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ISCAE- Université de la Manouba

Cours de comptabilité intermédiaire 2ème Année licence en comptabilité

LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES : CAS PARTICULIERS

I/ Le crédit fournisseur d’immobilisation

Lorsque le règlement du prix d’acquisition d’une immobilisation est différé au-delà des
termes habituels de crédit, son coût doit correspondre au moment équivalent en espèces. La
différence entre ce montant et le montant total des paiements est considérée comme
représentant des frais financiers nets qui doivent être constatés en charges d’intérêts sur la
période du crédit (§ 15 de la NCT 5). Par conséquent, lorsque le prix d’achat au comptant est
connu, la différence entre le prix d’achat au comptant et le nominal de la dette constitue des
intérêts différés rapportés en résultat sur la période de crédit sur la base du taux réel de
rendement de crédit.
Application :
Une machine est acquise et mise en service le 02 janvier de l’année N. La facture est établie
comme suit : Prix d’achat facturé : 50 000 DT. Le règlement du fournisseur s’effectuera le
31/12/N+1. Le taux d’intérêt est de 8%
Des frais de transport : 1 700 DT et des frais de montage : 2 300 DT sont engagés le même
jour de l’acquisition et payés par chèques bancaires.
La machine est amortie linéairement sur 10 ans.
TAF : Passer les écritures comptables au 02/01/N, 31/12/N et 31/12/N+1
Prix au comptant = 50 000/(1,08)² = 42 866,941 DT
Coût d’acquisition = 42 866,941 + 1 700 + 2 300 = 46 866,941
Somme des intérêts = 50 000 – 42 866,941 = 7 133,059
Intérêts (N) = 42 866,941 * 0,08 = 3 429,355
Intérêts (N+1) = (42 866,941 + 3 429,355) * 0,08 = 3 703,703
ou bien intérêts (N+1) = somme des intérêts – intérêts (N) = 7 133,059 – 3 429,355
= 3 703,704

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01/01/N
MI 46 866,941
2734 Frais d’actualisation/crédit fournisseur immo 7 133,059
Crédit fournisseur immo 50 000
Banque 4 000
31/12/N
686 Dotations aux amortissements (charges financières) 3 429,355
2734 Frais d’actualisation/crédit fournisseur immo 3 429,355
31/12/N
681 Dotations aux amortissements IC 4 686,694
Amortissement MI 4 686,694
31/12/N
Crédit fournisseur immo 50 000
Fournisseur immo 50 000
31/12/N+1
686 Dotations aux amortissements (charges financières) 3 703,703
2734 Frais d’actualisation/crédit fournisseur immo 3 703,703
31/12/N+1
681 Dotations aux amortissements IC 4 686,694
Amortissement MI 4 686,694
31/12/N+1
Fournisseur immo 50 000
Banque 50 000

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II/ Construction sur sol d’autrui

La construction sur sol d’autrui est généralement prévue dans le cadre d’un contrat de bail où
le locataire de l’immobilisation louée, édifie une autre construction ou effectue des
aménagements et des installations sur la construction louée.

D’après le code des droits réels, les constructions édifiées sur sol d’autrui appartiennent au
propriétaire du sol. De même, les constructions réalisées par une entreprise sur un terrain qui
ne lui appartient pas ne seront pas sa propriété.

Il est de règle générale que le propriétaire du terrain a le droit soit de retenir les constructions
qui ont été édifiées par autrui (gratuitement ou contre le versement d’une indemnité), soit
d’obliger ce dernier de les supprimer à ses frais, sous réserve des clauses prévues dans le
contrat liant les deux parties.

Traitement comptable
Constatation des constructions
Faire figurer les constructions (ainsi que les aménagements et les installations) parmi les
immobilisations du locataire, dans le compte « 2227 construction sur sol d’autrui » et ce
même si elles doivent revenir gratuitement au bailleur en fin de contrat. Le coût d’entrée sera
évalué conformément à la règle générale d’évaluation des immobilisations acquises ou
produites par l’entreprise.
Modalités d’amortissement

• Base d’amortissement
Il est de règle générale que le montant amortissable d’un bien est égal à sa valeur comptable
diminuée de sa valeur résiduelle si elle est significative. Cette dernière est réduite des frais
estimés de la revente du bien et n’est pas ultérieurement relevée pour tenir compte des

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augmentations de prix. Dans le cas de la construction sur sol d’autrui, les cas suivants se
présentent :
- Dans le cas où l’entreprise serait obligée de démolir les constructions et de démanteler
les installations à la fin du bail, les coûts de démolition et de démantèlement devront
être déduits de la valeur résiduelle.
- Dans le cas où l’entreprise opte pour la remise des constructions au propriétaire du
terrain contre une indemnité, la valeur résiduelle sera égale à cette indemnité.

