2012 (5772a73)

2012
Parasha Vayechi (Et il vécut): Vivre dans les bénédictions
28 décembre 2012 Cette semaine, les portions de la Torah et de la Haftarah partagent le fil

sombre des fins : la fin de la vie de Jacob, la fin de la vie de Joseph et les dernières
paroles du roi David avant sa mort. Jacob se prépare à la fin de sa vie en obtenant la
promesse de Joseph qu'il ne serait pas enterré en Égypte, mais que ses os seraient
ramenés en Terre d'Israël.
(401) Parasha Vayechi (Et il vécut):

Vivre dans les bénédictions
Vayechi (Et il vécut) 5773
Genèse 47:28–50:26 ; 1 Rois 1:1–12 ; 1 Pierre 1:1–9
« Lorsque le moment de la mort d'Israël [Jacob] approcha, il appela son fils Joseph et
lui dit : '… promets que tu me montreras bonté et fidélité. Ne m'ensevelissez pas en
Égypte, mais quand je me reposerai avec mes pères, faites-moi sortir d'Égypte et
enterrez-moi là où ils sont enterrés. '" (Genèse 47: 29-30)
Hommes juifs priant au mur occidental (des lamentations), situé dans la vieille ville de Jérusalem,
au pied du côté ouest du mont du Temple. Ce site est un vestige du mur qui entourait autrefois la
cour du temple juif, et par conséquent, les juifs viennent ici depuis des siècles pour prier.
Dans la partie de la Torah de la semaine dernière, Yehuda (Juda) a supplié Yosef
(Joseph) de le prendre comme esclave à la place de son plus jeune frère,
Benjamin. Joseph fut tellement ému qu'il révéla son identité à ses frères et amena son
père Jacob et toute sa famille en Égypte.
Cette semaine, les portions de la Torah et de la Haftarah partagent le fil sombre

des fins : la fin de la vie de Jacob, la fin de la vie de Joseph et les dernières paroles
du roi David avant sa mort.
Jacob se prépare à la fin de sa vie en obtenant la promesse de Joseph qu'il ne serait pas
enterré en Égypte, mais que ses os seraient ramenés en Terre d'Israël.
Même si lui et sa famille ont prospéré en Égypte, Jacob n'avait pas oublié la promesse
de l'alliance de Dieu de lui donner le pays à lui et à ses descendants pour
toujours. Malgré toute la générosité avec laquelle Dieu avait béni Jacob en Égypte, il
avait chéri les promesses de l'alliance de Dieu dans son cœur.
Alors que la fin de sa vie approchait, il s'est assuré que même l'enterrement même de
ses os serait une déclaration des promesses et de la fiabilité de Dieu pour les générations
à venir.
"Alors Israël [Jacob] dit à Joseph : 'Je vais mourir, mais Dieu sera avec toi et te
ramènera dans le pays de tes pères. Et à toi, comme à l'autorité de tes frères, je donne la
crête de terre que j'ai prise aux Amoréens avec mon épée et mon arc. '" (Genèse 48:
21-22)
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Le corps de Jacob est emmené en Canaan, tableau de James Tissot
Jacob donne les bénédictions à Éphraïm
"Je ne m'attendais même pas à revoir ton visage, Joseph, et maintenant Dieu m'a même
permis de voir ta progéniture." (Genèse 48:11)
Dans cette Parasha, Yaacov (Jacob) donne ses bénédictions à ses fils, prononçant
d'abord les bénédictions patriarcales sur les fils de Yosef.
Aussi puissant que soit Yosef, il ne peut pas contrôler les bénédictions de son père
Jacob. Lorsqu'il présente ses fils devant Jacob (Israël) pour recevoir la bénédiction,
Jacob le surprend en croisant les mains pour placer la droite sur la tête d'Ephraïm et la
gauche sur celle de Manassé.
C'était l'inverse de l'attente de Yosef, puisque Manassé était le premier-né et, par
conséquent, l'héritier légitime de la bénédiction du premier-né.
« Lorsque Joseph vit son père poser sa main droite sur la tête d'Éphraïm, il fut
mécontent ; il saisit donc la main de son père pour la déplacer de la tête d'Éphraïm à la
tête de Manassé. Joseph lui dit : « Non, mon père, celui-ci est le premier-né ; mets ta
main droite sur sa tête. '" (Genèse 48: 17-18)
Joseph pensait que son père avait simplement fait une erreur, peut-être en raison de son
âge avancé, mais Jacob (Israël) a délibérément placé Éphraïm avant Manassé.
Les synagogues stockent les rouleaux de la Torah dans une armoire spéciale appelée Aron
Kodesh. Lorsque cela est possible, ce placard ornemental est situé sur le mur du sanctuaire le
plus proche de Jérusalem. Les volutes sont recouvertes de couvertures richement brodées
appelées manteaux.
C'est en quelque sorte un parallèle avec la vie de Jacob, puisque Jacob a reçu la
bénédiction du premier-né même si son frère Esaü était son frère aîné.

De plus, le père de Jacob, Isaac, a également reçu la bénédiction sur son frère aîné,
Ismaël.
Nous ne savons pas pourquoi Jacob a accordé la bénédiction du premier-né à

Éphraïm. Peut-être que Dieu avait parlé à Jacob, comme Il avait parlé à sa mère
Rebecca en disant : « L'aîné servira le cadet. (Genèse 25:23)
Puisque cette parole a été prononcée alors que les enfants étaient encore dans son sein,
avant même qu'ils ne soient nés, il est évident que Dieu a fait ce choix sur la base d'une
élection divine, et non sur la base du mérite.
La bénédiction du père est si importante et si puissante ! Même aujourd'hui, chaque

vendredi soir, les Juifs pratiquants bénissent leurs fils avec la même bénédiction que
Jacob a prononcée sur Éphraïm et Manassé.
Il semble y avoir un lien entre le nom Ephraïm , qui vient du mot pri ,

signifiant fruit , et la bénédiction qu'il reçoit. Le fruit destiné d'Éphraïm est
d'être m'loh hagoyim , qui peut être traduit par une multitude de nations ou de
Gentils. (Genèse 48:19)
De même, Avraham (Abraham) a également reçu la promesse qu'il serait le père de

nombreuses nations en plus d'Israël. (Genèse 17:5)
Culte au Mur des Lamentations à Jérusalem : Ce père et son fils juifs pratiquants se préparent
pour la prière du matin en mettant des tefillin (également appelés phylactères), qui sont un
ensemble de petites boîtes en cuir noir contenant des rouleaux de parchemin inscrits avec des
versets de la Torah.
« Faites confiance au Seigneur de tout votre cœur et ne vous appuyez pas sur votre
propre intelligence. » (Proverbes 3:5)
Contre toute raison naturelle, Jacob (Israël), étant divinement conduit, bénit le fils cadet,
Éphraïm, de sa main droite.
Puissions-nous aussi être conduits par l'Esprit dans toutes nos décisions et être
radicalement obéissants, même quand cela va à l'encontre de notre compréhension
naturelle, puisque la parole de Dieu nous dit de faire confiance au Seigneur de tout notre
cœur et de ne pas nous appuyer sur notre propre compréhension.

Il y a d'autres endroits dans les Écritures où le plus jeune enfant est béni par rapport aux
aînés.
Moïse était le deuxième né et pourtant il a été appelé à diriger Israël.

David était si jeune et insignifiant aux yeux de son père Jessé qu'il n'était même pas
considéré comme digne d'être élu. Isaï ne l'a même pas appelé depuis les champs
lorsque Samuel est venu l'appeler pour savoir lequel des fils d'Isaï deviendrait le
prochain roi d'Israël après Saül.
La bénédiction de Dieu est sur tous ses enfants, mais certains ont des destinées et des
appels distincts.
Il y a tellement de choses que la Parole a à dire sur le destin de Dieu sur des enfants
spécifiques, même avant qu'ils ne soient nés—avant même qu'ils ne soient formés dans
l'utérus !
Par exemple, Dieu a dit à Jérémie : « Avant que tu ne sois formé dans le ventre de ta
mère, je t'ai choisi ; Je t'ai mis à part avant ta naissance, je t'ai établi prophète des
nations. (Jérémie 1:5)
Dieu peut choisir nos enfants avant leur naissance et les nommer pour faire de grands et
puissants exploits pour Lui et pour Son Royaume.
En tant que parents et grands-parents, nous devons faire de notre mieux pour transmettre
l'amour de Dieu, une éducation dans les Écritures et une dévotion à la prière à tous nos enfants.
Jacob bénit ses fils
" Alors Jacob appela ses fils et dit : " Rassemblez-vous afin que je puisse vous dire ce
qui vous arrivera dans les jours à venir. " (Genèse 49:1)

Bien que Jacob bénisse chacun de ses fils, ce père vieillissant a encore des problèmes
passés, même sur son lit de mort, contre certains d'entre eux.
Jacob se souvient de son premier-né, le péché de Reuven de souiller le lit de son père en
couchant avec sa concubine.
En raison de son manque de caractère, Reuven a perdu les droits du premier-né. Même

s'il possède la dignité et l'excellence, son instabilité devient sa perte.
"Tumultueux comme les eaux, tu n'excelleras plus, car tu es monté sur le lit de ton père,
sur mon lit et tu l'as souillé." (Genèse 49:4)
Du point de vue de Dieu, le caractère moral est plus important que les droits
héréditaires.
Nous pouvons posséder de grands dons et un grand potentiel, mais nous devons aussi
travailler à renforcer notre caractère, afin d'être suffisamment stables pour hériter des
bénédictions qui accompagnent l'excellence et le
pouvoir. Lorsque Jacob (Israël) bénit Juda (Yehuda) , il le distingue en lui donnant la
bénédiction la plus importante. Il l'appelle un «jeune lion» et l'emblème de la royauté
est donné à la tribu de Juda (le bâton du souverain). (Genèse 49:8 – 12)
En accomplissement de cette promesse messianique de Celui qui vient, Yeshoua (Jésus)

est né de la lignée de David, le premier roi de Juda. Lui, le 'Lion de la tribu de Juda'
(Apocalypse 5:5), est le chef éternel et son royaume ne finira jamais.
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et le gouvernement reposera sur ses
épaules. … L'augmentation de son gouvernement et la paix n'auront pas de fin. Il
régnera sur le trône de David. (Ésaïe 9:6-7)
« Maudite soit leur colère, si féroce, et leur fureur, si cruelle ! Je les disperserai en Jacob
et les disperserai en Israël. (Genèse 49:7)
Emblème de Jérusalem : Le lion, représenté rampant, représente le Lion de Juda. L'arrière-plan
représente le mur occidental et la branche d'olivier représente la paix. Au-dessus de la crête se
trouve le mot hébreu pour Jérusalem (Yerushalayim).
Dans cette Parasha, Jacob maudit la colère incontrôlée de Siméon et Lévi, qui les a
amenés à tuer de nombreux hommes innocents dans l'affaire du viol de leur sœur par
Sichem.
Notons que c'est leur péché qu'il maudit, pas leur personne. Au fil du temps, la
malédiction a pris effet. Les Siméonites ont finalement été mêlés à la tribu de Juda, et
les Lévites ont été dispersés parmi les autres tribus d'Israël.
« Le deuxième lot est sorti pour la tribu de Siméon, clan par clan. Leur héritage se
trouvait sur le territoire de Juda. (Josué 19:1)
Parfois, il y a des conséquences inévitables pour le péché, malgré le pardon. Pourtant,

nous nous demandons s'il est possible que même ce grand homme de Dieu ait eu le non-
pardon dans son cœur ?
Ce thème du non-pardon semble apparaître dans la partie Haftarah de cette semaine
(partie prophétique des Écritures), où David évoque également une offense non guérie
et, sur son lit de mort, demande à son fils de s'en occuper. (1 Rois 2:5-9)
« Tu sais toi-même ce que Joab, fils de Tseruia, m'a fait, ce qu'il a fait aux deux chefs
des armées d'Israël, Abner, fils de Ner, et Amasa, fils de Jéther. … Traitez-le selon
votre sagesse, mais ne laissez pas sa tête grise descendre en paix dans la tombe. (1 Rois
2:5-6)
N'est-il pas en quelque sorte tragique qu'un si grand homme de Dieu – le puissant roi
David d'Israël, un homme selon le cœur de Dieu – passe dans l'éternité avec la
vengeance dans son cœur et sur ses lèvres ?
La charge mourante de David à Salomon, par Ferdinand Bol
Les frères de Joseph craignent la vengeance
Après que Jacob ait été enterré dans la grotte qu'Abraham avait achetée comme lieu de
sépulture à Macpéla, les frères de Joseph ont commencé à le craindre.
Ils craignent qu'il leur en veuille encore et qu'il puisse maintenant se venger.
Mais ce n'est pas le cas. Joseph se révèle être un véritable homme de Dieu et préfigure
la miséricorde du Messie Yeshua (Jésus).
Une fois de plus, il rassure ses frères en disant : « N'ayez pas peur. Suis-je à la place de
Dieu ? Vous aviez l'intention de me faire du mal, mais Dieu l'a voulu pour le bien afin
d'accomplir ce qui est en train de se faire, le sauvetage de nombreuses vies. (Genèse
50:19-21)
Non seulement Joseph promet alors de ne pas leur faire de mal, mais il promet aussi de
leur faire du bien et de prendre soin d'eux et de leurs enfants.
Joseph a pu regarder au-delà des transgressions des autres et voir Dieu dans la
situation. Il comprenait le pardon.
Sarah est enterrée dans le Tombeau des Patriarches (Ma'arat HaMachpelah), le deuxième lieu
saint du judaïsme après le Mont du Temple. Ce lieu de sépulture, dans lequel les pères et les
mères de la foi juive sont enterrés, est situé à Hébron. Dans Parasha Chayei Sarah, Abraham
achète ce terrain pour le prix demandé.
Apprendre de l'exemple de Joseph
« Ne dites pas : 'Je te rembourserai pour ce tort !' Attendez le Seigneur, et il vous

délivrera. (Proverbes 20:22)
La Parole nous exhorte à ne pas rendre le mal pour le mal mais à vaincre le mal par le
bien. Nous pouvons faire confiance à notre Dieu incroyable, que quoi que toute
personne puisse faire contre nous, il a le pouvoir de le transformer pour de bon.
Oh, comme le pardon est merveilleux. Cela libère non seulement la personne qui nous a
fait du tort, mais nous libère également d'une racine d'amertume qui souille beaucoup de
gens. (Hébreux 12:15)

Pourtant, trop d'entre nous s'accrochent aux offenses et aux rancunes même jusqu'au
tout dernier jour de leur vie.
En fait, le test ultime pour chacun de nous peut très bien être notre volonté de pardonner
à ceux qui, selon nous, nous ont fait du tort et d'avancer avec Dieu, en vivant dans son
Esprit. Ou choisirons-nous de laisser les difficultés et les chagrins endurcir nos cœurs à
Dieu, aux autres et à la vie elle-même ?
Car si nous ne pouvons pas pardonner, non seulement notre Père ne nous pardonnera
pas, mais nous nous fermerons à la vie abondante qu'Il nous réserve.
Place du Mur Occidental à Jérusalem : Bien que Joseph et Jacob aient prospéré dans le pays
d'Égypte, ils ont fidèlement tenu la promesse de Dieu qu'Il les ramènerait au pays de leurs pères,
la Terre d'Israël.
La fin de Joseph et la promesse de Dieu
" Alors Joseph dit à ses frères : " Je vais mourir. Mais Dieu viendra sûrement à votre
aide et vous fera monter de ce pays vers le pays qu'il a promis par serment à Abraham,
Isaac et Jacob. (Genèse 50:24)
Comme son père avant lui, Joseph aborde la fin de sa vie avec une assurance intérieure
que les promesses que Dieu a faites à Abraham, Isaac et Jacob étaient infaillibles.
En guise de démonstration de cette foi, il fait jurer solennellement à ses frères que ses
os ne seront pas laissés en exil en Égypte, mais qu'ils seront ramenés en Terre promise
lorsque Dieu délivrera le peuple juif d'Égypte.
Samarie près de Sichem : Lorsque Dieu délivra Israël d'Égypte, Moïse amena les os de Joseph à
Sichem (également appelée Naplouse), où il enterra Joseph dans le terrain que Jacob avait
acheté précédemment pour 100 pièces d'argent.
"Et Joseph fit jurer les fils d'Israël et dit: 'Dieu viendra certainement à votre aide, et
alors vous devrez faire monter mes os de ce lieu." (Genèse 50:25)

Il y a toujours eu un reste d'Israël qui croit aux promesses de Dieu.
Le refrain du peuple juif en exil a été constant au fil du temps :
« Comment pouvons-nous chanter le cantique du Seigneur sur un sol étranger ? Si je

t'oublie, Jérusalem, que ma main droite oublie son habileté. Que ma langue colle au
palais de ma bouche si je ne me souviens pas de toi, si je n'exalte pas Jérusalem comme
ma plus grande joie ! (Psaume 137:4-6)
Comme Jacob et Joseph, ce reste a cru qu'un jour le peuple juif reviendrait dans son
pays et a chéri la fidélité de Dieu à sa promesse dans son cœur.
Parasha Vayigash (Then He Drew Near): Fins surprenantes

21 décembre 2012 La
Parasha d'aujourd'hui est aussi un message personnel à chacun de
nous aujourd'hui même dans notre vie privée. Si nous sommes attristés et en colère contre
nous-mêmes pour des choses que nous avons faites et que nous regrettons maintenant, à
cause de ce que Yeshoua a fait pour nous, nous pouvons être libérés de la culpabilité et de
la condamnation. Dieu peut tout faire pour le plus grand bien de tous et même intégrer
des événements dans son plan et ses objectifs rédempteurs pour votre vie.
Parasha Vayigash (Then He Drew

Near): Fins surprenantes
Parasha Vayigash (Alors il s'approcha) 5773
Genèse 44:18–47:27; Ézéchiel 37:15–28 ; Luc 6:12-16
«Alors Juda s'approcha de lui [vayigash] et dit: 'S'il vous plaît, mon seigneur, que votre
serviteur dise un mot à mon seigneur. Ne te fâche pas contre ton serviteur, bien que tu
sois l'égal de Pharaon lui-même. (Genèse 44:18)
Joseph Surveillant des Greniers du Pharaon , par Sir Lawrence Alma-Tadema
La partie de la Torah de cette semaine se poursuit avec l'histoire de Yoseph ben Yaacov
(Joseph, le fils de Jacob) qui était devenu l'intendant en chef du pharaon d'Égypte, après
avoir passé environ 13 ans comme esclave.
Dans la Parasha de la semaine dernière, nous avons lu comment Joseph a interprété les
rêves de Pharaon concernant les sept années d'abondance et les sept années de famine,
et comment Pharaon l'a nommé administrateur de toute l'Égypte.
C'est pendant les sept années de famine que les frères de Joseph, qui 20 ans plus
tôt l'avaient vendu comme esclave, sont venus en Égypte pour acheter du grain.
À la fin de la partie de la Torah de la semaine dernière, Joseph n'avait pas encore révélé
son identité à ses frères. Mais Joseph a déclaré que Benjamin, le plus jeune frère, serait
son esclave puisqu'il est apparu que le garçon était coupable d'avoir volé sa coupe
d'argent. C'est là que nous reprenons l'histoire.
Des hommes juifs trient des livres de prières (siddurs) sur une table au mur occidental (des
lamentations) en préparation de la prière du matin.
La partie des Écritures de cette semaine commence avec Juda (Yehudah en hébreu)
plaidant au nom de son jeune demi-frère, Benjamin. Il offre sa vie en rançon pour que
son frère Benjamin soit libéré.

"Maintenant, je vous en prie, laissez votre serviteur rester ici comme esclave de mon
seigneur à la place du garçon, et laissez le garçon revenir avec ses frères." (Genèse
44:33)
Son appel à Yoseph fait écho à la vie de l'un de ses descendants: Yeshua (Jésus) - le
«lion» de la tribu de Juda (Yehudah) et le berger d'Israël qui a donné sa vie pour que
l'humanité ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
Yeshua a prévu qu'un tel sacrifice serait nécessaire pour sauver Ses brebis et a dit : « Je
suis le Bon Berger (HaRo'eh HaTov). Le bon berger donne sa vie pour les brebis. (Jean
10:11; voir aussi v. 14 et Hébreux 13:20)
Alors que de nombreux chrétiens et catholiques au cours des siècles ont accusé les Juifs
d'avoir crucifié Yeshoua, il précise que personne ne lui a pris sa vie, mais qu'il l'a
laissée de son plein gré. Il s'est offert en sacrifice pour nous tous.
Yehudah (Juda) et Yeshua (Jésus) ont effectivement dit : « Prends-moi à la place !
Il n'y a pas de plus grand amour, a dit Yeshoua, que lorsque quelqu'un donne sa vie
pour ses amis. (Jean 15:13)
"Personne ne me prend ma vie, mais je la donne de moi-même." (Jean 10:17)
Berger à Nazareth
L'exemple de Moïse
Moïse est une autre figure biblique qui a fait preuve d'un esprit d'abnégation. Lorsque
Dieu l'a appelé pour conduire les enfants d'Israël hors d'Égypte, il a enduré beaucoup de
souffrances de leur part.

Néanmoins, il alla jusqu'à demander à Dieu d'effacer son propre nom du Livre de Vie, si
Dieu ne pardonnait pas à Son peuple, Israël, pour leur péché d'idolâtrie avec le veau
d'or.
"Mais maintenant, s'il te plaît, pardonne leur péché - mais sinon, efface-moi du livre que
tu as écrit." (Exode 32:32)
De plus, Moïse a sacrifié de longues et fatigantes heures dans un effort pour juger les
différends d'Israël. Son effort fut si colossal que son beau-père, Yitro (Jethro), l'avertit
que s'il continuait, il s'épuiserait.
Comme Moïse, nous pouvons devenir irritables lorsque nous avons dépassé les limites
raisonnables et que nous nous sommes épuisés. Lorsque nous faisons cela, nous
risquons d'aliéner tout le monde autour de nous avec nos mauvaises attitudes.
Moïse avait besoin de se décharger d'une partie du fardeau de conduire Israël vers les
autres.
Si nous sentons que nous sommes au bord de l'épuisement professionnel, il serait peut-
être sage de suivre les conseils de Yitro et de partager une partie du fardeau avec ceux
qui devraient à juste titre porter une partie du fardeau.
Rouleau de la Torah
L'exemple de Paul
"Car je souhaiterais être moi-même maudit et séparé du Messie pour le bien de mon
peuple, ceux de ma propre race." (Romains 9:3)
Rav Shaul (l'apôtre Paul) s'est également sacrifié pour apporter l'Evangile aux Gentils.

Néanmoins, son cœur aspirait au salut des Juifs. Il souhaitait que lui-même soit maudit
si cela apportait le salut de ses frères, le peuple juif.
Dieu peut nous appeler à faire de sérieux sacrifices pour apporter le salut à Son peuple,
mais les récompenses en valent la peine.
« En vérité, je vous le dis, leur dit Yeshoua, personne qui a quitté sa maison, sa femme,
ses frères, ses sœurs, ses parents ou ses enfants à cause du royaume de Dieu, ne
manquera pas de recevoir beaucoup plus dans cet âge, et dans l'âge à venir la vie
éternelle. (Luc 18:29-30)
Foule au Mur Occidental (des Lamentations) : Le jour viendra bientôt où le Peuple Juif connaîtra
intimement Yeshoua comme son frère et Sauveur.
Une grande réconciliation
"Et il n'y avait personne avec lui pendant que Joseph se faisait connaître à ses frères."
(Genèse 45:1)
Si nous considérons l'histoire de Joseph comme une image prophétique de la rencontre

destinée d'Israël avec leur Messie, Yeshua, nous pouvons prédire que, tout comme
Joseph a ordonné à tout le monde de sortir de la pièce avant de se révéler à ses frères,
Yeshua sera également seul avec son frères quand Il choisit de se révéler comme
Messie.
Pourquoi? Parce qu'on ne peut pas vraiment être intime avec quelqu'un pendant que
d'autres regardent.
Yeshoua veut se faire connaître de ses frères et renouer avec eux une relation proche,
personnelle, intime.
Tout comme Joseph a dit : « Ani Yoseph, je suis Joseph, ton frère », Yeshua dira un
jour : « Je suis Yeshua, ton frère et Messie ». Alléluia!

Une fois qu'il s'est révélé, Joseph ne parlait plus en égyptien par l'intermédiaire d'un
interprète à ses frères : il leur parlait directement en hébreu.
Un juif yéménite lit un livre de prières juif (siddur). Le Mont du Temple et les murs de Jérusalem
sont en arrière-plan.
De même, toute l'étrangeté d'un Jésus Gentil se dissipera lorsque Yeshoua parlera à Ses
frères juifs dans leur propre langue.
En termes de réconciliation et de pardon, la réponse de Joseph à ses frères est tout

simplement incroyable.
Voici un homme qui a vécu de terribles trahisons, injustices et souffrances de la part de

ses frères et pourtant que leur dit-il ? "Comment as-tu pu me faire ça ?" "C'est l'heure de
la vengeance - maintenant je vais me venger en te punissant ?"
Non, non, absolument pas ! Le premier souci de Joseph était d'atténuer la culpabilité
tourmentante et les remords de ses frères pour leurs crimes contre lui.
"Et maintenant, ne soyez pas affligés et ne vous fâchez pas de m'avoir vendu ici, car
c'est pour sauver des vies que Dieu m'a envoyé avant vous." (Genèse 45:5)
Yeshoua, le Lion de la Tribu de Juda, a donné sa vie pour qu'Israël, voire toute l'humanité, ne
périsse pas. Cette sculpture du Lion de Juda orne l'entrée d'une synagogue aux USA.
Dieu peut-il pardonner à Israël ?

« C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour restaurer les tribus de Jacob et ramener
ceux d'Israël que j'ai gardés. Je ferai aussi de toi une lumière pour les Gentils afin que
mon salut atteigne les extrémités de la terre. (Esaïe 49:6)

Il y en a qui croient que Dieu est en colère contre les Juifs pour avoir rejeté Son Fils. Ils
pensent aussi que tout le mal qui s'est abattu sur le peuple juif est un signe de la
malédiction de Dieu sur eux.
Ils croient que Dieu a rejeté Israël en tant que peuple de son alliance et qu'il les a
remplacés par un autre - l'Église.
Cette croyance est appelée théologie du remplacement.
Ce récit de la Torah de la réponse de Joseph à ses frères, cependant, fait exploser cette
théorie erronée en mille morceaux !
Yeshoua n'est pas en colère contre ses frères juifs pour l'avoir rejeté, trahi, vendu pour
de l'argent, et même pour l'avoir crucifié (même si ce sont les Romains qui ont fait
cela).
Non, Il aspire à se réconcilier avec eux et à avoir une relation intime avec eux.
Des hommes juifs prient au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Quand Yeshua reviendra, et quand le peuple juif le reconnaîtra et le pleurera, celui
qu'ils ont percé, comme le prophète Zacharie nous le dit, cela arrivera dans Zacharie
12:10 , alors la réponse de Yeshua à leurs remords sera la même que celle de Yoseph.
Prophétie Messianique : Zacharie 12:10
« Et je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de

grâce et de supplication. Ils me regarderont, moi qu'ils ont percé, et ils le pleureront
comme on pleure un enfant unique, et pleureront amèrement pour lui comme on pleure
un fils premier-né.

Il dira à ses frères de ne pas être attristés ou fâchés de l'avoir vendu et d'avoir consenti à
sa crucifixion, car cela faisait partie du plan de Dieu pour le salut d'Israël et des Gentils
(Nations).
Une femme juive au Kotel (Mur occidental) prie à l'aide d'un siddour (livre de prières juif)
Tout comme Yoseph a sauvé non seulement sa propre famille, mais aussi les Égyptiens,
de même Yeshua est venu en tant que Sauveur non seulement pour la Maison d'Israël,
mais pour chaque tribu et nation de la terre.
Esaïe a dit du serviteur de Dieu, le Messie, que ce serait une trop petite mission pour
Lui de ne susciter que les tribus de Jacob, mais qu'Il apporterait le salut (Yeshoua)
jusqu'aux extrémités de la terre ! (Esaïe 49:6)
Paul remet les pendules à l'heure dans l'Épître aux Romains : « Je dis donc, Dieu a-t-il
rejeté son peuple ? Certainement pas!" (Romains 11:1) Ou en hébreu nous dirions
« a v'halilah », ce qui signifie Dieu nous en préserve !
Synagogue de Jérusalem : Les rouleaux de la Torah sont traditionnellement conservés en lieu
sûr dans l'Aron Kodesh (arche de la Torah), qui est ici recouverte d'un parokhet (rideau) brodé.
Accorder le pardon à nous-mêmes
« Je ne vous appelle plus serviteurs, car un serviteur ne connaît pas les affaires de son
maître. Au lieu de cela, je vous ai appelés amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père,
je vous l'ai fait connaître. (Jean 15:15)
La Parasha d'aujourd'hui est aussi un message personnel à chacun de nous aujourd'hui

même dans notre vie privée.
Si nous sommes attristés et en colère contre nous-mêmes pour des choses que nous
avons faites et que nous regrettons maintenant, à cause de ce que Yeshoua a fait pour
nous, nous pouvons être libérés de la culpabilité et de la condamnation. (Romains 8:1)

Dieu peut tout faire pour le plus grand bien de tous et même intégrer des événements
dans son plan et ses objectifs rédempteurs pour votre vie. (Romains 8:28)
Yeshoua nous appelle Ses amis. Nous ne sommes pas seulement des «serviteurs» pour
lui, mais des amis chéris. Il veut que nous soyons libérés des tourments causés par des
choses que nous avons faites dans le passé et qui ont pu blesser ou faire du tort à
quelqu'un. Et s'il est parfois approprié et approprié de faire une restitution, nous n'avons
plus à porter le lourd fardeau de la culpabilité et de la condamnation.
La parole de Dieu promet que si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste, non
seulement pour nous pardonner ces péchés, mais aussi pour nous purifier de toute
injustice. (1 Jean 1:9)
Mais nous devons aussi nous pardonner et pardonner aux autres, puis continuer avec
l'intégrité, la fidélité et l'espoir affichés par Joseph— kadima (en avant) !
« Je ferai connaître mon saint nom parmi mon peuple Israël. Je ne laisserai plus profaner mon
saint nom, et les nations sauront que moi, l'Éternel, je suis le Saint en Israël. (Ézéchiel 39:7)
En ce moment, alors que nous attendons avec impatience la nouvelle année à venir,
nous devons trouver la grâce à la fois de pardonner et de recevoir le pardon. Ce qui est
fait est fait.
Louez Dieu que Yeshua soit venu libérer les captifs, guérir les cœurs brisés et nous
donner une nouvelle vie en Lui !
Parasha Miketz (À la fin) : Rêves, destin et discernement – Faire
confiance à Dieu avec les détails de votre vie
13 décembre 2012 Lorsque Pharaon a envoyé chercher Joseph, il n'a pas perdu de temps en
racontant à Pharaon l'histoire de son emprisonnement injuste. Au lieu de cela, Joseph a
pris soin d'expliquer à Pharaon que Dieu avait la réponse. Malgré des années d'épreuves
et de souffrances, la confiance de Joseph en Dieu était toujours inébranlable. Alors que
Joseph livrait à Pharaon l'interprétation du rêve, il lui expliqua que le rêve était en fait
une révélation de Dieu qu'il y aurait une saison d'abondance, suivie d'une saison de
famine et de pénurie.
Parasha Miketz (À la fin) : Rêves,

destin et discernement – Faire
confiance à Dieu avec les détails de
votre vie
Parasha Miketz (à la fin) 5773
Genèse 41:1–44:17 ; 1 Rois 3:15–4:1 ; Matthieu 27:13–46
"Alors Pharaon envoya chercher Joseph, et il fut rapidement ramené du cachot. Après

s'être rasé et changé de vêtements, il vint devant Pharaon. (Genèse 41:45)
Un homme juif au mur occidental (des lamentations) se prépare à soulever le rouleau de la Torah
pour que tous puissent le voir. Cette coutume s'appelle hagbah.
La semaine dernière, à Parasha Vayeshev, Joseph (Yoseph) a été persécuté par ses
frères et traité injustement par d'autres.
Ses propres frères le jetèrent dans une fosse et le vendirent à des marchands
d'esclaves. En Égypte, il fut vendu à Potiphar, le capitaine des gardes du palais, qui le
fit jeter en prison sous la fausse accusation d'avoir violé sa femme.
Bien qu'il languisse en prison, ses talents lui ont frayé un chemin.
En plus d'étonnantes compétences administratives, Joseph a fait preuve d'une étonnante

précision dans l'interprétation des rêves prophétiques.
Lecture du rouleau de la Torah à l'aide d'un yad (pointeur de la Torah)
C'est ici, en prison, qu'il a interprété le rêve de l'échanson de Pharaon. (Genèse 40:13-
14)

Bien que Joseph ait prédit avec précision la libération de l'échanson et son plaidoyer
pour qu'on se souvienne de lui, l'échanson a semblé oublier Joseph dès qu'il était sorti
de prison.
Aussi décevant que cela ait dû être pour Joseph, il semble que cela faisait partie du plan
de Dieu pour que Joseph soit abandonné et oublié en prison, puisque cela le laissait au
bon endroit pour accomplir sa destinée au bon moment.
Parasha de cette semaine reprend l'histoire deux ans après cet incident. Cela commence
avec Pharaon qui fait un rêve troublant que personne ne peut interpréter. C'est alors
seulement que l'échanson (majordome) se souvient de Joseph.
Pyramides de Gizeh avec le Sphinx au premier plan : Joseph s'est peut-être demandé pourquoi il
était dans une prison égyptienne, car dès son plus jeune âge, il était conscient que le leadership
était son destin. Même une prison égyptienne n'a pas pu empêcher le destin que Dieu avait
prévu pour lui, malgré tous les rebondissements lugubres.
Lorsque Pharaon a envoyé chercher Joseph, il n'a pas perdu de temps en racontant à
Pharaon l'histoire de son emprisonnement injuste. Au lieu de cela, Joseph a pris soin
d'expliquer à Pharaon que Dieu avait la réponse.
" Pharaon dit à Joseph : " J'ai fait un rêve, et personne ne peut l'interpréter. Mais j'ai
entendu dire de vous que lorsque vous entendez un rêve, vous pouvez l'interpréter.
'Je ne peux pas le faire', répondit Joseph à Pharaon, 'mais Dieu donnera à Pharaon la
réponse qu'il désire.'" (Genèse 41: 15-16)
Malgré des années d'épreuves et de souffrances, la confiance de Joseph en Dieu était

toujours inébranlable.
Alors que Joseph livrait à Pharaon l'interprétation du rêve, il lui expliqua que le rêve
était en fait une révélation de Dieu qu'il y aurait une saison d'abondance, suivie d'une
saison de famine et de pénurie.
" Alors Joseph dit à Pharaon : " Les songes de Pharaon ne font qu'un. Dieu a révélé à
Pharaon ce qu'il va faire.'" (Genèse 41:25)
Un homme juif portant un talith (châle de prière) et une kippa (couvre-chef) récite des prières d'un
siddour (livre de prières juif).
Sagesse et rêve prophétique
"Joseph dit : 'Et maintenant, que Pharaon cherche un homme avisé et sage et le charge
du pays d'Egypte. Que Pharaon nomme des commissaires sur le pays pour prendre un
cinquième de la moisson de l'Égypte pendant les sept années d'abondance. '" (Genèse
41: 33-34)
Ce fils juif de Jacob n'était pas un interprète ordinaire de rêves. Pharaon avait beaucoup
d'hommes instruits et doués qui pouvaient faire de telles choses, mais ils ne pouvaient
pas interpréter une révélation de Dieu.
Joseph était la tête et les épaules au-dessus de tous les sages érudits de Pharaon.
Il n'était pas seulement un homme sage, prudent et pratique, mais il entendit parler du
Dieu de son arrière-grand-père Abraham, et du même Dieu qui parla à son grand-père
Isaac et à son père Jacob.
Grâce au don de Dieu, Joseph a discerné la signification du rêve, a sagement déterminé

la ligne de conduite appropriée et a hardiment informé Pharaon de la manière de gérer
la crise à venir.
Joseph est fait souverain en Égypte.

De même, nous devons également être des personnes sages, prudentes et pratiques,
sachant comment agir selon les idées que Dieu nous donne lorsque nous entendons la
voix du Seigneur.
De la même manière qu'il était évident pour Pharaon que Dieu avait rempli Joseph de
Son Esprit de sagesse, il devrait être évident pour ceux qui nous entourent qu'en tant
que croyants, nous recevons une sagesse surnaturelle.

En effet, la parole de Dieu nous promet la sagesse.
"Si l'un de vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous
généreusement et sans reproche, et elle lui sera donnée." (Jacques 1:5)
Beaucoup d'entre nous manquent de confiance dans notre capacité à prendre des
décisions judicieuses. Mais la sagesse est "plus précieuse que les rubis, et tout ce que
nous pouvons désirer ne peut être comparé à elle (Proverbes 3:15) " , nous devons
donc saisir cette promesse en Jacques et demander avec foi la sagesse, sans douter.
Peinture murale égyptienne antique de la récolte
Yoseph et Yeshua : les soutiens de la vie
"L'homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de
Dieu." (Matthieu 4:4)
Pharaon a donné à Joseph le nom égyptien Zaphénath-paneah , qui, selon certains
érudits, signifie celui qui fournit la nourriture de la vie .
Chose intéressante, Yeshua (Jésus) s'est référé à lui-même comme le pain de vie
( Lechem Chayim en hébreu).
« Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en
moi n'aura jamais soif. (Jean 6:35)
Tout comme Yoseph (Joseph) a fourni la nourriture physique aux gens, les empêchant
ainsi de périr, Yeshua fournit la nourriture spirituelle, afin que tous ceux qui croient en
Lui ne périssent pas, mais aient la vie éternelle !

"Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit
en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle." (Jean 3:16)
Le Nil, le plus long fleuve du monde : Les eaux du Nil étaient reconnues comme une source de
subsistance inépuisable, car ses dépôts de limon provenant du débordement annuel rendaient la
terre suffisamment fertile pour faire prospérer la civilisation égyptienne. Pharaon a appris par
Joseph que Dieu est la source de subsistance de l'Égypte.
Yeshua et Yoseph : identités cachées
"Joseph connaissait ses frères, mais eux ne le connaissaient pas." (Genèse 42:8)
Parce que le nom de Joseph avait été changé en un nom égyptien, son identité hébraïque
a été cachée à ses frères lorsqu'ils sont allés en Égypte pour acheter de la nourriture.
Le nom hébreu du Messie « Yeshua » a également été remplacé par le nom latin païen
Lesous, en anglais Jésus, et d'autres noms dans d'autres langues.
C'est un facteur important qui a empêché le peuple juif de le reconnaître comme son
frère hébreu, Messie et Roi.
Il est troublant de voir comment Yeshua a été retiré de son contexte juif et transformé
en un « Jésus Gentil ». Certaines vidéos d'enfants chrétiens le montrent même en train
de rompre du pain fait avec de la levure à Pâques, au lieu de rompre de la matzo (pain
sans levain) à Pessa'h (Pâque).
De plus, la fête païenne, commercialisée et créée par l'homme de Noël présente un

dispensateur magique de cadeaux, le Père Noël, et un bébé Jésus de style Gentil pour
déplacer la naissance prophétique du Messie.
Joseph et ses frères accueillis par Pharaon , tableau de James Tissot
La plénitude des Gentils
"Je ne veux pas que vous ignoriez ce mystère, frères et sœurs, afin que vous ne soyez
pas vaniteux : Israël a connu un durcissement en partie jusqu'à ce que le nombre total
des Gentils soit entré." (Romains 11:25)
La portion de la Torah de cette semaine pointe vers la destinée prophétique d'Israël.
La transformation de Joseph en « Égyptien » faisait partie du plan de Dieu pour le salut

d'Israël. De même, Yeshua est devenu un Gentil pour les Gentils, afin que le salut
puisse venir à eux, jusqu'à ce que la plénitude des Gentils soit entrée.
Ce petit mot jusqu'à est significatif. Car lorsque ce temps arrivera, l'aveuglement

temporaire qui est arrivé à Israël sera levé et "tout Israël sera sauvé". (Romains 11:15-
16)
Des hommes juifs prient au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem. En tant que mur de
soutènement du Mont du Temple, ce dernier vestige du Temple est considéré comme sacré.
Au moment de la plénitude des Gentils, les frères juifs de Yeshua (près de six millions
ici en Israël, et environ 14 millions dans le monde) Le reconnaîtront comme leur frère et
leur Sauveur.
Bien sûr, personne ne sait quand sera la « plénitude des Gentils », mais les Écritures
nous donnent un indice, et cela a à voir avec Jérusalem :
"Et Jérusalem sera foulée aux pieds par les Gentils jusqu'à ce que les temps des Gentils
soient accomplis." (Luc 21:24)
La ville de Jérusalem est restée sous la domination étrangère des Gentils pendant
environ 2000 ans, jusqu'en 1967.

Même les soldats israéliens les plus endurcis ont été submergés d'émotion par la
signification historique et prophétique du retour de ce dernier vestige du Saint Temple
entre les mains des Juifs, après des siècles de « piétinement par les Gentils ».
Aujourd'hui, le Dôme du Rocher se trouve sur le Mont du Temple, où se trouvaient autrefois les
Premier et Second Temples et où le Troisième Temple sera reconstruit. Cela doit avoir lieu selon
la prophétie, avec le retour de Yeshua le Messie en tant que Messie tant attendu du peuple juif.
Cependant, nous ne sommes toujours pas autorisés à prier sur le Mont du Temple car le
Dôme islamique du Rocher (Mosquée) se dresse là où se trouvait autrefois le Temple de
Jérusalem. Pourtant, selon l'Ecriture, le Temple sera reconstruit.
Nous pouvons être certains que nous vivons une période de transition.
Un voile est levé des deux côtés : les frères juifs commencent à reconnaître Yeshua, et
les frères chrétiens commencent à voir « Jésus » comme le Messie juif hébreu, Yeshua.
La véritable identité de Yeshua est lentement mais sûrement révélée, tout comme la
véritable identité de Joseph a été révélée à ses frères.
Prier au Mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Culpabilité et pardon
"Nous sommes bien coupables vis-à-vis de notre frère..." (Genèse 42:21)
Tout comme les frères de Joseph ont admis leur culpabilité avec un remords et un
repentir sincères, le peuple juif confessera un jour ses péchés et trouvera le pardon divin
en Yeshua.

Prophétie Messianique – Zacharie 12:10
« Et je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem l'Esprit de

grâce et de supplication ; alors ils regarderont vers Moi qu'ils ont percé. Oui, ils
pleureront sur lui comme on pleure sur son fils unique, et pleureront sur lui comme on
pleure sur un premier-né.
Quelle a été la réaction de Joseph à la confession de culpabilité de ses frères ?
Était-il en colère contre eux ? Les a-t-il condamnés ? Non, bien au contraire : il a été
ému aux larmes de compassion et leur a pardonné.
Joseph a essayé de réconforter ses frères, leur assurant que même le mal qu'ils avaient
fait était dans le plan de Dieu pour le salut de nombreuses vies pendant la terrible
famine.
Bien que les actions des frères de Yoseph (de Joseph) semblent impardonnables, Yoseph les a
rassurés sur le fait que leur trahison faisait partie d'un plan plus vaste pour leur salut de la
famine.
De même, le sacrifice de Yeshua pour faire l'expiation de nos péchés était dans la
volonté parfaite de Dieu, afin que 'personne ne périsse, mais se repente et soit sauvé.'
Yeshua, comme Joseph, est disposé à pardonner à tous ceux qui viennent à lui avec un
remords sincère pour leurs péchés.
"Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous
purifier de toute iniquité." (1 Jean 1:9)
Juif ou Gentil – cela n'a pas d'importance, car bien que Yeshoua (Jésus) soit venu en
premier pour les brebis perdues de la Maison d'Israël, Il est également venu pour être
une Lumière pour les Nations. Il est le Messie et le Sauveur de toute l'humanité.

Prier au Kotel (Mur des Lamentations)
« Mais toi, Bethléhem, au pays de Juda, tu n'es pas la moindre parmi les chefs de
Juda ; car de toi sortira un chef qui paîtra mon peuple Israël. (Matthieu 2:6)
Parasha Vayeshev (Et il a vécu) : Dieu est-il vraiment aux

commandes ?
7 décembre 2012 Joseph,
cependant, avait un destin spécial pour gouverner et régner,
comme prédit dans ses rêves prophétiques. Son père devait aussi avoir une certaine
connaissance de cela, car à l'époque patriarcale, les chefs sémitiques portaient des
manteaux de plusieurs couleurs comme insigne de domination.
Parasha Vayeshev (Et il a vécu) : Dieu

est-il vraiment aux commandes ?
Parasha Vayeshev (Et il vécut) 5773
Genèse 37:1–40:23 ; Amos 2 : 6–3 : 8 ; Matthieu 1:1–6, 16–25
"Jacob vivait dans le pays où son père avait séjourné, le pays de Canaan." (Genèse
37:1)
Un homme juif orthodoxe porte le rouleau de la Torah au mur occidental (des lamentations) à
Jérusalem.
La semaine dernière, dans Parasha Vayishlach (Et il envoya) , Jacob a quitté Haran et
est retourné en Terre Sainte après avoir été absent pendant 20 ans. Avant que Jacob ne
traverse le fleuve Jabbok et ne se réconcilie avec son frère Ésaü, il a lutté avec un «
homme » jusqu'au lever du jour. Cet homme a ensuite changé le nom de Jacob en Israël
en disant qu'il avait lutté avec Dieu et l'homme et qu'il avait vaincu.
«Or Israël aimait Joseph plus que tous ses fils, parce qu'il était le fils de sa vieillesse; et
il lui fit une tunique multicolore. (Genèse 37:3)
Cette semaine, Parasha Vayeshev (Et il a vécu) révèle que Jacob a fait preuve de

favoritisme envers Joseph en lui donnant un manteau de plusieurs couleurs, ce qui a
conduit ses frères à le haïr et à comploter pour le tuer.
Joseph, cependant, avait un destin spécial pour gouverner et régner, comme prédit
dans ses rêves prophétiques. Son père devait aussi avoir une certaine connaissance
de cela, car à l'époque patriarcale, les chefs sémitiques portaient des manteaux de
plusieurs couleurs comme insigne de domination.
Jacob, en donnant à Joseph un manteau de plusieurs couleurs, l'a marqué pour la

chefferie des tribus à la mort de son père.
Joseph, cependant, n'a probablement pas usé de sagesse pour s'en « vanter » auprès de
ses frères.

Il semble que Joseph, dans sa fierté et son zèle de jeunesse, ait eu besoin d'une certaine
préparation pour occuper cette position de leadership. Il avait besoin de quelques tours
de plus sur le tour du potier pour effacer certaines de ces aspérités.
Les enfants de Jacob vendent leur frère Joseph , par Konstantin Flavitsky
Dieu est-il au contrôle ?
« Alors Joseph trouva grâce à ses yeux et devint son serviteur personnel ; et il l'établit
sur sa maison, et il lui confia tout ce qu'il possédait. (Genèse 39:4)
L'histoire de Joseph nous rappelle à tous que Dieu est souverain et gouverne les affaires
de l'homme, même pendant les moments de la vie où nous sommes tentés de douter que
Dieu contrôle vraiment.
Lorsque nous sommes engloutis dans la confusion et le chaos, nous pouvons être
totalement dans l'ignorance de la raison pour laquelle des épreuves étranges et ardentes
nous arrivent ; cependant, à travers cette histoire, nous pouvons trouver l'assurance que
Dieu guide nos pas.
Joseph a dû être troublé par les épreuves auxquelles il a dû faire face. Imaginez être jeté
dans une fosse par vos propres frères et vendu comme esclave en Égypte !
Il est passé des sommets du privilège, en tant que fils préféré de Jacob, aux profondeurs
de l'humiliation en un clin d'œil.
"Alors quelques commerçants madianites passèrent, ils le tirèrent et firent sortir Joseph
de la fosse, et le vendirent aux Ismaélites pour vingt sicles d'argent. C'est ainsi qu'ils
emmenèrent Joseph en Égypte. (Genèse 37:28)
Néanmoins, Dieu était avec lui, et Potipher l'a favorisé même s'il n'était qu'un esclave et
l'a nommé surveillant de sa maison (Genèse 39:4) .
Ce rouleau de Torah, amoureusement recouvert d'une belle couverture de Torah à l'aiguille,

repose sur un amud (pupitre) orné d'une nappe bleue. Le bleu et l'écarlate rappellent les
vêtements de service bleus, violets et écarlates utilisés par les prêtres dans le Saint Temple.
Malgré la position élevée de Joseph dans la maison de Potipher en tant que surveillant,
il était toujours un esclave et non un homme libre.
Et juste au moment où il pensait probablement que sa situation ne pouvait pas empirer,

il a résisté aux avances de la femme de Potipher.
A-t-il été récompensé pour avoir fait ce qu'il fallait et pour avoir honoré Dieu ? Était-il
mieux loti ? Plutôt l'inverse! Il a été jeté en prison pour un crime qu'il n'a pas commis et
laissé pourrir année après année lamentable.
« Alors le maître de Joseph le prit et le mit dans la prison, le lieu où les prisonniers du
roi étaient enfermés ; et il était là dans la prison. (Genèse 39:20)
Il est tentant de se demander si Dieu était vraiment à la barre à ce stade de la vie de

Joseph, mais la fin de l'histoire montre que Dieu était définitivement aux commandes.
L'homme juif implore Dieu dans la prière au mur des lamentations à Jérusalem.
Prophètes en formation (PIT)
« Il siégera comme raffineur et purificateur d'argent ; il purifiera les Lévites et les
raffinera comme l'or et l'argent. (Malachie 3:3)
Joseph était un 'prophète en formation' pendant son temps dans le PIT.

Il avait besoin de subir les feux de purification afin d'être raffiné dans un récipient que
Dieu pourrait utiliser.
Nous le voyons dans la vie de nombreux grands personnages de la Bible. David, Moïse

et Yeshua (Jésus) ont tous passé du temps dans ce que nous appelons le désert à se
préparer pour la grande tâche que Dieu avait pour eux, avant d'accomplir leur destinée.
Cela peut également être vrai dans nos propres vies. Nous pouvons avoir un appel
unique de Dieu et un destin spécial qui nécessite un temps de préparation.
Un orfèvre fait fondre l'argent dans un petit creuset.

Certains d'entre nous peuvent se demander : « Qu'est-ce que je fais coincé dans ce PIT ?
Comment des gens si proches de nous, ceux en qui nous avions confiance, pouvaient-ils
nous blesser et nous trahir ?
La réponse est simple. Nous sommes préparés, purifiés, raffinés et préparés pour

gouverner et régner avec Yeshua en tant que rois (melachim) et prêtres (cohanim) dans
Son Royaume.
La Parole de Dieu dit que Yeshua nous baptise avec le Ruach HaKodesh (Esprit Saint)
et avec le feu, alors pourquoi devrions-nous être confondus par la purification et la
préparation qu'il faut pour accomplir notre destin ?
« Je vous baptise d'eau pour le repentir. Mais après moi vient celui qui est plus puissant
que moi, dont je ne suis pas digne de porter les sandales. Il vous baptisera du Saint-
Esprit (Ruach HaKodesh) et du feu. (Matthieu 3:11)
Les rouleaux de la Torah sont méticuleusement écrits à la main. Sur la photo ci-dessus, un scribe
juif élabore soigneusement chaque lettre et chaque mot de la Torah (de la Genèse au
Deutéronome).
Les feux de purification
« N'aie pas peur, car je t'ai racheté ; Je t'ai appelé par ton nom ; tu es à moi… Lorsque tu
marches dans le feu, tu ne seras pas brûlé, la flamme ne t'embrasera pas. (Esaïe 43:1-2)
Si nous nous soumettons aux feux de purification et croyons qu'avec Dieu à nos côtés,
nous ne serons pas brûlés, alors Dieu nous exaltera à sa manière parfaite et au moment
parfait pour accomplir notre destinée.
Bien que le processus de purification puisse être inconfortable et peut-être même

douloureux, il peut être la chose même qui nous libère.
« De tout cela, vous vous réjouissez grandement, bien que maintenant, pendant un petit
moment, vous ayez peut-être eu à souffrir dans toutes sortes d'épreuves. Ceux-ci sont
venus pour que l'authenticité prouvée de votre foi - d'une plus grande valeur que l'or,
qui périt même s'il est raffiné par le feu - puisse entraîner la louange, la gloire et
l'honneur lorsque le Messie Yeshua sera révélé. (1 Pierre 1:6-7)
Shadrach, Meshach et Abednego , par Siméon Salomon
Shadrach, Meshach et Abednego ont également connu des épreuves ardentes. Ils ont
été jetés liés dans la fournaise ardente parce qu'ils ont refusé de se prosterner devant la
statue d'or.
Mais Dieu était fidèle et un quatrième homme a été vu marchant dans le feu avec eux.
Lorsqu'ils sortirent de la fournaise, ils étaient libres : les liens qui les liaient étaient
déliés. Non seulement ils n'étaient pas brûlés, mais ils ne sentaient même pas la
fumée ! (Daniel 3)
Lorsque nous traversons des épreuves ardentes avec Dieu et Yeshoua à nos côtés, nous
allons nous en sortir mieux qu'avant, et si nous restons fidèles, nous n'allons même pas
sentir la fumée !

Les gens ne pourront même pas dire que nous avons traversé quoi que ce soit.
Nous n'allons pas avoir l'air tous battus et épuisés. Les gens vont dire : « Wow ! Vous
avez fière allure ! Qu'avez-vous fait ces derniers temps?" Et nous pouvons répondre : «
Oh, juste passer du temps avec Dieu et Yeshoua. Alléluia!
« Il a dit : 'Regardez ! Je vois quatre hommes qui se promènent dans le feu, non liés et
sains et saufs, et le quatrième ressemble à un fils des dieux. '" (Daniel 3:25)
Élever la Torah au mur occidental (des lamentations) pour que tout le monde puisse le voir
Une comparaison de Yoseph et Yeshua
Un autre bel aspect de l'histoire de Joseph est son message prophétique clair qui pointe
vers le Messie. En fait, les similitudes entre Yoseph (Joseph) et Yeshua (Jésus) sont
frappantes.
Voici quelques-unes de ces similitudes :
 Ils étaient tous les deux bergers des brebis de leur père : « Je suis le bon berger. (Jean
10:11)
 Ils étaient tous les deux les fils bien-aimés de leur père : « Celui-ci est mon fils bien-
aimé en lui, je suis bien content. (Matthieu 3:17)
 Ils ont tous deux été envoyés par leur père à leurs frères : « Je n'ai été envoyé qu'aux
brebis perdues de la maison d'Israël. (Matthieu 15:24)
 Ils étaient tous les deux haïs par leurs frères, rejetés et traités injustement.
Yeshua a été emmené en Égypte par son père, qui a été averti par un ange d'y aller pour sauver
la vie de Yeshua.
 D'autres ont comploté pour leur faire du mal.
 Ils ont été tentés.
 Ils ont été emmenés en Égypte.
 Ils se sont tous les deux fait prendre des robes.
 Ils ont tous deux été vendus pour le prix d'un esclave.
 Ils étaient tous les deux enchaînés.
 Ils ont tous deux été faussement accusés.

 Ils furent tous les deux placés avec deux autres prisonniers, l'un sauvé et l'autre perdu.
 Ils avaient tous les deux 30 ans au début de leur reconnaissance publique.
 Ils étaient tous les deux exaltés après avoir souffert.
 Ils ont tous deux apporté le salut à leur nation Israël.
 Tous deux apportaient du pain au peuple : « Je suis le pain vivant. (Jean 6:51)
 Ils ont tous deux pardonné à ceux qui leur avaient fait du tort : « Père, pardonne-leur.
(Luc 23:34)
Le Peuple Juif prie au Kotel (Mur des Lamentations) parce que c'est un vestige du Saint Temple
qui se dressait autrefois sur le Mont du Temple, l'endroit que Dieu a choisi pour Sa demeure.
 Ce que les hommes leur ont fait, Dieu l'a transformé en bien, même le salut de beaucoup
de gens.
 Ils étaient tous deux considérés comme morts, mais on a découvert plus tard qu'ils étaient
vivants.
 Leurs frères ont juré de ne jamais se prosterner devant eux, mais ils l'ont finalement fait.
 Leurs frères ne les ont pas reconnus au début, mais ont ensuite compris qui ils étaient.
Ces deux derniers points, en particulier, peuvent être considérés sous un jour
prophétique.
Ils nous donnent un tel espoir de ce qui se passera entre Yeshoua et Ses frères, le Peuple
Juif. Tout comme les frères de Joseph se sont moqués de lui et ont juré qu'ils ne se
prosterneraient jamais devant lui, les frères juifs de Yeshua refusent également de
s'incliner devant Yeshua.
L'idée que Yeshua pourrait en fait être le Messie promis est, pour la plupart des Juifs,
encore une notion absurde. Ils rient et se moquent de notre foi ; cependant, un jour,
chaque genou fléchira et chaque langue confessera que Yeshoua est Seigneur.
"... au nom de Yeshoua, tout genou fléchira, dans les cieux, sur la terre et sous la
terre." (Philippiens 2:10)
Joseph reconnu par ses frères , par Léon Pierre Urbain Bourgeois
Et tout comme les frères de Joseph ont fini par reconnaître sa véritable identité, lorsqu'il
a déclaré : « Ani Yosef » (je suis Joseph) , de même le peuple juif, les frères de
Yeshua, le verra-t-il dans la plénitude des temps comme le vrai Messie d'Israël et
sauveur du monde.
Un jour, une grande réconciliation aura lieu, et Il dira à Ses frères juifs : « Ani Yeshua
Hamashiach » (Je suis Yeshua le Messie) . En ce jour-là, le peuple juif le verra tel
qu'il est vraiment.
Les frères de Joseph ne l'ont pas reconnu comme un Égyptien. Il ressemblait à un

Égyptien et il parlait comme un étranger. De même, Yeshoua a été sorti du contexte juif
et présenté au fil des siècles comme un dieu étranger et non juif, ce qui rend presque
impossible pour le peuple juif de le reconnaître ; cependant, le jour viendra où sa
véritable identité sera révélée.
Tout comme les frères de Joseph ont pleuré de chagrin et de peur, le peuple juif le
pleurera en tant que fils unique.
« … ils me regarderont qu'ils ont transpercé. Oui, ils pleureront sur lui comme on pleure
sur son fils unique, et pleureront sur lui comme on pleure sur un premier-né. (Zacharie
12:10)
Parasha Vayishlach (Il Envoya) : Lutte avec Dieu
29 novembre 2012 Lorsque Yaacov apprend que son frère est sur le sentier de la guerre avec
400 hommes armés, il divise sa famille en deux groupes et les envoie en avant à travers le
gué de la rivière Jabbok et reste derrière pour la nuit (Genèse 32:22).
Parasha Vayishlach (Il Envoya) : Lutte

avec Dieu
Parasha Vayishlach (il a envoyé) 5773
Genèse 32: 3–36: 43; Abdias 1:1-21 ; Hébreux 11:11–20
Des hommes et des femmes juifs prient dans des zones séparées du mur occidental (des
lamentations) à Jérusalem.
"Jacob envoya devant lui des messagers à son frère Esaü au pays de Séir, le pays
d'Edom." (Genèse 32:3)
La semaine dernière, dans Parasha Vayeitzei (Et il est parti) , Yaacov (Jacob) a quitté

Beer Sheva pour se rendre à Haran. Sur le chemin de Haran, il s'est arrêté pour dormir
et a vu des anges monter et descendre sur une échelle vers et depuis le ciel. Dieu lui a
promis que la terre sur laquelle il reposait serait donnée à ses descendants.
Dans Parasha de cette semaine, Yaacov décide de retourner en Terre Sainte avec sa
famille et ses biens après un séjour de 20 ans à Haran. Le retour est un acte de foi, de
confiance et d'espoir puisque Yaacov souhaite se réconcilier avec son frère Esaü, qui est
très probablement encore plein de ressentiment que son frère lui ait volé son droit
d'aînesse.
Lorsque Yaacov apprend que son frère est sur le sentier de la guerre avec 400
hommes armés, il divise sa famille en deux groupes et les envoie en avant à travers
le gué de la rivière Jabbok et reste derrière pour la nuit (Genèse 32:22).
C'est ici, de l'autre côté du Jabbok, que Yaacov doit affronter seul ses conflits
personnels et ses peurs. Et c'est ici qu'il rencontre un homme mystérieux (eesh) avec qui
il lutte jusqu'au lever du jour.
« Alors Jacob resta seul, et un homme [eesh] lutta avec lui jusqu'à l'aube. Quand
l'homme a vu qu'il ne pouvait pas le maîtriser, il a touché la douille de la hanche de
Jacob de sorte que sa hanche a été tordue alors qu'il luttait avec l'homme. Alors
l'homme dit : 'Laisse-moi partir, car c'est l'aube.' » (Genèse 32 :24-26)
Rivière Jabbok : L'un des événements les plus célèbres de l'histoire biblique, le changement de
nom de Jacob en Israël, s'est produit près du gué de la rivière Jabbok. Certains pensent que
Yochanan l'immerseur (Jean-Baptiste) s'est peut-être immergé au niveau ou à proximité du gué
du Jabbok.
Lorsque le soleil commence à se lever, cet « homme » touche le creux de la cuisse de
Jacob pour qu'il se disloque et demande à Jacob de le laisser partir. Jacob, néanmoins,
répond en disant: "Je ne te laisserai pas partir tant que tu ne m'auras pas béni." (Genèse
32:27)
En réponse à la lutte de Yaacov, "l'homme" change le nom de Yaacov en Yisrael

(Israël) expliquant qu'il avait "lutté avec Dieu et avec les hommes et qu'il avait
vaincu" (Genèse 32:28) .
Une étude de ce passage dans l'hébreu original révèle plus de sens que ce qui est
apparent dans les traductions anglaises.
À la naissance, Yaacov a reçu un nom dérivé du mot hébreu pour talon (ekev) , car il a

saisi le talon de son frère jumeau Esaü. Il semble qu'il était en retard depuis le début,
cherchant la bénédiction et l'héritage.
Mais après la rencontre de Jacob avec cet « homme », tout son caractère est changé
comme en témoigne son nouveau nom – Yisrael (Israël). Il s'appelait Yisrael parce que
ce mot hébreu partage la même racine (sr) que le mot pour s'efforcer, lutter ou lutter.
Le destin d'Yisrael est de lutter avec Dieu et avec les hommes, mais aussi en fin de
compte, de l'emporter.
Jacob Lutte avec l'Ange , par Gustave Dore
Lutte dans nos propres vies

« C'est pourquoi ne renoncez pas à votre confiance, qui a une grande récompense. Vous
devez endurer, afin qu'après avoir fait la volonté de Dieu, vous puissiez recevoir la
promesse. (Hébreux 10:35-36)
Combien de fois luttons-nous pour les bénédictions de Dieu dans nos vies ?

Cette Parasha (partie de l'Écriture) nous parle de la persévérance et de l'endurance
requises du peuple de Dieu.
Il est tentant, après avoir lutté et lutté pendant ce qui semble être trop long, d'avoir
l'impression que « ça suffit » et de laisser tomber la confiance que les promesses de
Dieu pour nos vies se réaliseront.
Mais nous devons être comme Jacob qui a refusé de lâcher prise jusqu'à ce qu'il reçoive
sa bénédiction.
Lutter pour la bénédiction signifie-t-il constamment s'inquiéter des situations de notre

vie ? Au contraire, cette lutte spirituelle constitue la lutte pour rester dans le repos et la
paix, confiant en Dieu, confiant dans l'accomplissement de Ses promesses.
« En revenant et en vous reposant, vous serez sauvés ; dans le calme et la confiance, tu

auras de la force. (Ésaïe 30:15)
Tout comme Yisrael (Israël), c'est aussi notre destin de marcher en triomphe, que nous
soyons nés descendants d'Abraham ou greffés dans la famille de Dieu par Yeshua
HaMashiach (Jésus le Messie).
Un homme juif orthodoxe prie à l'aide d'un siddour (livre de prières juif). Sur son front se trouve
une petite boîte en cuir appelée tefillin (phylactères) qui contient un rouleau de parchemin inscrit
avec des versets de la Torah.
Face à face avec Dieu
« Alors Jacob appela le lieu Peniel, disant : « C'est parce que j'ai vu Dieu [Elohim] face
à face, et pourtant ma vie a été épargnée. (Genèse 32:30)
Jacob (maintenant appelé Israël) se rend compte qu'il ne s'était pas engagé dans un
match de lutte avec un homme ordinaire, mais que cet homme était divin; par
conséquent, il appelle l'endroit Peniel (face à Dieu) parce qu'il a vu Dieu 'panim el
panim' (face à face) .

Nous comprenons que cet homme avec qui Jacob a lutté était Yeshua (Jésus), qui, selon
Yochanan (Jean) 1:1, était « au commencement ».
Aujourd'hui, Jacob (Israël) lutte toujours avec cet Homme Divin qui est Yeshoua le
Messie.
Le peuple juif (Israël) ne croit pas que le Messie fait partie de l'Unité de Dieu, et à cause
de cela, il lutte avec la croyance que Dieu pourrait apparaître comme le Messie.
Avec ses rues étroites et ses quartiers exigus, la vie quotidienne en Israël peut être un peu
difficile.
C'est dans la nature juive de lutter et de se battre. Nous avons toujours dû nous battre
pour notre existence même, et aujourd'hui en Israël, nous luttons pour repousser nos
voisins arabes musulmans hostiles qui aimeraient détruire cette nation.
La vie quotidienne ici en Israël semble également être un combat. C'est un petit pays
avec des rues étroites et trop de voitures, où deux essaient de se faufiler dans une seule
place de parking, et les voitures se garent sur les trottoirs.
Il y a beaucoup de pression et de tension ici, c'est un mode de vie. Les gens sont

bruyants, et ils semblent se disputer et débattre de tout. Cela, cependant, ce sont des
gens qui luttent avec des gens.
Lutter avec Dieu est différent et cela a aussi un coût. L'homme toucha la hanche de
Jacob et elle était tendue. Par la suite, Jacob a marché en boitant. Il devait maintenant
s'appuyer sur une canne.
Couple orthodoxe le Shabbat à Jérusalem
Dans nos luttes avec Dieu, nous sortons également changés à jamais, avec un «
boitement » notable dans notre marche, après avoir toujours eu besoin de nous appuyer
sur Dieu, et ne nous fiant plus jamais uniquement à notre propre compréhension.

« Faites confiance au Seigneur de tout votre cœur et ne vous appuyez pas sur votre
propre intelligence. » (Proverbes 3:3-5)
Très souvent, lorsque nous traversons des épreuves, nous aspirons à la communion
fraternelle, au réconfort et à la sagesse des autres croyants. Mais il y a des moments où
nous avons besoin d'être seuls avec Dieu.
Pendant le procès de Jacob, il a envoyé ses femmes et ses enfants de l'autre côté du
ruisseau par peur d'une rencontre avec Esaü. Il était complètement seul quand il a
rencontré Dieu.
De même, lorsque nous luttons, c'est souvent juste lui et nous, un à un, face à face.
« Je m'accroche à toi ; ta main droite me soutient. (Psaume 63:8)
Lutte avec qui ?
«Après avoir renvoyé les foules, il monta seul dans les collines pour prier. Quand c'était
le soir, Il était encore là seul. (Matthieu 14:23)
Yeshua (Jésus) a passé beaucoup de temps seul avec Dieu. À une occasion prolongée
alors qu'il cherchait Dieu seul, il est allé dans le désert de Judée pendant 40 jours et
nuits. C'est là qu'il a été tenté.
Les Écritures nous disent que nos matchs de lutte ne sont pas avec la chair et le sang,
mais avec les principautés et les puissances des ténèbres.
« Car nous ne luttons pas contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre
les princes des ténèbres et contre les armées spirituelles de la méchanceté dans les lieux
célestes. » (Éphésiens 6:12)
Jacob aux prises avec l'ange , d'Eugène Delacroix

C'est l'une des raisons pour lesquelles notre combat peut devenir si douloureux : nous ne
savons parfois pas trop avec quoi (ou avec qui) nous nous débattons !
C'était le dilemme de Job : Satan lui causait des ennuis, mais il l'a fait avec la
permission de Dieu. Et sa douleur était aggravée par l'insistance de ses amis sur le fait
qu'il devait avoir péché pour que Dieu le punisse si terriblement. Ils lui ont dit que s'il
confessait seulement son péché caché, tout irait bien.
Bien que Job ait été un homme juste et irréprochable, même aux yeux de Dieu, il a lutté
sur plusieurs fronts—avec Dieu, avec l'homme et avec Satan—et même sa femme !
Si jamais quelqu'un était justifié d'abandonner, cela aurait été Job. Même sa femme
querelleuse et incrédule, parlant au nom de l'ennemi, lui a conseillé d'abandonner et de
mourir.
« Sa femme lui a dit : 'Préservez-vous toujours votre intégrité ? Maudis Dieu et meurs !
» (Job 2 : 9)
Souvent, l'ennemi utilisera nos proches pour nous décourager. Pourtant, Job a continué,
même à travers son chagrin, sa confusion et sa douleur, à rester fermement confiant en
son Dieu.
« Car je sais que mon Rédempteur vit, et qu'il se tiendra enfin sur la terre ; et après que
ma peau sera détruite, ce que je sais, c'est que dans ma chair je verrai Dieu. (Job 19:25-
27)
Job restauré à la prospérité , par Laurent de La Hyre

Se remettre sur pied après avoir été plaqué au sol
« Car l'ennemi a persécuté mon âme ; Il a écrasé ma vie au sol. (Psaume 143:3)
Comment sait-on dans un match de catch quand l'un des adversaires a perdu ?
N'est-ce pas lorsque l'un des lutteurs est cloué au sol et ne peut plus se relever ? De
même, nous n'avons pas perdu si nous devenons fatigués ou découragés, ou même si
nous avons envie d'abandonner, mais seulement si nous ne parvenons pas à nous
relever.
Il y a des moments où l'ennemi nous cloue au tapis.
On ne peut pas nous reprocher de lutter avec Dieu, l'homme ou Satan. Et peu importe
que nous soyons tombés. Nous n'avons pas perdu jusqu'à ce que nous refusions
simplement de nous relever.
« Car si les justes tombent sept fois, ils se relèvent. » (Proverbes 24:16)
Des femmes prient au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.

Dieu peut et va nous relever, nous dépoussiérer et remettre nos pieds sur un roc solide.
"Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent, et relève tous ceux qui sont courbés."
(Psaume 146:14)

C'est par Sa grâce que nous continuons à avancer avec le cri de guerre « Kadima ! (Va
de l'avant!)
Pourquoi devons-nous lutter avec Dieu pour la bénédiction ? Il y a un but rédempteur
dans la lutte.
Sûrement, dans le cas de Jacob, l'homme mystérieux et divin aurait pu maîtriser Jacob
en une fraction de seconde. Mais dans la lutte, la nature de Jacob a été changée pour
hériter des promesses de Dieu. Il n'était pas en forme avant la lutte. De même, nous
devons être entraînés à l'endurance afin de terminer la course qui nous est proposée.
"... courons avec endurance la course qui nous est proposée, regardant à Yeshua,
l'auteur et le finisseur de notre foi...." (Hébreux 12 :1-2)
Le rouleau de la Torah est récupéré de l'arche de protection (armoire en bois) lors d'un service
au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Mettre la lutte en perspective

« Sauvez-moi, je vous prie, de la main de mon frère Ésaü, car je crains qu'il ne vienne
m'attaquer, ainsi que les mères avec leurs enfants. Mais tu as dit : 'Je te ferai prospérer
et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, qui ne se compte pas.' » (Genèse
32 :11-12)
Jacob a lutté toute sa vie.
En tant que jumeau, il est né aux côtés d'un frère jumeau violent et complice, Esaü, qui
s'est battu avec lui pour la bénédiction et le droit d'aînesse. Pour sa propre sécurité, il
s'est enfui de son frère qui a menacé de le tuer pour avoir gagné la bataille.
Plus tard, son beau-père, Laban, a amené Jacob à épouser la fille aînée et l'a contraint à
sept années supplémentaires de travail acharné pour sa femme Rachel.

De plus, Laban a essayé de tromper Jacob sur son salaire à plusieurs reprises.
En tant que père, Jacob a subi le chagrin du viol de sa fille unique Dinah. Et puis, à sa
grande consternation, pour se venger, ses fils Simon et Lévi ont trompé toute la
population masculine de Sichem en les faisant circoncire et les ont tous massacrés
pendant qu'ils se remettaient !
L'épouse bien-aimée de Jacob (Israël), Rachel, est décédée en donnant naissance à

Benjamin, juste avant la mort de son père Isaac.
Comme si cela ne suffisait pas, ses 10 fils aînés ont kidnappé Joseph et ont amené Jacob
à croire que son fils préféré avait été tué par un animal sauvage.
Pourtant, à travers toute la lutte de la vie de Jacob, il n'a jamais abdiqué sa destinée en
Dieu.
Jérusalem, Israël
Lutte avec les problèmes du monde réel
"Ils ne sont pas du monde, comme je n'en suis pas." (Jean 17:16)
Abraham et Isaac ont mené des vies séparées et mises à part. Alors qu'Abraham priait
pour Sodome et Gomorrhe, il ne vivrait pas parmi eux. Son fils Isaac s'éloigna des
Philistins et ne voulut pas se mêler aux habitants du pays.
Mais ce sont Jacob (Israël) et ses enfants, engagés et aux prises avec les vrais problèmes
de la vie communautaire, qui ont été chargés d'établir la nation juive. Jacob a introduit
Dieu dans le monde du commerce, de la politique et de la vie quotidienne.

De même, nous sommes appelés à être dans le monde, mais pas du monde. Nous
suivons une ligne fine et nous inspirons de Yeshua (Jésus).
Yeshua ne s'est pas séparé des gens ordinaires, mais était connu comme un ami des
pécheurs.
Bien que nous luttions et luttions tout au long de notre vie, nous aussi pouvons avoir un
impact en amenant Dieu dans le monde réel dans lequel nous vivons.
Parasha Vayetze (Et il sortit): Anges en voyage
23 novembre 2012 Cette partie de la Torah commence avec Jacob quittant Be'er Sheva
(Beersheba) et s'enfuyant vers Haran, le pays de la famille de sa mère. En chemin, il
s'arrête pour une nuit de sommeil, utilisant une pierre comme oreiller. Dans un rêve, il
voit une échelle allant de la terre au ciel avec les anges de Dieu qui montent et
descendent dessus. Les anges sont d'abord mentionnés dans ce passage comme montant
l'échelle, ce qui peut indiquer qu'ils ont accompagné Jacob tout au long de son voyage.
Parasha Vayetze (Et il sortit): Anges en

voyage
Vayetze (Et il sortit) 5773
Genèse 28:10–32:3 ; Osée 11 : 7–14 : 9 ; Jean 1:19-51
"Jacob a quitté Beer Sheva et est parti pour Haran." (Genèse 28:10)
Levée de la Torah (Hagbah): Lorsque la Torah est sortie de l'arche pour être lue en public, elle
est déroulée de sorte que trois colonnes de l'Écriture soient pleinement visibles. Il est ensuite
levé pour que tous puissent le voir.
La semaine dernière, dans Parasha Toldot, Rebecca et Isaac ont eu des fils jumeaux,
Jacob que Rebecca a favorisé, et Esaü, qu'Isaac a favorisé.
La partie de la Torah de cette semaine commence avec Jacob quittant Beer Sheva
(Beersheba) et s'enfuyant vers Haran, le pays de la famille de sa mère.
En chemin, il s'arrête pour une nuit de sommeil, utilisant une pierre comme
oreiller. Dans un rêve, il voit une échelle allant de la terre au ciel avec les anges de
Dieu qui montent et descendent dessus.
Les anges sont d'abord mentionnés dans ce passage comme montant l'échelle, ce qui
peut indiquer qu'ils ont accompagné Jacob tout au long de son voyage.
Paysage avec le rêve de Jacob , de Michael Willmann
Lorsque nous marchons dans la crainte du Seigneur, nous pouvons nous attendre à ce
que les anges nous protègent du mal.

Nous ne les voyons peut-être pas, mais par la foi, nous pouvons être sûrs que même si
nous sommes sans amis humains pendant le voyage, nous avons des êtres angéliques
invisibles avec nous pour nous protéger et nous aider tout au long du chemin.
Mais le rêve de Jacob ne se termine pas avec les anges ; Dieu lui-même apparaît à Jacob
et s'identifie comme le Seigneur, le Dieu d'Abraham et d'Isaac—le père et le grand-père
de Jacob—puisque c'est à ces deux-là que Dieu a fait la promesse originale.
Maintenant, par promesse divine, l'héritage de l'alliance est transmis à Jacob :
« Je suis l'Éternel, le Dieu de ton père Abraham et le Dieu d'Isaac. Je te donnerai, à toi
et à ta postérité, le pays sur lequel tu es couché. (Genèse 28:13)
Ceux d'entre nous qui sont des descendants de Jacob peuvent revendiquer cette terre
comme notre héritage, non par leur propre volonté, mais par décret divin.
Une synagogue en Israël
Beit El (Bethel): La Maison de Dieu
« Il a eu peur et a dit : 'Comme c'est génial cet endroit ! Ce n'est autre que la maison de
Dieu [ Beit Elohim ] ; ceci est la porte des cieux.'" (Genèse 28:17)
Lorsque Jacob se réveille de son rêve, il marque l'endroit en érigeant la pierre sur
laquelle sa tête reposait. Il appelle le lieu Beit-El (Bethel) , ce qui signifie la Maison de
Dieu (Genèse 28 :19).
Nous pensons généralement à la Maison de Dieu comme un lieu de culte à l'intérieur

d'un bâtiment, mais ici nous voyons que Dieu n'est pas contenu ou limité à des
structures physiques.

