Isa Brown Product Guide Alternative Production System vs1408 IA

Isa Brown
Guide d’élevage
Systèmes de production alternatifs
Institut de Sélection Animale SAS

1 Rue Jean Rostand, BP 23
22440 Zoopôle, Ploufragan, France-UE
T 02 96 77 46 00
F 02 96 77 46 01
www.isapoultry.com
Introduction
Les systèmes de production alternatifs se développent de plus en plus
dans le monde. Les conditions d’élevage dans ces systèmes sont très
différentes de celles que l’on rencontre dans les systèmes traditionnels de
production en cages et exigent donc une approche différente.
Afin de permettre aux clients d’ISA d’obtenir les meilleures performances
de nos souches, nous avons mis au point un guide d’élevage détaillant les
recommandations qui contribueront à l’obtention de résultats optimum en
systèmes alternatifs. Ce guide aborde les points clés pour chaque période
de la vie des pondeuses qui, de l’éclosion jusqu’à la réforme, permettront
d’avoir des poules en bonne santé et très performantes en systèmes de
production alternatifs.
Au cours des dernières années, ISA a développé des lignées pures qui
prennent en compte des objectifs de sélection, tels que la productivité,
les performances des poules reproductrices et des pondeuses ou encore
la qualité de l’œuf. ISA travaille aussi sur le bien-être des animaux,
leur comportement, leur rusticité et leur viabilité, dans le cadre de
nos programmes de R&D et de travaux conjoints avec des instituts de
recherche et des universités du monde entier.
Pour améliorer les performances des pondeuses issues de croisements
entre lignées pures, le service R&D ISA analyse les performances d’animaux
élevés en station de recherche dans un environnement protégé, et de leur
descendance dans des conditions « terrain ». Notre sélection, basée sur
l’utilisation de croisements complémentaires, permet d’obtenir des poules
pondeuses très performantes en systèmes de production alternatifs.
Le potentiel génétique obtenu grâce aux programmes de sélection ISA ne
peut s’exprimer pleinement sans l’expérience et le savoir-faire de l’éleveur.
Ce guide décrit les conditions d’élevage qui permettront d’obtenir le
meilleur profit des pondeuses ISA.
Institut de Sélection Animale SAS

1 Rue Jean Rostand, BP 23
22440 Zoopôle, Ploufragan, France-UE
T 02 96 77 46 00
F 02 96 77 46 01
www.isapoultry.com
vs14.8
1 - Isa Brown - Systèmes de production alternatifs

Définition des différents systèmes
Les systèmes alternatifs sont définis comme des systèmes d’élevage hors
cages, comportant des nids, des perchoirs et une aire de grattage.
Il existe différents systèmes d’élevages alternatifs :
• L’élevage au sol (sur litière) se fait dans un poulailler où les
animaux ont accès à une zone de litière et peuvent s’adonner
à des activités naturelles, telles que les bains de poussière
et le grattage. Les élevages au sol sont également équipés 500 -
de nids et peuvent disposer d’une zone de caillebotis où
sont placés les systèmes d’alimentation et d’abreuvement.
• La volière (sur plusieurs niveaux) est un poulailler dans lequel
les poules peuvent aisément passer d’un étage à l’autre.
L’aliment se trouve à tous les étages et l’eau essentiellement
devant les nids. Les poules doivent donc se déplacer dans 400 -
le bâtiment pour manger, boire, se reposer et pondre.
• Les élevages en plein air sont soit des élevages au sol,
soit des élevages en volière, avec un accès à un parcours
extérieur.
La sélection ISA 300 -

ISA, dont les origines remontent au début du 20ème siècle, est devenu
le premier sélectionneur mondial de poules pondeuses à oeufs bruns
et à oeufs blancs, en systèmes de production traditionnels comme en
systèmes alternatifs et quelles que soient les conditions climatiques
Notre rôle au sein de la filière oeuf, est de contribuer à une production

d’oeufs rentable et durable, en améliorant les performances technico
économiques des poules pondeuses. Nous devons donc sélectionner
des animaux qui, d’une génération sur l’autre, pondront plus d’oeufs
sur une période plus longue, sans affecter la qualité de l’oeuf, la santé
et le bien-être des pondeuses. Nous possédons le réservoir génétique
le plus important au monde. Nous travaillons sur de nombreux
projets de recherche, en étroite collaboration avec des universités et
des centres de recherches de renom. Grâce aux progrès que nous
observons chaque année dans nos programmes de sélection et les
résultats obtenus par les producteurs d’oeufs, nous savons que notre
objectif d’obtenir 500 oeufs de classe A d’ici 2020 sera atteint
Outre notre travail de sélection, nous produisons et fournissons des

troupeaux reproducteurs à 300 distributeurs dans le monde entier, avec
lesquels nous avons construit, au fil des années, des relations professionnelles
solides. Nous commercialisons nos produits sous les marques Isa, Babcock,
Shaver, Hisex, Bovans and Dekalb.
ISA fait partie du groupe international de sélection animale multi-espèces

Objectif : 500 œufs Classe A !
Hendrix Genetics.
2 - Isa Brown - Systèmes de production alternatifs 3 - Isa Brown - Systèmes de production alternatifs
Table des matières Prévention du prolapsus�� 39
Comportement des animaux�� 40
Introduction�� 1 Besoins en fibres pendant la ponte�� 44
Définition des différents systèmes��2 Alimentation en systèmes alternatifs�� 44
La sélection ISA ��2 Alimentation�� 47
Parcours et pâturage�� 48
Standard d’élevage�� 6 Nettoyage et désinfection en fin de bande�� 50
Courbe de croissance ��7
Programme de nettoyage et de désinfection en fin de bande�� 50
Notes��8
Contrôles minimum et tenue du registre d’élevage�� 51
Standard de production�� 9 Sanitaire��52
18 - 52 semaines�� 10
Hygiène et bio-sécurité�� 52
53 - 90 semaines�� 12
Contrôles�� 52
Courbes de production�� 14
Notes�� 54
Période d’élevage��16 Tables de conversion��55

Elevage à partir de 5 semaines�� 19
Epointage�� 21
Responsabilité�� 56
Alimentation pendant la période d’élevage�� 21
Gestion de la litière�� 22
Transfert en bâtiment de production�� 23
Période de ponte��25
Bâtiment et matériel en production�� 25
Cloisons et séparations�� 27
Chauffage�� 27
Ventilation�� 27
Système de ventilation�� 28
Eclairage�� 29
Croissance �� 30
Objectifs clés avant l’entrée en ponte�� 30
Gestion du troupeau après le transfert�� 31
Gestion des animaux élevés en cages�� 31
Densité au sol�� 32
Alimentation et abreuvement�� 32
Stimulation de la consommation d’aliment�� 33
Grit insoluble�� 35
Programme lumineux en période de ponte�� 35
Intensité lumineuse�� 37
Prévention de la ponte au sol�� 38
Standard d’élevage Courbe de croissance
d'aliment (g)
Conso
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Semaines Age en Conso journalière par Conso cumulée par Poids corporel
0
18
jours poule (g) poule (kg) (g)
min. max. min. max. min. max.
17
1 0-7 10 12 0.07 0.08 64 67
2 8-14 16 18 0.18 0.21 114 122
16
3 15-21 24 26 0.35 0.39 186 197
15
4 22-28 31 33 0.57 0.62 268 283
14
5 29-35 36 38 0.82 0.89 360 380
6 36-42 41 43 1.11 1.19 459 483
13
7 43-49 45 47 1.42 1.52 564 591
12
8 50-56 49 51 1.76 1.88 671 702
9 57-63 53 55 2.14 2.26 776 811
11
10 64-70 57 59 2.53 2.67 876 913
10
11 71-77 60 62 2.95 3.11 969 1009
12 78-84 63 65 3.40 3.56 1054 1099
9
13 85-91 66 68 3.86 4.04 1136 1186
8
14 92-98 69 71 4.34 4.54 1210 1265
15 99-105 72 74 4.84 5.05 1277 1338
7
16 106-112 75 77 5.37 5.59 1344 1411
6
17 113-119 83 85 5.95 6.19 1402 1477
18 120-126 84 86 6.54 6.79 1455 1545
5
4
3
2
corporel (g)
Poids
1
1600
1400
1200
1000
0
800
600
400
200
Notes Standard de production
Période de ponte 18-90 semaines
Viabilité 90.9 %
Age à 50% de production 144 jours
Pic de ponte 95 %
Poids moyen d’oeuf 62.9 g
Nombre d’oeufs par poule départ 399
Masse d’oeufs par poule départ 25.1 kg
Consommation moyenne 116 g/jour
Indice kilo 2.33 kg/kg
Poids corporel 1975 g
Force de fracture 4000 g
Couleur de coquille 32,0
Unités Haugh 82
18 - 52 semaines
PAR POULE PRESENTE PAR POULE DEPART

Age en % Poids moyen Masse Conso/ jour Indice de Age en Oeufs Masse Conso Indice de % Poids
semaines Ponte d’oeuf d’oeufs (g) conversion semaines par poule d’oeufs cumulée conversion Viabilité corporel
(g) journalière hebdo depart. cumulée (kg) cumulé (g)
(g)
18 1.8 43.0 0.8 85 112.96 18 0.1 0.0 0.6 112.96 99.9 1500
19 15.8 45.5 7.2 86 12.00 19 1.2 0.1 1.2 21.61 99.8 1580
20 37.8 49.0 18.5 96 5.19 20 3.9 0.2 1.9 10.12 99.6 1630
21 63.8 52.0 33.2 106 3.20 21 8.3 0.4 2.6 6.27 99.5 1681
22 83.8 54.5 45.6 112 2.45 22 14.1 0.7 3.4 4.62 99.4 1710
23 90.8 56.4 51.2 116 2.27 23 20.4 1.1 4.2 3.85 99.3 1740
24 93.1 57.7 53.7 119 2.22 24 26.9 1.5 5.0 3.43 99.1 1760
25 94.1 58.8 55.3 120 2.17 25 33.4 1.8 5.8 3.17 99.0 1772
26 94.6 59.6 56.4 120 2.13 26 39.9 2.2 6.7 2.99 98.9 1784
27 95.1 60.2 57.2 122 2.13 27 46.5 2.6 7.5 2.86 98.8 1796
28 95.1 60.7 57.7 122 2.11 28 53.1 3.0 8.4 2.76 98.6 1807
29 94.8 61.1 57.9 122 2.11 29 59.6 3.4 9.2 2.68 98.5 1818
30 94.6 61.5 58.1 122 2.10 30 66.1 3.8 10.0 2.62 98.4 1828
31 94.3 61.9 58.4 122 2.09 31 72.6 4.2 10.9 2.57 98.3 1837
32 94.1 62.2 58.5 122 2.09 32 79.1 4.6 11.7 2.53 98.1 1845
33 93.8 62.4 58.5 122 2.08 33 85.5 5.0 12.6 2.50 98.0 1852
34 93.6 62.7 58.7 122 2.08 34 91.9 5.4 13.4 2.46 97.9 1858
35 93.3 62.9 58.7 122 2.08 35 98.3 5.8 14.2 2.44 97.8 1864
36 93.1 63.0 58.6 122 2.08 36 104.7 6.2 15.1 2.41 97.6 1870
37 92.8 63.1 58.6 122 2.08 37 111.0 6.6 15.9 2.39 97.5 1876
38 92.6 63.2 58.5 122 2.09 38 117.3 7.0 16.7 2.38 97.4 1882
39 92.3 63.3 58.4 122 2.09 39 123.6 7.4 17.6 2.36 97.3 1888
40 92.1 63.3 58.3 122 2.09 40 129.8 7.8 18.4 2.35 97.1 1893
41 91.8 63.4 58.2 122 2.10 41 136.1 8.2 19.2 2.34 97.0 1898
42 91.6 63.4 58.0 122 2.10 42 142.3 8.6 20.0 2.33 96.9 1903
43 91.3 63.5 57.9 122 2.11 43 148.5 9.0 20.9 2.32 96.8 1906
44 91.0 63.5 57.8 122 2.11 44 154.6 9.4 21.7 2.31 96.6 1909
45 90.7 63.6 57.7 122 2.12 45 160.7 9.8 22.5 2.30 96.5 1912
46 90.4 63.6 57.5 122 2.12 46 166.8 10.2 23.3 2.29 96.4 1915
47 90.1 63.7 57.4 122 2.13 47 172.9 10.6 24.2 2.29 96.3 1918
48 89.8 63.7 57.2 122 2.13 48 179.0 10.9 25.0 2.28 96.1 1921
49 89.5 63.8 57.1 122 2.14 49 185.0 11.3 25.8 2.28 96.0 1924
50 89.2 63.8 56.9 122 2.14 50 190.9 11.7 26.6 2.27 95.9 1927
51 88.8 63.8 56.6 122 2.15 51 196.9 12.1 27.4 2.27 95.8 1930
52 88.4 63.9 56.5 122 2.16 52 202.8 12.5 28.3 2.27 95.6 1933
53 - 90 semaines
PAR POULE PRESENTE PAR POULE DEPART

