Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Salé
Salé (en arabe : ;سالen berbère : ⵙⴰⵍⴰ) est une ville et
commune du Maroc, chef-lieu de la préfecture de Salé,
Salé
au sein de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Elle est سلا
située au bord de l'océan Atlantique, sur la rive droite
(nord) de l'embouchure du Bouregreg, en face de la
capitale nationale Rabat. Ceci explique que les deux
villes soient parfois qualifiées de « villes jumelles »,
mais chacune dispose de ses traditions et de son
histoire propres. En 2014, la commune comptait
982 163 habitants. Salé est reliée à Rabat par plusieurs
ponts dont le pont Hassan II est le plus utilisé.
Mandat (2014-)
Avec le xixe siècle s’amorce la fin du rôle commercial Code postal 11000
prépondérant de la ville, et Salé se referme sur elle-
Démographie
même. Elle demeure, au cours du xixe siècle et pendant
l’époque des protectorats français et espagnol, un haut Gentilé Salétin(e)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 1/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
La ville de Salé tire son nom du latin de l'ancien nom Min. 03 m
D'autres hypothèses proposent comme origine le mot Saint patron Sidi Abdellah ben
Hassoun
Chellah, nom d'un ancien comptoir phénicien.
Plusieurs établissements néo-puniques ont été trouvés Localisation
le long de la côte lors de fouilles archéologiques.
L'ancienne cité romaine de Sala Colonia, citée dans
l'Itinéraire d'Antonin, se situe au niveau de l'actuelle
nécropole de Chellah. Sala et Chellah pourraient être le
même nom. En effet, en prononçant le mot en punique,
on peut dire Sala ou Shala. Selon l'islamologue Lévi-
Provençal, Sala est une simple latinisation du mot
Shala. Après avoir été employés indifféremment, les
deux termes ont été progressivement utilisés pour
6
distinguer le site romain de la ville musulmane .
Géographie
Ameur
N
Océan
O Salé E Shoul
Atlantique
S
Rabat Oumazza Image satellite des villes de Rabat
et Salé.
La ville de Salé se trouve dans le plateau côtier large de 10 à 50 km, formé de plaines douces
inclinées vers l’Océan Atlantique qui s'étend de Rabat-Salé à Skhirate-Témara, et du littoral
9
atlantique au barrage Sidi Mohammed ben Abdellah . L'altitude de la ville de Salé et du plateau
10
côtier tout entier ne dépasse pas les 100 m . Le fleuve Bouregreg qui sépare Rabat et Salé, donne
une vallée plus ou moins large selon les endroits, pénétrant d’une quinzaine de kilomètres en
amont de l’embouchure, surplombée par les plateaux de Bettana, Sala Al Jadida et de la commune
rurale de Shoul du côté de Salé, et par ceux des quartiers de Hassan, El Youssoufia, Nahda et
Akkrach du côté de Rabat. L'« arrière-pays » de Rabat-Salé est plutôt vert loin de l'urbanisation de
11
masse, notamment grâce à la présence des forêts de la Mamora et de Témara, à proximité .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 3/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Le type de sols de Salé est similaire aux sols rouges des plateaux littoraux qui ont été formés sur
des complexes de cordons côtiers parallèles à la côte actuelle, et façonnés lors des phases humides
quaternaires. Il s'agit précisément de sols fersiallitiques sur calcarénites, ce qui explique la richesse
L 2, L 3
de la région pour ce type de roches .
Les réseaux hydrographiques dans Rabat-Salé s'ordonnent autour de deux oueds principaux. Le
Bouregreg qui prend sa source dans l'est du Plateau Central au relief accidenté, précisément dans
le massif du Moyen Atlas, et se jette en atlantique entre les deux villes jumelles. D'une longueur de
300 km et d'un débit moyen s'élève à 7 m3/s. Puis l'oued Akrech affluent du Bouregreg, qui prend
sa source dans le Plateau de Aïn Aouda, est située à 18 km au sud-est de l'Océan Atlantique. Dans
le domaine hydrogéologique, l'aquifère de l'oued Akrech, la nappe de Témara, la nappe de la
Maâmora et l'aquifère de Témara occupent une place importante dans l'alimentation en eau de la
13
ville . L'oued Bouregreg facilite également l'alimentation en eau de Salé grâce au barrage Sidi
Mohammed ben Abdellah qui est construit dessus. Il a été édifié en 1974 dans le but de mobiliser
14
les eaux des bassins versants des Oueds Bouregreg et de ses affluents . Le barrage régularise
L4
245 Mm3 d'eau potable, dont plus de 80 Mm3 pour l'agglomération de Rabat-Salé .
Climat
Le climat de Salé est de type méditerranéen à influence océanique. La ville appartient au domaine
15 16
bioclimatique sub-humide . La moyenne des précipitations s'établit à environ 550 mm/an . La
saison pluvieuse s’étale d’octobre à mars et la saison sèche d’avril à septembre. Il y a 70 à 90 jours
par an concernés par des précipitations.
Du fait de la proximité géographique de Salé et de Rabat, les données climatiques présentées sont
celles de cette dernière.
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
27 27 26
24 24
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 4/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
17 18 19 20 22 21 18
18 18 17
13 15 14
9 9 10 11 9
8
76 70 62 65 21 6 1 1 5 46 90 108
Histoire
Au ier siècle de notre ère, Pline l'Ancien décrivait Sala comme infestée d'éléphants et de barbares.
Les Vandales passèrent par Sala au ve siècle mettant fin à l'influence romaine lors des Grandes
invasions. Cependant, hormis Chellah, tous les établissements romains ont été détruits, ce qui ne
6
permet pas d'étayer par l'archéologie les hypothèses des historiens .
Salé resta sous domination byzantine jusqu'à la conquête du commandant musulman Oqba Ibn
Nafi Al Fihri en 682. Par la suite, la population locale se convertit à l'Islam mais apostasia un an
plus tard à la suite de la mort du co mmandant. En 709, le général musulman Moussa Ibn Noçaïr
L8
reconquit le Maghreb et les tribus berbères se convertirent de nouveau à l'Islam .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 5/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
La ville de Salé, fondée par la tribu zénète des Ifrenides au xie siècle,
précisément en 1006 par Achara, caïd des Beni-Oummia, selon Roger
L9 L 10
Coindreau , ou en 1030 selon Kenneth Lewis Brown , sur la rive
6
droite du Bouregreg (contrairement à Sala Colonia ). Elle fut
21
proclamée capitale du territoire qu'ils contrôlaient . Ce fut
initialement le clan ifrénide des Beni Achara qui constitua le premier
noyau urbain de la ville, en construisant notamment une citadelle, un
oratoire et quelques demeures. Favorables au sunnisme, les Ifrenides
guerroyèrent auprès des Meghraoua contre les hérétiques Berghouata
22
qui s'opposaient aux conquêtes islamiques arabes . Selon Ibn
Khaldoun, les Beni Achara construisirent leur palais dans ce premier
noyau urbain connu sous le nom d'al Blida (la petite cité), palais qui
servit ensuite de résidence au sultan almohade Abdel Moumin quand
il se rendait à Salé ; cependant il n'existe plus aucune trace de ce palais
aujourd'hui.
Les Almohades permirent toutefois le développement de Salé, du fait de sa position stratégique sur
la voie terrestre Fès-Marrakech, et grâce à son port, important centre d’échanges entre l’Europe et
le Maroc. Le sultan Abu Yusuf Yaqub al-Mansur construisit et restaura les remparts nord et est de
L 11
Salé , qui sont parmi les plus anciens et les plus imposants du Maroc, et fit de la grande mosquée
l'une des plus belles du Maroc, bien qu'elle ait perdu ses décors initiaux. Il érigea également en
22
1197, un nouveau quartier sous le nom de Talâa, ainsi que l'enceinte de la future ville de Rabat .
Mais Salé connut son véritable essor sous les Mérinides qui disputèrent longtemps la ville aux
L 11, L 12
Almohades . Ils firent de la ville l'un des principaux pôles culturels du royaume en
l'équipant de médersas, d'une école de médecine (maristane), de mosquées, de bibliothèques, de
22
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 6/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
22
fontaines et de belles demeures .
À la suite de l'anarchie causée par l'assassinat du dernier sultan de la dynastie mérinide Abu
Muhammad Abd al-Haqq à Fès au cours d'une révolte populaire, débuta une période de trouble qui
dura jusqu'en 1472, avec l’avènement du premier sultan wattasside Mohammed ach-Chaykh. La
ville de Salé passa sous l'autorité des Wattassides mais les désordres causés par l'installation des
Portugais sur les côtes du pays et l'émergence au sud des Saadiens mit fin à l'autorité wattasside
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 7/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
sur Salé, à la suite de la capture du sultan wattasside Ahmed al-Wattassi par les Saadiens, qui le
libérèrent en échange des villes de Meknès, Ksar El Kébir et Salé, en 1547. Les Salétins s'étaient
L 12
pourtant préparés à résister aux chérifs saadiens .
