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07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Salé
Salé (en arabe : ‫ ;سال‬en berbère : ⵙⴰⵍⴰ) est une ville et
commune du Maroc, chef-lieu de la préfecture de Salé,
Salé
au sein de la région de Rabat-Salé-Kénitra. Elle est ‫سلا‬
située au bord de l'océan Atlantique, sur la rive droite
(nord) de l'embouchure du Bouregreg, en face de la
capitale nationale Rabat. Ceci explique que les deux
villes soient parfois qualifiées de «  villes jumelles  »,
mais chacune dispose de ses traditions et de son
histoire propres. En 2014, la commune comptait
982 163 habitants. Salé est reliée à Rabat par plusieurs
ponts dont le pont Hassan II est le plus utilisé.

Fondée par les explorateurs phéniciens au iiie  siècle


2, 3
avant J.-C , Salé connaît un important
développement à l'époque des Almohades (xiie  siècle)
et des Mérinides (xive  siècle), du fait de sa position
stratégique sur la voie terrestre qui relie Fès à
Marrakech et grâce à son port, centre d’échanges entre
l’Europe et le Maroc.

Aux xvie et xviie  siècles, l’arrivée des musulmans


réfugiés d’Espagne donne un nouveau souffle à la cité
et crée une rivalité avec la ville mitoyenne de Rabat. Le Vues de Salé.
saadien Mohamed I y implante des colons andalous Noms
chargé de labourer le sol et d'aménager les égouts de la
ville. Les Morisques andalous, animés pour certains Nom amazighe ⵙⵍⴰ
d'un esprit de revanche contre les chrétiens, se lancent Nom arabe ‫سلا‬
dans une guerre de course et constituent une puissante
Administration
entité politique connue sous le nom de république du
Bouregreg, menant des expéditions jusqu'en Pays Maroc
Cornouailles. Renommés pour leur audace et leur ruse, Région Rabat-Salé-Kénitra
les corsaires de Salé laissent l'image des «  Sallee
Préfecture Salé
Rovers  » dans la mémoire des Anglais. Jusqu'au
xviiie  siècle, l’activité commerciale permet à Salé Maire
Omar Sentissi (‫عمر‬
Mandat ‫
)السنتيسي‬
d’étendre son influence dans la région, tout en menant
(2021-)
des activités de piraterie dans des contrées très
éloignées telles que l'Islande et Terre-Neuve. Gouverneur
Mustapha Khedri

Mandat (2014-)
Avec le xixe  siècle s’amorce la fin du rôle commercial Code postal 11000
prépondérant de la ville, et Salé se referme sur elle-
Démographie
même. Elle demeure, au cours du xixe siècle et pendant
l’époque des protectorats français et espagnol, un haut Gentilé Salétin(e)

lieu de culture, de résistance et de vie religieuse. La Slaoui(a) (variété locale) 1


médina de la ville contient nombre de monuments, de Population 2 736 522 hab. (2020)
riads d'inspiration hispano-morisque, de zaouïas, de
Densité 18 189 hab./km2
marabouts et de bibliothèques privées. Depuis la fin du
xxe  siècle, elle connaît une forte croissance de sa Population de 1 442 920 hab. (20)

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population et du même coup une dégradation de son l'agglomération


image, notamment du fait d'une urbanisation Population de
anarchique. 1 293 602 hab. (2020)
la préfecture

Son président depuis les élections communales de Densité 1 925 hab./km2


2021 est Omar Sentissi (‫)عمر السنتيسي‬. Géographie
Coordonnées 34° 01′ 46″ nord,
Toponymie 6° 50′ 09″ ouest
Altitude 11 m

La ville de Salé tire son nom du latin de l'ancien nom Min. 03 m

donné par les Romains "Sala colonia". L'appellation du Max. 60 m


fleuve est Bouregreg jusqu'au xiiie  siècle. Le nom Superficie 150,45 km2
«Bouregreg  » est arabe et signifie "ayant l'eau
Superficie de la
coulante" ; mais les historiens ne privilégient pas cette préfecture 672 km2
4
étymologie . Selon l'historienne Leila Maziane, le nom
de la ville vient du mot phénicien sala qui signifie Fuseau horaire GMT (UTC+0)
5
« rocher » . Divers

D'autres hypothèses proposent comme origine le mot Saint patron Sidi Abdellah ben
Hassoun
Chellah, nom d'un ancien comptoir phénicien.
Plusieurs établissements néo-puniques ont été trouvés Localisation
le long de la côte lors de fouilles archéologiques.
L'ancienne cité romaine de Sala Colonia, citée dans
l'Itinéraire d'Antonin, se situe au niveau de l'actuelle
nécropole de Chellah. Sala et Chellah pourraient être le
même nom. En effet, en prononçant le mot en punique,
on peut dire Sala ou Shala. Selon l'islamologue Lévi-
Provençal, Sala est une simple latinisation du mot
Shala. Après avoir été employés indifféremment, les
deux termes ont été progressivement utilisés pour
6
distinguer le site romain de la ville musulmane .

D’autres étymologies légendaires, reprises par les


historiens arabes, rattachent le nom de la ville à Sala,
fils de Ham, fils de Noé. Certaines légendes affirment
Carte de la ville de Salé
même que Sala fut fondée par Alexandre le Grand ou
bien par Afriqith le Himyarite. D'après l'historien Géolocalisation sur la carte : Maroc
marocain Ahmad ibn Khalid al-Nasiri, la fondation des
vieilles villes du Maroc serait le fait des Européens ou
6 Salé
de leurs prédécesseurs carthaginois .

La ville de Salé est nommée Σαλα par Ptolémée, Sala


par Pline l'Ancien et par Pomponius Mela, Sela par
Léon l'Africain, Salé, Celé par Luis del Mármol Carvajal
7
et Salée par Denis Dominique Cardonne et Lamprière .

Géographie

Voir sur la carte topographique du Maroc


Localisation et communes limitrophes
Voir sur la carte administrative du Maroc

La ville de Salé est le chef-lieu de la préfecture de Salé, Liens


dans la région de Rabat-Salé-Kénitra. Elle est située Site web www.villedesale.ma/fr/ (ht
sur le littoral atlantique du Maroc et sur la rive droite
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 2/49
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de l'embouchure du fleuve Bouregreg, qui la sépare de tp://www.villedesale.ma/f


Rabat. Elle est limitée à l’est par la commune de Shoul, r/)
au sud par la ville de Rabat, au sud-est par la commune
d'Oumazza, au nord par la commune d'Ameur et à
8
l’ouest par l’océan Atlantique .

Ameur
N
Océan
O    Salé    E Shoul
Atlantique
S
Rabat Oumazza Image satellite des villes de Rabat
et Salé.

Relief, géologie ou hydrographie

La ville de Salé se trouve dans le plateau côtier large de 10 à 50  km, formé de plaines douces
inclinées vers l’Océan Atlantique qui s'étend de Rabat-Salé à Skhirate-Témara, et du littoral
9
atlantique au barrage Sidi Mohammed ben Abdellah . L'altitude de la ville de Salé et du plateau
10
côtier tout entier ne dépasse pas les 100 m . Le fleuve Bouregreg qui sépare Rabat et Salé, donne
une vallée plus ou moins large selon les endroits, pénétrant d’une quinzaine de kilomètres en
amont de l’embouchure, surplombée par les plateaux de Bettana, Sala Al Jadida et de la commune
rurale de Shoul du côté de Salé, et par ceux des quartiers de Hassan, El Youssoufia, Nahda et
Akkrach du côté de Rabat. L'« arrière-pays » de Rabat-Salé est plutôt vert loin de l'urbanisation de
11
masse, notamment grâce à la présence des forêts de la Mamora et de Témara, à proximité .

Des roches datant du quaternaire sont très présents dans la


région de Salé ainsi que des alluvions, déposées dans le
Bouregreg. Il faut malgré tout savoir que le bassin versant du
Bouregreg est principalement constitué de roches
L 1
sédimentaires datant du paléozoïque . Rabat-Salé dispose
d'un fort potentiel concernant les géo-matériaux, très sollicités
par le secteur du Bâtiment et des Travaux. Les sables essentiels
pour la préparation du mortier et du béton hydraulique, mais
aussi dans celle du pisé, proviennent principalement du littoral
Vallée du Bouregreg entre Rabat et dont dispose Salé mais aussi du fleuve voisin. Les marnes
Salé constituent la matière première pour la préparation de la terre
cuite (poterie, briques et tuiles). Le potentiel important de Salé
dans ce type de roche permet à la ville d'être notamment
connue pour son plus grand centre de poterie, célèbre par ses tajines rouges émaillés : les Tajines
12
Slaouis . En effet, la partie nord du Bouregreg a fonctionné comme golfe marin au Messinien et
au Pliocène, et c'est donc ainsi que la subsidence messinienne a permis le dépôt de marnes épaisses
L2
dans la région . Les calcarénites également, constituent la pierre locale la plus utilisée dans la
construction des villes de Rabat et Salé, ce qui explique qu'elle est bien connue sous l'appellation
de Pierre de Salé. Puis les calcaires dont peut profiter la ville grâce aux affleurements le long des
grands oueds proches, de type paléozoïque datés du Cambrien moyen au Permien inférieur. Outre
les géo-matériaux, Rabat-Salé peut compter sur un patrimoine magmatique riche grâce aux
basaltes spilitisés ordoviciens du Bouregreg, uniques au Maroc et montrant des structures en
pillow-lavas très spectaculaires, en plus des affleurements des granites éo-varisques vers le barrage
12
Sidi Mohammed ben Abdellah, datant de 367 Ma .

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Le type de sols de Salé est similaire aux sols rouges des plateaux littoraux qui ont été formés sur
des complexes de cordons côtiers parallèles à la côte actuelle, et façonnés lors des phases humides
quaternaires. Il s'agit précisément de sols fersiallitiques sur calcarénites, ce qui explique la richesse
L 2, L 3
de la région pour ce type de roches .

Les réseaux hydrographiques dans Rabat-Salé s'ordonnent autour de deux oueds principaux. Le
Bouregreg qui prend sa source dans l'est du Plateau Central au relief accidenté, précisément dans
le massif du Moyen Atlas, et se jette en atlantique entre les deux villes jumelles. D'une longueur de
300 km et d'un débit moyen s'élève à 7 m3/s. Puis l'oued Akrech affluent du Bouregreg, qui prend
sa source dans le Plateau de Aïn Aouda, est située à 18 km au sud-est de l'Océan Atlantique. Dans
le domaine hydrogéologique, l'aquifère de l'oued Akrech, la nappe de Témara, la nappe de la
Maâmora et l'aquifère de Témara occupent une place importante dans l'alimentation en eau de la
13
ville . L'oued Bouregreg facilite également l'alimentation en eau de Salé grâce au barrage Sidi
Mohammed ben Abdellah qui est construit dessus. Il a été édifié en 1974 dans le but de mobiliser
14
les eaux des bassins versants des Oueds Bouregreg et de ses affluents . Le barrage régularise
L4
245 Mm3 d'eau potable, dont plus de 80 Mm3 pour l'agglomération de Rabat-Salé .

Climat

Le climat de Salé est de type méditerranéen à influence océanique. La ville appartient au domaine
15 16
bioclimatique sub-humide . La moyenne des précipitations s'établit à environ 550  mm/an . La
saison pluvieuse s’étale d’octobre à mars et la saison sèche d’avril à septembre. Il y a 70 à 90 jours
par an concernés par des précipitations.

L’influence modératrice de la masse océanique se traduit par des températures moyennes de


l’ordre de 9 °C pour les mois les plus froids et de 27 °C pour les mois les plus chauds. Le gel est
plutôt rare. La température la plus basse jamais atteinte est de −3,2  °C alors que la plus haute
17
dépasse les 47 °C .

Du fait de la proximité géographique de Salé et de Rabat, les données climatiques présentées sont
celles de cette dernière.

Données climatiques de Rabat-Salé


Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température
minimale 8 9 9 10 13 15 18 18 17 14 11 9 14,2
moyenne (°C)
Température
12,5 13,3 14,7 16,4 18 20,5 22,5 23 21,9 19,7 16,4 13,6 17,7
moyenne (°C)
Température
maximale 17 18 19 20 22 24 27 27 26 24 21 18 25
moyenne (°C)
Ensoleillement
180 182 232 255 291 288 315 307 261 235 191 181 3 234
(h)
Précipitations
76 70 62 65 21 6 1 1 5 46 90 108 551
(mm)
16, 18
Source : Le Voyageur et Climatedata, statistiques sur les villes de Rabat et Salé .

Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D

27 27 26
24 24

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17 18 19 20 22 21 18
18 18 17
13 15 14
9 9 10 11 9
8

76 70 62 65 21 6 1 1 5 46 90 108

Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Histoire

Préhistoire, Antiquité puis islamisation

L'embouchure du Bouregreg est peuplée depuis des


millénaires. Les fouilles archéologiques lancées dans les années
19
1950 et 1960 en font remonter le peuplement aux périodes
paléolithique et néolithique grâce à la découverte de squelettes
et de traces de cultures et cailloux préhistoriques. Une lampe à
huile datant du xve siècle av. J.-C. retrouvée à Chellah est une
preuve de la présence d'une civilisation. Cela en fait la première
ville du Maroc. Tout comme Lixus et Mogador, Chellah a
également été peuplée par les Phéniciens. Au-dessus du site Position de la Maurétanie Tingitane
dans l'Empire romain.
phénicien se trouvent les ruines de « Sala Colonia  », une cité
frontière importante dans la province romaine de la
6
Maurétanie Tingitane . D'après l'historien et archéologue
Mohamed es-Semmar, la première présence remonte à
160 000 ans, selon les vestiges découverts dans les grottes Dar
19
Sultan, Harhoura et des Contrebandiers .

Dans le cadre des premiers périples de colonisation, on sait


qu'un comptoir phénicien fut fondé, vraisemblablement au
6
viie  siècle  av. J.-C., sur la rive gauche du Bouregreg . Sous la
domination Carthaginoise, le comptoir continua de
20
prospérer . À l'arrivée des Romains, un port et une cité, Sala
20 Stèle romaine visible au Chellah.
Colonia, furent établis sur la rive de Rabat . La cité prit place
L5
à l'emplacement de l'ancien comptoir phénicien au ier siècle .
Tout d'abord cité pérégrine, puis municipe, Sala Colonia fut progressivement une colonie à part
L6
entière . La nécropole mérinide du Chellah fut construite en 1339 à l'emplacement de la cité
L7
antique, ce qu'attestent les nombreux vestiges qui y ont été découverts .

Au ier siècle de notre ère, Pline l'Ancien décrivait Sala comme infestée d'éléphants et de barbares.
Les Vandales passèrent par Sala au ve  siècle mettant fin à l'influence romaine lors des Grandes
invasions. Cependant, hormis Chellah, tous les établissements romains ont été détruits, ce qui ne
6
permet pas d'étayer par l'archéologie les hypothèses des historiens .

Salé resta sous domination byzantine jusqu'à la conquête du commandant musulman Oqba Ibn
Nafi Al Fihri en 682. Par la suite, la population locale se convertit à l'Islam mais apostasia un an
plus tard à la suite de la mort du co mmandant. En 709, le général musulman Moussa Ibn Noçaïr
L8
reconquit le Maghreb et les tribus berbères se convertirent de nouveau à l'Islam .

