Vous êtes sur la page 1sur 19

bibliocollège

Perceval
ou le Conte du Graal

Livret pédagogique
correspondant au livre de l’élève n 70

Établi par Marina GHELBER,


professeur en collège.

HACHETTE
ÉDUCATION

1
© Hachette Livre, 2008.
43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15.
Tous droits de traduction, de représentation et d’adaptation réservés pour tous pays.
www.hachette-education.com
2
SOMMAIRE

RÉPONSES AUX QUESTIONS 4

Le départ 4
L’épreuve des armes 6
Blanchefleur et le château de Beau Repaire 7
Le Roi Pêcheur et le mystère de la lance qui saigne 8
Gauvain et la cour du roi Arthur 10
Perceval repenti 11
Retour sur l’œuvre 12

PROPOSITION DE SÉQUENCE DIDACTIQUE 14

EXPLOITATION DU GROUPEMENT DE TEXTES 16

QUESTIONS COMPLÉMENTAIRES 17

PISTES DE RECHERCHES DOCUMENTAIRES 18

BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE 19

3
RÉPONSES AUX QUESTIONS
Les indications de pages renvoient aux questionnaires des sept extraits du livre de l’élève.

LE DÉPART (pp. 7 à 22)


AVEZ-VOUS BIEN LU ?
1. Page 8, le jeune héros rencontre cinq chevaliers armés.
2. Au premier abord, il les prend pour des anges.
3. Les questions que le jeune homme pose portent sur l’équipement des chevaliers.
4. Ces questions révèlent une grande ignorance du monde de la chevalerie.
5. On apprend que sa mère a entretenu sciemment cette ignorance, voulant préserver son cadet des
combats meurtriers entre chevaliers, car ses frères et son père y avaient trouvé la mort.
6. Le jeune homme décide de se rendre à la cour du roi Arthur pour y être adoubé chevalier.
7. Sa mère s’évanouit de désespoir.

ÉTUDIER LE VOCABULAIRE
ET LA GRAMMAIRE
8. Dans le passage « C’était […] joie » (l. 1 à 13), les verbes conjugués sont :
a) « C’était » (l. 1), imparfait de l’indicatif ;
b) « fleurissent » (l. 1), présent de l’indicatif ;
c) « se feuillent » (l. 2), présent de l’indicatif ;
d) « verdissent » (l. 2), présent de l’indicatif ;
e) « chantent » (l. 4), présent de l’indicatif ;
f) « s’enflamme » (l. 4), présent de l’indicatif ;
g) « se leva » (l. 5-6), passé simple ;
h) « sella » (l. 6), passé simple ;
i) « se saisit » (l. 6), passé simple ;
j) « sortit » (l. 7), passé simple ;
k) « irait » (l. 8), présent du conditionnel ;
l) « hersaient » (l. 9), imparfait de l’indicatif ;
m) « pénètre » (l. 10), présent de l’indicatif ;
n) « fut » (l. 11), passé simple ;
o) « entendait » (l. 12), imparfait de l’indicatif ;
p) « menaient » (l. 13), imparfait de l’indicatif.
9. Valeurs d’utilisation des verbes conjugués ci-dessus, à la question 8.
a) est un verbe de second plan dans le récit ;
b), c), d), e), f) sont des présents de vérité générale ;
g), h), i), j) sont des verbes de second plan dans le récit ;
k) est un futur vu du passé ;
l) est un imparfait d’habitude ;
m) est un présent de narration ;
n) est un verbe de premier plan dans le récit ;
o) et p) sont des verbes de second plan dans le récit.
10. Dans le passage « C’est là […] l’avoine » (l. 164 à 168), les mots du champ lexical de l’agriculture
sont : « les herseurs » (l. 164), « sèment », « labourent », « terres » (l. 165), « hersent », « l’avoine »
(l. 168).

4
11. Dans le passage « La mère […] aucun » (l. 222 à 228), les participes passés et règles d’accord sont :
a) « pâmée » (l. 222), participe passé sans auxiliaire qui s’accorde comme un adjectif qualificatif avec le
nom qu’il qualifie, « mère », au féminin singulier ;
b) « relevée » (l. 223), participe passé conjugué avec l’auxiliaire « être » qui s’accorde avec le sujet
« elle », au féminin singulier.
c) « affligée » (l. 224), participe passé sans auxiliaire qui s’accorde selon la même règle que a) avec
« femme », au féminin singulier.
d) « cru » (l. 226), participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir » qui ne s’accorde pas avec le sujet ;
e) « entendu » (l. 227), participe passé qui s’accorde selon la même règle que d) ;
f) « vu » (l. 227), participe passé qui s’accorde selon la même règle que d).
12. Les synonymes dans les colonnes A et B sont :
– lignage = famille ;
– vaillance = courage ;
– chausses = pantalon au Moyen Âge ;
– manoir = château :
– litière = lit ambulant ;
– puîné = cadet ;
– adoubé = armé chevalier.
13. Dans la phrase « ne manquez pas de lui demander son nom » (l. 321), le verbe est au mode impératif,
temps présent.
14. Ce mode exprime un ordre, un conseil.
15. Conjugaison au même temps et au même mode des verbes « avoir », « être », « pouvoir » et « savoir ».
– Avoir : Aie ! Ayons ! Ayez !
– Être : Sois ! Soyons ! Soyez !
– Pouvoir : Puisse ! Puissions ! Puissiez !
– Savoir : Sache ! Sachons ! Sachez !

