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AVENIR E LL’’EENVIRONNEMENT
DE NVIRONNEMENT
AA
A N--B
AÏÏN BEENIAN
NIAN
Réalisé par :
M. Khaled Halouane Président de l’Association Culturelle
Universitaire NABLA.
Octobre 2001.
Plan du rapport préliminaire sur
l’état et l’avenir de l’environnement à Aïn-Bénian
Introduction :
I- Caractéristiques naturelles de la ville.
1- Situation et accessibilité.
2- Géomorphologie.
3- Géologie.
4- Sismicité.
5- Ressources hydraulique.
6- Climatologie.
7- La Végétation.
II- Caractéristiques humaines de la ville.
1- Développement de la population.
2- Estimation de la population actuelle.
3- Caractéristiques de la population selon RGPH 1998.
III- Caractéristique fonctionnelles et infra structurelles de la ville.
1- Morphologie urbaine de la ville.
1.1- Processus de formation et transformation de la ville.
1.2- La composition urbaine actuelle.
2- Les infrastructures et les équipements.
3- Les activités économiques.
IV- Les principaux problèmes environnementaux :
1- Peuplement de la ville.
2- Le phénomène d’urbanisation.
3- Terres agricoles fertiles en régression accrue
4- Gestion des déchets.
5- Gestion des eaux usées.
6- Patrimoine architectural, archéologique et touristique.
7- Annexe : Pollution du littoral (Production de l’APPL).
8- Arbre des problèmes.
V- Références bibliographiques.
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Introduction :
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Aïn-Bénian est située sur la bande côtière algérienne, à 25m d'altitude. Elle est
située à 15 Km à l’Ouest de la capitale Alger. A travers la route nationale N°11, elle
constitue un point de relais entre la zone Ouest et la zone Est de la côte Algéroise,
malgré son isolement des autres ville avoisinantes en raison des obstacles naturels
qui l’entourent, par le Nord et l’Ouest. Elle est limité au Nord par la mer
Méditerranée, a l’Est par les hauteurs de Bouzéréah et au Sud par oued Beni
Messous.
Sur le plan administratif, Aïn-Bénian avec ses 1326.5 hectares partage des
frontières avec Hammamet et Beni Messous à l’Est, et Chéraga au sud et à l’ouest.
Lors du le découpage administratif de 1984, Aïn-Bénian est devenue l’une des
communes de la Wilaya de Tipaza, malgré les 65 km qui la sépare du chef lieu de
Tipaza. Après la création du Gouvernorat du Grand Alger, Aïn-Bénian rejoint sa
place avec les communes de la capitale et elle constitue avec celles de Chéraga, Dely
Ibrahim, Hammamet, Ouled Fayet la Circonscription Administrative de Chéraga.
I-2 Géomorphologie :
Les éléments physiques structurants la ville sont considérés comme bornes de
croissance et d'extension de la ville. Ils constituent ses limites administratives. Ces
éléments sont :
- La mer Méditerranée au Nord et à l 'Ouest.
- Le grand rocher et la foret Bainem à l'Est.
- L'oued Béni Messous au Sud.
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La ville est composé de deux plateaux, séparés par une bande en pente douce
faisant face au Nord et à l'Ouest. Le premier est une bande côtière de 10 km en forme
de "L", à 20 m d'altitude en moyenne. Cette plaine littorale est décomposée en trois
parties distinctes, par le passage de petits oueds, tel que oued chebet au centre ville.
Celle du milieu constitue le centre historique. Cette bande est topographiquement
homogène, relativement plaine et légèrement irrégulière au Nord où elle présente
une succession de plages et de falaises.
Cependant, le second plateau est situé à 120 m d'altitude, et est constitué de
terre fertile au centre et au Sud de la commune.
I-3 Géologie:
Le site se compose de trois couches géologiques principales correspondent à
trois âges de formation :
- Age primaire : pendant lequel s'est forme le sous-sol profond de Gneiss et de
micaschiste.
- Age tertiaire : forme le sous-sol moyen, cette couche est constituée d'argile
imperméable, affleurant le lit de l'oued Béni Messous, son rôle est fondamental pour
la retenue des eaux d'infiltration qui forment une nappe profonde, abondante, tant
au plateau qu'en bordure de mer.
- Age quaternaire : auquel correspondent les terrains sablonneux de dunes très
anciennes qui recouvraient deux tiers de Aïn-Bénian. Selon leur âge, ces dunes sont
plus ou moins consolidées en profondeur, cimentées par le calcaire entraîné par les
eaux pluviales en amas de Tuf. En surface le sol demeure sablonneux, d'une couleur
ocre rouge.