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Fondation et âge d'or islamique

La ville de Salé, fondée par la tribu zénète des Ifrenides au xie  siècle,
précisément en 1006 par Achara, caïd des Beni-Oummia, selon Roger
L9 L 10
Coindreau , ou en 1030 selon Kenneth Lewis Brown , sur la rive
6
droite du Bouregreg (contrairement à Sala Colonia ). Elle fut
21
proclamée capitale du territoire qu'ils contrôlaient . Ce fut
initialement le clan ifrénide des Beni Achara qui constitua le premier
noyau urbain de la ville, en construisant notamment une citadelle, un
oratoire et quelques demeures. Favorables au sunnisme, les Ifrenides
guerroyèrent auprès des Meghraoua contre les hérétiques Berghouata
22
qui s'opposaient aux conquêtes islamiques arabes . Selon Ibn
Khaldoun, les Beni Achara construisirent leur palais dans ce premier
noyau urbain connu sous le nom d'al Blida (la petite cité), palais qui
servit ensuite de résidence au sultan almohade Abdel Moumin quand
il se rendait à Salé ; cependant il n'existe plus aucune trace de ce palais
aujourd'hui.

Salé fut rapidement renforcée par l'arrivée de familles d'Andalousie et


du Chellah, située dans l'autre rive. Un second quartier prolongeant
celui d'al Blida, fut fondée par un autre clan ifrénide, les Zenata, qui
donnèrent leur nom à ce quartier. Les Beni Khayoun d'Andalousie
s'installèrent à l'est des Zenata, et édifièrent leur quartier connu sous
22
le nom de Derb Khiyar . Plusieurs savants venus d'Al-Andalus Grande mosquée de Salé,
23
s'installèrent aussi à l'abri des murailles de la ville . Le noyau construite entre 1028 et
aristocratique de la ville était ainsi constitué principalement 1029 et restaurée en 1196,
d'Andalous. est la troisième plus grande
mosquée du Maroc.
En 1068, Salé fut prise par les
Almoravides mais elle resta moins
de 90  ans entre leurs mains. Ils y construisirent la mosquée
Achabae qui compte parmi les plus anciennes de la ville, et les
toutes premières portes fortifiées. En 1146, la ville tomba aux
L 11
mains des Almohades . Sa prise qui fut difficile, obligea le
calife almohade Abd al-Mumin à détruire les remparts de la
ville, dans le but de pousser les habitants de Salé à reconnaître
Phases de l'expansion almohade.
la nouvelle dynastie. En 1147, c'est depuis Salé que Mohammed
Ibn Houd Assalaoui Almassi conduisit une grande rébellion à
22
l'encontre des Almohades . Abd al-Mumin fut également à l'origine de la kasbah, qui fut d'abord
connue sous le nom de ribat de Salé, puis celui de ribat El-Fath, après la victoire des armées
almohades en Espagne. Ce ribat (ou forteresse) situé sur la rive gauche du Bouregreg, eut toute
l'attention d'Abd al-Mumin qui y construisit une enceinte et une mosquée, où il établit un
gouverneur et une garnison militaire dans le but de protéger à la fois Salé contre les tribus aux
L 11
alentours, mais aussi de surveiller la cité dans le but d'éviter tout soulèvement .

Les Almohades permirent toutefois le développement de Salé, du fait de sa position stratégique sur
la voie terrestre Fès-Marrakech, et grâce à son port, important centre d’échanges entre l’Europe et
le Maroc. Le sultan Abu Yusuf Yaqub al-Mansur construisit et restaura les remparts nord et est de
L 11
Salé , qui sont parmi les plus anciens et les plus imposants du Maroc, et fit de la grande mosquée
l'une des plus belles du Maroc, bien qu'elle ait perdu ses décors initiaux. Il érigea également en
22
1197, un nouveau quartier sous le nom de Talâa, ainsi que l'enceinte de la future ville de Rabat .

Mais Salé connut son véritable essor sous les Mérinides qui disputèrent longtemps la ville aux
L 11, L 12
Almohades . Ils firent de la ville l'un des principaux pôles culturels du royaume en
l'équipant de médersas, d'une école de médecine (maristane), de mosquées, de bibliothèques, de
22
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22
fontaines et de belles demeures .

Le port, qui était l’un des plus importants de l’époque, servit


également d'arsenal et de base aux navires armés en partance
24
pour Al-Andalus . Selon Luis del Mármol Carvajal, au
xiie siècle, Salé était déjà le port le plus prospère du Maroc. Les
marchands génois, pisans et vénitiens venaient y acheter des
Royaume mérinide et ses peaux, des tapis, des tissus, des laines, de l'ivoire, du miel de
extensions territoriales. Meknès, de la cire, des draps, ou des objets manufacturés par
L9
exemple . La grande mosquée, construite entre 1028 et 1029,
et la médersa mérinide (centre d'études islamiques), firent de
22
la ville le deuxième centre religieux après Fès .
N1
En 1260 eut lieu la prise de Salé. La cité fut attaquée par les
troupes d'Alphonse X de Castille. Ce fut le plus grand massacre
commis dans toute l'histoire de la ville, qui resta pendant deux
semaines aux mains des Castillans avant que le sultan mérinide
25
Abu Yusuf Yaqub ben Abd al-Haqq ne vînt la délivrer . Plus de
3  000  personnes furent capturées et emmenées comme
esclaves à Séville, dont notamment un très grand nombre de
L9 L 13
femmes , et beaucoup d'autres furent tués . Ce massacre
causa tant sur le plan économique que démographique
énormément de tort à la ville, qui ne s'en releva que très Bab el-Mrissa, porte maritime
22
tardivement . fortifiée construite en réaction à la
bataille de Salé, par l'architecte
C'est en réaction à ce sévillan Mohamed Ben Ali.
massacre que l'une des plus
grandes portes fortifiées du
Maroc, Bab el-Mrissa, construite par l'architecte sévillan
Mohamed Ben Ali, a été construite; cette porte maritime, à
moitié enterrée aujourd'hui, barrait un canal et laissait passer
les navires entre ses piliers pour les abriter à l'intérieur des
remparts. Ce sultan «  libérateur  » participa personnellement
26
au chantier . Le Borj Adoumoue, vit également le jour à la
suite de cette triste page de l'histoire salétine. Le sultan Abu
Yusuf Yaqub ben Abd al-Haqq fit bâtir sur la plage d'où
Gravure de Georg Braun et Frans débarquèrent les soldats castillans et d'où il manquait des
L 9
Hogenberg représentant les fortifications , un Bastion fortifié qu'il nomma tristement
L 14
remparts de Salé ainsi que ceux de Bastion des Larmes ou Bastion des Sanglots .
Rabat en 1572.
Le poète andalou Lissane Eddine ibn al-Khatib, qui vécut à Salé
sous le règne d'Abou al-Hassan pendant son exil entre 1360 et
27
1363 , dépeignit la cité, dans Maqamat al-Bouldane, comme « une ville impressionnante par sa
beauté et sa splendeur, une ville mariant avec harmonie les traits de l'urbanité et de la vie de
L 15
campagne   ». Il écrivit aussi Moufaharat Malaga wa-Salà («  Comparaison de Malaga et
28
Salé ») . L'avènement des successives dynasties Wattassides et Saadiennes mit fin à l'âge d'or que
connut Salé, au point que Léon l'Africain qui visita la ville au début du xviie siècle trouva une ville
22
peu peuplée et de nombreuses demeures abandonnées .

À la suite de l'anarchie causée par l'assassinat du dernier sultan de la dynastie mérinide Abu
Muhammad Abd al-Haqq à Fès au cours d'une révolte populaire, débuta une période de trouble qui
dura jusqu'en 1472, avec l’avènement du premier sultan wattasside Mohammed ach-Chaykh. La
ville de Salé passa sous l'autorité des Wattassides mais les désordres causés par l'installation des
Portugais sur les côtes du pays et l'émergence au sud des Saadiens mit fin à l'autorité wattasside

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 7/49
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sur Salé, à la suite de la capture du sultan wattasside Ahmed al-Wattassi par les Saadiens, qui le
libérèrent en échange des villes de Meknès, Ksar El Kébir et Salé, en 1547. Les Salétins s'étaient
L 12
pourtant préparés à résister aux chérifs saadiens .

République du Bouregreg

Au début du xviie  siècle, Salé-le-Vieux, soumise à


l'autorité des marabouts, notamment Al-Ayachi,
vivait dans un état d'indépendance relative, à l'égard
des Saadiens, et ses habitants étaient très hostiles
L 16, L 12
vis-à-vis des chrétiens . Al-Ayachi y menait
une lutte patriotique marquée d'expéditions contre
les Espagnols. Il mena notamment l'attaque de
L 17
Mogador, qui porta un coup dur aux Espagnols .
Le commerce à Salé restait florissant, et ce fut dans
cette ville que demeuraient les plus riches marchands
juifs et maures, d'après Germain Moüette. Sur la rive
gauche, la ville amorcée par le calife Abu Yusuf
Yaqub al-Mansur qui prendra le nom de Salé-le-
Neuf, était selon Pierre Dan « en piteux état et assez
mal peuplée de Maures et d'Arabes  », tandis que la
Kasbah édifiée par Abd al-Mumin servait de
résidence à une maigre garnison chérifienne
commandée par un gouverneur sans pouvoir ni
L 16
prestige . En effet, le sultan Zaidan el-Nasir ne
laissa seulement qu'une vingtaine d'hommes et un
caïd dans la Kasbah, ce qui fut trop faible pour
L 12
exercer une réelle autorité sur la ville de Salé .
Carte de la république de Salé, montrant
Entre 1609 et 1610, la ville de Salé, et, de l'autre côté l'emplacement des trois cités : Salé-le-Vieux, la
du Bouregreg, Salé-le-Neuf, l'actuelle ville de Rabat, Kasbah, et Rabat.
virent l’arrivée massive de musulmans et de juifs
L 18
chassés d’Espagne . Cet événement donna un
nouveau souffle à Salé-le-Vieux, augmentant sa population et créant une rivalité avec la ville
voisine de Salé-le-Neuf. Les Morisques arrivèrent en deux vagues. La première vague d'arrivants
comprenait les habitants de Hornachos qui s'installèrent à Salé-le-Neuf et précisément dans la
29
kasbah, car ils étaient vus par les conservateurs salétins comme des « européanisés » , des colons
qui bénéficiaient de quelques privilèges en quittant la péninsule Ibérique (ils pouvaient emporter
certains de leurs biens s'ils partaient volontairement). La deuxième vague regroupait les autres
Morisques andalous, expulsés sans leurs biens ni leur honneur, qui s'installèrent sur les deux rives.
30
Ils cherchèrent donc à se venger à travers la piraterie . À cette époque Salé-le-Neuf (actuelle
Rabat) était surtout célèbre pour son intense activité maritime et les Andalous en firent la capitale
des corsaires. Tandis que les Hornacheros s'occupaient de l'armement des navires, les autres
Morisques formaient leurs premiers équipages.

Le développement économique induit par la venue des Hornacheros et des Andalous fut tel que
Salé-le-Vieux et Salé-le-Neuf (Rabat actuellement) décidèrent de s'unir et d'instituer, à partir de
1627, une thalassocratie sous le nom de république du Bouregreg ou république de Salé. En effet, à
partir de cette date, les Saadiens furent éjectés de l'embouchure du Bouregreg, par une alliance
L 19, 22
regroupant les Morisques et l'armée d'Al-Ayachi . L'actuelle kasbah des Oudayas tenait lieu
de capitale. Cette république était dirigée par des corsaires venus principalement de Salé-le-Neuf.
Leur objectif principal était de capturer des navires pour vendre leurs équipages comme esclaves
en Afrique du Nord et de monter des expéditions pour enlever des habitants des côtes
européennes. À cette époque, seule la république de Salé avait un port indépendant. Tous les
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07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

autres ports du Maroc étaient occupés par l'Espagne ou le


L 20
Portugal . Salé-le-Neuf était surnommée «  La Rochelle de
l'Afrique ». À cause de ses activités de course en Méditerranée,
la république de Salé était fréquemment attaquée par les
puissances européennes. Les Français, en particulier,
lancèrent, sans grand succès, plusieurs expéditions punitives ;
aussi, depuis Louis XIV, les canons sont-ils toujours en
batterie. Ainsi, le 20 juillet 1629, la ville fut bombardée par
l'amiral français Isaac de Razilly dirigeant une flotte composée
N2 L 21
de sept vaisseaux . Il détruisit trois navires salétins .

Cependant les premiers troubles apparurent en 1630, lorsque


les Andalous de Salé-le-Neuf supportant mal la domination des
Hornacheros de la kasbah, s'attaquèrent à eux et déclenchèrent
L 22
une guerre civile . Al-Ayachi, maître de Salé-le-Vieux,
soutint à cette occasion les Hornacheros, avant qu'une paix ne
Les corsaires faisant couler des fut conclue par un accord sous la pression de l'ambassadeur
vaisseaux européens au large de d'Angleterre Harrison, en mai 1630, qui permit de répartir les
e
Salé (gravure du xvii  siècle). pouvoirs entre les différentes communautés de la république
du Bouregreg. La paix fragile, fut brisée en 1631, par Al-Ayachi
qui tenta de s'emparer de la Kasbah. À l'aide de 5  pièces
d’artillerie, Al-Ayachi bombarda et assiégea la kasbah depuis Salé-le-Vieux, jusqu'en octobre 1632,
L 23
date à laquelle il dut lever le siège . Après quelques années de paix, l'instabilité réapparut de
nouveau avec la révolte des Andalous à l'encontre des Hornacheros, qui furent chassés de la
Kasbah, en septembre 1636. Fier et sûr de leur victoire, les Andalous tentèrent l'unification des
trois cités et s'attaquèrent à Salé-le-Vieux, demeurée sous le contrôle du marabout Al-Ayachi. Une
flotte anglaise arrivée le 3 avril 1637 se porta au secours de Salé-le-Vieux en canonnant la kasbah,
avant de lever le blocus maritime le 30 août 1637. Entre-temps, Al-Ayachi contre-attaqua et débuta
le siège de la kasbah, aux mains des Andalous. La mort du gouverneur andalous el-Caceri de la
kasbah en 1638, favorable aux Saadiens, poussa le sultan Mohammed ech-Cheikh es-Seghir à s'en
emparer. Al-Ayachi leva le siège pour laisser place à l'armée du Sultan après un traité conclu en
avril 1638. Ce fut ainsi que les troupes maures commandées par le renégat français Morat Raïs,
entrèrent dans la citadelle et s'y fortifièrent, s'emparant en plus de Salé-le-Neuf. Une alliance entre
Hornacheros et Andalous aidés par un millier d'Arabes vit immédiatement le jour, dans le but de
L 24
reprendre la kasbah et Salé-le-Neuf . Si Salé-le-Neuf tomba rapidement sous la domination des
Morisques, la kasbah demeura aux mains des Saadiens tandis que Salé-le-Vieux restait neutre dans
L 25
le conflit en raison du départ d'Al-Ayachi pour la guerre sainte à El Mamora, puis pour Fès .