ÉTUDIER LA PLACE (ET LA FONCTION)


DE L’ÉCRIT DANS L’ŒUVRE
16. Le passage « C’était […] en bas, en haut » (l. 1 à 17) représente la situation initiale.
17. La rencontre avec les chevaliers représente l’élément perturbateur.

LIRE L’IMAGE
18. En comparant les deux personnages de l’image de la page 10, on peut dire que le jeune Gallois est
équipé très simplement (il n’a qu’un bâton), alors que le chevalier est en armure avec un haubert et qu’il a
une épée accrochée à la hanche et un écu dans le dos. C’est le portrait d’un jeune paysan face à un
guerrier.
19. Dans les enluminures qui ornaient les manuscrits du Moyen Âge, les proportions réelles n’étaient pas
du tout respectées : sur l’image de la page 16, l’entrée du château dépasse à peine la tête de la mère et le
cheval est très petit.
20. À l’époque, les livres étaient écrits à la main, par des moines qui étaient lettrés (voir l’image de la
page 5). La plupart des chevaliers ne savaient ni lire ni écrire, leur éducation étant tournée vers l’art du
combat.

5
L’ÉPREUVE DES ARMES (pp. 27 à 38)
QUE S’EST-IL PASSÉ ENTRE-TEMPS ?
1. Perceval rencontre une belle jeune fille, seule.
2. Il lui dérobe une bague.
3. Son compagnon, un chevalier orgueilleux et jaloux, se met en colère et promet un châtiment à sa
compagne et à l’intrus.
4. Perceval se dirige vers la cour du roi Arthur.
5. Il souhaite y être adoubé chevalier.

AVEZ-VOUS BIEN LU ?
6. Perceval se conduit comme un rustre, ignorant les usages de la cour.
7. Il y est reçu courtoisement, comme le voulaient les coutumes d’hospitalité en usage au Moyen Âge.
8. Il exige d’être fait chevalier et d’avoir des armes.
9. Keu lui conseille de s’emparer des armes du chevalier Vermeil qui avait défié le roi Arthur.
10. Perceval affronte le chevalier Vermeil.
11. Perceval tue son adversaire.
12. Le messager de Perceval est Ivonet.
13. Perceval lui offre son cheval et le charge de saluer le roi de sa part et de lui ramener la coupe que le
chevalier Vermeil lui avait dérobée.

ÉTUDIER LE VOCABULAIRE
ET LA GRAMMAIRE
14. Le passage « La grande salle […] muet » (l. 4 à 10) est descriptif.
15. Ces trois phrases sont non verbales : le mot le plus important n’est pas un verbe conjugué.
16. Dans le passage « Ivonet […] chaussé » (l. 177 à 185), les mots du champ lexical de l’habillement
sont : « déshabiller », « déchausser » (l. 177), « chausses » (l. 179), « habits » (l. 180), « tunique »,
« soie » (l. 182), « brodequins », « chaussé » (l. 185).

ÉTUDIER LE DISCOURS
17. Dans le passage « Mon ami […] vengée » (l. 208 à 214), les marques de l’émetteur sont : « mon »
(l. 208), « je » (l. 209), « ma » (l. 210) ; les marques du destinataire sont : « ami » (l. 208), « vous »
(l. 209).
18. Dans le passage « Oh […] faits » (l. 272 à 284), l’émetteur est le roi. Il s’adresse à Keu. Le sentiment
exprimé est la contrariété.

ÉTUDIER UN THÈME : LA CHEVALERIE


19. Les conseils donnés par la mère à Perceval dans le premier extrait (l. 300 à 344, pages 19 à 21) sont :
– d’honorer les dames et les aider si elles en font la demande ;
– de demander le nom de ceux qu’il rencontrera sur la route et de ne se lier qu’avec les hommes
d’honneur ;
– de fréquenter les lieux de prière et de s’y rendre pour honorer le Seigneur.
Le sénéchal Keu ne se conduit pas comme un chevalier, car il frappe une jeune fille : « Keu bondit. Ces
paroles lui furent odieuses. Il lui porte de la paume de la main un coup si rude sur son tendre visage qu’il
l’a laissée étendue sur le sol » (l. 106 à 109).

LIRE L’IMAGE
20. Sur l’image de la page 34, on distingue le heaume, la côte de maille et la lance du chevalier.
21. Sur l’image de la page 41, le futur chevalier prie, pendant que son suzerain, aidé d’un autre chevalier,
l’équipe de ses armes et attache ses éperons.
6
22. Perceval n’a pas été adoubé selon ces règles. Il ne s’est pas plongé en prières ; c’est Ivonet qui lui
attache ses armes et non pas son suzerain : « Alors Ivonet lui lace les chausses et, par-dessus, lui attache
les éperons sur ses gros brodequins. Puis il l’a revêtu du haubert, le meilleur qui ait jamais existé. Sur le
capuchon de maille, il lui installe le heaume, qui lui va à la perfection. Quant à l’épée, il lui apprend à ne
pas la ceindre serrée, mais à la laisser flottante. Il lui met ensuite le pied à l’étrier » (l. 197 à 202).

