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L'immeuble, situé boulevard Victor à Paris, à quelques pas du Bassin d'essai de la
Marine, occupe une surface de 1.800 mètres carrés. Ossature en béton armé apparent.
C L'espace entre les piliers et les planchers est rempli par des cloisons faites de maté-
riaux légers amovibles, de sorte qu'il est possible... de démolir les aménagements inté-
rieurs et de les remplacer par d'autres, d'agrandir les fenêtres, d'en créer des nouvelles
ou d'en supprimer, sans qu'ait à souffrir de ces modifications la solidité de l'immeuble...
Les façades sont à triple parois qui laissent entre elles deux matelas d'air stagnant. Le.
mur ainsi alvéolé abaisse de moitié le coefficient de conductibilté. De plus grandes pré-
cautions encore ont été prises pour les toitures en terrasses dont Vétanchéité se trouve
assurée par des produits bitumineux inaltérables.
...Problèmes du chauffage et de la ventilation résolus à l'aide du chauffage par air
puisé. Du sous-sol, des ventilateurs envoient dans tous les locaux un air filtré, désodo-
risé pur l'ozone et réchauffé par des batteries alimentées en vapeur à basse pression.
Il renouvellent l'air des bureaux et des locaux à raison de une fois et demie le cube par
heure, si bien que les occupants de l'immeuble vivent, par cinq degrés de froid exté-
rieur< dans une température de 18 degrés, avec la sensation du plein air... Trois vastes
gaines verticales, allant de la base au faîte de la construction, et se raccordant à des gai-
nes horizontales, placées entre les points d'appui qui délimitent les couloirs, contien-
nent et abritent toutes les canalisations: air, eau, gaz, électricité, etc. Ces gaines sont
accessibles par des trappes, visibles de distance en distance dans le sol des dégage-
ments ».
(Revue Maritime).
C'est l'ossature qui crée l'architecture du béton armé. Les différents élé ment s de la construction sont accusés, soulignés, selon leur tôle logique.
Les éléments de support: poteaux, poutres; les éléments de raidissage: nervures, encadrements des fenêtres; les éléments de remplissage: car-
reaux de béton coulé sur place; baies dont la forme et les dimensions sont déterminés d'après leur fonction, destination et orientation; enfin,
organe île protection, la corniche: voici les éléments de cette composition vigoureuse en même temps que calme, harmonieuse, rythmée. Suivant
l'enseignement des Grecs, les poteaux sont galbés, et les horizontales légèrement relevées vers le milieu, afin de corriger les erreurs visuelles.

88 PHOTO C.HEVOJON
g° MARINE" NATSOMALE
P: SERVICE TECHNIQUE-
R DES CONSTRUCTIONS NAVALES
I - PLAN DU 1" ETAGE

Deuxième étage. Entièrement occupé par la grande salle de dessin de 1.600 mètres carrés. Afin d'assurer le maximum
de luminosité à ces vastes ateliers, les façades sont très largement ouvertes; très judicieusement l'architecte s'est gardé de
Rez-de-chaussée. Au centre, entrée principale, vestibule, grand escalier. Une large galerie dessert tous les locaux. Dans
vitrer la façade sud, ( erreur très répandue, aujourd'hui), ce qui aurait rendu le travail impossible pendant les périodes
l'aile gauche (est), les archives. Dans l'aile droite, salle à tracer et ateliers. Partie centrale:- sur le boulevard Victor, salle
de grande chaleur. Par le rythme de l'ossature vigoureusement accusée, et des proportions très étudiées et harmonieuses
de conférences, salle des modèles, polycopie. Sur le jardin: services.
dans l'ensemble comme dans tous les détails, cette salle atteint une véritable beauté. Ajoutons que le parti adopté par A. G.
Premier étage. Bureaux des ingénieurs. Structure: l'ossature est accusée en plan comme en façade, et crée un rythme Perret permet une solution très ingénieuse: les dessimiteurs sont placés au-dessus des bureaux des services qui leur sont
afférents, et avec lesquels ils communiquent par des monte-dossiers.
puissant qui donne au bâtiment un aspect réellement monumental. Les murs extérieurs sont constitués d'une triple paroi
de carreaux de béton coulés sur place et carreaux de plâtre, formant deux matelas d'air, et assurant ainsi une isothermie Troisième étage. Réfectoire et dépendances; à droite, service de photographie, héliographio et reliure.
remarquable. Les cloisons intérieures sont traitées très légèrement, de façon à pouvoir être modifiées selon les besoins.

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tilation par air puisé,
après purification et cli-
matisation par batteries
alimentées en vapeur à
92 basse pression.

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Monsieur Mary, 42, rue des Tilleuls à Boulogne-sur-Seine. — Menuiserie.
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L'éclairage qui joue un rôle important dans la décoration moderne, of-

LES ATELIERS OTIS-PIFRE L'ECLAIRAGE fre un intérêt tout particulier pour l'Architecte et le Décorateur.
Une étude approfondie de la science de l'éclairage, dont le domaine est
beaucoup plus vaste que le profane ne peut l'imaginer, sortirait du cadre de
ce court article. Plus simplement, je me propose d'exposer les principes

ÉLECTRIQUE essentiels de l'éclairagisme, et de rappeler les divers modes d'éclairage


utilisés.
La lumière émise par une lampe électrique à incandescence peut être
assimilée à un produit brut utilisable seulement après transformation. La
lampe à incandescence est l'appareil destiné uniquement à transformer
Suivant une technique récente qui tend à se généraliser dans l'énergie électrique en énergie lumineuse ou flux lumineux qu'il convient
les immeubles de grand confort, Messieurs A. et G. Perret, dans ensuite de façonner et d'utiliser au mieux. Ce rôle est dévolu aux nombreux
l'immeuble qu'ils viennent de construire, 51, rue Raynouard, ont appareils construits à cet effet et que les techniciens ont amenés maintenant
à un rare degré de perfection. L'appareillage actuel répond en effet à tous
supprimé l'escalier de maîtres.
les besoins et permet d'obtenir, dans les meilleures conditions économiques,
un éclairage rationnel.
Le mouvement vertical des locataires, dans les deux sens, est as-
L'expérience montre qu'une installation sera d'autant plus efficace, à
suré par une batterie de deux ascenseurs dont les caractéristiques puissance égale, que les surfaces des appareils et les parois de la pièce se-
ont été judicieusement déterminées après une étude attentive par ront plus claires, les appareils et les dispositifs utilisés seront plus simples,
la puissance unitaire des lampes sera plus grande, leur nombre étant évi-
les services techniques des Ateliers Otis-Pifre, du problème posé
demment réduit en proportion inverse. Une lampe de grande puissance, en
par les Architectes. effet, consomme moins qu'un grand nombre de lampes dont la puissance
totale est équivalente (1 lampe de 100 watts et 10 lampes de 10 watts par
L'escalier de service, est en outre, doublé d'un ascenseur qui exemple).
assure le transport du personnel et la manutention des charges. Ces règles, bien qu'un peu simplistes, ne doivent jamais être perdues de
vue lorsqu'on détermine la puissance à installer dans un local déterminé,
Une telle conception constitue la meilleure preuve des progrès mais il est bien évident qu'on devra faire appel à d'autres considérations
réalisés dans la Technique Ascenseurs et de la confiance que MM.' dans les cas où l'on envisage seulement un éclairage décoratif.
Photo A. Salaiin
Examinons maintenant les qualités que doit posséder un bon éclairage.
Perret Frères, témoignent au Constructeur qu'ils ont chargé de
IMMEUBLE RUE RAYNOUARD Pour éviter des ombres trop dures dues à un éclairage que l'on qualifie
cette installation.
Architectes: MM. A. et G. Perret
Ascenseurs: Ateliers Otis Pifre,
161, rue de Courcelles, Paris (7 e )

LES LU M N Al R E S
DE ] E A N PERZEL

Nous présentons à nos Lecteurs une nouvelle création de l'Ar-


tiste bien connu Jean PERZEL.

Cette applique en verre dépoli optique blanc ou rosé donne


une lumière très douce et très intime.

Elle doit trouver place dans tout intérieur moderne où elle ap-
portera une note particulièrement harmonieuse par son élégante
simplicité et son éclairage tamisé.

Il faut une fois de plus féliciter Monsieur Jean PERZEL de


cette heureuse réalisation, dans laqnelle il a, comme toujours, ap-
porté au service d'une technique parfaite le goût artistique le plus
sûr.

