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SOMMAIRE
CHAPITRE
I
:
LA
NORME
GSM
I-‐ DEFINITIONS
II-‐ OBJECTIFS
III-‐ SPECIFICATIONS
IV-‐ ARCHITECTURE
V-‐ SERVICES
VI-‐ IDENTIFIANTS
VII-‐ ADRESSAGE
ET
NUMEROTATION
I-‐ GENERALITES
II-‐ DUPLEXAGE
III-‐ METHODE
D’ACCES
IV-‐ GESTION
DE
L’ITINERANCE
V-‐ MISE
A
JOUR
DE
LA
LOCALISATION
I-‐ GPRS
II-‐ EDGE
III-‐ UMTS
IV-‐ LTE
1
I-‐ DEFINITIONS
1-‐Radiocommunication
et
concept
mobile
(a) Radiocommunication
(b) Concept
mobile
Un
réseau
est
dit
mobile
lorsqu’il
fournit
au
moins
un
des
deux
services
caractéristiques
de
la
mobilité
:
2-‐ PLMN
Public
Land
Mobile
Network.
Il
s’agit
du
réseau
cellulaire
(GSM,
DCS,
PCS)
d’un
opérateur
dans
un
pays.
(Le
Network
Color
Code)
identifie
un
PLMN
dans
un
pays.
Ces
types
de
réseaux
disposent
de
bande
fréquence
Uplink
et
Downlink
pour
la
communication
:
• GSM
(Global
System
for
Mobil
Communications)
900
:
890-‐915
MHz
et
935-‐960
MHz
Europe
;
• DCS
(Digital
Cellular
Telecommunications
System)
1800
:
1710-‐1785
MHz
et
1805-‐
1880
MHz
Europe
;
• PCS
(Personal
Communications
Service)
1990
:
1850-‐1910
MHz
et
1930-‐1990
MHz
USA.
a-‐ Définition
Une cellule est un ensemble de point dans lequel un mobile peut communiquer avec sa BTS.
2
!! ! !
• Surface
d’une
cellule=
!
avec
R,
le
rayon
de
la
cellule
;
• Portée
d’une
cellule
(P)=2R
;
• Distance
inter
–site=2P=4R.
NB
:
dans
le
but
d’éviter
les
interférences,
deux
cellules
adjacentes
ne
peuvent
utiliser
les
mêmes
fréquences.
Le
principe
de
réutilisation
des
fréquences
(ressources)
est
une
caractéristique
essentielle
des
systèmes
de
téléphonie
cellulaire
de
deuxième
génération
car
les
fréquences
sont
limitées.
Elle
permet
l’utilisation
des
mêmes
canaux
radios
dans
différentes
cellules
pour
accroitre
la
capacité
du
système
tout
en
respectant
une
distance
minimale
appelée
Distance
de
réutilisation
de
ressource.
Pratiquement,
dans
une
cellule,
un
mobile
reçoit
à
la
fois
le
message
utile
dont
la
puissance
vaut
C
qui
lui
est
destiné
et
un
certain
nombre
de
signaux
perturbateurs.
La
connaissance
du
rapport
C/I
entre
ces
puissances,
nous
permettra
de
connaitre
la
qualité
de
la
communication
ainsi
que
la
distance
de
réutilisation
des
fréquences.
Un
motif
ou
cluster
est
un
ensemble
de
cellule
dans
lequel
chaque
fréquence
de
la
bande
passante
allouée
est
utilisée
une
et
une
seule
fois.
Figure
1
:
figure
représentant
un
seul
motif
élémentaire
(à
gauche)
et
un
ensemble
de
motif
dans
le
réseau
(à
droite).
3
On
appelle
Taille
du
motif,
le
nombre
de
cellule
de
motif
(c’est
un
nombre
entier).
Il
est
noté
K
avec
K=i²+i
j+j²
(i
et
j
sont
des
entiers
naturels).
K=1,3,4,7,9,12,13,16,19,21,25,
27,…..
.
NB
:
pour
déterminer
exactement
la
taille
d’un
motif
et
le
rapport
C/I,
il
faut
utiliser
la
formule
suivante
:
(3K)
α/2≥6.C/I
avec
α
:
coefficient
de
propagation
(α=
3,5)
C’est
la
distance
minimale
qui
sépare
deux
cellules
utilisant
les
mêmes
fréquences.
Elle
est
notée
D.
D
=
R
!"
avec
R,
rayon
de
la
cellule
et
K,
la
taille
du
motif.
6-‐ handover
C’est
le
mécanisme
par
le
quel
un
mobile
peut
passer
d’une
à
une
autre,
soit
en
communication
ou
non.
7-‐ Roaming
C’est
un
accord
d’itinérance
entre
opérateurs
offrant
à
leurs
abonnés
respectifs
la
possibilité
de
bénéficier
de
la
continuité
du
service
étant
hors
de
portée
de
leur
réseau
d’origine.
Il
y’en
a
deux
types
:
le
roaming
international
et
le
roaming
national
(pas
standardisé).
II-‐ OBJECTIFS
• Diversification
des
services
fournis
et
comptabilité
avec
ceux
des
réseaux
fixes
;
• Offrir
des
services
spécifiques
dus
à
la
mobilité
des
usagers
(localisation,
handover)
;
• Assurer
la
comptabilité
d’accès
à
n’importe
quel
utilisateur
dans
n’importe
quel
exploitant
le
GSM
;
• Utilisation
efficace
du
spectre
de
fréquence
alloué
;
• Sécurité
et
confidentialité
des
communications
;
• Amélioration
de
la
qualité
de
service
(débit,
temps
de
réponse,
disponibilité,
sécurité,
etc.).
4
IV-‐ SPECIFICATIONS
Global
System
for
Mobile
Communications
(GSM)
est
une
norme
numérique
de
seconde
génération
pour
la
téléphonie
mobile.
Le
groupe
de
travail
chargé
de
la
définir
a
été
établi
en
1982
par
la
conférence
européenne
des
administrations
des
postes
et
télécommunications
(CEPT).
Elle
a
été
spécifiée
et
mise
au
point
par
l’ETSI
(European
Telecommunications
Standards
Institute)
pour
la
gamme
de
fréquences
des
900
MHz.
Une
variante
appelée
Digital
Communication
System
(DCS)
utilise
la
gamme
des
1
800
MHz.
Cette
norme
est
particulièrement
utilisée
en
Europe,
en
Afrique,
au
Moyen-‐Orient
et
en
Asie.
Ces
deux
types
de
réseaux
sont
compatibles
et
les
fréquences
porteuses
peuvent
être
utilisées
dans
le
réseau
d’un
opérateur.
Deux
autres
variantes,
en
850
MHz
et
en
1
900
MHz
(PCS),
sont
également
utilisées.
La
protection
des
données
est
assurée
par
les
algorithmes
de
chiffrement
A5/1
et
A5/2.
Tel
qu’il
a
été
conçu,
le
réseau
GSM
est
idéal
pour
les
communications
de
type
«
VOIX
»
(téléphonie).
Le
réseau
étant
commuté,
les
ressources
ne
sont
allouées
que
pour
la
durée
de
la
conversation,
comme
lors
de
l’utilisation
de
lignes
téléphoniques
fixes.
Les
clients
peuvent
soit
acheter
une
carte
prépayée
soit
souscrire
un
abonnement.
Sous
l’égide
de
l’organisation
3GPP
la
norme
GSM
a
ensuite
été
étendue
pour
prendre
en
charge
de
plus
hauts
débits
et
le
transport
de
données
en
mode
«
paquet
»
par
les
extensions
GPRS
(General
Packet
Radio
Services)
puis
EDGE
(Enhanced
Data
rates
for
GSM
Evolution).
Ces
2
modes
peuvent
cohabiter
avec
le
mode
«
voix
commutée
»
du
GSM
et
utilisent
les
mêmes
antennes
et
les
mêmes
bandes
de
fréquence.
V-‐ ARCHITECTURE
5
Le
téléphone
et
la
carte
SIM
(Subscriber
Identity
Module)
sont
les
deux
seuls
éléments
auxquels
un
utilisateur
a
directement
accès.
La
principale
fonction
de
la
carte
SIM
est
de
contenir
et
de
gérer
une
série
d’informations.
