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Objectifs Test :
- introduction au mal
- nature du mal (STDA)
- provenance du mal (S/A)
- les 3 extraits (Thomas, Sénèque, Socrate)
- définition/étymologie/ question de compréhension, de précision et de réflexion.
- TTPA (thème, thèse, problématique, arguments)
1. Ce qui cause de la douleur, de la peine, du malheur ; ce qui est mauvais, nuisible, pénible (pour
qqn).
2. Fin (XIe) Souffrance, malaise physique
3. Fin (XIe) Maladie
4.(milieu XIIe) Souffrance, douleur morale
5. (1635) Difficulté, peine.
Il faut alors tenir compte que, du fait qu’il y a objet désiré, le sujet en est donc privé.
Comme le montre Platon, le désir est avant tout l’expression d’un manque (cf. Philosophos
EXCURSUS).
Par conséquent, on ne désire les objets que lorsque nous en sommes privés et le sujet le perçoit alors
comme un bien à atteindre.
En notant que, puisque la finalité de la philosophie, selon Platon, est de rendre un homme
pleinement homme, alors l’homme désira ce qui est bon pour lui, ce qui est bien pour lui.
Tout ça pour dire qu’on remarque une présence du mal quotidiennement dans nos actions.
Ce texte propose aux étudiants en théologie un bref traité qui rassemble les connaissances pour le
salut absolu (paradis).
3a1) comparaison / on comprend / connaît un terme par son exacte opposé. Ils forment une paire.
Comme les ténèbres et la lumière. Ou une antithèse.
3a2) Il faut toujours déconstruire ce qu'on pense. Commencer par prouver que le mal n'existe pas
pour ensuite avec des arguments dire qu'il existe.
3b1) La science/l'épistémè
Types de connaissances :
1) Connaissance sensible (par les 5 sens)
2) Connaissance sensible (par la mémoire)
3) Connaissance sensible (par l'imagination)
4) Connaissance sensible (par l'expérience)
5) La science/l'épistémè/ -> fondement solide /causes des choses
Pourquoi ? Car le début du texte ne peut pas expliquer la raison qu'est-ce que le mal ?
Etymologie : " Opposition " vient du latin oppositus signifiant "placé devant ", "situé en face",
"opposé", "contraire", venant du verbe opponere signifiant "placer pour faire obstacle", "placer
contre", "placer en face", “opposer".
3c1) Quel est le syllogisme dans cet extrait ? soulignez-le et numérotez les éléments :
Syllogisme : P1 : Les hommes sont mortels
P2 : Socrate est un homme
P3 : Donc, Socrate est mortel.
L'étymologie de syllogisme, est composé de syn, signifiant "avec", et de logos, signifiant "parole",
"discours", "raison" (comme nous le savons.)
Nous utilisons le sens de "parole" pour logos, ce qui nous donne donc la définition suivante : "parole avec /i.e. parole
(qui va) avec (une autre)", d'où la composition du raisonnement syllogique mettant en relation 3 propositions (i.e. de
phrases) :
2 d'entre elles sont appelées prémisses (i.e. "prémisse" vient du latin praemissa qui signifie "proposition mise en avant"
avec prae, "en avant", et mittere, "envoyer" et conduisent à 1 conclusion (i.e. l'affirmation qu'un argument cherche à
prouver un raisonnement en logique).
Nature de forme signification : Forme vient du latin forma et signifie --> ensemble des
caractéristiques extérieures de quelque chose.
C'est une traduction du grec morphe et morphê c’est l’idée lorsqu’elle donne forme à une matière
dans le couple matière-forme.
Donc forme, c’est un synonyme d’idée, mais pas l’idée au sens d’une idée séparée du sensible, mais
de l’idée comme forme du sensible dans le composé couple matière-forme.
Pour conclure, une nature de forme c’est une forme qui donne idée à une matière.
