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Salah Belazreg 100%

100%

S. BELAZREG
1Santé re année

PHYSIQUE 2e édition
1Santé
re année
Médecine – Pharmacie Salah Belazreg
VISA pour la 1re année Santé Dentaire – Sage-Femme

PHYSIQUE – VISA POUR LA 1re ANNÉE SANTÉ


PHYSIQUE
Vous êtes inscrit en Première Année Commune aux Études de SALAH BELAZREG
Santé (L1 Santé/PACES) ? est docteur en physique,
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ISBN 978-2-10-053042-7 www.dunod.com
i i
“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 67 — #75

Le gaz parfait 4

1. Aspect microscopique d’un gaz

Les molécules d’un gaz sont-elles


en mouvement ?
Un gaz est formé de molécules (ou d’atomes) suffisamment éloignées les unes des
autres et qui s’agitent en tous sens.
Mo
ni er A
lgèb
re Monie

bre G
éom é
r
La plupart des gaz sont constitués • Un gaz est un milieu dilué. En effet, à pression ordinaire, le volume propre des
r Algè
n ie

de molécules, mais il existe des gaz molécules constituant le gaz est des milliers de fois plus petit que le volume total au
Mo
onier
étr ie M
éom
G

onier
èbre M
r Alg
n ie
Mo

d’atomes (gaz rares) et des gaz d’ions


tr i e
Géomé

(les plasmas) sein duquel évoluent ces molécules.


• Un gaz est un milieu désordonné : l’agitation des molécules est permanente. Au
cours de leur mouvement, les molécules s’entrechoquent ou rebondissent sur les
parois du récipient qui les contient. Entre deux chocs successifs, le mouvement est
pratiquement rectiligne uniforme. Comme les chocs ont lieu au hasard, la trajectoire
d’une molécule d’un gaz peut être considérée comme une ligne brisée (trajectoire en
zig-zag) (Fig.4.1).

Mo
ni er A
lgèb

r Algè
re Monie

bre G
éom é
r
Dans les conditions ordinaires, une
n ie

molécule subit environ 10 milliards


Mo
onier
étr ie M
éom
G

onier
èbre M
r Alg
n ie
Mo

de chocs par seconde.


tr i e
Géomé
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit

Figure 4.1

Cette agitation désordonnée des molécules est appelée mouvement brownien (mou-
vement décrit pour la première fois par le biologiste Robert Brown en 1827).
Le mouvement brownien est une manifestation directe de l’agitation incessante,
appelée agitation thermique, qui anime les molécules d’un gaz.
En résumé :
D’un point de vue microscopique, un gaz est un ensemble de molécules éloignées
et indépendantes les unes des autres en perpetuel mouvement.

67

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i i
“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 68 — #76

Chapitre 4 • Le gaz parfait

Qu’est-ce qu’un gaz parfait ?


Le modèle des gaz parfaits est défini à partir d’hypothèses :
Un gaz parfait est constitué de molécules assimilables à des sphères dures dont
Mo
ni er A
lgèb

r Algè
re Monie

bre G
éom é
r
Aux faibles pressions, les gaz réels le diamètre est négligeable devant la distance moyenne séparant les molécules. De
n ie
Mo

éom
étr ie M
onier

tendent vers l’état parfait. même, les molécules sont sans interaction entre elles et les collisions entre molécules
G

onier
èbre M
r Alg
n ie
Mo

tr i e
Géomé

(et molécules et parois) sont supposées élastiques.


En résumé :
• Le volume offert au gaz est pratiquement égal au volume du récipient ;
• entre deux chocs consécutifs, le mouvement des molécules est rectiligne uni-
forme ;
• l’énergie microscope des molécules est purement cinétique.

De quelle grandeur dépend l’énergie cinétique


d’une molécule d’un gaz parfait ?
En L1 Santé/PACES, vous montrerez que la valeur moyenne de l’énergie cinétique de
translation des molécules ne dépend que de la température :

Ec : énergie cinétique moyenne de translation en J


3 R
Ec = k B T kB = : constante de Boltzmann en J. K−1
2 NA
T : température absolue en K

Toutes les molécules d’un gaz ont-elles la même


vitesse ?
Les chocs modifient de façon aléatoire les vitesses des molécules. À un instant t donné,
les vitesses sont donc réparties au hasard.
Des calculs statistiques permettent de calculer les valeurs moyennes des vitesses
pour chaque température. Ces vitesses sont réparties selon une distribution continue
appelée fonction de distribution des vitesses (Distribution de Maxwell-Boltzmann)
(Fig.4.2).
f(v) (nombre de molécules ayant la vitesse v)

