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Rapport Effetue Dans La Societe - Rma Watanya. Stage de 1 Ére Annee Au Sein Du Departement Sinistre Auto-Corporel Guennouni Saad
Rapport Effetue Dans La Societe - Rma Watanya. Stage de 1 Ére Annee Au Sein Du Departement Sinistre Auto-Corporel Guennouni Saad
EFFETUE DANS LA
SOCIETE :
RMA
WATANYA
GUENNOUNI
SAAD
Dédicaces
A
Nos très chers pères et nos très
chères mères
Rien au monde ne pourrait
compenser tous les sacrifices qu’ils
ont consentis pour notre éducation
et notre bien etre afin que nous
puissions réaliser nos objectifs.
A
Nos chers frères et nos chères
sœurs
Pour l’amour ,la grande affection et
le respect qu’ils nous ont toujours
témoingé.
A
Nos amis et tous ceux qui
nous
sont chers,
Pour leurs soutiens, leurs
compréhensions et leurs
dévouements continus.
Que ce modeste travail soit un gage
pour eux de mon profond amour,
toujours croissant et ma
reconnaissance jamais interrompue.
Remercie
ment
Nos remerciements les plus sincères vont à
ceux qui ont apporté leur précieuse
contribution à l’élaboration de ce travail.
Ainsi, la principale tâche de ce dernier serait de fructifier le plus optimalement possible cette
expérience professionnelle tant importante pour chacun appelé à entrer un jour dans la vie de
l’entreprise.
S’avère donc l’origine de l’attention spéciale accordée par le corps enseignant et le staff
administratif de nos facultés et nos écoles supérieures à chaque étudiant ait à vivre cette étape
importante de sa vie et ceci de manière obligatoire de son cursus scolaire.
En effet, l’accent est mis sur la confirmation des enseignements théoriques accumulés par les
élèves à la pratique ainsi que sur la capacité à s’imprégner le plutôt possible des pratiques
professionnelles.
Le risque menace chacun de nous, individuellement aussi bien que collectivement. Il est
devenu un compagnon dont il faut constamment tenir compte. Subir, accepter ou prendre des
risques ce sont là des attitudes philosophiques en face des situations dont l’issue est
incertaine.
Le souci de sécurité est pour tout homme une manifestation de l’instinct de conservation ce
qui a naturellement appelé la notion d’assuarance. Mais l’homme de la rue est tenté de croire
que l’assurance est complémentaire du risque .En réalité, il se saurait y avoir entre risque et
assurance un strict lien de complémentarité. L’assurance n’empêche pas le risque de se
réaliser, elle permet seulement de réparer financièrement les dommages provoqués par la
réalisation du risque.
Le secteur des assurances est actuellement en pleine expansion .Il occupe une place
importante dans l’économie marocaine grâce à sa participation dans le développement e
l’épargne nationale. Il connait actuellement une grande mutation du fait essentiellement de la
libéralisation des tarifs face à laquelle , les compagnies d’assurances sont tenues de déployer
des efforts importants au niveau de la maîtrise des risques et donc au niveau des règles de
tarifications. Toutefois ,cette libéralisation exige des sociétés solides et solvables afin qu’elles
puissent remplir leur vrai rôle ,à savoir la sécurisation des gens et des patrimoines d’une part,
et d’autres part, la formation d’une base financière pour l’économie nationale. Ceux-ci
entrainent une grande responsabilité des assureurs qui doivent tous se préparer pour mener à
bien cette déréglementation tarifaire.
RMA WATANYA est une compagnie d’assurance et de réassurance qui a joué un rôle moteur
dans l’essor de ce secteur au Maroc. Dotée d’une solide assise financière et d’une logistique
modernisée pour aller de l’avant, RMA WATANYA relève aujourd’hui le défi de la
compétitivité pour reconquérir une place de premier plan sur le marché. D’ou le choix de cette
compagnie, comme un lieu d’accueil pour effectuer mon stage et plus particulièrement au sein
de la direction sinistre Auto-corporel.
Ce rapport ,comporte dans un premier lieu un aperçu général sur la compagnie et son secteur
d’activité , pour ensuite enchaîner sur les préjudices d’indemnisations suivie par la gestion des
archives des sinistres Auto-corporel et l’administration de ce dernier, même les applications
informatisées (identification des sinistres + l’ouverture des dossiers sinistres + le gestion des
archives + l’étiquetage + la création des dossiers sinistres + l’envoie des lettres aux avocats et
aux médecins + Le BNEJ …. )
Sommair
e
DEDICACES ……………………………………………………………….1
REMERCIEMENT ………………………………………………………..2
AVANT PROPOS…………………………………………………………..4
PREAMBULE……………………………………………………………...5
INTRODUCTION GENERALE………………………………………….6
L’ECONOMIE NATIONALE…………………………………………….9
CONCLUSION……………………………………………………………59
Ces capitaux permettent aux sociétés de participer efficacement à la vie économique du pays.
En suite indépendamment de leurs propres impositions, les sociétés d’assurance sont
d’importants collecteurs d’impôts pour le trésor.
Cadre juridique :
Dès que les activités d’assurances se sont développées, il est devenu indispensable de fixer les
règles juridiques régissant les apports assureur / assuré, les obligations des parties, le contrôle
des sociétés d’assurances, les éléments devant obligatoirement figurer dans le contrat, etc.
Au Maroc, le premier texte régissant le contrat d’assurance est l’arrêté VIZIRIEL du 28
novembre 1934. La réglementation en la matière relevait auparavant du droit commun. C’est
après l’indépendance, que l’assurance au Maroc connaîtra une grande évolution, tant au
niveau de la réglementation et du contrôle qu’au niveau de l’organisation du secteur.
