Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours d’éclairagisme
3ème année Filière GSE
Semestre 5
Plan du cours :
I- Introduction
2- éclairage public
2- a- Introduction
2- b- Quelques définitions
2- c- Présentation de la méthode du rapport R
2- d- Calcul des sections des lignes
2- e- Alimentation des réseaux d’éclairage public
2- f- Mise à la terre des candélabres
2- g- Systèmes de commande
1
ECLAIRAGISME
I- Introduction :
Le problème de l'éclairage est avant tout un problème de vision. Les lampes sont faites pour
éclairer et non pour être vues. Une bonne lumière conserve les yeux, protège contre les racines,
augmente le rendement du travail, accroît les ventes.....etc.
Les yeux se fatiguent lorsque le regard va, sans transition, d'un lieu éclairé à un autre obscure
ou inversement. Il est donc très important de bien répartir la lumière. Les faisceaux de lumière
doivent être parfaitement orientés. Pour lire, il y a toujours intérêt à éclairer le livre et non le
visage, tandis que pour se raser il vaut mieux éclairer le visage que la glace. De là la nécessité de
savoir judicieusement distribuer la lumière vers les zones d'utilisation.
Il faut retenir qu'avant de réaliser une installation d'éclairage ou de la transformer, il est
nécessaire et indispensable de connaître tous les éléments directs qui se rapportent à la vision
(éblouissement, réflexion, luminance, niveaux d'éclairement,...etc.), ainsi que les facteurs entrant
en ligne de compte pour l'implantation des foyers de lumière et qui comprennent:
- La fonction du local: habitation (chambre, salle de séjours, cuisine....), atelier (genre de
travail, dimensions de local), commerce (marchandises exposées, vitrines, magasins),
- Type de voie (étroite, autoroute,…)
- L'exposition du local (humide, poussiéreux, danger d'incendie, .....).
- Le revêtement du local et de la chaussée (nature du revêtement, couleur, facteur de
réflexion.).
- Le choix des appareils et des sources de lumières (genre de l'éclairage: direct, indirect,
mixte...).
1- Intensité lumineuse :
Elle représente l'éclat perçu par l'œil humain d'une source lumineuse dans une direction donnée.
Elle se mesure en candela "Cd". La candela est l'intensité lumineuse, dans une direction donnée,
d'une source qui émet un rayonnement dont l'intensité énergétique dans cette direction est de 1 /
683 W/Sr. (watt par stéradian)
Exemples: - bougie : 1 cd
- Lampe à incandescence standard 100 W : 120 cd
- Lampe fluorescente 65 W : 220 cd
2- Flux de lumière :
L'intensité lumineuse est variable selon les différentes directions. On appelle flux lumineux
l'ensemble des rayons lumineux dans toutes les directions. C'est la quantité totale de lumière émise
par une source de lumière.
Le flux de lumière se mesure en lumen (lm).
Exemples :
2
3- Luminance :
C'est le nombre de candelas par mètre carré de surface apparente. Cette définition s'applique
aussi bien aux sources directes (lampes) qu’aux surfaces réfléchissantes qui sont alors considérées
comme des sources secondaires de lumière.
La luminance que l'œil peut supporter sans fatigue ne doit pas excéder 0,5 Cd / cm².
Toute installation de l’éclairage public doit assurer une certaine capacité de perception et un
certain confort visuel. Les critères de qualité sont exprimés en termes de luminance.
4- Eclairement :
Il représente le flux lumineux qui tombe sur chaque mètre carré de surface. L'unité de
l'éclairement est le "Lux". 1 Lux est l'éclairement d'une surface de 1 m² recevant un flux
lumineux de 1 lumen. On mesure l’éclairement par un Luxmètre. (Fig.1)
Il faut noter que l’éclairage varie dans le temps (en fonction de l’age et la durée d’utilisation),
pour cela on parle de trois types d’éclairement moyens : ’’ initial ’’, ’’ en service’’ et ’’à
maintenir ’’ (fig.2).
Eclairement moyen en service : C'est l’éclairement moyen que l’on doit constater entre deux
interventions d’entretiens consécutifs.
