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République Algérienne Démocratique et Populaire

RRA RELIMINAIRE
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AVENIR E LL’’EENVIRONNEMENT
DE NVIRONNEMENT
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AÏÏN BEENIAN
NIAN

Réalisé par :
M. Khaled Halouane Président de l’Association Culturelle
Universitaire NABLA.

avec la participation et la collaboration de :


M. Ismail Bousena Secrétaire Général de la commune de Aïn-bénian.
M. Mourad Djani. Administrateur à la commune de Aïn-bénian.
Mme Anissa Abdelbari Agence de promotion et protection du littoral APPL.
Mlle Souhila Kerkar Médecin du bureau d’hygiène communal.
M. kheir Azzedine Chef du service technique de la commune
de Aïn-bénian
M. Djamel Boumezrane Cellule de proximité.
Mlle Louiza Azrine Cellule de proximité
Mlle Kari Fatiha Cellule de proximité
Mlle Aicha Yousfi Cellule de proximité

M. yacine Kaci SG de l’Association Culturelle Universitaire NABLA.

Et Mme Zakia Messaoudi, Mlle Kaïma Hamouri, M. Hamid Boumesbah, M. Ismail


Abderrahmane, M. Hakim Herbane M. Mehdi Osmani et M. Kamer Eddine Saal
membres de l’Association Culturelle Universitaire NABLA.

Octobre 2001.
Plan du rapport préliminaire sur
l’état et l’avenir de l’environnement à Aïn-Bénian

Introduction :
I- Caractéristiques naturelles de la ville.
1- Situation et accessibilité.
2- Géomorphologie.
3- Géologie.
4- Sismicité.
5- Ressources hydraulique.
6- Climatologie.
7- La Végétation.
II- Caractéristiques humaines de la ville.
1- Développement de la population.
2- Estimation de la population actuelle.
3- Caractéristiques de la population selon RGPH 1998.
III- Caractéristique fonctionnelles et infra structurelles de la ville.
1- Morphologie urbaine de la ville.
1.1- Processus de formation et transformation de la ville.
1.2- La composition urbaine actuelle.
2- Les infrastructures et les équipements.
3- Les activités économiques.
IV- Les principaux problèmes environnementaux :
1- Peuplement de la ville.
2- Le phénomène d’urbanisation.
3- Terres agricoles fertiles en régression accrue
4- Gestion des déchets.
5- Gestion des eaux usées.
6- Patrimoine architectural, archéologique et touristique.
7- Annexe : Pollution du littoral (Production de l’APPL).
8- Arbre des problèmes.
V- Références bibliographiques.
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Introduction :

Depuis la conférence mondiale de la terre en 1972 à Stockholm, jusqu'à celle de


Rio De Janiero en 1992 le compromis entre écologie et développement s’est
profondément consenti. Du principe de l’éco-developpement à celui du
développement durable, l’humanité s’est vu progresser d’un pas important pour
assurer son existence sur cette terre en égalité et complémentarité, et donc en paix.

Le développement durable signifie un mode de développement qui satisfait


les besoins des populations sans compromettre ceux des générations futures en
cherchant un équilibre entre l'action économique, le développement social et le
respect des équilibres écologiques.

L’Algérie, à travers sa ratification de la convention de Rio, veut s’inscrire dans


cette démarche internationale. Elle concrétise son engagement par la stratégie
nationale de l’environnement proposée par le Ministère de l’Aménagement du
Territoire et de l’environnement.

Ce rapport préliminaire se veut une modeste contribution dans le cadre du


débat national sur l’état et l’avenir de l’environnement.

Il est organisé de la manière suivante :

Partie I : Bilan de l’existant :


- Caractéristiques naturelles
- Caractéristiques humaines
- Caractéristiques infrastructurelles.
Partie II : Bilan environnemental :
- Peuplement et urbanisation.
- Régression des terres agricoles
- Les déchets solides domestiques et industrielles.
- Les déchets liquides domestiques et industrielles.
- La pollution du littoral.
- Dégradation du patrimoine archéologique, architectural et
touristique.

Il sera enrichie par d’autres productions, notamment l’analyse de l’arbre des


problèmes et proposition d’un Agenda 21 locale. Enfin, ce rapport peut servir comme
document de base pour le débat communal sur l’état et l’avenir de l’environnement.

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Caractéristiques naturelles de la ville.

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I- Caractéristiques naturelles de la ville :


I-1 Situation et accessibilité :

Aïn-Bénian est située sur la bande côtière algérienne, à 25m d'altitude. Elle est
située à 15 Km à l’Ouest de la capitale Alger. A travers la route nationale N°11, elle
constitue un point de relais entre la zone Ouest et la zone Est de la côte Algéroise,
malgré son isolement des autres ville avoisinantes en raison des obstacles naturels
qui l’entourent, par le Nord et l’Ouest. Elle est limité au Nord par la mer
Méditerranée, a l’Est par les hauteurs de Bouzéréah et au Sud par oued Beni
Messous.

Sur le plan administratif, Aïn-Bénian avec ses 1326.5 hectares partage des
frontières avec Hammamet et Beni Messous à l’Est, et Chéraga au sud et à l’ouest.
Lors du le découpage administratif de 1984, Aïn-Bénian est devenue l’une des
communes de la Wilaya de Tipaza, malgré les 65 km qui la sépare du chef lieu de
Tipaza. Après la création du Gouvernorat du Grand Alger, Aïn-Bénian rejoint sa
place avec les communes de la capitale et elle constitue avec celles de Chéraga, Dely
Ibrahim, Hammamet, Ouled Fayet la Circonscription Administrative de Chéraga.

I-2 Géomorphologie :
Les éléments physiques structurants la ville sont considérés comme bornes de
croissance et d'extension de la ville. Ils constituent ses limites administratives. Ces
éléments sont :
- La mer Méditerranée au Nord et à l 'Ouest.
- Le grand rocher et la foret Bainem à l'Est.
- L'oued Béni Messous au Sud.

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La ville est composé de deux plateaux, séparés par une bande en pente douce
faisant face au Nord et à l'Ouest. Le premier est une bande côtière de 10 km en forme
de "L", à 20 m d'altitude en moyenne. Cette plaine littorale est décomposée en trois
parties distinctes, par le passage de petits oueds, tel que oued chebet au centre ville.
Celle du milieu constitue le centre historique. Cette bande est topographiquement
homogène, relativement plaine et légèrement irrégulière au Nord où elle présente
une succession de plages et de falaises.
Cependant, le second plateau est situé à 120 m d'altitude, et est constitué de
terre fertile au centre et au Sud de la commune.

I-3 Géologie:
Le site se compose de trois couches géologiques principales correspondent à
trois âges de formation :
- Age primaire : pendant lequel s'est forme le sous-sol profond de Gneiss et de
micaschiste.
- Age tertiaire : forme le sous-sol moyen, cette couche est constituée d'argile
imperméable, affleurant le lit de l'oued Béni Messous, son rôle est fondamental pour
la retenue des eaux d'infiltration qui forment une nappe profonde, abondante, tant
au plateau qu'en bordure de mer.
- Age quaternaire : auquel correspondent les terrains sablonneux de dunes très
anciennes qui recouvraient deux tiers de Aïn-Bénian. Selon leur âge, ces dunes sont
plus ou moins consolidées en profondeur, cimentées par le calcaire entraîné par les
eaux pluviales en amas de Tuf. En surface le sol demeure sablonneux, d'une couleur
ocre rouge.

I-4 Sismicité:
Rappelons qu'une faille de 80km traversant le Sahel fait de Aïn-Bénian une
région sismique de la zone 2.
Le 9 septembre 1996, Ain Benian fut l'épicentre macrocosmique d'un tremblement de
terre dont l'épicentre était en mer. Cela a causé une accélération de l'écroulement des
bâtisses constituent le tissu colonial, centre actuel de la ville.

I-5 Ressources hydriques :


En surface : mis à part l'oued Béni Messous qui constitue la frontière Sud de la
commune, Aïn-Bénian ne jouit pas d'un réseau hydrographique réel. Ce dernier se
résume à quelques ruissellements en hiver, descendant du massif de Bouzaréah et
quelques sources se situent au Nord et à l'Ouest du plateau.
Quant aux nappes phréatiques : grâce à la géologie du site, il en existe de
nombreuses nappes dont quelques-unes ne sont pas encore connues à défaut
d'études. les plus importantes sont :
- La nappe phréatique de la bande littorale.
- La nappe phréatique du plateau.
- La nappe phréatique de l'oued Béni Messous.

