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Ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la

Promotion des Langues nationales (MENAPLN)

RECUEIL DE CONTES, CHANTS, POESIES ET


COMPTINES POUR L’EDUCATION
PRESCOLAIRE AU BURKINA FASO

Octobre 2021

1
SOMMAIRE

PREFACE………………………………………………………………………………………………………………………

SIGLES ET ABREVIATIONS ..................................................................................................................................................


INTRODUCTION .....................................................................................................................................................................
PREMIERE PARTIE : RECUEIL DE CONTES ET HISTOIRES .............................................................................................
CHAPITRE I : Contes avec support ………………………………………………………………………………………..…

CHAPITRE II: Contes recreatifs et Histoires…………………………………………………………………………….……….

DEUXIEME PARTIE: RECUEIL DE CHANTS…………………………………………………………………………..


CHAPITRE I: Chants en Français………………………………………………………………………………………………..……..

I- Chants d'animation et de ronde en Français …………………………………………………………………………….….

II- Chants de grands moments en Français ………………………………………………………………………………..…….

III- Berceuses en Français ………………………………………………………………………………………………………..……….

CHAPITRE II: Chants en Langues nationales……………………………………………………………………….……………..

I- Chants d'animation et de ronde en Langues nationales ………………………………………………….…………….

II- Chants de grands moments en Langues nationales ………………………………………………………….………….

III- Berceuses en Langues nationales ……………………………………………………………………………………..……….

TROIXIEME PARTIE: RECUEIL DE POESIES…………………………………………………………………………


CHAPITRE I: Poésies en Français……………………………………………………………………………………………….……..

CHAPITRE II: Poésies en Langues nationales………………………………………………………………………………..…..

QUATRIEME PARTIE: RECUEIL DE COMPTINES……………………………………………………………………


CHAPITRE I : Comptines en Français………………………………………………………………………………….……………..

CHAPITRE II : Comptines en Langues nationales……………………………………………………………………..………..

CONCLUSION………………………………………………………………………………………………………………………………….

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………………………………………………..

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PREFACE
L’éducation est le canal principal de transmission des valeurs cardinales et des connaissances
susceptibles de faciliter l’insertion du jeune enfant dans la société. Egalement, elle constitue un facteur
essentiel de développement d’un pays. La loi n°013-2007/AN du 30 juillet 2007 portant loi d’orientation de
l’éducation induit la nécessité de repenser le système scolaire au Burkina Faso avec des méthodes
innovantes et des contenus en phase avec nos réalités socio-culturelles.

Pour atteindre ces objectifs escomptés, un ensemble d’activités éducatives et d’éveil sont exécutées
dans les structures d’éducation préscolaires touchant plusieurs dimensions dont les activités langagières,
d’éveil mathématique, de pré-lecture, de littérature enfantine et d’éducation musicale. Aussi, dans la
conduite de ces activités, les contes, les chants, les poésies, les comptines occupent une place centrale.

Le recueil de contes, chants, poésies, comptines que j’ai le plaisir de présenter au public burkinabè est
l’aboutissement de travaux intences et municieux des acteurs de l’éducation de la petite enfance avec
l’appui technique et financier de l’UNICEF. Il vient à point nommé comme une réponse à une attente
pressante des éducateurs en classe et un outil pour suppléer à l’absence d’un référentiel national en la
matière.

L’existence d’un tel référentiel permettra d’exploiter au mieux le potentiel existant dans la conduite des
activités et d’offrir au jeune enfant un encadrement adapté à son environnement et à ses capacités
cognitives et psychologiques. Je souhaite vivement que ce recueil puisse aider chaque éducateur dans
sa tâche et qu’il le prépare à bien conduire les activités d’enseignement/apprentissage dans sa section.

Je saisis cette opportunité pour rendre un vibrant hommage à tous les acteurs qui ont contribué à
l’élaboration de ce recueil qui, j’en suis persuadé, deviendra un référentiel didactique d’une grande
portée. Ainsi, j’invite ceux et celles qui sont au cœur de l’action éducative à s’approprier de son contenu
pour une meilleure exploitation au grand bonheur des touts petits de notre pays.

Le Ministre de l’Education nationale, de l ’Alphabétisation


et de la Promotion des Langues nationales

Pr. Stanislas OUARO


Officier de l’Ordre des Palmes académiques

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SIGLES ET ABREVIATIONS

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INTRODUCTION
Il est de notoriété publique que la petite enfance est par excellence la tranche au cours de laquelle les
différentes acquisitions sont aisées et leurs impacts plus grands et plus pérennes. Cette tranche de la vie
est si précieuse pour les enfants que les professionnels en charge de cette question ont l’obligation
d’avoir une planification d’intervention rigoureuse et riche. À l’apprentissage des fonctions élémentaires
comme s’asseoir, marcher et courir s’ajoutent très précocement les acquisitions de notions
mathématiques, langagières, graphiques, etc.

L’apprentissage de l’art dans sa diversité a aussi une place de choix dans ce processus
d’accompagnement de la petite enfance vers la maturité d’où l’importance accordée aux contes, aux
chants, aux comptines, et à la poésie dans les structures d’éducation préscolaire au Burkina Faso et
partout dans le monde. Eu égard à cette importance, les éducateurs recourent à diverses sources pour
trouver des contes, des chants, des poésies, et des comptines qui présentent par moment des
insuffisances et des contenus peu apropriés.

Le présent recueil répond à cette préoccupation. Il est construit en lien avec le programme national
d’éducation préscolaire et en phase avec l’approche pédagogique intégratrice (API) qui consacre une part
belle aux savoirs locaux. C’est un document qui renferme les intrants indispensables en français et en
langues nationales pour un enseignement/apprentissage efficace des activités de langage conte,
d’animation en chant, de littérature enfantine, etc. Il est destiné à faciliter le travail de l’éducateur en lui
proposant des contenus des apprentissages pour les activités ci-dessus citées.

Il s’articule autour de trois grandes parties : une première partie entièrement consacrée aux contes, une
deuxième partie consacrée aux chants en français et en langues nationales, une troisième partie resevée
aux poésies en français et en langues nationales et enfin une quatrième partie consacrée aux comptines,
également en français et en langues nationales.

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PREMIERE PARTIE : RECUEIL DE CONTES
ET HISTOIRES

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CHAPITRE I : CONTES AVEC SUPPORT

LISTE DES CONTES AVEC SUPPORT DE BANDES DESSINEES OU DE MAROTTES


N° TITRE DU CONTE REFERENCE
DE LA PAGE
01 La mère pintade et la tortue
02 L’origine des yeux du hibou
03 Les conseils de la petite souris
04 Le prix de l’inconduite
05 La souris, la poule, le mouton et le bœuf
06 Le génie, la veuve et ses trois enfants
07 La recompense de l'obeissance
08 Le petit poussin
09 La tortue, la hyène et le lion
10 L’origine du singe
11 Le lièvre, la hyène et les galettes
12 La case à viande des genies
13 La hyène et le bouc
14 Yembi l’orphelin
15 La grenouille et la mouche maçonne
16 Le singe, la hyène et le lièvre
17 Le lièvre, la hyène et les bonbons du lion
18 L’enfant et le caiman
19 Le puits du lion
20 Le coq et le chien
21 La hyene et l’ane
22 La tourterelle et la tortue
23 La poule et l’épervier
24 Les trois chiots et leur mère
25 Les animaux de la brousse et le karité
26 Le lièvre, la hyène et les pois de terre
27 Les funerailles de la belle-mère de la chenille
28 Le festin du lion
29 Le pari du lièvre et la tortue
30 L’enfant têtu et les genies du bois sacré

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Conte N° 1: La mère pintade et la tortue

Il était une fois, la mère pintade et son amie, la tortue vivaient au bord de la mare. Comme elles étaient
loin du marché, il fallait faire une longue distance pour chercher à manger. Avant d’y aller, la mère
pintade confiait ses enfants à son amie la tortue.
Voisine Tortue : « veille sur mes enfants, je vais faire un tour au marché avant de revenir ».
Maman Tortue : « Pas de problème maman pintade, surtout ramène nous de bonnes choses du
marché ».
L’ambiance était bonne et les deux amies vivaient en toute harmonie.
Un jour la tortue était trop fatiguée. Elle s’est donc endormie et un des petits s’éloigna à la rencontre de
sa mère qu’il voyait venir de loin. La pintade ayant aperçu son enfant se promener seul, se fâcha contre
son amie. La mère pintade très remontée interpella son copine sur un ton grave : « toi tu es quelle
voisine, comment peux-tu ainsi exposer la vie de mes enfants ».
Maman Tortue : « Pardon Maman Pintade, j’étais très fatiguée et le sommeil a volé mon attention ».
La tortue insista dans sa demande de pardon mais son amie refusa et la chassa de chez elle. La tortue
demanda à tous les animaux de la brousse de demander pardon à la mère pintade. Mais mère pintade a
refusé tout pardon. Vint un jour où la pintade devait retourner chercher à manger et comme son amie la
tortue n’était plus là pour garder ses petits, elle les laissa seuls. A son retour, elle les trouva tous noyés
dans la mare.
Morale :
▪ Il faut pardonner les erreurs des amis ;
▪ Il faut toujours respecter les ordres des parents ;
▪ Il faut toujours comprendre et pardonner les autres.

Conte N°2 : L’origine des yeux du hibou

Un jour, Dieu fait appeler le Hibou et lui donne toute sorte d'yeux pour les distribuer aux autres oiseaux.
Dieu « Hibou, prends les yeux contenus dans ce sac, et vas les distribuer à l’ensemble des oiseaux de la
brousse chacun selon ses besoins : les gros yeux pour les gros et les petits yeux pour les plus petits ».
Le Hibou s’en alla et rassemble les oiseaux et commence à distribuer les yeux. Mais il cache deux yeux
qui sont, très gros et qui lui plaisent. Tous les oiseaux mettent leurs yeux. Arrive le tour de Hibou. II met
les yeux qu’il avait cachés. Alors son visage change et il devient vilain. Les autres oiseaux commencent à
rire en se moquant de lui car il ressemblait à un masque. En chœur tous les oiseaux s’écrièrent :
« aaahhh, qu’il est vilain Hibou ».
Le Hibou est très fâché. II va se cacher toute la journée dans la forêt et sort seulement la nuit, quand tout
le monde dort. Voilà pourquoi le Hibou porte de gros yeux et ne sort que la nuit.
Morale : il faut être honnête avec ses camarades en partageant correctement ce que l’on vous
donne à partager.

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Conte N°3 : Les conseils de la petite souris

Un jour, en parcourant la forêt, Tinga le piégeur découvrit un manguier chargé de fruits. D'autres fruits,
tombés de l'arbre, étaient répandus ça et là. Chaque jour, des bandes d'animaux venaient les manger.
C’est ainsi que Tinga entoura donc le manguier d'une palissade et tendit des pièges tout autour. Quand il
eut fini, il se retourna au village.
A peine était-il parti que les animaux accoururent en foule, depuis les plus gros jusqu'à la petite souris.
En apercevant les pièges, la petite souris dit : « Vous voyez ce que font les hommes et vous vous voulez
encore aller manger des mangues ? ».
— « Et après ? » disent les autres animaux
— « Moi, je m'en méfie, je rentre chez moi, car j'ai le pressentiment qu'il nous arrivera un malheur, dit la
petite souris. »
Malgré l’insistance de la souris qui déconseille vivement d’aller chercher les mangues ce jour là, les
autres animaux ont trouvé la souris trop petite pour être intelligente et les guider.
Ils foncèrent alors tous sous le manguier.
Le lendemain Tinga le piégeur se leva, prit ses lances et son grand couteau, et dit : « Je vais visiter mes
pièges dans la forêt ».

En arrivant, il trouve un phacochère pris dans un piège ; plus loin, une antilope et même un éléphant. Il
les acheva avec sa lance et retourne chercher des hommes pour découper le gibier et transporter la
viande au village.

Morale : L'intelligence ne se mesure pas à la taille. Si les animaux avaient écouté la petite souris, il
ne leur serait pas arrivé malheur.

Conte N°4 : le prix de l’inconduite

Dans un village vivait une grande famille. Grand-mère Mamie était de cette famille. Elle était très gentille.
Elle aimait raconter des histoires à tous les membres de la famille qui l’adoraient et la respectaient. Dans
cette famille il est né une jeune fille, toute particulière, qui a grandi au fil du temps.
Malheureusement, elle se distinguait particulièrement des autres membres de la famille. Chaque fois les
autres membres s’attroupaient auprès de Mamie pour écouter les belles et les conseils, cette fillette
s’isolait dans un coin de la cour car elle n’aimait pas Mamie et elle n’aimait pas aussi les regroupements.
Tous les membres de la famille l’ont suppliée de rester avec Mamie. En effet, elle trouvait que Mamie
était vieille et vilaine. Elle se décide un jour de partir, partir à la recherche d’une belle Mamie.

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Elle sortit alors à la recherche d’une belle Mamie. Après des jours entiers de marche, elle retrouve une
case isolée en pleine brousse. Elle se rapproche de la case pour demander à boire. Elle aperçut une
vieille à la peau plissée avec une grosse dent qui touchait sa poitrine et qu’elle couvrait avec un pagne.
À la vue de cette vieille, elle poursuivit sa marche à la recherche d’une belle Mamie. Elle se mit à
marcher, marcher, marcher…
Des jours après, dans la faim et la soif, elle a rencontré des gens qui marchent sur la tête et qui mangent
les mouches. Arrivée là-bas, elle se mit à pleurer sans fin. C’est en ce moment qu’elle fait la rencontre de
deux lutins qui sont venus à son secours.
Seulement la fille devrait aider les lutins à construire un mur de miel sans lécher les mains. Après trois
heures de construction, la fille lèche sa main et le mur s’écroule. Elle a été bastonnée et chassée. C’est
ainsi, qu’elle prit la résolution de rentrer.
Morale : il faut aimer et accepter tous les membres de sa famille quels que soient les défauts de
certains.
Conte N°5 : La souris, la poule, le mouton et le
bœuf
Dans un village, vivaient deux souris, un mouton, une poule et un bœuf. Ils étaient dans la cour d’une
vieille femme appelée affectueusement « Mami ».
Un jour, les deux souris se mettent à se battre dans la chambre de Mami.
La poule, en les apercevant, court vite donner la nouvelle aux autres animaux de la cour. Elle s’adressa
premièrement au mouton en ces termes : « ça chauffe entre les deux souris dans la chambre de
Mami deh, allons les séparer pour éviter qu’un malheur s’abatte sur nous tous ».
Le mouton rétorqua à la poule « qu’ai-je à me mêler d’une bagarre de deux souris. Je m’occupe de
mes problèmes d’abord ».
Devant le refus du mouton ; elle alla voir le bœuf en lui disant qu’il faut qu’il intervienne pour mettre fin à
la bagarre entre les deux souris dans la chambre de Mami la vieille femme de la cour. Le bœuf lui dit
« les souris se battent ; en quoi cela m’engage, j’ai d’autres choses à faire ».
Déçue, face au refus des autres animaux de répondre à son cri de cœur, la poule se retire et pars
s’occuper de ses poussins.
Les deux souris continuaient sans relache leur bagarre. Dans leur acharnement, elles iront jusqu’à faire
renverser le feu qui réchauffe la chambre de mami sur une étoffe. Le feu s’empara de la chambre et tout
fut brûlé, y compris mami.
Pour organiser les funérailles de mami, il a été décidé de tuer la poule le premier jour des funérailles, le
mouton à une semaine du décès, et le bœuf pour le grand repas.
Attachés au même lieu, les animaux échangent entre eux :
La poule dit : « voyez-vous ce qui nous arrive ? »

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Le mouton et le bœuf regrettent de n’avoir pas écouté le cri de cœur de la poule. En ces termes :
« pourquoi ne t’avons-nous pas écoutée ? »
Le jour des funérailles, la poule fut tuée premièrement, puis après le mouton pour le sacrifice et enfin le
bœuf immolé pour le grand repas des funérailles.
Morale : Il faut toujours œuvrer pour la restauration de la paix qu’elle qu’en soit la situation.

Conte dit sur la chaine de la radio la voix du paysan de Ouahigouya.


Repris par Drabo Fatoumata le 26 aout 2021

Conte N°6 : Le génie, la veuve et ses trois enfants


bœuf
Une veuve vivait à l’écart du village avec ses trois enfants, tous des garçons. Dès leur jeune âge, les
trois frères montraient chacun des qualités ou des défauts. Ainsi l’aîné, timide et stupide, avait grandi
rapidement mais montrait visiblement des signes de déficience intellectuelle. Le cadet, bâti comme un
roc, montrait, des aptitudes pour les travaux de la terre. Et le benjamin, entreprenant et aventurier, avait
un sens aigu du commerce. A leur majorité, l’aîné se montra fort sédentaire et renfermé. Il ne parlait à
personne et sa seule activité consistait, à longueur de journée, à étaler du sable dans la cour et devant la
concession familiale. Il était ainsi l’idiot du village. Ses frères s’en prenaient souvent à lui qu’ils
considéraient comme une bouche à nourrir inutilement. Seule la mère choyait ce « grand enfant » et
prenait chaque fois sa défense. Le cadet, qui était éleveur et agriculteur, devint riche. Ses greniers ne
désemplissaient jamais, ses bœufs, ses chevaux et ses ânes se comptaient par centaines tandis que ses
moutons et chèvres se comptaient par milliers. Le benjamin, comme il fallait s’y attendre, devint le plus
riches commerçant de la contrée. Sa fortune s’exprimait en gros sacs d’or et d’argent.
Un jour, un homme tapa à la porte et la veuve la lui ouvrit. Elle vit que l’homme avait faim, était tout sale
et ses cheveux étaient désordonnés. La veuve lui servit à manger puis le rasa et lui donna de quoi se
laver et se coucher. Le lendemain, après avoir pris son repas, celui-ci entra dans le poulailler à reculons,
en ressortit et s’écria :
« Je suis le mauvais génie de la montagne sacrée. Je ne t’ai jamais dit que j’avais faim et tu m’as donné
à manger. Je ne t’ai jamais demandé de me raser la tête et tu me l’as rasée. Je veux que tu me remettes
mes cheveux à leur place, sinon je vais te tuer ! »
La veuve trembla de plus belle. Ses fils tremblèrent de plus belle. Puis, la vieille supplia :
- Génie de la montagne sacrée, j’ai cru bien faire. J’ai laissé parler mon cœur. Je n’ai jamais voulu
t’offenser. Ne me demande donc pas l’impossible. Epargne-moi la vie !
- Je vais te tuer ! Décréta le génie, imperturbable.
Les deux riches fils de la veuve reprirent en chœur les supplications de leur mère. Rien n’y fit.

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- Je vais la tuer ! s’entêta le lutin.
- Laisse-lui la vie sauve et je te donnerai cent bœufs, cent chevaux et cent ânes, proposa le cadet.
- Je vais la tuer ! s’entêta le lutin.
Les deux fils promirent toutes leurs richesses au génie qui répétait toujours :
- Mes chevaux d’abord et nous pourrons ensuite discuter.
C’est alors que l’aîné des trois frères, dit ‘’l’idiot du village’’ s’avança vers le lutin et dit :
- Toi, tu dois au préalable effacer toutes les traces de pied et de main que tu as laissées sur mon
sable. Ensuite, notre mère remettra tes cheveux à leur place.
Le génie resta interloqué. Ce qui était demandé relevait de l’impossible. La vieille et ses deux riches fils
étaient surpris par la justesse du propos, surtout qu’il venait de « l’idiot du village ». Alors, la mère et ses
deux derniers enfants reprirent d’une seule voix, ragaillardis :
- Génie de la montagne sacrée, efface d’abord les traces que tu as laissées sur le sable !
Le lutin était ainsi acculé. Il regarda à gauche et à droite, poussa un cri, prit les jambes à son cou et
disparut dans la brousse. C’est ainsi que « l’idiot du village » réussit là où des hommes équilibrés
physiquement, mentalement et financièrement avaient échoué : sauver la vie d’un être humain.
C’est ainsi qu’au village, on accepte tout le monde, même les infirmes et les handicapés mentaux.
Morale : Il faut accepter tout le monde malgré leur situation

Conte N°7 : Le génie, la veuve et ses trois enfants


bœuf
Il y a très très longtemps de cela, un vieil homme nommée Pousbila, vivait dans un village avec ses sept
(07) garçons. Il avait un héritage secret bien caché qu’il devait laisser à un seul de ses enfants.
S'il le passe à l’aîné, les autres frères ne seraient pas contents ; s'il le donnait au benjamin, les aînés non
plus ne seraient pas contents. Mais que faire alors ?
Le vieux Pousbila réfléchit et décida alors de donner l’héritage au plus obéissant de ses enfants.

Un jour de pluie, le vieux Pousbila détacha alors son âne, et se dit intérieurement que l’héritage
reviendrait à celui qui accepterait de sortir sous la pluie pour ramener l’animal.
C'est ainsi que, du fond de sa case, il appela d’abord l’aîné et lui dit. « Raogo, veux-tu me ramener mon
âne qui s'est égaré sous la pluie ? ». Celui-ci répondit « Père ! Je ne peux pas sortir sous cette pluie
battante ». Le père appela alors Tiraogo le deuxième garçon qui refusa de sortir sous la pluie tout comme
son frère ainé Raogo. Les quatre autres garçons refusèrent aussi de sortir sous la pluie pour ramener
l'âne. Quand le tour de Nomgma, le benjamin, septième garçon du vieux arriva, Contrairement aux six
autres garçons, celui- ci répondit à son père : « ne vous en faites pas père, je ramène votre âne tout de
suite ». Et sans tarder, Nongma sortit sous la pluie et ramena l'âne de son père.

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Tout satisfait de l'obéissance de Nomgma, le vieux Pousbila lui communiqua le lieu de l’héritage secret
où l’âne pouvait l’amener. Quelques jours plus tard, le vieux Pousbila mourut et Nongma hérita de ces
biens et devint le plus riche de ses frères.
Morale : Respectons nos parents et soyons obéissants envers eux.
Un enfant obéissant fait toujours la joie de ses parents.

Conte N°8 : le petit poussin

Une mère poule qui avait ses petits leurs disait chaque jour
Restez toujours autour de moi,
Manger seulement des grains.
Tous les petits faisaient ce que la mère poule disait, sauf un seul.
Un jour, il alla manger de la tomate et devint tout rouge.
La mère poule fouilla partout pour retrouver son petit.
Quand le petit pousssin vit sa mère il courut à sa rencontre et sa mère le rejeta parce que son petit n’est
pas rouge. Le poussin tout malheureux se mit à pleurer, bien à l’ecart à la merci du froid et de la rosée
« Ne t’approche pas de moi, tu n’es pas mon petit » dit la mère poule.
La nuit tomba et la mère poule rentra à la maison avec les autres.
Le lendemain, elle continua à chercher le petit poussin disparu.
Le petit poussin alla encore manger du poivron et devint vert, il courut vers sa mère en disant : « maman,
maman c’est moi ».
« Va-t’en, je ne suis pas ta maman ; moi mon petit n’est pas vert éloigne-toi de moi » dit la mère poule.
Le petit poussin pleura de toutes ses forces et alla manger des grains de maïs jaune et tout d’un coup il
devint jaune.
Quand sa mère le vit elle l’appela : « mon enfant mon enfant viens je t’ai cherché partout vient dans mes
bras ; l’enfant se précipita dans les bras de sa mère ; l’enfant dit : « mère, mère je suis venu par deux fois
et tu ne m’as pas reconnu » puis la mère replique « surement que tu as mangé autre chose que des
grains ». Ils rentrèrent ensemble avec les autres poussins.

Morale : il faut toujours obéir à ses parents.

Conte N°9 : La tortue, la hyène et le lion bœuf


Un jour, M’ba Kuri la tortue acheta un coq pour en faire de la soupe. Elle tua le coq, le dépluma, le coupa
en morceau, le lava et le mis à cuire au feu. Elle pila du sel, du soumbala et du piment qu’elle recueillit
dans une louche.
Quand la marmite commença à s’échauffer, comme dame Tortue a les pattes courtes, elle monta sur un
tabouret pour mettre le sel, le piment et le soumbala pilés dans la marmite. Hélas ! Elle glissa et tomba au
fond de la marmite.
Un léger vent soufflait et, au bout d’un moment, une bonne et douceodeur remplit l’air.
M’ba Katré, la hyène vint à passer a coté. Attirée par la bonne et douce odeur, elle se laissa guider par
cette odeur et se retrouva devant la marmite fumante. Un don de Dieu ! Se dit-elle. Elle regarda à droite,
puis à gauche, hésitante. Elle s’approcha du foyer à pas mesurés, pour s’assurer qu’elle n’était pas en
danger et que ce n’était pas non plus un rêve. Mise en confiance et toutecontente, elle voulut manifester
toute sa joie avant de s’attaquer à cette nourriture. Aussi, elle se mit à danser. Elle fut un bon en avant,

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deux bonds en arrière ; courut par-ci ; courut par la, sauta à droite, sauta à gauche. Mais
malheureusement elle piétina, les pattesd’un vieux lion. Celui-ci faché bondit sur la hyène :
➢ Comment oses-tu venir me déranger ainsi dans ma demeure ? Veux-tu que je te mette les
intestins dehors ?
La hyène demanda desexcuses.
➢ Pardonnez mon imprudence, Naaba le lion ! je voulais juste vous montrer quelque chose.
➢ Allons-y et que ça saute ! fit le roi de la brousse, presséet couroucé.
La hyène se mis devant, Weoog-naaba le lion sur ses pas. Quand ils arrivèrent près de la marmite
miraculeuse, le lion se mis à remuer sa langue. M’ba Katré expliqua :
➢ J’ai trouvé ce bon repas sur mon chemin et j’ai pensé qu’il était mieux indiqué pour vous. C’est
pourquoi je suis venue immédiatement vousdire.
➢ Bien vu ! Pour une foi, te voilà raisonnable !
Le lion alla s’assoir à un cailcedrat et donna l’ordre à l’hyène de le servir. Celui-ci se saisit de la marmite
et en versa la soupe dans un grandplat. La hyène voulut se lécher les pattes mouillées par la soupe, mais
Weoog-naaba la gronda et se mit à manger avec apetit. D’abord les ailes et les cuisses du coq ; il attaqua
ensuite la tortue par ses pattes. Quand il posait les os devant lui, la hyène suppliait :
➢ Jetez les os à mamoi !
➢ Que dis-tu ? Interrogeait méchamment le lion roi de la brousse.
➢ Je dis juste de faire attention, parce que les morceaux que vous jetez sont toujours charnus !
Weoog-naaba reprenait alors les os et les suçait davantage. La hyène salivait, bavait et répétait de temps
en temps :
➢ Jetez-moi les os s’il vous plaît ! jetez-moi les os !
Le lion fit la sourde oreille. Quand il fut rassasié, il rota bruyamment avant d’ajouter, malicieux :
➢ J’ai rarement aussi bien mangé de ma vie ! j’emporte le reste à mes enfants. Merci pour ta
clairvoyance. La prochaine fois, tâche d’être aussi sage.
La hyène furieuse mais impuissante, quitta les lieux, la tête basse et la queue entre les pattes.

Morale : tant qu’une personne n’a pas atteint son objectif il ne doit être trop vite content car il peut
tout perdre et ne rien avoir.

Conte N°10 : L’origine du singe


Il était une fois, un homme qui vivait avec sa petite famille. Il avait un enfant, un garçon du nom de
Gombila. A côté de lui vivait aussi un autre homme avec sa petite famille. Il avait lui aussi un enfant, une
fille qui s'appelait Nopoko.

Un jour, Gombila quitta la maison, et alla vivre en brousse. Au même moment, Nopoko aussi quitta sa
famille. Comme par hasard, les deux enfants, (Gombila et Nopoko) se rencontrèrent en brousse. Ils
décidèrent alors de vivre ensemble et fonder un foyer. Le temps passait, et ils n’avaient pas d’enfants. Ils
décidèrent un jour d’aller exposer leur problème à Dieu. Quand ils sont arrivés chez Dieu, ils lui ont
exposé leur préoccupation. Dieu leur dit de repartir chez eux, et de revenir le voir quand ils auront des
enfants, afin qu'Il les bénisse. Ils rentrèrent chez eux tout gais, car Dieu les avait écoutés.