Al-Ayachi, «  le saint de Salé  » (Salé-le-Vieux), qui apprit que les Dilaïtes marchaient sur Salé,
accourut alors qu'il se trouvait hors du théâtre des opérations vers les cités corsaires, mais fut
assassiné en 1641, par le Mouvement Dilaïte, originaire des environs de Khénifra, qui avait pris de
l'importance au début du xviie siècle. Les marabouts se rendirent maîtres de la thalassocratie et, en
L 26
1643, le renégat Al Qaïd Sa'ïd Djanoui fut nommé par les Dilaïtes à la tête de la ville . Al-Ayachi
avait entretenu de bonnes relations avec les Anglais et les Hollandais. Des ressortissants juifs de
Salé, dont Aaron Querido, Josef Blache et les frères Cohen, avaient été à diverses reprises en
relation étroite avec leurs coreligionnaires de Hollande pour l’achat d’armes au profit de la ville.
Les Dilaïtes continuèrent ces échanges profitables avec les Hollandais après 1643 et la mort d'Al-
Ayachi. C'est à partir de 1659 qu'Ibrahim Maâninou et Mohamed Fennich entrèrent, pour le
compte de la Zaouïa de Dila, en pourparlers avec la Hollande afin de garantir la sécurité de ses
marins et de ses commerçants. Cette année-là, Ibrahim Maâninou effectua un séjour de cinq mois
22
à La Haye . En 1664, la république corsaire passa aux mains de Khadir Ghaïlan, ancien lieutenant
22
d’Al Ayachi. Mais, en 1666 , les Alaouites s'emparèrent des villes de Salé-le-Vieux et de Salé-le-
Neuf, puis de la Zaouïa de Dila en 1668 mettant fin à l'autonomie politique de la république du

L 27 L 28
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 9/49
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L 27, L 28
Bouregreg . Mohamed Fennich fut le dernier gouverneur de cette république avant la
31
réunion du territoire au Maroc . La république du Bouregreg fut ainsi déchirée par des querelles
L 26
intestines et des interventions étrangères, qui provoquèrent sa perte .

Les corsaires salétins, et principalement ceux de Salé-le-Neuf, laissèrent dans la mémoire des
Européens l'image des Sallee Rovers (ou Salé Rovers), les «écumeurs de Salé», dont les plus
32
célèbres furent Jan Janszoon (alias Murad Reis), premier amiral de la république corsaire , le
premier président Ibrahim Vargas (dont descend l'actuelle famille rbatie des Bargach), ou encore
33
le renégat anglais Ahmed El Inglizi « l'anglais », aussi appelé Ahmed Laalej (Ahmed le renégat),
un ingénieur qui fortifia le mur des Andalous sur la rive où se situe l’actuelle Rabat.

Sally, une carte de Dessin du port de Salé à l'époque de


Richard Simson Salé en 1670 par Jan Janszoon
représentant la ville John Ogilby (1600-
L 29
corsaire en 1637 1676)

Salé sous les Alaouites


L 28
Ce fut en 1666, que la dynastie alaouite prit le contrôle de la république du Bouregreg . Le
sultan Moulay Rachid mit fin à l'autonomie politique dont bénéficiait le Bouregreg en 1668 par la
prise de la zaouïa de Dila, quoique Salé garda toujours son esprit d'autonomie et
L 27, 34, 35
d'indépendance . En 1681, Sidi Ahmed Hajji, qui commandait alors les « Volontaires de la
Foi » sous le parrainage du sultan alaouite Ismaïl ben Chérif, expulsa les Espagnols de Mehdia ; ce
fut le dernier grand saint de Salé. Toujours sous le règne du sultan Ismaïl, fut construite la célèbre
Kasbah des Gnaouas, en 1709. Cette kasbah avait pour but de défendre les côtes de Rabat et Salé,
d'où était placée le célèbre guich Abid al-Bukhari. Plus tard, fut édifiée le Borj Bab Sebta par le
pacha de la ville Abdelhaq Fennich, en 1738, d'où il gérait les affaires de la ville. Peu de temps
après la fin de son mandat, alors que les Abids se permettait trop de libertés avec l'honneur et la
vertu des femmes, et qu'une fille de la famille du Pacha fut violée par un soldat de la garde noire,
Abdelhaq Fennich mena un groupe d'habitants de la ville à l'attaque de la kasbah, la détruisit en
L 14, L 30
éliminant la garnison de la forteresse .

En 1765, Louis XV envoya une escadre de 13 navires (un vaisseau, 8 frégates, 2 chébecs, 2 galiotes à
bombes), sous le commandement du lieutenant général des armées navales français Louis Charles
du Chaffault de Besné, en représailles contre Salé, les pirates ayant profité de la guerre de Sept Ans
pour attaquer les navires de commerce français. Le 31 mai, il mouilla devant la ville à bord de
N 3 36
L'Utile, accompagné de six frégates , deux bombardes et une barque, L'Hirondelle . Le
2 juin 1765, il bombarda lourdement la ville, mais l'état de la mer l'obligeant à repartir au large, il
recommença le 8 et le 11, rejoint par les chebecs Le Caméléon et Le Singe (commandé par
L 31
Suffren) . Mais le 26 juin, après avoir bombardé Larache, une partie de sa flottille se fit capturer
L 32
en remontant l'oued Loukkos, et 300 hommes furent tués ou faits prisonniers , parmi lesquels
30 ou 40 officiers dont le garde-marine Bidé de Maurville qui écrivit en 1775 Relation de l'affaire
de Larache. Ce fut en 1767 seulement que le comte de Breugnon, vice-amiral et ambassadeur de
France au Maroc, vint à la cour du Sultan Sidi Mohamed racheter les captifs et signer un traité de
37
commerce, laissant un consul de France à Salé .
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Mais Salé ne souffrit pas seulement des bombardements de la


flotte française, elle connut aussi, au cours du xviiie siècle, des
destructions importantes liées aux tremblements de terre  : le
1er novembre 1755, le violent séisme qui frappa Lisbonne et
détruisit de nombreuses autres villes de la côte marocaine ; dix-
huit mois plus tard, le 15 avril 1757, un autre tremblement de
terre qui la frappa violemment et le 12 avril 1773, celui de
38
Tanger .

Salé par Edwin Lord Weeks (1849- Durant tout le xviiie  siècle, Salé continua d’étendre son
1903). influence en pratiquant la guerre de course jusque dans des
régions très éloignées. Cependant le déclin de la ville
commença en 1755 avec le tremblement de terre de Lisbonne.
En effet, ce dernier, dont l'épicentre se situait dans l'océan Atlantique à la même distance de
Lisbonne que de Salé, provoqua un tsunami qui dévia définitivement le cours du Bouregreg,
entraînant la désaffection du port, situé jusqu'alors à l'intérieur des murailles de la ville. Essaouira
devint alors le port principal du royaume, bien que Salé gardât une certaine activité navale plus
commerciale que corsaire jusqu'en 1818 lorsque Moulay Sliman déclara mettre un terme à la
L 33
guerre sainte, ce qui mit fin à toute activité de piraterie .

Entre 1830 et 1860, ce fut une époque de stabilité économique pour les habitants de Salé durant
L 34
laquelle une grande variété d'artisanats locaux prospéraient , à travers notamment les métiers
L 35
du textile (le lainage, le lin et le drap coton) qui rapportaient le plus, la poterie , la tannerie et le
L 36
traitement du cuir, et la fabrication de sandales et autres chaussons . L'industrie du textile
connaissait une hégémonie totale. L'agriculture était également une source de profits pour la ville,
ainsi que le commerce. Mais durant les années qui suivirent, les conditions de vie économique des
Salétins se dégradèrent à cause de la pénétration à profusion de produits textiles européens
meilleur marché et de meilleure qualité, qui mit fin à de nombreuses unités artisanales. De plus,
l'exportation en masse de matières premières de la campagne marocaine vers l'Europe, plutôt que
vers les villes du Maroc, bouleversa l'économie locale avec comme conséquence la perte des
L 34
marchés de produits locaux manufacturés .
Salé souffrit également énormément lors des crises
agricoles et sanitaires qui bouleversèrent le pays tout entier, notamment la famine de 1845 et 1851,
L 37
où de nombreux Salétins moururent de faim , ou par exemple la vague de choléra qui toucha la
L 38
ville en 1854 , faisant 6 000 morts dans les villes de Rabat et Salé. Les Ameur, tribu située dans
l'arrière-pays, trouvèrent l'occasion pour attaquer la ville et la pillèrent, ce qui poussa les autorités
à fermer les portes de la ville pendant plusieurs mois. En 1865 également, une rumeur concernant
la mort du sultan Abderrahmane ben Hicham provoqua de nouveaux troubles et la ville fut de
L 39
nouveau ravagée .

En 1851, à la suite du pillage par des Salétins d'un navire


marchand qui s'était échoué dans l'estuaire du Bouregreg, la
N4
marine française lança une attaque navale sur la ville de Salé
40
. D'après le pacha Abdelhadi Zniber, les marchandises
L 40, L 41
perdues étaient évaluées à 11 391 francs-or . De ce fait,
la France en demanda un remboursement. Après plusieurs
mois d'attente sans réponse, la France décida de faire une
démonstration de force et envoya une escadre sous les ordres Bombardement de la ville de Salé
de l'amiral Dubourdieu, avec le Henri IV commandé par Louis représenté par Théodore Gudin.
41 41
Henri de Gueydon, les frégates Sané et Gomer , Le Narval
et Le Caton. La bataille débuta le 26 novembre 1851  ; après
plusieurs heures de combats, les navires français, victoire acquise, se retirèrent. Les pertes furent
assez lourdes puisque plusieurs bâtiments furent détruits et que la grande mosquée de Salé fut
L 38
elle-même gravement endommagée . Côté français, les navires Henri IV et Sané furent
N5
également endommagés et, d'après le rapport du contre-amiral Dubourdieu , les Français ayant

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perdu quatre des leurs. Selon Abdelhadi Zniber, le bilan humain des Salétins fut de six à sept
N6 L 42
tabjiyas ainsi que douze à quinze civils tués . Louis Le Breton et Théodore Gudin, peintres
officiels de la Marine à bord de l'un des navires, immortalisèrent le moment à travers des gravures.

Tout au long de la deuxième moitié du xixe siècle, la ville connut une chute profonde de l'artisanat,
L 34
ainsi qu'un appauvrissement des classes moyennes et inférieurs, conséquences de ces crises .
Seules les classes supérieures de la ville profitèrent de ce changement grâce aux activités
gouvernementales et commerciales du Makhzen, dont les classes inférieures ne pouvaient profiter.
Ainsi naquit une certaine élite qui profita de l’appauvrissement des masses pour acheter la plus
grande partie des propriétés urbaines, et bénéficia d'importants avantages. La ville passa alors sous
l'autorité des Français en 1912, et ce furent désormais les colons européens qui profitèrent de
nombreux avantages, bien que la bourgeoisie de la ville conserva une partie de ses richesses, de son
L 43
prestige et de son pouvoir .

Protectorat français et résistance

À la suite de la fuite de Moulay Hafid à Fès en juin 1912, après


des émeutes provoquées par la signature du traité franco-
marocain ayant instauré, fin mars 1912, le Protectorat français
dans l'Empire chérifien, Rabat devint le siège du makhzen,
43
tandis que Salé perdit de l'importance . Reléguée au second
plan, elle demeura cependant un centre religieux et culturel
face à sa voisine, qui devint une grande ville administrative
N7
européanisée . La maison de convalescence de
Salé.
Le 14 novembre 1913, une Maison de convalescence (pour
légionnaires et soldats) fut fondée par Inès de Bourgoing,
44
épouse du maréchal Lyautey . La même année, la première «  école française pour les fils de
notables  » vit le jour, permettant à un petit nombre de Slaouis de profiter de l'enseignement
français. Quelques années plus tard la Maison des gardes forestiers fut construite pour protéger
les gardes-forestiers de la forêt de la Maamora. En 1921, la première «  école libre  » de Salé fut
créée, ce qui permit à la nouvelle génération, l'apprentissage de l'enseignement islamique et du
L 44
patriotisme marocain . La même année, eurent lieu les premières difficultés de la ville, depuis
l'installation Protectorat français. Certains chefs de la ville organisèrent une opposition à la
taxation directe. Ils écrivirent une pétition, envoyèrent une délégation au Sultan, et firent grève.
Les autorités mirent fin immédiatement à la révolte en arrêtant ses chefs, et en envoyant certains
L 45
en résidence surveillée dans d'autres villes notamment à Oujda .

Entre 1919 et 1925, sur les 22 écoles libres que comptait le Maroc, 4 d'entre elles se trouvaient à
Salé. Les autorités françaises, conscientes du danger, firent rapidement pression envers les
L 44
partisans et les professeurs de ces écoles . En 1927, un jeune homme de 17  ans, dénommé
Mohammed Chama'oû, ouvrit une librairie à son retour de l'université Al Quaraouiyine. Elle
comprenait des livres classiques islamiques, des livres modernes de nombreux ouvrages moyen-
orientaux et des journaux. À la fin de l'année, un journal polycopié al-Wydâd (Amitié) publié par
Mohammed et quelques-uns de ses amis, vit le jour. Ce journal n'hésita pas à s'opposer au
L 46 L 47
colonialisme français à plusieurs reprises , notamment en 1930 .

L’année 1927 vit la création d'une association d'anciens élèves, devenant un an plus tard le « Club
littéraire islamique de Salé » (Annadi Al Adabi Al Islami), qui regroupa les élèves de l’école des fils
de notables et ceux des écoles religieuses de la ville. Il constitua une bibliothèque ouverte aux
jeunes, organisa des conférences-débats et des voyages dans différentes régions du Maroc. Des
cours sur l'histoire de Salé furent également donnés par M'hammed al-Nasiri, fils du célèbre
historien slaoui Ahmad ibn Khalid al-Nasiri, devant plus de 200 personnes. L’année suivante, sous

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l’égide d’Abdellatif Sbihi, une troupe théâtrale d’amateurs fut créée regroupant des jeunes du
Annadi Al Adabi. Elle donna des représentations à Salé et Rabat, des pièces de théâtre à résonance
L 47
patriotique aux sujets puisés dans des épisodes illustres du monde arabo-musulman .
N8
L’appel au « latif » fut lancé à Salé le 27 juin 1930 par Abdellatif Sbihi, Ahmed Maâninou, Haj
45
Abdelkrim Hajji , relayé par la suite dans les principales mosquées du Maroc  ; et une pétition
L 48
contre le dahir berbère du 16 mai 1930 , rédigée par le mufti Abu Bakr Zniber, fut remise le 28
N 9
août au Sultan Mohammed ben Youssef par le biais du grand vizir Al-Moqri ainsi qu'au
Résident général. Le mouvement de contestation conduisit finalement la France, en 1934, au
retrait de ce dahir, perçu par les intellectuels de l’époque comme une tentative de division du
46
peuple marocain .

Ce texte entraîna la première réaction nationaliste des élites marocaines contre l'occupant et
47
consacra leur volonté de résistance . Plusieurs historiens s’accordent aujourd’hui à reconnaître
dans cet épisode l’acte fondateur de la prise de conscience politique qui conduira, quatorze ans
plus tard, à la signature du Manifeste de l'indépendance du 11 janvier 1944 par de nombreux
N 10, 48
Salétins .

Le 29 janvier 1944, les autorités coloniales procédèrent à


l'arrestation du secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, Ahmed
Balafrej, et de son adjoint, Mohamed Lyazidi. Un soulèvement
se déclencha à Rabat et Salé, se propageant ensuite dans
49
d'autres villes . Abderrahim Bouabid conduisit la
manifestation populaire de Salé, qui est réprimée dans le sang.
Arrêté et transféré à la prison de Laâlou à Rabat, il fut relâché
un an plus tard. Salé vit alors une partie de son élite
47
emprisonnée ou condamnée à l'exil , partir se former à
l'étranger, en particulier Saïd Hajji étudiant en Syrie puis en
Palestine [à revoir : incohérent, Saïd Hajji étant décédé en 1942, les faits
décrits n'ont pu se produire après la présentation du manifeste de
l'indépendance de janvier 1944], ou Hajj Ali Zniber qui proposa au
Sultan un brillant projet de constitution après avoir passé
47, 50
23 ans en Égypte .
Photo des frères Hajji (dont Saïd
Mohamed Hassar , eut l'idée de commémorer l'intronisation du Hajji au premier rang) et Abdelhadi
sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1933, à Zniber à Damas en 1934
l'instar de la Grande-Bretagne, en réunissant un groupe de six
adoul de la ville auxquels il donna le nom de «  Comité des
Fêtes », lequel se composait, entre autres, de Mohamed ben Taïb Alaoui, Moulay Driss Maâninou,
Boubker Aouad et Mohamed Gharbi. Les habitants reçurent une lettre de remerciements de la part
du sultan. Associant la manifestation de loyalisme au Sultan à la cause nationaliste, la fête fut
51
officialisée par le dahir du 26 octobre 1934 .