BLANCHEFLEUR ET LE CHÂTEAU
DE BEAU REPAIRE (pp. 41 à 58)
QUE S’EST-IL PASSÉ ENTRE-TEMPS ?
1. C’est Gornemont de Goort qui offre l’hospitalité à Perceval.
2. Se rendant compte que son hôte ne maîtrise pas l’art de la chevalerie, il entreprend de le lui enseigner.

AVEZ-VOUS BIEN LU ?
3. Le château qui accueille Perceval est en ruine.
4. Clamadieu des Îles a attaqué le château de Beau Repaire, tué ou fait prisonniers ses défenseurs. Son
sénéchal, Aguingueron, l’assiège depuis, empêchant son ravitaillement.
5. Perceval promet de tuer les adversaires de Blanchefleur et de ramener la paix sur ses terres.
6. Le jeune homme affronte Aguingueron.
7. Il vainc son adversaire.

ÉTUDIER LA GRAMMAIRE
8. Dans le passage « Restèrent […] tranquillité » (l. 141 à 154), les verbes à l’infinitif sont :
– « dormir », précédé de la préposition « pour » (l. 141) ;
– « monter », précédé du verbe conjugué « devaient » (l.142) ;
– « offrir », précédé de la préposition « à » (l. 145-146) ;
– « imaginer », précédé du verbe conjugué « puisse » (l. 149).
Règle : on met un verbe à l’infinitif lorsqu’il est précédé par une préposition ou par un verbe conjugué qui
n’est pas un auxiliaire.
9. Dans le passage « Des trois cent dix chevaliers […] sont morts » (l. 187 à 195), les substituts utilisés
pour remplacer les « chevaliers » sont :
– « en » (l. 188), pronom adverbial ;
– « cinquante » (l. 188), adjectif numéral cardinal ;
– « les deux cent soixante autres » (l. 189), groupe nominal ;
– « les » (l. 191), pronom personnel ;
– « ceux » (l. 192), pronom démonstratif ;
– « des morts » (l. 193), groupe nominal ;
– « ils » (l. 193), pronom personnel ;
– « hommes vaillants » (l. 194-195), groupe nominal.

ÉTUDIER LE DISCOURS
10. Dans le passage « Très chère […] maintenant » (l. 218 à 223), Perceval s’adresse à Blanchefleur.
11. Dans ce même passage, les verbes à l’impératif présent sont : « faites » (l. 218), « réconfortez », « ne
pleurez plus », « hissez » (l. 219), « chassez » (l. 220), « couchez » (l. 222). Ces verbes sont à l’impératif
car ils expriment les conseils que le jeune homme donne à son amie.

7
ÉTUDIER L’ÉCRITURE
12. Dans le passage « En meilleur point […] ni cidre, ni bière » (l. 28 à 44), le champ lexical dominant est
celui de la destruction : « privations » (l. 29), « jeûnes » (l. 30), « déserte », « détruite » (l. 31),
« désertées », « ruine » (l. 33), « abandon » (l. 36), « éventrés », « fendus » (l. 38), « béants » (l. 39),
« désert » (l. 43).
13. Dans ce même passage, les adverbes de négation sont : « n’ […] que » (l. 31, 33), « ne […] que »
(l. 37-38), « ne […] pas » (l. 32, 36), « pas […] » (l. 40), « ni […] ni » (l. 41, 43-44).
14. En utilisant ce champ lexical et cette abondance de tournures négatives, l’auteur veut souligner
l’extrême pauvreté qui régnait à Beau Repaire.
15. Dans la phrase « Elle n’arrête pas […] s’agiter » (l. 158-159), l’énumération est : « se retourner »,
« tressaillir » (l. 158), « faire des bonds », « s’agiter » (l. 159).

ÉTUDIER UN THÈME : L’HOSPITALITÉ


16. Les marques d’hospitalité sont nombreuses au Moyen Âge :
– la maîtresse de maison l’accueille ;
– des serviteurs l’aident à descendre de cheval et à enlever ses armes ;
– comme il a dû enlever sa côte de mailles, on lui fournit un manteau ;
– on amène son cheval à l’écurie ;
– on lui sert un repas ;
– on lui offre un lit confortable.

LIRE L’IMAGE
17. L’image de la page 44 représente un château assiégé. Il est entouré de fortifications ; à l’intérieur, on
voit des chevaliers et des dames. À l’extérieur, on aperçoit des tentes et des soldats.
18. Les tentes servent à abriter l’armée des assaillants, qui pouvaient camper plusieurs mois devant les
murs d’enceinte pour couper toute possibilité de ravitaillement au château.

À VOS PLUMES !
19. Il s’agit d’un texte narratif avec un passage descriptif, fixant le cadre.

LE ROI PÊCHEUR ET LE MYSTÈRE


DE LA LANCE QUI SAIGNE (pp. 61 à 78)
QUE S’EST-IL PASSÉ ENTRE-TEMPS ?
1. Après la défaite d’Aguingueron, le château de Beau Repaire n’est pas à l’abri du danger, car
l’orgueilleux Clamadieu des Îles décide de poursuivre le siège.
2. Un bateau chargé de marchandises aborde devant la citadelle : les assiégés peuvent ainsi se ravitailler et
repousser les assaillants.
3. Perceval ne cède pas aux supplications de Blanchefleur, car il a hâte de retourner après de sa mère pour
la rassurer sur son sort.