Age en % Poids moyen Masse Conso/ jour Indice de Age en Oeufs Masse Conso Indice de % Poids
semaines Ponte d’oeuf d’oeufs (g) conversion semaines par poule d’oeufs cumulée conversion Viabilité corporel
(g) journalière hebdo depart. cumulée (kg) cumulé (g)
(g)
53 88.0 63.9 56.2 122 2.17 53 208.7 12.8 29.1 2.26 95.5 1936
54 87.6 63.9 55.9 122 2.18 54 214.5 13.2 29.9 2.26 95.4 1939
55 87.2 64.0 55.8 122 2.19 55 220.4 13.6 30.7 2.26 95.3 1942
56 86.8 64.0 55.5 122 2.20 56 226.1 14.0 31.5 2.26 95.1 1945
57 86.4 64.0 55.3 122 2.21 57 231.9 14.3 32.3 2.26 95.0 1948
58 86.0 64.1 55.1 122 2.21 58 237.6 14.7 33.1 2.25 94.9 1951
59 85.6 64.1 54.8 122 2.22 59 243.3 15.1 33.9 2.25 94.8 1953
60 85.2 64.1 54.6 122 2.24 60 248.9 15.4 34.8 2.25 94.6 1954
61 84.7 64.2 54.3 122 2.24 61 254.5 15.8 35.6 2.25 94.5 1955
62 84.2 64.2 54.0 122 2.26 62 260.1 16.1 36.4 2.25 94.4 1956
63 83.7 64.2 53.7 122 2.27 63 265.6 16.5 37.2 2.25 94.3 1957
64 83.2 64.3 53.5 122 2.28 64 271.1 16.8 38.0 2.25 94.1 1958
65 82.7 64.3 53.1 122 2.30 65 276.5 17.2 38.8 2.26 94.0 1959
66 82.2 64.3 52.8 122 2.31 66 281.9 17.5 39.6 2.26 93.9 1960
67 81.7 64.3 52.5 122 2.32 67 287.3 17.9 40.4 2.26 93.8 1961
68 81.2 64.4 52.3 122 2.33 68 292.6 18.2 41.2 2.26 93.7 1962
69 80.7 64.4 51.9 122 2.35 69 297.9 18.6 42.0 2.26 93.5 1963
70 80.2 64.4 51.6 122 2.36 70 303.1 18.9 42.8 2.26 93.4 1964
71 79.7 64.4 51.3 122 2.38 71 308.3 19.2 43.6 2.26 93.3 1965
72 79.2 64.5 51.1 122 2.39 72 313.5 19.6 44.4 2.27 93.2 1966
73 78.7 64.5 50.7 122 2.40 73 318.6 19.9 45.2 2.27 93.0 1967
74 78.2 64.5 50.4 122 2.42 74 323.7 20.2 46.0 2.27 92.9 1967
75 77.6 64.5 50.0 122 2.44 75 328.7 20.6 46.8 2.27 92.8 1968
76 77.0 64.5 49.6 122 2.46 76 333.7 20.9 47.5 2.28 92.7 1968
77 76.4 64.6 49.3 122 2.47 77 338.6 21.2 48.3 2.28 92.5 1969
78 75.8 64.6 48.9 122 2.49 78 343.5 21.5 49.1 2.28 92.4 1969
79 75.2 64.6 48.5 122 2.51 79 348.4 21.8 49.9 2.29 92.3 1970
80 74.6 64.6 48.2 122 2.53 80 353.2 22.1 50.7 2.29 92.2 1970
81 74.0 64.6 47.8 122 2.55 81 358.0 22.4 51.5 2.29 92.0 1971
82 73.4 64.7 47.5 122 2.57 82 362.7 22.8 52.3 2.30 91.9 1971
83 72.8 64.7 47.1 122 2.59 83 367.4 23.1 53.1 2.30 91.8 1972
84 72.2 64.7 46.7 122 2.61 84 372.0 23.4 53.8 2.30 91.7 1972
85 71.6 64.7 46.3 122 2.64 85 376.6 23.7 54.6 2.31 91.5 1973
86 71.0 64.7 45.9 122 2.66 86 381.1 23.9 55.4 2.31 91.4 1973
87 70.4 64.8 45.6 122 2.68 87 385.6 24.2 56.2 2.32 91.3 1974
88 69.8 64.8 45.2 122 2.70 88 390.1 24.5 57.0 2.32 91.2 1974
89 69.2 64.8 44.8 122 2.72 89 394.5 24.8 57.7 2.33 91.0 1975
90 68.6 64.8 44.4 122 2.75 90 398.8 25.1 58.5 2.33 90.9 1975
Taux de
ponte PMO
100 85
90 80
80 75
70 70
60 65
Courbes de production
Poids
corporel
2250 50 60
2000 40 55
1750 30 50

1500 20 45
1250 10 40
0 35
16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90
BOVANS BROWN -
Masse d'œuf Conso

en g/jour d'aliment (g)
70 145 450
65 135 400
60 125 350
55 115 300
Nombre
Indice au kg 50 105 250 d'œufs
cumulé PD
2.20 45 95 200
2.15 40 85 150

2.10 35 75 10
2.05 30 65 50
2.00 25 55
16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90
Période d’élevage Les abreuvoirs doivent être lavés et désinfectés avant l’arrivée des
animaux. Ils doivent être facilement accessibles et l’eau doit être de bonne
La période d’élevage a une importante capitale dans le développement qualité. Les pipettes doivent être adaptées à des poussins d’un jour.
futur des pondeuses, et une incidence directe sur leurs performances en L’ajout d’abreuvoirs supplémentaires au cours des premiers jours favorise
production. la consommation d’eau. Les abreuvoirs doivent être nettoyés une fois par
jour au cours des deux premières semaines, puis une fois par semaine.
Si les poussins restent dans leur « zone de confort » au cours de cette
période, leur viabilité et les niveaux de production en ponte seront meil- Tableau 1 : Normes recommandées pour la température et l’hygromé-
leurs. Utiliser le même type de bâtiment pendant la période d’élevage et trie dans le bâtiment
pendant la période de production, permettra aux animaux de se familia-
riser plus rapidement au bâtiment de ponte et à ses équipements et de Age (jours) Température Température Température Humidité rela-
surmonter plus facilement la période de transfert qui peut être stressante. sous les à 2/3m des du bâtiment tive optimale &
Le vide sanitaire doit durer au moins 14 jours une fois le nettoyage du bâ- radiants radiants maximale en %
timent effectué, nettoyage qui doit assurer l’élimination de toutes traces
du troupeau précédent. Le bâtiment doit être désinfecté et sec à l’arrivée
des poussins.
Croissance et développement des organes pendant la période d’élevage 0–3 35ºC 29 - 28ºC 33 - 31ºC 55 – 60
Figure1 : Développement du poids vif
• 12 4–7 34°C 27ºC 32 - 31ºC 55 – 60

Croissance corporelle
Croissance (g)
8 – 14 32ºC 26ºC 30 - 28ºC 55 – 60
Squelette 15 – 21 29ºC 26 - 25ºC 28 - 26ºC 55 – 60
• 6
22 – 24 25 - 23ºC 25 - 23ºC 55 – 65
Organes
Augmentation 25 – 28 23 - 21ºC 23 - 21ºC 55 – 65

du calcium Appareil
pré-ponte Génital
29 – 35 21 - 19ºC 21 - 19ºC 60 – 70
Graisse
Structure osseuse
___________________________________________________
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
Après35 19 - 17ºC 19 - 17ºC 60 - 70
Age en semaines
Les systèmes de chauffage fermés sans brûleurs apparents sont les plus
La litière est généralement constituée de copeaux de bois ou de paille appropriés pour atteindre la température idéale (cf. tableau 1). Utiliser 2
hachée. Elle doit être friable, sèche et à environ 30°C lors de la mise en éleveuses au gaz ou 2 radiants de 1450kcal/1000 animaux.
place des poussins. Les perchoirs doivent être installés avant 4 semaines
d’âge. Distribuer de l’eau tiède (20-25°C) au cours des deux premiers jours.
La consommation d’eau doit être mesurée. Lorsque le bec des animaux
Les animaux doivent disposer de 5 cm de perchoir chacun. Le premier a été traité par infrarouge, l’utilisation de pipettes multi directionnelles
niveau de perchoir accessible doit se situer à 20 cm de hauteur. (360°) ou la mise en place d’abreuvoirs poussins la première semaine est
L’installation de cloisons de séparations permet de diminuer la concurrence recommandée.
au niveau des abreuvoirs et des mangeoires et avoir un effet positif sur le Utiliser des systèmes de contrôle des quantités d’aliment et d’eau
comportement général des animaux. consommées.
Utiliser un système d’alimentation assurant une distribution rapide de Les recommandations minimum de ventilation sont de 0,7 m³/kg de poids
l’aliment dans le bâtiment et qui permettra aux animaux de consommer vif avec un maximum de 3,6 m³/kg de poids vif.
la totalité de l’aliment distribué chaque jour. La quantité d’aliment
consommée doit être mesurée.
Dans les bâtiments d’élevage, les systèmes d’éclairage doivent être
modulables et programmables. L’éclairage doit être installé dans des Elevage à partir de 5 semaines
endroits stratégiques, au-dessus des perchoirs, des zones de caillebotis et
du sol. L’intensité lumineuse doit être homogène à l’intérieur du bâtiment Les animaux sont très sensibles à la durée du jour, c’est pourquoi des pro-
(cf. tableaux 3 et 4 page 20). grammes lumineux sont utilisés pour favoriser la croissance et contrôler
la maturité sexuelle des animaux. Quel que soit le type de bâtiment uti-
Figure 2 et Figure 3: Disposition recommandée pour 500 pous- lisé (lumière naturelle ou artificielle) il ne faut jamais augmenter la durée
sins et Position des radiants et température au sol. du jour entre 6 semaines d’âge et le début de la stimulation lumineuse
qui doit toujours être effectuée en fonction du poids corporel et non de
l’âge.
Figure 5: programmes lumineux recommandés pour l’élevage

de poulettes en bâtiment obscur
A : chauffage radiant de 1 450kcal D : ampoules 75 watts à 1,5 m du sol

B: abreuvoirs (5 voire 7 pour les climats E : cercle : 4 m de diamètre et 0,6m de haut
chauds)
C : plateaux pour l’aliment (10)
Vérifier si la température est correcte au cours de cette période en prenant

la température cloacale des poussins (40°C/104°F).
Le poids corporel atteint à 5/6 semaines d’âge est le meilleur indicateur
de la qualité des poulettes. Respecter les objectifs de poids tout au long
de la vie des animaux.
Une bonne homogénéité facilite la conduite d’élevage et la stimulation.
Tableau 2 : équipements recommandés pendant la période d’élevage
Densité d’élevage (maximum) 12-14 animaux/m²

