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Bulletin trimestriel du Centre http://www.pdfmail.com
d’Éducation Libertaire Bonaventure
Décembre 2000
Directrice de publication : Thérèse Preux
EDITO
Dans cette édition du Grain ce CEL, il
sera fait une grande place au 8ème congrès
de Bonaventure qui s’est réuni cette année
les 28 et 29 octobre à Sauzelles.
Vous aurez l’occasion de découvrir
aussi les pratiques éducatives développées
autour du livre par Mamadou Demba,
instit venant du Sénégal et qui nous a fait
le plaisir de sa visite en septembre à
Bonaventure.
Nous étions 20 cette année à nous être
déplacés pour le congrès : Bravo et merci
aux courageux ! Des parents et des
pédagogues bien sûr. Des membres
fidèles et attentifs. Les mouvements qui
nous sont proches (la fédération
anarchiste et la confédération nationale du
travail) étaient aussi représentés.
Les enfants n’étaient pas en reste : 9
enfants présents nous dirent leurs projets
de spectacle et de classe de neige.
C’était l’occasion d’évoquer une rentrée
bien chargée, avec un instit débutant, des
inquiétudes, bien sûr, comme chaque
année à cette époque, des projets aussi,
qui font plaisir : Une nouvelle brochure
sur Bonaventure, un dossier sur les
relations adultes/enfants, un film qui a
du mal à naître, mais c’est pour bientôt
on le souhaite, une nouvelle école
parentale à Mèze, un projet de collège
expérimental sur Rochefort.
Pour ceux qui n’étaient pas des nôtres,
voici le compte-rendu du huitième
congrès de Bonaventure, sur l’île
d’Oléron. Bonne lecture…
Laurence Toursière
N°24 - Prix 15 francs
Commission paritaire en cours
Un pôle parent un peu
mouvementé
Ce qui peut sembler difficile à vivre à Bonaventure, c’est
de ne pas pouvoir se reposer sur des habitudes, des
certitudes. Tout est en mouvements, en créations, en
questions, en réajustements selon les membres actifs.
Pour illustrer ce perpétuel mouvement, inhérent à tout ce
qui est véritablement vivant, je voudrais parler du pôle
parents de cette rentrée 2000.
Septembre : 5 familles et 11 enfants participent à la
rentrée.
Fin octobre : une famille retire ses 2 enfants (Tom et
Laura fraîchement arrivés 2 mois plus tôt) pour retourner
vers un enseignement plus classique, gage d’efficacité pour
eux…
Les parents et les enfants se resituent, se réorganisent…
Mi-novembre : une des 4 familles restantes annonce son
départ pour Noël (Maxime et Christophe avaient rejoint le
groupe en septembre 99). La maman trouve
l’investissement demandé trop lourd pour elle,
Bonaventure trop éloigné du domicile familial, et le
manque d’expérience du nouvel instit trop inquiétante.
Dernier épisode : la famille de Christophe et Maxime
n’attend pas les vacances de Noël (ce qui aurait permis aux
enfants de finir les projets en cours) et ils nous quittent fin
novembre.
Les trois familles restantes, l’équipe pédagogique et les
enfants encaissent le coup. Nous reprenons le planning de
la semaine, l’organisation des transports, des repas, du
spectacle de Noël, de la classe transplantée aux
Marmottes…
Et pour clore ce partage par une bonne nouvelle, un
nouvel enfant se joint aux 7 autres. Il s’appelle Achille, il a
4 ans.
Il est à noter que ces départs ne se font pas sur des
conflits de personne ; le dialogue est préservé, la bonne
humeur même puisque tout le monde se retrouve à la
piscine le vendredi soir pour finir la semaine ensemble !
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Correspondance...

La
Lacitoyenneté par la
citoyenneté par laBCD*
BCD*
par Mamadou DEMBA
Instituteur, membre de l’Association Sénégalaise de l’Ecole Moderne
(*BCD : Bibliothèque Centre de Documentation)

Parce qu’enfant j’étais baigné dans un environnement livresque, instituteur j’ai décidé de faire du livre le
compagnon des apprentissages de mes élèves. Pour cela toute une série de pratiques, d’expériences ont
vu le jour à l’école Amadou Mbaye Masseyni à Saint-Louis du Sénégal depuis bientôt 10 ans.
J’ai commencé d’abord par ouvrir l’enfant au livre qui est un outil - au sens de Saint-Exupéry- étranger
à notre quotidien. Car mon objectif était de faire de mes élèves des curieux, des lecteurs, des amis du li-
vre. Il résulte de cette envie un long parcours amical qui a donné naissance à un B.E.A.L. Le Bloc des En-
fants Amis du Livre a pu s’étendre à d’autres écoles avec un fonctionnement plus ou moins varié. Mais
parlons de notre parcours.

Comment menons-nous nos activités ?

Dans mon école, l’accès à la maison du livre est gratuit. Il n’y a donc pas de cotisation ou de participa-
tion financière pour avoir droit aux livres de la BCD. Chaque classe a son heure hebdomadaire de biblio-
thèque.