Elle
se
comporte
doc
comme
mini-‐base
de
données
dont
les
principaux
champs
sont
:
• Données
administratives
o _
PIN
:
mot
de
passe
demandé
a
chaque
connexion
o _
PUK
:
code
pour
débloquer
la
carte
• Données
liées
à
la
sécurité
o _
Clé
Ki
:
Valeur
unique,
connue
de
la
seule
carte
SIM
et
du
HLR
o _
CKSN
:
Séquence
de
chiffrement
• Données
relatives
à
l’utilisateur
NB
:
L’identification
d’un
mobile
s’effectue
exclusivement
au
moyen
de
la
carte
SIM.
En
effet
elle
contient
des
données
spécifiques
comme
le
code
PIN
(Personal
Identification
Number)
et
d’autres
caractéristiques
de
l’abonné,
de
l’environnement
radio
et
de
l’environnement
de
l’utilisateur.
L’identification
d’un
utilisateur
est
réalisée
par
un
numéro
unique
(IMSI,
International
Mobile
Subscriber
Identity)
différent
du
numéro
de
téléphone
connu
de
l’utilisateur
(MSISDN,
Mobil
Station
ISDN
Number),
tous
deux
étant
incrustés
dans
la
carte
SDIM.
6
La
station
de
base
est
l’élément
central,
que
l’on
pourrait
définir
comme
un
ensemble
émetteur/récepteur
pilotant
une
ou
plusieurs
cellules.
Dans
le
réseau
GSM,
chaque
cellules
principale
au
centre
de
laquelle
se
situe
une
station
de
base
peut-‐être
divisée,
grâce
a
des
antennes
directionnelles,
en
plus
petite
cellules
qui
sont
des
portions
de
celle
de
départ
et
qui
utilisent
des
fréquences
porteuses
différentes.
C’est
la
station
de
base
qui
fait
le
relais
entre
le
mobile
et
le
sous-‐système
réseau.
Elle
gère
:
2.2-‐ le contrôleur de station de base (BSC : Base Station Controller)
Le
BSC
gère
les
fréquences
radios
utilisées
par
ses
différentes
stations
BTS,
ainsi
que
les
fonctions
d’exploitation
et
de
maintenance
des
stations
de
base
qui
sont
télé-‐exploitées.
Il
assume
de
façon
autonome
les
transferts
intercellulaires
(handover)
des
stations
mobiles
qui
circulent
dans
sa
zone
de
couverture.
7
Le
sous-‐système
réseau
joue
un
rôle
essentiel
dans
un
réseau
mobile.
Il
est
constitué
de
commutateurs
réalisant
les
connexions
et
de
base
de
données
qui
contiennent
des
informations
relatives
aux
abonnés
et
à
leur
position
sur
le
territoire.
3.1-‐ MSC (Mobile Switching Center ou centre de commutation mobile)
Son
rôle
principal
est
d’assurer
la
communication
entre
les
abonnés
du
réseau
mobile
et
ceux
du
réseau
commuté
public
(RTC)
ou
du
réseau
ISDN.
D’un
point
de
vue
fonctionnel,
il
est
semblable
à
un
commutateur
de
réseau
ISDN,
mis
à
part
quelques
modifications
nécessaires
pour
un
réseau
mobile.
De
plus,
il
participe
a
la
fourniture
des
différents
services
aux
abonnés
tels
que
la
téléphonie,
les
services
supplémentaires
et
les
services
de
messagerie.
Il
permet
encore
de
mettre
à
jour
les
différentes
bases
de
données
(HLR,
VLR,
AuC).
Les
commutateurs
MSC
d’un
opérateur
sont
reliés
entre
eux
pour
la
commutation
interne
des
informations.
Des
MSC
servant
de
passerelle
(Gateway
Mobile
Switching
Center,
GMSC)
sont
placées
en
périphérie
du
réseau
d’un
opérateur
de
manière
à
mesurer
une
interopérabilité
entre
réseaux
d’opérateurs.
• Toutes
les
informations
relatives
aux
abonnés
(Statiques)
:
le
type
d’abonnement,
la
clé
d’authentification
Ki,
les
services
souscrits,
le
numéro
de
l’abonné
(IMSI),
etc
• Ainsi
qu’un
certain
nombre
de
données
dynamiques
telle
que
la
position
de
l’abonné
dans
le
réseau
(en
fait,
son
VLR)
et
l’état
de
son
terminal
(allumé,
éteint,
en
communication,
libre,
etc.).
NB
:
les
données
dynamiques
sont
mises
à
jour
par
le
MSC.
Cette
base
de
données
est
souvent
unique
pour
un
réseau
GSM
et
seules
quelques
personnes
y
ont
accès
directement.
• Le
chiffrement
des
transmissions
radio.
Il
s’agit
d’un
chiffrement
faible,
qui
ne
résiste
pas
longtemps
à
la
crypto-‐analyse
!
8
• L’authentification
des
utilisateurs
du
réseau
au
moins
d’une
clé
Ki
qui
est
à
la
fois
présente
dans
la
station
mobile
et
dans
le
centre
d’authentification.
L’authentification
s’effectue
par
résolution
d’une
clé
sur
base
d’un
nombre
RAND
généré
aléatoirement
et
envoyé
au
mobile.
A
partir
de
ce
nombre,
un
algorithme
identique
(algorithme
A3)
qui
se
trouve
à
la
fois
dans
la
carte
SIM
et
dans
l’AuC
produit
un
résultat
(SRES)
sur
la
base
de
la
clé
Ki
et
du
nombre
RAND.
Dès
lors,
lorsqu’un
VLR
obtient
l’identification
d’un
abonné,
il
demande,
au
HLR
du
réseau
de
l’abonné,
le
nombre
RAND
servant
à
la
clé
et
le
résultat
du
calcul
afin
de
le
comparer
à
celui
qui
sera
produit
et
envoyé
par
le
mobile.
Si
les
résultats
concordent,
l’utilisateur
est
reconnu
et
accepté
par
le
réseau.
Grâce
a
ce
mécanisme
d’authentification,
un
VLR
peut
accueillir
un
mobile
appartenant
à
un
autre
réseau
(moyennant
un
accord
préalable
entre
opérateurs
de
réseau
!)
sans
qu’il
ne
soit
nécessaire
de
divulguer
la
clé
de
chiffrement
du
mobile.
3.4-‐ VLR (Visitor Location Register ou enregistreur de localisation des visiteurs).
Cette base de données ne contient que des informations dynamiques et est liée à un MSC.
Elle
contient
des
données
dynamiques
qui
lui
sont
transmises
par
le
HLR
avec
lequel
elle
rentre
en
communication
lorsqu’un
abonné
entre
dans
la
zone
de
couverture
du
centre
de
commutation
mobile
auquel
elle
est
rattachée.
Lorsque
quitte
cette
zone
de
couverture,
ses
données
sont
transmises
à
un
autre
VLR
et
suivent
l’abonné.
Malgré
les
mécanismes
introduits
pour
sécuriser
l’accès
au
réseau
et
le
contenu
des
communications,
le
téléphone
mobile
doit
potentiellement
pouvoir
accueillir
n’importe
quelle
carte
SIM
de
n’importe
quel
réseau.
Il
est
donc
imaginable
qu’un
terminal
puisse
être
utilisé
par
un
voleur
sans
qu’il
ne
puisse
être
repéré.
Pour
combattre
ce
risque,
chaque
terminal
reçoit
un
identifiant
unique
(International
Mobile
station
Equipment
Identity,
IMEI)
qui
ne
peut
pas
être
modifié
sans
altérer
le
terminal.
En
fonction
de
données
au
sujet
d’un
terminal,
un
opérateur
peut
décider
de
refuser
l’accès
au
réseau.
Tous
les
opérateurs
n’implémentent
pas
une
telle
base
de
données.
Chaque
poste
mobile
est
enregistré
dans
l’EIR
dans
une
liste
:
9
Le
NMC
(Network
Management
Center)
opère
de
manière
centralisée,
parmi
les
principales
fonctions
d’administration,
citons
:
L’OMC
(Opération
and
Maintenance
Center)
s’intéresse
au
fonctionnement
des
éléments
du
réseau,
gère
notamment
les
alarmes,
les
dysfonctionnements,
la
sécurité,
…
il
est
constitué
:
• OMC-‐R
(OMC-‐Radio)
qui
prend
en
charge
la
supervision
et
le
contrôle
d’un
ensemble
de
BSC
et
BTS.