Arrêté directeur des finances du 20 mars 1942 relatifs aux polices d’assurances
terrestres.
AL WATANIYA est une société marocaine de droit commun créée en 1973 suite à la
promulgation du Dahir sur la marocanisation par la fusion de deux délégations du GAN
France vie et non vie. Au départ, elle était une société totalement méconnue et quasiment à
l’état embryonnaire, et dont le capital social ne dépassait pas les deux millions de dirhams.
Elle a modernisé son système productif, et a opté pour une informatique performante pour
épauler des réseaux de distribution diversifiés (courtiers, agents généraux, bureaux généraux
direct…).
En 1999, son poids financier et la part du marché qu’il contrôle (16%), ont aiguisé
l’appétit des groupes marocains et étrangers qui se sont présentés comme candidats à son
éventuelle acquisition après que le groupe GROUPAMA-GAN a décédé de la céder.
La fusion répondait à une stratégie de Finance.com qui a fait du pôle assurance un des
piliers de son développement. A travers cette fusion, le groupe dote sa filiale de moyens
nécessaires pour s’imposer dans un marché en pleine mutation. En effet, le secteur des
Assurances est marqué, aujourd’hui, par la libéralisation prochaine des tarifs et l’émergence
des compétiteurs puissants.
La nouvelle entité s’est fixé des objectifs clairs. Elle vise la place du leader dans tous les
segments du marché et compte réaliser une croissance soutenue avec un haut niveau de
rentabilité.
A partir de ses nouveaux moyens, AL WATANIYA affiche des atouts majeurs : une assise
financière renforcée, des compétences techniques managériales et informatiques étendues et
une gamme de produits et services élargie.
De plus, une Compagnie d’assurance qui se veut leader de son marché, doit adopter une
politique commerciale très performante. Ainsi, pour distribuer ses produits, la Compagnie
collabore avec 120 Courtiers et dispose de 80 points de vente.
Une fois son mariage consommé, AL WATANIYA affiche une part de marché de près de
17% et arrive donc en deuxième place derrière AXA-ASSURANCE MAROC (plus 20%).
Dans un contexte de libéralisation des tarifs, AL WATANIYA n’aura d’autres choix que
de gagner des points en minimisant ses charges. Elle s’est prépare d’arrache pied en mettant
en place un nouveau système de gestion informatique INTRANET baptisé WATANET et qui
devrait constituer « l’épine dorsale » de sa politique de proximité.
INFORMATION
Forme juridique : SA
Activité : l’assurance
Fax : 022 31 38 84
CNSS : 1116666
Patente : 35101950
B-Historique
Comme la plupart des pays islamiques, le Maroc était muni d'un système d'assistance sociale
encouragé par les préceptes de la religion. Mais l'assurance ne vit le jour au Maroc que grâce
aux colons, qui continuaient de s'assurer auprès des Compagnies d'Assurances installées dans
leurs pays d'origines, représentées par des délégations au Maroc.
Mais après l'arrêté Viziriel du 28 novembre 1934, les activités furent réglementées, chose
exigée par l'évolution de la vie économique et sociale.
Depuis 1998, le secteur a vécu de grandes mutations, le paysage structurel de ce secteur s'est
profondément modifié et d'importantes décisions relatives au métier de l'assurance ont vu le
jour.
Ouvert sur l'international, sensible aux différentes évolutions des agents externes, le secteur
de l'assurance est, en effet, entré dans une logique de regroupement aussi bien au niveau des
Compagnies d'assurances qu'au niveau du réseau de courtage.
Au niveau du courtage les cabinets SIA et LAHLOU TAZI respectivement 5ème et 3ème
cabinet de la place, ont été rachetés par l'AGMA qui s'est également ouverte sur l'international
en nouant un partenariat avec J&H Marsh Mac-Lennan.
Ces opérations mettent en avant la nouvelle stratégie des grands groupes qui vise une
croissance externe efficace par un processus de rachat des sociétés et par le développement
d'alliances internationales.
L'année 1998 a été marquée, pour la première fois dans l'histoire du secteur par l'introduction
en bourse de deux Compagnies d'assurances: Wafa Assurance et la Marocaine Vie, ainsi que le
cabinet de courtage AGMA.
A travers ce nouvel intérêt du secteur des assurances pour la bourse, les Compagnies et les
grands courtiers entendent, d'une part accroître leur notoriété, et d'autre part, intéresser les
partenaires internes et externes à leur capital afin de les inciter à œuvrer pour l'essor de
l'activité.
Toutes ces mutations structurelles survenues dans un laps de temps court ont transformé le
paysage du secteur des assurances, lui donnant une nouvelle dimension économique et
stratégique.
Le véritable tournant a été pris en 1988 avec l'arrivée de Monsieur Othman Benjelloun,
qui a accepté de présider aux destinées de cette institution et qui a insufflé une nouvelle
dynamique à la Royale Marocaine d'Assurances, qui a vu sa croissance fortifiée, sa
rentabilité renforcée et sa notoriété améliorée.
Le point d'orgue de notre activité a été, sans aucun doute, la participation à la privatisation
de BMCE Bank dans le cadre d'un consortium de partenaires de renom.
Via les filiales BMCE Bank et Royale Marocaine d'Assurances, et accompagnés des
partenaires Commerzbank et UBP, le Groupe, a procédé au rachat des parts du GAN dans
Al Watanya et l'Alliance Africaine d'Assurances en décembre 1998.
Le scénario retenu fut l'absorption par Al Watanya de l'Alliance Africaine. Cette opération
a pris effet opérationnellement le 1er janvier 2001.
C- Missions et Objectifs
Missions :
Leur réussite passe par la satisfaction simultanée et équilibrée de leurs trois partenaires
fondamentaux :
les clients,
les actionnaires
collaborateurs.