La pratique de classe
Pour démarrer, je commence d’abord par expliquer aux enfants les règles de vie de la BCD, ensuite par
faire comprendre le codage des livres. Tout se termine par des exercices de repérage.
La séquence se poursuit par la tenue et la présentation du livre. Au terme de cette première séquence
donc, les enfants sont capables de trouver l’emplacement d’un texte, de citer son titre, son auteur, son il-
lustrateur et sa date d’édition selon les cycles. On passe ensuite à la tenue du cahier de gestion avec ses co-
lonnes.

Les activités
Je mène deux types d’apprentissages avec la BCD. Si la première concerne strictement ma classe, la se-
conde implique toute l’école.

L’heure de bibliothèque
La classe a un responsable de la BCD qui se fait aider par les membres de sa commission. Parmi tous
les animateurs de cette équipe, c’est l’élève Foda qui m’a le plus fait forte impression. Elle avait une bou-
limie et un attachement au livre tellement grand, que même mes ouvrages personnels rejoignaient le plus
souvent la bibliothèque.
Elle veillait à ce que le directeur lui laisse la clé de son bureau qui est aussi le siège de la BCD. Elle n’hési-
tait pas à le dénicher n’importe où, quitte à l’interrompre pour ne pas rater les moments magiques au-
tour du livre. Elle rappelait à tout le monde qu’on avait bibliothèque". A l’heure dite, la classe arrêtait
tout ce qu’elle faisait. On s’y rendait avec cahier, fiche de lecture, tables, bancs, nattes. Là, distribution des
albums et autres qu’on inscrivait après lecture sur sa fiche en plus de la date. L’accès aux rayons était libre.
Observant les enfants, j’étais heureux de remarquer que la lecture devenait pour eux une activité véritable
d’apprentissage parce que différente de la lecture traditionnelle, moment durant lequel un texte de ma-
nuel est lu par un élève alors que toute la classe suit". Ici les élèves lient la lecture à l’écriture. On verra
comment plus loin à travers les travaux personnels.

Les ateliers
A quinze minutes de la fin, des candidats se préparent :
- à la lecture oralisée. Elle sera évaluée à la lumière de la FCR (Fiche de Critères de Réussite en lecture) et
suivie de quelques questions de compréhension, de vocabulaire...
- au compte-rendu oral. A partir d’un livre fermé, un enfant après présentation parle d’une partie du li-
vre qui l’intéresse. Il y aura ensuite des questions de précision et d’information. Cela permet d’acquérir
des compétences à l’oral et de structurer sa pensée aussi.
- à la présentation d’une belle phrase, d’un dessin.
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Correspondance...
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- le compte-rendu écrit qui après amélioration sera enregistré dans le cahier de compte-rendus et affiché.

La BCD comme centre des apprentissages

Toutes les classes participent à l’animation de l’école avec la bibliothèque comme point de départ des
communications. La BCD est utilisée :
- Pour préparer les débats, des conférences, des exposés, des présentations, des expositions, bref des re-
cherches dans plusieurs domaines.
- Pour étayer, compléter des connaissances véhiculées dans les classes ou dans le milieu de vie.

L’impact de la BCD est tellement appréciable que le prêt week-end est devenu un recours naturel pour
ceux qui aiment la lecture, qui veulent découvrir les livres présentés ou qui préparent des communica-
tions.
Pris le vendredi matin, les livres (1 ou 2) sont retournés le lundi matin avec des possibilités de com-
mentaires écrits ou oraux. Cette place privilégiée du livre dans notre école fait que la BCD est couverte de
slogans assez révélateurs du lien enfant/lecture : « Tu me cherches ? Trouve-Moi à la BCD", « Pas un
jour sans mon livre », « Je ne vis pas seulement de pain mais aussi de livres »...

La part du maître
Mon rôle de facilitateur, d’aide et parfois de conseiller a fait que le livre est ancré au coeur de notre prati-
que pédagogique. Le livre, mieux la BCD, permet aux enfants de faire des avancées certaines dans la
conquête du savoir stabilisé. Le caractère transdisciplinaire de la lecture tout en autorisant une construc-
tion de sens accompagne les enfants dans leur cheminement vers la liberté et la citoyenneté indispensable
à l’homme moderne.
Le livre devient par ce biais un ami respecté, couvé, réparé car compagnon indispensable de l’élève lui
permettant d’améliorer ses apprentissages et de se faire valoriser par le groupe.

En intégrant ainsi le livre à la vie de l’enfant, à son vécu, nous pensons humblement lui avoir permis
de l’intégrer à sa culture personnelle réduisant par là les obstacles découlant de notre contexte de civilisa-
tion orale. Par cette entrée dans le livre de devenir un enfant lecteur.

