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Rabia HAJILA
TOME 2 / 2019
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A la mémoire de mon
père
Ahmed HAJILA
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Table des matières
Introduction.
Dahir du 13 Février 1914 (17 Rebia 1er 1332) relatif à la conservation des
Monuments Historiques, des Inscriptions et des Objets d’art et d’antiquité de
l’Empire Chérifien, à la protection des lieux entourant ces monuments, des sites
et monuments naturels.
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Dahir du 30 août 1926 (20 safar 1345) modifiant des dahirs des 26 juillet 1920
(9 kaada 1338), 17 décembre 1920 (5 rebia II 1339) et 28 février 1921 (19
joumada II 1339) portant création d'une direction de l'enseignement.
Dahir du 9 août 1927 (11 safar 1346) modifiant le dahir du 13 février 1914 (17
rebia I 1332) relatif à la conservation des monuments historiques, des
inscriptions et des objets d'art et d'antiquité de l'Empire chérifien, à la protection
des lieux entourant ces monuments, des sites et monuments naturels.
Dahir du 31 mai 1935 (28 safar 1354) portant suppression du service des beaux-
arts et des monuments historiques, et transférant ses attributions à d'autres
autorités.
Dahir du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la protection et à
l'entretien des monuments historiques et sites présentant un intérêt particulier
pour le tourisme.
Dahir du 21 juin 1940 (15 joumada I 1359) modifiant le dahir du 13 février 1914
(17 rebia I 1332) relatif à la conservation des monuments historiques et des sites.
Dahir du 28 juin 1954 (26 chaoual 1373) modifiant le dahir du 21 juillet 1945
(11 chaabane 1364) relatif à la conservation des monuments historiques et des
sites, des inscriptions, des objets d'art et d'antiquité et à la protection des villes
anciennes et des architectures régionales.
Décret n° 2-81-25 du 23 hija 1401 (22 octobre 1981) pris pour l'application de la
loi n° 22-80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites,
des inscriptions, des objets d’art et d’antiquité promulguée par le dahir n° 1-80-
341 du 17 safar 1401 (25 décembre 1980).
5
Décret n° 2-83-705 du 9 joumada I 1405 (31 janvier 1985) portant création et
organisation de l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine.
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joumada II 1354) relatif à la protection et à l'entretien des monuments
historiques et sites présentant un intérêt particulier pour le tourisme.
Arrêté du 30 mars 1936 du chef du service du commerce et de l'industrie,
déterminant les conditions de visite des médersas de Fès, et fixant le montant
des droits d'entrée à percevoir.
Arrêté du 30 mars 1936 du chef du service du commerce et de l'industrie,
déterminant les conditions de visite du pavillon de la Ménara à Marrakech, et
fixant le montant des droits d'entrée à percevoir.
Arrêté du 30 mars 1936 du chef du service du commerce et de l'industrie,
déterminant les conditions de visite de la tour Hassan à Rabat, et fixant le
montant des droits d'entrée à percevoir.
Arrêté viziriel du 16 mars 1942 (28 safar 1361) étendant à certains monuments
historiques les dispositions du dahir du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354)
relatif à la protection et à l'entretien des monuments historiques.
Arrêté viziriel du 8 juillet 1953 (26 chaoual 1372) étendant aux palais de la
Bahia à Marrakech et de Boujeloud à Fès l'application du dahir du 27 septembre
1935 (27 joumada II 1354) relatif à la protection et à l'entretien des monuments
historiques présentant un intérêt particulier pour le tourisme.
Arrêté du ministre de l'Instruction publique et des beaux-arts du 18 juillet 1956
concernant la visite des musées du service des arts et du folklore.
Arrêté du ministre de l'éducation nationale, des beaux-arts, de la jeunesse et des
sports nº 2-67 du 30 avril 1967 rendant applicables dans l'ancienne zone de
protectorat espagnol et dans la province de Tanger la législation et la
réglementation relatives à la conservation des monuments historiques et des
sites, des inscriptions, des objets d'art et d'antiquité, et à la protection des villes
anciennes et des architectures régionales.
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l'entrée aux monuments historiques, sites et musées relevant du ministère des
affaires culturelles.
8
Arrêté du ministre de la culture et de la communication n° 1936-01 du 3
ramadan 1422 (19 novembre 2001) portant création des annexes régionales de
l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine. (A été traduit)
9
culturelles n° 277-95 du 28 chaabane 1415 (30 janvier 1995) portant création et
organisation du Centre d’études et de recherches du patrimoine maroco-
lusitanien.
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Lettre de service n° 163 I.P.C.M.H. du Directeur général de l'Instruction
publique, des beaux-arts et des antiquités, du 29 février 1936.
Conclusion.
Bibliographie.
Introduction
Historiquement, le Maroc est un des pays à avoir apporté une attention forte
à son patrimoine. Les textes fondateurs de la législation concernant le
patrimoine culturel marocain sont relativement anciens puisqu’ils remontent au
début du vingtième siècle.
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En 2011, et toujours en harmonie avec les dispositions de la loi n° 19-05,
modifiant et complétant la loi n° 22-80 relative à la conservation des monuments
historiques et des sites, des inscriptions, des objets d’art et d’antiquité, le dahir
n° 1-10-21, de promulgation de la loi n° 01-09 portant institution de la
Fondation nationale des musées vient renforcer la richesse et l’héritage culturel
national et préserver les objets d’art et les trouvailles archéologiques des
différentes périodes de l’histoire séculaire de notre pays, contribuant ainsi à la
connaissance et la compréhension des divers aspects de la culture nationale et
internationale : archéologie, histoire, architecture, art, savoir-faire, ....
13
essentiellement en ce qui concerne la création et la protection des ensembles
historiques et traditionnels, et des paysages culturels, le patrimoine culturel
subaquatique et le patrimoine culturel immatériel…
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les mesures nécessaires, y compris des fouilles de sauvetage dont la durée ne
peut excéder six (6) mois.
15
Une récompense, fixée par l’autorité gouvernementale en charge de la
Culture, est allouée à l’auteur de la découverte. »
Aussi avons-nous axé ce deuxième tome sur les textes de droit marocain à
portée générale, en l'occurrence, les dahirs, lois, décrets et arrêtésréglementaires,
dans la mesure où ce sont eux qui, dans le respect de la hiérarchie des normes,
constituent l'arsenal juridique de notre pays.
Notre espoir est que cette contribution enrichira la connaissance des textes
juridiques relatifs à la protection du patrimoine culturel national et mettra à la
disposition du lecteur un recueil exhaustif des textes législatifs et
réglementaires, anciens et nouveaux, régissant le patrimoine culturel marocain.
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Chapitre I : Les dahirs
ART. II. - Ils pourront faire l'objet de Décrets de classement dans des
conditions qui seront déterminées ultérieurement.
Les effets de Décret de classement suivront l'immeuble classé dans quelques
mains qu'il passe.
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ART. III. - Tous ceux des immeubles classés appartenant au Maghzen, telles
que les ruines des villes anciennes, les forteresses et remparts, les palais de Nos
Prédécesseurs et leurs dépendances etc.…, ainsi que tous ceux, telles les
mosquées, koubba, mederça, etc.…, ayant un caractère Habous public, seront
inaliénables et imprescriptibles tant qu'ils n'auront pas fait l'objet d'un Décret de
classement.
ART. IV. - Tous ceux des immeubles classés faisant l'objet au profit de tiers,
de droits réels régulièrement établis resteront la propriété des ayants droit ; mais,
ils seront, dans l'intérêt de leur conservation, soumis aux servitudes ci-après
définies.
ART.VI. - Le Maghzen peut faire exécuter d'office, à ses frais, après avis
préalable au propriétaire, les travaux nécessités par la conservation du
monument. Si l'exécution de ces travaux causait préjudice au propriétaire, il y
aurait lieu à indemnité fixée par expertise.
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ART.X. - Les inscriptions non classées suivent le régime des objets
mobiliers d'art et d'antiquité ci-après définis.
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la conservation des monuments et inscriptions historiques de Notre Empire et
d’assurer la protection des lieux entourant ces monuments ainsi que des sites de
Notre Empire qui présentent un intérêt d’art ;
ART. 4. - Une enquête est alors ordonnée par arrêté de Notre Grand Vizir,
inséré au Bulletin Officiel.
Cet arrêté est notifié administrativement au propriétaire et, s’il y a lieu, au
détenteur ou à l’attributaire, au Caïd, au Cadi et aux autorités françaises du lieu
de l’immeuble, et, s’il s’agit d’un immeuble urbain, au Président de la
Commission Municipale dans les villes dotées de cette organisation ou, pour
celles où il n’en existe pas, au Pacha.
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Si le décret de classement n’a pas été promulgué dans le délai d’un an à
dater de l’insertion au Bulletin Officiel, l’enquête est réputée avoir abouti à un
résultat négatif.
Elle ne peut être recommencée que dans la forme prescrite par les articles 4
et 5, mais alors les immeubles ne sont plus réputés classés pendant sa durée.
ART. 10. - Les immeubles classés qui appartiennent à l’Etat ou qui sont
biens habous sont inaliénables et imprescriptibles.
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ART. 12. - Les effets du classement suivent l’immeuble classé en quelques
mains qu’il soit.
ART. 14. - Le déclassement total ou partiel d’un immeuble classé peut être
demandé à Notre Grand Vizir qui prendra l’avis du Service des Beaux-Arts et
des Monuments Historiques. Le déclassement sera prononcé par le Dahir dans
les mêmes formes que le classement.
ART. 18. - Les effets et les sanctions que prévoient les articles 10 à 13 inclus
du présent Dahir pour les immeubles classés sont les mêmes pour les sites,
monuments naturels et zones classées.
ART. 21. - Les pénalités prévues par l’article 13 du présent Dahir sont
applicables à la destruction des inscriptions classées ou à leur déplacement sans
autorisation du service des Beaux-Arts et des Monuments Historiques.
ART. 22. - Les inscriptions non classées suivent le régime des objets
mobiliers comme il est dit au Titre V.
ART. 23. - La conservation des objets d’art et d’antiquité mobiliers, tels que
mosaïques, bas-reliefs, statues, médailles, vases, colonnes, inscriptions et tous
autres du même genre existant dans Notre Empire, étant d’intérêt général, au
même titre que celle des immeubles, il est interdit de détruire, dénaturer ou
déplacer, sans l’autorisation écrite de Notre Service des Beaux-Arts et des
Monuments Historiques, aucun objet de cette catégorie, en fût-on même
propriétaire.
ART. 25. - Celui qui aura détruit ou dégradé volontairement, ou déplacé sans
autorisation de Notre Service des Beaux-Arts et des Monuments Historiques, un
objet d’art ou d’antiquité existant dans Notre Empire, pourra être frappé des
peines prévues par l’article 13 du présent Dahir, sans préjudice de l’action civile
à laquelle la destruction ou la dégradation pourra donner lieu de la part des
intéressés ou de l’administration.
ART. 26. - Les objets d’art ou d’antiquité mobiliers existant dans Notre
Empire ne peuvent en sortir sans une autorisation écrite de Notre Grand Vizir.
Cette autorisation doit être demandée au Chef du Service des Beaux-Arts,
qui en réfère à Notre Grand Vizir.
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Notre Service des Beaux-Arts et Monuments Historiques et aux conditions qu’il
fixera.
ART. 29. - Nul ne peut faire de fouilles à l’effet de rechercher des antiquités,
même sur son propre terrain, sans en avoir obtenu l’autorisation par écrit.
ART. 30. - Si, au cours d’un travail quelconque, une fouille, entreprise dans
un but non archéologique, met au jour des monuments, des objets d’art ou
d’antiquité, l’auteur du travail doit immédiatement en donner avis au Chef du
Service des Beaux-Arts et des Monuments Historiques et prendre, en même
temps, l’engagement de ne dégrader, d’aucune manière que ce soit, les
monuments découverts et de se conformer aux prescriptions des articles 21 et 23
du présent Dahir, faute de quoi la fouille est réputé faite en violation de l’article
précédent.
Par le fait même de cet avis et de cet engagement, le travail se trouve
assimilé, provisoirement et en attendant que Notre Administration ait fixé des
conditions définitives, à une fouille autorisée.
ART. 33. - Les objets d’art ou d’antiquité découverts sans fouilles ni travaux
spéciaux, quel que soit l’auteur de la découverte, appartiennent à l’Etat s’ils sont
découverts dans un lieu lui appartenant : à la Direction des Habous, si le lieu de
la découverte lui appartient.
ART. 35. - Quiconque aura détruit les objets indiqués dans les articles
précédents sera passible des peines suivantes : Si la destruction est volontaire, de
la réclusion et d’une amende qui ne pourra excéder le quart des dommages ni
être moindre de 100 francs ; si la destruction a été involontaire, d’une amende de
11 à 15 francs et d’un emprisonnement qui n’excédera pas cinq jours, le tout
sans préjudice des dommages-intérêts que peut leur réclamer Notre
Administration.
ART. 37. - Des droits pourront être établis par Arrêté de Notre Grand Vizir
pour toutes les autorisations dont il est fait mention aux titres précédents.
ART. 38. - Les autorités locales sont tenues non seulement de signaler les
infractions au présent décret, mais encore de les empêcher par leur intervention
directe.
Les Caïds, les Gouverneurs et autres représentants de l’autorité publique, les
municipalités, la direction des Habous, peuvent être rendus civilement
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responsables des infractions qui ont causé un dommage aux immeubles et aux
objets d’art dont ils ont la garde, toutes les fois que ces dommages ont été
provoqués par leur négligence.
ART. 39. - Les infractions au présent Dahir seront constatées par tous les
fonctionnaires ou agents de Notre Empire, qui pourront être également requis
pour les empêcher par le Chef du Service des Beaux-Arts et des Monuments
Historiques ou ses représentants.
Les actions y relatives seront intentées et suivies à la diligence du Ministère
Public, sans préjudice de toute intervention de l’administration des Beaux-Arts à
titre de partie civile, dans les conditions de droit. L’article 463 du Code Pénal
Français sera applicable aux mêmes infractions.
SAINT-AULAIRE.
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Vu le Dahir du 13 février 1914 (17 Rebia I 1332), relatif à la conservation
des Monuments Historiques, des inscriptions et des objets d'art et d'antiquité de
la zone française de l'Empire Chérifien, à la protection des lieux entourant ces
monuments, des sites et des monuments naturels ;
Considérant qu'il y a lieu d'obvier à ce que des mesures temporaires,
motivées par les difficultés actuelles, n'apportent une gène dans l'application du
dit Dahir,
ARTICLE PREMIER. - Dans tous les cas où l'Arrêté Viziriel ouvrant une
enquête préalable au classement des monuments, objets, sites, prévus au Dahir
du 13 février 1914 (17 Rebia I 1332), aura, en raison des hostilités, décidé que
l'enquête ne prendrait fin qu'après leur cessation, les effets de la déclaration
d'enquête en vertu de l'article 6 du dit Dahir ne prendront fin qu'un an après la
cessation des mêmes hostilités.
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Considérant que l'importance prise par l'Enseignement et l'intérêt qui
s'attache à développer l'instruction dans Notre Empire,
ART. 3. - Les attributions des services ci-dessus énumérés sont fixées ainsi
qu'il suit :
4° Arts indigènes
Organisation, administration et contrôle de l'apprentissage des métiers d'art
indigène.
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Rabat, le 28 juillet 1920.
Le Délégué à la Résidence Générale,
URBAIN BLANC.
Dahir du 17 décembre 1920 (5 Rebia II 1338) portant modification et
addition au dahir du 26 juillet 1920, créant une Direction de
l'Enseignement.
LOUANGE A DIEU SEUL !
(Grand sceau de Moulay Youssef).
A Nos Serviteurs intègres, les Gouverneurs et Caïds de Notre Empire
Fortuné, ainsi qu'à Nos sujets.
Que l'on sache par les présentes - puisse Dieu Très Haut en illustrer la teneur
!
Que Notre Majesté Chérifienne,
A DÉCIDÉ CE QUI SUIT :
ARTICLE UNIQUE. - Le dahir du 26 juillet 1920, portant création d'une
Direction de l'Enseignement, est modifié et complété, ainsi qu'il suit :
" Article premier. - Il est institué une Direction de l'Instruction Publique, des
Beaux-Arts et des Antiquités de la zone française de l'Empire Chérifien.
Art. 2. - La Direction de l'Instruction Publique, des Beaux-Arts et des
Antiquités........................................................................................ et comprend
les services publics ressortissant aux objets ci-après :
...........................................................................................................................
4° Antiquités préislamiques ;
5° Monuments historiques, Palais impériaux et Résidence ;
6° Arts indigènes ;
Article 3. - Les attributions des Services ci-dessus énumérés sont fixées ainsi
qu'il suit : ................................................................................................................
4° Antiquités préislamiques ;
Conservation des antiquités préislamiques, direction et inspection des
fouilles ;
5° Monuments historiques, Palais impériaux et Résidences ;
Conservation des monuments historiques ; construction et entretien des
Palais impériaux et des Résidences ; construction et aménagement des musées.
6° Arts indigènes ;
Organisation, administration et contrôle de l'apprentissage des métiers d'art
indigène ; conservation et entretien des musées d'art indigène ".
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Ces trois derniers services demeurent soumis pour la partie artistique, au
contrôle permanent de l'architecte-conseil du Protectorat, inspecteur des Beaux-
Arts, Monuments historiques et Antiquités.
URBAIN BLANC.
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Dahir du 4 juillet 1922 (8 kaada 1340) portant complément au dahir du
13 février 1914 (17 rebia I 1332) sur la conservation des monuments
historiques et des sites et sur les servitudes de protection artistique.
LOUANGE A DIEU SEUL !
(Grand sceau de Moulay Youssef)
Que l'on sache par les présentes - puisse Dieu en élever et en fortifier la
teneur !
Que Notre Majesté Chérifienne,
A DÉCIDÉ CE QUI SUIT :
ARTICLE PREMIER. - Dans le cas prévu à l'article 17 du dahir du 13
février 1914 (17 rebia I 1332) sur la conservation des monuments historiques et
des sites et sur les servitudes de protection artistique, l'administration des beaux-
arts peut s'entendre à l'amiable avec les intéressés sur le montant de l'indemnité
prétendue, et le directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et des
antiquités est qualifié pour procéder à cet accord. L'entente à l'amiable qui
intervient après que la demande d'indemnité a été portée en justice, dessaisit le
tribunal.
ART. 2. - Les dispositions de l'article précédent seront d'ores et déjà
applicables pour le règlement des affaires nées des prétentions émises au cours
des procédures antérieures à la promulgation du présent dahir.
Fait à Rabat, le 8 kaada 1340,
(4 juillet 1922).
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A DÉCIDÉ CE QUI SUIT :
ARTICLE PREMIER. - Toute demande en autorisation de bâtir se
rapportant à un bâtiment public ou à usage du public ne peut être soumise au
service compétent pour accorder ladite autorisation, que si elle a été
préalablement visée par le chef du service des beaux-arts et des monuments
historiques.
Le délai d'un mois prévu à l'article 11 du dahir du 16 avril 1914 (20 joumada
I 1332) sur les alignements, plans d'aménagement et d'extension des villes,
servitudes et taxes de voirie, ne court qu'à compter du dépôt de la demande visée
comme il est dit ci-dessus.
ART. 2. - Le visa préalable du chef du service des beaux-arts et des
monuments historiques est également exigé au regard de toutes demandes en
autorisation de bâtir portant sur des constructions à édifier le long des voies ou
places publiques dont il paraît nécessaire d'assurer l'unité d'ordonnance
architecturale et qui ont été désignées, à cet effet, dans chaque ville, par arrêté
du directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et des antiquités.