à une température T1

à une température T2 > T1


Mo
ni er A
lgèb

r Algè
re Monie

bre G
éom é
r
v P , v et u sont propor-
Les vitesses √
n ie
Mo

éom
étr ie M
onier

tionnelles à T .
G

onier
èbre M
n ie r Alg
Mo

tr i e
Géomé

0 vp v u v
Figure 4.2

•Dans l’interprétation microscopique intervient la vitesse quadratique moyenne


notée u.
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“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 69 — #77

1 • Aspect microscopique d’un gaz

Si vi représente la vitesse de Ni molécules, la vitesse quadratique moyenne est définie


par :

Ni vi2
2
u = i u : vitesse quadratique moyenne
N Ni : nombre de molécules se déplaçant à la vitesse vi
Ni vi2 
i N= Ni : nombre total de molécules
soit u = N i

Ainsi l’énergie cinétique moyenne de translation d’une molécule s’écrit :

1 2 Ec : énergie cinétique moyenne de translation en J


Ec = mu m : masse d’une molécule en kg
2
u : vitesse quadratique moyenne en m. s−1

• Le maximum de la fonction de distribution correspond à la vitesse la plus probable


pour une molécule. Cette vitesse est notée v p .
• La vitesse notée v, vitesse comprise entre la vitesse la plus probable v p et la vitesse
quadratique moyenne u, intervient lors de la diffusion des molécules.

Quelle est l’origine physique de la pression


d’un gaz ?
• La pression dans un gaz est interprétée comme la force moyenne par unité de surface
résultant des chocs des molécules sur les parois de l’enceinte (Fig.4.3), soit :

F P : pression en Pa
P= F : force de pression en N
S
S : surface en m2

Gaz Extérieur

F
Mo
ni er A
lgèb

r Algè
re Monie

bre G
éom é
r
L’interprétation microscopique de la
n ie
Mo

éom
étr ie M
onier

pression d’un gaz fut proposée par


G

ier
bre Mon
Algè
n ier
Mo

Bernoulli en 1738.
tr i e
Géomé

v
S

Figure 4.3
• Un calcul de la pression par la méthode des collisions montre que :

2 P : pression cinétique en Pa
lgèb
re Monie
r
La démonstration détaillée est don- P= n v Ec N
nv = : nombre de molécules par unité de volume
ni er A

3
Mo éom é
bre G
r Algè
n ie
Mo

éom
étr ie M
onier

née dans le manuel de physique L1


V
G

onier
èbre M

1
r Alg
n ie
Mo

Santé/PACES de la même collection.


avec Ec = mu 2
tr i e

Ec : énergie cinétique moyenne de translation


Géomé

2
d’une molécule en J

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Chapitre 4 • Le gaz parfait

2. Aspect macroscopique d’un gaz

Quelles sont les grandeurs qui permettent


Les grandeurs ci-contre sont souvent
données en unités non-S.I ou en sous la description d’un gaz ?
multiples d’une unités S.I. Il faudrait
donc penser aux conversions.
On rappelle que :
Il est impossible de connaître le comportement de chacune des molécules constituant
• pour la pression, le gaz : leur nombre est très élevé et leurs mouvements sont très désordonnés.
5
1,0 bar = 1,0.10 Pa L’état d’un gaz dépend de quatre paramètres ou grandeurs macroscopiques :
et que
1,0 atm = 1,013.105 Pa; • la pression P dont l’unité S.I est le pascal ( Pa) ;
• pour la température, • la température T dont l’unité S.I est le kelvin ( K) ;

T (en K) = u (en C) + 273,15 ;
• pour le volume, • le volume V du gaz dont l’unité S.I est le mètre cube ( m3 ) ;
−3 3
1,0 L = 1,0.10 m • la quantité de matière n du gaz dont l’unité S.I est la mole ( mol).
3 3
= 1,0.10 cm .

Comment mesure-t-on la pression d’un gaz ?


