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AVANT PROPOS 4
CHAPITRE I : CONCEPT ET GENERALITES SUR LA SECURITE SOCIALE 5
INTRODUCTION 5
I. ORIGINE DE LA SECURITE SOCIALE 5
I.1. LA SECURITE SOCIALE 5
I.1.1. La sécurité sociale est un droit universel 5
I.1.2. La sécurité sociale est un service public (principe de responsabilité de
l’Etat) 6
I.1.3. Les principes fondamentaux de la sécurité sociale 6
II. DÉFINITION DE QUELQUES TERMINOLOGIES 6
II.1. Risque social 6
II.2. Protection sociale 7
III. LA PROTECTION SOCIALE EN COTE D’IVOIRE 7
III.1. LES INSTITUTIONS DE PREVOYANCE SOCIALE 7
III.1.1. La Caisse Générale de Retraite des Agents de l’État (CGRAE) 8
III.1.2. La Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) 8
I.1.1. La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) 8
III.2. LES GRANDES MUTUELLES NATIONALES 9
III.2.1. La Mutuelle Générale des Fonctionnaires et Agents de l’État (MUGEFCI)
9
III.2.2. La Mutuelle des Travailleurs et Retraités du secteur Privé de Côte
d’Ivoire (MUTREP-CI) 9
III.2.3. Le Fonds de Prévoyance Militaire (FPM) 9
III.2.4. Le Fonds de Prévoyance de la Police Nationale (FPPN) 9
CHAPITRE 2 : FINANCEMENT DE LA SECURITE SOCIALE 10
I. LES DIFFERENTS SYSTEMES DE FINANCEMENT 10
I.1. Le système fiscal 10
I.2. Le système contributif 10
II. LES TECHNIQUES DE FINANCEMENT 10
II.1. La répartition 10
II.2. La capitalisation 10
III. RECOUVREMENT DES COTISATIONS SOCIALES 10
III.1. L’immatriculation 10
III.1.1. Définition 10
III.1.2. Procédure d’immatriculation à la CNPS 11
III.2. Les cotisations sociales 11
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III.2.1. La détermination des cotisations sociales 11
III.2.1.1. L’Assiette de cotisation 11
III.2.1.2. Les Taux de Cotisation, Plancher et Plafond 12
III.2.2. Périodicité de paiement des cotisations sociales 14
III.2.3. Date d’exigibilité des cotisations sociales 14
III.2.4. Majorations de retard 14
III.3. Le contrôle exploitation 15
III.4. La production de la DISA 15
III.5. Le régime des travailleurs indépendants 16
III.6. Le contentieux du recouvrement 17
III.6.1. Le précontentieux du recouvrement 17
III.6.1.1. La taxation d’office 17
III.6.1.2. La mise en demeure 17
III.6.1.3. Le contentieux du recouvrement : La contrainte 17
III.6.1.4. Principales infractions à la législation 17
CHAPITRE III: LES PRESTATIONS SOCIALES SERVIES PAR LA CNPS: CONDITIONS
D’OCTROI, MODE DE CALCUL ET FORMALITES A REMPLIR 18
III.1. L’ASSURANCE VIEILLESSE OU RETRAITE 18
III.1. Définition de l’assurance vieillesse 18
III.2. Les différents types de prestations de l’assurance vieillesse 18
III.2.1. La pension de retraite normale (article 150 nouveau) 18
III.2.2. La pension de retraite anticipée (article 151 nouveau); 22
III.2.3. La pension d’invalidité (articles 161 et 162 nouveau); 22
III.2.4. L’allocation de solidarité (article 158, 159 et 160 nouveau) 22
III.2.5. Le remboursement de cotisations personnelles (article 163 ter nouveau) 23
III.2.6. L’allocation unique (article 163 bis nouveau); 23
III.2.7. La pension de réversion normale et anticipée (article 156 nouveau) 25
III.2.8. La pension d’orphelin (article 157 nouveau) 25
III.3. DATE D’EFFET OU DE JOUISSANCE DE LA PENSION 26
III.2. LES PRESTATIONS FAMILIALES 27
III.2.9. Définition 27
III.2.10. Les allocations prénatales 27
III.2.11. Les allocations de maternité 27
III.2.12. Les allocations au foyer du travailleur 28
III.2.13. Les allocations familiales 28
III.3. L’ASSURANCE MATERNITE 28
III.3.1. Définition 28
III.3.2. Conditions pour le bénéfice de l’assurance maternité 28
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III.3.3. Les différents types de prestations 29
III.4. LES ACCIDENTS DU TRAVAIL ET LES MALADIES PROFESSIONNELLES 30
III.4.1. Définition légale de l’accident du travail (art 66 du CPS) 30
III.4.2. Démarches à suivre en cas d’AT/MP 30
III.4.3. Les prestations servies en cas d’AT/MP 30
III.4.3.1. Les prestations en nature 31
III.4.3.2. Les prestations en espèces 31
III.4.3.2.1. Les indemnités journalières (IJ) 31
III.4.3.2.2. Les rentes à la victime ou à ses ayants droit 31
BIBLIOGRAPHIE 32
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AVANT PROPOS
Le présent support de cours est une introduction à la sécurité sociale. Il fournit aux étudiants
toutes les informations se rapportant au financement (recouvrement) et aux prestations de
la sécurité sociale.
