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guide pédagogique

Céline HIMBER

Charlotte RASTELLO

Fabienne GALLON

www.fle.hachette-livre.fr

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Sommaire

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Présentation de la méthode

Tableau des contenus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Structure d’une
unité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Exploitation du livre de l’élève

Unité 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Unité
1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Unité
2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Unité 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Unité 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

Unité 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Unité 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

Unité 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

Unité 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

Premiers jours de cours

Activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

Révisions et approfondissements

Activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133

Tests

Activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142

Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166

Corrigés du cahier d’exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176

Portfolio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187

Maquette de couverture : Jean-Louis Menou/Men-ate

Maquette intérieure et mise en pages :

Secrétariat d’édition : Marie-Paule Rochelois

Illustrations : Denis Viougeas

ISBN : 2 011 55411X

© Hachette Livre 2006, 43, quai de Grenelle, F 75 905 Paris Cedex 15.

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L.


122-4 et L. 122-5, d’une part, que « les copies ou

reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à


une utilisation collective » et, d’autre part,

que les « analyses et les courtes citations » dans un but d’exemple et


d’illustration, « toute représentation ou reproduction

intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants


droit ou ayants cause, est illicite ».

Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans


autorisation de l’éditeur ou du Centre français

de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris),


constituerait donc une contrefaçon sanction-

née par les articles 425 et suivants du Code pénal.

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Avant-propos

Le Mag’ se présente sous la forme d’un magazine créé par quatre adolescents
participant à l’atelier journalisme de la

Maison des Jeunes de leur quartier (voir note culturelle sur la Maison des Jeunes –
Unité 0, p. 18). Tout au long des

unités, nous découvrons des pages de ce magazine et nous suivons ses auteurs dans
diverses situations de leur vie

quotidienne. Ces personnages, auxquels les élèves pourront facilement


s’identifier, reflètent les tempéraments et

attitudes des adolescents d’aujourd’hui ; les thèmes qu’ils choisissent


d’aborder dans Le Mag’ sont en adéquation

avec leurs intérêts et leurs préoccupations.

L’intention est de proposer aux élèves un support semblable aux lectures qui
s’offrent à eux dans la presse. Ce style

« magazine » a par ailleurs pour atouts d’être visuellement attrayant et de


proposer des documents très variés.

Structure de la méthode

Pour chaque unité, le thème principal et les objectifs communicatifs sont d’abord
présentés sous la forme d’une cou-

verture de magazine, avec un sommaire et des titres accrocheurs.


Les élèves peuvent ainsi découvrir par

eux-mêmes ce qu’ils vont être amenés à travailler.

• Dans la première double page de chaque unité, la page Atelier, on retrouve les «
héros » préparant un numéro du

magazine. Rémi, Thomas, Maïa et Zoé se réunissent tous les mercredis après-midi à
la Maison des Jeunes avec Nico,

l’animateur de l’atelier journalisme. La préparation du journal donne lieu à des


situations de communication orale qui

permettent d’introduire en contexte le thème et une partie des contenus de l’unité.

• La deuxième double page, la page Magazine, nous propose un extrait du magazine


créé par les jeunes journalistes.

Elle est composée de documents écrits semi-authentiques (reportages, courriers des


lecteurs, interviews, tests…) qui

offrent la possibilité de travailler, toujours en contexte, les autres contenus de


l’unité, et mènent à des situations de

communication, la plupart du temps écrite.

• Nous avons choisi de réunir à part les exercices de systématisation grammaticale


dans la page Atelier langue afin de

préserver l’aspect communicatif et contextuel des premières doubles pages. Sur la


même page sont proposées des

activités ludiques abordant un point de phonétique.

• Une planche de bande dessinée authentique, la page BD, adaptée à la fois au


thème et aux contenus de l’unité,

présente des héros de la bande dessinée francophone et enrichit le lexique d’un


vocabulaire plus familier. Elle contribue

à l’aspect magazine de la méthode.

• Pour clore chaque unité, la page bilan Fais le point reprend les contenus de
l’unité et permet de travailler les quatre

compétences pour se préparer à l’examen du Nouveau DELF niveau A1 (version junior).


Elle donne également l’occasion

aux élèves d’évaluer leurs progrès et de faire le point sur leurs acquis.

L’esprit magazine est enfin présent pour aborder des thèmes culturels propres à la
France, dans les pages Civilisation

que l’on retrouve toutes les deux unités. Des activités interculturelles y sont
également proposées afin d’encourager

les élèves à réfléchir aux similarités ou différences observées entre la culture


française et la leur.

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Avant-propos

Autres composants

Afin de permettre un travail complet et varié sur la langue et la culture


françaises, la méthode Le Mag’ est composée

des éléments suivants :

• le livre de l’élève, à utiliser en classe sous la direction du


professeur, et pour lequel les conseils d’exploitation se

trouvent dans ce guide ;

• le CD classe reprenant tous les dialogues, exercices d’écoute et chansons du


livre de l’élève ;
• le CD élève reprenant uniquement les dialogues, les chansons du livre de
l’élève, les activités d’écoute de la page

Fais le point donnant ainsi aux apprenants l’occasion de réviser le


lexique et d’améliorer leur prononciation, en

autonomie ;

• le cahier d’exercices pour réviser et renforcer à la maison, en autonomie, les


différents points vus en classe. À la fin de

chaque unité de ce cahier, une page Fais le point accompagnée d’un barème, permet
de contrôler l’acquisition des

contenus langagiers, grammaticaux et communicatifs de l’unité. Les activités de


cette page pourront être faites à la

maison et corrigées en classe. Pour chaque unité, un Portfolio permet à l’élève


d’évaluer ce qu’il a acquis, ce qui est en

cours d’acquisition ou ce qu’il ne connaît pas encore.

Toutes les deux unités, une Auto-évaluation reprenant les thèmes


et points abordés au cours des deux unités

précédentes permet de contrôler leur bonne compréhension et utilisation.


Les corrigés de ces auto-évaluations se

trouvent en fin de cahier d’exercices, ce qui assure une totale autonomie de


l’élève pour la correction.

On trouvera également toutes les deux unités des Projets à réaliser en classe,
s’appuyant sur les thèmes des unités et

des pages Civilisation. Ces projets invitent les élèves à effectuer en groupe
diverses réalisations (magazine de la classe,

jeu de questions, sondage illustré, affiches), et ainsi à pratiquer la langue dans


un contexte authentique d’interaction

afin de réaliser une tâche en partenariat avec des camarades ;

• le guide pédagogique qui propose des pistes d’exploitation du livre


de l’élève, et apporte des informations

culturelles. On y trouvera, au fil des unités, la transcription de tous les


exercices d’écoute, la correction de tous les exer-

cices présents dans le livre de l’élève, ainsi que des suggestions d’activités
complémentaires. La correction des activités

du cahier d’exercices se trouve également à la fin de ce guide.

En supplément, ce guide propose des fiches Premiers jours de cours ainsi que, pour
chaque unité des fiches photo-

copiables : une fiche Révisions, une fiche Approfondissements et une fiche


Test. Enfin, un Portfolio global photo-

copiable, situé également à la fin de ce guide, permet aux élèves de


réfléchir sur leur rapport aux langues, de

s’autoévaluer tout au long de leur apprentissage du français et de conserver une


vue d’ensemble de ce qu’ils ont

acquis.

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Présentation

de la

méthode

méthode

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Tableau des contenus

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Tableau des contenus

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Structure d’une unité

Page d’ouverture

Numéro

Titre
du magazine

de l’unité

et de l’unité

Illustration

du thème

Contrat
de l’unité

d’apprentissage

sous forme

de sommaire

Page Atelier (oral)

Titre du dialogue
Illustration du dialogue sous forme de BD

Transcription
Document

du dialogue
semi-authentique :

support de

compréhension

Activités de

préparation

Remarque

à l’écoute
linguistique

sur une

difficulté

Activités de

à retenir

compréhension orale

Activités de

sensibilisation

à un point

de grammaire Activités de lexique

présent dans (mots nouveaux


Activité de production orale

le dialogue du dialogue)
à faire en interaction

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Structure d’une unité

Page Magazine (écrit)

Activités de préparation

à la lecture

Page extraite
Activités de
du Mag’
compréhension

créé par
écrite

les jeunes

de l’atelier

journalisme :

texte avec

illustrations
Activités

servant de
de lexique

support à la
(mots

compréhension
nouveaux

du texte)

Activité

de production

orale ou écrite

à faire

en interaction

Activités de sensibilisation à un point

de grammaire présent dans le document


Tableau de grammaire

Page Atelier langue / Page BD


Planche de BD

francophone

Activités de
sur le thème

systématisation
de l’unité

des points

de grammaire

découverts

dans les

doubles pages

précédentes

Activités de phonétique

(+ chanson ou virelangues)
Activités de compréhension de la BD

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Structure d’une unité

Page Fais le point (bilan)

Reprise

Activités permettant

du lexique

de travailler les quatre

étudié
compétences

dans l’unité

sur le modèle

du Nouveau DELF A1

Page Civilisation

Thème traité

Information

culturelle

Documents

authentiques

(photos,
Activités d’exploitation des documents

textes, etc.) +
question interculturelle

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Méthodologie

La méthode Le Mag’ Niveau 1 s’adresse à un public de jeunes adolescents débutant


dans l’apprentissage du français

langue étrangère. Elle couvre environ 70 heures d’enseignement, soit l’équivalent


d’une année scolaire.

Voici quelques pistes qui permettent d’en comprendre la démarche et les choix
didactiques.

L’approche communicative
L’approche communicative

Des situations de communication

Le point de départ de tous les apprentissages mis en œuvre dans Le Mag’ est un
document oral ou écrit présentant

une situation de communication authentique. C’est à partir de cette situation de


communication que sont travaillés

les actes de parole ainsi que les différents points linguistiques. Ceux-ci sont
donc toujours abordés en contexte.

Les documents écrits sont semi-authentiques, calqués sur des documents de type
magazine.

Chaque situation de communication travaillée a pour but d’aboutir à une production,


orale ou écrite, par les élèves

réunis en général par deux ou en petit groupe (comme dans les activités À toi ! par
exemple). Toutes les activités que

nous proposons de réaliser par groupe sont indispensables à l’instauration d’une


véritable interaction dans la classe.

Elles permettent de « débloquer » la parole et de rendre les élèves plus autonomes


dans l’utilisation de la langue qu’ils

apprennent.

Le travail des quatre compétences

Dans Le Mag’, toutes les aptitudes à la communication (ou quatre compétences)


interviennent aux différentes étapes

de l’apprentissage. Dans les premières unités, la priorité est cependant donnée à


la communication orale.

La première double page de chaque unité (page Atelier ) a pour support


communicatif un dialogue qui permet de

travailler en premier lieu la compréhension orale. Ce dialogue est illustré et


accompagné d’activités de préparation

à l’écoute (rubrique Observe les documents). La rubrique Tu comprends ? reprend


ensuite les différentes étapes de

compréhension, globale et détaillée. Ce travail permet également de mettre l’accent


sur les actes de parole ou points
linguistiques qui seront ensuite abordés dans un but de production. L’expression
orale est donc travaillée en fonction

des principaux actes de parole et de la situation abordée dans le dialogue


déclencheur. En outre dans la rubrique À toi !,

nous avons veillé à proposer des activités de groupe ou de classe qui permettent de
travailler la production orale « en

interaction ».

En deuxième double page de chaque unité (page Magazine ), les documents sont
écrits. Ils sont semi-authentiques,

toujours inspirés des divers documents que l’on trouve dans les magazines
pour adolescents. Ils induisent des

activités de compréhension écrite. Pour cela, nous proposons la même démarche que
pour la double page Atelier :

préparation à la lecture grâce à un repérage visuel, activités de compréhension


globale puis détaillée, pour déboucher

ensuite sur un travail plus fin sur la langue et parvenir enfin à des activités de
production en interaction (activités

À toi !). Les activités de production découlant de cette page d’écrit peuvent être
orales ou écrites. En effet, le travail

de l’expression écrite apparaît moins systématiquement, les situations de


communication écrites étant moins indis-

pensables à la pratique d’une langue à ce stade de l’apprentissage. Par


ailleurs, les travaux de production écrite

proposés sont souvent très guidés (notamment dans le cahier d’exercices) et, s’ils
sont parfois semi-libres, ils s’accom-

pagnent en général d’un « modèle » (carte postale, présentation type, description,


etc.).

La progression

La progression

Des contenus légers

Le Mag’ est une méthode destinée à initier les adolescents à la langue et à la


civilisation françaises. Nous avons choisi

de ne pas surcharger les contenus, tout en respectant les directives du Cadre


européen commun de référence.
11

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Méthodologie

Il nous a semblé en effet indispensable que l’apprentissage du français reste un


plaisir, et que les élèves soient moti-

vés et curieux de développer leur connaissance de cette langue. Ainsi avons-nous


orienté les contenus vers des thèmes

variés et attrayants, limité l’introduction de vocabulaire nouveau, et allégé


l’approche grammaticale en la rendant la

plus communicative possible.

Une progression en spirale

Nous avons opté pour une progression en spirale de manière à faciliter la


mémorisation par le réemploi. Chaque unité

introduit des thèmes grammaticaux et lexicaux nouveaux qui seront repris dans les
unités suivantes de façon implicite.

À l’intérieur d’une même unité, les points abordés dans la première double page
sont repris dans la suivante et

parfois complétés. De même, les pages BD et Civilisation reviennent sur les


points linguistiques en les étoffant.

La progression est ainsi en mesure de s’adapter aux différents rythmes


d’apprentissage des élèves.

L’adéquation au CECR

L’approche communicative de la méthode Le Mag’ permet de procéder à un


apprentissage par tâches, comme le

préconise le Cadre européen commun de référence.

Ainsi, les activités proposées dans les deux premières doubles pages
mènent-elles à l’accomplissement de tâches

(écrire une carte postale, téléphoner, remplir une fiche, répondre à un test,
décrire son logement…), plus qu’à la réalisation
d’exercices simplement lexicaux ou grammaticaux.

Les objectifs de chaque unité sont énoncés en actes de parole et correspondent,


pour le niveau 1 de la méthode, à ceux

du niveau A1, dit « de découverte », du CECR et, pour le niveau 2, à une


progression du niveau A1 vers le niveau A2.

La méthode Le Mag’ se base donc sur l’acquisition des savoir-faire suivants :

– en réception écrite : comprendre des textes courts et illustrés ;

– en production écrite : écrire des messages simples, des cartes portales, remplir
des formulaires ;

– en réception orale : comprendre des informations simples sur soi et son


entourage, quelques questions, instructions

et consignes, dans un discours simple, clair et lent ;

– en production orale « en continu » : parler de soi et de son environnement


proche, de ses goûts et de ses activités

quotidiennes avec des phrases courtes et simples.

Les activités proposées dans Le Mag’ permettent également aux élèves de pratiquer
la production orale « en inter-

action » lors de travaux de groupe ou d’activités collectives.

Les contenus

Les contenus

La grammaire

Dans une optique communicative, la grammaire, dans Le Mag’, est toujours


présentée en situation. Le choix des

différents points de grammaire tient donc compte de leur utilité dans la mise en
œuvre d’une fonction de communi-

cation précise. Les dialogues supports (dans la première double page de chaque
unité) permettent d’introduire les

points de grammaire qui sont ensuite abordés en classe de manière inductive par le
biais d’activités de recherche. En

effet, l’objectif du Mag’est non seulement d’enseigner la grammaire aux élèves,


mais aussi de leur permettre de mener

une réflexion sur le fonctionnement de la langue française. À chaque point de


grammaire rencontré, un exercice de

conceptualisation est proposé : recherche des occurrences du point étudié dans le


corpus que constitue le texte de

départ (dialogue ou document écrit), formulation de la règle de la part des élèves,


puis fixation grâce à un tableau ou

un récapitulatif permettant aux élèves de la mémoriser rapidement.

Des encadrés intitulés N’oublie pas ! servent également de pense-bête pour les
remarques linguistiques qui ne néces-

sitent pas de réflexion poussée.

L’accent est mis sur une grammaire légère, où l’emploi de métalangage est limité,
et privilégiant la clarté afin de se

concentrer sur l’aspect communicatif.

Chaque point de grammaire abordé est en outre accompagné d’une note


renvoyant à la page Atelier langue qui

fournit une série d’exercices de réemploi et de systématisation pouvant être


complétés par les activités du cahier

d’exercices.

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Méthodologie

Le lexique

Dans Le Mag’, la présentation du vocabulaire est également contextualisée. Outil


essentiel à la communication, le

lexique est travaillé de manière explicite et toujours en relation avec les thèmes
abordés dans les unités. L’accent est

mis sur des thèmes lexicaux proches des centres d’intérêt des élèves, de
leur environnement et de leurs besoins

(contexte scolaire, activités du week-end, préoccupations d’adolescents…).

Pour chaque double page, nous avons choisi, dans la rubrique Mes mots, de proposer
des activités lexicales ludiques,

se limitant aux principaux thèmes de l’unité. Ce type d’activités, valorisantes et


motivantes pour les élèves, s’accompa-

gne de supports visuels (illustrations, photos…) afin que les mots nouveaux soient
facilement compris et qu’il ne soit

pas nécessaire, pour le professeur, de passer par la langue maternelle pour les
expliquer.

Les mots employés dans tous les documents accompagnant les dialogues ou les
textes,ainsi que ceux apparaissant dans

les exercices et leurs consignes ont été soigneusement sélectionnés de manière à ce


qu’il n’y ait pas plus de soixante

mots nouveaux pour chaque unité. Nous avons tenu à préserver l’aspect léger de la
méthode pour conférer un caractère

dynamique et motivant à l’apprentissage de la langue française.

Néanmoins, les pages BD et Civilisation permettent de compléter le lexique de base


découvert par les élèves dans les

deux premières doubles pages de chaque unité, avec du vocabulaire plus familier, ou
plus « culturellement marqué »

(Histoire, traditions, symboles…). En effet, il nous a semblé indispensable de


conserver le caractère authentique de la

langue présentée aux élèves en intégrant quelques éléments du langage des jeunes («
les profs », « c’est cool », etc.)

ainsi que quelques références culturelles (le TGV, Marianne, les frères Lumière, la
Maison des Jeunes, etc.).

Le lexique travaillé au cours de chaque unité est repris sur une colonne dans la
page Fais le point. Les élèves peuvent

ainsi acquérir une certaine autonomie dans la réalisation de ce bilan, et avoir une
vision récapitulative du nouveau

lexique de l’unité.

La phonétique

La pratique systématique de la prononciation nous semble indispensable à ce stade


de l’apprentissage. Elle constitue

en effet un des piliers de la communication, trop d’erreurs pouvant y


faire obstacle. Dans Le Mag’, les activités de

prononciation sont regroupées dans la rubrique Phonétique. Elles sont destinées à


faire prendre conscience aux élèves

des particularités du système phonologique français et mettent l’accent


sur une difficulté différente dans chaque
unité. Pour contribuer à l’aspect ludique de cette approche, nous avons choisi de
l’aborder avec des chansons, ou des

jeux de type « virelangues ». Les styles musicaux des chansons s’inspirent de ceux
qu’affectionnent les adolescents, de

manière à les motiver à pratiquer cet aspect de la langue qu’ils abordent parfois
avec réticence. Des exercices d’écoute

et de discrimination s’accompagnent d’activités de reproduction de ces mêmes sons.

Le cahier d’exercices complète cette approche avec des activités supplémentaires de


prononciation et de prosodie.

L’accent est également mis sur la relation sons/graphies grâce à des activités
d’orthographe.

Les contenus socioculturels

Ils constituent un élément essentiel dans l’approche communicative adoptée par Le


Mag’. Ils apparaissent sous deux

formes : de manière implicite dans les dialogues et les différents documents


écrits, et de manière explicite dans les

doubles pages Civilisation.

Des situations de la vie quotidienne sont en effet abordées lors des rencontres
entre les jeunes de l’atelier journalisme,

ainsi que dans les thèmes traités dans leur magazine. Elles donnent un aperçu du
mode de vie, des centres d’intérêt et

du langage des adolescents français.

Les planches de BD authentiques participent de la même démarche. Elles permettent


non seulement de connaître de

grands classiques francophones (Boule et Bill, Titeuf ), mais offrent également une
initiation à l’humour et à certains

codes culturels français transmis par les illustrations.

Par ailleurs, les pages Civilisation abordent explicitement des points importants
de la culture française en complément

des thèmes traités dans les unités. Présentée comme une double page de jeux, cette
rubrique nous semble indispen-

sable pour compléter l’apprentissage de la langue et de la culture françaises. Très


illustrée, elle est aussi attrayante

pour les élèves qui sont souvent curieux de voir « comment ça se passe » en France.
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Méthodologie

Les thèmes

Les thèmes

Des thèmes « ados »

En plus de leur présentation « magazine », les unités du Mag’ portent sur des
thèmes proches des adolescents, que l’on

retrouve dans les revues qui leur sont destinées. Cela a pour but d’apporter du
dynamisme à la méthode et d’éveiller

la curiosité des élèves afin de les motiver dans leur apprentissage.

Dans Le Mag’1, les thèmes abordés concernent les adolescents et le monde


qui les entoure : les stars, le collège,

le racisme, la famille, les vacances et les activités de loisir, les activités


quotidiennes, la chambre et la fête.

Thèmes transversaux

Le Mag’ a le souci d’introduire dans chaque unité, de façon explicite ou implicite,


des thèmes transversaux qui peuvent

faire écho au programme scolaire des élèves. Ils permettent de porter un regard non
seulement sur la vie quotidienne

des ados français, mais également sur des sujets qui concernent tous les jeunes,
quelle que soit leur culture : les rela-

tions au sein de la famille, le respect des différences, l’entraide…

En classe avec Le Mag’

En classe avec Le Mag’


Le recours à la langue maternelle

L’intégralité du manuel est en langue française et les consignes ont été


simplifiées au maximum afin d’être très

rapidement compréhensibles par les apprenants sans l’aide du professeur et sans


avoir systématiquement recours à

la langue maternelle.

Nous privilégions un apprentissage en langue cible, néanmoins la page d’ouverture


de chaque unité pourra être abordée

en langue maternelle pour présenter le thème et les objectifs de l’unité, de même


que les documents accompagnant les

dialogues ou textes, qui pourront être commentés en langue maternelle, tout au


moins au début de l’apprentissage.

L’organisation des séances

Chaque unité de la méthode représente six à huit séances de cours, soit environ
deux séances par double page, sans

compter les pages Civilisation et Projet (cf. cahier d’exercices) qui


peuvent occuper chacune une séance, en fin de

trimestre par exemple.

Les séances se suivent selon une progression précise et régulière. La


page d’ouverture annonçant les contenus de

chaque unité à la manière d’une couverture de magazine permet d’éveiller la


curiosité des élèves, d’introduire le thème

et de les amener à découvrir quelques mots du lexique.

Après l’étude du dialogue ou des textes grâce aux questions Tu comprends ?, les
points de grammaire peuvent être

introduits en contexte et travaillés une première fois de manière ludique et «


légère », puis approfondis en classe avec

les exercices de la page Atelier Langue, et à la maison à l’aide du cahier


d’exercices. Le lexique est également travaillé

en contexte dans la rubrique Mes mots et son assimilation se fait tout au long de
l’unité grâce à l’emploi systémati-

que du vocabulaire de l’unité dans les exercices de grammaire, les activités de


phonétique, et la bande dessinée.
Les activités de production orale et écrite

À chaque double page, la production est privilégiée grâce à la rubrique À toi ! qui
permet de réemployer les structures

de communication et le lexique vus dans le dialogue ou les textes. Dès le début de


l’apprentissage, les activités de

production orale sont présentes : elles se limitent alors à des activités « à la


chaîne » amenant les élèves à reproduire

les structures étudiées, ou à composer des micro-dialogues par groupe de deux ou


trois.

14

----------------------- Page 15-----------------------

Méthodologie

Théo et Léon, deux personnages de BD, invitent les élèves à reproduire une
situation de communication orale ou écrite,

la plupart du temps à faire par deux. Cette activité offre l’occasion aux élèves
d’exercer leur créativité en français.

Les premiers jours de cours

Les tout premiers jours de cours seront probablement le premier contact que les
élèves auront avec la langue française.

Il est important alors de souligner le côté amusant de l’apprentissage


plutôt que la difficulté de la langue. Les

premières séances devraient être axées sur le jeu et l’utilisation des


connaissances des élèves. Il est bon de mettre

l’accent, grâce à des activités simples et ludiques, sur les « acquis préalables »
des élèves, sur le fait qu’ils savent déjà

des choses sur la France et les Français (tests culturels), et qu’ils peuvent se
servir de leurs connaissances dans d’autres

langues étrangères qu’ils étudient ou qu’ils connaissent pour comprendre


des mots français ou encore éluder des
problèmes de compréhension grâce à leur capacité de déduction (mots transparents).

Une série de fiches d’activités Premiers jours de cours est proposée à la fin de ce
guide. Elles pourront être réalisées indi-

viduellement ou par groupe de deux ou trois élèves et faire l’objet, par la suite,
d’une correction commune avec le

groupe classe.

La langue maternelle sera évidemment utilisée pendant ces premiers jours,


toutefois, il serait bon de glisser progres-

sivement vers une utilisation majoritaire, voire exclusive lors de certaines


séances, de la langue française.

Il est utile de souligner que ces activités permettent au professeur de ne pas


commencer dès les premiers jours de

cours avec le manuel (que tous les élèves ne possèdent peut-être pas encore),
mais aussi de « briser la glace » en

proposant des activités ludiques à réaliser par petits groupes, ce qui renforce dès
le départ l’entraide et la cohésion

au sein de la classe.

L’évaluation

L’évaluation

L’évaluation au quotidien

La correction est importante, mais il est également primordial de veiller à ne pas


bloquer les élèves dans leur appren-

tissage et de leur donner confiance en eux lorsqu’ils s’expriment en français.


Ainsi, même si le professeur apporte tout

au long des séances des corrections phonétiques, grammaticales, etc., il est


intéressant d’inciter les élèves à s’auto-

corriger en leur faisant repérer leurs erreurs, et à se corriger entre camarades.

En ce qui concerne l’évaluation des activités À toi !, l’enseignant peut simplement


passer entre les groupes afin de

contrôler, voire corriger la production. Pour éviter de couper la créativité des


élèves lors de la production, on pourra

relever les erreurs les plus fréquentes et faire, par la suite, une mise en commun
pour corriger ces erreurs. Inviter
ensuite quelques groupes à présenter leur production à la classe, et la faire
évaluer et commenter par leurs cama-

rades. Il est important d’insister sur la correction syntaxique et linguistique,


bien sûr, mais aussi sur la phonétique

et la gestuelle si nécessaire.

Pour les productions écrites (carte postale, arbre généalogique, invitation…), la


correction peut se faire d’un groupe

à l’autre pour commencer, puis avec l’aide du professeur.

Les pages « Fais le point » et les fiches Test

Les activités de réception et de production orales et écrites des pages


Fais le point permettent à l’enseignant de

s’assurer que les contenus grammaticaux, lexicaux et communicatifs de l’unité ont


été acquis.

L’enseignant peut décider d’un barème et inviter les élèves à compter leurs points
pour avoir une idée plus concrète

de leurs compétences et de leurs progrès. Les activités de production écrites


pourront être faites à la maison.

Les fiches Test, présentes à la fin de ce guide pourront servir de


contrôles à effectuer en classe au cours de

l’apprentissage.

15

----------------------- Page 16-----------------------

Méthodologie

Réviser et approfondir

Réviser et approfondir

Dans une perspective de pédagogie différenciée prenant en compte la diversité des


élèves au sein d’une même classe,

aussi bien au niveau des besoins de chacun, des rythmes d’apprentissage, que des
attitudes face à la langue étrangère,
des capacités à comprendre, assimiler, mémoriser…, ou encore des différences
concernant les expériences personnelles,

il nous a semblé important d’apporter un supplément d’activités permettant à chacun


de progresser à son rythme.

Nous proposons donc des fiches photocopiables intitulées Révisions et


Approfondissements fournies également à la fin

de ce guide.

Les activités Révisions reprennent, sans ajouts supplémentaires, les contenus


langagiers, lexicaux et grammaticaux de

chaque unité et s’adressent aux élèves en difficulté ou désireux de revoir les


contenus de chaque unité. En revanche,

les activités Approfondissements proposent des contenus plus pointus que ceux
présentés dans chaque unité et s’adressent

aux élèves ayant un rythme d’apprentissage plus rapide ou désireux


d’aller plus loin dans leur apprentissage du

français. Ces activités permettent aussi au professeur d’organiser son cours avec
plus de flexibilité ; il peut les proposer

soit en classe et aux élèves ayant fini avant les autres, soit à la maison, à faire
en autonomie.

Les corrigés de ces activités figurent à la fin de ce guide.

16

----------------------- Page 17-----------------------

Exploitation

du

livre de

livre de

l’élève

l’élève

----------------------- Page 18-----------------------

Unité 0 Premiers
jours

Unité 0
OBJECTIFS DE L’UNITÉ

communicatifs grammaticaux lexicaux


phonétiques socioculturels

• Saluer • Un/une • Le vocabulaire •


L’alphabet • Salutations

• Remercier • Qu’est-ce que et les consignes


formelles /

• S’excuser c’est ? / de la classe


informelles

c’est un(e)…
(Tu/vous)

• Les articles

indéfinis

O uverture
page 5

O uverture

Mise en route

À la place de la page d’ouverture apparaissant dans On peut proposer :


une carte de France, des paysages

les huit unités suivantes, nous proposons ici une (la côte d’Azur,
les Alpes, etc.), des publicités (de

activité supplémentaire à réaliser de manière à marques de


produits français connus), des affiches

aborder la toute première leçon de façon dynamique de films français


(Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain,

et sympathique. Les Choristes),


des monuments (la tour Eiffel, Notre-

S’il est important de saluer les élèves en français Dame, etc.), de


la nourriture (fromages, vins, pâtis-

dès la rencontre initiale, il peut être rassurant pour series, etc.)… ;


eux que les premiers contacts aient lieu en langue – demander aux
élèves de se regrouper par deux ou

maternelle avant d’appréhender tout travail en trois et de


venir choisir une photo. Leur laisser

langue française. Il est également fondamental de quelques minutes


pour discuter en groupe de

procéder à des présentations en langue maternelle cette photo,


avec pour consigne d’en préparer une

afin de briser la glace, si les élèves et le professeur ne présentation


orale en langue maternelle : en quoi

se connaissent pas. représente-t-elle


la France, ce qu’elle évoque pour

Voici une proposition d’activité pour une « mise en eux, pourquoi ils
l’ont remarquée, choisie, etc. ;

route » : – faire présenter


oralement par chaque groupe le docu-

– apporter des photos (découpées dans des maga- ment choisi, en


invitant les élèves spectateurs à réagir.

zines, par exemple) qui représentent bien la France : Il est également


possible de proposer ensuite aux

il est nécessaire d’en prévoir une quantité suffi- élèves de


réaliser,par petits groupes,quelques activités

sante pour que les élèves puissent faire un choix. des fiches
Premiers jours de cours (pp. 112-114).

Salut ! Ça va ?
pages 6-7

Salut ! Ça va ?

Info culturelle

La Maison des Jeunes, plus communément appelée MJ ou MJC (Maison des Jeunes et
de la Culture) est une asso-

ciation que l’on trouve dans un très grand nombre de villes françaises (1 700
MJC en France). Elle offre aux jeunes

et aux moins jeunes un large choix d’activités culturelles ou sportives à un


prix modique. Les ados s’y retrouvent
souvent le mercredi après-midi ou le samedi, jours où ils ne vont
pas à l’école, pour y pratiquer leurs loisirs

favoris. Les cours ou ateliers proposés sont souvent très variés : travail
manuel (poterie, dessin…), musique (chant,

solfège, instruments…), théâtre, sport (danse, foot, arts martiaux…), yoga,


langues étrangères, etc.

Dans Le Mag’, la MJ, où prennent place la plupart des dialogues


déclencheurs de chaque unité, est celle

du Vieux Lyon (le plus vieux quartier de Lyon, deuxième ville française par la
taille après Paris, située dans le

Sud-Est de la France ; ce quartier a été classé au Patrimoine Mondial de


l’Humanité par l’Unesco en 1998).

Les jeunes que nous suivons au fil des pages de la méthode ont choisi de
participer à un atelier journalisme,

dans lequel ils créent un magazine avec l’aide de Nico, leur animateur.

18

----------------------- Page 19-----------------------

Contexte

C’est le jour des inscriptions aux ateliers à la Maison des Jeunes du Vieux
Lyon. Dans la cour de la MJ, les jeunes

se saluent ou se rencontrent. On fait connaissance avec quelques-uns des


personnages que l’on retrouvera au

fil des unités.

Observe les dessins

Solutions

1 Inviter les élèves à ouvrir leur livre pp. 6-7 et à observer les
illustrations.

Avant de commencer les activités, leur faire confectionner un cache afin de


1. À Lyon.

masquer le dialogue présenté en colonne, à gauche de la page. Le cache


2. b.

2
sera réutilisé par la suite, les transcriptions de dialogue étant présentées

de cette manière dans toutes les unités. Il est possible de décider de ne pas

utiliser le cache lors de cette première écoute : les élèves pourront alors
lire

les dialogues tout en les écoutant.

Les laisser réagir librement en langue maternelle sur ce qu’ils voient. Leur

demander ensuite de se concentrer sur la carte de France (vignette 1). Pour

répondre à la question 1, il s’agit de repérer sur la carte dans quelle ville

se trouve la MJ et de situer la ville en France. Pour la question


2, attirer

l’attention des élèves sur la pancarte « Maison des Jeunes » (vignette 2).

Les inviter à faire des suppositions en langue maternelle pour


qu’ils

comprennent de quel type de lieu il s’agit. Ils peuvent deviner, en observant

bien les illustrations de la double page, que c’est un club pour les jeunes.

Leur énoncer cette définition en français et l’écrire au tableau. Ils peuvent

également faire des suppositions sur ce qu’on peut y faire (ateliers


de

cinéma, journalisme, etc.).

Tu comprends ?

Solutions

Dialogue 1

Passer une première fois le dialogue 1. Les élèves se concentrent sur l’obser-
3. 1. Salut ! ; 2. Salut !

vation des illustrations. Leur demander de retrouver à quelle partie


de

l’illustration correspond le dialogue. Ils entendent les voix d’un garçon et

d’une fille, et peuvent donc facilement les associer à la vignette 2.

Passer une deuxième fois le dialogue 1 et demander aux élèves de repérer

le mot correspondant aux illustrations de l’exercice 3.


Ils vont sans doute pouvoir repérer le mot « salut » mais le
prononcer

approximativement, puisqu’ils ne le connaissent pas encore. Corriger la

prononciation lorsque la réponse a été trouvée par un élève et écrire le mot

« salut » au tableau.

Leur faire remarquer en langue maternelle que l’on utilise ici le même mot

pour saluer et pour prendre congé.

Dialogue 2

4 Passer ensuite à l’écoute du dialogue 2. Demander aux élèves de retrouver,


4. 1-b ; 2-a ; 3-d ; 4-c.

comme lors de l’écoute du dialogue 1, à quelle partie de l’illustration


corres-

pond la conversation (vignettes 3 et 4). Sur l’enregistrement, ils peuvent

noter que les voix sont celles d’un garçon et d’un homme, et que deux per-

sonnes se heurtent. La situation d’excuse est donc facilement identifiable.

Procéder à une deuxième écoute, et demander aux élèves de distinguer les

mots qui permettent de saluer, de s’excuser, de remercier et de


prendre

congé. Pour cela, leur proposer de mimer les quatre actes de parole
au

moment où ils les entendent. Convenir d’un geste commun pour saluer

(tendre la main comme pour serrer la main de quelqu’un), pour s’excuser

(joindre les mains comme en prière), pour remercier (poser les mains en

croix sur sa poitrine) et pour prendre congé (faire un signe d’au


revoir).

19
Unité 0

----------------------- Page 20-----------------------

Les élèves réécoutent ainsi le dialogue et miment les gestes au moment

correspondant. Recommencer plusieurs fois l’activité si nécessaire.


Ils peuvent ensuite se mettre par deux pour associer les
expressions de

l’exercice 4 aux situations illustrées. Les mots entendus et repérés précé-

demment à l’aide du mime (pardon, bonjour, merci, au revoir) sont cette

fois écrits. Après la mise en commun et la correction de l’exercice, inviter


les

élèves à prononcer ces quatre mots.

Pour clore les activités de compréhension orale, réécouter une fois les deux

dialogues sans le cache. Les élèves peuvent lire les textes en même temps

qu’ils les écoutent. Placer ensuite les élèves par deux et leur demander de

choisir un des dialogues et de le lire en soignant l’intonation. Passer dans

les groupes pour vérifier la prononciation. Il est possible de demander à

certains groupes de venir jouer leur scène devant la classe.

Mes mots

Solutions

5 Cette rubrique permet de reprendre les différents mots découverts dans

les dialogues et de différencier les expressions formelles et familières.


5. Dialogue 1 :

Demander aux élèves de retrouver dans les dialogues 1 et 2 les expressions


Salut !

correspondant à celles inscrites dans le tableau de l’exercice 5. Les inviter


à Ça va et toi ?

réfléchir sur les différences entre les deux dialogues et sur le sens de ces
Salut !

distinctions. Ils peuvent facilement remarquer qu’une situation est fami-


Dialogue 2 :

lière (jeune + jeune) et l’autre formelle (jeune + adulte).


Bonjour

Ça va… Et vous ?

Au revoir !
6 L’exercice 6 reprend le vocabulaire présent dans les illustrations. Il
s’agit 6. 1-b, 2-a.

pour les élèves de reconnaître notamment le mot « journalisme », afin

de comprendre pour la suite la situation dans laquelle vont se trouver les

héros des dialogues de la méthode.

Les élèves ont déjà pris connaissance, lors de l’activité d’observation des

illustrations, de ce qu’on pouvait faire à la Maison des Jeunes. Faire le


point

avec eux sur la compréhension du mot « atelier » et leur demander d’asso-

cier les mots de l’exercice 6 aux illustrations correspondantes.

Ils vont certainement reconnaître le mot « cinéma », ils peuvent


donc

procéder par déduction pour la compréhension du mot « journalisme ».

À toi !

7 L’activité 7 permet de réutiliser en production orale les


expressions découvertes précédemment pour se

saluer. Demander aux élèves d’observer les deux situations de Léon et Théo,
et éventuellement, les faire lire

à haute voix par des volontaires.

Par groupe de deux, les élèves choisissent ensuite une situation et


s’entraînent à la jouer. Les inciter à mettre

l’intonation et à marquer la différence entre le personnage jeune


et le personnage adulte. Passer dans les

groupes pour vérifier la prononciation, puis inviter les élèves à se produire


devant la classe.

En classe
pages 8-9

En classe

Observe les dessins


Solutions

1 Inviter les élèves à ouvrir leur livre pp. 8-9 et à observer les
illustrations.

Avant de commencer les activités, demander aux élèves de masquer la


1. a.

transcription des dialogues p. 8 à l’aide du cache.

Les faire réagir sur les illustrations, en langue maternelle.

« Où se trouvent les personnages (question 1) ? Reconnaissez-vous

quelqu’un vu sur la double page précédente ? Que fait-il cette fois-ci ?... »

20

----------------------- Page 21-----------------------

Tu comprends ?

Solutions

2 Une fois que les élèves ont masqué les transcriptions avec le
cache,

passer une première fois les trois dialogues en faisant observer les illus-
2. a. Dialogue 2 ; b. Dialogue 3 ;

trations. Quels mots ont-ils compris (peut-être « madame », « s’il vous


c. Dialogue 1 ; d. Dialogue 1.

plaît », « pardon », « oui », « français ») ?

Demander à quelques volontaires de lire les phrases a à d de


l’exercice 2.

Corriger leur prononciation si nécessaire et expliquer la consigne de


l’exercice.

Écouter à nouveau les trois dialogues entrecoupés de pauses, et demander

aux élèves d’associer chaque phrase à un dialogue. Procéder à une correc-

tion collective.

Pour l’exercice 3, il s’agit de repérer l’expression utilisée par


Thomas. 3. b.

3
Réécouter si nécessaire le dialogue 1 afin que les élèves se concentrent

uniquement sur cette phrase.

Proposer maintenant aux élèves de lire les dialogues tout en les écoutant.

Après chaque dialogue, faire une pause et expliquer éventuellement le

sens des phrases, en évitant de passer par la langue maternelle. Préférer un

renvoi aux illustrations, le mime, etc.

On peut également demander à plusieurs élèves de lire les dialogues par

deux, à haute voix, en les invitant à mettre l’intonation.

4 Passer ensuite à l’exercice 4. Demander aux élèves d’associer, par deux,


4. a. 3 ; b. 1 ; c. 4 ; d. 2.

et à l’aide des dialogues et des illustrations, les consignes aux dessins.

Procéder à une correction collective.

Transcription / Solutions

5 L’exercice 5 permet de s’assurer de la bonne compréhension orale et


5. a. Regarde ; b. Écris ;

sémantique des consignes. Les élèves entendent des consignes


et

doivent en mimer le sens. S’accorder avant l’écoute sur les gestes et leur
c. Lis ; d. Écoute.

signification. Par exemple : écoute ➝ une main en « cornet » sur l’oreille ;

regarde ➝ la main en visière ; lis ➝ suivre du doigt et des yeux,


de

gauche à droite, la ligne imaginaire d’un texte / tourner les pages d’un

livre ; écris ➝ simuler l’écriture au tableau.

