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Le monde moderne vit dans la crainte de la pollution envahissante qui touche plus facilement les
eaux de surface, évidemment plus vulnérables que les eaux souterraines, encore relativement
bien protégées. Le problème de la pollution de l’eau mérite donc d’être examinée clairement,
qu’il s’agisse du captage et de sa protection, qu’il s’agisse du transport par gravité ou par
pompage, qu’il s’agisse du stockage et de la distribution aux abonnés. Il faut donc rassembler
tous les éléments nécessaires à la conception et à l’élaboration d’un projet d’adduction et de
distribution d’eau pour que le technicien puisse établir facilement et économiquement son étude
tout en garantissant d’assurer la potabilité des eaux distribuées. Tel est l’objet du cours.
• L’eau bleue, environ 40 000 Km3 par an, c’est l’eau superficielle renouvelable + la
charge des nappes souterraines. Elle constitue la principale source de prélèvements en eau et elle
est l’objet traditionnel de la gestion des ressources en eau. Dans cette catégorie, il faut noter que
seulement 0,007% de l’eau bleue de la planète est accessible pour les usages humains.
• L’eau brune : rassemble toutes les eaux restituées dans la nature après usage des activités
humaines. La grande partie de cette eau est polluée.
• Produire de la nourriture:
- Agriculture “pluviale”
- Agriculture irriguée
- Elevage (bétail et animaux domestiques)
- Pêche et aquaculture
• Produire des biens de consommation :
- Industries extractives.
- Industries agro-alimentaires.
- Industries de transformation.
• Produire de l’énergie et faciliter la production de services
L’eau brute, non polluée, doit être limpide (clair et transparent), incolore (qui manque de
couleur), inodore et exempte de saveur désagréable.
a) La limpidité de l’eau
Pour mesurer cette propriété, on détermine la turbidité d’un échantillon d’une eau à analyser, en
la comparant avec un échantillon standard de 50 ml d’eau, dans lequel on ajoute un certain
nombre de gouttes d’une solution alcoolique à 1/1000 jusqu’à obtenir une opacité équivalente
dans les 2 éprouvettes. Ce nombre de gouttes définit la turbidité.
b) La température de l’eau
Une eau potable doit avoir une température comprise entre 9 et 12°c, en tout cas < 15°C
c) La couleur de l’eau
La couleur de l’eau se mesure en comparant l’échantillon à examiner avec des tubes témoins
dont la coloration est obtenue à partir d’une solution de chlorure cobalteux (CoCl2) dissout dans
l’acide chlorhydrique (HCl). Un litre de cette solution a par définition, la couleur 500 unités, elle
s’appelle la solution de base.
Une eau potable dite incolore doit avoir une couleur < 20 unités
5
Comme la saveur n’est pas décelable qu’à la dégustation, on établit le plus souvent une
correspondance directe entre les odeurs et la saveur d’une eau à examiner, tout en notant que la
saveur se développe avec l’augmentation de la température.
Les odeurs sont dues notamment :
- Aux planctons, aux algues mortes….pour les eaux de rivières
- Au Sulfure d’Hydrogène (H2S) pour les eaux souterraines
- Aux matières organiques qui y sont dissoutes
- Fer et manganèse
- Chlore actif
- Phénol et chlorophénols etc.…
a) Le pH de l’eau
L’eau à l’état naturelle présente toujours une certaine conductibilité, c.à.d. que certaines
molécules H20 peuvent se dissocier pour fournir des ions H+ et des ions 0H-. Dans toutes les
solutions aqueuses (dans toutes les eaux terrestres) le produit de concentration en ions hydrogène
H+ et ions hydroxyle 0H- est constant.
Le rapport du produit (H+) x (0H-) sur la concentration en molécules H20 non dissociées donne :
Si par définition on pose (H20) = 1, alors il suffit de connaître la concentration en ions H+ pour
déduire celle en ions 0H- et vice-versa. Par des méthodes chimiques de haute précision, la
concentration en ions H+ peut-être mesuré directement. C’est donc cette valeur « de
concentration en ions H+ » qui a été choisie pour représenter l’acidité, la neutralité et l’alcalinité
de l’eau.
b) La minéralisation de l’eau.
L’eau constitue un électrolyte très étendu, en raison de sels qu’elle renferme.
On calcule la minéralisation de l’eau avec la relation ci- dessous :
Ainsi on voit que la résistivité varie en raison inverse de la minéralisation, et les eaux peuvent
être classées suivant le tableau ci-dessous :
Pour une eau potable, les éléments minéraux doivent avoir une concentration < 2g/l
Teneur en
Substances mg/l
- L’entérocoque,
- Les clostridium sulfuréducteurs,
- Les bactériophages fécaux, etc.
Tous ces germes se retrouvent dans les souillures fécales.
Une eau potable ne doit renfermer aucun de ces germes.