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ART. 2. - La direction générale de l'instruction publique, des beaux-arts et
des antiquités est placée sous l'autorité d'un directeur général et comprend les
services publics ressortissant aux objets ci-après :
1° Enseignement des indigènes ;
2° Enseignement supérieur, secondaire et technique et organisation
scientifique ;
3° Enseignement primaire et professionnel européen ;
4° Arts indigènes ;
Beaux-arts et monuments historiques, palais impériaux et résidences ;
6° Antiquités préislamiques.
ART. 3. - Les attributions des services ci-dessus énumérés sont fixées ainsi
qu'il suit :
1° Enseignement des indigènes :
Organisation, administration et contrôle des écoles indigènes de tout ordre.
2° Enseignement supérieur, secondaire et technique et organisation
scientifique :
Organisation, administration et contrôle des établissements d'enseignement
supérieur, secondaire et technique, des instituts de recherches scientifiques, des
bibliothèques et des archives.
3° Enseignement primaire et professionnel européen :
Organisation, fonctionnement, administration et contrôle des écoles
d'enseignement primaire et professionnel européen de tout ordre.
4° Arts indigènes :
Organisation, administration et contrôle des industries d'art indigène, de
l'apprentissage des métiers d'art indigène ; aménagement, conservation et
entretien des musées d'art indigène.
5° Beaux-arts et monuments historiques, palais impériaux et résidences :
Conservation des vieilles villes marocaines, classement et restauration des
monuments historiques, entretien des palais impériaux et résidences ;
constructions de musées et d'ateliers d'artistes ; examen des projets de
construction des bâtiments publics ou à usage du public ; établissement
d'ordonnances architecturales dans les villes nouvelles, examen des projets de
construction dans certains quartiers dans les mêmes villes.
6° Antiquités préislamiques :
Recherche et conservation des antiquités préislamiques, direction et
inspection des fouilles.
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Dahir du 31 mai 1935 (28 safar 1354) portant suppression du service des
beaux-arts et des monuments historiques, et transférant ses attributions à
d'autres autorités.
LOUANGE A DIEU SEUL !
(Grand sceau de Sidi Mohamed)
Que l'on sache par les présentes - puisse Dieu en élever et en fortifier la
teneur !
Que Notre Majesté Chérifienne,
A DÉCIDÉ CE QUI SUIT :
ARTICLE PREMIER. - Le service des beaux-arts et des monuments
historiques, créé par le dahir du 17 décembre 1920 (5 rebia II 1338), est
supprimé à dater du 1er juin 1935.
ART. 2. - Sont transférées au service de l'administration municipale
(secrétariat général du Protectorat), les attributions conférées au service des
beaux-arts et des monuments historiques :
1° Par le dahir du 1er avril 1924 (25 chaabane 1342), en ce qui concerne le
contrôle de certaines demandes en autorisation de bâtit ;
2° Par l'article 24 du dahir du 16 avril 1914 (20 joumada I 1332), tel qu'il a
été modifié par le dahir du 1er mars 1927 (26 chaabane 1345), en ce qui concerne
la construction des bâtiments publics ou à l'usage du public (à l'intérieur du
périmètre des villes municipales ou centres urbains) et l'ordonnance
architecturale de certaines voies ou places publiques.
Est transférée au secrétaire général du Protectorat la désignation des voies ou
places publiques dont il paraît nécessaire d'assurer l'unité d'ordonnance
architecturale ainsi qu'il est prévu à l'article 2 du dahir précité du 1 er avril 1924
(25 chaabane 1342).
Les autres missions ou attributions qui avaient été conférées au chef du
service des beaux-arts et des monuments historiques par les textes en vigueur,
sont directement exercées par le directeur général de l'instruction publique, qui
peut les déléguer.
ART. 3. - Il est institué à la direction générale de l'instruction publique, sans
création d'emploi ou de poste au budget, une inspection des monuments
historiques, des médinas et des sites classés, dont les attributions et le
fonctionnement seront réglés par un arrêté du directeur général de l'instruction
publique, des beaux-arts et des antiquités.
ART. 4. - Le personnel du service des beaux-arts et des monuments
historiques, tel qu'il est organisé par l'arrêté de Notre Grand Vizir, en date du 1 er
avril 1924 (25 chaabane 1342), conserve le bénéfice du statut défini par le texte
précité.
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L'affectation à la direction générale de l'instruction publique, des beaux-arts
et des antiquités ou au service de l'administration municipale, des fonctionnaires
actuellement en fonctions au service des beaux-arts et monuments historiques,
sera prononcée après la mise en vigueur du présent dahir, par le secrétaire
général du Protectorat.
Fait à Rabat, le 28 safar 1354,
(31 mai 1935).
Vu pour promulgation et mise à exécution :
Rabat, le 31 mai 1935.
Le Commissaire Résident général,
HENRI PONSOT.
Dahir du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la protection
et à l'entretien des monuments historiques et sites présentant un intérêt
particulier pour le tourisme.
LOUANGE A DIEU SEUL !
(Grand sceau de Sidi Mohamed)
Que l'on sache par les présentes - puisse Dieu en élever et en fortifier la
teneur !
Que Notre Majesté Chérifienne,
A DÉCIDÉ CE QUI SUIT :
ARTICLE PREMIER. - Les monuments historiques et sites ci-après
désignés :
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monuments et sites ci-dessus indiqués, et fixeront le montant des perceptions à
effectuer.
ART. 3. - Le produit des droits d'entrée sera intégralement affecté aux frais
de gestion et d'entretien des monuments et sites dont il s'agit.
Ces recettes et ces dépenses seront inscrites à la 3 e partie du budget (recettes
et dépenses avec affectation spéciale autres que les fonds d'emprunt ; 2 e section,
recettes et dépenses diverses).
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" Article 17. - L'établissement de servitudes qui ne changent pas
l'exploitation, la destination et l'état des lieux au moment du classement, n'ouvre
aucun droit à indemnité.
Il ne peut être intenté d'action en indemnité que pour dommage direct,
matériel et certain résultant de l'établissement de servitudes ; mais cette action
n'a jamais pour effet de suspendre l'exécution de la décision de classement.
Les demandes en indemnité devront être présentées dans un délai de six
mois à partir de la promulgation du dahir de classement. "
TITRE PREMIER.
A. - PROCÉDURE DE CLASSEMENT.
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ART. 7. - Dès réception du dossier de classement, cette autorité publie un
avis indiquant les dates d’ouverture et de clôture de l’enquête, ainsi que le dépôt
du dossier aux services municipaux ou aux bureaux du contrôle, où les
intéressés peuvent en prendre connaissance. Cet avis reproduit un extrait de
l’arrêté prescrivant l’enquête.
Il fait l’objet de deux insertions, à huit jours d’intervalle, dans deux journaux
quotidiens d’annonces légales, à la diligence de ladite autorité. Il est affiché à la
mahkama du pacha ou caïd et à la mahkama du cadi. Pour les immeubles ruraux,
trois publications seront faites en outre par les soins du caïd, sur le souk ou
marché local.
Les affichages et publications prévus ci-dessus tiennent lieu de notification
aux intéressés.
Si l’immeuble est situé dans une ville ou dans un centre doté d’une
commission d’intérêts locaux, la commission intéressée doit donner son avis sur
le projet de classement. Le directeur de l’instruction publique peut demander
qu’un représentant de l’inspection des monuments historiques soit appelé à la
commission, avant que celle-ci ne donne son avis.
Tout intéressé peut, pendant la durée de l’enquête, prendre connaissance du
dossier de classement et formuler sur un registre ouvert à cet effet, ses
observations, qu’il peut également adresser par correspondance, sous pli
recommandé, à l’autorité municipale ou locale de contrôle.
41
classement, sous pli recommandé, aux propriétaires intéressés ayant formulé des
observations pendant la durée de l’enquête.
Pour les immeubles ruraux, trois publications dudit arrêté seront faites en
outre, par les soins du caïd, sur le souk ou marché local.
Les pièces justificatives de l’accomplissement de ces formalités seront
adressées, sans délai, au directeur de l’instruction publique.
Si le classement prononcé diffère de celui prévu par l’arrêté d’ouverture
d’enquête, le plan de classement et les documents annexes sont mis à la
disposition du public, au siège de l’autorité municipale ou locale de contrôle,
pendant une période de six mois à compter de la publication au Bulletin officiel
de l’arrêté viziriel prononçant le classement.
ART. 11. - L’arrêté viziriel prononçant un classement est inscrit sur le titre
foncier, si l’immeuble est immatriculé ou s’il fait ultérieurement l’objet d’une
immatriculation. Cette inscription est effectuée soit d’office, soit à la demande
du directeur de l’instruction publique adressée à la conservation foncière du lieu
de l’immeuble classé. Elle est exempte de tous droits.
ART. 12. - L’immeuble classé ne peut être démoli, même partiellement, sans
autorisation donnée par arrêté viziriel, pris sur la proposition du directeur de
l’instruction publique.
Il ne peut être restauré ou modifié qu’après autorisation du directeur de
l'instruction publique, et sous le contrôle de l'inspection des monuments
historiques.
42
dernier, les propriétaires devront édifier, sur leur propre terrain, un contre-mur
pour supporter des constructions.
Une indemnité représentative de la servitude d’appui pourra être allouée
dans ce cas aux intéressés. Elle sera fixée ainsi qu’il est prévu à l’article
précédent.
ART. 17. - Les immeubles classés appartenant à des particuliers peuvent être
vendus, cédés ou échangés. Le cédant est toutefois tenu de faire connaitre à
l’acquéreur, au cessionnaire ou au coéchangiste l’existence du classement. Il
doit, dans les quinze jours de sa date, notifier la mutation au directeur de
l’instruction publique.
Lorsque l’immeuble est immatriculé ou en instance d’immatriculation, cette
notification doit être précédée de l’accomplissement des formalités d’inscription
et de dépôt prévues par la législation foncière et s’y référer expressément.
ART. 18. - Les servitudes d’alignement et, d’une manière générale, toutes
servitudes établies par la loi et énumérées au dahir du 2 juin 1915 (19 rejeb
1333) sur la législation concernant les immeubles immatriculés, qui pourraient
entraîner la dégradation des immeubles classés, ne sont pas applicables à ces
derniers.
Il ne peut être ouvert d’enquête pour l’expropriation d’un immeuble classé
ou proposé pour le classement qu’après que le directeur de l’instruction publique
a été appelé à présenter ses observations.
43
ART. 21. - Le déclassement des immeubles domaniaux, habous ou collectifs
est effectué dans les mêmes formes que leur classement.
ART. 22. - Le déclassement des immeubles privés est prononcé par arrêté
viziriel, pris sur la proposition du directeur de l’instruction publique, après avis
du directeur des affaires politiques et de la commission municipale ou, le cas
échéant, de la commission d’intérêts locaux intéressée.
Un plan déterminant les limites de l’immeuble déclassé est annexé à l’arrêté
viziriel.
Dès la publication par extrait de cet arrêté au Bulletin Officiel, le
déclassement est notifié par les soins du directeur de l’instruction publique aux
autorités municipales ou locales de contrôle intéressées.
Le déclassement fait l’objet des mêmes mesures de publication que celles
prescrites à l’article 5.
TITRE DEUXIÈME.
ART. 23. - Les monuments naturels, les sites naturels ou urbains ayant un
caractère artistique, historique, légendaire ou pittoresque, et les zones entourant
des monuments historiques peuvent être l’objet d’un classement. Ce classement
comporte, s’il y a lieu, l’établissement de servitudes non œdificandi ou non
altius tollendi, ou de servitudes d’aspect, en vue d’assurer la protection soit du
style des constructions particulier à une localité déterminée, soit du caractère de
la végétation ou du sol.
Outre les mesures de publicité prévues audit article 10, il sera procédé à
deux publications par extrait de l’arrêté viziriel prononçant le classement dans
deux journaux quotidiens d’annonces légales et à un affichage de cet extrait
pendant une période de deux mois, aux mêmes lieux que l’avis d’enquête prévu
à l’article 7.
TITRE TROISIÈME.
45
ART. 30. - Les pierres écrites et les inscriptions monumentales ou funéraires
de toute espèce, à quelque époque qu’elles appartiennent, sur quelque matière et
en quelque langue qu’elles soient rédigées, sont considérées comme monuments
historiques. Comme telles, elles sont assimilées aux immeubles et susceptibles
d’être classées.
ART. 32. - Les inscriptions monumentales non classées sont régies par les
dispositions du titre quatrième ci-après.
TITRE QUATRIÈME.
ART. 34. - Les objets d’art et d’antiquité mobiliers qui appartiennent à l’État
ou qui sont biens habous sont inaliénables et imprescriptibles.
ART. 36. - Il peut être accordé, par le directeur de l’instruction publique, des
autorisations d’exportation temporaire, notamment à l’occasion des expositions.
TITRE CINQUIÈME.
ART. 37. - Nul ne peut faire des fouilles à l’effet de rechercher des objets
d’antiquité, même sur son propre terrain, sans avoir obtenu l’autorisation du
directeur de l’instruction publique.
46
ART. 38. - Si, au cours d’un travail quelconque, une fouille entreprise dans
un but non archéologique, met au jour des monuments, monnaies ou objets d’art
et d’antiquité, la personne qui exécute ou fait exécuter cette fouille doit aviser
immédiatement de sa découverte l’autorité municipale ou locale de contrôle qui
avise sans délai le directeur de l’instruction publique et remet à l’intéressé un
récépissé de sa déclaration en lui indiquant qu’il ne doit dégrader en aucune
manière, ni déplacer, sauf pour les mettre à l’abri, les monuments ou objets
découverts. A défaut, la fouille est réputée faite en violation de l’article
précédent.
Du fait de cette déclaration, le travail en cours se trouve assimilé à une
fouille autorisée et contrôlée et peut être poursuivi jusqu’à ce que le directeur de
l’instruction publique ait fixé les conditions définitives auxquelles sera soumis
ce travail.
ART. 41. - Les objets d’art ou d’antiquité mobiliers découverts sur un bien
domanial, collectif ou habous deviennent la propriété de l’État ou des Habous.
ART. 42. - Les objets d’art ou d’antiquité mobiliers découverts sur des
terrains privés, au cours soit de fouilles autorisées, soit de travaux quelconques,
peuvent devenir la propriété de l’État, si le directeur de l’instruction publique les
revendique dans le délai de six mois à compter du jour où il a été avisé de leur
découverte.
Une indemnité est, dans ce cas, versée au possesseur de ces objets. Elle est
fixée soit par accord amiable entre ce dernier et le directeur de l’instruction
publique, soit, à défaut, par les tribunaux.
TITRE SIXIÈME.
47
ART. 43. - Il peut être édicté des règlements de protection destinés à
préserver l’aspect et le caractère des villes anciennes de Notre Empire et à
maintenir l’unité du style architectural et décoratif de ces villes. Ces règlements
sont approuvés par arrêté viziriel, pris sur la proposition du directeur de
l’instruction publique, après accord du directeur des affaires politiques. Un
extrait de ces arrêtés est publié au Bulletin Officiel.
Les règlements prévus à l’alinéa précédent seront complétés par des titres
spéciaux des règlements municipaux de voirie, pris après accord du directeur de
l’instruction publique.
TITRE SEPTIÈME.
Sanctions.
ART. 46. - Les infractions aux titres premier à cinquième inclus du présent
dahir sont passibles d’une amende de 10.000 à 100.000 francs.
Les infractions au titre sixième sont sanctionnées dans les conditions
prévues par les articles 19 à 27 du dahir du 16 avril 1914 (20 joumada I 1332)
relatif aux alignements, plans d’aménagement et d’extension des villes,
servitudes et taxes de voirie.
Dans le cas d’exportation irrégulière, de fouilles effectuées sans autorisation,
de découvertes non déclarées, la confiscation des objets exportés ou découverts
est en outre obligatoirement prononcée.
ART. 47. - Une action en dommages-intérêts peut, dans tous les cas, être
intentée au nom de l’État par le directeur de l’instruction publique, contre les
auteurs des infractions visées ci-dessus.
TITRE HUITIÈME.
Dispositions spéciales.
48
ART. 48. - Le directeur de l’instruction publique peut déléguer les
attributions qui lui sont conférées par le présent dahir à l’inspecteur des
monuments historiques, médinas et sites classés.
ART. 49. - Le dahir du 13 février 1914 (17 rebia I 1332) sur la protection
des monuments historiques et des sites, et les dahirs qui l’ont modifié ou
complété, sont abrogés.
GABRIEL PUAUX.
49
(Alinéa 3.) " L'autorité municipale ou locale de contrôle procède à cette
enquête. Le directeur de l'instruction publique lui adresse préalablement le
dossier de classemnt comprenant les documents et indications mentionnés à
l'alinéa précedent. "
" Article 7 (alinéa 1er). - Dès la parution de l'arrêté au Bulletin officiel,
l'autorité municipale ou locale de contrôle publie un avis indiquant les dates
d'ouverture et de clôture de l'enquête... " (La suite sans modification.)
(Alinéa 4.) " Si l'immeuble est situé dans une ville ou dans un centre doté
d'une commission d'intérêts locaux, la commission municipale ou la commission
d'intérêts locaux doit donner son avis sur le projet de classement, soit au cours
de l'enquête, soit dans le mois qui suit sa clôture... " (La suite sans modification.)
GEORGES HUTIN.
TITRE PREMIER
Dispositions générales
TITRE II
Chapitre premier
Procédure d'inscription
Chapitre II
51
Effets de l'inscription
TITRE III
Chapitre premier
Dispositions générales
52
Le classement ne peut alors être prononcé qu'après une nouvelle enquête
effectuée dans les mêmes formes que la première. Toutefois, dans ce cas,
l'immeuble ou le meuble n'est plus soumis à l'assimilation prévue à l'alinéa
précédent.
ART. 16. - Ne peuvent demander une indemnité que les particuliers qui ont
fait des observations au cours de l'enquête préalable au classement.
La demande en indemnité doit être formulée, sous peine de forclusion, dans
un délai de six mois à partir de la publication au Bulletin officiel de l'acte
administratif prononçant le classement, dans les conditions fixées par la
réglementation en vigueur.
La demande en indemnité ne suspend pas l'exécution de l'acte administratif
prononçant le classement. Il en est de même, le cas échéant, de l'action
ultérieurement intentée devant les tribunaux.
ART. 17. - Le montant de l'indemnité est fixé soit par accord amiable, soit
par le tribunal.
53
L'accord qui intervient après que la demande a été portée en justice, dessaisit
le tribunal.
ART. 18. - Les servitudes d'alignement et, d'une manière générale, toutes
servitudes établies par la loi et énumérées dans le dahir du 19 rejeb 1333 (2 juin
1915) fixant la législation applicable aux immeubles immatriculés, qui
pourraient entrainer la dégradation des immeubles classés, ne sont pas
applicables à ces derniers.
Chapitre II
Effets du classement
Section I. - Immeubles
ART. 25. - L'administration peut faire exécuter d'office, aux frais de l'Etat et
après en avoir avisé le propriétaire, tous travaux qu'elle juge utiles à la
conservation ou à la sauvegarde de l'immeuble classé.
A cette fin, l'administration peut autoriser l'occupation temporaire dudit
immeuble ou des immeubles voisins. L'autorisation d'occupation temporaire est
notifiée aux propriétaires intéressés. L'occupation ne peut excéder un an.
L'indemnité éventuellement due aux propriétaires est fixée soit par accord
amiable, soit, à défaut, par les tribunaux.
ART. 27. - Les immeubles classés appartenant à des particuliers peuvent être
cédés. Toutefois, cette cession est soumise aux conditions prévues par le titre V
relatif au droit de préemption de l'Etat.
55
Lors des travaux qu'ils effectuent sur leurs immeubles, les propriétaires
riverains sont tenus de prendre toutes mesures nécessaires pour préserver
l'immeuble classé de toute dégradation pouvant résulter des travaux.
Ces mesures peuvent, le cas échéant, leur être prescrites par l'administration.
ART. 29. - Sont applicables aux objets mobiliers classés appartenant aux
catégories énumérées à l'article 26, les dispositions dudit article.
