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Dans le Nouveau Testament, Jésus a changé le nom de Simon, qui signifie « Dieu a
entendu », en Pierre, qui signifie « rocher », quand il l'a appelé à devenir son disciple
(Jean 1.42). C'est Pierre qui a confessé que Jésus était « le Messie, le Fils du Dieu
vivant » (Matthieu 16.16). Jésus lui a répondu en l'appelant : « Simon, fils de Jonas »
et lui a dit qu'il était béni parce que Dieu lui avait révélé son identité. Il l'a ensuite
appelé Pierre et lui a dit que sa confession était le fondement, ou le « rocher », sur
lequel il bâtirait son Église (Matthieu 16.17-18). Pierre est souvent considéré comme
le premier des Apôtres. Jésus l'appelait tantôt Simon, tantôt Pierre. Pourquoi ?
Probablement parce qu'il continuait parfois à se comporter selon son ancienne
nature, au lieu d'être le rocher que Dieu l'avait appelé à être. Il en est de même pour
Jacob : Dieu a continué à l'appeler Jacob afin de lui rappeler son passé et son besoin
de dépendre de lui.
Pourquoi Dieu donne-t-il un nouveau nom à certaines personnes ? La Bible ne nous
donne pas ses raisons, mais c'est peut-être pour leur faire comprendre qu'ils sont
appelés à accomplir une nouvelle mission. Leur nouveau nom leur révélait le plan de
Dieu pour leur vie et leur assurait qu'il s'accomplirait à travers eux
André, le frère de Simon, faisait partie de ceux qui avaient suivi Jésus. Il dit à son frère
: « Nous avons trouvé le Messie » (Jean 1 : 41), puis il le conduit auprès de Jésus.
Après avoir regardé Simon, le Seigneur change son nom : « Tu seras appelé Céphas
(ce qui se traduit par : Pierre) » (v. 42). Pierre était destiné à devenir « une pierre » de
la maison de Dieu dont Christ est le fondement ; cette vocation est confirmée par le
Seigneur lui-même en Matthieu 16 : 17-18.
Instruit par l’Esprit de Dieu, Pierre comprendra que l’édifice que le Seigneur bâtit est
constitué d’un grand nombre de pierres qui sont les croyants eux-mêmes. Il écrit aux
Juifs de la dispersion : « Vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés
une maison spirituelle, un saint sacerdoce, pour offrir des sacrifices spirituels,
agréables à Dieu par Jésus Christ » (1 Pier. 2 : 5). Comme des pierres d’une
construction, que chacun de nous, croyants, occupe fidèlement la place qui lui est
impartie dans l’assemblée qui est la maison de Dieu (1 Tim. 3 : 15) !
Saul - Paul (Act. 13 : 9)
A l’origine, Saul de Tarse porte le même nom que le premier roi d’Israël : « Saül ».
L’un et l’autre étaient Benjaminites (1 Sam. 9 : 1 ; Phil. 3 : 5). Saül, le roi selon le cœur
de l’homme, était grand et dépassait en stature tout le peuple (1 Sam. 9 : 2). Saul de
Tarse était grand dans le judaïsme : « Je faisais des progrès dans le judaïsme plus que
beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant extrêmement zélé pour les
traditions de mes pères » (Gal. 1 : 14). Si les fils d’Israël admiraient la grandeur et la
beauté physique du roi Saül, les coreligionnaires de Saul de Tarse pouvaient être
impressionnés par la stature religieuse du disciple de Gamaliel (Act. 22 : 3). Mais le roi
Saül restera le roi selon la chair que l’Eternel mettra de côté : « Je t’ai donné un roi
dans ma colère, et je l’ai ôté dans ma fureur » (Osée 13 : 11).
Quel contraste avec Saul de Tarse ! La grâce souveraine de Dieu en fait un « vase
d’élection » pour son service, un instrument pour porter le nom du Seigneur « devant
les nations, les rois et les fils d’Israël » (Act. 9 : 15). Comment pourrait-il garder son
nom de Saul de Tarse, alors que plus rien dans sa vie ne sera comme avant ? Au
début du service du grand apôtre des nations, l’Ecriture dit avec une grande sobriété :
« Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli de l’Esprit… » (Act. 13 : 9). Or Paul signifie «
petit ». Devant la grandeur de son Seigneur, le grand Juif considéré prend sa place
dans la modestie, la petitesse et l’humilité. Il n’y a rien qui puisse nous mettre autant
de côté que de contempler la grandeur et la majesté de notre Seigneur. Paul renonce
à toute grandeur religieuse et accepte joyeusement d’être petit au service d’un Dieu
infiniment grand.