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I-6 Climatologie:
De climat méditerranéen, Aïn-Bénian est privilégiée pour son exposition à
l’ouest, au pied de Bouzéréah, face au vents attiédissant de l’occident qui soufflent en
hiver, abritée de ceux du Sud, si étouffants pendant l’été.
Les différences thermiques sont sensibles à la capitale toute proche : un degré
de plus qu’à Alger durant l’hiver et un degré de moins l’été. De son côté, le vent
représente un élément important du climat, il peut jouer un rôle positif s’il est faible,
où il rafraîchit le climat avec douceur surtout en été. C’est justement le cas à Aïn-
Bénian où le vent est faible, de direction OUEST-EST-OUEST pratiquement toute
l’année. Cependant, en été, il change de direction de temps en temps vers l’EST-
NORD-EST, ce qui rafraîchit l’air humide en donnant une douceur agréable au climat
de la ville.
Son microclimat est caractérisé par :
- Une température moyenne de 25,03 degrés en Août et de 11,35 degrés en
Janvier.
- Une pluviométrie divergente, en distinguant deux périodes de l'année :
- Période froide et pluvieuse entre Octobre et Mars.
- Période chaude et sèche du mois de Mai au mois de Septembre.
Ces deux facteurs donnent naissance à une période estivale s'étendant du mois
de Mai au mois de Septembre soit 5 mois.

Tableau 01 : Variation de la température mensuelle moyenne en 1998.


Mois
Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Dec

Temp.
11.35 11.74 12.22 13.73 17.00 20.76 23.74 25.03 22.62 18.58 14.3 11.98

Source : O M N de Dair El Baida

Tableau 02 : Variation de la précipitation mensuelle moyenne en 1998.


Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Dec

pluies 85.78 104.1 86.7 81.44 46.92 15.26 5.24 9.63 42.00 85.86 111.4 108.7
Source : ONM de Dair El Baida

Tableau 03 : Variation de la vitesse mensuelle moyenne du vent en 1998.


Mois Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Dec
Vent
2.0 2.1 2.3 1.6 1.7 1.4 1.5 1.2 1.3 1.7 2.1 2.2
nœud
Source :ONM Dair El Baida
Echelle de vent : 0 : vent stationnaire, 1-2 vent faible, 3-4 vent moyen.

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Aïn-Bénian est donc, dotée d'une potentialité non négligeable, favorable au


développement du tourisme, exceptionnellement le tourisme balnéaire.

I-7 La végétation :
Hormis la foret Baïnem qui borne la commune de Aïn-Bénian, le tapis végétale s'y
résume aux résultats des exploitations agricoles. A part quelques poches très
minimes, comparées à la grande superficie de la commune, se situant au grand
rocher et sur l'oued Chebet, tout en étant en voie de dégradation à cause des
pollutions auxquelles ils sont exposés. On ne peut parler de végétation variée, encore
moins de système vert.

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Caractéristiques humaines de la ville.

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III- Caractéristiques humaines de la ville :

III-1 DÉVELOPPEMENT DE LA POPULATION :


Lorsque le décret de création de la ville Guyot-ville (sous le nom d’origine
Aïn-Bénian) par le Maréchal BUGEAUD le gouverneur de l’Algérie fut signé le 19
Avril 1845, M. TARDIS capitaine de la marine marchande sera chargé de bâtir un
village de pêcheurs entre cap-caxine (phare) au Ras-Arcada (El-djamila). Il s’engage à
construire 20 maisons, mais un ans plus tard, un rapport d’inspection montre qu’il
n’existe que cinq (05) colons vivais dans des conditions misérables, dû surtout au
manque d’infrastructure adéquat. Le rapport recommande de changer le village de
pêcheurs par celui d’agriculteurs.
En 1847, 20 familles agricoles se sont installées et six hectares sont distribués
par colons. Jusqu’en 1853 une série de décisions vient de renforcer l’implantation du
village agricole, suite de quoi, 53 familles s‘installent à Aïn-bénian pour bénéficier
des avantages proposées par l’autorité locale.
Vingt ans après, le 28 novembre 1874, Aïn-Bénian est érigé en commune d’une
superficie de 1725 ha, pour une population de 595 habitants, dont 9 algériens et 337
espagnols.
En 1900, la création d’une ligne tramway reliant Alger-Koléa via Aïn-Bénian à
dynamisée le rythme de vie économique de la ville. Aïn-Bénian est devenu un centre
de culture de primeurs. 30 000 colis de raisin de table et chasselas quittent la ville via
Alger en direction des halles de Paris, de Lyon, de Perpignan ou de Marseille. De ce
fait, une immigration massif des colons est encouragée pour répondre au besoin de
cette dynamique économique. Ainsi, on enregistre 2821 habitants en 1901, dont 908
espagnols et 840 italiens. Cinq ans après, le recensement de la population a
inventorié 3507 habitants dont 91 algériens. Cependant, la croissance de la
population Guyotvilloise demeure régulière pendant plus d’un demi siècle, mais
avec un changement graduel de sa composante. Ainsi en compte 5065 habitants dont
1008 Algériens en 1926, puis 6726 habitants dont 2552 algériens en 1936. Après la
deuxième guerre mondiale d’autres quartiers ont été crée afin d’héberger la main
d’œuvre Algériens pour exploiter la carrière du Grand Rocher. A cette époque (en
1948) 8050 habitants vivais à Aïn-Bénian, dont 3361 algériens.
Après le déclenchement de la guerre de libération nationale en 1954, la
présence des algériens s’est renforcée de plus en plus. En 1957, le projet de
Constantine qui consiste à créer des habitations collectives pour répondre aux
exigences de la population algérienne et affaiblir leurs adhésions à la révolution.
Dans ce cadre, on cite la construction de la cité de Belle Vue en 1957 et la Cité
Évolutive en 1958. Ces deux projets ont renforcés d’avantage la présence Algérienne
à Aïn-Bénian, en devenant pour la première fois majoritaire par rapport aux colons.
Aussi, en 1960, en compte plus de 21 000 habitants dont 13 000 algériens.

Après l’indépendance, plus de 8000 colons ont quitté la ville, laissant ainsi
environ 1000 habitations sur un total de 1785 que comptais la commune. En
conséquence, le nombre de la population a chuté de 25 000 habitants en 1962 à 17 407
habitants en 1966.

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L’explosion démographique qu’a connu notre pays après l’indépendance a


jouée un rôle important dans le peuplement de la ville. L’augmentation du taux de
l’accroissement de la population et l’important flux migratoire ont renforcés le
peuplement de la ville d’une manière spectaculaire. Ainsi, la population est passée
de 17407 habitants en 1966 à 26432 en 1977, confirmant une augmentation de 51 % de
sa taille initiale durant une décennie.
Le phénomène continue à prendre de l’ampleur, et Aïn-Bénian à connue un
développement exponentiel de la population. Par son site si proche d’Alger, elle s’est
vue une bonne alternative pour atténuer la forte pression de peuplement sur la
capitale. Malgré la maîtrise du taux d’accroissement de la population, qui s’est réduit
de 3,87 à 3,41 en 1987, puis à 3,07 en 1998, la population à connue un doublement
durant ces deux décennies. Elle grimpe de 26432 habitants en 1977 à 52343 en 1998,
soit une croissance de 96 % !!.

Evolution de la population de Aïn-Bénian de 1876 à 1998

65000
60000
55000
50000
45000
40000
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
1865

1875

1885

1895

1905

1915

1925

1935

1945

1955

1965

1975

1985

1995

2005

II-2 ESTIMATION DE LA POPULATION ACTUELLE :

Selon le dernier RGPH, Aïn-Bénian héberge 52343 habitants en 1998. On se


basons sur le taux d’accroissement de la population de la décennie 87-98, Aïn-Bénian
abrite en 2001 environ 57 164 habitants.
De leurs côté les constructions illicites sont a l’ordre de 626 en 1999. Si on
considère le taux d’occupation par logement à Aïn-Bénian de 6,25, alors la
population clandestine est de 3912 habitants. Cela indique que la population de Aïn-
Bénian est estimé en 2001 à 61 076 habitants.

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III-3 Caractéristiques de la population selon le RGPH de 1998 :


Le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 1998 a inventorié
52343 habitants, dont 26566 hommes et 25777 femmes. Près de 97 % de la population
est urbaine, alors qu’elle été 95 % en 1987. Cependant, le Taux d’accroissement de la
population urbaine à connue une stabilité relative, alors que celui de la population
éparse à chuté de 9 % à moins de 0.34 % .

Taux d'accroissement de la population

9 9,06
7
5 3,69
3 3,043,66 3,56
1
-1 -0,34
1977 1987 1998

Population urbaine Population rurale

1- COMPOSITION DE LA POPULATION :
Selon le pyramide des tranches d’âge, plus de 75% de la population est âgée
de moins de 35 ans. Cette caractéristique joue un rôle primordial dans le processus
de développement.

