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Bernada
Chapitre I : introduction
Te, q
Ts, q
Q réflexion
vanne
vapeur
■ Sécurité
■ Environnement, normes
■ Contraintes opérationnelles
■ Economique.
4
Nécessité du contrôle dans l industrie
chimique (ii)
■ Quels sont les objectifs du contrôle - commande de procédés ?
Perturbations Objectifs à
Usine atteindre
Economie du Sécurité
marché, bénéfices
climat, Environnement...
accidents...
Contrôle
5
Définition d un procédé
■ Du point de vue de l automaticien
6
Exemples
qe
qe
vanne Procédé h
qs
h
qs
■ Générateur de vapeur
qvap
P, T qair
h qcomb P
qcomb qvap Procédé T
qeau qair qeau h
8
Exemple
Te, q
Ts, q Te
Q
Procédé Ts
Q réflexion
vanne
vapeur
■ Observation : la température Ts est mesurée par le dispositif
d observation
10
Mesure d une grandeur
■ Les principales grandeurs à mesurer :
– Pression, débit, température d un fluide en mouvement
– Niveau, masse volumique, pH, composition d un liquide stocké dans un
réacteur
– Déplacement, vitesse, accélération pour des organes mécaniques en
mouvement (moteurs, vannes etc…)
capteur : flotteur
h indicateur : règle graduée indiquant h
flotteur
Calibrage h=f(q)
débit 11
Transmission de la mesure
entrée
débit 12
Nature des signaux transmis
13
Caractéristiques du dispositif de
mesure
■ Les niveaux extrêmes des signaux sont toujours normalisés et on
raisonne la plupart du temps en pourcentage de l échelle du
transmetteur.
4.2
4 T (°C) T (°C) e (mV)
4
15
500 1000 500 1000 4.2 9.6
Commande d un procédé
P
x x
Q
Q
vanne vanne
Normalement Ouverte (N.O.) Normalement Fermée (N.F.)
■ vanne N.F. : vanne dont l ouverture augmente quand le signal de
commande croît,
Terminologie, représentation
normalisée
■ Schéma du procédé : On utilise le Plan de Circulation des Fluides
(P.C.F.) : schéma faisant apparaître les éléments, les matériels et les
flux de fluides nécessaires au fonctionnement du procédé.
– les appareils : cuves, réacteurs, tuyaux…
– la nature et le sens d écoulement des fluides,
– les organes de puissance : pompes, agitateurs motorisés…
– l indication des grandeurs utiles.
■ Exemple :
débit de eau (appoint) eau (récupération)
charge
débit de
vapeur
utilisation
température
de sortie pompe
échangeur bac de stockage 20
Schéma T.I.
■ T = Tuyauterie, I = Instrument.
■ Plus complet que le P.C.F., il indique en plus
– les appareils de mesure (dispositifs d observation),
– les appareils de contrôle et de calcul (organes de réflexion),
– les actionneurs (organes d action),
– les différentes liaisons entre ces appareils.
■ Représentation normalisée d une liaison
procédé
liaison électrique
liaison pneumatique
Schéma T.I.
■ Exemples
Transmetteur Indicateur de Enregistreur de
PT TI FR
de pression température débit (monté en
salle de contrôle)
Alarme de Alarme de
AT Analyseur PAH pression LAL niveau bas
haute (salle de contrôle)
Capteur de
débit - diaphragme 22
Schéma T.I.
■ Représentation des appareils de calcul : elle est opérée en ajoutant
le symbole Y à coté de l indication de la grandeur primaire traitée
et en indiquant la fonction traitée dans un cadre réservé.
■ Exemple : FY indique une extraction de racine carrée sur un
débit, en salle de contrôle.
■ Les principales fonctions sont :
– Σ : sommateur, X : multiplicateur, A/R : module avance/retard, :
extracteur de racine carrée, : intégrateur.
∫
■ Représentation des actionneurs :
I
P
Convertisseur Vanne manuelle
courant/pression Electrovanne
à clapet
Station de commande
avec indicateur Vanne de régulation avec
HIC servomoteur à membrane
Vanne papillon et positionneur 23
électropneumatique
débit de
charge
débit de
vapeur
température
de sortie
échangeur
24
Exercice : schéma T.I. d un bac de
stockage
■ Objectif : instrumenter le bac de stockage ci-dessous de façon à
pouvoir maîtriser le niveau de liquide dans le bac.
utilisation
bac de stockage
25
Schéma fonctionnel
Qrécupération + Niveau
+
–
Qutilisation
26
Hypothèse de la monoboucle de
régulation
■ La stratégie de régulation la plus simple consiste à commander une
seule grandeur incidente par grandeur à maîtriser. Cette grandeur
commandée sera appelée grandeur réglante (GR).