6 Proposer ensuite aux élèves, par deux, de faire l’activité 6,


qui est

l’inverse de la précédente. Un des élèves mime une consigne que son

camarade doit nommer. Passer dans les groupes pour vérifier le bon

déroulement de l’activité.
Mes mots

Transcription

7 L’activité 7 permet de fixer le vocabulaire découvert dans cette double


7. a. Un garçon ; b. Une fille ;

page et d’insister sur la prononciation des mots. Ne pas hésiter à faire

répéter les mots à la suite de l’enregistrement. À partir de maintenant,


c. Un livre ; d. Une cassette ;

il serait préférable que le français soit privilégié en classe pour


tous e. Un tableau ; f. Un stylo ;

les mots ou expressions qui ont été vus dans cette double page :
les g. Une BD ; h. une école.

consignes, les interactions élèves/professeur et les objets de la classe.

Grammaire

Solutions

8 L’exercice 8 est une première approche de la grammaire. Il permet d’in-

troduire la notion de genre des mots (féminin et masculin) en réutilisant


8. Un garçon : un livre ;

le vocabulaire vu dans Mes mots. Expliquer aux élèves qu’en


français, un tableau ; un stylo.

tous les substantifs ont un genre, masculin ou féminin. Insister sur


la Une fille : une cassette ;

nécessité d’apprendre systématiquement le genre des mots nouveaux.


une BD ; une école.

Le professeur peut choisir d’ajouter quelques mots de vocabulaire de


la

classe : un cahier, une gomme, un crayon, et proposer aux élèves de placer

ces mots dans le tableau, selon leur genre.

21
Unité 0

----------------------- Page 22-----------------------


Transcription

9 L’activité 9 permet de réemployer les mots de l’activité 7 ainsi


que le 9. a. bruitage des pages d’un

présentatif « C’est ». Faire écouter chaque bruitage puis interroger


un

élève : « Qu’est-ce que c’est ? » L’enregistrement propose des bruitages


livre ; b. bruitage d’un stylo ;

illustrant des noms des objets vus précédemment. La réponse attendue


c. une fille ; d. bruitage

doit commencer par « C’est… ». Les élèves peuvent s’aider des


illustra- de tableau ; e. un garçon ;

tions de Mes mots pour cette activité. Cependant, si le vocabulaire a été


f. bruitage de cassette.

bien travaillé et assimilé, on pourra faire cette activité livres fermés.


Solutions

9. Exemple : a. C’est un livre.

b. C’est un stylo. c. C’est une

fille. d. C’est un tableau. e. C’est

À toi !
un garçon. f. C’est une cassette.

10 L’exercice 10 est une activité ludique qui reprend tous les contenus de la
double page : la question « Qu’est-ce

que c’est ? », le présentatif « C’est », le lexique de la classe et


le genre des noms. Cette activité permet de

s’assurer que ces différents points ont été acquis.

Constituer des paires. À tour de rôle, les élèves se posent des questions.
L’un d’eux se cache les yeux d’une main,

et son camarade lui fait toucher un objet vu dans Mes mots en lui posant la
question « Qu’est-ce que c’est ? ».

Veiller à ce que la réponse soit précédée de : « C’est… ».

L’alphabet
page 10

L’alphabet

1 Cette page propose de découvrir l’alphabet prononcé « à la française ».

Faire écouter une première fois la chanson. Après cette première écoute,

demander aux élèves de réagir en comparant la


prononciation de

l’alphabet en français à celle de leur langue maternelle. Quelles lettres

se prononcent de la même manière ? Quelles lettres se


prononcent

différemment ? Quelles lettres de leur alphabet n’existent


pas en

français et vice versa ?

Écouter à nouveau la chanson en incitant les élèves à chanter au moins le

refrain (exercice 1). Le rythme est entraînant et l’alphabet


est répété

plusieurs fois, ce qui permet aux élèves de le mémoriser.

Solutions

2 Pour l’exercice 2, il s’agit d’associer les consignes de la chanson


aux

dessins. Expliquer le vocabulaire si nécessaire.


2. a. 3 ; b. 1 ; c. 4 ; d. 2.

Transcription

3 Procéder ensuite à l’écoute de l’enregistrement


correspondant à 3. 1. R ; 2. U ; 3. V ; 4. E ; 5. G ;

l’activité 3. Les élèves écrivent les lettres qui leur sont dictées. On peut

ensuite proposer à un élève de venir au tableau et à un autre


de lui 6. L-I-V-R-E ; 7. C-A-deux

épeler à nouveau des lettres ou mots. Procéder à la correction collective.


S-E- deux T-E.

Observer l’encadré N’oublie pas ! et expliquer les différences de pronon-


Solutions

ciation entre « e », « é » et « è » ainsi que l’utilisation de la cédille


(lorsque

le c est suivi de « a, o, u », pour obtenir le son [s], il faut y ajouter


une cédille. 3. 1. R ; 2. U ; 3. V ; 4. E ; 5. G ;

Exemple : français, ça va, garçon).


6. livre ; 7. cassette.

4. a. G-A-R-C cédille-O-N

4 Demander ensuite à des élèves volontaires de lire puis d’épeler les mots
b. S-T-Y (I grec)-L-O

de l’exercice 4. Insister sur la prononciation, les accents, la


cédille. La c. E accent aigu-C-O-U-T-E

correction peut se faire au tableau, comme pour l’exercice 3.


d. F-deux O-T-B-A-deux L

À toi !

5 L’activité 5 reprend le même principe que l’exercice 3, à réaliser par deux.


Un élève épelle des mots français de

son choix à son camarade qui les écrit. Il lui demande ensuite de les lire,
puis contrôle et corrige si nécessaire.

On peut également demander à quelques élèves d’épeler leur prénom ou proposer


un « pendu ». Choisir un

mot connu de tous (exemple : salut, France…) et noter au tableau autant de


traits qu’il y a de lettres dans le mot

(exemple : _ _ _ _ _ ). Les élèves proposent des lettres afin de


deviner le mot. Inviter ensuite des volontaires

à proposer à leur tour des mots français au tableau.

22

----------------------- Page 23-----------------------

Unité 1 Je
suis fan !

Unité 1

OBJECTIFS DE L’UNITÉ
communicatifs grammaticaux lexicaux
phonétiques socioculturels

• Se présenter • Les verbes • Les nombres • La


question • Connaître

• Présenter être et s’appeler de 0 à 10


intonative quelques stars

quelqu’un • Les pronoms • Quelques


françaises

• Remplir personnels je, tu, professions

une fiche il, elle

• Poser une

question

RÉVISIONS

C’est, épeler et saluer

THÈMES TRANSVERSAUX

Convivialité : comment apprendre à se connaître ?

Interculturel : quelques stars françaises et internationales

O uverture
page 11

O uverture

Mise en route

Cette activité permet d’introduire le thème de l’unité. qui va suivre.


Poser la même question à plusieurs

Faire observer la page aux élèves. Leur demander de élèves de la


classe, les aider à formuler la réponse.

réagir librement, en langue maternelle, sur les photos Continuer


l’exercice en français en interrogeant les

qu’ils voient : élèves sur Thierry


Henry.

– Connaissez-vous ces stars ? – Qui est-ce ?

Écrire les noms des personnages au tableau : Lorie, – C’est Thierry


Henry, il est…

Thierry Henry, Vanessa Paradis, Tom Cruise (voir note Leur montrer du
doigt le ballon de foot sur la page,

culturelle sur ces personnages p. 26). pour introduire


le mot joueur de foot . Enchaîner en

L’observation de la grande photo de Thierry Henry s’adressant aux


élèves :

permet ensuite d’introduire une première question – Et toi, comment


tu t’appelles ?

en français : – Tu es joueur de
foot ?

– Comment il s’appelle ? Les inciter à


répondre en français :

Écrire la question au tableau puis montrer la photo – Oui / non.

du livre en posant la question. Attendre qu’un élève Attirer ensuite


l’attention des élèves sur le titre de

prononce le nom du footballeur et enchaîner en se l’unité : Je suis


fan ! Certains connaîtront peut-être

présentant, puis en encourageant l’élève à dire son le sens du mot


fan , sinon, le leur expliquer par un

propre nom : exemple (et en


dessinant si besoin est un cœur au

– Oui, bien ! Il s’appelle Thierry Henry ! Moi, je m’appelle tableau) :

Pauline. Et toi, comment tu t’appelles ? – Je suis fan de


Vanessa Paradis !

Amorcer la phrase de réponse si nécessaire pour inciter Poser la question à


plusieurs élèves dans la classe :

l’élève à donner son prénom en français : – Et toi, tu es fan


de …?

– Je… Aider les élèves à


répondre en français :
Il est important d’écrire au tableau les phrases citées – Je suis fan de
Thierry Henry et de Madonna !

ci-dessus, de manière à préparer l’activité d’écoute

23
Unité 1

----------------------- Page 24-----------------------

A telier journalisme
pages 12-13

A telier journalisme

Contexte

C’est le premier jour de l’atelier journalisme pour les quatre jeunes Zoé,
Maïa, Rémi et Thomas. Nicolas (sur-

nommé Nico), l’animateur, commence les présentations, quand arrive Thomas, en


retard. Il se présente à son

tour, et son nom étonne les autres jeunes par sa similitude avec celui de
l’acteur Tom Cruise. Bien sûr, Thomas

n’est pas acteur, et son nom s’écrit C-R-O-U-S-E.

Observe les documents

Solutions

1 Avant de commencer toute activité, demander aux élèves de cacher le

dialogue situé en colonne à gauche de la page et d’observer les illustrations


1a. 2. journalisme.

et les documents.
1b. L’animateur de l’atelier

Les inviter à lire la question 1a. Leur remémorer le sens du mot « atelier »
journalisme.

vu dans l’unité 0, et leur demander de deviner à quel type d’atelier partici-

pent les jeunes. Le titre de la double page, les cartes de membres ainsi que

le type de matériel représenté sur la vignette 1 peuvent les aider à trouver


facilement la réponse.

Passer ensuite à l’observation des vignettes. Demander aux élèves


de

nommer les personnages repérés au préalable sur les cartes et leur poser

la question 1b. Il s’agit de Nicolas, l’animateur de l’atelier journalisme,


mais

les élèves ne sont pas encore en mesure de dire son nom. Ils
peuvent

simplement repérer qu’il est une sorte de « prof » : l’animateur de


l’atelier.

Tu comprends ?

Solutions

2 Procéder à une première écoute du dialogue. Demander aux élèves de se

concentrer sur les noms des personnages pour qu’ils puissent ensuite les
2.a. 1. Maïa ; 2. Rémi ;

faire correspondre avec les propositions de l’exercice 2a.


3. Thomas ; 4. Zoé.

Écouter une deuxième fois le début du dialogue (jusqu’à Je


m’appelle 2.b. 1. journaliste.

Nicolas et je suis journaliste) pour leur permettre de répondre à la question


2b.

Les élèves peuvent alors, par deux, déterminer si les affirmations


de 3.a. vrai ; b. vrai ; c. faux ;

3 l’exercice 3 sont vraies ou fausses. Pour la mise en commun, faire justifier


d. vrai

les réponses fausses. On peut inviter les élèves à observer les cartes de

membres (document 4) afin d’expliquer les différences entre un prénom

et un nom.

4 Proposer une autre écoute pour une compréhension plus fine. Par deux,
4. a-3 ; b-4 ; c-2, d-1.

les élèves se concentrent pour associer, dans l’exercice 4, les paroles aux
personnages.

Pour la mise en commun, procéder à une écoute fractionnée en s’arrêtant

à chaque phrase prononcée pour vérifier son énonciateur.

Écouter une dernière fois le dialogue en demandant aux élèves d’enlever

leur cache. Ils peuvent écouter le dialogue et lire la transcription.

Pour clore cette activité de compréhension orale, il est également possible

de faire lire le dialogue à haute voix à plusieurs élèves en insistant sur la

prononciation et l’intonation.

24

----------------------- Page 25-----------------------

Grammaire

Les verbes « s’appeler » et « être »

Cette série d’activités a pour but d’initier les élèves à la grammaire et de

leur faire découvrir la conjugaison des verbes « s’appeler » et « être » aux

deux premières personnes du singulier.

Solutions

5 Demander aux élèves d’observer les étiquettes de l’exercice 5. Ils


peuvent

s’aider de la transcription du dialogue pour remettre les phrases dans


l’ordre. 5. Je m’appelle Nicolas.

Cet exercice est un point de départ pour découvrir la conjugaison


des Je suis journaliste.

deux verbes.

6 Faire ensuite observer aux élèves le tableau de conjugaison de l’exercice 6.

Ils ont déjà rencontré dans le dialogue les exemples qui s’y trouvent et

sont donc en mesure de les comprendre. Leur faire écouter les phrases
du tableau afin qu’ils observent les différences de prononciation
et

d’orthographe. Il est important de faire remarquer que les s finaux


de

t’appelles, suis et es ne se prononcent pas. Faire répéter aux élèves


les

formes verbales entendues.

Pour l’exercice 7, il s’agit de compléter les phrases avec les formes verbales
7. a. m’appelle ; b. suis ;

7 vues dans le tableau. Suggérer aux élèves d’écrire les formes


verbales c. es ; d. t’appelles.

accompagnées des pronoms dans leur cahier pour les aider à les mémoriser.

Mes mots

Les nombres de 1 à 10

L’objectif de cette activité est de découvrir les nombres de 1 à 10. Ils sont
présentés dans une chanson et riment

avec des prénoms, ce qui permet d’aider à la mémorisation ainsi qu’à la


prononciation.

8 Passer une première fois la chanson (exercice 8) et demander aux élèves d’en
lire la transcription pendant

l’écoute. Leur proposer ensuite de repérer les différents nombres présents.


Leur faire associer, sur leur cahier,

les nombres en chiffres aux nombres en lettres.

Écouter à nouveau la chanson, inciter les élèves à chanter en même temps. Il


est possible de répéter cet exercice

plusieurs fois jusqu’à ce que les élèves soient capables de chanter sans lire
les paroles.

9 Pour fixer la mémorisation des nombres, procéder à une activité à deux : la


dictée de nombres (exercice 9).

Les élèves se regroupent par paire. L’un d’eux choisit un nombre de la chanson
et l’énonce à son partenaire

qui l’écrit en chiffres. Ils vérifient ensemble qu’il s’agit bien du même
nombre et inversent ensuite les rôles.

À toi !

10 Il s’agit d’une activité de production orale qui permet aux élèves de se


présenter (exercice 10). Elle a pour but

de reprendre la situation de communication vue dans le dialogue et


peut être organisée « en chaîne ».

Un élève dit comment il s’appelle à son voisin, à qui il demande ensuite son
prénom :

– Je m’appelle Paul, et toi, comment tu t’appelles ?

L’autre élève répond et pose la même question à un autre camarade :

– Je m’appelle Evan, et toi comment tu t’appelles ?

Et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les élèves se soient présentés et que la
boucle soit bouclée.

Pour rendre l’activité plus ludique, et permettre aux élèves de mieux se


connaître, si tel n’est pas le cas, il est

possible de recommencer l’activité en leur demandant de reprendre le prénom de


chaque élève qui s’est déjà

présenté en plus du sien.

– Je m’appelle Paul, et toi, comment tu t’appelles ?

– Je m’appelle Evan, tu t’appelles Paul, et toi, comment tu t’appelles ?

– Je m’appelle Mariana, tu t’appelles Evan, tu t’appelles Paul et toi, comment


tu t’appelles ?

etc.

Ne pas hésiter à souffler aux élèves les prénoms qu’ils auraient oubliés.
Veiller à la correction phonétique et à la

bonne utilisation des verbes lors de l’exercice.

25
Unité 1
----------------------- Page 26-----------------------

Fan club
pages 14-15

Fan club

Info culturelle

Nous trouvons ici un extrait du premier numéro du magazine Le Mag’ créé par les
jeunes journalistes de la page

précédente. Quelques stars, idoles des adolescents français, y sont présentées.


Lorie est une chanteuse de variétés.

Vanessa Paradis est chanteuse et actrice,elle est connue internationalement


pour avoir travaillé avec Lenny Kravitz

et pour être la femme de Johnny Depp. Elle est aussi mannequin pour Chanel.
Thierry Henry est joueur de foot.

Il joue dans l’équipe d’Arsenal en Angleterre. Tom Cruise est un acteur


américain célèbre dans le monde entier.

Observe les documents

1 Proposer aux élèves d’observer les documents de la page 14 et leur


demander s’ils connaissent les stars

présentées sur cette page (question 1). Ils peuvent deviner la profession de
chacune des stars en observant

bien la photo. Les laisser s’exprimer librement en langue maternelle sur ce


qu’ils connaissent d’elles, et leur

demander s’ils peuvent citer d’autres célébrités françaises. Établir


éventuellement au tableau une liste qui

pourra être utile pour la suite des activités.

Tu comprends ?

Solutions

2 Demander aux élèves de lire à voix basse les petits textes de la


page
magazine. Par deux, ils peuvent ensuite déterminer les
affirmations 2. a. faux (Thierry Henry

vraies et fausses de l’exercice 2. Leur demander de justifier leurs réponses.


est joueur de foot) ; b. vrai ;

c. faux (Thomas est fan

de Vanessa Paradis) ; d. vrai.

Grammaire

Transcription

Les pronoms personnels « il » et « elle »

Cette activité poursuit le travail amorcé dans la double page précédente


3. 1. Elle est chanteuse.

sur les verbes « être » et « s’appeler ». Elle aborde cette fois deux
nouveaux 2. Il est joueur de football.

pronoms personnels : il et elle, et complète l’approche de la différenciation


3. Elle est mannequin.

féminin/masculin.
4. Elle s’appelle Laure.

Demander aux élèves de repérer les pronoms il et elle dans les documents
5. Il s’appelle Thierry.

de la page 14 et leur poser la question sur les personnes auxquelles ils se

rapportent :

– Qui est IL ? (Thierry Henry, Tom Cruise)

– Qui est ELLE ? (Vanessa Paradis, Lorie)

Solutions

3 Passer à l’écoute de l’exercice 3. Il s’agit de différencier à l’oral, les


deux

pronoms « il » et « elle ». Si besoin, prononcer les deux


pronoms en 3. 1. Panneau A ; 2. Panneau B ;

insistant sur la position de la bouche avant de procéder à l’écoute.


3. Panneau A ; 4. Panneau A ;

Avant de faire l’exercice, demander aux élèves de fabriquer deux


petits 5. Panneau B.

panneaux A et B (à partir d’une feuille de papier ou d’un carton


distri-

bué en classe). Lors de l’écoute des phrases, inviter les élèves à


lever le

panneau A quand ils entendent « elle » et lever le panneau B quand ils

entendent « il ».

Demander ensuite aux élèves de réfléchir sur le sens de il et elle, pour les
4. Il = masculin ;

4 amener à découvrir la notion de féminin et de masculin (exercice 4).


Elle = féminin.

Ils peuvent ensuite choisir le pronom correct dans les phrases


de 5. a. elle ; b. il ; c. elle ; d. il.

l’exercice 5. Les inviter à travailler par deux pour comparer leurs réponses

et à les justifier.

26

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Les verbes « s’appeler » et « être »

6 Les élèves peuvent alors repérer les formes verbales des verbes « être »

et « s’appeler » qui correspondent aux pronoms il et elle.


Leur faire

observer le tableau de l’exercice 6 en écoutant les phrases. Cette écoute

permet de mettre l’accent sur la prononciation des deux formes verbales.

Il est important de faire remarquer aux élèves qu’on ne prononce pas le

[s] ni le [t] de la forme est.

Solutions

7 L’exercice 7 a pour objectif de revoir les formes verbales vues précédem-


7. a. Il s’appelle Nico,

ment et de remarquer les différences de forme entre les personnes je et

il/elle.
il est journaliste ;

Si possible, demander aux élèves d’écrire les réponses à l’exercice sur leur
b. Elle est chanteuse,

cahier, de façon à fixer l’orthographe des verbes.


elle s’appelle Alizée.

Afin de systématiser l’emploi des deux verbes aux trois premières person-

nes du singulier, inviter les élèves à se reporter aux rubriques « Le verbe

s’appeler » et « Le verbe être » de la page Atelier langue (page 16).

Mes mots

Cette activité permet de faire le point sur le lexique abordé


dans les

documents de la double page. Il s’agit ici du vocabulaire des professions

de stars. Les élèves vont par la même occasion découvrir les


différences

entre le féminin et le masculin de ces professions. Cependant, cet exercice

n’a pas pour but de travailler les formes du féminin et du


masculin de

ce type de nom. Il convient de les aborder en observation et de


faire

mémoriser aux élèves les différences, sans toutefois les systématiser


en

formulant une règle de grammaire.

Solutions

8 Pour l’exercice 8, demander aux élèves d’associer, par deux, les noms de

professions aux images. Ils peuvent s’aider des documents de la page 14


8. a-5 ; b-4 ; c-1 ; d-6 ; e-2 ; f-3.

si besoin est. Vérifier ensuite, lors de la mise en commun pour la correc-

tion de l’exercice, qu’ils différencient bien la prononciation des féminins


et des masculins, en particulier pour chanteur/chanteuse.

À toi !

Les activités 9 et 10 proposées dans cette rubrique permettent le


réemploi en production écrite et orale des

contenus de la double page. Elles reprennent les objectifs


communicatifs de l’unité pour « se présenter » et

« présenter quelqu’un ».

9 Dans un premier temps, inviter les élèves à reproduire la fiche «


Fan Club » de leur livre page 14 et à la

compléter avec leurs nom, prénom, adresse ainsi que le nom, le prénom et la
profession de leur star favorite.

Pour rendre l’activité plus vivante, apporter des photos de stars ou, la
veille de cette activité, demander aux

élèves d’en apporter eux-mêmes.

Au moment de l’activité, distribuer les photos dans la classe et laisser aux


élèves le temps de rechercher leur star

préférée et de compléter individuellement leur fiche.

10 Les inviter ensuite à venir présenter, chacun à leur tour, leur idole.

Pour les guider dans cette présentation orale, leur donner un exemple :

– Je m’appelle Maria Mendoza. Je suis professeur. Voilà Julia Roberts. Elle


est actrice. Je suis fan de Julia Roberts.

27
Unité 1

----------------------- Page 28-----------------------

A telier langue
page 16

A telier langue
Comme vu précédemment dans la rubrique Grammaire, les exercices de
cette page peuvent s’effectuer au

moment du travail sur le point de grammaire en question.

Le verbe « s’appeler »

Solutions

1 Pour l’exercice 1, il s’agit pour les élèves de choisir la terminaison


correcte

du verbe « s’appeler ».
1. a. Je m’appelle ; b. Tu

t’appelles ; c. Il s’appelle ;

d. Elle s’appelle.

Transcription

2 L’exercice 2 met l’accent sur la prononciation des formes verbales, dans

le but de faire remarquer aux élèves la différenciation entre son


et 2. Je m’appelle. Tu t’appelles.

graphie : le s final de t’appelles ne se prononce pas.


Il s’appelle. Elle s’appelle.

Solutions

2. [apεl], comme pour les

autres personnes. On ne

prononce pas le « s ».

Le verbe « être »
Les exercices 3 et 4 reprennent la même démarche que les exercices 1 et 2

en proposant une différenciation des formes verbales du verbe « être ».

Solutions

3 Elles sont dans un premier temps à associer aux personnes correspondantes.


3. a. 3 ; b. 2 ; c. 1 ; d. 1.

Transcription

4 L’écoute de ces phrases permet ensuite, comme précédemment, de diffé-


4. Je suis joueur de football.

rencier son et graphie : le s final de es et le st de est ne se prononcent


pas.

Tu es chanteuse. Il est

journaliste. Elle est journaliste.

Solutions

4. Il se prononce [ε]. Il n’y a

pas de différence à l’oral

entre les formes verbales

de la deuxième et la troisième

personne.

Questions/réponses

Les exercices 5 et 6 de cette rubrique permettent de réemployer les


questions Transcription

et les réponses vues dans l’unité pour « se présenter » et «


présenter

5. – Comment tu t’appelles ?

quelqu’un ».

– Je m’appelle Nicolas.

– Tu es acteur ?

5 Les élèves peuvent travailler par deux pour associer les pièces du puzzle
– Non, je suis journaliste.

d’après l’enregistrement et reconstituer les questions et les


réponses

pour former un dialogue.

Solutions

6 Leur faire recopier les phrases complètes dans leur cahier et vérifier la

bonne utilisation de la ponctuation.


6. Questions :

– Comment tu t’appelles ?

– Tu es acteur ?

Réponses :

– Je m’appelle Nicolas.

– Non, je suis journaliste.

28

----------------------- Page 29-----------------------

Solutions

7 L’exercice 7 est une reprise des différents points de langue vus précédem-

ment. Il met en œuvre la compréhension écrite d’un texte et la déduc-


7. m’appelle / suis /
tion des mots manquants. Les élèves doivent compléter le mél, dans
t’appelles / es / suis / est.

lequel certains mots n’apparaissent pas. Leur faire recopier les


verbes

complétés sur leur cahier, de manière à en fixer l’orthographe.

Phonétique

Transcription

8 Pour cette première approche phonétique, le travail est axé sur l’intona-

tion, plus particulièrement sur la question intonative. Pour l’exercice 8,


8. a. Je m’appelle Théo.

passer l’enregistrement, les élèves écoutent les phrases et se


concen- b. Tu t’appelles Thomas ?

trent sur l’intonation : affirmation ou question. Ils complètent la ponc-


c. Vanessa Paradis est

tuation : un point ou un point d’interrogation.


mannequin. d. Lorie est

chanteuse ? e. Thierry Henry

Il s’agit ensuite pour les élèves de lire à haute voix les phrases de l’exer-
est joueur de foot ?

cice 9 pour s’entraîner. Les reprendre si besoin est en leur indiquant bien
f. Nicolas est journaliste.

que l’intonation monte en fin de phrase pour formuler une question

Solutions

alors qu’elle descend pour formuler une affirmation.

8. a. « . » ; b. « ? » ; c. « . » ;

10 Pour l’exercice 10, inviter enfin les élèves à imaginer une affirmation ou
d. « ? » ; e. « ? » ; f. « . »

une question et à la soumettre à la classe. Tous les élèves auront


au

préalable dessiné un « . » sur leur main droite et un « ? » sur leur main


gauche. Ils lèvent la main correspondant à la phrase énoncée.

BD
page 17

BD

Info BD

Il s’agit d’une BD humoristique française, tirée de la série Tony et Alberto


(par Dab’s), existant depuis 2000 et

comptant six albums à ce jour. Tony, le jeune garçon, et son chien Alberto nous
entraînent dans des aventures

cocasses et irrésistibles.

Dans cette planche, Alberto rencontre des taupes, dont une qui se prénomme
Petrouchka. Ils se saluent et se

présentent.

Cette série d’activités permet de compléter les apprentissages vus


dans

l’unité en introduisant du vocabulaire nouveau et plus familier dans


un

contexte authentique : une planche de BD. Demander aux élèves de lire

l’histoire une première fois seuls et les laisser réagir librement en langue

maternelle.

Solutions

1 Leur demander ensuite de répondre aux questions de l’exercice 1


par

deux. Il s’agit de vérifier la bonne compréhension de la BD et de mettre


1a. 1. b-B ; 2. c-A.

l’accent sur des mots ou expressions utiles pour se présenter. Les élèves
1b. 1. Je m’appelle =

peuvent répondre à la question 1c en langue maternelle.


Moi, c’est… ou = Je me

Une fois que la BD est bien comprise, inviter plusieurs élèves volontaires à
la présente ; 2. Voilà = Je te

lire en attribuant à chacun le rôle d’un personnage. Les inciter à


mettre présente...

l’intonation pour rendre la lecture plus vivante.


1c. Enchantée = je suis contente

de te connaître.

2 L’exercice 2 est une activité orale qui permet aux élèves de se présenter en

réutilisant les expressions nouvelles vues dans la BD. Former des groupes

de trois et leur laisser quelques minutes de préparation avant de présen-

ter leur mini dialogue à la classe :

– Salut Emilio, je te présente Marta.

– Bonjour Marta.

– Enchantée.

29
Unité 1

----------------------- Page 30-----------------------

Fais le point
page 18

Fais le point

Cette page a pour objectif d’évaluer les élèves sur ce qu’ils ont travaillé
dans l’unité. Les exercices sont destinés

à travailler les quatre compétences, et peuvent être assimilés à ceux du DELF


version junior niveau A1. Un Mes

mots thématique reprenant les mots importants de l’unité apparaît en colonne


à gauche, afin d’aider les élèves

à réaliser les activités.

Compréhension orale

Transcription

Demander aux élèves de lire les affirmations de l’exercice 1 et s’assurer


1

qu’elles sont bien comprises. Proposer ensuite deux écoutes globales de


1. – Bonjour, je m’appelle

l’enregistrement. Les élèves repèrent les deux propositions correctes.


Gabrielle, et toi ?

Pour la mise en commun, proposer une dernière écoute fractionnée et


– Je m’appelle Michel.

contrôler les réponses.


– Tu es acteur ?

– Non, je suis chanteur et toi ?

– Moi aussi, je suis chanteuse.

Solutions

1. a-V ; b-F ; c-F ; d-V.

Compréhension écrite

Solutions

2 Les élèves observent la fiche « Je suis fan de » et complètent les phrases

de l’exercice 2.
2. a. Elodie (ou Elle) ; b. acteur ;

c. Caron / prénom.

Pour l’exercice 3, il s’agit de reconstituer les phrases, de les écrire et de


les 3. a. Je suis fan de Tom Cruise.

3 ponctuer. Demander ensuite aux élèves de comparer leurs réponses par


b. Voilà Thierry Henry, il est

deux avant de procéder à la mise en commun.


joueur de foot.

c. Salut, je m’appelle Nicolas.


Et toi, comment tu t’appelles ?

Expression orale

4 Demander aux élèves de décrire en langue maternelle les situations de


communication proposées (exercice 4).

Former ensuite des groupes de deux ou trois et leur attribuer une situation à
jouer. Laisser aux groupes quelques

minutes de préparation avant qu’ils présentent leur mini-dialogue à la


classe.

Il est possible de demander à la classe d’évaluer la prestation de leurs


camarades.

Exemples :

4a. – Regarde c’est (nom d’un chanteur) ! Il est chanteur. Je suis fan !

– Moi, je suis fan de (nom d’une actrice), elle est actrice.

4b. – Salut Juliette, je te présente Pierre.

– Enchantée Pierre, ça va ?

– Ça va et toi ?

– Ça va, merci.

Expression écrite

5 L’activité 5 peut être proposée en classe ou réalisée à la maison.

Les élèves s’inspirent de la page 14 pour se présenter et présenter leur


idole.

Si l’activité est réalisée en classe, demander aux élèves de se co-évaluer


par deux avant de lire leur production à

la classe. Lors de la lecture commune, les autres élèves peuvent


proposer de nouvelles corrections. Ramasser

ensuite les textes pour une correction individualisée et une vérification de


l’orthographe notamment.

30
----------------------- Page 31-----------------------

Unité 2 Spécial collège

Unité 2

OBJECTIFS DE L’UNITÉ

communicatifs grammaticaux lexicaux phonétiques


socioculturels

• Parler de • Les articles • Les matières • Le e


final muet • Un collège

ses goûts définis scolaires


spécial :

à l’école • Les verbes en -er • Les jours de


sport-études

• Présenter au singulier la semaine


• L’école

son emploi • Le verbe avoir • L’école


en France

du temps au singulier
• La France et

• Poser des • Le pronom on


ses symboles

questions • La question avec

Qu’est-ce que ?

RÉVISIONS

Conjugaisons des verbes en -er au singulier

Les articles indéfinis un/une

THÈMES TRANSVERSAUX
Convivialité : les rapports entre élèves et professeurs

O uverture
page 19

O uverture

Mise en route

Cette activité permet d’introduire le thème de l’unité. le mot collège et


l’écrire au tableau. Il est possible de

Faire observer la page 19 aux élèves. Leur demander leur donner également
le mot école, qu’ils connais-

de réagir librement, en langue maternelle, sur la sent déjà et qui sera


utile pour les activités suivantes,

photo qu’ils voient : et de leur expliquer la


différence entre les deux mots.

– Qu’est-ce que c’est ? L’école est un mot


général qui désigne toutes les

classes de la
maternelle au lycée (de 3 à 18 ans). Le

Attendre que les élèves aient donné la réponse en collège désigne plus
particulièrement la première

langue maternelle puis attirer leur attention sur le partie de l’école


secondaire (où vont les élèves de 11 à

titre de l’unité : « Spécial collège ». Leur faire repérer 15 ans).

T u aimes l’école ?
pages 20-21

T u aimes l’école ?

Contexte

Zoé, Maïa, Rémi et Thomas, les quatre jeunes de l’atelier journalisme, font un
sondage sur l’école pour le jour-

nal de la Maison des Jeunes. Dans la rue, ils interviewent Émilie, une
collégienne. Maïa et Thomas l’interrogent

sur ses goûts : est-ce qu’elle aime l’école ? quelles matières scolaires elle
apprécie ? etc. Rémi s’étonne des goûts

« bizarres » des filles et du fait qu’Émilie mentionne le ski comme matière


scolaire. Finalement, Émilie et Rémi

ont un seul point commun concernant l’école : ils détestent la cantine.

31

----------------------- Page 32-----------------------

Observe les documents

Solutions

1 Demander aux élèves d’ouvrir leur livre aux pages 20-21 et de cacher le

dialogue. Les inviter à observer les documents.


1. a.

Dans un premier temps, ils peuvent porter leur attention sur les illustra-

tions pour déterminer où sont les personnages et ce qu’ils font.

Grâce à la première illustration, ils peuvent deviner que les quatre héros se

trouvent dans la rue et qu’ils font un travail de journaliste : une interview.

Les illustrations suivantes et le document 4 permettent de comprendre

que le thème abordé est celui de l’école (comme ils l’auront vu


lors de

l’activité de mise en route et en découvrant le titre de la double


page :

« Tu aimes l’école ?»). Leur faire repérer dans le document 4 les mots qu’ils

connaissent dans ce sondage (français, prénom).

Attirer également l’attention des élèves sur le mot « sondage » apparais-

sant dans la grille. Les inciter à faire des suppositions en langue maternelle

sur le sens de ce mot et à le mettre en parallèle avec l’activité des jeunes

dans la première vignette (l’interview). Ils doivent comprendre


qu’un

sondage est un questionnaire thématique que l’on soumet à plusieurs

personnes représentatives d’une catégorie de population.


Les élèves sont ainsi en mesure de répondre à la question 1 de la page 20.

Tu comprends ?

Solutions

2 Procéder à une première écoute du dialogue. Il s’agit pour les élèves de

se concentrer sur la compréhension globale de la situation et de repérer


2. 1-c ; 2-b ; 3-a.

les verbes que les jeunes utilisent dans le dialogue pour exprimer leurs

goûts. À l’aide de la grille de sondage observée précédemment, ils peu-

vent suivre ce qu’Émilie aime, adore ou déteste et repérer ainsi la signi-

fication des trois verbes en les associant aux cœurs dans l’exercice 2.

Proposer une autre écoute pour une compréhension plus fine. Les élèves
3. a. 2 ; b. 1.

se concentrent cette fois sur ce qu’Émilie adore (question 3b) et sur la

réaction de Rémi (question 3a).

Marquer éventuellement une pause dans l’écoute après C’est


bizarre

les filles ! pour que les élèves puissent bien repérer l’expression
qui leur

permettra de répondre à la question 3a.

Proposer une dernière écoute du dialogue et demander aux élèves de


4. Rémi adore la récré,

4 focaliser leur attention sur ce que Rémi adore et sur ce qu’il déteste à
il déteste les maths

l’école (question 4). Sur une feuille de brouillon, ils peuvent éventuelle-
et la cantine.

ment dessiner une grille du même type que celle proposée à la page 21

(document 4) et la remplir avec les réponses de Rémi.


Pour clore cette activité de compréhension orale, proposer une
dernière

écoute sans le cache. Les élèves peuvent lire le dialogue. Vérifier éventuel-

lement la bonne compréhension d’autres parties du texte :

Le collège sport-études est un collège où on se spécialise dans la pratique

d’un sport.

La récré ou récréation est une pause entre les cours (une le matin,
une

l’après-midi).

La cantine est le restaurant du collège.

Pour dire « je déteste », on peut dire : quelle horreur !

Insister sur ce qu’il y a de spécial dans le collège d’Émilie (les cours de


ski).

Éventuellement, faire lire le dialogue à haute voix par des élèves volontaires

en veillant à la bonne intonation et à la bonne prononciation.

32

----------------------- Page 33-----------------------

Grammaire

Les articles définis

Solutions

5 Les exercices 5a et 5b ont pour but d’attirer l’attention des élèves sur les
5a. a-2 ; b-4 ; c-1 ; d-3.

articles définis, et en particulier la marque du féminin, masculin


et

pluriel qu’ils véhiculent.


5b. Les articles définis :

Dans un premier temps, il s’agit d’observer le dialogue et de retrouver quel


– Masculin (le/l’) :

article accompagne quel nom (exercice 5a).


le français ;
– Féminin (la/l’) : l’école,

Après cette phase d’observation et d’induction de la règle, les élèves peu-

la cantine ;

vent la systématiser en classant les mots observés dans le tableau proposé

– Pluriel (les) : les maths.

dans l’exercice 5b. Grâce à ce tableau, ils peuvent comprendre que certains

mots sont féminins, d’autres masculins et que la quantité plurielle impli-

que l’ajout du -s à la fin du nom qui s’accompagne de l’article les.

Il est important que les élèves comprennent déjà que tous les noms ont un

genre en français (masculin ou féminin), qui ne répond pas forcément à

une logique, excepté bien sûr pour les personnes ou êtres animés.

L’encadré N’oublie pas ! met l’accent sur la règle du l apostrophe : lorsqu’un

nom (féminin ou masculin singulier) commence par une voyelle (a, e, i, o, u,


y)

ou un h (muet), les articles le et la sont remplacés par l’.

Les verbes en « -er »

6 Dans cette deuxième approche grammaticale, les élèves découvrent la


6. Le verbe adorer :

conjugaison des verbes du premier groupe (verbes en -er).


J’adore

Trois nouveaux verbes du premier groupe apparaissent dans le dialogue :


Tu adores

aimer, adorer, détester. L’exercice 6 invite les élèves à déduire la


conju- Il/Elle adore

gaison des trois premières personnes des verbes adorer et détester


en – Le verbe détester :

observant celle du verbe aimer.


Je déteste

Une fois qu’ils ont recopié et complété le tableau de l’exercice 6 sur leur
Tu détestes

cahier, demander aux élèves ce qu’ont en commun les trois verbes propo-
Il/Elle déteste

sés (ils ont un infinitif en -er). Insister sur la présence du -s à la


deuxième

personne du singulier et surtout sur le fait qu’il ne se prononce pas.

Le deuxième encadré N’oublie pas ! de cette page reprend la même remar-

que que précédemment concernant l’utilisation de l’apostrophe : avec un

verbe commençant par une voyelle ou un h muet, le pronom personnel je

change en j’ .

Éventuellement,pour clore cette activité,demander aux élèves de rechercher

dans le dialogue un autre verbe du premier groupe (s’appeler). Rappelons

qu’ils ont découvert la conjugaison de ce verbe aux trois premières personnes

du singulier en unité 1 et qu’il s’agit d’un verbe pronominal. Cette catégorie

de verbes sera traitée en unité 6.

La question avec « Qu’est-ce que… ? »


Solutions

7 Troisième point de grammaire abordé dans cette double page : la question


7. a-1/4 ; b-2/3.

avec Qu’est-ce que ?.

Le tableau de l’exercice 7 reprend deux questions du dialogue et propose

des réponses. Il s’agit pour les élèves d’associer les réponses possibles aux

deux questions. Pour cela, ils peuvent s’aider du dialogue.

Cet exercice a pour but de faire comprendre aux élèves la différence entre

la question fermée : Tu aimes l’école ?, et la question ouverte : Qu’est-ce


que

tu aimes à l’école ?.

Leur faire repérer que les réponses à la question fermée sont oui et non,

et que les réponses à la question ouverte donnent une information.

Proposer éventuellement d’autres exemples de questions ouvertes et fermées,

laisser des élèves volontaires y répondre oralement :

– Qu’est-ce que tu adores à l’école ?


– J’adore la récré.

– Tu adores la récré ?

– Oui !

Après la découverte de chaque point de grammaire, se reporter à la page

Atelier langue (page 24) pour la systématisation.

33
Unité 2

----------------------- Page 34-----------------------

Mes mots

Solutions

8 L’objectif de cette activité est de faire le point sur le lexique


relatif à

l’école introduit dans le dialogue. Les élèves déchiffrent dans un premier


8. a. la récré ;

temps les différents mots cachés dans le mot serpent de l’exercice 8 et les
b. la géographie ;

associent ensuite aux illustrations.


c. l’histoire ; d. les maths ;

e. le français ; f. la cantine.

À toi !

9 Cette activité permet aux élèves de réutiliser en production orale les actes
de parole travaillés au cours de la

double page pour exprimer ses goûts concernant l’école.

Par groupe de deux, ils s’interrogent sur ce qu’ils aiment, adorent ou


détestent à l’école. Ils peuvent observer

l’illustration de Théo et Léon de l’exercice 9 pour construire leur dialogue.

– Qu’est-ce que tu aimes à l’école, Alicia ?


– J’aime les maths.

– Qu’est-ce que tu détestes ?

– Je déteste l’histoire.

– Et qu’est-ce que tu adores ?

– J’adore les copains ! Et toi ?…

Ils peuvent mémoriser les goûts de leur camarade ou bien prendre


des notes en s’inspirant de la grille de

sondage de la page 21, pour pouvoir ensuite les exposer oralement à la


classe.

Veiller à la correction phonétique lors des présentations orales devant la


classe.

