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« LE JUDAÏSME » ET « LE CHRISTIANISME » SONT DEUX JUMEAUX « EN RUPTURE ET EN SÉPARATION »
La foi en L’ETERNEL (HASHEM – « LE NOM ») et l’Obéissance à Ce Nom Saint (Sa Personne, exprimé par
le Saint Tétragramme indicible et ineffable ( יהוהYHVH).
« Pour désigner leur Mouvement, les disciples de Jésus semblent d'abord avoir parlé de la « Voie du Seigneur »
ou simplement de « la Voie », puis se sont appelés Notsrim : Nazaréens. Alors que les langues occidentales ne
connaissent que des traductions du grec Christianos, en milieu araméophone, comme c'était le cas en [Terre
Sainte] au 1er siècle, les plus anciennes dénominations de Jésus furent « Galiléen », le très complexe
déterminatif Min*, et surtout Notsri (Nazaréen). « Galiléen », Min et Christianos (Chrétien) sont des appellations
qui viennent de l'extérieur et qui présentent une forte connotation péjorative. En dernière analyse, il semble
en être de même pour l'appellation Notzri, concrétisant au départ le regard de l'Autre ; cette appellation
pourrait ensuite avoir « été revendiquée comme dénomination propre et titre d’honneur » (Encyclopédie
Wikipédia, sur les Nazaréens).
Simon Claude Mimouni, (dans la section « Séparation entre Judéens pharisiens et Judéens chrétiens », de son
livre Le Christianisme des origines à Constantin, PUF) nous éclaire beaucoup sur l’histoire de premiers Juifs
Chrétiens.
Le judaïsme du 1er siècle offre une grande diversité de courants dans lequel s'inscrivent les adeptes de Yéshoua
HaNotsri (Jésus le Nazaréen), dans un mouvement qui présente lui-même une grande disparité. Entre 30 et 135, le
christianisme s'inscrit ainsi dans le judaïsme » (Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, Le christianisme des
origines à Constantin,
« Après 70, le collège des pharisiens de Yabné s'attache à une reprise en main du judaïsme en tant que
communauté et en tant religion, et prend des mesures exclusives radicales à l'encontre des dissidences, comme en
témoigne la formule de malédiction de la Birkat-ha-minim » (Wikipédia)
(La birkat haMinim est une imprécation à l’encontre des peroushim ("séparés, dissidents") et des malshinim («
dénonciateurs »), appelant à leur prompte disparition. Reformulées vers la fin du 1 ier siècle dans le contexte
de l'Académie de Yabneh, elle vise alors aussi les minim (« hérétiques ») et spécifiquement les notsrim (les
nazôréens), un groupe juif qui reconnaissait Jésus de Nazareth comme messie. Cette malédiction que les
notsrim étaient obligés de prononcer contre eux-mêmes a contribué à les exclure de la synagogue et à créer
une orthodoxie, alors qu'avant la destruction du Temple de Jérusalem (70), le judaïsme était d'une extrême
diversité.)
*« Min » en hébreu est une préposition qui signifie « hors de ». « Min » a donc le sens de catégorie, variété,
espèce qui se différencie. Le pluriel de Min, est Minim.
Le rabbinisme a accru son contrôle sur le Judaïsme dès le 1er siècle de notre ère. Ceci s’est soldé par la
composition du Talmud avec les interprétations rabbiniques ; et la compilation de la soi-disant loi
orale. Les Ecritures ont donc été dévalorisées par leur autorité.
La destruction du Temple de Jérusalem par Titus a accéléré la rupture ou la séparation entre « l’Eglise » et le
« Temple » (ou la « Synagogue ». Une rupture, une séparation complète et malheureuse entre le « Judaïsme » et
la « Kéhillah » (« l’Eglise »).
On a « l’affaire
« Le « Concile de Yavneh » et le Concile de Nicée sont les deux « mythes fondateurs » qui ont signé la
séparation et la rupture (le divorce total) entre « Judaïsme » et « Christianisme ». « Le concile de Nicée,
composé dans la seconde moitié du IVe siècle, et celui de Yavneh, construit par les rédacteurs du Talmud de
Babylone signent définitivement la séparation entre Judaïsme et « Christianisme »
(Messianisme/Nazarénisme) : C’est précisément la production de ces deux institutions d’orthodoxie qui permettra
de définir et de parfaire les frontières entre "Judaïsme" et "Christianisme". Nicée affirme l’existence du Verbe
unique tandis que Yavneh consacre la toute-puissance de la Torah orale. Ces deux « conciles » légendaires
permettent donc de définir a posteriori les identités juive et chrétienne, notamment en rejetant à l’extérieur les
pratiques ou les théologies hybrides » (Daniel Boyarin, professeur de culture talmudique).
« L'Académie de Yabneh (ou Assemblée de Yabneh) est une assemblée des sages pharisiens les plus célèbres de son
temps que Rabban Yohanan ben Zakkaï (mort ca. 80-85) serait parvenu à constituer dans la ville
de Yabneh (Jamnia) quelques années à peine après la destruction du Second Temple de Jérusalem (70) et
l'écrasement de la Grande révolte juive. … Après la destruction du second Temple de Jérusalem par les Romains en
l'an 70, Yohanan ben Zakkaï obtint de ceux-ci que le Sanhédrin soit déplacé à Yavné (que les Romains
appelaient Iamnia). Plusieurs yeshivot se développèrent dans la ville connue comme l'école de Yavné. On voit là
l'origine du judaïsme rabbinique… Yohanan ben Zakkaï aurait fondé une école de loi juive, qui devint une source
majeure de la Mishna ultérieure. Son école est souvent considérée comme une source du judaïsme rabbinique…
Yavné ou Yabné (en hébreu : יבנה, en arabe : يبنة Yibnah; en ancien français : Ibelin) est une ville du District
centre d'Israël » (Wikipédia).
Le Talmud (étude, compilation de commentaires sur la Torah) fixe l’enseignement des grandes écoles
rabbiniques
Le Talmud est constitué par la Mishna (2ème, 3ème s.) qui est une codification de la « loi orale » et de la
Gémara (4ème, 5ème s.). La Gémara est un commentaire de la Mishna. Le Talmud constitue l’un des ouvrages
les plus importants du Judaïsme. La Mishna et ses deux commentaires constituent le Talmud. Mishna signifie
enseignement oral.
Séparation et rupture, « Par la volonté des « sages d’Israël » et des « pères et/ou docteurs de l’église » …
Les autorités politiques romaines ont très rapidement pris le contrôle de la chrétienté paganisée
« L’empereur romain Constantin lorsqu’il est devenu « chrétien » en l’an 325, a transformé l’adoration
biblique, hébraïque et juive de l’Église en une adoration gréco-romaine ! » (Dominiquae Bierman,
responsable juive messianique).
L’Unicité de Dieu mal comprise et mal interprétée est aussi une grande source de tension
« Une rupture irrémédiable se produisit entre le judaïsme et le christianisme à la suite de la division chrétienne de
la divinité dans la Trinité, qui renforça la concurrence initiale entre les deux religions. Ainsi, à partir du 2ème siècle,
le processus de séparation va se faire sans retour en même temps que va s'éteindre progressivement le dialogue
dont on trouvera peu de traces véritables avant le 20ème siècle » (Simon Claude Mimouni, Séparation entre
Judéens pharisiens et Judéens chrétiens).
Un autre rappel :
L’Eglise ne remplace pas Israël, mais elle est le prolongement d’Israël. Une extension, une continuité, une
suite d’Israël vers les Nations.
C’est l’hostilité de certains Judéo-chrétiens à l’égard du Judaïsme qui a fait que les Juifs les ont considérés
totalement séparés du Judaïsme
Alors, les rabbins les ont « déclarés inférieurs aux Samaritains et même aux Païens. Avec interdiction de manger
leurs aliments, rupture de relation… ». Quand le Talmud parle des Minim (« les séparés » …), nous comprenons
un peu plus la séparation entre Judaïsme rabbinique (talmudique) et Judaïsme Messianique
Biblique/Christianisme Apostolique Primitif.
« Judaïsme » & « Christianisme » [Messianisme/Nazarénisme] se définissent ainsi dans un jeu de miroirs : d’un
côté, le "Christianisme" [Messianisme/Nazarénisme] s’octroie la théologie du Logos pour en faire la Pierre de
touche de son armature doctrinale ; de l’autre, le Judaïsme Rabbinique évince cette même théologie du Logos pour
ériger la Torah comme centre théologique (Daniel Boyarin, professeur de culture talmudique).
Ces congrégations messianiques manifestent une vie collective et personnelle hébraïques – du moins pour les
croyants d’origine juive. La Torah (« la Loi ») a une valeur continuelle et permanente dans ses principes
moraux universels. La Torah (« la Loi ») établit la racine du style de vie israélite. Cette mémoire et cette
racine hébraïques sont perpétrées par les fêtes et autres célébrations judaïques - spécialement les
Fêtes de L’ETERNEL. Mais tout doit se célébrer en relation avec l’Accomplissement de Yéshoua (Jésus)
dans la Nouvelle Alliance (l’Alliance Renouvelé avec toute la Maison de Jacob).
Il y a pour les messianiques l’espoir du Salut ultime d’Israël et de sa restauration. Ils se considèrent
donc comme le Reste Elu d’Israël destiné à trouver le Salut à Sion (Joël 2 :32 Alors quiconque invoquera le
nom de l`Éternel sera sauvé; Le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Comme a dit l`Éternel, Et parmi
les réchappés que l`Éternel appellera.; Ac. 2 :17 Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur
toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des
songes.) ; comme la Restauration du Tabernacle de David que Jésus a promis de rebâ tir/relever (Mt. 16 :18 Et
moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne
prévaudront point contre elle. ; Ac. 15 :16 Après cela, je reviendrai, et je relèverai de sa chute la tente de David,
J`en réparerai les ruines, et je la redresserai,). Jérusalem est le lieu désigné par Dieu pour tous ceux qui
attendent le Rétablissement de toutes choses (Ac. 3 :21 que le ciel doit recevoir jusqu`aux temps du
rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes.).
La cessation forcée du rituel juif par la destruction du Temple est une autre preuve que Yéshoua est vraiment
le Mashiah, et pas le contraire
Elohim a permis la destruction du Temple car « l’ombre et l’image » avaient accompli leur dessein.
Cette cessation forcée du rituel juif est une autre preuve que Yéshoua est vraiment le Rédempteur
préfiguré par l’aspect cérémonielle de Première Alliance d’Elohim avec les Israélites. Le Temple et son
rituel devaient disparaître pour réapparaître sous une autre forme. Mais Dieu restaure ce qui ne devait pas
disparaître. Israël doit reconnaître en Yéshoua, le Messie Juif. Et l’Eglise doit revenir à Ses Racines
Israélites. Des circonstances internes (hérésies, apostasies…) et externes (violent rejet de Yéshoua par
certains Juifs, persécutions…) à la Kéhillah (« l’Eglise) ont malheureusement conduit à la rupture et à la
séparation que nous connaissons à l’heure actuelle.
« Après la destruction du Temple, vont se développer de « nouvelles formes de religiosités. Elles se traduisent
essentiellement en deux branches : le « Pharisianisme » et le « Christianisme ». Toutes deux mettront un certain
temps à se différencier, à se séparer puis à être différenciées. Il existe cependant des tensions entre les Judéens
pharisiens, non messianistes, et Judéens chrétiens, messianistes, dont le martyre de Jacques le Juste est une
indication, tout comme le « Frère du Seigneur » avait été le symbole des dissensions entre chrétiens judéens et
chrétiens grecs judaïsme » (Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, Le christianisme des origines à
Constantin).
En effet, les communautés juives se divisent aussi entre Juifs de [Terre Sainte] et de Judée et Juifs de
la Diaspora romaine hellénisée, présente à travers tout l'Empire. Elles peuvent également s'opposer ainsi qu'en
témoigne l'attitude de Paul de Tarse, diffuseur du message de Jésus [Le Nazaréen] selon les normes romaines, tout
en conservant les règles exégétiques du judaïsme [de Terre Sainte], dans ce qui reste néanmoins un conflit « inter-
judéen » (Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval,
« Jusqu'alors le christianisme ne se conçoit pas encore comme une religion indépendante du judaïsme.
L'opposition entre pharisiens et chrétiens se cristallise essentiellement sur deux axes : les observances (par
exemple la circoncision ou les prescriptions alimentaires) de la Torah – que l'on retrouvera compilées du côté
pharisien dans le Mishnah dans le courant du 2ème siècle – et les interprétations de la Torah, compilées, du côté
« pharisien », dans le Midrash. Ce second axe sera décisif au 2ème siècle en termes de différenciation selon que l'on
accepte ou non la messianité de Jésus [Le Nazaréen] … Ces divergences apparaissent indépendamment de celles
qui opposent les chrétiens hellénisés aux chrétiens judéens concernant également les observances, à ne pas
confondre avec les polémiques externes au courant chrétien. Ces polémiques « inter judéennes » et
« interchrétiennes » vont peu à peu déboucher sur une « polémique entre les Judéens et les chrétiens » (Simon
Claude Mimouni, Séparation entre Judéens pharisiens et Judéens chrétiens)
Cette rupture et cette séparation ne peuvent être définitive. La Réunification est en très bonne voie (Romains
11 : 22-31… 22 Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de
Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché. 23 Eux de même, s`ils
ne persistent pas dans l`incrédulité, ils seront entés ; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau. 24 Si toi, tu
as été coupé de l`olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l`olivier franc, à plus forte
raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier. 25 Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez
ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c`est qu`une partie d`Israël est tombée dans
l`endurcissement, jusqu`à ce que la totalité des païens soit entrée. 26 Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu`il est
écrit : Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés ; 27 Et ce sera mon alliance avec eux,
Lorsque j`ôterai leurs péchés. 28 En ce qui concerne l`Évangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui
concerne l`élection, ils sont aimés à cause de leurs pères. 29 Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.
30 De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que par leur désobéissance vous avez maintenant obtenu
miséricorde, 31 de même ils ont maintenant désobéi, afin que, par la miséricorde qui vous a été faite, ils
obtiennent aussi miséricorde.).