■ Le bac de stockage Grandeurs incidentes
Qutilisation Qrécupération perturbatrices
GR
Bac de stockage Niveau
Qappoint
■ L échangeur
Température
Qcharge entrée charge
GR Température
Échangeur de sortie
Qvapeur
27
28
Schéma fonctionnel détaillé
Teau
+
Tvap +
+
–
Qeau
Qvap + Capteur M
YR vanne +
transmetteur
29
Caractéristiques statiques d un
système
■ Définitions propres aux schémas fonctionnels :
– grandeurs de sortie : grandeurs observées
– grandeurs d entrée : grandeurs incidentes (réglantes ou perturbations)
– grandeurs réglées : GM, grandeurs à maîtriser
– L association d une grandeur réglée à une seule grandeur réglante est
appelée système élémentaire.
– Un procédé est alors considéré comme une association de systèmes
élémentaires.
30
Caractéristique statique d un système
GI1 système
GI1 GI2
GI2 YR M
GR GM Système
Capteur M
YR vanne
transmetteur
Schéma fonctionnel
simplifié
Schéma fonctionnel complet
M (%)
(2)
Le type de caractéristique
(1)
(croissante ou décroissante, linéaire ou
pas), influe sur le choix d un éventuel
régulateur
(3) YR (%)
31
FT ΔP ρ
YR
HIC
Q YR Vanne M
ΔP Schéma fonctionnel
Schéma T.I 32
simplifié
Caractéristique intrinsèque d une
vanne de réglage
■ L expression liant M et YR est alors uniquement fonction de la
relation entre S et YR (ΔP et ρ constantes). C est ce qu on appelle la
caractéristique intrinsèque de la vanne.
Schéma fonctionnel
QA simplifié
YRA
HIC Schéma T.I M (%)
1 100
80
■ Utilisation de vannes linéaires
60
YRA 40
M (%) = x 100 ⇒ caractéristique
YRA + 20 20
YRA (%)
non linéaire 0
34
0 20 40 60 80 100
Influence d une perturbation
80 YRB = 20%
YRA YRB = 50%
M (%) = x 100 60
YRB = 80%
YRA + YRB 40
20
35
Point de fonctionnement
G1
80 M = point de fonctionnement pour
G0
60 YR = 45%, M = 45%
α0 G2
M40
0 ΔM max
ΔM
20 Gain statique : K =
ΔYR max ΔYR
0 YR (%)
0 20 40Y 60 80 100
R0
1.2
1
K pe −θs
0.8 G(s ) =
τ ps + 1
0.6
KpA
0.4
θ=?, τp=?, Kp=?
0.2
0
θ
-0.2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 37
d(t) système
système
Gd
d(t) Gpert
YR(t) Gcons M
YR(t) GM
M
GA Gp
dS
= FSe − FSs + GS − CS
dt ! ! ! !
! flux de S flux de S quantité de S quantité de S
accumulati on entrant sortant générée dans consommée dans
le système le système
Tde
Q T, m
!
40
Détermination théorique d une
fonction de transfert (ii)
■ Le premier degré de complexité peut être contourné en se plaçant
sous l hypothèse des faibles perturbations autour du point de
fonctionnement (linéarisation).
41
De l équation différentielle à la
fonction de transfert
■ Deuxième étape : transformée de Laplace de cette équation. D une
manière générale, la fonction de transfert associée à l équation
différentielle précédente s écrit :
m
transformée de l' entrée m (s) b0 + b1s + ⋅ ⋅ ⋅ + bms
G(s ) = = =
transformée de la sortie yR (s) a0 + a1s + ⋅ ⋅ ⋅ + ansn
■ où s est la variable de La place, m et yR sont les transformées de
Laplace de la sortie M et de l entrée YR
42
Dynamique des systèmes du premier
ordre
■ Définition
dx ⎧τ = constante de temps du procédé
τ + x(t ) = K p YR (t ) ⎨
dt ⎩K p = gain statique du procédé
■ Fonction de transfert :
Kp
G(s ) =
(τs + 1)
■ Résolution pour une sollicitation de type échelon unitaire (YR(t) = 1)
et représentation graphique.