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Quelques années plus tard leurs vœux furent exaucés, car ils eurent jusqu'à vingt (20) enfants. Comme
Dieu leur avait dit de revenir quand ils auront des enfants afin qu’il les bénisse, c'est alors qu'ils
décidèrent de retourner le voir. Gombila, soupçonnant Dieu de vouloir lui reprendre quelques enfants, et
se croyant plus malin que Dieu décida de ne présenter que quelques uns de ses enfants. Il cacha dix (10)
(la moitié) en brousse. Selon lui, même si Dieu prélevait cinq (05), il lui resterait cinq (05), plus les dix (10)
autres cachés en brousse et il aurait quinze (15) enfants au total.

Gombila et Nopoko sa femme allèrent donc présenter les dix (10) enfants à Dieu.
Arrivés, Dieu leur demanda l’objet de leur visite. Gombila dit : « Nous sommes venus vous remercier, et
vous rendre grâce car nous avons eu des enfants. » Dieu lui demanda le nombre d’enfants qu’il a eu, et il
répondit qu’il a eu dix (10) enfants que voici. Dieu le remercia de sa loyauté, et bénit les enfants qu’il lui a
présentés.
Contrairement à ce que Gombila pensait, Dieu a seulement béni les enfants sans enlever aucun.
Gombila et Nopoko retournèrent à la maison tous joyeux avec leurs enfants bénis. Une fois à la maison
et à leur grande surprise, les dix (10) autres enfants qu’ils avaient cachés dans la brousse étaient
devenus des singes. C'est depuis ce jour-là que la famille des singes existe.

Morale : Soyons toujours honnêtes et reconnaissants dans la vie.


Il ne faut jamais mentir car le mensonge est une mauvaise chose.

Conte N°11 : Le lievre, l’hyene et les galettes


Un jour, le lièvre décida de faire une petite promenade. Dans sa promenade, juste devant lui, il vit un gros
arbre. Un peu plus devant sur un monticule, il vit quelque chose qui ressemble à des galettes. Ainsi, IL
commença à se poser ces questions:
- Est-ce vrai que ce que je vois là-bas là, sont bien des galettes ou bien c’est la faim qui brouille
ma vue?
Au fur et à mesure qu’il avançait, la chose se présenta petit à petit à lui. Quand il arriva et sut que c’est
bien des galettes, il fut sur le point d’en prendre, quand une voix grave se fit entendre. Avec grande peur,
il réussit néanmoins à dévisager celui-là même qu’il ne put décrire. Ce dernier lui dit :
- Avant de goûter à ces galettes, voici les règles que tu dois observer. Tu peux manger et en
prendre autant, à condition de ne toucher à la grosse qui est au milieu.
Après ces consignes, le lièvre en mangea beaucoup et en emporta même à la maison. Arrivé chez lui,
c’était le festin, une grande fête, car toute la famille a bien mangé, s’en est régalé. Au même moment
arriva la hyène. Quand elle eut goûté aux galettes, elle se précipita pour demander d’où elles
provenaient. Le lièvre lui indiqua l’endroit, et lui signifiat qu’il pouvait l’accompagner le lendemain. La
gourmande hyène était tellement impatiente si bien qu’elle refusa de rentrer chez elle, et demanda même
de rester chez son ami le lièvre. Au beau milieu de la nuit, la hyène réveilla son ami, et celui-ci lui dit de
se recoucher car il fait toujours nuit étant donné que le coq n’a pas encore chanté. La hyène alla forcer

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les coqs à chanter, et revint réveiller de nouveau son ami qui lui fit savoir qu’il ne fait pas encore jour,
néanmoins ils vont partir.

Quand ils sont arrivés, le lièvre donna des conseils à la hyène. Il lui dit qu’ils sont autorisés à en prendre
autant, sauf toucher à la galette qui est au milieu. Ils se régalèrent. Les galettes étaient tellement bonnes
que la hyène oublia ce qu’on lui avait dit. EIle prit alors celle qui était au milieu, et commença à la dévorer
quand le lièvre s’exclama :
- mon ami, on t’a bel et bien dit que celle qui est au milieu est sacrée. Tout ce qui va nous arriver
ici sera de ta faute.
Le lièvre n’a pas terminé ses propos quand un bruit assourdissant se fit entendre. Ils étaient tous pris de
panique. Pour les punir, ils furent envoyés au ciel où ils doivent purger une peine de cent (100) jours,
sans manger ni boire.

A la fin de leur punition, des consignes claires leur furent données pour redescendre. Ils doivent
descendre par une corde, et muni chacun d’un tam-tam qu’ils devraient taper une fois sur terre. Le lièvre
fut le premier à descendre. Dès que ses pieds touchèrent le sol, il tapa dans son tam-tam et on lui retira
la corde. Il restait maintenant chère hyène. Elle descendait tranquillement quand un singe, perché sur un
karité la vit. Ils se saluèrent à distance, et le singe lui jeta un karité. Malheureusement, la hyène n’a pas
pu l’attraper, et il alla contre le tam-tam, qui résonna. Ceux du ciel crurent qu’il était déjà arrivé, puisque le
tam-tam a retenti. On retira alors la corde et il arriva au sol en catastrophe. C'est ainsi que depuis ce jour,
la hyène est déséquilibrée. Ces pattes arrières sont plus courtes que celles de devant.

Morale : Dans la vie, il faut toujours respecter les conseils donnés


Il faut être toujours patient dans la vie car la patience est un chemin d’or.

Conte N°12 : La case a viande des genies


Dans une grande brousse vivaient des génies dans une case sans porte. Cette case sans porte était
toujours remplie de bonne viande. Chaque fois que les génies voulaient entrer ou sortir de la case ils
prononçaient des mots magiques : «Krouuuu Kim !» pour sortir ; et « krouuuu wey ! » pour entrer.
Toutes les fois que les génies prononçaient ces mots magiques, le lièvre était à côté, les écoutait et
suivait leurs faits et gestes. Quand les génies ne sont pas là, le lièvre lui aussi utilisait les mêmes mots
magiques et s'introduisait dans la case pour manger la viande et en ramener une partie à sa famille.

Un soir, alors qu'il dînait avec sa famille, arriva la femme de la hyène qui cherchait du feu. Le lièvre lui
donna quelques morceaux de viande qu’elle mangea avec grand appétit. Sur le chemin de retour, elle
éteignit le feu et retourna en demander tout en espérant avoir encore quelques morceaux de cette bonne

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viande. A la troisième reprise, elle fut surprise par le lièvre qui l’empêcha d’éteindre le feu et elle rentra
toute furieuse chez elle. Elle fit part à son mari de la bonne viande qu'elle a mangé chez le lièvre, avant
de l’injurier...
La hyène se leva très tôt le lendemain et partit retrouver le lièvre pour qu’ils aillent ensemble à la case à
viande. Quand ils sont arrivés, ils sont rentrés et ont commencé à manger la viande. Après lui avoir
donné la formule magique de la case, le lièvre repartit chez lui avec la viande. Pendant ce temps, la
hyène n’avait pas encore fini de manger. Elle a mangé jusqu’à oublier le mot magique lui permettant de
sortir. Elle finit de manger, mit dans sa gibecière (sac) quelques morceaux, hélas comment sortir ?
Pendant que la hyène tournait sur lui-même pour trouver la solution de sortie, arrivèrent les génies de la
case et il se cacha rapidement sous un lit.

Les génies s'assirent pour manger. Chaque fois que le plus petit des génies disait à son père qu'il ne
pouvait pas croquer les os, une voix chuchotante se faisait entendre sous le lit : « Jette- moi les os »!
« Jette- moi les os »¨! A la deuxième voix, les génies, se rendirent compte d'une présence étrangère dans
leur case. Ils fouillèrent la maison et trouvèrent la hyène sous le lit. Ils l'attrapèrent, la frappèrent et la
jetèrent loin, hors de leur case. Elle se leva et s'enfuit dans la brousse tout en laissant derrière elle urine
et caca.

Morale : La gourmandise est un vilain défaut, donc une mauvaise compagne.


Evitons d’être gourmand car la gourmandise n’est pas bonne.

Conte N°13 : La hyène et le bouc


Le jour s’est levé et notre cher bouc se rendit à la prairie pour chercher à manger. Quand il était en train
de brouter paisiblement l'herbe, il vit l’hyène en train de l’observer. Pris de peur, de panique, il dit avec
une voix hésitante, tremblante : « Bon… bon… bonjour tonton ». La hyène ne répondit pas. Il salue de
nouveau : « Bon... bon… bonjour tonton ».
Toujours pas de réponse. C’est là que la hyène lui dit :
- « Toi là, tu vas me dire le lien de parenté qui existe entre toi et moi. Sinon... hum! Tu me connais
non ! ».
Le bouc lui dit: « tu as parfaitement raison mais mon attitude est due à la peur ». L’hyène répondit: « en
effet quand on a peur tout peut arriver mais la seule condition pour que je te laisse partir est que tu me
dises trois (03) vérités » Le bouc dit alors :
- « Cher ami, si toi tu dis aux autres hyènes, que toi tu t’es arrêtée avec un bouc, causer avec lui et l’a
laissé partir, elles ne te croiront pas et même qu'il peut y avoir des disputes entre vous ». La hyène dit
: « c’est vrai, et la 2ème » ?
Le bouc ajouta :
- « Si moi aussi, arrivé à la maison je dis que je me suis arrêté avec la hyène causer et elle m’a laissé
partir, les autres aussi ne me croiront pas ». de nouveau l’hyène dit : « c’est vrai. et la 3ème ? » Le
bouc termina :

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- « cher ami si je dis que là où tu étais, ou du moins d’où tu viens c'était très intéressant, je n’aurai pas
menti ».
- A cette dernière vérité La hyène fit une pirouette et dit : « tu es un bouc très intelligent en effet, je
venais de dévorer une ânesse et son petit et je viens juste pour me désaltérer au marigot. Va, tu as
gagné car tu as su me dire les trois vérités mais passe de temps en temps me rendre visite ».
- C'est ainsi que le bouc a eu la vie sauve grâce à son intelligence.
Morale : L’intelligence peut sauver la vie.
Les enfants ! Soyez donc malins, intelligents face aux difficultés de la vie.

Conte N°14 : Yembi l’orphelin


Un homme vivait avec ses deux (02) femmes et ses deux (02) garçons Tiiga et Yémbi. Un jour, la mère
de Yémbi qui est la 1ère mourut. La 2ème femme faisait semblant d’aimer Yémbi l'orphelin mais au fond,
elle cherchait une solution pour le tuer afin que son enfant Tiiga soit le seul héritier de la fortune de leur
père. Chaque fois qu’elle cherchait les voies et moyens pour tuer Yémbi, le chien de la cour la suivait de
près.
Un jour, la méchante femme décida de mettre du poison dans la nourriture pour donner à Yémbi
l’orphelin. Le soir quand celui-ci revenait du pâturage avec les animaux, le chien accourut l’informer.
Arrivé il prit sa nourriture et alla l’enterrer dans les hautes herbes non loin de la concession. La femme a
tout fait mais impossible de tuer l’orphelin. Elle décida alors de le tuer en le surprenant dans la case où
Yémbi dormait avec Tiiga. Dans cette case, Yémbi l’orphelin avait une couverture noire et Tiiga avait une
couverture blanche.

Le soir venu, le chien donna l'information à Yémbi. Alors, Yémbi prit ses précautions, quand son demi-
frère Tiiga dormait profondément, il échangea les couvertures. Il se couvrit alors avec la couverture
blanche et mit la couverture noire sur Tiiga. Au moment où les enfants dormaient profondément, elle sortit
de sa case munie d'une grosse pierre et pénétra dans la case des enfants et sans hésiter, elle frappa fort
sur celui qu'elle pensait être Yémbi.
Le matin à sa grande surprise, elle vit l’orphelin s’étirer devant la case et elle comprit qu’elle venait de
tuer son propre enfant.

Morale : Ne faisons jamais du mal à un enfant à plus forte raison à un orphelin


car cela ne reste pas impuni. Chers parents il ne faut jamais maltraiter les enfants.

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Conte N°15 : La grenouille et la mouche maçonne
La grenouille et la mouche maçonne étaient de très bonnes amies. Un jour, la grenouille demanda à la
mouche maçonne de l’accompagner à une fête chez ses oncles. Les deux amies partirent ensemble. La
fête était belle et il y avait beaucoup de nourriture à manger. On apporta la nourriture aux illustres
invitées. La grenouille se lava premièrement les mains et devança la mouche maçonne dans la maison.
La mouche maçonne finit enfin de laver ses mains et voulut rejoindre son amie. Chaque fois que la
mouche maçonne se déplace, elle fait du bruit (vouuuuu...), ce qui l’empêche toujours de passer
inaperçue. Le repas qu’on leur a donné était très délicieux et la grenouille ne voulut pas le partager avec
son amie. Mais que faire ? Elle dit alors à la mouche maçonne :
- « Dépose tes sifflets dehors avant de rentrer car tu déranges tout le monde avec ton bruit ».
Elle ne pouvait pas s’en défaire. Maintenant si on lui exige cela, donc elle ne mangera pas. Effectivement
elle ne mangea point car à chaque fois qu’elle tentait de rentrer, on lui faisait la même remarque
(reproche). La grenouille mangea tout le repas et laissa la mouche maçonne. Néanmoins elles
retournèrent ensemble à la maison, mais sans grande ambiance.

Un autre jour, il y avait aussi une fête chez les oncles de la mouche maçonne. Elle ne voulut pas y aller
seule, et invita son amie la grenouille à l'accompagner. Elles arrivèrent ensemble au lieu de la fête. Cette
fête était encore grandiose que celle de chez les oncles de la grenouille.

On leur apporta toutes sortes de nourritures, et de boissons. La mouche maçonne se lava premièrement
les mains, et devança la grenouille dans la salle à manger. Elle attendit que la grenouille aussi finisse de
se laver les mains. La grenouille ne peut se déplacer qu’à 4 pattes. Quand elle arriva dans la salle, son
amie lui dit :
« va laver de nouveau les mains, car en venant, tu les a salies ». La grenouille ne pouvant en aucun cas
marcher autrement sans se salir les mains, la mouche maçonne profita elle aussi à son tour manger toute
la nourriture la laisser.

Morale : Dans la vie, les amis doivent toujours accepter partager ensemble ce
qu'ils ont et s'accepter mutuellement quelles que soit les différences.
Des amis doivent toujours rester des amis en tout temps et en tout lieu

Conte N°16 : Le singe, la hyène et le lièvre


Un jour, la hyène tomba dans un puits, et ne pouvait plus ressortir. Le singe qui passait par là entendit
des cris venant du fond du puits. Il s'approcha et vit la hyène qui tentait vainement de sortir. Quand la
hyène vit le singe, elle le supplia de l'aider à sortir du puits. Le singe dit: « Hyène, si je t'aide à sortir de ce
puits, seras-tu reconnaissante vis à vis de moi ? ». D’une voix suppliante, la hyène répondit : « oui oui !
Je te serai très reconnaissante ». Le singe posa trois (3) fois la même question et reçut trois (3) fois la
même réponse.

La hyène était très fatiguée et très affamée, car cela faisait plus d’une semaine qu’elle était au fond du
puits sans manger ni boire. Le singe, malgré sa méfiance, pris son courage et se décida à aider la hyène
à sortir du puits. Il tendit alors sa queue au fond du puits, la hyène se précipita et s'agrippa avec force

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tout en disant : « tire ! Tire ! Tire plus fort ! ». Après un grand effort, le singe réussit à faire sortir la hyène
du puits.
Contre toute attente, la hyène s'agrippa fortement à la queue de son sauveur le singe et ne voulut pas le
laisser partir. Tout étonné du comportement de la hyène, le singe lui dit : « laisse ma queue ! Laisse ma
queue ! Maintenant que tu es dehors ». Mais la hyène répliqua en ricanant : « ha ! ha ! ha ! Qu'est ce que
tu croyais ? Cela fait une semaine que je n'ai pas mangé et tu crois que je vais te laisser partir comme ça
? J'ai trop faim moi, et je vais te manger. » Le singe tout tremblant supplia la hyène de le laisser partir.
Mais la hyène très affamée n'écoutait pas les supplications du singe et répéta : « j'ai trop faim, j'ai trop
faim, je vais te manger, dévorer ». Le lièvre qui passait par là entendit les disputes et demanda : « qu'est
ce qui se passe ? Qu'est ce qui se passe chers amis ? Expliquez-vous ». Après avoir écouté les
explications du singe et de la hyène, le lièvre dit : « hyène laisse la queue du singe et expliques-moi ce qui
s'est passé. ». La hyène laissa la queue du singe, sauta dans le puits et commença à s'expliquer de
nouveau. C'est en ce moment là que le lièvre fit signe au singe de se sauver en grimpant sur un arbre au
même moment, le lièvre disparut dans la brousse laissant tout seul l’hyène affamé dans le puits et sans
nourriture.

Morale : Soyons toujours reconnaissants envers ceux qui nous font du bien.
Ne soyons pas ingrats car l’ingratitude n’est pas bonne.

Conte N°17 : Le lièvre, la hyène et les bonbons


du lion ensemble dans un gros village. Dans leur
Il était une fois, le lièvre et la hyène se promenaient
promenade, ils virent beaucoup de bonbons dans le creux d'un baobab qui appartenaient au lion le roi
des animaux. A la vue des bonbons, la hyène toute gourmande qu'elle est, dit au lièvre : « qu'ils sont
beaux ces bonbons, ils ont l'air délicieux ramassons les tous et allons les sucer ». Le lièvre l'en dissuada
en disant : «nous ne devrions pas les toucher car ils ne nous appartiennent pas. Il est interdit de prendre
quelque chose qui ne nous appartient pas. C'est du vol ». la hyène s'entêta et ramassa les bonbons du
lion. Chemin faisant, ils rencontrèrent le lion qui venait ramasser ses bonbons pour les donner à ses
enfants. A sa grande surprise, il n'y avait plus de bonbons dans le creux du grand baobab. Il comprit que
les deux compères qu'il vient de rencontrer étaient les auteurs de ce vol.

Le lion retourna alors sur ses pas et appela les deux amis. D'une grosse voix et sans détour le lion leur
dit : «je sais que c'est vous qui avez volé mes bonbons. Rendez-les-moi vite sinon je vais vous frapper.
Videz rapidement vos sacs que je vérifie». Le lièvre tout tremblant vida rapidement son sac sans parler.
Quant à notre voleuse de bonbons, elle commença à pleurer tout en demandant pardon. Le lion tout
fâché prit un gros bâton et frappa copieusement la hyène voleuse qui s'enfuit tout en criant : «pardon je
ne vais plus recommencer, pardon je ne vais plus recommencer ».

Morale : Il ne faut jamais prendre quelque chose qui ne nous appartient pas.
Car c’est du vol et le vol n’est pas bien.

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Conte N°18 : L’enfant et le caiman du lion

Il ya longtemps, bien longtemps, au moment où les animaux parlaient encore ; vivaient dans une rivière,
des animaux grands, beaux, forts et gentils. Il y avait parmi eux, des gros et des petits poissons, M’ Ba
PONDA le crapaud, M’Ba BORE l’hippopotame, M’Na TABRE la tortue, M’Ba LARA le canard, et M’Ba
GNIBGA le caïman.
Ils s’entendaient très bien, et vivaient très heureux ensemble. Un jour, le caïman décida de sortir de l’eau
pour découvrir la terre avec ses grands arbres, ses habitants et l’air frais qu’ils respirent. Il partit très tôt le
matin de l’eau et marcha dans la brousse jusqu’au soir. La nuit tombée il ne savait plus où se trouvait la
rivière. Il continua de marcher jusqu’au matin, puis jusqu’à midi il ne retrouvait toujours pas la rivière.
Fatigué de marcher, il avait faim et très soif. Il se mit alors à pleurer et à crier :
- « Au secours, au secours, sauvez moi je vais mourir éheu ! éheu ! éheu ».
Il leva la tête et aperçut un petit garçon sur un arbre entrain de chercher des œufs d’oiseaux :
- « S’il te plait petit garçon dit-il, sauve- moi et je te serai très reconnaissant. Je suis sorti de la rivière
pour découvrir la terre et je ne reconnais plus la voie pour y retourner. Aide-moi s’il te plait »
Le petit garçon descend alors de son arbre et dit au caïman :
✓ « je veux bien t’aider mais promet-moi que tu ne me feras aucun mal en retour ».
✓ « Comment vais-je oser faire du mal à mon sauveur ? Au contraire je te ferai de gros cadeaux ».
Convaincu, l’enfant chercha du bois et une longue corde et attacha solidement le caïman pour pouvoir le
trainer jusqu'à la rivière.
Arrivé au bord de l’eau il détacha le caïman et lui dit au revoir. Mais le caïman ne voulait pas le laisser
repartir, il lui dit alors :
✓ « Merci beaucoup petit garçon, mais tu vois je suis tellement fatigué que je ne peux plus arriver au
fond de l’eau tout seul ; s’il te plait amène-moi un peu devant. »
L’enfant s’avança jusqu’à ce que l’eau soit au niveau du genou et voulut se retourner, mais le caïman lui
dit encore :
✓ « Non petit garçon amène-moi un peu devant s’il te plait ».
L’enfant s’avança jusqu’à ce que l’eau soit au niveau de sa hanche et voulut se retourner :
✓ « Non encore un tout petit peu s’il te plait ».
Ce fut ainsi jusqu’à ce que l’eau soit à sa poitrine. Alors le caïman sauta sur lui et l’attrapa par le bras et
lui dit :
« ha ! ha ! ha ! Petit homme crois-tu que je vais te laisser partir ? Cela fait deux jours que je n’ai rien
mangé. Il faut que je te mange ».

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L’enfant se mit alors à crier de toutes ses forces et tous les animaux qui sont dans l’eau s’approchèrent
pour voir et comprendre ce qui se passait. Lorsque l’enfant expliqua sa mésaventure, le canard a eu pitié
de lui et cherchait à l’aider ; Il dit alors :
✓ Tu mens petit homme, comment toi tout petit as-tu pu trainer ce gros caïman tout seul jusqu’ici ?
Il faudrait recommencer ça pour que je voie avant de te croire.
Ils sortirent tous de l’eau et l’enfant reprit les bois et la corde et attacha encore solidement le caïman.
Alors le canard se mit à rire aux éclats et dit :
✓ Petit garçon, tu as sauvé cet animal ingrat et il veut te manger. Ta famille mange-t-elle la viande
de caïman ?
✓ Oui répondit l’enfant
✓ Alors amène-le au village et mange le avec ta famille. C’est comme ça qu’on traite les ingrats.
L’enfant traina le caïman jusqu’au village accompagné du canard. Arrivé, tout le village accourut, on tua
le caïman et la maman de l’enfant prépara une bonne soupe pour la famille. On donna deux gros
morceaux au canard. Ce fut la fête au village et le grand père de l’enfant demanda au canard de rester
avec eux. C’est pourquoi aujourd’hui le canard vit avec les hommes mais repart de temps en temps à la
rivière pour voir ses anciens amis.

Morale : Il ne faut jamais faire du mal à celui qui vous fait du bien : c’est de l’ingratitude.

Conte N°19 : Le puits du lion


Il ya très très longtemps, au moment où les animaux parlaient comme les hommes, vivaient dans la
savane africaine, des animaux sauvages. Ils s’aimaient, se partageaient ce qu’ils avaient, se portaient
secours les uns les autres et se mettaient ensemble pour tous les travaux. La savane était très belle avec
de grands arbres fruitiers et de l’eau partout.

Un jour, une grande sècheresse s’abattit sur la savane et les rivières, les marigots ont tous séché. Il n’y
avait plus d’eau à boire dans toute la savane. Les animaux assoiffés ont commencé à mourir un à un à
commencer par les plus petits.

Alors le roi de la forêt convoqua une grande réunion des animaux pour chercher une solution à la
situation. Chacun prit la parole à tour de rôle pour faire des propositions. Au tour de M’Ba FANNI le
lièvre, il s’exprima ainsi :
✓ « Mes chers frères et sœurs, l’heure est grave. Nous devons agir vite et bien sinon nous allons
tous mourir de soif. Alors nous allons aller chez les humains et acheter des outils pour venir
creuser un grand puits et tout le monde pourra boire l’eau de ce puits jusqu’à la saison des pluies.
Êtes-vous d’accord ? »
✓ « Oui, oui, très bonne idée nous sommes tous d’accord » répondit l’assemblée.
Ainsi ils achetèrent les outils et pendant dix (10) jours ils creusèrent le puits jusqu’à trouver de l’eau.

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Mais dès que le roi M’Ba POUNA a vu que l’eau a rempli le puits il a chassé tous les animaux et s’est
couché au bord du puits pour les empêcher de boire l’eau : « Celui qui ose s’approcher je le tue car
c’est mon puits à moi seul. Je suis le roi ».

Les animaux ont fait une délégation pour venir négocier avec le roi lion mais il refusa.
✓ M’Ba GOUNAZA le singe, M’Ba MENDA le serpent, M’Ba TCHAMPOUEM l’épervier sont venus
pleurer devant le lion pour qu’il ait pitié. Mais il les a tous chassés.
Alors M’Ba YIBRE l’éléphant convoqua une autre réunion de tous les animaux sauf le lion pour voir
comment il faut faire pour le convaincre.
Tous les animaux ont parlé sans trouver de solutions. Finalement M’Ba FANNI le lièvre qui n’avait pas
encore parlé s’écria : « Hé ! J’ai trouvé ; j’ai un plan. Laissez-moi faire et vous verrez. Le lion saura que
l’intelligence vaut mieux que la force ».

Aussitôt, il s’enfonça dans la brousse et revient quelques temps après avec une longue corde bien
solide autour de ses épaules en courant dans la direction du puits gardé par le lion. Il criait en disant :
« Hé ! Hé ! Alerte ! Alerte ! Au secours ! Abritez-vous.

Le lion l’arrêta et dit : « Que se passe-t-il ? Pourquoi cours-tu si vite en criant ? »


✓ « Euh ! euh ! sa majesté c’est terrible, il ya un grand vent qui arrive et qui emporte tout sur son
passage, je cours pour aller attacher mes enfants contre un arbre pour que le vent ne les emporte
pas ».
✓ Ah non ! pas question. Je suis ton roi c’est moi qui doit être attaché le premier pour que le vent ne
m’emporte pas. Dépêche-toi et viens m’attacher contre ce grand arbre, sinon je te déchire tout de
suite ! »
Sans attendre le lièvre attacha solidement le lion contre l’arbre. Quand il a fini il s’est mis à crier et à
appeler les autres animaux en chantant et en dansant :
✓ « J’ai attaché le lion là là là là là là – làaa là ; J’ai attaché le lion là là là là là là – làa là ;
venez boire à son puits là là là là là là – làaa là ; venez boire à son puits là là là là là là – làa
la ».
Tous les animaux accoururent et chacun a bien bu et s’est lavé en dansant et en se moquant du lion. Il
est resté attaché pendant dix (10) jours sans rien boire ni manger. Il avait très soif à son tour et
demandait pardon aux autres animaux qui ne l’écoutaient même plus.
Mais M’Na BO la souris est un traitre. Elle est partie voir le lion en disant : « Veux-tu que je te libère
grand roi ? » le lion accepta et la souris s’est mis à croquer la corde qui a servi à l’attacher jusqu’à la
couper. Une fois libéré, le Lion furieux piétina la souris et l’enfonça dans le sol puis courut au puits boire
de l’eau avant de se cacher dans l’herbe pour attendre l’arrivée des autres animaux.
Quant il aperçut le lièvre qui venait pour boire, il s’est lancé à sa poursuite en rugissant très fort. Et le
lièvre qui court beaucoup a sauté dans les herbes et s’est enfui.

