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Exercices résolus de mathématiques.

ALG 22
EXALG220 – EXALG229

http://www.matheux.be.tf

Jacques Collot
Benoit Baudelet. Steve Tumson.
Nicole Berckmans. Jan Frans Broeckx
Fabienne Zoetard.

Juillet 08

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 1 -
EXALG220 – Bruxelles, septembre 2005.
Calculer le terme indépendant dans :
6
 2 1
 x  
 x

Le terme général du développement s'écrit :


i
1
C6i  1 x 6i    C6i  1 x 6 2i
6 i 6 i

 x
Le terme sera indépendant si : 6  2i  0  i  3
Le terme est donc C6i  1 x 6 2i  C63  1  20
6 i 3

Le 15 décembre 2005.

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 2 -
EXALG221 – Bruxelles, septembre 2005.
2
Résoudre dans  , en discutant par rapport au paramètre réel m, le système :
 2
m ( x  y)  m(2 x  3 y)  3  0
 2

m ( x  y)  m(3x  2 y)  2  0

Eliminons directement le cas : m  0, pour lequel le système est impossible.


 m 2  2m  x   m 2  3m  y  3

Récrivons le système : 
 m  3m  x   m  2m  y  2
2 2

Calculons les 
m 2  2m m 2  3m
  5m 2 1  2m 
m  3m   m  2m 
2 2

3 m 2  3m
x   5m 1  m 
2   m 2  2m 

m 2  2m 3
y   5m 2 1  2m 
m  3m 2
2

1
Si : m  le système devient :
2
5 5
 4 x  4 y  3
 système impossible
5 5
  x  y  2
 4 4
1
Si : m  0, m 
2
 x 5m 2 1
x   
  5m 1  2m  2m  1
2


 y   y  5m 1  m   1  m

  5m 2 1  2m  m 1  2m 

Le 15 décembre 2005.

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 3 -
EXALG222 – EPL, UCL, LLN, juillet 2005, série 1.
Résoudre dans les réels, en discutant par rapport aux paramètres réels a et b,
l’équation suivante.

x  a  x  b
2


2 2x  a

a
CE : x 
2
1) a  b

x  a  x  a
2

L'équation devient : 
2 2x  a
 si x  a, on obtient 0  0 et l'équation est vérifiée
 si x  a, on peut simplifier par x  a
1 xa
   2 x  a  2 x  2a
2 2x  a
 si a  0, l'équation est indéterminée
 si a  0, l'équation est impossible

2) a  b
L'équation devient : 2 x 2  2 ax  ax  a 2  2 x 2  4bx  2b 2
 4bx  3ax  2b 2  a 2   4b  3a  x  2b 2  a 2
3 a2
 si b  a  0x 
4 8
 si a  0 (donc b  0), cas déjà traité
 si a  0, équation impossible
3 2b 2  a 2
 si b  a x
4 4b  3a
a
Mais on doit avoir x  en vertu de la CE
2
2b  a
2 2
a
   4b 2  2a 2  4ab  3a 2  4b 2  4ab  a 2  0   2b  a   0
2

4b  3a 2
a
Ce qui donne b  comme valeur particulière.
2
2
 a
x 
x  a  2
On remplace dans l'équation de départ: 
2 2x  a
a2 a
 2 x 2  2ax  ax  a 2  2 x 2  2ax   x  ce qui est interdit
2 2
a
et donc il faut comme condition : b 
2

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 4 -
Conclusion
ab0 éq indéterminée
ab0 éq impossible
ab
3
b a a0 voir a  b  0
4
a0 éq impossible
3 a
b a b éq impossible (CE )
4 2
a 2b 2  a 2
b x
2 4b  3a

Le 1 avril 2005.

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 5 -
EXALG223 – EPL, UCL, LLN, juillet 2005, série 1.
Résoudre dans les réels, l’inéquation suivante :

x  5x  2  0

2
1) 5 x  2  0  x  1
5
Dans ce cas : 5 x  2  5 x  2
1
L'inéquation devient : x  5 x  2  0  4 x  2  x 
2
1
Ce qui vérifie la condition 1 : x 
2

5
2) 5 x  2  0  x   2
2
Dans ce cas : 5 x  2  5 x  2
1
L'inéquation devient : x  5 x  2  0  6 x  2  x 
3
Ce qui vérifie la condition  2 

 1   1 
Conclusion : x  :   ;    2 ;   
 3

Le 1 avril 2005.

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 6 -
EXALG224 – EPL, UCL, LLN, juillet 2005, série 1.

Soit P  z   z 2  pz  q un polynôme en z, où z appartient à l’ensemble des complexes et,


où les coefficients p et q sont réels.
Déterminez la relation qui doit exister entre p et q pour que P  z  ait une racine complexe z
dont la partie imaginaire est égale à 20. Exprimez q comme une fonction de p.