Pyramide des tranches d'âge

80 et +

70-74

60-64
Tranche d'âge

50-54

40-44

30-34

20-24

10-14

0-4
-3000 -2500 -2000 -1500 -1000 -500 0 500 1000 1500 2000 2500 3000

Population

Masculine Féminine

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2- NIVEAU D’INSTRUCTION :
Près d’un cinquième de la population est analphabète, alors que seulement 6%
est universitaire.

Répartition de la population par niveau d'instruction

Analphabet
Universitaire 3éme cycle 18,6%
0,4% Primaire
30,1%

Universitaire 1er et
2éme cycle
5,8%

Secondaire
18,4%

Moyen
26,9%

3- TAUX DE SCOLARISATION :
Le taux de scolarisation de la population âgé entre 6 à 14 ans est de 92 %, alors
qu’il est à 90 % au niveau de la wilaya d’Alger (figure).

Taux de scolarisation de la population âgé de 6 à 14 ans

scolarisées
92%

non scolarisées
8%

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4- LA POPULATION ACTIVE :
La répartition selon la situation individuelle indique que seulement un tiers de
la population est active (figure).

Répartition de la population par situation individuelle

Retraitées ou
pensionnées
4%

Autres
(scolarisées,
chômeurs ….etc)
61%

Actives
35%

5- LA POPULATION HANDICAPÉE :
Finalement, les malades chroniques représentent plus de 42 % de la
population. C’est le premier handicape de la population, dont les causes principales
sont liées à l’état dégradé de l’environnement à Aïn-Bénian.

Répartition de la population Handicapée par type d'handicape

Moteur
9% Auditif
3%
Autres Visuel
30% 6%
Mental
6%

Poly handicape
4%

Maladie chronique
42%

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Caractéristique fonctionnelles et
infrastructurelles de la ville.

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III- Caractéristiques fonctionnelles et infra structurelles :


III-1 MORPHOLOGIE URBAINE DE LA VILLE :
III-1.1 PROCESSUS DE FORMATION ET TRANSFORMATION DE LA VILLE :
A l’instar des villes Algériennes, Aïn-Bénian a hérité un passé assez riche en
événements, distingué par le passage successif de différente civilisation. Cependant,
face à l’absence de documents, l’histoire doit exclusivement se tourner vers les
recherches archéologiques qui on été effectuées après l’arrivé des colons dans la
région.

1- PÉRIODE TROGLODYTE :
Marquée par la présence de grotte «grotte de grand roché découvert en 1863 »,
Grotte de la Ras Acrata, grotte contenant de silex taillé fouillés par M. FLAMAND en
1901 à la Madrague entre Ras Acrata et Guyotville », Grotte de la carrière Anglade, à
500 m l’Est du village.

2- PÉRIODE ANTIQUE :
Sur la rive droite de l’oued Beni Messous, des dolmens découvert en 1840 par
M. BERBRUGGER dont le nombre primitif est estimé à plus de 250, ce sont des cases
rectangulaires, longues de 2m en moyenne, large de 1m, formées de quatre pierres
brutes plantées verticalement mesurant 1.2 à 1.5m de haut, la dalle de couverture
dépasse rarement 2.2m de longueur. [Réf. 7, 11]
En outre la découvert d’une lampe punique (identique à celle trouvées dans la
nécropole Saint-monique à CARTAHAGE et d’une fibule dite campanienne
(comparable à celles rencontrés en Italie), cela fait penser que deux objets importés
par des commerçants carthaginois, pourrait faire monter l’âge des dolmens à
seulement 03 siècles avant notre aire. [Réf. 5]
De nombreux objets, poteries en terre cuite cruches et échelles à dessins
géométriques comparables à ceux que fabriquent les Berbères de nos jours des
bronzes (bracelets, fibules, bagues), des flèches et pointes en silex, des haches polies,
tous ces objets transférés au musée de Bardo à Alger ainsi d’ailleurs que deux
dolmens offerts par M. Ebert se trouvent actuellement dans le jardin de musée du
Bardo.[Réf. 6]

3-PÉRIODE ROMAINES :
Dans cette période, les premiers faits urbains apparaissent donnant naissance
à la ville autour d’une source d’eau.
Des vestiges de constructions romaines épars autour de cette source, des restes
de bassins et des pans de murailles en blocage, recouverts d’un solide crépi
entourant cet établissement » [Réf. 8,11,12]
Il est supposé que cet établissement vienne à l’intersection de deux parcours,
relient : Alger à Sidi-Ferruch et Aïn-Bénian à Chéraga.
SHAW indique divers restes de la voie romaine du littoral entre Ras Acrata et
Sidi Ferruch [Réf. 5]
En suivant le parcours Alger-Sidi Ferruch, on arrive à un autre établissement
romaines Ras Kenatar (ou le cap des pont), constatant que ce nom est estropié sur les
cartes où il figure sous la forme Acrata, cette dernier variantes est peut-être une

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altération du mot KABYLE Akerpou qui signifie cap, ce lieu ainsi nommé à cause
d’un petit aqueduc romain dont il subsiste encore quelques arcades. [Réf. 8,9]
Au cap des ruines romaines de quelques vestiges d'un aqueduc en blocage.
Clef en pierre pour une conduite d'aqueduc.
L'existence d'un fort, sur la presque- île de Sidi Ferruch et un autre cap caxine,
et puis l’existence de quelques vestiges, ponts de murailles, bassins et citernes d'eau à
Ras Kenateur, nous conduit à supposer l’existence d'un autre fort ici au cap de pont
ou Ras Acrata connu actuellement. [Réf. 8, 9, 10]

4- PÉRIODE MEDIEVALE :
L'absence de documents écrits et graphiques durant cette période nous ont
amené à supposer que les modifications urbaines durant ce laps de temps comptent
peu et les grandes événements civils ne sont pas à cette époque d'une mutation
équivalente du cadre urbain dans cette région.
Marquée seulement par la présence d'un palais turque d'été, qui a appartenu
au trésorier du Bey d'Alger (DAR SIDI M'HAMED EL-KHAZNADJl ). [Réf. 10]
Cette ancienne demeure se trouve à cheval sur le plateau du grand Chéraga et
sur celui de Ain-bénian. Le domaine EL-KHEZNADJI a une importance de 144 Ha
c'était la maison de repos c'est comme ça qu'on l'appelait, puisqu'elle est plus ombrée
fraîche et pleine de verdure. Le domaine possède aussi un petit aqueduc qui relie un
énorme bassin que remplissait l'eau des sources naturelles, à l'autre côté du ravin qui
traverse la propriété des canalisations permettaient d'irriguer des orangeries qui
bordaient la route et venaient alimenter une grande piscine où les maîtres de la
propriété venaient prendre des bains. [Réf. 13]

5- PÉRIODE COLONIALE :

5.1- LA PERIODE 1830-1953 :


Le maréchal SOULT alors ministre de la guerre exposa ses projets à son
collègue de la marine : « Mon intention s'est portée sur la fondation en Algérie de
villages maritimes peuples de pêcheurs et de caboteurs. Il importe dans l'intérêt de la
colonisation qui pour être solidement établie dans l’intérieur, a besoin de s'appuyer
sur un littoral bien peuplé et par conséquent enrichi et féconde soit par la culture des
terres soit par l'exploitation de la pêche que des centres composés plus
particulièrement de familles de marins, y soient placés dès le début. Je m'occuperai
par ces moyens, divers points du littoral la province d'Alger, la presque île de Sidi -
Ferruch, la crique de Fouka, les environs du cap kanater ou ceux de la pointe
pescade ». [Réf. 10,11]
Le 19 Avril 1845, l'arrêté de création du village de Ain-bénian est signé par le
maréchal BUGEAUD, alors gouverneur de l’Algérie, Mr TARDIS, le 1er entrepreneur
du village, propose au comte FUGENE GUYOT de donner son nom, soit « GUYOT
VILLE » au premier village maritime Algérien, le 04 Août 1845.
Le choix du site a été basé sur ses qualités paysagistes et surtout la présence
d'eau, notamment l'ancienne (source des constructions romaines ), et la présence
d'une carrière, plusieurs ruines romaines, donc une disponibilité des matériaux de
construction, en particulier la pierre.

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Son projet se résume à construire un petit village de pêcheurs soit une


vingtaine de maisons, un débarcadère en bois pour hisser les bateaux à terre, deux
corps morts pour les enlever, un parc à huîtres, un atelier de préparation des sardines
et une sécherie à poissons. [Réf. 11, 12]
Mais ce projet échoue à cause de l'orientation défavorable de la côte, ainsi que
la mauvaise foi de l'entrepreneur. Aussi, il y à pratiquement plus trace des
constructions maritimes puisque la mer ayant tout emporté en hiver. Après cet échec,
le 10 Avril 1847, le maréchal BUGEAUD prend la décision de limogé M. TARDIS et
de modifier les conditions d’existence des colons en implantant à Aïn-bénian des
familles agricoles. Les différentes facilités et avantages octroyées ont encouragés les
colons pour venir s'installer au village, tel que la distribution des terres (12 hectares
chacun), le payement des primes de défrichement.
Le 20 Août 1852, une décision ministérielle crée une importante réserve
forestière de 339 hectares, c'est la forêt de Baïnem.
L'implantation du village s'est faite en trois parties distinctes suivant le réseau
hydrographique ou le premier noyau se trouvait au milieu entre deux oueds. Cette
implantation en forme de (U) autour d'une place, au milieu de la place, un bassin
d'eau avec la source d'eau (romaine), avec l'utilisation des pierres romaines pour la
construction des édifices, sans oublier une petite chapelle à l'angle droit du (U).