ART. 31. - Un objet mobilier classé ne peut être détruit, modifié ou exporté.
Toutefois, des autorisations d'exportation temporaire peuvent être accordées,
notamment à l'occasion des expositions ou aux fins d'étude à l'étranger.
ART. 32. - L'administration peut faire exécuter d'office, aux frais de l'Etat et
après en avoir avisé le propriétaire, tous travaux d'entretien qu'elle juge utiles à
la conservation de l'objet mobilier classé. A cette fin, elle peut procéder, par
décision notifiée au propriétaire, à la saisie temporaire de l'objet pour une
période qui ne peut excéder six mois.
TITRE IV
56
TITRE V
ART. 37. - L'Etat peut exercer un droit de préemption sur tout immeuble ou
meuble inscrit ou classé lorsque lesdits immeubles et meubles font l'objet d'une
aliénation.
Ce droit de préemption est exercé dans les conditions fixées ci-après.
ART. 41. - En cas de vente aux enchères publiques, la préemption est faite
au prix de vente en principal et frais, par une déclaration de volonté adressée au
greffier du tribunal de première instance du lieu de l'immeuble, par lettre
recommandée, dans les trente jours après la notification du procès-verbal
d'adjudication faite par ce fonctionnaire à l'administration à l'expiration du délai
de surenchère.
La vente ne devient définitive qu'à compter de la date à laquelle
l'administration aura fait connaître sa décision au greffier, ou, s'il n'y a pas eu de
décision prise, à l'expiration du délai de trente jours prévu à l'alinéa ci-dessus.
57
TITRE VI
ART. 43. - Les objets mobiliers visés à l'article précédent et appartenant aux
catégories énumérées à l'article 26 sont inaliénables et imprescriptibles.
ART. 44. - Les objets mobiliers visés à l'article 42 ne peuvent être exportés.
Toutefois, des autorisations d'exportation temporaire peuvent être accordées,
notamment à l'occasion des expositions ou aux fins d'examen et d'étude.
TITRE VII
ART. 45. - Nul ne peut, sans y avoir été autorisé, entreprendre des fouilles,
recherches terrestres ou marines dans le but de mettre au jour des monuments ou
des objets mobiliers qui présentent pour le Maroc un intérêt historique,
archéologique, anthropologique ou intéressant les sciences du passé et les
sciences humaines en général.
La zone marine soumise à cette interdiction est la zone de pêche exclusive
définie par l'article 4 du dahir portant loi nº1-73-211 du 21 moharrem 1371 (2
mars 1973) fixant la limite des eaux territoriales et de la zone de pêche exclusive
marocaine, ou par les dispositions législatives qui l'auront complété ou modifié.
ART. 46. - Si, au cours d'un travail quelconque, une fouille entreprise dans
un but non archéologique met au jour des monuments, monnaies ou objets d'art
et d'antiquité, la personne qui exécute ou fait exécuter cette fouille doit aviser
immédiatement de sa découverte l'autorité communale compétente qui en
informe sans délai l'administration et remet à l'intéressé un récépissé de sa
déclaration en indiquant qu'il ne doit dégrader en aucune manière ni déplacer,
sauf pour les mettre à l'abri, les monuments ou objets découverts. A défaut, la
fouille est réputée faite en violation de l'article précédent.
Du fait de cette déclaration, le travail en cours se trouve assimilé à une
fouille autorisée et contrôlée et peut être poursuivi jusqu'à ce que
l'administration ait fixé les conditions définitives auxquelles sera soumis ce
travail, à moins que ne soit décidé l'arrêt provisoire de celui-ci.
58
ART. 47. - Les travaux de déblaiement, de nettoyage ou de destruction
exécutés dans des ruines non classées ainsi que l'enlèvement, le bris, l'emploi de
pierres et de vestiges antiques, sont assimilés aux fouilles et soumis à
l'autorisation prévue par l'article 45.
ART. 49. - Les objets d'art ou d'antiquité mobiliers découverts au cours soit
de fouilles autorisées, soit de travaux quelconques deviennent propriété de l'Etat.
Une indemnité est, dans ce cas, versée au possesseur de ces objets. Elle est
fixée soit par accord amiable, soit, à défaut, par les tribunaux.
TITRE VIII
ART. 51. - Sont habilités à constater les infractions prévues par la présente
loi et les textes pris pour son application, outre les officiers de police judiciaire,
les agents commissionnés à cet effet par l'administration.
ART. 52. - Les infractions aux dispositions de la présente loi et des textes
pris pour son application, sont punies d'une amende de deux mille à vingt mille
dirhams (2.000 à 20.000 DH).
En cas de récidive, le délinquant sera condamné à une amende qui ne pourra
être inférieure au double de celle précédemment prononcée, sans toutefois
qu'elle puisse dépasser quarante mille dirhams (40.000 DH).
59
ART. 53. - Sous réserve de l'application des dispositions de l'article
précédent, les infractions aux articles 22, 23 et 28, le non-respect des servitudes
instituées en application de l'article 13 sont sanctionnés dans les conditions
prévues par les articles 19 à 33 du dahir du 7 kaada 1371 (30 juillet 1952) relatif
à l'urbanisme.
ART. 54. - Outre les sanctions prévues aux articles 52 et 53 peuvent être
prononcées :
- la condamnation à une amende égale à dix fois la valeur de l'objet ayant
donné lieu à l'infraction. Cette amende a le caractère de réparation civile,
- la confiscation dudit objet.
La confiscation est obligatoire dans le cas d'exportation en infraction aux
dispositions des articles 31, 44 et 58, de découvertes non déclarées et de fouilles
effectuées sans autorisation.
ART. 56. - La transaction doit être passée par écrit, sur timbre, en autant
d'originaux qu'il y a de parties ayant un intérêt distinct.
TITRE IX
ART. 58. - Outre les interdictions prévues par les articles 31 et 44, il est
interdit d'exporter sans autorisation tout ou partie des matériaux provenant de la
démolition des immeubles inscrits ou déclassés.
60
ART. 59. - Les pouvoirs que tiennent les autorités communales des articles
22, 23 et 46 de la présente loi sont exercés par le gouverneur dans la préfecture
de Rabat-Salé, conformément à l'article 67 du dahir portant loi nº 1-76-583 du 5
chaoual 1396 (30 septembre 1976) relatif à l'organisation communale.
ART. 60. - Est abrogé le dahir du 11 chaabane 1364 (21 juillet 1945) relatif
à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des
objets d'art et d'antiquité et à la protection des villes anciennes et des
architectures régionales, tel qu'il été modifié.
Pour contreseing :
Le Premier ministre,
MAATI BOUABID.
61
conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets
d'art et d'antiquité, telle qu'adoptée par la Chambre des représentants et de la
Chambre des conseillers.
Pour contreseing :
Le Premier ministre,
DRISS JETTOU.
*
* *
Loi nº 19-05
modifiant et complétant la loi nº 22-80
relative à la conservation des monuments historiques
et des sites, des inscriptions, des objets d'art et d'antiquité.
__________
Article premier
" Article 58. - Outre les interdictions prévues par les articles 32-1, 32-3 et 44,
il est interdit d'exporter hors du territoire du Royaume sans autorisation tout ou
partie des matériaux provenant de la démolition des immeubles inscrits ou
déclassés. "
Article 2
62
La section II du chapitre II du titre III de la loi précitée nº 22-80 est abrogée
et remplacée comme suit :
Chapitre II
" Article 30. - Les objets mobiliers, appartenant aux particuliers, font l'objet
d'inscription ou de classement avec l'accord de leur propriétaire.
A défaut d'accord, l'inscription ou le classement est prononcé d'office par
l'administration selon des modalités prévues par voie réglementaire. "
" Article 32. - Les objets mobiliers, inscrits ou classés, appartenant à des
particuliers, peuvent être cédés. Toutefois, toute aliénation doit, dans les 15
jours de la date de son accomplissement, être notifiée par écrit contre récépissé à
l'administration par celui qui l'a consentie.
Cette cession est soumise aux conditions prévues par le titre V de la présente
loi relatif au droit de préemption de l'Etat.
Tout particulier qui aliène un objet inscrit ou classé est tenu de faire
connaître l'existence de l'inscription ou du classement de l'objet.
Les effets du classement suivent l'objet, en quelques mains qu'il passe. "
" Article 32-1. - Un objet mobilier inscrit ou classé ne peut être mutilé,
détruit, modifié, dénaturé ou contrefait.
Lorsqu'un objet mobilier, public ou privé, est menacé de dégradation, de
défiguration, d'abandon et/ou de perte et de mutilation, l'administration ordonne,
après expertise, son classement d'office.
Les objets inscrits ou classés ne peuvent être réparés ou modifiés, restaurés
sans l'autorisation de l'autorité compétente. Les modalités d'octroi de
l'autorisation et le délai sont fixés par voie réglementaire. "
63
" Article 32-2. - Il sera dressé, par les soins de l'autorité gouvernementale
compétente, un inventaire général des objets mobiliers inscrits, classés et rangés
par préfecture et province. Ledit inventaire est mis à jour annuellement.
Un exemplaire de cet inventaire tenu à jour auprès de l'administration
compétente, est déposé au siège de chaque préfecture et province et dans chaque
bureau et poste de douanes aux frontières. "
" Après chaque inscription ou classement d'un nouveau objet mobilier,
l'autorité gouvernementale compétente dépose une copie de ladite inscription ou
dudit classement au siège de chaque préfecture ou province et dans chaque
bureau et poste de douanes aux frontières jusqu'à son insertion dans l'inventaire
général annuel. "
" Article 32-4. - L'administration peut faire exécuter d'office, aux frais de
l'Etat et après en avoir avisé le propriétaire, tous travaux d'entretien qu'elle juge
utiles à la conservation de l'objet mobilier inscrit ou classé. A cette fin, elle peut
procéder, par décision motivée notifiée au propriétaire, à la saisie temporaire de
l'objet pendant un délai selon le cas.
L'administration peut fixer un délai complémentaire qui ne peut, toutefois,
excéder le délai prévu par la décision prononcée. "
Article 3
64
Les dispositions des articles 51 et 54 de la loi nº 22-80 précitée sont
abrogées et remplacées comme suit :
" Article 51. - Outre les officiers de police judiciaire, sont habilités à
constater les infractions aux dispositions de la présente loi et des textes pris pour
son application :
- les agents de l'administration chargée du patrimoine, désignés parmi le
corps des inspecteurs et conservateurs des monuments historiques et des sites,
des conservateurs de musées et les agents chargés de la police du patrimoine
commissionnés à cet effet ;
- les agents habilités par l'autorité gouvernementale chargée de l'urbanisme
et de l'habitat parmi le corps des architectes et des agents et techniciens de
l'administration de l'urbanisme et de l'habitat ;
- les agents de l'administration des douanes ;
- les agents de l'administration du domaine maritime en ce qui concerne le
patrimoine maritime. "
" Article 54-1. - Outre les sanctions prévues aux articles 52, 53 et 54,
peuvent être prononcées :
65
- la condamnation à une amende égale à dix fois la valeur de l'objet ayant
donné lieu à l'infraction. Cette amende a le caractère de réparation civile ;
- la confiscation dudit objet.
" Article 52-2. - Quiconque empêche ou entrave les agents visés à l'article 51
ci-dessus d'accomplir leurs missions telles que prévues par la présente loi est
passible d'une peine d'emprisonnement de six mois à une année et d'une peine
d'amende de 10.000 à 20.000 dirhams ou de l'une de ces deux peines
seulement."
66
Chapitre II : Les décrets
LE PREMIER MINISTRE,
DÉCRÈTE :
TITRE PREMIER
67
chargée de l'aménagement du territoire et d'un représentant du ministre de
l'intérieur.
TITRE II
Chapitre premier
Dispositions générales
68
ART. 8. - Les immeubles classés ou assimilés auxdits immeubles par l'effet
des dispositions de l'article 11 de la loi précitée nº 22-80, sont inscrits sur une
liste établie par les soins de l'autorité gouvernementale chargée des affaires
culturelles ou sur le répertoire national des gravures et peintures rupestres, des
pierres écrites et des inscriptions monumentales, ouverts et tenus au ministère
des affaires culturelles.
En outre, le classement de ces dernières peut donner lieu à l'opposition d'une
marque spéciale constituée par l'étoile à cinq branches entourée de la mention "
Royaume du Maroc " suivie, selon le cas, des mots " gravure classée "," peinture
classée " ou " inscription classée ".
Les meubles classés sont inscrits sur le répertoire des objets mobiliers
classés ou assimilés, dressé par l'autorité gouvernementale chargée des affaires
culturelles.
Chapitre II
69
ART. 10. - Le classement des objets mobiliers Habous, domaniaux ou
appartenant aux collectivités publiques locales ou aux collectivités ethniques est
prononcé, sans enquête, sur proposition de l'autorité gouvernementale chargée
des affaires culturelles, après avis du ministre intéressé.
Chapitre III
Section I
Dispositions communes
Cet arrêté fixe la date d'ouverture de l'enquête. Il précise, le cas échéant, les
servitudes qu'imposera le classement. Les documents suivants lui sont annexés :
- pour les immeubles : plans, relevés, croquis de détail et d'ensemble, copies
du titre foncier ou de la réquisition d'immatriculation et, s'il y a lieu,
photographies et plan fixant les limites du classement et précisant, le cas
échéant, la zone des servitudes,
- pour les objets mobiliers : dessins, photographies ainsi que toute
documentation y relative.
La durée de l'enquête est de deux mois pour les immeubles et d'un mois pour
les meubles.
70
ART. 15. - Sur demande de l'autorité gouvernementale chargée des affaires
culturelles, son représentant doit être appelé à la réunion du conseil communal
avant que celui-ci ne donne son avis sur le projet de classement.
Section II
71
culturelles ou par le propriétaire, est adressée à la conservation foncière du lieu
de l'immeuble classé.
Section III
ART. 24. - Le décret de classement, une fois publié, est notifié aux
propriétaires intéressés par l'autorité communale compétente à la demande de
l'autorité gouvernementale chargée des affaires culturelles.
Chapitre IV
Déclassement
72
ART. 27. - Le déclassement des immeubles et meubles privés est prononcé
par décret, pris sur proposition de l'autorité gouvernementale chargée des
affaires culturelles après avis du conseil communal du lieu de l'immeuble ou de
l'objet mobilier et des services intéressés.
En cas de déclassement partiel d'un immeuble, un plan déterminant les
limites du déclassement est annexé au décret.
Le décret de déclassement est publié au Bulletin officiel.
TITRE III
EFFETS DU CLASSEMENT
73
ART. 33. - Il ne peut être ouvert d'enquête pour l'expropriation d'un
immeuble classé qu'après que l'autorité gouvernementale chargée des affaires
culturelles a été appelée à présenter ses observations.
TITRE IV
TITRE V
FOUILLES
ART. 40. - La demande d'autorisation prévue à l'article 48, 1er alinéa de la loi
précitée nº 22-80 est adressée à l'autorité gouvernementale chargée des affaires
culturelles, par lettre recommandée avec accusé de réception.
Le délai de trois mois prévu audit article court à partir du jour d'envoi de la
lettre recommandée.
TITRE VI
DISPOSITIONS DIVERSES
ART. 41. - Outre les compétences qu'elle tient du présent décret, l'autorité
gouvernementale chargée des affaires culturelles est compétente pour :
- recevoir les demandes et délivrer les autorisations prévues par les articles
5, 21, 23, 24, 25, 31, 44 et 58 de la loi précitée nº 22-80 ;
- recevoir l'avis préalable aux travaux visés à l'article 6 de ladite loi ;
- recevoir la notification du procès-verbal d'adjudication concernant des
meubles ou immeubles inscrits ou classés et prendre la décision de préemption
ou non ;
- aviser le propriétaire dans le cas prévu à l'article 32 de la loi précitée ;
- procéder, le cas échéant, à la diffusion de la documentation afférente à un
meuble ou immeuble inscrit ;
- recevoir la demande d'indemnité prévue par l'article 16 de la loi précitée nº
22-80 et passer, avec les particuliers intéressés, les accords amiables prévus par
les articles 17 et 49 de ladite loi ;
- fixer, par décision, les conditions d'exploitation de leurs biens à des fins
lucratives, par les propriétaires d'immeubles ou d'objets mobiliers inscrits ;
- allouer des subventions aux propriétaires de meubles ou immeubles inscrits
et entreprendre tous travaux visant à sauvegarder et mettre en valeur le bien
inscrit ;
- dans le cas prévu par l'article 46 de la loi précitée nº 22-80 recevoir de
l'autorité communale compétente l'information concernant la découverte de
monuments, monnaies ou objets d'art et d'antiquité ; fixer les conditions
75
définitives dans lesquelles sera poursuivi le travail de fouilles ou décider son
arrêt provisoire ;
- exercer le droit de transaction.
ART. 44. - Les pouvoirs que tiennent les autorités communales des articles
11, 13 à 16, 20, 22 à 24, 27 et 28 du présent décret sont exercés par le
gouverneur dans la préfecture de Rabat-Salé, conformément à l'article 67 du
dahir portant loi nº 1-76-538 du 5 chaoual 1395 (30 septembre 1976) relatif à
l'organisation communale.
MAATI BOUABID.
Pour contreseing :
Le ministre d'Etat
chargé des affaires culturelles,
HADJ M'HAMED BAHNINI.
Le ministre de l'intérieur,
DRISS BASRI.
Le ministre de la justice,
MAATI BOUABID.
76
ABDELKAMEL RERHRHAYE.
Le ministre de l'habitat
et de l'aménagement
du territoire,
ABBÈS EL FASSI.
LE PREMIER MINISTRE,
DÉCRÈTE :
Chapitre premier
Dispositions générales
77
ART. 2. - L'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine a
pour mission d’assurer la formation des cadres dans les domaines des sciences
de l'archéologie et du patrimoine, et spécialement en archéologie, anthropologie,
muséologie, ainsi que dans d'autres domaines relatifs aux monuments
historiques et sites.
L’Institut est aussi chargé de la recherche, l’expertise et la publication.
Chapitre II
Administration de l'institut
78
ART. 7. - L'institut comprend, outre le directeur, le directeur adjoint et le
secrétaire général :
- Un personnel enseignant chercheur permanent et vacataire.
- Un personnel administratif.
Chapitre III
Conseils
79
- un représentant des étudiants pour chaque cycle d’études élu par leurs
camarades au début de l'année scolaire.
A la demande de son président, le conseil de perfectionnement peut
s'adjoindretoutes personnes choisies en raison de leur compétence.
Chapitre IV
ART. 16. – Les modalités d'organisation des concours et des études sont
fixés par arrêtés de l'autorité gouvernementale chargée des affaires culturelles.
ART. 19. - L'organisation des concours citée dans les articles 15, 17 et 18 ci-
dessus est fixée par arrêté de l'autorité gouvernementale chargée des affaires
culturelles.
Chapitre V
Dispositions diverses
ART. 20. - Les titulaires de l'un des diplômes cités dans l'article 15, peuvent
jouir des dispositions du décret n° 2-78-478 du 7 kaada 1398 (10 octobre 1978)
portant statut particulier du personnel du ministère des affaires culturelles.
ART. 21. - L'étudiant ne peut être autorisé à redoubler qu'une seule fois
durant sa formation dans les cycles premier et deuxième. Toutefois, le conseil
intérieur peut accorder un sursis d'une année, à titre exceptionnel, en cas de
maladie grave ou d'absence justifiée.
81
ART. 22. - Les attributions des départements ainsi que le mode d'élection
des chefs des départements et des représentants des étudiants sont fixées par
arrêté de l'autorité gouvernementale chargée des affaires culturelles.
ART. 24. - Les étudiants non fonctionnaires perçoivent une bourse allouée
dans les conditions et aux taux fixés par la réglementation en vigueur. Toutefois,
les étudiants fonctionnaires continuent à percevoir durant leur formation la
rémunération afférente à leur situation statutaire.
