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Royal School (Agréée par l’Etat ) Ambiances de travail

Ambiances de travail

1. Identification des dangers


• Bruit
• Eclairage
• Ambiance thermique
• Aération et assainissement

2. Modalités d’exposition aux dangers


• Exposition à des amplitudes sonores trop importantes
• Eclairage mal adapté (insuffisant ou trop puissant)
• Exposition à des températures extrêmes (dans l'atmosphère de travail ou par contact)
• Exposition à des pollutions d'origine chimique, biologique ou radioactive, ou lorsqu’un agent
travaille en milieu clos ou confiné

3. Moyens de prévention
Organisationnels
• Limitation du nombre de travailleurs et de la durée d’exposition
• Intégration de la sécurité dans la conception des locaux ou lors de leur
restructuration
• Aménagement du poste de travail
Techniques
Collectifs :
• Utilisation de matériaux absorbants sur les parois, ou capotage des équipements
bruyants pour les dangers liés au bruit
• Systèmes de ventilation (et de compensation d'air) adaptés à la nature du travail
effectué
• Systèmes de captage à la source vérifiés et entretenus périodiquement
Individuels :
• Equipements de protection individuelle adaptés et en bon état
• Pauses régulières lors de l'exécution du travail
Humains
• Formation et information sur les risques liés aux ambiances et à leurs
conséquences parfois définitives

Cité Rabia Tahar N° 174 Bt 7A Bab Ezzouar Tel/Fax : 021 24 08 82 Mob : 0555 02 91 90 – 0664 42 83 42
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1 - Le bruit

2 - Les méfaits du bruit

3 - La prévention

1 - Le bruit
Lorsque nous écoutons de la musique sur un haut-parleur, la membrane de celui-ci vibre. Ces
vibrations entraînent des compressions successives de l ‘air sous forme d’ondes qui se
propagent dans toutes les directions. Cette série de pressions constitue le son. Un son devient
un bruit lorsque sa perception acoustique est gênante ou désagréable. Le bruit, ou ondes
sonores, peut se propager dans l’eau de façon moins intense que dans l’air, mais aussi dans
des solides.

Un son est caractérisé par :


- Sa hauteur :
Elle est exprimée en fréquence, ce qui correspond à un nombre de vibrations durant une
seconde ; elle est exprimée en Hertz (Hz) ; 100 Hz = 100 vibrations par seconde. Plus la
vibration est élevée plus le son est aigu. L’oreille humaine peut percevoir des sons allant de 20
Hz à 20 000 Hz. Les fréquences utilisées dans la conversation se situent entre 250 et 4 000
Hz, avec un maximum situé entre 1 000 et 2 000 Hz.

< 20 Hz
Infrasons
20 à 200 Hz
Sons graves
200 à 2 000 Hz
Sons médiums
Sons aigus 2 000 à 20 000 Hz
> 20 000 Hz
Ultrasons

- Son intensité :

Elle est exprimée en décibel (dB). En acoustique on utilise cette échelle de mesure
logarithmique car le bruit varie dans des proportions très importantes de 1 à plus de cinq
milliards. Le décibel correspond au niveau de pression acoustique perçu par notre oreille. Ce
niveau en dB ne reflète pas tout a fait la perception de l’oreille. Pour tenir compte de sa
sensibilité particulière dans les fréquences moyennes, on utilise la pondération A (dB(A)), qui
favorise la zone des 1000 Hz à 5000 Hz et atténue les basses fréquences.
Lorsque deux machines produisent un niveau sonore de 85 dB(A) chacune, le total de
l’ensemble nous donne un niveau de pression acoustique de 88 dB(A) soit 3 dB de plus ; sur
l’échelle logarithmique une augmentation de 3 dB nous indique que le bruit a doublé.

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Voici des exemples de niveau sonore :

Activité Niveau Effets


40 dB
Bureau calme
Bureau bruyant 60 dB
Travail intellectuel pénible
Conversation animée 65 dB
Fatigue auditive
Usine moyenne 75 dB
Présomption de risques pour
Atelier d’ajustage 85 dB
l’audition
Walkman 90 dB
Risque avéré pour l’audition
Ponçage 90 dB
Scie circulaire 100 dB
Atelier de chaudronnerie 110 dB
Marteau piqueur 120 dB
Banc d’essai de moteur 130 dB Seuil de la douleur

Comment percevons-nous les sons :

Chaque fois que nous percevons un son, une vibration se propage et parvient à nos oreilles.

L’oreille est composé de 3 parties :

- L’oreille externe où le pavillon recueille les sons pour les canaliser vers le conduit auditif.

- L’oreille moyenne où l’onde sonore va heurter le tympan qui est une membrane ; le tympan
va vibrer et ainsi faire bouger les trois osselets (marteau, enclume et étrier) situés à l’arrière de
celui-ci. Les mouvements des osselets vont transmettre l’onde sonore à l’oreille interne.

- L’oreille interne qui va transformer les vibrations en impulsions électriques qui seront
décodées et interprétées par le cerveau.

2 – Réglementation
1. Instruction n°009 du 28 Juin 1986 relative à la protection de la santé des travailleurs
exposés aux nuisances sonores
2. Décret 91- 05 Article 15 :les organismes employeurs sont tenus de maintenir l’intensité
des bruits supportés par les travailleurs à un niveau compatible avec leur santé par la
réduction de l’intensité des bruits à leur source d’ émission…………. ...