Un des objectifs de notre ministère est de contribuer humblement, à la réconciliation entre la Kéhillah
(L’Eglise) et Israël, entre Juifs et Gentils ; et la Reconnexion des Goyim qui suivent Yéshoua aux Racines
Bibliques Hébraïques du « Christianisme ».
Les Juifs doivent reconnaitre que Yéshoua est le Mashiah; et tout Israël sera sauvé... Les Chrétiens
doivent reconnaitre que le Salut vient des Juifs, que la Torah n'a pas été abolie, que l'Église ne
remplace pas Israël, quel les croyants nés de nouveau des Nations ont été greffés sur l'Olivier Franc qui
est l'Israël d'Élohim... Ils doivent aimer Israël... Ainsi aura lieu la réintégration des branches Israélites
retranchées de l'Olivier Franc; et la réconciliation (Romains 11; Galates 6:15-16 Car ce n`est rien que
d`être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c`est d`être une nouvelle créature. 16 Paix et miséricorde
sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l`Israël de Dieu! ; Ephésiens 2:11-22 11 C`est pourquoi, vous
autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu`on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la
main de l`homme, 12 souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël,
étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. 13 Mais maintenant, en Jésus
Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. 14 Car il est notre paix, lui qui
des deux n`en a fait qu`un, et qui a renversé le mur de séparation, l`inimitié, 15 ayant anéanti par sa chair la loi
des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en
établissant la paix, 16 et de les réconcilier, l`un et l`autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par
elle l`inimitié. 17 Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près; 18 car par lui
nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. 19 Ainsi donc, vous n`êtes plus des
étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. 20 Vous avez
été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. 21 En lui
tout l`édifice, bien coordonné, s`élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 22 En lui vous êtes aussi édifiés
pour être une habitation de Dieu en Esprit.) ...
Le Véritable Messianisme Judaïque doit être Biblique et non pharisien, talmudique ou rabbinique.
Yéshoua dit:
(Yokhanan 8:12).
HANOUKKA: FÊTE JUIVE DE LA DÉDICACE, FÊTE DE LUMIÈRE
Christ a été à la fête de la dédicace du Temple (Jean 10 :22-25 On célébrait à Jérusalem la fête de la
Dédicace. C`était l`hiver. 23 Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. 24 Les
Juifs l`entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ,
dis-le-nous franchement. 25 Jésus leur répondit: Je vous l`ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je
fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi.). Les juifs la célébraient à peu près à cette époque.
(Cette année, Du jeudi 7 décembre au vendredi 15 décembre).
RESTAURATION JUDEO-APOSTOLIQUE
Publié le 25 novembre 2010 par restauration.judeoapostolique.over-blog.com
Un de nos objectifs, en tant que TALMIDIM YÉSHOUA (DISCIPLES DE JÉSUS) des
Nations, doit être un retour à la Foi Apostolique en accord avec ses Racines
Hébraïques (Romains 11 :18 ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te
glorifies, sache que ce n`est pas toi qui portes la racine, mais que c`est la racine qui te
porte.).
Dans la prière dite sacerdotale de Jean 17 (verset 3), Jésus dit au Père : « Or la vie
éternelle c’est qu’ils Te connaissent, Toi le seul vrai Dieu, et Celui que tu as envoyé, Jésus
–Christ ». Voici la vie éternelle, c’est une connaissance pénétrante du Seul vrai Elohim et
Son Mashiah, Yéshoua. Connaître Dieu, c’est profondément toucher le cœur de Dieu.
C’est s’imprégner du Seul Dieu Réel. C’est apprendre à connaître (« pénétrer ») la Seul
Vraie Divinité. Lui Seul qui est réellement Dieu. Le reconnaître profondément comme le
Seul vrai Dieu et reconnaître profondément Son Apôtre, Son Messager Yéshoua comme le
Mashiah (le Christ, l’Oint). Jésus parlait à Son Père de tous Ses disciples présents sur la
terre à Sa première venue et de ceux qui deviendraient Ses disciples à travers les siècles.
Obtenir la vie éternelle consiste donc à connaître le Seul vrai Dieu – YHVH
(L’Eternel)/Adonaï Ekhad (L’Unique Eternel) et Celui qu’Il a envoyé Yéshoua HaMashiah
(Jésus-Christ). Jésus a fait connaître le Nom du Père aux hommes qu’Il Lui a donné (Jean
17 :6). C’est-à-dire que Jésus a fait connaître la réalité, la personne, la présence de l’Etre
de Dieu. « Son Nom » (Sa réalité, la présence de Son Etre, Sa puissance, Son Autorité).
Jésus a manifesté, révélé la Personne de Dieu. Il faut connaître le Père Eternel et Son Fils
par expérience et par communion personnelles. Faire connaître le Nom de Dieu ne peut se
limiter à une vocalisation phonétique du nom sacré de Dieu – YHVH. Les israélites
connaissaient Le Père et Le Saint-Esprit (Rouakh HaKodesh). Voilà pourquoi, il leur fallait
être plongés (immergés) dans le Nom du Seigneur Yéshoua (Actes 2 :38 ; 10 :48). Les
nations (les Goyim, les étrangers à la Vie de Dieu) doivent rencontrer le Père, le Fils et le
Saint Esprit (Adonaï Ekhad) et d’abord être spirituellement baptisés (plongés, immergés)
dans le nom (dans la Réalité, la Présence, la Puissance, la « communion éternelle »…) du
Père du Fils et du Saint Esprit. Ceci entraîne un changement total de leur nature spirituelle.
Ceux des nations qui expérimentent ce baptême de régénération et de renouvellement
spirituel sont purifiés (sanctifiés). Ils deviennent donc « cachères » (purs, propre à l’usage
[rituel] spirituel) et intègrent le Peuple de Dieu. Cette purification spirituelle a pour signe
visible la t’bilah (le baptême) « physique » d’eau.
Faire connaître Dieu, c’est donner des informations concernant Dieu mais aussi Le
présenter, nous mettre en contact avec Lui… Jean dit : « pères, vous avez connu celui qui
est dès le commencement… petits enfants, vous avez connu le Père » (1Jean 2 :13-14).
Connaissons, cherchons à connaître l’Eternel… Car J’aime la piété (dévotion, attachement
à Dieu) et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes (Osée
6 :3-6). La dévotion à Dieu et l’attachement à Sa Personne et à la Vraie Foi sont beaucoup
importants que les rites. Blaise Pascal (mathématicien, physicien, philosophe et écrivain
français, 1623-1662) dit bien dans ses « Pensées » qu’on ne peut connaître Dieu que par
Jésus-Christ
Doit-on dire Jésus ou Yéshoua?
L’ange Gabriel dit à une vierge nommé Marie (Myriam) : « Et voici, tu deviendras enceinte, et tu
enfanteras un fils, et tu Lui donneras le nom de Yéshoua (Jésus) - Luc 1 :31.
… un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Yosef (Joseph), fils de David, ne crains pas de
prendre avec toi Myriam (Marie), ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Ruach HaKodesh (Saint-
Esprit); elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Yéshoua (Jésus); c’est Lui qui sauvera Son
peuple de ses péchés (Matthieu 2 :20-21).
Yéshoua est un nom hébreu dont la translittération grecque est Iesous. Le nom Jésus en français
vient de la translitération du nom grec en latin Iesus.
Le nom de notre Sauveur est le nom Hébreu – Araméen : י ש ו ע , YESHU’A (Yéshoua). Rappelons
que l’hébreu se lit de la droite vers la gauche. Yéshoua signifie « Il sauve, Il sauvera ». Yéshoua est en fait
la version araméenne du nom hébreu plus long YéHoshua (Josué). Yéshoua est une forme tardive du
nom hébreu biblique Yéhoshua (Josué). Yéshoua est donc un diminutif de YéHoshoua. YéHoshoua se
compose de « YéHo » et de « Shoua ». « YéHo » est une forme de « YaHu », un diminutif du nom de Dieu
YHVH. « Shoua » signifie « un cri invoquant le secours ». « Un cri qui sauve ». « Au secours ! ».
YéHoshoua signifie « YHVH sauve ». « YHVH est un cri qui sauve ». « Criez vers YHVH quand vous
avez besoin d’aide ». Il y a donc l’idée de délivrer. De sauver. De secourir.
Le nom Jésus n’a aucune signification particulière en français. Les gentils (les nations) de l’Empire
Romain parlaient le grec et le latin. Ils n’arrivaient pas à prononcer le nom Yéshu’a. Le nom Yéshu’a
possède un son guttural (son émis au fond de gorge) qui n’existait pas dans leur langue respective (le
grec et le latin).
La lettre araméenne – hébraïque Yod ( י ) représente le son Y. La lettre grecque Iota (qui s’écrit I) fut
naturellement choisie et représente le son Y.
Le son suivant dans le nom Yéshu’a est une voyelle. Mais l’hébreu ancien ne faisait usage que de
consonnes et pas de voyelles. C’est bien après la mort de Yéshu’a que des voyelles ont été rajoutées à la
langue hébraique sous forme de points et de tirets (.,-) placés sous ou sur les consonnes. La première
voyelle de Yéshu’a, le Tsere (..) rapellant le son é correspondait approximativement à la lettre grecque Eta
(H).
La lettre hébraïque suivante le Shin ( ש ) avec le son sh ou ch n’a aucun son correspondant en grec. Ceci
est un gros problème. C’est la lettre sigma (Σ) grecque qui remplace donc le Shin hébreu.
Le deuxième gros problème est la lettre Waw ( ו ) dont le son est W ou V qui représente le son Ou. Pour
avoir le son Ou en grec il faut deux lettres : l’Omicron (O) et l’Upsilon (Υ).
Mais le plus gros problème rencontré est celui de la lettre hébraïque finale l’Ayin ( ע ). En grec, il n’y a pas
de substitut pour la lettre hébraïque Ayin. Ayin n’a pas de son en lui-même, mais il fait que la voyelle
« qu’il contrôle » donne un son émis au fond de gorge. Chose impossible pour les grecs et pour les
romains qui parlaient le latin. Ils prononçaient le « a » contrôlé par l’Ayin comme les « a » de papa.
En plus de tous ces problèmes, un nom terminé par un « a » en grec et en latin indiquait habituellement le
genre féminin. Ces grecs et romains ont donc décidé de remplacer l’Ayin par le Sigma qui indiquait
habituellement le genre masculin.
On obtient alors comme résultat : IHΣOYΣ (Iésous).
IHΣOYΣ (Iésous) en grec qui perdait son influence a donné en latin IESVS (Iesus). Le V latin remplaçait
l’Upsilon grec jusqu’à l’utilisation du U. Dans certaines langues germaniques (allemand, néerlandais…), le
latin I est devenu J, mais avec le son Y.
Un S entre deux voyelles se lit Z. Au 14ème siècle, des moines copistes de la Bible ont transformé l’I initial
en J. Le son Y a évolué pour donner le son J en français.
Yéshoua ou Yéshu ?
Pour certains Yéshou est un nom de malédiction. Comme dans la formule de malédiction : Yimmach
Shemo Wezikro. En abrégé, YSW. Ce qui signifie « que son nom et sa mémoire soient effacés ». Certains
écrits ultra orthodoxes juifs font encore usage de cette malédiction en forme abrégé. Mais ceci n’est pas
vrai pour tous les écrits orthodoxes. En général, cette malédiction n’est pas connue en Israël. La forme
Yéshu n’est pas négative en elle-même. L’attitude envers le nom Yéshu ou Yéshua dépend du contexte
dans lequel on se tient. Si ce qu’on dit à propos de Yéshou (ou Yéshoua) est négatif, l’attitude de la
personne sera négative envers envers ce nom. Si le contexte est positif, la réponse au nom sera positive.
Pour nous donc Yéshou n’est pas une abréviation.
Ce qui compte, c’est l’attitude envers la personne ayant le nom Jésus (Yéshoua). Quel que soit la
manière dont on vocalise, le nom de Jésus sauve toujours.
La signification donnée au nom dépend vraiment de ce qu’on a dans le Cœur et de ce qu’on pense de la
personne du Fils de Dieu. Le nom, dans son sens profond, signifie la personne, l’autorité, le pouvoir…
de ».
Notre préférence sera le nom original : YESHU’A. Mais dire Jésus n’est pas démoniaque et n’est
certainement pas un péché. Le nom Jésus n’a rien à voir avec Isis (déesse égyptienne). Le nom Jésus
n’a aucun lien spirituel avec Zeus comme ce dernier est décrit dans la mythologie gréco-romaine (Bien
que les mots Zeus, Théos, Deus, Dieu… sont étymologiquement (linguistiquement) liés. Pour que les
personnes avec qui nous communiquons nous comprennent bien, nous continuerons à utiliser le nom
Jésus. Nous utiliserons souvent Yéshoua et Jésus de manière interchangeable. Il faut aussi indiquer
qu’utiliser le nom Yéshoua ne garantit pas que ce que les gens disent à propos de Lui sera toujours
biblique.
Une vision de Dieu et une rencontre spéciale avec Lui changent complètement
l’homme, l’exemple de Jacob
Jacob et l'un des patriarches (ancêtres fameux) des israélites. C'est lui
C’est au cours du Repas Pascal juif annuel que Jésus a dit « faites ceci en
mémoire de Moi ». La célébration pascale juive est donc l’anniversaire de Sa
Crucifixion. « Ceci [le Pain rompu au cours du Repas Pascal] est Mon Corps »
(Matthieu 26 : 26 ; Marc 24 :22 ; Luc 22 :19 ; 1Corinthiens 10 :16 ; 11 :24). « Ceci
[La Coupe de Bénédiction/Rédemption] est Mon Sang (Matthieu 26 :28 ; Marc
14 :24 ; « Faites ceci [rompre le Pain, manger le Repas de la Pâque de L’Eternel et
boire la Coupe de Bénédiction/Rédemption qui suit ce Repas] en mémoire de
Moi » (1Corinthiens 11 :24-25 ; cf. Luc 22 :19 et 1Corinthiens 10 :16). Il faut donc
se souvenir de la mort du Messie au cours du Repas annuel de la Fête de
L’Eternel appelé la Pâque (Pessah). La Pâque se célèbre le 14 du mois biblique
appelé Nissan au coucher du soleil (Lévitique 23 :5 ; Matthieu 26 :17-29 ; Marc
14 :12-26 ; Luc 22 :7-20 ; Jean 13 :1-30 ; 1Corinthiens 11 :23-26). Célébrer la
Pâque est un commandement de la part de l’Eternel. Célébrer le Repas du
Seigneur le 14ème jour du 1er mois (Nissan) est la manière dont la Pâque se
pratique dans la Nouvelle Alliance (B’rith Khadacha). C’est une indication de la
manière dont la Pâque de L’Eternel se célèbre dans la Nouvelle Alliance.
