module de Young, Er , peut être déduit à partir de l’équation 1.37. Avec D=0, GSI=60 et
E = 10, 444GP a on a :
E
Er =
1 − D/2
0, 02 +
1 + exp((60 + 15D − GSI) /11)
10, 444
=
1
0, 02 +
1 + exp((60 − 60) /11)
= 20, 084
Er = 20, 084GP a
Cd qB (1 − ν 2 )
S=
Er
1, 36 ∗ 20 ∗ 10 (1 − 0, 22 )
=
20, 084 ∗ 106
= 1, 303 ∗ 10−5
S = 13, 03µm
63
Troisième partie
Modélisation Numérique
64
CHAPITRE
65
6.1.2 Calculs et analyses des résultats obtenus
Pour le calcul avec RocData, il faut disposer de quatre données d’entrées : la résistance à
la compression uniaxiale de la roche intact (σci ), la valeur du GSI, la valeur de la constante
mi ainsi que du facteur d’endomagement (D). Après la saisie de données, le calcul est effectué
automatiquement. On obtient les valeurs de toutes les propriétés mécaniques de la roche :
les critères de Hoek & Brown (mb , s, et a), les paramètres de Mohr Coulomb (c et φ) et les
paramètres mécaniques de la roche (σt , σc , σcm , E). Les résultats des calculs avec le logiciels
sont en Annexe C.
En comparant les méthodes numérique et analytiques, on constate que les résultats obtenus sont
identiques. On peut en déduire que le logiciel a été programmé avec les formules énoncés dans
le premier chapitre. Donc utiliser ce logiciel pourrai permettre de gagner beaucoup de temps.
On obtient en quelques minutes les paramètres de la roche sans faire des calculs complexes. Le
seul inconvénient est que ce logiciel n’est pas gratuit, il faut acheter une licence pour pouvoir
l’utiliser.
66
6.2.1.2 Les étapes de la modélisation par éléments finis
67
6.2.2 Présentation du programme PLAXIS 2D
PLAXIS 2D est un programme bidimensionnel d’éléments finis, développé pour l’analyse
de la déformation, de la stabilité et de l’écoulement des eaux souterraines en géotechnique et
en mécanique des roches. Ses applications vont des excavations, des remblais et des fondations
aux tunnels, aux mines et à la géomécanique des réservoirs [19].
La version 20.0.0.119 de PLAXIS 2D se compose de deux sous-programmes :
68
Figure 6.3 – Interface Output de Plaxis 2D
69
Fann - Fann - Mermoz -
Identifi- Fann - Mermoz -
Basalte Basalte très Roche moins
cation Basalte sain Roche dure
poreux poreux dure
Material Hoek & Hoek & Hoek & Hoek & Hoek &
model Brown Brown Brown Brown Brown
γunsat 25,16 24,10 23,37 27,37 26,19
γsat 25,77 25,00 24,40 27,95 27,41
0
Erm 17, 411 ∗ 106 16, 481 ∗ 106 15, 426 ∗ 106 20, 084 ∗ 106 39, 15 ∗ 106
ν 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
σci 26, 969 ∗ 103 24, 16 ∗ 103 21, 167 ∗ 103 82, 331 ∗ 103 34, 492 ∗ 103
mi 25 25 25 25 25
GSI 75 75 75 65 60
D 0 0 0 0 0
• Le chargement
Après la création de la semelle ou du radier, il est possible de définir le chargement qui
s’applique pour la semelle. Le chargement choisi est "line load" pour les chargement li-
néaires. Pour connaître le chargement à appliquer sur la semelle, il faut utiliser la formule :
q =γ∗B
avec :
q est le chargement de la semelle
γ est la masse volumique de la couche de fondation
B est la largeur de la semelle
70
coarse" (très grossier) à "very fine" (très serrée). Pour notre cas, le maillage choisi est
"very fine" pour une plus grande précision des résultats. Le maillage obtenu s’affiche en
ouvrant l’interface Output (figure 6.3).
