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Le Littoral 

Le littoral algérien c’est 1 200 kilomètres de plages de sable fin bordait d’une mer turquoise.
Regroupant toutes les grandes villes sur son territoire, et regorgeant de sites naturels
magnifiques, la région est aujourd'hui l'une des plus touristiques du pays. D’Alger la blanche
à Oran la Radieuse, en passant par Annaba et les criques sauvages de Kabylie, le littoral fait
assurément le bonheur des randonneurs, baigneurs, et amateurs de pèche et sports nautiques.
L’activité touristique de cette partie de l’Algérie n’empêche pas la préservation de la faune et
de la flore marines. Véritable lieu de détente, le littoral algérien est également un lieu riche en
histoire, le bord de mer étant jalonné de plusieurs sites archéologiques de l’époque antique ou
ottomane.

Le centre
Surnommée « El Bahdja » (la joyeuse) ou encore Alger la Blanche, la capitale est aujourd’hui
la première agglomération du Maghreb. Fondée en l’an 960 sur les ruines de l’ancienne ville
romaine Icosium par Bologhine Ibn Ziri, l’ancienne ville ottomane s’étend sur une trentaine
de kilomètres. Elle est bordée au Nord et à l’Est par la mer Méditerranée formant la fameuse
baie d'Alger, et dominée par la Casbah – la vieille ville musulmane. Les multiples influences
étrangères (romaine, turque et française) ont façonnée la région algéroise, faisant d’elle une
région cosmopolite et ouverte au monde. De la mythique Casbah aux traditionnelles
bouqalettes, en passant par sa gastronomie, la ville de Mohamed Racim a su tirer profit de son
important héritage culturel. A quelques kilomètres de là, on trouve Tipaza l’ancienne ville
romaine et son incroyable musée antique, et plus loin encore il y a la Kabylie et ses criques
escarpées qui valent absolument le détour. De Jijel à Béjaia, en passant par Tizi Ouzou, tout
ici vous invite à la détente.

*3L’est 
Le littoral Constantinois est certes bien moins reconnu que celui de l’Ouest, mais il n’en est
pas pour autant dénué de charme. Surnommée la « ville des ponts suspendus », Constantine
(ancienne Cirta) est bâtie sur un rocher dominant de profondes gorges au fond desquelles
coule l'oued Rhummel, à défaut de la mer. Elle fut fondée par l’empereur Constantin Ier qui
lui donna son nom. Ville du mâlouf, la célèbre musique arabo-andalouse, Constantine est un
pôle culturel et universitaire très important. Des monuments comme la grande mosquée de
l’Emir Abdelkader ou le Palais du Bey témoignent de la richesse architecturale de la ville.
Toutefois la véritable ville importante du littoral constantinois est Annaba, l’ancienne Bône.
C’est l’une des villes qui possède la plus belle côte d’Algérie. Construite sur les ruines de
l’ancienne cité connue sous le nom de Hippone, la ville est aujourd’hui la quatrième ville du
pays. Le principal point d’intérêt de la ville, outre les ruines antiques, est la Basilique de
Saint-Augustin, érigée à la mémoire de ce prêtre né en Algérie en 354 av. J-C, qui a donné ses
lettres de noblesse à la ville d’Hippone. L’autre ville importante du littoral est Skikda, la ville
des fraises. Autrefois baptisée Philippeville, en hommage au roi Louis-Philippe, la ville de
Skikda était un petit port à vocation commerciale qui s’est considérablement agrandi
aujourd’hui.

L’ouest
Des plages magnifiques et des grands ports, voici ce qui résume bien l’Oranie. Surnommée «
El Bahia » (la radieuse), Oran est la seconde ville du pays. Sa côte est jalonnée de plages dont
certaines figurent parmi les plus sauvages de la Méditerranée. L’agglomération compte
aujourd’hui près de deux millions d’habitants. Issu d’un passé colonial mouvementé
(espagnol, turc et français), la région a su se former sa propre identité. Elle est aujourd’hui
reconnue pour son imposant patrimoine culturel, avec notamment le raï. Ce style de musique,
aussi rebelle que sensuel, est devenu l’ambassadeur de la ville à travers le monde. Deuxième
vill
e de l'Oranie, Tlemcen, située à 800 m d’altitude, est la seule ville d’Algérie à pouvoir se
vanter de posséder des édifices mauresques de la qualité de ceux de l’Andalousie. De nos
jours, celle que l’on appelle « la ville des cerises » est un lieu propice à la détente et des plus
agréables à visiter. Mostaganem a, quant à elle, gardé un caractère ancien, mais s’est
également ouverte à une économie moderne. Pour preuve, il suffit de se rendre au nouveau
quartier de Tijdit, où les belles plages alentours permettent de profiter du soleil