Le tableau suivant montre les valeurs limites en rapport avec certains corps :
Corps chimiques Concentration
maximale en mg/l
Corps phénoliques 0
Chrome hexa valent 0
Cyanures 0
Sélénium 0.05
Arsenic et ses composés 0.05 (d’arsenic)
Plomb 0.1
Fer et Manganèse (ensemble) 0.3 dont 0.2 de Fer
Fluorures 1
Cuivre 1
Nitrates 10 d’Azote
Zinc 5
Magnésium et ses composés 125 de Manganèse
Chlorures 250 de Chlorure
Sulfates 250 d’ion S04
Oxygène(O2) ; 20 en % de
saturation
Gaz carbonique (CO2) Néant
Tableau 1. Concentrations limites dans les eaux potables d’après OMS
2.Critères souhaitables
Le tableau qui suit montre selon l’OMS, les propriétés physico-chimiques que doit remplir une eau
potable mais la non- observation de ces critères confère à l’eau des défauts sans pour autant nuire à
la santé.
Les propriétés physico-chimiques
Température 9 à 12 oc
Turbidité <5
Acidité (pH) 7 à 8.5
Conductivité 700 s/cm
Dureté 75 mg/l
Si l’eau est classifiée neutre, l’étude peut être faite sans considérer de traitement.
Si l’eau est classifiée corrosive, par contre, il faut envisager soit des matériaux adéquats, soit un
traitement. La méthode de traitement ne peut être choisie qu’après avoir fait des analyses
complémentaires, qui déterminent l’origine de la corrosivité, soit :
(1) une saturation ou supersaturation de dioxyde de carbone (CO2/H2CO3), soit
(2) une aération différentielle (corrosion électrochimique)
(1) La saturation de dioxyde de carbone peut être tout simplement traités avec de la chaux. Par
contre, la supersaturation de dioxyde de carbone, que l’on trouve souvent au Rwanda, doit
seulement être traitée par aération (turbulence) et jamais avec da la chaux (danger de
provoquer des précipitations dans les tuyaux).
(2) L’aération différentielle est un phénomène qui se produit si le potentiel redox est bas ou
négatif, et si en même temps, la concentration d’oxygène dissous dans l’eau est basse (entre
O et 4 m g /1).
3. Bétails
-vache 25 à 35 l/j/tête 15 à 75 l/j/tête
-mouton, chèvres 15 à 25 l/j/tête 1.5 à 7 l/j/tête
-porcs 10 à 15 l/j/tête -
Selon la REGIDESO,
Désignation valeurs
utilisées
Population Borne fontaine publique (litre/j/per) 20
un branchement privé (l/j/pers) 100
Collectivités Ecole primaire(l/j/élève) 5
Ecole secondaire à internat(l/j/élève) 50
Hôpital ou centre de santé (l/j/lit) 150
Bureau(l/j/fonctionne) 10
Coopérative (l/j/pers) 5
Centre de négoce (l /j/visiteur) 3
Eglise (l/j/visiteur) 3
Lieu public Caniveau (l/j/ml) 25
Urinoir (l/h) 20
Lavoirs (l/h/place) 50
Les bains ou douches (l/j/poste) 50
Marchemoderne(l/j/²) 5
un jardinpublic(l/j/m²) 6
Les usines et Abattoirs (l/j/tête de bétail) 200
centres d' Fromagerie (l/l delait) 5
Exploitation Cidrerie (l/l de produit obtenu) 4
Vinification (l/l de produit obtenu) 2
Brasserie (l/100lde bière fabriquée) 500
Sucrerie (l/kg de sucres fabriqués) 100
Bétail Bovins (l/j/tête) 50
Cheval (l/j/tête) 50
Porcs (l/j/tête) 20
Moutons ou Chèvres (l/j/tête) 5
Norme de consommation en eau potable selon REGIDESO
A. Introduction
Avant d’étudier tout projet d’alimentation en eau potable dans un
site donné, il faut connaître l’effectif de la population à desservir.
Il faut également se renseigner sur les établissements tant publics
que privés se trouvant dans ce site afin
d’avoir les informations nécessaires et suffisantes pouvant faciliter la tâche lors de
dénombrement
des effectifs des collectivités à desservir.
Les besoins en eau potable diffèrent suivant les catégories d’utilisateurs et sont
essentiellement variables
dans le temps et d’une agglomération à l’autre.
La satisfaction de ces besoins en eau potable est assurée par des différentes ressources
comme
les nappes (sources, puits et orage), les rivières et les lacs ainsi que les pluies.
Exemple :
112030 1
𝑟=( ) −1
95101 6
D. Calcul des besoins en eau potable du réseau de notre exemple (Année de référence 2014)
négoce
TOTAL 3192 5.659 47.02 83.143 0.9623
En réalité, les valeurs trouvées dans le tableau précèdent ne sont pas directement celles qu’il
faudra utiliser dans le calcul de hydraulique. On doit déterminer les besoins maximaux en eau
après avoir considérer toutes les consommations de pointe et les pertes d’eau potable.
Qjmax=Qjmoy×(1+C)
Pour les pertes d’eau, il faut entendre la différence entre la quantité d’eau produite et la quantité
d’eau consommée. Pour déterminer, on utilise le plus souvent la formule suivante :
𝒑
Pertes= Qjmoy(𝟏−𝒑)
Il est nécessaire d’ajouter la marge de sécurité à la production de pointe et aux pertes d’eau pour
remédier à l’augmentation de consommation qui peut surgir suite aux certains imprévus, entre
autre :
La population pouvant venir s’installer dans la localité alors que celle-ci n’était pas prévue.