• OMC-‐S
(OMC-‐Switching)
qui
permet
de
superviser
et
contrôler
un
ensemble
de
MSC/VLR.
Ce
réseau
s’appuie
sur
le
réseau
de
transfert
de
données,
totalement
dissocié
du
réseau
de
communication
GSM.
VI-‐ Services
.
Les
services
supports
ou
bearer
services
qui
consiste
à
:
la
fourniture
par
un
opérateur
d’une
capacité
de
transmission
avec
des
caractéristiques
techniques
de
débit,
de
taux
d’erreur,
de
mode
de
transmission
(synchrone/asynchrone)
:
liaison
point
à
point
numérique
à
9,6
Kbits/s
(tube
permettant
l’échange
des
informations)
:
10
.
Les
services
supplémentaires
qui
regroupent
toutes
les
facilités
d’utilisation
qui
peuvent
être
offerts
en
complément
des
services
précédents
:
C’est
le
numéro
international
de
l’abonné.
Il
lui
est
affecté
lors
de
la
souscription
d’un
abonnement
auprès
d’un
opérateur.
Il
est
connu
par
la
carte
SIM
et
le
HLR.
Il
est
unique
dans
le
monde
et
permet
d’identifier
un
seul
client
sur
le
plan
international.
Le
numéro
d’IMSI
n’est
pas
connu
de
l’abonné
mobile
et
n’est
utilisé
que
par
le
réseau
GSM.
• MCC
(Mobile
Country
Code
:
3
chiffres)
:
il
s’agit
du
code
du
pays
du
réseau
GSM
(612
pour
la
côte
d’ivoire).
Le
1er
chiffre
du
champ
MCC
identifie
le
continent.
Europe
:
2
;
Etats-‐Unis
:3
;
Asie
:
4
;
Australie
:5
;
Afrique
:
6
;
Amérique
du
sud
:
7.
• MNC
(Mobile
Network
Code
:
2
chiffres)
:
il
s’agit
du
code
du
réseau
mobile.il
est
codé
sur
2
chiffres
et
identifie
de
manière
unique
le
réseau
GSM
à
l’intérieur
d’un
pays.
Orange-‐
CI
(3)
;
MTN-‐CI
(5)
;
Moov-‐CI
(02).
Le
code
réseau
SFR
est
10.
11
• MSIN
(Mobile
Subscriber
Identification
Number
:
10
chiffres
au
maximum)
:
il
s’agit
du
numéro
d’identification
du
mobile.
Il
identifie
l’abonné
mobile
à
l’intérieur
du
réseau
mobile.
NB
:
les
deux
champs
MCC
et
MNC
permettent
de
déterminer
de
façon
unique
dans
le
monde
le
réseau
mobile
de
l’abonné.
Les
deux
premiers
chiffres
du
champ
MSIN
donnent
l’indicatif
du
HLR
de
l’abonné
au
sein
de
son
réseau
mobile.
Les
MSC/VLR
sont
capables,
à
partir
d’un
IMSI
quelconque,
d’adresser
le
VLR
de
l’abonné
correspondant.
C’est le numéro d’appel de l’abonné. Le MSISDN est consisté en trois (3) sous-‐champ :
AB
est
l’indicatif
Mobile
GSM.
PQ
est
le
numéro
du
HLR
Logique
dans
le
Réseau
GSM
et
MCDU
est
le
numéro
de
l’abonné
dans
le
HLR.
3. IMEI
• TAC
(Type
Approval
Code
:
6
chiffres)
:
Il
s’agit
d’un
numéro
indiquant
la
version
de
validation
du
matériel.
• FAC
(Final
Assembly
Code
:
2
chiffres)
:
Il
s’agit
du
numéro
qui
identifie
l’usine
où
a
été
assemblé
le
poste.
• SNR
(Serial
Number
:
6
chiffres)
:
il
s’agit
du
numéro
de
série
de
l’appareil
dans
le
TAC
et
le
FAC.
12
• Spare
(en
réserve
:
1
chiffre)
:
Ce
chiffre
doit
être
codé
à
‘’0’’
lorsqu’il
est
transmis
par
le
mobile.
Le
TMSI
n’est
connu
que
de
la
partie
MS__MSC/VLR.
Le
HLR
n’en
n’a
jamais
connaissance.
A
chaque
changement
de
VLR,
un
nouveau
TMSI
est
attribué,
L’utilisation
du
TMSI
est
optionnelle.
On
peut
avoir
recours
à
l’IMSI
uniquement.
Un
numéro
de
roaming
(numéro
de
réacheminent)
est
utilisé
pour
router
les
appels
vers
un
mobile.
Le
MSRN
(numéro
de
réacheminement)
est
un
numéro
PSTN
(E164)
attribué
temporairement
à
la
MS
et
qui
permet
d’acheminer
l’appel
vers
le
MSC
dans
l’aire
duquel
se
trouve
la
MS
;
tout
se
passe
comme
si
la
MS
est
un
abonné
du
MSC.
A
la
demande
d’un
GMSC
au
HLR
concerné,
un
MSRN
(Mobile
Station
Roaming
Number)
est
alloué
temporairement
par
le
VLR
qui
possède
les
dernières
informations
de
localisation
de
ce
mobile.
Un
numéro
de
réacheminement
(MSRN)
doit
avoir
la
même
structure
que
les
MSISDN
relatifs
à
la
zone
de
localisation
donnée,
dans
un
réseau
GSM
et
dans
un
pays
donné.
L’introduction
de
la
mobilité
dans
les
réseaux
nécessite
la
définition
de
nouvelles
fonctions
par
rapport
au
réseau
fixe
classique.
Le
système
doit
connaitre
à
tout
moment
la
localisation
d’un
abonné
de
façon
plus
ou
moins
précise.
Le
numéro
d’un
terminal
mobile
devient
du
point
de
vue
réseau,
une
adresse
logique
constante
à
laquelle
il
faut
faire
correspondre
une
adresse
physique
qui
elle
ne
varie
pas
au
gré
des
déplacements
du
terminal
mobile.
Le
GSM
utilise
des
adressages
liés
à
l’abonné.
13
Un
réseau
est
identifié
de
façon
unique
dans
le
monde
grâce
aux
codes
MCC
et
MNC
présents
dans
l’IMSI.
Une
zone
de
localisation
est
identifiée
par
l’adresse
LAI
qui
détermine
de
manière
unique
une
zone
de
localisation
au
sein
de
l’ensemble
des
PLMN
GSM
du
monde
(Location
Area
Identification)
est
composée
des
champs
:
• MCC
• MNC
• LAC
:
Location
Area
Code,
qui
est
l’identité
de
la
zone
de
localisation
Une
BTS
est
identifie
à
partir
du
BSIC
(Base
Station
Identity
Code)
qui
est
un
code
de
couleur
composé
de
deux
champs
:
• BCC
(BTS
Colour
Code)
attribué
librement
par
l’opérateur
(3
bits)
;
• NCC
(Network
Colour
Code)
qui
permet
de
s’assurer
que,
sur
les
zones
frontalières,
deux
opérateurs
différents
ont
des
BSIC
différents.
Le
couple
(Fréquence
;
BSIC)
permet
sur
une
zone
donnée
de
déterminer
parfaitement
une
cellule.
A
l’intérieur
d’un
motif,
on
utilise
le
même
BSIC.
Ainsi
les
cellules
utilisant
les
mêmes
fréquences
ne
font
pas
parti
du
même
motif.
Une
cellule
est
identifiée
de
manière
unique
dans
le
monde
grâce
à
son
CGI
(Cell
Global
Identification).
Il
comprend
quatre
(04)
champs
:
• MCC
• MNC
• LAC
• CI
(Cell
Identity)
qui
est
diffusée
par
la
BTS
sur
le
BCCH
14
Les numéros suivants permettent d’identifier un abonné dans un réseau mobile GSM :
• IMSI
• TMSI
• MSISDN
• MSRN
• IMEI
15
I-‐ GENERALITES
L’interface
Radio
appelée
encore
interface
Air
ou
Um
est
le
support
de
transmission
entre
les
stations
de
base
et
les
mobiles.
C’est
une
interface
sans
fil
sur
laquelle
s’effectue
le
multiplexage.