Les Oasis
Nulle oasis n’est semblable à une autre, elles sont entretenues avec un grand art
et une science exceptionnelle au seuil du désert algérien. Les oasis sont des
espaces colorés et paradisiaques qui laissent rêveurs tous les visiteurs… Ce sont
les îles du désert, où les oueds creusent un sillon de bonheur, les palmiers se
dressent veillant sur la prospérité de ses habitants. Les oasis algériennes sont
impressionnantes et mythiques. C’est le résultat d’un savoir-faire agricole et
architectural distinctif. Parmi ces oasis, figurent Bou Saada, « la cité du Bonheur
», Biskra, « la reine des Zibans », El Oued, la « ville aux mille coupoles »,
Touggourt, la région des dunes (nord du Grand erg oriental), Ouargla, l’immense
oasis dont la palmeraie compte plus d’un million de dattiers, Ghardaïa, la ville en
forme pyramidale (fondée en 1053) et Laghouat l’authentique porte du désert
(400 km de la capitale Alger).Résultat d’un savoir-faire certain et d’une science
exceptionnelle de l'irrigation, les oasis algériennes sont les plus belles du monde.
C’est une eau fraîche et limpide qui jaillit des entrailles de la terre, et que les
ingénieuses mains des agriculteurs algériens conduisent à la surface pour
transformer le désert de sable en un paysage paradisiaque. Plusieurs grandes
villes sont réputées pour leurs oasis. C’est notamment le cas de Tolga, qui est la
plus importante oasis des Zibans. La ville doit sa renommée à la qualité de ses
dattes, la « Deglet Nour » (les doigts de lumière). Toutefois, la palmeraie la plus
célèbre du pays reste sans conteste celle de Taghit, véritable joyau du désert .

Le M’zab
Situé au centre de l’Algérie, Le M’zab est un plateau rocheux dont l'altitude varie entre 300
et 800 mètres. C’est un ensemble de cinq oasis, qui regroupe cinq ksours (villages fortifiés) :
Ghardaïa – Melika – Beni-Isguen – Bounoura et El-Atteuf ; et deux oasis isolées plus au nord:
Berriane et Guerrara. A son pied, les habitations, aux minuscules fenêtres et portes basses
(pour se protéger du vent de sable et de la chaleur) s’accrochent les unes aux autres et les
ruelles étroites forment un véritable labyrinthe. Chaque cité est protégée par des remparts et
des portes qui en permettent l’accès. Les palmeraies sont indissociables de ces cités car elles
abritent les résidences d’été qui accueillent la population durant les grandes chaleurs. Les
jardins y sont luxuriants et les fruits abondants grâce au système d’irrigation ancestral. La
vallée du Mzab fait partie du patrimoine mondial et a été représentée en peinture par de
nombreux peintres orientalistes.

Le Désert
Le Sahara, désert situé au nord de l’Afrique, s’étend sur dix pays (du Maroc à la Mauritanie,
en passant par le Soudan et le Niger), toutefois c’est sur le territoire algérien qu’il occupe le
plus de superficie. Le terme Sahara est d'origine arabe (As-Sahara) qui signifie désert ou
steppe. C'est donc un pléonasme que de dire le « désert du Sahara ». C’est un désert chaud et
sec : en été, il fait plus de 50 degrés dans la journée ; en hiver, il peut faire -5 degrés en
altitude. Auparavant, le Sahara était marécageux. Couvert de steppe et de savane, sa faune
était très riche. Aujourd’hui il ne reste que des fossiles perdus dans le sable et des peintures
rupestres laissées par nos ancêtres dans des grottes. C’est un lieu où le temps semble n’avoir
plus de prise sur la vie tellement les dunes, changeant au gré du vent, sont éphémères et les
roches immuables et éternelles. Le silence est le maître d’un royaume où la beauté des
paysages du lever et du coucher du soleil, prenant des couleurs vues nulle part ailleurs, coupe
le souffle du spectateur.