Tout lieu peut être rendu sacré par la Présence de Dieu.
Quand Moïse se tint devant le buisson ardent, Dieu lui ordonna d'enlever ses sandales
parce qu'il se tenait sur une terre sainte. Le mot pour saint est kadosh , ce qui signifie
mis à part dans un but spécial.
Tout lieu ou espace mis à part par Dieu et Sa sainte présence peut devenir un « Beit-El »
dans nos vies.
Boîte de Tsédaka (charité) : bien que la Tsédaka soit communément traduite par la charité, elle
est basée sur le mot hébreu tsadik, qui signifie droiture, équité ou justice.
La dîme : la portion sainte
"Alors Jacob fit un vœu, disant: 'Si Dieu est avec moi et veille sur moi pendant ce
voyage... cette pierre que j'ai érigée en colonne sera la maison de Dieu, et de tout ce que
tu me donneras, je le donnerai vous un dixième. '" (Genèse 28: 20-22)
Jacob a fait le vœu de consacrer un dixième au service de Dieu. C'est la première fois
qu'un vœu est mentionné dans la Bible , et il est intéressant de noter que ce vœu de
donner la dîme est une réponse à la provision de Dieu.
Tout don bon et parfait vient d'en haut. Tout ce que nous avons vient de Dieu. Il est
notre véritable source d'approvisionnement – pas l'homme, pas nos compétences ou
notre intelligence, pas notre travail ou nos investissements.
C'est Dieu qui pourvoit à tous nos besoins selon Sa richesse dans le Messie
Yeshua (Philippiens 4:19).
La seule chose qu'Il demande (avec la promesse d'un rendement multiplié) est les 10
premiers pour cent de la prospérité dont Il nous bénit.

Donner la dîme nous protège de la tendance de la chair à la cupidité. Il dit également
que nous reconnaissons Dieu comme notre véritable source et rendons ce qui
est kadosh (saint) - la partie mise de côté de nos finances - qu'il nous a donnée en
premier lieu.
« La dîme de tout ce qui vient de la terre, soit du grain du sol, soit du fruit des arbres, appartient à
l'Éternel ; c'est saint pour l'Éternel. (Lévitique 27:30)
Mais pourquoi un 10ème de nos revenus ? Pourquoi pas 2 % ou 15 % ?
Les nombres sont importants dans le judaïsme, et nous pouvons nous tourner vers
l'histoire de Sodome et Gomorrhe pour un indice.
Quand Abraham a intercédé pour le salut des habitants de Sodome et de Gomorrhe, il

est descendu au nombre 10. Dieu a dit que pour 10, Il retiendrait le destructeur.
Cela fonctionne de la même manière dans nos finances. Pour un dixième de nos

finances, Dieu promet de retenir le destructeur de nos biens matériels.
« 'Apportez toute la dîme dans le grenier, afin qu'il y ait de la nourriture dans ma
maison. Testez-moi en cela, dit le Seigneur tout-puissant, et voyez si je n'ouvrirai pas
les écluses du ciel et ne répandrai pas tant de bénédictions que vous n'aurez pas assez de
place pour cela. '" (Malachie 3:10)
Ceux qui s'engagent à payer la dîme et qui respectent fidèlement leur vœu découvriront
que Dieu est également fidèle pour réprimander le dévoreur pour nous et pour nous
bénir et prospérer en retour.
"Honore l'Éternel de tes possessions et des prémices de tous tes revenus, afin que tes
greniers soient remplis d'abondance et que tes cuves regorgent de vin nouveau."
(Proverbes 3:9-10)
Une ferme en Israël
Le coup de foudre
"Jacob était amoureux de Rachel et a dit: 'Je travaillerai pour toi sept ans en échange de
ta fille cadette Rachel.'" (Genèse 29:18)
Dans Genèse 29 , Jacob rencontre Rachel, et c'est le coup de foudre. Dès que Jacob voit
Rachel, il l'embrasse, élève la voix et pleure, lui disant qu'il est un parent de son père.
Jacob accepte de travailler pour son oncle Laban sept ans en échange de la main de
Rachel en mariage, mais cela ne semble durer que quelques jours, à cause de son grand
amour pour elle.
Cependant, l'intrigue s'épaissit lorsque Laban trompe Jacob pour qu'il épouse sa fille
aînée, Leah, au lieu de Rachel.
Ainsi, jusqu'à aujourd'hui, nous avons une coutume juive qui continue
appelée «bedeken kalah», ce qui signifie la vérification de la mariée.
Avant chaque cérémonie de mariage juif, les hommes font venir le marié pour soulever
le voile de sa future épouse afin qu'il puisse vérifier qu'elle est la bonne épouse et que
personne ne lui a tiré un « Laban ».
Rachel , de William Dyce
Semer et récolter
« Qu'est-ce que tu m'as fait ? Je t'ai servi pour Rachel, n'est-ce pas ? Pourquoi m'as-tu
trompé ? (Genèse 29:25)

Alors que nous pouvons jeter Jacob dans le rôle de la pauvre victime dupe, nous
pouvons également reconnaître qu'une loi spirituelle est en action. Jacob, dont le nom
même peut signifier « un trompeur », a dupé Isaac, son père, en lui faisant croire qu'il
était Ésaü afin qu'il puisse recevoir la bénédiction du premier-né.
Et de la même manière, Laban dupe Jacob en substituant Léa à Rachel lors de la
cérémonie de mariage.
Il semble que Jacob récoltait ce qu'il avait semé. Il a trompé et a été trompé.
Récolte des oranges à Gan-Shmuel, Israël

Nos actions sont comme des graines que nous semons. Aussi sûrement que les pommes
poussent à partir de pépins de pomme, nous récoltons tout ce que nous semons, que ce
soit pour le bien ou pour le mal.
Quoi que nous fassions aux autres, nous récoltons une récolte de cette action. Elle
revient sur nous, que ce soit en bien ou en mal. C'est une loi, la loi de semer et de
récolter.
Yeshua (Jésus) a confirmé cette loi quand Il a dit que comme nous donnons, cela nous
sera donné.
« Donnez et il vous sera donné. Ils en verseront une bonne mesure sur vos genoux,
pressés, secoués et débordants. Car selon votre étalon de mesure, il vous sera mesuré en
retour. (Luc 6:38)
Nous connaissons tous ce principe. Dans le vernaculaire commun, nous disons : « Ce
qui circule, revient.
Si nous distribuons des mensonges, des ruses et des tromperies, cela nous reviendra
d'une manière ou d'une autre ; cependant, si nous donnons de l'amour, de la gentillesse
et de la miséricorde, nous recevrons également ces trésors en retour.
Ahava (amour), une sculpture en acier de Robert Indiana, au jardin d'art du musée d'Israël à
Jérusalem.
Israël et la loi de semer et de récolter
« Le jour de l'Éternel est proche pour toutes les nations. Comme vous l'avez fait, il vous
sera fait; tes actions retomberont sur ta tête. (Abdias 1:15)
La Bible révèle que la loi de semer et de récolter s'applique également à la façon dont
les nations traitent Israël. Dans le premier chapitre d'Abdias, Dieu dit que ce que les
nations font à Israël reviendra sur leur tête.
Ici en Israël, nous savons, alors que nous envoyons nos enfants à l'école, que nous
risquons à nouveau d'être la cible d'attaques de missiles.
Les deux dernières semaines ont été particulièrement terribles. Les terroristes de la
bande de Gaza ont lancé un barrage incessant de missiles contre Israël. La main du
Seigneur était sur nous, et seule une poignée a été tuée. Néanmoins, beaucoup ont été
blessés et beaucoup plus traumatisés.
Une mère israélienne console sa fille après qu'elle a été blessée lors d'une attaque contre Israël.
Il est rarement rapporté dans les nouvelles du monde, mais les missiles sont une réalité
constante dans le sud non loin de Beer Sheva où Jacob a réalisé son rêve.
Les Écritures montrent clairement, cependant, que ceux qui s'opposent au droit du
peuple juif à la Terre d'Israël se positionnent contre le Dieu Tout-Puissant !
Pour ceux d'entre nous qui vivent ici en Terre Sainte, les Écritures sur la protection de
Dieu sont vraiment réconfortantes.

"L'ange du Seigneur campe tout autour de ceux qui le craignent et les
délivre." (Psaume 34:7)
Nous sommes convaincus que Dieu est pour nous dans notre lutte pour rester dans cette
terre qu'il nous a donnée.
« Que dirons-nous alors en réponse à cela ? Si Dieu est pour nous, qui peut être contre
nous ? (Romains 8:31)
Jérusalem
Malédictions générationnelles
« Il ne laisse pas les coupables impunis ; Il châtie les enfants et leurs enfants pour le
péché des pères jusqu'à la troisième et la quatrième génération. (Exode 34:6-7)
Il y a un autre problème qui entre en jeu dans l'histoire de la vie de Jacob : la réalité des
malédictions générationnelles.
À travers les générations de patriarches, il semble y avoir un problème de tromperie.
Nous ne savons pas jusqu'où remonte le péché de tromperie, mais nous savons
qu'Abraham a demandé à Sarah de se présenter comme sa sœur, plutôt que comme sa
femme, afin de sauver sa peau.
Un homme juif orthodoxe prie au mur occidental (mur des lamentations) à Jérusalem.
Dans la génération suivante, nous voyons le même genre de tromperie : le fils
d'Abraham, Isaac, présente sa femme, Rebecca, comme sa sœur également.
Le fils d'Isaac, Jacob, a utilisé la tromperie pour manipuler à ses propres fins. Obéissant
à sa mère, Jacob s'est présenté comme son frère jumeau, Esaü, à son père malvoyant
afin de recevoir la bénédiction du fils premier-né. (Genèse 27:28-29)
Tout comme Isaac et Jacob ont hérité de la bénédiction de leur père, Abraham, ils
semblaient également hériter de certaines de ses tendances pécheresses.
Pourtant, bien que la Parole de Dieu dise que les péchés des pères seront transmis à la
troisième ou à la quatrième génération, elle dit aussi que sa miséricorde s'étend jusqu'à
la millième génération à ceux qui l'aiment et gardent son commandement (Exode
34:7 ) .
Une jeune fille dans un champ de blé dans un kibboutz en Israël.
Où est notre espoir ?
« Sachez donc que le Seigneur votre Dieu est Dieu ; Il est le Dieu fidèle, gardant son
alliance d'amour envers mille générations de ceux qui l'aiment et gardent ses
commandements. (Deutéronome 7:9)
Quel espoir y a-t-il pour nous si notre arbre généalogique n'est pas parfait ?
Et si nos ancêtres n'avaient pas aimé Dieu de tout leur cœur, âme, esprit et force ? Et
s'ils avaient un péché flagrant dans leur vie, et que nous voyons maintenant les mêmes
tendances chez nous ou chez nos enfants ?
Quel espoir avons-nous si nous savons que nous avons, volontairement ou par
ignorance, planté une mauvaise graine qui produira sûrement une moisson d'injustice et
des conséquences indésirables dans nos vies ?

Notre espoir est en Yeshua (Jésus) et dans l'œuvre qu'il a achevée par sa mort et sa
résurrection !
Une couronne d'épines
Lorsque Yeshua a été crucifié, il portait une couronne d'épines sur sa propre tête. Ces
épines étaient le produit de la malédiction résultant de la rébellion pécheresse de
l'homme contre Dieu.
« Maudit soit le sol à cause de toi ; à force de labeur, tu en mangeras tous les jours de ta
vie. Il vous produira des épines et des chardons, et vous mangerez les plantes des
champs. (Genèse 3:17-18)
Mais grâces soient rendues à Dieu car celui qui n'a connu aucun péché est devenu une
malédiction pour nous, afin que les malédictions puissent être brisées dans nos vies et
dans les générations à venir (2 Corinthiens 5:21).
Nous pouvons être reconnaissants que lorsqu'il a porté cette couronne d'épines ( en
hébreu kotzim ) sur son front et accroché à cet arbre (croix), il a brisé le pouvoir de ces
malédictions générationnelles.
"Le Messie nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour

nous, car il est écrit : 'Maudit soit quiconque est pendu au bois.'" (Galates 3:13)
Des femmes prient au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem
Yehudah signifie Louez le Seigneur!
Dans les matriarches de notre foi, nous pouvons également voir des malédictions
générationnelles à l'œuvre, ainsi que l'intervention surnaturelle de Dieu en leur nom.

Rachel et Sarah étaient stériles et elles avaient besoin de l'intervention surnaturelle de
Dieu pour concevoir.
Et tout comme Sarah, Rachel a compliqué la situation en donnant sa servante à son mari
dans le but de produire un enfant, car dans la culture moyen-orientale de cette époque,
la stérilité apportait un chagrin et une honte terribles à une femme.
Rachel a exigé que Jacob lui donne des enfants, même si le problème n'était
évidemment pas avec Jacob, car Leah était extrêmement fertile.
N'est-ce pas juste comme nous, vouloir blâmer quelqu'un d'autre pour nos propres
problèmes ?
Une mère juive porte son enfant sur sa hanche alors qu'elle marche à travers la place du mur
occidental de Jérusalem à Jérusalem.
Dieu a vu que Léa n'était pas aimée par son mari alors il a semblé la récompenser avec
de nombreux enfants.
Pathétiquement, elle pensait à chaque enfant né que peut-être son mari l'aimerait cette
fois (Genèse 29:32).
Finalement, avec la naissance de son dernier fils, elle est allée au-delà de sa douleur et
l'a nommé Yehudah (Judah , ce qui signifie que Dieu doit être loué / remercié) en
disant: "Cette fois, je louerai le Seigneur." (Genèse 29:35)
Leah a finalement appris quelque chose que nous devons tous accepter - qu'en fin de
compte, ce qui est le plus important est notre relation avec le Seigneur, et nous devons
diriger notre attention vers lui et venir à lui avec un cœur reconnaissant, plein de
louanges et d'actions de grâces !
Parasha Toldot (Générations): Libérez le flux des eaux vives et de la
bénédiction
15 novembre 2012 TOLDOT (Générations) Genèse 25:19-28:9 ; Malachie 1:1-

2:7 ; Romains 9: 1-13 "Et ce sont les générations [toldot] d'Isaac [Yitzchak], fils
d'Abraham." (Genèse 25:19) Ce jeune homme lit la Torah en utilisant un yad (pointeur de
la Torah) pour…
Parasha Toldot (Générations): Libérez

le flux des eaux vives et de la
bénédiction
TOLDOT (Générations)
Genèse 25:19-28:9 ; Malachie 1:1-2:7 ; Romains 9:1-13
"Et ce sont les générations [toldot] d'Isaac [Yitzchak], le fils d'Abraham." (Genèse

25:19)

Ce jeune homme lit la Torah en utilisant un yad (pointeur de la Torah) pour garder
sa place dans le passage de l'Écriture.
La semaine dernière, Parasha Chayei Sarah (Vie de Sarah) a commencé avec la mort de
Sarah à 127 ans. Pour un lieu de sépulture, Abraham a acheté la grotte de
Machpelah , bien qu'on lui ait offert le terrain gratuitement.
Parasha Toldot (Générations) commence par une description des générations d'Isaac,

d'Abraham et du fils de Sarah.
Il est intéressant de noter qu'Isaac n'est pas né tant que les noms de sa mère et de son
père n'ont pas été changés de Sarai à Sarah et d' Abram à Abraham . Ce changement
de nom a été accompli avec l'ajout de la lettre hébraïque hey , qui est souvent utilisée
comme forme abrégée du nom de Dieu.
Et ainsi, avec l'inclusion de la puissance surnaturelle et de la présence de Dieu

dans sa vie, Abraham et Sarah ont finalement vu l'accomplissement de la promesse
de Dieu d'un fils.
Nous ne sommes pas différents d'Abraham ou de Sarah. Par nous-mêmes, nous ne

pouvons rien faire (Jean 15:5) . Mais quand Dieu s'en mêle, rien n'est impossible !!

Esaü et Jacob présentés à Isaac , par Benjamin West
Mais ce n'était pas seulement Abraham et Sarah qui avaient des difficultés à concevoir.
Quand Isaac (Yitzchak) a pris Rebecca (Rivkah) comme épouse, il avait 40 ans.
(Quarante est un nombre important dans la Bible – Moïse a conduit le peuple pendant
40 ans dans le désert ; il a plu pendant 40 jours et nuits… la liste est longue.)
Mais Rebecca était stérile.
Ce n'est pas une coïncidence que la femme d'Abraham et la femme d'Isaac aient
eu des difficultés à concevoir, et ce fait même montre la puissance de Dieu dans nos
vies. Non seulement leurs enfants ont été conçus grâce à son intervention surnaturelle,
mais ils ont été mis à part pour accomplir une destinée spéciale.

Un jeune juif porte des téfilines (phylactères) en priant au
mur occidental (des lamentations). À l'intérieur du boîtier royal en argent et or se trouve un rouleau de la
Torah.
Le pouvoir de la prière d'un mari

« Isaac a prié le Seigneur au nom de sa femme, car elle était stérile. Le Seigneur exauça
sa prière et sa femme Rebecca tomba enceinte. (Genèse 25:21)
Pour que Rebecca puisse enfin concevoir, son mari devait venir à Dieu dans la
prière.
Considérant l'accent culturel du Moyen-Orient sur la bénédiction des enfants et la

terrible honte attachée à la stérilité, nous pouvons être tout à fait certains que Rebecca
aurait été à genoux régulièrement priant avec ferveur pour l'intervention de Dieu
quand mois après mois après mois sans grossesse.
Et pourtant, Dieu a choisi de ne pas agir jusqu'à ce que son mari, Isaac, monte à bord et
supplie Dieu au nom de sa femme.
Bien sûr, cela ne veut pas dire que Dieu ne répondra pas à nos demandes si nous
n'avons pas de mari, ou si nos maris ne prient pas pour nous. Pas du tout!
Mais cela encourage définitivement les maris à être fidèles dans leur rôle de
couverture spirituelle et de prière de leur femme.
Souvent, une femme prie et prie pour des changements dans sa famille, son mariage, ses
enfants ou même elle-même - mais rien ne semble se produire. Se pourrait-il que Dieu
attende le mari, en tant que cohen (prêtre) de la maison pour demander au ciel une
réponse ?
Hommes juifs priant au mur occidental (des lamentations)

Destin, dysfonctionnement et rivalité fraternelle
"Et Isaac aimait Esaü parce qu'il mangeait de son gibier; mais Rebecca aimait
Jacob." (Genèse 25:28)
Au cours de sa grossesse, Rebecca a connu une lutte violente dans son ventre. Quand
elle a demandé au Seigneur ce qui se passait là-dedans, il lui a dit que deux nations
( goyim ) et deux peuples ( amim ) étaient dans son ventre.
Dieu a prophétisé que même dès l'utérus, il y aurait une séparation et un

antagonisme mutuel entre les frères. Parlez de rivalité fraternelle!
Dieu a également dit que l'aîné servirait le plus jeune. Esaü est né le premier. Il
était roux ( adom en hébreu) et poilu de partout, ce qui semble préfigurer son futur
amour pour la chasse et l'effusion du sang.
« Or le premier sortit, tout rouge comme un vêtement de poils ; et ils l'appelèrent
Ésaü. (Genèse 25:25)
Le nom Esaü en hébreu signifie « poilu » et est un jeu de mots sur Séir , la région

dans laquelle lui et ses descendants se sont installés (Josué 24 : 4).
Un père et ses enfants marchent ensemble au

mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Jacob (Ya'akov) est né en saisissant le talon d'Esaü (ekev) , une préfiguration, peut-

être, de son désir de saisir le droit d'aînesse de son frère. Le mot hébreu ekev signifie
le talon du pied mais signifie aussi suivre . Ce mot peut aussi avoir la connotation
de tromperie .
Remarquez que les destinées du garçon étaient scellées dans le ventre de sa mère
avant même sa naissance !
Rebecca savait que le deuxième-né de Jacob était le choix de Dieu pour hériter du droit
d'aînesse, même si cette bénédiction va généralement au premier-né.
Peut-être parce que Rebecca connaissait le destin de Jacob, il est devenu son
préféré. C'était un peu un garçon à maman – calme et un peu casanier – un garçon
si facile à aimer pour une mère.
Esaü, cependant, était le favori de son père. Il semblait être l'homme typique, et
naturellement, son père appréciait la venaison qu'Esaü rapportait à la maison après la
chasse.
Plus tard, nous voyons que Jacob, qui aurait dû mieux le savoir, a perpétué ce
dysfonctionnement familial en favorisant Joseph, fils de sa femme bien-aimée, Rachel,
au détriment des fils de Léa. Combien de fois nous voyons les péchés des pères visités
sur les enfants.
Le favoritisme cause des problèmes dans la famille, et nous devons veiller à ne pas
jouer le jeu des favoris dans nos propres familles.

Une vue sur la partie sud de la mer Morte avec les montagnes d'Edom au
loin.
Mépriser le droit d'aînesse

"Et ce sont les générations d'Esaü, le père des Edomites dans la montagne de
Séir." (Genèse 36:9)
Un jour, alors qu'Esaü rentrait des champs, il trouva Jacob en train de préparer
un ragoût de lentilles rouges (adom).
Ésaü était tellement affamé que lorsque Jacob a proposé d'échanger du ragoût
contre le droit d'aînesse d'Ésaü, il a accepté. C'est aussi pourquoi Esaü est
surnommé Edom (rouge) dans les Ecritures.
Esaü, comme certaines personnes aujourd'hui, ne pensait qu'à son désir immédiat (il
avait faim), plutôt que de considérer les conséquences futures de céder à son appétit.
Jacob n'a utilisé aucune manipulation, ruse ou tromperie pour obtenir ce droit
d'aînesse. Sa demande a cependant révélé le caractère volage, charnu et immature
d'Esaü, ce qui le rendait non qualifié et indigne.
Nous apprenons de cela que nous ne pouvons pas laisser nos sentiments et nos appétits
nous gouverner. Nos émotions et nos besoins physiques ne doivent pas devenir nos
maîtres. Sinon, tout comme Ésaü, les chrétiens qui ne parviennent pas à contrôler
leurs appétits n'accompliront probablement pas leurs destinées souhaitées ou
n'hériteront pas du Royaume de Dieu (Galates 5 : 19-21 ; voir aussi Romains 8 : 6).
Ragoût de lentilles : Quand Esaü est rentré affamé, il a accepté d'échanger

son droit d'aînesse contre un copieux bol de ragoût de lentilles que son frère jumeau
Jacob avait préparé.
Famine : pas de match pour la bénédiction de Dieu

"Et il y eut une famine dans le pays..." (Genèse 26:1)
Dans Genèse 26 , quand Isaac se trouva au milieu d'une famine, le Seigneur lui apparut
et l'avertit de ne pas descendre en Égypte, mais de rester sur place et de continuer à faire
confiance à sa provision pour lui et sa famille.
Combien de fois sommes-nous tentés d'abandonner et de passer à autre chose

lorsque nous subissons une « famine » dans notre situation ? Mais nous ne devons
bouger que si Dieu dit de bouger et de rester s'il nous ordonne de rester.
La Bible promet que Dieu est tout à fait capable de subvenir aux besoins en cas de
famine ou de sécheresse lorsque nous continuons à Lui faire confiance :
"Heureux l'homme qui se confie au Seigneur et qui espère dans le Seigneur. Car il sera
comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines près du fleuve, et ne
craindra pas la chaleur; mais sa feuille sera verte, et ne sera pas anxieuse l'année de
la sécheresse, et ne cessera pas de donner du fruit . (Jérémie 17:7, 8)

L'eau est une denrée précieuse en Israël et dans le monde. La photo ci-
dessus montre une oasis verte au milieu d'un désert en Israël.
Parfois, nous devons rester, par la grâce de Dieu, dans un endroit difficile et faire
confiance à Dieu.
Dans le livre de Ruth, le mari de Naomi est parti avec sa famille à Moab pendant
une famine . Lui et ses fils moururent à Moab.
Comparez cela avec Boaz, qui a surmonté la famine dans la Terre Promise. Lorsque

Naomi est revenue en Israël, démunie et amère, elle et sa belle-fille moabite ont trouvé
leur parent rédempteur, Boaz, béni et prospère !

Dans toutes les décisions, qu'il s'agisse d'aller de l'avant ou de rester sur place,
nous devons entendre la voix de Dieu. Croyons-nous que le Ruach HaKodesh
(Saint-Esprit) nous conduit et nous guide alors que nous le cherchons ?
Une rue centrale du quartier ultra-orthodoxe de Jérusalem appelée Mea Shearim.
Semer dans la foi et creuser des puits
"Isaac a semé des récoltes dans ce pays et la même année il a récolté au centuple, parce
que le Seigneur l'a béni." (Genèse 26:12)
Isaac a semé avec foi dans le pays pendant une famine, et le Seigneur l'a béni au
centuple. Il devint un homme très riche et possédant, à tel point que les Philistins
l'enviaient.
Les Philistins se sont battus avec Isaac pour le premier puits, en disant : « L'eau est à
nous.
Isaac appela le nom du premier puits Esek , ce qui signifie querelle ou querelle . Le

mot apparenté, osek (même racine, voyelle différente) signifie oppression,
exploitation, extorsion ; opprimer, subjuguer, extorquer, exploiter ou maltraiter.
Il n'y a rien de plus efficace que les conflits pour mettre un frein à notre paix, à
notre joie et à la libre circulation du Ruach HaKodesh (Saint-Esprit) dans notre
vie. Les conflits et la communication corrompue attristent l'Esprit de
Dieu (Ephésiens 4:29-32).

Alors, comme aujourd'hui, l'antisémitisme est dans une large mesure alimenté par
l'envie de la prospérité dont jouissent de nombreux Juifs parce que Dieu les a
bénis.
Lorsque les Philistins ont bouché tous les puits qu'Abraham, le père d'Isaac, avait
creusés, les serviteurs d'Isaac ont trouvé un autre puits.
Les Philistins se sont également battus pour le deuxième puits, qui a donc été
nommé ' Sitnah ' (haine) . Ce mot est également lié à « satan » , le nom de l'ennemi, de
l'adversaire et de l'accusateur.
Enfin, après s'être éloignés du puits de 'Sitnah' également, un autre puits fut creusé et
cette fois, ils trouvèrent un lieu de shalom, car les Philistins ne combattaient pas avec
eux à ce puits. Et ainsi ils ont appelé l'endroit R'hovot .
Ce nom, également une ville en Israël, vient du mot Rachav , qui signifie large ou

large espace .
"Car maintenant le Seigneur nous a fait un large espace, et nous prospérerons dans le
pays." (Genèse 26:22)
Comme Isaac, le Seigneur nous fera de la place pour que nous puissions être
fructueux, mais nous ne devons pas nous attarder aux puits d' Esek (conflit) et
de Sitnah (haine).
Les conflits et la haine sont des influences polluantes et sont deux des agents les plus
efficaces de Satan pour arrêter l'eau vive qui devrait couler de notre être intérieur.

Porter du fruit : La bénédiction et la faveur surnaturelles de Dieu peuvent

rendre nos vies fructueuses, même au milieu de circonstances difficiles.
Revirement surprenant
« Nous avons clairement vu que le Seigneur était avec vous ; nous avons donc dit : Qu'il
y ait un serment entre nous et vous, et que nous traitions avec vous. (Genèse 26:28)
Une fois qu'Isaac marchait dans la bénédiction surnaturelle et la faveur de Dieu au

milieu d'une famine, les Philistins vinrent le chercher.
Comment ont-ils vu que le Seigneur était avec Isaac ? Ils ont vu la provision et la
bénédiction surnaturelles de Dieu sur sa vie !
Isaac et ses anciens ennemis ont pris part à un festin ensemble, et ils l'ont quitté en
paix (Genèse 26:31).
Isaac était fidèle à semer dans la famine et à s'éloigner des conflits et de la haine. À la
fin, il est venu dans un lieu de paix et de prospérité.
Quelle leçon pour nous ! Nous récolterons une moisson de paix et de bénédiction
lorsque nous serons fidèles à semer en saison et hors saison, et à éviter les conflits et la
haine.
Parasha Chayei Sarah (Vie de Sarah): Quand Dieu appelle
9 novembre 2012 Ainsi, dans cette portion de la Parole de Dieu, nous sommes confrontés au
caractère transitoire de la vie et à notre propre mortalité. Bien que Dieu soit éternel et que
sa Parole soit éternelle, les Écritures comparent en fait notre existence à une fleur ou à un
brin d'herbe.
Parasha Chayei Sarah (Vie de Sarah):

Quand Dieu appelle
Parasha Chayei Sarah (Vie de Sarah) 5773
Genèse 23:1–25:18 ; 1 Rois 1:1-31 ; Matthieu 1:1-17
"Sarah a vécu [Chayei Sarah] jusqu'à l'âge de cent vingt-sept ans. Elle mourut à Kiriath
Arba (c'est-à-dire Hébron) dans le pays de Canaan, et Abraham alla pleurer Sara et
pleurer sur elle. (Genèse 23:1)
Site juif le plus ancien : L'un des biens immobiliers les plus célèbres au monde est la grotte des
patriarches (grotte de Machpelah) dans la ville d'Hébron, dans le sud d'Israël, où Sarah,
Abraham, Isaac, Rebecca, Jacob et Leah sont enterrés.
La semaine dernière, à Parasha Vayeira, Abraham a accueilli des anges qui lui sont
apparus comme des hommes après avoir reçu l'alliance de la circoncision . L'un des
anges lui a annoncé que Sara donnerait naissance à un fils dans un an.
Parasha Chayei Sarah (Vie de Sarah ) commence avec la mort de Sarah à Kiriath

Arba (Hébron) à l'âge de 127 ans et se termine avec la mort d'Abraham à 175
ans. Ainsi, la vie de la grande matriarche et patriarche de notre foi s'achève. fin.
Tous deux sont enterrés dans la grotte de Machpelah (grotte des patriarches) ,

qu'Abraham a achetée comme lieu de sépulture familial aux fils de Heth pour le prix
total de 400 shekels d'argent, même s'il s'était vu offrir le terrain gratuitement.
"Écoutes nous. Tu es un prince puissant parmi nous. Enterrez vos morts dans la
meilleure de nos tombes. Aucun de nous ne vous refusera son tombeau pour enterrer
vos morts. (Genèse 23:6)
La Haftorah (lecture des prophètes) de cette semaine fait écho au thème de la fin d'un
souverain vieillissant d'Israël - l'un des plus grands hommes de Dieu de tous les temps,
l'homme selon le cœur de Dieu - le roi David.
« Le roi David était maintenant vieux, avancé en âge ; et bien qu'ils l'aient couvert de
draps, il n'a jamais eu chaud. (1 Rois 1:1)
L'Écriture nous compare à l'herbe, aux fleurs et à la vapeur.

Ainsi, dans cette portion de la Parole de Dieu, nous sommes confrontés au caractère
transitoire de la vie et à notre propre mortalité.
Bien que Dieu soit éternel et que sa Parole soit éternelle, les Écritures comparent en fait
notre existence à une fleur ou à un brin d'herbe.
"Tous les hommes sont comme l'herbe... L'herbe se dessèche et la fleur se fane, mais la
parole de notre Dieu demeure éternellement." (Esaïe 40:6,8; voir aussi 1 Pierre 1:24)
Cela nous compare également à une vapeur dans le vent qui est ici aujourd'hui et qui
s'en va demain.
"Vous n'êtes qu'une vapeur qui apparaît pendant un petit moment puis disparaît."
(Jacques 4:14)
Chayei Sarah rappelle à chacun de nous que notre bref séjour sur cette terre touchera à
sa fin (Ecclésiaste 3 :1-2).
"Alors apprends-nous à compter nos jours afin que nous puissions avoir un cœur de
sagesse." (Psaume 90:12)
Un père juif prie avec son fils au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
La mort et la vie éternelle

"Mais Dieu rachètera mon âme de la puissance de la tombe, car il me recevra."
(Psaume 49:15)
Ce n'est que lorsque nous sommes confrontés à la certitude de la mort physique que
nous pouvons être réconfortés par la vérité que le ciel est notre véritable maison. Nous
ne faisons que traverser ce monde déchu en tant que pèlerins et étrangers.
Et tandis que nos ancêtres mangeaient la manne dans le désert mais mouraient quand
même, Yeshoua (Jésus) a dit qu'il était "le pain qui descend du ciel, que n'importe qui
peut manger et ne pas mourir". (Jean 6:50)
Il s'est audacieusement proclamé ' Lechem Chayim ' (Pain de Vie) et a promis que

quiconque mangerait ce pain vivrait éternellement (Jean 6:58) !
Servir du pain dans une boulangerie en Israël

Dieu nous a promis que quiconque croit en Son Fils Yeshoua ne périra jamais mais aura
la vie éternelle (Jean 3 :16). Tout comme le tombeau n'a pas pu contenir le Fils de
Dieu, nous serons aussi ressuscités en Lui pour une nouvelle vie.
Quelle révélation glorieuse et libératrice – que la mort a perdu son aiguillon !

« Oh mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? (1 Corinthiens 15:55)
C'est notre espérance et notre assurance de la Parole de Dieu qui nous enlève la peur de
la mort.
Une citation d'un film donne à juste titre une autre tournure à la mort. Dans Tuck
Everlasting , un personnage encourage un autre à dire : « Ne craignez pas la mort, mais
plutôt la vie non vécue.

Malgré la réalité de la mort, ou à cause d'elle, nous devons embrasser la vie et la vivre
pleinement, de manière significative et avec joie au mieux de nos capacités.
Rebecca au puits , Giovanni Antonio Pellegrini
Mariée hors de Babylone
"... l'ornement toujours brillant d'un esprit doux et calme, qui est d'un grand prix aux
yeux de Dieu." (1 Pierre 3:4)
Dans cette Parasha, Abraham s'engage à trouver une épouse convenable pour son fils,
Isaac. Il envoie sa servante en mission pour la retrouver parmi ses proches.
Abraham fit jurer à son serviteur par le Seigneur Dieu du ciel et de la terre qu'il ne
prendrait pas d'épouse pour Isaac parmi les Cananéens, qui avaient été maudits par Noé
(voir Parasha Noach).
Le serviteur d'Abraham a trouvé Rivkah (hébreu pour Rebecca) à Babylone

(Mésopotamie - ville de Nahor), l'endroit que Dieu avait appelé Abraham à quitter.
Mariée juive israélienne

Il pria Dieu pour que l'épouse d'Isaac lui soit révélée en lui fournissant de l'eau et aussi,
de sa propre initiative, ses chameaux. Imaginez le temps et les efforts qu'il a fallu pour
tirer suffisamment d'eau du puits pour étancher la soif de dix chameaux !
"Un homme juste se soucie des besoins de son animal, mais les actes les plus gentils des
méchants sont cruels." (Proverbes 12:10)
La mariée se révèle à travers sa compassion et sa gentillesse, en particulier envers les
animaux, les faibles et les sans défense dans la vie et par la diligence et la volonté de
« faire un effort supplémentaire ».
La beauté physique extérieure de Rivkah reflète sa beauté intérieure et son

caractère. C'est cet esprit doux et tranquille qui est précieux aux yeux de Dieu (1 Pierre
3:4).
Rivkah révèle également qu'elle est la seule par sa volonté de suivre le serviteur
d'Abraham hors de Babylone en territoire inconnu afin d'épouser Isaac.
On lui demande : « Irez-vous avec cet homme ? Elle répond : « J'irai ».
Rivkah ne recule pas devant la peur, mais elle est audacieuse et courageuse. Elle
s'efforce d'apporter du réconfort aux autres par son amour et son bon caractère.
Israélien debout sur le Golan sous les panneaux indiquant Jérusalem, Tibériade (mer de Galilée),
Bagdad et Damas.
Chaque disciple de Yeshua doit décider dans son propre cœur s'il est prêt à suivre le
Messie et à se soumettre à aller là où le Ruach HaKodesh (Saint-Esprit) le conduit au
quotidien.
Parfois, le Saint-Esprit nous fera sortir de notre zone de confort, de notre maison
familière, et nous demandera de le suivre jusqu'à un endroit qu'il nous montrera.
Nous ne voyons pas toujours l'ensemble du plan ou la vue d'ensemble, et cela peut être
effrayant.
Mais rappelez-vous, nous ne voyageons pas seuls. Dieu promet d'être avec nous partout
où nous allons ; Il nous soutient et Il ne nous quittera ni ne nous abandonnera jamais.

Nous devons nous efforcer d'incarner la diligence, le cœur de serviteur, la beauté, la
pureté, la volonté, la gentillesse, le courage et la foi de Rivkah, afin d'être l'Épouse du
Messie que le Seigneur attend.
Des vies qui comptent
"La fin d'une affaire vaut mieux que son début." (Ecclésiaste 7:8)
Pour le peuple juif, le jour de la mort est plus important que le jour de la naissance.
Nous nous souvenons de l'anniversaire de la mort d'un être cher avec une bougie
allumée et des prières spéciales récitées sur la sainteté de Dieu appelée Kaddish.
Alors que le Kaddish est communément appelé la «prière du deuil», les mots ne
concernent pas réellement la mort ou le deuil. Au lieu de cela, ils
sont une proclamation publique de la grandeur de Dieu. Même dans l'angoisse de la
perte d'un être cher, nous pouvons nous élever au-dessus de nos circonstances en offrant
des louanges à Dieu pour qui Il est.
Le livre de prières juif ouvert au Kaddish de l'endeuillé
Quand nous naissons, toute notre vie est devant nous comme les pages blanches d'un
livre. Mais quand nous mourons, l'histoire de notre vie est écrite et se termine.
À la mort, nous voyons si notre vie comptait ou non pour quelque chose.
Il est intéressant de réaliser que même si nous connaissons l'heure de la mort de

Yeshoua (Pessah/Pâque), nous ne pouvons pas être sûrs de l'heure de sa naissance. Cette
question a été la source d'une certaine controverse.

Alors que la plupart des chrétiens célèbrent l'anniversaire de Yeshoua (Jésus) le 25
décembre, de nombreux érudits bibliques placent l'heure de la naissance de Yeshoua à
l'automne, probablement à Souccot (la Fête des Tabernacles).
Laisser un héritage
"Regardez donc attentivement comment vous marchez, non pas comme imprudent mais
comme sage, en faisant le meilleur usage du temps, car les jours sont
mauvais." (Éphésiens 5:5-16)
Comme il est de coutume, cet homme juif orthodoxe place une pierre sur une tombe alors qu'il
visite une tombe dans un ancien cimetière juif de Jérusalem.
Les vies d'Abraham et de Sarah ont illustré l'amour et la dévotion envers Dieu, l'un pour
l'autre et pour leur prochain.
La vie du roi David a illustré l'amour de Dieu, l'ambition soumise et bien plus encore.
Les histoires du décès de Sarah, Abraham et David devraient nous amener à réfléchir
attentivement à nos propres vies.
Que laisserons-nous en héritage ? Chacun de nous veut savoir que nous avons fait une
différence d'une manière ou d'une autre et que notre vie a compté pour quelque chose de
positif et de bon.
Néanmoins, trop souvent, nous sommes tellement pris dans la myriade de soucis et de
préoccupations de la vie quotidienne que nous ne parvenons pas à nous demander si
nous accomplissons notre destinée donnée par Dieu. Vivons-nous intentionnellement et
avec un but ?
Une famille célèbre près du mur occidental (des lamentations) à Jérusalem après que ce garçon
de 13 ans est devenu un Fils du Commandement lors de sa Bar Mitzvah.
La vie n'est pas une répétition générale. Nous devrions tirer le meilleur parti du don de
la vie chaque jour.
Mais nous ne devons pas non plus manquer d'équilibre. Certains d'entre nous vivent des
vies vides et insatisfaisantes, sans direction ni objectif, et manquent complètement
d'accomplir notre destinée donnée par Dieu.
D'autres sont tellement axés sur les objectifs et les réalisations qu'ils passent à côté de ce
qui est vraiment le plus important : aimer Dieu et aimer les gens.
Quoi que nous fassions au cours de notre vie, puisse-t-il apporter honneur et gloire à
Dieu et à Son Royaume.
Une chose que nous pouvons tous faire est de continuer à soutenir le projet biblique de
la prophétie messianique qui fait une différence maintenant, de notre vivant, et aussi
pour l'éternité.
Parasha Vayera (Et il est apparu): Pour l'amour de dix
2 novembre 2012 Les
rabbins pensent que cette visite du Seigneur s'est produite alors
qu'Abraham était en convalescence après sa circoncision à 99 ans.
Parasha Vayera (Et il est apparu): Pour

l'amour de dix
Vayera (et il apparut) 5773
Genèse 18 : 1–22 : 24 ; 2 Rois 4:1-37 ; Luc 1:26–38, 24:36–53
"Le Seigneur est apparu à Abraham près des grands arbres de Mamré alors qu'il était
assis à l'entrée de sa tente dans la chaleur du jour." (Genèse 18:1)
Abraham et les trois anges , de James Tissot
La semaine dernière, dans Parasha Lech Lecha (Allez !), Dieu a ordonné à Abraham de
quitter son pays natal et d'aller dans le pays qu'il avait promis.
Parasha Vayera s'ouvre avec le Seigneur apparaissant à Abraham alors qu'il était
assis à la porte de sa tente dans la chaleur du jour.
Les rabbins pensent que cette visite du Seigneur s'est produite alors qu'Abraham était en
convalescence après sa circoncision à 99 ans.
Il est évident par sa réaction en voyant trois hommes inconnus s'approcher de lui
qu'Abraham se réjouit d'offrir l'hospitalité à ces étrangers. Même si Abraham ne savait
pas qui étaient ces étrangers, il leur a donné le meilleur de lui-même !
La Parole de Dieu promet qu'à mesure que nous donnons, il nous sera donné en bonne
mesure.
Lorsque nous bénissons les autres, nous plantons des graines de bénédiction qui
reviendront dans nos propres vies.

"L'âme qui bénit s'engraisse [s'enrichit], et celui qui arrose [satisfait, rafraîchit] sera
aussi arrosé [satisfait, rafraîchi] lui-même." (Proverbes 11:25)
Jeune homme juif priant au mur occidental (mur des lamentations) à Jérusalem.
L'hospitalité semble devenir un art perdu dans certaines cultures, en particulier en
Occident, où le rythme de vie ne se prête pas facilement à prendre du temps pour tout ce
qui est impliqué dans les soins aux personnes dans nos maisons.
La culture ici en Israël est celle dans laquelle les gens peuvent venir à tout moment, et
vous devez être prêt à leur offrir l'hospitalité. C'est une évidence dans cette société.
Même le Brit Chadashah (Nouveau Testament) nous encourage à faire preuve

d'hospitalité envers les étrangers : « Soyez hospitaliers les uns envers les autres sans
grogner. (1 Pierre 4:9)
Nous pourrions même divertir les anges sans le savoir !
Le livre des Hébreux nous exhorte à « Que l'amour fraternel continue. Ne négligez pas
de montrer l'hospitalité aux étrangers, car par cela certains ont amusé des anges sans le
savoir. (Hébreux 13 :1-2)
Et en fait, les trois hommes qu'Abraham a reçus étaient des anges. Bien que le mot
utilisé en hébreu soit anashim (hommes) , il ressort clairement du contexte que deux
sont des anges et un est le Seigneur.
Le mur occidental (des lamentations) est situé au pied du côté ouest du mont du Temple, sur
lequel se dressait le temple sacré à l'époque de Yeshoua (Jésus).
Lois alimentaires rabbiniques extra-bibliques
« Il apporta alors du lait caillé et du lait et le veau qui avait été préparé, et les plaça
devant eux. Pendant qu'ils mangeaient, il se tenait près d'eux sous un arbre.'" (Genèse
18:8)
Il est intéressant de noter dans Parasha Vayera que la nourriture qu'Abraham et Sarah
ont préparée - du pain, du lait caillé, du lait et un veau - semblait être mangée ensemble
au même repas (Genèse 18: 8).
Quiconque connaît les traditions rabbiniques orthodoxes d'aujourd'hui sait qu'une

séparation des produits laitiers et carnés est prescrite. Ceci, bien sûr, est basé sur le
commandement de Deutéronome 14 :21 : « Ne faites pas cuire un chevreau dans le lait
de sa mère. »
Sarah et Abraham accueillant trois anges , la Providence Lithograph Company
Cette séparation est une tradition extra-biblique que les juifs pratiquants suivent comme
un moyen d'empêcher que le commandement réel ne soit enfreint.
Pour cette raison, dans les restaurants casher en Israël et dans le monde, la viande et les
produits laitiers sont strictement séparés, au point que certains restaurants juifs ne
servent aucun produit laitier, et certains ne servent pas de viande.
Mais ici, nous lisons que même Abraham et le Seigneur lui-même, ainsi que les anges,
ont mangé du lait et de la viande ensemble !
La séparation du lait et de la viande n'est que l'une des centaines de traditions extra-
bibliques ou de règles artificielles (appelées Halakhah) auxquelles de nombreux Juifs
croient qu'ils doivent obéir.
Bien sûr, les rabbins diront (selon celui avec qui vous parlez) qu'Abraham a attendu
quatre heures, deux heures ou 30 minutes entre le service du lait et de la
viande. Pourtant, l'Écriture est muette sur ce point.
Yeshua (Jésus) a enseigné contre les traditions suivantes qui contredisent la parole de
Dieu ou nous amèneraient à lui désobéir.

Néanmoins, il a vraisemblablement gardé cette tradition particulière, car elle ne
contredit pas la Parole de Dieu, et le fait de ne pas suivre cette tradition l'aurait mis à
part d'une manière tout à fait défavorable, rendant difficile pour les gens de le recevoir.
Les jeunes juifs juste à l'intérieur de la porte de Jaffa à Jérusalem
Mo'adim - Les temps fixés par Dieu et les promesses tenues
« Est-ce que quelque chose est trop dur pour le Seigneur ? Je reviendrai vers vous à
l'heure fixée (mo'ed) l'année prochaine et Sara aura un fils. (Genèse 18:14)
Après avoir partagé un repas avec Abraham, l'ange fit une promesse scandaleuse à
Abraham et Sarah : l'année prochaine, à l' heure fixée ( mo'ed ) , ils auraient un fils.
Le mot mo'ed (ou mo'adim au pluriel) est utilisé pour décrire les temps de fête et de

commémoration fixés dans Lévitique 23 . En anglais, ces temps sont vaguement
traduits par « fêtes du Seigneur », mais c'est une mauvaise traduction puisque l'on est en
fait un jeûne.
Les mo'adim sont des moments spéciaux que Dieu a choisis ou désignés dans un but
précis. Dans ce cas, ce but est l'accomplissement de la promesse de Dieu de donner un
fils à Abraham et Sarah.
La première réaction de Sarah à cette promesse a été de rire d'elle-même parce qu'elle
était bien au-delà de l'âge de procréer.
À cela, Dieu a répondu : « Y a-t-il quelque chose de trop difficile pour le Seigneur ?
(Genèse 18:14)
Il peut y avoir des promesses que nous avons reçues du Seigneur qui semblent peut-être
impossibles ; cependant, nous devrions être encouragés par les paroles de Yeshua qui
nous a rappelé : « Tout est possible à celui qui croit. (Marc 9:23)
La naissance d'Isaac et la naissance de Yeshua ont eu lieu à des moments fixes (mo'adim).
Dans le Brit Chadashah (Nouveau Testament), nous voyons un autre moment
mo'ed ou set important.
Un ange est venu vers une jeune femme juive nommée Miryam (Marie) pour lui dire
qu'elle concevrait sans avoir connu un homme intimement, par la puissance du Ruach
HaKodesh (Saint-Esprit). De plus, son fils s'appellerait Yeshua (le salut), et il régnerait
éternellement sur la maison de Jacob depuis le trône de son père David.
Bien que cela puisse sembler en dehors du domaine du possible, l'ange a dit à Miryam
que "rien n'est impossible à Dieu". (Luc 1:37)
Le même Dieu qui a séparé la mer Rouge peut vraiment tracer un chemin là où il n'y a
pas de chemin, si seulement nous croyons. Mais cela doit arriver à sa manière et en son
temps, pas à notre manière selon notre emploi du temps. Notre travail consiste à
attendre dans l'espoir, la foi et l'attente jusqu'à ce que l'heure fixée (mo'ed) arrive.
Et nous pouvons aussi attendre avec impatience un autre moment déterminé (mo'ed) où
Dieu – qui a permis qu'un aveuglement temporaire s'abatte sur Son Peuple Juif afin que
la plénitude des Gentils puisse entrer – supprimera cet aveuglement. Alors tout Israël
sera sauvé. Comme nous attendons ce jour !
La personne qui lit le rouleau de la Torah suit avec un pointeur magnifiquement conçu appelé
yad, qui signifie main.
Le Minyan : Pour l'amour de dix
« Que le Seigneur ne se fâche pas, mais laissez-moi parler encore une fois. Et s'il n'y en
avait que dix ? Il répondit : A cause de dix, je ne le détruirai pas. (Genèse 18:32)
Le nom Abraham signifie père exalté ou père des nations .

En effet, nous voyons sa compassion s'étendre au-delà de sa propre famille lorsqu'il a
plaidé pour les habitants de Sodome et Gomorrhe de la même manière qu'un père
plaiderait pour ses enfants.
Abraham a supplié Dieu, lui demandant de ne pas les détruire si 50 hommes justes s'y
trouvaient. Mais quand 50 n'ont pas pu être trouvés, il a adressé une pétition au nom de
40, puis 30, puis 20, et enfin 10.
Dieu a promis à Abraham qu'à cause de 10 justes, il ne détruirait pas Sodome.
C'est pourquoi un minimum de 10 hommes juifs, appelés minyan , doivent être réunis

pour tenir des services religieux (prière) dans la synagogue.
En attendant l'arrivée du dixième homme : Cette photo d'une exposition au Musée de la diaspora
à Tel-Aviv représente un groupe de Juifs attendant le dixième homme pour un minyan afin que la
prière puisse commencer.
Dix est un nombre important correspondant à la dixième lettre hébraïque yud , qui était
à l'origine le mot yad , signifiant main .
Nous voyons ce mot déjà utilisé assez souvent dans les Écritures de manière
métaphorique pour désigner la main de Dieu - Sa main de pouvoir, d'autorité et
d'alliance (1 Chroniques 29 : 12 ; Ésaïe 59 : 1 ; Exode 13 : 3-16 ; Nombres 33 : 3 ;
Psaume 37:24, etc.).
Le nombre 10 est également significatif dans la dîme. Un dixième de ce que nos champs
produisent doit être mis de côté pour le Seigneur (Deutéronome 14:22). De plus,
chaque dixième animal du troupeau appartient au Seigneur (Lévitique 27:32).
Pour dix, un dixième de nos revenus, Dieu promet de réprimander le dévoreur en notre
nom. Il ne permettra pas la destruction de nos biens matériels pour un
dixième (Malachie 3 :6-17).
"Toute la dîme du gros bétail et du petit bétail - chaque dixième animal qui passe sous la verge
du berger - sera consacrée à l'Éternel." (Lévitique 27:32)
La dépravation de Sodome
« Alors l'Éternel fit pleuvoir du soufre ardent sur Sodome et Gomorrhe, de la part de
l'Éternel des cieux. Ainsi, il renversa ces villes et toute la plaine, y compris tous ceux
qui vivaient dans les villes. (Genèse 19:24-25)
Puisque même 10 hommes justes n'ont pas pu être trouvés à Sodome, Dieu a poursuivi
ses plans pour détruire les villes méchantes de Sodome et Gomorrhe.
Deux des hommes, des anges déguisés, qui ont rendu visite à Abraham sont descendus à
Sodome pour faire sortir Lot et sa famille.
Chez Lot, nous voyons aussi le trait de l'hospitalité, car il a insisté pour que ces
étrangers passent la nuit avec lui plutôt que sur la place (Genèse 19 :1-3).
Cette partie de l'Écriture confronte directement le péché d'homosexualité.
Bien que pratiquement accepté comme un « mode de vie alternatif » de nos jours, la
Bible est claire que c'est une abomination pour Dieu.
Les hommes de Sodome ont pratiqué cette dépravation et ont demandé à Lot d'envoyer
les «hommes» à l'extérieur afin qu'ils puissent avoir des relations perverties avec
eux (Genèse 19: 4).
Nous sommes horrifiés de lire que Lot a plutôt proposé d'envoyer ses filles à ces
hommes plutôt que de mettre en danger ses invités qui étaient des étrangers.
La Destruction de Sodome et Gomorrhe , de John Martin

De toute évidence, Sodome avait infecté Lot plutôt que Lot affectant Sodome.
Nous devons faire très attention à l'environnement dans lequel nous choisissons
d'habiter. Lot avait une maison alors qu'Abraham n'avait qu'une tente ; cependant, c'est
la tente fragile mais juste d'Abraham qui a duré et la maison solide de Lot à Sodome qui
a été détruite.
C'est une image si claire de la vérité que "Si le Seigneur ne bâtit une maison, c'est en
vain que travaillent ceux qui la bâtissent." (Psaume 127:1)
On voit plus tard que les filles de Lots commettent un inceste avec leur père pour
s'imprégner de lui ; elles étaient de vraies filles de Sodome. Pas étonnant, étant donné
qu'ils avaient été élevés dans un endroit aussi mauvais.
Où élevons-nous nos enfants ? Que le Saint-Esprit nous donne la sagesse et nous

conduise et nous guide vers un bon endroit pour former nos enfants dans les voies de la
justice.
Lot quittant Sodome : gravure sur bois de la Chronique de Nuremberg, 1493

Lot a hésité à quitter Sodome, même s'il savait qu'elle allait être détruite. Les anges
s'emparèrent de lui, de sa femme et de ses filles, et les firent sortir de la
ville. Incroyablement, les anges ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire tant qu'ils n'étaient
pas à une distance de sécurité.
"'Mais dépêche-toi! Fuis-y, car je ne peux rien faire jusqu'à ce que tu y sois arrivé. (Cela
explique pourquoi ce village était connu sous le nom de Tsoar, ce qui signifie 'petit
endroit.') » (Genèse 19:22)
Puissions-nous être obéissants pour suivre la direction du Saint-Esprit et ne pas résister

ou retarder, car tout le ciel peut attendre de nous que nous accomplissions la volonté de
Dieu dans certaines circonstances.
Une fois que Lot est venu à Tsoar, le Seigneur a détruit les villes de Sodome et
Gomorrhe avec du soufre et du feu qu'il a envoyé du ciel.
Nous ne pouvons pas considérer toutes les « catastrophes naturelles » qui frappent les
villes et les régions comme simplement cela : des catastrophes naturelles. Car Dieu est
Seigneur des cieux et de la terre ; Il contrôle même les conditions météorologiques et Il
jugera les méchants s'ils ne se repentent pas. Nous devons avertir les gens de se repentir
même s'ils rient et se moquent de nous, tout comme les gendres de Lot.
Cet affleurement dans les montagnes près de la mer Morte s'appelle la femme de Lot.
Oubliez les choses d'autrefois
"Mais la femme de Lot a regardé en arrière, et elle est devenue une statue de sel."
(Genèse 19:26)
"Souviens-toi de la femme de Lot." (Luc 17:32 )
La femme de Lot, au mépris des paroles de l'ange, regarda en arrière vers Sodome et
Gomorrhe et, par conséquent, devint une colonne de sel (Genèse 19 :26).
Lorsque vous conduisez vers la mer Morte, il y a encore un pilier qui s'appelle "la
femme de Lot". Cela nous rappelle à tous que lorsque Dieu nous fait sortir d'un endroit,
nous devons attendre avec impatience la nouvelle chose qu'il fait dans nos vies et ne pas
regarder en arrière l'endroit que nous avons quitté, de peur d'être paralysé.
Il est difficile d'avancer si nous continuons à regarder dans le rétroviseur.
La Parole de Dieu dit d'oublier les choses anciennes et de se concentrer sur la nouvelle
chose que Dieu fait. (Ésaïe 43:18)
Père et enfant au mur occidental (mur des lamentations).

Plus loin dans cette partie de la Torah, nous lisons que Sarah conçoit et enfante un fils à
Abraham au « temps fixé » ( mo'ed ) dont Dieu avait parlé (Genèse 21 :1-3) .
Bien qu'ils aient dû attendre un certain temps pour que la promesse s'accomplisse, elle
s'est accomplie au moment fixé par Dieu. Il rend toute chose belle en son temps. Allons-
nous attendre patiemment et avec foi que Dieu accomplisse ses promesses dans nos vies
?
Ne vacillons pas dans la foi ou n'annulons pas les promesses par l'incrédulité, mais
soyons pleinement convaincus, comme l'était Abraham, que Dieu réalisera Ses
promesses, même celles qui semblent non seulement improbables mais absurdes, en
Son temps désigné.
« Il n'a pas vacillé devant la promesse de Dieu par incrédulité ; mais il a été fortifié dans
la foi, rendant gloire à Dieu et étant pleinement convaincu que ce qu'il avait promis, il
était aussi capable de l'accomplir. (Romains 4:20-21)
Parasha Lech Lecha (Allez de l'avant !) : Quitter la maison pour rentrer

à la maison
26 octobre 2012 Lech Lecha, traduit grossièrement par "Allez !" ou "Partez !" ou "Allez",
porte l'un des messages les plus passionnants de la Bible - l'appel de Dieu à son peuple à
l'aliyah (littéralement monter ou monter) - à quitter le pays, la famille et la maison et à se
rendre en Terre promise.
Parasha Lech Lecha (Allez de

l'avant !) : Quitter la maison pour rentrer
à la maison
Parasha Lech Lecha (Allez de l'avant !) 5773
Genèse 12 : 1–17 : 27 ; Esaïe 40:27–41:16 ; Romains 4 :1-25
"L'Éternel avait dit à Abram : 'Va [lech lecha] de ton pays, de ton peuple et de la maison
de ton père, vers le pays que je te montrerai.'" (Genèse 12:1)
La Caravane d'Abraham , de James Tissot

La semaine dernière, dans Parasha Noach (Noé), Dieu a demandé à Noé de construire
une arche (tievah) et de l'enduire de poix à l'intérieur et à l'extérieur. Cette arche
sauverait Noé - le seul homme juste qui reste au monde - et sa famille, ainsi qu'un
couple de chaque espèce d'animal.
La Parasha de ce Shabbat (portion de la Torah) concerne les voyages - en particulier les

voyages qui nous ramènent à la maison.
Lech Lecha , grossièrement traduit par "Allez !" ou "Partez !" ou «Allez», porte

l'un des messages les plus excitants de la Bible - l'appel de Dieu à son peuple à
l' aliyah (littéralement monter ou monter) - à quitter le pays, la famille et la
maison et à se rendre en Terre promise.
Aujourd'hui, le mot aliyah en hébreu signifie immigrer en Terre d'Israël . Une personne
qui « fait son aliyah » (immigre en Israël) est appelée oleh (m) ou olah (f) – celle qui
monte. Abram a été le premier oleh de l'histoire biblique.
Le prophète Isaïe a également prédit un jour à la fin des temps où de nombreuses

personnes des nations diront : « 'Venez, montons à la montagne de l'Éternel, au Temple
du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses voies, afin que nous marchions dans ses
sentiers.' La loi sortira de Sion, la parole de l'Éternel de Jérusalem. (Esaïe 2:3)
Ce magnifique Aaron Kodesh (qui contient les rouleaux de la Torah de la synagogue) se trouve à
côté de l'arche de Wilson restaurée sur le mur des "Lamentations" occidental à Jérusalem. Il peut
contenir plus de 100 rouleaux de la Torah.
Quitter la sécurité du confortable
« Alors Abram s'en alla, comme l'Éternel le lui avait dit ; et Lot partit avec lui. Abram
avait soixante-quinze ans lorsqu'il quitta Harran. (Genèse 12:4)
Dieu a appelé Abram à quitter tout ce qui était familier, sûr, confortable et aimé, afin
d'aller dans un pays inconnu où il habiterait comme un étranger.
Ceci est parallèle à l'appel de Dieu à beaucoup de notre génération à « revenir à la
maison » sur la Terre d'Israël.
Dieu promet dans Sa Parole de ramener Son peuple à la maison des quatre directions de
la terre et Il accomplit Sa Parole de nos jours – et c'est tellement excitant ! Dieu ramène
sur sa terre les exilés d'Israël, pour qu'ils ne soient plus jamais déracinés de la terre qu'il
nous a donnée !
« 'Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël ; ils bâtiront les villes désertes et les
habiteront… Je les planterai dans leur pays, et ils ne seront plus arrachés du pays que je
leur ai donné, dit l'Éternel, votre Dieu. (Amos 9:14-15)
Oliviers sur une colline près du village cisjordanien de Yanoun, près de Naplouse, qui est la
région connue dans la Bible sous le nom de Sichem. Après qu'Abram soit sorti, il « a voyagé à
travers le pays jusqu'au site du grand arbre de Moreh à Sichem » où il a construit un autel à
Dieu (Genèse 12:6) .
L'appel à Abraham est un appel à chaque personne juive en cette heure : Lech
lecha ! Va de l'avant! Cela est vraiment le cœur de Dieu, et l'a toujours été.
En fait, les dernières paroles de Yeshoua (Jésus) à ses disciples avant son ascension
étaient aussi « allez de l'avant !
"Allez donc et faites de toutes les nations des disciples..." (Matthieu 28:19-20)
Cela ne veut pas dire que nous devons tous devenir missionnaires. Obéir à l'appel de
Lech Lecha n'exige pas nécessairement un changement géographique non plus, mais
Dieu appelle chacun de nous à sortir de nos zones de confort et à être prêt à suivre Son
Esprit dans un voyage vers un endroit qu'Il nous montrera.
Laisser derrière tout ce qui est familier et se diriger directement vers un avenir inconnu
étend certainement notre foi au Tout-Puissant, mais Il est fidèle.
Lui ferons-nous suffisamment confiance pour faire cet acte de foi comme le fit Abram
afin de recevoir la récompense ?
Un rouleau de la Torah est tenu à la vue de tous au mur Occidental à Jérusalem.
Goy Gadol (Grande Nation)
« Je ferai de toi une grande nation [ goy gadol ] et je te bénirai ; Je rendrai ton nom
grand et tu seras une bénédiction. (Genèse 12:2)
Dans Genèse 12:2 , Dieu promet à Abraham qu'il deviendrait une grande nation –

un « goy gadol » en hébreu. Le mot gadol signifie grand ou grand et le mot goy est
utilisé pour la nation , mais peut aussi signifier un Gentil (non-juif).
Nous pouvons garder à l'esprit, cependant, qu'à ce stade, Abraham n'était en fait pas un
Juif. C'était un homme vivant à Babylone, qui a conclu une alliance avec son
Créateur. La partie importante de l'équation est l'alliance, pas notre lignée.
Abraham, par cette alliance avec Dieu, devait être béni et être une bénédiction pour
toute l'humanité.
Chose intéressante, le mot hébreu pour bénédiction ( brakha ) peut être changé

en source d'eau ( breikha ) avec un seul changement mineur de voyelle.

Dieu est la source de toute bénédiction, et Yeshoua est la source des sources d'eau
vive (Jean 4 :14).
Cascade à En Gedi, Israël

Bénédictions et malédictions
« Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai celui qui te maudira ; et tous les peuples
de la terre seront bénis par toi. (Genèse 12:3)
Dans Genèse 12 : 3 , Dieu fait une profonde promesse à Abraham : quiconque le bénit
sera béni et quiconque le maudit sera maudit. Cette promesse, qui a été étendue à Isaac
puis à Jacob (Israël) et à ses descendants, s'est avérée vraie à travers l'histoire et est
toujours vraie aujourd'hui.
La totalité de l'histoire européenne à travers les siècles enseigne une leçon : les nations
qui ont traité équitablement et avec miséricorde les Juifs ont prospéré ; cependant, les
nations qui ont opprimé et maltraité le peuple juif ont été maudites par leurs propres
actions.
Quelqu'un cherche-t-il la bénédiction de Dieu ? Le moyen sûr de recevoir sa

bénédiction, selon la Parole, est de bénir Israël et le peuple juif.
Comment toutes les familles de la terre seraient-elles bénies par Abraham ? La Bible
prédit que par Abraham viendrait le Messie, une lumière qui brille dans les ténèbres
spirituelles de ce monde.
« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière… Car un enfant
nous est né, un fils nous est donné… » (Isaïe 9:2, 6)
Le Messie n'a pas été envoyé seulement pour sauver Israël, mais toute l'humanité !

« C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et restaurer
celui qui est préservé d'Israël ; Je te donnerai aussi comme une lumière pour les Gentils
(goyim), afin que tu sois mon salut jusqu'aux extrémités de la terre. " (Esaïe 49:6)
Hommes juifs priant au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
La bénédiction d'Abraham
"Il n'y a ni Juif ni Gentil, ni esclave ni libre, ni homme ni femme, car vous êtes tous un
dans le Messie Yeshoua. Si vous appartenez au Messie, alors vous êtes la semence
d'Abraham et héritiers selon la promesse. (Galates 3:28)
Il y a un autre aspect de la bénédiction d'Abraham que les croyants doivent

comprendre : quiconque est dans le Messie est considéré comme la « semence
d'Abraham » et un héritier égal aux bénédictions d'Abraham également.
Cela signifie qu'il n'est pas nécessaire d'être la postérité physique d'Abraham pour
recevoir les bénédictions !
Le livre de Galates déclare qu'à cause de ce que Yeshoua (Jésus) a fait, la bénédiction
d'Abraham peut être nôtre, que nous soyons Juif ou Gentil, homme ou femme, esclave
ou libre, par notre foi en Yeshoua HaMashiach (Jésus le Messie).
Lecture de la Parole de Dieu d'un Sefer Torah le Shabbat.
Dieu a en fait juré par lui-même, car il n'y avait personne de plus grand, promettant de
bénir et de multiplier Abraham, qui a patiemment enduré et reçu les promesses.
(Hébreux 6:13-15)
"Et ainsi, après avoir patiemment enduré, il a obtenu les promesses." (Hébreux 6:15)

De même, si nous endurons patiemment et continuons à croire dans la foi, Dieu
réalisera ses promesses de bénédiction, d'augmentation et de multiplication, tout comme
il l'a fait pour Abraham.
"Abram était devenu très riche en bétail et en argent et en or." (Genèse 13:1)
Il convient également de noter que Lot a prospéré simplement parce qu'il est allé avec
Abraham.
Abraham et Lot avaient du bétail. Lorsqu'une dispute a surgi entre leurs bergers, Abraham a
trouvé une solution qui a permis à Lot d'avoir les meilleurs pâturages.
Heureux sont les artisans de paix
«Il y eut une querelle entre les bergers du bétail d'Abram et les bergers du bétail de Lot:
et le Cananéen et le Perizzite vivaient dans le pays à cette époque.» (Genèse 13:7)
Au chapitre 13 de la Genèse , nous voyons qu'il y eut des querelles entre les bergers de
Lot et les bergers d'Abraham.
Parce qu'Abraham a compris que les conflits détruiraient la bénédiction de Dieu sur sa
vie, en tant qu'amoureux de la paix, il a cherché une solution.
Il a décidé que lui et Lot devaient se séparer. Le fait qu'Abraham était un pacificateur
aussi radical pourrait très bien être l'une des raisons pour lesquelles Dieu l'a choisi pour
être le Père de notre foi.
Abraham était prêt à renoncer à tout ce que Lot demandait, juste pour que la paix
(shalom) soit restaurée dans sa vie.

"Mieux vaut un morceau sec avec calme, qu'une maison pleine de festins avec des
conflits." (Proverbes 17:1)
Parfois, la séparation est la seule réponse, comme ce fut le cas pour Abraham et Lot.
«Je vous laisse la paix; Ma paix, je vous la donne. (Jean 14:27)

Abraham a également transmis cet héritage de rétablissement de la paix à son fils
Isaac. Lorsque les Philistins l'ont injustement défié au sujet des puits de son père, Isaac
a simplement choisi de s'éloigner pour la paix.
Ce n'était pas une faiblesse de la part d'Abraham ou d'Isaac. C'était de l'humilité.
C'était aussi la sagesse de savoir que nous devons absolument avoir la paix pour
marcher dans la bénédiction et l'onction de Dieu ! Nous devons traiter les conflits
comme nous traiterions la peste.
Les disputes, les querelles et les disputes sèment la confusion et toutes les mauvaises
choses ! (Jacques 3:16)
Afin de restaurer la paix, cependant, comme Abraham, nous pouvons avoir besoin de
sacrifier quelque chose d'important pour nous et même être disposés à accepter une
situation injuste, en faisant confiance à Dieu pour qu'il nous répare à sa manière et en
son temps.
Aussi, nous voyons ici le principe d'être prudent dans le choix de nos
compagnons. Suivons-nous ceux qui marchent avec Dieu, ou ceux qui « marchent avec
des malédictions » ? Comme quelqu'un l'a dit un jour : « Si nous voulons voler comme
un aigle, nous ferions mieux d'arrêter de traîner avec des dindes !
Kippa (couvre-chef juif) et une carte d'Israël : Lorsque Dieu a promis la Terre d'Israël à Abram,
elle était habitée, ce qui n'a pas nié la promesse de Dieu, ni le droit de Dieu de faire la promesse.
Vivre par la foi
"Je donne toute cette terre, aussi loin que vous pouvez voir, à vous et à vos descendants
comme possession permanente." (Genèse 13:15)
Abraham a donné à Lot le premier choix de la terre et a accepté tout ce qui restait. Lot a
choisi selon sa vue naturelle.
La terre qu'il a choisie semblait luxuriante, verte et fertile. Il a donné à Abraham le reste
de la terre brune, aride et sèche.
Abraham, cependant, marchait par la foi et non par la vue. Il était indifférent à
l'apparence de la terre restante parce qu'il avait confiance en Dieu.
Le pays que Lot a choisi a fini par être complètement détruit à cause de sa dépravation
(Sodome), mais Abraham a prospéré dans le Pays parce qu'il croyait aux promesses de
Dieu.
Chemins verts dans le désert pas trop loin de Sodome.
La terre promise était habitée
"A cette époque, la région était habitée par des Cananéens." (Genèse 12:6)
Lorsque Dieu a promis la Terre d'Israël à Abram, la terre était habitée. De même
aujourd'hui, le fait que certains Arabes aient pu vivre sur la Terre que Dieu a promise à
Israël n'est pas une raison pour que les Croyants doutent que la Terre appartienne
toujours au peuple d'Israël.

Le fait même que la Bible commence par le récit de la création établit Dieu comme le
Créateur des cieux et de la terre. La terre entière appartient au Seigneur.
Dieu, le Créateur de chaque pouce de terre sur cette terre, a parfaitement le droit de
donner une portion de Sa terre à qui Il veut, peu importe qui vit dans la terre à ce
moment-là.
De même, bien que Sichem, l' endroit où Abraham a offert un sacrifice (Genèse 12:6) ,
se trouve maintenant dans le « territoire occupé par les Arabes palestiniens », la zone
appartient toujours bibliquement au peuple d'Israël.
Des hommes juifs se rassemblent pour la prière au mur occidental (des lamentations) à
Jérusalem.
La promesse de Dieu à Abraham pour le pays est éternelle, et Dieu est fidèle à son
alliance. La promesse de Dieu à Abraham, clairement une alliance éternelle, est toujours
en vigueur aujourd'hui.
Croire le contraire remet en question la nature même de Dieu.
Dieu est un gardien d'alliance !
Il n'a pas rompu Sa promesse à Abraham, Isaac et Jacob (Israël). Oui, Il a puni Israël
pour ses péchés, mais une fois le temps de la punition passé, Il a tenu Sa promesse de
restaurer la Terre et de ramener Son peuple à la maison.
Mais vous, montagnes d'Israël, vous produirez des branches et des fruits pour mon
peuple d'Israël, car ils reviendront bientôt. Je m'inquiète pour vous et je vous regarderai
avec faveur ; tu seras labouré et semé, et je multiplierai sur toi le nombre du peuple,
toute la maison d'Israël. Les villes seront habitées et les ruines reconstruites. (Ézéchiel
36:8-10)
L'accomplissement de cette Écriture prophétique se produit dans notre génération

même. La terre fleurit maintenant et ses villes sont habitées comme il l'a promis, mais
99% du peuple juif ne sait pas que Yeshua (Jésus) est le Messie juif promis.
Parasha Noach (Noé): La liberté et le confort de son alliance
19 octobre 2012 NOACH (Noé) Genèse 6:9–11:32; Esaïe 54:1–55:5 ; Matthieu 24:36-46

"Voici le récit de Noé et de sa famille." (Genèse 6:9) Alors que des femmes prient au
Mur occidental (des lamentations), une jeune femme insère…
Parasha Noach (Noah): La liberté et le

confort de son alliance
NOACH (Noé)
Genèse 6:9–11:32; Esaïe 54:1–55:5 ; Matthieu 24:36-46
"Ceci est le récit de Noé et de sa famille." (Genèse 6:9)

Alors que les femmes prient au Mur occidental (des Lamentations), une jeune femme insère un
kvitel (note de prière/requête) entre les fissures des énormes pierres
du Mur, comme c'est la coutume.
La semaine dernière, nous avons redémarré le cycle de lecture hebdomadaire

traditionnel de la Torah avec Parasha Beresheet, la partie de la Torah qui raconte la
création de l'univers.
La Parasha de cette semaine raconte l'histoire de Noé et de l'arche.
Comme c'est le cas maintenant, aux jours de Noé, la terre était remplie de
corruption et de violence (Genèse 6:11, 13). Le mot hébreu pour violence dans la
Parasha de cette semaine est « hamas ».
C'est à cause de ce hamas que Dieu a décidé de détruire tout être vivant de la surface
de la terre, à l'exception de Noé, de sa famille et d'un reste d'animaux vivants (Genèse
6 : 5-13) .
« Or la terre était corrompue aux yeux de Dieu et pleine de violence. Dieu a vu à quel

point la terre était devenue corrompue, car tous les habitants de la terre avaient
corrompu leurs voies. (Genèse 6:11-12)

Parasha Noach dans le Sefer Torah Scroll
Aujourd'hui, le Hamas est le nom de l'organisation terroriste qui contrôle

politiquement Gaza et qui veut détruire Israël par la violence (hamas) .
Maintenant que le Hamas contrôle le Parlement à Gaza et est considéré comme un parti
politique, il a créé sa branche militaire appelée les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, une
organisation responsable des attaques terroristes contre les soldats et les citoyens
israéliens.
Certains veulent croire que le Hamas, le Hezbollah et d'autres organisations

terroristes islamiques sont simplement engagés dans une bataille politique pour «
libérer » leur territoire légitime des « occupants » israéliens.
Alors que certains chrétiens ont été dupés dans ce point de vue ridicule , rien ne
pourrait être plus loin que la vérité.
La Parole de Dieu révèle clairement la vérité sur le conflit arabo-israélien à ceux qui
veulent voir et comprendre.
Nous ne devons pas craindre d'appeler le Hamas ce qu'il est – une force violente des
ténèbres dont le but est d'apporter la mort et la destruction au peuple juif et à sa
patrie, Israël.
Arc-en-ciel sur les hauteurs du Golan, signe de l'alliance de Dieu avec Noé.

Noé juste

"Mais j'établirai mon alliance avec toi, et tu entreras dans l'arche, toi et tes fils, ta
femme et les femmes de tes fils avec toi." (Genèse 6:18)
Dans sa génération, Noah (Noach) avait la distinction d'être le seul ish

tzadik (homme juste) dans un monde corrompu par le mal (Genèse 6: 9).
Parce que le monde était mauvais, Dieu a prévu de détruire le monde avec un déluge. Il
a promis d'établir son alliance avec Noé et de le sauver, lui et sa femme, ainsi que ses
fils et leurs femmes, à travers une arche que Dieu a fait construire par Noé avant le
début du déluge.
Bien que nous ne sachions pas si la femme et la famille de Noé étaient justes, elles ont
également été sauvées à cause de Noé. Cela peut nous donner l'espoir que même un
membre d'une famille qui est racheté et juste, qui marche avec Dieu, fera que le reste
des membres de sa famille sera sauvé de la destruction à venir.
On peut noter, cependant, que l'arche ne garantissait que le salut physique de Noé et

de sa famille, pas leur destinée spirituelle.
Même en Égypte, le sang de l'agneau ne garantissait qu'aux Israélites la sécurité

physique et la délivrance d'Égypte.
Ils devaient chacun déterminer leur propre entrée dans la Terre Promise. La
plupart ont péri dans le désert à cause de leur mauvais cœur d'incrédulité. Seuls les
deux, Caleb et Josué, qui ont marché avec Dieu de tout cœur ont reçu le droit d'entrer
dans le Pays.
Le Sacrifice de Noé , de Daniel Maclise

Signes d'alliance
"Et Dieu dit: 'Ceci est le signe [ot] de l' alliance [brit] que je fais entre moi et vous et
tous les êtres vivants avec vous, une alliance pour toutes les générations à venir: j'ai mis
mon arc-en-ciel dans les nuages, et ce sera le signe [ot] de l' alliance [brit] entre moi et
la terre. » (Genèse 9:12-13)
Après la dissipation des eaux du déluge, Dieu a conclu une alliance avec Noé et ses
fils qu'il ne détruirait plus jamais toute vie par un déluge.
Dieu déclara que l'arc-en-ciel était le signe ( ot ) de l' alliance ( brit ) .
Chacune des alliances de Dieu portait avec elles un ot ( signe) .
La première des promesses de Dieu à Abraham était la circoncision du prépuce de

chaque mâle le huitième jour. Le ot de l'alliance mosaïque était le Shabbat du
septième jour . Il représente la promesse que nous sommes le peuple spécial de Dieu et
qu'il est notre Dieu.
La Nouvelle Alliance (Brit Chadashah) porte également un ot - un nouveau cœur et

un nouvel esprit , comme en témoigne notre obéissance. Sous la Nouvelle Alliance, la
Torah n'est pas annulée, mais elle est plutôt dans nos cœurs et nos esprits pour nous
permettre de garder les commandements de Dieu et de vivre une vie qui Lui est
agréable. (Jérémie 31:31-34)

Une "reconstruction" de l'arche de Noé sur le mont Ararat, où l'arche s'est immobilisée alors
que les eaux du déluge se dissipaient.