C’est pourquoi aujourd’hui M’Na BO la souris vit sous le sol et lorsque M’Ba FANNI le lièvre voit le lion, il
court se cacher.

Morale : Il faut toujours partager ce qu’on a avec ses amis.


Il ne faut pas trahir ses camarades comme la souris.
Il ne faut pas faire du mal à celui qui vous fait du bien comme ce que le lion a fait à la
souris.

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Conte N°20 : Le coq et le chien
Autrefois, le coq et le chien vivaient en brousse avec les autres animaux. Ils étaient de bons amis. Un
jour, ils décidèrent d’aller vivre chez l’Homme (les humains). Ils partirent de bon matin et arrivèrent le soir
chez l’Homme où ils furent reçus avec des honneurs. Ils mangeaient très bien et ils étaient tous content.
Un beau matin, l’Homme les réunis et leur dit : « je vous aime beaucoup tous les deux. A partir
d’aujourd’hui vous êtes mes amis. Je vais vous donner chacun un nom ». Il appelait le coq, M’Ba KO et
le chien, M’Ba GUIE. Il ajouta : « chez moi ici je n’aime pas les disputes. Celui qui ne respectera pas
cette règle sera tué et je mangerai sa viande. Est-ce que vous avez compris ? » Nos deux amis (le coq et
le chien) répondirent : « oui maître ».
Un jour, dans l’après-midi, il faisait très chaud et le chien dormait paisiblement à côté du grenier. Il faisait
de beaux rêves. Pendant ce temps, le coq qui a passé tout son temps à picorer les grains par terre, a fini
par monter sur une perche et chantait de toutes ses forces : « Cocorico-cocorico, il fait bon vivre chez
l’Homme, cocorico » il répétait cela sans cesse.
-« Oh ! Tais-toi sale bête, tu déranges tout le monde » s’exclama le chien sans ouvrir les yeux.
-« Tant pis pour les paresseux, ce n’est pas l’heure de dormir » répliqua le coq.
Furieux le chien se dressa et le coq à son tour sauta au sol. Face à face ils commencèrent à se disputer.
Pendant ce temps BIENE l’oiseau assis sur le toit de la maison, observait tout.
Le chien lui dit : « Moi M’ba Guié je suis le plus aimé dans cette maison ; mon maitre me sert à manger
dans un joli plat comme un roi, alors que toi M’ba KO, on jette ta nourriture par terre. Et quand il est assis
dans son fauteuil je suis le seul à pouvoir m’approcher de lui et il me caresse tout doucement la tête et le
dos. Il m’a même acheté un joli collier en or et chaque fois que je suis malade, il m’amène gentiment chez
le vétérinaire. Ha ! ha ! ha ! tu vois que je suis aimé plus que toi.
M’ba KO repliqua : « c’est faux, et tu sais bien que c’est moi le plus aimé. Il m’a construit une belle
maison où il ne fait pas froid. Mais toi, tu dors dehors dans le froid. Tu es notre gardien et je dors
paisiblement la nuit pendant que tu me gardes. Quant à la nourriture on me la dépose partout et je mange
comme je veux jusqu’à ce que je sois fatigué. Mais toi c’est le restant de la nourriture qu’on te donne
dans un vieux plat troué. Et on te jette les os par la fenêtre. Ton histoire de collier en or, c’est plutôt un
collier en cuir pour pouvoir t’enchainer quand il y a des visiteurs. Et moi, quand le maître voyage je monte
sur le cheval avec lui, pendant ce temps toi tu cours derrière nous comme un vieux fou et les épines te
piquent les pattes. Sale bête, tu as intérêt à repartir dans ta brousse pour chasser les rats. Ha ! ha ! ha !
A ces mots le chien très furieux se mit à poursuivre le coq en disant « Attends que je t’attrape maudite
volaille ; je vais t’arracher toutes tes plumes waah ! waah ! waah ! waah ! Le coq s’enfuit de toutes ses
forces en volant au-dessus du chien. C’est pourquoi de nos jours quand le coq chante le chien aboie pour
qu’il se taise et ils ne sont plus amis. Et c’est depuis ce jour que les Hommes ont commencé à manger la
viande du coq et celle du chien.

Moral : Les amis doivent toujours se comprendre et éviter de se quereller.

Conte N°21 : La hyene et l’âne


Un jour, la hyène dans sa promenade, aperçut un âne bien gros qui broutait l’herbe tout seul loin du
village. La hyène salue gentiment l’âne et lui demanda :
✓ Que fais-tu tout seul ici loin du village ?
✓ Tu vois bien que je suis entrain de brouter l’herbe fraiche, répondit l’âne.
✓ N’as-tu pas peur d’être seul ? Que ferrais-tu si quelque chose t’arrivait ?

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✓ Je sais me défendre, moi je n’ai aucune crainte, répliqua l’âne.
✓ Mais dis-moi, avec quoi te défendras-tu si on venait à t’agresser ?
✓ Avec ma patte avant droite.
✓ A ces mots, la hyène s’éclipsa et attendit la nuit pour revenir dévorer l’âne en évitant sa patte
avant.

Quant elle arriva, elle marcha sur la pointe des pieds derrière l’âne et s’apprêtait à bondir sur les fesses
de l’âne. Celui-ci lui donna un bon coup de patte qui l’envoya au sol à plusieurs mètres.

Il se releva et s’enfuit chez lui et sa femme le soigna.

Quelques jours plus tard il revint au même endroit et trouva toujours l’âne entrain de brouter l’herbe. Il lui
demanda :
✓ J’ai appris que tu as été agressé l’autre jour, avec quoi as-tu frappé ton agresseur ?
✓ Oh ! avec juste la patte arrière mais je l’ai raté, je l’ai juste frôlé
✓ A cette révélation la hyène se mit à courir en disant :
✓ Si c’est ta patte arrière qui m’a frôlé et j’ai eu autant mal, si ta patte avant me gagne en plein
crâne je suis morte. Il laissa l’âne tranquille.

Morale : Il faut être malin dans la vie et avoir souvent des astuces pour éloigner l’ennemi et être
en sécurité.

Conte N°22 : la tourterelle et la tortue

Un jour, la tourterelle dit à la tortue : « l’intelligence d’une personne est un bon remède pour son
prochain ». Mais la tortue nia et demanda à la tourterelle de faire la preuve.
Alors les deux amis se suivirent pour aller chercher du karité. Arrivé, la tortue dit à la tourterelle : « Tu
vois bien que je ne peux pas monter sur un arbre ; monte et fais tomber les karités et moi je vais les
rassembler et quand tu descendras on va manger ensemble ». La tourterelle accepta et d’un coup d’ailes
se trouva au sommet de l’arbre. Elle faisait tomber les karités bien mûrs et la tortue les rassemblait.
Entre temps, elle aperçut du haut de l’arbre une femme avec un panier sur la tête qui venait sous l’arbre
pour ramasser les noix de karité. La tortue ne pouvait pas la voir et la tourterelle ne lui dit rien.
La femme arriva sous l’arbre et aperçut la tortue. Alors elle déposa son panier et courut attraper la tortue.
Elle la plaça au fond du panier et mit les noix sur elle, puis souleva le panier pour partir.
La tourterelle voyant que la tortue est en danger, se laissa tomber de l’arbre en se débattant comme si
elle était blessée. Alors la femme redéposa le panier et couru pour attraper la tourterelle. Mais celle-ci
sauta et tomba à quelques mètres de la femme. Elle courut de nouveau pour la prendre mais la
tourterelle sauta et tomba encore devant. Elle fit ainsi jusqu’à ce que la femme soit bien loin de son
panier.

25
Pendant ce temps, la tortue profita se débattre et renversa le panier puis sortit et courut rentrer dans
l’herbe. En ce moment, la tourterelle s’envola et laissa la femme seule. Point de tortue et point de
tourterelle.
Lorsque la femme partit, la tourterelle retrouva la tortue et lui dit : « tu vois maintenant que l’intelligence
de quelqu’un est bien un remède pour son prochain ? ».
Morale : Il ne faut pas abandonner son camarade lorsqu’il est en danger ; il faut toujours secourir
son camarade (prochain) lorsqu’il a un problème.

Conte N°23 : La poule et l’epervier


Dans un village vivait une belle poule et ses huit (8) enfants. Elle était beaucoup aimée par son maitre à
cause de la beauté de son plumage. Elle s’appelait KOURDA la belle. Dans le village voisin, vivait
également TCHAMPOUEM, un grand épervier très rapide et très fort. Les deux (02) oiseaux se
connaissaient très bien et se rendaient souvent visite.
Un jour la poule s’accrocha à un arbuste et sa belle robe se déchira. Toute découragée elle se rendit
chez l’épervier pour lui emprunter son aiguille afin de coudre sa robe.
- « Bonjour monsieur l’épervier, peux tu me prêter ton aiguille pour que je puisse coudre ma robe ? Elle
est déchirée et n’est plus jolie. »
- « Euh ! Je ne donne jamais mon aiguille à quelqu’un mais comme c’est toi, je te la passe mais tu la
conserves bien et me la retourne dès que tu auras fini sinon je vais me fâcher. »
Et l’épervier remit l’aiguille à la mère poule qui s’en retourna toute joyeuse.
Arrivé dans son village elle s’est assise au pied d’un grand arbre et très soigneusement se mit à coudre
sa robe sous le regard admirateur de ses poussins. Lorsqu’elle a fini de coudre elle essaya de porter et
fut tellement contente qu’elle abandonna l’aiguille en sautillant avec ses enfants.
Le lendemain matin très tôt l’épervier vient se percher devant la maison de la poule et réclama son
aiguille.
La poule fouilla partout en soulevant la poussière avec ses pattes mais il ne trouva rien. Elle demanda à
l’épervier de revenir le lendemain matin. Alors l’épervier la mit en garde en disant « Je t’avais prévenue ;
si je viens demain et je ne trouve pas mon aiguille je prends un de tes enfants et je le mange ; »
Le lendemain matin très tôt l’épervier revient. La poule en pleurant fouilla, fouilla encore de gauche à
droite, par- ci, par là mais peine perdue, point d’aiguille.
Alors l’épervier sortit encore ses puissantes griffes et saisit un poussin puis s’en va le manger dans son
village sur un arbre.
Ce fut ainsi chaque jour jusqu‘à ce qu’il ne resta plus que quatre (04) poussins. Alors la poule décida de
se révolter pour protéger ses enfants. Quand l’épervier s’avança pour prendre le prochain poussin

26
KOURDA la belle se dressa sur ses pattes et partit à l’attaque de l’épervier qui se sauva sans rien
prendre.
C’est pourquoi de nos jours lorsque l’épervier voit une poule avec ses enfants il vient pour prendre un à
cause de son aiguille que la poule a perdue.

Morale : Il faut savoir pardonner ses amis lorsqu’ils vous presentent des excuses après vous
avoir fait ce qui n’est pas bien.
La vengeance n’est pas une bonne chose.

Conte N°24 : Les trois chiots et leur mère

Dans un village vivait une chienne avec ses trois (03) enfants. Un jour maman chienne tomba malade et
souffrait de maux de ventre. Pendant qu’elle se tordait de douleur, ses petits ne pensaient qu’à leur
ventre et ne se souciaient pas de la maladie de leur mère.
Alors maman chienne les appela et dit :
✓ Ça ne vous fait pas mal de me voir souffrir ? Si vous ne trouvez pas de remède pour me soigner
avant midi, je vais mourir aujourd’hui.
✓ Mère, que pouvons-nous faire ? Nous ne connaissons aucun guérisseur, répondirent les chiots.
La mère chienne les conseilla d’aller en brousse voir le lièvre. Les trois chiots coururent chez le lièvre,
chacun voulant se montrer le plus rapide. Arrivés en brousse ils trouvèrent le lièvre :
✓ Bonjour monsieur le lièvre.
✓ Salut les amis, qu’est-ce qui vous amène en brousse ici ?
✓ Notre mère est très malade et elle nous envoie chez toi pour demander un remède.
✓ De quoi souffre-t-elle ? demanda le lièvre.
✓ Elle a des maux de ventre depuis plusieurs jours ; c’est comme un empoisonnement.
✓ Ah ! je vois, votre mère a dû avaler quelque chose qui ne convient pas à son ventre, dit le lièvre.
Malheureusement je ne connais pas de remède pour ça ; il faut aller voir la hyène.
Les trois chiots retournèrent à la maison et ont tous peur d’aller chez la hyène. Chacun trouva un
prétexte pour ne pas y aller. Le plus petit regarda sa mère qui souffrait puis ne supportant pas, décida
de prendre le risque pour la sauver. Il demanda la bénédiction de sa mère et courut dans la brousse
pour voir la hyène. Quand il entra chez la hyène, celle-ci se leva et sa salive commença à couler puis
elle dit :
✓ Quel vent t’a pris de venir te déposer dans ma gueule comme ça ?
✓ Excuse- moi Mme Hyène, c’est ma mère qui souffre de maux de ventre et le lièvre nous a dit que
tu es la seule à avoir le secret de guérir ce mal, répondit le chiot.

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✓ C’est vrai, j’ai le secret de soigner les maux de ventre. Mais l’embarras c’est que je ne vois pas
celui qui va apporter le remède à ta mère, dit la hyène
✓ Et moi ? s’étonne le chiot.
✓ Hi ! Hi ! Hi ! ……………..Hi ! Hi ! J’ai fait toute la journée en brousse sans trouver de gibier ; si je
te laisse partir que vais-je manger aujourd’hui ? s’écria la hyène.
✓ Tu as raison, reprit le chiot, donne-moi quand même le remède, et ensuite tu pourras me manger.
✓ Bon… ! comme tu veux. Il suffit que ta mère mange de l’herbe fraîche et amère et boive un peu
d’eau. Ensuite elle n’a qu’à vomir deux fois et elle sera guérie.
✓ Merci beaucoup madame hyène, je te suis très reconnaissant. Maintenant je suis à toi tu peux me
manger.
Toute contente, la hyène rentra dans la cuisine pour chercher son coupe - coupe. Pendant ce temps le
chiot profita pour s’enfuir. Quand la hyène sortit de la maison le chiot était dejà très loin ; elle tenta de le
rattraper mais en vain. Le chiot apportat le remède à sa mère qui fut guérie. Depuis ce jour les chiots
obéissent à leur mère.

Morale : Un enfant doit à ses parents : l’obéissance, le respect, la discipline, l’affection et la


reconnaissance. Il doit apporter le secours à ses parents même en prenant des risques.

Conte N°25 : Les animaux de la brousse et le karite

Dans la brousse, il y avait un grand karité qui produisait de très bons fruits. Et très souvent les animaux
se battent pour cueillir lorsque les fruits sont mûrs. Pour éviter les bagarres, les animaux de la brousse
décidèrent un jour, d’aller cueillir les fruits non mûrs pour mettre sous terre pendant trois jours afin qu’ils
murissent et ils vont se réunir pour partager à tout le monde.
Chose dite, chose faite, ils enterrèrent beaucoup de fruits et attendaient le troisième jour pour partager.
La hyène très gourmande et égoïste alla la nuit du deuxième jour et déterra tout le karité qu’elle mangeât
seule.
Le lendemain les animaux se retrouvèrent pour déterrer le karité, mais le trou était vide. Alors le lion
décida de retrouver le voleur. Il conduisit tous les animaux devant une rivière sacrée et dit :
✓ Chacun de nous va jurer « Si c’est moi qui ai volé le karité la rivière n’a qu’à m’emporter » et
ensuite se jeter dans la rivière et ressortir. Le fautif sera emporté par l’eau.
Le lièvre fut le premier à se soumettre à l’épreuve et il sortit indemne (Sans problème). Ce fut le tour de la
girafe, du buffle, du lion, jusqu’à la hyène. A son tour, la hyène jura, mais trouva une astuce pour ne pas
tomber dans la rivière. EIle recommença plusieurs fois ; mais finalement le lion l’obligea à tomber dans la
rivière et l’eau l’emporta très loin car c’était elle la voleuse.

Morale : Il n’est pas bien de trahir ses camarades ; il faut toujours respecter les règles fixées dans
le groupe.
Il ne faut pas être gourmand et égoïste.
Dans la vie il faut être honnête et respecter les autres

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Conte N°26 : Le lièvre, la hyène et les pois de terre

Il était une fois, un cultivateur qui sema des pois de terre. Le champ a produit beaucoup et le cultivateur a
récolté une grande quantité de pois de terre qu’il conserva dans un grenier. La même année une famine
(grande faim) frappa les animaux de la brousse. Alors le lièvre trouva un plan pour se nourrir avec sa
famille à partir du grenier du cultivateur. Il se rendait au village en l’absence des grandes personnes et
trouvait un enfant à la maison. Il disait à l’enfant d’aller enlever du pois de terre et amener pour qu’il fasse
de la magie lui montrer. Quand l’enfant lui apportait une certaine quantité, il prononçait des formules en
alignant les grains de pois de terre sur le sol de sorte à présenter une belle image. L’enfant tout content
applaudissait et le lièvre emportait la quantité de pois de terre pour manger avec sa famille. Au retour des
parents, l’enfant expliquait qu’il y a quelque chose qui vient à leur absence jouer avec lui et emporter le
pois de terre.
Les parents guettaient donc l’occasion pour attraper leur voleur.
La hyène qui constata qu’il y avait toujours à manger chez le lièvre, envoya sa femme pour demander le
secret à la femme du lièvre. Celle-ci lui expliqua tout, et elle rapporta à la hyène qui décida d’aller flatter
l’enfant.
Il fit la même chose que le lièvre mais sa gourmandise le poussa à consommer toute la quantité de pois
de terre et but de l’eau puis s’endormit. Il dormit jusqu’à ce que les parents de l’enfant viennent le trouver.
Ceux-ci l’attrapèrent, l’attachèrent solidement et tout le village sortit pour bastonner la hyène jusqu’à ce
qu’elle s’évanouisse.
Morale : Dans la vie il ne faut pas être gourmand ; il faut la patience et l’honnêteté.

Conte N°27 : Les funerailles de la belle-mere de la chenille


Un jour, la chenille a perdu sa belle-mère dans un village lointain. Informée, elle se mit en route pour y
aller. En route, elle rencontra le coq qui lui demanda :
✓ Où vas-tu comme ça madame la chenille ?
✓ Je vais aux funérailles de ma belle-mère.
✓ Veux-tu que je t’accompagne ? dit le coq.
✓ Bien sûr, avec plaisir, viens et suis –moi. répondit la chenille.
Les deux animaux se mirent en route. Plus loin, ils rencontrèrent le chat qui posa la même question :
✓ Où allez-vous comme ça en dandinant ?
✓ Nous allons aux funérailles de la belle-mère de la chenille. Répondit le coq.
✓ Voulez-vous que je vienne avec vous ?
✓ Bien sûr, avec plaisir, viens et suis-nous. répondit le coq.
Les trois animaux se mirent en route. Plus loin, ils rencontrèrent le chien qui posa la même question :

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✓ Où allez-vous comme ça en dandinant ?
✓ Nous allons aux funérailles de la belle-mère de la chenille. Répondit le chat.
✓ Voulez-vous que je vienne avec vous ? demanda le chien.
✓ Bien sûr, avec plaisir, viens et suis-nous.
Les quatre animaux se mirent en route. Plus loin, ils rencontrèrent la hyène qui posa la même question :
✓ Où allez-vous comme ça en dandinant ?
✓ Nous allons aux funérailles de la belle-mère de la chenille. Répondit le chien.
✓ Voulez-vous que je vienne avec vous ? demanda la hyène.
✓ Bien sûr, avec plaisir, viens et suis-nous.
Les cinq animaux se mirent en route. Plus loin, ils rencontrèrent le lion qui posa la même question :
✓ Où allez-vous comme ça en dandinant ?
✓ Nous allons aux funérailles de la belle-mère de la chenille. Répondit la hyène.
✓ Voulez-vous que je vienne avec vous ? demanda le lion.
✓ Bien sûr, avec plaisir, viens et suis-nous.
Les six animaux se mirent en route. Plus loin, ils rencontrèrent l’éléphant qui posa la même question :
✓ Où allez-vous comme ça en dandinant ?
✓ Nous allons aux funérailles de la belle-mère de la chenille. Répondit le lion.
✓ Voulez-vous que je vienne avec vous ? demanda l’éléphant.
✓ Bien sûr, avec plaisir, viens et suis – nous.
Les sept animaux se mirent en route. Plus loin, ils rencontrèrent le lièvre qui posa la même question :
✓ Où allez-vous comme ça en dandinant ?
✓ Nous allons aux funérailles de la belle-mère de la chenille. Répondit l’éléphant.
✓ Voulez-vous que je vienne avec vous ? demanda le lièvre.
✓ Bien sûr, avec plaisir, viens et suis-nous.
Le lièvre sauta et monta sur le dos de l’éléphant, et le peloton se mit en route.
Quelques temps de marche après, le lièvre s’écria :
✓ Qui est devant et la marche est si lente comme ça ?
✓ C’est la chenille, répondit le groupe
✓ Mais qu’est-ce que le coq attend pour l’avaler ?
Alors le coq sauta sur la chenille et l’avala et le voyage se poursuivit.
Quelques temps encore le lièvre s’écria de nouveau:
✓ Qui est devant et la marche est si lente comme ça ?
✓ C’est le coq, répondit le groupe
✓ Mais qu’est-ce que le chat attend pour le manger ?
Alors le chat sauta sur le coq et le mangea et le voyage se poursuivit
Quelques temps encore le lièvre s’écria de nouveau :

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✓ Qui est devant et la marche est si lente comme ça ?
✓ C’est le chat, répondit le groupe
✓ Mais qu’est-ce que le chien attend pour le manger ?
Alors le chien sauta sur le chat et le mangea et le voyage se poursuivit.

Le lièvre procéda ainsi jusqu’à ce que l’éléphant reste seul avec lui. Alors, pendant que l’éléphant
avançait, le lièvre coupait des herbes et les mettait dans les oreilles de l’éléphant. Plus tard il dit à
l’éléphant :
✓ N’as-tu pas une boite d’allumette pour moi ? je veux fumer ma pipe.
✓ Bien sûr que je l’ai toujours sur moi. Répondit l’éléphant qui remet l’allumette au lièvre.
Alors le lièvre craqua l’allumette et jeta dans les oreilles de l’éléphant et l’herbe prit feu. Il sauta et
descendit laissant l’éléphant se débattre avec le feu jusqu’à mourir. Et le lièvre resta seul, point de
funérailles et point d’amis.

Morale : Dans la vie il faut savoir choisir ses amis pour ne pas être trahi.
Il n’est pas bon de faire du mal à ses amis

Conte N°28 : Le festin du lion

Il était une fois un lion qui a aménagé une belle maison où il élevait ses petits. Quand il revenait de la
chasse, il faisait fumer toute la viande et la conservait dans la maison pour nourrir ses petits. Un jour le
lièvre dans sa promenade a suivi les traces du lion jusqu’à connaitre sa maison et il s’est caché pour voir
comment le lion entrait et sortait.

Il attendait le départ du lion pour se glisser dans la maison. Quand il rentrait il prenait soin des enfants du
lion en les lavant et en leur donna à manger ; ensuite il mangeait à son tour et emportait une partie à la
maison pour sa famille. Quand le lion revenait les enfants disaient que tonton leur avait donné à manger
et qu’ils n’avaient plus faim. Quand le lion veut les laver ils disent également que tonton les a déjà lavés.
Le lion guettait pour savoir qui était ce tonton qui venait à son absence prendre soin de ses petits pour le
remercier et le récompenser.

La hyène alertée par sa femme suivit un jour les traces du lièvre jusqu’à la maison du lion. Le lièvre
expliqua à la hyène comment il faisait avec les enfants du lion et la mis en garde contre tout
comportement négatif envers les enfants du lion. Ils entrèrent tous les deux et pendant que le lièvre
prenait soin des lionceaux ; la hyène dévorait rapidement des gros morceaux de viande. Après le soin
des enfants, le lièvre avala aussi quelques morceaux et en prit pour sa famille. La hyène souleva lui seul
trois gigots de bœufs qu’il trimbala avec peine jusqu’à la maison. Pour une grande fête avec sa famille.

Le lendemain matin de bonheur il devança le lièvre devant la porte du lion et s’impatientait de le voir
sortir. Dès que le lion est sorti de sa cour la hyène entra. Les enfants du lion coururent vers lui en disant :
tonton lave-moi, tonton caresse-moi, tonton je veux boire… La hyène ne les écoutait pas car il dévorait
les morceaux de viande. Comme les enfants insistaient, il donna un violent coup de patte qui déchira le
ventre d’un lionceau. Alerté par le cri de ses enfants le lion revient rapidement sur ses pas et trouva la
hyène entrain de dévorer la viande et un de ses petits mortellement blessé. Alors le lion bondit sur la
hyène et la déchira en deux morceaux.

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Pendant ce temps, le lièvre faisait son entrée dans la maison. Quand il vit la scène il fit demi- tour et se
mit à courir ; le lion le pourchassa sur des kilomètres sans parvenir à le rattraper. Le lièvre eut la vie
sauve grâce à sa rapidité

Morale : Il n’est pas bon de prendre ce qui ne t’appartient pas, c’est du vol.
Il ne faut jamais feinter son camarade pour manger seul, il faut la solidarité.
Il ne faut pas faire du mal aux enfants d’autrui.

Conte N°29 : Le pari du lievre et la tortue

Un jour le lièvre rencontra la tortue qui partait chez ses oncles maternels dans un village voisin.
Où vas-tu madame tortue ? Demanda le lièvre.
✓ Je vais chez mes oncles maternels. Répondit la tortue.
✓ Oh ! avec cette allure je vois que tu en as pour un an avant d’arriver. Répliqua le lièvre en se
moquant de la tortue.
✓ Tu te crois plus rapide que moi mais tu te trompes. Lança la tortue.
✓ Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii… ricana le lièvre se laissant rouler par terre. Si toi la tortue
tu cours plus vite que moi je me tue.
✓ Eh bien parions et on verra qui va gagner. Proposa la tortue.
✓ Très bien j’accepte le défi. Dans une semaine on se croise au même endroit devant tous les
animaux et on va courir jusqu’au marigot. La perdrix fut désignée comme arbitre.
La veille de la course, la tortue prit le soin de disposer de très belles carottes tout au long du chemin. Le
jour venu, tous les animaux sortirent pour voir le spectacle et surtout contempler la rapidité avec laquelle
le lièvre allait remporter la course.
Au signal de la perdrix, le lièvre démarra en trompe pendant que la tortue avançait doucement. A
quelques mètres le lièvre aperçut les belles carottes et ne résista pas ; il s’arrêta pour manger en se
disant : « ouf ! De toute façon je vais rattraper le retard tout de suite. A chaque fois qu’il s’arrêtait pour
manger les carottes la tortuevenait tout doucement passer devant lui. Il traina ainsi jusqu’à ce que la
tortue passe la première sur la ligne d’arrivée et fut déclarée vainqueur. Malgré la rapidité du lièvre il a
perdu une course contre l’animal le plus lent.

Morale :- Il ne faut jamais sous estimer son adversaire dans un challenge (compétition) ; car on ne
sait jamais de quoi il est capable.
Il ne faut pas se moquer des tares (insuffisances) d’autrui, car la nature nous a conçus
différemment.

Conte N°30 : L’enfant têtu et les genies du bois sacre


Dans un village il y’avait un endroit avec des arbres touffus et on interdisait les enfants de mettre pieds à
cet endroit. Bilébié est un enfant têtu qui n’écoutait jamais les consignes de ses parents. Il était tellement
curieux qu’il essayait toujours ce qu’on disait de ne pas faire pour voir ce qu’il adviendrait.
Un jour, il décidait de rentrer dans le lieu sacré pour voir ce qui était dedans et pourquoi on empêchait les
enfants d’y aller. Il rentra sous les bois et constata un grand arbre au milieu avec un gros trou dans le
tronc.