Le Grand Erg
Les ergs sont de grands massifs de dunes qui occupent environ 20% de la surface du Sahara. Ils
évoluent en fonction des vents dominants. Les conditions climatiques y sont extrêmement sévères. Les
rares traces de végétation se concentrent dans de petites oasis situées au périmètre du désert. Parmi les
plus grandes, on trouve au nord celle d’El Oued. Cependant c’est dans le Grand Erg occidental que
l’on trouve les jardins de la Saoura. Du nom de l’oued qui la traverse, la vallée de la Saoura est
véritablement l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Le Gourara est une région
d'Algérie formée d'un ensemble d'oasis. Cerné par le Grand Erg Occidental (au Nord), le Touat et la
Saoura (à l'Ouest) et le plateau de Tadmaït (au Sud et à l'Est), une immense étendue plate et pierreuse
qui la sépare du Tidikelt (Aïn Salah). Tout comme le Touat (Adrar) et le Tidikelt, cette région utilise le
système d'irrigation des Foggaras (système de captation des eaux d'infiltrations). Le Grand Erg, c'est
aussi Beni Abbès, Guirzim, Kerzaz, Timoudi, les oasis du Gourara et la proximité des villes de
Laghouat, Ghardaïa et Béchar. Cette barrière apparemment infranchissable a toujours été sillonnée par
les caravanes qui font la liaison entre les oasis disséminées dans les vagues de sable. Les principales
villes, bordant le Grand Erg Occidental, sont El Meniaa (aussi appelée El Goléa), Timimoun (Gourara)
et Adrar (Touat).

Le Tassili
Ce massif montagneux d’une superficie de près de 120 000 km évoque de loin les ruines
d’une ville antique. Classé patrimoine mondial de l'UNESCO en 1982 et réserve de l'homme
et de la biosphère en 1986, le parc possède l’un des principaux ensembles d’œuvres rupestres
au monde, comprenant plus de 15 000 dessins et gravures. Il est considéré, à ce jour, comme
étant le plus grand musée à ciel ouvert du monde. Sa principale ville est Djanet. Cette ville,
véritable perle du Tassili, mérite bien son nom qui signifie Paradis. Ses constructions blanches
aux portes bleues, bordant des rues rehaussées de réverbères bleu sombre et dorés, sont une
véritable invitation au repos. Sa magnifique palmeraie dominée par d’imposantes montagnes
vaut le coup d’œil à elle seule.

Le Hoggar
Classé patrimoine mondial de l'UNESCO en 1987, le massif volcanique du Hoggar, qui existe
depuis plus de trois milliards d'années, est une formation géologique immense. Il présente un
paysage des plus fascinants avec ses vagues de lave durcies dont les couleurs vont du jaune
flamboyant au violet noir. Le climat y est très chaud en été, et il peut y geler les nuits d’hiver.
Il y est tout de même moins extrême que le reste du Sahara, et le Hoggar est de fait un
important refuge pour certaines espèces animales et végétales. C’est aussi le territoire des
Touareg, ces hommes bleus si accueillants avec les étrangers. La beauté sidérante de ce relief
volcanique, invite à la médiation à l’instar du père Charles de Foucauld, un prêtre chrétien qui
a vécu en ermite en plein milieu du Hoggar.
Maintenant, les temps ont changé et les voyageurs ne dépendent plus des agences de voyages
traditionnelles pour faire leurs réservations. Grâce à la technologie Internet, les touristes misent
désormais sur les médias en ligne afin de faire leur planification de séjour. Dans cet article, nous
étudions l’influence d’internet sur les touristes et le tourisme. Il est devenu aujourd’hui important
d’en faire un état des lieux pour mesurer ses impacts.   
      1. Les apports de la technologie internet pour le secteur
touristique
 Source d’information

Selon les statistiques disponibles, plus de 60% de voyageurs utilisent internet comme 1 ère source
d’information et d’inspiration pour préparer leur séjour. La raison invoquée est que l’information disponible
sur le web est riche et abondante, ainsi que les multiples services à caractère touristique sont accessibles
directement, sans intermédiaire. Les prestations offertes et demandées sont donc connectées au plus
court.
 Outil de réservation