La Pâque juive et la Sainte Cène sont profondément liées
Le Seder (Ordre de service) de Pâque débute par une Prière - Bénédiction (le
Kiddouch) d’une Coupe. La Coupe de Sanctification. La 1ère des 4 qui
circulent pendant le Repas. Puis chacun trempe une poignée d’herbes amères
dans de l’eau salée. Jésus en parlant de Judas a dit « Celui qui a mis avec Moi
la main dans le plat, c’est celui qui Me livrera (Matthieu 26 :23). Le chef de
famille prend un des 3 pains sans levain, le rompt, puis met un morceau de
coté. Le plus jeune participant pose une question : « qu’est-ce qui fait que
cette nuit est différente de toutes les autres nuits ? La réponse est donnée par
l’histoire de la 1ère Paque. On chante les Psaume 113 et 114 avant de remplir et
de faire circuler la 2ème Coupe. La Coupe de Délivrance. Jésus, ayant pris une
coupe et rendu grâces, Il dit: « Prenez cette coupe, et distribuez-la entre
vous » (Luc 22 :17). Avant le Repas proprement dit, on se lave les mains avec
une bénédiction; ceci correspond au moment où Jésus lave les pieds des
Apôtres (Jean 13 :4-12). On prononce les Grâces et on rompt le pain. Le
Repas débute par la prise de bouchées d’herbes trempées dans une sauce.
C’est alors que Jésus donna une bouchée à Judas (Jean. 13 :26). Jésus
répondit: C’est celui à qui je donnerai le morceau trempé. Et, ayant trempé le
morceau, Il le donna à Judas, fils de Simon, l’Iscariot. Tout ceci est suivi de
l’agneau rôti, centre du rituel. Jésus a alors institué la Sainte Cène. Il a rompu
le pain précédemment mis de coté et il a fait circuler la 3èmeCoupe de vin « La
coupe de Bénédiction/Rédemption et dit : « car ceci est Mon Sang, le Sang de
l’Alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés »
(Matthieu 26 :28). Le rituel s’achève par les chants des Psaumes 115 à 118 et
du Psaume 136 (Mathieu 26 :30) et par la dernière Coupe de vin. La Coupe de
Restauration. Ils chantèrent des cantiques. Littéralement, il est écrit : « ils
ont hymné »… « ayant hymné », puis ils sont allés au Mont des Oliviers. Ils
s’agit des 4 Psaumes appelés le grand Hallel (Psaumes 115-118) et peut être
du Psaume 137, un ancien Psaume de David avant d’être trahi. Le Repas
mémorial du Messie (Le dernier Repas) était un repas pascal où Jésus a fait
du vin de la Coupe de la Rédemption (la 3ème Coupe) et du Pain de l’Afikoman
(désert, dessert) des symboles de Son Corps brisé et de Son sang versé. Il a
enseigné aux Apôtres de faire du Pain et du Vin du Repas Pascal un symbole
de Sa Rédemption.
REVENONS AU MODELE JUDEO-APOSTOLIQUE DU REPAS DU
SEIGNEUR
Abandonnons les pratiques gréco-romaines qu’a empruntées la
chrétienté paganisée
En s’enrichissant, en recevant les faveurs de l’empereur romain, en devenant
légale puis religion officiel de l’empire au 4ème siècle, en croissant, l’église a
perdu de sa puissance spirituelle et de sa pureté. Elle est devenu riche et elle
ne peut plus dire « je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai-je te le donne, au
nom de Jésus-Christ de Nazareth lève-toi et marche » (Actes 3 :6).
L’adoration primitive avec la participation active par une prêtrise de tous a
évolué graduellement en une liturgie formelle ave une division stricte entre
clergé et laïcs. La chrétienté a beaucoup acquis en belle architecture, en
musique et en vêtement mais elle a surtout beaucoup perdu dans le domaine
de la réalité spirituel et de la vérité biblique. C’est la Pâque instituée par Dieu
que les premiers chrétiens célébraient. Jésus Lui-même observait la Pâque de
l’Eternel. Il lui a donné son sens plus clair et plus profond sous la Nouvelle
Alliance en instituant la Sainte Cène avec le pain et le vin. Jésus a demandé à
ceux qui Le suivent de continuer d’observer ceci en mémoire de Lui. En
mémoire de Lui et de Sa mort - Lui le vrai sacrifice pascal offert pour les
péchés du monde. Mais très rapidement, les pagano chrétiens ou pseudo
chrétiens (faux chrétiens) ont fait pression sur les disciples fidèles pour
remplacer la Pâque de l’Eternel par des coutumes païenne de Pâques –
Easter. Il y a eu beaucoup de controverses, de tensions et de conflits à ces
sujets durant les trois siècles suivant le 1er siècle.
L’antisémitisme, la sagesse humaine et la pensée gréco-romaine
nous ont éloignés des pratiques bibliques et de la pensée
hébraïque messianique
Par l’expansion de l’église dans l’empire romain, l’église est devenue victime
de son succès. Elle s’est paganisée et a abandonné ses racines hébraïques dont
la célébration de la Sainte Cène annuelle le 14 du mois biblique de Nissan. La
« cène » est devenue hebdomadaire, quotidienne… Dans la communauté
évangélique (à part les darbystes, assemblées des frères) on s’est éloigné de la
célébration hebdomadaire ou quotidienne de la « cène » pour éviter
l’habitude. Les évangéliques sont passées à des célébrations mensuelles ;
trimestrielle et quelques une fois par an. Les ultra dispensationalistes, les
quakers et les membres de l’Armée du Salut ne célèbre pas la Sainte Cène du
tout. D’après le modèle biblique, la Cène ne doit être célébrée qu’une fois par
an (à la Pâque quartodécimane, 14 Nissan, Pâque juive). Le Haggadah ou
histoire rituelle du sens du Seder est similaire à l’explication et à la dévotion
messianique basée sur la signification de la mort de Christ (1Corinthiens 5 : 7-
8). Avec le pain azyme de la sincérité et de la vérité. Par préjugés et
antisémitismes, les chefs religieux de la chrétienté se sont éloignés des racines
hébraïques de l’Eglise alors que les Chrétiens et les Juifs avaient les mêmes
fêtes bibliques au début. Bien sûr, les chrétiens donnaient de nouveaux sens à
ces fêtes. Ces nouveaux sens furent introduits par Jésus et les Apôtres. Les
premiers chrétiens célébraient la Pâque de l’Eternel en même temps que les
Juifs, la nuit de la première pleine lune du premier mois du printemps (14-15
Nissan). Au milieu du 2ème siècle, la plupart des églises avaient transféré
cette célébration au dimanche après la fête juive. Certaines églises d’Asie
mineure restèrent attachées à la vieille coutume. On les accusa alors de
judaïsants. Le premier concile œcuménique de Nicée a décrété que toutes les
églises devaient observer la fête un dimanche. Après des controverses
violentes sur sa date (dépendant du calendrier lunaire), la date de Pâques –
Easter fut déterminée par le concile de Nicée (325) : 1er dimanche après la
pleine lune qui suit l’équinoxe du printemps. Pâques est alors devenu le
centre des fêtes de la chrétienté et du calendrier liturgique.
Michel SILVA ANDRADE
Les œufs de Pâques proviennent des traditions de fertilité des peuples indo-
européens. Les lapins (Bunny) de Pâques ont pour origines les traditions de
fertilité préchrétiennes. Les lièvres et les lapins étaient considérés comme les
animaux les plus fertiles et les plus prolifiques. Ils symbolisaient alors une
nouvelle vie abondante pendant le printemps. Les coutumes et les rites de
fertilité faisaient partie de la religion de ces peuples. On parlait de cycles de
fertilité : les croyances païennes étaient que le dieu de la fertilité mourait
chaque année au cours de l’hiver et ressuscitait chaque année durant le
printemps. Dans la mythologie païenne, le soleil représente la vie. Ces
peuples croyaient que le soleil mourrait vers le solstice d’hiver, le jour le plus
court de l’année. Les rites de fertilité accompagnaient la supposée renaissance
du soleil. On retrouve ces symboles de fertilité dans la fête de Pâques.
Regarder le lever du soleil le matin de Pâques – le culte du lever du soleil le
matin de pâques - vient du paganisme.
Les Evangéliques forment parmi les protestants, un groupe mettant l’accent sur :
Si vous consultez votre dictionnaire pour voir la signification du terme « Evangélique », vous trouverez par
exemple :
1. Relatif ou conforme à l’Evangile, qui est fondé essentiellement sur l’enseignement et la vie du Christ connue par
les Evangiles.
2. Evangélique : qui est de la religion protestante, qui est de la religion réformée. Substantif, les Evangéliques = les
Protestants.
Vous serez alors peut-être confus lorsque vous apprendrez que les Evangéliques ne constituent en fait qu’un peu
plus de 75% des Protestants.
Mais, essayons par ces quelques pages de mieux connaître les Evangéliques.
C’EST PAR LEURS FRUITS QUE VOUS LES RECONNAITREZ, Mt 7 : 20.
II. L’IDENTITE EVANGELIQUE.
En consultant les ouvrages spécialisés, nous trouvons que les Evangéliques se caractérisent par ces principes
communs :
1) Justification par la foi (la mort de Christ sur la croix pour tous les hommes, suffit à assurer au croyant le
pardon de Dieu et le Salut éternel).
3) Acceptation de la Bible comme étant la Parole inspirée de Dieu, l’unique et l’infaillible règle de la foi et de la
vie chrétienne.
4) Insistance sur la prédication, l’Evangélisation et une Théologie biblique (Trinité, Incarnation de Jésus, Ses
miracles...).
La vie du chrétien Evangélique est conforme aux exigences de l’Evangile (premier sens du dictionnaire). On n’est
pas chrétien Evangélique parce qu’on est né dans une famille protestante ou dans un pays chrétien, parce qu’on
est religieux ou parce qu’on a été soumis à un rite d’initiation, parce qu’on est membre d’une église ou parce
qu’on a suivi un enseignement biblique ; mais on est chrétien Evangélique parce qu’on a pris une décision allant
dans le sens des exigences de Christ ; d’où l’accent mis sur la nouvelle naissance par laquelle nous devenons
enfants de Dieu.
Les Evangéliques insistent sur le fait que l’on ne devient pas chrétien par la naissance physique ou par le
baptême, mais par la nouvelle naissance. Jésus l’a clairement exprimé à Nicodème. Nicodème était un spécialiste
de la Loi Judaïque, il était aussi membre du conseil suprême juif (Sanhédrin) siégeant à Jérusalem. Jésus lui dit qu’il
fallait naître de nouveau pour entrer dans le Royaume de Dieu (Evangile de Jean 3 :3-7). Jésus dit : « Ce qui est né
de la chair est chair et ce qui est né de l’Esprit est esprit ». L’apôtre Paul dans sa première lettre au Corinthiens
(15 :50) dit : « la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu ».
Oui, Dieu veut que vous naissiez de nouveau et que vous repartiez à zéro avec Jésus comme Maître et Sauveur. Ceci
est appelé Régénération par la Bible. Pour entrer dans une famille humaine n’est-ce pas qu’il vous faut y naître (ou y
être adopté) ? De même, pour entrer dans la famille de Dieu il vous faut y naître spirituellement.
La nouvelle naissance est donc l’acte divin qui communique au croyant repentant une vie nouvelle et supérieure, en
union personnelle avec Christ. (Aux sources de la vérité biblique, P. 261).
Puisque l’homme est né dans le péché et qu’il est incapable d’atteindre Dieu par lui-même, vous comprenez alors
qu’on ne naît pas chrétien, mais que l’on devient chrétien en acceptant le Christ et son œuvre expiatoire (réparant
nos fautes, couvrant nos péchés). La mort de Christ à notre place constitue le seul sacrifice agréé par Dieu. Le Salut
s’obtient par la grâce et c’est par la foi que l’homme est justifié. « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le
moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personne
ne se glorifie », écrit Paul aux Ephésiens (2 :8-9). Le Salut, c’est la mise hors de danger de la condamnation divine ; la
Grâce, c’est la faveur imméritée de Dieu ; la Justification, c’est l’acte par lequel Dieu fait passer une âme de l’état de
péché à l’état de grâce.
Les églises véritablement Evangéliques ne sont ni sectaires ni exclusivistes. Le mot secte dans la Bible est
« hairesis » qui a donné hérésie en français. Le terme « secte » s’applique alors à ceux qui ont abandonné le
fondement biblique plutôt qu’à ceux qui sont traités de « biblistes » comme les évangéliques.
Les évangéliques vivent et se réunissent d’après le modèle du Nouveau Testament. Les évangéliques n’ont
d’autres buts que de répandre l’Evangile comme au temps de Jésus et des apôtres, avec la même foi et le même
zèle. La prédication de l’Evangile, c’est-à-dire, l’Ordre Missionnaire est le devoir de chaque fidèle évangélique. La foi
se manifeste par les œuvres et le témoignage public. En plus de l’Ordre Missionnaire, les évangéliques s’engagent
dans la construction d’écoles, d’hôpitaux, de projets de développement et de secours.
Les évangéliques aimeraient partager avec tous la paix et la joie qu’ils ont trouvées en Jésus-Christ.
