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/FSI/UMBB/2015
Mémoire
THEME
∂ KEZADRI MOHAMED
Dr.TAZROUT. M
∂ BERRAZOUANE RABAH
2014/2015
Table des matières
Chapitre 2 : les essais non destructifs (TND) pour les structures en béton.
1. Introduction ……………………………………………………………………………………………….23
2. Pourquoi l’auscultation non destructive ……………………………………………………………….23
Velocity methods)
Et la vitesse ultrasonique…………………………………………….51
Électromagnétique ……………………………………………………………………….58
Tableau 1-1- Ordre de grandeur des proportions des constituants d’un béton courant
Tableau 1-2-classement des bétons selon la valeur d’affaissement Au
Cône d’Abrahams- norme NF EN 206-1
Tableau 1-3- Classe de consistance des bétons – norme EN NF 206-1
Tableau 1-4- Degré d’humidité des granulats
Tableau 2-1 Différents modèles de scléromètre
Tableau 2-2 –Corrélations entre la résistance à la compression RC (MPa)
et l’indice de rebondissement (I) proposées par différents auteurs
Tableau 2- 3 – Relation entre la qualité du béton et la vitesse d’impulsion
Tableau 2-4–Correction de la vitesse d’impulsion due à la variation de la température
Tableau 2-5 –Effet de la dimension du spécimen sur la transmission de l’impulsion
Tableau 2-6 –Corrélations entre la résistance à la compression R (MPa)
et la vitesse ultrasonique V (Km/s, * : m/s) proposées par différents auteurs
Tableau 2- 7 –Corrélation entre la résistance à la compression R (MPa) et
les mesures combinées non destructives (I, V (Km/s)) proposés par différents auteurs
Tableau 2-8 –seuil de résistivité en regard de la corrosion probable des armatures
Tableau 2-9 –Equivalence entre vitesse de corrosion et état de corrosion selon
RILEM TC-154-EMC
Tableau 1-1 Analyse granulométrique du sable (0/1)
Tableau 1-2 Analyse granulométrique du sable (0/3)
Tableau 1-3 analyse granulométrique gravier (3/8)
Tableau 1-4 Analyse granulométrique de gravier (8/15)
Tableau 1-5 -analyse granulométrique de gravier (15/25)
Tableau 1-6 coefficient d’aplatissement
Tableau 1-7 propreté superficiel
Tableau 1-8 -masse volumique absolue
Tableau 1-9 –coefficient d’absorption
Tableau 1-10-resistance a la fragmentation (LA)
Tableau 1-11 module de finesse
Tableau 1-12-valeurs de l’équivalent de sable
Tableau 1-13 Résistance mécanique de ciment
Tableau 1-14 Détermination du temps de prise
Tableau 1-15Caractéristiques du super plastifiant utilisé
Tableau 1-16 Composition des bétons testés
Tableau1-17 Affaissement au cône d’Abrams
Tableau 4-1– résultats des essais au scléromètre et destructifs des spécimens
Tableau 4-2 –résultats des essais ultrasonores et destructifs
Tableau 4-3 : Résultats des régressions – éprouvette.
Tableau 4-4 – résultats des essais au scléromètre et destructifs des spécimens
Tableau 4-5 – résultats des essais ultrasonores et destructifs des spécimens.
Tableau 4-6 : Résultats des régressions – éprouvette
Tableau 4-7 –spécifications de la qualité du béton
Tableau 4-8 –module élasticité dynamique
Remerciements
Nous tenons en premier lieu, à exprimer notre profonde gratitude à notre promoteur Dr. TAZROUT Mansour, qui a bien
voulu nous encadrer pour l’élaboration et le suivi
Nous tenons à remercier sincèrement MR le Directeur de « COSIDER TP PÔLE M.21 » pour nous avoir accepté d’effectuer le
stage pratique, et pour la confiance
Il nous est particulièrement agréable de témoigner notre reconnaissance à notre encadreur monsieur le chef de laboratoire
Hicham, pour son suivi pratique et ses conseils
Instructifs et précieux.
Enfin, que toutes celles et tous ceux qui, de près ou de loin nous ont généreusement
Afin de parer à ces problèmes, des essais in-situ (sur place) non destructifs et donc qui ne modifient
ni la performance ni l’apparence de la structure ou de l’élément de structure en béton armé ont été
développés. En outre, ils peuvent être refaits au même endroit de la structure, ce qui permet de
suivre l’évolution des propriétés du béton réellement mis en place dans le temps en fonction des
conditions de chargement et de l’environnement. D’une façon générale, les essais non destructifs
sont utilisés pour évaluer la résistance du béton in situ, ou pour déterminer d’autres caractéristiques
du béton telles que la présence des vides, de défauts internes, de fissures ou de détériorations non
apparentes du matériau ou même pour localiser la présence des aciers et éventuellement leur
détérioration par corrosion.
Pour apprécier la résistance du béton à travers les essais non-destructifs, il est nécessaire d’établir
des relations mathématiques entre les propriétés mesurées par les essais non-destructifs et la
résistance mesurée par un essai destructif sur des éprouvettes ou des carottes provenant du même
béton. Ces relations sont ensuite utilisées pour convertir les résultats des essais non-destructifs en
valeurs de propriétés résistantes.
Partie 1
Etude bibliographique
Chapitre 1
Généralités sur le
béton
Chapitre 1 généralité sur le béton
Performances et souplesse d’emploi permettent au béton d’être présent dans tous les domaines
du bâtiment et du génie civil.
- Le béton fait partie de notre cadre de vie. Il a mérité sa place par ses caractéristiques de
résistance, ses propriétés en matière thermique, sa résistance au feu, son isolation phonique, sa
durabilité, ainsi que par la diversité qu’il permet dans les formes, les teintes et les textures. Le
béton a sa place dans les bâtiments d’habitation les constructions liées à l’activité
professionnelle ou dans des réalisations diverses
Tableau 1-1- Ordre de grandeur des proportions des constituants d’un béton courant NF 206-1 [2]
Les composants sont très différents : leurs masses volumiques vont, dans les bétons
courants, de 1 (eau) à 3 (ciment) t/m3 ; les dimensions de leurs grains s’échelonnent de 0,5
μm (grains les plus fins du ciment) à 25 mm (gravillons).
Dans les bétons où une très grande compacité est recherchée (Bétons à Hautes
Performances) la dimension des éléments les plus fins peut descendre en dessous de 0,1 μm
(fillers, fumée de silice).
De même les granulats très légers ont des masses volumiques inférieures à 100 kg/m 3.
La pâte (ciment + eau), élément actif du béton enrobe les granulats. L’objectif est de remplir
les vides existants entre les grains. La pâte joue à l’état frais le rôle de lubrifiant et de colle à
l’état durci.
La confection d’un béton approprié à sa destination consiste, à partir d’études graphiques ou
expérimentales, à déterminer et à optimiser la composition granulaire et le dosage des divers
constituants.
L’eau doit être propre et ne pas contenir d’impuretés nuisibles (matières organiques, alcalis).
L’eau potable convient toujours.
La quantité d’eau varie avec un très grand nombre de facteurs (dosage en ciment, granulats,
consistance recherchée du béton frais) ; elle est en général comprise entre 140 et 200 l/m 3.
Il convient de tenir compte de l’eau apportée par les granulats.
Le rapport E/C est un critère important des études de béton ; l’ouvrabilité du béton et de ses
performances: résistance mécanique à la compression, durabilité en dépendent.
Les adjuvants améliorent les propriétés des bétons et des mortiers. L’emploi des
plastifiants-réducteurs d’eau et des superplastifiants facilite la mise en place du béton dans
les pièces minces fortement armées, ainsi que la réalisation des Bétons à Hautes
Performances.
Les accélérateurs de prise facilitent le bétonnage par temps froid, tandis que les
retardateurs de prise sont utilisés pour le bétonnage par temps chaud.
Forme ne peut plus être modifiée mais que ses caractéristiques continuent à évoluer durant
de nombreux mois, voire des années.
S1 Ferme 10 – 40
S2 Plastique 50 – 90
S3 Très plastique 100 – 150
S4 Fluide 160 – 210
S5 Très fluide ≥ 220
-A- -B-
Figure 1-3-Essai d’affaissement au cône d’Abrams
Où :
R = résistance du béton
k = coefficient dépendant de la classe de ciment, du type de granulats et du mode de mise en
œuvre
C = dosage en ciment
E = dosage en eau
V = volume d’air subsistant
Cette formule montre l’intérêt que présente la diminution de la quantité d’eau de gâchage et
de l’air, ce qui réduit la porosité et par conséquent augmente la résistance. Les résistances
mécaniques du béton sont contrôlées par des essais destructifs ou non destructifs.
• Lors des essais destructifs, la résistance à la compression
Elle peut être mesurée en laboratoire sur des éprouvettes cylindriques ; de diamètre 16 cm,
hauteur 32 cm
• Les essais non destructifs peuvent utiliser le scléromètre, appareil basé sur le
rebondissement d’une bille d’acier sur la surface à tester, ou des instruments de mesure de la
vitesse du son au travers du béton (4000 m/s) pour un béton courant.
- Variations volumiques
Il est dû à un départ rapide d’une partie de l’eau de gâchage, soit par évaporation (rapport
élevé surface/ volume des pièces, en atmosphère sèche, par temps chaud ou vent violent),
soit par absorption (coffrage, granulats poreux). Une surface de béton frais peut évaporer
plus d’un litre d’eau par m2 et par heure. Ce retrait sera limité par une bonne compacité du
béton ou par un traitement de cure (film freinant l’évaporation).
Il est dû à un départ lent de l’eau en atmosphère sèche. Il varie suivant les ciments (nature,
finesse) et il est proportionnel au dosage en volume absolu de la pâte pure.
- Le retrait thermique
Ces deux causes additionnent parfois leurs effets. Les effets de la première peuvent être
réduits en utilisant des ciments à faible chaleur d’hydratation. L’ordre de grandeur du retrait
total est de 200 à 300 μm/m pour un béton usuel.
