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Intro :

La question de gouvernance foncière est devenue un sujet d’actualité qui a fortement suscité
l’intérêt non seulement des intervenants du secteur foncier, mais aussi des autres acteurs qui sont
convaincus du rôle pilote du foncier comme pilier primordial de développement.

En réalité il y'a beaucoup de problèmes et défaillances économiques relatifs au foncier ne peut être
contributeur au développement sauf s’il est chapeauté par une bonne gouvernance foncière.

Analyse de l’accès à l’information foncière et de la résolution des litiges au niveau des terres
collectives par l’outil LGAF et développement d’une application collaborative d’évaluation de la
gouvernance foncière | Jawharoddine MAFTOUH et Mustapha EL HAOUDAR

RÉSUMÉ :

La question de gouvernance foncière est devenue un sujet d’actualité qui a fortement suscité
l’intérêt non seulement des intervenants du secteur foncier, mais aussi des autres acteurs qui
sont convaincus du rôle pilote du foncier comme pilier primordial de développement.
Toutefois, le foncier ne peut être contributeur au développement sauf s’il est chapeauté par
une bonne gouvernance foncière. Le Maroc mise sur le statut des terres collectives pour son
développement économique alors que ce statut connaît quelques défaillances économiques. Il
s’agit en réalité de beaucoup de problèmes que la solution peut être une seule : la bonne
gouvernance.
Ce travail est une démarche d’évaluer, à la lumière du cadre d’analyse de la gouvernance
foncière LGAF, le degré de performance de la gouvernance au niveau des terres collectives,
selon deux aspects essentiels à savoir l’accès à l’information et la résolution des litiges. En
effet, l’accès à l’information est un droit constitutionnel qui doit être garanti pour les ayants-
droits fonciers dans les terres collectives. Il est de même lorsqu’il s’agit d’un établissement de
listes des ayants-droits, d’un renseignement sur les limites géographiques des propriétés,
d’une vente ou location au investisseur, d’une distribution du fond résultant des ventes et
locations, des décisions des conseils de tutelle, etc. En outre, toute propriété possédée en
commun, comme le cas des terres collectives, est fortement susceptible de couver plusieurs
chevauchements de droits et l’émergence des litiges fonciers, ce qui peut entraver son
efficacité de développement. D’où l’importance extrême d’une régulation intelligente des
litiges.
Ce travail propose en plus, une démarche digitale collaborative pour la réalisation d’une
évaluation transparente et participative de la gouvernance foncière grâce à une application
informatisée.
Mots-clés : Terres collectives, LGAF, gouvernance foncière, accès, l’information, résolution, litiges,
application collaborative.
http://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/mauritanie.htm

2.2 Les régions


Les régions ou wilayas les plus peuplées de la Mauritanie sont celle de la capitale (Nouakchott : 899
887), puis les régions méridionales (voir la carte): le Hodh Ech Chargui (412 939), le Gorgol (327 856),
l'Assaba (315 059), le Brakna (297 451), le Hodh El Gharbi (285 088), leTrarza (263 397) et le
Guidimaka (186 697).

Wilaya Chef-lieu Superficie Population Pourcentage


2
Nouakchott (capitale) - 1 000 km 899 887 27,1 %
Hodh Ech Chargui 2
Néma 182 700 km 412 939 12,4 %
(nord)
2
Gorgol (sud) Kaédi 13 600 km 327 856 9,8 %
2
Assaba (sud) Kiffa 36 600 km 315 059 9,5 %
2
Brakna (sud) Aleg 33 800 km 297 451 8,9 %
2
Hodh El Gharbi (sud) Aioun el Atrouss 53 400 km 285 088 8,5 %
2
Trarza (sud) Rosso 67 800 km 263 397 7,9 %
2
Guidimaka (sud) Sélibaby 10 300 km 186 697 5,6 %
Dakhlet Nouadhibou 2
Nouadhibou 22 300 km 123 232 3,7 %
(nord)
2
Tagant (nord) Tidjikdja 95 200 km 75 768 2,2 %
2
Adrar (nord) Atar 215 300 km 60 847 1,8 %
2
Tiris Zemmour (nord) Zouérate 252 900 km 50 755 1,5 %
2
Inchiri (nord) Akjoujt 46 800 km 16 432 0,4 %
2
Total (2010) - 598 600 km 3 315 408 100 %