République du Bouregreg
Le développement économique induit par la venue des Hornacheros et des Andalous fut tel que
Salé-le-Vieux et Salé-le-Neuf (Rabat actuellement) décidèrent de s'unir et d'instituer, à partir de
1627, une thalassocratie sous le nom de république du Bouregreg ou république de Salé. En effet, à
partir de cette date, les Saadiens furent éjectés de l'embouchure du Bouregreg, par une alliance
L 19, 22
regroupant les Morisques et l'armée d'Al-Ayachi . L'actuelle kasbah des Oudayas tenait lieu
de capitale. Cette république était dirigée par des corsaires venus principalement de Salé-le-Neuf.
Leur objectif principal était de capturer des navires pour vendre leurs équipages comme esclaves
en Afrique du Nord et de monter des expéditions pour enlever des habitants des côtes
européennes. À cette époque, seule la république de Salé avait un port indépendant. Tous les
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 8/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Al-Ayachi, « le saint de Salé » (Salé-le-Vieux), qui apprit que les Dilaïtes marchaient sur Salé,
accourut alors qu'il se trouvait hors du théâtre des opérations vers les cités corsaires, mais fut
assassiné en 1641, par le Mouvement Dilaïte, originaire des environs de Khénifra, qui avait pris de
l'importance au début du xviie siècle. Les marabouts se rendirent maîtres de la thalassocratie et, en
L 26
1643, le renégat Al Qaïd Sa'ïd Djanoui fut nommé par les Dilaïtes à la tête de la ville . Al-Ayachi
avait entretenu de bonnes relations avec les Anglais et les Hollandais. Des ressortissants juifs de
Salé, dont Aaron Querido, Josef Blache et les frères Cohen, avaient été à diverses reprises en
relation étroite avec leurs coreligionnaires de Hollande pour l’achat d’armes au profit de la ville.
Les Dilaïtes continuèrent ces échanges profitables avec les Hollandais après 1643 et la mort d'Al-
Ayachi. C'est à partir de 1659 qu'Ibrahim Maâninou et Mohamed Fennich entrèrent, pour le
compte de la Zaouïa de Dila, en pourparlers avec la Hollande afin de garantir la sécurité de ses
marins et de ses commerçants. Cette année-là, Ibrahim Maâninou effectua un séjour de cinq mois
22
à La Haye . En 1664, la république corsaire passa aux mains de Khadir Ghaïlan, ancien lieutenant
22
d’Al Ayachi. Mais, en 1666 , les Alaouites s'emparèrent des villes de Salé-le-Vieux et de Salé-le-
Neuf, puis de la Zaouïa de Dila en 1668 mettant fin à l'autonomie politique de la république du
L 27 L 28
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 9/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
L 27, L 28
Bouregreg . Mohamed Fennich fut le dernier gouverneur de cette république avant la
31
réunion du territoire au Maroc . La république du Bouregreg fut ainsi déchirée par des querelles
L 26
intestines et des interventions étrangères, qui provoquèrent sa perte .
Les corsaires salétins, et principalement ceux de Salé-le-Neuf, laissèrent dans la mémoire des
Européens l'image des Sallee Rovers (ou Salé Rovers), les «écumeurs de Salé», dont les plus
32
célèbres furent Jan Janszoon (alias Murad Reis), premier amiral de la république corsaire , le
premier président Ibrahim Vargas (dont descend l'actuelle famille rbatie des Bargach), ou encore
33
le renégat anglais Ahmed El Inglizi « l'anglais », aussi appelé Ahmed Laalej (Ahmed le renégat),
un ingénieur qui fortifia le mur des Andalous sur la rive où se situe l’actuelle Rabat.
En 1765, Louis XV envoya une escadre de 13 navires (un vaisseau, 8 frégates, 2 chébecs, 2 galiotes à
bombes), sous le commandement du lieutenant général des armées navales français Louis Charles
du Chaffault de Besné, en représailles contre Salé, les pirates ayant profité de la guerre de Sept Ans
pour attaquer les navires de commerce français. Le 31 mai, il mouilla devant la ville à bord de
N 3 36
L'Utile, accompagné de six frégates , deux bombardes et une barque, L'Hirondelle . Le
2 juin 1765, il bombarda lourdement la ville, mais l'état de la mer l'obligeant à repartir au large, il
recommença le 8 et le 11, rejoint par les chebecs Le Caméléon et Le Singe (commandé par
L 31
Suffren) . Mais le 26 juin, après avoir bombardé Larache, une partie de sa flottille se fit capturer
L 32
en remontant l'oued Loukkos, et 300 hommes furent tués ou faits prisonniers , parmi lesquels
30 ou 40 officiers dont le garde-marine Bidé de Maurville qui écrivit en 1775 Relation de l'affaire
de Larache. Ce fut en 1767 seulement que le comte de Breugnon, vice-amiral et ambassadeur de
France au Maroc, vint à la cour du Sultan Sidi Mohamed racheter les captifs et signer un traité de
37
commerce, laissant un consul de France à Salé .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 10/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Salé par Edwin Lord Weeks (1849- Durant tout le xviiie siècle, Salé continua d’étendre son
1903). influence en pratiquant la guerre de course jusque dans des
régions très éloignées. Cependant le déclin de la ville
commença en 1755 avec le tremblement de terre de Lisbonne.
En effet, ce dernier, dont l'épicentre se situait dans l'océan Atlantique à la même distance de
Lisbonne que de Salé, provoqua un tsunami qui dévia définitivement le cours du Bouregreg,
entraînant la désaffection du port, situé jusqu'alors à l'intérieur des murailles de la ville. Essaouira
devint alors le port principal du royaume, bien que Salé gardât une certaine activité navale plus
commerciale que corsaire jusqu'en 1818 lorsque Moulay Sliman déclara mettre un terme à la
L 33
guerre sainte, ce qui mit fin à toute activité de piraterie .
Entre 1830 et 1860, ce fut une époque de stabilité économique pour les habitants de Salé durant
L 34
laquelle une grande variété d'artisanats locaux prospéraient , à travers notamment les métiers
L 35
du textile (le lainage, le lin et le drap coton) qui rapportaient le plus, la poterie , la tannerie et le
L 36
traitement du cuir, et la fabrication de sandales et autres chaussons . L'industrie du textile
connaissait une hégémonie totale. L'agriculture était également une source de profits pour la ville,
ainsi que le commerce. Mais durant les années qui suivirent, les conditions de vie économique des
Salétins se dégradèrent à cause de la pénétration à profusion de produits textiles européens
meilleur marché et de meilleure qualité, qui mit fin à de nombreuses unités artisanales. De plus,
l'exportation en masse de matières premières de la campagne marocaine vers l'Europe, plutôt que
vers les villes du Maroc, bouleversa l'économie locale avec comme conséquence la perte des
L 34
marchés de produits locaux manufacturés .
Salé souffrit également énormément lors des crises
agricoles et sanitaires qui bouleversèrent le pays tout entier, notamment la famine de 1845 et 1851,
L 37
où de nombreux Salétins moururent de faim , ou par exemple la vague de choléra qui toucha la
L 38
ville en 1854 , faisant 6 000 morts dans les villes de Rabat et Salé. Les Ameur, tribu située dans
l'arrière-pays, trouvèrent l'occasion pour attaquer la ville et la pillèrent, ce qui poussa les autorités
à fermer les portes de la ville pendant plusieurs mois. En 1865 également, une rumeur concernant
la mort du sultan Abderrahmane ben Hicham provoqua de nouveaux troubles et la ville fut de
L 39
nouveau ravagée .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 11/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
perdu quatre des leurs. Selon Abdelhadi Zniber, le bilan humain des Salétins fut de six à sept
N6 L 42
tabjiyas ainsi que douze à quinze civils tués . Louis Le Breton et Théodore Gudin, peintres
officiels de la Marine à bord de l'un des navires, immortalisèrent le moment à travers des gravures.
Tout au long de la deuxième moitié du xixe siècle, la ville connut une chute profonde de l'artisanat,
L 34
ainsi qu'un appauvrissement des classes moyennes et inférieurs, conséquences de ces crises .
Seules les classes supérieures de la ville profitèrent de ce changement grâce aux activités
gouvernementales et commerciales du Makhzen, dont les classes inférieures ne pouvaient profiter.
Ainsi naquit une certaine élite qui profita de l’appauvrissement des masses pour acheter la plus
grande partie des propriétés urbaines, et bénéficia d'importants avantages. La ville passa alors sous
l'autorité des Français en 1912, et ce furent désormais les colons européens qui profitèrent de
nombreux avantages, bien que la bourgeoisie de la ville conserva une partie de ses richesses, de son
L 43
prestige et de son pouvoir .