Comme tous les autres matériaux, le béton a un comportement élastique linéaire pour des
charges modérées de courte durée, c’est-à-dire que ses déformations sont proportionnelles
aux charges appliquées. Le module d’élasticité instantané Ei au jour j d’un béton courant est
lié à sa résistance en compression au même âge par une relation empirique telle que:
Ei = 11000 3VRcj
Où :
Ei : module d’élasticité instantané (MPa) (Règles BAEL 91) [9]
Rcj = résistance à la compression au jour J (MPa).
Ei est le plus souvent compris entre 30000 et 35000 MPa.
∆L : dilatation
L : longueur initial
R:
E:
Le béton, qu’il soit armé, précontraint ou non, est présent partout où l’on construit, et il doit
cette présence à ses nombreuses qualités.
La durabilité : le béton résiste très longtemps aux sollicitations physico-chimiques liées aux
conditions d’emploi, aussi bien qu’à l’environnement. On peut, en fait, assigner aux ouvrages
en béton la durabilité choisie en fonction de critères technico-économiques retenus.
Ses caractéristiques lui permettent de répondre aux multiples exigences imposées aux
ouvrages : sécurité, stabilité statique et dynamique, tenue au feu, inertie thermique, acoustique
et bien entendu esthétique. À toutes ces exigences, le béton peut apporter une réponse en
jouant sur sa composition et la conception des éléments.
Le béton est un matériau qui sait adapter ses performances selon son utilisation : on
pourra développer des hautes résistances mécaniques, ou chercher des gains de poids ou des
solutions plus économiques. Le béton peut tantôt satisfaire les plus grandes exigences
esthétiques ou tenir un rôle moins apparent, apportant son concours indispensable dans les
structures. Le béton est aussi moulable et donc capable d’épouser toutes les formes, des plus
massives aux plus délicates.
2000 kg/m3, contre 2000 à 2600 kg/m3 pour un béton classique. Cette qualité est également
recherchée dans les bétons
Isolants thermiques, la conductivité variant dans le même sens que la densité. Les bétons
légers sont obtenus en jouant sur la composition (bétons caverneux) ou sur l’emploi de
matériaux allégés (type argile expansée, polystyrène expansé, liège). On peut également créer
des vides par une réaction provoquant un dégagement gazeux ; c’est le cas du béton cellulaire.
Expansion
Symptômes :
- gonflement du béton à cœur
- fissuration / faïençage du parement
3.4 Alcali-réaction :
3.5.2 Ecaillage :
3.6 Lixiviation :
Bétons exposés à des eaux faiblement minéralisées ou acides
Dissolution des produits d'hydratation de la matrice cimentaire, Principalement la Portlandite
Augmentation de la porosité du béton.
4- Formulation du béton :
4-1- Objet :
Le béton est un mélange dont la composition a une profonde influence sur ses
caractéristiques ; mais si les caractéristiques attendues sont la plupart du temps bien
définies, la mise au point d’un béton approprié peut s’avérer plus délicate.
Les paramètres sont en effet nombreux:
– les données du projet : caractéristiques mécaniques, dimensions de l’ouvrage, ferraillage…
– les données du chantier : matériel de mise en œuvre, conditions climatiques…
– les données liées aux propriétés du béton :
- La fonction filler
Le ciment complète la courbe granulométrique du béton dans les éléments fins. Il faut noter
que le développement dans le temps des hydrates du ciment colmate progressivement les
capillaires, contribue à diminuer la porosité d’ensemble du béton et améliore notablement sa
durabilité.
Les abaques de G. Dreux, exposées au paragraphe suivant, reposent sur cette approche qui
privilégie la « fonction liant », donc la résistance. Dans cette démarche, le ratio C/E (dosage
en ciment sur dosage en eau) est calculé à partir de la formule:
Rb 28 = G Rc (C/E – 0,5) ;
Expression simplifiée inspirée de la formule de Féret.
Rb 28 = résistance à la compression du béton à 28 jours.
Rc = résistance réelle du ciment.
G = coefficient compris entre 0,35 et 0,65.
Il faut cependant rappeler que la « fonction filler » conduit à un dosage en ciment supérieur
aux valeurs habituellement fixées par les cahiers des charges ou les documents normatifs.
La norme NF EN 206-1 [2] fixe des dosages minimaux en ciment C liés aux classes
d’exposition du béton.
Par exemple, pour un béton armé courant de résistance caractéristique 25 à 30 MPa, en classe
d’exposition au gel XF, le dosage minimal en ciment varie, selon que le gel est susceptible
d’être modéré ou plus sévère (classe XF1 ou XF2).
4.3.2- Dosage en eau
Le dosage en eau est un facteur très important de la composition du béton. On pressent bien
l’influence qu’il a sur la porosité du béton par les vides créés, lorsque l’eau s’élimine pour
différentes raisons (évaporation, combinaison chimique, absorption par les granulats).
Par exemple, avec un E/C, couramment utilisé, de 0,55, on estime que la moitié de l’eau de
gâchage sert à l’hydratation du ciment, l’autre moitié est une eau de mouillage interstitielle
qui contribue à la plasticité du béton requise pour sa mise en œuvre. Ce schéma est modifié
par l’emploi croissant d’adjuvants contribuant à améliorer la plasticité sans nécessiter une
présence d’eau en excès, nuisible aux caractéristiques finales du béton durci.
Toutes ces raisons soulignent l’importance de l’optimisation du dosage en eau, qu’on a
tendance à approcher, par exemple en le déduisant de l’expression C/E précédemment adoptée
et en l’affinant grâce à des essais pratiqués dans les conditions du chantier, qui ont le mérite
d’intégrer des paramètres difficiles à quantifier.
1- Introduction
Afin de contourner ces inconvénients, une gamme d’essais in-situ, appelés essais non
destructifs, a été développée ; la structure peut être contrôlée sans toutefois modifier, ni sa
performance ni son apparence ni sa microstructure.
Les essais non destructifs ont pour but d’étudier l’état d’un milieu (solide, fluide, poreux,
pièces individuelle, structures, assemblage……etc.) sans détérioration ou modifications
irréversibles de celui-ci. Ces méthodes, sont aujourd’hui capables de fournir des
informations essentielles dans de nombreux cas. Néanmoins, leur complexité apparente et
l’absence de critères d’évaluation unanimement acceptés ou de procédures normalisées
demeurent un frein à leur emploi [10].
Un maitre d’ouvrage peut être amené a s’interroger sur la capacité d’un ouvrage a remplir ses
fonctions a la suite de modification des conditions d’exploitation (augmentation des charges
appliquées ) ou de modification du fonctionnement de l’ouvrage résultant de transformation
structurelle volontaires (aménagement divers, extensions….. etc.) ou subies (manifestation
des désordres tels que la dégradation des matériaux ou la modification du schéma fonctionnel
de l’ouvrage suite a des tassements d’appuis….etc.).
Dans l’absolu, le premier intérêt d’une auscultation est de vérifier la viabilité immédiate de
l’ouvrage, de s’assurer que l’ouvrage est sûr, mais il existe en pratique plusieurs raisons
susceptibles de motiver une auscultation [11].
- Sur un ouvrage a priori sain, il peut s’agir d’estimer, de vérifier ou de contrôler les
caractéristiques de la construction, on peut aussi s’interroger quant à sa capacité à
fonctionner correctement dans un nouvel environnement (modification des conditions
d’exploitation, modification des exigences fonctionnelles…….etc.)
- Sur un ouvrage supposé endommager, l’auscultation peut être utilisée pour détecter
l’extension de cet endommagement.
- Sur un ouvrage visiblement endommagé, on peut faire appel à l’auscultation pour
caractériser cet endommagement.
Dans toutes ces situations, une investigation visuelle ne peut suffire. Une solution naturelle
consiste à privilégier l’acquisition de données in vivo, en multipliant les prélèvements
d’échantillons pour analyses fines des processus de détérioration ou essais en laboratoire
(caractéristiques mécaniques, physiques ou chimiques). Toutefois, cette solution n’est pas la
panacée :
- L’information acquise n’est pertinente qu’à l’échelle de l’échantillon prélevé qui peut
ne présenter qu’un millionième, voire un milliardième de la structure. Si le laboratoire
est le lieu idéal pour la caractérisation fine de l’interface pate- granulat, il n’est pas
forcement adapté à l’analyse d’objets ou de phénomènes courants des échelles plus
larges. Un cas classique est celui de la caractérisation des fissures : il est quasiment
impossible de prélever un échantillon fissuré en maintenant jusqu’au laboratoire la
fissure.
- Les grandeurs issues de mesures sur carottes sont locales, elles ne peuvent se
généraliser sans hypothèse supplémentaires.
- Il n’est pas toujours possible de réaliser des prélèvements soit pour des raisons
d’accessibilité, soit pour des raisons de sensibilité de l’ouvrage : une centrale nucléaire
par exemple ne peut subir sans préjudices une dégradation liée à un carottage [12].
Les analyses physiques, chimiques ou mécaniques sur prélèvements ont l’avantage de fournir
des données qui seront souvent directement exploitables dans la procédure d’évaluation. Les
limites pratiques, mais aussi économiques de ces analyses justifient le recours aux techniques
d’essais non destructifs [11]. Ces techniques sont adaptées aux conditions de mesures sur
site, elles sont généralement rapides à mettre en œuvre et d’un coût raisonnable.
Elles peuvent donc être utilisées en continu sur des ouvrages de grandes dimensions. Dans le
contexte de mesure des propriétés du béton armé un ouvrage, ces méthodes ne permettent le
plus souvent qu’une appréciation indirecte de ces propriétés à quantifier. Leur utilisation
pratique poursuit donc deux pistes [11] :
Le principal inconvénient des essais non destructifs réside dans le fait qu’au stade actuel, ils
ne peuvent pas fournir au constructeur des données suffisamment précises pour remplacer
totalement les essais destructifs, au moins dans les principaux domaines d’application [13].