MOHAMMED KARIM-LAMRANI.
Pour contreseing :
Le ministre
des affaires culturelles,
SAÏD BELBACHIR.
Le ministre du commerce,
de l'industrie et du tourisme,
AZZEDDINE GUESSOUS.
LE PREMIER MINISTRE,
Vu le décret n° 2-98-401 du 9 moharrem 1420 (26 avril 1999) relatif à
l'élaboration et à l'exécution des lois de finances, notamment son article 4 ;
82
Vu l'arrêté du ministre des affaires culturelles n° 861-90 du 5 joumada II
1410 (3 janvier 1990) portant création et organisation du Centre de restauration
et de réhabilitation du patrimoine architectural des zones atlasiques et
subatlasiques ;
Sur proposition du ministre des affaires culturelles et du ministre de
l'économie et des finances ;
Après examen par le conseil des ministres réuni le 14 moharrem 1421 (19
avril 2000),
DÉCRÈTE :
ART. 2. - Les tarifs des prestations de services visés à l'article premier ci-
dessus sont fixés par arrêté conjoint du ministre des affaires culturelles et du
ministre de l'économie et des finances.
ABDERRAHMAN YOUSSOUFI.
Pour contreseing :
Le ministre
des affaires culturelles,
MOHAMED ACHAARI.
Le ministre de l'économie
et des finances,
FATHALLAH OUALALOU.
83
LE PREMIER MINISTRE,
DÉCRÈTE :
ART. 4. - Le secrétaire général exerce les attributions qui lui sont dévolues
par le décret susvisé n° 2-93-44 du 7 kaada 1413 (29 avril 1993).
85
- rassembler la documentation nécessaire pour dresser l'inventaire du
patrimoine culturel matériel et immatériel ;
- organiser autres expositions, conférences et manifestations pour faire
connaître les richesses du patrimoine archéologique et ethnographique ainsi que
les richesses liées aux monuments du pays ;
- préserver et sauvegarder le patrimoine national oral, les usages et
coutumes, les arts et métiers traditionnels et les fonds sonores, et en faire
connaître l'authenticité ;
- préserver et protéger le patrimoine muséologique ;
- entreprendre des études muséologiques et mettre en valeur les antiquités et
les faire connaître ;
- contrôler et inspecter les musées ;
- veiller à l'application des textes législatifs et réglementaires régissant la
conservation et la protection du patrimoine culturel.
86
- œuvrer à faire connaître les arts et les expressions populaires à travers les
publications et l'organisation des manifestations ;
- entreprendre en collaboration avec les ministères concernés à la mise en
valeur du patrimoine des arts et expressions orales en contribuant à la formation
des troupes et d'entreprendre des actions de sensibilisation.
DRISS JETTOU.
88
Pour contreseing :
Le ministre de la culture,
MOHAMED ACHAARI.
FATHALLAH OUALALOU.
MOHAMED BOUSSAID.
LE CHEF DU GOUVERNEMENT,
89
Vu le décret n° 2-05-885 du 22 rabii I 1427 (21 avril 2006) pris pour
l'application des articles 33 et 35 de la loi n° 01-00 portant organisation de
l’enseignement supérieur ;
Vu le décret n° 2-02-516 du 18 rabii II 1425 (7 juin 2004) pris pour
l'application de l'article 28 de la loi n° 01-00 portant organisation de
l'enseignement supérieur ;
Vu le décret n° 2-02-517 du 18 rabii II 1425 (7 juin 2004) fixant la
composition de la commission permanente de gestion des personnels
enseignants, le mode de désignation de ses membres et les modalités de son
fonctionnement ;
Vu le décret n° 2-03-201 du 22 rabii I 1427 (21 avril 2006) fixant la liste des
établissements d'enseignement supérieur ne relevant pas des universités ;
Vu le décret n° 2-06-328 du 18 chaoual 1427 (10 novembre 2006) fixant les
attributions et l'organisation du ministère de la culture ;
Vu le décret n° 2-90-922 du 7 kaada 1413 (29 avril 1993) portant statut
particulier du personnel du ministère des affaires culturelles ;
Sur proposition du ministre de la culture ;
Après avis du conseil de coordination et avis de la commission nationale de
coordination de l'enseignement supérieur ;
DÉCRÈTE :
Chapitre premier
Dispositions générales
Chapitre II
91
ART. 5. - Le cycle fondamental dure six semestres après le baccalauréat ou
équivalent. Il est sanctionné par le diplôme du cycle fondamental équivalent
d'une licence professionnelle.
ART. 10. - Le cycle de doctorat est organisé dans le cadre du centre d'études
doctorales ouvert dans l'Institut et reconnu par le conseil de coordination, et si
nécessaire, en partenariat avec les centres des études de doctorat relevant des
autres établissements de l'enseignement supérieur conformément aux conditions
fixées par l'arrêté pris pour l'application de l'article 19 ci-dessus.
92
ART. 11. - Les cahiers des normes pédagogiques précités sont approuvés par
arrêtés conjoints de l'autorité gouvernementale chargée de la culture, de
l'autorité gouvernementale chargée de la formation des cadres et de l'autorité
gouvernementale chargée de l'enseignement supérieur sur proposition du conseil
de l'établissement et après avis du conseil de coordination et avis de la
commission nationale de coordination de l'enseignement supérieur.
ART. 12. - La liste des filières accréditées est fixée par arrêté conjoint de
l'autorité gouvernementale chargée de la culture, de l'autorité gouvernementale
chargée de la formation des cadres et de l'autorité gouvernementale chargée de
l'enseignement supérieur après avis du conseil de coordination et avis de la
commission nationale de coordination de l'enseignement supérieur.
La liste des filières susvisée peut être modifiée ou complétée conformément
aux mêmes modalités prévues au 1er alinéa du présent article.
ART. 13. - L'Institut peut, dans les formes prévues par le règlement
intérieur, instituer des diplômes d'établissement, notamment dans le domaine de
la formation continue, après avis du conseil de coordination et accord de
l'autorité gouvernementale chargée de la culture.
Chapitre III
ART. 14. - L'Institut est dirigé par un directeur nommé conformément aux
textes législatifs et réglementaires en vigueur.
Le directeur est assisté de deux directeurs adjoints et d'un secrétaire général.
ART. 15. - Les directeurs adjoints sont nommés par arrêté de l'autorité
gouvernementale chargée de la culture sur proposition du directeur de l'Institut,
à savoir :
93
* le directeur-adjoint chargé des affaires pédagogiques et de la recherche,
nommé parmi les professeurs de l'enseignement supérieur ou les professeurs
habilités. Il exerce ses fonctions à plein temps dans l'Institut et est chargé de
l'organisation, de la mise en œuvre et de la coordination des activités
pédagogiques et des programmes de recherche ;
* le directeur-adjoint chargé de la formation continue et des stages, nommé
parmi les enseignants-chercheurs. Il exerce ses fonctions à plein temps dans
l'Institut et est chargé de la préparation, de la mise en œuvre et de la
coordination des plans et des activités de la formation continue, de mener des
prospections et de préparer des plans et des programmes de stages et de
formation en faveur des étudiants inscrits à l'Institut, ainsi que de veiller sur
l'insertion des lauréats dans la vie active.
Chapitre IV
Dispositions diverses
ABBAS EL FASSI.
Pour contreseing :
Le ministre de la culture,
BENSALEM HIMMICH.
Le ministre l'économie
et des finances,
SALAHEDDINE MEZOUAR.
95
Le ministre
de l'éducation nationale,
de l'enseignement supérieur,
de la formation des cadres
et de la recherche scientifique,
AHMED AKHCHICHINE.
Le ministre délégué
auprès du Chef du gouvernement,
chargé de la modernisation
des secteurs publics,
96
missions spéciales touchant l'allotissement des nouveaux centres et l'étude des
projets de construction et d'aménagement de bâtiments civils pourront lui être
confiées par le Gouvernement.
Rabat, le 28 Novembre 1912.
Signé : DE SAINT-AULAIRE
Arrêté Résidentiel du 3 octobre 1935 modifiant l'appellation et la
composition du comité pour la restauration des monuments historiques.
LE MINISTRE PLÉNIPOTENTIAIRE, DÉLÉGUÉ A LA RÉSIDENCE
GÉNÉRALE,
Vu l'arrêté du directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et
des antiquités, du 13 août 1925, instituant un comité pour la restauration des
monuments historiques ;
Vu le dahir du 31 mai 1935 portant suppression du service des beaux-arts et
des monuments historiques, et transférant ses attributions à d'autres autorités ;
Sur la proposition du directeur général de l'instruction publique, des beaux-
arts et des antiquités,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Le comité pour la restauration des monuments
historiques, institué par l'arrêté du directeur général de l'instruction publique, des
beaux-arts et des antiquités, en date du 13 août 1925, est supprimé.
Il est créé à sa place un " Comité des monuments historiques, des médinas et
des sites classés ".
ART. 2. - Ce comité est composé des membres suivants :
Le directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et des
antiquités, président, et son adjoint ;
Le directeur du cabinet civil, du contrôle civil et des services de sécurité ;
Le conseiller du Gouvernement chérifien ;
Le directeur des affaires indigènes ;
Le directeur du service de l'administration municipale ;
Le chef du service du commerce et de l'industrie ;
Le chef du service du contrôle des Habous ;
Le directeur de l'Institut des hautes études marocaines ;
L'inspecteur des arts indigènes ;
L'inspecteur des monuments historiques ;
Un directeur d'études d'arabe de l'Institut des hautes études marocaines ;
Le chef du bureau d'architecture du service de l'administration municipale.
97
Un fonctionnaire du personnel administratif de la direction générale de
l'instruction publique, des beaux-arts et des antiquités, remplit les fonctions de
secrétaire.
Les inspecteurs régionaux des beaux-arts et des monuments historiques,
ainsi que les inspecteurs des arts indigènes, peuvent être appelés à participer à
titre consultatif aux travaux du comité.
ART. 3. - Le comité est convoqué au moins une fois par an par son
président, qui arrête l'ordre du jour de la séance.
Cet ordre du jour comprend toujours :
1° La lecture du rapport annuel de l'inspecteur des monuments historiques ;
2° L'examen du programme annuel desrestaurations établi par cet inspecteur.
Il peut comporter, en outre, l'examen des questions intéressant le classement
ou la conservation des monuments historiques, des médinas et des sites, qui
auront été inscrites par le président soit de sa propre initiative, soit sur la
proposition d'un des membres du comité.
Rabat, le 3 octobre 1935.
J. HELLEU.
Arrêté du 3 octobre 1935 du directeur général de l'instruction publique,
des beaux-arts et des antiquités relatif à l'inspection des monuments
historiques, des médinas et des sites classés.
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE, DES
BEAUX-ARTS ET DES ANTIQUITÉS, Officier de la Légion
d'honneur,
Vu le dahir du 31 mai 1935 portant suppression du service des beaux-arts et
des monuments historiques et transférant ses attributions à d'autres autorités et,
notamment, son article 3 ainsi conçu : " Il est institué à la direction générale de
l'instruction publique, sans création d'emploi ou de poste au budget, une
inspection des monuments historiques, des médinas et des sites classés, dont les
attributions et le fonctionnement seront réglés par un arrêté du directeur général
de l'instruction publique, des beaux-arts et des antiquités. ",
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - L'inspection des monuments historiques, des
médinas et des sites classés, est rattachée au cabinet du directeur général de
l'instruction publique, des beaux-arts et des antiquités.
ART. 2. - Cette inspection est confiée au directeur d'études d'histoire de l'art
musulman près l'Institut des hautes études marocaines, sous la forme d'une
mission permanente renouvelable annuellement.
98
ART. 3. - L'inspecteur des monuments historiques a pour mission :
1° D'établir l'inventaire des monuments historiques et des sites classés du
Maroc ; de proposer tout classement de monuments ou de sites qu'il juge
désirable ; de donner son avis motivé sur toutes propositions de cette nature ;
100
Sur la proposition du chef du service du commerce et de l'industrie, après
avis du directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et des
antiquités, du directeur général des finances et du conseiller du Gouvernement
chérifien,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Le public sera admis à visiter la médersa mérinide
de Salé, tous les jours, entre 8 heures 20 heures, sauf dans la matinée du
vendredi, qui sera réservée aux musulmans.
ART. 2. - Il sera perçu, par personne, un droit d'entrée de 2 francs. Les
musulmans auront libre accès à l'oratoire et à la médersa.
ART. 3. - Les dispositions de l'article 2 ne s'appliquent pas aux porteurs de
cartes d'entrée permanentes ou temporaires délivrées par le chef du service du
commerce et de l'industrie, sur la proposition du directeur général de
l'instruction publique, des beaux-arts et des antiquités, en vue de faciliter les
études relatives à ce monument.
101
Sur la proposition du chef du service du commerce et de l'industrie, après
avis du directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et des
antiquités, du directeur général des finances et du conseiller du Gouvernement
chérifien,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Le public sera admis à visiter la médersa Ben
Youssef, tous les jours, entre 8 heures 20 heures, sauf dans la matinée du
vendredi, qui sera réservée aux musulmans.
ART. 2. - Il sera perçu, par personne, un droit d'entrée de 5 francs. Ce droit
sera réduit à 3 francs, le dimanche. Les touristes qui viendront visiter la médersa
Ben Youssef en groupes de vingt personnes au moins, sous la conduite d'un
guide d'une agence de voyage, acquitteront également, même en semaine, ce
droit réduit. Les musulmans auront libre accès à l'oratoire et à la médersa.
ART. 3. - Les dispositions de l'article 2 ne s'appliquent pas aux porteurs de
cartes d'entrée permanentes ou temporaires délivrées par le chef du service du
commerce et de l'industrie, sur la proposition du directeur général de
l'instruction publique, des beaux-arts et des antiquités, en vue de faciliter les
études relatives à ce monument.
ART. 4. - Le chef du service du commerce et de l'industrie est chargé de
l'exécution du présent arrêté, qui entrera en vigueur à compter du 1er janvier
1936.
Fait à Rabat, le 11 chaoual 1354,
(6 janvier 1936).
MOHAMED EL MOKRI.
Vu pour promulgation et mise à exécution :
Rabat, le 6 janvier 1936.
Le Commissaire Résident général,
HENRI PONSOT.
Arrêté viziriel du 6 janvier 1936 (11 chaoual 1354) déterminant les
conditions de visite des tombeaux saâdiens à Marrakech, et fixant le
montant des droits d'entrée.
LE GRAND VIZIR,
102
Vu le dahir du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la
protection et à l'entretien des monuments historiques et sites présentant un
intérêt particulier pour le tourisme ;
Sur la proposition du chef du service du commerce et de l'industrie, après
avis du directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et des
antiquités, du directeur général des finances et du conseiller du Gouvernement
chérifien,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Le public sera admis à visiter les tombeaux saâdiens
à Marrakech, tous les jours, entre 8 heures 20 heures, sauf dans la matinée du
vendredi, qui sera réservée aux musulmans.
ART. 2. - Il sera perçu, par personne, un droit d'entrée de 5 francs. Ce droit
sera réduit à 3 francs, le dimanche. Les touristes qui viendront visiter les
tombeaux saâdiens en groupes de vingt personnes au moins, sous la conduite
d'un guide d'une agence de voyage, acquitteront également, même en semaine,
ce droit réduit. Les musulmans seront admis gratuitement.
ART. 3. - Les dispositions de l'article 2 ne s'appliquent pas aux porteurs de
cartes d'entrée permanentes ou temporaires délivrées par le chef du service du
commerce et de l'industrie, sur la proposition du directeur général de
l'instruction publique, des beaux-arts et des antiquités, en vue de faciliter les
études relatives à ce monument.
ART. 4. - Le chef du service du commerce et de l'industrie est chargé de
l'exécution du présent arrêté, qui entrera en vigueur à compter du 1er janvier
1936.
Fait à Rabat, le 11 chaoual 1354,
(6 janvier 1936).
MOHAMED EL MOKRI.
Vu pour promulgation et mise à exécution :
Rabat, le 6 janvier 1936.
Le Commissaire Résident général,
HENRI PONSOT.
Arrêté viziriel du 6 janvier 1936 (11 chaoual 1354) déterminant les
conditions de visite des ruines de la mosquée de Tinmel (Marrakech).
LE GRAND VIZIR,
103
Vu le dahir du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la
protection et à l'entretien des monuments historiques et sites présentant un
intérêt particulier pour le tourisme ;
Sur la proposition du chef du service du commerce et de l'industrie, après
avis du directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et des
antiquités, du directeur général des finances et du conseiller du Gouvernement
chérifien,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Le public sera admis à visiter les ruines de la
mosquée de Tinmel (Marrakech), tous les jours, entre 8 heures 18 h. 30.
ART. 2. - Le chef du service du commerce et de l'industrie est chargé de
l'exécution du présent arrêté, qui entrera en vigueur à compter du 1er janvier
1936.
Fait à Rabat, le 11 chaoual 1354,
(6 janvier 1936).
MOHAMED EL MOKRI.
Vu pour promulgation et mise à exécution :
Rabat, le 6 janvier 1936.
Le Commissaire Résident général,
HENRI PONSOT.
104
ARTICLE PREMIER. - Le public sera admis à visiter les ruines d'El-Bedi,
tous les jours, entre 8 heures 18 h. 30.
ART. 2. - Le chef du service du commerce et de l'industrie est chargé de
l'exécution du présent arrêté, qui entrera en vigueur à compter du 1er janvier
1936.
Fait à Rabat, le 11 chaoual 1354,
(6 janvier 1936).
MOHAMED EL MOKRI.
Vu pour promulgation et mise à exécution :
Rabat, le 6 janvier 1936.
Le Commissaire Résident général,
HENRI PONSOT.
Arrêté viziriel du 28 mars 1936 (4 moharrem 1355) étendant à certains
monuments historiques l'application du dahir du 27 septembre 1935 (27
joumada II 1354) relatif à la protection et à l'entretien des monuments
historiques et sites présentant un intérêt particulier pour le tourisme.
LE GRAND VIZIR,
Vu le dahir du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la
protection et à l'entretien des monuments historiques et sites présentant un
intérêt particulier pour le tourisme ;
Sur la proposition du chef du service du commerce et de l'industrie, après
avis du directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et des
antiquités, du directeur général des finances et du conseiller du Gouvernement
chérifien,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - L'application du dahir susvisé du 27 décembre 1935
(27 joumada II 1354) est étendue aux monuments historiques et sites ci-après
désignés :
La médersa Sahridj ;
La médersa Bouanania ;
La médersa Attarine ;
La médersa Cherratine ;
La médersa Seffarine ;
La médersa Sebbaïne ;
La médersa Mesbahia à Fès ;
Le pavillon et le bassin de la Ménara, à Marrakech ;
105
La tour Hassan, à Rabat.
ART. 2. - Le chef du service du commerce et de l'industrie est chargé de
l'exécution du présent arrêté, qui produira effet à compter du 1er mai 1936.
Fait à Rabat, le 4 moharrem 1355,
(28 mars 1936).
MOHAMED EL MOKRI.
Vu pour promulgation et mise à exécution :
Rabat, le 30 mars 1936.
Le Ministre plénipotentiaire,
Délégué à la Résidence générale,
J. HELLEU.
Arrêté du 30 mars 1936 du chef du service du commerce et de
l'industrie, déterminant les conditions de visite des médersas de Fès, et
fixant le montant des droits d'entrée à percevoir.
LE CHEF DU SERVICE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE,
Chevalier de la Légion d'honneur,
Vu le dahir du 27 septembre 1935 relatif à la protection et à l'entretien des
monuments historiques et sites présentant un intérêt particulier pour le
tourisme ;
Vu l'arrêté viziriel du 28 mars 1936 étendant l'application du dahir susvisé
du 27 septembre 1935 à certains monuments historiques ;
106
ART. 2. - Il sera perçu, par personne, et pour la visite de chaque médersa, un
droit d'entrée de 2 francs. Cette taxe ne sera pas applicable aux musulmans qui
auront libre accès à la médersa et à l'oratoire.