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3 - Les méfaits du bruit


En France un peu plus de 3 millions de salariés sont exposés à des nuisances sonores
(enquête Sumer 94). La surdité professionnelle n’épargne personne, elle n’est pas guérissable
et elle a de multiples conséquences humaines et économiques.

Les bruits > 85 dB(A) peuvent entraîner une surdité bilatérale définitive irréversible,
reconnue en maladie professionnelle (tableau 42)…

Les bruits < 85 dB(A) peuvent générer une fatigue auditive, de l’agressivité, de la nervosité
ainsi que des troubles du sommeil et de la tension artérielle …

De plus, en entraînant une fatigue et une diminution de la concentration, le bruit peut être un
facteur de diminution de la qualité du travail, et d’augmentation d’accidents du travail.

Niveau d’exposition
Niveau de pression
quotidienne au Obligations du chef d’entreprise
acoustique de crête
bruit
Valeurs d’exposition - Mise à disposition de protecteurs
inférieures auditifs individuels
déclenchant l’action 80 dB(A) 135 dB(C) - Information et formation des
de prévention (niveau travailleurs
1) - Examen audiométrique préventif
- Programme de mesures technique ou
organisation du travail visant à réduire
Valeurs d’exposition l’exposition au bruit
supérieures - Signalisation appropriée, limitation
déclenchant l’action 85 dB(A) 137 dB(C) d’accès
de prévention (VAS) - Vérification du port de protecteurs
(niveau 2) auditifs individuels
- Surveillance médicale renforcée des
travailleurs exposés
Valeurs limites
- Adoption immédiate des mesures de
d’exposition (tenant
réduction du niveau d’exposition au
compte de
bruit à des valeurs inférieures aux
l’atténuation assurée
87 dB(A) 140 dB(C) valeurs limites
par les protecteurs
- Identification des causes de
auditifs individuels
l’exposition excessive et adaptation
portés par le
des mesures de protection
travailleur)

4 - La prévention
Un bruit correspond à une pression de l’air et une pression se mesure. L’appareil utilisé est un
sonomètre intégrateur. Il est composé d’un microphone, d’un amplificateur et de filtres de
pondération. On peut faire deux types de mesure :

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- Des instantanées de courte durée, ce qui permet de se donner une idée du niveau
sonore d’exposition des salariés pendant certaines phases de travail bien précise.

- Des dosimétries de longue durée, qui vont permettre d’estimer l’exposition globale des
salariées au bruit pendant toutes leurs journées de travail. En intégrant les différentes phases
de travail ces mesures auront un meilleur reflet de l’exposition réelle des salariés,.

Mais tous les bruits, suivant leur nature, n’ont pas le même impact sur l’oreille. Les sons aigus
sont plus destructeurs que les sons graves ; pour les reconnaître et les mesurer, on va utiliser
un fréquencemètre.

Celui-ci est souvent associé au sonomètre. Avec cet appareil on mesure en dB les pressions
des bruits graves, médium et aigus (ou mesure par bandes d’octave). cela permet au final de
connaître exactement le niveau et la nature du bruit auxquels sont exposés les salariés et de
savoir quels sont les moyens les plus appropriés à mettre en œuvre pour préserver leur
audition.

La surveillance des salariés exposés :

Elle est effectuée grâce à un audiogramme. Le salarié est placé dans une cabine insonorisée,
pour ne pas être gêné par des bruits parasites. Par le biais d’un audiomètre et d’un casque, on
fait entendre des sons de fréquences différentes. Si le salarié ne perçoit pas le signal sonore,
on augmente l’intensité du son jusqu'à ce qu’il l’entende. L’écart entre les sons perçus par le
salarié et la courbe de référence constitue la perte auditive. Une perte auditive de moins de 20
dB n’est pas considérée comme anormale, car il existe des variations individuelles.

Le seuil de présomption de danger commence à 85 dB(A), et à partir de 90 dB(A), il y a un


risque avéré de dégradation de l’audition. Il faut savoir que pour des niveaux inférieurs,
certains salariés, plus sensibles que d’autres, peuvent développer une surdité professionnelle.

- à partir de 85 dB(A), mise à disposition de protections auditives,

- à partir de 90 dB(A), port de protection obligatoire et plan technique visant à réduire le


bruit au niveau des machines, lorsque c’est techniquement possible.

Le texte rappelle les principes généraux de prévention : « l’employeur est tenu de réduire le
bruit au niveau le plus bas raisonnablement possible », indépendamment des niveaux
atteints.

Le premier principe pour lutter contre le bruit est la protection collective. C’est le moyen
le plus efficace, mais aussi le plus difficile à mettre en œuvre techniquement. Elle permet
d’agir dès la conception ou par correction des lieux de travail avec :

- Une réduction du bruit à la source (choix de machines plus silencieuses, mise en place
d’écrans qui limitent la réverbération, encoffrement des machines bruyantes…) ;

- Le traitement acoustique du local avec des matériaux absorbants ;

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- Des mesures d’organisation du travail, visant à réduire le temps d’exposition au bruit des
salariés.