Ecltnrage d'un bureau par gorge


diffusante orientée de manière à imi-
Jean PERZEL,
ter la lumière du jour. Rob. Mallet-
3, rue de la Cité Universitaire (Parc Montsouris). Stevens, Architecte; André Salomon,
Photo L. Debretagne-
Ingénieur-Eclairagiste.
souvent de « cru », on utilisera de préférence des sources lumineuses de
grandes dimensions. L'utilisation des sources de grande surface présente
encore un autre intérêt. On sait, par expérience, qu'il est impossible de re-
garder directement le soleil sans que l'œil en soit fortement incommodé et
en souffre ensuite pendant un temps plus ou moins long, ce phénomène
d'éblouissement se manifeste de la même façon, bien qu'avec moins d'in-
tensité, quand on fixe un foyer lumineux et la sensation pénible qu'il pro-
LE LINOLEUM
cure est fonction de la brillance de ce foyer.
Les procédés utilisés pour éviter Péblouissement par une source lumi-
neuse consistant, soit à soustraire le foyer lumineux aux regards au moyen C'est encore une opinion trop répandue que le linoléum n'est qu'un cou-
d'écrans de toute nature — tel est le cas des différents projecteurs — soit à vre-parquet destiné à cacher le mauvais état d'un sol parqueté ou carrelé.
augmenter la surface de la source lumineuse en l'entourant d'enveloppes
Cette façon d'envisager l'utilité du linoléum pour les constructions ancien-
translucides diffusantes. La brillance du foyer lumineux diminue ainsi dans
de grandes proportions puisque l'intensité de la source restant constante, nes conserve toujours sa valeur, mais de plus en plus on donne au lino-
l'intensité lumineuse par unité de surface varie en raison inverse de la léum dans les constructions neuves la place prépondérante qui lui revient
surface. Ainsi, l'éblouissement ne provient jamais d'un excès de lumière, comme revêtement idéal des planchers. Pourquoi? Parce que le linoléum
mais est toujours imputable à un défaut dans le système d'éclairage: ce
constitue par la grande variété de ses qualités, de ses coloris, de ses dessins,
n'est pas un éclairage intense qui fait mal aux yeux, c'est l'éblouissement.
En résumé: un éclairage bien conçu, augmente le confort d'un bureau, un élément très important pour la décoration intérieure, parce qu'il est
d'un atelier ou d'une habitation. Il facilite le travail, décèle des détails im- sain, hygiénique et facile d'entretien, parce que sa durée est grande comme
perceptibles autrement, évite les accidents; un éclairage insuffisant abîme
usage et que son remplacement est facile en cas d'avarie. De plus, il joint à
la vue et un excès de lumière ne blesse jamais l'œil, mais l'éblouissement,
qui est toujours dû à un système d'éclairage défectueux, peut avoir des toutes ces qualités celles d'être imperméable et de se poser rapidement,
effets néfastes. Enfin, nous avons vu que la lumière doit être convenable- étant d'un découpage facile.
ment diffusée et uniformément répartie pour éviter des contrastes fati-
gants. Malgré tous ces avantages, l'usage du linoléum est beaucoup moins ré-
Ces règles générales étant admises, j'examinerai succinctement les dif- pandu en France que dans beaucoup d'autres pays.
férents modes d'éclairage utilisés dans la pratique.
Cependant, l'industrie du linoléum est dotée en France d'usines des plus
On les classe généralement en quatre catégories: l'éclairage direct dans
lequel toute la lumière est envoyée directement, projetée, pourrions-nous modernes, possédant des procédés techniques remarquables. Elle méri-
dire, sur les objets à éclairer; l'éclairage semi-direct, dans lequel la ma- terait donc qu'une place beaucoup plus large lui soit réservée dans la cons-
jeure partie du flux lumineux est dirigée vers le bas (vers les objets à
truction moderne. Ces derniers temps, une campagne contre le bruit et ses
éclairer), l'autre partie étant dirigée vers le plafond, qui la renvoie en la
diffusant; l'éclairage semi-indirect, dans lequel la majeure partie du flux causes s'est développée dans le monde entier. Sans prétendre que le lino-
lumineux est dirigée vers le plafond, le complément étant dirigé vers le léum est la panacée universelle contre ce mal, il est bien démontré qu'un
bas; l'éclairage indirect, dans lequel toute la lumière est envoyée vers le sol recouvert de linoléum sur des sous-couches appropriées est d'une in-
haut de façon à faire jouer au plafond le rôle de source secondaire de
grande superficie. sonorité remarquable.
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D'une façon générale, tout appareil d'éclairage est destiné à modifier,
suivant les besoins, la répartition du flux lumineux émis par une source.
Suivant leur destination on classe également les appareils en quatre ca-
tégories :
Les appareils directs constitués par les réflecteurs opaques, de différen-
tes formes, accompagnés ou non de globes ou d'écrans diffuseurs, sont
d'un emploi fréquent pour l'éclairage des usines ou de grands espaces
couverts. Ils donnent une lumière relativement dure et, en général, insuf-
fisamment diffusée.
SOCIÉTÉ FONCIÈRE UNION RÉUNIES
Les appareils semi-directs comprennent un grand nombre d'appareils
décoratifs composés de plaques ou d'éléments divers en verre opale,
émaillé ou dépoli. On peut encore faire entrer dans cette catégorie un
certain nombre de diffuseurs et, en particulier, les diffuseurs clos.
Les appareils semi-indirects sont formés de réflecteurs translucides di-
rigeant vers le plafond la majeure partie du flux lumineux. Dans cette ca-
tégorie ont fait entrer les coupes qui doivent être de couleur blanche ou
claire, les torchères munies de coupes ou de vasques en albâtre ou ma-
tière équivalente, et les adapteurs en albalite.
Enfin, les appareils indirects doivent répondre aux deux conditions sui-
vantes :
1°) L'éclairement du plafond doit être aussi uniforme que possible;
2°) La consommation d'énergie électrique ne doit pas être excessive. SIÈGE SOCIAL.- II, RUE DE LA PÉPINIÈRE
Les appareils utilisés sont des réflecteurs de formes diverses disposés
en appliques, installés dans des coupes, dissimulés dans des colonnes, PARIS. TELEPHONE: EUROPE 40-83 ET 37-19
des chapiteaux, des rampes, etc.
Ces différents modes d'éclairage utilisés séparément, donnent rarement
des résultats tout à fait satisfaisants. Aussi les installations pour appro-
cher de la perfection comportent-elles le plus souvent des combinaisons
de ces différents systèmes. Il faut donc savoir choisir le ou les modes d'éclai- ENTREPRISE GÉNÉRALE
rage adéquats. Enfin, la puissance nécessaire, la place à affecter à chaque
appareil et son orientation doivent être étudiés avec soin et l'on ne doit pas
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PRIX DU NUMÉRO