ART. 3. - Les dispositions de l'article 2 ne s'appliquent pas aux porteurs de
cartes d'entrée permanentes ou temporaires, délivrées par le chef du service du
commerce et de l'industrie sur la proposition du directeur général de l'instruction
publique, des beaux-arts et des antiquités, en vue de faciliter les études relatives
à ces monuments.
Rabat, le 30 mars 1936.
COURSIER.
Arrêté du 30 mars 1936 du chef du service du commerce et de
l'industrie, déterminant les conditions de visite du pavillon de la Ménara à
Marrakech, et fixant le montant des droits d'entrée à percevoir.
LE CHEF DU SERVICE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE,
Chevalier de la Légion d'honneur,
Vu le dahir du 27 septembre 1935 relatif à la protection et à l'entretien des
monuments historiques et sites présentant un intérêt particulier pour letourisme ;
Vu l'arrêté viziriel du 28 mars 1936 étendant l'application du dahir susvisé
du 27 septembre 1935 à certains monuments historiques ;
Après avis du directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et
des antiquités, du directeur général des finances et du conseiller du
Gouvernement chérifien,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Le public sera admis à visiter le pavillon de la
Ménara, à Marrakech, tous les jours entre 8 heures 20 heures.
ART. 2. - Il sera perçu, par personne, un droit de 1 franc pour la visite du
pavillon.
ART. 3. - Les dispositions de l'article 2 ne s'appliquent pas aux porteurs de
cartes d'entrée permanentes ou temporaires, délivrées par le chef du service du
commerce et de l'industrie sur la proposition du directeur général de l'instruction
publique, des beaux-arts et des antiquités, en vue de faciliter les études relatives
à ce monument.
Rabat, le 30 mars 1936.
COURSIER.
107
Arrêté du 30 mars 1936 du chef du service du commerce et de
l'industrie, déterminant les conditions de visite de la tour Hassan à Rabat,
et fixant le montant des droits d'entrée à percevoir.
LE CHEF DU SERVICE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE,
Chevalier de la Légion d'honneur,
Vu le dahir du 27 septembre 1935 relatif à la protection et à l'entretien des
monuments historiques et sites présentant un intérêt particulier pour letourisme ;
Vu l'arrêté viziriel du 28 mars 1936 étendant l'application du dahir susvisé
du 27 septembre 1935 à certains monuments historiques ;
Après avis du directeur général de l'instruction publique, des beaux-arts et
des antiquités, du directeur général des finances et du conseiller du
Gouvernement chérifien,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Le public sera admis à visiter la tour Hassan, à
Rabat, tous les jours entre 8 heures 20 heures.
ART. 2. - Cette visite sera gratuite le dimanche. En semaine, il sera perçu,
par personne, un droit de 1 franc pour la visite à l'entrée. Aucune taxe ne sera
applicable aux musulmans.
ART. 3. - Les dispositions de l'article 2 ne s'appliquent pas aux porteurs de
cartes d'entrée permanentes ou temporaires, délivrées par le chef du service du
commerce et de l'industrie sur la proposition du directeur général de l'instruction
publique, des beaux-arts et des antiquités, en vue de faciliter les études relatives
à ce monument.
Rabat, le 30 mars 1936.
COURSIER.
108
Arrêté viziriel du 8 juillet 1953 (26 chaoual 1372) étendant aux palais de
la Bahia à Marrakech et de Boujeloud à Fès l'application du dahir du 27
septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la protection et à l'entretien
des monuments historiques présentant un intérêt particulier pour le
tourisme.
LE GRAND VIZIR,
Vu le dahir du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la
protection et à l'entretien des monuments historiques et des sites présentant un
intérêt particulier pour le tourisme ;
Vu les dahirs des 21 janvier 1924 (13 joumada II 1342) et 28 janvier 1924
(20 joumada II 1342) portant classement comme monuments historiques du
palais de la Bahia à Marrakech et de la Résidence de Boujeloud à Fès ;
Après visa du directeur de l'instruction publique, du conseiller du
Gouvernement chérifien et du directeur des finances ;
Sur la proposition du directeur du commerce et de la marine marchande,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Les dispositions du dahir susvisé du 27 septembre
1935 (27 joumada II 1354) sont applicables aux palais de la Bahia à Marrakech
et de Boujeloud à Fès, en ce qui concerne l'organisation et la surveillance des
visites de ces monuments.
MOHAMMED EL HAJOUI,
Suppléant du Grand Vizir.
Vu pour promulgation et mise à exécution :
Rabat, le 3août 1953.
Le Ministre plénipotentiaire,
Délégué à la Résidence générale,
J. DE BLESSON.
109
Arrêté du ministre de l'Instruction publique et des beaux-arts du 18
juillet 1956 concernant la visite des musées du service des arts et du
folklore.
LE MINISTRE DES L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BEAUX-
ARTS
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - L'accès des jardins et des bâtiments abritant les
musées du service des arts et du folklore n'est autorisé qu'aux heures d'ouverture
normale fixées par le règlement général des musées.
ART. 2. - En vue de conserver aux musées et à leurs dépendances leur
caractère essentiellement artistique et culturel, aucune manifestation ne pourra y
être organisée sans une autorisation préalable.
ART. 3. - Toute demande de réunions ou de fêtes dans le cadre des musées
devra être formulée par écrit en spécifiant la nature de la réunion ou de la fête,
les motifs invoqués pour justifier la demande, les noms, qualité et adresse des
organisateurs responsables.
Les demandes seront adressées en trois exemplaires au conservateur du
musée qui les transmettra au ministre de l'instruction publique et des beaux-arts,
revêtues de son avis et sous couvert de la voie hiérarchique.
ART. 4. - Le ministre de l'instruction publique et des beaux-arts est seul
habilité pour accorder ou refuser l'autorisation demandée.
Rabat, le 18 juillet 1956.
MOHAMED EL FASSI.
110
Vu le décret nº 2-58-473 du14 kaada 1377(2 juin 1958) donnant délégation
aux ministres et sous-secrétaires d'État pour l'extension de la législation,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Sont rendus applicables dans l'ancienne zone de
protectorat espagnol et dans la province de Tanger, tels qu'ils ont été modifiés ou
complétés, les textes suivants :
Dahir du 11 chaabane 1364 (21 juillet 1945) relatif à la conservation des
monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d'art et
d'antiquité, et à la protection des villes anciennes et des architectures régionales ;
Arrêté directorial du 15 janvier 1946 pris pour l'application du dahir du 11
chaabane 1364 (21 juillet 1945) relatif à la conservation des monuments
historiques et des sites, des inscriptions, des objets d'art et d'antiquité, et à la
protection des villes anciennes et des architectures régionales.
ART. 2. - Sont abrogées toutes dispositions relatives au même objet en
vigueur dans l'ancienne zone de protectorat espagnol et dans la province de
Tanger et notamment le dahir khalifien du 7 safar 1375 (24 septembre 1955)
portant réorganisation des conseils des monuments historiques et artistiques du
Maroc.
Rabat, le 30 avril 1967.
Dr MOHAMED BENHIMA.
ARRÊTENT :
111
ARTICLE PREMIER. – Les droits d’entrée aux monuments historiques et
sites relevant du ministère des affaires culturelles et cités ci-dessous, sont fixés à
trois dirhams (3 DH) pour les adultes et un dirham et demi (1,5 DH) pour les
enfants âgés de moins de 12 ans :
- Medersa « Bouanania » à Salé ;
- Medersa « Bouanania » à Meknès ;
- Prison Qara à Meknès ;
- Koubat Assoufara à Meknès ;
- Heri Souani à Meknès ;
- Medersa « Bouanania » à Fès ;
- Medersa « Al-Attarine »à Fès ;
- Medersa « Es-Saffarine » à Fès ;
- Medersa « Es-Sahridj » à Fès ;
- Les Tombeaux Saâdiens à Marrakech ;
- Medersa « Ben Youssef » à Marrakech;
- Ruines du Palais El Bedi à Marrakech ;
- Pavillon de la Menara à Marrakech ;
- Château de mer à Safi ;
- La Kechla à Safi ;
- La Kasba de Mehdia à Mehdia ;
- Mosquée de Tinmel à Tinmel ;
- La Kasba de Taourirt à Taourirt (province d’Oujda) ;
- La Kasba de Taliouine à Taliouine (province de Taroudannt).
Le droit d’entrée aux monuments historiques et sites relevant du ministère
des affaires culturelles et cités ci-dessous, sont fixés à deux dirhams (2 DH) pour
les adultes et un dirham (1 DH) pour les enfants âgés de moins de 12 ans :
- La citerne portugaise à El-Jadida ;
- Squala à Essaouira.
Le droit d’entrée au site de Volubilis est fixé à cinq dirhams (5 DH) pour les
adultes et deux dirhams et demi (2,50 DH) pour les enfants âgés de moins de 12
ans.
ART. 3. – Le présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel, prend effet à
compter du 15 août 1984.
112
Rabat, le 10 rejeb 1404 (12 avril 1984).
Le ministre
des affaires culturelles, Le ministre des finances,
ARRÊTENT :
- ……………………………….. ;
- Medersa « Es-Sahridj » à Fès ;
- Medersa « Cherratine » à Fès ;
- Koubat « El Mourabitine » à Marrakech ;
- …………………………………………………. ;
- Kasba de Taliouine (province de Taroudannt) ;
- Ruines de Chellah à Rabat ;
- Salle d’exposition de l’École des métiers d’arts traditionnels à Tétouan.
Le droit d’entrée aux monuments ………………………………….…… »
(La suite sans modification.)
113
ART. 2. – Le présent arrêté prend effet à partir de sa date de publication au
Bulletin officiel.
Le ministre
des affaires culturelles, Le ministre des finances,
ARRÊTENT :
Le ministre
des affaires culturelles, Le ministre des finances,
ARRÊTENT :
115
Toutefois, le tarif-groupe reste subordonné à l’achat par chacun des
organismes sus-mentionnés de 1.000 billets d’entrée au minimum.
Le ministre
des affaires culturelles, Le ministre des finances,
ARRÊTENT :
116
Le ministre des affaires culturelles, Le ministre des finances,
ARRÊTENT :
117
-Koubbat Assoufara à Meknès………... 5 10 3
-Medersa « Bouanania » à Meknès….... 5 10 3
-Heri Souani à Meknès………………...
5 10 3
-Site de « Volubilis » à Volubilis……...
-Tombeaux Saâdiens à Marrakech……. 5 10 3
-Medersa « Ben Youssef » à 5 10 3
Marrakech………...………………........ 5 10 3
-Ruines du « Palais El Babiâ » à 5 10 3
Marrakech……...…………………........ 5 10 3
-Koubbat « Al Mourabitine » à
Marrakech……...…………………........
-Pavillon de « La Menara » à 5 10 3
Marrakech…...……………………........
-Bab Dbagh à Marrakech……………... 5 10 3
-Mosquée Tinmel à Tinmel………….... 5 10 3
-La Kachla à Safi…………………….... 5 10 3
-Château de mer à Safi………………...
5 10 3
-Citerne portugaise à El-Jadida………..
-Squalla à Essaouira…………………... 5 10 3
-Kasba d’Agadir………………………. 5 10 3
-Kasba de Taliouine (province de 5 10 3
Taroudant)…...……………………....... 5 10 3
-Kasba de Taourirt à Ouarzazate…….... 5 10 3
-Kasba Mehdia à Mehdia……………...
5 10 3
-Salle d’exposition de l’école des
métiers d’arts traditionnels à Tétouan…
5 10 3
Le ministre
des affaires culturelles, Le ministre des finances,
118
MOHAMED BENAISSA. MOHAMED BERRADA.
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Il est créé sous la dénomination de " Centre de
restauration et de réhabilitation du patrimoine architecturale des zones atlasiques
et subatlasiques ", un établissement culturel et technique relevant de l'autorité
gouvernementale chargée des affaires culturelles dont le siège est à Ouarzazate.
Il peut être créé, selon les besoins, des annexes opérationnelles dans d'autres
localités.
119
- procéder à des études techniques, sociologiques, ethnologiques ou autres
susceptibles de faire progresser la connaissance des architectures traditionnelles
des zones atlasiques et présahariennes ;
- publier et diffuser des informations sur le patrimoine architectural sud
marocain sous forme de documents imprimés ou audio-visuels ;
- collaborer à des études comparatives sur les architectures de terre,
notamment dans les régions atlasiques et présahariennes ;
- établir et entretenir des relations avec des institutions nationales ou
internationales ayant une vocation similaire en collaboration avec les autorités
compétentes.
120
- les délégués du ministère de l'habitat dans les provinces du sud et la
province d'Er-Rachidia ;
- les délégués du ministère du tourisme dans les provinces du sud et la
province d'Er-Rachidia ;
- les délégués du ministère de l'agriculture et de la réforme agraire dans les
provinces du sud et la province d'Er-Rachidia ;
- les délégués du ministère de l'artisanat et des affaires sociales dans les
provinces du sud et la province d'Er-Rachidia ;
- les délégués de l'autorité gouvernementale chargée des travaux publics
dans les provinces du sud et la province d'Er-Rachidia ;
- le délégué régional du plan.
Le ministre des affaires culturelles peut inviter à participer aux réunions du
comité consultatif toute personne qualifiée, susceptible d'éclairer de débat.
Le comité consultatif étudie et émet son avis sur le programme d'activités
annuel proposé par le centre.
Il se réunit une fois par an, sur convocation de son président et aussi souvent
que les besoins du centre l'exigent.
MOHAMED BENAISSA.
121
Vu le décret nº 2-84-22 du 7 rabii II 1404 (11 janvier 1984) portant
institution des rémunérations de services rendus par le ministère des affaires
culturelles ;
Vu l'arrêté conjoint du ministre des affaires culturelles et du ministre des
finances nº 719- 89 du 23 chaoual 1409 (29 mai 1989) fixant les droits d'entrée
aux monuments et sites historiques relevant du ministère des affaires
culturelles ;
Vu l’arrêté conjoint du ministre des affaires culturelles et du ministre des
finances nº 720-89 du 23 chaoual 1409 (29 mai 1989) fixant les droits d'entrée
aux musées relevant du ministère des affaires culturelles,
ARRÊTENT :
ARTICLE PREMIER. –Par dérogation aux dispositions des articles premier
et 2 des arrêtéssusvisés nº 719-89 et 720-89du 23 chaoual 1409 (29 mai 1989),
un tarif-groupe pour l’entrée aux monuments, sites historiques et musées
relevant du ministère des affaires culturelles, est institué au titre de l'année 1994
au profit des agences de voyages, des clubs, ainsi que des groupements et
associations à caractère artistique ou culturel.
Ce tarif-groupe est fixé uniformément à sept dirhams cinquante (7,50
DH)par personne.
Toutefois, le tarif-groupe restesubordonné à l’achat par chacun des
organismes sus-mentionnés de 1.000 billets d'entrée au minimum.
Le ministre
des affaires culturelles, Le ministre des finances,
122
Vu le décret nº 2-84-22 du 7 rabii II 1404 (11 janvier 1984) portant
institution des rémunérations de services rendus par le ministère des affaires
culturelles, notamment son article 2 ;
Vu l'arrêté conjoint du ministre des affaires culturelles et du ministre des
finances nº 719- 89 du 23 chaoual 1409 (29 mai 1989) fixant les droits d'entrée
aux monuments et sites historiques relevant du ministère des affaires culturelles,
ARRÊTENT :
ARTICLE PREMIER. - L'article premier de l'arrêté conjoint nº 719- 89 du
23 chaoual 1409 (29 mai 1989) susvisé est complété ainsi qu'il suit :
" Article premier. - Les droits d'entrée aux monuments et sites historiques
relevant du ministère des affaires culturelles et cités ci-dessous, sont fixés
conformément au tableau suivant :
123
Vu le décret nº 2-75-864 du 17 moharrem 1395 (19 janvier 1976) relatif au
régime indemnitaire attaché à l'exercice des fonctions supérieures dans les
départements ministériels,
ARRÊTE :
ARTICLE PREMIER. - Il est créé sous la dénomination de " Centre d'études
et de recherches du patrimoine maroco-lusitanien ", un établissement culturel et
technique relevant de l'autorité gouvernementale chargée des affaires culturelles.
Il est directement rattaché à l'administration centrale.
Son siège est établi à El-Jadida.
Il peut être créé, selon les besoins, des annexes dans d'autres localités.
124
Art. 4. - Le Centre d'études et de recherches du patrimoine maroco-lusitanien
est administré par un directeur nommé par arrêté de l'autorité gouvernementale
chargée des affaires culturelles, parmi les titulaires au moins du diplôme des
études supérieures dans le domaine des sciences du patrimoine ou d'un diplôme
équivalent.
Le directeur assure la gestion du centre conformément aux décisions de
l'autorité gouvernementale chargée des affaires culturelles.
Il veille au fonctionnement de l'ensemble des services du centre et établit à la
fin de chaque année un rapport sur les activités du centre de l'année écoulée qu'il
remet à l'appréciation du ministre des affaires culturelles.
125
ART. 8. - Le Centre d'études et de recherches du patrimoine maroco-
lusitanien est assimilé à une division de l'administration centrale, les services la
composant sont assimilés à des services de l'administration centrale.
ARRÊTE :
126
- de faire connaître la valeur scientifique et culturelle des gravures rupestres
dans le but d'une prise de conscience de tous de la dimension humaine et
civilisationnelle de ce patrimoine ;
- de procéder à un inventaire méthodologique et systématique de tous les
aspects du patrimoine culturel matérialisé particulièrement par les gravures
rupestres ;
- d'éditer des périodiques en vue de la diffusion des informations et des
résultats obtenus des travaux de recherches dans le but d'en prendre
connaissance et de tirer profit de l'aspect artistique et esthétique ;
- de mettre fin à toute sorte de commercialisation des vestiges
archéologiques, y compris les gravures rupestres, et ce par l'application des lois
relatives à la conservation des monuments historiques, des sites archéologiques
et des œuvres d'art et d'antiquité ;
- d'établir des relations scientifiques avec les institutions nationales et
étrangères ayant une vocation similaire ;
- d'organiser des séjours scientifiques au profit des délégations nationales et
étrangères pour visiter les sites des gravures rupestres ;
- d'organiser des rencontres et des sessions d'études spécialisées dans la
protection de ce patrimoine.
Art. 4. - Le Parc national des gravures rupestres est assimilé à une division
de l'administration centrale.
127
- du représentant de la direction générale de l'urbanisme de l'architecture et
de l'aménagement du territoire national ;
- du directeur du patrimoine culturel au ministère des affaires culturelles ;
- de spécialistes dans le domaine du patrimoine rupestre ;
- du directeur du parc, rapporteur.
Le ministre des affaires culturelles peut inviter d'autres chercheurs en raison
de l'intérêt particulier qu'ils accordent au patrimoine rupestre.
ABDALLAH AZMANI.
128
- le site archéologique de Chellah ;
- le musée archéologique ;
- le musée des Oudayas.
* à Fès :
- la médersa El Attarine ;
- la médersa Es-Saffarine ;
- la médersa Bouanania ;
- la médersa Es-sahrij ;
- la médersa Charratine ;
- le musée El Batha ;
- le musée d'armes.
* à Marrakech :
- les tombeaux saâdiens ;
- la médersa Ben Youssef ;
- les ruines du Palais El Badiâ ;
- Koubbat Al Mourabitine ;
- Pavillon de la Ménara ;
- Bab Dbagh ;
- Riad " Attakafa " ;
- le musée Dar Si Saïd.
* à Meknès :
- Koubbat " Assoufara " ;
- la médersa " Bouanania " ;
- Heri Souani ;
- le musée Dar Jamaï ;
- le site de Volubilis, à Volubilis.