71
CONCLUSION GÉNÉRALE
Ce travail pourrait être compléter en faisant une formulation variationnelle par éléments finis
du problème. Pour cela, un logiciel tel que Freefem++, qui permet de modéliser des problèmes
par éléments finis, pourrait être utilisé afin de fournir une analyse comparative des résultats
obtenus avec les méthodes analytiques et le logiciel Plaxis2D.
72
BIBLIOGRAPHIE
[1] DTU 13.2 : Fondations profondes pour le bâtiment. AFNOR, Septembre 1992.
[2] XP P 94-202 : Prélèvement des sols et des roches - Méthodologie et procédure. AFNOR,
Décembre 1995.
[3] NF P 94-420 : Détermination de la résistance à la compression uniaxiale. AFNOR, Dé-
cembre 2000.
[4] NF P 94-410-1 : Essais pour déterminer les propriétés physiques des roches - Partie 1 :
Détermination de la teneur en eau pondérale - Méthode par étuvage. AFNOR, Mai 2001.
[5] NF P 94-410-2 : Essais pour déterminer les propriétés physiques des roches - Partie 2 :
Détermination de la masse volumique - Méthodes géométriques et par immersion dans
l’eau. AFNOR, Mai 2001.
[6] NF P 94-410-3 : Essais pour déterminer les propriétés physiques des roches - Partie 3 :
Détermination de la porosité. AFNOR, Mai 2001.
[7] Caractérisation des massifs rocheux utile à l’étude et à la réalisation des ouvrages souter-
rains. AFTES, 2003.
[8] Fondations au rocher : reconnaissance des massifs rocheux, conception et dimensionnement
des fondations. Sétra, 2009.
[9] NF P 94-500 : Missions d’ingénierie géotechnique - Classification et spécifications. AFNOR,
Novembre 2013.
[10] Amir H Alavi and Ehsan Sadrossadat. New design equations for estimation of ultimate
bearing capacity of shallow foundations resting on rock masses. Geoscience Frontiers,
7(1) :91–99, 2016.
[11] G. Balmer. A general analytical solution for mohr’s envelope. Am Soc Test Mater, 52 :1260–
1271, 1952.
[12] N Barton. Training course on rock engineering. Organized by ISRMTT & CSMRS, Course
Coordinator Rajbal Singh, New Delhi, India, 502pp, 2008.
[13] Nicholas Barton, Reidar Lien, and J Lunde. Engineering classification of rock masses for
the design of tunnel support. Rock mechanics, 6(4) :189–236, 1974.
[14] JP Barusseau, P Castaigne, C Duvail, BJ Noël, P Nehlig, J Roger, O Serrano, O Banton,
JC Comte, Y Travi, et al. Notice explicative de la cartographie multicouches a1/50000 et
1/20000 de la zone d’activité cap-vert. Ministère des Mines, de l’Industrie et des PME,
Direction des Mines et de la Géologie, Dakar, 2009.
73
[15] ZT Bieniawski. Engineering classification of jointed rock masses. Civil Engineering= Siviele
Ingenieurswese, 1973(12) :335–343, 1973.
[16] ZT Bieniawski. Determining rock mass deformability : experience from case histories. In
International journal of rock mechanics and mining sciences & geomechanics abstracts,
volume 15, pages 237–247. Elsevier, 1978.
[17] Banwari Lal Bishnoi. Bearing capacity of a closed jointed rock. PhD thesis, Georgia
Institute of Technology, 1968.
[18] Barry HG Brady and Edwin T Brown. Rock mechanics : for underground mining. Springer
science & business media, 1993.
[19] R.B.J Brinkgreve, L.M Zampich, and N. Ragi. PLAXIS CONNECT Edition V20. 2019.
[20] Ménad Chenaf and Nicolas Ruaux. Fondations : conception, dimensionnement et réalisa-
tion maisons individuelles et bâtiments assimilés en application des DTU 13.12, 13.3 et
du fascicule 62, titre V. Guide pratique. CSTB, 3e éd edition, 2014.