x (t ) 1
Kp 0,8
t 0,6
⎛ − ⎞
x (t ) = K p ⎜1 − e τ ⎟⎟
⎜ 0,4
⎝ ⎠
0,2
0
0 1 2 3 4 5
t τ 43
■ La cuve chauffée
Te,m Bilan d énergie :
! Hyp : V=cste
M Tde=T dT
Ml C p =m
! Cp (Te − T) + Q
dt
V
Ml dT Q
⇒ + T = Te +
Tde m
" dt
! m
" Cp
τ
Q
T, m
! 44
Dynamique des systèmes du second
ordre
■ Définition
⎧τ = constante de temps du procédé
2d 2x(t ) dx (t ) ⎪
τ 2
+ 2ζτ + x(t ) = K p YR (t ) ⎨K p = gain statique du procédé
dt dt ⎪
⎩ζ = facteur d' amortissement
■ Fonction de transfert
Kp
G(s ) =
(
τ2s2 + 2ζτs + 1 )
■ La dynamique du système va dépendre de la valeur du coefficient ζ :
45
t τ
m(t )
■ Si ζ=1 : Kp
1
– réponse critiquement
amortie critiquement amortie
– pas d oscillations sur amortie
m(t ) tm
Kp
A C 5%
1
B 2π
T=
ω
t
ts
πζ
2π
Aʹ 1 − ζ2
−
Dépassement = =e 1− ζ 2 T : pseudo-période =
B τ
C ⎛ Aʹ ⎞
2 τ
Rapport de décroissance = =⎜ ⎟ ts : temps de stabilisation (±5%) = 3
Aʹ ⎝ B ⎠ ζ
47
■ La vanne pneumatique
P : pression appliquée (entrée)
P x : course du clapet (sortie)
M : masse du clapet
K : raideur du ressort
C : coefficient de résistance au
x mouvement du clapet
A : surface de la membrane sur
laquelle s applique la pression
M C
τ= , ζ=
K 2 KM 48
Dynamique des systèmes intégrateurs
■ Définition
dm
= K p YR (t ) K p = gain statique du procédé
dt
■ Fonction de transfert
Kp
G(s ) =
s
■ Résolution pour une sollicitation de type échelon unitaire (YR(t) = 1)
et représentation graphique.
m(t )
Système instable : Kp
à une entrée finie,
m(t ) = K pt
correspond une sortie
infinie
t 49
■ Bac de récupération
Qe
h
pompe Q s (fixé par
la pompe)
dh
■ Bilan de matière sur la cuve : A = Q e − Qs
dt
t
Q e − Qs
■ Résolution dans le cas général : h(t ) = h 0 +
∫
0
$ !
A
!#!!
dx
"
int égrateur 50
Dynamique des systèmes à réponse
inverse
■ Définition : système pour lequel la réponse globale part initialement
en sens contraire à la direction attendue.
!v P
m
h T m
! l T1
Q
■ Supposons qu on augmente le débit de liquide froid d un échelon :
h(t)
æ ébullition
ä classique
réponse globale
t
51
Cm
L
C
■ Expression de Cm : Cm (t ) = C(t − θ)
Cm (s )
■ Fonction de transfert d un retard pur : G(s ) = = e−θs
C (s )
52
Détermination expérimentale d une
fonction de transfert
■ Il existe globalement deux méthodes :
– méthode temporelle,
– méthode fréquentielle ou harmonique.