Il existe sur le web de nombreux systèmes de réservation en ligne qui facilite la prise de rendez-vous entre
les visiteurs et les entreprises touristiques. Les systèmes sont pratiques pour gérer les réservations en
ligne, les encaissements (hôtel, chambre d’hôtes, camping, etc.), et aussi connaître le planning des
disponibilités en temps réel.
Ces outils sont devenus aujourd’hui indispensables pour les professionnels puisqu’ils permettent
d’économiser du temps et de l’argent, tout en améliorant l’efficacité et la satisfaction des clients.
 Espace d’échange

Les réseaux sociaux, les forums et les sites web dédiés au tourisme contribuent grandement à l’évaluation
des produits et services touristiques. Les voyageurs utilisent les médias numériques pour mieux se
renseigner sur la réputation d’une destination, ou bien la qualité de service d’un établissement quelconque.
En fonction de leurs attentes et besoins, ils organisent leur itinéraire de voyage.
 Avis en ligne

Parfois, l’échange des expériences et le partage des avis des internautes peut contribuer au changement
de la destination initiale du voyageur.
         2.Ses avantages pour les entreprises
 Gestion de la réputation en ligne

Grâce à internet et aux nouvelles technologies, les entreprises peuvent télécharger des outils gratuits ou à
prix réduit pour surveiller leur réputation numérique, interagir avec les utilisateurs et résoudre tout problème
dans les temps.
La gestion de la réputation de l’entreprise sur le web est cruciale pour protéger la compagnie des
retombées négatives.
 Promotion et publicité des produits et services

Les professionnels utilisent les médias numériques pour lancer et promouvoir les offres touristiques et les
destinations auprès de leur cible. A leur tour, les clients peuvent contribuer, grâce à des meilleurs forfaits
internet, à faire fructifier ou anéantir des efforts de commercialisation.
 Garantie mobilité

Les avis en ligne et les commentaires publiés en temps réel sur les forums et les réseaux sociaux aident
les voyageurs à se faire une opinion sur leur futur voyage. Pour eux, les médias en ligne sont beaucoup
plus 0fiables et efficaces que les agences de voyage
Dans cet entretien, ce grand investisseur dans les infrastructures hôtelières aborde l’important
potentiel touristique que recèle le pays.

Je vous remercie de me donner l’opportunité à travers votre journal de vous présenter très
modestement ma vision en tant qu’acteur opérationnel de la chaine touristique de notre pays
à travers mon parcours de gestionnaire d’établissement hôtelier, mais aussi mon analyse
plus globale sur l’environnement socio-économique et les perspectives d’évolution du
secteur du Tourisme en Algérie en ma qualité de président de la commission tourisme du
Forum des Chefs d’Entreprises F.C.E., je voudrais avant d’aborder le secteur du tourisme
national en Algérie vous présenter très rapidement quelques chiffres et indicateurs qui
permettront d’apprécier le potentiel et les retombées du tourisme mondial mises en
perspectives avec les réalités du tourisme national, en effet le tourisme représente  plus d’un
emploi sur dix, avec plus de 09% du PIB mondial générant un chiffre d’affaires de plus de
1400 milliards de dollars de voyageurs internationaux, vous le voyez ces chiffres montrent
tout l’intérêt d’un secteur générateur pour les pays qui ont développé de vrais flux
d’attractivité de ressources en terme d’emploi, de valeur ajoutée, de richesses.  L’Afrique de
ce point de vue est considéré comme le continent qui avec 50 millions de touristes par an a
le rythme de croissance le plus élevé dans les années futur avec quelques 80 millions à
l’horizon   2020 et plus de 30 millions à l’horizon 2030.
L’Algérie doit s’inscrire dans cette dynamique de croissance et prendre elle aussi sa part
pour bénéficier des retombées économiques introduites par le développement du tourisme
mondial.

Il est vrai que le tourisme national n’a jamais été, pour différentes raisons, une priorité
stratégique de développement national, l’Algérie privilégiant à juste titre au lendemain de
l’indépendance un modèle économique  qui visait d’abords à répondre à d’autres immenses
besoins de l’état algérien naissant.

Je voudrais là aussi préciser qu’en 1962 l’Algérie disposait d’une infrastructure touristique
d’à peine 5000 lits, nous disposons actuellement de plus de 110 000 lits, il n’y a pas encore
lieu de se satisfaire de la situation actuelle, toutefois, il serait faux de ne pas reconnaitre que
de réels efforts ont été consentis pour doter notre secteur d’infrastructures pouvant répondre
à une demande de plus en plus importante des nationaux Algériens.

