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COURS AMPHI CHEBAP 2020-2021

Construction Métallique

Situation STATIQUE (exploitation)


BASES FONDAMENTALES
(diapo 3)

Situation ACCIDENTELLE : FEU


INITIATION
(diapo 209)

CHEBAP Construction Métallique MLaurence GAILLARD 1

Cours de Construction Métallique CHEBAP


Bases fondamentales
Comprendre le
Connaître
comportement mécanique
1 • Vocabulaire (3) 6 • Aciers de construction (73)
2 • Couverture (11) • Sécurité structurale – Principe
7
3 • Façade (25) Stabilité locale = classification des
sections (89)
4 • Plancher (36)
5 • Porteurs (51) 8 • Stabilité Générale d’un Ouvrage
(105)
9
Calculer • Stabilité locale = instabilité des
Barres (134)
10 • Application des principes à des
composants remarquables
d’un Ouvrage (177)
11 • Sécurité structurale : détails
du calcul de Résistance (194)

CHEBAP Construction Métallique MLaurence GAILLARD 2


CONNAÎTRE

1. vocabulaire

CHEBAP Construction Métallique 3

1. Eléments structurels vocabulaire

Enveloppe extérieure :

Toiture : complexe de Couverture

Équipement en toiture :
Skydôme

Façades :
Complexe de Bardage

Porte sectionale Portillon

1 – vocabulaire 4
Vue des structures secondaires
et primaires (principales) : En toiture, supports de
couverture : cours de PANNES

Support bardage : cours de


LISSES, ou POTELETS (selon
nature habillage) CHEVÊTRES
- Montants et linteaux
En pignon, les remplissages = pour PORTES
PAN DE FER - Supports pour ROOF-TOPS

1 – vocabulaire 5

Ossatures SECONDAIRES : pour les habillages

PANNES

CHEVÊTRES
LISSES, POTELETS
En pignon, les remplissages =
PAN DE FER

1 – vocabulaire 6
Structures principales de l’Ouvrage
PAV
avec DIAGONALES ET
MONTANTS entre les
traverses qui font
office de MEMBRURES

Stabilité VERTICALE = Croix de Saint-André


= PALÉE verticale
composée de diagonales et montant = buton

PORTIQUE SABLIÈRE de portique à portique

1 – vocabulaire 7

Assemblages TYPIQUES Portiques

PIED DE POTEAU ENCASTREMENT


TRAVERSE/POTEAU
Platine
d’encastrement

Jarret

Platine
d’ancrage

Bêche

Tige d’ancrage
recourbée
Raidisseur
Clé
d’ancrage

1 – vocabulaire 8
Ossatures secondaires de plancher :
Chevêtres pour Trémie
Traverse

Solives

Attache type Poteau

Grugeage

Solive
Poteau

Double
cornière

1 – vocabulaire 9

Chemin de roulement / Pont roulant Chariot à Moteur

Galets avec Moteur

Poutre du pont

Poutre de roulement

Console support

1 – vocabulaire 10
2. Couverture
en acier

2 - Couverture 11

TYPE 1 : Couverture SÈCHE


avec ou sans isolation DTU 40.35

Couverture en tôle d’acier nervurée =


le bac acier
revêtement galvanisé ou galvanisé
laqué

– Couverture / bac sec simple peau


– Couverture / bac sec double peau
Poids = 9 à 16 daN/m²

2 - Couverture 13
Couverture sèche
Les performances et les requis sont donnés par les
Fabricants :

2 - Couverture 15

Vocabulaire – détails d’un chéneau

Accessoires en rive de Couverture sèche : closoir

chéneau

Raccordement par Raccordement par


emboitement d’onde recouvrement

2 - Couverture 16
Couverture sèche
En panneaux sandwich : Poids ~ 15 daN/m²

2 - Couverture 17

Couverture sèche
En panneaux sandwich : de la même façon, tout est
donné dans le catalogue fabricant

2 - Couverture 18
Couverture sèche
Conditions d’utilisation :

2 - Couverture 19

TYPE 2 : Couverture AVEC ÉTANCHÉITÉ DTU 43.3

Elle permet des pentes


plus faibles à 3,1%

1) SUPPORT D’ÉTANCHÉITÉ
en acier,
! un pare-vapeur (selon les cas),
2) des panneaux isolants non porteurs,
3) un revêtement d’étanchéité (le multicouche)
autoprotégé ou avec une protection rapportée.
Poids = 25 à 30 daN/m² (autoprotégé)

2 - Couverture 20
TYPE 2 : Couverture AVEC ÉTANCHÉITÉ DTU 43.3

Pour des locaux à forte ou très forte hygrométrie, où


sont recherchées des performances acoustiques :

1) Support
d’étanchéité
Perforé
2) Laine minérale
4) Panneau isolant collé
5) Étanchéité multicouche bitume

2 - Couverture 21

Caractéristique – détails d’étanchéité

L’étanchéité est relevée en bord de toiture à présence d’un


acrotère en périphérie.

Une toiture accessible comportera des cheminements avec


une protection rapportée en dallettes.
Une toiture non-accessible pourra être protégée avec des
gravillons (15 à 20 kg/m² /cm).

2 - Couverture 22
Capacité support
d’étanchéité

2 - Couverture 23

Quels sont les critères de choix d’une couverture en


acier ?

• Confort thermique
• Isolation acoustique
• Comportement au Feu
• Hygrométrie des locaux (piscine, papeterie…)
• Capacité sous charges descendantes (charges
permanentes, neige) et ascendantes (vent)

Sécurité à entretien des couvertures

2 - Couverture 24
3. Façade

Les différents types de façades


• Façade vitrée :
Mur rideau : située devant les nez de dalle ou devant la
structure principale
Façade semi-rideau : située entre files porteuses
Façade panneaux : située entre planchers
Façade traditionnelle : avec remplissage par fenêtres
• Façade bardée :
constituée d’un bac acier
SIMPLE PEAU ou DOUBLE PEAU / HORIZONTAL ou VERTICAL
• Protections :
Thermique Solaire Feu Mécanique
Étanchéité à l’eau / à l’air

3 - Façade 25

Bardage : exemple de produits

3 - Façade 26
Bardage : exemple de produits

3 - Façade 27

Bardage : exemple de produits

3 - Façade 28
Types de bardages

3 - Façade 29

Types de bardages

3 - Façade 30
Types de bardages

3 - Façade 31

Types de bardages

Ossature secondaire type Z


U ou oméga

3 - Façade 32
Façade bardée : éléments porteurs spécifiques

Si le bardage est horizontal, les éléments supports sont des


POTELETS. Ces porteurs secondaires sont placés entre les
poteaux principaux pour diminuer la portée des bacs.
Si le bardage est vertical, les éléments supports sont des
LISSES (porteurs secondaires disposés selon la portée des
bacs).
C’est un type de revêtement « souple »,
par opposition à la façade vitrée pour laquelle les critères
de déformation sont plus sévères.