FRANCE: 25 fr.
ETRANGER: 35 fi".
A. G. PERRET
Perret's first work was a house in the rue Franklin Man schrieb 1902 als August und Gustav Perret
(p. 19) which was built in 1903. When the plans das Projekt des Gebâudes in der rue Franklin einge-
were submitted, the Building Societies were unwilling reicht haben (siehe Seite 19) ; die Kreditanstalten
ta—* to advance the necessary capital. Yet the situation verweigerten aber ihnen das nôtige Kapital obgleich
was unrivalled — a view over the whole of Paris — das Gebâude alleu Erfordernissen der idealen Archi-
and the site, though small, had been laid out with tektur entsprach: wundervolle Lage — Aussicht auf
an open court onto the road, 12 mètres square, re- ganz Paris — und géniale Ausniitzung des verhâltniss-
placing the régulation closed court of 56 mètres mâssig kleinen Baugrundes, da die Architekten ans-
square, ingeniously providing every room with a ma- tatt des vorschriftsmâssigen 56 quadratmeter grossen
gnificent view. But the exécution of this scheme de- geschlossenen Hofes einen 12 quadratmeter grossen
manded a reinf orced concrète construction. And the offenen, auf die Strasse gehenden Hof entworfen ha-
Building Societies, assisted by the wise counsels of ben und erzielten damit eine niederschmetternde
their architects, had no confidence in the strength Aussicht aus jedem Zimmer. Die Verwirklichung diè-
and durability of this new material. Nevertheless the ses Projektes benôtigte aber Eisenbeton und die Her-
house was built, and you will be able to enjoy for ren Financiers, gestutzt und verstârkt durch den wei-
many years to corne, the splendid view from ils ter- sen Ratschlâgen ihrer amtlichen Architekten, hatten
races over-looking the great city of Paris. gar kein Vertrauen in der Widerstandskraft und der
If the house of the rue Franklin had been révolu- Dauer dièses noch unbekannten Baustoffes. Das Haus
tionary from the point of view of technique, it was wurde aber, Trotzdem, erbaut und wir wer-
no less revolutionary from the point of view of archi- den voraussichtlich noch wâhrend langen Jahren von
tecture. There is nothing to recall the plagiarisms of seinen, mit Blumen beschmiickten Terrassen, die
the schools of the nineteenth century. The only hint einzigartige Vision der Lichtstadt bewundern Kônnen.
of the « style moderne » — that is to say the fashion Das Gebâude der rue Franklin ist nicht nur das
of the moment — is in the décorative motif of the Résultat einer Neuerung im technischen Verfahren,
tiles which cover the building, and which indicate at sondern bedeutet auch eine wichtige architektonische
the same time the method of construction a framed Révolution. Es ist das erste Gebâude dessen Architek-
structure with a protective skin. It has no shams; the ten sich von den akademischen Nachbildern des XIX
fines are simple, large bays, and terraces, a logical Jahrhundertes losreissen vermochten. Der « moderne
solution of the plan and a rational use of new mé- Stil » (das heisst: die Mode) der Epoche lâsst sich
thode of construction and new materials. (For ins- bloss in den ornamentalen Motiven der Sandsteine
tance: the lining of the staircase in glass bricks, since bemerken, die das Gebâude iiberlappen, die aber auch
the distance of the neighbouring site was insuf ficient die neue Bouart sehen lassen: Tragwerkgerippe und
to allow the use of Windows). Fiillung. Der Architekt versteckt sich nicht mehr hin-
* * # ter einer Luge; die Linien sind einfach, weite Offnun-
gen, grosse Terrassen; logische Lôsung des Planes,
Thèse principles bave always guided Perret, and vernunftgemâsser Gebrauch der neuen Baumethoden
one sees them permeating ail his work. In 1912-13 und der modernen Baustoffen, (wir miissen nur die
his Champs-Elysées Théâtre, a splendid contribution Lôsung des Treppenhauses anfiïhren, wo die Archi-
to the new architecture, was described as « indus- tekten eine Glasscheidewand beniitzten, da man vors-
trial », « barbarian » ; to day he is reproached by some chriftsmâssig, wegen der Nâhe des benachbarten Bau-
for being too classical, too much in the French tradi- graundes, keine Fenster ôffnen konnte).
tion. The two criticisms are equally false. Perret's Wenn wir die weitere Entwicklung von August und
work enters into that true, fiving, Tradition of French Gustav Perret betrachten, sehen wir, dass aile ihre
Architecture, logical, structural, and modem. As far Bauten denselben Grundsâtzen folgen. Erbaut in
from the arid conservatives of the right as from the 1912-13, wurde das Theater der Champs-Elysées, diè-
strident exaggerations of the left, Perret's work has ses Wunder der neuen Architektur : « barbar » und
always been guided by the true principles of Archi- « iiberindustrialisiert » erklârt; heute gibt es viele
tecture. In the difficult process of change and tran- Kritiker die ihm seine iibertriebene « Klassizitât »
sition, in the évolution of a new architecture, his und die Emporhebung « der franzôsischen Tradition »
work has a remarkable homogeniety and an admira- vorwerfen; beide Vorwiirfe sind falsch: das Werk der
ble continuity of development. And one can recognise Perret bildet eine lebendige Fortsetzung der franzô-
in his later buildings — the Technical Department sischen Tradition, es bleibt also immer logisch, kons-
Building of the French Navy, the private houses of truktiv und auch « modem ». Gleich weit von den
Garches, of the Bois de Boulogne and of the rue Ray- Rechtskonservativen und von den Schreihâlsen der
nouard at Paris — just the same principles which gave Linken, verfolgen August und Gustav Perret nur die
rise to the Théâtre des Champs-Elysées, Esders Ate- Fortsetzung ihrer fruchtbaren Tâtigkeit, verlassen
liers, the Churches of Raincy and Montmagny, the nie den Weg den sie festgesetzt haben, und gehorchen
« Ecole Normale de Musique ». nur den ewigen Prinzipien der Architektur. Du? Werk
The ideas of Perret are well known ; they are clearly zeigt folglich eine Gleichartigkeit und eine ununter-
expressed in his work. We could not do better, I fui, brochene Linie die besonders iiberraschend sind in
to close this short appréciation, than to quote Au- dieser Ubergangsperiode, als ailes nur Evolution war,
guste Perret himself : « The composition of the fra- und jeder nur unerwartete aber manchmal iïberstiirz-
mework is very important, for it is to a building te Neuerungen in die Architektur eingefuhrt hatte.
what the skeleton is to and animal. Just as the ske- Wir kônnen in ihren letzten Bauten — in dem Ge-
leton of an animal is rhythmical, balanced, and syme- bâude des Ministeriums der Marine, in den Pri-
trical, enclosing and supporting the most varied élé- vatbauten von Garches und im Bois de Boulogne, in
ments, differently disposed, so the framework of a dem Durchganghause der rue Raynouard in Paris —
building should be composed, rhythmical, balanced, leicht dieselben architektonischen Grundsâtze wieder-
symetrical even, and it should be capable of enclo- f in den, die zu der Verwirklichung des Theater s der
sing the most varied éléments exacted by the pro- Champs-Elysées, des Warenhauses Esders, der Kir-
gramme. That is the very foundation of architecture.' chen von Raincy und von Montmagny, und des Kon-
Peter VAGO. servatoriums beigetragen haben.
Jedermann kennt August und Gustav Perret's ras, terrazos; soluciôn lôgica del piano; empleo ra-
Ideen: nichts kann est klarer darstellen als ihre ei- cional de los muevos métodos constructivos y de los
gene Tâtigkeit. Wir glauben, dass wir dièse Zeilen mit nuevos materiales. (Ejemplo: las paredes de la esca-
den Worten August Perret's beenden miissen: «Die lera en lozetas traslucidas pues el reglamento impe-
Komposition des Geriistes ist ausserordentlich wich- dia el abrir ventanas por no haber una distancia su-
tig, da es im Gebâude dieselbe Rolle spielt wie das ficiente del edificio vecino).
Gerippe in dem Leibe eines lebenden Organismus.
Und wie dies rythmische, equilibrierte und symmetris- Esos principios han guiado siempre a los termanos
che Gerippe die verschiedensten und verschieden Perret. Los encontramos en todas sus realizaciones.
geordneten Organe enthalten und tragen kann, so En 1912-13 el teatro de los Campos Eliseos, esa ma-
muss das Geriist des Gebâudes rythmisch, equilibriert ravilla de la nueva arquitectura, era declarado una
und symmetrisch entworfen sein und es muss die « construcciôn industrial », « bârbara » ; hoy en cam- comre DE PATRONAGE,MM. FRAI™ OURDAIN, AUGUSTE VAPERRET. TONY CABNIER ANDRÉ
J
verschiedensten Organe, die im Programme vorgesch- bio algunos la tachan de demasiado clâsica, dema-
siado en la tradiciôn francesa. Ambas apreciaciones 0
ËïïTiffiSÏÏ DER^AUÏ "S*Ï/'!ÏÏEE SRCIL c TI°MPÎRAÏ; » ÏÏBS"-SÎSS
rieben sind, enthalten kônnen. Das ist die Basis der
ganzen Architektur. son falsas: la obra de los Perret entra en efecto en
la verdadera tradiciôn de la Arquitectura Francesa:
lôgica, constructiva, moderna. Tan lejos de los con-
S £ ™"pn ucfToTà F*R ASC ,T 7 O U- RTAs 0 N #m
.TK oTSfI
Cuando en el ano 1902, A. y G. Perret quisieron
servadores de la derecha como de los exaltados de la GUITIERRE
PORTUGAL: SOTO - HONGRIE:
PARDAL GEORGES
MONTEIRO MASIREVICH
- SUEDE VIKING- ITALIE^ P. M. RARDI
GOERANSSON — U. POLOGNE:
R. S. S.: SZYMON
MICHELSYRKUS
ILYINE.—
izquierda, siguiendo invariablemente el camino que
construir el edificio de la calle Franklin (paj 19) se han trazodo; guiados por los principios eternos SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: MADAME M. E. CAHEN — RÉDACTEUR EN CHEF: M. PIERRE VAGO
las sociedades de crédito se negaron a facilitai- el ca- de la Arquitectura, A. y G. Perret han continuado su ANDRE BLOC DIRECTEUR
pital necesario para la construcciôn. Apesar de la
situaciôn maravillosa — vista sobre todo Paris —
facundo trabajo. Su obra muestra una homogeneidad
y una continuidad sorprendentcs en esta época de
ADRESSER
ABONNEMENTS
TOUTE CORRESPONDANCE:
- FRANCE
5,ETRUECOLONIES:
BARTHOLD1 BOULOGNE (SEINE) - JJ^.^^JQ^
120 FRS - ETRANGER. 200
FRS
*KS
apesar de que el terreno, pequenisimo, habia sido transiciôn, de évoluciôn, de las transformaciones PRIX DU NUMÉRO: FRANCE: 18 FRS - ETRANGER: 25 FRS

wmÊmmfflmwmmm
utilizado genialmente gracias a un patio abierto sobre aveces rapidas de la Arquitectura Moderna. Encontra- COMPTE CHÈOUES POSTAUX: PARIS 1519-97 ,
la calle, de 12 métros cuadrados que remplazaba al mos en sus ûltimos trabajos — el edificio de los ser-
patio interior reglamentario de 56 métros cuadrados. vicios técnicos del Ministerio de la Marina de Guerra,
Pero para realizar ese piano era necesario el empleo en los hoteles particulares de Garches y del Bosque
del Hormigon Armado y los senores financieros, de Bolonia, en el edificio de la calle Raynouard en
asistidos de los sabios consejos de sus arquitedos, no Paris — los mismos principios que en el Teatro de los
tenian ninguna confianza en las cualidades de resis- Campos Eliseos, que en los talleres Esders, que en la
tencia y de la duraciôn de ese nuevo material. Sin Iglesia de Raincy y de Montmagny, que en la Escuela
embargo el edificio fué construido y aun se puede Normal de Mûsica. Conocemos las ideas de los Perret:
contemplar desde sus terrazas floridas la vista unica sus obras nos las mestran claramente.
de la Ciudad-luz.
Si el imueble de la calle Franklin era una inova- Para terminar estas lineas permitasenos citar al
ciôn desde el punto de vista técnico, era también revo- mismo Augusto Perret: « La composiciôn de la osa-
lucionario en lo referente a Arquitectura. tura es muy importante pues ella es al edificio lo que
Nada en él recuerda las exageraciones académicas el esqueleto es al animal. Del mismo modo que el es-
del siglo XIX. El « estilo moderno » (es decir: la queleto, ritonado, equifibrado, simérico del animal
moda) de la época no se encuentra mas que en las contiene y soporta los ôrganos mas diversos y mas
briquctas de aspéron que recubren el edificio. Sin- diversamente situados, asi la osatura del edificio de-
embargo esos motivos acusan el modo de construc- berâ ser compuesta con ritmo y equilibrada con sime-
ciôn: esqueleto portante y relleno. tria de manera que pueda contener los ôrganos mas
Ninguna mentira; lineas simples, anchas abertu- diversos exigidos por el programa. Esa es la base
misma de la Arquitectura ».