Eclairement moyen à maintenir : C'est l’éclairement moyen, juste encore acceptable avant une
intervention d’entretien : nettoyage des luminaires complété ou non par le remplacement
simultané des lampes. Il faut noter que pour avoir une bonne répartition des éclairements sur la
surface à éclairer, il faut que l’uniformité d’éclairement moyen : Uo = Emin/Emoy > 0.40.
Le tableau 1 donne les niveaux d'éclairement moyens à maintenir recommandés par l'association
française de l'éclairage.
4
Tab.1 : Exemples d’éclairements moyens à maintenir (lux)
Bâtiments industriels Industrie de papier
Bâtiments agricoles Calandrage 250
Poulaillers 40 Stockage
Etables, salles de traites 125
Etables, couloirs d’alimentation 25 Entrepôts 125
Préparation des aliments de bétail 125
Laiterie 250 Industries du vêtement
Piqûre 850
Control final 850
Fonderies Habitations
Nettoyage 175 Lecture 325
Modelage grossier 175 Travail d’écolier 325
Modelage fin 425 Couture 625
Sablerie 250 Chambre à coucher, éclairage localisé 175
Fabrication des noyaux 425 Préparations culinaires 425
Coin bricolage 425
Industries de livre Hôtels
Typographie 425 Réception, halls 250
Pupitre de composition 625 Salles à manger 250
Lithographie 850 Cuisines 425
Reliure de livre 425 Chambres et annexes 250
5
5- Indice de rendu de couleur (IRC)
L'indice de rendu de couleur ou IRC est la capacité d'une source de lumière à restituer les
différentes couleurs du spectre visible sans en modifier les teintes. L'indice général de rendu des
couleurs Ra détermine la qualité d'une lumière à partir de l'indice de rendu de 8 couleurs
normalisées. L'indice maximum Ra=100, correspond à une lumière blanche ayant le même spectre
que celui de la lumière solaire.
6- Facteur de réflexion :
Il représente le rapport entre le flux lumineux renvoyé par une surface et le flux reçu.
Si par exemple une surface possède un facteur de réflexion de 80%; cela vent dire que sur 100
lumens reçu, 80 lumens seront réfléchis et 20 lumens seront absorbés. Les facteurs de réflexion
pour différentes couleurs sont donnés par le tableau 2.
7 - Efficacité lumineuse :
C'est le rendement lumineux d'une source. Il représente le rapport entre le flux émis par une
source de lumière et la puissance électrique consommée en watts. Le tableau 3 donne les valeurs
du flux lumineux et de l'efficacité lumineuse pour la série standard des lampes à filament de
tungstène; et le tableau 4 donne le flux lumineux pour des lampes fluorescentes Mazda.
6
Tab.3 : Flux lumineux et efficacité lumineuse en fonction de la puissance absorbée (Lampes à incandescences)
Puissance Flux lumineux Efficacité lumineuse
consommée en lumens en lumens par watt
en Watt
120/127 Volts 220/230 Volts 120/127 Volts 220/230 Volts
b) Allumage instantané.
20 38 574 1000 650 720 720 610
40 38 1184 2450 1650 1800 1800 1400
7
III- Projets d’éclairages
Les luminaires d'éclairage sont les appareils utilisés pour la répartition judicieuse de la lumière
émise par les lampes (Fig.3). Le rendement d'un appareil d'éclairage varie selon les modes
d'éclairage présentés à la figure 4.
1- éclairage direct: 90% au moins du flux lumineux est dirigé sur le plan de travail. Il convient
pour les locaux industriels à plafonds hauts.
2- éclairage semi-direct: 60% des rayons sont dirigés vers le bas, 40% vers le haut mais
réfléchis avec un plafond clair.
3- éclairage mixte: le flux lumineux est correctement réparti. Cet éclairage demande des murs
très clairs.
8
4- éclairage semi-indirect: 60%uv nlv u t ueheC uuh lu revt% 4 , uuh lu re gu d tseu ul u
àleeheCu eCh erlu% cv ombre estompée mais demande des murs clairs.
