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REVUE

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ÊCHINODERMES
ET DE LEUR CLASSIFICATION

POUR SERVIR D’INTRODUCTION A L'ETUDE DES FOSSILES

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PARIS
CHEZ DLYROLLE, ÊWTEl’R, MARCHAND NATURALISTE
UTE DE LA K053A1E, 10

F.t.

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ÉCIJI.VODERHES

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LAÏÂ<JLhL> CLA.S*J(/CES

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r.i.ASSB ni:s Êr.niNom iiMiîM.
coriace* Le corps est cylindroïdc avec bourbe et
IS OU H"'inS
lèpumcnl I>I,IS ,M' )|)S(>(>S, un cercle «le branchies buccales ramifiées; dc>

anus aux extrémité pégcn (.inq bandes parallèles comme des am
pieds lc"la,'ul;"'r('i"’||')6s sur une seule zone du corps, tantôt enfin nuis. n0Us
l'u>a,'rcs’ ,a"l<V P'°" .'.««r de cel ordre, n’ayant trouvé aucun débris fossile
n’aurons pas à nous occuper
lui être attribué.
<l"i |,UiSSr:;: : ont U» squelette 11110 forme globuleuse, un tubedi-

' , (ku, ouvertures, la Irouclrc en bas, I anus (le positron variable. Us


p an ciuti zones arabulacraires c|ui parlent île la boui lle
tentacules sont üispoMSMw i
i ovcrgcnl vers l'antre pôle : le corps est armé (le racholcs. Us espèces fos­
siles èisnl nombreuses, nous aurons à revoir avec soin la classification parti-

culière du groupe.
3- Les Stelléiudes ou astérides ont aussi un squelette, mais moins continu

d non rigide. La forme est pentagonale ou étoilée, la bouche en lias. La poche


digestive, souvent dépourvue d’anus, pousse des cæcum dans les rayons ou
'tes angles qui les représentent. Des tentacules ambulacraircs s’étendent dans
un sillon de la face inférieure, de la bouche aux extrémités des rayons; des
tentacules respiratoires sont épars à la face supérieure.
*• OiMm ium s. Corps étoilé avec un disque de structure différente des liras.
I n squelette souvent squameux cl des pièces vertébrales occupant l’axe des
bras ; bouche inférieure, pas d’anus ; pas de cæcum à la poche stomacale ; des
fissures à l’origine des bras sur la face inférieure «lu disque; des tentacules
respiratoires sur les côtés des liras; mais pas de gouttière ambulacruire.
a LniMiïDEs. tJii: squelette en partie au moins articulé, bouche supérieure ;
1,11 ,l,llls *cs goures vivants. Corps globuleux, le plus souvent portant des
I " l'h iii> r,unifies, porté lui-même sur une lige articulée, au moins dans le
j uneûnc. Animaux la plupart fixés et souvent bourgeon liant de la racine.
( ' *ICU '10,,l°gène que l’on a déjà divisé en plusieurs ordres et couipre-
(j,( |( ( *'')es lo>s‘*es (luo quelques auteurs ont considérés comme dépourvus
‘ cl lepiésentanl les organes de reproduction d’animaux à génération
alternante comme les méduse».
C.ENÉftAUTÉS.
111

COMPOSITION DU TEST-SQUELETTE.

I c „M,clolle des cchioodorroes èUnt U partie la plus essentielle à eonnaîlie


les éludes paléonlologiques, nous allons donner quelques delai s sur su
composition dans les divers ordres. On sait qu'il est de nature calcaire et

spathique, surtout dans les fossiles-


Dans les bolothurides le squelette paraît réduit à un cercle de pièces
calcaires qui environnent la bouche. Les sclérites répandus dans la peau ne
sont que des spiculés, dont on retrouve les analogues chez les animaux des

autres ordres.
Chez les cchinides le squelette se compose d’assules polygonaux fortement
réunis et immobiles entre eux, excepté au pourtour de l’anus et quelquefois
de la bouche, et constituant dix zones rayonnant autour de la bouche jus­
qu’au pôle opposé. Cinq de ces zones percées de paires de pores tentaculaires,
auxquelles on a donné le nom d’ambulacres, alternent avec cinq zones qui en
sont dépourvues et que l’on nomme inlerambulacres. Les assules ambula-
craires sont en nombre beaucoup plus considérable que les interambulacraires,
au moins dans chaque série. Us sont chacun percés d’une seule paire de pores
tentaculaires, plus ou moins espacés ou relies entre eux. Dans certains oursins
à gros tubercules plusieurs de ces assules se soudent en une plaque composée,
portant un tubercule ou une rangée transversale de tubercules. Les paires de
porcs semblent alors multipliées sur des plaques, qui ne sont point des assules
élémentaires. Chacune des zones se compose de deux rangées d’assules dans
la grande majorité des èchinides; mais chez ceux des temps paléozoïques, on
compte un plus grand nombre de rangées interambulacraires, et aussi dans
certains types, de rangées ambulacraires, et les plaques des intermédiaires
sont hexagonales, tandis qu’elles sont toutes pentagonales dans les ty pes plus
récents.
Uni'l que soit le nombre de leurs rangées d’assules, chaque ambulaerc se
tenniiu; au pôle opposé à la bouche, par une pièce impaire percée d’un trou
et 'entérinant un point rouge que l’on regarde comme un œil ; c’est la pièce
CLASSE DES ÉÇII1N0DEHMES.

" nterambulaore sc lerraine également par un assule impair


occllaire. Chaque Mm dc pIaque génitale, parce qu'il contient le pore effe-
perferè, P»rla" „énération. Ces dix pièces ocellaires et génitales tor­
rent des organes J ^ alternes, celles-ci en dedans, celles-là

mC"‘r mai* elles s'agencent dc differentes manières suivant les familles,


en dcliors, |CS genres. L’une des plaques génitales, appartenant à

rintcrambulacrc antérieur de droite, porte un tubercule crible, nomme corps


nadréporique, ou simplement madréporide, qui paraît être en relation par
Tfacc interne avec l’appareil digestif, et permet toujours d’orienter les our-
Jjns les los régulièrement sphériques; cet organe paraît être le sommet vir-
ilcl de l’échinidc, et dans toute une série d’espèces il forme un bouton au

centre de l’appareil génital, sans qu’on puisse déterminer à laquelle des pla­
ques génitales il est plus spécialement attaché. L’ensemble des plaques géni­
tales et ocellaires porte souvent le nom d’appareil apicial, et nous le dési­

gnerons souvent sous le nom d’apex.


Dans beaucoup d’échinides, et chez les vrais oursins en particulier, les
assules qui constituent le cadre du péristome ne diffèrent pas des autres par
leur agencement; on y compte, en conséquence, vingt de ces pièces, ou dix
paires. Mais dans le groupe des sculelles, y compris les lagunes, on observe
ce que l’on a nommé la rosette buccale ; c’est-à-dire que les assules sont cunéi­
formes, allongés cl que l’inlerambulacre n’y est plus représenté que par une
seule pièce, qui paraît s’en être détachée, puisqu’elle n’y tient plus que par
l’extrémité angulaire. Au lieu des quinze pièces de la rosette, on ne trouve
Plus chez les clypèastres que dix plaques, toutes ambulaeraires, et l’interam-
bulacre s arrête loin du cadre du péristome.
I.es dysaster ont quelque analogie avec les scutellcs pour l’agencement du
<(|,h péiistomal dassules; les interainbulacres uc lui fournissent qu’une
seule pièce, mais elle lient largement à la zone ; celles des ambulacres ne sont
ni élainics ni allongées. Les oursins du type des spatangues, qui ont tous
un péiislome plus ou moins labié, présentent une certaine irrégularité dans
'imposition de son cadre. Les assules ambulaeraires sont plus ou moins
généralités.

.. . „nlllser ceux des zones interambulacraires, snrloul les


ÏSe"r oie. les espèces on le péris,ome es, grand, on voit quelque­

fois cn,rer dans son cadre une pièce des interambulacres anlemur..
"ne rappelons que pour mémoire les plaques libres squameuses qu,

proléeen, les membranes anale e, buccale; signalant cependant quelques


où les premières se soudent au cadre du périprocte, soit accidentellement,
soit «mgènialemenl. Nous ne citons également les pièces compliquées à des
de.-K'i divers, qui constituent l’appareil maslicatoire, que pour faire remar­
quer que cet appareil manque dans plusieurs familles, et que les échinolo-
gistes ]es j}]us autorisés n’ont attribué à cette différence qu’une valeur toute
secondaire pour la classification ; ce qui est au moins très-surprenant, car le
régime doit être absolument distinct entre animaux si différemment armés.
Le squelette des astérides peut être assez facilement déduit de celui des
échinides. Il suffit de supposer que chaque ambulacre, avec ses demi-zones
interambulacraires contiguës, s’est dissocié et étalé en croix. Chaque rayon
présente en dessous une zone ambulacraire en forme de sillon, dont les as-
sules laissent passer les tentacules locomoteurs, et la pièce oeellaire est au som­
met. Les côtés et le dos sont constitués par les analogues des pièces iuteram-
bulacraires plusou moins multipliées, comme dans les échinides paléozoïques,
ou par des pièces supplémentaires éparses qui s’étendent sur le disque. La
plaque madréporique est restée sur ce dernier. Ou peut établir uue série de
transitions entre les espèces où le squelette est le plus tessele, comme chez les
oursins, et celles où il ne se compose que d’assules en chausse-lrape saillants
par une des pointes et contiguës par les autres sommets pour constituer uue
sorte de réseau squelettique.
Les ophiurides ne peuvent être comparés aux astérides qu’en supposant
que les plaques ambulacraires déjà profondes sout devenues centrales en oc­
cupant toute la cavité des rayons ; les tentacules sortent par les intervalles des
squames, vestilure extérieure peut-être comparable aux pièces calcaires plus
épaisses du dos et des côtés des astéries, quelles que soient les analogies de
« es-c, avec les assoies interambulacraires des échinides. Ces pièces ver-
CLASSE DES ÉCMNODERMES.
VI
(cbraies «les rayons ont des faces articulaires disposées pour des mouvements
en tous sens ; un de leurs caractères essentiels est d’être à peu près symétri­
ques et d’être imperforées.
Les crinoïdes, que l’on pourrait appeler normaux, ont les rayons constitués
par des pièces vertébrales analogues à celles des ophiurides; mais les articles
sont perfores et à côtés alternativement inégaux et comme cunéiformes. Le

disque, qui a sa cavité très-rèduite, est formé d’un petit nombre de verticilles
«i'assules épais non mobiles, et le plus souvent terminé inférieurement par une
tige articulée. 11 y a un très-grand nombre de combinaisons dans les éléments
de ces calices et dans les ramifications des bras qu’ils émettent. On a nommé
pièces basales, radiales, inter-radiales et brachiales les pièces de ces verticil­
les successifs, à partir de l’inférieur. Mais, dans plusieurs genres, le calice se
simplifie par la disparition de plusieurs de ces pièces, ou par leur défaut de
soudure, au point de ne présenter dans certaines comalules qu’une seule pièce
reptesentanl le verîicilte des basales.
Chez les autres crinoïdes, les uns à symétrie quinaire comme blasioïdes,
les autres a symétrie indéterminée comme cysiiilés, il n’y a plus de bras, du
moins libres et normaux, et l’animal se réduit à un simple calice clos et percé
de quelques ouvertures, dont les fonctions supposées donnent encore lieu à
discussion. Ce calice, lorsqu'il est symétrique, peut encore se laisser diviser
en verticilles plus ou moins analogues à ceux des cncrines. Mais lorsqu il u a
pas ue svmèlrie, il se compose de pièces plus ou moins nombreuses, p tiquetées
souvent irrégulièrement et dont les basales seules sont déterminées pai lem
insertion sur la tige. Une transition à ces types sansbrasest ollei te par de
vrai' crinoïdes, qui diffèrent des penlacrines et comalules eu ce que leui ca­
lice est fermé par une voûte de pièces lesselées ; mais il y a celle diiïeience que
"ouverture serait chez ces derniers peut-être nulle d’après certains auteur,
ou au plus simple et terminale d’après d’autres. On a rattache aux c \ >tiile>
fies corps sans lige, fixés, simples, qui n’ont des échinodeimes Mlu 'au~
pièces Lessélées, et nous y rattachons, du moins provisoiiemenl, uu hpe

piolifèreet rampant, que nous décrirons dans ce livre.


généralités.

classification des échinides.


L.onlre deS échinides prfceôterai. une homogénéité rcnorquaWc de slrue-
.-il était réduit aux espèces qui ont vèeu depuin te tempo seconda a
jusqô’à nos jours. Chacune dex aires se ennrpose chez ees an,maux de

nnffées d’assufes, ce qui en fait vingt au total.


Dans les oursins des temps paléozoïques, chaque aire est subdivisée en plu­
sieurs séries verticales d’assules, et le nombre de ces pièces se trouve ainsi
considérablement multiplié, soit dans l’interumbulacre seul, soit aussi dans
l’ambuiacre et de manière alors à atteindre le chiffre de quatre-vingts rangées ;
ce qui est incontestablement un signe manifeste d’infériorité. On a donné le
nom de tessclés à ces échinides qui, pour nous, constituent un groupe a part
bien distinct de celui des vrais oursins et que l’on peut classer comme sous-
ordre. Il se rattache, du reste, par sa forme circulaire et par ses ouvertures
buccale et anale opposées, à la famille des vrais échinides ; et sa place dans la
série ne serait point modifiée, si on ne voulait y voir qu’une famille du même
rang que celle que nous allons passer eu revue.
Le sous-ordre des vrais échinides a été diversement divisé par les natura­
listes, et dans ces derniers temps on semble s’être, en général, fixé à la consi­
dération de deux types élémentaires proposés par Albin Gras : ceux desrAju-
liers et des irréguliers. Malgré l’autorité des savants qui se sont rangés à
celte opinion, je ne saurais accepter celte classification qui me paraît manquer
d'équilibre, et je préfère revenir aux trois types, anciennement reconnus des
echinus, echinanihus et spatungus, constituant trois degrés bien marqués et
presque égaux,qui progressent de la symétrie rayonnée vers la symétrie paire.
Les réguliers oui été uniquement distingués des autres parla considération
de remplacement de l'ouverture anale dans le cercle des pièces dites génita­
les, cl, par conséquent, à l’opposé de la bouche qui est centrale. Il est cepen-
daut à remarquer que le sommet organique vrai est le tubercule madréporique,
puiMju’,1 déforme souvent le périprocte en le rendant oblique dans le sens de
allongement des èchinomètres, qui sont les oursins les plus irréguliers connus,
CLASSE DES ÉCBINODERMES.

lvne dcs réguliers; que ec periprocle n’est point


quoique apparlcnnnt au l) ’ ^ ^ j.ass„les, libres entre eux le plus
l’anus, mais le cadre ou - périproclale q„'Ms protègent et que ce
souvent cl atMiéïcii ^ ce ca(jre que s’ouvre l’anus, mais bien
"'csl CSS- 11 esulonc raanifesle "ue 1,anus n’csl pas
souvent e cssen,iel|ement lié au sommet organique.
iC^;oursins dits irréguliers, improprement sans ,toute, puisqu’ils sont
,^;„e,ni„en,e„t à la régularité paire, il existe plusieurs types dont le pe-

lc 5C raiiache encore directement au cadre apicial, c est-à-dire a 1 en-


.col,le des pièces occllaires el génitales qui forment l’apex. Dans les pygaster
n yyrighl et umbvella Ag., auxquels ou pourrait rendre le nom de
ccImoclypiK donné par Blainville, el dans le galeopygusagarici-formis le cadre
périproctal est constitué dans la partie antérieure par le cercle des quatre
pièces génitales paires, et il se prolonge en arrière entre les assules iuteram-
bulacraires, précisément à la place que devrait occuper la cinquième plaque
génitale. Ces oursins du type des galérites sont tellement voisins des échi-
nides, que, lorsque l’apex a disparu, on éprouve quelque hésitation à les rap­
porter à leur véritable place; d’autant plus qu’un genre du groupe des dia­
dèmes a le cadre de son appareil apicial fortement prolongé en arrière, à tel
point que M. Coquand, après en avoir fait un diadème, l’a ensuite rapporté
nu genre pyg as ter. Aujourd’hui, on en fait un heierodiadema lybicum. Dans
1 hybochjpus gibberulus, dont l’apex est très-allongé, le périprocte remonte
entre les plaques génitales paires postérieures d’après M. Wright, jusqu’à la
pièce accessoire qui semble représenter celle de l’apex des salénies. Il est
<ioilc *mPossiblc de contester qu’il n’y ait dans ces oursins une disposition
• uiiMloiie entre celle des échinides dont l’apex encadre l’anus, et celle des
l'ictriidus iriéguliers dont l’anus devrait être toujours hors de cet apex. Il
i \ a donc point la une structure essentielle et primordiale qui puisse auto-

oui pai cille division en deux types des endocycliques et des exocycliques.
e. l nécessaiic de ne plus voir dans celle division qu’un artifice commode
'n " ^ agencement dichotomique de tableaux, qui ne peuvent i
avoir, malgré
GÉNÉRALITÉS, IX

leur incontestable ulilité, la prétention de suppléer à la méthode natu­

relle.
Il y a un autre caractère qui doit avoir autant d’importance (]ue celui de la
situation du périproclc, c’est celui du péristomc qui peut être central ou sub-
cenlral chez les uns et très-excentrique chez les autres; pas plus que l’autre,
ce caractère n'est exempt de transitions, mais comme celte dernière disposition
concorde le plus souvent avec une oblitération plus ou moins avancée de
l’ambulacrc antérieur, il nous semble qu’elle acquiert par là une plus grande
importance, et qu’elle marque deux degrés très-nets dans la progression vers
la symétrie paire, dont le plus avancé arrive à ne trahir que difficilement le

type rayonné auquel il appartient.


Nous grouperons donc les échinides en trois grandes familles dont les ca­
ractères les plus saillants sont les suivants : 1° les ylobiformes à anus opposé
à la bouche et dont l’orientation est seulement indiquée par le tubercule
madreporique ; 2’ les lampadifqaates à bouche centrale et à anus plus ou
moins indépendant de l’appareil apicial; quoique l’excentricité de l’anus
indique facilement l’orientation, le type est encore très-franchement rayonné;
3° les spatiformes ont la bouche très-excentrique en avant et l’anus plus ou
moins rapproche du bord postérieur, et leur forme est le plus ordinairement
ovoïde, allongée d’avant en arrière; ce qui, avec l’oblitération de l’ambulacre
antérieur masque la forme rayonnée au profil de la symétrie paire.
Les $p informes sont très-homogènes et leur division en sous-familles et
tribus repose sur des particularités d’organisation qui ne paraissent pas très-
importantes à première vue cl ne sont pas exemptes de transition. Si l’on
prend pour critérium la structure du sommet génital et ocellaire, ou apex,
qui peut être compacte ou allongé et même dissocié, on groupe des genres dont
les ambulacres sont construits sur des types différents, et réciproquement, si
1 on adopte pour règle d’affinité la forme simple ou plus ou moins 996
des ambulacres, on réunit des genres à appareil apicial très-différent, Steno-
oiu, par exemple, est tellement voisinù’ananchytes qu’il lui est resté très-long­
temps réuni, et il n’en diffère absolument que par son apex qui est compacte
classe des écbinodermes.

x .................. . clicz heminneusles, cardiaster et même


au lie» d'cire aMong»- ^ ^ ^ de 1’inlercalation des plaques ocel-

holaster,aon ^ ^ ,es ambulacres ne sont point simples comme


firi-XU mais bien pélaloîdes à des degrés divers et annoncent

1 diînilés différentes. Il semble doue que la structure de l’apex ne peut


'.‘ôir tieaucoup d’importance pour la caractéristique des groupes et nous
verrons en effet que, même chez les gl obi formes, l’intercalation des plaques
ooellaircs dans le cadre génital, qui est un cas analogue jusqu’à un certain
jioiut à celui de l’apex des holasier, est un fait assez fréquent, surtout lorsque
hipex est étroit, et il n’est, pas même certain qu’elle y offre des combinaisons
particulières et permanentes dans toutes les espèces d’un môme genre.
On doit donc s’en référer plutôt à la structure ambulacraire pour la distri­
bution des groupes. Nous réunirons donc en une seule division tous lesspa-
tangoïdes à ambulacres pétaloïdes, soit déprimés, soit à (leur de lest et dont
l’antérieur est plus ou moins différent des autres.
Le péristome est plus ou moins bilabié, et lorsqu’il l’est le moins, sa lèvre
postérieure est sur un plan plus saillant que les autres. C’est le groupe le plus
nombreux, le plus varié, mais dont les variations ont une apparence telle­
ment transitive, que l'on n’a pas encore osé y introduire des subdivisions.
Cependant on peut y reconnaître un certain nombre de types que nous
allons passer en revue pour en indiquer les caractères les plus saillants. La
réunion despédicellaires en bandelettes, dont les rapports avec les ambulacres
u l l,(Tüclc s0“l assez variés, constitue un caractère précieux, dont on doit
0 rr' l ""’l0i 4 "•DeSOr: 11 4 jusqu’ici à la diagnose des
11“ P°Um'1 6lre “lil« “»• l-r la différenciation do quelques

“«Iréporiquo. toujours lié à la


pièces oce|iaire5 8’ s demi en arrière pour dissocier les
Les spatangoïdes w a ""a"e c“core Plus 00 moins loin au-delà.
Ics ,la"s l'intérieur môm'edl '|“"'|‘|UaMœ |la''la 'bsposilion d’un des fascio-
clotle ambulacraire, de manière à oblitérer plus
XI
généralités.

