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Mohamed Abourouh
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All content following this page was uploaded by Mohamed Abourouh on 09 May 2020.
Les champignons, depuis les formes presque invisibles à l’œil nu jusqu’aux espèces
gigantesques, constituent un monde très varié et hétérogène et font maintenant partie du règne
autonome des "Champignons". Ils ont un mode de vie très original et particulier, sont
polymorphes et présentent les caractéristiques suivantes :
On trouve les filaments mycéliums partout et dans les milieux les plus variés: sol,
bois, feuilles mortes et cadavres d’animaux des prairies, forêts et terres cultivées. Le
champignon proprement dit, appelé à tort "fructification" du mycélium souterrain, est souvent
fugace mais, dans la plupart des cas, bien visible à l’œil nu. Il ne représente qu’une étape très
courte du cycle de vie. La périodicité de son apparition est réglée par des conditions
biologiques et météorologiques incontrôlables, imprévisibles et méconnues, Cet organe peut
se montrer une année et ne plus réapparaitre pendant longtemps. Sa tâche principale est
d’assurer la pérennité de l’espèce en produisant des spores qui après germination redémarrent
un nouveau cycle.
(a) : les spores germent et produisent le mycélium primaire (b). Le mycéluim secondaire (c) est formé après
la fusion de deux mycéliums primaires compatibles. Le primordium (d) apparaît après une phase
d’incubation et lorsque les conditions atmosphériques deviennent favorables. L’épanouissement du
champignon proprement dit (e) et la formation des spores et leur dispersion (f) sont obtenus quelques
heures après.
Comment classer les champignons ?
Les champignons sont parmi les êtres vivants les moins bien connus. Le nombre
d’espèces recensées à ce jour dans le monde est d’environ 200 000, sur un total estimé à 1,5
millions. Les recherches scientifiques en cours permettent d’en connaître constamment
davantage. Les espèces décrites sont réparties sur plus de 5 000 genres, répartis en deux
groupes:
Sur le terrain, le mycologue aurait besoin d’un appareil photo, d’une petite loupe,
d’une boussole, d’un couteau fort, d’un panier d’osier peu profond, d’un carnet et d’un
crayon.
Prospections et études mycologiqus sur le terrain
(1) Shéma classique : le pied, central, est pourvu d’un anneau et d’une volve à sa
base ; (2) Champignon à pied latéral et lames décurrentes ; (3) Aspect typique
des bolets à hyménium poré et pied réticulé ; (4) Silhouette typique des hydnes à
hyménium sous forme de pointes ; (5) Champignon en forme de corail ; (6)
Chapeau sous forme de cervelet ; (7) Champignon coriace, pied nul ; (8)
Fructification en forme de coupe et (9) Champignon souterrain, en forme de
tubercule.
- Hyménium lamellé
- Spores blanches ou crème
- Chair non grenue
- Présence de volve et d’anneau…………………………………………..Amanita
- Pas de volve, mais présence d’un anneau
. - Chapeau et pied séparables…………………………..………...Lépiota
- Chapeau et pied non séparables………………………………..Armillaria
- Pas de volve, ni d’anneau
- Pied fibreux ou coriace, central
- Lames decurrentes
- Lames minces, decurrentes ………………...Clitocybe
- Lames épaisses, decurrentes ……………….Hygrophorus
- Pseudo-lames decurrentes…………………. Cantharellus
- Lames serrées non decurrentes ……………............... Collybia
- Lames espacées, non decurrentes…………………….Marasmius
- Pied creux et fragile, central …………….................................Laccaria
Mycena
- Pied charnu, central
- Lames échancrées…………………...........................Tricholoma
- Pied court, excentrique, lames deccurentes………………….Pleurotus
- Chair grenue
- Pas d’écoulement de lait……………………………………………….Russula
- Ecoulement de lait……………………………………………………..Lactarius
- Spores roses
- Présense de volve, mais pas d’anneau…………………………………………..Volvaria
- Pas de volve, ni d’anneau
- Lames decurrentes……………………………………………………..Clitopilus
- Lames échancrées……………………………………………………...Entoloma
- Spores brun rouille ou ochracées
- Absence de volve, anneau fugace……………………………………………….Pholiota
- Cortine fugace……………………………………….. …………………………Cortinarius
Hébéloma
Inocybe
- Pas de volve, ni d’anneau
- Lames decurrentes……………………………………………………..Paxillus
- Spores noirâtres ou brun foncé
- Pas de volve, mais un anneau
- Chapeau et pied séparables…………………………………………….Agaricus
- Chapeau et pied non séparables
- Chapeau déliquescent………………………………………...Coprinus
- Chapeau non déliquescent……………………………………Stropharia
- Pas de volve, mais une cortine fugace……………………………......................Hypholoma
- Hyménium à tubes………………………………………………………………………………….Boletus
- Hyménium à aiguillons…………………………………………………………………………….Hydnum
- Hyménium lisse…………………………………………………………………………………...Cratherellus
Biodiversité des espèces
La presque totalité des champignons se trouve dans les régions les plus
septentrionales, plaines littorales et versants des montagnes du Rif et des Atlas, exposés aux
vents de l’océan et présentant une grande diversité des habitats. Dans les zones orientales et
méridionales sèches ou désertiques par contre, seuls quelques groupes de champignons, telles
que les Tefess, sont représentés. En général, la mycoflore de montagne est beaucoup plus
variée que celle du littorale et celle des forêts naturelles plus fournit que celle des plantations
artificielles.