PERRET
UNE

ONT
LE
ÉTUDE

COLLABORE
CORBUSIER,
DE PIERRE

GABRIEL
A
D'A.

CE
VAGO
G.

NUMERO
ÀSTRl/C
SUR
PERRET

:
MARGHERITA
L'ŒUVRE

FRANTZ
COMPLETE

JOURDAIN.
G. SARFATTI
Photo Chevojon ^ ^ e Beau est la splendeur du Vrai ».

« Le Théâtre des Champs-Elysées... est une œuvre arehitectonique qui marque une
étape dans l'évolution de l'art architectural: certains peuvent être surpris par la hardiesse
et la nouveauté brutale de cette composition, personne n'en peut nier l'intérêt. Voîci\
qu'un architecte ose franchement exprimer dans un monument l'emploi d'un mode de
construction nouveau: le béton armé. Rompre avec les hypocrisies des pastiches des an-
ciens styles n'était pas sans péril, mais vaincre sans péril, n'est-ce pas triompher sans
uloire? ».
21 Vau\ GAUDET (L'Architecte, oct. 1913).
LE TEMPLE ENSEVELI
PAR GABRIEL ASTRUC

Ci-contre: une photographie historique: Le Théâtre des


Champs-Elysées éclairé par les réflecteurs de la Tour Eiffel.
Cette vue a été prise le jour de l'inauguration du Tliéâtre, à
minuit.