Entre 1919 et 1925, sur les 22 écoles libres que comptait le Maroc, 4 d'entre elles se trouvaient à
Salé. Les autorités françaises, conscientes du danger, firent rapidement pression envers les
L 44
partisans et les professeurs de ces écoles . En 1927, un jeune homme de 17 ans, dénommé
Mohammed Chama'oû, ouvrit une librairie à son retour de l'université Al Quaraouiyine. Elle
comprenait des livres classiques islamiques, des livres modernes de nombreux ouvrages moyen-
orientaux et des journaux. À la fin de l'année, un journal polycopié al-Wydâd (Amitié) publié par
Mohammed et quelques-uns de ses amis, vit le jour. Ce journal n'hésita pas à s'opposer au
L 46 L 47
colonialisme français à plusieurs reprises , notamment en 1930 .
L’année 1927 vit la création d'une association d'anciens élèves, devenant un an plus tard le « Club
littéraire islamique de Salé » (Annadi Al Adabi Al Islami), qui regroupa les élèves de l’école des fils
de notables et ceux des écoles religieuses de la ville. Il constitua une bibliothèque ouverte aux
jeunes, organisa des conférences-débats et des voyages dans différentes régions du Maroc. Des
cours sur l'histoire de Salé furent également donnés par M'hammed al-Nasiri, fils du célèbre
historien slaoui Ahmad ibn Khalid al-Nasiri, devant plus de 200 personnes. L’année suivante, sous
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 12/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
l’égide d’Abdellatif Sbihi, une troupe théâtrale d’amateurs fut créée regroupant des jeunes du
Annadi Al Adabi. Elle donna des représentations à Salé et Rabat, des pièces de théâtre à résonance
L 47
patriotique aux sujets puisés dans des épisodes illustres du monde arabo-musulman .
N8
L’appel au « latif » fut lancé à Salé le 27 juin 1930 par Abdellatif Sbihi, Ahmed Maâninou, Haj
45
Abdelkrim Hajji , relayé par la suite dans les principales mosquées du Maroc ; et une pétition
L 48
contre le dahir berbère du 16 mai 1930 , rédigée par le mufti Abu Bakr Zniber, fut remise le 28
N 9
août au Sultan Mohammed ben Youssef par le biais du grand vizir Al-Moqri ainsi qu'au
Résident général. Le mouvement de contestation conduisit finalement la France, en 1934, au
retrait de ce dahir, perçu par les intellectuels de l’époque comme une tentative de division du
46
peuple marocain .
Ce texte entraîna la première réaction nationaliste des élites marocaines contre l'occupant et
47
consacra leur volonté de résistance . Plusieurs historiens s’accordent aujourd’hui à reconnaître
dans cet épisode l’acte fondateur de la prise de conscience politique qui conduira, quatorze ans
plus tard, à la signature du Manifeste de l'indépendance du 11 janvier 1944 par de nombreux
N 10, 48
Salétins .
Salé fut aussi réputée avoir été le fief de la gauche marocaine pendant de nombreuses décennies,
de nombreux leaders y ont résidé, comme Abdessalam Yassine, fondateur du mouvement islamiste
52
Al Adl Wal Ihsane
.
Plusieurs Salétins tels Tahar Zniber et Saïd Hajji furent membres de la
cellule nationaliste clandestine Attaifa.
Après l'indépendance du Maroc en 1956, alors que pendant le Protectorat, Salé fut reléguée au
second plan par l'administration française, elle y resta après le départ des Français. Rabat devenu
la capitale du royaume réoccupa la première place. Salé fut au fil des années peu à peu abandonnée
et marginalisée par l'administration au point qu'elle est toujours aujourd'hui apparentée à une
53
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 13/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
53
« ville-dortoir » . Lors de la première organisation territoriale
du Maroc en 1955, Salé était donc intégrée à la région, puis à la
province de Rabat en 1956 tandis que Rabat, devenait chef-lieu
de la préfecture du même nom. Salé était souvent évoquée
comme «banlieue de Rabat». En 1960, Salé comptait
54
77 000 habitants alors que Rabat en comptait 231 000 .
Salé compte cinq arrondissements depuis le retour au principe de l'unité de la ville en 2003, où les
5 arrondissements étaient des municipalités différentes. La ville est peuplée depuis le dernier
56
recensement général de la population et de l'habitat en 2004, de 760 186 habitants . Salé devrait
atteindre une population d'un million d'habitants vers 2020 en grande partie du fait de l'exode
54, L 49
rural .
Société
Démographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 14/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
54
Évolution démographique de la population
Année Municipalité Agglomération
1912 (est.) 19 000 46 000
1936 32 000 115 000
1952 47 000 203 000
1960 77 000 311 000
1971 159 000 545 000
1982 328 000 918 000
1994 580 000 1 337 000
2004 761 000 1 624 000
2005 (est.) 780 000 1 655 000
2010 (est.) 870 000 1 800 000
2014 890 403 1 781 740
54
Chiffres : Abdellatif Fadloullah, Université de Rabat, Maroc
Salé forme avec Rabat et Témara une conurbation de 1,66 million d'habitants (2005). La
croissance de la population est due en grande partie à l'exode rural. Selon le recensement général
de la population et de l'habitat de 2004, la population de la seule Salé avoisinait
56
800 000 personnes . Avec 12 000 urbains qui s'ajoutent chaque année, Salé devrait atteindre une
L 49, 54
population d'un million d'habitants vers 2020 .
En 1912, date de l'instauration du Protectorat Français, la ville de Salé comptait selon une
estimation environ 19 000 habitants. La colonisation française a donné à la ville de Salé et au
Maroc tout entier avec l'Espagne, un élan d'urbanisation remarquable avec la création d'un
ensemble de villes nouvelles à côté des médinas anciennes. C'est cela qui a contribué à l'évolution
démographique de la population de Salé qui a explosé de 1912 à 1952 avec un taux d'accroissement
54
de 147 % . Après l'indépendance, l'exode rural continuait et la ville connait une forte croissance
57
démographique qui touche la totalité des zones qui entourent la médina . Salé comptait en 1960
près de 77 000 habitants. La ville connait ensuite deux grandes explosions démographiques entre
1982 et 1994 (environ 77 % d'accroissement avec 252 000 habitants en plus), puis entre 1994 et
2004 (31 % d'accroissement mais plus de 181 000 habitants supplémentaires). À partir de 2004,
Rabat qui comptait en 1994 environ 6 % d'habitants en plus, a été rattrapée par Salé qui compte
54
désormais 22 % d'habitants supplémentaires .
Depuis 2014, Salé est la troisième ville la plus peuplée du Maroc devant Meknès et Marrakech. Elle
58
compte 982 163 habitants, pour 213 477 ménages .
Répartition urbaine
Salé a toujours été considérée comme la sœur rivale de Rabat. Elle dispose d'une culture et d'une
identité propres, elle est aussi plus ancienne que Rabat. De tous les quartiers qui la composent, les
plus anciens sont ceux de la médina, le mellah ainsi que l'ancien quartier français appelé Rmel
59
(« sable » en arabe) qui comprend une église ancienne .
L’espace urbain de Salé peut être divisé en trois types d’agglomération distincts :
La médina correspond à l'espace citadin, la ville historique avec ses vieux remparts et ses
anciennes portes. Elle constitue, en général, le lieu d’habitation de Salétins qui appartiennent
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 15/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
aux Chorfas (aristocratie religieuse), aux Oulémas (savants), aux familles présentes depuis
des générations à Salé. Ce site entre dans la catégorie des villes qualifiées par l'historien
57
Ahmed Naciri de hadaria c’est-à-dire la « citadinité » .
L'espace urbain est constitué par les « quartiers autorisés ». Ils sont généralement habités
par une population ayant une certaine ancienneté à Salé et faisant partie des catégories
57
socio-économiques aisées (fonctionnaires de l’État, commerçants, etc.) .
La banlieue est formée par des quartiers construits clandestinement. Sous-équipés, ils ne
sont pas conformes aux règles urbanistiques. Ils regroupent une population installée
57
récemment à Salé et dont le niveau de vie est généralement en dessous de la moyenne .
L'arrondissement de Tabriquet est le plus peuplé et celui de Bettana le moins peuplé. Entre 1994 et
2004 l'écart de population entre ces deux arrondissements a atteint 100 000 habitants. En 1994,
Bettana était le troisième arrondissement le plus peuplé de Salé, mais sa population ayant peu
56
augmenté en dix ans, depuis le recensement de 2004, il est l'arrondissement le moins peuplé .
L'arrondissement ayant le plus évolué démographiquement est celui de Hssaine qui, entre 1994 et
2004, a vu sa population plus que doubler, passant de 74 930 à 163 672 habitants. La population
des arrondissements de Bab Lamrissa et de Layayda a également augmenté passant de 114 120 à
56
140 383 pour Bab Lamrissa et de 83 777 à 118 233 pour Layayda .
Les « anciennes familles », communément appelées Ahl Sala (Les gens de Salé), sont considérées
comme salétines de souche. Elles se caractérisent par des spécificités culturelles et historiques qui
les différencient des nouveaux habitants de Salé, dits « néo-citadins » ou « urbains », installés
60
dans la ville à la suite des mouvements d'exode rural du xxe siècle .