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Il s’avança et mit la tête dans le trou pour voir à l’intérieur. Alors un génie avec des serpents sur la tête à
la place des cheveux, attrapa sa tête pour le trainer dans le trou. Il poussa un grand cri et s’échappa, puis
se mit à courir de toutes ses forces. Le génie sortit du trou de l’arbre et le poursuivit jusqu’à ce qu’il rentre
dans la case d’une vieille femme du village.
La vieille le cacha dans un grand canari. Le génie entra et le chercha partout. Il demanda à la vieille
femme qui dit n’avoir pas vu quelqu’un par là. Lorsque le génie s’en alla, la vieille fit sortir Bilébié et
l’accompagna jusqu'à chez ses parents et expliqua ce qui lui est arrivé.
Depuis ce jour Bilébié ne sortait plus la nuit et ne mettait plus les pieds dans le bois sacré. Il obéissait à
ses parents et respectait leurs consignes.
Morale : Il ne faut jamais désobéir à ses parents et faire ce qu’ils interdisent.
Il faut éviter de s’aventurer dans les endroits sacrés et interdits d’accès aux enfants

CHAPITRE II : CONTES RECREATIFS ET HISTOIRES

LISTE DES CONTES RECREATIFS ET DES HISTOIRES


N° TITRE DU CONTE OU HISTOIRE REFERENCE
DE LA PAGE
01 Le paresseux qui joue au faux malade
02 Le partage de la hyène
03 Les trois idiots
04 Les trois gourmands
05 L'orpheline
06 Le chien, l’âne et la chèvre
07 Le crapaud et le serpent

01 Vũnunvũug ne pondr kibare (Mooré)


02 M ba zũnzũur dɛɛmb kʋʋre (Mooré)
03 M ba katr ne m ba naaf kibare (Mooré)
04 Wobgo, soaamb ne yemd kibare (Mooré)
05 Nao a naas mi n dog pɩgsa (Mooré)
06 Bõn-yãan-daoogo (Mooré)
07 Fo nan ka yã bũmb ye (Mooré)
08 Nao a naas mi n dog pɩgsa (Mooré)

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HISTOIRE N° 1 : Le paresseux qui joue au faux
malade
Dans un village vivait un homme avec sa femme. Tout le village savait que l'homme était un paresseux ;
il n’aimait du tout pas travailler. Pour cacher sa paresse il se fait passer pour un malade.
Curieusement, sa maladie ne se déclenchait que pendant les travaux champêtres.
Une fois au champ, quand il cultive un peu, et que sa femme vient avec le repas, il mange très bien. A
peine finit de manger, il jouait au malade. Il se dirige vers le village, en grattant sa tête et en se plaignant
de douleurs. Ce qui étonnait les gens, c'est qu'il ne prenait jamais la direction de l’hôpital mais se dirigeait
directement dans sa maison. S'il arrive, fini la maladie, il s'étale et dort profondément. Tous les jours
c’était pareil.

Un jour, les gens du village dirent à la femme de contrôler le comportement de son mari, qu'il ne doit pas
être malade, car c'est après avoir fini de manger qu'il manifeste son semblant de maladie. Pour vérifier
cela on conseilla à la femme de l’imiter.
Ce jour là, il se rendit au champ comme d’habitude. La femme le rejoignit après. Quand il eut fini de
manger, il se leva et pris la route de la maison comme d’habitude.

La femme le suivit jusqu’à la maison et constata qu'une fois son mari arrivé, ne manifestait plus de
signes de maladie. C’est ainsi que la femme a su que son mari n'était qu'un véritable paresseux comme
le pensaient les gens du village.

Morale : Il n’est pas bon d’être paresseux.


La paresse est un défaut à combattre dans la vie de tout homme.

HISTOIRE N° 2 : Le partage de la hyène

Un jour, la hyène partit à la chasse et abattit trois antilopes.


De retour, il appela sa femme et son fils leur dit : “ ma très chère épouse et mon très cher fils, rendons
grâce à Dieu. En effet, il a permis au cours de ma chasse d'abattre trois antilopes. Ma chérie, toi, ton fils
et moi, nous sommes au nombre de trois. Il y a aussi trois antilopes. Pour un partage juste et équitable,
l'antilope, ton fils et toi donne le chiffre trois, les deux autres antilopes et moi, donnons aussi le chiffre
trois. Alors, ton fils et toi vous prenez en une, et moi, je prends les deux autres. Ainsi le compte y est.
Que pensez-vous de ce partage ?

HISTOIRE N° 3 : Les trois idiots

Dans une cité vivait trois idiots. Personne ne peut déterminer lequel est le plus idiot des trois.
Le premier parti un jour à la fontaine à la recherche d'eau de boisson. Après avoir rempli son vase, il se
rendit compte qu'il avait soif. Il laissa son vase à la fontaine, retourna à la maison pour boire l'eau et
revint chercher son récipient.

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Le second se résolut d'aller dans la forêt à la recherche de perches afin de se confectionner un hangar !
En chemin, il arriva à un carrefour. Quand il vit le carrefour, il parti d'un côté sur la route et se mit en
devoir de la couper.
Le troisième partit en forêt à la recherche de lianes dans le but de les passer sur son toit de chaume afin
de le solidifier. Après avoir fait un bon tas, il se rendit compte qu'il n'a pas amené de corde pour attacher.
Il retourna à la maison chercher une corde, vint attacher ses lianes et les porta à la maison.

Lequel des trois est le plus idiot ?

HISTOIRE N° 4 : Les trois gourmands

Au nord du Burkina Faso, trois amis décidèrent d'acheter du lait et de se mettre ensemble pour boire.
Après avoir acheté le lait, ils se mirent d'accord de le partager hors de la ville afin qu'une tierce personne
n'en profite. C'est ainsi qu'ils se rendirent dans la forêt.

Arrivés, l'un d'eux est prié d'aller chercher les fruits du baobab (pain de singe) afin de les délayer dans le
lait pour le rendre plus consistant et plus lourd.
Il s'en alla et voulu monter dans le baobab tout en observant ses deux camarades. Il tomba et mourut.

Le deuxième devrait aller chercher l'eau au fleuve pour qu'ils puissent boire après avoir pris leur lait. Il
voulut observer l'autre afin qu'il ne puisse pas tremper son doigt et lécher. Il marcha à reculons, tomba
dans le fleuve et se noya.

Enfin le troisième se réjouissait de bénéficier de la part des deux autres.


Dans ses pensées, il ne se rendit pas compte qu'une antilope arrivait sur lui. Surpris, il voulu esquiver un
geste afin d'éloigner l'antilope de son pot de lait. Paniquer, celle-ci brisa le pot dans sa tentative de fuite.
Le troisième saisit la patte de l'animal pour lécher. L'animal lui donna un coup de patte qui l'assomma.
Lequel est le plus gourmand selon vous ?

HISTOIRE N° 5 : L'orpheline

Il était une fois, un homme qui vivait avec ses deux épouses. L'une d'elle mourut et laissa sa fille âgée
d'environ neuf ans. Quelques temps après la mort de la maman de la petite fille, sa belle-mère prit la
ferme résolution de la faire vivre l'enfer sur terre. Ainsi, tous les travaux ménagers lui étaient confiés.
Pour un oui ou pour un non, elle était battue à sang. Elle était privée de repas et dormais des fois dans la
bergerie ou dans le poulailler. Malgré tout, elle était toujours souriante, respectueuse et s'acquittait de
bon cœur des travaux à lui confier. Ce qui mettait sa belle-mère de plus en plus mal à l'aise et provoquait
sa rage.
Elle cherchait les voies et moyens pour la faire souffrir davantage voire même ôter sa vie.
Un jour, elle demanda à la petite fille d'aller faire la vaisselle au marigot.
En voulant laver les calebasses, l'une d'elles se brisa.
• De retour à la maison, toute tremblante, la petite fille alla trouver sa belle-mère et lui dit :
« ma chère mère, quand je lavais les calebasses, l’une d'elles s'est brisée. Je demande pardon, car je
n'ai pas fait exprès. »
Sa belle-mère lui dit :

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« idiote, qui est ta mère ? Fais vite et ramène moi ma calebasse sinon… ».

La petite fille toute tremblante, pleurant, prit la calebasse et s’en alla dans la brousse ne sachant que
faire. Elle marcha ainsi des jours et des nuits sans destination.
Un jour, vers seize heures, elle vit une cabane au beau milieu de la forêt et décida d'y aller dans l'espoir
de trouver quelques gratins auprès d'une bonne âme.
Arrivée, elle ne trouva âme qui vive sinon que des condiments composés de mouches, de vers et de tout
ce qui est inimaginable. Elle prit la ferme décision de se patienter et d'attendre le propriétaire.
Dans son attente, une tornade se prépara. Elle se leva, rangea les condiments tout en prenant soin de ne
pas les mélanger et entra se réfugier dans la cabane tout en ignorant qu'elle appartenait à une vieille
sorcière.
Voyant la tornade arrivée, la vieille femme tout en se lamentant, courut vers sa demeure en chantant :
“mieux vaut être battue par la pluie que de voir mes mouches, mes vers…être emportés par les eaux”. Et
elle se mit davantage à se morfondre.
Arrivée à la maison qu'elle ne fut sa surprise de voir ses condiments bien rangés et à sec à côté d'une
petite fille. Cette dernière après lui avoir souhaité la bienvenue s'empressant de la soulager des fardeaux
qu'elle portait.
Sans mot dire, la vieille partit préparer à manger. La petite fille l'aida dans les travaux. Sans rien se dire,
elles se régalèrent ensemble et du doigt, la vieille montra une couchette à la petite qui ne se fit pas prier
pour s'affaler et dormir à points fermés.
Au petit matin, après les travaux ménagers et le petit déjeuner, la vieille femme invita la petite à venir
s’assoir auprès d'elle et lui demanda :
- Ma fille, qu'est ce qui t'amène ici.
Toute tremblante mais d'une voie audible la petite fille lui répondit :
- Chère grande mère, voici mon histoire et elle lui conta son histoire depuis la mort de sa mère
jusqu'à la brisure de la calebasse et de l'exigence de sa belle-mère.
Après avoir écouté avec intérêt l'histoire de la petite fille, la vieille femme réclama les morceaux de la
calebasse et par une science dont elle seule a le secret les fit se recoller et remit la calebasse à la jeune
fille puis, elle lui dit :
- Tu es une courageuse, gentille et respectueuse fille. Merci d'avoir mis à l'abri mes condiments.
Avant de retourner restituer la calebasse à ta belle-mère, je te demande d'aller à l'arrière-cour.
Tu verras des calebasses. Choisis-en pour toi la plus petite d'entre elles. Arrivée à la maison,
casse-la. Tout ce qui en sortira est pour toi. Merci ma fille et que Dieu te protège et te garde.
Après avoir reçu les bénédictions et les conseils de la vieille, notre petite fille retourna chez sa belle-mère
mais après avoir préalablement témoigné sa gratitude et sa reconnaissance à sa bienfaitrice.
De retour chez elle, elle remit la calebasse à sa belle-mère, alla dans la bergerie qui est sa demeure et
cassa la calebasse qu'elle s'était choisie selon les recommandations de la vieille sorcière. Une fois
cassée, elle y trouva une quantité inestimable de trésor : de l'or, de l'argent, des diamants, des perles, de
la soie…
En fille honnête et respectueuse de ses parents, elle montra tout ce trésor à sa belle-mère. Aussitôt,
celle-ci le confisqua pour sa fille et elle. Non contente, elle somma l'orpheline de lui dire l'origine de ce
trésor. Sans plaintes ni complaintes, notre jeune fille lui conta son aventure sans rien omettre.

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Après avoir écouté attentivement sa belle-fille, notre méchante belle-mère appela sa fille et la somma
d'aller comme sa cousine et mieux d'ailleurs qu’elle. Ainsi, elle lui donna de la vaisselle à faire au marigot
tout en lui ordonnant de briser une des calebasses et de faire exactement comme sa cousine.
Ce qui fut fait. Malheureusement, sa fille n'étant ni respectueuse, ni travailleuse, ni gentille fit tout le
contraire de l'orpheline une fois arrivée à la cabane de la vieille sorcière.
La tornade arriva et entraîna tous les condiments (mouches, vers,…) de la vieille. Quand celle-ci arriva en
pleurant et en chantant ses malheurs. Elle trouva une jeune belle femme assisse au fond de sa cabane.
Cette dernière ne prit même pas le temps de la soulager de ses fardeaux ni de lui souhaiter la bienvenue.
Nonobstant cela, la vieille alla cuisiner et l'invita à venir partager avec elle. Chose qu'elle refusa en
traitant la nourriture de dégueulasse et de repas de sorcière. La vieille femme ne répondit rien et ne
s'offusque point.
Au petit matin, notre vieille sorcière après les travaux ménagers qu'elle exécute seule, à la cuisine invite
note arrogante fille à venir partager son repas. Elle reçut les mêmes incriminations de la jeune fille qui
l'intimida en lui disant : « vieille sorcière, ne perds pas mon temps. Tu sais pourquoi je suis là.
Dépêche-toi de me donner une calebasse comme tu as donné à cette petite sorcière qui était ici la
dernière fois. Oust ! Dépêche-toi.
Sans rien dire, la vieille femme recolla la calebasse et lui demanda d'aller dans l'arrière cours et de se
choisir la plus petite des calebasses.
Ne respectant jamais ce que l'on lui dit, notre jeune fille alla se choisir la plus grosse calebasse car se dit-
elle, si une petite calebasse peut fournir des tas de belles choses de ce genre, la grosse donnera
davantage.
Après avoir fait son choix, elle partit sans remercier la vieille ni dire au-revoir.
Arrivée à la maison, à la vue de la grosse calebasse, sa mère se réjouissait car voyant le trésor que cette
volumineuse calebasse pourrait offrir. Elle s'enferma alors avec sa fille chérie et entreprit d’éventrer la
calebasse dans le but de libérer le trésor. Mais à la place du trésor ce sont des serpents (aspics, vipères,
najas…) et les animaux féroces de tout genre qui sortirent et les dévorèrent.
Apres les avoir fait pleurer pendant une semaine, l'orpheline et son père jouirent de leur fortune heureuse
après s’être réconciliés.

Ne méprisons pas et ne maltraitons pas les orphelins et les orphelines car ils ont les mêmes
droits que nous.

HISTOIRE N° 6 : Le chien, l’ane et la chevre

Il était une fois, le chien, l’âne et la chèvre qui décidèrent de quitter leur village pour voyager à la
recherche d’un mieux être. Ils prirent chacun son sac et se rendirent à la gare pour trouver un véhicule
pour le voyage.

Le transporteur fixa le prix du transport à 3000F pour chacun.


L’âne qui n’avait que les 3000F paya sur le champ et monta à bord. Le chien donna un billet de 5000F
mais le transporteur n’avait pas de monnaie pour lui remettre, il promit alors de lui remettre sa monnaie à
l’arrivée. Quant à la chèvre, elle négocia avec le transporteur pour payer à l’arrivée.

Le véhicule prit la route et roula pendant des heures avant d’arriver à destination.

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Lorsqu’ils arrivèrent, la chèvre descendit la première et se faufila entre les gens pour disparaitre. L’âne
descendit à son tour et tranquillement il prit son sac et partit. Le chien qui descendit le dernier chercha en
vain le transporteur pour prendre sa monnaie et finit par partir.

C’est pourquoi aujourd’hui encore, lorsque le chien voit un véhicule il se met à le poursuivre en aboyant ;
il réclame toujours sa monnaie.
C’est pourquoi également lorsque l’âne voit un véhicule qui vient il se met au milieu de la route car il n’a
pas de compte à rendre au transporteur.
Mais c’est pourquoi aussi dès que la chèvre aperçoit un véhicule, elle se met à fuir, car elle doit toujours
son transport qu’elle n’avait pas payé.

Morale : Il faut être honnête dans la vie et toujours s’acquitter de ce qu’on doit à son prochain

HISTOIRE N° 7 : Le crapaud et le serpent

Un jour, le crapaud dit au serpent : -C’est parce que tout le monde craint ton venin qu’il est si mortel,
sinon ton venin ne vaut pas mieux que le mien.
Le serpent nia et demanda au crapaud de faire la preuve.

Alors, le soir venu, les deux amis sont partis se cacher au bord de la route pour attendre les passants.
Quelques temps après, un homme passait, alors le serpent le mordit et se cacha dans l’herbe laissant le
crapaud seul en train de sautiller. A la vue du crapaud l’homme dit : « Oh ! Ce n’est qu’un crapaud qui
m’a mordu » et il continua tranquillement sa route sans aucun effet.

Quelques temps plus tard, un autre homme passait ; cette fois-ci, c’est le crapaud qui le mordit et se
cacha dans l’herbe laissant le serpent traverser la route devant l’homme. Quand l’homme a vu le serpent,
il s’est mis à crier : « Oh ! Oh ! Un serpent m’a mordu, au secours ».

Alors les gens du village sortirent chercher le serpent en vain pour le tuer. Ils apportèrent toutes sortes de
médicaments et soignèrent l’homme mordu, mais rien à faire, il mourut qu’à même.
C’est pourquoi on dit que la peur tue plus que le mal lui-même.

Morale : Il faut apprendre à rester serein face aux problèmes de la vie. Il ne faut jamais paniquer,
car la panique peut tuer.

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CONTES EN LANGUES NATIONALES.

CONTE N°1- Vũnunvũug ne pondr kibare (Le crapaud et la mouche maçonne)

Daar a yembre, vũnunvũug kosa pondr t’a wa yãag-a a reem-tẽnga.


La pondr sak n yãag-a lame.
B sẽn ta wã, b reem-dãmbã segla rɩɩb n wa kõ-ba.
La b yĩmame n pa kõ-b nug-pekr koom ye.
Bãk me n yaool n be reem-yirã sɛɛga.
Vũnunvũug yeela pondre t’a wa tɩ b kẽng bãkẽ wã n tɩ pegs b nusã n wa rɩ. B yiibã sɩd tũu taab n tɩ pegs b
nusã. B sẽn pegs n sa wã, vũnunvũug yɩkame n deng pondr yirã n tɩ rɩtẽ. Pondr sẽn wa n loos n ta, a
nusã yaa maga ! ne tãndo.
Tɩ vũnunvũug yeel-a t’a lebg n tɩ pegse. Tɩ pondr le rɩk bãk sore, tɩ vũnunvũug tʋlgd ne rɩɩb bala.
Talla woto tɩ vũnunvũug rɩ rɩɩbã zãng n bas pondre.
Daar a to yasa, pondr me kosã vũnunvũug t’a wa yãag-a a reem-kʋʋre.
B sẽn ta wã, b reem-dãmbã wa n tẽgen-b-la rɩɩbo, tɩ b na n dɩ.
Vũnunvũug sẽn yɩk n na n kolg rɩɩbã, a ra vũudame tɩ bʋrgã yaa wʋsgo.
La pondr yeel-a lame t’a yi n yagl a lʋngã yɩng la a wa tɩ b rɩ. Tɩ vũnunvũug sɩd yɩk n yita, tɩ pondr sɩng
rɩɩbo.
Vũnunvũug sẽn yi n lebg n watẽ, a le tara vũub bala.
Tɩ pondr le yeel-a t’a lebg n tɩ rɩgl a lʋngã yɩng la a wa.
Tɩ vũnunvũug le lebg n yi yasa.
Talla woto tɩ pondr me rɩ rɩɩbã zãng n bas vũnunvũugu.
Woto wilgdame tɩ ned fãa tara a rog-ne, tɩ b sã n dat n yiis a soab rẽ pʋgẽ bɩ yaa toogo. Tõnd sã n dat n
tõog n vɩɩmd ne neda, rẽndame tɩ d sak a sẽn dog ne bũmb ningã.
Ned fãa ne a rog-ne

a Haliid WEDRAOOGO

CONTE N°2- ned fãa zĩi a tʋʋmd maasmẽ

Tãoos n yik n kẽng we-kẽeng pʋgẽ n na n tɩ tãoose. A sẽn ta weoogẽ wã, a tɩ siga tɩ-kẽeng tẽngre, n yit
be n kẽnd n kʋʋd we-rũmsã n talld n wat ne tɩɩgã tẽngre.
Tãoosã sẽn sig tɩɩg ningã zugu, sɩlg n da wek a koamb n be beenẽ.
Tãoosã sã n tɩ kʋ we-rũmsã n lebg n wa fãa, a yãgsda b yãadã n kõt sɩlgã koamb tɩ b rɩtẽ.
Tar n tarẽ wã, sɩlgã koamb wa n lebga bɛd n yɩg n looge.
Rẽ poore, sɩlgã wa n baoo raar n na n tɩ pʋʋs tãoosã barka.
A yeela tãoosã woto : « Yãmb sẽn maan maam bũmb ningã, mam ka noor n pʋʋsdẽ ye. La m me kõng
kong m sẽn na maan n sõng-y tɩ y sũur yɩ noog ye. Mam mii we-rũms sẽn waoogẽ zĩig ninga, la zĩigã
zãrame. La y sã n dat n kẽnge, m sõngd-y lame tɩ y ta. Yãmb zombda maam bala, tɩ m yɩk ne-y n tɩ sik
beenẽ ».
Sɩlgã sẽn yeel woto wã, tãoosã sũur yɩɩ noog t’a be sɩlgã zobgẽ.
Sɩlga yɩka ne-a n kẽn yibeoog n tɩ tãag zaabre.

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La a sẽn tar n tarẽ wã, b wa n taa kʋɩl-kẽeng zug tɩ pĩig be koomã tẽn-sʋka. Yaa pĩigã zug la sɩlgã sik
tãoosã, la a yeel-a t’a modg n kʋ n gale, t’a yopoe raarã a na n lebg n wa rɩk-a-la ne a sẽn paamã n
kuilsi.
A sẽn yeel tãoosã woto wã, a bas n yɩk n loogame.
Nedã zĩnga koomã sʋk pĩigã zug n kaoose, tɩ yaa nimbãaneg bala.
Raar a yembre, tãoosã sẽn zĩ pĩigã zugu, a wa n nee yemd sẽn puk koomẽ wã n wat a nengẽ.
Yemdã sẽn ta, a sʋka tãoosã bũmb ning sẽn yɩ sabab tɩ yẽ wa be koomã tẽn-sʋka, tɩ tãoosã yãk n togse.
Nimbãan-zoeer yĩnga, yemdã rɩka tãoosã n pɩʋʋg koomã n tɩ rɩlg kʋɩlgã noore.
Tãoosã sẽn paam n yi wã, a lebg n kẽnga a tɩɩgẽ wã.
A sẽn ta n zĩnd tɩɩgã tẽngre, pa yã n kaoos la sɩlgã ta n zaoond tɩɩgã ye.
A ra pa ning a yamẽ tɩ taoosã tõe n lebg n waa be ye.
Sɩlgã sẽn ta n zaoond tɩɩgã n sa n sulg n na n ges tẽnga, a nee bug-raoog noor sẽn zẽk n tees-a.
Sɩlgã yeela tãoosã t’a ra nams n tão yẽnda n wa sãam a vẽende, tɩ yẽ na n basa a meng n lʋɩ t’a rɩke.
La tãoosã pa kõ-a zu-no-kãng ye. Sɩlgã pa yã n gom n sa la bug-raoogã tãs a zugu, t’a vũ n ta n lʋɩ
sabrga !
Tʋʋm-beed lebda a soaba.

a Haliid WEDRAOOGO

CONTE N°3- M ba zũnzũur dɛɛmb kʋʋre (Les funerailles de la belle mere de la chenille)

M ba zũnzũur dɛɛmb n ki, t’a yik n na n kẽng a kʋʋre.


A sẽn yi n dɩk sor n tar kẽna, a tees n sega no-raoogo.
Tɩ no-raoog sʋk-a :
- M ba zũnzũuri, yaa yɛ la f rabd woto ?
- M dabda m dɛɛmb kʋʋre
- M wa yãag-fo ?
- Wa wɛ !
Haya ! tɩ no-raoog loog n pʋgda, n kẽnd kĩ, kĩ, kĩ la a tar wẽnesgo, t’a geonf moog wɩddd …
Sẽn yɩ bilfu, b sega yũuga. Tɩ yũug sʋk no-raoogo :
- No-raoogo, yɛ la yãmb dabda ?
- M ba zũnzũur la d yãagd a rɛɛmb kʋʋre
- M wa yãag-y bɩ ?
- F rat bɩ f wa wɛ !
Haya ! tɩ yũug loog n pʋgd tɩ yaa bõnesgo.
B sẽn tar kẽnd n tar kẽna, b tees n sega baaga.
Tɩ baag sʋk yũuga :
- M ba yũuga, yaa yɛ la yãmb tong taab woto n dabda ?
- D yãagda m ba zũnzũur a rɛɛmb kʋʋre.
Tɩ baag me loog n pʋgda, tɩ b tong taab n tar kẽn n tar kẽna.
Yɩɩ woto tɩ katr wa, tɩ gɩgemd wa, tɩ wobg wa, tɩ b tong taab n tar kẽn n tar kẽna.
Sẽn yɩ bilfu, m tees n sega m ba soaamba. Tɩ soaamb yeele :
- Iye ! yaa yɛ la yãmb fãa tong taab woto dabda ?
- M ba zũnzũur la d yãagd a rɛɛmb kʋʋre.

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- Mam me wa yãag-y bɩ ?
- F rat bɩ f wa wɛ !
Tɩ soaamb me loog n pʋgda, tɩ b tong taab rõnnn…n tar kẽn n tar kẽn n tar kẽna.
Bɩ yãmb me tags n gese, neb sẽn tũud taab la b nao-yakem pa a yembre, y mi tɩ kẽnd nan kae ye.
B sẽn tar kẽna, soaamb wa n ges n mikame tɩ kẽndã maasame.
T’a lɩk n ges taoorã, n wa baas n sʋke :
- Yaa ãnd la sẽn be taoor n pa kẽndã ?
- Yaa m ba zũnzũuri
- La m ba noraoog ka be la ?
- A be be
- La a pa rɩkd-a tɩ d paam n ta tao-tao ?
Tao bala, noraoog goka zũnzũur n vele, n bas n yas n bagda.
Tɩ b le loog n tar kẽn n tar kẽna.
Tɩ soaamb le leb rɩtg n lɩk n ges feoo ! n leb goabg n lɩk n ges feoo ! n wa sʋke :
- Yaa ãnd la sẽn be taoor n pa kẽndã ?
- Yaa m ba noraoogo.
- La m ba yũug ka be la ?
- A be be
- La a pa rɩkd-a tɩ d paam n looge ?
La yũug yõka noraoog n põdemde, n kalemde, n bas n yasẽ.
Tɩ b loog n le sɩng kẽna.
La m ba soaamb kell n maana woto tɩ baag kʋ yũuga, tɩ katre wãb baaga, tɩ gɩgemd wãb katre, tɩ wobg
tabg gɩgemde.
Wa n kella soaamb ne wobgo, la soaamb yeelame tɩ yẽnda yaame, la wobg rɩk yẽnda tɩ b paam n ta tao-
tao.
Wobg yĩgimdame tɩ soaamb yɩk n zombe, t’a tik n yik n tar kẽna.
La wobg wa n wʋmda a tʋbã sẽn zagemde, t’a sʋk soaamba :
M ba soaamba, yaa bõe la sẽn be m tʋbẽ wã. Tɩ soaamb yeel tɩ yaa rẽgd n be be t’a yãkdẽ. Mik yaa
mood la a kaood n suiid wobg tʋbẽ wã.
A sẽn wa n sui wobg tʋb a yiibã moogã tɩ pidi, a sʋka wobgo : « M ba wobgo yãmb zãada kebr bɩ ? »
Tɩ wobg leoke : « Aba ! nin-kẽem biig na kẽnd n kong se-gãnde ? »
Tɩ soaamb yeele : « bɩ y kõ-m tɩ m dat n yõgna m tab-rʋko ».
Tɩ wobg kõ soaamb kebrã t’a reeg n wẽ n tugl tʋbrẽ ka n tugl tʋbrẽ ka, n yaool n yɩk n tĩimd n yɩ tõe, tõe n
tɩ kẽ tũudẽ.
M ba wobg ne a na n bãng t’a tʋb yaa wɩm-wɩm. T’a tẽeg gõond yĩngr n tãse, n tãse, n gãand n bilim.
M ba wobg baas n kiime bala.