Tandis que se poursuivait le travail quotidien des engage- Le coup réussit: il me fallut quinze ans, et la quadruple
ments sensationnels, des festivals, des soirées et des fine juridiction du Conseil de préfecture, du Conseil d'Etat, du Tri-
o'clock, dans le crépitement des téléphones, parmi le flot des bunal et de la Cour d'appel pour que justice — à défaut du
télégrammes, des enveloppes armoriées et des plis officiels, terrain — me fût rendue!...
pendant la ruée des clients dans l'escalier bondé, les montées ...Il me faudra un volume pour raconter l'histoire véridique,
incessantes du lift, l'envahissement du Pavillon de Hanovre miraculeuse, désolante de l'édification de « mon théâtre ».
par les grandes dames et les ténors de marque, une œuvre J'en connais, non point chaque pierre, puisqu'il est fait de ci-
s'élaborait, dont la conception exigeait une vigilance de tous ment, mais chaque fibre métallique. Je dirai ma lutte avec le
les instants: le Théâtre des Champs-Elysées. Pendant les qua- moine laïque, choisi par moi pour collaborateur à cause de sa
tre-vingt-quatre mois que dura cette longue et douloureuse foi et qui peu à peu fut envahi d'un tel esprit de domination
gestation, pas un jour, pas une nuit ne furent sans angoisse. qu'il émit un jour — en vain — la prétention de m'interdirc
Depuis ce matin de l'année 1906 où Louis Barthou, que j'allai l'entrée de mon chantier! Je produirai le bail qui me fut im-
quérir au Ministère des Travaux publics, m'accompagna chez posé par « ma » société immobilière, le jour où ie voulus ex-
M. de Selves, préfet de la Seine, pour appuyer ma demande ploiter la grande salle: bail qu'un premier président qualifia
LE THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES A PARIS. 1912-1913 - FAÇADE PRINCIPALE de concession, jusqu'au 30 mars 1913, date du Gala inaugural, d'« instrument de torture forgé par quelque Torquemada ». Je
il ne se passa pas vingt-quatre heures, quelle que fût ma be- raconterai comment, acculé par des engagements, des échéan-
sogne immédiate, sans que « mon théâtre » occupât tout mon ces, des dates implacables, je dus prendre à mon compte le
cerveau. beau rideau lamé d'argent, cinquante mille francs de moquette
Tantuni molis eratl... La lutte fut dure, cruelle. Pour moi, et les objets innombrables qui portent encore aujourd'hui mes
quelques amis fervents. Contre moi, cent forces coalisées! Et initiales marquées au fer rouge. Je dirai ce que fut le long
quelles forces? précisément celles de la Musique, aue je croyais recrutement du capital, auprès de cent et quelque^ commandi-
trouver pour m'aider! Contre moi, l'Opéra et l'Opéra-Comique, taires; ma visite de cinq minutes chez l'omnipotent sir Ernest
que le succès de mes Saisons avait alertés. Ouand un dread- Cassel avec qui j'échangeai ce bref dialogue:
nought entre dans le port, les autres vaisseaux tremblent. Les — Quel est votre plus fort actionnaire?
recettes d'un Caruso ou d'un Nijinsky feraient baisser, disait- — Le baron Henri de Rothschild.
on! la capacité de paiement du public. Fait plus grave, l'esthé-
« La façade n'a ni la sobriété morne de la « Scala » ni les clinquantes surcharges de tique des œuvres nouvelles découvrait les lézardes des opéras — Combien a-t-il souscrit?
l 'Opéra, elle donne tout à la fois une impression de richesse par le marbre uni et les vieillots, des drames lyriques sans génie. Guerre au nouveau — Cent soixante-quinze mille francs.
venu qui après avoir fait vibrer Paris pendant la Grande Saison — Inscrivez-moi pour deux cent mille!
sculptures en bas-reliefs, de stabilité par sa masse imposante et régulière, d'art sérieux
pouvait créer un jour le Théâtre des quatre saisons! Contre Massenet, de l'Institut, venant me voir triomphant et m'an-
et ému par la simplicité des lignes, la nudité voulue des ouvertures, son aspect de grand moi, Edouard Colonne, qui considérait Berlioz et Beethoven nonçant une souscription de cent mille francs:
portique triomphal, se développant sur une largeur de 40 mètres ». comme ses fiefs. Contre moi — bien qu'avec moi — les Con-
— Votre ami a de la chance que je me présente à l'Acadé
certs-Lamoureux qui par anticipation avaient obtenu du con-
M. GUILLEMOT (Art et Décoration, 1913). seil municipal le privilège de mes matinées du dimanche pour mie, lui avait dit, en souriant, le Baron Edmond...
20.000 francs par an! Contre moi Pleyel, qui concevait déjà Un jour, je fus reçu par un « mécène » qui après l'exposé
son projet du faubourg Saint-Honoré et dont le manager donna de mon projet s'écria:
au Comité technique de la Ville de Paris des arguments contre — Magnifique, splendide, formidable! Je vois, dans ce pa-
ma future salle, en faveur de l'acoustique rénovée du Trocadé- lais princier, la comtesse Greffulhe faisant son entrée au bras
ro. Contre moi, une autre famille pianistique apparentée au de l'Empereur d'Allemagne. Comptez sur moi pour un million!
ministre Dujardin-Beaumetz qui à la tribune de la Chambre J'inscrivis pour lui sur mes tablettes ce chiffre transcendan-
demanda l'annulation de ma concession parce que « j'encom- tal qui, telle la Peau de Chagrin, se « rétrécit » successivement
brerais » (sic) une promenade publique. Contre moi, l'antisé- à 500.000, à 50.000, à 5.000 francs, dont le premier quart
mitisme d'un conseiller municipal, soutenu par La Libre pa- versé, soit 1.250 francs, me fut âprement réclamé, le lende-
role, et l'hostilité ouverte d'un édile-gentilhomme, ami de la main du vote-parjure du Conseil municipal « l'objet de ma So-
musique, mais plus ami encore de l'Opéra, et pour cause! ciété disparaissant avec le retrait de ma concession ». André
Contre moi enfin, par-dessus tout, la campagne sourde d'un Bénac, indigné, remit l'Homme à sa place.
haut fonctionnaire de la République qui, le jour du vote, di- Incidents comiques, heures tragiques, rien ne me rebuta:
sait aux conseillers timorés: «Abstenez-vous! On dit qu'il y a j'avais heureusement quelques amis fervents qui me soutin-
Ci-contre: Etude inédite d'A. G. Perret pour la façade, 1912 22 de l'argent là-dessous. Asbtenez-vous ! C'est le seul moyen d'em-
pêcher qu'on vous soupçonne!...»
rent jusqu'à la date de l'ouverture.
Y eut-il une date d'ouverture? Existe-t-il des solutions de et le soir, les machinistes, les électriciens, les coiffeurs, les cos-
continuité dans la vie des choses et des hommes? Il y eut un tumiers, que sais-je!... Sans compter les ukases de Stravinsky,
mardi 30, lendemain d'un lundi 29 et veille d'un mercredi 31. réclamant avec sa voix dolente et son charme slave, vingt ins-
Le soir même du grand jour, à sept heures, des marbriers age- trumentistes supplémentaires, quitte à supprimer le premier
nouillés dans le hall d'entrée lavaient, ponçaient, encausti- rang des fauteuils, entièrement loué: « Vous savez, mon cher
quaient le sol de pierre blonde. L'équipe du Bon Marché ratis- ami, ça se fait très bien aujourd'hui avec ce puissant perfora-
sait les tapis; les hommes en cotte bleue, dans tous les coins, teur qui coupe l'acier et le ciment armé. Et les tapissiers arran-
fignolaient la garniture d'un fauteuil, astiquaient les mains geront très vite le reste! »
courantes, vérifiaient l'alternance des lampes électriques. A O Stravinsky, enfant terrible! Cher Igor génial, qui vouliez
sept heures et demie, je passai mon habit et nouai ma cravate démanteler mes murs de refend, je ne regrette pas ma folie
blanche. J'avalai, au bar du sous-sol, difficilement, un biscuit, puisque de ma ruine sortit Le Sacre du printemps.
du Porto et déjà, au contrôle, les premiers invités présentaient La première du Sacre! Date dans l'histoire de la musique!
leur carton gravé. Les autos décrivaient leur parabole devant Nijinski et Diaghilew, atterrés par les hurlements et les sifflets,
le perron. La façade de marbre blanc recevait, des projecteurs réclamaient derrière un portant le baisser du rideau. Penché
de la Tour Eiffel, une lueur éclatante qui soulignait les reliefs hors de ma loge, le poing tendu, je criai de toute la force de
de la frise de Bourdelle: Apollon et les Muses. mes poumons:
En entrant dans la salle, les gens semblaient d'abord aveu- — Ecoutez d'abord! Vous sifflerez après!
glés. Puis ils regardaient. D'aucuns s'exaltaient, d'autres rica- Instantanément les vagues tombèrent comme les tempêtes
naient, étouffaient de petits cris. La majorité attendait pour de L'Enéide sous le trident de Neptune. « Conticuere omnes! »
exprimer une opinion de connaître celle du voisin. Les mots La fin de l'œuvre fut écoutée dans un silence impressionnant.
« Munich », « néo-grec-allemand » fusaient de-ci de-là. Alle- Mais aussitôt la dernière note, seigneur! quel ouragan! Ce soir-
mand, Bourdelle? Allemand, Maurice Denis? Allemand, Le- là, malgré la Garde, le couloir des loges de corbeille avait été
basque? Allemande, Marval? Allemands, les frères Perret? pris d'assaut par une cinquantaine de « Jeune-Russie » et de
Allemands, Victor et Robert Bagués? Le temps depuis lors a stravinskites-extrémistes en chapeaux mous qui hurlaient: «A
patiné les murs, les couleurs, les ors, et détruit l'absurde lé la porte! les grues du faubourg! » Comme je passais dans le
gende. Les femmes furent pour beaucoup dans cette réhabili- foyer, je rencontrai la comtesse douairière de Pourtalès que
tation. Abel Faivre avait dit dans un dessin charmant: « Ouel mon vieux camarade Grosclaude reconduisait à sa voiture. Elle
joli théâtre! Et l'on est vu de partout! » Elles le savaient bien! eut un regard sévère.
La tenture amarante des loges mettait leurs robes en valeur. — Monsieur le Directeur, si vous renouvelez la grossière
Les couloirs clairs, aérés étaient pleins d'élégance. Les abon- mystification de ce soir, j'aurai le regret de vous retourner
nées de marque quittaient leurs places à l'entr'acte et se pro- mon abonnement !
menaient dans l'atrium. Dans les loges de corbeille, parure de ...Le Sacre du Printemps est aujourd'hui classique.
la salle, on « faisait salon ». Avec Le Sacre et Jeux, je donnai Boris et Khovantchina dont
Côté scène, tout était prêt. Les électriciens rangés au pied les mises en scène venaient du fond de l'Ukraine! Boris et
du jeu d'orgue avaient pour chef Judic, fils de la célèbre étoile. Khovantchina, chantés par les chœurs de Moscou et Chalia-
Les machinistes regardaient avec méfiance l'équipement mo- pine!... Coût net: un demi-million.
derne dont chaque fil permettait, avec deux doigts, de hisser Cependant, Gabriel Fauré, et René Fauchois m'avaient ap-
un décor de mille kilos. Dès huit heures, les deux moteurs Die- porté leur Pénélope. Dans les décors de K. X. Roussel et les
sel de l'usine électrique étaient mis en branle et l'orchestre, costumes d'Ibels, la grande, la classique Bréval chantait le rôle
qu'un jury impitoyable avait trié instrument par instrument, si touchant de la reine d'Ithaque; Croiza, profondément hu-
l'orchestre se jeta à corps perdu dans la Musique. maine, était la vieille nourrice Euryclée; Muratore, à la fois
Ce fut d'abord un Benvenuto Cellini triomphal, exécuté "par Stentor et Ulysse, chassait les prétendants. Le cadre de mar-
la critique: des articles de Lalo, Fourcaud, Jullien, Boschot, bre blanc et les colonnes d'or semblaient aussi grandioses, aussi
Bellaigue, portèrent aux nues le hardi manager qui avait réha- purs que la musique.
bilité la mémoire de Berlioz. Puis le Freischutz. Presse en- ...Mais il me fallait chaque jour, avant le lever du rideau,
thousiaste. J'avais « rendu la vie » au chef-d'œuvre de Weber. trouver 35.000 francs! Seul l'abonnement du jeudi faisait salle
Le 2 avril, la voix pure de Rose Féart chanta.: comble et atteignait 30.000 francs! Seule la semaine des qua-
Musique adorable, ô déesse... tre jeudis aurait pu me sauver!
Nous le vouons celte demeure! Par une note au tableau de service, j'annonçai un jour à
Claude Debussy, Paul Dukas, Vincent d'Indy, Gabriel Fauré mes collaborateurs de tout rang que je renonçais à la lutte.
dirigèrent, chacun, une de leurs œuvres. Saint-Saëns égale- La réunion eut lieu le lendemain, sous les combles, dans le
ment. Mais il s'en fallut de peu qu'il manquât à l'appel. Je grand studio qui surplombe la coupole. Les murs en ciment THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES AXONOMETRIE MONTRANT L'OSSATURE
lui avais télégraphié aux Iles Baléares pour l'inviter à prendre de l'immense pièce, simples, sévères, témoins de notre dur la-
place à la tête de l'illustre cohorte. Il m'avait répondu: « Il beur, me virent monter sur une estrade et je contai les stations
faut deux concerts. Un pour moi avec La Lyre et la Harpe, in- de mon calvaire à ces trois cents serviteurs de la musique, mes — Soyez sans crainte, me dit-il. Chez nous, ceux qui tra- de Paris venait de me concéder. J'entendais le son de ma voix
tégrale, un pour tous les autres». J'avais riposté: «Impossi- seuls juges, assis devant moi le visage sombre et douloureux. vaillent se relèvent toujours! solitaire, dans la salle déserte, le jour où j'avais expérimenté,
ble! » et lui: « Ce sera ça ou rien... » Je câblai: « Alors, ce sera Je leur dis comment, en six mois, l'incendie avait tout déVoré. J'allai voir Arthur Meyer, qui me dit: près de la rampe, l'acoustique de mon théâtre...
rien... » Deux heures après, le célèbre maestro acceptait de di- Je n'allai pas jusqu'au bout, les mots s'arrêtaient dans ma — Vous avez voulu aller trop vite. Vous autres, Israélites, Une force invincible m'attirait vers les êtres chers, vers les
riger Phaéton, auprès des « camarades ». gorge. vous avez le tort de monter les escaliers quatre à quatre. Vous amis disparus. Je revoyais l'agonie de mon père, de mon frère
Puis, ce fut Lucie de Lamermoor et Le Barbier, avec la On and j'eus quitté la salle, mon bilan dans la poche, en route les redescendez de même! adorés, sur leur lit de mort. Ma vieille maman, ma sœur, ma
Barrientos, inconnue à Paris, avec Sammarco, Carpi, Vanni vers le liquidateur dont j'avais sollicité le concours, Brussel J'allai voir Cornuché et lui proposai de diriger le petit théâ- femme, ma fille, apportaient à mon mal le meilleur baume;
Marcoux. Fernand Ochsé avait composé pour Rosine et Lucie, et Inghelbrecht eurent l'idée de proposer à l'orchestre, aux tre de Deauville inauguré par moi l'année précédente avec la leur silence.
idoles ressuscitées de la Salle Ventadour, des costumes, des chœurs, aux solistes de passer outre. Boris Godounoiv, dont je Barrientos, Chaliapine et Nijinski... Silencieux aussi, sentant qu'un mauvais vent avait soufflé
coiffures, des accessoires, tout un cadre qui par une sorte de possédais les décors, les costumes, était au point, « prêt à des- Rien ne se fit. Inaction, solitude, tel était mon lot. Je pen- sur la Maison, un petit être que Caruso, le pauvre Nijinsky et
magie restituait l'atmosphère de l'ancien Théâtre Italien et cendre en scène ». sais au Général Chamoin qui, pendant les voyages du président Ida Rubinstein avaient connu et aimé, le bon Li, chien péki-
faisait revivre les mânes de la Patti, le fantôme de Masini. — Il faut jouer Boris, en français, ne fût-ce qu'une fois, Carnot, me parlait de mon besoin d'activité «maladif ». Je nois, s'approchait en trottinant de ma chaise longue, flairait
Pendant l'entr'acte, exclamations, cris d'enthousiasme. L'émo- dirent-ils. pensais à la foule des Parisiens qui, sept ans auparavant, en- ma main pendante et la léchait doucement, de sa petite langue
tion à peine calmée, apparut la divine Péri de Dukas. Puis, la Les hommes étaient graves, les femmes pleuraient. On accla- vahissaient le Pavillon de Hanovre et s'arrachaient les loges chaude...
Loïe Fuller et ses enfants envahirent la scène, où roulèrent ma la proposition. J'acquiesçai. La troupe se partagerait la re- pour Salomé, pour la saison Italienne du Châtelet. On faisait
les Nuages. Les vagues de la Mer que nous devions revoir douze cette. Le 12 octobre, devant une salle anxieuse, la tragédie de queue dans l'escalier, depuis l'orfèvrerie Christophle jusqu'à Gabriel ASTRUC.
ans après sur l'escalier du Grand-Palais, déferlaient lentement Moussorgski se déroula dans une atmosphère de suprême an- ma porte. A chaque palier des agents contenaient les énergu-
et Debussy nous faisait à Inghelbrecht et à moi cette confi- goisse qui semblait ajouter à sa beauté. Du fond de ma loge, mènes. Je me revoyais, le 30 juillet 1906, dansant de joie sur Extrait du livre: «Le Pavillon des fantômes (Souvenirs)»
dence: « C'est la première fois que j'entends jouer ma musi- j'écoutai les cloches du Sacre, la chanson de la Nourrice, le l'emplacement du Cirque d'Eté, que le vote unanime de la Ville de G. Astruc, Editions Grasset.
que! » récit de Pimène, la révolte des Paysans, et les imprécations du
Enfin vinrent les Russes, opéra et ballet! J'avais dit à Serge Czar assassiné. Au baisser du rideau, des voix lancèrent vers
de Diaghilew: «Cette année, plus de Châtelet, plus d'Opéra! moi quelques bravos, des mouchoirs s'agitèrent, et la foule
Vous venez chez moi! » s'écoula dans un silence de funérailles.
— Mais, précisément, eherrr ami, les directeurs de l'Opéra Je tombais de haut! Dans la rue, des camelots criaient L'Ac-
me réclament. tion française où s'étalait un article intitulé: Krachastruc.
— Tiens! Et combien vous offrenti-ls? 12.000 francs sans Un appel, lancé par moi vers New-York, ne me rapporta que
doute, votre prix habituel? ces trois mots qui me glacent encore:
— Oui! mais vous comprenez, depuis six ans, tout le monde — Sorry cannot help.
dit que c'est Astruc qui a inventé le ballet russe! Alors, cherrr Dans les jours qui suivirent, j'allai voir Bunau-Varilla, qui,
ami, ça se paie! avant l'ouverture du Théâtre des Champs-Elysées, était monté
— Combien? avec son ami Gabriel Thomas et moi sur le toit de l'immeuble
— Au moins 25.000 francs par soirée. et lui avait dit, en apprenant que j'avais la charge d'un loyer
— Même pour vingt spectacles? de 400.000 francs:
— Même pour vingt spectacles. — Tu es fou de lui avoir imposé un bail aussi exorbitant.
C'était un coup d'un demi-million! L'honneur était engagé, La Société aurait dû lui donner le Théâtre pour rien. Il ne ré-
l'amour-propre aussi. Je signai. Je signais ma condamnation sistera pas à une pareille charge.
à mort. Car, à ces vingt-cinq mille francs, s'ajoutaient 20.000 Je dis à Bunau-Varilla: «Vous aviez raison. Me voilà tom-
francs d'autres frais: l'orchestre, alerté le matin, l'après-midi bé, je ne me relèverai jamais ».