AVEZ-VOUS BIEN LU ?
4. Sur sa route, il rencontre deux hommes en train de pêcher dans une barque.
5. L’un d’eux lui propose de l’héberger dans sa demeure qui se trouve à proximité et lui indique comment
s’y rendre.
6. Son hôte lui offre une magnifique épée.

8
7. Perceval assiste à un étonnant défilé : un jeune homme traverse la pièce, portant une lance qui saigne.
Ensuite, une demoiselle passe, portant un graal ; à son passage, la pièce s’éclaire.
8. Le jeune homme est intrigué, mais n’ose pas questionner son hôte.
9. Le lendemain matin, le château semble désert et Perceval quitte les lieux sans avoir aperçu un seul être
vivant. Mais on relève le pont-levis dès qu’il l’a franchi.
10. En chemin, il rencontre une demoiselle qui pleure son compagnon, tué dans un combat.
11. Elle lui révèle qu’elle est sa cousine, que la veille il avait été hébergé par le Roi Pêcheur sur lequel
pèse une malédiction. Elle lui reproche de ne pas avoir posé des questions concernant la lance qui saigne
et le graal, car s’il l’avait fait, son hôte aurait été délivré. Son silence risque de lui porter malheur.

ÉTUDIER LE VOCABULAIRE
ET LA GRAMMAIRE
12. Analyse en constituants des phrases suivantes (l. 15-16 et 17 à 19) :
« Il (S) y (CCL) avait (V) deux hommes (COD) dans la barque (CCL) ».
« Mais (Conj. de coord. qui lie cette phrase à la précédente) eux (S) aussi (CCM) s’ (COD) arrêtent (V)
tous deux, (S) au milieu de l’eau, (CCL) sans plus bouger, (CCM) après s’être solidement ancrés
(CCT) ».
13. Dans le passage « Au milieu de la salle […] haut et large » (l. 75 à 85), la majorité des verbes
conjugués, sont à l’imparfait.
14. Dans ce même passage, il s’agit d’imparfaits descriptifs ; ce sont les verbes de second plan dans un
récit.
15. Dans les phrases « Et lui l’en remercie, il la ceint au côté, sans trop la serrer contre lui, puis l’a
sortie, nue, du fourreau. Après l’avoir gardée un peu au poing, il l’a remise au fourreau » (l. 134 à 136) :
– « sortie » est un participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir » ; il s’accorde avec le COD placé
avant « l’ » qui remplace « l’épée », au féminin singulier ;
– « nue » est un participe passé sans auxiliaire ; il s’accorde comme un adjectif qualificatif avec le nom
qu’il qualifie, « l’épée », au féminin singulier ;
– « gardée » est un participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir » ; il s’accorde avec le COD qui le
précède, « l’ », qui remplace « l’épée », au féminin singulier ;
– « remise » s’accorde de la même façon.

ÉTUDIER LE DISCOURS
16. Dans la phrase « Pêcheur, toi qui m’as dit cela, tu as commis une grande bassesse, si tu l’as fait pour
me nuire » (l. 49 à 51), Perceval s’adresse au Roi Pêcheur.
17. Dans cette même phrase, les marques de l’émetteur sont « m’ » et « me » ; les marques du destinataire
sont « Pêcheur », « toi », « tu ».

ÉTUDIER L’ÉCRITURE
18. Dans la phrase « Quand elle fut rentrée dans la pièce, avec le graal qu’elle tenait, il se fit une si
grande clarté que les chandelles en perdirent leur éclat comme les étoiles au lever du soleil ou de la
lune » (l. 167 à 170), la figure de style présente est la comparaison.

LIRE L’IMAGE
19. Les personnages qui figurent sur l’image de la page 66 sont le Roi Pêcheur et Perceval.
20. Sur cette même image, on présente au jeune homme l’épée qui lui est offerte.
21. On sait qu’il s’agit d’une épée exceptionnelle ; il n’en existe que trois exemplaires ; elle lui est
adressée par une blonde demoiselle.

9
GAUVAIN ET LA COUR
DU ROI ARTHUR (pp. 81 à 94)
QUE S’EST-IL PASSÉ ENTRE-TEMPS ?
1. Perceval rencontre une demoiselle dans un état d’extrême dénuement.
2. Il s’agit de celle à qui il avait volé une bague. Son compagnon, jaloux, lui a interdit de changer de
vêtements et a refusé de nourrir sa monture.
3. Se rendant compte qu’il a provoqué, sans le vouloir, le malheur de cette jeune fille, il provoque en
combat singulier son compagnon, l’Orgueilleux de la Lande.
4. Perceval sort vainqueur de ce combat. Pour avoir la vie sauve, son adversaire doit rendre justice à sa
compagne innocente et mettre fin à son calvaire. Il ira ensuite à la cour du roi Arthur pour lui faire
connaître ce nouvel exploit de Perceval.
5. Désolé d’avoir laissé partir un chevalier aussi valeureux, le roi décide d’envoyer quelqu’un le chercher.