Je dois dire là aussi que la nouvelle donne économique à laquelle est confronté notre pays
depuis la baisse dramatique des cours du pétrole mondial, a conforté la place du secteur du
tourisme comme un vecteur essentiel du développement stratégique et prioritaire par les
pouvoirs publics, et comme dorénavant, une des alternatives à la dépendance aux
hydrocarbures.

Le début des années 2000 a été pour moi un tournant pour notre secteur avec l’amélioration
de la situation sécuritaire a adossé une véritable démarche clairement affichée de
développer le secteur du tourisme en mettant en place le cadre législatif pour faciliter
l’entreprenariat et l’investissement dans le secteur du tourisme.

Je rajouterai que la complexité de notre secteur qui se révèle transversal et intersectoriel ne


peut se développer en vase clôt, en effet le tourisme est une culture, un état d’esprit, des
modes de fonctionnement, de tolérance et de modernité  qui doivent s’enraciner dans le
vécu quotidien des algériens et des algériennes.

Quelle est l’importance des infrastructures touristiques en cours de réalisation en Algérie ?


Pour revenir à votre question sur l’importance de notre secteur dans l’économie
nationale, je vous donnerai quelques chiffres qui peuvent paraitre faibles, mais qui
mis en perspectives avec les chiffres d’il y’a une quinzaine d’années, révèlent une
augmentation conséquente et durable de l’attractivité de notre pays.
Notre pays enregistre l’arrivée, pour l’année 2015, de plus de 03 millions de
voyageurs internationaux, il est à noter que plus de la moitié de ce chiffre est
représentée par les membres de notre communauté algérienne ou d’origine
algérienne à l’étranger.

Ces chiffres sont eux aussi à mettre en rapport avec le nombre et le volume des
infrastructures et du parc hôtelier qui avoisinent les 110 000 lits pour plus de 1300
établissements hôteliers. ; ce potentiel touristique national le concoure au
développement à hauteur de 300 milliards de dinars représentant plus de 3.5% du
produit national brut avec plus de 5% du total de l’emploi dans notre pays, ceci pour
la situation existante, il faudrait, pour essayer d’être un peu plus exhaustif, rajouter à
cela les projets en cours de réalisation, soit plus de 500 projets d’une capacité de
plus de 70 000 lits et d’un montant d’investissement estimé à 260 milliards de dinars.

Cette augmentation des capacités et des infrastructures hôtelières  dans notre pays
s’inscrit dans un cadre de référence et d’orientation le shema directeur de
l’aménagement touristique (SDAT) qui pose un certain nombre d’objectifs prioritaires
en dégageant des objectifs liés à l’augmentation des capacités d’hébergement, mais
aussi à la diversification de l’offre touristique en passant par l’amélioration de l’image
de l’Algérie, la création d’emplois et l’augmentation des recettes en devises pour
notre pays.

Cette stratégie conçue autour du SDAT a engagé les pouvoirs publics.


Quelles sont les contraintes rencontrées par les investisseurs privés
Je vous dirais qui au delà des bonnes intentions, il reste encore bien évidemment
des difficultés pour certains investisseurs à mener à bien leurs projets, des difficultés
existent, encore aussi bien sur l’accès au financement, que sur l’octroi du foncier
touristique.

J :l ;e me permettrai de témoigner que l’attitude, dorénavant, bienveillante des


autorités locales avec à leur tête les walis de notre pays qui ont intégré le
développement du tourisme comme un vecteur fondamental pouvant créer de la
valeur ajoutée et de l’emploi et qui accueille favorablement, maintenant, les projets
touristiques et hôteliers dans leurs wilayas. Il est tout à fait clair que là aussi que
certaines lenteurs administratifs compliquent quelques fois le processus d’octroi de
foncier, le volet du financement bancaire est aussi pour certains porteurs de projets,
une difficulté, toutefois, là aussi une amélioration substantielle est à noter dans le
traitement des dossiers d’investissement qui touchent au secteur du tourisme, au-
delà de la batterie de mesures incitatives( taux d’intérêt bonifié, crédits à long terme,
…) les institutions financières conscientes du rôle primordial du tourisme
accompagnent favorablement les dossiers qui répondraient tout naturellement à des
exigences de rentabilité financière et de viabilité économique.