Dieu a béni les évangéliques parce qu’ils cherchent à amener les perdus au Sauveur Jésus-Christ et leur
enseignent à mener une vie chrétienne ; Dieu a aussi béni les évangéliques parce qu’ils cherchent à mettre les
enseignements de la Bible en pratique.
Les évangéliques cherchent à obéir au grand commandement (Ordre Missionnaire) du Seigneur qui a dit : « Allez
faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur
a observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde »
Matthieu 28 : 19-20.
III. EVANGELIQUES ET FONDAMENTALISTES :
Dès le 18ème siècle, le terme « evangelical » fut utilisé en Angleterre pour désigner ceux qui reconnaissent l’autorité
souveraine des Ecritures. En 1846, l’Alliance Evangélique fut créé par 921 délégués de 52 dénominations
(confessions, désignation d’un groupe chrétien par un nom) venant d’une dizaine de pays d’Europe et
d’Amérique. Vers la fin du 19ème siècle, des théologiens conservateurs (qui sont pour le maintien des bases
doctrinales de la foi établie par le mouvement évangélique) ont publié une liste de fondements doctrinaux
(Fundamentals) qu’il fallait maintenir à tout prix :
Ø Divinité du Christ
En 1909, une revue appelée « Fundamentals » donna son nom (fondamentaliste) à tous ceux qui acceptaient ces
principes. Le mot fondamentaliste vient des Evangéliques.
Une expansion sans précédent marque la 2ème moitié du 20ème siècle : les bases d’un renouveau théologique seront
alors posées. Ces bases ont pour objectifs un enseignement de qualité pour ces nouveaux évangéliques. De
nombreuses facultés de théologie seront créées, une grande production littéraire théologique (Dictionnaires
Bibliques, Commentaires Bibliques), une étude de toutes les questions actuelles (questions éthiques, sociales,
philosophiques, scientifiques et apologétiques). Les lieux de cultes évangéliques continuent à se multiplier à se sont
remplir. Le mouvement évangélique s’est étendu au monde entier grâce à l’intérêt missionnaire des évangéliques.
Vers la fin du moyen âge, certaines personnes ont commencé à s’opposer à la manière d’agir de l’église catholique
romaine. Certains se sont opposés aux excessives richesses de l’église romaine. L’imprimerie avait été inventée dans
le milieu du 15ème siècle. Il y avait alors une plus grande circulation de livres, plus de gens avaient accès à la Bible et
ils commençaient à la lire d’eux-mêmes. Ils ont alors commencé à connaître la vérité à propos de l’Eglise dans la
Bible. Ils ont commencé à adorer Dieu selon le principe biblique ; ces gens ont été appelés «protestants ». Ils ont
protesté, c’est-à-dire qu’ils ont déclaré avec force leur opposition aux voies corrompues du catholicisme romain. Les
« leaders » protestants ont voulu réformer l’église catholique, la rendre meilleure, la rendre conforme à l’Evangile.
Le protestantisme tire son origine de la réforme religieuse (ou révolution religieuse, non pas rébellion) qui a eu lieu
en Europe du 16ème siècle au sein de l’église catholique romaine par divers serviteurs de Dieu : Luther, Calvin,
Zwingli, Melanchton etc. Ces serviteurs de Dieu appelés « Réformateurs » ont voulu réformer, purifier le
catholicisme romain et le ramener à l’enseignement de Jésus-Christ. Luther, par exemple, était un moine augustin
qui voulait rencontrer Dieu par une vie monacale ; cependant il ne put le rencontrer par ce moyen. Sept ans après il
commence à étudier la Bible et y trouve la solution à ses problèmes. Voici son verset préféré : « le juste vivra par la
foi », Habacuc 2 : 4 ; cf. Romains 1 : 17. Le protestantisme est une tentative de retour au Christianisme primitif ou
apostolique (appartenant à l’Eglise sous les apôtres, selon les croyances et les pratiques des apôtres).
Commence très vite de grandes épreuves extérieures, persécution des chrétiens par les juifs et les romains ; et les
hérésies et le formalisme à l’intérieur. es persécutions n’empêchent pas l’expansion de l’Evangile ; cependant, le
Christianisme commence à s’éloigner peu à peu des enseignements et pratiques des premiers chrétiens. C’est une
période de déclin spirituel par rapport aux objectifs, principes et modèles évangéliques et apostoliques de porter
beaucoup de fruits (Jean 15 : 2, 4, 8). Il y a une perte de la simplicité évangélique et la cessation des dons et
ministères spirituels. C’est la récession et la détérioration spirituelles qui conduisirent aux âges sombres de la
chrétienté. u 4ème siècle une grande portion de la chrétienté s’était déjà éloignée des enseignements de Jésus-Christ
et des pratiques des chrétiens apostoliques. Ceci a conduit à la formation du catholicisme romain.
En l’an 313, l’édit de Milan accorde aux chrétiens la liberté de pratiquer leur culte. L’édit de Milan a été publié par
l’empereur romain converti au Christianisme, Constantin 1er le Grand. Le Christianisme commence à évoluer en
s’écartant considérablement de la Doctrine de Jésus et des pratiques apostoliques, ce qui entraîne la formation du
catholicisme romain avec toutes ses erreurs, ses mauvaises pratiques et ses corruptions.
a) Les symboles deviennent sacrements qui par eux-mêmes peuvent accorder la grâce (baptême, sainte cène). Il y
a naissance d’autres sacrements, on prête aux cérémonies des pouvoirs magiques (signe de croix, plusieurs
superstitions font leur entrée au sein du Christianisme). On instaure le Baptême des nourrissons (an 185). Il y a la
naissance du faux enseignement du Salut par le baptême : régénération (nouvelle naissance) baptismale au lieu de
la repentance et de la foi en Christ. Le baptême se fait désormais par aspersion au lieu de l’immersion pratiquée par
les premiers chrétiens. Il y a une pénétration de la chrétienté par les philosophies gréco-romaines et orientales
avec leurs mythes et leurs fables.
b) Le clergé (l’ensemble des prêtres) s’organise et prend de nombreux privilèges. Dans l’Eglise primitive, les églises
locales étaient dirigées par les anciens (presbytres) qui avaient la fonction d’Evêque (surveillants) ; ils étaient les
pasteurs des assemblées locales. Dans ce déclin du christianisme primitif, il va avoir une distinction entre Evêques et
anciens. Ignace d’Antioche, instaure la primauté des évêques sur les anciens et commence à qualifier de «
catholiques » ou universelles les « chrétiens fidèles » (à leur pratiques). L’Evêque commence à avoir la juridiction
sur les églises de villes environnantes. Commencent les rivalités entre les évêques d’Alexandrie, d’Antioche, de
Rome, de Constantinople et de Jérusalem. En orient, certains évêques seront appelés patriarches. Certains évêques
seront appelés « papa » (pape), père. Vers l’an 200, l’évêque de Rome émet ses premières prétentions. L’évêque de
Rome devient chef suprême des églises. Il prendra le titre de souverain pontif. Le clergé commence ses abus, ses
violences et finit par dominer les« laïcs ». L’unique intermédiaire entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, est
remplacé par les prêtres, les saints et Marie.
c) Le clergé impose ce qu’il faut croire (la doctrine). La Bible ne suffit plus comme source de doctrine, on y ajoute
la tradition des hommes. Les hommes inspirent des doctrines étrangères aux enseignements de la Bible.
d) L’Eglise de professants devient une église de multitude. La pratique des rites prescrits par le clergé et la
participation obligatoire à la messe sapent la conversion à Jésus-Christ qui est nécessaire au Salut. Les professants
sont ceux qui confessent croire personnellement en Jésus et professent l’avoir reçu. Dans les églises de multitude,
les fidèles fréquentent les églises sans avoir une foi personnelle en Christ- chacun est chrétien de nom parce que
baptisé, mais on n’a pas nécessairement de relation personnelle avec Jésus.
e) L’église se lie à l’Etat, contrairement à l’Eglise apostolique qui était tout à fait indépendante de l’Etat. Les
autorités persécutaient même l’Eglise apostolique. Avec l’empereur Constantin, le Christianisme est devenu religion
d’Etat, les gens se convertissent alors non par Nouvelle Naissance spirituelle mais pour s’accommoder aux décisions
de l’Etat.
TOUT CECI ENTRAINE LA FORMATION DU CATHOLICISME ROMAIN EN 606 DE NOTRE ERE. Boniface III prend le titre
d’ « évêque universel ».
Cet état de corruption extrême entraîne l’église dans un âge très sombre, avec des luttes pour le pouvoir religieux et
politique. On ne serait qu’honnête en disant que cette église est contrôlée par des forces démoniaques. L’église
fonctionne selon les principes du royaume de satan plutôt que selon le plan de Dieu. En 1229 après Jésus-Christ,
l’église catholique romaine interdit la lecture de la Bible. (Voir le livret DIFFERENCE ENTRE LE CATHOLICISME
ROMAIN ET LE PROTESTANTISME EVANGELIQUE).
LA REFORME PROTESTANTE DU 16ème SIECLE :
Qu’est-ce qu’une réforme ? C’est un changement radical opéré en vue d’une amélioration des choses : c’est une
amélioration en supprimant les erreurs. Une réforme est aussi une restauration de la vérité. Nous voyons qu’avec
toutes ces graves erreurs et ces déformations du catholicisme ajoutées au Christianisme, une REFORME DE L’EGLISE
en vue de la suppression de la corruption, des abus et des mauvaises pratiques était nécessaire. Il fallait un retour à
une observation plus stricte des commandements de Jésus-Christ. Il fallait rétablir le Christianisme dans sa forme
primitive, originale. Plusieurs personnes ont donc essayé de réformer l’église catholique (mouvement albigeois
[12ème siècle], John Wycliffe [1329-84] John Huss [1369-1415], Girolamo Savonorola [1454-981]) ; certains s’en sont
séparés. Ce sont les précurseurs de la Réforme. Il y a donc depuis l’église apostolique jusqu’à la réforme protestante
du 16ème siècle une lignée de chrétiens évangéliques, une succession d’églises apostoliques (pas de succession
apostolique papale). Ces disciples de Jésus-Christ ont été victimes d’atroces persécutions et de violences de la part
des autorités païennes et du clergé catholique qui vivait dans un état de corruption morale. La Réforme a été un
mouvement religieux qui au 16ème siècle, a détaché une grande partie de l’Europe de l’église romaine (de la
chrétienté contrôlée par Rome) et a donné naissance aux églises protestantes. Le 31 Octobre 1517, le moine
augustin allemand Martin Luther (appelé le père de la Réforme) proteste contre la décadence de la religion
catholique en affichant 95 thèses contre le trafic des indulgences (bouts de papiers vendus par le clergé pour que
les individus passent moins de temps au purgatoire). Le purgatoire n’existe pas et la Bible enseigne que le Salut est
gratuit et ne s’obtient pas par les œuvres. Luther refusant de se rétracter est excommunié par le pape. Luther brûle
publiquement la bulle (lettre) d’excommunication et il déclare à Worm (Allemagne Occidentale) où il fut mis au ban
de l’empire : « Ma conscience est captive dans la Parole de Dieu. Révoquer quoi que ce soit, je ne le puis, je ne le
veux ». Le mouvement de protestation et de réformation gagne très vite les adeptes dans la plupart des pays
d’Europe. Les catholiques brûlent vifs, pendent les protestants… Le sobriquet « protestant » a été donné en 1529
en Allemagne aux adeptes de la Réforme. « Protestant » en allemand signifie « auteur d’une déclaration publique ».
De nos jours, les protestants se réfèrent à l’étymologie latine ; « testari pro », témoigner pour. Nous aurons une
préférence pour le nom Evangélique (loyal à l’Evangile, basé sur l’enseignement et la vie de Christ, zélé pour
l’Evangélisation). Il faut cependant signaler qu’il existe un protestantisme qui s’est éloigné des principes essentiels
de l’Evangile et de la Réforme, ce protestantisme là sera appelé protestantisme moderniste, libéral, apostat ou
comme ses adhérents aiment l’appeler protestantisme historico-critique. Nous parlons donc dans ce livret du
PROTESTANTISME EVANGELIQUE. La réforme est donc une recherche de restauration au Christianisme
apostolique primitif (C.A.P). Après plusieurs guerres contre les protestants, les catholiques admettent finalement
qu’ils ne pourront pas se débarrasser des protestants par l’usage de la force. La bataille devient alors plus
théologique. Après cette Réforme, le mouvement « protestant » a continué à se développer. Certains partisans de la
Réforme ne furent pas convaincus du caractère évangélique (conforme à l’Evangile) des réformes proposées :
l’église restait toujours liée à l’Etat. Pour que la garantie des membres de l’église soit une décision personnelle, ils
ont choisi de revenir au symbole qui marquait cette décision personnelle : le baptême des croyants. Luther n’était
donc pas allé assez loin dans la réformation de l’église. Ces partisans de la Réforme Radicale furent appelés
« anabaptistes », puis « mennonites ». Une branche prit le nom de « baptiste ». Ces « réformateurs radicaux » ont
désiré un retour complet au Christianisme apostolique du 1er siècle. Ils n’étaient pas satisfaits de la nature de
l’église et de sa relation avec les pouvoirs publics.
C’EST ICI QUE LA VERITABLE VIE
COMMENCE – UN RAPPEL DE L’EVANGILE
Publié le 20 avril 2012 par restauration.judeoapostolique.over-blog.com
Paul dit aux Corinthiens : « Je vous rappelle, frères, l’Evangile que je
vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le
retenez tel que je vous l’ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain » (1Corinthiens 15 :1-2).
1. Tout disciple commence ici : il doit rencontrer l’Unique Chemin, L’Unique Porte, L’Unique Sauveur,
Jésus
Il n’y a qu’Une Porte pour entrer au Paradis. Jésus a dit : « Je suis la Porte » (Jean. 10 : 9). Il n’y a qu’un Seul Chemin
qui mène au Paradis. Jésus a dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne tient au Père que par Moi » (Jean
14 : 6). Actes 4 : 12 nous dit qu’il n’y a de Salut en aucun autre. Paul nous dit bien dans 1 Timothée 2 : 5 « qu’il n’y a
qu’Un Seul Dieu et aussi un Seul Intermédiaire entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme». Le Salut, c’est le fait
d’être délivré de la condamnation et du châtiment éternel. Etre sauvé signifie être délivré du danger et de la
condamnation du châtiment éternel. Celui qui est sauvé jouit de la promesse et du bonheur de la vie éternelle. La
Bible nous enseigne clairement que nous sommes sauvés par la Grâce (la Faveur Imméritée) et non par les œuvres
religieuses ou les mérites personnels. Le Salut est un cadeau de Dieu (Ephésiens 2 : 8-9).