Salé a longtemps été une ville conservatrice, elle compte ainsi plusieurs familles cherifa (de
chorfas) affiliées au prophète ou aux marabouts de la ville. Salé est aussi constituée de familles
d'origine andalouses qui ont longtemps formé l'aristocratie des deux rives. La « noblesse » de ces
familles provient soit d'un élitisme religieux (chorfas) ou des accomplissements de la famille et leur
participation significative à l'histoire du pays. Parmi les grandes familles établies à Salé depuis des
générations, on peut citer les Hajji, Sbihi, Mrini, Amar, Benkhadra, Bensaïd, Bouallou, Zouaoui,
Chemaou, Alaoui, Kadiri, Hamdouch, Laâlou, Maâninou, Zniber, Fennich, Hassouni, Aouad,
61
Sedrati, Hassar, Semmar , Belkbir et Naciri .
Politique et administration
Organisation
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 16/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Arrondissements
La porte d'entrée de la maison de
La ville de Salé est divisée en cinq arrondissements Jaâfar Naciri dans le Derb Qçatla
municipaux : (Quartier Castillan nommé ainsi en
souvenir de la Prise de Salé) dans
Bab Lamrissa la médina Salé.
Bettana
Hssaine
Layayda
Tabriquet
Ils disposent chacun de leur propre président et d'une dotation, qui leur est allouée chaque année
par le conseil municipal. Les Présidents d'arrondissement informent le Maire de Salé des décisions
prises.
Ils peuvent lui signaler des problèmes s'ils ne peuvent pas les régler eux-mêmes.
Agglomération
Salé forme, avec les villes de Rabat (incluant les municipalités de Rabat et de Touarga) et de
Témara, une agglomération qui, entre les recensements de 2004 et 2014, a connu une hausse de
58
population de 1 613 615 à 1 781 740 habitants .
Les quatre municipalités qui forment l'agglomération sont situées dans trois préfectures
56
différentes, celles de Rabat, de Salé et de Skhirate-Témara , qui formaient avec la province de
Khémisset la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 17/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Rabat est la capitale politique et administrative du Maroc, chef-lieu de la préfecture de Rabat et,
d'après le recensement national de 2004, sixième ville marocaine la plus peuplée, alors que Salé est
classée quatrième par la population. Lors du recensement national de 1994 la ville de Rabat était
plus peuplée que celle de Salé, ce qui montre l'explosion démographique qu'a connue Salé en
regard de la relative stabilité de Rabat dont la population a augmenté de moins de
10 000 habitants en dix ans. Alors qu'elle comptait 35 551 habitants de plus que Salé en 1994, en
56
2004 c'est Salé qui a 138 706 habitants de plus .
Touarga, la « cité royale » de Rabat, située en
plein cœur de la capitale, qui fait partie des quatre communes du Maroc au statut spécial, a même
connu de 1994 à 2004 une baisse de population, passant de 8 080 à 6 452 habitants soit une
56
décroissance d'environ 20 % . Témara, chef-lieu de la préfecture de Skhirate-Témara, a
également connu une explosion démographique en doublant sa population, qui est passée entre
56
1994 et 2004 de 130 793 à 225 497 habitants .
En 2014, dans le cadre du recensement général, les villes de Salé et Témara connaissent toujours
une augmentation de population, augmentant chacune d'environ 100 000 habitants, tandis que
58
Rabat et Touarga connaissent une baisse de population .
Préfecture
La ville de Salé est le chef-lieu de la préfecture du même nom, qui compte deux communes
urbaines (Salé, Sidi Bouknadel) et deux communes rurales (Ameur et Shoul). En 2014 la
population totale de la préfecture est estimée, selon le dernier recensement national, à
58
982 163 habitants, pour 231 340 ménages .
Partis Sièges
Parti de la justice et du développement (PJD) 39
Parti authenticité et modernité (PAM) 13
Rassemblement national des indépendants (RNI) 12
Mouvement populaire (MP) 9
Parti du progrès et du socialisme (PPS) 7
Parti de l'Istiqlal (PI) 6
Maire
Actuellement [Quand ?], le maire, appelé président du conseil communal, est élu par le conseil
communal, pour un mandat de six ans renouvelable. La fonction de maire ne peut être exercée que
par un citoyen marocain titulaire de ses droits civils et civiques. Il est secondé par des adjoints
également élus par le conseil communal en son sein.
Le maire de Salé est Jamaâ El Moâtassim depuis septembre 2015. Ancien président du conseil
d'arrondissement de Salé-Tabriquet et ancien directeur du cabinet du chef du gouvernement, il est
membre du parti de la justice et du développement (PJD) et fait, entre autres, partie du Conseil
64 65
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 18/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
64, 65
économique, social et environnemental .
Pacha Période
L 50
Boujmiaaâ ?-1817
L 50
Ahmed Ben Mohamed Zniber 1817-?
L 51
Hajj Ahmed Ben Mohamed Ben Al-Hashimi Aouad 1827-1840
Abu Amar Ben Al-Hajj At-Tahir Fannish (Fennich) 1840-?
L 51
Abd Al-Aziz Mahbuba ?
L 51
Mohamed Ben Abdelhadi Zniber ?-1854
L 51
Abd Al-Aziz Mahbuba (2d mandat) 1854-1861
L 51
Hajj Mohamed Bensaid 1861-1892
L 51
Abdallah Ben Mohamed Bensaid (fils du précédent) 1892-1905
L 51
Hajj At-Tayyib As-Sbihi 1905-1914
L 51
Hajj Muhammad Ben At-Tayyib As-Sbihi (fils du précédent) 1914-1958
Économie
En mars 1987, le roi Hassan II inaugure Dar Assikah (l'Hôtel des monnaies), symbole de
souveraineté nationale puisqu'il permet au Maroc de produire sa monnaie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 19/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
La ville de Salé est la première ville marocaine, méditerranéenne, africaine et arabe à signer la
Convention des Maires, projet financé par l’Union européenne dont l'objectif principal est de
66
contribuer au développement durable de l’énergie. Dans le cadre du projet SURE , la ville a abrité
les 10 et 11 septembre 2012 les Journées de l'énergie sur le thème Œuvrons ensemble à faire de
Salé une ville verte et a été l'hôte de la conférence internationale sur l’énergie des 12 et 13
septembre 2012 sur le thème « Les Énergies renouvelables au service du développement urbain
67
durable : l’expérience de la Ville de Salé » .
Parmi les autres projets réalisés par l'Agence, le nouveau tramway, qui relie depuis mai 2011 les
deux rives, avec deux lignes d'une longueur totale de 22 km : la ligne 1 (de Madinat Al Irfane à
Hay Karima), et la ligne 2 (de l'Hôpital My Youssef à la gare routière de Salé). Les lignes
desservent Salé et Rabat selon un axe nord-sud avec un tronc commun de 3 km du centre-ville de
Rabat jusqu'à l'entrée de Salé, après le franchissement du Bouregreg via le pont Hassan-II. Les
quarante-et-une stations sont desservies par des rames doubles Alstom Citadis d'une longueur
73
totale de 60 mètres .
Transports
Transport fluvial
Un transport fluvial sur le Bouregreg a existé avec des gabares et des barques ainsi qu'un bac à
vapeur qui a assuré le transport des véhicules et des personnes pendant une quarantaine d'années.
Ce type de transport est supprimé depuis 2006 pour faciliter le travail de l'aménagement de la
4
vallée du Bouregreg .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 20/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Transport routier
Le transport terrestre est le principal. La ville est dotée d'une voie express de 30 km qui fait partie
de la Route nationale 1 reliant la ville à Kénitra, ainsi que d'une autoroute de contournement
(périphérie de la rocade de Rabat) d'une longueur de 24 km qui donne naissance à l'autoroute A1
reliant Tanger à Rabat.
Transport aérien
La ville de Salé est aussi desservie par l’aéroport international de Rabat-Salé, situé à 5 kilomètres
au nord-est du centre-ville, qui dispose de deux pistes (une militaire et une civile) ; l’aérogare
76
actuelle est dotée d’une capacité d’accueil de 3,5 millions de passagers par an .
Transports urbains
Le réseau de bus de l'agglomération, réaménagé depuis août 2019, comprend une quarantaine de
77
lignes reliant les villes de Rabat, Salé et Témara .
Les deux lignes de tramway de Rabat-Salé desservent les quartiers nord et sud, ainsi que le centre-
ville de Salé, et les relient à Rabat.
Salé est également desservie par le rail : le Bouregreg, un RER ferroviaire comprenant six stations
dont les deux gares de la ville (Salé-Ville et Salé-Tabriquet). Une gare TGV est prévue en périphérie
près de Technopolis. La LGV met Salé et Rabat à une heure de Tanger et à une demi-heure de
Casablanca.
Tourisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 21/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
D'après le recensement national de 2004, il y a 814 résidents étrangers permanents à Salé (ce
56
chiffre exclut les touristes présents seulement durant leurs vacances) .
Culture
Artisanat
Selon l'historien Mohamed ibn Ali Doukkali, Salé et Rabat, sa voisine, ont toujours été à la pointe
L 55
en matière de tannerie et de traitement du cuir . Vers 1850, on comptait plus de 40 tanneries
dans les villes de Salé et Rabat, qui employaient 200 hommes. La tannerie et le travail du cuir des
villes de Salé et Rabat, ont été notamment durant une grande partie du xixe siècle, très prisés dans
l'ensemble du Maroc. Cependant, vers 1880, les villes de Fès, Marrakech et Tétouan ont commencé
à concurrencer les tanneurs de Salé, transformant cette industrie en activité saisonnière. L'activité
du cuir a connu de son côté une profonde chute à partir du début du xxe siècle au point qu'il ne
restait plus qu'une petite centaine de vieux maîtres artisans dans la ville à la fin des années
L 36
1920 .
Salé et Rabat ont été également connues pour leur fabrication de sandales et autres chaussons ; au
xixe siècle, leur exportation concernait l'Angleterre et l'Égypte grâce à l'existence de plus de trois
L 55
cents fabriques . En 1872, les deux villes comptaient 700 ateliers d'où travaillaient plus de
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 22/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Gastronomie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 23/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Musique et poésie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 24/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Traditions et coutumes
Ce groupe réveille les dormeurs avant l'aube pour le sahur (le repas de l'aube), certaines personnes
se retirent alors dans les mosquées ou dans d’autres lieux saints (les zaouïats) au cours de ce mois
sacré, plus particulièrement vers les dix derniers jours, pour consacrer leur temps à la prière, c’est
le Iεtikāf.
Le moment du moughroub ou de l’iftar (la rupture du jeûne) est marqué par un enchaînement de
coups de canons tirés depuis les forteresses de Sidi Benacher.
Après l’iftar, des soirées de musique
90
andalouse, de madih ou de malhoune sont organisées pour le plaisir de tous .
Lexique salétin
L'arrivée à Salé de certains Andalous puis des Morisques expulsés d'Espagne a beaucoup influencé
le parler de l'époque. On trouve ainsi des emprunts à l'espagnol ou au turc (expliqué par la venue
de certains corsaires ottomans). Les tournures issues de l'arabe andalou y sont particulières ; elles
ont tendance à féminiser, enjoliver ou utiliser des diminutifs pour les mots : on a ainsi chjira pour
chajara (« arbre »), tfifha pour touffaha (« pomme »). Ce parler s'est façonné au fil du temps
jusqu'à créer un dialecte propre à la ville que l'on entend toujours au bout de la langue des « purs
L 59, L 60
Salétins » .
Festivals et événements
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 25/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Le Maroc Hit Parade est organisé depuis 2008 sur les deux
92
rives du Bouregreg à l'occasion de la fête de la musique .
Regroupant de jeunes artistes et des groupes de musique
urbaine marocains, il a la particularité de durer deux jours, les
93
20 et 21 juin . Festival Karacena à la Kasbah des
Gnaouas devant le Cirque Shems'y.
En 2009, la ville de Salé a abrité la première édition du festival
Ramadan de Salé et a accueilli plus de 300 artistes dont : Jil
Jilala, Lemchaheb, Abdelouahed Tetouani, Mohamed El
Ghaoui, Bachir Abdou, etc. Le festival a rendu hommage à Mohammed Hassan El Joundi,
94, 95
Mohamed El Jem, Mohamed Benghmouch et Thami Belhaouate .
Architecture et urbanisme
Médina
Le mellah de Salé est l'ancien quartier juif où avait été déplacée une importante communauté
59
juive lors de sa fondation en 1807, sous le règne de Moulay Slimane dans le but de l'éloigner des
L 62, 22
quartiers musulmans .
Souks
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 26/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Kissaria As-sawari (le souk des colonnes), est le centre principal de vente des tissus et lainages,
L 63
une vingtaine de boutiques y seraient ouvertes . Le grand marché (Souk El-Kbir), est spécialisé
dans la vente de tissus et vêtements traditionnels tels les djellabas, les babouches et les fez. Ce souk
98
est un ancien marché d'esclaves chrétiens . Le Souk Sebt (marché du samedi) n'est ouvert que ce
jour-là. Le Souk El-Attarine est l'un des principaux marchés d'épices.
99
Le Souk el-Merzouk est réservé aux bijoutiers, aux nattiers et aux vanniers . Le Souk Lakhmiss,
l'un des plus anciens de la ville, vend essentiellement des plantes. Le Souk Alimentaire est
spécialisé dans la vente de produits alimentaires, en particulier des spécialités d'origine salétine
ainsi que des épices. Le souk des bijoutiers, qui ne sont pas fabricants mais offrent des pièces
réalisées à Casablanca et Fès ou importées, est constitué de plusieurs dizaines de boutiques et très
100
fréquenté le soir, notamment pendant les week-ends et la « belle saison […] des mariages » .
Remparts et portes
La première enceinte de la ville, dont on ignore le tracé, semble avoir été construite sous les
104 L 11
Almoravides . À la suite de la prise de la ville par les Almohades en 1146 , le calife almohade
104
Abd al-Mumin aurait donné l'ordre de détruire les remparts de la ville vers 1147 , dans le but
d'éviter tout soulèvement, bien que des anciennes portes almoravides subsistent encore
aujourd'hui, tels Bab Fès et Bab Sebta, qui sont les plus anciennes portes de la ville. En effet, les
26
portes de Salé sont parmi les plus anciennes et les plus imposantes du Maroc . Bab Fès connait
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 27/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
des restaurations ultérieures notamment durant le xixe siècle, et donne accès à l’est de Salé, tandis
L 13
que Bab Sebta est un passage obligé pour prendre la route vers Ceuta, d'où son nom .
22
Réaménagée, un bastion lui est accolée par Abdelhaq Fennich, lorsqu'il dirigeait la ville .
Maisons
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 28/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
La médina de Salé compte de nombreuses maisons appartenant aux anciennes familles de Salé,
comme Dar Zouaoui et Dar Touhama.
Édifices religieux
Zaouïas
La ville de Salé est réputée dès l'avènement de l'islam au Maroc pour être le refuge des ermites et
des dévots. Elle attirait de toutes parts les gens se vouant à l'ascétisme. C'est pourquoi elle compte
un grand nombre de sites réservés au recueillement, soit plus d'une centaine de zaouïas, de cloîtres
et de sanctuaires pris comme modèles : zaouïa Chrichi, zaouïa Sidi Bouzekri, zaouïa Annousak,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 29/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Mausolées et marabouts
Établissements culturels
Musées
Bibliothèques
Sport
Football
L'arrivée du sport dans la ville coïncide avec l'arrivée des Français au Maroc. Ce sont les Français
qui font découvrir aux Marocains les différents sports joués en France et en Europe. Pour le
football, à partir de 1913, plusieurs clubs sont créés par les soldats français dans les principales
L 74
villes du Maroc dont on notera l'Union sportive de Rabat-Salé . Puis en 1928, grâce aux jeunes
du club littéraire salétin, la ville voit naître l'Association sportive islamique de Salé, club toujours
actif aujourd'hui connu sous le nom de l'Association sportive de Salé. Au début, le club de l'AS Salé
disposait de deux sections : le football et le basket-ball. Quatre ans après, les nationalistes des deux
rives créent un club nommé « Association sportive islamique de Rabat et Salé ».
En 1947, Larbi Zniber crée en compagnie de son ami le journaliste Mustapha Belhaj le Najah de
Salé , un club qui a été le réservoir de l'Association Sportive et dont il a été gardien de but. Dans la
saison 1944- 1945, il existait plusieurs équipes : Club Sportif de Salé, Najm de Salé, Hassania
Salaouia, Tihad sportif de Salé et le Club de la communauté juive, qui seront fusionnés pour en
faire une seule équipe forte capable de jouer dans l'élite, c'est l'ASS.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 31/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Dans les années 1990, le Sporting de Salé réussit à rester dans l'élite pendant plusieurs années, et à
110
décrocher une 5e place durant la saison 1998-1999 , avant de descendre en seconde division à la
111
fin de la saison 1999-2000 . Et avant de se faire reléguer en troisième la saison suivante après
avoir terminé dernier, les deux principaux clubs, le Sporting de Salé et l'AS Salé, fusionnent pour
garder le même nom que celui-ci. Durant cette époque lorsque les deux clubs étaient présents dans
la même division, étaient organisés des « derby de Salé » entre le Sporting de Salé et l'AS
112, 113
Salé .