Mesure de la pression d’un gaz quelconque
Les appareils les plus couramment utilisés pour mesurer la pression d’un gaz sont les
manomètres. Il existe deux types de manomètres : les manomètres métalliques et les
manomètres à liquide.
• Les manomètres métalliques : ce sont des appareils que l’on met en communica-
tion directe avec le récipient qui contient le gaz. La mesure de pression se fait par
simple lecture.
• Les manomètres à liquide : ils sont constitués par un tube en U contenant un
liquide de masse volumique r. L’une des branches est en communication directe
avec le gaz dont on veut mesurer la pression P ; l’autre branche est soit sous
vide (pression P0 = 0) (Fig.4.4), soit en communication avec l’atmosphère dont
la pression est Patm (Fig.4.5).

P0 = 0
gaz
P

h La dénivellation h est proportion-


nelle à la pression P à mesurer :

P = rgh

Figure 4.4

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“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 71 — #79

2 • Aspect macroscopique d’un gaz

Patm Patm
gaz gaz
P P

h h La dénivellation h est proportionnelle


à|P − Pa| :

P = Patm ± rgh
P > Patm P < Patm

Figure 4.5

Mesure de la pression atmosphérique

La mesure de la pression atmosphérique se fait à P0 = 0


l’aide d’un baromètre.
Il existe deux types de baromètres : les baromètres
métalliques et les baromètres à mercure.
• Les baromètres métalliques : la lecture de la
valeur de la pression atmosphérique se fait direc-
h
tement sur un cadran gradué. Patm
• Les baromètres à mercure : ils sont fondés sur le
principe de l’expérience de Torricelli.
La pression atmosphérique Patm agit sur la surface
libre du mercure (Fig.4.6).
La force pressante étant compensée par le poids de la
colonne de mercure de hauteur h, il s’ensuit :

Patm = r Hg gh Figure 4.6

Une autre unité de pression : le millimètre de mercure.


De la relation précédente , il en résulte :

1 atm = 760 mmHg


© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit

Comment s’écrit l’équation d’état du gaz parfait ?


Les quatre paramètres, pression P, température T , volume V du gaz et quantité de
matière sont liés par la relation appelée équation d’état des gaz parfaits :

P : pression en Pa
V : volume du gaz en m3
P V = n RT n : quantité de matière en mol
T : température en K
R : constante des gaz parfaits en J. K−1 . mol−1

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“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 72 — #80

Chapitre 4 • Le gaz parfait

L’équation d’état des gaz parfaits résume l’ensemble des propriétés des gaz connues
sous le nom de :
• Loi de Boyle-Mariotte (1662)
À température constante et pour une quantité de matière donnée d’un gaz, le produit
de la pression P du gaz par le volume V occupé par ce gaz est constant, soit :

P V = cste à T et n constants

• Loi de Charles (1787)


La pression P d’une quantité donnée de gaz, dont le volume est maintenu constant,
est telle que :
P
= cste à V et n constants
T
• Loi de Gay-Lussac (1802)
À pression constante, le volume occupé par une quantité de matière donnée d’un gaz
parfait est proportionnel à la température absolue, soit :

V
= cste à P et n constants
T
• Loi d’Avogadro-Ampère (1811)
Dans les mêmes conditions de température et de pression, des volumes égaux de gaz
différents contiennent le même nombre de molécules.
• Mélange de gaz parfaits – Loi de Dalton (1801)
La pression totale exercée par un mélange de gaz parfaits est égale à la somme des
pressions partielles des constituants, soit :

P : pression totale du mélange


 Pi : pression partielle du gaz i
P= Pi avec Pi = X i P ni
Xi = : fraction molaire du gaz i
i
n
n = n i : quantité de matière totale
i

Tout se passe comme si le mélange était formé de différents gaz parfaits i de n i


moles occupant indépendamment les uns des autres tout le volume V aux pressions
RT
Pi = n i .
V

Comment définit-on un système ?


Un système est l’ensemble d’éléments (que l’on étudie) séparé du reste de l’univers
(milieu extérieur) par une frontière (paroi) :
• le système est dit ouvert si la paroi est perméable ;
• le système est dit fermé si la paroi est imperméable ;
• le système est dit isolé s’il n’existe aucun échange avec le milieu extérieur.

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2 • Aspect macroscopique d’un gaz

Quels sont les paramètres d’état ?


L’état d’un système est défini par l’ensemble de ses propriétés macroscopiques instan-
tanées par des paramètres d’états. Ce sont les grandeurs extensives (masse, volume,
force de pression...) ou intensives (masse volumique, température...).