Les exigences pour faire partie du Royaume de Dieu sont les suivantes :
Le baptême étant le signe d’entrée, d’intégration, dans l’Eglise de Christ et dans le Royaume de Dieu. Donc aussi un
signe d’agrégation (d’association) à une assemblée locale de Jésus-Christ.
3. Rappelons donc comment être sauvé et quelle est la réponse appropriée de l’homme à Dieu
- Se repentir, et
Paul a parlé « d’annoncer aux Juifs et aux Grecs la REPENTANCE ENVERS DIEU ET LA FOI EN NOTRE SEIGNEUR
JESUS- CHRIST (Actes 20 : 21). La vraie repentance implique une conviction de péché et un sentiment de culpabilité
devant Dieu. Les deux mots grecs utilisés dans les textes originaux des Ecritures Messianiques Grecques (« Nouveau
Testament ») et qui signifient repentance sont : metanoéō et metamélomai. « Repentez-vous », en
grec metanioa (Actes 2 :38 ; Romains 2 :4), entraîne l’idée d’un changement de pensée vis-à-vis du péché. On
ressent un certain regret à cause du péché sur le plan intellectuel. Quand le mot metameleia qui veut aussi
dire « repentez-vous » est utilisé, il y a la notion d’un changement au niveau de l’âme et des émotions. Ceci pousse
le repentant à se détourner du péché. A renoncer au péché (Matthieu 27 :3 ; 2Corinthiens 7 :9-10). La repentance
s’accompagne de la confession. Confesser, c’est affirmer quelque chose que nous croyons. La confession est une
affirmation de quelque chose que nous savons. Confesser, c’est témoigner pour la Vérité. Déclarer, attester la
Vérité. C’est dire ce que Dieu dit. Etre d’accord avec Dieu. Déclarer ses péchés. Avouer ses fautes. Les reconnaître.
Mais aussi, déclarer publiquement sa foi en Christ. C’est cela confesser le Christ. Déclarer publiquement que Jésus
est Seigneur. « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu L’a ressuscité
des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du coeur qu’on parvient à la Justice, et c’est en confessant de la
bouche qu’on parvient au Salut » (Romains 10 :9-10).
4. Donc, pour recevoir le Pardon de Dieu, il faut d’abord renoncer au péché par l’aide du Saint-Esprit
C’est ce que se repentir veut dire. La Repentance est un changement de mentalité, un changement de pensée,
d’émotions, de cœur, d’attitude, d’intention… La Repentance implique donc la confession (la reconnaissance et la
déclaration) de ses péchés à Dieu et la demande de Pardon pour ceux-ci. Ceux qui confessent leurs péchés reçoivent
la promesse du Pardon en Jésus Christ (1 Jean 1 : 8-9). La Repentance est essentielle au Salut. Tous les hommes
doivent se repentir (Actes 17 : 30). La véritable Repentance entraîne les étapes suivantes : une conviction de péché,
la confession de ses péchés, l’abandon du mal, une complète soumission à Dieu et la persévérance dans une
attitude toujours prête à confesser tout nouveau mal à Dieu. Il faut donc produire des fruits dignes de la
Repentance (Matthieu 3 : 8).
La conversion, elle, est un changement de direction. La conversion est le fait de se détourner du péché pour se
tourner vers Dieu (Matthieu 18 : 3). Quelqu’un a dit : «lorsqu’on s’est engagé dans la mauvaise direction sur une
autoroute, il ne sert à rien de ralentir ! Il faut faire carrément faire demi-tour. La conversion est aussi essentielle au
salut.
Recevoir le Christ, accepter le Christ, c’est accepter Sa personne, Son pouvoir, Sa Seigneurie, Son enseignement,
Sa parole, Ses ordres. Le suivre, Lui obéir, recevoir Ses instructions, « aller à Son Ecole »… Etre en union avec
Lui. « Si quelqu’un est en (union avec) Christ, il est une nouvelle créature, les choses anciennes sont passées, voici
toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 : 17). Il ne s’agit pas d’une adhésion à des règles
religieuses mais il s’agit de laisser la Grâce de Dieu diriger notre vie. Nul ne peut dépendre de soi-même et de ses
bonnes actions pour vivre comme Dieu le veut. Nous ne devons dépendre que de Dieu. Il ne faut pas placer notre
confiance en nous-mêmes, mais il faut la placer en Dieu. Recevoir Christ consiste à laisser Christ vivre Sa Vie en
nous et à travers nous.
Nous devons croire en Dieu et en Son Fils (Jean 14 :1). Pas seulement de façon intellectuelle, mais aussi, avec notre
cœur et dans la pratique quotidienne. Les démons croient en Dieu et ils tremblent (Jacques 2 : 19). Jacques nous dit
bien que la Foi sans les œuvres est vaine (Jacques 2 : 14-26). La Foi chrétienne (messianique) est intellectuelle, bien
sûr, mais aussi émotionnelle et pratique. Nous sommes justifiés (déclarés justes) par la seule vraie Foi (qui produit
des œuvres) ; sans les œuvres de la Loi de Moise (Romains 3 : 28). Nos bonnes œuvres et nos mérites ne peuvent
nous justifier. Elles ne peuvent nous rendre justes devant Dieu. Dieu ne nous déclare pas justes sur la base de nos
bonnes actions et de nos mérites personnels. Mais, ceux qui disent Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous dans le
Royaume des Cieux, mais ceux-la seuls qui font la Volonté du Père qui est dans les Cieux (Matthieu 7 : 21). Croire en
Jésus implique l’obéissance. L’obéissance de la Foi (Romains 1 :5). On peut alors dire comme Paul : « Je sais en qui
j’ai cru » (2Timothée 1 :12). Oui, je sais en qui j’ai mis ma foi.
7. Accueillir la Vie qui vient de Dieu est un enchaînement de faits (un processus) qui passent par
différentes phases opérés par le Saint-Esprit et la Grâce de Dieu (Jean 3 :3,5 ; 6 :44, 65 ; 16 :7-15 ;
Galates 1 :15-16 ; Ephésiens 1 :13 ; Tite 3 :4-7….)
Nous apprenons ceci de la part de quelqu’un: « La Nouvelle Naissance (ou la Conversion) peut être considérée
comme un processus. La Bible n’enseigne pas que c’est un phénomène instantané. Toute naissance physique est le
résultat d’un long processus : fécondation, conception, grossesse, délivrance. C’est pareil dans le monde spirituel. Il
y a différentes phases de la naissance d’un bébé. La dernière phase est la délivrance du bébé qui se met alors à crier
et à pleurer. Ceci est analogue dans le domaine naissance spirituelle. Le nouveau-né spirituel inspire le souffle de
l’Esprit de Dieu ». Actes 2 :38, par exemple, mais aussi de nombreux autres passages (Actes 10 :43-48 ; 19 : 2-6 ;
Hébreux 6 :1-2…), nous montrent qu’il y a différentes phases par laquelle on passe quand la Vie de Dieu commence
à se manifester en nous :
- La Repentance
-La Foi
-La réception du Saint-Esprit [comme un don permanent venant habiter en nous] ; découlant sur le débordement
(l’effusion, la plénitude) du Saint-Esprit.
« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16 : 16)
Celui qui croit réellement en Jésus sera sauvé. Celui qui croit réellement en Jésus se fait baptiser. L’accent est
vraiment mis sur la Foi et non sur un signe, un symbole ou un rite. Baptiser veut dire immerger, plonger dans l’eau.
Le Baptême biblique se fera donc par immersion selon le modèle du « Nouveau Testament ». On exprime sa Foi en
Jésus en étant immergé au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit (Matthieu 28 : 18). Suivons l’exemple du Seigneur
qui a été baptisé par Jean-Baptiste dans le fleuve Jourdain (Marc 1 : 9-11), parce qu’il y avait beaucoup d’eau (Jean
3 : 23). Dans Actes 18 : 8, nous voyons que les corinthiens qui ont entendu la prédication de Paul crurent et furent
baptisés. Dans Actes 2 : 41 ceux qui acceptèrent la parole de Pierre furent baptisés. Donc croire en Jésus et se faire
baptisé sont intimement liés. Le Baptême par immersion est prescrit à tous ceux qui sont passés par la Repentance
et qui ont reçu Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur. La Repentance mène au Baptême.
Pourquoi faut-il se faire baptiser ?
-Pour obéir au commandement de Jésus de se faire baptiser (Matthieu 28 : 18 ; Jean 15 : 14).
-Pour nous préparer à servir Jésus (Matthieu 3 : 16 ; Actes 22 : 6-16).
Le Baptême est le signe visible de l’œuvre profonde du Saint-Esprit en nous (Romains 2 :28-29 ; 6 :1-11 ; Galates
3 :27, Colossiens 2 :11-13…)
Jean-Baptiste a clairement montré aux Juifs que son baptême ne suffirait pas. Le baptême de Jean-Baptiste était
seulement un type du Baptême du Saint-Esprit. Le Baptême de feu qu’ils devaient tous recevoir du Messie Jésus
(Mathieu 3 :11). En ce qui concerne le Baptême, l’Esprit est représenté par l’eau et par le feu. L’eau lave et purifie.
Le feu raffine et purifie. Le Baptême d’eau est exigé à tout Juif et à tout Gentil entrant dans le Royaume du Messie.
Nous avons ici le pouvoir du symbole de l’eau. Jean-Baptiste (Jean le baptiseur) a baptisé des Juifs qui attendaient le
Messie. Mais avant cela, il existait aussi le baptême des prosélytes qui se convertissaient au Judaïsme. Les Juifs ont
ce qu’on appelle le Miqveh (bain rituel, piscine d’immersion rituelle). Dans le cadre de l’Eglise, le Baptême est « une
grande porte d’entrée » visible dans le Royaume de Dieu. Le Miqveh des juifs nous rappelle Tite 3 :5. Le baptême de
la régénération est en réalité une oeuvre du Saint-Esprit. Jésus (comme d’autres) a justifié Dieu en se faisant
baptiser par Jean (Luc 7 : 29-30). Par le baptême d’eau, une personne était ainsi admise comme prosélyte dans la
religion juive. Par ce baptême elle promettait de la manière la plus solennelle qu’elle renonçait à l’idolâtrie, qu’elle
prenait le Dieu d’Israël comme son Dieu et elle promettait de vivre sa vie en conformité avec la Loi (la Torah) divine.
Mais cette eau n’était qu’un symbole du Saint-Esprit. Comme le corps lavé par l’eau est purifié et rafraîchi, ainsi
l’âme est purifiée et rafraîchie par l’influence et l’action de l’Esprit. Ceci permet de vivre dans la vérité et dans la
sainteté. Seul le Baptême effectué par le Saint-Esprit sauve. C’est le Baptême [opéré] par le Saint-Esprit. Le baptême
est effectué par le Saint-Esprit quand on invoque le Nom du Seigneur. Invoquer, c’est faire appel,
appeler… Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé (Romains 10 :13). Le Nom du Seigneur, c’est en fait
Sa Personne, Sa Réalité, Son pouvoir… Le Saint-Esprit plonge le repentant dans la mort et la résurrection de Christ
(Romains 6 :3-4 ; Colossiens 2 :12). L’accent est donc mis sur la Foi.
Le baptême d’une personne repentante et sincère est un révélateur de ce que Dieu fait dans la dimension
spirituelle et invisible
-De la résurrection pour une nouveauté de vie (une vie nouvelle) – Romains 6 :4, 5,11 ; Colossiens 2 :12)
-De l’insertion dans le Corps de Christ (l’Eglise) – le Baptême est le signe d’insertion dans l’Assemblée (1
Corinthiens 12 : 12-13).
Le Baptême sauve t-il ? En lui-même, le Baptême ne peut pas sauver. Il faut la Repentance et la Foi. Le brigand sur
la croix à qui Christ a promis le paradis n’avait pas été baptisé. Mais, nous douterons du Salut de toute personne qui
ayant l’opportunité de se faire baptiser, refuse de le faire. Quand on parle de Baptême au Nom de Jésus, on ne
parle pas seulement d’un baptême d’eau mais d’une immersion dans la Puissance, la Réalité, la Personne… de
Jésus-Christ. Jésus-Christ a dit : «repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». Le Baptême d’eau est le signe de
cette Repentance et de cette Foi en Jésus. Changeons de mentalité et soyez plongés dans la Réalité du Nom du
Seigneur Jésus-Christ. Ceci entraîne la Rémission des péchés et le don du Saint-Esprit (Actes 2 :38). La Foi qui
conduit au Baptême et à l’Obéissance en générale est la vraie Foi qui sauve. La Foi qui a des œuvres. La Foi qui
produit des œuvres. La foi que Dieu donne conduit à l’Obéissance. Le Baptême est un acte d’Obéissance. Le
Baptême n’est pas une œuvre de mérite. Mais, « La foi d’un homme qui n’a pas les œuvres peut-elle le sauver ? »
(Jacques 2 :14). Si un hypocrite est baptisé, il n’est pas sauvé. En l’absence de Foi, une personne même si elle est
baptisée n’est pas sauvée. Il est tout à fait vrai que sans Repentance « un pécheur qu’on baptise ressort de l’eau
comme un pécheur mouillé tout simplement ». Jacques faisant sûrement référence aux antinomiens (personnes
opposées à la Loi de Dieu), dit que la Foi sans les œuvres est vaine (Jacques 2 :20). « J’ai été sauvé, je suis (en train
d’être) sauvé et je serai sauvé si je persévère jusqu’au bout ». Tant qu’on vit, le Salut est un processus à ne pas
interrompre. C’est en espérance que nous sommes sauvés (Romains 8 :24). Comme la Sanctification, le Salut est un
processus qui ne doit être interrompu que par la mort ou le retour de Jésus. S’il est interrompu, la personne fait
naufrage par rapport à la Foi (1Timothée 1 :19). L’absence définitive de foi en Jésus entraîne une interruption du
« processus salvateur ». Même quand on a la vie éternelle et que ses péchés sont pardonnés, on est sauvé en
espérance. Même si on sûrs d’être sauvé. Le processus du salut peut être interrompu par l’absence de Foi. Si
quelqu’un meurt avant le baptême, Dieu sait si la repentance/conversion de ce dernier était réelle et Il accordera le
Salut à ce dernier selon sa connaissance. Le Baptême ne sauve pas. Le salut appartient à Dieu et à Lui Seul.
