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De Loïc Cerise
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SOMMAIRE
• Introduction..................................................................... Pages 04 et 05
– II / Le matériel..................................................... Page 18
• A- Les outils de l’élève
• Lexique............................................................................. Pages 25 à 27
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INTRODUCTION
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Une longue et interminable introduction seraient une perte de temps et je pense qu’un court texte
de Tacite sera aussi efficace :
« Aujourd’hui le nouveau-né est remis aux mains d’une misérable servante grecque, à
laquelle on adjoint un ou deux esclaves pris au hasard, les plus vifs d’ordinaire et les plus
incapables d’un emploi sérieux. Ce sont leurs contes et leurs préjugés qui imprègnent des âmes
neuves et ouvertes à toutes les impressions.
Rome a des vices propres et particuliers, qui me semblent saisir l’enfant presque dans le
sein de la mère: je veux dire l’enthousiasme pour les histrions, la passion des gladiateurs et des
chevaux. Quelle place une âme obsédée, envahie par ces viles passions, a-t-elle encore pour les
arts honnêtes ? Combien trouveras-tu de jeunes gens qui à la maison parlent d’autre chose ? Et
quelles autres conversations frappent nos oreilles, si nous entrons dans une salle de cours ? Les
maîtres même n’ont pas avec leurs auditeurs le plus ordinaire entretien, car ce n’est point une
discipline sévère ni un talent éprouvé, ce sont les manèges de l’intrigue et les séductions de la
flatterie qui peuplent leurs auditoires. »
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L’ENFANT ROMAIN
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I / LA NAISSANCE
Depuis la Rome royale, on distingue généralement l’INFANS jusqu'à l'âge de sept ans,
lorsque l’enfant entre à l'école, puis le puer jusque vers dix-sept ans. A compter de cet âge, le
garçon devient ADULESCENS jusqu'à trente ans. La fille devient généralement UXOR,
épouse, puis MATRONA, mère de famille. Cependant, l'évolution des moeurs au cours de la
République et de l'Empire romain fait varier quelque peu ces délimitations d’âges.
Le bain qu’on lui donne chaque jour dans de l’eau froide, est l’occasion d’un modelage
énergique du corps. La nourrice façonne diverses parties de son corps; les mâchoires, le nez, le
crâne, pour qu’il soit bien rond.
B - EMMAILLOTEMENT DU NOUVEAU-NÉ
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« Ensuite elle emmaillotera à part chacune des jambes, car en les rapprochant nues et en
les entourant d'une bande unique, on s'expose à les ulcérer : en effet, le contact des chairs lorsque
le corps est encore tendre produit rapidement de l'inflammation. La sage-femme poursuivra
l'enroulement des bandes jusqu'au bout des orteils en laissant plus lâches les parties
correspondant aux cuisses et aux mollets, mais en serrant à hauteur des genoux, des jarrets, du
cou de pied et des chevilles afin que les extrémités des jambes s'épanouissent, mais que leur
partie médiane soit ramassée. »
« Entre les os des chevilles et ceux des genoux, de même qu' à hauteur des coudes, on
interposera des tampons de laine, pour éviter que les saillies osseuses ne soient contusionnées
sous l'effet d'une compression forcée ou du simple contact des parties du corps. »
: « On enroulera une bande large autour de l'ensemble du corps, du thorax aux pieds »
« Le crâne du nouveau né sera mis à l'abri grâce à un enroulement de tissu ou de laine »
« C'est alors qu'on enveloppera entièrement le nouveau né d'une large bande »
L'enfant n'était donc absolument plus maître de ses mouvements et était façonné selon les
canons de l’époque.
C – L’ÉDUCATION
Dés l’âge de sept ans dans les familles aristocratique, c’est le père qui se charge
personnellement de l’éducation de son fils. Caton tenait à enseigner lui-même à son fils tout ce
qu’il devait apprendre (Plutarque, Caton l’ancien). Horace, quant à lui, raconte que son père
l’emmenait tous les jours à l’école pour lui éviter d’être corrompu par les rencontres de la rue
(Horace, Satires) C’est en accompagnant son père dans les festins, à la curie et dans ses diverses
activités publiques que le jeune noble s’initie à la vie sociale et politique.
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II / LES PRÉCEPTEURS
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L'éducation cherche aussi à développer chez l'enfant certaines vertus paysannes.
acharnement au travail, austérité, frugalité. On le met en garde contre les effets corrupteurs du
luxe et on lui donne en exemple la vertu d'un Cincinnatus (Tite Live, Histoire Romaine). A
chaque étape de son éducation, on cherche à le rendre endurant et on éloigne de lui tous les
plaisirs qui risquent de l'amollir. Dès la naissance, le corps du bébé est entouré de bandelettes
très serrées. Ses mains sont maintenues ouvertes, des attelles lui gardent les jambes raides.