CONTE N°4. M ba katr ne m ba naaf kibare

M ba katr wa n gõo weoogã ne yʋngo, n tɩ lʋɩ bokẽ.


Yʋngã tõre a talla tẽbr n dat n yi bokẽ wã, n mao n mao n konge.
Talla woto tɩ beoog wa vẽege, tɩ katr ka tõog n yi bokẽ wã, n be be n maandẽ : « Ãnda soab n loogd
yambẽ ka n na n wa sõng-ma ? »

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A sẽn yãbd woto wã, naaf wa n loogda yambẽ be n wʋmd bʋʋrã, t’a bʋdg n tũ n na n ges sẽn yaa
bũmb ninga. A sẽn ta n lɩk bokẽ wã, a mikame tɩ yaa katr n sag be.
Katr sẽn yaa yel-sõm-zɩtã yĩnga, naaf lebga sɩɩ... n dat n loog la a bas-a beenẽ. La a sẽn lebg t’a na n
loogã, katr kos-a lame t’a maan sugri, la a wa tud-a a zʋʋrã t’a paam n gãd n yi, t’a sẽn be bokã pʋgẽ
paam n kaoosa wʋsgo, la a sã n ka paam n yi, kom na n wa kʋ-a lame.
Naaf mii fass ! tɩ katr yaa sõm-zɩta. La a nimbãanegã sẽn kẽ-a wã yĩnga, a sɩd lebg n na n sõng-a lame.
Yaa woto tɩ naaf rɩk a zʋʋrã n tʋm bokẽ wã, tɩ katr paam n wom t’a tak-a n yiisi.
Katr sẽn yi woto, a yɩk n zõda naaf tɩ yaa yĩib bala, tɩ naaf me yõk-a tãabo, tɩ yaa wubsg duga !
B sẽn tar ne taab woto wã, m ba wobg wa n pɩʋʋgda yambẽ be n yã-ba, t’a me bʋdg n tũ n na n sʋk-ba,
sẽn na yɩl n bãng b zabrã võore.
M ba naaf togsa wobg yellã sẽn yɩ to-to, tɩ katr me yãk a ziri n togse. La wobg yeelame tɩ yɩlẽ tɩ yẽnda
tõog n bãng yellã nif n paam n bʋ wa sẽn segde, rẽndame tɩ katr lebg n sig bokẽ wã, tɩ naaf tak-a n yiis
t’a gese. La m ba wobg pa yã n gom n sa, la katr tol n yɩk n tĩimd bokẽ wã ye.
Sẽn maan woto wã, m ba wogb yeela b yiibã tɩ ned fãa maan sẽn ta a yam, la a loog n bagd a tʋb-bɛd n
teesdẽ. Naaf me loogame n teesd a teesgo, n bas m ba katr ne a bok t’a le sɩng nobend pãbre. Ned sã n
pa mi yel-sõmde, a yell fãa baasda woto

a Haliid WEDRAOOGO

CONTE N°5. Wobgo, soaamb ne yemd kibare

M ba soaamb wa n gõo weoogã n tɩ pʋʋg bãk noore, n mik wobg ne yemd sẽn zĩ n sõsd ne taaba, t’a
bao zĩig n solge, n zĩnd be n paam n wʋm b goamã.
Wobg yeelame tɩ yẽnda la weoogã fãa rũng bedrem sẽn yɩɩde. Yemd me yeelame tɩ yẽ la koomẽ dũng
bedrem sẽn yɩɩde.
Yaa woto, tɩ b zems taaba, tɩ wobg na n soog weoogẽ dũmsã n maand-ba a sẽn date, tɩ yemd me na n
soog koomẽ dũmsã gill n maand-ba a raabo.
Soaamb sẽn wʋm sõasgã, a sũur sãamame tɩ bala, a pa rat tɩ ned wa tar yẽ n maand a sẽn dat ye.
Yaa woto t’a na n tags n bao yam, sẽn na yɩl tɩ yel-kãngã ra tõog ye.
Wobg ne yemd sõasgã vẽk-n-beoogo, soaamb baoa wĩir la bendre, n dɩk bendrã n tɩ solg tuug pʋgẽ, la a
tall wĩirã n tɩ yã m ba wobg n yeel-a : “ M ba wobgo, m naaf n sud zĩ-zãrg ne ka, tɩ m dat n wa yõk-y
saeeg tɩ y tak-a n yiis n kõ-ma. Y sã n sake, m na n loee yãmb gõondã ne wĩirã noor a yembre, la m tall
noor a to wã n tɩ loe naafã. M sã n loe naafã n sa, m na n wẽe bendre. Y sã n wʋm bendrã rãamdã, bɩ y
tak m naafã n yiis n kõ-ma”. Wobg yeela soaamb tɩ rẽ pa yell ye. T’a ra yaees tɩ ba naafã sud n tãag a
yɩɩlã me, yẽ ne feoog-a.
Soaamb rɩka wĩirã noor a yembrã n loe wobg gõonde, la a yik ne a noor a to wã n tɩ yã yemd n yeel-a :“M
ba Yemde m naaf n sud zĩ-zãrg ne ka, tɩ m dat n wa yõk-y saeeg tɩ y tak-a n yiis n kõ-ma. Y sã n sake, m
na n loee yãmb saeegã ne wĩirã noor a yembre, la m tall noor a to wã n tɩ loe naafã. M sã n loe naafã n
sa, m na n wẽe bendre. Y sã n wʋm bedrã rãamde, bɩ y tak m naafã n yiis n kõ-ma ” La yemd me saka
soaamb kosgã.
Woto wã, soaamb loee yemd saeegã ne wĩirã la a yik n looge. Soaamb sẽn loog n lilli, a tɩ rɩka bendrã n
wẽ, tɩ bãmbã na n sɩng taab taeese. Ned fãa taeeme n wa zarbe, n pa wʋmd yellã võor ye. La tar n tarẽ

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wã, wobg wa n tõogame n tak yemd n yiis koomẽ wã, n veo-a n taas a nengẽ. B yiibã ned fãa bãngame tɩ
yaa m ba soaamb n tʋm tʋʋmdã. La ne rẽ fãa, b baas n kisga taaba. Rẽ kɩtame tɩ bãmb sẽn da rat n
maan bũmb ningã pa tõog ye. Fo sã n yeel tɩ f tara pãng n dat n wõr f taab n yaool n pa tar yam, yam
soab wat n sẽb-f lame n dɩgl ne f pãngã fãa.

CONTE N°6. Nao a naas mi n dog pɩgsa


Sɩlaal n da yɩdg n kuudẽ, tɩ noom we-rũmsã tɩ b wẽed nus-pogse.
Sẽn yaa woto wã, soaas tol n yeelame tɩ sɩlaal yaa yẽnda bi-kasenga.
La sɩlaal sẽn tar yɩgb n tar yɩgbã, a wa n kuug n yõsgame n tɩ wẽ we-naab nifu, la a yɩk n kul saasẽ.
We-naab kɩtame tɩ bõn-yɩgdsã buud fãa rig sɩlaale, n pa paam-a ye. We-naab yeelame tɩ sẽn yaa woto tɩ
b rig sɩlaal n ka paamã, bɩ b yõk a saambã n wa ne tɩ b bʋ.
Yɩɩ woto tɩ b yõk soaas n tɩ kõ we-naab t’a kao a bʋʋdo, n yeel tɩ b tɩ b tall-a n tɩ kʋ.
La soaas sʋkame t’a tõe n paama sor n gom tɩ b yaool n tɩ kʋ-a bɩ ? Tɩ b yeel-a t’a tõe n gomame. La
soaas yeelame, tɩ ned fãa nongame tɩ bi-sõng yɩ f biiga. Tɩ ad yaa a sẽn yɩgd tɩ rũmsã fãa pẽgd-a wã yĩng
la yẽ me yeel tɩ yaa a biiga. Ka rẽnda, nao a naas kõn wa n dogd pɩgs soab ye

CONTE N°7. Bõn-yãan-daoogo

Rao a yembr n da zomb a bõang n tʋgd sore. Raoã paama zoang sʋka, tɩ zoangã ninbãanegã yõk raoã
t’a rɩk-a.
Neb a yiibã sẽn zao bõngã t’a tar kẽna, b wa n tɩ lika tẽng a yembre. Zoangã sẽn bãng tɩ b taa tẽnga, a
kelmame n bool tẽngã rãmba, tɩ b zoe n wa sõng-a tɩ rao rat n modg-a n deeg a boanga.
Tẽngã rãmb sẽn zoe n ta, b sɩd dat n deega bõangã bal n kõ zoangã. Ninã soab me wẽen n pidsame, tɩ
bõangã yaa yẽ bõanga, hal tɩ sɩdã bãngr wa lebg toogo.
Woto, tẽngã naab yeelame tɩ yellã tɩga nana wʋsgo.
A yeela zoangã t’a togs bõangã kõbgo, la a togs a sã n yaa raoog bɩ yãanga. Tɩ bala, ba f yaa zoang me,
f kõn tar bõang yʋʋm ka-tɛka, n ka ya n bãng a sẽn yaa soab ye.
Zoangã yeelame tɩ yẽ bõangã yaa bõn-tãmpʋ-pɛɛlga, bõn-sabl-zɩlga, n yaa bõn-yãan-daoogo.
Tɩ nebã pusg laado.
Yɩɩ woto tɩ b bãng tɩ zoangã la zãmb soabã, n deeg ninã soab bõang n kɩs-a.
a Haliid WEDRAOOGO

CONTE N°8. Fo nan ka yã bũmb ye


Rao a yembr n da tar a pʋg-kʋdre, n wa rɩk pʋg-paal n paase. Sẽoog wa n taame tɩ b kẽng weoogẽ, n tɩ
ko tɩ zaabr ta. B sẽn wa n na n kuili, rao wã rʋʋ toɛɛg n na n yãk toe-vãad n kõ pagbã, tɩ b tɩ rʋg zẽedo.
A sẽn tar toɛɛgã yãkr n wa sulg n ges n mik tɩ pʋg-paalã nak n get-a lame wã, a gãa toɛɛgã will a
yembre, n ziil n tɩ tĩimd will a to zugu. Ka yʋ-baoor la ?
Pʋg-paalã sẽn yã rẽ, la a sẽn yeel a pʋg-to wã : eee... ! ges yir soab sẽn maan to-to. »
T’a yembrã leoke : « Ad fo sɩd nan ka mi yir soab ye ; fo ka yã bũmb nand wɛ ! »
Yir soab sẽn wʋm dẽ wã, a sũur yɩɩ noog t’a wuk n gʋng wa pondre, n ket n tar toɛɛgã yãkre. Sẽn yɩ
bilfu, a ẽedame la a get pʋg-paalã, n leb n ẽemd n leb n ẽemde. A sẽn wa n sulg n ges n mik tɩ pʋg-
paalã get-a lame wã, la a sẽn yɩk fagap ! wa liuula, n na n tɩ gã will a to.

43
A tɩ ta n kasga wil-kãng n yõsge, n vũ n ta n sõog tẽng wa bũmpoaka, n gãe n wala waafo.
Woto wã, pagb wʋsg sɩd segd n maana gũusgu, n tõog n bãng b sẽn pẽgd-a la b sẽn fʋʋsd-a n bake.
a Haliid WEDRAOOGO

CONTE N°9. Nao a naas mi n dog pɩgsa

Sɩlaal n da yɩdg n kuudẽ, tɩ noom we-rũmsã tɩ b wẽed nus-pogse.


Sẽn yaa woto wã, soaas tol n yeelame tɩ sɩlaal yaa yẽnda bi-kasenga.
La sɩlaal sẽn tar yɩgb n tar yɩgbã, a wa n kuug n yõsgame n tɩ wẽ we-naab nifu, la a yɩk n kul saasẽ.
We-naab kɩtame tɩ bõn-yɩgdsã buud fãa rig sɩlaale, n pa paam-a ye. We-naab yeelame tɩ sẽn yaa woto tɩ
b rig sɩlaal n ka paamã, bɩ b yõk a saambã n wa ne tɩ b bʋ.
Yɩɩ woto tɩ b yõk soaas n tɩ kõ we-naab t’a kao a bʋʋdo, n yeel tɩ b tɩ b tall-a n tɩ kʋ.
La soaas sʋkame t’a tõe n paama sor n gom tɩ b yaool n tɩ kʋ-a bɩ ? Tɩ b yeel-a t’a tõe n gomame. La
soaas yeelame, tɩ ned fãa nongame tɩ bi-sõng yɩ f biiga. Tɩ ad yaa a sẽn yɩgd tɩ rũmsã fãa pẽgd-a wã yĩng
la yẽ me yeel tɩ yaa a biiga. Ka rẽnda, nao a naas kõn wa n dogd pɩgs soab ye

44
DEUXIEME PARTIE : RECUEIL DE CHANTS

45
CHAPITRE I : CHANTS EN FRANCAIS

LISTE DES CHANTS EN FRANCAIS


N° TITRE DU CHANT REFERENCE
DE LA PAGE
CHANTS D’ANIMATION ET DE RONDE EN FRANCAIS
01 A la maternelle /bisongo yaa noogo
02 Bonjour les amis
03 Nous n’irons plus aux bois
04 Bonjour Guillaume
05 J’aime la galette
06 Je voudrais te dire Maman
07 Cydina
08 Dieu nous donne la force
09 Faut il nous quitter sans Espoir
10 Je veux m”en aller vers les vertes prairies
11 Ayaba sur son manguier
12 Miaw c’est le chat qui miaule
13 Mon pere s’en va au marcher pour m’acheter des souliers
14 La fermière
15 Dieu nous donne la force
16 Zoumpin
17 Papillon
18 Gens de la ville
19 Le lièvre et la tortue
20 Mado a une poule
21 Il est l’heure
22 Clarinette
23 Le chat de jannette
24 Mon père tablier
25 Le coq chante
26 Sous un bananier
27 Les canards
28 Le bateau
29 Chère maman
30 Le chat ouvre les yeux
31 A table
32 Soyez les bien venues
33 Il est l’heure ma montre sonne
34 Le dernier jour est arrivé (Chant d’au revoir)
35 Chant d’au revoir
36 Par la fenêtre

46
37 Mon petit ventre
38 Oh la la j’ai faim chef
39 J’aime les animaux
40 A vous dire maman
41 Mon beau choisissez
42 Petits oiseau
43 J’ai une orange
44 Savez vous bien vous l’a-t-on dit
45 Clip clap dans les mains
46 Mon père avait un champ de bois
47 Mignon, mignon
48 Sur le plancher
49 Jannette et vonette
50 La pie et l’épie
51 J’ai surpris dans mon jardin
52 Catherine
53 As-tu vu ?
54 Regarder la haut
55 Quand trois poules vont au champ
56 Un kilomètre à pied
57 La petite fleur (a completer)
58 Scions, scions, scions du bois
59 On pagaie, on pagaie
60 Cayi, cayi, cayi ne vas pas dans la nature
61 Allouette, gentille allouette
62 Sali n’a pas les deux pieds
63 Mado a une poule
64 Amadou layi layila
65 Quand j’étais un bébé
66 Marcher marcher joli bataillon
67 Le jeune galan
68 Au clair de la lune
69 MON CHIEN S’APPELLE AZOR
70 J’AIME LAGALETTE
71 DANS MA BASSE COUR
72 Merci tonton
73 Reveille toi (gpe1)
74 Tape tape petite main
75 Gentille petit lapin
76 Les oiseaux plus gros
77 La politesse
78 Dort mon enfant de rève

47
79 Alouette (Gpe 3)
80 Toto tu es sale
81 Frere Jacques
82 Quand le groupe est heureux
83 Faut il nous quitter
84 Allons les amis
85 La fermière
86 Le canard
87 Ma belle
88 Un grand cerf
89 Papa maman j’ai grandit
90 Joie joie
91 Angelina oh
92 Mon bateau s’en va sur l’eau
93 A table
94 La mangue à vendre
95 Pres de la fontaine
96 A la Claire fontaine
97 Le petit enfant vient à l’école
98 Au Claire de la lune
99 Gentile papa Noel
100 La banana
101 Fermer les mains
102 La tete, l’épaule les genous pieds
103 Cailloux, Ciseaux, Papier
104 Héro piipo
105 Zoumbé la
106 Laitou la la
107 Dieu nous donne la force
108 Faut il nous quitter sans Espoir
109 Je veux m”en aller vers les vertes prairies
110 Ayaba sur son manguier
111 Miaw c’est le chat qui miaule
112 Mon pere s’en va au marcher pour m’acheter des souliers

48
Chant N° 1 : A la maternelle /bisongo yaa noogo (Chant Chant N°2 : Bonjour les amis (Chant de
d’animation) grands moments)
A la maternelle..nelle..nelle Bonjour les amis,
J’aime bien y aller maman, Un beau jour commence
Et quand on m’appelle…pelle…pelle Et puisque nous sommes réunis
Je dis oui je suis présent Chantons ensemble, bonjour
Bisongo yaa noogo; A reema ya noogo Bonjour à ce beau jour
Ni tuuma faan guili.
Kamba, weed naa song yan
Weenam na song yamb
Ti tuuma keng taaoré (2 fois)

Chant N°3 : Nous n’irons plus aux bois (Chant Chant N°4: Bonjour Guillaume ‘(chant de
d’animation) grands moments)
Nous n’irons plus aux bois, les lauriers sont coupés ; Bonjour Guillaume,
La belle que voilà, les a tous ramassés ; As-tu bien déjeuné ?
Et entrez dans la danse, Oh ! Oui madame, j’ai mangé du pâté
Voilà comment on danse, Du pâté d’alouette, Guillaume, Guillaume
Sautez………………………………….…Sautez Chacun s’embrassera, Guillaume restera
Courez…………………………………....Courez
Tournez………………………………….Tournez
Dansez…………………………………...Dansez
Embrassez qui vous voulez…………….Embrassez qui vous
voulez

Chant N°5 : J’aime la galette Chant N°6 : Je voudrais te dire Maman


J’aime la galette, Je voudrais te dire, oh ma douce mère,
Savez-vous comment ? Que je t’aime tant, du fond de mon cœur,
Quand elle est bien faite Je voudrais te dire,
Avec du beurre dedans, Que tu es mon soleil,
Làaa.. làaa.. làaa, lalala …laala ….laala Je t’aime maman,
Làaa.. làaa.. làaa, lalala …laala ….la Tu es ma lumière,
Laaa la. Tu es la plus belle

NB : 2 à 2 les enfants se prennent bras dessus- bras


dessous et dansent en sautillant sur une jambe. Ils finissent
par s’accroupir en même temps en se tenant les mains.

Chant N°7 : Dieu nous donne la force Chant N° 8: Faut il nous quitter sans Espoir
FRANCAIS Faut-il nous quitter sans Espoir
Dieu nous donne la force (2 fois) Sans espoir de retour?
S’il ya la santé Faut-il nous quitter sans Espoir
L’année prochaine De nous revoir un jour
Nous nous reverrons (2 fois)

49
MOORE Ce n’est qu’un aurevoir, mes freres
Weend na kond laafi (2 fois) Ce n’est qu’un aurevoir
Laafi saan bédo Oui nous nous reverrons, mes freres
Vèènr warkat kenga Ce n’est qu’un aurevoir
Id na le seg taaba (2 fois)
DIOULA Ce n’est qu’un aurevoir, Tanties
Alah ka kéneya di (2 fois) Ce n’est qu’un aurevoir
Kéneya toumbé ka ban Oui nous nous reverrons, Tanties
Saan mi bi naana Ce n’est qu’un aurevoir
Anbi yongo yé (2 fois)
BISSA Ce n’est qu’un aurevoir, Tontons
Wooso laafi koorow (2 fois) Ce n’est qu’un aurevoir
Laafi tawoowo Oui nous nous reverrons, Tontons
Doolam teem naarow Ce n’est qu’un aurevoir
Woo yèlè kouyi (2 fois)

Chant N°9: Je veux m’en aller vers les vertes prairies Chant N°10 : Ayaba sur son manguier

Je veux m’en aller, vers les vertes prairies Ayaba sur son manguier, sécouait son arbre (2)
Je veux m’en aller, sur les colines de mon pays Sécouait son arbre ici,
sécouait son arbre là,
Quitter la grande ville, aller à la campagne sécouait son arbre
C’est si merveilleux, c’est beau le Burkina
par dessous clopin clopan, arriva le bossus (2)
Je veux m’en aller, voir grand pere et grand mere arriva le bossu ici,
Je veux retrouver tous mes parents, tous mes amis arriva le bossu là,
arriva le bossu.
Grand pere nous raconte, la sagesse africaine
Grand mere, nous apprend, des contes et des chansons Ayaba je t’aime beaucoup, te veux pour épouse
(2)
Je veux m’en aller , là bas dans mon village te veux pour épouse ici,
On est toujours gaie, les gens s’amusent nuits et jours te veux pour épouse là,
te veux pour épouse.
Le jour arrivé, soir à la campagne
On peut aller danser, au son des balafons Si tu veux me marier, faut couper ta bosse (2)
faut couper ta bosse ici,
Je veux m’en aller, vers les vertes prairies faut couper ta bosse là,
Je veux….. m’en aller……., sur les colines……… de mon faut couper ta bosse.
pays
Ayaba tu me fais mal, ayaiii yaiii, j’ai mal (2)
ayaiii yaiii, j’ai mal ici,
ayaiii yaiii, j’ai mal là,
ayaiii yaiii, j’ai mal.

50
Quand sa bosse fut coupée, il deviant son mari
(2)
il devient son mari ici,
il devient son mari là,
il devient son mari.

Chant N° 11: Miaw c’est le chat qui miaule Chant N° 12: Mon pere s’en va au marcher
pour m’acheter des souliers
Miiiiiaw Miaw Miaw, c’est le chat qui miaule, Mon pere s’en va au marhé,
Waw Waw, Waw Waw Waw, c’est le chien qui aboit, pour m’acheter des souliers,
Hiiiihan Hihan Hihan , c’est monsieur l’ane qui brait Mes souliers font kwa kwa kwa,
Hiiiihan Hihan Hihan , c’est monsieur l’ane qui brait kwa kwa kwa font mes souliers,
n’est ce pas vrai madame,
Le cheval hénit…….. hénit n’est ce pas vrai marchand souliers.
Le lion rugit….. rugit
Et la chervre belle….. elle belle
Hiiiihan Hihan Hihan , c’est monsieur l’anne qui brait
Hiiiihan Hihan Hihan , c’est monsieur l’anne qui brait

Le pigeon roucoule…. roucoule


Le poussin piaul…..il piaul
Mais la poule caquette……caquette
Hiiiihan Hihan Hihan , c’est monsieur l’ane qui brait
Hiiiihan Hihan Hihan , c’est………. monsieur……..
l’ane…… qui brait

Chant N° 13: Merci Chant N°14 : Makolé


-tonton Mako mako makolé… Zim alélé makossa
-tantie Mako mako makolé...Zim alélé makossa
Je te dis ho merci tonton merci tonton (bis) Les enfants, makolé…Zim alélé makossa
Merci tonton pour ton amour merci tonton Les tanties makolé...Zim alélé makossa
Je te dis ho merci tonton merci tonton Les tontons makolé …Zim alélé makossa
Merci tonton pour ta gentillesse merci tonton Karim, makolé….Zim alélé makossa
Je te dis ho merci tonton merci tonton Céline, makolé…Zim alélé makossa
Merci tonton pour le travail merci tonton Tout le monde, makolé…Zim alélé makossa
Je te dis ho merci tonton merci tonton
Merci tonton pour tes bonbons merci tonton
Je te dis ho merci tonton merci tonton

Chant N°15 : Dieu nous donne la force Chant 16: Alouette


FRANCAIS Alouette, gentille alouette
Dieu nous donne la force (2 fois) Alouette, je te plumerai
S’il ya la santé Je te plumerai la tête 2x

51
L’année prochaine Et la tête et la tête
Nous nous reverrons (2 fois) Alouette, alouette aaaah
MOORE
Weend na kond laafi (2 fois) Alouette, gentille alouette
Laafi saan bédo Alouette, je te plumerai
Vèènr warkat kenga Je te plumerai le bec 2x
Id na le seg taaba (2 fois) Et le bec et le bec
DIOULA Et la tête et la tête
Alah ka kéneya di (2 fois) Alouette, alouette aaaah
Kéneya toumbé ka ban
Saan mi bi naana Alouette, gentille alouette
Anbi yongo yé (2 fois) Alouette, je te plumerai
BISSA Je te plumerai le cou 2x
Wooso laafi koorow (2 fois) Et le cou et le cou
Laafi tawoowo Et le bec et le bec
Doolam teem naarow Et la tête et la tête
Woo yèlè kouyi (2 fois) Alouette, alouette aaaah

Alouette, gentille alouette


Alouette, je te plumerai
Je te plumerai les ailes 2x
Et les ailes et les ailes
Et le cou et le cou
Et le bec et le bec
Et la tête et la tête
Alouette, alouette aaaah

Alouette, gentille alouette


Alouette, je te plumerai
Je te plumerai la queue 2x
Et la queue et la queue
Et les ailes et les ailes
Et le cou et le cou
Et le bec et le bec
Et la tête et la tête
Alouette, alouette aaaah

Chant 17 : Toto Toto tu es salé Chant 18 : Mon petit ventre


Toto, Toto tu es salé Mon petit ventre réjouis toi
Comme un âne, tu es salé Tout ce que je mange, c’est pour toi
Il faut te laver bien A table à table, les grands et les petits
Chaque matin et chaque soir 2x Je te dis bon à petit,
Tu me dis bon à petit,
Et a tous bon à petit.

52
Chant 19 : Les oiseaux les plus gros Chant 20: Frère Jacques
Les oiseaux les plus gros, Frère Jacques 2x
Ne sont pas les plus beaux, Dormez-vous 2x
J’en ai vu les petits, Sonnes les martinées 2x
Qui étaient si jolie Digs ding dong 2x
Dans ma main je les ai pris
Et dans ma poche je les ai mis
En sortant dans la rue
Je les ai tous perdu 2x

Chant N° 21 : Quand le groupe est heureux Chant 22 : Je veux m’en aller


Quand le groupe est heureux il crie houra Je veux m’en aller, vers les vertes prairies
houra! (bis) Je veux m’en aller sur les collines de mon pays
Quand le groupe est heureux, et la vie le rend joyeux Quitter la grande ville, aller à la campagne
Quand le groupe est heureux, il crie houra. C’est si merveilleux, c’est beau le Burkina
houra! Je veux m’en aller, voir grand-père et grand-
mère
Je veux retrouver tous mes parents tous mes
amis
Grand-père nous raconte, la sagesse africaine
Grand-mère nous apprend les contes et les
chansons
Je veux m’en aller, là-bas dans mon village
On est toujours gai les gens s’amusent nuits et
jours
Après les travaux, le soir à la campagne
On peut aller danser, au son des balafons

Chant N°23 : faut-il nous quitter Chant N°24 : Allons les amis

Faut-il nous quitter sans espoir, sans espoir de retour Allons les amis faut partir
Faut-il nous quitter sans espoir, de nous revoir un jour Faut s’en aller à la maison
La tête pleine de chansons
Ce n’est qu’un aurevoir mes frères Et le cœur plein de souvenirs
Ce n’est qu’un aurevoir Allons les amis faut partir
Oui nous nous reverrons mes frères
Ce n’est qu’un aurevoir. Allons les amis au revoir
Finis les jours de liberté
Formons de l’ombre qui s’enlasse au éclat de ce jour, Chacun s’en va de son côté
Formons de l’ombre qui s’enlasse une chaîne d’amour Chacun s’en va vers son devoir
Allons les amis au revoir
Refrain
Amis unis par cette chaîne autour d’une même lutte Allons les amis et merci

53
Amis unis par cette chaîne, ne faisons point d’adieu Dans le secours de votre bras
Dans la chaleur de votre voix
Refrain Ici chassés tous les soucis
Parmi des lois qui nous rassemble, vivra dans la béatitude Allons les amis et merci
Parmi ces lois qui nous rassemble, s’aura nous réunir.
Allons les amis à bientôt
Nul ne doute qu’un jour prochain
Ils ne se croisent de nouveau
Allons les amis à bientôt.

