Vous êtes sur la page 1sur 2

Connexion au fil de l'éternité.

La mort est une illusion du mental, une illusion du moi.

De tout ce temps que je accompagne les malades, je n'ai jamais eu une connexion aussi
fort avec la mort.

Il y a quelques jours, je me suis réveillé avec une crise de panique très forte. La peur m'a
envahi. Je croyais mourir.

Pendant quelques jours, les conséquences de cette peur sont restées dans toute mon
corps.

De tout même, je continue à faire mon travail interne. En particulier, relax et expérience de
paz toutes les nuits avant de dormir.

Avec beaucoup de besoin de calmer cette peur pour qu'elle n'affecte pas ma vie
quotidienne, j'accompagne ma journée avec de demandes pour que cette paix s'exprime en
moi, et j'écoute à l'intérieur de moi l'expression de "Porte la paix en toi et portela aux autres".

Grâce aux exercices de méditation que j'ai commencé à faire la semaine dernière, je me
prépare à laisser cette peur s'exprimer en moi. À chaque fois que je m'opposais à cette
peur, la peur s'accentuait.

Je me suis donc mis dans une attitude d'observation, avec courage et en me laissant aller à
tout ce qui se passait. Connexion avec l'observateur.

Je me retrouve chez un patient souffrant d'alzheimer et avec la peur dans mon corps, je me
connecte à sa peur, son agitation et j'essaie de comprendre ce qu'il ressent. Nous nous
sentions la même chose.

Je reste connecté à l'expression de porter la paix en toi et de la porter aux autres, donc à ce
moment-là, je parle d'une voix basse, douce, gentille et je prends tout le temps du monde.
Je suis entré dans l'espace du mi-temps, le moment présent, pour lui aider à se calmer.
Chaque fois que mon patient était agité, le principe ne t'oppose pas à une grande force...
venait à mon esprit, alors je recule jusqu'à que son agitation s'affaiblissait, puis j'avançais
avec résolution. Comme je suis connecté au moment présent, je n'étais pas pressé et je
laissait cette force, cette agitation s'exprimer je l'accompagnait jusqu'à qu'elle s'affaiblissait.
Comment l'image de ceux qui pratiquent le Jujitsu, Silo il avait parlé à un moment donné. Et
toujours avec l'observateur.

Quand je commence à écouter sa fille à m'expliquer comment son père passe ses nuits,
j'avais très bien compris que son père avait peur de mourir. Peur de lâcher prise du corps. À
chaque fois qu'il s'endormait, mon patient avait la sensation de partir et cela m'a fait penser
à Morphée, le dieu du sommeil, le cousin de la mort. Peur, la même peur que je ressentais.
Lâcher prise était la réponse.

D'un coup, il m'est venu à l'esprit que la peur était l'opposé de l'amour. Mon patient avait
besoin d'une voix qui lui murmurait dans l'oreille, lui calmant, comme une mère murmure à
son bébé. Chaque fois que je me prépare à faire cela avec mes patients, ma peur
disparaissait et la leur aussi. Je le sens en moi. Dans tout mon être.

Quand je sors de la maison de cette patiente, une énorme émotion m'a envahit: la mort est
une illusion. Je suis choqué. Un 'amour pur m'a envahit. Un immense merci et une paix
éternelle.

Mon être est cet amour et cette paix qui étaient, qui sont et seront en moi pour toute
l'éternité.

Je suis cela et j'ai besoin de me communiquer avec cela à chaque fois que j'ai peur. Parce
que la paix éternelle est en moi. C’est dans un présent continu qui s’exprime au-delà de la
réalité que mes yeux saisissent dans ma vie quotidienne. C'est toujours à l'intérieur que je la
dois chercher.

Vous aimerez peut-être aussi