AVEZ-VOUS BIEN LU ?
6. L’esprit du jeune Gallois est occupé par le souvenir de Blanchefleur.
7. Sa rêverie est interrompue par Sagremor le Démesuré, ensuite par Keu, qui veulent l’emmener de force
devant le roi.
8. Gauvain s’approche à son tour et s’adresse à Perceval courtoisement ; celui-ci accepte volontiers de
l’accompagner à la cour.
9. Les deux chevaliers deviennent amis.
10. Le Gallois est accueilli chaleureusement ; on lui prodigue des marques d’estime et d’amitié.

ÉTUDIEZ LE VOCABULAIRE
ET LA GRAMMAIRE
11 et 12. Dans le passage « Il vint […] à elle » (l. 4 à 13), les participes passés et leurs accords sont :
– « gelée » (l. 4), participe passé sans auxiliaire, qui s’accorde comme un adjectif qualificatif avec le nom
qu’il qualifie, « prairie », au féminin singulier ;
– « enneigée » (l. 5), qui s’accorde de la même façon ;
– « éblouies » (l. 7), participe passé conjugué avec « avoir », qui s’accorde avec le COD placé avant,
« oies sauvages », au féminin singulier ;
– « vues » (l. 7), qui s’accorde de la même façon ;
– « entendues » (l. 8), qui s’accorde comme « éblouies » et « vues » ;
– « détachée » (l. 10), participe passé conjugué avec « être », qui s’accorde avec le sujet, « l’une », au
féminin singulier ;
– « heurtée » (l. 11), participe passé conjugué avec « avoir », qui s’accorde avec le COD placé avant,
« l’ », au féminin singulier ;
– « frappée » (l. 11), qui s’accorde de la même façon.
13. Dans le passage « Holà ! […] à la cour » (l. 37 à 44), la phrase déclarative est « Monseigneur […] au-
dehors de ce camp nous avons vu un chevalier qui sommeille sur son destrier » ; la phrase impérative est
« Holà ! » ; la phrase interrogative est « Est-il armé ? ».

ÉTUDIEZ LE DISCOURS
14. Le passage « Il déploie […] de certains » (l. 62 à 74) est un texte narratif. Il raconte un combat par une
succession de verbes d’action : « déploie » (l. 62), « bondit » (l. 63), « prend », « crie » (l. 64),
« regarde », « voit » (l. 66), « se lance » (l. 67), « se rejoignent », « brise » (l. 68), « plie », « rompt »
(l. 69), « heurte », « se retrouve » (l. 70), « part » (l. 71), « est » (l. 72). Le récit est structuré par des
connecteurs temporaux : « alors » (l. 62), « tandis que » (l. 63), « au moment où » (l. 67-68).
15. Dans ce même passage, les verbes de premier plan sont au présent de l’indicatif qui est ici le temps de
la narration.
10
16. Dans un récit au passé, ces verbes on met les verbes au passé simple.
17. Conversion du même passage au passé simple : « Il déploya alors l’enseigne qui était enroulée autour
de sa lance, alors que sous lui bondit son cheval. Le voici qui prit du champ et il cria à l’autre qu’il se mît
en garde, car il allait lui porter un coup, s’il ne s’en gardait. Et Perceval regarda vers lui, il le vit venir à
bride abattue Il laissa tout son penser et il se lança à son tour à sa rencontre. Au moment où ils se
rejoignirent l’un l’autre, Sargemor brisa sa lance en éclats, celle de Perceval ne plia ni ne rompit, mais
heurta l’autre avec une telle force qu’il se retrouva abattu au milieu du champ. Et le cheval, sans attendre,
partit en fuite, à travers champs, vers les tentes où il fut vu de ceux qui ça et là se levaient, au grand
mécontentement de certains. »

ÉTUDIEZ LA PLACE DE L’EXTRAIT


DANS L’ŒUVRE
18. Ce passage constitue l’élément de résolution.

LIRE L’IMAGE
19. Sur l’image de la page 91, les deux combattants sont à cheval, en armure, la visière du heaume
baissée ; on n’aperçoit pas leur visage. Un groupe de trois personnes les accueille : le roi est au milieu (on
le reconnaît à sa couronne), les deux autres sont deux chevaliers en tenue de combat mais le visage
découvert ; derrière eux, on distingue la tente qui abrite le roi.
20 et 21. L’image de la page 94 représente un repas de fête au Moyen Âge. On y distingue trois catégories
de personnages : les convives, assis autour de la grande table ; les domestiques chargés du service,
nombreux, qui présentent les plats aux convives ; sur une sorte de balcon en arrière-plan à droite, on
aperçoit des musiciens debout qui divertissent les convives à l’aide d’instruments qui ressemblent à des
trompettes.

PERCEVAL REPENTI (pp. 97 à 104)


QUE S’EST-IL PASSÉ ENTRE-TEMPS ?
1. Une demoiselle fort laide porte des accusations contre Perceval.
2. Elle l’accuse d’avoir condamné le Roi Pêcheur au malheur éternel par son silence, ayant assisté au
mystère de la lance qui saigne et au passage du Graal.