[21] Gilbert Crevola, Jean-Marie Cantagrel, and Christian Moreau. Le volcanisme cenozoique
de la presqu’ile du cap-vert (senegal) ; cadre chronologique et geodynamique. Bulletin de
la Société géologique de France, 165(5) :437–446, 1994.
[22] Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie/Service Régional de la Statistique
et de la Démographie de Dakar. Situation économique et sociale régionale 2017-2018, Juillet
2020.
[23] DU DEERE. Technical description of rock cores for engineering purposes rock mechanics
and geology, 1964.
[24] Gouri Dhatt and Gilbert Touzot. Une présentation de la méthode des éléments finis.
Presses Université Laval, 1981.
[25] Abdoulaye DIAGNE. Etudes geotechniques de fondations selon l’eurocode 7 du parc des
technologies numeriques de diamniadio. Master’s thesis, IST, 2019.
[26] Jean-Louis DURVILLE. Mécanique des roches : Généralités. Techniques de l’ingénieur.
Construction, 1(C350) :C350–1, 1997.
[27] Laurent Emmanuel, Marc de Rafélis, and A Pasco-Giannoni. Maxifiches Géologie. 2014.
[28] Roger Frank. Calcul des fondations superficielles et profondes. Techniques de l’Ingénieur
et Presses de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, 1999.
[29] Roger FRANK, Fahd CUIRA, and Sébastien BURLON. Fondations profondes. Tech-
niques de l’ingénieur Calcul et suivi d’ouvrages géotechniques, base documentaire :
TIB219DUO.(ref. article : c248), 2019. fre.
[30] RK Goel and Bhawani Singh. Engineering rock mass classification : tunnelling, foundations
and landslides. Elsevier, 2011.
[31] Richard E Goodman. Introduction to rock mechanics, volume 2. Wiley New York, 1989.
[32] Ajay Harish. Finite element method – what is it ? fem and fea explained.
https ://www.simscale.com/blog/2016/10/what-is-finite-element-method/, 20th December
2020.
[33] Hubert HÉRAUD and Jean-Louis DURVILLE. Description des roches et des massifs
rocheux. Ed. Techniques Ingénieur, 1995.
[34] Evert Hoek and Edwin T Brown. Empirical strength criterion for rock masses. Journal of
the geotechnical engineering division, 106(9) :1013–1035, 1980.
[35] Evert Hoek and Edwin T Brown. Practical estimates of rock mass strength. International
journal of rock mechanics and mining sciences, 34(8) :1165–1186, 1997.
74
[36] Evert Hoek and Edwin Thomas Brown. Underground excavations in rock. The Institution
of Mining and Metallurgy, London, 1980.
[37] Evert Hoek, Carlos Carranza-Torres, Brent Corkum, et al. Hoek-brown failure criterion-
2002 edition. Proceedings of NARMS-Tac, 1(1) :267–273, 2002.
[38] Evert Hoek and Mark S Diederichs. Empirical estimation of rock mass modulus. Interna-
tional journal of rock mechanics and mining sciences, 43(2) :203–215, 2006.
[39] Evert Hoek, Paul Marinos, and M Benissi. Applicability of the geological strength index
(gsi) classification for very weak and sheared rock masses. the case of the athens schist
formation. Bulletin of Engineering Geology and the Environment, 57(2) :151–160, 1998.
[40] Bertrand Hubert, Bruno Philipponnat, and Olivier Payant. Fondations et ouvrages en
terre : Manuel professionnel de géotechnique du BTP. 2019.
[41] François Martin and Adrien Saitta. Mécanique des roches et travaux souterrains. Cachan,
2012.
[42] Richard S Merifield, Andrei V Lyamin, and SW Sloan. Limit analysis solutions for the
bearing capacity of rock masses using the generalised hoek–brown criterion. International
Journal of Rock Mechanics and Mining Sciences, 43(6) :920–937, 2006.
[43] GASC-BARBIER MURIEL and HANTZ DIDIER. Mécanique des roches appliquée au
génie civil. DUNOD, 2019.
[44] A Palmstrom. The volumetric joint count—a useful and simple measure of the degree
of rock mass jointing. In International Association of Engineering Geology. International
congress. 4, pages 221–228, 1982.