Taux de ventilation minimum 0.7m³/h/kg
2 éleveuses au gaz ou 2 chauffages radiants
Chauffage
de 1450Kcal/1000animaux
Abreuvoirs
Abreuvoirs Démarrage
Climat tempéré 1 abreuvoir de démarrage/100 animaux
Climat chaud 1 abreuvoir de démarrage/80 animaux
Abreuvoirs cloches/ 150 animaux/abreuvoir cloche (80 à 100 pour
Pipettes les climats chauds)
Climat tempéré 16 animaux/pipette
Climat chaud 10 animaux/pipette
Mangeoires
Assiette de démarrage 50 sujets par assiette
Chaîne linéaire 4cm/animal
Mangeoire 1 unité/50 animaux
Lorsque les poulettes sont élevées en poulaillers obscurs, réduire progres-

sivement la durée d’éclairement pour favoriser la croissance au cours des
premières semaines, puis utiliser une durée d’éclairement constante et
adaptée aux performances de croissance ou à la maturité sexuelle sou-
haitée.
Tableau 3: Programme lumineux pour les systèmes de production al- Epointage
ternatifs en fonction de la durée du jour à 15 semaines.
Cette opération est généralement conduite pour prévenir le déplumement
âge et/ou poids Durée d’éclairement à 15 semaines (heures)
des animaux et le cannibalisme.
10 11 12 13 ≥14
1 - 3 jours 23 23 23 23 23 Différentes méthodes sont utilisées, comme par exemple la cautérisation
4 - 7 jours 22 22 22 22 22 à l’aide d’une lame chauffante ou l’épointage par infrarouge. Il est conseil-
8 - 14 jours 20 20 20 20 20 lé d’augmenter le niveau de l’eau dans les abreuvoirs et de diminuer la
15 - 21 jours 18 18 18 18 18
pression dans les tuyaux pendant quelques jours pour que les animaux
puissent boire plus facilement, et aussi de maintenir une quantité suffi-
22 - 28 jours 16 16 16 16 16
sante d’aliment dans les mangeoires pour éviter qu’elles se vident com-
29 - 35 jours 14 14 14 14 15
plètement.
36 - 42 jours 12 13 13 13.30 14
43 - 49 jours 11 12 12.30 13 14 L’épointage peut être effectué par le couvoir avant la livraison des pous-
Jours décroissants : sins. Le bec des poussins épointés à un jour est très sensible ; des pipettes
10 Lumière naturelle à accès latéral (360°) ou des pipettes à récupérateurs et des mini-drinks
De 49 jours à la stimulation
Jours croissants : supplémentaires dans le bâtiment, au cours des premiers jours, faciliteront
10 11 12 13 14 l’abreuvement des poussins.
De 49 jours à la stimulation
En complément de ces recommandations techniques, tous les codes de
Lorsque les poulettes sont élevées en poulaillers ouverts, un contrôle de bonne pratique et les diverses règlementations en matière de bien-être
la maturité sexuelle est plus difficile à obtenir. Obscurcir le bâtiment et animal doivent être respectés.
utiliser un programme lumineux qui tiendra compte de la durée naturelle
du jour au moment du transfert. La durée d’éclairement totale ne doit ja-
mais être plus courte que le jour naturel le plus long dans la période entre Alimentation pendant la période d’élevage
6 semaines et la stimulation lumineuse.
• Ne pas changer d’aliment tant que les animaux n’ont pas
Tableau 4: intensité lumineuse recommandée pendant la période d’éle- atteint le poids corporel recommandé.
vage • Favoriser une croissance précoce, un bon développement du
squelette et des organes en utilisant un aliment démarrage
âge (jours) Intensité lumineuse Production en bâtiments
sous forme de miettes.
Elevage & production en exposés à la lumière
bâtiments obscurs naturelle • Utiliser
un aliment croissance, poulette et pré-ponte sous
forme de farine avec un broyage grossier.
1–3 20 – 40 Lux 40 lux • Favoriser le développement du tractus digestif ainsi que la
4–7 15 – 30 Lux 40 lux consommation d’aliment (gestion de l’alimentation / grit).
8 – 14 10 – 20 Lux 40 lux • Les recommandations nutritionnelles des poulettes élevées
15 – Transfert 5 – 10 lux 40 lux en systèmes alternatifs ne diffèrent pas des recommandations
faites pour les élevages standards.
Tableau 5: Alimentation des poulettes pendant la période d’élevage La litière doit être de 5 à 10 cm d’épaisseur selon le type de sol.
Démar- Crois- Poulettes Préponte Ajouter de la litière fraîche sur l’ancienne pour que le taux d’humidité
rage sance 10-16 112 jours reste faible.
Entre 18-24°c 0-4 4-10 semaines à 2%
Enlever régulièrement la litière mouillée par des éclaboussures d’eau.
semaines semaines 70-112 ponte
1-28 28-70 jours Par temps froid et/ou humide, remuer régulièrement la litière à la fourche
Unités jours jours
2950- 2850-
Energie métabolisable kcal/kg
2975 2875
2750 2750 Transfert en bâtiment de production
12.3- 11.9-
Mj/kg 11.5 11.5 Le transfert est un stress important qui s’accompagne d’un changement
12.4 12.0
d’environnement des animaux (température, hygrométrie…) et de
Protéine brute % 20.5 19 16 16,8
matériel. Il doit se faire le plus rapidement possible, l’idéal étant de le
Méthionine % 0.52 0.45 0.33 0,40 réaliser sur une seule journée.Idéalement il doit avoir lieu 4 semaines
Méthionine + cystine % 0.86 0.76 0.60 0.67 avant l’entrée en ponte et au maximum 2 semaines avant le début de la
Lysine % 1.16 0.98 0.74 0.80 production. L’objectif est de laisser le temps nécessaire au troupeau pour
Thréonine % 0.78 0.66 0.50 0.56 récupérer du stress occasionné.
Tryptophane % 0.217 0.194 0.168 0.181
Préparation – Bâtiment d’élevage
Acides aminés digestibles
Le poids corporel doit toujours être conforme au standard.
Dig. Méthionine % 0.48 0.41 0.30 0.38
Dig. Méth. + Cystine % 0.78 0.66 0.53 0.60 Augmenter l’intensité lumineuse et ajuter la température de la poussinière
Dig. Lysine % 1.00 0.85 0.64 0.71 pendant 2 à 4 semaines avant le transfert pour qu’elles soient égales à
Dig. Thréonine. % 0.67 0.57 0.43 0.48 celles du poulailler de ponte.
Dig. Tryptophane % 0.186 0.166 0.145 0.155 Eviter toute manipulation des animaux 2 semaines avant le transfert, sauf
Principaux minéraux pour les contrôles d’homogénéité et de poids corporel. La croissance des
1.05 - 0.90 - 0.90 - 2 - 2.10 animaux doit continuer, même pendant cette période critique.
Calcium %
1.10 1.10 1.00 (1) (1)
Phosphore disponible % 0.48 0.42 0.36 0.42
Distribuer du grit insoluble, idéalement pendant toute la période d’élevage,
mais au moins pendant les 2 semaines qui précèdent le transfert.
Chlorine minimum % 0.15 0.15 0.14 0.14
Sodium minimum % 0.16 0.16 0.15 0.15 Ne pas retirer l’aliment plus de 6 heures avant le départ des animaux. Pour
décider de la mise à jeun, prendre en compte la durée prévue du transport
(1): Pour éviter une éventuelle chute de la consommation d’aliment, 50 % du calcium doivent
être apportés sous forme particulaire (diamètre = 2 à 4 mm)
et les conditions climatiques.
Pour des températures au-dessus de 24° C les recommandations nutritionnelles sont disponibles
Préparation –Bâtiment de ponte
dans notre guide complet sur les Productions Alternatives.
Mettre en place un programme de désinfection pour éviter toute
contamination transversale des nouvelles pondeuses.
Gestion de la litière
Terminer tous les travaux de maintenance avant leur arrivée :
Priorité : maintenir la litière sèche. Une bonne gestion de la ventilation et • V idanger le circuit d’eau et remettre de l’eau fraîche la
des intestins sains sont clés. veille. C’est essentiel car l’accès à l’eau est le facteur clé
La litière doit être friable et facile à remuer. Les animaux contribuent à la pour une adaptation réussie du nouveau troupeau. Plus l’eau
maintenir dans cet état en grattant et en prenant des bains de poussière. sera de bonne qualité et plus les baisses de consommation
Le grattage peut être encouragé en jetant, chaque jour, à la volée un peu d’aliment consécutives au transfert seront faibles.
de grain ou de grit sur la litière. • R églerla hauteur des pipettes légèrement au-dessus du
dos des poulettes (pendant les 7 premiers jours), puis les
Respecter les normes de pression préconisées par les fournisseurs pour
relever pour que les animaux tendent le cou (sans excès)
prévenir les fuites d’eau sur les abreuvoirs.
afin d’y accéder. Doubler la hauteur d’eau par rapport à
Suspendre les pipettes de sorte que les poules doivent tendre le cou pour la normale dans les abreuvoirs cloches et les abaisser à 20
boire. cm au-dessus du sol pendant les 2 ou 3 premiers jours.
Sécher le bâtiment avant l’arrivée du troupeau et préchauffer le bâtiment Tableau 6 : Mesures minimum et tenue des registres
en saison froide.
Transfert Indicateurs à surveiller Fréquence optimale recommandée
Le transfert se fait idéalement tôt le matin. Si les animaux sont transférés

Consommation d’aliment Hebdomadaire
à l’heure où leur journée aurait commencée en poussinière, l’impact sur
Consommation d’eau Quotidienne
leurs habitudes d’abreuvement et d’alimentation sera minime.
Poids corporel Hebdomadaire
Laver et désinfecter les véhicules et le matériel qui servent au transport. Mortalité Quotidienne
Tous les animaux doivent être transférés le même jour. Ambiance Quotidienne
Les opérations de chargement, transport et déchargement doivent être

rapides et conformes à la législation locales Période de ponte
Réduire au maximum les expositions au vent, à la pluie ou au soleil pen-
dant le transfert car ce sont des facteurs de stress importants.
Bâtiment et matériel en production
Après le transfert
Les 48 heures suivant le transfert sont critiques ; surveiller et observer Matériel
étroitement le troupeau pour s’assurer du comportement normal de Utiliser des systèmes identiques pendant la période d’élevage et de pro-
l’ensemble des animaux notamment : duction.
• Consommation d’eau : les animaux doivent avoir repris
Tableau 7 : densités recommandées et matériel.
leurs habitudes dans les 6 heures qui suivent leur arrivée.
• Température : idéalement 15°C avec un maximum de 18°C. Densité au sol 7 poules/m²*
Les animaux ne doivent pas prendre froid mais l’air doit Ventilation minimum 0.7 m³/h/kg
rester frais. Abreuvoirs
• Consommation d’aliment : augmentation de l’appétit et Cloche 100 poules/abreuvoir (80 en climat chaud)
de la consommation. Pipette 10 poules/pipette
• Comportement général du troupeau : il doit être calme au Mangeoires
début puis progressivement plus actif et plus bruyant, sans Assiette circulaire 25 poules/assiette
pour autant devenir nerveux ou hyperactif. Chaine plate minimum 10 cm/poule
• Si le bâtiment est équipé de caillebotis, il faut encourager
Nids
5-6 poules par nid ou 120 sujets/m² de
les animaux à se percher pendant la période de nuit. Cela nids collectifs
peut prendre du temps (entre 3 et 7 jours) avant que les 10 cm de perchoirs/poule (à 40 cm de
Perchoirs
animaux ne se perchent naturellement. distance les uns des autres)
• Les nids doivent rester fermés jusqu’à l’apparition du Trappe d’accès au parcours extérieur 1/600 poules
premier œuf. Les ouvrir environ 2 heures avant que les *Les densités sont calculées pour des pondeuses sur litière. Les densités en volière de ponte
lumières du bâtiment ne s’allument et ne les fermer qu’en peuvent être plus élevées - suivre les recommandations du fabricant. Installer suffisamment de
fin d’après-midi. mangeoires et d’abreuvoirs en fonction des exigences techniques et des réglementations locales.
• L’intensité lumineuse doit être élevée (cf. Programme
lumineux). Caillebotis
• Baisser progressivement la lumière jusqu’à l’extinction totale Les caillebotis plastique, bois ou métal seront adaptés à la conception du
(cf. Programme lumineux). bâtiment et à la durée de la production. Leur hauteur doit permettre de
• Maintenir les animaux sur le système ou sur la zone stocker les fientes jusqu’à la fin du cycle. Si elle est supérieure à 90 cm,
de caillebotis pendant quelques jours seulement (selon installer des échelles pour faciliter l’accès aux abreuvoirs, mangeoires et
réglementations locales). nids placés dessus.
Eau et Aliment Cloisons et séparations
Utiliser un système d’alimentation assurant une distribution rapide de
l’aliment dans tout le bâtiment, qui permet aux animaux de consommer la Diviser le bâtiment en plusieurs parquets présente deux avantages:
totalité de la ration quotidienne. • une meilleure répartition des animaux,
Cela développe la capacité d’ingestion des animaux, favorise une aug- • une gestion plus facile du troupeau.
mentation rapide de l’ingéré alimentaire à l’entrée en ponte, évite l’accu-
Clôture extérieure :
mulation de fines et permet un contrôle de l’ingéré. Les chaînes d’alimen-
tation rapides installées au sol sont la meilleure option. Si des systèmes Installer une clôture autour du bâtiment pour protéger les animaux des
avec assiettes ou mangeoires linéaires sont utilisés, les adapter à cette prédateurs tels que les renards, les animaux domestiques ou sauvages et
technique. pour renforcer la sécurité et la biosécurité
Le même type de d’abreuvoirs sera utilisé en élevage et en production. Cette clôture peut être un grillage de 2 mètres, recourbé en haut vers
(ex. pipettes/pipettes). l’extérieur sur 30 cm à 45°. Enterrer le grillage à environ 30 cm de
profondeur pour empêcher les prédateurs de creuser des tunnels. On peut
Les mangeoires et abreuvoirs doivent être visibles et accessibles. Leur hau-
également installer une clôture électrique.
teur est ajustée à la taille des pondeuses. Si le bâtiment comporte des
caillebotis partiels, les placer devant les nids). Les abreuvoirs attirent les
animaux aux nids. Chauffage
Les normes sur le nombre de mangeoires et d’abreuvoirs, précisées au
Maintenir le bâtiment de ponte entre 18 et 22°C, même si les animaux
chapitre sur les densités et l’environnement, doivent être respectées du
peuvent supporter des températures plus basses en hiver et plus élevées
transfert à la réforme.
en été. Lorsque la température est plus basse, une poule augmente sa
Rappel: Si les animaux ne boivent pas suffisamment, ils ne mangeront pas consommation d’aliment, puisque ses besoins d’entretien augmentent.
suffisamment non plus et leur croissance, l’homogénéité et les performan- Par contre lorsque la température est plus élevée les animaux ont ten-
ces de ponte du troupeau en seront affectées. dance à diminuer leur consommation, puisque leurs besoins d’entretien
diminuent. Un écart de 1°C se traduira par un écart de 1,4 g environ
Nids d’ingéré alimentaire
Un nid individuel confortable pour 5 ou 6 animaux ou 1 m² de nid collectif
pour 120 animaux. Les nids individuels doivent être paillés. Ils doivent Pendant l’hiver, ajuster la température du bâtiment d’élevage à celle du
toujours être propres et bien entretenus. Installer un éclairage de faible bâtiment de ponte avant et pendant le transfert. Et pour éviter tout stress,
intensité (0,3-0,5 lux) dans les nids ou au-dessus des caillebotis. L’allumer préchauffer le bâtiment de production à 18°C avant l’arrivée des poulet-
1 h 30 avant l’allumage pour éviter les œufs au sol. tes. prêtes à pondre.
Perchoirs Respecter les recommandations minimales de ventilation (cf. Ventilation)