5.2- LA PERIODE 1853- 1910 :


Cette période a été caractérisée par un grand nombre de faits urbains. La
réussite enregistrée par les premiers colons dans l'agriculture, a encouragé et drainé,
un nombre considérable de nouveaux colons pour établir au village, d'où il y a eu
distribution de plusieurs fermes sur le plateau et sur la côte, avec la construction de
leurs habitations sur leurs concessions, ainsi que la liaison de ces dernières avec le
parcours Ain-bénian- Chéraga, par des pistes de desserts.
La place de la république, commence à prendre forme, avec l'apparition de
plusieurs faits urbains, autour d'elle, telle que l'école SMNT-JOSEPH, la petite
chapelle et puis le marché quotidien sur l'ancien lavoir communal en bas de la place.
Le développement économique, notamment l'exportation des marchandises
agricoles, a entraîné un besoin important en matière de transport et de
communication surtout avec la capitale, d'où la création d'un nouveau moyen de
transport, qui va concurrencer la diligence, c'est le tramway entre Alger et Coléa,
vers 1900.
Ensuite, est venue la construction de plusieurs quartiers européens en suivant
la ligne de chemin de fer et la mer vers l'ouest de la ville, qui correspond à l'oued
Chebet, ou se trouve le cimetière du village déplacé (322 tombes), vers la porte est de
la ville à proximité de l'oued Bainem et à l'établissement d'une place (Marguerite) à
cet endroit. Après cela, il y a eu franchissement de cette barrière naturelle (O.Chabet)
à l'ouest par l'établissement de nouveaux îlots en bas du Bd Malakoff, généralement
c'est des docks et des magasins pour marchandises.
Vient ensuite, la construction d'un quartier espagnol, a l'ouest de la place
république, épousant un tracé linéaire (rue la ferrière) parallèle au boulevard
Malakoff, à quelques dizaines de mètres en haut de ce dernier, dont les constructions

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ne dépassaient pas le R.D.C, avec la construction de l'édifice de la gendarmerie du


quartier.

5.3- LA PERIODE 1910-1935 :


La réussite des anciens colons établis au plateau, a entraîné l'afflux de
nouveaux colons, et la distribution de plusieurs fermes sur le plateau et sur la côte,
ainsi que la construction d'une école primaire au plateau.
Il y a eu l'extension du village vers l'ouest, en suivant le tracé du chemin de
fer, avec la construction du quartier neuf sur la rive gauche de l'oued Chabet en bas
du Bd RAYMOND POINCARE, l'ex Bd MALAKOFF.
En haut de la place république vient un nouveau quartier : lemonier avec la
construction de quelques maisons individuelles.
De la vocation mère du village qui est l'agriculture, due essentiellement à la
fertilité de la terre, mais aussi au climat doux sans gelée, qui caractérise cette région,
commence à naître un regain d'intérêts pour l'exploitation des capacités paysagères
du site, notamment la mer et les plages, soit un tourisme balnéaire et l'activité de
pêche. Il a eu la construction d'une première jetée du futur port de pêche et de
plaisance (1920) à la Madrague, la construction de quelques bar - restaurants ainsi
que des villas et cabanons, soit a l’îlot ou à la Madrague. En suivant la conformation
de l'ancien parcours littoral romain (Alger- Sidi-ferruch), ainsi que la construction du
grand hôtel de l'horizon de Guyot Ville plage.
L'occupation des îlots est périmètrale, la place de la république commence a
prendre son allure définitive, avec l'apparition de plusieurs faits urbains autour
d'elle, telle que l'école des filles en contrebas de la place et du Bd RAYMOND
POINCARE ainsi que la construction d’un kiosque à musique au niveau de la place.
Vient ensuite la construction d'une salle de sport divers (la patriote), en
contrebas de l'école des filles et près de la mer.
Après la première guerre mondiale en 1918, il y a eu la construction du
monument aux morts dédié à leur mémoire, à l'emplacement de l'ancien abreuvoir
en bas de la place et du jardin public

5.4- LA PERIODE 1935-1962:


Marquée par la construction du quartier lemonier, de plusieurs maisons
individuelles ainsi qu'un centre de santé l'intérêt envers le tourisme et la pêche s'est
accentué, par la multitude de construction de bar - restaurants et habitations
individuelles et Cabanons à la Madrague Ras Acrata jusqu’à se rattacher au quartier
de l’îlot. Sans oublier, le port de pêche et de plaisance de la Madrague qui est doté
d'une nouvelle jetée au sud , d’où sa forme actuelle.
La place de la république se transforme et perd sa forme initiale avec la partie
haute du (U) pour répondre aux besoins croissants de la jeunesse de la ville et
notamment à l’équipe de football locale. Un stade a été aménagé avec construction
d'une première à l'ouest de la ville, à l'emplacement de l'oued Chabet (complètement
disparu).
Avec le développement économique, il y a eu élargissement du parcours de
liaison territorial (Alger - Cherchell), ceci par dynamitage du grand rocher puis le
goudronnage de la chaussée par la suite. [Réf. 4, 13]

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Le Tramway n'a pas réussi à survivre, face à la concurrence entre ce dernier et


le nouveau moyen de transport plus rapide qu'est le car et la voiture.
Cette hausse démographique et le développement des moyens de transport, a
conduit à l'ouverture d'une voie d’évitement de la ville, c'est le boulevard
Parmentier, au sud de la ville et parallèle à l'ancien boulevard Poincaré, ceci dans le
but de désengorger.
Après la pêche, l'agriculture et le tourisme, une activité nouvelle apparaît dans
la ville, c'est l'industrie, il s'agit donc de la construction de quelques hangars destinés
pour la petite industrie
Après le déclenchement de la révolution de Novembre 1945, une caserne
militaire a été édifié en haut de la ville, au plateau, ainsi que la construction de
plusieurs cités de ressassements pour les Algériens, dont la cité BELLE VUE, cité
EVOLUTIVE, cité GAMBETTA, cité FRANÇAISE.

5.5- LA PERIODE DE L’APRÈS L’INDÉPENDANCE :


Cette période a été marquée par l'exode rural massif vu la disponibilité de
plus de 1000 logements, abandonnés par les colons qui ont quittés le pays après
l’indépendance. Ce flux migratoire a continué à s’amplifier sans développement
adéquat de l’urbanisation.
Cependant, des changements importants ont marqué cette phase, donnant
ainsi la formation de l’actuelle structure de la ville. Entre autre, la modification et la
conversion de l’église Saint-Rock en mosquée BACHIR EL IBIUHIMI et la place
Marguerite en stade de handball. De son côté, le centre ville, l'élément prépondérant
par sa fonction, position et concentration des différentes activités, à connu des
transformations en cœurs d’îlots, tel que la construction d'un nouveau bâtiment
d'état civil, le rattachement du jardin public à la mairie et la transformation des
toilettes publiques plus bas en kiosque.
En matière de logement, cette période à connue la construction de plusieurs
agglomérations et cités, comme la cité évolutive en 1972. Pour répondre aux besoins
en logements de plus en plus croissants de la capitale, on n’hésite pas à mobilisé les
réserves fonciers de Aïn-Bénian pour y planter des programmes d’habitats, au
détriment des zones sensibles, que ce soit agricole ou littorale. Ainsi, la décennie des
années 80 à connue la construction de la cité 500 des logements de l’îlot, la cité
Coopémad, la cité 20 Août 56, la cité des 42 logements et la cité des l38 logements,
pour faire face a la hausse démographique et au flux migratoire. L’urbanisation s’est
fait particulièrement sur la frange littorale, où d’importants lotissements ont été
lancés le long de la route nationale N°11, autour d’El Djamila et au niveau des
quartiers de Belle Vue et du Grand Rocher.
La période de 1987 à 2000 a marqué la ville par l’empreinte urbaine la plus
préoccupante. En effet, devant l’incapacité de l’administration de suivre la vitesse de
peuplement de la ville et répondre aux besoins de la population en matière de
logements, des programmes massif de construction de lotissements individuels ont
été encouragés, sans la réalisation d’équipements et de services adéquat, notamment
à El djamila et au quartier 11 Décembre, où d’énorme problèmes d’assainissement se
sont dévoilés. Cette initiative a propulsée le pourcentage de l’habitat individuel à
47,76 % en 1998 sur le total des habitations. [Réf. 4]