3 - Façade 33

Façade bardée : éléments porteurs spécifiques


Les POTELETS sont donc ajoutés dans la structure
principale : il faut les stabiliser "

Les LISSES sont en flexion déviée si


elles supportent le bardage :
il faut en adapter la conception pour
les soulager. Porteurs

Ajout de bretelles

intermédiaire comprimé / tendu

3 - Façade 34
4. Planchers à ossature acier

Le produit de base : le BAC ACIER

Pas toujours collaborant

Pas toujours mixte

4 - Plancher 36

Bac de planchers
Exemple de produit

4 - Plancher 37
Bac de planchers

Toutes caractéristiques techniques fournies par les fabricants

4 - Plancher 38

Bac de planchers
Données utiles pour le calcul de résistance

4 - Plancher 39
Planchers à ossature acier
1) Le plancher à bac acier collaborant ou non

Support Acier bac dalle béton


NON COLLABORANT
COLLABORANT (rare)
Le bac est collaborant lorsqu’il permet
de meilleures performances de
l’ensemble bac+dalle : embossages Il ne l’est pas quand il n’est qu’un coffrage :
empêchant le glissement bac/dalle . le bac n’est pas pris en compte dans la
phase définitive du plancher
Dalle seule

4 - Plancher 40

Planchers à ossature acier

2) Le plancher MIXTE

- Liaison, au sens mécanique, d’une poutre Acier (fibre


inférieure de la section résistante) et d’une dalle en
Béton armé (fibre supérieure de la section
résistante).
- La liaison mécanique est assurée par des goujons ou
connecteurs.
- La liaison permet de bloquer les déplacements
relatifs Dalle Béton / poutre Acier : le comportement
des 2 parties de la section est homogénéisé.

4 - Plancher 41
Planchers à ossature acier
détails :
Poutres acier mixtes

Connecteur = liaison
dalle/poutre acier
connecteur type goujon
soudé

Bac de dalle embouti pour


support dalle

4 - Plancher 42

Planchers à ossature acier


Les différents types de
connecteurs :

Échelle de performance

4 - Plancher 43
Planchers à ossature acier
Armatures spécifiques :
+ Armatures de dalle (TS)
+ Armatures feu
+ Armatures « mixtes » (de
cisaillement longi dalle/poutre
acier)

4 - Plancher 44

Planchers à ossature acier


Pour optimiser encore
l’encombrement, les plancher
mixtes sont souvent constitués
de poutres alvéolaires :

4 - Plancher 45
attaches
Attache solive / poutre

4 - Plancher 46

Planchers à ossature acier


Autre type : revêtement en caillebotis
exemples

4 - Plancher 48
Planchers à ossature acier

4 - Plancher 49

Planchers à ossature acier

poids du caillebotis

4 - Plancher 50
5. Porteurs

POUTRE=TRAVERSE
PANNE
EMPANNON
SOLIVE

à reprise de charges transversales

5 - Généralités POUTRES 51

Types de POUTRES ! performance en flexion

• à ÂME PLEINE
laminés = Profils du commerce (PDC)
À ailes étroites Profilés U

IPN IPE UPN UPE

Profils reconstitués soudés = PRS

5 - Généralités POUTRES 52
Types de POUTRES

• à ÂME PLEINE (suite)


PAF : Profilés formés à froid

Ces éléments sont d’épaisseur < 3mm


à sortent du domaine d’application des règles 1993-1-1 vues ici
à application des RÈGLES DE CALCUL PROFILS MINCES

Utilisations pour ossatures


légères :
! pannes de couverture
! solives de plancher
! serres
! lisses

5 - Généralités POUTRES 53

Types de POUTRES

• à TREILLIS

montant

entrait

membrures treillis

Articulation Encastrement

Déconnection de l’entrait :
Trous oblongs

5 - Généralités POUTRES 54
Types de POUTRES : Fermes treillis

Exemple Fonctionnement sous charges descendantes


Système réticulé donc les charges sont idéalement appliquées aux
nœuds et on obtient des EFFORTS NORMAUX dans les barres

montant
entrait

membrures treillis

Si des charges sont appliquées entre nœuds il y a flexion


additionnelle dans la membrure : une flexion locale

5 - Généralités POUTRES 55

Différents treillis :

…qui est un système non-réticulé…"

5 - Généralités POUTRES 56
Types de POUTRES : Fermes treillis

5 - Généralités POUTRES 57

Types de POUTRES : Fermes treillis

Goussets soudés
ou boulonnés

Cornières en L
boulonnées

Membrures H ou en double L ou double U


Z Z

Y Y Barres de treillis Y Y

Barres de treillis
Z Z

5 - Généralités POUTRES 58
Éléments porteurs spécifiques de la Couverture

5 - Généralités POUTRES 59

Éléments porteurs spécifiques de la Couverture

Nature panne = reprise couverture


Ses appuis = traverse de Portique, empannon
Schémas de versants

sablière

5 - Généralités POUTRES 60
Pannes

La panne reçoit les charges Le vent ascendant et/ou


suivantes : descendant

Le poids de la couverture (isolation,


étanchéité, …)
La neige
L’éclairage, …

Flexion VERTICALE de la panne sous l’effet de


vent + gravitaires + neige
Flexion HORIZONTALE sous
gravitaires + neige

5 - Généralités POUTRES 61

Pannes
Le type de couverture conditionne les supports nécessaires
et leur conception :
– Le type à la pente à la conception de l’empannage
La couverture sèche a une pente de 10% de manière générale
Une couverture avec étanchéité ne requiert une pente que de 3,1%
La pente assure le bon écoulement de l’eau, de la neige fondue
La valeur de la pente a un impact sur l’intensité de la flexion déviée
des pannes (VERTICALE + HORIZONTALE )
– Le bac à l’écart requis pour le supporter, la largeur
d’appui minimale pour en permettre le vissage
IPE80 ne permet pas le vissage des bacs : son aile est trop étroite
Si isolation sous panne : il faut prévoir un écart de 1,5m maxi

5 - Généralités POUTRES 62
Pannes

Pour diminuer l’influence de la flexion Mz hors plan,

les pannes peuvent être munies de LIENS qui diminuent la


distance entre appuis pour la flexion HORIZONTALE Mz,
ils offriront aussi un maintien
latéral face aux
instabilités éventuelles
(voir §. Stabilité)

côté gauche : 1cours


côté droite : 2cours

5 - Généralités POUTRES 63

Pannes ! Illustration des attaches de liens

5 - Généralités POUTRES 64
Pannes ! attache par échantignoles

5 - Généralités POUTRES 65

Pannes
Dans leur rôle premier, les pannes sont des éléments
fléchis. Plusieurs types de conceptions :
1) sur appuis simples : chaque travée est ISO

réa iso réa iso

2) partiellement continues : exemple, sur 3 travées


à coefficient de continuité majorant les actions sur appui

5 - Généralités POUTRES 66
Pannes
3) rendues continues toute longueur, par éclissage des
tronçons consécutifs

Les coefficients de continuité modifiant les réactions varient


selon les appuis.

Intérêt de la continuité
= réduire nettement les flèches des poutres
En contrepartie, les moments n’étant plus tous de même signe : il
y a apparition d’une instabilité de la panne, le déversement.

5 - Généralités POUTRES 67

Pannes ! Réalisation d’une continuité : éclissage

5 - Généralités POUTRES 68
Pannes
4) Pour de longues travées : les pannes à bracons
La panne est alors sur 4 appuis

Tronçon de panne
sur 2 appuis
simples
Bracon
Gousset pour boulonnage
Élément bi-articulé
ferme

Leur calcul nécessite une modélisation qui donne rapidement


les réactions sur appui, les flèches.
Attentions : les charges dissymétriques et les rives
Ici aussi, les moments n’étant plus tous de même signe : il y a
apparition d’une instabilité de la panne, le déversement.