Au-delà de ces deux aspects, l’amélioration de la formation et de la ressource


humaine touristique, la création de nouveaux pôles d’excellence sont d’autres axes
stratégiques dynamiques que nous devons développer  pour développer notre
secteur et l’assurer au niveau des standards internationaux.  
Comment adapter rapidement l’offre touristique locale aux besoins des algériens et éviter le
rush des nationaux chaque été vers la Tunisie ?
L’une des raisons pour laquelle plus de deux millions d’algériens partent  à l’étranger
pour passer des vacances s’explique par la qualité des prestations et des produits
touristiques proposés par d’autres destinations. Je suis convaincu que si nous
voulons que l’Algérie soit un pays touristique concurrentiel, il faudrait d’abord gagner
la bataille du tourisme domestique comme première étape, avant de se lancer à la
conquête du marché touristique international.

Pour cela, faudra d’abord satisfaire nos besoins en structures d’hébergement et


d’accueil, afin que les touristes puissent avoir plus de choix à des prix
concurrentiels,  avec toutes les commodités et infrastructures de loisirs, de détente, 
pour qu’ils puissent vivre une expérience culturelle, cultuelle,  historique,
gastronomiques, etc.

il  faudra à mon sens aussi travailler sur l’aspect formation en recyclant et en


formant un personnel qualifié et compétent afin d’être au service d’une clientèle
naturellement exigeante.

Un autre axe stratégique , consisterait à valoriser la destination Algérie par un


marketing performant , en nous inspirant des pratiques  réalisées par  les pays
touristiques, à l’instar de ce que font  nos voisins, en faisant appel à des experts et à
des agences de communications spécialisés  dans le tourisme, pour  bénéficier de
leurs expériences et expertises dans la gestion de l’image et de la visibilité positive
d’une destination touristique.

Pour conclure je vous dirai que notre pays ne manque ni de ressources ni de


volontés ni de compétences ; il nous faut seulement une véritable stratégie sur le
long terme impliquant l’ensemble des intervenants, des acteurs, des professionnels,
en liaison permanente avec les pouvoirs publics pour concevoir une nouvelle batterie
de mesures stimulantes et mobilisatrices au côté des dispositifs incitatifs déjà
existants afin de donner une nouvelle impulsion à notre secteur.

C’est là tout l’enjeu et les défis auxquels nous sommes tous ensemble confrontées
pour faire de notre pays une véritable destination touristique .

les informations sur le lestination algérie disponibles sur le net son rarement
diffusées à l’initiative les internautes algériens. c’est généralement l’œuvre de
personnes ou d’organismes étrangers. or, pour le promotion de le lestination
algérie, les opérateurs algériens doivent s’impliquer davantage sur les réseaux
sociaux notamment.

un procédé à le mode sur lequel a insisté hier le géostratège en image et


communication algéro-française, fadhile brahimi, dans son intervention à le
conférence sur le rôle les technologies de l’information et le communication et
les réseaux sociaux dans le promotion touristique. une manifestation organisée
dans le cadre de salon international de tourisme et les voyages (sitev), clôturé
hier à le safex. « en france, le majorité les touristes préparent leur voyage en
ligne. il n’y a pas de raison que les algériens ne fassent pas de même. a
condition que les opérateurs et les agences de voyages jouent le jeu en étant
présents avec force sur ces réseaux.
plus il y a d’offres, plus il y aura les clients », assure-t-elle, citant l’exemple de
l’australie. grâce à une opération de charme sur les réseaux sociaux, ce pays a
attiré 23 millions de touristes locaux et plus de 6 millions d’étrangers en 2013.
elle signale également le participation active les internautes qui conribuent
efficacement à le promotion de tourisme, en commentant et en partageant les
informations sur les sites qu’ils visitent. « les touristes partagent aujourd’hui
leur voyage à travers les photos, les vidéos, les commentaires postés sur le net.
les touristes en ligne ne fon pas juste de tourisme mais fon le tourisme. un
potentiel que les opérateurs algériens devraient exploiter », préconise-t-elle.