L’eau qui peut être utilisée n’étant pas prévue comme par exemple l’arrosage, pour le bétail, la
construction Etc.
La marge est déterminée par la formule suivante :
𝒑𝒎−𝒑𝒐
Marge= 𝒑𝒐
Durant cette période de 25 ans, la population passera de 3192 à 5659 habitants, soit une
augmentation de :
𝟓𝟔𝟓𝟗−𝟑𝟏𝟗𝟐
=0.77 Soit 77%
𝟑𝟏𝟗𝟐
CONCLUSION : Les besoins maximums en eau seront de 83143l/j soit 2.29l/s. Ils seront
couverts si on tient compte du débit disponible à la source qui est de 2.32l/s .
Tenant compte de ces résultats ci-hauts trouvés, nous pouvons confirmer que les besoins en eau
de la population, suffiront ou pas en considérant le débit de la source donnée et le réseau aura
une longévité qui atteindra au-delà de la marge considérée ou pas.
* Comparaison des besoins et du débit disponible.
Les besoins en eau vont être déterminés au chapitre 3. La méthodologie de prospection de sources a
été exposée ci-dessus. A présent il s’agit d’obtenir une adéquation entre les besoins et le débit
disponible. Plusieurs cas peuvent se présenter :
a) Le besoin est inférieur au débit disponible :
16
;
Q bes <Q disp
En ce cas, il n’y aura pas de problème à capter la quantité d’eau correspondant aux besoins.
Tout le système d’AEP est à concevoir avec le débit
Q = Qb.futures≥ Q besoins actuels
dim
Eventuellement, il y a lieu de réfléchir sur une extension future, et de dimensionner certaines parties
du système d’AEP en fonction de ce futur débit
(Q max = Q disponible).
Qbesoin= Qdisp
Le présent cas ressemble au précédent, sauf qu’une extension future ne peut pas être envisagée.
Tout le système d’AEP est à concevoir sur la base d’un débit.
Q dim= Q besoins
A priori, on peut envisager la prospection de ressources plus éloignées. Ceci implique cependant
des coûts d’investissement élevés pour les canalisations d’amenée. En cas de réussite, le problème
est ramené aux cas a) ou b).
Si, pour des raisons quelconques, des ressources supplémentaires ne peuvent pas être envisagées,
deux solutions sont possibles :
- Sauvegarder la zone du projet dans ses délimitations initiales et réduire les besoins des
consommateurs, c.à.d. ajuster les besoins au débit disponible.
Ceci est à déconseiller vivement, car la qualité de desserte préconisée par les consommations
spécifiques minimales recommandées ne serait plus respectée.
- Réduire l’envergure du projet, c.à.d. exclure certains consommateurs (p.ex. gros
consommateurs industriels ou commerciaux) ou restreindre la zone géographique à couvrir
par le projet.
Il en résulte que le projet est à modifier de façon à obtenir au minimum une égalité des besoins et
de la disponibilité d’eau.
Recommandation :
En général, le projet est à concevoir de façon à ce que le débit minimum disponible soit supérieur
ou égal au besoin en eau :
Q disp ≥Q bes
Certains éléments du système peuvent cependant être dimensionnés plus largement, en considérant
une éventuelle extension future.
- ou réduire les besoins par réduction de la zone du projet ou l’exclusion de certains gros
consommateurs,
-ou envisager une solution complémentaire par récolte des eaux de pluie dans des citernes,
- mais il ne faut pas diminuer les consommations spécifiques des usagers pour obtenir une
réduction des besoins tout en maintenant la zone du projet.
Exception à la règle
Si, dans des cas où la diminution des consommations spécifiques semble être la seule solution, une
justification fondée sera fournie, accompagnée par des propositions de mesures additionnelles qui
garantissent au taux de desserte acceptable de la population.
L’administration vérifiera soigneusement si l’écart par rapport aux normes est tolérable.
En tout cas, l’étude doit toujours être faite selon les règles du métier.
III.3. CAPTAGE DE LA SOURCE
III.3.1. Généralités
La source est une réserve naturelle dont la quantité d’eau est limitée ou variable en fonction des
conditions climatiques. Le captage consiste à collecter les filets d’eau d’une source dans un ouvrage
approprié et les acheminer dans un petit réservoir visitable (chambre de départ). La détermination
du type de captage dépend généralement de la situation topographique du terrain, de la nature du sol
et de la forme de la source sur place. Le captage doit être effectué de façon que l’eau de la source
doive être protégée de toutes saletés et des contaminations. C’est à dire tout ce qui peut la rendre
inconsommable.
Souvent sur le globe terrestre, l’eau apparait sous 3 formes
- L’eau de surface (mer, lac…)
- L’eau souterraine : son écoulement est influencé par le relief du sol ;
- Eaux de pluie.
Une source, c’est l’émergence naturelle d’une nappe d’eau souterraine qui apparaît d’une manière
localisée ou diffuse à la surface du sol.