„„ «Oins le somme, des amtalacres. peuvent être placés en télé de 1, sérié :


les ocres ***.. ***. et „mHena, formant le groupe,
on. ions des pétales à Heur de tel, pourvus de pores grands et espaces. 1 e sont
couverts de soies couchées, plus ou moins mêlées à la face supérieure de ra­
diales plus longs el plus robustes, qui sont portes par des tubercules forte-
meut scrobiculés. Dans les deux premiers genres, ces radioles sont assez nom­
breux; dans le troisième il y a .les espèces qui en portent de très-épars et
d’autres qui en sont dépourvues ; enfin le dernier paraît être dans ce dernier

cas. On peut les nommer breyniens.


Les vrais spatangues ont des pétales lancéolés à fleur de lest, ayant les
pores espacés comme chez les breyniens ; ils sont remarquables également par
les grands radioles du dos, mêlés à la soie plus ou moins couchée qui forme
leur veslilure. Ils diflèrent des précédents, parce qu’ils n’ont pas de fasciole
interne el que leur étoile ambulacraire est normale. Le fasciole pèripetaleest
peu flexueux el tend à se rapprocher de l’ambitus; le sous-anal reste seul
dans certains genres, tandis que, dans d’autres, c’est le pèripetale. Les genres
plagionotus, eupatngus, spatangus, hemipafagus el(?) leikia entrent dans celte
sous-tribu, et le dernier paraît y représenter les echinooardium des breyniens
par l’absence de gros radioles dorsaux.
Je crois ne pouvoir placer ailleurs un genre qui forme passage aux niacrop-
ueusies par la forme allongée et non lancéolée de ses pelales, qui sont cepen­
dant à Heur de test et ont les zones inlerporifères pourvues de tubercules
semblables à ceux des zones interambulacraires. Les tubercules sont de deux
grandeurs, irrégulièrement mêlés sur toute la surface supérieure ; le fasciole
pèripetale, un peu-flexueux el voisin de l’ambitus, ne limilepas lesgros tuber­
cules ; le fasciole sous-anal n’embrasse pas les pores ambulacraires, ainsi que
cela a généralement lieu dans les autres genres. Le bord anterieur n’a point
d’échancrure. Le périprocte est grand. Le plastron est inconnu, mais ses as-
sules ambulacraires sont plus nombreux et les pores y sont plus rapproches.
i lacliypaiagus oranensis est figuré Echinodenues, série A, pl. 16. Le br issus
de pressais devra sans doute être place ici lorsqu’il sera mieux connu, sous le
cusSE DBS SC1IINDDKDMKS.
,probablement aussi distinguer un genre hyptù
XII On dev
evl‘* Ueneahini Des., très-voisin du (,ac/(
nom det irmncriip’"’"sK'' - ■’
'‘'bscnCC JC faSCi0l° T", / aprèSe"“

j
„««>. «is
.,1
CV 11 intérieur qui écbancreun peu I amb.lus.
sillo" anibulaorai • ^ ^ réunir en UI1C seule tribu, celle des cum.
Il nous semblera11 ^ ^ ven0|)S (Vcsamincr et dont le caractère com-

mic«s, les trois types ^ supcrliciciie des pétales, qui fait que leur zone
mun réside dan» ce ^ (|e tubercules comme dans les aires inleram.
inlcrporifère eslsouve P |on a un peu |es pétaies des echinamhus,

hnWraircs. Lent uwpv


" ,)euwire faire changer la place que nous ass,gnons au groupe et con-
îiuirel placer en tête le groupe suivant, dont les pétales sont concaves à zones

inlerporifères de structure spéciale. Mais celle disposition nous a paru gênante


pour l'arrangement sérial de l’ensemble des l> pes.
Tous les spalangoïdes à lubcrcule madreporique prolonge en arrière et à

pétales concaves peuvent être groupés en tribu sous le nom de brissiens. Ils

sont egalement susceptibles d’être subdivisés en sous-tribus ou groupes d’un

ordre inférieur, ainsi que nous allons l’essayer.


Les oursins du type des vrais bris sus sa font en général remarquer par
I ampleur de leur périprocle ; les pétales sont en général grands; le sommet est
< eniicilou e xc entrique en avant; les tubercules dorsaux oui une tendance à dev e-
nir homogènes, mais il \ a presque toujours quelque zone interambulacrairequi
^lm<^lies-bes uns sont encore voisins des derniers eupatagiens.
le ZZi dir’UUSSi 8V0S lUberCUl6S dorsaux nue les ^ et

^ q» I1'" -

Spores ambulacrairesnlu- \\ son fasciolesous-anal,embrassant


aiU!>i que ceb a généralement l,eVe °Pl><iS <lUe les autres pores du pliistron.
(,reP°i'ique prolongé en arrié • T ^ l°US lcs sPalangoïdes à tubercule ma-
b’autres n’om , ' e‘

ll^ et point de ces grostubercnl loilemeut luberculées que les au-


1,1 "bellement très-gerrés. UU milieu (,cs tubercules ordinaires.
IUl ^S°unuetest plus ordinairement ev
XIII
généralités.

ccntrique en avant. Le régime te fascioles et la disposition a Heur, oucreusee


du pétale anlérieur, ont permis d’y établir plusieurs genres : les bnssu, vrais
sans sillon anterieur à fascioles péripèlale et sous-anal, les meoma différant des

premiers par leur fasciole sous-anal ; non fermé et à branches un peu remon­
tantes ; hemibriuus, dont le type est brhsus veninemm, a également le fasciole
sous-anal incomplet, mais l’ambulacre antérieur est logé dans un sillon très-

accusé et pourvu de pores que l’on dit manquer dans meomn.Schimbrimu dif­
fère de b,issus, dont il a les fascioles, par le sillon de l'ambulacre antérieur
qui echancre profondément le bord ; le type est b. cruciaius Ag., peut-être
pas distinct d'une espèce que nous figurons Echinodermes A. PI. III ; le som­
met, un peu moins excentrique en avant, est remarquablement soulevé sous

forme de gros mucron. Le genre faorina paraît en différer par l’absence"îe


fasciole sous anal. Peribrissus a le sommet très-excentrique en avant, mais un
large sillon reçoit l’ambulacre antérieur et échancre le bord : puis le fasciole
péripetalese réunit a la hauteur des ambulacres pairs antérieurs à un fasciole
submarginal qui passe sous l’anus. C’est presque le genre prenaster; mais ce
dernier, moins déprimé, plus globuleux, n’a pas de sillon antérieur ; du reste,
par son périprocte de moyenne grandeur il paraît se rattacher plutôt au groupe
suivant voy. E. A. PI. IV).
Les brrnopriens diffèrent surtout des brissiens typiques par leur périprocte
peu développé et par une tendance du sommet à se porter en arrière; les tu-
berculcs du dos sont assez homogènes,ÿn général Irès-obliques, ainsi que leur
scrolucule en forme de socle. Les radioles soûl eu forme de soies couchées,
serrées, souventspatulées au sommet. Plusieurs genres de ce type sont assez’
bien connus, mais plusieurs autres ont élc confondus avec des genres d’une
autre tribu dont la vestiture et l’appareil spécial sont tout autres. Lue révi-
ston des especes sera nécessaire pour faire le triage de celles surloul qui on,
ete ecrttes sous le nom de kmia.ur e, sans en avoir les caractères.

, T'* C°,"|)re"'1 deS genr“à an,bulacres subègaux tels que


a, ' dC ^cio.csous-anal e, /**. à fasciole laie'o-
■ 'leux premters genres sont répandus dans les terrains tertiaires
aim * m
„v ...........espèces où la dispos,Uo,ulu mmlicpe.
'"'"s .......1 second lypo* ambulacres plus ou moin, i„ê-
ritlecio dessinée avec » < ^ uQ i,emiaster à tubercule madreporique
*»»x 'ff^i'cicules dorsaux serrés et oblique» (voy. T. ,tota-

l„.0l„»se«»",'icl‘1|. ' rmaMl. représente les permter avec lesquels on a


,«>,»• l'I-IX’llg;!' ' sonl qu0 lies schizaster moins inéquipétales, dont
confondu scs especes; i‘ m ^ ^ ^ génitaux au nombre ' l,e
B$C
I® pclalcss»1" "'"'"s 1789
, ' elle le type cl on devra y réunir
MmU'. iï’s'des perkMr des terrains nummuliliques. Ayamzia dif-
2 snrwnl'der* ** 1“ ''dC “ *#"° r"" ““ ^ T

,re, noirs anléricurs, fait dent nous ne connaissons nul nuire exemple.
l^,hL vrais cl.»»«, n'aynnl Inus deux que deux pores génitaux nor-

v(,,ii aussi à fascioie latéro-anal.Les ici,imiter sont frequents a Celât


fossile en Algérie cl, parmi les nombreuses cspcccsque nous figurons, il en est

une a taries de parader qui n'a que la partie sous-anale du fascioie latéral et
oui lierai! peut-être constituer un nouveau genre (voy. Ecb. A. PI. IX,

tjir. ; mais on voit quelquefois dans d’autres espèces la partie latérale de


ce fascioie s’allènuer au point de devenir indistincle. Nous allions oublier de
inenlionner le premier <]ui a son sommet remarquablement oblique en avant

comme les vrais brissus.

Dans une seconde série l’apex est ce que l’on a nommé de structure com­
pacte, c’est-à-dire que les pièces génitales sont disposées autour du tubercule
madrèpoiiquc qui tient à l’antérieur de droite et les pièces ocellaires sont
11 nous a paru que le cornet sous-
dans les angles extérieurs des génitales.
mailréponque était très-peu développé dans ces oursins, ainsi que la lame in-
voisine de la lèvic gauche du périslome dont nous n’avons trouvé aucune
ll<,( 'Ul "<,s cxeml,lii>res; tandis que ces deux parties, qui paraissent on rap-
h 01 ,-ane.sdénutrition, sont Irès-déYeloppéesdans tous les brissiens
, I * ,, J IS> Lli ml‘*'ule es1, cu °utrc très-particulière dans ce groupe, les
1101111.:,,^ T.111 “"T lrès'èpais sur le ,JüS 01 les lianes et entourés de
N °lallU^ 1“lliail'es également épars, et dans les quelques oursins
GÉNÉRALITÉS# XV

Où ces tubercules sont serrés il y aura lieu de rechercher s’il ne serait pas plus
convenable de les rattacher par quelque caractère encore inconnu au groupe
précédent.Tels sont bolhaster, caractérisé parties ambulacres à pores arrondis,
par des tubercules serrés fortement scrobiculés, et, au moins dans le h. pru-
neiia, espèce typique, par les ambulacres postérieurs rugueux et. subfovéolès
au plastron; son fasciole est péripétal. Les hcmiaster vrais, dont les types sont
h. phrytui' et bnfo pour les inéquipétaies et h. Vemeuili et Four;te/i pour les
équipétales, on! les ambulacres à pores allongés en fissure, un seul fasciole
péripétal et des tubercules dorsaux plus ou moins épars. P^rlaster cn ditfére
par le fasciole latéro-anal et ses espèces les plus certaines sont celles des ter­
rains crétacés, bien différentes des schizasterpar la constitution de l’apex et
des tubercules, ainsi que des parasler, leurs analogues dans la tribu précédente.
Perkos nms a un fasciole marginal et un péripétale et doit se placer ici par son

apex et ses tubercules.


Je ne sais si l’on doit aussi y ranger le genre cyclastcr; mais il faudrait
le réduire à l’espèce nummulitique, car je n’ai pu retrouver de fasciole
péripétale dans les deux autres. Si cette espèce, qui m’est inconnue de visu, ata
structure apiciale de ce groupe, ainsi que je le suppose, le genre serait bien
distinct de bri*$*psis. Il n’y a plus qu'un fasciole sous-anal dans les micrnster
dont les tubercules sont entourés de granules moins épars, plus nombreux et
finissant par former des cercles scrobiculaires, que l’on retrouve du reste dans
certains hemiaster.

On arrive ainsi au genre epiauer à granules très-épars, à fasciole in­


distinct, mais remplacé par une zone de granules séries el plus petits qui

' wcnl avoir porté des pédicellaires el constitué par conséquent un fasciole

ambulacraire. Les pores de l’arobulacrcaoterieursonl


une'h T71"*’ M|iar' par u" fir;lnule' 0n l‘°u rra i t donc presque dire
les tonie celle série les genres son. pourvus de fasciole, s’il « existait le

<,U °" "e l*"1 ai"eUrS d ,|Ui ”'a "aru * m:lnfluer com-

|1 devra >emr le genre tirmopatagus de H. Colleau, dont


CLASSE DES ÉCBINODEnMES

xy, f ( ^|e aucun [les caractères qui permettraient de le


nolls ne connaissons ^ ^ prendre le nom de micrastériens.
classer ? Celle sous- 1 ^ à apex compacte, les ambulacrcs sont à
Da,,s''rès ct du moins la zone intcrporifcre est peu differente
"T'^te des aires int’erambulacraires. L’ambulacre antérieur est bien un

neu différent des autres, mais ses pores sont en général conjugués, plus ou
loins linéaires; cl on remarque, en outre, dans tous les ambulacres une iné-
oalile plus ou moins grande entre les bandes „des zones porifères; le pèri-
steme est à peine labié et quinquangulaire, ce que j’aurais pu déjà signaler
dans certains epiaster. Du reste, ce dernier genre renferme plusieurs espèces
de ce dernier type, ayant le fasciole péripèlale diffus, les ambulacres un peu

déprimés et que l’on devra classer dans le genre lujpsaster, avec certaines au­
tres espèces considérées comme des toxaster, mais plus gibbeuses et moins
étalées en avant que les espèces typiques de ce genre. Le toxaster argilaceus,
peut servir de type à ce genre lujpsaster, ou du moins une espèce algérienne
qui en est très-voisine.
Les toxaster ne m’ont montré aucune trace de ce fasciole diffus, pas plus que
les genres qui en ont été distraits, echinopatagus et enallaster. On doit réser­
ver ce nom de toxaster au type nommé lieteraster par d’Orbigny, et on peut
taire remarquer que cet auteur, si scrupuleux pour la réintégration de noms
génériques anciens de valeur souvent problématique, aurait bien dû ne pas
faire disparaître de la nomenclature un nom assez convenablement appliqué

pai une giande autorité comme celle d’Agassiz. 11 sera nécessaire de faire une
misi(Jn lie ce 8rouPe pour en expulser les espèces qui n’auront que des pores
l0IHls Sdns l)0res linéaires, à l’ambulacre impair et des ambulacres pairs dé-
P1 'mt> ci bien bornés, dont quelques-uns deviendront peut-être de nouveaux
.1 a placci au voisinage de epiaster. Je nomme ce groupe toxastériens.
passons actuellement à un type différent de structure de l’appareil
,1 ’ 1 " ('C''ent a"011aé, parce que les plaques ocellaires paires antérieu-
^S.1DteiCdlei11. enlre les laques génitales jusqu’à se toucher sur la ligne
‘-"IC, ce qui fait que le tubercule madréporique devient plus excentrique
GÉNÉRALITÉS.
XVII

en avant, et perd généralement de son volume. Les ambulacres, en consé­


quence, ne paraissent pas converger au même point. Ces oursins ont en géné­
ral des pétales à fleur de test, très-mal bornés, dont les pores plus ou moins
imparfaitement conjugués et disposés en accent circonflexe, sont parfois en
partie linéaires, comme chez echinopatagus, au point que certaines espèces
sont passées de ce dernier au genre liolas 1er, et réciproquement, à mesure
que l’on a mieux connu leur appareil apicial. C’est une des meilleures preu­
ves de leurs affinités, que 11e démentent point les tubercules épars au milieu
de granules miliaires, eux-mêmes peu serrés, sauf quelquefois vers le sommet
des ambulacres. Hemipneustes, holaster, et un genre intermédiaire à consti­
tuer sous le nom de heteropneustes avec le holaster semistriatus, sont dépourvus
de fasciole; tandis que cardiaster en possède un marginal, équivalant au fas-
ciole péripétale.des brissiens, puisqu’ici les pétales vont presque jusqu’au bord.
11 en serait de même du genre infulasier ; mais je doute que son appareil
apicial soit conformé comme dans les précédents. O11 peut donner à ce groupe
le nom d' holastériens.
Je 11e puis que rattacher ici en raison de ses ambulacres pairs subpèlaloïdes,
et de son ambulacre impair simple bien différent des autres, un genre dont
l’appareil apicial est complètement dissocié par expulsion, en arrière de l’a­
pex, des plaques ocellaires postérieures, en sorte qu’il paraît y avoir deux
sommets ambulacraires. Le type de ce groupe est le genre metaporinus, dont
les caractères relatés ci-dessus ne permettent pas l’association au type des
collyrites, qui sont en tout dissemblables, sauf par la disjonction des pétales.
C’est ici que je présume être la véritable place des infulasier ; ce que décidera
la connaissance de leur appareil apicial. O11 peut donner à ce groupe le nom
de mélaporiniens.
La seconde sous-famille des spatiformes a ses pores ambulacraires arrondis
et ses ambulacres homogènes. C’est à peu près tout ce que l’on peut en dire de
général, si ou y comprend tous ceux desspatangoïdes des auteurs récents,
qu il nous reste à passer en revue.
Les anandiffitens ont la forme générale des animaux Jdcs tribus précédentes,
3
eus» DJ» ta»*»'***’*-
Ju „érisloi»c, dont les lèvres tntcrambulacra,res SOul
no.ammen. 1.-^»" J“ uelice dos ambulacres pan,, e. encore la s,rue
oMiterees par suite de 'a ‘ |..u|el.ambuiacre poelèncur, cl borde par le,
,ure du pto*’»» *>""e p nombreuses, cl percées de paires de porc,
rangées d assules ambu a ^ ^ seu|e dilfereoc« essenlielle lient aux ambu-