• Durée d’amortissement
La construction sur sol d’autrui est amortie sur la plus courte durée du bail (y compris les
renouvellements du bail) et la durée de son usage.

• Sortie des constructions


A l’expiration du bail, le locataire utilisateur de la construction doit retirer la construction de
l’actif. Le transfert de la propriété peut être assimilé à une opération de cession pour la valeur
de l’indemnité s’il y a lieu. La différence entre la valeur résiduelle et le montant de
l’indemnité éventuellement perçue constitue, selon le cas, une plus ou moins value sur
cession.
Remarque :
Chez le propriétaire du sol et pour la durée du bail, seul le terrain figure à l’actif du bailleur.
Par conséquent, ni les constructions, ni les aménagements et les installations réalisés par le
locataire ne peuvent figurer en immobilisation même s’il s’engage à les remettre
gratuitement, à l’expiration du bail. En effet, l’avantage résultant de la remise gratuite des
constructions en fin de bail au propriétaire ne peut être considéré comme lui étant acquis lors
de la signature du bail, mais seulement au moment de l’expiration de celui-ci.

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Application :
La société « M » a décidé de créer une nouvelle unité de production. Pour ce faire, elle loue,
début N, le terrain qui se trouve près de son actuelle usine pour une durée de 10 ans non
renouvelable. La société « M » a bâti un bâtiment dont le coût total s’élève à 140 000 DT. Le
dit bâtiment a été achevé et mis en service le 01/10/N+1. Par ailleurs, il sera amorti
linéairement sur 15 ans.
Il est convenu que le propriétaire du terrain versera une somme de 10 000 DT à l’expiration
du bail au cas où une nouvelle construction sera bâtie sur le terrain.
TAF : Passer les écritures comptables au 31/12/N+1
SOLUTION :
Durée restante du bail à la date du 01/10/N+1 = 10 ans – 1 an – 9 mois = 120 mois – 21 mois
= 99 mois
Durée d’utilisation du bâtiment à la date du 01/10/N+1 = 15 ans = 180 mois
Le 01/10/N+1, la durée du bail restante est inférieure à la durée d’utilisation de la
construction donc il faut amortir sur la durée du bail restante.
Amortissement exercice N+1 = (140 000 – 10 000) / 99 mois * 3 mois = 3 939,393 DT.
31/12/N+1
Dotations aux Amt IC 3 939,393
Amt Construction/sol d’autrui 3939,393

III/ Les immobilisations sinistrées

Les entreprises peuvent à tout moment perdre leurs biens dans un incendie, un vol, un
accident ou tout autre sinistre. Généralement, elles se protègent contre ce risque de perte en
constatant une police d’assurance.

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Le traitement comptable des immobilisations sinistrées diffère selon qu’elles sont ou non
récupérables.

1- L’immobilisation sinistrée est totalement irrécupérable

Sort de l’immobilisation sinistrée : lorsque l’immobilisation sinistrée est totalement


irrécupérable, il y a lieu de la retirer de l’actif de l’entreprise. Dans ce cas, la valeur
comptable nette de l’immobilisation jugée irrécupérable est constatée en pertes.

Sort de l’indemnité : toute indemnité reçue de l’assureur est perçue généralement comme un
substitut de prix de vente du bien, elle est enregistrée en gains dès la fixation de son montant.
Toutefois, si à la clôture de l’exercice au cours duquel le sinistre est intervenu, le montant de
l’indemnité n’a pas été fixé, l’exercice en question supportera une perte alors qu’un exercice
postérieur (au cours duquel le montant de l’indemnité sera fixé) profitera d’un gain dont le
fait générateur ne s’est pas produit au cours de cet exercice. Face à cette situation, deux cas
sont à distinguer :

- Le contrat d’assurance prévoit une base d’indemnisation


Dans ce cas, et à la date d’inventaire, l’entreprise assurée devrait constater un produit dans le
compte « 4587 produits à recevoir » dès le moment que la pratique de l’indemnité est acquise
et le montant peut être calculé d’une manière certaine.
- Le contrat d’assurance ne prévoit pas une base d’indemnisation
Dans ce cas, la convention de rattachement des charges aux produits s’oppose à la
constatation du produit à recevoir du moment que le montant n’est pas certain.