Le Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de


Nouakchott En République Islamique de Mauritanie(Octobre 2018)( Agence japonaise de
coopération internationale (JICA))

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extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/viewer.html?pdfurl=https%3A%2F%2Fopenjicareport
.jica.go.jp%2Fpdf%2F12324745.pdf&clen=10307943&chunk=true

Contexte

La ville de Nouakchott a connu une croissance rapide depuis sa création en 1960 en tant que
capitale de la Mauritanie. Selon les statistiques de l'Office National de la Statistique de la
Mauritanie (ONS) la population de la ville est passée d'environ 2 000 en 1957 à 558 195 en 2000
et à 958 399 en 2013. Le taux de croissance annuel moyen était de 4,61% de 2000 à 2013.
Cette croissance rapide de la ville a été engendrée, non seulement par des facteurs
d'attraction, comme le fait que la ville soit le centre commercial et économique du pays, mais
aussi par certains facteurs de répulsion des zones rurales où la pauvreté grave et la pénurie
d'aliments ont été sévères dans les années 1970 du fait de la sécheresse et des tempêtes de
sable. L'afflux de la population a entraîné la formation de vastes zones résidentielles
spontanées, ou bidonvilles, dans les zones proches du centre, ainsi que le long des grandes
voies de communication en périphérie. Par conséquent, la qualité de vie des citoyens de
Nouakchott a été considérablement détériorée par le manque criant d’un accès décent aux
infrastructures et aux services sociaux, entre autres. Afin de répondre aux différents problèmes
urbains de la ville de Nouakchott, le gouvernement de la Mauritanie (ci-après « GdM ») a
conduit les politiques nécessaires, telle que la création de l'Agence de Développement Urbain
(ci-après « ADU ») pour mettre en œuvre depuis 2001 un vaste programme de restructuration
des bidonvilles, la refonte des ministères centraux pour améliorer l' efficacité de la gestion
urbaine, l’élaboration du Schéma Directeur d'Aménagement et d’Urbanisme (ci-après « SDAU
») de Nouakchott en 2003 (ci-après « SDAU 2003 »), et la création du Code de l' Urbanisme (loi
n° 2008-07 portant Code de l'Urbanisme, ci - après dénommé « Code de l’Urbanisme »). Alors
que le problème des bidonvilles a été graduellement résolu grâce aux efforts concertés des
politiques et des projets mentionnés ci-dessus, d'autres problèmes urbains deviennent
progressivement proéminents, résultat du développement de la ville en une véritable métropole.
Ces problèmes incluent l’inondation des zones bâties, les embouteillages occasionnels, le
manque d'accès à l'eau potable et à d'autres services urbains, l'érosion du cordon dunaire,
l’ensablement et la mobilité des dunes de sable aux alentours des zones résidentielles
périphériques, etc. Bien que le SDAU 2003 ait été considéré comme un document fondamental
pour orienter les activités gouvernementales liées à l'urbanisation, ce ne sont pas toutes les
décisions et les investissements publics qui ont suivi ses règles. Une des raisons de ces
dysfonctionnements du SDAU 2003 est en grande partie attribuable au manque de crédibilité
de celui-ci, ne s’étant pas doté de la méthodologie suffisante pour tenter de résoudre
efficacement les problèmes en place. Bien que le Ministère de l'Habitat, de l’Urbanisme et de
l’Aménagement du Territoire (ci-après « MHUAT ») a tenté de réviser le SDAU en 2013, cette
initiative a été abandonné en raison du manque de capacité de l’organisation. En outre, le
périmètre de la région de Nouakchott a été élargi en 2015 pour couvrir le nouvel aéroport
international et les nouveaux locaux de l'Université de Nouakchott. Ainsi, il n'y a pas de
SDAU approprié pour guider l'urbanisation de la ville élargie, même si l'horizon à long terme
du SDAU 2003 était fixé à l’année 2020. Sur la base du contexte mentionné ci-dessus, le GdM a
soumis une requête officielle au Gouvernement du Japon pour bénéficier d’une assistance dans le
cadre de l’élaboration d’un SDAU pour la ville de Nouakchott. En réponse à cette requête,
l'Agence japonaise de coopération internationale (ci-après « JICA ») a effectué les missions
préliminaires d'enquête nécessaires pour confirmer les besoins de développement liés à
l'urbanisation de la ville de Nouakchott. Sur la base de cette enquête, la JICA a conclu qu'il
était nécessaire de réviser le SDAU 2003 et de mener des activités de développement des
capacités en matière de planification et de gestion urbaine. Ainsi, le compte rendu des
discussions a été signé en mai 2016 et le projet a été lancé en novembre 2016.