En second lieu, les protections individuelles. Elles ne devraient être qu’un appoint de la
protection collective, mais demeurent bien souvent pour le salarié sa seule protection. Elles
procurent une atténuation d’environ 20 dB(A) suivant la qualité du casque ou des bouchons
d’oreilles (ces 2 types de protection ont à peu près la même efficacité). Le choix se fera en
fonction de l’utilisation. Les bouchons d’oreilles sont le plus souvent préférés pour un port
continu. Les protections individuelles présentent l’inconvénient de perturber la relation sonore
homme/machine et sont souvent difficiles à supporter (il faut une période de l’ordre de 2
semaines pour s’habituer).

Pour qu’une protection soit efficace, il faut qu’elle soit portée pendant toute l’exposition
au bruit. Prenons l’exemple d’une protection ayant une efficacité d’atténuation de 20 dB(A). Si
elle est portée par le salarié pendant 8 h dans un environnement sonore de 96 dB(A), le
salarié aura été exposé à 76 dB(A). Par contre si le salarié, dans le même environnement
sonore, ne porte la protection que pendant 5 h, l’efficacité d’atténuation ne sera que de 4
dB(A). Il aura reçu comme dose sonore 92 dB(A), dose suffisante pour que, au fil du temps,
une destruction irréversible de l’ouïe s’installe.

Conclusion

Risque et nuisance liés au bruit


Le bruit est une source d’inconfort : il entrave la communication orale,
gêne l’exécution des tâches délicates.
Dans le cas d’exposition sur une longue période, il peut provoquer
une surdité irréversible.

À titre d’exemple

Recherchez vos situations dangereuses par poste de travail.


• Bruit émis de façon continue par des machines, des compresseurs, des outils, des
moteurs, des haut-parleurs, des imprimantes...
• Bruit impulsionnel et répétitif causé par des machines et des outils travaillant par chocs,
échappements d’air comprimé, des signaux sonores...
• etc.

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Vous maîtrisez vos risques si, par exemple, vous

¾ Supprimez les sources de bruit, limitez son intensité ou les temps d’exposition du
personnel ;
¾ Disposez les installations, les appareils bruyants dans des locaux séparés et isolés ;
¾ Installez des protections : capotage, caisson, cabine, traitements acoustiques des parois
des locaux...
¾ Faites porter des équipements de protection individuelle : casque antibruit, bouchons
d’oreille...
¾ etc.

Qu'est-ce qu'une enquête sur le bruit?


L'enquête sur le bruit consiste à prendre des mesures de niveaux sonores dans toutes les
parties d'une entreprise ou d'un secteur de travail à la recherche des sources de bruit et de
renseignements utiles qui permettront de cerner :
• les zones où les travailleurs risquent d'être exposés à des niveaux de bruit nuisibles et
où il convient de mesurer les doses d'exposition personnelle
• les machines et équipements qui produisent des niveaux sonores nuisibles
• l'exposition à des niveaux sonores inacceptables
• les mesures de lutte contre le bruit capables de réduire l'exposition des travailleurs
• L'enquête se fait ordinairement à l'aide d'un sonomètre et d'une carte permettant
d'indiquer avec une exactitude raisonnable les endroits où les travailleurs sont exposés à
des sources de bruit ainsi que la nature de ces bruits. Les mesures prises en divers
points de la zone bruyante s'écrivent sur la carte. Plus les points de mesure sont
nombreux, plus les résultats de l'enquête seront exacts. Une carte sonore pourra alors
être dessinée en traçant une ligne qui relie les points de niveau sonore égal. Les cartes
de relevé du bruit, comme celle dans la figure 2, donnent de l'information très utile en
indiquant clairement quelles sont les zones où le bruit présente un danger.

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Figure 2

Le sonomètre doit être calibré avant et après chaque emploi en suivant les instructions données
dans le guide d'utilisation. Pour prendre les mesures, le sonomètre se tient à bout de bras, à
hauteur d'oreille des personnes exposées au bruit.

Lorsque la prise de mesures a pour but d'évaluer le risque de perte auditive, le microphone
devrait être placé aussi près que possible des oreilles de la personne concernée. Il faut éviter
qu'un objet ou une personne ne s'interpose entre le microphone et la source de bruit. Il n'est pas
nécessaire que l'employé soit présent au moment de la prise de mesures. Si l'employé est
stationnaire, on placera le microphone au-dessus de l'épaule ou aussi proche que possible.
Cette distance ne doit pas dépasser 0,5 mètre. Si l'employé travaille debout, il est préférable de
placer le microphone à 1,5 mètre du plancher; s'il travaille assis, à 1, mètre du plancher.

Le sonomètre ordinaire ne prend que des mesures ponctuelles, ce qui suffit dans les lieux de
travail où le niveau de bruit est uniforme, mais qui ne permet pas d'établir une moyenne
d'exposition sur la durée d'un quart de travail lorsque les bruits sont impulsifs, intermittents ou
variables. Dans de tels milieux, un audiodosimètre peut être utile.

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L'ÉCLAIRAGE DES LIEUX DE TRAVAIL

INTRODUCTION

La majeure partie de notre appréhension du monde extérieur passe par la vision. Il va de soi
que celle-ci puisse s'exercer correctement par l'intermédiaire de la lumière émise et réfléchie.