5 - Généralités POUTRES 70

-NOTES-
Comprendre le comportement

6. ACIERS DE CONSTRUCTION
Matériau : composition chimique
Comportement mécanique
Caractéristiques mécaniques du Matériau
Sections droites types

CHEBAP Construction Métallique 73

Composition chimique des Aciers

- Fe fer
- C carbone dont dépendent les caractéristiques
d’utilisation et mécaniques

ACIERS < 1,7% < FONTES

Outillage
Construction Construction
< 0,3% < < 0,7% < / Aciers < 1,7%
métallique mécanique
sauvages

6 - acier de construction 74
Fabrication Acier

6 - acier de construction 75

Composition chimique des Aciers


NF EN 10025 Produits laminés à chaud. Aciers de Construction.
Partie 2 Conditions techniques de livraison. Aciers non alliés
Tableau 2 – Composition chimique à l’analyse de coulée des nuances et qualités pour
produits plats et longs

Désignation

6 - acier de construction 76
Composition chimique des Aciers
La teneur en C s’associe aussi aux différentes formes de
solidifications issues du traitement subi par l’acier :

0 0,85%C

Rm = résistance à la rupture HB = dureté


A% = % allongement mini à la rupture Re = fy
(ductilité)
6 - acier de construction 77

Composition chimique des Aciers


P Effets néfastes Effets positifs
S pour HB sur Re Rm
impuretés dont les vieillissement tenue à la
teneurs maxi sont fixées ségrégation corrosion
par les normes en
priorité Effets néfastes Effets positifs
crée des inclusions facilite l’usinage
à pb Z et fragilité

Mn Feront varier la sensibilité à :


Si la trempe
impuretés au bon soudage

Dans une moindre mesure vont améliorer Re

6 - acier de construction 78
Composition chimique des Aciers
N hautement indésirable
cause vieillissement et fragilité
présence accrue par affinage à l’air
teneur maîtrisée par calmage, en le fixant avec
Al Ti
Les additifs principaux sont donc :
Al pour calmage, réduction de la sensibilité au vieillissement
et pour fixer N
Ti Va jouent sur la finesse du grain
Cu lié à la sensibilité à la corrosion
Ni Cr sensibilité à la corrosion et tenue au choc
Mo améliore la soudabilité. Associé à Ni Cr : augmente la
résilience
Éléments d’ALLIAGE
6 - acier de construction 79

Dénomination des Aciers


Le système de désignation des Aciers regroupe l’ensemble
des notions métallurgiques précédentes :
Groupe d’acier Indique le domaine S aciers pour construction
d’application métallique
Caractéristiques Valeur mini de la limite Exemple S275
mécaniques élastique Re (N/mm²)
Symbole caractérisant Voir diapo 82 S275 K2
l’énergie à la rupture
Symbole additionnel M, formage thermomécanique S275 K2 G2
Groupe 1 N, laminé
État de livraison Q, trempé revenu…
Symbole additionnel Aptitude à : formage à froid, S275 K2 G2 D
Groupe 2 galvanisation, offshore,
Propriétés palplanches,…
technologiques
Exigences spéciales Propriétés garanties dans le S275 K2 G2 D +Z25
sens de l’épaisseur

6 - acier de construction 80
Caractéristiques mécaniques des Aciers de
construction
Norme Produit NF EN 10025-2 Tableau 7 – caractéristiques
mécaniques à température ambiante des nuances et qualités pour produits plats
et longs

Désignation

Avec :

6 - acier de construction 82

Caractéristiques mécaniques des Aciers de


construction

L’EUROCODE 3 indique que pour les structures


de bâtiment, il convient d’appliquer le tableau 3.1

Pour les autres cas, appliquer la Norme produit


Tableau 3.1 – valeur nominale de limite d’élasticité fy et de résistance à traction
pour les aciers de construction laminés à chaud

6 - acier de construction 83
Relation contrainte-déformation des Aciers de
construction
fu limite rupture
N/ mm2
fy limite élastique
fu de 5 0 0 à 6 10
E module Y oung
S3 5 5

fu de 3 5 5 à 4 7 0
fy
S23 5
3 5 5

fy
23 5

E= 210 0 0 0 N/ mm²

e%
20 % 25 %
Allongements à la rupture

6 - acier de construction 85

Diagramme contrainte-déformation IDÉALISÉ

[ N/ mm2]

Palier plastique
S3 5 5
3 5 5

23 5 S23 5

E= 210 0 0 0 N/ mm²

e [%]

6 - acier de construction 86
Sections droites types
Profilés laminés à chaud
À ailes étroites À ailes larges Profilés U

IPN IPE H EA H EB H EM UPN UPE


Idéal
COMPRESSION
Fers marchands
Tubes

Cornières,
ronds, T, plats Idéal compression
Idéal traction
6 - acier de construction 87

Autres sections

Reconstituées soudées :

Tubes formés à froid : Nuances usuelles :

Laminés ! S275

Autres ! S235

S355 spécifique

6 - acier de construction 88
Comprendre le comportement

7. Sécurité structurale. Principe

Calculs des effets des charges en


ÉLASTIQU E, en PLASTIQU E
Résistance : États ÉLASTIQU E ou PLASTIQU E
Classification des sections

CHEBAP Construction Métallique 89

LA SÉCU RITÉ STRU CTU RALE

Elle se vérifie par la relation générale :


Ed ! Rd

valeur de valeur de
dimensionnement de la dimensionnement de la
SOLLICITATION RÉSISTANCE

7 - SECU RITE STRU CTU RALE 90


LA SÉCU RITÉ STRU CTU RALE

Détermination des efforts intérieurs Ed :


a) En calcul élastique :
- Théorie de l’élasticité
Matériau linéaire élastique
Petites déformations
- Efforts proportionnels à la charge
- Superposition des efforts

7 - SECU RITE STRU CTU RALE 91

LA SÉCU RITÉ STRU CTU RALE


Détermination des efforts intérieurs Ed :

b) En calcul plastique :
- Formation de rotules plastiques
- Redistribution des efforts intérieurs
Ò Mécanisme de ruine / Instabilité statique
/ Résistance ultime de la structure
mais :
grandes rotations des sections
grandes déformations de la structure

7 - SECU RITE STRU CTU RALE 92


LA SÉCURITÉ STRUCTURALE

Détermination des résistances Rd :


a) À l’échelle de la Contrainte avec interaction
éventuelle entre les diverses sollicitations
agissant,
+Contrainte due à l’Effort normal
+Contrainte due au Moment de flexion
+Contrainte due à l’Effort tranchant

7 - SECURITE STRUCTURALE 93

LA SÉCURITÉ STRUCTURALE

Détermination des résistances Rd :

b) À l’échelle de la Section :
sa résistance est atteinte lorsque sa 1ère
fibre se plastifie Ò état élastique
ou lorsque l’ensemble de la section est
plastifiée Ò état plastique

7 - SECURITE STRUCTURALE 94
LA SÉCURITÉ STRUCTURALE

Détermination des résistances Rd :

Section fléchie

7 - SECURITE STRUCTURALE 95

LA SÉCURITÉ STRUCTURALE

Détermination des résistances Rd :

c) À l’échelle de l’élément :
sa résistance peut être atteinte par
Flambement,
Déversement,
Voilement

7 - SECURITE STRUCTURALE 96
Classification des sections

Plusieurs types de sections :

7 - SECURITE STRUCTURALE 97

Classification des sections

Parmi ces types de sections :


• certaines pourront atteindre un état plastique,
• d’autres atteindront seulement l’état élastique.