pour éviter les effets négatifs de taux trop élevés de dioxyde de carbone
Les perchoirs améliorent le bien-être des animaux
(CO2) et d’ammoniaque (NH3). Il est préférable d’avoir une température
Ils permettent d’augmenter la surface utile par animal et de réduire plus basse que des taux trop élevés de CO2 et NH3. Utiliser des chauf-
la densité au sol ; ils entraînent les poules à sauter sur le système et fages si nécessaire.
offrent un refuge à celles qui sont agressées.
La longueur minimale de perchoir est de 10 cm/poule. Le premier niveau Ventilation
doit se situer à 20 cm du sol.
Point clé : l’apport d’air frais. Si l’air est suffocant, humide, malodorant ou
Installer les perchoirs sur les caillebotis pour conserver une litière de
chargé de poussière, c’est que le renouvellement d’air dans le bâtiment
bonne qualité. La distance entre perchoirs doit être de 40 cm avec une
est insuffisant.
inclinaison de 45°.
Le taux minimum de renouvellement de l’air est de 0,7m³/heure/kg de
poids vif.
Une bonne ventilation permettra d’éliminer l’humidité excessive, de
maintenir une litière de bonne qualité, d’éliminer la poussière, de fournir
la quantité suffisante d’oxygène et d’évacuer les gaz nocifs du bâtiment.
Système de ventilation Les fientes sont stockées sous les caillebotis, évitant ainsi le contact avec
les poules. L’utilisation de caillebotis facilite la maîtrise de la litière et de
Un bâtiment alternatif peut être ventilé mécaniquement, naturellement l’ambiance notamment en période froide et humide.
ou en combinant les deux systèmes. L’essentiel est d’être en mesure de La zone de litière située près de caillebotis doit être bien éclairée pour
régler très précisément les entrées d’air, habituellement situées au niveau décourager la ponte au sol.
de l’avant-toit de chaque côté du bâtiment, et les sorties d’air situées au
niveau du faîtage. Certains bâtiments peuvent être équipés d’un système Gestion de la litière
de ventilation transversale, avec des entrées d’air d’un côté du poulailler et
Une litière sèche, friable et sans odeur, donnera envie aux poules de grat-
des extracteurs de l’autre côté. Si les conditions climatiques le permettent,
ter et de prendre des bains de poussière.
utiliser une faible vitesse de ventilation.
Le type de litière et sa qualité sont importants pour les pondeuses et pour
Tableau 8: Normes de qualité de l’air
l’ambiance du bâtiment. On peut utiliser du sable ou du gravier d’une
Gaz niveau recommandé granulométrie maximale de 8 mm, des copeaux de bois, de la paille de blé,
d’épeautre ou de seigle, du paillis d’écorces. La sciure de bois ne convient
Ammoniac (NH³) 20 ppm max
pas, car quand elle est humide la litière devient compacte et impossible à
Dioxyde de Carbone(CO²) 2500 ppm max
remuer, par conséquent l’évacuation de l’humidité se fait mal.
Circulation de l’air Le matériau, quel qu’il soit, doit être indemne de toute contamination et
Lorsque le taux de renouvellement d’air est faible, assurer une bonne cir- ne doit pas être réutilisé d’un troupeau à l’autre. La litière doit être sèche
culation de l’air dans le bâtiment. Cela permet une meilleure répartition et saine lorsqu’elle répartie dans le bâtiment. La paille doit être traitée
de l’air frais, comme de l’air chaud. Cela permet aussi de mieux éliminer chimiquement pour prévenir les problèmes de moisissure et en particulier
l’humidité au niveau de la litière et d’améliorer le confort des animaux par les Aspergillus.
temps chaud. Eviter les courants d’air directs sur les animaux. Des ventila-
Si c’est possible, évacuer fréquemment les fientes accumulées, pour pré-
teurs axiaux assurent une ventilation efficace.
venir la ponte au sol et améliorer l’ambiance. La litière ne doit pas être
Problèmes fréquemment associés à une mauvaise ventilation humide et croutée.
Tableau 9 : recommandations - qualité de l’air

Eclairage
Ventilation insuffisante Ventilation trop forte Répartition inégale de
l’air Le système d’éclairage doit être conçu pour que les différentes parties du
E coli E coli E coli bâtiment soient gérées indépendamment en période de ponte. Prévoir
Maladies respiratoires Maladies respiratoires Maladies respiratoires trois zones distinctes : une au-dessus de la zone de grattage, une au
Consommation d’aliment Consommation d’aliment Consommation d’aliment niveau des caillebotis et une autre au-dessus des nids.
Cécité due à l’ammoniac Ponte au sol Ponte au sol Toutes les lignes d’éclairage doivent être équipées d’un variateur d’inten-
Mauvaise qualité interne sité et d’un programmateur. Le contrôle de l’intensité lumineuse permet
Nervosité Nervosité
et externe de l’oeuf de vérifier le comportement des animaux dans le bâtiment et d’éviter les
Mauvaises performances Mauvaises performances zones obscures où les poules pourraient pondre au sol.
de ponte de ponte
Une ligne d’éclairage indépendante et programmable encourage les ani-
Etouffement Etouffement
maux à grimper sur les caillebotis et les empêche de dormir sur la zone de
Qualité de la litière Qualité de la litière
grattage. C’est important pour éviter la ponte au sol.
La litière contribue au bien-être des animaux ; elle leur permet de gratter, L’éclairage des nids peut être utilisé, pour attirer les poules brunes dans
prendre des bains de poussière et d’être plus détendus. les nids avant l’allumage complet du bâtiment. Les ampoules à trop basse
fréquence donnent une lumière scintillante stressante pour les animaux.
Utiliser des ampoules à lumière chaude (spectre jaune-orangée). Pour
améliorer le comportement des animaux, utiliser si besoin des abat-jours
et installer des caches peints en rouge sur les ampoules.
Croissance Gestion du troupeau après le transfert
Après le transfert, les poules continuent leur croissance jusqu’à ce qu’el- Placer les animaux près des abreuvoirs et des mangeoires au transfert.
les atteignent leur maturité aux environs de 30 semaines. Pendant cette
Maintenir les animaux sur les caillebotis pendant quelques jours pour
période le gain de poids doit être au minimum de 300 g. Après 30/35 se-
qu’ils s’y habituent, qu’ils repèrent les abreuvoirs, les mangeoires, les per-
maines, le gain de poids est essentiellement dû à l’accumulation de graisse
choirs et les nids.
qui, si elle est excessive, aura un impact négatif sur la ponte et l’indice de
conversion. L’intensité lumineuse doit être supérieure à celle du bâtiment d’élevage.
Si le gain de poids est insuffisant après le transfert, les animaux seront plus Une bonne gestion de l’éclairage permet d’encourager les animaux à aller
fragiles et plus vulnérables face aux variations environnementales (mala- sur les caillebotis pour se reposer et dormir. Eteindre les lumières graduel-
die, chaleur, etc…) lement en commençant du sol et en finissant par l’étage supérieur de la
volière.
Contrôler l’homogénéité du troupeau pour éviter les poids corporels ex-
trêmes qui peuvent entraîner une diminution des performances de ponte. Au cours de la première semaine, remonter les animaux sur les caillebotis
s’ils sont encore sur la litière à l’extinction de la lumière.
Objectifs clés avant l’entrée en ponte En début de ponte, ramasser les œufs pondus au sol plusieurs fois par jour
jusqu’à ce que leur nombre devienne acceptable.
Augmentation de la minéralisation de l’os médullaire
Les nids automatiques doivent être ouverts au moins 2 heures avant l’al-
Durant la période qui précède l’entrée en ponte, augmenter la lumage. Il faut les fermer une fois par jour après la ponte (à adapter selon
concentration de calcium dans l’aliment. le comportement du troupeau). C’est une façon de conserver des nids
Le premier objectif de cet apport supplémentaire de calcium est de propres et d’en faire sortir toutes les poules.
favoriser la minéralisation de l’os médullaire, véritable réservoir de calcium Continuer de vérifier la croissance en pesant régulièrement les animaux.
de la poule en début de ponte.
Surveiller la consommation d’eau et d’aliment.
Le deuxième objectif est de prévenir la déminéralisation osseuse des
pondeuses les plus précoces. Dans un aliment croissance, la concentration Accorder une attention particulière aux animaux qui ont des difficultés à
en calcium est insuffisante pour compenser les exportations servant à la trouver l’eau et l’aliment. Ils restent généralement dans les étages supé-
formation de la coquille. rieurs des volières ou dans la zone de grattage et ont besoin d’être placés
près des mangeoires et des abreuvoirs.
Un plus fort taux de calcium dans l’aliment pré-ponte évite aux pondeuses
les plus précoces une déminéralisation, et renforce les réserves de calcium
de l’os médullaire avant transfert. Cela assure une bonne qualité de Gestion des animaux élevés en cages
coquille en fin de ponte.
Elever les animaux au sol ou en volière lorsqu’ils sont destinés à être trans-
Transition vers l’aliment pondeuse férés dans des bâtiments au sol ou en volière pendant la période de ponte.
L’aliment pré-ponte constitue une étape entre l’aliment poulette et Transférés des animaux élevés en cages dans des bâtiments de production
l’aliment pondeuse. L’augmentation brutale de la proportion de particules au sol ou en volière peut poser problème. Les animaux ont des difficultés
fines ou grossières de carbonate de calcium influence l’appétence et à trouver les abreuvoirs, et les mangeoires et ils ne sont pas habitués
l’apparence de l’aliment. Ne pas utiliser d’aliment pré-ponte augmente le à sauter sur les caillebotis pour accéder au système. Après transfert, on
risque d’une diminution de la consommation après transfert. L’utilisation, peut avoir plus d’animaux faibles et une mortalité plus importante ; le pic
recommandée, d’un aliment pré-ponte habitue les animaux à l’aliment de ponte peut être plus écrêté et le nombre d’œufs pondus au sol élevé.
pondeuse.
Si vous devez transférer des animaux élevés en cages dans un bâtiment
Poursuite de la croissance, rattrapage des animaux les plus lé- sol ou volière, voici quelques recommandations qui peuvent être utiles :
gers et maintien de l’homogeneite
1. Transférer les poules le plus tôt possible (dès 12 semaines d’âge
Avant l’entrée en ponte, les poules poursuivent leur croissance. Pour les
par ex) pour faciliter l’adaptation des animaux à ce nouvel
plus légères, c’est la dernière chance de rattraper un poids corporel adé-
environnement.
quat, et pour les plus précoces c’est le début de ponte. Ces deux grou-
pes ont besoin d’un aliment adapté pour assurer une croissance et une 2. Prévoir une surface de caillebotis suffisante pour les y maintenir
production correctes. Ne pas utiliser un aliment adapté peut mettre en pendant quelques jours (7-10 jours) sans qu’elles soient tassées
danger l’homogénéité du troupeau.
3. Installer un enclos provisoire. Régler la hauteur des mangeoires et des abreuvoirs de sorte que les ani-
maux puissent y accéder facilement, que ces équipement ne gênent pas le
4. Placer tous les abreuvoirs et toutes les mangeoires sur les caille- déplacement des animaux dans le bâtiment et que les animaux ne soient
botis.
pas tentés de pondre dessous.
5. Utiliser des échelles et des marches pour que les poules ne soient Mesure quotidienne de la consommation d’eau et d’aliment.
pas obligées de sauter trop haut pour atteindre les caillebotis.
Un contrôle de la consommation journalière d’eau et d’aliment est très
6. Laisser les accéder à la litière progressivement, quand vous êtes utile. Le temps nécessaire au vide de mangeoire est lui aussi un outil pra-
certains qu’elles ont repéré l’eau et l’aliment. tique, si des mesures précises ne peuvent être effectuées. Toute variation
significative par rapport à la consommation observée la veille peut in-
7. Inspecter le troupeau plus souvent et ne pas hésiter à aider les
diquer l’apparition d’un problème sanitaire ou technique. Associé à une
individus «perdus» à trouver l’eau et l’aliment.
inspection régulière du troupeau, cela permet d’anticiper les éventuels
8. Une fois que les poules sont relâchées, les encourager à retour- problèmes.
ner sur les caillebotis ou dans la volière avant la nuit.
9. Ce type de transfert demande plus de travail physique, et doit Stimulation de la consommation d’aliment
être effectué par des équipes qualifiées.
10. Porter une attention particulière à la prévention ou au traite- Présentation de l’aliment
ment de la coccidiose. Les poules ont une préférence marquée pour les grosses particules ; elles
ont tendance à laisser de côté les particules fines. Par conséquent la taille
des particules doit être uniforme avec un maximum de 10 % de particules
Densité au sol grossières supérieures à 3,2 mm et un maximum de 15 % de particules
fines inférieures à 0,5 mm. Un pourcentage plus élevé de particules gros-
Son contrôle est aussi important en ponte qu’en élevage. Les troupeaux sières incitera les animaux à trier l’aliment, entraînant une perte d’homo-
qui disposent de l’espace vital nécessaire expriment beaucoup plus facile- généité du poids corporel et une diminution des performances de ponte.
ment leur potentiel génétique. Un pourcentage trop élevé de particules fines diminuera la consomma-
tion.
Les normes de densité au sol doivent être suivies dans le respect de la
réglementation locale. Si on n’utilise pas de caillebotis, la densité ne doit Les poules n’aiment pas les changements de présentation de l’aliment ;
pas excéder 7 animaux par m² de surface utile. Dans les bâtiments avec comme la présence de fines particules, cela entraîne une diminution de
caillebotis, ne pas dépasser les 9 animaux par m² de surface utile. Une la consommation.
volière de ponte permet d’augmenter la densité jusqu’à 18 animaux ou
même plus par m² de surface au sol. L’addition de 1 % d’huile dans l’aliment pondeuse améliore sa présenta-
tion. L’huile permet d’agglomérer les particules les plus fines, les rendant
Dans tous les cas, prévoir un accès facile et un nombre suffisant de man- plus facilement préhensibles.
geoires et d’abreuvoirs par poule. Les lots en surdensité ont tendance à
sous-consommer l’eau et l’aliment ; on y observe plus de picage, de canni- Dans certains cas bien spécifiques, tels qu’une consommation très faible
balisme, d‘étouffements, de mortalité, de tri et par conséquent des contre ou un aliment de mauvaise qualité, on peut utiliser un aliment en miet-
performances en ponte. tes. Les miettes sont faciles à consommer et chaque miette est équilibrée
nutritionnellement. Mais elles augmentent la consommation d’eau et les
fientes sont plus humides. Le passage d’un aliment miettes à un aliment
Alimentation et abreuvement farine peut réduire temporairement la consommation.
Abreuvement par pipettes : prévoir 1 pipette pour 10 animaux.