Chant N°25 : La fermière Chant N°26 : Dieu nous donne la paix


Il était une fermière Dieu nous donne la force
Qui allait au marché S’il ya la santé
Elle portait sur sa tête L’année prochaine
Des œufs dans un panier Nous nous reverons
Les œufs faisaient roulis, roula (bis) Allah ka kinya di
Trois pas en avant, trois pas en arrière Ne kinya doum be nkaban
Trois pas, d’un côté, trois pas de l’autre côté San mi bé nana
An bi na gnongon yé
Wend na kond laafi
Laafi san béédo
Vinre wa kate kanga
Tond na seg taaba

Chant N°27 : Le canard Chant N°28 : Zoumpin


Coin, coin, coin (bis) Zoumpin-eh zoum pinpin zoummalé
Il cancana, il cancane Zoumpin, zoummalé les enfants zoummalé
Coin, coin, coin (bis) Zoumpin- eh zoum pinpin zoummalé
Le canard de mon voisin Zoumpin, zoummalé les tontons zoummalé
Sous la pluie (bis)
Il barbotte (bis)
Sous la pluie (bis)
En faisant des clapotis
Plumes bleues (bis)
C’est la fête (bis)
Plumes bleues (bis)
C’est la fête quand il pleut

Chant N°29 : As-tu vu (chant de noel) Chant N°30 : Papillon


As-tu vu, as-tu bien vu Papillon, vole, vole, vole
Ce petit bonhomme (bis) Papillon, vole, vole bien
As-tu vu, as-tu bien vu Si tu ne veux pas voler
Ce petit bonhomme Les enfants vont t’attraper
Au chapeau pointu Papillon, vole, vole, vole

54
Il s’appelle, le père noël Papillon, vole, vole bien
Ce petit bonhomme (bis)
Il s’appelle, le père noël
Ce petit bonhomme
Au chapeau pointu

Chant N° 31 : Gens de la ville Chant N°32 : Ma belle


Gens de la ville, vous ne dormez guère Si tu étais une fleur dans mon jardin
Gens de la ville, vous ne dormez pas Je me ferai jardinier pour te cueillir
Ce sont les vespas qui font que vous ne dormez guère Pour te cueillir ma belle par amitié
Ce sont les vespas qui font que vous ne dormez pas !!! Si tu étais un singe dans la savane
Les vespas broum !!!!! (bis) Je me ferai chasseur pour te chasser
Pour te chasser ma belle par l’amitié
Si tu étais un poisson dans la rivière
Je me ferai pêcheur pour te pêcher
Pour te pêcher ma belle par l’amitié.
Chant N°33 : Un grand cerf Chant N°34 : Mado a une poule
Dans sa maison un grand cerf Mado a une poule
Regarde par la fenêtre Qui pond tous les matins (bis)
Un lapin venir chez lui Elle a pu s’en voler
Cerf-cerf !!! Ouvre-moi Dans la cour du voisin
Le chasseur me tuera Tu n’entends pas mado dit
Boum !!! Tu n’entends pas ce matin
Lapin lapin !! Entre vite !!!
Il lui sera la main

Chant N°35 : Noelie lie kekeliba Chant N°36: Il est l’heure


Noelie-lie kekeliba Il est l’heure ma montre sonne
Kekeliba ça ne va pas Popopo, papipipi, papipi maman
Mais pourquoi ça ne va pas ? Popopo, papipipi, papipi papa
Nous sommes débout ce matin Aurevoir, aurevoir
Pour aller danser
Pour aller chanter….. travailler

Chant 37 : Clarinette Chant 38 : Le chat de jannette


J’ai perdu le do de ma clarinette (bis) Le chat de jannet
Ah !!! si papa il savait ça tra la la la (bis) Est une jolie bête
Au pas camarade (bis) Sa moustache en fil d’argent
Au pas, au pas, au pas Sa queue en trompette
Au pas camarade (bis) Oh !!! la jolie bête
Au pas, au pas, au pas (bis) Ah ! ah ! voilà, voilà, voilà voilà (bis)
Le chat de jeannette
Est une jolie bête
Quand il veut se faire beau

55
Il se lave le museau
Avec sa salive
Il fait sa toilette
Ah ! ah ! ah ! voilà, voilà, voilà, voilà (bis)
Le chat de jeannette
Est une vilaine bête
Au voisin, il a volé
La moitié d’un gros poulet
La pauvre jeannette
A perdu la tête
Ah ! ah ! ah ! voilà, voilà, voilà, voilà (bis)

Chant 39 : La marion Chant 40 : J’ai grandi


La marion sur son manguier (bis) Papa, maman j’ai grandi
Secouait ses mangues (bis) Je veux allez à l’école
Secouait ses mangues par ci Papa, maman dites-moi
Secouait ses mangues par là Ce que vous en pensez
Secouait ses mangues Je veux aller à l’école papa
Un bossu passant par là (bis) Pour être un docteur
La trouva à sa guise (bis) Je veux aller à l’école maman
La trouva à sa guise par ci Pour être une sage femme
La trouva à sa guise par là Papa, maman, j’ai grandi
La trouva à sa guise Je veux aller à l’école
Tu me plais beaucoup marion (bis) Papa, maman dites-moi (bis)
Te veux pour me marier (mille) (bis) Ce que vous en pensez (bis)
Te veux pour ma mille de ci (bis)
Te veux pour ma mille de là (bis)
Si tu me veux pour de bon (bis)
Faut couper ta bosse (bis)
Faut couper ta bosse de ci
Faut couper ta bosse de là
Faut couper ta bosse
Quand la bosse fut coupée (bis)
Il rendit son âme (bis)
Il rendit son âme de ci
Il rendit son âme de là
Il rendit son âme

Chant 41: Joie, joie Chant 42 : Sous un bananier


Joie, joie, joie L’autre jour sous un bananier
Partout de la joie (bis) Je suis allé me reposer
De la joie partout, partout Les moustiques m’ont piqué
de la joie partout J’ai dû quitter mon bananier

56
Chant 43 : Angélina Chant 44 : Les canards
Angéo-angéo Les canards défilent
Angélina A la queue leu-leu
Angéo-angéo Coin- coin- coin !!!
Angélina Ils vont à des petits pas
Maman pardon, je vais sortir Caillant- caillant (bis)
Angélina Vers la rivière bis)
Papa pardon je vais danser
Angélina

Chant 45 : Le bateau Chant 46 : Chère maman


Mon bateau s’en va sur l’eau A vous dire chère maman
Mon bateau à voile Ce qui cause mon tourment
Mon bateau, c’est le plus beau Papa veut que je raisonne
Il s’appelle étoile Comme une grande personne
Il n’est pas très grand, vraiment Moi je dis que les bonbons
Je ne suis pas très grand, Valent mieux que la raison
Je ne suis pas plus que lui A vous dire chère maman
Mon bateau c’est mon ami C’est le bon dieu qui nous donne
Je ne suis pas plus que lui Une mère tendre et bonne
Mon bateau c’est mon ami Ce qui fait que chaque enfant
Voudrait l’avoir pour maman

Chant 47 : Le chat ouvre les yeux Chant 48 : La mangue


Le chat ouvre les yeux J’ai des mangues à vendre
Le soleil y entra Des vertes et des jaunes
Le chat ferma les yeux J’en ai plein dans mon panier
Le soleil y resta Qu’elles roulent sur l’escalier
Voilà pourquoi le soir Deux ou trois pour 50 francs
Quand le chat se réveille Mademoiselle retournez- vous
J’aperçois dans le noir
Des morceaux de soleil

Chant 49 : A table Chant 50 :Chant d’au revoir


A table à table Le dernier jour vient d’arriver
Les grands et les petits Toutes les sections sont bien fermées
A table à table Nous partirons bientôt
A tous bon appétit Chacun s’en ira de son côté
Je te dis bon appétit Plus de tontons plus de tanties
Tu me dis bon appétit Plus de cuisine, plus de goûter
On se dit bon appétit Nous partirons bientôt
A vous aussi merci !!! Chacun s’en ira de son côté, de son côté

57
Chant 51 : Par la fenêtre Chant 52 : Bonjour Guillaume
Par la fenêtre ouverte As-tu bien déjeuné
Bonjour, bonjour Oh oui madame
Par la fenêtre ouverte J’ai mangé du pâté
Bonjour le jour Du pâté d’alouette
Bonjour mademoiselle Guillaume Guillaumet
Comment ça va Chacun s’embrassera
Ça va très bien Guillaume restera
Par la fenêtre ouverte
Bonjour le jour

Chant 53 : Près de de la fontaine Chant 54 : A la claire fontaine


Près de la fontaine un oiseau chantait A la claire fontaine
Un oiseau à la volette (bis) m’en allant promener
Un oiseau chantait J’ai trouvé l’eau si claire
J’ai voulu l’attraper Que je me suis baigné
Il m’a fait pleurer Il y’ai longtemps que je t’aime
Il m’a fait à la volette (bis) Jamais je ne t’oublierai
Il m’a fait pleurer Sous les feuilles d’un chêne
Les petits rebelles voulaient le tuer Je me suis fait sécher
Voulaient le à la volette (bis) Sur la plus haute branche
Voulaient le tuer Un rossignol chantait
Il y’a longtemps que je t’aime
Jamais je ne t’oublierai

Chant 55 : Le petit enfant Chant 56 : Les petites marionnettes


Le petit enfant vient à l’école Ainsi font font font les petites marionnettes
Laisse à la maison papa et maman Les mains aux cotés marionnettes marionnettes
Le couscous est bon tous les midis Les mains aux cotés marionnettes
On mange à l’ombre et on s’endort. recommencent
Fidèles dans ce rond les petites marionnettes
Fidèles dans ce rond quand les enfants
dormiront

Chant 57 : Au clair de la lune Chant 58 : Le coq chante


Le coq chante
Au clair de la lune mon ami pierrot Le jour parait
Prête-moi ta plume pour écrire un mot Tour s’éveille dans le village
Ma chandelle est morte je n’ai plus de feu Pour que le bon couscous soit prêt
Ouvre-moi ta porte pour l’amour de Dieu Femmes debout et du courage
Au clair de la lune Pierrot répondit Pilons pan pan pilons pan pan
Je n’ai pas de plume je suis dans mon lit Pilons gaiment
Vas chez la voisine je crois qu’elle y est

58
Car dans sa cuisine on bat le briquet
Au clair de la lune on n’y voit qu’un peu
On chercha la plume on chercha le feu
En cherchant de la sorte je ne sais ce qu’on trouva
Mais je sais que la porte sur eux se ferma

Chant 59 : Jeannette Chant 60 : j’aime la galette


Jeannette volette toujours en chantant J’aime la galette
S’en vont à l’école le cœur tout content S’avez-vous comment
Des fleurs sur la mousse voici le printemps Quand est-elle est bien faite
Que la vie est douce lorsqu’on a cinq ans Avec du beurre dedans
Maman bonne mère qui nous aime tant La la la lalala
Nous voulons te plaire toujours en chantant La la la lalala

Chant 61 : Gentil papa noël Chant 62: La banane


Gentil papa noël La banane (bis)
Quand tu descendras du ciel La pastèque (bis)
Avec tes jouets par milliers La mangue (bis)
N’oublie pas mes petits souliers L’ananas (bis)

Chant 63: Fermez les mains (expression corporelle) Chant 64: La tête les épaules les genoux
Fermez les mains La tète les épaules les genoux tape
Fermez les mains les genoux tape les genoux tape
Ouvrez les mains La tète les épaules les genoux tape
Tapez les mains les mains sur les rouges
Fermez les mains
Ouvrez les mains
Tapez les mains
Les mains mettent sur la bouche

Chant 65: Cailloux ciseaux papiers (Animation) Chant 66 : Hero pipo (Animation)
Cailloux ciseaux papiers Hero pipo quand il était militaire
Cailloux ciseaux papiers (bis) Hero pipo quand il était matelot
Qu’est-ce qu’on fait (bis) Il savait bien danser pipo quand il était militaire
La main gauche est cailloux Il savait bien danser pipo quand il était matelot
La main droite est ciseaux Hero
Escargot escargot Hero pipo quand il était militaire
Hero pipo quand il était matelot
Il savait bien sauter pipo quand il était militaire
Il savait bien sauter pipo quand il était matelot
Hero

Chant N°67: Zoumbela (Animation) Chant N°68 : laïtou (Animation)


Zoubela (bis) Jadis vivait au fond d’un marécage

59
Zoubela petite maman zoubela petite Laïtou, laïtou, laïtou la la
Maman zoubela zoumbela zoumbe la petite Une grenouille aussi belle que sage
Tonton zoumbela zoumbé Laïtou la la, laïtou la la, laïtou la-la
Zoumbala petite Un jeune crapaud à peu près du même âge
Tantite zoumbela zoumbé Laïtou, laïtou, laïtou la la
Zoumbela petite Vint un beau soir lui demanda mariage
Les enfants zoumbela zoumbé Laïtou la la, laïtou la la, laïtou la-la
Zoumbela petite Je voudrais bien dit la belle avec âme
Laïtou, laïtou, laïtou la la
Mais mon tuteur veut faire de moi sa femme
Laïtou la la, laïtou la la, laïtou la-la

Chant N°69: Aya collé (Animation) Chant N°70: La pie a volé (Animation)
Aya collé La pie a volé dans un champ blé
Oya ! La pie a volé un épi de blé
Aya collé La pie et l’épi se sont envolés
Colocoyaca Tampi pour l’épi moi je suis consolée
Oya !
Yayassicongo Ya!
Petit policier
Yayassicongo Ya!
Petit gendarme
Yayassicongo Ya!
Petit enfant
Yayassicongo Ya!
Chant N°71 : Aux pas petits pas (Animation) Chant N°72 : Gnanréwé (Animation)
Aux pas petits pas Gnanréwé(bis)
Comme un soldat Taper taper Gnanréwé
Aux pas marchons Danser danser Gnanréwé
Aux pas 1,2
Marchons aux pas, Sauter sauter Gnanréwé
Aux pas de militaire Dorokoto, Dorokoto
Marchons aux pas
Aux pas des écoliers

Chant N°73 : Frère Jacques (Animation) Chant N°74 : MON BEAU CHOISISSEZ
Frère Jacques (CHANT) (Animation)
Frère Jacques Mon beau choisissez, mon beau choisissez
Dormez vous, dormez vous Hée toi labaa viens iciii, mon beau choisissez
Sonnez les matines, sonnez les matines Et toi aussi viens iciii, mon beau choisissez
Ding ding dong, ding ding dong Face à face s’il vous plait !! mon beau
choisissez
Saaluez-vous s’il vous plait !! mon beau
choisissez
Do à do s’il vous plait !! mon beau choisissez
Retournez-vous s’il plait !! mon beau choisissez

60
Regardez-vous plait !! mon beau choisissez
A vos places s’il vous plait !! mon beau
choisissez

Chanson Con con


Vivez enfant Con con je m’appelle
Vivez enfant ayolé vivez enfant vivez enfant (bis) Con con je m’appelle adama
Chantez les filles ayolé chantez les filles chantez les filles Il s’appele u il s’appeleu il s’appeleu adama
(bis) (bis)
Dansez garçons ayolé dansez garçons dansez garçons Con con je m’appelle
(bis) Con con je m’appelle georgette
Dansez toul monde ayolé dansez toul monde dansez toul elle s’appelle elle s’appelle elle s’appelle
monde (bis) gerogette ( bis)
Bouger la tete ayolé bouger la tete bouger la tete (bis) Con con je m’appelle
Bouger les mains ayolé bouger les mains bouger les mains Con con je m’appelle maria
(bis) Elle s’appelle elle s’appelle elle s’appelle maria
Bouger les pieds ayolé bouger les pieds bouger les pieds (bis)
(bis)
Con con je m’appelle yves
Il s’appelle il s’appelle il s’appelle yves (bis)
Con con je m’appelle
Con con je m’appelle tébalia
Elle s’appelle elle s’appelle elle s’appelle tebalia
(bis)
Con con je m’appelle
Con con je m’appelle emila
Elle s’appelle elle s’appelle elle s’appelle Emilia
(bis)
Con con je m’appelle
Con con je m’appelle Nathan
il s’appelle il s’appelle il s’appelle Nathan ( bis)

Chant N°75: JULES EST HERCULES (Chant) Chant N°76: MON GRAND PERE EST VIEUX
(Animation) Mon grand-père est vieux
Jules est Hercules Il a presque cent ans
Cyprien est Musicien Il aime bien ses enfants
Maman somnambulé Il nous raconte des histoires (bis)
Papa ne fait rien Nous chantons et nous dansons
Boum taratataa (bis) Ombro-ombro-ombro-on (bis)
Piipon (bis)
A zoum-bum-boumm
A zoum-boum-boumm NB : au dernier couplé du chant, les enfants
A zoum-boum-boumm peuvent se mettre à danser.

61
Chant N°77: DES LE POINT DU JOUR (AGrand moment) Chant N°78: BONJOUR LES AMIS (Grand
Dès le point du jourr…. moment)
Ma forge s’allume Bonjour les amis !
Et l’on peut me voir près de mon enclumé Bonjour bonjour les amis !! Bonjour les amis !
Taper taper comme un sourd, sourd On va travailler les amis, bonjour les amis !!
Du matin au soir, soir (bis) Bonjour les amis !
Bonjour bonjour les amis ! bonjour les amis
Nb : Le dernier couplé du chant est repris à la fin du chant. On va jouer les amis, bonjour les amis !
Ce chant est généralement utilisé pour annoncer l’entame
de la journée. .

Chant N°79: OH KAIILLE (Animation) Chant N°80: J’AI MANGE DANS MON
Oh kaiillé Oh kaiillé oh kacaiillé oh kacaiillé !! CHAPEAU (Animation)
Les enfants kacaiillé !! ils sont comme ça kacaiillé ! J’ai mangé dans mon chapeau Ziazia
Les tontons kacaiillé ! ils sont gentis ! kacaiillé J’ai mangé chez les mossi zia-zia
Les tantis kacaiillé ! elles vous aiment bien kacaiillé ! du gonré, zia, ! du gonré bien chaud zia-zia
La cuisinière kacaiillé ! elle est comme ça, kacaiillé ! j’ai mangé chez les bissa zia-zia
Oh kacaiillé oh kacaiillé oh kacaiillé oh kacaiillé (intonation des arachides zia, des arachides bien cuit zia-
avec un débit rapide) zia
j’ai mangé chez les samo zia-zia
du zinmènè zia, du zinmènè bien fait zia-zia
j’ai pu chez les poulottes zia-zia du lait zia
du lait bien frais zia-zia
allez ! allez-allez ! zoumalélé allélé zoumalélé
allélé zoumalélé
zoumalé hoo ,zomalélé allélé zoumalélé allélé
zoumalélé

Chant N°81: MAMI AKIEkE (Animation) Chant N°82: SAVEZ-VOUS PLANTER LES
Mami akiéké oonhon !! CHOUX ? (Animation)
Donne-moi akiéké oonhon ! Savez-vous planter les choux, à la mode, à la
Cinquante francs d’akiéké oonhon ! mode,
Donne- moi fanta oonhon ! Savez-vous planter les choux, à la mode de
Ya pas fanta oonhon ! chez nous ?
Donne-moi coca oonhon ! On les plante avec les pieds, à la mode, à la
Ya pas coca oonhon ! mode,
Donne de l’eau ! On les plante avec les pieds, à la mode de chez
Ya pas de l’eau oonhon ! nous ;
Akiéké laisse mon cou (bis) ! On les plante avec les mains, à la mode, à la
mode,
On les plante avec les mains, à la mode de chez
nous ;
On les plante avec les mains, à la mode, à la
mode,

62
Savez-vous planter les choux, à la mode, à la
mode,
Savez-vous planter les choux, à la mode de
chez nous ?
On les plante avec le coude, à la mode de chez
nous ;
On les plante avec le coude, à la mode de chez
nous.
On les plante avec les mains, à la mode de chez
nous ;
On les plante avec les mains, à la mode, à la
mode,
Savez-vous planter les choux, à la mode, à la
mode,
Savez-vous planter les choux, à la mode de
chez nous ?

Chant N°83 : A LA RONDE (Animation) Chant N°84 : JE CONNAIS SON NOM


A la ronde, jolie ronde (Animation)
Pour plaire à tout le monde, -Je connais son nom (bis)
Les grands et les petits, Son nom est ‘’X’’, je connais son nom ;
Se font tout petits, ‘’X’’ : je connais son nom (bis)
Tout petits ! Assemblée : Dis-nous son nom ;
Je ne dis pas son nom ;
Dis-nous son nom ;
J’ai oublié son nom ;
Dis-nous son nom
Son nom est ‘’Y’’ je connais son nom.
‘’Y’’ :…

Chant N°85: QUAND TROIS POULES VONT AU CHAMP Chant N°86: GENTIL PETIT LAPIN
(Grand moment) (Animation)
Quand trois poules vont au champ, la première est par Gentil petit lapin, es-tu malade ?
devant, Vas-y, cherche-moi des choux,
La deuxième suit la première, Et cherche des salades.
la troisième par derrière… Et lapin, saute saute saute
Saute petit lapin

Chant N°87: FRERE JACQUES Chant N°88: LES MAINS TAPENT (Animation)
Frère Jacques, Frère Jacques Les mains tapent, tapent
Dormez-vous ? (bis) Tapent et tapent
Sonnez les matines (bis) Les mains tapent tapent legèrement
ding, dong, dong (bis) Elles tapent en bas

63
Elles tapent en haut
Elles tapent par ci
Elles tapent par là
Les mains tapent tapent legèrement…

CHANT N°89 : UN KILOMÈTRE À PIED (Animation) CHANT N°90 : SI LES MILLE PATTES
Un kilomètre à pied, ça use, ça use (bis) (Animation)
Un kilomètre à pied ça use les souliers Si les mille pattes n’avaient qu’une patte ça le
Un, deux gênerait pour bien marcher
Deux kilomètre à pied, ça use, ça use (bis) À quatre pattes, nous savons marcher
Mais mille pattes ne peuvent pas y arriver
Si les mille pattes n’avaient que deux pattes ça
le gênerait pour bien marcher
À quatre pattes, nous savons marcher
Mais mille pattes ne peuvent pas y arriver
Si les mille pattes n’avaient que trois patte ça le
gênerait pour bien marcher
À quatre pattes, nous savons marcher
Mais mille pattes ne peuvent pas y arriver

CHANT N°91 : QUAND J’ÉTAIS UN BÉBÉ (Animation) CHANT N°92 : A LA MATERNELLE (Grand
Quand j’étais un bébé moment)
Un bébé, un bébé A la maternelllllle
Quand j’étais un bébé j’étais Je veux y aller maman
C’est comme ci, cest comme ça, c’est comme ci comme ça Et quand on m’appellllle
Quand j’étais un jeune homme Je réponds oui je suis présent
Un jeune homme, un jeune homme
Quand j’étais un jeune homme j’étais
C’est comme ci, cest comme ça, c’est comme ci comme ça
Quand j’étais un vieil homme
Un jeune homme, un vieil homme
Quand j’étais un vieil homme j’étais
C’est comme ci, cest comme ça, c’est comme ci comme ça

CHANT N°93: Vivez enfant (Animation) CHANT N°94: Les mains tapent
Vivez enfant ayolé vivez enfant vivez enfant (bis) Les mains tapent tapent, tapent et tapent( bis)
Chantez les filles ayolé chantez les filles chantez les filles Elles tapent en haut Elles tapent en bas
(bis) Elles tapent à gauche elles tapent droite
Dansez garçons ayolé dansez garçons dansez garçons légèrement
(bis) Les mains roulent roulent roulent et roulent (bis)
Dansez toul monde ayolé dansez toul monde dansez toul Elles roulent en haut elles roulent en bas
monde (bis) Elles roulent à gauche elles roulent à droite
Bouger la tete ayolé bouger la tete bouger la tete (bis) légèrement
Bouger les mains ayolé bouger les mains bouger les mains Les mains nagent nagent ,nagent et nagent( bis)

64
(bis) Elles nagent en haut,elles nagent en bas
Bouger les pieds ayolé bouger les pieds bouger les pieds Elles nagent à gauche elles nagent à droite
(bis) légèrement
Les mains volent volent volent et volent (bis)
Elles volent en haut elles en bas
Elles volent à gauche elles volent à droite
légèrement

CHANT N°95: Scions scions (Animation) CHANT N°96: Clement clement (Animation)
Scions scions scions du bois pour la mère pour la mère Clement clement olanga langa langa olanga (
Scions scions scions du bois pour la mère de Nicola bis)
Attention les petits enfants pour ne pas tomber Chantons chantons olanga
Pour ne pas tomber Dansons dansons olanga
Sautons sautons olanga
Clement clement olanga langa langa olanga

CHANT N°97 : Bolem lolo (Grand moment)


Bolem lolo bolem
Petit bolem
Chapeau bolem
Lolo bolem lolo bolem

CHANT N°99: GRELIN-LIN (Animation)


Grélin-lin grélin-lin
Petit oiseau grélin-lin (Bis)
Ou vas- tu ho grélin-lin?
(grélin-lin grélin-lin)
Attend moi ho grélin-lin
(grélin-grélin)
Prend mon message grélin-lin
(grélin-lin grélin-lin)
Dis à ma mère grélin-lin
(grélin- lin grélin)
Dis à mon père grélin-lin
( grélin-lin)
Que je les aime ho grélin-li
(grélin-lin grélin-lin)

CHANT N°101: Les nuages passent (Berceuse) CHANT N°102 : LES OISEAUX LES PLUS
Les nuages passent BEAUX (Animation)
On ne les voit plus Les oiseaux les plus beaux ne sont pas les plus
Ou vont-ils pousser par le vent ? le sais-tu ? gros
La la la la la la J’en ai vu les petits qui étaient si jolis
La la la la la Dans ma main je les pris et dans ma poche je

65
La la la la la la la, la la la les ai mis
Hum hum hum hum hum hum En sortant dans de la brousse ; je les ai tous
Hum hum hum perdus.
Hum hum hum hum hum hum, hum hum hum
Les nuages passent (berceuse)
Les nuages passent
On ne les voit plus
Ou vont-ils pousser par le vent ? le sais-tu ?
La la la la la la
La la la la la
La la la la la la la, la la la
Hum hum hum hum hum hum
Hum hum hum
Hum hum hum hum hum hum, hum hum hum

CHANT N°103: Petit escargot CHANT N°104: Tourne tourne petit moulin
Petit escargo porte sur son dos Frappent frappent petites mains
Sa maisonnette Tourne tourne petit moulin
Aussitôt qu’il pleut
Il est tout heureux Vole vole petit oiseau
Il sort sa tête Nage nage poisson dans l’eau
Petit moulin a bien tourné
Petites mains ont bien frappé
Petit oiseau a bien volé
Poisson dans l’eau a bien nagé
Tourne tourne petit moulin
Frappent frappent petites mains
Vole vole petit oiseau
Nage nage poisson dans l’eau

CHANT N°105: Papillon vole, vole (Animation) CHANT N°106: Cathérine (Animation)
Papillon, vole, vole, vole Catherine ma voisine,
Papillon, vole, vole, bien Prêtez-moi votre tambour
Si tu ne veux pas voler Car ma chatte se marie
Les enfants vont t’attraper Je la ferai danser un tour
Papillon, vole, vole, vole
Papillon, vole, vole, bien

CHANT N°107: Une araignée (Animation) CHANT N°108: Hop dès le matin (Grand
Une araignée sur le plancher moment)
Se tricotait des bottes Hop dès le matin, lève-toi l’heure sonne
Un limaçon dans un flacon, enfilait sa culotte Hop dès le matin, lève-toi gaiement
J’ai vu dans le ciel, Tu n’es pas le premier
une mouche à miel Ecoute les oiseaux qui chantent

66
Pincer sa guitare Hop dès le matin, laves-toi à la source
Un rat tout confus Hop dès le matin, cours vite au torrent
Sonne l’angelus Regarde les lapins
Au son de la fanfare Ils ont déjà fait leur toilette
Hop dès le matin, lave-toi gaiement

CHANT N°109: J’ai surpris dans mon jardin (Animation) CHANT N°110: O kayilé (Animation)
J’ai surpris dans mon jardin, des oiseaux qui volent, volent O kayilé, O kayilé
J’ai surpris dans mon jardin des oiseaux qui volent bien O kayilé O kayilé
Les oiseaux font kuy kuy kuy Les tontons, kayilé
Et puis volent, volent Ils sont gentils, kayilé
Les oiseaux font kuy kuy kuy Les tanties, kayilé
Et puis volent, volent bien. Elles sont gentilles, kayilé
Les enfants, kayilé
Ils sont mignons, kayilé
O kayilé, O kayilé
O kayilé O kayilé

CHANT N°111: Oh zimzim (Animation) CHANT N°112: Un petit doigt (Animation)


Oh zimzim, o zimbo Un petit doigt qui bouge, (bis)
Tantie, zimzim,o zimbo un petit doigt, qui bouge, ça suffit pour m’amuser
Tonton, zimzim, o zimbo un, deux !
Les enfants, zimzim,o zimbo Deux petits doigts qui bougent (bis)
Massakaria oya,(bis) deux petits doigts qui bougent, ça suffit pour
m’amuser
un deux, trois !!