Le Baptême est un acte d’Obéissance et de dévouement à Dieu qui est très profondément lié à la Foi et au
Discipolat
La vraie Foi englobe l’Obéissance aux commandements de Dieu (avec des pratiques d’Obéissance tels que le
Baptême…). La vraie Foi mène inévitablement au Baptême d’eau. Le baptême est le premier test d’Obéissance
après la Repentance et la Foi. C’est ainsi qu’on reçoit le don du Saint-Esprit (Actes 2 :38). Même si dans Actes 10 :47
le Saint-Esprit fut accordé avant le Baptême. Le Saint-Esprit est donné à ceux qui obéissent à Dieu (Actes 5 :32). La
foi implique le Baptême. Le Baptême est une suite logique de la Repentance. La Repentance conduit au
Baptême. Vous avez peut-être entendu dire que le Baptême est « indépendant » du Salut, mais la Bible dit que
celui qui croira (« de la vraie Foi qui conduit au Baptême ») et qui sera baptisé sera sauvé. Le Baptême est
intimement lié au Salut. Le Baptême est un test d’Obéissance. Le Baptême est une condition (un élément requis)
dans le test de l’Obéissance. Mais, il peut arriver que sous certaines conditions, dans certains cas très précis et
exceptionnels, le Baptême ne soit pas une exigence (un impératif absolu). Exemple : Le brigand sur la croix à coté de
Jésus. Pour celui qui en a l’occasion, le Baptême est une « condition » (un élément requis) pour être sauvé. Bien que
le Salut s’obtienne par la Foi, l’Obéissance est intimement lié au Salut. Dieu ne donne Son Esprit qu’à ceux qui Lui
obéissent. Dieu ne sauvera que ceux qui sont disposés à Lui obéir. Nous faisons dans ce cas précis du Baptême une
différence entre condition et exigence. Une exigence est une chose absolument nécessaire. Donc exigée
impérativement. Obligatoire en toutes circonstances. Le Baptême n’est pas une condition (un élément requis) pour
le salut initial. Le Baptême et le Discipolat sont des conditions (des éléments requis) dans le cheminement vers le
Salut final car ils témoignent de la réalité de notre foi. Le baptême fait avec sincérité et le discipolat sont des
preuves de la réalité de notre foi. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé (Marc 16 :16). Celui qui croira et qui
obéira sera sauvé. La vraie foi produit des œuvres. La foi qui sauve produit des œuvres. Insistons sur le fait que
nous n’enseignons nullement un Salut par les œuvres. Nous sommes sauvés par la Foi. [., Point]. Dans la Bible,
l’expression « sauvé par la Foi seule » ne se trouve que dans Jacques 2 :24. Dans un sens négatif : « …et non par la
Foi seulement… ». Paul dans Romains 3 :28 dit : « … nous pensons que l’homme est justifié par la Foi, sans les
œuvres de la Loi… » (La circoncision, les rites, les fêtes, le cacherouth [lois alimentaire conforme aux rites
judaïques], les cérémonies…). On est sauvé par la Foi [seule], mais la Foi n’est jamais seule. La vraie Foi
s’accompagnes des œuvres, de l’Obéissance, du Baptême…
Il est tout à fait inutile et non biblique d’attendre longtemps avant de se faire baptiser
Faites-vous baptiser le plus tôt possible comme les premiers disciples Chrétiens (Messianiques) - Actes 2 :38 ; 8 :
12 ; 26-40 ; 10 :47 ; 19 :2-5... Les premiers Chrétiens se faisaient baptisés juste après une prédication ou un bref
entretien. Le même jour. Ils étaient prêts et aptes au Baptême dans les minutes qui suivaient la prédication ou
l’entretien (Actes 2 :14-41). Et oui, pour que le Saint-Esprit rende une personne prête et apte au Baptême d’eau,
une seule prédication, un seul enseignement ou un seul entretien approprié peut être tout à fait suffisant. Les
« candidats » au Baptême doivent être instruits très brièvement avant le Baptême et de manière plus approfondie
après le Baptême. Des « instructeurs » peuvent être assignés aux « candidats » pour les instruire et les préparer très
rapidement au Baptême. Vous pouvez baser les brefs entretiens pré baptismaux (avant le Baptême) et les
formations de disciples post-baptismaux (après le baptême) sur ce Manuel Biblique. Sans en faire une règle, nous
suggérons que les candidats soient instruits avec l’aide de ce Manuel très brièvement avant le Baptême et de
manière plus approfondie après le Baptême. Malheureusement certaines personnes mal affermies développent une
« mentalité de diplômés » et cessent d’apprendre et de progresser. Croyant qu’elles n’ont plus rien à apprendre. Le
Discipolat est pourtant un processus de toute une vie. Voilà pourquoi il est important de continuer à motiver tout le
monde à progresser après le Baptême et pendant toute leur vie. Si vous trouvez pertinent et approprié de faire des
« Certificats de Baptême » pour les nouveaux baptisés et que vous décidez de leur remettre ces « Certificats »
publiquement, nous vous suggérons encore une fois de ne le faire qu’après que les nouveaux baptisés auront
achevé l’étude complète de ce Manuel. Avec les réponses aux questions et une évaluation des connaissances
adéquates. Mais de grâces, n’en faites pas des lois. Le légalisme tue. Le Baptême est une occasion où le « candidat »
confesse publiquement que Jésus est Seigneur et où il déclare qu’il croit que Jésus est le Fils de Dieu et que Dieu L’a
ressuscité des morts. Cela peut être aussi une occasion pour le « candidat » de donner son témoignage de
conversion. Le Baptême et la Sainte Cène (ou Repas du Seigneur) sont les deux Ordonnances du Seigneur Jésus.
Nous parlerons de la Sainte Cène plus tard. Mais sachez que le pain représente le Corps de Christ meurtri pour
nous. Le Vin, Son Sang versé pour nous. Le Seigneur a dit : « Faites ceci [le Repas Pascal Annuel, la Pâque de
l’Eternel] en mémoire de Moi » (Luc 22 : 19).
L’Imposition des mains le jour de son baptême est une pratique qui peut être très utile (Actes 8 :17 ; 19 :6)
Une pratique très utile durant le Baptême est l’imposition des mains car le Baptême est une installation
(établissement) dans le service (ministère) Chrétien. L’imposition des mains symbolise, entre autres, la réception du
don du Saint-Esprit et la transmission (la communication) de dons spirituels (Matthieu 3 :16 ; Actes 2 :38 ;
1Timothée 4 :14). La Repentance ouvre la voie à une Imposition des mains efficace et à la réception effective du
Saint-Esprit. La Repentance produit l’effet attendu de l’Imposition des mains et la présence du Saint-Esprit dans nos
vies de manière réelle et incontestable.
Questions :
1. Ceux qui sont plus avancés dans la Foi doivent aider les plus faibles par des encouragements et un
Suivi Spirituel
Après qu’on soit venu à Jésus pour avoir la Vie Eternelle, chacun de
nous a besoin d’un Suivi spirituel. Il s’agit du cheminement consistant à poursuivre et à entretenir notre Vie
nouvelle. Le Suivi Spirituel est le fait de suivre une certaine démarche pendant une période donnée ; dans le but de
connaître une bonne évolution spirituelle. Tout nouveau ou faible dans la Foi doit être l’objet d’un Suivi spirituel par
un plus fort dans la Foi. Il faut s’assurer de la continuation et de la Persévérance dans la Foi de chaque nouveau-né
spirituel. Le Suivi ou Travail de Suite, consistera donc à prendre soin d’un nouveau disciple (nouveau-né). Comme
Paul, l’apôtre a pris soin de Timothée son enfant légitime dans la Foi (1Timothée 1 :1-2 ; 2Timothée 1 :1-2 ; Actes
16 :1-3…), nous aussi, nous devons prendre soin de ceux que Dieu nous confient pour un Suivi Spirituel. Paul a dit à
Timothée : « … ce que tu as entendu de moi… confie-le à des hommes fidèles, qui soient capable de l’enseigner
aussi à d’autres » (2Timothée 2 :2). C’est le « Processus de 2Timothée 2 :2 ». C’est la méthode biblique du Suivi
Spirituel, de Surveillance et de Transferts de Compétences et de « Technologies » Spirituelles. Selon les
« Techniques » de l’Esprit. C’est le Discipolat en Action. Le Discipolat qui se reproduit. « Que chaque Timothée ait
son Paul et que chaque Paul ait son Timothée ». C’est vraiment la méthode de Jésus. Ceux qui sont plus mûrs dans
la Foi ont la responsabilité d’aider les nouveaux à grandir par un Suivi Spirituel. Il faut aider les faibles et ceux qui
sont restés des enfants spirituels à progresser en Christ. Nous surveillerons avec attention la croissance des
nouveaux comme une nourrice prend un tendre soin de ses enfants (1 Thessaloniciens 2 : 7-8). C’est ce que nous
appellerons la « Pédiatrie Spirituelle ». Faisons du « Monitoring Spirituel ». Ce monitoring (monitorage) spirituel
consistera à surveiller la santé spirituelle de nos frères et de nos sœurs plus faibles. Cette surveillance spirituelle
aura pour « alarmes » la Bible, L’Esprit de Dieu, l’Expérience spirituelle, la Sagesse, le Discernement, L’Amour, la
Patience… pour enregistrer et corriger les paramètres (les éléments à prendre en compte) de la Santé Spirituelle.
Nous devons veiller les uns sur les autres (Hébreux 10 :24), mais il ne s’agit nullement de devenir un gourou.
« Veiller les uns sur les autres » ne consiste pas à manipuler, à contrôler les autres ou à devenir un espion, une
police politique, ou un gendarme spirituel. Ce qui est la méthode des sectes, des groupes légalistes et pseudo-
évangéliques (faussement évangéliques). Ne nous immisçons pas dans les affaires d’autrui (1Pierre 4 :15). Ne nous
ingérons donc pas dans les affaires personnelles des autres. Nous sommes les gardiens de nos frères et de nos
sœurs. Nous oeuvrerons donc à l’affermissement de tout nouveau « converti » pour en faire un disciple de Jésus
Christ ; le rendant plus ferme et plus stable dans sa Foi Chrétienne (Messianique).
2. Le Suivi de votre Vie spirituelle par d’autres disciples (et par vous-mêmes) sous la direction du Saint-
Esprit, a quatre buts importants :
-Sûrs de votre Salut (le salut n’est que le premier pas (1 Jean 5 : 13).
Ce sont les premiers éléments ; les rudiments ; les ébauches ; « l’ABC » ; le « B.A BA » ; la base élémentaire de la
Foi… de la Parole (la Doctrine, l’Enseignement, l’Evangile) de Christ :
Christ, à travers les apôtres (les émissaires), les prophètes (portes parole de Dieu), les évangélistes, les pasteurs
(bergers) et docteurs (enseignants) forme, perfectionne et équipe ceux qui appartiennent à Dieu. Ainsi, ils peuvent
accomplir leur Service (Ministère) pour construire le Corps du Christ. Alors tous ensemble, nous aurons peu à peu
une même Foi et une même connaissance du Fils de Dieu. Finalement, nous serons des disciples adultes et nous
atteindrons la taille parfaite du Christ. Nous ne serons plus des bébés. Nous ne ressemblerons plus à un petit
bateau poussé dans tous les sens par les vagues de la mer. Nous ne serons plus emportés de tous les côtés par le
vent des idées fausses. Les gens ne nous tromperont plus avec leurs mensonges habiles. Mais en disant la Vérité
avec amour, nous grandirons en tout vers Celui qui est la tête, le Christ (Ephésiens 4 :11-15, PDV). Certains
apprennent toujours sans parvenir à la connaissance de la Vérité et ne font pas de plus grands progrès (2Timothée
3 :7,9). De cela sont ceux qui vont de prédicateurs [cupides, escrocs, gourous, manipulateurs] en prédicateurs, de
séminaires en séminaires… sans jamais parvenir à la connaissance de la Vérité. Ce sont des esprits faibles et bornés,
qui développent une certaine dépendance envers des hommes (des prédicateurs charismatiques et dynamiques)
qui ont une apparence de piété, sans s’attacher vraiment au Seigneur – 2Timothée 3 :1-9. De cela sont aussi les
personnes ignorantes et mal affermies qui tordent le sens des Ecritures (2Pierre 3 :16). De cela sont ceux-là qui sont
des bébés spirituels qui ressembles à des petits voiliers qui flottent et qui sont emportés à tout vent de doctrine
venant de la tromperie et de la séduction des hommes (Ephésiens 4 :14). Il ne faut pas tourner sans cesse en rond
(comme quand on est perdu) et réapprendre sans cesse les mêmes choses dans la Vie Chrétienne (1Pierre 5 : 12).
On doit cependant, rappeler ces Vérités (1 Corinthiens 15 : 1 ; 2 Pierre 1 : 12). Certains refusent de croître, d’autres
ne semblent pas trouver le chemin. Ils veulent avancer mais ils tournent sans cesse en rond ou stagnent. « Qui
n’avance pas recule ».