I-4 Sismicité:
Rappelons qu'une faille de 80km traversant le Sahel fait de Aïn-Bénian une
région sismique de la zone 2.
Le 9 septembre 1996, Ain Benian fut l'épicentre macrocosmique d'un tremblement de
terre dont l'épicentre était en mer. Cela a causé une accélération de l'écroulement des
bâtisses constituent le tissu colonial, centre actuel de la ville.
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I-6 Climatologie:
De climat méditerranéen, Aïn-Bénian est privilégiée pour son exposition à
l’ouest, au pied de Bouzéréah, face au vents attiédissant de l’occident qui soufflent en
hiver, abritée de ceux du Sud, si étouffants pendant l’été.
Les différences thermiques sont sensibles à la capitale toute proche : un degré
de plus qu’à Alger durant l’hiver et un degré de moins l’été. De son côté, le vent
représente un élément important du climat, il peut jouer un rôle positif s’il est faible,
où il rafraîchit le climat avec douceur surtout en été. C’est justement le cas à Aïn-
Bénian où le vent est faible, de direction OUEST-EST-OUEST pratiquement toute
l’année. Cependant, en été, il change de direction de temps en temps vers l’EST-
NORD-EST, ce qui rafraîchit l’air humide en donnant une douceur agréable au climat
de la ville.
Son microclimat est caractérisé par :
- Une température moyenne de 25,03 degrés en Août et de 11,35 degrés en
Janvier.
- Une pluviométrie divergente, en distinguant deux périodes de l'année :
- Période froide et pluvieuse entre Octobre et Mars.
- Période chaude et sèche du mois de Mai au mois de Septembre.
Ces deux facteurs donnent naissance à une période estivale s'étendant du mois
de Mai au mois de Septembre soit 5 mois.
Temp.
11.35 11.74 12.22 13.73 17.00 20.76 23.74 25.03 22.62 18.58 14.3 11.98
c°
Source : O M N de Dair El Baida
pluies 85.78 104.1 86.7 81.44 46.92 15.26 5.24 9.63 42.00 85.86 111.4 108.7
Source : ONM de Dair El Baida
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I-7 La végétation :
Hormis la foret Baïnem qui borne la commune de Aïn-Bénian, le tapis végétale s'y
résume aux résultats des exploitations agricoles. A part quelques poches très
minimes, comparées à la grande superficie de la commune, se situant au grand
rocher et sur l'oued Chebet, tout en étant en voie de dégradation à cause des
pollutions auxquelles ils sont exposés. On ne peut parler de végétation variée, encore
moins de système vert.
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Après l’indépendance, plus de 8000 colons ont quitté la ville, laissant ainsi
environ 1000 habitations sur un total de 1785 que comptais la commune. En
conséquence, le nombre de la population a chuté de 25 000 habitants en 1962 à 17 407
habitants en 1966.
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65000
60000
55000
50000
45000
40000
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
1865
1875
1885
1895
1905
1915
1925
1935
1945
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2005
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9 9,06
7
5 3,69
3 3,043,66 3,56
1
-1 -0,34
1977 1987 1998
1- COMPOSITION DE LA POPULATION :
Selon le pyramide des tranches d’âge, plus de 75% de la population est âgée
de moins de 35 ans. Cette caractéristique joue un rôle primordial dans le processus
de développement.
80 et +
70-74
60-64
Tranche d'âge
50-54
40-44
30-34
20-24
10-14
0-4
-3000 -2500 -2000 -1500 -1000 -500 0 500 1000 1500 2000 2500 3000
Population
Masculine Féminine
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2- NIVEAU D’INSTRUCTION :
Près d’un cinquième de la population est analphabète, alors que seulement 6%
est universitaire.
Analphabet
Universitaire 3éme cycle 18,6%
0,4% Primaire
30,1%
Universitaire 1er et
2éme cycle
5,8%
Secondaire
18,4%
Moyen
26,9%
3- TAUX DE SCOLARISATION :
Le taux de scolarisation de la population âgé entre 6 à 14 ans est de 92 %, alors
qu’il est à 90 % au niveau de la wilaya d’Alger (figure).
scolarisées
92%
non scolarisées
8%
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4- LA POPULATION ACTIVE :
La répartition selon la situation individuelle indique que seulement un tiers de
la population est active (figure).