Générateur YR(t)
système m(t)
de fréquences
» Méthode peu utilisée en pratique
d(t)
YR(t)
Échelon
Gp
d’amplitude A
x(t)
m(t) Gm
53
■ Exemple :
3.5
2.5
2
x(t)
1.5
0.5
-0.5
0 20 40 60 80 100 120 140
■ Exemple 3.5
2.5
2
x(t)
G1(s)
1.5
0.5
G2(s)
0
-0.5
0 20 40 60 80 100 120 140
t
■ Premier ordre avec retard pur
1.0e −11s
G1 (s ) =
27.39s + 1
■ Second ordre avec retard pur
0.994e −2s
G2 (s ) =
(24.91s + 1)(10.12s + 1)
56
Méthode de Broïda
■ Ajuster un modèle du premier ordre avec retard pur sur les
résultats expérimentaux :
1.2
0.8
0.6 K pe−θs
K pA G(s ) =
0.4 τs + 1
0.2
0
θ
-0.2
0 t11 t2 2 3 4 5 6 7 8
Δm
■ Détermination du gain statique : K p =
A
■ Recherche des temps t1 et t2 pour lesquels la réponse est égale
respectivement à 28% et 40% de sa valeur finale, on a alors :
τ = 5.5(t 2 − t1 ) θ = 2.8t1 − 1.8t 2
57
Laplace
58
Définitions
L [f (t )] = f (s ) =
∫ 0
f (t )e−st dt
Conditions d existence
∞
59
Propriétés de la transformation de
Laplace
■ Opération linéaire
df (t )⎤
L ⎡ = sf (s ) − f (0 )
⎢⎣ dt ⎥⎦
⎡ d 2f (t )⎤
L ⎢ 2 ⎥
= s2f (s ) − sf (0 ) − f ʹ(0 )
⎣ dt ⎦
60
Propriétés de la transformation de
Laplace
⎡ t ⎤ 1
∫
L ⎢ f (x ) dx ⎥ = f (s )
⎢⎣ 0 ⎥⎦ s
lim f (t ) = lim sf (s )
t →0 s→∞
lim f (t ) = lim sf (s )
t →∞ s →0
61
∞
df (t )⎤ df (t ) −st
L ⎡
■
⎢⎣ dt ⎥⎦
=
∫0
dt
e dt
∫
0
dt
e dt = f (t )e−st 0 +
∫
0
f (t )se−st dt
df (t )⎤
⇒L ⎡ = sf (s ) − f (0 )
⎢⎣ dt ⎥⎦
62
Transformée de Laplace de quelques
fonctions de base
■ Impulsion unité de Dirac
⎧0 si t ≠ 0
f (t ) = ⎨ f (s ) = 1
⎩∞ si t = 0
■ Echelon d amplitude A
⎧0 si t ≤ 0 A
f (t ) = ⎨ f (s ) =
⎩1 si t > 0 s
■ Exponentielle
⎧0 si t ≤ 0 1
f (t ) = ⎨ −at f (s) =
⎩e si t > 0 s+a
■ Sinusoïdale
⎧0 si t ≤ 0 ω
f (t ) = ⎨ f (s) =
⎩sin(ωt ) si t > 0 s + ω2
2
63
Exemple de calcul
τ t
∞ τ
e−st 1 − e − sτ
■ L [f (t )] =
∫0
f (t )e−st dt =
∫ 0
τ
dt =
sτ
■ Développement limité de f (s) , τ 0
⎛
1/ − ⎜⎜1/ − sτ +
(sτ)2 − o τ3
( )⎞⎟⎟
1−e− sτ 2!
lim = lim ⎝ ⎠ =1
τ →0 sτ τ →0 sτ
64
Résolution d équations différentielles (i)
d 2x (t ) dx (t )
a2 2
+ a1 + a 0x (t ) = b0
dt dt
CI : x (0 ) = x 0 , xʹ(0 ) = x1
( )
a2 s2x (s) − sx(0) − xʹ(0) + a1 (sx (s) − x(0)) + a0 x (s) = b0
65
66
Résolution d équations différentielles
(iii)
■ Généralisation
N (s )
x (s ) =
D(s )
où N et D sont des polynômes de degrés respectifs m et n (m<n),
n ayant pas de racines communes.
q q
D(s ) =
∏(
i =1
s − pi )
ni
et
∑i =1
ni = n
67
N (s )
x (s ) = q
∏ i =1
(s − pi )n i
q ni
(A )
x (s ) =
∑∑ ( i =1 j=1
s − pi )
pi j
j
68
Résolution d équations différentielles
(v)
q ni q ni
⎡ (A ) ⎤ ⎛ ⎡ (A pi )j ⎤ ⎞
L
∑∑
-1 ⎢
⎢
⎣ i =1 j=1
pi j
j
(s − pi ) ⎥
⎥=
⎦
∑∑i =1 j=1
⎜L
⎜
⎝
-1
⎢ j⎥
⎟
⎢⎣ (s − pi ) ⎥⎦ ⎟⎠
⎡ (A pi )j ⎤ t j−1 pi t
L -1 ⎢ j⎥
= (A )
pi j
(j − 1)!