CHANT N°113: Mon beau, choisissez CHANT N°114: Un kilomètre à pied


Mon beau choisissez (bis) Un kilomètre à pied, ça use, a use
Mon beau choisissez (bis) Un kilomètre à pied, ça use les souliers
Toi là-bas viens ici Il faut de l’eau pour aller Bobo
Mon beau choisissez
Et toi aussi s’il vous plait
Mon beau choisissez
Dos à dos s’il vous plait
Mon beau choisissez
Face à face s’il vous plait
Mon beau choisissez
Saluez-vous s’il vous plait
Mon beau choisissez
Embrassez-vous s’il vous plait
Mon beau choisissez

CHANT N°115: Élémanjo (Animation) CHANT N°116: A vous dirais-je maman

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Élémanjoé gentil-hoo (bis) (Animation)
Elé-élé manjoé gentil-hoo A vous dirais-je maman
Toi là-bas gentil-hoo Ce qui cause mon tourment
Viens ici gentil-hoo Papa veut que je raisonne comme une grande
Montres-nous gentil-hoo personne
Comment danser gentil-hoo Moi je dis que les bonbons valent mieux que la
La danse des mossis gentil-hoo raison
zanti-hoo hoo hoo, gentil-hoo
CHANT N°118: Je mets ma main devant
(Animation)
Je met ma mains devant
Je met ma main derrière
Et je fais coulis, coulis
Et je tourne en rond
Et je fais coulis, coulis
Et je saute très haut (bis)

CHANT N°119: Petit petit poisson (Animation)


Petit petit poisson
Où vas-tu comme ça ?
Je m’en vais dans l’eau
Pour quoi faire dans l’eau
Je m’en vais me baigner (bis)

CHANT N°122: Enroulez le filet (Animation)


Enroulez le filet
Déroulez le filet
Nous avons bien travaillé
Nous allons nous reposer
Au revoir maîtresse
Bon appétit maitresse
Mangez doucement
A demain maitresse

CHANT N°123: Belle (ou beau) dans son chapeau CHANT N°124: Enfants du Faso (Animation)
(Animation) Enfants du Faso
Elle est belle (bis) Soyons heureux
Elle est très belle dans son chapeau C’est notre force, c’est notre vie
Regardez là-bas à l’horizon
Respectueusement, elle enlève son chapeau
Le Faso brille dans ses couleurs
Elle est très belle dans son chapeau

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Il est beau (bis)
Il est très beau dans son chapeau
Respectueusement, il enlève son chapeau
il est très beau dans son chapeau

CHANT N°125: J’aime les animaux (Animation)


J’aime les animaux
Car ils sont utiles à l’homme
Madame la poule
Me donne ses bons œufs
Madame la vache
Me donne son bon lait
Le cheval rapide,
M’amène la ou je veut

CHANT N°127 : REVEILLES- TOI (Grand moment) Un petit pied qui tape
Réveilles-toi petit enfant
Il est temps d’aller à l’école Un petit pied qui tape, tape, tape
Prend ton sac, n’oublie pas ta gourde Ça suffit pour s'amuser.
A l’école, croise tes bras Deux petits pieds qui tapent, tapent, tapent
Dis bonjour à tous tes amis Ça suffit pour s'amuser.
Dis bonjour à tous tes tontons
Dis bonjour à tous tes tantis Une petite main qui tourne, tourne, tourne
En classe sois très gentille et tu auras beaucoup de Ça suffit pour s'amuser.
cadeaux Deux petites mains qui tournent, tournent,
tournent
Ça suffit pour s'amuser.

Un petit pouce qui bouge, bouge, bouge


Ça suffit pour s'amuser.
Deux petits pouces qui bougent, bougent,
bougent
Ça suffit pour s'amuser.

Un petit doigt qui claque, claque, claque


Ça suffit pour s'amuser.
Deux petits doigts qui claquent, claquent,
claquent
Ça suffit pour s'amuser.

(On mime chacun des gestes : un pied qui tape,

69
deux pieds qui tapent, une main qui tourne, deux
mains qui tournent, etc.)

CHANT N°129: Je suis un jeune galant (Animation) CHANT N°130: Nous n’irons plus au bois
Je suis un jeune galant Nous n’irons plus au bois
Les mains dans les poches (bis) Les lauriers sont coupés
Pantalon tergal La belle que voilà
Chemise en nilon Les a tous ramassé
Col roulé bombé Entrez dans la danse
Képis de côté Voyez comme on danse
Et souliers chachacha Sautez, dansez, embrassez qui vous voulez

CHANT N°131: Bonjour les amis (Animation) CHANT N°132 : Au clair de la lune
Bonjour les amis, bonjour les amis (Animation)
Bonjour, bonjour les amis Au clair de la lune
Bonjour les amis Mon ami Pierrot
Ça va chauffer, les amis
Prête-moi ta plume
On va danser, les amis
On va travailler, les amis Pour écrire un mot
On va manger, les amis Ma chandelle est morte
On va jouer, les amis
Je n’ai plus de feu
On va courir, les amis
Merci les enfants Ouvre-moi ta porte
Merci, merci les enfants Pour l’amour de Dieu
Merci les enfants

CHANT N°133: Petit piment (Animation) CHANT N°134: Le dernier jour


Petit piment Le dernier jour est arrivé
Petit piment Toutes les portes sont bien fermées
On n’est pas beaucoup Nous partirons bientôt oh !!
Mais on est bon Chacun s’en ira de son côté
D’où il est quitté Plus de tanties, plus de tontons
Au village Plus de gardiens, plus de cuisinière
Dans quelle voiture Nous partirons bientôt oh !!
Wotoro wotoro Chacun s’en ira de son côté
Combien de pneus Dans ma basse-cour
Deux pneus é é é Dans ma basse-cour il y a
Des poules des dindes et des oies
Deux pneus
Il y a même des canards
Qui barbotent dans la marre
Ça fait côt côt et coquelette

70
C’est le rock en roll des gallinacées

1. Ainsi font, font, font


50. Fermez les mains
Ainsi font, font, font Fermez les mains
Les petites marionnettes, Fermez les mains
Ainsi font, font, font Ouvrez les mains
Trois p'tits tours et puis s'en vont. Tapez les mains
Fermez les mains
Les mains aux côtés, Ouvrez les mains
Sautez, sautez marionnettes, Tapez les mains
Les mains aux côtés
Les mains mettent sur la bouche
Marionnettes recommencez.

Ainsi font, font, font


Les petites marionnettes,
Ainsi font, font, font
Trois p'tits tours et puis s'en vont.

Mais elles reviendront


Les petites
marionnettes, Mais
elles reviendront
Quant les enfants dormiront.

(On peut faire


semblant que
les mains sont
des
marionnettes
ou utiliser de
vraies
marionnettes.)

CHANT N°135: Mon petit oiseau (Animation) CHANT N°136: La baleine (chant) (Animation)
Mon petit oiseau C’est la baleine qui tourne qui vit
Sur un oranger Comme un joli petit navire
Mon petit oiseau Prenez garde à votre doigt
Sur un oranger Car la baleine le mangera.
Sur un o, à la volette (bis)
Sur un oranger
La branche était sèche
La branche est cassée
La branche était sèche
La branche est cassée

71
La branche est à la volette (bis)
La branche est cassée
Mon petit oiseau ou es-tu blessé (bis)
Ou es-tu a la volette (bis)
Ou es-tu blesse
Je me suis cassé l’aile et tordu le pied (bis)
Et tordu a la volette (bis)
Et tordu le pied
CHANT N°138: Le matin (Grand moment)
Quand je me lève au matin de ce jour,
Tic tic taaaa,
Quand je me lève au matin de ce jour,
Tic tic tic tic taaaa.

Tic tic taa coucou !!!


Tic tic taa coucou !!!!
Tic tic tic tic taaaa !!!!
Quand je me lève au matin de ce jour,
Tic tic tic tic taaaa.

CHANT N°141: DORS MON ENFANTS DE REVE CHANT N°142: COULE RIVIERE COULE
(Berceuse) (Berceuse)
Dors mon enfant de rêêêve Coule rivière coule
Dors, ma vie ensoleillée Dans les bas du sinaï
Dors, la nuit sera brève Coule rivière coule, dans les bas du sinaï
Dors mon cœur emerveillé

CHANT N°143: EN BATEAU (Berceuse) CHANT N°143: COCORICO LE COQ A


En bateau, mamiié mamiié CHANTE (Berceuse)
En bateau, mamaiié sur l’eau
Bateau, sur l’eau,
La rivière, la rivière
Bateau sur l’eau
La rivière a débordé
Mon bateau a chaviré
Tout le monde est tombé dans l’eau
Plouf

72
CHAPITRE II- CHANTS EN LANGUES NATIONALES

LISTE DES CHANTS EN LANGUES NATIONALES


N° TITRE DU CHANT REFERENCE
DE LA PAGE
CHANTS D’ANIMATION ET DE RONDE EN LANGUES NATIONALES
01 Luila fo ka yaam là ?
02 Maan tao tao tid kieng école
03 Maam pou bila
04 Anna pagb n’dabd kuiliga
05 Naan sar buda kumba
06 N, data silimg he
07 Elema dioe
08 Namouna hee namourna
09 Ana miim mam tanga
10 Mami mami
11 Noelie
12 Wèke moui naagdom
13 Garderie waa tond tenga
14 Laalo laalo (Bissa)
15 Barka yé (Bissa)
16 N’Ka ni naam taabo ? (Bissa)
17 GNITEEM MON GNINI ZEM (Berceuse Bissa)
18 LO LO YA YA (BERCEUSE BISSA)
19 Mako mako makolé
20 Guelwongo n kien maam roogo
21 A Mé louwa eh zindin (Gourounsi)
22 Grelin lin (Gpe 1)
23 Beoga le veengamé
24 Saag niida
25 Ziing sobgame
26 Soaba soaba kidga
27 Ana miim m taanga
28 Maan luila ray a neeré
29 Yougm péndé (Gpe 3)
30 M’ma Noag ya
31 M’dogm biig youma yoobé
32 Guem waali (Peul)
33 A Bomi yé (Bété)
34 SIIN SIIN YA Biiga
35 A ya colé
36 M Ziin gna geeng réem wan

73
37 Booda Youré
38 Anna pagb n’dabd kuiliga
39 Maan tao tao tid kieng école
40 Maam pou bila
41 Cydina

Chant N°1 : Luila fo ka yaam là ? (Animation) Chant N°2: Maan tao tao tid kieng école
Luila, fo ka yam là ? (2 fois) Maan tao tao tid kieng école (2 fois)
N’Tuk bok zouloung ka Fo mi tim ya biisongo,
N’lebg n’tuk bok zouloung ka Fo mi tim ya bi neeré
Ti mam me tuk bok zouloung ka Maam na banga sebré,
Fo leb ka, ti mam léb ka (Plusieurs fois et de plus en plus Fo na da foug’n kon maam
rapidement, en dansant 2 à 2)

Chant N°3: Maam pou bila (Grand moment Chant N°4 : Anna pagb n’dabd kuiliga
Maam pou bila han ! Kidmé ‘n langué (Animation)
Maam sen dita faan; Ya fo ‘n so Anna pagb’n dabd kuiliga
Bissa A mamoud pagb’n dabd kuliga
Moo non puirè hè ; Yaawi sarba Ti yéela mamoud meng ya
Moo na bim haye bi; Iibi yi sow Ti boumb bé kuiliga noor ya
N’weenda lombre kiiin kaaan
Zuglem zaglem kiiin kaaan
Zaglem zuglem kiiin kaaan

Chant N° 6: Cydina (Animation)


ASHANTI
Cydina, cydina yéh !
Cydina , cydina yéééééh
Ago menssa menssa, Ago menssa, menssa
Ago menssa, cydina yé !
FRANCAIS
Mon pays, est si beau yéh !
Mon pays, est si beau yééééh
Je le construis, construis ; je le construis,
construis
Je le construis, mon pays yéh !
MOORE
Tond teng, noomamé yéh !
Tond tenga, noomamé yéh

74
Tond’n meeta, meeta; tond’n
meeta, meeta
Tond’n meeta, tond tenga
yéh!
BISSA
Woo kubi, a gnita yéh!
Woo kubi, a gnita yéh!
Woo ya domso, domso;
woo ya domso, domso
Woo ya domso, Woo kubi yéh!

Chant N°7 : Ana pagba (Animation) Chant N°8: Yougm peedé (Animation)
Ana pagba deb kuilga Yougm peedé fo ya yalm la n dog bi kundi ti bukr
Mahmoud pagba mdeb kuilga ya toogo (bis)
Yela mahmoud meg ya, N dog bi neere ti bukr ya toogo
Ti boumb be kuilga nore ya N dog bi songo ti bukr ya toogo
Winda lombre kin kan, kin kan N dog bi yilemdé ti bukr ya toogo
Zouglum zaglam kin kan (bis) N dog bi golengo ti bukr ya toogo
N dog bi zeelé ti bukr ya toogo
Chant N°9: M ma a noag yaa (Animation) Chant N°10: M dogem biig Yuma yobe
R : M ma a noag yaa a noag vel kuilile ka mi ti bum na (Animation)
maana noag yé (bis) M dogem biig Yuma yobe (bis)
C : N wa mik ti silg rika noag ta noag veel kuililé Ka yiid boeg karga
R :M ma a noag yaa a noag vel kuilile ka mi ti bum na Nannan tore nanang me tore
maana noag yé Soumkam korg tore
C : Wa mik ti moog waaga silg ta silg rika noag ta noag Korg bobdg me tore
veel kuililé Bob t’eb guess me tore
R : M ma a noag yaa a noag vel kuilile ka mi ti bum na Som koome n ze m kaam ye biga ya boeg karga
maana noag yé
C : Wa mik ti bugm yonga moog ta moog waaga silg ta
silg rika noag ta noag veel kuililé
R :M ma a noag yaa a noag vel kuilile ka mi ti bum na
maana noag yé
C : Wa mik ti koom kissa bugm, ta bugm yonga moog, ta
moog waaga silg, ta silg rika noag, ta noag veel kuililé
R : M ma a noag yaa a noag vel kuilile ka mi ti bum na
maana noag yé

Chant N°11: Abomi yeee (Animation) Chant N°12: Gem wali (Animation Fulfuldé)
Abomi yee yeee Gem wali ye (bis) gem wali gem wali ye
Abomi ceti ceti Gem wali ye tonton gem wali ye tantie gem wali
Ceti koro boulete lete ye
Lete foutou miano miano gem wali gem wali ye

75
Miano get bi leti leti
Leti korokoroko kororooro
Y korokoroko kororooro

Chant N°13: Maan tao tao ted keng ecole Chant N°14: Sindi sindi biiga (Berceuse)
Maan tao tao ted keng ecole Sindi sindi biiga
Maan tao tao ted keng ecole (bis) Sindi sindi biiga (bis)
Fo mi tem ya bissongo Fo ba wan kenga tuuma
Fo mi tem na tum neere Fo ma wan kenga raaga
Man na banga sebre Sind t’eb na le waame rakoum rakoum ye
Fo na n da fugu nkon mam
Lala lala laala
Lala lala lalala

Chant N°15: Clik clak dans les mains (Animation) Chant n°16 : Keni woo keni (Animation KOMI)
Clik clak dans les mains (bis) keni woo keni keni sombalmba
Ça les réchauffe (bis) Sombalmba riso toongo
Ça les réchauffe vite et bien Sombalmba papa, papa toongo
Bakorba kanake Sombalmba papa, papa toongo
Fiyoba kanake Sombalmba maman, maman toongo
Mais toi Sombalmba maman, maman toongo!
Mais dis donc

Chant N°16: An n mimem m taanga (Animation) Chant N°17: M data silmig yé n manem zoa
An n mimem m taanga (Animation)
A tindaogo mima M data silmig yé n manem zoa
An n mimem m taanga Refrain : silmig yé n manem zoa
A tindaogo mima zougloum zaglem woto ya a tindaogo A Biisima yinga ye n manem zoa
mima silmig yé manem zoa
A neer ma yinga yé n manem zoa
silmig yé n manem zoa

Chant N°18: M zii yan gingue reem wan (Animation)


Ging poak ne reem wan
Guing daog ne reem wan
N wa ti ne gingue reem wan
Sid ya guingue touma(autant de fois)

76
Chant n°20 : Lemb lemb sapuglo (Animation KOMI) Chant n°21 : Lilimbo (Animation KOMI)
Lemb lemb sapuglo
N lembe n sa Lilimbo yeta’a pag pa yoode, hô,
Lemb lemb sapuglo Yo yo n dog a toor n biiga hô
N lembe n sa Toor n biiga Kasoum Maiga hô
Mit foo be neere , n lemb n sa Yaa Doubaare yaang naaba hô
N dik neere wam zako Yaa Toumboudou yaang naaba hô
N lembe n sa

Chant n°22 : Bângre yâmb zîiga (Animation KOMI) Chant n°23 : Biig yaa bulli (Animation KOMI)

A tantie Nathalie be kaane tib bângre yam zîiga Baaba yaa burkini
A tonton Mamadi be kaane tib bângre yamb zîiga N bao burkin poka
A tantie Timpoko be kaane tib bângre reeg zîiga Tib paam bulli
A tonton Noraogo be kaane tib bângre reeg zîiga Ti wa lebg biiga
Yaa komsômse n be kaane tib neerem reeg zîiga Bark biig rogame
Beel beel beela
Beel beel beela

Chant n° 24: N Nonga koamba (Animation KOMI) Chant n° 25: N Nonga biiga (Animation KOMI)
N Nonga koamba N Nonga biiga
F Nonga koamba F Nonga biiga
A Nonga koamba A Nonga biiga
D Nonga koamba D Nonga biiga
Ya Nonga koamba Ya Nonga biiga
B Nonga koamba B Nonga biiga

Chant n°26 : Les quatre points cardinaux en moore: Chant n°27 : m yarda fo ! (Animation KOMI)
Weesa naasâ (Animation KOMI)
Enfant à l’école, m yarda fo !
Yaanga, l’Est Enfant dans la salle m yarda fo !
Nin-taore, l’Ouest Enfant tout propre m yarda fo !
Ritgo, le Sud Enfant tout beau m yarda fo !
Goabga, le Nord Enfant toute belle m yarda fo !

Chant n°28: Biig yel-segdê (Animation KOMI) Chant N°29: MAAM LIOULA RA YA
NEERE(Animation KOMI)
N rogdba rilg maam, yaa sida
N rogdba yayla maam, yaa sida Maam Lioula ra ya néeré
N rogdba tipa maam, yaa sida M’dika la wéogo Wâa
N rogdba kogla maam, yaa sida N’dika n’ning n’nug wâa
N rogdba sagla, yaa sida N’yaol n’kind n’yitbe
N rogdba barka, yaa sida Mam sê wa n’yii be
N puusdam n rogdba, n puusa barka Hé hé hé n’lioula minmame

77
Maman wo n’lioula minmame
Papa wo lioula minmame

Chant N°30: BEOGA LE VINGAME (Grand moment) Chant N°31 : ZIIGA SOBGAME (Berceuse)
Béoga le vingamin
Toum wakate taame Ziiga sobgame
Kamba faa bii y toumin Ti neba kin n’gandé
N’tumin n’tumin Biiga min so kom N’na kin n’ gand
N’tumin n bao bangré Ti beog ya école maman wo
Noraogâ san yeti cocorico bif nek maam
A tonton gounda mam be
A tanti gouda mam be houn
A tonton gounda mam be
A tanti gouda mam be houn
Etc.

Chant N°32: SAAGA NIIDA (Animation ) Chant N°33: Na-miisi


Biig belsg yɩɩlle (Berceuse)
Saag niida yore yore yore (Bis) Sĩnd yee… sĩnd yee…na-miisi
Tim woudg n kin m’doguin y’a Sĩnd yee… sĩnd yee…na-miisi
N’ dik m’ foug n’pilii F ma kẽnga yɛɛnẽ na-miisi
Ti saag ket n’niid ya F ma kẽnga raado na-miisi
N’ niid n’ boond maam F ma kẽnga kʋɩlga na-miisi
……………..wa yii yé Sĩnd t’a wata na-miisi.
……………….wa yi ya Sĩnd yee… sĩnd yee…na-miisi
……………….wa yi yé Sĩnd yee… sĩnd yee…na-miisi
Etc. F ma kẽnga yɛɛnẽ na-miisi
F ma kẽnga raaga na-miisi
F ma kẽnga weoogo na-miisi
Sĩnd t’a wata na-miisi

Chant N°34: M bãngende m bãgende


(Animation : Ronde)
M bãgende bãgende
Bãgen-telle
M bãgende bãgende
Bãgen-telle
Naaba n tʋm-ma bãgen-telle
Bãgen-telle
Tɩ m wa bao kom-neeba
Bãgen-telle
La m bas kom-yoodo
Bãgen-telle
Fo yik ka ye m biiga

78
Bãgen-telle

Chant N°37: pãnge (Animation : Jeu exterieur)


Naab tɩ m wa tak zabre Chant N°40: Sololo
Naab tɩm wa tak zaabre Sololo, Sololo
Naab tɩ m wa tak zaabre Djakoumani ko (bis)
Zabre rayɩta An ya kêta (bis)
Zabre ra-tãta
Zom koom furrr
Pãn-daoog yãss

Chant N°41: Tchou alélé (Animation :Motricité)


Tché-tché coulé (bis)
Tché-tché comissa(bis)
Comissa langa (bis)
Langassi langa (bis)
Tchou alélé(bis)

Chant N°43: maco maco macolé (Animation) Chant N°44: Namounouna (Animation Dioula)
Maco maco macolé Namounouna oh namounouna
zoum paralé macossa Kelé kélé namounouna
Tantie macolé
Namounouna oh namounouna
zoum paralé macossa
Tonton macolé Kelé kélé namounouna
zoum paralé macossa Tchôkôroba ka komikê
Demisen’ni bo kôrôbo
Demisen’ni ka komikê
Tchôkôroba bo kôrôbo
A kélé nan taa
A fila nan taa
A saaba nan taa

Chant N°45: Nassara bouda coumba (Animation) Chant N°46: Boada yuuré (chant) (Animation)
Nassara bouda coumba Boada yuuré
Coum pêela A moussa boada yuure
Coum mioudou A rika soukuidga
N’yôlé ka gnaké kou mam’yé In gaaga kokora
Yé ti ya cravate
Yôol gnété sô woto (ter)
Chaud yé ti ya cravate (bis)

79
Chant N°47: Nonga mam ya (chant) (Animation Chant N°48: Gueelwaongo (chant)
Salou) (Animation)
Nonga mam ya (bis) Gueelwaongo kin mam doogin
A tonton nonga mam ya Gueelwaongo
A tantie nonga mam ya Dik m fouaga
A tonton nonga mam ya Gueelwaongo
a tantie nonga mam ya (bis). N yalgle yingri
M ka toin paam yé
Gueelwaongo
M yiik timdi
Gueelwaongo
Sao gueelwaongo bala gueelwaongo

Chant N°49: Namoamoanga (Animation


Goulmacama)
Namoamoanga a caa le ?
N caa n yiado kuume.
Be nan jendi a juoli ?
Ki taaga n mini ke li jendi.
Ki jendi sa sa,
Ki jendi, jendi sa sa,
Ki jendi ki jendi ki jendi
Ki jendi sa sa.

Chant N°51 : N buado (Goulmacama)


N daa baa gedi ki ban fuondo ;
Ki baa cencenli ki fuondo ;
Ki baa yucabili ki fuondo ;
Oooooh laa tie mi bua o kaa,
N danba n yie n po.

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TROISIEME PARTIE : RECUEIL DE POSIES

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CHAPITRE I : POESIES EN FRANCAIS

LISTE DES POESIES EN FRANCAIS


N° TITRE DU CHANT REFERENCE
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1. Les doigts de ma main 4. La joue de maman
Les doigts de ma main font cinq Tout s’use
C’est le pouce le plus malin Mais moi,
C’est l’index le plus coquin Je connais quelque chose
Le majeur est le plus heureux Qui ne s’use jamais
parce qu’il est au milieu C’est la joue de maman
L’annulaire est le plus fier Qui reçoit chaque matin
parce qu’il sait à quoi il sert Le baiser de son enfant
C’est le plus petit, 5. Le jardin
le plus joli Le jardin
On l’appelle l’auriculaire Le trottoir
Mais on dit aussi le petit riquiqui Les lumières
2. Ma main Les gouttières
Voici ma main Le grand four
Elle a cinq doigts Et le tambour
En voici deux et en voici trois Doumbala doumbala…………
Celui-ci le petit bonhomme 6. La cafetière
C’est le gros pouce qu’il se nomme Je suis la cafetière
Regardez mes doigts travailler Je suis grosse comme ça
Chacun fait son petit métier Quand mes amis ont soif
3. Maman
Je me penche sur un côté
Je vous salue maman
Et glou glou glou
Je vous respecte
Et flou flou flou
Vous m’avez bien gardé
Et je les sers à boire
Vous m’avez donné de bons conseils
Je vous salue maman
10. Mon père
7. La nourriture Mon père est gentil
La nourriture est roi Mon père est amour
On doit la respecter Il aide les gens
C’est dur de l’avoir Il veille sur nous
Si la sueur ne coule pas, pas de nourriture Je l’aime beaucoup
On fait ses bagages quand on n’a pas le tô ; Je veux être comme lui
On meurt quand on n’a pas le mil. Pour aider tout le monde

8. Un éléphant 11. Je suis intègre


Un éléphant se balançait Je suis intègre
Sur une toile, toile, toile d'araignée J’accepte la mort que la honte
C'était un jeu tellement, tellement amusant J’aime la franchise que le mensonge
Quand tout à coup... Je ne mangerai pas l’illicite
Ba Da Boum ! Je mange à la sueur de mon front
J’accepte la mort que la honte
(On fait semblant de marcher délicatement comme sur une
toile d'araignée et de se laisser tomber au sol.)

