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Marie Marthe Alembe Mondiba 201

Thérèse Raquin , Emile Zola , Incipit

Emile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril


1840 et mort le 29 septembre 1902 , il était très reconnu pour ces
œuvres notamment pour ; « Germinal » ou encore « Paris » .
Il écrit en 1868 ‘‘ Thérèse Raquin’’ qui deviendra l’une de ces plus
grandes œuvres , dans l’incipit , l’extrait du chapitre 1, nous
viendrons répondre à notre problématique « Pourquoi l’incipit de
Thérèse Raquin est original? »

L’incipit évoque souvent le commencement ( une nouvelle vie


d’un personnage ou une aventure) , mais celui de Thérèse Raquin
est authentique , Emile Zola donne l’impression de vouloir
contrarier, désespérer les attentes du lecteur dans le but de le
stupéfier . Nous pouvons observer que Emile a voulut rapprocher
au maximum son romain vers une réalité assez dégoûtante , son
cadre spatio-temporel est très précis et décris le décors de Paris :
(«La Seine», «Passage du Pont-Neuf», «rue Mazarine») . De plus
il utilises le champs lexical de la saleté ( Crases , âcre , salie ,
jaunâtres) , cette représentation est très réaliste car il y a aussi de
nombreux détails sur les bâtiments (détails sur le passage « a
trente pas de long et deux de large ») l’état des dalles «  jaunâtres ,
usées , descellées suant toujours humidité âcre » et le vitrage
« coupé à un angle droit , est noir de crasse »).
Il veut nous montrer a quel point cette endroit peut-être repoussant
en y plaçant des adjectifs qui rappelle la pauvreté tels que
(«ignoble», «sale», «horrible», «jaunâtre» « poussière »
« verdâtres ») . Emile Zola veut évoquer les différentes visions des
rues dans les paragraphes 2 («  A Gauche ») et 3 (« A Droite ») .
La muraille est comparée à une lèpre couverte de cicatrices, une
maladie, comme si le décor était vivant. Le crépi noir donne
l’impression que la muraille devrait être refaite. Dans le deuxième
paragraphe, les changement de saisons sont très précis (« par les
beaux jours d’été » « Par les vilains jours d’hivers ») . Malgré les
différentes saisons le décors reste le même.
Dans ce début de récit on y trouve personne , aucune atmosphère
terrestre ce qui sème le doute cher le lecteur , il y a une apesanteur
oppressante et troublante qui paraît déplaire à vue d’œil , alors que
ce n’est qu’un simple passage , décris comme Emile Zola la fait
dans son œuvre , ont ne voudrait pas y mettre les pied , comme ci
il entrait dans le chemin de la mort et les lieux sont présentés de
manière mystérieuse («étrangement», «vaguement», «formes
bizarres», «corridor étroit et sombre»)

C’est pour cela que son Incipit est très original pour un romain qui
évoque les caractère du naturalisme , il est surprenant car il ne
parle en aucun cas du personnage principale . Il recherche
directement a taper dans l’œil du lecteur en voulant l’abattre du
premier coup de lecture .

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