II-‐ DUPLEXAGE
Le
duplexage
est
une
technique
permettant
d’acheminer
une
communication
dans
les
deux
sens
simultanément
à
l’aide
d’un
canal.
L’écart
duplex
(Δ
ou
Ed)
est
la
différence
entre
la
fréquence
descendante
ou
de
réception
ou
Downlink
(Fd)
et
la
fréquence
montante
ou
d’émission
ou
uplink
(Fup).
Soit
Δ=Fd
–
Fup
a) GSM
900
• Uplink
ou
voie
montante
:
890
–
915
Mhz
• Downlink
ou
voie
descendante
:
935
–
960
Mhz
• Largeur
de
bande
=
2
x
25
Mhz
• L’écart
duplex
vaut
45
Mhz
b) GSM
1800
• Uplink
ou
voie
montante
:
1710
–
1785
Mhz
• Downlink
ou
voie
descendante
:
1805
–
1880
Mhz
• Largeur
de
bande
=
2
x
75
Mhz
• L’écart
duplex
vaut
95
Mhz
Chaque porteuse est identifiée de manière physique par un numéro.
a. GSM
900
• Fuplink
=
890,2
+
0,2
(n-‐1)
Mhz
• FDownlink
=
935,2
+
0,2
(n-‐1)
Mhz
avec
n
ε
[1
;
124]
16
b. GSM
1800
• Fuplink
=
1710,2
+
0,2
(n-‐512)
Mhz
• FDownlink
=
1805,2
+
0,2
(n-‐512)
Mhz
avec
n
ε
[512
;
885]
3. Canal physique
Un
canal
physique
est
la
portion
de
ressource
allouée
pour
une
communication
duplex
(bilatérale)
entre
la
station
de
base
et
le
mobile.
4. Canal logique
C’est
une
suite
de
slots
dédiés
à
une
fonction
particulière.
Ces
canaux
sont
soient
dédiés
ou
non
dédiés.
a. Canal dédié
Il
est
encore
appelé
voie
trafic.
C’est
un
canal
duplex
qui
fournit
une
ressource
réservée
à
un
mobile
c'est-‐à-‐dire
un
slot
en
émission
et
un
autre
en
réception,
réservés
exclusivement
au
mobile
jusqu’à
sa
déconnexion.
Nombre de canaux TCH (NTCH) = N canaux physiques – N canaux de signalisation
Nombre
de
canaux
TCH
(NTCH)
=
Np
x
7
(si
le
nombre
d’IT
réservé
n’est
pas
mentionné,
par
défaut
7/8
des
ressources
sont
utilisés
pour
le
transport
de
la
parole).
C’est un canal simplex et partagé par un ensemble de mobiles.
Dans
un
sens
descendant
:
Diffusion
de
la
donnée,
plusieurs
mobiles
sont
à
l’écoute
de
ce
canal.
C’est
un
canal
BCH.
Il
est
encore
appelé
voie
balise.
C’est
un
canal
de
diffusion
sur
lequel
les
BTS
émettent
en
permanence
des
informations
(correction
de
fréquence,
calage
de
la
fréquence,
synchronisation
et
identification
des
BTS,
informations
systèmes).
17
Dans
un
sens
montant
:
c’est
un
accès
multiple.
C’est
le
canal
CCCH
(Appels
des
mobiles,
accès
aléatoires
de
mobiles,
allocation
de
ressources)
La
méthode
d’accès
utilisée
dans
le
GSM
est
le
F/TDMA.
Cette
méthode
consiste
à
partager
les
ressources
en
fréquences
et
en
temps.
Il
est
orienté
circuit
car
une
portion
de
la
ressource
est
réservée
à
un
demandeur
de
canal
qu’il
ne
partagera
pas
jusqu’à
sa
déconnexion.
C’est
le
multiplexage
fréquentiel.
Il
consiste
à
diviser
la
bande
passante
en
canaux
radio
de
largeur
200
KHz
et
d’attribuer
chaque
canal
à
une
BTS
sans
contrainte
temporel.
Soit
124
canaux
duplex
pour
le
GSM
et
374
canaux
duplex
pour
le
DCS
1800.
18
.1 TRX=8 communications (dont 7 pour la parole et 1 pour la signalisation)
C’est
le
multiplexage
temporel.
Il
consiste
à
diviser
chaque
canal
radio
en
huit(8)
intervalles
de
temps
(IT
ou
slot)
pour
former
la
trame
GSM
et
à
attribuer
un
IT
à
chaque
communication.
Son
but
est
d’optimiser
l’utilisation
du
canal
radio
et
permet
aux
usagers
de
se
partager
le
canal
en
temps.
L’émission
et
la
réception
sont
décalées
de
3
slots.
Un
IT
a
une
durée
de
577
µs.
La
trame
est
l’unité
temporelle
de
base
au
niveau
des
réseaux
mobiles
cellulaires
et
dure
4,615
ms.
La
norme
GSM
fixe
une
organisation
précise
pour
les
multiples
des
trames
que
sont
la
multitrame,
la
supertrame
et
l’hypertrame.
19
Le
Burst
est
l’élément
d’information
contenu
dans
un
slot.
Ce
sont
de
petites
quantités
d’informations
envoyées
à
intervalles
réguliers
dû
au
partage
de
la
liaison
radio.
La
norme
définit
(5)
types
de
burst
:
.
Les
bursts
d’accès
qui
sont
envoyés
par
les
mobiles
lorsqu’ils
veulent
entrés
en
contact
avec
le
réseau.
.
Les
bursts
de
synchronisation
qui
contiennent
les
informations
sur
la
localisation
et
les
fréquences
utilisées.
.
Les
bursts
de
bourrage
(dummy
packet)
qui
sont
placés
dans
les
espaces
vides
si
aucune
donnée
ne
doit
être
envoyée.
Pour
être
précis,
ce
burst
est
composé
de
2
salves
de
58
bits
préfixés
interrompus
par
une
séquence
d’entraînement
de
26
bits.
Tous les types de burst ont une forme semblable. Ils sont composés, dans l’ordre, de :
. 148 bits utiles dont le format dépend du type de burst.
.
Bits
de
fin,
aussi
appelés
tail
bit,
terminés
par
une
période
temporelle
de
garde
requise
pour
permettre
à
l’émetteur
de
réduire
sa
puissance
de
70
(dB).
Elle
sert
aussi
à
compenser
la
durée
de
transmission
qui
est
variable
pour
la
réception
d’un
paquet
au
suivant
si
le
mobile
a
bougé
;
Figure : structures des 5 types de burst définis par la norme GSM
20
Le burst d’accès
Ce
burst
est
émis,
sur
un
canal
dédié,
par
la
station
mobile
lorsqu’elle
cherche
à
entrer
en
contacte
avec
le
réseau
soit
pour
l’établissement
d’une
communication,
soit
pour
un
handover.
IL
est
le
plus
court
des
quatre
types
car
il
ne
contient
que
77
bits
(41
bits
de
synchronisation
et
36
bits
d’information).
Son
temps
de
garde
est
de
68,
25
bits,
soit
0,252(ms).
Ce
temps
de
garde
permet
de
tenir
de
compte
de
grandes
cellules
et
d’établir
ainsi
une
communication
avec
un
mobile
distant
jusqu’à
35
(km).
En
calculant
le
temps
de
voyage
d’un
burst,
la
station
peut
asservir
l’instant
du
début
d’émission
pour
compenser
le
retard
entraîné
par
la
propagation
des
ondes.
En
effet,
l’horloge
interne
des
récepteurs
est
synchronisée
grâce
à
un
top
de
synchronisation
envoyé
par
la
station
de
base.
Pour
ce
type
de
burst,
78
bits
d’informations
sont
véhiculés
pour
les
stations
mobiles.
Ces
bits
contiennent
les
renseignements
concernant
les
fréquences
à
utilisées
et
la
localisation
(identité
de
la
station
de
base,
de
la
zone
et
de
la
cellule).
Ce
burst
transport
2X57=
114
bits
d’information
séparées
par
26
bits
qui
sont
une
séquence
d’apprentissage
destinée
à
régler
les
paramètres
de
réception.
De
plus,
la
zone
TB
correspond
à
8,
25
bits.