* à Salé :
- la médersa Bouanania ;
- Borj Er-Rokni ;
- le musée de la céramique.
* à Safi :
- la kachla ;
- le château de mer ;
- l'église portugaise.
* à Tétouan :
- la salle d'exposition de l'école des métiers d'arts traditionnels ;
- le musée archéologique ;
- le musée ethnographique.
* à Tanger :
- les grottes d'Hercule ;
- le musée de la Kasba ;
- le musée d'arts contemporain.
129
* à Essaouira :
- la sqala du port ;
- la sqala de la médina ;
- le musée Sidi Mohammed Ben Abdallah.
* à Larache :
- le musée de Larache.
* à Chefchaouen :
- le musée de Chefchaouen.
* à Oujda :
- les grottes du site du Zegzel.
* à Mehdia :
- la kasba de Mehdia.
* à Tinmel :
- la mosquée de Tinmel.
* à El-Jadida :
- la citerne portugaise.
* à Agadir :
- la kasba d'Agadir.
* à Taroudannt :
- la kasba de Taliouine (province de Taroudannt).
* à Ouarzazate :
- la kasba de Taourirt.
ART. 3. - Les marocains sont dispensés du paiement des droits d'entrée fixés
à l'article premier ci-dessus, tous les vendredi et le premier jour des fêtes
nationales et religieuses.
ART. 4. - Il est institué une carte d'accès pour tous les monuments, sites et
musées de chacune des villes de Marrakech, Fès et Meknès (à l'exception du site
de Volubilis), et dont le prix est fixé aux 2/3 des droits d'entrée exigés pour
l'ensemble des lieux visités de chacune des villes précitées.
ART. 5. - Le présent arrêté, qui sera publié au Bulletin officiel, abroge les
arrêtés nos 719-89 et 720-89 du 23 chaoual 1409 (29 mai 1989) fixant
respectivement les droits d'entrée aux monuments et sites historiques, et les
droits d'entrée aux musées relevant du ministère des affaires culturelles, tel qu'ils
ont été complétés.
130
Rabat, le 22 moharrem 1418 (29 mai 1997).
- Marrakech ;
- Rissani ;
- Ouarzazate ;
- El-Jadida ;
- Volubilis.
131
- Centre de restauration et de réhabilitation du patrimoine architectural des
zones atlasiques et subatlasiques créé par arrêté du ministre des affaires
culturelles n° 861-90 du 5 joumada II 1410 (3 janvier 1990) ;
- Centre d’études et de recherches du patrimoine maroco-lusitanien créé par
arrêté du ministre des affaires culturelles n° 277-95 du 28 chaabane 1415 (30
janvier 1995) ;
- Conservation du site de Volubilis classépar dahir chérifien du 14 rebia I
1340 (14 novembre 1921).
MOHAMED ACHAARI.
132
ARTICLE PREMIER. - Par dérogation aux dispositions des articles premier
et 2 de l'arrêté nº 941-97 du 22 moharrem 1418 (29 mai 1997) susvisé, un tarif-
groupe est institué à partir du 1er janvier 2002 au profit des agences de voyages
du Maroc affilié à la FNAVM pour l'entrée aux monuments, sites historiques et
musées relevant du ministère chargé de la culture suivant : Chellah, Volubilis,
musée Dar Si Saïd, Medersa El Attarine.
Ce tarif-groupe est fixé comme suit :
- A l'achat de 1.000 à 10.000 tickets.......................................7,50 DH l'unité.
- A l'achat de 10.000 à 20.000 tickets.....................................7,00 DH l'unité.
- A l'achat de plus de 20.000 tickets........................................6,50 DH l'unité.
ART. 2. - Le présent arrêté conjoint sera publié au Bulletin officiel.
Rabat, le 1er kaada 1422 (15 janvier 2002).
Le ministre de l'économie,
Le ministre de la culture des finances, de la privatisation
et de la communication, et du tourisme,
133
dix dirhams (10 DH) pour les adultes et trois dirhams (3DH) pour les enfants de
moins de 12 ans :
.....................................................................................................................
Sidi Kacem :
- Le site de Banasa.
........................................................................................................................ "
(La suite sans modification.)
ART. 2. - Le présent arrêté conjoint sera publié au Bulletin officiel.
134
- trois jours ........ 5.200,00 Dhs
- quatre jours ..... 6.800,00 Dhs
- cinq jours ......... 8.400,00 Dhs
- six jours ......... 10.000,00 Dhs
- une semaine ... 10.600,00 Dhs
- Les salles des maisons - Organisation d'une exposition - une journée ...... 1.000,00 Dhs
de culture dans les villes artistique ou séminaire. - deux jours ........ 1.800,00 Dhs
et provinces. - trois jours ........ 2.600,00 Dhs
- Les salles des - quatre jours ..... 3.400,00 Dhs
Bibliothèques relevant du - cinq jours ......... 4.200,00 Dhs
ministère dans les villes et - six jours ........... 5.000,00 Dhs
provinces. - une semaine ..... 5.800,00 Dhs
- Les salles des délégations
du ministère dans les villes
et provinces.
137
- Les ruines du Palais d'El Badie - deux jours .............................. 9.000,00 Dhs
- Le pavillon de la Menara - trois jours ............................. 12.000,00 Dhs
- Dar Laglaoui - quatre jours .......................... 15.000,00 Dhs
- cinq jours ............................. 18.000,00 Dhs
- six jours ............................... 21.000,00 Dhs
- une semaine ......................... 24.000,00 Dhs
- Bab Dbagh - une journée ............................ 1.000,00 Dhs
- deux jours .............................. 1.500,00 Dhs
- trois jours ............................... 2.000,00 Dhs
- quatre jours ............................ 2.500,00 Dhs
- cinq jours ............................... 3.000,00 Dhs
- six jours ................................. 3.500,00 Dhs
- une semaine ........................... 4.000,00 Dhs
Salé
- Medersa Bouanania - une journée ............................ 6.000,00 Dhs
- deux jours .............................. 9.000,00 Dhs
- trois jours ............................. 12.000,00 Dhs
- quatre jours .......................... 15.000,00 Dhs
- cinq jours ............................. 18.000,00 Dhs
- six jours ............................... 21.000,00 Dhs
- une semaine ......................... 24.000,00 Dhs
Meknès
- Le site archéologique de Volubilis - une journée .......................... 20.000,00 Dhs
- deux jours ............................ 27.000,00 Dhs
- trois jours ............................. 34.000,00 Dhs
- quatre jours .......................... 41.000,00 Dhs
- cinq jours ............................. 48.000,00 Dhs
- six jours ............................... 55.000,00 Dhs
- une semaine ......................... 62.000,00 Dhs
138
Essaouira
- Scala du port - une journée ............................ 1.000,00 Dhs
- Scala de la Médina - deux jours .............................. 1.800,00 Dhs
- trois jours ............................... 2.600,00 Dhs
- quatre jours ............................ 3.400,00 Dhs
- cinq jours ............................... 4.200,00 Dhs
- six jours ................................. 5.000,00 Dhs
- une semaine ........................... 5.800,00 Dhs
- Musée Sidi Mohamed Ben Abdellah - une journée ............................ 6.000,00 Dhs
- deux jours .............................. 9.000,00 Dhs
- trois jours ............................. 12.000,00 Dhs
- quatre jours .......................... 15.000,00 Dhs
- cinq jours ............................. 18.000,00 Dhs
- six jours ............................... 21.000,00 Dhs
- une semaine ......................... 24.000,00 Dhs
Sidi Kacem
- Site archéologique Banassa - une journée .......................... 20.000,00 Dhs
- deux jours ............................ 27.000,00 Dhs
- trois jours ............................. 34.000,00 Dhs
- quatre jours .......................... 41.000,00 Dhs
- cinq jours ............................. 48.000,00 Dhs
- six jours ............................... 55.000,00 Dhs
- une semaine ......................... 62.000,00 Dhs
Tanger
- Musée Al Kasbah - une journée ............................ 6.000,00 Dhs
- deux jours .............................. 9.000,00 Dhs
- trois jours ............................. 12.000,00 Dhs
- quatre jours .......................... 15.000,00 Dhs
- cinq jours ............................. 18.000,00 Dhs
- six jours ............................... 21.000,00 Dhs
- une semaine ......................... 24.000,00 Dhs
Les espaces des sites et
Monuments historiques relevant du
Tarif avec
ministère de la culture pour les
Portes ouvertes
prises de photographies
professionnelles
- Musée des arts contemporains - une journée ............................... 500,00 Dhs
- deux jours ................................. 900,00 Dhs
- trois jours ............................... 1.300,00 Dhs
- quatre jours ............................ 1.700,00 Dhs
- cinq jours ................................2.100,00 Dhs
- six jours ................................. 2.500,00 Dhs
- une semaine ........................... 2.900,00 Dhs
Tétouan
- Musée archéologique - une journée ............................ 6.000,00 Dhs
- Musée ethnographique - deux jours .............................. 9.000,00 Dhs
- Salle des expositions de l'école des métiers - trois jours ............................. 12.000,00 Dhs
et arts nationaux - quatre jours .......................... 15.000,00 Dhs
- cinq jours ............................. 18.000,00 Dhs
- six jours ............................... 21.000,00 Dhs
- une semaine ......................... 24.000,00 Dhs
El Jadida
139
- La salle d'armes portugaise - une journée ............................ 6.000,00 Dhs
- deux jours .............................. 9.000,00 Dhs
- trois jours ............................. 12.000,00 Dhs
- quatre jours .......................... 15.000,00 Dhs
- cinq jours ............................. 18.000,00 Dhs
- six jours ............................... 21.000,00 Dhs
- une semaine ......................... 24.000,00 Dhs
Larache
- Musée de Larache - une journée ............................... 500,00 Dhs
- deux jours ................................. 900,00 Dhs
- trois jours ............................... 1.300,00 Dhs
- quatre jours ............................ 1.700,00 Dhs
- cinq jours ............................... 2.100,00 Dhs
- six jours ................................. 2.500,00 Dhs
- une semaine ........................... 2.900,00 Dhs
Chefchaouen
- Musée de Chefchaouen - une journée ............................ 1.000,00 Dhs
- deux jours .............................. 1.800,00 Dhs
- trois jours ............................... 2.600,00 Dhs
- quatre jours ............................ 3.400,00 Dhs
- cinq jours ............................... 4.200,00 Dhs
- six jours ................................. 5.000,00 Dhs
- une semaine ........................... 5.800,00 Dhs
Mehedya
- La kasbah de Mehedya - une journée ............................ 6.000,00 Dhs
- deux jours .............................. 9.000,00 Dhs
- trois jours ............................. 12.000,00 Dhs
- quatre jours .......................... 15.000,00 Dhs
- cinq jours ............................. 18.000,00 Dhs
- six jours ............................... 21.000,00 Dhs
- une semaine ......................... 24.000,00 Dhs
141
- une semaine ..244.000,00
Dhs
- Bab Dbagh - une journée ..... 15.000,00 Dhs - une journée .... 30.000,00
- Pavillon de la Ménara - deux jours .......22.000,00 Dhs Dhs
- Dar Laglaoui - trois jours ........ 29.000,00 - deux jours .... ..44.000,00
Dhs Dhs
- quatre jours ..... 36.000,00 - trois jours....... 58.000,00
Dhs Dhs
- cinq jours ........ 43.000,00 - quatre jours ... 72.000,00 Dhs
Dhs - cinq jours ........86.000,00
- six jours ........... 50.000,00 Dhs
Dhs - six jours ........100.000,00
- une semaine ....57.000,00 Dhs Dhs
- une semaine..114.000,00 Dhs
Salé Portes ouvertes Portes fermées
- Medersa Bouanania - une journée ..... 16.000,00 Dhs - une journée .....32.000,00
- deux jours .......26.000,00 Dhs Dhs
- trois jours....... 36.000,00 Dhs - deux jours....... 52.000,00
- quatre jours ... 46.000,00 Dhs Dhs
- cinq jours ........56.000,00 Dhs - trois jours .....72.000,00 Dhs
- six jours ........66.000,00 Dhs - quatre jours..92.000,00 Dhs
- une semaine......76.000,00 - cinq jours ......112.000,00
Dhs Dhs
- six jours ....... 132.000,00
Dhs
- une semaine..152.000,00 Dhs
Meknès Portes ouvertes Portes fermées
- Heri souani - une journée ..... 16.000,00 Dhs - une journée ....32.000,00 Dhs
- Medersa bouanania - deux jours .......26.000,00 Dhs - deux jours ...... 52.000,00
- La Koubbat des - trois jours ........ 36.000,00 Dhs
ambassadeurs Dhs - trois jours....... 72.000,00
- quatre jours ..... 46.000,00 Dhs
Dhs - quatre jours ... 92.000,00 Dhs
- cinq jours ........ 56.000,00 - cinq jours ......112.000,00
Dhs Dhs
- six jours ........... 66.000,00 - six jours ........132.000,00
Dhs Dhs
- une semaine ....76.000,00 Dhs - une semaine..152.000,00 Dhs
- Site archéologique de - une journée......20.000,00 Dhs - une journée .....40.000,00
Volubilis - deux jours.........37.000,00 Dhs Dhs
- trois jours ........54.000,00 Dhs - deux jours....... 74.000,00
- quatre jours......71.000,00 Dhs Dhs
- cinq jours ........ 88.000,00 - trois jours .....108.000,00
Dhs Dhs
- six jours ......... 105.000,00 - quatre jours..142.000,00 Dhs
Dhs - cinq jours ......176.000,00
- une semaine...122.000,00Dhs Dhs
- six jours ....... 210.000,00
Dhs
- une semaine..244.000,00 Dhs
142
- Musée dar Jamaï - une journée .... 10.000,00 Dhs - une journée .... 16.000,00
- Borj Belkari - deux jours ......17.000,00 Dhs Dhs
- trois jours ...... 24.000,00 Dhs - deux jours ......26.000,00 Dhs
- quatre jours ... 31.000,00 Dhs - trois jours ...... 36.000,00
- cinq jours ....... 38.000,00 Dhs Dhs
- six jours ......... 45.000,00 Dhs - quatre jours ... 46.000,00 Dhs
- une semaine ...52.000,00 Dhs - cinq jours ....... 56.000,00
Dhs
- six jours ......... 66.000,00
Dhs
- une semaine ...76.000,00 Dhs
Espaces de sites et monuments historiques Tarif de chaque site,
relevant du ministère de la culture pour monument ou musée
les prises de vues de films
cinématographiques et publicitaires
Safi Portes ouvertes Portes fermées
- La kechla/Musée - une journée ..... 10.000,00 Dhs - une journée .... 16.000,00
national de la poterie - deux jours ....... 17.000,00 Dhs Dhs
- L'église portugaise - trois jours ........ 24.000,00 - deux jours ...... 26.000,00
- Château de mer Dhs Dhs
- quatre jours ..... 31.000,00 - trois jours ...... 36.000,00
Dhs Dhs
- cinq jours ........ 38.000,00 - quatre jours ... 46.000,00 Dhs
Dhs - cinq jours ...... 56.000,00
- six jours ........... 45.000,00 Dhs
Dhs - six jours ......... 66.000,00
- une semaine .... 52.000,00 Dhs
Dhs - une semaine ... 76.000,00
Dhs
Essaouira Portes ouvertes Portes fermées
- Scala du port - une journée ..... 10.000,00 Dhs - une journée .... 20.000,00
- Scala de la Médina - deux jours ....... 17.000,00 Dhs Dhs
- trois jours ........ 24.000,00 - deux jours ...... 37.000,00
Dhs Dhs
- quatre jours ..... 31.000,00 - trois jours ...... 54.000,00
Dhs Dhs
- cinq jours ........ 38.000,00 - quatre jours ... 71.000,00 Dhs
Dhs - cinq jours ....... 88.000,00
- six jours ........... 45.000,00 Dhs
Dhs - six jours ....... 105.000,00
- une semaine .....52.000,00 Dhs
Dhs - une semaine.. 122.000,00
Dhs
- Musée Sidi Mohamed - une journée ..... 10.000,00 Dhs - une journée .... 16.000,00
Ben Abdellah - deux jours ....... 17.000,00 Dhs Dhs
- trois jours ........ 24.000,00 - deux jours ...... 34.000,00
Dhs Dhs
- quatre jours ..... 31.000,00 - trois jours ...... 48.000,00
Dhs Dhs
- cinq jours ........ 38.000,00 - quatre jours ... 62.000,00 Dhs
143
Dhs - cinq jours ....... 76.000,00
- six jours ........... 45.000,00 Dhs
Dhs - six jours ......... 90.000,00
- une semaine .... 52.000,00 Dhs
Dhs - une semaine..104.000,00 Dhs
Tanger Portes ouvertes Portes fermées
- Musée Al Kasbah - une journée ..... 10.000,00 Dhs - une journée .... 20.000,00
- deux jours ....... 17.000,00 Dhs Dhs
- trois jours ........ 24.000,00 - deux jours ...... 34.000,00
Dhs Dhs
- quatre jours ..... 31.000,00 - trois jours ...... 48.000,00
Dhs Dhs
- cinq jours ........ 38.000,00 - quatre jours ... 62.000,00 Dhs
Dhs - cinq jours ....... 76.000,00
- six jours ........... 45.000,00 Dhs
Dhs - six jours ......... 90.000,00
- une semaine .... 52.000,00 Dhs
Dhs - une semaine..104.000,00 Dhs
- Musée des arts - une journée ....... 3.000,00 Dhs - une journée ...... 6.000,00
comtemporains - deux jours ......... 5.000,00 Dhs Dhs
- trois jours .......... 7.000,00 - deux jours ...... 12.000,00
Dhs Dhs
- quatre jours ....... 9.000,00 - trois jours ...... 18.000,00
Dhs Dhs
- cinq jours ........ 11.000,00 - quatre jours ... 24.000,00 Dhs
Dhs - cinq jours ....... 30.000,00
- six jours ........... 13.000,00 Dhs
Dhs - six jours ......... 36.000,00
- une semaine .... 15.000,00 Dhs
Dhs - une semaine ... 42.000,00
Dhs
Tétouan Portes ouvertes Portes fermées
- Le Musée archéologique - une journée ....... 7.000,00 Dhs - une journée ...... 8.000,00
- deux jours ....... 10.000,00 Dhs Dhs
- trois jours ........ 13.000,00 - deux jours ...... 14.000,00
Dhs Dhs
- quatre jours ..... 16.000,00 - trois jours ...... 20.000,00
Dhs Dhs
- cinq jours ........ 19.000,00 - quatre jours ... 26.000,00 Dhs
Dhs - cinq jours ....... 32.000,00
- six jours ........... 22.000,00 Dhs
Dhs - six jours ......... 38.000,00
- une semaine .... 25.000,00 Dhs
Dhs - une semaine ... 44.000,00
Dhs
Espaces de sites et monuments historiques Tarif de chaque site,
relevant du ministère de la culture pour monument ou musée
les prises de vues de films
cinématographiques et publicitaires
- Musée ethnographique - une journée ..... 12.000,00 Dhs - une journée .... 16.000,00 Dhs
144
- Salle des expositions de
- deux jours ....... 21.000,00 Dhs - deux jours ...... 26.000,00 Dhs
l'école des métiers et arts
- trois jours ........ 30.000,00 Dhs - trois jours ...... 36.000,00 Dhs
nationaux - quatre jours ..... 39.000,00 Dhs - quatre jours ... 46.000,00 Dhs
- cinq jours ........ 48.000,00 Dhs - cinq jours ...... 56.000,00 Dhs
- six jours ........... 57.000,00 Dhs - six jours ......... 66.000,00 Dhs
- une semaine .... 66.000,00 Dhs - une semaine ... 76.000,00 Dhs
El Jadida Portes ouvertes Portes fermées
- La salle d'armes - une journée ..... 18.000,00 Dhs - une journée .... 20.000,00 Dhs
portugaise - deux jours ....... 26.000,00 Dhs - deux jours ...... 36.000,00 Dhs
- trois jours ........ 32.000,00 Dhs - trois jours ...... 52.000,00 Dhs
- quatre jours ..... 40.000,00 Dhs - quatre jours ... 68.000,00 Dhs
- cinq jours ........ 48.000,00 Dhs - cinq jours ....... 84.000,00 Dhs
- six jours ........... 56.000,00 Dhs - six jours ....... 100.000,00 Dhs
- une semaine .... 64.000,00 Dhs - une semaine.. 116.000,00 Dhs
Larache Portes ouvertes Portes fermées
- Musée de Larache - une journée ....... 3.000,00 Dhs - une journée ...... 5.000,00 Dhs
- deux jours ......... 5.000,00 Dhs - deux jours ........ 9.000,00 Dhs
- trois jours .......... 7.000,00 Dhs - trois jours ...... 13.000,00 Dhs
- quatre jours ....... 9.000,00 Dhs - quatre jours ... 17.000,00 Dhs
- cinq jours ........ 11.000,00 Dhs - cinq jours ....... 21.000,00 Dhs
- six jours ........... 13.000,00 Dhs - six jours ......... 25.000,00 Dhs
- une semaine .... 15.000,00 Dhs - une semaine ... 29.000,00 Dhs
Chefchaouen Portes ouvertes Portes fermées
- Musée de Chefchaouen - une journée ....... 6.000,00 Dhs - une journée .... 10.000,00 Dhs
- deux jours ......... 9.000,00 Dhs - deux jours ...... 16.000,00 Dhs
- trois jours ........ 12.000,00 Dhs - trois jours ...... 22.000,00 Dhs
- quatre jours ..... 15.000,00 Dhs - quatre jours ... 28.000,00 Dhs
- cinq jours ........ 18.000,00 Dhs - cinq jours ....... 34.000,00 Dhs
- six jours ........... 21.000,00 Dhs - six jours ......... 40.000,00 Dhs
- une semaine .... 24.000,00 Dhs - une semaine ... 46.000,00 Dhs
Mehedya Portes ouvertes Portes fermées
- La kasbah de Mehedya - une journée ..... 12.000,00 Dhs - une journée .... 24.000,00 Dhs
- deux jours ....... 20.000,00 Dhs - deux jours ...... 40.000,00 Dhs
- trois jours ........ 28.000,00 Dhs - trois jours ...... 56.000,00 Dhs
- quatre jours ..... 36.000,00 Dhs - quatre jours ... 72.000,00 Dhs
- cinq jours ........ 44.000,00 Dhs - cinq jours ....... 88.000,00 Dhs
- six jours ........... 50.000,00 Dhs - six jours ....... 104.000,00 Dhs
- une semaine .... 58.000,00 Dhs - une semaine...122.000,00 Dhs
Sidi Kacem Portes ouvertes Portes fermées
- Le site archéologique - une journée ..... 20.000,00 Dhs - une journée .... 40.000,00 Dhs
Banassa - deux jours ....... 37.000,00 Dhs - deux jours ...... 74.000,00 Dhs
- trois jours ........ 54.000,00 Dhs - trois jours .... 108.000,00 Dhs
- quatre jours ..... 71.000,00 Dhs - quatre jours...142.000,00 Dhs
- cinq jours ........ 88.000,00 Dhs - cinq jours ..... 176.000,00 Dhs
- six jours ......... 105.000,00 Dhs - six jours ....... 210.000,00 Dhs
- une semaine... 122.000,00 Dhs - une semaine...244.000,00 Dhs
145
semaine par le chiffre 7, et ce, pour obtenir le tarif de chaque jour
supplémentaire.