'^'“'tllesel'emblables. superficiels et à pores ronds e. non conju-

la" vous encore un fasciole marginal dans le genreftaer: mais


^espèces qu'on y, rapportées ne le possèdent pas, e. ,1 v aura sans
“I lieu de faire un triage cl une seconde coupe genenque pour les especes

sans fasciole, comme dans le genre anauckyles. Dans ces ouimiis I apex esl
ailonae comme dans les holaster, el celle conformité de structure avait paru
notiver leur réunion, que les ambulacres infirment d’une manière très-po-

sitive.
Cet appareil apicial est en elîel aussi compacte que chez les nûcrasler dans le
genre stenonia, qui, pour tout le veste de son organisation, ne saurait être dis­
tingué du genre ananchytes; au point que l’on peut hésiter à l’ériger en type de
groupe, comme nous avons cru devoir le faire chez les spatiformes pétales
pour des différences analogues de structure.
Ce serait ici que certains auleurs placeraient les dysauériats, qui se font
surtout remarquer par la disjonction considérable de leurs ambulacres, con-
vergeant
groupées vers deux
suivant leursommets
habitudetrès-distants [p« n|«mias
■ unis us jjf ' ' ,,A -, t r“‘cei
'I- clics dépendent. La slrucL" 1 n Tt S“‘Vi
a donné à la création des genres Last> V ? 6 ^ ^ apCX §ènilal

de l'autre. J ‘s e> e collyrite& assez voisins l'un


he periprocle est postérieur dans ces do„v
‘iWs-granddanslegenro,™* gCnres> '"«'s U devient supère
1 ' 5"° Wa“lfestci“ont à la forme des In,
'-c groupe UC me parait point jlr„ ici ,
d“ la tamillc,ll!s sptdiformo'110'01 11 "K""|UC ,l'u" llos

* ' “ "CTIS">"le *** '» disposition en T'T*10 «•*> nmfctlile


'"Js"'0" de Pinleramfiuiacrc
QÊltâftAUTÉS. xlx
postérieur, bordé d’un petit nombre d’assulos ambulacraires très-agrandis.
Ici le péristome n’csl aucunement bilabié ; les lèvres sont égales et semblables,
et chaque interambulacre participe par une pièce impaire à la constitution du
cadre du péristome; lesassules des ainbulacres postérieurs sont médiocres et
nombreux ; les porcs, au voisinage du péristome, se dédoublent comme chez
beaucoup decassidulides, tandis que les spatangoïdes ne présentent rien d’a­
nalogue; c’est un rudiment de tloscèlc comme celui de quelques echinobrissus.
La forme générale obovée ou même en cœur, et l’excentricité du péristome
rappellent les spaliformes; mais le premier caractère tend à s’effacer et l'on
connaît beaucoup d’espèces subcirculaires comme desnucléolites; et le second,
qui paraît être souvent concomitant du premier, se montre également à des
degrés presque semblables dans beaucoup de cassidulides; en sorte que celte
disposition ne peut fournir qu’un caractère accessoire pour fixer les affinités
du groupe. On peut encore corroborer ces remarques par l’analogie telle des
collyrites avec les hyboclypus et pacliyclypus, que certaines espèces ont voyagé
d'un groupe à l’autre entre les mains d’auteurs très-savants qui, s’ils y avaient
pris garde et n’avaient été sous l’empire d’habitudes antérieures, y auraient
trouvé la preuve d’affinités réelles. Du reste, M. Desor avait déjà, dans son
Synopsis, séparé radicalement les dysaslèriens des spatangoïdes ; mais en les
éloignant beaucoup trop, il a nécessité la réaction proposée par 31. Cotteau et
qui consiste à les réintégrer dans la famille des spatangoïdes. Pour nous le
genre yrasin, par son périprocte supère, si insolite dans un oursin spatiforme,
achève de nous convaincre que le véritable critérium du type spatangoïde se
trouve, dans ces cas difficiles, dans le péristome et le plastron et que les col-
/yntes ne sont point de ce type. Mais comme il est manifeste que ces oursins
sont ceux qui s’en rapprochent le plus, puisqu’on a pu les confondre avec eux,
nous leur assignerons dans la série générale une place qui les laissera dans
leui voisinage le plus immédiat, en sorte que, selon que l’on obéira ou non à
une habitude acquise, on allongera ou raccourcira simplement dans nos ta­
bleaux 1 accolade qui embrasse chaque type.
La grande famille des lampadiformes est la plus complexe île l’ordre; elle
classe des écbihodbrmes.

vx „ irès-distiocls, mais dont les affinités récipro-


renferme quaire jn(crprétées pour qu’on hésite encore sur |a
qucsonl été as5CZ ^ (\ pcs sont ceux des galéridcs (ou echinoconu») (.j
classification à a(l°P|^- sonl p|Usou moins simples, mais qui djf.
("5“0"?i,'Zl«ir<«' para 'lue les premiers s°.U pourvus,|c
rèrenl fôseine ^ sonl édentès; puis ceux (les clypéaslres cl ,lcs
'"tÎl'T-' dont les ambulacres sont plus ou moins pélaloîdes; mais les pre-
caS>l ” .... ,ic, maclioircs, cl les seconds point. En sorte que si, au lieu ,|c
considérer les ambulacres comme critérium «le la série, on s en rapportait aux
organes de nutrition, on établirait un groupe «le dentés : échinocones et ch,,
piastres, et un groupe d’édentés : cassidules et car atomes.
Le choix est assez embarrassant, parce que, d’un côté, la plupart des échi-
nologistesont refusé;A/1C
“ ., " dentaire une valeur importante pour la clas­
sification et que, d’un autre côté, nous avons déjà vu et nous pourrons
encore remarquer ailleurs, que les ambulacres passent assez facilement de la
forme simple à la forme subpètaloïde, sans qu’il soit possible d’en fixer les li­
mites; en sorte qu’on pourrait douter aussi de l’importance absolue de ce genre
de critérium. La question a donc besoin d’être examinée à un autre point de
vue.
Les oursins lampadiformes, compris entre les globiformes d’un côté, et les
spatiformes de l’autre, doivent évidemment s’y rattacher par des types de
!rMS'"0" ,|u’n s'a«il * trouver. Vers le te de la série, la question est depuis
te |,T JU8ee, “ n(,US VCn'0”S ,|UC |CS ‘"W-ooonldes sent parfois assez vol­
ées
deulfc
,J'rITT
,
IIUN l"’UI l|u’°"ai1 **ésilé à rapporter à l’un ouà l’autre de
C0“'1UCS
lieu,;: TZ rr-*
8l“"ifür'"es- VWS h *»«*; °r’
* 'a“* échinoconides
série se trouve la sont
dit-

cassidulides ont clé le |


‘lue les ambulacres néhlm i * S°UVCnl raPProchés des spatiformes, parce
l'“^«ars,C«:T0n' lcs P'“ habituels dans les deux séries et
!«“l«dentés comme lcsspatan-rnlU prentlre la forme ovoïde ; puis ils
-Ule concordance entre les affinités d’en-
(i KîN K H ALI TÉS. XM

semble cl celles de l'appareil digestif est sans doute une présomption pour que
ce dernier ne soit réellement pas aussi insignifiant qu’on l’a supposé. S'il en
était ainsi, les caratomides, tels que nous les considérons, c'est-à-dire réunis
aux écliinonécns, ne seraient peut-être pas déplacés dans une série qui com­
prendrait tous les oursins édentés, tandis que les clypéastres iraient dans
l’autre série aveclcs galérides et les cycliformes. Mais ici sont les difficultés et
elles sont de deux sortes. D'abord, on a toujours placé les échinonées avec les
échinocouides, et ce n’est qu’en dernier lieu que les derniers ont été séparés
comme tribu; on ne peut disconvenir, eu effet, que la ressemblance est
grande et que la différence rcelle ne réside que dans la bouche dentée ou éden­
tée. Mais la ressemblance est aussi grande avec les collyritides ; puisque
M. Desor place ces derniers oursins à la suite des galérides, et si ces colly-
riles sont également voisins desspalangoïdes, comme beaucoup d’auteurs l'ad­
mettent, l’analogie par l’absence de dents donnera la prépondérance à ce
dernier caractère. Donc les lampadiformes à ambulacres simples ou presque
simples, sans floscèle et à bouche édentée, englobant probablement les dysas-
ter, devront se placer au voisinage des ananchytes, et, par conséquent, entre
ceux-ci et les cassidulides.
lien résultera ceci d’assez singulier, que dans la série desdentés la forme pé-
taloule des ambulacres n entraînera plus forcément la place des espèces qui en
sont pourvues, dans les parties élevées de la série; puisque les caratomides
v jeudi ont avant ou au-dessus des cassidulides. Mais on peut remarquer que
ces ca^idulides feionl aussi transition vers les clypcaslrcs, leurs voisins éga­
lement pétales. Celte disposition sériale ménage donc admirablement les tran­
sitions, et si à certain point de vue elle ne marche pas parallèlement avec ce
que nous considérons comme des degrés divers de perfectionnement, cela peut
tenir à ce que le type des lampadiformes étant central et pivotai, la dégrada­
tion se fait en sens inverse de chaque côté pour la structure ainbulacraire. On
p1 'd lemaïquer, a ce point de vue, que si dans les deux groupes extrêmes
des eclnmdes les ambulacres vont se compliquant, chez les spatiformes c’est
poui de\ en i i pelaloides , et chez les globiformes, comme nous l’exposerons
„ES ^.«.NODKnMES.

, in« en plus diffus par dispersion des


,esl ,»ur avenir ,1c pi»
C,',|C!,S0"‘ ’ f jlle ,jcs caratomide» avec les oursins lam-
c *—■ ü".~~r
..^Hf.-rn-cs d " ’ üircs cl ,1c bourrelets a,ns, que ,1c tank. don,
'n«a.K>^P°“r,udC| „„ «resquo commue, du sommet apicial à h
le a,nl„>'»«s s0"‘ ” ' .bpfcialoïdes par suite <1“ grossissement ou de l'al-
bouche,devenant par^ |..l1|||,it,ls> ou même aussi par un comme-
longeaient des pores au-, es- ‘ , le p|„s souvent homogènes, non
cernent de conjugaison. Les tuhcrci
sériés, épars ou serres. |es k,,„|a„ccs des échinologistes actuels
“ groupeainsiconstitué ; mais nousnc dou-
1 , S nue lorsque l'habitude cl certaines préve,tirons doclrmales sc seront
dlaihlics, on ne reconnaisse ropporlunilè de la réforme que nous in.ro-
j,usons. Les modifications de l'appareil apicial rappellent toutes celles du type

des spatiformes.
Les dysastériens, exclus île la famille des spatiformes, formeront ici une
première sous-tribu caractérisée par la disjonction de l’appareil apicial; le
genre grasia par son vaste périprocte su père conduit a la suivante.
Lu sous-tribu des Ityboc/ypiens est caractérisée par un apex allongé, par suite
de l’interpolation des plaques ocellaires aux plaquesgénilales; mais il n’est pas
disjoint. Les deux genres connus, hyboclypus et pachyc/ypus, ont comme ffta-
s'a le periproctesupére. Je n’hésite pas à réunir cesdeux types dans une même
rreml( tiihu i-ous le nom de dysastériens; le second ne diffère essentiellement du
1 . in dehors di 1 appareil apicial, que par le péristomc subccnlral de
t:e nwl du res,c <lua revenir à une ancienne vue des au-
dc ces deux genres U> 1Wrl,(Uliei’ (*U1 ava,t allr'f>uèà d esdysaster des espèces

Les échinoi\cct\& forment un


Irès-sinqdes et semblables dans^011'* l'',C (*0nl ara^u*acres sonl encore
structure compacte, tanlAi •». Ule 'GU1 ‘‘lenduc, niais leur apex csl de
° C,nq, avec quatre plaques'génitales
(iENÉHALITÉS. XXIII

seulement. l.e prristoinc y est souvent oblique, par exemple dans pyrim et
CCI,mourus. Il est circulaire, subanguleux dans globator et desorella.

, (>s ,,cnres qui suivent ont des ambulacres, qui commencent à devenir péta­
les cl il pourrait paraître incertain de leur assigner ici une bonne place, si
l,.s renvoyant dans un. autre groupe ils devaient se trouver Irès-cloignes de
relie place. Mais dans le cas qui nous occupe la question doit se borner à dé­
placer les o\l remiles d’une accolade de tableau. Les raisons (qui me portent
a j(.s maintenir ici sont surtout tirées du péristome, qui est toujours dépourvu
de bourrelets labiaux et de tloscèle bien distinct, puis du peu de différence qui
cxi.-'le dans le» pores ambulacraircs entre les faces supérieure et inférieure, ce
(pii n’est pas le cas des cassidulides. Pour un premier groupe les pores sont
simplement un peu plus grands à la face supérieure pseusodorella,liaimea, ca-
rauunus, mtclooliies (Desor non auct.) et probablement heterolnmpas. Il en est
de même dans asicrosioma, mais ici l’ambulacre antérieur est à pores plus
petits, quoique semblables; la structure de l’apex est inconnue et l’etat des
exemplaires connus ne permet pas de la soupçonner. Dans un troisième groupe
enlin le> pores ambulacraires supérieurs deviennent linéaires dans les zones
externes et sont plus franchement pétaloïdes; mais un caractère qui les ratta­
che au l\ pe precedent, c’est que le péristome, toujours sans bourrelets, est sou­
vent oblique. Les genres qu’on y rattache sont pygaulus, omôlypygus et echi-
iiobmsua. Les sous-tribus des caratomiens, des astèrostomiensel des pvgau-
lo'iis peuvent être groupées en une tribu sous le nom de micléolitiens.
Le» c!(ï.vvi,/Wo/< s ne diffèrent des precedents que par les bourrelets qui en­
tourent le péristome et séparent les phy llodes du floseèle, puis par des ambula-
cre> plus pelaioides, c'est-à-dire dout les pores s’atrophient plus ou moins sou.»
i amlntus et sont au contraire conjugues vers tes parties dorsales. N u» : i aé­
rions volontiers à reunir ce groupe au precedent en uue graude sous-famille ;
parce qu il n’\ a pas de dtdereuce bieu essentielle eutre eux, surtout pour le
floseèle, qui tond à s'effacer dans les derniers et semble se constituer déjà chez
le» uucleoUtiens par un premier dédoublement des pores; de >urte qu’il ne reste
plus que les Dourreiets dont l'importance est osai testable. Mats comme cet te
- E PF< ÉCBH'OBEn,,ES*
JHp0* w sériale qoe nous adoptons, nous
*t«f
, influencer13 ' (|oi| distinguer un premier type
v"rrêlorons,w P'«s le genre arclmch,, remarquable
’"np-,rWP>e“”eren’""SCen des pores non-seulement plus pelils el pl„s
eTre'que I nnrl.u'ncre nnlerreur ^ ^ - ^ I)ourrele.s péris.omiens son,
simples, mais encore"' ,jyec aoule qu’on leur rcuml les ci<Kmt„,
faiblemenl développes- - ’ ^ 0„ peu, |es nommer «rclùaciem.
dent la («™'e esl "z ;ie'„ développés, mais les pbyllodes sont nuis dans
<* bourrelelS “l^nenl les genres chjpcm, clypeopyym el certains co„0-
Z* J Plus développé, mais ses pores ne sont point conjugués
dansTes é^'Ho"i/u'rM5. où se rangent le plus grand nombre des genres, tels que
l, -«. I,y„nchus.ed,i»anlh»,, si peu distinct <M‘<~FW Cl «*■
‘ZoJ, Dans les cassMie,,s vrais, les bourrelets du pèris.ome son! tou-
jours très-accusés ainsi que le floscèle ; mais les pores de ce dei mer sont conju­
rés comme ceux des pétales; les genres sont catopygus, rhynclwpygiis, cassi.
Mus, pygurut et arduiuia. Enfin, dans le groupe des faujasiens les pétales sont
courts et fermés, le floscèle est bien distinct et même à pores conjugués dans
faujasia ; mais les sillons ambulacraires sont atrophiés à la face inférieure;
curhodia constitue le second genre de ce type, qui passe manifestement au faciès
rlypéastroïde. Du reste, tout cet ensemble esl assez homogène et ne peut donner
ieu en général à des remarques bien intéressantes au point de vue de la
lassification. Nous nous bornerons à signaler quelques particularités dans
es deux genres que nous avons eu à étudier dans nos terrains tertiaires al­
gériens.
l-i ou,M'ns léunispar les auteurs, dans le genre conoclypus, paraissent
pparlenii à plusieurs types. Les espèces crétacées comme C. Leskei à forme
r -c. à |k laies pour v us de larges zones porifères et à pbyllodes bien dis-
les échiiv T S illS d°Ule f°I niei un Senre> (lui ira se placer dans le groupe
eurs pores s^dé t^i ^ ^ <,0nl *eS ,)lly,,üdes sonl uuls» 'luoi‘lue
xternesdesnéhl T—01-1 ^ dU p6ristonie’ il Y eu a qui ont les pores
' CS 1Deaires P,us ou moins allongés; elles sont surtout du
GÉNÉRALITÉS. XXV

lerrain nummulilique C. conoideus, C. Hordœ, etc., et peuvent être considé­


rées comme typiques. D’autres ont les porcs des pétales ronds, quoique con­
jugués, et par conséquent les zones porifères étroites dans toute l’étendue des
pétales. Celles-ci, toutes des terrains tertiaires moyens, comme C. semiglobus,
Lucæ, lotus, doma et orancnsis, ne diffèrent presque de beaucoup d’échinolampes
que par leur forme plus hémisphérique, plane et tronquée en dessous, et un
peu par leur floscèle plus rudimentaire, qui les fait classer avec les vrais cmio-
c/ypus dans la sous-tribu des clypéens. On pourrait nommer ce sous-genre
hypsochjpus, et donner au type du C. Leskii le nom de clypeolampas.
Les échinolampes sont loin aussi de constituer un genre bien homogène;
indépendamment de la forme, qui est orbiculaire ou subq^oïde, on y trouve
deux types d’ambulacres. Chez les uns E. Jubœ, E. angulatus, E. algirus du
type subcirculaire, E. pyguroides et insignis du type allongé, les zones pori­
fères sont à peu près égales en longueur. Chez les autres, telles que E. scuti-
formis, cartenniensis, inœqualis, claudus, curtus, hayesianus et flexuosus, il y a
toujours une zone beaucoup plus courte que l’autre, surtout dans les pétales
pairs, qui paraissent être boiteux. Ce sont les zones internes qui se raccour­
cissent ainsi, c’est-à-dire l’antérieure pour la première paire et la postérieure
pour la seconde paire; dans l’ambulacre antérieur, c’est la zone de gauche
qui se raccourcit lorsque cet ambulacre est également boiteux. Uechinolampas
claudus, PI. Mil, f. 3, est surtout remarquable à ce point de vue; c’est une
des espèces les plus allongées. Du reste, dans tous ces oursins il existe un
caractère assez constant et qui m’a paru particulier au genre, eu sorte qu’on
devrait 1 introduire dans sa diagnose; c’est que l’ambulacre antérieur est
toujours irrégulier parce que lazoue porifèrede droite, beaucoup plus arquée,
le rend bossu de ce coté, tandis que la zone gauche tend au contraire à deve­
nir droite. Ou retrouve ces deux sortes d’ambulacres chez les espèces vivantes,
la piemière dans E. llellei, la seconde dans E. oviformis et E. Uottœ. Excellent
p°ui ( tablii deux sections dans le genre, ce caractère ne nous parait pas suf-
h anl poui le faire scinder eu deux coupes génériques, surtout à cause
giadulions insensibles qu’il nous a offertes. Remarquons, en terminant,
•4
CLASSE MS K.l».»»»»
XXVI , ,.„1S cc groupe des oussi.luhdes un caraclere
„ue ruppuru.l ‘1’^ ' es. au cen.recn (orme de gros bou.on
particuUer; „cu disUnc.es, cl il es. ie plus souven.
" s ^antérieure de droite qui porte le bou-
,;hle de décider si c s
impossi ^ ^ ^ imperforée. Les plaques
ton ,es ailg,es- ”7 "-“Tdirc déjà