Comment évolue un gaz lors des différentes


transformations ?
Définissons d’abord ce qu’est une transformation.
Une transformation est le passage d’un état initial à un état final.
La transformation est dite réversible dans le cas d’une succession d’états d’équilibres
voisins tels que l’on puisse repasser par les états antérieurs.
Le passage d’un état (1) à un état (2) sera représenté par :
(transformation)
État (1) −→ État (2)
(P1 , T1 , V1 ) (P2 , T2 , V2 )

La transformation peut être :


• isobare, la pression P est constante en tout point du système ;
• isotherme, la température T est constante en tout point du système ;
• isochore, le volume V du système reste constant ;
• adiabatique, il n’y a aucun échange de chaleur avec le milieu extérieur.
Souvent, on représente l’évolution d’un système dans un diagramme (P,V ), appelé
re Monie
r
Les coordonnées (P, V) sont appelées
diagramme de Clapeyron, donnant l’évolution de la pression P en fonction du
lgèb
ni er A
Mo éom é
bre G
r Algè
n ie
Mo

éom
étr ie M
onier

coordonnées de Clapeyron.
G

ier
bre Mon
Algè
n ier
Mo

Géomé
tr i e

volume V .
Pour les transformations isobare, isotherme et isochore, on obtient les courbes de la
figure 4.7 :
P P
état (1) état (2) état (2) état (1)
P0 P0
Transformation isobare

V1 V2 V V2 V1 V
lgèb
re Monie
r
Dans les coordonnées de Clapeyron,
détente
ni er A
Mo éom é

compression
bre G
r Algè
n ie
Mo

éom
étr ie M
onier

une isotherme est représentée par


G

ier
bre Mon
Algè
n ier
Mo

Géomé
tr i e

une branche d’hyperbole d’équation P P


P = cste
V . état (1) état (2)
P1 P2
Transformation isotherme
P2 état (2) P1 état (1)

V1 1 pt V2 V V2 V1 V
détente compression

P P
P1 état (2) état (1)
Transformation isochore
P2 état (1) état (2)

V0 V V0 V

Figure 4.7

73

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“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 74 — #82

Chapitre 4 • Le gaz parfait

Synthèse
Je sais définir
• un gaz parfait, • un système ouvert, un sytème fermé et un système
• une transformation, isolé.

Je connais
• l’origine physique de la pression d’un gaz, • le principe des différents manomètres,
• les différentes lois : loi de Boyle-Mariotte, loi
• les grandeurs qui permettent la description d’un
gaz, de Charles, loi de Gay-Lussac, loi d’Avogadro-
Ampère et la loi de Dalton,
• le principe de la mesure de la pression d’un gaz, • les différentes transformations.

Je sais
• de quelle grandeur dépend l’énergie cinétique d’une molécule d’un gaz parfait,
• écrire l’équation d’état d’un gaz parfait,
• représenter les différentes transformations dans le diagramme de Clapeyron.

QCM
4.1 Quelles affirmations sont exactes ? ❑ c. La pression partielle de l’argon est
❑ a. Pour toute transformation d’un gaz parfait, PAr = 7,5.104 Pa
lorsque le volume est multiplié par 2, la pres-
• On ajoute au mélange précédent une masse m 3 = 4,4 g de
sion est divisée par 2.
dioxyde de carbone. La pression de l’ensemble est mainte-
❑ b. À pression et volume constants, la température nue à P0 = 1,0.105 Pa.
d’un gaz parfait est proportionnelle à la masse
m du gaz. Les pressions partielles de diazote, d’argon et de dioxyde
❑ c. La masse volumique d’un gaz parfait dépend de carbone sont respectivement :
uniquement de la pression P du gaz. ❑ d. 2,5.104 Pa, 5,0.104 Pa et 2,5.104 Pa
❑ d. La vitesse quadratique moyenne des molécules ❑ e. 2,0.104 Pa, 6,0.104 Pa et 2,0.104 Pa
du dihydrogène pris à la température de 27 ◦ C
est d’environ 61 m. s−1 . 4.3 Deux récipients, notés (1) et (2), de volume V1 et V2
peuvent communiquer entre eux par un robinet R (Fig. 4.8).
❑ e. Si u représente la vitesse quadratique moyenne
alors la pression cinétique est donnée par :

1  m : masse d’une molécule récipient (1) récipient (2)
P= n v mu 2 
3  n v : densité moléculaire
(R)
P1 , θ1 P2 , θ2
Diazote Dioxygène
4.2 • Dans un récipent, on introduit une masse m 1 = 2,8 g V2
de diazote et une quantité n 2 = 0,30 mol d’argon. V1
Le mélange se trouve à la pression P0 = 1,0.105 Pa.
Les fractions molaires en diazote et en argon sont :
Figure 4.8
❑ a. 0,40 et 0,60 ❑ b. 0,25 et 0,75