Des prospections de grande envergure et à long terme, dans les différents biotopes et
les zones non encore explorées, permettraient d’enrichir la banque de données actuelle. La
tache est énorme compte tenu des périodes mycologiques courtes et donc de la nécessité de
visites régulières et fréquentes pendant plusieurs années consécutives.
Diversité spécifique des principaux genres de
champignons supérieurs connus au Maroc
Agaricus 33 Mycena 68
Amanita 41 Morchella 03
Boletus 16 Peniophora 18
Clitocybe 32 Peziza 08
Collybia 16 Phellinus 09
Conocybe 23 Pholiota 11
Coprinus 38 Pleurotus 12
Cortinarius 107 Pluteus 17
Entoloma 32 Psathyrella 28
Hebeloma 16 Psilocybe 08
Helvella 12 Ramaria 10
Hygrocybe 16 Rhodocybe 10
Hygrophorus 14 Russula 110
Inocybe 58 Scleroderma 07
Lactarius 40 Suillus 05
Lepiota 21 Terfezia 10
Lepista 11 Tirmania 02
Lycoperdon 07 Tricholoma 32
Lyophyllum 10 Tomentella 18
Marasmius 15 Tuber 05
Melanoleuca 17 Xerocomus 07
Les espèces comestibles
On ne doit jamais manger un champignon, cru ou cuit, sans l’avoir bien identifié
comme espèce comestible ; la prudence dans de telles situations est une règle d’or et la
vigilence doit être permanente. La cueillette des champignons nécessite des connaissances
précises et les ramasseurs doivent apprendre à bien différencier les principales espèces
dangereuses et mortelles des espèces comestibles. Il n’existe aucune formule toute prête, ni
règle générale, permettant de savoir à priori si un champignon est comestible ou toxique. Le
moyen le plus sûr est de connaître le nom exact de l’espèce récoltée. La base du pied, par la
présence ou absence de la volve, est une indication précieuse pour la détermination.
La cueillette est à transporter dans un panier en osier ou une cagette en bois peut
profonds et non pas dans des sacs en plastique, où les champignons transpirent, se brisent,
s’écrasent et enfin pourrissent. On ne doit ramasser que les spécimens très frais, pas trop
ouverts et faire de préférence le tri sur le lieu de récolte.
Golmotte
Amanita rubescens (Pers.: Fr.) S. Gray
Amanite vaginée
Amanitopsis vaginata (Bull.: Fr.) Vittadini
Tête de nègre
Boletus aereus Bull. : Fr.
Meunier
Clitopilus prunulus (Scop. : Fr.) Quélet
Lactaire délicieux
Lactarius deliciosus (L. : Fr.) S. F. Gray
Clitocybe retourné
Lepista inversa (Scop.) Patouillard
Coulemelle
Macrolepiota procera (Scop. : Fr.) Singer
Morille conique
Morchella conica (Vent.) Pers.
Pleurote du panicaut
Pleurotus eryngii (D.C. : Fr.) Quélet
Russule verdoyante
Russula virescens (Sch.) Fr.
Tricholome chaussé
Tricholoma caligatum (Viv.) Ricken
Truffe noire
Tuber melansporum Vitt.
