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Sous l’action de la combustion, le carbone contenu dans les troncs et les feuilles des arbres se

transforme en dioxyde de carbone . La déforestation, quant à elle, diminue le nombre d'arbres en


présence pouvant effectuer la photosynthèse. Habituellement, en l'absence de ces deux phénomènes, la
quantité de carbone fixée à l'échelle planétaire par les organismes qui réalisent la photosynthèse
s'équilibre avec celle qui est libérée par la respiration et la décomposition des autres organismes.
Toutefois, en présence de ces deux phénomènes, davantage de dioxyde de carbone sera relâché dans
l'atmosphère.

Les forêts aident à atténuer le dioxyde de carbone et d'autres émissions de gaz à effet de serre

• Lorsque coupé, brûlé ou autrement retirées ils deviennent source de carbone

• Les forêts tropicales détiennent plus de 210 concerts de tonnes de carbone

mais si les incendies ont bel et bien un impact sur l'atmosphère, le rôle joué par les particules dégagées
par les fumées n'est pas encore tranché par les spécialistes. Si Cathy Clerbaux, estime que si "le CO2
dégagé par les incendies augmente la température de la Terre" et serait donc "impliqué dans le
changement climatique", d'autres études nous montrent que le sujet est toujours en cours de
discussion. En effet, des scientifiques dressent des conclusions étonnantes. En se penchant sur l'impact
de la fumée des feux de forêt, les experts concluent qu'ils pourraient entraîner - au contraire - un
refroidissement de notre planète. C'est ce que rapporte la revue spécialisée, National Geographic : "La
fumée dense des incendies peut temporairement occulter la lumière du Soleil près de la surface. Les
températures de la région chutent ainsi de plusieurs degrés:"Et ce refroidissement pourrait même être
réalisé à l'échelle mondiale. Afin d'établir ce lien de corrélation, des scientifiques se sont appuyés sur le
cas australien - une région régulièrement touchée par les feux de forêts. Selon les experts du National
Center for Atmospheric Research des États-Unis, la fumée générée dans l'hémisphère Sud par les
incendies australiens est tellement importante, qu'elle a engendré un effet de refroidissement mondial,
"intense et rapide", d'environ 0,06 °C. Une réaction rendue possible grâce à l'interaction des particules
de fumées les avec nuages situés dans la basse atmosphère, souffle dans National Geographic, John
Fallluso, l'auteur principal de l'étude. Les scientifiques rapportent que le refroidissement entraîné par la
fumée dans l'hémisphère Sud a poussé des tempêtes tropicales intenses vers la zone de convergence
intertropicale, plus au nord.

Comme les végétaux en croissance consomment plus de CO2 qu’ils n’en émettent, à court terme, un
accroissement de la végétalisation constituerait un puits de CO2 et aurait donc un effet stabilisateur sur
l’évolution de la température terrestre : c’est une rétroaction négative.

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