Leur résistance est influencée par l’élancement des


éléments qui composent la section.
Cet élancement est la base de la classification de la
section.

7 - SECURITE STRUCTURALE 98
Classification des sections

Classe 1 :
La formation d’une rotule plastique est possible sans réduction
de résistance et la capacité de rotation est suffisante pour un
calcul plastique.
Classe 2 :
La formation d’une rotule plastique est possible sans réduction
de résistance mais la capacité de rotation est limitée.
Classe 3 :
Le voilement local est susceptible d’empêcher le
développement du moment résistant plastique.
Classe 4 :
Le voilement local peut se produire avant atteinte de la limite
d’élasticité.

7 - SECURITE STRUCTURALE 99

Classification des sections

Les classes de section

7 - SECURITE STRUCTURALE 100


LA SÉCURITÉ STRUCTURALE

En résumé :
Ed !Rd
Classe!de!
Calcul!des!résistances
Calcul!des!efforts Ed section!
Rd
requise
Plastique Plastique 1

Élastique Plastique 2

Élastique Élastique 3

Élastique Élastique réduit 4

7 - SECURITE STRUCTURALE 101

-NOTES-
Comprendre le comportement
mécanique

8. Stabilité générale d’un Ouvrage

Principes de stabilisation d’un Ouvrage


Comment stabiliser un Ouvrage
Conditions à respecter
Conclusion

CHEBAP Construction Métallique 105

PRINCIPES de Stabilisation d’un ouvrage

Le moyen pour assurer la STABILITÉ d’une structure est


d’apporter de la RIGIDITÉ : Identifier ce qu’il faut

8 - Stabilités 106
Stabilité longitudinale d’un ouvrage

Identifier ce qu’il faut

Plan rigide en
couverture

Élément rigide en
façade, sur lequel
pourront
Poussée
horizontale s’appuyer les
éléments alentour
8 - Stabilités 107

Stabilité longitudinale d’un ouvrage

Éléments structurels
nécessaires :

stabilité
verticale
stabilité
verticale

Poussée
horizontale

8 - Stabilités 108
Stabilité transversale d’un ouvrage

verticale
stabilité
Poussée
verticale
stabilité
horizontale

8 - Stabilités 109

Comment stabiliser un Ouvrage

• TRIANGULATION
• Stabilisation par " PORTIQUE "

8 - Stabilités 110
TRIANGULATION

Pour rendre un plan indéformable : trianguler une maille

Différents types possibles :

8 - Stabilités 111

Fonctionnement d’une palée verticale

La caractéristique d’une palée est d’être


une structure autostable à Nœuds Fixes
– Non Déplaçables h
Elle représente par essence une Stabilité
verticale efficace.
(NOTE les schémas indiquent les actions sur appuis)
L
F

ou

Diagonales en TRACTION SEULE Les 2 Diagonales participent


à La diagonale comprimée ne participe pas à 1TENDUE / 1COMPRIMÉE

8 - Stabilités 112
Fonctionnement d’une palée verticale

Une palée est un système réticulé à il ne


développe que des EFFORTS NORMAUX
Sous l’action d’une Force horizontale à h
PETITES déformations

Nc L
F F

Nt
Nc

La raideur est obtenue par


diagonalisation
8 - Stabilités 113

Fonctionnement d’une palée verticale


Choix de la localisation des palées verticales :

2 structures à nœuds fixes sur une même façade entrainent un


bridage qui empêche la dilatation de l’Acier sous l’effet de la
variation de la Température
Ce bridage peut s’accompagner d’efforts importants et évitables

8 - Stabilités 114
Fonctionnement d’une palée verticale

Choix de la localisation des palées verticales :

à Réalisation d’une dilatation des structures entre les 2 palées


à Usuellement, placer 1 palée tous les 50m

à dilatation
thermique

8 - Stabilités 115

Contreventement horizontal = PAV


La poutre au vent est un contreventement en toiture qui
apporte de la rigidité et participe à la Stabilité générale du
Bâtiment

Plan rigide en
couverture

Poussée
horizontale

8 - Stabilités 116
Contreventement horizontal = PAV

Elle équilibre les Forces de vent frappant les façades :

+ acrotères

(schématisation
palée)

8 - Stabilités 117

Stabilité longitudinale d’un ouvrage


reprise du Vent utilisation des pannes
sauf si PAF
actions

8 - Stabilités 118
Stabilité longitudinale d’un ouvrage
reprise du Vent

utilisation des pannes


sauf si PAF
8 - Stabilités 119

-NOTES-
PORTIQUE : définition et caractéristiques
Second type de Stabilité : par Portique
Définition = ENCASTREMENT poteau / poutre
C’est une structure AUTOSTABLE, à NŒUDS DÉPLAÇABLES

en pied : ARTICULÉ ou ENCASTRÉ

Permet l’économie de la PAV longitudinale,


Et permet de libérer l’espace

Chaque File (de


Portique) est ainsi
autostable

8 - Stabilités 120

Stabilité transversale par portique

Différents types possibles :

à impératifs
d’exploitation :
gabarit de passage

respect hypothèse de
calcul : ici, pied
ARTICULÉ

8 - Stabilités 121
Stabilité transversale par portique
• Stabilité assurée par portique, transversalement et
longitudinalement

8 - Stabilités 122

PORTIQUE : fonctionnement caractéristique

• Comportement sous charge verticale :


« effet de portique »
p
état déformé

encastrement à attache rigide Actions sur appuis

8 - Stabilités 123
PORTIQUE : fonctionnement caractéristique
• Comportement sous action horizontale
RAPPEL : structure autostable « SOUPLE » à GRANDES
déformations, à maîtriser
à Ne pas sous-estimer les forces horizontales agissantes :
importance des acrotères qui constituent un écran
développant une résistance au vent et par conséquent une
force de vent non négligeable.