Retraitées ou
pensionnées
4%
Autres
(scolarisées,
chômeurs ….etc)
61%
Actives
35%
5- LA POPULATION HANDICAPÉE :
Finalement, les malades chroniques représentent plus de 42 % de la
population. C’est le premier handicape de la population, dont les causes principales
sont liées à l’état dégradé de l’environnement à Aïn-Bénian.
Moteur
9% Auditif
3%
Autres Visuel
30% 6%
Mental
6%
Poly handicape
4%
Maladie chronique
42%
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Caractéristique fonctionnelles et
infrastructurelles de la ville.
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1- PÉRIODE TROGLODYTE :
Marquée par la présence de grotte «grotte de grand roché découvert en 1863 »,
Grotte de la Ras Acrata, grotte contenant de silex taillé fouillés par M. FLAMAND en
1901 à la Madrague entre Ras Acrata et Guyotville », Grotte de la carrière Anglade, à
500 m l’Est du village.
2- PÉRIODE ANTIQUE :
Sur la rive droite de l’oued Beni Messous, des dolmens découvert en 1840 par
M. BERBRUGGER dont le nombre primitif est estimé à plus de 250, ce sont des cases
rectangulaires, longues de 2m en moyenne, large de 1m, formées de quatre pierres
brutes plantées verticalement mesurant 1.2 à 1.5m de haut, la dalle de couverture
dépasse rarement 2.2m de longueur. [Réf. 7, 11]
En outre la découvert d’une lampe punique (identique à celle trouvées dans la
nécropole Saint-monique à CARTAHAGE et d’une fibule dite campanienne
(comparable à celles rencontrés en Italie), cela fait penser que deux objets importés
par des commerçants carthaginois, pourrait faire monter l’âge des dolmens à
seulement 03 siècles avant notre aire. [Réf. 5]
De nombreux objets, poteries en terre cuite cruches et échelles à dessins
géométriques comparables à ceux que fabriquent les Berbères de nos jours des
bronzes (bracelets, fibules, bagues), des flèches et pointes en silex, des haches polies,
tous ces objets transférés au musée de Bardo à Alger ainsi d’ailleurs que deux
dolmens offerts par M. Ebert se trouvent actuellement dans le jardin de musée du
Bardo.[Réf. 6]
3-PÉRIODE ROMAINES :
Dans cette période, les premiers faits urbains apparaissent donnant naissance
à la ville autour d’une source d’eau.
Des vestiges de constructions romaines épars autour de cette source, des restes
de bassins et des pans de murailles en blocage, recouverts d’un solide crépi
entourant cet établissement » [Réf. 8,11,12]
Il est supposé que cet établissement vienne à l’intersection de deux parcours,
relient : Alger à Sidi-Ferruch et Aïn-Bénian à Chéraga.
SHAW indique divers restes de la voie romaine du littoral entre Ras Acrata et
Sidi Ferruch [Réf. 5]
En suivant le parcours Alger-Sidi Ferruch, on arrive à un autre établissement
romaines Ras Kenatar (ou le cap des pont), constatant que ce nom est estropié sur les
cartes où il figure sous la forme Acrata, cette dernier variantes est peut-être une
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altération du mot KABYLE Akerpou qui signifie cap, ce lieu ainsi nommé à cause
d’un petit aqueduc romain dont il subsiste encore quelques arcades. [Réf. 8,9]
Au cap des ruines romaines de quelques vestiges d'un aqueduc en blocage.
Clef en pierre pour une conduite d'aqueduc.
L'existence d'un fort, sur la presque- île de Sidi Ferruch et un autre cap caxine,
et puis l’existence de quelques vestiges, ponts de murailles, bassins et citernes d'eau à
Ras Kenateur, nous conduit à supposer l’existence d'un autre fort ici au cap de pont
ou Ras Acrata connu actuellement. [Réf. 8, 9, 10]
4- PÉRIODE MEDIEVALE :
L'absence de documents écrits et graphiques durant cette période nous ont
amené à supposer que les modifications urbaines durant ce laps de temps comptent
peu et les grandes événements civils ne sont pas à cette époque d'une mutation
équivalente du cadre urbain dans cette région.