e
⎢⎣ (s − pi ) ⎥⎦
■ d ou la solution générale de l équation :
q ni
j−1
x (t ) =
∑∑ (A ) ( t ) e
pi j
pi t
j −1 !
i =1 j=1
69
t j−1 pi t
si ∃ pi / Re(pi ) ≥ 0 ⇒ ∀j, lim e = lim x (t ) = ∞
t →∞ (j − 1)! t →∞
t j−1 pi t
si ∀i, Re(pi ) < 0 ⇒ ∀j, lim e = lim x (t ) = 0
t →∞ (j − 1)! t →∞
■ Exemple
Im s4
s2
s1 s3 instable
Re
stable s2*
s*4
70
Cas des équations différentielles non-
linéaires
■ Exemple : dx = a0 (x )
dt
■ TL : sx (s ) − x (0 ) = L [a0 (x )] =
∫
0
a0 (x )e−st dt = ?
∞ ∞
■ Exprimer
∫ 0
−st
a 0 (x )e dt en fonction de x (s ) =
∫ 0
x (t )e−st dt :
⇒ Impossible d utiliser la TL !
71
dx
= f (x, u, t )
dt
■ x = variable, u = entrée
72
Traitement des non linéarités
73
■ Etat stationnaire
⎧x = xR
⎨ ⇒ fi (xR , uR , t ) = 0
⎩u = uR
dxʹ
= Axʹ + Buʹ
dt
∂fi ∂f
■ avec A ij = , Bik = i xʹ = x − xR , uʹ = u − uR
∂x j R ∂uk R
74
Exemple : vidange d une cuve
m
%e =m
% eR + m
% ʹe
h = h R + hʹ
∂m%s ∂m!s ρC ρ
m
%s =m
% sR + hʹ = =
∂h h R ∂h h R 2 h R R nl
$!#! "
m
% ʹs
75
dhʹ ρhʹ
⇒ ρA =m
! ʹe −
dt Rnl
76
Résumé
Etape 1 Linéarisation
Résoudre l équation
Etape 3
dans l espace de Laplace
vapeur
FT02
FT01 FC01
eau alimentaire
78
Introduction et objectifs du chapitre
79
Te, m
! M Hyp : V=cste
V
dT
ρCp V =m
& Cp (Te − T ) + Q!
%"$" t %"$
d# " "# "
apport
entrée-sortie
accumulati on
Q T,m
!
perturbation
Entrée Te Sortie
Q Procédé T
commande
variable d état : T
80
Régulation de la température d une cuve
(i)
■ Etat stationnaire :
! Cp (TR − Tes )
QR = m
Q = QR + K r (TR − T )
81
dT ⎛⎜ K c ⎞ ⎛ K ⎞
τ1 +⎜ + 1 ⎟⎟T = (Te − Tes ) + ⎜⎜ c + 1 ⎟⎟TR
dt ⎝ m! Cp ⎠ ⎝m! Cp ⎠
ρV
τ1 = : temps caractéristique de la cuve
m!
Te = Tes + ΔTe
ΔTe
Tes
temps
■ Perturbation de type échelon de température en entrée
82
Régulation de la température d une cuve
(iii)
■ Réponse transitoire
⎛ ⎛ K ⎞t
−⎜⎜ c +1 ⎟⎟ ⎞
Te ⎜ ⎝m! C p ⎠ τ1 ⎟
T = TR + ⎜1 − e
Kc ⎟
+ 1 ⎜⎝ ⎟
⎠
m
! Cp
T
TR + ΔTe
Kc=0
Kc = m! Cp
TR K c = 3m! Cp
temps
Tidéal
■ Kc ä, ⇒ erreur ε = (TR - T) æ
83
temps
T Kcε
+seuil
TR
-seuil
Kc=0 K c → +∞
temps temps
Le grand volume de liquide présent dans Un gain trop important entraîne
la cuve filtre le bruit, un mauvais fonctionnement du
même sans régulateur régulateur
84
Régulation de la température d une cuve
(v)
Q = QR + K r (TR − T ) + K I
∫(
0
TR − T )dt
temps
■ Annulation de l erreur à l état permanent, mais apparition
d oscillations pour des KI trop importants.
85
T
Tseuil+
K I > K Ilim
TR
Tseuil-
temps
■ ⇒ Réponse instable.