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9. Ma main 12. Levez-vous
Ma main est une fleur Levez-vous !
Et mes doigts, des pétales Nous allons travailler
Je vais voir Travailler, construire notre pays
Si maman m’aime de tout son cœur Travailler, construire notre Burkina
Elle m’aime un peu Rien ne sert de courir
Beaucoup Il faut aller à point
Passionnément L’union fait la force.
A la folie, 13. Je suis fier
A la folie Je suis fier d’être africain
Pas du tout Fier de ma peau noire
Pas du tout Fier de mes cheveux noirs
Oh lala ! la vilaine fleur ! Et je resterai toujours fier
Car je sais que maman m’aime
de tout son cœur 14. Jolie maman
Jolie maman, jolie maman
16. Être propre Quand tu te lèves le matin
L’enfant doit être propre Tu ressembles à une rose
Être propre autour de lui Qui éclate de beauté
Laver les mains avant de manger Tu m’as élevé avec douceur
Et laver les mains après chaque repas Et ça restera dans mon cœur
Se laver chaque fois
S’habiller avec des habits propres 17. Mon pays
Aimez être propre La maitresse a dit
Aime ton pays
20. Mes beaux parents Ton pays à toi
Belle comme la lune, elle, c’est ma mère Mon pays à moi
Beau comme le jour, lui, c’est mon père Burkina Faso, il s’appelle
Et moi qui suis- je ? Il est tout beau mon pays.
Je suis l’étoile qui brille,
Entre le soleil et la lune 18. Toi ma jolie maman
Pour donner la joie à tous les deux Toi ma jolie maman
Mathieu KABORE Toi que j’aime tant
21. Du fond de la glace Je te fais mille baisers
Du fond de la glace, je vois ma tête Partout sur ton cou
Elle est toute ronde Toi ma jolie maman
Mes oreilles de chaque côté Je t’aime de tout mon cœur
Mes yeux qui voient tout
Mon nez qui sent tout
Tiens, tiens, tiens, voilà ma bouche
Elle vous dit bonjour

86
22. La petite fille 19. L’enfant du pays
Je suis une petite fille aux yeux noirs Je suis au centre d’éveil
Qui aime tant sa douce maman Et d’éducation préscolaire……
Le matin quand maman vient me réveiller C’est un lieu
Quand j’entends ses pas trainant dans le couloir Qui éduque
S’approchant pour me dire Qui éveille
Il est l’heure de partir à l’école Et qui fait grandir
Je prends mon joli cartable J’apprends le civisme et la citoyenneté
Et me voilà partir pour l’école Le Burkina Faso grandira avec moi
En laissant ma gentille maman KABORE Mathieu

23. La cohésion sociale 24. Mon visage


Mon cher camarade, J’ai 2 oreilles pour entendre et comprendre
Donne-moi la haine, J’ai 1 petit nez rond pour sentir ce qui est bon
je te donnerai l’amour Ma bouche est là pour gouter ce qui est salé et
Donne-moi la guerre, sucré
je te donnerai la paix J’ai 2 yeux pour regarder de tous les côtés
Donne-moi l’inimitié, J’ouvre mes yeux pour voir
je te donnerai l’amitié Quand je les ferme, il fait tout noir
Donne-moi ce qui est mauvais,
je te donnerai ce qui est bon. 25. Les formes
Pour qu’ensemble nous puissions vivre heureux et Monsieur le carré a 4 côtés
construire notre pays. Monsieur le rectangle, plus allongé
« Bazilda » Monsieur le triangle, trois bouts pointus
28. La solidarité Monsieur le rond, commence à rouler, rouler,
Mon cher ami (e), rouler.
Si tu n’as pas d’outils pour travailler
Je t’en donnerai, 26. Je t’aime mamie
Si tu n’as ni à manger ni à boire, J’aime faire la cuisine avec ma mamie
Je t’en donnerai, Nos plats sont toujours bien garnis
Si tu es blessé ou malade, Une grosse cuiller de gentillesse
Je prendrai soins de toi Un bol de câlins et de tendresse
Si tu es en situation de handicap, Le tout recouvert de beaucoup d’amour
Je t’assisterai Je t’aime mamie pour toujours
Si tu es en difficultés,
Je te porterai secours 27. A la une
Car aujourd’hui c’est toi A la une
Demain ça peut être moi Je surprends la lune
« Bazilda » A la 2, je la coupe en 2
A la 3, je la donne aux oies
A la quatre, on veut me combattre
Une auto A la 5, je rencontre un prince
A la 6, j’aime une écrevisse
Rouge est la tomate A la 7, j’attrape une commette

87
A la 8, on me déshérite
A la 9, mes souliers sont neufs
A la 10, j’ai du bénéfice

29. Le genre
Cher ami (e)
Je suis un garçon,
Tu es une fille,
Nous devons tous exécuter les mêmes taches.
Je suis bien portant,
Tu es en situation de handicap,
Nous sommes tous des êtres humains.
Je suis pauvre,
Tu es riche,
Nous sommes tous égaux
Je suis noir,
Tu es d’une autre couleur,
Nous avons le même sang.
« Bazilda »

Poesie : la paix
Chers parents, chers invités
Tout le monde veut la paix
Moi aussi je veux la paix mais comment trouver la
paix ?
Voici la solution. Tout simplement pardonner
Pardonner sans hésiter pour éviter le sang versé
Chers parents aider nous à grandir et à connaitre
les vrai valeurs de la vie
La dignité et l’intégrité
Eduquer nous à devenir les de hommes demain.
Poésie : Les quatre canards
Mes quatre canards ont une queue noire
Quoique widwak tu sort du jeu
Poésie : la paix
Ho vaillant peuple du Burkina Faso
Fils et filles de Yenega, Guimbi WATTARA,
DIABA Lompo…
L’heure est venue de montrer ton intégrité
Tes grands parents furent des combattants de la
paix et de la liberté.
Politiciens, religieux, coutumiers, société civile…
C’est à vous que je parle ! Car j’ai peur.
J’ai peur quand je vois à la télé les enfants fuirent
la guerre.

88
J’ai peur quand les populations brulent, cassent…
J’ai peur des grognements de politiciens, des
syndicats et que sais-je encore.
Si vous semez la haine, la division, le désespoir ;
vous ferez de nous des génocidaires.
C’est ce que vous voulez ?
Vos enfants vous regardent
J’ai peur
J’ai peur

Sylvère KABORE

CHAPITRE II : POESIES EN LANGUES NATIONALES

LISTE DES POESIES EN LANGUES NATIONALES


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2. Riibo (moore) 3. Mam école yuure (poésie) MOORE


Riib ya Naaba Mam école yuure
A paang ya toogo Le centre d’éveil et d’éducation
A toga nè waoré Préscolaire de ….
Toulg san kaogé Béné nimtam pa raalgre yé
Riib ka yé Tond faan ya zaoramba
Rin gninga
Bii toum
Ti Riib wa

4. Sõng tɩ m kẽng lekolle (moore) 5. D tẽegd n send tɩɩse


M baaba, m ma, kẽes-y maam lekolle Tõnd sã n dat n ti zãnde, yaa tɩɩs la tõnd
Ra bas-y maam yir tɩ m gũ rũms ye keeda ;
Rũmsã gũubã yẽ yaa sõama, la lekollã yõod n yɩɩde D sã n dat n seglg rɩɩbo, yaa tɩɩs la tõnd keeda
Ra pag-y maam zakẽ tɩ m peg laas la fut ye ,
Laasã la futã pegbã yẽ yaa sõma, la lekollã nafr n yɩɩde. Tõnd sã n dat n pees lʋng bɩ gãngãoogo, yaa
M baaba, m ma, kẽes-y maam lekolle. tɩɩs la tõnd keeda ;
Lekollã n tõe n wa sõng maam tɩ m yɩ beoog biiga, Tõnd sã n dat n tɩbs d mense, yaa tɩɩs la tõnd
Lekollã n tõe n sõng tɩ mam wa tõog n teel m menga, la m keeda ;
teel yãmb me. Tõnd sã n dat n wʋg gãaga, d sã n pees
A Haliid WEDRAOOGO goeele, yaa tɩɩs la tõnd keeda.
Bɩ d mi n tẽegd n send tɩɩse, pa rẽ tɩɩsã na n
wa sɛɛ zãnga.
Tɩɩsã sã n yaool n sɛ zãnga, tõnd vɩɩmã na n
yɩɩ toogo

A Haliid WEDRAOOGO

6. M pʋʋsd-y-la barka 8. D loosda d buudã gomd taoore


M baaba m pʋʋsd-y-la barka Tõnd sẽn yaa burkĩmbã yĩnga
M ma m pʋʋsd-y-la barka D na n deng n sɩnga d buudã gomd zãmsgo
M pʋʋsd-y bark y sẽn kẽes-m lekollã yĩnga N yaool n zãms buud goam a taab n paase
Tɩ m miime tɩ m na n yɩɩ seb-mita Moogã tara buud gom-goamdb wʋsgo
Tɩ miime tɩ m ne n tõog karmame, gʋls la m geel wa m taaba Tond sã n kell n pa ne d buudã gomdã bala
M pʋʋsd-y-la barka D ne buud a taabã pa na n tõog n wʋm taab
A Haliid WEDRAOOGO ye
La d buudã gomdã la d rengd n loos taoore.
a Haliid WEDRAOOGO

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7. M ma n kõn tol n yĩm y yelle ye 9. Tomate (bissa)
M ma n kõn tol n yĩm y yelle ye Piinda tomate bim
Yãmb roga maam Mo ya diama waam
Y zãm-la yibeoog la wĩndga Mi yè na gursibarè waan so
Y zãm-la zaabr la yʋngo Diya gourè ma mon sibir
Y namsa wʋsg n yĩnga. Bi now
M ma A kanew moon na bi
Yãmb zãa maam tɩ m yẽn yi
Masã maam n na n zã yãmb tɩ y yẽn vi. 10. I juumi (gulmacema)
M ma, m kõn tol n yĩm y yell ye I juumi ñi ti, ki ñu ti soama.
Bi puodi ti ñinwadi.
A Haliid WEDRAOOGO N danda,
9. Tin yaa todi yaaba n luo (gulmacema) Yin da cedi i juumi n yaa ñi ti.
Lalu tie n cogibielo. I juumi bia, baa bua ti ;
O danda tie luoda. Ti moko puuga yie ba.
Lalu naa pia tialakaadi. Tin yaa dua ti jundiedi nni,
O cuoni taa piena yo ki caa u cogu. I juumi n daa baadi ki ñi ti.
I fe pia o, ke dantianli, waa kpendi u cogu.
N mia n danba n todi lalu. Les moustiques (traduction)
N danba daa o po ti tialakaadi, ti cacadi leni a tila. Les moustiques nous piquent.
Lalu pali mangi, ke o guadi ki caa u cogu daali kuli. Ils boivent notre sang.
N lieba, tin todi yaaba n luo. Ils nous transmettent le paludisme.
Aidons ceux qui sont pauvres (traduction) Chers parents,
Lalu est mon camarade de classe. Ne laissez pas les moustiques nous piquer.
Ses parents sont pauvres. Les moustiques sont méchants,
Lalu n’a pas d’habits. Ils ne nous aiment pas mais nous aussi.
Il marche, les pieds nus pour aller à l’école. Dormons sous des moustiquaires
Il a honte et refuse quelques fois, d’aller à l’école. Pour que les moustiques ne parviennent pas
J’ai demandé à mes parents d’aider lalu. à nous piquer.
Mes parents lui ont acheté des habits,
des chaussures et des cahiers. 11. N cogibilielo (gulmacema)
Lalu est content et il a repris le chemin de l’école. N ye prescolaire cogidielieli
Chers camarades, aidons ceux qui sont pauvres. Li cogidieli nni,
N kaa leni Kanfienni.
12. Tani (gulmacema) O pia bina naa
Tani tie n yaa. O tuuni bonŋanla, li cogidieli nni.
O tie pociamo , O danba pala mami o po,
O yudi pieni, Ke bi daa o po ki kutanbiga.
O gbanli toli. U cogu yaa ye yaa daali,
O yaa cuoni, o boa yo. Kanfienni yen wali, ki ŋmabi o pupe,
Tani kuadi a tiina o bulñoabu kani. Ki jagini o kutaamo, ki ban fuondi o ya.
N naa yedi nni ke ciama, Kanfienni moko pali mani o danba po.
Tani den tie poŋanŋanga.
O bi bua ku ŋangu. Ma camarade de classe (traduction)

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Ki bua ti laadi, ke o ñina pieni. Je suis au préscolaire, Moyenne section.
O bi pia u paalu, ki bi tuuni o tuona ŋama. En classe,
N yaa yabidi, n bua ki yaa ti tie nani n ya Tani. Je suis assise avec kanfienni.
Elle a quatre ans,
Tani est ma grand-mère (traduction) Elle travaille bien,
Elle est vieille, Ses parents sont fiers d’elle,
Ses cheveux sont blancs, Ils lui ont acheté un petit vélo.
Sa peau est plissée. Quand il n’y a pas classe,
Elle marche courbée. Kanfienni se lave, porte sa poupée au dos,
Tani vend des arachides devant la porte. Monte sur son vélo et va rendre visite à sa
Ma mère m’a dit qu’autrefois, grand-mère.
Tani était une belle femme. Elle aussi, est fière de ses parents.
Elle était propre.
Elle aimait rire et ses dents étaient toutes blanches. 13. Bulicina Faso (gulmacema)
Elle était forte et travaillait bien. Bulicina Faso, tie n badugo
Quand je serai grande, Denla, i nibuoli yabi
Je voudrais être comme ma grand-mère Tani. Ti taa ki ye leni ti yaba,
Ki bua ti yaba,
Ke li pia li yankuali.
Tin moandi ti taayienu ŋamu n daa gbeni.

Le Burkina Faso
Le Burkina Faso est ma patrie.
Ici, il y a beaucoup de communautés.
Nous vivons ensemble,
Et c’est enviable.
Faisons-en sorte de ne pas rompre
Notre bon vivre ensemble.

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QUATRIEME PARTIE : RECUEIL DE COMPTINES

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CHAPITRE 1 : COMPTINES EN FRANÇAIS

1. Les bonbons 3. 1 ; 2 ; 3 je m’en vais aux bois


Un bonbon que c’est bon. 1, 2, 3, je m’en vais aux bois
Deux bonbons que c’est bon. 4, 5, 6, pour cueillir des cerises
Trois bonbons que c’est bon. 7, 8, 9, dans mon panier neuf
Mais ton petit cœur contre le mien. 10, 11, 12, elles seront toutes rouges
C’est encore meilleur.
4. Am stram gram
2. Le toboggan Am stram gram
Tout en haut du toboggan ; Pic et pic et colégram
Je me hisse lentement ; Roule et roule et ratatam
Ho la-la que c’est haut ; Am stram gram
Mais quand je file en bas ; Rif pif dam
J’ai le cœur qui bat, qui bat ;
Ho la-la, que c’est bas ! 5. Le pouce part en voyage
Le pouce part en voyage.
12. Monsieur le pouce dort L’index l’accompagne à la gare.
Monsieur le pouce dort Le majeur porte la valise.
Se réveille alors, L’annulaire porte le manteau.
Passe la tête sous la fenêtre Et le petit auriculaire ne porte rien du
Rentre, sort et dit tout,
bonjour, bonjour, bonjour Il trotte par derrière comme un petit
toutou !
13. J’écoute
J’écoute avec mes oreilles, (On montre chaque doigt en question
Et quand je ris, ou on peut mimer les paroles, par
Je montre mes dents blanches exemple, marcher à la gare, porter la
Clic-clic-clic valise, etc.)

14. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept 15. LE PAPILLON
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept Un papillon
Bonaventure, Bonaventure Sur un ballon
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept Le ballon prend feu
Bonaventure à bicyclette Et le papillon pond
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept Des œufs
Adama, Adama
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept
16. Un petit cochon
Adama à bicyclette
Mamadou, Mamadou Un petit cochon
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept Pendu au plafond
Mamadou à bicyclette Tirez-lui la queue
Sylvère Sylvère Il pondra des œufs
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept Tirez-lui plus fort
Sylvère à bicyclette Il pondra de l’or

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Mamadou, Mamadou
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept 17. Mes deux amis
Pizongo, Pizongo
Mes deux amis
Pizongo à bicyclette
Cococo qui est là ?
18. Tic-tac Ce sont mes deux petites mains
Tic-tac Elles se regardent
Tic-tic-tac Elles se tapent
Le temps qui passe Elles se frottent
Ne revient plus Elles se caressent
Et tic et tic Elles se tournent le dos
Et tic-tic-tac Ah !!! Comme elles sont jolies
Et je les aime bien
19. Une petite fille 20. Un homme
Un homme court
Une petite fille Dans un pantalon court
Qui était très gentille Court dans la cour
Grimpe sur la grille
Et danse le quadrille 21. Si tu es propre
Avec l’anguille Si tu veux être propre
Et la chenille Il faut bien te laver
Se laver les mains
24. Une soupe douce La bouche, les yeux
Une soupe douce Le front et le nez
Une soupe délicieuse
Goûte et tu seras content 22. Une poule
Mais sache qu’il ya de la tomate Une poule sur un mur
De la carotte Qui picorait du pain dur
Du chou, de l’oignon Picoti, picota
Et un peu du sel Lève la queue
Et saute en bas
25. Les papas
Avec papa Gaston, 23. Un deux trois
je joue au ballon Un, deux, trois
Avec papa André, Nos trois amis
je peux m’amuser Mangent trois fois trop
Avec Maman Flora, En prenant trois repas par jour,
je vais au cinéma Pendant trois semaines
Mais avec Papa Marcel, Ils ont pris tous les trois,
il faut faire la vaisselle Plus de trois kilos
Mon drapeau
26. Ma tête
Rouge, jaune, vert est mon drapeau
Sur ma tête
Les trois couleurs sacrés de mon pays
Il ya des cheveux noirs,
Rouge est la couleur d’amour
Je regarde avec mes yeux,

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J’écoute avec mes oreilles Vert notre vaillance
Et quand je ris Et le jaune notre suffisance.
Je montre mes dents blanches
Clic clic clic 28. Ma main
Voici ma main
27. Les sept jours de la semaine Elle a cinq doigts
Bonjour lundi En voici deux et en voici trois
Comment ça va mardi Celui-ci le petit bonhomme
Très bien mercredi C’est le gros pouce qu’il se nomme
Va dire à jeudi Regarder mes doigts travailler
Que le mouton de vendredi Chacun fait son petit métier
Sera tué samedi
Pour la fête de dimanche 29. Un, deux, trois
Un, deux, trois
31. Je sais compter Quand je lève les yeux,
1. Je connais quelqu’un C’est pour voir le ciel
1, 2. Qui a deux jolis yeux Quand je lève les bras,
1, 2,3, Qui aime trois choses C’est pour battre les mains
1, 2, 3, 4 Qui a quatre ans Un, deux, trois
1, 2, 3, 4, 5 Qui peut compter jusqu’à cinq C’est pour sauter

32. Mon beau village 33. Ma main

Connais-tu mon beau village Ma main a cinq doigts tous beaux


Qui se mire au clair ruisseau Quand je tiens le crayon entre mes
Encadré dans le feuillage doigts
On dirait un nid d’oiseau Je fais un dessin tout beau
Ah que j’aime mes doigts
37. La lune
40. Le coq
La lune blanche, la lune ronde
Comme un beignet est suspendu Si ton coq à la coqueluche
Au ciel et fait envier à tout le monde Il faut du sirop de coquelicot
Ce soir les tam-tams chanteront Et des comprimés à la farine de maïs
Et les chanteurs iront à la chasse Mais s’il s’ennui
Quant aux enfants, Alors propose de danser
Ils jouent à la claire de lune
41. Mon petit lapin
38. Trois moustiques Mon petit lapin
Trois moustiques m’ont piqué A bien du chagrin
Un sur le front Il ne chante plus,
Un sur le nez Ne danse plus dans le jardin
Et le troisième au bout du pied Saute-saute-saute
Quel toupet !!! Mon petit lapin

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A perdu son pain
39. Mon père Dans la forêt
Mon père aimé, mon père à moi
Toi qui me fais bondir sur le genou
Comme un chinois, 54. Coco
Que pourrai-je te dire Coco est tombé
Que tu ne sais déjà Ces habits sont sales
Je suis fort, je suis roi Maman dit ce n’est rien
Quand je marche à côté de toi Je vais les laver
Merci maman
43. Bonne fête, maman chérie
Bonne fête prend ce bouquet 55. Promenons-nous
Je l’ai voulu simple maman Promenons-nous dans les bois
Pour que tu souris Pendant que le loup n’y est pas
Sur chaque flan que j’ai cueilli Si le loup y était
Ma bouche un instant s’est passé ainsi Il nous mangerait
Pour ma maman jolie
J’ai fait un bouquet de baisers 56. Petit soldat
Petit soldat da da (bis)
51. J’ai une main Qui mange du riz gras gras gras
J’ai une main Petit soldat da da
J’ai des doigts Ne vous en aller pas pas pas
En voici deux et en voici trois Petit soldat da da
Bonjour toi et puis toi Le riz gras restera ra ra
Celui-ci, celui-là
Et puis-moi si petit 58. A la cime d’un manguier
Il y avait une mangue
Mais je suis là
A la cime d’un manguier
Un grand vent
52. Une dent de lait
Fououou ! L’a fait tomber dans le
Une dent de lait vergé
Qui veut s’en aller Mangue, mangue, t’es-tu fait mal ?
Bon voyage, bon voyage Ouhmm j’ai le menton en malmenage,
A la souris grise, je la donnerai le nez fendu et l’œil fauché
Pour un sou, deux sous et pour trois sous
Comptine1 : le chasseur
Un chasseur
53. Pour être grand
Chassant chassé
Pour être grand Sans son chien de chasse
Un grand plat de tô Est un bon chasseur
A la sauce de voâga Comptine2 : Marie rit
Un grand tour de main
Hop !!! et gloup Avec son mari
Henri à la mairie

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57. Je fais le tour Chant : mamy
Je fais le tour de ma maison (le visage) Mamy mamy mamy yé
Je ferme les volets (les oreilles) Mamy mamy mamy
Je ferme les fenêtres (les yeux) Mamy ho yé
Je ferme la porte (la bouche) Mamy c’est mon cœur
Je tourne la clé (le nez) Comment tu p ?
Au revoir, je suis parti (les doigts sur la bouche) Je m’appelle Fati
Comment elle s’appelle ?
Elle s’appelle Fati
Fati ho yé
Fati c’est mon cœur (bis)
Comment tu t’appelles ?......
Je m’appelle…..
Comment il s’appelle ?....
…….ho yé(bis)

POESIE : MON PERE POESIE : L’ELEPHANT


Mon père qui me donne tout Je suis l’éléphant, l’ami des enfants
Me tape quand je suis en erreur Quand j’étais petit, j’étais déjà grand
Tire mes oreilles lorsque je pleure Quand je pense, je balance
Me félicite quand je fais un bon travail Quand je crie, je barris
Je l’adore malgré toutes ses corrections Je suis l’éléphant, l’ami des enfants
GRAND, GROS, FORT ET INTELLIGENT !
POESIE : S’IL TE PLAIT POESIE : A L’ECOLE

Moi je n’oublie jamais de dire merci s’il te plait Aller à l’école, j’aime bien
Et comme je suis poli, moi je dis merci Etre accueilli par Tonton ou Tantie, j’adore ça
Voilà les deux mots magiques qu’il faut dire Jouer avec mes amis, je suis prêt
souvent A l’heure du goûter
Essayez, c’est fantastique Nous sommes tous heureux
Et ça plait aux grands
POESIE : MA MERE POESIE : MON PETIT LIVRE

Ma mère qui m’a mis au monde Mon petit livre est si joli
Elle est si belle et si facile Je l’ouvre doucement
Comparée à une fleur Sans lui faire du mal
Elle brille la journée Holala ! le beau dessin
C’est tout ce que je connais

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Puis sombre la nuit
Malgré tout elle reste ma mère
Mère de tout le monde

POESIE : JE VAIS A L’ECOLE POESIE : LE SOLEIL

Le matin je vais à l’école Oh le soleil


Je dis bonjour aux tanties et aux tontons Il est l’heure d’aller à l’école
J’entre en classe Lave-toi le visage
Je m’assois Viens prendre ton petit déjeuner
Je croise les bras Prend ton sac
Je mets les pieds en tailleur Et hop à l’école
Et j’écoute la maitresse

CHANT : TAPE TAPE PETITES MAINS CHANT : LE BANANIER


Tapent, tapent petites mains L’autre jour, sous un bananier
Tourne, tourne, petit moulin Je suis allé me reposer
Nage, nage, petit poisson Les moustiques m’ont piqué
Vole, vole petit papillon J’ai dû quitter mon bananier

CHANT : MATERNELLE CHANT : MON PERE EST TABLIER


Maternelle yanôgo Mon père est tablier ]
A rèma fan yanôgo Vendait des allumettes ] bis
Né touma fan guili Boum, à la savane
Kamba wendna songdo Mon père vend des allumettes
Wennam na songdo Boum, à la savane
Ti toumakingtaoré (bis Mon père vend des allumettes

CHANT : ALLOUETTE CHANT : DANS MA BASSE-COUR


Allouette, gentille allouette Dans ma basse-cour, il y a
Allouette, je te plumerai Des poules, des dindes et des oies
Je te plumerai la tête
Il y a même des canards
Et la tête,
et les yeux Qui barbotent dans la marre
et les yeux Ça fait cotte-cotte et cotte colette(bis)
Allouette, gentille allouette
C’est le rock en roll des gallinacées
Allouette, je te plumerai
Je te plumerai le dos Oh yé !!!
et le dos
et les cuisses
et les cuisses

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Allouette, gentille allouette
Allouette, je te plumerai

CHANT : AMADOU CHANT : A L’ECOLE


Amadou lai laila oh laila (bi) Vraiment, l’école est bonne (bis)
J’ai mal à la tête laila Vraiment bonne
J’ai mal au dos laila C’est pourquoi nous devons dire merci
J’ai mal au bras laila Merci
J’ai mal aux pieds laila A nos tontons merci
A nos tanties merci
A nos parents merci
Merci mercimerci
CHANT : GNARE WE, GNARE WE LE PETIT TRAIN
Gnaréwéé,Gnaréwéé Le petit train
Gnaréwéé, Gnaréwéé S’en va de beau matin
Oh sautez, sautez gnaréwéé ! Il s’en va
Oh dansez, dansez gnaréwéé ! Au pays des Caucases
ohtapez, tapez gnaréwéé ! Lala lalala (bis)

CHAPITRE 2 : COMPTINES EN LANGUES NATIONALES

1. Wèlè wèlè (bissa) 3. Rik ra zeeng


Wèlè wèlè wèlè (bis) Rik ra ziingue
Biini wèlè wèlè Kö bi ziing
Kiè wèlè wèlè Ta gilg tân zingue pooré
Sissi wèlè wèlè Dig nag zinga
Djè wèlè wèlè Ta ra wâb
Kobi wèlè wèlè Ra ziinga
Bissi wèlè Ka ziingua
Traduction : vole, vole vole(bis)
L’oiseau vole- vole Prend un bâton rouge (Traduction)
L’avion vole vole Donne à un enfant clair
Le cheval vole vole Il va aller sur la montagne rouge
Le chien vole vole Chasser le bœuf rouge
La poule vole vole Qui mange le mil rouge
Le criquet vole vole De l’homme clair.
Etc……

2. Comptine : dioula
Kélé, i kékéré ké
Fila, i filani
Sab, sâbi wôra

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Nani, nan bi dagala
Dourou, i doudouroudou

Traduction :
un, tu es mince
Deux tu es jumeau
Trois, il y a un serpent dans le trou
Quatre il y’a la sauce dans la marmite
Cinq, tu es gros.

CONCLUSION
La qualité de l’éducation préscolaire est tributaire aussi bien des curricula, des compétences des acteurs
que des aides pédagogiques. Ce recueil ambitionne de faciliter la mise en œuvre des activités telles que
le langage conte, la littérature enfantine, l’apprentissage de chants, etc.
Il contribuera sans nul doute à accroitre la fréquence de certaines activités insuffisament menées et
améliorer la qualité des prestations des acteurs. Aussi, l’attractivité des structures s’en trouvera
améliorée.

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