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Top 5 des mauvaises herbes

Comment les transformer en alliées ?


Introduction

Les mauvaises herbes sont en fait des ressources gratuites aux bienfaits
incroyables :

• Bienfaits au jardin pour le sol ou en recyclage (purin, compost, paillage etc.)

• Bienfaits nutritionnels pour celles qui sont comestibles

• Bienfaits de jouvence, car de nombreux principes actifs de « mauvaises


herbes » se retrouves dans la cosmétologie. Autant connaitre les recettes
maison pour faire des économies !

Voici mes 10 conseils pour transformer le top 5 de vos « mauvaises herbes » en


« vos meilleures herbes »

Sommaire

L’ORTIE ..................................................................................................................................... 3

LE LISERON .............................................................................................................................. 8

LE LIERRE ............................................................................................................................... 10

LA CONSOUDE ....................................................................................................................... 13

LE CHIENDENT ....................................................................................................................... 15

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L’ortie

L’ortie est une mal-aimée : désagréable,


elle pique, gratte et brule. Elle ne sent
pas grand-chose, elle ne fait pas belles
fleurs. Bref, elle n’a pas grand-chose
pour elle…

Et pourtant, il faut se méfier des


apparences ! Voici quelques bonnes
raisons pour lui pardonner :

1 : C’est une plante bioindicatrice, elle indique que le sol est riche en matière
organique et en minéraux

2 : Elle fait le gîte et le couvert d’un large éventail d’insectes utiles, comme le
syrphe, la coccinelle et la chrysope

3 : Elle possède des grandes propriétés nutritives et thérapeutiques

L’ortie ? Des propriétés nutritives ?


Si, si ! En 2016, une étude publiée dans Food Science & Nutrition (1) a comparé
les propriétés nutritionnelles de l’ortie par rapport à la farine de blé et d’orge. Les
chercheurs révèlent que l’ortie possède des taux supérieurs de :

• Matière azotée,
• Fibre brute,
• Matières grasses brutes,
• Cendres brutes
(c’est-à-dire d’éléments minéraux comme le calcium, le
phosphore, le magnésium, etc)

Leurs analyses montrent même que l’ortie possède des taux de composées
bioactifs supérieurs à ces deux céréales (un composée bioactif est constitué de
molécules ayant des propriétés bénéfiques pour l’organisme).

Mais ses valeurs énergétiques sont plus faibles que le blé et l’orge (on ne peut pas
tout avoir !).

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Et elle aurait des propriétés thérapeutiques aussi ?
Et pas qu’un peu ! Des études ont ainsi montré les effets positifs de l’ortie contre :

• L’hyperplasie bénigne de la prostate (BPH) (2)


• L’arthrite (3)
• Le diabète de type 2 (4)

Attention : Il est recommandé de consommer l’ortie avec modération. Des


effets secondaires pourraient ainsi survenir comme des problèmes d’estomac
ou des diarrhées. De même, comme il n’existe aucune information officielle sur
ses effets pour les femmes enceintes et les enfants, sa consommation est
déconseillée pour ces groupes de personnes (5).
Il existe des contre-indications en cas traitement médical pour :
Ÿ Hypertension,
Ÿ Anti-inflammatoire,
Ÿ Anticoagulant,
Ÿ Les maladies du cœur,
Ÿ Le diabète.

Mes astuces pour récolter l’ortie sans se piquer

Méthode express :

Personnellement, je les ramasse avec un gros gant


protecteur ou sinon un sachet plastique rigide que
j’entoure autour de la main.

De manière générale

• Il faut privilégier les feuilles tendres et


claires. La récolte se fait du printemps à
l’automne. Les graines d’orties se
consomment également.

• Veillez à ne pas tout prélever pour que ce


joyau nutritionnel se ressème

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Important : Ne pas ramasser dans un lieu pollué. Au même titre que les plantes
absorbent des minéraux, elles peuvent absorber des polluants (comme des
métaux lourds) !

#recette : soupe à base d’ortie

Il est important de choisir de petites feuilles situées en haut des tiges, les plus
jeunes poussent.
Étape 1
Ÿ Rincez les pousses d’orties (300 g pour 4 personnes) et épluchez les oignons
et les pommes de terre.
Ÿ Émincez finement les oignons et coupez les pommes de terre en cubes de 1
cm.