Méthodologie de la formation
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CHAPITRE I : CONCEPT ET GENERALITES SUR LA SECURITE SOCIALE
INTRODUCTION
Le concept de sécurité sociale est né au XIXème siècle dans les États Européens durant la
période d’industrialisation qui a vu se développer, la misère sociale, l’insécurité du travail et
l’instabilité d’une main d’œuvre rurale.
L’objectif de ce chapitre est de comprendre les origines et les concepts clés de la sécurité
sociale.
I. ORIGINE DE LA SECURITE SOCIALE
De tout temps, l’homme a toujours cherché à faire face à l’incertitude qui menace en
permanence son existence. Cette menace est caractérisée principalement par les risques de
tout ordre, à savoir les risques liés au milieu naturel (inondation, incendie, sécheresse,
tremblement de terre…), les risques découlant du milieu social (guerre, accidents de la
circulation…), les risques résultant de l’organisation de la famille (mariage et enfants à
charge…), les risques physiologiques (maladie, maternité, invalidité, vieillesse…) et les risques
inhérents à l’activité professionnelle (insécurité, lésions corporelles, accidents du travail, etc.).
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« Article 22 – Toute personne, en tant que membre de la Société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à
obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre
développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale, compte tenu de
l’organisation et des ressources de chaque pays ».
« Article 25- 1° Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de
sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux, ainsi que les services
sociaux nécessaires : elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de
vieillesse, ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances
indépendantes de sa volonté ;
2° La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciale. Tous les enfants, qu’ils soient nés
dans le mariage ou hors du mariage, jouissent de la même protection sociale ».
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protégé par la Constitution elle-même ; tel est le cas, par exemple, en Allemagne, au Brésil et
en Inde.
En Côte d’Ivoire, le droit à la sécurité sociale transparaît dans la nouvelle constitution
ivoirienne (Article 31 et 322).
Article 32 : « L'Etat s'engage à garantir les besoins spécifiques des personnes vulnérables. Il prend les mesures
nécessaires pour prévenir la vulnérabilité des enfants, des femmes, des mères, des personnes âgées et des
personnes en situation de handicap. Il s'engage à garantir l'accès des personnes vulnérables aux services de
santé, à l'éducation, à l'emploi, à la culture, aux sports et aux loisirs »
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juin 1952, définit neuf (09) principaux risques sociaux qui peuvent atteindre le travailleur et
les personnes dont il assume la charge :
1. la maladie (indemnités)
2. la maladie (soins médicaux)
3. Le chômage
4. La vieillesse
5. l’accident du travail et maladies professionnelles
6. les charges de famille
7. la maternité
8. l’invalidité
9. le décès (Prestations de survivants)
Ces prestations sont généralement regroupées dans les différentes ‘’branches’’ d’un système
de sécurité sociale, dont la gestion est alors confiée à un organisme spécialisé.
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III.1.1. La Caisse Générale de Retraite des Agents de l’État (CGRAE)
Elle est instituée par l’Ordonnance n°2012-303 du 4 avril 2012 portant organisation des
régimes de pensions gérés par la Caisse générale de retraite des agents de l'Etat (CGRAE)
relative au régime des fonctionnaires et agents de l’Etat. La CGRAE a pour missions :
La gestion au profit des bénéficiaires, des régimes obligatoires de pensions ;
La gestion au profit des bénéficiaires, des régimes complémentaires ou spéciaux,
obligatoires ou volontaires de pensions, qui peuvent être créés par décret ;
Le recouvrement des cotisations et le service des prestations afférentes à ces
différents régimes.
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III.2.LES GRANDES MUTUELLES NATIONALES
III.2.1. La Mutuelle Générale des Fonctionnaires et Agents de l’État
(MUGEFCI)
La MUGEFCI a pour objet de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des
fonctionnaires et agents de l’État et des membres de leur famille au moyen d’un système
d’entraide et de solidarité tendant à réparer les risques sociaux et notamment la maladie.