- Rincer rapidement sous l’eau, les exemplaires - Couper la base du pied, terreuse.
jeunes et les éponger. - Laver rapidement à l’eau vinaigrée et
- Les plonger dans de l’huile d’olive ou bien essorer.
d’arachide, très chaude. - Faire fondre du beurre, y mettre les
- Déposer les champignons, puis les retourner. champignons coupés.
- Une fois frits, les égoutter sur un papier - Saler, poivrer et laisser cuire à couvert.
absorbant et les maintenir au chaud. - Quand elles ont rendu leur eau,
- Mélanger la préparation avec un beurre d’ail découvrir et laisser réduire à feu doux.
ou d’échalotes, sel, poivre, persil. - Saupoudré la préparation de persil, en
- Servir chaud. garnir une omelette et servir.
Les espèces toxiques
Les champignons ont toujours présenté un danger pour les néophytes. Certains, parfois
très communs, sont en effet toxiques, hallucinogènes et même mortels. L’histoire est marquée
d’empoisonnements, dont certains sont restés célèbres. Aujourd’hui en France, les statistiques
donnent, chaque année, entre 250 et 500 intoxications graves. Dans notre pays, les données de
cette nature sont inexistantes.
Les accidents mortels sont souvent consécutifs à des cueillettes inconsidérées et à des
précipitations dans l’identification. Il est hélas très facile de confondre certaines espèces
comestibles avec des espèces toxiques. Identifier sans ambiguité toutes les espèces toxiques,
connaître les syndromes qu’elles provoquent et rejeter tout specimen dont on n’est pas sûr
constituent donc des mesures de précaution élémentaires.
Amanite tue-mouches
Amanita muscaria (L. : Fr.) Hooker
Entolome livide
Etoloma lividum Quélet
Paxille enroulé
Paxillus involutus (Batsch : Fr.) Fr.
Les champignons sont, au même titre que tous les autres êtres vivants, indispensables
au maintien de l’équilibre biologique et à la préservation des écosystèmes forestiers en
particulier et de la nature en général et donc nécessaires à la vie sur terre. Bien qu’on puisse
les trouver partout, ces êtres vivants restent tout de même très étroitement liés à la forêt et
constituent une composante constitutive essentielle des biocénoses forestières. Leur
préservation, outre l’intérêt purement mycologique qu’ils peuvent présenter, conditionne
grandement le maintien et l’intégrité des grands types d’écosystèmes et les forêts les plus
belles sont celles qui sont les plus riches en champignons. Tandis que leur régression et leur
disparition, à cause de perturbations du milieu, constituent un mauvais signal et une menace
pour l’avenir.
Les parasites jouent un rôle dans l’élimination des individus malades et affaiblis et
dans certaines régulations naturelles. Les exemples en forêt sont nombreux : le Mjej du cèdre,
les pourridiés comme les Armillaires couleur de miel et sans anneau et la maldie du charbon
du chêne-liège, etc...
Au niveau du sol, les filaments des champignons constituent une ressource alimentaire
essentielle pour les autres micro-organismes : bactéries, nématodes, insectes, vers de terre,
etc.… Leurs fructifications servent aussi de nourriture pour des mammifères, des limaces, des
escargots, et de nombreux insectes.
Rôles joués par les champignons
Les champignons sylvestres comestibles font partie des Produits Forestiers Non
Ligneux (PFNL) à forte valeur ajoutée. Dans le bassin méditerranéen en général et au Maroc
en particulier, où des conditions pédoclimatiques difficiles limitent fortement la production de
bois, ce produit, par son importance qualitative et quantitative naturelle et les potentialités de
certaines espèces, représente une alternative très intéressante pour augmenter et diversifier les
revenus des peuplements forestiers et constitue une source de revenus non négligeables pour
la population rurale. Ses retombées socio-économiques se répercutent surtout sur les couches
sociales les plus démunies.
Le secteur des champignons comestibles est plus ou moins désorganisé, presque vierge
et peu connu. Il est très difficile et presque impossible de connaître avec précision et de
contrôler les quantités de champignons comestibles cueillis chaque année. La
commercialisation est aussi dure à évaluer que la récolte, car elle s’effectue par des réseaux
très variés. Les statistiques officielles disponibles sont rares, peu précises et sûrement en deçà
des quantités réellement mises en circulation car elles ne se basent la plupart du temps que sur
les déclarations des différents intervenants.