Le collège sport-études

Le collège sport-études

de Modane
pages 22-23

de Modane

Info culturelle

En France, tous les élèves de collège reçoivent les mêmes


enseignements de la 6e à la 3e (de 11 à 15 ans).

Ils choisissent seulement les langues étrangères qu’ils désirent apprendre


(deux langues vivantes obligatoires

et une langue morte facultative). Certains collèges proposent cependant des


spécialisations, et notamment

les collèges « sport-études » où les élèves reçoivent d’une part les


enseignements généraux comme dans les

autres collèges et d’autre part des enseignements dans une discipline sportive
de leur choix.

D’autres collèges offrent également des spécialisations artistiques comme la


musique, la danse, etc.

Dans cette page du Mag’, le reportage s’intéresse au collège sport-études de la


petite ville de Modane située en

Savoie, dans les Alpes du nord. Dans ce collège, les élèves pratiquent de façon
intensive les sports de glisse (ski,
snowboard, etc.). Leur emploi du temps est donc morcelé entre les cours en
classe et les cours de pratique sportive.

De manière générale, les adolescents français n’ont pas de cours le mercredi


après-midi (ou toute la journée

selon les écoles). Dans certains collèges, ils ne vont pas non plus à l’école
le week-end. Mais les journées sont

longues ! Ils sont souvent en classe de 8 heures du matin à 4 ou 5 heures de


l’après-midi !

En ce qui concerne les matières scolaires, notons que les élèves utilisent plus
couramment des abréviations pour

les nommer : les maths = les mathématiques, l’histoire-géo = l’histoire-


géographie, la techno = la technologie,

SVT = Sciences de la Vie et de la Terre (biologie).

Observe les documents

Solutions

1 Inviter les élèves à ouvrir leur livre page 22 et leur


proposer

d’observer les documents. En langue maternelle, les laisser réagir libre-


1. c.

ment sur ce qu’ils voient et les guider pour qu’ils fassent le lien entre les

trois documents : il s’agit d’un collège, qui se trouve à la


montagne (les

Alpes) et où on peut faire du ski. Les inviter à commenter l’emploi du temps

proposé et à le comparer avec le leur (volume horaire, matières, répartition

dans la semaine ou dans la journée, durée de la pause-déjeuner).

34

----------------------- Page 35-----------------------

Afin de répondre à la question 1, les élèves peuvent lire le chapeau du texte.

Ils découvrent que le reportage parle de la classe « spécial ski » d’Émilie.

Leur remémorer au besoin qui est Émilie : la jeune adolescente que


les
quatre jeunes de la MJ ont interviewée (double page précédente).

Solutions

2 Les élèves sont également en mesure de répondre aisément


à la

question 2 en observant à nouveau le titre la carte et la flèche qui relie


2. b.

la photo du collège à la ville de Modane.

Tu comprends ?

Solutions

3 Proposer aux élèves de lire le texte individuellement une première fois,

puis demander ensuite à un ou deux élèves volontaires de lire le texte à


3. a. vrai ; b. faux (elle adore

haute voix. Après la lecture, poser des questions aux élèves pour vérifier
le mercredi et le vendredi) ;

4 leur compréhension globale du texte :


c. vrai ; d. vrai, e. faux

– Qu’est-ce qui est spécial le mercredi et le vendredi dans la classe


d’Émilie? (elle a trois heures de ski).

(l’emploi du temps peut aider à répondre à cette question).


4. C’est génial !

– Émilie a cours de ski.

– Émilie aime sa classe ?

– Oui, la classe est super et les profs aussi.

Attirer l’attention des élèves sur le mot « prof » s’ils ne le comprennent


pas,

en leur expliquant :

– Moi, je suis prof/professeur. Toi, Matis, tu es élève.

– Où habite Émilie ?

Leur expliquer le verbe habiter (autre verbe du premier groupe) avec un

exemple dans la classe :

– Moi, j’habite à Madrid, et toi, Lucia, tu habites à Madrid ?


– Oui, j’habite à Madrid.

– Émilie habite à Lyon et à Modane.

Les élèves peuvent ensuite retrouver les affirmations vraies ou fausses de

l’exercice 3. Leur proposer de travailler par deux pour cette


activité, de

même que pour la question 4.

Pour la mise en commun collective, insister pour que les élèves justifient

les réponses fausses avec une phrase du texte.

Grammaire

Le verbe « avoir »
Solutions

Dans le texte du reportage est introduit le verbe avoir. Il


peut être 5. a. ai ; b. as ; c. a ; d. a.

intéressant, lors de la découverte de ce verbe, de remémorer aux élèves

la conjugaison et l’emploi du verbe être de manière à ce qu’il n’y ait pas

de confusion entre les deux et afin de mettre l’accent sur la différence

phonétique entre les deux conjugaisons (pour ne pas confondre ai / a /

es / est).

Inviter les élèves à relire le texte pour compléter les phrases qui sont pro-

posées dans l’exercice 5. Ils peuvent effectuer ce travail par deux. Ils peu-

vent ensuite vérifier leurs réponses en observant le tableau de conjugaison

du verbe avoir situé au-dessous de l’exercice.

Le pronom « on »

6 L’activité suivante consiste à faire découvrir aux élèves le pronom on, qui
6. c.
est très utilisé dans la langue courante, et d’autant plus chez les adoles-

cents, pour remplacer le pronom personnel nous, dont l’utilisation est

plus formelle (ce pronom personnel sera revu en unité 4).

35
Unité 2

----------------------- Page 36-----------------------

Attirer l’attention des élèves sur la dernière phrase de l’exercice 5 : On a


trois

heures de sport et sur celle de l’exercice 6 : On a cours de maths tirées de

l’interview d’Émilie p. 22.

Leur demander de faire des suppositions sur le sens de on :

– Qui est « on » ?

Les élèves choisissent la réponse correcte parmi les trois propositions de

l’exercice 6.

À l’issue du travail sur les deux points de grammaire abordés


dans cette

page, se reporter à la page Atelier langue (page 24) pour la


systématisation.

Mes mots

7 Cette activité a pour but la mémorisation des jours de la semaine. Les


élèves ont pu les observer dans l’emploi

du temps proposé page 22. Il s’agit maintenant de se concentrer sur leur


prononciation et de les intégrer. La

chanson qui est proposée dans l’exercice 7 peut être écoutée plusieurs fois
avant d’être chantée puis mémo-

risée par les élèves.

8 L’exercice 8 permet de réutiliser le lexique des matières scolaires vu dans


la double page précédente et d’en

découvrir de nouvelles.
Il s’agit d’une activité de production écrite. Par petits groupes, les
élèves imaginent une classe similaire à celle

d’Émilie en choisissant une spécialisation. Les aider à faire preuve


d’imagination et leur proposer éventuellement

des idées motivantes. Exemples : la classe « photo-études », la classe «


star-études », la classe « musique-études »,

etc.

Les groupes décident des cours qui pourraient être dispensés dans leur
classe spéciale et du volume horaire. Voir

l’exemple donné : la classe « ciné-études ». Leur donner éventuellement un


autre exemple au tableau :

Classe musique-études : 4 heures de piano, 2 heures d’histoire de la


musique, 3 heures de rock et 2 heures de rap,

2 heures de reggae, 4 heures de jazz et 2 heures d’anglais !

Ils écrivent l’emploi du temps précis de leur classe spéciale en


répartissant les différentes matières dans une grille

où figurent les jours de la semaine. Ils peuvent s’inspirer de l’emploi du


temps d’Émilie proposé page 22. Pendant

ce travail, passer dans les groupes pour vérifier la bonne compréhension de


l’exercice et répondre éventuellement

aux questions.

À toi !

9 L’activité 9 complète la précédente en production orale. Les élèves de


chaque groupe vont interroger les élèves

d’autres groupes sur leur emploi du temps.

Les personnages de Théo et Léon illustrés en bas de la page 23 leur


fournissent un exemple pour construire leurs

questions et leurs réponses. Veiller à ce que tous les membres des groupes
prennent la parole chacun leur tour,

soit pour poser une question soit pour y répondre.

– Amy, qu’est-ce tu as comme cours le lundi ?

– Je suis dans la classe « musique-études ». Le lundi, j’ai 1 heure de jazz,


2 heures de piano, 1 heure d’anglais, etc.
A telier langue
page 24

A telier langue

Comme vu précédemment dans les rubriques Grammaire, les exercices de cette


rubrique peuvent s’effectuer

au moment du travail sur le point de grammaire en question.

Les articles définis

Solutions

1 Dans l’exercice 1 il s’agit de compléter les phrases avec les articles


définis

proposés. Les élèves se sont déjà familiarisés avec les mots


rencontrés 1. a. la ; b. les ; c. le ; d. l’.

dans l’exercice, il leur suffit de se remémorer lesquels sont féminins


ou

masculins et de repérer le pluriel et le mot commençant par un h.

36

----------------------- Page 37-----------------------

Transcription

2 L’exercice 2 est un exercice de discrimination auditive permettant d’évi-

ter la confusion qui est souvent faite par les élèves entre les articles le et
2. a. J’adore les profs.

les, entre les sons [ə] et [e]. Rappeler aux élèves la différence entre les
b. Émilie aime le français.

deux sons : écrire au tableau les deux articles le et les et les prononcer
c. C’est le copain de Rémi.

tour à tour en les montrant. Les faire répéter plusieurs fois, en alternant
d. Les cours d’histoire,

et en montrant chaque article tour à tour.


c’est super !

Avant de procéder à l’écoute, demander aux élèves de fabriquer deux


Solutions

petits panneaux A et B (à partir d’une feuille de papier ou d’un


carton

distribué en classe.) Au dos du papier A, ils inscrivent le et au dos du


papier

2. a. Panneau B ; b. Panneau A ;

B, les. Lors de l’écoute des phrases, inviter les élèves à lever le panneau A

c. Panneau A ; d. Panneau B.

quand ils entendent le et à lever le panneau B quand il entendent les.

Passer dans les rangs et vérifier les panneaux levés pour chaque phrase de

l’enregistrement.

Les verbes en « -er »

Solutions

3 Dans l’exercice 3, les élèves conjuguent les verbes en -er au présent. Cet

exercice permet de systématiser la conjugaison et de revoir tous les


3. t’appelles, habites, habite,

verbes en -er abordés jusqu’à présent depuis l’unité 1.


adore, aimes, déteste.

La question avec « Qu’est-ce que… ? »

Solutions

4 Pour vérifier la bonne compréhension des différentes questions ouvertes

et fermées, vues à la page 21, demander aux élèves de retrouver


les 4. a. Qu’est-ce que tu adores

questions correspondant aux réponses de l’exercice 4. Ils peuvent écrire


(à l’école) ? ; b. Qu’est-ce que

les questions sur une feuille de brouillon et faire cet exercice par deux.
tu détestes (à l’école) ? ;

Pour la correction, écrire les phrases proposées au tableau.


c. Qu’est-ce que tu aimes
(à l’école) ?

Le verbe « avoir »

Solutions

5 L’exercice 5 a pour but de travailler la conjugaison au


présent

du verbe avoir aux trois premières personnes du singulier. Les


élèves 5. a. ai ; b. as ; c. a ; d. a.

complètent les phrases avec la forme verbale qui convient.

Transcription

6 L’exercice 6 se concentre sur la prononciation des différentes personnes

de ce même verbe au présent, en relation à leur graphie. Dans


un 6. a. Tu as trois heures de

premier temps, écrire les trois formes ai, as, a au tableau, et demander
maths. b. Zoé a une classe

aux élèves de se remémorer leur prononciation. Insister à nouveau sur le


sympa. c. J’ai trois copains.

fait que pour as, le s ne se prononce pas, et que ai se prononce [ε] (ou [e]

dans certaines régions de France).


Solutions

Passer ensuite une première fois l’enregistrement. Pour chaque phrase, les

élèves repèrent la forme verbale qu’ils entendent. Réécouter une fois


si 6. a. as ; b. a ; c. ai.

nécessaire. Procéder à une correction collective.

Les pronoms personnels singuliers

Les activités suivantes permettent de revoir les pronoms personnels abordés

jusqu’ici depuis l’unité 1.

Solutions
7 Dans un premier temps, les élèves différencient les pronoms il, elle et on par
7. a. 3 ; b. 2 ; c. 1 ; d. 4.

leur sens à l’aide d’illustrations qu’ils associent aux phrases (exercice 7).

8 L’exercice 8 a pour but de vérifier la bonne association des


pronoms 8. a. Tu ; b. j’ ; c. on ; d. il ;

personnels aux formes verbales. Il s’agit donc, pour les élèves, de compléter
e. elle ; f. je.

les phrases avec le pronom correct.

37
Unité 2

----------------------- Page 38-----------------------

Phonétique

9 Il s’agit dans cette partie de repérer le e final muet, présent dans beaucoup

de mots en français, et de travailler sur cette spécificité. Ce point de pho-

nétique est très important car il est essentiel que les élèves prennent la

bonne habitude de ne pas prononcer le e en fin de mot. En effet, certains

prennent vite l’habitude de le prononcer [e] ou [o], ce qui peut fausser la

compréhension, c’est pourquoi il faut insister sur ce point dès le début de

l’apprentissage.

La chanson qui est proposée reprend le vocabulaire de l’unité sur l’école.

Des noms de matières scolaires et de profs imaginaires servent de support

pour observer les e muets en fin de mot.

Passer la chanson une première fois (exercice 9). Les élèves lisent le texte

pendant l’écoute. Lors de la deuxième écoute, les inviter à chanter.

Solutions

10 Dans un deuxième temps, demander aux élèves d’observer les mots de

l’exercice 10 extraits de la chanson. Leur faire recopier ces matières


scolai- 10. a. géographi e ;

res sur une feuille de brouillon et leur demander d’entourer les e qui ne se
b. musiqu e ;

prononcent pas. Ils peuvent réécouter la chanson pour vérifier


leurs c. mathématiqu e s ;

réponses. Pour la correction, écrire les mots au tableau et entourer


ou d. histoir e .

barrer les e muets.

11 Demander ensuite aux élèves de recopier, par deux, les autres mots colorés
11. collèg e , paniqu e ,

de la chanson sur leur feuille de brouillon (exercice 11). Leur faire écouter
sympathiqu e s, ell e ,

à nouveau la chanson. Ils entourent ou barrent les e muets de ces mots.


s’appell e , Madam e ,

Pour la correction, procéder comme précédemment.


aim e , Numériqu e ,

Pour clore l’activité, réécouter la chanson et la faire chanter de nouveau


Symphoniqu e , Mémoir e .

aux élèves.

BD
page 25

BD

Info BD

Titeuf est une bande dessinée qui remporte un grand succès en France. Elle est
destinée à un public de jeunes

adolescents. Son auteur, Zep, situe les aventures de son héros dans la vie
quotidienne : la maison, les copains, et

surtout l’école. À l’école, Titeuf n’est pas toujours très attentif, surtout
depuis qu’il est amoureux de Nadia, la

jolie fille de sa classe, et qu’il cherche par tous les moyens à attirer son
attention.

Cette BD est extrêmement appréciée des ados du fait de son humour,


du langage familier utilisé et des
questions soulevées qui sont celles des jeunes de cet âge.

Contexte

La planche choisie ici a pour but de compléter les acquis sur le thème de
l’école et de découvrir quelques mots fami-

liers et couramment employés pour évoquer ce sujet. Il n’est pas nécessaire que
les élèves comprennent tout le

texte, les laisser se concentrer sur ce qui est uniquement utile à la


compréhension générale de la BD et de la chute.

Les questions ne portent que sur la compréhension globale et les principaux


mots ou expressions à retenir.

Titeuf est en classe, et il n’arrive pas à se concentrer. Il est amoureux de


Nadia et ne pense qu’à elle en cours de

géographie, de maths, de gym et de travaux manuels. Il essaie finalement de lui


parler, mais, pas de chance, il

« se ramasse à l’oral » (il ne réussit pas à lui parler, elle ne veut pas
l’écouter. Se ramasser = échouer en langage

familier).

38

----------------------- Page 39-----------------------

Activités

Solutions

Demander aux élèves de lire la BD individuellement et à voix basse. Les

laisser réagir librement sur ce qu’ils ont compris. Leur laisser


ensuite 1. a.

à quelques minutes par deux pour répondre aux questions 1, 2 et 3. Ils doivent
2. C’est super # c’est nul ;

pour cela relire tranquillement les vignettes et y chercher les réponses.


non # ouais.

3
3. a. 4 ; b. 2 ; c. 1 ; d. 3.
Civilisation
pages 26-27

Civilisation

Info culturelle

Le coq : Il est le symbole de la France depuis l’époque gauloise, probablement


du fait de l’homophonie entre

Galus (gaulois) et gallus (coq) en latin. Le coq orne de nombreux


clochers d’église en France et les joueurs

« tricolores » l’arborent sur leur tenue.

Le fromage : Il existe plus de 365 sortes de fromages en France, chaque région


ayant ses spécialités. Il est très

apprécié de la majorité des Français et il est la plupart du temps présent au


déjeuner et au dîner. On le mange

avec du pain, entre le plat principal et le dessert.

La mode : De grands couturiers français sont connus dans le monde entier (Coco
Chanel, Christian Dior, Yves

Saint Laurent…), et les maisons de haute couture sont très nombreuses


à Paris. La mode est donc souvent

associée à la France.

Le Mont-Blanc : C’est le plus haut sommet d’Europe avec ses 4 807 mètres
d’altitude. Il marque une partie de la

frontière entre la France et l’Italie.

La tour Eiffel : Construite par Gustave Eiffel pour l’exposition universelle de


1889, la tour Eiffel est l’emblème de

Paris, et de la France.

Les croissants : Faits de pâte feuilletée et de beurre, ils sont très


appréciés au petit déjeuner. On trouve des

croissants dans toutes les boulangeries françaises.

Le drapeau français : Il est tricolore, composé des couleurs traditionnelles de


Paris (bleu et rouge), encadrant le

blanc royal.Le drapeau français flotte sur les bâtiments officiels français
(ministères,mairies,ambassades,écoles…).
Marianne : Elle représente la République française dont la devise est «
liberté, égalité, fraternité » depuis la

Révolution française. C’est une femme habillée à l’antique et portant


un bonnet phrygien, symbole de la

Révolution. On trouve Marianne sur les timbres-poste, les pièces de centimes


d’euros, et un buste de Marianne

trône dans chaque mairie, souvent sous les traits d’une star française :
Brigitte Bardot (actrice) dans les années

1970, Catherine Deneuve (actrice) dans les années 1980, Inès de la Fressange
(mannequin) dans les années 1990,

Laetitia Casta (mannequin et actrice) dans les années 2000.

Solutions

1 Cette première approche de la civilisation française permet de rassurer les

élèves quant à leur connaissance des principaux symboles de la


France. 2. les croissants ;

Ils ont été soigneusement choisis pour leur côté symbolique, et pour repré-
4. le fromage ; 5. la tour Eiffel ;

senter des choses pour la plupart connues des élèves.


8. le Mont-Blanc ;

La page représente un jeu de l’oie au cours duquel ils peuvent tester leurs
9. le drapeau. 12. la mode.

connaissances sur ce sujet. Ils peuvent jouer individuellement ou par


équipe. 14. Marianne.

Avant de jouer,constituer des groupes de deux ou trois,ou plus s’il est


décidé de

jouer en équipe (quand le nombre d’élèves dans la classe est trop important).

Chaque groupe se munit d’un dé et du nombre de pions équivalant au nom-

bre de joueurs ou d’équipes. Chaque joueur ou équipe de joueurs lance une

première fois le dé. Le joueur qui a marqué le plus grand chiffre commence.

Il lance à nouveau le dé et avance son pion sur le plateau,du nombre de


cases

correspondant au chiffre du dé. Il lit les instructions et les suit ou


trouve la

réponse en s’aidant des photos s’il tombe sur une case devinette. S’il
répond
correctement à la question, il peut rejouer. Le premier joueur ou la
première

équipe qui arrive sur la case numéro 15 est gagnant(e).

Inciter les élèves à formuler des phrases complètes pour donner leur réponse
:

Case n° 2 : Au petit déjeuner, on adore les croissants.

2 Prolonger l’activité en demandant aux élèves de réfléchir à d’autres sym-

boles qui pour eux représentent la France (exercice 2).

Écrire au tableau les noms de ces symboles (exemples : le vin, Astérix, la

baguette, etc.).

39
Unité 2

----------------------- Page 40-----------------------

3 Pour finir, faire établir par les élèves une liste de symboles qui pour eux

représentent leur pays (exercice 3). Il s’agit d’amorcer une discussion


inter-

culturelle en langue maternelle pour comparer les symboles de la France

et ceux de leur pays.

Fais le point
page 28

Fais le point

Cette page a pour objectif d’évaluer les élèves sur ce qu’ils ont travaillé
dans l’unité. Un Mes mots thématique

reprenant les mots importants de l’unité apparaît en colonne à


gauche, afin d’aider les élèves à réaliser les

activités. Il est possible de proposer ce bilan comme un devoir sur table


pour les parties de compréhension écrite

et orale et de production écrite. Pour cela, demander aux élèves


d’écrire leurs réponses sur une feuille et la

ramasser pour la correction.


Compréhension orale

Transcription

1 Demander aux élèves de lire les trois emplois du temps de l’exercice 1 et

s’assurer qu’ils sont bien compris. Proposer deux écoutes globales


de Le lundi, j’ai cours de maths, de

l’enregistrement. Les élèves repèrent l’emploi du temps correct.


biologie et de sport. Le mardi,

j’ai deux heures de français

et une heure d’histoire-géo.

Le mercredi, j’ai maths, anglais

et musique.

Solutions

1. b.

Compréhension écrite

Solutions

2 Les élèves lisent individuellement le mél de Bastien et repèrent si


les

affirmations de l’exercice 2 sont vraies ou fausses. Leur demander


de 2. a. faux (J’habite à Toronto au

justifier les réponses fausses en citant le texte.


Canada) ; b. vrai ; c. vrai ; d. faux

(le collège est sympa. Les profs

aussi) ; e. faux (l’école, c’est


génial ! / le collège est sympa) ;

f. faux (j’ai cours le lundi, le

mardi, le mercredi, le jeudi

et le vendredi).

Expression orale

3 Pour cette activité, il est possible de n’interroger que quelques élèves de


la classe pour évaluer leur expression orale.

Leur laisser le temps de lire l’emploi du temps de Zoé, présenté dans


l’exercice 3, et leur demander de présenter

chacun un jour, par exemple. Veiller à ce que les phrases soient


complètes pour la présentation. Ils peuvent

s’inspirer de celle proposée en exemple :

Le lundi, Zoé a cours de français et de mathématiques. Elle aime le français


et elle déteste les mathématiques.

Expression écrite

4 Cette activité peut être proposée en classe ou réalisée à la maison.

Dans l’exercice 4, les élèves relisent le mél de Bastien (exercice 2) et y


répondent. Dans leur réponse, ils doivent

présenter leur emploi du temps à l’école en précisant ce qu’ils aiment ou


détestent.

Exemple : Salut Bastien,

Moi, j’habite à Lyon et l’école, c’est nul. Je déteste les cours : les maths,
le français et l’histoire géo. Les copains sont

sympas mais les profs, non.

Au revoir,

Mathieu.

Si l’activité est réalisée en classe,demander aux élèves de se co-évaluer par


deux avant de proposer la lecture de quel-

ques productions à la classe. Lors de la lecture commune, les autres élèves


peuvent proposer d’autres corrections.

Ramasser ensuite les textes pour une correction individualisée et une


vérification de l’orthographe notamment.

40

----------------------- Page 41-----------------------

Unité 3 Tous différents !

Unité 3

OBJECTIFS DE L’UNITÉ

communicatifs grammaticaux lexicaux phonétiques


socioculturels

• Se décrire • La négation • La description • Les


consonnes • La lutte contre

et décrire • L’accord physique finales


muettes le racisme

quelqu’un des adjectifs • Quelques

• Dire son âge (féminin couleurs

et demander et pluriel) • Quelques

l’âge de • L’opposition nationalités

quelqu’un article défini / • Les nombres

article indéfini de 11 à 20

RÉVISIONS

Les articles définis et indéfinis le, la, l’, les, un, une

La conjugaison des verbes être et avoir

Qui est-ce ?
THÈMES TRANSVERSAUX

Éducation pour la paix : le respect des différences

O uverture
page 29

O uverture

Mise en route

Cette activité permet d’introduire le thème de l’unité. de l’affiche au


deuxième plan « SOS-RACISME ».

Faire observer la page aux élèves. Leur demander de SOS-Racisme est une
association de lutte contre

réagir librement, en langue maternelle, sur la photo le racisme existant


depuis 1984 en France. L’affiche

qu’ils voient : représentée ici est celle


de la soirée en l’honneur du

– Quels mots comprenez-vous ? Qui est l’homme sur vingtième anniversaire


de l’association, regroupant

la photo ? des chanteurs, pour la


plupart français d’origine

Attendre que les élèves aient donné des réponses étrangère. Le jeune
homme au premier plan est

en langue maternelle puis attirer leur attention sur Billy Crawford, un


chanteur américain de pop/R’n’B.

le titre de l’unité : « Tous différents » et sur l’intitulé

Il est beau !
pages 30-31

Il est beau !

Contexte
Les quatre adolescents sont à la Maison des Jeunes avec Nico, ils préparent un
numéro du Mag’. Ils cherchent

des photos pour illustrer des articles traitant du racisme. Les deux garçons
sont distraits par des photos de jolies

filles sur un magazine et comparent leurs goûts. Maïa et Zoé parlent, elles
aussi, de leurs goûts en matière de

garçons : elles trouvent Nico très beau !

41

----------------------- Page 42-----------------------

Observe les documents

Solutions

1 Demander aux élèves d’ouvrir leur livre pages 30-31 et de cacher le dialogue.

Les inviter à observer les documents.


1. b.

Dans un premier temps, ils peuvent porter leur attention sur les
illus-

trations pour déterminer où sont les personnages et ce qu’ils font.


Ils

peuvent également observer le document 3 et le commenter. On voit les

mots OUI et NON, qu’ils connaissent, et les mots « racisme » et « différence


»,

qui sont assez transparents. Les laisser réagir sur cette affichette.

Les inviter ensuite à répondre à la question 1. Les dessins du


document 3

peuvent aider à la compréhension du mot « racisme » en parallèle avec le mot

« différences ».

Passer à la question 2 avant d’écouter le dialogue.


2. b.

2
Tu comprends ?

Solutions

3 Proposer une première écoute du dialogue, sans lire la transcription que les

élèves auront masquée à l’aide d’un cache. Demander aux élèves de réagir
3. c.

par rapport à ce qu’ils ont compris, et de répondre à la question 3. Vérifier

éventuellement la bonne compréhension du verbe « chercher ». Pour la

correction, faire écouter la première réplique de Nico : Bon, les garçons on

ne cherche pas une belle fille, on cherche un document sur le racisme !

Répéter cette phrase de Nico en insistant sur le mot pas et faire un geste de

négation avec la tête ou la main,afin de s’assurer que les élèves comprennent

le sens de ce mot. Procéder de même avec la dernière réplique du dialogue.

Faire lire la question 4 par un élève. Écouter une deuxième fois le dialogue,
4. a. Il n’est pas gros ;

soit intégralement, soit de manière fractionnée, de Il est comment ?


à Il b. Il n’est pas petit ;

n’est pas brun... Faire deviner le sens des mots gros, petit et brun et
demander c. Il n’est pas brun.

à un ou plusieurs élèves volontaires de les mimer.

Pour clore l’activité de compréhension, écouter une dernière fois le dialogue,

avec la transcription. Répondre aux éventuelles questions de vocabulaire.

Proposer à plusieurs élèves de lire le dialogue à haute voix en insistant sur

la prononciation et l’intonation.

Grammaire

Solutions

La négation avec « ne… pas »

Dans ce dialogue, les élèves découvrent la négation pour la première fois.


5. a. On ne cherche pas

5 Commencer par leur faire repérer les phrases contraires à celles proposées
une belle fille ; b. Il n’est pas

dans l’exercice 5. Demander aux élèves d’observer les différences et leur


gros ; c. Il n’est pas brun.

faire déduire le sens des mots ne… pas et leur position dans la phrase, de

part et d’autre du verbe. Faire remarquer également qu’une fois de plus,

lorsque le verbe commence par une voyelle (ou un h muet), le ne devient n’.

Observer le tableau N’oublie pas pour confirmer ces remarques.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 34.

L’accord des adjectifs (masculin, féminin)

6 Comme vu dans les unités précédentes, tous les mots français sont
soit 6a. Elle est blonde ; Il est brun ;

masculins, soit féminins. Les adjectifs qui s’y rapportent adoptent le genre
Elle est petite.

du mot : ils s’accordent au masculin ou au féminin.

Les élèves vont être capables, en complétant le tableau de l’exercice 6a, de

remarquer la différence entre les deux formes du féminin et du masculin

de quelques adjectifs du dialogue. Leur demander d’observer le tableau et

42

----------------------- Page 43-----------------------

d’en déduire la formation du féminin des adjectifs. La plupart du temps, il


Transcription

suffit d’ajouter un e à l’adjectif masculin pour former le féminin.

Passer l’enregistrement de l’exercice 6b et reprenant les phrases du tableau


6b. Il est grand. /

de l’exercice précédent. Faire répéter ces phrases aux élèves et leur faire
Elle est grande. ; Il est blond. /

remarquer que les consonnes finales sont muettes au masculin, et qu’elles


Elle est blonde. ; Il est brun. /

deviennent sonores au féminin, grâce au e.


Elle est brune. ; Il est petit. /

Les inviter à faire observer le tableau N’oublie pas qui indique les princi-
Elle est petite.

pales exceptions à la règle déduite dans l’exercice 6. Parfois, la forme de

l’adjectif au féminin est très différente de celle du masculin. Insister sur


le Solutions

fait que certains adjectifs se terminant par -s au masculin prennent sim-

plement un e au féminin (anglais(e), japonais(e), portugais(e),


chinois(e)), 6b. Masculin : Il est grand.

alors que d’autres doublent le s avant le e (gros/grosse). La prononciation


Il est blond. Il est brun.

change alors : -se = [z] / -sse = [s].


Il est petit.

De même, attirer l’attention des élèves sur le féminin des adjectifs beau et
Féminin : Elle est grande.

roux. Certains adjectifs féminins sont parfois assez différents de leur forme
Elle est blonde. Elle est brune.

au masculin.
Elle est petite.

Pour vérifier la bonne compréhension de ce point de


grammaire et

appliquer directement les règles qui ont été vues dans les deux exercices

précédents, il est possible de demander aux élèves de transformer quel-

ques-unes ou toutes les phrases du dialogue du masculin au féminin, et

vice versa.

– Il est beau le grand garçon blond sur la photo !

– Je préfère le garçon petit et mince...

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 34.

Mes mots
Solutions

La description physique

L’activité 7 reprend les différents adjectifs vus dans le dialogue et propose


7. a. Il est grand, brun

7 aux élèves de décrire à leur tour des jeunes qui sont placés
devant des et mince ; b. Elle est petite,

miroirs déformants. Leur laisser quelques minutes pour associer, par deux,
blonde et grosse ;

les adjectifs aux images. Pour la mise en commun, les inciter à formuler
c. Elle est grande et mince,

leurs réponses avec des phrases : Il est grand et mince.


rousse et belle.

À toi !

8 Cette activité de production permet de revoir à la fois la description


physique et la négation.

Inviter les élèves à observer l’illustration de Théo et Léon, puis proposer à


un élève volontaire de penser à un

camarade de la classe, sans préciser de qui il s’agit. Les autres lui posent
des questions relatives au physique

de cette personne, pour deviner qui c’est. L’élève volontaire doit répondre
par des phrases complètes, affirmatives

ou négatives. Il est donc important que les questions soient fermées (la
question intonative a été vue dans l’unité 2) :

– Il est brun ?

– Non, il n’est pas brun.

– Il est petit ?

– Oui, il est petit.

Quand la classe a trouvé de qui il s’agit, continuer l’activité avec un autre


volontaire, ou demander à l’élève qui a

trouvé la réponse de penser à son tour à un camarade de classe et


de répondre aux questions de la classe.
S’assurer que tous les élèves participent en faisant poser les questions à
tour de rôle dans la classe, ou en créant

des équipes dans lesquelles chaque membre doit poser une question à tour de
rôle.

Pour varier un peu, on peut également demander à l’élève volontaire de ne


faire que des phrases à la forme

négative pour faire deviner la personne à qui il pense :

– Elle n’est pas grande, elle n’est pas française, elle n’est pas rousse, elle
n’est pas blonde…

43
Unité 3

----------------------- Page 44-----------------------

Différents et copains
pages 32-33

Différents et copains

Info culturelle

La France est un pays multiculturel et multiracial. Les groupes ethniques les


plus représentés en France sont

en rapport avec le passé colonial du pays (Afrique du Nord et de l’Ouest, Asie


du Sud-Est). On trouve également

beaucoup de personnes originaires des pays frontaliers du sud (Espagne,


Italie), ainsi que du Portugal.

La question du racisme est souvent soulevée en France, et de


nombreuses campagnes de sensibilisation

prennent place, à l’initiative d’associations comme SOS-Racisme, le MRAP


(Mouvement contre le racisme et

pour l’amitié entre les peuples), la Ligue des droits de l’homme, etc. Le 21
mars est officiellement la Journée

nationale contre le racisme, et autour de cette journée a lieu la Semaine


d’éducation contre le racisme, qui a

pour but de faire réfléchir et travailler les élèves, de l’école primaire au


lycée, sur la question du racisme. Les

enseignants tentent alors de sensibiliser les classes, de plus en plus


métissées, et d’amener les élèves à plus de

tolérance au travers d’activités de réflexion et de production.

Observe les documents

Solutions

1 Commencer par observer le titre et la photo de la page 32, et demander

aux élèves de répondre à la question 1. Ils connaissent déjà le mot racisme


1. a.

vu dans la double page précédente et n’auront donc pas de


difficulté à

repérer de quoi traite le document.

2 Expliquer aux élèves ce qu’est un slogan : une phrase courte et qui attire
2. « Français ou étrangers,

l’attention, facilement mémorisable, qui résume une idée. Les slogans sont
un copain = un copain » ;

très utilisés dans la publicité ou dans les manifestations. Leur demander


« Noirs ou Blancs, Toi = Moi » ;

ensuite de trouver les trois slogans anti-racistes de l’affiche de la page


32, « Tous différents, tous égaux ».

sans lire les deux textes du bas de page (exercice 2).


On peut éventuellement

Lire collectivement le texte situé sous la photo (« Tu as quel âge ?… ») et


considérer aussi le titre de

s’assurer de sa bonne compréhension. Demander aux élèves d’expliquer à


la page comme un slogan :

qui s’adresse cette page (aux jeunes de 10 à 16 ans), et à quoi


elle nous « Différents et copains ! »

invite (à proposer des slogans dans le cadre de la semaine nationale contre

le racisme).

Tu comprends ?

Solutions

Inviter ensuite les élèves à lire silencieusement les deux textes du bas de
3

la page et à réagir sur ce qu’ils ont compris. Leur poser éventuellement des
3. a. faux (elle habite à Tokyo,

questions pour s’assurer de la compréhension globale des deux textes :


au Japon) ; b. faux (elle a

– Qui écrit ? (Marion et Paul et Martin)


des copines japonaises) ; c. vrai.

– À qui ? (Au Mag’.)

– Pourquoi ? (Pour proposer un slogan contre le racisme.)

Demander aux élèves de lire par deux les affirmations de l’activité 3 et de

déterminer si elles sont vraies ou fausses. Pour la mise en commun, leur

demander de justifier leurs réponses en citant le texte quand ils


consi-

dèrent qu’une phrase est fausse. Éventuellement, si certains élèves


ne

comprennent pas, ou n’arrivent pas à justifier leur réponse, poser des ques-

tions supplémentaires afin de les guider (Où habite Marion ?).

Proposer à des élèves volontaires de lire à nouveau les textes à haute voix

et s’assurer de la bonne compréhension de la page.

44

----------------------- Page 45-----------------------

Solutions

4 Passer à l’activité 4. Les élèves doivent différencier le slogan au masculin

de celui au féminin pour pouvoir les associer à leur illustration respective.


4. a. 1 ; b. 2.

Pour commencer, demander aux élèves si les illustrations 1 et 2 représen-

tent des filles ou des garçons. Il est également possible de leur faire
décrire

les ados de la photo :

– Il y a combien de garçons ? Et de filles ? Comment ils/elles sont ?

– Il y a trois filles. Une fille est noire, une fille est


blanche, une fille est

japonaise / chinoise / asiatique…

Les inviter ensuite à associer chaque slogan à un dessin et de justifier leur

choix. La différence de genre des adjectifs leur permet de faire cette asso-

ciation (féminin / masculin).

Grammaire

Solutions

Les articles définis et indéfinis

L’activité 5 a pour but de mettre en parallèle les articles définis et


indéfinis 5. a. un – le ; b. une – la ;

5 et d’insister sur leur sens et la différence d’utilisation de ces deux types


c. des – les.

d’articles. Commencer par demander aux élèves de compléter les phrases

de l’exercice 5 à l’aide des textes de Marion, et de Paul et Martin. Ils


connais-

sent déjà les articles indéfinis (Unité 0) et les articles définis (Unité 1).
Ils vont

découvrir en plus l’article indéfini « des ». Les faire réfléchir à la


différence

de sens entre ces deux types d’articles dans une même phrase.

L’article indéfini introduit une partie d’un ensemble, qu’on peut compter

(Paul a un prof africain [pas deux]), ou désigne un objet ou une personne

dont on parle pour la première fois (J’ai des copines japonaises ).

L’article défini, au contraire, introduit un mot dont on a déjà parlé, ou un

mot déterminé par un complément du nom (le slogan de la classe,


les

copines de l’école). Il est aussi employé pour introduire une généralité (le

racisme), ou pour mettre en évidence un nom connu, parce qu’il est unique

(la France, le soleil, la journée contre le racisme).


Dans la phrase a, par exemple, Paul et Martin ont un prof africain : l’article

indéfini a une valeur d’adjectif numéral et c’est la première occurrence du

mot prof.

C’est le prof de maths : ici, le nom est complété d’une information qui le

rend spécifique, c’est pourquoi il est introduit par l’article défini.

Le tableau de l’exercice 5 récapitule et classe les articles définis et


indéfinis.

Il permet d’avoir une vue d’ensemble et de reprendre les exemples


déjà

cités dans les textes.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 34.

L’accord des adjectifs (singulier, pluriel)

6 L’exercice 6 permet, après observation des textes de la page 32,


de 6. Masculin pluriel : noirs,

comprendre la formation du pluriel des adjectifs en français. De même que


blancs.

les adjectifs s’accordent au masculin ou au féminin selon le mot auquel ils


Féminin pluriel : différentes.

se rapportent, ils s’accordent aussi au singulier ou au pluriel.

Demander aux élèves de remplir le tableau de l’exercice 6 en s’aidant des

textes de la page 32. Ils vont être capables, en complétant le tableau, de

remarquer la différence entre le singulier et le pluriel de quelques


adjectifs.

Leur demander d’observer le tableau et de déduire la règle de formation

des adjectifs pluriels. La plupart du temps, il suffit d’ajouter un s à


l’adjectif

au singulier pour former le pluriel.

45
Unité 3
----------------------- Page 46-----------------------

Faire ensuite observer le tableau N’oublie pas qui indique les principales

exceptions à la règle déduite dans l’exercice 6. Parfois, la forme de l’adjec-

tif au pluriel est très différente de celle du singulier pour les mots mascu-

lins, mais le pluriel des adjectifs féminins est toujours régulier, c’est-à-
dire

formé sur la base du féminin singulier + s.

On peut alors reprendre les slogans de la page 32 et proposer de les trans-

former au féminin : Françaises ou étrangères, une copine = une


copine ;

Toutes différentes, toutes égales ; Noires ou Blanches, Toi = Moi.

Grâce au texte de Marion, les élèves sont en mesure de trouver le féminin

d’étranger et de copains.

Il est possible de faire de même avec les slogans de l’exercice 4


en en

changeant le genre (On est différents et égaux ; Noires ou blanches, rousses

ou brunes, toutes copines !)

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 34.

Mes mots

L’âge et les nombres de 10 à 20

7 La chanson de l’activité 7 propose d’apprendre les nombres de 10 à 20 de


manière ludique. Elle a également pour

but de revoir comment demander l’âge et y répondre.

Faire écouter une première fois la chanson sans lire la transcription et


demander aux élèves ce qu’ils ont compris

(tu as quel âge, sondage, moi, j’ai, différents…). Écouter une nouvelle
fois la chanson en invitant cette fois les

élèves à lire la transcription et leur demander de repérer les différentes


réponses à la question relative à l’âge.

– Quel verbe est utilisé ?

C’est le verbe « avoir » : insister sur ce fait, car si c’est le verbe « être
» qui est utilisé dans la langue maternelle

des élèves pour exprimer l’âge, ils risquent de se tromper. Faire remarquer
également qu’on ajoute le mot ans

après le nombre pour indiquer l’âge. J’ai douze* est une phrase incorrecte.
Attirer enfin l’attention des élèves sur

le fait que lorsqu’un nombre s’écrit en deux mots, ceux-ci sont reliés par un
trait d’union (dans les nombres de

type « dizaine + unité »). Écouter la chanson plusieurs fois afin que les
élèves mémorisent bien les nombres et

soient capables de chanter sans lire la transcription.

On peut ajouter comme précision le fait que six mois se dit et


demi (= 1/2) année (Attention ! cette expres-

sion n’est pas utilisée en français !). On dira j’ai douze ans et demi . À
l’âge des élèves, ce détail peut avoir son

importance.

Poser la question à différents élèves de la classe pour leur faire pratiquer


la réponse :

– Tu as quel âge ?