RMA WATANYA par l'innovation et dans la qualité, veut être considérée comme la
compagnie qui répond le mieux et de la façon la plus créative à l'ensemble des besoins de sa
clientèle, dans le cadre d'une éthique professionnelle rigoureuse.
RMA WATANYA vise un niveau de rentabilité couplée avec une croissance de son activité qui
puisse la situer parmi les meilleures performances du marché.
RMA WATANYA veut que ses engagements valorisent les hommes et les femmes qui y
travaillent afin de leur procurer une fierté d'appartenir à cette institution.
Chaque collaborateur pourra s'y réaliser grâce à un environnement de travail basé sur le
respect, le mérite, l'équité et la motivation
Objectifs :
- Maintenir sa position de leader du marché dans les activités d’assurance distribuées par
les réseaux traditionnels
- D’être la compagnie la plus performante en matière de Bancassurance
- D’être la compagnie la plus moderne de l’Afrique Nord et du monde arabe
- D’être la compagnie de référence dans le marché de l’assurance
La RMA WATANYA est dotée d'une organisation orientée réseaux qui s’articule autour de
trois Pôles :
Pôle Production et Distribution
Direction Courtage :
la clientèle.
Département Ingénierie : Tarification, Visites de risques, Prévention.
sinistres
Elle gère un réseau de Bureaux Directs (Salariés de la compagnie) et d'Agents exclusifs. Cette
Direction bénéficie d'une large autonomie et pouvoirs de décisions dans le cadre d'un plan
d'action annuel (objectif de CA et de rentabilité).
Regroupant :
Direction Informatique :
Elle dispose d'une équipe d'informaticiens de haut niveau, d'un puissant réseau informatique,
elle développe et met à la disposition des différentes entités, les applications informatiques
répondant à leurs besoins qui permettent une simplification des tâches et un gain important en
productivité.
Cette Direction travaille dans le cadre de schémas directeurs informatiques et est à la pointe
des technologies nouvelles : acquisition du progiciel comptable SMART Stream, connexion
Intranet avec les Bureaux Directs et Courtiers, mise au service des utilisateurs des outils
bureautiques de pointe, création d'info centre,...
Elle met à la disposition des entités les ressources humaines et matérielles nécessaires, à
l'accomplissement de leurs missions. Elle a adopté des moyens modernes de gestion des
ressources humaines dans le cadre d'un plan Schéma Directeur.
Elle s'est dotée en outre d'un puissant logiciel de gestion du matériel et de stocks.
Département Réassurance :
Il a pour charge la négociation et la gestion des traités de réassurance (relation avec les
réassureurs) et la gestion des facultatives.
Direction Santé
Direction Automobile Corporel
Direction Prestation AT
Direction Marketing
Direction Technique
Département SPDS
Department Assurances de Personnes
E-Organigramme :
Part
1) Catégorie DOMMAGES
Le contrat HIFAD offre au souscripteur le choix entre 3 formules dont les garanties se
présentent en cascade :
Cible :
Avantages :
Cible :
Avantages:
Cible:
- DECES
- INVALIDITE
- FRAIS MEDICAUX & PHARMACEUTIQUES
- INCAPACITE TEMPORAIRE
Cible:
Le contrat SABIL est un contrat destiné aux personnes physiques âgées de plus de 16 ans et
jusqu’à 60 ans.
Avantages:
Cible :
Contrat destiné à toute personne physique âgée de plus de 16 ans jusqu’à 65 ans inclus ayant
prévu d’effectuer un voyage par voie aérienne, terrestre ou maritime et désirant bénéficier de
la garantie pendant le voyage.
Avantages:
- Contrat spécifique
- Choix des garanties
- Prime minimale faible.
Cette garantie est destinée à couvrir les chauffeurs de véhicules, elle est liée à un contrat
d’assurance automobile et est souscrite pour une durée renouvelable ou ferme suivant la
nature du contrat d’assurance automobile auquel elle est attachée.
Cible :
Ce contrat peut être souscrit au profit des conducteurs de véhicules automobiles désignés aux
conditions particulières, âgés de plus de 18 ans et jusqu’à 65 ans inclus et non atteints d’une
maladie ou d’une infirmité grave.
Avantages:
Cible :
Les effets du contrat sont valables pour la navigation sur les cotes de l’Afrique du nord et de
l’Europe occidentale
Avantages :
2) Catégorie EPARGNE
Constitution d’un capital ou d’une rente certaine lorsque l’enfant bénéficiaire aura atteint 18
ans
Cible :
Souscription libre par toute personne physique âgée de plus de 18 ans et de moins de 60ans
Chaque contrat est établi au profit d’un seul enfant désigné nominativement aux conditions
particulières et âgé de moins de 18 ans au moment de la souscription.
Avantages:
- Souplesse
- Pas de taxes
- Flexibilité
- Garantie annexe comprise dans les frais de gestion
3) Catégorie PREVOYANCE
1- En cas de décès de l’assuré survenant pendant la durée du contrat, octroi aux bénéficiaires
désignés :
- d’une rente certaine définie au contrat
- d’un capital pour couvrir les frais funéraires du défunt
2- Versement à l’assuré lui-même de la rente certaine précitée s’il venait à être atteint d’une
invalidité absolue et définitive pendant la durée du contrat.
Cible :
Souscription libre par toute personne physique âgée de plus de 18 ans et de moins de 60 ans à
la date de souscription
Ce contrat peut également inclure le conjoint de l’assuré
L’âge limite de la garantie est fixé à 65 ans, les garanties cesseront donc dès que l’assuré ou
l’un des deux assurés.