Salé fut aussi réputée avoir été le fief de la gauche marocaine pendant de nombreuses décennies,
de nombreux leaders y ont résidé, comme Abdessalam Yassine, fondateur du mouvement islamiste
52
Al Adl Wal Ihsane
.
Plusieurs Salétins tels Tahar Zniber et Saïd Hajji furent membres de la
cellule nationaliste clandestine Attaifa.

Après-indépendance : Salé, ombre de Rabat

Après l'indépendance du Maroc en 1956, alors que pendant le Protectorat, Salé fut reléguée au
second plan par l'administration française, elle y resta après le départ des Français. Rabat devenu
la capitale du royaume réoccupa la première place. Salé fut au fil des années peu à peu abandonnée
et marginalisée par l'administration au point qu'elle est toujours aujourd'hui apparentée à une
53
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 13/49
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53
« ville-dortoir » . Lors de la première organisation territoriale
du Maroc en 1955, Salé était donc intégrée à la région, puis à la
province de Rabat en 1956 tandis que Rabat, devenait chef-lieu
de la préfecture du même nom. Salé était souvent évoquée
comme «banlieue de Rabat». En 1960, Salé comptait
54
77 000 habitants alors que Rabat en comptait 231 000 .

Dans les années 1970, Salé


connut les premières vagues
d'un flux incontrôlé de
l'exode rural et d'une
expansion urbaine
55
anarchique . L'explosion Drapeau de la municipalité de Salé
démographique de la ville dans les années 1960.
provoqua donc d'importants
Vue sur la ville de Salé en 2005 impacts néfastes.
L'apparition d'habitations anarchiques, d'un important taux de
chômage auprès des jeunes et d'une criminalité grandissante
53
en est le résultat . Ainsi entre 1971 et 1994, la ville connut un « boom démographique » passant
donc le nombre d'habitants de 159  000 à 580  000 avec un taux d'accroissement d'environ
54
265 % . Toutefois, depuis les années 1990, l'État exprime sa volonté de réaménagement de Salé
53, 55
ainsi que de son intégration dans une perspective d’union avec Rabat . L'agence pour
53
l'aménagement de la vallée du Bouregreg est l'une des créations de ce projet .

Salé compte cinq arrondissements depuis le retour au principe de l'unité de la ville en 2003, où les
5 arrondissements étaient des municipalités différentes. La ville est peuplée depuis le dernier
56
recensement général de la population et de l'habitat en 2004, de 760 186 habitants . Salé devrait
atteindre une population d'un million d'habitants vers 2020 en grande partie du fait de l'exode
54, L 49
rural .

Société

Démographie

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 14/49
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54
Évolution démographique de la population
Année Municipalité Agglomération
1912 (est.) 19 000 46 000
1936 32 000 115 000
1952 47 000 203 000
1960 77 000 311 000
1971 159 000 545 000
1982 328 000 918 000
1994 580 000 1 337 000
2004 761 000 1 624 000
2005 (est.) 780 000 1 655 000
2010 (est.) 870 000 1 800 000
2014 890 403 1 781 740
54
Chiffres : Abdellatif Fadloullah, Université de Rabat, Maroc

Recensement général de la population et de l'habitat, Maroc

Salé forme avec Rabat et Témara une conurbation de 1,66 million d'habitants (2005). La
croissance de la population est due en grande partie à l'exode rural. Selon le recensement général
de la population et de l'habitat de 2004, la population de la seule Salé avoisinait
56
800 000 personnes . Avec 12 000 urbains qui s'ajoutent chaque année, Salé devrait atteindre une
L 49, 54
population d'un million d'habitants vers 2020 .

En 1912, date de l'instauration du Protectorat Français, la ville de Salé comptait selon une
estimation environ 19  000  habitants. La colonisation française a donné à la ville de Salé et au
Maroc tout entier avec l'Espagne, un élan d'urbanisation remarquable avec la création d'un
ensemble de villes nouvelles à côté des médinas anciennes. C'est cela qui a contribué à l'évolution
démographique de la population de Salé qui a explosé de 1912 à 1952 avec un taux d'accroissement
54
de 147 % . Après l'indépendance, l'exode rural continuait et la ville connait une forte croissance
57
démographique qui touche la totalité des zones qui entourent la médina . Salé comptait en 1960
près de 77 000 habitants. La ville connait ensuite deux grandes explosions démographiques entre
1982 et 1994 (environ 77  % d'accroissement avec 252  000  habitants en plus), puis entre 1994 et
2004 (31 % d'accroissement mais plus de 181 000 habitants supplémentaires). À partir de 2004,
Rabat qui comptait en 1994 environ 6 % d'habitants en plus, a été rattrapée par Salé qui compte
54
désormais 22 % d'habitants supplémentaires .

Depuis 2014, Salé est la troisième ville la plus peuplée du Maroc devant Meknès et Marrakech. Elle
58
compte 982 163 habitants, pour 213 477 ménages .

Répartition urbaine

Salé a toujours été considérée comme la sœur rivale de Rabat. Elle dispose d'une culture et d'une
identité propres, elle est aussi plus ancienne que Rabat. De tous les quartiers qui la composent, les
plus anciens sont ceux de la médina, le mellah ainsi que l'ancien quartier français appelé Rmel
59
(« sable » en arabe) qui comprend une église ancienne .

L’espace urbain de Salé peut être divisé en trois types d’agglomération distincts :

La médina correspond à l'espace citadin, la ville historique avec ses vieux remparts et ses
anciennes portes. Elle constitue, en général, le lieu d’habitation de Salétins qui appartiennent

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 15/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

aux Chorfas (aristocratie religieuse), aux Oulémas (savants), aux familles présentes depuis
des générations à Salé. Ce site entre dans la catégorie des villes qualifiées par l'historien
57
Ahmed Naciri de hadaria c’est-à-dire la « citadinité » .
L'espace urbain est constitué par les « quartiers autorisés ». Ils sont généralement habités
par une population ayant une certaine ancienneté à Salé et faisant partie des catégories
57
socio-économiques aisées (fonctionnaires de l’État, commerçants, etc.) .
La banlieue est formée par des quartiers construits clandestinement. Sous-équipés, ils ne
sont pas conformes aux règles urbanistiques. Ils regroupent une population installée
57
récemment à Salé et dont le niveau de vie est généralement en dessous de la moyenne .

L'arrondissement de Tabriquet est le plus peuplé et celui de Bettana le moins peuplé. Entre 1994 et
2004 l'écart de population entre ces deux arrondissements a atteint 100 000 habitants. En 1994,
Bettana était le troisième arrondissement le plus peuplé de Salé, mais sa population ayant peu
56
augmenté en dix ans, depuis le recensement de 2004, il est l'arrondissement le moins peuplé .

L'arrondissement ayant le plus évolué démographiquement est celui de Hssaine qui, entre 1994 et
2004, a vu sa population plus que doubler, passant de 74 930 à 163 672 habitants. La population
des arrondissements de Bab Lamrissa et de Layayda a également augmenté passant de 114  120 à
56
140 383 pour Bab Lamrissa et de 83 777 à 118 233 pour Layayda .

Depuis le recensement de 2014, la population de Salé a largement augmentée mais contrairement


en 2004, les cinq arrondissements de la ville n'ont pas tous évolué démographiquement. En effet,
58
Bettana a connu une baisse inquiétante de population passant de 103 165 à 95 291 habitants .

Population selon le HCP


Arrondissement Population en 1994 Population en 2004 Population en 2014
Bab Lamrissa 114 120 140 383 174 934
Hssaine 74 930 163 672 214 540
Layayda 83 777 118 233 153 361
Tabriquet 204 881 234 733 252 277

Anciennes familles de Salé

Les « anciennes familles », communément appelées Ahl Sala (Les gens de Salé), sont considérées
comme salétines de souche. Elles se caractérisent par des spécificités culturelles et historiques qui
les différencient des nouveaux habitants de Salé, dits «  néo-citadins  » ou «  urbains  », installés
60
dans la ville à la suite des mouvements d'exode rural du xxe siècle .

Salé a longtemps été une ville conservatrice, elle compte ainsi plusieurs familles cherifa (de
chorfas) affiliées au prophète ou aux marabouts de la ville. Salé est aussi constituée de familles
d'origine andalouses qui ont longtemps formé l'aristocratie des deux rives. La « noblesse » de ces
familles provient soit d'un élitisme religieux (chorfas) ou des accomplissements de la famille et leur
participation significative à l'histoire du pays. Parmi les grandes familles établies à Salé depuis des
générations, on peut citer les Hajji, Sbihi, Mrini, Amar, Benkhadra, Bensaïd, Bouallou, Zouaoui,
Chemaou, Alaoui, Kadiri, Hamdouch, Laâlou, Maâninou, Zniber, Fennich, Hassouni, Aouad,
61
Sedrati, Hassar, Semmar , Belkbir et Naciri .

Politique et administration

Organisation
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 16/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

La ville de Salé est constituée d'une administration communale


dirigée par le maire de Salé, d'un conseil municipal, et de
plusieurs arrondissements locaux. Le maire de Salé doit
exécuter les décisions prises par le conseil communal et est
l'ordonnateur des dépenses et recettes. Il peut également
demander au gouverneur l'usage de la force publique pour
mettre en œuvre les décisions du conseil.

Le conseil municipal de Salé se réunit chaque année au cours


des mois de février, de mai et d'octobre.

Les séances sont publiques.

Arrondissements
La porte d'entrée de la maison de
La ville de Salé est divisée en cinq arrondissements Jaâfar Naciri dans le Derb Qçatla
municipaux : (Quartier Castillan nommé ainsi en
souvenir de la Prise de Salé) dans
Bab Lamrissa la médina Salé.
Bettana
Hssaine
Layayda
Tabriquet

Les arrondissements s'occupent des problèmes locaux.

Ils disposent chacun de leur propre président et d'une dotation, qui leur est allouée chaque année
par le conseil municipal. Les Présidents d'arrondissement informent le Maire de Salé des décisions
prises.

Ils peuvent lui signaler des problèmes s'ils ne peuvent pas les régler eux-mêmes.

Agglomération

Salé forme, avec les villes de Rabat (incluant les municipalités de Rabat et de Touarga) et de
Témara, une agglomération qui, entre les recensements de 2004 et 2014, a connu une hausse de
58
population de 1 613 615 à 1 781 740 habitants .

Agglomération de la région de Rabat-Salé-Témara


Municipalité Population en 2004 Population en 2014
Salé 760 186 982 163
Rabat 621 480 573 895
Touarga 6 452 3 932
Témara 225 497 313 510
Total 1 613 615 1 781 740

Les quatre municipalités qui forment l'agglomération sont situées dans trois préfectures
56
différentes, celles de Rabat, de Salé et de Skhirate-Témara , qui formaient avec la province de
Khémisset la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 17/49
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Rabat est la capitale politique et administrative du Maroc, chef-lieu de la préfecture de Rabat et,
d'après le recensement national de 2004, sixième ville marocaine la plus peuplée, alors que Salé est
classée quatrième par la population. Lors du recensement national de 1994 la ville de Rabat était
plus peuplée que celle de Salé, ce qui montre l'explosion démographique qu'a connue Salé en
regard de la relative stabilité de Rabat dont la population a augmenté de moins de
10 000 habitants en dix ans. Alors qu'elle comptait 35 551 habitants de plus que Salé en 1994, en
56
2004 c'est Salé qui a 138 706 habitants de plus .
Touarga, la « cité royale » de Rabat, située en
plein cœur de la capitale, qui fait partie des quatre communes du Maroc au statut spécial, a même
connu de 1994 à 2004 une baisse de population, passant de 8  080 à 6  452  habitants soit une
56
décroissance d'environ 20  % . Témara, chef-lieu de la préfecture de Skhirate-Témara, a
également connu une explosion démographique en doublant sa population, qui est passée entre
56
1994 et 2004 de 130 793 à 225 497 habitants .

En 2014, dans le cadre du recensement général, les villes de Salé et Témara connaissent toujours
une augmentation de population, augmentant chacune d'environ 100  000  habitants, tandis que
58
Rabat et Touarga connaissent une baisse de population .

Préfecture

La ville de Salé est le chef-lieu de la préfecture du même nom, qui compte deux communes
urbaines (Salé, Sidi Bouknadel) et deux communes rurales (Ameur et Shoul). En 2014 la
population totale de la préfecture est estimée, selon le dernier recensement national, à
58
982 163 habitants, pour 231 340 ménages .

Tendances politiques et résultats

À la suite des élections régionales et communales marocaines du 4 septembre 2015, le conseil


62
communal était composée de la manière suivante  :

Partis Sièges
Parti de la justice et du développement (PJD) 39
Parti authenticité et modernité (PAM) 13
Rassemblement national des indépendants (RNI) 12
Mouvement populaire (MP) 9
Parti du progrès et du socialisme (PPS) 7
Parti de l'Istiqlal (PI) 6

Maire

Au Maroc précolonial, un pacha, anciennement «  gouverneur  », était le représentant du sultan


N 11
dans une ville ou dans une province .

Actuellement [Quand  ?], le maire, appelé président du conseil communal, est élu par le conseil
communal, pour un mandat de six ans renouvelable. La fonction de maire ne peut être exercée que
par un citoyen marocain titulaire de ses droits civils et civiques. Il est secondé par des adjoints
également élus par le conseil communal en son sein.

Le maire de Salé est Jamaâ El Moâtassim depuis septembre 2015. Ancien président du conseil
d'arrondissement de Salé-Tabriquet et ancien directeur du cabinet du chef du gouvernement, il est
membre du parti de la justice et du développement (PJD) et fait, entre autres, partie du Conseil
64 65
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 18/49
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64, 65
économique, social et environnemental .

Liste des maires

Période Maire Parti

2003-2009 Driss Sentissi MP

2009-2015 Noureddine Lazrek RNI

2015-2021 Jamaâ El Moâtassim PJD

2021- Omar Sentissi Istiqlal

Liste des pachas


Liste des pachas de 1817 à 1958

Pacha Période
L 50
Boujmiaaâ ?-1817
L 50
Ahmed Ben Mohamed Zniber 1817-?
L 51
Hajj Ahmed Ben Mohamed Ben Al-Hashimi Aouad 1827-1840
Abu Amar Ben Al-Hajj At-Tahir Fannish (Fennich) 1840-?
L 51
Abd Al-Aziz Mahbuba ?
L 51
Mohamed Ben Abdelhadi Zniber ?-1854
L 51
Abd Al-Aziz Mahbuba (2d mandat) 1854-1861
L 51
Hajj Mohamed Bensaid 1861-1892
L 51
Abdallah Ben Mohamed Bensaid (fils du précédent) 1892-1905
L 51
Hajj At-Tayyib As-Sbihi 1905-1914
L 51
Hajj Muhammad Ben At-Tayyib As-Sbihi (fils du précédent) 1914-1958

Économie
En mars 1987, le roi Hassan II inaugure Dar Assikah (l'Hôtel des monnaies), symbole de
souveraineté nationale puisqu'il permet au Maroc de produire sa monnaie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 19/49
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La ville de Salé est la première ville marocaine, méditerranéenne, africaine et arabe à signer la
Convention des Maires, projet financé par l’Union européenne dont l'objectif principal est de
66
contribuer au développement durable de l’énergie. Dans le cadre du projet SURE , la ville a abrité
les 10 et 11 septembre 2012 les Journées de l'énergie sur le thème Œuvrons ensemble à faire de
Salé une ville verte et a été l'hôte de la conférence internationale sur l’énergie des 12 et 13
septembre 2012 sur le thème «  Les Énergies renouvelables au service du développement urbain
67
durable : l’expérience de la Ville de Salé » .