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En 1995, Aïn-bénian bénéficiera d'un Plan Directeur d'Aménagement et


d’Urbanisme PDAU, composé de 13 Plans d’Occupation de Sol POS, dont les
surfaces sont composées comme suit : 121 ha déjà urbanisé, 55 ha sont formées de
poche dans le secteur à urbaniser à court terme et 23 ha sont formées également de
poches à urbaniser à moyen terme.
Parallèlement, on assiste à l’aménagement d’une zone d’activité 12,24 ha et
l’implantation d’unité industrielles.
La fin de la décennie des années 90 à connue un phénomène sans précédent.
Motivé par l’ampleur du terrorisme dans certains région de l’Algérie et l’absence de
l’autorité étatique dans la ville, une importante vague de construction illicite sur des
terrains agricoles fertiles empire la dégradation de l’écologie urbaine du territoire.
Ainsi, en dénombre 626 construction illicite en 1999 occupant une superficie totale de
11.60 hectare. [Réf. 4]

III-1.2 Morphologie urbaine actuelle de la ville :


Cinq classes principales sont distinguées à Aïn-bénian. Ils sont composées
essentiellement de :
1- Le noyau colonial : représenté par l’ancien tissu urbain de la ville, il est formé
essentiellement d’habitat mixte. Il symbolise une précieuse valeur architecturale et
patrimoine. Néanmoins, son état est en dégradation persistante et très avancée. Un
projet de réhabilitation des immeubles du centre ville est envisagé,
malheureusement, il s’est contrarier au problème de transfert de propriété.

2- Les nouvelles extensions : cette classe est représentée par trois type de
constructions :
a- Les constructions individuelles situées à l’Est « à la cité 11 décembre 1960 »
et à l’Ouest « à El Djamila ». Ils soufrent surtout des problèmes d’assainissement et
manque d’équipement et de services.
b- Les constructions collectives, telles que la cité Abane remdane, la cité Belle
vue, la cité 500 logements, Coopémad, la cité 20 Août 56, la cité des 42 logements et
la cité des l38 logements. Ils rencontrent des problèmes d’aménagement des espaces
extérieurs, prolifération des décharges sauvages et de sous équipement.
c- Les constructions illicites, concentrées à l’Est et au Sud de la ville. En plus
des problèmes d’assainissement, d’hygiène et d’insalubrité, ils occupent une
superficie de 11.60 hectares, censé être des terres agricoles fertiles.

3- La zone d’équipement : la commune de Aïn-Bénian concentre l’essentiel de ses


équipements le long de la route nationale N°11, néanmoins on note un manque
flagrant en équipement s et activités liés à la spécificité de l’espace littoral.

4- La zone d’expansion touristique « El Djamila » : c’est l’unique aménagement qui


rappelle la vocation touristique et le cachet littoral de la commune, sans que de
projets importants soit projetés dans cette zone.

5- Les espaces publics : aucune attention n’a été portée aux espaces publics. En effet,
sur les sept (07) espace publique et jardin que compte la commune, une seule

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opération de réaménagement de l’ex-galerie Algérienne en placette est enregistrées,


alors que l’autres sont dans un état de dégradation très avancé. Il est à noter qu’un
autre projet d’aménagement du jardin public 8 Mai 1945 est envisagé. [Réf. 3]

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III-2- LES INFRASTRUCTURES ET LES ÉQUIPEMENTS :

III-2.1 LES VOIRIES ET LES NŒUDS :


Un tissu organique, à besoin pour vivre et grandir d’énergie, qui lui est
apportée par les différentes artères et vaisseaux sanguins.
Une ville peut être assimilée à un tissu organique, les vaisseaux et artères
deviennent les voiries, les rues, les boulevards et les nœuds, qui jouent un très grand
rôle dans la structuration et la définition du développement de la ville.

Le réseau routier de la ville de Aïn-Bénian atteint une la longueur total de


57.85 km. Il est composé de :

A- Route nationale :
La ville est traversée par la RN 11 de 5 Km de longueur. Elle relie la capitale Alger et
la wilaya de Tipaza.

B- Chemins de Wilaya :
Aïn-Bénian marque l’aboutissement du chemin de Wilaya N°111 provenant de
Chéraga, sur une longueur de 5.35 km.

C- Voiries tertiaires : on distingue deux types de voies :


- Voies urbaines : d’une longueur totale de 12 Km, elle relie les différentes
quartiers de la ville.
- Voies rurales : d’une longueur totale de 35.5 Km, elle relies les zones
éparses et joue un rôle déterminant dans les perspectives de l’extension
de la ville.

Le réseau routier à Aïn-Bénian est qualifié de moyen. Pour ce qui est de son
tracé, on distingue une différence frappante entre les deux entités suivantes :

A- Dans le noyau colonial :


Il existe un tracé orthogonal hiérarchisée, où on distingue l’axe matrice Est–
Ouest ( ex- Rue Malakoff, puis Rue Raymond point carré et actuellement Colonel Si
M’Hamed) par :
- un groupement de plusieurs activités variées : habitat, commerce,
industrie, légères …etc.
- une enveloppe architecturale unie, par l’unité du gabarit, le style
architectural et respect de l’alignement.
- un flux mécanique et piéton important.
Cet axe ainsi que les autres parallèles marquent la croissance de la ville vers le
sud. Ils sont coupés perpendiculairement par des voies qui débouchent sur la mer.
Notant enfin, que cette entité est ceinturée au sud par la route nationale N°11.
Son intersection avec l’axe transversal matrice et des deux autres axes diagonaux,
résulte des nœuds d’accès à flux important. Ces deux nœuds reçoivent le flux
parvenant de Chéraga par le chemin de Wilaya n°111.

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B- Dans les différentes provenant :


On y observe une anarchie inquiétante du tracé des voies ce qui à conduit à
une mauvaise lisibilité de la ville et à sa fragmentation. Cette anarchie s’accentue au
niveau de l’Ilots, la cité des 500 logements, la cité Coopémad et la cité de 20 août
1956.
Les nœuds sont le résultat de l’intersection de plusieurs voies. A Aïn-Bénian,
on distingue :
A- Les nœuds d’accès :
A flux mécanique important, ils permettrent l’accès facile au centre ville. Les
plus importants sont ceux de la route nationale N°11 ou du chemin de Wilaya N°111.

B- Les nœuds majeurs :


Caractérisés par des flux mécaniques et piétons assez importants, ainsi par
une concentration d’activité autour d’eux. Ils marque les accès aux entités
importantes de la ville, tel qu’El Djamila, le noyau historique colonial et la cité Belle
Vue.
C- Nœuds mineurs :
Ils permettent la distribution des flux mécaniques et piétons entre les
quartiers et les îlots. [Réf. 4]

III-2.2 L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE - AEP :


La commune de Aïn-Bénian est alimentée à partir du champ de captage
Mazafran « chaîne côtière ». Ses besoins sont estimés à 12 000 m3/j, cependant la
quantité allouée est de 5000 à 6000 m3/j. Les réservoirs de stockage sont au nombre
de 9, d’une capacité fonctionnels totale de 20 000 m3.

Lieu Capacité en m3 Clôture Etage d’alimentation


Cité belle vue 2 x 5000 Existante Centre ville
Cité belle vue 2 x 750 Existante Partie haute de la ville
Cité belle vue 1000 Existante Partie haute de la ville
Grand Rocher 750 Inexistante Communal 14 et grand rocher
Plateau 2 x 3000 Inexistante
Plateau 1500 Inexistante

La commune est raccordée au réseau AEP à 67.42 %, les quartiers de Plateau,


Grand rocher et Djenane Nouar El louz sont les plus dépourvus du raccordement.
11.65 % sont alimentés par les 954 puits recensés sur la commune, alors que 2.61 %
exploitent les 214 sources de Aïn-Bénian. Le reste de la population s’alimente en eau
à travers les citernes mobiles, notamment en été où l’eau est rarissime.

III-2.3 L’ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES:


L’assainissement des eaux usées à Aïn-Bénian est assuré en général par le
réseau d’égout. En effet, le taux de raccordement est à 70.16% selon l’RGPH 98, alors
que l’assainissement par les fosses représente 19.37 % selon la même source.
Les collecteurs du réseau d’égout sont de type unitaire, il déversent
directement dans la mer, sans traitement préalable, un débit journalier de l’ordre de

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7063 m3/j. Si on admet que la charge organique moyenne par habitant est de 60 g/j,
rapportée à la population totale de la ville estimée en 2001 à 60 713 habitants, la
charge totale de Aïn-Bénian sera 3.64 tonnes/j.