Trouver le repos en lui
Dans un monde où le temps c'est de l'argent et où l'horloge ne s'arrête jamais,

certains d'entre nous considèrent le repos comme un inconvénient.
Cette Parasha remet en question cette notion. Le nom Noach , en effet, signifie repos

ou confort .
Dans les Écritures, le repos n'est pas simplement une option ou une suggestion ; c'est
l'un des Dix Commandements – juste là avec « Tu n'auras pas d'idoles ni d'autres
dieux…. ”
Celui qui a créé nos fragiles cadres de poussière connaît notre besoin de noach
(repos) .
Bien sûr, il nous est également ordonné de travailler pendant six jours, mais le septième
jour est saint et doit être entièrement consacré au repos et au temps passé avec Dieu.

Chaque jour de la semaine, il y a des gens dans la synagogue qui bénissent Dieu.
Pour la plupart d'entre nous, le repos qui est vraiment nécessaire n'est pas un repos
physique, puisque beaucoup d'entre nous ne s'engagent pas dans un travail physique
éreintant ; non, le repos dont la plupart d'entre nous ont besoin est un vrai repos
pour notre cœur et notre âme.
Nous sommes perpétuellement inquiets et contrariés par tant de choses - une condition

qui nous fatigue chroniquement.

Lorsque nous nous sentons fatigués jusqu'aux os, nous devons lui confier tous nos
soucis et simplement nous reposer dans le Seigneur :
« Reposez-vous dans le Seigneur et attendez-le patiemment. Ne vous inquiétez pas…."

(Psaume 37:7)
Se reposer dans le Seigneur exige une attitude de foi qui sait que Dieu mène nos
batailles pour nous.
Plutôt que de paniquer lorsque nous sommes confrontés à un défi ou que nous sentons
le souffle chaud de l'ennemi dans notre dos, il nous est commandé de ne pas avoir
peur et de rester tranquilles et de savoir qu'Il est Dieu (Psaume 46 :10).

Genèse 8: 4 identifie le mont Ararat comme l'endroit où l'arche de Noé s'est arrêtée.
Entrer dans son repos
« Et à qui a-t-il juré qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui
n'obéissaient pas ? Nous voyons donc qu'ils ne pouvaient pas entrer à cause de leur
incrédulité. (Hébreux 3:18-19)
C'est seulement par la foi menant à l'obéissance que nous pouvons entrer dans le
repos de Dieu. L'incrédulité nous privera du repos de Dieu.

C'est la grande foi de Noé qui l'a amené à se déplacer dans l'obéissance avec la crainte
de Dieu pour construire une arche pour le salut de sa famille.
« Par la foi, Noé, averti de choses qu'il ne voyait pas encore, dans une sainte crainte,
construisit une arche pour sauver sa famille. Par sa foi, il a condamné le monde et est
devenu héritier de la justice qui est conforme à la foi. (Hébreux 11:7)
Après avoir été sauvés de la destruction physique, Noé et sa famille ont commencé le
dur travail de reconstruction après le déluge. Il était manifestement très doué pour
l'élevage et l'agriculture, et il a immédiatement mis ces connaissances en pratique.
L'ivresse de Noé , de James Tissot
Quelle a été la réponse des autres fils de Noé – Sem et Japhet – à l'état d'ébriété de
Noé ?
Ils lui montrèrent l' honneur ( kavod ) en couvrant sa nudité.
Ils ont accompli cela en tenant un manteau sur leurs épaules et en marchant à reculons
pour ne pas le voir dans cet état. Pour cet acte de respect, ils ont été bénis.
C'était l'amour en action, car l'amour n'expose pas les péchés des gens ; il « couvre
plutôt une multitude de péchés ». (1 Pierre 4:8)
C'est une merveilleuse leçon pour les enfants, que l'on ne trouve généralement pas dans
les histoires de nos Bibles pour enfants, mais qui devrait être racontée.

Bien qu'aucun parent ne soit parfait, et que parfois nous fassions même des choses qui
pourraient amener nos enfants à se moquer de nous ou à pointer du doigt, les enfants
doivent apprendre à toujours respecter leurs parents.

Un père apprend à son fils à lire le livre de prières juif, rempli d'
Écritures, au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Malédictions générationnelles et construction d'empire
«Mais Dieu dit à Balaam: 'Ne va pas avec eux. Tu ne dois pas maudire ces gens, car ils
sont bénis.'" (Nombres 22:12)
Bien que toute la famille de Noé ait été sauvée physiquement, chacun devait choisir
la voie du salut spirituel, qui se rapporte à la transformation du cœur.
Sem et Japhet ont montré un cœur droit et un esprit droit, tandis que Cham a montré que
son cœur avait encore besoin de régénération.
Parce que Dieu avait béni Noé et ses fils, y compris Cham (Genèse 9 : 1 ; voir aussi
Nombres 22 : 12) , Noé ne pouvait maudire que les descendants de Ham. Cette
malédiction n'a pas pris fin avec Canaan, mais s'est poursuivie de génération en
génération.
De même, nous pouvons également, sans le savoir, porter des malédictions sur nos vies
à cause de péchés générationnels (Exode 34 : 7 ; Jérémie 31 : 29-30 ; Ézéchiel 18 : 2-
3 ; Lamentations 5 : 7) .

Le sang expiatoire de Yeshua (Jésus) qui a payé le prix de tous nos péchés a le pouvoir
de briser ces malédictions, mais nous devons recevoir et proclamer notre liberté dans le
Fils.
"Le Messie nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction pour

nous, car il est écrit : 'Maudit soit quiconque est pendu au bois.'" (Galates 3:13)
Noah Damning Ham, par Ivan Stepanovitch Ksenofontov
La Bible retrace la rébellion et la malédiction à travers les générations de Ham.

L'un des fils de Ham était Cush. Nimrod est issu de cette lignée. Il a commencé son
royaume à Babel (l'Irak moderne). Il a également construit la ville méchante de Ninive,
à laquelle Dieu a envoyé Jonas pour prêcher la repentance.
La tour de Babel a également été construite dans le pays de Shinar, qui est à Babylone
(Irak). Les peuples du monde se sont unis dans leur objectif de construire la tour de
Babel, mais leurs motivations n'étaient pas divines, et Dieu a été forcé de semer la
confusion dans leurs langues pour détruire leurs œuvres.

Dans tout ce que nous faisons, nous devons examiner nos motivations pour voir si
nous essayons de « nous construire un nom » ou si nous travaillons à construire le
Royaume de Dieu.
Tout ce qui est construit avec des motifs impurs sera détruit le Jour du Jugement.
Un homme juif orthodoxe prie au mur occidental

(mur des lamentations) à Jérusalem.

Haftarah (partie prophétique)
Pour Moi, c'est comme aux jours de Noé, quand J'ai juré que les eaux de Noé ne
couvriraient plus jamais la terre. Alors maintenant, j'ai juré de ne plus être en colère
contre toi, de ne plus jamais te réprimander.
Même si les montagnes sont ébranlées et les collines ébranlées, mon amour

indéfectible pour vous ne sera pas ébranlé et mon alliance de paix ne sera pas
ébranlée , dit l'Éternel, qui a compassion de vous. (Ésaïe 54:9-10)
La partie Haftarah de la lecture de cette semaine met en évidence l'alliance de

Dieu avec Noé de ne plus jamais détruire la terre par le déluge, et la colère de Dieu
contre le péché.
Il met également l'accent sur l'amour indéfectible de Dieu pour Israël et sur son
pardon, sa rédemption et sa restauration par son alliance de paix.
Dieu promet qu'Israël exilé, puni pour ses péchés, sera un jour pardonné, racheté et
renvoyé dans son pays en accomplissement de la prophétie biblique.
"Pour un petit moment je t'ai quitté, et avec une grande miséricorde je te

rassemblerai." (Ésaïe 54:7)


Culpabilité du survivant et amour inconditionnel
Vous êtes-vous déjà demandé ce que ressentaient les gens sur l'arche alors qu'ils
étaient ballottés par les vagues ?
Nous pourrions peut-être ressentir la même chose qu'eux à divers moments de notre
propre vie lorsque nous sommes « secoués par la tempête, souffrant, pas réconfortés
». (Ésaïe 54:11)
On se demande parfois si ces tempêtes finiront un jour. N'y a-t-il personne qui puisse
nous consoler dans notre affliction ?
Au milieu du soulagement d'être sauvé, certains membres de la famille de Noé sur

l'Arche ont peut-être ressenti la culpabilité du survivant - l'horreur de la terrible
perte de vie - et la culpabilité que personne d'autre n'ait été sauvé à l'exception de leur
famille.
Se sont-ils sentis coupables de ne pas avoir, d'une manière ou d'une autre, transmis la
gravité de la situation ? Se sentaient-ils insuffisants dans la mesure où personne ne les
avait écoutés ?
Parfois, nous ressentons cela lorsque les gens font la sourde oreille au message de
l'Évangile de Yeshua - lorsqu'ils ne veulent pas se placer sous la couverture de
«l'arche», le sang de l'Agneau, et ne prennent pas au sérieux le message que le jugement
de Dieu arrive.
Parasha Noach nous fait dépasser notre culpabilité et notre honte, réelles ou
imaginaires, pour accepter l'amour inconditionnel de Dieu.
« Ne craignez rien ; tu ne seras pas confus. (Ésaïe 54:4)
L'arc-en-ciel nous rappelle que Dieu est présent même dans les moments les plus sombres
et que nous pouvons reconstruire même après que tout semble perdu ou détruit.
Apporter du confort
L'un des rôles du Saint-Esprit est celui de consolateur. Le Saint-Esprit réconforte

les survivants des tempêtes de la vie et les réfugiés qui sont encore à la dérive, essayant
de trouver un endroit où s'installer.
Lorsque nous voyons le signe de l'alliance que Dieu a donnée à Noé, l'arc-en-ciel, cela
nous rappelle que nous pouvons reconstruire nos vies à partir de la destruction du
déluge. Nous sommes appelés à reconstruire même quand tout a été perdu ou
balayé. Les eaux qui ont causé la mort peuvent maintenant devenir une source de vie et
d'espoir.
"Vous tous qui avez soif, sortez chercher de l'eau." (Ésaïe 55:1)
C'est le message de Noach. Dieu est présent même lors du déluge, même dans les
moments les plus sombres.
Grâce à l'alliance, grâce à sa tendre miséricorde, une nouvelle vie est possible.
Une vie abandonnée et stérile peut devenir fructueuse et joyeuse. Lorsque l'espoir est
rétabli, nous pouvons commencer à nouer de nouvelles relations - une première étape
pour reconstruire notre avenir.

Le temps presse. Un grand jugement et une grande destruction s'abattent sur le
monde. Malgré cela, la plupart continuent à vivre comme d'habitude, complètement
inconscients de ce qui s'en vient, tout comme au temps de Noé avant le déluge.
Comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à la venue du Fils de

l'homme. Car dans les jours qui ont précédé le déluge, les gens mangeaient et buvaient,
se mariaient et donnaient en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et ils ne
savaient rien de ce qui arriverait jusqu'à ce que le déluge vienne et les emporte tous. Il
en sera ainsi à la venue du Fils de l'homme. (Matthieu 24:37-39 )
Parasha Bereisheet (Au commencement) : Yeshoua dans le récit de la
création
12 octobre 2012 Dans le système juif traditionnel de lecture de la Torah, le cycle de lecture

s'est terminé plus tôt cette semaine sur Sim'hat Torah (réjouissance dans la Torah). Nous
recommençons maintenant le cycle avec la Genèse (Beresheet), qui signifie « au
commencement ».
Parasha Bereisheet (Au

commencement) : Yeshoua dans le
récit de la création
Bereisheet (au commencement)
5773 (2013)
Genèse 1:1–6:8 ; Esaïe 42:5–43:10 ; Apocalypse 22 :6-21
L'étoile de David encadre le mot hébreu Bereisheet, le tout premier mot de la Bible.
Dans le système juif traditionnel de lecture de la Torah, le cycle de lecture s'est terminé
plus tôt cette semaine sur Sim'hat Torah (réjouissance dans la Torah) . Nous
recommençons maintenant le cycle avec la Genèse ( Beresheet ) , qui signifie « au
commencement » .
Cette belle coutume nous rappelle que notre étude de la Parole de Dieu n'arrive jamais à
une conclusion, mais est un cycle continu.
De semaine en semaine et d'année en année, la lecture de la Parole de Dieu ne devrait

jamais nous sembler ancienne, et chaque fois que nous l'ouvrons, le Ruach HaKodesh
(Saint-Esprit) peut donner un aperçu nouveau alors que nous examinons dans la prière
des passages familiers.
Un étudiant juif orthodoxe de yeshiva (séminaire) lit la Torah.
Le mot hébreu Elohim , dans le tout premier verset de la Bible indique la pluralité
dans l'unicité de Dieu.
« Au commencement , Dieu [Elohim] créa les cieux et la terre… ». (Genèse 1:1)
Alors que El est la forme singulière de Dieu, la terminaison « im »

d' Elohim indique la pluralité.

Bien que ce mot hébreu ne signifie pas qu'il y a plusieurs dieux, il indique quelque
chose sur la nature de Dieu, en particulier sur l'unicité et l'unité de Dieu.
Le verbe hébreu barah (créé) suivant le nom Elohim le confirme. Ce verbe est au

singulier, ce qui indique que le sujet (Elohim) est aussi au singulier, malgré la
terminaison plurielle « im ». Si plus d'une personne était impliquée dans l'acte de
création, le verbe serait au pluriel - baroo et non barah .
Regardons deux autres Écritures dans cette Parasha du début qui confirment la pluralité
d'Elohim (Dieu).
"Faisons l'homme [Adam] à notre image, selon notre ressemblance." (Genèse 1:26)
"L'homme est maintenant devenu comme l'un de nous..." (Genèse 3:22)
Ici, nous voyons l'utilisation des pronoms pluriels us et our en hébreu. Remarquez que
c'est notre image, pas mon image.
« Seigneur, tu as été notre demeure de génération en génération. Avant que les montagnes

naissent ou que tu fasses naître le monde entier, d'éternité en éternité tu es Dieu. (Psaume
90:1–2)
Yeshua dans le récit de la création
Si nous regardons ce premier chapitre du premier livre de la Bible, nous voyons Dieu
(Elohim) comme Créateur, et nous lisons que l'Esprit (Ruach) de Dieu plane (respire)
au-dessus des eaux.
Mais où est Yeshoua (Jésus) ? Nous comprenons de l'évangile de Jean qu'il était
présent au commencement.

« Au commencement [Beresheet] était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la
Parole était Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par lui, et rien n'a
été fait sans lui, ce qui a été fait... Et le Verbe s'est fait chair et a habité parmi
nous..." (Jean 1:1–3, 14)
Le livre des Hébreux décrit également la connexion de Yeshua avec Dieu et la création.
"Il est le rayonnement de la gloire de Dieu et l'empreinte exacte de sa nature, et il

soutient l'univers par la parole de sa puissance." (Hébreux 1:3)
De plus, Yeshoua a dit qu'Il est le Pain qui nous nourrit.
Yeshoua a dit : « Je suis le pain de vie… C'est le pain qui descend du ciel, pour qu'on
en mange et qu'on ne meure pas. Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu'un
mange de ce pain, il vivra éternellement..." (Jean 6:48)
L'hébreu pour pain de vie est ' lechem chayim . ' Yeshua est même né dans

la maison du pain ( Beit lechem ) habituellement appelée Beth-lehem en anglais.
Ce pain tressé spécial appelé challah est consommé le jour du sabbat (Shabbat) et des jours
fériés. Pour commémorer la double portion de manne tombée la veille du sabbat dans le désert,
traditionnellement, deux pains sont sur la table de Shabbat.
Alors que nous commençons à comprendre Yeshua (Jésus) dans son contexte
hébraïque, culturel juif et linguistique hébreu, non seulement nous comprenons plus
pleinement la Brit Chadashah (Nouveau Testament), mais nous sommes mieux équipés
pour partager la Parole de Dieu.
Il est donc si important que nous comprenions le Tanakh (Ancien Testament) afin de
révéler Yeshoua à Son propre peuple juif.
Bien que nous puissions voir dans le premier chapitre du Livre de Jean que Yeshua
faisait partie intégrante du récit de la création, il est important pour le peuple juif de voir
notre propre Messie juif dans les Écritures mêmes qu'il tenait entre ses mains et à partir
desquelles il s'est révélé, plutôt que s'appuyant sur le Brit Chadashah (Nouveau
Testament), que le peuple juif n'accepte pas.

C'est pourquoi le peuple juif a besoin d'une Bible qui l'aidera à voir Yeshoua dans la
Torah, ainsi que la manière dont Il a accompli les prophéties messianiques !
Ce n'est qu'alors qu'ils comprendront que croire en Yeshua (Jésus) en tant que Messie
est une authentique voie juive de foi dans le Dieu d'Israël.
Ces rouleaux de Torah sont protégés par des étuis de Torah magnifiquement conçus.
Le pouvoir de la parole parlée
« Comme il est écrit : 'Je t'ai établi père de plusieurs nations.' Abraham a agi avec foi
lorsqu'il s'est tenu en présence de Dieu, qui donne la vie aux morts et appelle à
l'existence des choses qui n'existent pas encore. (Romains 4:17)
Peut-être avez-vous entendu dire que vous ne pouvez pas faire quelque chose à partir de
rien. Mais Dieu a fait exactement cela dans le récit de la création ! Il a créé quelque
chose à partir de rien avec sa parole prononcée. Il a prononcé la création dans
l'existence!
Nous apprenons donc que la Parole parlée de Dieu est extrêmement puissante. Mais les
mots que nous prononçons ont-ils une conséquence ?
Deux étudiants de yeshiva discutent des subtilités de la Torah à la lumière de commentaires juifs.
Puisque nous sommes créés à l'image de Dieu notre Créateur, nous savons que nous
sommes des êtres créatifs comme Lui. Par conséquent, nous avons également la
capacité d'"appeler ces choses qui ne sont pas comme si elles étaient...".
Lorsque nous prononçons des paroles pleines de foi sur nos problèmes et nos situations,
nous apportons de la lumière et de la substance aux choses que nous désirons.

"Or la foi est la fermeté des choses qu'on espère, la preuve de celles qu'on ne voit pas."
(Hébreux 11:1)
L'alternative est également vraie. Si nous appelons les ténèbres en prononçant des
paroles mauvaises et destructrices, nous pouvons faire exister la chose même que nous
haïssons ou craignons.
« Car la chose que je crains vient sur moi ; Ce dont j'ai peur vient à moi. (Job 3:25)
Des hommes juifs prient avec ferveur au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Que la lumière soit
"Et Dieu dit:" Que la lumière soit ", et la lumière fut." (Genèse 1:3)
Nous devons commencer à comprendre le pouvoir que Dieu nous a donné dans nos
bouches et prendre des mesures pour aligner notre discours sur la parole de Dieu afin
d'apporter de la lumière dans nos vies et celles qui nous entourent.
Dire du mal, soit envers soi-même, soit envers les autres, c'est maudire. Seul Yeshua
peut briser ces malédictions et ces péchés générationnels pour libérer quelqu'un.
"Ainsi, si le Fils vous libère, vous serez vraiment libres." (Jean 8:36)

Lorsque nous confessons nos paroles pécheresses et infidèles et demandons à Yeshua de
libérer notre esprit de la pensée négative et critique et de racheter notre bouche des
paroles impures ou des paroles vaines, il nous aidera alors que nous coopérons avec le
Ruach HaKodesh (Saint-Esprit) au travail en nous.
Au Dolphin Reef à Eilat, en Israël, les visiteurs peuvent s'approcher des dauphins, et les
dauphins sont libres de choisir qui ils approcheront. Alors que nous nous émerveillons devant la
création de Dieu—elle nous coupe le souffle—elle était beaucoup plus belle au début avant que
le péché n'entache sa perfection.
Cette partie de l'Ecriture, Beresheet, décrit la beauté et la perfection avec lesquelles
Dieu a créé le monde dans le jardin d'Eden. Il appela tout ce qu'Il avait créé bon
( tov ) . Il a qualifié la création de l'humanité de très bonne ( tov me'od ) .
La Parasha, cependant, poursuit en décrivant comment le péché a gâché cette

magnificence. À cause du péché d'Adam et Ève, leurs enfants sont devenus esclaves du
péché, et le péché et la violence ont grandi et se sont installés à un point tel que Caïn a
tué Abel.
La mission d'Israël a toujours été de sauver le monde par la connaissance de la Torah, la

parole de Dieu, de sa dégénérescence morale. Aussi, à travers les Juifs est venu
Yeshoua le Messie, la lumière du monde. Lui seul a le pouvoir de nous transformer de
l'intérieur.
Un homme juif orthodoxe se lit du siddur (livre de prières) au mur occidental (des lamentations).
Yeshua (Jésus) est venu nous libérer de l'esclavage de la nature pécheresse que nous
avons héritée d'Adam et de Chava (Eve).
Il nous sauve du Royaume des ténèbres et nous transfère dans le royaume de la

Lumière. Il est une lumière et une alliance, non seulement pour le peuple juif, mais pour
toutes les nations.
« Moi, le Seigneur, je t'ai appelé dans la justice ; Je prendrai ta main. Je te garderai et je
ferai de toi une alliance pour le peuple et une lumière pour les païens, pour ouvrir les
yeux des aveugles, pour libérer les captifs de la prison et pour faire sortir du cachot
ceux qui sont assis dans les ténèbres. (Ésaïe 42:6-7)
Yeshua a accepté cela comme sa mission et s'est proclamé Messie lorsqu'il a lu cela des
prophètes dans la synagogue le jour du Shabbat, comme c'était sa coutume (Luc 4: 16-
19).
Portrait de Yeshua lisant le rouleau d'Isaïe, lorsqu'il s'est proclamé le Messie.
La lumière du monde
"Mais je n'y ai pas vu de temple, car le Seigneur Dieu tout-puissant et l'Agneau sont son
temple. La ville n'avait besoin ni du soleil ni de la lune pour y briller, car la gloire de
Dieu l'illuminait. L'Agneau est sa lumière. Et les nations de ceux qui seront sauvés
marcheront à sa lumière… ». (Apocalypse 21:22-24)
Dans le récit de la création, nous voyons quelque chose qui semble contredire les lois de
la nature : le premier jour de la création, il y a de la lumière même si Dieu n'a pas
encore créé le soleil, la lune ou les étoiles. Comment pourrait-il y avoir de la lumière
sans le soleil ?
Pour commencer à comprendre cela, nous devons d'abord admettre que, même lorsqu'il
s'agit de science, il y a tellement de choses que nous ne comprenons pas sur le monde
dans lequel nous vivons, sans parler de l'univers.
Ce que nous savons du Livre de l'Apocalypse, c'est que dans la Nouvelle Jérusalem, il
n'y aura plus besoin de soleil, de lune ou d'étoiles pour l'illumination ; Yeshoua sera sa
Lumière.
"La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer, car la gloire de Dieu
l'éclaire, et l'Agneau est sa lampe." (Apocalypse 21 : 33 ; voir aussi Apocalypse 22 : 5 ;
Hébreux 1 : 3 ; Ésaïe 60 : 19)
Dans les jours à venir, Yeshua sera la Lumière de Jérusalem, et la gloire du Seigneur illuminera
la ville.
Au tout début, Yeshua (Jésus) était avec Dieu, une lumière et un maître artisan à ses
côtés.
«Avant que les montagnes ne soient colonisées… quand il a tracé les fondations de la
terre, j'étais alors à côté de lui comme un maître artisan, et j'étais quotidiennement son
délice, me réjouissant toujours devant lui, me réjouissant dans son monde habité, et
mon délice était avec les fils des hommes. (Proverbes 8:22–31)
Aujourd'hui, Yeshua est vraiment la Lumière du Monde, transformant la vie de tous

ceux qui viennent à Lui. À l'avenir, Il sera la Lumière de Jérusalem, transformant toute
la nation d'Israël (Ézéchiel 48 :35).

Grâce à l'alliance scellée avec le sang du Messie Yeshua, nous pouvons être restaurés à
une juste relation avec Dieu, nous ramenant à Gan Eden (jardin d'Eden) , un lieu de
vie éternelle et de paix.
Nous savons que Juif et Gentil marcheront ensemble dans la Lumière de l'Agneau dans
la Nouvelle Jérusalem. A la fin des temps, la haute vocation d'Israël en tant que témoins
de Dieu sera accomplie dans une mesure encore plus grande (Apocalypse 7:4).
« 'Mais vous êtes mes témoins, ô Israël !' dit le Seigneur. 'Tu es Mon serviteur. Vous
avez été choisi pour Me connaître, croire en Moi et comprendre que Moi seul suis
Dieu. Il n'y a pas d'autre Dieu - il n'y en a jamais eu et il n'y en aura jamais. '" (Isaïe
43:10)
Shabbat Hol Hamoed Souccot : Armageddon et la couverture

protectrice de Dieu
5 octobre 2012 Shabbat Hol Hamoed Souccot Exode 33:12-34:26; Ezéchiel 38:18-

39:16 ; Livre de l'Ecclésiaste ; Apocalypse 7:1-10 "Voici, je fais une alliance : devant
tout ton peuple, je ferai des merveilles, comme il n'y en a pas eu...
Shabbat Hol Hamoed Souccot :

Armageddon et la couverture
protectrice de Dieu
Shabbat Hol Hamoed Souccot
Exode 33:12-34:26; Ezéchiel 38:18-39:16 ; Livre de l'Ecclésiaste ; Apocalypse 7:1-10
"Voici, je fais une alliance : devant tout ton peuple, je ferai des merveilles, comme il
n'en a pas été fait sur toute la terre , ni dans aucune nation ; et tout le peuple au milieu
duquel tu es verra l'œuvre du Seigneur ; car c'est une chose formidable que je vais faire
avec toi. (Exode 34:10)
Des hommes juifs prient au mur occidental (des lamentations) aux premières heures du
matin. Certains hommes juifs ont l'habitude de prier avec leur tallit
(châle de prière) tiré sur la tête pendant une partie spécifique des
prières du matin.
Dans cette lecture spéciale de Souccot, Moïse demande que la présence de Dieu
accompagne Israël, et Dieu accepte.
Encouragé par cette réponse positive, Moïse demande également à voir la gloire de
Dieu. Une fois de plus, Dieu se conforme gracieusement à sa demande et invite Moïse à
gravir le mont Sinaï avec deux tablettes de pierre nouvellement taillées afin qu'il puisse
regraver les dix commandements.
Sur la montagne, Dieu révèle le Sien à Moïse dans un spectacle de puissance si
effrayant que Dieu doit protéger Moïse d'être détruit par lui.
Il y a un endroit près de moi où vous pouvez vous tenir debout sur un rocher. Quand ma
gloire passera, je te mettrai dans une ouverture du rocher. Je te couvrirai de Ma main
jusqu'à ce que Je sois passé. Alors je retirerai ma main. Vous verrez Mon dos. Mais
Mon visage ne doit pas être vu. (Exode 33:21-23)
Il est clair que Moïse, ayant expérimenté la puissance de la présence de Dieu, comprend
que Sa présence est plus que suffisante contre toute menace qu'Israël pourrait
rencontrer à l'intérieur ou à l'extérieur de la Terre Promise.
Les touristes descendent le mont Sinaï après avoir profité du
lever du soleil au sommet de la montagne où Moïse
a fait l'expérience de la présence de Dieu.
Gog et Magog : défier la restauration d'Israël
"Voici ce qui arrivera en ce jour-là : Quand Gog attaquera la terre d'Israël, mon ardente
colère s'enflammera." (Ézéchiel 38:18 )
Dans la Haftarah (portion prophétique) pour Shabbat Chol Hamoed Souccot, le prophète
hébreu Ezéchiel décrit un scénario de la Fin des Temps lorsque de formidables
armées du nord, sous la direction de Gog, défieront la restauration d'Israël.
Cette invasion d'Israël, cependant, se terminera par la destruction totale des forces de
Gog, dont l'identité est quelque peu obscure.
Les forces qui viendront contre Israël seront si importantes en ce jour-là que l'armement
de Gog fournira du carburant à Israël pendant sept ans (Ezéchiel 39:9).
Ils n'auront pas besoin de ramasser du bois dans les champs ou de le couper dans les
forêts, car ils utiliseront les armes comme combustible. Et ils pilleront ceux qui les
ont pillés et pilleront ceux qui les ont pillés, déclare le Souverain SEIGNEUR. (Ézéchiel
39:10)
De plus, tant de soldats de Gog et Magog mourront dans cette bataille, qu'il faudra sept
mois à Israël pour les enterrer tous et purifier leur pays (Ezéchiel 39:12).
Un yad (pointeur de la Torah) est utilisé lors de la lecture du rouleau de la Torah afin
de protéger le parchemin et la précieuse Parole manuscrite de Dieu.
Souccot et la couverture protectrice de Dieu
Pourquoi lisons-nous à propos de cette bataille de la fin des temps pendant
Souccot ?
Selon la tradition rabbinique, cette guerre sera menée pendant le mois de Tichri, le mois
pendant lequel tombe la fête de Souccot (Fête des Tabernacles).
Chose intéressante, la guerre décrite dans Ezéchiel est similaire à la guerre décrite dans le
14ème chapitre de Zacharie, la lecture de Haftarah le premier jour de Souccot. Et dans
Zacharie, nous apprenons que les Gentils , qui survivent à la guerre contre Israël, seront
tenus d'observer Souccot chaque année en se rendant à la ville sainte de Jérusalem pour
adorer le Seigneur.
Alors les survivants de toutes les nations qui ont attaqué Jérusalem monteront
année après année pour adorer le Roi, le Seigneur Tout-Puissant, et pour célébrer la
Fête des Tabernacles [Soukkot]. Si l'un des peuples de la terre ne monte pas à
Jérusalem pour adorer le Roi, le Seigneur tout-puissant, il n'aura pas de pluie. (Zacharie
14:16-17)
Le Psaume 27 présente un lien clair entre Souccot et la protection que Dieu
accorde à Israël et à ceux qui lui font confiance.
« Car au jour de la détresse, il me cachera dans son tabernacle [soucca] ; Dans le lieu
secret de sa tente, il me cachera ; Il me soulèvera sur un rocher. (Psaume 27:5)
Le mot traduit par tabernacle en anglais est le mot hébreu soucca (‫)סכה‬ . Quand le mal
menacera le peuple de Dieu, Il le cachera dans Sa soucca, inaccessible à l'ennemi sur
le rocher de Sa présence.
Voilà une promesse à laquelle vous pouvez vous fier ces derniers jours !
Une soucca publique décorée de façon festive sur la place Safra, à Jérusalem
La bataille d'Armageddon
"Quand les mille ans seront terminés, Satan sera libéré de sa prison et sortira pour
tromper les nations aux quatre coins de la terre - Gog et Magog - pour les rassembler
pour le combat." (Apocalypse 20:7-8)
Gog et Magog sont également mentionnés dans le Brit Chadashah (Nouveau
Testament) en relation avec Armageddon et la bataille finale entre les forces du bien
et du mal.
Le mot Armageddon est peut-être dérivé de la ville Meggido (signifiant
Invasion) mentionnée à plusieurs reprises dans le Tanakh (Écriture hébraïque).
Tel Meggido est une élévation où de nombreuses colonies existaient et un avant-poste
romain a été construit pour garder la Via Maris (Voie de la mer), une importante route
commerciale reliant l'Égypte ancienne à la Mésopotamie.
Bien qu'il y ait un débat sur l'origine et la signification du mot Armageddon, une
interprétation symbolique du terme est peut-être, colline des douleurs.
Ruines antiques au sommet de Tel Meggido en Israël
Armageddon n'est mentionné qu'une seule fois dans le Brit Chadashah (Nouveau
Testament) au chapitre 16 du Livre de l'Apocalypse.
Ce sont des esprits de démons accomplissant des signes miraculeux, et ils sortent vers les
rois du monde entier, pour les rassembler pour la bataille le grand jour de Dieu Tout-
Puissant…. Puis ils rassemblèrent les rois au lieu qui en hébreu est
appelé Armageddon . (Révélation 16:14, 16)
Dans ce scénario de la fin des temps, nous voyons une fois de plus les ennemis d'Israël
monter une guerre contre Jérusalem. Cette fois, cependant, nous voyons les forces
spirituelles derrière la rébellion contre Dieu.
"Ils avaient pour roi sur eux l'ange de l'Abîme, dont le nom en hébreu est Abaddon, et en
grec, Apollyon." (Apocalypse 9:11)
(Les mots Abaddon et Apollyon signifient Destructeur .)
Et cette fois, Dieu déverse sur tous les rebelles toute l'étendue de Son jugement, y
compris le tourment éternel pour Satan, la bête et le faux prophète.
Ils ont marché sur toute la largeur de la terre et ont encerclé le camp du peuple de
Dieu, la ville qu'il aime. Mais le feu est descendu du ciel et les a dévorés. Et Satan, qui
les séduisait, fut jeté dans l'étang de soufre ardent, où la bête et le faux prophète avaient
été jetés. Ils seront tourmentés jour et nuit pour toujours et à jamais. (Apocalypse 20:9-
10)
Dans une démonstration de dévotion au Dieu d'Israël, un
jeune homme juif embrasse l'ancien
mur occidental (des lamentations) dans la vieille ville de Jérusalem.
Avec un bras tendu
Alors que nous lisons comment Dieu lancera Sa fureur contre Gog avec la peste et avec
du sang, des inondations, des grêlons géants, du feu et du soufre, il est facile de voir à
partir de cette portion de Haftarah que Dieu est furieux contre ceux qui viennent
contre la Terre d'Israël (Ezéchiel 38 :22).
En fait, il y a plusieurs parallèles entre la délivrance par Dieu d'Israël d'Égypte il y a
longtemps, et Sa future délivrance d'Israël de Gog à la fin des temps. Dans les deux cas,
nous voyons que Dieu sauve et sauve Israël d'une main forte et d'un bras étendu.
L'expression "Avec une main forte et un bras tendu (‫")ְּב ָי֣ד ֭ ֲחז ָ ָקה ּו ִבז ְ֣רֹו ַע נְטּו ָי֑ה‬ a une
signification particulière dans la tradition juive. Il représente Dieu utilisant sa puissance
au nom de son peuple. Le « bras du Seigneur » représente aussi Son salut (Yeshoua).
"Tu as fait sortir ton peuple Israël d'Egypte par des miracles et des prodiges, à main forte
et à bras étendu, et avec une grande terreur." (Jérémie 32 :21, voir aussi Deutéronome
4 :34 ; 26 :8 ; Exode 6 :6)
Une belle soucca au sommet d'un toit à Jérusalem invite la famille à dîner.
Cette paracha spéciale de Souccot révèle que la présence divine protectrice de Dieu
sur Israël n'a pas pris fin, mais qu'elle se poursuivra au-delà de la fin de cet âge.
Dieu n'en a pas fini avec le peuple juif et Israël. Cela est tout à fait évident lorsque nous
considérons comment la prophétie biblique concernant Israël s'accomplit pendant ces
temps de la fin.
La Brit Chadashah (Nouvelle Alliance) nous dit aussi que le plan de Dieu pour atteindre
les nations à travers Israël ne s'est pas terminé avec la mort et la résurrection du Messie,
mais continue à ce jour et continuera dans le monde à venir.
« Car si leur rejet de Yeshoua signifie la réconciliation pour le monde, que signifie leur
acceptation de Lui ? Ce sera la vie d'entre les morts ! (Romains 11:15)
Parasha Ha'azinu (Écoutez !) : Qui était du Rocher dans le désert ?

28 septembre 2012 Deschants de louange semblent clôturer le voyage d'Israël vers la Terre
Promise. Quand Israël est sur les rives de la mer Rouge (Exode 15), Moïse chante un
cantique de louange, et quand Israël est sur les rives du Jourdain enfin prêt à traverser
dans le Pays où coulent le lait et le miel, il chante à nouveau louange (hallel) à Dieu.
Parasha Ha'azinu (Écoutez !) : Qui était

du Rocher dans le désert ?
Ha'azinu (Écoutez !) 5773
Deutéronome 32 :1-52 ; 2 Samuel 22:1–51 ; Romains 10:17–11:12
« Écoutez [ Ha'azinu ] , ô cieux, et je parlerai ; écoute, ô terre, les paroles de ma

bouche. (Deutéronome 32:1)
Shabbat Judaica : kippa ou yarmulke (couvre-chef) , bougies de shabbat, yad (pointeur de la

Torah) , talith (châle de prière) et une coupe de kiddish. L'inscription hébraïque sur la coupe
indique « Borei Pri Hagafen », qui fait partie de la bénédiction sur le vin lors du Shabbat et des
repas de fête : Béni soit le Seigneur Dieu, Roi de l'Univers, qui crée le fruit de la vigne .
La semaine dernière à Parasha Vayelech, Moïse a transféré le manteau du leadership à
Josué. Il termina également la rédaction de la Torah et la confia aux Lévites.
Dans la parasha de cette semaine, Moïse donne aux Israélites le Cantique de Moïse, qui
accuse le péché d'Israël, prophétise la punition et promet la rédemption de Dieu.
Des chants de louange semblent clôturer le voyage d'Israël vers la Terre Promise.
Quand Israël est sur les rives de la mer Rouge ( Exode 15 ), Moïse chante un cantique
de louange, et quand Israël est sur les rives du Jourdain enfin prêt à traverser dans le
Pays où coulent le lait et le miel, il chante à nouveau louange ( hallel ) à Dieu.
Un homme juif enfile un tallit (châle de prière) et des tefillin (phylactères) pour la prière au mur
occidental (des lamentations). Tefillin est un ensemble de boîtes en cuir noir contenant des
versets de la Torah sur des rouleaux de parchemin. C'est une interprétation littérale du
commandement de la Bible de " les lier comme un signe sur ta main, et ils devraient être un
rappel entre tes yeux ". (Deutéronome 6:8)
Même si Moïse ne pouvait pas traverser le Jourdain avec les enfants d'Israël, il était
content de savoir qu'il avait été fidèle à son appel et qu'il avait vu la Terre promise de
ses propres yeux du haut de la montagne.
Il se réjouissait d'anticiper l'avenir glorieux qui attendait Israël au-delà de ses
pérégrinations arides et arides dans le désert.
Nous voyons quelque chose d'un parallèle dans Yeshua (Jésus). Il a enduré la douleur
du poteau d'exécution romain en anticipant la joie de la résurrection (Romains 12 : 2 ;
Hébreux 2 : 9) .
Un sentiment d'anticipation rempli de foi devrait également être une caractéristique de

nos vies.
Nous aussi pouvons trouver de la joie dans cette vie, même lorsque les attentes ne sont
pas satisfaites et que les résultats ne correspondent pas au désir de notre cœur. Nous
pouvons le faire non seulement en anticipant les choses grandes et glorieuses que Dieu
fera dans ce monde et dans l'autre, mais aussi celles qu'Il a préparées pour nous dans
l'éternité.
"... Aucun œil n'a vu, aucune oreille n'a entendu et aucun esprit n'a imaginé ce que Dieu
a préparé pour ceux qui l'aiment." (1 Corinthiens 2 :9 ; voir aussi Ésaïe 64 :4)
Un soldat hors service prie au mur occidental (mur des lamentations).

Le Rocher d'Israël
« Le Rocher, Son œuvre est parfaite ; car toutes ses voies sont justice. Dieu de fidélité et
sans iniquité, il est juste et droit. (Deutéronome 32:4)
Dans le chant d'adieu de Moïse, le Cantique de Moïse, Dieu est appelé Le

Rocher (Ha'Tzur) neuf fois (Deutéronome 32 :1-43) .
Dieu est aussi appelé El Tzur (Dieu est notre Rocher) dans 2 Samuel 22:47 et Tzur
Yisrael (Le Rocher d'Israël) dans 2 Samuel 23:3, et Isaïe 30:29 . Ces noms décrivent
parfaitement son caractère puisqu'il est solide, immuable, immuable et la réalité et le
fondement toujours présents. Il est un refuge sûr pour nous tous.

Dans le Brit Chadashah (Nouveau Testament), on nous dit qu'Israël a bu au même
rocher spirituel, et que ce rocher qui les a accompagnés dans le désert était Yeshua
(Jésus) le Messie (1 Corinthiens 10:4).
Tout comme Yeshua a accompagné les Israélites dans leurs pérégrinations, en tant que
croyants, nous pouvons être réconfortés de savoir que Yeshua est avec nous dans toutes
nos pérégrinations. Dieu ne connaît pas seulement nos errances, Il garde nos larmes
dans une bouteille (Psaume 56:8).
Le texte de la Bible hébraïque du début de Ha'azinu (Deutéronome 32: 1–4) tel qu'il apparaît

dans le rouleau de la Torah. Il est écrit dans un format à deux colonnes pour refléter la structure
poétique du texte où chaque ligne est accompagnée d'une seconde pensée parallèle.
Dieu : Le Père aimant d'Israël
Dans cette parasha (portion de la Torah), la bonté aimante et la fidélité immuable de

Dieu sont mises en contraste avec l'ingratitude et l'infidélité d'Israël. Dieu est reconnu
comme un Père aimant, tandis qu'Israël est châtié comme un enfant capricieux et
désobéissant.
Le choix d'Israël de pécher n'est pas une tache sur la bonté de Dieu. Il leur a offert la vie
et la bénédiction ou la destruction et la malédiction, et ils ont choisi la
dernière (Deutéronome 32 : 5).
Tous les désastres ultérieurs qui s'abattraient sur la nation d'Israël n'étaient que des
punitions pour leur rébellion contre Dieu.
Mais malgré le péché et la rébellion d'Israël, Dieu promet d'intervenir en leur faveur et
de les sauver, de peur que les ennemis d'Israël ne s'exaltent et prétendent qu'Israël est
fini.
Un jeune juif prie le mur occidental (des lamentations) avec des téfilines enroulées autour de son
bras et sur son front. C'est une démonstration de dévotion qui reconnaît que l'esprit, le cœur et
l'action doivent être unifiés si nous voulons suivre avec succès les voies de Dieu.
Et si nous sommes tentés de mépriser Israël pour son péché, nous devons nous rappeler
que si ce n'était pas la grâce de Dieu à travers Yeshua HaMashiach (le Messie), nous
serions tous condamnés.

Heureusement, ses miséricordes sont nouvelles chaque matin, et c'est pourquoi nous ne
sommes pas consumés. « À cause du grand amour du Seigneur, nous ne sommes pas
consumés, car ses compassions ne manquent jamais. Ils sont nouveaux chaque
matin; grande est ta fidélité. (Lamentations 3:22-23)
Malgré tout, Israël est appelé « la part de l'Éternel » et Jacob est son « héritage partagé
» (Deutéronome 32 :9) .
Dieu est aussi la portion d'Israël (Lamentations 3:24) .
Le rouleau de la Torah contient les cinq premiers livres de la Bible juive : Bereshit (Genèse),
Shemot (Exode), Vayikra (Lévitique), Bamidbar (Nombres) et Devarim (Deutéronome).
Dans Ha'azinu, Israël est comparé à un enfant laissé pour mort dans le désert que Dieu
trouve, sauve et sauve. Dieu prend soin de l'enfant orphelin, subvenant de manière
surnaturelle à tous ses besoins par la nourriture (manne), la protection (colonne de feu la
nuit) et l'orientation (colonne de nuage le jour).
« Il l'a trouvé dans une terre déserte, et dans le désert, un désert hurlant… Il l'a gardé
comme la prunelle de ses yeux. (Deutéronome 32:10)
Et la protection aimante de Dieu n'a pas diminué avec les âges. Par l'intermédiaire du
prophète Zacharie, il avertit les nations que "celui qui vous touche (Israël) touche la
prunelle de ses yeux". (Zacharie 2:8)
La prunelle de l'œil est la pupille, la partie la plus sensible et la plus délicate du corps.
Par conséquent, si quelqu'un essaie de nuire à Israël, c'est comme s'il mettait son doigt
dans la pupille même de l'œil de Dieu. C'est personnel.
Un père juif orthodoxe apprend à son fils à lire les textes sacrés.
Dieu est intimement lié à Israël. Il est représenté à la fois comme père et comme
mère. Et pourtant Israël s'est tourné vers d'autres dieux et a oublié le Rocher qui les a
portés.
« Ils ont sacrifié à des démons qui n'étaient pas des dieux, à des dieux qu'ils n'avaient
jamais connus, à de nouveaux dieux venus récemment, que vos pères n'avaient jamais
redoutés. Tu as oublié le Rocher qui t'a enfanté et tu as oublié Dieu qui t'a
enfanté. (Deutéronome 32:17-18)
Bien que Dieu ait eu toutes les raisons d'abandonner la nation d'Israël, Il a eu pitié à la
place, de peur que les ennemis d'Israël ne s'exaltent. Il a sauvé Israël à cause de son
propre nom afin qu'il soit connu de toute la terre (Psaume 106:8).
De même, lorsque nous retombons dans le péché, le nom même de Dieu est en
jeu. Quand nous pensons que nous l'avons raté trop de fois et que Dieu a toutes les
raisons de nous abandonner, souvenons-nous que même si Dieu s'occupe de nous, il est
miséricordieux, fidèle et vrai.
De même, il désire que nous soyons également longanimes avec les autres, étendant la
miséricorde et la grâce que nous avons reçues de lui aux autres.
Hommes juifs orthodoxes au mur des lamentations
Le pouvoir de la vie et de la mort
À partir des calamités qu'Israël subit, Dieu veut qu'elle comprenne qu'il est le seul vrai
Dieu avec le pouvoir de la vie et de la mort entre ses mains. Bien qu'il blesse, il panse
aussi ces blessures.
«Voyez maintenant que c'est moi, c'est moi, qui suis, et qu'il n'y a pas de dieu à côté de
moi; je tue et je fais vivre; je blesse et je guéris; et nul ne peut délivrer de ma
main. (Deutéronome 32:39)
Moïse conclut son dernier message à Israël par l'exhortation à observer toutes les
paroles de la Torah, qui n'est pas seulement un livre de paroles vides de sens. C'est le
manuel d'instructions pour une vie longue, pleine et satisfaisante de bénédiction, de
santé, de sainteté et de prospérité.

« Ces instructions ne sont pas des paroles en l'air, elles sont votre vie ! En leur
obéissant, vous jouirez d'une longue vie dans le pays que vous occuperez lorsque vous
traverserez le Jourdain. (Deutéronome 32:47)
A la fin du ministère de Moïse, Dieu lui ordonne de gravir la montagne une dernière
fois. Même si Moïse est encore plein de santé et de vigueur, il escalade le mont Nebo au
pays de Moab pour mourir et être enterré.
Bien que ce grand homme de Dieu n'ait pas été autorisé à entrer dans la Terre Promise,
mais n'en ait eu qu'un aperçu de loin, Moïse était aussi fidèle à Dieu dans la mort qu'il
l'était dans la vie (Deutéronome 32:52).
Du haut du Mont Nebo : La Mer Morte est visible au loin.
Haftarah Ha'azinu
Dans la Haftarah pour l'étude de cette semaine, David récite également un Cantique

d'action de grâces, qui a des parallèles avec le Cantique de Moïse.
Comme Moïse, David loue Dieu comme son rocher, son refuge, sa forteresse et son
libérateur après avoir sauvé sa vie du roi Saül.
« … Le Seigneur est mon rocher, et ma forteresse, et mon libérateur ; mon Dieu est mon
rocher, en qui je me réfugie… ». (2 Samuel 22:2-3)
Lorsque nous sommes persécutés, poursuivis ou dans toute sorte de détresse, nous
pouvons faire ce que David a fait et invoquer le Seigneur notre Dieu.
Il nous sauvera et nous délivrera de nos ennuis. Nous pouvons faire confiance à Dieu
pour être notre puissant Sauveur, même de la part de ceux qui sont trop forts pour nous.

Comme David, nous pouvons dire : « Avec ton aide, je peux avancer contre une
troupe ; avec mon Dieu, je peux escalader un mur…. Car qui est Dieu en dehors du
Seigneur ? Et qui est un Rocher (tzur) sinon notre Dieu ? (2 Samuel 22:30, 32)
Du haut du Mont Nebo : La Mer Morte est visible au loin.
Lorsque nous sommes fatigués, errant dans un désert, confrontés à des choix difficiles
ou même au milieu d'une bataille, nous devons nous rappeler que Dieu est notre
Rocher. Il est notre fondation omniprésente et bien plus grande que les circonstances
dans lesquelles nous nous trouvons.
Ici en Israël, les circonstances pèsent lourd. Nous voulons vivre en paix et en

sécurité ; néanmoins, nous nous trouvons sur la défensive face aux attaques de missiles
en cours et face à une éventuelle guerre avec l'Iran.
Aujourd'hui, alors qu'Israël est prêt à se protéger de la menace nucléaire que représente
l'Iran, il fait également face à des voisins arabes hostiles engagés dans sa destruction et
à des forces spirituelles obscures qui se dressent contre lui.
Veuillez prier pour que les cœurs du peuple juif laïc et même religieux ici reviennent à
Dieu - qu'Israël se tourne vers le SEUL Dieu d'Israël, notre Rocher, notre refuge, notre
forteresse et notre tour forte pour nous sauver et nous délivrer de ceux qui sont
déterminé à nous détruire.
« Le Seigneur vit ! Loué soit mon Rocher ! Exalté soit Dieu, le Rocher, mon Sauveur !
(2 Samuel 32:47)
Parasha Vayelech (Et il y est allé): Trouver du courage pendant les
périodes de transition
21 septembre 2012 Le Shabbat de cette semaine a lieu pendant une période très spéciale de
10 jours entre Roch Hachana (Nouvel An juif) et Yom Kippour (Jour des Expiations)
appelée à la fois Yamim Nora'im (Jours de Crainte) et Aseret Y'may Teshuvah (Dix Jours
de Repentance ). Les jours de crainte sont traditionnellement la période pour se mettre
d'accord avec Dieu et notre prochain par la repentance et la demande de pardon. Ce
Shabbat, donc, qui tombe entre Roch Hachana et Yom Kippour, est le premier du nouvel
an juif. Cela s'appelle Shabbat Shuvah ou Sabbat du retour puisque la lecture de Haftarah
commence par l'exhortation "Shuvah Yisrael - Reviens, ô Israël".
Parasha Vayelech (Et il y est allé):

Trouver du courage pendant les
périodes de transition
Parasha Vayelech (Et il s'en alla) 5773
Deutéronome 31:1-30 ; Osée 14:1-9 ; Joël 2:11–27 ; Michée 7:18-20 ; Esaïe 55–
56:3 ; Romains 10:14–18
« Alors Moïse sortit [vayelech] et dit ces paroles à tout Israël : « Je suis maintenant âgé
de cent vingt ans et je ne peux plus te conduire. (Deutéronome 31 :1-2)
Le shofar sonne l'appel à la repentance pendant les Jours de Crainte, qui commence par Rosh
HaShanah et se termine par Yom Kippour (commence au coucher du soleil ce mardi). Puisque ce
Shabbat tombe entre ces deux Temps Nommés ( Moadim ) , il est appelé Shabbat
Techouva (Shabbat du Repentir) .
L'étude de Parasha Nitzavim de la semaine dernière a décrit à la fois la nature juste et
miséricordieuse de Dieu.
Dans son jugement juste et nécessaire du péché, Dieu a dit qu'il chasserait le
peuple juif de sa terre pour avoir suivi ses propres voies. Mais il a également
promis que si le peuple revient à lui, il le bénira et le fera prospérer.
Nitzavim s'est terminé par un choix devant nous : la vie et la mort ou la bénédiction et
la malédiction.
Le désir de Dieu est que nous choisissions la vie et la bénédiction par notre obéissance
et notre fidélité à Lui.
La partie des Écritures de cette semaine, Parasha Vayelech, commence avec Moïse
s'adressant à la nation d'Israël. Il avait 120 ans et avait atteint la fin de sa vie terrestre.
Moïse arpente la Terre Promise du haut de la montagne avant sa mort.
Quand le timing de Dieu ne correspond pas à votre plan
"L'Éternel m'a dit: 'Tu ne passeras pas le Jourdain.'" (Deutéronome 31:2)
Moïse n'est pas mort faible et faible, mais fort et en bonne santé ; néanmoins, Dieu l'a
ramené à la maison.
Le moment était venu pour lui de transmettre le manteau de son leadership et de son
autorité à son successeur, Yehoshua (Joshua).
Moïse n'avait pas accompli tous les désirs de son cœur avant sa mort. Il aspirait
profondément à entrer dans la Terre Promise. Pourtant, Dieu ne lui a pas permis d'y
entrer; il n'était autorisé à le voir que de loin. Avec humilité, et peut-être avec une
grande déception, il accepta la volonté de Dieu en la matière.
Bien que la Bible dise qu'il y a un temps pour chaque objectif, nous avons souvent du
mal avec le calendrier et les objectifs de Dieu. Parfois, ils ne correspondent pas à nos
attentes.
« Il y a un temps pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel : un temps pour
naître et un temps pour mourir… ». (Ecclésiaste 3 :1-2)
Des hommes et des jeunes juifs prient au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem
Trouver le courage d'avancer quand on nous appelle
"Soyez fort et courageux. Ne sois pas effrayé ni effrayé à cause d'eux, car l'Éternel, ton
Dieu, va avec toi; Il ne vous quittera jamais ni ne vous abandonnera. (Deutéronome
31:6)

Dans cette Parasha, la nation d'Israël est à une transition critique.
Ils sont sur le point de voir la réalisation de la promesse de Dieu en entrant dans la
Terre Promise, mais ils doivent avancer sans Moïse.
Moïse veut qu'ils comprennent qu'ils ne sont pas abandonnés et encourage les Israélites
à être forts et courageux alors qu'ils sont conduits par Dieu et Josué à travers le Jourdain
vers la Terre Promise.
De plus, non seulement Dieu les accompagne, mais Il s'est profondément engagé envers
eux.
Comme les Israélites, beaucoup d'entre nous sont également à des moments critiques de
leur vie.
Lorsque nous sommes en transition et sur le point d'entrer dans une nouvelle chose,
nous sommes bénis lorsque nous avons une direction et une autorité divines dans nos
vies qui nous encouragent à nous rappeler que Dieu ne nous quittera ni ne nous
abandonnera jamais.
Le grand rabbin séfarade d'Israël, le rabbin Shlomo Amar, bénit un enfant.

Sachant que même les dirigeants doivent être rappelés pour recevoir le manteau de
l'autorité avec courage, Moïse et Dieu ont encouragé Josué.
Alors Moïse appela Josué et lui dit en présence de tout Israël : « Sois fort et courageux,
car tu dois aller avec ce peuple dans le pays que l'Éternel a juré à leurs ancêtres de leur
donner, et tu devras le partager entre eux comme leur héritage. Le Seigneur lui-même
vous précède et sera avec vous ; Il ne vous quittera jamais ni ne vous
abandonnera. N'ayez pas peur; ne te décourage pas. (Deutéronome 31:7-8)
Le Seigneur donna cet ordre à Josué, fils de Nun : 'Soyez forts et courageux, car vous
ferez entrer les Israélites dans le pays que je leur ai promis par serment, et moi-même je
serai avec vous.' (Deutéronome 31:23)

Chacun de nous doit être courageux pour entrer dans la promesse en sachant que nous
ne volons jamais en solo. Adonaï (le Seigneur) est toujours avec nous.
Lecture du rouleau de la Torah pendant Souccot
Écouter la Torah pendant Souccot
« Prends ce livre de la loi et place-le à côté de l'arche de l'alliance de l'Éternel, ton

Dieu. Là, il restera comme témoin contre vous. (Deutéronome 31:26, voir aussi le
verset 9)
Dans Parasha Vayelech, Moïse finit de tracer la Torah dans un rouleau spécial qu'il
donne aux Lévites pour qu'ils le gardent en sécurité dans l'Arche d'Alliance.
Faut-il s'étonner qu'il y ait une recherche continue et déterminée de cette arche
insaisissable de l'alliance qui contient un trésor aussi précieux que le rouleau original de
la Torah que Moïse a écrit de sa propre main ?
Après avoir fini d'écrire la loi, Moïse a ordonné que tout le peuple se rassemble pour
entendre les paroles de la Torah à la fin de chaque cycle de sept ans de l'
année shemitah (année de libération de la dette) qui se produit pendant Souccot (la fête
des Tabernacles) .
Hommes, femmes, enfants, et même les gerim (étrangers qui nous ont rejoints) devaient
se rassembler pour entendre la loi à Souccot, qui commence cette année au coucher du
soleil le 30 septembre.
Nous pouvons comprendre à partir de cela que nous n'avons jamais été destinés à vivre
nos vies dans l'isolement comme des îles à nous-mêmes, mais en tant que communauté
de croyants.
"Ne renonçons pas à nous réunir, comme certains ont l'habitude de le faire, mais
encourageons-nous les uns les autres et d'autant plus que vous voyez le Jour approcher."
(Hébreux 10:25)

Les juifs se rassemblent le jour de Roch Hachana à Ramat Gan, à l'est de Tel-Aviv.
Prévoir la rébellion d'Israël
« Vous allez vous reposer avec vos pères, et ces gens vont bientôt se prostituer aux
dieux étrangers du pays où ils entrent. Ils m'abandonneront et rompront l'alliance que
j'ai conclue avec eux. (Deutéronome 31:16)
Cette Parasha, qui est très courte - seulement 30 versets, révèle que Dieu, qui connaît la
fin depuis le début, savait d'avance qu'Israël se détournerait vers des dieux étrangers.
"Je sais ce qu'ils sont disposés à faire avant même de les faire entrer dans le pays que je
leur ai promis par serment." (Deutéronome 31:21)
Cependant, ce ne sont pas seulement les anciens Israélites qui souffrent de la 'maladie
de nature pécheresse'. Toute l'humanité a été infectée par le venin du serpent dans le
Jardin.
Dieu connaît la tendance humaine à être raide et rebelle, et donc avant même que les
Israélites se tiennent sur les rives du Jourdain prêts à traverser, Dieu avait déjà un plan
en place pour racheter, délivrer et sauver Israël de ses péchés. Mais pas Israël seul.
Ce plan s'est manifesté dans la chair en Yeshua HaMashiach (le Messie) qui a pris tous
nos péchés sur Lui sur le poteau d'exécution. Alléluia !
"Car tout comme par la désobéissance d'un seul homme [Adam] beaucoup ont été
rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul homme [Yeshoua] beaucoup
seront rendus justes." (Romains 5:19)
Un homme juif orthodoxe prie au mur occidental (mur des lamentations) à Jérusalem.
Shabbat Shuvah : Shabbat du retour
«Retourne, Israël, à l'Éternel, ton Dieu. Vos péchés ont été votre chute ! ( Osée 14:1)
Le Shabbat de cette semaine a lieu pendant une période très spéciale de 10 jours
entre Rosh HaShanah (Nouvel An juif) et Yom Kippour (Jour des
Expiations) appelée à la fois Yamim Nora'im (Jours de crainte) et Aseret Y'may
Teshuvah (Dix jours de repentir ) .
Les jours de crainte sont traditionnellement la période pour se mettre d'accord avec
Dieu et notre prochain par la repentance et la demande de pardon.
Ce Shabbat, donc, qui tombe entre Roch Hachana et Yom Kippour, est le premier du
nouvel an juif.
Cela s'appelle Shabbat Shuvah ou Sabbat du retour puisque la lecture de la Haftarah

commence par l'exhortation " Shuvah Yisrael -Return O Israel."
Il est aussi appelé Shabbat Techouva (Shabbat du Repentir) parce que c'est l'un des 10

Jours du Repentir. Techouva est dérivé du verbe hébreu shuv qui
signifie retourner ou rebrousser chemin .
Osée exhorte le peuple à faire confiance à Dieu et à aucune autre force, qu'il s'agisse de
nations puissantes, de chevaux de guerre ou d'idoles.
Osée promet que lorsqu'Israël retournera à Dieu et confessera son péché, Dieu se
détournera de sa colère et apportera la guérison et la restauration à Israël.
« Je guérirai leur garde et je les aimerai librement, car ma colère s'est détournée
d'eux. je serai comme la rosée pour Israël; il fleurira comme un lys. (Osée 14:4-5)

Dieu attend que chacun de nous revienne à Lui dans la téchouva (repentance). Lorsque
nous nous tournons vers lui, nous le trouvons attendant à bras ouverts pour déverser
librement son amour, sa guérison et sa restauration sur nous. Qu'est-ce que tu attends?
Fête des Trompettes (Yom Teruah/Rosh HaShanah) : Une représentation de Juifs polonais
descendant à l'eau pour accomplir le tashlikh (un acte symbolique de repentir du péché) à Rosh
HaShanah, par Aleksander Gierymski.
Tashlikh et trouver la miséricorde
« Vous aurez de nouveau pitié de nous ; tu fouleras aux pieds nos péchés et tu jetteras
toutes nos iniquités dans les profondeurs de la mer. (Michée 7:19)
Une promesse de pardon bien connue est également lue le Shabbat Techouva dans une
brève partie du livre de Michée.
Plus tôt cette semaine, à Rosh HaShanah, cette Écriture a également été récitée lorsque
le peuple juif pratiquait la coutume de longue date du Tashlikh (larguer les amarres).
C'est la tradition selon laquelle le peuple juif se rend à une rivière ou à un plan d'eau
vivant et jette des miettes de pain dans l'eau pour rejeter symboliquement le péché. Tout
en faisant cela, ils récitent les versets suivants :
« Qui est un Dieu comme toi, qui pardonne le péché et pardonne la transgression du
reste de son héritage ? Vous ne restez pas en colère pour toujours, mais vous vous
réjouissez de faire preuve de miséricorde. Vous aurez de nouveau pitié de nous ; tu
fouleras aux pieds nos péchés et tu jetteras toutes nos iniquités dans les profondeurs de
la mer.
« Tu seras fidèle à Jacob et tu feras miséricorde à Abraham, comme tu l'as juré à nos
pères il y a longtemps. (Michée 7:18-20)
Des hommes juifs lisent la Torah au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Nous ne pouvons pas faire appel à la miséricorde de Dieu sur la base de notre propre
justice, mais sur la base de l'Alliance.
Le Peuple Juif le comprend et sait que Dieu est fidèle à l'Alliance qu'Il a jurée à nos
Pères, Abraham, Isaac et Jacob.
Chaque disciple de Yeshua HaMashiach (Jésus le Messie) se tient également devant

Dieu sur le mérite de l'alliance de sang de Yeshua (Matthieu 26 :28 ; Luc 22 :20 ;
Hébreux 9 :20 ; Hébreux 10 :29) .
De plus, les croyants sont membres de la communauté d'Israël et participent à l'alliance

éternelle et éternelle de miséricorde et de paix avec Dieu (Éphésiens 2 :12, 19 ; Ésaïe
14 :1 ; Ézéchiel 47 :22) .
Et puisque la partie d'aujourd'hui du Brit Chadashah (Nouveau Testament) nous
rappelle d'apporter l'Évangile à Israël et aux nations, puissions-nous être forts et
courageux en partageant la bonne nouvelle du pardon en Yeshua HaMashiach :
« Comment, alors, peuvent-ils faire appel à celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment
peuvent-ils croire en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? Et comment peuvent-ils
entendre sans que quelqu'un leur prêche ? (Romains 10:14)
Parasha Nitzavim (vous êtes debout) : pourquoi Dieu a-t-il fait cela ?
14 septembre 2012 Le peuple juif se tient devant Dieu, sur le point de conclure l'alliance - un
serment solennel - avec Dieu Tout-Puissant. Une telle occasion mémorable! Cette
alliance promettait que Dieu établirait Israël comme son propre peuple et qu'il serait leur
Dieu. Il comprenait tous ceux qui se tenaient devant Dieu - du plus grand au plus petit -
les chefs de tribus, les anciens, les officiers, les hommes et les femmes, les petits et les
étrangers (Deutéronome 29 : 10-11) - à partir de ce jour pour tous temps.
Parasha Nitzavim (vous êtes debout) :

pourquoi Dieu a-t-il fait cela ?
Parasha Nitzavim (Vous êtes debout) 5772
Deutéronome 29:10–30:20 ; Ésaïe 61:10–63:9 ; Romains 10 :1-12
« Vous vous tenez tous [nitzavim] aujourd'hui en présence du Seigneur votre Dieu…

Vous vous tenez ici pour conclure une alliance avec le Seigneur votre Dieu… pour vous
confirmer aujourd'hui comme Son peuple. (Deutéronome 29:10-13)
Les Israélites concluent une alliance avec Dieu.
La semaine dernière, dans Parasha Ki Tavo, Moïse a instruit les Israélites concernant les
lois des dîmes données aux Lévites et aux pauvres.
Cette semaine, dans Parasha Nitzavim, le peuple juif se tient devant Dieu, sur le point
de conclure l'alliance - un serment solennel - avec Dieu Tout-Puissant.
Une telle occasion mémorable! Cette alliance promettait que Dieu établirait Israël
comme son propre peuple et qu'il serait leur Dieu.
Il comprenait tous ceux qui se tenaient devant Dieu - du plus grand au plus petit - les
chefs de tribus, les anciens, les officiers, les hommes et les femmes, les petits et les
étrangers (Deutéronome 29 : 10-11) - à partir de ce jour pour tous temps.
Il était si vaste et puissant qu'il comprenait ceux qui n'étaient pas présents :
"Je fais cette alliance, avec son serment, non seulement avec vous qui êtes ici avec nous
aujourd'hui en présence du Seigneur notre Dieu, mais aussi avec ceux qui ne sont pas ici
aujourd'hui." (Deutéronome 29:14-15)

Il semble que Moïse n'ait pas seulement prévu à travers le Ruach KaKodesh (Saint-
Esprit) les générations futures, mais aussi ce jour où d'autres entreraient dans cette
alliance avec le Dieu d'Israël.
Jeune femme lisant la Torah
Une nouvelle alliance
Dieu a également proclamé, par l'intermédiaire du prophète hébreu Yirmiyahu

(Jérémie), qu'il établirait une nouvelle alliance avec la maison d'Israël et la maison de
Juda.
La Torah serait dans notre esprit et écrite dans nos cœurs, et Il serait notre Dieu et nous
serions Son peuple. Tous le connaîtraient, du plus grand au plus petit, et il ne se
souviendrait plus de nos péchés (Jérémie 31 :31-34).
Quelle merveilleuse alliance nous avons avec le Seul Vrai Dieu !
Dans la lettre aux Éphésiens, Paul, le shaliach ( apôtre ) des Gentils, explique que les
non-juifs étaient autrefois « exclus de la citoyenneté en Israël et étrangers aux alliances
de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde ».
"Mais maintenant, dans le Messie Yeshoua (Jésus), ceux qui étaient autrefois loin ont
maintenant été rapprochés par le sang du Messie." (Éphésiens 2:12-14)
Ceux qui ne sont pas de naissance juive, qui ont été introduits dans l'alliance par le sang
de Yeshua, ne sont "plus des étrangers et des étrangers, mais des concitoyens du peuple
de Dieu et aussi des membres de sa maison, édifiés sur le fondement des apôtres et des
prophètes, avec le Messie Jésus lui-même, comme pierre angulaire. (Éphésiens 2:19-
21)
Ah, Souverain Éternel, tu as créé les cieux et la terre par ta grande puissance et ton bras
étendu. Rien n'est trop difficile pour vous." (Jérémie 32:17)
Rester un peuple d'alliance
« Vous savez vous-mêmes comment nous avons vécu en Égypte et comment nous
avons traversé les pays en venant ici. Tu as vu parmi eux leurs détestables images et
idoles de bois et de pierre, d'argent et d'or. Assurez-vous qu'il n'y a aucun homme ou
femme, clan ou tribu parmi vous aujourd'hui dont le cœur se détourne du Seigneur notre
Dieu pour aller adorer les dieux de ces nations. (Deutéronome 39:16-18)
Dans cette Parasha, Moïse avertit les Israélites de rester dévoués à Dieu sans réserve et
de ne pas suivre les dieux des nations qu'ils ont traversées.
De même, nous ne pouvons pas réclamer les privilèges de l'Alliance et en même temps
continuer à marcher dans l'entêtement de nos propres cœurs, vivant un style de vie de
péché comme ceux qui le font dans le monde (Deutéronome 29 :18) .
Le Brit Chadashah (Nouveau Testament) confirme qu'il n'y a pas de sacrifice pour
couvrir une personne qui persiste obstinément dans le péché, même en connaissant la
vérité de la Parole de Dieu :
"Si nous continuons délibérément à pécher après avoir reçu la connaissance de la vérité,
il ne reste aucun sacrifice pour les péchés." (Hébreux 10:26)
Surtout en ce moment, alors que nous nous préparons pour les mo'adim d'automne

(heures fixées) de Yom Teruah (Jour de la sonnerie du shofar / Nouvel An
juif) et Yom Kippour (Jour des Expiations) , nous devons examiner nos vies pour
l'injustice.
Le shofar (corne de bélier), qui est l'objet reposant sur un tallit (châle de prière), est soufflé tout
au long du mois hébreu d'Elul en préparation des grands jours saints, qui commencent ce
dimanche soir avec Rosh HaShanah (Nouvel An), également appelé Yom Teruah (le jour où l'on
sonne du shofar).
Captivité et malédictions : pourquoi Dieu a-t-il fait cela ?

"Quand une telle personne entend les paroles de ce serment, elle invoque une
bénédiction sur elle-même et pense donc : 'Je serai en sécurité, même si je persiste à
suivre mon propre chemin.' Cela apportera un désastre sur la terre arrosée comme sur la
terre sèche. (Deutéronome 29:19)

Moïse avertit les Israélites que ceux qui se détournent de Dieu et persistent à suivre
leurs propres voies connaîtront la colère de Dieu. Il ne leur pardonnera pas, leurs noms
seront effacés et les malédictions écrites dans la Torah tomberont sur
eux (Deutéronome 29 :20).
"L'Éternel le séparera de toutes les tribus d'Israël pour le malheur, selon toutes les
malédictions de l'alliance écrite dans ce livre de la loi." (Deutéronome 29:21)
Moïse avertit dans cette parasha que la destruction du pays serait si grande à cause du
péché de suivre nos propres voies et les dieux des nations que tout le pays serait désolé
et stérile comme Sodome et Gomorrhe.
En effet, tout comme prédit, cela s'est produit.
Et comme prévu, les nations ont demandé : « Pourquoi l'Éternel a-t-il fait cela à ce
pays ? Pourquoi cette colère brûlante et féroce ? (Deutéronome 29:24)
La réponse amère est toujours la même : « C'est parce que ce peuple a abandonné
l'alliance de l'Éternel, le Dieu de ses pères, l'alliance qu'il a conclue avec lui lorsqu'il l'a
fait sortir d'Égypte. (Deutéronome 29:25)
Lire la Torah au mur occidental (des lamentations)
Le retour en terre promise
« Ils sont allés adorer d'autres dieux et se sont prosternés devant eux, des dieux qu'ils ne
connaissaient pas, des dieux qu'il ne leur avait pas donnés. C'est pourquoi la colère de
l'Éternel s'enflamma contre ce pays, de sorte qu'il fit venir sur lui toutes les malédictions
écrites dans ce livre. Dans une colère furieuse et dans une grande colère, le Seigneur les
a arrachés de leur pays et les a jetés dans un autre pays, tel qu'il est maintenant.
(Deutéronome 29:26-27)
A cause du péché d'Israël, le Seigneur, dans une juste colère, colère et indignation, a
déraciné les Israélites de leur pays et les a dispersés sur toute la terre pour devenir les
« Juifs errants » dans chaque nation.

La bonne nouvelle, cependant, est que notre Dieu est miséricordieux. Il ne retient pas
éternellement sa colère et il a même promis par l'intermédiaire de Moïse qu'un jour les
enfants d'Israël reviendraient à Dieu (Deutéronome 30 :1-10).
Il renverserait les choses pour Israël et les ramènerait dans la Terre Promise.
« Je serai trouvé par vous, dit l'Éternel, et je ramènerai votre captivité, et je vous
rassemblerai de toutes les nations, et de tous les lieux où je vous ai chassés, dit
l'Éternel ; et je te ramènerai au lieu d'où je t'ai fait emmener captif. (Jérémie 29:14)
Lorsque le Seigneur fait personnellement sortir chacun de nous de sa captivité, c'est un

miracle de liberté ! Nous sommes remplis de joie et nous pouvons chanter les
miséricordes du Seigneur.
« Lorsque le Seigneur a ramené les captifs de Sion, nous étions comme ceux qui
rêvent. Alors notre bouche s'est remplie de rires et notre langue de chants. (Psaume
126:1–2)
Maintenant que le peuple juif a repris le contrôle de Jérusalem, il est enfin libre de prier à
nouveau au mur occidental (des lamentations). En tant que mur de soutènement du Mont du
Temple, sur lequel était situé le Saint Temple, c'est le site le plus sacré du judaïsme, à part le
Mont du Temple lui-même.
Le Seigneur a fait de grandes choses

Ces jours-ci, les nations ne regardent plus la terre désolée et aride d'Israël et ne pensent
plus à la terrible colère du Seigneur déversée sur la terre et le peuple.
Maintenant, les nations ont été témoins des miracles étonnants que Dieu a accomplis -
les déserts fleurissent comme le jardin d'Eden et le peuple juif rentre à la maison.
N'importe qui peut voir que Dieu a fait de grandes choses pour Israël. C'est la prophétie
accomplie !

Aujourd'hui, il est dit parmi les nations : « Le Seigneur a fait pour eux de grandes
choses. Le Seigneur a fait de grandes choses pour nous, et nous nous en
réjouissons. (Psaume 126:3)
Les merveilleuses promesses de Dieu pour Israël s'accomplissent sous nos yeux !
Il a rendu la terre féconde et ramène Son peuple des quatre coins de la terre. Chaque
jour, des Juifs émigrent des nations du monde pour revenir ici dans leur patrie juive.
Un groupe d'orphelins, survivants de l'Holocauste, au camp d'accueil d'Atlit, en Israël.

Les Juifs vivant dans la diaspora n'ont jamais été censés y trouver confort et sécurité. Ils
étaient censés être en sécurité dans leur propre pays.
C'est un signe de châtiment divin que le peuple de Dieu vive en dehors de la Terre, et le
prophète Ézéchiel a dit que cela fait honte au nom de Dieu.
"Mais lorsqu'ils furent dispersés parmi les nations, ils firent honte à mon saint nom. Car
les nations disaient : 'Voilà le peuple de l'Éternel, mais il n'a pas pu les garder en
sécurité dans son pays !' Alors je me suis inquiété de mon saint nom, dont mon peuple a
fait honte parmi les nations. (Ézéchiel 36:20-21)
Le Seigneur a promis dans cette parasha et par les prophètes hébreux de ramener le
peuple juif dans le pays qu'il leur avait promis.
Alors que le plus grand afflux de Juifs retournant en Israël provenait d'Europe après
l'Holocauste, d'Afrique du Nord ainsi que d'autres pays arabes, ils sont également venus
en masse de Russie et d'Éthiopie. Maintenant, beaucoup rentrent chez eux des États-
Unis.
« Mais vous, montagnes d'Israël, vous produirez des branches et des fruits pour mon
peuple d'Israël, car ils reviendront bientôt… et je ferai vivre beaucoup de gens sur vous,
oui, tout Israël. Les villes seront habitées et les ruines reconstruites. (Ézéchiel 36:8-11)

Homme priant au mur occidental (des lamentations)
La bénédiction vient en s'accrochant au Seigneur
« Je prends aujourd'hui le ciel et la terre à témoin contre vous, que j'ai mis devant vous
la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, afin que toi et ta
postérité puissiez vivre, aimant le Seigneur ton Dieu, obéissant à sa voix et s'accrochant
à lui, car il est ta vie et la longueur de tes jours..." (Deutéronome 30:19-20)
L'un des points forts de cette Parasha est la promesse d'une vie de bénédiction en restant
fidèle à Dieu.
Notre vie est dans le Seigneur notre Dieu, et si nous écoutons sa voix et nous tenons
fermement à lui, alors il nous bénira, nous et les générations qui viendront après nous.
Le mot hébreu pour tenir ferme vient de la racine du mot colle ( dabaq ) . Nous

devons coller au Seigneur comme de la colle !
Un garçon juif tient le drapeau de l'État d'Israël.
Haftarah (partie prophétique)
« A cause de Sion, je ne me tairai pas, à cause de Jérusalem, je ne me tairai pas, jusqu'à

ce que sa justice resplendisse comme l'aurore, son salut comme un flambeau
ardent. (Ésaïe 62:1)
La Haftarah d'aujourd'hui (partie prophétique des Écritures) est la septième et dernière

Haftarot de consolation, qui a commencé avec Tisha B'Av et se termine avec Rosh
HaShanah.