Aménagement de la vallée du Bouregreg

Le parc d'attraction « Magic Park Bouregreg » est créé en 2002


68
sur la rive droite du Bouregreg par la société Découvertes &
Loisirs sur l'impulsion de Brahim Zniber, pour un montant de
69
120 millions de dirhams .

En 2006 est lancé un projet majeur d'aménagement et de


développement de la vallée du Bouregreg, qui doit concerner à La nouvelle marina de Salé vue
terme 6  000  hectares pour un montant de 28  milliards de depuis Rabat.
70
dirhams . Il a pour objectif de remodeler significativement les
deux rives du fleuve et devrait permettre à la ville de Salé de
71
connaître à terme un important développement économique .
72
Les travaux ont débuté à partir du 7 janvier 2006 .

L'Agence Bouregreg s'est jointe à Al-Mâabar d'Abou Dhabi, afin


de créer une cité de 35 ha comprenant des résidences, hôtels,
commerces et musées, en plus d'une cité des arts et métiers  :
Bab Al-Bahr. Elle doit accueillir le 1er hôtel Rotana du Maroc,
hôtel 5 étoiles de deux cent cinquante chambres avec salle de
70
sports, piscine, restaurants et espaces « business » .
Tramway de Rabat-Salé
Le Bouregreg Marina, inauguré en 2007, offre un plan d'eau de
quatre hectares et peut accueillir 240 yachts allant de 6 à
30  m  ; sa construction a duré sept mois et coûté près de 190 millions de dirhams. Une tour de
73
quatorze étages « Sport Eco City » est prévue .

Parmi les autres projets réalisés par l'Agence, le nouveau tramway, qui relie depuis mai 2011 les
deux rives, avec deux lignes d'une longueur totale de 22  km  : la ligne 1 (de Madinat Al Irfane à
Hay Karima), et la ligne 2 (de l'Hôpital My Youssef à la gare routière de Salé). Les lignes
desservent Salé et Rabat selon un axe nord-sud avec un tronc commun de 3 km du centre-ville de
Rabat jusqu'à l'entrée de Salé, après le franchissement du Bouregreg via le pont Hassan-II. Les
quarante-et-une stations sont desservies par des rames doubles Alstom Citadis d'une longueur
73
totale de 60 mètres .

Transports

Transport fluvial

Un transport fluvial sur le Bouregreg a existé avec des gabares et des barques ainsi qu'un bac à
vapeur qui a assuré le transport des véhicules et des personnes pendant une quarantaine d'années.
Ce type de transport est supprimé depuis 2006 pour faciliter le travail de l'aménagement de la
4
vallée du Bouregreg .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 20/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Transport routier

En 1957 a été inauguré le pont Moulay-al-Hassan, le premier


pont routier à relier Rabat et Salé. Pour décongestionner le
trafic sur l'axe reliant Salé à Rabat un nouveau pont de 2×3
voies a remplacé l'ancien pont Moulay-al-Hassan (2×2 voies),
permettant ainsi un trafic plus fluide sur la traversée du fleuve.
De plus, les deux lignes de tramway traversent le Bouregreg en
site propre sur un tracé commun, permettant d'assurer le
transport collectif des Rbatis et des Salétins mais également de Pont Hassan-II, inauguré en 2011,
réduire le nombre de bus traversant le pont, principale source relie les deux villes du Bouregreg
de bouchons. Le pont Moulay-al-Hassan détruit en 2012, a été
74
remplacé par le Pont Hassan-II . On compte actuellement
plusieurs ponts entre les deux villes, dont un ferroviaire, et le projet d'aménagement de la vallée du
Bouregreg prévoit d'en construire quelques-uns de plus. Le pont Moulay Youssef est le plus récent,
75
et a été inauguré en 2014 .

Le transport terrestre est le principal. La ville est dotée d'une voie express de 30 km qui fait partie
de la Route nationale 1 reliant la ville à Kénitra, ainsi que d'une autoroute de contournement
(périphérie de la rocade de Rabat) d'une longueur de 24 km qui donne naissance à l'autoroute A1
reliant Tanger à Rabat.

Transport aérien

La ville de Salé est aussi desservie par l’aéroport international de Rabat-Salé, situé à 5 kilomètres
au nord-est du centre-ville, qui dispose de deux pistes (une militaire et une civile)  ; l’aérogare
76
actuelle est dotée d’une capacité d’accueil de 3,5 millions de passagers par an .

Transports urbains

Le réseau de bus de l'agglomération, réaménagé depuis août 2019, comprend une quarantaine de
77
lignes reliant les villes de Rabat, Salé et Témara .

Les deux lignes de tramway de Rabat-Salé desservent les quartiers nord et sud, ainsi que le centre-
ville de Salé, et les relient à Rabat.

Salé est également desservie par le rail : le Bouregreg, un RER ferroviaire comprenant six stations
dont les deux gares de la ville (Salé-Ville et Salé-Tabriquet). Une gare TGV est prévue en périphérie
près de Technopolis. La LGV met Salé et Rabat à une heure de Tanger et à une demi-heure de
Casablanca.

Tourisme

Grâce à ses monuments historiques et son patrimoine culturel,


Salé attire de nombreux touristes qui séjournent dans des riads
ou des hôtels. La ville abrite une dizaine de lieux
d'hébergements.

Avec deux hôtels 4 étoiles d'une capacité de 124 lits, la ville de


Salé présente 3 % des nuitées de la conurbation de Rabat-Salé-
Skhirat-Témara (17.200 unités) et 2  % des capacités
78 PlanetSolar à la marina
hôtelières .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 21/49
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D'après le recensement national de 2004, il y a 814  résidents étrangers permanents à Salé (ce
56
chiffre exclut les touristes présents seulement durant leurs vacances) .

En 2015, l'aéroport international de Rabat-Salé a enregistré l'arrivée de 705 950 touristes, soit une


79
augmentation de 3,18 % par rapport en 2014 .

Culture

Artisanat

L'artisanat est le secteur socio-économique le plus important


de la ville. Il permet de faire vivre des milliers de familles, et
emploie plus de 40  000  personnes. Présent depuis très
longtemps, l'artisanat de Salé est réputé pour être l'un des
meilleurs du Maroc [réf. souhaitée]. La ville est en effet spécialisée
80
dans plusieurs activités artisanales .

Le travail du bois et la poterie font partie des métiers les plus


L 52, L 53
anciens pratiqués sur le site . La poterie demeure l'une
80
des spécialités artisanales de la ville . En 1865, on y comptait
L 35
pour les villes de Salé et Rabat, 250 artisans et 32 ateliers .
L 36
Avec l'occupation française, l'activité était en chute totale .
Depuis l'indépendance, la poterie a repris de plus belle dans la
ville. Le travail du bois était très répandu dans l'architecture
notamment dans les œuvres décoratives, où la ville était
spécialisée. À l'époque des Almohades, puis Mérinides, le Artisans sculpteurs sur bois de la
travail du bois était à son hégémonie notamment dans le cadre médina de Salé en 2013.
de la construction des flottes des deux dynasties pour la lutte
81
en Andalousie .
80, 81
La broderie, la dentellerie et la vannerie sont des métiers largement présents dans la ville .
L'art du zellige, ce carrelage émaillé à l'aspect de mosaïque, est très courant dans le style
architectural de Salé. Très coloré et décoratif, il est très apprécié depuis les Mérinides et a connu
son heure de gloire après l'arrivée des expulsés andalous qui ramènent leur savoir-faire non
seulement à Salé mais aussi à Rabat et à Fès. Il est toujours pratiqué.
Salé a aussi comme spécialité
la fabrication de tapis traditionnels, les hanbels qui sont les produits artisanaux par excellence de
80
la ville , et les métiers du bâtiment sont un secteur artisanal important, depuis au moins le
xixe  siècle, notamment grâce à l'imagination, le goût esthétique et la compétence de ses
L 54
ouvriers .

Selon l'historien Mohamed ibn Ali Doukkali, Salé et Rabat, sa voisine, ont toujours été à la pointe
L 55
en matière de tannerie et de traitement du cuir . Vers 1850, on comptait plus de 40 tanneries
dans les villes de Salé et Rabat, qui employaient 200 hommes. La tannerie et le travail du cuir des
villes de Salé et Rabat, ont été notamment durant une grande partie du xixe siècle, très prisés dans
l'ensemble du Maroc. Cependant, vers 1880, les villes de Fès, Marrakech et Tétouan ont commencé
à concurrencer les tanneurs de Salé, transformant cette industrie en activité saisonnière. L'activité
du cuir a connu de son côté une profonde chute à partir du début du xxe siècle au point qu'il ne
restait plus qu'une petite centaine de vieux maîtres artisans dans la ville à la fin des années
L 36
1920 .

Salé et Rabat ont été également connues pour leur fabrication de sandales et autres chaussons ; au
xixe siècle, leur exportation concernait l'Angleterre et l'Égypte grâce à l'existence de plus de trois
L 55
cents fabriques . En 1872, les deux villes comptaient 700  ateliers d'où travaillaient plus de

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 22/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

3  000  ouvriers. L'invasion des chaussures en plastique


japonaises dans les années 1920, la fermeture des marchés du
Moyen-Orient et d'Afrique subsaharienne, l'importation de
chaussures européennes, et la concurrence des autres villes,
L 36
met fin à l'hégémonie dans cette activité des deux villes .

La fabrication de nattes y est aussi florissante jusqu'aux années


L 56
1960, le jonc poussant alors à foison au bord du Bouregreg .
La fabrication des nattes est une
Ces nattes ont été introduites par des immigrés andalous,
spécialité de Salé, musée Bab rl-
faisant de cette activité, une spécialité de Salé. Vers 1913, cette
Khemiss. industrie employait 200  ouvriers pour un nombre de
L 54
30  ateliers à Salé . Avec l’avènement des machines, de la
tapisserie, et de la moquette, l'activité est en voie de
80
disparition .
81 L 35
L'industrie du textile était la principale activité de la ville . Elle rapportait également le plus .
e e
Entre le xiv  siècle et la fin du xix  siècle, Les métiers du textile (le lainage, le lin et le drap coton),
81
connaissaient une hégémonie sans pareil , au point que la seule ville de Salé, comptait près de
L 57
600  fabriques selon Mohamed ibn Ali Doukkali . Au xive  siècle, Le poète andalou Lissane
Eddine ibn al-Khatib qualifiait Salé, de « gisement de coton et de lin ». Un siècle plus tard, Léon
81
l'Africain indiquait également que la majorité des habitants de la ville travaillaient le textile .
Toutefois, l'activité connait une chute totale au début du xxe  siècle, à cause de la pénétration à
81
profusion de produits textiles européens dans le pays , concurrence qui met fin à l'activité du
L 57
textile dans la ville .

Gastronomie

La gastronomie occupe une bonne place dans la tradition


salétine. Plusieurs plats ont été introduits par les expulsés
d'Espagne comme la pastilla, qui serait d'origine andalouse,
composée d'une fine pâte feuilletée farcie de pigeon et
d'amandes ; c'est le fameux salé-sucré à la marocaine. Comme
partout au Maroc le couscous reste emblématique, parfois
accompagné de tfaya  : oignons et raisins secs caramélisés
agrémenté d'œufs et d'amandes. Pendant le mois de ramadan
le couscous est dit des «  sept légumes  » car il est La pastilla, plat marocain qui aurait
traditionnellement agrémenté de sept légumes différents voire été transmis par l’arrivée des
plus. Durant ce même mois, le zamita (gâteau sucré maures andalous .
82
d'apparence chocolaté, très épicé parfois préparé à l'aide de
plantes médicinales) est très apprécié, sans oublier le sfouf
mangé avec un verre de lait frais. Toujours dans le cadre du sucré, on trouve les leqli ou chebakias
(gâteaux frits dans l'huile et enrobés de miel) ou encore le fameux baghrir (petite crêpe en nid
d'abeille servie avec du beurre fondu et du miel) qui tapisse les tables du jour de l'Aïd al-Fitr, tous
délices appréciables seulement avec un bon verre de thé à la menthe comme l'exige la coutume.
Pour le salé, lamqila (viande d'agneau cuite avec de la graisse et de la coriandre sèche) reste très
prisée. Le tajine de poulet avec du citron et des olives est aussi très savoureux.
83
L'autre spécialité culinaire de la ville est le Makroud .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 23/49
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Tajine, plat Baghrir, sorte de Le thé à la menthe, Des chebakias


traditionnel crêpe utilisée très populaire dans (appelés leqli à
maghrébin. Les traditionnellement l’ensemble du Salé), pâtisserie
Salétins rajoutent du pendant le ramadan Maroc. marocaine préparée
poulet, du citron dans tout le généralement
ainsi que des olives Maghreb. pendant le ramadan.
dans ce plat.

Musique et poésie

La musique dominante à Salé est la musique arabo-andalouse


(arabe  : ‫)الطرب األندلسي‬, aussi appelée al-ala, al-andaloussi ou
encore gharnati. Elle est l'héritière de la musique chrétienne
pratiquée en Espagne et au Portugal avant la Reconquista et de
la musique maure musulmane transmise à Cordoue et Grenade
depuis le califat abbasside. À la suite de la chute de Grenade,
les expulsés morisques et les Juifs sépharades la ramènent à
Salé comme à Rabat, à Fès et à Tétouan. Elle est composée de
formes poétiques telles que le muwashshah ou le zadjal (l'une Le rabâb, un instrument de musique
des sources des Cantigas de Santa Maria du roi Alphonse X de souvent utilisé dans la musique
84
Castille, du flamenco et des chansons de troubadours) . Ces andalouse à Salé.
productions poétiques et musicales sont en rupture avec la
poésie bédouine, première source d’inspiration du Melhoun qui
N 12
en fut profondément et définitivement transformé .

Plusieurs instruments traditionnels sont pratiqués dans la ville


de Salé  : le riqq, le naqarat, la darbouka, le qanûn, l'oud, le
violon (tenu sur la jambe à la manière traditionnelle
marocaine) et le nay. Parmi les instrumentalistes illustres de Le qanûn très utilisé dans la
Salé figurent Salah Cherkaoui dit Cherki le virtuose du Qanûn, musique gharnati à Salé comme à
Houcine Slaoui qui se démarque en s'attaquant à la musique Rabat et Fès.
populaire, Hajj Ahmed Zniber, talentueux musicien du
gharnati et précurseur de l'utilisation du qanûn dans la
musique moderne, Mohammed Baroudi, un expert de Al-Ala. On peut aussi citer des spécialistes
du Malhoun  : Cheikh al-Barri, Mohammed Chlih, Larbi Maâninou, Hassan Yacoubi, Cheikh
Mohammed ben Ghanem, Cheikh ben Aissa et Cheikh Haj Mohammed Bensaid.
N 13
Une particularité de Salé depuis l'époque ancienne, c'est d'être un berceau de l'art du samae
86, 87
(louanges et panégyriques chantés en chœur) . Salé fut aussi le berceau de nombreux poètes
depuis les Mérinides. Mohammed ben Siwar al-Ichbouni, qui a écrit (en hommage à Aboul Abbas
Ahmed ibn Kassim ibn Achra) : « J'aime Salé parce que tu es de Salé. Car tout ce qui est de Salé
m'est cher  » est l'un d'eux. Il y a aussi Ibn Bakki, qui résidait à Salé chez le cadi Aboul Abbas
87
Ahmed ibn al-Kasim ibn Achara, ou encore Aboul Hassan ben Abi al-Homara .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 24/49
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Traditions et coutumes

La ville de Salé compte de nombreuses traditions et coutumes.