Enfin,
il
faut
ajouter
à
cela
2
bits
qui
indiquent
s’il
s’agit
d’un
canal
de
données
ou
d’un
canal
de
signalisation
et
6
bits
pour
marquer
la
montée
ou
la
descente
en
amplitude.
Le
type
de
burst
au
format
le
plus
simple.
La
station
de
base
envoie
142
bits
de
données
servant
à
prévenir
des
interférences
possibles
avec
des
fréquences
voisines.
Lorsqu’un
mobile
est
allumé,
le
terminal
teste
le
niveau
de
puissance
des
fréquences
des
cellules
proches
pour
déterminer
la
station
de
base
à
laquelle
il
doit
s’asservir.
Le
burst
de
bourrage
(dummy
burst)
est
une
séquence
prédéfinie
qui
sert
donc
d’étalon
de
puissance
Il
est
aussi
utilisé
pour
forcer
une
décision
de
handover.
21
Le
système
GSM
combine
les
méthodes
de
mise
à
jour
de
localisation
périodique
et
sur
changement
de
zone
de
localisation
qui
sont
toutes
deux
basée
sur
l’utilisation
des
zones
de
localisation
repérées
par
des
numéros.
Une
zone
de
localisation
est
identifiée
par
l’adresse
LAI
(Location
Area
Identification)
composé
des
éléments
suivants
:
-‐ MCC
:
indicatif
de
pays
–
champ
également
présent
dans
l’IMSI,
-‐ MNC
:
indicatif
de
PLMN
–
champ
également
présent
dans
l’IMSI.
-‐ LAC
:
Location
Area
Code
:
code
de
la
zone
de
localisation
librement
affecte
par
l’opération
(jusqu’à
2
octets
au
maximum).
Un
VLR
peut
garder
plusieurs
zones
de
localisation.
En
revanche.
Une
zone
de
localisation
ne
peut
pas
comprendre
des
cellules
de
dépendant
de
VLR
différents.
Pour
éviter
les
transferts
inutiles
de
signalisation,
seul
le
VLR
mémorise
la
zone
de
localisation
courante
de
l’ensemble
des
mobiles
qu’il
gère.
Le
HLR
mémorise
l’identité
du
VLR
courant
de
chaque
abonné
et
non
par
sa
zone
de
localisation.
Outre
son
rôle
dans
la
gestion
de
l’itinérance
des
mobiles,
la
procédure
de
mise
à
jour
de
localisation
permet
au
réseau
de
transférer
dans
le
VLR
l’ensemble
des
caractéristiques
des
abonnés
présent
sous
le
VLR.
Afin
d’éviter
les
recherches
inutiles
d’abonnés
ayant
mis
leur
mobile
hors
tension,
la
norme
GSM,
a
défini
les
procédures
IMSI
Attach
et
IMSI
Detach
(cette
dernière
étant
optionnelle).
A
cet
effet,
les
données
d’abonnement
stockées
dans
le
MSC/VLR
contiennent
un
paramètre
indiquant
si
le
mobile
est
joignable
(sous
tension)
ou
pas
(hors
tension).
Le
recours
à
l’une
ou
l’autre
de
ces
procédures
permet
de
repositionner
la
valeur
de
ce
paramètre.
Pour
exécuter
la
procédure
IMSI
Detach,
le
mobile
reste
sous
tension
quelques
instants
après
la
mise
hors
tension
par
l’usager
et
envoie
un
message
«
IMSI
DETACH
»
au
MSC/VLR.
L’activation
de
cette
fonction
est
laissée
au
choix
de
l’opérateur
car
elle
n’est
pas
forcement
optimal
en
terme
de
signalisation
générée.
En
effet,
la
mise
sous
tension
d’un
grand
nombre
de
terminal
au
même
moment
impliquant
la
procédure
IMSI
Detach
peut
générer
une
pointe
de
signalisation
que
le
réseau
aura
du
mal
à
écouler.
22
La
mise
sous
tension
du
terminal
mobile
enclenche
la
procédure
IMSI
Attach
qui
permet
de
rattacher
ce
mobile
à
sa
zone
de
localisation
et
signaler
que
le
terminal
est
à
nouveau
apte
à
recevoir.
La
procédure
IMSI
Attach
est
vue
comme
une
mise
à
jour
de
localisation
du
point
de
vue
du
VLR.
Si
celui-‐ci
contient
les
informations
concernant
le
mobile,
aucun
message
ne
remonte
jusqu’au
HLR
(on
a
alors
l’équivalent
d’une
mise
à
jour
de
localisation
inter-‐VLR
avec
IMSI),
pour
obtenir
les
informations
(droits,
données
d’authentification,
etc.)
concernant
l’abonné.
Lorsque
le
VLR
n’a
pas
eu
de
contacts
avec
un
mobile
pendant
une
certaine
période
(fixée
par
une
temporisation),
le
réseau
peut
prendre
l’initiative
de
le
«
détacher
».
Cette
procédure
est
appelée
IMSI
Detach
implacate
et
consiste
de
la
part
du
VLR
à
marquer
un
mobile
comme
étant
détaché
du
réseau.
Le
VLR
peut
effacer
les
données
d’un
abonné
qui
n’a
pas
établi
de
contact
radio
pendant
une
période
déterminée
(plusieurs
jours
par
exemple).
Il
fige
alors
le
TMSI
qui
lui
a
été
alloué
dans
le
but
d’éviter
les
conflits
qui
pourraient
se
produire
si
ce
TMSI
était
alloué
à
un
mobile
différent.
Cette
opération
s’appelle
la
purge
des
données
de
l’usager.
Le
VLR
informe
le
HLR
de
cette
opération
qui
positionne
l’indicateur
«
MS
purged
»
dans
l’enregistrement
de
la
MS
concernée.
Ainsi,
toute
demande
de
routage
d’appel
vers
le
mobile
concerné
sera
traitée
comme
si
le
mobile
n’était
pas
joignable.
L’indicateur
est
désarmé
dès
lors
que
le
mobile
effectue
de
nouveau
une
mise
à
jour
de
localisation
ou
un
IMSI
Attach.
23
La
figure
suivante
représente
l’architecture
des
protocoles
GSM
des
différents
éléments
du
réseau.
Figue : piles de protocoles de différents sous-‐systèmes du réseau GSM
24
1. Le
protocole
Call
Control
(CC)
prend
en
charge
le
traitement
des
appels
tels
que
l’établissement,
la
terminaison
et
la
supervision.
2. Le
protocole
Short
Message
Service
(SMS)
qui
permet
l’envoi
de
court
messages
au
départ
d’un
mobile.
La
longueur
d’un
SMS
est
limitée
à
160
caractères
de
7
bits,
soit
140
bytes.
3. Le
protocole
Supplementary
Service
(SS)
prend
en
charge
les
compléments
de
services.
La
liste
de
ces
services
est
longue
mais,
à
titre
d’exemple,
citons
le
Calling
Line
Identification
Presentation
(CLIP),
Le
Calling
Line
Identification
Restriction
(CLIR)
et
Le
Call
Forwarding
Unconditional
(CFU).
4. Le
protocole
Mobility
Management
(MM)
gère
l’identification,
l’authentification
sur
le
réseau
et
localisation
d’un
terminal.
Cette
application
se
trouve
dans
le
sous-‐
réseau.
5. Le
protocole
Radio
Ressource
management
(RR)
s’occupe
de
la
liaison
radio.
Il
interconnecte
une
BTS
et
un
BSC
car
ce
dernier
gère
l’attribution
des
fréquences
radio
dans
une
zone.
25
Le
dimensionnement
des
réseaux
mobiles
est
un
problème
complexe
qui
met
en
jeu
à
la
fois
des
aspects
théoriques
et
pratiques.
Il
s’agit
de
trouver
la
meilleure
architecture
cellulaire
au
le
regard
de
plusieurs
critères
que
l’on
peut
résumer
comme
suit
:
.
Qualité
de
couverture
:
garantir
un
lien
radio
en
tout
point
de
la
zone
à
couvrir
;
.
Absorption
de
la
:
le
réseau
doit
être
capable
de
fournir
un
nombre
de
canaux
de
communication
adapté
à
la
densité
de
trafic
associée
à
chaque
cellule
;
.
Mobilité/
Faciliter
le
Handover
lors
des
changements
de
cellules.