Dans cette Paracha, Isaïe déclare qu'il ne gardera pas le silence jusqu'à ce que Sion
reçoive un nouveau nom du Seigneur, et que Dieu fasse de Jérusalem une louange sur la
terre.
« Vous serez appelés d'un nouveau nom que la bouche du Seigneur vous donnera. … Ils
ne t'appelleront plus Déserté [ Azuva ] , ou nommeront ta terre
Désolée [ Sh'mamah ] . Mais tu t'appelleras Hephzibah [Mon plaisir est en elle] , et
ta terre Beulah [Mariée] . (Ésaïe 62:2-4)
À cette fin, Dieu veille sur les murs de Jérusalem.
Ami, seras-tu un gardien ( notzer ) sur les murs de Jérusalem qui priera

continuellement, jour et nuit, jusqu'à ce que Dieu établisse Jérusalem et en fasse une
louange sur toute la terre ? (Ésaïe 62:6-7)
Appelerez-vous le peuple juif à sortir de sa captivité dans les nations et à rentrer chez
lui en Terre d'Israël ? Enlèverez-vous les pierres et les obstacles, proclamant aux filles
de Sion : « Voici, votre salut vient. (Ésaïe 62:1-11)
Parasha Ki Tavo (Lorsque vous entrez): Amour, joie et livre de vie
7 septembre 2012 Dieu ordonne à Israël d'apporter les premiers fruits mûrs (bikkurim) au
Temple de Jérusalem une fois que les Israélites seront finalement entrés dans la Terre
qu'Il leur a promise. Après s'être installés dans le pays et l'avoir cultivé, ils devaient
présenter cette offrande aux Lévites (Deutéronome 26:2-4). En donnant cette « offrande
de prémices », qui comprenait du blé, de l'orge, des raisins, des figues, des grenades, des
olives et des dattes, les Israélites offraient des actions de grâces à Dieu pour toutes les
choses étonnantes qu'il avait faites pour eux.
Parasha Ki Tavo (Lorsque vous entrez):

Amour, joie et livre de vie
Ki Tavo (Quand vous entrez) 5772
Deutéronome 26:1–29:8 ; Esaïe 60:1-22 ; Luc 21:1–4
« Quand tu seras entré [ ki tavo ] dans le pays que l'Éternel, toi, Dieu, te donne en
héritage, que tu en auras pris possession et que tu t'y seras établi, prends quelques-uns
des prémices de tout ce que tu produis du sol de la terre que l'Éternel Dieu vous donne
et mettez-les dans un panier. Ensuite, allez au lieu que le Seigneur, vous, Dieu choisira
comme demeure pour son nom… » (Deutéronome 26 :1-2)
Le marché Mahane Yehuda est un marché en plein air à Jérusalem qui est souvent appelé "The
Shuk". Avec plus de 250 vendeurs, c'est un endroit populaire où venir le jeudi et le vendredi pour
s'approvisionner pour Shabbat (samedi).
La parasha de la semaine dernière, Ki Tetzei , contient 74 des 613 commandements
trouvés dans la Torah, y compris les lois de la belle captive, du fils rebelle et du
divorce.
Cette semaine, dans Parasha Ki Tavo (Lorsque vous entrez) , Dieu ordonne à Israël
d'apporter les premiers fruits mûrs (bikkurim) au Temple de Jérusalem une fois que les
Israélites seront finalement entrés dans la Terre qu'Il leur a promise. Après s'être
installés dans le pays et l'avoir cultivé, ils devaient présenter cette offrande aux
Lévites (Deutéronome 26 :2-4).
En donnant cette « offrande de prémices », qui comprenait du blé, de l'orge, des
raisins, des figues, des grenades, des olives et des dattes, les Israélites offraient des
actions de grâces à Dieu pour toutes les choses étonnantes qu'il avait faites pour
eux.
Il les avait sauvés de grandes difficultés en Égypte et de l'errance dans le désert. Il les
avait amenés dans un bon pays qui était riche et fertile pour devenir une grande nation,
vivant dans le confort, la sûreté et la sécurité.
« Le Seigneur a entendu notre voix et a vu notre misère, notre labeur et notre

oppression. Alors le Seigneur nous a fait sortir d'Égypte à main forte et à bras étendu,
avec une grande terreur et avec des signes et des prodiges miraculeux. (Deutéronome
26:7-8)
Champ d'artichauts en Israël
Reconnaissez la bonté de Dieu lors de la présentation de la dîme
"Et il nous a amenés dans ce lieu... un pays où coulent le lait et le

miel..." (Deutéronome 26:9)
Les dîmes données aux Lévites et aux pauvres n'étaient pas données en silence, mais
avec une confession de l'impressionnante miséricorde et bonté de Dieu !
De même, lorsque nous présentons nos dîmes et nos offrandes au Seigneur, nous devons
également reconnaître les nombreuses façons dont nous avons vu la bonté et la
miséricorde de Dieu dans le pays des vivants. Comme Israël l'a fait dans les temps
anciens, nous devons nous rappeler comment il nous a guéris, délivrés et pourvus à nos
besoins.
Et bien que beaucoup d'entre nous ne connaissent pas l'endroit exact où Dieu nous
amène, nous pouvons être assurés qu'il nous conduit quelque part. Et s'Il dirige, ce sera
un 'bon pays'. Alléluia!
Lorsque Dieu nous fait sortir d'un endroit difficile, nous délivre de l'horrible gouffre et
pose nos pieds sur le roc solide, nous devons le remercier et être prêts à rendre
matériellement son incroyable générosité.
"Assurez-vous de mettre de côté un dixième de tout ce que vos champs produisent

chaque année." (Deutéronome 14:22)
Lorsque nous faisons cela, nous démontrons que nous savons qu'il est la source de
toutes nos bénédictions.
"Et maintenant, j'apporte les prémices de la terre que tu m'as donnée, Seigneur."
(Deutéronome 26:10)
Offrande de prémices : illustration tirée d'une carte biblique publiée par la Providence Lithograph
Company entre 1896 et 1913.
Trouver de la force dans la joie de sa présence
« Réjouissez-vous de toutes les bonnes choses que l'Éternel, votre Dieu, vous a
accordées, à vous et à votre famille. » (Deutéronome 26:11)
Une fois que nous avons donné notre offrande, il ne reste plus qu'une chose à faire :
réjouissez-vous !
Trop souvent, l'ennemi cherche à voler et à détruire notre joie. Pourquoi veut-il faire
ça ? Parce que la joie du Seigneur est notre force.
"Ne t'afflige pas, car la joie du Seigneur est ta force." (Néhémie 8:10)
Si nous permettons à l'ennemi de notre âme de voler notre joie, nous n'aurons pas la
force de posséder la bonne terre que Dieu nous donne.
Pourtant, il y a des moments où nous nous réveillons simplement fatigués, découragés

ou vaincus. La joie semble introuvable.
Peut-être que nous avons des douleurs dans notre corps, ou peut-être que nous
manquons d'argent. Nos relations familiales traversent peut-être une période
difficile. Comment recouvrons-nous notre joie dans ces cas ?
Il n'y a qu'une seule solution - entrer dans ( tavo ) en présence d'Adonaï où il y a «

plénitude de joie ».
« Tu me montreras le chemin de la vie : en ta présence est la plénitude de la joie ; à ta

droite il y a des plaisirs pour toujours. (Psaume 16:11)
Tenant la Torah à la vue de tous à Jérusalem au Mur occidental (des lamentations).
Le livre de la vie
Les croyants en Yeshua (Jésus) le Messie ont la responsabilité et le privilège de se
réjouir continuellement en notre Dieu, pas seulement lorsque les circonstances semblent
aller dans leur sens, mais toujours.
Alors qu'il était dans une cellule de prison, Paul a écrit: "Réjouissez-vous toujours dans
le Seigneur et encore je dis réjouissez-vous!" (Philippiens 4:4)
Nous ne devons pas laisser les circonstances dicter notre niveau de joie.
Malgré ce qui peut se passer autour de nous, nous pouvons toujours nous réjouir que
nos noms soient inscrits dans le Livre de Vie de l'Agneau pour l'éternité ! Alléluia!
En effet, Yeshoua a dit à Ses disciples de ne pas se réjouir que des esprits leur soient
soumis, mais de se réjouir que leurs noms soient écrits dans le Livre de Vie. (Luc
10:20)
Le Livre de Vie est également un thème biblique que le peuple juif utilise comme
salutation et prière lors de la fête d'automne de Roch Hachana (du 16 au 18 septembre
2012). Les Juifs envoient traditionnellement des cartes à leurs amis et à leur famille qui
disent : « Que vos noms soient écrits dans le Livre de Vie ».
Le Sefer Torah est une copie manuscrite de la Torah, également appelée le Pentateuque.
Le véritable amour est sacrificiel
Dans le Livre de l'Exode, nous lisons que Moïse savait que son nom était écrit dans le
Livre de Vie (Exode 32 :32).
Nous lisons aussi, cependant, qu'après que les Israélites aient construit un veau d'or et
l'aient adoré, il était prêt à faire effacer son nom du Livre de Vie en échange du salut
d'Israël !
Dieu était sur le point de les détruire complètement, mais Moïse a supplié Dieu en leur
nom avec ce qui suit :
« Ce peuple a commis un grand péché et s'est fait un dieu d'or. Mais maintenant, si tu le

veux, pardonne leur péché - et sinon, s'il te plaît, efface-moi de ton livre que tu as
écrit ! (Exode 32:31-32)
Moïse avait un amour sacrificiel et indéfectible pour le peuple d'Israël. Maintenant, c'est

le véritable amour.
Un jeune juif prie au mur occidental (des lamentations) portant des téfilines.
Des siècles plus tard, Yeshua (Jésus) a démontré ce même amour pour les brebis
perdues de la maison d'Israël lorsqu'il a donné sa vie pour les racheter de leurs péchés.
Il a dit : « Le berger donne sa vie pour les brebis. (Jean 10:11)
L'apôtre Paul a suivi de tout cœur les traces de Moïse et de Yeshua, faisant écho au
même amour sacrificiel pour Israël. (Romains 9 :1-5)
Ceux qui font paître le peuple de Dieu sont aussi appelés à cette vie d'amour sacrificiel !

Que chacun de nous soit prêt à faire les sacrifices nécessaires pour que le peuple juif et
les nations entendent parler de Yeshua.
"Le berger donne sa vie pour les brebis." (Jean 10:11)

La plupart des Juifs espèrent que leur nom sera écrit dans le Livre de Vie par de bonnes
actions, la prière, le repentir et l'aumône.
Cependant, la seule façon pour chacun d'entre nous de savoir avec certitude que nos
noms sont enregistrés dans le Livre de Vie de Dieu est de connaître Dieu par la foi en
Yeshua le Messie et de marcher dans le Ruach HaKodesh (Saint-Esprit), qui nous
conduit à un sainte vie de prière, de repentance et de bonnes actions.
La Parole de Dieu déclare clairement que si nos noms ne sont pas écrits dans le Livre de
Vie, alors nous sommes condamnés à la condamnation éternelle. Le prophète hébreu
Daniel, par exemple, a prophétisé ce qui suit :
À ce moment-là, Michael, le grand prince qui protège votre peuple, se lèvera. Il y aura
un temps de détresse tel qu'il n'y en a pas eu depuis le commencement des nations
jusque-là. Mais à ce moment-là, votre peuple - tous ceux dont le nom est trouvé écrit
dans le livre - sera délivré.
Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront : les uns pour
la vie éternelle, les autres pour la honte et le mépris éternel. (Daniel 12 :1-2)
La salle des noms de Yad Vashem, le musée commémoratif de l'Holocauste à Jérusalem, est un
mémorial dédié aux Juifs qui ont péri pendant l'Holocauste.
la liste de Schindler
Yad Vashem, le musée du mémorial de l'Holocauste à Jérusalem, affiche une liste

dactylographiée de noms sur du vieux papier jauni. À première vue, cette liste semble
être une liste ordinaire sur papier ordinaire.

Mais en y regardant de plus près, on peut voir qu'il ne s'agit pas d'une liste ordinaire – il
s'agit de la liste dressée par Oskar Schindler, un industriel allemand crédité d'avoir
sauvé 1 200 Juifs pendant l'Holocauste en les désignant comme employés « essentiels ».
Pendant l'occupation nazie de l'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, avoir son
nom sur la liste de Schindler était la différence entre la vie et la mort pour les ouvriers
juifs du camp de travail de Plaszow.
Vue latérale de la tombe d'Oskar Schindler, qui se trouve dans le cimetière franciscain du Mont
Sion à Jérusalem. C'est la seule tombe remplie de pierres, une coutume généralement observée
uniquement dans les cimetières juifs, indiquant les nombreux visiteurs juifs sur sa tombe.
Le Livre de Vie de l'Agneau
Alors qu'avoir son nom sur la Liste de Schindler signifiait plus de temps pour chérir
cette vie mortelle, avoir son nom dans le Livre de Vie implique l'éternité.
Ceux dont les noms sont écrits dans ce livre merveilleux auront la vie éternelle et aussi
le privilège de faire partie de l'Épouse du Messie dans la Nouvelle Jérusalem.
Alors je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel d'auprès de Dieu,
préparée comme une épouse parée pour son mari.
… et rien d'impur, et personne qui pratique l'abomination et le mensonge, n'y entrera

jamais, mais seulement ceux dont les noms sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau.
(Révélation 21:1–2, 27)
Parasha Ki Tetze (Quand tu sors): La discipline, c'est l'amour
31 août 2012 La Parasha de cette semaine (portion de la Torah) commence par les attentes
de Dieu que nous traitions les gens, y compris les femmes captives de guerre, avec
gentillesse, respect et décence humaine. Par exemple, si un soldat israélite voyait une
belle femme parmi les captifs pendant la bataille et la désirait pour épouse, il devait
d'abord lui permettre de pleurer pendant un mois entier l'amertume de sa captivité. Même
s'il ne voulait pas d'elle par la suite, il ne pouvait pas la vendre ou la traiter comme une
esclave (Deutéronome 21 :10-14).
Parasha Ki Tetze (Quand tu sors): La

discipline, c'est l'amour
Ki Tetze (Quand vous sortez) 5772
Deutéronome 21:10–25:19 ; Esaïe 54:1–10 ; 1 Corinthiens 5:1–5
« Quand tu sors [ki tetze] pour combattre tes ennemis et que le Seigneur ton Dieu les
livre entre tes mains… ». (Deutéronome 21:10)
Des soldats des Forces de défense israéliennes (de droite à gauche : Brigade Kfir, Brigade
Golani, Brigade de parachutistes, Brigade Givati et Brigade Nahal) priant au Mur occidental : la
Bible donne de nombreuses instructions sur le code et la conduite militaires, y compris l'âge, les
qualifications et les exemptions, le les règles d'engagement, le traitement humain des prisonniers
et l'interdiction de détruire les arbres fruitiers.
La semaine dernière, dans Parasha Shoftim, nous avons examiné le concept de juges, de
jugement et de justice.
La Parasha de cette semaine (portion de la Torah) commence par les attentes de

Dieu que nous traitions les gens, y compris les femmes captives de guerre, avec
gentillesse, respect et décence humaine.
Par exemple, si un soldat israélite voyait une belle femme parmi les captifs pendant la
bataille et la désirait pour épouse, il devait d'abord lui permettre de pleurer pendant un
mois entier l'amertume de sa captivité. Même s'il ne voulait pas d'elle par la suite, il ne
pouvait pas la vendre ou la traiter comme une esclave (Deutéronome 21 :10-14).
Lorsque nous entendons parler des viols brutaux et des traitements inhumains auxquels
sont soumises aujourd'hui les femmes chrétiennes en Égypte, dans les territoires
palestiniens et ailleurs dans le monde musulman, ainsi que les femmes conquises
ailleurs, il est réconfortant de connaître la pensée de Dieu à ce sujet.
Il a fait du devoir de chaque soldat israélien de faire preuve de gentillesse et de respect
envers les femmes, même si elles sont du camp ennemi.
Les lois de Dieu commandent la bonté envers tous, même les esclaves, et aussi envers
les animaux. La cruauté envers les animaux est interdite dans le judaïsme.

"Un homme juste se soucie des besoins de son animal, mais les actes les plus gentils des
méchants sont cruels." (Proverbes 12:10)
Bat mitzvah fille lisant le rouleau de la Torah

En fait, même le serviteur d'Abraham a choisi une femme pour Isaac en raison de sa
gentillesse en offrant de l'eau à ses chameaux quand il a demandé de l'eau du puits.
Bien que les gens puissent être cruels, Dieu est bon. Sa gentillesse est, en fait, meilleure
que la vie ! (Psaume 63:3)
Alors que nous voyons la nature bienveillante, compatissante et miséricordieuse de
Dieu dans ses instructions concernant le traitement humain des femmes captives de
guerre dans cette Parasha, quelques versets plus loin, le côté le plus dur de la justice de
Dieu semble émerger dans la question de la discipline des rebelles têtus et rebelles.
enfants.
Dieu ordonne aux parents des fils rebelles de les amener aux hommes de la ville pour
qu'ils soient lapidés à mort. Cette peine sévère ne devait être utilisée qu'en dernier
recours pour les fils ivrognes et gloutons, qui refusaient obstinément d'être corrigés,
malgré les châtiments répétés de leurs parents.
« Ainsi ôterez-vous le mal du milieu de vous ; et tout Israël entendra et aura
peur. (Deutéronome 21:21)
Le mot hébreu yare traduit ici par « peur » signifie littéralement la peur

psychologique au sens absolu et non la crainte ou le respect comme certains pourraient
le supposer, bien que dans d'autres cas, il puisse signifier révérence ou crainte (Exode
34 :30 ; Psaume 33 :8) .
Une famille juive ultra-orthodoxe à Mea Shearim, un quartier de Jérusalem.
La peine sévère pour un fils adulte qui était complètement têtu et rebelle envers ses
parents - et donc Dieu - était censée servir d'avertissement aux enfants capricieux.

Ceci, bien sûr, ne préconise en aucun cas que nous brutalisions ou lapidions à mort nos
« fils prodigues » ! Chas v'chalilah ! (Dieu pardonne!)
En fait, les sages juifs nous disent que cette loi n'a jamais été exécutée. Un principe
important, cependant, est impliqué ici qui est destiné à attirer notre attention.
La présence de cette loi dans la Torah souligne que la rébellion et la désobéissance aux
parents sont prises très au sérieux par Dieu.
En effet, la lettre aux Éphésiens nous rappelle d '« honorer votre père et votre mère (ce
qui est le premier commandement avec une promesse), afin que tout se passe bien pour
vous et que vous viviez longtemps sur la terre ». (Éphésiens 6:2-3)
Mère avec enfants tenant la version anglais/hébreu de la Torah
Jeter la première pierre

D'autres péchés passaient également la peine de lapidation, y compris l'adultère. Nous
pouvons voir dans les Écritures que les adultères étaient punis en les lapidant à mort à
l'époque biblique.
Dans l'évangile de Jean, Yeshua (Jésus) n'a pas interdit la lapidation lorsqu'il s'agissait
de punir la femme surprise en adultère ; cependant, il dit au peuple qui se tenait prêt
avec des pierres dans les mains : « Que celui qui n'a pas de péché jette la première
pierre. (Jean 8:7)
A travers cet exemple, Yeshua nous a enseigné que nous devons examiner nos propres
cœurs et nos propres vies avant d'exercer notre jugement et notre punition.
Les parents peuvent apprendre de l'exemple de Yeshua car il illumine la façon dont ils
doivent se comporter avec leurs enfants. La tâche d'élever les enfants pour qu'ils
honorent et obéissent aux autorités sur eux - parents, enseignants, agents de la force
publique et, finalement, Dieu lui-même - est de la plus haute importance, et elle exige
que les parents se recherchent eux-mêmes pour le péché caché.

Certains enfants sont plus faciles à éduquer que d'autres. Les enfants qui sont dociles,
obéissants et désireux de plaire sont une joie et un délice.
Cependant, les parents ont peut-être eu la chance d'avoir des enfants volontaires qui
représentent un défi colossal. En quoi ces enfants sont-ils une bénédiction, vous vous
demandez peut-être ?
Ce sont les enfants qui poussent les parents à la fin absolue d'eux-mêmes, forçant les
parents au pied de la croix en implorant la miséricorde de Dieu.
Ils peuvent sembler faire ressortir le pire chez les parents et chez tous ceux qui les
entourent, mais cela a aussi un avantage, car cela fait briller une lumière dans l'obscurité
qui se cache dans le cœur d'un parent.
Le retour du fils prodigue , de Pompeo Batoni
La discipline c'est l'amour
Dans la parabole du fils prodigue (Luc 15 :11-32), Yeshoua fait preuve de compassion

et de miséricorde dans le cas d'un fils égaré. À travers cette parabole, il révèle le cœur
de Dieu envers les perdus et comment il envisage le retour des enfants rebelles :
« Mais alors qu'il était encore loin, son père le vit et fut pris de compassion pour lui ; il
courut vers son fils, jeta ses bras autour de lui et l'embrassa. (Luc 15:20)
Remarquez que bien que le père ait aimé son fils rebelle et ait été rempli de compassion
pour lui, il ne l'a pas sauvé des conséquences de ses choix pécheurs. Il a patiemment
attendu que le fils « reprenne ses esprits » et rentre à la maison.
Bien que nous devions discipliner nos enfants avec diligence lorsqu'ils sont jeunes, nous
pouvons aussi leur permettre d'apprendre en souffrant les conséquences de leurs actes,
surtout lorsqu'ils grandissent.
Le Livre des Proverbes déclare que si nous ne disciplinons pas nos enfants, nous ne les
aimons pas, mais les détestons :
"Celui qui épargne la verge hait son fils, mais celui qui l'aime s'applique à le
discipliner." (Proverbes 13:24)
Si nous n'enseignons pas à nos enfants à obéir à l'autorité, à restreindre leurs passions et
à considérer les autres, nous ne leur rendons aucun service.
Néanmoins, nous devons veiller à ne pas abuser de notre autorité et ainsi les provoquer
à la colère (Ephésiens 6 :4).
Hommes priant au mur occidental (des lamentations).

La plupart des parents ont entendu l'adage «Épargnez la verge et vous gâterez l'enfant»,
qui découle du conseil du Livre des Proverbes d'utiliser la réprimande et la verge pour
corriger les enfants.
« La verge et la réprimande donnent la sagesse, mais un enfant livré à lui-même fait

honte à sa mère…. Corrigez votre fils, et il vous donnera du repos ; oui, il ravira votre
âme. (Proverbes 29:15, 17)
Lorsqu'il s'agit de discipliner les enfants, l'échec n'est pas une option.
Dans le premier livre de Samuel, le grand prêtre Eli au cœur tendre n'a pas réussi à
discipliner ses fils, qui avaient abandonné toute retenue. A cause de cela, le jugement
tomba sur la maison d'Eli. Il perdit la prêtrise et ses fils moururent jeunes (1 Samuel
2 :27).
Troupeau de moutons en Israël
La verge du bon berger
Dans la Bible, le bâton est un symbole d'autorité.
Le mot pour tige en hébreu n'est pas makel , qui signifie bâton . C'est

plutôt shevet, qui se traduit par tige , branche et sceptre . La verge était utilisée par le
berger pour protéger les moutons.
Chaque berger d'Israël avait une verge ( shevet ) et un bâton qui servaient à guider,
protéger et fixer des limites pour les moutons. Le berger utilisait la canne pour chasser
les prédateurs comme les coyotes et les loups. Il n'a pas utilisé sa verge pour battre ses
moutons.
Le Psaume 23 dit : « L'Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien… Ta verge et
ton bâton me rassurent.
Yeshoua a dit : « Je suis le Bon Berger. Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses
brebis. (Jean 10:11)
Yeshoua, le Bon Pasteur, veille attentivement au bien-être de Son troupeau. Il a donné

sa vie même pour ses brebis.
Son bâton ( shevet ) et son bâton sont notre réconfort lorsque nous traversons la vallée
de l'ombre de la mort, alors qu'il nous conduit vers les verts pâturages et les eaux calmes
de la vie éternelle.
Les jeunes enfants ont également besoin de ce genre de berger sacrificiel de la part de
leurs parents afin qu'ils ne s'égarent pas dans des chemins où ils pourraient être blessés
ou détruits.
Prier ensemble : Père et fils au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem
Mariage et divorce
Plusieurs autres lois sont discutées dans cette Parasha, y compris des instructions sur
l'enterrement des criminels rapidement après l'exécution, la restitution des biens perdus,
l'interdiction pour les hommes de porter des vêtements féminins et le divorce.
En matière de mariage et de divorce, Dieu considère le lien conjugal comme saint. Dans
sa miséricorde, cependant, il prend soin de notre faible humanité.
Bien que Dieu déteste le divorce, dans certains cas comme l'adultère, Il a fait des
concessions.
Malgré la facilité avec laquelle le vœu matrimonial dans la loi juive peut être dissous, la
prévalence du divorce est beaucoup plus faible parmi la population juive que dans les
autres groupes de personnes.
Cela pourrait être dû au fort sentiment de communauté qui soutient les couples et les
familles juifs, ainsi qu'à la faible incidence de l'ivresse, de la toxicomanie ou de la
violence domestique parmi les familles juives.
Couple juif nouvellement marié
Haftarah (partie prophétique des Écritures)
« Car les montagnes peuvent s'éloigner, et les collines être déplacées ; mais ma bonté ne
s'éloignera pas de vous, et mon alliance de paix ne sera pas abolie, dit l'Éternel qui a
compassion de vous. (Ésaïe 54:10)
Dans la partie Haftarah de cette semaine, Dieu s'engage à travers le prophète Isaïe Sa
bonté éternelle.

La colère de Dieu est momentanée mais Sa bonté est éternelle !
Tout comme il a juré que le déluge (les eaux de Noé) ne se reproduirait plus, il jure qu'il
aura toujours pitié de son peuple (Ésaïe 54 : 8-9).
Selon la loi de Dieu, à cause de la rébellion obstinée d'Israël et de son infidélité envers
Lui, Dieu aurait pu légalement choisir de divorcer de Son Épouse, Israël.
"Nous nous sommes tous égarés, comme des brebis, chacun de nous s'est engagé dans
sa propre voie..." (Ésaïe 53:6)
Dieu, dans sa miséricorde, a cependant choisi de ne pas divorcer d'Israël, même si elle
s'est parfois tournée vers d'autres dieux et idoles. Qui peut comprendre ce genre
d'amour?
De plus, Dieu a fourni une alliance éternelle de paix entre nous par la mort de Yeshua
sur le poteau d'exécution.
« Mais il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos iniquités ; le
châtiment qui nous a apporté la paix était sur lui, et par ses blessures nous sommes
guéris. (Ésaïe 53:5)
Parasha Shoftim (Juges) : Le lien hébreu entre la justice et l'action juste

24 août 2012 En hébreu, la justice (tzekek) est étroitement liée à la droiture et à la
sainteté. En fait, les mots juste (tzadik) et charité (tzedakah) sont liés à la justice
(tzedek). Il s'ensuit donc seulement que Dieu est un Dieu de justice. Il est appelé le
Seigneur notre Justice (YHVH Tzidkenu), le Dieu Juste (Elohim Tzadik) et le Juge Juste
(Shofat Tzadik).
(480) Parasha Shoftim (Juges) : Le lien

hébreu entre la justice et l'action juste
Parasha Shoftim (Juges) 5772
Deutéronome 16:18–21:9 ; Esaïe 51:12–52:12 ; Jean 1:19-27
"Nommez des juges [ shoftim ] et des fonctionnaires pour chacune de vos tribus dans
chaque ville que le Seigneur votre Dieu vous donne, et ils jugeront [ shafat ] le
peuple équitablement [ tzedek mishpat / jugement juste] ." (Deutéronome 16:18)
"Suivez la justice et la justice seule, afin que vous viviez et que vous possédiez le pays que
l'Éternel, votre Dieu, vous donne." (Deutéronome 16:20)
La semaine dernière, dans Parasha Re'eh, nous avons lu que Moïse a dit aux Israélites
que Dieu avait placé une bénédiction et une malédiction devant eux. La bénédiction
viendrait quand ils obéiraient aux commandements de Dieu, et la malédiction s'ils les
abandonnaient.
La Parasha de cette semaine s'ouvre sur les concepts bibliques de juges, de jugement
juste et de justice. Le tout premier mot de la lecture Parasha est shoftim (juges) , qui
est dérivé du mot shafat (juger ou gouverner) .
Pour souligner le thème de la justice, le mot hébreu tzedek (justice) est répété deux

fois au verset 20 :
« Suivez la justice et la justice seule [ tzedek tzedek tirdof / la justice la justice

poursuit ], afin que vous viviez et possédiez le pays que le Seigneur [YHVH] votre
Dieu vous donne. (Deutéronome 16:20)
En hébreu, la justice (tzekek) est étroitement liée à la droiture et à la sainteté. En

fait, les mots juste (tzadik) et charité (tzedakah) sont liés à la justice ( tzedek ) .
Il s'ensuit donc seulement que Dieu est un Dieu de justice.

Il est appelé le Seigneur notre justice (YHVH Tzidkenu) , le Dieu juste (Elohim
Tzadik) et le juste juge (Shofat Tzadik) .
Le prophète Isaïe a déclaré : « Mais le Seigneur tout-puissant sera exalté par sa justice
[ mishpat ] , et le Dieu saint se montrera saint par sa justice [ tsedakah ] ». (Ésaïe
5:16)
Bâtiment de la Cour suprême israélienne à Jérusalem
La justice est le fondement de la législation humaine de la Torah, ainsi que l'exigence
de Dieu qu'Israël soit caractérisé par la droiture, l'intégrité et la charité.
« Quand les justes [ tsadikim ] prospèrent, le peuple se réjouit ; quand le méchant

règne, le peuple gémit. (Proverbes 29:2)
Là où il n'y a pas de justice, il n'y a pas d'appréciation du droit de chaque être humain
d'être traité avec équité, respect et gentillesse.
Ceux qui oppriment, maltraitent ou profitent des autres, en particulier les orphelins, les
veuves et les étrangers, sont les ennemis de Dieu et des hommes (voir Exode 22 :22-
24 ; Deutéronome 14 :29, 24 :19-21, 26 :12- 13, 27 : 19 ; Ésaïe 1 : 17 ; Jacques 1 : 22,
27 ; 1 Jean 3 : 16-18 ; etc.) .
Quel est le résultat final de la justice et de la droiture ? Paix (shalom) et sécurité !
« Le fruit de la justice [ tsédaka ] sera la paix ; l'effet de la justice [ tzedakah ] sera

le calme et la confiance pour toujours. (Ésaïe 32:17)
Nous pouvons voir pourquoi il est si important que toute personne en position d'autorité
soit droite et juste, y compris nos dirigeants et fonctionnaires gouvernementaux, nos
patrons et même nos pères et mères.
Le bâtiment de la Knesset, siège du parlement israélien, à Jérusalem
Un modèle royal de justice
Dans son message d'adieu à la nation d'Israël, Moïse a abordé le sujet de l'autorité. Il a
prophétisé qu'Israël demanderait à un roi de régner sur eux dans la Terre promise :
Quand tu entreras dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, que tu en auras pris
possession et que tu t'y seras établi, et que tu diras : 'Etablissons un roi sur nous comme
toutes les nations qui nous entourent', assurez-vous d'établir sur vous le roi que l'Éternel
votre Dieu choisit. Il doit être parmi vos propres frères. N'établis pas sur toi un étranger
qui ne soit pas un frère israélite. (Deutéronome 17:14-15)
Comme Moïse l'avait prédit, après presque quatre siècles dans le pays, le peuple d'Israël
a demandé un roi. Dieu et Samuel le prophète étaient mécontents de leur demande, la
considérant comme un rejet du règne de Dieu sur Israël.
Un rabbin inspecte deux manchons de la Torah magnifiquement décorés.
"Ecoute la voix du peuple selon tout ce qu'il te dira car ce n'est pas toi qu'il a rejeté,
mais c'est moi qu'il a refusé de régner sur lui." (1 Samuel 8:7)
Le problème n'était pas qu'Israël voulait un roi ; Moïse avait prophétisé qu'ils auraient
un roi sur eux dans le pays. C'était la façon dont ils ont demandé et la motivation
derrière la demande.
Ils ont dit à Samuel : « … Maintenant, nomme un roi pour nous conduire, comme
toutes les autres nations en ont… ». (1 Samuel 8:5)
Dieu n'a jamais voulu qu'Israël soit gouverné par un roi comme ceux que l'on trouve
dans les nations païennes. Le roi d'Israël devait être un modèle de justice et de droiture -
un exemple à suivre pour le reste des nations.

Yeshua : modèle de leadership-serviteur
Le roi ou chef juif idéal est unique parmi les nations.
C'est un chef-serviteur qui est érudit, pieux, juste et craignant Dieu. C'est quelqu'un qui
encourage le peuple juif à remplir sa mission d'être une lumière pour les nations.
Yeshua (Jésus) a parfaitement modelé le leadership-serviteur. Il a également formé ses

disciples à ce style de leadership :
Vous savez que les princes des Gentils dominent sur eux et que leurs hauts
fonctionnaires exercent leur autorité sur eux. Ce n'est pas le cas avec vous. Au lieu de
cela, celui qui veut devenir grand parmi vous doit être votre serviteur, et celui qui veut
être le premier parmi vous doit être votre esclave - tout comme le Fils de l'homme n'est
pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme une rançon pour
beaucoup. (Matthieu 20:25-28)
Un berger vêtu d'habits traditionnels conduit ses moutons à travers les pâturages d'Israël.
Lorsque Yeshua a lavé les pieds de ses disciples, il nous a montré un bel exemple de la
façon dont nous devrions servir les autres.
« Maintenant que moi, votre Seigneur et Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi
vous devez vous laver les pieds les uns les autres. Je t'ai donné un exemple pour que tu
fasses ce que j'ai fait pour toi. (Jean 13:14-15)
La langue hébraïque elle-même révèle que Dieu veut que ceux qui occupent des postes
d'autorité soient des exemples à imiter pour les autres.
Le mot hébreu pour gouvernement est memshalah , qui est lié au

mot mashal (gouverner ou gouverner) . Mashal vient de la racine hébraïque m-sh-l ,
qui signifie « être comme » ou « comparer » et porte donc la connotation
d'« exemple ». Par conséquent, mashal signifie aussi proverbe ou parabole .

Yeshua est le roi éternel d'Israël qui gouverne et règne sur le trône de David dans un
jugement et une justice justes. Et dans tous nos rôles de leadership, nous devons suivre
Son exemple de gouverner.
Quand Ésaïe a prophétisé au sujet du Messie, il a écrit qu '«un enfant naîtrait, un fils
serait donné, et le gouvernement serait sur ses épaules… de l'augmentation de son
gouvernement et de la paix [shalom] il n'y aura pas de fin, sur le trône de David et sur
son royaume, pour l'ordonner et l'établir avec jugement ( mishpat ) et justice
( tzedakah ) ». (Ésaïe 9:6-7)
La cascade d'En Gedi porte le nom du roi David car on pense que c'est l'emplacement de la
grotte dans laquelle David s'est caché et a coupé un tzitzit du talit du roi Saül mais a refusé de le
tuer.
Roi David : modèle d'autorité vertueuse
Le roi David a également pratiqué l'autorité juste.
David était l'oint de Dieu, un type du Messie. Le mot ' Messiah ' en hébreu est
' moshiach ' qui signifie ' oint '. '
Dieu a placé David sur le trône quand Il a enlevé Saül comme roi d'Israël à cause de sa
désobéissance. Dieu a choisi David parce qu'il était un homme selon son cœur qui
gouvernerait Israël avec droiture et justice.
Cela ne veut pas dire que David était un homme parfait par tous les moyens ; comme
nous le savons tous, il prit la femme d'un autre homme (Bathsheba) et installa son mari
Urie pour qu'il soit tué au combat. Malgré ce péché éhonté, David était aussi un homme
humble et craignant Dieu qui s'est repenti de cette terrible transgression.
Cette qualité est essentielle à l'autorité juste – une volonté d'écouter une réprimande
divine, de se repentir et de revenir à Dieu.
Un leader doit posséder une combinaison de force et d'humilité. Il doit être capable de
faire le travail sans intimidation et de faire preuve de compassion sans rabaisser.
Femmes priant au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem
L'étalon-or du leadership
Parasha Shoftim détaille le comportement approprié du roi d'Israël.
Le roi ne devait pas rassembler pour lui-même une foule de beautés ou des tas
d'argent. Au lieu de cela, il devait chérir le livre de la loi (Torah) et le lire avec
diligence. Il devait craindre le Seigneur et observer ses lois et ses statuts.
Seulement, il [le roi] n'aura pas trop de chevaux pour lui-même…. Et il n'aura pas trop
de femmes… et il n'augmentera pas beaucoup d'argent et d'or pour lui-même…. Il
arrivera que lorsqu'il sera assis sur le trône de son royaume, il écrira pour lui-même
deux exemplaires de cette Torah…. Elle sera avec lui, et il y lira tous les jours de sa vie,
afin qu'il apprenne à craindre le Seigneur, son Dieu, à garder toutes les paroles de la
Torah… afin que son cœur ne s'enorgueillit pas de ses frères. (Deutéronome 17:16-20)
Selon le Talmud (tradition orale), le roi d'Israël possédait deux exemplaires de la

Torah : un qu'il gardait dans sa collection privée et un qu'il emportait avec lui.
Aujourd'hui, 3000 ans plus tard, la Bible guide toujours les dirigeants dans des
décisions sages.
Par exemple, lorsque les monarques britanniques sont couronnés, on leur présente une
Bible avec les mots : « Nous vous présentons ce livre, la chose la plus précieuse que le
monde puisse offrir. Voici la sagesse; c'est la loi royale; ce sont les oracles vivants de
Dieu.
Moïse et Aaron devant Pharaon, par Benjamin West
Priez pour les personnes en autorité

"C'est pourquoi j'exhorte tout d'abord à ce que des supplications, des prières, des
intercessions et des actions de grâces soient faites pour tous les hommes, pour les rois et
tous ceux qui sont en position d'autorité, afin que nous puissions mener une vie
tranquille et paisible en toute piété et révérence." (1 Timothée 2:1-2)
Nous devons prier pour que nos chefs de gouvernement et ceux qui ont autorité sur nous
soient sages, justes et droits, afin que nous puissions vivre dans le shalom (la paix).
Les personnes en position de pouvoir commettent des erreurs qui peuvent avoir des
conséquences dévastatrices sur les personnes qu'elles gouvernent.
Dans le livre de l'Exode, nous en voyons un exemple parfait chez le pharaon

d'Égypte. Tous les Égyptiens, même des hommes, des femmes et des enfants innocents
ont souffert à cause de la dureté et de l'entêtement du cœur de Pharaon.
Salomon au Temple de Jérusalem. Illustration tirée des "Contes d'Elliott pour filles et garçons"
1830.
Bien que les personnes occupant des postes de direction et d'autorité aient souvent plus
de privilèges que l'homme ordinaire, elles portent également une plus grande
responsabilité. Plus la position d'une personne est élevée, plus la norme requise est
élevée.
Le livre de Jacques révèle que même les enseignants seront jugés plus sévèrement que
les autres (Jacques 3 : 1).
Les moindres erreurs de nos grands dirigeants juifs étaient sévèrement punies. Même
Moïse lui-même n'est pas entré dans le pays parce qu'il a frappé le rocher au lieu de lui
parler comme Dieu l'avait commandé.
Le roi Salomon (Shlomo) l'a bien compris. Et parce qu'il l'a fait, il a prié Dieu avec
ferveur pour qu'il ait la sagesse de discerner le bien du mal en jugeant Israël. (1 Rois
3:9)
Shlomo a demandé à Dieu un « lev shome'ah », qui signifie littéralement un « cœur

qui entend ».

« Donne donc à ton serviteur un cœur perspicace [ lev shome'ah ] pour gouverner
[ shafat / juger] ton peuple et distinguer le bien du mal. Car qui est capable
de gouverner [ shafat ] ton peuple ? (1Rois 3:9)
Malgré toute la sagesse que Dieu a donnée à Salomon, sa chute est qu'il n'a pas écouté
la parole de la Torah interdisant plusieurs épouses (Deutéronome 17:17) . À la fin, les
nombreuses femmes étrangères du roi Salomon ont détourné son cœur du Seigneur pour
servir leurs dieux étrangers.
Afin de porter des jugements justes sur les personnes et les situations de notre vie, nous
devons avoir un cœur qui à la fois entend Dieu et est prêt à se soumettre à la Parole de
Dieu.
Des hommes juifs portant des tallitot (châles de prière) prient avec des tefillin (phylactères) et des
siddourim (livres de prières juifs).
Juger les autres
Le jugement est un thème fort qui traverse Parasha Shoftim. Yeshua (Jésus) a

également parlé du jugement.
Il a mis en garde : « Ne juge pas, de peur d'être jugé. (Matthieu 7:1)
Cela signifie-t-il que nous ne devons jamais porter de jugement sur quoi que ce soit ou
sur qui que ce soit ?
Non. Yeshoua nous a avertis de juger équitablement, sans hypocrisie et de nous

examiner d'abord. Il existe un type de jugement vertueux que nous sommes censés
exercer avec prudence :
"Ne jugez pas selon l'apparence mais jugez avec un jugement juste." (Jean 7:24)

En fin de compte, cependant, Dieu seul est parfaitement juste et juste. Lui seul peut
atteindre cet équilibre parfait entre la justice et la miséricorde.
Nous pouvons être éternellement reconnaissants qu'à travers la mort de Yeshua sur le
poteau d'exécution, nous ayons échappé au jugement que nous méritons à juste
titre. Alléluia!
Nous pouvons être reconnaissants qu'en Yeshua, la miséricorde triomphe du

jugement (Jacques 2:13).
« Assurément, les justes [ tsadik ] sont encore récompensés ; il y a sûrement un Dieu

qui juge [shafat] la terre. (Psaume 58:11)
Parasha Re'eh (Voir): Découvrez le chemin de la bénédiction
16 août 2012 CetteParasha révèle que Dieu a doté chacun de nous du libre arbitre et de la
capacité de faire des choix - pour le bien ou pour le mal, pour la bénédiction ou la
malédiction. Ce sont les deux cours qui sont présentés ici à Israël, et chaque Israélite est
libre de choisir.
Parasha Re'eh (Voir): Découvrez le

chemin de la bénédiction
Parasha Re'eh (Voir) 5772
Deutéronome 11:26–16:17; Esaïe 54:11–55:5 ; Jean 7:37-52
" Voyez [re'eh] , je mets aujourd'hui devant vous une bénédiction et une

malédiction…" (Deutéronome 11:26)
Un chemin sur une colline à l'extérieur de la vieille ville de Jérusalem
La semaine dernière, dans Parasha Eikev, Moïse a promis aux Israélites qu'ils
prospéreraient dans la Terre Promise s'ils accomplissaient les commandements de la
Torah. Il a également décrit les récompenses de l'accomplissement de ces
commandements et l'exil associé à leur abandon.
Cette semaine, Parasha Re'eh commence par un appel à choisir un chemin de vie qui
mène à la bénédiction.
Cette Parasha révèle que Dieu a doté chacun de nous du libre arbitre et de la
capacité de faire des choix - pour le bien ou pour le mal, pour la bénédiction ou la
malédiction. Ce sont les deux cours qui sont présentés ici à Israël, et chaque
Israélite est libre de choisir.
L'avenir de la nation repose sur leur décision, et tout ce que Moïse peut faire est de leur
montrer le chemin.
Une vie d'obéissance à Dieu et à Ses commandements conduira à certaines

bénédictions, mais se détourner de Dieu dans l'idolâtrie apportera sûrement des
malédictions sur les individus et la nation.
Dieu veut que nous ayons la vision de voir que les choix que nous faisons dans la vie
créent des conséquences avec lesquelles nous sommes tenus de vivre.
Un brillant avenir
"Mais veillez à ne pas manger le sang, car le sang est la vie, et vous ne devez pas
manger la vie avec la viande." (Deutéronome 12:23)
Mère et fils juifs tenant la version anglaise/hébraïque de la Torah (cinq premiers livres de la Bible)
Dieu a placé un appel spécial sur la nation d'Israël pour qu'elle soit une nation sainte et
un sacerdoce royal.
Ils ne devaient pas adorer le Seigneur à la manière des païens, mais devaient effacer
toute trace de paganisme dans la Terre Promise, détruisant même les images et les noms
de tous les dieux étrangers (Deutéronome 12 : 2-3) .
L'une des pratiques païennes interdites au peuple de Dieu est de manger ou de boire du
sang.
Cette interdiction, qui se trouve dans Deutéronome 12 :16, 23 et 24 , empêche la

pratique méprisable de manger quelque chose de son vivant, et même le
cannibalisme. Il souligne le caractère sacré de la vie et l'importance de la compassion
pour toutes les créatures, grandes et petites.
Le verset 25 répète également ce commandement : « N'en mangez pas [du sang]. Et
pourquoi pas? "... afin que tout se passe bien pour vous et vos enfants après
vous." (Deutéronome 12:25)
Remarquez ici la conséquence de l'obéissance. Lorsque nous faisons ce qui est droit aux
yeux du Seigneur, nous et nos enfants avons un brillant avenir. Quelle promesse ! C'est
quelque chose à quoi s'accrocher.
Selon la Bible, parmi les mammifères, seuls ceux qui ruminent et ont les sabots fendus sont
casher (aptes) à manger. Une fois qu'un animal a été abattu par une personne formée appelée
shochet, il doit être examiné pour s'assurer qu'il n'avait aucune condition médicale ou défaut qui
aurait pu causer la mort de l'animal dans l'année. Au cours du processus de casher, le plus de
sang possible est retiré de la viande par trempage et salage. Et au cas où vous vous poseriez la
question, il est acceptable de manger un steak saignant tant que la viande est casher car le sang
a déjà été retiré. Cela ne s'applique pas aux abats riches en sang comme le foie, qui doit être
bien cuit ou rôti.
Diffamation du sang
"N'en mange pas, afin que cela aille bien pour toi et tes enfants après toi, car tu feras ce
qui est droit aux yeux du Seigneur." (Deutéronome 12:25)
Selon la Bible, la viande casher doit être drainée de tout son sang avant de la
manger. Le but principal de la méthode juive d'abattage et de salaison de la viande est
de drainer le sang.
C'est une ironie amère que le seul peuple dont la foi interdit de manger du sang souffre
de la « diffamation du sang » - de fausses accusations par des non-juifs qui répandent
les mensonges antisémites selon lesquels les juifs commettaient des meurtres rituels et
utilisaient du sang humain pour les religieux juifs. fins.
Un mensonge ridicule inventé pour inciter à la haine envers le peuple juif est que les
Juifs utilisent du sang humain pour cuire la matzah (pain sans levain) pour la Pâque !
Du Moyen Âge jusqu'à ces derniers temps, cette fiction a été utilisée pour provoquer
l'indignation des masses, ce qui a conduit aux pogroms au cours desquels des millions
de Juifs ont été massacrés.
En 1935, les dirigeants nazis ont tristement utilisé le mensonge satanique de la

diffamation du sang dans leur campagne contre le peuple juif pour infecter l'Allemagne
avec une haine de sa population juive.
Vin de Pâque et matzah (pain sans levain)
Pertinence pour les croyants
Pour ceux qui se demandent si le commandement interdisant de manger du sang est

pertinent pour les Gentils Croyants, il convient de noter qu'une telle interdiction a été
stipulée par le Concile de Jérusalem, qui a eu lieu vers l'an 50.

Dans le Livre des Actes, Jacques, le demi-frère de Yeshua (Jésus), a rendu la décision
suivante :
« C'est mon avis, par conséquent, que nous ne devrions pas compliquer la tâche des
Gentils qui se tournent vers Dieu. Au lieu de cela, nous devrions leur écrire, leur disant
de s'abstenir de la nourriture polluée par les idoles, de l'immoralité sexuelle, de la
viande d'animaux étranglés et du sang. (Actes 15:19-20)
Un homme juif lit la Torah.
Ce commandement est si important qu'il est répété plusieurs fois dans
l'Écriture. Pourquoi l'Écriture consacrerait-elle autant d'attention au sang ?
Étonnamment, la Bible nous donne un fait scientifique vérifiable comme réponse à cette
question : " la vie du corps est dans son sang ". (Lévitique 17:11)
Le sang transporte l'oxygène qui maintient le corps en vie. Il aide également à

débarrasser le corps des déchets nocifs, à guérir le corps grâce aux cellules qui
combattent les maladies qu'il transporte et à réparer le corps des blessures, entre autres
fonctions.
Mais Dieu donne aussi une raison supplémentaire, peut-être liée : le sang est
l'instrument de l'expiation.
Dans Lévitique 17:11 , nous lisons que « la vie d'une créature est dans le sang et je vous
l'ai donnée pour faire propitiation pour vous sur l'autel ; c'est le sang qui fait l'expiation
pour sa vie.
De plus, à cause du sang que Yeshua (Jésus), l'Agneau parfait de Dieu, a versé pour le
péché, l'expiation a été faite une fois pour toutes pour nos péchés (Hébreux 9:28).
"Puisque nous avons maintenant été justifiés par son sang, combien plus serons-nous
sauvés de la colère de Dieu par lui !" (Romains 5 :9, voir aussi Éphésiens 1 :17 ;
Éphésiens 2 :13)
Une Yeshiva (séminaire juif orthodoxe) en Israël
À qui le cœur est-il fidèle ?
« Car les yeux du Seigneur courent çà et là sur toute la terre, pour se montrer fort en
ceux dont le cœur est engagé [loyal] envers lui. (2 Chroniques 16:9)
La Parole de Dieu contient de nombreux autres commandements ; cependant, la plus

haute expression de notre obéissance à Dieu est la loyauté. Dieu est en fait à la
recherche sur toute la terre de personnes loyales et engagées.
Il exige une allégeance si inébranlable qu'Il dit dans cette portion de la Torah : « Si
quelqu'un essaie de vous inciter secrètement à rechercher et à servir d'autres dieux,
même parmi les membres de notre famille ou nos amis les plus proches, vous devez le
mettre à mort. (Deutéronome 13:7-11)
Toute tentative de séduire une personne juive loin du Seul Vrai Dieu entraînait la peine
la plus sévère du Tanakh (Ancien Testament) - la mort par lapidation.
Puisque Jésus est largement considéré comme un « faux dieu » adoré par les chrétiens
païens, il est facile de comprendre pourquoi la plupart des Juifs s'opposent avec
véhémence à toute activité missionnaire.
Le jour viendra, cependant, où Yeshua ne sera plus considéré comme un dieu étranger
par le peuple juif, mais comme leur Messie et frère juif.
"Suivez ses traces." (1 Pierre 2:21)

Prophétie messianique de Zacharie

« Alors je répandrai un esprit de grâce et de prière sur la famille de David et sur les
habitants de Jérusalem. Ils me regarderont qu'ils ont transpercé et le pleureront comme
un fils unique. Ils le pleureront amèrement comme pour un fils premier-né qui est mort.
(Zacharie 12:10)
Il est intéressant de noter que cette prophétie messianique déclare spécifiquement que
les femmes pleureront séparément (Zacharie 12 :12-14).
Étant donné que seuls les juifs orthodoxes ont la coutume de séparer les hommes et les
femmes lors des rituels religieux et du culte, cela suggère peut-être que les juifs
orthodoxes en viendront à reconnaître que Yeshua est le Messie.
Un trésor spécial
Le reste de la Parasha traite des lois de la sainteté. Israël est une nation sainte pour le
Seigneur. Le mot hébreu pour saint est kadosh , qui signifie être « mis à part ou
sanctifié pour un service dédié » .
De toutes les nations sur la face de la terre, Dieu a choisi Israël pour être Son
propre trésor spécial ( segulah ) .
Tous les vrais disciples de Yeshua sont aussi la segulah de Dieu : « un peuple élu, un
sacerdoce royal, une nation sainte, la possession spéciale de Dieu, afin que vous
proclamiez les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse
lumière ». (1 Pierre 2:9)
Par le sang de Yeshua, ceux qui étaient autrefois des Gentils ont été greffés sur l'olivier,
devenant des concitoyens dans la famille de Dieu. (Éphésiens 2 :11-13, Romains
11 :17)
Paul a prié pour que les yeux de notre compréhension soient ouverts pour voir l'espoir
de notre appel en Yeshua.
« Je prie aussi pour que les yeux de votre cœur soient éclairés afin que vous connaissiez
l'espérance à laquelle il vous a appelés, les richesses de son glorieux héritage dans les
saints. (Éphésiens 1:18)

Plus loin dans Éphésiens 4 : 1 , il nous exhorte à « marcher d'une manière digne de
l'appel auquel vous avez été appelés ».
Cela signifie que nous devrions délibérément faire chaque jour des choix pour marcher
dans les voies de Dieu. Et lorsque nous marchons dans les voies de Dieu, nous menons
une vie sainte.
Une fille juive savourant un bol de soupe aux boules de matzah, qui est essentiellement un
bouillon de poulet avec des boulettes. Délicieuse!
Am Kadosh—Un peuple saint
"Tu ne mangeras rien d'abominable." (Deutéronome 14:3)
En termes de maintien d'un style de vie saint, il est intéressant de noter que l'un des
premiers aspects que Dieu aborde dans la vie de Son peuple saint (am kadosh) est la
nourriture !
Les lois diététiques bibliques (kashrut) servent à maintenir la séparation entre le peuple
de Dieu et les nations païennes.
Certains animaux sont « purs » ( tahor ) et d'autres sont « impurs » ( tamay ) . Les
viandes impures peuvent être vendues à un étranger mais ne sont pas autorisées pour les
personnes saintes (Deutéronome 14:21).
Plus tard dans la Parasha, Dieu révèle que la sainteté s'exprime dans l'amour du
prochain. Il ordonne à Israël d'être généreux en donnant aux pauvres et aux nécessiteux
du pays :
« Tu n'endurciras pas ton cœur, tu ne fermeras pas ta main à ton frère dans le
besoin ; mais tu lui ouvriras sûrement la main…. (Deutéronome 15:7-8)
Une jeune fille à Jérusalem avec son grand-parent

Les pauvres seront toujours avec nous (Deutéronome 15 : 11), et les Écritures indiquent
très clairement que nous devons donner généreusement aux pauvres et aux nécessiteux
du pays.
Dieu promet que si nous lui obéissons en cela, alors il nous bénira dans tout ce à quoi
nous mettrons la main.
« S'il y a un pauvre parmi vos frères dans l'une des villes du pays que l'Éternel, votre
Dieu, vous donne, n'ayez pas le cœur dur ni les poings durs envers votre pauvre
frère. Sois plutôt ouvert… alors à cause de cela, le Seigneur ton Dieu te bénira dans tout
ton travail et dans tout ce à quoi tu mettras la main. (Deutéronome 15:7-10)
L'Église pourrait manquer sa plus grande bénédiction si elle ne réalise pas l'importance
de ce commandement.
Dieu a fait une promesse à Abraham, Isaac et Jacob (Israël) et à leurs descendants qu'Il
bénira ceux qui bénissent le peuple juif (Israël) et maudira ceux qui maudissent le
peuple juif (Israël) (Genèse 12:3).
Parasha Eikev (Parce que): Suivre l'exemple d'un père aimant
10 août 2012 Moïse promet aux Israélites qu'ils jouiront de la prospérité et d'une bonne
santé s'ils marchent dans les voies de Dieu. Il ne suffit pas d'être des auditeurs de la
Parole ; nous devons aussi être des pratiquants diligents de la Parole. Toutes les
bénédictions et tous les avantages que nous recevons de Dieu sont dus à notre obéissance
à sa Parole. Certaines des récompenses apportées par l'obéissance à sa Parole incluent la
prospérité, la faveur et une bonne santé.
Parasha Eikev (Parce que): Suivre

l'exemple d'un père aimant
Eikev (Parce que) 5772
Deutéronome 7:12–11:25 ; Esaïe 49:14–51:2 ; Hébreux 11:8–13
« Et il arrivera, parce que [eikev] vous écoutez ces ordonnances, et les gardez, et les
mettez en pratique, que le Seigneur ton Dieu gardera avec toi l'alliance et la miséricorde
qu'il a jurée à tes pères, et il aimera vous, et vous bénisse, et vous multiplie.
(Deutéronome 7:12-13)
Un jeune homme juif portant des téfilines (phylactères) récite des prières du livre de prières
juif. En raison de leur nature contraignante, les téfilines nous rappellent quotidiennement que nos
pensées, nos émotions et nos actions sont à leur meilleur lorsque nous vivons une vie soumise à
la Parole de Dieu.
La semaine dernière, dans Parasha Va'etchanan, Moïse a passé en revue la Torah et
répété les Dix Commandements, disant aux Israélites d'aimer Dieu de tout cœur et de
lier Ses paroles entre leurs mains et entre leurs yeux (Deutéronome 6:8) .
Cette semaine, dans Parasha Eikev, Moïse poursuit sur ce thème, promettant aux
Israélites qu'ils jouiraient de la prospérité et d'une bonne santé s'ils marchaient
dans les voies de Dieu.
Il révèle qu'il ne suffit pas d'être des auditeurs de la Parole ; nous devons aussi être des
pratiquants diligents de la Parole.
Toutes les bénédictions et tous les avantages que nous recevons de Dieu sont dus à
notre obéissance à sa Parole.
Certaines des récompenses apportées par l'obéissance à sa Parole incluent la prospérité,
la faveur et une bonne santé.
« Si vous prêtez attention à ces lois et veillez à les suivre, alors le Seigneur votre Dieu
gardera son alliance [ brit ] d' amour [ chesed -miséricorde] avec vous. … Vous
serez béni plus que tout autre peuple. … Le Seigneur vous préservera de toute
maladie. (Deutéronome 7:12-15)

Notez que lorsque nous sommes obéissants, toutes les bénédictions sont fondées sur
deux forces extrêmement puissantes : l' alliance divine ( brit ) et la miséricorde
( chesed ) .
Des hommes juifs se rassemblent pour la prière au mur occidental (des lamentations) à
Jérusalem.
Quand Dieu fait une alliance, Il ne la rompt pas. Il ne rompra pas les promesses de
l'alliance qu'il a jurée à Abraham, Isaac, Jacob (Israël) et leurs descendants :
« Il se souvient pour toujours de son alliance… l'alliance qu'il a faite avec Abraham, et
son serment à Isaac, et l'a confirmée à Jacob comme une loi, à Israël comme une
alliance éternelle, en disant : 'Je te donnerai le pays de Canaan… .'” (Psaume 105:8-
11)
Lorsque nous avons une alliance avec Dieu, choisissant de l'aimer et de garder ses
commandements, non seulement nous recevons la bénédiction de Dieu sur nos propres
vies, mais aussi sur nos enfants et les enfants de nos enfants, sur mille générations ! «
Sachez donc que le Seigneur votre Dieu, c'est Elohim, le Dieu fidèle qui garde alliance
[ brit ] et miséricorde [ hesed ] pendant mille générations avec ceux qui l'aiment et
gardent ses commandements. (Deutéronome 7:9)
Parce que Dieu garde son alliance « pour mille générations », il est tout à fait possible
que certains des immenses avantages et bénédictions que nous récoltons aujourd'hui
soient dus à la fidélité de nos ancêtres.
"Mais vous, montagnes d'Israël, vous produirez des branches et des fruits pour mon peuple
d'Israël, car ils reviendront bientôt." (Ézéchiel 36:8)
Commandement de posséder la terre
L'un des commandements donnés à Israël dans cette portion de la Torah était la tâche
difficile de posséder la Terre.
Dieu a ordonné à Israël non seulement d'entrer et de posséder le pays, mais aussi de
détruire les habitants du pays afin qu'ils ne finissent pas par adorer leurs faux dieux :

« Tu dois détruire tous les peuples que l'Éternel, ton Dieu, te livre. Ne les regarde pas
avec pitié et ne sers pas leurs dieux, car ce serait un piège pour toi. (Deutéronome 7:16)
Israël se demandait comment ils pourraient chasser ces nations païennes plus fortes
qu'eux-mêmes. Pour apaiser leur peur, Dieu leur a rappelé sa puissance en les délivrant
d'Égypte.
« N'ayez pas peur d'eux ; souviens-toi bien de ce que l'Éternel, ton Dieu, a fait à
Pharaon et à toute l'Égypte. (Deutéronome 7:18)
Jérusalem
Les Israélites n'étaient pas entièrement fidèles à détruire les habitants de la Terre. C'était
l'une des pires erreurs d'Israël, car cela les a finalement fait chuter spirituellement et
moralement.
"Ils n'ont pas détruit les peuples comme le Seigneur le leur avait commandé, mais ils se
sont mêlés aux nations et ont adopté leurs coutumes." (Psaume 106:34–35)
Même aujourd'hui, cependant, beaucoup de gens luttent avec la moralité de l'ordre de

Dieu de détruire les habitants et se demandent comment un Dieu aimant pourrait
donner un tel ordre.
Bien sûr, nous pouvons garder à l'esprit les trois choses suivantes :
1. L'intention de Dieu était de protéger Israël de tomber dans l'idolâtrie ;

2. Il jugeait aussi le péché flagrant des nations du Pays ; et
3. Il a promis le pays à Abraham (Genèse 12 :7-8).
« L'Éternel, ton Dieu, ne chassera ces nations devant toi qu'à cause de leur méchanceté,
et pour accomplir le serment qu'il a juré à tes ancêtres Abraham, Isaac et
Jacob. (Deutéronome 9:5)
Un groupe de jeunes hommes arabes se tient à l'intérieur de la nouvelle porte de la rue Bab El-
Jadid à Jérusalem, tout en étudiant pour leurs examens de fin d'études.
Bien sûr, la réalité est que la conquête n'a rien de nouveau. Presque tous les pays qui
existent aujourd'hui ont conquis leur patrie actuelle et détruit ou dépossédé les habitants
d'origine. De même, en Europe et en Amérique du Nord.
Alors qu'Israël tente aujourd'hui d'apaiser le monde en les pointant du doigt, il semble
que cette petite nation fasse des concessions dangereuses avec les « habitants de la
Terre » palestiniens qui pourraient menacer notre survie même en tant que nation.
Cela dit, Israël en tant que nation comprend à la fois des citoyens arabes et juifs. Les
Arabes qui vivent en Israël jouissent de la même citoyenneté et des mêmes avantages
que le peuple juif, y compris les soins de santé, l'éducation, etc. Ils ont le droit de voter
et d'occuper des sièges à la Knesset (parlement israélien).
À un certain égard, cela pourrait leur être plus facile que les Juifs
israéliens. Contrairement aux femmes et aux hommes juifs qui doivent sacrifier
respectivement deux ou trois ans de leur jeune vie pour le service militaire dans les
Forces de défense israéliennes (FDI), le service n'est pas obligatoire pour les Arabes
israéliens.
Bien que les Arabes israéliens soient autorisés à se porter volontaires pour le service
militaire dans l'armée israélienne, le nombre de ceux qui le font est faible car de
nombreux Arabes musulmans laïcs et religieux veulent voir la destruction d'Israël et du
peuple juif. Les éléments arabes islamiques et nationalistes menacent la survie de la
nation d'Israël.
Se préparer à lire le rouleau de la Torah au mur occidental (des lamentations)

La Discipline Aimante du Père
« Sachez donc dans votre cœur que, comme un homme châtie son fils, ainsi le Seigneur
votre Dieu vous châtie. » (Deutéronome 8:5)
Dieu, en tant que Père aimant, châtie, discipline et forme ses enfants bien-aimés, même
à travers la faim, les épreuves et la souffrance dans le désert (Deutéronome 8 : 5).

"Souviens-toi comment le Seigneur ton Dieu t'a conduit tout au long du désert ces
quarante années, pour t'humilier et t'éprouver... pour t'enseigner que l'homme ne vit pas
seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche du Seigneur .”
(Deutéronome 8:3)
Le mot hébreu pour désert ou désert est midbar , qui a les mêmes lettres racines que le

mot m'daber (parler) .
C'est la parole de Dieu qui nous soutient, et Il parle souvent à nos cœurs pendant nos
temps de désert/désert de sécheresse spirituelle.
Là, dans notre désert, il nous teste « pour voir ce qu'il y a dans notre cœur, si nous
garderons ses commandements ou non ». (Deutéronome 8:2)
Les rabbins appellent cela 'les châtiments de l'amour'. Nous voyons également ce même
sentiment dans le Livre des Hébreux :
« Car le Seigneur châtie celui qu'il aime et châtie tout fils qu'il reçoit. " (Hébreux 12:6)
Une femme juive orthodoxe porte son enfant à travers la Promenade en face du Kotel (Mur des
lamentations).
La discipline de Dieu, cependant, n'est pas seulement paternelle ; c'est aussi
maternel. Le Livre des Proverbes relie « Shaddai », l'un des noms de Dieu, à la
discipline de Dieu.
"Ne méprise pas le châtiment de Shaddai." (Proverbes 3:11-12)
Bien que Shaddai soit lié au mot destructeur et autosuffisant , il vient d'un mot racine

hébreu signifiant le sein d'une femme (comme dans une source de nourriture pour les
bébés).

Ce nom spécifique, Shaddai , représente les caractéristiques maternelles, douces,
nourrissantes de Dieu .
Qu'est-ce que cela nous dit lorsque le nom de Dieu qui reflète sa nature maternelle est
utilisé dans le contexte de la discipline de Dieu ?
Il nous dit que sa discipline est non seulement stricte et juste, mais aussi
miséricordieuse et tendre. Nous pouvons donc «compter toute la joie» même lorsque
nous traversons des moments de discipline et de souffrance parce que nous savons que
l'amour de Dieu pour nous est entièrement équilibré.
Nous pouvons être assurés que sa discipline nous amènera à la maturité, et nous serons
prêts à posséder la terre quand nous sortirons de l'autre côté.
Un homme juif orthodoxe priant au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Posséder notre propre terre
« L'Éternel, ton Dieu, chassera ces nations devant toi, peu à peu. Il ne vous sera pas
permis de les éliminer tous d'un coup, sinon les animaux sauvages se multiplieront
autour de vous. (Deutéronome 7:22)
Dieu a donné à chacun de nous un territoire qu'Il veut que nous possédions pour Son
Royaume. Cependant, pour ce faire, nous devons d'abord relever le défi de déposséder
l'ennemi.
Notre victoire ou notre délivrance ne peut pas arriver soudainement ou d'un seul
coup. Puisque Dieu dit qu'il chassera ces nations petit à petit, nous pouvons constater
que le processus de transformation vers notre liberté en le Messie Yeshua (Jésus) est
graduel (Deutéronome 7:22).
Et alors que nous commençons à conquérir la Terre, nous devons nous rappeler que
notre victoire n'a rien à voir avec notre droiture ou notre intégrité en tant que croyants,
mais qu'elle a tout à voir avec l'intégrité, la puissance, le jugement et la discipline de
Dieu.

Dieu dit clairement que ce n'est pas à cause de la propre justice d'Israël qu'Israël est
entré pour posséder le pays (car c'était un peuple têtu, au cou raide et rebelle), mais
parce que Dieu a donné sa Parole à Abraham, à Isaac et à Jacob, et parce que les
nations qui y vivaient étaient méchantes (Deutéronome 9 :5-6).
« Mon cœur, ô Dieu, est ferme, mon cœur est ferme ; Je vais chanter et faire de la musique.
(Psaume 57:7)
Ces mots devraient nous donner de l'espoir pour nos propres vies. Lorsque nous
sommes confrontés au sentiment de notre propre indignité, honteux de notre état de
pécheur, de notre entêtement et de notre rébellion, nous pouvons toujours compter sur la
fidélité de Dieu à l'alliance que nous avons avec lui par l'intermédiaire de son fils,
Yeshua.
Nous savons que notre propre justice est comme des haillons souillés devant la sainteté
de Dieu (Esaïe 64 :6) ; cependant, nous savons aussi que « Dieu a fait de celui qui
n'avait pas de péché un péché pour nous, afin qu'en lui nous devenions justice de Dieu
». (2 Corinthiens 5:21)
Nous sommes le peuple de Dieu et son héritage, un trésor spécial ( segulah ) pour le

Tout-Puissant. En raison de notre relation d'alliance avec lui, Dieu ne nous quittera
jamais ni ne nous abandonnera.
Bien que la voie à suivre puisse sembler dangereuse ou impossible, nous pouvons
toujours faire confiance à la discipline et à la direction de notre Père céleste.
"Car l'Éternel ne rejettera pas son peuple, et il n'abandonnera pas son

héritage." (Psaume 94:14)
Parasha Va'etchanan (Et j'ai plaidé): Quand Dieu dit non
3 août 2012 La Terre Promise était le rêve, la vision et le but de Moïse. Et après tout son
travail acharné, et toutes les plaintes et les ennuis qu'il a endurés, non seulement il n'a pas
été autorisé à entrer, mais il a dû soutenir son successeur qui le ferait - Joshua. Voici une
véritable épreuve de caractère : non seulement accepter que l'on n'aura pas le désir de
notre cœur, mais aussi être heureux pour ceux qui l'auront, et même les
encourager. Pourtant, imaginez la déception de Moïse de ne pas être personnellement
capable de faire l'expérience de l'accomplissement de la promesse de Dieu !
Parasha Va'etchanan (Et j'ai plaidé):
Quand Dieu dit non
Va'etchanan (Et j'ai plaidé) 5772
Deutéronome 3:23–7:11; Esaïe 40:1-26 ; Matthieu 23:31-39
« À ce moment-là, j'ai supplié le Seigneur : « Ô Seigneur Souverain, tu as commencé à

montrer à ton serviteur ta grandeur et ta main forte. Car quel dieu y a-t-il au ciel ou sur
la terre qui puisse accomplir les actions et les œuvres puissantes que vous
faites ? Laisse-moi aller voir le bon pays au-delà du Jourdain, ce beau pays montagneux
et le Liban. (Deutéronome 3:23-25)
Dans la Parasha de cette semaine, nous lisons que Dieu a dit à Moïse qu'il ne traverserait pas le
Jourdain pour entrer dans la Terre Promise. Les Israélites traverseraient sans lui, sous la
direction de Josué.
La semaine dernière, dans Parasha Devarim (Paroles) , du côté est du Jourdain, Moïse a
raconté aux Israélites le don de la Torah, la nomination des dirigeants, les 12 éclaireurs
qui ont été envoyés en Canaan et le don du pays à l'orient du Jourdain, aux tribus de
Ruben et de Gad, et à la demi-tribu de Manassé.
La Parasha de cette semaine commence par le souvenir de Moïse de la façon dont
il a imploré Dieu de lui permettre d'entrer dans le bon pays au-delà du
Jourdain (Deutéronome 3 : 23-27) . Dieu, cependant, a refusé et lui a ordonné de
gravir une montagne afin qu'il puisse voir la Terre Promise.
« Montez au sommet de Pisgah et regardez à l'ouest, au nord, au sud et à l'est. Regarde

le pays de tes propres yeux, puisque tu ne vas pas traverser ce Jourdain. (Deutéronome
3:26 )
La Terre Promise était le rêve, la vision et le but de Moïse. Et après tout son travail
acharné, et toutes les plaintes et les ennuis qu'il a endurés, non seulement il n'a pas été
autorisé à entrer, mais il a dû soutenir son successeur qui le ferait - Joshua.
Voici une véritable épreuve de caractère : non seulement accepter que l'on n'aura pas le
désir de notre cœur, mais aussi être heureux pour ceux qui l'auront, et même les
encourager.
Pourtant, imaginez la déception de Moïse de ne pas être personnellement capable de

faire l'expérience de l'accomplissement de la promesse de Dieu !
Parce que Moïse a désobéi à Dieu et a frappé le rocher, au lieu de lui parler (Nombres 20:11),
Moïse n'a pas été autorisé à entrer dans la Terre Promise. Dieu lui a permis de le voir à distance
du haut de la chaîne de montagnes Pisgah, qui est à l'est du Jourdain.
Comment devons-nous réagir lorsque Dieu dit non ?
Parfois, nous voulons désespérément quelque chose de tout notre cœur et de toute notre
âme. Nous implorons Dieu maintes et maintes fois, mais à la fin, il refuse d'accéder à
notre demande.
Nous pouvons apprendre comment réagir à ces situations grâce à l'exemple de Moïse et
d'autres personnages bibliques, comme le roi David.
Lorsque le fils en bas âge du roi David issu de sa liaison adultère avec Bat Sheva est
tombé gravement malade, David a supplié Dieu d'épargner la vie de l'enfant. Il a jeûné
et prié et s'est prosterné face contre terre toute la nuit (2 Samuel 12:16). Néanmoins,
l'enfant est mort.
Comment le roi David a-t-il réagi à la décision de Dieu ?
Lorsque David apprit que son enfant était mort, il se releva, se lava et s'oignit, changea
de vêtements, entra dans la maison de l'Éternel et se prosterna. Puis il rentra chez lui et
mangea quelque chose (2 Samuel 12:20).
Quelle image de soumission à la volonté de Dieu !
David s'est rendu compte que Dieu, dans sa sagesse, avait rendu son jugement, et il l'a
accepté, reconnaissant la règle et la souveraineté divines de Dieu.
Femme priant au mur occidental (mur des lamentations) à Jérusalem.
Dans la Brit Chadashah (Nouvelle Alliance), nous voyons un excellent exemple de
soumission parfaite en Yeshua HaMashiach (Jésus le Messie).
Même Lui a reçu la réponse « Non » de Son Père bien-aimé. Dans le jardin de

Gethsémané, Yeshoua a demandé si la coupe de la souffrance pouvait lui être enlevée.
« Mon Père, s'il est possible, que cette coupe me soit ôtée. Pourtant pas comme je veux,
mais comme tu veux. (Matthieu 26:39)
Bien que Yeshua ait été triste et profondément affligé de réaliser les terribles
souffrances qu'il endurerait, même la mort sur une croix, il s'est soumis à la volonté de
Dieu en disant :
"O mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe soit enlevée à moins que je ne la
boive, que ta volonté soit faite." (Matthieu 26:42)
Ancienne oliveraie : Le Jardin de Gethsémané
En hébreu, le Jardin de Gethsémané est appelé Gat Shemanim (pressoir à huile) .
Shemanim est la forme plurielle de shemen , le mot hébreu pour huile .
Puisque l'huile représente l'onction de Ruach HaKodesh (Saint-Esprit), c'était un endroit

approprié pour que Yeshua se soumette à la volonté de Son Abba (Père) et reçoive une
onction pour l'accomplir.
"Bien qu'il fût un Fils, il a appris l'obéissance des choses qu'il a souffertes." (Hébreux
5:8)
Que pouvons-nous apprendre de Moïse, David et Yeshoua ?

Nous apprenons qu'il y aura des moments où le NON retentissant de Dieu peut nous
causer de la douleur et du chagrin. Nous pouvons également apprendre que Dieu dit non
pour diverses raisons ; par exemple, dans le cas de Moïse et de David, les conséquences
du péché étaient impliquées.
Dans le cas de Yeshua dans le jardin de Gethsémané, il n'y avait qu'un seul moyen pour
que la volonté de Dieu – la rédemption de l'humanité du péché – soit accomplie.
À partir de ces exemples, nous pouvons également voir que si nous acceptons
gracieusement et faisons confiance à la réponse négative de Dieu, nos épreuves peuvent
affiner notre caractère et nous rendre plus semblables à Yeshua.
Puissions-nous tous être assez sages pour reconnaître quand Dieu dit non.
Cet homme juif ultra-orthodoxe prie au mur occidental (des lamentations) avec son fils, qui
semble curieux des bouts de papier contenant des prières qui sont logés entre les grandes
pierres.
Encourager la prochaine génération
"Mais commande Josué, et encourage-le et fortifie-le, car il conduira ce peuple à travers

et lui fera hériter le pays." (Deutéronome 3:28)
Tout comme Dieu a dit à Moïse d'encourager Josué à traverser le Jourdain et à emmener
la prochaine génération dans la Terre Promise, nous pouvons aussi être appelés à passer
le flambeau de la foi à la prochaine génération.
Cette Parasha discute de cette chose même : l'importance d'encourager et de renforcer la

prochaine génération à suivre Dieu, peut-être même plus sincèrement que nous !
Dans Deutéronome 4, Dieu nous ordonne d'enseigner Sa Torah aux générations à venir :

"Enseignez-les à vos enfants et à leurs enfants après eux." (Deutéronome 4:9)
Observer et mettre en pratique les commandements de Dieu doit être notre sagesse et
notre compréhension aux yeux de tous les peuples. Le peuple de Dieu devrait être
connu comme un peuple sage et compréhensif.
"Observez-les attentivement, car cela montrera votre sagesse et votre intelligence aux
nations, qui entendront parler de tous ces décrets et diront: 'Cette grande nation est
certainement un peuple sage et intelligent.'" (Deutéronome 4: 6)
Des écoliers israéliens font une pause près de la Knesset Menorah, un monument en bronze
situé en face de la Knesset (Parlement) à Jérusalem. Cette menorah est gravée de 30
événements, personnages et termes clés de l'histoire juive, y compris le texte hébreu à droite, qui
se lit Shema Yisrael–HEAR, O ISRAEL (Deutéronome 6:4).
Le Shema (Deutéronome 6:5-9) : Amour et Obéissance
« Un des maîtres de la loi est venu et les a entendus débattre. Remarquant que Jésus leur
avait donné une bonne réponse, il lui demanda : "De tous les commandements, lequel
est le plus important ?" (Marc 12 :28).
Cette portion de la Torah contient le Shema , la prière la plus célèbre du judaïsme, que
les juifs pratiquants récitent quotidiennement.
"Shema Yisrael, Adonai Eloheinu, Adonai Echad" (Deutéronome 6: 4) , ce qui signifie

"Écoute, ô Israël: le Seigneur notre Dieu, le Seigneur est Un."
Le mot hébreu shema n'implique pas seulement entendre , mais

aussi écouter et agir sur ce qui est entendu.
Yeshua a souligné l'importance de ce passage lorsque les scribes lui ont demandé quel
était le premier et le plus important commandement. Il répondit : « Shema Yisrael… »
(Marc 12 :28-31).