Avantages:
- Une protection en cas d’invalidité totale ou de décès quelle qu’en soit la cause
- Le choix par l’assuré de la durée de versement de la rente
- La possibilité de souscrire sur deux têtes
- Un tarif indépendant de l’âge.
Cible :
Ce contrat est destiné aux particuliers, il est souscrit sur la tête de l’assuré au profit d’un ou
plusieurs bénéficiaires.
Le capital garanti est versé à l’assuré lui-même s’il venait d’être atteint d’une invalidité totale
et définitive.
1) Catégorie DOMMAGES
Le contrat multirisque professionnel ‘JAD’ est une assurance combinée des bâtiments et du
contenu pour une protection complète du patrimoine et des responsabilités des commerçants,
artisans et prestataires de service.
Autour d’une garantie de base, l’incendie, l’assuré a la possibilité de bâtir une solution
d’assurance à la mesure de ses besoins en souscrivant à l’une ou plusieurs des garanties
suivantes : Responsabilité civile exploitation et professionnelle, vol, bris de glace, tous risques
informatique et dégâts des eaux.
‘JAD’ propose en plus des garanties multirisque dommages une couverture contre les
accidents corporels.
De plus, ce produit permet à l’assuré de ne souscrire que les garanties dont il a besoin tout en
l’encourageant à une couverture complète en accordant un rabais de prime progressif pour la
souscription de garanties groupées.
Enfin, ce produit couvre exclusivement les risques professionnels de l’assuré avec exclusion
formelle des risques d’habitation et de la vie privée.
Cible :
- Artisans, commerçants
- Prestataires de services, les PME – PMI.
Avantages :
Cible :
Avantages :
Cible :
Hôtels et établissements touristiques non classés, 1,2 ou 3 étoiles à l’exclusion de ceux situés
en montagne ou à plus d’un quart d’heure des services de secours
Le bâtiment doit être construit et couvert en dur et normalement protégé et entretenu.
La période d’inoccupation doit être inferieure à 90 jours.
Avantages :
Cible :
Le contrat ‘MADERSA’ est un contrat spécialement adapté pour les établissements scolaires
privés
Cette assurance couvre tant les risques scolaires que ceux du trajet
Elle peut être étendue à la vie privée en dehors de la scolarité.
Avantages :
Le contrat ‘’INCENDIE’’ couvre les dommages causés aux biens et dus aux événements
suivants :
- Incendie, explosion, foudre
- Dommages électriques
- Chute d’appareils de navigation aérienne.
Cible :
Cette assurance peut couvrir tant les risques d’habitation que les risques professionnels et
industriels.
f) ACCIDENTS DE TRAVAIL
Cible :
Ce contrat est obligatoire, destiné à toute entreprise ayant des employés et de quelle que soit
leur forme de rémunération.
Avantage :
Ce contrat permet à l’employeur de faire face à des obligations légales, qui peuvent être très
lourdes, tout en déléguant à l’assureur la gestion des dossiers sociaux toujours délicats.
g) RESPONSABILITE CIVILE
Cible :
Cible :
Deux entreprises sur trois disparaissent dans les deux ans qui suivent un sinistre majeur si
elles ne sont pas assurées en Perte d’Exploitation Après Incendie.
Ainsi, la souscription de cette police être vivement recommandée pour l’ensemble des
entreprises industrielle ou commerciales.
En effet, ces intervenants sont responsables de tout dommage qui serait la conséquence directe
de l’inexécution ou la mauvaise exécution d’une obligation.
Cible :
Ce contrat est destiné aux maîtres d’ouvrages, entrepreneurs ainsi que les bureaux d’études
techniques, les ingénieurs conseils ou architectes ayant pris part à la construction.
Cible :
Avantages :
Le contrat assurance contre Bris De Machine couvre les dommages subis par les matériels de
production et de gestion en activité, au repos, au cours d’opérations de démontage, de
remontage, de déplacement, d’entretien ou de réparation au sein de l’exploitation assurée.
Les dommages pourront résulter de causes internes, de causes externes, de causes humaines.
La garantie pourra être étendue aux dommages subis par les machines à la suite d’un incendie,
d’une explosion, d’un dégât des eaux, d’un vol ou d’une tentative de vol.
Les extensions citées ci-dessus sont acquises d’office au niveau de la co couverture du
matériel informatique, électrique, électronique, des grues à, tours et des machines mobiles.
Les machines mobiles seront assurées aussi bien dans l’enceinte de l’entreprise qu’en dehors
de celle-ci et particulièrement pendant leur transport.
L’assurance informatique pourra faire l’objet d’extensions spécifiques :
Frais supplémentaires d’exploitation engagée suite à un sinistre pour limiter les conséquences
de l’interruption totale ou partielle du fonctionnement des machines.
Frais de reconstitution des médias à savoir le coût de remplacement des supports magnétiques
Cible :
Ce contrat est destiné aux artisans et commerçants, les prestataires de services, les entreprises
disposant de matériels :
D’un coût élevé
Servant à la fabrication
A usage d’informatique ou de bureautique
De protection
Avantages :
2) Catégorie EPARGNE
Constitution progressive d’un fonds pour le service d’une retraite par capitalisation, et ce,
moyennant le versement de cotisations périodiques.
Cible :
Souscription libre par toute personne physique âgée de plus de 18 ans et de moins de 60 ans et
souscrivant individuellement soit :
- En complément d’un régime social existant
- Comme régime de base individuel pour les catégories ne possédant pas de régime de
retraite obligatoire.
L’assuré choisit le
L’assuré choisit la
b) KENZ ENTREPRISE
Contrat groupe d’épargne retraite par capitalisation permettent aux chefs d’entreprises et à ses
salariés de contribuer à la constitution d’une retraite de base ou complémentaire au profit du
personnel de l’entreprise.