Une fois devenue PUER, l’enfant n’à toujours pas le droit de prendre des bains chauds ni
de se coucher pour le repas Varron affirme même qu'il doit manger et dormir peu. C'est encore
pour endurcir physiquement ses fils, et leur éviter en même temps d'être corrompus par la ville
que le père les envoie travailler sur ses terres, à la campagne.
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III / L’ADOLESCENCE
A - L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Cet enseignement vise l'éloquence et est centré sur la littérature et la langue. Les romains,
bons techniciens des mines, des routes, de la construction et de la stratégie militaire, n'ont
pourtant pas créé un véritable enseignement scientifique et technique comme les grecs ou les
arabes avaient pu le faire.
Le savoir scientifique et technique semble se transmettre dans le cadre des métiers et des
familles. L'artisan enseigne à son apprenti, le père apprend à son fils la technique de son métier.
Les seules matières enseignées officiellement sont celles qui, comme le droit, la rhétorique, la
philosophie, conduisent aux carrières administratives et politiques, les seules qui intéressent les
riches.
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Vers seize ans, l'éducation familiale est
terminée. Au cours d'une cérémonie religieuse,
l'adolescent dépose la toge bordée de pourpre
(TOGA PRAETEXTA) et les autres insignes de
l'enfance pour revêtir la toge virile. Il fait
maintenant partie des citoyens mais sa formation
n'est pas achevée…
C'est encore souvent sous la protection d'une haute personnalité politique, choisie par la
famille, qu'il accomplit enfin ses deux années de service militaire.
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IV / LES JOUETS
B - À PARTIR DE UN AN
POUPEE CORYNTHIENNE (Grèce 5eme siècle avant JC) : La poupée a une taille de
10 à 15 cm, elle est coiffée de haut POLOS, d'une tunique ajustée jusqu'aux tenons des jambes.
Grâce aux copiages, surmoulages retrouvés sur les rives de la Mer Noire, d'Afrique du Nord,
d'Italie méridionale, d'Espagne, nous avons une idée de la diffusion de ce modèle sur tout le
pourtour méditerranéen.
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POUPEE GRECQUE CLASSIQUE
Les jeunes filles offraient aux dieux leur poupée la veille de leur mariage, pour qu'ils leur
procurent fertilité et bonheur.
Leur origine est sans doute sacrée : l'augure interroge les Dieux
.
Les NOIX : elles étaient le symbole de l'enfance, d'où l'expression « nuces relinquere »
(prendre congé des noix, sortir de l'enfance). Associées à des évènements joyeux, elles sont
lancées lors des naissances, anniversaires ou mariages. Elles sont également offertes aux enfants
par les amis de la famille pendant les fêtes des Saturnales.
La TOUPIE : elle est déjà représentée sur des vases datant du 5ème siècle avant JC. Les
toupies pouvaient être en buis, en terre ou en bronze
Le SABOT : il est antérieur à la toupie. Il se manipule à l'aide d'un fouet qui réactive le
mouvement.
Le YOYO ou émigrette : 2 disques sont réunis par une cheville, en terre cuite ou en bois
La BALLE : c'est un jeu d'origine grecque (NAUSICAA) surtout pratiqué par les
adolescents et les jeunes filles.
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La balle était colorée (verte dans le Satiricon de Pétrarque) et pouvait être bourrée de
poils ou de plumes, souple ou dure, de taille variable. Elle pouvait aussi être remplie d'air afin de
la rendre très légère.
On pouvait y jouer avec des battes ou des raquettes (sorte de hockey sur gazon)
Les Romains consacraient souvent les exercices matinaux à des jeux de balle dont le
handball (EXPULSIM LUBERE) sur la palestre, ou les terrains (SPHERISTAE).
Une des règles: le jeu du trigon: Trois joueurs sont placés aux trois angles d'un triangle et
se lancent une balle dure, le trigon, qui ne rebondit pas. Il semblerait que le but du jeu consiste à
se la lancer de façon à ce que l'adversaire ne la rattrape pas. On pouvait également y jouer avec
deux trigons simultanément, ainsi un joueur habile rattrapait la balle de la main gauche en
relançant l'autre trigon de la droite. Il pouvait également passer la balle d'une main à l'autre et
donc changer le sens de rotation. Les meilleurs relançaient la balle sans l'attraper, simplement en
la frappant D'après le poète Martial, rater la balle donnait le point à l'adversaire
Le BALLON : il est prisé par les enfants car plus léger et plus gros que la balle.