Vent sur acrotère

Vent sur façade

8 - Stabilités 124

PORTIQUE : fonctionnement caractéristique


• Comportement sous action horizontale
Par suite, pour un dimensionnement correct d’un Portique, il
faut maîtriser les déplacements

La déformation dépend des


!
F raideurs de la traverse et du
poteau :
!
h != ,
L
K étant le rapport des raideurs :

K=

8 - Stabilités 125
Autres types possibles de stabilités

– Structure Béton armé


• Noyau béton : cage d’ascenseur, cage
d’escalier
– Maçonnerie
• Diagonales fictives comprimées
• Nécessité de chaînage

Interface LOT ACIER / LOT BÉTON

8 - Stabilités 126

Conclusion stabilité générale

• Le respect des critères précédents permet


d’obtenir la stabilité générale, càd :
= la Stabilité statique du bâtiment
= la Stabilité d’ensemble du bâtiment

• 2 principes de base pour ce faire :


Ò DIAGONALISATION : structure dite à
nœuds FIXES / Non Déplaçables
Ò ou ENCASTREMENT : création d’un portique,
structure généralement à Nœuds Déplaçables

8 - Stabilités 127
Conclusion stabilité générale

• 2 conditions à respecter :
SYSTÈME DE STABILITÉ EFFICACE

critères en contrainte à respecter

critères en déformabilité à respecter

Ces conditions sont à respecter pour chacune des


structures composant le système de stabilité générale :
+ les palées verticales*
+ les portiques*
+ les poutres au vent*
(*) voir §-instabilités
8 - Stabilités 131

-NOTES-
Comprendre le comportement

9. Stabilité des Barres

a) Instabilité de Flambement : Phénomène


Longueurs de flambement
Ncr
b) Instabilité de Déversement : Phénomène
Mcr
c) Instabilité de Voilement : Notions

CHEBAP Construction Métallique 134

a) Phénomène de Flambement

FLAMBEMENT

élément comprimé

Maîtrise du Flambement

Maintien de l’élément dans le plan de flambement

9 – Stabilités des Barres 135


Y
Visualisation du Flambement
Z

Désigne le Flambement PAR


FLEXION suivant les 2 axes
principaux Y et Z :

Déformation plan XZ
Flambement selon Y

Déformation plan XY
Flambement selon Z

9 – Stabilités des Barres 136

Phénomène de Flambement

La Charge critique de flambement élastique (charge critique


d’EULER) correspond à un élément parfaitement
rectiligne, en un matériau infiniment élastique linéaire :

"

Matériau élastique Barre idéale


linéaire

9 – Stabilités des Barres 137


Phénomène de Flambement

Le comportement réel des barres industrielles diffère de la


Base de la Théorie élastique, à cause des imperfections de
fabrication (déformée initiale ou contrainte résiduelle).
Leur résistance réelle au flambement NbRd est donc
inférieure à Ncr.
Euler

S355
S235
NbRd

Diagramme idéalisé Barre industrielle

9 – Stabilités des Barres 138

Phénomène de Flambement

Il existe aussi le Flambement PAR


TORSION ou TORSION-FLEXION,
qui peut s’avérer pour certaines
barres plus sévère :

la déformation par flexion


s’accompagne d’une rotation de la
section, qui ne reste plus dans un
plan principal.

9 – Stabilités des Barres 139


Phénomène de Flambement

Dans le cas d’une section sensible à la Torsion (It faible) le


flambement peut se produire par Torsion ou Torsion-Flexion.
Dans le cas général, la charge critique correspondante NcrTF
est solution de :

Pour 1 section bi-symétrique le Centre de Torsion C est


confondu à G et yc = zc = 0. Alors :
crTF crY crZ crT

Sachant que : L est la longueur maintenue à la Torsion et


#

9 – Stabilités des Barres 140

Longueurs de Flambement

Longueurs de flambement lk selon différentes conditions aux


appuis :

mécanisme

Tout nœud
doit être
Structures à nœuds Fixes Structures à nœuds stabilisé
Déplaçables

9 – Stabilités des Barres 141


Longueurs de Flambement

Cas des structures à nœuds Fixes :


Illustration
poteaux de façade - flambement dans le plan de façade

Certaines lisses sont Aucune lisse n’est


reliées à la palée reliée à la palée

Mode de Mode de
flambement à flambement à
nœuds fixes nœuds fixes
Lf = h/2
Lf = h

= Nœuds fixes

9 – Stabilités des Barres 142

Longueurs de Flambement
Illustration ARBALÉTRIER de ferme treillis
Diagonalisation = nœuds Fixes

Flambage dans le plan


Les nœuds « fixes »
= stabilisés : palée

Flambage hors plan,


avec ou sans appui
intermédiaire conditions sur ces appuis

9 – Stabilités des Barres 143


Longueurs de Flambement

Cas des structures à nœuds Déplaçables :


Illustration dans le cas d’un PORTIQUE
poteaux de portique
flambement hors plan de façade
flambement dans le
plan de Portique Mode de flambement
à nœuds déplaçables
Lf ! 2h

= Nœuds Déplaçables

9 – Stabilités des Barres 144

Longueurs de Flambement

Le calcul des longueurs de flambement des structures à nœuds


Déplaçables s’avère plus délicat : les encastrements apportent
une raideur et créent une structure autostable, mais ne
constituent qu’un appui élastique.
N
Pour ces structures, s’applique la méthode
suivante.
NW B NE
Le flambement d’un élément dépend de :
- la raideur des
barres auxquelles il est lié (barre Nord, SW SE
Sud, …) A
- sur la nature des liaisons de ses
extrémités A B : articulée ou encastrée S

9 – Stabilités des Barres 145


Longueurs de Flambement

Raideur à une extrémité (A ou B) :

• Si liaison i articulée à Ki = 0,05


• Si liaison i encastréeà Ki = 0,95

• Si liaison barres à dépend des raideurs des


barres environnantes N

Dans le cas du schéma ci-contre :


NW B NE
KA dépend des raideurs des barres
Sud, Sud-Est, Sud-Ouest
KB dépend des raideurs des barres SW SE
Nord, Nord-Est, Nord-Ouest A

9 – Stabilités des Barres 146

Longueurs de Flambement

Les coefficients d’encastrement sont donnés par :

Ki =

Si le nœud j est articulé : "=0,5 y compris l’élément


Si le nœud j est encastré : "=0,67 étudié

La longueur de flambement Lk des barres N


dans les ossatures à nœuds
déplaçables est donnée par : NW B NE

L
$ SW SE

$ A

9 – Stabilités des Barres 147


Phénomène de Flambement

Le flambement par Flexion d’une barre est régi par son


élancement :
l
=! k
avec
lk la longueur de flambement dans le plan de déformation
considéré
i le rayon de giration de la section par rapport à l’axe
perpendiculaire au plan de déformation

Il faut limiter l’élancement à 200 - 210

9 – Stabilités des B arres 148

Calcul au Flambement. Aspects règlementaires

Pour être satisfaisante, une barre doit vérifier le critère


suivant :
NEd /!Nb,Rd "!1

avec N b,Rd résistance de calcul de la barre comprimée au


flambement :
Si classe 1, 2 ou 3 : N b,Rd = ! A fy / " M1

Si classe 4 : N b,Rd = ! Aeff fy / " M1

9 – Stabilités des B arres 149


Calcul au Flambement. Aspects règlementaires
Pour les sections de classe 1 à 3,
Coefficient de réduction

( 2) Coefficient ( 1) Elancement réduit

dépend du plan de flambement


du type de section
qui permettent de déterminer la courbe de
flambement,
puis le facteur d’imperfection !

9 – Stabilités des B arres 150

Flambement

Un maintien au flambement s’obtient par :


DIAG O N ALISATIO N ( nœ uds FIX ES)
ou EN CASTREMEN T / création PO RTIQ UE ( nœ uds Déplaç ables)
( mêmes principes de base)

Conditions = en contrainte et en déformabilité

Vérifier que le maintien est proportionné à l’élément à


tenir à N otion de raideur

9 – Stabilités des B arres 152


b) Phénomène de Déversement

la z one comprimée de l’élément


Phénomène =
chasse hors du plan de Flexion

9 – Stabilités des B arres 153

Déversement

Flexion My,Ed

Phénomène de
déversement

9 – Stabilités des B arres 154


Déversement
Maî trise du déversement

Maintien de l’élément concerné hors le plan de flexion

Savoir identifier les z ones CO MPRIMÉES pour savoir maî triser


l’instabilité de déversement.