86
Régulation de la température d une cuve
(vii)
■ Conclusions
– Compromis à trouver :
» Si KI est trop faible, la réponse est trop lente et le procédé n est pas optimisé.
» Si KI est trop fort, le système est instable.
87
m(t)
Mesure
■ Terminologie :
– système de régulation ~ régulateur, dispositif automatique qui compare
la mesure à l objectif à atteindre et agit sur la grandeur réglante du
système par une loi de commande appropriée. Représenté par la lettre C
sur les schémas T.I.
– Consigne : valeur désirée pour la grandeur à maîtriser, parfois notée SP
(set point). Le but de la régulation est d obtenir m(t)=C(t) en modifiant
YR(t).
88
Etude statique, exploitation des
caractéristiques d un système
■ Exemple : mélangeur en ligne M (%)
AC
M 100
0%
YRA 80 Y RB=2
0%
AT 60 Y RB=5
QA=cste 0%
M0 X0 Y RB 8
=
ΔM
40 M1 X2
X1
20
QB
0 YRA0 YRA (%)
YRB
HIC 0 20 40 60 80 100
La régulation PID
90
Types généraux de régulateurs
YR (t ) = K r ε(t ) + rR
■ Kr = gain, rR = signal de décentrement de l actionneur. Fonction de
transfert :
Gr (s ) = K r
YRmin ≤ YR (t ) ≤ YRmax
91
■ Régulation P : YR = Kr(C-M) + rR
M (%)
100
YRB=20%
80
YRB=50%
60 X0
M0
X2
YRB=80%
ΔM
ΔM 40
M1 X1
20
0
YRA0 YRA (%)
0 20 40 60 80 100
■ On observe que :
– ΔM < ΔM
– ΔM ≠ 0 (erreur à l infini) sauf si la caractéristique du régulateur est
horizontale, i.e. gain infini (impossible en pratique).
92
Annulation de l erreur à l infini
■ Développer un régulateur qui annule l écart l infini : régulateur à
action intégrale :
– régulateur Proportionnel et Intégral :
t
⎛ 1 ⎞
YR (t ) = K r ⎜ ε(t ) +
⎜
⎝
– τI est le temps intégral. Pour
∫
τI 0
ε(x )dx ⎟ + YR 0
les procédés
⎟
⎠
chimiques
T
Tseuil+
TR τI < τIlim
Tseuil- 93
Stabilisation du système
■ ajout de l effet dérivée : régulateur PID
t
⎛ 1 dε(t ) ⎞⎟
⎜
YR (t ) = K r ε(t ) +
⎜
τD est le temps dérivée.
⎝ ∫ ε(x )dx +τD
τI 0 de transfert
Fonction
dt: ⎟
⎠
+ YR 0
⎛ 1 ⎞
Gr (s) = K r ⎜⎜1 + + τDs ⎟⎟
■ Intérêt de l effet dérivée : stabilise la réponse d un système, ⎝maisτIs ⎠
ralentit la réponse du système,et amplifie le bruit.
dε(t )
YRD (t ) = K r τD
dt
m(t) YR(t)
ε(t ) = C − m(t )
+seuil
C
-seuil
K c → +∞
temps
temps 94
Utilisation de l effet dérivée en
pratique
β=0
signal de
réponse
2
10
β≠0
1
10
0
10
-2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10
Fréquence ω 95
96
Fonctions de transfert des différents
organes de la boucle
perturbation
D(s)
régulateur Gd(s)
Actionneur
Xc(s) + E(s) Correcteur R(s) U(s) + sortie
Gr(s) Ga(s) Gp(s)
consigne – + X(s)
Procédé
Mesure
Xm(s)
Gm(s)
■ Mesure : X m (s ) = Gm (s )X(s )
97
⎧ G p (s )Ga (s )G r (s )
⎪G consigne = 1 + G (s )G (s )G (s )G (s )
⎪ p a r m
■ avec : ⎨
⎪G Gd (s )
perturbation =
⎪⎩ 1 + G p (s )Ga (s )G r (s )Gm (s )
98
Les différents modes de commande
■ La régulation :
– Xc(s) = 0,
– le procédé est soumis à des perturbations,
– le système de commande réagit de façon à maintenir x(t) aussi proche
que possible de la consigne.
■ La poursuite ou asservissement :
– D(s) = 0,
– le procédé est soumis à des variations de consigne,
– le système de commande réagit de façon à maintenir x(t) aussi proche
que possible de la consigne.