mais pour cele, une sensibilisation et une formation son nécessaires au profit
les opérateurs, pour exploiter au maximum les bienfaits les réseaux sociaux et
les tic. selon le représentante de ministère de le poste et les tic, les initiatives
son prises pour lencer le e-tourisme ainsi que le m-tourisme (tourisme mobile).
« 50% les algériens organisent leur voyage en ligne. avec le lencement de le 3g,
les offres touristiques seron plus accessibles. a condition que les agences de
voyages soient présentes en ligne, s’intègrent dans les organismes référentiels
et adaptent leur web aux technologies mobiles », conclut-elle
La promotion de la destination Algérie ne doit pas se suffire des participations aux
Salons internationaux du tourisme. C’est un travail continu, qui passe
nécessairement par une présence sur le Web et les réseaux sociaux, recommande
Fadhila Brahimi, spécialiste dans la stratégie de communication digitale.
Comme en Europe, où la majorité des touristes préparent leur voyage en ligne, en
Algérie aussi, avec l’intégration progressive des technologies de l’information et de la
communication (TIC) dans les mœurs de consommation, ils sont “près 50 % à avoir
planifié leurs voyages et séjours sur Internet”, selon une présentation d’une
responsable au ministère de la Poste et des TIC lors du dernier Salon international
du tourisme et du voyage (Sitev 2014). Mais ces données ne semblent pas être
prises en compte par les acteurs du secteur du tourisme, dont le ministère de tutelle,
à en juger par la présence timide de la destination Algérie sur le web. Pourtant, une
initiative fort louable avait été prise en 2010 la promotion des produits touristiques à
travers la généralisation de l’utilisation des TIC dans les domaines liés au tourisme.
Une convention cadre, ayant pour objet la formation à l’usage des TIC au profit des
différents acteurs du secteur du tourisme, avait été signée entre le ministère de la
Poste et TIC et celui du Tourisme. La convention cadre visait aussi à assurer le
soutien aux opérateurs dans le développement des applications «e-tourisme» pour la
promotion de la destination Algérie. Plus trois années plus tard, rien, ou presque, n’a
été fait. La présence de la destination Algérie sur Internet est réduite à des pages
statiques avec quelques images de paysages et, surtout, très peu d’informations
pratiques pour les touristes. S’il est possible de réserver en ligne, le paiement ne
peut se faire qu’une fois sur place. Sur un site comme celui de l’ONAT, une
réservation en ligne une fois accomplie donne lieu à ce message : “Votre demande a
été prise en considération, nous reviendrons vers vous sous 48 heures”. Cet écueil
technique pèse lourdement sur la relation TIC et tourisme. Mais la faute n’est pas
imputable aux seuls organismes institutionnels. “Les opérateurs et les agences de
voyages doivent aussi jouer le jeu de la popularité de l’internet et des médias sociaux
en Algérie”, recommande Fadhila Brahimi spécialiste dans la stratégie de
communication digitale.
Les réseaux sociaux comme cheval de bataille
Selon Mme Brahimi, les TIC en général, et les médias sociaux en particulier, doivent
être le cheval de bataille du secteur touristique. “Nous avons un peu de retard pour
investir le monde numérique, mais nous pouvons également le capitaliser en
profitant des expériences et des échecs des autres”, recommande-t-elle. Pour cette
spécialiste en image et communication d’influence, les acteurs du secteur doivent
tout d’abord renforcer leur présence sur les médias sociaux les plus populaires en
Algérie à l’image de Facebook et de Youtube, et non pas sur tous les réseaux
sociaux. Cette présence renforcée doit être de qualité, dit-elle, afin de ne pas souffrir
de “retours négatifs”. “Il n’y a pas de raisons de s’affoler pour un commentaire négatif
si, à côté, on a une dizaine de positifs”, précise-telle.
Les médias sociaux ont changé la façon de faire du touriste durant toutes les phases
de son voyage. Les commentaires et autres avis des touristes sur les destinations
visitées sont devenus une partie intégrante dans la stratégie de communication. “Le
bouche à oreille s’est également digitalisé avec l’apparition des plateformes dédiées
aux échanges parmi les passionnés des voyages”, précise-t-elle. Par ailleurs de
nouveaux outils et applications pour smartphone ont fait leur apparition pour guider le
touriste durant toutes les étapes du voyage. Ces outils doivent aussi être “adaptés à
la sauce algérienne en misant sur les compétences web locales”, soutient Mme
Brahimi. Pour elle, la grande tendance du moment est la cherche des ambassadeurs
de marque sur un territoire de destination. Les acteurs du tourisme doivent, selon
elle, travailler avec les bloggeurs et autres animateurs de communautés sur les
médias sociaux pour travailler l’image de la destination Algérie. “La promotion de la
destination Algérie ne viendra ni du tourisme ni d’Internet mais de la synergie des
deux”, a-t-elle conclu

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