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CHAPITRE 2 : FINANCEMENT DE LA SECURITE SOCIALE
II.1. La répartition
Dans un système de retraite par répartition, les cotisations, versées par les actifs au titre de
l’assurance vieillesse, sont immédiatement utilisées pour payer les pensions des retraités.
Son équilibre financier dépend du rapport entre le nombre de cotisants et celui des retraités
(ratio démographique). La gestion par répartition a l’avantage majeur d’être vecteur de
solidarité à la fois intergénérationnelle et intragénérationnelle. Cette technique semble plus
adaptée aux prestations à court-terme et au mode de financement par l’impôt.
II.2. La capitalisation
Dans un régime de retraite par capitalisation, la logique est différente : les actifs d’aujourd’hui
épargnent en vue de leur propre retraite. Les cotisations font l’objet de placements financiers
ou immobiliers, dont le rendement dépend essentiellement de l’évolution des taux d’intérêt.
Cette technique semble plus adaptée aux prestations à long terme. Le choix d’une des
techniques doit être en rapport avec les objectifs macro-économiques assignés à la sécurité
sociale.
L’affiliation est l’opération par laquelle tout assujetti (employeurs et travailleurs salariés) est
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rattaché au régime géré par la CNPS pour le bénéfice de ses services.
L’affiliation à la CNPS est obligatoire pour tous les employeurs et tous les travailleurs
occupés par ces employeurs (Art 5 et 148 CPS). La responsabilité de cette affiliation est à la
charge de l’employeur. Ainsi celui-ci doit non seulement s’affilier à la CNPS mais également
procéder à l’affiliation de tous ses salariés et ce, dès leur embauche (Art. 5 alinéa 2 CPS).
L’affiliation à la CNPS se matérialise par l’immatriculation dans les fichiers de la CNPS à
travers l’attribution d’un numéro.
III.1.2. Procédure d’immatriculation à la CNPS
Personnes à immatriculer
Devront être immatriculés :
l’entreprise ou l’employeur de gens de maison3,
le dirigeant de l’entreprise,
le travailleur,
les ayants droit du travailleur (conjoint, enfants, ascendants).
Quand immatriculer ?
Selon l’article 5 suscité, l’affiliation de l’employeur et du travailleur prennent effet à compter
du premier embauchage d’un travailleur salarié.
Chaque travailleur a un seul et unique numéro CNPS salarié qui le suit durant toute sa
carrière même en cas de changement d’employeur.
Le numéro CNPS salarié comporte 12 chiffres :
Avant l’année 2021, la nomenclature du numéro CNPS travailleur était :
1 chiffre pour le sexe (homme=1 ; Femme=2),
2 chiffres pour l’année de naissance (197878),
2 chiffres pour la nationalité (Ivoirien=01, Burkinabé=02, français=07, libanais=31),
2 chiffres pour l’année d’immatriculation (2012=12)
5 chiffres pour le numéro d’ordre chronologique attribué automatiquement par le
système informatique
Exemple : 1 80 01 12 35647
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Les gens de maison représentent le personnel domestique notamment la servante, le cuisinier, le
boy, etc.
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III.2.1.1. L’Assiette de cotisation
L’Assiette est l’ensemble des salaires sur la base desquels se fait le calcul des cotisations.
L’Article 23 du Code de Prévoyance Sociale dispose en effet que les cotisations sont assises
sur l’ensemble des salaires y compris les avantages en nature et indemnités diverses
versées par l’employeur à son personnel salarié, à l’exception des indemnités ayant un
caractère de remboursement de frais.
En ce qui concerne l’indemnité de transport, le montant à prendre en compte dans l’assiette
de cotisations est la partie au-delà du montant exonérée par l’Administration Fiscale (30 000
FCFA).
Entrent dans l’assiette intégralement, les éléments constitutifs du salaire suivant :
Le salaire catégoriel
Le sursalaire
Les heures supplémentaires,
L’avantage en nature,
L’avantage en argent,
Indemnité de logement,
Prime de rendement,
La prime d’ancienneté,
La prime de fin d’année ou gratification
La prime de technicité….
Cependant, certains éléments de la rémunération sont déductibles de l’assiette des
cotisations.
Avantages en nature
Les avantages en nature sont intégrés dans l’assiette des cotisations pour leur valeur réelle.
Le montant du logement en tant qu’avantage en nature est déterminé d’après sa valeur réelle.
Toutefois, lorsque la valeur réelle du logement en tant qu’avantage en nature n’est pas
connue, la détermination de celle-ci s’opère conformément aux règles de la législation fiscale
en vigueur.