Parmi-elles, la procession des cierges de Salé. Cette tradition
L 58, 88
salétine remonte au règne d'Ahmed al-Mansour Addahbi
(sultan de 1578 à 1603) qui a été très impressionné durant son
exil en pays ottoman (de 1557 à 1576) par la procession des
cierges organisée à l’occasion de l'Aïd al-Mawlid, qui célèbre la
naissance du Prophète. Aussi décide-t-il d'introduire au Maroc
cette cérémonie, qui est organisée la première fois dans la ville
de Marrakech puis à Salé en 1569. La tradition s'est ensuite Moussem des cierges.
répandue dans tout le Maroc.

D'autres traditions et coutumes se manifestent durant le mois


sacré de ramadan. Lors de ce mois sacré, les Salétins prennent le temps de se recueillir, de lire le
Coran et de réciter les invocations recommandées par le prophète Mahomet, un chapelet à la main.
N 14
Pour l’accueillir, le 29 chaabane, un groupe de neffara , scrute le couchant depuis le minaret de
la grande mosquée. Dès l'apparition du premier croissant de lune, ils courent annoncer le début du
mois de ramadan en disant : Naâm Allah m’sakoum Ramdan ha houa jakoum !

Ce groupe réveille les dormeurs avant l'aube pour le sahur (le repas de l'aube), certaines personnes
se retirent alors dans les mosquées ou dans d’autres lieux saints (les zaouïats) au cours de ce mois
sacré, plus particulièrement vers les dix derniers jours, pour consacrer leur temps à la prière, c’est
le Iεtikāf.

Le moment du moughroub ou de l’iftar (la rupture du jeûne) est marqué par un enchaînement de
coups de canons tirés depuis les forteresses de Sidi Benacher.
Après l’iftar, des soirées de musique
90
andalouse, de madih ou de malhoune sont organisées pour le plaisir de tous .

Lexique salétin

L'arrivée à Salé de certains Andalous puis des Morisques expulsés d'Espagne a beaucoup influencé
le parler de l'époque. On trouve ainsi des emprunts à l'espagnol ou au turc (expliqué par la venue
de certains corsaires ottomans). Les tournures issues de l'arabe andalou y sont particulières ; elles
ont tendance à féminiser, enjoliver ou utiliser des diminutifs pour les mots : on a ainsi chjira pour
chajara («  arbre  »), tfifha pour touffaha («  pomme  »). Ce parler s'est façonné au fil du temps
jusqu'à créer un dialecte propre à la ville que l'on entend toujours au bout de la langue des « purs
L 59, L 60
Salétins » .

Festivals et événements

Salé est une grande ville abritant plusieurs festivals et


évènements, quelquefois au côté de la ville-sœur Rabat. Ainsi,
le Festival Mawazine, créé en 2001, se déroule conjointement
dans les deux villes. Il est présidé par un proche du roi, Mounir
Majidi, et accueille plusieurs cultures musicales du monde,
devenant de ce fait un festival international.

Le Festival international du film de femmes de Salé, autre


grand festival organisé depuis 2004 par l'Association Édition 2011 du Festival Mawazine.
Bouregreg, connait depuis 2009 un rythme annuel. La dixième
91
édition s'est déroulée du 16 au 21 septembre 2016 .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 25/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Le Festival Karacena, festival artistique qui a lieu tous les deux


ans dans la ville de Salé depuis 2006, est organisé sous le haut
patronage du roi Mohamed VI par l'Association marocaine
d’aide aux Enfants en situation précaire.

Le Maroc Hit Parade est organisé depuis 2008 sur les deux
92
rives du Bouregreg à l'occasion de la fête de la musique .
Regroupant de jeunes artistes et des groupes de musique
urbaine marocains, il a la particularité de durer deux jours, les
93
20 et 21 juin . Festival Karacena à la Kasbah des
Gnaouas devant le Cirque Shems'y.
En 2009, la ville de Salé a abrité la première édition du festival
Ramadan de Salé et a accueilli plus de 300  artistes dont  : Jil
Jilala, Lemchaheb, Abdelouahed Tetouani, Mohamed El
Ghaoui, Bachir Abdou,  etc. Le festival a rendu hommage à Mohammed Hassan El Joundi,
94, 95
Mohamed El Jem, Mohamed Benghmouch et Thami Belhaouate .

Architecture et urbanisme

Médina

La médina de Salé a été fondée au début du xie  siècle par les


96
Ifrénides , il s'agit de la plus ancienne médina littorale du
Maroc. Elle s'enorgueillit de fontaines, de riads, de zaouïas, de
mausolées et de mosquées. La porte Bab el-Mrissa, près du
centre-ville, permet de pénétrer dans la médina. Elle compte
plusieurs quartiers qui ont été fondés par les différentes
dynasties contrôlant la ville. Elle a connu son essor sous les
Almohades et Mérinides, qui ont laissé des monuments
exceptionnels à la ville. Tant sur le plan religieux, que militaire
et économique, les monuments historiques de ville sont
97
nombreux .

Le tissu urbain de la médina s'organise autour d'un pôle


religieux et culturel au nord-ouest, un pôle économique au sud-
est, où se concentre la majorité des souks tels Souk Lakbir et
Souk Laghzal, puis les kissariats (galeries marchandes
traditionnelles). La médina était divisée en plusieurs zones. La
zone riche à l'ouest regroupait les citadins de la société Carte de la Medina de Salé.
bourgeoise, tandis que la zone du nord-est regroupait plutôt les
nouveaux habitants de la ville relativement pauvres et
généralement des ouvriers agricoles de la campagne. Ces zones populaires contrastaient avec la
société urbaine relativement ancienne de la ville. La médina regroupait plusieurs quartiers, et la
L 61
séparation entre citadins et ruraux étaient assez présents . Parmi-eux se trouve le quartier
Qçatla, déformation de Qashtala qui signifie «  Castille  » en arabe. Ce «  quartier castillan  » est
l'ancien quartier andalou où se sont installées depuis l'ère mérinide plusieurs familles citadines
22
d'origine andalouse comme les Bensaid, Semmar, Zniber ou Fennich par exemple .

Le mellah de Salé est l'ancien quartier juif où avait été déplacée une importante communauté
59
juive lors de sa fondation en 1807, sous le règne de Moulay Slimane dans le but de l'éloigner des
L 62, 22
quartiers musulmans .

Souks
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 26/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Les souks de Salé tels le Souk Lakbir et le Souk Laghzal sont


aujourd'hui parmi les plus authentiques et les plus anciens du
Maroc. Protégées par la muraille érigée contre les attaques des
flibustiers espagnols, les étroites ruelles couvertes de bois de
thuya datant parfois d'au moins cinq siècles abritent les
échoppes de tissu, de babouches, d'épices ou celles de bijoux
83
autrefois tenues par les juifs .
Place du souk El-Kebir vers 1920.
Organisé par quartiers et par métiers, les souks de Salé
jouissent d'une bonne popularité grâce à leur artisanat et leur
culture. La qissariya (souk de tissus) vend des tissus et des bijoux. En 1912, la rue des vendeurs de
fils et presque la moitié de la rue des cordonniers étaient considérées comme partie intégrante d'un
L 63
souk de tissus (qissariya) qui s'étendait sans interruption sur environ 2 500 m2 . Plusieurs rues
se croisent dans ce souk, les principales étant la rue des kharrazines (cordonniers) et celle des
L 63
charratines (vendeurs de fil de soie) . Le Souk Laghzal est un marché de ventes aux enchères ;
L 64
la laine brute ou teinte en tas y est également vendue. Ce fut la première grande place de Salé .

Kissaria As-sawari (le souk des colonnes), est le centre principal de vente des tissus et lainages,
L 63
une vingtaine de boutiques y seraient ouvertes . Le grand marché (Souk El-Kbir), est spécialisé
dans la vente de tissus et vêtements traditionnels tels les djellabas, les babouches et les fez. Ce souk
98
est un ancien marché d'esclaves chrétiens . Le Souk Sebt (marché du samedi) n'est ouvert que ce
jour-là. Le Souk El-Attarine est l'un des principaux marchés d'épices.
99
Le Souk el-Merzouk est réservé aux bijoutiers, aux nattiers et aux vanniers . Le Souk Lakhmiss,
l'un des plus anciens de la ville, vend essentiellement des plantes. Le Souk Alimentaire est
spécialisé dans la vente de produits alimentaires, en particulier des spécialités d'origine salétine
ainsi que des épices. Le souk des bijoutiers, qui ne sont pas fabricants mais offrent des pièces
réalisées à Casablanca et Fès ou importées, est constitué de plusieurs dizaines de boutiques et très
100
fréquenté le soir, notamment pendant les week-ends et la « belle saison […] des mariages » .

Remparts et portes

L'enceinte de la médina est formée d'un ensemble de remparts,


de fortifications et de bastions, classé monument historique en
101
octobre 1914 . Sur le plan architectural, elle est « flanquée de
tours barlongues et ponctuée par des portes urbaines dans la
pure tradition des enceintes médiévales de l’Occident
102
musulman  » et «  compte parmi les ouvrages défensifs
102
islamiques les plus anciens du Maroc » . Vue sur les remparts.

Les remparts ont 3 560 m de long et près de 12 m de hauteur et


délimitent un domaine de quatre-vingt-dix hectares. Ils sont renforcés par un dispositif défensif
composé de cinquante-cinq tours rectangulaires, construites à intervalles irréguliers et de cinq
103
bastions fortifiés, les Scalla, caractéristiques de l'architecture militaire .

La première enceinte de la ville, dont on ignore le tracé, semble avoir été construite sous les
104 L 11
Almoravides . À la suite de la prise de la ville par les Almohades en 1146 , le calife almohade
104
Abd al-Mumin aurait donné l'ordre de détruire les remparts de la ville vers 1147 , dans le but
d'éviter tout soulèvement, bien que des anciennes portes almoravides subsistent encore
aujourd'hui, tels Bab Fès et Bab Sebta, qui sont les plus anciennes portes de la ville. En effet, les
26
portes de Salé sont parmi les plus anciennes et les plus imposantes du Maroc . Bab Fès connait

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 27/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

des restaurations ultérieures notamment durant le xixe siècle, et donne accès à l’est de Salé, tandis
L 13
que Bab Sebta est un passage obligé pour prendre la route vers Ceuta, d'où son nom .
22
Réaménagée, un bastion lui est accolée par Abdelhaq Fennich, lorsqu'il dirigeait la ville .

Abu Yusuf Yaqub al-Mansur procède plus tard à la restauration


des remparts est et nord de Salé, tandis que les parties sud et
104
ouest de la ville reste à découvert . Sous les Almohades, Bab
Sidi Bou Haja voit le jour, qui porte le nom du saint andalou
Ibrahim Bouhaja qui entretenait la zaouïa Annoussak au
L 13 22
xive  siècle . Elle est détruite dans les années 1960 .
D'autres portes ont été percées durant l'époque almohade
L 13
comme Bab Chaâfa, Bab Cortoba et Bab Maalaqa .
Bab el-Mrissa
Sous les Mérinides, la ville
connait de profonds
changements. À la suite de la prise de Salé en 1260, le sultan
Abu Yusuf Yaqub ben Abd al-Haqq lance la construction d'une
imposante muraille dans la partie sud-ouest de la ville, qui
avait été sans protection et avait causé notamment la prise de
104
la ville . La porte maritime de Bab el-Mrissa, aussi appelée
Bab Mellah, est donc bâtie à cette période par un ingénieur
andalou originaire de Séville, Mohamed Ben Ali, entre 1260 et
Borj Adoumoue 1270. Elle est caractérisée d'un arc outrepassé brisé
monumental flanqué de deux tours. La porte est aujourd'hui
partiellement ensablée. Bab Dar As-Sinaâ, dite aussi Bab
Ferran est également construite sous le règne sultan mérinide en 1261. La porte devient ainsi un
arsenal et fabrique d'arme des armées mérinides dans le cadre de la lutte en Andalousie, puis
corsaires de Salé. Des dizaines de navires de guerre y sont construits. L'activité de l'arsenal s'arrête
L 13
définitivement au xviie  siècle . Elle est bâtie par l’architecte andalou Mohammed ben Haj Al
22
Ichbili . Outre la construction de portes fortifiées, les Mérinides sont également à l'origine du
N 15
Borj Adoumoue, communément appelé Skala Al-Kdima , bastion fortifié construit à la suite de
la prise de Salé en 1261, par le sultan Abu Yusuf Yaqub ben Abd al-Haqq. Il connait plusieurs
22
changements au fil du temps . Actuellement [Quand ?], le bastion est chargé de canons en bronze et
L 14 105
d'armements turcs , et est désormais classé patrimoine national depuis 1914 .

Après l'époque mérinide, vient la période des Alaouites, tout


aussi riche que la précédente. Les sultans alaouites restaure les
104
remparts de la ville avec le temps . Sous le sultan Moulay
Ismaïl, la Kasbah des Gnaouas voit le jour en 1709, pour abriter
la troupe des Abid al-Bukhari. Elle est détruite en 1758 par les
habitants de Salé menés par Abdelhaq Fennich, en réaction aux
exactions des gardes noirs. La Kasbah est classée monument
22
national depuis 1948 . Ce même Abdelhaq Fennich, pacha de
Salé entre 1738 et 1757, est à l'origine du Borj Bab Sebta, relié à Borj Roukni
Bab Sebta d'où le pacha dirigeait la ville. C'est sous le règne du
sultan Abderrahmane ben Hicham que la ville connaît le plus
de changements sous les Alaouites. En 1828, Bab Jedid est percée sur la muraille mérinide sur
22
ordre du sultan alaouite Abderrahmane ben Hicham . En réaction au bombardement de la ville
par une escadre française en 1851, Abderrahmane ordonne la construction du Borj Roukni en 1853,
appelé aussi Borj El-Kebir ou encore Skala Jdida, qui est en forme semi-circulaire sur deux
L 65
niveaux .

Maisons

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 28/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

La médina de Salé compte de nombreuses maisons appartenant aux anciennes familles de Salé,
comme Dar Zouaoui et Dar Touhama.

Édifices religieux

Mosquées, médersas et autres édifices religieux

La ville de Salé dispose d'un


important nombre
d'édifices religieux tels que
plusieurs dizaines de
mosquées et de médersas
ainsi que des cimetières de
religions diverses. Parmi
eux :
Médersa mérinide de Salé,
La grande mosquée
construite par le Sultan Abu al-
almohade construite par
Hasan ben Uthman en 1341.
les Ifrénides en 1028 et
restaurée par Yacoub El
Mansour en 1196 est la
troisième en importance au Maroc après celles de Fès.
La mosquée est classée la troisième par ordre de
Le minaret de la Grande mosquée
grandeur du royaume, après la Mosquée Hassan II à
de Salé, construite par les Ifrenides
Casablanca et Mosquée Al Quaraouiyine à Fès. Elle est
aussi la deuxième plus vieille du royaume après la entre 1028 et 1029
L 66
mosquée Al Quaraouiyine .
La mosquée Achahbae est la deuxième mosquée
construite à Salé par les Almoravides vers 1075. Elle fut édifiée par le sultan almoravide
L 67
Youssef Ibn Tachfin dans la seconde moitié du xie siècle .
La mosquée Bourmada, en ruine, est classée patrimoine national par dahir du 12 juin
106
1926 .
La mosquée Sidi Ahmed Hajji est fondée vers la fin du règne de Moulay Ismail en l'honneur
du grand saint Sidi Ahmed Hajji
La médersa des Mérinides, édifiée en 1341 sous le règne du sultan mérinide par Abu al-
Hasan ben Uthman, est une œuvre d’art d'inspiration andalouse. Elle présente un caractère
107
unique avec ses écritures koufiques et ses zelliges polychromes . Elle est décrite par
l'historien Ibn Ali Doukkali comme l'une des plus petites et des plus belles médersas dont
L 68
l'architecture atteignit un haut niveau de perfection par son agencement et son décor .
La médersa Bou Inaniya est plus connue sous le nom de Funduq AsKour ou encore Dar el
Qadi : élevée par Abu al-Hasan ben Uthman et achevée par son fils et successeur Abu Inan
L 69
Faris vers 1345, elle a été un hôpital appelé Maristan puis un fondouk . Sa façade est
106
classée patrimoine national par le dahir du 6 janvier 1924 .
Le cimetière juif abrite plusieurs mausolées de grands saints juifs (tsaqqidim) tels que
Raphael Encaoua.