Il faut établir ce que nous avons appris et ensuite aller de l’avant. On ne devrait pas répéter sans cesse les mêmes
choses. Les mêmes leçons aux mêmes personnes. Ne restons pas à l’étape de l’enfance. Le fondement de notre
Expérience Chrétienne doit être solidement établi. Ensuite il faut commencer à bâtir au-delà des Vérités
Fondamentales. Il faut poser le Fondement et avancer. Hébreux 5 : 11-14 nous montre l’immaturité de certains
croyants. Ces Vérités étaient importantes à apprendre, mais ils n’avaient pas grandi au-delà de l’enfance. Il fallait
sans cesse enseigner les premières leçons du Message de Dieu. Ils ne s’étaient point servis de la Parole de Dieu pour
grandir. Ils se sont seulement contentés de lait. Le lait se rapport aux Principes Elémentaires Fondamentaux. Ne
passons pas sans cesse notre temps à reposer les fondements avec les mêmes personnes. Il faut avancer et bâtir sur
ces fondements.
Oui, en effet, « celui qui n’avance pas, recule ». C’est d’autant plus vrai dans la Vie de la Foi. A moins d’avancer, on
est prédisposé à tomber. De déchoir de la grâce. De faire naufrage par rapport à la foi. D’être comparé à des
épines et d’être jeté au feu pour être brûlé (Hébreux 6 : 6,8 ; Galates 5 : 4 ; 1 Timothée. 1 : 19).
6. Tendons à ce qui est parfait ; c’est ce que nous ferons (Hébreux 6 :1,3)
Ce que nous apprenons ensemble, apprenez- le aussi à d’autres. Comme Paul l’a bien dit à Timothée : « Et ce que tu
as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de
l’enseigner aussi à d’autres » (2 Timothée 2 : 2). Nous l’avons déjà dit, c’est cela le processus de 2 Timothée 2 : 2.
« Que chacun ait son Paul et que chacun ait son Timothée ! ».
Si le Processus de l’Evangélisation (du Témoignage) de Marc 16 : 15 ne fait que des convertis, il reste incomplet.
Le Processus d’Affermissement (le Suivi) doit aboutir au fait de faire des disciples (des apprentis…) - Colossiens 2 :
6-7. Jésus n’a pas dit de faire des convertis, mais des disciples. Celui qui reste au stade de « converti » reste à un
stade « incomplet » (d’immaturité) et il retournera sûrement à son ancienne vie.
Jésus a dit : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, …, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai
prescrit… (Matthieu 28 : 19-20). Le Christ a bien dit : « Suivez-moi … » (Matthieu 4 : 19).
La Vie Chrétienne n’est pas un sujet à apprendre ; à maîtriser… mais une Vie à vivre. On ne peut croître en Grâce
dans une salle de classe ; par un séminaire, par le culte personnel… bien que ces choses soient très bonnes. On ne
croît pas dans la Grâce en lisant un livre ou ce Manuel. On ne croit en Grâce que par une relation personnelle et
intime avec Jésus. Le Christ enseigne la vérité de Sa Parole. Cette vérité est ensuite vécue dans la vie réelle de tous
les jours. Tout dépend aussi de la souveraineté de Dieu.
Vous ne pouvez vous faire croître vous-même, mais vous pouvez manger la nourriture adéquate, faire de
l’exercice… La prière par exemple qui est un exercice spirituel est un privilège du croyant. Mais la prière n’est pas
une chose qu’on doit faire pour être bon Chrétien. Nous sommes appelés à une Personne. Ne ne sommes pas
appelés à prêcher ; à servir…. La Prédication, le Service… suivent après. Nous avons tout pleinement en Christ. Nous
sommes complets en Christ ; nous sommes déjà bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles (Ephésiens 1 :3).
En Jésus habite corporellement toute la Plénitude de la Divinité (Colossiens 2 :9). Nous avons tout pleinement en
Lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité (Colossiens 2 :10). Sa Divine Puissance nous a donné
tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de Celui qui nous a appelé… (2Pierre 1 :3).
Mais il faut entrer en possession de nos bénédictions. Il faut conquérir le pays dont l’Eternel, notre Dieu, nous
donne la possession (Josué 1 :11). Comme 2Pierre 1 :5-11 nous le montre, il y a beaucoup de cadeaux à ouvrir ; des
paquets de bénédictions à ouvrir, des trésors à tirer de Christ… : Il faut « …joindre à votre Foi la vertu, à la vertu la
science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à
l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point
oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ ». Devenons des adultes, Croissons ! La
croissance ne se fait pas en suivant des principes ou des règles. La Loi ne sauve pas ; ainsi nul n’est sauvé par une
liste de règles. Nul ne peut aussi croître par une liste de règles. Nous croissons grâce et par la Vie de Christ en nous.
Nous ne croissons pas par la lettre de la Loi ; mais par la Loi de l’Esprit de vie. La transformation des individus
constitue la première étape vers la transformation de la société.
1. Voici la chose la plus urgente sur la terre : chacun doit entendre l’Evangile (la Bonne Nouvelle) pour
être sauvé
L’Evangile, c’est la Bonne Nouvelle. Le Message, l’Enseignement, la Doctrine, la Parole de Jésus-Christ. Cette Bonne
Nouvelle annonce que Jésus est mort pour nos péchés, qu’Il a été enseveli, et qu’Il est ressuscité (1 Corinthiens 15 :
1-4). L’Evangile est la Puissance de Dieu pour le Salut de quiconque croit (Romains 1 : 16). Cette Bonne Nouvelle du
Royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage (de signe, de preuve) à toutes les nations.
Alors viendra la fin (Matthieu 24 :14). Cette Bonne Nouvelle du Royaume doit être annoncée à toutes les nations
(tous les groupes ethniques, tous les peules) afin qu’elles connaissent la Vérité. Les hommes doivent entendre le
Message du Christ, se repentir, croire et obéir à l’Evangile pour être sauvés. Jésus nous a révélé qui est Dieu. Il nous
L’a fait connaître. Il a enseigné sur le Royaume de Dieu. Il nous a fait connaître le Nom (la Réalité, le Pouvoir, la
Présence) et la Volonté de Dieu. Nous comprenons alors qu’il faut que chaque individu que la Grâce de Dieu attire
se laisse conduire par le Saint-Esprit au Christ. L’Esprit Saint conduit l’individu à Christ pour qu’il soit sauvé par ce
Merveilleux Sauveur. Il est donc nécessaire que chaque personne vivant sur cette terre et qui a été touchée par la
Merveilleuse Grâce de Dieu, prenne une décision très urgente: suivre le Messie pour être sauvé et se mettre
immédiatement à Son service de manière pratique. Ceci signifie en fait, laisser Christ vivre Sa vie en chacun de nous.
2. La prédication de l’Evangile est nécessaire pour que les gens entendent Son glorieux message
Paul pose ces questions rhétoriques (qui concerne l’art de bien dire les choses et de bien parler): « Comment donc
invoqueront-ils Celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croiront-ils en Celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et
comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne
sont pas envoyés?... « (Romains 10 :14-16). Les réponses à ces questions sont évidentes. Et oui, comment les gens
entendront-ils parler de Jésus s’il n’ y a personne qui prêche? Il est donc très clair que Jésus qui a été envoyé Lui-
Même vers nous par le Père, nous a aussi tous envoyés pêcher l’Evangile. Les églises doivent envoyer des
prédicateurs bien formés vers tous les groupes ethniques. C’est ainsi que les gens entendront parler du Seigneur
afin qu’ils croient en Lui et L’invoquent (fassent appel à Lui, s’adressent à Lui). L’Evangile est une puissance de Dieu
pour le salut de quiconque croit (Romains 1 :16). La prédication de la croix est une puissance de Dieu pour ceux qui
sont sauvés. Dieu a choisi la Prédication de la Parole pour parler au peuple et pour lui apporter le Salut
(1Corinthiens 1 :18-24). Malheureusement, la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent.
Quelqu’un a dit : « Beaucoup refusent de se mettre sous les ailes de Jésus. Ils demeurent alors dans l’isolement et la
séparation spirituelle. Ils s’accrochent à leur religion, mais ils restent isolés de l’amour de Dieu. Ils vivent une vie de
désolation, une vie perdue, gâchée. Cette situation dramatique ne change que quand ils diront bénis soit celui qui
vient au Nom du Seigneur » (Matthieu 23 :37-39). En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé
(Romains 10 :13).
Beaucoup croient que pour être un bon chrétien, il faut faire certaines choses comme « aller à l’église », lire la Bible,
prier, témoigner… Ces choses sont bien sûr très importantes pour celui qui permet à Christ de manifester Sa vie en
lui. Quand elles sont faites de manière appropriée, ces choses nous aident à développer notre intimité avec Christ.
Mais elles sont plus le fruit de notre intimité avec Christ qu’un moyen pour atteindre cette intimité. Le légalisme,
c’est la recherche du salut et de la croissance spirituelle en suivant des lois et des règles. Le légaliste essaye d’avoir
un respect strict des lois et des règles. Malheureusement, il fait cela avec sa propre force et sans la Vie et la
Puissance de l’Esprit. La discipline dans la vie, les activités et les devoirs de tous les jours sont des choses très utiles
et très importantes. La discipline dans la vie spirituelle est aussi une chose très utile et très importante. Mais
chercher à être disciplinés de manière légaliste dans le domaine de la prière, des études de la Bible, de l’assistance
aux différentes réunions et activités de l’assemblée… ne conduit pas nécessairement à la vraie joie. Il n’y a que
quand on laisse Christ vivre Sa vie en nous et par nous que nous expérimentons la vraie joie. Il faut donc laisser
tout simplement « couler » la vie de Dieu en nous.
4. C’est Dieu Lui-même qui donne la capacité d’accepter à la Bonne Nouvelle et de Lui obéir
Un cantique bien connu dit bien de Jésus : « … sévère en Ses exigences, Il est riche en Son amour… ». Le Message de
Jésus est exigeant, certes, mais il est simple. Pourtant il n’est pas difficile de Lui plaire. La grâce accordée par Dieu
(la « Grâce commune ») donne à l’individu qui la reçoit la capacité de se repentir. Les ordres de Dieu sont
accompagnés d’une faveur spéciale qui donne la capacité d’obéir. Le joug (« l’instrument de travail ») de Jésus est
doux et facile. Son fardeau est léger. Le fardeau de Jésus, c’est en fait Ses Instructions (Matthieu 11 :29-30).Les
commandements de Dieu ne sont pas pénibles (1Jean 5 :3). Ils sont « énergisants et sanctifiants ». En effet, quand
quelqu’un est uni au Christ Jésus, la Loi (la Torah) pour lui, c’est l’Esprit Saint qui donne la vie. Cette Loi m’a libéré
de la loi du péché et de la mort. La Loi de Moïse ne pouvait pas faire cela, parce que la faiblesse des êtres humains
l’a empêchée d’agir. Mais Dieu a pu le faire: il a envoyé Son Fils dans un corps semblable à celui des pécheurs pour
les libérer du péché. Par là, Dieu a condamné le péché qui agit dans les êtres humains. Il a agi ainsi pour que nous
soyons capables de vivre comme la Loi (la Torah) le demande. Ainsi, ce n’est plus une façon de voir humaine qui
nous dirige, c’est l’Esprit Saint (Romains 8 : 2-4, PDV).
5. Ne mettons pas la charrue (des règles) avant les bœufs (de la vie spirituelle)
La Loi (la Torah), c’est la Volonté Révélée de Dieu. La Loi est bonne et spirituelle. Mais, beaucoup de chrétiens se
focalisent uniquement et exclusivement sur la Loi de Dieu de manière légaliste. Leur conception de la vie chrétienne
active consiste à éviter les mauvaises actions pour ne faire que de bonnes actions. Ils étudient souvent la Bible pour
connaître les choses qu’ils doivent abandonner et celles qu’ils doivent faire. Mais être obsédé par le bien et le mal
met plus l’accent sur la Loi que sur la Vie que Dieu donne. Beaucoup se focalisent sur les règles de la vie chrétienne.
Mais toute approche de la vie chrétienne qui se focalise uniquement sur les règles comme moyen d’expérimenter la
victoire ou comme moyen de croissance spirituelle est du légalisme. Tout système dans lequel on recherche
l’approbation, l’acceptation ou la bénédiction de Dieu sur la base de ce qu’on fait, est du légalisme. Quand on se
focalise sur les règles, l’échec spirituel est assuré. Quand on met l’accent sur la relation et l’union avec Dieu, les
règles suivent d’elles-mêmes. La puissance du péché, c’est la Loi (1Corinthiens 15 : 56). Se focaliser sur les règles
ne conduit jamais à la vraie obéissance. Etre obsédé par les règles est le meilleur stimulant pour désobéir.
Cette nouvelle naissance spirituelle doit conduire à une croissance spirituelle « en union avec Celui qui est le Chef,
Christ » (Ephésiens 4 : 15). Sinon, on reste « bébé » et charnel dans la foi. Ceci est un état spirituel très dangereux.
Cette croissance spirituelle n’est pas automatique. Il faut en avoir le désir. Bien que personne ne puisse «se faire
croître lui-même » pour mieux connaître Dieu, il est nécessaire d’entretenir une intimité avec Lui par la prière, la
consultation régulière de Sa Parole sous la direction par Son Esprit... Le nouveau-né dans la foi doit donc aimer le
lait de la Parole de Dieu et s’en alimenter jusqu’à ce qu’il atteigne l’état de maturité spirituelle pour pourvoir
manger la nourriture solide de la Parole. Personne ne doit donc demeurer enfant et rester au lait (1Pierre 2 :2-3 ;
1Corithiens 3 : 1-2 ; Hébreux 5 :12-14).
La croissance spirituelle est un choix. Il faut en avoir le désir et vivre une vie de disciple obéissant. Humainement
parlant, grandir ne sera pas toujours facile. Il faut « s’efforcer » de progresser. Mais « s’efforcer » dans la Bible ne
signifie pas faire des efforts purement humains. C’est Dieu Lui-même qui fait en sorte que nous suivions Ses
ordonnances et que nous observions et pratiquions Ses Lois (Ezéchiel 36 :27). Sans Jésus, nous ne pouvons rien faire
(Jean 15 :5). Notre capacité vient de Dieu. C’est Lui qui nous rend capables (2Corinthiens 3 :5-6). Seuls un désir réel,
l’obéissance et l’assistance de l’Esprit de Christ produiront des effets et des résultats. La Bible ne livre ses secrets
qu’aux plus persévérants. Dieu ne livre Ses mystères qu’aux plus persévérant qui ont reçu Sa Grâce. Selon la Grâce
qu’Il a été accordée à chacun (Romains 12 :3-6). L’homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel (Jean
3 :27).
