2) La fin de l’oeuvre est tragique et marquante. Octave, n’étant point
responsable de la mort de son amie Coelio s’accuse de la mort de son meilleur ami dont il vante les mérites et vertus. Il fait son éloge et sa capacité à rendre heureux une femme. Totalement désespéré, Octave déclare à Marianne que son amour n’est pas réciproque et dit adieu à son insouciance : « Je ne vous aime pas, Marianne; c’était Coelio qui vous aimait.». Cette scène, essentiellement constituée des monologues d’Octave se termine dramatiquement. Pour ce qui est de mon avis, une fin heureuse se concentrant sur la joie de Coelio de rejoindre sa bien aimé, accompagnée d’une voix intérieur de celui-ci racontant leur amour de son point de vue aurait été mon souhait.
5) Le titre «Les caprices de Marianne» peut s’expliquer par l’attitude de
Marianne qui a un caractère puéril, s’amusant avec les sentiments des autres, notamment dans la scène 3 de l’acte 2 où elle décide brutalement de prendre un amant pour se venger de son mari. Un titre comme « Le changement de Marianne » aurait été approprié à cette pièce car nous voyons au début de la pièce une femme noble, elle n’a que mépris pour tout ce qui n’est pas le devoir qu’elle a appris au couvent. Mais rapidement, elle s’éveille au désir au contact d’Octave.
4) Je trouve que le personnage auquel nous nous attachons le plus est
Coelio. Celui-ci possède d’un amour désespéré et innocent. Il n’a pas cessé d’aimer Marianne malgré le fait que se soit une relation non réciproque .C’est ce qu’on nommerais «l’amour infini». L’action m’ayant le plus marqué est la scène où Coelio se rend malgré tout, avec un énorme espoir à la jalousie de Marianne. Il s’est rendu là-bas en ayant conscience de tout risque…même de la mort. Cette situation met en évidence la puissance de l’amour de Coelio. 8) Cette lecture provoque chez une personne un sentiment mélancolique. Seulement en ayant imaginé la pièce sous nos yeux, inévitablement, le coeur du lecteur s’immobilise, les larmes remontent aux yeux. A la fin de la pièce, pour ce qui est de mon cas j’ai observé, fixé un mur pendant quelques instants accompagné d’un sentiment de dégout suite à la mort de Coelio. J’aurais souhaité recommencer le livre avec une fin totalement différente. La pièce m’a fait réfléchir sur un sujet important : le destin. La pièce nous fait réfléchir sur le fait que nous même dessinons notre destin, que notre destin est entre nos mains, que nous sommes responsables des nos propres actes. Si ça n’aurais pas été le cas, Coelio ne se serait pas déplacé jusqu’à Marianne malgré tout et ne serais pas mort injustement.
3) L’entrée dans l’oeuvre était simple. Il était simple de comprendre
l’intrigue de la pièce et ses personnages. Avoir de l’empathie envers chaque personnage dès le début de la pièce était agréable. Plus on avançais dans la pièce, plus on voulait la continuer sans s’arrêter.Cette pièce drôle par moment, possède néanmoins une fin tragique causée par les caprices de Marianne. J’ai adoré lire cette pièce de théâtre, et j’aimerais beaucoup la voir sur scène un jour.