Objectifs

Les objectifs du projet sont constitués des deux éléments suivants :

1) Elaborer un SDAU pour l'ensemble de la région administrative de la ville de Nouakchott et


un PLU, document d’urbanisme plus détaillé et opposable aux tiers, pour la zone
administrative d'une commune qui sera sélectionnée au cours du projet ;

2) Renforcer la capacité des agences concernées responsables de la réalisation et de la


planification urbaine.

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y.org%2Fwp-
content%2Fuploads%2F2017%2F01%2Fland_report_mauritania_french.pdf&clen=1108743&chunk=t
rue
Programme de prévention et de résolution des conflits fonciers intercommunautaires en Mauritanie

rapport élaboré par M. Isselmou Ould Abd El Kader, consultant indépendant, mai2011

SOS-Esclaves et du Forum des Organisations Nationales des Droits de l’Homme (FONADH)

Préface
Le « Programme de prévention et de résolution des conflits fonciers intercommunautaires en
Mauritanie » est le résultat final d’un rapport élaboré par M. Isselmou Ould Abd El Kader, en sa
qualité de consultant indépendant au bénéfice de SOS-Esclaves et du Forum des Organisations
Nationales des Droits de l’Homme (FONADH), avec le concours de la FONDATION BARING par
l’intermédiaire d’Anti- Slavery International, à Londres.

Le rapport s’est confronté à un enjeu d’une vive acuité et d’une brûlante actualité, en l’occurrence
les conflits intercommunautaires (parfois intracommunautaires) en Mauritanie et la nécessité de leur
apporter une solution urgente, globale et équitable aux fins d’exorciser la méfiance héritée et le
préjugé. L’objet du programme, comme l’indique l’intitulé, consiste à envisager les meilleures façons
d’éviter, voire de désarmer, l’expression d’un rapport belligène, entre des groupes différenciés sur la
base de l’appartenance, c’est-à-dire de l’identité. Son but ultime réside dans la consolidation de la
paix civile et de l’unité nationale sur des fondements pérennes telles l’équité et l’égalité.

Le choix de M. Isselmou O. Abd El Kader n’a pas été fortuit. Administrateur ayant servi dans toutes
les régions méridionales du pays - cibles de l’étude – spécialiste des questions foncières

depuis des décades, il se distingue de ses collègues, par l’indépendance d’esprit et la rigueur de
l’observation.

Le rapport initial a recueilli les avis autorisés de personnalités politiques ou indépendantes ainsi que
des autorités administratives en charge de tels litiges, sans omettre des ateliers

ouverts, regroupant des juristes qualifiés, des membres de la société civile concernés ou intéressés ;
l’ensemble de ces entrevues s’avère, à la lecture, d’un apport enrichissant au

travail final. Malgré l’effort et la patience, nous aurions souhaité, bien évidemment, avoir réalisé
mieux et davantage. Cependant le résultat, quoique faillible comme toute production de l’esprit,
nous semble, en dépit de ses lacunes, à la fois probant et objectif. Il augure, de manière crédible,
l’atténuation des conflits en un domaine qui mobilise sentiments et intérêts matériels essentiels ; la
sensibilité du sujet procède, justement, de cet impératif de persévérer, en permanence, sur la voix de
la compréhension, voire de l’empathie pour que les hommes se parlent et se dépassent face à
l’épreuve.

INTRODUCTION
Le présent rapport a pour objet, après l’analyse de la problématique des conflits fonciers en
Mauritanie, de définir un programme de médiation pour la résolution, par le dialogue, des litiges
existant sur les sites de retour des réfugiés et dans les zones pluviales du pays. Il s’agit pour le Forum
des Organisations Nationales des Droits de l’Homme (FONADH), d’un objectif global dont la
réalisation peut faciliter dans une large mesure toute initiative de nature à renforcer la cohésion
sociale et contribuer à faire aboutir le processus indispensable de réconciliation nationale [1].
Cependant, personne n’ignore la difficulté d’une telle tâche dans le contexte mauritanien où la
bonne gestion du foncier figure au premier rang des impératifs d’une cohabitation fraternelle des
composantes ethniques. La mauvaise gestion des ressources

naturelles, surtout terriennes, représente en effet une grave menace pouvant compromettre les
efforts engagés par les autorités publiques, les institutions internationales et les structures de la
société civile pour aboutir à cet objectif.