Nous marchons par la foi et non par la vue (2 Corinthiens 5 : 7). Les choses de l’Esprit ne pourront êtres saisies que
par un réveil (une prise de conscience) et une activité de l’intelligence spirituelle. Nous utiliserons aussi notre
raison, mais seule l’illumination de l’Esprit Saint pourra nous faire saisir la Vérité. La foi nous permettra de voir les
choses de Dieu, spirituellement parlant. Cette foi concernera notre raison et nos sentiments et elle sera pratique.
Mais notre foi n’est pas basée sur la raison humaine mais sur Dieu lui-même. C’est comme çà que nous serons dans
le vrai.
9. Le désir de Dieu est que nous soyons spirituels et que nous ressemblions à Son Fils
Le désir de Dieu, c’est Sa volonté. Sa volonté est un ordre. Le désir de Dieu est que nous soyons spirituels. Des
personnes qui soient dirigées par l’Esprit de Christ (1 Corinthiens 2 : 15 ; Romains 8 : 4-15 ; Galates 5 : 16). Dieu
nous a fait à Son image, à Sa ressemblance (Genèse 1 : 26, 27). Cette image est brouillée en l’homme à cause du
péché (Romains 3 : 23 ; 6 : 23…). Mais Dieu restaure Son image dans les hommes qui s’unissent à Christ. Il veut que
nous soyons semblables à l’image de Son Fils Jésus (Romains 8 : 29 ; Colossiens 1 : 15). Le but de notre croissance
est d’être à l’image de Jésus-Christ, de Lui ressembler. Tout disciple accompli sera comme son maître (Luc 6 : 40).
10. La croissance spirituelle et la marche vers le salut final sont un processus à n’interrompre sous
aucun prétexte
La Prédication de l’Evangile met les auditeurs qui acceptent la Parole en contact avec la puissance de la Grâce de
Dieu. La Grâce de Dieu est la source du Salut pour tous les hommes (Tite 2 :11). Le Salut est un processus opéré par
Dieu en réponse à notre Foi. Nous sommes sauvés par la Foi en Christ. Par la Foi en Ses mérites. Nous sommes
gardés et préservés de la condamnation par la Foi. Nous avons été sauvés. Nous sommes sauvés. Nous serons
sauvés si nous persévérons jusqu’à la fin. Nous obtiendrons donc le salut final : la Résurrection (ou le
« changement » si nous sommes encore vivants au Retour de Christ), la Rédemption de notre corps, la Glorification,
la Félicité Eternelle… La Repentance et la Foi en Christ mènent au Salut « initial ». La Repentance et la Foi
enclenchent ce « processus salvateur ». Si ce processus est arrêté, cela conduit à l’avortement ou au suicide
spirituel. Si ce processus est réel et s’il n’est pas interrompu, il conduit au baptême, à l’obéissance, à une vie sainte,
aux bonnes œuvres…
La véritable Repentance conduit au baptême. Par cette Repentance qui conduit au baptême, on obtient alors la
Rémission des péchés et on reçoit le don du Saint-Esprit (Actes 2 :38). Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé.
Celui qui ne croit pas sera condamné (Marc 16 :16). La personne est sauvée au « salut initial », mais il ne doit pas y
avoir d’interruption du « processus salvateur » par incrédulité permanente et définitive – Irréversible. Le « salut
initial » mène à la Nouvelle Naissance. La personne est justifiée et le Saint-Esprit vient demeurer en elle. Elle obtient
le pardon de ses péchés.
11. Quels sont les faits qui nous aident à progresser spirituellement ?
-Sachez que Jésus-Christ qui est en vous est (ou doit être) le Centre de votre vie (Galates 2 : 20).
-Il crée en nous le désir de parler à Dieu régulièrement par la prière (Jean 15 : 7).
-Il nous donne l’envie d’écouter Dieu régulièrement par la lecture de la Bible (Actes 17 : 11). (Il est conseillé aux
nouveaux dans la foi de commencez la lecture de la Bible par l’Evangile de Luc, par exemple).
-Celui qui aime Jésus et qui L’Ecoute obéit à la Parole de Dieu (Jean 14 : 21).
-Celui qui aime Dieu aime Son peuple. Il fait partie de l’Assemblée de Jésus. Il participe alors régulièrement et de
manière assidue aux réunions des disciples de Jésus-Christ où sa vie spirituelle est entretenue et nourrie (Hébreux
10 : 24-25).
-Celui qui a goûté que le Seigneur est bon, parle de Jésus-Christ régulièrement à d’autres personnes autour de
lui (Matthieu 4 : 19 ; Romain 1 : 16).
Vivre une vie centrée sur Christ, la Prière, la Bible, l’obéissance, les réunions autour du Christ vivant et glorifié et
le témoignage (l’évangélisation) sont des devoirs et des privilèges qui nous aident croître dans le domaine spirituel.
Il ne sert à rien de faire toutes les choses et les activités de la vie chrétienne de manière légaliste, systématique,
routinière… La liberté de l’Esprit devrait être le seul le guide en la matière. Il ne doit pas avoir de règles rigides ! Le
désir de votre cœur et la vie qui jaillit de votre relation avec le Seigneur vous guideront. Vous n’avez pas besoin de
suivre le modèle de telle ou telle personne. Quand une personne construit sa vie autour d’une longue liste de
choses qu’elle croit qu’elle doit faire, elle tombe tôt ou tard dans l’épuisement spirituel, émotionnel, physique et
professionnel (le « Burn out »). Mais certains continuent à s’épuiser avec le fardeau des lois et règles car ils croient
que c’est ce que Dieu attend. Ils savent que c’est ce que leur église attend. Beaucoup agissent comme s’ils étaient
encore sous la Loi (obtention de la vie par la mise en pratique de la Loi). Ils se comportent en prisonniers de la Loi.
Pire encore, ils sont esclaves de règles purement humaines. Ils continuent alors à s’épuiser bien qu’ils se sentent
malheureux. Quand on se focalise sur les choses qu’on doit faire, on se lance alors dans une lutte sans merci pour
obéir. On se sent obligé de faire certaines choses. Mais quand on expérimente Christ comme sa vie de tous les
jours, tous les aspects de la vie chrétienne qui étaient autrefois des lois deviennent désormais une expression
naturelle et un jaillissement de la vie de Christ en soi. Nous sommes liés à une personne, Christ. Ne cherchons pas à
être contrôlé par des lois et des règles. Soyons plutôt contrôlés par la Vie de Jésus. Christ fut le Seul à vivre une vie
vraiment agréable à Dieu. Nous devons donc le laisser exprimer Sa vie en nous tous les jours. Il est Le seul à avoir
reçu l’approbation totale de Dieu.
13. Que signifie « Je mettrai Ma Loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur cœur? » (Jérémie 31 :33)
La Loi de Dieu dans notre cœur ne signifie pas que Dieu a mis une liste de règles dans notre cœur. Ce n’est pas une
liste de commandements. Il s’agit de la Loi de l’Esprit de Vie en Christ Jésus (Romains 8 :2). La Loi de l’Esprit de
Vie est bien sûr en harmonie parfaite avec La Loi (la Torah) écrite et la Bible. Le Saint-Esprit rappelle la Bible. Il
rappelle la Loi (la Torah) écrite. Le « Christianisme » (le Messianisme) ne consiste pas en règles et en rites routiniers.
Le « Christianisme » n’est pas une religion mais la relation par excellence avec Dieu. Ce n’est pas la performance
religieuse qui détermine notre identité devant Dieu. C’est notre Nouvelle Naissance qui détermine notre véritable
identité spirituelle. Notre véritable identité spirituelle devant Dieu n’est donc pas déterminée par la Loi, mais par
notre cœur nouveau.
Questions :
La Bible appelle l’homosexualité une chose abominable, horrible et monstrueuse aux yeux de L’ETERNEL
Dieu. Un acte contre nature et condamnable au plus haut point.
Le mariage homosexuel est hors de question dès la création de l’homme. Le mariage n’est possible qu’entre un
homme et une femme :
« Le SEIGNEUR Dieu se dit: «Pour l’homme, ce n’est pas bon d’être seul. Je vais lui faire une aide qui lui
convienne parfaitement… le SEIGNEUR Dieu fait une femme et il l’amène à l’homme… C’est pourquoi
l’homme quittera son père et sa mère pour vivre avec sa femme. Et les deux deviendront comme une seule
personne » (Genèse 2 :18-24)
L’ETERNEL Dieu détruisit Sodome et Gomorrhe du temps d’Abraham le père des croyants à cause de leurs
perversions homosexuelles :
« … des hommes de la ville de Sodome…appellent Loth (le neveu d’Abraham) et lui disent: «Où sont les
hommes qui sont venus chez toi cette nuit? Fais-les sortir, nous voulons coucher avec eux.» ¶ Les deux anges
(apparus sous forme humaine) disent à Loth: «… En effet, nous allons… détruire (Sodome). Le SEIGNEUR a
entendu dire beaucoup de mal des habitants de la ville. C’est pourquoi il nous a envoyés pour la détruire.»…
Alors le SEIGNEUR fait tomber du ciel sur Sodome et Gomorrhe une pluie de feu et de poussière brûlante… Le
jour suivant, tôt le matin, Abraham va à l’endroit où il s’est tenu devant le SEIGNEUR. Il regarde dans la
direction de Sodome, de Gomorrhe et de toute la région. Il voit une fumée qui monte de la terre. Elle ressemble
à la fumée d’un grand feu » (Genèse 19 : 4-28).
Sodome et Gomorrhe servent d’avertissement et d’exemple aux impies et mettent en évidence la délivrance
des justes :
« Dieu a aussi condamné les villes de Sodome et de Gomorrhe en les détruisant par le feu. Cela devait servir
d’exemple aux gens mauvais, pour leur montrer ce qui allait leur arriver. Loth habitait au milieu de gens qui se
conduisaient n’importe comment, mais lui-même était un homme juste. Il était très triste à cause de leur
conduite. En effet, il les voyait et il les entendait, et jour après jour, son coeur d’homme juste souffrait beaucoup
de leurs actions mauvaises. Mais Dieu l’a délivré de ces gens-là » (2Pierre 2 :6-8).
« Rappelez-vous l’histoire de Sodome, de Gomorrhe et des villes voisines: elles ont fait le mal de la même
façon - leurs habitants se sont conduits d’une manière aussi immorale que ces anges (rebelles et déchus) et
ont recherché des relations (vices) contre nature. Leurs habitants se conduisaient de façon immorale et
voulaient coucher avec des êtres (de manière contre nature). Maintenant, ils sont punis dans un feu qui dure
toujours, et ainsi ils servent d’exemple - et c’est-là un sérieux avertissement donné à tout le monde. Au milieu
de vous, ces gens mauvais agissent comme les habitants de ces villes. Ils imaginent des choses qui sont
fausses. Alors ils suivent les mauvais désirs de leur corps - ils pèchent contre leur propre corps, ils méprisent
l’autorité du Seigneur, ils insultent les anges glorieux » (Jude 7-8).
Sous le régime théocratique de la Loi de du Prophète Moïse dans les Ecritures Hébraïques ("l’Ancien
Testament"), les homosexuels étaient condamnés à mort et la sentence était exécutée par les hommes :
«Si un homme couche avec un autre homme, comme on couche avec une femme, tous les deux ont fait une
chose horrible. Il faut les faire mourir. Ils sont seuls responsables de leur mort » (Lévitique 20 :13).
La Loi a été donnée par Moïse, la Grâce et la Vérité sont venues par Jésus-Christ (Jean 1 :17). Mais même sous la Grâce de
Christ et la Nouvelle Alliance/Alliance Renouvelée, Dieu manifeste Sa colère contre la pratique de l’homosexualité, mais la
condamnation à mort n’appartient qu’à Dieu seul :
« Du haut du ciel, Dieu montre sa colère parce que les êtres humains sont pécheurs et parce qu’ils font le
mal. Par leurs mauvaises actions, ils empêchent la vérité d’agir... À cause de cela, Dieu les a laissés faire les
actions mauvaises qu’ils voulaient, et ainsi, ils salissent eux-mêmes leurs corps de façon honteuse… C’est
pourquoi Dieu les a laissés suivre des désirs qui les couvrent de honte. Leurs femmes ne couchent plus avec
des hommes, mais elles couchent avec d’autres femmes, et cette façon de faire va contre la nature. Les
hommes font la même chose. Ils ne couchent plus avec des femmes, mais ils brûlent de désir les uns pour
les autres. Ils couchent ensemble et c’est une honte! Ainsi, ils reçoivent eux-mêmes la punition que leur
conduite mauvaise entraîne. Comme ils n’ont pas voulu reconnaître Dieu, Dieu les a laissés suivre leur
intelligence tordue, et ils font ce qu’on ne doit pas faire… Pourtant, ils connaissent bien le jugement de
Dieu. Ceux qui agissent ainsi méritent la mort. Eh bien, non seulement ils font ces choses-là, mais encore
ils approuvent ceux qui les font! » (Romains 1 :18-32).
Ceux qui font le mal n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu. Vous ne savez donc pas cela?
« Attention, comprenez bien ceci: ceux qui ont une vie immorale, ceux qui adorent les faux dieux, ceux qui
sont adultères, les hommes qui couchent avec des jeunes gens (les homosexuels, les pédérastes), les
voleurs, les avares, ceux qui boivent trop, ceux qui insultent les autres, les bandits, ces gens-là n’auront pas
de place dans le Royaume de Dieu! » (1Corinthiens 6 :10)
La Bible condame clairement l'homosexualité. Mais la haine, l'incitation à la haine, la violence...
("l'homophobie") contre ceux qui pratiquent de telles choses est étranger au Message du Christ.