Abreuvoirs cloche : 1 abreuvoir pour 100 animaux suffit en climat tempé-
ré et 1 pour 80 animaux en climat chaud.
10 cm de mangeoire linéaire par animal sont nécessaires
Une assiette pour 25 animaux est suffisante (si les distances entre elles
permettent aux oiseaux d’y accéder de tous côtés).
Distribution de l’aliment Le gésier
Distribuer la quantité d’aliment correspondant à ce qu’est capable d’ingérer Les particules grossières dans l’aliment poulette contribuent au
chaque jour une poule. Les mangeoires doivent être vides une fois par développement du gésier. D’autres facteurs tels que l’utilisation du
jour, de préférence en début d’après-midi ; cela réduit le tri de l’aliment et carbonate de calcium en particules grossières, ajouté à l’aliment pré-ponte
augmente la consommation des minéraux et vitamines présents dans les ou l’utilisation de grit en élevage sont également utiles au développement
particules plus fines. du gésier.
La distribution d’aliment pendant la période d’oviposition augmente le

nombre d’œufs sales et d’œufs pondus au sol. Grit insoluble
Pour améliorer la qualité de coquille, au moins 60 % de l’aliment doit être
Pour avoir une action efficace, le grit insoluble distribué aux poules doit :
distribué l’après-midi.
• être suffisamment gros pour avoir une action de broyage
Ce programme doit être adapté en fonction des observations et du type dans le gésier, mais pas trop pour pouvoir être ingéré
de matériel de distribution d’aliment.
• être suffisamment insoluble pour ne pas se dissocier
Programme lumineux rapidement sous la pression mécanique du gésier, mais doit
Intensité élevée après le transfert tout de même être solubilisé lentement par les sécrétions
digestives
Immédiatement après le transfert, l’intensité lumineuse doit être aug-
mentée pour encourager les poules à découvrir leur nouvel environne- Différents essais, réalisés avec de l’aliment farine, ont montré qu’il
ment (disposition des pipettes, mangeoires et nids) et pour stimuler leur n’était pas nécessaire d’utiliser du grit pour obtenir une productivité et
consommation d’aliment. Lorsque la consommation atteint un niveau suf- un indice de conversion maximal. Cependant, en élevage le grit stimule
fisant, l’intensité lumineuse peut être réduite. le développement des muscles du gésier, la digestion et la capacité
d’ingestion.
Distribution d’aliment la nuit (flash lumineux)
Lorsque les animaux ingèrent de la litière et des plumes sans consommer
Lorsque la législation locale le permet, éclairer le bâtiment de nuit au
de grit, cela peut endommager le tractus digestif. Il est recommandé de
maximum pendant 2 heures, et ce 3 heures après extinction. Cela donne
distribuer 3 g de grit insoluble de 4 à 6 mm de diamètre par poule une
plus de temps aux poules pour consommer l’aliment dont elles auraient
fois par mois.
encore besoin. Cette technique est particulièrement utile en saison
chaude.
Température Programme lumineux en période de ponte
La température peut être réduite de 1 à 2°C par rapport à celle du bâtiment
Il a pour objectif de:
d’élevage pour stimuler la consommation d’aliment.
• Favoriser la croissance en début de ponte,
Aliment pré-ponte
• Compenser les effets négatifs d’une durée naturelle du
L’aliment pré-ponte facilite la transition entre le régime alimentaire en jour décroissante,
élevage et celui en ponte qui sont très différents. Elles se distinguent par
leur type et leur concentration en carbonates, et donc leur appétence.
• Contrôler la viabilité par un ajustement de l’intensité
lumineuse.
Développement du tractus digestif Quel que soit le type de bâtiment (lumière naturelle ou artificielle), la règle
La gestion de l’alimentation en élevage a des répercussions sur la d’or est de ne jamais diminuer la durée du jour (intervalle entre l’allumage
consommation d’aliment des pondeuses. L’objectif est de développer le et l’extinction de la lumière) lorsque les poules sont entrés en ponte.
tractus digestif pendant la phase d’élevage pour préparer les poules à
manger suffisamment en période de production. Le poids corporel a une influence essentielle sur le poids de l’œuf pendant
toute la période de production. Pour contrôler le poids d’œuf, la stimulation
Le jabot lumineuse doit se faire en fonction des poids corporels observés.
Le jabot est l’organe de stockage de l’aliment. Après le transfert, la
consommation d’aliment passe de 80 à 120 g. Si le jabot n’est pas
suffisamment développé, la consommation d’aliment diminue après
transfert. Le développement du jabot s’obtient en introduisant le concept
de repas en élevage. La consommation doit être rapide, avec un vide de
mangeoire journalier. (cf. ‘Gestion de l’alimentation’).
Table 10: Programmes lumineux - bâtiments obscurs. Tableau 11 : Durée d’éclairement selon la durée du jour
Age et/ou poids corpo- P r o g r a m m e Programme Programme Age et/ou poids Durée lumineuse à 15 semaines (heures)
rel standard pour s t a n d a r d pour retarder 10 11 12 13 ≥14
pondeuses à œufs pour pon- la maturi- Jour décroissant :
bruns (heures) deuses à œufs té sexuelle Après 49 jours 10 LN* LN LN LN
blancs(heures) :programme
Au poids corporel de réference 12 13 14 15 16
pour sai-
Au poids corporel de référence + 1
son chaude 13 14 14.30 15.30 16.30
semaine
(heures)
Au poids corporel de référence + 2
Stimulation lumineuse 13.30 14.30 15 16 16.30
10 10 12 semaines
fin de période d’élevage
Jour croissant :
Au poids corporel de
12 11 14 Après 49 jours 10 11 12 13 14
référence
Au poids corporel de réference 11 12 13 14 15
Poids corporel de référence
13 12 15 Au poids corporel de référence+ 1
+ 1 semaine 12 13 14 14.30 15.30
Poids corporel de référence semaine
14 13 15.30 Au poids corporel de référence + 2
+ 2 semaines 13 14 14.30 15 16
Poids corporel de référence semaines
15 14 16 +½ heure par semaine pour attteindre 15 à 16 h
+ 3 semaines
Après
Poids corporel de référence 30 à 50 % de production
15.30 15 16
+ 4 semaines
* Lumière naturelle
Poids corporel de référence Note: Ceci n’est qu’un exemple ; le programme lumineux appliqué doit correspondre à la pé-
16 16 17
+ 5 semaines riode de l’année, au poids corporel et aux objectifs de poids d’oeuf.
Poids corporel de référence– A déterminer en fonction du pays et des exigences concernant le Le tableau ci-dessus présente des exemples de programmes lumineux.
calibre d’œuf. Tout programme lumineux doit être adapté à la saison et aux objectifs de
Le poids corporel de référence minimum recommandé est de: poids corporel et de calibre d’œuf.
• 1 250 à 1 300 g pour les pondeuses à œufs bruns Un programme lumineux n’est efficace que dans les environnements où
on peut contrôler la lumière.
• 1 100 à 1 150 g pour les pondeuses à œufs blancs
L’homogénéité est également un paramètre important à prendre en Ne pas hésiter à consulter votre contact ISA local qui vous fournira les
compte. Si le taux d’homogénéité (+/-10 %) est inférieur à 80 % (œufs conseils nécessaires.
bruns) et 85 % (œufs blancs), reporter la stimulation lumineuse. En volière, il faut avoir plusieurs systèmes d’éclairages indépendants. En
fin de journée, l’éclairage sera éteint par étape, d’abord sur les côtés,
puis dans les différents étages, du bas vers le haut pour encourager les
animaux à s’installer dans les zones de repos avant l’extinction totale des
lumières.
Le matin, les lumières des divers niveaux doivent être rallumées
simultanément. En cas de ponte au sol, utiliser un éclairage de faible
intensité une heure avant de rallumer les lumières principales.
Intensité lumineuse
Une intensité lumineuse basse (entre 5 et 10 lux) est nécessaire en
production. Une répartition lumineuse la plus homogène possible est un
facteur clé. Utiliser des ampoules standard contrôlées par des variateurs.
• Création du nid.
Prévention de la ponte au sol
Il ne faut pas les déranger pendant la phase de recherche du nid sinon
Deux principes à respecter : elles arrêtent de chercher.
• Les nids doivent être plus attractifs et confortables que les Autres facteurs favorisant la ponte au sol
autres endroits du poulailler. • Absence, nombre insuffisant, ou installation tardive de
• L’accès aux nids doit être facile. perchoirs en élevage
Conduite generale • Mangeoires et abreuvoirs en nombre suffisant,