Marquée seulement par la présence d'un palais turque d'été, qui a appartenu
au trésorier du Bey d'Alger (DAR SIDI M'HAMED EL-KHAZNADJl ). [Réf. 10]
Cette ancienne demeure se trouve à cheval sur le plateau du grand Chéraga et
sur celui de Ain-bénian. Le domaine EL-KHEZNADJI a une importance de 144 Ha
c'était la maison de repos c'est comme ça qu'on l'appelait, puisqu'elle est plus ombrée
fraîche et pleine de verdure. Le domaine possède aussi un petit aqueduc qui relie un
énorme bassin que remplissait l'eau des sources naturelles, à l'autre côté du ravin qui
traverse la propriété des canalisations permettaient d'irriguer des orangeries qui
bordaient la route et venaient alimenter une grande piscine où les maîtres de la
propriété venaient prendre des bains. [Réf. 13]
5- PÉRIODE COLONIALE :
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2- Les nouvelles extensions : cette classe est représentée par trois type de
constructions :
a- Les constructions individuelles situées à l’Est « à la cité 11 décembre 1960 »
et à l’Ouest « à El Djamila ». Ils soufrent surtout des problèmes d’assainissement et
manque d’équipement et de services.
b- Les constructions collectives, telles que la cité Abane remdane, la cité Belle
vue, la cité 500 logements, Coopémad, la cité 20 Août 56, la cité des 42 logements et
la cité des l38 logements. Ils rencontrent des problèmes d’aménagement des espaces
extérieurs, prolifération des décharges sauvages et de sous équipement.
c- Les constructions illicites, concentrées à l’Est et au Sud de la ville. En plus
des problèmes d’assainissement, d’hygiène et d’insalubrité, ils occupent une
superficie de 11.60 hectares, censé être des terres agricoles fertiles.
5- Les espaces publics : aucune attention n’a été portée aux espaces publics. En effet,
sur les sept (07) espace publique et jardin que compte la commune, une seule
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A- Route nationale :
La ville est traversée par la RN 11 de 5 Km de longueur. Elle relie la capitale Alger et
la wilaya de Tipaza.
B- Chemins de Wilaya :
Aïn-Bénian marque l’aboutissement du chemin de Wilaya N°111 provenant de
Chéraga, sur une longueur de 5.35 km.
Le réseau routier à Aïn-Bénian est qualifié de moyen. Pour ce qui est de son
tracé, on distingue une différence frappante entre les deux entités suivantes :
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7063 m3/j. Si on admet que la charge organique moyenne par habitant est de 60 g/j,
rapportée à la population totale de la ville estimée en 2001 à 60 713 habitants, la
charge totale de Aïn-Bénian sera 3.64 tonnes/j.
III-2.4 LA SANTÉ :
La ville de Aïn-bénian dépend du secteur sanitaire de Zéralda. Elle est équipée
d’une polyclinique et trois (03) centre de santé. Leurs réparation sur le territoire de la
commune est relativement acceptable. Le plan d’aménagement du territoire de l’ex
Gouvernorat du Grand Alger, élaboré en mars 1998 avant le RGPH 98, estime que le
la couverture sanitaire sur la ville est largement satisfaisant, vu que la norme
nationale est d’une polyclinique pour chaque 48 000 habitants, alors que la
population été évaluée à 46 898 habitants. Cependant, le RGPH 98 a recensé 52 343
habitants, et la population actuelle est évaluée à plus de 61 076 habitants (selon ce
rapport, voir chapitre II), ce qui laisse à dire que la couverture sanitaire est largement
insuffisante vue le développement important de la population ces derniers années.
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Malgré ces efforts, les infrastructures sportifs et culturels ne sont pas suffisants
à la demande accrue de la population, dont plus de 75 % sont jeunes.
III-3.1 AGRICULTURE :
Aïn-Bénian à vocation agricole de naissance. En effet, elle possède un potentiel
agricole important située au sud de la ville. Sa superficie utile SAU est de l’ordre de
795 ha, soit plus de 58 % de la superficie totale de la commune. Plus de 786 ha de
appartient au secteur public, alors que le privé ne détient que 9 ha. La superficie
agricole utile irriguée SAUI est 118 ha, soit 15 % de la SAU. L’irrigation se fait par
puits, forage et prises sur l’oued Beni Messous qui constitue un lieu de rejet des eaux
usées.
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64%
29%
3% 4%
III-3.2 INDUSTRIE :
L’industrie est représentée à Aïn-Bénian par des petites et moyennes
entreprises spécialisées notamment dans le textile, la construction métallique, la
confiserie, l’agroalimentaire, l’habillement, le cosmétique et l’industrie
pharmaceutique.