74

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“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 75 — #83

Exercices

Le récipient (1) contient du diazote à la pression • Masses molaires atomiques en g.mol−1 : Azote N : 14 ;
P1 = 1,5 bar et à la température u1 = 15 ◦ C. Le récipient Oxygène O : 16.
(2) contient du dioxygène à la pression P2 = 2,0 bar et à la
4.4 • Pour un gaz parfait de masse molaire
température u2 = 15 ◦ C.
M = 32 g.mol−1 , pris à la température de 20 ◦ C et à la
On ouvre le robinet R : les deux gaz diffusent l’un dans pression P = 760 mmHg, sa masse volumique r a pour
l’autre. À l’équilibre, on obtient un mélange à la tempéra- valeur :
ture u f = 15 ◦ C. ❑ a. 1330,7 kg.m−3 ❑ b. 1,331 kg.m−3
La pression P du mélange vaut : • La masse volumique de l’air, gaz considéré comme par-
fait, dans les conditions normales de température et de
❑ a. 1,75 bar ❑ b. 1,66 bar
pression est r0 = 1,293 kg.m−3 .
Les pressions partielles des gaz sont : Sa masse volumique à la température u = 20 ◦ C et à la
pression P = 745 mmHg est de :
❑ c. P(N2 ) = 1,20 bar et P(O2 ) = 0,55 bar
❑ c. 1,229 kg.m−3 ❑ d. 1,331 kg.m−3
La masse molaire du mélange est de :
❑ d. 29,6 g.mol−1 ❑ e. 29,3 g.mol−1 ❑ e. Pour un gaz parfait de masse volumique r, la
pression cinétique est donnée par :
Données :

1 2
Les gaz sont supposés parfaits. P= ru
3
• V1 = 100 L et V2 = 50 L.

Exercices
1. Déterminer la pression P1 du gaz.
4.5 Bouteille d’oxygène 2. Le récipient de volume V1 est mis en communication
Les bouteilles d’oxygène utilisées dans les hôpitaux sont à l’aide d’un tube très étroit muni d’un robinet avec un
des bouteilles d’acier de volume V = 25 L. deuxième récipient, initialement vide, de volume V2 = 6 L.
La pression du gaz contenu dans une des bouteilles est Le gaz se répand dans les deux récipients. À l’équilibre, la
P1 = 125 atm à la température u1 = 20 ◦ C. température finale est Q2 = Q1 = 27◦ C (Fig.4.9).

1. Déterminer la masse de dioxygène dans chaque bouteille.


récipient (1) récipient (2)
2. Déterminer la nouvelle pression P2 du gaz si la tempéra-
ture passe à u2 = 60 ◦ C. (R)
P1 , θ1
P2 , θ2
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit

4.6 Identification d’un gaz V2


Une masse m = 12 g d’un gaz diatomique, sup- V1
posé parfait, occupe un volume V = 9,36 L sous
la pression P1 = 1,0.105 Pa et à la température
Q1 = 27 ◦ C. Figure 4.9
1. Déterminer la masse molaire de ce gaz puis l’identifier.
2. Déterminer la masse volumique de ce gaz à la tempéra- Déterminer la nouvelle pression P2 du gaz.
ture Q2 = 50 ◦ C et sous la pression P2 = 1,5.P1 .
3. On ferme le robinet R puis on abaisse la température
du récipient (1) de 20 ◦ C et on élève la température du
4.7 Détente d’un gaz récipient (2) de 40 ◦ C.
Un récipient de volume V1 = 10 L, contient 2 moles d’un Déterminer les pressions P3 et P4 dans les récipients (1) et
gaz parfait à la température Q1 = 27 ◦ C. (2).