MAQUETTE DE BOURDELLE POUR LE THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES. DOCUMENT INEDIT COMMUNIQUÉ PAR M. GABRIEL ASTRUC
Le souci a été de tout contenir dans une ossature
Située dans un terrain inondable, la construction régulière constituée par des alignements de poteaux
est édifiée sur un sous-sol étanche constitué comme traversant tout le bâtiment dans les deux sens.
une vaste péniche dont les membrures seraient les La couverture de la grande salle ayant une portée
poutres. Des voûtains renversés constituent le rem- de plus de vingt-sept mètres est supportée par deux
plissage. C'est la solution la plus logique et la plus ponts en arc dans la hauteur desquels est aménagée
économique pour résister à la sous-pression de la une salle de répétition. Ces ponts reposent sur un sys-
Seine qui pourrait être suffisante pour soulever par tème de pylônes de quatre points à l'alignement des-
moment la construction. On a été ainsi amené à an- quels se placent tous les autres poteaux d'ossature
crer celte sorte de péniche par des puits de béton tra- jusqu'aux façades dont ils motivent l'architecture.
versant la nappe d'eau et descendant de plusieurs Les grands portiques des façades correspondent, en
mètres dans le sous-sol. effet, aux pylônes qui soutiennent les ponts et com-
Le plan logique de l'édifice est contenu dans une mandent l'ossature.
ossature harmonieuse, qui lui vaut un aspect archi- Le revêtement en marbre est en fait un véritable
tectural. Il n'y a nulle part de faux poteaux ou de remplissage, un « vitrage » si l'on veut, les dalles
poteaux dissimulés. Dans la salle principale, les grands n'étant pas accrochées mais placées dans des feuil-
poteaux ronds ont été revêtus de staff pour des rai- lures.
sons d'acoustique: on a craint la dureté de la matière.
THEATRE DES CHAMPS-ELYSÉES A PARIS. LE FOYER

Photo Chevojon
THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES. - ÉLÈLATION, COUPES ET PLAN. - ARCHITECTES : A. ET G. PERRET

<
THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES A PARIS. LE

Pour mieux faire comprendre Pesprit de la critique « artistique » de cette époque, i!


nous semble intéressant de reproduire deux extraits d'un article de M. Brincourt, parus
dans l'Architecture du 17 mai 1913:
« Mais pourquoi ces escaliers et ces entrées indépendantes placés à droite et à gau-
che du vestibule central du rez-de-chaussée? Que se passe-t-il donc aux étages supé-
rieurs? Nous serons un peu surpris, d'y trouver un second théâtre venant se jeter au
tiavers du premier, à la hauteur de la seconde galerie, au-dessus du hall. Nous serons
surpris, parce que rien ne nous avertissait de cette complication lorsque nous avons, en
entrant, jeté un coup d'oeil rapide sur la façade; et, à l'examen du plan d'ensemble des
deux théâtres, nous ne pouvons dissimuler notre ennui devant l'envahissement de ce
parasite qui vient rompre si brutalement l'unité d'une grande composition ».
« Mais ce n'est pas tout! Au-dessus du foyer de ce second petit théâtre s'accrochera
encore une salle d'exposition. C'est beaucoup de choses! Elles répondent probablement
à des combinaisons commerciales et financières que nous n'avons pas à discuter; mais
elles obligent à des dispositions assurément ingénieuses au point de vue pratique, faus-
ses et artificielles au point de vue de Vart ».
« ...Si nous pénétrons à l'intérieur, nous serons, dès le vestibule, frappé de l'aspect
de nudité froide du péristyle: des murs blancs, unis, recouverts de stuc; aucune moulure,
un escalier d'une rigidité industrielle (sie!),... des colonnes sans base ni chapiteaux,
points d'appui n'exprimant que leur rgoureuse utilité matérielle; de même que les pla-
fonds en caissons se bornent à accuser très franchement la construction... Ce parti-pris
de nudité se poursuit dans les escaliers... ».
Et après cela, vous ne serez pas étonnés d'apprendre que M. Brincourt craint de voir
« tomber notre architecture française dans un style de provenance étrangère où pour-
raient sombrer nos plus précieuses traditions de goût et d'art national ».
THEATRE DES CHAMPS-ELYSEES : LE CADRE DE LA SCENE
AU-DESSUS PANNEAU DECORATIF DE MAURICE DENIS : LA DANSE

THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES. GALERIE DU FOYER ET SALLE DE LA COMÉDIE

FRESQUE D'ANTOINE BOURDELLE 31


30
ATELIERS DE DÉCORS A PARIS. VOUTE EXTRA-MINCE : 15 MÈTRES
DE PORTÉE, 3 CENTIMÈTRES D'ÉPAISSEUR A LA CLEF. 1919
VILLA DU PEINTRE CASSANDRE A VERSAILLES, 1924

Perret ne fait pas un dogme de la fenêtre verticale. Voici une baie qui va du plan-
cher au plafond, et de parois à parois, afin d'ouvrir complètement la pièce sur le jardin.

