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Arnaud Shahoyan 4H

Carnet de lecteur:
Therese Raquin, Emile Zola

20/03/2021
Chapitre 1
La lecture de la description du passage du Pont-Neuf m'était
intéressante car elle m’a évoqué le souvenir des marchés entre les
arrêts de métro dans mon pays d’origine; c’est spécialement les lignes
«À gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées
laissant échapper des souffles froids de caveau.» qui juste créent
l’image de cet endroit qui donne une impression morbide.

22/03/2021
Chapitre 5
Camille présente au Raquins son vieil ami d’enfance Laurent que
Mme.Raquin n’avait pas reconnu pendant un instant, qui s'avérait aussi
travailler à la gare du chemin de fer d’Orlean.
Thérèse n'arrête pas d’admirer son physique: «Et Thérèse l’examinait
avec curiosité, allant de ses points à sa face, éprouvant de petits
frissons...». Laurent raconte sa situation dans sa vie, sa relation avec
son père, comment il tente de gagner de l’argent par différents moyens.
Mon analyse personnelle est qu’il a plusieurs points communs avec la
description de Thérèse: «Au fond, c'était un paresseux, ayant des
appetits sanguins, des desirs tres arrêtés de jouissances faciles et
durables»

Chapitre 6
Dans le chapitre 6, j’ai apprécié la manière dont Emile Zola dit le moins
pour faire comprendre le plus à propos de l’amour de Thérèse pour
Laurent: «Ce spectacle ne paraissait cependant pas l'amusait
beaucoup ; elle venait à cette place, comme attirée par un force, et elle y
restait comme clouée. Laurent se retournait parfois, lui souriait, lui
demandait si le portrait lui plaisait. Elle répondait à peine, frissonnait,
puis reprenait son extase recueillie»
Cependant de la part de Laurent, il a un aspect manipulateur tellement
cynique que je l’apprecie: «-Voila une petite femme, se disait-il, qui sera
ma maitresse quand je le voudrai»,«C’est qu’elle est laide, apres tout...».
Il a egalement un caractere qui est bizarrement...omniscient, qui me plait
aussi:
«C’est humide, triste. Une femme doit mourir là-dedans...». A peine
arrivé dans l’histoire et déjà conscient de la situation, cela
m'impressionne.
25/03/2021
Chapitre 7
«Dès le commencement, les amants trouvèrent leur liaison nécessaire,
fatale, toute naturelle.» Ce passage m’a l’air un peu troublant car Zola
passe du nouveau à la régularité très rapidement, ce qui est étrange
pour moi en tant que lecteur.
«Elle s’étalait, elle s’offrait avec une impudeur souveraine.» Cette partie
du texte m’est peu confortable, le comportement de Thérèse est tres
mais ce qui m’a paru drôle c’est que Laurent un personnage fictif avait
un peu pres la meme reaction «Jamais Laurent n’avait connu une
pareille
Femme.».
«Le chat tigré, François, était assis sur son derrière...Il semblait les
examiner avec soin...Laurent se sentait froid aux os.» Je trouve cette
scène drôle et j’ai envie de me dire qu'elle influencera un événement
dans la suite de l’histoire bien qu’au fond de moins je ne pense pas.

Chapitre 8
«Elle (Therese) le (rôle) jouait à la perfection, grâce à l’hypocrisie
savante que lui avait donnée son éducation.» Je trouve un peu ironique
qu’elle utilise la manière dont Camille et Mme.Raquin l’ont traité comme
un moyen pour leur mentir.
«Par moments, des joies chaudes lui montaient à la tête...elle ne pouvait
alors se retenir de chanter, quand son amant n’était pas là...» C’est
également impressionnant pour moi à quel point Therese devait être en
douleur pendant tout ce temps pour que l'arrivée de Laurent cause un tel
changement de caractère.

28/03/2021
Chapitre 9
Je trouve drole de comment je parlais du controle et de l’omniscience de
Laurent et qu’il y est a present un sorte de retournement de situation
avec lui meme en faiblesse : «Le soir, le visage courroucé de Thérèse
fut une torture pour lui. Il ne savait comment expliquer son manque de
parole à sa maîtresse.»

Chapitre 11
«Laurent, qui le regardait, leva le talon, d’un mouvement brusque. Il
allait, d’un coup, lui écraser la face.» J’ai bien apprécié ce moment qui
donne une petite dose d'adrénaline, on peut voir à quel violence ce que
l’amour pour Thérèse peut pousser Laurent. Le fait d'écraser un visage
avec une explosion de sang est impressionnant dans le cadre d’une
histoire d’amour (je dirais que ça excite le lecteur).
«La campagne, brûlée par les rayons ardents de l’été, sent la mort venir
avec les premiers vents froids.» La préfiguration de la mort de Camille
est très sensationnelle. Je pense que c’est clairement pour créer une
tension dans l'atmosphère de la scène.
«- Ah ! non, tu me chatouilles, dit-il, pas de ces plaisanteries-là...
Voyons, finis : tu vas me faire tomber.» Je trouve que c’est un peu
fourbe de la part de l’auteur, j’ai l’impression qu' il veut créer un pote
pour Camille just avant sa mort, en tout cas cela produit bien du stresse,
ici également:
«– Thérèse ! Thérèse ! appela-t-il d’une voix étouffée et sifflante.»