AVEZ-VOUS BIEN LU ?
3. Cinq années se sont écoulées avant que Perceval se souvienne de l’existence de Dieu.
4. Durant ces années, sa principale occupation fut le combat.
5. Le Vendredi Saint, il a rencontré trois chevaliers et dix dames qui marchaient en robes de laine et
déchaussés. C’étaient des pénitents.
6. Il apprend qu’en ce jour saint tous ceux qui ont la foi chrétienne doivent faire pénitence pour se repentir
de leurs péchés.
7. Perceval prend conscience du fait qu’il a oublié les recommandations faites par sa mère, concernant la
pratique de la religion, et décide de prendre conseil auprès d’un saint homme, un ermite.
8. Il lui confesse qu’il a oublié Dieu depuis cinq ans et qu’il craint n’avoir fait que du mal, depuis.
9. L’ermite lui apprend que tous ses malheurs viennent d’un péché qu’il ignore avoir commis : sa mère est
morte de chagrin après son départ ; et, s’il est encore en vie, c’est parce que celle-ci, avant de mourir, l’a
recommandé à Dieu et que sa prière a eu des vertus protectrices.
10. La pénitence de Perceval sera d’assister à la messe tous les jours, d’honorer Dieu et de venir en aide
aux jeunes filles en détresse.

11
ÉTUDIER LE VOCABULAIRE
ET LA GRAMMAIRE
11. Dans la phrase « Au bout de […] ses armes » (l. 13 à 15), le premier verbe est au passé simple :
« vint » ; le second est à l’imparfait : « allait ».
12. Le premier est un verbe de premier plan du récit qui exprime une action achevée ; le second exprime
une action qui dure, à l’imparfait.
13. Dans le passage « Quel jour […] au champ de bataille » (l. 31 à 53), le champ lexical dominant est
celui de la religion : « Vendredi Saint », « Croix » (l. 32), « péchés » (l. 33), « Dieu », « Vierge » (l. 37),
« Saint-Esprit » (l. 38), « Dieu », « divinité » (l. 39), « Vierge », « Notre Dame » (l. 42), « sainte » (l. 43),
« croix », « Il » (l. 44), « l’enfer », « sainte » (l. 45), « ressuscités » (l. 46), « juifs » (l. 47), « Le »,
« croix » (l. 49), « salut », « Lui », « foi » (l. 50), « pénitence » (l. 51), Dieu (l. 52).

ÉTUDIER LE DISCOURS
14. Dans la première phrase de ce chapitre, c’est le narrateur qui s’adresse au lecteur.

ÉTUDIER L’ÉCRITURE
15. La succession des trois phrases interrogatives « Au nom de Dieu […] Que cherchiez-vous ? » (l. 58-
59) traduisent l’étonnement de Perceval.
16. Dans le passage « Arrivé à l’ermitage […] chez l’ermite » (l. 78 à 80), la figure de style présente est
l’énumération : « descend », « ôte », « attache » (l. 79), « entre » (l. 80).
17. Dans la phrase « Le péché […] la raison » (l. 124 à 126), on peut identifier une personnification : le
« péché », mot inanimé, exécute une action réservée aux animés, « trancher ».
18. Le mot « graal » est écrit avec une minuscule quand il est nom commun : il désigne une coupe
ordinaire ; il est écrit avec une majuscule quand il désigne le Saint Graal, coupe dont la légende dit qu’on
y a recueilli le sang de Jésus Christ.

ÉTUDIER LA PLACE DE L’EXTRAIT


DANS L’ŒUVRE
19. Ce chapitre constitue la situation finale de l’histoire de Perceval.

LIRE L’IMAGE
20. Sur l’image de la page 102, l’attitude des pénitents suggère l’humilité : pour se repentir de leurs
péchés, ils ont renoncé à leurs riches habits et marchent pieds nus, comme les paysans, pour implorer à
Dieu son pardon.
21. L’image de la page 117 représente le roi Arthur et ses chevaliers autour de la Table ronde, qui
symbolisaient leur égalité. Au centre de la Table ronde, apparition mystérieuse entourée d’une lumière
surnaturelle : le Saint Graal.

RETOUR SUR L’ŒUVRE (pp. 107 à 109)


AVEZ-VOUS BIEN LU ?
1. L’action
a) Au début du roman, Perceval vit sur les terres de sa famille.
b) Sa mère a essayé de lui cacher l’existence de la chevalerie.
c) Pour être adoubé, Perceval doit affronter le chevalier Vermeil et lui prendre ses armes.
d) Le château de Beau Repaire est en ruine parce qu’il est assiégé.
e) Perceval rencontre l’amour au château de Beau Repaire.

12
f) Celle qui occupe ses pensées est Blanchefleur.
g) Pour secourir sa bien-aimée, Perceval doit affronter Clamadieu des Îles.
h) Le Roi Pêcheur est appelé ainsi parce qu’il passe beaucoup de temps dans une barque.
i) Quand il a vu le graal et la lance qui saigne, Perceval n’a rien demandé.
j) Perceval se rend chez l’ermite pour se repentir de ses péchés.

LES PERSONNAGES
2. Les alliés de Perceval sont : Ivonet, Gornemont de Goort, monseigneur Gauvain et l’ermite. Ses
ennemis sont : le chevalier Vermeil, le sénéchal Keu et le sénéchal Aguingueron.
3. Blanchefleur est astucieuse, gracieuse, soucieuse et affectueuse.