[45] Arild Palmström. Measurement and characterization of rock mass jointing. In In situ
characterization of rocks, pages 49–97. AA Balkema publishers, 2001.
[46] Dimitrios G Pavlou. Essentials of the finite element method : for mechanical and structural
engineers. Academic Press, 2015.
[47] Ralph B Peck, Walter E Hanson, and Thomas H Thornburn. Foundation engineering,
volume 75. LWW, 1953.
[48] SAL Read, ND Perrin, and LR Richards. Applicability of the hoek-brown failure criterion
to new zealand greywacke rocks. In 9th ISRM Congress. OnePetro, 1999.
[49] Déthié Sarr, Mathioro Fall, Oustasse A Sall, Papa Malick Ngom, and Yves Berthaud.
Geotechnical behavior of eastern senegal rock mass slopes by geomechanical classifications
and applications. Journal of Geoscience and Environment Protection, 6(5) :11–24, 2018.
[50] Déthié SARR, Oustasse A SALL, Hamath KEBE, Ibrahima K CISSE, and Mouhamadou
NDOUR. Foundation on rock mass calculation using geomechanical and finite element
model on western senegal massifs. American Journal of Civil Engineering and Architecture,
8(1) :1–11, 2020.
[51] JL Serafim and JP Periera. Considerations on the geomechanics classification of bieniawski
int. symposium eng. Geology, Lisbon, 1 :131–142, 1983.
[52] Alcibíades Serrano and Claudio Olalla. Ultimate bearing capacity of rock masses. In
International journal of rock mechanics and mining sciences & geomechanics abstracts,
volume 31, pages 93–106. Elsevier, 1994.
[53] Société canadienne de géotechnique. Manuel canadien d’ingénierie des fondations. 2013.
[54] Subterrea. Techniques non destructives. https ://www.subterrea.fr/index.php/fr/societe/nos-
moyens/techniques-non-destructives.html.
[55] Technosol-Ingenierie. https ://www.technosol-ingenierie.com/.
75
[56] Laurent Vulliet, Lyesse Laloui, and Jian Zhao. Mécanique des sols et des roches (TGC
volume 18) : Avec écoulements souterrains et transferts de chaleur. PPUR Presses poly-
techniques, 2016.
[57] Duncan C Wyllie. Foundations on Rock : Engineering Practice. Spon Press, London, 1999.
[58] Lianyang Zhang. Engineering properties of rocks. Butterworth-Heinemann, 2016.
[59] Olek C Zienkiewicz, Robert L Taylor, and Jian Z Zhu. The finite element method : its
basis and fundamentals. Elsevier, 2005.
76
ANNEXES
A
ANNEXE
CLASSIFICATIONS GÉOMÉCANIQUES
A.1 Le RQD
A1
A.2 RMR
A2
Très Très
Direction et pendage Favorable Moyen Défavorable
Favorable Défavorable
Tunnel 0 -2 -5 -10 -12
6
Notes Fondation 0 -2 -7 -15 -25
Talus 0 -5 -25 -50 -60
Classe I II III IV V
RMR 100-81 80-61 60-41 40-21 <21
Rocher
Très bon Rocher Rocher
Description Bon rocher très
rocher moyen médiocre
médiocre
Cohésion, c (MPa) >0,4 0,3-0,4 0,2-0,3 0,1-0,2 <0,1
Angle de frottement
>45 35-45 25-35 15-25 <15
interne, φ (◦ )
Tableau A.4 – Classes et propriétés globales attribuées au massif rocheux en fonction du RMR
A.3 Q-System
A3
a) Epontes en contact
ou b) Epontes en contact après cisaillement de moins de 10 cm
Joints discontinus Jr =4
Joints ondulés, rugueux ou irréguliers 3 Notes :
Joints ondulés, lisses 2 (i) ajouter 1,0 si
Joints ondulés, striés (lisses, luisants, l’espacement moyen des
1,5
plis) joints est supérieur à 3 m.
