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Sur ce moment, la part de l’Afrique du Nord représente 10 milliards de S, soit 41% contre 147
milliards de dollars 59% pour l’Afrique Sub-Saharienne.
S’agissant de la dette de l’Afrique Sub-Saharienne, particulièrement préoccupant, elle représentait
98.3% du produit net brut de l’ensemble de cette région alors que le ratio n’était que de 47% en
Amérique Latine.
Le service de la dette (amortissement du ppal et paiement des intérêts) aurait dû absorber, sans les
allégements dus aux rééchelonnements, 5% des recettes d’exportation dans les deux cas.
Des quarante pays que comptent l’Afrique Sub-saharienne, trente ont renégocié leurs dettes. Seuls
quatre états (Burundi, Comores, Ghana, Kenya) n’ont pas frappé à la porte du Club de Paris (groupe
informel de créanciers officiels) au cours des huit dernières années.
C’est ainsi que l’ensemble des pays Sub-saharienne n’ont remboursé que 39% des montant
dus en 1938 soit 7.2 milliards de dollars sur 18.2 milliards. Les institutions financières multilatérales
qui ne tolèrent aucun retard de paiement, et à plus forte raison, ne rééchelonnent pas leurs prêts
connaissent par conséquent un traitement de faveur : à l’exception des quatre Etats défaillants, tous
les pays Sub-sahariens ont fait face à leurs engagements en 1989.
En revanche, les créanciers libéraux font leurs frais de cet effort car 20% seulement du
service qui leurs était dû à été remboursé cette année-là.
Pire, la plupart des pays africains ont suspendu complètement le règlement de leur dette envers les
créanciers, surtout les banques commerciales. Ce qui s’est traduite par le désengagement de celles-
ci. Cependant, la quasi-totalité des pays s’acquittent du service sur les crédits actifs, à court terme
(durée de crédit égale ou inférieure à un an. Faute de quoi certaines fournitures indispensables
n’auraient pu être obtenues. Seul motif de soulagement : la plus de la dette à taux d’intérêt variable
dans la dette globale baisse continuellement alors que la dette concessionnaire (à des conditions
douces) reste l’essentiel.
La Banque Mondiale classe les pays emprunteurs par catégories :
Les pays à faible revenu modérément endettés,
Pays à faible revenu gravement endettés,
Les pays à revenu intermédiaire modérément endetté,
Les pays à revenu intermédiaire gravement endettés.
Dix pays sont dits à revenu intermédiaire à cause, entre autres critères, d’un produit net brut par tête
supérieur à 480 dollars.
LES PAYS A REVENUE INTERMEDIAIRE ENDETTES PAR LA BANQUE MONDIAL