Application n°1
M. Kouassi est un ivoirien et cadre dans une banque installée à Abidjan. Il est marié à une
française et père d’un enfant de 6 ans. Au mois de mars 2012, les éléments de son salaire
étaient les suivants :
Salaire de base catégoriel : 140 900
Sursalaire : 591 500
Prime d’ancienneté : 11 270
Indemnité de logement : 200 000
Indemnité de transport : 185 000
Prime de responsabilité : 60 000
Déterminer l’assiette de cotisation
Correction de l’application N°1
L’analyse des composantes du salaire montre qu’aucun élément n’a de caractère de
remboursement de frais professionnels. Pour déterminer l’assiette de cotisation, il faut
corriger l’indemnité de transport en excluant le montant exonérée par l’Administration Fiscale
(30 000 FCFA) soit 185 000 – 30 000=155 000 à intégrer dans l’assiette de cotisation.
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dessous :
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PART
BRANCHE TAUX PLANCHER PLAFOND OBSERVATIONS
PATRONALE SALARIALE
NB : Pour assurer une meilleure relation avec la CNPS, l’employeur est tenu d’informer la
CNPS de tous changements intervenus au niveau de l’entreprise : localisation géographique,
ses adresses et contacts, sa forme juridique, les modifications au niveau des activités
(suspension d’activités, reprise d’activités). En cas de fermeture (temporaire ou définitive) de
l’entreprise, l’employeur est tenu d’informer immédiatement et par écrit la CNPS en précisant
les motifs. Les cotisations sont exigibles tant que la notification de la cessation définitive ou
la suspension provisoire de l’activité n’est pas faite à la CNPS.
Application n°2
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Masses salariales soumises à cotisation
PF & AM = 70 000 FCFA
ATMP = 70 000 FCFA
RETRAITE = 1 220 000 FCFA
Evaluation des cotisations sociales dues
Assiette Taux Montant des cotisations dues
Branches
(B) (A) (C= AxB)
PF 70 000 5% 3 500
AM 70 000 0,75% 525
AT/MP 70 000 3% 2 100
RETRAITE 1 220 000 14% 170 800
TOTAL 176 925
Cotisations du 1er Trimestre 2021 (janvier, février, mars 2021), date d’exigibilité :
15/04/2021.
Exemple :
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Date de paiement des cotisations= 25/02/2021
Date d’échéance = 15/02/2021, c’est la date limite de paiement des cotisations du mois de
janvier 2021.
2. Une fonction de conseil consistant à fournir des informations et des conseils aux
employeurs dans le cadre de l’interprétation des textes de Sécurité Sociale.
III.4.La production de la DISA
Conformément aux dispositions de l’art. 26 de la loi 99-477 du 2 août 1999 portant code
de prévoyance sociale, l’employeur affilié est tenu de produire une Déclaration
Individuelle des Salaires Annuels (DISA) à la CNPS. C’est un relevé nominatif et
analytique qui retrace la situation cotisante de l’ensemble des travailleurs d’une
entreprise, pour une période donnée. C’est un document administratif très important dont
la production est une obligation régie par l’article 26 du Code de Prévoyance Sociale et
sanctionnée par l’article 30 du même code.
La DISA a pour but de permettre, avec justesse et régularité :
• Le suivi de la carrière des travailleurs
• La mise à jour du fichier des salariés en activité
• L’ouverture et la détermination des droits des salariés
• La tenue régulière des comptes employeurs.
La DISA contient :
L’effectif des travailleurs rémunérés par l’entreprise au cours d’un exercice donné ;
Les rémunérations annuelles payées à chaque travailleur, ainsi que la durée de
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l’emploi au cours de l’exercice déclaré ;
Elle précise les dates d’embauche et de départ du travailleur.
Application n°3
Montant des
Assiette Taux
Branches cotisations dues
(B) (A)
(C= AxB)
Maladie, Accident et 180 000 3% 5 400
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Support de cours-Licence PIGIER
maternité
Vieillesse 180 000 9% 16 200
TOTAL RSTI 21 600
Vieillesse 120 000 9% 10 800
TOTAL RCTI 10 800
TOTAL COTISATIONS 32 400
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CHAPITRE III: LES PRESTATIONS SOCIALES SERVIES PAR LA CNPS: CONDITIONS
D’OCTROI, MODE DE CALCUL ET FORMALITES A REMPLIR
Le travailleur déclaré à la CNPS et pour lequel les cotisations sociales sont versées a droit
aux différentes prestations sociales servies par la CNPS.