Cible :
Le présent contrat collectif peut être souscrit par toute personne morale au profit de ses
salariés, collaborateurs ou membres.
On entend par personne morale toute entité exerçant légalement c'est-à-dire ayant un statut
d’exercer reconnu par les autorités marocaines tels que Groupements professionnels,
Entreprises, Associations etc.
Fiscalité
Pour le collaborateur :
-Cotisations salariales déductibles de l’assiette imposable à
l’IR sans aucun plafond
Pour l’entreprise :
- Cotisations patronales déductibles de l’assiette imposable à
l’IS sans aucun plafond
A la sortie 40% d’abattement sur l’assiette imposable pour le
capital : répartition de l’IR dû sur 4 ans
Avantages :
3) Catégorie PREVOYANCE
Cible :
Le présent contrat peut être souscrit par toute personne morale au profit de ses salariés,
collaborateurs ou membres de l’association ou du groupement.
Il s’adresse à toute entreprise ayant un effectif supérieur à 5 personnes.
On entend par personne morale, toute entité exerçant légalement c'est-à-dire ayant un statut
d’exercer reconnu par les autorités marocaines tels que Groupements professionnels,
Entreprises, Associations, etc.
Ces prestations sont en cas de décès et dans la limite du capital assuré :
- Soit le paiement d’un capital au profit des bénéficiaires désignés ;
- Soit le service d’une rente viagère au conjoint survivant ;
- Soit le service d’une rente temporaire aux enfants orphelins jusqu’à l’âge de 25 ans ;
- Soit la combinaison entre le service d’une rente viagère au conjoint et une rente aux
enfants orphelins.
d) GLOBAL SANTE
Ce contrat complémentaire permet de prendre en charge dans les mêmes conditions que le dit
contrat de base, les frais engagés par l’Adhérent et les personnes à sa charge suite à une
maladie ou à un accident, excédant le plafond de remboursement du contrat de base.
Cible :
Le présent contrat ne peut être souscrit que par une personne morale ayant une police de base
(DIM) en vigueur auprès de RMA WATANYA au profit de ses salariés, collaborateurs ou
membres.
On entend par personne morale, toute entité exerçant légalement c'est-à-dire ayant un statut
d’exercer reconnu par les autorités marocaines tels que Groupements professionnels,
Entreprises, Associations, etc.
3émé Partie: Service
Administration et gestion
Département Sinistre Auto-
corporel
Le sinistre est constitué par réalisation de l'évènement prévu par la Police d'assurance et
entraînant la mise en jeu de la garantie.
Il se décompose en :
II - LA PREUVE DU SINISTRE
Le sinistre est un fait juridique, dont la preuve peut être rapportée par tout moyen.
Dès mon premier jour de ce stage du moi février, j’ai appris dans le service administratif
grave à l’administrateur Mr. Aziz Safsafi, comment j’ouvre un dossier sinistre (ouverture des
sinistres) grâce à une application informatique. Les éléments d’identifications sont : N° du
police, et la date, Les types des dommages causés par autrui.
Mode de déclaration :
Avocat adverse
Avocat conseil
Déclaration directe
Compagnie adverse
Intermédiaire
Police ou gendarmerie
La même date ….
Au moment de l’ouverture d’un nouveau dossier , le système nous donne un message dont
lequel il existe déjà un sinistre à la même date pour cette police. Dans ce cas là, il n’y a pas
lieu d’une ouverture.
Et j’ai appris aussi l’enregistrement des dossiers sinistres :
La saisie et consultation des dossiers. Après l’ouverture des dossiers , on passe à
l’étiquetages , ensuite à la gestion des archives , en deuxième étape , l’affectation , soit avocat
conseil (contentieux) ou avocat adverse (transaction) .en cas de contentieux , la victime peut
tenter l’action devant le tribunal de première instance et si il a voulu la transaction avec la
compagnie d’assurance , il peut venir directement vers l’assureur et faire la négociation entre
la victime et la compagnie ou l’intermédiaire , ou il peut demander à son avocat de poursuivre
les clauses de la transaction . et après étude du dossier, la personne chargé de transaction
désigne un médecin pour expertise , ce dernier a un délai stricte pour examiner la personne et
l’envoyer à la compagnie d’assurance.(rapport médicale ), et aussi j’ai bien connaître Le
BNEJ (Bureau de Notification et d’Exécution Judiciaire) , un dossier qu’on doit payer ses
frais immédiatement (avec une date déchéance).
Les préjudices
indemnisables
et la base
d’indemnisation
Il est à peine besoin de rappeler le rôle social dévolu à l’assurance en général, et à l’assurance
automobile en cas particulier, rôle assigné tant par le législateur que par la jurisprudence qui
l’un comme l’autre se sont fixé comme objectif la protection des assurés et des tiers,
n’hésitant pas à prendre position pour l’assuré contre l’assureur en cas d’ambigüité ou de
difficultés d’interprétation ; c'est-à-dire l’importance d’une telle institution pour une société
donnée ; importance qui lui confère les caractéristiques d’un véritable service public.
C’est dire également les réactions qui engendrent auprès de la masse des assurés toute
tentative d’augmentation des primes d’automobiles, car la voiture n’est plus l’objet de luxe
qu’elle était auparavant, mais elle est devenue un instrument et un outil de travail
indispensable en ce siècle d’automation.
La crise que traversent actuellement les assurances trouve incontestablement son origine dans
la distorsion existante entre les primes et les sinistres.
Or et comme chacun sait, un lien étroit s’établit entre ces deux éléments, de telle sorte que
l’équilibre disparait quand ce lien subit une altération quelconque.