En apportant sa contribution à cette entreprise utile, l’organisation mauritanienne SOSEsclaves,


agissant avec l’appui de l’association Anti-Slavery International (ASI) dont le siège est à Londres,
entend définir une stratégie de prévention et de résolution des conflits

intercommunautaires et au sein des communautés selon une approche fondée sur le dialogue et la
persuasion. Ces deux partenaires agissent de concert afin de renforcer la confiance entre les trois
groupes d’anciens esclaves (H’ratine), de Bidhanes (Arabo-Berbères) et de Négro-Mauritaniens
(Halpular-en et Ouolofs) revenus dans leur pays après avoir été déportés en 1989. Le rétablissement
des rapports de sympathie entre ces différentes franges paysannes est indispensable pour assurer la
stabilité de l’Etat et la réussite des actions de développement qu’il entreprend pour réinsérer les
rapatriés. Les trois organisations précitées ont pour désir commun de soustraire la racine des conflits
fonciers par le dialogue, seul moyen de créer les conditions d’une paix durable entre les collectivités
en présence [2]. Elles cherchent à établir un état des lieux desdits conflits, là où ils risquent d’éclater
entre les communautés et au sein d’elles, en particulier sur les sites de retour des déportés et dans
certaines régions du reste du pays *3+. Une telle tâche suppose la réalisation d’une série de mesures
d’investigation difficiles et complexes, car les questions du genre ont rarement été posées et
analysées. Le bilan de la Commission nationale des Droits de l’homme au titre de 2009 accorde une
grande place à l’analyse des aspects fonciers et suggère en la matière de nombreuses mesures. Il a
omis toutefois de se pencher sur les moyens de lutter contre la dépendance personnelle à travers le
changement des rapports agraires *4+. La bibliographie se rapportant à la question de l’esclavage est
dense, mais le lien entre ce dernier et le domaine foncier n’a presque jamais fait l’objet de réflexion
particulière. Bien qu’il existe une relation directe entre le statut foncier des individus et leur position
dans la hiérarchie sociale, ce rapport n’a pas été cerné ni par les chercheurs ni par ceux qui agissent
contre cet abominable système.

Dans la documentation traitant de l’esclavage, l’agitation pour la libération des esclaves a toujours
prévalu au détriment de l’approfondissement de la recherche pour identifier les moyens de traquer
ce phénomène jusque dans ses derniers retranchements. Aucune étude sociologique ne semble avoir
été faite pour comprendre la dynamique interne des Adwabas, ces grappes de villages qui peuplent
de vastes régions du pays. Les formes d’exploitation des H’ratine à travers le mode d’appropriation
du sol sous le régime féodal ont été négligées par paresse intellectuelle ou parce qu’elles sont
insignifiantes aux yeux d’une élite urbaine peu sensible aux contradictions et à la misère des
populations rurales. Le défaut d’efforts de réflexion dans ce domaine s’expliquerait par le fait que,
depuis la promulgation de la réforme domaniale de 1983, toute l’attention s’est focalisée sur la
vallée du fleuve Sénégal où les abus commis contre les communautés autochtones ont fait oublier
aux masses paysannes en zone pluviale le poids du joug féodal. Mais, en dépit de cet oubli, les
manifestations de rejet du système foncier par les H’ratine dans leurs principales régions de
concentration, en particulier le Brakna, le l’Assaba et les deux Hodhs, furent le motif essentiel de la
nationalisation des terres et l’avènement du régime en vigueur.

Les luttes paysannes passées et actuelles ne peuvent cependant être recensées, de même que les
conflits qui parsèment la campagne et se manifestent aussi bien dans la zone pluviale que dans la
vallée du Fleuve. La mission ne pouvait faire autre chose que la sélection de cas de conflits qui
risquent de déboucher sur une situation susceptible de porter un grave préjudice à l’ordre
social.