Zaouïas

La ville de Salé est réputée dès l'avènement de l'islam au Maroc pour être le refuge des ermites et
des dévots. Elle attirait de toutes parts les gens se vouant à l'ascétisme. C'est pourquoi elle compte
un grand nombre de sites réservés au recueillement, soit plus d'une centaine de zaouïas, de cloîtres
et de sanctuaires pris comme modèles  : zaouïa Chrichi, zaouïa Sidi Bouzekri, zaouïa Annousak,

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 29/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

zaouïa Sidi Moghit, zaouïa Qadiriyya, zaouïa Hajjiya, zaouïa


El-Moubarakiya, zaouïa Naciria, zaouïa Hansalia, zaouïa
Hassounia, zaouïa Aissawiya, zaouïa Ghaziya, zaouïa
Khassimiya, zaouïa Touhamya, zaouïa Hamdouchia, zaouïa
Tijjania, zaouïa Addlil, zaouïa Kettania , zaouïa Ben Aboud,
L 70
zaouïa Harratia, zaouïa Seddiquia .

Mausolées et marabouts

Les mausolées sont des tombeaux à coupole, appelés aussi


marabouts.

Mausolée de Sidi Ahmed ibn Mohammed ibn Youssouf


Aboul Abbas (Sidi Belabbès) (1145), sa coupole fut
L 71
construite par un roi mérinide .
L 71
Marabout de Sidi Moussa Doukkali (1155) , il est Zaouiya Annoussak édifiée par Abu
classé patrimoine national par dahir du 16 octobre
106 Inan Faris en 1356
1948 .
L 71
Mausolée de Sidi Al-Hajj Abdellah (1165) .
Mausolée de Sidi Ahmed Benachir (1364), restauré par les sultans Moulay Abdellah Ibn
L 72
Ismail et Abd ar-Rahman ibn Hicham .
Mausolée de Sidi Ali Ben Ayoub (1369), mausolée d'un saint personnage qui enseignait le
L 72
Coran aux enfants .
Mausolée de Sidi Ibrahim Bouhaja ar-Rondi al-Andaloussi.
L 72
Mausolée de l'imam Ibn Al-Mejrad (1376) .
Mausolée de Sidi Abdellah ben Hassoun (1604), plusieurs personnalités (outre les
L 73
Hassounis) sont inhumées dans le mausolée du saint patron de Salé .
Mausolée de Sidi Ahmed Hajji
Mausolée de Sidi M'Hamed M'Fadel (surnommé Moul l'Gomri) (1661), Alem et descendant
L 73
du cheikh M'Hamed Charqui, patron de Bejaâd où il est inhumé .
L 73
Mausolée de Sidi Ahmed Taleb (1662) .
Mausolée de Sidi Al-Hassan Al-Aydi Sjiri (1719), celui-ci était un homme pieux dont la
L 73
bénédiction illuminait le visage .

Établissements culturels

Musées

La ville de Salé compte plusieurs musées :

Musée ethnographique Dar Belghazi, créé en 1994, est


l'un des principaux musées privés de Salé offrant un large
éventail de collections : instruments de musique andalous
et berbères, armes anciennes, habits traditionnels, tapis,
fontaines en zellige, monnaies, textes coraniques par
108
exemple .
Musée de la poterie de l'Oulja. Musée Bab el-Khemiss (Porte du
109 Jeudi en référence au souk
Musée Bab Khemiss .
hebdomadaire à proximité)
Musée de la céramique, aménagé dans l'ancienne
forteresse de Borj Adoumoue (tour des larmes) depuis
1994.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 30/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Bibliothèques

La ville de Salé compte plusieurs bibliothèques :

Bibliothèque Naciri, bibliothèque privée de l'historien


Ahmed Naciri.
Bibliothèque de la Grande Mosquée, bibliothèque
d'archives historiques et d'études islamiques.
Bibliothèque Abderrahim Bouabid.
Bibliothèque Saïd Hajji.
Bibliothèque Sbihi, fondée en 1967, elle est l'une des plus Intérieur de la Bibliothèque Sbihi
célèbres bibliothèques privées du Maroc et possède un
musée montrant un large éventail d'astrolabes, de
décorations, de manuscrits, de cartes et d'archives historiques sur Salé. L'ancien ministre de
la Culture Mohamed Amine Sbihi et son frère en sont les conservateurs. Elle s'ouvre aux
hommes de lettres, historiens et artistes pour accueillir leurs conférences.

Tableau de certains Décorations


pavillons françaises (propriété
occidentaux, 1737 de la bibliothèque
(propriété de la Sbihi)
bibliothèque Sbihi.)

Bibliothèque de la Fondation Boubker el-Kadiri

Sport

Football

L'arrivée du sport dans la ville coïncide avec l'arrivée des Français au Maroc. Ce sont les Français
qui font découvrir aux Marocains les différents sports joués en France et en Europe. Pour le
football, à partir de 1913, plusieurs clubs sont créés par les soldats français dans les principales
L 74
villes du Maroc dont on notera l'Union sportive de Rabat-Salé . Puis en 1928, grâce aux jeunes
du club littéraire salétin, la ville voit naître l'Association sportive islamique de Salé, club toujours
actif aujourd'hui connu sous le nom de l'Association sportive de Salé. Au début, le club de l'AS Salé
disposait de deux sections : le football et le basket-ball. Quatre ans après, les nationalistes des deux
rives créent un club nommé « Association sportive islamique de Rabat et Salé ».

En 1947, Larbi Zniber crée en compagnie de son ami le journaliste Mustapha Belhaj le Najah de
Salé , un club qui a été le réservoir de l'Association Sportive et dont il a été gardien de but. Dans la
saison 1944- 1945, il existait plusieurs équipes  : Club Sportif de Salé, Najm de Salé, Hassania
Salaouia, Tihad sportif de Salé et le Club de la communauté juive, qui seront fusionnés pour en
faire une seule équipe forte capable de jouer dans l'élite, c'est l'ASS.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 31/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Dans les années 1990, le Sporting de Salé réussit à rester dans l'élite pendant plusieurs années, et à
110
décrocher une 5e place durant la saison 1998-1999 , avant de descendre en seconde division à la
111
fin de la saison 1999-2000 . Et avant de se faire reléguer en troisième la saison suivante après
avoir terminé dernier, les deux principaux clubs, le Sporting de Salé et l'AS Salé, fusionnent pour
garder le même nom que celui-ci. Durant cette époque lorsque les deux clubs étaient présents dans
la même division, étaient organisés des «  derby de Salé  » entre le Sporting de Salé et l'AS
112, 113
Salé .

Un autre derby existe entre un club de Salé et un club de Rabat. Ce derby oppose deux clubs de
villes ennemies ayant des liens historiques. Appelé derby du Bouregreg, ce derby peut opposer
114
n'importe quelle équipe tant que ces deux équipes sont de Rabat et de Salé
. Aujourd’hui
plusieurs autres petits clubs existent dont le Amal de Salé et le Najah Sportive de Salé. Le derby du
Bouregreg n'est pas un derby réservé seulement au football, il existe dans plusieurs autres sports
115
notamment le basket-ball entre l'AS Salé et le FUS de Rabat .

Depuis 2011, l'AS Salé organise un tournoi amical annuel au Stade Boubker Ammar. Appelé le
Tournoi Mohamed Benghmouch, il rend hommage à celui qui fut le dirigeant de l'ASS durant les
années 1970 et 80. La première édition de ce tournoi a été remportée par le Chabab Rif Al Hoceima
116
face aux FAR de Rabat sur le score de trois buts à un . Mais de nos jours l'AS Salé est omnisports
et plusieurs autres sections ont ainsi vu le jour. Bien que la ville soit l'une des plus peuplées du
Maroc, par rapport à son voisin d'en face, la ville de Salé a un faible niveau de nos jours en ce qui
concerne le football.

Basket-ball

En basket-ball, l'AS Salé, équipe de première division, a remporté quatre championnats et neuf
coupes du Trône. Lors des éditions 2011 et 2014 de la Coupe arabe des clubs champions, les
« pirates de Salé » ont représenté le Maroc et terminé deux fois finalistes dans la compétition. Pour
ce qui est de la coupe d’Afrique des clubs champions, le club s'est classé à deux reprises troisième
dans les années 2010 et 2011 et a enfin réussi à l'emporter à la fin de 2017.

La ville organise chaque année depuis 2008 un tournoi international. L'AS Salé remporta
117, 118
notamment deux fois cette compétition, en 2009 et en 2010 .

Autres sports

Plusieurs autres sports sont également pratiqués dans la ville de Salé dont le hand-ball qui dispose
d'une équipe en première division qui est une section de l'AS Salé. De plus, plusieurs autres clubs
salétins de cette discipline sont en seconde division. Le beach-volley est également très apprécié
dans la ville, ainsi qu'à Rabat. Le 3e tournoi international de beach-volley a été organisé en 2010
dans la marina du Bouregreg. Sous l'égide de la fédération royale marocaine de volley-ball, cette
compétition a vu la participation d'équipes originaires de Grande-Bretagne, Espagne, Slovénie,
119
Colombie, Cuba, Argentine, Italie et États-Unis . Avec le tournoi de beach-volley, la marina du
120
Bouregreg a organisé la 3e édition du salon « extrême loisir » du 29 mai au 6 juin 2010 ainsi que
e 121
la « 11 édition de la Nuit Internationale du Jet Ski » du 10 au 12 septembre 2012 .

La ville de Salé a organisé aussi plusieurs autres compétitions sportives de disciplines différentes.
Dans le 6e Rallye automobile du corps diplomatique organisé par le Maroc, Salé fut la ville de
122
départ et d'arrivée . Le Maroc a organisé un même genre de compétition sauf que cette fois-ci
celle-ci a lieu chaque année et seules les femmes doivent y participer. La compétition a pour nom le
123
«  Rallye des Colombes  » . Une autre compétition de grande envergure eut lieu à Salé, c'est le
124
« Jet Cup de Salé » qui d'après Aujourd'hui le Maroc, fut une véritable réussite .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 32/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Jeux africains

Salé accueille les compétitions d'aviron, de beach-volley, de canoë-kayak, d'escrime, de football et


de volley-ball dans le cadre des Jeux africains du 19 au 31 août 2019. Les autres disciplines se
125
déroulent à Rabat, Casablanca, Benslimane et El Jadida .

Infrastructures

Avant l'ouverture du nouveau stade de Salé, le Sporting de Salé ainsi que l'AS Salé jouaient au
126
stade de la Marche verte qui atteignait 4  000  places . En 2006, dans le cadre du projet de
l'aménagement de la vallée du Bouregreg, il a fallu détruire ce stade, remplacé par le Stade
Boubker Ammar. Sa construction aura duré vingt-cinq ans puisqu'elle a été entamée en 1981. C'est
127
l'agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg qui a permis de finaliser les travaux .

La ville dispose également de deux centres sportifs, celui de Maâmora ainsi que de l'Académie
Mohammed VI de football. Le centre sportif de Maâmora est le Centre sportif des FAR du club de
128
l'AS FAR . Quoi que le club soit situé dans la ville de Rabat, son centre de formation est donc
129
basé dans la ville de Salé . L'Académie Mohammed VI de football, inaugurée en 2010 par le roi
Mohammed VI et administrée par la Fédération royale marocaine de football, se spécialise dans la
130
formation de jeunes footballeurs .

Enseignement
Salé est un pôle universitaire important, puisqu'on y trouve
plusieurs universités telles l'Université internationale de Rabat
131
(UIR) située dans la ville et fondée en 2010 , ainsi que l'École
supérieure de technologie de Salé (ESTSL), ouvert en 1993 qui
demeure le premier établissement universitaire de la ville, et
132
fait partie intégrante de l'Université Mohammed V - Agdal ,
puis la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales
133
(FSJES) qui a ouvert ses portes en 1999 . La ville abrite
d'autres établissements d’enseignement supérieur tels que
l'Institut de technologie hôtelière et touristique de Salé
134
(ITHT) , et l'École nationale forestière d'ingénieurs crée en
135
1968 . La ville peut compter également sur sa proximité avec
la ville de Rabat qui concentre avec Casablanca, la majorité des
136
établissements d'enseignement supérieur marocains .

Salé compte également d'anciens et historiques établissements


L'École Mohammedia, fondée en
scolaires tels que le Lycée An-Nahda (Lycée de la
1947
Renaissance), premier lycée de la ville fondé par Boubker el-
137
Kadiri , l'École Mohammedia, fondée en 1947 et édifiée à
l'emplacement de l'ancienne Médersa Almohade ou l'École des Remparts, anciennement École des
fils de Notables de Salé, fondée en 1913, qui a permis à un petit nombre de Slaouis de profiter de
L 44
l'enseignement français .

Personnalités liées à Salé

Personnalités littéraires, culturelles et artistiques


Mohamed Ben Ali, xiiie siècle, architecte sévillan. Il a construit Bab el-Mrissa

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 33/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Germain Moüette a été capturé par les corsaires de Salé.


Cervantes fut prisonnier à Salé.
Ahmed al-Salawi (1791-1840), savant, professeur et écrivain
Ahmad ibn Khalid Naciri (1834-1897), historien
Mohamed Ibn Ali Doukkali (1868-1945), historien et écrivain.
Léopold Justinard (1878-1959), militaire français et berbérisant qui vécut dans la médina de
Salé de 1937 à 1956.
Houcine Slaoui (1921–1951), chanteur compositeur.
Mohamed Zniber (1923-1993), historien et écrivain
Mohamed Hajji (1923-2003), historien, académicien et érudit.
Salah Cherki (1923-2011), grand compositeur marocain et pionnier de la musique arabo-
andalouse.
138, 139
Abdallah Chaqroun (1926-2017), écrivain, dramaturge, ancien directeur de la RTM.
Ahmed Essyad (1939-), compositeur.
Alain Sanders (1947-), écrivain et journaliste français.
Mohamed Khaddi (1947-2019), acteur, réalisateur et écrivain.
Mohamed El Jem (1948-), humoriste et acteur.
Driss Mrini (1950-), cinéaste et homme de communication.
Ahmed Boulane (1956-), réalisateur
Majid Bekkas (1957-), compositeur, professeur de chant, de oud, et de guitare classique.
Ahmed Zniber (1964-), poète et critique littéraire.
Frédéric Dumond (1967-), plasticien et écrivain français.
Abdellah Taïa (1973-), écrivain et essayiste.
Ali Amar (1967-), journaliste et essayiste
Abdelhak Bensaid (1956-), conseiller au cabinet royal
Mohammed Noureddine Affaya, universitaire et penseur
Sidi Miloud Bel Asri (1962-) écrivain et poète
Mohamed Ibrahim Bouallou (1934-) philosophe, écrivain, nouvelliste, cofondateur des revues
Aqlam et Fikr Wa Naqd, scénariste.

