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LES THALLOPHYTES
Bref résumé : Ce cours vous donne une idée sur la cytomorphologie, la reproduction et la
classification des algues, champignons et leurs associations appelées les lichens. Ces
organismes nous entourent comme les animaux et les végétaux supérieurs et c’est important
de les étudier afin de les situer dans le monde du vivant.
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Partie 1 :
Thallophytes
chlorophylliens
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Partie 1 – Thallophytes chlorophylliens : Phycophytes : Végétaux
inférieurs : algues
Chapitre I – Cytomorphologie
I- Introduction (P1)
Les algues sont des thallophytes chlorophylliens eucaryotes qui présentent 3 différences
essentielles avec les végétaux supérieurs :
2- Les spores se forment dans des sporocystes /cormophytes : Les spores se forment dans
sporanges
3- Les gamètes se forment dans des gamétocystes/ cormophytes : Les gamètes se forment
dans des gamétanges
II- Morphologie
1- l’Appareil Végétatif
a- Archéthalle (P2) : c’est la forme végétative la plus simple. Ce sont les algues
unicellulaires ou pluricellulaires. Ils peuvent être associés en groupe de cellules
mobiles ou immobiles. Les algues appartenant à ce groupe sont microscopiques et ne
sont jamais fixés au substrat.
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A
_________________________________________________________________
Planche 2 : Les différents types d’archethalles chez les algues (A : Thalles unicellulaires
– B et C : Thalles pluricellulaires coloniaux et filamenteux respectivement) (source :
Salhi Ahmed 2017, Algérie)
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b-Némathothalle ou prothothalle (P3) : l’archéthalle peut se transformer en un thalle moins
primitif selon divers processus. La structure du prothalle peut être haplostique ou polystique.
L’organisation du thalle en lame étant la forme la plus évoluée.
Planche 3 : Les différents types de Nematothalles chez les algues (A : structure haplostique ,
1 : Thalla dressé, 2 : thalle prostré, 3 : thalle dressé et erecté – B : structure polystique, 4 :
thalle en lame, 5 : Thalle tubulaire) (Source ; https://docplayer.fr/21112058-Objectifs-
introduction-qu-est-ce-qu-une-algue-i-cyanobacteries-a-organisation-et-cytologie-b-
reproduction.html)
b- Thalle à cladome ou cladothalle (P4): c’est le groupe le plus évolué des algues. On a
un axe principal (cladome Primaire) à croissance illimité, sur lequel peuvent se fixer
des axes secondaires à croissance limitée (cladomes secondaires). Sur ces derniers, se
fixent des cladomes tertiaires qu’on appelle également des pleuridies. On distingue les
cladomes uniaxiaux, multiaxiaux (cladome massif) qui peut être cloisonné ou
siphonné.
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Planche 4 : Les différents types de thalles à cladome
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Planches de la deuxième séance de cours Thallophytes
2- Organes de fixation
3- Ramification
Le plus souvent latérale : division inégale de la cellule initiale avec distinction de l’axe
principal et des axes secondaires (irrégulière, alterne, opposée, pectinée, verticillée) . Mais
aussi dichotomique : division égale de la cellule initiale sans distinction entre l’axe principal
et les axes secondaires.
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4- Croissance
a b c
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a- intercalaire :
c- apicale
5- Appareil cinétique
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b- mode d’insertion : acrokontées /basikontées /amphikontées.
L’absence ou la présence puis la nature des cellules flagellées sont caractéristiques des
grands groupes, ainsi chez les Algues :
a- types de plastes
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Position focale (centrale) Position pariétale
c- pigmentation
2- Paroi
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b- Ecailles siliceuses ex : Synura sp.
3- Vacuome
Regroupe tous les types de vacuoles : de réserve, pulsatiles (existe chez les algues
flagellées et amiboïdes qui ingèrent les grosses particules solides par phagocytose et
gazeuses chez les cyanobactéries.
1- Formation de gamètes
2- Modalités de la gamie
Hologamie et Cystogamie
b- différenciation de gamètes
* Homothallisme / Hétérothallisme.