Le captage d’une source vise divers objectifs :
- mettre l’eau émergente à l’abri des agents de pollution externes (travail sur la qualité de
l’eau),
- collecter le maximum de l’eau disponible (travail sur la quantité d’eau disponible),
- faciliter aux usagers (l’accès à l’eau).
Le captage de source présente de nombreux avantages :
- l’eau (si elle est correctement captée) est directement consommable (potable),
- les sources sont très souvent des points d’eau utilisés traditionnellement,
- leur débit est continu et régulier (sources pérennes),
- en aval du captage, on peut réaliser divers aménagements afin d’améliorer le point d’eau et
valoriser au maximum cette ressource:
adduction gravitaire pour rapprocher l’eau des usagers, (escaliers pour faciliter l’accès à la
source si l’adduction n’est pas possible),
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citerne de rétention en cas de débit insuffisant pour optimiser la quantité d’eau disponible
aux heures de pointe,
fontaines pour une distribution « hygiénique » et commode de l’eau,
abreuvoirs, lavoirs et autres aménagements de valorisation de l’eau.
On distingue :
La chambre de captage;
La chambre de départ;
La chambre collectrice;
La chambre de purge;
La chambre de ventouse;
La chambre de vanne de sectionnement ;
Les réservoirs;
Les conduites;
Les bornes fontaines; etc.
a) Chambre de captage
Le chambre de captage est un ouvrage qui consiste à collecter les filets d’eau d’une source et les
amener dans un petit réservoir visitable appelé chambre de départ ou dans une chambre de
collectrice si on a plusieurs sources qui se trouvent proches les unes des autres.
b) Chambre de départ
C’est un ouvrage construit souvent en moellon et est destiné à accueillir les eaux de la chambre
de captage. Elle est souvent compartimentée pour pouvoir décanter les particules (sables) dans le
premier compartiment, l’eau passe ensuite au dessus du seuil plat pour se déverser dans le second
compartiment pour le départ.
c) Chambre collectrice
C’est un ouvrage construit souvent en moellon et est destiné à accueillir les eaux provenant de la
chambre de captage ou chambre de départ. C’est aussi un ouvrage destiné à collecter les eaux
provenant de plusieurs sources.
d) Chambre de purge
C’est un ouvrage installé aux différents points les plus bas du réseau pour éliminer les dépôts
solides contenus dans les conduites.
e) Chambre de ventouse
C’est un ouvrage construit aux différents points les plus hauts du réseau pour éliminer de l’air
contenu dans les conduites lors du transport de l’eau.
f) Chambre VS
C’est un ouvrage permettant de repartir le débit dans les différents branchements du tronçon.
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Le captage étant le cœur de l’adduction d’eau, on attachera une grande importance à ce que sa
construction soit bien exécutée.
III.5.1. Terrassement
III.5.2. Construction
Lorsque le terrassement est achevé, on construit le captage en deux parties :
Une partie perméable dans laquelle l’eau entre : le drainage ;
a) Drainage
C’est la partie qui permet à l’eau de la source d’être recueillie et dirigée vers l’extérieur de la
chambre de captage. Il doit être suffisamment grand pour assurer un passage aisé de l’eau et
garantir le débit suffisant. Le drainage est constitué d’un drain perforé et la base doit être étanche
et avoir une pente de 1% à 2%. Autour des drains, on placera un filtre de gravier que l’on aura
soin de protéger de toute contamination. Cette ouverture étanche doit pénétrer dans les parois de
côté, les eaux de surface seront drainées hors de l’aire.
b) Barrage
Le barrage est construit à l’opposé de l’arrivée de l’eau dans le captage. Il permet à l’eau d’entrer
dans la conduite d’alimentation de la galerie de contrôle. Le barrage est construit dans la couche
imperméable et dans les parois de côté pour empêcher l’eau de s’échapper. On coulera la
fondation du barrage directement contre le sol de l’excavation afin qu’elle soit solide avec le sol.
Ce sont des sources qui apparaissent aux versants des montagnes. Il s’agit de l’eau des nappes
phréatiques qui se fleure un débouché à travers une couche perméable du sous sol jusqu’à la
surface. La source fournit plus d’eau d’autant plus que la pente de la couche imperméable qui
protège la nappe est grande. Les sources d’affleurement tarissent rarement et leur débit est
souvent important.
Ce sont des sources qui apparaissent dans les terrains plats. On les rencontre le plus souvent au
fond des vastes vallées, et se présentent comme des points de bouillonnement.
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b) Creusement et terrassement préalable avant les travaux de captage : On procède à une fouille
vers l’amont jusqu’à ce qu’on atteigne l’endroit d’émergence principale et unique.
Coupe A-A
Coupe B-B
1. Remblais simple
2. Couche d’étanchéité(Argile)
3. Etanchéité en plastique
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4. Couche filtrante
5. Bouchon
6. Drain perforé en PVC
7. Couche naturelle imperméable
8. Tuyau en PVC de sortie
9. Trop plein
10. Couche d’étanchéité
11. Vers chambre de départ
12. Barrage en moellon
Concrètement, on part de l’émergence et on réalise une tranchée large d’une cinquantaine de
centimètres qu’on approfondit progressivement en pénétrant dans le versant pour essayer de
localiser l’imperméable. On remonte les filets d’eau s’ils arrivent de l’amont et on approfondit la
tranchée si l’eau apparaît au fond de celle-ci.