L'éclairage doit :

• faciliter l'exécution d'une tâche : c'est la notion de performance visuelle. En effet,


une vision normale ne peut s'exercer qu'avec un minimum de lumière. Un bon niveau
d'éclairement permet une bonne productivité avec notamment une baisse des erreurs,
des accidents, une moindre fatigue visuelle.
• assurer le bien-être : c'est la notion toute aussi fondamentale du confort visuel. En
effet en plus du niveau moyen d'éclairement nécessaire, il faut absolument veiller à :
o une bonne qualité de la lumière émise par la source
o une uniformité de l'éclairement
o et à l'équilibre des luminances pour éviter les éblouissements notamment.

A QUEL MOMENT CONCEVOIR L'ÉCLAIRAGE ? LE PLUS TÔT POSSIBLE ! !

Il faut prévoir l'éclairage dès la décision de transformer d'anciens locaux ou d'en aménager de
nouveaux. En effet, le nombre, la nature et l'emplacement des luminaires dépendent de
l'implantation des machines, du mobilier et de l'architecture.

Ne prévoir l'éclairage qu'après la mise en place générale, c'est s'exposer, à coup sûr à des
modifications compliquées et coûteuses, ou même impossibles.

La réalisation d'un éclairage performant nécessite donc de suivre une démarche scrupuleuse
permettant de répondre aux besoins en éclairage, en s'adapter au contexte local tout en
respectant la réglementation, les normes et les recommandations en vigueur.

Pour cela, il convient d'abord de réunir toutes les informations de départ permettant de cerner le
problème, c'est à dire :

• Connaître d'abord avec précision les caractéristiques techniques des lieux à éclairer
• Connaître ensuite le type de décor et d'architecture afin d' y intégrer les appareils
d'éclairage
• Définir avec exactitude les besoins en éclairage et les exigences visuelles en essayant
de répondre aux quatre questions suivantes :
o Pourquoi veut-on éclairer ?
o Quelle est l'activité exercée ?
o Pour qui éclaire-t-on ?
o Quelle influence l'environnement exerce-t-il sur le lieu à éclairer ?
• Connaître enfin les possibilités et les conditions de maintenance des installations
d'éclairage

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Ces informations de départ propres à chaque projet, auxquelles viennent s'ajouter les
réglementations particulières au type de surface à éclairer (normes d'installation, normes de
réaction au feu, normes liées à des atmosphères spécifiques...) permettent alors de définir le
CAHIER de CHARGES, auquel doit répondre le projet.

PREMIÈRE ÉTAPE DU PROJET D'ÉCLAIREMENT : CHOIX DU NIVEAU


D'ÉCLAIREMENT

Il s'agit de l'éclairement horizontal sur le plan de travail, appelé plan utile (situé à 0,85 m du sol
pour un travail de bureau par exemple).

Pour déterminer le niveau d'éclairement nécessaire, nous allons faire référence à la


réglementation et nous aider de différentes recommandations. Il convient de respecter ces
niveaux, afin d'assurer une bonne performance visuelle.

LA RÉGLEMENTATION

L'éclairage des lieux de travail fait l'objet d'une réglementation.

Le décret n° 91-05 fixe des valeurs minimales à respecter pour l'éclairement général

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Ces valeurs sont minimales dans l'espace et dans le temps.


C'est à dire :

• que l'éclairement en tout point du local doit leur être au moins égal.
• et que ces minima doivent être respectées en cours d'exploitation en tout moment,
quelques soient les contraintes liées à l'activité ( poussières, fumées ) ou au
vieillissement des installations ( usure des lampes, empoussièrement des luminaires ou
des parois du local ).

Ainsi au lieu de parler de valeurs minimales réglementaires, on peut avancer la notion


d'éclairement moyen initial ( EMI ) lors de la mise en service, dont les niveaux sont plus
élevés que ceux du décret.

Prenons l'exemple des voies de circulation intérieure, où la valeur minimale fixée par décret est
de 40 Lux. Si on se place dans une situation moyenne où l'uniformité d'éclairement est de 0,7
(c’est à dire que le niveau d'éclairement de l'endroit le moins bien éclairé est égal à au moins 70
% du niveau de l'endroit le plus éclairé ) et le coefficient de vieillissement de 1,25, l'EMI à la
mise en service doit être de 71 Lux ( EMI = [40/0,7] * 1,25 ).

LES RECOMMANDATIONS

En effet, le niveau d'éclairement nécessaire est fonction :

• de la dimension des détails à observer,


• et du contraste entre l'objet ou la forme, et le fond (plus le contraste est faible, plus un
éclairement élevé est nécessaire).

Il faut aussi tenir compte :

• de la vitesse d'exécution du travail


• du déplacement des objets à surveiller (plus le mouvement est rapide, plus l'éclairement
doit être élevé)
• et de l'âge des opérateurs.

DEUXIÈME ÉTAPE DU PROJET D'ÉCLAIRAGE : ASSURER LE CONFORT VISUEL

Après avoir déterminé le niveau d'éclairement, il faut choisir :

• le système d'éclairage (direct, semi - direct, indirect,...)


• la ou les sources lumineuses (fluo, halogènes, lampes à décharge, etc..)
• et le type de luminaires et leur implantation

Ce choix se fera en fonction de :

• la nature du local et du travail effectué (bureau, stockage)

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• l'ambiance (poussières, vapeurs d'eau, etc...)


• l'éclairement retenu
• la durée journalière d'utilisation

Il faudra aussi tenir compte de la température de couleur et de l'indice de rendu des


couleurs ( IRC) des sources, deux notions souvent négligées au niveau du confort visuel.