3- Cycles de développement
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Planches de la troisième séance de cours Thallophytes
3- Cycles de développement
Génération :
a- Cycle monogénétique
Des fois (cas particulier), il est à la fois haploïde ou diploïde sur une grande partie du thalle ex :
Prasiola stipitata
b- Cycle digénétique
c- Cycle trigénétique
Toujours haplodiplophasique
- 1 seule classe ;
Ce sont des algues surtout marine des régions tropicales ou subtropicales. Beaucoup sont
calcifiées formant des récifs coralliens : Atolls. La Paroi squelettique est riche en polysaccharides
comme l'agar-agar (E406) et des carraghénanes (E407) qui sont considérés des gélifiants
végétaux.
Phylum Streptophycophytes
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- Parois pectocellulosiques ;
- Chloroplastes à thylacoïdes empilés (grana) ;
- Reproduction asexuée par fragmentation du thalle ;
- Cycle de développement monogénétique haplophasique.
Ex. Cl2 Charophyceae = Charophycées.
- Le thalle est formé de rhizoïdes et d'axes principaux présentant des nœuds et des entre-nœuds ;
Phylum Ochrophytes
- Thalle variable ;
- chlorophylles a, et c ;
- Fucoxanthine et xanthophylle ;
Regroupe des algues marines (des marcoalgues et des algues microscopiques) et des algues d’eau
douce (surtout microscopiques).
Algues unicellulaires recouvertes d'un frustule siliceux bivalve. vivent dans tous les milieux aquatiques.
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- 2 classes ;
V- Phylum Euglenophytes
- Chlorophylles a et b ;
- Cellules flagellées ;
Se développent dans des milieux riches en MO lorsque l’intensité lumineuse est faible ou
absente.
VI- Cyanobactéries
- Autrefois appelés les cyanophycées ou algues bleu-verts espèces microscopiques. Ils ne font plus
partie des algues mais sont toujours considérés des thallophytes chlorophylliens:
- Chlorophylle a et d;
- absence de noyau;
- absence de flagelles;
Figure 1 : Shéma d’un filament de cyanobactérie avec hétérocystes (H), akinète (A) et cellules végétatives
(cv)
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Principales caractéristiques des grands groupes d’algues
pecto-cellulosique : ß-glucanes
pecto-cellulosique : ß-glucanes
(cellulose) + galactanes
(cellulose) + mucilages (alginates et pecto-cellulosique : ß-glucanes (cellulose) + mucilages
Membrane squelettique (mucilages souvent gélifiés
fucanes) souvent gélifiés (polyosides sulfatés)
(agars et carraghénanes) ou
siliceuse bivalve (pour diatomées)…
imprégnée de calcaire
flagellées : flagellées :
Cellules sexuelles
sans flagelles hétérokontées: fouets différents, 1 lisse isokontées: 2 fouets apicaux de même longueur et de
mâles et spores (= spermaties) + 1 à appendices même structure
(= mastigonèmes) et acrokontées: fouets apicaux
Existance de synapses entre les Existances de cystes uni et
Organites particuliers Pas de particularité en général
cellules pluriloculaires (phéophycées)
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Planches de la quatrième séance de cours Thallophytes
Partie 2 :
Thallophytes NON
chlorophylliens
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Partie 2 – Thallophytes non chlorophylliens : champignons :
Mycophytes
I- Introduction
Ce sont des organismes hétérotrophes qui n’ont pas de tissus différenciés. On les appelle les
thallophytes non chlorophylliens ou Mycophytes ou Mycètes.
II- Cytomorphologie
1- Morphologie
Ces filaments peuvent se regrouper pour former des pseudotissus : Plectenchymes, pour
former :
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Certains champignons peuvent former des masses cytoplasmiques molles sans paroi
squelettique qui se déplacent par des pseudopodes renfermant plusieurs noyaux et ayant une
structure cœnocytique. On parle d’archéthalle plasmodial.
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La croissance est apicale et la ramification se fait par dichotomie ou bourgeonnement latéral.
2- Cytologie
Paroi :
La vagina : couche externe, mince, tubulaire, commune à l’ensemble des cellules du mycélium.
La locula : couche interne, épaisse, hyaline, propre à chaque cellule mycélienne, elle participe
à la formation des septa.
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Chez certains champignons, il y a une communication entre les cellules qui se fait par des
synapses ou pore (comme chez les algues rouges).
Vacuole :
Noyau
Un seul noyau. Des fois 2 noyaux par cellules : cellule dicaryotique (n+n) que l’on retrouve
chez les champignons supérieurs où l’on assiste à une plasmogamie (fusion des
cytoplasmes des cellules mâles et femelles) sans caryogamie (fusion des noyaux).