Bonjour,

Pour avoir des sous pour aller aux Marmottes (en classe de neige), nous allons vendre :
- un CD dans lequel vous entendrez des histoires qu’on a inventées, des "vire-langues" et des
chansons composées avec Serge (50 francs).
- des calendriers.
- le journal des enfants.
Pouvez-vous remplir ce papier ?
Un grand merci !

Je commande : Nom : ……………………………………………….

Adresse : …………………………………………….

Les frais d’envois sont compris dans tous les prix.

Quantité Prix unitaire Prix

CD de Bonaventure x 50 francs = …
Calendrier x 40 francs = …
Abonnement au journal des enfants x 40 francs = …
TOTAL : …
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Congrès

CONGRÈS 2000
Compte-rendu
Présents : Gérard et Suzy Lorne, Jacinte Rausa et Michel Negrel, Agnès Piérard, Frédérique Martin, Claudine
Gandolfo, Joseph Hoareau, Maryline, Alain Piestre (CNT), Ludo Gandolfo, Françoise et Patrick Huitel, Thérèse
Preux et Be rnard Leboeuf, Joëlle Parentani et Aart Van -Dijk, Laurence Toursière, Gisèle Berbudeau, Yannick, M a-
joros, Dominique Lestrat (Fédération anarchiste) et Josette.

Comme d’habitude, un dossier de textes d’introduction aux débats était mis à la disposition des
congressistes. Ces textes émanaient de l’équipe pédagogique et des parents dans le cadre de b i-
lans. Le pôle associatif n’a pas communiqué de texte cette année. Il y avait aussi un bilan de la
trésorière et de l’équipe du Grain de CEL. Par manque de place, ce dossier ne peut apparaître
dans ce Grain de CEL.
Toutefois, nous pouvons vous communiquer ces textes sur simple demande (par courrier ou e-
mail). Vous pouvez aussi aller les télécharger sur le site intenet :
http://perso.wanadoo.fr/bonaventure

Intervention des enfants au congrès :

Le premier jour à Bonaventure, nous sommes allés faire des jeux sur la plage,
pendant l'après-midi.
Nous avons ensuite fait de nouvelles cabanes (dans un arbre, par exemple). Nous
avons commencé à réparer les vélos, mais ce n'est pas terminé. Nous irons faire une
ballade avec ceux-ci. Nous avons fait de petits montages électriques, qui étaient
chouettes : “la tête allumeuse”. Nous sommes allés à La Rochelle, le mois dernier. Nous
sommes allés à Palmilude et à l'aquarium de La Rochelle. Nous avons appris et chanté
des chansons. Nous sommes aussi allés manger au restaurant de moi et Christophe, et
ce jour-là, nous sommes allés à Dolus, faire du roller, du skate, du vélo.
Nous irons à Rochefort une fois par mois. Nous aurions dû partir ce jeudi, mais nous
n'avons pas pu, à cause de l'absence de la maman d'une élève, qui vient de partir de
Bonaventure.
Nous aimerions aller aux Marmottes (classes de neige) et à Marseillan. Nous ven-
drons des journaux et des calendriers pour gagner de l'argent. L'argent paiera une
partie du voyage. Mais malheureusement, ce ne sera peut-être pas suffisant. Nous ne
sommes plus trop sûrs de partir en Belgique, parce que ça risque d'être top cher si
nous voulons aller aux Marmottes et à Marseillan.