• Traverse sur 2 appuis • Traverse de PO RTIQ UE

9 – Stabilités des B arres 155

Déversement

Un maintien au déversement s’obtient par :


DIAG O N ALISATIO N ( nœ uds FIX ES)
ou EN CASTREMEN T / création PO RTIQ UE ( nœ uds Déplaç ables)
( mêmes principes de base)

Conditions = en contrainte et en déformabilité

Vérifier que le maintien est proportionné à l’élément à


tenir à N otion de raideur

9 – Stabilités des B arres 156


Calcul au Déversement. Aspects règlementaires

MEd /!Mb,Rd "!1

Mb,Rd : résistance de calcul au déversement


Si classe 1 ou 2 : Mb,Rd = ! LT w pl,y fy / " M1

Si classe 3 : Mb,Rd = ! LT w el,y fy / " M1

Si classe 4 : Mb,Rd = ! LT w eff,y fy / " M1

9 – Stabilités des B arres 157

Calcul au Déversement. Aspects règlementaires

Calcul du coefficient de réduction ! LT pour le mode de


déversement :
– Longueur de déversement Lcr
– Facteur d’imperfection aLT :
• Choix de la courbe de déversement : critère sur h/ b
• Courbe de déversement ( tableau 6.4)
• Facteur d’imperfection aLT ( tableau 6.3)
– Moment critique de déversement Mcr :

% %
# $ # & !" '
!" 1 2 ( 2 (
$ #

9 – Stabilités des B arres 158


Calcul au Déversement. Aspects règlementaires
Par analogie avec le phénomène de Flambement,
Coefficient de réduction
)* )* )*
&+

( 2) Coefficient
( 1) Elancement réduit

!"

dépend du « » de la section,
Ce qui permet de déterminer la courbe de
déversement à retenir,
puis le facteur d’imperfection !

9 – Stabilités des B arres 159

Calcul de Mcr

Lcr distance entre maintiens latéraux

z g signe :

k z k w conditions de maintien aux extrémités de tronç on


de base k z = k w = 1
sauf dispositif spécial qui permettrait valeur inférieure

9 – Stabilités des B arres 161


Calcul de Mcr
Dans ces conditions nominales la formule se simplifie :

%
$ '
!" ,& - . - .
#

C1 et C2 dépendent du diagramme de moment entre maintiens


latéraux et du chargement :
1) B arre seulement soumise à des moments aux extrémités
2) B arre avec charge transversale en travée
3) B arre soumise à des moments aux extrémités et une charge
uniformément répartie

Plus C1 est faible, plus la barre est susceptible de déverser

9 – Stabilités des B arres 162

Variation de Mcr

9 – Stabilités des B arres 164


Variation de Mcr

9 – Stabilités des B arres 165

Variation de Mcr

9 – Stabilités des B arres 166


Variation de Mcr

9 – Stabilités des B arres 167

Variation de Mcr

9 – Stabilités des B arres 168


À propos des maintiens

N otion de RAIDEUR des maintiens


Pour s’assurer de l’efficacité des maintiens aux
instabilités, il faut s’assurer de leur RAIDEUR

9 – Stabilités des B arres 172

-NOTES-
c) Instabilité due au cisaillement. Notions

Principe de base =
Plaque plane et appuyée sur ses 4 côtés,
comprimée dans son plan,

Pour une certaine intensité de contrainte, la


plaque se déforme et forme une « cloque »,

La plaque a voilé,
et atteint la contrainte critique de voilement

9 – Stabilités des Barres 173

VOILEMENT
Sous l’effet d’un cisaillement,

L’état déformé de la plaque =


Création d’une bielle tendue et une bielle comprimée

Ò Voilement si
Flambage de la
bielle comprimée
hors du plan de la
plaque

9 – Stabilités des Barres 174


VOILEMENT
Antérieurement, il fallait se préoccuper de cette
instabilité en-dessous de 6/1000 pour S235
Exemple : épaisseur requise de 5mm pour une âme de
hauteur 800mm
La limite actuelle :
Suivant 1993-1-1 Suivant 1993-1-8
Article no. Article no.

Valeur limite = Valeur limite =

9 – Stabilités des Barres 175

Conclusion Instabilités des éléments

CHARGES SOLLICITATIONS INSTABILITÉS


sur la dans les éléments des barres
structure Effort normal de
Flambement
compression
Moment de flexion My,Ed Déversement

Effort tranchant, effet de Voilement des


compression parois

EN 1993 partie 1-5

9 – Stabilités des Barres 176


CALCULER

10. Application de ces principes


à des composants remarquables
d’un Ouvrage

Poutre au vent
Pannes
Notion de CALCUL GLOBAL

CHEBAP Construction Métallique 177

De base (rappel),
La poutre au vent est un contreventement en toiture qui
apporte de la rigidité et participe à la Stabilité générale du
Bâtiment
Elle équilibre les Forces horizontales (comme le vent
frappant les façades)

Elle va aussi assurer la stabilité locale des traverses (de


toute nature)
Pourquoi ?
Parce que le calcul des traverses au flambement comme au
déversement a supposé l’existence de points de maintien

10 – Application : PAV / Pannes 178


PAV
En effet, les points de maintien pris en compte dans le
calcul des traverses au flambement = PAV

Les points fixes


retenus pour le
maintien au
flambement

la PAV

10 – Application : PAV / Pannes 179

PAV
Et les points de maintien pris en compte dans le calcul des
traverses au déversement = PAV

10 – Application : PAV / Pannes 180


PAV
Or la PAV participant à la stabilité générale du bâtiment il
s’agit de s’assurer de sa rigidité
Si dans les cas courants, son dimensionnement sous l’effet
des Forces de vent suffit à l’obtenir,
Les cas suivants nécessitent une étude additionnelle de la
PAV :
- Si les éléments à maintenir au flambement et/ou
déversement sont multiples
- Si la PAV est de grande longueur, ce qui lui confère une
certaine souplesse

Pour garantir la Il est parfois fondamental


Stabilité du bâtiment de s’assurer de la rigidité
de la PAV
10 – Application : PAV / Pannes 181

PAV
Une PAV est sollicitée par 2 natures de forces :
Note Palée à appui simple ok

La Force de vent sur les


façades circule dans les
Fw pannes

Les Forces de
flambement et/ou
Fstab déversement circulent
dans les pannes

10 – Application : PAV / Pannes 182


PAV

Charges directes
Vent

Mise en instabilité des


Traverses

10 – Application : PAV / Pannes 183

imperfections
Dans les cas utiles, s’assurer de la rigidité de la PAV
consiste à déterminer les Forces de stabilisation qu’elle est
susceptible d’équilibrer.
Cette notion est codifiée par les Eurocodes par la prise en
compte d’une Imperfection :
5.3.3 imperfections pour l’analyse des systèmes de contreventements

Les éléments à stabiliser sont alors considérés comme


ayant une imperfection géométrique équivalente :
imperfection sous forme d’arc de flèche e0
Poutre à stabiliser
L’imperfection symbolise
e0
l’effet de stabilisation au
flambement/déversement

10 – Application : PAV / Pannes 184


imperfections

# =
L portée de la PAV

m nombre d’éléments
à stabiliser
La force de stabilisation est donnée par :
! "
qd = = flèche ( q ; Fw)

Elle se calcule par itérations :


i0 : 0 permet d’obtenir qd0
i1 : calcul de pour (qd0 ; Fw) puis qd1
La force de stabilisation réelle est donnée par convergence
de qdn.