Application :
Le 01/04/2014, le camion de transport de marchandises d’une entreprise commerciale a été
totalement détruit suite à la survenance d’un incendie. Ce camion a été acquis et mis en

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service le 30/07/2010 et comptabilisé pour un coût d’entrée de 60 000 DT, le règlement de la


facture a été effectué par chèque. Le camion est linéairement amorti sur 5 ans.

TAF :
1/ Passer les écritures comptables relatives à l’acquisition, à l’inventaire et au retrait du
camion.
2/ 1ère hypothèse : le 20/04/2014, l’entreprise a reçu un courrier de l’assureur fixant le
montant de l’indemnité à 14 000 DT.
2ème hypothèse : le contrat prévoit une base d’indemnisation dont l’obtention de l’indemnité
est certaine et le montant a été fixé à 14 000 DT. Toutefois, jusqu’au 31/12/2014, l’entreprise
n’a rien reçu de son assureur.
Pour chacune de ces hypothèses, préciser le traitement comptable approprié
3/ Le 31/03/2015, l’entreprise a encaissé un chèque de 14 000 DT correspondant à
l’indemnité d’assurance relative à l’incendie.
SOLUTION
1/
30/7/2010
MT 60 000
Banque 60 000
31/12/2010
Dotations aux Amt IC 5 000
Amt MT 5 000
31/12/2011, 2012, 2013
Dotations aux Amt IC 12 000
Amt MT 12 000
01/04/2014
Dotations aux Amt IC 3 000
Amt MT 3 000

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01/04/2014
Amortissements MT 44 000
Pertes/éléments non récurrents ou exceptionnels 16 000
MT 60 000

2/ 1ère hypothèse

La fixation du montant de l’indemnité par l’assureur autorise la société à enregistrer un gain


ordinaire le 20/04/2014. Le courrier s’analyse comme une reconnaissance de dette.
20/04/2014
457 Débiteurs divers (assureur) 14 000
736 Gain/éléments non récurrents ou exceptionnels 14 000

2ème hypothèse
Le contrat d’assurance prévoit une base d’indemnisation et le montant peut être déterminé de
façon quasi certaine. D’après les clauses, il s’établit à 14 000 DT
31/12/2014
4587 Produits à recevoir 14 000
736 Gain/éléments non récurrents ou exceptionnels 14 000

3/
L’écriture d’encaissement pour la 1ère hypothèse
31/03/2015
Banque 14 000
Débiteurs divers 14 000
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L’écriture d’encaissement pour la 2ème hypothèse


31/03/2015
Banque 14 000
Produits à recevoir 14 000

N.B : Supposons que le contrat d’assurance ne prévoit pas de base d’indemnisation et aucune
information n’a été reçue de la part de l’assureur pendant l’exercice 2014 quant au montant de
l’indemnité dans ce cas aucun gain ne sera enregistré en 2014 (exercice du sinistre).

2- L’immobilisation sinistrée est récupérable

Dans ce cas, l’entreprise aura à engager des charges de remise en état, constatées dans les
comptes de charges par nature. Si une partie de ces charges est de nature à améliorer ou
prolonger la durée d’utilisation de l’immobilisation, elle sera ajoutée au coût d’entrée de
l’immobilisation. Quant à l’indemnité, elle ne sera enregistrée qu’une fois son montant fixé,
considérée comme une charge imputable à des tiers et analysée comme un remboursement
destiné à compenser les charges engagées par l’entreprise.

Application :
Mêmes énoncés que l’exemple précédent, tout en supposant que l’entreprise s’est aperçue que
le camion pourrait être récupérable, raison pour laquelle, elle a engagé les dépenses
suivantes :
- Le 17/04/2014 : acquisition d’une pièce maîtresse prolongeant la durée de vie du
camion de deux ans au prix de 3 000 DT et dont les frais de montage s’élèvent à 200
DT (paiement par chèque bancaire). Le coût de la pièce a été correctement
immobilisé.
- Le 20/04/2014 : Règlement par chèque de la facture des réparations supplémentaires
effectuées par un prestataire externe à l’entreprise au coût de 1 000 DT.
- Le 27/05/2014 : Encaissement du chèque de l’assureur pour 4 000 DT.
TAF : Passer toutes les écritures comptables

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Solution
17/04/2014
MT 3 200
Banque 3 200
20/04/2014
Entretiens et réparations 1 000
Banque 1 000
27/05/2014
Banque 4 000
Tansfert de charge 1 000
Gain/éléments non récurrents ou exceptionnels 3 000

IV/ Échange de biens

Selon le paragraphe 20 de la norme 5, le coût d'entrée des immobilisations acquises par voie
d'échange est différent selon la nature de l'actif échangé :

I/ Actifs de nature différente :

Evaluation à la juste valeur de l'actif reçu.