5- éclairage indirect: 90% du flux est dirigé vers le plafond que ce dernier renvoie vers le bas,
la lumière est diffusée et demande un plafond clair.
h
H d H
Il est conseillé de prendre d la plus grande que possible afin d’éloigner les luminaires du champ
normal de vision. Une fois l’indice I est calculé, déterminer le facteur d’utilisation d’après le
tableau 5.
9
Tab.5 : facteur d’utilisation fu
Facteurs de réflexion du plafond et des murs
Système d’éclairage Indice Plafond : 70 % Plafond : 50 %
Type d’appareils du local Murs Murs
I 50 % 30 % 10 % 50 % 30 % 10 %
0,6 0,49 0,42 0,39 0,46 0,42 0,39
0,8 0,58 0,51 0,48 0,54 0,51 0,48
Eclairage direct 1 0,64 0,56 0,53 0,59 0,55 0,53
1,25 0,69 0,60 0,58 0,62 0,60 0,57
Réflecteur industriel en 1,5 0,73 0,64 0,61 0,65 0,63 0,61
aluminium brillanté pour 2 0,78 0,68 0,66 0,69 0,67 0,65
2,5 0,81 0,71 0,69 0,72 0,70 0,69
ballon fluorescent 3 0,84 0,73 0,72 0,73 0,72 0,71
4 0,87 0,75 0,74 0,75 0,74 0,73
5 0,88 0,76 0,76 0,76 0,75 0,74
0,6 0,31 0,24 0,20 0,28 0,23 0,39
0,8 0,39 0,31 0,28 0,36 0,31 0,48
Eclairage direct 1 0,45 0,37 0,33 0,41 0,36 0,53
1,25 0,51 0,42 0,38 0,46 0,41 0,57
Réflecteur industriel en tôle 1,5 0,56 0,46 0,43 0,50 0,45 0,61
laquée à deux tubes 2 0,62 0,52 0,49 0,55 0,51 0,65
2,5 0,67 0,56 0,53 0,58 0,55 0,69
fluorescents 3 0,70 0,59 0,56 0,61 0,58 0,71
4 0,74 0,63 0,61 0,64 0,62 0,73
5 0,76 0,65 0,63 0,65 0,64 0,74
0,6 0,32 0,27 0,25 0,30 0,27 0,20
0,8 0,38 0,32 0,30 0,35 0,32 0,27
Eclairage direct 1 0,42 0,36 0,34 0,38 0,36 0,33
1,25 0,46 0,40 0,37 0,42 0,39 0,38
Luminaire encastré 1,5 0,48 0,42 0,40 0,44 0,41 0,42
Vasque pour tubes 2 0,52 0,45 0,43 0,46 0,44 0,48
2,5 0,55 0,47 0,46 0,48 0,46 0,53
fluorescents 3 0,57 0,49 0,47 0,49 0,48 0,56
4 0,59 0,51 0,49 0,51 0,50 0,60
5 0,61 0,52 0,51 0,52 0,51 0,62
0,6 0,20 0,15 0,13 0,18 0,14 0,25
0,8 0,26 0,20 0,17 0,23 0,19 0,30
Eclairage semi-direct 1 0,30 0,24 0,21 0,26 0 ,22 0,33
1,25 0,34 0,28 0,25 0,29 0,26 0,37
Plafonnier diffuseur 1,5 0,37 0,31 0,27 0,32 0,28 0,39
Vasque opalisée ou 2 0,42 0,35 0,32 0,35 0,32 0,43
2,5 0,45 0,38 0,35 0,38 0,35 0,45
prismatique pour tubes 3 0,48 0,40 0,37 0,39 0,37 0,47
fluorescents 4 0,51 0,43 0,41 0,41 0,40 0,49
5 0,53 0,44 0,43 0,42 0,41 0,50
0,6 0,37 0,30 0,26 0,33 0 ,28 0,24
0,8 0,45 0,37 0,32 0,40 0,35 0,31
Eclairage mixte 1 0,52 0,42 0,38 0,45 0,40 0,36
Diffuseur en verre pour lampe 1,25 0,58 0,48 0,44 0,50 0,46 0,42
à incandescence avec base 1,5 0,63 0,52 0,48 0,53 0,49 0,46
ouverte ou prismatique 2 0,69 0,58 0,54 0,59 0,55 0,51
2,5 0,74 0,62 0,59 0,62 0,58 0,56
3 0,77 0,65 0,62 0,64 0,61 0,58
4 0,82 0,69 0,66 0,67 0,65 0,63
5 0,85 0,72 0,69 0,70 0,67 0,65
0,6 0,21 0,16 0,13 0,19 0,15 0,13
0,8 0 ,28 0,22 0,19 0,24 0,20 0,18
Eclairage direct 1 0,33 0,27 0,23 0,29 0,24 0,22
et indirect 1,25 0,38 0,31 0,27 0,32 0,28 0,25
1,5 0,42 0,35 0,31 0,35 0,32 0,29
2 0,48 0,40 0,37 0,40 0,36 0,33
Luminaire suspendu à deux 2,5 0,53 0,44 0,41 0,43 0,39 0,37