ARRÊTE :
146
ART. 3. - Le présent arrêté sera publié au Bulletin officiel.
MOHAMED ACHAARI.
ARRÊTE :
" Article 9. - L'organisation interne du centre est fixée par arrêté de l'autorité
gouvernementale chargée de la culture. "
MOHAMED ACHAARI.
147
droits d'entrée aux monuments, sites historiques et musées relevant du
ministère de la culture.(A été traduit)
LE MINISTRE DE LA CULTURE,
LE MINISTRE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES,
Vu le décret nº 2-84-22 du 7 rabii II 1404 (11 janvier 1984) portant
institution de rémunération des services rendus par le ministère des affaires
culturelles, notamment son article 2,
ARRÊTENT :
ARTICLE PREMIER. - Les droits d'entrée aux monuments, sites historiques
et musées relevant du ministère de la culture, cités ci-après, sont fixés à dix
dirhams (10 DH) pour les adultes et trois dirhams (3 DH) pour les enfants de
moins de 12 ans :
* à Rabat :
- le site archéologique de Chellah ;
* à Marrakech :
- les tombeaux saâdiens ;
- Palais El Badiâ ;
- Koubbat Al Mourabitine ;
- Pavillon de la Ménara ;
- Bab Dbagh ;
- Dar Si Saïd ;
- Palais Bahia ;
- le site d’Aghmate.
* à Meknès :
- Koubbat " Assoufara " ;
- la médersa " Bouanania " ;
- Heri Souani ;
- le site archéologique de Volubilis ;
- Palais El Mansour.
* à Salé :
- la médersa Bouanania ;
- Borj Er-Rokni.
* à Safi :
- la kachla ;
- le château de mer ;
- l'église portugaise.
* à Tétouan :
- la salle d'exposition de l'école des métiers d'arts traditionnels ;
- le site de Tamuda ;
- le site de Belyounech.
148
* à Tanger :
- les grottes d'Hercule ;
- le palais de la Kasba.
* à Essaouira :
- la sqala du port ;
- la sqala de la médina ;
- le musée Sidi Mohammed Ben Abdallah.
* à Larache :
- le site de Lixus ;
- le site de M'Zora.
* à Chefchaouen :
- la kasba de Chefchaouen.
* à Oujda :
- les grottes du site du Zegzel.
* à Mehdia :
- la kasba de Mehdia.
* à Tinmel :
- la mosquée de Tinmel.
* à El-Jadida :
- la citerne portugaise.
* à Agadir :
- la kasba d'Agadir.
* à Taroudannt :
- la kasba de Taliouine (province de Taroudannt).
* à Ouarzazate :
- la kasba de Taourirt.
* à Sidi Kacem :
- Le site de Banasa.
* à Settat :
- la kasba Ismailia.
* à Ksar Sghir :
- le site de Ksar Sghir.
* à Kénitra :
- le site de Thamusida.
* à Guelmim :
- le site de Timghilt Nzermem.
* à Zagora :
- le site de Foum Chenna ;
- le site de Ait Ouazik.
* à Smara :
- le site de gravures rupestres " Sidi Mohamed Laâroussi " ;
- le site de gravures rupestres " El Asli Boukerch ".
* à Foum Lehcen :
149
- le site de gravures rupestres " Tighirt " (province de Tata).
ART. 3. - Les marocains sont dispensés du paiement des droits d'entrée fixés
à l'article premier ci-dessus, tous les vendredi et le premier jour des fêtes
nationales et religieuses.
ARRÊTE :
150
ARTICLE PREMIER. - Les dispositions de l'article 1 de l’arrêté du ministre
des affaires culturelles n° 861-90 du 5 joumada II 1410 (3 janvier 1990) susvisé
sont modifiées ainsi qu'il suit :
" Article 1. - Il est créé sous la dénomination de " ................ atlasiques et
subatlasiques ", un établissement ........ relevant de l'autorité gouvernementale
chargé de la culture, et directement rattaché à la direction du patrimoine
culturel. "
(La suite sans modification.)
MOHAMED EL AARAJ.
ARRÊTE :
151
Rabat, le 6 moharram 1439 (27 septembre 2017).
MOHAMED EL AARAJ.
152
Tableau n° 1
- Adultes ……………………..……. soixante-dix (70) dirhams ;
- Enfants de moins de 12 ans ……… trente (30) dirhams ;
Pour les monuments, sites historiques et musées relevant du ministère de la
culture et de la communication suivants :
*Rabat
- Le site archéologique de Chellah
*Marrakech
- Palais Bahia ;
- Palais El Badiâ ;
- Tombeaux Saâdiens ;
- Pavillon de la Ménara ;
- Koubbat Al Mourabitine ;
- Site d’Aghmate;
- Mosquée de Tinmel.
*Meknès
- Heri Souani ;
- Palais El Mansour ;
- Site archéologique de Volubilis.
*Safi
- Château de mer.
*Kénitra
- Site de Mehdia.
*Essaouira
- Musée Sidi Mohammed Ben Abdallah.
*Tanger
- Palais Perdicaris ;
- Galerie d’art contemporain.
* * *
153
Tableau n°2
- Adultes ………………………..…. soixante (60) dirhams ;
- Enfants de moins de 12 ans ……… vingt-cinq (25) dirhams ;
Pour les monuments, sites historiques et musées relevant du ministère de la culture et de la
communication suivants :
*Salé
- Médersa Mérinide.
*Meknès
- Koubbat Assoufara ;
- Médersa Bouanania.
*Sidi Kacem
- Site de Banassa.
*Tanger
- Les grottes d’Hercule ;
- Site de Ksar Sghir.
*Tétouan
- Centre d’art moderne ;
- Site de Tamuda.
*Essaouira
- La sqala du port.
*Larache
- Site de Lixus.
*Chefchaouen
- La kasba de Chefchaouen.
*El Jadida
- La citerne portugaise.
* * *
Tableau n°3
- Adultes …………………………... cinquante (50) dirhams ;
- Enfants de moins de 12 ans ……… vingt (20) dirhams ;
Pour les monuments, sites historiques et musées relevant du ministère de la culture
et de la communication suivants :
*Salé
- Borj Sabaa Banat ;
- La Zaouïa Annoussak ;
- Borj Adoumoue (Sidi Benacher) ;
- Borj Er-Rokni.
* Safi
- L’église portugaise.
* Kénitra
154
- Site de Thamusida.
*Tétouan
- La salle d’exposition de l’école des métiers d’arts traditionnels.
*Essaouira
- La sqala de la médina.
ART. 4. -Il sera perçu un tarif unique pour la visite des tombeaux saâdiens,
palais Bahia et palais El Badiâ à Marrakech fixé à 130 dirhams.
155
02 du 1er kaada 1422 (15 janvier 2002) fixant un tarif-groupe pour l'entrée aux
monuments, sites historiques et aux musées relevant du ministère de la culture.
156
Chapitre IV : Les décisions et les circulaires
A- Les décisions :
Décision résidentielle du 16 avril 1914, portant rattachement du Service
des Antiquités, Beaux-Arts et Monuments historiques, au cabinet du
Résident Général, en ce qui concerne les directions générales de ce Service
et le programme à réaliser, et à la direction générale des Finances au point
de vue administratif.
LE COMMISSAIRE RESIDENT GENERAL,
DÉCIDE :
ARTICLE PREMIER. - Le Service des Antiquités, Beaux-Arts et
Monuments Historiques est rattaché au Cabinet du Résident Général en ce qui
concerne les directions générales de son Service et le programme à réaliser, et à
la Direction Générale des Finances au point de vue administratif.
ART. 2. - Il a dans ses attributions :
1°. - La recherche et la conservation des Antiquités, Monuments et objets
présentant un caractère historique ou artistique ;
2°. - Le classement de ces monuments et l'institution de servitudes pour la
préservation des sites ;
3°. - La surveillance au point de vue esthétique de ceux des travaux effectués
à l'intérieur des villes indigènes qui seraient susceptibles d'en modifier l'aspect ;
4°. - Les travaux à exécuter dans les Palais de S. M. Chérifienne (travaux
neufs et travaux d'entretien) et dans les bâtiments formant l'habitation
personnelle du Résident Général à Rabat, Fez et Marrakech ;
5°. - La constitution d'archives historiques (documents photographiques,
dessins, relevés de plans, etc.), qui seront tenues à la disposition constante du
Service de l'Architecture civile et du public ;
6°. - Toutes les questions se rattachant directement à des préoccupations
artistiques (mesures de défense, de protection et de rénovation de l'art industriel,
indigène, organisation de musées et d'expositions).
158
contrôle de la construction des bâtiments publics, ou à l'usage du public, tant à
l'intérieur du périmètre des villes municipales qu'à l'intérieur du périmètre des
centres urbains non municipaux, et de la détermination des ordonnances
architecturales applicables à certaines voies ou places publiques dans les
agglomérations urbaines du Maroc.
Cette partie des attributions de l'ancien Service des beaux-arts, qui se
présente ainsi comme le complément de l'urbanisme local, sera exercée
pratiquement par un bureau spécial, créé au Service de l'Administration
municipale sous l'appellation de Bureau d'architecture, est placé sous l'autorité
de l'architecte du Gouvernement, M. MARCHISIO aîné.
Le chef du Bureau d'architecture agira en vertu de délégations régulières qui
lui seront conférées, avec mon approbation, par le directeur de l'Administration
municipale. Il aura sous ses ordres, à la fois la portion centrale du Bureau
(composée d'agents provenant tant de l'ancien Service des beaux-arts que de
l'ancien Service d'architecture) et le personnel des inspections du Nord, du
Centre et du Sud dont les sièges demeurent fixés à Fès, Rabat et Marrakech, et
dont le personnel proviendra uniquement de l'ancien Service des beaux-arts. Les
circonscriptions territoriales des trois inspections et les titulaires des inspections
seront déterminés ultérieurement. Les inspecteurs conservent donc, vis-à-vis des
autorités locales, les fonctions qu'ils exerçaient précédemment en matière
d'urbanisme. Ils deviennent essentiellement des inspecteurs d'urbanisme,
relevant directement de l'Administration centrale des municipalités, pour
pouvoir assurer leur mission de collaboration avec les autorités locales dans
l'indépendance de jugement qui convient. Ils assureront comme par le passé :
1° Le visa des plans de toutes les constructions faites dans les médinas (en
fait, sauf demande des autorités locales, il s'agit principalement de Marrakech,
Safi, Mogador, d'une part, - Rabat, Salé, Ouezzane, d'autre part, - Fès, Meknès,
Taza, en troisième lieu) ;
2° Le visa des plans de tous les bâtiments publics ou à usage du public en
quelque lieu qu'ils se trouvent ;
3° Le visa des plans de toutes les constructions édifiées en villes nouvelles
sur les rues ou places soumises à l'ordonnance architecturale.
Les attributions visées aux paragraphes 1° et 3° comportent le visa sur place,
sauf difficultés. Dans ce cas, notamment s'il y a lieu de remanier sensiblement
un plan ou un dessin, la question est réglée par le bureau central. Le paragraphe
2° comporte l'envoi à Rabat des informations recueillies sur place par
l'inspecteur, notamment sur l'emplacement du futur bâtiment public. Le visa est
donné exclusivement par le directeur de l'Administration municipale ou, sur
délégation, par l'architecte du Gouvernement, chef du Bureau d'architecture.
159
En dehors des visas (faute desquels les autorités locales doivent refuser
d'accueillir la demande en autorisation de bâtir), les inspecteurs régionaux,
comme par le passé :
1° surveilleront sur place la construction de tous les immeubles, dont les
plans ont été visés, et dénonceront aux autorités locales, et à l'Administration
centrale en même temps, les infractions commises ;
2° surveilleront et signaleront tout ce qui, dans les médinas, pourrait
transformer leur aspect général ;
3° donneront leur avis sur les questions ou les projets qui leur seront
communiqués par l'Administration centrale ou leur seront soumis par les
autorités régionales ou locales.
Il est à peine besoin de souligner que les inspecteurs doivent associer
étroitement leur action à celle des autorités locales. En particulier, dans les villes
érigées en municipalités, cette action concertée comprendra tous échanges de
vues et suggestions utiles, par contact personnel plus que par échanges de notes,
comme il sied à des agents qui, relevant désormais de la même autorité, doivent
être pénétrés du sentiment de leur communauté d'action.
III
Dans un but de simplification et d'économie, il a été convenu, par ailleurs,
avec la Direction générale de l'instruction publique, que les inspecteurs
d'urbanisme pourraient recevoir une lettre de service les accréditant comme
représentants locaux de l'Inspection des monuments historiques ; ces attributions
spéciales et complémentaires seront, dans ce cas, précisées par la lettre de
service.
Les inspecteurs auront seulement le souci, dans leur action et leur
correspondance administrative, de distinguer nettement, chaque fois, à quel titre
ils interviennent.
IV
L'expérience permettra, dans quelque temps, de se rendre compte des
améliorations qui mériteront d'être apportées à l'organisation nouvelle. Pour
l'instant, il s'agit de régler le fonctionnement des deux organismes entre lesquels
se trouvent réparties d'une part, l'étude et la conservation des monuments
historiques de ce pays ; d'autre part, une partie délicate de l'urbanisme marocain.
A ce dernier point de vue, vous constaterez que l'objet de la réforme a été de
concentrer au Service de l'Administration municipale toute la matière de
l'urbanisme marocain, sous son double aspect du townplanning et de
l'architecture. On doit espérer que les mesures prises permettront de continuer,
dans des conditions aussi exactes et aussi satisfaisantes que par le passé, un
160
effort qui a obtenu, jusqu'ici, le suffrage de la plupart de ceux qui se sont
intéressés à ce qu'on a appelé " le visage français du Maroc ".
Signé : MERILLON.
161
Je vous invite en conséquence à accorder le plus d'intérêt au contenu de cette
circulaire et informer, le cas échéant, le Ministère des Affaires Culturelles de
toute suggestion tendant à rendre plus énergique et plus efficace la protection du
patrimoine culturel de notre pays.
Rabat, le 30 décembre 1992.
Le Premier Ministre
Mohammed KARIM LAMRANI
Circulaire conjointe du Ministre des Affaires Culturelles et du Ministre
de l'Intérieur et de l'Information du 8 mars 1993 relative à l'application de
la législation sur la conservation des monuments et sites historiques.
MESSIEURS LES WALIS ET GOUVERNEURS
DES PREFECTURES ET PROVINCES DU ROYAUME
Objet : La conservation des Monuments et Sites Historiques.
Réf : Circulaire de Monsieur le Premier Ministre nº73/cab du 30/12/1992.
Dans la circulaire précitée, Monsieur le Premier Ministre a attiré l'attention
des membres du gouvernement sur la dégradation en cours de notre patrimoine
culturel touchant tout particulièrement nos monuments et sites historiques. Il
leur demande de mettre en œuvre un certain nombre de mesures réglementaires
susceptibles d'arrêter ce processus d'altération menaçant l'existence et
l'originalité de ce patrimoine national.
Cette action nécessite d'abord l'application rigoureuse de la législation en
vigueur dans le cadre de vos prérogatives en matière d'entretien, de restauration
et de conservation des monuments historiques.
Elle implique également la sensibilisation des responsables à tous les
niveaux ainsi que les populations concernées pour la protection et la valorisation
de notre patrimoine monumental.
C'est dans ce but que l'accent doit être mis sur le rôle important, tant des
représentants locaux du Ministère des Affaires Culturelles, que des services
déconcentrés et décentralisés relevant de votre autorité, pour apporter
l'assistance et le concours nécessaires en vue de la mise en œuvre des
dispositions de sauvegarde édictées par les textes en vigueur notamment en cas :
162
- d'édification irrégulière de construction sur un site ou un monument classé
mettant en danger sa valeur historique ;
- de travaux d'entretien ou de réfection sur les voies et places soumises à
ordonnance architecturale spécifique ;
- de matériaux employés au cours de ces travaux ne répond pas aux couleurs
et normes exigées par les services compétents... ;
- de non respect de l'harmonie des ouvrages et des lieux ayant un intérêt
national, ou d'installation nuisante à notre cadre culturel.
En conséquence, vous voudrez bien donner vos instructions à vos services et
aux présidents des conseils communaux afin de veiller à l'application rigoureuse
des présentes directives ministérielles visant la préservation de notre héritage
culturel qui constitue l'une des préoccupations constantes du Gouvernement de
Sa Majesté le Roi.