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L’ENSEIGNEMENT
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I / LOCAUX ET MÉTHODES
Les châtiments corporels sont la règle. Plusieurs auteurs latins parlent de leurs souvenirs
d'école et certains sont plutôt de mauvais souvenirs. Les maîtres, pauvres, mal payés et peu
instruits, ont trop d'élèves et des locaux misérables. Pour vivre, ils acceptent souvent des travaux
supplémentaires de copistes.
Les enfants de 7 à 11 ans (garçons, filles et même esclaves) apprennent à lire, écrire et
compter dans l'inconfort le plus complet. Cette école primaire est payante et autoritaire : les
coups sont courants et le maître frappe les enfants avec la férule (une baguette de bois) ou bien
des lanières de cuir.
L'école, ouverte aux bruits de la rue, devient parfois glaciale l'hiver. La classe peut
d'ailleurs se faire au bord d'un chemin, sur une place publique ou bien sous un des portiques du
forum. Les instituteurs les plus en vue peuvent avoir leur « LUDUS" au forum entre deux
échoppes de marchands...
La pédagogie, plutôt autoritaire, repose sur l'imitation et sur le "par coeur". Les manuels
scolaires n'existent pas et les élèves apprennent des passages entiers de grands auteurs latins :
Virgile, Tite-Live...
Mais bien avant cela, le magister LUDI a commencé par enseigner les lettres, puis les
syllabes, puis les mots. Il passe alors très progressivement à la lecture de phrases simples puis de
textes courts. La lecture se fait à voix haute ; l'élève répète après le maître. Pour apprendre à
tracer les lettres, le maître guide lui-même la main de l'élève ou lui fait suivre un sillon de
modèles gravés en creux. On s'initie au calcul avec l'abaque ou avec des jetons.
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II / LE MATÉRIEL
Pour le calcul, l'élève possédait l'abaque ainsi que des jetons. En guise de cartable, les
élèves portent (ou font porter par leur pédagogue) une boîte (CAPSA, ae) qui contient leurs
instruments de travail (CEREA, STILI, etc) et leur déjeuner. On reste souvent à l'école toute la
journée. L'école s'interrompt pendant les grandes chaleurs de l'été.
L’enfant utilise des tablettes de bois enduites de cire (TABELLA) sur lesquelles il écrit
avec un STYLET. Ce dernier est une tige rigide ayant une extrémité pointue et l’autre aplatie.
On trace les lettres sur la cire avec la pointe du stylet et on efface avec la partie plate.
L’enfant romain possède également des livres. Ceux-ci sont écrit sur des feuilles de
papyrus distinctes qui sont collées successivement l’une à côté de l’autre; la dernière est fixée
par son bord extrême sur un cylindre de bois ou d’os autour duquel la longue feuille est enroulée.
Pour lire, on tient le rouleau de la main droite, et de la main gauche on le déroule vers la
gauche en l’enroulant à gauche au fur et à mesure sur un second cylindre. La lecture achevée par
un mouvement inverse on l’enroule sur le premier cylindre.
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III / L’ÉDUCATION DES FILLES
Les lois romaines accordaient peu de droits aux femmes: elles avaient originellement le
même statut que celui des enfants: elles étaient considérées comme étant incapable de prendre
soins d'elles mêmes. Les femmes étaient sous l'autorité du " Pater familias " jusqu'à ce qu'elles
se marient. D'un autre côté, une femme mariée prenait la direction des affaires de la maison,
donnant des ordres aux serviteurs et aux esclaves. Le mariage était en général arrangé pour des
raisons sociales et économiques. Les filles étaient mariées très jeunes, entre 12 et 14 ans
Les romains de toutes les classes sociales mettaient beaucoup d'importance dans
l'éducation: des Patriciens aux plébéiens, les citoyens de Rome envoyaient leurs enfants à l'école.
Au second siècle après J-C, l'éducation des jeunes romains était issue de trois courants culturels:
L'humanisme gréco-romain, le christianisme, et l'éducation barbare orientée vers la formation
des paysans ou des guerriers.
- De 7 à 12 ans, les garçons et les filles se rendaient dans des écoles primaires bon
marché. Elles étaient généralement situées dans des rues commerçantes et louées par un maître.
Les enfants y apprenaient à lire le latin, et écrire sur des tablettes de cire. Mais les enfants de
familles riches étaient souvent instruits chez eux par un précepteur ou un esclave dont c'était la
tâche.
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- De 12 à 16 ans, les filles et les garçons allaient dans des écoles secondaires appelées
GRAMMATICUS où ils faisaient l'apprentissage de la grammaire: on y étudiait l'Histoire, un
peu de géométrie et des textes d'auteurs classiques. Les filles étaient séparées des garçons et
apprenaient aussi la poésie et la musique. L'art de la cuisine et de la couture leur étaient
enseignés chez elles afin qu'elles deviennent de bonnes épouses et mères.