Les essais non destructifs donnent des mesures indirectes (indice de rebondissement, vitesse
d’impulsion ultrasonique,……) qui ne sont pas reliées directement aux propriétés des bétons
et qui sont très difficiles à interpréter [11]. Ceci est du aux problèmes de précision des
techniques d’application et d’étalonnage des appareils et de l’hétérogénéité du matériau [14],
[15], [16].
Afin d’obtenir des informations plus complètes, on combine souvent les essais non destructifs
à d’autres sources d’informations pour en faciliter l’interprétation ou en enrichir le contenu
[26].
Selon l’association française des END [11] et Malhotra et al [17], on peut classer les
méthodes non destructives permettant d’étudier et d’évaluer de nombreuses caractéristiques
du béton armé mis en ouvre, selon leurs principes physiques de mesure et la grandeur mesurée
par ces méthodes.
L’idée d’utiliser des coups a l’aide d’un marteau sur la surface du béton évaluer sa qualité
est très ancienne, à cet effet durant les années trente plusieurs chercheurs ont essayé
d’élaborer des corrélations empiriques entre la résistance du béton et sa dureté mesurée
par ce marteau.
Les méthodes les plus connues basées sur ce principe sont le pistolet d’essai par williams
(1936), le marteau de ressort par Frank et le marteau de pendule par Einbeck [17].
Ces méthodes utilisent une tige tubulaire comme un moyen pour frapper la surface du béton,
le diamètre et la profondeur de l’impact sont ensuite mesurés, finalement, ces résultats sont
corrélés avec la résistance à la compression du béton. Par exemple, la profondeur de
l’impact est seulement environ 1.5 millimètre pour le béton avec des résistances à la
compression aussi basse que 7 MPa [17].
En 1948, un ingénieur suisse, Ernst Schmidt [17], a développé un marteau d’essai pour
mesurer la dureté du béton par le principe de rebond qui s’appelle aujourd’hui le
scléromètre. Le marteau de rebondissement de Schmidt est un appareil de contrôle de la
dureté de la surface du béton durci avec peu de rapports théoriques apparents entre la
résistance du béton et l’indice de rebondissement du marteau. Cependant, des corrélations
empiriques ont été établies entre la résistance à la compression du béton et l’indice de
rebondissement.
3.1.1-Description de l’appareil :
Il existe plusieurs types de scléromètre qui se différent par la valeur de l’énergie d’impact, le
type de recul et leur destination à l’essai comme le montre le tableau 2-1 [19].
L’essai sclérometrique repose sur le principe que le rebondissement d’une masse élastique
dépend de la dureté de la surface à tester. Il consiste à libérer la tige de sa position verrouillée
en le poussant violement contre le béton, ce qui permet au corps de s’éloigner lentement du
béton. Ceci fait sortir la tige qui est attachée à la masse du marteau par le verrou (figure A).
La tige est alors maintenue perpendiculaire à la surface du béton et en poussant lentement le
corps vers le béton (figure b), le ressort qui tient la masse au corps se comprime. Quand la
tige est complètement enfoncée dans le scléromètre, le verrou est automatiquement libéré, et
l’énergie stockée au ressort venant propulser la masse vers le bout de la tige et par là, la
surface du béton (figure c). La tige de percussion réagit et retransmet le rebondissement à la
masse (figure d). Lors de rebondissement, le curseur coulisse avec la masse et il s’arrête à la
distance maximale ou la masse atteint après le rebondissement. Un bouton du coté du corps
est poussé pour fermer à clef la tige dans la position rétractée et l’indice de rebondissement
est indiqué sur une échelle linéaire solidaire du bâti de l’instrument [18].
La lecture est très sensible à la variation locale dans le béton, particulièrement à la présence
immédiate de gros granulats et des vides sous la tige lors de l’essai. Il est donc nécessaire de
prendre 10 à 12 mesures par zone et de trouver leur moyenne exprimée sous forme de nombre
entier [20,21].on éliminé les lectures différentes de la valeur médiane de plus de six unités et
ensuite on détermine la moyenne pour le reste. Si plus de 20% de l’ensemble des lectures
différent de la valeur médiane de plus de six unités, l’ensemble des lectures doit être écarté. Il
est recommandé de définir sur la surface à essayer des zones d’environ 300mm x 300mm, et
de tracer un quadrillage de 25mm à 50mm de cote, et de considérer les intersections de ces
lignes comme points d’impact de la tige de percussion. La distance minimale entre deux
essais de choc étant de 25mm et aucun essai ne doit être réalisé à moins de 25mm du bord de
la surface testée [21], [22].
Les éléments de béton soumis à l’essai doivent avoir une épaisseur minimale de 100mm et
être encastres dans une structure. Des corps d’épreuve de dimensions plus réduites peuvent
être testés à condition qu’ils soient fermement maintenus [20], [22]. La surface à essayer doit
être lisse, propre et sèche. Si la surface est rugueuse, elle devrait être lisse par ponçage avec
une pierre abrasive. Toutes traces d’humidité constatées à la surface, peinture ou enduit
adhérant susceptible de fausser les mesures doivent être éliminées. Il convient d’éviter les
zones présentant des nids de cailloux, des parties ébréchées, une texture grossière, une
porosité élevée ou un enrobage moins de 20mm d’épaisseur [22], [23]. Lors de l’essai chaque
empreinte laissée sur la surface doit être examinée, et si le choc provoque l’écrasement ou la
perforation d’une surface proche d’un vide d’air, le résultat ne doit pas être pris en
considération [21], [22].
L’appareil peut être utilisé à la position horizontale, verticale vers le haut ou ver le bas, ou à
n’importe quel angle intermédiaire, à condition que le marteau soit fermement maintenue de
manière à permettre à la tige de frapper perpendiculairement la surface d’essai. Il convient
d’utiliser le scléromètre dans une température ambiante comprise entre 10 et 35 C [21].
L’essai sclérometrique est une technique simple, rapide et peu couteuse. Cependant les
résultats sont influencés par plusieurs facteurs à savoir :
Cette méthode n’est pas appropriée aux surfaces à texture ouverte. Les surfaces supérieures ou étalées
par truelle peuvent être plus dures et certainement plus irrégulières que les surfaces coffrées. Il est
préférable d’éviter les surfaces étalées par truelle en raison de la surestimation probable de la
résistance à partir des lectures de dureté. L’absorption et l’uniformité de la surface du coffrage auront
également un effet considérable. Des spécimens pour corrélation seront normalement coulés dans des
moules en acier qui sont lisses et imperméables. Cependant, un coffrage plus absorbant peut produire
une surface plus dure, et par conséquent la résistance interne peut être surestimée. Bien que les
surfaces coffrées soient préférées pour l’essai in situ, le soin doit être pris pour s’assurer que des
corrélations de résistance sont basées sur des surfaces semblables, puisque des erreurs considérables
peuvent résulter de cette cause [23].
Si le béton à examiner ne fait pas partie d’une grande masse, n’importe quel mouvement
causé par l’impact du marteau aura comme conséquence une réduction de l’indice de
rebondissement. Dans ce cas là l’éprouvette à examiner doit être fermement être retenue par
compression sous une charge initiale approximativement «égale à 15% de la charge finale,
ainsi que l’élément à tester doit être rigidement tenu ou soutenu par une masse lourde » [17].
Pour des résistances égales, l’indice de rebondissement à 7 jours d’âge est plus élève que celui
à 28 jours. Par conséquent, quand un vieux béton doit être examiné dans une structure, une
corrélation directe est nécessaire entre les indices de rebondissement et les résistances à la
compression des carottes prélevées de la structure. L’essai de rebondissement ne devrait pas
être effectué sur un béton de faible résistance au jeune âge ou quand la résistance du béton est
moins de 7 MPa puisque la surface du béton pourrait être endommagée par le marteau [17].
Figure 2-3-Spécimens montrant des défauts de surface après impact de marteau de Schmidt [17].
La dureté d’une surface humide du béton est inferieure à celle d’une surface sèche, et par
conséquent la résistance de rupture d’une éprouvette cubique humide peut être environ 10%
inferieure à celle d’une éprouvette similaire examinée à sec. L’essai de rebondissement sur
une surface humide peut mener à une sous- estimation de résistance jusqu’à 20% comme la
montre la figure 2-4. Il est recommandé que les mesures de rebondissement et les corrélations
de résistance devraient normalement être basées sur des conditions de surfaces sèches, et que
les spécimens qui sont humides durant leur cure soient sèches dans l’atmosphère de
laboratoire pendant 24 heures avant l’essai [23]
Figure 2-5 - Comparaison entre gravier dur et doux (appareil vertical) [23].
Figure 2-6- Effet de différentes provenances du gravier sur les courbes de corrélation [17].
Les variations de la finesse du ciment Portland sont peu susceptibles d’être significatives, leur
influence sur la corrélation de résistance est moins de 10% [23]. Le ciment à dosage élevé en
alumine peut avoir une résistance à la compression 100% plus élevée que la résistance
estimée en utilisant une courbe de corrélation basée sur le ciment portland ordinaire. En outre,
le béton à ciment super-sulfaté peut avoir une résistance 50% inferieure à celle du ciment de
Portland ordinaire [18].
La profondeur de carbonatation d’un ancien béton peut atteindre plusieurs millimètres, et dans
les cas extrêmes jusqu’à 20 mm d’épaisseur. Dans ces cas là les indices de rebondissement
peuvent être jusqu’à 50% plus élèves que ceux obtenus sur une surface du béton non
carbonatée [17]. Alors, la surestimation de la résistance est de grande importance et par
conséquent si une carbonatation du béton interne d’un élément, c’est pour cela, il peut être
nécessaire d’enlever la couche carbonatée dans la zone à tester [23].