Rabat, le 8 mars 1992.
Le Ministre de l'Intérieur Le Ministre des Affaires Culturelles
et de l'Information
Driss BASRI Mohammed Allal SINACER
163
Chapitre V : Les notes, les rapports, les rattachements et les
lettres de service
164
Actuellement, la Médersa des Oudayas est en très mauvais état ; son toit
ruiné s'ouvre à toutes les intempéries, mais ses murs jaunis, dont les enduits ont
complètement disparu, ont résisté à l'action destructive des éléments comme aux
déprédations des hommes.
Cependant, il y avait lieu de prendre des mesures en vue de la réparation et
de la conservation du monument. Dans ce but, le Commissaire Résident Général
a accordé un crédit pour les réparations urgentes à effectuer.
Ce crédit sera suffisant pour relever les colonnes abattues, soutenir les
architraves, réparer la toiture et redonner à la Médersa sa véritable physionomie.
Bulletin officiel n° 54 du 7 novembre 1913 :
MONUMENTS HISTORIQUES DU MAROC
L'occupation du Maroc Occidental a ouvert à la science des Monuments et
des Arts Arabes un champ encore inexploré.
Alors que sur toutes les autres terres Méditerranéennes les conquérants
successifs ont laissé des traces de leur passage, le Maroc, fermé à toute
civilisation Européenne, n'a conservé que les monuments édifiés par ses Sultans.
Des quatre siècles d'occupation Romaine, il ne reste rien, ou presque rien.
Par contre l'art arabe y est représenté par un ensemble incomparable comme
il n'en reste pas de semblable dans le monde musulman. Chacune des grandes
villes connues a conservé un caractère spécial qui leur est propre et les revêt
d'une physionomie originale sans nul rapport avec les autres.
Dans les ruelles profondes et tortueuses de Fez, la Mystérieuse, on retrouve
les marques indélébiles d'un passé d'intellectualité et d'art.
Cette Ville, fondée en 808 de notre ère, par Moulay-Idriss, est la ville sainte
par excellence ; son fondateur y est enterré, et nul Sultan n'est véritablement
investi qu'après un pèlerinage à ce sanctuaire.
On retrouve à Fez les vivants souvenirs de l'Andalousie. Tout un quartier de
la ville a son nom : les Andalous, et l'architecture des principaux monuments
comme celle de nombreuses maisons particulières rappelle celle de Grenade.
L'art mauresque de la grande époque Espagnole s'y retrouve en entier.
Les monuments de Fez marquent les grandes phases de l'histoire du Maroc ;
les successeurs berbères de Moulay-Idriss l'augmentèrent et l'embellirent.
Meknès érigée en capitale au 17e siècle par un Sultan qui se méfiait des
habitants de Fez, a un caractère tout différent de cette dernière.
165
Moulay-Ismaël son fondateur, hanté de la gloire de Louis XIV et des
merveilles de Versailles arrêta un plan majestueux de monuments et de jardins
qui font de Meknès une ville unique parmi ses rivales musulmanes.
En ce qui concerne Chellah, la vieille Casbah d'El Mansour, élevée par lui
dans le site le plus merveilleux, sur l'emplacement présumé d'une ancienne ville
carthaginoise, le Service des Beaux-Arts a demandé le classement intégral de
167
l'enceinte et de tout ce qu'elle contient (ruines de la mosquée, tombeaux,
marabouts, sources) plus une zone de protection de 250 mètres alentour.
RATTACHEMENT
Par mon arrêté de ce jour, vous êtes agrée comme correspondant régional de
l'Inspection des monuments historiques, médinas et sites classés instituée dans le
168
cadre de cette Direction Générale. D'autre part, mon arrêté du 3 octobre 1935
prévoit que, pour tout ce qui est compris dans les attributions de l'Inspection des
monuments historiques, médinas et sites classés, vous êtes autorisé à
correspondre directement avec cette Inspection.
Il vous appartient donc, dans la zone d'inspection qui vous est attribuée par
la circulaire de M. le Secrétaire Général, n° 354 A.M., du 10 juillet 1935,
d'exercer les fonctions définies ci-après :
I. - MONUMENTS HISTORIQUES
7° de rendre compte, sans délai, aux chefs des Services municipaux ou aux
autorités de contrôle, seuls qualifiés pour engager la procédure judiciaire, des
infractions à la législation des monuments historiques, en même temps que le
fait sera signalé à l'Inspecteur des monuments historiques.
169
Une copie, pour information, de toutes les correspondances importantes
relatives à ces objets doit être adressée à M. le Directeur de l'Administration
municipale ou, dans le cas de monuments classés extra-urbains, aux autorités
régionales de contrôle.
II. - MEDINAS
170
Une copie de toutes les correspondances relatives aux objets énumérés ci-
dessus sera adressée, pour information, à M. le directeur de l'Administration
municipale.
b) - Dans les médinas qui n'ont fait l'objet d'aucune mesure de classement
ou de protection, il vous appartient :
1° d'étudier quelles mesures de classement ou de protection seraient utiles, et
d'en proposer les modalités ;
2° par une liaison fréquente avec les municipalités, de veiller à ce que ne soit
pas altéré tout ce qui, dans ces médinas, a une valeur historique ou artistique.
IV. - IMMATRICULATION
DE PROPRIÉTÉS GREVÉES DE SERVITUDES
Dans certaines procédures d'immatriculation, il vous appartient :
1° de signaler à l'Inspection des monuments historiques, en même temps
qu'aux Services locaux intéressés (Domaines, Municipalités ou Habous), toute
demande d'immatriculation qui impliquerait la cession totale ou partielle
171
d'immeubles classés domaniaux ou habous. (Ces immeubles étant déclarés
inaliénables et imprescriptibles par dahir du 13 février 1914.)
2° lorsqu'il s'agit de l'immatriculation d'un immeuble classé appartenant à un
particulier, ou d'un immeuble situé dans une zone ayant fait l'objet :
soit d'un classement au titre de monument historique ou de site,
soit d'un règlement d'aménagement ou d'urbanisme,
soit d'un classement au titre d'ouvrage militaire portant servitude,
de signaler, au Conservateur de la propriété foncière, les servitudes dont est
grevé cet immeuble.
V. - FOUILLES
En ce qui concerne les autorisations de fouilles, vous aurez :
1° à transmettre à cette Direction générale, sous couvert de l'Inspecteur des
monuments historiques, toute demande en autorisation de fouilles dans une
propriété publique ou privée ;
2° à signaler, sans délai, à l'Inspecteur des monuments historiques, en même
temps qu'aux autorités régionales de contrôle, au représentant local du Service
des Domaines et, s'il y a lieu, au représentant du Service des Habous, les
infractions au dahir du 13 février 1914 en matière de fouilles.
Signé : GOTTELAND.
172
Conclusion
Enfin, toutes les mesures de protections définies par les lois ne peuvent être
opérationnelles sans l’amélioration de la recherche historique, qui reste
embryonnaire concernant la modernité. L’élargissement de la protection de
biens patrimoniaux ou d’ensembles historique récents ou moderne passe
nécessairement par une meilleure connaissance de l’histoire et l’évolutiondes
textes législatifs et réglementairesélaborés et adoptés par les autorités
compétentes du pays.
174
Bulletin officiel n° 426 du 21 décembre 1920 : Dahir du 17 décembre 1920 (5
rebia II 1338) portant modification et addition au dahir du 26 juillet 1620, créant
une Direction de l'Enseignement.
Bulletin officiel n° 437 du 8 mars 1921 : Dahir du 28 février 1921 (19 djoumada
II 1339) portant création d'une Direction générale de l'Instruction publique, des
Beaux-Arts et des Antiquités.
Bulletin officiel n° 508 du 18 Juillet 1922 : Dahir du 4 Juillet 1922 (8 kaada
1340) portant complément au dahir du 13 février 1914 (17 rebia I 1332) sur la
conservation des monuments historiques et des sites et sur les servitudes de
protection artistique.
Bulletin officiel n° 603 du 13 mai 1924 : Dahir du 1er avril 1924 (25 chaabane
1342) réorganisant le service des monuments historiques, palais impériaux et
résidences en lui conférant l'appellation nouvelle de " Service des beaux-arts et
des monuments historiques ".
Bulletin officiel n° 603 du 13 mai 1924 : Dahir du 1er avril 1924 (25 chaabane
1342) relatif au contrôle du service des beaux-arts et des monuments historiques
sur certaines demandes en autorisation de bâtir.
Bulletin officiel n° 724 du 7 septembre 1926 : Dahir du 30 août 1926 (20 safar
1345) modifiant les dahirs des 26 juillet 1920 (9 kaada 1338), 17 décembre 1920
(5 rebia II 1339) et 28 février 1921 (19 joumada II 1339) portant création d'une
direction de l'enseignement.
Bulletin officiel n° 776 du 6 septembre 1927 : Dahir du 9 Août 1927 (11 safar
1346) modifiant le dahir du 13 Février 1914 (17 rebia I 1332) relatif à la
conservation des monuments historiques, des inscriptions et des objets d’art et
d’antiquité de l’Empire chérifien, à la protection des lieux entourant ces
monuments, des sites et monuments naturels.
175
Bulletin officiel n° 1198 du 11 octobre 1935 : Arrêté résidentiel modifiant
l’appellation et la composition du comité pour la restauration des monuments
historiques.
Bulletin officiel n° 1198 du 11 octobre 1935 : Arrêté du directeur général de
l’instruction publique, des beaux-arts et des antiquités relatif à l’inspection des
monuments historiques, des médinas et des sites classés.
Bulletin officiel n° 1219 du 6 mars 1936 : Arrêté viziriel du 6 janvier 1936 (11
chaoual 1354) déterminant les conditions de visite des ruines de Chella, et fixant
le montant des droits d'entrée.
Bulletin officiel n° 1219 du 6 mars 1936 : Arrêté viziriel du 6 janvier 1936 (11
chaoual 1354) déterminant les conditions de visite de la médersa mérinide de
Salé, et fixant le montant des droits d'entrée.
Bulletin officiel n° 1219 du 6 mars 1936 : Arrêté viziriel du 6 janvier 1936 (11
chaoual 1354) déterminant les conditions de visite de la médersa Ben Youssef à
Marrakech, et fixant le montant des droits d'entrée.
Bulletin officiel n° 1219 du 6 mars 1936 : Arrêté viziriel du 6 janvier 1936 (11
chaoual 1354) déterminant les conditions de visite des tombeaux saâdiens à
Marrakech, et fixant le montant des droits d'entrée.
Bulletin officiel n° 1219 du 6 mars 1936 : Arrêté viziriel du 6 janvier 1936 (11
chaoual 1354) déterminant les conditions de visite des ruines de la mosquée de
Tinmel (Marrakech).
Bulletin officiel n° 1219 du 6 mars 1936 : Arrêté viziriel du 6 janvier 1936 (11
chaoual 1354) déterminant les conditions de visite des ruines d'El-Bedi.
Bulletin officiel n° 1228 du 8 mai 1936 : Arrêté viziriel du 28 mars 1936 (4
moharrem 1355) étendant à certains monuments historiques l'application du
dahir du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la protection et à
l'entretien des monuments historiques et sites présentant un intérêt particulier
pour le tourisme.
Bulletin officiel n° 1228 du 8 mai 1936 : Arrêté du chef du service du commerce
et de l'industrie, déterminant les conditions de visite des médersas de Fès, et
fixant le montant des droits d'entrée à percevoir.
Bulletin officiel n° 1228 du 8 mai 1936 : Arrêté du chef du service du commerce
et de l'industrie, déterminant les conditions de visite du pavillon de la Ménara à
Marrakech, et fixant le montant des droits d'entrée à percevoir.
176
Bulletin officiel n° 1228 du 8 mai 1936 : Arrêté du chef du service du commerce
et de l'industrie, déterminant les conditions de visite de la tour Hassan à Rabat,
et fixant le montant des droits d'entrée à percevoir.
Bulletin officiel n° 1448 du 26 juillet 1940 : Dahir du 21 Juin 1940 (15 joumada
I 1359) modifiant le dahir du 13 février 1914 (17 rebia I 1332) relatif à la
conservation des monuments historiques et des sites.
Bulletin officiel n° 1537 du 10 avril 1942 : Arrêté viziriel du 16 mars 1942 (28
safar 1361) étendant à certains monuments historiques les dispositions du dahir
du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la protection et à l'entretien
des monuments historiques.
Bulletin officiel n° 1713 du 24 août 1945 : Dahir du 21 Juillet 1945 (11
chaabane 1364) relatif à la conservation des monuments historiques et des sites,
des inscriptions, des objets d’art et d’antiquité, et à la protection des villes
anciennes et des architectures régionales.
Bulletin officiel n° 2129 du 14 août 1953 : Arrêté viziriel du 8 juillet 1953 (26
chaoual 1372) étendant aux palais de la Bahia à Marrakech et de Boujeloud à
Fès l'application du dahir du 27 septembre 1935 (27 joumada II 1354) relatif à la
protection et à l'entretien des monuments historiques présentant un intérêt
particulier pour le tourisme.
Bulletin officiel n° 2177 du 16 juillet 1954 : Dahir du 28 juin 1954 (26 chaoual
1373) modifiant le dahir du 21 juillet 1945 (11 chaabane 1364) relatif à la
conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets
d’art et d’antiquité, et à la protection des villes anciennes et des architectures
régionales.
Bulletin officiel n° 2300 du 23 novembre 1956 : Arrêté du ministre de
l'Instruction publique et des beaux-arts du 18 juillet 1956 concernant la visite
des musées du service des arts et du folklore.
Bulletin officiel n° 2848 du 31 mai 1967 : Arrêté du ministre de l'éducation
nationale, des beaux-arts, de la jeunesse et des sports nº 2-67 du 30 avril 1967
rendant applicables dans l'ancienne zone de protectorat espagnol et dans la
province de Tanger la législation et la réglementation relatives à la conservation
des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d'art et
d'antiquité, et à la protection des villes anciennes et des architectures régionales.
Bulletin officiel n° 3564 du 12 rebia II 1401 (18 février 1981) : Dahir n° 1-80-
341 du 17 safar 1401 (25 décembre 1980) portant promulgation de la loi n° 22-
177
80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des
inscriptions, des objets d’art et d’antiquité.
Bulletin officiel n° 3738 du 20 ramadan 1404 (20 juin 1984) : Arrêté conjoint du
ministre des affaires culturelles et du ministre des finances nº 416-84 du 10 rejeb
1404 (12 avril 1984) fixant les droits d'entrée aux monuments historiques et sites
relevant du ministère des affaires culturelles.
Bulletin officiel n° 3851 du 14 hija 1406 (20 août 1986) : Arrêté conjoint du
ministre des affaires culturelles et du ministre des finances nº 278-86 du 10
joumada II 1406 (20 février 1986) instituant un tarif-groupe pour l'entrée aux
monuments historiques, sites et musées relevant du ministère des affaires
culturelles.
Bulletin officiel n° 3981 du 8 rejeb 1409 (15 février 1989) : Arrêté conjoint du
ministre des affaires culturelles et du ministre des finances nº 1394-88 du 26
rebia I 1409 (7 novembre 1988) complétant l'arrêté conjoint du ministre des
178
affaires culturelles et du ministre des finances nº 416-84 du 10 rejeb 1404 (12
avril 1984) fixant les droits d'entrée aux monuments historiques et sites relevant
du ministère des affaires culturelles.
Bulletin officiel n° 4003 du 15 hija 1409 (19 juillet 1989) : Arrêté conjoint du
ministre des affaires culturelles et du ministre des finances nº 719-89 du 23
chaoual 1409 (29 mai 1989) fixant les droits d'entrée aux monuments et sites
historiques relevant du ministère des affaires culturelles.
Bulletin officiel n° 4268 du 8 rabii I 1415 (17 août 1994) : Arrêté conjoint du
ministre des affaires culturelles et du ministre des finances n° 1814-94 du 7
moharrem 1415 (17 juin 1994) instituant un tarif-groupe pour l'entrée aux
monuments, sites historiques et aux musées relevant du ministère des affaires
culturelles. (A été traduit)
Bulletin officiel n° 4296 du 29 ramadan 1415 (1er mars 1995) : Arrêté conjoint
du ministre des affaires culturelles et du ministre des finances et des
investissements nº 33-95 du 3 chaabane 1415 (5 janvier 1995) complétant
l'arrêté conjoint du ministre des affaires culturelles et du ministre des finances nº
719-89 du 23 chaoual 1409 (29 mai 1989) fixant les droits d'entrée aux
monuments et sites historiques relevant du ministère des affaires culturelles.
Bulletin officiel n° 4301 du 5 kaada 1415 (5 avril 1995) : Arrêté du ministre des
affaires culturelles n° 277-95 du 28 chaabane 1415 (30 janvier 1995) portant
création et organisation du Centre d’études et de recherches du patrimoine
maroco-lusitanien.
Bulletin officiel n° 4500 du 11 rabii I 1418 (17 juillet 1997) : Arrêté conjoint du
ministre des affaires culturelles et du ministre des finances et des
investissements extérieurs nº 941-97 du 22 moharrem 1418 (29 mai 1997) fixant
les droits d'entrée aux monuments, sites historiques et musées relevant du
ministère des affaires culturelles.
Bulletin officiel n° 4500 du 11 rabii I 1418 (17 juillet 1997) : Arrêté du ministre
des affaires culturelles n° 958-97 du 13 moharrem 1418 (20 mai 1997) portant
création du Parc national des gravures rupestres.
Bulletin officiel n° 4800 du 28 safar 1421 (1er juin 2000) : Décret n° 2-99-1248
du 1er safar 1421 (5 mai 2000) instituant une rémunération des services rendus
179
par le Centre de restauration et de réhabilitation du patrimoine architectural des
zones atlasiques et subatlasiques.
Bulletin officiel n° 4988 du 6 moharrem 1423 (21 mars 2002) : Arrêté conjoint
du ministre de la culture et de la communication et du ministre de l'économie,
des finances, de la privatisation et du tourisme nº 202-02 du 1 er kaada 1422 (15
janvier 2002) fixant un tarif-groupe pour l'entrée aux monuments, sites
historiques et musées relevant du ministère chargé de la culture.
180
réhabilitation du patrimoine architectural des zones atlasiques et subatlasiques.
(A été traduit)
Bulletin officiel n° 5480 du 15 kaada 1427 (7 décembre 2006) : Décret n° 2-06-
328 du 18 chaoual 1427 (10 novembre 2006) fixant les attributions et
l'organisation du ministère de la culture.
Bulletin officiel n° 6421 du 2 rabii I 1437 (14 décembre 2015) : Arrêté conjoint
du ministre de la culture et du ministre de l'économie et des finances nº 3814-15
du 28 moharrem 1437 (11 novembre 2015) fixant les droits d'entrée aux
monuments, sites historiques et musées relevant du ministère de la culture. (A
été traduit)
181
finances nº 834-18 du 4 rejeb 1439 (22 mars 2018) fixant les droits d'entrée aux
monuments, sites historiques et musées relevant du ministère de la culture. (A
été traduit)
Circulaire du Premier Ministre n° 73/cab du 30 décembre 1992 relative à
l’application de la législation sur la conservation des monuments et sites
historiques.
Circulaire conjointe du Ministre des Affaires Culturelles et du Ministre de
l’Intérieur et de l’Information du 8 mars 1993 relative à l’application de la
législation sur la conservation des monuments et sites historiques.
Direction générale de l’instruction publique, des beaux-arts et des antiquités au
Maroc : Recueil des textes relatifs à l’inspection des monuments historiques des
médinas et es sites classés au contrôle de l’esthétique urbaine et aux conditions
de visite de certains monuments, Rabat, École du livre, 1936.
Kassou A. : Maroc, un arsenal juridique en constante évolution, 2013.
182