D’ailleurs ceci n’est pas un problème spécifique aux assurances puisque une des règles
élémentaires en matière commerciale est de pouvoir garder un certain équilibre entre les prix
de revient d’une matière et son prix de vente. Encore faut-il avoir les moyens de déterminer
exactement ce prix de revient et ce prix de vente.
Malheureusement et aussi paradoxalement que cela puisse paraitre, l’assurance est la seule
« marchandise » pour laquelle on fixe d’abord le prix de vente sans avoir connaissance au
préalable du prix de revient. C’est ainsi que le prix de vente d’aujourd’hui est basé en partie
sur le tarif Automobile édité depuis 1973 par le ministère de finances.
Il n’est pas superflu de rappeler que le système d’indemnisation trouve ces fondements dans
les règles générales de la responsabilité, définies, tant par le D.O.C, par le dahir formant code
de commerce ou par le code pénal, que par les tribunaux dont les constructions
jurisprudentielles ont adapté progressivement ces règles générales à l’évolution de la vie
moderne, ne perdant jamais de vue le caractère social de la réparation des préjudices subis par
les tiers.
Hélas le risque automobile n’est plus celui qu’il était au début de ce siècle ou au moment de la
promulgation de l’obligation d’assurance automobile.
En vertu du dahir portant loi n° 1-84-177 du 2 octobre 1984 (6 moharrem 1405)
l’indemnisation des dommages corporels causés à tiers par des véhicules terrestres à moteur
soumis à l’obligation d’assurances conformément au dahir du 20 octobre 1969 (8 chaâbane
1389) relatif à l’assurance obligatoire des véhicules sur route, doit obéir aux règles de
procédures prescrites par ledit dahir à l’exclusion de toutes autres dispositions législatives
contraires (article 1er du dahir).
Toutefois, le champ d’application de ce dahir a été étendu (à l’exception des dispositions
concernant la procédure d’indemnisation, les sanctions administratives et la prescription) aux
indemnités dues aux victimes et à leurs ayants droit :
2) A la suite d’accidents causés par les véhicules liés à une voie ferrée ;
3) A la suite d’accidents causés par des véhicules appartenant à des personnes non
soumises à l’obligation d’assurance conformément à l’article 2 du dahir du 20 octobre
1969 ;
Les nouvelles dispositions ont un caractère impératif et ne peuvent être écartées même avec
l’accord de toutes les parties en cause. Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas aux
dommages corporels nés avant le 1er décembre 1984. Elles ne s’appliquent pas également aux
dommages matériels quelle que soit la date de leur survenance, lesdits dommages demeurent
régis par les règles de droit commun et les conventions en vigueur (C.I.D. pour les dommages
causés aux véhicules).
A. En cas de blessures :
- frais médicaux ;
- frais chirurgicaux ;
- frais pharmaceutiques ;
- frais d’hospitalisation ;
Le remboursement de ces frais et dépenses est effectué sur justification compte tenu des tarifs
réglementés s’il en existe et, à défaut, par application des prix normalement pratiqués.
8. Le préjudice esthétique ;
9. Le Pretium doloris.
B. En cas de décès :
Le dahir du 2 octobre 1984 prévoit deux types de réparation pour les ayants droit de la
victime du fait de son décès a la suite d’un accident de circulation :
- La réparation du préjudice d’affection ou moral ;
9270 × 2 = 18 540.00 DH
Le texte du dahir précise qu’en cas de pluralité de veuves, chacune d’elles reçoit le
montant ci-dessus :
- Les ascendants et les descendants au premier degré reçoivent chacun une fois et
demi le montant du salaire soit
9270 ÷ 5 = 1854
Si la personne citée dans l’exemple ci-dessus perçoit un salaire annuel de 50 000 DH.
Calcul de f(y) :
f ( z )−f ( x)
f (y)= f(x) + (y-x) z−x Méthode d’interpolation linéaire
f ( z )−f ( x )
( y−x ) . =2000 ×1,48=2960 DH
z−x
2 fois le salaire minimum précité si la personne poursuit des études supérieurs du premier ou
second cycle, soit :
7980 × 2 = 15960
Ce qui octroie à une victime de même âge que la précédente, un capital de référence de
225 800 DH
3 fois le salaire minimum précisé si la victime est âgée de moins de 21 ans poursuit des études
supérieures du 3ème cycle, soit :
7980 × 3 = 23 940 DH
Ce qui confère à la victime un capital de référence de 271 758 DH
Dans ce cas, il est fait également application pour le calcul de l’indemnité au capital de
référence correspondant à l’âge de la victime et au salaire minimum fixé au tableau.
Cette indemnité est fixée à 5% lorsque le pretium doloris est assez important.7% lorsqu’il est
important et 10% lorsqu’il est très important.
Une blessure suite à un accident laisse toujours une cicatrice plus au moins importante. Le
législateur a prévu dans ces cas une indemnisation en fonction de l’importance du préjudice
subi.
On distingue :
Préjudice esthétique n’ayant pas eu de conséquences défavorables sur la carrière de la
victime :
Assez important 5% ;
Important 10% ;
Très important 15% ;
AGGRAVATION :
L’art. 20 du dahir offre la possibilité à la victime de demander une indemnité complémentaire
en cas d’aggravation du dommage corporel ayant fait l’objet d’une indemnisation.
Cette demande doit être faite conformément aux dispositions prévues à l’art.19 du dahir.
L’analyse du médecin expert permettra de connaitre :
- L’évolution possible et habituelle de l’état antérieur
LA RESPONSABILITE CIVILE :
L’indemnisation doit dans tous les cas tenir compte de la part de responsabilité incombant à
l’auteur de l’accident ou au civilement responsable.
Exemple :
Une victime d’un accident de la circulation âgée de 25 ans, et disposant d’un salaire annuel de
33 000 DH à une I.P.P de 20% et fut reconnue partiellement responsable de cet accident pour
le ¼.