75

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Chapitre 4 • Le gaz parfait

4.8 Plongée sous-marine État A

Les plongeurs respirent de l’air comprimé. L’air est com-


posé de plusieurs gaz qui, à partir d’une certaine pression
peuvent devenir toxiques pour le plongeur.
L’oxygène présente une toxicité pour les plongeurs à partir
d’une pression partielle de 1,6 bar. État C État B
À partir de quelle profondeur, y a-t-il un risque pour les
plongeurs ?
Figure 4.11
4.9 Manomètre à liquide
Un manomètre à mercure est constitué par un tube en U. 1. Sans souci d’échelle, représenter dans un diagramme
L’une des branches est fermée sur un réservoir contenant (P,V) le cycle de transformation.
un gaz à la pression P ; l’autre branche est à l’air libre
(Fig.4.10). 2. Déterminer pour chaque état les grandeurs P,V et T .
On donne :
PA = 10 bar ; V A = 5,0 L et PB = 25 PA
Patm
gaz
P 4.11 Vitesse quadratique moyenne
On considère un gaz parfait, constitué de N molécules
h monoatomiques identiques, de masse m, en équilibre ther-
mique, avec un thermostat à la température T et enfermé
dans une enceinte de volume V .
1. D’un point de vue microscopique, à quelles conditions le
gaz peut-être assimilé à un gaz parfait ?
2. On définit la température absolue T ou température ther-
Figure 4.10 modynamique par la relation

1 2 3
mu = k B T
2 2
Calculer la pression P du gaz lorsque la dénivellation entre
les deux niveaux du mercure dans les deux branches est où u représente la vitesse quadratique moyenne des molé-
h = 36 cm.
cules et k B la constante de Boltzmann.
On donne :
Sachant que la pression cinétique est donnée par :
• Masse volumique du mercure : r H g = 13,6 g.cm−3
• Pression de l’air extérieur : Patm = 1025 mbar 2
P= n v Ec
• Intensité du champ de pesanteur : g = 9,81 N.kg−1 3

4.10 Cycle de transformations retrouver l’équation d’état des gaz parfaits.


Une quantité de matière n = 2 mol d’un gaz parfait subit le 3. Calculer la vitesse quadratique moyenne des molécules
cycle de transformations suivant (Fig.4.11) : d’argon (gaz monoatomique) lorsque ce gaz est à la tempé-
 rature de 27 ◦ C.
La transformation A −→ B est une transformation isotherme

La transformation B −→ C est une transformation isobare On donne :

La transformation C −→ A est une transformation isochore Masse molaire de l’argon : M = 40 g.mol−1 .

76

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Corrigés

QCM
4.1 L’affirmation correcte est e. 4.2 Les affirmations correctes sont b., c. et e.

a. Pour un gaz parfait de quantité de matière n, on a : Déterminons les quantités de matière initiales des deux gaz.
On a une masse m 1 = 2,8 g de diazote, soit une quantité de
P V = n RT
matière :
Pour une transformation isotherme, T = cste : si le volume V 2,8
n1 = = 0,10 mol
est multiplié par deux alors la pression est divisée par 2. 2 × 14
C’est donc vrai uniquement pour une transformation iso-
Comme la quantité de matière d’argon est n 2 = 0,30 mol, la
therme.
m quantité de matière totale de gaz est de n = n 1 + n 2 .
b. Comme P V = n RT et n = , alors :
M Numériquement : n = 0,40 mol.
m La fraction molaire du gaz i de quantité de matière n i est :
PV = RT
M
ni
Xi =
Pour P et V constants on peut écrire : n

m k Application numérique :
RT = cste, soit T =
M m

La température est donc inversement proportionnelle à la Diazote (N2 ) Argon (Ar)


masse du gaz. Quantité de matière en mol 0,10 0,30
m Fraction molaire 0,25 0,75
c. De la relation P V = RT , on déduit :
M
m La pression partielle Pi du gaz i de fraction molaire X i est
PM = RT , soit P M = rRT
V donnée par la loi de Dalton :
m
où r = représente la masse volumique du gaz Pi = X i .P où P représente la pression totale du mélange.
V
PM
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit

Ainsi : r=
RT Comme P0 = 1,0.105 Pa, alors :
La masse volumique dépend donc de la pression P et de la
température T . Diazote (N2 ) Argon (Ar)
d. et e. On montre (voir exercice 4.11) que : Quantité de matière en mol 0,10 0,30
 Fraction molaire 0,25 0,75
3RT 1
u= et P= n v mu 2 Pression partielle en Pa 2,5.104 7,5.104
M 3

Pour le dihydrogène M = 2 g.mol−1 = 2.10−3 kg.mol−1 On ajoute une masse m 3 = 4,4 g de dioxyde de carbone
Soit numériquement : (CO2 ). La quantité de matière correspondante est :

3 × 8,314 × 300 4,4
u= = 1934 m.s−1 n3 = = 0,10 mol
2.10−3 12 + 2 × 16

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“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 78 — #86