BILAN DU PÔLE PARENTS

L’équipe pédagogique est plus faible cette année. nées précédentes.
Le groupe parent est fort de la complicité des an- Nous faisons des réunions mensuelles et invi-
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tons les pédagogues à une partie de la réunion,
s’ils le souhaitent. Il faut que le pôle pédago ait
son autonomie. C’est souhaité par l’ensemble des
parents.
Au niveau de la pédagogie, Laurence avait son
propre style. Avec Yannick, on se pose la question
de quelle pédagogie de référence. La pédagogie
Freinet est-elle un passage obligé ?
Les instits à Bonaventure ont été très différents
Bilan du pôle pédagogique
Yannick Majoros est le nouvel instit de Bona-
venture. C’est sa première année d’enseignement.
Il fait part de sa difficulté à gérer certaines choses :
les corrections, les tests des enfants, les demandes
différentes des familles. Le conseil d’enfants a été
revu car il était trop long pour les enfants. Il y aura
un grand conseil pour les grands et ceux qui veu-
lent le lundi, petit conseil pour les autres le mardi,
et mise en commun mardi après-midi.
Une famille avec deux enfants vient de quitter la
structure, de peur de manque au niveau scolaire.
Les parents sont trop demandeurs de choses
différentes et, à la fois, Yannick ne veut pas travail-
ler seul pour l’instant dans la classe.
Bernard pose le problème nouveau d’un instit
débutant. On n’a pas de recul de cette situation,
pas d’outil.
Sur le travail à Bonaventure, le congrès demande
de respecter les mots clés.
Écouter les demandes des parents à l’extérieur
de la classe. Ils ne sont pas là pour décider de ce qui
doit être fait ou non. Yannick est le premier instit
non-parent. C’est une perspective réjouissante.
Bonaventure est un centre d’apprentissages.
Mais qu’est-ce-qu’apprendre ?
Apprendre à se comporter avec les autres est aus-
si un apprentissage.
Michel N : Le pire serait que tout le monde
donne des conseils. Il faut que le tuteur soit l’instit
précédent. Qu’il soit responsable du relais. Qu’il
mette le relais en place comme il le souhaite, avec le
nouveau, et quoi que les autres en pensent.
Laurence( instit l’an dernier) évoque la difficulté
du relais : Certains parents n’ont pas souhaité que
j’aille en classe. Je trouve très
difficile de conseiller Yannick
sans le voir faire. Je mets
beaucoup trop de temps à
comprendre ses difficultés
réelles pour pouvoir y ré-
pondre. J’aurai souhaité être
sur place au début, venir de
moins en moins chaque se-
et c’est bien. C’est pour cela qu’on élabore un rou-
lement et c’est riche.
Dominique L : Bonaventure doit se référer au
mouvement Freinet en tant qu’outil, pas en tant
que pédagogie. Il faut rester ouvert à tout ce qui se
fait par ailleurs. Dans la charte, on se réfère à une
multitude de pédagogies.
Yannick s’est engagé à aller aux réunions Freinet,
mais les dates de réunions tombent quand il lui
maine, puis continuer uni-
quement de l’extérieur. Le
congrès arrive tard pour re-
mettre en cause tout ça.
Michel N : Si le binôme ne
choisit pas les conditions
d’exercice du relais, on ne
peut pas lui demander des
comptes. Célestin Freinet
Laurence et Yannick déci-
dent de se réunir après les vacances pour aviser.
Laurence n’a plus envie d’aller à Bonaventure
maintenant. Ca n’aurait plus rien à voir avec un re-
lais en septembre.
Bonaventure est un lieu d'éducation, aussi un
lieu ou l'on a le droit d'expérimenter le « je ne veux
pas travailler », pour que les enfants puissent entrer
en contact avec leur propre désir de travailler.
Il est difficile de trouver une règle générale, car
chaque situation se gère le matin en arrivant à Bo-
nav‘. Il faut improviser.
Moins insister sur la notion de travail, et plutôt
orienter les objectifs vers l'acquisition de l'autono-
mie. Les apprentissages sont secondaires ( point
de vue de Ludo ).
Bonav' est un centre d'apprentissage dans lequel
il faut être capable de se mettre en instance d'ap-
prentissage.
Le pouvoir de décision appartient au pôle péda-
gogique. Cela doit être respecté. Si un parent veut
réagir, il doit le faire en dehors des cours. Les pa-
rents doivent faire confiance à l’instituteur.
Les demandes des enfants ne sont pas forcé-
ment acceptées, mais elles doivent être accueillies.
Présence des parents en classe : elle est nécessaire
pour assister l'instituteur le matin.
Point positif : un climat de confiance existe entre
parents, les problèmes sont toujours soulevés et
discutés.
Il serait bon de renforcer la présence et la valeur de
l'équipe pédagogique.
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Bilan du pôle associatif
Promouvoir plus d'ouverture sur l'extérieur par
le biais des conférences entre autre. D'ailleurs trois
conférences sont prévues dans les Alpes en Janvier.
A l’invitation de Joseph Hoareau, grand-père
d’enfants de Bonaventure, des ateliers sur Bonav'
en Dordogne a été animée cet automne par Ber-
nard. Ce fut un succès. Beaucoup de parents là-bas
souhaitent créer des écoles semblables.
Compte-rendu assuré par Gisèle Berbudeau et Laurence Toursière
COMPTE-RENDU TRESORERIE POUR
L’ANNEE SCOLAIRE 1999 -2000
Alimentation : Un équilibre entre les dépenses et
les rentrées cantine, permet de proposer un repas
bio et végétarien pour 11F par enfant.
Camion : Là aussi, un équilibre permet de faire
tourner le véhicule sans charge au niveau de l’asso-
ciation, que ce soit par la part financière des parents
ou par la « location » du véhicule à un centre de loi-
sirs d’Oléron. Nous avons du racheter un nouveau
camion pour la somme de 40 000F. Par les sous-
criptions, nous avons reçu environ 30 000F. Que
chacun, chacune en soit vivement remercié !
Pédagogique : 4 300F pour une année, Bonaven-
ture ayant déjà un bon stock de matériel.
Frais local : Environ
10·000F.
Adhésions autres associa-
tions : 2 500F.
Timbres : 9 200F, ce qui
revient à 1 000F par mois
lorsque Bonav fonc-
tionne.
Terrain de Bonav : Nous
continuons à racheter le
terrain à raison de 1 000F
par mois, soit 12 000F
par an.
PRÉVISIONS POUR L’ANNÉE 2000-2001
Même fonctionnement de base, avec une ques-
tion importante pourtant : Le CES de Vincent, l’a-
nimateur, ne peut pas été renouvelé. Nous es-
sayons de monter un dossier d’emploi jeune pour
Yannick, l’instit.
Les enfants organisent leur voyage aux marmot-
tes, et espèrent repartir en mai ou en juin.
Nous ne prévoyons pas de dépenses importan-
En Catalogne : il nous est proposé par l'intermé-
diaire de Jacinte de faire des interventions lors de
réunions à thème libertaire. Il y a le projet de mon-
ter une école libertaire là-bas.
Profiter des classes transplantées pour rencontrer
les autres membres de l'association, plus les trois
pôles.
Indemnités : Le bud-
get s’équilibre lorsque l’a-
nimateur est engagé en
emploi CES (ou l’instit),
ce qui a été possible l’an-
née 99-2000, mais ne sera
pas possible cette année.
Cela nous pose d’ailleurs
de grosses difficultés.
Achat / vente de li-
vres : Permettent de soutenir très sérieusement
l’association (en moyenne 2 000F par mois).
Vente artisanat, brocantes et tables d’hôtes : Ap-
portent également de l’eau au moulin (2 000F par
mois).
Nous avons eu droit à la tempête, et grâce aux
différents dossiers, nous avons pu réparer les dé-
gâts de maçonnerie et nous racheter une photoco-
pieuse.
Les classes transplantées, importantes pour la vie
de Bonaventure, restent lourdes à financer pour
l’association, surtout l’hiver (plus ou moins 8
000F). L’été, environ 3 000F.
Le budget de cette année 99-2000 s’équilibrait
puisque nous finissions l’année avec 5 000F de
plus en caisse.
tes, et si l’emploi jeune nous est accordé, les finan-
ces pourront tourner, toujours grâce au soutien
des prélèvements automatiques essentiellement
( entre 7 500 et 8 000F par mois).
Merci à toutes ceux et celles qui permettent que
Bonaventure poursuive sa route.
Joëlle PARENTANI, trésorière
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Compte rendu des débats