Étape 2
Ÿ Dans une cocotte avec de l’huile d’olive, faites revenir les oignons à feu doux
avec une pincée de sel pendant 5 min.
Ÿ Ajoutez-y les orties. Une fois que les feuilles ont réduit, ajoutez les pommes
de terre, salez et laissez suer pendant 3 min.
Ÿ Rajoutez un peu d’eau, puis baissez le feu et laissez cuire pendant 20 min.

Étape 3
Ÿ Vérifiez la cuisson des pommes de terre à l’aide de la pointe d’un couteau.
Lorsqu’elles sont fondantes, ajoutez de la crème (si vous le souhaitez) et
mixez le tout finement.

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#recette : condiment à l’ortie

L’ortie est une excellente source de protéines complètes (6 à 9 % du poids


frais). La plante renferme également de la provitamine A (6 caroténoïdes dont
le bêta-carotène), de l’acide folique, du fer et des substances minérales comme
le chlore, le magnésium, le zinc, le bore et le sélénium.

Pour en profiter toute l’année, faites sécher les orties ! Voici comment faire un
condiment d’ortie :

Si vous les ramassez en petites quantités : vous pouvez tout simplement en


faire un bouquet, non comprimé, et le suspendre. Idéalement, dans une pièce
sombre, ventilée et sans poussière. Dès que vous voyez que les feuilles sont
sèches, alors vous pourrez les broyer à la main sans soucis : Cela ne pique plus
et se désagrège très facilement !

Si vous faites des grandes quantités : Coupez les orties grossièrement et


étalez-les en une seule couche pas trop dense, sur une cagette, avec une
moustiquaire au fond. Vous pouvez superposer les cagettes les unes sur les
autres en veillant à laisser assez d’air pour permettre un séchage rapide entre
3 et 5 jours.

Si vous souhaitez la réduire en poudre, il est préférable de ne le faire qu’au fur


et à mesure des besoins.

Une fois réduit en poudre, il vous restera de précieux débris ! tout ce qui reste,
comme les tiges, est gardé pour les tisanes.

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#recette : purin d’ortie

Le purin d’ortie est très puissant : non dilué, c’est un excellent désherbant
naturel.
Pour l’utiliser comme fertilisant, je vous recommande de le diluer à 5 % avant
de la mettre au pied des plantes, ou pour une pulvérisation sur le feuillage.
Prévoyez au moins 2 kg d’orties pour 20 litres d’eau pour réaliser un purin.

Pour ce faire :
Ÿ Remplissez un récipient d’orties fraîches
Ÿ Complétez avec de l’eau de pluie
Ÿ Recouvrez en laissant une légère aération
Ÿ Remuez le mélange chaque jour. Une mousse se formera à la surface
Ÿ Le purin est prêt à être utilisé quand il n’y a plus de mousse (1 ou 2 semaines
en général)
Ÿ Filtrez la mixture ainsi préparée à 5 % (soit 25 cl de purin dilué dans 5 l d’eau)
pour les pulvérisations sur les feuilles.
Ÿ Ou filtrez à 10 % (1 l pour 10 l d’eau) en cas d’arrosage directement au pied
des plantes.

Références :

(1) Adhikari, B. M., et al., 2016. Comparison of nutritional properties of stinging nettle (Urtica dioica)
flour with wheat and barley flours. Food Sci Nutr. 2016 Jan; 4(1): 119–124. doi: 10.1002/fsn3.259

(2) Ghorbanibirgani A. et al., 2013.The Efficacy of Stinging Nettle (Urtica Dioica) in Patients with Benign
Prostatic Hyperplasia: A Randomized Double-Blind Study in 100 Patients. Iran Red Crescent Med J.
2013 Jan; 15(1): 9–10. doi: 10.5812/ircmj.2386

(3) Arthritis Foundation, 2020. Supplement and Herb Guide for Arthritis Symptoms. Disponible à cette
adresse :https://www.arthritis.org/health-wellness/treatment/complementary-
therapies/supplements-and-vitamins/supplement-and-herb-guide-for-arthritis-symptoms

(4) Kianbakht, S., et al. (2013). Improved glycemic control in patients with advanced type 2 diabetes
mellitus taking Urtica dioica leaf extract: A randomized double-blind placebo-controlled clinical
trial. Clinical laboratory· 2013 Nov. DOI: 10.7754/Clin.Lab.2012.121019

(5) Wilson D. 2019. What are the benefits and uses of stinging nettle? Medical News Today. Disponbible
à l’adresse : https://www.medicalnewstoday.com/articles/325244

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Le liseron

Le liseron est une plante extrêmement invasive !