Prestations familiales
Assurance maternité
Accidents du travail et maladies professionnelles
Assurance vieillesse ou retraite
L’assurance vieillesse est destinée à garantir aux personnes qui prennent leur retraite, des
moyens d’existence décents en rapport avec les cotisations versées à cet effet. C’est un
mécanisme qui assure à tout individu un revenu de remplacement lorsqu’il arrête de travailler
à un âge conventionnel.
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b. Calcul de la pension de retraite normale
La pension de retraite est calculée en pourcentage des salaires soumis à cotisation (salaire
moyen soumis à cotisation).
Ce pourcentage (taux de remplacement) est acquis par année d’activité tout au long de la
carrière du travailleur. Le montant maximum de la pension versée au titre de la branche
retraite est de 50% du salaire moyen d’activité. Autrement dit, le taux de remplacement
maximum est fixé à 50%.
Le salaire moyen d’activité est déterminé sur la base des salaires des quinze (15) meilleures
années de salaires soumis à cotisation.
Le montant de la pension de retraite est calculé en multipliant le salaire moyen de 15
meilleures années d’activité par le taux de remplacement.
Désignons par :
PM : la Pension Mensuelle
SMM : le Salaire Moyen Mensuel
TR : le Taux de Remplacement
PM = SMM×TR
Le calcul de la pension s’effectue en trois étapes :
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Support de cours-Licence PIGIER
bonification d’un dixième par enfant dans la limite de 30% de la pension de base et ce
conformément à l’article 152 nouveau de l’ordonnance du 11 janvier 2012.
NB : Les pensions de retraite d’une valeur supérieure à 300 000 FCFA sont frappés
d’impôts (IGR, IS, CN).
Exemple de calcul
Cas d’un salarié ayant accompli 32 ans 9 mois de salaires soumis à cotisation et trois
enfants à charge de moins de 21 ans.
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Support de cours-Licence PIGIER
2005 12 17 387 430
1ère étape : Détermination du Salaire Moyen Mensuel des quinze meilleures années (SMM)
Les quinze meilleures années de cotisations de ce travailleur sont les années de 1998 à 2012.
La somme des salaires soumis à cotisation s’élève à :
19 767 780 + 19 767 780 + 19 767 780 + 19 767 780 + 19 532 253 + 18 159 878 + 18
107 503 + 17 387 430 + 16 345 230 + 15 273 566 + 15 273 560 + 16 800 916 + 13 296 343 +
12 461 005 + 13 707 106 = 250 318 467
250 318 467
SMM = = 1 390 658 FCFA
180
2nde étape : Détermination du taux de remplacement
a. Le taux de remplacement acquis par le travailleur de 1980 à 1999 soit 19 ans 9 mois
ou 237 mois est égal à :
237
TR1 = * 1,33% = 26,27%
12
b. Le taux de remplacement acquis par le travailleur de 2000 à 2012 soit 13 ans ou 156
mois est égal à :
156
TR2 = * 1,70% = 22,10%
12
Le taux de remplacement est égal à :
TR = TR1 + TR2
TR = 26,27 + 22,10 = 48,37%
3ème étape : Détermination de la pension
La pension mensuelle s’obtient en multipliant le salaire moyen mensuel par le taux de
remplacement.
Pension mensuelle sans majoration
PM = SMMxTR
PM = 1 390 658 x 48,37%
PM = 672 627 F
22
Support de cours-Licence PIGIER
Bonification pour les trois enfants à charge
Bo = PM x 30% = 201 788 FCFA
III.2.2. La pension de retraite anticipée (article 151 nouveau);
a. Conditions d’ouverture des droits
La pension de retraite anticipée est servie dans les mêmes conditions que la pension de
retraite normale sauf en ce qui concerne l’âge qui peut être abaissé sur demande de
l’intéressé à compter de 55 ans. Dans ce cas, la pension de retraite subit, à titre définitif, un
abattement de 5% par année d’anticipation. Le taux d’abattement maximum est fixé à 25%.
b. Le calcul de la pension de retraite anticipée
La détermination de la pension de retraite anticipée se fait de la même façon que la pension
de retraite normale. Après calcul de pension de retraite normale, un abattement de 5% par
année d’anticipation est appliqué pour obtenir la pension de retraite anticipée et ce, à titre
définitif. Autrement dit, lorsque l’intéressé atteint l’âge légal de la retraite normale, le calcul
de la pension de retraite anticipée préalablement déterminé n’est pas révisé.
La pension de retraite anticipée est augmentée d’une bonification de 10% par enfant à
charge dans la limite de trois enfants.