tubes fluorescents 3 0,56 0,47 0,44 0,45 0,42 0,39
4 0,60 0,51 0,48 0,47 0,45 0,43
5 0,63 0,53 0,51 0,49 0,47 0,45
10
1- c- Calcul d'une installation d'éclairage intérieur:
1- Déterminer le niveau d'éclairement moyen à réaliser sur les plans de travail. Celui-ci
dépend de la nature du local. (Tab.1)
2- Déterminer le type d'appareil qui convient le mieux au travail à effectuer: Direct, indirect,
mixte... (Fig.4).
L L D
D L’
D’
Avec :
L: écartement entre deux foyers consécutifs dans le sens de la longueur
L’: écartement entre deux foyers consécutifs dans le sens de la largeur
D: distance du foyer au mur dans le sens de la longueur
D’: distance du foyer au mur dans le sens de la largeur
Si le local est de dimension carré on prend D = D’.
11
Les règles adoptent:
Exemples d’installation :
Exercice 1:
On considère une salle de classe facile d'entretien et caractérisée par : L=9m, = 7m et H=3m et
dont les facteurs de réflexion : plafond : 70%; murs : 50%.
On utilise les appareils à éclairage semi direct. (Réseau 220/380 V)
1/ Déterminer le nombre des lampes à utiliser ainsi que leurs répartitions dans les deux cas
suivants:
a- Allumage par des tubes fluorescents avec starter (teinte blanc brillant)
- tube 40 W
- tube 65 W
12
III- 2- Installation d’éclairage extérieur
2- a- Introduction:
L'éclairage public est consacré aux voies de circulation (routes principales, rues, autoroutes,...).
Les critères de qualité en éclairage routier doivent essentiellement permettre une perception
visuelle rapide, précise et confortable; à ce titre plusieurs méthodes ont été élaborées pour réaliser
avec succès l'éclairage extérieur; parmi ces méthodes :
- La méthode dite du rapport R : utilisation de la luminance moyenne de la chaussée en
intervenant le phénomène de contraste.
- La méthode dite des luminances ponctuelles, utilisée souvent par des bureaux d'étude
professionnels, et elle est basée sur les calculs point par point effectués par ordinateur pour vérifier
la qualité de l'éclairage réalisé.
La méthode traitée dans ce rapport est la méthode du rapport R, qui suffit dans la majorité des
implantations classiques.
2- b- Quelques définitions :
Toute installation de l’éclairage public doit assurer une certaine capacité de perception et un
certain confort visuel. Les critères de qualité sont exprimés en termes de luminance.
2-b-1- Niveau moyen de la luminance de la chaussée :
Il dépend essentiellement du type de voie, et s'entend pour les conditions normales de service.
La surface de la chaussée est celle observée par l'automobiliste sous les angles de 0.5° ; 1° et 1.5°
sur une distante de 60 à 170 m. L'automobiliste est considéré au-dessus du sol de 1.5 m.
13
2-b-3- Limitation de l'éblouissement :
Source de gêne et de fatigue due au nombre et à l'aspect des luminaires apparaissant dans le
champ de vision en corrélation avec la luminance moyenne de la route.