III-2.4 LA SANTÉ :
La ville de Aïn-bénian dépend du secteur sanitaire de Zéralda. Elle est équipée
d’une polyclinique et trois (03) centre de santé. Leurs réparation sur le territoire de la
commune est relativement acceptable. Le plan d’aménagement du territoire de l’ex
Gouvernorat du Grand Alger, élaboré en mars 1998 avant le RGPH 98, estime que le
la couverture sanitaire sur la ville est largement satisfaisant, vu que la norme
nationale est d’une polyclinique pour chaque 48 000 habitants, alors que la
population été évaluée à 46 898 habitants. Cependant, le RGPH 98 a recensé 52 343
habitants, et la population actuelle est évaluée à plus de 61 076 habitants (selon ce
rapport, voir chapitre II), ce qui laisse à dire que la couverture sanitaire est largement
insuffisante vue le développement important de la population ces derniers années.

III-2.5 L’EDUCATION ET LA FORMATION PROFESSIONNELLE :


La population scolarisée âgée entre 6 et 14 ans est de l’ordre de 9728 habitants
(selon le RGPH 98), elle est répartis sur les 3 cycles de l’enseignement fondamentale.
Le taux de scolarisation est visiblement meilleur que celui de la capitale Alger. En
effet, chez les femmes le taux de scolarisation est à 92 %, alors qu’il est à 90,4 % à
Alger. De même chez les hommes, 92,7 % sont scolarisé, alors qu’il sont 91 % à Alger.

En matière d’équipement, Aïn-Bénian est dotée de :


- 19 écoles primaire (1er et 2ème cycle fondamentale), totalisant 209
classes pour 6710 élèves et un taux de vacation de 97 %.
- 05 CEM (3ème cycle fondamentale), totalisant 104 classes pour 3607
élèves et un taux de vacation de 100 %.
- 01 lycée (enseignement secondaire), équipé de 20 classes pour 1055
élèves et un taux de vacation de 100%
- 01 technicum (enseignement secondaire technique), équipé de 24
classes pour 690 élèves et un taux de vacation de 100 %.

Il est à noter que Aïn-Bénian d’un Centre de Formation Professionnelle et d’un


Institut de formation de Technicien de Sport ITS.

Ces donnée sont relatives à l’RGPH 98 et ne prennent pas en compte


l’évolution de la population durant ces trois années, sans que d’autres infrastructures
soit réalisées.

III-2.6 LES ÉQUIPPEMENTS SPORTIFS ET CULTURELS :


On décompte à Aïn-Bénian :
- Un stade de tuf communale.
- Une salle OMS.
- Deux aires de jeux réglementaires.
- Six aires de jeux en tuf.

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- Un mini complexe sportif privé.


- Deux salles de culture physique privés.

Quand aux équipement culturels, on dénombre :


- Un centre culturel.
- Deux maisons de jeunes.
- Une salle de cinéma (en cours de rénovation).
- Trois salle des fêtes privés.

Malgré ces efforts, les infrastructures sportifs et culturels ne sont pas suffisants
à la demande accrue de la population, dont plus de 75 % sont jeunes.

III-2.7 LES ESPACES VERTS ET PUBLICS :


Aucune attention n’a été portée aux espaces publics. En effet, sur les sept (07)
espace publique et jardin que compte la commune, une seule opération de
réaménagement de l’ex-galerie Algérienne en placette est enregistrées, alors que
l’autres sont dans un état de dégradation très avancé. Il est à noter qu’un autre projet
d’aménagement du jardin public 8 Mai 1945 est envisagé.
Les espaces verts et publics de la commune d’une superficie totale de 6600 m²
souffrent d’un manque énorme en matière de gardiennage, d’équipement accessoire
(portail, éclairage, bancs, aires de jeux et espace vert dégradé), d’entretient, d’absence
de poubelle et de présence de source d’eau.

III-2.8 LES BESOINS ÉNERGÉTIQUE :


En matière d’énergie électrique, Aïn-Bénian compte 7014 abonnés sur un total
de 52343 en 1998. Ainsi, le rapport du Nbre d’abonnés/100 habitants est de 13,4, ce
qui permet d’apprécier le niveau de desserte de la ville.
Quand au gaz naturel, Aïn-Bénian et alimenté par le réseau provenant de
l’UND d’Alger. En dénombre 4025 abonnés à Aïn-Bénian sur un total de 52343 en
1998. Ainsi, le rapport du Nbre d’abonnés/100 habitants est de 7,6.

III-3- LES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES :

III-3.1 AGRICULTURE :
Aïn-Bénian à vocation agricole de naissance. En effet, elle possède un potentiel
agricole important située au sud de la ville. Sa superficie utile SAU est de l’ordre de
795 ha, soit plus de 58 % de la superficie totale de la commune. Plus de 786 ha de
appartient au secteur public, alors que le privé ne détient que 9 ha. La superficie
agricole utile irriguée SAUI est 118 ha, soit 15 % de la SAU. L’irrigation se fait par
puits, forage et prises sur l’oued Beni Messous qui constitue un lieu de rejet des eaux
usées.

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Vocation des terres agricoles de la


commune de Aïn-Bénian.

64%

29%
3% 4%

maraîchère arboriculture fruitière vigne jachère

Quand à la production agricole, elle est caractérisée par la dominance des


cultures maraîchères, avec une production de 66 872 Qtx pour l’année 1998-1999. De
son côté la production animale est dominée surtout par l’aviculture. Aussi, en
dénombre en 1998, 28 bovins extensif, 216 ovins, 117 ruches, 26 286 poulets de chair
et 7000 poulets pondeuses. Ils produisent 43 200 litre de lait par ans, 3707 tonnes/ans
de viandes rouges, 9602 tonnes/ans de viande blanches, 1 764 000 œufs de
conservation, 0.888 tonnes/ans de miel, et 0.122 tonnes/ans de laine.

III-3.2 INDUSTRIE :
L’industrie est représentée à Aïn-Bénian par des petites et moyennes
entreprises spécialisées notamment dans le textile, la construction métallique, la
confiserie, l’agroalimentaire, l’habillement, le cosmétique et l’industrie
pharmaceutique.

Dans la majorité des cas, les activités industrielles sont intégrées à l’habitat. Il
présentent ainsi un problème d’incompatibilité fonctionnelle. En vue de résoudre ces
problèmes une zone d’activité de 12,24 ha, située au sud du Grand Rocher a été crée
en 1986. Néanmoins, sur les 108 lots qu’elle comprend, seulement trois (03) unités
industrielles sont installées, alors que 66 projets sont toujours en phase d’étude. Cella
est due principalement au retard enregistré dans les travaux d’assainissement.

III-3.3 COMMERCE :
Il représente un volet important en terme de ressource financière pour la
commune et la population. Vu la crise économique de la dernière décennie, un
phénomène social a marqué la ville par une empreinte urbaine et économique : c’est
l’orientation de la population vers le commerce d’une manière anarchique.
Les statistiques montrent que plus de 62 % des activités commerciales existant
ont était crée durant cette dernière décennie, en dépassant largement ainsi l’évolution
du secteur durant les trois premières décennies de l’indépendance.
Cependant, il existe trois marchés structurés, deux au centre ville, un à la cité
belle vue et un autre en projet au Grand Rocher.

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III-3.4 PÊCHE :
Lors de la création de la ville en 1845, le colonisateur à planifiée pour la
fondation d’une ville de pêcheurs, la tentative fut ruiner, pour plusieurs raisons,
c’est deux ans plus tard que la ville sera fondée, mais elle aura une vocation agricole.
Cela n’empêche pas le petit port d’El Djamila construit en 1920 sur la côte
Nord-Ouest de la ville, de satisfaire la demande locale, en matière de sardine,
merlan, crevette, sépia, espadon, rouget... etc., toute en gardant son premier rôle
comme port de plaisance et de tourisme.
L’activité de pêche est principalement privée basé sur 30 unité dont 05
sardiniers et 25 petits métiers immatriculées dans la Wilaya de Tipaza, employant 80
pêcheurs. Durant le premier semestre de 1999, la production selon la direction de la
pêche d’Alger a été estimée à 613 tonnes de poissons de divers type blancs, bleues,
Raie, Espadon et squales.

III-3.5 TOURISME :
Située à l’Ouest de la ville, la zone d’El Djamila (ex- la Madrague) constitue
la zone touristique actuelle, telle qu’elle à été définie par le SDAT ( Schéma
Directeur d’Aménagement Touristique). Elle est composée par :
! L’espaces agglomérés touristiques : un ensemble d’habitations individuels
de type colonial (1036 villas et 15 cabanons) et de type moderne Algérien, un
ensemble d’équipements touristiques et de détente notamment des
restaurants de renommée internationale et un port de pêche et de plaisance.
! Une zone d’expansion touristique : située au Sud - Ouest de la commune,
elle occupe une superficie de 57 ha, elle comporte un terrain destiné à la
station d’épuration de 22 ha, et de plages.