31/03/2021
Chapitre 13
J’ai remarqué quelque chose d'intéressant; dépendant de la situation, le
narrateur va évoquer Laurent par de différents nom:
«Laurent était écœuré. La nuit, il rêvait des cadavres qu’il avait vus le
matin. Cette souffrance», «Le meurtrier s’approcha lentement du vitrage,
comme attiré, ne pouvant détacher ses regards de sa victime.»
Les evoquations de Laurent passent du nom «Laurent» quand on
l’encadre plus comme une victime de son auto-torture mental a «Le
meutrier» quand on veut l’encadrer comme le predateur qui a tuer
Camille.
5/04/2021
Chapitre 16
Le plus on avance dans le livre le plus on remarque que le meurtre etait
quelque chose impossible a envisager par Therese et Laurent et a quel
leur amour pourrait les pousser a l’inimaginable:
«Par moments, il s’interrogeait avec étonnement, il croyait avoir fait un
mauvais rêve...Le souvenir de son crime le surprenait étrangement ;
jamais il ne se serait cru capable d’un assassinat...»

Chapitre 17
J'apprécie que ce que subit Laurent après l’assasinat est meme pire que
ce qu' il a fait subir à camille, il y a vraiment cet aspect de vengeance de
camille crée:
« Le meurtrier n’osait plus ouvrir les yeux ; il craignait d’apercevoir sa
victime dans un coin de la chambre.»

8/04/2021
Chapitre 18
J’ai adoré ce passage :
«Comprenant qu’ils ne pouvaient parler de mariage, ils arrêtèrent un
plan fort sage qui consistait à se faire offrir ce qu’ils n’osaient demander,
par madame Raquin elle-même et par les invités du jeudi.»
Je trouvais ce plan si génial que j'étais étonnée pendant un certain
temps.

Chapitre 19
«Votre nièce s’ennuie, parce qu’elle est seule, le soir, dans sa chambre,
depuis bientôt deux ans. Elle a besoin d’un mari ; cela se voit dans ses
yeux.»
Je pense que le succès de ce plan me réjouit plus qu’il réjouit Laurent et
Thérèse.
Mon avie sur Laurent se balance entre la pitié, l’impressionnant, et ici le
dégoût; bien que je sais que c’est pour finir le plan je trouve son aspect
manipulateur terriblement sadique:
«...disait-il encore à la mercière, la mort de mon pauvre ami a été un
coup terrible pour elle. Elle se meurt depuis deux ans, depuis le jour
funeste où elle a perdu Camille. Rien ne la consolera, rien ne la guérira.
Il faut nous résigner.»
La manière dont il manipule les émotions de la vieille mercière me
fascine cependant:
«Laurent avait remarqué l’effet de trouble et d’attendrissement que ce
nom produisait sur elle. Il pouvait la faire pleurer à volonté, la briser
d’une émotion qui lui ôtait la vue nette des choses, et il abusait de son
pouvoir pour la tenir toujours souple et indolore dans sa main.»
Ce passage la me dégoute un peu, je connais l'émotion qu’il tire comme
un vulgaire faiblesse, bien que c’est la seul procedure que améliore la
situation de Laurent, ca doit etre simplement trop douloureux pour
Mm.Raquin

18/04/2021
Chapitre 21
Je realise a quel point le meutre a tue l’amour entre Thérèse et Laurent
dans ces lignes:
«;il se repetait qu’il n’aimait plus cette femme et que cette femme ne
l’aimait plus...il avait tuer leur desir en tuant Camille»
Cette partie du texte est aussi terrifiante que pour eux, la réalisation que
le meutre de Camille est un peu en vain...Puis, je n’arrive pas a trouver
la citation spécifique mais on comprend après qu' ils se sentent devoir
s’aimer plus comme un devoir.
Tout au long de la lecture du livre, j’ai aussi remarqué que quand Zola
décrit un émotion spécifique ils sont les deux à l'avoir, ça montre à quel
point il sont liés même en ayant plus d’affection pour l'un et l’autre.
Exemple: quand ils ont eu les deux la sensation du corps de Camille les
séparant. D'après moi cette liaison mentale indique qu’ils sont faits l’un
pour l’autre cependant le meutre les séparera.

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