L’indemnité qui lui sera versée s’établit ainsi qu’il suit en sachant que le capital de référence
est de 310 340 DH. Est :
310 340 × 20% = 62 068 DH.
La victime bénéficiera donc des 3/4 de ce montant :
310 340 × 3/4 = 46 551 DH.
Cette règle s’applique pour toute indemnité même lorsqu’il s’agit de remboursement de frais
ou de dépenses.
Dans les rapports entre sociétés, les responsabilités sont déterminées par application du
barème de responsabilité (voir annexe).
Ce barème prévoit une réduction de l’indemnité dû (exprimée en %) au conducteur
bénéficiaire, lorsque le procès-verbal constate pour :
Les diverses réductions prévues au barème ne se cumulent pas. La plus grande étant seule
prise en considération. Elles affectent le montant de l’indemnisation dû avant tout partage de
responsabilité civile avec les tiers circulant.
Sont aussi prévues par le barème des réductions pour des tiers :
Ils supportent à l’exception toutefois des passagers des véhicules affectés aux transports
publics du voyageur, une réduction de l’indemnisation arrêtée suivant les pourcentages prévus
par le barème. Lorsque le procès-verbal constate que le passager transporté n’a pas attaché sa
ceinture de sécurité, ou qu’il n’a pas porté le casque.
Il est entendu que les taux prévus ne peuvent en aucun cas être opposables à la victime.
B. En cas de décès
En cas de décès de la victime des suites de l’accident, les personnes envers lesquelles elle était
tenue d’une obligation alimentaire en vertu des règles de son statut personnel ainsi que toute
autre personne aux besoins de laquelle elle subvenait ont droit à la compensation de la perte
de ressources qu’elles ont subi du fait de sa mort.
Ces personnes doivent faire preuve de leur droit à l’indemnisation et bénéficient suivant le cas
des indemnités ci-dessous :
Aux termes de l’art. 4 du dahir du 2/10/1984, le conjoint de la victime décédée, ses ascendants
et descendant au premier degré ont seul droit à la réparation du préjudice d’affection dans les
limites suivantes.
a. le conjoint :
2 fois le montant du salaire ou des gains professionnels minimums, tels que figurant dans le
tableau prévu à l’art. 5 du dahir du 2/10/1984 (en cas de pluralité de veuves, chacune d’elles
aura droit à 2 fois le montant du salaire).
b. Ascendants et descendant :
2. La perte de ressources.
C’est la compensation des préjudices matériels subis par les ayants droit de la victime du fait
de son décès.
Ces ayants droit sont ceux liés à la victime par :
- Alliance ;
- Engagement.
- Parenté ;
L’indemnité pour perte de ressources est arrêtée en tenant compte de la part de responsabilité
de l’auteur de l’accident ou du civilement en fonction des taux ci-après, appliqués au capital
de référence de la victime.
a. Le conjoint
Exemple :
Une femme active décédée à la suite d’un accident de la circulation laissant à son vivant :
- Un veuf ;
Si la preuve est apportée que la victime contribuait aux besoins de son ménage. Le mari et les
enfants bénéficieront en plus de l’indemnité pour préjudice moral de l’indemnité pour
préjudice économique qui est 15% du capital de référence de la victime pour l’ensemble.
b. Les descendants :
Ont droit à : 25% pour l’enfant dont l’âge ne dépasse pas 5 ans ;
20% pour l’enfant dont l’âge ne dépasse pas 10 ans ;
15% pour l’enfant dont l’âge ne dépasse pas 16 ans ;
10% pour l’enfant âgé de 17 ans ;
30% pour l’enfant quel que soit son âge, s’il est atteint d’une infirmité.
Exemple :
Une personne âgée de 45 ans, disposant d’un revenu annuel de 30 000 DH. Décède à la suite
d’un accident de circulation.
- Si l’accident a laissé une seule veuve, elle aura droit à 234 000 × 25% =
58 500DH ;
- Si elle a laissé deux veuves, chacune aura droit à 234 000 × 20% = 46 800DH ;
- Si elle a laissé trois veuves, chacune d’elle aura droit au tiers de 40%.
234 000 × 40% = 93 600DH.
93 600 × 1/3 = 31 200DH.
c. Les ascendants
d. Les autres ayants droit envers lesquels la victime était tenue à une obligation
alimentaire.
e. Les personnes aux besoins desquelles la victime subvenait sans être liée envers elles
par une obligation alimentaire.
15% du capital de référence de la victime pour l’ensemble. Le montant de ce taux sera réparti
à parts égales entre les intéressés qui ont font la demande en justifiant de leur qualité de
bénéficiaires.
Cette indemnité ne s’impute pas sur le capital de référence de la victime.
Exemple :
Une personne âgée de 46 ans et disposant d’un salaire annuel de 240 000 DH, décède dans un
accident de la route en laissant à son vivant une veuve, trois enfants âgées de 3 ans, 6 ans, 8
ans, une mère et des frères et sœurs à sa charge.
- L’enfant âgé de 3 ans aura : 464 650 × 25% = 116 160,50 DH.
- Les frères et sœurs pour l’ensemble : 464 650 × 15% = 69 967,50 DH.
L’indemnité des frères et sœurs ne s’ajoute pas aux autres indemnités quelque soit leur
montant et même s’il n’épuise pas le capital de référence.
3. Les frais des funéraires.
Les frais des funéraires sont ceux exposés par la famille de la victime à l’occasion du décès de
cette dernière.
La compagnie d’assurance devra les rembourser à rembourser à ceux qui en ont fait l’avance,
en tenant compte de la part de responsabilité imputable à l’auteur de l’accident ou au
civilement responsable.