Joints plans, rugueux ou irréguliers 1,5 (ii) Jr =0,5 si les joints
joints plans, lisses 1 plans et striés comportent
Joints plans, striés 0,5 des linéations et que
c) Epontes hors contact après cisaillement celles-ci sont orientées de
Zone argileuse d’épaisseur suffisante telle sorte qu’elles peuvent
Jr =1
pour empêcher le contact amorcer une rupture.
Zone sableuse, graveleuse ou broyée
d’épaisseur suffisante pur empêcher le 1
contact
Conditions φ r (◦ ) Ja
a) Joints propes à éponte en contact
Joints serrés, recimentés avec un remplissage de quartz, épidote,
- 0,75
calcite, etc. . .
Épontes non altérée, pas d’enduits, taches superficielles 25 - 35 1
Épontes légèrement altérées, enduit minéral non radoucissant,
25 - 30 2
grains sans argiles
b) Joints avec enduits ou remplissages, épontes en contact
Enduits à frottement, sables, silts, calcite etc. (non radoucissant) 20 - 25 3
Enduits à cohésion, argiles, chlorites, talcs (radoucissant) 8 - 16 4
c) Épontes à contacts, remplissage léger (≤ 5mm)
Matériaux frottant, sables, silts, calcite 25 - 30 4
Remplissage fortement surconsolidé, compact d’argiles, chlorite,
16 - 24 6
talc
Remplissage légèrement à moyennement surconsolidé en argile,
12 - 16 8
chlorite, talc
Remplissage d’argiles gonflants comme la montmorillonite 6 - 12 8 - 12
d) épontes hors contact, remplissage épais ( > 5mm)
Matériaux frottant, sables, silts, calcite 6 - 24 8
Remplissage fortement surconsolidé, compact d’argiles, chlorite,
- 5 - 10
talc
Remplissage légèrement à moyennement surconsolidé en argile,
- 12
chlorite, talc
Remplissage d’argiles gonflants comme la montmorillonite 6 - 24 13 - 20
A4
Pw <
Excavation à sec ou faible venue d’eau (≤ 5l/min localement) Jw = 1
1kg/cm2
Venues d’eau ou pressions faibles, débourrage occasionnel au droit
1-2,5 0,66
d’un joint
Fortes venues d’eau ou pression importante dans du rocher à joint
2,5-10 0,5
sans remplissage
Fortes venues d’eau ou pression importante, débourrages fréquents 2,5-10 0,3
Très fortes venues d’eau lors des tirs, diminuant ensuite avec le
>10 0,2-0,1
temps
Très fortes venues d’eau ou pressions très importantes sans
>10 0,1-0,05
réduction notable avec le temps
Notes :
(i) Les 4 derniers indices sont des estimations grossières. Augmenter la valeur de Jw en cas
de mise en place d’un dispositif de drainage ;
(ii) Les problèmes particuliers liés à la formation de glace ne sont pas pris en compte.
Groupe Q Classification
1000-400 Exceptionnellement bonne
400-100 Extrêmement bonne
1 100-40 Très bonne
40-10 Bonne
10-4 Moyenne
2 4-1 Mauvaise
1-0,1 Très mauvaise
0,1-0,01 Extrêmement mauvaise
3 Exceptionnellement
0,01-0,001
mauvaise
A5
a. Ouvrage recoupant des zones de faiblesse provoquant la décompression du
rocher lors du percement
Zones de faiblesse fréquentes, contenant de l’argile ou du rocher
décomposé chimiquement , rocher environnant très décomprimé SRF=10
(toutes profondeurs)
Zones de faiblesse individuelles, contenant de l’argile ou du rocher
5
décomposé chimiquement (profondeur de l’excavation < 50 m)
Zones de faiblesse individuelles, contenant de l’argile ou du rocher
2,5
décomposé chimiquement (profondeur de l’excavation > 50 m)
Nombreuses zones de cisaillement en rocher sain, sans argile
7,5
(toutes profondeurs)
Zones de cisaillement individuelles en rocher sain, sans argile
5
(profondeur de l’excavation < 50 m)
Zones de cisaillement individuelles en rocher rigide, sans argile
2,5
(profondeur de l’excavation > 50 m)
Joints ouverts, rocher très fracturé et décomprimé, " morceaux de
5
sucre ", etc ... (toutes profondeurs)
Note :
(i) Réduire l’indice SRF de 25 à 50% si les zones de cisaillement influent sur
l’excavation mais ne la traversent pas.