Pendant ce travail, il est important d’assurer une évacuation rapide de l’eau. Les sources étant
toutes différentes, il n’y a pas de recette miracle, on observe les matériaux extraits, le débit de la
source...
Si on ne rencontre pas le substratum on recherche en amont ou en aval (l’émergence est peut être
masquée par des éboulis...). Il peut ne pas y avoir de solution ! C’est le cas par exemple des sources
très diffuses.
« L’imperméable » n’est pas toujours facile à identifier, ce n’est pas nécessairement une roche dure.
Cela peut être, suivant les terrains, un matériau plus argileux, plus compact, moins altéré... bref
moins perméable que l’aquifère situé généralement au-dessus (excepté dans le cas de nappe
captive).
Si on rencontre l’imperméable, alors on suit les filets d’eau qui apparaissent sur les flancs de la
tranchée vers l’amont et on creuse ainsi jusqu’à atteindre une profondeur suffisante (supérieure à 2
mètres) pour assurer une qualité fiable de l’eau captée.
Si l’imperméable est horizontal ou dans le sens de la pente c’est le cas idéal,
Si l’imperméable plonge dans un sens inverse à la pente, on pourra réaliser la boîte de captage si la
topographie en aval le permet, mais dans le cas contraire il faudra chercher d’autres solutions.
III.7. PROTECTION DE LA ZONE DE CAPTAGE
En revanche, le périmètre de protection éloigné est nécessaire seulement dans des cas
spécifiques et sur demande du Ministère ayant l’eau dans ses attributions.
*Périmètre de Protection Immédiat (PPI)
Le périmètre de protection immédiat (PPI) a pour but la protection de l’ouvrage et son
entourage le plus proche.
En effet, il vise à garantir la sécurité des installations de prélèvement contre toutes formes de
détérioration et à empêcher des déversements ou des infiltrations de substances polluantes à
l’intérieur ou à proximité du point de captage de l’eau. Le PPI pour toutes les sources aura un
minimum de 30 m vers l’amont topographique, 5 m vers l’aval et 5 m à droite et gauche de la
source. Cette surface doit être limitée par bornage, haie vive, arbustes à enracinement peu
profond, etc.
En général après avoir bien remblayé et nivelé (pente faible) l’aire de captage afin que les eaux de
surface ne stagnent pas, on enherbe ou on empierre. On réalise ensuite les aménagements de
protections indispensables à la bonne durabilité de cette « tête » d’ouvrage.
Pour cela on « met les moyens » et il vaut mieux surestimer les risques érosifs, les effets conjugués
de l’eau et du temps étant toujours impressionnants, sans parler des crues ou des cyclones.
Il faut dans bien des cas ériger des murs de soutènement pour retenir les remblais. Il faut dans ce
cas équiper les parois de drains. La protection vis-à-vis des ruisseaux ou des ravines doit être
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soignée (gabions, déviations...). L’accès à l’ouvrage doit déboucher en aval de celui-ci pour éviter
les arrivées d’eau de ruissellement par ce chemin.
Autour de l’aire de captage on creusera un fossé (cimenté si nécessaire) de collecte et déviation des
eaux de ruissellement afin de prévenir les dégâts érosifs. Ce fossé doit être bien large, aux parois
inclinées, et doit contourner entièrement la zone de captage.
L’aire de captage et la zone d’influence de la source seront interdites aux animaux et à toutes
activités polluantes (lavage, rejets d’effluents...), pour cela il est préférable de la clôturer. On
sensibilise les usagers sur la protection du bassin versant (boisement) et on aide à reboiser si
nécessaire
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III.8.1. Introduction
Pour bien comprendre l’étude du transport d’eau dans une adduction gravitaire, il faut partir d’un
exemple concret. Soit un réseau d’AEP de 1,57 km de longueur, dont le profil en long et le plan
de situation sont illustrés sur la figure ci-dessous.
Le plan de situation et le profil en long ci-dessus sont fournis par le technicien topographe qui
aurait préalablement fait les levées topographiques du tracé de l’adduction à étudier.
28
A partir de ces éléments disponibles sur le plan, l’ingénieur doit être capable de faire une étude
judicieuse pour la conception et l’emplacement des ouvrages à exécuter ainsi que pour le choix
des conduites à utiliser.
III.9.1. Introduction
Pour assurer une alimentation d’eau potable à tous les points à alimenter, il faut faire des calculs
de dimensionnement des ouvrages qui joueront un rôle important dans la distribution d’eau.
Après, on passe à la phase des calculs hydrauliques pour être sûr que l’eau sera acheminée
jusqu’à la destination en quantité suffisante et qualité exigée.
A) Définition et rôle
Dans un système d’adduction d’eau potable, un réservoir est un ouvrage qui permet le stockage
du surplus de l’eau, la réserve de la quantité non consommée au moment des heures creuses et la
restitution pendant les heures de pointe.