Un autre derby existe entre un club de Salé et un club de Rabat. Ce derby oppose deux clubs de
villes ennemies ayant des liens historiques. Appelé derby du Bouregreg, ce derby peut opposer
114
n'importe quelle équipe tant que ces deux équipes sont de Rabat et de Salé
. Aujourd’hui
plusieurs autres petits clubs existent dont le Amal de Salé et le Najah Sportive de Salé. Le derby du
Bouregreg n'est pas un derby réservé seulement au football, il existe dans plusieurs autres sports
115
notamment le basket-ball entre l'AS Salé et le FUS de Rabat .
Depuis 2011, l'AS Salé organise un tournoi amical annuel au Stade Boubker Ammar. Appelé le
Tournoi Mohamed Benghmouch, il rend hommage à celui qui fut le dirigeant de l'ASS durant les
années 1970 et 80. La première édition de ce tournoi a été remportée par le Chabab Rif Al Hoceima
116
face aux FAR de Rabat sur le score de trois buts à un . Mais de nos jours l'AS Salé est omnisports
et plusieurs autres sections ont ainsi vu le jour. Bien que la ville soit l'une des plus peuplées du
Maroc, par rapport à son voisin d'en face, la ville de Salé a un faible niveau de nos jours en ce qui
concerne le football.
Basket-ball
En basket-ball, l'AS Salé, équipe de première division, a remporté quatre championnats et neuf
coupes du Trône. Lors des éditions 2011 et 2014 de la Coupe arabe des clubs champions, les
« pirates de Salé » ont représenté le Maroc et terminé deux fois finalistes dans la compétition. Pour
ce qui est de la coupe d’Afrique des clubs champions, le club s'est classé à deux reprises troisième
dans les années 2010 et 2011 et a enfin réussi à l'emporter à la fin de 2017.
La ville organise chaque année depuis 2008 un tournoi international. L'AS Salé remporta
117, 118
notamment deux fois cette compétition, en 2009 et en 2010 .
Autres sports
Plusieurs autres sports sont également pratiqués dans la ville de Salé dont le hand-ball qui dispose
d'une équipe en première division qui est une section de l'AS Salé. De plus, plusieurs autres clubs
salétins de cette discipline sont en seconde division. Le beach-volley est également très apprécié
dans la ville, ainsi qu'à Rabat. Le 3e tournoi international de beach-volley a été organisé en 2010
dans la marina du Bouregreg. Sous l'égide de la fédération royale marocaine de volley-ball, cette
compétition a vu la participation d'équipes originaires de Grande-Bretagne, Espagne, Slovénie,
119
Colombie, Cuba, Argentine, Italie et États-Unis . Avec le tournoi de beach-volley, la marina du
120
Bouregreg a organisé la 3e édition du salon « extrême loisir » du 29 mai au 6 juin 2010 ainsi que
e 121
la « 11 édition de la Nuit Internationale du Jet Ski » du 10 au 12 septembre 2012 .
La ville de Salé a organisé aussi plusieurs autres compétitions sportives de disciplines différentes.
Dans le 6e Rallye automobile du corps diplomatique organisé par le Maroc, Salé fut la ville de
122
départ et d'arrivée . Le Maroc a organisé un même genre de compétition sauf que cette fois-ci
celle-ci a lieu chaque année et seules les femmes doivent y participer. La compétition a pour nom le
123
« Rallye des Colombes » . Une autre compétition de grande envergure eut lieu à Salé, c'est le
124
« Jet Cup de Salé » qui d'après Aujourd'hui le Maroc, fut une véritable réussite .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 32/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Jeux africains
Infrastructures
Avant l'ouverture du nouveau stade de Salé, le Sporting de Salé ainsi que l'AS Salé jouaient au
126
stade de la Marche verte qui atteignait 4 000 places . En 2006, dans le cadre du projet de
l'aménagement de la vallée du Bouregreg, il a fallu détruire ce stade, remplacé par le Stade
Boubker Ammar. Sa construction aura duré vingt-cinq ans puisqu'elle a été entamée en 1981. C'est
127
l'agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg qui a permis de finaliser les travaux .
La ville dispose également de deux centres sportifs, celui de Maâmora ainsi que de l'Académie
Mohammed VI de football. Le centre sportif de Maâmora est le Centre sportif des FAR du club de
128
l'AS FAR . Quoi que le club soit situé dans la ville de Rabat, son centre de formation est donc
129
basé dans la ville de Salé . L'Académie Mohammed VI de football, inaugurée en 2010 par le roi
Mohammed VI et administrée par la Fédération royale marocaine de football, se spécialise dans la
130
formation de jeunes footballeurs .
Enseignement
Salé est un pôle universitaire important, puisqu'on y trouve
plusieurs universités telles l'Université internationale de Rabat
131
(UIR) située dans la ville et fondée en 2010 , ainsi que l'École
supérieure de technologie de Salé (ESTSL), ouvert en 1993 qui
demeure le premier établissement universitaire de la ville, et
132
fait partie intégrante de l'Université Mohammed V - Agdal ,
puis la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales
133
(FSJES) qui a ouvert ses portes en 1999 . La ville abrite
d'autres établissements d’enseignement supérieur tels que
l'Institut de technologie hôtelière et touristique de Salé
134
(ITHT) , et l'École nationale forestière d'ingénieurs crée en
135
1968 . La ville peut compter également sur sa proximité avec
la ville de Rabat qui concentre avec Casablanca, la majorité des
136
établissements d'enseignement supérieur marocains .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 33/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Personnalités sportives
140
Larbi Zniber (1916-1989), alias Ba-Arroub, muezzin, gardien de but et entraîneur de l'ASS
du football de Salé.
Mohammed Abderrazack (1925-), footballeur
Abderraouf El-Fassy (1940-), escrimeur
Reda Rhalimi (en) (1982-), joueur de basket-ball
Amine Laâlou (1982-), athlète spécialiste du demi-fond.
Marouane Zemmama (1983-), footballeur
El Mehdi Malki (1988-), judoka
Hayat Lambarki (1988-), athlète spécialisé dans les 400 mètres haies
Personnalités politiques
Aïssa Ben Idriss, gouverneur idrisside de Laghouat membre influent des
la région de Salé Maghraouas tué à Salé par Youssef Ibn
Tachfin
Temim Ibn Ziri, chef de la tribu des Banou
Ifren mort à Salé en 1056 le sultan almohade Abd al-Mumin meurt
en 1163 à Salé
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 34/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Corsaires
Jan Janszoon, également connu sous le
nom de Mourad Rais. « Grand Amiral » de
la république de Salé au xviie
Famille Al-Alami :
Abdeslam Ben Mohamed Ben Lafqih
L 75
Al-Alami, raïs salétin vers 1825
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 35/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Jumelages et partenariats
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 36/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Annexes
Notes
1. D'après « l'encyclopédie Imago Mundi, à l'article « Les Almoades » » (http://www.cosmovisions.
com/ChronoAlmohades.htm), le raid a eu lieu en 1260 selon Ibn Khaldoun et en 1263 selon
Luis del Mármol Carvajal.
2. Les sept vaisseaux sont : La Licorne, Le Saint-Louis, Le Griffon, La Catherine, Le Hambourg,
La Sainte-Anne et Le Saint-Jean.
3. Il s'agissait de trois frégates de Brest : La Terpsichore, La Licorne et L'Héroïne, que
commandait le comte de Grasse L 31, et de trois frégates de Toulon : La Chimère, La Gracieuse
et La Pléiade.
4. Le navire en question est un brick-goélette du nom de Courraud-Rose d'après le témoignage
de Charles Jagerschmidt, représentant diplomatique de France au Maroc 39.
5. Né le 15 juin 1804 à Fort de France, il était fils de Bernard Dubourdieu, officier de marine du
Premier Empire. Promu contre-amiral en juillet 1848, Louis Thomas Napoléon Dubourdieu
(1804-1857) servit la IIe République puis le Second Empire 42.
6. Tobjia ()طوبجيا, désigne le fantassin dans le dialecte salétin (voir Lexique salétin)
7. Rabat n'est devenue officiellement capitale qu'en 1927, au début du règne de Sidi Mohammed
ben Youssef, de par sa mention au bas d'une lettre : « Fait dans la capitale, Rabat » ;
auparavant, c'était un « centre administratif provisoire ». Cf. Couplet 2011, p. 114, où l'auteur
s'appuie sur : Amina Achouar et Jean-Louis Miège, « Le choix de Rabat comme capitale »,
Revue Maroc-Europe, Rabat, La Porte, no 10,1996, p. 79-116.
8. Al-Latīf ( )اللطيفest le 31e des noms de Dieu en islam, « Celui qui accorde à ses créatures Sa
douceur et Sa bienveillance ». Le 27 juin 1930 au cours de la prière du vendredi, l'imam Hadj
Ali Aouad n'a pas prononcé la Fatiha (الفاتحة, al-fātiḥa, la première sourate du Coran), mais
commencé à clamer le « latif », (utilisé pour demander le secours et la protection de Dieu
contre les calamités), repris par tous les fidèles 45.