du samedi 27 octobre 2000 (17 h – 19 h)
Thème : le Grain de C.E.L. parentaux.
Connaissance du milieu et repas en espagnol.
Théâtre.
Deux problèmes sont posés par Thérèse dans son
Ecriture d’un journal qui est échangé avec celui
texte de présentation : comment empêcher
d’une classe de CE1.
l’« autocentrage » des textes et de façon concomi-
Roller-skate, skate-board, trotinette.
tante, comment faire participer l’association ?
Matin : reprise de ce qui s’est passé la veille avec dé-
bat ou recherche si les informations semblent
Pour répondre à ces questions, il a été décidé :
contradictoires.
- Le grain de C.E.L. se limitera à 12 pages.
Conseil d’enfant : bilan et propositions
- Pour varier les écriveurs, le comité de rédaction
Quoi de neuf ?
« commandera » des articles aux adhérents
et aux mouvements (pédagogique, politique,
…) dans le cadre de numéros à thème. Discussion
- Le prochain numéro aura pour thème
« Qu’attendons-nous de l’école ? » auquel Alain : La Musette n’est pas un Bonav’ bis ?
nous demanderons la participation de membres Michel : Non, même s’il y a plein de points com-
de l’ICEM, de membres de la FA, d’éducateurs, muns. La Musette n’est pas un projet politique ni
et d’adhérents. un service public.
- Le numéro de juin fera écho aux rencontres Thérèse : Les projets sont -ils amenés par les enfants ?
de l’été 2000 et de l’année et fera participer le M. : Non, pour l’instant ce sont les parents qui
magazine anglais Libertarian Education et le les amènent.
mouvement espagnol Des-Edukando. Les tex- Thérèse : A part le conseil d’enfant, y a t -il d’autres
tes pourront être retravaillés par Claudine Gan- choses institutionnelles ?
dolfo, Yannick Amoros et Ludovic Gandolfo. M. : Non, il n’y a pas de « boîtes » : les enfants râ-
lent lors du conseil avec pour règle de positiver.
Thème : La Musette Joëlle : avez-vous posé un âge limite ?
Jacinte : Non, il n’y pas de limite.
Claudine : Y a t-il des méthodes d’apprentissage ?
Présentation par Jacinte RAUSA et Michel Négrell :
Michel : On applique une pédagogie de l’œuvre.
La Musette a ouvert en septembre 2000 à Mèze.
J’utilise les manuels Retz qui s’avèrent bien en
C’est une association loi 1901 se présentant comme
maths mais difficiles en français : il faut rentrer
une coopérative parentale et non comme une école.
dans la logique pédagogique du manuel. Le re-
Actuellement, la Musette réunit 4 enfants de 4 à 9
cours au livre était fait pour se rapprocher de la
ans venant de 3 familles (une autre famille est sur le
conformité et s’avère être une erreur.
point d’arriver).
Thérèse : Y a t-il des exigences de la part des parents ?
Il y a une volonté de rester un petit groupe affini-
M. : Non, c’est moi qui en ais.
taire (cooptation).
La Musette désirerait une solidarité avec d’autres
Présentation rapide de la communauté de Los
projets : échange d’enfants, participation à des clas-
Arenalejos par Thérèse : Ils produisent des
ses transplantées, échange de livres, d’exposés, de
fruits bio, de la poteries. Ils sont libertaires et
courriers, etc.
ont le souci de concevoir leur communauté (de
Elle ne se réfère pas à une pédagogie particulière et
vie, de production, d’éducation…) autour de cet
ne s’affiche pas anarchiste.
idéal (cf. article dans Alternative Libertaire). Il
Un des buts visés cette année : le bilinguisme
y a 2 familles dont 1 institutrice. Ils sont bilin-
(français / espagnol).
gues.
Aperçu des journées
Proposition d’échanges entre Bonav’, la Musette
Après-midi : Travail sur la physique, la géologie, l’ar-
et Los Arenalejos (il y a déjà une correspondance
chéologie,… avec des intervenants « externes » ou
entre 2 enfants (Bonave Los Arenalejos).
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Yannick : Pour le moment, cela paraît difficile de autres au courant.