La zone touristique « El Djamila » possède des valeurs touristiques très importante,


entre autre :
! Sa situation a proximité des agglomérations touristiques Sidi Ferredj et Club
des Pains, et la forêt Baïnem en tant que centre de loisir.
! Sa côte de forme ‘L’ coté Nord et Ouest sa et longueur de 10 km. Elle est
formée dans sa morphologie par une altération de criques et de falaises, ainsi
que d’un ensemble de petites plages.
! Sa morphologie jouissant de l’existence de plusieurs endroit panoramique.
Les activités touristiques à Aïn-Bénian se résume dans :
! Un port de plaisance et de pêche d’El Djamila.
! Plusieurs restaurant de renommé internationales, qui présente des
spécialités gastronomiques typiquement locales, plats composés de pissons
et fruits de mer, dont certain de ces restaurants sont doté de terrasses sur le
bord de mer avec des vues panoramiques.
! De nombreuses petites plages, constituée de sable doux et de rocher, elles
sont comble durant la saison estivale. Entre autre, plage El Djamila, plage
Méditerranée, plage de la jeunesse, plage El bahdja, plage la Fontaine, plage
savoyant et Plage l’îlot. [Réf. 14]

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Les principaux problèmes


environnementaux

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IV- Les principaux problèmes environnementaux


IV-1 PEUPLEMENT DE LA VILLE :
L’accroissement spectaculaire de la population durant les deux dernières
décennies, tel qu’il est énoncé dans le chapitre II, a entraîné des effets négatifs sur
tout les secteurs de développement de la ville. En effet, l’activité d’une population en
accroissement exponentielle, sans planification ni gestion intégrée, ne peut
qu’épuisée ses ressources naturelles, et donc compromettre ses perspectives de
développement.
Il est illustré aujourd’hui que tout les problèmes environnementaux de Aïn-
Bénian sont une conséquence logique de son peuplement rapide sans qu’une gestion
urbaine adéquate soit intégrée au processus de développement de la population.

IV-2 LE PHÉNOMÈNE D’URBANISATION :


Les deux dernières décennies ont vu le rythme d’urbanisation s’accélérer au
détriment des terres agricoles fertiles, qui s’est traduit par l’occupation anarchique
du sol, sans souci d’équilibre fonctionnel et organisationnel. En effet, cette forme
d’urbanisation a déséquilibrée puis handicapée les fonctions quotidiennes de la ville,
tel que les flux de circulation des voiries et les activités économiques en particulier
celles commerciales et agricoles.
L’extension du noyau central de la ville vers le Sud a développée des activités
humaines autour de la route nationale N°11, qui s’est vu étouffer et perdre
graduellement sans rôle important dans la dynamique de la région.
L’incorporation des activités industrielles aux habitations a posée des
problèmes d’incompatibilités fonctionnelles et de pollution acoustique, tel qu’il est
observé au centre de la ville.
Quand au quartier 11 décembre 1960, des sérieux problèmes d’assainissement
sont constatés, sont perdre de vu l’anarchie et l’absence d’identité architecturale des
nouvelles constructions de plusieurs quartiers similaire à ce dernier, tel que Clos de
la grotte et El djamila.
Enfin, le noyau central de la ville dont l’âge avoisine le centenaire, connaît
actuellement une dégradation très avancée, accentué par l’activité sismique de la
région. Il à noter qu’un projet de réhabilitation de ce dernier est prévus avec l’OPGI
de Bir Mourad Raïs, néanmoins, des problèmes de transfert de propriété contrarient
son avancement.

IV-3 TERRES AGRICOLES FERTILES EN RÉGRESSION ACCRUE :


Le capital foncier agricole à connu de son côté une régression importante. Face
à un taux d’urbanisation très élevé (varié entre 60 et 80 % durant les deux derniers
décennies) , les meilleures terres agricoles ont disparues et la vocation agricole de la
ville s’est vu peu à peu perdue.
Un nouveau phénomène a marqué la ville par des empreintes très
préoccupantes. En effet, la migration des populations de l’intérieur du pays
enquêtent de sécurité et paix a entraîné la prolifération des constructions illicites sur
des terres agricoles et des espaces verts. En 1999, Aïn-Bénian dénombre plus de 626
constructions illicites, occupants ainsi 11,6 ha. Beaucoup d’efforts sont déployés pour
maîtrisé ce phénomène, seulement l’inconscience de la population locale et

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l’accentuation de la crise sociale empêchent l’élimination radicale du phénomène et


ses effets négatifs.

IV-4 GESTION DES DÉCHETS :


Malgré les efforts déployés pour maîtriser la gestion de la collecte des déchets
urbains ménagers, solides ou industrielles, des amoncellements d’ordures
s’observent à travers tous les quartiers de la ville. L’ampleur de ce phénomène et
tout les effets négatifs qu’il engendre est en accroissement spectaculaire. Cela est dû
essentiellement à la croissance importante et non planifiée de la population d’une
part, et au manque et la non-adéquation des moyens matériels utilisés d’autre part.

IV-4.1 LES DÉCHETS MÉNAGERS :


L’Agence Nationale de l’Aménagement des Territoires (ANAT ) définit le ratio
de la quantité des déchets ménagers générés par personne et par jour à 0.78kg/hab/j
(relatif à la région de Aïn-bénian en 1997). Quand à la population, elle est estimé en
2001 à 61 076 habitants (voir chapitre II section 2), ce qui indique que la quantité des
déchets ménagère générés dans la commune de Aïn-bénian par jour est de 47,6
tonnes/j.
La collecte des déchets ménagers est opérée par quatre camions du parc
communal et un camion de Net Com de la Wilaya Alger. Le parc de la commune
roulant à 60 %, il dispose de 18 agents de collecte et 7 chauffeurs. Le tableau suivant
illustre le plan de collecte de la commune :

Zone Statut Type du Charge Fréquence de Quantité Fréquence


légende

camion maximale collecte par maximale moyen de


(tonnes) jour collectée panne par
(tonnes/jour) mois
1 Parc APC K66 2,5 2 5 8
2 Parc APC GP14 7 2 14 3
3 Parc APC K66 2,5 2 5 8
4 Parc APC Toyota 2,5 2 5 4
5 NetCom ----------- 10 1 10 -------------
Les zones sont Charge Quantité
illustrées dans la maximale maximale
carte du plan de (tonnes) totale
24,5 tonnes/jour 39
collecte. collectée

Ainsi, les 39 tonnes de déchets ménagers collectés par jour sont rejetés dans la
décharge publique de l’APC de Ouled Fayet. Cette dernière est conventionnée avec
celle de Aïn-Bénian par un contrat annuel d’un montant de 500 000 DA permet le
rejet des déchets ménagers de type organique et non solide vers cette décharge.
Une première lecture du plan de collecte de la commune de Aïn-Bénian
dévoile que dans les meilleurs des cas (aucune panne des camions de collecte) , 8,6
tonnes /jour de déchets ménagers ne sont pas collectées, et en conséquence ils seront
rejetés à travers les dix (10) décharges sauvages identifiées sur le territoire de la
commune. Ces déchets sont brûlés régulièrement dans des lieux publics. Ils génèrent

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ainsi une pollution atmosphérique et des odeurs nuisibles à la santé publique.


Malgré les efforts des 17 balayeurs et un égoutier des services technique de la
commune, l’absence de poubelles dans les quartiers et les lieux publics aggrave la
situation et contribue énormément à la dégradation du cadre de vie.
Quand à l’aspect économique, il est admet aujourd’hui que les 17202 tonnes de
déchets ménagers rejetés annuellement peuvent apporter un gain important, s’ils
sont valorisés, que ce soit sur le plan de création d’emploi, de disponibilité de la
matière première ou de dynamisme économique. Sur la base de la composition
moyenne d’une poubelle ménagère en Algérie en pourcentage, le graphe suivant
illustre la composition moyenne de la quantité annuelle des déchets ménagers
générés à Aïn-Bénian en tonnes :

Composition moyenne de la quantité annuelle des déchets


ménagers générés à Aïn-Bénian (en tonnes)

12685

327

1342
2185 165 499
Matières organiques Métaux
Papier Plastique
Verre Divers

IV-4.2 LES DÉCHETS SOLIDES :


Les déchets solides représentent une véritable menace environnementale. En
effet, par défaut de décharge adéquate à ce type de rejets, les citoyens s’en débarrasse
clandestinement, en les rejetant dans des lieux publics tel que la route wilayale N°
111 (sur la rive du Oued de Béni Messous), la plage El Bahdja ou à côté du stade de
l’îlot.
La commune de Aïn-Bénian prévois pour la collecte des déchets solides un
camion de 7,5 tonnes (en location). Cependant, elle les rejettent dans une décharge
sauvage à Staouéli.