Chapitre 4 • Le gaz parfait

La quantité de matière totale de gaz est à présent : Les pressions partielles sont données par la loi de Dalton :

n  = 0,10 + 0,30 + 0,10 = 0,50 mol Pi = X i P


Pour le mélange étudié, on obtient :
Les nouvelles fractions molaires et pressions partielles sont :
Diazote (N2 ) Dioxygène (O2 )
N2 Ar CO2 Quantité de matière en mol 6,26 4,18
Quantité de matière en mol 0,10 0,30 0,10 Fraction molaire 0,60 0,40
Fraction molaire 0,20 0,60 0,20 Pression partielle en bar 1,00 0,66
Pression partielle en Pa 2,0.104 6,0.104 2,0.104
La masse molaire d’un mélange de gaz de masses molaires Mi
et de fractions molaires X i est :

4.3 Les affirmations correctes sont b. et e. M= X i Mi
i
Déterminons les quantités de matière initiales des deux gaz.
Les gaz étant parfaits, on a donc : Application numérique :

PV M = 0,60 × 28 + 0,40 × 32 = 29,6 g. mol−1


n=
RT
• Récipient (1) contenant du diazote N2 . 4.4 Les affirmations correctes sont b., c. et e.

 P1 = 1,5 bar
 m
 V1 = 100 L = 1,00.10−1 m3 De la relation P V = RT , on en déduit (voir démonstration
 M
 u1 = 15 ◦ C = 288 K QCM 1) :
PM
r=
1,5.105 × 1,00.10−1 RT
n1 = = 6,26 mol
8,314 × 288 Application numérique :
P = 760 mmHg = 1,013.105 Pa (Attention, la pression doit
• Récipient (2) contenant du dioxygène O2 .
 être en Pa).
 P2 = 2,0 bar M = 32 g.mol−1 = 32.10−3 kg.mol−1 (Faire attention aux

 V2 = 50,0 L = 5,00.10−2 m3
 unités !)
 u2 = 15 ◦ C = 288 K
T = 273 + 20 = 293 K

2,0.105 × 5,00.10−2 1,013.105 × 32.10−3


n2 = = 4,18 mol r=  1,331 kg.m3
8,314 × 288 8,314 × 293

La quantité de matière totale de gaz est de n = n 1 + n 2 . Pour deux états (1) et (2), on peut écrire :

Numériquement : n  10,4 mol. 
 État (1) ; P , T : r = P1 M
 1 1 1
Le mélange se comporte comme un gaz parfait, donc :  RT1

 État (2) ; P , T : r = P2 M
 2 1 2
RT RT2
P=n avec V = V1 + V2
V P1 M
r1 RT1 P1 T2
Application numérique : Ainsi : = = .
r2 P2 M P2 T1
RT2
8,314 × 288
P = 10,4 × = 1,66.105 Pa, soit 1,66 bar
1,50.10−1 P2 T1
Soit : r2 = r1 . .
P1 T2
La fraction molaire du gaz i de quantité de matière n i est : Considérons les deux états :
ni • État (1) : conditions normales de température et de pres-
Xi = sion, soit P1 = 760 mmHg, T1 = 273 K.
n

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“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 79 — #87

Corrigés

• État (2) : P2 = 745 mmHg, T2 = 293 K. On a vu que la pression cinétique est donnée par (voir exercice 4.11) :

Application numérique :  N : nombre de molécules

1N  m : masse d’une molécule
P= mu 2 
 V : volume occupé par le gaz
3V 
760 273  u : vitesse quadratique moyenne
r2 = 1,293 × × = 1,229 kg.m3
745 293
mg
Comme N .m = m g (masse du gaz) et r = , alors :
V
1 2
P= ru
Remarque : comme on a un rapport de deux pressions, on peut 3
garder l’unité mmHg.

