Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Victor Hugo est un célèbre poète du XIXe siècle. Il est aussi un auteur, écrivain,
homme politique engagé mais il est surtout le créateur du Romantisme qui est mouvement
littéraire de ce même siècle. Ses principaux engagements s’opposent à la misère et à la
pauvreté que l’être humain peut rencontrer. C’est pourquoi, il a rédigé un poème se
nommant « Le Mendiant », qui dénonce cette triste réalité. Cet écrit repose sur une scène
banale quotidienne. L’écrivain souhaite nous ouvrir les yeux sur la détresse et le malheur
d’autrui. Nous avons déjà tous vu un mendiant mais l’avons-nous vraiment aidé ? Avons-
nous eu le même cœur que Victor Hugo ? C’est à travers ce texte que nous comprenons la
valeur de la bienveillance et de la gentillesse. Nous allons découvrir cela ensemble.
C’est en trois parties que nous allons aborder le sujet. Tout d’abord, nous parlerons de la
peinture du réel, qui se traduit par la scène banale ainsi que le personnage du mendiant.
Puis, nous allons poursuivre par la transformation du réel, c’est-à-dire les comparaisons et
les diverses transformations que le mendiant connaitra. Pour finir, nous détaillerons le
regard du poète et la manière dont il est voyant.
Au début, nous comprenons tout de suite qu’il s’agit d’une scène normale qui se
passe durant l’hiver « le givre et le vent » (l.1). Dans cette scène, nous avons deux
personnages : Victor Hugo et le mendiant. Victor Hugo se représentera par le « Je » (l.2) et le
mendiant par « Le pauvre » (l.11). Ils se rencontrent lorsque l’écrivain frappe sur sa vitre « Je
cognai sur ma vitre » (l.2) et lorsque le mendiant le remarque « il s’arrêta devant » (l.2).
Nous y trouvons aussi un marché qui ne se trouve pas loin de là « Les ânes revenaient du
marché » (l.4). Le temps morose « Un rayon de ciel triste » (l.8) n’aide pas beaucoup et se
fond dans la notion de misère.
Cette misère est bien connue du personnage qui est pauvre.
Dès la première ligne, une personne ordinaire, le mendiant, fait son apparition « Un
pauvre homme » (l.1). Nous comprenons qu’il n’a rien lorsque nous apprenons où il vit, dans
« une niche, au bas de la montée » (l.6). Nous pouvons aussi croire qu’il est croyant
« Tendant les mains pour l’homme et les joignant pour Dieu » (l.9). L’homme dont il est
question ici pourrait être les personnes qu’il sollicite toute la journée pour avoir de quoi
vivre un minimum. Nous remarquerons qu’il est « solitaire » (l.7) et « vieux » (l.6). Cet
homme n’a peu d’estime pour lui, étant donné que lui-même se qualifie de pauvre « Je me
nomme le pauvre » (l.11). Il a peu d’amour pour lui et ne s’estime pas plus que ça.
Cette situation quotidienne est tirée de la triste réalité qui nous entoure.
L’importance du réel est très présente à travers cet écrit. Les habits du mendiant sont
décrits d’une manière péjorative, ce qui accentue sa misère et sa pauvreté « Son manteau,
tout mangé de vers » (l.18) est « piqué de mille trous » (l.20). « Ce haillon désolé » (l.22)
décrit aussi ses vêtements. Il y aussi du positif dans tout ce négatif aux yeux du poète « sa
bure où je voyais des constellations » (l.26).
DANY
Ethane 1ere ST2S