Combien de jardiniers se sont fait mal au dos à force de se baisser pour la


désherber ?

Non seulement la plante développe un système racinaire très développé, mais


chaque plant est capable de produire près de 500 graines !! Et chaque graine
garde sa capacité de germination pendant 20 ans ! (1)

Si vous l’arrachez, il suffit d’oublier un petit fragment de 5 cm de racine pour la


voir repartir de plus belle ! Si vous la coupez en 5 fragments, voir aurez… 5
nouvelles plantes !

Autant dire, que pour s’en débarrasser, il faut se lever tôt !

Le liseron est un sévère concurrent de nos plantes potagères pour l’eau et les
nutriments du sol. Il n’hésite pas à grimper sur ses voisines mieux s’exposer au

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soleil ! Riche en alcaloïdes, il peut même provoquer des troubles intestinaux aux
chevaux qui sont dans les champs fortement envahis (1)

Bref, mieux vaut la garder à distance du potager en l’arrachant régulièrement. La


vilaine a malgré tout quelques avantages :

Au jardin :

- La plante est très mellifère : elle attire de nombreux insectes


pollinisateurs !

- Elle se composte : mais attention ! Compostez-là uniquement


lorsqu’elle n’est pas encore montée en graine (sinon vous risquez
de la propager dans tout le potager !)

Pour la santé :

- Une étude menée en 2015 a montré que des extraits séchés de


liseron des champs aurait un puissant effet antioxydant ! (2).

L’étude conclut même la plante pourrait être utilisé dans l’industrie


alimentaire comme source d’antioxydant

Références :

(1) ISC, Invasive Species Compendium, 2019. Convolvus arvensis (bindweed). Disponible sur le site :
https://www.cabi.org/isc/datasheet/15101

(2) Nurul Aini Mohd Azman et al. 2015. The Effect of Convolvulus arvensis Dried Extract as a Potential
Antioxidant in Food Models. 4(1): 170–184. doi: 10.3390/antiox4010170

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Le lierre

On l’accuse de dégrader les murs et


les toitures, de boucher les
gouttières et d’étouffer les arbres !!

N’en jetez plus, le lierre s’est forgé


une réputation de bad boy…

Pourtant, la pauvre plante ne veut


nullement nuire : elle cherche de la
lumière.

Il est vrai qu’elle peut être rapidement envahissante lorsqu’elle pousse sur une
maison ou au jardin. Il faut donc la canaliser. En revanche, n’ayez aucune crainte,
elle n’affaiblira ou ne tuera jamais vos arbres !

Si vous lui laisser un petit coin, cette plante grimpante pourra vous rendre de
grands services !!

Le lierre : un refuge de biodiversité

La plante est une source de nourriture pour les insectes pollinisateurs de


septembre à novembre. Or à cette période, les fleurs se font rares, elle leur rend
donc un précieux service pour les aider à passer l’hiver.

De leur côté, les oiseaux l’adorent, avec ses fruits et son feuillage, le lierre leur
offre le gîte et le couvert ! Elle est ainsi le refuge idéal pour plusieurs espèces
comme les rouges-gorges, tourterelles ou roitelets.

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Un purin insectifuge efficace !!

Pour se défendre des insectes qui aiment la brouter, le lierre synthétise tout un
tas de substances pour se défendre : les saponines (1)

Ces molécules sont si efficaces que des recherches sont menées pour développer
des insecticides à base de saponines (2 et 3). Ce sont ces mêmes molécules qui
donnent leurs propriétés insectifuges au purin de lierre !