– J’ai… ans .

Proposer éventuellement une activité « à la chaîne » pour faire pratiquer la


question et la réponse à un maxi-

mum d’élèves :

– Tu as quel âge, Anna ?

– J’ai douze ans. Et toi, Robert, tu as quel âge ?

– J’ai douze ans et demi. Et toi Matthew,…

À toi !

Solutions

8 Cette activité reprend les principaux contenus de la double page et

propose aux élèves d’écrire un petit texte sur le modèle de ceux de Marion
8. Exemple : Bonjour, on a douze
et de Paul et de Martin, dans lequel ils se présentent rapidement et propo-
ans et on est élèves au collège

sent un slogan contre le racisme. Former des groupes de deux ou


trois Cervantes à Madrid. On a

élèves pour réaliser cette activité 8.


des copains étrangers sympas,

on n’aime pas le racisme.

Voici un slogan : « Le racisme

c’est nul, les différences

c’est cool ! »

46

----------------------- Page 47-----------------------

A telier langue
page 34

A telier langue

Comme vu précédemment dans les rubriques Grammaire, les exercices de

cette page peuvent s’effectuer au moment du travail sur le point de gram-

maire en question.

La négation avec « ne… pas »

Les exercices 1 et 2 permettent d’insister sur les bases de la formation de


la

négation : la forme et la place des deux parties de la locution ne... pas.

Solutions

1 L’exercice 1 permet tout d’abord de systématiser l’utilisation de ne ou n’


en

fonction de la première lettre du verbe.


1. a. n’ ; b. ne ; c. ne ; d. n’.

2 L’exercice 2, quant à lui, a pour but de retrouver l’ordre des mots dans une
2a. a. Je ne suis pas grand et

phrase négative. Pour ce deuxième exercice, demander aux élèves de


blond ; b. Nico n’est pas gros.

travailler par deux et de recopier les réponses sur leur cahier. La


correction

se fera collectivement après l’écoute des phrases (exercice 2b). On pourra


Transcription

enfin proposer à des volontaires d’écrire au tableau les phrases dictées par

leurs camarades.
2b. a. Je ne suis pas grand et

blond ; b. Nico n’est pas gros.

L’accord des adjectifs (masculin, féminin)

Les exercices 3 et 4 reviennent sur l’accord des adjectifs au féminin ou au

masculin.

Solutions

3 Dans l’exercice 3, il s’agit pour les élèves de choisir, parmi ceux


qui sont 3. a. Elle ; b. un copain ;

proposés, le nom ou pronom correspondant au genre de l’adjectif qui suit.

c. Maïa ; d. Le garçon.

Transcription

L’exercice 4 est un exercice de discrimination orale du féminin et du mas-

4 culin (en fonction de la consonne finale muette ou sonore). Demander aux


4. a. Tu es blonde ; b. Tu es

élèves de préparer deux petits panneaux A et B correspondant


respec- français ; c. Tu es grand ; d. Tu es
tivement au masculin et au féminin (ils peuvent réutiliser ceux des unités
petite ; e. Tu n’es pas différente.

précédentes). Lors de l’écoute, ils lèvent le panneau correspondant à


ce Solutions

qu’ils ont entendu. Passer éventuellement l’enregistrement une deuxième

fois et faire répéter les phrases aux élèves en veillant à la bonne pronon-
4. a. Panneau B ; b. Panneau A ;

ciation du féminin et du masculin des adjectifs.


c. Panneau A ; d. Panneau B ;

e. Panneau B.

Les articles définis / indéfinis

Les exercices 5 et 6 permettent de renforcer la différenciation


entre les

articles définis et indéfinis, en complément de la page 33.

Solutions

5 L’exercice 5 met l’accent sur la différenciation entre un nom parmi d’autres


5. a. la ; b. un ; c. le ; d. une.

(introduit par un article indéfini) et un nom défini par un complément du

nom (et donc introduit par un article défini).

6 L’exercice 6 rappelle que l’article défini peut désigner une généralité ou


un 6. a. des ; b. les ; c. des – les.

nom suivi d’un complément du nom et dont ce n’est pas la première occur-

rence. Ces deux utilisations sont mises en parallèle avec l’article indéfini

pluriel des.

Pour ces deux exercices, demander aux élèves de réfléchir, par deux, à leurs

réponses et procéder ensuite à une correction collective.

47
Unité 3

----------------------- Page 48-----------------------

L’accord des adjectifs (singulier / pluriel)

Les exercices 7, 8 et 9 reviennent sur l’accord des adjectifs au pluriel mais

aussi au masculin et au féminin.

Transcription

7 L’exercice 7 a pour objectif de faire remarquer aux élèves que le s final du


7. a. Différent / Différents ;

pluriel n’est jamais prononcé, et qu’il est donc impossible de différencier

l’adjectif au singulier ou au pluriel par une simple écoute. La


quatrième b. Grande / Grandes ;

phrase de l’exercice rappelle également que le e final ne se prononce pas.


c. Français / Français ;

Ainsi, l’adjectif noir se prononce de la même manière quels que soient le


d. Noir / Noirs / Noire / Noires.

genre et le nombre. Demander aux élèves de répéter les mots de l’enre-

Solutions

gistrement et de noter si, oui ou non, la prononciation est différente au

singulier et au pluriel.
7. Non, il n’y a pas de différence

entre le singulier et le pluriel :

8 Pour les exercices 8 et 9, demander aux élèves de compléter, par deux,


le s ne se prononce pas. Seule

les phrases avec la terminaison (exercice 8) ou l’adjectif (exercice


9) la différence entre le féminin

correct(e).
et le masculin se fait entendre

sauf pour « noir / noire ».


8. a. blondes, brunes, rousses ;

b. différents ; c. égaux.

9. a. les belles filles grandes

et blondes ou les grandes filles

blondes et belles ; b. noir ;

c. japonaise ; d. noirs – blancs –

différents – égaux.

Phonétique

Cette chanson permet de travailler en phonétique un point qui a


déjà

été abordé dans les activités liées à l’accord des adjectifs : les consonnes

finales. Se prononcent-elles ou pas ?

10 Faire écouter une première fois la chanson en demandant


aux

élèves de lire la transcription (activité 10).

Solutions

11 Les inviter ensuite à lire la consigne de l’exercice 11. L’expliquer


si néces-

saire. Il s’agit pour les élèves d’observer les adjectifs qui sont en couleur
11. Non, on ne les prononce pas.

dans la transcription de la chanson et de déterminer si la consonne finale


C’est toujours le cas pour le s

se prononce ou non.
et x marquant le pluriel,

Écouter une nouvelle fois la chanson et demander aux élèves de répondre


et la plupart du temps pour
à la question. Ils peuvent ensuite repérer si les adjectifs sont au singulier
le t et le d en fin de mot.

ou au pluriel. Certains sont au pluriel, d’autres au singulier mais dans tous

les cas, pour les adjectifs présents dans la chanson, la / les


consonne(s)

finale(s) est / sont toujours muette(s). Insister sur ce fait et faire


répéter si

nécessaire certains adjectifs de la chanson par les élèves.

Pour clore l’activité, écouter une dernière fois la chanson et


inciter les

élèves à chanter en soignant leur prononciation.

BD
page 35

BD

Info BD

Cette BD est tirée du volume 2 de la série Rémi qui présente un garçon, Rémi,
et ses copains du collège dans

diverses situations de la vie quotidienne (à l’école, à la maison, le week-end,


en voyage de classe…). Rémi est

amoureux d’une fille de sa classe, Julie, mais ce n’est pas réciproque et il


essaie (en vain !) de penser à autre

chose ou de s’intéresser à d’autres filles. Chaque page de la BD propose une


courte histoire.

48

----------------------- Page 49-----------------------

Contexte

Dans la planche de BD proposée, les copains de Rémi lui demandent de décrire la


fille idéale pour l’aider à la
trouver. Il décrit donc une fille, mais très vite, ses copains réalisent qu’il
est en train de faire le portrait de Julie,

alors qu’il avait promis de ne plus parler d’elle !

Activités

Expliquer rapidement le sens des mots les cheveux, les yeux et la peau, en

montrant la partie du corps en question. Seuls ces mots sont utiles pour

l’instant pour répondre aux questions posées. Les autres mots ou phrases

seront expliqués plus tard. En effet, le fait de pouvoir comprendre la BD et

répondre aux questions de manière autonome peut rassurer les élèves et

leur donner envie de progresser. S’ils demandent le sens du mot couette,

par exemple, leur faire observer le geste de Rémi et rappeler le sens du mot

cheveux (une couette, aussi appelée « queue de cheval », est une coiffure

consistant à attacher des cheveux longs sur l’arrière de la tête). Inciter


les

élèves, en particulier dans les pages BD, à s’aider au maximum du contexte

et des attitudes ou gestes des personnages pour faciliter la compréhen-

sion de mots inconnus.

Solutions

1 Demander aux élèves de lire la BD et de répondre aux questions 1 à 4 par

deux. Pour la mise en commun, quelques volontaires peuvent proposer


1. b.

à leurs réponses que les autres élèves de la classe valident ou corrigent.


2. c.

Expliquer enfin les trois dernières vignettes de la BD et demander


aux 3. a. vrai ; b. vrai ; c. faux ;

4 élèves de faire des hypothèses en langue maternelle sur le personnage de


d. vrai.

Julie.
4. Je vous promets ; je vous

– Pourquoi Rémi est-il embarrassé quand ses amis comprennent qu’il est en
jure.
train de parler de Julie ?

Attirer l’attention sur le fait que Rémi est amoureux de cette fille et qu’il

n’arrive pas à penser à quelque chose ou quelqu’un d’autre, ce qui énerve

ses amis.

Proposer à des élèves volontaires de relire la BD en « jouant » les rôles de

Rémi et de son copain, en soignant particulièrement la prononciation et

l’intonation.

Fais le point
page 36

Fais le point

Cette page a pour objectif d’évaluer les élèves sur ce qu’ils ont travaillé
dans l’unité. Un Mes mots thématique

reprenant les mots importants se trouve en colonne à gauche afin de les


aider. Il est possible de réaliser ce bilan

comme un devoir sur table pour les parties de compréhension écrite et orale
et de production écrite. Pour cela,

demander aux élèves d’écrire leurs réponses sur une feuille et la leur
ramasser pour la correction.

Compréhension orale

Transcription

1 Dans l’activité 1, il s’agit pour les élèves de reconnaître un personnage


des-

siné à partir de la description physique qui leur est proposée dans l’enre-
Elle s’appelle Frédérique, elle

gistrement. Inviter les élèves à bien observer les trois personnages et éven-
est grande, mince et blonde.

tuellement à les décrire oralement.

– a. Elle est grande, elle est blonde, etc.


Solutions

Faire écouter une première fois l’enregistrement qui permet aux


élèves
d’éliminer un ou deux personnages. Proposer une deuxième écoute afin
1. a.

qu’ils confirment leur choix ; les inciter à noter quelques


informations

entendues. Demander à quelques élèves de répondre à la question 1 et de

justifier leur réponse en citant de mémoire les mots entendus qui les ont

aidés (elle, blonde, etc).

49
Unité 3

----------------------- Page 50-----------------------

Compréhension écrite

Solutions

2 Ce petit texte reprend la description physique, l’âge et la négation.


Les

élèves doivent associer un prénom et un âge à chaque garçon représenté


2. a. Manu, douze ans et demi ;

sous le texte.
b. Hugo, treize ans ;

Leur demander de lire le texte plusieurs fois pour faire l’activité 2. Passer
c. Tom, douze ans et demi.

dans les rangs et aider éventuellement les élèves en difficulté en


leur

posant des questions (Le garçon roux ne s’appelle pas Tom. Le garçon
(a)

s’appelle Tom ? Pourquoi ?). Leur proposer dans un premier temps de

comparer leurs réponses avec celles de leur voisin(e) et, si elles diffèrent,

d’arriver ensemble à une correction. Corriger ensuite


collectivement.

Demander aux élèves de citer le texte pour justifier leurs réponses.

Expression orale

3 L’activité 3 est à réaliser à deux. Dans un premier temps, demander à chaque


élève de dessiner un personnage de

son choix. Former ensuite des paires. Chaque membre d’une paire décrit le
personnage qu’il a dessiné à son

camarade, qui le dessine à son tour. Exemple : C’est une fille, elle est
grande, elle est rousse, elle a une couette,

elle est grosse. Comparer les deux dessins censés représenter le même
personnage et noter les différences :

Il n’est pas blond, il est brun !

Expression écrite

4 L’activité 4 peut être faite en classe ou à la maison. Il est possible de


demander aux élèves d’écrire leur produc-

tion sur une feuille qui sera ramassée par la suite et que le professeur
corrigera de manière individuelle. Exemple :

Il s’appelle Takeshi, il est japonais, il habite à Tokyo. Il est petit, il


n’est pas gros, il est brun, il a les yeux noirs.

Si l’activité est réalisée en classe, proposer aux élèves de se coévaluer par


deux avant de proposer à quelques-uns

de lire leur production à la classe. Ramasser ensuite les textes


pour une correction individualisée et une

vérification de l’orthographe notamment.

50

----------------------- Page 51-----------------------

Unité 4 Photo de famille

Unité 4

OBJECTIFS DE L’UNITÉ

communicatifs grammaticaux lexicaux phonétiques


socioculturels

• Parler de • La négation • La famille • [s] / [z]


• Quelques

sa famille avec pas de • Quelques


familles

• Exprimer • Les adjectifs professions


françaises

la possession possessifs
célèbres

• Les pronoms
• Civilisation :

personnels nous,
l’Histoire

vous, ils, elles


de France

• Les verbes

en -er au pluriel

• Les verbes être

et avoir au pluriel

RÉVISIONS

La conjugaison des verbes avoir et être et des verbes en -er

La description physique

La question intonative

Qui est-ce

Tu / Vous

THÈMES TRANSVERSAUX

Convivialité : les relations parents/enfants – frères/sœurs

Interculturel : quelques familles francophones célèbres

O uverture
page 37
O uverture

Mise en route

Cette activité permet d’introduire le thème de l’unité. langue maternelle puis


attirer leur attention sur le

Faire observer la page aux élèves. Leur demander de titre de l’unité : «


Photo de famille ». Éventuellement,

réagir librement, en langue maternelle, sur la photo introduire les mots


le père, la mère, la grand-mère,

qu’ils voient : les enfants pour les


préparer aux activités suivantes.

– Qu’est-ce qui est représenté sur la photo ? Écrire les mots au


tableau et leur demander de

Attendre que les élèves aient donné la réponse en retrouver à qui ils
peuvent correspondre sur la photo.

51

----------------------- Page 52-----------------------

C’est mon ancêtre


pages 38-39

C’est mon ancêtre

Contexte

Les quatre jeunes sont chez Thomas. Ils visitent sa chambre. Maïa, Zoé et Rémi
sont très curieux, ils regardent

tout : les DVD de Thomas, ses photos de famille, etc. Ils lui posent beaucoup
de questions.Thomas a une grande

famille, il a deux sœurs et un ancêtre célèbre : Louis Lumière,


l’inventeur du cinéma. Rémi et Zoé, qui sont

cousins, comparent leur famille à celle de Thomas et la trouvent très petite ;


ils n’ont, eux, ni frère ni sœur.

Observe les documents


Solutions

1 Demander aux élèves d’ouvrir leur livre aux pages 38-39 et de cacher le

dialogue. Les inviter à observer les documents.


1. b.

Dans un premier temps, ils peuvent porter leur attention sur les
illus-

trations pour déterminer ce que font les personnages.

– Ils regardent des photos.

Leur demander ensuite d’observer le document 3.

– Qu’est-ce que c’est ?

Pour la réponse, les élèves lisent les propositions de l’exercice 1. Ils


choisis-

sent celle qui est correcte. Il s’agit de l’arbre généalogique de la famille


de

Thomas, avec notamment ses ancêtres célèbres représentés sur la photo

avec leur caméra : les frères Lumière, inventeurs du cinéma.

Inviter les élèves à faire le lien entre l’illustration des frères


Lumière du 2. Louis Lumière est l’inventeur

document 3 et la photo du document 4 présentant Louis Lumière. Leur


du cinéma. Il habitait à Lyon et

demander de faire des suppositions sur ce personnage (exercice 2).


a réalisé le premier film dans

Certains pourront peut-être faire le lien avec l’invention du cinéma. Sinon,


cette ville.

attirer leur attention sur la caméra illustrée dans le document 3 pour leur

permettre d’associer le personnage au domaine du cinéma.

Tu comprends ?

Solutions

3 Procéder à une première écoute du dialogue. Les élèves se concentrent sur


3. a. 1 ; b. 1.
les illustrations pendant l’écoute. Leur faire lire ensuite les questions a
et b

de l’exercice 3. Pour chaque question, ils doivent choisir la réponse


correcte

parmi trois propositions. Ils peuvent également s’aider des


illustrations

pour répondre.

Avant de passer une deuxième fois l’enregistrement, demander à un ou


4. a. vrai ; b. faux (Thomas n’a

plusieurs élèves volontaires de lire à haute voix les affirmations proposées


pas de frère, il a deux sœurs.) ;

dans l’exercice 4. S’assurer de la bonne compréhension des phrases.


c. vrai ; d. vrai.

Fractionner l’écoute pour permettre aux élèves de se concentrer sur

chaque affirmation et leur laisser le temps d’inscrire V (vrai) ou F (faux)


sur une

feuille de brouillon. Marquer une pause après : J’aime beaucoup le cinéma. /

Je n’ai pas de frère. / Et là, voilà mes deux sœurs. / C’est ton ancêtre ? –
Oui !

Pour la mise en commun collective, insister pour que les


élèves

justifient les réponses fausses avec une phrase du texte.

Pour clore l’activité de compréhension orale, passer une dernière


fois

l’enregistrement. Les élèves peuvent enlever leur cache et lire le dialogue

en même temps.

Il est possible de faire ensuite lire à haute voix le dialogue par des élèves

volontaires. Veiller à la prononciation et à l’intonation.

52

----------------------- Page 53-----------------------


Grammaire

La négation avec « pas de »


Solutions

5 Cette rubrique grammaticale a pour but de faire découvrir aux élèves une
5. a. J’aime beaucoup le cinéma ;

nouvelle construction de la négation : ne… pas de. Ils connaissent déjà la

négation avec ne… pas et il s’agit ici de comprendre la différence entre ces
b. Je n’ai pas de frère.

deux emplois.

Demander aux élèves de repérer dans le dialogue les phrases contraires à

celles proposées dans l’exercice 5.

6 Ils peuvent ensuite observer la différence de construction des deux phrases

négatives (exercice 6) : l’une se construit avec ne... pas, et


l’autre avec

ne… pas de.

Demander aux élèves de faire des suppositions sur cette différence :

– Pourquoi on utilise « ne ... pas de » dans la phrase b ?

La négation avec pas de dépend de la construction de la phrase affirmative,

et plus exactement de l’article déterminant le complément d’objet direct

(COD). Si le COD qui suit le verbe est introduit par un article défini (le,
la, les,

l’ ), la phrase négative se construit normalement avec ne… pas.

Exemple : J’aime le cinéma ➝ Je n ’aime pas le cinéma.

Si, au contraire, le COD de la phrase affirmative est introduit par un article

indéfini (un, une, des), un article partitif (du, de la, de l’) ou une
expression

de quantité (un, deux, trois, etc., beaucoup de, etc.) la phrase négative se

construit avec ne… pas de.

Exemple :J’ai unfrère / J’ai deux frères / J’ai beauc oup defrères ➝ Je n ’ai
pas

defrère.
Faire ensuite observer l’encadré N’oublie pas !. Il rappelle que devant un

nom commençant par une voyelle ou un h muet, pas de devient pas d’.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 42.

Les adjectifs possessifs

7 Dans cette deuxième rubrique grammaticale, les élèves découvrent les


7. a. 1 ; b. 2 ; c. 1 ; d. 3 ; e. 1 ; f. 3.

adjectifs possessifs correspondant aux trois premières personnes


du

singulier.

Leur demander d’observer les items de l’exercice 7 et de réfléchir,


par

groupe de deux, à la personne à laquelle ils se rapportent. Ils


peuvent

s’aider du texte de la transcription pour cela.

Leur faire ensuite observer le tableau situé sous l’exercice 7 afin


qu’ils

comprennent bien la règle.

En français, il existe trois adjectifs possessifs pour chaque


personne

au singulier. Ils s’accordent en genre et en nombre avec le nom


qu’ils

précèdent :

– je ➝ mon + nom masculin, ma + nom féminin, mes + nom pluriel ;

– tu ➝ ton + nom masculin, ta + nom féminin, tes + nom pluriel ;

– il/elle ➝ son + nom masculin, sa + nom féminin, ses + nom pluriel.

Inviter également les élèves à observer l’encadré N’oublie pas ! de manière

à ce qu’ils repèrent le changement de ma/ta/sa en mon/ton/son, lorsqu’un

nom féminin commençant par une voyelle ou un h muet suit l’adjectif


possessif (pour des raisons phonétiques telles que la cacophonie produite

par le regroupement de voyelles ; exemple : Ma adresse*).

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 42.

53
Unité 4

----------------------- Page 54-----------------------

Mes mots

La famille proche
Solutions

8 Cette rubrique revient sur le thème lexical de l’unité : la famille.


L’exercice 8

permet de travailler les mots importants des principaux membres de


la 8. Je m’appelle Rémi. Ma mère

famille. Par groupe de deux, les élèves observent l’arbre généalogique de la


s’appelle Anne. J’ai une cousine,

famille de Rémi et lisent le texte qu’ils complètent avec les mots proposés.
c’est Zoé. La mère de Zoé

Pour la mise en commun, demander à un ou plusieurs volontaire(s) de lire


s’appelle Marie ; c’est la sœur

à haute voix le texte complété, puis, poser des questions à la classe pour en
d’Antoine, mon père. Zoé n’a pas

fixer le vocabulaire :
de frère, donc je n’ai pas de

– Qui est Zoé ?


cousin. Voilà, c’est ma famille !

– C’est la cousine de Rémi.

– Qui est Antoine ?

– C’est le père de Rémi.


À toi !

9 L’activité 9 a pour but de réutiliser les contenus de la double page en


production. Il s’agit d’une activité en inter-

action à réaliser par deux. Dans chaque groupe, les élèves doivent dessiner
l’arbre généalogique de leur cama-

rade. Un élève pose des questions à l’autre concernant sa famille et dessine


l’arbre généalogique.

– Comment s’appelle ta mère ?

– Tu as des frères et des sœurs ? Comment ils s’appellent ?

– Ta mère / ton père a des frères et des sœurs ? etc.

Inverser ensuite les rôles pour que tous les élèves aient dessiné un arbre,
posé des questions, et aient répondu à

celles de leurs camarades.

En complément d’activité, proposer éventuellement aux élèves d’apporter des


photos de famille pour le cours

suivant et de les présenter à la classe qui posera des questions. Cela permet
de réutiliser l’expression « Qui est-

ce ? », les adjectifs possessifs, la description physique, etc.

– Qui est-ce avec son chien et ses lunettes ?

– C’est ma grand-mère, elle s’appelle Odette, elle aime beaucoup les animaux.

– Et qui est-ce, le garçon grand et roux ?

– C’est mon cousin, il s’appelle David.

Le jeu des quatre familles


pages 40-41

Le jeu des quatre familles

Info culturelle

Les frères Lumière : La maison des frères Lumière (Louis et Auguste) se situe à
Lyon et abrite aujourd’hui le

Musée du cinéma. On peut y voir les premiers films de l’histoire du cinéma


réalisés par Louis Lumière ainsi que

les premières caméras. L’usine où a été tourné le premier film de


l’histoire du cinéma : Sortie d’usine, est

aujourd’hui une grande salle de cinéma.

La famille Bouglione : Cette famille travaille dans le domaine du cirque depuis


des générations. De nombreux

membres de la famille en font partie et ils ont chacun une spécialité


(domptage, équilibrisme, magie, etc.). Ils

sont basés à Paris, au Cirque d’hiver, depuis 150 ans, et ce lieu propose
régulièrement de nombreux spectacles

de cirque, de musique, des one man shows, etc.

La BD Thorgal : Cette série de BD de Rosinski et Van Hamme existe depuis 1977.


Elle se compose à ce jour de

28 albums. Elle relate la destinée de Thorgal, élevé dans une tribu de


guerriers vikings, mari d’Aaricia et père de

Jolan et Louve. En quête de liberté, les membres de la famille voient leur


route semée d’embûches. Leurs aven-

tures puisent leur inspiration dans l’univers des mythes nordiques où hommes,
dieux et magie se côtoient.

La famille Grimaldi (ou de Monaco) : La famille princière est sans doute


célèbre dans le monde entier. La presse

à scandale évoque souvent les frasques de Caroline et de Stéphanie de Monaco,


filles de la princesse Grace Kelly

(actrice américaine, décédée en 1982) et du prince Rainier (décédé en


2005). Louis de Monaco est le fils de

Stéphanie, et le neveu du prince Albert qui règne actuellement sur la


principauté de Monaco.

54

----------------------- Page 55-----------------------

Observe les documents

Ces quatre familles, choisies pour illustrer la page magazine de cette unité
ont été sélectionnées parce qu’elles
se différencient par leur style, leur origine, et pour couvrir un
panel de genres assez variés : historique (les

Lumière), artistique (les Bouglione), actuel (les Grimaldi), fictif (les


Aegirsson).

Leurs membres sont présentés sur des cartes, comme dans un jeu de sept
familles. Dans ce jeu traditionnel, le but

est de réussir à reconstituer des familles complètes en demandant aux autres


joueurs les cartes qu’il nous manque.

1 Inviter les élèves à ouvrir leur livre pages 40-41 et à observer les
documents. Les laisser réagir librement sur ce qu’ils

voient. Ils peuvent reconnaître qu’il s’agit de familles par la


disposition des photos évoquant le jeu des sept

familles. Leur demander de se concentrer sur les photos. Ils peuvent alors
répondre à la question 1. Les laisser

échanger sur les familles qu’ils connaissent et les inciter à donner le


maximum d’informations sur celles-ci.

Tu comprends ?

Solutions

2 Procéder à la lecture des textes. Pour cette étape, lire un texte à


la fois.

Laisser quelques minutes aux élèves pour lire le texte 1 silencieusement.


2. a. 3 ; b. 4 ; c. 1 ; d. 2.

Leur demander ensuite de retrouver la famille à laquelle il


correspond

(exercice 2). Les aider à faire des suppositions :

– Dans le texte, on parle d’une BD et de vikings.

Ils peuvent facilement retrouver quelle famille est issue d’une BD et com-

prendre le mot « viking » grâce au petit symbole représentant un casque.

Procéder de la même manière pour les autres associations texte / famille :

faire lire le texte et inviter les élèves à faire des suppositions en repérant

les mots clés pour associer chaque texte à la famille correspondante :

– texte 2 : cinéma, film ;

– texte 3 : Monaco ;
– texte 4 : cirque (s’ils ne connaissent pas le mot, ils peuvent procéder par

élimination).

Pour l’exercice 3, former des groupes de deux et leur demander de relire


3. a. 1 ; b. 4 ; c. 3 ; d. 2 .

attentivement les textes pour se concentrer sur des informations plus

précises. Il s’agit pour les élèves de retrouver le type de support écrit où


on

peut voir le nom des quatre familles. Avant de leur laisser du temps pour

répondre à cette question, s’assurer de la bonne compréhension des mots

suivants : magazine, dictionnaire, BD, affiche.

Pour une compréhension un peu plus poussée des textes, il est possible de

poser des questions aux élèves ou même de leur demander de se poser des

questions introduites par qui :

– Qui est la fille d’un héros de BD ?

– Qui habite à Lyon ?

– Qui est dans le dictionnaire ?, etc.

Grammaire

Les pronoms personnels et les verbes « être »

et « avoir » au pluriel
Solutions

4 Cette rubrique grammaticale a pour but de faire découvrir aux élèves


le 4. a. 4 ; b. 3 ; c. 1 ; d. 2.

pluriel des verbes être et avoir et les pronoms personnels nous, vous, ils,
elles.

Leur demander d’observer les phrases des textes proposées dans l’exercice 4.

Les élèves notent dans un premier temps les pronoms personnels nous,

vous, ils et elles et les associent aux définitions correspondantes. Ils


peuvent
consulter les textes pour trouver la réponse. Cet exercice permet également

de réemployer les adjectifs possessifs vus en double page précédente.

55
Unité 4

----------------------- Page 56-----------------------

On peut demander aux élèves quel autre pronom personnel pourrait

remplacer la définition 4. C’est le pronom on, vu en unité 2. Selon le niveau

de la classe, demander éventuellement de transformer quelques phrases en

remplaçant le sujet nous par on et en conjuguant le verbe comme il se doit.

Dans un deuxième temps, attirer l’attention des élèves


sur les

verbes qui accompagnent ces pronoms dans les phrases et leur demander

de retrouver, grâce au tableau situé sous l’exercice, de quel verbe il s’agit.

Se reporter enfin à la page 42 pour pratiquer la conjugaison des verbes être

et avoir.

Les verbes en « -er » au pluriel

Solutions

5 Ce deuxième point de grammaire continue le travail amorcé dans le précé-

dent sur les pronoms personnels pluriels. Il se concentre ici sur la conjugai-
5. Nous : organisons

son plurielle des verbes en -er.


Vous : aimez, trouvez, regardez

Les élèves observent le tableau de l’exercice 5 présentant la conjugaison du


Ils/Elles : adorent, travaillent

verbe habiter au pluriel et recherchent dans les textes d’autres


verbes

construits avec les mêmes terminaisons. Ils sont facilement repérables

avec leurs terminaisons en -ons, -ez, -ent, et les élèves auront déjà reconnu

les verbes être et avoir précédemment étudiés.

Leur demander de recopier sur leur cahier ou sur une feuille le tableau de
cet exercice et de le compléter avec les formes verbales qu’ils ont relevées.

Systématiser ensuite la conjugaison des verbes en -er avec les


exercices

proposés page 42.

Mes mots

La famille élargie
Solutions

6 Les activités suivantes poursuivent le travail lexical amorcé dans la double

page précédente sur le thème de la famille. Dans l’exercice 6, les élèves


6. Le grand-père (c) / la grand-

observent le jeu et complètent les cartes avec les noms des


différents mère (a) / le père / la mère /

membres de la famille.
le fils (b) / la fille (d).

L’exercice 7 permet de revoir le vocabulaire abordé auparavant en


asso- 7. a. 4 ; b. 3 ; c. 1 ; d. 2

ciant les autres membres de la famille aux définitions.

Pour ces deux activités, proposer aux élèves de travailler par deux.
Pour

la mise en commun, demander à plusieurs volontaires d’énoncer leurs

réponses à la classe. Les inciter à faire des phrases pour la correction de

l’exercice 7 :

– Mes parents sont mon père et ma mère (a. 4).

À toi !

8 Afin de réutiliser tous les contenus de l’unité (verbes être, avoir et en -er
au pluriel, adjectifs possessifs, lexique de

la famille), terminer l’exploitation de cette double page avec une activité de


production : l’exercice 8.
Former des groupes de trois ou quatre élèves et leur demander de réfléchir à
une famille célèbre qu’ils aimeraient

présenter. Ils peuvent choisir une famille de leur pays ou une autre, le
principal étant qu’ils puissent donner un

maximum d’informations sur elle. Il peut s’agir d’une famille fictive, tirée
d’un livre, d’une série télé ou d’un film

(la famille de Harry Potter, la famille Adams), historique (quelques grandes


familles royales) ou actuelle (la famille

royale d’Angleterre, les sœurs Williams au tennis…).

Leur laisser quelques minutes de préparation en les incitant à prendre des


notes sur les différentes informations

qu’ils vont présenter. Pendant ce temps de préparation, passer dans les


groupes pour les aider à trouver des infor-

mations représentatives qui leur permettront ensuite de faire deviner


aux autres de quelle famille il s’agit.

Vérifier les liens de parenté et les verbes qui peuvent être utilisés pour la
présentation des informations.

– Ils habitent en Angleterre. Ils sont quatre : l’oncle, la tante, le cousin


et le héros. Les parents du héros sont morts ;

il a des pouvoirs magiques mais pas ses oncle, tante et cousin, etc. (la
famille de Harry Potter).

Lorsque tous les groupes sont prêts, ils présentent oralement leurs
informations à la classe qui tente de deviner

de quelle famille il s’agit, en posant des questions si nécessaire.

– Est-ce que le héros est dans une école spéciale ? Est-ce qu’il aime son
cousin ?

Il est possible de rendre cette activité plus ludique en comptant les points :
le groupe qui a découvert le plus

grand nombre de familles présentées par ses camarades a gagné.

56

----------------------- Page 57-----------------------

A telier langue
page 42

A telier langue
Comme vu précédemment dans les rubriques Grammaire, les exercices de cette
rubrique peuvent s’effectuer au

moment du travail sur le point de grammaire en question.

La négation avec « pas de »

Solutions

1 L’exercice 1 permet de vérifier que les élèves ont bien compris la


différence

d’emploi entre pas le/la/l’/les et pas de/d’. Leur laisser quelques


minutes 1. a. pas de ; b. pas d’ ;

pour choisir la forme négative correcte des phrases, individuellement ou


c. pas le.

par deux, avant de procéder à la mise en commun au tableau. Si certains

élèves n’ont pas répondu correctement, faire observer la forme affirmative

de ces phrases :

– Rémi a une caméra ➝ pas de

– Mon oncle a un enfant ➝ pas d’

– J’aime le cinéma ➝ pas le

Dans l’exercice 2, il s’agit de produire des phrases, dans un premier temps


2.a. a. J’ai une caméra. /

soit à la forme affirmative, soit à la forme négative avec ne… pas de/d’
(2a) Je n’ai pas de caméra. ;

et dans un deuxième temps soit à la forme affirmative, soit avec la néga-


b. J’ai des lunettes. / Je n’ai pas

tion simple (ne… pas) (2b).


de lunettes. ; c. J’ai un grand

Laisser les élèves lire les questions et y répondre par écrit sur une
feuille. frère. / Je n’ai pas de grand

Puis, faire un tour de la classe en alternant les questions pour chaque


élève : frère.

– Eva, tu as une caméra ?


2.b. J’aime le cinéma. /
– Non, je n’ai pas de caméra.
Je n’aime pas le cinéma. ;

– Brian, tu aimes les chiens ?


b. J’aime les chiens. /

– Oui, j’aime les chiens.


Je n’aime pas les chiens. ;

Si un élève n’a pas utilisé la négation correcte, le faire corriger par la


classe c. Je n’aime pas le racisme.

et demander à un élève volontaire d’expliquer l’erreur qui a été commise.

Les adjectifs possessifs

Ce travail de systématisation sur les adjectifs possessifs se fait


en deux

temps. L’exercice 3 concerne les deux premières personnes : mon, ma, mes,

ton, ta, tes et l’exercice 4 se concentre sur la troisième personne : son,


sa, ses.

Solutions

3 Demander aux élèves de lire, par deux, le texte de la bulle de l’exercice 3


et 3. Mon : arbre généalogique ;

d’observer les illustrations. Ils doivent classer les objets dans les
différents

sacs légendés mon, ma, mes, ton, ta, tes en fonction des informations du
Ma : BD ; Mes : lunettes ;

texte. Les inviter à reproduire sur une feuille le tableau suivant à


compléter : Ton : livre ; Ta : caméra ;

Tes : DVD.

Mon Ma Mes Ton Ta


Tes

Pour la correction collective, demander à un ou plusieurs élèves d’énoncer

les réponses en faisant des phrases de ce type :

– C’est mon arbre généalogique, c’est ton livre, etc.


4 Dans l’exercice 4, il s’agit de compléter les phrases reformulées
avec 4. a. sa ; b. son ; c. ses ; d. sa.

l’adjectif possessif correct. Les élèves peuvent également


travailler par

deux pour cet exercice, ou individuellement dans un premier temps pour

comparer ensuite leurs réponses avec celles de leur voisin. Lors de la


correc-

tion collective de cet exercice, il est important de repérer les erreurs des

élèves. Veiller à ce que tous aient bien compris que l’adjectif


possessif

s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il précède et non pas avec le

« possesseur ».

57
Unité 4

----------------------- Page 58-----------------------

Les verbes « être » et « avoir » au pluriel

Solutions

5 L’exercice 5 a pour but de faire reconnaître aux élèves les


différentes

formes conjuguées des verbes être et avoir au pluriel. Leur laisser quelques
5. sommes, avons, sont, ont,

minutes, par deux, pour retrouver les formes verbales dans la grille
et avez, êtes.

compléter les phrases.

Pour la correction, reproduire la grille au tableau et entourer les 6 formes

verbales. Demander à un ou plusieurs élèves de lire à haute voix les phrases

complétées.

Transcription

6 L’exercice 6 est un exercice de discrimination orale. Il permet de travailler

la différence phonétique entre les verbes être et avoir à la


troisième 6. a. Ils ont un ordinateur ;

personne du pluriel, qui pose souvent problème à cause de la liaison entre


b. Elles sont sœurs ;

ils / elles et ont (prononcer il-z-ont / elle-z-ont).


c. Ils sont de ma famille ;

Demander aux élèves de recopier sur une feuille le tableau de l’exercice,


d. Elles ont un chien.

puis de se concentrer sur l’écoute des quatre phrases. Ils cochent la case
Solutions

correspondante selon qu’ils entendent le verbe être ou le verbe avoir. Pour

la correction, écouter une deuxième fois l’enregistrement et insister sur la


6. a. ont ; b. sont ; c. sont ;

liaison de ils / elles ont.


d. ont.

Les verbes en « -er » au pluriel

Solutions

7 Pour systématiser la conjugaison des verbes en -er au pluriel, l’exercice 7


7. Nous aimons les animaux.

propose de remettre des phrases dans l’ordre en associant les


pronoms

personnels pluriels à un verbe et son complément. Cet exercice permet


Vous adorez les BD ? ;

aux élèves de se remémorer les terminaisons du présent des verbes en -er


Ils/Elles habitent Monaco.

correspondant à chaque pronom. Dans un premier temps, proposer à des

élèves volontaires de venir écrire leurs phrases au tableau puis


corriger

avec l’ensemble de la classe.

Transcription

8 L’exercice 8 a pour but de différencier à l’oral la prononciation des


troisièmes

personnes du singulier et du pluriel des verbes en -er. Il met donc


une 8. a. Ils aiment le cirque ? ;

seconde fois l’accent sur la liaison à produire entre les pronoms personnels
b. Elle/s travaille/nt à Paris ;

ils et elles et les verbes commençant par une voyelle ou un h muet. Il insiste
c. Ils ont des frères ;
aussi sur le fait qu’on ne prononce pas le s de ces pronoms
personnels d. Il/s regarde/nt des films ;

lorsque le verbe commence par une consonne. Dans ce deuxième cas, on


e. Il adore le cinéma.

ne peut distinguer à l’oral la différence entre le singulier et le pluriel,


entre

Solutions

il regarde et ils regardent, par exemple.

Demander aux élèves de recopier sur une feuille le tableau de l’exercice,

8. a. pluriel ; b. singulier ou

puis de se concentrer sur l’écoute des phrases. Ils cochent la case corres-

pluriel ; c. pluriel ; d. singulier

pondante selon qu’ils distinguent le singulier, le pluriel ou ne peuvent faire


ou pluriel ; e. singulier.

la différence entre les deux.

Procéder à une deuxième écoute si nécessaire. Lors de la correction, insister

sur la liaison en faisant répéter les phrases à certains élèves, par exemple.

Phonétique

9 Cette rubrique continue le travail abordé dans les exercices 6 et 8 sur la


liaison. Elle aborde cependant de manière

plus générale la différenciation entre les sons [s] et [z].

Former des groupes de deux élèves. Leur demander de s’entraîner à lire les
phrases de l’exercice 9 en se concen-

trant sur la prononciation des sons [s] et [z]. Leur expliquer que le signe #
indique une liaison et que l’on lie les

deux mots avec le son [z]. Leur faire également remarquer que les sons sur
lesquels ils doivent concentrer leur

effort de prononciation sont soulignés dans les phrases.

Leur laisser quelques minutes pour s’entraîner et passer dans les


groupes pour éventuellement corriger la
prononciation.

Pour la mise en commun, demander à un élève volontaire de prononcer à haute


voix la phrase a. Laisser les autres

réagir à la phrase prononcée, et les inciter à repérer les erreurs éventuelles


:

– Vous êtes d’accord avec la prononciation de cette phrase ?

58

----------------------- Page 59-----------------------

Passer ensuite l’enregistrement de la phrase a et inviter les élèves à se


concentrer et à comparer l’énoncé avec celui

précédemment prononcé par l’élève. Pointer les erreurs commises et faire


répéter la phrase enregistrée à la classe.

Procéder de même pour chaque phrase de l’exercice en changeant d’élève «


énonciateur » à chaque fois.

Pour clore l’activité,passer intégralement l’enregistrement de l’exercice 9


et demander aux élèves de répéter chaque

phrase.

10 Leur demander ensuite de repérer l’orthographe des deux


[s] [z]

sons [s] et [z] (exercice 10) puis l’écrire au tableau sous cette

forme :
s, ss, c (+ e, i, y) s (entre deux voyelles), z

Il est important de leur faire remarquer que le s peut se prononcer de deux


manières selon sa place dans le mot

ou dans la phrase. À l’intérieur d’un mot, il se prononce toujours [s] sauf


lorsqu’il est placé entre deux voyelles

(cuisine, maison), dans ce cas, il se prononce [z].