HOTEL PARTICULIER AU PARC MONTSOURIS, 1927


C'est l'hôtel particulier et l'atelier d'un peintre. Sur deman-
de expresse de l'artiste, l'atelier est orienté vers le midi; le jour
est tamisé par un double toit. C'est la principale caractéristique
de cette petite construction en béton apparent et briques.
Sainte Chapelle du XX""' siècle par son caractère religieux et sa lumière, l'église du Raincy est un édifice d' avant-garde
comme l'étaient les cathédrales du Moyen-Age.
Les Perret ont repris la tradition à l'endroit même où elle cessait d'être religieuse. On désespéndt presque de retrou-
ver l'art dans une église: quatre siècles de poncifs, d' œuvres factices et de médiocrités prétentieuses étaient-ils suffisants
pour nous faire désespérer?
Laissons le côté esthétique des églises du Raincy et de Montmagny. J'aimerais fixer ce fait qu'elles sont religieuses. Il
suffît d'avoir vu le peuple s'agenouiller dans ces deux temples, d'avoir écouté certains membres du Clergé pour en être
sûr. Un jeune prêtre ne disait-il pas « Le miracle de Chartres se renouvelle ». C'est une grande louange en un siècle où
le souci de la fonction d'un monument est le premier à occuper l'architecte.
Voyons en entier l'œuvre des Perret et nous reconmûirons qu'il leur reste la gloire d'avoir créé un Temple capable
d'exprimer l'époque qui le construisit; il fallait, sans doute, pour cela qu'ils ne soient point des architectes quelconques
spécialisés dans la construction des églises, mais bien les auteurs du Théâtre des Champs-Elysées. Ainsi étaient-ils dignes
de parler au nom de leur temps piusqu'ils en connaissaient la syntaxe et le vocabulaire.
Qu'il me soit permis de dire qu'en dépit des apparences une partie sérieuse du Clergé s'en rend compte et saura tou-
jours gré aux Perret d'avoir fait de l'église non plus un édifice anonyme, mais la maison de Dieu.
L'Eglise ne doit pas accepter la mode, mais l'expression normale de la vie qui se renouvelle sans cesse. L'église ne
peut pas, ne doit pas vieillir.
Les Perret ont compris et suivi la Tradition. Il est seulement regrettable qu'on n'ait pas su leur donner plus d'occa-
sions de s'exprimer comme au Raincy et en particulier que l'admirable projet qu'ils avaient fait pour Sainte Jeanne
d'Arc, à Paris, n'ait pas été mieux compris. Abbé Jacques OREL.

L'EGLISE N. D. DU RAINCY
L'église du Raincy est avant tout une construction. Son architecture
n'est que la résultante de la construction, obtenue par la disposition har-
monieuse des éléments nécessaires qui la composent.
Ces éléments sont de deux sortes: les éléments de l'ossature (poteaux,
et voûtes) ; et les éléments du remplissage de l'ossature (panneaux ajourés
et les nervures qui les réunissent et les arment).
Quatre rangées de poteaux soutiennent les voûtes. Les files extrêmes
auraient pu être noyées dans la paroi de clôture de l'église ou ne se mon-
trer que par une légère saillie; l'architecte a voulu les dégager complète-
ment de la clôture, qui passe librement derrière la rangée des poteaux. « Si
nous avions noyé les poteaux dans la clôture, écrit Perret, nous aurions
certainement éprouvé par la suite le besoin de réaffirmer ces poteaux par
quelque ornement; nous avons préféré l'affirmer en le montrant tout en-
tier. C'est un élément même de la construction qui fait ornement ». De
plus, le fait qu'on aperçoit, à l'intérieur, quatre rangées de poteaux au lieu
de deux, augmente « l'échelle » de l'église. « C'est le nombre et non la di-
mension qui fait la grandeur », dit Auguste Perret.
Tous les poteaux sont ronds, (section théorique d'une pièce chargée
debout) et galbés pour qu'ils ne paraissent pas s'évaser vers le haut. L'exé-
cution de poteaux ronds et galbés est chose difficile et assez coûteuse;
pour atténuer les imperfections de la fabrication on les a cannelés (les
joints verticaux des moules se confondent avec la cannelure), ce qui aug-
mente encore la sveltesse des supports et précise leur caractère. Or, le ca-
ractère est une des conditions indispensables de la beauté.
Les éléments de remplissage sont au nombre de trois: les blocs pleins
(soubassements), les panneaux ajourés et les nervures qui les réunissent
et les arment. Les panneaux ajourés remplacent les fenêtres. Il y en a de
cinq modèles (la croix, le rond, le triangle, le rectangle, le carré). Le des-
sin des surfaces ajourées qui clôturent l'église est obtenu par les variations
de ces éléments. Les nervures qui réunissent les panneaux donnent du re-
lief aux parois. Dans les parties latérales dont l'extérieur est sacrifié (parce
qu'entre mur mitoyen) toutes les saillies sont à l'intérieur; pour la façade
c'est l'inverse.
Le clocher a été construit en utilisant les moules des poteaux de la nef.
Au lieu de quatre gros piliers, dont l'aspect aurait été trop lourd, l'archi-
tecte a disposé quatre groupes de chacun cinq poteaux coulés dans les mou-
les tout prêts de la nef. Ces groupes n'ont guère coûté plus cher que les gros
piliers dont il eut fallu confectionner les moules et l'effet obtenu est tel
qu'il permet de renoncer à tout ornement surajouté.

L' EGLISE DE MONTMAGNY


Construite en 1925, dans la plaine qui s'étend au sud de Montmagny
sur un terrain glaiseux inondé, cette église mesure 12 m. 10 de largeur et
35 mètres de longueur, sa hauteur est de 10 m. 65, son clocher s'élève à
32 mètres. Elle est fondée sur des voûtes renversées (voir la coupe), le sol
inondé travaille à 0 kgr. 200 par cm8. L'église est mitoyenne sur toute sa
longueur, à droite et à gauche. Le profil adopté pour la coupe a pour but
de sauver la lumière, si un jour les voisins construisent tout contre les bas-
côtés ainsi qu'ils en ont le droit.
Les dalles de couverture des bas-côtés et la voûte de la nef sont à double
paroi. On a employé pour le remplissage des parois entre les poteaux de
l'ossature, les panneaux dessinés pour le Raincy, mais disposés différem-
ment. En attendant les vitraux que les fidèles offriront à l'église, les pan-
neaux ont été vitrés de verre de couleur, 3 tons de bleu, 3 tons de jaune
et blanc.
Cette église, munie de son chauffage par la vapeur, de ses trois autels,
L'EGLISE
Ph otj Chevojon
D E NOTRE-DAME D U RAINCY 19 2 2 -19 2 3
43
42 clôture du chœur, fonds baptismaux, troncs, etc., a coûté 325.000 francs.
ÉGLISE N. D. DU RAINCY. 1921 1922. A. G. PERRET, ARCHITECTE

NOTRE-DAME DU RAINCY

PHOTO CHEVOJON
* si

l'ÉGLISE DE NOTRE-DAME DU RAINCY, 1922-192 3. COUPE LONGITUDINALE ET PLAN

k t*hotos Chuvojoti

m v :.-.V.-. ...

46 NOTRE-DAME DU RAINCY. FAÇADE (GEOMETRAL) ET ABSIDE


EGLISE STE - THÉRÈSE A MONTMAGNY, 1932

EGLISE STE-THERÈSE MONTMA GN Y 1932

49
48 Photos Chevojois
s il

- < .

La LA TOUR DE G R E N O B L E,!! 9 2 5

m line tour d'orientation pour le paysage montagneux. Un faisceau de 8 poteaux


réunis par des anneaux, jouant le rôle des nœuds d'une tige de bambou. Vn esca-
lier monte autour d'un groupe de 2 ascenseurs. La difficulté de faire descendre
l'escalier sans diminuer la solidité des enrayures, a été résolue par l'emploi de cy-
lindres de béton armé traversant ces enrayures. La tour est construite sur un terrain
constitué jusqu'à 11 m. de profondeur, de glaise complètement inondée. Elle est
fondée sur 72 pieux en béton armé, les têtes fie ces pieux étant reliées par une cou-
ronne de 11 m. 40 de diamètre extérieur, 6,20 de diamètre intérieur et 0,80 d'épais-
seur. La hauteur totale de la tour, du sol au faîte de l'épi, est de 95 mètres.
Ateliers de confections ESDERS, avenue Philippe-Auguste à Paris. Deux mille machines à coudre y travaillent. Vingt mètres de portée, franchis
par un arc qui coupe par moitié la poutre de couvrement.

54
LE THEATRE DE L'EXPOSITION DES ARTS DECORATIFS

La solution adoptée par A. G. Perret est commandée pur le caractère provisoire du


bâtiment. Poutraison en béton de mâchefer, posée sur un système de poteaux de sapin
(résistance à la compression égale à celle du béton). Avantages: on les retrouve après
démolition. Le mâchefer a été choisi par sa légèreté et parce qu'il n'attaque pas les
armatures. La couverture de la salle est supportée par des poutres métalliques. Les
poteaux sont doublés à l'intérieur de la paroi, constituée de pans de bois lattes enduits
au plâtre. Par précaution contre l'incendie, les vides entre lattis ont été remplis de mâ-
chefer. La ventilation constitue la frise.
Les architectes pensaient que, grâce à l'habitude de la vitesse qui nous a donné le
cinéma, on aurait, pu représenter simultanément sur 3 scènes des événements qui se
passeraient en même temps mais dans des lieux différents. Jamais cette intention n'a
été réalisée.