correspondre avec des « inconnus ». Les enfants Les journaux peuvent être échangés entre Bonav’
de Bonaventure correspondent déjà avec l’école et la Musette.
de Murasson. Peut-être cette liaison pourrait se Échanges d’enfants changement de la représen-
faire entre adultes pour commencer ? tation que les enfants ont de leur lieu d’appren-
tissage.
Propositions : Fin
Partir de correspondances privées pour ensuite Apéro
engager des correspondances plus appuyées et
que les enfants qui correspondent tiennent les Compte-rendu assuré par Ludovic Gandolfo

Une brochure pour Bonaventure en 2001

Débats du dimanche matin-octobre 2000
- Stock Farine et Son : environ 400 exemplaires. évolutions.
- Stock livre rose : environ 200 exemplaires. - La nouvelle brochure prolongera la réflexion
sur certaines questions soulevées par la précé-
- Examiner les autres brochures pour garantir la dente, par exemple sur l’état institutionnel et
cohérence et la continuité, montrer les évolutions politique.
et éviter les redondances. - Il faudrait éviter l’impression de puzzle que
donnent les textes à plusieurs mains mis les uns
Débat livre/brochure/film à la suite des autres. Mais plutôt chercher un
plan cohérent qui donne une image claire de Bo-
naventure.
- Prix de revient d’un livre (120 pages) : 15 F. Prix
- On pourrait réutiliser ce qui a été écrit avant et le
à la vente : 60 F.
citer.
Prix de revient d’une brochure (60 pages) : 12 F.
- Si une seule personne écrit, ce sera une garantie
Prix à la vente : 30 F.
de cohérence.
- Le public d’une brochure est différent de celui
- C’est important qu’il y ait plusieurs écritures :
du livre. La brochure est une entrée en matière. Si
cela témoigne de l’autogestion.
le public est intéressé par la brochure, il achètera
- On apprécie qu’il y ait plusieurs styles.
le livre dans un deuxième temps.
- Il faut que cette brochure puisse expliquer ce
- Cette brochure doit être autonome (qu’on n’ait
qu’est Bonaventure à des personnes qui n’en
pas à relire les précédentes publications)
ont jamais entendu parler. Ce serait ainsi un
- Le film est un indispensable outil pour mon-
support pour de nouveaux investissements.
trer le quotidien et beaucoup mieux que la bro-
chure.
Traduction : Jacinte RAUSA se propose pour
- Une brochure est une vulgarisation
traduire la brochure en espagnol.
(plus accessible).
Ce qui est adopté :
Ce qu’il faut mettre - Titre de la brochure : Bonaventure : hier, au-
dans cette brochure jourd’hui, demain
- Ludo : mise en page
- Brochure en 2 parties :
- Dans la Farine et le Son , il manque le quotidien.
Partie 1 : Bonav hier, aujourd’hui, demain à tra-
- Remettre la Charte.
vers les 3 pôles : Michel Negrell
- Favoriser les dépôts chez les copains et les
Partie 2 : Des textes thématiques à plusieurs
membres de Bonaventure.
mains sur la base de la liste d’articles fournie au
- Ne pas faire un bilan, mais une photo de Bo-
congrès.
nav sur les 2-3 dernières années.
- Relecture : Michel Negrell, Ludovic Gandolfo,
- Monter l’évolution, le renouvellement du pro-
Gérard Lorne, Thérèse Preux.
jet, qui n’est pas et ne sera jamais un projet
- Textes écrits pour janvier 2000. Edition au
abouti.
printemps 2001.
- la brochure montrera les permanences et les
- Traduction en espagnol par Jacinte Rausa.
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COMPTE-RENDU DU DEBAT
SUR LES RELATIONS ADULTES ENFANTS
Ce débat a été réduit à 30 minutes, faute de
temps. C’est donc une très petite part de ce que
pourra apporter la brochure.
A Bonaventure, un certain type de relation s’éta-
blit entre les enfants et les adultes. Il y a des consé-
quences à la maison. On ne peut pas faire le
contraire de ce qui est mis en place là-bas.
Comment peut-on dire non dans un lieu comme
Bonaventure, sans écraser les enfants, en respectant
leur liberté ?
Savoir dire non pour structurer, d’une manière
intelligente ?
L’adulte peut chercher pourquoi il dit non, pour-
quoi cette situation est arrivée et comment propo-
ser autre chose.
Quel besoin était présent derrière la situation dif-
ficile ? L’enfant a besoin que des limites soient po-
sées. Structurer pour que l’enfant se structure. Sa-
voir dire non d’une façon intelligente.
Les enfants ont la possibilité de vivre l’incons-
cient collectif. La question posée ne correspond pas
toujours à la question essentielle que pose l’enfant,
souvent sous forme de provocation.
Il y a différentes manières de poser l’autorité.
On peut dire non à soi-même : Je refuse de
conduire dans le chahut, car je trouve cela dange-
reux. Tous les non ne sont pas des non d’opposi-
tion. On peut dire « Non, je ne suis pas d’accord
avec toi », mais laisser faire tout de même. Arrive
un âge où l’enfant doit pouvoir outrepasser le non
et se prendre en charge. Arrivera un moment où
l’on devra considérer l’enfant comme un adulte, car
en le considérant comme tel, on a des chances de le
faire advenir un adulte. L’enfant aussi doit pouvoir
nous dire non. Toute demande peut être retravail-
lée, et l’enfant doit pouvoir retravailler notre de-
mande. Inter-dire, c’est que pouvons-nous dire
ensemble pour tomber d’accord. Il faut trouver un
arrangement.
Il y a nécessité de limites. Pour cela, il faut offrir un
espace. Plutôt que de dire « Tu ne dois pas courir
sur le mur », proposer un lieu où l’enfant peut al-
ler. Les espaces sont liés aux personnes, et à leurs
capacités. Il faut tenir compte des compétences et
des savoir-faire. Il n’est pas interdit de toucher aux
prises. Pour toucher une prise, il faut savoir s’en
servir. Nous pouvons travailler à réunir les condi-
tions pour que tu puisses faire telle chose. Au
fond, il y a très peu d’interdits : L’inceste, le meur-
tre. (Hors débat, je me permets de rajouter le viol