b. Rocher sain, problèmes de contraintes in situ
σc /σ1 σθ /σc SRF
Contraintes faibles, excavation peu profonde >200 <0,01 2,5
Contraintes moyennes 200-10 0,01-0,3 1
Contraintes importante, structure très
serrée (condition normalement favorable à
10-5 0,3-0,4 0,5-2
la stabilité mais peut être défavorable à la
tenue des piédroits)
Mouvements de toit modérés (rocher
5-3 0,5-0,65 5-50
massif)
Quelques " chutes de toit " (rocher massif) 3-2 0,65-1 50-200
" Chutes de toit " importantes (rocher
<2 >1 200-400
massif)
Notes :
(ii) Si l’état de contraintes initiales est fortement anisotrope (si mesuré) :
pour 5 < σ1 /σ3 < 10, réduire σc à 0, 75 ∗ σc . Pour σ1 /σ3 > 10, réduire σc à 0, 5 ∗ σc
(où : σc est la résistance à la compression, σ1 et σ3 sont les contraintes maximale
et minimale et σθ est la contrainte tangentielle).
(iii) Il est rare que la hauteur de couverture au-dessus du toit soit plus faible que la
largeur de l’ouvrage. Si c’est le cas, il est suggéré de porter l’indice SRF de 2,5 à 5.
c. Rocher "poussant ", déformation plastique du rocher sous l’action de fortes
contraintes naturelles
σθ /σc SRF
Moyenne pression 1-5 5-10
Forte pression >5 10-20
d. Rocher "gonflant ", action chimique en fonction de la présence d’eau
SRF
Moyenne pression 5-10
Forte pression 10-15
A6
A.4 Le GSI
Figure A.1 – Valeurs estimées de GSI(indice géologique de résistance) d’après Hœk & Brown
en 1997
A7
Figure A.2 – Variation de la constante mi d’après Hœk en 2003 [18]
A8
ANNEXE
B1
Figure B.2 – Carotte SC2 de 0m à 10m
B2
Figure B.4 – Carotte SC3 de 5m à 10m
B3
Figure B.6 – Carotte SC5 de 0m à 10m
B4
Figure B.8 – Carotte SC de 5m à 9,5m
B5
Figure B.10 – Carotte SC de 16,5m à 20m
B6
ANNEXE
C1
Figure C.2 – Paramètres mécaniques de la roche poreuse
C2
Figure C.3 – Paramètres mécaniques de la roche très poreuse
C3
C.2 Projet de Mermoz
C4
ANNEXE
D1
D.1 Résultats de calcul du projet de FANN
D.1.1 SC1
D2
Figure D.2 – SC1 - Déplacement total de la semelle
D3
Figure D.3 – SC1 - Valeurs des contraintes principales
D4
D.1.2 SC2
D5
Figure D.5 – SC2 - Déplacement total de la semelle
D6
Figure D.6 – SC2 - Valeurs des contraintes principales
D7
D.1.3 SC3
D8
Figure D.8 – SC3 - Déplacement total de la semelle
D9
Figure D.9 – SC3 - Valeurs des contraintes principales
D10
D.1.4 SC4
D11
Figure D.11 – SC4 - Déplacement total de la semelle
D12
Figure D.12 – SC4 - Valeurs des contraintes principales
D13
D.1.5 SC5
D14
Figure D.14 – SC5 - Déplacement total de la semelle
D15
Figure D.15 – SC5 - Valeurs des contraintes principales
D16
D.2 Réssultats du projet de Mermoz
D17
Figure D.17 – SC - Déplacement total de la semelle
D18
Figure D.18 – SC - Valeurs des contraintes principales
D19