-------------------------------------------------------------

La Direction générale des domaines et du patrimoine de l’Etat

Politique Fonciere en Mauritanie, Washington DC, March 2 6 2015

Volonté Politique

 Participation active a la réalisation de LGAF ( toutes les phases)


 Le pays a été retenu comme “Case Study” pour la Banque Mondiale
 Assises Nationales sur le foncier en cours de preparation
 Accent particulier sur la dimension Genre dans les questions foncières
 38 000 titres de propriétés provisoires dont 3845 détenues par des femmes
 26 000 titres fonciers dont 2083 pour des femmes.

Cadre Juridique et Institutionnel

 Besoin d’une vision stratégique a court et Moyen-terme


 Elaboration d’un code des Droits Réels (Révision de la loi foncière)
 Arrêté Ministériel créant un comite de Pilotage de le suivi des recommandations d’LGAF
 Domaines Délocalisés:

Accélération des procédures d’enregistement- Foncier Rural –Programme Pilote du Trarza

 Schémas d’aménagement des Structures du Trarza Est et Ouest


 Le réseau géodésique
 Le plan foncier (Cadastral) mis à jour régulièrement
 Une base de données foncière
 Le bornage des Espaces vitaux
 Le bornage des réserves foncières
 Le bornage des Forêts classées
 Régularisation de 700 dossiers d’exploitants (60000 ha)
 90 titres fonciers ont été attribués pour une superficie de 26102.74 ha
 Le titre foncier mère du Trarza déjà réalisé
 Le titre foncier mère du Brakna, Gorgol et Guidimaka en cours de réalisation
Contraintes

 Absence de vision
 Manque d’unification des titres de proprietes Provisoires
 Etat des archives
 Multiplicite des acteurs et chevauchements des competances
 Conflits fonciers
 Indicateurs des suivi

Utilisation de Nouvelles Technologies pour le Cadastre

 Numeriser les plans


 Usage du SIG et autres nouvelles technologies

https://landportal.org/node/100505#ref1

Située au nord-ouest de l'Afrique, plus des trois quarts de la Mauritanie est désertique ou
semi-désertique. Seuls 0,5% des terres du pays sont considérés comme utiles pour
l’agriculture, ce qui équivaut à 502 000 ha [1]. Néanmoins, le secteur rural est un pilier
important de l'économie mauritanienne contribuant à 17% du PIB et employant 21% de la
population active. 62% de la population dépendent de l'agriculture, de l'élevage et de la
pêche comme leurs moyens de subsistance [2]. Le pays a obtenu son indépendance de la
France en 1960. Son passé colonial se reflète dans sa législation qui s'inspire du Code
français.

Depuis le Code foncier de 1983, toutes les terres appartiennent à l'État. Le régime coutumier
est largement répandu dans les zones rurales mais n'est pas légalement reconnu. La
législation mauritanienne prévoit cependant des droits spéciaux pour les terres pastorales et
les oasis. Le manque d'accès à la terre est l'un des principaux facteurs contribuant à la
pauvreté dans le pays [3]. Les terres fertiles sont rares et, à ce titre, les conflits fonciers sont
la principale source de conflit, en particulier entre agriculteurs et éleveurs. De plus, le régime
foncier et l'enregistrement des terres sont compliqués et le Code foncier révisé (1990) offre
peu de sécurité aux petits agriculteurs ayant des droits de jouissance et aux femmes. Bien
que la loi soutienne la distribution de terres aux sans-terres, de nombreux anciens esclaves
continuent de travailler pour leurs anciens maîtres. Les conflits fonciers sont alimentés par
des tensions ethniques, des projets miniers à grande échelle et des investissements agro-
industriels dans la fertile vallée du fleuve Sénégal.
https://rim-rural.org/2019/10/04/cartes-des-gisements-mines-en-mauritanie-juillet-2007/
PROJET D’APPUI A LA TRANSFORMATION AGRICOLE EN MAURITANIE (PATAM)

Le projet PATAM s’inscrit dans le cadre des efforts engagés par les autorités mauritaniennes pour
passer d’une économie de rente à une économie diversifiée portée par les secteurs porteurs
productifs, hors industries extractives

Efforts reflétés dans la nouvelle vision stratégique de développement du pays, qui se veut durable,
inclusive et équitable et qui ambitionne d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD
2015-2030).

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