“ ns les clvpcastroïdes, l'apex es. cons.ru,l sur le meme type, meme


un développemenl plus considérable du tubercule madreporique qui ne
avtt ...» des «înnnoe
l’extrémité rrôniinU^ an
plaques génitales au voisinage
voisinage de
de la
la ner-
per-
laisse de libre que
forabon; la presence du cinquième pore est, en outre, presque habituelle
dans la famille.
Ici se termine la grande série des oursins édentés; celle qui va suivre ne
renferme plus que des animaux pourvus de mâchoires ,et elle ne sera pas moins
méthodique et naturelle que la précédente; ainsi se trouvera justifiée l’impor­
tance de l’appareil masticatoire, signalée d’abord par M. Charles Desmoulins,
puis contestée par M. Desor d’après une idée erronée, à savoir : que l’appa­
reil dentaire étant l’apanage des oursins les moins élevés en organisation,
il ne pouvait être un signe de supériorité et, par conséquent, ne pouvait avoir
aucune valeur pour la classification. Or, la question n’est point là; peu importe
que le développement de l’appareil dentaire soit en raison inverse ou directe
,IU peileclionneinent; ce qui est incontestable, c’est qu’il doit être en rapport
avec le régime et l’organisation de ces êtres, et que laisser réunis dans un
même gioupe les oursins dentés et d’autres édentés ne pouvait être conforme
aux piiiu ipes de la méthode naturelle. Celte idée, du reste, semble avoir été la
jjiséquence .le 1 ignorance, dans laquelle on est longtemps resté sur cette
punie de l’organisation des types fossiles.
poilunce toute secondaire, du reste, que nous avons attribuée à l’appareil
, 1 " ^‘stl^uer 110s •séries, qui sont bien plutôt le résultat du rappro-
ra l ultilïil^ïs géaéiules des dilïércnts types, donne certainement une

La piuniut sous famille deslampadil'ormes dentés, celle des clypéasiroïdes, est


généralités. XXVII

caractérisée par des ambulacres pétaloïdes ou subpétaloïdes, mais surtout par


une certaine structure des aires interambulacraires, qui est toute particulière;
d’abord elles sont plus étroites à l’ambilus que les aires ambulacraires ; puis,
à l’approche du pèristome, elles se réduisent à un seul assule, qui tantôt
s’insinue en coin entre les deux assules ambulacraires pour toucher presque
au pèristome, tantôt reste éloigné de ce pèristome, qui est alors entièrement
constitué par les assules ambulacraires» Une disposition analogue s observe
chez les spatiformes, dont les ambulacres pairs convergent ainsi vers la
bouche sans y laisser arriver l’aire inlerambulacraire qu’ils encadrent. Une
autre particularité du groupe, c’est que la majorité des espèces sont pour­
vues de cloisons et de piliers internes, que l’on ne rencontre dans aucune
autre famille.
Le genre clypéasire constitue à lui seul une tribu caractérisée par ses mâ­
choires à dents verticales, son pèristome enfoncé, ses larges pétales obovés
et le sillon simple, qui représente la zone porifère de l’ambulacre à la face
inférieure. La forme extérieure est assez diversifiée; mais l’homogénéité
d’organisation est telle qu’on ne peut introduire dans ce vaste genre que des
coupes artificielles. Ainsi le passage aux sculelles s’opère par des espèces très-
plates à bords dilatés et amincis, mais dont la région pètalée se soulève de
plus en plus et finit par oblitérer la dilatation marginale, dont le bord reste
cependant tranchant. Un second groupe n’en diffère que par la forme ar­
rondie et plus ou moins épaissie de ce rebord, et la forme générale peut y
être encore déprimée, ou bien gibbeuse et même pyramidale. Dans ces deux
groupes, la face inférieure peut être plus ou moins creusée vers la bouche,
mais ses bords restent plats ; tandis que, dans un troisième groupe, toute
cette face est concave et le bord en est très-largement arrondi.
Les types de ces diverses sections sont ; C. man/maïus, C. allas et C. rosa-
tcus. Les espèces sont assez difficiles à distinguer; parce que la forme générale
extérieure est susceptible de certaines variations, moins étendues cependant
<,U 0U ne l acru iusqu’ici. La forme et la saillie des pétales, le nombre des
eiuiU s compris entre les sillons, ceux des rangées du dos de ces pétales,
„Tin ,lc„x faces supérieure et mfcrieor., U d».
ladioMsi»» s'arrt'e de In «»' ^
à Muf"c 1 “7 te meilleur? rarnclères spcclique?. Due ,1e,
oulres p.rH«l>rf ecllinologiqoes de l'Algérie consiste dan,
partirulnriiee de? *>••>> ^ qui ,.y m„„|renl sous (ouïes les (ormes,
j-tbondance des especes ( ^ ^ av0DS fi^ré trente-cinq espèce», parmi
p» f,rc a,lribuées 4 des espèce5 déjà co"m,cs d*

rE“77'„Hmn, oui les ambu lucres pèlnloïdcs des préeedeuls, mai, leurs
lion'de la fiée inférieure sont dieholomes-ramifiés ; les mâchoires oui leurs
LTborironlales; le périslomc à fleur de lesl est pourvu de tubes buccaux, et
rinlerambulaere y envoie une pièce cunéiforme, qui CDlre dans la composition
,!c ce qu’on nomme la rosette buccale. 11 y a presque ici autan» d’homoge-
néile que dans la tribu précédente; cependant de faibles particularités
d'entailles et de perforations ont permis d’établir un certain nombre de
genres peut-être artificiels, mais utiles pour grouper les espèces assez
nombreuses que l’on en connaît. Nous avons eu à figurer un petit nombre de
vrais scutelles et d’amphiopes propres à l’Algérie.
Les faganes ont les mâchoires des scutelles î mais les ambulacres à la face
inferieure ne sont point ramifiés. La rosette buccale est semblable à celle des
scutelles avec les mêmes tubes buccaux; en sorte qu’il n’v a de différence que
dans les ramifications des sillons ambulacraires, assez variables suivant les
g«re.l même ta; espèces pour perdre de leur valeur comme caractère
souMribu à peioe0dk|iotle!l?""e”S ^ dCS scu,elliens d'UBe

" «"stilueol uoe Iri’bu^bienaTaeley en S0D| «rès-dislincls


lobes buccaux el par ses nélsle, • • s0“ r,t'rislonie sans roselle oi
Cl "“(dément un peu plus ouv..,*5 mi'arfalls' a l'orcs ronds, non conjugues
neur'- Ce groupe e.mp,e„. , q“e de ''aDlbi,“* et Je la face infe-
CS6enres vivante : eMnocyamu,, fiiularm,
■ * “■plicilèdes pétales, qui va presque quelque-
généralités. xx,x

fois jusqu'à l'atrophie, indique qu'il ne faut pas s’en référer uniquement aux
modifications de cet organe pour établir les grandes div.s.ons: elle fait en
quelque sorte le passage à la structure habituelle de la sous-famille suivante.
Les gn/éiides forment la quatrième division des lampadiformes et la seconde
de la série des échinides dentés. La structure de leur appareil masticatoire
n’est pas encore très-bien connue, et on ne sait pas encore d’une manière cer­
taine s’il ne faudra pas rapporter quelques-uns de ses genres parmi les échi-
nonéens; car on n’a pu encore constater s’ils étaient dentés ou non. En général
ces oursins se font remarquer par l’arrangement en séries verticales des tuber­
cules, qui sont ordinairement épars dans les autres lampadiformes. Leurs am-
bulacres sont simples et semblables dans toute leur étendue; ce (pii, avec le
caractère précédent, les rapproche des globiformes qui vont suivre. L'appa­
reil apicial est compacte avec ses plaques distinctes, mais la génitale impaire
est imperforée ou manque quelquefois; plus rarement lepériprocte est en par­
tie encadré par les plaques génitales paires, disposées en demi-cercle; et l’im­
paire manquant correspond à la lacune périproctale qui s’étale plus ou
moins.
On peut y établir deux groupes assez distincts ; celui des éclibiocoviens a le
périslome relativement petit et faiblement entaillé ou simplement anguleux.
Quelques auteurs persistent à rapporter ici les globaior et pyrina que nous
avons placés avec les échinonécs ; leur place définitive sera fixée par l’absence
ou la présence des mâchoires. Les genres anortliopygus, echinocomis et discd-
dca sont les seuls bien certains. M. Desor divise echinoconus en deux genres
pour conserver le nom de galeriies, mais peut-être d’après des caractères bien
superficiels : la petitesse des pores ambulacraires. Le genre discoïdca est
remarquable par les rudiments de cloisons internes, rappelant les échino-
cyames et présentant le seul cas d’une pareille organisation eu dehors de
la famille des clypéaslroïdes.
Le gioupe des piléens montre au contraire un péristome grand et fortement
c “taille à la manière des diadèmes, en sorte qu’il est probable que ces animaux
( tait ni poui vus de branchies buccales comme les èchiniens. L’appareil apicial
rlt^ï Pts tem**"**'
el pvgiuler: mais il s’ouvre en demi-
cheï les h°l“‘V’us'p'*. nlaaae génitale impaire manque .lans
-11'™ - *-*rrr~
lt) ^II Iprfil.™.», q«-0» » 1™ "8 “«•
a. ..Ile—' “llons „„ peu incomplets- Un rW»". V» ne mon-
Wdred-npc*» '"5Kb” „ n( ,,Mmit P» toujours être reconnu tel ù
■rerail que sa <■“ ’ jWoub|é, comme dans beaucoup de globi-
premièie v«: un ,">•> , nlit0Mailre au premier crame,,: mais ce sont
fermes. oil rnlœi0, pourrait être complète, si I on ne possé-
surtout les eclu J qui viennent nous démontrer que l’op-
JÜ dl^nùsè^bencbe^'et sè liaison au cadre génital ne peuvent être,

CSt CaraCtériSée SUr‘0Ut P" k SOmmel


renital.qui entoure complètement le periprocte. l/appareil masticatoire est
plus compliqué que chez les précédents. Les ambulacres ne son! jamais péla-
loides, du moins à la manière des spatiformes et lampadiformes; mais les pores,
semLdables dans toute retendue de lambulacre, se disposent souvent en
séries alternes ou obliques et même s’éparpillent presque confusément de
manière à construire des zones élargies, soit dans toute la longueur de
l ambulacre, soit seulement dans une partie el plus ordinairement au voi-
*
sinage du péristome; reproduisant -------------------------
un peu alors l'image de pétales ou de
ohvtlodes.
La forme est plus habituellement circulaire, plus rarement oblique, el l‘o-
eutation n est plus marquée que par le tubercule nuuirèporique adhèrent à
P aque génitale paiie de droite. Nous avons dit plus haut que l'on ne pou-
caraeièr*s ^Celle fara'**e un groupe d’oursins qui montrait la plupart des
grande eomni-6?115 *U|Um°r 5’ mais l,ui différait essentiellement par la plus
uniquement dédoubles r '1 teSl'SqueleUe’ dout les adules ue forment plus
“ais un nombrebeaucou cesl*à-dire une double pour chaque aire,
*yp« et une transition ' '* U5 elev*qui marque une dégradation manifeste du
,™'b«a«xWi,M„eSi 1)00rtusl|.a;u|es on üü.
généralités. 3111

mite, tels que les slellèrides et certains crinoïdes. Ils doivent constituer un
sous-ordre particulier.
Les globifornies sont moins diversifiés que les lampadiformes. quoique beau­
coup plus nombreux; aussi le grand nombre de genres que l’on y a crées
reposent sur des particularités jugées quelquefois sans valeur dans les autres
familles. On peut toutefois y tracer deux grandes divisions par la considé­
ration de la structure ambulacraire. Les cidarides ou holostomes ont les ten­
tacules ainbulacraires prolongés en série sur la membrane périslomienue et
ne sont point pourvus de branchies buccales aux angles des ambulacres. Le
péristome est arrondi et ne montre aucune trace des entailles en échancrures,
où se logeraient ces branchies. En outre, les ambulacres sont très-étroits, seu­
lement pourvus dégranulés, et leurs assoies ne portent qu’une paire de pores.
Celle simplicité des ambulacres, indiquant une spécialisation plus marquée
de chaque espèce d’aire, nous démontre que ce type est le plus élevé de la
série; tandis que ceux où les pores ambulacraires se dispersent sur une aire
peu différente en largeur et en tubercules de l’aire interambulacraire, doivent
être plus inférieurs, et c’est chez ces derniers que nous trouvons les espèces
les plus irrégulières par suite d’une déformation oblique.
Les cidariens constituent la seule tribu de ce groupe; on pourrait cependant
les diviser en trois sections d’assez faible importance. La première, ornée de
fossettes et impressions sur diverses parties du lest comprend temnocidaris,
gouiocidaris et porocidaris. M. Desor avait cru pouvoir caractériser ce dernier
par des radioles en double scie ; mais il en existe de tels chez les vrais cidaris
et nous en figurons une espèce qui montre que cette forme n’est qu’un état
particulier de modification de radioles plus compliqués. Un second groupées!
dépourvu de ces impressions cl comprend rhabdocidaris et cidaris. L'in­
constance des crénelurcs des tubercules ne permet pas d’admettre le genre
leiocidaris, au moins d’après cet unique caractère. Cidaris est le genre le plus
'aste et le plus homogène dont on pourrait à peine distraire quelques espèces
a apex persistant et solide, tandis qu’il est ordinairement libre et très-caduc,
bu troisième type, caractérisé par ses ambulacres droits, tandis qu’ils sont
ÈtumOMllMt»-
eusse rclalivemcnU comprcn.l on/,,.
jtWll ,« «1res el » "'"crc; “)locillan, a porcs dissociés en double
*»-V«es- série C°n,l“',C ùmuàport.

cidar" ‘ ‘lir,ail en faire une sou> ^ la mcmbrane buccale qu’un


stZ^..... —sculc l>3irc "e,c",MUles
awulc a.nbub.cr»irc libre. «^ cxislc(|c plus au* angles de ce„Mi „„c
buccaux à chaque wntre u„e légère cnlaille du cadre péristo-
brauchic buccale, lanh'l.M l moins profonde, large ou étroite
mien, lautûl logée dans(|an? la pariic constituée par les pièces inler-
dc « même cadre, -s»W e (ofnle a5sez variable, depuis celle propre
«nbubenures. Lci' dcs granu!cs, jusqu’à celle des holopneustcs,
»'* odor”Cs *. ,. . ,,reSque égales et semblablement tuberculées. Les po-
: annulaendresTsont ordinairement uniformes dans toute l'èlendue de l'am-
bulacrc cl toujours disposés en unique paire sur chaque assulc ; mais les
assules élémentaires venant à se souder en nombre variable, afin de constituer
des plaques assez étendues pour porter chacune un tubercule, il en résulte que
le nombre îles pores parait variable d un genre a 1 autre, el uieme usse/ sou­
vent dans les diverses parties du même ambulacre chez cerlaincs espèces.
Lorsque l’espace est suffisant pour loger les assules ambulacraires dans une
série unique, les pores sont aussi rangés sur une seule ligne, soit droite, soit
flexueuse. La série échelonnée se rattache à celte dernière disposition par
nuances insensibles. Mais lorsque le nombre d’assules est trop grand pour
permettre ces dispositions simples, ces pièces s’entassent en se refoulant ré­
ciproquement, de manière quelquefois à ne conserver chacune que la dimen-
disor if aD,e /10Ur l°8<ir ld Pa*re <le pores‘ ^eu*-cî affecteut alors des
rn r,14'* 'lans e. dout ou

** «■ u csiàremarquer
comme avant la mémo v .lo i Qlljulacraire u’onl pas été cousidérées
t"'"-.^J,rC7m: rVeS,U,rerea,“ »"“■ * h -rie. Lesdif-
expressioos qu'eu , , )""le“,ales 1“ “e semblent l'indiquer les
■ ■‘lieelces ; elles se réduisent au volume du tubercule
GÉNÉRALITÉS. XXXIII

comparé à celui des pièces qui devront se souder pour constituer la plaque
composée qui le porte.
Les glyphostomes sont extrêmement nombreux et ont été divisés en une
foule de genres, eu général peu tranchés et qui reposent souvent sur des par­
ticularités organiques de minime importance. On a essayé également de les
grouper en familles ou tribus; mais ces tentatives ont présenté des divergen-
ces complètes.
On paraît cependant s’être assez bien accordé pour isoler en un groupe
nettement caractérisé, soit de tribu, soit même de famille, une série de genres
dont l’apex, plus ou moins persistant et développé, comprend en outre des
dix plaques élémentaires ocellaires et génitales, une ou plusieurs plaques
suranales, qui refoulent le périprocte un peu en dehors du sommet. On a cru
y voir une tendance à l’irrégularité et un passage aux familles précédentes,
dont le périprocte est indépendant de l’apex ; mais c’est une simple illusion.
D’abord on ne peut pas dire d’une manière absolue que l’anus est positivement
au sommet organique dans les globiformes, puisque ce sommet est certaine­
ment le tubercule criblé ou madréporide, qui, dans un grand nombre d’espèces,
déforme le cadre du périprocte, ainsi qu’on peut s’en convaincre dans nos
planches ; en sorte qu’on peut dire que cette ouverture est ordinairement plus
ou moins excentrique, même dans les animaux où elle reste comprise dans le
cadre apicial. hn second lieu, on doit remarquer que cette plaque ou ces
plaques suranales ne sont point ici un élément spécial et nouveau ; car elles
représentent les assules qui, libres d’adhérence entre eux, couvrent et
protègent la membrane anale et font office d’une valve complexe pour fermer
1 ouverture. Il est manifeste que c’est uue ou plusieurs de ces pièces, et pas
toujours la même, qui, devenue adhérente, a persisté sur ces oursins. Comme
ces l^68 se séparent facilement par la macération et qu’elles manquent
presque toujours chez les fossiles, on semble avoir oublié qu’elles ont dA
exister chez ces animaux vivants. On peut, en outre, facilement vérifier, sur
les oursins de nos mers, que cet ensemble ' ' es anales esl assez variable
934^
' UUe espèce a ■outre, et très-souvent assez irrégulier pour que l’anus soit
5
UES ËCM.NOPBRMES.
likU*-—
le «dredu Péril’"»1'-11 arrivc aussi 1U« appareil, «.
. , |)e„ pr<ls symétrique, comme chez lesécliinocidaris.,,
Si"P'tl'âseè«.«particularité a» moins aussi remarquable (le slr„cl„c
•va71 soudure d’une pièce ordinairemeat libre ailleurs, cl personne
encore courre à y trouver les éléments d'une division autre que générique.
fDpes genres, comme goniopygus et même g/ypiicus, dépourvus de ces pièces
suranales soudées, ont cependant des affinités manifestes avec certains genres
desaléniens par le grand développement de l’apex. L’on sait, du reste, qUe
M. Agvssiz rapprochait le premier genre de ce groupe, tandis qu’il renvoyait
ailleurs.au voisinage des Diadèmes, les acrosaléuies pourvues de pièces sur
anales, mais dont l’apex était passablement caduc; d’où on peut conclure que
pour cet habile zoologiste, le critérium du type était moins dans la soudure
dune pièce anale que dans le développement, la persistance et la sculnt
des pièces de l'apex. Ces deux types d'apex saléuiens sonl bien dislincl T

peul même encore eulrevoir d'aulres combinaisons, surtout parmi les espèces
de pseudodiademe,qui oui dû avoir, comme le P. lytnmm l' .n-le no ,
du disque apicial
c. crema, et ilersam ,1»eu rarrière. L'„
Cai teriIres-prolongé . ' A c»ddri^,
2 77
forme des
pour fournir une large ligne de suture^ aP,C,dl P,US PerS,Slant ef éPaissi
pourrait bien devenir persistante chez d’autrer^ aDaleS, ^
Smient encore plus accentuées. * e*PGCes °U CGS Pécularités