Lorsque le s est situé en fin de mot, il ne se prononce en général pas, sauf


quand il est à la fin d’un déterminant

(les, des, mes…) ou d’un pronom personnel (nous, ils, …) précédant un nom
ou un verbe commençant par une

voyelle ou un h muet. Dans ce cas, on fait la liaison entre les deux


(les#histoires, nous#habitons, vous#aimez, …).
Enfin, le double s permet de prononcer le son [s] entre deux voyelles (bandes
dessinées, princesse).

Quant au c, il se prononce [s] uniquement lorsqu’il est placé devant les


voyelles e, i,y ou quand il est accompa-

gné d’une cédille (garçon, français, ça va) devant les voyelles a, o et u.

Les élèves peuvent ensuite s’amuser à répéter les phrases le plus rapidement
possible.

BD
page 43

BD

Info BD

La planche de BD présentée dans cette page est tirée de la série Les Zappeurs,
d’Ernst et Janssens (dessinateur

et scénariste) qui compte 13 albums. Ils relatent les mésaventures d’une petite
famille scotchée à son écran de

télévision et vivant au seul rythme de la grille des programmes et des


nouvelles technologies. Il s’agit d’une

succession de gags hilarants sur ce thème.

Contexte

La planche choisie ici reprend le vocabulaire de la famille et y associe les


noms familiers de Papa, Maman, Papy,

Mamy, couramment employés par les Français pour nommer respectivement leur
père, leur mère, leur grand-

père et leur grand-mère.

Un copain du jeune garçon des Zappeurs l’invite chez lui et lui présente toute
sa famille : ses parents, sa sœur,

ses grands-parents et ses deux chiens. Tous les membres de la famille portent
des casques sur les oreilles, et

écoutent leur baladeur à longueur de journée, au grand étonnement du


copain : la famille est vraiment

branchée (cool) ! En réalité, les baladeurs sont un bon moyen de ne pas


entendre les avions qui décollent juste

à côté de la maison !

Activités

Solutions

1 Dans un premier temps, demander aux élèves de lire la BD individuelle-

ment et à voix basse. Les laisser réagir librement sur ce qu’ils ont compris.
1. a. p’pa ; b. m’man ;

à Leur accorder ensuite quelques minutes pour répondre par deux aux ques-
c. papy ; d. mamy.

tions 1, 2, 3 et 4. Il s’agit en partie de questions de lexique, qu’ils


peuvent 2. a.

4 facilement retrouver dans le texte par déduction et grâce aux images.


3. a.

Pour la mise en commun, demander à plusieurs groupes de proposer leurs


4. Dans ma famille, nous

réponses à la classe. Répondre ensuite aux questions des élèves qui n’au-
sommes six : mes grands-

raient pas compris certains mots ou subtilités de la BD. Faire remarquer


parents, mes parents, ma sœur

notamment que les mots p’pa et m’man sont en fait des transcriptions de
et moi. Nous avons deux chiens.

l’oral. Expliquer que ces mots s’écrivent normalement Papa et Maman,

mais qu’en les prononçant rapidement, une partie du mot est supprimée.

Il peut-être également utile de faire comprendre que le mot baladeur est

l’équivalent de walkman.

59
Unité 4

----------------------- Page 60-----------------------

Civilisation
pages 44-45

Civilisation

Info culturelle

Jeanne d’Arc et la guerre de Cent Ans

Cette guerre qui oppose la France à l’Angleterre va en fait durer plus de 100
ans (de 1337 à 1453).L’origine de cette guerre

est un conflit entre le prince Édouard (futur Édouard III d’Angleterre),


héritier du trône de France par sa mère mais

anglais, et Philippe VI de Valois, proclamé roi de France. Des batailles vont


avoir lieu dans plusieurs régions de France

pour la conquête ou la défense du territoire. Jeanne d’Arc, une jeune paysanne,


dit entendre les voix de saints qui lui

ordonnent de chasser les Anglais de France : après plusieurs victoires


remportées à la tête de l’armée française, elle

est faite prisonnière et livrée aux Anglais qui entreprennent contre elle un
procès. Elle est jugée comme sorcière et

hérétique puis brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431.La guerre durera encore
vingt-deux ans,et finira avec la défaite des

Anglais en Gascogne. Jeanne d’Arc est aujourd’hui une sainte (béatifiée en


1909).

Louis XIV et la construction du château de Versailles

Louis XIV devient roi de France en 1643, à l’âge de 5 ans. Il gouverne seul dès
23 ans, et les vingt premières années

de son règne personnel sont les plus brillantes. Il réforme l’armée, conduit la
réorganisation financière et admi-

nistrative du royaume ainsi que le développement du commerce et des


manufactures. Enfin, il favorise l’extra-

ordinaire épanouissement des sciences et des arts qu’il affectionne


particulièrement. Il choisit le soleil pour

emblème, d’où son surnom de Roi-Soleil.

En 1623, Louis XIII, le père de Louis XIV, avait fait construire à Versailles «
un petit château de gentilhomme » en

brique, pierre et ardoise. Il s’y était tant plu qu’il l’avait vite fait
reconstruire et améliorer. Dès 1661, Louis XIV ne
cessera de l’agrandir et l’embellir encore jusqu’à en faire un immense palais
et une véritable œuvre d’art à la

gloire de la monarchie absolue. Des fêtes somptueuses s’y déroulent.


Le château est entouré d’un parc

immense et soigneusement décoré. C’est à Versailles que, pour la première fois


dans l’histoire de France, le roi,

le gouvernement et les grands seigneurs sont réunis dans un même lieu qui
devient le cœur du royaume.

Marie-Antoinette et la Révolution française

Marie-Antoinette est la fille de l’empereur d’Autriche, devenue la femme du roi


de France Louis XVI afin de renforcer

les liens entre les deux pays.Elle n’est pas appréciée du peuple français qui
la juge frivole et très dépensière,alors que

le pays connaît une crise économique grave. La situation nationale est si


préoccupante que, le 1er mai 1789, Louis XVI

convoque les états généraux (assemblée exceptionnelle formée de la noblesse


[les riches], du clergé [l’Église] et du

tiers-état [les pauvres], réunie pour consolider une décision politique et/ou
connaître l’opinion des sujets). À partir

de là, les événements se précipitent. Les états généraux s’autoproclament


Assemblée nationale et préparent une

constitution. Parallèlement, des émeutes ont lieu à Paris où sévissent pauvreté


et chômage. Suite à une rumeur,

le 14 juillet 1789, une foule se rassemble devant la prison de la Bastille, et


réussit à en forcer les portes grâce à l’aide

de soldats de la garde nationale. Le peuple s’empare d’armes et de munitions et


libère les sept prisonniers qui s’y

trouvaient.Deux hommes d’État sont décapités et leurs têtes promenées sur des
piques.C’est le début d’une période

qui va transformer la société française. Louis XVI et Marie-Antoinette


tenteront de fuir le 21 juin 1792 mais seront

reconnus et arrêtés. Le roi sera déchu de son titre royal avec la proclamation
de la République le 21 septembre 1792,

puis jugé, condamné à mort et guillotiné le 21 janvier 1793. Marie-Antoinette


connaîtra le même sort quelques mois

plus tard.
Charles de Gaulle et la libération de Paris

Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), la France est rapidement


dominée par l’Allemagne. Celle-ci

contrôle une partie du pays avec l’aide d’un gouvernement présidé par le
maréchal Pétain qui a accepté de

collaborer avec l’ennemi. Mais de nombreux Français ne tolèrent pas cette


trahison. À Londres, le général fran-

çais Charles de Gaulle décide de continuer la guerre et forme une légion de


volontaires, qui se transforme en

mouvement de la France libre, pour résister à l’Allemagne. Le 18 juin 1940, il


lance un appel à la résistance depuis

la radio anglaise. Il va dès lors devenir le chef de la France libre.

Grâce à l’aide des alliés (anglais et américains en particulier), la France est


peu à peu libérée suite à des opéra-

tions audacieuses (débarquements en Normandie et en Provence en août 1944).


Paris, qui se trouve en zone

occupée par les Allemands, sera libérée après quelques semaines d’insurrection
et de violence le 25 août 1944.

Note :on nomme souvent cette guerre la seconde guerre mondiale (et non pas
deuxième) par superstition,car ce terme

désigne la fin d’une énumération, au contraire de deuxième qui appelle une


suite numérale.

60

----------------------- Page 61-----------------------

Progression

Cette deuxième double page Civilisation propose de découvrir des person-

nages et événements qui ont marqué l’Histoire de France et dont certains

ne sont certainement pas inconnus des élèves.

Commencer par proposer une vue d’ensemble de la double page et

demander aux élèves s’ils reconnaissent certaines images et ce


qu’elles

représentent. Lire les noms des personnages. Les ont-ils déjà entendus ?

Lire l’encart de la page 44 concernant les chiffres romains et souligner le

fait qu’en français, les noms de rois et de siècles sont indiqués à l’aide de

ces chiffres.

1 = I 7 = VII 12 = XII

5 = V 10 = X 14 = XIV

Louis XIV se lit donc Louis quatorze, et le mari de Marie-


Antoinette

s’appelle Louis seize. Pour les siècles, on utilise les nombres ordinaux : le

seizième siècle, le dix-huitième siècle, le vingtième siècle. En


français, on

considère que le premier siècle a commencé en l’an 0. En 2006,


nous

sommes donc au vingt et unième siècle.

Solutions

1 Former des groupes de deux ou trois élèves et les inviter à faire l’activité 1
:

ils doivent associer les noms des personnages aux événements. Même s’ils
1. a-4 ; b-1 ; c-2 ; d-3.

ne connaissent ni les uns ni les autres, les représentations des personnages

et le type de document s’y rapportant (gravure, photo) peuvent les aider

à les associer. De plus, les documents sont accompagnés d’une légende

mentionnant le nom des personnages s’y rapportant.

Interroger différents groupes et leur demander de justifier leur choix en


citant

le texte. S’assurer de la bonne compréhension des petits textes. Expliquer les

mots guerre, révolution, libération, président.

2 Passer à l’activité 2, en conservant les mêmes groupes. Il s’agit cette fois


2.a. Charles de Gaulle : c ;
d’associer les personnages aux descriptions présentées dans les encarts a,
Jeanne d’Arc : d ; Louis XIV : a ;

b, c, d. Là encore, des indications dans les textes font référence


aux Marie-Antoinette : b.

événements vus dans l’exercice 1, ce qui rend l’exercice plus facile.


2.b. Charles de Gaulle :

Inscrire les noms des quatre personnages au tableau, comme


dans XXe siècle ;

l’exercice 1 (Charles de Gaulle, Jeanne d’Arc, etc.) et demander aux élèves


Jeanne d’Arc : XVe siècle ;

d’associer un texte à chacun.


Louis XIV : XVIIe siècle ;

Faire une correction collective, en insistant toujours sur la


reprise des Marie-Antoinette : XVIIIe siècle.

textes pour justifier les réponses des élèves. On peut également procéder

à la correction de l’exercice en posant des questions, par exemple :

– Qui adore la danse ?

– Louis XIV adore la danse !

– Qui s’habille comme un garçon ?

– C’est Jeanne d’Arc !

– Qui est président de la France après la guerre ?

Proposer aux élèves d’observer la frise chronologique de la page 45 et de


situer

dans le temps les événements qu’ils viennent de découvrir. Leur demander de

faire des phrases en précisant le siècle durant lequel s’est produit


l’événement.

– La Révolution française, c’est au dix-huitième siècle.

– La guerre de Cent Ans, c’est au douzième siècle ?

– Non, c’est au quinzième siècle !

3 L’activité 3 a pour but de reprendre les questions et le


vocabulaire plus

historique de manière ludique. Ce jeu, parfois appelé « Jeu du post-it », du

fait de l’accessoire utilisé, consiste pour les joueurs à poser des questions
afin de découvrir l’identité qui leur a été attribuée.

Distribuer des post-it et demander à chaque élève d’écrire en secret, sans

le montrer à ses camarades, le nom d’un personnage très connu (person-

nage historique de leur pays ou star, voire personnage présenté dans cette

61
Unité 4

----------------------- Page 62-----------------------

page civilisation). Ramasser ensuite les post-it et former des groupes de

quatre élèves. Coller un post-it sur le front de chacun des élèves de manière

à ce que tout le monde sauf l’élève voie le nom qui y est inscrit. Le but du

jeu consiste ensuite à poser des questions fermées, auxquelles les autres

ne répondront que par oui ou non,pour deviner qui on « est ».Au cours du jeu,

passer entre les groupes pour aider les élèves à formuler les questions et

s’assurer qu’ils parlent français !

– Je suis espagnol ?

– Oui, tu es espagnol.

– Je suis au vingtième siècle ?

– Non, tu n’es pas…

4 L’activité 4 permet de poursuivre sur le thème en parallèle avec le contenu

des cours d’histoire des élèves. Former des groupes et leur demander de

choisir un personnage important de l’histoire de leur pays et de le présen-

ter en français, de la même manière que dans cette page : avec un portrait

du personnage en question et de l’évènement auquel il est associé, et un

petit texte le présentant. Ceci peut être proposé comme devoir à la maison,

les groupes faisant leur présentation lors du cours suivant. Cette activité

peut bien sûr être réalisée individuellement si les élèves le souhaitent.

Fais le point
page 46

Fais le point

Cette page a pour objectif d’évaluer les élèves sur ce qu’ils ont travaillé
dans l’unité. Un Mes mots thématique

reprenant les mots importants de l’unité se trouve en colonne, à gauche, pour


aider les élèves à réaliser les acti-

vités. Il est possible de réaliser ce bilan comme un devoir sur table pour
les parties de compréhension écrite et

orale et de production écrite. Pour cela, demander aux élèves d’écrire leurs
réponses sur une feuille et la ramasser

pour la correction.

Compréhension orale

Transcription

1 Dans l’exercice 1, il s’agit de retrouver à quel arbre généalogique corres-

pond la description entendue.


1. Salut, je m’appelle Lucas.

Demander aux élèves de se concentrer sur les trois arbres généalogiques


Mon père c’est Théo, et ma

proposés.
mère, Nina. Louise, c’est ma

Passer l’enregistrement une première fois et leur laisser le temps de faire


tante et mes grands-parents

un premier repérage de ce qui pourrait être l’arbre correct. Procéder à une


sont Paul et Marie.

deuxième écoute pour vérification.


Solutions

Pour la correction collective, inciter les élèves à justifier leur choix :

– Théo est le père de Lucas (donc l’arbre c. n’est pas correct).


1. a.

– Louise est la tante de Lucas (donc l’arbre b. n’est pas correct).

– Paul et Marie sont les grands-parents de Lucas (seul l’arbre a le montre).

Compréhension écrite
Solutions

2 L’exercice 2 reprend le lexique de l’unité : la famille, quelques professions


et

la description physique abordée dans l’unité précédente. Il propose


de 2. a. 2 ; b. 3 ; c. 1.

petits textes décrivant une famille et des images à leur associer.

Les élèves lisent individuellement les trois textes et cherchent


l’image

correspondante. Pour la correction collective, leur demander de


justifier

leurs réponses.

62

----------------------- Page 63-----------------------

Expression orale

3 Pour l’activité 3, interroger les élèves individuellement. Il est


possible de les faire venir au tableau un par un

pendant que les autres élèves de la classe travaillent en autonomie, sur les
autres activités de cette page bilan,

par exemple.

Laisser à l’élève interrogé quelques minutes de préparation, le temps


d’observer les images et de se remémorer

le lexique à utiliser pour sa présentation orale.

Lui poser ensuite la question suivante :

– Qu’est-ce que tu as dans ta chambre ?

– Dans ma chambre, j’ai des photos, des BD, je n’ai pas de caméra, etc.

Pour la correction de cet exposé oral, veiller à la bonne utilisation du


vocabulaire et à l’emploi correct de la néga-

tion pas de.

Pour la deuxième partie de l’activité, amorcer la présentation de l’élève


ainsi :

– Présente ta famille.
– Voilà ma famille : j’ai une sœur et un frère, trois chiens, etc.

Inviter éventuellement les élèves à imaginer les noms des personnages.

Pour la correction, veiller au bon usage des adjectifs possessifs.

Expression écrite

4 Cette activité 4 peut être réalisée en classe ou à la maison, par deux ou


individuellement. Les élèves doivent écrire

un mél, en imaginant qu’ils sont dans la famille de Leïla. Ils observent le


dessin et présentent la famille.

Pour la correction, il est important de veiller à l’utilisation correcte de


tous les points abordés dans l’unité et au

respect de la consigne (forme du mél, description des personnages de l’image,


signature, etc.). Inviter les élèves,

avant qu’ils ne commencent leur production, à être imaginatifs et à « étoffer


» leur texte avec quelques éléments

de description vus dans l’unité précédente :

– Les parents de Leïla sont sympa. Filou, le chien est mignon, etc.

63
Unité 4

----------------------- Page 64-----------------------

Unité 5 Vive les vacances !

Unité 5

OBJECTIFS DE L’UNITÉ

communicatifs grammaticaux lexicaux phonétiques


socioculturels

• Parler de • Les verbes • Les lieux • [y] / [u]


• Quelques

ses vacances aller et partir de vacances


régions

• Parler de + à, au, à la • Les moyens


de France

ses activités / • Le verbe faire de transport


• Quelques sites

de ses loisirs + du, de la, • Les activités


touristiques

• Écrire une de l’, des sportives


français

carte postale • La question avec et les loisirs


• La classe

où / comment
de mer

• Les articles

contractés du /

de la / de l’ / des

RÉVISIONS

La famille

Les conjugaisons

Les adjectifs possessifs

THÈMES TRANSVERSAUX

Interculturel : les loisirs des ados français, vacances, etc.

O uverture
page 47

O uverture

Mise en route
Cette activité permet d’introduire le thème de l’unité. titre de l’unité : Vive
les vacances ! Expliquer le sens de

Faire observer la page aux élèves. Leur demander de cette phrase : Super !
C’est les vacances ! / On adore les

réagir librement, en langue maternelle, sur la photo vacances ! / Les


vacances, c’est génial !

qu’ils voient : Leur demander où ils


vont en vacances, ce qu’ils font,

– Où sont-ils ? le type de vacances


qu’ils aiment… Noter le voca-

Attendre que les élèves aient donné des réponses en bulaire correspondant
au tableau, pour préparer

langue maternelle puis attirer leur attention sur le l’exploitation de


la double page suivante.

En classe de mer !
pages 48-49

En classe de mer !

Contexte

Rémi arrive très content à la MJ, il vient d’apprendre qu’il va partir en


classe de mer avec son collège à Pornichet,

une petite ville de Bretagne. Les quatre jeunes commencent alors à


parler de leurs vacances, où ils vont et

comment. Thomas part à la montagne en train avec sa famille, Maïa


passe ses vacances chez ses grands-

parents au Maroc alors que Zoé va chaque année au même camping. Cette dernière
n’est d’ailleurs pas très

satisfaite de ses vacances, elle préférerait partir à l’étranger. Maïa, au


contraire, adorerait aller en camping à la

campagne...

64

----------------------- Page 65-----------------------

Observe les documents


Solutions

1 Demander aux élèves d’ouvrir leur livre aux pages 48-49 et de cacher le

dialogue. Les inviter à observer les documents.


1. Des vacances.

Dans un premier temps, ils peuvent porter leur attention sur les illustra-

tions pour déterminer de quoi parlent les personnages. Leur faire égale-

ment observer et commenter le document 3. On comprend que c’est une

brochure proposant des classes de mer à Pornichet pour les 11-14 ans. Une

classe de mer est un voyage de classe (d’une semaine environ) pendant

lequel les élèves ont cours le matin et font des activités sportives ou de

découverte l’après-midi. Beaucoup d’écoles et de collèges proposent ce

type de sorties aux élèves. Il existe aussi les classes vertes (à la campagne)

ou les classes de neige (au ski).

Ouvrir le débat sur ce type de vacances avec le collège : cela existe-t-il


chez

eux ? Arrive-t-il que toute la classe parte pour quelques jours en voyage de

découverte ? Les élèves l’ont-ils déjà fait ? Introduire alors le mot mer, et

l’expression au bord de la mer. Observer les photos et demander quel type

d’activités on peut faire en classe de mer. (Ici, du char à voile, très


populaire

sur la côte atlantique où les plages sont vastes et idéales pour les sports de

voile, et la pêche aux coquillages.)

Ces observations permettent de répondre à la question 1.

2 Inviter ensuite les élèves à repérer la ville de Pornichet sur la


carte de 2. C’est en Bretagne, au bord de

France en page 2 (question 2).


l’océan Atlantique, sur la côte

ouest de la France.

Tu comprends ?
Solutions

3 Proposer une première écoute du dialogue, que les élèves auront masqué

à l’aide d’un cache. Leur demander de réagir sur ce qu’ils ont compris, et
3. Il part en classe de mer

de répondre à la question 3. Réécouter la première réplique du dialogue si


avec l’école.

nécessaire.

Faire lire à haute voix la question 4 par un élève. S’assurer de la compré-


4. a. 3-B ; b. 4-A ; c. 1-C ; d. 2-B.

hension des mots montagne, camping, voiture, train et avion en deman-

dant aux élèves qui connaissent ces mots de les mimer à la classe. Lorsque

tout le monde les a bien compris, procéder à une deuxième écoute du

dialogue pour faire l’activité. Il est possible de proposer une


écoute

fractionnée, en faisant une pause après l’information nécessaire donnée

par chaque personnage (Thomas : « … on va à la montagne. » / Maïa


:

« … ils habitent au Maroc. » / Zoé : « … je déteste la voiture.


»). Laisser

quelques minutes aux élèves pour comparer leurs réponses par deux puis

procéder à la correction collective.

Pour clore cette activité de compréhension, écouter une dernière fois


le

dialogue avec la transcription. Répondre aux éventuelles questions de

vocabulaire et poser d’autres questions de compréhension à différents

élèves.

– Thomas aime le train ?

– Zoé aime le camping ?

– Rémi part en classe de mer au bord de la Méditerranée ?

Proposer enfin à plusieurs élèves de lire le dialogue en insistant


sur la
prononciation et l’intonation.

Note : Partir à l’étranger signifie partir en dehors de son pays.

65
Unité 5

----------------------- Page 66-----------------------

Grammaire

Les verbes « partir » et « aller »


Solutions

5 Ce dialogue sur les vacances permet d’introduire les verbes partir et aller
5. Le verbe partir : Je pars ;

ainsi que les prépositions de lieux qui les accompagnent.

Demander aux élèves d’observer, puis de remplir, par deux, le tableau de


tu pars ; il/elle/on part ;

l’exercice 5 à l’aide du dialogue. Pour la correction, quelques élèves peuvent


nous partons ; vous partez ;

lire la conjugaison complétée de ces verbes. Insister, lors de cette lecture,


ils/elles partent.

sur le fait que les consonnes finales ne se prononcent pas. Inviter les élèves
Le verbe aller : Je vais ; tu vas ;

à recopier la conjugaison de ces deux verbes sur leur cahier, à la suite des
il/elle/on va ; nous allons ;

verbes déjà vus dans les unités précédentes.


vous allez ; ils/elles vont.

Transcription

6 Procéder ensuite à la lecture des différentes formes verbales de l’exercice 6.

Demander aux élèves de les recopier sur leur cahier, puis passer
l’enre- 6. a. Je vais à la mer ; b. Ils

gistrement. Les élèves doivent choisir la forme verbale entendue dans les
partent en train ; c. Ma famille

phrases énoncées. Écouter à nouveau l’enregistrement et demander aux


et moi allons à la montagne.

élèves de répéter les phrases s’ils les ont comprises.


Solutions

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 52.


6. a. vais ; b. partent ; c. allons.

Les prépositions de lieu « à » et « chez »

7 Demander aux élèves d’observer à nouveau le dialogue pour compléter


7. a. à ; b. à la ; c. chez ; d. au ;

les phrases de l’exercice 7 avec les différentes prépositions de lieu.


e. à l’.

Faire réagir les élèves par rapport aux différentes prépositions qu’ils remar-

quent d’une phrase à l’autre et leur demander d’émettre des hypothèses

quant à ces différences. Ils savent qu’en français les mots sont soit fémi-

nins, soit masculins et peuvent donc déduire la différence entre à la et au.

Ils peuvent également remarquer que le mot étranger commençant par

une voyelle, l’article le déterminant est l’. Expliquer que au est la contrac-

tion de à + le. La préposition indiquant le lieu où l’on est ou celui où l’on


va

est à. Elle est suivie de l’article défini accompagnant le nom du


lieu.

Observer le tableau pour confirmer ces remarques.

Cependant, on utilise seulement à devant un nom de ville, les


villes

n’ayant, pour la plupart, pas d’article. Faire ensuite observer la différence


de

préposition entre la phrase c et les autres.

– Pourquoi est-ce différent ? Quelle est la différence entre le nom de lieu de

cette phrase et les autres ?

Devant des noms de personnes (Zoé, Thomas, mes parents, le directeur de

la MJ…) on utilise toujours la préposition chez.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 52.


Mes mots

Les lieux de vacances et les moyens de transport


Solutions

8 L’activité 8 permet de reprendre le thème lexical de cette double


page et

propose aux élèves de dire où vont les personnages et comment, en réuti-


8. a. Elle part à la montagne

lisant les prépositions de lieux appropriées. Chaque image présente un


en train ; b. Il part à l’étranger

personnage devant ou sur un moyen de locomotion et ses vêtements et


en avion ; c. Il part à

accessoires donnent une indication relative au lieu vers lequel il se dirige.


la campagne à vélo ; d. Elle part

Le tableau récapitulatif situé sous l’exercice peut les aider à compléter les
à la mer en voiture.

phrases. Noter que les moyens de locomotion dans lesquels on ne peut pas

entrer sont précédés de la préposition « à », et non pas de la


préposition

« en » comme pour les autres : à vélo, à pied, à cheval, à moto…

Laisser aux élèves quelques minutes pour imaginer la destination et


le

moyen de transport correspondant à chaque image et les inciter ensuite à

faire des phrases complètes pour présenter leurs réponses.

66

----------------------- Page 67-----------------------

À toi !

9 Cette activité de production orale (activité 9) permet de réemployer le


thème, le lexique et les constructions

grammaticales du dialogue. Il s’agit d’organiser une sorte de sondage dans la


classe sur les vacances de chacun.
Proposer aux élèves de reproduire le tableau suivant sur leur cahier :

Prénoms Où ?
Comment ?

– Magali à la montagne, en
voiture

chez sa cousine

Les inviter ensuite à se lever pour aller sonder leurs camarades. Ils
posent donc des questions aux autres élèves

sur leur lieu de vacances et le moyen de transport qu’ils empruntent, afin


de remplir le tableau. Ils peuvent s’ins-

pirer du dialogue pour poser les questions et y répondre. Demander aux


élèves de poser la question à au moins

quatre personnes dans la classe. (Cette activité peut également être


réalisée par groupe de quatre personnes à

l’intérieur duquel les élèves se posent des questions, s’il est compliqué
de se déplacer dans la classe.)

– Tu pars où en vacances, Magali ?

– Je pars à la montagne, chez ma cousine.

– Tu pars en train ?

– Non, je pars en voiture.

Dépouiller ensuite les réponses en demandant aux élèves ou aux


groupes de donner les informations qu’ils

ont obtenues. Vérifier que les informations données sont justes auprès des
élèves concernés. Il est également

possible de poser des questions. Inciter alors les élèves à faire des phrases
complètes pour leurs réponses :

– Magali part en vacances à la mer ?

– Non, elle ne va pas à la mer, elle va à la montagne.

Cartes postales de vacances


pages 50-51

Cartes postales de vacances

Info culturelle

Les deux cartes postales présentées sur cette page proviennent de deux
destinations touristiques très populai-

res en France. Val-d’Isère est une station de sports d’hiver en Savoie, dans
les Alpes du Nord. On peut y pratiquer

le ski, le snowboard ou autres sports d’hiver de novembre à mai, ainsi que la


randonnée, le tennis, et autres

sports de plein air l’été. Sarlat est une ville du Périgord, dans le Sud-Ouest
de la France, région réputée pour ses

sites préhistoriques (la grotte de Lascaux ornée de peintures datant de plus de


17 000 ans, les cités troglodytes)

et naturels (rivières, vallées propices aux randonnées pédestres ou équestres)


ainsi que pour ses villes ancien-

nes riches en art roman et médiéval.

Observe les documents

Solutions

1 Commencer par observer les documents de la page 50, et demander aux

élèves de répondre à la question 1. Ils peuvent facilement


reconnaître 1. c.

qu’il ne s’agit pas du Vieux Lyon (on ne voit que des paysages naturels).

Cependant, les inviter à lire l’entête des cartes postales indiquant le lieu

et la date ainsi que le cachet de la Poste de manière qu’ils puissent repérer

qu’ils s’agit de paysages de France.

2 Poser ensuite la question 2 avant la lecture détaillée des textes. La


disposi- 2. Au Mag’.

tion des cartes postales étant la même dans tous les pays, les élèves sont

en mesure de remarquer au premier coup d’œil à qui elles sont adressées.


On peut également attirer leur attention sur les deux personnes qui sont

les auteurs des cartes postales 1 et 2 :

– Qui sont Claire et Matéo ? (Ce sont des lecteurs du Mag’, voir chapeau de

l’article.)

67
Unité 5

----------------------- Page 68-----------------------

Lire ensuite le chapeau de la page et demander aux élèves de réfléchir à

quelle période de l’année sont les vacances de Pâques. Les inviter pour cela

à observer les dates inscrites sur les cartes postales. Orienter


ensuite la

discussion sur Pâques, et leur demander d’imaginer à quoi cela


pourrait

faire référence. S’ils ne connaissent pas, les renvoyer à la photo n° 8 de la

page 81 représentant des œufs de Pâques. Il s’agit d’une fête


religieuse

catholique commémorant la résurrection du Christ et à


l’occasion de

laquelle on mange beaucoup de chocolats. Les vacances de Pâques ont

généralement lieu en mars ou avril, c’est-à-dire au printemps en France, ce

qui permet de pratiquer différentes activités selon le lieu où l’on va. Ces

vacances scolaires durent environ deux semaines.

Tu comprends ?

Solutions

3 Inviter ensuite les élèves à lire silencieusement les cartes postales 1 et 2,


ainsi

que le texte de la carte de Rémi (3) pour faire l’activité 3. Ils peuvent
travail- 3. a. 2 ; b. 3 ; c. 1.

ler par deux s’ils le souhaitent. Leur demander de justifier leurs réponses
en citant les textes.

Demander à des élèves volontaires de lire à nouveau les textes à


haute

voix et s’assurer de leur bonne compréhension en posant des questions.

– Où habitent les grands-parents de Claire ?

– Claire fait du vélo avec sa copine ?

– Matéo aime Val-d’Isère ?

Proposer ensuite aux élèves de chercher sur la carte de France page 2, les
4. Sarlat se trouve dans

4 deux villes citées dans les cartes de Claire et Matéo (activité 4).
le Sud-Ouest de la France, et

Val-d’Isère est dans les Alpes

du Nord, au sud-est du pays.

5 Passer à l’activité 5 qui consiste à remettre les éléments de la carte postale


3 5. b – e – c – a – d / f.

dans l’ordre. Demander aux élèves, par deux, de bien observer les cartes 1

et 2 afin de placer correctement les différentes parties de la carte 3 dans un

cadre qu’ils auront reproduit sur leur cahier, comme celui-ci :

Insister sur la manière d’écrire la date (le jour, puis le mois et enfin
l’année),

ainsi que sur la partie concernant l’adresse : le n° précède le nom de la rue,

et le code postal précède la ville.

68

----------------------- Page 69-----------------------

Solutions
6 Observer à nouveau ces trois cartes et inviter les élèves à en déduire les
dif-

férentes manières d’introduire et de conclure une carte postale (activité 6).


6. Pour introduire : Bonjour /

Attirer l’attention sur l’accord de l’adjectif cher en fonction de la personne


Salut, Cher / Chère + prénom.

à qui l’on s’adresse (N’oublie pas !). On peut faire suivre Salut et Bonjour
Pour conclure : Au revoir /

du nom de la personne à qui est adressée la carte, mais ce n’est pas une
Gros bisous / À bientôt.

obligation, alors que Cher(ère) est toujours suivi d’un nom ou d’un
titre

(Sophie, maman, grand-père, etc.).

Grammaire

Le verbe « faire »

Solutions

7 L’activité 7 permet de découvrir, à l’aide des textes, la conjugaison du verbe


7. a. fais ; b. fais ; c. fait ;

faire au présent. Demander aux élèves, par deux, de retrouver dans la page

les différentes occurrences de ce verbe et de compléter les phrases.


Les d. faisons ; e. faites ; f. font.

inciter à recopier cette conjugaison sur leur cahier, à la suite des


verbes

déjà vus dans les unités précédentes.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 52.

Les articles contractés « du », « de la »,

« de l’ », « des »

8 L’activité 8 a pour objectif de faire remarquer aux élèves que


lorsque le 8. Avec le verbe faire suivi

verbe faire est suivi d’un nom d’activité, celui-ci n’est pas introduit par
un d’une activité, on n’utilise pas
article défini, comme c’est le cas avec les verbes aimer, adorer,
détester, l’article défini, mais l’article

mais par un article contracté de + article défini.


contracté de + article défini.

Demander aux élèves de chercher dans les différentes cartes postales les

occurrences du verbe faire suivi d’une activité. Ils peuvent ensuite


induire

la formation de l’article contracté en fonction de l’activité (de


ses genre

et nombre). La contraction de la préposition de avec l’article


défini au

masculin singulier donne du, et au pluriel des. Pour les activités au féminin

singulier, ou pour les mots commençant par une voyelle, de est


simple-

ment suivi de l’article défini la ou l’.

– Je fais du snowboard et des photos, je fais de la voile, nous


faisons de

l’équitation.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue page 52.

Mes mots

Les activités de loisirs

Solutions

9 L’activité 9 se concentre sur le lexique des activités de loisirs


vu précé-

demment. Pour réaliser cette activité, les élèves observent les images et en
9. Julien fait du kayak,

déduisent les loisirs pratiqués par les deux personnages, en fonction


de du snowboard, du vélo,

leur équipement. Une liste présente ces différentes activités de loisirs avec
des photos. Sophie fait

l’article contracté correspondant pour permettre aux élèves de constituer


de la luge, de l’équitation,
des phrases correctes et complètes pour leurs réponses. Procéder à
la de la voile.

correction en interrogeant des volontaires et en les invitant à


faire des

phrases :

– Que fait Julien ?

– Julien fait du kayak.

69
Unité 5

----------------------- Page 70-----------------------

À toi !

10 L’activité 10 a pour but d’écrire une carte postale de vacances. Si possible,


proposer des cartes postales authen-

tiques de France, ou fabriquées à l’aide de brochures touristiques. Les


distribuer aux élèves et leur demander, par

deux, d’écrire un texte en fonction de la carte postale dont ils disposent.


Leur faire écrire une carte postale à

la classe, sur le modèle de celles de la page 50, en les invitant à préciser


le type d’activités qu’ils font et leur

impression par rapport au lieu. On peut également proposer de faire cette


activité à la maison, ce qui permet aux

élèves de se documenter sur la région choisie. Si possible, proposer des


cartes postales authentiques de France,

ou fabriquées à l’aide de brochures touristiques. Les distribuer aux élèves,


et leur demander d’écrire un texte en

fonction de la carte postale dont ils disposent.

Une fois les cartes écrites, proposer aux groupes d’échanger leurs cartes
postales et de procéder à la correction

de la carte de leurs camarades. Contrôler par la suite cette correction.


Inviter quelques groupes à lire leur carte à

la classe.

Si la classe dispose d’une carte de France, coller les cartes postales à


l’emplacement correspondant.
Exemple :

Paris, le 25 mars 2006

Salut à tous !

On est à Paris, c’est génial !

La ville est très belle et les Classe de 6e


D

Français sont sympas ! On fait Collège Goethe

du vélo et on fait des photos

32, rue
Zeppelin

super.

À bientôt, 22159 Hamburg

Andreas et Franck

A telier langue
page 52

A telier langue

Comme vu précédemment dans les rubriques Grammaire, les exercices de


cette page peuvent s’effectuer au

moment du travail sur le point de grammaire en question.

Les verbes « partir » et « aller »

Solutions

1 L’exercice 1 permet de revoir une partie de la conjugaison des verbes partir


et aller, dans des phrases similaires à celles vues dans le
dialogue de la 1. a. vais – va – vont – partent ;

page 48. Il s’agit pour les élèves de conjuguer les verbes à la forme
correcte. b. partons – allons – partez.

70

----------------------- Page 71-----------------------

Les prépositions de lieu « à » et « chez »

Solutions

2 Les exercices 2 et 3 proposent de compléter les phrases avec un complé-

ment de lieu introduit par une préposition. Dans l’exercice 2, il s’agit du


lieu 2. a. à la cantine ;

où l’on va, et l’exercice 3 propose de faire des phrases sur le lieu où l’on
est. b. chez ses grands-parents ;

3 Demander aux élèves, par deux, de compléter les phrases. Une fois les deux
c. à la montagne.

exercices réalisés, attirer leur attention sur la différence de sens des


prépo- 3. a. chez ses grands-parents ;

sitions proposées dans les deux exercices :


b. au camping / à la campagne /

– Il y a une différence de préposition entre le lieu où l’on est et le lieu où


l’on va ? à la montagne ; c. à l’étranger ;

– Non, il n’y a pas de différence.


d. à la mer.

Le verbe « faire » et les articles « du », « de la », « de l’ », « des »

Solutions

4 Les exercices 4 et 5 reprennent les différentes formes du verbe faire


ainsi 4. a. 4/6 ; b. 7 ; c-2 ; d-1/3 ;

que les articles contractés accompagnant les activités


introduites par

ce verbe.
e-1/3 ; f-5 ; g-4/6.

L’exercice 4 propose de retrouver les formes verbales du verbe faire corres-


pondant aux différents sujets.

L’exercice 5 met l’accent sur la différence entre l’expression du goût concer-


5. a. du ; b. de l’ ; c. de la ;

5 nant les activités (introduites alors par l’article défini après les
verbes d. des.

aimer, adorer, détester) et la pratique de ces activités, qui sont introduites

par les articles contractés après le verbe faire .

Pour la réalisation de ces exercices, procéder comme précédemment et

faire ensuite une correction collective.

Phonétique

6 Cette chanson permet de travailler en opposition les sons [y] et [u] qui sont

parmi les plus problématiques pour de nombreux apprenants.

Faire écouter une première fois la chanson. Les élèves lisent la transcription

(activité 6).

Solutions

7 Lire la consigne de l’exercice 7 et demander aux élèves de remplir


le 7. [y] : Salut, Lulu, tu, Honolulu ;

tableau avec les mots qu’ils connaissent déjà et qu’ils prononcent correc-

tement (bonjour, vous, salut, où, tu…).


[u] : Bonjour, Loulou, où, vous,

Écouter une nouvelle fois la chanson et inciter les élèves à chanter en soi-
Tombouctou, Katmandou, fous.

gnant leur prononciation. Compléter le tableau avec les autres mots colorés

de la chanson. Demander aux élèves de noter la différence de graphies entre

les deux sons ([y] s’écrit u / [u] s’écrit ou). Leur expliquer que pour
prononcer

le son [y], ils peuvent positionner leurs lèvres comme pour prononcer le son

[o] tout en prononçant le son [i].


Transcription

8 Demander ensuite aux élèves de reprendre les deux petits panneaux A

et B déjà utilisés précédemment ou d’en confectionner de


nouveaux. 8. a. Il est roux ; b. C’est une

Inscrire éventuellement [y] derrière le panneau A, et [u] derrière le pan-


bulle ; c. Gros bisous ; d. Ils sont

neau B. Lors de l’écoute des phrases de l’exercice 8, inviter les élèves à


lever douze ; e. C’est nul ! ; f. Ce sont

le panneau A quand ils entendent [y] et à lever le panneau B


quand il mes lunettes.

entendent [u].
Solutions

8. 1. B ; 2. A ; 3. B ; 4. B ; 5. A ;

6. A.

71
Unité 5

----------------------- Page 72-----------------------

BD
page 53

BD

Info BD

La planche de BD présentée dans cette page est tirée de la série Les Zappeurs
(déjà vue en Unité 4) d’Ernst

et Janssens qui compte 13 albums. Ils relatent les mésaventures d’une petite
famille scotchée à son écran de

télévision et vivant au seul rythme de la grille des programmes et des nouvelles


technologies. Il s’agit d’une

succession de gags hilarants sur ce thème.


Contexte

Dans la planche de BD proposée, la mère de famille se rend à un cours de yoga


mais subit une série de mésa-

ventures. Tout d’abord, elle rate le bus qui part devant ses yeux, puis un
policier la verbalise pour être passée au

feu orange, et enfin, sa voiture est emmenée par la fourrière car elle était mal
stationnée (devant le panneau

d’interdiction de stationner). Résultat : quand elle rentre à la maison, elle a


perdu tout le bénéfice de son cours,

et elle est extrêmement stressée !

Activités

Solutions

1 Inviter les élèves à lire la BD et à répondre aux questions par deux. Leur

laisser quelques minutes pour retrouver toutes les réponses, puis inviter
2. c.

à quelques volontaires à les énoncer à la classe. Les faire valider ou corriger


3. c.

par les autres élèves. En fin d’activité, s’assurer de la bonne compréhension


4. Elle fait du yoga.

5 des expressions elle est cool (relaxée), elle est stressée (énervée) et elle
est 5. b.

contente (mimer un sourire, par exemple) et demander aux élèves de refor-

muler la phrase :Je prends la voiture (= Je vais (au yoga) en voiture).

Fais le point
page 54

Fais le point

Cette page a pour objectif d’évaluer les élèves sur ce qu’ils ont travaillé
dans l’unité. Un Mes mots thématique

reprenant les mots importants de l’unité se trouve en colonne à


gauche afin d’aider les élèves à réaliser les

activités. Il est possible de réaliser ce bilan comme un devoir sur table


pour les parties de compréhension écrite

et orale et de production écrite. Pour cela, demander aux élèves d’écrire


leurs réponses sur une feuille et la leur

ramasser pour la correction.