Chaque
BTS
doit
connaitre
ses
voisines
pour
permettre
à
un
utilisateur
de
se
déplacer
sans
perte
de
communications
;
.
Evolutivité
:
Un
réseau
cellulaire
de
type
GSM
est
en
perpétuelle
évolution,
intégrant
de
nouvelles
stations
de
base,
ou
simplement
de
TRX
associé
à
chaque
BTS
;
.
Déploiement
du
réseau
fixe
via
un
ensemble
de
faisceaux
hertziens
pour
interconnecter
les
BTS.
I-‐ Ingénierie
radio
1-‐ Formule
de
base
2-‐ Puissance
de
la
BTS
Elle
est
établie
en
fonction
d’un
bilan
de
liaison
qui
prend
en
compte
la
puissance
émise
au
niveau
de
l’antenne,
la
sensibilité
des
équipements,
le
gain
d’antenne,
le
gain
en
réception,
26
les
différentes
pertes,
et
ceci
pour
le
sens
montant
et
le
sens
descendant
et
qui
donne
l’affaiblissement
maximal
autorisé
sur
la
liaison.
On définit ainsi :
Les
deux
valeurs
trouvées
doivent
être
identiques
pour
le
bilan
de
liaison
soit
équilibré.
C’est
la
garantie
qu’en
limite
de
cellule
le
mobile
pourra
être
«
entendu
»
de
la
BTS
et
inversement.
NB :
-‐ Les
pertes
sont
des
pertes
internes
au
mobile
(câble)
ou
à
la
BTS
(multiplexeur,
duplexeur,
câble)
;
-‐ La
puissance
est
celle
développée
au
niveau
de
l’antenne
(la
PIRE)
;
-‐ Les
gains
en
réception,
au
niveau
de
la
BTS
sont
les
gains
en
puissance
apportés
par
un
amplificateur
bas
niveau
(LNA)
et
s’il
y’a
lieu
par
la
diversité
d’antenne
;
-‐ La
PIRE
(Puissance
Isotrop
Rayonnée
Equivalente)
est
la
puissance
d’émission
des
sites
GSM.
a. Liaison
montante
Seuil réception BS= sensibilité + pertes multi couplage + pertes câbles – gain antenne
b. Liaison descendante
27
Dans
le
réseau
GSM,
garantir
le
lien
radio
n’est
pas
seulement
la
priorité
mais
il
est
aussi
nécessaire
de
garantir
un
certain
trafic.
Les
lois
d’Erlang
permettent
d’estimer
le
taux
d’appels
téléphoniques
pour
une
zone
donnée.
Les
paramètres
considérés
varient
fortement
avec
le
type
de
territoire
concerné,
entre
deux
régions
de
densité
différente,
mais
également
entre
les
zones
d’habitation
et
les
zones
d’activité
professionnelles.
Les tables d’Erlang permettent de déterminer un facteur parmi les trois suivants :
a. Loi B d’Erlang
Cette
loi
est
applicable
au
système
avec
perte.
Le
système
avec
perte
est
un
système
dans
le
quel
l’appel
qui
se
présente
est
rejeté
lorsque
toutes
les
ressources
sont
occupées.
La
loi
de
Rigault
est
une
approximation
de
la
loi
d’Erlang
B
permettant
de
déterminer
le
nombre
de
circuits
ou
de
ressources
à
utiliser
pour
dimensionner
un
réseau
GSM.
Aµ = µ x H Erlang Avec µ le taux d’appel et H la durée moyenne d’un appel
28
II-‐ Planification
ü Le
découpage
du
territoire
en
cellule,
de
telle
sorte
que
tout
le
territoire
soit
couvert
par
le
réseau.
Il
s’agit
en
fait
de
prendre
en
compte
la
densité
de
la
population
d’une
part,
et
les
reliefs
d’autre
part.
ü L’allocation
de
fréquences.
A
cause
des
interférences,
il
n’est
pas
possible
d’utiliser
une
même
bande
de
fréquence
dans
deux
cellules
adjacentes.
Le
nombre
de
fréquences
disponibles
dans
chaque
cellule
doit
permettre
d’acheminer
un
nombre
suffisant
de
communications.
ü La
réduction
de
la
taille
des
cellules.
Si
l’on
se
rend
compte
que
la
capacité
des
antennes
est
insuffisante
pour
acheminer
le
trafic
(prévu
ou
existant),
il
est
nécessaire
de
diminuer
la
taille
des
cellules,
afin
d’augmenter
le
nombre
des
antennes.
III-‐ DIMENSIONNEMENT
Il
doit
prendre
en
compte
les
contraintes
radio
et
les
contraintes
de
trafic.
Il
est
possible
dans
un
premier
temps
pour
une
zone
géographique
donnée
d’estimer
la
capacité
globale
d’un
système
GSM
en
exploitant
le
modèle
hexagonal
théorique.
Plusieurs types de station de base sont disponibles suivant l’environnement à couvrir :
• Antennes
omnidirectionnelles
qui
rayonnent
sur
360°
et
destinées
aux
zones
rurales
;
• Antennes
directionnelles
qui
rayonnent
dans
une
seule
direction
en
forme
de
panneaux
utilisées
pour
couvrir
des
zones
urbaines
;
• Antennes
cylindriques
(Faisceaux
Hertziens)
pour
relier
les
BTS
aux
BSC.
Elle
consiste
à
diviser
une
cellule
en
plusieurs
secteurs,
chaque
secteur
utilisant
un
ensemble
différent
de
canaux
et
une
antenne
directionnelle.
Et
chaque
secteur
peut
être
considéré
comme
une
nouvelle
cellule.
En
général,
les
sites
trisectoriels
sont
utilisés
en
zones
urbaines,
les
sites
omnidirectionnels
en
zones
rurales
et
les
sites
bisectoriels
pour
la
couverture
des
routes.
S333 : BTS tri sectorielle avec 3 porteuses par secteur soit 9 porteuses ou 9 TRX
S232
:
BTS
tri
sectorielle
avec
2
porteuses
pour
le
1er
secteur,
3
porteuses
pour
le
2ème
secteur
et
2
porteuses
pour
le
secteur
3
soit
7
porteuses
ou
7
TRX
30
I-‐ GPRS
Un
réseau
GPRS
est
en
premier
lieu
un
réseau
IP.
Le
réseau
est
donc
constitué
de
routeurs
IP.
L’introduction
de
la
mobilité
nécessite
par
ailleurs
la
précision
de
deux
nouvelles
entités
:
Le
réseau
GPRS
vient
ajouter
un
certain
nombre
de
‘’modules’’
sur
le
réseau
GSM
sans
changer
le
réseau
existant.
Ainsi,
sont
conservés
l’ensemble
des
modules
de
l’architecture
GSM
et
sont
ajoutés
un
certain
nombre
de
modules
pour
le
fonctionnement
du
réseau
GPRS.
Le
service
GPRS
permet
de
considère
le
réseau
GSM
comme
un
réseau
de
transmission
de
données
par
paquets
avec
un
accès
radio
et
des
terminaux
mobiles.
Le
réseau
GPRS
est
compatible
avec
des
protocoles
IP
et
X.25.
La
transmission
par
paquet
sur
la
voie
radio
permet
d’économiser
la
ressource
radio
:
un
terminal
est
susceptible
de
recevoir
ou
d’émettre
des
données
à
tout
moment
sans
qu’un
canal
radio
soit
monopolisé
en
permanence
comme
c’est
le
cas
en
réseau
GSM.
Le
débit
maximal
instantané
annoncé
pour
le
GPRS
est
de
171.2
Kbit/s
même
s’il
est
limité
à
48
Kbit/s
en
mode
descendant.
(Limite
actuelle
des
terminaux
GPRS).
C’est
le
commutateur
réseau
de
données.
Il
est
l’équivalent
du
MSC
dans
l’architecture
voix
GSM.
Il
a
pour
fonction
de
vérifier
l’enregistrement
des
abonnés,
de
les
authentifier
et
d’autoriser
les
communications.
Il
est
connecté
à
plusieurs
BSC
et
présent
dans
le
site
d’un
MSC.
C’est
l’interface
logique
entre
l’abonné
GSM
et
un
réseau
de
donnée
externe.
Il
a
pour
mission
d’une
part
la
gestion
des
abonnés
mobiles
actifs
et
d’autre
part
le
relais
des
paquets
des
données.