Température de couleur

La température de couleur caractérise la couleur apparente de la lumière émise par une source.
Elle est exprimée en degré KELVIN. Cette notion renseigne sur l'ambiance d'un espace éclairé
et permet de classer les lampes en :

• " teinte chaude " TK < 3300 ° K (lumière chaude)


• " intermédiaire " TK entre 3300 ° et 5000 ° K (lumière blanche, neutre)
• " teinte froide " TK > 5000 ° K (lumière très blanche, bleutée)

Plus la température des couleurs est élevée, plus le niveau d'éclairement doit être élevé.

Indice de rendu des couleurs

• L'indice de rendu des couleurs indique les aptitudes de la lumière émise par la source à
restituer l'aspect coloré de l'objet éclairé. La Commission Internationale de l'Éclairage (
C.I.E.) a défini un indice général de rendu des couleurs IRC ou Ra, évalué sur une
échelle de 1 à 100.
• La qualité de rendu des couleurs est aussi visée par le décret, comme devant être « en
rapport avec l'activité prévue ». La circulaire précise nettement ce qu'il faut entendre par
là : « l'indice de rendu des couleurs satisfaisant est supérieur à 80, un indice inférieur à
60 ne pouvant convenir qu'à des activités ne nécessitant aucune exigence de rendu des
couleurs »
• Pour compléter la notion de rendu des couleurs, la courbe spectrale d'une source
lumineuse visualise la composition de son rayonnement suivant les différentes longueurs
d'onde perçues par l'oeil humain (de 380 à 760 nm)

Uniformité de l'éclairement

Autre facteur intervenant dans le confort visuel : le nombre, la répartition et le choix des
luminaires doivent assurer une uniformité de l'éclairement. Pour cela, aucun endroit du local
ne doit avoir un niveau d'éclairement inférieur à 70 - 80 % du niveau de l'endroit le plus éclairé.

Éblouissement et confort

Toujours pour assurer un bon confort visuel, il est absolument nécessaire pour l'implantation
des luminaires, de connaître la disposition des bureaux, des machines pour éviter
l'éblouissement.

On rencontre deux types d'éblouissements :

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• L'éblouissement direct par les sources lumineuses

o si la luminance est élevée (ex. : spot basse tension)


o s'il n' y a pas de grille sur le luminaire ( tube fluo à nu )
o si les dimensions sont grandes
o si le fond sur lequel il se détache est plus sombre.
• L'éblouissement indirect

La réflexion des sources de lumière par des surfaces brillantes amoindrit la perception
visuelle et peut être une cause importante d'inconfort et de fatigue visuelle ( le meilleur
exemple est l'écran cathodiques des ordinateurs ).
Il est toujours recommandé d'utiliser des surfaces mates, à l'endroit de la tâche visuelle
et même pour les sols et les parois.

TROISIÈME ÉTAPE DU PROJET D'ÉCLAIREMENT : ENTRETIEN et CONTRÔLE des


INSTALLATIONS.

Le coût de l'éclairage ne peut se résumer au prix d'achat d'une lampe. Il faut intégrer la notion
de coût d'exploitation qui comprend :

• la consommation d'énergie
• les coûts de maintenance, comme le simple remplacement d'une lampe

Nous voudrions aussi insister sur le devenir des installations même les plus performantes. Le
vieillissement des sources, l'encrassement des luminaires, le vieillissement des revêtements,
rendent nécessaire une maintenance bien pensée et régulière pour conserver le niveau
d'éclairement lors de la mise en service.

Le décret et la circulaire, et c'est là une nouveauté importante, rendent obligatoire cet entretien
dont les dispositions doivent être établies par écrit.

La vérification des performances de l'installation n'est pas systématique, ni périodique, mais à la


diligence occasionnelle de l'Inspecteur du Travail.
Les mesures et les relevés photométriques doivent être faits par une personne ou un organisme
agréés.

ET L'ÉCLAIRAGE NATUREL ?

D'une manière générale, et réglementaire pour les constructions neuves, la lumière naturelle,
venant par des ouvertures latérales ou par le plafond, doit pouvoir être utilisée pour l'éclairage
des locaux destinés au travail, mais il n'y a pas de niveau minimal d'éclairement naturel fixé.

Mais en pratique, la lumière naturelle est rarement suffisante pour une activité professionnelle.

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Dans les constructions neuves, « les locaux affectés au travail doivent comporter à hauteur des
yeux des baies transparentes donnant sur l'extérieur, sauf en cas d'incompatibilité avec la
nature des activités envisagées ».

Mais « les postes de travail situés à l'intérieur des locaux de travail doivent être protégés du
rayonnement solaire gênant, soit par la conception des ouvertures, soit par des protections fixes
ou mobiles appropriées ».