99
■ Hypothèses : Ga (s ) = Gm (s ) = 1
D(s)
Gd(s)
Xc(s) + E(s) U(s) +
Gr(s) Gp(s) X(s)
_ +
100
Synthèse de l action proportionnelle
Fonction de transfert
Gr (s ) = K r
(ζʹp < ζ p )
101
Fonction de transfert
⎛ 1 ⎞
Gr (s) = K r ⎜⎜1 + ⎟
⎝ τIs ⎟⎠
102
Synthèse de l action dérivée
Gr (s ) = K r τDs
■ L effet dérivée :
– stabilisant,
103
1,2
1
0,8 – 1 paramètre : Kr
0,6
0,4 – écart à l infini ≠ 0
0,2
0 temps
0 20 40 60 80 100
1,8
1,6
Effet I
PI
m(t)/A
– 2 paramètres : Kr , τΙ
1,4
1,2
1
0,8
0,6
– annule l erreur à l infini,
0,4
– effet déstabilisant
temps
0,2
0
0 20 40 60 80 100
1,6
PID Effet D
1,4
1,2
m(t)/A
1
0,8
– 3 paramètres : Kr, τI, τD
– effet stabilisant
0,6
0,4
0,2
0 temps – ralentit la réponse 104
0 20 40 60 80 100
Contrôle - Commande de Procédés
Chapitre IV : Stabilité
T
Tseuil+
K r > K rlim
TR
Tseuil-
t
Exemple
T sécurité
Tseuil+
TR K r > K rlim
Tseuil-
temps
■ Réponse pour Kr suffisamment grand 106
Exemple : stabilité d un système du
premier ordre
(
x(t ) = K p 1 − eat )
■ La réponse est donc :
⎧stable si a ≤ 0
⎨
⎩instable si a > 0
107
Définitions
■ Définition générale
« Un système est stable si à une entrée bornée correspond une sortie
bornée dans les limites de la physique du problème »
Im s4
s2
instable
s1 s3
Re
stable s2*
s*4
Régulateur P vanne
Xc(s) + E(s) R(s) Q(s) 10
Kr Kv=1 X(s)
– s −1
Procédé
mesure
Xm(s)
Km = 1
110
Stabilité d un système en boucle
fermée : exemple 1 (ii)
■ La réponse du système en BF s écrit :
10K r
X(s) = X c (s)
s − (1 − 10K r )
Exemple 2 : déstabilisation d un
procédé stable à l aide d un
régulateur PI (i)
■ On considère un procédé du second ordre ayant la fonction de
transfert suivante :
1
G p (s ) = 2
s + 2s + 2
■ Les pôles de la fonction de transfert sont : s = −1 + j, s = −1 − j
Régulateur PI
Xc(s) + E(s) R(s) vanne Q(s) 1 X(s)
⎛ 1 ⎞
K r ⎜⎜1 + ⎟ Kv=1 2
_ ⎝ τIs ⎟⎠ s + 2s + 2
mesure Procédé
Xm(s)
Km = 1
112
Stabilité d un système en boucle
fermée : exemple 2 (ii)
G pG r
■ La réponse du système en boucle fermée est : X(s ) = X c (s )
1 + G pG r
Kr
(τIs + 1)
τI
■ soit : Gʹp (s ) =
Kr
s3 + 2s2 + (2 + K r )s +
τI
113
■ avec :
G r (s )Ga (s )G p (s )
Gʹc (s ) =
1 + G r (s )Ga (s )G p (s )Gm (s )
Gd (s)
Gʹd (s) =
1 + Gr (s)Ga (s)G p (s)Gm (s)
114
Equation caractéristique d un système
en boucle fermée
■ Les caractéristiques de stabilité du système en BF sont déterminées
par les pôles de Gʹc (s ) et de Gʹd (s )
1 + Gr (s )Ga (s )G p (s )Gm (s ) =
∏(
i =1
s − pi )
■ ⇒ Critère de stabilité :
« un système en boucle fermée est stable si toutes les racines de son
équation caractéristique sont réelles négatives ou à partie réelle
négative »
115
1 + G bo = 0 ⇒ (s + 4 )(s + 6 )(s + 1) + K r = 0
116
Les différentes approches d un
problème de stabilité
117
118
Critère de Routh-Hurwitz (ii)
an an-1 b1 c1 ... z1
120
Exemple (i)
2 2 Kr
τI
Kr
3 2(2 + K r ) −
τI 0
2
Kr
4
τI
Kr
■ Si (2 + K r ) − < 0 , le troisième élément de la première colonne <0
2τI
⇒ système instable
121
Exemple (ii)
122
Méthode du lieu des racines (i)
123
zéros de Gbo 8
4
des 3 racines.