Ces essais mettent en œuvre des rayonnements ionisant X et ϒ émis par des radioéléments
artificiels produits par des accélérateurs. Le dispositif d’essai est composé d’un émetteur et
d’un film placés de part et d’autres de l’élément à ausculter. Le film étant plaqué à la structure
alors que l’émetteur est tenu à distance de cette dernière. Le principe de cette technique
repose sur l’atténuation des rayonnements émis en fonction de la nature et de l’épaisseur
des matériaux traversés, ce qui se traduit sur le film utilisé par des niveaux de gris
l’interprétation des radiogrammes par des spécialistes permet de traduire les variations des
niveaux de gris en informations sur la structure évaluée. Le béton dont l’épaisseur ne
dépasse pas 45 cm peut être examiné sans difficulté [16].
Les inconvénients de cette méthode sont le coût élevé des matériels utilisés et les
contraintes de radioprotection et d’exploitation des constructions. Cette technique
nécessite un accès à deux faces de la structure à étudier.
Les méthodes qui reposent sur la propagation des ondes mécaniques, appelées
fréquemment ondes acoustiques, utilisent des fréquences variant de quelques KHz à quelques
certaines de KHz (typiquement inférieures à 300 KHz) [11].
Les techniques les plus utilisées sont : le contrôle par ultrason (auscultation
sonique), l’impact-écho et l’émission acoustique. D’autres techniques comme la
tomographie sismique ou les ondes de surface restent encore d’un usage limité [11].
Un choc à la surface du béton génère trois types de propagation des ondes mécaniques :
60% et 55% respectivement plus faibles que celles des ondes de compression. Alors ces
dernières sont les plus importantes puisqu’elles sont les plus rapides et fournissent
généralement des informations plus utiles.
Pour un milieu solide élastique et homogène, la vitesse des ondes de compression (ondes P) est donnée
par l’équation suivante : [32].
V=
Où:
ρ : densité du matériau.
V=
Où :
Cet essai est une méthode de détermination de la vitesse de propagation des ondes
ultrasoniques longitudinales dans le béton durci. Elle consiste à mesurer le temps de
propagation entre deux points désignés sur la surface de l’objet à essayer. En sachant la
longueur du parcours entre ces deux points, la vitesse d’impulsion peut être déterminée. Une
vitesse élevée de propagation des impulsions indique généralement un béton de bonne
qualité comme le montre le tableau 2-3.
Vitesse de propagation
des impulsions (m/s) Qualité du béton
Supérieure à 4500 Excellente
3500 – 4500 Bonne
3000 – 3500 Moyenne
Inferieure à 3000 Douteuse
Les fréquences propres des transducteurs se situent généralement dans une plage
comprise entre 20 et 150 KHz. Les impulsions à haute fréquence s’amortissent plus
rapidement que les impulsions de plus basse fréquence. Il est donc préférable d’utiliser des
transducteurs à haute fréquence (60 KHz à 200KHz) pour les distances de parcours courts (à
partir de 50 mm) ou pour le béton à haute résistance, tandis que les transducteurs à basse
fréquence (10 KHz à 40KHz) sont utilisés pour les distances de parcours longues (jusqu’à un
maximum de 15 m) ou pour le béton à gros granulats. Les transducteurs ayant une fréquence
de 40 KHz à 60 KHz conviennent pour la plupart des applications [28]. L’instrument
généralement utilisé est représenté à la figure 2-9
L’opération est relativement simple mais exige un grand soin afin d’obtenir des résultats
fiables.
Pour la longueur de parcours, on doit mesurer la distance à ligne directe entre les centres
des faces des transducteurs avec une précision de 0.5% de la distance. De même que le temps
de passage doit être enregistré avec une précision de 0.5% du temps. Le résultat ainsi
obtenu de la vitesse de propagation du son doit être exprimé à 10 m/s près [28], [29].
Figure 2-10– Configuration des transducteurs pour la mesure de la vitesse ultrasonique [17].
cela est probablement due à une fissure de surface ou à une couche de surface de qualité
inférieure, et dans ces conditions la mesure de la vitesse n’est pas fiable [28].
3.3.1.5- Applications :
L’effet de chaque facteur a été étudié par plusieurs chercheurs. Ils ont clairement précisé
qu’aucune tentative ne devrait être faite pour estimer la résistance à la compression du béton à
partir de la vitesse d’impulsion à moins que des corrélations semblables aient été
précédemment établies pour de béton étudié [17].
Equation 1
Où :
h : (mm)
X : distance de la fissure au capteur (les deux capteurs doivent être placés équidistantes de la
fissure) (mm)
T2 : temps de passage le long de la surface du même type de béton sans aucune fissure (la
longueur du parcours de surface pour T1 et T2 doit être égale). (S)
Pour que l’équation (1) soit valable, la fissure doit être perpendiculaire à la surface du béton.
Un contrôle devrait être fait pour vérifier si la fissure est perpendiculaire à la surface ou non.
Ceci peut être fait comme suit : on place les deux capteurs équidistants de la fissure et on
obtient le temps de passage, puis, on éloigne alternativement les transducteurs de la fissure. Si
le temps de passage diminue, ceci veut dire que la fissure s’incline vers la direction où le
transducteur a été déplacé [22].
Jones [30], a signalé que le type de ciment n’a pas d’effet significatif sur la vitesse
d’impulsion. Cependant, la vitesse d’hydratation influence cette dernière. Un degré
d’hydratation élevé correspond à un module d’élasticité élevé, ce qui augmentera la vitesse
d’impulsion. En outre, Jones et facaoaru [31], ont montré que la vitesse d’impulsion est
d’autant plus grande que le pourcentage de silicate tricalcique « C 3S » et la finesse de mouture
(surface spécifique) du ciment sont élevés.
Kaplan [32], a étudié l’effet du rapport E/C sur la vitesse de l’impulsion et a montré que
les résistances à la compression et les vitesses de l’impulsion, correspondantes diminuent
quand le rapport E/C augmente, en respectant la même composition du béton.
Figure 2-15 –Effet de type des granulats (bétons semblables sauf le type des granulats) sur la
relation (vitesse d’impulsion-résistance à la compression) [23].
Jones et facaoaru [30], [31] ont montré que pour la même résistance à la compression, le
béton ayant le dosage en gravier le plus élevé, va donner une vitesse plus élevée. En outre,
Gregor et al [33] ont constaté que la quantité des granulats n’affecte pas au même degré les
résultats de la vitesse et de la résistance. D’ailleurs, dans certains cas, un dosage en granulats
plus élevé peut causer une augmentation de la vitesse et une diminution de la résistance.
L’influence de la proportion des granulats dans un mélange du béton sur la corrélation entre la
vitesse de l’impulsion et la résistance à la compression est illustrée dans la figure suivante :
Figure 2-16 –Effet des dosages en granulats sur la relation entre la résistance et la vitesse
d’impulsion [33].
Vu la grande diversité des adjuvants utilisée pour la préparation du béton, leur influence
sur la corrélation vitesse-résistance est très complexe. Les entraineurs d’air ne semblent pas
influencer la corrélation. Par contre, d’autres adjuvants influencent la vitesse d’impulsion,
approximativement de la même façon qu’ils influenceraient la vitesse d’hydratation. Par
exemple, l’addition du chlorure de calcium réduira le temps de prise du béton et augmentera
la vitesse d’hydratation et par conséquent la vitesse d’impulsion augmente [17].
L’effet de l’âge du béton sur la vitesse d’impulsion est semblable à son effet sur le
développement de la résistance à la compression du béton. Jones [30], a montré que la vitesse
d’impulsion augmente très rapidement au début, mais elle s’aplatit ensuite. Cette tendance est
semblable à la résistance en fonction de l’âge pour un type particulier du béton, mais la
vitesse d’impulsion atteint une valeur limite plus tôt que la résistance. De même, Popovics
[34], a trouvé que la vitesse d’impulsion pour un béton d’un jour d’âge est de l’ordre de 3.8
Km/s et après trois ans va être environ de 5.2 Km/s. La vitesse d’impulsion augmente
d’environ 40% durant trois ans, par contre, la résistance à la compression atteint pendant la
même période une augmentation plus de 500%.
mesurer plusieurs fois le temps de parcours, jusqu’à l’obtention d’une valeur minimale,
indiquant que l’épaisseur du produit de couplage a été réduite au minimum [33].
Des températures comprises entre 10 et 30° C n’ont pas d’effet significatif sur la vitesse
d’impulsion. Pour les températures non comprises dans cette plage, des corrections indiquées
dans le tableau ci-dessus sont recommandées [17], [28].
Un béton saturé produit une vitesse d’impulsion supérieure de 5% par rapport à celle du
même béton séché à l’air (figure 2-17). Par rapport aux bétons de faibles résistances, la vitesse
d’impulsion des bétons à hautes résistances est moins sensible à l’humidité, ceci est du à leur porosité
réduite.
Kaplan [32] a trouvé que la vitesse d’impulsion des spécimens qui ont subi une cure en laboratoire
était plus élevée que celle des spécimens à cure in situ. Il a également trouvé que la vitesse
d’impulsion dans les poteaux coulés était inférieure que celle dans les spécimens du même béton à
cure in situ et en laboratoire.
Figure 2-17 –Effet des conditions humides sur la relation entre la vitesse d’impulsion et la résistance
à la compression [23].
Théoriquement, la longueur du parcours traversé par l’onde ne doit pas affecter le temps de
propagation. La vitesse de propagation de l’impulsion n’est généralement pas influencée par les
variations de la longueur de parcours, bien que l’appareil électronique de mesure de temps soit
susceptible de fournir des indications selon lesquelles la vitesse tend légèrement à décroitre lorsque la
longueur de parcours augmente. Ceci provient du fait que les composants de l’impulsion à plus haute
fréquence sont davantage atténués que les composants à plus basse fréquence [28]. Il convient que la
longueur du parcours sur laquelle est mesurée la vitesse de propagation du son soit suffisante pour
éviter toute influence significative de la nature hétérogène du béton sur la mesure. L’association
RILEM [35], a recommandé les longueurs minimales suivantes du parcours :
En général, la vitesse d’impulsion n’est affectée par les efforts dans l’élément soumis à
l’essai. Cependant, quand le béton est soumis à un niveau très élevé de charges statiques ou
cycliques (par exemple plus de 65 % de la résistance ultime), des microfissures se
développent dans le béton ce qui réduit considérablement la vitesse d’impulsion [17].