ANNEXE I : DÉFINITIONS

Flux lumineux
C'est la quantité d'énergie émise par une source sous forme de rayonnement visible dans
toutes les directions par unité de temps.
Symbole : F
Unité : Lumen ( lm )

Intensité lumineuse
Cette grandeur définit l'importance du flux lumineux émis dans une direction donnée par une
source ponctuelle..
Symbole : I
Unité : Candela ( cd )

Éclairement lumineux
C'est le quotient du flux lumineux reçu par un élément d'une surface par l'aire de cet élément.
Il caractérise la quantité de lumière reçue par unité de surface.
Symbole : E
2
Unité : Lux ( lx ), 1 Lux = 1 Lumen / m

Luminance
Cette grandeur détermine l'aspect lumineux d'une surface éclairée ou d'une source, dans une
direction donnée et dont dépend la sensation visuelle de luminosité.
Symbole : L
Unité : cd / m2

Facteur de réflexion d'une surface


C'est le rapport du flux lumineux réfléchi au flux incident. Ce facteur précise l'aptitude d'une
surface à réfléchir la lumière incidente.

Plan utile ou plan de travail


C'est la surface de référence constituée par un plan sur lequel s'effectue normalement le travail.
En éclairage intérieur, sauf indication contraire, ce plan est par définition horizontal et situé à
0,85 m. du sol.

Contraste
C'est l'appréciation subjective de la différence d'apparence entre deux parties du champ visuel
vues simultanément ou successivement. Il peut s'agir d'un contraste de couleur, d'un contraste de
luminance.

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ANNEXE II : APPAREILS et MÉTHODES de MESURE

Mesure des éclairements

Les mesures doivent être réalisées à l'aide de luxmètres bien étalonnés et ayant une
réponse spectrale correspondant à la sensibilité spectrale photopique moyenne de l'oeil,
définie par la Commission Internationale de l'Éclairage ( publication C.I.E. n° 18 1970 )

Deux types de mesures sont à effectuer :

• Déterminer l'éclairement moyen général dans le local qui correspond à la


moyenne des éclairements relevés en un certain nombre de points significatifs du
local, la cellule du luxmètre étant placée horizontalement à la hauteur du plan
utile.
• Vérifier le niveau d'éclairement au poste de travail en plaçant la cellule au
niveau des détails et des objets qui doivent être vus pour que la tâche puisse être
exécutée, le travailleur étant à son poste dans sa position habituelle. La personne
effectuant la mesure doit veiller à ne pas modifier par sa présence l'éclairement
du poste de travail.

Si dans le local concerné, des fluctuations de flux lumineux sont prévisibles, dues en
particulier à l'éclairage naturel, il est important de relever au poste de travail les niveaux
d'éclairement à différentes périodes de la journée ou de l'année.

Mesure des luminances

Les mesures sont effectuées à l'aide des luminancemètres ayant une réponse
spectrale correspondant à la sensibilité spectrale photopique moyenne de l'oeil définie
par la C.I.E. et possédant un dispositif de visée réflexe permettant de s'assurer de
l'orientation correcte de l'appareil et de connaître avec précision la zone couverte par la
visée.
Pour les mesures courantes, les luminancemètres dont l'angle d'ouverture est voisin de
1° conviennent, des angles d'ouvertures plus petits sont nécessaires pour des mesures
aux niveaux de tâches visuelles comportant des détails très fins.

Pour faire la mesure, le luminancemètre est placé à la hauteur des yeux des travailleurs
et orienté dans la direction de la source lumineuse, du reflet ou de la surface concerné.

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Conclusion

Risque lié à l’éclairage


C’est un risque de fatigue et de gêne si l’éclairage est inadapté. C’est aussi un facteur
relativement fréquent de risque d’accident (chute, heurt…) ou d’erreur.

À titre d’exemple

Recherchez vos situations dangereuses par poste de travail, zone de


manœuvre, allée de circulation.
Fiche 12
¾ poste de travail insuffisamment éclairé pour l’activité exercée : plus le travail est
précis, plus l’éclairage doit être puissant ;
¾ éclairage inadapté au travail nécessitant la perception des formes, des
mouvements, des couleurs ;
¾ poste de travail présentant des zones éblouissantes : lampe nue, rayonnement
du soleil, réflexion…
¾ zone de passage (allée, escalier…) peu ou pas éclairée ;
¾ etc

Vous maîtrisez vos risques si, par exemple, vous...


POUR EN

¾ adaptez l’éclairage en fonction des travaux effectués ;


¾ permettez le réglage individuel de l’éclairage ;
¾ assurez un éclairage naturel suffisant ;
¾ effectuez un entretien régulier : nettoyage des vitres, des lampes et
luminaires, remplacement des lampes défectueuses ;
¾ installez des éclairages de secours

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AMBIANCE THERMIQUE

Introduction
L’ambiance thermique, élément permanent des conditions de travail, est au minimum un facteur
de confort physiologique et bien souvent aussi de sécurité. En effet, de mauvaises conditions
thermiques dans les locaux de travail peuvent être à l’origine de maux de tête, gêne respiratoire,
rhumes, douleurs,...

Il faut notamment veiller à ce que les équipements des postes de travail (photocopieuses,
imprimantes,...) ne produisent pas un surcroît de chaleur susceptible de constituer une gêne
pour les agents.

Réglementation
Le décret 91.05 (article 17) : les travailleurs exposes doivent être dote d’équipements spéciaux

L’arrête interministériel de 9 juin 1997 les travaux exposant à hautes températures figurent dans
la liste « des travailleurs fortement exposes »

- Ils sont soumis à surveillance médicale spéciale

Recommandations : Ambiance thermique


Une température à peu près constante est nécessaire chez les mammifères pour que ses
principales fonctions soient entretenues. Chez l'homme cette température est de 37° C.