Le Shema est une affirmation des principes de base de la foi juive. C'est aussi une
déclaration de foi en un seul Dieu pour une nation entourée d'une mer de païens adorant
une variété de faux dieux.
Les versets qui suivent les mots initiaux du Shema (écouter, entendre, faire) sont
communément appelés le V'ahavta (et tu aimeras) . Il exprime le devoir d'Israël
d'aimer Dieu de tout son cœur, son âme et sa puissance.
« Aime le SEIGNEUR [YHVH] ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute
ta force. » (Deutéronome 6:5)
Rouleau de la Torah avec Yad (pointeur de la Torah)
Le Shema reflète le premier cas dans l'histoire humaine où l'amour de Dieu a été exigé
dans n'importe quelle religion. En fait, l'amour de Dieu est la marque distinctive d'un
vrai adorateur.
Qu'est-ce que l'amour de Dieu ? La première lettre de Jean fournit une réponse
merveilleusement succincte : « Car l'amour de Dieu consiste à garder ses
commandements. Et Ses commandements ne sont pas pénibles. (1 Jean 5:3)
Le V'ahavta révèle également que l'amour de Dieu implique ce que nous disons. Nous
devons enseigner ses commandements à nos enfants et parler de la Parole de Dieu toute
la journée.
"Impressionnez-les sur vos enfants. Parlez-en quand vous êtes assis à la maison et

quand vous marchez le long de la route, quand vous vous allongez et quand vous vous
levez. (Deutéronome 6:7)
Nous devons même aller jusqu'à lier la parole de Dieu comme un signe sur notre main
et entre nos yeux. En d'autres termes, aimer Dieu implique non seulement ce que nous
disons et enseignons, mais aussi ce que nous pensons et faisons.
"Et tu les lieras comme un signe sur ta main, et ils seront comme des fronteaux entre tes
yeux." (Deutéronome 6:8)

Les hommes juifs pratiquants gardent littéralement ce commandement avec la coutume
de mettre des «téfilines», de petites boîtes en cuir contenant ces versets qui sont portés
sur la tête et le bras.
Ces hommes juifs portent des téfilines pendant qu'ils prient au mur occidental (des lamentations)
à Jérusalem.
L'amour de Dieu implique où nous allons et comment nous vivons. C'est pourquoi la
Parole de Dieu doit aussi être écrite sur les poteaux de notre maison et sur nos portes.
"Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes." (Deutéronome 6:9)
Les Juifs observent cette partie du Shema en apposant une mezuzah (montant de

porte) sur le côté droit du montant de porte de chaque pièce d'habitation de la maison.
Cette petite boîte contient un parchemin sur lequel le Shema est soigneusement écrit à la
main, ainsi que Deutéronome 11 :13-20 et Nombres 15 :37-41 . Le mot hébreu
Shaddai (Tout-Puissant) est écrit au dos du parchemin.
La mezouza est un symbole de la vigilance de Dieu sur la maison et ses occupants. C'est

un rappel à tous ceux qui entrent et sortent que cette maison est dévouée à Dieu et garde
ses commandements.
La mezouza est en elle-même une déclaration : « Quant à moi et à ma maison, nous
servirons le Seigneur. (Josué 24:15)
La mezouzah est apposée sur le côté droit du montant de la porte de l'entrée extérieure de
chaque pièce d'habitation de la maison.
Haftarat Va'etchanan (partie prophétique)
« Consolez, oui, consolez Mon peuple, dit votre Dieu. Parlez de réconfort à Jérusalem,
et criez-lui que son combat est fini, que son iniquité est pardonnée, car elle a reçu de la
main du Seigneur le double pour tous ses péchés. (Ésaïe 40:1-2)
Ce Shabbat est appelé le Sabbat de la consolation, « Shabbat Nachamu », la première
des sept haftarahs de consolation qui mènent à la fête de Rosh Hashanah (Nouvel An
juif).
Parce que la lecture prophétique de Parasha Va'etchanan suit Tisha BeAv, une période
de jugement sévère contre Israël, le message de réconfort et d'encouragement de Dieu à
Son peuple, Israël, par l'intermédiaire du prophète Isaïe est lu.
"Comme les montagnes entourent Jérusalem, ainsi l'Éternel entoure son peuple maintenant et à
jamais." (Psaume 125:2)
Aujourd'hui encore, Isaïe est une voix qui crie pour consoler Israël de ses souffrances et
lui proclamer la restauration de Sion. Il est commandé à tous ceux qui aiment Jérusalem
de consoler Israël.
« Toi qui apportes de bonnes nouvelles à Sion [ m'vassert Tzion – messager de bonnes

nouvelles à Sion] , monte sur une haute montagne. Toi qui apportes de bonnes
nouvelles à Jérusalem, élève ta voix avec un cri, élève-la, n'aie pas peur; dis aux villes
de Juda : 'Voici votre Dieu !' » (Isaïe 40:9)
Partager la 'bonne nouvelle' (évangile) en hébreu c'est levasser . Le mot utilisé dans ce

verset est au féminin – une messagère apportant la bonne nouvelle au peuple
d'Israël. Dieu appelle Son peuple dans les montagnes d'Israël pour proclamer de «
bonnes nouvelles » à Jérusalem.
« Voyez, le Seigneur Souverain vient avec puissance, et Son bras gouverne pour
Lui. Voyez, Sa récompense est avec Lui, et Sa récompense L'accompagne. Il fait paître
son troupeau comme un berger : il rassemble les agneaux dans ses bras et les porte près
de son cœur ; Il conduit doucement ceux qui ont des petits. (Ésaïe 40:10-11)
Parasha Devarim (Words): Laisser notre désert errer derrière
24 juillet 2012 Les
mots sont puissants ! Ils peuvent apporter la vie et la bénédiction ou la
mort et la destruction. La Torah elle-même attire d'abord l'attention sur le pouvoir des
mots dans le premier livre de Moïse (Genèse), les premiers versets.
Parasha Devarim (Words): Laisser

notre désert errer derrière
Devarim (Paroles) 5772
Deutéronome 1:1–3:22 ; Esaïe 1:1–27 ; Actes 9:1–21
"Ce sont les paroles que Moïse a dites à tout Israël dans le désert à l'est du Jourdain."
(Deutéronome 1:1)
Jourdain : La Parasha de cette semaine commence avec les Israélites sur les rives du Jourdain
se préparant à mettre fin à leur désert en se demandant et à entrer dans la Terre Promise.
La Parasha (Matot-Masei) de la semaine dernière a conclu les portions de la Torah dans
le Livre des Nombres ( Bemidbar ) avec Israël debout sur les rives du Jourdain, prêt à
traverser la Terre Promise.
Cette semaine dans Parasha Devarim, nous commençons à lire le cinquième des
cinq livres de Moïse— Devarim (Deutéronome) . Le livre commence par "Ce sont
les paroles [eleh devarim] que Moïse a prononcées...".
Les mots sont puissants ! Ils peuvent apporter la vie et la bénédiction ou la mort et la
destruction.
"La mort et la vie sont au pouvoir de la langue, et ceux qui l'aiment mangeront de son
fruit." (Proverbes 18:21)
La Torah elle-même attire d'abord l'attention sur le pouvoir des mots dans le premier
livre de Moïse (Genèse), les premiers versets. Au commencement (bereisheet), Dieu a
créé l'univers entier avec la puissance de Ses paroles parlées.
Dans la Brit Hadashah (Nouvelle Alliance), le premier chapitre de Yochanan (Jean)
semble quelque peu refléter les premiers versets de la Torah. Yeshua (Jésus), la Parole
Vivante de Dieu, s'est fait chair et a habité parmi nous.

"Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu."
(Jean 1:18)
Dieu a créé l'univers par la puissance de sa Parole. Il a dit: "'Que la lumière soit', et la lumière
fut!" (Genèse 1:3)
Le lien entre les mots et le voyage dans la nature
«Lorsque l'Éternel a entendu ce que vous avez dit, il s'est mis en colère et a juré
solennellement: Aucun homme de cette génération mauvaise ne verra le bon pays que
j'ai juré de donner à vos ancêtres.» (Deutéronome 1:35)
Parasha Devarim s'ouvre avec les Israélites sur le point d'entrer dans la Terre Promise.
Debout sur le Jourdain, Moïse sait que sa vie touche à sa fin, mais avant sa mort, il
raconte à Israël leur histoire en tant que communauté et en tant que nation et les
réprimande.
Ce qui aurait dû être un voyage de 11 jours, seulement 160 à 170 miles, s'est transformé
en un exercice futile de 40 ans. Ils errèrent dans le désert jusqu'à leur mort, tous sauf
Josué et Caleb.
Pourquoi Moïse a-t-il reconstitué une histoire aussi ancienne et douloureuse ? Peut-être
était-ce une préparation nécessaire pour quitter le désert et traverser le Jourdain vers la
Terre Promise.
Les enfants d'Israël, qui n'avaient pas réussi à posséder la Terre à cause de leur propre
rébellion et de leurs grognements, devaient faire face à la vérité que leur péché les avait
empêchés d'entrer dans la Terre Promise. Ils devaient aussi se pardonner pour passer à
autre chose.
Moïse parle aux enfants d'Israël dans le désert.

Essentiellement, Moïse a demandé aux Israélites de s'examiner eux-mêmes. Comment
on est venu ici? Comment se fait-il qu'un voyage de 11 jours ait pris 40 ans ?
Parfois, nous devons nous poser les mêmes questions afin de sortir enfin de notre
désert. Qu'avons-nous fait ou dit (ou omis de faire ou de dire) pour en arriver là ?
Nous devons faire face à la vérité, non pas sur les autres, mais sur nous-mêmes. Parce
que, comme l'a dit Yeshua, "Alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra
libres." (Jean 8:31)
Les Israélites ont constamment blâmé Moïse pour leur expérience dans le désert. En fin
de compte, ils devaient affronter la dure vérité : ce n'était pas la faute de Moïse ; c'était
le leur. Leurs propres attitudes et paroles négatives les avaient maintenus dans le désert.
Par l'intermédiaire de Moïse, Dieu a dit à cette nouvelle génération : « Vous êtes restés
assez longtemps sur cette montagne. Levez le camp et avancez… Voyez, je vous ai
donné ce pays. Entrez et prenez-en possession. (Deutéronome 1:6-8)
Le mot hébreu pour rester dans ce cas est shevet , ce qui signifie s'asseoir,

rester ou habiter . Il y a un temps pour arrêter de s'asseoir au même endroit, et se lever
et avancer dans la foi. Mais avant de faire cela, nous devons prendre le temps de
regarder notre cheminement et de faire face à la vérité, de nous repentir et de nous
déterminer à obéir.
Blâmer les autres pour nos expériences dans la nature ne nous fera jamais avancer ni
nous libérera.
Soulever le rouleau de la Torah au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Le pouvoir des mots
« Quel est l'homme qui désire la vie et aime beaucoup de jours pour voir le bien ? Garde
ta langue du mal et tes lèvres de la tromperie. (Psaume 34:13)

Qui ne veut pas voir la bonté de Dieu sur la terre des vivants ? Qui ne veut pas faire
l'expérience de la vie abondante que Yeshua (Jésus) a promise ?
Ensuite, nous devons garder notre discours du Lashon Harah , qui est l'hébreu pour
une mauvaise langue .
Dieu veut que nous utilisions des mots pour nourrir, encourager et édifier les gens, et
non pour démolir, critiquer et trouver des défauts.
Nous voyons ce principe dans Ephésiens 4:29, 31 :
« Qu'aucune parole corrompue ne sorte de votre bouche, mais ce qui est bon pour
l'édification nécessaire, afin qu'il puisse donner la grâce aux auditeurs…. Que toute
amertume, colère, colère, clameur et médisance soient éloignées de vous, avec toute
malveillance.
Le mur occidental (des lamentations) à Jérusalem

Les mots sont importants et nous ne devons jamais sous-estimer leur pouvoir. Lorsque
nous utilisons nos mots pour critiquer, condamner ou dénigrer les gens, nous attirons le
même jugement sur nous-mêmes (Matthieu 7 : 2) .
Tant de croyants sincères sont pauvres en finances, malades dans leur corps, faibles
dans la foi et tout simplement misérables parce qu'ils se livrent à des paroles négatives.
Pour un exemple de cela, nous n'avons pas besoin de chercher plus loin que l'histoire de
Miriam parlant du mal de son frère Moïse dans Parasha Behaalotecha (Nombres 8: 1-
12: 16) .
Parce qu'elle bavardait et parlait de manière critique de Moïse, elle fut frappée d' une
maladie de la peau ( tzara'at , qui est communément traduite par lèpre) .

Les mots peuvent être utilisés pour le bien ou le mal, pour démolir ou construire. Ils
sont si terriblement destructeurs et blessants lorsqu'ils sont utilisés de manière
inappropriée.
C'est l'une des raisons pour lesquelles la Parole de Dieu nous dit de revêtir notre armure,
y compris le bouclier de la foi pour éteindre tous les dards enflammés (flèches) du
malin (Ephésiens 6 :16) .
Prier au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem

Le Dieu d'Israël est un refuge contre de telles paroles :
« Protège-moi des desseins secrets des malfaiteurs : de la bande des ouvriers du

mal ; qui aiguisent leur langue comme une épée, et dont les flèches sont pointues,
jusqu'aux paroles amères. (Psaume 64:2–3)
Dans Matthieu 12 :36 , Yeshoua nous a avertis que nous serions jugés pour chaque
parole vaine que nous prononçons : « Mais je vous dis que les hommes devront rendre
compte au jour du jugement pour chaque parole négligente qu'ils auront prononcée . ”
Le prophète Isaïe, comme Moïse, a compris quel genre d'impact nos paroles peuvent
avoir sur nos vies et sur la vie des autres.
En voyant une vision du Seigneur assis sur son trône dans le temple, il s'écria : «
Malheur à moi ! … « Je suis ruiné ! Car je suis un homme aux lèvres impures, et je vis
parmi un peuple aux lèvres impures, et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur tout-
puissant. (Esaïe 6:5)
Pourquoi Esaïe, le grand prophète de Dieu, s'est-il senti complètement défait en
présence de Dieu ? Qu'est-ce qui a provoqué ce terrible sentiment de sa propre nature
pécheresse en contraste avec la sainteté de Dieu ?
De son propre aveu, c'était parce qu'il était un homme aux lèvres impures et qu'il vivait
parmi un peuple aux lèvres impures (Esaïe 6:5) .
Le siège et la destruction de Jérusalem par les Romains sous le commandement de Titus ,

par David Roberts
Haftarah Devarim (portion prophétique)
« Vos mains sont pleines de sang ; lavez-vous et nettoyez-vous. … Bien que vos péchés
soient comme le cramoisi, ils deviendront aussi blancs que la neige.” (Isaïe 1:16, 18)
La haftarah de cette semaine est l'une des trois appelées Haftarot de réprimande qui
précèdent le jeûne de Tisha B'Av.
C'est un jour de deuil rapide pour la destruction des deux temples sacrés, le premier par
les Babyloniens (586 av. J.-C.) et le second par les Romains (68 ap. J.-C.).
Bien que séparés par des centaines d'années, les Temples ont tous deux été détruits et
Jérusalem conquise exactement le même jour.
Mais pourquoi pleurer quelque chose qui s'est passé il y a si longtemps, vous vous
demandez peut-être ? La réponse est que des choses horribles se sont produites ce jour-
là ; par exemple, la Première Guerre mondiale a commencé le 9 (tisha) du mois d'Av.
Tisha B'Av et les semaines qui l'ont précédée sont donc une période de sombre
réflexion et de beaucoup de prière. C'est le moment d'affronter la vérité sur nos péchés
et de demander le pardon de Dieu.
Beaucoup de Juifs aujourd'hui ne réalisent pas que Jérusalem a été renversée, les
Temples détruits et le peuple envoyé en exil à cause du jugement de Dieu pour leurs
péchés.
Un homme juif lit la Torah. La Parole de Dieu purifie et renouvelle notre esprit et notre
âme (Éphésiens 5 :26) .
L'effondrement de la moralité dans la nation d'Israël a été directement responsable de la
dévastation, de la famine, de la défaite, de l'exil et de la mort. Les Babyloniens et les
Romains n'étaient que les agents de Dieu pour exécuter Son jugement.
Le prophète Jérémie a essayé d'avertir le peuple, mais en vain.

« Si tu es volontaire et obéissant, tu mangeras le meilleur de la terre ; mais si tu résistes
et que tu te rebelles, tu seras dévoré par l'épée. (Ésaïe 1:19-20)
Aujourd'hui, nous avons des prophètes des temps modernes appelant également la
nation à se repentir et à revenir aux normes divines de moralité et de sainteté.
Si nous suivons la moralité et les normes de ceux qui nous entourent, nous commettons
la même erreur qui a provoqué la destruction de Jérusalem et des temples sacrés à Tisha
B'Av.
Nous devons regarder la destruction dans nos vies, évaluer les dégâts et nous repentir
des péchés que nous avons commis. L'histoire a une façon de se répéter quand nous
n'apprenons pas les leçons.
En tant que croyants en Yeshua, nous ne nous appartenons plus ; nos corps sont un
temple du Ruach HaKodesh (Saint-Esprit) (1 Corinthiens 6:19) .
Soyons donc sanctifiés, purifiés et rendus saints (kadosh) de corps, d'esprit et d'esprit
pour la venue de notre Seigneur Yeshua HaMashiach (le Messie).
Parasha Matot-Masei (Tribes-Journey) : Devenir un champion
21 juillet 2012 QuandIsraël est arrivé par le Jourdain à Jéricho, leurs errances avaient pris
fin, alors Dieu a donné à Moïse des directives concernant leur entrée imminente dans la
Terre Promise. Le tout premier commandement était de « chasser devant vous tous les
habitants du pays... Prenez possession du pays et habitez-le, car je vous ai donné ce pays
en possession. (Nombres 33:52-53) » Dieu a averti Israël qu'il y aurait des conséquences
s'ils ne chassaient pas les habitants du pays. Il a également tracé les frontières d'Israël
(Nombres 34 :1-10). Ces frontières contrastent certainement avec les frontières que les
nations du monde ont à l'esprit pour Israël aujourd'hui.
Parasha Matot-Masei (Tribes-Journey) :

Devenir un champion
Parasha Matot-Masei (Tribes-Voyages) 5772
Nombres 30 : 2–36 : 13 ; Jérémie 2 :4-28, 3 :4, 4 :1-2 ; Jacques 4 :1-12
"Moïse dit aux chefs des tribus [ matot ] d'Israël : 'Voici ce que l'Éternel ordonne :
lorsqu'un homme fait [ nadar ] un vœu [ neder à l'Éternel] ou prête serment de s'obliger
[ asar ] par un gage [ isar ] , il ne doit pas manquer à sa parole mais doit faire tout ce
qu'il a dit. '" (Nombres 30: 3)
Bibles et livres de prières au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem

La semaine dernière, dans Parasha Pinchas, nous lisons que Dieu a donné à Pinchas
(Phinehas) un pacte de paix et un sacerdoce éternel en réponse à son zèle pour le
Seigneur.
Dans la Parasha de cette semaine, Moïse parle aux chefs des tribus (matot) de la
question des vœux.
Le mot vœu en hébreu est « neder » , qui désigne une promesse solennelle de

consacrer quelque chose à Dieu et aussi de faire quelque chose en son service ou en
son honneur.
Un homme juif prie au mur occidental.

Jacob (Yaacov) a fait ce genre de vœu lorsqu'il a promis de rendre à Dieu un dixième
(la dîme) de tout ce que Dieu lui avait donné, en échange de la provision et de la
protection de Dieu pendant son voyage (Genèse 28 : 20-22).
Les vœux, cependant, ne découlent pas toujours de la consécration. Très souvent, les

vœux sont prononcés imprudemment dans les moments de détresse ou de désespoir
dans le but d'obtenir l'aide ou l'aide divine.

Le défi est alors de se souvenir et de garder le vœu une fois l'épreuve passée.
La réalité est, bien sûr, qu'il y a des moments où nous ne tenons tout simplement pas le
vœu que nous avons promis, malgré nos meilleures intentions.
Pour cette raison, l'Ecclésiaste conseille de ne pas se hâter de faire des promesses à
Dieu. Il nous conseille également d'être rapides dans notre suivi lorsque nous allons de
l'avant et faisons un vœu.
« Ne sois pas prompt avec ta bouche, ne sois pas pressé dans ton cœur pour dire quoi
que ce soit devant Dieu…. Lorsque vous faites [nadar] un vœu [neder] à Dieu, ne
tardez pas à l'accomplir. Il n'aime pas les imbéciles ; accomplissez votre vœu. Il vaut
mieux ne pas faire de vœu que d'en faire un et de ne pas l'accomplir. (Ecclésiaste 5:2,
4–5)
Pour un exemple de vœu téméraire et insensé, nous n'avons pas besoin de chercher plus
loin que le vœu de Jephté de remercier Dieu pour une victoire militaire en sacrifiant à
son retour chez lui tout ce qui est sorti de sa maison en premier pour le rencontrer. À sa
grande horreur, c'est sa seule et unique fille qui est sortie la première (Juges 11:30-39) .
Un homme orthodoxe récite la prière du matin avec son tallit (châle de prière) au-dessus de sa
tête. La boîte noire sur son front est tefillin ou phylactères.
Le consensus rabbinique prévoit la tendance très humaine à prononcer des vœux de
manière imprudente.
Les rabbins soutiennent qu'il vaut mieux rompre un vœu insensé ou dangereux que de
persister à le réaliser.
Fait intéressant, le Jour des Expiations (Yom Kippour) , le jour le plus saint du
calendrier biblique, commence par une prière appelée Kol Nidre (Tous les vœux) . Son
but est de rompre de tels vœux faits au cours de l'année écoulée.
Kol Nidre est né pendant l'Inquisition espagnole lorsque de nombreux Juifs ont été
forcés de faire des vœux chrétiens afin de sauver leur vie.

Dieu prend les vœux au sérieux et nous devrions faire de même ; cependant, nous
devons également être conscients et accepter qu'il existe des exceptions lorsqu'un vœu
doit malheureusement être rompu.
Samson tue mille hommes , de James Tissot : Puisque Dieu est intervenu et a dit à la mère de
Samson que son enfant à naître devait être un Nazaréen, il en était un depuis sa naissance. Les
vœux de la plupart des Nazaréens, cependant, impliquent une période de temps limitée.
Lié à un vœu, mais légèrement différent, est un lien appelé isar . Il s'agit généralement
d'un vœu négatif - une promesse auto-imposée de s'abstenir de quelque chose qui est
normalement permis.
Un exemple de ceci est le vœu naziréen - un engagement à s'abstenir de consommer des

produits du raisin comme le vin et de se couper les cheveux.
Le nom hébreu isar (lien) est étroitement lié au verbe asar , qui

signifie obliger ou interdire .
Ces mots ont également la connotation d'être lié , enchaîné ou emprisonné ; par

exemple, un prisonnier est un asir . À partir de là, nous comprenons que nous sommes
tenus, même par des choix volontaires, de désigner quelque chose de permis
comme interdit ( asur ) .
Nous le voyons dans la vie de l'apôtre Shaul (Paul), lorsqu'il s'est joint à quatre hommes
pour faire un vœu comme preuve qu'il maintenait un style de vie juif pratiquant et
observait fidèlement la Torah (Actes 21 : 23-24).
Lecture d'un rouleau de la Torah devant le Kotel
Sortir en tant que champions
"Voici les étapes du voyage des Israélites lorsqu'ils sortirent d'Égypte par divisions sous
la direction de Moïse et d'Aaron." (Nombres 33:1)

Dans la partie Masei de l'étude de la Torah de cette semaine, Moïse raconte les 42
voyages et campements que les Israélites ont faits, en commençant par Israël quittant
l'Égypte alors que les Égyptiens enterraient encore leurs morts, que le Dieu d'Israël a
frappés lors de la dernière plaie sur l'Égypte (Nombres 33:3–4).
Il n'y avait rien de secret ou d'humiliant dans l'exode d'Israël d'Égypte ; c'était plutôt une
démonstration triomphale et publique de la victoire de Dieu sur tous les dieux d'Égypte.
Les esclaves qui étaient autrefois subjugués sont sortis en champions, tandis que leurs
oppresseurs ont été laissés pour compte brisés et vaincus !
Ami, nous aussi pouvons nous attendre à de telles victoires. Lorsque Dieu nous délivre
de circonstances qui nous ont tenus en servitude, nous en sortons aussi champions.
"Vous sortirez avec joie et serez conduits en paix..." (Ésaïe 55:12)

Les hommes juifs ultra-orthodoxes avant le Shabbat en Israël
Entrer dans la terre promise
« On n'entendra plus la violence dans ton pays, ni la ruine ou la destruction dans tes
frontières, mais tu appelleras tes murs Salut et tes portes Louange. (Ésaïe 60:18)
Quand Israël est arrivé par le Jourdain à Jéricho, leurs errances avaient pris fin, alors
Dieu a donné à Moïse des directives concernant leur entrée imminente dans la Terre
Promise.
Le tout premier commandement était de «chasser tous les habitants du pays devant
vous…. Prenez possession du pays et habitez-le, car je vous ai donné ce pays à
posséder. (Nombres 33:52-53) ”

Dieu a averti Israël qu'il y aurait des conséquences s'ils ne chassaient pas les habitants
du pays.
« Mais si vous ne chassez pas les habitants du pays, ceux que vous laisserez subsister
seront comme des piques dans vos yeux et des épines dans vos flancs. Ils vous
troubleront dans le pays où vous habiterez. (Nombres 33:55)
Il a également délimité les frontières d'Israël ( Nombres 34: 1–10) . Ces frontières

contrastent certainement avec les frontières que les nations du monde ont à l'esprit pour
Israël aujourd'hui.
"Lorsque vous entrerez en Canaan, le pays qui vous sera attribué en héritage aura ces
limites..." (Nombres 34:2)
Des étudiants juifs étudient le Talmud et la Torah dans une yeshiva (séminaire juif).
Haftarah Matot-Masei (partie prophétique)
"Mon peuple a commis deux péchés : ils m'ont abandonné, moi la source d'eau vive
[Makor Mayim Chayim], et ont creusé leurs propres citernes, des citernes brisées qui ne
peuvent retenir l'eau." (Jérémie 2:13; voir aussi Jérémie 17:13)
La partie haftarah d'aujourd'hui est l'une des rares parties prophétiques qui n'ont pas de
lien direct avec la Parasha.
Au lieu de cela, cette partie est la deuxième des trois haftarot qui sont lues entre le jeûne
du 17 Tamouz, qui marque le jour où les murs de Jérusalem ont été percés par les
Romains en l'an 70, et le jeûne du 9 Av , qui marque le jour où les deux temples ont été
brûlés.
Cette période de deuil s'appelle Bein HaMetzarim et signifie littéralement entre les

détroits (Lamentations 1:3). Le terme fait également référence au travail et à
l'accouchement; quand une femme est en plein travail actif, on dit qu'elle est 'Bein
HaMetzarim.'

À partir de ce moment critique, communément appelé transition, le travail se poursuit,
espérons-le, jusqu'à l'accouchement d'un bébé en bonne santé.
Femmes juives orthodoxes priant au mur occidental (des lamentations)

Si les choses tournent mal, cependant, les conséquences peuvent être désastreuses,
entraînant même la mort de la mère et de l'enfant.
Cette haftarah décrit ce point de transition (Bein HaMetzarim) quand Israël s'est
détourné de Dieu et a recherché des idoles. Ce péché et ses conséquences alourdissent
encore nos cœurs aujourd'hui.
L'abandon de Dieu par Israël a conduit à sa destruction le 9 Av (Tisha B'Av), date à

laquelle les deux temples sacrés ont été détruits et le peuple juif a été envoyé en
captivité.
Selon la tradition, ce même jour, le temple de Salomon, qui a été détruit par les
Babyloniens en 586 avant JC, et le temple d'Hérode, qui a été détruit par les Romains en
70 après JC, ont été détruits le 9 Av.
Détail de la fontaine des Lions de Jérusalem

Bien sûr, les choses ne devaient pas se terminer ainsi. Nos transitions ne doivent pas
nécessairement mener à la mort et à la destruction ; ils peuvent conduire à la naissance
et à une nouvelle vie.
Dans cette partie de la haftarah, Dieu est appelé Makor Mayim Chayim - La source
d'eau vive (Jérémie 2 : 13 ; voir aussi Jérémie 17 : 13).
Il nous appelle par l'intermédiaire du prophète Jérémie à revenir à Lui, la source même
de la vie.

Dans le Brit Hadashah (Nouveau Testament), Yeshua (Jésus) reprend ce thème lorsqu'Il
dit dans le Livre de Yohannan (Jean), "Je suis le chemin, la vérité et LA VIE". (Jean
14:6)
Il s'est également proclamé source d'eau vive le dernier jour de la cérémonie de

versement de l'eau pendant la fête de Souccot (Tabernacles).
« Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Quiconque croit en moi, comme
le disent les Écritures, des ruisseaux d'eau vive [mayim chayim] couleront de son
sein. (Jean 7:37-39)
Yeshua parlait de l'Esprit du Dieu vivant, et lorsque nous buvons de ces eaux vives, non
seulement nous trouvons la vie, mais nous rafraîchissons la vie des autres alors que
cette eau vive coule de nous.
Parasha Pinchas (Phinehas) : leadership, zèle et appel de Dieu
13 juillet 2012 Parceque les Moabites étaient incapables de maudire Israël directement, ils
ont plutôt pris les Israélites au piège du péché (Nombres 25:18). Selon la tradition
rabbinique, Balaam a compris qu'Israël devait être attiré vers la destruction par
l'immoralité sexuelle, car il savait qu'il ne pouvait pas prononcer de malédiction contre
eux.
Parasha Pinchas (Phinehas) :
leadership, zèle et appel de Dieu
Parasha Pinchas (Phinehas) 5772
Nombres 25 :10-30 :1 ; Jérémie 1:1-2:3 ; Romains 11:2-32
« L'Éternel dit à Moïse : Phinées, fils d'Éléazar, fils d'Aaron, le sacrificateur, a détourné
ma colère des Israélites ; car il était aussi zélé [ kanah ] que moi pour mon honneur
parmi eux, de sorte que dans mon zèle [ kinah ] je ne les ai pas anéantis. C'est pourquoi
dis-lui que je fais avec lui mon alliance de paix.'" (Nombres 25:10-11)
Lecture de la Torah au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.

Dans la Parasha (Balak) de la semaine dernière, Balaam n'a pas réussi à maudire
directement Israël que Dieu avait béni.
La Parasha de cette semaine reprend là où Balaam s'était arrêté. Le peuple d'Israël s'est
détruit en succombant à la tentation du péché.
Parce que les Moabites étaient incapables de maudire Israël directement, ils ont
plutôt pris les Israélites au piège du péché (Nombres 25:18).
Selon la tradition rabbinique, Balaam a compris qu'Israël devait être attiré vers la
destruction par l'immoralité sexuelle, car il savait qu'il ne pouvait pas prononcer de
malédiction contre eux.
Il semble que le désir de richesse l'ait emporté sur son désir de faire la volonté de Dieu,
et il a élaboré un plan pour la chute d'Israël.
Un péché en a entraîné un autre et les Israélites ont commencé à adorer Baal,

provoquant l'éclatement d'un fléau qui a commencé à détruire le peuple juif.
Un homme juif lit le rouleau de la Torah

Alors que les Israélites restés purs pleuraient à la Tente de la Rencontre, Zimri et Cozbi,
un Israélite et une Madianite, entrèrent dans une tente voisine dans le but de fornication.
Pinchas (Phinehas), petit-fils d'Aaron le Cohen (prêtre), a été témoin de leur

comportement provocant et leur a enfoncé une lance, les prenant en flagrant délit de
fornication.
Parce que Pinchas était zélé pour l'honneur de Dieu, le fléau contre les Israélites a été
arrêté, et Dieu a récompensé Pinchas avec l'alliance d'un sacerdoce éternel.
« Lui et ses descendants auront une alliance d'un sacerdoce durable, parce qu'il était zélé
[ kanah ] pour l'honneur de son Dieu et a fait l'expiation pour les Israélites. (Nombres
25:13)
Parasha Pinchas (Phinehas) est donc l'un des rares Parshiot à porter le nom d'une
personne, peut-être en l'honneur de son courage à prendre position pour la justice.
Prière au Mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Zèle légitime et injustifié
« Vous ne devez pas vous prosterner devant eux ni les adorer ; car moi, l'Éternel
[YHVH] ton Dieu, je suis un Dieu jaloux [ kanah ] , punissant les enfants pour le péché
des pères jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me
haïssent. (Exode 20:5)
Le mot zèle en hébreu est kanah . Ce mot est souvent traduit par jaloux en anglais. Bien

que le mot anglais zealous puisse avoir une connotation positive de nos jours, d'une
manière générale, le mot jaloux en est venu à avoir une connotation entièrement
négative.

Selon les Écritures, cependant, ce point de vue est biaisé. La jalousie peut être à la fois
sainte et productive. Cela n'est pas plus évident que dans le nom hébreu de Dieu El-
Kanah (Dieu est jaloux) .
"N'adorez aucun autre dieu, car le SEIGNEUR [YHVH], dont le nom

est Jaloux [Kanah] , est un Dieu jaloux [ kanah El ] ." (Exode 34:14)
Pinchas était rempli de haine du mal et d'indignation contre ce péché qui profane si
grossièrement le saint nom de Dieu.
Et bien que la société d'alors et d'aujourd'hui puisse considérer son action comme un
acte de meurtre, Dieu a vu sa passion pour la sainteté et l'a crédité de justice.
«Mais Phinehas s'est levé et est intervenu, et la peste a été arrêtée. Cela lui a été crédité
comme justice pour les générations à venir. (Psaume 106:30-31)
De même, en tant que croyants en Yeshua (Jésus) le Messie, nous devrions posséder le
même zèle que Pinchas pour la justice.
Les Juifs viennent au Mur occidental (des lamentations) à Jérusalem depuis des siècles pour
prier. Cette pratique a probablement commencé dès que possible après la destruction du Second
Temple en 70 après JC à Tisha B'Av par les Romains. Le premier enregistrement de prière au
mur date du quatrième siècle après JC.
Le zèle peut être défini comme l'empressement, l'enthousiasme dans la poursuite d'une
cause, un désir intense et un engagement passionné.
Lorsque Yeshua (Jésus) a purifié le temple des changeurs d'argent, ses disciples,
témoins de son zèle, se sont souvenus des paroles : "Le zèle pour ta maison m'a dévoré
(m'a consumé)." (Jean 2:17, Psaume 69:9, Psaume 119:139).
Puissions-nous tous arriver à vivre notre vie avec zèle, comme l'a fait notre Seigneur et
Sauveur Yeshua HaMashiach (Jésus le Messie).

Pourtant, nous devons faire attention à ce que notre zèle soit dirigé par Ruach
HaKodesh (le Saint-Esprit) et non pas mal dirigé par notre propre chair, qui nous
conduit au péché.
Rappelez-vous, Rabbi Shaul de Tarse avant qu'il ne soit transformé en l'Apôtre

Paul ? Le zèle de Paul pour Dieu l'a amené à persécuter les premiers croyants en
Yeshua jusqu'à leur mort, jusqu'à ce que le Seigneur intervienne miraculeusement et lui
dise qu'il persécutait Yeshua (Actes 22:3-4).
Un homme juif orthodoxe lit un livre saint (probablement le livre de prières juif) au mur occidental
(mur des lamentations).
La plupart des Juifs orthodoxes sont extrêmement zélés pour le Seigneur, mais ils ont
aussi besoin de connaître Yeshoua en tant que Messie.
« Frères, le désir et la prière de mon cœur à Dieu pour les Israélites est qu'ils soient
sauvés. Car je peux témoigner à leur sujet qu'ils sont zélés pour Dieu, mais leur zèle
n'est pas fondé sur la connaissance. (Romains 10:2)
Vous pouvez aider à atteindre le peuple juif en connaissant Yeshua et les prophéties
messianiques.
Moïse voit de loin la terre promise , par James Tissot
Moïse transfère l'autorité à Josué
"Moïse dit au Seigneur : 'Que le Seigneur, le Dieu des esprits de toute l'humanité,
nomme un homme au-dessus de cette communauté pour sortir et entrer devant eux,
celui qui les fera sortir et les fera entrer, ainsi le Seigneur les gens ne seront pas comme
des brebis sans berger.'" (Nombres 27:15-17)
Dans la lecture de la Torah de cette semaine, Dieu livre ce qui a dû être une nouvelle
dévastatrice à Moïse. Il lui dit qu'il sera autorisé à voir la Terre Promise à distance, mais
qu'il ne sera pas autorisé à entrer.

Imaginez le chagrin de Moïse. Il avait tant investi pour faire sortir les Israélites
d'Égypte, les conduire à travers le désert et leur enseigner les voies de Dieu, tout cela en
vue de l'entrée prophétique dans la Terre Promise.
Néanmoins, Moïse, en tant que véritable chef qu'il était, pense à son peuple et demande
à Dieu de donner aux Israélites un chef semblable à un berger (Nombres 27:15-17) .
Dieu lui dit de transférer la direction à Josué par l'imposition des mains.
« Prends Josué, fils de Nun, un homme en qui est l'esprit, et impose [ samach ] ta main
sur lui. Faites-le se tenir devant Eléazar le prêtre et toute l'assemblée et commissionnez-
le en leur présence. Donnez-lui une partie de votre autorité pour que toute la
communauté israélite lui obéisse. (Nombres 27:18-20)
En tant que l'un des deux éclaireurs qui se sont rendus en Canaan pour une mission
d'enquête et ont rapporté un bon rapport, Josué était le candidat idéal pour le leadership.
Il a eu le courage de prendre position pour Dieu, même face à l'hostilité nationale. De

plus, il était rempli de l'Esprit de Dieu.
Rouleau de la Torah
Moïse posant sa main sur Josué était un acte physique qui symbolisait le transfert
d'autorité. Il a confirmé, établi et mis à part Josué en tant que chef des Israélites ordonné
par Dieu.
Le mot reposer dans ce verset est samach en hébreu, ce qui signifie s'appuyer sur,

soutenir ou s'appuyer sur . Il est lié au mot hébreu smichah , se référant à l'ordination
rabbinique. Un autre mot apparenté est le mot pour autorité – samchut .
Ces mots impliquent tous la confiance. En effet, être oint pour le leadership est une
responsabilité sacrée que nous ne pouvons pas prendre à la légère. Les dirigeants
doivent être des personnes sur lesquelles les autres peuvent compter pour un soutien et
une direction divine.

« Soyez les bergers du troupeau de Dieu qui est sous votre garde, servant comme
surveillants — non pas parce que vous le devez, mais parce que vous le voulez bien,
comme Dieu veut que vous soyez ; pas avide d'argent, mais désireux de servir; ne
dominez pas sur ceux qui vous sont confiés, mais soyez des exemples pour le troupeau.
(1 Pierre 5:2-3)
Nous avons tous besoin d'un leadership pieux ; nous avons été créés pour être
gouvernés – pour être soumis au samchut (autorité) . Sans berger, nous sommes des
brebis dispersées, sans défense, exposées aux attaques de toutes parts.
Même si Dieu est l'autorité ultime et que Yeshua est notre grand berger, il ordonne
également des dirigeants pour nous guider et nous soutenir dans notre marche avec
Dieu.
Un berger en costume traditionnel conduit ses moutons à travers les pâturages d'Israël.
Dans cette Parasha, nous voyons un exemple de trois bons leaders : Pin'has, Moïse et
Josué.
Cependant, tous les dirigeants ne sont pas de bons bergers. Cela a été rendu très clair
dans le récent Parshiot où les dirigeants ont induit le peuple en erreur ; par exemple, les
10 espions qui ont rapporté un mauvais rapport, ainsi que Koré, Dathan et Abiram qui
se sont rebellés contre Moïse, étaient des chefs.
Nous devons faire attention à la direction sous laquelle nous nous plaçons. Un berger
insensé ou incompétent pourrait nous égarer dans la tromperie ou la destruction.
« Mon peuple est une brebis perdue ; leurs bergers les ont égarés. (Jérémie 50:6)
De nombreux Israélites d'aujourd'hui et le peuple juif en général écoutent ce que leurs

bergers (les rabbins) leur disent. Malheureusement, la plupart d'entre eux n'ont pas
encore la connaissance salvatrice de Yeshoua qui a accompli les prophéties
messianiques des Écritures juives.
Parasha Balak (Destructeur) : Libérez le pouvoir de la bénédiction dans

votre vie
6 juillet 2012 Les
mots sont puissants. Bien qu'aujourd'hui, nous ayons tendance à
minimiser le pouvoir des mots que nous prononçons, à l'époque de Moïse et de Balaam,
tout le monde antique croyait au pouvoir très réel des bénédictions et des
malédictions. En fait, le Tanakh (Bible hébraïque) dit clairement que la langue a le
pouvoir de vie et de mort (Proverbes 18 :21).
Parasha Balak (Destructeur) : Libérez

le pouvoir de la bénédiction dans votre
vie
Parasha Balak (Destructeur) 5772
Nombres 22 : 2–25 : 9 ; Michée 5: 6–6: 8 ; Romains 11:25-32
"Mais Dieu dit à Balaam : 'Ne va pas avec eux. Tu ne dois pas maudire ces gens, car ils
sont bénis.'" (Nombres 22:12)
Dans la Parasha Chukat de la semaine dernière, Dieu a enseigné à Moïse les lois de la
génisse rousse, dont les cendres devaient être utilisées pour la purification des Israélites.
Dans la Parasha de cette semaine, Dieu utilise un âne pour réprimander Balaam,
que Balak, le roi de Moab, a engagé pour maudire Israël.
La place du mur occidental (des lamentations) dans la vieille ville de Jérusalem
Les plans de Balak contrecarrés par les plans de Dieu
"Or Balak, fils de Zippor, vit tout ce qu'Israël avait fait aux Amoréens... Alors Balak,
fils de Zippor, qui était alors roi de Moab, envoya des messagers pour convoquer
Balaam, fils de Beor." (Nombres 22 :2-5)
Dans la portion de la Torah de cette semaine, un sorcier étranger nommé Balaam se voit
offrir des richesses incroyables pour maudire Israël. Au lieu de maudire, cependant,
sous la contrainte de l'Esprit de Dieu, il bénit Israël.
C'est un témoignage du caractère unique de la nation d'Israël puisqu'il parlait

contrairement à sa propre intention et à son propre intérêt.

Assez étonnamment, la bénédiction de Balaam sur Israël est maintenant devenue la
prière d'ouverture de chaque service du matin dans les synagogues.
"Ma tovu ohalecha Yaakov mishkenotechah Yisrael" - "Qu'elles sont belles tes tentes,
Jacob, tes demeures, Israël." (Nombres 24:5)
Le message clair de Parasha Balak est que toutes les tentatives de la part de l'homme
pour déjouer les desseins de Dieu en ce qui concerne Son peuple sont totalement futiles.
Malgré les tentatives répétées à travers l'histoire pour détruire le peuple juif, chaque
tentative a échoué. De plus, la Parole de Dieu promet qu'un avenir glorieux attend
Israël.
Chaque rouleau de la Torah est méticuleusement écrit à la main et constitue un chef-d'œuvre à

part entière.
Balaam : le mal à louer
« Maintenant, viens jeter une malédiction sur ces gens, car ils sont trop puissants pour
moi. Peut-être pourrai-je alors les vaincre et les chasser du pays. Car je sais que celui
que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. (Nombres 22:6)
A cause de la victoire des Israélites sur les Amoréens, Balak, le roi de Moab, craignait
Israël. En engageant Balaam pour maudire Israël, il pensait avoir trouvé une solution
gagnante pour une situation perdante.
Balak a embauché Balaam parce qu'il était un devin bien connu dont la malédiction était
redoutée dans tout l'Orient.
Il est une étude des contradictions, ce qui en fait un personnage quelque peu
convaincant et énigmatique.

D'une part, il est un prophète et un adorateur autoproclamé du seul vrai Dieu. De l'autre,
il est un sorcier païen et un complice volontaire dans le complot de destruction du
peuple de Dieu.
En tant que tel, il démontre pleinement la complexité de l'humanité, qui peut être
inconstante et changeante dans la loyauté.
Il n'est pas étonnant que la Bible dise que "le cœur est trompeur par-dessus tout et sans
remède…" (Jérémie 17:9) , et qu'il vaut mieux placer notre confiance dans le Seigneur,
qui est absolument digne de confiance, que de placer notre confiance chez les
princes (Psaume 118: 8-9).
Le prophète Balaam et l'âne , par Rembrandt

Pour toutes les richesses du palais
"Même si Balak me donnait tout l'argent et l'or de son palais, je ne pourrais rien faire de
grand ou de petit pour aller au-delà de l'ordre du Seigneur mon Dieu." (Nombres 22:18)
Balak a promis à Balaam des tas de richesses et d'honneur s'il se conformait à la

demande du roi de maudire Israël.
Néanmoins, Balaam dit à Balak que s'il lui a donné un palais plein d'argent et d'or, il ne
pourrait toujours pas aller au-delà de la parole du Seigneur (Nombres 22:18).
Si seulement plus de gens possédaient un état d'esprit pour refléter la Parole de Dieu
dans leur discours et leurs attitudes envers le peuple de Dieu, Israël.
Au lieu de cela, des gens comme le roi Balak ne tiennent pas compte de la Parole de
Dieu qui déclare que les Israélites sont un peuple à bénir et choisissent de les maudire à
la place.

Dieu avait rendu sa volonté très claire à Balaam. Il ne voulait pas qu'il aille avec les
hommes de Balak et ne lui a pas permis de maudire Israël.
Pourquoi donc Balaam a-t-il demandé aux hommes de rester pour la nuit ?
La tentation de la richesse et de la renommée était-elle trop grande pour que Balaam

abandonne si facilement ? Espérait-il que peut-être Dieu céderait ou changerait sa
position sur la question ?
Trop souvent, nous sommes comme Balaam. Lorsque nous n'aimons pas la réponse à
notre prière, nous traînons un peu plus longtemps, espérant que Dieu puisse voir les
choses de notre point de vue.
Mais Dieu est revenu à Balaam, cette fois dans la nuit. Il lui a dit qu'il pouvait aller avec
les hommes mais qu'il ne pouvait faire que ce que Dieu lui avait dit de faire (Nombres
22:20) .
Curieusement, lorsque Balaam se leva le matin et partit avec les princes de Moab, la
colère de Dieu s'enflamma contre lui. Pourquoi? Était-il juste que Dieu soit en colère
contre Balaam après lui avoir donné la permission de partir ?
Dieu discerne les pensées et les intentions de nos cœurs. Il a vu la duplicité de Balaam
et savait que malgré ce que l'homme avait dit, il espérait toujours que les choses
changeraient et qu'il serait capable de maudire Israël pour son propre gain personnel.
Balaam et l'ange , par Gustav Jaeger

Balaam était avide de richesses ; il a commis une erreur en courant après le profit. Son
péché est lié à celui de Caïn, qui a assassiné son frère, et de Koré, qui a mené la
rébellion contre Moïse.
« Malheur à eux ! Ils ont pris le chemin de Caïn ; ils se sont précipités pour le profit
dans l'erreur de Balaam ; ils ont été détruits dans la rébellion de Koré. (Jude 1:11)

Balaam savait que ce n'était pas la volonté de Dieu pour lui d'aller avec les shlichim
(émissaires) de Balak, mais il y est quand même allé, espérant probablement revenir un
homme riche.
De même, nous devons nous assurer que les intentions de nos cœurs sont pures, même
pour les choses qui sont permises.
Méfiez-vous de la cupidité. Même lorsque Dieu prospère et nous bénit, nous ne devons
pas laisser le désir de richesse nous consumer ou devenir la racine de notre
comportement et de nos actions.
« Car l'amour de l'argent est une racine de toutes sortes de maux. Certaines personnes,
avides d'argent, se sont éloignées de la foi et se sont percées de bien des chagrins. (1
Timothée 6:10)
On pense que les ânes ont été domestiqués vers 3000 av. J.-C. en Mésopotamie ou en
Égypte. Cette peinture égyptienne d'un âne est datée d'environ 1298-1235 av.
L'âne parle à Balaam
"Je suis venu ici pour m'opposer à vous parce que votre chemin est imprudent devant
moi. L'âne m'a vu et s'est détourné de moi ces trois fois. S'il ne s'était pas détourné, je
t'aurais certainement tué maintenant, mais je l'aurais épargné. (Nombres 22:32-33)
Très souvent, nous blâmons « le diable » pour avoir frustré nos plans et fait obstacle à la
voie que nous avons choisie.
Parfois, cependant, nos plans ne vont pas, et Dieu peut envoyer un messager pour nous
empêcher de suivre un chemin qui mène à notre propre destruction.
Dans le cas de Balaam, il avait deux messagers : son âne et un ange.

En voyant un ange debout avec son épée nue, prêt à frapper Balaam, l'âne se détourna
du chemin et entra dans le champ.
La Via Dolorosa (Chemin de la souffrance) à Jérusalem est considérée par beaucoup comme
faisant partie du chemin parcouru par Yeshoua en portant le poteau d'exécution.
Dans sa colère, Balaam frappa son âne. Trois fois l'âne a essayé d'éviter l'ange et trois
fois Balaam a frappé son âne.
Alors le Seigneur ouvrit la bouche de l'ânesse pour reprendre Balaam, et les yeux de
Balaam s'ouvrirent, de sorte qu'il vit aussi l'ange du Seigneur.
L'ange a expliqué à Balaam que son chemin était imprudent et que s'il n'y avait pas eu
l'âne, il serait mort.
Lorsque tout semble bloquer notre chemin et que la frustration nous envahit, nous
devrions nous demander : « Est-ce vraiment l'ennemi ou est-il possible que mon chemin
soit contraire à celui du Seigneur ?
Après cette rencontre, lorsque Balaam rencontra en personne Balak, il dit au roi qu'il
n'avait aucun pouvoir de dire quoi que ce soit sauf le message que Dieu lui avait donné
de parler.
De plus, Dieu a donné à Balak un message prophétique par Balaam dans lequel Israël a
été béni (Nombres 23 : 5-12) .
« Comment puis-je maudire ceux que Dieu n'a pas maudits ? Comment puis-je dénoncer
ceux que le Seigneur n'a pas dénoncés ? (Nombres 23:8)
Lorsque Balak se résigne finalement au fait que Balaam ne maudira pas Israël, il lui dit
de s'abstenir au moins de les bénir :

"Ne les maudissez pas du tout, ni ne les bénissez du tout." (Nombres 23:25)
Malheureusement, aujourd'hui, certaines personnes adoptent cette position à l'égard

d'Israël.
Ils en savent assez pour se rendre compte qu'ils feraient mieux de ne pas maudire le
peuple de Dieu, mais ils ne veulent pas non plus aller jusqu'à bénir activement Israël. Et
ainsi, ils sont assis sur la clôture, sans maudire ni bénir Israël.
Balaam, cependant, s'est rendu compte qu '" il a plu au Seigneur de bénir Israël
". (Nombres 24:1) De plus, lorsqu'il regarda les Israélites, l'Esprit de Dieu vint sur
lui (Nombres 24:2) .
Qui parmi nous ne veut pas plaire au Seigneur et être rempli de Son Esprit ? Peut-être
devrions-nous descendre de cette clôture et demander « comment puis-je bénir Israël ? »
Un vieil homme juif touche le Mur Occidental pendant qu'il prie.
Parler avec l'intention de bénir
"La langue a le pouvoir de la vie et de la mort, et ceux qui l'aiment mangeront de son
fruit." (Proverbes 18:21)
Bien qu'aujourd'hui, nous ayons tendance à minimiser le pouvoir des mots que nous
prononçons, à l'époque de Moïse et de Balaam, tout le monde antique croyait au
pouvoir très réel des bénédictions et des malédictions.
En fait, le Tanakh (Bible hébraïque) dit clairement que la langue a le pouvoir de vie et
de mort (Proverbes 18 :21).

C'est pourquoi la bénédiction patriarcale était si importante dans les temps anciens, et
pourquoi, même aujourd'hui, nous devons veiller à parler de bénédiction et non de
malédiction sur nos proches, en particulier nos enfants.
Nos paroles sont si puissantes !

Le mur occidental (des lamentations), qui est un mur de soutènement pour la plate-forme du
mont du Temple, est le dernier vestige du temple qui se dressait autrefois sur le mont du
Temple. Étant donné que le Temple est le lieu que Dieu a choisi comme lieu d'habitation, le site
est considéré comme saint et, pendant des siècles, il a été un site de prière juive.
Lorsque les Israélites se sont plaints dans le désert et ont dit qu'ils allaient sûrement
mourir dans le désert - parlant par peur plutôt que par foi, Dieu a dit en gros : "D'accord,
tu auras ce que tu as dit."
Rappelez-vous, Dieu a créé l'univers en parlant.
Et puisque nous sommes créés à l'image de Dieu, nos paroles ont aussi le pouvoir de
créer et de façonner la réalité.
Faites une pause et réfléchissez à cela. Imaginez si votre vie était la somme totale des
choses que vous ou d'autres personnes aviez dites. Ou la vie de vos enfants.
Enfants israéliens
Si nous étions absolument certains que c'était le cas, nous pourrions faire plus attention
aux mots que nous laissions sortir de notre bouche.
Nous devrions être reconnaissants à Dieu que, dans sa miséricorde, il n'ait pas permis à
certaines des choses négatives que nous avons dites par peur, colère ou détresse de venir
sur nous.

La Parole de Dieu nous exhorte à garder nos bouches, afin que nous puissions
proclamer vie et bénédictions sur nos propres vies et sur la vie des autres.
Heureusement, si nous le voulons, Dieu peut nous aider et nous aidera à contrôler notre
bouche, car c'est là que résident la perfection et la maîtrise de soi.
« Mettez une garde sur ma bouche, ô Seigneur ; veillez sur la porte de mes
lèvres. ( Psaume 141:3)
"Si quelqu'un n'est jamais fautif dans ce qu'il dit, c'est un homme parfait, capable de
contrôler tout son corps." (Jacques 3:2)
Un homme juif orthodoxe adore à Jérusalem. Sur la table derrière lui se trouvent des livres de
prières et la Bible hébraïque.
En tant que croyants en Yeshua Hamashiach (Jésus le Messie), nous sommes un peuple
que Dieu a béni, et personne ne peut inverser ces bénédictions.
Alors que certaines bénédictions mondaines peuvent apporter des ennuis et du chagrin,
les bénédictions de Dieu ne le font pas.
"La bénédiction du Seigneur apporte la richesse, et il n'y ajoute aucun

problème." (Proverbes 10:22)
Si Dieu a béni Israël, alors Israël est béni. L'alliance inconditionnelle que Dieu a scellée
avec Abraham reste intacte. Bien qu'Israël ait de nombreux ennemis qui souhaitent les
maudire, Dieu est leur défense.
Ceux qui croient au Messie sont aussi la semence d'Abraham, qu'ils soient juifs ou
non. Ils sont bénis par le Messie Yeshua (Psaume 2:12) .
Parfois, nous sommes trop préoccupés par ce que les gens peuvent dire de nous derrière
notre dos ou par ce que les gens peuvent faire pour nous nuire ou nous tromper.
Mais notre confiance doit rester inébranlable sachant qu'Il nous aime et prend soin de
nous et qu'une malédiction imméritée ne viendra pas s'abattre sur nous (Proverbes
26:2) .
Quelle doit être notre réponse à ceux qui nous maudissent ? Yeshoua nous a dit de bénir
ceux qui nous maudissent et nous utilisent méchamment ou nous traitent
injustement (Luc 6 :27-36) .
La prophétie de l'étoile et du sceptre dans Parasha Balak
« Une étoile sortira de Jacob ; un sceptre se lèvera d'Israël. (Nombres 4:17)
Dans le quatrième message de Balaam (Nombres 24 :15-19) , il prophétise la venue du

Roi Messie.
Dans Matthieu 2:2 , nous voyons que Yeshua (Jésus) a accompli cette prophétie.
« Où est celui qui est né roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile à l'est et nous sommes
venus l'adorer. (Matthieu 2:2)
Cette pièce d'argent frappée lors de la révolte de Bar Kokhba porte l'inscription "Pour la liberté de
Jérusalem" à l'avers, qui représente des trompettes, et "La deuxième année de la liberté d'Israël"
au revers, qui représente une lyre.
Bar Kokhba : Faux Messie
Environ 60 ans après la destruction du Second Temple lors de la première guerre judéo-
romaine, Simon Bar Kokhba mena une révolte contre l'Empire romain et rétablit Israël
en tant qu'État indépendant. Cela a duré trois ans.
Le chef de cette guerre d'indépendance juive est né Simon Ben Kosiba, mais il a changé
son nom en Bar Kokhba, qui se traduit par "fils d'étoile". Ce nom est une référence
évidente à la Star Prophecy de Balaam. En d'autres termes, il s'est proclamé le messie
d'Israël.
Bien qu'il ait eu de nombreux partisans, il s'est avéré être un faux messie lorsqu'il a été
tué en 135 après JC, juste 100 ans après la mort et la résurrection de Yeshua (Jésus).
Cette guerre a séparé ceux qui ont suivi Yeshua du reste de la communauté juive,
puisque les croyants en Yeshua savaient que Bar Kokhba n'était pas un vrai Messie et
ont donc refusé de prendre part à la rébellion. Ils s'enfuirent dans les montagnes, tandis
que ceux qui suivaient Bar Kokhba périrent en combattant pour un faux messie.
Les croyants juifs messianiques étaient donc perçus comme des traîtres.
Bien qu'aujourd'hui, le peuple juif sache que Bar Kokhba était un faux messie et que les
écrivains rabbiniques l'appellent "Simon bar Kozeba" (fils de mensonges/fils de
tromperie), le fossé s'est creusé et les croyants juifs de Yeshua sont désormais perçus
comme des adeptes d'une autre religion. .
Une représentation de Yeshua lisant Ésaïe 61 dans la synagogue de Nazareth : « Aujourd'hui,
cette Écriture s'accomplit à vos oreilles », a-t-il dit. (Luc 4:20)
Yeshoua : Roi Messie et Serviteur Souffrant
"Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda, ni le bâton du chef d'entre ses pieds, jusqu'à ce
qu'il vienne à qui il appartient et que l'obéissance des nations soit sienne." (Genèse
49:10)
La seconde moitié de la Star Prophecy dit qu '"un sceptre se lèvera d'Israël", faisant

écho à la prophétie trouvée dans Genèse 49:10.

Les deux se réfèrent clairement au Messie, qui est déjà venu comme l'Agneau de Dieu
pour mourir en expiation de nos péchés (Esaïe 53) et reviendra comme le Lion de Juda
pour vaincre les ennemis de Dieu et d'Israël, et pour gouverner les nations avec justice
et droiture.
Le Psaume 2 fait référence à ce Messie, qui gouvernera les nations, en tant que Fils :
"Tu es mon Fils; aujourd'hui je suis devenu votre Père. Demandez-moi, et je ferai des
nations votre héritage, des extrémités de la terre votre possession. Tu les gouverneras
avec un sceptre de fer ; tu les briseras comme de la poterie. (Psaume 2:7-9)
Ce psaume contient également un avertissement pour vénérer le Fils de Dieu, le Messie,

et promet que ceux qui se réfugient en lui seront bénis :
« Embrassez le Fils, de peur qu'il ne se fâche et que vous ne soyez détruit sur votre
chemin, car sa colère peut éclater en un instant. Heureux tous ceux qui se réfugient en
lui. (Psaume 2:12)
Parasha Chukat (Statut ou Décret): Qu'est-ce qui n'allait pas avec Moïse
Frappant le Rocher?
29 juin 2012 Dieu a confirmé le leadership de Moïse et d'Aaron avec trois événements : la

terre a englouti ceux qui ont rejoint la mutinerie de Kora'h ; le feu consumait les chefs qui
osaient offrir de l'encens ; et le bâton d'Aaron fleurit miraculeusement.
(170) Parasha Chukat (Statut ou

Décret): Qu'est-ce qui n'allait pas avec
Moïse Frappant le Rocher?
Parasha Chukat : (Statut ou Décret) 5772
Nombres 19:1–22:1 ; Juges 11:1–33 ; Hébreux 9:11-28 ; Jean 3:10–21
« C'est une exigence [chukat] de la loi [Torah] que le Seigneur a ordonnée : Dites aux
Israélites de vous apporter une génisse rousse sans défaut ni défaut et qui n'a jamais été
sous un joug. … c'est pour la purification du péché. (Nombres 19:2, 9)
Ces hommes juifs prient à Jérusalem au mur occidental (des lamentations), qui est un vestige du
mur qui entourait la cour du temple. En termes de sacralité, c'est juste derrière le Mont du
Temple, qui est juste au-dessus.
Dans la Parasha de la semaine dernière, qui s'appelait Kora'h, Kora'h a défié le
leadership de Moïse et l'appel d'Aaron à la prêtrise, choisissant de croire que tout Israël
était saint.
Dieu a confirmé le leadership de Moïse et d'Aaron avec trois événements : la terre

a englouti ceux qui ont rejoint la mutinerie de Kora'h ; le feu consumait les chefs
qui osaient offrir de l'encens ; et le bâton d'Aaron fleurit miraculeusement.
Dans la Parasha d'aujourd'hui, Moïse reçoit la loi de la Génisse Rousse, dont les cendres
purifient ceux qui ont péché ou sont devenus rituellement impurs ( tamei ) par contact
avec un cadavre ( tumat met ) (Nombres 19:17) .
Les Israélites arrivent également dans le désert de Zin, après avoir voyagé pendant 40
ans dans le désert, et Moïse frappe le rocher pour faire jaillir de l'eau pour les Israélites
assoiffés, au lieu de parler au rocher comme Dieu le lui avait commandé (Nombres 20) .
Un rabbin aide un touriste juif au mur occidental (des lamentations) à mettre les tefillin (la boîte
noire sur la tête) afin de réciter les prières du matin. L'obligation de revêtir des tefillin découle
d'une interprétation littérale d'Exode 13:9, 16 ; Deutéronome 6:8 et Deutéronome 11:18. Des
versets de l'Écriture se trouvent dans ces boîtes artisanales.
La loi de purification par une génisse rousse
Dieu ne nous offre aucune explication rationnelle pour l'ordonnance divine de

purification par les cendres d'une génisse rousse.
C'est un peu comme si des parents disaient à leurs enfants : « Faites ceci parce que je
vous ai dit de le faire.
De plus, il y avait des exigences strictes pour la génisse rousse ( Parah Adumah ) . Il
devait s'agir d'une jeune vache femelle (âgée de trois à quatre ans) qui n'avait jamais
mis bas, n'avait pas été utilisée pour le travail physique et était sans défaut ni
tache. Même deux poils d'une autre couleur sur le corps de la génisse rousse l'ont rendu
invalide à des fins de purification.
Ses cendres étaient stockées dans un lieu cérémonieusement propre pour être utilisées
au besoin.
Selon la Mishna (commentaire rabbinique sur la Torah), l'incendie cérémoniel d'une

génisse rousse n'a été décrété que neuf fois dans l'histoire : une fois par Moïse, une fois
par Ezra et sept fois après Ezra.
Il a disparu de la vie juive avec la destruction du Temple.
Une génisse rousse
Purification intérieure de la souillure et du péché
Le commentaire rabbinique traditionnel sur cette Parasha admet que la Génisse Rousse
est un peu un mystère. Comment les cendres d'une jeune vache rousse peuvent-elles
purifier une personne de la souillure ?
Cependant, lorsque nous nous tournons vers le sacrifice expiatoire du Messie, nous
sommes mieux à même de comprendre cette partie des Écritures.

Nous savons que Yeshoua (Jésus) le Messie a été déclaré irréprochable et sans défaut (1
Pierre 2 :22 ; Hébreux 4 :15 ; Ésaïe 53 :12) .
Par lui, nous pouvons être purifiés de toute souillure et de tout péché par un sacrifice
plus parfait que les cendres de la génisse rousse et le sang des taureaux et des
boucs (Hébreux 9 :11-12) .
« Le sang des boucs et des taureaux et la cendre d'une génisse aspergée sur ceux qui
sont rituellement impurs les sanctifient afin qu'ils soient extérieurement purs.
"Combien plus, alors, le sang du Messie, qui par l'Esprit éternel s'est offert sans tache à
Dieu, purifiera-t-il nos consciences des actes qui mènent à la mort, afin que nous
puissions servir le Dieu vivant !" (Hébreux 9:13-14)
Nous recevons non seulement une purification extérieure de la souillure de ce monde,

mais une purification intérieure et une rédemption éternelle.
« Il n'est pas entré par le sang des boucs et des veaux ; mais il est entré une fois pour
toutes dans le lieu très saint par son propre sang, ayant obtenu la rédemption
éternelle. (Hébreux 9:12)
Les hommes juifs ultra-orthodoxes récitent le kiddouch, qui est la bénédiction sur le vin.
Très peu de Juifs comprennent aujourd'hui la nécessité d'un sacrifice sanglant pour le
pardon des péchés ; par conséquent, il est difficile pour une personne juive de
comprendre ce que Yeshua a accompli pour nous.
Le sacrifice de sang a toujours été utilisé pour nous purifier et expier nos péchés ; ce
n'est pas une voie humaine, mais la voie de Dieu.
« Car la vie d'une créature est dans le sang, et je vous l'ai donnée pour faire propitiation
pour vous sur l'autel ; c'est le sang qui fait l'expiation pour sa vie. (Lévitique 17:11)

Cet aspect des exigences de Dieu envers l'homme a été minimisé, voire complètement
caché par le judaïsme rabbinique d'aujourd'hui, puisque le Temple n'existe plus, et nous
ne pouvons plus accomplir cette mitsva (commandement) .
Une maquette du Temple
Trente-huit ans de silence
« Le premier mois, toute la communauté israélite arriva au désert de Tsin et resta à

Kadesh. (Nombres 20:1)
Les Israélites arrivent dans le désert de Tsin dans leur 40e année dans le désert.
Dans une précédente Parasha (Shlach), les Israélites avaient été condamnés à errer
pendant 40 ans dans le désert jusqu'à ce que toute la génération y meure.
Seuls deux des espions, Josué et Caleb, survivraient pour entrer dans la Terre Promise
avec la nouvelle génération d'Israélites qui n'avaient pas connu l'esclavage.
Cela laisse donc 38 ans de silence.
Trente-huit ans d'errance apparemment sans incident, sans but, sans but jusqu'à leur
mort. Dieu n'a pas été satisfait de la plupart de ceux qui sont sortis d'Égypte à cause de
leur manque de foi.
Et pourtant, lorsque nous voyons la prochaine génération se préparer à entrer dans la

Terre Promise, nous pouvons noter qu'une grande croissance spirituelle a eu lieu au
cours de ces 38 années.

Il peut sembler que rien d'important ne s'est produit, aucun progrès digne de mention
dans la Bible.
Cependant, ces 38 années ont transformé une génération d'esclaves abattus en parents
qui ont élevé des enfants aptes à posséder la Terre et à vivre à l'abri de l'esclavage et de
la mentalité de victime asservissante de leurs parents.
La Torah, soigneusement écrite à la main, contient les cinq premiers livres de la Bible hébraïque :
Bereishit (Genèse), Shemot (Exode), Vayikra (Lévitique), Bamidbar (Nombres) et Devarim
(Deutéronome).
Oublier les choses d'autrefois
"Oubliant ce qui est derrière et tendant vers ce qui est devant, je cours vers le but pour
gagner le prix pour lequel Dieu m'a appelé au ciel en Yeshua le Messie." (Philippiens
3:13-14)
Bien qu'ils soient sur le point d'entrer dans la Terre Promise, lorsque les Israélites sont
arrivés dans le désert de Zin, ils ont grommelé et se sont opposés à Moïse parce que cela
ressemblait à un environnement hostile. L'esclavage en Egypte avait l'air mieux.
« Pourquoi nous as-tu fait monter d'Égypte dans ce lieu terrible ? Il n'y a ni céréales ni
figues, ni vignes ni grenades. Et il n'y a pas d'eau à boire ! (Nombres 20:5)
Le péché dominant des Israélites était leur incapacité à garder une orientation vers
l'avant, pleine d'espoir, de confiance et de foi. Chaque fois qu'un défi se présentait, ils
regardaient vers le passé avec des lunettes roses.
Nous avons tous un passé à regarder en arrière. Quand Dieu nous fait sortir de quelque
chose, nous devons résister à la tentation de vouloir revenir en arrière quand les choses
deviennent difficiles.
Une illustration représentant les prêtres servant le Seigneur dans le Temple, avec un éclairage
de la Menorah du Temple.
En réponse aux plaintes des Israélites, Moïse et Aaron quittèrent l'assemblée et
tombèrent face contre terre devant l'Éternel dans la tente d'assignation pour plaider pour
le peuple, et "la gloire de l'Éternel leur apparut". (Nombres 20:6)
Le mot hébreu pour gloire est kavod , qui vient du mot kaved , signifiant pesant,

lourd ou pesant .
La gloire du Seigneur est une présence pesante et discernable ; par exemple, lorsque
la gloire ( kavod ) de Dieu remplit le Tabernacle, Moïse ne put continuer à exercer son
ministère (Exode 40 :34-35) .
L'exemple de Moïse et d'Aaron est merveilleux à retenir lorsque nous trouvons des gens
qui se plaignent et s'opposent à nous, surtout lorsque nous sommes en position de
leadership. Plutôt que de nous efforcer de raisonner avec des gens négatifs et qui se
plaignent, nous devrions nous aussi nous tourner vers le Seigneur dans la prière. Il ne
nous décevra pas.
Moïse frappe le rocher dans le désert, par James Tissot
Frapper le rocher
« Parlez à ce rocher sous leurs yeux et il déversera son eau. Tu feras sortir de l'eau du
rocher pour la communauté afin qu'eux et leur bétail puissent boire. (Nombres 20:7)
Dieu a répondu avec bonté aux prières de Moïse et d'Aaron et au besoin d'eau des
Israélites, et a dit à Moïse de prendre son bâton et de parler au rocher afin que l'eau se
déverse miraculeusement.
Même si Moïse a cherché Dieu lorsque les Israélites ont grommelé, sa réponse a été
moins que parfaite.
Il était frustré par les Israélites et les appelait des rebelles. Au lieu de parler au rocher
pour faire jaillir de l'eau comme Dieu l'avait commandé, il le frappa.

Quand il a fait cela, il a déformé Dieu comme étant en colère. Néanmoins, l'eau
vivifiante a coulé.
Mais il y a eu des conséquences. Moïse, qui était le représentant désigné par Dieu et le

chef des Israélites, ne conduirait pas les enfants d'Israël dans la Terre Promise comme il
le désirait.
Déformer Dieu comme étant en colère alors qu'il fait preuve de bonté est un péché
grave avec de graves conséquences.
Sion (Jérusalem) : la ville moderne et ancienne de Jérusalem, ainsi que le mont du Temple
Regarder vers le Rocher
« Voici donc ce que dit le Souverain Seigneur : 'Voyez, je pose une pierre en Sion, une
pierre éprouvée, une pierre angulaire précieuse pour un fondement sûr ; celui qui a
confiance ne sera jamais consterné. (Ésaïe 28:16)
Dans le Brit Chadashah (Nouveau Testament), Yeshua est appelé la « pierre vivante ».
"Alors que vous venez à lui, la Pierre vivante - rejetée par les hommes mais choisie par
Dieu et précieuse pour lui." (1 Pierre 2:4-5)
Il est le Rocher vivant d'où jaillit l'eau qui rassasie notre âme.
Lorsque Yeshoua (Jésus) rencontra la femme samaritaine au puits, il lui dit :

« Quiconque boit cette eau aura encore soif, mais celui qui boit l'eau que je lui donne
n'aura plus jamais soif. En effet, l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source
d'eau jaillissant en vie éternelle. (Jean 4:13-14)
C'est à cette femme samaritaine que Yeshoua s'est déclaré ouvertement le Messie qui
apporte le salut à l'humanité.
Une femme devant un puits du 1er siècle en Israël.

Dans Jean 7 , Yeshua a également fait une autre référence à l'eau vive le dernier jour de
la fête de Souccot (Tabernacles).
« 'Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Quiconque croit en moi, comme
le dit l'Ecriture, des ruisseaux d'eau vive couleront de son sein. Il entendait par là
l'Esprit, que ceux qui croyaient en lui devaient plus tard recevoir. (Jean 7:37-39)
Ceci est tout à fait conforme à la prophétie de la fin des temps que nous trouvons dans
Esaïe :
« Car je répandrai de l'eau sur la terre assoiffée, et des ruisseaux sur la terre sèche ; Je
répandrai Mon Esprit sur ta postérité et Ma bénédiction sur ta postérité. (Ésaïe 44:3)
Fleurs cultivées en Israël
Aujourd'hui, en accomplissement partiel de cette prophétie, le désert fleurit vraiment
comme une rose, exactement comme Dieu l'a promis.
En raison de sa fidélité, nous pouvons être assurés que Dieu accomplira également sa
promesse de déverser son Esprit sur le peuple juif. Prions pour que la volonté de notre
Père céleste soit faite en Terre Sainte et sur le peuple d'Israël.

La vie sans l'eau vive de Yeshua est une existence sèche et assoiffée.
Il n'y a tout simplement rien de mieux que de vivre une vie satisfaite et rafraîchie par
l'Esprit de Dieu.
Parasha Korach (Korah): Apprendre de la rébellion de Korah

22 juin 2012 Trois groupes ont exprimé leur mécontentement à l'égard de la direction de
Moïse et d'Aaron : Korach (un lévite), Dathan et Abiram (de la tribu de Reuven) et 250
dirigeants israélites qui ont été nommés membres du conseil. À la fin, Dieu a justifié
Moïse et Aaron et a sévèrement puni ceux qui ont rejoint la rébellion en les engloutissant
dans la terre. C'était comme si Dieu avait créé un petit tremblement de terre pour mettre
fin aux conflits dans la communauté.
Parasha Korach (Korah): Apprendre de

la rébellion de Korah
Koré (Coré) 5772
Nombres 16 : 1–18 : 32 ; 1 Samuel 11:14–12:22 ; Actes 5:1–1
« Koré, fils d'Izhar, fils de Kehath, fils de Lévi, et certains Rubénites, Dathan et
Abiram, fils d'Eliab et On, fils de Peleth, devinrent insolents et se levèrent contre
Moïse. (Nombres 16:1-2)
Dans l'étude de la Torah de la semaine dernière, après le retour des 12 « espions » de

leur mission d'enquête à Canaan, les Israélites ont menacé de se mutiner. Ils ont choisi
de croire le rapport pervers et ont paniqué au premier signe de difficulté, en disant : «
Nous devrions choisir un chef [autre que Moïse] et retourner en Égypte. (Nombres
14:4)
Lecture de la Torah au Mur occidental
Dans la Parasha de cette semaine, nous voyons que les graines de la révolte qui
avaient déjà été semées n'attendaient que d'éclater en une rébellion à part entière.
Fondamentalement, trois groupes ont exprimé leur mécontentement à l'égard de la

direction de Moïse et d'Aaron : Korach (un lévite), Dathan et Abiram (de la tribu de
Reuven) et 250 dirigeants israélites qui ont été nommés membres du conseil.
À la fin, Dieu a justifié Moïse et Aaron et a sévèrement puni ceux qui ont rejoint la
rébellion en les engloutissant dans la terre. C'était comme si Dieu avait créé un petit
tremblement de terre pour mettre fin aux conflits dans la communauté.
« Ils sont descendus vivants dans la tombe, avec tout ce qu'ils possédaient ; la terre s'est
refermée sur eux, et ils ont péri et ont quitté la communauté. (Nombres 16:33)
Prière du matin dans la synagogue historique Hurva, située dans la vieille ville de Jérusalem.
Leçons tirées de la rébellion de Korach
La parasha d'aujourd'hui présente de nombreuses leçons précieuses sur la prière,

l'attitude, la conduite, les relations et la réponse appropriée à Dieu et à sa direction
désignée.
Voici douze leçons de Parasha Korach :
1. Nous ne sommes pas à l'abri de l'impact d'une mauvaise compagnie.

« Ne vous y trompez pas. La mauvaise compagnie corrompt le bon caractère. (1
Corinthiens 15:33, voir aussi Proverbes 22:24-25)
Dans le désert, les tribus de Reuven et de Lévi ont marché côte à côte, selon le
commentaire rabbinique, et c'est ainsi qu'elles en sont venues à comploter leur complot
commun.
Nous devons choisir judicieusement les personnes avec lesquelles nous nous associons
étroitement !
Synagogue Yeshurun à Jérusalem.

2. Nous devons être conscients de ce qui nous motive à agir.
"Toutes les voies d'une personne leur semblent pures, mais les motifs sont pesés par le
Seigneur." (Proverbes 16 : 2)

Nous pouvons regarder l'origine de la rébellion pour découvrir les motifs personnels de
soulèvement contre la direction d'Israël.
Dathan et Abiram, qui appartenaient à la tribu de Reuven, semblaient encore porter

l'aiguillon d'avoir perdu le « droit d'aînesse » d'Israël (Genèse 49 :3-4) et, peut-être,
s'efforçaient de récupérer cette position principale.
Korach, un lévite, était jaloux de la position de leadership de Moïse et d'Aaron. Cette

envie combinée à une ambition égoïste a entraîné des conflits et une rébellion.
Qu'est-ce qui cause les bagarres et les querelles? Envie, ambitions égoïstes et mauvais
motifs.
"Car là où vous avez de l'envie et de l'ambition égoïste, là vous trouvez le désordre et
toutes les mauvaises pratiques." (Jacques 3:16)
Porte de Damas à Jérusalem

Nous pouvons opposer les motivations de ces dirigeants aux motivations de David
lorsqu'il a combattu Goliath.
Ses motivations ont fait l'objet d'un examen minutieux lorsque son frère l'a accusé d'être
vaniteux et méchant (1 Samuel 17:28) . Mais les motifs de David étaient purs ; il
cherchait à glorifier le Dieu d'Israël.
David dit au Philistin : « Tu viens contre moi avec l'épée, la lance et le javelot, mais je
viens contre toi au nom du Seigneur tout-puissant, le Dieu des armées d'Israël, que tu as
défié. Aujourd'hui, l'Éternel te livrera à moi… et le monde entier saura qu'il y a un Dieu
en Israël. Tous ceux qui sont ici réunis sauront que ce n'est ni par l'épée ni par la lance
que le Seigneur sauve ; car la bataille est à l'Éternel, et il vous livrera tous entre nos
mains. (1 Samuel 17:45-47)
David a combattu Goliath pour révéler la grandeur de Dieu, pas la sienne. Nous
pouvons comparer sa motivation à celle d'Elie lorsqu'il s'est présenté aux prophètes de
Baal pour démontrer la puissance de Dieu, pas la sienne.

