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Inès et Malani - TG4

PARTIE A

Ce que je cherche :

On cherche à vérifier quels sont les bons fossiles stratigraphiques qui marquent la limite entre le Crétacé
et le Paléocène.

Comment je le fais :

Pour cela, on aura besoin du matériel suivant :

- Extrait de sédiment datant du Danien et du Maastrichtien

- Loupe Binoculaire / Caméra

- Logiciel d’acquisition de photo Mesurim et sa fiche technique

- Aiguille pointée

- Verre de montre

- Papier noir

- Planche de détermination de quelques microfossiles

À l’aide de la loupe binoculaire, on va étudier les extraits de sédiments du Danien et du Maastrichtien.


Ensuite, nous allons identifier les fossiles présents dans les différents sédiments et enfin, compter à l’aide
de Mesurim combien il y’en a de chaque en pourcentage.

Ce que j’attends :

On s’attend à remarquer que différents fossiles vont être relativement abondants dans ces sédiments et
que certains d’entre eux vont être amenés à disparaître et d’autres apparaître.

Photographie du comptage des fossiles présents dans le sédiment datant du Maastrichien (Crétacé)
observé à la loupe Binoculaire (x20)
Inès et Malani - TG4

Photographie du comptage des fossiles présents dans le sédiment datant du Danien (Paléocène)
observé à la loupe Binoculaire (x20)

PARTIE B

Dans les échantillons du Maastrichtien, on observe la présence de deux groupes de foraminifères observables,
les globotruncanidés (107 au total) et les hétérohélicidés (172). Dans les échantillons du Danien, on distingue
la présence des globigérinidés (130) et des hétérohélicidés (12).

Selon la classe, les sédiments datant du Maastrichtien possèdent 72% des hétérohélicidés , 25% des
globotruncanidés et 2% des globigérinidés comme fossiles. Tandis que les sédiments datant du Danien
possèdent 88% des hétérohélicidés ,2 % des Globotruncanidés et 10% des globigérinidés.

À partir du document 1, nous savons qu'un bon fossile stratigraphique doit répondre à plusieurs critères, dont
une répartition géographique étendue, une évolution rapide à l'échelle des temps géologiques, une courte
période de présence dans les couches géologiques ainsi qu’une abondance suffisante pour laisser de nombreux
fossiles. De plus, nous savons que d’après le doc 1 et 2, un « bon » fossile stratigraphique est relativement
abondant et est amené à disparaître et à apparaître. Dans le document 3, on observe aussi la présence d’une
limite géologique K-T qui marque la transition entre le Crétacé et le Paléocène et où se trouve des
changements significatifs dans la composition des foraminifères.

En effet, les globotruncanidés ont montré une évolution rapide, comme l'indique leur présence dans le
Maastrichtien et leur absence dans le Danien. Et ces premiers sont relativement abondants dans les
échantillons du Maastrichtien. De même, on remarque l’apparition de globigérinidés dans l’échantillon du
Danien, alors qu’ils ne sont initialement pas présents dans le Maastrichtien. Les hétérohélicidés sont visibles
dans les deux étages (Maastrichtien et Danien) et n’ont donc pas été présents durant une courte période. Car
en effet, les hétérohélicidés ont peut-être disparu quantitativement mais l’espèce ne s’est pas éteinte.

Donc, nous pouvons conclure que les globotruncanidés et les globigérinidés sont de bons fossiles
stratigraphiques pour marquer la limite entre le Crétacé et le Paléocène, en raison de leurs caractéristiques
conformes aux critères définis d’un fossile stratigraphique.

Cependant, il convient de noter que l'identification précise des foraminifères n'est pas évidente, et il existe une
marge d'erreur potentielle dans le comptage des fossiles. De plus, les pourcentages effectués par la classe ne
sont pas tous précis et il faut prendre en compte le fait que quantitativement, les résultats de la classe ne sont
pas suffisants car il faudrait en faire davantage pour gagner en précision. Par conséquent, il est important de
prendre en compte ces limites dans notre interprétation des résultats.

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