Personnalités sportives
140
Larbi Zniber (1916-1989), alias Ba-Arroub, muezzin, gardien de but et entraîneur de l'ASS
du football de Salé.
Mohammed Abderrazack (1925-), footballeur
Abderraouf El-Fassy (1940-), escrimeur
Reda Rhalimi (en) (1982-), joueur de basket-ball
Amine Laâlou (1982-), athlète spécialiste du demi-fond.
Marouane Zemmama (1983-), footballeur
El Mehdi Malki (1988-), judoka
Hayat Lambarki (1988-), athlète spécialisé dans les 400 mètres haies

Personnalités politiques
Aïssa Ben Idriss, gouverneur idrisside de Laghouat membre influent des
la région de Salé Maghraouas tué à Salé par Youssef Ibn
Tachfin
Temim Ibn Ziri, chef de la tribu des Banou
Ifren mort à Salé en 1056 le sultan almohade Abd al-Mumin meurt
en 1163 à Salé
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 34/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Abu Zakariya Yahya (1420-1448), Ahmed Cherkaoui (1929-2006), homme


gouverneur mérinide de Salé politique.
Sidi Ahmed Hajji (?-1691), grand saint et Abdelwahed Radi (1935 –), député,
Moujahid de Salé ancien ministre de la Justice.
Abdelhaq Fennich (?-1766), Pacha de Moulay Slimane Alaoui (1938-), homme
Salé de 1738 à 1757. politique.
Tahar Fennich, ambassadeur du Maroc en Ahmed el-Alami (1939-2003), juriste et
Angleterre de 1777 à 1778. magistrat.
Hajj Ali Zniber (1844-1914), écrivain et Moulay Ismaïl Alaoui (1940-), homme
nationaliste. politique, ancien ministre et député
Raphael Ankawa (1848-1935), président Khalid El Kadiri (1942-), directeur général
de la communauté juive de Salé. de la Caisse de dépôt et de gestion
Abdellatif Sbihi (1897-), politicien et Abderrahmane Benabdelali, ancien
résistant. ministre des Travaux publics
Abu Bakr Zniber (?-1956), grand mufti et Oumama Aouad Lahrech (1951-), docteur
un nationaliste du temps des protectorats et ambassadrice.
au Maroc. Mohamed Saâd Hassar (1953-), politicien
Mohamed Hassar (1910-1936), l'une des et ingénieur.
figures du nationalisme marocain
Ahmed Maâninou (1906-2003), Fennich Benachir militant de gauche, homme
nationaliste, résistant et démocrate. politique
Saïd Hajji (1912-1942), précurseur de la
presse nationale marocaine. Amina Benkhadra (1954-), politicienne et
ingénieur.
Boubker el-Kadiri (1913-2012),
intellectuel, académicien, écrivain et Mohamed Amine Sbihi (1954-), homme
homme politique. politique
Kacem Zhiri (1920-2004), diplomate Tahar Zniber, homme politique et
signataire du Manifeste de
Abderrahim Bouabid (1922-1992), militant, l'indépendance.
homme politique.
Brahim Zniber, homme d'affaires.
Mohamed Aouad (1922-2007), ancien
ministre et ambassadeur. Omar Zniber (1956-), diplomate et
ambassadeur marocain.

Corsaires
Jan Janszoon, également connu sous le
nom de Mourad Rais. « Grand Amiral » de
la république de Salé au xviie
Famille Al-Alami :
Abdeslam Ben Mohamed Ben Lafqih
L 75
Al-Alami, raïs salétin vers 1825

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 35/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Familles Aouad et Qandil : Famille Hamdouch :


Mohamed Aouad, alias Manéta, raïs Abdellah Ben Larbi Hamdouch, raïs
L 76 L 84
salétin vers 1661 salétin vers 1794
Qandil Aouad, raïs salétin, Famille Kahkahni :
L 76
xviie siècle
Abdelhaq Ben Tahar Kahkahni, raïs
Mohamed Aouad Qandil as-Saghir, L 85
L 77 salétin vers 1813
raïs salétin vers 1758
Hajj Ali Ben Mohamed Aouad, raïs Famille Laâlou :
salétin en 1742. Il succède comme Mohamed Ben Mohamed Laâlou,
Pacha de Salé à Abdelhaq Fennich L 75
L 77 raïs salétin vers 1813
en 1766
Famille Maâninou :
Benhassoun Ben Ahmed Ben
L 86
Mohamed Aouad, raïs salétin vers Ibrahim Maâninou
L 77, L 78
1760 au xviiie siècle Abdelkader Maâninou gouverneur de
L 86
Hajj Al-Hashmi Ben Hajj Ahmed la république de Salé vers 1664
L 77
Aouad, Grand Amiral en 1765 Ali Maâninou raïs salétin vers
L 86
Hajj Taher Ben Hajj Hashmi Aouad 1625
(fils du précédent), raïs salétin L 86
L 77 Mohammed Maâninou
(†1813?)
Famille Al-Makkoudi :
Hajj Abdelaziz Aouad, surnommé le
capitaine, raïs salétin vers 1841 Hajj M'fadel Ben Hajj Ali Al-
L 79
(†1881) Makkoudi, corsaire salétin
L 87
Famille Al-'Asri : (†1823)
Famille Mellah :
Abdellah Ben Al-Ayyachi Al-'Asri,
L 76
raïs salétin vers 1788 Amrou Mellah, rais salétin vers
L 87
Hajj Abou Bakr Ben Mohamed Ben 1813
Qaddour Al-'Asri, corsaire salétin Famille Nejjar :
L 76
(†1837?)
Abdellah Al-'Asri, raïs salétin Ahmed Ben Hajj Ibrahim Nejjar,
L 88
L 76 capitaine salétin vers 1733
(†1890)
Mohamed Benqlou'a, raïs salétin vers Famille Saboundji :
L 80
1813 Ali Saboundji, raïs d'origine turque,
L 81 L 89, L 78
Hajj Said Djanoui xviiie siècle  ;
Famille Fennich : Famille Sedrati :
L 78
Abdeslam Fennich, xviiie siècle  ; Hajj Abdellah Ben Abdeslam Sedrati,
L 90
Mohamed Fennich, dernier raïs salétin vers 1794
gouverneur de la république de Achmet (Ahmed) Turki, raïs d'origine
141 L 78
Salé . turque, xviiie siècle  ;
Abdallah Fennich (?-1695) (fils du Famille Trabelsi :
précédent), bras droit de Abdellah
L 82
Benaïcha Salem Trabelsi, raïs d'origine
L 91, L 78
Hajj Ahmed Fennich (†1768), grand tripolitaine, xviiie siècle  ;
L 82
corsaire salétin Youssef Trabelsi, raïs d'origine
L 83 L 91, L 78
Hajj Tahar Fennich, raïs salétin tripolitaine, xviiie siècle  ;
Sidi Ahmed Hajji, grand saint et guerrier Famille Za'tri :
salétin
Hajj Benacer Za'tri Al-Omari, raïs
L 91
salétin, milieu du xixe siècle

Jumelages et partenariats
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 36/49
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La ville de Salé est jumelée avec plusieurs villes :


142
 Ariana (Tunisie) depuis 1982
143
 Portalegre (Portugal) depuis le 21 octobre 1997
144
 Tlaxcala de Xicohténcatl (Mexique) depuis 1998
145
 Grand Yoff (Sénégal) depuis le 20 décembre 2009
145
 Guande (Sénégal) depuis le 20 décembre 2009
145
 Maroua (Cameroun) depuis le 20 décembre 2009
146
 Sotchi (Russie) depuis le 14 mai 2010
146
 Alexandria (Virginie) (États-Unis) depuis le 14 mai 2010
147
 Beitunia (Palestine) depuis 2013

Annexes

Notes
1. D'après « l'encyclopédie Imago Mundi, à l'article « Les Almoades » » (http://www.cosmovisions.
com/ChronoAlmohades.htm), le raid a eu lieu en 1260 selon Ibn Khaldoun et en 1263 selon
Luis del Mármol Carvajal.
2. Les sept vaisseaux sont : La Licorne, Le Saint-Louis, Le Griffon, La Catherine, Le Hambourg,
La Sainte-Anne et Le Saint-Jean.
3. Il s'agissait de trois frégates de Brest : La Terpsichore, La Licorne et L'Héroïne, que
commandait le comte de Grasse L 31, et de trois frégates de Toulon : La Chimère, La Gracieuse
et La Pléiade.
4. Le navire en question est un brick-goélette du nom de Courraud-Rose d'après le témoignage
de Charles Jagerschmidt, représentant diplomatique de France au Maroc 39.
5. Né le 15 juin 1804 à Fort de France, il était fils de Bernard Dubourdieu, officier de marine du
Premier Empire. Promu contre-amiral en juillet 1848, Louis Thomas Napoléon Dubourdieu
(1804-1857) servit la IIe République puis le Second Empire 42.
6. Tobjia (‫)طوبجيا‬, désigne le fantassin dans le dialecte salétin (voir Lexique salétin)
7. Rabat n'est devenue officiellement capitale qu'en 1927, au début du règne de Sidi Mohammed
ben Youssef, de par sa mention au bas d'une lettre : « Fait dans la capitale, Rabat » ;
auparavant, c'était un « centre administratif provisoire ». Cf. Couplet 2011, p. 114, où l'auteur
s'appuie sur : Amina Achouar et Jean-Louis Miège, « Le choix de Rabat comme capitale »,
Revue Maroc-Europe, Rabat, La Porte, no 10,‎1996, p. 79-116.
8. Al-Latīf (‫ )اللطيف‬est le 31e des noms de Dieu en islam, « Celui qui accorde à ses créatures Sa
douceur et Sa bienveillance ». Le 27 juin 1930 au cours de la prière du vendredi, l'imam Hadj
Ali Aouad n'a pas prononcé la Fatiha (‫الفاتحة‬, al-fātiḥa, la première sourate du Coran), mais
commencé à clamer le « latif », (utilisé pour demander le secours et la protection de Dieu
contre les calamités), repris par tous les fidèles 45.
9. Avant l'indépendance retrouvée du Maroc, le monarque était appelé « sultan », son premier
ministre « grand vizir » et ses ministres « vizirs ». Cf. « Grand vizir » (http://www.bdlp.org/fiche.
asp?no=414532&base=MA&boite=1) et « Vizir » (http://www.bdlp.org/fiche.asp?base=MA&no=
414532&rubrique=&boite=1), sur www.bdlp.org (consulté le 3 août 2012).
10. Parmi les 68 signataires du Manifeste, 8 étaient originaires de Salé
11. « Le mot pacha, qui a remplacé au début du xxe siècle le terme gouverneur, n'était pas
vraiment inconnu au Maroc puisqu'il constituait par exemple le titre officiel du chef d'une tribu
militaire. Mais c'est sous le protectorat français qu'a été vulgarisé son usage (importé de
l'Algérie où, comme beaucoup de termes administratifs turcs, il était d'emploi courant). » 63

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 37/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

12. La chanteuse Françoise Atlan est un modèle de référence à la musique judéo-andalouse


(Chgouri) encore pratiquée à Salé comme dans les autres villes du Maroc ayant accueilli des
expulsés andalous.
13. L'art du Samae, pratiqué essentiellement dans les zaouias, a un caractère à la fois religieux et
artistique. Il chante l'amour divin, la gloire du Prophète et les grandes idées soufies.
Appelé
Samā‘ (Arabe: ‫( )سماع‬audition) pour son caractère psalmodique non instrumental, par opposition
à la nouba andalouse appelée aussi Al Ala (l'instrument), il suit aussi les grandes traditions
musicales de la musique andalouse introduite au Maroc au xvie siècle 85.
14. Le neffar est une sorte de longue trompette, jouée en particulier par la confrérie des Aïssawa.
C'est un instrument à vent traditionnel du Maroc, comme la ghaita, et qui ressemble un peu à la
vuvuzela 89.
15. Skalla (‫)اسقالة‬, emprunté de l'espagnol Scala, désigne un bastion fortifié du xviiie siècle (voir
Lexique salétin)

Sources bibliographiques
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2. ARGDT, p. 9.
3. ARGDT, p. 10.
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7. Jacobelli, p. 19.
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9. Coindreau, p. 37.
10. Brown, p. 37.
11. Castries, p. III.
12. Castries, p. IV.
13. Alaoui et Mrini, p. 46.
14. Alaoui et Mrini, p. 40.
15. Alaoui et Mrini, p. 23.
16. Coindreau, p. 42.
17. Maziane, p. 56.
18. Coindreau, p. 35.
19. Coindreau, p. 48.
20. Coindreau, p. 41.
21. Houtsma 1987, p. 549.
22. Coindreau, p. 49.
23. Coindreau, p. 50.
24. Coindreau, p. 51.
25. Castries, p. XXIII.
26. Coindreau, p. 52.
27. Coindreau, p. 53.
28. Maziane, p. 60.
29. Brown, p. 14.
30. Alaoui et Mrini, p. 41.
31. Lewis, p. 42.
32. Lewis, p. 43.
33. Coindreau, p. 58.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 38/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

34. Brown, p. 47.


35. Brown, p. 191.
36. Brown, p. 188.
37. Brown, p. 238.
38. Brown, p. 180.
39. Brown, p. 58.
40. Doukkali, p. 335-336.
41. Cousté, p. 77-78.
42. Doukkali, p. 337.
43. Brown, p. 48.
44. Brown, p. 256.
45. Brown, p. 255.
46. Brown, p. 258.
47. Brown, p. 259.
48. Brown, p. 267.
49. Brown, p. 89-90.
50. Cousté, p. 79.
51. Brown, p. 163.
52. Alaoui et Mrini, p. 94.
53. Alaoui et Mrini, p. 96.
54. Brown, p. 189.
55. Alaoui et Mrini, p. 98.
56. Alaoui et Mrini, p. 100.
57. Brown, p. 190.
58. Alaoui et Mrini 1997, p. 76.
59. Brown, p. 103-104.
60. Alaoui et Mrini, p. 205-206.
61. Brown, p. 76.
62. Brown, p. 83.
63. Brown, p. 73.
64. Alaoui et Mrini 1997, p. 83.
65. Alaoui et Mrini, p. 42.
66. Alaoui et Mrini, p. 55-56.
67. Alaoui et Mrini, p. 56.
68. Alaoui et Mrini, p. 61-62.
69. Alaoui et Mrini, p. 63.
70. Alaoui et Mrini, p. 64-70.
71. Alaoui et Mrini, p. 71.
72. Alaoui et Mrini, p. 72.
73. Alaoui et Mrini, p. 74.
74. Zerzouri, p. 13.
75. Doukkali, p. 245.
76. Doukkali, p. 247.
77. Doukkali, p. 248.
78. Coindreau, p. 93.
79. Doukkali, p. 249.
80. Doukkali, p. 52.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 39/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

81. Doukkali, p. 174.


82. Doukkali, p. 254.
83. Doukkali, p. 255.
84. Doukkali, p. 218.
85. Doukkali, p. 229.
86. Doukkali, p. 235.
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91. Doukkali, p. 277.

Références
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(https://www.google.com/#q=%22slaouies%22+site:maghress.com) dans des articles de presse
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7. Muḥammad al-Mahdī al Ḥifnāwī (trad. Jean J. Marcel), Les Dix soirées malheureuses : Contes
d'Abd-Errahmann, vol. 3, Renouard, 1829 (lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=S-cX
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Articles connexes
République du Bouregreg
Rabat
Essaouira
Fès
Tlemcen
Villes impériales du Maroc

Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Salé 48/49
07/11/2022 23:30 Salé — Wikipédia

Salé (https://commons.wikimedia.org/wik
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