Exemple : Si nous reprenons l’exemple précédent avec une anticipation de 2 ans, soit 10%, la
pension de retraite anticipée à servir est égale à :
PM = 672 627 F
Montant de l’abattement = 672 627 x 10% = 67 262
Montant de la pension de retraite anticipée = Montant de la pension de retraite normale -
Montant de l’abattement
PM anticipée = 672 627 - 67 262 = 605 365 FCFA
III.2.3. La pension d’invalidité (articles 161 et 162 nouveau);
L’invalidité est définie comme une diminution permanente des capacités physiques ou mentales
du travailleur à la suite d’un accident ou d’une maladie non professionnelle le rendant inapte au
travail.
a. Les conditions d’ouverture
Le travailleur salarié reconnu inapte au travail, quel que soit son âge doit remplir les
conditions suivantes :
- Avoir exercé une activité salariée ayant donné lieu à cotisation au titre de la branche retraite
de la CNPS, pendant au moins quinze années au moins.
b. Le calcul
La pension d’invalidité est calculée de la même façon que la pension de retraite normale.
La pension de retraite calculée dans ces conditions ne subit pas l’abattement prévu par l’article
151 nouveau de l’ordonnance.
III.2.4. L’allocation de solidarité (article 158, 159 et 160 nouveau)
C’est une pension accordée au salarié ayant travaillé avant la mise en place de la branche
retraite et dont les employeurs se sont affiliés en 1961 soit un an après la création du régime.
a. Les conditions d’ouverture
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Support de cours-Licence PIGIER
Pour bénéficier de cette pension, il faut remplir les conditions suivantes :
Avoir au moins 15 années d’activités ayant donné lieu à des rémunérations dans
une ou plusieurs entreprises affiliées à la CNPS
b. Le calcul
En vertu de l’article 160 nouveau, le montant de l’allocation de solidarité est fixé tous les deux
ans, par le conseil d’administration de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale.
III.2.5. Le remboursement de cotisations personnelles (article 163 ter nouveau)
Le travailleur peut bénéficier du remboursement de ses cotisations personnelles dans les
conditions suivantes prévues par la loi.
a. Les conditions
- Avoir 60 ans d’âge
- Avoir travaillé et cotisé au plus deux dans une ou plusieurs entreprises affiliées à la CNPS.
b. Le calcul
Le montant du remboursement des cotisations personnelles correspond aux seules
cotisations du salarié. Le remboursement correspond à la somme des cotisations sociales
à la charge du travailleur et effectivement prélevées.
a. Conditions d’ouverture
Avoir 60 ans d’âge ;
b. Le calcul
Le calcul retient les éléments suivants :
- Le salaire moyen d’activité
- Le taux de remplacement
- Et le coefficient de rachat qui est fonction de la durée moyenne d’une pension de retraite et
d’un taux technique.
Désignons par :
AU = SMA * TRA * F
Où AU désigne Allocation unique
SMA : le salaire moyen d’activité
TRA : le taux de remplacement acquis sur la période d’activité
F : le facteur multiplicateur = 8,316
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Support de cours-Licence PIGIER
Le salaire moyen annuel soumis à cotisation est égal à la somme des salaires soumis à
cotisations (SSC) divisée par le nombre d’années.
SSC =
∑Salaires soumis à cotisations
Nombre d'annéesde cotisations
2. Détermination du taux de remplacement acquis (TRA)
Le taux de remplacement est fixé comme suit :
1,33% par an pour les années de cotisations antérieures au 1er janvier 2000
1,70% par an pour les années de cotisations postérieures (à partir de) au 1er janvier
2000
Exemple :
Le salaire moyen annuel soumis à cotisation est égal à la somme des salaires soumis à
cotisations (SSC) divisée par le nombre d’années.
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5116396
SMA = = 465126,9
11
2. Détermination du taux de remplacement acquis (TRA)
4 7
TRA = * 1,33% + 2 * 1,33% + 7 * 1,70% + * 1,70% = 15,99%
12 12
3. Détermination de la pension annuelle théorique
La pension annuelle théorique (PA) est égale au salaire moyen annuel multiplié par le taux de
remplacement acquis
PA = SMA * TRA
PA = 465126,9 * 15,99% =74373,79
4. Détermination de l’allocation unique
AU = SMA X TRA X F
AU = PA X F
AU = 74373,79 X 8,316= 618 492
Le montant de votre allocation unique est 618 492 FCFA
- Avoir contracté avec le défunt assuré un mariage civil deux ans au moins avant son décès
- Etre âgé de 55 ans ou avoir au moins deux enfants à charge de moins de 21 ans.
S’il y a pluralité d’épouses susceptibles d’avoir droit à la pension de réversion, celle-ci est
répartie en parts égales entres elles, à la date du décès dans la limite de 50% de la pension de
retraite.