Compréhension orale

Transcription

1 L’activité 1 demande aux élèves de comprendre des informations concer-

nant les vacances d’un adolescent.


1. Salut, je m’appelle Arthur, je

Avant l’écoute, laisser quelques minutes aux élèves pour lire les questions
pars en voiture à la montagne

de l’exercice. Lors de la première écoute de l’enregistrement, les inviter à


avec mon copain Thomas. On

prendre des notes. Proposer ensuite une deuxième écoute afin qu’ils puis-
va chez mes grands-parents.

sent répondre précisément aux questions. Lors de la correction,


leur On fait du ski. J’adore le ski.

demander de faire des phrases complètes. On peut poser des questions


Solutions

plus précises pour compléter l’exercice :

– Comment s’appelle le copain d’Arthur ?


1. a. Il part en voiture ; b. Il va à

– Arthur aime le ski ?


la montagne, chez ses grands-

parents ; c. Avec son / un copain

(David) ; d. Ils font du ski.

72

----------------------- Page 73-----------------------


Compréhension écrite

Solutions

2 L’exercice 2 présente une carte postale dont tous les éléments sont dans le

désordre. Il s’agit pour les élèves de la reconstituer.


2. f – g – a – c – e – d – b /

Demander aux élèves de reproduire le cadre d’une carte postale (comme


B – A – C.

pour l’activité 10 page 51) avant de lire le texte. Par deux ou individuelle-

ment, selon que cet exercice est présenté comme un devoir sur table ou

une activité de classe, ils remettent ensuite la carte postale dans l’ordre.

Pour la correction, il est possible de proposer aux élèves de comparer leurs

réponses celles de leur voisin et, si elles diffèrent, d’arriver


ensemble à

une correction. Corriger ensuite collectivement. Poser également


des

questions de compréhension sur le texte :

– Qui écrit à qui ?

– Où est Maïa ? Avec qui ?

– Maïa aime la montagne ?

Expression orale

3 Pour réaliser l’activité 3, demander dans un premier temps aux élèves de


décrire rapidement les images (il fait du

vélo, il fait du kayak, il est au camping, il fait de l’équitation), ou leur


poser des questions dans ce sens :

– Où est Thibaut ?

– Qu’est-ce qu’il fait ?

Leur laisser ensuite quelques minutes afin qu’ils préparent quelques


phrases pour décrire les vacances de

Thibaut. Les inciter à ajouter des informations supplémentaires.


Interroger quelques élèves, faire corriger les

erreurs éventuelles par la classe.


Il est également possible d’interroger les élèves individuellement,pendant que
le reste de la classe réalise une activité

écrite. Dans ce cas, laisser quelques minutes à l’élève interrogé pour


préparer son intervention avant de l’écouter.

Exemple : Thibaut est en vacances au camping. Il est avec ses parents / sa


classe / ses copains, il adore le camping.

Il fait du vélo, du kayak et de l’équitation. Les vacances de Thibaut sont


super !

Expression écrite

4 L’activité 4 peut être faite en classe ou à la maison. Demander aux élèves


d’écrire leur production sur une feuille

qui sera ramassée. Donner éventuellement aux élèves les éléments de l’adresse
de Maïa pour faciliter la production :

Maïa ABED

48, rue Henri

69005 Lyon

Si l’activité est réalisée en classe, demander aux élèves de se coévaluer par


deux avant de proposer à quelques-

uns d’entre eux de lire leur production à la classe. Ramasser ensuite les
textes pour une correction individualisée

et une vérification de l’orthographe notamment.

Exemple :

Beaune, le 25 avril 2006

Salut Maïa !

Merci pour ta carte, la photo Maïa ABED

est belle ! Je suis à la

campagne avec Rémi et ses 48, rue Henri

parents. On fait du vélo et


du kayak, c’est cool. Mon 69005 Lyon

oncle fait des photos super.

Gros bisous,

Zoé.

73
Unité 5

----------------------- Page 74-----------------------

Unité 6 Quelle journée !

Unité 6

OBJECTIFS DE L’UNITÉ

communicatifs grammaticaux lexicaux phonétiques


socioculturels

• Demander et • Le verbe prendre • Les nombres • [ʃ ] / [#]


• La grève

donner l’heure • Les verbes de 21 à 69


• Quelques

• Parler de pronominaux • L’heure


sites

ses activités • Le verbe • Les activités


touristiques

quotidiennes manger quotidiennes


français

• Les moments
• Le TGV

de la journée

RÉVISIONS

La conjugaison des verbes en -er


Les nombres de 1 à 20

Les activités de loisirs

Les moyens de transport

THÈMES TRANSVERSAUX

Société : la grève

Interculturel : la journée d’un adolescent français

O uverture
page 55

O uverture

Mise en route

Cette activité permet d’introduire le thème de l’unité. de personnel quant aux


conditions de travail ou aux

Faire observer la page aux élèves. Leur demander de salaires jugés


inadéquats. Les grèves s’accompagnent

réagir librement, en langue maternelle, sur la photo souvent de


manifestations dans la rue au cours

qu’ils voient : desquelles sont


exprimées les attentes ou critiques

– Où est-ce qu’ils sont ? Qu’est-ce qu’ils font ? des grévistes.

L’image représente une manifestation (de cheminots Attirer ensuite


l’attention des élèves sur les légendes

= de conducteurs de train). Les mouvements de grève, des vignettes : C’est


la grève des bus ! et La journée

fréquents en France visent à sensibiliser l’opinion d’un chauffeur de bus.


Expliquer le mot grève en rela-

publique et les employeurs d’une certaine catégorie tion avec la photo.

En grève !
pages 56-57
En grève !

Contexte

Il est 15 h 30, et les jeunes attendent devant la porte de l’atelier


journalisme qui est censé commencer à 15 heures.

Nico n’est toujours pas là et Maïa arrive en retard. Elle explique à ses amis
qu’il n’y a que deux bus par heure à

cause de la grève des chauffeurs de bus, c’est pourquoi elle n’arrive que
maintenant. Nico arrive à son tour, il

n’est pas en retard à cause de la grève mais de sa montre qui ne marche pas !

74

----------------------- Page 75-----------------------

Observe les documents

Solutions

1 Demander aux élèves d’ouvrir leur livre pages 56-57 et de cacher le dialogue.

Les inviter à observer les documents.


1. C’est une affiche informant

Dans un premier temps, ils peuvent porter leur attention sur les
illus- les usagers de la grève des bus

trations pour déterminer de quoi parlent les personnages. Ils peuvent faci-
qui aura lieu mercredi. On peut

lement repérer qu’il s’agit d’heure grâce aux illustrations (portable


de trouver ce type d’affiche dans

Rémi, pendule de la MJ, montre de Nico). Les inviter à regarder le document


les arrêts de bus.

4 et leur demander de faire des suppositions quant à ce document.

– Où est-ce qu’on trouve ce type de document ?

– Pourquoi y a-t-il deux bus par heure ?

Ces observations permettent de répondre à la question 1.

Ouvrir éventuellement le débat à partir de ce document :

– Est-ce qu’il y a des grèves parfois chez vous ? Quelles conséquences cela
entraîne pour vous ?

Tu comprends ?

Solutions

2 Proposer une première écoute du dialogue que les élèves auront caché au

préalable. Leur demander de réagir sur ce qu’ils ont compris, et de répon-


2. Maïa est en retard à cause

dre à la question 2. Réécouter la première réplique de Maïa si nécessaire.


de la grève. Nico est en retard

Expliquer les expressions être en avance / à l’heure / en retard.


à cause de sa montre qui est

arrêtée / « en grève ».

Faire lire à haute voix les questions de l’exercice 3 par un élève. Afin que
la 3. a. Non, il ne prend pas

question b soit bien comprise, mimer l’expression il est quelle heure ? (en
le bus, il est à pied ; b. Nico

indiquant une montre et en prenant un regard interrogateur). Les images 1


arrive à trois heures et demie ;

et 3 permettent aux élèves de comprendre les expressions utilisées dans le


c. Il est trois heures moins

dialogue pour répondre à ces questions. Procéder à l’écoute du dialogue et


le quart à la montre de Nico.

demander aux élèves de proposer leurs réponses.

Pour clore cette activité de compréhension, écouter une dernière fois


le

dialogue avec la transcription. Répondre aux éventuelles questions de voca-

bulaire et poser d’autres questions de compréhension à différents élèves.

– Nico est en avance ?

– Nico est en grève ?

Inviter enfin plusieurs élèves à lire le dialogue en insistant sur la pronon-

ciation et l’intonation.
Grammaire

Solutions

Le verbe « prendre »

Cette rubrique permet de découvrir la conjugaison du verbe prendre, ainsi


4. Le verbe prendre : Je prends –

4 que son emploi notamment pour exprimer quels moyens de transport on


Tu prends – Il/Elle/On prend.

utilise (bus, train, avion, voiture, métro, etc.).

Demander aux élèves d’observer, puis de remplir le tableau de l’exercice 4

à l’aide du dialogue. Pour la correction, quelques élèves peuvent lire


et

épeler les formes verbales qu’ils ont ajoutées.

Inviter les élèves à recopier la conjugaison de ce nouveau verbe sur leur

cahier, à la suite des verbes vus dans les unités précédentes.

Leur demander ensuite de lire individuellement les phrases de l’exercice 5a.


5a. Non, la prononciation ne

Procéder à l’écoute de ces phrases. Le but est de faire remarquer aux élèves
change pas, elle est la même

que la prononciation du verbe est la même pour les trois


premières pour les trois personnes

personnes du singulier. Insister sur le fait que les consonnes finales ne se


du singulier.

prononcent pas. Écouter à nouveau l’enregistrement et demander aux


5b. Oui, le « e » se prononce [ə]

élèves de répéter les phrases.


aux première et deuxième

Leur faire lire individuellement les phrases de l’exercice 5b, puis


passer personnes du pluriel et il se

l’enregistrement. Ils se concentrent cette fois sur la prononciation


du e prononce [ε] à la troisième
de prenons / prenez / prennent. Il s’agit maintenant pour les élèves
de personne du pluriel.

75
Unité 6

----------------------- Page 76-----------------------

remarquer que la prononciation du e change au pluriel. Leur demander de

faire des hypothèses quant à cette différence. Un « e » suivi d’une double

consonne se prononce [ε], alors que, suivi d’une seule consonne et


non

accentué, il se prononce [ə].

Écouter à nouveau l’enregistrement et demander aux élèves de répéter les

phrases. Leur faire remarquer la différence entre les constructions partir en

+ moyen de transport (vue dans l’unité 5), et prendre le / la / l’ + moyen de

transport.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 60.

Mes mots

Les nombres de 20 à 69 et l’heure


Transcription

6 L’activité 6 consiste à compléter des suites de nombres d’après un enregis-


6. 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 30, 31,

trement. Faire d’abord observer les nombres apparaissant sur le livre


et 32, 33, 34, 35, 40, 42, 44, 46, 48,

demander aux élèves de faire des suppositions quant à la suite. Les élèves
50, 51, 52, 53, 60, 61, 62, 63, 64,

sachant compter jusqu’à 20, ils peuvent aisément remarquer qu’il


suffit 65, 66, 67, 68, 69

d’ajouter les nombres de 1 à 9 à la dizaine pour former un nouveau nom-


7. 47 ; 56 ; 22 ; 66 ; 40 ; 39 ;

bre. Leur faire remarquer que pour 21, 31, 41, etc., un est précédé
de la 51 ; 28.
conjonction « et », alors que pour tous les autres nombres, les deux parties
8. 1. Il est vingt heures

sont liées par un trait d’union.


vingt-quatre ; 2. Il est vingt

Laisser aux élèves quelques minutes pour copier le début de chaque série
et une heures trente et une ;

sur leur cahier. Leur faire ensuite écouter l’enregistrement et leur deman-
3. Il est vingt-deux heures

der d’écrire les suites en chiffres dans un premier temps. Celles-ci varient
quarante-sept ;

et ne s’arrêtent pas toujours au même nombre. Après une deuxième


4. Il est vingt-trois heures

écoute, les inviter à écrire les nombres en lettres. Ils peuvent


comparer cinquante-neuf.

leurs résultats par deux avant la mise en commun collective.

Solutions

7 L’activité 7 est une autre activité d’écoute, dans laquelle différents nom-

bres sont donnés dans le désordre. Les élèves doivent les retranscrire en
6. 24 : vingt-quatre,

chiffres. Lors de la correction, il est possible d’appeler quelques élèves au


25 : vingt-cinq, 26 : vingt-six…

tableau pour écrire les nombres en lettres.


33 : trente-trois,

34 : trente-quatre,

8 L’activité 8 fait le lien entre le thème lexical des nombres et


celui de 35 : trente-cinq

l’heure. En effet, pour donner l’heure officielle, on se contente


d’utiliser 42 : quarante-deux,

les nombres tels qu’ils apparaissent sur un cadran digital. Demander aux
44 : quarante-quatre,

élèves d’observer les quatre pendules de l’exercice 8 et de donner l’heure


46 : quarante-six,

qui y est indiquée :


48 : quarante-huit

– Il est… Passer ensuite l’enregistrement et demander aux élèves d’associer


51 : cinquante et un,

les phrases entendues aux pendules.


52 : cinquante-deux,

53 : cinquante-trois

9 L’activité 9 présente les deux manières possibles de donner l’heure.


61 : soixante et un,

Demander aux élèves de lire à nouveau le dialogue et de retrouver les heu-


62 : soixante-deux,

res qui correspondent à celles indiquées sur les pendules illustrées. Les
inci- 63 : soixante-trois,

ter à déduire le sens des mots demi(e) et quart. Dessiner au tableau


un 64 : soixante-quatre,

demi-cercle et un quart de cercle pour en clarifier le sens. Quinze minutes


65 : soixante-cinq,

après l’heure pile se disent donc et quart, et quinze minutes avant moins le
66 : soixante-six,

quart. L’heure passée de trente minutes se dit et demi(e).


67 : soixante-sept,

Compléter ensuite la deuxième partie du tableau avec l’heure


officielle, 68 : soixante-huit,

vue dans l’activité 8. Expliquer aux élèves qu’il existe deux


manières de 69 : soixante-neuf.

dire l’heure en français. L’heure « courante » (première colonne) est utilisée


7. 47 ; 56 ; 22 ; 66 ; 40 ; 39 ; 51 ; 28.

dans un cadre plutôt informel ou lorsqu’il n’y a pas de confusion possible


8. 1. d ; 2. b ; 3. a ; 4. c.

entre les différents moments de la journée. L’heure « officielle » (deuxième


9. Il est trois heures et quart /

colonne), basée sur le système 24 heures, est utilisée dans les situations
Il est quinze heures quinze ;

plus formelles, où l’exactitude est importante (rendez-vous professionnel,


Il est quinze heures trente /

horaires de trains, programmes de télévision ou radio, etc.). On peut ajou-


Il est trois heures et demie –

ter à l’heure courante une indication sur le moment de la journée pour plus
Il est trois heures moins

de précision : Il est sept heures du matin / Il est trois heures de l’après-


midi / le quart / Il est quatorze heures

Il est huit heures du soir.


quarante-cinq.
76

----------------------- Page 77-----------------------

Solutions

10 L’activité 10, enfin, permet de revoir ce qui a été introduit précédemment

en reliant de petites pendules aux deux manières de dire l’heure corres-


10. A. c-2 ; B. d-1 ; C. e-3 ;

pondante. Cette activité peut être effectuée par deux. Bien insister sur le
D. a-4 ; E. b-5.

fait que ces deux systèmes ne sont pas interchangeables. On ne peut pas

dire : Il est quinze heures et quart* ou Il est vingt heures du soir*.

À toi !

11 Cette activité de production orale est à réaliser en interaction avec toute


la classe (activité 11). Elle permet de

réemployer la question et la réponse concernant l’heure qu’il est,


et de revoir les deux manières d’exprimer

l’heure en français. Inviter les élèves à noter une heure de leur choix sur
leur cahier ou à dessiner une montre sur

leur poignet. Leur demander ensuite de se lever et d’aller sonder leurs


camarades pour savoir l’heure qu’il est

« chez eux ». Les inciter à poser la question : Quelle heure est-il ? / Il


est quelle heure ? à un maximum de camara-

des en un temps donné (cinq minutes par exemple), et à noter chaque heure «
récoltée » sur leur cahier, avec le

nom du/de la camarade questionné(e). Procéder à une correction collective en


demandant aux élèves de confir-

mer ou d’infirmer les réponses de leurs camarades. Proposer aux autres élèves
de reformuler les heures données.

Exemple : – Quelle heure est-il chez Marion ? – Il est


vingt heures trente c’est aussi… ?

– Il est vingt heures trente. – Il est


huit heures et demie (du soir).
Une journée difficile
pages 58-59

Une journée difficile

Info culturelle

Cette double page présente les interviews d’une ado qui utilise les transports
en commun et d’un chauffeur de

bus en grève. Ils font part, pour l’une, des tracas causés par la grève des
bus, pour l’autre de ses conditions de

travail difficiles. Cette situation se rencontre régulièrement en France, où


les villes sont parfois paralysées par

une grève des métros ou des bus. Il s’agit donc d’un problème auquel tous les
ados ou adultes ont été confrontés

au moins une fois pour se rendre à l’école ou au travail.

Note : Une petite anecdote au sujet de l’historique du mot grève : la


place de l’Hôtel-de-Ville à Paris s’appelait

anciennement « Place de Grève » en souvenir de la plage de sable qui descendait


jusqu’à la Seine au temps où Paris

s’appelait Lutèce. Mais, dès le Moyen Âge, c’est sur cette place que se
réunissaient les ouvriers qui cherchaient du

travail. C’était là aussi que ceux qui n’en avaient pas exprimaient leur
mécontentement. Être en grève signifiait donc

d’abord chercher du travail, être sans travail, puis l’expression prit le sens
de cesser de travailler, d’où faire la grève.

Observe les documents

Solutions

1 Inviter les élèves à observer les photos de la page 58, et à repérer de quel

type de document il s’agit. Grâce aux petites illustrations des


jeunes de 1. Une fille, élève au collège ;

la MJ en situation de journalistes avec micro, appareil photo et bloc-notes,


elle prend le bus.

ils peuvent facilement déduire qu’il s’agit d’interviews.


Un homme, chauffeur de bus.
Leur demander alors de répondre à la question 1. On peut voir que la jeune

fille de la première photo se trouve à un arrêt de bus et qu’il s’agit sans

doute d’une collégienne. On devine également que l’un des hommes de la

deuxième photo est chauffeur de bus. Ces hypothèses se verront par


la

suite confirmées ou infirmées.

Tu comprends ?

Solutions

2 Inviter les élèves à lire silencieusement les deux interviews. Leur


poser

quelques questions pour en vérifier la compréhension globale et valider


2. Les jeunes disent « tu »

les suppositions faites en question 1 :


à Marie : elle est élève de

– Comment s’appellent les deux personnes ?


collège, comme eux / elle a le

– Qui est Marie ? Qui est Michel ?


même âge qu’eux. Ils disent

« vous » à Michel : il est adulte

et ils ne le connaissent pas.

77
Unité 6

----------------------- Page 78-----------------------

Les inviter ensuite à observer la première question de chaque interview et à

réfléchir à la question 2. Ce point culturel a déjà été abordé en unité 0 où


il

a été vu que l’on s’adressait différemment aux copains (ou personnes du

même âge) et aux adultes. Ici, les jeunes disent « tu » à Marie qui a le même

âge qu’eux, mais ils vouvoient le chauffeur de bus par respect, car il est
plus
âgé. En français, les jeunes tutoient les adultes de la famille ou les amis
quel

que soit leur âge, mais lorsqu’ils s’adressent à des personnes


qu’ils ne

connaissent pas, ils ne tutoient que celles ayant le même âge qu’eux.

Solutions

3 Proposer ensuite aux élèves de répondre aux questions 3 et 4 en recher-

chant les informations dans le texte. Pour la mise en commun, demander


3. Elle se lève à sept heures.

à des volontaires de donner leurs réponses oralement.


4. Il se lève très tôt. Il ne voit

4 Il est possible de poser des questions complémentaires pour s’assurer de la


pas beaucoup sa famille.

bonne compréhension des textes :


Il travaille le week-end.

– À quelle heure se lève Marie les jours de grève ?

– En général, à quelle heure Marie part de la maison ?

– Michel prend le petit déjeuner avec ses enfants ?

– Michel travaille le dimanche ?

Faire lire les textes à haute voix par des élèves volontaires.

Proposer ensuite aux élèves de répondre de manière personnelle à la


5. Exemple : C’est un travail

5 question 5. Les inciter à répondre oralement et en français.


Lancer difficile : il se lève à trois heures

éventuellement le débat sur d’autres professions que les élèves trouvent


et demie du matin, il travaille le

difficiles, leur demander d’expliquer ce qui est précisément difficile


en week-end, il n’est pas beaucoup

imaginant une journée type.


avec sa famille.

Journaliste, c’est un travail difficile mais très cool : on se lève tôt, on se


couche
tard, mais on parle avec des personnes célèbres, des stars, etc.

Grammaire

Les verbes pronominaux

Dans ces textes, les élèves découvrent les verbes pronominaux.


Ils ne

connaissaient jusqu’à présent dans cette catégorie que le verbe s’appeler

et vont voir dans l’activité 6 les différentes formes verbales de ce type de

verbe. L’activité 7 leur permet de commencer à constituer une liste


des

verbes pronominaux les plus utiles.

Solutions

6 Leur demander de retrouver, par deux, les différentes occurrences du verbe

se lever dans les deux textes. Ils peuvent ensuite compléter le tableau de
6. Je me lève ; Tu te lèves ;

l’exercice 6. Les inciter à recopier cette conjugaison sur leur cahier, à la


suite Il/Elle/On se lève ; Nous nous

des verbes déjà vus dans les unités précédentes. Noter la différence
de levons ; Vous vous levez ;

prononciation du radical pour les deux premières personnes du pluriel, le e


Ils/Elles se lèvent.

n’étant pas accentué.

Demander aux élèves de comparer la conjugaison de ces verbes avec celle

des verbes du premier groupe qu’ils connaissent. Qu’y a-t-il de différent ?

Leur faire relever dans les textes (activité 7), toujours par deux,
tous les 7. s’appeler, se coucher,

7 autres verbes de ce type et les inciter à les conjuguer.


se laver.

Expliquer la différence entre je lève (la main, le pied, la chaise…) et


je me
lève ; je lave (la table, le bébé, etc.) et je me lave ; je couche (le
bébé) et

je me couche en mimant ces actions. Les élèves sont ainsi capables


de

comprendre le sens du pronom personnel réfléchi accompagnant


les

verbes pronominaux : Je couche moi-même* / Je lave moi-même*, etc.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 60.

Le verbe « manger »

L’encadré N’oublie pas ! de la page 59 donne la conjugaison du verbe manger,

et attire l’attention des élèves sur la différence de radical à la


première

personne du pluriel (mange-) : on ajoute un -e devant la terminaison -ons

78

----------------------- Page 79-----------------------

pour des raisons phonétiques. En effet, g suivi d’un o se prononce [#]. On

ajoute ici un e avant le o, ce qui donne le son [#] et on conserve donc la

même sonorité du radical pour toutes les personnes. Inviter les élèves à

recopier la conjugaison de ce verbe dans leur cahier.

Le verbe manger a un sens général. Noter que pour le petit déjeuner, on uti-

lise le verbe prendre (le petit déjeuner), et qu’il existe des verbes
spécifiques

à chaque repas : déjeuner (à midi), dîner (le soir), comme on le voit dans
le

N’oublie pas suivant.

Mes mots
Les activités quotidiennes
Solutions

8 Inviter les élèves à observer les photos de l’activité 8a. Il s’agit des
diffé- 8a. a. 2 ; b. 3 ; c. 6 ; d. 5 ; e. 4 ; f. 1.

rentes étapes de la journée de Marie. Leur demander ensuite de


lire les 8b. Le matin : c. Elle se lève ;

phrases a à f et d’associer chaque phrase à une photo. Proposer


une b. Elle prend son petit déjeuner ;

première correction par deux, puis effectuer une correction collective. Il


est e. Elle se lave ; f. Elle prend

possible de demander aux élèves d’imaginer à quelle heure se


déroule le bus. L’après-midi : f. Elle prend

chaque action :
le bus. Le soir : d. Elle mange

– Marie se couche à dix heures et demie ➝ photo 2.


avec sa famille ; a. Elle se

Pour l’activité 8b, il s’agit de classer les phrases a à f de l’exercice


précédent couche.

en fonction du moment de la journée où elles se déroulent. Inciter


les

élèves à se remémorer le sens des mots le matin, l’après-midi, le soir, en


leur

demandant de les illustrer par des heures et les laisser


ensuite faire

l’exercice.

– Le matin,c’est de six heures à midi. L’après-midi,c’est de midi à dix-huit


heures.

Le soir, c’est de dix-huit heures à minuit.

À la fin de l’exploitation de cette double page, il est possible de


travailler la

conséquence avec alors. Demander aux élèves de chercher dans les inter-

views les deux phrases où apparaît alors, puis les inviter à l’utiliser dans
des

phrases telles que : Je fais beaucoup de sport le week-end, alors


je suis

fatigué(e) , ou : J’ai beaucoup de devoirs, alors je ne suis pas beaucoup


avec
ma famille.

À toi !

9 L’activité 9 permet de réutiliser de manière ludique l’expression de l’heure


et les activités quotidiennes. Dessiner

une grande horloge au tableau. Demander à un volontaire de venir au tableau


et d’y dessiner une heure, puis de

mimer une activité quotidienne. La classe tente de deviner ce qu’il/elle


fait à l’heure indiquée.

Exemple :

– Tu te lèves à sept heures et demie du matin ?

A telier langue
page 60

A telier langue

Comme vu précédemment dans les rubriques Grammaire, les exercices de


cette page peuvent s’effectuer au

moment du travail sur le point de grammaire en question.

Le verbe « prendre »

Solutions

1 L’exercice 1 reprend la conjugaison du verbe prendre, qu’il faut mettre à


la

forme correcte.
1. a. prends ; b. prend ;

c. prenons ; d. prenez ; prennent.

79
Unité 6

----------------------- Page 80-----------------------


L’heure

Les exercices 2 et 3 reviennent sur les différentes manières de dire l’heure


Transcription

en français : l’heure courante et l’heure officielle.


2. a. Le train part à 21 h 37 ;

b. Nous prenons le bus à 11 h 45 ;

c. Mes parents partent à dix

2 Dans l’exercice 2, les élèves entendent des phrases dans lesquelles


est heures et quart ; d. Le bus arrive

exprimée une heure, et doivent retrouver l’heure correspondante parmi


à 8 heures et demie ; e. Il est

trois propositions. Leur demander de recopier les différentes propositions


quelle heure ? – Il est minuit.

de l’exercice dans leur cahier et d’entourer l’heure entendue dans l’enregis-

Solutions

trement. Procéder à deux écoutes, l’une avec arrêt après chaque phrase,

l’autre sans arrêt.

2. a. 21 h 37 ; b. 11 h 45 ;

c. 22 h 15 ; d. 8 h 30 ; e. 0 h 00.

3. a. Heure courante : Il est une

3 L’exercice 3 propose des horloges avec différentes heures. Demander


aux heure et demie (de l’après-midi /

élèves d’exprimer l’heure de deux manières différentes pour chaque horloge.

du matin) – Heure officielle :

Il est treize heures trente /

Pour la correction de ces deux exercices, écrire les heures en


lettres au
Il est une heure trente ;

tableau.

b. Heure courante : Il est

trois heures moins vingt (de

l’après-midi / du matin) – Heure

officielle : Il est quatorze heures

quarante / Il est deux heures

quarante ; c. Heure courante : Il

est cinq heures moins cinq (de

l’après-midi / du matin) – Heure

officielle : Il est seize heures

cinquante-cinq / Il est quatre

heures cinquante-cinq.

Les verbes pronominaux et le verbe « manger »

Solutions

Les exercices 4 et 5 ont pour but de systématiser la conjugaison des verbes

pronominaux et des verbes prendre et manger dans l’interview


d’un 4. vous levez – se lève – se lave –

participant à la Star Academy, une émission de télé-réalité permettant à de


mangez – mangeons –

jeunes chanteurs de se faire connaître.


mangent – vous couchez –

nous couchons – me couche.


4 L’exercice 4 propose de compléter les phrases avec différents verbes prono-

minaux ainsi que le verbe manger.

L’exercice 5 propose des phrases dans le désordre. Demander aux élèves de


5. a. Vous vous lavez à quelle

les remettre dans l’ordre par deux, puis demander à des volontaires de lire
heure ? ; b. Le matin, nous nous

leurs propositions.
levons à sept heures ; c. Je ne

me couche pas à dix heures et

demie.

Phonétique

6 Cette chanson permet de travailler en opposition les sons [ʃ] et [#]. La faire

écouter une première fois. Les élèves lisent la transcription (activité 6).

80

----------------------- Page 81-----------------------

Solutions

7 Demander aux élèves de lire la consigne de l’exercice 7 puis de remplir le


7. [ʃ] : dimanche, chance,

tableau avec les mots de la chanson (dimanche, chambre, jour, joue…).

Leur faire écouter une nouvelle fois la chanson et les inciter à chanter en
chambre, chante, douche,

soignant leur prononciation.


recouche ; [#] : Aujourd’hui,

jour, j’ai, journée, je, joue,


mange, refuge, joie

8 Demander aux élèves de noter la différence de graphies entre les


deux 8. Le son [ʃ] s’écrit ch, le son [#]

sons ([ʃ] s’écrit ch / [#] s’écritj ou g) (activité 8)


s’écrit j ou g + e, i, y.

9 Inviter ensuite les élèves à compléter le tableau avec d’autres mots qu’ils
9. Exemple : [ʃ] : cher,

connaissent (activité 9).


cherche, affiche, chanteur,

chien… ; [#] : bonjour, collège,

géographie, étranger…

BD
page 61

BD

Info BD

La planche de BD présentée dans cette page est tirée de la série Boule et Bill,
de Roba, très célèbre en France. Il

existe à ce jour 30 albums de Boule et Bill. Boule est un garçon d’une dizaine
d’années et Bill est son chien. Tous

deux sont inséparables et font ensemble toutes sortes de bêtises.

Contexte

Dans la planche de BD proposée, Boule doit se lever pour aller à l’école, mais
il tarde le plus possible afin d’évi-

ter de se doucher car il déteste ça. Il se prépare en quelques minutes, grâce à


la complicité de son chien, et part

rapidement pour l’école. Mais, ironie du sort, quand il sort de la maison, il


pleut beaucoup et Boule se retrouve
« douché » !

Activités

Solutions

1 Inviter les élèves à lire la BD et à répondre aux questions de l’exercice 1


par

deux. Leur laisser quelques minutes pour retrouver toutes les


réponses, 1. a. Il se réveille à huit

à puis inviter quelques volontaires à les énoncer à la classe. Les faire


valider heures ; b. Il se lève à huit

ou corriger par les autres élèves. Procéder de la même manière pour les
heures et demie.

5 exercices 2 et 3, proposant un travail sur le vocabulaire, ainsi que pour la


2. a. 2 ; b. 3 ; c. 1.

question 4.
3. J’ai horreur de…

L’activité 5 peut être faite à la maison pour le cours suivant.


4. Boule ne se douche pas

En fin d’activité, répondre aux questions éventuelles sur le lexique. Si les


avant d’aller à l’école.

élèves comprennent la BD sans comprendre tous les mots, en rester là, ne


5. Exemple : À neuf heures

pas chercher à faire une traduction mot à mot. Il faut que les
élèves moins le quart, Boule arrive

s’habituent à deviner le sens des mots ou expressions d’après le contexte,


à l’école. À neuf heures, il a

sans passer par la langue maternelle.


cours de maths ; à midi, il

mange à la cantine. À quatre

heures de l’après-midi, il rentre

à la maison et il joue avec son

chien. À cinq heures, il fait


ses devoirs ; à sept heures et

demie du soir, il mange avec

ses parents. À neuf heures et

demie, il se couche.

81
Unité 6

----------------------- Page 82-----------------------

Civilisation
pages 62-63

Civilisation

Info culturelle

Le TGV : Le Train à Grande Vitesse, de construction française, est en service


en France depuis 1981. Il couvre à ce

jour une grande partie du territoire. Il permet de relier Paris aux six coins
de l’Hexagone et de voyager entre de

nombreuses grandes villes en un temps record. Sa vitesse moyenne est de 300


km/heure.

Le tunnel sous la Manche : C’est un tunnel ferroviaire reliant la Grande-


Bretagne et la France. Il est long de

50 kilomètres, dont 39 sous la Manche entre Calais et Folkestone. Il a été


inauguré le 6 mai 1994. La traversée

(voitures, autocars, motos, camions) assurée par des navettes ferroviaires dure
environ 35 minutes de quai à

quai. Le transport ferroviaire des voyageurs sans véhicule est assuré par la
ligne Eurostar qui utilise des rames

de type TGV.

Le Mont-Saint-Michel : « Merveille de l’Occident », le Mont-Saint-Michel se


dresse au cœur d’une immense baie

envahie par les plus grandes marées d’Europe. C’est l’une des réalisations les
plus prestigieuses du Moyen Âge
et ce grand foyer spirituel et intellectuel a été, avec Rome et
Saint-Jacques-de-Compostelle, l’un des plus

importants lieux de pèlerinage de l’Occident médiéval. Inscrit au Patrimoine


mondial par l’UNESCO en 1984, ce

haut lieu touristique est le plus visité en France aujourd’hui avec plus de 3
millions de visiteurs par an.

Les volcans d’Auvergne : L’Auvergne fait partie du Massif central, un vaste


triangle montagneux placé dans le

milieu sud de la France qui se caractérise par la présence de formations


volcaniques sur une grande partie de

son étendue. Les volcans ne sont plus en activité depuis 6 500 ans, et une
reprise d’activité est assez impro-

bable. La grande ville la plus proche est Clermont-Ferrand.

Strasbourg : Septième ville de France, elle est la métropole intellectuelle et


économique de l’Alsace. Sa situation

géographique privilégiée au centre d’un nœud de communications internationales


ainsi que son histoire lui

assurent une importance exceptionnelle : c’est donc tout naturellement que


Strasbourg a été choisie comme

siège d’institutions européennes (le Conseil de l’Europe, la Cour


européenne des droits de l’homme et le

Parlement européen, entre autres). Les richesses architecturales


exceptionnelles du vieux Strasbourg lui ont

valu le classement au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1988, une première pour


l’intégralité d’un centre-

ville !

Carcassonne : Cette ville est connue dans le monde entier pour le canal du Midi
et sa cité médiévale fortifiée

datant des XIIe et XIIIe siècles, tous deux classés au Patrimoine mondial de
l’UNESCO depuis 1996 et 1997. La cité

est encore habitée aujourd’hui : cinquante-deux tours et deux enceintes


concentriques forment 3 kilomètres

de remparts. Restaurée de façon remarquable, elle permet d’avoir une idée très
juste de l’architecture médiévale.

La Camargue : Elle s’étend sous la forme d’un delta dont la mer Méditerranée
représente la base sur 80 kilo-

mètres de rivage sableux, et dont la ville d’Arles représente la pointe. Cette


région est surtout connue pour ses
richesses naturelles : le Parc naturel régional de la Camargue abrite toutes
sortes d’espèces animales et végé-

tales originales. Les plus connues sont les chevaux blancs et les taureaux
noirs vivant en semi-liberté, ainsi que

les flamants roses. Le sel de Camargue est également réputé. L’identité


camarguaise, mélange des cultures

gitane et provençale, est encore très forte. Les traditions y sont très
présentes et vivantes.

Progression

Solutions

1 Commencer par proposer aux élèves de regarder les photos et la carte de

France. Leur demander s’ils connaissent certains lieux indiqués, et si oui,


ce 1. a. Le tunnel sous la manche ;

qu’ils en savent.
b. Carcassonne ; c. Strasbourg ;

Introduire les différents documents en demandant à un élève volontaire


d. Le Mont-Saint-Michel ;

de lire le chapeau.
e. Les volcans d’Auvergne ;

Inviter les élèves à lire les légendes des différentes photos et à les
associer f. La Camargue.

par deux ou trois aux phrases de l’exercice 1. Procéder à une


correction

collective, en insistant pour que chaque réponse soit justifiée à l’aide du

texte.

Inviter les élèves à lire l’info culturelle sur le TGV et l’intitulé de


l’activité 2. 2. a. Il arrive à Calais à treize

Cet exercice peut permettre de revoir l’expression de l’heure, ainsi que les
heures quarante-cinq / à deux

verbes partir et aller. Demander à différents élèves de lire les


questions heures moins le quart ; b. Il va à

à haute voix et d’y répondre par une phrase complète. Inciter les autres
Paris ; c. Il part de Carcassonne
élèves de la classe à corriger ou à confirmer les réponses, ou à proposer de
à dix-sept heures trente /

dire l’heure d’une autre manière.


à cinq heures et demie

(de l’après-midi).

82

----------------------- Page 83-----------------------

3 L’activité 3 pourra être réalisée en classe ou préparée à la maison comme

devoir collectif. Former des groupes de trois ou quatre et leur proposer de

choisir un lieu touristique de leur pays. Leur demander d’en effectuer une

courte présentation écrite en français, et de chercher une photo


pour

l’illustrer. Afficher les photos de tous les groupes au tableau


légendées

avec le nom du lieu choisi et inviter chaque groupe à lire la présentation

qu’il a écrite de ce lieu, sans le nommer. La classe devine de quel lieu il


s’agit

et y associe une photo.

On pourra également proposer en classe différentes photos de


lieux

touristiques du pays des élèves et leur demander, toujours par


groupes,

d’écrire une présentation de chaque photo. Si la classe dispose d’une carte

du pays, afficher les photos et les textes sur la carte.

Fais le point
page 64

Fais le point

Cette page a pour objectif d’évaluer les élèves sur ce qu’ils ont travaillé
dans l’unité. Un Mes mots thématique

reprenant les mots importants de l’unité se trouve en colonne à


gauche afin d’aider les élèves à réaliser les

activités. Il est possible de réaliser ce bilan comme un devoir sur table


pour les parties de compréhension écrite

et orale et de production écrite. Pour cela, demander aux élèves d’écrire


leurs réponses sur une feuille et la leur

ramasser pour la correction.

Compréhension orale

Transcription

1 Dans l’activité 1, Rémi et Zoé présentent une journée type de leur vacances.

Avant l’écoute, laisser quelques minutes aux élèves pour lire les questions.
1. Voici une journée de Rémi et

Lors de la première écoute de l’enregistrement les inviter à


prendre des Zoé en vacances à la campagne.

notes. Proposer ensuite une deuxième écoute afin qu’ils puissent répondre
« Le matin, nous nous levons

précisément aux questions. Lors de la correction, demander aux élèves de


à huit heures et demie, nous

faire des phrases complètes. On peut poser des questions plus


précises nous lavons et nous prenons

pour compléter l’exercice :


le petit déjeuner. Puis nous

– Est-ce que Rémi et Zoé aiment travailler avec les animaux ?


prenons le bus n° 48 à

– Ils mangent à quelle heure le soir ?


dix heures moins le quart.

Nous allons chez monsieur

Durand et nous travaillons

avec les animaux le matin et

l’après-midi. C’est sympa.

Le soir, nous mangeons à


dix-neuf heures trente,

nous regardons la télévision

et nous nous couchons

à vingt-deux heures. »

Solutions

1. a. Ils se lèvent à huit heures

et demie ; b. Zoé et Rémi

prennent le bus n° 48 à

dix heures moins le quart ;

c. Ils travaillent avec

les animaux le matin et l’après-

midi ; d. Le soir, Zoé et Rémi

mangent à dix-neuf heures

trente, ils regardent la

télévision et ils se couchent

à vingt-deux heures.

83
Unité 6

----------------------- Page 84-----------------------


Compréhension écrite

Solutions

2 L’exercice 2 présente la journée d’un jeune en images. L’exercice consiste à

associer des phrases aux dessins.


2. a. 2 ; b. 4 ; c. 3 ; d. 1.

Demander aux élèves d’observer les dessins et de les décrire rapidement.

Leur faire ensuite lire les phrases et associer aux dessins, par deux ou indi-

viduellement, selon que cet exercice est présenté comme une activité de

classe ou un devoir sur table. Il est possible de proposer dans un premier

temps aux élèves de comparer leurs réponses avec celles de leur voisin et,

si elles diffèrent, d’arriver ensemble à une correction. Corriger


ensuite

collectivement.

Expression orale

3 Demander aux élèves de choisir individuellement une ville sur la carte et de


déterminer quelle heure il est dans

cette ville. Chacun peut ensuite poser une question à un(e) camarade, comme
dans l’exemple du livre, pour que

celui-ci calcule l’heure qu’il est dans une autre ville. Procéder « à la
chaîne » afin de s’assurer que chaque élève a

l’opportunité de poser une question et d’y répondre au moins une fois.

Expression écrite

Solutions

4 L’activité 4 peut être faite en classe ou à la maison. Demander aux élèves

d’écrire leur production sur une feuille qui sera ramassée. Les
inviter à 4. Exemple : a. Le matin, je me

recopier les six phrases à compléter et à les accompagner d’une horloge


lève à sept heures ; b. Je prends

dessinée indiquant l’heure correspondante.


mon petit déjeuner à sept
Si l’activité est réalisée en classe, demander aux élèves de se co-évaluer par
heures et demie ; c.Je vais à

deux avant de proposer à quelques élèves de lire leur production à


la l’école à neuf heures ; d.À midi,

classe. Ramasser ensuite les textes pour une correction individualisée et


je déjeune à midi et demi ;

une vérification de l’orthographe notamment.


e. Le soir, je dîne à dix-neuf

heures ; f.Je me couche à vingt

et une heures trente.