10 – Application : PAV / Pannes 185

PAV
Dans les cas représentatifs, une PAV est calculée sous
l’effet cumulé des Forces extérieures (comme le vent) et
des Forces de stabilisation ; ces charges étant combinées
de façon adéquate selon leur nature.

Fw Force extérieure
Exemple : vent agissant sur
les façades

Fstab Forces internes de


stabilisation au
Chargement = Fw + Fstab
flambement et/ou
déversement

10 – Application : PAV / Pannes 186


Pannes
Particularités
i. Les pannes assurent le transport de diverses forces de
compression : (a) le vent de la façade à la PAV Fw
(b) les forces de stabilisation Fstab
Elles doivent donc présenter en partie courante une stabilité
au flambement.

En outre, elles font office


de montant dans la PAV,
où se cumulent ces effets
pour l’ensemble du bâtiment.

10 – Application : PAV / Pannes 187

Pannes

Flexion déviée Panne continue


Flexion My verticale +
Flexion Mz suivant versant Panne ISO

son COMPORTEMENT
va varier selon

Compression En travée courante


Fw Dans la travée de PAV
Fstab

son CHARGEMENT
va varier selon

10 – Application : PAV / Pannes 188


Pannes
pour réduire l’intensité de Mz
Liens
Flexion déviée
Flexion My verticale +
Flexion Mz suivant versant

Compression
Fw
Fstab
vont améliorer les capacités
de flambement, de déversement

Amplification mutuelle
effet du Flambement + flexion

10 – Application : PAV / Pannes 189

stabilité générale

• 2 principes de base :
Ò ou DIAGONALISATION : structure dite à
nœ uds FIX ES / Non Déplaçables
Ò ou ENCASTREMENT : création d’un portique,
structure généralement à Nœ uds DÉPLAÇ ABLES

• Calcul global : pour qualifier une structure, on


utilise
Valable pour 1
= x structure à 1 seul
niveau ou régulière

10 – Notion de CALCUL GLOBAL 190


stabilité générale

pour 3 < < 10 pour > 10

Analyse de 1er O

Imperfections GLO

Calcul avec Lf,NF

Dimensionnement des barres sous


les sollicitations Dimensionnement des barres sous
les sollicitations.
AMPLIFIÉES par .

10 – Notion de CALCUL GLOBAL 191

stabilité générale

Condition de prise en compte de l’imperfection


géométrique GLOBALE

Si < 0,15 alors = 0 x x

10 – Notion de CALCUL GLOBAL 192


CALCU LE R

11. S écurité structurale : détails du


calcul des R ésistances NF 1993-1-1 § .6

À l’échelle de la section NF 1993-1-1 § .6.2

À l’échelle de l’élément. NF 1993-1-1 § .6.3

CHEBAP Construction Métallique 194

Détermination des résistances R d

À l’échelle de la Section :
sa résistance est atteinte lorsque sa 1ère fibre se
plastifie Ò état élastique
ou lorsque l’ensemble de la section est plastifiée
Ò état plastique

NF 1993-1-1 § .6.2

11 – Résistances W ANTED ! 195


À l’échelle de la Section

Traction

N E d / N t. R d ! 1

Nt.Rd : valeur de calcul de résistance à la traction

Nt.Rd = min( Npl,Rd = A fy / " Mo ; Nu,Rd = 0,9 Anet fu / " M2 )

NF 1993-1-1 § .6.2

11 – Résistances W ANTED ! 196

À l’échelle de la Section
Traction

NF 1993-1-1 § .6.2

11 – Résistances W ANTED ! 197


À l’échelle de la Section

Compression §6.2.4

N E d / N c. R d ! 1

Nc.Rd : valeur de calcul de résistance à la compression


Si section transversale de classe 1, 2, 3 : Nc.Rd = A fy / " Mo

Si section transversale de classe 4 : Nc.Rd = Aeff fy / " Mo

NF 1993-1-1 § .6.2

11 – Résistances W ANTED ! 198

À l’échelle de la Section
Flexion simple §6.2.5

ME d / Mc. R d ! 1
Mc,Rd : valeur de calcul de résistance à la flexion par rapport
à un axe principal de la section
Si classe 1 ou 2 : Mc,Rd = W pl fy /" Mo

Si classe 3 : Mc,Rd = W el,min fy /" Mo

Si classe 4 : Mc,Rd = W eff,min fy /" Mo

W el,min et W eff,min correspondant à la fibre subissant la


contrainte élastique maximale
NF 1993-1-1 § .6.2

11 – Résistances W ANTED ! 199


À l’échelle de la Section

Cisaillement §6.2.6

V E d / V c. R d ! 1

Vc,Rd = Vpl,Rd = Av ( fy / )/" Mo

L’aire de cisaillement Av varie suivant le type de section.

NF 1993-1-1 § .6.2

11 – Résistances W ANTED ! 200

À l’échelle de la Section

Lorsque plusieurs actions agissent simultanément sur la


section, il convient de prendre en compte les incidences
entre elles.
Les interactions suivantes doivent être étudiées :
Flexion - Cisaillement
Flexion – Effort normal
Flexion - Cisaillement – Effort normal

NF 1993-1-1 § .6.2

11 – Résistances W ANTED ! 201


À l’échelle de la Section
Exemple Flexion + effort tranchant
ME d / MV ,R d ! 1
Si VEd # 50% Vpl,Rd à effet du cisaillement négligé et
MV,Rd = Mc,Rd
Dans le cas contraire :
Le moment résistant est réduit en utilisant pour l’aire de
cisaillement Av une limite élastique réduite à ( 1 – $ )fy
avec $ =
Exemple Pour une section en I bi-symétrique il vient :
!
My,V,Rd = Mc,Rd

NF 1993-1-1 § .6.2

11 – Résistances W ANTED ! 202

Détermination des résistances des sections R d

x1
Ved pris en compte dans MRd,

+ <1

Combinaison de
Ned pris en compte dans MRd,
plusieurs effets Ved pris en compte dans MRd,
simultanés dans une
<1
section

la CLASSE !
<1

x100
NF 1993-1-1 § .6.3

11 – Résistances W ANTED ! 203


Détermination des résistances R d

À l’échelle de l’élément, la résistance peut être atteinte par :


+ Flambement,
+ Déversement,
+ Voilement

NF 1993-1-1 § .6.3

11 – Résistances W ANTED ! 204

À l’échelle de l’élément
Pour vérifier la solidité/stabilité d’un élément, il convient de
cumuler l’effet des divers efforts agissant, en introduisant
des coefficients d’interaction k .
Pour le cas général :

#
!"
%&
kyy ) !"
,
) !"
,
-!" - !"
,
$ *+ #& .%&
$ ,
'(
'( '(

.
!"
%&
kzy ) !"
,
) !"
,
-!" - !"
,
$ *+ #& .%&
$ ,
'(
'( '(

concernent les sections classe 4


NF 1993-1-1 § .6.3

11 – Résistances W ANTED ! 205


À l’échelle de l’élément
Pour le cas des classes 1, 2, 3, le critère se réduit à :

#
!"
%&
kyy ) ,!" -!"

$ /0 12 .%&
$ ,
'(
'( '(

.
!"
%&
kzy ) ,!" -!"