Un réservoir offre aussi des avantages pour les réseaux gravitaires tels que :
Sollicitation régulière des sources d’eau ;
Régularité de la pression dans le réseau de distribution.
Réservoirs semi-enterrés ;
Réservoirs surélevés.
De différentes formes :
Réservoirs circulaires ;
Réservoirs rectangulaires ;
Réservoirs carrés.
D) Principe de construction des réservoirs
Les réservoirs doivent être construits en matériaux durables. Leurs parois doivent être étanches
pour empêcher les fuites d’eau. Les réservoirs doivent aussi être couverts à l’abri des
contaminations des eaux souterraines d’infiltration, les eaux de pluie et les poussières.
Il est conseillé d’utiliser un dosage du ciment compris entre 350 à 400kg/m3. Il faut réaliser un
revêtement intérieur avec beaucoup de précautions au moyen d’un ciment riche.
La conduite de distribution : elle prend départ à quelques centimètres (15cm ou 20cm) au-dessus
du radier afin que les dépôts résultats de la décantation ne soient pas canalisés dans la conduite vers
le point de puisage ;
Une conduite de trop plein qui permet d’éliminer sans causer des dégâts la quantité d’eau
excédentaire au niveau prévu dans le réservoir ;
La conduite de vidange avec bouchon pour permettre l’évacuation des dépôts pendant le nettoyage
du réservoir ;
Un système d’aération : c’est un dispositif similaire à une cheminée ou d’un trou qui sort de la
couverture du réservoir et permettant l’oxygène d’entrer dans le réservoir ;
Une échelle d’accès : elle doit être prévue à l’intérieur comme à l’extérieur ; l’accès à l’intérieur est
facilité par un trou appelé « trou d’homme ». Ce trou est prévu sur la couverture supérieure.
En milieu urbain:
Pendant les heures de pointe, la quantité d’eau VE VS * est appelée réserve tandis que pendant les heures
creuses, cette quantité est appelée supplément, quand elles atteignent leur maximum exprimé en valeur
absolue. L’intervalle pris comme référence est de 24heures.
Capacité théorique = I grand supplément I + I grand déficit I
On notera qu’en milieu rural, pour avoir le volume du réservoir, un coefficient variant entre 1,23 à 1,5 ;
sera appliqué à la consommation journalière afin de réduire soit à une consommation exceptionnelle, soit à
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une interruption de l’adduction par suite de l’accident ou pour l’entretien. Pour notre cas, prenons le
coefficient 1,5.
Capacité pratique du réservoir = 1,5 * capacité théorique
QSP= QE*Ch.
Vsp = Qsp*T
VSC VSP
VEP QE T
VEC VEP
Avec : T : temps en heures
Ch : Coefficient horaire ;
Q E : débit entrant en m3/h ;
QSP : débit sortant partiel en m3 /h
VSP : Volume sortant partiel en m3 ;
V EP : Volume entrant partiel en m3 ;
V SC : Volume sortant cumulé en m3 ;
V EC : Volume entrant cumulé en m3.
On adopte le volume de 12 m³
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D’où : hU = 4V / πD2
ou tout simplement d’après FONLLADOSA:
hu = 0,46 ×D
c) La hauteur libre du réservoir (hl)
C’est la hauteur entre le niveau d’eau et le bord supérieur du réservoir. Elle est comprise entre
0,2 et 0,5m.
Le réseau d’AEP est l’ensemble des canalisations et ouvrages de génie civil qui participent au
transport et à la livraison de l'eau de consommation.
Le réseau ramifié est un réseau dans lequel les conduites ne comportent aucune
alimentation en retour. Il présente l’avantage d’être économique mais, il manque de
sécurité et de souplesse en cas de rupture. Une panne sur la conduite principale prive
l’eau de tous les consommateurs d’aval.
- Et un débit consommé par les branchements raccordés à la conduite, appelé débit en route noté
Qr. Le débit en route est supposé uniformément réparti le long de la conduite.
Le réseau maillé est une forme d’anneau. L’eau peut circuler dans deux sens. Une ou
plusieurs conduites sont disposées en forme d’anneaux. Son avantage est que s’il y a une
fuite, l’eau arrive toujours aux consommateurs. La vitesse dans toutes les conduites est
assez grande pour que la boue ne se décante pas.
Avantage : Plus de sécurité (en cas de rupture d’une conduite il suffit de l’isoler et tous les
abonnés situés à l’aval seront alimentés par les autres tronçons) avec une répartition plus
uniforme de pression et du débit.
Pour le cas d’alimentation en eau potable en milieu rural, on utilise souvent le réseau ramifié car
la population à alimenter en eau présente en général l’identité d’une population dispersée avec de
petites agglomérations. Un autre critère qui conditionne le choix de ce type de réseau est qu’il est
économique malgré l’inconvénient de priver l’eau les consommateurs à l’aval lors d’une panne
sur le tronçon principal.
-Le débit Q ;
-La vitesse d’écoulement V ;
-Le diamètre D de la conduite ;
- Les pertes de charge J;
-La pression dans les conduites.