#recette : le purin de lierre

Proportion : 1 kg de lierre pour 10 l d’eau


- Récoltez les feuilles de lierre et hachez-les grossièrement pour faire sortir
leurs « jus »,
- Plongez-les dans un seau avec l’eau
- Laissez macérer 3 à 5 jours au soleil
- Une fois le purin prêt, conservez-le dans des bidons opaques et à l’abri de la
chaleur

Utilisation du purin
- Diluez à 5% lors de la pulvérisation sur les plantes (soit 25 cl de purin pur dilué
dans 5 l d’eau)

Précaution d’emploi
N’aspergez pas les jours de pluie (risque de lessivage) ou de plein soleil (risque
de brulure sur les feuilles des plantes)

Une lessive écolo

Les saponines sont les molécules que l’on retrouve dans les lessives et savons !
ce sont des détergents très efficaces qui nettoient et dégraissent. Le lierre peut
donc être recyclé… en lessive !

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#recette : la lessive à base de lierre

Ingrédient : 50 feuilles pour 1 litre d’eau


- Nettoyez les feuilles
- Plongez-les dans une casserole d’eau, faites bouillir 15 min.
- Laissez refroidir et macérer dans la nuit
- Filtrez le liquide dans une bouteille
La lessive de lierre se conserve environ 1 mois

Et même… un médicament ??

En 2007, plus de 80 % des herbes expectorantes prescrites en Allemagne


comprennent des extraits de lierre ! (4) Avec ses saponines, le lierre serait donc
efficace pour traiter la toux et les maladies bronchiques.

Attention : les fruits et les feuilles du lierre sont très toxiques. Ne les
consommez surtout pas !
De même, n’essayez pas de guérir vos problèmes de toux avec un mélange
maison d’extrait de lierre, vous risquez de vous intoxiquer gravement.

Références :

(1) Yu M. et al., 2015. Determination of Saponins and Flavonoids in Ivy Leaf Extracts Using HPLC-DAD
Journal of Chromatographic Science, Volume 53, Issue 4, April 2015, Pages 478–483,

(2) Chaieb, I. 2010. Saponins as insecticides: a review. Tunisian Journal of Plant Protection 5: 39- 50.

(3) Commission européenne, projet SSAR, 2018. Les saponines – des pesticides écologiques.
Disponible à l’adresse : https://cordis.europa.eu/article/id/240641-saponins-ecofriendly-
pesticides/fr

(4) Holzinger F. et Chenot J.-F. 2010. Systematic review of clinical trials assessing the effectiveness of
ivy leaf (Hedera helix) for acute upper respiratory tract infections, Evidence-Based Complementary
and Alternative Medicine,2010, vol. 2011

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La consoude

Saviez-vous que la consoude est une


plante thérapeutique utilisée depuis plus
de 2000 ans ?

Son nom latin « Symphytum officinal » est


dérivé du grec « symphis » qui désigne
« l’assemblage, la liaison, des os » et
« phyton » pour « plante ». Le nom
français, consoude, vient du latin
« consolida » ce qui signifie consolider.

Dans l’antiquité, la consoude était utilisée pour soigner les entorses, les fractures,
les déchirures de ligament et de muscles ou les ecchymoses.

La plante est utilisée en usage externe (comme les cataplasmes ou onguents),


ou en usage interne (consommation des feuilles, fleurs, infusion) (1).

Les propriétés cicatrisantes de la consoude viendraient d’une molécule :


l’allantoïne, connue aujourd’hui pour ses effets apaisantes et réparatrices (1).

Celle-ci est d’ailleurs utilisée en cosmétique pour ses effets bénéfiques pour la
peau.

Mais attention ! Cette plante possède également des alcaloïdes (1).

Ces molécules sont toxiques pour le foie. Une consommation régulière peut donc
être dangereuse pour la santé. C’est pourquoi la consoude est plutôt privilégiée
en usage externe aujourd’hui.