Pour nous, nous n’hèsîin-*


r:^^---rjr,:rppr'mer ce,ic -

11 a« 22ui!fi'Tr 3,1 '“PSIC soin J' ^Ueréfo'05 : maiS ”°US aV0U°“S


-‘yuoptiiiue, ,1, , ,C1 e <le la la*re accenlep rmc; car acluellement
2—Sr - ^ i c:;:r:r t

iu<" H0 il w wit P'u oublier les principes

8r°“Pe dCS *«*« ’devra,


--^.^urais.ï^equesesespcces

> Canules ou d '°PPement de leurs


e Hercules très-réduit.-.
OE>FR.um<. XXXV

et munies de pores en une ou deux paires, rarement trois par chaque plaque.
Ceux qui ont rambulacre le plus réduit, ont des tubercules imperforés. Dans
les uns les pores sonl unigcminès; mais il y en a d’accessoires dans des fossettes
qui remplacent quelques granules basilaires : gonioplwms. Dans les autres, les
porcs sont en doubles paires, ou, comme Ton dil9bigèmin«s:pelia^ salent.
Les tubercules sont perforés dans les autres genres. Parmi eux les premiers
ont encore un apex très-solide; leurs ambulacres ont des granules dans la plus
grande partie de leur longueur, avec pores bigèminés, et quelques tubercules
avec pores trigemines près du peristome : pseudosaJenia, heterosalenuu Les der­
niers genres ont de petits tubercules et des pores trigemines dans toute la lon­
gueur de rambulacre, cl le disque apicial, pou développé, est moins persistant :
acrQsaleniayamphisalcnia (acrosuleuia aspcva Agass. à périprocte silblateral).
Les genres très-nombreux qui restent après cette première division sont
classés par M. Wright en trois familles qui ne seraient pour nous que des
tribus : P les hémicidaridés, caractérisés par des tubercules ambulacraires plus
petits que les interambulacraires, et, par conséquent, par une grande inéga­
lité des deux zones; 2* les diadématidcs, à tubercules peu differents dans les
deux aires, ont ces tubercules ou crénelés ou perforés; 3° les échinidcs ont
des tubercules égaux dans les deux aires, mais ni crénelés ni perforés. Le pre­
mier groupe est le plus difficile à bien limiter.
M. Desor divise cet ensemble en deux grandes sections, d’après la con­
sidération du nombre de pores qui existent sur chaque plaque ambula-
craire. Il nomme o/igopores ceux qui eu ont trois paires seulement, et />o-
l ypores, ceux qui en ont un plus grand nombre. Mais il parait que ce qui
avait surtout frappé l'auteur, c’était l'irrégularité de distribution de ces
poie.s dans un certain nombre de genres; puisque ceux, où ces organes
ic.s eut en série droite ou seulement ondulée, se sont trouves oublies parmi les
oligopoles. Ou ne voit pas pourquoi, dans cet ordre d'idées, on ne créerait
pa mu Miction pour chaque nombre; car on trouve des espèces à une seule
pane, a deux paires, d'autres à deux et trois paires, et il n'est pas rare non
I' ns que le chiffre trois se marie à quatre et même cinq ; en sorte que Iles
ÉCHlNOÏ>EKMES.
CLASSE 1* • •
nc le supposera.! celle .hv.s.on, M. Cotleau
"'«isoDsso»* P»""4 .J qualifie do familles, non plus d'après U ce„.
:^^idtrr0^ ie„ i'arcciie de <lc ces ^ «
•Luc do o»",brC' ” les «adimatidés, cl on sono d,ssoc.ee ou échelon-
on ^c0”‘i';nC* premiers sont distribués en tableaux sy„0puq„es,
;,èC chez 1rs ^ e01,i perforés el crénelés, perforés sans crèi,el„lcs.
suivant que les tuberc" ^ a|)s0|umcnt lisses. Les seconds sont scindés
sans 1"-
Oncles san>r-
crénelés lubcrcules perforés ou creneieb,
^ tubercules crénelés, 1i aime
autre bans
sans crenelure
crénelure
en est subdivisée, suivant les vues de M. Desor, en
ni perforation ; 1’“^ ^ Ces ,,ivisiolls, dU reste, ne figurent que dans un ta-
oligopores et i» M' . ,, |a c,c( Jcs genres, et on ne saurait dire
reconsidère cel arrangement comme l'expression de la méthode

naturelle. , .
Nous avons déjà dit que le nombre de pores groupes sur chaque plaque
ambulacraire, celle-ci étant alors composée de plusieurs assules soudés, n’a­
vait pas la constance nécessaire cl nc se liait du reste avec aucune particula­
rité essentielle d'organisation pour pouvoir servir de base à une distribution
naturelle des genres; ce nombre n’est même pas constant dans les diverses
parties d’un même ambulacrc dans les espèces polypores à zones porifères
droites ou peu flexueuses. La continuité ou la dissociation de ces mêmes zones
ne paraît pas non plus avoir une grande valeur pour le même objet. On re­
marquera, en eflel, que, dans les genres placés parmi les diadématidés, plu-
.,C *|ul despoies dédoublés, c’est-à-dire en série double dans une partie de
m. . ’cl Inunc souvent échelonnés, surtout près du pensionne, et il est
^ casune valeur générique à .'die
En °"lrc'11 exisl« lll!s «enreS
échelonnés ; ei m&mc jors( j,8' CS I)ores 80111 eu série continue ou s’ils sont
tphoerechinu» el toxopnaJJ °D CXll"lino l’inlérieur du lest des cchimis,
«neüexueuse continue, et^ Y V°l1 que lcs l)orcs Y sont simplement en
llls de ces pores ont obliaué ! 1S^qucnl (luc c’csf à travers le test que cer-
or,ncr à la face extérieure une série écho-
généralités*
XXXVII

,onnéc. Cette disposition ne parait donc pas concorder avec des parl.culan.ès
importantes de structure des ambulacres, et quoique dans d autres genres 1 ir­
régularité soit aussi bien interne qu’externe, elle ne peut avo.r pour la clas-
sification qu’une valeur tout à fait relative. Considérées en elles mêmes, ces
modifications des zones ambulacraires ne peuvent caractériser des groupes de
quelque valeur; elles ne prennent de l’importance que lorsqu’elles concor­
dent avec d’autres particularités de structure, en vertu de ce principe de la
méthode naturelle, que le nombre doit suppléer à l’intensité des caractères.
Si nous examinons maintenant les particularités de structure des tubercules,
l’observation directe nous démontrera leur valeur bien inégale. Les crénelu-
res n'ont aucune constance chez kscidarit elrhnbdocularis, et on a dû les
abandonner même comme caractère générique. Au premier abord, elles pa­
raissent plus constantes dans le groupe des pseudodiadèmes; cependant il y
existe encore des genres où ces crènelures sont assez faibles pour devenir
obsolètes et d’autres, comme acrocidaris, dont quelques tubercules en portent,
tandis que les autres en sont dépourvus dans le môme individu. La perforation
du tubercule paraît au contraire avoir beaucoup plus de conslauce; et elle
n’existe que dans une série de genres, qui ont entre eux des affinités évidentes.
A la vérité, on ne comprend pas très-bien la raison de cette importance; car
on ne trouve là qu’un élément de protection par l’assujettissement du radiolc
chez les espèces dont les tubercules sont perforés pour recevoir un ligament ;
mais ce caractère permet de mettre à lui seul un certain ordre naturel dans la
série, susceptible ensuite d’être subdivisée en groupes que nous allons essayer
d’esquisser. Nous classerons sous le chef de diadémalides tous les glyphoslo*
mes à tubercules perforés, etsous celui dephymosomides tous ceux à tubercules
iraperforès. Cette première division peut-elle recevoir le nom de tribu ou de
sous-tribu ? La chose pourrait être discutée; mais, à coup sûr, elle ne peut
recevoir celui de famille d'après la nomenclature que nous avons adoptée.
Les diadémalides se laissent diviser en trois ou quatre grands groupes assez
naturels, qu’un peut considérer comme des sous-tribus, mais entre lesquels il
existe quelques transitions qui rendent les limites discutables.
russe »ES *C"",0D"'““'
M, le,s nue M. Wright les avait conçus, puisqu’,1 y
' u, ****"• J"! „on perforés, comprennent les types demies
plaçait nn genre ù sonl pourvues de simples granu es comm,
lires anrhuleeratree 1res ulcs mèlés de quelques tubercules bas.lai-
riiez les <*■"'*’5011 hercules dans loute l'étendue, mais de tubercules
res, ou bien encore >c ^ aires jnterambulacraires. C’est ici que se
beaucoup plus Pel,ts quc ““ voisi„s à tubercules perforés, si l’on se
nlaceraicnt les acmaléu.e, et genresv
l),jce . nP U irihu des saleniens.
décidait à supprim • roupe> ou même en dehors de lui et sur
. Je.P;“lTle‘^rreflroc,'dom, remarquable par le raccourcissement de
lairequi rappelle un peu les cidaris; mais les entailles pour

branchies buccales, qui bordent manifestement celle lèvre, ne peuvent per-


cure de placer ce genre dans la sous-famille des cidarides. Les pores sont
disposés par trois paires en série simple et droite.
Les vrais lietnicidarh n’ont que de simples granules, sur toute la par tic supé­
rieure de l’aire ambulacraire au moins. Le périslomo est assez grand, a lèvres
peu inégales et bien entaillé. La formule des pores y est très-variée, et je ne
doute pas qu’une étude nouvelle ne les fasse diviser en plusieurs genres très-
nettement caractérisés. On peut même désigner déjà les pseudocidaris d’Etal-
lon, à ambulacres très-étroits et flexueux, chez lesquels les pores sont unigé-
minés, sauf vers le péristome, où ils sont par 2-3 paires près des tubercules.
Lcuis gros radiolesen forme de gland appuient encore cetle distinction. Les
vrais iwmicniaii% à ambulacres peu ou pas flexueux avec quelques tubercules
mediocies, dont les pores sont trigémiués par tout (ex. II. crenularis). Les pro-
,lonl. à tics-gros tubercules sous l’ambitus seulement et
»lligéminfave0!'Vr|'8Cm"lèSV'!rS 'ellaUl ''C l arabulacre’ tandis qu'ils sonl
n/a se placeront , 6 séne ondulée; etc. Pseudosalenia et lieterosale-
lc type à tubercules non <le Ces genres. Cidaropsis y représente
'".ipodiadcme, caractérisé 11 esl C0UV(;nable de conserver le genre
'""oies plus petits que Ceu ^x*slc,lce dans toute l’aire ambulacraire de tu-
inleiambulacres et souvent dépourvus de
généralités. \\\IX

crenelures. La formule des pores y est . plus régulière cl uniforme; seule­


ment quelques espèces à pores i-2 géminés, qui forment exception, ne sont
peut-être que des acrocidaris à apex caduc. Asieroctdar«, caractérisé par la
dénudation du sommet des aires interambulacraires, en est très-peu distinct.
llemidiadema (Ag. non Desor) représente ici le type à impressions suturales,
et echinothrix celui à pores échelonnés. Ce serait aussi la place de acrosale-
„ia et amphisalenia. Acrocidaris pourrait encore entrer dans cette sous-tribu ;
mais la différence est moins grande dans la grosseur des tubercules des deux
aires, et il forme transition a la sous-tribu suivante.
Les diadémiens ont pour caractère le plus général de porter des tubercules
presque aussi gros à l’ambulacre qu’à l’interambulacrc et d’avoir un peristome
ample bien entaille. L’apex est grand ou médiocre, et peut même devenir petit
et alors assez persistant; ces variations démontrent le peu de valeur de cet
appareil pour la caractéristique des groupes. Chez les uns les tubercules sont
crénelés et les pores souvent quadrigèmiués et au-delà, tantôt eu sérié simple
comme chez diadema, pscudodiadema, helerodiadenxa, tantôt en sérié multiple
dans tout ou seulement partie de l’ambulacre, comme chez diptopodiu, pedi-
nopsis. Les pores sont par trois paires et tous les tubercules sont petits dans
heôeriia. Dans d'autres genres les tubercules ne sont pas crénelés et les pores
trigèmiuès sont tantôt en série simple chez Itemipedina, diademopsis, orthop-
sis, tautùt en série échelonnée chez pseudopedina.
Je crois devoir séparer en une sous-tribu distincte les oursins du type des
pedines; car ils sont uettemeut caractérisés par leur peristome étroit plus ou
moins rentrant et souvent très-fortement entaillé. Les tubercules sont crénelés
dans microdiadema et lisses dans echinopsis, qui, tous deux, ont les pores en
mu ie simple. Les tubercules ne sont pas non plus crénelés, mais les pores sont
echelounes par trois paires dans les genres pedina, leiopedina, micropedina et
ednnopedina. Une étude ultérieure de la sous-tribu des diadémiens, au point
de vue de la forme du péristome, conduira peut-être à transporter quelqu’un
de ses types dans la sous-tribu des pédinietis.
/ yméchinides sont beaucoup plus variés que les precedents el nous
CLASSE DES ÉCHlNODERMES.

» . rh<sor CM groui.cs bien definis; ce qm tient peut-


eut paru plus film que nous avons Me le moins riebe en malé-

riaux d'étude- ^ |(_ nom (lc ^méchmiem un ensemble de genres


0„ Séparera d'f “ , diadèmes, c'est-à-dire une forme peu élevée,
avaD, plus ou ^"s|es semblab|es ou inégaux dans les deux aires, mais en
^Xmant des séries verticales peu nombreuses, un péristome assez
à lèvres peu inégales et avec des enlailles très-nettes, mais
peTprofondes aux angles. Le lest est dépourvu de sculptures et d’impressions
<uturales- Les uns ont les tubercules ambulacraires plus petits que les inler-
ambulaeraires, et les paires de porcs en série unique droite ou peu ondulée.
Ces pores son! 2-3 géminés et les tubercules sont crénelés chez les glypho-
pneustes (gonopliiorus problematicus Gott.), et chez les vrais saléniens, qui de­
vront ud jour venir ici. Les tubercules sont lisses et les pores multigéminés chez
goniopygus et acropelth. D’aulres genres ont les tubercules subègaux dans les
deux aires et tous bien développés ; les pores ont une formule variable, tri-
multigèminés, unisérièsou pluriscriès, soit dans toute l’étendue de l’ambu-
lacre, soit seulement vers les extrémités. Dans phymosoma, coptosoma et
mictopsis, les tubercules sont crénelés comme dans ylyptocidaris, qui se placera
peut-être ici et possède seul des pores échelonnés en arcs transverses. Chez
phymechintis et leiosoma les tubercules sont lisses. Enfin les tubercules, tout en
* encire subégaux dans les deux aires, sont atrophiés ou déformés au-des-
i il C ainlnlUs ’les pores’ en série continue, sont trigéminés partout, ce qui
siens moindresTcc^ônM luberculcs llc I'ambulacre avec Jes dime“-
Les le ' / • ■ es genres glypticus et cœlopleurus.
Dresde leurs assules^o1^1 llCU,aris6s Par les impressionssuturâtes et angu-
ce ben ; car le rôle de ces 1^ C°ni^ieild i)as (luc^e peut être l’importance de
l,a* exclusivement pr0mc aatUncs 11 esl 1)0‘111 coni»u. Ce caractère n’csl même
des ^arides et môme dar ■ pI°U^e’ Pu‘sCIue nous l’avons observé déjà chez
,,Ue’ ,,aru,iles Phymosomiilps'1 geDre de diaJématide. Il est même probable
impressionnes, il en est qui ne devraient pas
GÉNÉRALITÉS. *Ll

placés dans celle sous-tribu des lemnèchiniens, lels que echinocyphus, trop
jsjn (1e phymosoma pour en être éloigné, et leioctjphus, h rapprocher des
xammechinus. Leurs impressions sulurales sont du reste difTérentes et ne
forment point les fossettes si nettes des temnéchiniens. Les autres caractères
communs au groupe ainsi limité sont la minceur du test, une taille petite ou
médiocre, des tubercules peu développés, mais ordinairement nombreux, un
périslome petit ou médiocre à lèvres ambulacraire et interambulacraire peu
inégales, à entailles petites et quelquefois même obsolètes, d’où résulte un
contour subcirculaire ou faiblement anguleux. Parmi les genres à paires de
porcs unisériées, les uns ont des tubercules crénelés, temnopleurus ; les
autres les ont lisses, opechinus, temnechinus. Parmi ceux qui ont des pores
échelonnés par trois paires, salmacis et malebosis ont les tubercules cré­
nelés ; mespilia, microcyplius et amblypncustes les ont lisses. Ce sont tem­
nopleurus et amblypneustes qui ont le pèristome le plus petit et le moins
entaillé.
Les psammécliiniens ont le pèristome presque circulaire et a entailles obso­
lètes ou superficielles et sont dépourvus d’impressions en fossettes sur les
sutures des assules. Tantôt les pores sont trigéminésen série simple continue ;
les tubercules sont crénelés dans micro psidia (micropsis Leymerii Cotl.) ; ils
sont lisses dans leiocyphus, cottaldia et arbacina; ce dernier a pour type Yarba-
cin mon ilia Agas. et diffère de son voisin par ses pores, qui tendent manifes­
tement à s’échelonner en trois paires, et par scs tubercules non homogènes,
mais formant deux rangées principales dans chaque aire, au milieu d’une
granulation grossière et très-serrée qui imprime au genre un faciès tout par­
ticulier. 11 y a en outre des traces d’impressions sulurales à la base des tuber­
cules principaux, ce qui forme un autre lien avec leiocyphus pour faire dis­
traire ce dernier du groupe des temnéchiniens. Tantôt les pores sont trigémi-
et échelonnés par trois paires, et les tubercules sont lisses dans psammechi-
nm,echinus et stirechinus, qui en esta peine distinct; les entailles du pèristome
sont arrondies et superficielles dans ces trois genres, qu’il est assez difficile
le bien caiactériser par leur test. Tantôt enfin les pores sont échelonnés en
6
ruc>r PE? ÉCMKODEIIIRS.
un -«danstoxopneustes; les tubercules y sont toujours Iisses p(
are* fie 5 à 6 paire< 'tins toxojmx,.---- , ..
• n’a nue des entailles obsolètes.
slome
le pénstome » ^n’a ffue que |a diagnose du genre echinns, restreint par
Il es/ bon de - —i«Il
»homolypes, Af» /«ma r ^ i
r
espèces (elles que E. sphœra,
M.w»fiYE; jnMacte quanl au périslome, qui est dit entaillé; et
fl est Pujardin et Hupc (tans les ÈMmdermn des
«ne erreur esl reprm ^ fMmt es, pcu homogène et doit être réduit

minarh ct MercuiT’/ 't auires espèws


aU Mes auteurs ont bien la membrane buccale ecailleusc; mats leur
"Z! émaillé les fait placer dans la sous-tribu suivante