"Le dieu qui répond par le feu, c'est Dieu." (1 Rois 18:24)
Nous devrions toujours nous demander : « Quels sont mes motifs ? Est-ce que je
cherche à rendre gloire à Dieu ?
Seules les choses que nous faisons avec des motifs purs à des fins éternelles résisteront
à l'épreuve du feu (1 Corinthiens 3 :12-23) .
Mur occidental sur le mont du Temple (Har Ha-Bayit) et le Dôme doré du Rocher la nuit à
Jérusalem, Israël
3. L'unité est précieuse et puissante.
"En Juda également, la main de Dieu était sur le peuple pour lui donner l'unité d'esprit
pour exécuter ce que le roi et ses officiers avaient ordonné, suivant la parole de
l'Éternel." (2 Chroniques 30:12)
Il y a une onction et une bénédiction dans une vie caractérisée par l'unité. Moïse et
Aaron sont restés unis face au défi et n'ont pas permis qu'il s'immisce dans leur relation
l'un avec l'autre ou avec Dieu.
« Qu'il est bon et agréable que le peuple de Dieu vive ensemble dans l'unité ! C'est
comme de l'huile précieuse versée sur la tête, coulant sur la barbe, coulant sur la barbe
d'Aaron, coulant sur le col de sa robe. C'est comme si la rosée de l'Hermon tombait sur
le mont Sion. Car c'est là que le Seigneur accorde sa bénédiction, même la vie pour
toujours. (Psaume 133:1 – 3)
Nous devrions chercher à vivre une vie dirigée par l'Esprit de Dieu, plutôt que par notre
propre chair.
Le fruit de l'Esprit — amour, paix, joie, patience, gentillesse, bonté, fidélité, douceur et
maîtrise de soi — devrait être évident dans notre vie quotidienne (Galates 5 :13-
23). Bien sûr, seul l'Esprit de Dieu peut faire ce travail en nous, car c'est un travail de la
grâce de Dieu.
Une partie du texte hébreu de la partie de la Torah de cette semaine.

4. Rien de bon ne vient des conflits.
«Déclencher une querelle, c'est comme briser un barrage; alors laissez tomber avant
qu'un différend n'éclate. (Proverbes 17:14)
Si notre vie est caractérisée par des conflits, nous pouvons être sûrs que quelque chose
ne va pas dans notre marche avec Dieu, puisque la Bible dit que Dieu déteste la
personne qui attise les conflits entre frères.
« Il y a six choses que hait l'Éternel, sept qui lui sont détestables : des yeux hautains,
une langue menteuse, des mains qui répandent le sang innocent, un cœur qui médite des
plans méchants, des pieds prompts à se précipiter dans le mal, un faux témoin qui
répand des mensonges et un homme qui sème la dissension entre frères. (Proverbes
6:16 – 19)
Les conflits détruisent l'unité qui apporte la bénédiction, l'onction, le pouvoir et la

prospérité à un foyer, une famille, une entreprise ou un ministère.
Les voix élevées et les arguments n'invitent pas la présence du Ruach (Saint-Esprit) ; au
lieu de cela, ils repoussent l'Esprit.
Lorsque nous nous lançons dans des conflits, cependant, nous pouvons prier comme
David l'a fait lorsqu'il est tombé dans le péché :
« Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, et renouvelle en moi un esprit inébranlable. Ne me

chassez pas de votre présence et ne me retirez pas votre Saint-Esprit. Rends-moi la joie
de ton salut et accorde-moi un esprit bien disposé, pour me soutenir. (Psaume
51:10 – 12)
Livre des Psaumes
5. Nous devons rechercher et écouter les sages conseils.
Dans le premier verset de cette Parasha, un homme nommé On est mentionné comme
l'un des rebelles mais n'est plus jamais mentionné. Qu'est-il arrivé à On ?
Il a peut-être écouté le conseil de Moïse et d'Aaron et s'est détourné de sa rébellion

contre Dieu.
La légende rabbinique raconte cependant que c'est la femme d'On qui l'a réprimandé
pour avoir pris part à une rébellion et l'a ainsi sauvé de la destruction. Un conjoint pieux
peut souvent nous éviter de nous engager sur la mauvaise voie, si nous sommes ouverts
à ses sages conseils.
La Bible dit qu'une bonne épouse est extrêmement précieuse et devrait être chérie plus
que des pierres précieuses (Proverbes 18:22, 19:14, 31:10) .
Nous lisons également dans la partie de Brit Chadasha (Le Nouveau Testament) que la
femme d'Ananais, Sapphira, s'est tenue avec lui dans le péché et a été détruite. Bien
qu'un mari et une femme doivent se soumettre mutuellement (Ephésiens 5:21) , ils ne
doivent pas se soumettre au péché.
La Mort d'Ananias , de Raphaël
6. N'importe qui peut être trompé.
"Avec eux se trouvaient 250 hommes israélites, des dirigeants communautaires bien
connus qui avaient été nommés membres du conseil." (Nombres 16:2)
Qui a rejoint la rébellion ? Pas la racaille de la société, mais les princes, les élus - 250
hommes de renommée et de statut (Nombres 16: 2 - 3) . Ce sont les hommes qui ont été
engloutis dans la terre.

Même les élus de la société peuvent être induits en erreur. Les rebelles ont fait appel à
l'orgueil des hommes en disant en effet : « Vous êtes aussi saint que Moïse et Dieu
n'est-il pas aussi avec chacun de vous ?
Les hommes qui se sont rebellés contre Dieu et ses dirigeants désignés étaient eux-
mêmes des dirigeants. Ils n'étaient pas à l'abri de la rébellion et étaient en colère que
Moïse ait accordé à Aaron la prêtrise (kehunah) .
« Vous êtes allé trop loin ! Toute la communauté est sainte, chacun d'eux, et le Seigneur
est avec eux. Pourquoi alors vous placez-vous au-dessus de l'assemblée du Seigneur ?
(Nombres 16:3)
Ils se considéraient comme dignes du sacerdoce et offraient par conséquent de
l' encens (ketoret) au Seigneur, périssant dans le processus.
Malheureusement, même les dirigeants peuvent parfois outrepasser les limites de leur
vocation, induisant leurs partisans en erreur.
Un rouleau de la Torah déroulé avec un pointeur de la Torah, appelé yad (main).

7. La vengeance devrait être laissée à Dieu.
Moïse n'a pas essayé de se justifier, il a plutôt laissé Dieu le défendre.
Tout comme dans la Parasha de la semaine dernière, lorsque la sœur de Moïse s'est
rebellée contre lui, sa réaction à la rébellion de Korach a été l'humilité.
De même, nous aussi, nous devons nous confier au Dieu qui voit et qui entend. Il dit de
lui laisser la vengeance (Deutéronome 32 : 35 ; Romains 12 : 9) et nous avertit de ne
pas nous venger de ceux qui nous blessent ou nous calomnient.

Yeshoua (Jésus) a modelé ce genre d'amour et de pardon, quand Il a dit : « Père,
pardonne-leur… », alors même qu'Il est mort aux mains de Ses accusateurs (Luc
23 :34) .
Si nous sommes tentés de penser, oui, mais il est le Messie, nous pouvons aussi nous
souvenir de l'exemple d'Etienne qui s'écria alors qu'il était lapidé à mort : « Seigneur,
ne leur impute pas ce péché. (Actes 7:60) "
Plutôt que de fustiger ceux qui parlent contre nous ou nous blessent, nous devrions prier
pour eux (Matthieu 5 :44) .
A la suite du Maître
8. Le contentement est un atout important.
"La piété avec le contentement est un grand gain." (1 Timothée 6:6)
Dans Nombres 16 , Moïse dit essentiellement à Kora'h : « Voyez combien vous avez
déjà en tant que lévite. Vous êtes consacré et mis à part pour servir Dieu. Ne convoitez
pas non plus la prêtrise ! (Nombres 16:8 – 10)
Sommes-nous satisfaits de notre sort dans la vie ? Apprécions-nous tout ce qui nous a
été donné ? Ou désirons-nous et convoitons-nous la position, les possessions et les
relations des autres ?
En tant que disciples du Maître, nos vies devraient être caractérisées par une générosité
d'esprit qui accompagne la gratitude et la satisfaction.
"J'ai appris à être content quelles que soient les circonstances." (Philippiens 4:11)

9. Les dirigeants nommés par Dieu doivent être respectés.
Les rebelles ont négligé le fait que Moïse et Aaron ne se sont pas nommés eux-mêmes.
Dieu les a appelés et nommés pour le servir dans un but précis.
De nombreuses personnes qui ont été utilisées par Dieu ne se sont soumises à leur appel
qu'à contrecœur après avoir combattu, par exemple Gédéon et Jérémie.
10. L'intercession touche le cœur de Dieu.

"La prière d'un homme juste est puissante et efficace." (Jacques 5:16)
Dieu allait détruire toute la congrégation pour la deuxième fois, mais quand Moïse
intercéda pour eux, Dieu leur donna un moyen d'être sauvé, à condition qu'ils écoutent
les conseils de Moïse (Nombres 16:22) .
C'est tellement important que nous soyons un peuple qui prie pour les autres et que
d'autres prient et intercèdent en notre faveur. Remerciez Dieu pour Yeshua (Jésus) qui
est assis à la droite de Dieu et intercède continuellement pour nous (Romains 8:34) !
Prier au mur occidental (des lamentations)
11. Ne vous laissez pas entraîner dans une rébellion.
« Éloignez-vous des tentes de ces hommes méchants ! Ne touchez à rien qui leur
appartienne, sinon vous serez emportés à cause de tous leurs péchés. (Nombre 16:26)
Après que Moïse ait intercédé en faveur des Israélites, ils ont dû faire un choix :
rejoindre la rébellion ou s'écarter du chemin et jeûner !
Aujourd'hui, Dieu semble avertir les croyants de se séparer de toute forme d'idolâtrie et
de paganisme, puisque ces choses ne sont pas de Lui.
Le premier commandement est de ne pas avoir d'autres dieux. Nous, le peuple de

l'alliance de Dieu, ne pouvons pas garder un pied dans Ses voies, et un pied dans le
paganisme et l'idolâtrie. C'est un mélange dangereux.
Nous devons être déterminés à nous tenir à l'écart, quel que soit le coût pour quitter ce
lieu de rébellion.
« Partez, partez, sortez de là ! Ne touchez à rien d'impur ! Sortez-en et soyez purs, vous
qui portez les vases du Seigneur. (Ésaïe 52:11)
Homme juif priant à Jérusalem au mur occidental (des lamentations), également appelé le Kotel.
12. Dieu jugera ses ennemis.
"Et un feu sortit de la part du Seigneur et consuma les 250 hommes qui offraient
l'encens." (Nombres 16:35)
Dans cette Parasha, le feu a dévoré les 250 hommes qui offraient présomptueusement de
l'encens (Nombres 16:35).

La prophétie de la fin des temps nous dit que les ennemis d'Israël qui marcheront contre
elle dans la bataille finale de Dieu et de Magog seront tous dévorés par le feu qui
descend du ciel (Ezéchiel 39 : 6, voir aussi Apocalypse 20 : 7 – 9).
Dans le jardin d'Eden, les graines de la rébellion ont été plantées dans toute l'humanité
par le venin du serpent. Heureusement, nos noms peuvent être écrits dans le Livre de
Vie, et nous pouvons être sauvés du jugement par Yeshua (Jésus).
On ne peut pas en dire autant de ceux qui refusent le don du salut de Dieu par Yeshua.
"Si le nom de quelqu'un n'a pas été trouvé écrit dans le livre de vie, il sera jeté dans
l'étang de feu." (Apocalypse 20:15)
Les rues de Jérusalem sont partagées par les Juifs et les Gentils.
Apocalypse 21 décrit la Nouvelle Jérusalem. Nous ne pouvons pas imaginer à quel point
ce sera merveilleux là-bas.
Pourtant, la Bible dit clairement que nous y serons heureux.
« Or la demeure de Dieu est avec les hommes, et Il habitera avec eux. Ils seront Son
peuple, et Dieu lui-même sera avec eux et sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs
yeux. Il n'y aura plus ni mort, ni deuil, ni cri, ni douleur, car l'ancien ordre des choses a
disparu. (Apocalypse 21:3 – 4)
Comment savons-nous que notre nom sera écrit dans le Livre de Vie ?
Yochanan (Jean) nous dit : "Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi le Fils
de l'homme doit être élevé, afin que quiconque croit ait la vie éternelle en lui. Car Dieu
a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean 3:14 – 16)

Même si nous avons fait des erreurs, nous sommes éloignés de la volonté parfaite de
Dieu, nous pouvons toujours revenir à Dieu et Le servir de tout notre cœur, en faisant
confiance à la bonté et à la miséricorde de Dieu pour restaurer et racheter.
Parasha Shlach (Envoyer): Les Douze Espions - Pourquoi nous

devrions refuser d'entreprendre un rapport maléfique
15 juin 2012 Dansla Parasha de cette semaine, Moïse a envoyé 12 dirigeants dans le pays
de Canaan pour une mission d'enquête. Ces dirigeants devaient explorer Canaan pour
découvrir la nature physique du pays et la faisabilité d'une conquête militaire, et rapporter
un rapport à Moïse et aux Israélites.
(193) Parasha Shlach (Envoyer): Les

Douze Espions - Pourquoi nous
devrions refuser d'entreprendre un
rapport maléfique
Envoyer (Envoyer) 5772
Nombres 13 : 1–15 : 41 ; Josué 2:1–24 ; Hébreux 3:7–4:1
« Le Seigneur dit à Moïse : 'Envoie des hommes explorer le pays de Canaan que je
donne aux Israélites. De chaque tribu ancestrale, envoyez un de ses chefs.'" (Nombres
13:1)
Le mur occidental (des lamentations), qui est un vestige du mur qui entourait autrefois la cour du
Saint Temple, est un site de pèlerinage et de prière juifs depuis 1600 ans ou plus.
La semaine dernière, dans Parasha Behaalotecha , nous avons lu qu'Aaron avait reçu
l'ordre d'allumer les lampes de la Menorah, et que la tribu de Lévi a été initiée au
service du Tabernacle.
Dans la Parasha de cette semaine, Moïse a envoyé 12 dirigeants dans le pays de Canaan
pour une mission d'enquête. Ces dirigeants devaient explorer Canaan pour découvrir la
nature physique du pays et la faisabilité d'une conquête militaire, et rapporter un rapport
à Moïse et aux Israélites.
« Montez à travers le Néguev et continuez dans le pays des collines. Voyez à quoi

ressemble le pays et si les gens qui y vivent sont forts ou faibles, peu nombreux ou
nombreux. (Nombres 13:17-19)
La vallée de Zin dans le désert du Néguev en Israël
Le pouvoir d'un rapport maléfique
Après avoir exploré la terre, ils ont été impressionnés par la capacité de la terre à
soutenir la vie, mais 10 des dirigeants pensaient qu'il serait impossible de
conquérir la terre parce que les habitants étaient puissants.

Leur « mauvais rapport » a découragé le peuple d'Israël et a eu peur d'entrer et de
posséder la terre. Cela a provoqué la colère de Dieu, et Il a condamné les Israélites à
errer dans le désert, un an pour chaque jour que les espions étaient dans le pays – un
total de 40 ans.
Après ces 40 ans, seules deux personnes de cette génération sont entrées dans la Terre
Promise : les deux dirigeants qui ont apporté le bon rapport, Josué et Caleb.
Ils ont été autorisés à entrer dans la Terre promise parce qu'ils faisaient confiance au
Seigneur et croyaient qu'avec son aide, le peuple juif pourrait surmonter tous les
obstacles, vaincre les géants et prendre le pays !
Les Raisins de Canaan, de James Tissot
La foi contre la peur
"Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu." (Hébreux 11:6)
Une leçon majeure à tirer de cette Parasha pour nous tous est qu'il est important que
notre foi l'emporte sur la peur !
Nous devons tous faire confiance à Dieu pour faire ce qu'il a promis, même si cela
semble impossible dans le naturel.
Nous devons prendre exemple sur les Israélites et nous garder de nous livrer au péché
d'incrédulité.
1 Corinthiens 10:5 explique que Dieu n'a pas été satisfait de la plupart des Israélites, et
pour cette raison, la plupart de leurs corps ont été dispersés dans le désert.
Après tout, ils avaient été témoins de la puissance de Dieu en les faisant sortir d'Égypte,
et ils avaient mangé la manne et bu l'eau du rocher. Ils avaient la nuée et la colonne de
feu pour les guider et les protéger.
Ils connaissaient de première main la grandeur du Dieu d'Israël, et pourtant ils

craignaient les prouesses militaires des Cananéens.
Nous ne voulons certainement pas partager ce même sort ! Nous devons apprendre de
leurs erreurs afin que nous et nos enfants ne les répétions pas, mais plutôt traverser
rapidement nos épreuves du désert victorieusement et traverser le Jourdain et entrer
dans la Terre Promise.
Hommes juifs priant au mur occidental (des lamentations)
Se plaindre contre gratitude
« Or, quand le peuple se plaignait, cela déplaisait au Seigneur ; car le Seigneur l'a
entendu, et sa colère s'est enflammée. (Nombres 11:1)
Juste quelques chapitres avant dans Numbers est une leçon sur la plainte, une attitude
qui nous empêche d'avancer. Nous lisons que certains des Israélites se sont plaints et ont
donc été détruits.
Dans cette lecture de Parasha, nous voyons qu'après que les Israélites aient entendu le
rapport pervers, ils ont de nouveau grommelé et ont envisagé de retourner en Égypte.
« Si seulement nous étions morts en Égypte ! Ou dans ce désert ! Pourquoi le Seigneur
nous amène-t-il dans ce pays uniquement pour nous laisser tomber par l'épée ? Nos
femmes et nos enfants seront pris comme butin. Ne vaudrait-il pas mieux pour nous
retourner en Égypte ? (Nombres 14:2–4)
La négativité est une maladie dangereuse et contagieuse.
Un rabbin retire le rouleau de la Torah de l'Arche, où il est conservé en lieu sûr.

Se plaindre est le contraire de la gratitude. Nous pouvons toujours trouver de quoi nous
plaindre, mais la Parole nous dit de nous concentrer sur tout ce qui est bon, juste, vrai et
beau.
"Enfin, frères et sœurs, tout ce qui est vrai, tout ce qui est noble, tout ce qui est juste,
tout ce qui est pur, tout ce qui est beau, tout ce qui est admirable - si quelque chose est
excellent ou louable - pensez à de telles choses." (Philippiens 4:8)
Nous pouvons choisir de nous plaindre ou choisir de trouver quelque chose dont nous
pouvons être reconnaissants.
Beaucoup d'entre nous devront à un moment ou à un autre lutter contre l'ingratitude et la

peur. Parfois, nous avons peur de l'inconnu. Nous craignons que les choses ne marchent
pas. Nous nous demandons si Dieu viendra vraiment pour nous.
La bataille est la plus intense « au milieu », lorsque nous sommes en transition – lorsque
nous avons quitté là où nous étions et que nous ne sommes pas encore arrivés là où nous
allons être.
Les anciens murs de Jérusalem
Être perfectionné dans l'amour

« Il n'y a pas de peur dans l'amour. Mais l'amour parfait chasse la peur, car la peur est
liée à la punition. Celui qui craint n'est pas rendu parfait dans l'amour. (1 Jean 4:18)
La Parole de Dieu dit que l'amour parfait chasse la peur (1 Jean 4:18).

Un aspect de l'amour est de contrôler notre bouche et d'avoir une langue qui bénit et ne
maudit pas. Cela dépend beaucoup des mots que nous prononçons; le pouvoir de la mort
et de la vie se trouve dans la langue (Proverbes 18:21).
Un autre aspect de l'amour est de faire attention aux mots que nous écoutons ! Nous
pouvons choisir d'écouter les messages remplis de foi de la Parole de Dieu, ou nous
pouvons écouter les mauvais rapports de voisins et de compagnons craintifs et négatifs,
ou ce qui se passe dans les médias.
Rouleau de la Torah
Dans le cas des 10 dirigeants qui ont fait un mauvais rapport, leurs faits étaient exacts,
mais ils les ont présentés d'une manière qui a démoralisé le peuple.
« … ça coule de lait et de miel ! … Mais les gens qui y vivent sont puissants, et les
villes sont fortifiées et très grandes. (Nombres 13:27-28)
Remarquez le mot « mais » dans leur rapport. Le mot de trois lettres MAIS est un petit
mot avec une grande signification. Et son potentiel de destruction des rêves est
immense !
Pour comprendre ce qui se cache derrière ce petit mot, il est utile de le traiter comme un
acronyme : MAIS— Voici la vérité sous-jacente. En d'autres termes, lorsque nous
utilisons le mot mais, nous révélons en quoi et en qui nous croyons vraiment.
Des hommes juifs ultra-orthodoxes contemplent la vieille ville de Jérusalem depuis la tour de
David.
Josué et Caleb virent aussi les géants, mais intérieurement ils gardèrent les yeux fixés
sur Dieu.
De même, nous pouvons nous concentrer sur la taille et la force de notre ennemi ou sur
la taille et la force de notre Dieu.
Au lieu de dire à Dieu à quel point nos ennemis sont énormes, nous devrions dire à nos
ennemis à quel point notre Dieu est grand et puissant !
Caleb a rallié Moïse et les Israélites pour accomplir leur destinée en leur disant qu'ils
devaient aller prendre possession du pays (Nombres 13 : 30). Il n'a pas hésité à faire la
volonté de Dieu.
Remettre à plus tard lorsque Dieu dit : « Allez de l'avant », peut nous pousser à ne pas
faire la volonté de Dieu.
Voici la différence entre ceux qui sont morts dans le désert et ceux qui ont vécu pour
entrer dans la Terre Promise : Caleb et Josué ont encouragé la foi en disant : « Nous
pouvons certainement le faire. (Nombres 13:30)
Les dix autres chefs tribaux, cependant, ont encouragé la peur en disant : « Nous ne
pouvons pas attaquer ces gens ; ils sont plus forts que nous. (Nombres 13:31)
Les 12 éclaireurs rapportèrent des raisins, des grenades et des figues à Moïse et aux Israélites
comme preuve que le pays était bon, et que c'était un pays où coulaient le lait et le miel.
Il existe essentiellement deux types de personnes : les personnes « je pense que je
peux » et les personnes « je pense que je ne peux pas ».
Nous pouvons choisir d'être un peuple positif et plein de foi qui encourage les autres à
être forts et à avoir bon courage, comme Josué et Caleb.
Méfiez-vous des pessimistes, des craintifs, des négatifs, des « kvetchers » (en yiddish
pour les plaignants ). Ils peuvent détruire notre foi !
Parfois, la seule chose qui ne va pas dans notre vie, c'est que nous passons trop de temps
avec des gens qui sont plus qu'heureux de nous dire pourquoi nous ne sommes pas
capables.
Les Juifs viennent au Mur occidental (des lamentations) à Jérusalem depuis des siècles pour
prier. Cette pratique a probablement commencé dès que possible après la destruction du Second
Temple en 70 après JC à Tisha B'Av par les Romains. Le premier enregistrement de prière au
mur date du quatrième siècle après JC.
Activer notre foi
Nous ne sommes pas impuissants face à la peur. Dieu nous a donné tout ce dont nous
avons besoin pour le vaincre.
Considérez les Écritures suivantes, par exemple :
"Car Dieu nous a donné un Esprit qui ne produit pas la timidité, mais la puissance,
l'amour et l'autodiscipline." (2 Timothée 1:7)
« Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ? (Romains 8:31)
"Vous, chers enfants, êtes de Dieu et vous les avez vaincus, car celui qui est en vous est
plus grand que celui qui est dans le monde." (1 Jean 4:4)
Si nous confessons ces Écritures, et d'autres comme elles, nous remplirons nos cœurs de
foi.
Que la Parole de Dieu soit un rappel quotidien d'être fort et de bon courage car le
Seigneur notre Dieu est avec nous ! Baruch HaShem !
La tour de David et les jardins archéologiques de Jérusalem
Avoir une mémoire comme celle de David
« Votre serviteur a tué le lion et l'ours ; ce Philistin incirconcis sera comme l'un d'eux,
parce qu'il a défié les armées du Dieu vivant. (1 Samuel 17:36)
Quand vous êtes tenté de penser que vous ne pouvez pas, pensez à David.
Lorsque David a appris que Goliath défiait les troupes israélites de fournir un champion
pour une bataille en tête-à-tête avec lui, David a dit au roi Saül qu'il le combattrait.
Quelle a été la réponse de Saul ? « Vous ne pouvez pas…. Tu n'es qu'un garçon. (1
Samuel 17:33)
Le propre frère de David l'a accusé d'avoir agi par ego pour s'être même renseigné sur la
défaite de Goliath (1 Samuel 17:28 ).
Pire encore, peut-être, le père de David l'avait-il complètement ignoré lorsque Samuel
avait demandé à voir tous ses fils pour qu'il puisse oindre l'un d'eux.
Berger avec ses moutons

À quel point cela serait-il écrasant si votre propre père vous laissait avec les moutons
alors que quelqu'un d'important comme Samuel invitait la famille à un dîner de
cérémonie très spécial ?
Rien de tout cela n'avait d'incidence sur David face à Goliath.

Il avait déjà vécu des moments de victoire avec Dieu et il a fait appel à ces souvenirs
pour le ceindre de courage.
Il a dit au roi Saül que Goliath n'était ni plus gros ni plus dangereux que les ours et les
lions qu'il avait vaincus avec l'aide de Dieu.
Il était certain de son succès avant de s'engager dans la bataille parce qu'il connaissait le
Dieu d'Israël, et il se rappelait comment Dieu l'avait aidé.
Un homme juif avec un talith (châle de prière) sur la tête récite la prière du matin au mur
occidental (mur des lamentations) à Jérusalem.
Construire notre foi
"Nous ressemblions à des sauterelles à nos propres yeux, et nous leur semblions
pareils." (Nombres 13:33)
Il est essentiel que nous nous souvenions de notre histoire de succès avec Dieu.
Nous pouvons conserver une boîte à souvenirs ou un album des moments où Dieu nous
a aidés, guéris, protégés, sauvés ou pourvus pour nous. En passant en revue toutes les
grandes choses que Dieu a faites pour nous, notre foi s'édifiera.
Contrairement aux 10 espions, David ne se considérait pas comme une sauterelle.

Dieu désire que nous soyons transformés par le renouvellement de nos esprits par la
Parole de Dieu ( Romains 12 :2 ) ! Pour vraiment comprendre la volonté de Dieu pour
nos vies et qui nous sommes dans le Messie, nous devons méditer sur la Parole de Dieu.

Dans 2 Samuel 9:8 , Mephiboshet , dont le nom signifie « chose honteuse », s'appelait
lui-même un « chien mort » au lieu de fils de Jonathan et petit-fils du roi Saül. De plus,
il vivait à Loh Davar , qui signifie littéralement « rien » en hébreu. Quel message : un
personne, de nulle part .
Préparation pour retirer le rouleau de la Torah de son étui ornemental au Mur des Lamentations
(Ouest), Jérusalem
Il est temps de passer de Loh Davar au palais et de dîner à la table du roi.
Nous devons nous voir comme la segulah de Dieu (trésor spécial) , créé à l'image de
Dieu (portant une étincelle de la présence divine de Dieu – Shechinah – en chacun de
nous).
Quelle était la différence entre Josué et Caleb ? La Bible dit qu'ils possédaient un esprit
différent et suivaient Dieu de tout cœur (Nombres 14:24).
Ils avaient également été esclaves et avaient subi les difficultés et l'oppression de
l'Égypte, mais ils ont choisi d'être vainqueurs par la foi.
En ces temps de la fin, le monde succombera certainement à la peur de l'effondrement
financier, des fléaux et du terrorisme, MAIS tout comme Josué et Caleb, nous devrions
également posséder un esprit différent.
Nous devons être confiants dans le Seigneur que tout est possible et qu'il fait une
distinction entre les enfants de son alliance et ceux qui ne sont pas sous sa protection.
Connaître Dieu fait toute la différence !
Parasha Behaalotecha (Lorsque vous vous élevez) : la signification de

la Menorah
8 juin 2012 Aaron a réglé les lumières de la Menorah (qui a été martelée à partir d'une
seule pièce d'or selon le modèle que Dieu a montré à Moïse) de sorte que la zone devant
la Menorah soit éclairée. Seuls Aaron et ses fils, les Cohanim (prêtres), ont été chargés de
l'important devoir d'allumer la menorah.
Parasha Behaalotecha (Lorsque vous

vous élevez) : la signification de la
Menorah
Parasha Behaalotecha (Lorsque vous vous élevez) 5772
Nombres 8 : 1–12 : 16 ; Zacharie 2:14–4:7 ; Apocalypse 11 :1-14
"Parle à Aaron et dis-lui : 'Quand tu installeras les sept lampes, elles éclaireront la zone
devant le chandelier.'" (Nombres 18:1)
La semaine dernière, dans Parasha Naso, nous avons lu que les hommes Lévites âgés de
30 à 50 ans ont été comptés et assignés à des tâches pour le transport du Tabernacle.
Cette semaine, dans Parasha Behaalotecha, nous lisons qu'Aaron a réglé les
lumières de la Menorah (qui a été martelée à partir d'une seule pièce d'or selon le
modèle que Dieu a montré à Moïse) de sorte que la zone devant la Menorah soit
éclairée.
Arche de la Torah au Mur occidental (des lamentations) : Étant donné que le Mur occidental, qui
fait partie du mur de soutènement du Mont du Temple, est le seul vestige debout du Temple, que
Dieu a choisi comme lieu d'habitation, le peuple juif s'est traditionnellement rassemblé ici pour
prier.
Seuls Aaron et ses fils, les Cohanim (prêtres), ont été chargés de l'important devoir
d'allumer la menorah.
Les rabbins disent que le frère de Moïse, Aaron, a été choisi en raison de sa fiabilité
dans l'exécution d'une tâche subalterne jour après jour.
Il y a là une leçon pour nous. Il est facile de se sentir enthousiaste à propos d'une tâche
nouvelle et fraîche, mais nous devons maîtriser la capacité de maintenir notre
enthousiasme, même une fois que la nouveauté s'est dissipée.
Dieu honore ce genre de fiabilité.

Même les tâches quotidiennes les plus banales peuvent être une joie lorsque nous les
accomplissons « pour le Seigneur ».
Dieu ne s'intéresse pas seulement à ce que nous considérons comme nos « activités
spirituelles » ; Il veut aussi s'impliquer dans notre vie de tous les jours.
Il n'est pas seulement satisfait de nous lorsque nous lisons notre Bible, assistons aux
services de la congrégation, prions ou partageons notre foi.
Adonai aime faire partie de chaque détail de notre vie, que nous travaillions, jouions,
nous reposions, mangions ou simplement fassions nos corvées - de la nourriture de nos
animaux de compagnie au pliage du linge.
Il aime aussi faire partie de notre interaction avec les autres.

Un enfant juif regarde son père allumer les huit lumières de la menorah de 'Hanoucca, également
appelée 'Hanouckiah.
Symbole juif important : la Menorah
"Je vois un chandelier en or massif avec un bol au sommet et sept lumières dessus, avec
sept canaux vers les lumières." (Zacharie 4:2)
La Menorah est probablement le symbole le plus connu du judaïsme.
Il est particulièrement important pendant la saison de 'Hanoucca, lorsque la

reconsécration du Saint Temple de Jérusalem est célébrée.

En fait, allumer la Menorah a été l'une des toutes premières tâches que les Maccabées
(combattants juifs de la liberté) ont accomplies lorsqu'ils ont récupéré le Saint Temple,
qui avait été profané par Antiochus qui a érigé un autel à Zeus dans le Temple et a
ordonné que des cochons soient sacrifiés. à l'autel.
C'est l'une des raisons pour lesquelles la Menorah en est venue à symboliser la victoire
spirituelle qui est obtenue "non par la force, ni par la puissance" (Zacharie 4:6) , mais
par l'Esprit de Dieu, comme cela est clairement souligné dans la Haftarah d'aujourd'hui
(portion prophétique) dans Zacharie.
Les prêtres allument la Menorah dans le Temple

Lorsque nous sommes conscients de notre incapacité totale à remporter la victoire, Dieu
peut montrer sa force dans notre faiblesse.
Bien que nous devions être forts et surmonter tous les obstacles qui nous empêchent
d'accomplir notre destinée dans le Messie, l'apôtre Paul (Rabbi Shaul) a dit : "Quand je
suis faible, alors je suis fort." (2 Corinthiens 12:10)
Pourquoi? Parce que nous devons « être forts dans le Seigneur et dans sa grande
puissance » (Éphésiens 6 : 10) et non forts en nous-mêmes et en notre propre puissance.
Il est également bon de se rappeler que l'obscurité n'est pas chassée par la force, mais
par la lumière. Tout comme les sept lampes de la Menorah éclairaient le Temple,
Yeshua éclaire nos cœurs, nos esprits et nos vies.
Sa lumière dissipe les ténèbres, et nous devons apporter sa lumière au monde (Matthieu

5 :14, voir aussi Jean 12 :36).
Hanukkiah entièrement éclairé.
La signification de la Menorah
« Devant le trône, sept lampes flamboyaient. Ce sont les sept esprits de

Dieu. (Apocalypse 4:5)
Les sept branches de la Menorah peuvent être comprises comme représentant des
attributs spirituels.
Celles-ci sont décrites dans la prophétie messianique d'Isaïe chapitre 11 :
"L'Esprit du Seigneur reposera sur lui, l'Esprit de sagesse et d'intelligence, l'Esprit de

conseil et de force, l'Esprit de connaissance et de crainte du Seigneur." (Ésaïe 11:1-2)
L'Esprit du Seigneur est au centre de la Menorah, les six autres branches représentant
l'Esprit de sagesse, de compréhension, de conseil, de puissance, de connaissance et de
crainte du Seigneur.
Yeshua, la Lumière du Monde, a certainement accompli cette prophétie, comme on peut

le voir dans le Brit Chadashah (Nouveau Testament) :
• L'Esprit du Seigneur reposa sur lui (Matthieu 3 :16 ; Luc 4 :1, 14, 18, 21 ) ;
• Il était sage et à cause de cela, capable de prononcer un jugement sain, et de répondre

aux questions captivantes des pharisiens ;
• Il n'était pas seulement un conseiller doué, il était courageux et puissant dans

l'exécution de ses conseils (Luc 4 : 31, 36 ; 5 : 4-8) ; et
• Il connaissait les choses profondes de Dieu, et était aussi véritablement révérencieux

et obéissant au Père (Jean 5:30) .

Les hommes juifs adorent Dieu au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem. Les boucles
latérales du jeune juif orthodoxe sont appelées payot, une interprétation de l'injonction de la Bible
de ne pas se raser les coins de la tête.
Les sept chandeliers
Le Livre de l'Apocalypse peut nous aider à découvrir une signification plus profonde
dans les sept lumières de la Menorah.
Yochanan (Jean) a eu une vision de Yeshua se tenant au milieu de sept chandeliers d'or,
tenant dans sa main droite sept étoiles.
"Je me suis retourné, j'ai vu sept chandeliers d'or, et parmi les chandeliers se trouvait
quelqu'un 'comme un fils de l'homme', vêtu d'une robe descendant jusqu'à ses pieds et
avec une ceinture dorée autour de sa poitrine. … Dans sa main droite, il tenait sept
étoiles, et de sa bouche sortait une épée aiguë à double tranchant. (Apocalypse 1:12-16)
Yeshua a expliqué à Yochanan que les sept étoiles étaient les anges des sept églises et
les sept chandeliers étaient les sept églises.
« Voici le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite et des sept
chandeliers d'or : les sept étoiles sont les anges des sept églises, et les sept chandeliers
sont les sept églises. (Apocalypse 1:20)
Une reconstruction en or de la Menorah, réalisée par l'Institut du Mont du Temple : Selon
l'historien juif Josèphe, les légions romaines ont amené la Menorah à Rome en 70 après JC,
lorsque le Temple a été détruit. Dans un spectacle de victoire sur le peuple juif, la Menorah a été
défilée avec un étalage somptueux de richesses et de butin de guerre lors du triomphe de
Vespasien et de Titus en 71 après JC.
Plus loin dans le livre de l'Apocalypse, Jean décrit : « Sept lampes de feu brûlant devant
le trône de Dieu, qui sont les sept esprits de Dieu. (Apocalypse 4:5)
De toute évidence, le nombre sept figure en bonne place dans les lumières de la
Menorah et dans le livre de l'Apocalypse. Mais pourquoi?

Puisque sept dans la Bible représente la perfection ou l'achèvement, comme dans le
Shabbat (sabbat) du septième jour, nous savons qu'aucune amélioration ne peut être
apportée à ce que Dieu a fait. C'est parfait et complet du côté Divin des choses.
Il en va de même pour ceux qui suivent Yeshoua. Bien que du côté Divin, le Corps des
Croyants soit complet et parfait, du côté humain, nous devons nous accrocher à la
Lumière du Monde et suivre Sa direction. Sinon, nous retombons dans le
péché (Apocalypse 2 :5 ; voir aussi 2 :16 et 3 :3).
Une réplique grandeur nature du Tabernacle dans la vallée de Timna en Israël
Suivre l'exemple de Dieu
« Le jour où le tabernacle, la Tente du Témoignage, fut dressé, la nuée le couvrit. Du

soir au matin, la nuée au-dessus du tabernacle ressemblait à du feu. (Nombres 9:15)
Dans cette Parasha, nous lisons que dès que le Mishkan (Tabernacle) a été mis en place,
le nuage - la présence manifeste de Dieu - l'a recouvert.
Quand la nuée s'est arrêtée, le peuple d'Israël est resté en place, que ce soit pour un jour
ou pour un an.
Pensez-y! Aucun d'entre nous n'a jamais vécu une journée émouvante de cette
ampleur. La nation entière ferait ses valises et déménagerait.
Et ce n'était pas une mince tâche de dissimuler le Tabernacle avec toutes ses pièces et
ses meubles, et il a fallu une équipe d'hommes lévites âgés de 30 à 50 ans pour faire le
travail.
« Que la nuée reste au-dessus du tabernacle pendant deux jours, un mois ou un an, les
Israélites resteraient au camp et ne partiraient pas ; mais quand il se lèverait, ils
partiraient. (Nombres 9:22)
"Suivez ses traces." (1 Pierre 2:21)

De même, dans notre marche avec Dieu, nous devrions rechercher la direction de Son
Esprit.
Parfois, nous avançons rapidement et faisons de grands progrès en peu de

temps. D'autres fois, nous restons simplement dans le camp et attendons qu'Il donne le
signal de repartir.
Essayer de devancer le nuage, la présence manifeste de Dieu, n'apportera que de la

frustration. Il en sera de même si le nuage a évolué.
« Il gardera les pieds de ses saints, mais les méchants seront réduits au silence dans les
ténèbres. Ce n'est pas par la force qu'on l'emporte. (1 Samuel 2:9)
En tant que croyants en Yeshua, notre lumière qui vient du Seigneur, la vraie lumière,
n'est pas destinée à être cachée mais à être comme un phare sur une colline, qui invite
tous à venir vers la lumière.
Parasha Naso (Levez-vous) : Un Dieu saint peut-il être jaloux ?
1 juin 2012 CetteParasha modèle la vie communautaire, en particulier en ce qui concerne

le service du Seigneur. Lorsque nous vivons et travaillons ensemble en communauté, et
que chacun a ses propres tâches assignées afin que chacun porte une partie de la charge,
le fardeau ne retombe pas trop lourdement sur quelques individus clés. C'est l'idéal
derrière le mode de vie communautaire du mouvement kibboutz israélien. C'est aussi le
mode de vie des premières kehillah – la première communauté des Croyants.
Parasha Naso (Levez-vous) : Un Dieu

saint peut-il être jaloux ?
Naso (soulevez) 5772
Nombres 4:21–7:89 ; Juges 13:2–25 ; Actes 23:20-24
"Faites aussi [naso] un recensement des Guershonites par leurs familles et leurs clans."
(Nombres 4:22)
La section masculine du mur occidental (des lamentations) à Jérusalem, où des dizaines de
milliers de personnes se rassemblent parfois pour prier.
La semaine dernière, Parasha Bamidbar (Dans le désert) a été lue juste avant la fête
biblique de Chavouot, qui est considérée comme le jour où la Torah a été donnée sur le
mont Sinaï et comme le mariage d'Israël avec Dieu. Dans cette portion de la Torah,
Dieu ordonne qu'un recensement soit fait d'Israël.
L'étude de la Torah de cette semaine se poursuit avec la numérotation des familles

lévitiques, détaillant leurs devoirs. Chaque homme devait être nommé pour une
tâche spécifique.
"Sur l'ordre du Seigneur par l'intermédiaire de Moïse, chacun a reçu son travail et a dit
quoi porter." (Nombres 4:49)
Cela assurait une répartition équitable du travail.

Un homme juif orthodoxe récite des prières pendant le service du matin en semaine. Bien que le
talith (châle de prière) soit porté lors des services du matin en semaine et pendant le Shabbat,
les tefillin (la boîte noire sur la tête et les enroulements sur le bras et la main) ne sont portés que
pendant les services en semaine. Le porter est considéré comme une obéissance
à Deutéronome 6: 8 , un signe littéral sur la main et un fronteau entre les yeux.
Un modèle de vie communautaire
« Comptez les Merarites selon leurs clans et leurs familles. Comptez tous les hommes
de trente à cinquante ans qui viennent servir à l'œuvre à la tente d'assignation.
(Nombres 4:29 – 30)
Cette Parasha modèle la vie communautaire, en particulier en ce qui concerne le service

du Seigneur.
Lorsque nous vivons et travaillons ensemble en communauté, et que chacun a ses

propres tâches assignées afin que chacun porte une partie de la charge, le fardeau ne
retombe pas trop lourdement sur quelques individus clés.
C'est l'idéal derrière le mode de vie communautaire du mouvement kibboutz

israélien. C'est aussi le mode de vie des premières kehillah, la première communauté
des Croyants.
"Or tous ceux qui croyaient étaient ensemble, et avaient toutes choses en commun, et
vendaient leurs biens et leurs biens, et les partageaient entre tous, selon que chacun en
avait besoin." (Actes 2:44-45)
Réciter des prières au mur occidental (des lamentations) : Les espaces entre les pierres
massives du mur occidental sont remplis de bouts de papier contenant les prières de ceux qui ont
visité le mur.
Nous sommes appelés à accomplir la Torah de nous aimer les uns les autres en nous
aidant à porter les fardeaux les uns des autres. Nous pouvons y parvenir de manière
pratique pour ceux qui sont surchargés de responsabilités, mais aussi en encourageant et
en réconfortant ceux qui portent de lourds fardeaux émotionnels.
Mais le Seigneur ne nous a pas laissé compter totalement les uns sur les autres. Yeshua
(Jésus) nous donne du repos lorsque nous sommes fatigués et chargés.
"Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos."
(Matthieu 11:28)
Mais pour faire l'expérience de ce repos, nous devons être disposés à aller vers lui, en
mettant de côté notre autosuffisance et en lui faisant confiance avec nos soucis, nos
soucis et nos angoisses.

« Déchargez-vous sur lui de toutes vos inquiétudes car il prend soin de vous. (1 Pierre
5:7)
Femmes priant au mur occidental
Jalousie et confiance
"... si des sentiments de jalousie envahissent son mari et qu'il soupçonne sa femme et
qu'elle est impure - ou s'il est jaloux et la soupçonne même si elle n'est pas impure -
alors il doit emmener sa femme chez le prêtre." (Nombres 5:14-15)
Cette Parasha traite également de la loi de la jalousie. Dieu a donné à Israël un moyen

de gérer la jalousie et la suspicion dans le mariage. Chose intéressante, le mot hébreu
pour mariage est nissuin , qui est pluriel pour naso (élever) , le nom de la Parasha de
cette semaine.
L'intention de Dieu pour le mariage est de nous élever.
Parfois, cependant, le monstre aux yeux verts de la jalousie entraîne une relation vers le
bas. Selon cette Parasha, si un mari devenait jaloux et soupçonnait son épouse
d'infidélité, ses soupçons pouvaient être valides ou invalides.
Ainsi, pour résoudre ce problème de confiance, nécessaire au succès de toute relation, le
Cohen (prêtre) amènerait la femme en question devant le Seigneur et lui ferait passer un
test pour déterminer sa culpabilité ou son innocence.
Un homme juif enfile les tefillin (bretelles noires, voir ci-dessus pour l'explication) pour les prières
du matin.
Le Cohen (prêtre) prononçait un serment qui, si elle était innocente, la protégerait de la
malédiction ; cependant, si elle était coupable, elle tomberait sous les malédictions
écrites sur un rouleau et dissoutes dans des eaux amères.

La femme s'engagerait à ce serment en répondant : « Amen. Amen." (Nombres 5:22)
Bien que le mot amen soit traditionnellement considéré comme un acronyme pour « Eli

Melech, Ne'eman » ( Dieu, Roi Fidèle ), le mot hébreu amen vient de la racine qui
signifie croire, confirmer et soutenir . Amen est également lié au mot hébreu emunah
(foi), qui est dérivé de la même racine.
Lorsque les gens répondent « amen » à un vœu ou à un serment, ils sont d'accord avec
lui, et c'est comme s'ils prêtaient le serment eux-mêmes.
La femme buvait alors les eaux d'amertume que le prêtre avait préparées. Cela mettrait
en lumière sa culpabilité ou la disculperait comme innocente.
Un couple promène son chien sur la plage de Hasharon à Herzliya. ( Photo PikiWiki Israël par
Yehudit Garinkol)
Il est évident d'après Nombres 5:30 qu'un esprit de jalousie ( ruach kinah ) peut venir
sur une personne.
"... quand l'esprit [ruach] de jalousie [kinah] vient sur un homme." (Nombres 5:30)
La jalousie, lorsqu'elle est suspecte, autoritaire, possessive et exigeante, est laide et

pécheresse.
La jalousie, cependant, peut aussi être vertueuse, et ce n'est pas nécessairement une
chose négative dans une relation intime. Il convient d'être passionné et de désirer une
loyauté, un dévouement et une fidélité sans partage. Aucun conjoint moral ne veut
partager un partenaire avec quelqu'un d'autre.
« Place-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras ; car l'amour
est aussi fort que la mort, sa jalousie [kinah] inflexible comme la tombe. Il brûle comme
un feu ardent, comme une flamme puissante. (Cantique des Cantiques 8:6)

En fait, le mot hébreu pour jalousie ( kinah ) est aussi souvent traduit par zèle , comme
dans la prophétie messianique suivante :
« De la grandeur de son gouvernement et de la paix, il n'y aura pas de fin. Il régnera sur
le trône de David et sur son royaume, l'établissant et le soutenant avec justice et droiture
dès ce moment et pour toujours. Le zèle [kinah] du Seigneur Tout-Puissant accomplira
cela. (Ésaïe 9:7)
Un rouleau de la Torah
Un Dieu saint peut-il être jaloux ?
Il est extrêmement évident dans les Écritures que Dieu considère Israël comme Son
trésor spécial, même comme une épouse (Osée 2 :19) . Il protège Israël parce qu'elle lui
est précieuse.
En effet, dans Exode 34:14 , nous voyons que l'un des noms de Dieu est El
Kanah (Dieu jaloux) . Puisque Dieu est saint, nous pouvons savoir qu'il existe une
expression de jalousie qui n'est pas enracinée dans l'égoïsme, mais dans l'amour et la
sainteté.
Ce thème se poursuit dans la Brit Chadashah (Nouvelle Alliance), où nous lisons que
notre Dieu nous est passionnément dévoué, et donc jaloux de nos affections.
« Essayons-nous d'éveiller la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ?

(1 Corinthiens 10:22)
Élever la Torah afin que tous puissent la voir au Mur occidental (des Lamentations)
La Bénédiction d'Aaron
« Que le Seigneur vous bénisse et vous garde ; que le Seigneur fasse briller sur toi sa
face et te fasse grâce ; le Seigneur tourne sa face vers toi et te donne la paix. (Nombres
6:24–26)
L'étude de cette semaine se termine avec l'un des passages les plus célèbres du Livre des
Nombres : La Bénédiction d'Aaron (Nombres 6 : 24 – 27).
Puisque cette bénédiction a été prononcée sur le peuple par le prêtre, nous comprenons
à partir de ce passage, que les paroles sont importantes et puissantes. En fait, les
Écritures disent que le pouvoir de vie et de mort est dans la langue (Proverbes 18 :21) .
Examinons ce passage significatif qui énonce si magnifiquement la volonté de Dieu

pour nos vies.
« Que le Seigneur vous bénisse [y'varech'cha] : Le premier élément de la bénédiction

est la bénédiction. Le mot hébreu bénir est barak . Ce mot partage la même racine
que genou ( berech ) . En fait, le mot barak signifie bénir et s'agenouiller . Il faut une
vraie humilité pour se mettre à genoux et recevoir la bénédiction de Dieu.
et te garder : Le mot garder est shomer qui signifie garder, surveiller et protéger de tout

mal, maladie, pauvreté et calamité.
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage : Dans cette bénédiction, le mot
hébreu panav (son visage) est répété deux fois, ce qui indique que nous pouvons jouir
d'une relation intime et face à face avec Dieu. Le visage de Dieu qui brille sur nous
indique son attention, sa faveur, sa lumière et son amitié.
et soyez miséricordieux envers vous : lorsque nous recherchons la face de Dieu, au lieu
de simplement ses mains, ce qu'il peut nous donner, il fera déverser sa faveur et sa grâce
sur nous.
« Ce n'est pas par leur épée qu'ils ont gagné le pays, et leur bras ne leur a pas apporté la
victoire ; c'était ta main droite, ton bras et la lumière de ton visage [panim], car tu les
aimais. (Psaume 44:3)
Le Seigneur lève [naso] Son visage [panav] sur vous : Ici, vers la fin de la Parasha de
cette semaine, nous voyons à nouveau le nom de la lecture de la Torah : naso , qui
signifie élever ou élever . Nous voyons également le deuxième usage du
terme panav (son visage) dans cette bénédiction significative.

et vous donne la paix [shalom] : Le summum de cette bénédiction
est shalom (paix) . Nous pouvons faire l'expérience de ce shalom (paix) même au
milieu d'une tempête. La paix est l'héritage des enfants de Dieu, comme l'a dit
Yeshoua : « Je vous laisse la paix ; ma paix je te donne. (Jean 14 : 27)
Un jeune homme rayonne alors qu'il porte la Torah pour la première fois.
Le Seigneur désire nous faire grâce et nous bénir. Il veut que nous recevions sa
bénédiction, sa protection divine, sa faveur, la lumière de son visage, ainsi que la paix,
la plénitude et l'achèvement – en lui !
La Bénédiction d'Aaron se termine par ces mots : "Alors ils mettront mon nom sur les
Israélites, et je les bénirai." (Nombres 6:27)
C'est le nom de Dieu sur nous qui nous bénit, nous établit et nous fait réussir, nous
remportant même la victoire dans toutes nos batailles.
« Par toi nous repoussons nos ennemis ; par ton nom nous piétinons nos ennemis.
(Psaume 44:5)
Alors que les Cohanim (prêtres) bénissaient le peuple d'Israël, ils devaient se rappeler
que c'est finalement Dieu qui bénit. De même, alors que les gens nous bénissent,
gardons à l'esprit que Dieu est la source ultime de toute bénédiction.
Parasha Bamidbar (Dans le désert) : Dieu ordonne-t-il la souffrance ?
25 mai 2012 La Haftarah (partie prophétique) promet que Dieu séduira Israël, la ramènera
sur la Terre, et que la relation entre Dieu et Israël serait, une fois de plus, comme un
mariage sain. Pour comprendre les thèmes du mariage, de la trahison et de la rédemption
chez Osée, nous devons comprendre la situation d'Osée. Dieu lui a ordonné de prendre
une prostituée pour femme, une femme qui était apparemment destinée à lui être
infidèle. Les rabbins, en fait, croient que la tragédie domestique d'Osée qui en a résulté a
en fait été ordonnée par Dieu
Parasha Bamidbar (Dans le désert) :

Dieu ordonne-t-il la souffrance ?
Parasha Bamidbar : (Dans le désert) 5772
Nombres 1 : 1–4 : 20 ; Osée 2 :1-22 ; Romains 9:22-3
La semaine dernière, dans Parasha Behar-Bechukotai (Sur la montagne - Par mes

décrets) , nous avons lu que la terre agricole en Israël devait se reposer tous les sept
ans. Nous lisons également sur l'Année du Jubilé, qui a suivi sept cycles de sept ans,
lorsque les Israélites ont été libérés de leurs dettes et ont pu retourner dans leurs terres
héritées.
Procession de la Torah au mur occidental (des lamentations) : pour rendre hommage à la Parole
de Dieu, il est traditionnel de toucher la Torah avec un livre de prières ou un talit (châle de prière)
pendant la procession de la Torah, puis d'embrasser l'objet avec lequel la Torah a été touchée .
La Parasha de cette semaine étudie les premiers chapitres du Livre des Nombres. En
hébreu, le Livre des Nombres s'appelle Bamidbar , ce qui signifie « dans le désert ou
le désert ».
Le nom hébreu du Livre des Nombres vient du cinquième mot de la première ligne
des Nombres : « L'Éternel parla à Moïse dans la tente d'assignation dans le désert
[Bamidbar] du Sinaï… ». (Nombres 1:1)
Le mot hébreu midbar (désert) vient de la même racine que m'daber , qui

signifie parler .
Dieu parle souvent à nos cœurs dans les moments de désert de nos vies.
Paysage des montagnes de Judée près de la mer Morte : un peu plus de 15 % d'Israël sont des
terres arables.
El Shaddai : qu'y a-t-il dans un nom ?
"Faites un recensement de toute la communauté israélite par leurs clans et leurs

familles, en énumérant chaque homme par son nom." (Nombres 1:2)
Dans Nombres 1, Moshe (Moïse) est commandé de faire un recensement de tous les
mâles adultes. Ils sont numérotés selon la famille, selon les maisons de leur père, selon
le nom.
En hébreu, les noms avaient une signification significative ; par

exemple, Elitzur (Nombres 1:5) signifie Mon Dieu ( Eli ) est un rocher ( Tzur ) .
Sur les vingt-quatre noms propres donnés ici, neuf contiennent le nom divin, El (Dieu) ,
trois le nom Tzur (Rocher) , qui est fréquemment utilisé pour Dieu, comme dans Tzur
Yisrael (Rocher d'Israël) ou Rocher des Âges .
Lecture de la Torah dans la section des hommes de l'Arche de Wilson au Mur Occidental (des
Lamentations) à Jérusalem
Le nom Shaddai apparaît également trois fois dans les noms répertoriés.
Shaddai est une étude de mots très intéressante. Le composé El Shaddai est

généralement traduit par « Dieu tout-puissant » dans les Bibles anglaises, mais cela ne
commence pas à rendre justice à la signification de ce nom de Dieu.
«Quand Abram avait quatre-vingt-dix-neuf ans, le Seigneur lui apparut et dit: 'Je suis
Dieu Tout-Puissant; marche devant moi et sois irréprochable. (Genèse 17:1)
Shaddai est dérivé d'une racine hébraïque shadad , qui signifie dominer . Chose

intéressante, cette racine peut également signifier un pouvoir démoniaque. Par
conséquent, El Shaddai signifie également que Dieu domine ou prévaut contre tous les
pouvoirs démoniaques.
« Gémissez, car le jour du Seigneur est proche ; cela viendra comme une destruction de
la part du Tout-Puissant [Shaddai]. (Ésaïe 13:6)

Un rouleau ouvert de la Torah
Shaddai est également dérivé de la racine hébraïque shad , qui signifie poitrine . Cela
révèle la nature maternelle et miséricordieuse de Dieu.
Si nous lisons attentivement la Parole, nous verrons cet aspect de la nature de Dieu
comme Shaddai – le sein de la femme – la source de toute nourriture et de tout réconfort
pour ses enfants.
"... à cause du Tout- Puissant [ Shaddai ] , qui vous bénit avec les bénédictions des
cieux au-dessus, les bénédictions des sources profondes en bas, les bénédictions de
la poitrine [ shadim ] et de l'utérus." (Genèse 49:25)
Nous savons par le livre de la Genèse que nous avons été créés à l'image de Dieu en tant
qu'homme et femme. Aussi étrange que cela puisse nous paraître alors, Dieu n'est pas
seulement un Père, Il est aussi une mère.
Dans l'Exode, lorsque Moïse demanda à Dieu son vrai nom, il répondit : « Ehye Asher
Ehye », ce qui, bien que communément traduit par « je suis qui je suis », est plus
précisément traduit par « je serai ce que je serai » (Exode 3:14).
Il y a tellement de facettes dans le nom, le caractère et la nature d'Elohim (Dieu). Lui
capable d'être pour nous tout ce dont nous avons besoin à tout moment : Rocher,
Consolateur, Pourvoyeur, Dieu qui est là, ….
« Le nom du Seigneur est une tour forte ; les justes y courent et sont en sécurité.
(Proverbes 18:10)
Photo de la Voie Lactée : La Parasha et la Haftarah d'aujourd'hui partagent les thèmes du désert
et de la numérotation d'Israël. Dans la Parasha, Moïse fait un recensement, et dans la Haftarah,
Dieu promet que "les Israélites seront comme le sable sur le bord de la mer, qui ne peut être
mesuré ni compté" (Osée 1:10, qui est Osée 2:1 dans le texte hébreu) . Dans Genèse 15:5, Dieu
compare les nombres d'Israël aux étoiles.
Haftarah (portion prophétique) : la souffrance peut-elle être ordonnée par Dieu ?
« C'est pourquoi je vais maintenant la séduire ; Je la conduirai dans le désert et je lui
parlerai tendrement. Là je lui rendrai ses vignes, et je ferai de la vallée d'Acor une porte
d'espérance. Là, elle répondra comme aux jours de sa jeunesse, comme au jour où elle
monta d'Égypte. « En ce jour-là, déclare le Seigneur, tu m'appelleras 'mon mari' »
(Osée 2 : 14-16).
La Haftarah (partie prophétique) promet que Dieu séduira Israël, la ramènera sur la
Terre, et que la relation entre Dieu et Israël serait, une fois de plus, comme un mariage
sain.
Pour comprendre les thèmes du mariage, de la trahison et de la rédemption chez Osée,
nous devons comprendre la situation d'Osée.
Dieu lui a ordonné de prendre une prostituée pour femme, une femme qui était
apparemment destinée à lui être infidèle. Les rabbins, en fait, croient que la tragédie
domestique qui en a résulté pour Osée a été en fait ordonnée par Dieu.
À travers son épreuve personnelle et la douleur atroce d'aimer une femme qui se
tournerait vers d'autres hommes, Osée en est venu à comprendre, à un niveau très
profond, à travers une expérience personnelle intense, ce que Dieu ressent pour Israël,
son épouse infidèle.
« Va, montre encore ton amour à ta femme, bien qu'elle soit aimée d'un autre et qu'elle
soit adultère. Aimez-la comme le Seigneur aime les Israélites, bien qu'ils se tournent
vers d'autres dieux et aiment les gâteaux aux raisins sacrés. (Osée 3:1)
Une mariée et un marié juifs marchent ensemble le long de la plage pour la première fois en tant
que couple marié.
Dieu pourrait nous faire traverser des périodes de souffrance, voire d'angoisse du cœur,
de l'âme et du corps, non seulement pour nous identifier à la douleur de Dieu à cause du
péché, mais aussi pour que nous puissions nous identifier à la douleur des autres.
C'est un concept difficile à comprendre – que Dieu puisse en fait ordonner des
souffrances personnelles.
Pourtant, comment pouvons-nous vraiment aider une humanité souffrante, perdue,

brisée, désespérée, désespérée, confuse, déprimée, malade, pauvre, piégée et blessée à
moins que nous ayons également vécu ces mêmes états douloureux ?

Parfois, nous sommes accablés au-delà de toute mesure, au-delà de nos forces, au point
que nous méprisons la vie elle-même.
Mais notre Dieu, qui nous console dans toutes nos tribulations, nous donne sa
consolation afin que nous puissions consoler ceux qui sont aussi en difficulté avec la
même consolation que nous avons reçue de Dieu.
« Loué soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de compassion et le

Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos difficultés, afin que nous
puissions consoler ceux qui sont dans n'importe quelle difficulté avec la consolation que
nous recevons nous-mêmes de Dieu. .” (2 Corinthiens 1:4)
Jeune homme juif priant au mur occidental (des lamentations)

Trouver de la force dans la tempête
« Je guérirai leur égarement et je les aimerai librement, car ma colère s'est détournée
d'eux. je serai comme la rosée pour Israël; il fleurira comme un lys. (Osée 14 : 4-5)
Êtes-vous accablé et attristé au-delà de votre capacité à le supporter par une sorte de
tragédie domestique, comme celle d'Osée – un époux adultère ?
Luttez-vous avec désespoir face à une situation dans votre maison ou votre famille qui
ne semble jamais être résolue ?
Parfois, nous avons l'impression de vivre dans une tempête sans fin, et nous pouvons
même commencer à douter de l'amour de Dieu pour nous.
La Bible rapporte que les disciples de Yeshua (Jésus) ont été une fois dans une telle
tempête - une tempête aux proportions d'un ouragan. Leur bateau se remplissait d'eau et
ils coulaient rapidement. Ils pensaient qu'ils allaient se noyer à coup sûr !

Le Christ dans la tempête sur la mer de Galilée, de Pieter Brueghel
Et où était Yeshua (Jésus) pendant tout cela ? Endormi sur un coussin à l'arrière du
bateau ! Dans leur détresse, les disciples s'écrièrent : « Maître, ne vous souciez-vous pas
que nous périssions ? (Marc 4:37-38)
Quelle a été la réponse de Yeshoua ? Foi! Croyez et ne doutez pas (Marc 4 : 39-40) .
Il y a des moments où nous avons l'impression de nous noyer, et il semble que Dieu
dort. Nous nous demandons même s'il s'en soucie encore. Pourquoi permet-il à nos
tempêtes de continuer encore et encore ?
Nous avons prié, jeûné et prié encore, mais le vent et les vagues continuent de battre
notre petit bateau qui coule. La tempête fait rage.
Grâce à ce message dans le Livre d'Osée, notre âme secouée par la tempête peut trouver
le repos.
"Il s'est levé, a réprimandé le vent et a dit aux vagues : 'Silence ! Tais-toi ! Puis le vent s'est
calmé et c'était complètement calme. (Psaume 89:9)
Osée était profondément malheureux dans son mariage. Il avait apparemment «gaspillé»
son amour pour Gomer, une femme adultère et promiscuité. Néanmoins, ce mariage
symbolisait l'expérience de Dieu avec la nation d'Israël.
Comme Osée, Dieu est un mari aimant et fidèle qui a été abandonné et trahi par une
femme. Dieu a choisi Israël et l'a délivrée d'Egypte pour être Sa
propre segulah (trésor) spéciale .
Une mariée juive prend son tour pour boire de la coupe Kiddish (sanctification) pendant la
cérémonie de mariage.
Le peuple juif a souffert comme esclave en Égypte, et il l'a délivré. Il les a comblés de
bénédictions, les a prodigués avec amour, leur a donné leur propre maison - une terre où
coulent le lait et le miel (le cadeau de mariage) et en a fait un peuple puissant.
Et pourtant, dans une ingratitude totale, ils adoptèrent les coutumes et le culte des
Cananéens idolâtres et abandonnèrent le seul vrai Dieu, Créateur du ciel et de la terre.
Le nom Gomer vient de la racine hébraïque gamar , qui

signifie compléter , perfectionner et finir .
Après que Gomer se soit rendu compte que les dons de ses prétendants ne pouvaient pas
être comparés au fait d'être une épouse et une mère, Dieu a envoyé Osée pour la
racheter d'un marchand d'esclaves.
Tout comme Gomer, mais pour la grâce de Dieu, nous serions tous finis. Grâce à sa
grande miséricorde, il nous rachète et nous donne un espoir et un avenir. Nous pouvons
Lui faire confiance pour parfaire ce qui nous concerne (Philippiens 1 :6).
« Le Seigneur accomplira [son dessein] pour moi ; ton amour, ô Seigneur, dure à
toujours - n'abandonne pas les œuvres de tes mains. (Psaume 138:8)
Une mère israélienne porte son enfant sur sa hanche au mur occidental (des lamentations) à
Jérusalem.
Tout comme Osée en tant que mari n'abandonnerait pas Gomer, Dieu n'abandonnera pas
Son Peuple.
Et tout comme une mère, l'amour d'El Shaddai attire ses enfants à lui.
Regardez les images belles, douces, miséricordieuses, patientes et toujours fidèles qui
reflètent la maternité dans les passages suivants :

« C'est moi qui ai appris à marcher à Ephraïm, en les prenant par les bras ; mais ils ne
savaient pas que c'était moi qui les avais guéris. Je les ai conduits avec des cordes de
bonté humaine, avec des liens d'amour. J'étais pour eux comme quelqu'un qui soulève
un petit enfant jusqu'à la joue, et je me suis penché pour le nourrir. (Osée 11:3-4)
« Comment puis-je vous abandonner, Éphraïm ? Comment puis-je te livrer, Israël ? …
Mon cœur est changé en moi; toute ma compassion est éveillée. (Osée 11:8)
En accomplissement de la prophétie biblique, Dieu a ramené le peuple juif dans le

désert qui était la Terre d'Israël. Il a fait fleurir ce désert, et Il continue de séduire et de
parler à Son peuple, tout comme Osée l'a prophétisé.
Parasha Behar-Bechukotai (Sur la montagne - Par mes décrets) :

L'année du Jubilé
17 mai 2012 Tous les sept ans, la Terre ne devait être travaillée d'aucune façon. Il n'a pas
été planté, taillé ou récolté. Vous vous demandez peut-être comment les gens
mangeaient. Même s'ils ne pouvaient ni récolter ni semer, tout ce que la terre rapportait
pouvait être mangé (Lévitique 25:7). Pendant que la terre était en jachère, les fruits qui
poussaient d'eux-mêmes pouvaient être mangés par n'importe qui.
(202) Parasha Behar-Bechukotai (Sur
la montagne - Par mes décrets) :
L'année du Jubilé
Parasha Behar-Bechukotai (Sur la montagne - Par mes décrets) 5772
Lévitique 25:1–27:34 ; Jérémie 16 : 19–17 : 14 ; Matthieu 21:33–46
La Parasha (Emor) de la semaine dernière a souligné que les Cohen (prêtres) sont

appelés à une plus grande mesure de sainteté. Il décrit également sept fêtes essentielles
qui sont fondamentales pour la marche d'Israël avec le Seigneur.
Juifs orthodoxes priant au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem

« Pendant six ans, semez vos champs, et pendant six ans taillez vos vignes et récoltez
leurs récoltes. Mais la septième année, le pays aura une année de repos sabbatique, un
sabbat pour l'Éternel. (Lévitique 25:3-4)
Cette semaine, Parasha Behar-Bechukotai décrit un repos sabbatique pour la Terre dans
la septième année. Cette année sabbatique , que Dieu donne à Moïse pour Israël, est
appelée Shemitah (libération) .
Tous les sept ans, la Terre ne devait être travaillée d'aucune façon. Il n'a pas été
planté, taillé ou récolté.
Enfants israéliens
Vous vous demandez peut-être comment les gens mangeaient. Bien qu'ils ne pouvaient
ni récolter ni semer, tout ce que la terre rapportait pouvait être mangé (Lévitique
25:7) . Pendant que la terre était en jachère, les fruits qui poussaient d'eux-mêmes
pouvaient être mangés par n'importe qui.
Et bien que cela puisse ressembler à quelque chose d'un jeûne, c'était en fait plus une
fête puisque Dieu a promis que dans la sixième année du cycle de sept ans, la terre
produirait assez de nourriture pour durer trois ans.
"Je t'enverrai une telle bénédiction la sixième année que la terre rapportera assez pour
trois ans." (Lévitique 25:21)
Cette abondance de récolte dans la sixième année ressemble beaucoup à la double
portion de manne (la nourriture miraculeuse trouvée sur le sol chaque matin dans le
désert) que Dieu a fourni le vendredi afin que le peuple ait assez pour Shabbat.
Rassemblement de la manne
Sept fois sept années sabbatiques
" Comptez sept années de sabbat - sept fois sept ans - de sorte que les sept années de
sabbat s'élèvent à une période de quarante-neuf ans. " (Lévitique 25:8)
Sept est un nombre important dans la Bible. Il symbolise la plénitude, la plénitude et le

repos.
Ce modèle de sept a été évident depuis que Dieu a créé le monde.
Après avoir fini de créer, il a mis à part le septième jour et s'est reposé. Le peuple juif a
reçu l'ordre de commémorer cela en se reposant également ce septième jour.
De même, Dieu ordonna aux Israélites de permettre à la terre de se reposer tous les sept
ans.
L'année du Jubilé
« Consacrez la cinquantième année et proclamez la liberté dans tout le pays à tous ses
habitants. Ce sera pour vous un jubilé [ son de cor de yovel ] ; chacun de vous doit
retourner dans sa propriété familiale et dans son clan. (Lévitique 25:10)
Dans la 50e année, le dixième jour du septième mois, qui est Yom Kippour (le Jour des
Expiations) , le shofar devait retentir, annonçant l'Année du Jubilé.
Cette année a été sanctifiée, mise à part et sainte (kadosh) pour le Seigneur, tout

comme le Shabbat et l'Année Shemitah. Les lois de la Shemitah s'appliquaient pendant
l'Année du Jubilé.
Cet homme juif, qui a la tête couverte de son châle de prière (talit), souffle dans le shofar (corne
de bélier) après Yom Kippour.
De plus, les esclaves devaient être libérés, les gens devaient être libérés de leurs dettes
et de leurs hypothèques, et les terres situées à l'extérieur des villes-murs devaient
revenir au propriétaire d'origine, même si ce propriétaire avait vendu la propriété à
cause du malheur ou de la pauvreté.
"La terre ne doit pas être vendue de façon permanente, car la terre est à moi et vous
résidez sur ma terre en tant qu'étrangers et étrangers." (Lévitique 25:23)
En fin de compte, la terre et le peuple appartiennent à Dieu, et Il a institué un système

juste qui, s'il était maintenu selon Ses commandements, empêchait la terre et la richesse
de s'accumuler entre les mains de quelques riches, tandis que la majorité languissait
dans la pauvreté.
Dans le système de Dieu, chacun peut et doit vivre une vie bénie.
Le marché Mahane Yehuda à Jérusalem
Les récompenses pour l'obéissance aux commandements de Dieu
"Si vous suivez mes décrets et veillez à obéir à mes commandements, je vous enverrai
la pluie en sa saison, et la terre donnera ses récoltes et les arbres leurs fruits." (Lévitique
26:3-4)
Dans la partie Parasha Bechukotai de la lecture d'aujourd'hui, qui complète le Livre du
Lévitique, Dieu promet de récompenser Israël pour son obéissance.
Ces promesses incluent les suivantes (Lévitique 26 :3-3) :
 Pluie en sa saison;
 Un cycle abondant et fructueux de plantation, récolte et battage ;
 Sécurité et paix;
 Sécurité contre la menace des bêtes sauvages et des agressions militaires ;
 Victoire sur les ennemis ;
 Prospérité;
 La présence de la demeure de Dieu; et

 Libéré de la servitude.
Les étals de fruits grouillants de ce marché en plein air de Jérusalem sont la preuve de la
bénédiction de Dieu sur Israël, car la Terre Sainte a été désolée pendant tant d'années.
Conséquences de la désobéissance
« Alors le pays se reposera et jouira de ses sabbats. Pendant tout le temps qu'il restera
désolé, le pays aura le repos qu'il n'a pas eu pendant les sabbats que vous y avez vécus.
(Lévitique 26:34-35)
Les Écritures montrent clairement que si Israël refusait de donner au pays le repos
requis au cours de la septième année, le pays tomberait en désolation et le peuple juif
serait dispersé dans les nations pour rattraper les années pendant lesquelles le repos lui
avait été refusé.
La désobéissance a également entraîné d'autres conséquences. Ces conséquences

comprennent la défaite militaire, le manque de pluie, les mauvaises récoltes, la maladie,
la fièvre, la peste et la terreur.
Aujourd'hui, le terrorisme est une telle préoccupation partout dans le monde, mais
surtout ici en Israël. Et pourtant, la réalité est que Dieu promet de nous protéger de la
terreur si nous lui obéissons.
« Si vous ne m'écoutez pas et n'exécutez pas tous ces commandements, et si vous

rejetez mes décrets et abhorrez mes lois et n'exécutez pas tous mes commandements et
violez ainsi mon alliance, alors je vous ferai ceci : je vous apporterai sur vous terreur
soudaine, maladies débilitantes et fièvre qui détruiront votre vue et saperont votre force.
"SI" est un tout petit mot avec d'énormes ramifications.
Si nous écoutons le Seigneur et gardons ses commandements, alors nous n'avons pas à
craindre le terrorisme, les fléaux ou toute autre chose mauvaise. Dieu nous gardera en
sécurité sous l'abri de ses ailes (Psaume 17:8) .
"La crainte de l'homme sera un piège, mais celui qui se confie en l'Éternel est en
sécurité." (Proverbes 29:25)
"Celui qui habite à l'abri du Très-Haut reposera à l'ombre du Tout-Puissant." (Psaume

91:1)
De nombreux animaux et oiseaux protègent farouchement leurs petits. La Bernache du Canada
ne fait pas exception. Ici on en voit une abritant un poussin sous son aile. Dieu protège aussi
farouchement son peuple, et il abrite ceux qui ont confiance en lui !
Pourquoi les mauvaises choses arrivent-elles aux bonnes personnes ?
« As-tu pensé à mon serviteur Job ? Il n'y a personne sur terre comme lui; il est intègre
et droit, un homme qui craint Dieu et évite le mal. (Job 1:8)
La souffrance n'est pas toujours provoquée par le jugement de Dieu, nous devons donc
faire attention à ne pas tomber dans une pensée simpliste.
Prenons, par exemple, l'exemple de Job. Bien qu'il fût un homme juste, il a subi la perte
de sa famille, de ses finances et de sa santé.
Ses amis étaient convaincus qu'il était coupable d'un péché secret et qu'il était donc
responsable de la souffrance qui s'abattait sur lui. Job a nié cela, et Dieu l'a finalement
justifié.
La souffrance de Job est en fait survenue parce qu'il était juste. Dieu l'a béni à cause de
cette justice, et Satan a ciblé ses bénédictions en pensant qu'elles étaient les raisons
mêmes pour lesquelles Job servait Dieu.
Mais même avec tout dépouillé de lui, il a toujours servi Dieu.