#recette : le cataplasme de consoude

Ÿ Pilonnez des feuilles fraîches de consoude avec un peu d’eau chaude


Ÿ Faites-en une pâte
Ÿ Appliquez le cataplasme au plus près de la blessure.
Ÿ Maintenez le tout avec une gaze

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#recette : l’onguent de consoude

Matériel :

Ÿ 1 pot en verre avec un couvercle pour la macération


Ÿ Un filtre à café, un pot pour récupérer le filtrat et un entonnoir
Ÿ De la cire fondue pour baume
Ÿ Des pots teintés de préférence pour conserver la préparation
Ÿ 50 g de racines fraîches, lavées et séchées pendant 24 h
Ÿ 250 g d’huile végétale : tournesol ou olive (première pression à froid)
Ÿ 50 g de cire d’abeille

Recette

Ÿ Stérilisez vos pots en verre et séchez-les (vous pouvez également utiliser de


l’alcool de pharmacie)
Ÿ Sélectionnez la racine de la plante avec sa peau noire. Faites macérer les
racines coupées en rondelles en remuant à petit feu au bain-marie dans un
récipient en verre.
Ÿ Laissez frémir l’eau du bain-marie pendant 15 min. tout en remuant
constamment
Ÿ Laissez macérer pendant 12 h à couvert
Ÿ Filtrez le macérat à l’aide d’un filtre à café
Ÿ Ajoutez la cire d’abeille à faire fondre au bain-marie pour obtenir un mélange
consistant
Ÿ Versez dans des pots en verre et fermez-les bien. Cet onguent se conserve
plusieurs mois à l’abri de la lumière dans un verre teinté.

Références : (1) Salehi B. et al., 2019. Symphytum Species: A Comprehensive Review on Chemical
Composition, Food Applications and Phytopharmacology. Molecules. 2019 Jun; 24(12):
2272. doi: 10.3390/molecules24122272

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Le chiendent

Quelle drôle de nom pour une plante ! Le « chiendent »


devrait son nom au fait d’être instinctivement recherché
par les chiens et les chats comme purgatif.

Cette plante est peut-être une des plus redoutées des


jardiniers. Certains tentent de l’empoisonner avec des
herbicides, mais elles résistent !

D’autres l’arrachent avec les mains, mais il suffit qu’ils


oublient un peu de son rhizome dans la terre pour la voir
repartir immédiatement.

Définition : Un rhizome est une tige souterraine qui se développe


horizontalement. Ils possèdent des bourgeons pouvant donner naissance à de
nouvelles tiges et racines !
Si vous coupez un rhizome en trois morceaux et que vous les laissez en pleine
terre, vous obtiendrez… 3 nouvelles plantes ! C’est la raison pour laquelle il est
déconseillé d’utiliser une motobineuse sur un sol envahi de chiendent !!

Le chiendent est connu pour ses défauts, mais saviez-vous qu’il possède
quelques qualités également ?

Il se trouve que la plante est reconnue pour ses propriétés thérapeutiques : c’est
une plante diurétique, elle soulage les inflammations des voies urinaires (1).
Aujourd’hui, il est possible de trouver des médicaments de phytothérapie à base
de chiendent pour soulager les cystites.

Le chiendent continue même d’intéresser la recherche, ainsi il aurait été démontré


qu’il aurait également des effets antidiabétiques (2).

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#recette : la décoction de chiendent

- Mettez 30 g de rhizomes bouillis dans de l’eau pendant une minute.


- Filtrez, buvez
Le goût est un peu amer, mais c’est efficace ! Il fut un temps où l’on faisait faire
des cures régulières aux enfants. Un petit verre au petit-déjeuner, eh hop ! tout
est nettoyé.

Références :

(1) Hautmann, C & Scheithe, K. (2000). Fluid extract of Agropyron repens for the treatment of
urinary tract infections or irritable bladder: Results of a multicentric post-marketing
surveillance. Zeitschrift fur Phytotherapie. 21. 252-255.

(2) Eddouks M, Maghrani M, Michel JB. Hypoglycaemic effect of Triticum repens P.


Beauv. in normal and diabetic rats. J Ethnopharmacol. 2005 Nov 14;102(2):228-32. Epub
2005 Aug 15.

Crédits Photos : © Julia Sudnitskaya, Melica, Maksimilian, JasminkaM, Lopatin Anton, haveseen, Marina
Rose, asharkyu, Radka Palenikova, Eskymaks, R. Maximiliane, spline_x/Shutterstock.com

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