Exercices
4.5 Notons par (1) et (2) les deux états. On peut représenter la
transformation par le schéma suivant :
1. Le gaz est un gaz parfait, donc :
État (1) −→ État (2)
(P1 , T1 , V1 ) (P2 , T2 , V2 =V1 )
P1 V1 = n RT1
P
P1 : pression du gaz en Pa Comme = cste alors, au cours de la transformation iso-
T
V1 : volume occupé par le gaz en m3 chore on peut écrire :
n : quantité de matière en mol
T1 : température en K P1 P2 T2
= , soit P2 = P1
R : constante des gaz parfaits en J. K−1 . mol−1 T1 T2 T1
m
Comme n = , alors : Application numérique :
M
(273,15 + 60)
m P1 V1 M P2 = 125 × = 142 atm
P1 V1 = RT1 , soit m= (273,15 + 20)
M RT1

Application numérique : 4.6


P1 = 125 atm = 125 × 1,013.105 = 1,266.107 Pa 1. Comme pour l’exercice 4.5, le gaz est parfait, donc :
V1 = 25 L = 25.10−3 m3
m m RT1
T1 = 273,15 + 20 = 293,15 K P1 V = n RT1 = RT1 , soit M =
M P1 V
M = 32 g.mol−1 = 32.10−3 kg.mol−1
D’où : Application numérique :
P1 = 1,0.105 Pa
1,266.107 × 25.10−3 × 32.10−3 V = 9,36 L = 9,36.10−3 m3
m=  4,16 kg
8,314 × 293,15 T1 = 273,15 + 27 = 300,15 K
m = 12 g = 12.10−3 kg
2. Le volume étant constant, la transformation est une trans-
D’où :
formation isochore.
De plus n = cste, donc : 12.10−3 × 8,314 × 300,15
M=  0,032 kg.mol−1 ,
1,0.105 × 9,36.10−3
P nR
= = cste soit 32 g.mol−1
T V

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“doc” (Col. : J’Intègre Visa Prépa) — 2010/3/25 — 19:15 — page 80 — #88

Chapitre 4 • Le gaz parfait

Le gaz étant un gaz diatomique, de la forme X 2 , c’est donc du Soit numériquement :


dioxygène.
2. L’équation d’état des gaz parfaits s’écrit : 2 × 8,314 × 300,15
P2 = = 3,12.105 Pa
16.10−3
m m
P V = n RT = RT ou encore P M = RT
M V Au cours d’une dilatation isotherme, la pression diminue.
m 3. On ferme le robinet R.
Comme r=
V Déterminons les quantités de matière de gaz contenues dans
alors : P M = rRT les récipients (1) et (2).
M et R étant constants, on peut écrire : On a n = 2 mol. Si n 1 et n 2 désignent les quantités de matière
dans les récipents (1) et (2), alors :
P
= cste 
rT  V1
 n1 = n
 V 1 + V2
Le passage de l’état (1) à l’état (2) donne : 
 et


P1 P2  n = n V2
=  2
r1 T1 r2 T2 V1 + V2

P2 T1  10
Soit r2 = r1  n1 = 2 × = 1,25 mol
 16
P1 T2 
Application numérique : soit numériquement  et

P2 = 1,5.P1  6
 n2 = 2 × = 0,75 mol
T1 = 300,15 K 16
T2 = 273,15 + 50 = 323,15 K Dans le récipient (1) la température passe de Q1 = 27 ◦ C
à Q1 = 7 ◦ C et dans le récipient (2) de Q2 = 27 ◦ C à
12.10−3 Q2 = 67 ◦ C.
r1 = = 1,28 kg.m−3
9,36.10−3
Les nouvelles pressions P1 et P2 sont données par :
300,15 
r2 = 1,28 × 1,5 × = 1,78 kg.m−3   n RT 
323,15  P1 = 1 1
 V1

 et
4.7  n 2 RT2
 
 P2 =
V2
1. La pression du gaz est donnée par la loi des gaz parfaits :
soit numériquement
n RT1
P1 =
V1 
  1,25 × 8,314 × (273,15 + 7)
 P1 = = 2,91.105 Pa
 10.10−3
Application numérique : 
 et
n = 2 mol 

T1 = 27 + 273,15 = 300,15 K   0,75 × 8,314 × (273,15 + 40)
 P2 = = 3,25.105 Pa
V1 = 10 L = 1,0.10−2 m3 6.10−3

2 × 8,314 × 300,15
P1 = = 4,99.105 Pa 4.8
1,0.10−2
L’oxygène représente 20 % du mélange respiré par le plon-
2. Après diffusion, le gaz occupera le volume V = V1 + V2 ,
geur.
soit V = 16 L.
Il y a risque à partir d’une pression partielle de 1,6 bar.
Comme la température reste constante et égale à T1 , la nou-
velle pression sera donc : Donc, d’après la loi de Dalton, la pression totale est :

n RT1 Pi
P2 = P= avec Pi = 1,6 bar et X i = 0,20
V1 + V2 Xi
80

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