LE LIEU
– Mon premier transporte : « car ».
– Mon deuxième a souvent opposé les mousquetaires du roi aux gardes du cardinal de Richelieu à
l’époque des Trois Mousquetaires : « duel ».
– Mon tout est le lieu où le roi Arthur réside le plus souvent : « Carduel ».

13
PROPOSITION DE
SÉQUENCE DIDACTIQUE
OBJECTIF GÉNÉRAL DE LA SÉQUENCE
Rédiger le récit d’un combat héroïque Il s’agira d’un texte narratif comportant un passage descriptif,
décrivant l’assistance et l’équipement des chevaliers. Les combattants échangeront quelques répliques.
Durée : environ sept séances.

SÉANCE 1 : LIRE/PARLER
Lecture silencieuse par les élèves des passages du roman qui racontent des combats :
– page 33, Perceval affronte le chevalier Vermeil ;
– pages 54 à 56, Perceval affronte le sénéchal Aguingueron ;
– page 86, Perceval affronte le sénéchal Keu.
Individuellement, les élèves relèvent deux champs lexicaux dans ces passages : le combat et l’équitation.
Collectivement, on met en commun les relevés individuels. Élaboration collective d’une fiche outil
comportant : les armes, les verbes d’action, les adjectifs et les adverbes utilisés dans les trois textes

SÉANCE 2 : ÉTUDE DE LA LANGUE


Individuellement, les élèves :
– relèvent les verbes d’action des trois récits ;
– répondent aux questions 15, 16 et 17 du questionnaire 5, qui portent sur les verbes de premier plan dans
un texte narratif ;
– répondent à la question 14 du questionnaire 2 et relèvent les verbes de second plan de ce passage
descriptif.
Collectivement, avec l’aide de l’enseignant, les élèves rédigent une fiche outil sur l’utilisation du passé
simple comme verbe de premier plan et de l’imparfait comme verbe de second plan dans le récit.

SÉANCE 3 : LECTURE
Dans les trois récits de combat, relire les échanges de répliques entre les combattants.
Noter les caractéristiques des parties de discours direct : ponctuation, utilisation des temps, utilisation des
pronoms et des déterminants.
Rédiger une fiche outil avec les caractéristiques du discours direct.

SÉANCE 4 : LECTURE DE L’IMAGE


Observer les images qui illustrent des combats pages 34, 53, 85 et 121.
Décrire oralement les illustrations : attitude des combattants, équipement, cadre.

SÉANCE 5 : ÉCRITURE INTERMÉDIAIRE


Individuellement, les élèves rédigent, au brouillon, un récit de combat entre deux chevaliers du Moyen
Âge. Le récit comportera un passage descriptif sur le cadre et l’équipement des chevaliers, et un échange
de répliques entre les combattants.

SÉANCE 6 : RÉÉCRITURE/TRAVAIL
D’AMÉLIORATION DU BROUILLON
Par groupes de deux, les élèves échangent leurs productions et évaluent le brouillon du camarade à l’aide
de la grille de relecture et écriture du deuxième jet.
• Grille de correction
– J’ai bien respecté le sujet : j’ai rédigé un texte narratif à la 3e personne, racontant un combat entre deux
chevaliers du Moyen Âge, en introduisant un passage descriptif et un dialogue.
14
– J’ai utilisé le champ lexical du combat au Moyen Âge.
– J’ai utilisé le passé simple pour les verbes d’action et l’imparfait pour décrire le cadre et l’équipement.
– J’ai respecté les caractéristiques du discours direct.
– J’ai fait les accords grammaticaux.
– J’ai éliminé les répétitions, les mots familiers, les passe-partout (« faire », « il y a », « personne »,
« chose », etc.).
L’échange des copies est suivi par une discussion entre les deux élèves ; ensuite, chaque élève corrige ce
qui doit l’être dans sa copie.
Individuellement, les élèves mettent au propre les récits.

SÉANCE 7 : ANALYSE FILMIQUE


Projection d’une séance de combat du film Lancelot (First Knight), de Jerry Zucker (États-Unis, 1995).
Analyse des procédés filmiques mis en œuvre pour montrer la violence du combat et mettre en évidence la
personnalité des combattants.

15
EXPLOITATION
DU GROUPEMENT DE TEXTES
Le groupement de textes permet de conclure l’étude de Perceval ou le Conte du Graal.
Voici quelques pistes d’exploitation de ces textes : à l’aide d’un dictionnaire des noms propres, faire une
recherche sur les principaux personnages des extraits du « Groupement de textes » du livre de l’élève,
Tristan et Iseult (pages 124 à 133), Yvain ou le Chevalier au lion (pages 134 à 138) et Le Conte du Graal
(pages 138 à 142) : Tristan, Iseult, Yvain, Laudine.