Dans la majorité des cas, les activités industrielles sont intégrées à l’habitat. Il
présentent ainsi un problème d’incompatibilité fonctionnelle. En vue de résoudre ces
problèmes une zone d’activité de 12,24 ha, située au sud du Grand Rocher a été crée
en 1986. Néanmoins, sur les 108 lots qu’elle comprend, seulement trois (03) unités
industrielles sont installées, alors que 66 projets sont toujours en phase d’étude. Cella
est due principalement au retard enregistré dans les travaux d’assainissement.
III-3.3 COMMERCE :
Il représente un volet important en terme de ressource financière pour la
commune et la population. Vu la crise économique de la dernière décennie, un
phénomène social a marqué la ville par une empreinte urbaine et économique : c’est
l’orientation de la population vers le commerce d’une manière anarchique.
Les statistiques montrent que plus de 62 % des activités commerciales existant
ont était crée durant cette dernière décennie, en dépassant largement ainsi l’évolution
du secteur durant les trois premières décennies de l’indépendance.
Cependant, il existe trois marchés structurés, deux au centre ville, un à la cité
belle vue et un autre en projet au Grand Rocher.
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III-3.4 PÊCHE :
Lors de la création de la ville en 1845, le colonisateur à planifiée pour la
fondation d’une ville de pêcheurs, la tentative fut ruiner, pour plusieurs raisons,
c’est deux ans plus tard que la ville sera fondée, mais elle aura une vocation agricole.
Cela n’empêche pas le petit port d’El Djamila construit en 1920 sur la côte
Nord-Ouest de la ville, de satisfaire la demande locale, en matière de sardine,
merlan, crevette, sépia, espadon, rouget... etc., toute en gardant son premier rôle
comme port de plaisance et de tourisme.
L’activité de pêche est principalement privée basé sur 30 unité dont 05
sardiniers et 25 petits métiers immatriculées dans la Wilaya de Tipaza, employant 80
pêcheurs. Durant le premier semestre de 1999, la production selon la direction de la
pêche d’Alger a été estimée à 613 tonnes de poissons de divers type blancs, bleues,
Raie, Espadon et squales.
III-3.5 TOURISME :
Située à l’Ouest de la ville, la zone d’El Djamila (ex- la Madrague) constitue
la zone touristique actuelle, telle qu’elle à été définie par le SDAT ( Schéma
Directeur d’Aménagement Touristique). Elle est composée par :
! L’espaces agglomérés touristiques : un ensemble d’habitations individuels
de type colonial (1036 villas et 15 cabanons) et de type moderne Algérien, un
ensemble d’équipements touristiques et de détente notamment des
restaurants de renommée internationale et un port de pêche et de plaisance.
! Une zone d’expansion touristique : située au Sud - Ouest de la commune,
elle occupe une superficie de 57 ha, elle comporte un terrain destiné à la
station d’épuration de 22 ha, et de plages.
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Ainsi, les 39 tonnes de déchets ménagers collectés par jour sont rejetés dans la
décharge publique de l’APC de Ouled Fayet. Cette dernière est conventionnée avec
celle de Aïn-Bénian par un contrat annuel d’un montant de 500 000 DA permet le
rejet des déchets ménagers de type organique et non solide vers cette décharge.
Une première lecture du plan de collecte de la commune de Aïn-Bénian
dévoile que dans les meilleurs des cas (aucune panne des camions de collecte) , 8,6
tonnes /jour de déchets ménagers ne sont pas collectées, et en conséquence ils seront
rejetés à travers les dix (10) décharges sauvages identifiées sur le territoire de la
commune. Ces déchets sont brûlés régulièrement dans des lieux publics. Ils génèrent
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327
1342
2185 165 499
Matières organiques Métaux
Papier Plastique
Verre Divers
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Dégradation
de la santé de
Pauvreté Faible rendement
économique
Faible
activité
IV-8- Arbre
la population touristique
des Problèmes :
Amoncellement Établissements Faible Faible
d’ordures en ville humains insalubre production rendement
Vol du Sable
1
agricole de la pêche
Régression Propagation
Dégradation des MTH
des terres
accrue du cadre
Mauvaise agricoles
gestion des Pas d’identité Dégradation très Irrigation Pollution du
déchets urbains architecturale avancé du Bâti insuffisante 1 littoral
Flux Croissance
2 migratoire démographique
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Références Bibliographiques
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LE CENTRE VILLE
Le centre de la ville (vue du côté Ouest) Les nouvelles constructions à l’Est de la ville
LE CENTRE VILLE
Le centre de la ville (vue du côté Ouest) Les nouvelles constructions à l’Est de la ville