Le confort thermique est une sensation subjective de bien être.


Le confort thermique peut être défini de la façon suivante : "on est en état de confort thermique
lorsque l'on ne perçoit ni sensation de froid ni sensation de chaud"

Ainsi la notion de confort est équivalente pour les trois exemples suivants :

Température 40 °C 32 ° C 28 %
Humidité 26 % 68 % 100 %
1 mètre par 0,1 mètre par
Vitesse de l'air nulle
seconde seconde

Exemples de confort thermique équivalent obtenu à partir de trois situations différentes de


température, d'humidité et de vitesse de l'air

Pour l’obtenir mesurer la température sèche de l’air ne suffit pas, d’autres paramètres sont à
prendre en compte :

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• L’activité de l’individu
• Les choix vestimentaires
• La température de l’air (température sèche)
• La température moyenne de rayonnement des parois, matériaux ou appareils
• Le gradient thermique au poste de travail qui se caractérise par les échanges par
conduction lors d’un contact avec un sol, un meuble ou un siège (métal, marbre)
• L’humidité de l’air. Il convient de maintenir une humidité relative entre 40 et 60% en
installant des humidificateurs , des plantes vertes. Cela contribue à réduire l’électricité
statique et améliore le confort individuel.
• La vitesse de l’air. Pour une vitesse de l’air de 0,1 m/s la relation entre la température et
l’humidité relative de l’air est présentée dans le tableau ci-dessous.

Température de l’air Humidité de l’air


20 ° C 60 %
21 ° C 55 %
22,5 ° C 50 %
24 ° C 45 %
25 ° C 40 %

Relation entre la température et l’humidité relative de l’air

Dans le cas d’inconfort thermique il peut être utile de mesurer la température de rayonnement
qui résulte d’un phénomène physique suivant : quand un corps chaud et un corps froid sont en
présence, il se produit un transfert de chaleur du corps chaud vers le corps froid. Il s’ensuit une
impression d’inconfort.

En fonction de
la perte
calorique et de
la baisse de la
température Température
Symptômes
centrale, on centrale
peut observer
les symptômes
suivants :
Perte en kcal
Sensation de froid, vasoconstriction cutanée,
augmentation du tonus musculaire, baisse de la
0 à 100 37°
rapidité et de la régularité des réponses, baisse
de la vigilance
0 à 100 36°c Frissons sporadiques continus
200 35°c Amnésie
300 34°c Confusion mentale
300 33°c Hallucinations.
300 32°c Troubles du rythme cardiaque.

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500 31°c Absence de reconnaissance des êtres familiers


600 29°c Perte de connaissance
Perte des réflexes cutanés, tendineux,
600 28°c
pupillaires
700 27°c Risque de décès

Symptômes occasionnés par une perte calorique et une baisse de la température centrale

Vous trouverez ci-après un certain nombre de recommandations et relatives à :

• La prévention technique collective


• La prévention technique individuelle
• La prévention médicale
• L'orientation des locaux
• L'isolation des ouvrants
• La position des ouvrants
• La ventilation et la climatisation
• L'installation et le système de chauffage

Recommandations

Prévention technique collective


L'isolement (isolation des sources de chaleur), la mécanisation des tâches effectuées à
côté des sources de chaleur intenses doivent être recherchées en priorité grâce à des
robots, à une surveillance à distance…
Des écrans absorbants doivent être interposés entre la source de chaleur et le salarié.
La ventilation et la climatisation sont des mesures complémentaires très utiles.
Des boissons fraîches non alcoolisées doivent être à disposition des opérateurs.

Recommandations

Prévention technique individuelle


Ce seront surtout des vêtements métallisés ou en matériaux résistants à la chaleur, ils
peuvent être complets ou partiels avec des gants, des bottes.
Il faut y associer des écrans mobiles, des lunettes protégeant des infrarouges.
On peut avoir recours à des vêtements refroidis par jets continus d'air qui donnent de
l'air frais assurant ainsi l'accélération des échanges par convection et évaporation de
la sueur

Recommandations

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Prévention médicale
Les opérateurs exposés à la chaleur doivent être soumis à une surveillance médicale
spéciale (en France arrêté du 11 juillet 1977)
Il faut insister sur l'hygiène alimentaire et l'importance des boissons
Il est bon de pouvoir évaluer les indices d'astreinte cardio - circulatoire et sudorale
Un acclimatement d'une dizaine de jours permet de s'habituer à la chaleur en
augmentant la sudation tout en diminuant les pertes d'électrolytes par la sueur. Cet
acclimatement se perd après plusieurs semaines sans exposition à la chaleur

Recommandations

Orientation des locaux


Si le local n’est pas encore construit, il est préférable selon les régions de
minimiser les ouvertures au sud et à l’ouest afin d’éviter les variations
d’ensoleillement trop importantes et les apports thermiques trop élevés ou trop
contrastés

Recommandations

Isolation des ouvrants


Pour les locaux existants et si les vitrages sont exposés au soleil, il faut prévoir
des brise-soleil extérieurs et un double vitrage isolant. Les stores intérieurs n'ont
dans le cas présent aucune efficacité, ils créent au contraire un effet de serre