2
0 Kr=0.5
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 ■ Si Kr > 0.5, Re(pi)>0
-2
-8
-10
■ Conclusions :
– Etude de la stabilité + renseignements sur la dynamique de la réponse
du système en BF
– ⇒ méthode utilisée pour l optimisation du fonctionnement d un
régulateur dans une boucle.
124
Effet de l action intégrale sur le lieu des
racines
■ Pour comparer, on a tracé le lieu des racines du système en BF avec
un régulateur simplement P
10
système avec PI 6
système avec P 4
0
-10 -8 -6 -4 -2 0 2
-2
-4
-6
-8
-10
126
Contrôle - Commande de Procédés
Régulateur Kr τI τD
P 5.28
PI 4.53 49.78
PID 6.84 48.21 7.44
127
3 questions essentielles
– P
– PI
– PID
128
Généralités sur les critères de
performance (i)
■ Rappel du rôle du régulateur :
« assurer que la réponse présente des caractéristiques dynamiques et
stationnaires convenables »
perturbations
consigne
Procédé
d(t)
C(t) + ε(t) YR(t) modèle inexact,
régulateur non linéarité, sortie
–
dynamiques non x(t)
modélisées
m(t) +
capteur
+
■ quelques critères : bruit
– influence des perturbations minimales,
– réponse rapide, ou ne jamais dépasser la consigne.
– Robustesse
129
Exemple pratique
■ Exemple : régulation de la température dans un réacteur
T(t)
limite
sécurité A
niveau désiré
B
■ ⇒ réponse A indésirable
131
– pas d oscillations ⇔ A /B = 0
tm
x(t)
A
C 1%
AKp
2π
B Ta =
ωa
t
ts
132
Les critères d intégrale d erreur
ITAE =
∫
0
t ε(t ) dt
133
■ Exemple :
– supprimer des erreurs importantes (ε >1) ⇒ ICE est mieux que IAE,
– supprimer des erreurs faibles (ε < 1) ⇒ IAE est mieux que ICE,
– supprimer des erreurs persistantes ⇒ ITAE est le meilleur choix.
134
Choix du régulateur
■ Quel régulateur choisir (P, PI, PID) pour contrôler un procédé donné ?
135
PI
PID
t
136
Choix pratique du régulateur
137
Conseils pratiques
■ Régulation de débit :
– ⇒ utiliser un PI
138
Conseils pratiques
■ Régulation de température :
– En général très complexes et très variés.
– Présence d un retard ⇒ Kr nécessairement faible.
– Choix d un PID, plus rapide et robuste qu un PI
■ Régulation de composition :
– Présence de retards très élevés.
– Bruit de mesure souvent important.
– Le choix d un PID s impose.
139
2) Utiliser des critères d intégrales d erreur, plus précis, mais plus lourd à
manipuler et à mettre en place sur un système industriel.
140
Réglage par essai-erreur
■ Réglage typique du PID « sur le terrain ».
■ Procédure :
141
Régulateur Kr τI τD
P 0.5 Kru
142
Méthode de la courbe de réaction du
procédé (i)
■ Méthode développée par Cohen et Coon, 1953.
m(s)
Ga
143
m(t)
B
pente S mesure
PORP
θ t
144
Méthode de la courbe de réaction du
procédé (iii)
■ Il faut estimer trois paramètres :
– C/A = 1/4,
– minimiser ICE.
145
Régulateur Kr τI τD
P 1 τ⎛ θ⎞
Kr = ⎜1 + ⎟
K θ⎝ 3τ ⎠
PI 1 τ⎛ θ ⎞ 30 + 3 θ τ
Kr = ⎜ 0.9 + ⎟ τI = θ
K θ⎝ 12τ ⎠ 9 + 20 θ τ
PID 1 τ⎛4 θ ⎞ 32 + 6 θ τ 4
Kr = ⎜ + ⎟ τI = θ τI = θ
K θ ⎝ 3 4τ ⎠ 13 + 8 θ τ 11 + 2 θ τ