Un projet de collège expérimental en Charente -Maritime

Thérèse présente ce projet au congrès dans le ca-
dre de l’intérêt de Bonaventure pour des expérien-
ces éducatives alternatives et parce que plusieurs
membres de Bonaventure participent activement à
l’élaboration de ce projet.
Les personnes assistant au débat estiment nor-
mal et légitime l’investissement de membres de
Bonaventure dans ce type de projet qui cherche à
faire évoluer les choses, notamment au niveau du
collège, sinistré en France. Pour autant les mem-
bres présents qui se sont exprimés souhaitent que
cette participation demeure individuelle et que l’as-
sociation n’adhère pas en tant que telle à ces projets
directement soumis à l’état. Bonaventure étant
dans une dimension de résistance et d’indépen-
dance par rapport à l’état, ne peut soutenir directe-
ment des projets qui sont dans l’état. Pour autant
les membres de Bonaventure qui participent à ce
projet de collège expérimental sont invités à infor-
mer Bonaventure quand ils le souhaitent.
Compte-rendu de Thérèse Preux

RENDEZ-VOUS
Profitant de la classe transplantée aux Marmottes en Ariège, les 3 pôles s’y réuniront le Sam e-
di 13 janvier 2001 afin de faire un « bilan » trimestriel. Tous les adhérents sont évidemment invi-
tés à participer à cette réunion (en personne, via un courrier ou un e-mail,…) De plus, tous les
enfants d’adhérents sont invités à participer à cette classe de neige qui se déroulera du mardi 9
janvier au vendredi 19 Janvier.
Pour tous renseignements :
Un numéro de téléphone => Thérèse Preux 05-46-76-18-20
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http://www.pdfmail.com

DÉCISIONS
- L’instit qui arrive à Bonaventure peut demander un tutorat pendant un temps limité.
Les modalités sont à l’initiative des pédagogues ( an dernier et présent).
L’accompagnement ne doit pas durer toute l’année. Le temps sera défini entre les deux.
- La pédagogie Freinet est une référence parmi d’autres mais pas imposée.
Le pédagogue se donne les moyens de connaître cet outil là.
- On accueille un enfant différent, s’il se présente. Les modalités sont les mêmes qu’avec toutes
les familles.
- Le congrès réaffirme l’autonomie de l’équipe pédagogique.
On ré-évaluera les relations parents/équipe à la réunion inter-pôle de janvier.
- On parlera dans le Grain de CEL de toutes les familles faisant des démarches pour intégrer Bo-
naventure, des suites qui sont données et leur explication.