Job a lié sa souffrance à la peur, ce qui indique peut-être la racine d'accès de Satan.
« Ce que je craignais m'est arrivé ; ce que je redoutais m'est arrivé. (Job 3:25)
Un parchemin ouvert de Job dans une exposition de musée

Parfois, les raisons de la souffrance d'une personne sont surprenantes.
Dans Jean 9, Yeshoua (Jésus) est tombé sur un homme qui était aveugle de naissance, et
ses disciples lui ont demandé : « Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour
qu'il soit né aveugle ? (Jean 9:1)
Yeshua a dit que ni l'un ni l'autre n'étaient la cause. La cécité de l'homme n'était pas due
au péché de quelqu'un. Le but de l'aveuglement était de révéler la gloire de Dieu !
"Cela s'est produit pour que l'œuvre de Dieu puisse être manifestée dans sa vie." (Jean
9:3)
Si nous sautons aux conclusions sur la source de la souffrance de quelqu'un, nous

risquons de perdre une occasion à la fois de prier pour cette personne et de voir la gloire
de Dieu se manifester sous nos yeux.
Des soldats des Forces de défense israéliennes accueillent un enfant parmi eux.
La fidélité de Dieu est inconditionnelle
"Quand ils seront dans le pays de leurs ennemis, je ne les rejetterai pas ni ne les
abhorrerai au point de les détruire complètement, rompant mon alliance avec eux. Je
suis l'Éternel, leur Dieu. (Lévitique 26:44)
Bien que les récompenses de Dieu pour l'obéissance puissent être conditionnelles, Son
alliance avec Israël est définitivement inconditionnelle.
Même lorsque le peuple d'Israël a souffert à cause de son péché dans les nations où il a
été persécuté, torturé et tué, Dieu ne l'a pas rejeté. Il n'a pas non plus complètement
détruit son peuple, ni oublié son alliance avec Israël.
Nous pouvons regarder l'exemple d'Israël et gagner en sagesse pour nos propres vies
personnelles et pour les générations futures.
Il y a tellement de domaines où nous pourrions en fait être désobéissants et donc ne pas

expérimenter tout ce que Dieu a pour nous ; par exemple, nourrir la colère, le refus de
pardonner, la haine ou l'antisémitisme, et ignorer le sort des pauvres peut nous priver de
la bénédiction.
Lever la Torah (Hagbah): C'est considéré comme un honneur de lever la Torah afin que toute la
congrégation puisse la voir.
Dans cette Parasha, le Livre du Lévitique se termine par une importante source de
bénédiction divine : donner le ma'aser (dîme), qui est saint, au Seigneur.
« La dîme de tout ce qui vient de la terre, que ce soit le grain du sol ou le fruit des
arbres, appartient à l'Éternel ; c'est saint pour le Seigneur. (Lévitique 27:30, voir aussi
Nombres 18:21-26)
Ne pas contribuer financièrement au Royaume de Dieu peut avoir des conséquences

indésirables dans nos vies.
Nous ne devons jamais oublier que tout ce que nous possédons appartient au Seigneur
et que nous l'honorons en lui rendant une part. Cela comprend une variété de dons, y
compris la charité.
Puissions-nous être trouvés de bons intendants et de fidèles serviteurs du Seigneur, et

profiter des bénédictions de l'obéissance ce Shabbat !
Parasha Emor (Parler) : Découvrir les appels à la sainteté

10 mai 2012 Les gens se réfèrent souvent aux temps fixés par Dieu comme étant les "fêtes
juives" et les "fêtes d'Israël". De nombreux croyants non juifs ne les observent pas,
craignant qu'ils ne paraissent « trop juifs » ou qu'ils soient « tombés sous la Torah (loi)
». Mais Dieu les appelle SES fêtes—Ses temps fixés.
Parasha Emor (Parler) : Découvrir les

appels à la sainteté
Parasha Emor (parlez) 5772
Lévitique 21: 1–24: 23; Ézéchiel 44:15-31 ; Luc 14:12-24
« L'Éternel dit à Moïse : Parle aux sacrificateurs, fils d'Aaron, et dis-leur : Un

sacrificateur ne doit pas se rendre impur cérémonieusement…. » (Lévitique 21:1)
Jeune homme récitant des prières au mur occidental (mur des lamentations). Les lanières de son
bras sont des lanières de téfilines et attachées à la petite boîte noire en cuir qui dépasse sous la
casquette de baseball. Tefillin lie symboliquement le cœur, l'esprit et l'action pour rappeler au
porteur que notre pensée, nos sentiments et nos actions doivent être soumis à Dieu afin de vivre
une vie sainte.
La Parasha de cette semaine continue avec le thème de la sainteté, précisant que les
Cohanim (prêtres) doivent adhérer à un niveau de sainteté plus élevé puisqu'ils ont servi
le Seigneur au nom du peuple.
"Parce qu'ils présentent les offrandes de nourriture à l'Éternel, la nourriture de leur

Dieu, ils doivent être saints." (Lévitique 21:6)
Dieu leur a interdit de suivre plusieurs coutumes des nations païennes, notamment
de se raser la tête, de se raser les coins de la barbe, de se couper la chair et
d'épouser des prostituées ou des femmes divorcées.
De plus, un Cohen (prêtre) qui était déformé, taché ou souillé ne pouvait pas entrer dans
le Saint des Saints dans le Temple de Jérusalem.
Yeshoua (Jésus) s'est conformé à cette norme exigeante de sainteté. En tant que notre

Souverain Sacrificateur, Il était sans péché.
"Car nous n'avons pas de souverain sacrificateur incapable de sympathiser avec nos
faiblesses, mais nous en avons un qui a été tenté de toutes les manières, comme nous le
sommes, mais qui était sans péché." (Hébreux 4:15)

Nous devons être attentifs au fait que Yeshoua revient pour un peuple sans péché et être
préparés à sa venue, vivre des vies dignes de lui.
"En tant qu'enfants obéissants, ne vous conformez pas aux mauvais désirs que vous
aviez lorsque vous viviez dans l'ignorance. Mais de même que Celui qui vous a appelés
est saint, de même soyez saints dans tout ce que vous faites ; car il est écrit : « Soyez
saints, car je suis saint ». (1 Pierre 1:14)
Jeune homme récitant des prières au mur occidental (mur des lamentations). Les lanières de son
bras sont des lanières de téfilines et attachées à la petite boîte noire en cuir qui dépasse sous la
casquette de baseball. Tefillin lie symboliquement le cœur, l'esprit et l'action pour rappeler au
porteur que notre pensée, nos sentiments et nos actions doivent être soumis à Dieu afin de vivre
une vie sainte.
Les temps fixés par Dieu : les appels à la sainteté
"L'Éternel dit à Moïse : 'Parle aux Israélites et dis-leur : Ce sont mes fêtes désignées,
les fêtes désignées de l'Éternel [ Moed YHVH ] , que vous proclamerez comme des
assemblées sacrées." (Lévitique 23:1 )
Dieu sanctifie non seulement les gens et la terre, mais aussi le temps.
Les gens, le lieu et le temps sont un cordon à trois brins maintenus ensemble par Celui
qui sanctifie et rend chacun saint.
Dans la deuxième partie de Parasha Emor, Dieu énumère les appels annuels de sainteté,
dans lesquels il désigne certains jours comme célébrations ou mémoriaux de lui.
Ceux-ci sont appelés Moed YHVH .
En effet, le mot hébreu « moed » lui-même signifie « moment, lieu ou réunion fixés

» . Ce mot est souvent traduit par festival ou festin .

YHVH est le nom sacré du Seigneur. Il est souvent translittéré
comme Jéhovah ou Yahweh . De nombreuses Bibles anglaises substituent « l'Éternel »
partout où YHVH apparaît dans le texte, par respect pour le nom de Dieu, c'est
pourquoi Moed YHVH est traduit fêtes de l'Éternel dans Lévitique 23:1 .
De même, les Juifs liront YHVH comme Adonai (Seigneur) ou HaShem (le Nom) dans

un effort pour éviter d'utiliser le nom du Seigneur en vain.
Homme juif lisant d'un rouleau de Torah

Les fêtes du Seigneur sont-elles pertinentes pour les croyants aujourd'hui ?
Les gens se réfèrent souvent aux temps fixés par Dieu comme étant les « fêtes juives
» et les « fêtes d'Israël » .
De nombreux croyants non juifs ne les observent pas, craignant qu'ils ne paraissent «
trop juifs » ou qu'ils soient « tombés sous la Torah (loi) ».
Mais Dieu les appelle SES fêtes—Ses temps fixés.
S'ils appartiennent à Dieu, alors ils sont aussi le privilège du peuple de Dieu, juif et non
juif.
Si ces temps fixés n'étaient que pour Israël, alors nous pourrions aussi être tentés de
penser que le Messie et même la Bible elle-même n'étaient que pour Israël.
Une représentation de Yeshua (Jésus) enseignant le Shabbat

Voici sept moments spécifiques désignés par Dieu :
1) Shabbat : La Fondation
Le premier « jour fixé » est Shabbat (le 7e jour). Toutes les autres fêtes s'appuient sur ce
fondement.
Le mot hébreu Shabbat vient de la racine S - BT , qui signifie cesser , finir ou se
reposer . C'est ce que nous devons faire. Un jour par semaine, l'activité créative est à
l'arrêt.
Shabbat symbolise l'achèvement de nos 'travaux' .
C'est un signe éternel que Dieu a créé l'univers en six jours et s'est reposé le septième,
ainsi qu'une commémoration de la sortie d'Égypte (Exode 31 :15-17, Deutéronome
15 :5) .
Bien que nous nous attendions à une semaine de travail de cinq jours, dans le monde
antique, le concept d'avoir un jour de congé était radical.
« Car en six jours l'Éternel a fait les cieux et la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve,
mais il s'est reposé le septième jour. C'est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat
et l'a sanctifié. (Exode 20:11)
Versets un et deux du chapitre un de la Genèse, qui s'appelle Beresheet en hébreu.
2) Pessa'h (Pâque): Fête de la Délivrance

« C'est un jour que vous devez commémorer ; pour les générations à venir, vous le
célébrerez comme une fête pour le Seigneur, une ordonnance durable. (Exode 12:14)
Le deuxième jour désigné est la Pâque, suivi de sept jours de la Fête des Pains sans
levain ( Hag haMatzot ) .
La racine hébraïque de Pessa'h ( PS-CH ) signifie passer par-dessus, exempter ou

épargner, puisque l'ange de la mort a "passé par-dessus" les Israélites en Egypte
lorsqu'il a vu le signe du sang sur leurs maisons en Egypte.
Aujourd'hui, nous reconnaissons également que le sang de l'Agneau de Dieu, qui est
Yeshoua, couvre symboliquement les poteaux et les linteaux de nos vies afin que la
colère à venir de Dieu «passe sur» nous.
Un jour, le jugement de Dieu viendra sur la terre. À ce moment-là, Dieu 'passera de

nouveau par-dessus' Son peuple à Jérusalem et le sauvera.
« Comme des oiseaux planant au-dessus de nos têtes, l'Éternel tout-puissant protégera
Jérusalem ; Il la protégera et la délivrera, Il la ' passera ' et la délivrera. (Ésaïe 31:5)
Les sept plaies à venir décrites dans Apocalypse 16 rappellent les plaies que Dieu a
déversées sur l'Égypte afin de libérer les Israélites.
Mais peu importe ce qui se passe dans les derniers jours, nous devons être confiants,
sachant que Dieu est notre refuge et notre force, et notre aide perpétuelle. Même si les
montagnes tombent dans la mer, nous ne devons pas succomber à la peur (Psaume 46) .
Le premier soir de la Pâque, les familles juives se réunissent pour le Seder de la Pâque, une fête
rituelle au cours de laquelle l'histoire de notre délivrance d'Égypte est racontée, comme l'exige
l'Écriture.
3) Compter le Omer : la résurrection de Yeshoua est un signe des choses à venir
« A partir du lendemain du sabbat, le jour où vous avez apporté la gerbe de l'offrande

agitée, comptez sept semaines complètes. Comptez cinquante jours jusqu'au lendemain
du septième sabbat, puis présentez une offrande de grain nouveau à l'Éternel. (Lévitique
23:15-16)
Au début de la récolte de l'orge, la première gerbe était présentée dans le sanctuaire.
Traditionnellement, certaines sectes juives croyaient que l'Omer devait être compté le
lendemain du premier jour de la Fête des Pains sans levain, puisqu'il s'agit d'un sabbat
élevé. D'autres ont fait valoir que le décompte devait commencer le lendemain du
premier Shabbat régulier du septième jour, indiquant que ce serait toujours un
dimanche.
Nous n'aurons peut-être pas de réponse définitive à ce sujet tant que nous n'aurons pas
atteint le paradis !
Yeshoua a été ressuscité lors de la Fête des Pains sans Levain, le jour de l' Ondulation
des Prémices , le premier jour du décompte du Omer. De plus, Il est également apparu à
Ses disciples tout au long de la période de comptage du Omer.
De cela, nous comprenons qu'il est les prémices de ceux qui seront également
ressuscités dans une nouvelle vie (1 Corinthiens 15:20, 23) .
Champ de blé
4) Chavouot : Promesse tenue
"Quand le jour de la Pentecôte est venu... Tous ont été remplis du Saint-Esprit." (Actes
2 :1-4)
Chavouot est une fête agricole associée au don de la Torah sur le mont Sinaï.

On l'appelle aussi la Fête des Semaines parce qu'elle est célébrée sept semaines après le
début du Compte du Omer (Lévitique 23 :15-16) .
Les juifs hellénistes appelaient cette fête la Pentecôte (du grec signifiant 50 puisqu'elle

tombe le cinquantième jour après la Pâque).
Ce jour-là, le Ruach HaKodesh (Saint-Esprit) est venu sur les apôtres qui attendaient cet
accomplissement de la promesse (Actes chapitres 1 et 2) .
« Ne quittez pas Jérusalem, mais attendez le don promis par mon Père, dont vous
m'avez entendu parler. Car Jean a baptisé d'eau, mais dans quelques jours vous serez
baptisés du Saint-Esprit. (Actes 1:4)
Un rouleau de Torah ouvert
5) Rosh Hashanah (Yom Teruah) : L'appel au repentir
"Le premier jour du septième mois, vous aurez un jour de repos sabbat, une assemblée
sacrée commémorée par des sons de trompette." (Lévitique 23:24)
Bien que le premier jour du septième mois du calendrier hébreu soit traditionnellement
célébré comme le Nouvel An juif (Roch Hachana), la Torah appelle ce jour Zikhron
Teruah , un jour commémoratif ( zikhron ) accompagné d'une teruah (souffle) de
cornes.
Un teruah signale généralement une alarme ou un appel pour prêter attention à une
commande. C'est aussi un appel à l'auto-examen menant à la repentance.
En effet, c'est le premier jour des grands jours saints appelés Yamim Noraim (jours de
crainte) , les dix jours de repentance (Aseret Yemei Teshuvah) où les Juifs examinent
leur comportement au cours de l'année écoulée et demandent pardon à ceux à qui ils ont
fait du tort.

Ces dix jours culminent avec Yom Kippour (Jour des Expiations) .
Sonner le shofar à Yom Teruah
6) Yom Kippour (Jour des Expiations) : une couverture pour le péché
"Ceci doit être pour vous une ordonnance permanente : le dixième jour du septième
mois, vous devez vous priver [de jeûner] et ne faire aucun travail, que vous soyez né
dans le pays ou étranger résidant parmi vous." (Lévitique 16:29)
Yom Kippour , qui tombe le dixième jour du septième mois, est un 'Shabbat
Shabbaton' - un Sabbat des Sabbats.
Alors qu'un Shabbat régulier du septième jour est un moment de joie et de festin, ce
Shabbat Shabbat est un jour pour jeûner et affliger nos âmes (Lévitique
16:31) . Quiconque refuse d'affliger son âme en ce jour est retranché du peuple
d'Israël (Lévitique 23:29) .
Un homme juif observateur récitant des prières de repentance appelée Selichot au mur
occidental (des lamentations) pendant les jours de crainte.
Le mot hébreu pour affliction partage une racine avec l'humilité .
Cela est approprié car, alors que nous nous affligeons par le refus de manger et de boire,
nous nous identifions aux affligés de ce monde et sommes incités à de plus
grandes mitsvot (bonnes actions) envers ceux qui sont sans abri, affamés et pauvres.
Esaïe nous dit que c'est le jeûne qui est agréable au Seigneur (Esaïe 58) .

Kippour vient de la racine kapar , qui signifie 'couvrir' .
En ce jour, nous nous souvenons de Yeshua qui a donné sa vie pour un kapara . Son
sang couvre nos transgressions (Romains 3 :23 ; 1 Jean 2 :2) . Ce n'est pas un sacrifice
que nous devrions traiter à la légère.
« Combien plus sévèrement pensez-vous que quelqu'un mérite d'être puni qui a foulé
aux pieds le Fils de Dieu, qui a traité comme une chose impie le sang de l'alliance qui
les a sanctifiés, et qui a insulté l'Esprit de grâce ? (Hébreux 10:29)
"Le lendemain, Jean vit Yeshoua venir vers lui et dit : 'Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du
monde !'" (Jean 1:29)
7) Souccot (Fête des Tabernacles ou Cabanes) : Promesse Prophétique
"Le premier jour du septième mois, vous aurez un jour de repos sabbat, une assemblée
sacrée commémorée par des sons de trompette." (Lévitique 23:24)
Cinq jours après Yom Kippour, Dieu fixe le moment de Souccot pour une célébration
joyeuse.
Pendant sept jours, à partir du 15e jour du septième mois, nous devons vivre dans
des souccot (habitations temporaires) et nous réjouir devant le Seigneur.
Cette fête est un mémorial de l'époque où les Israélites vivaient à Souccot dans le désert
après que Dieu les eut délivrés d'Égypte.
Une souccah au bord d'une piscine en Israël.

La soucca est une image de la couverture et de la protection que Dieu nous donne. Cette
fête nous rappelle que même dans un désert désertique, Dieu pourvoit à nos besoins.
En effet, les Ecritures disent qu'en temps de trouble, Il nous cachera dans Sa
Soucca (Psaume 27:5) .
Souccot pointe également vers l'ère messianique.
Dans la Bible, le nombre sept représente l'accomplissement ou l'achèvement. Cette

septième fête sera accomplie lorsque le Messie reviendra et tabernacles avec nous.
« La demeure de Dieu est maintenant parmi le peuple, et Il habitera avec lui. Ils seront
Son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux et sera leur Dieu. « Il essuiera toute larme
de leurs yeux. Il n'y aura plus ni mort, ni deuil, ni pleurs, ni douleur, car l'ancien ordre
des choses a disparu. (Apocalypse 21:3-4)
Quelle joie nous attend ce jour-là ! Nous pouvons prendre courage en sachant que nos
afflictions actuelles sont légères et momentanées en comparaison du poids éternel de
gloire qu'elles nous procurent (2 Corinthiens 4 :17) .
Un homme juif observateur fait face à Jérusalem alors qu'il récite la bénédiction sur l'Arba Minim
(quatre espèces) pendant Souccot. Les Quatre Espèces sont les quatre plantes mentionnées
dans Lévitique 23:40 comme pertinentes pour l'observation de Souccot.
Les temps fixés par Dieu ont-ils été abolis ? La prophétie biblique liée à Souccot
démontre qu'ils ne le sont pas.
Dans Zacharie 14 , lorsque le Messie reviendra pour remporter une victoire pour Israël
contre toutes les nations qui sont venues contre lui, tous les survivants des nations
recevront l'ordre d'observer la fête de Souccot.
Toutes les nations qui refusent d'observer la fête de Souccot seront maudites par la
sécheresse.

Les Appels de Sainteté ( Moadim — Fêtes) , qui sont imprégnés d'une si grande
signification spirituelle et prophétique, sont un cycle annuel. Sautez à tout moment et
célébrez la grandeur de notre Dieu !
Parasha Acharei-Kedoshim (Après-Saints): Sainte Confiance
5 mai 2012 La partie combinée de la Torah de cette semaine, Parasha Acharei-Kedoshim,

traite de Yom Kippour (Jour des Expiations) et de la sainteté, et commence par Aharon,
le Cohen Hagadol (grand prêtre), se préparant au sacrifice crucial une fois par an le Jour
des Expiations. . Afin de servir devant le Seigneur en ce jour saint, Aharon s'est d'abord
plongé dans le mikvé (purification rituelle) puis a revêtu une tunique de lin sacrée. Avant
d'apporter le ketoret (offrande d'encens) dans le Saint des Saints, la chambre la plus
intérieure du Sanctuaire, il a enfilé des vêtements simples en lin blanc, représentant la
pureté et l'humilité, ce qui était approprié pour ce jour sacré, au lieu de ses
resplendissants vêtements dorés.
Parasha Acharei-Kedoshim (Après-

Saints): Sainte Confiance
Acharei-Kedoshim (Après-Saints) 5772
Lévitique 16: 1–20: 27; Amos 9 : 7-15 ; Ézéchiel 20 : 2–20 ; 1 Corinthiens 6 : 9-20
"L'Éternel parla à Moïse après la mort des deux fils d'Aaron qui moururent en
s'approchant de l'Éternel." (Lévitique 16:1)
Des hommes juifs cherchant Dieu en prière à l'aube sur le mur de soutènement du Mont du
Temple qui est resté intact depuis la destruction du Second Temple en 70 CE Le site est
considéré comme saint en raison de sa proximité avec l'endroit où se trouvait autrefois le Saint
des Saints.
La partie combinée de la Torah de la semaine dernière, Tazria-Metzora, a discuté des
lois de tumah v'taharah , de l'impureté rituelle et de la pureté.
La partie combinée de la Torah de cette semaine, Parasha Acharei-Kedoshim , traite

de Yom Kippour (Jour des Expiations) et de la sainteté, et commence par Aharon, le
Cohen Hagadol (grand prêtre), se préparant au sacrifice crucial une fois par an le Jour
des Expiations. .
Afin de servir devant le Seigneur en ce jour saint, Aharon s'est d'abord plongé
dans le mikvé (purification rituelle) puis a revêtu une tunique de lin sacrée.
Avant d'apporter le ketoret (offrande d'encens) dans le Saint des Saints, la chambre la

plus intérieure du Sanctuaire, il a enfilé des vêtements simples en lin blanc, représentant
la pureté et l'humilité, ce qui était approprié pour ce jour sacré, au lieu de ses
resplendissants vêtements dorés.
De même aujourd'hui, de nombreux Juifs pratiquants portent du linge blanc lorsqu'ils

assistent aux services de Yom Kippour.
Le Jour des Expiations , par Isador Kaufman
Sainte Confiance
« Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous êtes, et quand je verrai le
sang, je passerai par-dessus vous. Aucun fléau destructeur ne t'atteindra quand je
frapperai l'Égypte. (Exode 12:13)
Les rabbins donnent un aperçu de la raison de porter des vêtements simples en lin blanc
en ce jour saint :
Lorsque des hommes sont convoqués devant un souverain terrestre pour se défendre
contre une accusation, ils apparaissent abattus et vêtus de noir comme des
pleureuses. Israël apparaît devant Dieu vêtu de blanc, comme s'il se rendait à un festin,
confiant que tous ceux qui retournent pénitents vers leur Créateur ne recevront pas la
condamnation mais le pardon de Ses mains. (Le Pentateuque et les Haftorahs, p. 480)
Cela parle d'une merveilleuse confiance en Dieu et en sa provision pour l'expiation.

Pour symboliser la pureté et une confiance confiante dans la miséricorde de Dieu, de nombreux
Juifs portent du blanc le Jour des Expiations.
Le sacrifice sanglant
La Parasha de cette semaine révèle que seul un sacrifice de sang peut expier le péché.
Cette expiation a été préfigurée en Égypte, lorsque les esclaves israélites ont appliqué le
sang de l'agneau sur les côtés et le haut des cadres de porte de leurs maisons, selon les
instructions de Dieu par Moïse, afin que le jugement de Dieu passe sur eux.

"Lorsque l'Éternel traversera le pays pour abattre les Égyptiens, il verra le sang sur le
dessus et les côtés du cadre de la porte et passera par-dessus cette porte, et il ne
permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons et de vous abattre. .” (Exode
12:23)
Ce sang versé de l'agneau préfigurait également l'expiation parfaite accomplie par le

Messie Yeshoua - l'Agneau de Dieu qui a été immolé. Son sang protège maintenant
ceux qui croient en lui de la colère et du jugement de Dieu.
"Jean [Yochanan] a vu Jésus [Yeshua] venir vers lui et a dit:" Regarde, l'Agneau de
Dieu, qui ôte le péché du monde! "" (Jean 1:29)
« Mais il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos iniquités ; le
châtiment qui nous a apporté la paix était sur lui, et par ses blessures nous sommes
guéris… le Seigneur a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. (Ésaïe 53:5-6)
Cela fait presque 2000 ans que le Temple a été détruit et donc aucun sacrifice de sang
n'a été offert.
Cependant, nous qui croyons que Yeshua a accompli la prophétie messianique d'Esaïe
53 pouvons être assurés que Yeshua, le Messie souffrant, était la provision de Dieu pour
l'expiation par le sang de toute l'humanité.
Un agneau blanc parmi les moutons
Expiation pour le péché
"En effet, il n'y a personne sur terre qui soit juste, personne qui fasse ce qui est juste et
qui ne pèche jamais." (Ecclésiaste 7:20)
Au cours des 2000 dernières années, les rabbins ont instruit le peuple juif de croire que
les sacrifices du Temple ont été remplacés par la prière ( tefilah ), la repentance
( techouva ) et la charité ( tzedakah ).

Malgré l'attente confiante du jour le plus saint de l'année (Yom Kippour), que tout sera
pardonné, les rabbins reconnaissent que chaque homme a besoin d'expiation pour ses
péchés.
Grands rabbins ultra-orthodoxes conversant dans une rue de Jérusalem.
Une histoire est enregistrée dans le Talmud (Berakhot 28) dans laquelle le disciple le
plus distingué de Hillel, Yohanan ben Zakkai, était en train de mourir.
Quelques années après la destruction du Temple, les disciples de ce chef important se

sont rassemblés autour de lui alors qu'il était allongé sur son lit de mort et l'ont trouvé
en train de pleurer.
Ils lui dirent : « Rabbi, tu es la lumière d'Israël, la colonne sur laquelle nous nous
appuyons, le marteau qui écrase toute hérésie. Pourquoi devriez-vous pleurer ?
Ce sage de l'ère du Second Temple a avoué à ses disciples qu'il pleurait parce qu'il était
sur le point de se tenir devant le « Roi des rois, le Saint », et qu'il n'était pas sûr de finir
au paradis ou en enfer !
Cependant, nous sommes convaincus que, par notre foi en l'expiation par le sang du
Messie souffrant Yeshua (Jésus), nos péchés sont couverts et nous finirons au paradis.
Lecture de l'Écriture hébraïque
Pouvons-nous être saints ?
" Parle à toute l'assemblée d'Israël et dis-leur : " Soyez saints, car moi, l'Éternel, votre
Dieu, je suis saint ". (Lévitique 19:2)

La partie Kedoshim (Saints) de la Parasha d'aujourd'hui met l'accent sur la
sainteté. Le mot kedoshim vient du mot hébreu kadosh , qui signifie saint, sanctifié
ou mis à part.
Dieu s'attend à ce que Son peuple soit kadosh (saint) comme Il est kadosh (saint).
« Efforcez-vous de vivre en paix avec tous et d'être saints ; sans la sainteté, personne ne
verra le Seigneur. (Hébreux 12:14)
La question évidente est COMMENT pouvons-nous être saints ? Nous devons en être
capables, puisque Dieu ne nous demanderait pas de faire quelque chose que nous ne
pouvons tout simplement pas faire.
Nous savons que nous sommes sanctifiés par la foi en Yeshua HaMashiach (Yeshua le
Messie), et que nous sommes sanctifiés par Son sang.
Mais comment une vie sainte est-elle vécue concrètement, au jour le jour ?
Les rues de Jérusalem
La Torah : un guide de la sainteté
Plutôt que de nous tourner vers notre propre idée faite par l'homme de ce qui constitue
une vie sainte, nous pouvons nous fier à la Torah, en particulier aux Dix
Commandements, pour découvrir les normes de sainteté de Dieu.
Le premier commandement est double : honorer sa mère et son père ; et observez les
Shabbats (sabbats) de Dieu.

La raison pour laquelle ces deux-là sont donnés côte à côte, expliquent les rabbins, c'est
qu'honorer ses parents est le premier pas vers le maintien de bonnes relations terrestres
avec son prochain.
Observer le Shabbat est la première étape pour maintenir une bonne relation spirituelle
avec Dieu.
En effet, cette portion de la Torah montre clairement qu'aimer Dieu et aimer son
prochain est fondamental pour une vie sainte.
Yeshoua l'a confirmé lorsqu'on lui a demandé quel commandement était le plus
important.
« 'La plus importante', répondit Jésus, 'est celle-ci : 'Écoute, ô Israël, le Seigneur notre
Dieu, le Seigneur est un. Aime le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton
âme et de tout ton esprit et de toute ta force.' La seconde est celle-ci : « Aime ton
prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-ci.
(Marc 12:29-31)
Des manteaux de Torah en velours richement brodés recouvrent ces précieux rouleaux de la
Torah, qui sont stockés à l'intérieur d'une arche de la Torah.
La déclaration de Yeshoua n'efface en rien les commandements, elle les réaffirme ; par
conséquent, nous avons simplement besoin de lire la Torah pour découvrir que l'amour
de Dieu et de notre prochain comme nous-mêmes inclut ce qui suit :
 Considération pour les pauvres et les nécessiteux;

 Des salaires rapides pour des heures raisonnables ;
 relations honorables ;
 Pas de calomnie ou de méchanceté ;
 Gentillesse envers l'étranger ou l'étranger ;
 Moralité sexuelle;
 Justice égale pour les riches et les pauvres ; et
 Horreur de l'idolâtrie.
Conduite sainte dans un monde impie

Une femme juive orthodoxe avec ses enfants à Mea Shearim, l'un des plus anciens quartiers juifs
de Jérusalem.
"Tu dois être saint pour moi parce que moi, le Seigneur, je suis saint, et je t'ai mis à part
des nations pour être le mien." (Lévitique 20:26)
À l'époque du Temple, le Cohen Gadol (grand prêtre) avait pour instruction de porter
une plaque sur son front qui portait les mots "Saint pour le Seigneur". Avec chacun de
ses mouvements, cette plaque lui rappelait qu'il devait être saint.
Nous devons également nous rappeler – lorsque nous menons des affaires, rencontrons
des étrangers, interagissons avec notre famille et nos amis et sommes assis seuls devant
la télévision ou Internet – que nous devons être saints dans toute notre conduite.
« Mais, de même que celui qui vous a appelés est saint, soyez saints dans tout ce que
vous faites ; car il est écrit : « Soyez saints, car je suis saint ». (1 Pierre 1:15-16)
Puissions-nous tous mener des vies saintes qui rendent gloire au Seigneur.
Parasha Tazria-Metzorah : Qu'est-ce que la lèpre a à voir avec la
calomnie et les commérages ?
27 avril 2012 La partie de la Torah de cette semaine traite des lois de toumah (impureté
rituelle) et de tahara (pureté rituelle). Les lois relatives à la purification, y compris après
l'accouchement, la pureté dans le mariage (niddah) et la lèpre sont discutées. Ces
règlements peuvent être compris en termes purement hygiéniques, ou pour leur
signification religieuse, ou les deux. La question, cependant, n'est pas celle du pur contre
l'impur, mais du pur (tahor).
(303) Parasha Tazria-Metzorah :

Qu'est-ce que la lèpre a à voir avec la
calomnie et les commérages ?
Parasha Tazria-Metzorah: (Elle conçoit un infecté) 5772
Lévitique 12: 1–15: 33; 2 Rois 7:3-20 ; Luc 7:18-35 ; Matthieu 23:16–24:2, 3–31
« L'Éternel dit à Moïse : 'Dis aux Israélites : Une femme qui tombe enceinte et enfante
un fils sera impure pendant sept jours, comme elle l'est pendant ses menstruations.' »
(Lévitique 12 :1- 2)
La partie de la Torah de cette semaine spécifie les lois de purification, y compris celles relatives à
l'accouchement. La mère de Yeshoua, Miryam, aurait diligemment suivi ces lois et règlements.
Alors que la Parasha (Chemini) de la semaine dernière traitait des règles diététiques
bibliques, l'étude de cette semaine traite des lois du tumah (impureté rituelle) et
du tahara (pureté rituelle) .
Les lois relatives à la purification, y compris après l'accouchement, la pureté dans

le mariage (niddah) et la lèpre sont discutées.
Ces règlements peuvent être compris en termes purement hygiéniques, ou pour leur
signification religieuse, ou les deux.
La question, cependant, n'est pas celle du pur contre l'impur, mais du pur ( tahor ) .
Certes, en tant que croyants, nous nous efforçons d'être purs et purs de cœur devant le
Seigneur.
Ce rabbin lit un livre de prières juif dans la synagogue avant de retirer le rouleau de la Torah, qui
est recouvert d'un manteau orné, de l'arche derrière lui.
Les règles bibliques de l'accouchement
« Ensuite, la femme doit attendre trente-trois jours pour être purifiée de son
hémorragie. Elle ne doit toucher à rien de sacré ni aller au sanctuaire jusqu'à ce que les
jours de sa purification soient passés. Si elle donne naissance à une fille, pendant deux
semaines la femme sera impure, comme pendant ses règles. Ensuite, elle doit attendre
soixante-six jours pour être purifiée de son hémorragie. (Lévitique 12:4-5)
La Bible spécifie une période d'attente pour la purification après l'accouchement - 33

jours si un enfant de sexe masculin est né et 66 jours si une enfant de sexe féminin est
née.
Il n'explique pas pourquoi la période d' impureté (tameh) est double lorsqu'une femme
donne naissance à un enfant de sexe féminin au lieu d'un enfant de sexe masculin.
Après la période spécifiée d'impureté rituelle (comme dans la période menstruelle), un

holocauste était apporté au prêtre.
"Quand les jours de sa purification pour un fils ou une fille sont passés, elle doit
apporter au prêtre à l'entrée de la tente d'assignation un agneau d'un an pour un
holocauste et un jeune pigeon ou une colombe pour une offrande pour le péché . Il les
offrira devant le Seigneur pour faire l'expiation pour elle, et alors elle sera
cérémonieusement purifiée de son écoulement de sang.
"Ce sont les règlements pour la femme qui donne naissance à un garçon ou à une
fille." (Lévitique 12:6-7)
Une femme devait apporter un agneau d'un an pour l'holocauste et un jeune pigeon ou une
colombe pour le sacrifice pour le péché lorsque les jours requis de purification étaient terminés.
Aujourd'hui, pour la pureté rituelle, une femme juive visite habituellement
le mikvé (immersion rituelle dans l'eau) après l'accouchement avant de reprendre les
relations sexuelles avec son mari. Il existe des mikvés dans toutes les communautés
juives orthodoxes du monde.
Une mère et son enfant sur la place du mur occidental (des lamentations), un vestige du mur qui
entourait la cour du temple sacré.
De plus, au lieu de l'offrande prescrite qui devait être faite au Temple, aujourd'hui les
parents se rendent généralement à la synagogue afin de rendre grâce à Dieu pour un
prompt rétablissement après l'accouchement et pour la bénédiction de leur nouveau-
né. C'est alors que l'enfant de sexe féminin reçoit son nom hébreu.
L'enfant mâle, cependant, est nommé lors de sa brit milah (circoncision) le huitième

jour.
"Et le huitième jour, la chair de son prépuce sera circoncise." (Lévitique 12:3)
Conformément à la loi de Moïse, le Messie a été nommé Yeshua lorsqu'il avait huit
jours, le jour de sa circoncision (Luc 2:21) .
"Le huitième jour, lorsqu'il était temps de circoncire l'enfant, il fut nommé Jésus
[Yeshoua], le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception." (Luc 2:21)
[Son nom hébreu, Yeshua, a été translittéré par "Jésus" en anglais puisqu'il vient de la
translittération latine "Iesus".]
Une mère israélienne tient fièrement son fils après sa brit milah, tandis que sa propre mère
rayonne à côté d'elle.
Règles bibliques concernant la lèpre
"Celui d'entre vous qui aime la vie et désire voir beaucoup de beaux jours, garde ta
langue du mal et tes lèvres du mensonge." (Psaume 34:12-13)
Une grande partie de cette Parasha concerne la lèpre, et il y a environ trois millions de
personnes vivant aujourd'hui avec la lèpre, principalement en Inde, en Asie du Sud-Est
et en Amérique du Sud (Brésil).

Aujourd'hui, il y a plus de 100 personnes aux États-Unis qui ont la lèpre.
Bien que le mot lepra soit utilisé dans la Septante et soit traduit par lèpre en anglais, en
hébreu, le mot réel est tzaraat .
Ce mot vient de tzara , signifie « avoir une maladie de peau », bien que la racine
de tzaraat puisse en fait signifier « frapper ».
Le mot hébreu tzara est un terme large censé englober des maladies telles que la lèpre, la teigne
(voir photo ci-dessus), le psoriasis, l'impétigo et les plaies tropicales.
Alors que nous associons automatiquement la lèpre à l'affliction moderne de la lèpre,
qui s'accompagne d'un gonflement des organes et de la pourriture des membres, une
meilleure traduction pourrait être « affliction squameuse ».
Trois manifestations de tzaraat sont mentionnées dans la Torah : une affection de la

peau humaine (Lévitique 13 :2) ; une affliction de vêtements (Lévitique 13:47) ; et une
affliction des maisons (Lévitique 14:34) .
Une personne atteinte de tzaraat s'appelait metzora et devait être isolée de la

communauté afin d'éviter de souiller et d'infecter les autres par contact.
« Toute personne atteinte d'une maladie aussi souillante doit porter des vêtements
déchirés, laisser ses cheveux négligés, couvrir le bas de son visage et crier : «
Impur ! Impur!' [ Tamah ! Tamah ! ] Tant qu'ils ont la maladie, ils restent impurs. Ils
doivent vivre seuls; ils doivent vivre à l'extérieur du camp. (Lévitique 13:45-46)
Femmes priant au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Selon la tradition rabbinique, la tzaraat est une affliction de Dieu en guise de punition
pour le très grave péché de lashon hara (mauvaise langue) , défini comme un vrai
discours à des fins malveillantes ; par exemple, dans Nombres 12:10 , Miriam a été
frappée de tzaraat après avoir dit du mal de Moïse et de sa femme.

Bien que le lashon hara soit un péché extrêmement grave, la calomnie ou
la diffamation , appelée hotzaat shem ra (propager une mauvaise réputation) , est un
péché plus grave.
Les commérages , appelés rekhilut , sont également interdits par la loi juive.
Le judaïsme considère les commérages malveillants comme un type de lèpre morale,

une contagion maléfique, et le lépreux doit être mis hors du camp jusqu'à ce qu'il soit
guéri.
"N'allez pas répandre la calomnie parmi votre peuple. Ne faites rien qui mette en danger
la vie de votre voisin. Je suis le Seigneur. (Lévitique 19:16)
De plus, lorsqu'une maison était infectée par la «lèpre», les pierres et le bois infectés par
la moisissure ou la pourriture sèche étaient enlevés et transportés à un endroit désigné à
l'extérieur du camp (Lévitique 19: 44-45) . Si cela ne fonctionnait pas, la maison était
totalement démantelée.
De même, parfois, une situation dans nos vies ou nos relations est devenue si souillée et
malsaine qu'elle doit être rasée. Nous devons recommencer dans un nouvel endroit,
confiants que Dieu nous aidera à recommencer.
Rouleau de la Torah avec un yad (pointeur de la Torah) pour garder sa place pendant la lecture.
Lèpre spirituelle
Comment tout cela s'applique-t-il aux croyants en Yeshua (Jésus) aujourd'hui ?
En ce qui concerne le péché parmi les croyants, il doit y avoir une attitude de grâce
envers les défauts et les faiblesses des autres, mais il doit aussi y avoir de la sagesse.

La Bible nous dit de ne pas communier avec ceux qui se disent croyants et pourtant
persistent dans des péchés graves—ne même pas manger avec eux ! Ils doivent rester à
l'extérieur du camp jusqu'à ce qu'ils se repentent.
"Mais maintenant je vous écris que vous ne devez pas vous associer à quiconque
prétend être un frère ou une sœur mais qui est sexuellement immoral ou cupide, un
idolâtre ou un calomniateur, un ivrogne ou un escroc. Ne mangez même pas avec de
telles personnes. (Corinthiens 5:11)
Cependant, quiconque se repent peut être purifié de ses péchés par le sang du Messie
Yeshua (Jésus).
Pèlerins se plongeant dans le Jourdain en Israël.
Haftorah (portion prophétique)
Dans la Haftorah (portion prophétique) de cette semaine, nous lisons l'histoire de

Naaman, capitaine de l'armée du roi d'Aram. C'était un homme vaillant mais aussi
un lépreux (metzora) .
La femme de Naaman avait une servante israélite qui a été capturée lors d'un raid
araméen sur Israël, et elle a conseillé à Naaman d'aller voir le prophète Elisée en Israël
pour la guérison.
Naaman y est finalement allé, mais l'expérience n'était rien à laquelle il s'attendait.
Élisée n'a pas personnellement rencontré Naaman, mais a envoyé un messager qui lui a
ordonné de plonger sept fois dans le Jourdain.
Au début, Naaman s'est offusqué, car il s'attendait à une touche plus personnelle. Il
était, après tout, le capitaine de l'armée.

Et puis, pour ajouter l'insulte à l'injure, on lui a dit de se laver dans l'insignifiant et
minuscule fleuve Jourdain !
"Je pensais qu'il sortirait sûrement vers moi et se lèverait et invoquerait le nom du
Seigneur son Dieu, agiterait sa main sur l'endroit et me guérirait de ma lèpre. Abana et
Parpar, les fleuves de Damas, ne sont-ils pas meilleurs que toutes les eaux d'Israël ? Ne
pourrais-je pas m'y laver et être purifié ? Alors il se retourna et s'en alla furieux. (2
Rois 5:11)
Heureusement pour Naaman, ses serviteurs ont eu le courage et la fidélité de le défier.
Naaman s'est repenti de son attitude d'orgueil et de supériorité et a obéi au prophète.
Elisée refuse les cadeaux de Naaman, par Pieter de Grebber
La lèpre de Naaman est guérie

Lorsque Naaman s'est immergé sept fois dans le Jourdain, sa chair est devenue comme
celle d'un petit enfant ( na'ar katan ) et il a été rendu pur (tahor - rituellement pur).
Cette immersion rituelle dans l'eau s'appelle le « mikvé » , la coutume juive dont
l'Église a tiré le rite du baptême.
De plus, puisque sept est le chiffre de la perfection, du repos, de l'achèvement et de la

plénitude dans la Bible, lorsque Naaman est entré dans le mikvé et a été immergé sept
fois, il a été guéri esprit, corps et âme, et il a cru au Dieu d'Israël !
«Alors Naaman et tous ses serviteurs retournèrent vers l'homme de Dieu. Il s'est tenu
devant lui et a dit : « Maintenant, je sais qu'il n'y a de Dieu dans le monde qu'en
Israël. Veuillez donc accepter un cadeau de votre serviteur. " (2 Rois 5:15)

L'humanité ne peut trouver la guérison de la lèpre morale que dans les enseignements
de la Parole de Dieu, dans les fleuves de l'Eau Vive des Écritures juives, et leur
accomplissement en Yeshua le Messie !
Parasha Shemini (huitième) : Se rapprocher de Dieu
20 avril 2012 Aujourd'hui,
puisque le Temple de Jérusalem n'existe plus, les sacrifices
d'animaux qui doivent être accomplis dans le Temple ne peuvent plus être offerts au
Seigneur. Le judaïsme met donc l'accent sur l'importance de l'état du cœur (repentance,
charité et bonnes actions), au lieu de l'offrande de sacrifices d'animaux. Parasha Shemini,
cependant, fournit des leçons qui sont pertinentes pour tous les temps, même aujourd'hui
où les sacrifices d'animaux ne peuvent pas être offerts.
Parasha Shemini (huitième) : Se
rapprocher de Dieu
Parasha Shemini (huitième) 5772
Lévitique 9:1–11:47 ; 2 Samuel 6:1–7:17 ; Hébreux 7 :1-19
« Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, et renouvelle en moi un esprit inébranlable. »

(Psaume 51:10)
Les deux derniers Parshiot, Tsav et Vayikra , ont expliqué le type de sacrifice qui

plaisait à Dieu dans le Temple.
Nous avons également appris qu'un cœur droit et l'obéissance comptent plus pour
Dieu que le sacrifice lui-même, et que le sacrifice d'action de grâce et de louange
est peut-être la forme la plus élevée de sacrifice.
« Je louerai le nom de Dieu par des chants et le glorifierai par des actions de
grâces. Cela plaira à l'Éternel plus qu'un bœuf, plus qu'un taureau avec ses cornes et ses
sabots. (Psaume 69:30–31)
Juifs ultra-orthodoxes au Mur occidental.
L'Ordre du Sacrifice
Aujourd'hui, puisque le Temple de Jérusalem n'existe plus, les sacrifices d'animaux qui
doivent être accomplis dans le Temple ne peuvent plus être offerts au Seigneur.
Le judaïsme met donc l'accent sur l'importance de l'état du cœur (repentance, charité et
bonnes actions), au lieu de l'offrande de sacrifices d'animaux.

Parasha Shemini, cependant, fournit des leçons qui sont pertinentes pour tous les temps,
même aujourd'hui où les sacrifices d'animaux ne peuvent pas être offerts.
La Parasha de cette semaine révèle à quel point il est essentiel de suivre les instructions
de Dieu concernant la manière d'apporter un sacrifice à Dieu.
Des hommes juifs orthodoxes du groupe Toldos Avrohom Yitzchok prient avec le Rabbi Shmuel
Yaakov Kohn (à droite) pendant les prières du matin.
Par exemple, la façon dont une personne devait s'approcher de Dieu avec un sacrifice
n'était pas laissée à la discrétion personnelle.
Dieu a demandé que des sacrifices soient offerts selon les préceptes de la loi avec un
détour intérieur du péché vers la justice :
 L'offrande pour le péché représentait la purification ;
 L'holocauste représentait un abandon total à Dieu ;
 L'offrande du repas signifiait une consécration de notre travail au Seigneur ; et
 L'offrande de paix symbolisait notre communion avec Dieu.

Le péché de Nadav et Avihu , par la Providence Lithograph Co.
Cette Parasha s'ouvre avec Aaron offrant les sacrifices requis, afin que la gloire du
Seigneur puisse apparaître aux Israélites (Lévitique 9: 6) .
Après que les sacrifices aient été offerts de la manière prescrite, la gloire de Dieu est en
effet apparue aux Israélites, et le feu de la présence de Dieu a consumé les sacrifices.
Mais ensuite, quelque chose s'est terriblement mal passé.

Les fils d'Aaron, Nadav et Avihu, ont fait une offrande non autorisée à Dieu, que Dieu
n'avait ni exigée ni prescrite, et ils sont morts instantanément.
« Ils ont offert du feu non autorisé devant le Seigneur, contrairement à son
commandement. Alors un feu sortit de la présence de l'Éternel et les consuma, et ils
moururent devant l'Éternel. (Lévitique 10:1-2)
Nous avons tendance à penser que ces types de jugements de mort instantanés ne se
sont produits que dans le Tanakh (Ancienne Alliance), que beaucoup considèrent
comme fondé sur la loi, et que cela ne pourrait pas se produire dans la Nouvelle
Alliance, qui est fondée sur la grâce.
Mais Dieu est le même dans tous les livres de la Bible. Il est Dieu et Il ne change pas.
Hébreu Tanakh (Ancien Testament)
Hypocrisie et tromperie : le cas d'Ananais et Saphira
Dans le triste cas d'Ananais et de Saphira, le Brit Chadashah (Nouveau Testament) offre
un autre exemple de personnes périssant en faisant une offrande (Actes 5:1-11) .
Les premiers croyants de Jérusalem, qui étaient d'un seul esprit et d'un même cœur,
tenaient leurs possessions librement.
Il n'était pas inhabituel pour les membres de ce groupe très uni de vendre leur terre et de
donner le produit de la vente aux apôtres pour qu'ils l'utilisent dans l'œuvre du Seigneur.
A l'instar des autres, Ananais et Saphira ont vendu un terrain.

Contrairement aux autres, cependant, ils n'ont apporté qu'une partie du produit aux
apôtres et ont essayé de leur faire croire que leur offrande était la totalité du produit.
Comme Nadav et Avihu, ils ont offert un sacrifice. Le problème avec leur offrande,
cependant, était qu'ils donnaient au Seigneur avec un cœur trompeur.
Ils pensaient peut-être qu'ils ne faisaient que tromper leurs compagnons croyants, mais
l'apôtre Pierre leur a fait comprendre qu'en fait, ils mentaient à Dieu.
Cet homme juif, qui prie au mur occidental (des lamentations), porte des téfilines, un rappel de
l'intervention de Dieu au moment de la sortie d'Égypte. L'obligation traditionnelle de les porter
découle d'Exode 13:9,16; Deutéronome 6:8 ; et Deutéronome 11:18.
Bien que ce couple n'ait aucune obligation de vendre leur propriété ou de donner de
l'argent sur le produit, au moment où ils ont déclaré qu'ils allaient donner l'argent, il est
devenu la propriété de Dieu.
« Pierre dit : « Ananias, comment se fait-il que Satan ait tellement rempli ton cœur que
tu as menti au Saint-Esprit et que tu as gardé pour toi une partie de l'argent que tu as
reçu pour la terre ? Ne vous appartenait-il pas avant d'être vendu ? Et après sa vente,
l'argent n'était-il pas à votre disposition ? Qu'est-ce qui vous a fait penser à faire une
chose pareille ? Tu n'as pas menti aux hommes, mais à Dieu.'" (Actes 5:3-4)
Parce qu'Ananais et Saphira étaient des croyants, ils avaient le privilège de pouvoir
s'approcher de Dieu comme les prêtres, Nadav et Avihu.
Cependant, ce privilège s'accompagne d'une grande responsabilité, d'autant plus que le

jugement commence par la maison de Dieu (I Pierre 4:17) .
A cause de leur tromperie, le Seigneur les frappa et ils moururent aux pieds de Pierre.
Ouvrir la Torah au mur occidental (des lamentations)
Concilier amour et jugement
"La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse, et la connaissance du Saint

est l'intelligence." (Proverbes 9:10)
Même une lecture rapide de ce qui est arrivé à Ananais et Saphira ainsi qu'à Nadav et
Avihu révèle que Dieu les a tenus à un niveau très élevé.
Certains concluent du jugement rapide de Dieu qu'il est un Dieu de colère et de

vengeance, frappant ses enfants pour la moindre infraction à ses règles strictes. Il s'agit
d'une mauvaise interprétation grossière.
Tout aussi erronée est une représentation unidimensionnelle de Dieu comme le Dieu
d'amour et de miséricorde, tout en ignorant ses autres caractéristiques importantes, telles
que la sainteté et la justice.
La vérité est que Dieu est un Dieu d'amour parfait et de justice parfaite.
Même si personne d'autre ne voit ce que nous faisons en secret, Dieu le voit. Comme
tout bon Père, Dieu nous discipline lorsque nos actions violent les règles de sa maison.
Oui, nous sommes appelés Ses enfants et même Ses amis ; pourtant, nous devons
toujours conserver un sentiment de révérence pour sa majesté.
Un juif éthiopien prie aux côtés d'un juif hassidique au mur occidental (des lamentations) à
Jérusalem.
Ralentisseurs sacrés
« La colère du Seigneur s'enflamma contre Uzza à cause de son acte

irrévérencieux ; c'est pourquoi Dieu le frappa et il mourut là à côté de l'arche de Dieu.
(2 Samuel 6:7)
La partie Haftarah (prophétique) des Écritures illustre davantage l'importance de

montrer une révérence appropriée pour Dieu.
Le roi David voulait ramener l'Arche de l'Alliance dans la capitale de Jérusalem depuis
la ville où les conquérants philistins l'avaient prise.
Au milieu de toute la révérence, de la joie et de l'adoration pendant la procession, Uzzah

est mort lorsqu'il a tendu la main pour stabiliser l'Arche Sainte après que les bœufs aient
trébuché.
L'intention de rendre la gloire et la présence de Dieu (telles qu'elles se trouvent dans
l'Arche) à leur juste place à Jérusalem était noble, mais la façon dont Uzzah a géré la
gloire était imprudente et irrespectueuse.
Réplique de l'Arche d'Alliance

Encore une fois, on peut se demander pourquoi toucher l'Arche d'Alliance était si
important. Certes, Uzzah n'avait pas l'intention d'être irrespectueux ?
Bien sûr, sans l'Écriture, nous n'avons vraiment aucune idée de ce à quoi ressemble la
sainteté. Uzzah a pris des décisions rapides basées sur ce qu'il pensait être saint et
respectueux à l'époque.
"Il y a une voie qui semble droite à un homme, mais à la fin elle mène à la
mort." (Proverbes 14:12)
De plus, nous ne pouvons pas connaître le niveau de pureté à l'intérieur du cœur

d'Uzzah alors qu'il tendait la main pour saisir la gloire de Dieu.

Panneaux routiers
En tant que croyants, afin de vivre selon les normes de sainteté de Dieu, nous devons
ralentir, étudier les Écritures et évaluer nos voies pour voir si elles ne sont saintes qu'à
nos propres yeux ou sont également saintes aux yeux de Dieu.
L'histoire a montré que les gens, même le peuple élu de Dieu, ne pouvaient pas observer
les normes de sainteté de Dieu. Le péché empêche l'humanité de vivre en communion
avec Dieu.
La sainteté et la justice de Dieu sont la raison pour laquelle Yeshua (Jésus) a souffert
pour nous sur le poteau d'exécution (croix). Dieu a envoyé Son propre Fils, l'Agneau de
Dieu, Yeshua HaMashiach (Jésus le Messie), pour nous purifier du péché et de la
culpabilité.
Prophétie messianique :
« Pourtant, c'était la volonté de l'Éternel de l'écraser et de le faire souffrir, et bien que

l'Éternel fasse de sa vie une offrande pour le péché, il verra sa postérité et prolongera
ses jours, et la volonté de l'Éternel prospérera entre ses mains. ” (Isaïe 53:10 ; voir
aussi Hébreux 1:3, 10:12)
Lorsque nous comprenons vraiment la sainteté de Dieu et le prix que Yeshua a payé
pour nous rendre saints aux yeux de Dieu, alors nous pouvons venir en tant que prêtres
dans la présence de Dieu, comprenant sa miséricorde et sa grâce, et nous tenir devant lui
dans une crainte révérencielle appropriée.
Parasha Shabbat Pessa'h (Pâque): Le huitième jour de la Pâque
13 avril 2012 Aujourd'hui est le dernier jour de la Pâque. Alors que la fête de la Pâque

touche à sa fin, une partie spéciale des Écritures est lue qui se concentre sur Pessa'h
L'Atid (‫ פסח לעתיד‬- une future Pâque), une nouvelle rédemption et un nouvel exode. Dans
ce nouvel exode, le peuple juif sera délivré, non pas de l'Egypte comme par le passé, mais
des terres de sa dispersion, et rassemblé dans sa propre terre.
Parasha Shabbat Pessa'h (Pâque): Le

huitième jour de la Pâque
Shabbat Pessa'h (Pâque) 5772
Deutéronome 14:22–16:17; Nombres 28 : 19–25 ; Esaïe 10:32–12:6
« Il lèvera une bannière pour les nations et rassemblera les exilés d'Israël ; Il
rassemblera le peuple dispersé de Juda des quatre coins de la terre. (Ésaïe 11:12)
La fête juive de la Pâque est l'une des trois fêtes de pèlerinage (Shlosha Regalim) dans la
Bible. Les deux autres sont Chavouot (Pentecôte) et Souccot (Tabernacles). Le premier soir de la
Pâque, famille et amis se réunissent pour raconter l'histoire de la libération des esclaves hébreux
de l'esclavage en Égypte.
Aujourd'hui est le dernier jour de la Pâque.
Alors que la fête de la Pâque touche à sa fin, une partie spéciale des Écritures est
lue qui se concentre sur Pessa'h L'Atid ( ‫פסח לעתיד‬ - une future Pâque) , une
nouvelle rédemption et un nouvel exode.
Dans ce nouvel exode, le peuple juif sera délivré, non pas de l'Egypte comme par le
passé, mais des terres de sa dispersion, et rassemblé dans sa propre terre.
Pour la deuxième fois, le Seigneur étendra sa main puissante et son bras tendu pour
délivrer son peuple à l'échelle nationale.
Le prophète hébreu Isaïe met en lumière cette promesse étonnante d'une rédemption
future pour Israël.
« En ce jour-là, le Seigneur étendra sa main une seconde fois pour réclamer le reste
survivant de son peuple de l'Assyrie, de la Basse-Égypte, de la Haute-Égypte, de Cush,
d'Élam, de Babylone, de Hamath et des îles du Méditerranéen." (Ésaïe 11:11)
Olim britanniques (immigrants) célébrant leur arrivée en Israël.

Ce rassemblement des exilés d'Israël a déjà commencé—un signe certain de la fin des
temps !
La prophétie d' Isaïe 66 :7-8 annonçant la renaissance d'Israël, qui s'est produite « en un

jour », s'est accomplie en 1948, et des millions de Juifs ont immigré en Israël depuis
lors.
À l'avenir, tout le peuple dispersé de Juda reviendra des quatre coins de la terre.
Le prophète Jérémie a également parlé de ce « plus grand exode » à venir qui recadrera
complètement la façon dont nous nous référons à Dieu !
"Mais les jours viennent, dit l'Éternel, où l'on ne dira plus : 'Aussi vrai que l'Éternel est
vivant, qui a fait monter les Israélites hors d'Égypte', mais on dira : 'Aussi vrai que
l'Éternel est vivant. vies, qui a fait monter les Israélites du pays du nord et de tous les
pays où il les avait bannis. Car je les rétablirai dans le pays que j'ai donné à leurs
ancêtres. (Jérémie 16:14-15)
Bien que les seders de la Pâque aient traditionnellement lieu dans la maison familiale, de
nombreux seders sont organisés par des congrégations et des organisations philanthropiques.
Jérémie nous dit qu'au début Dieu enverra des pêcheurs pêcher pour Son peuple dans
les nations, mais après ce temps de grâce, Il enverra des chasseurs pour chasser pour
eux, pour les faire sortir du pays de leur exil auquel ils s'accrochent dans de faux espoirs
de sécurité et de confort.
« Mais maintenant, j'enverrai chercher de nombreux pêcheurs », déclare le Seigneur, «

et ils les prendront. Après cela, j'enverrai chercher de nombreux chasseurs, et ils les
chasseront sur toutes les montagnes et collines et depuis les crevasses des rochers.
(Jérémie 16:16)
Lors de la Pessah (Pâque) du temps de Moïse, Dieu a tenu parole de « passer par-

dessus » ceux qui, en acte de foi et d'obéissance, ont appliqué le sang de l'agneau sur les
montants de leurs portes, lorsqu'Il a déversé Son jugement final sur Egypte.

Lors de la Pâque du futur, Dieu 'passera de nouveau par-dessus' Son peuple et le
sauvera de ses ennemis.
« Comme des oiseaux planant au-dessus de nos têtes, le Seigneur tout-puissant

protégera Jérusalem ; Il le protégera et le délivrera, Il le 'passera' et le délivrera. (Ésaïe
31:5)
En prévision de cette glorieuse future Pâque, le dernier jour de la Pâque est observé
comme un « Yom Tov » complet (jour saint de repos et de rassemblement) .
Hommes juifs soulevant la Torah au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Lecture du jour : prophétie messianique
« Une pousse montera de la souche d'Isaï ; de ses racines une Branche [Netzer] portera
du fruit. (Ésaïe 11:1)
Aujourd'hui, dans les synagogues du monde entier, le chapitre 11 du prophète Isaïe, une
prophétie messianique bien connue, sera lu. C'est la prophétie proclamant qu'une pousse
sortira de Jesse et une branche de ses racines.
Quand nous regardons l'hébreu, nous voyons un merveilleux lien entre cette prophétie
messianique et Yeshua.
Le mot hébreu pour branche dans ce passage est 'netzer' ‫נצר‬ , qui peut
signifier branche , pousse , brindille , pousse ou descendant . Les trois mêmes lettres
racines ( N-TZ-R ) avec des voyelles différentes - 'natzar' ‫נצר‬
- signifient surveiller , garder ou garder .
Ces trois lettres racines peuvent également être utilisées dans le contexte
du christianisme , appelé 'natzrut' ‫נצרות‬ en hébreu.

Devenir chrétien est nitzer ‫נצר‬ . Un mot apparenté, notzri , est utilisé pour un chrétien -
comme quelqu'un qui suit Yeshua de Natzeret ‫נצרת‬ (Nazareth) .
Même la langue hébraïque elle-même contient cette connaissance que Yeshua de

Natzeret est venu en tant que Netzer (branche) de Jessé !
De Jessé (Yishai) est venu le puissant roi David, et à travers la lignée de David est venu
Yeshua Ben David (Jésus fils de David), qui siège éternellement sur son trône (Ésaïe 9:
6-7) .
A l'approche de la Pâque, Jésus monte à Jérusalem , de James Tissot

Isaïe prophétise que l'Esprit du Seigneur reposerait sur cette branche de la souche de
Jessé :
"L'Esprit du Seigneur reposera sur lui, l'Esprit de sagesse et d'intelligence, l'Esprit de

conseil et de force, l'Esprit de connaissance et de crainte du Seigneur..." (Isaïe 11:2)
Yeshua a fait référence à cette prophétie messianique d'Isaïe lorsqu'il est entré dans la
synagogue un Shabbat (jour du sabbat) et a lu Isaïe 61 . Alors qu'il se tenait devant
toute la congrégation, il a déclaré que cette prophétie s'était accomplie en lui.
Il se leva pour lire, et le rouleau du prophète Isaïe lui fut remis. En le déroulant, il
trouva l'endroit où il était écrit :
« L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne
nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé proclamer la libération des prisonniers et le
rétablissement de la vue des aveugles, libérer les opprimés, proclamer l'année de la
faveur du Seigneur.
Puis il a roulé le rouleau, l'a rendu au serviteur et s'est assis. Les yeux de tous dans la
synagogue étaient fixés sur lui. Il commença par leur dire : 'Aujourd'hui, cette Écriture
s'accomplit à vos oreilles.' (Luc 4:16-20)
Yeshoua aurait lu un rouleau de la Torah très semblable à celui ci-dessus, et aurait probablement
aussi utilisé un yad (pointeur de la Torah) pour suivre le passage.
Le royaume messianique à venir

Lorsque le Seigneur reviendra une seconde fois, nous ferons enfin l'expérience de cette
glorieuse « paix sur la terre » décrite dans Ésaïe 11 sous le règne juste du Messie que
nous attendons avec tant de désir.
Isaïe prophétise que les animaux vivront également ensemble en paix, et qu'un petit
enfant ne souffrirait aucun mal même en manipulant un serpent dangereux.
"Le nourrisson jouera près de la tanière du cobra et le jeune enfant mettra sa main dans
le nid de la vipère." (Ésaïe 11:8)
En ce jour merveilleux, la terre sera remplie de la gloire du Seigneur comme les eaux
couvrent la mer.
"Ils ne nuiront ni ne détruiront sur toute ma montagne sainte, car la terre sera remplie de
la connaissance du Seigneur comme les eaux couvrent la mer." (Ésaïe 11:9)
Israélien éthiopien priant au mur occidental (mur des lamentations) à Jérusalem. En 2010, le
gouvernement israélien a rapatrié les 8 000 membres restants de la communauté juive
éthiopienne. Ils vivent maintenant dans des centres d'intégration partout en Israël, apprennent
l'hébreu et comment fonctionner dans une société moderne, et étudient pour de nouvelles
carrières (car la plupart étaient des agriculteurs).
Le Saint parmi nous

« En ce jour-là, la Racine de Jessé se dressera comme une bannière pour les
peuples ; les nations se rallieront à lui, et son lieu de repos sera glorieux. (Ésaïe 11:10)

Lorsque la racine de Jessé, le Messie Ben David, reviendra en tant que Lion de Juda,
non seulement tout Israël sera sauvé, mais toutes les nations le chercheront.
Que restera-t-il au peuple de Dieu à faire, si ce n'est rendre grâce pour son amour et sa
miséricorde qui dure à jamais !
C'est ainsi que chaque Seder de Pâque se termine - avec des louanges ( hallel ) pour ce
qu'Il a fait, ce qu'Il fait maintenant et ce qu'Il fera à l'avenir !
La haftorah (partie prophétique des Écritures) pour ce jour se termine également par des
louanges :
Des hommes juifs orthodoxes lisent la Torah au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
« En ce jour-là, tu diras : 'Je te louerai, Seigneur. Certes, Dieu est mon salut; je vais
faire confiance et ne pas avoir peur. Le Seigneur, le Seigneur lui-même, est ma force et
ma défense ; Il est devenu mon salut (Yeshoua).'" (Isaïe 12:1)
C'est de ce puits de salut (Yeshua) que nous puisons les eaux vives et que nous nous
réjouissons (Esaïe 12:3) .
Que le peuple de Sion crie aussi à haute voix et chante de joie à cause des choses
glorieuses que Dieu a faites !
"Criez à haute voix et chantez de joie, peuple de Sion, car le Saint d'Israël est grand
parmi vous." (Ésaïe 12:6)
Israël a un si grand espoir de rédemption, de restauration et de délivrance dans la Parole

de Dieu.
Parasha Shabbat Pessah : Le premier jour de la Pâque
9 avril 2012 Le Seder(ordre) est une fête en 15 parties où l'histoire de l'Exode d'Egypte est
racontée. Ce récit est facilité par la Haggadah (le récit), qui est un livre juif contenant des
instructions sur la manière de conduire le Seder.
Parasha Shabbat Pessah : Le premier

jour de la Pâque
"Ce jour-là, dis à ton fils : 'Je fais cela à cause de ce que l'Eternel a fait pour moi quand
je suis sorti d'Egypte.'" (Exode 13:8)
Autrefois nous étions esclaves ; maintenant nous sommes libres : Un père juif accomplissant le
commandement de raconter l'histoire de la première Pâque à son fils.
Aujourd'hui est le premier jour de Pessa'h ( Pâque) .
Hier soir, au coucher du soleil, le festival de huit jours de Pessa'h (également appelé "Le
temps de notre liberté") a commencé.
Dans les maisons et les lieux juifs du monde entier, le premier Seder de Pessa'h a été
célébré, et ce soir, le second aura lieu. S'il vous plaît, célébrez-le avec nous!
Le Seder (ordre) est une fête en 15 parties où l'histoire de l'Exode d'Egypte est racontée.
Ce récit est facilité par la Haggadah (le récit) , qui est un livre juif contenant des
instructions sur la manière de conduire le Seder.
La Haggadah contient également des psaumes, des chants de louange, des chants de la
Pâque et des bénédictions hébraïques récités avant et après le repas.
Une Haggadah hébraïque/anglaise ouverte aux quatre questions ( Ma Nishtana , qui signifie « ce
qui a changé ») , qui sont traditionnellement posées par la personne la plus jeune à table qui en
est capable.
Les observances du Seder de la Pâque comprennent un certain nombre d'aliments et de
rituels symboliques commémorant à la fois l'esclavage en Égypte et la libération des
Hébreux.
Ils comprennent les éléments suivants :
 Matzah (pain sans levain);
 Herbes amères, généralement du raifort, représentant l'amertume de l'esclavage;
 Haroset , un mélange de pommes, de noix et d'épices représentant le mortier que les

Israélites utilisaient pour construire des structures égyptiennes;
 L'eau salée, représentant les larmes versées par les Israélites à cause de l'esclavage ;
 Jarret d'agneau, représentant à la fois le premier agneau pascal et l'agneau sacrificiel à

l'époque du Temple de Jérusalem ;
 L'afikoman, une portion supplémentaire de matzah consommée pour commémorer
l'offrande de la Pâque ; et
 Quatre verres de vin, qui symbolisent la quadruple promesse de délivrance de Dieu
d'Egypte (Exode 6:6-8) .
« C'est pourquoi, dis aux Israélites : 'Je suis l'Éternel, et je vous ferai sortir [la coupe de
la sanctification] de dessous le joug des Égyptiens. Je vous libérerai de leur servitude [la
coupe du jugement] , et je vous rachèterai à bras étendu et par de puissants actes de
jugement [la coupe de la rédemption] . Je vous prendrai pour mon peuple [la coupe de
louange] , et je serai votre Dieu. (Exode 6:6-7)
Lecture de la Torah au mur occidental (des lamentations) à la Pâque à Jérusalem.

Parce qu'aujourd'hui est le premier jour de la Pâque, une lecture spéciale est insérée
dans le cycle régulier de lecture de la Torah.
La partie spéciale de la Torah d'aujourd'hui sera lue partout dans les synagogues
pendant le service de Shabbat Pessa'h (Pâque du samedi) . Veuillez lire cette histoire
de liberté avec nous. Vous serez certainement béni en découvrant les racines juives de
votre foi !
Shabbat Pessa'h (Pâque) 5772

Exode 12:21– 51 ; Nombres 28 :16-25 ; Josué 5:2-15 ; 6:1, 27 ; Jean 1:29–31
"Alors Moïse convoqua tous les anciens d'Israël et leur dit: 'Allez tout de suite,
choisissez les animaux pour vos familles et égorgez l'agneau pascal.'" (Exode 12:21)
Dans la lecture d'aujourd'hui, l'institution de la Pâque en Égypte est rappelée, ainsi que
la première célébration de la Pâque en Terre Promise à Guilgal après que les Israélites
aient traversé le Jourdain.
Pâque au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem

En Égypte, chaque famille devait choisir un agneau, l'abattre et déposer son sang sur le
dessus et les côtés de l'encadrement de la porte.
"Prenez un bouquet d'hysope, trempez-le dans le sang dans le bassin et mettez un peu de
sang sur le dessus et sur les deux côtés de l'encadrement de la porte." (Exode 12:22)
Le sang de cet agneau sur le montant de la porte a fait passer le destructeur sur eux, et
ils ont été épargnés par la peste qui est tombée sur l'Égypte, la mort du premier-né.
"Lorsque l'Éternel traversera le pays pour abattre les Égyptiens, il verra le sang sur le
dessus et les côtés du cadre de la porte et passera par-dessus cette porte, et il ne
permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons et de vous abattre. ” (Exode
12:23)
La Torah s'est ouverte sur l'histoire de la première Pâque.
L'Agneau de Pessa'h impeccable : quatre jours d'inspection
"Dis à toute la communauté d'Israël que le dixième jour de ce mois, chaque homme
prendra un agneau pour sa famille, un pour chaque maison. … Prenez soin d'eux
jusqu'au quatorzième jour du mois, lorsque tous les membres de la communauté d'Israël
devront les massacrer au crépuscule. (Exode 12 : 3-6)
Dans Exode 12 , Moïse instruit le peuple juif concernant les détails de la première
offrande de la Pâque.
L'agneau devait être inspecté pendant quatre jours, du 10 au 14 du mois de Nissan, pour
s'assurer qu'il était sans tache ni défaut. (Exode 12:3, 5-6)

De même, Yeshua a été inspecté pendant quatre jours avant d'être exécuté sur le pieu
(croix) le 14 Nissan.
Il est monté à Jérusalem le 10e jour de Nissan, le jour même où l'agneau de la Pâque a
été emmené au Temple pour quatre jours d'inspection minutieuse. (Matthieu 21:5)
Les pharisiens interrogent Yeshoua (Jésus) , de James Tissot
Pendant quatre jours, les principaux sacrificateurs, les enseignants de la loi et les
anciens lui ont posé des questions assez difficiles alors qu'il enseignait dans les cours du
temple, telles que "Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t'a donné cette
autorité?" (Matthieu 21 :23 ; Luc 20 :2 ; Marc 11 :28)
Comme l'offrande de la Pâque au Temple, Il a été trouvé sans tache ni défaut.
Lorsque Yeshua a été amené à Pilate, il a clairement déclaré que Yeshua était sans
culpabilité, faute ou blâme : « Je ne trouve aucune faute en Lui. (Jean 18:38)
Peter affirme cette irréprochabilité :
"Car vous savez que ce n'est pas avec des choses périssables telles que l'argent ou l'or
que vous avez été rachetés du mode de vie vain que vous ont légué vos ancêtres, mais
avec le sang précieux du Messie, un agneau sans défaut ni défaut." (1 Pierre 1 : 18-19)
Agneau blanc au milieu du troupeau
Messie, notre agneau de Pessa'h : accomplissement prophétique
"Voici l'Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde." (Jean 1:29)
Tout comme l'agneau qui a été inspecté et examiné avant d'être sacrifié au Temple,
Yeshua a également été soumis à un examen minutieux par le grand prêtre et les anciens
juifs, jusqu'à son arrestation et son exécution le 14e jour du mois de Nissan - la Pâque !
En parfait accomplissement de la prophétie messianique, au moment exact où les

agneaux étaient abattus, Yeshua a été crucifié en tant qu'Agneau de Dieu pour ôter nos
péchés.
Comme le prophète hébreu Isaïe a prophétisé sur le Messie, Yeshua a été conduit
comme un agneau à l'abattoir mais est resté silencieux.
"Il a été mené comme un agneau à l'abattoir, et comme une brebis devant ses tondeurs
se tait, il n'a pas ouvert la bouche." (Ésaïe 53:7)
« Yeshua est resté silencieux et n'a donné aucune réponse. (Marc 14:61)
Un rouleau de Torah fabriqué à la main et un yad d'argent (pointeur de Torah) pour garder la
place pendant la lecture.
Le salut par le sacrifice sanglant
"En fait, la loi exige que presque tout soit purifié avec du sang, et sans effusion de sang,
il n'y a pas de pardon." (Hébreux 9:22)
Lors du dernier fléau sur l'Égypte, le meurtre du premier-né, les bonnes actions et la
justice du peuple ne l'ont pas sauvé du jugement de Dieu. Le signe du sang sur le linteau
de la porte les a sauvés.

De même, nous ne sommes pas sauvés par nos œuvres mais par la foi dans le sacrifice
sanglant de Yeshua HaMashiach (Le Messie).
"Car c'est par la grâce que vous avez été sauvés, par la foi, et cela ne vient pas de vous,
c'est le don de Dieu." (Éphésiens 2:8)
L'agneau sacrificiel , de Josefa de Ayala
De la même manière que l'agneau pascal a sauvé le peuple de la destruction, lorsque
Yeshua (Jésus) est mort sur le poteau (croix), Il a fait l'expiation pour nos péchés.
Lorsque nous plaçons notre foi en Lui, nous appliquons symboliquement le sang de
l'Agneau pascal par la foi.
Yeshoua nous a donné l'assurance que le Seigneur passera par-dessus nous lorsqu'il
jugera le monde si nous mettons notre foi en lui et en son sang expiatoire.
"Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt; et
quiconque vit en croyant en moi ne mourra jamais. Croyez-vous cela ? (Jean 11:25-26)
De la même manière que les enfants d'Israël ont reçu l'ordre de rester dans leurs
maisons sous la couverture du sang de l'Agneau pendant que le jugement de Dieu
tombait sur les Égyptiens, nous devons également rester sous la couverture protectrice
du sang de l'Agneau pascal , Yeshua HaMashiach, et ne pas marcher dans les voies du
monde.
Bible et couronne d'épines
Abandonner l'opprobre de l'Égypte
"En ce temps-là, le Seigneur dit à Josué : "Fabrique des couteaux en silex et circoncis
encore les Israélites." (Josué 5:2)
Dans la haftora (portion prophétique), après avoir conduit les enfants d'Israël à travers
le Jourdain vers la Terre promise, à Guilgal Josué circoncit ceux qui n'avaient pas été
circoncis en chemin dans le désert.
Ce faisant, il " a roulé l'opprobre de l'Égypte ". (Josué 5:9)
Guilgal vient de la racine hébraïque du mot GL , qui signifie rouler. Le mot hébreu

pour reproche est harfat , qui signifie honte ou disgrâce .
En omettant de pratiquer la circoncision dans le désert, les Israélites ont peut-être

signifié le rejet de cette génération par Dieu, puisque la circoncision était un signe de
l'alliance entre Dieu et son peuple (Genèse 17:10) .
Ainsi, lorsque Josué circoncit les enfants d'Israël à Guilgal, cela représentait leur

restauration à la faveur de Dieu et un renouvellement de l'alliance éternelle.
Cela a supprimé la stigmatisation - la honte et la disgrâce d'être des esclaves en Égypte.
Les enfants d'Israël étaient désormais libres de célébrer la Pâque dans leur propre pays.
En raison du grand retour prophétique de la fin des temps du peuple juif en Terre promise
d'Israël, cette année à Jérusalem, les familles juives de tout Israël s'assiéront ensemble à la table
du Seder de la Pâque et commémoreront leur délivrance de l'esclavage en Égypte.
Plus Galut (exilés)
Un autre dérivé de la racine GL est galut , le mot utilisé pour l'exil de la Terre d'Israël.
Dans l'anglais d'aujourd'hui, un Israélien pourrait dire « mon cousin vit dans le galut »,
ce qui signifie qu'il vit en dehors d'Israël.
Le prophète Ézéchiel a dit qu'un tel exil porte un reproche sur le nom même de Dieu.
"Et partout où ils allaient parmi les nations, ils profanaient mon saint nom, car il a été
dit d'eux: 'Ce sont les gens de l'Éternel, et pourtant ils ont dû quitter son pays.'"
(Ezéchiel 36:20)
Une fois de plus dans l'histoire juive, le reproche d'exil a été écarté, puisque les exilés
d'Israël sont retournés dans leur Terre, libres de célébrer enfin la Pâque à Sion et à
Jérusalem.
Un homme juif célébrant la quadruple promesse de Dieu de délivrer le peuple juif d'Égypte
pendant le Seder de la Pâque.
Pour les adeptes de Yeshua, un roulement encore plus grand de reproches a eu lieu en
Israël au Golgotha , un nom provenant de la racine hébraïque GL , signifiant rouler .
Golgotha est l'endroit où Yeshua HaMashiach a finalement accompli la loi concernant

l'agneau pascal, où tous nos péchés et notre honte ont été cloués sur la croix.
La preuve que Son sacrifice de Lui-même en notre nom pour payer le prix de notre
péché a été efficace est Sa résurrection.
En ce premier jour de Pâque, puissions-nous une fois de plus être submergés de

gratitude pour tout ce pour quoi Yeshua a souffert en notre nom.
« Il n'y a pas de plus grand amour pour un homme que celui-ci ; qu'il a donné sa vie
pour ses amis. (Jean 15:13)
Bien que nous soyons morts à cause de nos offenses et de nos péchés, et donc indignes
d'être appelés ses amis, dans l'immensité de son amour, il nous a tendu la main et nous a
offert la vie éternelle.
Parasha Tzav (commandement) : Le sacrifice de la louange
30 mars 2012 Dieu décrit les différentes lois des sacrifices, fournissant une distinction dans
les processus pour les offrandes pour le péché, les holocaustes et les offrandes de
remerciement. Bien que de telles offrandes semblent étranges, voire scandaleuses, à
l'homme moderne, les comprendre nous aide finalement à comprendre ce que Yeshoua
(Jésus) a fait pour nous sur le poteau d'exécution, et pourquoi sa mort était nécessaire.
Parasha Tzav (commandement) : Le

sacrifice de la louange
Tzav (Commande) 5772
Lévitique 6:1–8:36 ; Jérémie 7 :21–8 :3, 9 :22–23 ; Hébreux 10:19–25
"Voici donc les prescriptions pour l'holocauste, l'offrande de grain, le sacrifice pour le
péché, le sacrifice de culpabilité, l'offrande d'ordination et l'offrande de communion,
que l'Éternel donna à Moïse sur le mont Sinaï, dans le désert du Sinaï." (Lévitique 7:37-
38)
Jérusalem : le Dôme du Rocher se dresse sur le Mont du Temple où se dressaient autrefois le
Premier et le Second Temple. En arrière-plan se trouve le mont des Oliviers, où Yeshua (Jésus)
est apparu à ses disciples après sa résurrection. Il est également monté au ciel à partir de cet
endroit, et les rabbins juifs orthodoxes savent que, selon la prophétie messianique de Zacharie
14:4 , c'est l'endroit exact où le Messie arrivera lorsqu'il viendra sur terre. Dans le livre des Actes,
les anges disent aux disciples que de ce lieu où Yeshoua est monté au ciel, Il reviendra
aussi. (Actes 1:9-11)
Dans la Parasha de la semaine dernière, Dieu a donné à Moïse les lois
des korbanot (offrandes d'animaux et de repas) . Ces offrandes comprennent
l' olah (offrande ascendante) , la minchah (offrande de repas) , le shelamim (offrande
de paix) , le chatat (offrande pour le péché pour un péché involontaire) et
l' asham (offrande de culpabilité) .
Dans la partie de la Torah de cette semaine, Dieu décrit les différentes lois des
sacrifices, fournissant une distinction dans les processus pour les offrandes pour le
péché, les holocaustes et les offrandes de remerciement.
Dieu donne également aux prêtres une offrande d'ordination.
Bien que de telles offrandes semblent étranges, voire scandaleuses, à l'homme moderne,
les comprendre nous aide finalement à comprendre ce que Yeshoua (Jésus) a fait pour
nous sur le poteau d'exécution, et pourquoi sa mort était nécessaire.
Ces offrandes éclairent également la Nouvelle Alliance (Nouveau Testament), en

particulier la provocante Épître aux Hébreux.
Une jeune fille juive lit un rouleau de la Torah dans sa synagogue.
Torah de l'holocauste
« L'Éternel dit à Moïse : ' Donne cet ordre à Aaron et à ses fils : ' Voici les prescriptions
[la Torah] pour l'holocauste. ' » (Lévitique 6 : 8-9)
Les holocaustes, qui sont des sacrifices sanglants d'animaux innocents, faisaient
comprendre au pénitent la gravité de son péché devant Dieu.
Tzav décrit les holocaustes qui étaient offerts chaque matin et chaque soir sur un feu qui
brûlait continuellement.
« Le feu doit être maintenu allumé continuellement sur l'autel ; il ne doit pas s'éteindre.
(Lévitique 6:13)
Cette flamme éternelle est une bonne analogie pour notre amour pour Dieu. Prenons
soin du feu dans notre cœur pour Dieu et ne le laissons jamais s'éteindre.
Un homme juif orthodoxe priant au mur occidental (des lamentations)
Souffrir à l'extérieur du camp
« Le Souverain Sacrificateur [Cohen Hagadol] porte le sang des animaux dans le lieu
très saint comme offrande pour le péché, mais les corps sont brûlés à l'extérieur du
camp. Et ainsi Jésus [Yeshua] a également souffert hors de la porte de la ville pour
sanctifier le peuple par son propre sang. (Hébreux 13:11-12)
Lévitique précise que les Cohen (prêtres) devaient porter les cendres des holocaustes

hors du camp (Lévitique 8 :11) .