Remarque : L'indice G n'est plus intégré dans les normes. Il n'est presque plus utilisé.
Routier
Motorisés, Autoroutes, Forte 2 0.4 0.7 5 10
seuls Routes express, Moyenne 1.5 0.4 0.7 6 10
voie rapide Faible 1 0.4 0.7 6 15
urbaine
Motorisé, Artère
cyclistes
piétons
interurbaine Route
principale Route
Forte
Moyenne
Faible
1.5
1
0.75
0.4
0.4
0.4
0.7
0.7
0.6
5
6
6
10
15
15
secondaire
Urbain
Motorisé, Boulevard, Forte 1.5 0.4 0.7 4 10
cyclistes avenue, rue, voie Moyenne 1 0.4 0.7 5 15
piétons résidentielle, Faible 0.75 0.4 0.6 5 15
traversée
d'agglomération
Priorités Petite rue, ruelle, place Dans ces espaces, le concept de la lumière n'est pas retenu
piétons
Tableau 6 : classe d'éclairage
14
2-c- Présentation de la méthode du rapport R :
ℓ : largeur de la chaussée.
h : hauteur du feu.
e : espacement entre deux candélabres.
a : avancée
s : saillie de la crosse
- unilatérale
Cette disposition est recommandée pour les chaussées
étroites ou bordées d'arbre sur un côté. L'uniformité
transversale de luminance impose une hauteur des
candélabres h tel que : h avec ℓ la largeur de la
chaussée.
- en quinconce
Pour les chaussée à double sens de circulation. L'uniformité
générale d'éclairement sera meilleure. L'uniformité
transversale de luminance impose une hauteur des
candélabres h tel que : h
- en opposition
Pour les chaussée très larges ou lorsque l'on est à respecter une
certaine hauteur de feu. L'uniformité transversale de luminance
impose une hauteur des candélabres : h .
2
- axiale
Utilisée dans le cas des chaussées doubles à terre-plein
central. Cette implantation permet de n'utiliser qu'un fût pour
deux crosses. L'uniformité transversale de luminance impose
une hauteur des candélabres h tel que : h
15
2-c-3- Espacement :
C'est la distance entre deux appareils consécutifs. Il est fonction de l'uniformité longitudinale
de luminance, de la hauteur du feu h et des indicatrices d'émission du luminaire. Il existe trois
grandes familles des appareils : type défilé; semi défilé et non défilé dont les caractéristiques sont
montrés dans le tableau 7.
Type de luminaire Direction de Imax Imax sous 90° Imax sous 80°
défilé 0 à 60° 10 cd / 1000 lm 30 cd / 1000 lm
semi défilé 0 à 75° 50 cd / 1000 lm 100 cd / 1000 lm
non défilé 0 à 90° 1000 cd
Les types défilés et semi-défilé sont les plus utilisés car ils suppriment l'effet d'éblouissement.
Les valeurs maximales du rapport e / h sont données dans le tableau 8.
E moy
Béton Enrobés
Pavés
Lmoy
propre sale éclaircis moyens sombres
type défilé 11 14 14 19 25 18
type semi-défilé 8 10 10 14 18 13
16
Le facteur d'utilisation est en général donné par le constructeur sur un graphique comme il est
montré à la figure 6.
2-c-6-facteur de vieillissement V:
Il est dû au vieillissement des lampes et à l'encrassement des luminaires. Il est définit par deux
facteurs de vieillissement V1 et V2.
Le facteur V1 dû au vieillissement des lampes est donné par le tableau 10 pour différentes lampes
à décharges:
Le facteur de vieillissement :
flux émis par la lampe après 1 an
V = V1 . V2 =
flux émis initialement
17
2-c-7- Choix de la lampe :
Le flux total à émettre par la lampe pour garder la luminance requis durant 1 an est:
.e.L .
moy
t V.f
u
19
2-c-8- Vérification :
Enfin, il faut vérifier l'indice du confort G s'il est acceptable ou non. Cet indice dépend :
d'un indice spécifique du luminaire (I . S . L) donné par le constructeur et calculé à partir
de son indicatrice de diffusion. Il varie entre 3 et 6 ; plus L' ISL est élevé plus l'éblouissement est
faible,
Alors:
G = I.S.L + 0,97Log(Lmoy) + 4,41Log (h' ) - 1,46Log(p) (avec Log : log décimal)
Exemple d’application
- Trottoir 3 m. C B
- AB = 290 m, B’D =180 m, BC = 310 m, CE = 270 m,
C’F = 420 m.