La vitesse d’impulsion mesurée dans l’acier est supérieure de 1.4 à 1.7 fois que celle
dans le béton [17]. En effet, la vitesse d’impulsion mesurée dans le béton armé à proximité
des armatures est habituellement plus élevée que celle mesurée dans le béton sans armatures
de même composition. Il convient alors, de ne pas effectuer des mesures à proximité
immédiate des armatures en acier et parallèles à la direction de propagation de l’impulsion
[27].
En général, les bétons présentent des vitesses d’impulsion supérieures à 4.0 Km/s les
armatures de diamètre de 20 mm et perpendiculaires à la direction de propagation de
l’impulsion n’ont pas un effet significatif sur les valeurs mesurées des vitesses d’impulsion.
Cependant, les armatures ayant un diamètre supérieur à 6 mm et parallèles à la direction de
propagation de l’impulsion peuvent avoir un effet significatif sur les valeurs mesurées [17].
Les corrections des valeurs mesurées à prendre en compte sont principalement dues aux
armatures qui vont réduire l’exactitude de la vitesse d’impulsion estimée dans le béton. Les
mesures devraient être effectuées de telle sorte que l’acier ne se trouve pas dans ou prés du
chemin direct entre les capteurs [18].
Ces essais ont été normalisés par plusieurs normes. L’essai ultrasonique ajoute une
nouvelle dimension à la qualité du contrôle du béton des ouvrages. Il peut être effectué sur des
spécimens en laboratoire comme sur le béton des structures. En plus, les techniques
ultrasoniques sont efficaces pour détecter les fissures de surface et interne du béton des
structures [17]. Ces essais ne sont toutefois pas aussi efficaces pour évaluer la résistance du
fait du grand nombre de variables influençant la relation entre la résistance et la vitesse
d’impulsion ultrasonique [16].
En outre, par rapport aux méthodes uni paramétriques, les résultats obtenus par la méthode
combinée (scléromètre – ultrason) présentent généralement un coefficient de corrélation
plus élevé et une erreur type plus faible [36].
Qasrawi [20] a développé un modèle combiné sous forme graphique en regroupant les indices
de rebondissement avec un incrément de 2 (figure 19). Il a abouti à une meilleure corrélation
par la méthode combinée comparativement aux méthodes uni-paramétriques. En outre,
l’auteur a fait recours à l’intervalle de confiance pour tenir compte de la variation des résultats
obtenus auparavant (figure 20).
Figure 2-18 –Corrélation entre la résistance par écrasement et les mesures non destructives
(indice de rebondissement – vitesse ultrasonique) [20].
De même [37] a proposé un modèle combiné sous forme graphique très utilisé en
Roumanie. Ce modèle a été établi sur un béton de référence (figure 2- 20) avec des séries de
coefficients de correction établies par Facaoaru cité en référence [33], pour améliorer la
précision de la résistance.
Knaze [38], a aussi développé un modèle combiné sous forme graphique (figure 2-22
1), mais il a conclu qu’il n’est pas possible d’avoir une amélioration de précision des résultats
avec la méthode combinée si l’une des méthodes uni-paramétriques est sensiblement moins
précise.
Les limites que présente la méthode combinée sont habituellement les mêmes que celles
relatives à chaque essai seul à l’exception de celles qui affectent les résultats d’une manière
opposée en cas de combinaison. On outre, la précision de la méthode combinée est meilleure,
si les précisions des méthodes uni paramétriques sont voisines [39], [37], [38].
Cette technique est une méthode globale qui se distingue des autres techniques par le fait
qu’il n’est pas nécessaire de générer artificiellement des ondes élastiques dans le matériau.
Les signaux détectés lors d’un essai non destructif proviennent du comportement mécanique
de la structure sous sollicitations [40]. L’émission acoustique a pour origine une libération
discontinue d’énergie par différents mécanismes liés aux évolutions de la structure ou de la
microstructure. Le matériel est donc limité à la réception et est souvent composé de plusieurs
capteurs afin de localiser l’origine de l’émission et donc du défaut. Les domaines
d’application sont orientés vers la détection en temps réel de l’évolution de défauts ou
d’endommagement dans une structure soumise à des contraintes [11].
Elle s’applique pour la détection en temps réel de l’évolution de défauts (comme les
fissures, la corrosion, délaminage…etc.), et pour l’inspection et la surveillance en service.
3.3.3- Impact-écho :
Cette méthode consiste à interpréter dans le domaine fréquentiel la réponse d’une structure
à choc ou un impact généré à la surface du béton, ce qui engendre des ondes qui sont
réfléchies par les interfaces, les fissures ou les délaminations. L’unité de mesure est composée
d’un générateur (marteau ou bille) et d’un traducteur récepteur. L’appareillage et les logiciels
disponibles sur le marché sont simples à utiliser (figure 2-22) [11]. Cette méthode permet
d’accéder à des mesures d’épaisseur et plus généralement de détecter des interfaces entre des
matériaux d’impédance mécaniques différentes comme des vides ou des délaminages.
Cette méthode permet d’établir une cartographie des propriétés mécaniques et le suivi des
modifications des propriétés (contrôle de qualité d’injection, contrôle de la réparation) [11].
Ces méthodes comme leur nom indique utilisent principalement la propagation des ondes
électromagnétiques pour l’enregistrement pour l’auscultation des ouvrages.
L’appareil de mesure est constitué généralement d’une cellule contenant une ou plusieurs
bobines capables de générer un champ magnétique variable dans le temps. Le champ
magnétique est généré dans la gamme des basses fréquences, mais cette fréquence peut varier
en fonction de disposition des bobines. Le champ magnétique généré interagit avec les
propriétés magnétiques de l’objet à détecter, ce qui a pour objet soit de modifier ce champ
primaire soit d’en créer un second, cela induit une tension électrique dans la bobine
réceptrice. Cette tension est transmise à un appareil de mesure plus au moins perfectionné qui
la traduit en une information directement exploitable. Le signal reçu augmente avec le
diamètre de la barre et diminue avec l’épaisseur de recouvrement. En faisant une certaine
hypothèse, on peut calibrer l’appareil pour convertir l’amplitude du signal en épaisseur de
l’enrobage.
Des efforts ont été faits par les fabricants pour améliorer la sensibilité des cellules de
mesure, ainsi que la lisibilité des résultats. Les appareils les plus récents permettent de tracer
des plans de ferraillage quasiment en temps réel. Le principal inconvénient de cette technique
réside dans leur possibilité limitée en termes d’auscultation à grande échelle.
Elle peut être employée pour examiner rapidement de grands secteurs et pour localiser les
armatures, les vides et les fissures. Les résultats doivent être corrélés aux résultats d’essais
obtenus sur des échantillons prélevés. Cette technique est onéreuse et peu économique même
pour examiner des petits secteurs [18].
Cette technique a pour objectifs d’identifier (détecter, localiser, caractériser) des défauts
présents le long des câbles de précontrainte (corrosion des aciers ou manque de coulis
d’injection) [26].
Le principe de base est que la présence de l’acier affecte le champ magnétique. La sonde
électromagnétique de recherche balaye la surface du béton à examiner. La présence de l’acier
au voisinage de l’instrument se manifeste par le mouvement de l’aiguille indicatrice (figure 2-
23). Lorsque la sonde est placée, et quand le mouvement de l’aiguille soit à son maximum, la
barre en question est alors parallèle à l’alignement de la sonde et se trouve directement sous
elle. L’aiguille indique l’enrobage des aciers sur une échelle appropriée au diamètre de la
barre. Cet essai est employé pour déterminer la présence, l’endroit et profondeur des barres
dans le béton armé et les composants de la maçonnerie. Les appareils les plus récents peuvent
également indiquer le diamètre de la barre quand l’enrobage est connu. Ils sont faciles à
utiliser. Cependant une certaine formation ou expérience est exigée pour interpréter les
résultats obtenus [18].
Leur principe est basé sur le fait que tout matériau émet et absorbe de l’énergie appelée
rayonnement. La mesure du rayonnement proportionnel à la température de surface d’un
milieu permettant de construire une carte de la température apparente de la surface, en
utilisant des dispositifs de mesure tels que le radiomètre, les scanners ou les caméras
infrarouge [11].
Cette méthode est utilisée essentiellement pour la détection des zones de corrosion des
armatures. Cela consiste à créer un courant électrique « I » dans le béton et de mesurer la
différence de potentiel V qui en résulte, la résistivité électrique est alors donnée par une
formule appropriée. Plus la résistivité est élevée plus le processus de corrosion est lent.
Les résultats des mesures de résistivité sont représentés sur des plans ou les zones à forte
teneur en humidité ou à forte pollution en sel sont facilement détectées. Ces zones
correspondant aux plus faibles valeurs de résistivité électrique du béton. Ces cas
Tableau 2-8 –seuil de résistivité en regard de la corrosion probable des armatures [39].
L’équipement est peu couteux, son utilisation est simple et plusieurs mesures peuvent être
rapidement faites. Cette méthode est très utile lorsqu’elle est utilisée en même temps que
d’autres techniques d’auscultation. Elle n’est pas fiable à une teneur élevée en humidité. Les
électrodes exigent un bon contact et les barres voisines peuvent affecter les mesures [18].