La juste valeur de l'actif reçu équivaut à la juste valeur de l'actif donné en échange, ajustée du
montant de la soulte éventuelle en liquidités ou équivalent de liquidités versée ou reçue.

Juste valeur de l’actif reçu = Juste valeur de l’actif cédé ± soulte

Le gain ou la perte résultant de l'échange doit être constaté en résultat de l'exercice comme
pour toute cession.
NB : La juste valeur est le prix auquel un bien pourrait être échangé entre un acheteur et un
vendeur normalement informés et consentant dans une transaction équilibrée.

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Résultat de cession = Juste valeur de l’actif cédé – VCN

Exemple 1 :
L’entreprise X a échangé une machine industrielle contre un camion. La machine a été
acquise pour 40 000 DT et amortie de 22 000 DT. La valeur actuelle (juste valeur) de la
machine échangée est de 20 000 DT. L’entreprise X a versé une soulte de 6000 DT.
Il s’agit de deux biens de nature différente.
Juste valeur de l’actif cédé = 20 000
Coût d’entrée du bien reçu = Juste valeur de l’actif reçu = juste valeur de l’actif cédé + soulte
Juste valeur de l’actif reçu = 20 000 + 6 000 = 26 000
Résultat de cession = juste valeur de l’actif cédé – VCN
Résultat de cession = 20 000 – (40 000 – 22 000) = 2 000 DT

MT 26 000
Amortissements MI 22 000
MI 40 000
Banque 6 000
Produits nets/cession immo 2 000

Exemple 2 :
Reprenons l’exemple précédent tout en supposant qu’aucune soulte n’a été versée.
Juste valeur de l’actif cédé = 20 000
Coût d’entrée du bien reçu = Juste valeur de l’actif reçu = juste valeur de l’actif cédé
Juste valeur de l’actif reçu = 20 000
Résultat de cession = juste valeur de l’actif cédé – VCN

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Résultat de cession = 20 000 – (40 000 – 22 000) = 2 000 DT

MT 20 000
Amortissements MI 22 000
MI 40 000
Produits nets/cession immo 2 000

II/ Actifs de même nature :

Evaluation à la valeur comptable nette de l'actif cédé.

Un actif de même nature est un actif dont (1) la juste valeur et (2) l'utilisation dans une
même branche d'activité sont similaires.

Dans ce type d'échange, ni charge, ni produit n'est dégagé de la transaction, car le coût de
l'actif acquis est égal à la valeur comptable de l'actif cédé. Toutefois, la juste valeur de
l'immobilisation reçue peut mettre en évidence une diminution de la valeur de
l'immobilisation cédée. La valeur de l'actif cédé servant de référence à l'évaluation est alors
réduite du montant de la diminution de valeur correspondante. Cette valeur diminuée est
celle affectée à l'actif reçu.

Exemple 3 :
Echange d’une machine contre une autre machine (biens de même nature) aux conditions
suivantes : valeur brute de l’actif cédé est de 20 000 DT, l’amortissement cumulé est de
14 000 DT, la juste valeur de l’actif cédé est de 7 000 DT.
Coût d’entrée du bien reçu = VCN bien cédé car Juste valeur est supérieure à VCN bien cédé.

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MI (nouveau) 6 000
Amortissements MI 14 000
MI (ancien) 20 000

Exemple 4 :
Echange d’une machine contre une autre machine (biens de même nature) aux conditions
suivantes : la valeur brute de l’actif cédé est de 20 000 DT, l’amortissement cumulé est de
14 000 DT, la juste valeur de l’actif cédé est de 4 000 DT.
Coût d’entrée du bien reçu = Juste valeur bien cédé car JV est inférieure à VCN bien cédé.

MI (nouveau) 4 000
Amortissements MI 14 000
Charge nette/cession immo 2 000
MI (ancien) 20 000

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