D
On utilise des candélabres ayant une saillie de feu S = 2.4 m
et une hauteur de 10 m. F
Le luminaire est de type semi-défilé dont l’ISL = 3,2 et caractérisé par la notice photométrique
suivante:
Il permet :
La définition géométrique du projet
22
Et enfin vérification des résultats
23
2- d- Calcul des sections des lignes:
Remarque: Dans le cas d’une distribution triphasée, la chute de tension composée devient:
I L
U 3 t .
s 2
Dans de nombreuses implantations, il est économique d’adapter les sections des conducteurs
aux intensités qu’ils supportent: c’est le cas des longues lignes. C’est le cas des réseaux qui
comportent des ramifications. Le problème est de rechercher le poids minimum des conducteurs
pour ne pas dépasser les 3% de chute de tension admissible.
Soit la distribution de type série de la figure 9 comportant n tronçons différents, parcourus
chacun par une intensité constante, et inférieure à celle d’indice précédent.
24
Fig.9 : Ligne à foyers différents
1
La chute de tension extrême est : U ( I1 2 I 2 ..... n I n ) (1)
S1 S2 Sn
n
Le volume du métal est : k S k (2)
1
A volume du métal et à chute de tension donnés, les différentielles de ces deux
expressions, par rapport aux sections sont nulles soit :
n dS k n
kk 2
0 k dS k (3)
1 Sk 1
IK
En identifiant terme à terme, il vient : Sk S1 .
I1
1- On détermine les intensités au début de chaque branche, en les supposant constantes le long
de la branche.
2- on détermine le chemin le plus chargé à l’extrémité duquel la chute de tension risque d’être
maximale.
3- On calcule A et on déduit les sections du chemin le plus chargé.
4- On choisit des sections normalisées juste inférieures, la méthode étant pessimiste du fait
que les intensités ne sont pas constantes dans les tronçons.
Sections normalisées en Cu: 1.5, 2.5, 4, 6, 10, 16, 25, 35, 50, 70, 95 mm².
5- On vérifie les valeurs des diverses chutes de tension.
6- On calcule les sections des autres tronçons.
25
Tronçon AB : 300m, 10 lampes sodium HP 250W
2-d-5- Exemple: Tronçon BC: 150m, 7 lampes à mercure 250 W
1- Calculer les intensités I1, I2, I3, I4, I5 et I6 sachant que tous les foyers sont compensés à un
facteur de puissance de 0,85.
2- Déduire le chemin e plus chargé et calculer le coefficient A.
3- Choisir les sections des différents tronçons.
Réponses:
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………….……………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………..……………………………………
………………………………………………….…………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………….……………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………….……………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………….……………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………….……………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………….……………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
26
2-e- Alimentation des réseaux d’éclairage public.
L’alimentation en énergie électrique des réseaux d’éclairage public est assurée à partir
des postes de transformation implantés sur le réseau de distribution moyenne tension.
Le type du réseau sera choisi en fonction :
De la puissance des points lumineux.
De sa situation par rapport à l’origine de la distribution.
Du coût.
Compte tenu de la simplicité de la mise en œuvre des installations basse tension, la plupart des
projets de l’éclairage public sont conçus en alimentation basse tension, comme le montre la
figure ci-dessous. Ce type de distribution permet d’alimenter directement les appareillages et les
lampes couramment utilisés en éclairage public. Les investissements sont relativement faibles et
la mise en œuvre de ce type d’installation est aisée.