MANDATS
Trésorerie : Joëlle Parentani
Présidence : Dominique Lestrat
Pôle pédagogique : Yannick Majoros et Vincent François
Pôle parents : Joëlle Parentani et Michel Granier
Pôle associatif : Ludo Gandolfo et Alain Feliu
Compte-rendu assuré par Laurence Toursière

Solidarité
Mujeres Libres
Des femmes libertaires, des femmes en lutte...
des femmes libres
Lors de la révolution espagnole de 1936-39,
plusieurs dizaines de milliers de femmes, ouvrières
pour la plupart, prirent leur destin en main et «
s'ouvrirent comme des roses » dans le tourbillon
de la plus grande révolution sociale de tous les
temps. Leur mouvement, les « Mujeres Libres »,
est tout simplement unique dans l'histoire de l'hu-
manité.
Unique, parce que populaire, profondément en-
raciné dans la lutte des classes et la quotidienneté
de l'émancipation des femmes. Unique parce que
révolutionnaire, résolument anticapitaliste et hu-
maniste. Unique parce qu'aux antipodes d'un fémi-
nisme bourgeois sourd aux conditions sociales de
l'oppression féminine et d'un féminisme marxiste
aveugle aux conditions sexuées, politiques, antiéta-
tiques, égalitaires et libertaires, de l'émancipation
des femmes. Unique parce que libertaire, non re-
connu par un mouvement libertaire en cours de «
libération » de ses hardes patriarcales.
Tellement unique qu'il a toujours été tu par
tous ceux et toutes celles qu'il n'a jamais cessé et ne
cessera jamais de déranger. Après quelques bou-
quins (rarissimes, dont celui de Mary Nash, paru
aux éditions « La pensée sauvage », en 1977), un
film, « Libertarias », quelques vidéos (dont « De
toda la vida » de Lisa Berger et Carol Mazer), quel-
ques brochures ( Deux « graines d'ananar » des édi-
tions du Monde Libertaire consacrées à Sara Beren-
guer et Pépita Carpena), ce livre est une nouvelle
passerelle entre la révolution libertaire d'hier, celle
de demain, et la seule qui vaille, celle d'aujourd'hui.
Que ce livre ait obtenu le « Grand prix Ni Dieu
Ni Maître 2000 » est plus qu'un signe des temps,
en ce temps où le signe est roi !
Les bénéfices résultant de la
vente de ce livre seront versée
à la communauté libertaire
Del Sur (Uruguay) afin
qu’il puisse acheter une a m-
bulance.
Pour tous renseignements :
http://perso.wanadoo.fr/
nounou/lossolidarios
ou
Ludovic Gandolfo
194 rue des Fontaines
31300 Toulouse
Prix 80 FF (336 pages)
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L'année 2000 a été, pour la 8 fois consécutive, l'occasion pour l'équipe organisatrice d'as-
ème

surer le festival de chansons a texte Notes en Bulle Originaire de Lille, Toulouse, Perpignan
ou de l’Essonne, mais aussi locale, l'équipe - entièrement bénévole - étrangère au milieu du
spectacle s'est fixée des objectifs clairs en matière de qualité des pr estations ainsi que de
conditions d'accueil des artistes et du public.

L’originalité du séjour qui concilie la découverte d'un site exceptionnel (les contreforts des
Pyrénées) avec la découverte et la rencontre des troubadours du 20 et 21 siècle est le res-
ème ème

pect de la dignité de ceux et celles qui ont choisi la voie d'artiste : chanteur ou musicien.
D'ailleurs, depuis quelques temps, on remarque un développement de ce type de manifest a-
tion, ce qui rassure sur l'avenir de quelques artistes de talents dans ce genre souvent minoré
dans la profession.
Ces choix n'assurent pas la rentabilité à notre action. Généralement équilibré ou légèrement
déficitaire, « Notes en Bulles » a, cette année, pris un bouillon important (60 000 FF environ)
malgré la qualité de l'édition et le succès auprès du public régional. 30 000 FF restent encore
à trouver. Le festival ne pourra, en conséquence, se reproduire en 2001. Rendez-vous est
pris en 2002, à Artigues ou sur un nouveau lieu surprise.
Quelque soit le montant de votre soutien, soyez assuré(e)s qu'il nous aidera à sauver « Notes
en Bulles » et, nous l'espérons toutes et tous, à repartir de plus belle.
Chèque à mettre à l’ordre de

Vous avez des idées, des suggestions, des propositions à propos du Centre d’Éducation
Libertaire Bonaventure. Vous devez nous les transmettre. Vous voulez ré-adhérer, faire
adhérer un(e) ami(e), n’hésitez pas ! Vous avez besoin d’informations, de renseignements :
idem.

Centred’ÉducationLibertaireBonaventure
35, allée de l’Angle - CHAUCRE
17190 St -Georges-d’Oléron