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TRAVAUX PRATIQUES DE

PALYNOLOGIE:MASTER I

Dr OUATTARA ISMAEL BEN


Enseignant-Chercheur
UFHB UFR-STRM
geologueben@hotmail.fr
Introduction
 Lapalynologie est une science qui se consacre à
l’étude des microfossiles à paroi organique appelés
palynomorphes.

 sporeset pollens : indicateurs du paléoenvironnement


et des indicateurs stratigraphiques

 kystesde micro-organismes aquatiques (dinoflagellés,


acritarches, chitinozoaires et tasmanacées).
I.METHODE D’ETUDE PALYNOLOGIQUE
II. DESCRIPTION

II.1. DESCRIPTION DES GRAINS DE POLLEN

 Le pollen (du grec palè : farine ou poussière) l’élément


fécondant mâle de la fleur chez les végétaux supérieurs, ce
sont de minuscules grains de formes variant du circulaire au
triangulaire en passant par des formes ovoïdes avec des tailles
allant de 2 à 200µm.
 Legrain de pollen libère les gamètes pendant la germination à
travers des ouvertures appelées: apertures (figure 1) qui
peuvent être circulaires ( pores) ou longitudinal (sillon, colpis
ou sulcus) ou les deux à la fois.
II.1. DESCRIPTION DES GRAINS DE POLLEN
 Pollen : intine (constituée de polysaccharide, peu résistante et ne
fossilise donc pas), exine (formée de sporopollénine :matière organique
qui n'est détruite que par oxydation).

 exine présente des ornementations (verrues, tubercules, baccules,


épines…) (figure 2).

 Chaque espèce végétale a des grains de pollen qui lui sont propres,
présentant toujours les mêmes caractéristiques à savoir le même
nombre de sillons (photo 4), le même nombre de pores (photo 3), la
même ornementation…etc.
Figure 1 : Principaux types d’apertures des grains de pollen (Chateauneuf & Reyre, 1974).
Figure 2 : Les éléments sculpturaux sur l’exine (Chateauneuf & Reyre, 1974).

Figure 3: Ouverture germinative et ornementation des grains de pollen


Figure 4 : Différents types de sculpture de l’exine (Chateauneuf & Reyre, 1974).
II.2. DESCRIPTION DES SPORES
Les spores se rencontrent le plus souvent dans les dépôts
humides de types fluviaux ou tourbeux.
La taille, la forme, les cotés et les sommets sont les critères qui
permettent de distinguer et d’identifier les spores. De tout ces
critères les plus importants sont :
 Marque au niveau de leur corps central:
 marque monolète: spores monolètes (photo 2), tétragonal
 Marque trilète (Y): spores trilètes (photo1). Tétrahedrale
 Ornementation (figure 4)
Figure 5 : Mode d’agencement dans la térade et le type de marque qui en est
issue (Chateauneuf & Reyre, 1974).
Figure 6 : Forme générale des spores (A), des cotés (B) et des différents types de sommets (C) en vue polaire (Grebe 1971)
Marque trilete

Marque monolete

Photo 2: Spore monolete Photo 1 : Spore trilette

Pores Sillons ou
Colpus

Photo 4: Pollen triporé Photo 3: Pollen tricolpé


Spinizonocolpites
Deltoidospora minor baculatus
(Couper) Pocock, 1970

Distaverusporites
Tricolpitesgiganteus(Jar simplex
diné and. Magloire,
1965)

Longapertites
Quadricolpites sp microfoveolatus
Syncolporites subtilus
Proteacidites sp

Proteacidites
Tricolpitesgiganteus(Jar longispinosum
diné and. Magloire,
1965)

Fovéotriletes
margaritae

Tricolporopollenites sp
Dinogymnium Dinogymnium cretaceum
acuminatum undulocostata