"nature de forme"
- qqch de concret/ qqch d'inodore
- qqch de palpable/ qqch
- qqch de visible /
Que nous dit la fin du texte ?
« L’on dit que » =une formule de justification de son raisonnement à partir d’une opinion commune.
Il n’est «ni un existant, ni un bien » en se fondant sur l’argumentation de St Thomas d’Aquin qui
stipule que le mal est une absence de bien, puisque le bien c’est l’être et le mal n’a pas de forme,
d’idée, d’être, d’essence.
(1) Qu’est-ce que le mal, comment se le représenter ?
- action
- point de vue
- personnage
Le mal est un être
Le mal n’est pas une idée, n’est pas une forme, n’est pas une chose, un quelque chose, il est absence
de bien. Qu’est-ce que cela peut signifier ?
Il faut distinguer l’absence de la privation : stdA parle d’absence, alors que StA parle de privation.
StA va plus loin en usant de ce terme qui semble encore mieux caractériser le mal en tant que non
pas absence mais privation du bien.
Absence / Privation
Privation : quelque chose dont la chose / l’être devrait être pourvu, quelque chose qui revient par
nature à la chose / l’être.
Exemple :
- L'absence de voir chez un arbre --> il n’est pas privé de la vue, car cela ne lui revient pas par
nature ;
- La privation de voir chez l’homme --> il est privé de la vue qui lui revient par nature,
privation d’un bien dû.
Le mal c’est la privation d’un bien / absence de bien, car le mal n’est pas un manque, mais la
privation d’un bien dû.
La métaphore du trou :
Le trou n’est pas une chose, n’est pas une réalité visible, mais une privation à un endroit.
NEAMOINS, le trou est et existe bel et bien… comme le temps, comme le mauvais, etc.…(«Zeit ist
nicht, aber es gibt Zeit. » Heidegger).
La métaphore du trou permet d’exemplifier la représentation du mal défini en tant qu’une privation
d’un bien dû.
Conclusion : Le mal, comme le trou, n’est pas une chose, un quelque chose, un être, une essence en
soi ;
Il n’est pas palpable
Il n’est pas chosifiable
Il n’est pas un existant, ni un bien ;
Il n’est pas, et pourtant il est…
Il n’est pas une chose, il est dans les choses (c.f le trou, le cancer, etc.), il est présent dans la chose.
Non, le mal n’est pas une chose, il n’a pas de nature et d’être puisqu’il est privation, mais il est tout
de même, puisqu’il est dans les choses ;
A l’état latent, jusqu’à l’actualisation du trou/ du mal qui deviendra alors une réalité visible.
Et ce n’est pas le bien que l’on peut définir le mal (par opposition/privation), donc cela confère une
force au bien que le mal n’a pas. = le bien est premier + pour comprendre le mal on passe par ce qui
est premier (le bien).
Sénèque fut envoyé en Egypte pour se soigner, car il tomba gravement malade à l’âge de 20 ans
environ.
C’est un des disciples de Socrate, philosophe stoïcien.
--> Pour Sénèque, être sage, c’est vivre en parfaite harmonie avec la nature.
2. Vivre dignement, jouer son rôle, être utile, puis accepter sereinement cet événement fatal qu’est
la mort.
Différences des sagesses épicuriennes et stoïciennes :
1. l’épicurisme est beaucoup centré sur l’atomisme, cette théorie qui devient ici à la fois une
conception « scientifique » (une façon de considérer l’Univers, la nature et le corps) et une vision
du bonheur (entendu comme équilibre à respecter entre nos plaisirs et déplaisirs pour se sentir
vraiment bien)
2. Le stoïcisme insiste plus sur le rôle de dieu, sur le destin, et donc sur la nécessité d’accepter
sereinement ce qui nous arrive pour se sentir en paix avec le monde et nous-même (ataraxie).