Dans l'accomplissement prophétique de cela, Yeshua (Jésus) s'est également donné en
offrande à l'extérieur des portes du camp.
Bien que nous soyons tenus d'aller 'hors du camp vers Yeshoua' où nous pouvons
devenir des objets d'opprobre et être considérés comme impurs, nous sommes aux yeux
de Dieu saints comme Il est saint.
"Allons donc vers lui hors du camp, portant l'opprobre qu'il a portée." (Hébreux 13:13)
Bien que nous soyons peut-être détestés par les hommes et que nous nous sentions
parfois vaincus et abattus, nous savons que nous sommes profondément acceptés par
notre Père céleste bien-aimé (Éphésiens 1 : 6) .
Que Dieu vous remplisse tellement de la connaissance profonde de Son amour que vous
serez prêt à souffrir en dehors du camp et à vous tenir seul dans la Vérité si besoin est.
Dieu prend plaisir en vous !
Fête de rue à Haïfa

Offrandes de remerciement - Le sacrifice de la louange
« S'il l'offre en signe de reconnaissance, alors avec cette offrande de remerciement, il

offrira des gâteaux de pain sans levure et mélangés avec de l'huile, des gaufrettes sans
levure et tartinées d'huile, et des gâteaux de farine fine bien pétris et mélangé avec de
l'huile. (Lévitique 7:12)
L'offrande de paix de l'action de grâces est si importante que lorsque le roi David a
ramené l'Arche de Dieu à sa place dans le Tabernacle, la première chose qu'il a faite a
été d'offrir des holocaustes et des offrandes de paix.

Il a également nommé certains des Lévites pour servir devant l'Arche du Seigneur, pour
remercier et louer le Seigneur Dieu d'Israël avec des psaumes, des instruments à cordes,
des harpes, des cymbales et le shofar.
« Il [David] nomma quelques-uns des Lévites pour servir devant l'arche de l'Éternel,
pour exalter, remercier et louer l'Éternel, le Dieu d'Israël. (1 Chroniques 16:4)
Le titre hébreu du Livre des Psaumes est Tehilim. Dans la division hébraïque de la Bible, ils sont
inclus dans la section appelée Ketuvim (Écrits), qui comprend également les Proverbes, Ruth,
Daniel et les Chroniques, entre autres.
Dieu est bon, miséricordieux, fidèle et il a tant fait pour nous.
Il y a des moments où tout ce que nous pouvons faire est de nous émerveiller et de dire :
« Merci Abba (Père) ».
Les offrandes de remerciement sont considérées par les rabbins comme un type suprême
de sacrifice.
Selon la tradition rabbinique, à l'ère messianique, tous les sacrifices auront accompli
leur mission éducative - tous sauf le devoir de gratitude.
Ce sacrifice de louange doit rester et continuer pour toujours.
Même dans l'éternité, nous chanterons avec les anges : « Rendez grâce au Seigneur car
il est bon et sa miséricorde dure à toujours. (Hodu l'Adonai Ki tov; Ki l'olam chasdoh.)
Un homme juif drapé dans un talith (châle de prière) lit le Tanakh (Écritures hébraïques).
"Par Jésus [Yeshoua], donc, offrons continuellement à Dieu un sacrifice de louange - le
fruit des lèvres qui confessent son nom." (Hébreux 13:15)
Offrir nos actions de grâces et nos louanges à Dieu est peut-être le plus grand sacrifice
que nous puissions faire - surtout quand les choses ne semblent pas aller dans notre sens
et que notre chair n'a pas envie de louer et de remercier le Tout-Puissant.
"Celui qui sacrifie des offrandes de remerciements m'honore et il prépare le chemin

pour que je lui montre le salut de Dieu." (Psaume 50:23)
La gratitude est tellement importante. Devenir une personne vraiment reconnaissante

transforme!
« Mon cœur, ô Dieu, est ferme, mon cœur est ferme ; Je vais chanter et faire de la
musique. (Psaume 57:7)
Nous devons remarquer les bonnes choses que Dieu fait pour nous chaque jour et
cultiver une attitude de gratitude envers les personnes que Dieu a placées dans nos vies.
Albert Einstein, le physicien juif le plus célèbre a dit : « Cent fois par jour, je me
rappelle que ma vie intérieure et extérieure dépend des travaux d'autres hommes,
vivants et morts, et que je dois m'exercer afin de donner la mesure comme j'ai reçu et
que je reçois encore.
Dietrich Bonhoeffer (1906-1945), qui était un pasteur luthérien tué par les nazis pendant
la Seconde Guerre mondiale pour sa position en faveur des Juifs, a déclaré :
« Dans la vie ordinaire, nous nous rendons à peine compte que nous recevons beaucoup
plus que nous ne donnons, et que ce n'est qu'avec la gratitude que la vie s'enrichit. Il est
très facile de surestimer la valeur de nos réalisations par rapport à ce que nous devons
aux autres.
Des juifs ultra-orthodoxes se promènent dans une rue de Jérusalem.
La consécration des prêtres
« Moïse égorgea le bélier et prit un peu de son sang et le mit sur le lobe de l'oreille
droite d'Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied
droit. Moïse a aussi fait avancer les fils d'Aaron et a mis du sang sur le lobe de leur
oreille droite, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit.
Dans le huitième chapitre du Lévitique, nous lisons que Moïse a consacré Aaron et ses
fils pour servir le Seigneur en prenant le sang de l'offrande de purification et en le
mettant sur leur lobe de l'oreille droite, le pouce de sa main droite et le gros orteil de sa
main droite. le pied.
Cela représentait la consécration de tout le corps pour le service sacerdotal. Cela fournit

également une leçon importante pour le type de vie que nous devons mener en tant que
croyants.
Pour vivre une vie consacrée, nous devons avoir les éléments suivants :
 Des oreilles consacrées et attentives à Dieu ;
« Mes brebis écoutent ma voix ; Je les connais, et ils me suivent." (Jean
10:27)
 Des mains consacrées qui sont prêtes à faire Sa volonté et les bonnes œuvres qu'Il nous a
pré-nommées à accomplir ;
"...portant du fruit en toute bonne oeuvre..." (Colossiens 1:10)
 Des pieds consacrés qui marchent continuellement dans ses saintes voies ;
« Le Seigneur affermit les pas de celui qui prend plaisir en lui. » (Psaume
37:23)
Les hommes prient au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem la nuit. (Photo de Wayne
McLean)
La Haftorah (partie prophétique)

« Quand j'ai fait sortir vos ancêtres d'Égypte et que je leur ai parlé, je ne leur ai pas
seulement donné des ordres au sujet des holocaustes et des sacrifices, mais je leur ai
donné cet ordre : Obéissez-moi, et je serai votre Dieu et vous serez mon
peuple. Marchez dans l'obéissance à tout ce que je vous commande, afin que tout aille
bien pour vous. (Jérémie 7 : 22-23)
Dans la partie Haftorah (prophétique) de Tzav, le prophète Jérémie a dénoncé des actes
d'adoration irréfléchis qui faisaient partie d'un style de vie impie et injuste.

La bénédiction de Dieu vient avec l'adoration accompagnée d'une véritable obéissance.
Cela reste un enseignement central du Tanakh (Écritures juives de l'Ancien

Testament) selon lequel Dieu désire l'obéissance et un cœur droit plutôt qu'une vaine
conformité au système sacrificiel.
Yeshua (Jésus) a également attiré l'attention sur le problème de passer par les
mouvements d'adoration de Dieu, alors que le cœur était en réalité loin de
Dieu. Citant Isaïe 29:11 , il a dit: «Ces gens m'honorent des lèvres, mais leur cœur est
loin de moi. Ils m'adorent en vain ; leurs enseignements ne sont que des règles
enseignées par des hommes. (Matthieu 15:8-9)
Jeune homme se lit de Sefer Torah (rouleau de la Torah) au cours de sa Bar Mitzvah au mur
occidental (des lamentations) à Jérusalem
Le peuple d'Israël avait une croyance presque superstitieuse selon laquelle les rituels du
Temple garantiraient sa sécurité spirituelle, même s'il était divorcé des lois morales de
Dieu concernant la justice et la droiture.
En tant que disciples de Yeshua, nous pouvons tomber dans le même piège, en croyant
qu'aller dans une congrégation et chanter des chants d'adoration équivaut à une bonne
relation avec Dieu.
Adorer Dieu, c'est bien plus que « entrer et sortir de l'horloge » lors des services de la
congrégation.
Le rituel religieux ne peut nous justifier ni nous sauver.
Si nous voulons progresser dans notre cheminement spirituel, avancer et non reculer,
alors Dieu doit être notre début, notre fin et notre centre. Nous devons obéir à Dieu en
tout temps (Jérémie 7 : 24) .
Des garçons juifs prient au mur occidental (des lamentations) à Jérusalem.
Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous admettrons que notre nature
pécheresse résiste à Dieu.
« Car la nature pécheresse est toujours hostile à Dieu. Il n'a jamais obéi aux lois de Dieu
[Torah], et il ne le fera jamais. (Romains 8:7)
« Je vous donnerai un cœur nouveau et mettrai en vous un esprit nouveau ; … Et je

mettrai mon Esprit en vous et vous inciterai à suivre mes décrets et à veiller à garder
mes lois.” (Ézéchiel 36:26-27)
Néanmoins, en Messie Yeshua, nous sommes transformés en une nouvelle personne, et
notre être le plus profond en vient à désirer une vie qui suit les traces du Maître pour
faire ses bonnes œuvres, et aussi partager l'Évangile de son amour avec le monde.
Parasha Vayikra (Et il appela) : S'approcher de Dieu
23 mars 2012 Le premier chapitre du Lévitique traite des différents types d'holocaustes et
de sacrifices. En hébreu, l'offrande s'appelle un Korban, dérivé du mot karov, qui signifie
proche. Ainsi, l'offrande a permis à la personne de s'approcher de Dieu. Quand nous
ferons de petits pas pour nous approcher de Dieu, tout comme le père du fils prodigue,
notre Créateur nous verra de loin et courra à notre rencontre !
Parasha Vayikra (Et il appela) :

S'approcher de Dieu
Vayikra (Et il appela) 5772
Lévitique 1:1–6:7 ; Esaïe 43:21–44 ; Hébreux 10:1–18
« Le Seigneur appela Moïse et lui parla de la tente d'assignation. » (Lévitique 1:1)
Dans la Parasha de la semaine dernière, le Mishkan (Tabernacle) était achevé et le

nuage reposait dessus, signifiant que la Présence Divine était venue habiter en lui.
Les hommes juifs touchent la Torah avec les franges de leurs taliths (châle de prière) lors de son
passage lors d'une procession de la Torah au Mur occidental à Jérusalem.
Ce Shabbat, une lecture spéciale (Exode 12 :1-20) est ajoutée à la portion de la Torah,
qui est Vayikra. Cette lecture spéciale détaille les lois de (1)-(2) la Pâque , puisque la
fête de la Pâque (Pessah) n'est qu'à quelques semaines.
Ce sabbat marque également le premier du mois hébreu de Nisan, que Dieu a ordonné
comme le premier mois du calendrier biblique. Bibliquement parlant donc, la nouvelle
année commence aujourd'hui !
"L'Éternel dit à Moïse et à Aaron en Égypte : 'Ce mois-ci sera pour vous le premier
mois, le premier mois de votre année.'" (Exode 12:1-2)
Selon la tradition juive, les Israélites ont reçu le premier commandement de

sanctifier la Nouvelle Lune après avoir été délivrés d’Égypte (Exode 12 :1-2).
Le fléau des ténèbres a jugé Amon et Ra, qui est représenté dans la tombe de Ramsès IV. Le
dieu solaire Ra a la tête d'un faucon et le disque solaire posé sur sa tête. Les fléaux ont révélé
que les dieux de l'Égypte étaient impuissants et que le Dieu d'Israël était le seul vrai Dieu.
Dans le calcul du temps hébreu, le mois commence à la Nouvelle Lune et un jour

commence au coucher du soleil, conformément au récit de la création dans la Genèse.
"... et le soir et le matin étaient le premier jour." (Genèse 1:5)
En ayant un calendrier lunaire, les Israélites se sont écartés de la tradition solaire

égyptienne du culte de Ra.
Dieu a fait de Nisan le premier mois de l'année parce que c'était le mois au cours duquel
le peuple juif a été libéré de l'esclavage en Égypte.
De même, puissions-nous nous souvenir de notre libération de l'esclavage du péché et

de la mort par Yeshua (Jésus) le Messie.
Les signes sur la porte, de James Tissot
Vayikra : Trouver une révélation plus profonde de Yeshua (Jésus)
« Vous serez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte. » (Exode 19:6)
Le nom le plus ancien de Vayikra (Lévitique), le troisième livre de Moïse, est Torat
Kohanim (loi des prêtres). Il décrit les sacrifices du Temple, les fonctions du sacerdoce
(Cohanim) et les devoirs d'Israël, la nation sacerdotale.
Vayikra a tellement d'informations sur le service de Dieu que, même s'il n'y a plus de
temple ou de sacrifices au temple, les enfants juifs commencent leur étude de la Torah
avec ce livre.
Loin d'être hors de propos pour les croyants de la Nouvelle Alliance, Vayikra peut
apporter une vision plus profonde et une nouvelle révélation qui enrichiront notre
relation avec le Seigneur.
De plus, une incapacité à comprendre les principes spirituels qui se cachent derrière le
sacrifice sanglant et l'expiation substitutive rend vraiment difficile la compréhension de
la signification de la mort de Yeshoua sur le poteau d'exécution romain.
La signification du sang versé de Yeshua ne peut avoir un impact total sur notre âme à
moins que nous ne comprenions les lois des sacrifices de sang et des offrandes pour les
péchés trouvés dans le Lévitique.
Ils sont fondamentaux pour comprendre notre foi.

Des hommes juifs orthodoxes lisent le rouleau de la Torah à Jérusalem.
Qui peut apporter une offrande au Seigneur ?
"Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous." (Jacques 4:8)
Le premier chapitre de Vayikra traite des différents types d'holocaustes et de sacrifices.
En hébreu, l'offrande s'appelle un (3) Korban , dérivé du mot karov, qui signifie

proche. Ainsi, l'offrande a permis à la personne de s'approcher de Dieu.
Quand nous ferons de petits pas pour nous approcher de Dieu, tout comme le père du
fils prodigue, notre Créateur nous verra de loin et courra à notre rencontre !
Synagogue Hurva dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem.
Le Seigneur a demandé à Moïse de parler aux enfants d'Israël d'apporter leurs offrandes
au Seigneur.
« Lorsqu’un homme [adam] d’entre vous apporte une offrande à l'Éternel… »

(Lévitique 1:2)
Le mot hébreu pour homme dans ce verset est adam, qui est la racine d '
adamah signifiant terre, sol ou même saleté.
Dans ce contexte, le mot adam ne signifie pas seulement l'homme, mais toute

l’humanité, sans distinction de race ou de sexe.
"Alors Dieu a créé l’homme [adam] à son image, à l'image de Dieu il l'a créé, homme et
femme il les a créés." (Genèse 1:27)
Cela révèle que ce n'était pas seulement un homme juif qui pouvait apporter une (4)
offrande au Seigneur, mais n'importe qui – même l'offrande d'un étranger serait
acceptée par Dieu.
« Si l'un d'entre vous, soit un Israélite, soit un étranger vivant en Israël, présente une
offrande en holocauste à l'Éternel, soit pour accomplir un vœu, soit comme offrande
volontaire, il doit présenter un mâle sans défaut parmi les bovins, les brebis ou des
chèvres. (Lévitique 22:18-19)
Chèvres et moutons paissant près de Jérusalem
Même un étranger pouvait venir au Temple pour prier et Dieu entendait leurs prières et
leur exauçait, afin « que tous les peuples de la terre connaissent ton nom et te craignent,
comme ton peuple Israël ». (1 Rois 8:41 – 43)
Pierre a reçu une révélation incroyable en s'apercevant que « Dieu ne fait pas de
favoritisme mais accepte de chaque nation celui qui le craint et fait ce qui est juste ".
(Actes 10:34 – 35)
Nous sommes tous créés à l'image de Dieu : Juif et Gentil, homme et femme. "... selon
l'image de Celui qui l'a créé, où il n'y a ni Gentil ni Juif, circoncis ni incirconcis,
barbare, Scythe, esclave ni libre, mais le Messie est tout et en tous..." (Colossiens
3:11)
Ce rouleau de la Torah est ouvert pour révéler le Lévitique. Le texte est manuscrit.
Une offrande sans tache signifie donner le meilleur de nous-mêmes
« Si l'offrande est un holocauste du gros bétail, tu offriras un mâle sans

défaut [tamim]. Vous devez le présenter à l'entrée de la tente d'assignation afin qu'il
soit agréable au Seigneur. (Lévitique 1:3)
Lévitique précise que l'holocauste devait être sans défaut. Le mot hébreu pour sans
défaut est tamim, de tamam, qui signifie pur, parfait, sans tache et entier.
Au niveau de l'application personnelle, nous pouvons voir que Dieu ne veut pas des
restes, des trucs souillés ou tachés que nous allions jeter de toute façon.
Trop souvent, nos dons et nos offrandes à Dieu et aux autres consistent en ce qui est en
plus, ce que nous ne voulons pas vraiment ou ce qui est facile à donner.
De tels gestes ne sont pas du tout des sacrifices et peuvent même être interprétés comme
une insulte. Lorsque nous donnons nos restes ou nos ordures, nous pouvons transmettre
le message que "ce n'est pas assez bon pour moi, mais c'est assez bon pour vous".
Offrande de remerciement au Seigneur : une carte biblique publiée quelque temps entre 1896
et 1913
Un sacrifice doit nous coûter quelque chose.
Le roi David a dit : « Je ne donnerai pas à Dieu ce qui ne me coûte rien. » (1
Chroniques 21:24)
Il est évident que quelque chose doit coïncider avec l'acte de sacrifice, et que
quelque chose est un repentir sincère, de bonnes actions et la régénération du
cœur.
En fin de compte, c'est seulement le Messie Yeshoua, comme l'indique la prophétie

messianique dans Malachie 3, qui peut effectuer un tel changement intérieur que
nos offrandes peuvent à nouveau être acceptables pour Dieu.
« Il siégera comme raffineur et purificateur d'argent ; Il purifiera les Lévites et les
raffinera comme l'or et l'argent. Alors l'Éternel aura des hommes qui apporteront des
offrandes en justice, et les offrandes de Juda et de Jérusalem seront agréables à
l'Éternel, comme aux jours passés, comme aux années d'autrefois. (Malachie 3:3-4)
Prier au mur occidental (des lamentations)
Tamim : un pur sacrifice
Les Écritures montrent très clairement que Yeshua, le Messie souffrant (l'offrande
sacrificielle), a été trouvé sans faute, sans péché ou sans défaut.
Par exemple, Pilate s'est symboliquement lavé les mains dans une bassine et a dit : «
Prends-le et crucifie-le, car je ne trouve rien à lui reprocher. (Jean 19:6)
Un témoignage moins direct, mais prophétique de sa pureté, peut-être, vient du

processus d'inspection pour le sacrifice de la Pâque.
Au temps du Temple, avant que l'agneau pascal ne soit sacrifié et offert à Dieu, il devait
être inspecté pendant quatre jours afin de s'assurer qu'il était pur et sans tache (tamim).
De même, avant que Yeshua ne soit tué le jour de la Pâque en tant qu'Agneau de
Dieu sans tache, Il entra à Jérusalem et enseigna dans le Temple pendant quatre
jours à la vue du peuple et des chefs religieux.
Yeshoua enseigne dans la synagogue, James Tissot
Expiation : être réconcilié avec Dieu
« Mais vos iniquités vous ont séparés de votre Dieu ; tes péchés t'ont caché sa face, de
sorte qu'il n'entend pas. (Ésaïe 59:2)
La Torah révèle que nos péchés nous séparent de Dieu (Esaïe 59:2), et que
l’offrande (appelée aussi oleh en hébreu, qui signifie monter) ou sacrifice de sang est
nécessaire pour nous réconcilier avec Lui.
Le sacrifice faisait l'expiation pour celui qui offrait l'offrande.
Le mot expiation en anglais vient en fait de at-one-ment, et à l'origine il signifiait être

un ou en harmonie avec quelqu’un.
Derrière ce mot, il y a le sens d'un différend en cours de résolution et d'une relation
réconciliée.
Semblable au mot expiation, le mot hébreu koper signifie expier, réconcilier ou ramener
à l'unité les personnes en désaccord les unes avec les autres.
Le sacrifice expiatoire rétablit donc une juste relation avec Dieu.
Enfants jouant à Jérusalem
Le sacrifice du temple et la couverture du péché
Puisque le Temple de Jérusalem n'existe plus et que les sacrifices ne peuvent être
offerts, une nouvelle façon de couvrir le péché a été développée par les rabbins.
Selon la tradition rabbinique, au lieu du sacrifice sanglant, trois choses suffisent
désormais à couvrir nos péchés : la Téchouva (le repentir), la Tsédaka (l'aumône) et la
Téfila (la prière).
Néanmoins, les voies de Dieu ne sont pas nos voies.
Il exige toujours un sacrifice de sang et sans cela, tout ce que nous avons est un
vague espoir que nos noms soient écrits dans le Livre de Vie.
Mais lorsque nous plaçons notre foi dans le sacrifice « une fois pour toutes » de sa
propre vie par Yeshoua, nous avons l'assurance que nos péchés sont pardonnés.
Le sang de Yeshua couvre non seulement nos péchés, il les enlève – aussi loin que
l'est de l'ouest !
« Il n'est pas entré par le sang des boucs et des veaux ; mais il est entré une fois pour
toutes dans le lieu très saint par son propre sang, obtenant ainsi la rédemption éternelle.
(Hébreux 9:12)
Le sacrifice expiatoire de Yeshua a fait bien plus que le sang des taureaux et des
boucs, et les cendres de la génisse rousse ne pourraient jamais le faire, puisqu'elles
ne pouvaient que purifier rituellement le pénitent. Lui seul est capable de purifier
intérieurement le pécheur repentant (Hébreux 9 : 11 – 15 ; 10 : 4).
« Mon coeur est affermi, ô Dieu! mon coeur est affermi; Je chanterai, je ferai retentir mes
instruments. (Psaume 57:8)
Les holocaustes et la réconciliation avec Dieu
"C'est un holocauste, une offrande de nourriture, une odeur agréable à l'Éternel."

(Lévitique 1:17)
Lévitique souligne que l'holocauste présenté à Dieu a un arôme agréable.
En hébreu, l'expression est reiach nichoach l'YHVH - un arôme satisfaisant pour

Dieu. La racine de nichoach est nuach, ce qui signifie confort ou repos.
Vous demandez-vous comment la chair rôtie d'une des créatures de Dieu peut être un
arôme agréable ou réconfortant pour Dieu ?
Étant donné que cet holocauste ne pouvait être offert à Dieu qu'avec un esprit libre et
volontaire, c'est le désir sincère de la personne d'être restauré dans une juste relation
avec Dieu qui réconforte son cœur.
La réconciliation qui en résulte apporte également le repos à l'âme de l'homme.
Un couple israélien se repose et médite sur la création de Dieu.
Un sacrifice vivant
"Par conséquent, je vous exhorte, frères et sœurs, en vue de la miséricorde de Dieu, à
offrir vos corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu - c'est votre véritable et
propre culte." (Romains 12:1)
En tant que croyants en le Messie Yeshoua, nous devons être des sacrifices vivants.
Lorsque nous choisissons librement d'être conduits par son Esprit, plutôt que de nous
soumettre aux désirs de notre chair, c'est un doux parfum pour Dieu qui lui apporte un
grand plaisir et même du réconfort.
Chaque sacrifice coûte quelque chose, mais il s'accompagne aussi de la promesse d'une
récompense.
Le sacrifice de Yeshoua sur le poteau d'exécution (croix) a ramené des centaines de

millions de personnes dans une juste relation avec Dieu.
Il est notre exemple de sacrifice vivant.
Chaque acte sincère de sacrifice de soi pour le bien d'autrui contient la promesse d'une
récompense future.
Et vraiment, il n'y a rien à perdre à offrir nos vies en sacrifice vivant, puisque Yeshoua a
promis que « Celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera". (Matthieu 10:39)
Un agneau pur et sans tache.
Alors que le peuple juif se prépare pour la prochaine fête de la Pâque (du 6 au 14 mars),
prions pour que cette année, il reconnaisse Yeshua comme le Messie tant attendu.
Puissions-nous aussi nous approcher de Dieu avec foi, espérance et amour à travers
l'Agneau pascal, Yeshua HaMashiach (Jésus le Messie).
(1-2-3-4)
21 prophéties messianiques majeures
La Bible de la prophétie messianique fera référence à plusieurs dizaines de prophéties

directes majeures ainsi qu'à des dizaines et des dizaines d'écritures messianiques qui
incluent des allusions, des allusions, des types, des préfigurations et des indices
messianiques dans le Tanakh (Ancien Testament).
Vous trouverez ci-dessous une liste des principales prophéties messianiques. Nous n'avons
pas énuméré les arguments rabbiniques (anti-missionnaires)
de ces prophéties messianiques ni nos réfutations, car c'est le travail continu entrepris par
notre équipe éditoriale pour compléter notre Bible.
Esaïe 52:13-53:12
La souffrance et l'exaltation du Messie
Isaiah 52:13 Vois, mon serviteur agira avec sagesse; il sera ressuscité et élevé et
hautement exalté. 14 De même qu'il y en eut beaucoup qui furent épouvantés à cause de
lui - son apparence était tellement défigurée qu'aucun homme et sa forme déformée au-
delà de la ressemblance humaine - 15 ainsi il aspergera beaucoup de nations, et les rois
fermeront la bouche à cause de lui. Car ce qu'on ne leur a pas dit, ils le verront, et ce
qu'ils n'ont pas entendu, ils le comprendront. Isaiah 53 1 Qui a cru à notre message et à
qui le bras de l'Éternel a-t-il été révélé? 2 Il a grandi devant lui comme une pousse tendre
et comme une racine de terre sèche. Il n'avait ni beauté ni majesté pour nous attirer à lui,
rien dans son apparence que nous devions désirer. 3 Il était méprisé et rejeté des hommes,
homme de douleur et habitué à la souffrance. Comme quelqu'un dont on cache la face, il
était méprisé, et nous ne l'estimions pas. 4 Certes, il a pris nos infirmités et porté nos
douleurs, mais nous l'avons considéré comme frappé par Dieu, frappé par lui et
affligé. 5 Mais il a été transpercé pour nos transgressions, il a été écrasé pour nos
iniquités ; le châtiment qui nous a apporté la paix était sur lui, et par ses blessures nous
sommes guéris. 6 Nous nous sommes tous, comme des brebis, égarés, chacun de nous s'est
engagé dans sa propre voie ; et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. 7 Il
était opprimé et affligé, mais il n'ouvrait pas la bouche ; il a été mené comme un agneau à
l'abattoir, et comme une brebis devant ses tondeurs se tait, il n'a pas ouvert la
bouche. 8 Par l'oppression et le jugement, il a été enlevé. Et qui peut parler de ses
descendants? Car il a été retranché du pays des vivants; pour la transgression de mon
peuple, il a été frappé. 9 On lui assigna un sépulcre avec les méchants et avec les riches
dans sa mort, bien qu'il n'eût fait aucune violence et qu'il n'y ait eu aucune tromperie dans
sa bouche. dix Pourtant, c'était la volonté de l'Éternel de l'écraser et de le faire souffrir, et
bien que l'Éternel fasse de sa vie un sacrifice de culpabilité, il verra sa postérité et
prolongera ses jours, et la volonté de l'Éternel prospérera entre ses mains. 11 Après la
souffrance de son âme, il verra la lumière de la vie et sera rassasié ; par sa connaissance,
mon serviteur juste en justifiera plusieurs, et il portera leurs iniquités. 12 C'est pourquoi je
lui donnerai une part parmi les grands, et il partagera le butin avec les forts, parce qu'il a
versé sa vie jusqu'à la mort, et qu'il a été compté parmi les transgresseurs. Car il a porté le
péché de plusieurs, et a intercédé pour les transgresseurs.
Accomplissement:
 1 Pierre 2:22-25 ;
 22
"Il n'a commis aucun péché, et aucune tromperie ne s'est trouvée dans sa bouche."
Lorsqu'ils lui lançaient des injures, il ne se vengeait pas ; quand il a souffert, il n'a pas
23
proféré de menaces. Au lieu de cela, il s'est confié à celui qui juge avec justice. 24 « Lui-même
a porté nos péchés » dans son corps sur la croix, afin que nous mourons aux péchés et que nous
vivions pour la justice ; "par ses blessures tu as été guéri."
25
Car « vous étiez comme des brebis égarées », mais maintenant
 Romains 5 : 6-8 ;

 Vous voyez, juste au bon moment, alors que nous étions encore impuissants, Christ est mort
6
pour les impies.
Il est très rare que quelqu'un meure pour une personne juste, bien que quelqu'un ose peut-
7
être mourir pour une bonne personne.
Mais Dieu démontre son amour pour nous en ceci : Alors que nous étions encore des
8
pécheurs, Christ est mort pour nous.
 Philippiens 2:6-11
 Qui, étant de nature même à Dieu, n'a pas considéré l'égalité avec Dieu comme quelque
6
chose à utiliser à son avantage ;
plutôt, il s'est fait rien en prenant la nature même d'un serviteur, étant fait à la ressemblance
7
humaine.
8
Et étant trouvé en apparence comme un homme, il s'est humilié en devenant obéissant
jusqu'à la mort, même la mort sur une croix !
9
C'est pourquoi Dieu l'a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est au-dessus de
tout nom,
10
qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse, dans les cieux, sur la terre et sous la terre,
11
et que toute langue reconnaisse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
Esaïe 49:1-7
Rédempteur d'Israël et lumière pour les nations
1
Écoutez-moi, îles ; Écoutez ceci, nations lointaines : Avant que je sois né, l'Éternel m'a
appelé ; depuis ma naissance, il a fait mention de mon nom. 2 Il a fait de ma bouche une
épée aiguisée, il m'a caché sous l'ombre de sa main; il fit de moi une flèche polie et me
cacha dans son carquois. 3 Il me dit :"Tu es mon serviteur, Israël, en qui je déploierai ma
splendeur." 4 Mais j'ai dit,
« J'ai travaillé en vain ; J'ai dépensé mes forces en vain et pour rien. Mais ce qui m'est dû est entre les
mains de l'Éternel, et ma récompense est auprès de mon Dieu.
5
Et maintenant l'Éternel dit : celui qui m'a formé dans le sein pour être son serviteur, pour
ramener Jacob à lui et rassembler Israël auprès de lui, car je suis honoré aux yeux de
l'Éternel et mon Dieu a été ma force - 6 il dit:
« C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour restaurer les tribus de Jacob et ramener ceux d'Israël
que j'ai gardés. Je ferai aussi de toi une lumière pour les Gentils, afin que tu apportes mon salut
jusqu'aux extrémités de la terre.
Ainsi parle l'Éternel, le Rédempteur et le Saint d'Israël, à celui qui était méprisé et
7
abhorré par la nation, au serviteur des princes :

"Les rois te verront et se lèveront, les princes verront et se prosterneront, à cause de l'Éternel, qui est
fidèle, le Saint d'Israël, qui t'a choisi."

Accomplissement:
 Luc 4 : 16-20 ;

 Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et le jour du sabbat, il entra dans la synagogue,
16
selon sa coutume. Il se leva pour lire,
17
et le rouleau du prophète Isaïe lui fut remis. En le déroulant, il trouva l'endroit où
il était écrit :
18
« L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux
pauvres. Il m'a envoyé proclamer la libération des prisonniers et le recouvrement de la vue des
aveugles, libérer les opprimés, 19 proclamer l'année de grâce du Seigneur.
Puis il roula le rouleau, le rendit au serviteur et s'assit. Les yeux de tout le monde dans la
20
synagogue étaient fixés sur lui.
 Je ne veux pas que vous ignoriez ce mystère, frères et sœurs, afin que vous ne soyez pas
25
vaniteux : Israël a connu un
 Romains 11 : 25-26

 Je ne veux pas que vous ignoriez ce mystère, frères et sœurs, afin que vous ne soyez pas
25
vaniteux : Israël a connu un endurcissement partiel jusqu'à ce que le nombre total des Gentils
soit entré,
26
et ainsi tout Israël sera sauvé. Comme il est écrit :
« Le libérateur viendra de Sion ; il détournera l'impiété de Jacob.
Esaïe 50:4-10
L’obéissance du serviteur
Le Souverain SEIGNEUR m'a donné une langue instruite, pour connaître la parole qui soutient celui
4
qui est fatigué. Il me réveille matin après matin, réveille mon oreille pour écouter comme on l'apprend.
5
L'Éternel souverain m'a ouvert les oreilles, et je n'ai pas été rebelle; Je n'ai pas reculé.
J'ai offert mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe; Je n'ai pas
6
caché mon visage aux moqueries et aux crachats.
Parce que le Souverain SEIGNEUR m'aide, je ne serai pas déshonoré. C'est pourquoi j'ai dressé mon
7
visage comme du silex, et je sais que je ne serai pas confus.

Celui qui me justifie est proche. Qui donc portera plainte contre moi ? Faisons-nous face ! Qui est
8
mon accusateur ? Qu'il me confronte !
C'est le Souverain SEIGNEUR qui m'aide. Qui est celui qui me condamnera ? Ils s'useront tous
9
comme un vêtement; les papillons les dévoreront.
Qui d'entre vous craint l'Éternel et obéit à la parole de son serviteur ? Que celui qui marche dans les
10
ténèbres, qui n'a pas de lumière, se confie au nom de l'Éternel et s'appuie sur son Dieu.

Accomplissement:
 Matthieu 26:67;
 67
Alors ils lui crachent au visage et le frappent de leurs poings. D'autres l'ont giflé
 Matthieu 27:27-31
 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent autour
27
de lui toute la troupe des soldats.

28
Ils le dévêtirent et lui mirent une robe écarlate,
puis tordit une couronne d'épines et la posa sur sa tête. Ils ont mis un bâton dans sa main
29
droite. Puis ils se sont agenouillés devant lui et se sont moqués de lui. « Salut, roi des
Juifs ! ils ont dit.
30
Ils crachèrent sur lui, prirent le bâton et le frappèrent à plusieurs reprises sur la tête.
31
Après s'être moqués de lui, ils lui ôtèrent la robe et lui mirent ses vêtements. Puis ils
l'emmenèrent pour le crucifier.
Psaume 118:22-23
La pierre angulaire rejetée
22
La pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire;
23
L'Éternel a fait cela, et cela est merveilleux à nos yeux.

Accomplissement:
 « Écoutez une autre parabole : Il y avait un propriétaire qui plantait une vigne. Il l'entoura
33
d'un mur, y creusa un pressoir et construisit une tour de guet. Puis il a loué le vignoble à des
agriculteurs et a déménagé à un autre endroit.
Le temps de la moisson approchant, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recueillir
34
ses fruits.
« Les locataires ont saisi ses serviteurs ; ils en frappèrent un, en tuèrent un autre et en
35
lapidèrent un troisième.
Puis il leur envoya d'autres serviteurs, plus que la première fois, et les vignerons les traitèrent
36
de la même manière.
37
Enfin, il leur envoya son fils. « Ils respecteront mon fils, dit-il.
«Mais quand les locataires virent le fils, ils se dirent entre eux: 'C'est l'héritier. Venez, tuons-
38
le et prenons son héritage.

39
Alors ils le prirent, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
40
"C'est pourquoi, quand le propriétaire de la vigne viendra, que fera-t-il de ces vignerons ?"
« Il fera mourir ces misérables, répondirent-ils, et il louera la vigne à d'autres vignerons, qui
41
lui donneront sa part de récolte au moment de la moisson.

42
Jésus leur dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures :
« 'La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la pierre angulaire ; le Seigneur a fait
cela, et c'est merveilleux à nos yeux'?
« C'est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté et donné à un peuple qui
43
en produira les fruits.
Quiconque tombera sur cette pierre sera brisé en morceaux; celui sur qui il tombera sera
44
écrasé.
Psaume 22:1-31
Délivré des griffes de la mort
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi es-tu si loin de me sauver, si loin des
1
paroles de mes gémissements ?
2
Ô mon Dieu, je crie le jour, mais tu ne réponds pas la nuit et tu ne te tais pas.
3
Pourtant tu es intronisé comme le Saint; tu es la louange d'Israel.
4
En toi nos pères ont mis leur confiance; ils ont fait confiance et vous les avez livrés.
5
Ils ont crié vers toi et ont été sauvés ; en toi ils ont fait confiance et n'ont pas été déçus.
6
Mais je suis un ver et non un homme, méprisé des hommes et méprisé du peuple.
7
Tous ceux qui me voient se moquent de moi; ils lancent des injures en secouant la tête :
8
« Il se confie en l'Éternel ; que l'Éternel le sauve. Qu'il le délivre, puisqu'il prend plaisir en lui.
9
Pourtant tu m'as fait sortir du sein maternel; tu m'as fait confiance en toi même au sein de ma mère.
10
Dès ma naissance, j'ai été jeté sur toi; depuis le sein de ma mère tu as été mon Dieu.
11
Ne t'éloigne pas de moi, car le malheur est proche et il n'y a personne pour secourir.
12
Beaucoup de taureaux m'entourent; de puissants taureaux de Basan m'entourent.
13
Des lions rugissants déchirant leur proie ouvrent leur gueule contre moi.
Je suis répandu comme de l'eau, et tous mes os se détachent. Mon cœur s'est transformé en cire; il
14
s'est fondu en moi.

Ma force est desséchée comme un tesson, et ma langue est collée au palais de ma bouche ; tu me
15
couches dans la poussière de la mort.
Des chiens m'ont entouré; une bande d'hommes méchants m'a encerclé, ils ont percé mes mains et
16
mes pieds.
17
Je peux compter tous mes os; les gens me regardent et se réjouissent de moi.
18
Ils se partagent mes vêtements et tirent au sort mes vêtements.
19
Mais toi, ô Éternel, ne sois pas loin ; Ô ma Force, viens vite me secourir.
20
Délivre ma vie de l'épée, ma précieuse vie de la puissance des chiens.
21
Délivre-moi de la gueule des lions ; sauve-moi des cornes des boeufs sauvages.
22
Je ferai connaître ton nom à mes frères; dans l'assemblée je te louerai.
Vous qui craignez l'Éternel, louez-le ! Vous tous, descendants de Jacob, honorez-le ! Révérez-le,
23
vous tous, descendants d'Israël !
Car il n'a pas méprisé ni dédaigné la souffrance de l'affligé; il ne lui a pas caché son visage mais a
24
écouté son appel à l'aide.
25
De toi vient le thème de ma louange dans la grande assemblée ; devant ceux qui te craignent,
j'accomplirai mes vœux.
Les pauvres mangeront et seront rassasiés ; ceux qui cherchent l'Éternel le loueront - que vos coeurs
26
vivent à jamais!
Toutes les extrémités de la terre se souviendront et se tourneront vers l'Éternel, et toutes les familles
27
des nations se prosterneront devant lui,
28
car la domination appartient à l'Éternel, et il domine sur les nations.
Tous les riches de la terre se régaleront et se prosterneront ; tous ceux qui descendent dans la
29
poussière s'agenouilleront devant lui, ceux qui ne peuvent se maintenir en vie.
30
La postérité le servira ; les générations futures seront informées du Seigneur.
31
Ils proclameront sa justice à un peuple qui n'est pas encore né, car il l'a fait.

Accomplissement:
 Marc 15:16-37 ;
 Les soldats emmenèrent Jésus dans le palais (c'est-à-dire le prétoire) et convoquèrent toute la
16
compagnie de soldats.
Ils lui mirent une robe de pourpre, puis enroulèrent une couronne d'épines et la posèrent sur
17
lui.
18
Et ils se mirent à crier vers lui : « Salut, roi des Juifs !
19
Ils le frappaient sans cesse sur la tête avec un bâton et crachaient sur lui. Tombant à genoux,
ils lui rendirent hommage.
Et après s'être moqués de lui, ils lui ôtèrent la robe de pourpre et lui mirent ses
20
vêtements. Puis ils l'emmenèrent pour le crucifier.
Un homme de Cyrène, Simon, père d'Alexandre et de Rufus, passait par là, venant de la
21
campagne, et ils le forcèrent à porter la croix.

22
Ils amenèrent Jésus au lieu appelé Golgotha (ce qui signifie « le lieu du crâne »).
23
Alors on lui offrit du vin mélangé à de la myrrhe, mais il ne le prit pas.
Et ils le crucifièrent. Se partageant ses vêtements, ils tirèrent au sort pour voir ce que chacun
24
obtiendrait.
25
Il était neuf heures du matin lorsqu'ils le crucifièrent.
26
L'avis écrit de l'accusation portée contre lui disait : le roi des juifs.
27
Ils crucifièrent avec lui deux rebelles, un à sa droite et un à sa gauche.
Ceux qui passaient par là l'injuriaient, secouaient la tête et disaient : « Alors ! Toi qui vas
29
détruire le temple et le rebâtir en trois jours,

30
descends de la croix et sauve-toi !
De même les principaux sacrificateurs et les docteurs de la loi se moquaient de lui entre
31
eux. « Il a sauvé les autres », disaient-ils, « mais il ne peut pas se sauver lui-même !
33
A midi, les ténèbres s'étendirent sur tout le pays jusqu'à trois heures de l'après-midi.
Et à trois heures du soir, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eloi, Eloi, lema sabachthani ? (ce
34
qui signifie « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »).
Quand quelques-uns de ceux qui se tenaient à côté ont entendu cela, ils ont dit : « Écoutez, il
35
appelle Élie.
Quelqu'un courut, remplit une éponge de vinaigre de vin, la mit sur un bâton et l'offrit à boire
36
à Jésus. « Maintenant, laissez-le tranquille. Voyons si Elijah vient le faire tomber », a-t-il dit.
37
Avec un grand cri, Jésus expira.
 16:1-7
 1
A la fin du sabbat, Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et Salomé achetèrent des
aromates pour aller oindre le corps de Jésus.
2
Très tôt le premier jour de la semaine, juste après le lever du soleil, ils se rendaient au
tombeau
3
et elles se demandèrent entre elles : « Qui roulera la pierre loin de l'entrée du sépulcre ?
4
Mais quand ils levèrent les yeux, ils virent que la pierre, qui était très grande, avait été
roulée.
En entrant dans le sépulcre, elles virent un jeune homme vêtu d'une robe blanche assis à
5
droite, et elles furent effrayées.

6
« Ne vous inquiétez pas », dit-il. « Vous cherchez Jésus le Nazaréen, qui a été crucifié. Il
s'est levé ! Il n'est pas là. Voyez l'endroit où ils l'ont déposé.
7 Mais allez dire à ses disciples et à Pierre : Il vous précède en Galilée. Là, vous le verrez,
comme il vous l'a dit.
Psaume 16:7-11
Ressuscité de la tombe
7
Je louerai l'Éternel, qui me conseille; même la nuit mon cœur m'instruit.
8
J'ai toujours placé l'Éternel devant moi. Parce qu'il est à ma droite, je ne serai pas ébranlé.
9
C'est pourquoi mon coeur est dans l'allégresse et ma langue se réjouit; mon corps aussi reposera en
sécurité,
10
parce que tu ne m'abandonneras pas au sépulcre, et que ton Saint ne verra pas la décomposition.
Tu m'as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie en ta présence, avec des plaisirs
11
éternels à ta droite.

Accomplissement:
 Actes 2:22-33
 « Frères Israélites, écoutez ceci : Jésus de Nazareth était un homme accrédité par Dieu auprès
22
de vous par des miracles, des prodiges et des signes, que Dieu a opérés parmi vous par lui,
comme vous le savez vous-mêmes.
Cet homme vous a été livré par le dessein et la prescience de Dieu ; et vous, avec l'aide
23
d'hommes méchants, vous l'avez fait mourir en le clouant sur la croix.
Mais Dieu l'a ressuscité des morts, le libérant de l'agonie de la mort, parce qu'il était
24
impossible à la mort de garder son emprise sur lui.

25
David dit de lui :
« 'J'ai toujours vu le Seigneur devant moi. Parce qu'il est à ma droite, je ne serai pas
ébranlé. 26 C'est pourquoi mon coeur est dans l'allégresse et ma langue se réjouit; mon corps
aussi reposera dans l'espérance, 27 parce que tu ne m'abandonneras pas au royaume des morts,
tu ne laisseras pas ton saint voir la décrépitude. 28 Tu m'as fait connaître les sentiers de la vie; tu
me rempliras de joie en ta présence.
«Fères Israélites, je peux vous dire avec certitude que le patriarche David est mort et a été
29
enseveli, et son tombeau est ici jusqu'à ce jour.
Mais il était prophète et savait que Dieu lui avait promis par serment qu'il placerait un de ses
30
descendants sur son trône.
Voyant ce qui allait arriver, il parla de la résurrection du Messie, qu'il n'avait pas été
31
abandonné au royaume des morts, et que son corps n'avait pas vu de décomposition.
32
Dieu a ressuscité ce Jésus, et nous en sommes tous témoins.
Élevé à la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit promis et a répandu ce que vous
33
voyez et entendez maintenant.

Psaume 110:1-6
Exalté à la droite de Dieu
L'Éternel dit à mon Seigneur : « Assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis un
1
marchepied pour tes pieds.
2
L'Éternel étendra de Sion ton puissant sceptre; tu domineras au milieu de tes ennemis.
3
Tes troupes seront prêtes le jour de ton combat. Vêtu d'une sainte majesté, du sein de l'aurore tu
recevras la rosée de ta jeunesse.
L'Éternel a juré et ne changera pas d'avis : « Tu es sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de
4
Melchisédek.
5
Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère.
6
Il jugera les nations, rassemblant les morts et écrasant les princes de toute la terre.

Accomplissement:
 Matthieu 22:41-46 ;
 41
Pendant que les pharisiens étaient assemblés, Jésus leur demanda :
42
« Que pensez-vous du Messie ? De qui est-il le fils ? « Le fils de David », répondirent-ils.
43
Il leur dit : « Comment se fait-il donc que David, parlant par l'Esprit, l'appelle Seigneur ? Car
il dit,
« ‘L’Éternel a dit à mon Seigneur : « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie mis tes
44
ennemis sous tes pieds. »’

45
Si donc David l'appelle "Seigneur", comment peut-il être son fils ?
46
Personne ne put dire un mot en réponse, et depuis ce jour
 Actes 2:34-36 ;
 34
Car David n'est pas monté au ciel, et pourtant il a dit :
« ‘L’Éternel a dit à mon Seigneur : « Assieds-toi à ma droite 35 jusqu’à ce que je fasse de tes

ennemis un marchepied pour tes pieds. »’
« Que tout Israël soit donc assuré de ceci : Dieu a fait de ce Jésus, que vous avez crucifié, à
36
la fois Seigneur et Messie.
 Actes 7:56 ;
 56
« Voici, dit-il, je vois le ciel ouvert et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.
 Hébreux 7:11-22
 11
Si la perfection a pu être atteinte par le sacerdoce lévitique - et en effet la loi donnée au
peuple a établi ce sacerdoce - pourquoi fallait-il encore qu'un autre prêtre vienne, un dans
l'ordre de Melchisédek, et non dans l'ordre d'Aaron ?
12
Car quand le sacerdoce est changé, la loi doit aussi être changée.
Celui dont ces choses sont dites appartenait à une autre tribu, et personne de cette tribu n'a
13
jamais servi à l'autel.
Car il est clair que notre Seigneur est descendu de Juda, et à propos de cette tribu, Moïse n'a
14
rien dit au sujet des sacrificateurs.
Et ce que nous avons dit est encore plus clair si un autre prêtre comme Melchisédek
15
apparaît,
celui qui est devenu prêtre, non sur la base d'une règle d'ascendance, mais sur la base de la
16
puissance d'une vie indestructible.

17
Car il est déclaré :
"Tu es sacrificateur pour toujours, dans l'ordre de Melchisédek."

18
L'ancien règlement est annulé parce qu'il était faible et inutile
(car la loi n'a rien rendu parfait), et une meilleure espérance est introduite, par laquelle nous
19
nous rapprochons de Dieu.

20
Et ce n'était pas sans serment ! D'autres devinrent prêtres sans aucun serment,
21
mais il devint prêtre avec serment quand Dieu lui dit :
"Le Seigneur a juré et ne changera pas d'avis : 'Tu es prêtre pour toujours.'"
A cause de ce serment, Jésus est devenu le garant d'une meilleure alliance.
22
Michée 5:2
Un souverain promis de Bethléem
« Mais toi, Bethléem Ephratha, bien que tu sois petite parmi les clans de Juda, de toi sortira pour moi
2
celui qui sera le chef d'Israël, dont les origines remontent aux temps anciens, aux temps anciens.

Accomplissement:
 Luc 2:1-7;
 1
A cette époque, César Auguste publia un décret ordonnant de recenser tout le monde romain.
2
(C'était le premier recensement qui a eu lieu alors que Quirinius était gouverneur de la Syrie.)
3
Et chacun se rendit dans sa ville pour s'inscrire.
Et Joseph monta aussi de la ville de Nazareth en Galilée en Judée, à Bethléhem, la ville de
4
David, parce qu'il était de la maison et de la lignée de David.
Il s'y rendit pour s'inscrire auprès de Marie, qui s'était engagée à se marier avec lui et attendait
5
un enfant.
6
Pendant qu'ils étaient là, vint le moment où l'enfant naquit,
et elle enfanta son premier-né, un fils. Elle l'enveloppa de linges et le plaça dans une crèche,
7
car il n'y avait pas de chambre d'amis disponible pour eux.
 Matthieu 2:1-6
 1
Après la naissance de Jésus à Bethléem en Judée, à l'époque du roi Hérode, des mages de
l'orient vinrent à Jérusalem
2
et demanda : « Où est celui qui est né roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile quand elle
s'est levée et nous sommes venus l'adorer.
3
Quand le roi Hérode entendit cela, il fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.
4
Après avoir convoqué tous les principaux sacrificateurs du peuple et les docteurs de la loi, il
leur demanda où devait naître le Messie.
5
« A Bethléhem en Judée, répondirent-ils, car voici ce qu'a écrit le prophète :
6
“ ' Mais toi, Bethléem, dans le pays de Juda, tu n'es pas la moindre parmi les chefs de
Juda ; car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple.'”
Esaïe 7:14
Le signe d'Emmanuel
C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : La jeune fille (vierge) sera enceinte et
14
enfantera un fils, et l'appellera Emmanuel.

Accomplissement:
 C'est ainsi qu'arriva la naissance de Jésus, le Messie : sa mère, Marie, était promise à Joseph,
18
mais avant qu'ils ne se réunissent, elle fut trouvée enceinte par le Saint-Esprit.
Parce que Joseph, son mari, était fidèle à la loi, et pourtant ne voulait pas l'exposer à la
19
disgrâce publique, il avait l'intention de la répudier tranquillement.

Mais après avoir réfléchi à cela, un ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : «
20
Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre Marie chez toi pour femme, car ce qu'elle a
conçu vient du Saint Esprit.
Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car il sauvera son peuple de ses
21
péchés.
22
Tout cela arriva pour accomplir ce que le Seigneur avait dit par le prophète :
« La vierge concevra et enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel » (ce qui signifie «

23
Dieu avec nous »).
Esaïe 9:6-7
Pour nous un enfant est né
Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur ses épaules. Et il sera
6
appelé Conseiller Admirable, Dieu Puissant, Père Éternel, Prince de la Paix.
7
De l'augmentation de son gouvernement et de la paix, il n'y aura pas de fin. Il régnera sur le trône de
David et sur son royaume, l'établissant et le soutenant avec justice et droiture dès ce moment et pour
toujours. Le zèle de l'Éternel tout-puissant y parviendra.

Accomplissement:
 Luc 1:31-33;
 31
Tu concevras et tu enfanteras un fils, et tu l'appelleras Jésus.
Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de son
32
père David,
33
et il régnera sur la postérité de Jacob pour toujours ; son royaume ne finira jamais.
 Romains 1:1-4 ;
 1
Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre et mis à part pour l'évangile de Dieu,
2
l'évangile qu'il a promis d'avance par ses prophètes dans les Saintes Ecritures
3
quant à son Fils, qui quant à sa vie terrestre était un descendant de David,
et qui, par l'Esprit de sainteté, a été établi Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection
4
d'entre les morts : Jésus Christ notre Seigneur.
 Jean 1:1-4 ;
 1
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
2
Il était avec Dieu au commencement.
3
Par lui tout a été fait; sans lui rien n'a été fait de ce qui a été fait.
4
En lui était la vie, et cette vie était la lumière de toute l'humanité.
 Colossiens 2:9
 9
Car en Christ toute la plénitude de la divinité vit sous une forme corporelle,
Psaume 2:1-12
Fils et souverain oint de Dieu
1
Pourquoi les nations conspirent-elles et les peuples complotent-ils en vain ?
2
Les rois de la terre prennent position et les chefs se rassemblent contre l'Éternel et contre son Oint.
3
« Brisons leurs chaînes, disent-ils, et débarrassons-nous de leurs fers.
4
Celui qui trône dans le ciel rit ; le Seigneur se moque d'eux.
5
Alors il les reprend dans sa colère et les épouvante dans sa colère, en disant :
6
« J'ai installé mon roi sur Sion, ma montagne sainte.
7
Je publierai le décret de l'Éternel :
Il m'a dit : « Tu es mon Fils ;

aujourd'hui je suis devenu votre Père.
8
Demandez-moi,
et je ferai des nations votre héritage,
les extrémités de la terre votre possession.
9
Tu les domineras avec un sceptre de fer ;
tu les briseras comme de la poterie.
10
C'est pourquoi, vous les rois, soyez sages;
soyez prévenus, vous les dirigeants de la terre.
11
Servez l'Éternel avec crainte
et réjouissez-vous avec tremblement.
12
Embrassez le Fils, de peur qu'il ne se fâche
et que vous ne soyez détruits sur votre chemin,
car sa colère peut s'embraser en un instant.
Heureux tous ceux qui se réfugient en lui.

Accomplissement:
 Matthieu 3:17;
 17
Et une voix du ciel dit : « Celui-ci est mon Fils, que j'aime ; avec lui, je suis bien content.
 Apocalypse 19:11-16
 J'ai vu le ciel ouvert et il y avait devant moi un cheval blanc, dont le cavalier est appelé
11
Fidèle et Vrai. Avec justice, il juge et fait la guerre.
Ses yeux sont comme un feu ardent, et sur sa tête il y a plusieurs couronnes. Il a un nom
12
écrit sur lui que personne ne connaît sauf lui-même.

13
Il est vêtu d'une robe trempée de sang, et son nom est la Parole de Dieu.
Les armées du ciel le suivaient, montées sur des chevaux blancs et vêtues de fin lin, blanc et
14
pur.
De sa bouche sort une épée tranchante pour abattre les nations. "Il les gouvernera avec un
15
sceptre de fer." Il foule le pressoir de la fureur de la colère de Dieu Tout-Puissant.

16
Sur sa robe et sur sa cuisse, il a ce nom écrit :
Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Esaïe 11:1-10
La branche de Jesse
1
Une pousse sortira du tronc d'Isaï; de ses racines un sarment portera du fruit.
L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui, l'Esprit de sagesse et d'intelligence, l'Esprit de conseil et de
2
puissance, l'Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel.
et il prendra plaisir à la crainte de l'Éternel. Il ne jugera pas d'après ce qu'il voit de ses yeux, ni ne
3
décidera d'après ce qu'il entend de ses oreilles ;
4
mais avec justice il jugera les nécessiteux, avec justice il rendra des décisions pour les pauvres de la
terre. Il frappera la terre avec la verge de sa bouche; du souffle de ses lèvres il tuera les méchants.
5
La justice sera sa ceinture et la fidélité la ceinture autour de sa taille.
Le loup habitera avec l'agneau, le léopard couchera avec le bouc, le veau et le lion et l'enfant d'un an
6
ensemble ; et un petit enfant les conduira.
La vache paîtra avec l'ours, leurs petits se coucheront ensemble, et le lion mangera de la paille
7
comme le bœuf.
8
L'enfant jouera près du trou du cobra, et le jeune enfant mettra sa main dans le nid de la vipère.
Ils ne nuiront ni ne détruiront sur toute ma montagne sainte, car la terre sera remplie de la
9
connaissance de l'Éternel comme les eaux couvrent la mer.
En ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme une bannière pour les peuples ; les nations se
10
rallieront à lui, et son lieu de repos sera glorieux.

Accomplissement:
 Romains 15:12 ;
 12
Et encore, Isaïe dit :
« La racine de Jessé germera, celui qui se lèvera pour régner sur les nations ; en lui les Gentils
espèrent.
 Alors je vis « un nouveau ciel et une nouvelle terre », car le premier ciel et la première terre
1
avaient disparu, et il n'y avait plus de mer.
J'ai vu la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, descendre du ciel d'auprès de Dieu, préparée
2
comme une épouse magnifiquement vêtue pour son mari.

3
Et j'entendis une voix forte venant du trône disant : « Regarde ! La demeure de Dieu est
maintenant parmi le peuple, et il habitera avec lui. Ils seront son peuple, et Dieu lui-même
sera avec eux et sera leur Dieu.
« Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n'y aura plus de mort, ni de deuil, ni de pleurs, ni
4
de douleur, car l'ancien ordre des choses est passé.
Celui qui était assis sur le trône dit : « Je fais toute chose nouvelle ! Puis il a dit: "Ecrivez
5
ceci, car ces paroles sont dignes de confiance et vraies."

6
Il me dit : « C'est fait. Je suis l'Alpha et l'Oméga, le Commencement et la Fin. Aux assoiffés,
je donnerai gratuitement de l'eau de la source de l'eau de la vie.
7
Les vainqueurs hériteront de tout cela, je serai leur Dieu et ils seront mes enfants.
Daniel 9:24-27
Les soixante -dix "sept"
24
« Soixante-dix « sept » ont été décrétés pour ton peuple et ta ville sainte pour achever la
transgression, pour mettre fin au péché, pour expier la méchanceté, pour apporter la justice éternelle,
pour sceller la vision et la prophétie et pour oindre le très saint.
25
« Sachez et comprenez ceci : depuis la publication du décret de restauration et de reconstruction de
Jérusalem jusqu'à l'arrivée de l'Oint, le chef, il y aura sept « sept » et soixante-deux « sept ». Il sera
reconstruit avec des rues et une tranchée, mais en période de troubles.
26
Après les soixante-deux "sept", l'Oint sera retranché et n'aura plus rien. Le peuple du souverain qui
viendra détruira la ville et le sanctuaire. La fin viendra comme un déluge : La guerre continuera
jusqu'à la fin, et des désolations ont été décrétées.
27
Il confirmera une alliance avec plusieurs pour un 'sept'. Au milieu des « sept », il mettra fin au
sacrifice et à l'offrande. Et sur une aile du temple il érigera une abomination qui cause la désolation,
jusqu'à ce que la fin qui est décrétée soit déversée sur lui.

Accomplissement:
 Hébreux 7 : 27
 Contrairement aux autres souverains sacrificateurs, il n'a pas besoin d'offrir des sacrifices
27
jour après jour, d'abord pour ses propres péchés, puis pour les péchés du peuple. Il s'est sacrifié
pour leurs péchés une fois pour toutes quand il s'est offert.
 24
Car le Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait
 Hébreu 9 : 24 - 28
 Car le Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme qui n'était qu'une
24
copie du vrai ; il est entré au ciel même, maintenant pour nous apparaître en présence de
Dieu.
Il n'est pas non plus entré au ciel pour s'offrir encore et encore, comme le souverain
25
sacrificateur entre chaque année dans le lieu très saint avec du sang qui n'est pas le sien.
Autrement, le Christ aurait dû souffrir plusieurs fois depuis la création du monde. Mais il est
26
apparu une fois pour toutes à l'apogée des âges pour abolir le péché par le sacrifice de lui-
même.
De même que les hommes sont destinés à mourir une seule fois, puis à affronter le
27
jugement,
ainsi Christ a été sacrifié une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs; et il apparaîtra une
28
seconde fois, non pour porter le péché, mais pour apporter le salut à ceux qui l'attendent.
Malachie 3:1-6
La visite divine au temple
1
« Voici, j'enverrai mon messager, qui préparera le chemin devant moi. Alors, soudain, le Seigneur
que vous cherchez viendra dans son temple ; le messager de l'alliance, que tu désires, viendra, dit
l'Éternel tout-puissant. Mais qui peut supporter le jour de sa venue ? Qui peut se tenir debout quand il
apparaît ? Car il sera comme le feu d'un raffineur ou le savon d'un blanchisseur.
Il siégera comme raffineur et purificateur d'argent; il purifiera les Lévites et les raffinera comme l'or
3
et l'argent. Alors l'Éternel aura des hommes qui apporteront des offrandes de justice,
et les offrandes de Juda et de Jérusalem seront agréables à l'Éternel, comme aux jours passés, comme
4
aux années d'autrefois.
« Alors je m'approcherai de toi pour le jugement. Je serai prompt à témoigner contre les sorciers, les
5
adultères et les parjures, contre ceux qui frustrent les ouvriers de leur salaire, qui oppriment les veuves
et les orphelins, et privent les étrangers de justice, mais ne me craignez pas », dit l'Éternel tout-
puissant.
6
« Moi, l'Éternel, je ne change pas. Ainsi, vous, ô descendants de Jacob, vous n'êtes pas détruits.

Accomplissement:
 10
Lorsque Jésus entra à Jérusalem, toute la ville s'agita et demanda : « Qui est celui-ci ?
11
Les foules répondirent : « C'est Jésus, le prophète de Nazareth en Galilée.
Jésus entra dans les parvis du temple et en chassa tous ceux qui y vendaient et achetaient. Il
12
renversa les tables des changeurs et les bancs des vendeurs de colombes.
13
«Il est écrit, leur dit-il, 'Ma maison sera appelée une maison de prière', mais vous en faites
'une caverne de brigands'.»
Genèse 49:10
Le Souverain du Monde de la Tribu du Lion de Juda
Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda, ni le bâton du chef d'entre ses pieds, jusqu'à ce qu'il vienne à
10
qui il appartient et que l'obéissance des nations soit sienne.

Accomplissement:
 Alors l'un des anciens me dit : « Ne pleure pas ! Voyez, le Lion de la tribu de Juda, la Racine
5
de David, a triomphé. Il est capable d'ouvrir le rouleau et ses sept sceaux.
Alors je vis un Agneau, paraissant immolé, debout au centre du trône, entouré des quatre êtres
6
vivants et des anciens. L'Agneau avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits [a] de
Dieu envoyés par toute la terre.
7
Il alla prendre le rouleau de la main droite de celui qui était assis sur le trône.
8
Et quand il l'eut pris, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards tombèrent devant
l'Agneau. Chacun avait une harpe et ils tenaient des bols d'or remplis d'encens, qui sont les
prières du peuple de Dieu.
9
Et ils chantèrent un cantique nouveau, disant :
« Tu es digne de prendre le rouleau et d'en ouvrir les sceaux, car tu as été mis à mort, et avec
ton sang tu as acheté pour Dieu des personnes de toute tribu, langue, peuple et nation. 10 Tu as
fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour servir notre Dieu, et ils régneront sur la terre.
Alors je regardai et j'entendis la voix de nombreux anges, qui se comptaient par milliers et
11
par milliers, et dix mille fois dix mille. Ils ont encerclé le trône et les êtres vivants et les
anciens.
12
D'une voix forte, ils disaient :
"Digne est l'Agneau, qui a été immolé, de recevoir puissance et richesse et sagesse et force et
honneur et gloire et louange!"
Alors j'entendis toute créature dans les cieux et sur la terre et sous la terre et sur la mer, et
13
tout ce qui s'y trouve, disant :
"A celui qui est assis sur le trône et à l'Agneau louange, honneur, gloire et puissance, pour les
siècles des siècles !"
14
Les quatre êtres vivants dirent : « Amen ! » et les anciens se prosternèrent et se prosternèrent.
Zacharie 9:9
La venue du roi de Sion
Réjouis-toi abondamment, ô fille de Sion ! Crie, Fille de Jérusalem ! Vois, ton roi vient à toi, juste et
9
ayant le salut, doux et monté sur un âne, sur un ânon, le poulain d'un âne.

Accomplissement:
 1
Comme ils approchaient de Jérusalem et arrivaient à Bethphagé sur le mont des Oliviers,
Jésus envoya deux disciples,
leur disant : « Allez au village qui est devant vous, et vous y trouverez aussitôt une ânesse
2
attachée, avec son ânon près d'elle. Détachez-les et apportez-les-moi.

3
Si quelqu'un te dit quelque chose, dis que le Seigneur a besoin de lui, et il l'enverra tout de
suite.
4
Cela arriva pour accomplir ce qui avait été dit par le prophète :
5
« Dis à sa fille Sion : 'Voici, ton roi vient à toi, doux et monté sur une ânesse, et sur un ânon,
le poulain d'une ânesse.' »
6
Les disciples s'en allèrent et firent comme Jésus le leur avait ordonné.
7
Ils amenèrent l'ânesse et l'ânon et mirent dessus leurs vêtements pour que Jésus puisse
s'asseoir.
Une foule très nombreuse étendit ses vêtements sur le chemin, tandis que d'autres coupaient
8
des branches d'arbres et les étendaient sur le chemin.

9
Les foules qui le précédaient et celles qui le suivaient criaient :
« Hosanna au Fils de David ! « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! « Hosanna au
plus haut des cieux !
10
Lorsque Jésus entra à Jérusalem, toute la ville s'agita et demanda : « Qui est celui-ci ?
11
Les foules répondirent : « C'est Jésus, le prophète de Nazareth en Galilée.
Zacharie 12:10-13:1
Faire le deuil de celui qu'ils ont percé
« Et je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de
10
supplication. Ils me regarderont, celui qu'ils ont percé, et ils le pleureront comme on pleure un enfant
unique, et le pleureront amèrement comme on pleure un fils premier-né.
En ce jour-là, les pleurs à Jérusalem seront grands, comme les pleurs de Hadad Rimmon dans la
11
plaine de Megiddo.
Le pays sera en deuil, chaque clan à part, avec leurs femmes à part : le clan de la maison de David et
12
leurs femmes, le clan de la maison de Nathan et leurs femmes,
13
le clan de la maison de Levi et leurs femmes, le clan de Shimei et leurs femmes,
14
et tout le reste des clans et leurs femmes.
Zacharie 13 :
1
« En ce jour-là, une fontaine sera ouverte à la maison de David et aux habitants de Jérusalem, pour
les purifier du péché et de l'impureté.

Accomplissement:
 Jean 19:31-37 ;
 Or c'était le jour de la Préparation, et le lendemain devait être un sabbat particulier. Parce
31
que les dirigeants juifs ne voulaient pas que les corps soient laissés sur les croix pendant le
sabbat, ils ont demandé à Pilate de briser les jambes et de descendre les corps.
Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier qui avait été crucifié avec Jésus,
32
puis celles de l'autre.
Mais lorsqu'ils vinrent à Jésus et trouvèrent qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les
33
jambes.
Au lieu de cela, l'un des soldats transperça le côté de Jésus avec une lance, ce qui provoqua
34
une soudaine coulée de sang et d'eau.
L'homme qui l'a vu a rendu témoignage, et son témoignage est vrai. Il sait qu'il dit la vérité,
35
et il témoigne afin que vous aussi vous croyiez.

36
Ces choses sont arrivées pour que s'accomplît l'Écriture : « Aucun de ses os ne sera brisé »,
37
et, comme le dit une autre Ecriture, "Ils regarderont celui qu'ils ont percé."
 Apocalypse 1:7
7 Regarde, il vient avec les nuées », et « tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé » ; et
tous les peuples de la terre « pleureront à cause de lui ».
Ainsi soit-il! Amen.
Daniel 7:13-14
Le Fils exalté de l'homme
« Dans ma vision de nuit, je regardai, et il y avait devant moi quelqu'un qui ressemblait à un fils
13
d'homme, venant avec les nuées du ciel. Il s'approcha de l'Ancien des Jours et fut conduit en sa
présence.
Il lui a été donné autorité, gloire et pouvoir souverain ; tous les peuples, nations et hommes de toutes
14
langues l'adoraient. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera pas, et son royaume est
celui qui ne sera jamais détruit.

Accomplissement:
 Matthieu 24:26-30 ;
 “ Si donc quelqu'un vous dit : ' Il est là, dans le désert ', ne sortez pas ; ou, 'Le voici, dans les
26
chambres intérieures', ne le croyez pas.
Car, comme l'éclair qui vient de l'orient est visible jusqu'à l'occident, ainsi sera l'avènement
27
du Fils de l'homme.
28
Partout où il y a un cadavre, là se rassemblent les vautours.
29
« Immédiatement après la détresse de ces jours-là
« 'le soleil sera obscurci, et la lune ne donnera pas sa lumière ; les étoiles tomberont du ciel, et
les corps célestes seront ébranlés.
« Alors apparaîtra le signe du Fils de l'homme dans les cieux. Et alors tous les peuples de la
30
terre pleureront quand ils verront le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel, avec puissance
et grande gloire.
 Marc 14:60-62
 Alors le souverain sacrificateur se leva devant eux et demanda à Jésus : « Ne répondez-vous
60
pas ? Quel est ce témoignage que ces hommes apportent contre vous ?
Mais Jésus garda le silence et ne répondit pas. Le souverain sacrificateur lui demanda de
61
nouveau : " Es-tu le Messie, le Fils du Béni du Ciel ? "
« Je suis », dit Jésus. "Et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite du Tout-Puissant et
62
venant sur les nuées du ciel."
Jérémie 31:31-34
La Nouvelle Alliance
« Le temps vient, dit l'Éternel, où je ferai une nouvelle alliance avec la maison d'Israël et avec la
31
maison de Juda.
Il n'en sera pas de même de l'alliance que j'ai conclue avec leurs ancêtres, quand je les ai pris par la
32
main pour les faire sortir d'Égypte, parce qu'ils ont rompu mon alliance, alors que j'étais leur mari,
déclare l'Éternel.
« C’est ici l'alliance que je traiterai avec la maison d'Israël après ce temps-là», déclare l'Éternel. « Je
33
mettrai ma loi dans leur esprit et l'écrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Personne n'enseignera plus à son prochain, ni à son frère, en disant : 'Connais l'Éternel', car ils me
34
connaîtront tous, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Éternel. "Car je pardonnerai leur
méchanceté et je ne me souviendrai plus de leurs péchés."

Accomplissement:
1 Corinthiens 11:23-26 ;
Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il a
23
été livré, a pris du pain,

et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour
24
vous ; faites ceci en mémoire de moi.
De même, après le souper, il prit la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle alliance
25
en mon sang ; faites ceci, chaque fois que vous en boirez, en mémoire de moi.
Car chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la
26
mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.
 Hébreux 8:7-13
 7
Car s'il n'y avait rien eu de mal dans cette première alliance, aucune place n'aurait été
recherchée pour une autre.
8
Mais Dieu blâma le peuple et dit :
« Les jours viennent, déclare l'Éternel, où je ferai une nouvelle alliance avec le peuple d'Israël
et avec le peuple de Juda. 9 Il n'en sera pas de même de l'alliance que j'ai conclue avec leurs
ancêtres, lorsque je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Égypte, car ils n'ont pas été
fidèles à mon alliance et je me suis détourné d'eux, déclare l'Éternel. 10 C'est ici l'alliance que
j'établirai avec le peuple d'Israël après ce temps-là, déclare l'Éternel. Je mettrai mes lois dans
leur esprit et les écrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 11 Ils
n'enseigneront plus leur prochain, ni ne se diront les uns aux autres : "Connais le Seigneur",
car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit jusqu'au plus grand. 12 Car je pardonnerai leur
méchanceté et je ne me souviendrai plus de leurs péchés.
En appelant cette alliance « nouvelle », il a rendu la première obsolète ; et ce qui est
13
obsolète et périmé disparaîtra bientôt.
Esaïe 42:1-9
La mission et l'appel du serviteur
« Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui je prends plaisir ; Je mettrai mon Esprit sur lui
1
et il apportera la justice aux nations.

2
Il ne criera ni ne criera, ni n'élèvera la voix dans les rues.
3
Il ne brisera pas le roseau meurtri, et il n'éteindra pas la mèche qui fume. Dans la fidélité, il produira
la justice;
4
il ne fléchira ni ne se découragera jusqu'à ce qu'il établisse la justice sur la terre. Dans sa loi les îles
mettront leur espoir.
5
Ainsi dit Dieu l'Éternel, lui qui a créé les cieux et les a étendus, qui a étendu la terre et tout ce qui en
sort, qui donne le souffle à son peuple et la vie à ceux qui y marchent :
6
«Moi, l'Éternel, je t'ai appelé dans la justice; Je prendrai ta main. Je te garderai et je ferai de toi une
alliance pour le peuple et une lumière pour les païens,
7
pour ouvrir les yeux des aveugles, pour libérer les captifs de la prison et pour faire sortir du cachot
ceux qui sont assis dans les ténèbres.
8
« Je suis l'Éternel ; c'est mon nom! Je ne donnerai pas ma gloire à un autre ni ma louange à des
idoles.
9
Voyez, les premières choses ont eu lieu, et les nouvelles choses que j'annonce; avant qu'elles
n'apparaissent, je vous les annonce.

Accomplissement:
 Matthieu 12 : 9 - 21
 9
Etant parti de ce lieu, il entra dans leur synagogue,
et il y avait là un homme à la main ratatinée. Cherchant une raison de porter des accusations
10
contre Jésus, ils lui ont demandé : « Est-il permis de guérir le jour du sabbat ?
Il leur dit : « Si l'un de vous a une brebis et qu'elle tombe dans une fosse un jour de sabbat, ne
11
la saisirez-vous pas et ne la retirerez-vous pas ?
Combien plus vaut une personne qu'un mouton ! Il est donc permis de faire du bien le jour du
12
sabbat.
Puis il dit à l'homme : « Étends ta main. Alors il l'a étiré et il a été complètement restauré,
13
tout aussi sain que l'autre.

14
Mais les pharisiens sortirent et complotèrent pour tuer Jésus.
Conscient de cela, Jésus se retira de ce lieu. Une grande foule le suivit et il guérit tous les
15
malades.
16
Il les avertit de ne pas parler de lui aux autres.
17
C'était pour accomplir ce qui avait été annoncé par le prophète Isaïe :
«Voici mon serviteur que j'ai choisi, celui que j'aime, en qui je prends plaisir; Je mettrai mon
18
Esprit sur lui, et il annoncera la justice aux nations.

19
Il ne se querellera pas et ne criera pas; personne n'entendra sa voix dans les rues.
Il ne brisera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui fume, jusqu'à ce qu'il ait fait
20
triompher la justice.
21
C'est en son nom que les nations mettront leur espérance.
Genèse 3:15
Né de la semence de la femme
Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta postérité et la sienne ; il t'écrasera la tête, et tu
15
lui frapperas le talon.

Accomplissement:
 Galates 4:4
 4
Mais lorsque le temps fixé fut pleinement venu, Dieu envoya son Fils, né d'une femme, né
sous la loi,
 Luc 2:7
 et elle enfanta son premier-né, un fils. Elle l'enveloppa de linges et le plaça dans une crèche,
7
car il n'y avait pas de chambre d'amis disponible pour eux.
 Apocalypse 12:5
 5
Elle enfanta un fils, un enfant mâle, qui « régnera sur toutes les nations avec un sceptre de
fer ». [a] Et son enfant fut enlevé à Dieu et à son trône.

2012 (5772a73)

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