La pension au conjoint survivant peut être anticipée à partir de 50 ans avec un abattement
définitif de 5% par année d’anticipation.
b. Le calcul
En cas de décès du salarié retraité ou susceptible d’avoir droit à une pension de retraite, le
conjoint survivant a droit à une pension de réversion égale à la moitié de la pension dont
bénéficiait ou aurait bénéficié le défunt.
NB : En cas de remariage, le droit à pension de réversion cesse à compter du premier jour du
mois civil suivant.
III.2.8. La pension d’orphelin (article 157 nouveau)
En cas de décès du conjoint, soit antérieurement au postérieurement au décès de l’affilié
en activité ou à la retraite, les enfants qui étaient a la charge de l’affilié au moment de son
décès peuvent bénéficier d’une pension d’orphelin.
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a. Les conditions d’ouverture des droits
- Être orphelin de père et de mère ;
- La pension accordée à chaque orphelin est égale à 20% de la pension à laquelle avait droit
ou aurait eu droit l’assuré
- Si le nombre d’ayants- droit est supérieur à cinq, la pension de chacun d’eux est réduite
proportionnellement.
- En cas de pluralité d’épouses, les enfants de celle qui décède avant les autres bénéficient
en même temps que les autres épouses de la pension d’orphelin dans la limite de la
proportion disponible, soit 50% de la pension.
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III.3.DATE D’EFFET OU DE JOUISSANCE DE LA PENSION
Date d’effet pour la pension de retraite 1. Pour le travailleur qui dépose la demande de
liquidation de sa pension de retraite dans les six (6) mois suivant sa cessation d’activité, la
date d’entrée en jouissance est le premier jour du mois suivant cette cessation d’activité
Exemple :
Date de cessation : 31/12/2015
Date de dépôt de la demande : 25/05/2016
Date d’entrée en jouissance : 01/01/2016
2. Au-delà de 6 mois, la date d’entrée en jouissance est fixée au premier jour du mois suivant
la date de dépôt du dossier.
Exemple :
Date de cessation : 31/12/2019
Date de dépôt de la demande : 05/07/2020
Date d’entrée en jouissance : 01/08/2020
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III.2.LES PRESTATIONS FAMILIALES
III.2.9. Définition
Les PF peuvent être définies comme un ensemble d’avantages servis par l’organisme de
sécurité sociale aux ménages en vue de compenser leurs charges familiales du fait de la
présence d’enfants.
L’objectif est d’aider le travailleur à faire face à ses charges de famille, de promouvoir la
protection maternelle et infantile, ainsi que l’éducation des enfants.
Les Prestations Familiales comprennent les prestations suivantes :
Les allocations prénatales (APR);
Les allocations de maternité (AM);
Les allocations au foyer du travailleur (AFT);
Les allocations familiales (AF).
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• 4500 F CFA à 12 mois sur présentation du certificat médical 8 mois- 10 mois- 12
mois.
NB: En cas de naissance multiple, chaque naissance est considérée comme une
maternité distincte.
III.2.12. Les allocations au foyer du travailleur
a. Conditions d’octroi
Elle est due à l’occasion de la naissance des trois premiers enfants, issus d’un premier
mariage ou d’un mariage subséquent lorsqu’il y a eu décès régulièrement déclaré.
b. Paiement et formalités à remplir
L’allocation au foyer du travailleur de 18 000 FCFA payable en une fois sur présentation de
l’extrait de naissance de l’enfant et de l’extrait d’acte de mariage.
III.2.13. Les allocations familiales
a. Conditions d’octroi
Inhérentes à l’allocataire
L’allocataire doit consacrer à son activité professionnelle le temps moyen qu’elle requiert.
En Côte d’Ivoire, ce temps moyen est de 18 jours de travail au cours d’un même mois ou
de 120 heures.
Inhérentes à l’enfant
L’enfant doit être à la charge effective et permanente de l’allocataire. La charge pour
l’allocataire étant le fait d’assurer la nourriture, l’habillement et l’éducation de cet enfant.
Les allocations familiales sont attribuées aux travailleurs pour chacun des enfants à
charge, âgé de plus d’un an et de moins de 14 ans. Toutefois, la limite d’âge est portée à:
• 18 ans pour les enfants placés en apprentissage
• 21 ans pour les enfants qui poursuivent leurs études ainsi que les enfants infirmes ou
atteints de maladie incurable qui ne peuvent exercer d’une activité professionnelle.