Le débit Q
Le débit est donné par les consommations moyennes journalières et est exprimé soit en 𝑚3/𝑠
soit en l/s. On le calcule par l’expression suivante :
𝑄=𝑆∗𝑉𝑜𝑢 𝑄= 𝐷2∗𝜋∗𝑉
4
La vitesse V d’écoulement
La vitesse moyenne d’écoulement est fixée et choisi dans l’intervalle de 0.3 à 1.5m/s
0.3m /s ≤ V≤ 1.5m/s
Le diamètre D de la conduite
Ayant le débit Q, le diamètre D est choisi de sorte que la vitesse V reste dans la marge
acceptable.
4*Q
D
v*
D’une manière générale, le milieu rural est toujours alimenté par des petites adductions de débit
faible (en général Q ≤ 5 litres/s). La tuyauterie adaptée sera donc de diamètre D ≤ 110mm. La
gamme de ces diamètres qu’on trouve actuellement sur le marché burundais est indiquée dans le
tableau ci-dessous.
36
A.G PVC
DI
DE PN (mm)
- 20 16 16
- 25 16 21
1" 32 16 26,8
1"1/4 40 16 33,6
10 36
1"1/2 50 16 42
10 44,8
2" 63 16 53
10 56,6
6 58,4
2"1/2 75 16 63,2
10 67,4
6 69,8
3" 90 16 75,8
10 80,8
6 83,6
10 98,8
6 102,8
Pour un tronçon A qui doit transporter un débit Q, le diamètre de la conduite adaptée doit remplir
la condition de vitesse d’écoulement des petites conduites en charge des adductions d’eau.
Pour les AEP en milieu rural au Burundi, on a fixé en 1989 que la vitesse d’écoulement doit
remplir la condition suivante :
0.3m /s ≤ V≤ 1.5m/s
37
C’est donc cette condition que l’Ingénieur doit respecter pour le choix des diamètres de la
tuyauterie à utiliser dans chaque tronçon.
La pression nominale dans la conduite
Après avoir choisi le diamètre adapté au débit à transporter, il faut déterminer la pression
nominale de la conduite pour qu’elle ne casse pas sous pression du fonctionnement normal. Ici, il
faut noter que la pression à considérer est uniquement la pression statique pour garder une marge
suffisante de sécurité pendant le fonctionnement.
- Si la différence d’altitude entre la source et ce point est inférieure à 60m, on choisit une
conduite de pression nominale de 6 bars (PN6), pour le tronçon en amont de ce point.
- Si la différence d’altitude entre la source et ce point est comprise entre 60m et 100m,
on choisit une conduite de pression nominale de 10 bars (PN10), pour le tronçon en
amont de ce point
- Si la différence d’altitude entre la source et ce point est comprise entre 100m et 160m,
on choisit une conduite de pression nominale de 16 bars (PN16), pour le tronçon en
amont de ce point.
- Si la différence d’altitude entre la source et ce point est supérieure à 160m, on choisit
une conduite de pression nominale supérieure à 16 bars.
-Les pertes de charges linéaires correspondant aux frictions de l’eau contre les parois de la
conduite
-Les pertes de charges singulières correspondant à la présence d’un obstacle sur le réseau
particulier, c'est-à-dire toute modification géométrique de la conduite. On peut y compter les
Changements de direction (coudes, raccords en T), les variations de section, les vannes ou
robinets, les appareils de mesure, etc. ...
Les pertes de charges sont fonction de cinq facteurs à savoir : le débit Q, la vitesse d’écoulement
V, le diamètre D de la conduite, la rugosité de la conduite et les caractéristiques du liquide.
V *D
Avec Re =
v
La viscosité cinématique de l’eau à différente température :
Les pertes de charge totales pour un tronçon de longueur L sont calculées à l’aide de la
formule suivante :
J= j*L
Certains autres auteurs ont donné les différentes formules pour déterminer le coefficient de
pertes de charges λ en tenant compte de la nature et du diamètre de la conduite ainsi que
du nombre de Reynolds.
39
Colebrook et White
Ces deux auteurs ont donné la formule pouvant être utilisée pour tous les types de
tuyaux :
Prandtl et Nikuradse
Leur formule est utilisée uniquement pour les tuyaux rugueux, donc pour les tuyaux en
acier, en fonte et en béton armé
Ce sont celles qui sont dues aux changements de direction de la conduite et aux différents
appareillages.
Les pertes de charge singulières sont calculées par la formule :
Js = K V2 / 2g
Où : K : Coefficient dépendant du type de singularité.
En général, les pertes de charge singulière sont estimées à 15 % de pertes de charge linéaire.
A titre d’exemple, les croquis des nœuds pour l’AEP donnée quelconque sont montrés dans le
tableau ci-dessous.
44
Pour bien détailler ces éléments, il est conseillé d'utiliser le schéma de fonctionnement du
réseau, qui montre tous les éléments que l'étude aura conclu, et c'est à l'aide de ce schéma que
l'Ingénieur pourra calculer le quantitatif des fournitures ainsi que le métré des travaux à
exécuter.