Les quelques données disponibles peuvent surprendre au regard d’un produit qui a
toujours été considéré comme "secondaire". Comme pour toutes les récoltes agricoles, il y a
les bonnes et les mauvaises années et généralement la cueillette reste incertaine et aléatoire.
Tout dépend des conditions climatiques, en particulier la température et la pluie, mais aussi
des abus commis lors des opérations de récolte.
Année
1993 1994 1995 1996 1997
Quantités (Tonnes) 20 73 1 86 125
Valeur (million Dh) 10,06 29, 24 0,52 31,65 38,61
Pour exploiter d’une façon durable, saine et rationnelle cette importante ressource
naturelle, valoriser au mieux ce produit et contribuer positivement au développement socio-
économique du pays, il est impératif de prendre des dispositions susceptibles d’organiser le
secteur, à savoir :
i) sauvegarder les forêts naturelles avec leur sous bois, milieux idéals pour les
meilleurs comestibles ;
ii) réglementer la cueillette et la commercialisation des différentes espèces
comestibles ;
iii) informer et éduquer la population rurale quant à l’importance des
champignons des points de vue alimentaire et économique ;
iv- encourager les bonnes initiatives de domestication et de culture artificielle
pour contrôler et même augmenter la production, valoriser les déchets organiques et réduire
les aléas de l’économie de cueillette.
v- contrôler rigoureusement la cession et la vente. Cette dernière ne devrait se
faire qu’à des endroits fixes et les champignons proposés à la vente sont à soumettre à
l’inspection.
Cueillette des cèpes et des chanterelles Cueillette des Terfez rouges et blancs
dans une subéraie de plaine dans les Hauts Plateaux de l’Oriental
Points de vente des champignons comestibles
La diversité fongique dans les écosystèmes forestiers change régulièrement car elle est
sous la dépendance de facteurs comme la nature et la maturité des formations végétales, le
type de sol et les conditions climatiques. Il est bien admis que chaque formation forestière
possède en général son propre cortège de champignons comportant des saprophytes,
terricoles ou ligneux, des parasites et des symbiotiques. Les différentes espèces ligneuses,
vivant en mélange avec l’essence principale, élargissent le spectre des champignons,
notamment les espèces moins exigeantes et non spécifiques qui s’étendent à tout un groupe
botanique et peuvent croître sous les couverts les plus variés.
Des affinités particulières existent entre les arbres et les champignons de telle sorte
que certaines espèces de ces derniers se trouvent étroitement liés à des espèces végétales bien
déterminés. A titre d’exemple, de nombreux champignons sont absolument propres au cèdre,
l’accompagnent constamment, et révèlent sa présence. Citons en particulier Sepultaria
sumneriana, d’ailleurs communément appelé "Géopore des cèdres", et les Cortinarius
cedretorum, C. herculeus, Gomphus crassipes, Hebeloma eburneum, Hygrophorus
carneogriseus, Inocybe orbata, Melanoleuca electropoda, Pleurotus dryinus var. saturatus,
Ramaria cedretorum, R. flavicolor, Tricholoma cedrorum, et T. tridentinum var. cedretorum.
Il faut tout de même signaler à ce titre que la production naturelle des champignons
sylvestres comestibles pourrait être soutenue si les forêts sont sauvegardées et bien aménagées
et la cueillette réglementée.
Les Pleurotes (Pleurotus eryngii, P. ostreatus, etc…) peuvent être obtenus sur des
rondins de peuplier et de chênes (chêne-liège et chêne vert) fraîchement abattus ou sur de la
paille enrichie et désinfectée. Dans chaque cas, le substrat est inoculé et mis en incubation
pendant quelques semaines sous une température d’environ 25° C avec une humidité de l’air
très élevée. La première volée apparaît en moyenne 15 jours après la mise en condition de
fructification : abaissement de la température et aération.
Les champignons, comme toutes les ressources naturelles, sont très sensibles à des
perturbations d’origine diverse : vieillissement des peuplements forestiers, substitution
d’essences et implantations d’espèces non indigènes, monoculture, pollution, surfréquentation
et piétinement des lieux, urbanisation et changements climatiques.
Un champignon peut être considéré comme menacé lorsque son existence et sa survie
sont compromises par la diminution en quantité des fructifications sur une surface donnée.