84

----------------------- Page 85-----------------------

Unité 7
Chez moi

Unité 7

OBJECTIFS DE L’UNITÉ

communicatifs grammaticaux lexicaux


phonétiques socioculturels

• Dire où • L’impératif • La maison • [f] /


[v] ; • L’habitation

on habite • L’expression • La chambre [p] /


[b] ; en France

• Situer Il y a [b] / [v]


• Le

dans l’espace • Les prépositions


déménagement

• Décrire et adverbes

sa chambre de lieu

• Ordonner,
inviter, conseiller

RÉVISIONS

Où ?

Les adjectifs possessifs

La conjugaison des verbes en -er

Moi, toi

Pas de

THÈMES TRANSVERSAUX

Interculturel : emménager, déménager

O uverture
page 65

O uverture

Mise en route

Cette activité permet d’introduire le thème de l’unité. – Tu habites où ?

Faire observer la page aux élèves. Leur demander de – J’habite rue


Picasso.

réagir librement, en langue maternelle, sur la photo Continuer l’exercice


en posant d’autres questions à

qu’ils voient : différents élèves de


la classe de manière à introduire

– Qu’est-ce que c’est ? quelques mots de


vocabulaire utiles aux activités qui

Les élèves peuvent répondre à cette question en français, suivront :

ils connaissent déjà le mot chambre (vu dans l’unité 4). – Tu habites dans
un appartement ou dans une
– C’est une chambre. maison ?

Attirer ensuite leur attention sur le titre de l’unité : (Si besoin est,
dessiner une maison au tableau pour

Chez moi. Ils ont également vu la préposition chez en illustrer le mot et


un immeuble pour représenter

unité 5 et peuvent donc comprendre que le thème de l’appartement.)

l’unité est celui de la maison. – Tu es seul dans


ta chambre ou avec ton frère / ta

Rappeler aux élèves le sens du verbe habiter et lancer sœur ?, etc.

la conversation en français en leur posant la question Écrire tous les


mots nouveaux ou les mots clés au

suivante : tableau.

85

----------------------- Page 86-----------------------

M a nouvelle maison
pages 66-67

M a nouvelle maison

Contexte

Thomas, Rémi et Zoé arrivent chez Maïa, qui vient d’emménager dans une nouvelle
maison. Il y a des cartons

partout. Maïa leur propose de visiter la maison et leur montre le rez-de-


chaussée où se trouvent la cuisine, le

salon et les toilettes. Avant de monter visiter l’étage (les trois chambres et
les deux salles de bains), Thomas

propose d’aider à monter des cartons. Mais Rémi tombe dans les escaliers en
montant son carton.

Observe les documents

Solutions

1 Demander aux élèves d’ouvrir leur livre pages 66-67 et de cacher le


dialogue.
Les inviter à observer les documents.
1. Chez Maïa, dans

Dans un premier temps,ils peuvent porter leur attention sur les


illustrations sa nouvelle maison.

pour déterminer où sont les personnages et répondre à la question 1 :

– Ils sont chez Maïa, dans sa nouvelle maison.

Leur demander d’imaginer ce qu’ils font chez Maïa et pourquoi ils


sont

chez elle.

– Ils visitent sa nouvelle maison, ils aident (à monter des cartons).

2 Inviter ensuite les élèves à observer le document 4 et leur poser la


question 2 : 2. C’est le plan de la maison

– Qu’est-ce que c’est ?


de Maïa.

Ils reconnaîtront facilement le plan d’une maison, et peuvent deviner qu’il

s’agit de celle de Maïa. Ils peuvent répondre à cette question en langue

maternelle. Leur demander à quoi correspondent les numéros ainsi que les

deux parties du plan, pour introduire les mots suivants : les


pièces de la

maison, le rez-de-chaussée (= en bas), l’étage / le premier étage (= en


haut).

Tu comprends ?

Solutions

3 Procéder à une première écoute globale du dialogue. Les élèves se concen-

trent sur les illustrations pendant l’écoute. Les laisser réagir librement
sur 3. a.

ce qu’ils ont entendu et attirer leur attention sur ce que sont les cartons
et

les escaliers en demandant à un ou une volontaire de les désigner sur les

illustrations.

Avant de répondre à la question 3, passer une deuxième fois


l’enregis-
trement en marquant un arrêt après ils emménagent. Laisser
ensuite

quelques minutes aux élèves afin qu’ils lisent les propositions a, b et c et

qu’ils choisissent la réponse correcte, les activités précédentes


ayant

amorcé le travail pour répondre à cette question.

4 Lire les propositions de l’exercice 4 avant d’écouter la


suite de 4. b, d.

l’enregistrement à partir de Venez visiter la maison. Demander aux élèves

de se concentrer sur les différentes pièces de la maison de Maïa. Ils


peuvent

ensuite choisir les deux descriptions correctes de maison (une pour le bas

et une pour le haut).

Les laisser comparer leurs réponses par deux puis fractionner l’écoute du

dialogue afin qu’ils se concentrent sur les répliques suivantes : Ici en


bas,

c’est le salon. Là, c’est la cuisine, et les toilettes sont là, et : En


haut, il y a trois

chambres et deux salles de bains. Un élève volontaire propose ensuite ses

réponses à la classe.

Pour clore l’activité de compréhension orale, passer une dernière


fois

l’enregistrement. Les élèves peuvent enlever leur cache et lire le dialogue

en même temps. Pour s’assurer de la bonne compréhension de la fin du

dialogue, poser quelques questions du type :

– Rémi a un problème ?

86

----------------------- Page 87-----------------------

Attirer ainsi l’attention des élèves sur les expressions Faites attention dans

les escaliers et Regarde où tu marches.


Il est possible de faire ensuite lire à haute voix le dialogue par des élèves

volontaires. Veiller à la prononciation et à l’intonation.

Grammaire

L’impératif

Cette rubrique grammaticale a pour but de faire découvrir aux élèves

l’impératif (forme affirmative). La démarche de découverte de ce mode se

fait en quatre étapes, correspondant aux exercices 5, 6, 7 et 8.

Solutions

5 Dans un premier temps, demander aux élèves d’observer le tableau de


5. Verbe au présent :

l’exercice 5 et d’y classer les phrases extraites du dialogue. Les


trois

phrases proposées comportent du même verbe (monter) et il s’agit ici de


On monte des cartons.

faire repérer aux élèves leurs différentes constructions : avec ou sans


sujet ; Verbes à l’impératif : Montez les

c’est-à-dire de faire observer la différence entre le mode impératif


et le cartons ; Montons maintenant.

présent de l’indicatif.

6 Une fois les phrases classées, les élèves auront remarqué cette
nouvelle 6. a. entrez ➝ vous ; b. venez ➝

construction de phrase sans sujet. Ils peuvent rechercher dans le texte les
vous ; c. montons ➝ nous ;

autres phrases qui se construisent de la même manière et


compléter d. montez ➝ vous ;

l’exercice 6 en essayant d’imaginer le sujet potentiel. Pour la mise en com-


e. prends ➝ tu ; f. faites ➝ vous ;

mun, faire la liste au tableau de tous les verbes relevés.


g. regarde ➝ tu.
7 Inviter les élèves à observer en détail la conjugaison du verbe monter à
l’impé- 7. Entrer : Entre ; Entrons ;

ratif. Leur demander ensuite d’en déduire la conjugaison des verbes au mode
Entrez. Venir : Viens ; Venons ;

impératif et de compléter le tableau de l’exercice 7.


Venez. Prendre : Prends ;

Avant de leur en laisser le temps, les inviter cependant à observer en détail


Prenons ; Prenez. Faire : Fais ;

la conjugaison du verbe monter à l’impératif :


Faisons ; Faites. Regarder :

– Comment se construit la conjugaison ? Qu’est-ce que vous remarquez pour


Regarde ; Regardons ; Regardez.

la terminaison de la première personne (tu) ?

L’impératif se construit sur la même base de conjugaison que celle


du

présent de l’indicatif mais ne comporte que trois personnes (tu, nous et

vous) dont les sujets n’apparaissent pas devant le verbe. La


première

personne (tu) perd le s du présent pour les verbes en -er, mais le conserve

pour les autres verbes (prends, fais).

Il existe quatre exceptions. Les verbes avoir être, savoir et vouloir


cons-

truisent leur impératif sur la base du subjonctif : aie, sois, sache, veuille.

Demander ensuite à un ou plusieurs volontaires de venir compléter


les

conjugaisons au tableau. Les autres élèves peuvent intervenir s’ils voient

des erreurs lors de cette correction.

8 L’exercice 8 est la dernière étape de découverte de l’impératif : il s’agit de


8. Un ordre : Montez les cartons ;

comprendre ce qu’expriment les phrases du texte qui sont à l’impératif et


Prends le sac. Une invitation :

donc de découvrir les trois emplois principaux de ce mode.


Entrez ; Venez visiter ;
Le tableau de cet exercice invite à classer les phrases impératives propo-
Montons. Un conseil : Faites

sées selon qu’elles expriment un ordre, une invitation ou un


conseil. attention ; Regarde où tu

Expliquer si besoin est ces trois mots en donnant des exemples


avec marches.

l’intonation correspondante et en les mimant.

Laisser aux élèves quelques minutes pour remplir le tableau et comparer

leurs réponses par deux. Pour la mise en commun, lire les phrases à haute

voix en mettant l’intonation nécessaire et demander à un ou


plusieurs

volontaires de dire à quelle catégorie elles correspondent :

– Prend le sac (intonation d’ordre) ! Qu’est-ce que ça exprime ?

– Un ordre.

– Faites attention (intonation bienveillante, de conseil). Qu’est-ce que


ça

exprime ?

– Un conseil, etc.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 70.

87
Unité 7

----------------------- Page 88-----------------------

Mes mots

La maison

Cette rubrique revient sur le thème lexical de la double page : la maison.

L’exercice 9 permet de vérifier la bonne compréhension des


différentes

pièces de la maison citées dans le dialogue.


Solutions

9 Par groupe de deux, les élèves observent le document 4 et associent les


9. 1. c ; 2. b ; 3. a ; 4. d ; 5. f ;

pièces numérotées sur le plan aux mots proposés dans l’exercice 9.

Pour la mise en commun, interroger un ou plusieurs groupes. Les inviter à


6. e.

formuler des phrases pour donner leurs réponses :

– N° 1, c’est le salon.

– N° 2, c’est la cuisine.

Dans l’exercice 10, il s’agit de retrouver le vocabulaire correspondant aux


10. 1. a ; 2. c ; 3. d ; 4. b.

10

différentes parties de la maison présentée en coupe verticale.


Procéder

comme pour l’exercice précédent pour le déroulement et la correction de

l’activité.

À toi !

11 L’activité 11 a pour but de réutiliser les contenus de la double page en


production. Il s’agit d’un jeu de rôles s’ins-

pirant du dialogue à réaliser par deux. Un élève fait visiter sa maison à


l’autre élève qui réagit à ce qu’il voit. Pour

la préparation de la saynète, laisser quelques minutes aux élèves et passer


dans les groupes pour les guider et

vérifier la bonne marche de l’exercice.

Inverser ensuite les rôles pour que tous les élèves aient la possibilité de
« faire visiter » leur maison.

Lorsque les groupes sont prêts, chaque élève choisit un rôle (celui qui
visite ou celui qui fait visiter) et joue la

saynète avec son camarade. Les inviter à faire des gestes en


imaginant l’espace autour d’eux pour rendre le

« spectacle » plus attrayant.


Inciter les groupes spectateurs à réagir sur les performances et leur poser
des questions pour vérifier qu’ils ont

bien compris et bien écouté la scène jouée par leurs camarades :

– Où est la cuisine chez Tom ?

– Où sont les chambres ?

Exemple :

– Salut, Mark, entre !

– Salut, Tom ! C’est grand chez toi !

– Visitons la maison. Là, en bas, c’est la cuisine, elle est petite.

– Et là, qu’est-ce que c’est ?

– C’est la chambre de ma grand-mère.

– Et en haut ?

– Montons. Voilà ma chambre, la chambre de ma sœur et la chambre de mes


parents.

Etc.

Ta chambre est-elle

Ta chambre est-elle

ton jardin secret ?


pages 68-69

ton jardin secret ?

Info culturelle

Le document choisi pour illustrer la page magazine de cette unité s’inspire des
tests présents dans les maga-

zines pour ados (ou les magazines féminins). Il s’agit de questions à choix
multiple sur un ou plusieurs aspects

de la vie quotidienne ou concernant le comportement des ados.

Les réponses sont ensuite comptabilisées et censées refléter la personnalité de


l’adolescent y ayant répondu.

Ce type de document est très prisé des ados et les magazines en regorgent. Le
thème du test proposé ici est
celui de la chambre. Les élèves vont donc découvrir en répondant aux questions
quelle importance leur chambre

a dans leur vie et ce qu’elle reflète de leur personnalité.

88

----------------------- Page 89-----------------------

Observe les documents

Solutions

1 Inviter les élèves à ouvrir leur livre pages 68-69 et à observer


les docu-

ments. Les laisser réagir librement sur ce qu’ils voient. Ils peuvent recon-
1. b.

naître au premier coup d’œil qu’il s’agit d’un test avec un choix de répon-

ses sur le thème de la chambre en observant la forme du document ainsi

que la photo et le titre. L’observation de la photo leur permet de répondre

à la question 1.

Tu comprends ?

Inviter les élèves à prendre connaissance du test individuellement et leur

demander quel est le but de ce document et le lien entre les sept points

proposés et les « résultats ».

– Qu’est-ce qu’on peut savoir/découvrir avec ce test ?

Certains auront, sans doute, déjà rencontré ce type de document dans les

magazines. Ils connaîtront donc le principe qui consiste à


choisir une

réponse sur les trois proposées pour chaque point et à les comptabiliser

ensuite pour retrouver, dans la partie « résultats », de quel profil


ils se

rapprochent.

– C’est un test sur ma chambre et moi.


Solutions

2 Après cette lecture silencieuse, demander aux élèves de se concentrer, par

deux, sur le point n° 1 du test et d’en associer les items aux


dessins de 2. a. 2 ; b. 3 ; c. 1.

l’exercice 2. Pour la mise en commun, un volontaire propose ses réponses

et les autres réagissent s’ils n’ont pas trouvé les mêmes


associations.

Rétablir, ensemble, les réponses correctes.

Dans un deuxième temps, inviter les élèves à observer la photo et à lire le


3. a. ▲ ; b. ❍ ; c. ■.

petit texte de Lisa. Attirer leur attention sur les phrases clés comme Il y a

des affaires partout ! ou J’adore mon désordre . Ils ont vu dans le dialogue
de

la double page précédente ce que veut dire partout ; leur expliquer


au

besoin ce que sont les affaires en montrant ce qui appartient à un élève

(son matériel de classe) et en le désignant ainsi :

– Voilà les af

f aires de Paulo.

Procéder de même pour le mot désordre en désignant le bureau d’un élève

ordonné et en le comparant à un autre désordonné :

– Anna n’aime pas le désordre mais Laura adore le désordre…

Une fois que les élèves ont compris ce qui caractérise Lisa et qu’ils ont bien

observé sa chambre, leur demander de relire les points n° 2, 5 et 6 du test.

Par deux, ils tentent d’imaginer les réponses de Lisa (exercice 3). Si besoin

est, répondre aux questions de vocabulaire des élèves en leur


montrant

dans la classe : le mur, les étagères, la chaise, le bureau.

Pour la mise en commun, demander à plusieurs volontaires de lire


les
réponses qu’ils pensent être celles de Lisa. Les autres groupes réagissent

s’ils ne sont pas d’accord ; les inciter dans tous les cas à
justifier leurs

réponses, en désignant la photo notamment.

4 Inviter enfin les élèves à relire intégralement le test et à y répondre


person-

nellement (exercice 4). Pendant cette activité, répondre aux


éventuelles

questions de vocabulaire en montrant les mots (ordinateur, chaîne hi-fi, lit)

sur la photo ou en les expliquant (journal intime, placard ).

Lorsque tous les élèves ont comptabilisé leurs points et lu leur


résultat,

demander à quelques volontaires de l’énoncer à la classe en expliquant en

quoi cela correspond ou ne correspond pas à la réalité :

– Ahmed, ta chambre, c’est privé ? On n’entre pas ?

– Non, ce n’est pas privé. J’ai une chambre avec mon frère. Nous n’avons pas

de secret.

Répondre, encore une fois, aux éventuelles questions de


vocabulaire

concernant les résultats.

89
Unité 7

----------------------- Page 90-----------------------

Grammaire

« Il y a »

Cette rubrique grammaticale a pour but de faire découvrir aux élèves le

présentatif il y a.

Solutions
5 Demander aux élèves d’observer les phrases de l’exercice 5 et de retrouver
5. a. Sur les murs, il y a

dans le test les formulations équivalentes. Pour cela, leur laisser quelques

minutes pour rechercher les phrases par deux, puis les recopier sur
leur des posters ;

cahier. Après la mise en commun,les inviter à observer la structure commune


b. Sur tes étagères,

aux trois phrases (il y a) et à comprendre ce qu’elle signifie. Ils peuvent


faci- il y a tes livres d’école ;

lement repérer qu’elle a une fonction de présentatif. Pour s’assurer que les
c. Il y a tous tes secrets.

élèves ont compris qu’il s’agit d’exprimer la présence de quelqu’un


ou de

quelque chose dans un lieu, leur donner d’autres exemples :

– Dans la classe, il y a un tableau, des bureaux.

Il est possible de continuer avec une série d’autres exemples pour montrer

qu’Il y a s’utilise de façon invariable avec un singulier et un pluriel, et


indif-

féremment pour exprimer la présence de personnes ou de choses :

– Dans la classe, il y a des élèves, il y a un tableau, etc.

Insister sur le fait qu’on ne peut, en français, utiliser le verbe


être pour

désigner la présence en remplacement de il y a, comme c’est le cas dans

beaucoup d’autres langues. Corriger systématiquement les


élèves qui

produiraient des phrases du type :

– Dans la classe, sont dix filles et quinze garçons ➝ Dans la classe, il y a


dix

filles et quinze garçons.

6 L’exercice 6 propose aux élèves de réutiliser la structure découverte dans


6. Dans la chambre de Lisa,

l’exercice 5 en produisant des phrases pour décrire la chambre de


Lisa. il y a un lit, un bureau,

Demander à la classe d’observer la photo de la page 68 et de proposer, par


des vêtements sur le lit,
deux, trois ou quatre phrases avec il y a. Pour la mise en commun, deman-
un ordinateur sur le bureau,

der aux groupes d’énoncer leurs phrases à la classe en incitant les autres à
une chaîne hi-fi et des livres sur

corriger les erreurs éventuelles.


les étagères, etc.

Prolonger l’exercice à l’oral en faisant produire aux élèves des


phrases du

même type pour décrire leur maison. Ils peuvent ainsi réutiliser le vocabu-

laire de la double page précédente et de la famille :

– Comment c’est chez toi, Elsa ?

– Chez moi, il y a trois chambres, un salon, une cuisine, etc.

– Décris / Parle de ta famille, David.

– Dans ma famille, il y a cinq personnes : mon père, ma mère, mes sœurs et

moi.

À l’aide de l’encadré N’oublie pas !, bien faire observer aux élèves qu’à la

forme négative, il y a suivi d’un article indéfini, d’un numéral ou


d’une

expression de quantité devient il n’y a pas de. Il est possible de demander

encore à quelques volontaires de produire des phrases négatives pour dési-

gner ce qu’il n’y a pas dans la classe.

– Dans la classe, il n’y a pas d’ordinateur, il n’y a pas de chaîne hi-fi.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 70.

Les prépositions et les adverbes de lieu

Ce deuxième point de grammaire a pour but de donner des outils pour

situer dans l’espace.


Dans un premier temps, il est préférable de faire repérer aux élèves
les

prépositions et adverbes de lieu présents dans le test et de s’assurer de leur

compréhension. Pour cela, poser des questions aux élèves du type :

– Où est Lisa ?

– Où sont les vêtements de Lisa ?

90

----------------------- Page 91-----------------------

Les élèves peuvent répondre en s’aidant des phrases du test :

– Lisa est sur sa chaise, dans sa chambre.

– Ses vêtements sont sur son lit.

Écrire au tableau les deux prépositions en les accompagnant d’un


petit

schéma permettant de les expliquer (petit rond sur une ligne pour
sur,

petit rond dans une boîte pour dans).

Solutions

Demander ensuite aux élèves de se concentrer sur les dessins de l’exercice 7

7 et de les associer aux phrases pour situer les vêtements. Ils


peuvent 7. a. 5 ; b. 3 ; c. 1 ; d. 2 ; e. 6 ;

procéder par élimination et par déduction. Pour la mise en


commun, f. 4.

demander à des volontaires de proposer leurs réponses en faisant des

phrases :

– N° 2, les vêtements sont devant le placard.

– N° 3, les vêtements sont à côté de la chaise.

Dessiner ensuite au tableau d’autres schémas du même type que précé-

demment représentant sous, à côté de, devant, derrière et inviter les élèves
à les recopier sur leur cahier.

Mes mots

La chambre

Solutions

8 L’exercice 8 permet de vérifier la bonne compréhension du lexique de la

chambre abordé dans le test. Les élèves doivent retrouver sur la photo de
8. 1. a ; 2. d ; 3. g ; 4. c ; 5. b ;

la chambre de Lisa les différents objets et meubles et les nommer. Leur lais-
6. e ; 7. h ; 8. f.

ser quelques minutes pour faire les associations par deux, puis interroger

plusieurs élèves :

– Le n° 1, qu’est-ce que c’est ?

– C’est le lit.

– Le n° 5, qu’est-ce que c’est ?

– C’est le bureau.

À toi !

9 L’activité 9 permet de revoir en production orale les contenus fonctionnels de


l’unité pour décrire un lieu et situer

des éléments dans l’espace. Il s’agit d’une activité interactive à réaliser


par deux. Demander aux élèves de se

munir d’une feuille de papier. Un élève décrit sa chambre à l’autre tout en la


dessinant lui-même. Il donne le

maximum d’informations à son/sa camarade afin qu’il / elle puisse situer le


plus justement possible chaque

objet ou meuble de la chambre qu’il dessine lui aussi. Il est important que
l’élève qui parle ne regarde pas le

dessin de son équipier pendant la description. Il peut cependant reformuler ou


répéter certaines informations si

l’autre ne les comprend pas. Lorsque la description est terminée, les deux
élèves comparent ensemble les dessins

réalisés et corrigent les erreurs éventuelles, en faisant des phrases (Le


bureau n’est pas à côté de la porte, il est à

côté du lit).

Afin que tous les élèves s’entraînent à la production et à la réception,


inverser ensuite les rôles.

Exemple :

Dans ma chambre, il y a mon lit et à côté du lit, il y a mon bureau. Sur mon
bureau, il y a mes livres. Devant mon

bureau, il y a une chaise et derrière la chaise, il y a mes étagères avec ma


chaîne hi-fi et mes CD. Il y a aussi mes BD

sur mes étagères. Mes vêtements sont dans mon placard à côté de mon lit mais
pas à côté de mon bureau. Par terre,

il y a des livres et mon chien. Sur les murs, il y a mes photos.

91
Unité 7

----------------------- Page 92-----------------------

A telier langue
page 70

A telier langue

Comme vu précédemment dans les rubriques Grammaire, les exercices de cette


rubrique peuvent s’effectuer au

moment du travail sur le point de grammaire en question.

L’impératif

Solutions

1 Dans l’exercice 1, il s’agit pour les élèves de faire la différence entre


l’impé-

ratif et le présent de l’indicatif en complétant ou non les phrases avec les


1. b. Vous ; c. Ø ; d. Vous ;

pronoms sujets proposés.


e. Ø ; f. Tu.
Après avoir fait l’exercice individuellement, les élèves peuvent
comparer

leurs réponses par deux. Pour la correction collective, insister pour que
les

élèves lisent les phrases avec l’intonation, surtout à l’impératif.

2 L’exercice 2 a pour but de travailler les différentes valeurs de


l’impératif : 2. a. Regarde où tu marches ! ;

ordre ou conseil. Il s’agit pour les élèves de produire des phrases impéra-
b. Entrons (dans la maison /

tives (ordre ou conseil) correspondant aux illustrations en


utilisant les chez moi) ! ; c. Fais attention !

verbes proposés. Pour la mise en commun, demander à plusieurs volon-

taires de proposer leurs phrases et inviter la classe à corriger les


éventuelles

erreurs. Veiller à la bonne conjugaison des verbes.

« Il y a »

Solutions

3 L’exercice 3 a pour but de faire produire aux élèves des phrases affirmati-

ves ou négatives avec il y a. Demander à chacun d’écrire deux ou trois phra-


3. a. Dans ma chambre, il y a

ses pour dire ce qu’il y a ou ce qu’il n’y a pas dans leur chambre à partir
des un ordinateur, il y a une chaîne

trois illustrations proposées. Pour la mise en commun, interroger plusieurs


hi-fi et il y a des DVD.

volontaires et inviter la classe à corriger les erreurs éventuelles.


Insister sur b. Dans ma chambre, il n’y a

la forme négative pas de. Il n’y a pas un ordinateur*, Il n’y a pas des DVD*
pas d’ordinateur, il n’y a pas

sont des phrases incorrectes ; en effet, la forme négative d’il y a +


article de chaîne hi-fi et il n’y a pas

indéfini, numéral ou quantité = Il n’y a pas de…


de DVD.

Les prépositions et les adverbes de lieu


Les exercices 4 et 5 permettent de systématiser l’emploi des prépositions

et adverbes de lieu pour situer dans l’espace.

Solutions

4 Dans l’exercice 4, il s’agit de compléter les phrases avec les expressions


pro- 4. a. dans ; b. en haut / en bas –

posées. Les élèves peuvent réaliser cet exercice par deux.

en bas / en haut ; c. sur ;

L’exercice 5 est une activité de production. Par deux, les élèves observent
d. sous.

l’illustration de la chambre de Rémi et en font la description en utilisant


les

mots proposés. Passer dans les groupes pour guider les productions et véri-

fier les éventuelles erreurs. Pour la mise en commun, demander à plusieurs

groupes de lire leur description à la classe.

Exemple :

Dans la chambre de Rémi, il y a une chaise devant le bureau. Sur les


étagères,

il y a des livres. L’ordinateur est sur le bureau, et derrière l’ordinateur,


il y a un

poster sur le mur. Le chat est sous la chaise. La chaîne hi-fi est à côté du
lit.

Devant le lit, par terre, il y a son sac avec ses affaires de sport.

Il est également possible de réaliser cette activité à l’oral en demandant

à des volontaires de proposer chacun une phrase pour décrire la chambre.

Ils peuvent s’aider du post-it N’oublie pas ! pour la bonne


utilisation de

à côté de.

92
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Phonétique

Cette rubrique a pour but de travailler la différenciation des sons [f] /


[v],

[b] / [p] et [b] / [v].

Notons que ce point de phonétique ne représente pas les mêmes


diffi-

cultés selon les nationalités.

Il convient donc de travailler en plusieurs étapes, en insistant tout d’abord

sur les similitudes entre les phonèmes [f] et [v], puis sur les
similitudes

entre les phonèmes [b] et [p], pour arriver finalement à différencier


les

phonèmes [b] et [v].

6 Tout d’abord, demander aux élèves d’observer les mots de l’exercice 6. Leur

faire écouter l’enregistrement et les inciter à répéter les mots. Renouveler

l’exercice si nécessaire puis faire remarquer aux élèves que les mots propo-

sés sont regroupés par couples ayant une sonorité similaire mais commen-

çant par une consonne différente.

Leur faire prononcer à nouveau les deux premiers mots, pain et bain en

leur demandant de bien observer la position de leur bouche et de voir si

elle diffère entre les deux sons. Ils remarqueront aisément que les deux

consonnes [p] et [b] se prononcent en serrant les deux lèvres l’une contre

l’autre. Les inviter à noter maintenant la différence au niveau des cordes

vocales : l’une [p] est sourde (les cordes vocales ne vibrent pas) et l’autre

[b], sonore (les cordes vocales vibrent). Cette différence entre


consonne

sourde et sonore est très claire lorsqu’on place ses doigts sur la gorge alors

qu’on prononce ces deux sons, sans voyelle qui les suive.

Procéder de même pour le deuxième couple de mots vous etfou


pour que
les élèves repèrent la position de leur bouche (les dents sur la lèvre infé-

rieure) et la différence entre la sourde [f] et la sonore [v].

Pour terminer, demander aux élèves de ne prononcer que les deux conson-

nes sonores parmi les quatre travaillées précédemment ([b] et [v]) et de

s’entraîner à prononcer le dernier couple de mots de l’exercice 6 (boire et

voir). Leur demander de repérer la différence entre les deux (la position de

la bouche et l’expulsion brusque ou continue de l’air).

Une fois cette différenciation faite, il est possible de demander à plusieurs

élèves de prononcer la série des six mots les uns à la suite des autres pour

vérifier qu’ils ont bien compris.

Transcription/Solutions

7 L’exercice 7 est un exercice de discrimination auditive des sons précédem-

ment travaillés dans l’exercice 6.


7. a. Prenez un pain ; b. La belle

Inviter les élèves à lire les phrases de l’exercice et à s’entraîner à les


pronon- de Paris ; c. Les vrais amis ;

cer chacun pour soi. Passer ensuite l’enregistrement. Les élèves repèrent la
d. C’est vous ? ; e. Allons voir ! ;

phrase entendue parmi les deux proposées. Passer éventuellement une


f. Ils s’en vont.

deuxième fois l’enregistrement. Pour la correction collective, faire écouter

chaque phrase séparément et demander à des volontaires de proposer

leur choix. La classe corrige si nécessaire. Ne pas hésiter à faire répéter


les

deux propositions de phrases à un élève qui aurait fait une erreur,


de

manière à vérifier qu’il a bien compris la différenciation des deux sons.

On peut finir par une nouvelle écoute des six phrases en demandant aux

élèves de répéter chaque phrase après l’enregistrement.

8 Pour terminer le travail sur ces différents sons de manière ludique, passer
la chanson (exercice 8). Les élèves lisent dans un premier temps les paroles

en même temps qu’ils écoutent. Demander ensuite à plusieurs volontaires

de lire les mots colorés en se concentrant sur la prononciation des conson-

nes travaillées précédemment. Dans un deuxième temps, inviter la classe

à chanter.

93
Unité 7

----------------------- Page 94-----------------------

BD
page 71

BD

Info BD

La planche de BD présentée dans cette page est tirée du magazine Astrapi . Elle
relate les aventures de Nico et

Kinuko, deux jeunes voisins qui ne s’entendent pas très bien, tout comme leurs
chien et chat respectifs. C’est

une BD de Marc Cantin.

Contexte

La planche choisie ici a pour thème le déménagement et reprend en le complétant


le lexique déjà acquis tout

au long de l’unité. Nico et Kinuko ainsi que leurs parents emménagent


en même temps dans des maisons

voisines. Les parents respectifs semblent très contents de leurs nouveaux


voisins et s’imaginent que les deux

adolescents du même âge vont très bien s’entendre. Malheureusement, le chien de


Nico et le chat de Kinuko

commencent à se chamailler, à l’image de leurs jeunes maîtres…


Activités

Dans un premier temps, demander aux élèves de lire la BD individuelle-

ment et à voix basse. Les laisser réagir librement sur ce qu’ils ont compris.

Leur laisser ensuite quelques minutes pour répondre aux questions 1, 2 et

3 par deux.

Solutions

1 Les questions 1 et 2 permettent de vérifier la compréhension globale de la

BD. Inciter les élèves à justifier leurs réponses en citant le texte.


1. Les parents de Nico

s’appellent Bernard et

à
Françoise Zazen, et les parents

de Kinuko s’appellent Damien

Pour la question 3, il s’agit de se concentrer sur le lexique, que les élèves


et Ling Carmin.

peuvent facilement retrouver dans le texte par déduction et grâce


aux 2. Nico et Kinuko ne sont pas

images.
amis, ils ne s’entendent pas.

3. a. voisin ; b. bien s’entendre.

Pour la mise en commun, demander à plusieurs groupes de proposer leurs

réponses à la classe. Répondre ensuite aux questions des élèves qui

n’auraient pas compris certains mots ou subtilités de la BD. Leur expliquer

par exemple l’expression heureux de faire votre connaissance en


leur

rappelant l’expression vue en unité 1 Enchanté(e). Il n’est cependant


pas
nécessaire de s’attarder sur les insultes prononcées par Nico et Kinuko.

Fais le point
page 72

Fais le point

Cette page a pour objectif d’évaluer les élèves sur ce qu’ils ont travaillé
dans l’unité. Un Mes mots thématique

reprenant les mots importants de l’unité se trouve en colonne à gauche afin


d’aider les élèves à réaliser les acti-

vités. Il est possible de faire ce bilan comme un devoir sur table pour les
parties de compréhension écrite et orale

et de production écrite. Pour cela, demander aux élèves d’écrire leurs


réponses sur une feuille et la leur ramasser

pour la correction.

94

----------------------- Page 95-----------------------

Compréhension orale

Transcription

Demander aux élèves de lire les affirmations de l’exercice 1 individuelle-

ment. Passer ensuite l’enregistrement une première fois. Les élèves retrou-
1. Sophie : Salut Lisa ! Viens,

vent quelles phrases sont vraies ou fausses.


entre dans ma chambre ! Lisa :

Passer l’enregistrement une deuxième fois afin de leur permettre


de Quel désordre ! Tes livres sont

vérifier leurs réponses.


par terre, tes vêtements sous le

Pour la correction collective, inciter les élèves à justifier leur choix.


lit, et tes CD sont à côté de

ta chaise !!! Sophie : Oui, j’adore


le désordre ! Dans ma chambre,

il y a des affaires partout !

Solutions

1. a. faux (les livres sont par

terre) ; b. vrai ; c. vrai ; d. faux

(il y a des affaires partout).

Compréhension écrite

Solutions

2 L’exercice 2 a pour but d’associer la description que fait chaque adolescent

de son logement au plan correspondant. Les élèves lisent les trois textes
2. a. 1 ; b. 3 ; c. 2.

individuellement. Pour la mise en commun, demander à des volontaires de

proposer leurs réponses. Les inciter à les justifier.

Expression orale

3 L’activité 3 se fait en interaction par deux. Un élève pense à un objet dans


la classe et observe bien sa localisation

(à côté de quoi, sur quoi, sous quoi il se trouve). Son partenaire va devoir
deviner de quel objet il s’agit. Pour cela,

il lui pose des questions fermées auxquelles le premier répondra par oui ou
non.

Pour rendre cette activité plus ludique, il est possible de comptabiliser les
points de chaque joueur : un point par

question. L’élève qui pose les questions obtient le nombre de points


correspondant au nombre de questions
posées. Lorsque l’objet a été trouvé, inverser les rôles. L’autre élève est
donc en situation de répondre aux ques-

tions et de comptabiliser ses points à son tour. L’élève qui remporte le moins
de points a gagné (il a situé l’objet

le plus rapidement).

Exemple :

– Est-ce que c’est à côté de ton livre ?

– Non, ce n’est pas à côté de mon livre.

– Est-ce que c’est sur le bureau du professeur ?

– Oui, c’est sur le bureau du professeur.

– Est-ce que c’est la cassette ?

– Oui, c’est la cassette. (3 points pour l’élève qui a posé les questions.)

Expression écrite

4 L’activité 4 peut être réalisée en classe, comme devoir sur table, ou à la


maison. Chaque élève écrit individuelle-

ment un petit texte décrivant sa chambre. Il est important qu’il utilise tous
les mots proposés. Ils permettront de

le guider dans sa production et de vérifier leur bon emploi.

Chaque élève peut ensuite corriger le texte de son voisin de table. Pour une
correction plus approfondie, ramas-

ser les textes pour les annoter individuellement.

Exemple :

Dans ma chambre, j’ai un grand lit. À côté de mon lit, il y a mon bureau et ma
chaise. Sur le bureau, il y a mes livres.

J’ai un grand placard avec mes vêtements. Il y a aussi beaucoup de vêtements


et de désordre sous mon lit !

95
Unité 7

----------------------- Page 96-----------------------

Unité 8 On va faire la fête !


Unité 8

OBJECTIFS DE L’UNITÉ

communicatifs grammaticaux lexicaux phonétiques


socioculturels

• Communiquer • Le futur proche • La fête • Les


voyelles • Fêter

au téléphone • Je voudrais d’anniversaire nasales


un anniversaire

• Parler de • Le verbe venir • Les mois


• La Fête de

l’avenir proche • L’interrogation et les dates


la musique

• Exprimer avec est-ce que… ?


• Les fêtes

des souhaits et qu’est-ce


en France

poliment que… ?

• Dire la date

• Écrire et

répondre à

une invitation

RÉVISIONS

Le verbe aller

Les nombres

Les jours de la semaine

THÈMES TRANSVERSAUX
Convivialité : entraide et collaboration, demande polie

Interculturel : les fêtes françaises

O uverture
page 73

O uverture

Mise en route

Cette activité permet d’introduire le thème de l’unité. – Qu’est-ce qu’on fait


dans une fête ?

Faire observer la page 73 aux élèves. Leur demander Laisser les élèves
énumérer les différentes situations

de réagir librement, en français ou en langue mater- de fête auxquelles ils


participent, ainsi que ce qu’ils y

nelle, sur la photo qu’ils voient : font. Noter les mots


clés en français au tableau afin

– Qu’est-ce que c’est ? d’introduire le


vocabulaire de l’unité dont ils auront

Inviter les élèves à lire le titre de l’unité pour qu’ils besoin pour
la suite des activités :

découvrent le mot fête et qu’ils puissent répondre à – On fait la fête pour


un anniversaire, pour Noël, etc.

la question. – On invite les


copains, on danse, on mange des

– C’est une fête. gâteaux, on fait des


cadeaux.

Lancer ensuite la conversation sur ce thème en leur Si besoin est,


dessiner au tableau de petits

posant des questions : symboles illustrant ces


différents mots clés afin qu’ils

– Quand est-ce qu’on fait la fête ? soient bien compris par


tous.

96
----------------------- Page 97-----------------------

A nniversaire surprise
pages 74-75

A nniversaire surprise

Contexte

C’est bientôt l’anniversaire de Zoé. Maïa téléphone à Rémi pour parler de la


fête surprise qu’elle veut organiser

chez elle à cette occasion. Elle demande à Rémi de l’aider : il veut bien aller
acheter les boissons, les bougies et

les ballons. En revanche, il n’a pas d’idée pour le cadeau, et ne sait pas
faire les gâteaux. Au moment où Maïa va

lui demander de s’occuper au moins des invitations, la communication est


coupée, son portable ne marche plus.

Finalement, elle se charge de presque tout…

Observe les documents

Solutions

1 Demander aux élèves d’ouvrir leur livre pages 74-75 et de cacher le dialo-

gue. Les inviter à observer les documents.


1. b.

Dans un premier temps, leur demander de reconnaître les personnages

présents sur les dessins et d’imaginer ce qu’ils font. Ils vont


facilement

reconnaître qu’il s’agit d’une conversation téléphonique entre Rémi


et

Maïa et qu’ils parlent d’un anniversaire, en observant le titre et les


illustra-

tions de la vignette 2. Ils peuvent également saisir que la communication

entre Rémi et Maïa est coupée à la fin grâce à la vignette 3.

À l’aide du document 4, demander ensuite aux élèves d’imaginer pour qui

va être la fête d’anniversaire et de quelle manière elle se prépare :

– C’est l’anniversaire de Zoé.


S’assurer de la bonne compréhension du mot surprise :

– Zoé ne sait pas qu’on organise une fête pour son anniversaire.

Les inviter enfin à répondre à la question 1. À l’aide du document 4, les


élè-

ves sont en mesure de comprendre où se passe la fête (chez Maïa) et pour-

quoi Maïa l’organise (pour l’anniversaire surprise de Zoé). Noter au tableau

le mot invitation et s’assurer que les élèves l’ont bien compris :

– Pour ton anniversaire, comment est-ce que tu invites tes copains ?

– J’écris une invitation. / J’envoie une invitation par mél / SMS…

2 Attirer ensuite l’attention des élèves sur le type de téléphone utilisé


par 2. a.

Maïa. Les inviter à répondre à la question 2 pour le nommer. Leur demander

s’ils connaissent la différence d’appellation avec le téléphone


utilisé par

Rémi :

– Maïa utilise un (téléphone) portable, Rémi utilise un téléphone fixe.

Tu comprends ?

Solutions

3 Procéder à une première écoute globale du dialogue. Les élèves, qui auront
3. a. faux (Maïa va demander

masqué le dialogue à l’aide du cache, se concentrent sur les illustrations

pendant l’écoute. Leur demander de confirmer les informations qu’ils ont


à ses parents pour l’organiser

déduites des images précédemment observées puis de lire les phrases de


chez elle) ; b. faux (Rémi n’a

l’exercice 3. Leur laisser quelques minutes pour déterminer, par


deux, si pas d’idée) ; c. vrai.

elles sont vraies ou fausses. Pour la mise en commun, demander à


des

volontaires de proposer leurs réponses à la classe en les incitant à


justifier
leur choix et à corriger les réponses fausses.

Afin de confirmer cette justification, faire écouter le dialogue encore une

fois en le fractionnant aux phrases clés : couper après On fait la fête


chez

toi, non ?, Je ne sais pas, je n’ai pas d’idée… et Mon portable ne marche
plus !.