L’enfant doit entrer dans l’une des catégories suivantes :
• Les enfants issus du mariage de l’allocataire ;
• Les enfants légitimés par le mariage de l’allocataire ;
• Les enfants que la femme de l’allocataire a eu d’un précédent mariage
lorsqu’il y a eu décès ou divorce sauf si l’enfant est resté à la charge du 1er
mari ou que ce dernier contribue à son entretien ;
• Les enfants ayant fait l’objet d’une adoption par l’allocataire marié,
conformément au code civil.
• L’enfant de la femme salariée célibataire à la double condition que l’enfant
soit reconnu par elle et qu’il soit à sa charge exclusive sans l’aide du père ;
• Les enfants non issus d’un mariage mais antérieurement reconnus par l’un
des conjoints conformément à la loi.
b. Paiement et formalités à remplir
Le montant des Allocations Familiales est de 5000 FCFA par mois et par enfant. Les
Allocations Familiales sont payées par trimestre, à terme échu soit 15000 FCFA par
trimestre et par enfant.
III.3.L’ASSURANCE MATERNITE
III.3.1. Définition
L’assurance maternité vise à protéger le contrat de travail de la femme s²alariée durant son
congé de maternité et à compenser les frais médicaux liés à la grossesse. Les prestations
de l’assurance maternité visent la promotion de l’emploi féminin.
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III.3.2. Conditions pour le bénéfice de l’assurance maternité
Etre salariée en activité chez un employeur affilié à la CNPS ;
Avoir accompli une période de stage (durée minimale pour avoir droit à une
prestation) de 3 mois continus ;
Arrêter effectivement de travailler à partir de sept mois et demi de grossesse ;
Résider sur le territoire ivoirien.
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Les soins médicaux proprement dits
Ils sont remboursés en cas d’accouchement à domicile ou d’accouchement dans une
formation sanitaire publique ou privée. Le remboursement est en fonction du tarif des
consultations externes applicables dans les établissements hospitaliers publics.
Ils se font à la demande des bénéficiaires et après validation des factures par le médecin
conseil de la CNPS.
Les droits sont calculés à compter de la date de dépôt de votre dossier à la CNPS et
payés si vous remplissez toutes les conditions de fond et de forme.
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III.4.3. Les prestations servies en cas d’AT/MP
A la suite d’un AT-MP, la législation sociale a prévu deux (2) types de prestations :
Les prestations en nature
Les prestations en espèce
Les prestations en nature garantissent les soins et la reconstitution des capacités
professionnelles de la victime tandis que les prestations en espèces réparent les
conséquences financières.
III.4.3.1. Les prestations en nature
• La CNPS garantit la gratuité totale des soins.
• La victime munie d’une feuille de soins n’a pas à avancer d’argent ; la CNPS se
substituera à elle pour régler les praticiens et fournisseurs : C’est le principe du tiers
payant
• La CNPS couvre :
– les frais et honoraires de médecin , de chirurgie, d’hospitalisation et de pharmacie.
– les frais de fourniture, de réparation et de renouvellement des appareils de
prothèse et d’orthopédie,
– Les frais de rééducation professionnelle, de réadaptation fonctionnelle et de
reclassement de la victime.
– En cas de décès, la CNPS supporte les frais funéraires dans les limites d’un forfait.
III.4.3.2. Les prestations en espèces
Deux types de prestations en espèces sont servies :
o Les indemnités journalières (IJ)
o Les rentes à la victime ou à ses ayants droit
III.4.3.2.1. Les indemnités journalières (IJ)
Lorsque le travailleur se trouve dans l’obligation de cesser son travail du fait de l’accident ou
de la maladie professionnelle, une indemnité journalière lui est due pour compenser
partiellement la perte du revenu consécutif à cet arrêt de travail. La CNPS versera à la victime
des indemnités journalières à partir du lendemain de l’accident, le jour de l’accident devant
être payé par l’employeur. Elle se poursuivra tant que le repos sera médicalement prescrit,
jusqu’aux dates suivantes, et y compris celles-ci :
La veille de la reprise effective du travail, et même si l’état de la victime nécessite
encore des soins ;
La date de guérison ou de consolidation, et même si la victime n’a pas repris son
travail ;
La date de décès, s’il intervient pendant la période d’incapacité temporaire.
III.4.3.2.2. Les rentes à la victime ou à ses ayants droit
Tout travailleur victime d’un Accident du travail et atteint d’une incapacité permanente
bénéficie d’une rente.
En cas de décès de la victime, ses ayants droit (le conjoint survivant, les orphelins, les
ascendants à charge de la victime au moment du décès) ont également droit à une rente à
compter du lendemain de son décès.
Le taux IPP est fixé par le médecin conseil de la CNPS.
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BIBLIOGRAPHIE
Sur la route de la Sécurité Sociale, TRAORE Adama Moussa, 2010, 257 pages
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