Lettre 124 :
- Ensemble de 124 lettres écrites en latin lors de la fin de sa vie destinée à Lucilius (gouverneur
romain de Sicile)
- Correspondance entre un philosophe accompli et un néophyte intéressé
- œuvre inachevé, manque d’une dizaine de lettres.
- Dans sa lettre, Sénèque aborde plusieurs thèmes. Entre autres : la liberté, le temps (le passé, le
moment présent, le futur), nos possessions, la mort, la richesse et la sagesse. Pour commencer, la
liberté semble très importante pour Sénèque.
La vie quotidienne, des préoccupations métaphysiques, la mise en avant de l’enseignement du
stoïcisme, des indications dur le mode de vie des Romains, la vie privée, la joie créée par la
sagesse, la vertu comme bien et le vice comme mal, la brièveté de la vie, l’inconstance du temps, la
mort, le suicide, etc.
Problématique : Le véritable bien est possédé par les êtres Humains capable de raison. Et les autres
types de bien parfait soit-il mais dénoué de raison ne seront jamais parfait car ils ne comportent pas
de raison. La problématique serait donc : Le bien peut-il être caractéristique de l'ensemble de toutes
choses ?
Thèse : le véritable bien est uniquement "possédé" par un être de nature supérieur et capable de
raison. Dans le texte l'être de nature supérieur est l'homme et Dieu.
Correction : Le véritable bien n'appartient qu'aux natures dites supérieurs et rationnelles qui sont les
hommes et le dieu.
Pourquoi les êtres tels que les animaux et les végétaux ne peuvent-ils connaître le bien et le
mal ?
- chez les végétaux et les animaux, ce qui est appelé/bien ne l'est que par complaisance, c'est-à-dire
un bon/bien qui est en accord avec la nature d'être un végétal ou la nature d'être un animal.
Mais ce ne sera pas un bon/bien à l'instar de celui que l'on retrouve chez les natures supérieurs
dotées de parole, soit l'homme et le dieu, car sans parole, il n'y a pas de raison, donc sans raison, il
n'y a pas de bon/bien usable.
Ainsi, les végétaux et animaux n'ont pas de parole, donc pas de raison, donc sans raison, ils n'ont
pas de véritable bon/bien.
Le bien est le propre des natures rationnelles, les hommes et le dieu sont des natures supérieurs,
Heureuses et rationnelles, les animaux et les végétaux ne l'étant pas, ne le possèdent donc pas.
Ce qui est bien pourra l'être parfaitement uniquement en accord avec la nature universelle qui est
d'être rationnelle,i.e. avec les hommes et le dieu qui sont de nature rationnelle.
Définissez la "perfection" relativement à chacune des natures (soit l'arbre, l'animal, l'homme et le
dieu) pensées par Sénèque ?
Dieu est perfection par nature. L’homme le devient par la pratique. Tous deux êtres rationnels
s’accordent avec la nature universelle qui est rationnelle. Quant aux végétaux et aux animaux, ils
possèdent que la « complaisance »,i.e. la possibilité d’être en perfection dans leur propre genre, et
non universellement.
Quelle est la conséquence que nous pourrions formuler quant au mal en partant de cet
extrait ?
Le mal, tout comme le bien, puisqu’intimement liés pour permettre de se définir réciproquement
(comme découvert avec l’extrait de Saint Thomas d’Aquin), sont affaires uniquement des êtres
pensants et rationnels,i.e. les hommes et le dieu.
- Différences natures/êtres chez Sénèque, soit : l’arbre (le végétal) / l’animal/ l’homme/ le dieu ;
-Concernant les végétaux et les animaux : non doués de parole et de raison / non possession du bien
(et de son antagoniste, le mal) / tendant à la perfection par complaisance (possibilité d’être en
perfection dans leurs propres genres, et non universellement) ;
- Concernant l’homme et le dieu : doués de parole et de raison / possession du bien (et de son
antagoniste, le mal) dieu est perfection par nature / l’homme l’est par la pratique ;