Les critères justifiant son inscription sur la liste rouge seraient : sa rareté et une diminution
importante de sa fréquence. Les premiers cris d’alarme internationaux sur les menaces qui
pèsent sur les champignons datent des années 1960-1970. 80 à 85%, d’espèces de
champignons seraient menacées en Europe.
Adné : se dit de lames qui adhèrent au pied sur tout ou partie de leur épaisseur.
Aiguillon : Structures en forme d’aiguilles courtes situées sous le chapeau des hydnes.
Anneau : bague qui entoure
le pied de certains champignons.
Appendiculé : se dit de la marge du chapeau qui a conservé des restes pendants
du voile général.
Ascomycète : ordre de champignons dont les spores sont renfermées dans de petits
sacs allongés appelés asques.
Asque : organe microscopique, souvent en forme de tube, contenant les spores.
Baside : cellule reproductrice en massue, terminée par des excroissances ténues au
bout desquelles on trouve souvent quatre spores.
Basidiomycète : ordre de champignons dont les spores sont portées par des cellules
appelées Basides.
Biocénose : communauté d’espèces végétales et animales et équilibre dynamique
stable.
Carpophore : ensemble du chapeau, du pied et de l’hyménium.
Cespiteux : qui pousse en touffes.
Chair : partie charnue du champignon.
Chapeau : partie supérieure du champignon.
Confluent : qualifie les champignons dont le chapeau et le pied ne sont pas séparable.
Cordiforme : en forme de cœur.
Cortine : voile formé par de fins filaments qui relient le chapeau et le pied et qui ne
subsiste à l’âge adulte que sous forme d’une trace légère dans la partie supérieure du pied.
Décurrent : se dit de lames, tubes ou aiguillons qui se prolongent plus ou moins sur le
pied.
Déliquescent : qui se liquéfie à maturité.
Détersile : qui disparaît facilement.
Disque : région centrale du chapeau.
Echancré : se dit des lames qui portent une petite échancrure à proximité du pied.
Eucaryotes : du grec eu, vrai et caryon, noyau, organismes possédant des cellules
munies d’un noyau.
Fugace : Structure, anneau par exemple, qui ne persiste pas et qui disparaît
rapidement.
Gélatineux : qui a la consistance de la gélatine.
Glabre : dépourvu de toute pilosité.
Grenu : qualifie la chair des Lactaires et des Russules qui est cassante comme la craie.
Hétérotrophe : se dit d’un organisme incapable d’utiliser le carbone de l’air pour
synthétiser de la matière organique.
Hyménium : tissu, localisé sous le chapeau pour les Basidiomycètes, qui porte les
spores et qui correspond à un alignement de cellules fertiles portées par des lames, tubes,
aiguillons, ou plis.
Hypogé : se dit des champignons dont les carpophores sont souterrains.
Lames : feuillets, portent l’hyménium, situés sur la face inférieure du chapeau.
Libre : se dit des lames qui ne sont pas soudées au pied.
Lignicole : se dit des espèces de champignons qui poussent sur le bois.
Marge : bord du chapeau.
Mycélium : filaments, denses et enchevêtrés, souvent souterrains, qui constituent la
partie végétative du champignon.
Mycologie : science qui étudie les champignons.
Mycologue : botaniste spécialisé dans l’étude des champignons.
Mycorhize : association étroite entre le mycélium d’un champignon et les racines de
végétaux supérieurs.
Parasite : champignon qui se développe aux dépens d’un arbres vivant ou d’une
culture.
Péridium : enveloppe de nombreux champignons, comme les truffes, les sclérodermes
et les vesses de loup.
Pore : ouverture des tubes sur l’extérieur chez les Bolets et les Ploypores.
Réticulé : pourvu d’éléments assemblés sous forme d’un réseau.
Saprophyte : se dit d’un champignon qui vit aux dépens de matières organiques inertes
et provoque leur décomposition.
Sessile : se dit d’un champignon qui n’a pas de pied.
Spore : organe microscopique qui assure la reproduction chez les champignons.
Sporée : dépôt si dense et en masse des spores qu’il prend couleur.
Symbiotique : se dit d’un champignon qui forme une association mycorhizienne avec
un végétal supérieur.
Tubes : petits cylindres, constituant l’hyménium, situés sur la face inférieure du
chapeau des Bolets et des Polypores.
Volve : tissu, souvent sous forme de sac, qui chausse la base du pied de certains
champignons.
Bibliographie