Mclmiem diffèrent principalement des precedents par leur per,-


qnme subeirculaire. mais pourvu d'entailles plus ou moins profondes on
forme de fissures. Les tubercules sont souvent disposés en rangées verticales
nombreuses et toujours lisses. Nous ne connaissons pas encore de genre qui ail
les pores en série simple ; ils sont échelonnés par trois paires dans le genre
schizeclwm, démembré des psammechinus à cause même des scissures du péri-
stome ct en différant aussi par ses tubercules des aires interambulacraires for­
mant des rangées plus égales et plus nombreuses. Nous en figurons plusieurs
espèces fossiles, et on devra y rapporter plusieurs de celles des catalogues du
type de psnmmechinus Serrcsii. Il y en a aussi de vivantes, telles que les /’•
spinituberculntux, variegatus, excavatus ; mais il est nécessaire de remarquer au
sujet de celles-ci que les tubercules tendent à s’atrophier vers le haut des aires
interambulacraires en commençant par les séries internes ; en sorte qu’il y a
T lrèS’aCCUSécautour (lc l’aP«*- C’est surtout très-marqué dans
sites tvninues^Mr u* ^cavani*fait au contraire transition aux espèces fos-
•mlcramlmlacraire. Faudrait '*** ™ mi‘ieU dC rairC
caiop/euru»,/ythechinu*. aî(croJ^!r?Un caraclère générique, comme pour
limites en seraient arbitraires ” N°US ** Pensons l,;,s> Parce (lue ’c>
genres, tels que ,«euf]0^a(/p|jK. qUl faU(lrail subdiviser encore d’autres
“ (T- ne J^***r*r ■«">. i,
J e de limiter, C’est donc un
GÉNÉRALITÉS. Xllll

caractère nenerique sans valeur. Parmi les fossiles, il en es! d autres, en


general, à faciès de stirechinus et ayant comme lui les tubercules secondaires
très-peu développes, à l’ambitus et au-dessus, d’où résulte une apparence de
carène le long des rangées principales; mais le péristome est entaillé et les
paires de pores sont plus serrees en raison d’une moindre largeur desassules.
Ces espèces ne diffèrent du schvsechvtus que parleurs tubercules non plurise-
ries comme dans ces derniers, et nous hésitons à conserver le nom générique
de otigophyma que nous leur avions donné. Dans les genres suivants, les pores
sont multigemines et plus ou moins dissocie- et échelonnes. Sphœrechium les a
par quatre ou six paires, disposées en arc souvent interrompu et tronçonne,
mais sans jamais constituer plus de deux sériés verticales irrégulières. On a
place à tort plusieurs de ses espèce- dans le genre toxopneusles, dont le peri-
stome n’a pas d’entailles. Les espèces à nous connues sont Spli. bremspinosus,
gr a nul arts et œquîtuberculatus ; le Spli. Marii au contraire est trigeminé et rentre
dans le genre tchhechinus. Les pores sont épars de manière à former trois
rangées verticales au moins par chaque zone, et les scissures du péristome sont
remarquablement profondes dans les genres iripneusies, boietin et leurs sub­
divisions.
Les siornécfuniens sont surtout remarquables par le péristome, ordinaire­
ment assez ample, et par l’aire interambulacraire très-raccourcie et separee de
! ambulacraire par des entailles angulaires plus ou moins marquées. Les tu­
bercules sont nombreux, non crénelés, tantôt homogènes, tantôt inégaux. Les
pores sont souvent multipliés auprès du péristome. Mijnonn a des pores tri-
géminés et subunisériès ; ils sont échelonnes par trois paires dans polycy-
f/Mu. tto nechinus et quelques autres genres qui nous sont moins connus. Le
est plus étroit et peu anguleux, mais toujours à lèvres très-inegales,
e. paire- de pore-sont assez dissociées pour former plusieurs rangées lon­
gitudinales danscodedinut%t olopnmstes. Enfin la lèvre interambulacraire est
sa p!u> simple expression et les entailles ont pre-que disparu dans
ies el €chinocidaris, qui mériteraient peut-ètrede faire groupe
Le- p'jre- sont échelonnés par trois paires dans le premier,qui est renfle;
ut* tm*ouf****-
im* par »rr* Je «roi» |»ir« <lan" le
il. „nt en *'» déprimé ; une <l«ne» enpeee»(C. «for») le, a
,|U, ,..i ninin* I’r' J l);,n, |e« «leu* genre», ce» pore» nom très-
dêtf ^ ^ ^ J * A. M
in f./*rj^iOfDC» #
m nil'I'l" f" ’ ,ri lomc a--ez nmplc, à livres pou mé^i'cgeU
f>éliéchir,,r'n "" . tr^neUes et arrondie». U» paire» de pore», très-

iSTjS*.p*' ' ................vf ................. ...

, . i a-d ire *u l«ci rr u la i rcs :h?liocûlaTinthx<!Chmu,,anikocuLm,.


|f. ;(Ulr,„ non) ellipsoïdaux, à grand axe oblique pimant au vouunage de la
génitale anterieuregauclie, de sorte que le petit axe passe presque par
le niadrépori<Jc. On pourrait les séparer de» précédent» à cause de ce carac-
,m. qui en fait le type le plus dégradé de la série. Kchinomelra n’a pas les
pores irmnultiplié» vers le peristome ; l’ambulacre est, au contraire, presque
pHaliforme fiiez r.lhjnocidari», ncroclwlia et pottophora.
t.ri résumant cette olassi(icalion des échinide» vrais dans le tableau suivant,
on remarquera que la série peut être divisée en deux grands groupes princi­
pe*. d'après la considéra lion de l’organisation de la bouche, et cette distribu­
tion serait san doute plus naturelle que l’autre; car il est incontestable que
'on* h- oui ins édenté» ont entre eux la plus grande analogie d’organisation.
uatrim date formai également une série assez continue, et la lacune
“ Ida. manifeste « trouve précisent entre ces «leux séries, c'est-à-dire enlre
T " "<= Nous devons avouer„uc
ton,na,Ù'iX! ' "'w préférence» et nous ne dou-
mm,iun jt
«.nient en »,ra|j|ormcs 1;, t,"'' "!aWoetomes se divi-
(l au* cajwidulides. t... „ . ' eeu*"c‘ réduit» au* éebinouéides
‘dypeiforniftH, formé- ti(.« f*10010* (0,lsl>tueraient aussi deux groupes :
qu'iK sont au iaf,|e;in " yp as,ri,,BM ,!l deK «aléride», et globiformes, tel>
GÉNÉRALITÉS. XLV

TABLEAU DE LA DISTRIBUTION MÉTHODIQUE DES ÉCIIINIDES


NON TESSELÉS.

breyniens

SPATANG1PES
madréporide
prolongé eu ar­ <
rière (arnbulacres creusés......... <
i I eupatagiens
trachypatagiens
leakiens
brissiens
arnbulacres péta- ( brissopsiens
loldes madréporide (arnbulacres creusés......... | micrastériens
O
fa
subceutral ( arnbulacres superficiels... j toxastérieus
>
madréporide j apex nou disjoint............. | holastériens H
H
< subautérieur (apex disjoint......... .......... I métaporiniens m,
tr CO'
fa
en ANANCHYT1DES apex allongé... ............................................ I auanchytiens o
en ofa
ambulacr. simples apex compacte. ............................................ 1 sténoniens
H a
O CO'
Cfi
apex allongé j disjoint................................ I dysastériens S
t non disjoin .........................I hyboclypéens en
ECHINONÉIDES
I arnbulacres simples......... j f^omiens Cfl
péristome sans
bourrelets apex compacte
C/3 I arnbulacres subpétaloïdes. j ^ostomlens
ta
g
CASS1DUL1DES pas de floscèle (i arnbulacres
arnbulacres dissemblables.
semblables...
I
j
arcbiaciens
clypéens
c
fa péristome pourvu / pétaliforme....................... | pygurieus
c de bourrelets un floscèle | simple................................ 1 éebinanthiens
<
fa
/ péristome enfoncé, dents verticales........... I clypéastriens
clypéastrides ) pôrist.àrosette, ( sillons ambulacr. ramifiés. | scutelliens
arnbulacres pétalés ) dents liorizont. t sillons ambulacr. simples. | laganiens
( pas de rosette buccale, dents horizontales. | fibulariens
galérides j péristouie à entailles presque nulles........... | écbinoconiens
i pérl!lonie , p„Ionde,.............. | &ipéeni
a
en CIDAR1DES ( zones porifèresflexueuses. I cidariens >
w ou holostomes ......................t zones porifères droites... 1 orthocidariens H
îS 33 COfa
C *a— 18S58 ïïïKK : : : jI acrosaléniens eusaléniens O
en s

CO'
H
E pas de plaques ^ aires dissemblables...... j( hémicidarieus hétérocidariens o
c suranales,tu- <
j
c
PHYMOSOM1DES
OU
hercules per- | aires semblables. j diadémiens
l pédiniens enm
glypboBtomes forés
entailles bucc. médiocres, (( phyméchinieus
teiiinéchiniens
pas de..plaques entailles obsolètes....... | psammécbiuiens
suraia:vles, tu-
bereufes im- entailles profondes......... (, stomôcbiuiensschizéchinieus
perforéfl entailles médiocres, pores I béliocidariens
très-multipliés..............

Le sous-ordre des oursins tesselés, ou pémchéchinides de M. M’ Coy, est ca-


Id( *,!l a'ns* ,10us l’avons expliqué plus haut, par la multiplication des
i jugées d assules, dont les médianes de chaque aire ont une forme hexagonale.
L( ui appaicj| api-daI est construit sur le lype de celui des oursins proprement
'lits; il en est de même du péristome et des dents, du moins dans ceux où l’on
cuSSK DES ÉCHINODERKES.

xiti siiiuli0„ des zones ambulacraires permet d’y éta-


fonnaU ces organes. ( cs paiéchinvi^ ont deux rangées
blir deux faniiHe* "e“JjJèreg> ègaux entre eux ou alternalivemeut inégaux,
seulement d^''^^contraire les assules ambulacraires en rangées aussi
le' . .. j niie les interambulacraires.
multipliées q ‘ se tiiviser en deux tribus : les archœocidariens ont
La première amii t ,ubercules perfores, portant des radioles ana-
t-ris »«* - —- <-»
larchœaâdaris, eociddris, perischodomns. Les paléchinien* n’ont que des
tubercules petits et spiniformes, le plus souvent égaux. Palœcliiius est le
,enre typique. JlacCoya, dont le type est palœcliinus gigas, a ses pores éche­
lonnés par deux paires; les rangées d'anales interambulacraires sont un peu
irrégulières au nombre de 6-7, et ses tubercules sont plus distinctement mame­
lonnés que ceux de palœcliinus. Les deux paires de pores sont figurées par
M. M‘ Cov sur le même assule, peut-être par inadvertance ; dans ce cas on
doit prévoir une structure analogue à celle du genre suivant. Wrigthia a
quatre rangées verticales île paires de pores par arabulacre, dont les deux
rangées médianes très-rapprochées ; celles-ci appartiennent à des assules
beaucoup plus petits et logés dans une troncature oblique d’un des angles
internes de chaque grand assule, qui s’étend dans toute la demi-zone. Ces pla­
ques interambulacraires sont plus hautes que chez les autres palœchinus ; car
Jeux *eu'emeDt correspondent à une plaque interambulacraire, et non de
ciuq à sept, comme c est le cas de ces derniers. Le type de ce genre est pa-
læchinus phillipùœ Forb.

un,nues ne comprend encore qu’une tribu et qu’un


hauteur dp ^ T* luljercules e,,c se rapproche des paléchiniens, et, par la
,,mb"llOTirK- "" "W* h genre Wr¥,,. u
remarquable -, celles diTmip6^*0^8 ces dernières pièces est extrêmement
porteut les paires dû 1 l6U i a»re sont allongées transversalement et
* pores vers pn. ■
meDl hexagonales ou en i ^ e exlerne» les autres sont irrégulière-
sanges et forment des séries obliques descendant
GÉNÉRALITÉS. XLVM

vers les inlerambulacraires, mais pas toujours régulièrement, et trois d’entre


elles correspondent à une plaque interambulaeraire. Le nombre des rangées
verticales de paires de pores, et par conséquent de plaques, paraît être très-
variable; car MM. Nonvod et Owen en comptent dix par zone ambulacraire,
ce qui, avec les cinq rangées de plaques ambulaeraircs, forme bien le chiffre
de soixante-quinze, accusées également par M. Broun, Au contraire, nous
avons pu étudier chez M. de Verneuil et au Muséum des exemplaires qui
portent de douze à seize de ces rangées d’assules porifères, et dans ce dernier
cas l’irrégularité est notable vers la partie la plus large des ambulacres. Nous
n'avons pu étudier un assez grand nombre d’échantillons pour nous faire une
conviction sur la valeur de ces différences; sonl-ce des variations individuel­
les ou plutôt d’âge, ou bien des caractères spécifiques? Nous inclinerions
plutôt vers cette dernière hypothèse, cl dans ce cas les types du melonechinus
polyporus (ilelnniten N, et Ow. non Lam.) seraient ceux à dix séries d’assules
ambulacraires. Les zones ambulacraires restent constituées comme dans les
paléchiniens, c’est-à-dire par cinq à sept rangées de plaques.
Ces oursins tesselés n’ont encore été trouvés qu’en assez petit nombre
d’exemplaires, et la plupart des archéocidariens ne sont connus que par des
plaques isolées. On ne doit donc envisager l’exposé que nous venons de faire
de leurs caractères, que comme un cadre que les découvertes futures rempli­
ront ou modifieront d’une manière que l’on ne peut prévoir.

CLASSIFICATION DES ASTÉR1DES ET DES OPU1URIDES.

Sous n aurons pas à entrer dans des détails aussi étendus sur la classifica­
tion des auties ordres d’èchinodermes, parce que les uns sont assez rares à
I état fo»ile et eu général assez mal conserves pour ne point fournir les élé­
ments d une détermination rigoureuse; en sorte que les types éteints n’ont pu
beaucoup aux connaissances fournies pur les vivants et que ces der-
seul> sont pris en considération pour la distribution en groupes naturels,
le., auties, quoique appartenant presque tous aux âges géologiques,
nFs ÉcniNODF.nMES. _
classe
xLvm réduits à deux ou trois de leurs
- ■•■ires cl HlÔDlC •-
leurs représentantss sonl l dont nous avons à faire PhiBloire paleon
e| tribus,. ,hn,
nombreuses les terrains
dans ie

lologique. 6(re divisés en trois groupes d’une valeur peu impor­


ta 'T" Inlc La différence la plus notable réside dans les ran-
m,c ? ,!,”S„„°cSC àmbulacraires, tantôt au nombre Je quatre, tantôt au
-îrp;; V,leuv «,*,«.1, .roi, résultent .leux divisions qui méritent n peine
de sous-familles. La première est représentée par le genre astcracan-
lil. pourvu d'anus cl dont le squclelle esl constitué par des ossicuics à plu-
Meurs branches, qui se réunissent par leurs bouts pour construire un réseau.
La seconde division se partage en deux groupes du rang de tribu, suivant que
la cavité digestive est à deux ouvertures ou en cul-de-sac. Ceux qui sont pour­
vus d’anus doivent suivre les précédents, et comme ce sonl les plus nombreux
el les plus variés, il y aurait peut-être lieu de les grouper en sous-lribus, en
prenant en considération la structure du squelette. Le premier groupe compren­
drai! les genres pourvus d’un réseau d’ossicules allongés, portant ou non des
piquants ou des tubercules de formes variées : cinq ou six genres, dont echi-
naster peut être cité comme typique. Le second groupe est plus ou moins cou­
vert d’ossicules en pavés ou en tubercules multisériés et subhomogènes, poul­
ies dimensions au moins : une demi-douzaine de genres, parmi lesquels on
peut citer : cuicita et asieriscus. Le troisième groupe est caractérisé par les deux
rangées de plaques marginales en pavé, beaucoup plus grandes que les ossi-
C.U espeuserrés du dos ; Mrogonium, autropm et Irois ou quatre aulresgenres
constituent cette sous-tribu.
Les astéries dépourvues d'anus soûl moins nombreuses et moins variées
"CUX l an!rs t*c Sfandes pièces marginales el des
«vivants a ^ \“!‘r0PCC,e"-C<en0&“S -* I- gen-
p«ies ou eo^tt;;;;, :ricuies •»
l'èces cl les genres rossiles J\ I“eraster 'ics '«ers actuelles. Les es-
vi vanta, ” "a"S de genres
<leS ,e'lre“«'a»'a <• l««s les groupes que nous avons
I
OÉNÉRALITÉS. XLIX

passès en
en revue.
revue. Dans les terrains récents, on trouve beaucoup d’ossiculcs
isolés que l’on pourrait presque indifféremment attribuer aux genres des
deux groupes des aslrogoniens cl des clènodisciens. Il est même probable
qU’ils appartiennent à des genres dont plusieurs sont éteints. Nous en figurons
un exemple sous le nom de leptogonium salteliensis, qui diffère des goniodiscus
en ce que les ossicules de la marge sont contigus sur une grande longueur du
dos des rayons; tandis que chez les astrogoniens ces pièces ne se touchent
qu’au sommet des bras. Ce genre paraît représenté dans nos mers.
Les ophiurides sont tout aussi homogènes que les astérides et semblent ne
former qu’une famille unique ; on croirait volontiers en raison de l’analogie des
formes extérieures que ces deux grands types ne forment qu un seul ordre ;
mais les différences d’organisation sont trop fondamentales, surtout celles
fournies par les ambulacres et les fentes génitales, par les pièces vertébrales
des bras et par l’csloinac, qui est toujours sans anus, à cæcums très-courts non
prolongés dans les rayons, pour qu’on puisse laisser les ophiures dans l’ordre
des astéries.
Les uns ont dix poches cœcales courtes à l’estomac, un disque non costulè à
la face dorsale près de l’origine des bras, des pièces vertébrales appendiculées
de manière à limiter de petites cavités qui correspondent aux tentacules respi­
ratoires. On peut y distinguer deux tribus ; la première a quatre fentes géni­
tales par espace interbrachial et en deux paires; le tégument est revêtu de gra­
nules calcaires très-multipliès. Ophioderma et ophioenemis entrent seuls dans
celte division. La seconde tribu n’a que deux fentes génitales, une de chaque
côté des bras. Le tégument est revêtu d’ècailles dans une première sous-tribu,
avec le disque couvert de plaques dures. Les genres y sont très-nombreux, une
quinzaine environ, dont quelques-uns faiblement caractérisés; on peut citer:
ophiolepis, ophiura, oplûomasiix. Dans kunc seconde sous-tribu, le disque est
nu et dépourvu de plaques,ainsi que tous les téguments ; on y place une demi-
douzaine de genres, dont font partie opliiomyxa et ophioihrix.
Les auties ont les poches cœcales de l estomac beaucoup plus divisées, un
< isque pourvu décotes radiales transverses, des pièces vertébrales non appen-
7
,u«« W , ,
t ilés nour les tentacule» respiratoires ; le té-
diculécs et ne pll5 d'épines. Il n'y en a qu'une tribu, celle
gu ment est granukuN c ne P» 1^ cn ^ s„us.tribus su>vanl que les bras
desastwpby'iens. à pcll’e » _ clc„ „„ qu'ils août divisés par dicbo-
seul simples " lr,chaster, nslnphylon.
lomies plus ou ■•'»* n ,icll des remarques analogues à celles
les ophiurnlcs■ <»* ^ M!érides. leur déterminalion générique est sou­
que nous avons . - - , ès prouvé qu’il y a eu plusieurs
Icnres'étrànaers élre époque et qui viennent se classer à côté des genres
virants, sans" donner encore lieu à l'établissement de Ir.bu particulière. Jus­
qu'en ces derniers lemps, les astrophylées ne semblaient pas avoir vécu aux
temps géologiques; nous figurons quelques pièces vertébrales, qui indiquent
l’existence d’un astrophyton dans la nier sahélienne (I Algciio, les nombreuses
pièces vertébrales des dichotomies prouvent que cetle espèce avait les bras
aussi divisés que les espèces vivantes de ce genre.

CLASSIFICATION DES CRINOIDES.