Une bonne gestion du troupeau est un des facteurs clés dans la préven- • Surdensité,
tion de la ponte au sol. • Ventilation inappropriée,
• La lumière doit être uniformément répartie dans le bâtiment, • Nombre insuffisant ou inconfort des nids,
éviter les zones ombragées où les animaux pondent • Disposition des caillebotis,
naturellement. • Clôture électrique mal installée.
• Limiter le nombre de coins en disposant des barrières.
• Les lumières doivent être éteintes progressivement en Prévention du prolapsus
commençant par les côtés du bâtiment. Cette technique
encourage les animaux à se rapprocher des nids et à dormir Le prolapsus de la poule pondeuse se caractérise par le retournement de
sur les caillebotis. La partie centrale du poulailler doit être l’oviducte pendant la ponte ; celui-ci reste alors à l’extérieur. Le prolapsus
éteinte en dernier. est fréquemment associé à des problèmes de picage au niveau du cloaque
• S’assurer que tous les animaux dorment sur les caillebotis et mène à une mort rapide.
ou sur le système (pour les volières) dès la mise en place
Les principales causes du prolapsus :
et permettre l’accès à la litière dans un laps de temps
raisonnable – 2 semaines maximum. • Poids corporel et développement du squelette inadaptés :
• Le pourcentage de poules pondant au sol avant l’allumage à l’entrée en ponte, le système reproducteur des poulettes
des lumières est variable selon la souche et le programme trop légères n’est pas encore mature et les fibres des muscles
lumineux mis en place. L’installation de veilleuses qui de leur oviducte ne sont pas suffisamment résistantes et
resteront allumées la nuit dans les nids encouragera les élastiques. L’oviducte est donc expulsé en dehors de la cavité
poules à y pondre avant que les lumières du poulailler abdominale lors de la ponte. Les poulettes trop grasses sont
soient allumées. également sujettes au prolapsus puisque l’excès de graisse
contribue à diminuer l’élasticité et la résistance des tissus
• L’installation de séparations entre les nids permet de
sollicités lors de la ponte.
répartir les animaux uniformément et donc de réduire la
surpopulation dans les nids. Cela permet aussi d’éviter la sur- • Programme lumineux inadapté : une stimulation lumineuse
fréquentation des nids situés près des cloisons de partition. trop précoce ou trop rapide avant le développement complet
de l’animal favorise l’apparition des œufs doubles et donc
• Sila législation le permet, l’utilisation d’un éclairage de
du risque du prolapsus.
nuit (par exemple d’une durée de 1 h 30 de lumière, 3
heures après l’extinction) retardera la ponte d’une partie • Autres facteurs encourageant le picage: intensité lumineuse
du troupeau, réduisant ainsi la concurrence dans les nids. élevée, alimentation déséquilibrée, épointage mal effectué,
entérite occasionnant des risques accrus de dommages au
• Dans certains cas, le fait d’éclairer une heure de plus le
niveau des tissus de l’oviducte.
matin peut régler le problème de ponte au sol.
Pour éviter les problèmes de prolapsus :
Comportement important
Juste avant de pondre (environ 30 minutes avant), les poules adoptent un
• S’assurer de l’homogénéité du troupeau pendant la période
d’élevage.
comportement caractéristique appelé « comportement nidificateur » qui
comporte trois phases : • S’assurer que le poids corporel correspond à l’objectif, tout
en ayant une croissance régulière dès le plus jeune âge.
• Recherche active du nid,
• Evitertoute prise de poids excessive pendant la période
• Choix du nid, d’élevage (engraissement).
• Eviter toute augmentation soudaine de la durée d’éclairage. • Ventilation :
• Utiliser un programme lumineux adapté pour compenser -- Ventilation inadaptée augmentant les taux d’humidité et les
la lumière naturelle et éviter une stimulation lumineuse odeurs (ammoniac).
trop précoce. -- Courants d’air.
• Non-respect des normes de densité et de matériel :
Comportement des animaux -- Espace au sol insuffisant.
-- Stress dû à une surdensité.
Les comportements individuels ou grégaires sont influencés par de -- Accès limité aux abreuvoirs et aux mangeoires (nombre
nombreux facteurs, et souvent même par une interaction entre ces insuffisant/mauvaise répartition).
facteurs. -- Accès difficile aux nids induisant une ponte au sol et favori-
sant le picage des cloaques.
Comportement normal • Manque d’eau ou d’aliment :
De manière générale, les poules peuvent supporter un stress modéré tel -- Abreuvoirs/mangeoires vides.
qu’une hausse ou une baisse de la température, le transfert du bâtiment -- Mauvais goût de l’eau ou de l’aliment.
d’élevage à celui de ponte, un changement d’aliment, etc… -- Pression trop faible/fuite.
-- Pénurie.
Il est important d’identifier toute modification du comportement puisque
cela peut être le signe d’un problème auquel il faut remédier le plus tôt • Abreuvoirs et mangeoires non reliés à la terre (courant
possible. Les principaux comportements à repérer sont l’agressivité et les parasite).
entassements. • Mauvais épointage.
Comportement anormal • Aliment inadapté :
--Carence en sodium.
Le picage
--Carence en acides aminés.
Différents types de picage. Un picage léger est considéré comme normal --Manque de fibres insolubles.
alors qu’un picage sévère est anormal. --Changement brutal de la présentation d’aliment.
--Niveau énergétique trop élevé entraînant une réduction du
Picage léger : temps de consommation.
Il ne conduit pas à l’arrachage des plumes et n’induit généralement -- Problème de fabrication : par exemple, erreur dans la quan-
aucune réaction de la part de la poule piquée. C’est un comportement tité de sel ajoutée.
social normal provoqué par la curiosité de l’animal. • Intensité lumineuse trop forte :
-- Source lumineuse généralement trop puissante.
Picage sévère :
-- Lumière directe des ampoules (fréquent) ou des tubes fluo-
Il s’agit d’un picage vigoureux avec parfois arrachage de plumes. Le sujet rescents, selon le type.
piqué fuit. Il s’agit clairement d’un comportement agressif. -- Entrée directe de la lumière du soleil dans le bâtiment.
-- Scintillement du système d’éclairage.
Certains facteurs de stress peuvent provoquer l’agressivité des animaux. -- Augmentation brutale de la durée d’éclairage.
Si certaines poules commencent à piquer de manière agressive, l’oiseau
agressé poussera généralement des cris perçants. Il faut détecter ce
• Nids trop éclairés – cloaques exposés pendant la ponte.
type de comportement très rapidement car il est anormal. C’est le signe Comme le picage est difficile à stopper une fois qu’il a commencé,
que le troupeau est stressé, il faut y remédier urgemment. Une perte de l’objectif est de le prévenir. Si cela se produit quand même, il est important
plumes augmente les déperditions de chaleur corporelle et induit une d’identifier le problème et ses causes pour y remédier rapidement.
augmentation de la consommation d’aliment.
En cas de picage, il est impératif de réagir très vite :
Les causes possibles sont les suivantes : • Réduire l’intensité lumineuse*
• Infection parasitaire: • Peindre les ampoules ou les abat-jours en rouge
-- Pou rouge. • Ajouter du sel dans l’eau (0,5-1kg/1000 litres)
-- Vers, ascaris, vers capillaires.
• Entérite et diarrhée. • Ajouter des vitamines, des minéraux et des acides aminés
dans l’eau.
• Ajouter une source de fibres dans le bâtiment (cf.fibre pour • S’assurer que les animaux disposent de suffisamment de
les pondeuses). perchoirs.
• Installer
des accessoires dans le bâtiment (blocs à piquer, • Régler la ventilation pour obtenir une bonne ambiance dans
fibre, bouteilles plastiques, jouets en plastique, cd, le bâtiment, sans courant d’air.
betterave…). • Eviter toute restriction alimentaire pendant les périodes
*Attention: peut favoriser la ponte au sol et diminuer la consommation critiques
d’aliment • Distribuer de quoi gratter l’après-midi (ex : grain/grit) pour
occuper les animaux
Entassement
Couvaison
Les animaux élevés au sol ont parfois tendance à s’entasser. Ce comporte-
ment naturel peut être provoqué par différents facteurs : Le phénomène de couvaison peut apparaître en cas de stress ou quand
les poules ont un poids corporel trop faible. Cela peut provenir d’une
• Réaction de panique : les animaux sont effrayés et essaient
carence alimentaire, d’un stress dû à la chaleur ou tout autre facteur lié
d’éviter le danger en se regroupant.
à un problème de croissance. La ponte au sol favorise la couvaison, par
• Attraction: ils sont attirés par quelque chose, curieux, conséquent le ramassage fréquent des œufs pondus au sol et la prévention
en recherche de nourriture ou à la découverte de leur de la ponte au sol limiteront ce phénomène.
environnement.
Les couveuses peuvent être identifiées grâce à leur comportement
• Regroupement avant la nuit : le regroupement permet de
caractéristique : elles restent dans les nids, ont les plumes ébouriffées,
limiter la perte de chaleur corporelle pendant la nuit, de
gloussent et sont agressives. Fermer les nids en fin d’après-midi, environ
maintenir des liens sociaux et de se protéger d’éventuels
4 heures avant l’extinction des lumières, pas plus tôt pour de ne pas
dangers.
empêcher les pontes tardives.
Réduction du risque d’étouffement lié au regroupement :
• Isoler
les poules couveuses à partir du moment où le
• Diminuer le nombre de recoins (ex : mangeoire). phénomène apparaît (en soirée)
• S’assurerd’une répartition uniforme de l’éclairage dans • Mettreles couveuses dans un enclos spacieux, sur un sol
le bâtiment. Installer des déflecteurs et pièges à lumière. bétonné ou sur caillebotis, sans accès aux nids.
• Préférer les cloisons de partition grillagées ; les poules qui • Le mieux est de disposer de 2 enclos.
s’entassent contre un grillage peuvent malgré tout respirer.
• Le traitement sera plus efficace si les couveuses sont
• Utiliserdes grillages avec un support en triangle pour plongées dans l’eau froide pendant 20 à 30 secondes et
éliminer les recoins. si de l’aspirine leur est administrée (un comprimé de 125
• Installerune clôture électrique le long des murs et des mg) avant transfert dans l’enclos à couveuses.
cloisons ainsi que dans les recoins. • Lesanimaux doivent avoir accès à l’eau et à l’aliment en
• Si les oiseaux se regroupent le soir, au coucher du soleil, permanence.
vérifier que les rayons ne pénétrent pas dans le poulailler • Après 4 jours, les poules qui répondent bien à l’isolement
par les trappes. Il est pratiquement certain que cela attirera (élargissement des os pelviens) peuvent être remises avec
les animaux dans un espace trop restreint. Pour résoudre le reste du troupeau.
ce problème on peut installer des déflecteurs devant les
trappes. Tableau 12: Couvaison et durée du temps de pause, B Sauveur
• Observer le comportement du troupeau en fin de journée
Durée de couvaison Temps de pause
ou à l’extinction des lumières, plus particulièrement au
(jours) (jours)
cours des premiers jours après le transfert.
1 7
• Diffuserde la musique dans le bâtiment pour que les 2 9
animaux réagissent moins aux bruits.
3 12
• Effectuer une distribution d’aliment une heure avant 4 18
l’extinction des lumières. C’est un moyen de répartir
les animaux uniformément dans le bâtiment. La chaleur
supplémentaire produite lors de la digestion évitera tout
entassement avant la nuit.
Besoins en fibres pendant la ponte poids corporel. Généralement les aliments distribués après 35 semaines
d’âge contiennent entre 2 600 et 2 750 kcal/kg.
Les animaux ont des besoins spécifiques en fibres. Une carence en fibres Les besoins concernant les autres nutriments en systèmes alternatifs sont
favorise le picage. Si l’emplumement des animaux est insuffisant et s’il n’y pratiquement identiques à ceux des systèmes en cages.
a pas de plumes au sol, cela peut être le signe d’une carence en fibres. Un
apport de fibres suffisant améliore la qualité de l’emplumement, réduit le Besoins en protéines et acides aminés
taux de mortalité, améliore la santé intestinale et la digestion. Les besoins journaliers en acides aminés et en protéines peuvent être
estimés à partir des dernières données collectées :
Les fibres apportées doivent être, si possible, insolubles et avoir une
texture grossière.
Tableau 13 : Recommandations en acides aminés essentiels exprimés
Les fibres peuvent être incorporées à l’aliment avec certains tourteaux en protéines totales ou digestibles pour une production de 59,5 g de
(tournesol/colza), la luzerne et l’avoine. Les dérivés de céréales peuvent masse d’œuf/jour
apporter une bonne quantité de fibres dans l’aliment, mais leur texture
est généralement trop fine pour avoir un effet structurant sur le système Acides Protéine idéale selon Protéine idéale selon ta-
digestif. aminés table européenne 2002 bleau européenne 2002
limitant Besoins en mg/g t
Elles peuvent être fournies directement dans le bâtiment. Nous conseillons Dig. AA Total AA Dig. AA Total AA
d’utiliser des fibres grossières telles que de la paille, de la luzerne, des LYS 100 13.34 15.0 795 895
copeaux de bois, de la balle d’avoine ou de riz, etc… Ces fibres doivent
MET 53 7.1 7.56 420 450
être disponibles soit dans des mangeoires circulaires, soit directement
MET + CYS 82 10.9 12.1 650 720
sous forme de ballots sur la zone de grattage. Les animaux doivent avoir
TRY 22.5 3.00 3.50 178 208
un accès permanent à ces sources de fibres. Ne pas répandre les fibres
directement sur le sol. Pour éviter la ponte au sol, l’apport de fibres doit ILE 91 12.2 13.35 725 795
avoir lieu après le pic de ponte quand les poules sont bien habituées à VAL 97 13.0 14.35 775 855
utiliser les nids. THR 70 9.4 11.0 560 655
Ces besoins journaliers en acides aminés doivent être adaptés à la