III.13.2. La tuyauterie
La tuyauterie est l’ensemble des conduites que l’on a utilisé dans le réseau. La longueur de la
tuyauterie est calculée tronçon par tronçon car dans un même tronçon, il est indiqué d’utiliser
la tuyauterie de même catégorie. A titre d’exemple, la tuyauterie de l’AEP prise au hasard
peut se lire sur le schéma de fonctionnement, et peut être détaillé comme suit :
Exemple :
Total 3475500
Les accessoires à la tuyauterie sont les pièces que l'on utilise pour les raccordements dans les
nœuds. Pour déterminer le quantitatif de ces accessoires, on dénombre les quantités des pièces
données par les croquis des nœuds. A titre d’exemple, le quantitatif des accessoires à la
tuyauterie de l’AEP prise au hasard est donné dans le tableau ci-dessous .
Exemple :
Réducteur PVCDN
50/32 Pce 2 3162 6324
Total 172910
NB : A côté de ces accessoires collectés dans les nœuds, il faut ajouter les accessoires qu’on
trouve dans les équipements des réservoirs et des bornes fontaines.
A titre d’exemple, le quantitatif des fournitures pour les équipements des réservoirs et des
bornes fontaines est montré sur le tableau ci-dessous.
Exemple :
Passe-cloison ml
Selon les plans indiqués ci-dessus, on peut calculer le devis sur le modèle des ouvrages de
l'AEP prise au hasard dans les tableaux ci-dessous.
a) Le réservoir
1 Installation du chantier ff
2 Fouille de fondation m³
4 Béton radier m³
Total
1 Installation du chantier ff
2 Fouille de fondation m³
4 Béton radier m³
6 Maçonnerie de moellons m³
Total
1 Installation du chantier ff
2 Fouille de fondation m³
3 Sable de proprété m³
4 Béton de forme m³
Total
48
Terrain meuble ml
Terrain caillouteux ml
Terrain rocheux ml
Total
Total
Réception provisoire FF 1
Réception définitive FF 1
Total
49
Comme en milieu rural, pour le calcul des besoins en eau on commence toujours par la
détermination de la catégorie de la population à desservir ainsi que les différentes
collectivités. Ensuite on détermine les appareils domestiques pouvant exister dans le secteur
et on calcule les besoins sur base des débits des appareils intérieurs de chaque parcelle (ou
appartement).
- Les normes des débits des appareils intérieurs sont données dans le tableau suivant :
Evier 0,20
Baignoire 0,35
Douche 0,25
Chasse de WC 0,10
Buanderie 0,40
Les normes précisent que, pour un nombre N d’appareils dans un immeuble, le coefficient k
de simultanéité de fonctionnement est calculé avec la formule :
50
Exemple2
1 buanderie 1 bidet
51
Solution
Total 6 1,10
qm 0,183
k 0,447214
Qi 0,491935
Nbre Appartements 32
Q total 15,742
Exercice :
Calculer le besoins en eau potable d’un centre urbain ayant 3 quartiers représentés dans le
schéma ci-dessous :
52
Q1 : Quartier haut standing, toutes les parcelles ont des maisons en étage ( un seul étage)
2 éviers 1 baignoire
3 bidets 1 buanderie
Q2 : Quartier bas standing, chaque parcelle a une petite maison ayant comme appareils :
1 douche
Q3 : Quartier moyen standing, toutes les parcelles ont des maisons simples , de standing
moyen, ayant comme appareils intérieurs :
1 évier 1 baignoire
2 bidets 1 buanderie
Solution :
Pour Q1
Appareil Normes Nbre q
Evier 0,20 2 0,4
Lavabo individuel 0,10 3 0,3
Lavabo collectif 0,05 1 0,05
Bidet 0,10 3 0,3
Baignoire 0,35 1 0,35
Douche 0,25 2 0,5
Chasse de WC 0,10 2 0,2
Buanderie 0,40 1 0,4
Total 15 2,5
qm 0,167
K 0,267261
Qi 0,668153
Nbre Appartements 72
Q1 total 48,107
53
Pour Q2
Appareil Normes Nbre q
Evier 0,20 1 0,2
Lavabo collectif 0,05 2 0,1
Douche 0,25 1 0,25
Chasse de WC 0,10 1 0,1
Buanderie 0,40 1 0,4
Total 6 1,05
qm 0,175
K 0,447214
Qi 0,469574
Nbre Appartements 98
Q2 total 46,018
Pour Q3
Appareil Normes Nbre q
Evier 0,20 1 0,2
Lavabo individuel 0,10 1 0,1
Lavabo collectif 0,05 1 0,05
Bidet 0,10 2 0,2
Baignoire 0,35 1 0,35
Douche 0,25 1 0,25
Chasse de WC 0,10 2 0,2
Buanderie 0,40 1 0,4
Total 10 1,75
qm 0,175
K 0,333333
Qi 0,583333
Nbre Appartements 33
Q 3 total 19,250
Avant toute étude, on doit d’abord montrer la répartition initiale des débits.
Dans notre maille les débits initiaux sont répartis comme ci-dessous :
Opération1 : Numéroter les tronçons et les nœuds et montrer le sens positif de l’écoulement.
Opération 2 : Suivant la distribution initiale des débits, déterminer les conduites à utiliser pour
chaque tronçon.
On aura :