LE THÉÂTRE DE L'EXPOSITION DES ARTS DÉCORATIFS A PARIS, 1925

Le jeu d'orgue est placé derrière le public; l'électricien peut régler ses jeux de lumière à la fois pour la scène et
pour la salle. L'éclairage de salle est réalisé par une combinaison de lampes lumière-jour et survoltées: cette combi-
naison reppelle tellement la lumière naturelle, qu'on peut les confondre facilement. Les caissons sont en toile huilée.
Une galerie ouverte f>or de nombreuses baies pour le placement des projecteurs, est disposée tout autour de la salle,
en haut, immédiatement sous le plafond. Le mur de fond de la scène peut s'éclairer également ; des boîtes de lu-
mière sont placées sous des grilles dans le plancher de la scène (voir axonométrie ) .
56 COUPE AXONOMETRIQUE MONTRANT LA TRIPLE SCENE OUVERTE
7

DEUX BANQUES A PARIS

Photos Chcvojon

Transformation d'anciens édifices. A la Société Marseillaise de Crédit,


notamment, (cliché en haut), il a été possible de transformer complète-
ment la banque, située dans un deux bâtiment en maçonnerie, sans dimi-
nuer le personnel d'un seul employé, grâce à l'emploi du béton de ciment
fondu. Il est intéressant d'observer comment le « style » d'A. G. Perret se

59 manifeste dans ces travaux d'un intérêt, au fond, assez limité, et où l'œuvre
créative de l'architecte est très réduite.
CONCOURS POUR LA BASILIQUE VOTIVE
A JEANNE D'ARC A PARIS. 192 6

UNE SALLE DU CELEBRE « PALAIS DE BOIS » PARIS 1925 PROJET DE CONCOURS POUR L'EGLISE VOTIVE A S** JEANNE D'ARC, 1926
Construction essentiellement provisoire, réalisée exclusivement avec sections de bois Application des mêmes principes qui ont présidé à la construction du Raincy. Toutes les parois
ào commerce, sans en entailler aucune. Les bois sont simplement fixés avec quelques sont doubles et visitables. Hauteur: 200 mètres.

60 clous, pour les retrouver après démolition tels qu'on les avait pris chez le 'marchand.
L'aspect esthétique résulte du jeu des éléments employés.
PROJET DE CONCOURS POUR LE PALAIS DE LA SOCIETE DES NATIONS A GENÈVE,

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Photos Chcvojon
L'ECOLE NORMALE DE MUSIQUE
Suivant qu'on les envisage côté public ou côté estrade — j'en-
tends en se plaçant du point de vue du musicien qui en est l'usager
professionnel ~ les mérites d'une salle de concert peuvent prêter
aux appréciations les plus contradictoires.
Pour l'auditeur, ce qui importe, en dehors naturellement, des
conditions acoustiques que l'on veut, à priori, supposer accepta-
bles, c'est la commodité d'accès, l'aisance des dégagements, l'ac-
cueil confortable du siège, la visibilité, l'aération, la décoration
plaisante, en un mot, l'atmosphère sympathique par quoi se carac-
térise d'une manière générale l'agrément d'un lieu de réunion.
Pour l'artiste, les données de ses exigences sont toutes différen-
tes et en quelque sorte d'ordre psychologique plutôt que matériel.
Une salle de concert lui est un instrument de travail, et l'estrade, le
tremplin qui doit lui faciliter ce bond dans les étoiles dont parle
Banville. Il ne lui suffit pas d'être assuré du confort de ses audi-
teurs, non plus que de la qualité satisfaisante de leurs perceptions
acoustiques. Il a besoin d'être pénétré d'illusions. Comme par
exemple, de pouvoir supposer que les parois du cadre qui l'entoure
sont dotées d'une sensibilité quasi miraculeuse, aptes à magnifier,
sans confusion ni sécheresse les moindres détails de son interpréta-
tion, les nervures précises du rythme, les inflexions pressantes des
mélodies, et que, jusqu'au dernier rang des spectateurs, les sono-
rités libérées par sa voix ou son instrument sont recueillies dans les
conditions où lui-même les entend et sans qu'il soit tenu d'y faire
effort.
D'autres impondérables le prédisposent encore à se communi-
quer avec plus ou moins de facilité et de sincérité persuasive.
Sans même se formuler avec précision la nature de son malaise
ou de son agrément, il subit instinctivement l'influence des lignes
décoratives qu'il souhaite sobres et reposantes; de l'éclairage dont
le meilleur est celui qui lui suggère l'impression que le public n'est
plus qu'une masse réceptive, dont tous les éléments sont confondus
dans une égale distribution de lumière diffuse; de l'estrade, qui ne
doit être ni trop haute, ni trop basse, en contact favorable avec les
auditeurs, dont la présence n'est stimulatrice que sous réserve de ne
se traduire ni par une proximité indiscrète, ni par un recul trop
prononcé; des terribles appels d'air enfin, si fréquents sur les scè-
nes non spécialement équipées contre cette paralysante calamité.
Il n'en faut souvent pas davantage que la réunion ou l'absence
de ces conditions, que l'on pourrait dire climatériques, pour pro-
voquer chez un artiste impressionnable ~~et il faut admettre, sinon
souhaiter, que tous le soient — la faculté de se surpasser ou, au
contraire, de n'être que le reflet de soi-même. Les éléments d'émo-
tion ou de spontanéité qui devaient revêtir son exécution lui peu-
vent faire défaut du seul fait qu'il ait à lutter contre une sensation
gênante. La musique ne palpite plus sous ses doigts. Elle lui devient
sans qu'il puisse toujours s'en expliquer la raison, comme un corps
sans chair et sans âme, que, Pygmalion désorienté, il ne sait plus
faire revivre.
D'autres que moi diront à Auguste Perret, avec la compétence
nécessaire, pour quelles raisons techniques ils admirent la salle
qu'il a construite pour les besoins de l'Ecole Normale de Musique. SALLE DE CONCERT DE L'ECOLE NORMALE DE MUSIQUE A PARIS. 1929
Pour moi, qui ai été témoin du coup de génie par lequel il a trans- Photo Chevojon
formé un emplacement défavorable de forme et de proportion en
un amphithéâtre dont les lignes évoquent la perfection grecque
tout en s'inspirant de ce modernisme raffiné dont le théâtre des
Champs-Elysées offre le plus bel exemple qui soit au monde, je ne
puis que le remercier d'avoir donné aux mélomanes comme aux
virtuoses le cadre idéal dans lequel la musique paraît plus belle aux
oreilles de ceux qui l'écoutent et plus proche au cœur de ceux qui
la font. 65
Il nous avait dit à Maugeot et à moi : « je vous ferai une salle qui
sonnera comme un violon ». Il a dit vrai. Mais il se trouve, — ce
qui dépasse nos espérances, — que ce violon est un stradivarius^
Alfred CORTOT.
COUlPE TRANSVERS ALLE
- - Etant donné les dimensions très
réduites de la salle, l'acoustique n'en
pouvait pa s être mauvaise; mais il fal-
JL_J
in 4- lait qu'elle soit bonne. Les résultats
ont dépassé toute attente. Dans les
caissons formés par la poutraison ont
été disposés des sortes de diaphragmes
en contre-plaqué, ouverts par des fen-
tes, constituant des « condensateurs »
qui amortissent le son sans l'amoin-
drir. Ossature apparente, sans revête-
ment à l'intérieur; les éléments por-
tants sont couverts d'une légère do-
rure transparente. Les parois sont
revêtues de bois contreplaqué. Il en
résulte une atmosphère recueillie,
chaude et intime, en même temps que
monunventale, grâce à la noblesse de
la structure apparente.
PROJET DE CONCOURS POUR LE PALAIS DES SOVIETS MOSCOU 1931

PROJET DE CONCOURS POUR L'AMENAGEMENT DE LA PORTE MAILLOT A PARIS,

On se souviendra de cet intéressant concours privé dont les résultats furent plutôt
décevants, malgré la valeur des participants. (MM. Defrasse, Granet, Le Corbusler.
Mallet-Stevens, Sauvage, et autres). Nous en avons publié un compte-rendu dans notre
numéro de décembre 1931. Presque tous les concurrents ont prévu deux tours gratte-ciel,
à l'entrée de l'avenue de la Grande Armée, écrasant complètement la perspective de l'Arc Lors de notre visite à Moscou, au mois de septembre 1932, à l'occasion de la réunion internationale d'architectes organisée par « l'Architecture
de Triomphe. Contrairement au programme et seul parmi les concurrents, Perret a situé d'Aujourd'hui », nous avons pu visiter l'exposition des projets du concow .t pour le Palais des Soviets. Nous n'avons pas caché à nos confrères de
ses tours aux extrémités de la place. Ses deux grands bâtiments bien proportionnés et Moscou notre impression, très nette et unanime: aucun des projets n'a complètement résolu le problème. Un des plus graves défauts de la presque
totalité des projets est le mépris absolu de l'emplacement et de sa situation dans la ville, notamment par rapport au Kremlin.
d'une allure classique constitueraient une « porte de Paris » digne de ce nom. Il s'agis-
sait d'un concours d'idées, il ne faut donc pas s'arrêter à quelques détails qui pourraient Le projet d'A. G. Perret n'a pas ce défaut. Les bâtiments répondant à des destinations bien différenciées: grande salle des Congrès, services ad-
donner lieu à des objections. ministratifs, petite salle, sont neUement séparés; ils encadrent une grande place architecturale, fermée, qui continue les boulevards de la ville jus-
qu'au Kremlin.

Un des problèmes les plus difficiles était la construction et la solution acoustique de la grande salle de 15.000 places. A. G. Perret ont adopté la
forme du théâtre antique, l'apport moderne venant de sa couverture, que seuls les moyens de la technique d'aujourd'hui permettent de réaliser
Cette couverture a été prévue munie des mêmes « condensateurs », destinés à renforcer les sons tout en empêchant les retours fâcheux, qui ont donné
de si excellents résultats à l'Ecole Normale de Musique.

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70 Photos Ckevojon
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Photo Chevojon
CONCOURS POUR LE PALAIS DES SOVIETS, 1931

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