$ /0 12 .%&
$ ,
'(
'( '(

Intègre l’effet du Flambement

Intègre l’effet du Déversement

NF 1993-1-1 § .6.3

11 – Résistances W ANTED ! 206

À l’échelle de l’élément
Paramètres k ij

#
!"
%&
kyy ) !"
,
-!"

$ /0 12 .%&
$ ,
'(
'( '(

.
!"
%&
kzy ) ,!" -!"

$ /0 12 .%&
$ ,
'(
'( '(

Coefficients d’interaction kyy (resp. kzz) amplifiant l’effet simultané du


flambement selon y, et My (resp. z)
Coefficients d’interaction kyz pour l’effet simultané de (flambement
selon y ; Mz) et kzy pour (flambement selon z ; My)

NF 1993-1-1 § .6.3

11 – Résistances W ANTED ! 207


À l’échelle de la contrainte, calcul de l’élément

L’EC3 fournit 2 méthodes de détermination des Coefficients


d’interaction kij :

- Méthode 1 / Annex A
Méthode de référence

- Méthode 2 / Annex B
Valable si le Flambement par Torsion-Flexion n’est pas
déterminant
Applicable aux barres à section I bi-symétrique : dans ce cas,
appliquer les formules données pour les sections sensibles à
la Torsion

NF 1993-1-1 § .6.3

11 – Résistances W ANTED ! 208

En situation accidentelle
FE U

15 minutes

CHEBAP Construction Métallique 209


Les mesures demandées en
cas d’incendie sont données par
les Ministères publics,
RÈGLEMENTAIREMENT :
en fonction de la destination des
1993 – 1 – 2
ouvrages, et donc des risques
liés
Méthodes simplifiées
ERP
Ingénierie de Sécurité
IGH
incendie
Habitations
Lieux de travail
Installations classées
Nucléaires

Situation FEU 15min 210

BUT = STABILITE au feu

Situation FEU 15min 211


L’incendie
Feu réel Feu paramétré = Feu conventionnel = Feu
… ! normalisé

Courbe Température/Temps

Temps [min]

Situation FEU 15min 212

Méthode des températures


conditions ! ! l’élément pas suj et à INSTABILITÉ
et pas de CL4
E fi,d " R fi,d
Mettre l’élément au feu. Mettre l’élément au feu.
Établir son comportement. Évaluer les efforts qu’il reçoit.
Dans le domaine TEMPÉRATURE, Déduire sa Résistance.
Dans le domaine TEMPÉRATURE,
Température d’échauffement #a
Température critique #cr
!a " !cr

L’autre méthode consiste à calculer Rfi,d compte tenu des


propriétés de l’Acier sous forte température, et en utilisant
tous les coefficients sous FEU $fi,LT $fi,y $fi,z kfi,yy …

Situation FEU 15min 213


Si

!a " !cr

tout va bien

L’acier fonctionne dans les limites de sécurité structurales

Le matériau réagit très bien aux variations de température


(s’il est laissé libre de se dilater)

Pendant l’incendie il est resté stable le temps requis pour


assurer la Sécurité

Si l’incendie est court, l’Acier va refroidir et revenir à son ÉTAT INITIAL

Situation FEU 15min 214

Température critique #cr

- elle va dépendre du comportement de l’Acier sous fortes


températures
- du taux de sollicitation de l’élément à ce moment là

Pour élément non sujet à INSTABILITÉ et pas de CL4,


#cr = 39,19 ln ( - 1 ) + 482

Taux d’utilisation en
situation d’incendie, = 34 $" $
= 34 "$

à t=0 (avec fy) 34 " 5


$ $ $
"
$

%fi = réduction de charge en


situation d’incendie = 0,7

Situation FEU 15min 215


Température critique #cr donnée dans 1993 – 1 – 2
si!! l’élément pas sujet à INSTABILITÉ et pas de CL4

Situation FEU 15min 216

Température critique #cr


si!! l’élément pas sujet à INSTABILITÉ et pas de CL4

De l’ordre de 500 à 800 °C


MAIS :

Temps [min]

Situation FEU 15min 217


Température critique #cr
si!! l’élément pas sujet à INSTABILITÉ et pas de CL4

sans instabilité, en flexion, valeur des coeff. &1 &2 :

Situation FEU 15min 218

Température d’échauffement #a

Conductivité de l’Acier
Sa densité
Flux de chaleur
Temps d’exposition
et
Massiveté de l’élément = 6789:;<=4>;

exemple IPE500
non protégé
Am/V = 150 m-1 Am/V = 133 m-1

Situation FEU 15min 219


θ
Exemple illustratif

Soit un élément de massiveté 100 m-1


En 1h, on calcule que !a = 938 °C non stable au feu

En 15min, on calcule que !a = 565 °C


Il sera stable au feu s’il n’est pas chargé à
plus de 50% en situation d’incendie
donc à plus de 70% en situation
d’exploitation

Sinon
on protège

Situation FEU 15min 221

Sinon
on protège

Le cantonnement
Le compartimentage
Protection des structures

Encoffrement
Mixité
Flocage
Peinture intumescente

Situation FEU 15min 222


Peinture intumescente

Échauffement à la peinture subit une expansion


et se transforme en meringue autour de l’élément

" Nécessité d’un support traité anticorrosion


" Nécessité d’un support sain
" Nécessité d’un support préparé
" Conditions de température ambiante et d’hygrométrie
particulières

Les fabricants donnent les valeurs tabulées des épaisseurs


nécessaires en fonction de la massiveté de l’élément à
protéger.

Situation FEU 15min 223

Peinture intumescente
Ces valeurs tabulées sont homologuées par un procès-verbal
délivré par un laboratoire agréé en résistance au Feu.

Conditions
élément pas CL4

Données
!cr
Massiveté de l’élément
Type mécanique (Poutre, Poteau, …)
Stabilité au Feu recherchée

Lecture
Épaisseur minimale [#m] de produit garantissant le degré de
Stabilité au Feu voulu

Situation FEU 15min 224


Peinture intumescente exemple de produit

Situation FEU 15min 225

Peinture intumescente exemple de produit

Situation FEU 15min 226


Peinture intumescente exemple de produit

POUTRE = 3 faces exposées cr =!550°C

R30

R60

R90

Situation FEU 15min 227

Peinture intumescente exemple de produit

POUTRE = 3 faces exposées cr =!550°C

R90

POUTRE = 3 faces exposées cr =!700°C

R90

Situation FEU 15min 228


Peinture intumescente exemple de produit

POTEAU = 4 faces exposées cr =!700°C

R30

R60

R90

Situation FEU 15min 229

Fin du cours

Les TD de CM vous font pratiquer la … CM.

Cela présuppose donc de connaître :


- les calculs de caractéristiques mécaniques
- la RDM
- les pondérations

Vous devez vous munir des documents suivants :


- NF 1993-1-1
- Les catalogues
- Le poly de ce cours
- EUROCODES 1

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