- A 16 ans, seuls les garçons pouvaient poursuivre leur éducation en entrant dans des
écoles supérieures appelées " RHETOR ", dans lesquelles ils perfectionnaient leur art oratoire et
choisissaient entre le droit ou la philosophie. Les plus riches partaient pour Athènes où ils
devenaient les disciples des fameux philosophes qui y vivaient.
La discipline dans toutes ces écoles étaient de mise: les élèves étaient souvent frappés en
guise de punition.
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IV / LES LEÇONS
Jusqu'à 13 ou 15 ans, l'enfant suit les leçons de ces grammairiens qui leur apprennent la
littérature grecque et latine (Homère est alors la grande référence et on l'apprend "par coeur" ;
Tite-Live est l'historien latin le plus lus et recommandé ; Virgile raconte dans le grand poème
épique de l'Enéide les origines de Rome), l'histoire et la géographie, la musique, la mythologie,
plus que les mathématiques.
Le jeune Romain apprend donc d'abord l'agronomie. Le plus célèbre des traités portant
sur ce sujet est celui de Caton (Caton, de l'agriculture). Mais pour bien gérer un domaine,
beaucoup d'autres connaissances sont utiles, la médecine en particulier qui, comme l'écrit Caton,
permet de soigner les esclaves donc d'accroître le rendement de la main d'oeuvre.
L'enseignement du droit tenait aussi une grande place dans l'éducation latine. Les
Romains, très attachés à la tradition, accordaient une grande autorité à la jurisprudence. La
justice est donc rapidement devenue un ensemble complexe de prescriptions nécessitant une
formation approfondie. Le jeune noble acquérait cette formation de façon très pratique auprès du
protecteur et initiateur politique que la famille lui avait choisi.
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A – L’ABAQUE
La numération romaine rendait toute opération impossible… Ils utilisaient des abaques
pour faire des calculs : c'est une tablette rectangulaire avec des colonnes pour chaque puissance
de dix ( 1 - 10 - 100 - 1000 - 10.000 ... ) sur laquelle on plaçait des jetons pour représenter les
nombres. Les abaques furent très longtemps utilisés.
Cet abaque était pratique pour l'addition et la soustraction . Pour la multiplication , ils
effectuaient la somme de plusieurs produits partiels ( même principe que la multiplication
actuelle ) . Ils effectuaient donc des additions et des soustractions répétées pour les
multiplications et les divisions.
Chaque étoile représente un jeton .Sur la 2e ligne , le jeton dans la colonne des 10.000
signifie 50.000 ; celui dans la colonne des 1.000 signifie 5.000 et celui dans la colonne des unités
signifie 5 .
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CONCLUSIONS
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L’éducation tenait une place importante dans la civilisation romaine. Ce fut le premier
peuple à instaurer au sein de son enseignement une mixité. Bien que les études que suivaient les
jeunes romains étaient payante, la majeur partie de la population savait lire et écrire.
Cette éducation stricte mais efficace se remarque aujourd’hui dans les fresques, les
graffitis, les stèles ou les monuments que la Rome antique nous a fait parvenir. Le système de
scolarisation des romains est le fondement de notre éducation moderne. Rome contribua à établir
les premiers fondements d’une éducation mixte dans les sexes, les races et les différentes
couches de la société. Elle permis à certains auteurs classiques tel que Tacite, Suétone, Sénèque
ou Pline le jeune de voir le jour nous laissant un savoir inestimable.
Si l’éducation et son système d’enseignement n’avaient pas été aussi précurseurs chez les
romains, nous serions aujourd’hui amputé d’une grande source de connaissances. Voici pourquoi
l’éducation actuelle est redevable à l’enseignement dont dispensait les romains à leurs enfants.
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LEXIQUE
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ADULESCENS : Jeune homme ou jeune femme en principe entre 17 et 30 ans, mais parfois au-
delà.
ARENARIUS : Maître de géométrie ou d’arithmétique qui faisait ses calculs ou traçait ses
figures sur une table couverte de sable.
CREPITALUCUM : Petit hochet cerclé de grelots que les parents offraient à leur enfant.
GRAMMATICUS : Erudit qui instruit les jeune élèves lorsque ceux-ci entrent dans une école
primaire.
LECTIO : Lecture.
LUDUS : Jeu, amusement, jeux publics, enfantillage, les plaisirs de la jeunesse, école
LUDUS LITTERARIUS : Ecole primaire dans lesquelles on envoyait les jeunes garçons et
filles de toutes les classes sociales.
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PUER : Garçons ou filles qui sort de l’enfance.
RADIUS : Baguette pointue dont se servaient les professeurs pour tracer des figures sur une
table de sable.
RHETOR : Orateur.
TURBO : Toupie.
VIRTUS : Qualité morale des jeunes garçons dans les familles aristocratiques.
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ANNEXES
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