Le principe physique repose sur les lois de l’électrochimie. En utilisant un corrosimetre, les
différentes phases de calculs comprennent [11] :
Les vitesses de corrosion correspondent à des niveaux de risques de corrosion ; les valeurs
suivantes sont les plus utilisées (tableau 9) :
Tableau 2-9 –Equivalence entre vitesse de corrosion et état de corrosion selon RILEM TC-
154-EMC
Inferieur à 1 Négligeable
De 1 à 5 Faible
De 5 à 10 Modéré
Supérieur à 10 Elevé
Chapitre 3
Formulation et essais
sur les bétons
- Consistance
- Temps de prise
Essais physique - compression
Ciment
et mécanique
Caractérisation des
matières premières
- Analyse granulométrique
- Equivalent de sable
- Densité absolue
- Teneur en eau
- Coefficient d’aplatissement
Granulats - Los Angeles
- Essai sclérometrique
- Essai ultrason
Essai de compression
120
100
tamisat 80
60
40
20
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
tamis
120
100
tamisat 80
60
40
20
0
0 1 2 3 4 5 6 7
tamis
120
100
tamisat 80
60
40
20
0
0 2 4 6 8 10 12
tamis
120
100
tamisat 80
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25
tamis
120
100
tamisat 80
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25 30 35
tamis
Coefficient
d’aplatissement 11.29 9.95 10.03 <20%
%
Granulat Sable 0/1 Sable 0/3 Gravier 3/8 Gravier 8/15 Gravier 15/25
Masse
volumique 2.632 2.688 2.665 2.662 2.662
absolue
(g/cm3 )
Granulat Sable 0/1 Sable 0/3 Gravier 3/8 Gravier Gravier 15/25
8/15
Coefficient
d’absorption 1,20 0,48 0,48 0,44 0,44
2. Eau de gâchage :
L’eau utilisée pour la fabrication des bétons ordinaires doit être propre et ne contient pas
de particules en suspension.
3. Adjuvant :
Tableau 1-15Caractéristiques du super plastifiant utilisé.
densité Extrait sec pH couleur forme Teneur en Teneur en
ion cl Na20
1.06 30.20F 1.3 % 6.00F0.01 Brun clair liquide 0.1 % ≤ 1%
21 – 22 cm 23 – 24 cm
La masse volumique a été mesurée selon la norme française NF EN 12350-6 [53], comme
suit : une éprouvette graduée de volume V et de masse M e a été remplie de béton, et à l’aide
d’une balance on a mesuré la masse Mr de l’éprouvette remplie. La masse volumique est
alors donnée par la formule suivante
( )
ρbfrais =
ρbdurci =
Cet essai consiste à faire passer une onde ultrasonique à travers l’élément à tester à l’aide d’un
dispositif défini précédemment (voir chapitre 2 3.3.1.3), cette dernière mesure le temps T mis
par l’onde, et de calculer la vitesse V de l’onde selon la norme NF EN 12504-4 [28].
V=
Où :
V (km/s)
T (µs)
Avant d’entamer les essais ultrasonores, on a pris le soin de vérifier le bon fonctionnement
de l’appareil par étalonnage en utilisant le barreau de calibrage.
Pour chaque éprouvette, l’essai est effectué dans deux sens selon la méthode par
transmission directe, de telle façon que le sens de mesure du temps de transit soit
perpendiculaire au sens de confection. Sur les faces opposées de chaque éprouvette, on a
placé deux transducteurs en interposant entre eux une couche mince de graisse (figure1-7),
puis, on a enregistré le temps de transit en micro seconde.
Le résultat des essais ultrasonores de chaque éprouvette est la valeur médiane de deux
mesures effectuées selon les deux sens, et par conséquent la vitesse ultrasonique calculée est
exprimée à 0.01 Km/S prés.
Le principe de cet essai est le rebondissement d’une masse élastique sur la surface de
l’élément à tester. L’indice de rebondissement est indiqué sur une échelle linéaire solidaire
du bâti de l’instrument.
L’essai effectué juste avant d’écrasement du spécimen. On a d’abord essuyé toutes les
traces de graisse appliquée auparavant, puis on a placé les faces mouillées de l’éprouvette
entre les plateaux de la presse, de telle façon que le sens de compression soit
perpendiculaire au sens de confection. Apres avoir régler le chargement à 15% de la charge
de rupture. Des essais au scléromètre (figure 1-8) au nombre de six par éprouvette ont été
effectués à la position horizontal de l’appareil, sur la face de l’éprouvette fixé entre les deux
plateaux de la presse. Le résultat de l’essai correspondant à chaque éprouvette est la valeur
médiane de l’ensemble des lectures effectuées sur les deux faces et exprimée sous forme de
nombre entier conformément à la norme en vigueur [21].
7. Essais destructifs :
1- Essai de compression (NF EN 12390-3) [54]
FC=
∂ Introduction :
Ce chapitre est consacré à l’élaboration de modèles mathématiques qui permettent
d’estimer la résistance à la compression du béton réelle mis en place, en utilisant des
corrélations simples et pratiques entre les essais non destructifs (scléromètre et ultrason) et
destructifs (essai d’écrasement).
1. Corrélation du béton dosage de ciment 390 kg/m3 :
1.1- corrélation entre la résistance et l’indice rebondissement :
Les résultats des essais sclerometrique des spécimens de béton (450 kg/m3) sont présentes
dans le tableau 4-1
Tableau 4-1– résultats des essais au scléromètre et destructifs des spécimens
Indice de Résistance
formulation Age N d’éprouvette MV rebondissement RC (MPa)
3
(g/cm )
7 1 2.47 37.8 37.76
7 2 2.47 37 36.07
7 3 2.46 36.66 38.05
7 4 2.45 37 35.17
7 5 2.46 36.50 37.14
7 6 2.46 37.83 35.52
7 7 2.46 37 35.86
7 8 2.47 37.66 37.28
7 9 2.46 36.83 36.52
7 10 2.45 37.33 38.52
7 11 2.45 37 36.89
7 12 2.46 37 39.26
7 13 2.44 36.66 41.30
390
7 14 2.46 37 40.89
7 15 2.45 37.66 39.76
28 1 2.47 44 49,97
28 2 2.48 43 52,57
28 3 2.49 41 50,74
28 4 2.47 42,5 50,8
28 5 2.50 43 51,2
28 6 2.49 43 51,6
28 7 2.48 42,5 50,8
28 8 2.49 43 51,4
28 9 2.50 43 51
28 10 2.48 43 50,6
28 11 2.49 41,5 50,6
28 12 2.50 43,5 51,3
28 13 2.49 42 50,7
28 14 2.49 43 51
28 15 2.47 43,5 50,2
Les résultats d’essai (tableau 1-1) ont permis d’établir une corrélation entre la résistance à la
compression (RC) et l’indice de rebondissement (I). C’est une fonction linéaire du premier
ordre avec un coefficient de corrélation r = 0.95
55
resistance a la compression en Mpa
50
45
40
35
30
35 37 39 41 43 45
indice de rebondissement
Figure 4-1 –courbe de corrélation proposée pour l’ensemble des valeurs du tableau
L’écart moyen vaut 4.9 MPa, cet écart est satisfaisant compte tenue de la dispersion peu
importante constatée. Le modèle proposé décrit bien un fait expérimental qui est la relation
entre un essai destructif et non destructif, bien que cette relation est indirecte.
90
80
la resistance a la compression en MPa
70
60
50 modele proposée
Qasrawi 2000
40
Soshiroda et al (2006)
30
almeida 1993
20
pascal et al (2000)
10
0
35 37 39 41 43 45
indice sclerometrique (I)
- Almeida [24], proposée une fonction puissance pour un intervalle de résistance entre
40.1 et 120.30 MPa :
RC = 1.0407 x I1.155 (2)
- Par contre la formule proposée par Soshiroda et al [5], est de forme linaire du
premier ordre pour un intervalle de résistance compris entre 12.45 et 96.2 MPa :
RC = 1.623 x I28 – 20.547 (3)
- Qasrawi [24] proposé une formule de forme linaire du premier ordre pour un
intervalle de résistance compris entre 6 et 42 MPa :
∂ Vitesse de Resistance
formulation Age N d’éprouvette MV propagation V RC (MPa)
3 (Km/S)
(g/cm
7 1 2.47 5.067 37.76
7 2 2.47 5.000 36.07
7 3 2.46 4.966 38.05
7 4 2.45 5.190 35.17
7 5 2.46 5.033 37.14
7 6 2.46 4.901 35.52
7 7 2.46 5.000 35.86
7 8 2.47 4.983 37.28
7 9 2.46 5.050 36.52
7 10 2.45 4.950 38.52
7 11 2.45 5.000 36.89
7 12 2.46 5.033 39.26
7 13 2.44 4.983 41.30
7 14 2.46 4.950 40.89
7 15 2.45 5.136 39.76
28 1 2.47 5.172 49,97
390 28 2 2.48 5.190 52,57
28 3 2.49 5.190 50,74
28 4 2.47 5.208 50,8
28 5 2.50 5.172 51,2
28 6 2.49 5.136 51,6
28 7 2.48 5.208 50,8
28 8 2.49 5.172 51,4
28 9 2.50 5.190 51
28 10 2.48 5.208 50,6
28 11 2.49 5.226 50,6
28 12 2.50 5.172 51,3
28 13 2.49 5.190 50,7
28 14 2.49 5.172 51
28 15 2.47 5.172 50,2
La corrélation proposée entre RC et V est une fonction linéaire du première ordre dont le
coefficient de corrélation r = 0.81 et une erreur type égale à 0.059
RC en MPa, V en Km/s
55
resistance a la compression en Mpa
50
y = 55,28x - 237,6
R² = 0,664
45
40
35
30
4,85 4,9 4,95 5 5,05 5,1 5,15 5,2 5,25
la vitesse ultrasonique V (km/s)
Figure 4-3 –courbe de corrélation proposée pour l’ensemble des valeurs du tableau
La figure montre qu’il existe une bonne corrélation proposée (r = 0,81) entre les résistances
à la compression par écrasement et les vitesses ultrasoniques correspondants pour l’ensemble
des bétons à 7 et 28 jours.