IV-4.3 LES DÉCHETS INDUSTRIELLES :


De leurs cotés les activités industrielles telles que la savonnerie virginale,
l’unité de production pharmaceutique IMA, l’abattoir communal et l’unité de
production agro-avicol SIREP, pour ne citer que cela, génèrent des déchets solides
importants dont la gestion est encore loin d’être satisfaisante. Cependant, l’absence
d’information concentrant leurs nature, quantité et mode de gestion (malgré
l’enquête de terrain effectuée dans le cadre du débat par la cellule de proximité)
alourdissent les conséquences, et contrarient toute approche de développement
durable !!!. Le tableau suivant résume les données disponibles à ce jour :

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IV-5 GESTION DES EAUX USÉES :


Malgré les efforts publics enregistrés, la gestion des eaux usées et loin d’être
satisfaisante. L’assainissement des eaux usées à Aïn-Bénian est assuré en général par
le réseau d’égout. En effet, le taux de raccordement est à 70.16% selon l’RGPH 98,
alors que l’assainissement par les fosses représente 19.37 % selon la même source.
Les collecteurs du réseau d’égout sont de type unitaire, ils déversent
directement dans la mer, sans traitement préalable. Selon l’Agence Nationale
d’Aménagement du Territoire 14 rejets directes sur mer sont identifiés. Ils rejettent
un débit journalier de l’ordre de 7063 m3/j.
Si on admet que la charge organique moyenne par habitant est de 60 g/j,
rapportée à la population totale de la ville estimée en 2001 à 60 713 habitants, la
charge totale de Aïn-Bénian sera 3.64 tonnes/j.
De leurs côtés, les unités industrielles existantes au niveau de la commune
sont en majorité intégrées au tissu urbain et génèrent des quantités de rejets liquides
déversées sans traitement préalable dans le réseau d’assainissement urbain (à
l’exception de l’Institut Médicale Algérien – production pharmaceutique – qui
neutralise leur rejets en mer suivant la valeur du PH), ou dans quelquefois
directement dans la mer (cas de l’abattoir communal).
La commune de Aïn-Bénian est concernée par un projet d’une station
d’épuration des eaux usées financé par le gouvernement du Japon et géré par la
Banque Mondiale, elle doit être fonctionnelle en 2003. Si le collecteur principal est
achevé à temps, la réalisation des stations de relevage et de refoulement enregistre
un retard important, dû au manque des ressources financières (la partie Algérienne
du projet).

IV-6 PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE, ARCHITECTURAL ET TOURISTIQUE :


Même s’il est prouvé que Aïn-Bénian est l’une des anciennes villes
Algériennes, on ne remarque aucun symbole des générations ancestrales. En effet,
lorsque les colons ont bâti l’actuel centre de ville, tout les vestiges et les faits urbains
romains ont été détruits, notamment l’ancien parcours romain reliant Alger à
Cherchel (actuellement rue colonel Si M’hamed) et à Ras-Arcada. Quand aux objets
archéologiques découverts pendant la période coloniale, ils ont été transférés en
majorité aux musées français. Le seul témoin aujourd’hui d’une civilisation antique
sont les dolmens qui se trouvent au Sud de la ville, sans qu’une considération et
valorisation leurs soit donnés.

D’autre part, le centre ville représente une valeur architecturale certaine, vu


sont histoire datant de plus d’un centenaire. Malheureusement, les conditions
naturelles (humidité) et l’activité sismique de la région (notamment celui de 1996)
ont accéléré la dégradation et l’effondrement dans certains cas ( quartier en face le
siège de l’APC). Le projet de réhabilitation de la rue colonel Si M’hamed (l’ancien axe
central de la ville) risque de faire perdre l’originalité culturelle et historique de ces
quartiers.

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Dégradation
de la santé de
Pauvreté Faible rendement
économique
Faible
activité
IV-8- Arbre
la population touristique
des Problèmes :
Amoncellement Établissements Faible Faible
d’ordures en ville humains insalubre production rendement

Vol du Sable
1
agricole de la pêche

Régression Propagation
Dégradation des MTH
des terres
accrue du cadre
Mauvaise agricoles
gestion des Pas d’identité Dégradation très Irrigation Pollution du
déchets urbains architecturale avancé du Bâti insuffisante 1 littoral

Absence de Manque de moyen


de collecte des Pollution de Rejet directe
décharge des Construction Manque des
déchets ménagés la nappe sur mer des
déchets solides s illicites espaces verts phréatique eaux usées

Ressources Urbanisation Ressources Incohérence ou


financières 2 rapide anarchique naturelles absence d’
insuffisantes insuffisantes assainissement
Planification ou/et
Gestion urbaine
Population non incohérente
Pas de processus Absence
sensibilisée et participatif des d’indicateurs
non mobilisée Augmentation des
acteurs sociaux fiables
besoins de la
population

Flux Croissance
2 migratoire démographique

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Références Bibliographiques

[ Réf 1 ] : Mlle ANISSA ABDELBARI DE L’APPL : « littoral de Aïn-Bénian dans le débat


communal sur l’état et l’avenir de l’environnement », Aoüt 2001.
[ Réf 2 ] : AGENCE NATIONALE D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ANAT : Plan
d’aménagement de la Circonscription Administrative de Chéraga, Phase I,
Phase II et Phase III, Mars 1998.
[ Réf 3 ] :Mlles HOUCHINE GHANIA, LABANE FATIHA et M. CHIGARA MOHAMED, thèse
de diplôme de Poste-Graduation Spécialisée dans la gestion des villes,
thème : « Instrument d’aménagement et d’urbanisme dans la prise en
charge du littoral : cas de la commune de Aïn-Bénian. », Septembre 2000.
[ Réf 4 ] : Association Culturelle Universitaire NABLA : Séminaire sur l’urbanisme
à Aïn-Bénian le 02 janvier 2000.
[ Réf 5 ] : STEPHANE GSELL : « Atlas Archéologique ».
[ Réf 6 ] : GEORGES DOUBLET : « Le Musée d'Alger » .
[ Réf 7 ] : ADRIEN BERBRUGGER: « Revue Africaine No LXXXII , 1938 P 266-267 ».
[ Réf 8 ] : Plan des Environs d'Alger : « D’après le croquis fait sur les lieux par le
capitaine du Genie Boutiri » en 1808.
[ Réf 9 ] : DUROUX et FIORI: " Le livre d’or du Département d’Alger 1926 » .
[ Réf 10 ] : Lettre du 30 janvier , cité par LACOSTE dans : « La colonisation maritime
en Algérie ».
[ Réf 11 ] : George Pélissier : Chez nous à Guyotville
[ Réf 12 ] : L'Amicale des Anciens de Guyotville : Opcit , PI 1.
[ Réf 13 ] : M. HAKIM HERBANE ET MLLE LILIA : thèse de fin d’étude à l’EPAU :
« Aménagement de la zone touristique d’El Djamila », Octobre 2000.
[ Réf 14 ] : Association Culturelle Universitaire NABLA : le site Web :
www.iquebec.com\nabla

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LE CENTRE VILLE

Le centre de la ville (vue du côté Ouest) Les nouvelles constructions à l’Est de la ville

Nouvelles constructions incompatibles Cité 500 logts


(El Djamila)
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SCÈNES ENTRE HIER ET AUJOURD’HUI

La rue principale de la ville entre hier et aujourd’hui.

Vue générale du côté Ouest de la ville entre hier et aujourd’hui.


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IMAGES DE QUELQUES PROBLÈMES D’URBANISATION

Constructions illicites, sans commentaire !!!!

Étouffement de la route nationale N°11 Aucune identité architecturale au


Clos de la Grotte
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POTENTIALITÉS TOURISTIQUES ET AGRICOLES CERTAINES

Terres fertiles et climat doux Plages méditerranéennes

Petit port de pêche et de plaisance Restaurants sur le bord de la mer


d’une renommées nationales
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LE CENTRE VILLE

Le centre de la ville (vue du côté Ouest) Les nouvelles constructions à l’Est de la ville

Nouvelles constructions incompatibles Cité 500 logts


(El Djamila)
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SCÈNES ENTRE HIER ET AUJOURD’HUI

La rue principale de la ville entre hier et aujourd’hui.

Vue générale du côté Ouest de la ville entre hier et aujourd’hui.


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IMAGES DE QUELQUES PROBLÈMES D’URBANISATION

Constructions illicites, sans commentaire !!!!

Étouffement de la route nationale N°11 Aucune identité architecturale au


Clos de la Grotte
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POTENTIALITÉS TOURISTIQUES ET AGRICOLES CERTAINES

Terres fertiles et climat doux Plages méditerranéennes

Petit port de pêche et de plaisance Restaurants sur le bord de la mer


d’une renommées nationales

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