Recommandations

Position des ouvrants


Lors de la conception d’un bâtiment il est conseillé de placer, de préférence les
ouvrants d’un même côté du local, afin de ne pas créer de courants d’air dans la
zone des postes de travail
Dans le cas d’un bâtiment existant il est préférable de condamner les ouvrants
susceptibles d’entraîner des courants d’air dans la zone de travail

Recommandations

Ventilation et climatisation
La ventilation est le paramètre qui complète la notion, de cubage
Installer une climatisation qui puisse varier suivant la température extérieure
Vérifier régulièrement l’état des appareils de climatisation (filtres et système
d’humidification notamment)

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Recommandations

Installation et système de chauffage


Le procédé de contrôle de la chaleur doit facilement être accessible à l’utilisateur
Il est préférable de fractionner le volume à chauffer et installer plusieurs appareils de
taille moyenne plutôt que de surdimensionner les radiateurs
En règle générale les radiateurs se placent à proximité des arrivées d’air froid, portes
ou fenêtres. La convection trouve toute son efficacité et les courants d’air sont
immédiatement compensés. Par contre placer un radiateurs sous une fenêtre n’est
valable que si la menuiserie est parfaitement calfeutrée et dotée de vitrages isolants

L'aération et l'assainissement

Introduction

La ventilation et l'assainissement des locaux de travail concernent tous les lieux où le personnel
doit intervenir et où il existe un risque lié à la qualité de l'air.

La ventilation des locaux permet :


- d'extraire tous les polluants,
- d'aérer pour obtenir assez d'air neuf,
- d'éviter les courants d'air et les variations de température,
- d'obtenir un air purifié, sans odeurs gênantes.

Réglementation

Décret 91-05 : Articles n°7 et n°8

On distingue 2 types de locaux :


- les locaux à pollution non spécifique (locaux dans lesquels la pollution est liée à la seule
présence humaine, à l'exception des locaux sanitaires),
- les locaux à pollution spécifique (locaux dans lesquels des substances dangereuses ou
gênantes sont émises sous forme de gaz, vapeurs, aérosols solides ou liquides autres que
celles qui sont liées à la seule présence humaine, locaux pouvant contenir des sources de
micro-organismes potentiellement pathogènes et locaux sanitaires).

Locaux à pollution non spécifique


Pour ces locaux, une ventilation naturelle permanente par des ouvertures accessibles et
manœuvrables (fenêtres, portes...) est possible sous certaines conditions de volume et de
travail :

Types de locaux Volume minimal par occupant en m3


Bureaux et locaux où sont effectués des travaux
15
physiques légers
Autres locaux 24

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Dans le cas d'une ventilation mécanique, il faut respecter un débit minimum d’air neuf à
introduire :
Débit minimal d'air neuf par occupant
Types de locaux
(en m3 par heure)
Bureaux, locaux sans travail physique 25
Locaux de restauration, de vente, de réunion 30
Ateliers et locaux avec travail physique léger 45
Autres ateliers et locaux 60
.

Le recyclage de l'air est possible mais :


- il doit être recyclé avant réintroduction,
- l'air recyclé n'est pas pris en compte pour le calcul du débit minimal d'air neuf introduit,
- en cas de panne du système d'épuration ou de filtration, le recyclage doit être arrêté.
Il est interdit d’envoyer après recyclage dans un local à pollution non spécifique l’air pollué d’un
local à pollution spécifique.

Locaux à pollution spécifique


Dans les locaux à pollution spécifique, les concentrations moyennes en poussières totales et
alvéolaires de l'atmosphère inhalée par une personne, évaluées sur une période de huit heures,
ne doivent pas dépasser respectivement 10 et 5 milligrammes par mètre cube d'air..

La ventilation doit être réalisée et son débit déterminé en fonction de la nature et de la quantité
des polluants ainsi que, le cas échéant, de la quantité de chaleur à évacuer, sans que le débit
minimal d'air neuf puisse être inférieur aux valeurs fixées pour les locaux à pollution non
spécifique.

Lorsque l'air provient de locaux à pollution non spécifique, il doit être tenu compte du nombre
total d'occupants des locaux desservis pour déterminer le débit minimal d'entrée d'air neuf.

Les principes à retenir :


- capter le polluant à la source (réseaux d’extraction),
- compléter le captage par une ventilation générale,
- supprimer le risque (être en dessous des valeurs limites d’émissions polluantes),
- apporter de l'air de compensation et de l’air neuf traité,
- concevoir des installations de ventilation qui ne gênent pas le personnel (courant d’air,
température, humidité, bruit, vibration),
- organiser le traitement et le rejet des polluants.

Vérifications
Toutes les installations de ventilation doivent être vérifiées périodiquement :

Locaux à pollution non spécifique Locaux à pollution spécifique


Tous les ans : Tous les ans :
- débit global minimal d'air neuf, - débit global d'air extrait,

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- examen de l'état des éléments de - pressions statiques et vitesses de l'air,


l'installation, - examen de l'état de tous les éléments de
- conformité des filtres de rechange à la l'installation ;
fourniture initiale,
- dimensions, perte de charge des filtres, Tous les 6 mois (s'il y a un système de
- examen de l'état des systèmes de traitement recyclage) :
de l'air (humidificateurs-échangeurs), - concentrations en poussières dans les gaines
- pressions statiques et vitesses de l'air. de recyclage ou à leur sortie dans un
écoulement canalisé,
- contrôle de tous les systèmes de surveillance.

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