Solution proposée par Nicole Berckmans


z  x  20i où x  est racine de P  z  si et seulement si
 x  20i  2  p  x  20i   q  0
Partie réelle : x 2  400  px  q  0 1
Partie imaginaire : 40 x  20 p  0 2
De  2  on ture la valeur réelle de x que l'on introduit dans 1 .
p 2  1600
On obtient : q
4

Solution proposée par Jacques COLLOT


Soit donc le polynôme : P  z   z 2  pz  q
 p  p 2  4q p p 2  4q
Ces racines sont données par : z    1
2 2 2
Puisque p est réel la partie imaginaire est donc générée par le deuxième terme.
p 2  4q p 2  1600
  20  q 
2

4 4
p
En remplaçant dans 1 , on trouve bien : z    20i
2

Le 1 avril 2005. Modifié le 28 aout 2012 (Nicole Berckmans)

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 7 -
EXALG225 – Louvain, juillet 2005, série 2.
Résoudre dans les réels, en discutant par rapport au paramètre réel a,
l’équation :
x 1  x  2  a

 x  1
CE :  x2
x  2
1) soit a  0
Il faut donc : x  1  x  2  x  1  x  2 : ce qui est impossible
2) soit a  0
Il faut donc : x  1  x  2  x  1  x  2 : ce qui est impossible
3) soit a  0 1
Remettons l'équation sous la forme : x 1  a  x  2
 x  1  a 2  2a x  2  x  2  2a x  2  3  a 2 2
Cette relation implique : 3  a 2  0   3  a  3
Ce qui avec la condition 1 donne : 0  a  3

 x  2  3  a
3  a  2 2

Elevons  2  au carré :  4a 2

2 2
x
4a 2
2

Mais on doit encore vérifié : x  2


3  a 
2 2

 2  2 ce qui est toujours vérifié.


4a 2

Conclusion : x 
3  a  2 2

 2 avec 0  a  3
4a 2

Le 1 avril 2005.

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 8 -
EXALG226 – Louvain, juillet 2005, série 2.
Résoudre dans les complexes, l’équation

z 2  z  2i 1)   2i

Exprimez votre réponse sous la forme a + ib.

Calculons le  :    2i  1  8i  3  4i
2

Il nous faut calculer la racine carrée de ce 


a 2  b 2  3 a 2  b 2  5
  2 2  X 2  5 X  4  0   X  1 X  4   0
2ab  4 a b  4
1) X 2  1
a  1
  X 1     1  2i
b  2
a  1
  X  1      1  2i
b  2
2) X 2  4
a  2
 X 2 A rejeter car a 2  b 2  3 donc a  b
b  1
a  2
  X  2   A rejeter car a  b
b  1

Finalement, la solution de l'équation est :


  2i  1  1  2i   z1  1
z 
2  z2  2i

Le 1 avril 2005.

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 9 -
EXALG227 – Louvain, juillet 2005, série 2.
Résoudre, dans les nombres réels, le système d’équations suivant :

 x  y  1  1
 2
 x  y  10

1) y  1
x  y 1  1  y  x  2
Dans ce cas le système s'écrit :  2  2
 x  y  10  x  x  12  0
x  3  y  1
  x  3 x  4   0  
 x  4  y  6 A rejeter

2) y  1
x  y 1  1  y  x
Dans ce cas le système s'écrit :  2  2
 x  y  10  x  x  10  0
 1  41 1  41
 x  y
1  41  2 2
x 
2  x  1  41  y   1  41  1 A rejeter
 2 2

Le 1 avril 2005.

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 10 -
EXALG228 – Louvain, juillet 2005, série 2.
Michel part du point A vers le point B au même instant où Charles part du point B vers
le point A. Ils marchent à vitesses constantes. Quand ils se croisent, Michel a parcouru
200 m de plus que Charles. Ils poursuivent leur marche sans s’arrêter, mais avec des
vitesses respectives diminuées de moitié. Après leur rencontre, il faut encore 8
minutes pour que Michel arrive ainsi en B tandis qu’il faut encore 18 minutes pour
que Charles arrive en A.
Quelle distance y a t il entre A et B et combien de temps après le départ se croisent-
ils ?

Soient :
a La distance parcourue par Michel jusque au point de croissement
b La distance parcourue par Charles jusque au point de croissement
c La distance entre A et B
va La vitesse de Michel jusqu'au point de croissement  m / min 
vb La vitesse de Charles jusqu'au point de croissement  m / min 
t Le temps jusqu'au point de croissement

On a
a  b  z  2b  200  z 1 Michel a parcouru 200m de plus que Charles
Michel met 8 minutes pour faire le reste du trajet
va
va t  .8  z  2 va
2 à la vitesse
2
Charles met 18 minutes pour faire le reste du trajet
vb
vbt  .18  z  3 v
2 à la vitesse b
2

De  2  et  3  va t  4va  vb  9vb  4
Or le trajet b que Charles fait en t minutes, Michel le fait en 8 minutes
va 4v
 tvb  8. t  a  5
2 vb
4va 2 4v 2v
On remplace dans  4    4va  vb a  9vb  4va 2  9vb 2  va  b 6
vb vb 3
3
vb
On injecte  6  dans  5   t  4 2  6 min
vb

2
D'autre part, b  tvb  6. va  4va
3
De 1 et  2   2b  200  va t  4va  8va  200  6va  4va  va  100 m / min
Le reste est facile  vb  66.7 m / min
et a  6*100  600 m ; b  8*50  400 m ; c  1000 m

Le 1 avril 2005.

www.matheux.be.tf - ALG 22 - 11 -

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