9. Avant l'indépendance retrouvée du Maroc, le monarque était appelé « sultan », son premier
ministre « grand vizir » et ses ministres « vizirs ». Cf. « Grand vizir » (http://www.bdlp.org/fiche.
asp?no=414532&base=MA&boite=1) et « Vizir » (http://www.bdlp.org/fiche.asp?base=MA&no=
414532&rubrique=&boite=1), sur www.bdlp.org (consulté le 3 août 2012).
10. Parmi les 68 signataires du Manifeste, 8 étaient originaires de Salé
11. « Le mot pacha, qui a remplacé au début du xxe siècle le terme gouverneur, n'était pas
vraiment inconnu au Maroc puisqu'il constituait par exemple le titre officiel du chef d'une tribu
militaire. Mais c'est sous le protectorat français qu'a été vulgarisé son usage (importé de
l'Algérie où, comme beaucoup de termes administratifs turcs, il était d'emploi courant). » 63
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 37/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Sources bibliographiques
1. ARGDT, p. 7.
2. ARGDT, p. 9.
3. ARGDT, p. 10.
4. ARGDT, p. 12.
5. Jacobelli, p. 32.
6. Gsell et Carcopino, p. 28.
7. Jacobelli, p. 19.
8. Doukkali, p. 27.
9. Coindreau, p. 37.
10. Brown, p. 37.
11. Castries, p. III.
12. Castries, p. IV.
13. Alaoui et Mrini, p. 46.
14. Alaoui et Mrini, p. 40.
15. Alaoui et Mrini, p. 23.
16. Coindreau, p. 42.
17. Maziane, p. 56.
18. Coindreau, p. 35.
19. Coindreau, p. 48.
20. Coindreau, p. 41.
21. Houtsma 1987, p. 549.
22. Coindreau, p. 49.
23. Coindreau, p. 50.
24. Coindreau, p. 51.
25. Castries, p. XXIII.
26. Coindreau, p. 52.
27. Coindreau, p. 53.
28. Maziane, p. 60.
29. Brown, p. 14.
30. Alaoui et Mrini, p. 41.
31. Lewis, p. 42.
32. Lewis, p. 43.
33. Coindreau, p. 58.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 38/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 39/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Références
1. « Slaouis » (https://www.google.com/#q=%22slaouis%22+site:maghress.com) ou « Slaouies »
(https://www.google.com/#q=%22slaouies%22+site:maghress.com) dans des articles de presse
marocains francophones, sur Maghress.com (consulté le 27 février 2015).
2. (en) Janet L. Abu-Lughod, Rabat : Urban Apartheid in Morocco, Princeton University Press,
14 juillet 2014, 406 p. (ISBN 978-1-4008-5303-8, lire en ligne (https://books.google.com/books?
id=NKP_AwAAQBAJ&pg=PA35)).
3. (en) « Look Into Morocco's Ancient History at Chellah - English Blog | By Morocco Channel » (ht
tp://www.morocco.com/blog/look-into-morocco-s-ancient-history-at-chellah), sur
www.morocco.com (consulté le 4 mars 2018).
4. « Bouregreg, vingt siècles d'histoire » (http://www.rabat-maroc.net/bouregreg.htm%20Bouregre
g), sur rabat-maroc.net.
5. « Les villes corsaires du Maghreb... » (http://www.sala-almoustaqbal.com/fr/index.php/category
blog/81-sale), sur sala-almoustaqbal.com.
6. « Chellah-Salé-Rabat. La période préislamique » (http://www.selwane.com/index.php?option=c
om_content&task=view&id=106&Itemid=372), sur Selwane.com (consulté le
2 septembre 2014).
7. Muḥammad al-Mahdī al Ḥifnāwī (trad. Jean J. Marcel), Les Dix soirées malheureuses : Contes
d'Abd-Errahmann, vol. 3, Renouard, 1829 (lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=S-cX
AAAAYAAJ&pg=RA2-PA209)), p. 209.
8. Haut-commissariat au Plan, « Maroc des Régions 2010 » (http://www.hcp.ma/region-drda/attac
hment/403498/) [PDF], sur Hcp.ma (consulté le 3 septembre 2014).
9. « Région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër » (http://www-agdal.um5.ac.ma/index.php/fr/adresses-util
es/93-french/la-ville/167-region-rabat-sale-zemmour-zaer), sur Agdal.um5.ac.ma (consulté le
28 août 2016).
10. « Rabat-Salé-Zemmour-Zaër - Une région singulière, bénéficiant d'une situation géographique
remarquable » (http://www.cr-rsk.org/jiha_ftp1/AR_Etudes_et_documents/Note%20de%20synth
ese%20du%20diagnostic.pdf), sur Cr-rsk.org (consulté le 28 août 2016).
11. « Rabat-Marges » (https://marges.hypotheses.org/296), sur Marges.hypotheses.org (consulté
le 28 août 2016).
12. « Patrimoine géologique et développement durable de la Région de Rabat Salé Zemmour
Zaer » (http://www.israbat.ac.ma/wp-content/uploads/2015/03/Doc.%20IS%20n%C2%B024%2
0Workshop%20Inter.%20PGDDR_RSZZ-2011.pdf), sur Israbat.ac.ma (consulté le
28 août 2016).
13. « Hydrologie (Région de Rabat) » (http://grern.hautetfort.com/media/02/01/fe7a071f83009cfbbe
a71011beb338b9.pdf), sur Grern.hautetfort.com (consulté le 28 août 2016).
14. « Complexe de production d'eau potable Bouregreg » (http://www.onep.ma/directions/drc/vue_d
rc.htm), sur Onep.ma (consulté le 28 août 2016).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 40/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 41/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 42/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 43/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 44/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
100. Marie-Rose Rabaté, André Goldenberg et Jean-Louis Thau (collab.), Bijoux du Maroc : Du Haut
Atlas à la Méditerranée, depuis le temps des juifs jusqu'à la fin du xxe siècle, Aix-en-
Provence/Casablanca, Édisud/Eddif, 1999, 217 p. (ISBN 2-7449-0081-8 et 978-2-74490-081-5,
lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=nMXAYZPXAKoC&pg=PA109)), p. 109.
101. Dahir du 10 octobre 1914.
102. « Médina de Salé » (http://www.minculture.gov.ma/fr/index.php?option=com_content&view=arti
cle&id=70&Itemid=133&lang=fr), sur www.minculture.gov.ma (consulté le 1er août 2012).
103. (ar) « سلا أسوار المدينة » (http://www.startimes.com/f.aspx?t=6187839), sur startimes.com,
1er octobre 2007 (consulté le 30 juin 2013) — Traduction du titre : Murs de la ville de Salé.
104. « Enceinte de la ville de Salé » (http://www.idpc.ma/view/pc_architecture/sanae:410021?f_regio
n=10%7CRABAT-SAL%C3%89-ZEMMOUR-ZA%C3%8FR&f_province=10.441%7CSALE&nu
m=12), sur Idpc.ma (consulté le 5 septembre 2016).
105. « Concours d'idées pour l'aménagement de Bab Lamrissa », Le Matin,16 février 2005 (lire en
ligne (http://www.selwane.com/index.php?option=com_content&task=view&id=375&Itemid=38
5)) — Cet article comprend des informations sur le projet d'aménagement de Borj Adoumoue..
106. « Monuments, sites et zones classés dans la préfecture de Salé » (http://www.minculture.gov.m
a/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=102%3Apatrimoine-national&catid=44&Ite
mid=104&lang=fr#sale), sur Ministère de la Culture.
107. « Medersa Abou EL-Hassan » (http://www.idpc.ma/view/pc_architecture/sanae:270008?doctyp
e=&f_type_protection=&searchfield=fulltext&q=zniber&quicksearch=OK&num=3), sur idpc.ma.
108. « Site officiel du Musée Belghazi » (http://museebelghazi.marocoriental.com/).
109. « Musée Bab Khemiss » (http://www.babelfan.ma/tous-les-lieux/details/0/515/musee-de-bab-kh
emiss,-sale.html), sur babelfan.ma.
110. José Batalha, « Morocco 1998/1999 » (http://www.rsssf.com/tablesm/maro99.html), rsssf.com
(consulté le 11 août 2012).
111. José Batalha, « Morocco 1999/2000 » (http://www.rsssf.com/tablesm/maro00.html), rsssf.com
(consulté le 11 août 2012).
112. José Batalha, « Morocco 2000/2001 » (http://www.rsssf.com/tablesm/maro01.html), rsssf.com
(consulté le 11 août 2012).
113. José Batalha, « Morocco 2001/2002 » (http://www.rsssf.com/tablesm/maro02.html), rsssf.com
(consulté le 11 août 2012).
114. Jaouad Kanabi, « Al Botola-26e journée : Le derby mais aussi les autres » (http://www.maghres
s.com/fr/lesoir/5953), sur maghress.com, 16 avril 2010 (consulté le 5 septembre 2014).
115. Abderrahmane Baalla, « L'ASS survole ses adversaires » (http://www.maghress.com/fr/lesoir/2
1902), sur maghress.com, 13 mai 2011 (consulté le 5 septembre 2014).