Mauritiidites
crassibaculatus
Dinogymnium
westralium

Deltoidospora sp

Dinogymnium Camarozonosporites sp
cooksonae
II.3. Description des Dinoflagellés
 Les kystes de dinoflagellés (Figure 7) proviennent d’algues brunes, les
Pyrophytes sont planctoniques et unicellulaires. Ils sont généralement
marins mais peuvent être lacustres, L'étude des algues est la phycologie.
 Taille: 10 et 150 μm
 Leur nomenclature est basée sur les éléments caractéristiques
morphologiques suivants (Lentin & Williams (1987-1993)):
 - l’ambitus ou la forme générale du fossile,
 - le cingulum,
 - l’archéopyle (apical, précingulaire, intercalaire et /ou combiné)
 - les projections.
Projections
 Lorsque les conditions deviennent défavorables, les dinoflagellés s’enkystent(figure
13)
 Processus: des cornes, des épines.
 Processus: fibreux, creux, pleins, épais, effilés, en forme de cheveux.
 Taille des processus : courts, longs ou crochus.
 paratabulaire (sur le kyste) ; tabulaire (sur la thèque) ou intratabulaires,
 Suturaux et / non tabulaires.
 Evitt (1985) classe les kystes en trois grands groupes; Soit
 R (R = longueur du processus /diamètre équatorial du corps central)*100:
 - les kystes proximates si R ≤ 10%;
 - les kystes proximochorates si 10% < R < 30%;
 - les kystes chorates si R ≥ 30%.
Figure 7 : Caractéristiques *générales et morphologiques des dinokystes (Evitt, 1985).
Figure 8:Rapport entre thèque et kyste de dinoflagellés: terminologie descriptive (Evitt, 1985).
Senegalinium Paleocystodinium
bicavatum golzowense

Senegalinium
microspinosum

Cerodinium
granulostratum
Hystrichodinium sp
Operculodinium sp

Spiniferites
membranacea Glaphirocysta sp

Florentinia sp
Oligosphaeridium sp
Circulodinium distinctum

Circulodinium sp

Exochosphaeridium sp

Operculodinium porifora
Corne apicale

Corne antapicale
(gauche) Corne antapicale (droite)

Le genre Andalusiella (1974 par Riegel).

Andalusiella
ivoirensis, apparait
et s’éteint au
Maastrichien
Inferieur.

Tea J, Yao K R et E. Masure en 1996,


Des espèces Andalusiella en vue dorsale

A. dubia
A. romboides A. polymorpha
A. m. subsp.
A. mauthei punctata

A. rhombohedral
A. m. subsp.
aegyptiaca
A. spicata A. gabonensis A. ivoiriensis
A. inflata
IV. CARACTÉRISATION PALÉOENVIRONNEMENTALE
 Le
paléoenvironnement est le milieu qui prévalait au
moment du dépôt des sédiments.
 SelonChateauneuf & Reyre (1974): rapport entre spores et
grains de pollen et les dinokystes, les acritarches et les
foraminifères.
 Péridinien
sont hétérotrophe et les gonyaulacoïdes sont
autotrophes,
 Laprésence du groupe particulier des Scytinascia a été
interprétée par Courtinat & Meon (1991) comme
témoignant d’un environnement de dépôt marin
dysoxique à suboxique.
V.BIOZONATION
 first appearance datum (FAD) or a
 last appearance datum (LAD).
 First occurrence depth (FDO)
 Mise en évidence des rework zone
 Tentativede découpage stratigraphique du puits
BENO-2X et BENO-3X
 Quelques fossilles de faciès: andalousiella
ivoirensis; droseridites senonicus et baculatus;
CONCLUSION
 Lesanalyses palynologiques permettent de dater
les couches sédimentaires traversées par les forages
grâce à leur contenu fossilifère;
 caractériser le paléoenvironnement de dépôt,
 réconstituer paléovégétation et le paléoclimat.
JEVOUS REMERCIE POUR
VOTRE ATTENTION

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