Écrire ces phrases au tableau et attirer l’attention des élèves sur


l’expres-

sion ne marche plus. La négation avec ne… plus exprime la fin de quelque

chose. Leur expliquer par un exemple :

– Dans une fête, quand on arrive, il y a des boissons, des gâteaux et à la


fin,

il n’y a plus de gâteaux / de boissons.

97
Unité 8

----------------------- Page 98-----------------------

Solutions

4 Dans un deuxième temps, faire observer aux élèves les items de l’exercice
4. a. Maïa va acheter

4 avec lesquels ils doivent constituer des phrases pour retrouver ce


que

vont faire Rémi et Maïa pour l’organisation de la fête. Pour cela, procéder à
le cadeau (1), faire le gâteau

une écoute de la deuxième partie du dialogue à partir de Qu’est-ce qu’on


et les invitations (3, 4) ;

achète comme cadeau pour Zoé ?. Les élèves écrivent les phrases sur leur
b. Rémi va acheter les boissons,

cahier et vérifient leurs réponses par deux. Pour la mise en


commun, les bougies et les ballons (2).

poser des questions à des volontaires pour qu’ils formulent des phrases

complètes :

– Qu’est-ce que Maïa va faire ?

– Elle va acheter le cadeau, elle va faire le gâteau et écrire les


invitations.
Pour clore l’activité, on peut faire écouter une dernière fois le dialogue.
Les

élèves en lisent la transcription en même temps. Une alternative est de

faire lire à haute voix le dialogue par des élèves volontaires.


Veiller à la

prononciation et à l’intonation. Répondre aux éventuelles questions de

vocabulaire et les inviter à observer comment est introduite la conversa-

tion téléphonique. Attirer leur attention sur les formules suivantes : Allô /

Je voudrais parler à / Je te le passe. Pour cette dernière formule : mimer la

scène en faisant mine de passer le téléphone à quelqu’un.


Introduire

également le féminin de cette phrase avec un exemple :

– Je te passe Rémi = Je te le passe.

– Je te passe Zoé = Je te la passe.

Grammaire

Le futur proche

Cette rubrique grammaticale a pour but de faire découvrir aux élèves un

nouveau temps : le futur proche.

Cette découverte se fait en deux temps. Il s’agit d’abord pour les élèves de

comprendre le sens des phrases au futur proche en les comparant


à

d’autres phrases au présent. Ils vont ensuite observer la construction de ce

temps aux formes affirmative et négative.

Solutions

5 Les inviter à lire les phrases de l’exercice 5 et à recopier le tableau


proposé 5. Le présent : a – d.

dans leur cahier. Leur laisser quelques minutes pour les classer en s’assu-
rant qu’ils ont bien compris la différence entre les deux colonnes : l’une
Le futur proche : b – c.

regroupant les actions au présent (qui se passent maintenant) et l’autre

regroupant les actions à réaliser dans un futur proche (après, bientôt).

Pour la mise en commun, recopier les phrases au tableau en les classant

dans les deux colonnes.

Dans un deuxième temps, demander aux élèves d’observer les phrases

classées dans la colonne « Futur proche » de l’exercice 5 et de repérer com-

ment ce temps est construit : verbe aller au présent + infinitif. Leur remé-

morer, si besoin est, la conjugaison du verbe aller en proposant à quelques

élèves volontaires de l’énoncer.

6 Les inviter ensuite à observer la forme négative du futur proche dans le


6. a. Je ne vais pas demander à

tableau de l’exercice 6. Il est important qu’ils repèrent bien la


place de mes parents ; b. Je ne vais pas

ne… pas ; leur demander de noter la différence avec la forme négative du


écrire les invitations.

présent :

– Au présent : ne + verbe + pas / au futur proche : ne + aller + pas +


infinitif.

Après observation du tableau, les élèves peuvent transformer les phrases

de l’exercice 6 à la forme négative. Mettre en commun en demandant à

des volontaires de venir écrire leurs phrases négatives au tableau.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 78.

98

----------------------- Page 99-----------------------

« Je voudrais »
Cette expression au conditionnel est uniquement traitée ici en tant que

structure figée pour faire une demande polie. Il n’est pas question
de

travailler le conditionnel, trop complexe à ce niveau. Il convient


donc

d’introduire la structure ainsi, sans aller plus loin pour l’instant.

Solutions

7 L’exercice 7 a pour but de faire retrouver aux élèves la phrase du dialogue


7. Je voudrais parler à Rémi

équivalente à celle proposée : C’est possible de parler à Rémi, s’il vous


plaît ?

Ils vont facilement reconnaître qu’il s’agit de la phrase d’introduction de


s’il vous plaît.

la conversation téléphonique : Je voudrais parler à Rémi, s’il vous plaît.


Les

guider pour qu’ils comprennent bien l’emploi de je voudrais


en leur

posant quelques questions de ce type :

– À qui parle Maïa ?

– Est-ce qu’elle est polie ?

Les élèves peuvent ainsi constater que Maïa parle au père de Rémi, qu’elle dit

s’il vous plaît et que je voudrais lui permet de faire sa demande poliment.

Les élèves peuvent ensuite observer l’encadré N’oublie pas ! et noter les

deux emplois de je voudrais , accompagné soit d’un nom, soit d’un verbe à

l’infinitif.

Les inciter enfin à formuler, chacun à leur tour, une demande polie soit à un

camarade de classe, soit au professeur :

– Marie, je voudrais un stylo, s’il te plaît.

– Madame, s’il vous plaît, je voudrais aller aux toilettes.

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 78.


Mes mots

Solutions

La fête d’anniversaire

8 Cette rubrique revient sur le thème lexical de la double page : la


fête 8. 1. des boissons ; 2. des

d’anniversaire. Demander aux élèves d’observer les dessins de l’exercice 8.


ballons ; 3. des bougies ;

Leur laisser quelques minutes pour les associer, par deux, aux mots corres-
4. un cadeau ; 5. un gâteau ;

pondants. Ils peuvent procéder par élimination en commençant par les


6. une invitation ;

mots qu’ils connaissent et qui ont été plus particulièrement abordés dans
7. un anniversaire ; 8. une fête.

les activités de mise en route : la fête, le cadeau, le gâteau, une


invitation,

un anniversaire.

À toi !

9 L’activité 9 a pour but de faire produire aux élèves une conversation


téléphonique. Leur demander de se remé-

morer comment est introduite la conversation et quelles sont les expressions


clés à retenir et à réutiliser :Allô /

Je voudrais parler à / Je te le/la passe .

Former ensuite des groupes de deux et leur demander d’imaginer une


conversation téléphonique au cours de

laquelle un élève téléphone à son/sa camarade pour organiser une fête


d’anniversaire. Ils peuvent s’inspirer du

dialogue précédemment travaillé, mais en changeant quelques informations, en


utilisant leurs prénoms et en

imaginant comment va se dérouler / préparer la fête. Les inciter à utiliser le


futur proche dans leur conversation.

Leur laisser quelques minutes de préparation, et passer dans les groupes pour
les guider et vérifier la bonne

compréhension de l’activité.
Lorsque tous les groupes sont prêts, les inviter à venir jouer tour à tour
leur scène de conversation téléphonique

devant la classe. Afin de rendre les autres élèves spectateurs actifs, leur
demander de recopier une grille de ce

type, à remplir lors des différentes prestations :

Qui téléphone à qui ? Pourquoi ? C’est


l’anniversaire de qui ? Qui fait quoi ?

99
Unité 8

----------------------- Page 100-----------------------

Lorsqu’un groupe s’est produit, poser à la classe les questions de la grille


pour vérifier qu’ils ont bien écouté et

bien compris. Ils peuvent également faire partager leur point de vue sur la
production : ce qui n’était pas clair, ce

qu’ils n’ont pas bien compris, ce qu’ils ont trouvé positif.

Exemple :

– Allô ?

– Allô, bonjour ! Je voudrais parler à Nathan, s’il vous plaît.

– Oui, c’est moi.

– Salut, c’est Maria, ça va ?

– Oui, ça va, et toi ?

– Ça va. Je téléphone pour l’anniversaire de Marc. Qu’est-ce qu’on fait ?

– On va faire la fête chez moi, mes parents sont d’accord.

– OK, et tu vas faire un gâteau ?

– Oui, et ma mère va acheter les bougies, les boissons et les ballons pour la
fête.

– OK et moi, qu’est-ce que je fais ?

– Toi ? Tu vas t’occuper du cadeau.

– Mais qu’est-ce que j’achète ?


– Un CD, un DVD ?

– D’accord…

Etc.

Drôles d’invitations
pages 76-77

Drôles d’invitations

Info culturelle

La Fête de la musique a lieu en France le 21 juin (jour de l’été). Cette fête a


vu le jour le 21 juin 1982 sous la

présidence de François Mitterrand. Elle fut créée par le très populaire


ministre de la Culture de l’époque, Jack

Lang. L’idée de départ était de programmer quelques concerts pour marquer


l’événement, et surtout d’inciter

les musiciens amateurs à descendre dans les rues avec leur instrument préféré.
La fête connut d’emblée un

grand succès. L’invitation à la spontanéité avait trouvé son public. Elle est
une des fêtes préférées des Français

(voir aussi p. 106).

Les vacances scolaires d’été durent entre 7 et 9 semaines et ont


lieu de début juillet à fin août ou début

septembre.

Observe les documents

Solutions

1 Inviter les élèves à ouvrir leur livre page 76 et à observer les documents.
Les

laisser réagir librement sur ce qu’ils voient. Ils peuvent


reconnaître qu’il 1. c.

s’agit encore du thème de la fête. Leur demander de se concentrer sur les

illustrations et le titre. Ils peuvent alors répondre à la question 1. Les


deux
invitations proposées sur cette page sont des invitations « à fabriquer soi-

même », comme on en trouve dans les pages « bricolage » de


certains

magazines. Inviter les élèves à imaginer comment on peut les fabriquer et

à proposer d’autres idées d’invitations amusantes.

Tu comprends ?

Solutions

2 Procéder à une première lecture des invitations. Pour cette étape, laisser

quelques minutes aux élèves pour lire la première invitation silencieuse-


2. Doc. 1 : La MJ ; Doc. 2 : Julie.

ment. Leur demander ensuite de répondre à la question de l’exercice 2. Les

guider pour faire des suppositions :

– C’est une invitation pour aller où ? Pour faire quoi ?

100

----------------------- Page 101-----------------------

Ils peuvent facilement retrouver l’objet de l’invitation (la Fête de la musi-

que) et supposer qui en est l’auteur (la MJ). Suivre la même démarche pour

la deuxième invitation.

Solutions

3 Demander ensuite aux élèves de lire plus attentivement le document 1 et


3. a. faux (on va apporter

de répondre par deux aux questions de l’exercice 3. Procéder à une correc-

tion collective, en insistant pour que les élèves justifient leurs réponses.
des gâteaux) ; b. vrai ; c. vrai ;

d. faux (on va écouter

un concert).
Procéder de même pour la deuxième invitation et les activités 4a et b.
4. a. 1 ; b. 1.

Pour une compréhension un peu plus poussée des textes, il est possible de

poser des questions aux élèves ou même de leur demander de se poser des

questions entre eux :

– À quelle heure est la fête de Julie ?

– Qu’est-ce qu’il va y avoir à la fête de la MJ ?

Etc.

Grammaire

Le verbe « venir »

Cette rubrique grammaticale a pour but de faire découvrir aux élèves la

conjugaison du verbe venir.

Solutions

5 Demander aux élèves de relire les documents 1 et 2 et d’y trouver les deux
5. vous venez ; tu viens.

occurrences du verbe venir (exercice 5). La conjugaison entière du verbe est

donnée à la suite de cet exercice. Faire remarquer aux élèves qu’il n’y a pas

de différence de prononciation entre les formes verbales des trois premiè-

res personnes du singulier, les s ou t finaux ne se prononçant pas.

Observer ensuite les vignettes de l’encadré N’oublie pas ! se trouvant sous

le tableau et amener les élèves à faire des hypothèses sur la


différence

d’utilisation entre les verbes aller et venir. Ces deux verbes ont
un sens

similaire, dans la mesure où ils expriment le déplacement d’un point à un

autre. La différence réside dans la direction empruntée, en fonction


du

locuteur (vers lui / dans sa direction ou dans une autre direction). Le verbe
aller signifie se déplacer du lieu où on est (au moment où le locuteur parle)

vers un autre lieu. Venir peut signifier qu’une personne rejoint le locuteur,

va dans sa direction, ou signifier qu’on accompagne le locuteur (venir avec).

– Tu viens chez moi ce soir ? / Tu vas chez Catherine ce soir ?

– Vous venez (avec nous) à la fête de la MJ ? / Vous allez à la


Fête de la

musique avec Maïa et Zoé ?

Se reporter à la page 78 pour pratiquer la conjugaison du verbe venir dans

un exercice complémentaire.

L’interrogation avec « est-ce que… ? »

et « qu’est-ce que… ? »

Cette rubrique met en opposition la question fermée introduite par Est-ce

que et la question ouverte introduite par Qu’est-ce que.

6 L’exercice 6 propose de repérer dans le document 1 les deux


questions 6. a. Est-ce que vous aimez

introduites par Est-ce que et de noter leur équivalence avec la


question le rock ? ; b. Est-ce que vous

intonative. Faire simplement relever ces deux questions et imaginer


les venez ?

réponses correspondantes (Oui / Non / Je ne sais pas) exclusivement.

L’activité 7 propose différentes réponses à associer à deux questions. Les


7. 1. b ; 2. a.

élèves peuvent remarquer que la question introduite par Qu’est-ce que

accepte de nombreuses réponses, alors que la question introduite par

Est-ce que n’a que trois réponses possibles.


101
Unité 8

----------------------- Page 102-----------------------

Inviter les élèves à poser des questions à leurs camarades pour pratiquer la

différence entre ces deux types de questions :

– Est-ce que tu aimes faire la fête ?

– Qu’est-ce que tu écoutes comme musique ?

Pour la systématisation de ce point de grammaire, se reporter à la rubrique

Atelier langue, page 78.

Mes mots

Les mois, les dates

Après observation du document 3 de la page 76, représentant

un calendrier français, les élèves vont être en mesure d’exprimer des dates.

Solutions

8 L’activité 8 propose, à partir du carnet de Maïa, d’écrire en toutes lettres


les

dates d’anniversaire de ses copains et copines. On voit dans l’exemple que


8. a. L’anniversaire de Julie est

pour exprimer la date en français, il suffit de faire suivre l’article défini


le le douze novembre ;

du numéro du jour puis du nom du mois. La seule exception à cette règle


b. L’anniversaire de Zoé

concerne le premier jour du mois, qui est nommé avec le nombre ordinal
est le sept mai ;

premier et non pas le nombre cardinal un comme on peut l’observer dans


c. L’anniversaire de Thomas

l’encadré. Demander à un élève de donner la date du jour en français.


est le deux décembre ;
– Aujourd’hui, c’est le vingt-quatre mai.
d. L’anniversaire de Nico

Les élèves, à partir des dates inscrites sur le carnet et à l’aide du document
est le premier janvier ;

3, écrivent les dates d’anniversaire en toutes lettres. Inviter quelques


élèves e. L’anniversaire de Marie

volontaires à écrire les phrases au tableau.


est le vingt avril ;

Proposer ensuite à différents élèves de donner leur date


d’anniversaire. f. L’anniversaire de Rémi

Faire corriger les erreurs éventuelles par les autres élèves.


est le trente octobre ;

– Mon anniversaire, c’est le deux août. Et toi, Céline ?


g. L’anniversaire de Caroline est

Noter que lorsqu’on donne la date en chiffres, elle est toujours


sous le le vingt-deux août

modèle jour-mois-année (05/07/06 = le cinq juillet 2006). Noter égale-


(prononcé [ut]).

ment que les noms de mois s’écrivent sans majuscule en français.

À toi !

9 L’activité 9 permet de reprendre tous les contenus de l’unité en production


écrite, sur le modèle des documents 1

et 2 page 76.

Former des groupes de deux élèves et leur demander d’écrire une invitation à
l’événement de leur choix (anni-

versaire, fête de l’école, spectacle…). Les invitations pourront avoir une


forme classique ou plus originale, comme

proposé à la page 76.

Passer dans les groupes afin de veiller au bon déroulement de l’activité et


d’apporter une aide aux groupes qui

en ont besoin. Échanger les invitations entre les groupes afin


d’apporter une première correction, qui sera

complétée par le professeur. Proposer enfin à différents groupes de lire leur


invitation à la classe.

On pourra afficher les invitations dans la classe.


Exemple :

Salut les copains !

Qu’est-ce que vous faites mercredi ?

C’est l’anniversaire de Marco et on va faire la fête chez moi. Venez à 14 h


30, on va danser et manger des gâteaux !

Apportez des CD !

Liam et Marco.

102

----------------------- Page 103-----------------------

A telier langue
page 78

A telier langue

Comme vu précédemment dans les rubriques Grammaire, les exercices de cette


rubrique peuvent s’effectuer au

moment du travail sur le point de grammaire en question.

Le futur proche

Solutions

1 L’exercice 1 permet de systématiser l’emploi du futur proche. Les


élèves

observent les phrases et les transforment au futur proche. Leur


laisser 1. a. Je vais organiser une fête

quelques minutes pour travailler par deux, et procéder à une


correction avec mes copains ;

collective en interrogeant des volontaires. Écrire les phrases au tableau.


b. Rémi va acheter

des boissons pour la fête ;

c. Pour l’anniversaire de Zoé,


Rémi et Maïa vont faire

des gâteaux ; d. Nous allons

aller à la fête surprise.

2 L’exercice 2 a pour but de faire travailler les élèves sur la place des
mots 2. a. Je ne vais pas faire le

dans la phrase affirmative ou négative au futur proche. Procéder comme


gâteau ; b. On va faire la fête

pour l’exercice 1 pour la réalisation et la correction de l’exercice.


pour l’anniversaire de Zoé ;

c. Tu ne vas pas fêter ton

anniversaire ?

« Je voudrais »

Solutions

3 Dans l’exercice 3, il s’agit pour les élèves de transformer les phrases


données

en demandes polies avec je voudrais . Leur laisser quelques minutes pour


3. a. Bonjour monsieur,

réfléchir par deux et écrire les demandes polies sur une feuille de
brouillon. je voudrais un gâteau, s’il vous

Pour la correction, demander à plusieurs volontaires de proposer


leurs plaît ; b. Papa, je voudrais

phrases. Les écrire au tableau.


organiser une fête à la maison,

s’il te plaît ; c. Allô ? Je voudrais

parler à Maïa, s’il vous plaît.

Le verbe « venir »

Solutions
4 L’exercice 4 reprend, dans différentes phrases, quelques formes verbales du

verbe venir. Les élèves conjuguent le verbe à la forme correcte.


4. a. venons ; b. viens ;

c. viennent ; d. vient.

L’interrogation avec « est-ce que… ? » et « qu’est-ce que… ? »

Les exercices 5 et 6 permettent dans un premier temps de


pratiquer la

question avec est-ce que, puis de la mettre en opposition avec la question

introduite par qu’est-ce que.

Solutions

5 Pour l’exercice 5, demander aux élèves, par deux, de poser la même ques-
5. a.Tu vas faire un gâteau ? /

tion de deux manières différentes : la question intonative, puis la question

introduite par est-ce que.


Est-ce que tu vas faire un

gâteau ? ; b. L’anniversaire de

Zoé, c’est le 8 mai ? / C’est le

8 mai l’anniversaire de Zoé ? /

Est-ce que c’est le 8 mai

l’anniversaire de Zoé ? (autre

date acceptée) ; c. Tu vas venir à

la fête ? / Est-ce que tu vas

venir à la fête ? / Tu viens chez

moi samedi ? / Est-ce que


tu viens chez moi samedi ?

6 L’exercice 6 consiste à associer deux questions à toutes les réponses


possibles. (autres réponses possibles).

Demander aux élèves de proposer des réponses supplémentaires.


6. a. 1-3-4 ; b. 2-5.

103
Unité 8

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Phonétique / Les voyelles nasales

Cette rubrique a pour but de travailler la prononciation des voyelles nasales

[ɑ˜], [ɔ˜], [ε˜].

Transcription

7 Passer une première fois l’enregistrement de l’exercice 7 et demander aux

élèves de répéter les phrases qu’ils entendent. Celles-ci sont


présentées 7. a. C’est gras ! ; b. C’est grand ! ;

par paires, l’une contenant une voyelle orale et l’autre la voyelle nasale
cor- c. C’est beau ! ; d. C’est bon ! ;

respondant à la même ouverture de bouche : [a] ➝ [ɑ˜] ; [o] ➝ [ɔ˜] ; [ε] ➝


[ε˜]. e. C’est fin ! f. C’est fait !

Lors de cet exercice, demander aux élèves de repérer la différence


qu’ils

perçoivent entre les deux phrases de chaque paire. Les inviter à observer où

passe l’air lorsqu’ils prononcent les mots gras/grand, beau/bon etfait/fin .

Les laisser s’entraîner à la prononciation afin qu’ils découvrent


que les

phrases a, c et f (contenant une voyelle orale) l’air sort par la bouche et


que

dans les phrases b, d et e (contenant une voyelle nasale), il sort par le nez

et la bouche.

Solutions
8 Les élèves peuvent alors compléter le tableau de l’exercice 8 en cochant les

cases correspondant aux voyelles. Par exemple, l’air sort par la bouche pour
8. L’air sort par la bouche :

prononcer le [a] de « gras » et par la bouche et le nez pour prononcer le


[ɑ˜] a – c – e. L’air sort par le nez et

de « grand ».
la bouche : b – d – f.

Leur laisser quelques minutes pour compléter le tableau par deux et mettre

en commun. Lors de la correction, insister pour que les élèves répètent à

nouveau les mots du tableau en se concentrant sur la sortie de l’air par leur

bouche et/ou leur nez. Leur faire bien remarquer que pour [a] et [ɑ˜], la
posi-

tion de la bouche est quasiment la même, de même que pour [o] et [ɔ˜], et

[ε] et [˜ε].

Passer ensuite la chanson (activité 9) et demander aux élèves de


lire la

transcription. Les inviter à observer les mots colorés et à les prononcer en

se concentrant sur le passage de l’air : l’air sort-il seulement par la


bouche

ou par la bouche et le nez ? Ils peuvent également classer ces mots dans le

tableau de l’exercice 8.

Écouter plusieurs fois la chanson et inviter les élèves à la chanter.

BD
page 79

BD

Info BD

La planche de BD présentée dans cette page est tirée de la série


Titeuf, qui existe depuis 1992 et compte
à ce jour dix albums. Le dessinateur de cette BD est Zep (de son vrai nom
Philippe Chapuis) un jeune auteur

suisse. Cette série aborde, toujours avec humour, par le biais du personnage
Titeuf et de sa bande, la vie d’un

élève de collège, ses questions et ses pensées souvent candides, mais aussi de
nombreux thèmes d’actualité

comme le chômage ou le SIDA. Ce personnage et ses aventures ont tout de suite


eu un vif succès et Titeuf

a maintenant des fans partout dans le monde ; l’apparition du dessin animé qui
connaît un réel succès et de

nombreux produits dérivés en sont la preuve.

Contexte

La planche choisie ici relate une soirée que passe Titeuf avec Manu, un de ses
copains. Ils jouent à un jeu de

leur invention : le « morpion cité ». Il s’agit d’appeler en pleine nuit les


habitants de l’immeuble d’en face pour les

réveiller et leur faire allumer la lumière, afin de constituer une ligne de


fenêtres allumées et gagner la partie

(sur la base du jeu « le morpion » qui consiste à réaliser une ligne avec des «
X » ou des « O »). Titeuf et son

copain, après avoir relevé les noms des voisins sur les boîtes aux lettres et
trouvé leur numéro de téléphone, les

appellent et prétextent s’être trompés de numéro. Mais leur petit jeu réveille
le père de Titeuf, qui n’apprécie

pas la plaisanterie !

104

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Activités

Solutions

1 Dans un premier temps, demander aux élèves de lire la BD individuelle-

ment et à voix basse. Les laisser réagir librement sur ce qu’ils ont
compris. 1. a. Faux (c’est le soir) ; b. Vrai
à Leur laisser ensuite quelques minutes pour répondre par deux aux
(« il reste dormir ici ») ; c. Faux

4 questions 1, 2, 3 et 4. Les trois premiers exercices sont des


questions de (ils téléphonent aux voisins).

compréhension, et l’exercice 4 concerne le lexique.


2. a.

Pour la mise en commun, demander à plusieurs groupes de proposer leurs


3. b.

réponses à la classe. Répondre ensuite aux questions des élèves


qui 4. a. J’aimerais parler à… ;

n’auraient pas compris certains mots ou subtilités de la BD. On peut


proposer b. C’est une erreur.

à plusieurs élèves de lire la BD en choisissant chacun un personnage. Les

inviter à mettre l’intonation lors de la lecture.

Note : pô = pas.

Civilisation
pages 80-81

Civilisation

Info culturelle

Les 11 jours fériés en France : Ils correspondent pour la plupart à des fêtes
religieuses de tradition catholique, mais

certains célèbrent aussi des fêtes civiles. Ce sont : le Nouvel An


(1er janvier), Pâques (au mois de mars/avril),

la Fête du travail (1er mai), l’armistice de 1945 (8 mai), l’Ascension (Jésus


monte au ciel, un jeudi de mai, quarante

jours après Pâques), le lundi de Pentecôte (avènement de l’Esprit


saint, fin mai), la Fête nationale (14 juillet),

l’Assomption (fête de la Vierge, 15 août), la Toussaint (1er


novembre), l’armistice de 1918 (11 novembre), Noël

(25 décembre).
L’Épiphanie : C’est une fête religieuse mais qui ne donne pas lieu à un jour
férié étant donné qu’elle est célébrée

un dimanche, le premier du mois de janvier. Elle correspond à la présentation


de Jésus aux Rois Mages arrivés

auprès de lui douze jours après sa naissance. En France, ce jour-là, on mange


de la « galette des rois », une

galette à la frangipane ou aux pommes dans laquelle se cache une fève. Le/la
convive qui a la part de galette

dans laquelle se trouve la fève porte une couronne en carton et est nommé(e)
roi (ou reine) du jour.

La Chandeleur : Célébrée le 2 février, cette fête chrétienne a pour origine les


relevailles de Marie, quarante jours

après la naissance de Jésus, au cours d’une cérémonie de purification. C’est le


jour de la présentation de Jésus

au temple, quarante jours après Noël, jour de sa naissance. Ce n’est pas un


jour férié. Durant des siècles, la

Chandeleur était symbolisée par les chandelles et les crêpes. Aujourd’hui il


reste surtout les crêpes ! La crêpe

elle-même évoque le disque solaire, ainsi que les offrandes alimentaires. Elle
est censée exorciser la misère et

le dénuement. Il faut pour cela garder la première qui sera, tout au


long de l’année, jusqu’à la Chandeleur

suivante, garante de la prospérité. On met traditionnellement une pièce d’or


dans sa main pendant qu’on fait

sauter cette première crêpe.

La Saint-Valentin : Il s’agit de la fête des amoureux. Elle est célébrée le 14


février, mais ce n’est pas un jour férié.

Ce jour-là, tous les amoureux disent leur amour en offrant des fleurs, des
chocolats, des cadeaux ou en faisant

des dîners romantiques. Quant à l’origine de cette fête, plusieurs histoires se


chevauchent. Au Moyen Âge, on

appelait « valentin » le cavalier que chaque fille choisissait pour


l’accompagner lors de sorties. Le cavalier devait

faire un cadeau à la fille. C’est aussi le 14 février que les jeunes filles
essayaient de deviner comment serait leur
futur mari. Il existe bien d’autres légendes autour du personnage de Valentin.

Mardi-Gras et le carnaval : Le carnaval s’étend du jour des Rois au début du


Carême, jusqu’au Mercredi des

Cendres, lendemain du Mardi-Gras. Ce mot « carnaval » vient du latin


carnelevare qui signifie enlever ou retirer

la viande : la suppression de la viande inaugure le Carême, période de quarante


jours qui précède Pâques. Mardi-

Gras était le dernier jour où les chrétiens pouvaient manger du « gras ».


Aujourd’hui, on consomme des beignets,

plutôt que des crêpes. Le carnaval a aussi pour fonction de faire oublier les
privations de l’hiver et d’annoncer le

retour du printemps. Ce jour-là, les enfants se déguisent, mais, dans certaines


régions, la fête prend une plus

grande ampleur et se prolonge sur plusieurs jours voire plusieurs semaines.

105
Unité 8

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Le premier avril : Le premier avril est un jour de farces, de rires et de blagues


mais il n’en a pas toujours été ainsi.

Dans les siècles passés, à cette date, se situait le début de la période de


reproduction des poissons et donc le

temps de fermeture de la pêche. Le pêcheur qui n’avait rien attrapé en ce dernier


jour d’ouverture était sujet aux

moqueries. D’autre part, la nouvelle année débutait le 25 mars, avec l’arrivée du


printemps. Les gens se souhai-

taient leurs vœux et s’offraient des étrennes (cadeaux spécifiques du Jour de


l’an). Bien souvent au premier avril,

on se rendait visite et on apportait volontiers un présent, de préférence qui se


mange ! Il était apprécié qu’il

s’agisse d’un plat à base de poisson, en respect de cette fin de Carême, période où
il était interdit de consommer

de la viande. En 1564, au XVIe siècle, Charles IX, le roi de France, changea la


date du Jour de l’an par décret et la fixa

au 1er janvier. Le 1er avril 1565, quelques plaisantins eurent l’idée de continuer
d’offrir des cadeaux, et pourquoi pas
des faux, histoire de s’amuser. De faux poissons par exemple. La coutume
continue d’exister, notamment en

accrochant avec du scotch un poisson de papier colorié et décoré au dos de sa


victime, à son insu.

Pâques : Pâques est une fête de printemps qui célèbre le renouveau, la renaissance,
la fertilité, la victoire de la

lumière sur les ténèbres. Elle est fêtée depuis l’Antiquité. Chez les chrétiens,
Pâques est une date importante qui

commémore la résurrection de Jésus-Christ après sa mise à mort sur la


croix.Traditionnellement, on consomme

l’agneau pascal : c’est un jour de festin, de fête et de joie. Les enfants


cherchent dans les jardins des friandises

au chocolat, au nougat, au sucre, sous la forme d’œufs, de poules, de cloches, de


lapins, de poissons. Les œufs

symbolisent la vie, la renaissance, de même que le poisson, qui se


reproduit à cette période du printemps.

Pour les catholiques, les cloches, qui s’étaient envolées pour Rome, survolèrent à
leur retour nos jardins pour y

éparpiller des cadeaux : des œufs en chocolat !

Le Premier Mai : C’est la Fête du travail, donc c’est un jour chômé. En France, dès
1793, une fête du travail fixée

le 1er pluviôse (mai), fut instituée pendant quelques années par Fabre
d’Églantine. Au début du XXe siècle, il est

devenu habituel, à l’occasion du 1er mai, d’offrir un brin de muguet,


symbole du printemps. Ce jour-là, il est

permis aux particuliers et aux organisations de travailleurs de vendre les brins de


muguet sans formalités ni

taxes. Le 23 avril 1919, le Sénat a ratifié la journée de huit heures et fait du


1er mai une journée chômée en 1947 ;

il est devenu de droit un jour férié et payé.

Le 14 juillet : Il s’agit de la Fête nationale française. Elle commémore


la prise de la Bastille par le peuple, le

14 juillet 1789. C’est le début de la Révolution française. Aujourd’hui, le 14


juillet est un jour férié et une fête

populaire que l’on célèbre dans toute la France avec des feux d’artifice et des
bals populaires. Un défilé militaire

se déroule également sur les Champs-Élysées à Paris.

La Fête de la musique : Le 21 juin, c’est le jour de l’été et aussi le jour le plus


long de l’année. En 1982, pour fêter

les milliers de musiciens amateurs que compte la France en ce début de décennie,


Jack Lang, ministre de la

Culture, invite tous les instrumentistes à s’exprimer dans la rue, entre 20 h 30 et


21 heures. On fabrique des ins-

truments de fortune, selon des plans diffusés par le ministère de la Culture.


Succès inattendu : musiciens impro-

visés ou pratiquants fervents ont tous répondu présent, bien au-delà de la petite
demi-heure prévue ! Depuis,

la fête s’est perpétuée dans toutes les villes de France où l’on joue de la musique
dans les rues toute la nuit

chaque 21 juin. L’événement s’est même exporté dans un bon nombre de pays du monde
par le biais des ambas-

sades de France et des Alliances françaises.

Noël : Fête religieuse à l’origine, elle est devenue la plus importante des fêtes
familiales du monde occidental.

Elle commémore à l’origine l’anniversaire de la naissance de Jésus, mais elle est


désormais plus communautaire

comme en attestent les échanges de cartes de vœux, et elle incarne l’expression du


don. Les souhaits de paix,

d’amour et d’harmonie universelle sont les messages essentiels délivrés par cette
fête élargie à tous les indivi-

dus, croyants et non croyants. Le 24 décembre au soir ou le 25 au matin, on offre


des cadeaux que l’on découvre

au pied du sapin, l’arbre de l’hiver, décoré pour l’occasion de guirlandes dorées


et de boules de couleurs.

Le Nouvel An : C’est le premier jour de l’année. Pour ce passage, on organise un


réveillon le soir du 31 décembre
(la Saint-Sylvestre) autour d’un festin ou d’une fête dansante à célébrer en
famille ou entre amis. À minuit, on

se souhaite la bonne année en ouvrant généralement une bouteille de champagne. Le


Jour de l’an, tradition-

nellement, on fait le tour des familles ou amis pour présenter ses vœux et les
enfants reçoivent des « étrennes » :

de l’argent. C’est le premier jour férié de l’année.

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Progression

1 Inviter les élèves à observer les photos et le calendrier et les laisser


réagir

sur ce qu’ils connaissent (activité 1). Ils peuvent peut-être nommer quel-

ques fêtes dont ils identifient la célébration sur les photos. Au besoin, leur

poser des questions pour les guider :

– Noël, c’est à quelle date ?

– Qu’est-ce qu’on mange à Pâques ?, etc.

Solutions

2 Leur demander dans un deuxième temps de repérer l’action représentée

par chacune des photos pour introduire le vocabulaire nécessaire à


la 2. a. 1 ; b. 2 ; c. 10 ; d. 9 ; e. 3 ; f. 4 ;

réalisation de l’exercice 2.
g. 7.

– Photo 1 : qu’est-ce qu’elle mange ?

– De la galette des rois.

– Photo 2 : qu’est-ce qu’elle fait ?

– Des crêpes.

– Au 14 juillet, qu’est-ce qu’on fait ?

– On fait la fête, on regarde les feux d’artifice (cf. photo).


Demander ensuite aux élèves de lire les phrases de l’exercice 2. Par groupe

de deux, ils associent les phrases aux différentes photos et aux


dates

correspondantes.

Pour la mise en commun, demander à des volontaires de proposer leurs

réponses et insister pour qu’ils retrouvent la date et l’événement qui carac-

térise chaque fête.

Exemple :

a. L’Épiphanie,c’est le 1er dimanche de janvier et on mange (de) la galette


des rois.

e. Le premier mai, c’est la Fête du travail, on ne travaille pas.

L’exercice 3 s’intéresse aux fêtes qui n’ont pas encore été traitées dans les
3. a. 11 ; b. 5 ; c. 8 ; d. 6.

exercices précédents : Noël, Pâques, la Saint-Valentin et le Nouvel An. Elles

sont mises en parallèle avec les expressions (vœux) que l’on se souhaite à

ces occasions. Demander aux élèves d’observer les cartes proposées et


de

rechercher à quelle occasion on souhaite ces vœux. Ils peuvent comprendre

à quelles fêtes correspondent les vœux par déduction : Noël et Pâques grâce

aux illustrations sur les cartes, la Saint-Valentin avec le cœur.


L’expression

« Bonne année » a déjà été vue dans la chanson de phonétique. Leur donner

le nom de la fête des amoureux qui a lieu le 14 février : la Saint-Valentin.


Les

laisser réfléchir quelques minutes par deux et pour la mise en commun, les

inciter à faire des phrases pour présenter leurs réponses :

– À Noël, on dit « Joyeux Noël ! »

– À la Saint-Valentin, on dit « Je t’aime », etc.

Leur demander ensuite de comparer ces expressions avec celles utilisées

dans leur pays pour ces fêtes, ou pour d’autres occasions.


4 Pour clore cette activité de civilisation, l’exercice 4 permet aux élèves de

s’exprimer sur le thème abordé par rapport à leur pays et éventuellement

de comparer les fêtes françaises avec celles qu’ils célèbrent chez eux.

Leur demander de préparer par groupe de trois ou quatre un petit exposé

oral en français sur une fête de leur choix, célébrée dans leur pays. Afin de

les guider dans ce choix, procéder au préalable à l’élaboration commune

d’une liste de toutes les fêtes qu’ils célèbrent dans leur pays. Les inciter à

sélectionner une fête différente par groupe. Lors de la préparation, passer

dans les groupes pour les guider et leur donner quelques pistes pour leur

présentation :

– C’est à quelle date ?

– Est-ce que c’est un jour férié ?

– Comment est-ce qu’on célèbre cette fête ?

– Est-ce qu’elle existe en France ?

– Qu’est-ce qu’on dit à cette occasion ?, etc.

Lors de chaque présentation orale, inviter les autres à réagir et à ajouter

des informations s’ils le souhaitent.

107
Unité 8

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Fais le point
page 82

Fais le point

Cette page a pour objectif d’évaluer les élèves sur ce qu’ils ont travaillé
dans l’unité. Un Mes mots thématique

reprenant les mots importants de l’unité se trouve en colonne à


gauche afin d’aider les élèves à réaliser les

activités. Il est possible de réaliser ce bilan comme un devoir sur table


pour les parties de compréhension écrite

et orale et de production écrite. Pour cela, demander aux élèves d’écrire


leurs réponses sur une feuille et la leur

ramasser pour la correction.

Compréhension orale

Transcription

1 Dans l’exercice 1, il s’agit de comprendre un échange téléphonique entre

Thomas et Zoé.
1. Thomas : Allô, bonjour,

Demander à quelques élèves volontaires de lire les phrases de l’exercice et


c’est Thomas, je voudrais parler

s’assurer de leur bonne compréhension. Passer l’enregistrement


une à Zoé, s’il vous plaît.

première fois et laisser le temps aux élèves de répondre à une partie des
Mère de Thomas : Oui, je te

questions. Procéder à une deuxième écoute pour vérifier et compléter


la passe. Thomas : Merci.

leurs réponses.
Zoé : Bonjour,Thomas, ça va ?

Pour la correction collective, procéder à une écoute fractionnée du dialogue,


Thomas : Oui, ça va, mais

avec un arrêt après chaque élément de réponse.


je ne vais pas venir à ta fête

d’anniversaire, samedi.

Zoé : Ma fête d’anniversaire ?

Thomas : Oui, samedi,

c’est aussi l’anniversaire

de mon père et on fait

une fête de famille.


Zoé : Mais je n’organise pas

de fête samedi !

Thomas : Mais si, ta fête

d’anniversaire surprise !

Zoé : Ah, eh ben pour une

surprise, c’est une surprise !

Solutions

1. a. vrai ; b. faux (je ne

vais pas venir à ta fête

d’anniversaire, samedi) ;

c. faux (Mais je n’organise pas

de fête samedi ! ;

c’est Maïa et Rémi qui

organisent la fête) ;

d. vrai (samedi, c’est aussi

l’anniversaire de mon père

et on fait une fête de famille).

Compréhension écrite
Solutions

2 L’exercice 2 reprend une invitation pour une fête d’anniversaire,


sur le

modèle de celles vues au cours de l’unité.


2. a. Damien organise sa fête

Les élèves lisent individuellement l’invitation et tentent de


répondre aux d’anniversaire ; b. La fête va

questions, seuls ou par deux. Pour la correction collective, leur demander


être chez Damien ; c. On va

de justifier leurs réponses à l’aide du texte.


danser ; d. On apporte /

On va apporter des CD.

108

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Expression orale

3 Pour l’activité 3, former des groupes de deux élèves et leur attribuer un


dessin (a ou b). Leur laisser quelques

minutes de préparation pour imaginer un dialogue puis inviter différents


groupes à présenter leur production à

la classe. Inviter les autres élèves à réagir ou corriger les erreurs.

Exemples :

a. – Allô ?

– Salut Céline, c’est Charlotte, ça va ?

– Oui, ça va, et toi ?

– Ça va. Tu vas aller à la fête d’anniversaire de Fabienne ?

– Oui, qu’est-ce qu’on achète comme cadeau ?

– Je ne sais pas, tu as une idée ?

Etc.

b. – Allô ?
– Allô, bonjour c’est Louis, je voudrais parler à Noé s’il vous plaît.

– Oui, je te le passe.

– Merci, au revoir.

– Au revoir.

Expression écrite

4 Cette activité 4 peut être réalisée en classe ou à la maison, par deux ou


individuellement. Les élèves doivent écrire

une invitation à une fête surprise, sur le modèle de celle de Maïa, page 75.

Pour la correction, il est important de veiller à l’utilisation correcte de


tous les points abordés dans l’unité (le futur

proche, les questions avec est-ce que ou qu’est-ce que, le verbe venir)
et au respect de la consigne. Inviter les

élèves, avant qu’ils ne commencent leur production, à être imaginatifs et à «


étoffer » leur texte.

Exemple :

Salut !

Le 25 juin, c’est l’anniversaire de Martin et j’organise une fête surprise.

Venez faire la fête chez moi de 15 heures à 19 heures.

Apportez des gâteaux, des boissons et des CD.

Répondez avant le 20 juin, et chuuuuut ! C’est une SURPRISE !

Yann

109
Unité 8

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