116. Majd Bouchto, « Les Rifains au top » (http://www.maghress.com/fr/lesoir/27819), sur
maghress.com, 3 août 2011 (consulté le 5 septembre 2014).
117. « Tournoi international de Salé : le CRA en demi-finale » (http://radiomars.ma/fr/i/1018/), sur
Radio Mars, 17 février 2012 (consulté le 4 septembre 2014).
118. « Tournoi international de basketball de Salé : Consécration de l’ASS » (http://www.libe.ma/Tour
noi-international-de-basketball-de-Sale-Consecration-de-l-ASS_a25289.html), sur Libération,
21 février 2012 (consulté le 4 septembre 2014).
119. « 3e Édition du Tournoi International de Beach Volley » (http://www.bouregregmarina.com/fr/act
ualites/25-3eme-edition-du-tournoi-international-de-beach-volley), sur bouregregmarina.com.
120. « 3e Édition du salon Extreme loisir » (http://www.bouregregmarina.com/fr/actualites/26-3eme-e
dition-du-salon-extreme-loisir), sur bouregregmarina.com.
121. « 11e édition de la Nuit Internationale du Jet Ski » (http://www.bouregregmarina.com/fr/actualite
s/24-11eme-edition-de-la-nuit-internationale-du-jet-ski-), sur bouregregmarina.com.
122. « Le 6e Rallye automobile du corps diplomatique, une occasion pour découvrir la diversité du
Maroc (organisateurs) » (http://www.maghress.com/fr/mapfr/5088), sur maghress.com.
123. « Le 6e Rallye Féminin International du Maroc - Les Colombes - » (http://www.selwane.com/ind
ex.php?option=com_content&task=view&id=2960&Itemid=354), sur selwane.com.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 45/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 46/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Bibliographie
En français
Ismaïl Alaoui (dir.) et Driss Mrini (dir.), Salé : Cité millénaire, Rabat, Éclat, 1997 [détail de
l’édition]
Roger Coindreau (préf. Mohamed Zniber), Les Corsaires de Salé, La Croisée des chemins,
2006, 2e éd. (1re éd. 1948) [détail des éditions] [lire en ligne (https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=y
huv9waKc_MC&oi=fnd&pg=PA7&dq=hornacheros&ots=yoHQrsMBlW&sig=hbnHWN9ZZP-UGQvTZ90CQ1v3Uj
Y#v=onepage&q=hornacheros&f=false)]
M'hammed Aouad et Maria Awad, Les Trente Glorieuses ou l'Âge d'or du nationalisme
marocain : 1925-1955 Témoignage d'un compagnon de Mehdi Ben Barka, Rabat, LPL, 2006,
391 p. (ISBN 9981-110-08-6, présentation en ligne (https://books.google.co.ma/books?id=_G49GQAACAAJ)),
p. 24, 27
Samuel Pickens, Françoise Peuriot et Philippe Ploquin, Maroc : Les Cités impériales,
Courbevoie, www.acr-edition.com, 1995, 311 p. (ISBN 978-2-86770-075-0, lire en ligne (https://books.
google.fr/books?id=QTg65S8luoEC&pg=PA5))
Saïd Zerzouri, L'Histoire du sport au Maroc, Bruxelles, 2006, 23 p. (lire en ligne (http://www.adrar
e.net/sport/infosport/elements/histoire_du_sport_au_Maroc%5B1%5D.pdf))
« Dahir du 10 octobre 1914 portant classement comme monument historique de l'enceinte de
la ville de Salé », Bulletin officiel de l'Empire chérifien - Protectorat de la République
française au Maroc, no 104,19 octobre 1914, p. 786 (lire en ligne (http://www.sgg.gov.ma/BO/bulleti
n/Fr/1914/BO_104_fr.pdf) [PDF])
Kenneth L. Brown (trad. Fernand Podevin, rév. Zakya Daoud, préf. Mohamed Naciri), Les
Gens de Salé : Tradition et changement dans une ville marocaine de 1830 à 1930 [« People
of Salé: Tradition and Change in a Moroccan City, 1830-1930 »], Casablanca, Eddif,
coll. « Essai », 2001 (1re éd. 1976), 322 p. (ISBN 978-9981-09-053-8, lire en ligne (https://books.googl
e.com/books?id=Yy59OgHTMA0C&printsec=frontcover)) [aperçu en ligne (https://books.google.co.ma/books?id
=Yy59OgHTMA0C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false)]
Leïla Maziane (préf. André Zysberg), Salé et ses corsaires, 1666-1727 : un port de course
marocain au xviie siècle, Caen/Mont-Saint-Aignan/Caen, Publication Université de Rouen
Havre, 2007, 362 p. (ISBN 978-2-84133-282-3, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=yhuv9waKc_
MC&pg=PA7&dq=hornacheros))
Luciana Jacobelli, « Les recherches archéologiques : la découverte de Sala Colonia », dans
Le Parc archéologique de Chella, Centre interinstitutionnel euroméditerranéen pour le
patrimoine, 2008 (lire en ligne
(http://www.centroeuromediterraneo.org/sd/cem/addMEin/_att/cicognaBN.pdf)), p. 19-20
Stéphane Gsell et Jérôme Carcopino, « La base de M. Sulpicius Félix et le décret des
décurions de Sala », Mélanges d'archéologie et d'histoire, t. 48,1931, p. 1-39 (lire en ligne (htt
p://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-4874_1931_num_48_1_7209))
Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Maroc 2012-2013, Paris, Petit Futé, 2012,
576 p. (ISBN 978-2-7469-5180-8, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=MdrtSatp27wC&pg=PA184&d
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 47/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
q=sala+colonia+3+si%C3%A8cle+av+jc))
Robert Chastel, Rabat-Salé : Vingt siècles de l'oued Bou Regreg [détail des éditions]
Henry de Castries (http://data.bnf.fr/13756077/henry_de_la_croix_castries/), Les Sources
inédites de l'Histoire du Maroc. Première série. Dynastie Saadienne. Archives et
bibliothèques des Pays-Bas. Tome V, Paris, 1920, 655 p. (lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/1214
8/bpt6k5686597j/f1.image))
Association de Recherche en Gestion Durable des Terres, Gestion durable des terres :
Proceedings de la Réunion multi-acteurs, sur le bassin du Bouregreg 28 mai 2013, Rabat,
CERGéo, 2013, 175 p. (ISBN 978-9954-33-482-9, lire en ligne (http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/p
leins_textes/divers15-02/010063311.pdf))
En anglais
(en) Michael Dumper et Bruce E. Stanley, Cities of the Middle East and North Africa : a
historical encyclopedia, Oxford, ABC-CLIO, 2007, 439 p., relié (ISBN 978-1-57607-919-5 et
1-57607-919-8, LCCN 2006027503 (https://lccn.loc.gov/2006027503), lire en ligne (https://books.google.com/bo
oks?id=3SapTk5iGDkC&pg=PA305&dq=corsair+republic%2C+sale))
Kenneth L. Brown, People of Sale : Tradition and Change in a Moroccan City, 1830-
(en)
1930, Cambridge (Massachusetts), Harvard University Press, 1976, 240 p.
(ISBN 978-0-674-66155-4) [aperçu en ligne (https://books.google.fr/books?id=QGK7AAAAIAAJ&printsec=frontc
over#v=onepage&q&f=false)] — Ouvrage traduit en français en 2001.
(en) Charles Lee Lewis, Admiral De Grasse and American Independance, Ayer Publishing,
1980, 404 p. (ISBN 978-0-405-13042-7)
(en) Wilfrid Blunt, Black sunrise : the life and times of Mulai Ismail, Emperor of Morocoo,
1646-1727, Université du Michigan, Methuen, 1951, 294 p.
(LCCN B000WGWK50 (https://lccn.loc.gov/B000WGWK50))
Martijn Theodor Houtsma, E.J. Brill's First Encyclopaedia of Islam 1913-1936, BRILL,
(en)
1987, 605 p. (ISBN 978-90-04-08265-6, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=iJQ3AAAAIAAJ&pg=P
A550))
En arabe
(ar) Jean Cousté (trad. Abu al-Kacem Achach), «[ بيوتات مدينة سلا Les Grandes Familles
indigènes de Salé »], Imprimerie officielle de Rabat, diffusion de la bibliothèque Sbihi,1989,
152 p., p. 77 à 123
(ar) Mohamed Ibn Ali Doukkali, تاريخ العدوتين،الاتحاف الوجيز, Editions Maârif de Rabat,
diffusion de la bibliothèque Sbihi,1996, 2e éd., 400 p., p. 335 à 354
Articles connexes
République du Bouregreg
Rabat
Essaouira
Fès
Tlemcen
Villes impériales du Maroc
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 48/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia
Salé (https://commons.wikimedia.org/wik
i/Category:Sal%C3%A9?uselang=fr), sur
Wikimedia Commons
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 49/49