Alimentation en systèmes alternatifs consommation d’aliment
Energie Besoin journalier Consommation % d’acides

La principale différence entre les cages et les systèmes alternatifs est le en acides aminés / d’aliment / 10 = aminés dans
besoin en énergie. Les animaux en systèmes alternatifs sont beaucoup en mg/j observée en g l’aliment
plus actifs et quand ils ont accès au parcours, ils sont confrontés à des
La formulation des aliments en période de ponte peut être menée en intro-
variations de température. Pour couvrir ces besoins plus élevés, les
duisant l’ISOLEUCINE et la VALINE comme contrainte nutritionnelle, en
animaux mangent davantage. Selon le système utilisé, la température et
remplacement des protéines. En cas d’impossibilité, ci-dessous quelques
l’emplumement, la consommation peut augmenter de 3 à 20 %.
indications pour un minimum de protéines pour des aliments contenant
En système alternatif, il est essentiel que les poulettes proches de ou non des farines de viande et d’os.
l’entrée en ponte atteignent rapidement leur poids corporel à maturité.
D’un point de vue pratique, il est nécessaire d’augmenter la concentration
La consommation d’énergie est généralement le facteur limitant de la
en acides aminés d’environ 6 % entre 18 et 28 semaines en fonction de la
croissance et de la production en début de ponte. Utiliser un aliment
consommation d’aliment observée après 28 semaines. La teneur en acides
plus riche en énergie entre 18 et 30/35 semaines d’âge. Les animaux
aminés totaux et digestibles est établie pour une production journalière
peuvent s’adapter à de grands écarts de valeurs énergétiques. Un niveau
de 59,5 g de masse d’œufs.
énergétique situé entre 2 750 et 2 850 kcal/kg convient à un aliment
Entrée en ponte.
Après 35 semaines, diminuer la concentration en énergie pour éviter
l’engraissement, améliorer l’emplumement et la viabilité (cf. paragraphe
‘Fibres pour pondeuses’). En respectant les réglementations locales et
selon les matières premières disponibles, il faut trouver un compromis
entre la consommation d’aliment, le comportement des animaux et le
Tableau 14 : Concentration en acides aminés pour une masse d’œufs Alimentation minérale
de 59,5 g selon la consommation d’aliment
Tableau 15 : teneur journalière recommandée en minéraux
Consommation d’aliment 105 110 115 120 125
observée avant 28sem De 17 à 28 se- De 28 à50 se- à partir de 50
Besoins quotidiens
en g/j maines maines semaines
(18.2- (17.7- (17.2- (16.7- (16.2- Phosphore disponible (1) mg 400 380 340
Protéine Sans MBM* %
18.7) 18.2) 17.6) 17.2) 16.7) Phosphore disponible (2) mg 440 420 380
(19.5- (18.9- (18.2- (17.9- (17.4- Total Calcium g 3.9 – 4.1 4.1 – 4.3 4.3 – 4.6
Protéine avecMBM* %
20.0) 19.4) 18.8) 18.4) 17.9) Poules blanches
% total d’acides aminés: Calcium grossier (2 à 4mm) g 2.0 2.1 2.2
Lysine 0,90 0,86 0,82 0,79 0,76 Poules brunes
Méthionine 0,45 0,43 0,42 0,40 0,38 Calcium grossier (2 à 4mm) g 2.6 2.7 2.9
Méthionine+Cystine 0,73 0,69 0,66 0,64 0,61 Sodium minimum mg 180 180 180
Tryoptophane 0,210 0,201 0,192 0,184 0,177 Chlore mini-maxi mg 170 - 260 170 - 260 170 - 260
Thréonine 0,66 0,63 0,60 0,58 0,56 Huile Mini-maxi (3) % 2-3 1-2 0.5 – 1.5
Isoleucine 0,80 0,77 0,73 0,70 0,67 Un minimum de fibres grossières ou de lignine
Valine 0,86 0,82 0,79 0,75 0,72 Fibre est nécessaire pour prévenir le picage et amé-
% d’acides aminés digestibles: liorer la digestibilité de l’aliment
Lysine 0,80 0,77 0,73 0,70 0,67 (1) Lorsque le carbonate est sous forme de particules grossières (2-4mm) il est possible d’utiliser
Méthionine 0,43 0,41 0,39 0,37 0,36 ces valeurs
Méthionine + Cystine 0,66 0,63 0,60 0,57 0,55 (2) Nous conseillons d’utiliser ces valeurs lorsque le calcium est sous forme de poudre.
(3)Les huiles végétales riches en acides gras insaturés augmentent le poids d’œuf; en fonction
Tryoptophane 0,180 0,172 0,165 0,158 0,151
des besoins du marché et de l’appétence, une teneur de 2 à 3 % est nécessaire. Afin de prévenir
Thréonine 0,57 0,54 0,52 0,49 0,47
l’apparition d’œufs trop gros en fin de ponte nous conseillons de réduire la quantité d’huile
Isoleucine 0,73 0,70 0,67 0,64 0,62 végétale utilisée
Valine 0,78 0,75 0,71 0,68 0,66
Les teneurs journalières recommandées en minéraux doivent être divisées
De 28 semaines jusqu’en fin de ponte par la consommation d’aliment observée, pour obtenir le pourcentage
(17.4- (16.9- (16.4- (15.9- (15.4- idéal dans l’aliment.
Protéine Sans MBM* %
17.9) 17.4) 16.9) 16.4) 15.9)
(18.7- (18.1- (17.6- (17.1- (16.6- Besoins
Protéine avecMBM* % Consommation % dans
19.2) 18.6) 18.1) 17.6) 17.1) journaliers / / 10 =
observée en g l’aliment
% total d’acides aminés: en mg/j
Lysine 0,85 0,81 0,78 0,74 0,71
Méthionine 0,43 0,41 0,39 0,38 0,36
Méthionine+Cystine 0,69 0,66 0,63 0,60 0,58
Alimentation
Tryptophane 0,198 0,189 0,181 0,174 0,167
En production, l’alimentation doit suivre des règles simples :
Thréonine 0,62 0,59 0,56 0,54 0,52
Isoleucine 0,76 0,72 0,69 0,66 0,64 • Les poules mangent naturellement des grains et ont une
Valine 0,81 0,78 0,74 0,71 0,68
préférence pour les particules plus grossières. Elles doivent
ingérer tous les ingrédients présents dans l’aliment y compris
% d’acides aminés digestibles:
les particules fines plus riches en acides aminés, en minéraux
Lysine 0,76 0,72 0,69 0,66 0,64
et en vitamines.
Méthionine 0,40 0,38 0,37 0,35 0,34
Méthionine+Cystine 0,62 0,59 0,57 0,55 0,52
• Les animaux doivent consommer la totalité de l’aliment
distribué tous les jours de sorte que les mangeoires restent
Tryoptophane 0,170 0,162 0,155 0,149 0,143
vides pendant quelques heures.
Thréonine 0,53 0,51 0,49 0,47 0,45
Isoleucine 0,69 0,66 0,63 0,61 0,58
• Ne pas déranger les animaux par une distribution de
l’aliment pendant la période d’oviposition, soit pendant les
Valine 0,74 0,70 0,67 0,65 0,62
5 - 6 premières heures de la journée, en cas de ponte au sol.
MBM : farine de viande et d’os
• 60 % de l’aliment doivent être distribués dans l’après-midi Il peut être nécessaire de labourer certaines zones pendant l’hiver puis de
pour faciliter le stockage de calcium avant la nuit, et garantir les laisser exposées au gel et à la pluie pour améliorer la structure du sol.
une bonne qualité de coquille. Il faudrait ensuite ressemer au début du printemps. Quand c’est possible,
• Pour éviter le tri sélectif de particules, un minimum de il vaut mieux replanter au début de l’automne plutôt qu’au printemps.
distribution d’aliment doit être fait (à ajuster selon du Les semis d’automne permettent aux végétaux de mieux s’implanter et
système utilisé). d’avoir un meilleur enracinement. Utiliser des variétés de ray grass, les
plus pérennes.
• La dernière distribution d’aliment, 1 à 2 heures avant
l’extinction, encourage les animaux à rentrer dans le
bâtiment (pour les productions plein-air) ou à s’installer
sur les caillebotis et les perchoirs pour dormir.
Parcours et pâturage
Une bonne gestion du pâturage et l’enrichissement du parcours améliorent
le bien-être des animaux.
Aménagement du parcours
La zone la plus importante du parcours se situe juste après les trappes
de sortie du bâtiment (5/10 premiers mètres). La recouvrir de graviers ou Décontamination du parcours
de caillebotis pour maintenir propres les pattes des poules et favoriser le En cas de forte contamination du parcours, on peut répandre 500g/m² de
drainage de la zone. Pour inciter les animaux à sortir et les protéger des chaux vive en poudre.
intempéries ou du soleil, planter des arbres et installer des abris.
On peut aussi passer une herse à chaînes et permettre ainsi aux rayons du
Gestion du parcours: soleil (rayonnement ultraviolet) de traiter le sol infecté
En fonction des réglementations locales, il est possible de diviser le
pâturage en 3 ou 4 enclos (ou plus) et de les utiliser en rotation par
période de 3 à 4 semaines:
• La végétation profite de périodes de récupération et on
peut ressemer les zones abîmées.
• Lorsque les enclos ne sont pas utilisés, on peut couper
l’herbe et récupérer le foin.
• Aérer le sol du pâturage en éliminant le chaume de surface
accumulé – un processus d’entretien essentiel au bon
entretien de la pâture.
• Grâce aux périodes de rotation, le sol reste sain. Cela permet
notamment de contrôler le développement parasitaire.
Nettoyage et désinfection en fin de bande Etape 5 - désinfection
Pulvériser une solution désinfectante sur les surfaces préalablement lavées
Les opérations doivent commencer dès l’enlèvement du troupeau. Plus du bâtiment et du matériel.
ce programme est terminé tôt, moins il y a de risques sanitaires pour le
lot suivant. Les lignes d’eau doivent d’abord être nettoyées avec un détergent alcalin,
puis purgées à fond à l’aide d’un détergent acide.
Deux règles de base :
Etape 6- désinfestation
• Le nettoyage – l’objectif est d’enlever les matières organiques
et de nettoyer les surfaces. Vaporiser toutes les surfaces (particulièrement les nids et les caillebotis) à
• La désinfection – l’assainissement des surfaces ‘propres’. l’aide de produits anti-insectes et anti-parasites.
Les fabricants de produits chimiques sont nombreux et il faut généralement Etape - 7 fumigation
plusieurs produits pour effectuer ces deux opérations. Les détergents
Fermer le bâtiment avant de fumiguer à l’aide de formol ou tout autre
sont utilisés pour nettoyer et les désinfectants pour assainir. Certains
désinfectant homologué.
détergents (détergents désinfectants) ont réellement des propriétés
désinfectantes ; mais dans un bâtiment d’élevage, il vaut mieux utiliser Etape 8 - vide sanitaire
d’abord un détergent puis un désinfectant adapté. Les produits chimiques
doivent être manipulés avec précaution. Vous référer aux réglementations Fermer le bâtiment , idéalement au moins 2 semaines. Si des travaux de
locales pour l’élimination des produits résiduels. maintenance doivent être effectués, observer les règles de biosécurité
adaptées, et recommencer les étapes 5, 6 et 7 avant l’arrivée du nouveau
troupeau.
Programme de nettoyage et de désinfection en fin de Etape 9 – préparatifs pour l’arrivée d’un nouveau troupeau
bande
1. Vérifier le bon fonctionnement du matériel.
Etape 1 - Enlèvement 2. Mettre de l’eau fraîche dans le système d’abreuvement.
1. Troupeau. 3. Laisser les mangeoires vides.
2. Animaux -- morts/carcasses. 4. Chauffer le bâtiment avant la mise en place des poulettes si la
3. Aliment – une bonne gestion réduira la charge de travail. température du bâtiment est inférieure à 15° C.
4. Equipement – à déplacer sur une surface dure et bien drainée.
5. Fientes et litière – à déplacer le plus loin possible du bâtiment. Contrôles minimum et tenue du registre d’élevage
6. Traitement contre les poux rouges/les insectes tant que le
L’enregistrement des données permet de comparer les performances
bâtiment est chaud.
du troupeau avec le standard. C‘est un moyen efficace de déceler les
7. Pièges contre les nuisibles. anomalies éventuelles et de réagir rapidement
Etape 2– preparation
Tableau 16 : Contrôles et enregistrement des données
1. Sytème d’abreuvement – vidanger et remplir avec une solution
Minimales Optimales
détergente.
Consommation d’ali-
2. Trempage – toutes les surfaces et le matériel avec une solution ment
Mesure hebdomadaire Mesure quotidienne
détergente.
Mise en place
Mise en place
3. Nettoyage à la main – tout ce qui n’est pas étanche. ≤ 28 sem: 1 par mois
Poids corporel Jusqu’à 30 sem:1 sem sur 2
Etape 3 - lavage > 28 sem: 1 tous les 2
>30 sem: 1 par mois
mois
Nettoyer toutes les surfaces au jet haute pression avec une solution Mortalité Hebdomadaire Quotidienne
détergente. Laver l’intérieur et l’extérieur du bâtiment – zones d’accès Hebdomadaire < 28
cimentées, entrées d’air, etc. Consommation d’eau Quotidienne
semaines
Etape 4 - remise en place Taux de ponte Hebdomadaire Quotidienne
Poids d’œuf Hebdomadaire Quotidienne
Réinstaller le matériel une fois sec.
Sanitaire Contrôles
Lors d’une vaccination, il est important de contrôler la prise vaccinale. Est-
Hygiène et bio-sécurité ce que le vaccin a été administré au bon moment et de la bonne façon ?
Contrôler les maladies endémiques sur l’élevage. Quels agents pathogènes
Un bon état sanitaire est primordial : sont présents ? Quel est leur comportement ?
Tout d’abord, des poules saines sont des pondeuses efficaces. Les maladies Utiliser des échantillons de sérum prélevés régulièrement pour établir un
coûtent de l’énergie. diagnostic. Est-ce que les signes cliniques observés peuvent être liés à une
Ensuite, nous produisons une nourriture de qualité, qui est sûre pour augmentation du titrage des anticorps pour une maladie donnée ?
la consommation humaine, indemne de germes pathogènes et autre Contrôler le statut sanitaire de l’élevage.
contamination.
La fréquence des prélèvements et le nombre d’échantillons varient en
La biosécurité, associée à un programme de vaccination adapté et des fonction de l’agent pathogène sous surveillance. Quelle est la prévalence
programmes d’éradication des maladies, est essentielle dans la prévention estimée/attendue de cet agent pathogène au sein du troupeau ? Quel est
des maladies le risque d’infection ? Pourquoi est-il crucial de détecter une infection le
Vaccination plus tôt possible ?
Les poules elles-mêmes peuvent être vaccinées pour les rendre moins Tableau 17 : Critères de qualité de l’eau
sensibles aux germes pathogènes.
Critères Bonne qualité Non potable
Les troupeaux reproducteurs peuvent être vaccinés pour que leur descen-
PH 5 – 8,5 <4 and >9
dance soit moins sensible aux maladies (grâce à la protection immunitaire
maternelle transmise par le jaune d’œuf). Ammonium mg/l <2,0 >10
Nitrite mg/l <0,1 >1,0
Les poules peuvent être vaccinées contre des germes pathogènes hu- Nitrate mg/l <100 >200
mains, comme certaines salmonelles. Chlore mg/l <250 >2000
Les programmes de vaccination doivent être conçus sur mesure en pre- Sodium mg/l <800 >1500
nant en compte : Sulfate mg/l <150 >250
• la situation sanitaire locale ; les maladies présentes dans Fer mg/l <0,5 >2,5
la région ? Manganèse mg/l <1,0 >2,0
Dureté en degrés alle-
• l’emplacement de l’élevage ? À quelle distance se trouve-t-il <20 >25
mands
des élevages voisins ? Quels types d’animaux sont élevés
dans les élevages voisins ? Matière organique oxy-
<50 >200
dable mg/l
• lesmaladies présentes sur l’élevage lui-même (maladies
H2S non détectable non détectable
endémiques) ?
Bactéries coliformes cfu/ml <100 >100
• Est-ce un élevage de parentales ou de commerciales? Nombre total de germes
<100.000 >100.000
• Est-ce un élevage à bande unique ou à bandes multiples? cfu/ml
• le principe de première vaccination et de rappel de
vaccination.
• le laps de temps minimum entre deux vaccinations visant
le même système immunitaire.
Notes Tables de conversion
1m =3.282 foot (pieds) 1 foot (pied) =0.305 m
1 m² =10.76 sq foot (pieds carrés) 1 sq. foot (pied carré) =0.093 m²
1 m³ =35.316 cub foot (pieds cubes) 1 cub. foot (pied cube) =0.028317 m³
1 cm =0.394 inch (pouce) 1 inch (pouce) =2.54 cm
1 cm² =0.155 sp inch (pouce carré) 1 sq. inch (pouce carré) =6.45 cm²
1 kg =2.205 lbs. (livres) 1 lb. (livre) =0.454 kg
1g =0.035 oz. (once) 1 oz. (once) =28.35 g
1l =0.22 gallon 1 gallon =4.54 l
1 animal/m² =10.76 pieds carrés (square feet)/animal
3 animaux/m² =3.59 pieds carrés (square feet)/animal
11 animaux/m² =0.98 pied carrés(square feet)/animal
13 animaux/m² =0.83 pied carré (square feet)/animal
1 m³/kilogramme/heure =16.016 cubic feet/lb./hour