Elle s’applique :
Sur domaine public géré par les Collectivités et domaine privé fréquenté par le public
Concerne également l’éclairage du mobilier urbain, les feux tricolores, les illuminations de fin d’année
La norme précise que les matériels doivent posséder par construction ou installation les degrés de
protection mini :
• IP 34 pour les matériels au-dessus du sol
• IP 57 pour les matériels au-dessous du sol
• IK 08 pour les enveloppes contre les impacts mécaniques
• IP 21 pour les appareillages internes au candélabre
Compteur d’énergie
Horloge astronomique
Eléments et rôle :
L’armoire de commande est constituée d’un :
dispositif de sectionnement à coupure visible (en général un sectionneur ou un interrupteur)
visualisation de la présence tension par voyants lumineux (si possible un voyant par phase),
circuits de commande, soit par cellule photoélectrique, soit par horloge astronomique, comportant
fusibles de protection, commutateur à 3 positions « arrêt », « manuel », « auto »,
circuits de protection, soit par disjoncteur type B, soit par fusible gG, pour chaque départ de circuit
d’alimentation
compteur d’énergie électrique
d’un contacteur de puissance
Ils sont mis à la terre, soit par des prises de terre commune (Fig.10), soit par des prises de
terre individuelles (Fig.11). La prise de terre peut être constituée par un câble de cuivre nu, de
section 25 mm², posé, dans la tranchée du câble d’alimentation.
28
Fig.10 Mise à la terre par conducteur d’équipotentialité
Ils permettent d'assurer l'allumage et l'extinction des lampes de façon autonome. Ils
peuvent être branchés soit sur un réseau constitué de plusieurs points lumineux (c'est ainsi pour
la majorité des installations), soit plus rarement, sur un point lumineux. Dans tous les cas, le
circuit d'alimentation (en série pour un réseau) est équipé en tête par un coffret de livraison qui
contient les appareils de commande.
29
Figure 12 : Horloge mécanique.
Elles exercent un contrôle temporel. Avant l'arrivée des cellules photoélectriques, les
horloges mécaniques permettaient l'allumage et l'extinction des lampes de façon autonome. Ce
système n'est pas avantageux puisqu'il ne prend pas en compte la luminosité. De plus, comme
chacun sait, la lumière du jour ne varie pas en fonction d'une heure précise, c'est donc par ce
manque de fiabilité que ces horloges ont cessé d'être employées en éclairage public.
Elles exercent un contrôle temporel. Ces horloges sont très précises et déterminent
automatiquement - par des calculs mathématiques - l'heure à laquelle il est nécessaire de
déclencher l'allumage de l'éclairage et de l'éteindre. Contrairement aux horloges mécaniques,
l'horaire d'allumage varie donc de jour en jour, puisqu'il s'accorde en fonction des cycles diurnes
et nocturnes. Ces horloges offrent la possibilité d'enregistrer des programmations afin de mettre
en place un éclairage réduit ou interrompu. Il n'est donc pas nécessaire qu'elles soient reliées à
des cellules photoélectriques pour assurer l'allumage et l'extinction d'un réseau d'éclairage public.
30
Les cellules photoélectriques : (Figure 14).
Ils sont utilisés pour économiser de l'énergie électrique alimentant l'éclairage public. Ils
exercent un contrôle quantitatif. C'est une solution qui permet de conserver l'éclairage en
nocturne tout en réalisant des économies de par la puissance des lampes qui est réduite
automatiquement sur une plage horaire préalablement définie. Les plages horaires sont
programmées à l'aide d'horloges.
Le principe est basé sur un abaissement de tension alimentant les lampes. En effet, il
arrive fréquemment que la tension du réseau électrique dépasse la valeur nominale, entraînant un
accroissement de la consommation. De plus, les lampes étant faites en général pour tolérer des
fluctuations de 10%, il est donc possible de les alimenter avec une tension stabilisée à 90% de
la valeur nominale.
A la mise en service d’éclairage public, une horloge incorporée dans les réducteurs de
puissance décompte le temps qui a été programmé, une fois ce temps est écoulé l’appareil passe
en puissance réduite et reste dans cette position jusqu’à l’arrêt de l’éclairage public ou bien, il
passe en mode plein puissance avant l’arrêt de l’éclairage public. A noter aussi qu’il y a des
réducteurs de puissance qui démarre l’éclairage en puissance réduite (figure 16).
32