140
la resistance a la compression en Mpa
120
100
80 modele proposée
60 almeida (1993)
40 phoon et al (1999)
Soshiroda et al (2006)
20
0
4,85 4,9 4,95 5 5,05 5,1 5,15 5,2 5,25
la vitesse ultrasonique (km/s)
- Les trois modèles proposés par Almeida et Sishorida sont des fonctions complexes et
ne sont pas pratiques. Pour cela le choix d’une équation linéaire simple s’avère plus
pratique et facile à exécuter.
- La courbe de l’équation proposée (6) est presque identique à celle de l’équation
proposée par Phoon et al (7)
- Les courbes proposées par Almeida et Sishorida (8 et 9) présente un écart très
remarquable par rapport aux courbes des équations par l’auteur (6) et Phoon et al (7).
Cette différence est due probablement à :
∂ Les équations proposés par Almeida [24] et Sishorida et al [25] sont valables pour les
bétons à haute Resistance
∂ La compacité d’éprouvettes différentes
∂ Les facteurs tels que mode de fabrication et de conservation des éprouvettes.
Remarque :
D’après la comparaison entre corrélation de scléromètre et de l’ultrason on distingue :
- La courbe d’équation de corrélation de l’indice de rebondissement (3) proposé par
Soshiroda est presque identique avec notre équation de corrélation (1) par contre,
l’équation de corrélation de vitesse d’impulsion (9) proposé par Sishorida pas
identique par apport a notre équation proposé (6) cette différence est due à :
∂ Le choc de scléromètre sur couche extérieure de béton, par contre l’onde ultrasonique
traverse l’éprouvette
∂ la compacité de l’éprouvette influence sur la valeur de vitesse ultrasonique
∂ la composition du béton
∂ nature petrographique de granulat
MV Indice de Resistance
3
formulation Age N d’éprouvette (g/cm ) rebondissement RC (MPa)
7 1 2.50 37 44.32
7 2 2.49 38 46.37
7 3 2.46 41 42.56
7 4 2.51 39 39.28
7 5 2.50 38 41.60
7 6 2.48 37 40.8
7 7 2.51 37 41.07
7 8 2.44 38 43.69
7 9 2.48 40 42.44
7 10 2.46 38 42.22
7 11 2.51 37 40.16
7 12 2.46 39 43.26
7 13 2.49 39 43.71
7 14 2.43 41 40.43
7 15 2.46 39 41.53
28 1 2.47 42 53.2
450
28 2 2.50 44 53.33
28 3 2.52 43 60.04
28 4 2.43 44 53.77
28 5 2.43 42 51.60
28 6 2.46 43 54.44
28 7 2.47 43 55.91
28 8 2.48 43 54.22
28 9 2.46 43 52.44
28 10 2.47 43 55.11
28 11 2.46 44 56.22
28 12 2.46 45 59.11
28 13 2.47 44 53.33
28 14 2.44 43 57.77
28 15 2.45 45 63.11
Les résultats d’essai (tableau) ont permet établir corrélation entre la résistance à la
compression (RC) et l’indice de rebondissement (I). C’est une fonction linéaire du premier
ordre avec un coefficient de corrélation r = 0.88
la resistance a la compression en 60
55
50
MPa
45
40
35
30
35 37 39 41 43 45 47
Figure 4-5 –courbe de corrélation proposée pour l’ensemble des valeurs du tableau
L’écart moyen vaut 4.9 MPa, cet écart est satisfaisant compte tenu de la dispersion peu
importante constatée. Le modèle proposé décrit bien un fait expérimental qui est la relation
entre un essai destructif et non destructif, bien que cette relation est indirecte.
90
la resistance a la compression en Mpa
80
70
60 modele proposée
Qasrawi 2000
50
Soshiroda et al (2006)
40
almeida 1993
30 pascale et al (2000)
20
35 40 45 50
l'indice sclérometrique (I)
- Almeida [24], proposée une fonction puissance pour un intervalle de résistance entre
40.1 et 120.30 MPa :
RC = 1.0407 x I1.155 (2)
- Par contre la formule proposée par Soshiroda et al [], est de forme linaire du premier
ordre pour un intervalle de résistance compris entre 12.45 et 96.2 MPa :
RC = 1.623 x I28 – 20.547 (3)
- Qasrawi [20] proposé une formule de forme linaire du premier ordre pour un
intervalle de résistance compris entre 6 et 42 MPa :
MV Vitesse de Resistance
3
formulation Age N d’éprouvette (g/cm ) propagation V RC (MPa)
(Km/S)
7 1 2.50 4.838 44.32
7 2 2.49 4.918 46.37
7 3 2.46 4.870 42.56
7 4 2.51 4.838 39.28
7 5 2.50 4.838 41.60
7 6 2.48 4.934 40.8
7 7 2.51 5.000 41.07
7 8 2.44 4.838 43.69
7 9 2.48 4.918 42.44
7 10 2.46 4.870 42.22
7 11 2.51 4.901 40.16
7 12 2.46 4.854 43.26
7 13 2.49 4.966 43.71
450
7 14 2.43 4.934 40.43
7 15 2.46 4.983 41.53
28 1 2.50 5.111 53.2
28 2 2.50 5.226 53.33
28 3 2.52 5.136 60.04
28 4 2.43 5.016 53.77
28 5 2.43 5.067 51.60
28 6 2.46 5.067 54.44
28 7 2.47 5.050 55.91
28 8 2.48 5.102 54.22
28 9 2.46 5.084 52.44
28 10 2.47 5.033 55.11
28 11 2.46 5.067 56.22
28 12 2.46 5.084 59.11
28 13 2.47 5.050 53.33
28 14 2.44 5.067 57.77
28 15 2.45 5.016 63.11
La corrélation proposée entre RC et V est une fonction linéaire du première ordre dont le
coefficient de corrélation r = égale à 0.84
RC en MPa, V en Km/s
65
resistance a la compression en Mpa
60 y = 54,64x - 224,1
R² = 0,719
55
50
45
40
35
30
4,8 4,9 5 5,1 5,2 5,3
la vitesse ultrasonique V (km/s)
Figure 4-7 –courbe de corrélation proposée pour l’ensemble des valeurs du tableau
La figure montre qu’il existe une bonne corrélation proposée (r = 0,84) entre les
résistances à la compression par écrasement et les vitesses ultrasoniques correspondants
pour l’ensemble des bétons à 7 et 28 jours.
140
la resistance a la compression en Mpa
120
100
80
modele proposé
60 almeida (1993)
40 phoon et al 1999
soshiroda et al (2006
20
0
4,8 4,9 5 5,1 5,2 5,3
la vitesse ultrasonique V (km/s)
- Les trois modèles proposés par Almeida et Sishorida sont des fonctions complexes et
ne sont pas pratiques. Pour cela le choix d’une équation linéaire simple s’avère plus
pratique et facile à exécuter.
- La courbe de l’équation proposée (11) est presque identique à celle de l’équation
proposée par Phoon et al (7) a partir de (40 MPa)
- Les courbes proposées par Almeida et Sishorida (8 et 9) présente un écart très
remarquable par rapport aux courbes des équations par l’auteur (11) et Phoon et al (7).
Cette différence est due probablement à :
∂ Les équations proposés par Almeida [24] et Sishorida et al [25] sont valables pour les
bétons à très haute performance
∂ La nature petrographique des granulats
Les facteurs tels que mode de fabrication et de conservation des éprouvettes
Remarque :
D’après les résultats ultrasoniques obtenus, on remarque que la vitesse de propagation
augmente en fonction de l’âge du béton, dans notre cas, on peut dire que ces bétons (390 et
450) ont une bonne qualité
Remarque :
On remarque que le module d’élasticité du béton (390) est supérieuret² à celle du béton (450)
quelque soit l’âge considéré .cette remarque peut explique la vitesse ultrasonique élève du
béton (390) par apport au béton (450), donc le béton (390) plus compacte (quand la masse
volumique augmente la vitesse ultrasonique augmente).
3-Conclusion :
L’analyse des résultats expérimentaux peut mener aux conclusions suivantes :
- La méthode combinée minimise l’erreur comparative à une seule méthode.
On a trouvé précédemment que :
Avec la méthode combinée, coefficient de corrélation est de l’ordre 0,95
(corrélation du béton 390 RC = f(I ,v) ).
Avec la méthode uni paramétrique R C = f(I), coefficient de corrélation est de
l’ordre 0,94 (corrélation du béton 390 RC = f(I)) et avec la méthode uni
paramétrique RC = f(V), coefficient de corrélation est de l’ordre 0,81
Avec la méthode combinée, coefficient de corrélation est de l’ordre 0,95
(corrélation du béton 450 RC = f(I ,v) ).
Avec la méthode uni paramétrique R C = f(I), coefficient de corrélation est de
l’ordre 0,88 (corrélation du béton 450, RC = f(I)) et avec la méthode uni
paramétrique RC = f(V), coefficient de corrélation est de l’ordre 0,84
- Le modèle établi dans cette étude pour les bétons 390 et 450 concorde à certain
modèle trouvé dans la littérature.
En se basant sur cette étude, il apparaît que l’utilisation de plus d’une technique non
destructive donne une meilleure corrélation et en ce sens contribue à rendre l’évaluation de la
résistance du béton plus fiable. La méthode combinée (scléromètre + ultrasons) semble donc
plus prometteuse pour l’évaluation de la résistance à la compression du béton. L’analyse
concernant les éprouvettes donnent des Corrélations qui ne sont pas vraiment satisfaisantes,
ceci s’explique par La qualité et moyens de mise en œuvre du béton qui laissent souvent à
désirer ; en ce qui concerne des confections d’éprouvettes attribués souvent à des mains
d’œuvres non qualifier.