Nous avons déjà dit que les crinoides étaient assez diversiûés pour que plu­
sieurs auteurs aient cru devoir diviser l’ordre en trois d’après les particula­
rités suivantes :
Le vrais crinoides ont des bras plus ou moins ramifiés, insérés sur un calice
l » lb l°0e plus ou moins complètement la poche viscérale et est recou-
toûimc' m°“ pWcè d'ullc bouche el d'UI> anus, soit par une
Ü «"*ure à fonction contestée,
utw^ „O, des œufs sur leurs pinnu.es
r^p^u"^:z!:Lrpi"n",esf°™cniu"si''o“ara-

‘ u courant établi par les cils i • ^ C G particules nutritives au moyen


peut-être des tentacules On S ^ leS n,ouvei»enls des pinnules el
1» mie oovenurc à p0chc viüH T fossiles d»i n’ont monlre
^ Mo bose r-u y pe„elrai, par les ouverlures
GÉNÉRALITÉS. Ll

les blattoide* n’ont pas de bras, ou .lu moins d’appendice libre semblable a
celui des crinoïdcs. Leur calice est clos et porte, au-dessus des vertic.lles ordi­
naire» des crinoïdcs, cinq zones larges ou étroites, convergeant vers le som­
met, «triées en travers et séparées en deux par un sillon médian, qui paraît
avoir été profond, puisque les deux côtés ont pu glisser l’un sur l’autre. On a
nommé ces zones des ambulacrcs à cause de leur ressemblance avec les zones
lenlaculifèrcs des échinides; dans les vrais blasloides elles sont, en effet,
constituées d’une double série de pièces transverses, aux extrémités des­
quelles sont des rangées de pores. On pourrait cependant rapprocher plutôt
ce type des crinoïdcs vrais, en supposant que chaque intervalle de ces ambula-
cres est un bras ou 8995185‘ * ' ‘ lesdcuxzones ambulacraircs voisinesse-
raient des pinnulessoudécs.Comme il paraît aussi avoir existé des pinnules libres,
insérées à l’origine de ces petites pièces, on pourrait considérer ces dernières
comme étant leur premier article modifié. Les pores ont pu loger des tentacules
ou servir à l’absorption de l’eau pour la nutrition cl la respiration, cette der­
nière fonction pouvant être attribuée à un appareil de lames situées intérieure­
ment entre les ambulacrcs. La bouche et l’anus sont souvent contestables;
et comme on a supposé que l’ovaire était interne, on a donné le nom d’ova­
rienne à une ouverture particulière.
Les cysluidcs ont aussi un calice clos avec une à trois ouvertures, arbitrai­
rement désignées comme buccale, anale et ovarienne; les pièces en sont plus ou
moins nombreuses et sans symétrie quinaire; les bras manquent ou bien ont
dû être peu développés; il est vrai qu’on désigne comme bras adhérents des
doubles rangées de petites pièces formant des côtes, analogues aux pièces des
ambulacrcs des blasloides cl paraissant même avoir porté des pinnules, mais
dépourvues de pores. Ceux-ci sont dispersés sur les plaques du test, ou eonceu-
tiis sur ce que 1 ou a nommé des losanges peclinés; rarement ils sont nuis.
L analogie de ces pores avec ceux des ambulacrcs de blasloides est affirmée
par les mêmes lamelles branchiales internes.
Lcsviaiscriiwides forment deux familles. La première, celle des encrinides,
e>t caiactcrisee par sa poche viscérale recouverte d’un tégument mou ; c’est la
(:USSB 1*» WHW0DBRMB9.
. c losmers acluelles. Sti distribution métho.
iJl Ào/inlîlTltS 1 * ,
chez les auteurs ; les uns on. pris pour
(liiiue a ilon"* lic" |icilUs (lu calice; les autres ont preléré l'*Ul
critérium le"01"1"'0 |(| raMce à l'état adulte. Us deux opinions son;
...... . on do I'||C1 c 1 |i(fici|e ,|c déterminer quelle est celle qui
discutables, cl «' ^ inUirc|lc. Nous avons préféré nous en rapporter
doit donner In série a p ^
provisoirement a la ,ibre portant cinq bras plus ou moins ramifies;
'•* dans nos mers, sont cependant fixés à la deuxième pé-
Udc de'leur existence à la manière des encrines; mais a l’etat adulte, ilsde-
viennont fifres et la tare intérieure de leur disque ou calice se couvre de
drilles préhensiles, qui servent îi les fixer aux corps sous-marms; plusieurs
h |ies fossiles sont repcnilaut dépourvus de ces organes de fixation. Celle ilif-
lôiviH'o. ainsi que la complication du calice, permettent de diviser la sous-
l,imi Ile en trois tribus très-distinctes. Les saccosomiens n’ont pas de cirrhes et
leur calice semble réduit à la pièce basale; cependant, comme ce calice n’a point
été vu séparé de ses bras, on ne pourrait affirmer qu’il ne comprend point un
verlicille de radiales. C’est un type jurassique. Les marsupitiais n’ont point non
plus de cirrhes; mais leur calice comprend au moins trois verticilles de pièces
lailiale.sou interradiales au-dessus de la basale. Quelques ailleurs out place
ce groupt dans la lamille suivante; mais on lie sait pas si le calice avait, ou
. une voûte tessèlèe. Ou connaît un genre crétacé et un paléozoïque.
de nul ni * °U* dCï> c*rrbes a i'A ^ace inférieure du calice et un verlicille
“’est poiit connu T ^ UUemuliales> Le solanocrinus, réduit au >'• J^n.
« ' il portait dos cirrir ^***•">*“*•«. «t «• ne sait poiut s'il était libre
c«"»a»ier» interradiT |*terratiia*€*y tonnent un verlicille continu.
l"^es uuutiueut lout ^ 'i * Petiteÿ logées dans les augles des radiales. Ces
UU?r^le c^'ce esi cousmue 9UnotremUti et comatuia, et chez ces der-
C4d uui(tue.qui coaCOur»Clf11 ^diales, quelquefois peu adhérentes a

D UQ double trou, qui communique ave-


OÉNÉIIAI.ITÉS. mi

la cavité cl sc ramifie pour communiquer d’une pièce à l’autre. Le disque


basai, isolé des radiales, a été pris pour un genre particulier cl décrit sous le
nom de allionia par M. Michcloti. Les coinatules sont assez variées; mais à
l’exception du genre actinometra, séparé à cause de la bouche latérale et de
l’anus central, ce qui est le contraire des autres, on n’a point encore essayé de
les diviser. 11 paraît y avoir des différences notables dans les calices; les deux
types que nous figurons dans nos planches, ceux du crag décrits par Forbes

d le herlha de Haguenau en sont des exemples; mais une étude des espèces
vivantes serait nécessaire pour déterminer leur valeur, et il n’est pas facile de
se procurer les calices désarticulés de la plupart des exotiques. Les comaster
ont apparu à l’époque jurassique; les glenolremiles sont de la craie, et lesco-
niatules, ayant apparu dans ce dernier terrain, ont été retrouvées dans les mo­
lasses, dans le crag et sont répandues dans toutes les mers.
Les pycnocrines forment la deuxième sous-famille et sont caractérisés par
une tige adhérente et plus ou moins flexible. Un les a divisés en quatre tribus.
Les eugéniacriniens ont le calice aussi réduit que les coinatules et la lige est
courte ; on les a parfois rapprochés de ces dernières. Les apiocriniens ont un ca­
lice très-épais à nombreuses radiales cl une lige cylindrique à articles radiés.
Les encriniens ont un calice peu compliqué, des bras peu ramifiés, la tige à ar­
ticles arrondis alternativement inégaux. Les peniacriniens ont un calice très-
petit, des bras très-ramiliès, la tige prismatique, à articles étoilés. Le genre
typique est le seul descrinoïdes fixés qui soit représenté dans les mers ac­
tuelles et qui ail été encore rencontré dans les terrains miocènes.
Les cyaihocrinides composent la seconde tamille et sont caractérisés pai la
voûte tessèlée, qui recouvre leur poche viscérale. Celle voûte, tantôt tronquée,
tantôt prolongée en tube, ne porte qu’une ouverture, pas toujours distincte,
parlais fermée par des pièces vulvaires triangulaires; les uns y ont vu une
bouche, les autres une ouverture ovarienne, et peut-être faudrait-il la consi­
dérer comme anale. L'eau d’imbibilion et de nutrition parait pénétrer dans la
<-uvilé par les ouvertures qui existent à la base interne des bras, au bas de
•a gouttière ambulacraire, qui n’atteint jamais la prétendue bouche. L;il-
classe des échinodermes.

UV • encrinides fait supposer 1“e lcs œu(s 0aisSaienl sur les


"alog',e T ien, des types assez variés et ont «lé subdivisés en tribus
p"mules- il. Je u parlie s„Us-brachiale du calice ; mais il y aurait
'' TL Zde chercher un autre critérium pour une distribution plus na-
Z i' cc que nous ne pouvons faire ici ; car ces animaux sont étrangers aux
Les fossiles que nous avons à décrire. Ces tribus sont celles des pla'ycri-

,‘f|T-. carpocriniens, actimcnniens, cyaAocri,tiens et anlhocnniem; cette der­


nière’mcrilont de former sous-famille par la réticulation de ses bras foliacés.

L'ordre ou scus-ordre des blasioïdes peut se diviser en deux familles sui­


vant que le calice est pourvu ou non d’ouvertures spéciales au sommet des
zones peclinées. Les haplocrinides ont au sommet du calice une ouverture ou
lacune ménagée entre les sommets des cinq rayons, et probablement fermée
par des pièces valvaires, ainsi que le montre l’un de leurs genres. Ce doit être
au moins une ouverture évacualrice. Ils comprennent HUIS .-r________ UIÜU uis-
tincts : les polycriniens ont dix doubles zones pectinées que l’on a nommées
leurs bras adhérents, tandis qu’elles ne représentent probablement que les
pinnules de ces bras, qui seraient ici une fois divisés dès leur base. La zone
comprise entre deux de ces pseudo-ambulacres et représentant le tronc de ces
bias, les dépasse en dessus et se courbe pour former voûte avec quatre pièces
uihaiies leimant 1 ouverture. Les cupressocriniens n’ont que cinq doubles
Z011es l)ecllüces étioites s étendant jusqu’au sommet, et leurs intervalles sont
tres-èlargis. On peut encore définir ce groupe comme ayant cinq bras simples
ir < ld'ël 61 Valvaire‘ Les haPlocriniens rappellent ces derniers avec celte
partiXC ou!si pZ," ““ ^
différence que le bas des d 1 Ue’pseudo*ambulacl'aire; mais il y a cette
passage au fluide i .UU 'zoues lJecliuées présente une lacune, livrant
l’insertion de bras li! el dépuratif. On a supposé que c’était
prêta lion contredirait ceii^T1 ^ ^ ^ *C sillon Pecliné» et cette iuter-
psetido-ambulacres• mais il ^ ^ àV0üs l‘asardèe sur la taxonomie de ces
emé> représenteraient nlulô|0h .SC!üblepr0bable qucces aPPeudices, s’ils ont
premières pinnules des bras. o„ pourrait en-
GÉNÉRALITÉS. LV

coresupposer que les sillons pectines étaient bordés d’une rangée de ces pin-
miles, comme chez certains pentremites, constituant une gouttière ambulacraire
pour conduire l’eau aux orifices du bas des sillons. Dans plusieurs genres de
celte tribu le sillon n’a pas encore montré de zones pectinées, mais la petite
taille des spécimens observés fait supposer leur état de jeunesse, pendant le­
quel les assules de ces organes devaient être moins adhèreuts ou plus fragiles.
Les pores des zones pectinées sont plus évidents chez ces blastoïdes que chez
ceux des deux tribus précédentes ; mais nous ignorons si l’on a observé à l’in­
térieur l'organe lamellaire des pentremites considéré comme branchial et
ayant des rapports manifestes avec ces pores.
La famille des pentrèmiiides, ou blastoïdestypiques,doit égalementse diviser
en trois tribus. Les penirémitiens ont cinq ouvertures situées au sommet des
lobes, ou de ce qu’on pourrait nommer le rachis des zones pectinées. Chacun
de ces pores reçoit deux rameaux, un sur chaque zone pectinée, et l’un des cinq
admet un troisième rameau particulier au rachis et que l’on a supposé être ova­
rien. Les éléacriniens n’ont qu’un pore sur l’un des rachis, c’est le génital rap­
pelant un peu par sa situation le même pore des échinides ; les pores des zones
ambulacraires sont désunis et s’ouvrent isolément à leur sommet. La cavité
centrale est close par quelques pièces valvaireset il devait en être demême dans
les autres tribus. Les codastériens ont aussi le pore génital isolé, mais il n’y a
pas de pore terminal aux zones pcclinées, dont l’appareil lamellaire interne
arrive au jour sur la troncature du sommet. Ces trois tribus n’ont chacune
qu’un genre ; mais celui des pentrémites, riche en espèces, devra sans doute
être divisé en plusieurs types.
L’ordre ou sous-ordre des cijstnïdes doit être divisé en familles, d'après les
modifications de l’appareil respiratoire. Ces échinodermes peuvent être dérivés
des blastoïdes, dont ils ont les lamelles branchiales internes en rapport avec
des pores tentaculaires ou absorbants, dont remplacement est seul différent,
quoique les losanges peclinés soient encore une réminiscence des ambulacres
des pcntrémiles. Des trois ouvertures des cystidés, celle qui est couverte par
une \alvule de pièces triangulaires est l’analogue de la lacune centrale et ter-
DES ÉCfllNODERMBS.
„,hes ne peuvent que représenter le pore
"M,e tics «-«f évaeuateurs des ambulacres de ces mémos
génital et l'«» 1,cs C'"‘I .
p,«toides. comprend les types à losanges pccltnes, ayant
U famille des P-^ocr » ^ ^ ccs ruJhncnts d'ambulacrcs. Leur calice
des pores ans «lrt""lCS ‘ m dé0ni. Les pseudoviniem sont supposés avoir
est formé de pièces en n ^ rappe|annes zones peclinées des enco­
des bras adhérents parlan ^ ^ dépourvus dc pores et constitués par
lypiocivw, ,C||C, flgurées par il!. Boemer sur les pentremites.
OnSpourraU dOTcadnleltre^n raison de cetteanalogie que ce sont de faux am-
r5 Chez les uns ces organes sont en reliefsur les angles du cal.ee ; mats
|ant6t ils sont au nombre de quatre avec deux rangées de pmnules ascen-
dantes et couchées; tantôt au contraire iis sont au nombre de deux, paraissent
n’avoir eu qu’un seul rang de pinnules étalées et forment autour du calice une
espèce d’aile pectinée. Il est impossible de laisser confondus ensemble ces
deux types el nous séparons ce dernier sous le nom de pterocystites avec les
deux espèces décrites par Forbes sous les noms de P. bifosciatus et P. magni­
fiais. D’autres genres ont ces organes dans des sillons des angles du calice et

avec des pinnules obsolètes sous forme de dentelons. 11 semblerait presque que
c est une gouttière ambulacraire pour conduire l’eau à l’orifice supérieur, qui
Ci-l malheureusement peu distinct. Âpiocystites et callocystites constituent ce
groupe remarquable, qui prépare celui des sphéronites. Les prunocystiens au­
raient, au contraire, des bras libres don! on ne connaît encore que les attaches
rrr-un esame”aucniif ,ie ^ °u ,,e '«“■ p®»»* ^

.... •••“-*—"*
"".M «b le Huel du . ,i„T " ,u psemlocïsliec
^d des caryoeuftidee n*., y* .
^nt disséminés sur uu cerhin v ^ ° osanges Pecli»és, mais les pores
Dans la tribu des daSSules des Part>>s latérales du calice,
'“ire aux a„glcs des iècc ’lcs l’“res f»™eal des rangées rayonnant du

• l)eut séparer encore en


GÉNÉRALITÉS. LVII

sous-tribu ceux qui ont le calice formé de pièces en nombre indéfini comme
ecliinosphérités cl ccmjocijsûtes. Ces cystidés oui des ouvertures analogues à
celle des haplocriniens cl que l’on a considérées comme l’indice de bras.
La tribu des sphéronitiens est caractérisée par ses pores géminés, épars sur
les assules qui en sont pourvus ; on a considéré comme des gouttières ambu-
lacraires des sillons ramifiés qui convergent au sommet et qui ont une ana­
logie manifeste avec ceux des apiocysliles.
La famille des cryptocrinides ne présente pas de pores visibles ni sur des
losanges pectinés, dont on ne voit pas de traces, ni sur les assules ordinaires
du test. L’ouverture, pourvue de valvules en pyramide, existe encore sur ces
cystidés, mais les autres n’y ont point été observées; il est vrai que ce sont
des types peu connus. Les uns, agélacriniens, sont sessiles et pourvus de cos-
tules dites bras adhérents comme chez les pseudocrines. Il faudra séparer l’a^e-
lacrinus Biickïi Forbes, qui paraît avoir été pédoncule et avoir porté des pin-
nules plus évidentes sur ses faux bras, qui s’étendent jusqu’au-dessous de
l’ambitus. Les autres, cryptocriniens, sont pédonculés et dépourvus de ces pré­
tendus bras.
Ce n’est qu’avec doute que nous rattachons à cette famille un curieux fos­
sile du terrain miocène de l’Algérie occidentale: c’est un type rampant et
prolifère à la manière de certains bryozoaires, ayant souvent aux bifurcations
un calice celluliforme, subconique, tessélô irrégulièrement, ainsi que les sto­
lons et paraissant avoir eu son ouverture unique fermée par de petites pièces
valvulaires, que nous n’avons point trouvées en place. Du reste, ou n’y dis­
tingue point de pores, à moins que ce ne soient les irrégularités à peine dis­
tinctes des sutures. Certains de nos exemplaires ont bien montré quelques per-
ioralions sur les assules des stolons; mais leur inconstance démontre qu’elles
sont accidentelles. Les stolons sont formés d’un lit d’assules reposant direc­
tement sur le corps, auquel la colonie adhère, cl c’est ce même corps qui
tonne la surface inférieure de la poche viscérale. On peut juger, d’après celte
organisation, que sou caractère crinoïde est bien incertain; mais, comme elle
semble ne se rattacher qu’au type échinodcrme par son lest lessélè, nous ne
8
irm CtASSt DES ÉCHIXOnFRIfES.

Iwuvoas
faits, sousque générique l'inscrire
provisoirement
le nom à h suite
de herpocysius, e( des cystid«s | p,Us iiHpaN
Ja (r/i,u
sous re/m </e kerpocystiens. Sous résumons dans le tableau ' ° ^ 00rîstMije
sfelio» Ju é-raoJ lype des crinoiJes que nous rsnon, “,?UiVanl la t| *'
0n" d esquisser

DISTRIBUTION METHODIQUE DES ÉCUlXODElDlh


tableau de
CRLSOIDES ' 1 "

Ordres Sous-familles. Tribus.


Familles.
ju sous-ordres.

[ saccosomiens
j comtales.......... / comatulieos
f marsupHieos
UCCftJMBBS eugéniaorinienà

CRINOÏDES
Ii
pyenocrines....... apiocrinieos

cyathocriues..........
encriniens
peutacriuiens
platycriniens
carpocrinieus
actmocriüiens
CTXTHOCRIMDES. .
[ cyathocriniens
\ auüiocriûes. { anüiocriniens
polycriniens
HAPLOCtlKIDlS cupressocriniens
BLAST0ÏDE5 haplocriniens
; pentrénntieüi
PtNTBtJUTlDES ] éléacriniena
( codastériens
CABlOCYSTlDEi . caryocystieos
CYSTOIDES PSAUDOCaUUDBS spberoiütieas
pseudocriiiiens
pimooysiieus
CAYPTOCaiNlDES crypto^riniens
agêiacriaiens
? herpocystieu?

s" uviAJliiyUKS.
A près avoir analvsé les iiinv»
*Wal dans chacun des* r rences> (lu» permettent de concevoir un or
c°nvenable d’exposer ic' ^ ^ C*M8e des ^dnodermes, il nous sein
meUre « lumière certain! T aperCUS ^^nomorphose, qui pourr
Cnlreeux-tQ effet, ou se,j ®*ations de structure, rattachant ces grou|
i«rfei .f1011 Cl de *é“érati0nIliulpOm,neDl ^ anil,laux «P» ont leurs orgai
MU! na .au,res,°ù ces mêmes or Cumme les oursins, peuvent ôtrecoi
P ^nt d’«° ordre appendiculaire ‘CXlerneS #l sllués’ur l,es Proce**
GÉNEIUUTES. L1X

Si nous examinons à ce point de vue les espèces vivantes de crinoïdes, qui


appartiennent à ce dernier type, nous verrons que les tentacules respiratoires
sont insérés sur les côtes des pinnules articulées, qui alternent de chaque côté
des bras et de leurs ramifications. Les ovaires sont situés à la face interne et
dans la gouttière de ces mêmes pinnules; il ne peut donc pas y avoir de trou ova­
rien sur le calice lui-même. La poche viscérale s’ouvre par deux orifices dont
l'une est la bouche et l’autre l’anus, ce dernier se prolongeant un peu en tube.
La bouche est centrale au point de convergence des gouttières; mais il paraî­
trai! que celte position n’csl point essentielle; car, dans un genre de coma-
tules, elle cède cette place à l’orifice anal et les gouttières convergent excen­
triquement.
Les cyathocrinides, ayant des bras avec pinnules plus ou moins déve­
loppées, ont dû avoir leurs tentacules et ovaires semblablement disposés.
.Mais il n’en est plus ainsi pour les orifices de la poche digestive, et dans ceux
que l’on connaît le mieux, il n’en existe qu’un seul sur la voûte viscérale;
cet orifice, en outre, n’est point, situé au centre de convergence des gouttières
que l’on peut nommer ambulacraires ; il ne pouvait donc en recevoir le cou­
rant portant les particules nutritives et n’était point la bouche. On a déjà fait
remarquer que les gouttières des bras se prolongeaient à travers la voûte tes-
sélée du calice et devaient permettre l’introduction dans celui-ci de l’eau mise
en mouvement par les tentacules. D’un autre coté, on a pu remarquer chez
plusieurs cyathocrinicus les relations intimes de cette voûte avec la base des
bras, qui concourt souvent à la former d’une manière incontestable. On peut
en déduire cette conséquence, que cette voûte n’est point due à la sclérificalion
de la tunique supérieure de la poche viscérale, mais bien à un développement
de la base des bras ou des pièces appendiculaires du voisinage de leur com­
missure. La \ raie bouche serait donc dans une cavité recouverte parcelle voûte,
mais distincte de la poche viscérale, et l’orifice de cette voûte pourrait n’èlrc
'I11' 1 is>ue d une sorte de cloaque, lorsqu’elle est médiane et prolongée en
tula, in,iis pourrait tout aussi bien être un vrai périprocte lorsqu’elle est laté-
rale. 11 ) auiail alors une certaine analogie avec les ascidies, dont la vraie
aASSE DES ÉCniNODERMES.