Il
s’interface
avec
d’autres
nœuds
(HLR,
MSC,
BSC,
GGSN,
Charging
Gateway).
31
NB
:
la
gestion
des
abonnés
GPRS
se
fit
par
le
registre
HLR/GR
(GPRS
Register),
hébergé
dans
le
HLR/GSM
existant
et
visibles
de
tous
les
SGSN
du
réseau
GPRS.
3. PCU
Pour
déployer
le
GPRS
dans
les
réseaux
d’accès
on
réutilise
les
infrastructures
et
les
systèmes
existants.
Il
faut
leur
rajouter
une
entité
responsable
du
partage
des
ressources
et
de
la
retransmission
des
données
erronées.
L’unité
de
contrôle
de
paquets
(PCU,
Paquet
Control
Unit)
par
une
mise
à
jour
matériel
et
logiciel
dans
les
BSC.
4. Backbones GPRS
L’ensemble
des
entités
SGSV,
GGSN
des
routeurs
IP
éventuels
reliant
les
SVSG
et
GGSN
et
les
liaisons
entre
équipements
est
appelé
réseau
fédérateur
GPRS
(GPRS
backbones).
On
peut
distinguer
deux
types
de
backbones
GPRS
:
5. CGF
6. MS
Une
station
mobile
GPRS
(MS,
Mobile
Station)
peut
fonctionner
dans
l’une
des
classes
suivantes
:
Classe
A
:
Un
mobile
GPRS
classe
A
peut
se
rattacher
simultanément
aux
réseaux
32
Un
mobile
classe
A
GPRS
doit
disposer
au
minimum
de
deux
ITs
dans
le
sens
montant
et
de
deux
ITs
dans
le
sens
descendant.
Des
ITs
supplémentaires
peuvent
lui
être
alloués
pour
le
trafic
GPRS
afin
d’améliorer
la
vitesse
de
transfert.
Classe
B
:
Un
mobile
GPRS
classe
B
peut
s’enregistrer
auprès
d’un
MSC/VLR
et
d’un
SGSN
simultanément
afin
de
pouvoir
disposer
des
services
GSM
et
GPRS.
Il
dispose
d’un
mode
de
veille
double
qui
scrute
les
appels
classiques
et
les
demandes
de
service
GPRS
mais
qui
ne
peuvent
activer
qu’un
seul
type
de
service.
Si
l’usager
est
actif
dans
une
session
GPRS
et
qu’il
revoit
un
appel
téléphonique
entrant,
il
peut
soit
continuer
sa
session
auquel
cas
l’appel
téléphonique
est
redirigé
vers
sa
boite
vocale,
soit
accepter,
l’appel
téléphonique
et
dans
ce
cas,
la
session
GPRS
est
suspendue
;
elle
sera
reprise
à
la
fin
de
l’appel
téléphonique.
Un
mobile
GPRS
classe
B
requiert
au
minimum
un
IT
dans
le
sens
montant
et
un
dans
le
sens
descendant.
Des
IT
supplémentaires
peuvent
lui
être
alloues
pour
le
trafic
GPRS
afin
d’améliorer
la
vitesse
de
transfert.
Classe
C
:
L’usager
doit
positionner
son
mobile
soit
en
mode
GSM,
soit
en
mode
GPRS.
En
mode
GSM,
il
a
accès
à
toutes
les
fonctionnalités
d’un
terminal
GSM
ordinaire.
En
mode
GPRS,
il
peut
initier
des
sessions
de
données.
Un
mobile
GPRS
classe
C
a
deux
comportements
possibles
:
Mobile
GPRS
Classe
CC
:
Il
s’enregistre
au
réseau
GSM
et
se
comporte
comme
un
mobile
GSM
ne
pouvant
ainsi
accéder
qu’aux
services
de
commutation
de
circuit.
a. Classes multislot
Indépendamment
des
classes
de
terminaux
(A,
B,
C),
la
classe
multislot
d’une
station
mobile
est
un
des
principaux
facteurs
différentiateur.
Elle
permet
de
déterminer
le
nombre
maximum
d’IT
que
la
station
mobile
peut
utiliser
dans
les
sens
montant
d’une
part,
et
dans
le
sens
descendant
d’autre
part.
elle
indique
par
ailleurs
le
nombre
total
d’IT
pouvant
être
utilisé
simultanément
dans
les
sens
montants
et
descendants.
Par
exemple,
si
la
classe
est
6,
4
IT
au
maximum
peuvent
être
alloués
à
la
station
mobile,
dont
un
nombre
inférieur
ou
égale
à
3
dans
le
sens
descendant
et
un
nombre
inférieur
ou
égal
à
2
dans
le
sens
montant.
33
Rx
:
Nombre
maximum
d’IT
dans
le
sens
descendant
que
la
station
mobile
peut
utiliser
par
trame
radio
GSM
appelée
trame
TDMA
(Time
Division
Multiple
Access).
Tx
:
Nombre
maximum
d’IT
dans
le
sens
montant
que
la
station
mobile
peut
utiliser
par
trame
TDMA,
Somme
:
Nombre
total
d’IT
dans
les
sens
montant
et
descendant
que
la
station
mobile
peut
utiliser
simultanément
à
un
instant
donné
par
trame
TDMA.
Classes Multislot
34
NB
:
Chaque
terminal
est
capable
de
communiquer
en
utilisant
plusieurs
IT
de
chaque
trame
radio
GSM
qui
en
contient
8
et
ce
dans
les
deux
sens
(montant
et
descendant).
Ce
qui
permet
en
théorie
un
débit
maximal
en
utilisant
le
codage
CS-‐4
de
huit
fois
21,40
Kbit/s,
soit
172,1
kbit/s.
Par contre, un tel débit ne sera jamais atteint pour plusieurs raisons :
• Les
seuls
schémas
de
codage
implantés
et
utilisés
sont
CS-‐1
et
CS-‐2.
On
ne
dépassera
donc
pas
13,4
kbit/s
par
IT.
En
effet,
l’efficacité
des
différents
codages
est
inversement
proportionnelle
à
leur
résistance
aux
erreurs.
Les
codages
CS-‐3
et
CS-‐4
permettent
d’obtenir
d’excellents
débits
par
IT,
mais
sont
difficilement
utilisables
car
ils
nécessitent
des
conditions
de
communication
excellentes
entre
le
terminal
et
les
stations
de
base,
ce
qui
est
rarement
le
cas.
• Il
est
aussi
peut
probable
que
le
nombre
d’IT
utilisés
pour
communiquer
soit
égal
à
8.
Les
terminaux
actuels
supportent
3
à
4
IT.
De
plus,
cela
reviendrait
à
allouer
la
capacité
entière
d’une
trame
radio
à
un
seul
utilisateur,
ce
qui
n’est
pas
forcement
souhaité
par
l’opérateur.
Enfin,
considérons
non
pas
le
débit
théorique
mais
le
débit
utile,
c’est-‐à-‐dire
réellement
dédié
au
transport
des
données
utilisateur.
Il
et
égal
au
débit
théorique
auquel
on
retranche
le
débit
induit
par
les
entêtes
des
couches
protocolaires.
Pour
une
communication
en
CS-‐2
le
débit
utile
n’est
pas
de
10,4
kbit/s
pour
un
débit
théorique
de
13,4
kbit/s.
35
Le
GPRS
est
lui-‐même
susceptible
d’évoluer
vers
la
technologie
EDGE
(Enhanced
Data
Rates
for
GSM
Evolution).
Cette
dernière
propose
un
débit
supérieur
(en
pratique
100
kbit/s)
et
nécessite
une
modification
technique
moindre
que
pour
l’UMTS
(Elle
est
qualifiée
à
ce
titre
de
technologie
2,75
G).
Elle
est
en
revanche
beaucoup
plus
onéreuse
que
la
migration
GSM/GPRS
car
elle
nécessite
une
nouvelle
technologique
de
modulation.
II-‐ EDGE
Enhanced
Data
Rates
for
GSM
Evolution
(EDGE
acronyme
anglais
signifiant
aussi
«
tranchant
(d’une
lame)
»)
est
elle-‐même
une
extension
du
GSM
avec
rétrocompatibilité.