1 cubic foot /lb./hour =0.0624 m³/kilogramme/heure
F° =9/5 °C+32 °C =5/9 (°F-32)

45 °C =113 °F 22 °C =72 °F 10 °C =50 °F
40 °C =104 °F 20 °C =68 °F 8 °C =46 °F
35 °C =95 °F 18 °C =64 °F 6 °C =43 °F
30 °C =86 °F 16 °C =61 °F 4 °C =39 °F
27 °C =81 °F 14 °C =57 °F 2 °C =36 °F
24 °C =75 °F 12 °C =54 °F 0 °C =32 °F
1 Joule par seconde= 1 Watt = Volt x Ampere

1 KJ =1000J Très gros =63.8-70.9
1 MJ =1000KJ Gros =56.7-63.8
1 MJ =239 Kcal Moyen =49.6-56.7
1 Kcal =4.2 KJ Petit =42.5-49.6
1 KWh =3.6MJ - 860 Kcal
1 BTU =1055 J
Responsabilité
Ce guide a été rédigé avec le plus grand soin par l’Institut de Sélection Ani-
male (ISA) pour accompagner ses clients dans la conduite de leur élevage
et les aider à optimiser les performances des souches ISA qu’ils utilisent.
Néanmoins, ces informations et préconisations sont le fruit d’observations
faites par nos équipes techniques sur le terrain et doivent être adaptées
aux conditions nutritionnelles, de densité et d’ambiance physique ou phy-
siologique spécifiques à chaque élevage.
Elles ne sauraient en aucun cas constituer une garantie d’obtention de
performances. Leur application relève de la décision et de la responsabilité
du client.
En aucun cas, ISA ne pourra être tenu pour responsable de toute perte
ou dommage découlant de l’utilisation des informations contenues dans
ce guide.

Isa Brown Product Guide Alternative Production System vs1408 IA

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Isa Brown

Institut de Sélection Animale SAS

Institut de Sélection Animale SAS

1 - Isa Brown - Systèmes de production alternatifs

La sélection ISA 300 -

Notre rôle au sein de la filière oeuf, est de contribuer à une production

Outre notre travail de sélection, nous produisons et fournissons des

ISA fait partie du groupe international de sélection animale multi-espèces

min. max. min. max. min. max.

2 8-14 16 18 0.18 0.21 114 122

6 36-42 41 43 1.11 1.19 459 483

9 57-63 53 55 2.14 2.26 776 811

12 78-84 63 65 3.40 3.56 1054 1099

15 99-105 72 74 4.84 5.05 1277 1338

18 120-126 84 86 6.54 6.79 1455 1545

Période de ponte 18-90 semaines

Age à 50% de production 144 jours

Poids moyen d’oeuf 62.9 g

Nombre d’oeufs par poule départ 399

Masse d’oeufs par poule départ 25.1 kg

Consommation moyenne 116 g/jour

Indice kilo 2.33 kg/kg

Poids corporel 1975 g

Force de fracture 4000 g

Couleur de coquille 32,0

PAR POULE PRESENTE PAR POULE DEPART

PAR POULE PRESENTE PAR POULE DEPART

14 - Isa Brown - Systèmes de production alternatifs

Masse d'œuf Conso

15 - Isa Brown - Systèmes de production alternatifs

• 12 4–7 34°C 27ºC 32 - 31ºC 55 – 60

8 – 14 32ºC 26ºC 30 - 28ºC 55 – 60

Squelette 15 – 21 29ºC 26 - 25ºC 28 - 26ºC 55 – 60

Augmentation 25 – 28 23 - 21ºC 23 - 21ºC 55 – 65

Figure 5: programmes lumineux recommandés pour l’élevage

A : chauffage radiant de 1 450kcal D : ampoules 75 watts à 1,5 m du sol

Vérifier si la température est correcte au cours de cette période en prenant

Densité d’élevage (maximum) 12-14 animaux/m²

Lorsque les poulettes sont élevées en poulaillers obscurs, réduire progres-

Le transfert se fait idéalement tôt le matin. Si les animaux sont transférés

Les opérations de chargement, transport et déchargement doivent être

Perchoirs Respecter les recommandations minimales de ventilation (cf. Ventilation)

Tableau 9 : recommandations - qualité de l’air

Abreuvement par pipettes : prévoir 1 pipette pour 10 animaux.

La distribution d’aliment pendant la période d’oviposition augmente le

Conduite generale • Mangeoires et abreuvoirs en nombre suffisant,

Ces besoins journaliers en acides aminés doivent être adaptés à la

Energie Besoin journalier Consommation % d’acides

1 m³/kilogramme/heure =16.016 cubic feet/lb./hour

F° =9/5 °C+32 °C =5/9 (°F-32)

1 Joule par seconde= 1 Watt = Volt x Ampere

56 - Isa Brown - Systèmes de production alternatifs

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