» , poche respiratoire, avec celte différence que l'„rir,ce


Loochcesiaa'0"'1'1 ", VCSI,.nique el terminal.
Mm*" deCeUeV°Lle nom de blaetoïdes seml.lcraienl, à première vue,
LesJnim.'.»r réuni. - ^ ^ cn supposant leurs bras atrophié, et ti.
pouvoir SC raltaeHer au ^ pjnnll|aire. cl |a manière dont le calice se ter.
doits à .me recarren ^ |e culicocrj„„s n’est pas dépourvue d’une ce,-
'C,l“ linons pensons que c’est une illusion. En effet, lorsqu'»,
lai„c ana<*>»•' n)B avec soin, „„ ne peut méconnaître que les [aces ,|t
de représentent les rachis des bras devenus valvaires, et que
ia '"'““io, cn travers, des angles de cette pyramide correspondent aux
bords pinnulaires de ces bras ; plusieursauteurs prétendent même queces pi„.
nulesont existé, eteetteopinion, suggérée par des traces de ces organes, semble
confirmée par leur observation directe chez un autre genre de ce même type.
M Roëmer a figuré en effet un pentrémite, dont le bord del’ambulacre porte des
pinnulesà deux rangs alternes d’ossicules, qui s’appuient parallèlement entre
ellessurcct ambulacre, ense dirigeant vers le sommet. Les orifices de la poche
digestive ne doivent point se montrer en dehors d’un tel calice, dont les bras
sont ainsi appliqués comme des valves ; ils doivent être situés dans la lacune
cenfrale, qui est parfois operculée par un verlicille de pièces valvaires. Les
ovaires doivent, à plus forte raison, être internes et se trouver cn rapport
avec un ou plusieurs de ces orifices pour l’émission des œufs. On a, en effet,
considéré comme tel, chez les pentrémiles, un orifice impair situé dans un
cet orifice ^ ^ ^ l'eUt SU|)P°ser (luc (,ans ^es genres où il n’est pas visible,
WUsarabuirVrail(lanS la lacune centrale devenue cloaque.
d’unerangéeàplTre“"Sl''UC5 par lles ossicules parallèles étroits, alternes
tentaculaires des our i ** i’16"1 l acp's un trou comparable aux porcs
^—etpeu,.;:^^"1—eavoirété en rapport avec un
bras des cyathocriniens là U" pore a(luifère comme à la base des
les branchies inlernes corro- ll*"'ie ^ cau a bouche en même temps qu’à
dn'ljulacraire intérieure CeUo'0? UUX lames ParallèIes de la région sous-
Celle interprétation, toutefois, ne ut.us parait pas ac-
GÉNÉRALITÉS. I.XI

ceplable ; l’assulc ambulacrairc qui porte le trou est certainement «l’origine


appendiculaire et n’appartient point au rachis du bras. Il ne paraît être que le
premier article de la pinnulc qui lui est lice, et son porc a dû être tentacu­
laire à la manière des pores des pétales d’èchinides, qui présentent souvent à
leur face intérieure dessillons ou des lames branchiales semblables à celles des
cyslidés. Le reste de la pinnule, si elle a existé, ne paraît pas avoir eu de gout­
tière, et n’a sans doute rempli les fonctions d’organe respiratoire que par les
cils vibratilesdc son épithélium. Les canaux sous-ambulaeraires, dans lesquels
les pores semblent déboucher, ont dans la première hypothèse été considérés
comme évacualeurs de l’eau ayant servi à la respiration ; dans la seconde hy­
pothèse, on pourrait supposer, au contraire, qu’ils ont servi à introduire l’eau
et ses particules nutritives vers la cavité viscérale. Nous n’avons pas eu assez
de matériaux pour élucider cette question par des coupes indicatives des dis­
positions profondes de ces canaux cl de la poche viscérale. Dans l’eucalypto-
crinus, les ambulacres sont en nombre double par dichotomie de chaque bras ;
leur rachis, dépassant la zone pinnulée, porte au centre sur la lacune une
sorte d’opercule valvaire, comme celui des échinocidaris, dont on retrouve
l'analogue chez eleacrinus cl qui a peut-être existé chez tous les genres.
Chez les haplocriniens, la structure paraît être la même, cl nous ne pensons
pas que des bras se sont insérés à la base du sillon ambulacraire et nous devons
convenir que, si leur existence était démontrée, elle fournirait une objection
capitale à notre mode d’interprétation morphologique. 11 nous paraît, au con­
traire, que si des appendices se sont insérés au bas de ce sillon, ce devaient
être despinnules, et si les orifices supposés à l’aisselle de ces pinnules ont réel­
lement existé, on pourrait y voir les analogues des canaux sous-ambulacraires
de> pentrémites et ils seraient aquifères. Ces haplocriniens, ainsi que le stepha-
m.is qui s y rattache,ont, du reste, possédé les organes sublamelleux inter­
nes admis (omnie branchiaux; ce ne sont donc point des cri noïdes vrais. Ce
n c. t évidcmmenl que sous réserve d’une étude plus approfondie de la struc-
lui e inlu ne que I on peut ranger ici les coccocrinus et les nujriilocrinus, dont les
gouttièjcs ambulacraires sont remplacées par des fissures et qui on! peut-être
CLASSE BES ÉCHINODKUMF.S.
„„ ,J encore plus nécessaire pour les elmtocrinm .
possédé ‘le vrai* *»• C. „ lalérale, qui enlraineront sans Poule aveceiK
crande ouverte Prt “d‘ Hnides, pour constituer une r,bu disli„cte au
te prtcMenls parnu le. eu|êlrc des anthocriniens. C esl une question
voisioaiedesplaljerune^ ^ jllterncs ct .les appendices bra-
à résoudre pw'“J" opinion de Dujardin ct Hupé, que ce sont de jeunes in-

^née,qui rattache lesblastoïdesauxéchi-

L'an T n nern,étire de considérer leurs zones respectives comme homo-


;lide:;Cs ne voyons rien qui s'y oppose absolument, si ce n'est peut-être
r!" ence d'un œil unique an sommet de chaque ambulacre, qm, par suite,
ne semblerait pas être divisible en deux parties indépendantes, comme
l'exigerait la théorie, d'après laquelle on considérerait les oursins comme
constitués par cinq bras, dont les interambulacres seraient des rachis
et dont tes demi-ambulacres contigus seraient les pinnules tentacutifères.
Cependant l’œil est ici un organe nouveau, particulier à îles êtres non
fixés, et qui peut être aussi bien rattaché à l’apex qu’à l’ambulacre, cl
l’on pourrait même ajouter que le nerf des ambulacres étant formé comme
de deux troncs parallèles, dont chacun envoie ses ramilles à la branchic
respective, indique bien cette distinction originale entre les deux zones
de chaque ambulacre. Les pores génitaux sont bien placés comme celui ainsi
dans les hlasloides, dans un interambulacre ; chez les oursins
«j :rr;:::r’ ** ** ***** analogues aux i»-
'--^.qut:t:“:ïire paraît ”■ r
lcchinide. Peut-être cette siiuaf , 1 (GS elats embryonnaires de
mdique-i-elleune pariiciilariié p1<m tlCS g®ü‘laux chez les oursins
en ce que les organes génitaux au lisalioü ,lcs blastoïdes, qui consisterait
ae(e™,sdW*fe «»le note O;."' re„llc « auraient eu leurs canaux
ment “‘T
dirige. '•L’annU..:. ____ -........
—.1 u conflnnm»
xii confluents --être
encoreen unpoursuivie
canal unique
plusinverse-
loin, el
’on serait presque autorisé a se deniandor u , . 1 .
uuuauuu si les sous-ambulacraires des
GÉNÉRALITÉS. LXUl

peut rémi tes ne seraient pas les analogues des entailles du pèrislome des dia­
dèmes et des pygures; et si elles ne portaient pas des branchies buccales plutôt
que de servir de canal déférent ou afférent. Cette idée cependant serait peut-
être difficile à concilier avec l’organisation du codaster. Les oursins seraient
donc des crinoïdes à calice rudimentaire, à bras soudés et dont les zones am-
bulacraires correspondraient aux bords pinnulaires.
Pour passer de la forme des oursins à celle des astéries dans l’idéal morpho ■
logique que nous exposons, il suffirait d’admettre que la région dorsale se se­
rait dilatée et étalée, et que l’inlerambulacre ou le rachis des bras se serait
divisé longitudinalement jusqu’à la complète dissociation de ses rangées d’as-
sules. Cette manière de considérer les choses paraît peu rationnelle, lorsqu’on
envisage les astéries à rayons grêles et allongés, qui, contrairement aux ap­
parences, n’auraient point alors des bras comparables à ceux des crinoïdes;
mais elle devient plus acceptable par la comparaison des types pentagonaux,
comme gnniodiscus, surtout avec les haplocriniens, abstraction faite de la
station, de la base du calice et du support. Il y a même entre certaines astéries
et les cupressocrinus un certain air de parenté qui avait frappé d’Orbigny,
non pas qu’il eût interprété comme nous cesanalogies, mais parce que celles-ci
se dévoilent au naturaliste exercé avant qu’il les ait analysées et par consé­
quent définies.
Il ne paraîtra pas beaucoup plus difficile de rattacher à ce type synthétique
la structure des ophiurides; cependant cela ne laisse pas que d’offrir quelques
difficultés. Le sillon ambulacraire ayant disparu, on se demande si l’analogie
ne serait pas plus intime avec les comatules, d’autant plus qu’il n’y a qu’un
seul osselet vertébral dans les rayons. Mais il ne faut pas oublier qu’il n’y a
point de pinnules chez ces échinodermes, que leurs squames paraissent
plutôt ètie desï«délites épidermiques que de vrais ossicules assulaires; que
n yaqu une pièce vertébrale, ou y reconnaît des appendices latéraux entre
* luels sont logés les tentacules et qui peuvent représenter les assules ambu-
■ '. (lue *es P‘^ces vertébrales résulteraient de la soudure d’assules
m eram ulacraires. L’analogie des ophiurides avec les comatules est donc
,'l vt
supposer leur forme extérieure: puis*,Ue
itnr jjueequ* n«p le lac serait réduits à la partie pionulaire de cem
bien pl° « éloi aient presque
rachis qui correspondrait au con

luire a la mi5'ure filiale; cependanl il est possible encore de la


Celte vue peut Parai ^ ^ cerlains échinides. Les scutelles à lacunes,
joslifier par »»e ‘bucca|e, présentent une certaine analogie par les
'«« par la face ^ ,mbu|acraires inferieurs avec les rameaux pins
ramifications e . ' u suffii de supposer que les lacunes du
,oos ,cs iD,erva"es des ramer; ,,e,ces tt Je
a même maniéré qu'elles existent dans quelques-uns. e. de réduire e disque
à la partie comprise en dedans des ramifications, pour avoir I image d un oa„o-
phyion dont l’ambulacre serait un peu en gouttière; il ta sans dire qu il fau-
.Iraji supprimer la partie pèlaloïde des ambulacrcs et arrondir les divisions.
Les ophiorides seraient, d’après ces vues, les échinodermes les plus éloignes
du type crinoïde, considéré comme le plus simple.
La difficulté est encore plus grande pour rattacher au même type d'organi­
sation le groupe des cyslidés. Daüsles pseudocrinus on peut encore, à la vérité,
retrouver lesambulacres avecpinnules des pentrémites; mais il ne paraît pas
>’y trouver de pores à la base des pinnules, el l’assule basilaire même de celles-
ci semble plutôt appliqué à la surface ou dans un sillon, que compris dans les
pinces tessèlées, qui forment la cavité. Au contraire, il existe trois rudiments
des véritables ambulacres avec pores conduisant à des sillons parallèles in-
'. 'dll> ce(luou a nomm® les losanges peclinés, et ces organes ne sont
j . ‘ llél,‘‘lucmeut Placés autour du sommet, d’où partent les pseudo-am*
en raison d. T.1 latC"’’ unecavilé nommée ovarienne nous paraît plutôt,
d’autres ouvert UC’ ( 0ml)aral)le a un périprocte avec valves operculaires;
pentrémites, et "“l ^ (,°U,C slIla,0^es «« trous des
S0|>t des blastoïdes nionst • °lt ^leova,‘en* ()“ pourrait dire que ces cystidés
appendiculaires ont nlu °U 'm*,ai ,a'ls’ s‘ *’on suppose que les organes
' U n,0,ns (,isParu et que les losanges pectinés cou-
GÉNÉRALITÉS.
LTV
-ni li majorité des assules, on arrive au type des sphéronites et hèmicos-
V,C . n| ,|cs pores disposés en séries le long des diagonales de leurs ns-
s correspondant parfois à des sillons très-accusés comme ceux des
pectines. Il semble ici (|ue les tentacules se sont répandus sur toutes
tosa",^ même manière que clic/ les astéries ils ont gagné |a ré-
les surlaces,
iArcole en
rr,on doisaie, ^ même temps qu il en est reste dans, la gouttière ambulacraire.
On prétend avoir reconnu sur quelques genres des traces de sillons comme
ceux. dits
u»u> brachiaux dans les apiocystites, et chez quelques autres un certain
*"*— I I . • I* _ _ I,_ * . - . I • •
4
nombre de fossettes semblent indiquer l’existence de pinnules, que l’on a nom­
mées également des bras. Dans un autre groupe, celui des sphéronitiens, il

exisle VMV.-.
encore- des sillons presque ramifiés comme ceux des scutclles, et on les
i considérés comme des gouttières ambulacraires de crinoïdes, ce qui suppo­
serait que les bras se sont rédcchis par le dos sur le calice; mais nous préférons,
auj contraire, y voir une commissure de zones pinnuluires pouvant remplir, du
resle les mêmes fondions, c’est-à-dire le transport des matières nutritives à
l'orifice de la cavité digestive par les courants qu’ils déterminent. Mais ce qui
particularise surtout ce groupe, c’est la disposition géminée des pores nom­
breux épars sur les assules; il semblerait voir un mélonite dont les assules
ambulacraires seraient soudés par groupes en plaques hexagonales, avec cette
dilîerence qu’il n’y aurait plus traces d’inlerambulacres ; rien n’y rappelle les
losanges pectinès. Les ouvertures sont les mêmes que dans les types précé­
dents.
Cette organisation tend encore à se simplifier; car il ne reste plus rien de
ce qui semble essentiel au type comme organe tentaculaire, pas de bras, pas
de pores, pas de losanges pectinès. Chez agelacrinus on retrouve encore les
pseudo-anibulacres des pseudocrines; mais on ne distingue plus que l'ouverture
que nous nommons anale. Chez lescryptocrines ces faux brasont même disparu
d il faut admettre que, chez ces écliinodermes primitifs, la respiration s'opé­
rait par les cils vibratilesde l’épithélium; l’ouverture anale existe encore et ou
peut supposer l’existence d’un autre orifice terminal, qui serait buccal ou pour­
ra:! conduire à la bouche.
pg? ÉCHlNODEBMF.S.
a^E
1er ce sérail le retour, dans des temps ^
1"‘ .,„»««-■» Pl“SS"’g"ai peut être considéré comme la
TTloder»*- t* ^ ' du ,yPe des échinodermes. Noire ^
Tl parfois ùè">e tre!T,, m inférieur en organisation à ses prie,,.
'1 semblerait ,lW,r qu’une seule ouverture lermi^
1s les pies »"dcns; . ’ ■ te, il est sessile et sc propage par bourgs
«ans p°res’sims T'lèière des bryozoaires. Ce qu’on en connaît n’a *
nenient du calice a la i • ^ ct cncorc sans ordre, et on doit faire ,te
éehinodermes que le «F ^ organisaljon indii|ue dans la série animale. Du
reserves sur la P|MC ;|“C ^ l)eaucoup à apprendre pour l’histoire de
reste on doit reconnaître qu -
Ions devons encore dire quelques mots de l’opinion émise par Dujardin et
„„ sur la nature de cescrinoïdes imparfaits,et qu. consista.! a les consolera
eomme desorganesde reproduction d'animaux à génération alternante comme
lesmeduses. Cette interprétation était basée surtout sur cette autre opinion
que ces êtres problématiques étaient dépourvus de bouche et de poche di­
gestive. Il nous semble au contraire qu’il ne devait pas en être ainsi, et qu'on
peut toujours déterminer des orifices qui ont pu servir à la nutrition. En outre,
ces animaux étaient fixés comme les vrais crinoïdes et l’on ne comprendrait
plus le but de celle génération alternante, qui semble surtout avoir ele des­
tinée à la diffusion des germes par la dispersion des gemmes reproducteurs.

distribution géologique.

gique | “b'n0(lenncs 0111 chacun «"C histoire paléou*-


raienipas des terri’' "i'""* S°"1 Cyslillés el lcs blasl(’‘des - 'I111
intérieures. Les crinoïde'^ e0Z0^UeS ^ carac^risent surtout les formation'
^nt uniquement reprèsent'0^611156111 dUSSi * Celle m^me cj)Ot|ue ; mais ils y
lue* dans les temps suivants ^ cyal^ocr‘Dides, qui ne se sont pas perpe-
' epoque lriasiqUe €l ^ ' S e“crinides leur ont immédiatement succédé à
e époque actuelle. Les éehü®“ *e°,,U,,uès el cu Petit nombre dans les mers
>1 coiiiinence aux temps paléozoïques pu>
GÉNÉRALITÉS. LXMl

le lype
dans la des
mômelesseles, qui puis
période; semblent
dans se
lesrattacher
terrains aux cyslidesil'°et ^ S°nléleinls
secondaires
SOUS la forme typique, d’abord représentés par des globifo'/ ^ S°"1 m°nlr®8
(liformes, puis par des spaliformes, et se sont continués dans ^ ^ 'ampa'
après des pertes considérables dans chacune do u„^ mer* actuel*es
*^uis senes Knfïn 1 •
et les ophiurides, si répandues dans les mers actuelles • esaslcrides
dans toutes les périodes géologiques ; mais leurs corps aV°irexisle
disloques, soûl Irop peu fréquente dans les couches du 1J II'"1 'IC‘rUilS °“
faire l'histoire de leur développement. Eu somme il rè,„i, , °“|,ulsse
huliou géologique que le lype des échinodermes est un d'stri'
surface dn globe, el que l’apparition successive de ses lynes,!! ““T* '*

sr...........

Imprime par Charles Noblet> rue Souitloi. 1$

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