Il
est
connu
aussi
sous
les
noms
Enhanced
GPRS
(EGPRS),
IMT
Single
Carrier
(IMT-‐SC)
ou
Enhanced
Data
rates
for
Global
Evolution.
EDGE
est
considéré
comme
une
technologie
pré
-‐
3
G
et
fait
partie
des
solutions
3
de
IUT.
EDGE
est
souvent
utilisé
en
complément
d’un
réseau
UMTS
pour
offrir
des
services
à
haut
débit
à
davantage
d’utilisateurs
en
zone
rurale
ou
en
zone
suburbaine.
Cette
norme
a
aussi
été
une
étape
dans
l’attente
du
lancement
des
réseaux
3G
et
4G
qui
sont
une
solution
plus
performante
pour
les
utilisateurs,
mais
nécessitent
des
investissements
plus
importants
pour
les
opérateurs
mobiles.
EDGE utilise les mêmes bandes de fréquences et la même méthode d’accès que le GSM.
Le
standard
EDGE
vise
à
optimiser
la
partie
radio
d’un
réseau
mobile
pour
le
transfert
de
‘’données’’
afin
d’augmenter
les
débits
principalement
en
voie
descendante
(c’est-‐à-‐dire
pour
les
téléchargements).
EDGE
est
quatre
fois
plus
efficace
que
le
GPRS.
GPRS
utilise
quatre
méthodes
de
code
(CS-‐1
à
CS-‐4)
quand
EDGE
utilise
neuf
modulations
et
méthode
de
codage
(MCS-‐1
à
9).
36
III-‐
UMTS
(Universal
Mobile
Telecommunications
System)
L’évolution
technologique
introduite
par
le
GPRS
et
EDGE
se
produit
avec
l’UMTS.
Il
assure
la
superposition
des
sous-‐systèmes
réseaux
du
GSM
et
du
GPRS
et
change
totalement
le
sous-‐
système
radio
par
l’apport
de
nouveaux
équipements
(Node
B
et
RNC).
L’UMTS
est
une
des
trois
normes
de
mobiles
de
3ème
génération
(3G)
qui
s’inscrit
dans
un
contexte
mondial
d’interopérabilité.
Ce
standard
permettra
à
la
fois
la
téléphonie
mobile
et
le
transport
de
données
(images
vidéo
en
direct,
Visio
conférence
mobile,
etc.)
avec
un
débit
supérieur
aux
technologies
précédentes.
La
technique
de
duplexage
utilisée
est
celle
du
réseau
GSM,
le
duplexage
en
fréquence
:
La
bande
de
fréquence
totale
alloué
au
système
est
séparés
en
sous-‐bandes
d’égales
importance,
une
sous
bande
pour
la
voie
montante
et
une
sous
bande
pour
la
voie
descendante.
Le
débit
maximum
théorique
est
variable,
suivant
la
localisation
de
l’utilisateur,
passant
de
2
Mbits/s
pour
un
utilisateur
stationnaire
à
384
Kbit/s
pour
un
utilisateur
mobile.
Les
bandes
de
fréquences
dépendent
des
technologies
d’accès
radio
:
• ITRA/FDD
ü En
Uplink
:
1920
–
1980
Mhz
soit
60
Mhz
;
ü En
Downlink
:
2010
–
2070
Mhz
soit
60
Mhz.
La largeur du canal radio est de 5 Mhz soit 12 porteuses duplexes ou 12 TRX.
• UTRA/TDD
ü En
Uplink
:
1900
–
1920
Mhz
soit
20
Mhz.
Cela
fait
4
porteuses
simplexes
;
ü En
Downlink
:
2010
–
2025
Mhz
soit
15
Mhz.
Cela
représente
3
porteuses
simplexes.
Le
réseau
UMTS
est
complémentaire
aux
réseaux
GSM
et
GPRS.
Le
réseau
GSM
couvre
les
fonctionnalités
nécessaires
au
service
de
type
Voix
en
mode
circuit.
Le
GPRS
apporte
les
37
La
mise
en
place
d’un
UMTS
va
permettre
à
un
opérateur
de
compléter
son
offre
existante
par
l’apport
de
nouveaux
services
en
mode
paquet
complétant
ainsi
les
réseaux
GSM
et
GPRS.
Téléphone UMTS
Le
Node
B
est
l’antenne
de
l’UMTS
comme
la
BTS
l’est
pour
le
système
GSM.
Il
gère
la
couche
physique
de
l’interface
radio,
régit
le
codage
du
canal,
l’entrelacement,
l’adaptation
du
débit
et
l’étalement.
Il
communique
directement
avec
le
mobile
via
l’interface
Uµ.
C’est
le
contrôleur
de
Node
B.
il
est
l’équivalent
de
BSC
dans
le
GSM.
Il
contrôle
et
gère
les
ressources
radio
en
utilisant
le
protocole
RRC
(Radio
Resource
Control)
pour
définir
les
procédures
et
communication
et
le
réseau.
Il
s’interface
avec
le
réseau
pour
les
transmissions
en
mode
paquet
et
en
mode
circuit.
Le
RNC
est
directement
relié
à
un
Node
B,
il
gère
alors
:
38
Les
versions
7
et
8
(rel-‐8
du
3GPP),
appelées
HSPA+
ou
(3.75G),
ont
défini
de
nouvelles
améliorations
de
la
norme
UMTS
(voir
article
HSPA+)
permettant
d’atteindre,
pour
la
variante
FDD
utilisée
en
Europe
en
2013,
des
débits
descendants
pics
de
21
Mb/s,
42
Mb/s
en
«
Dual
Carrier
»
et
même,
dans
le
futur
84
Mb/s
en
mode
multi
antennes
MIMO.
Le
débit
montant
crête
est
limité
à
5,8
Mb/s
ou
11,5
Mb/s
selon
la
catégorie
de
terminal
(pas
de
mode
"Dual
Cell",
ni
de
codage
64QAM
en
liaison
descendante).
L’implémentation
qui
en
est
faite
sur
les
réseaux
3G
français
en
2014
et
qui
est
supportée
par
les
terminaux
récents
(smartphones
et
tablettes)
correspond
à
la
variante
dite
«
DC-‐
HSPA+
»
qui
implique
d’utiliser
deux
cellules
radio
simultanément
(deux
bandes
de
fréquence
UMTS
adjacentes
de
5
MHz);
elle
permet
un
débit
pic
descendant
de
42
Mb/s.
NB:
Ces
débits
théoriques
crêtes
supposent
un
terminal
immobile,
placé
dans
des
conditions
de
réception
radio
parfaites
et,
en
pratique,
d’avoir
un
seul
terminal
actif
à
un
instant
donné
dans
la
cellule
radio
(zone
couverte
par
la
ou
les
antennes
du
Node
B).
39
La
partie
radio
du
réseau
Radio
Access
Network
appelée
«
eUTRAN
»
est
simplifiée
par
l’intégration
dans
les
stations
de
base
«
eNode
B
»
des
fonctions
de
contrôle
qui
étaient
implémentées
dans
les
RNC
(Radio
Network
Controller)
des
réseaux
UMTS.
Pour
remplacer
la
fonction
d’interconnexion
des
RNC,
des
liens
directs
entre
les
eNode
B
(appelés
X2)
sont
utilisés.
Le
RAN
d’un
réseau
LTE
se
limite
donc
aux
eNode
B,
aux
antennes
et
aux
liaisons
en
fibres
optiques
vers
les
antennes
distantes
(liens
CPRI)
et
celles
reliant
les
eNode
B
entre
eux
et
avec
le
cœur
de
réseau
(réseau
de
backhaul).
Le
cœur
de
réseau
appelé
«
EPC
»
(Evolved
Packet
Core)
ou
«
SAE
»
(System
Architecture
Evolution),
est
bâti
sur
des
technologies
«
full
IP
»,
c'est-‐à-‐dire
utilisant
uniquement
les
protocoles
internet
pour
la
signalisation,
le
transport
de
la
voix
et
des
données.
40
Dans
le
cas
d’une
cohabitation
avec
un
réseau
UMTS,
le
LTE
nécessite
une
couverture
radio
et
des
fréquences
hertziennes
spécifiques
et
desantennes
relais
le
plus
souvent
dédiées
(antennes
MIMO)
qui
peuvent
être
colocalisées
avec
celles
d’un
réseau
UMTS.
41