Les lieux de prélèvement ne représentent pas réellement l’ensemble du béton, car le plus
souvent effectués au hasard ; car difficilement réalisables. Néanmoins l’application en
chantier de telles méthodes non destructives pourra nous renseigner sur la qualité du béton et
il sera préférable pour un bon suivi de qualité-contrôle du béton d’établir des corrélations
entre des essais Mécaniques sur des éprouvettes coulées et conservées dans les mêmes
conditions que le béton de l’ouvrage plutôt que de recourir à des carottages qui sont très
difficiles à réaliser moins représentatifs et plus coûteux.
En général la méthode combinée apparaît plus adaptée aux conditions de mesures sur site ;
très pratique, rapide et avec un coût raisonnable. Une fois que des corrélations sont établies
entre les valeurs des résistances des éprouvettes (au nombre suffisant) issues des essais
mécaniques et les mesures issues des techniques non destructives en occurrence le
scléromètre et les ultrasons, l’évaluation de la résistance du béton apparaît donc plus fiable.
Son utilisation pratique gagne une reconnaissance à grande échelle, elle met à la disposition
des maîtres d’ouvrages des informations précises et objectives pour le suivi qualité-contrôle
du béton sur chantier.
Annexes « A »
1. Sika viscorete tempo 12 :
Conforme a la norme NF EN 934-2
1.1- Description :
Sika viscorete tempo 12 est un superplastifiants haut réducteur d’eau polyvalent de
nouvelle génération non chloré à base de copolymère acrylique
1.2- Caractéristiques :
∂ Aspect : liquide brun clair
∂ Ph …………..5-6
∂ Densité………………1,06 ±0.01
∂ Teneur en Na2O …………….≤ 1%
∂ Extrait sec………………….30.2 ± 1.3%
1.3-domaine d’application :
Sika viscorete tempo 12 permet la fabrication de bétons plastiques à autoplaçants transportés
sur de longues distances et pompés.
Dans les bétons autoplaçants, sika viscorete tempo 12 améliore la stabilité, limite la
ségrégation du béton et rend les formules moins susceptibles aux variations d’eau et des
constituants.
1.4-propriétés et effets :
Grâce à propriétés le Sika viscorete tempo 12 permet :
Il est recommandé de réaliser des essais dans les conditions de chantier afin de déterminer le
dosage fournissant les résultats recherchés.
Par temps chaud, le Sika viscorete tempo 12 peut être combiné à un retardataire de prise
Annexe « B »
∂ Humidifier la surface de la plaque ainsi que le cône d’Abrams (éliminer l’eau en excès
avec le chiffon humide ; il y a lieu de ne plus avoir d’eau libre en surface de la plaque
et du moule).
∂ Placer et centrer le cône d’Abrams sur le plateau.
∂ Prélever un échantillon de béton représentatif, conformément à la norme
NBN-EN 12350-1/1999.
∂ Le prélèvement est réalisé à l’aide d’un sceau directement à la goulotte du mixer, s’il y
a lieu d’utiliser une brouette, l’échantillon global doit être ré homogénéiser à la main
écopé avant de constituer l’échantillon réduit (remplissage du sceau).
∂ Equiper la partie supérieure du cône de l’entonnoir. Remplir le cône en déversant de
manière continue, à l’aide du sceau, jusqu'à l’arase supérieure du cône.
∂ Retirer l’entonnoir, araser si nécessaire à l’aide d’une truelle et nettoyer la plaque si
nécessaire avec un chiffon humide.
∂ Soulever le cône verticalement.
L’enlèvement du moule doit se faire, par une remontée verticale régulière sans imprimer
au béton un mouvement latéral ou de torsion, en maximum 5 s. maintenir le moule au
dessus du béton minimum 10 s et à une hauteur (par rapport à la base du moule) de
maximum 30 cm.
L’ensemble opérations, depuis le début du remplissage jusqu’à l’enlèvement du moule,
doit être réalisé sans interruption et terminé en moins de 150 s.
Une fois que le béton s’est étalé sur la table, mesuré (au centimètre le plus proche)
l’étalement selon deux diamètres perpendiculaires.
Noter ces deux valeurs D1 et D2. Exemple 68/70 cm.
Si les deux valeurs différentes de plus de 5 cm, l’essai doit être rejeté et reconduit.
∂ Exprimer le résultat final en termes de moyenne des deux valeurs obtenues, en
arrondissant au centimètre supérieur.
∂ Apres mesure de l’étalement, un contrôle visuel de la galette de béton peut aussi
s’avérer intéressant en effet, les gros granulats doivent être apparents à la surface du
mélange et être uniformément répartis. De plus, sur le pourtour de la galette, il ne peut
y avoir une auréole de laitance.
Annexe « c »
Les essais sur le béton durci :
υ instruction préliminaire :
Le scléromètre doit être utilisé conformément aux instructions d’utilisation prescrites par le
fabricant.
υ préparation de la surface d’essai :
∂ poncer au moyen de la pierre les surfaces de texture rugueuses jusqu’à ce qu’elles
soient lisses.
∂ éliminer toutes traces d’humidité.
υ exécution de l’essai :
∂ le marteau doit être actionné au moins trois fois avant de procéder à lecteur d’une
série de résultats.
∂ procéder à des relevés sur l’enclume de calibrage.
∂ utiliser le scléromètre dans une température ambiant10℃ et 35℃.
∂ frapper perpendiculairement la surface d’essai.
∂ -augmenter progressivement la pression exercée sur la tige jusqu’au déclanchement
du choc.
∂ -enregistrer l’indice de rebondissement.
υ Résultats :
∂ le résultat est la valeur médiane de l’ensemble des lecteurs effectués.
υ équipement :
∂ scléromètre.
∂ pierre ponce
Objet : le présent mode opératoire a pour objet la mesure de temps de propagation d’un train
d’onde appelée ondes longitudinales, générées par un transducteur entre deux points
déterminés dans le béton.
Mode opératoire :
⋅ avant de procéder aux mesures, l’appareil doit être calibré sur la barre d’étalonnage
selon le mode opératoire de l’appareil.
⋅ l’émetteur et le récepteur sont appliqués sur les deux faces opposés de l’élément à
mesurer ;
⋅ exercer une pression sur le béton avec les transducteurs jusqu’à stabilisation du signal
Résultats
⋅ le temps de propagation des ondes soniques seront exprimés en micro secondes.
⋅ La vitesse de propagation en km/s
Equipement :
Appareil ultrason
Formule de calcul :
V = L/T
V : vitesse de propagation (km/s)
L : distance entre les transducteurs en mètre (m)
T : temps de propagation en seconde (s)
2. Contrôle destructif
2.1- la résistance en compression (NF EN 12390-3) :
Surfaçage :
Principe de l’essai :
Les éprouvettes sont chargée jusqu’à rupture dans une machine pour essai de compression
conforme à l’ EN 12390-4 , la charge maximale atteinte est enregistrée et la résistance à la
compression est calculée.
Avant de passer à l’action d’écrasement, il faut tenir compte des recommandations suivantes :
Mise en charge :
- Sélectionner une vitesse constante de chargement dans la plage : 7 MPa/s
- Appliquer la charge sans choc et l’accroitre de façon continue à la vitesse constante,
lorsque la rupture d’éprouvette est proche, toute tendance au ralentissement de la
vitesse sélectionnée de charge, par un réglage approprié des commandes.
- La charge maximale obtenue doit être enregistrée.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] béton : formulation, fabrication et mise en œuvre, centre d’information sur le ciment et
ses applications fiche techniques, tome 2
[5] NF P 15-319 : Liants hydrauliques - Ciments pour travaux en eaux à haute teneur en
sulfates
[6] NF EN 934-2 : Adjuvants pour bétons, mortier et coulis - Partie 2 : adjuvants pour béton -
Définitions, exigences, conformité, marquage et étiquetage
[7] étude de féret : en 1892, Féret établissait une loi pour diminuer E/C
[9] principales agressions et attaques du béton, Michaël DIERKENS CETE de LYON – DLL
15 novembre 2011
[11] ASSOCIATION FRANCAISE DES END. Presse de PNPC, “ les essais non
destructifs” ;
[12] J.F. LATASTE, « Evaluation non destructif de l’état d’endommagement des ouvrages
en béton armé par mesure de résistivité électrique » ; thèse de doctorat, l’université de
bordeaux, 2002, 346p.
[21] NORME EUROPEENE NF EN 12504-2, “ essais pour béton dans les structures :
partie2: essais non destructifs – détermination de l’indice de rebondissement » ; AFNOR,
2003, 9p.
[22] ASTM C805-02, « standard test method for rebound number of hardened concrete”;
ASTM International, 2002, 3p.
[26] B. HOBBS AND M. T. KEBIR, “non-destructive testing technique for the forensic
engineering investigation of reinforced concrete building”, Forensic science international,
[28] NORME EUROPEENE NF EN 12504-4, « essai pour béton dans les structures :
partie2 : essai non destructifs- détermination de la vitesse de propagation du son », AFNOR,
2005, 17p.
[29] ASTM C805-02, “standard test method for pulse velocity through concrete”, ASTM
international, 2002, 3p.
[30] R. JONES, “testing of concrete by an ultrasonic pulse technique”, RILEM Int. Symp on
non destructive testing of material and structures, vol.1, 1954.
[31] R. JONES ET I.FACAOARU, “les méthodes non destructifs d’essais des bétons :
corrélation entre la vitesse de propagation du son et la résistance du béton à la compression »,
note d’information technique N 140-27, CEBTP, 1969, pp. 148-178.
[32] M. F. KAPLAN, « the effects or age and water to cement ration upon the relation
between ultrasonic pulse velocity and compressive strength of concrete », Mag. Conc. Res,
1959.
[38] P. KNAZE AND P. BENO “the use of combined non destructive testing methods to
determine the compressive strength of concrete” Materiaux ET construction, vol.17, 1984,
pp.207-210.