FICHE DE L’ÉLÈVE
Complétez le tableau suivant :

Extraits Que symbolise Quel est Qui l’envoie À qui ? Messager Effet obtenu
la bague ? son pouvoir ? ou la dérobe ?
Tristan
et Iseult :
– extrait 1
(pp. 124 à 127)
– extrait 2
(pp. 128 à 130)
– extrait 3
(pp. 131 à 133)
Yvain ou
le Chevalier
au lion :
– extrait 1
(pp. 134 à 135)
– extrait 2
(pp. 136 à 138
Le Conte
du Graal
(pp. 138
à 142) :

PROPOSITION DE CORRIGÉ
Extraits de Tristan et Iseult
– La bague est un signe de fidélité et de ralliement entre les deux amants.
– Elle a le pouvoir de raviver le souvenir de leur amour.
– Dans le premier extrait, Iseult la donne à Tristan. Dans les deux autres, Tristan l’envoie à Iseult.
– Les messagers de Tristan sont Dinas de Lidan et Kaherdin, son beau-frère.
– Iseult rejoint son amant
Extraits d’Yvain ou le Chevalier au lion
• Extrait 1
– La bague a un pouvoir magique : elle rend invisible.
– Lunette la donne à Yvain.
– Invisible, Yvain échappe à ses poursuivants.
• Extrait 2
– La bague symbolise le lien entre les époux.
– Elle rend Yvain invincible.
– Laudine demande à Yvain de lui rendre la bague.
– Yvain sait qu’il a perdu Laudine.
• Le Conte du Graal
– La bague symbolise la pureté et la fidélité de la jeune fille à son compagnon.
– Perceval dérobe la bague.
– la jeune fille est soupçonnée d’infidélité.
16
QUESTIONS
COMPLÉMENTAIRES
LE MOYEN ÂGE
1. Les armes
– En vous appuyant sur les images des pages 10, 34, 41, 53, 82 et 85, sur les questions 2 du
questionnaire 2 et 13 du questionnaire 6, indiquez de quoi était composé l’équipement du chevalier au
Moyen Âge.
– L’épée était un élément important dans cet équipement. Certaines sont célèbres et portent un nom. En
utilisant un dictionnaire des noms propres, rendez à chacun son épée.

1. Excalibur a) Olivier (le compagnon de Roland)


2. Durendal b) Arthur
3. Joyeuse c) Charlemagne
4. Hauteclaire d) Roland, le neveu de Charlemagne

Réponses :.................................................................

2. La vie quotidienne
– L’œuvre de Chrétien de Troyes est riche en passages qui renseignent sur la vie quotidienne au Moyen
Âge. En vous appuyant sur la question 16 du questionnaire 2, sur les images du livre et sur les passages
descriptifs, décrivez l’habillement des nobles au Moyen Âge.
– Relevez les marques d’hospitalité qui entouraient l’accueil d’un hôte au Moyen Âge.
– En vous appuyant sur le dernier extrait du livre de l’élève, décrivez les pratiques religieuses autour du
Vendredi Saint au Moyen Âge.

3. La littérature
Certains personnages de ce livre apparaissent dans d’autres livres du même auteur.
– À l’aide d’une histoire de la littérature du Moyen Âge, indiquez, parmi les noms suivants, ceux qui
apparaissent dans d’autres livres du même auteur et quel est le titre de ces livres : le sénéchal Keu,
Gornemont de Goort, Blanchefleur, Gauvain, Clamadieu des Îles, le roi Arthur.
– Faites un bref portrait de chaque personnage qui apparaît dans d’autres livres.

17
PISTES DE RECHERCHES
DOCUMENTAIRES
AUTOUR DU MOYEN ÂGE
La quête du Graal
– Les chevaliers de la Table ronde.
– La cour du roi Arthur.
– Adaptations cinématographiques du roman courtois.

AUTOUR DU GROUPEMENT DE TEXTES


– Objets symboliques en littérature : le gant, le miroir, le mouchoir, la couleur de toile d’un navire.

AUTOUR DU VOCABULAIRE
– Étymologie du mot « roman ».
– Champ lexical du mot « chevalier ».
– Famille du mot « courtois ».
– Champ sémantique du mot polysémique « tour ».

18
BIBLIOGRAPHIE
COMPLÉMENTAIRE
ÉDITIONS ET TRADUCTIONS
– Chrétien de Troyes, Le Roman de Perceval ou le Conte du Graal, texte établi par William Roach (B.N.
fonds français n° 12576), Droz, Genève, 1959.
– Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal (Perceval), publié par Félix Lecoy d’après la copie de Guiot
(B.N. fonds français n° 794), collection « Classiques français du Moyen Âge », Champion, Paris, 1981.
– Chrétien de Troyes, Perceval le Gallois ou le Conte du Graal, traduit par Lucien Foulet, collection
« Cent romans français », Stock, Paris, 1947 ; réédité Nizet, Paris, 1970.
– Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal (Perceval), traduit par Jacques Ribard, collection « Classiques
français du Moyen Âge », Champion, Paris, 1979.
– Chrétien de Troyes, Perceval ou le Conte du Graal, traduit par Charles Méla, collection « Le Livre
de Poche Classiques », n° 21000, Le Livre de Poche, Paris, 2003.

SUR LE MOYEN ÂGE


– Daniel Poirion, Précis de littérature française du Moyen Âge, PUF, Paris, 1983.

SUR CHRÉTIEN DE TROYES


– Jean Frappier, Chrétien de Troyes, Hatier, Paris, 1968.

SUR PERCEVAL
– Pierre Gallais, Perceval et l’initiation, Édition du Sirac, Paris, 1972.

19

Vous aimerez peut-être aussi