4. Règle proportionnelle
a. Réduction proportionnelle
Dans le cas où le montant global des indemnités allouées aux conjoints, descendants,
ascendants et autres ayants droit envers lesquels la victime était tenue à une obligation
alimentaire dépasse le capitale de référence de cette dernière, il sera fait application de la
réduction proportionnelle pour chaque indemnité.
Exemple :
Une personne âgée de 48 ans disposant d’un salaire annuel de 45 000 DH décède dans un
accident de la circulation en laissant une veuve, 4 enfant âgés respectivement de 2 ans, 9 ans
et 11 ans est le 4ème est atteint d’une infirmité mentale qui le met dans l’impossibilité de
subvenir à ses besoins et une mère à sa charge.
La somme des indemnités revenant à l’ensemble des ayants droit dépasse de 25% le capital de
référence de la victime. Aussi chaque indemnité devra subir une réduction de pourcentage
précité de 25%.
- Le conjoint…………………………………..25%
- Enfant infirme……………………………..30%
- Mère …………………………………………..10%
b. Augmentation proportionnelle :
Dans le cas où la somme des indemnités revenant aux ayants droit n’épuise pas la totalité du
capital de référence de la victime, il sera fait application à chaque indemnité d’une
augmentation proportionnelle.
Exemple :
Age de la victime décédée 48, son salaire annuel de 45 000 DH, ce qui donne un capital de
référence de 281 750 DH.
Les ayants droit
Veuve ……………………………………………………………….25%
1er enfant âgé de 5 ans………………………………………25% 70%
2ème enfant………………………………………………………..20%
La somme des indemnités revenant à l’ensemble des ayants droit n’épuise pas le capital de
référence de la victime, soit un total de 197 225 DH, inférieur de 30% par rapport au capital
de référence de la victime.
En appliquant les augmentations proportionnelles, les indemnités pour chaque ayant droit
seront les suivantes :
Veuve …………………………………………………… (281 750×25) / 70 = 100 625 DH
1er enfant ………………………………………………… (281 750×25) / 70 = 100 625 DH
2ème enfant ……………………………………………….. (281 750×20) / 70 = 80 500 DH
TOTAL…………………………………………………………… = 281 750 DH
La somme totale des indemnités allouées atteindra ainsi 281 750 DH soit 100% du capital de
référence de la victime.
REMARQUE IMPORTANTE :
Il ya lieu de souligner que l’indemnité allouée à chaque ayant droit après l’application de
l’augmentation proportionnelle ne doit en aucun cas dépasser 50% du capital de référence de
la victime.
Par ailleurs, les montants minimums et maximums fixés par le tableau visé à l’art. 5 du dahir
(en annexe) doivent suivre la variation de la rémunération correspondant à la valeur des cent
cinquante (150) premiers points d’indice de la grille de rémunération des fonctionnaires de
l’Etat.
Ces variations doivent faire l’objet d’une publication au bulletin officiel.
La procédure
d’indemnisation
I. Le procès-verbal de l’accident.
Pour ce qui est de ces indemnités, la victime, dès consolidation de ses blessures constatées par
rapport d’expertise, ou les ayants droit après le décès de la victime, sont tenus avant d’engager
toute action judiciaire de demander à l’entreprise ou aux entreprises d’assurances concernées,
l’indemnisation des dommages subis.
La demande doit être introduite par lettre recommandée avec accusé de réception ou notifié
par voie extrajudiciaire et assortie des documents permettant l’évaluation de l’indemnisation à
savoir :
- Une copie du procès-verbal dressée par un officier ou un agent de police
judiciaire ;
Toutefois, si une action publique est engagée avant l’introduction de la demande, les victimes
ou ses ayants droit peuvent soit se constituer partie civile en se joignant à l’action publique,
soit demander l’indemnisation à l’entreprise d’assurances concernée soit poursuivre les
négociations engagées à cet effet.
Toutes les pièces et documents justificatifs prévus par le dahir sont exigibles aussi bien dans
le cadre de la transaction amiable que dans le cadre d’une procédure judiciaire.
a) Cas de blessure
- Demande d’indemnisation ;
Toutefois, lorsque la date de naissance n’est pas portée avec précision sur l’état civil de la
victime, il ya lieu de prendre le 1er juillet de l’année de naissance comme date anniversaire.
- Justification du salaire :
Le salaire à prendre en considération est le salaire brut déduction faite des allocations
familiales
Le salaire dit être justifié par une attestation homologuée par la C.N.S.S. ou les services des
impôts.
La victime doit produire un avis d’imposition faisant ressortir les gains professionnels réalisés
durant l’exercice précédent le sinistre
Personnes non assujetties à l’impôt :
On tient compte du salaire minimum figurant au tableau visé à l’art.5 du dahir ou d’une
expertise comptable.
Cas de victime disposant d’un revenu non tiré d’une activité professionnelle.
- Propriétaire gérant ou exploitant ses propres biens ; dans ce cas la part de son
travail servant de base à la détermination de son capital de référence est
déterminée par assimilation au salaire ou aux gains professionnels d’une personne
exerçant les mêmes activités (les compagnies d’assurances sont invitées à faire
appel au service d’un expert comptable pour dégager les gains professionnels
assimilés).
- Propriétaire non gérant et non exploitant de ses biens ; il ya lieu de tenir compte
du salaire minimum
Pour ce cas, il ya lieu de tenir compte du salaire minimum figurant a l’art 5 du dahir du 2
octobre 1984 ou une expertise comptable.
b) Cas de décès
Les ayants droit de la victime décédée à la suite d’un accident de la circulation doivent faire
accompagner leur demande d’indemnisation des pièces et document ci-après :
1. Procès-verbal de l’accident ;
2. Acte d’hérédité ;
3. Certificat du décès ;