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Chez certains champignons, on retrouve des cellules à plusieurs noyaux que l’on
rencontre par exemple chez les formes plasmodiales.
Substances de réserve :
globules lipidiques, glycogène ou du mannitol, comme chez les animaux, mais jamais
d’amidon.
II- Reproduction
1- Reproduction asexuée
a- Fragmentation du thalle
sclérote
b- spores directes
* Conidies.
Ils peuvent être soit des exospores (A) ou des endospores (B)
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c- Stolons
d- spores méiotiques
2- Reproduction sexuée
Tous les types de reproduction sexuée que l’on a vu chez les algues existent chez les
champignons. De plus, il existe d’autres formes de reproduction
a- Cystogamie
c- l’autogamie : les propres noyaux de l’ascogone des Ascomycètes peuvent s’unir deux à deux et se
comportent comme si l’un était mâle et l’autre femelle.
b- Oogamie siphonogame
c- Trichogamie
a- Cycle MHP
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b- Cycle MDP
c- Cycle DHDP
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IV- Grandes lignes de la classification
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Suite aux apports de la biologie moléculaire, la classification des champignons se présentent
désormais comme suit :
http://www.amfb.eu/Myco/Mycobiologie/Generalites/ClassificationGenerale.pdf
https://www.studocu.com/fr/document/universite-claude-bernard-lyon-
i/microbiologie/notes-de-cours/les-champignons-2/6206009/view
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Planches de la cinquième séance de cours Thallophytes
Partie 3 :
LICHENS
I- Introduction
2. le partenaire chlorophyllien, autotrophe, appelé photosymbiote, qui est une algue verte
(phycosymbiote) ou/et une cyanobactérie (cyanosymbiote).
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https://www.pollens.fr/uploads/media/default/0001/01/677b5a6ff9f8bfdb99418d59d073b
63252a6e96b.pdf
Figure 1 : Vue microscopique d’un lichen
Thalle crustacé : Plaqué sur la surface du substrat. Difficilement détachable (A). Incrusté dans le
substrat. Non détachable, sauf par petits morceaux (B).
Thalle foliacé : Fixé en quelques points seulement .Détachable facilement (A). Fixé par des crampons
nombreux (rhizines). Détachable facilement (B). Ou fixé en un seul point par un ombilic. Détachable
facilement (C)
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B C
Thalle gélatineux : Selon les espèces, fixation comme les autres types (crustacé, fruticuleux,...)
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Tableau 1 : Comparaison entre les caractéristiques de quelques thalles lichéniques
https://www.encyclopedie-environnement.org/vivant/lichens-surprenants-organismes-pionniers/
On peut aussi classer les lichens selon la nature du substrat sur lequel ils se développent
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3- structure du thalle
a- thalles non stratifiés ou homéomères dont lesquels les algues sont réparties à travers tout
le thalle. Le cortex comporte une seule couche de filaments mycéliens.
Schéma d’une vue microscopique d’une structure hétéromère d’un lichen foliacé
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3- Relation algue-champignon
Figure 1. Échanges trophiques au sein d’un lichen entre champignon et algue (A) et entre
champignon et cyanobactérie (B), à l’interface entre substrat et atmosphère. [Source :
https://www.encyclopedie-environnement.org/vivant/lichens-surprenants-organismes-pionniers/ ]
La nature double des lichens est connue depuis les travaux de SCHWENDENER (1869).
Les lichens ne constituent pas une unité taxonomique spécifique, mais résultent d'un
processus de lichénisation qui affecte plus de 20% des champignons actuellement connus.
Presque tous les lichens rencontrés sont des Ascolichenes (Ascomycotina lichénisés). Il existe
toutefois des Basidiolichenes (Basidiomycotina lichénisés).
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La partie phycobionte est composée par des espèces algales vertes microscopiques. Ces
algues unicellulaires constituent dans 85% des cas le photosymbiote des champignons
lichénisés.
Actuellement on compte 28 genres d'algues lichéniques dont les plus connues sont :
http://www.outerhebridesalgae.uk/fwalgae/fwa-species.php?id=439
G/ Trentepohlia : algue verte filamenteuse fine de couleur verte à l’origine virant à l’orange
vif. Les espèces de ce genre sont incapables de vivre librement.
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http://www.bioref.lastdragon.org/Chlorophyta/Trentepohlia.html
https://br.pinterest.com/pin/524387950337298539/
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