REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail-Justice-Solidarité
Collection Planète
EXERCICES ET PROBLEMES DE
MATHEMATIQUES
Programme : TSM
M DAOUDA BANGOURA
Professeur de Mathématiques
Contacts : 655 75 14 66
662 08 90 42
INFORMATIONS DE L’ELEVE
Nom : ……………………………………………………………………….
Prénoms : …………………………………………………………………
Établissement : …………………………………………………………
Contacts : ………………………………………………………………….
Avant propos
Ce manuel s’adresse à tous les élèves de la Terminale Sciences
Mathématiques soucieux de ne pas laisser le hasard décider de leur
réussite au Baccalauréat
Nous avons essayé dans ce manuel de réaliser un triple objectif :
√ Permettre l’assimilation du cours grâce à la présence de ce
résumé concis et d’exercices qui en sont applications immédiates
√ Faire le tour des méthodes de résolution attenant à chaque
centre d’intérêt
√ Eveiller la curiosité de l’élève en livrant à sa réflexion des sujets
plus difficiles, dont l’approfondissement le dotera de bases solides
pour affronter des études supérieures
C’est pour quoi nous pensons que ce manuel de Mathématiques sera utile
aussi à de nombreux élèves de la Terminale. Le mode d’emploi de plus
rentable consiste , pour tous les chapitres à apprendre parfaitement les «
rappels des cours » avant de se lancer dans la recherche.
L’élève devra alors s’imposer la discipline de ne pas se reporter à la
solution avant une réflexion de quelques minutes par questions. Mais qu’il
en vienne à bout , ou que ses efforts s’avèrent infructueux (et c’est normal
pour de nombreux exercices, difficiles), l’élève doit se penser
attentivement sur la solution détaillée qui l’attend enfin de chaque leçon,
afin d’en comprendre et assimiler le mécanisme de raisonnement
Nous souhaitons à tous ses lecteurs une utilisation plus bénéfique de ce
présent manuel.
L’auteur
662-089-042 / 655-751-466
daoudabgra2016@gmail. com
SOMMAIRE
++++++++++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++++
Le raisonnement par récurrence :
Soit P(n) une proposition ou assertion d’entiers naturels n. Pour montrer que P(n)
est vraie, on procède par 3 étapes :
●On vérifie pour certaines valeurs de n que P(n) est vraie
●On suppose que P(n) est vraie dans le rang de n
●On démontre qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1
Multiple et diviseur d’un entier relatif :
Soit a et b deux entiers relatifs. On dit que 𝑎 est un multiple de 𝑏 s’il existe un réel
k tel que 𝒂 = 𝒃𝒌
Si 𝑏 ≠ 0 alors on dit que 𝑏 est un diviseur de 𝑎
Congruence modulo n :
Soit n un entier naturel non nul, 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs
On dit que 𝑎 est congrue à 𝑏 modulo n si et seulement si 𝑎 − 𝑏 est un multiple de
n , on note (𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑜ù 𝑎 ≡ 𝑏(𝑚𝑜𝑑 𝑛))
𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑎 + 𝑎′ ≡ 𝑏 + 𝑏′[𝑛] 𝑎𝑘 ≡ 𝑏𝑘[𝑛]
●Si { alors { ● ∃𝑘 ∈ ℕ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 { 𝑘
𝑎′ ≡ 𝑏′[𝑛] 𝑎 × 𝑎′ ≡ 𝑏 × 𝑏′[𝑛] 𝑎 ≡ 𝑏 𝑘 [𝑛]
𝑎 𝑏 𝑛
●Si d divise 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑛 alors on a : ≡ [ ]
𝑑 𝑑 𝑑
Division euclidienne dans ℕ 𝒆𝒕 ℤ :
Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs avec 𝑏 ≠ 0 ; ∃(𝑞; 𝑟) ∈ 𝑍 2 tels que : 𝑎 = 𝑏 × 𝑞 +
𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < |𝑏|
𝑞 est le quotient ; 𝑟 le reste ; 𝑎 le dividende et 𝑏 le diviseur
Nombres premiers :
Un nombre entier 𝑝 est premier si et seulement s’il n’admet que deux diviseurs
dans ℕ (1; 𝑝) et quatre diviseurs dans ℤ (1; −1; 𝑝; −𝑝)
●Il existe une infinité de nombres premiers
●Un nombre 𝑝 est premier si et seulement si aucun nombre premier inferieur où
égal a 𝐸(√𝑝) ne le divise
●Ensemble des diviseurs d’un nombre :
Soit 𝑃 = 𝑃0 𝛼0 × 𝑃1 𝛼1 × 𝑃2 𝛼2 × ⋯ × 𝑃𝑛 𝛼𝑛 un entier naturel où les 𝑃𝑖 sont les
nombres premiers
× Le nombre de diviseurs positifs est : 𝑑(𝑃) = (𝛼0 + 1) × (𝛼1 + 1) × ⋯ × (𝛼𝑛 + 1)
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
5
64206 16
14 4012 16
16
12 250 16 D’où 64206 = FACE
10 15
2988 16
16
12 186 16 D’où 2988 = 𝐵𝐴𝐶
10 11
++++++++++++++++++BONUS COURS+++++++++++++++++
1- Comment lire un nombre de plusieurs chiffres
Pour lire un nombre de plusieurs chiffres, on procède comme suit :
Trillion Billiard Billion Milliard Million Mille
c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u
2- FONCTION D’EULER :
Définition : Pour tout entier naturel n ≥ 2, On appelle indicateur d’Euler de n, et
on note φ(n) , le cardinal de l’ensemble des entiers premiers avec n compris
entre 0 et n-1, c'est-à-dire le cardinal du groupe Gn des éléments inversibles de
ℤ/nℤ.
Exemple : Le cardinal de quelques groupes Gn et leurs indicateurs d’Euler :
G2 = {1} alors φ(2) = 1
G3 = {1; 2} alors φ(3) = 2
G4 = {1; 3} alors φ(4) = 2
G5 = {1; 2; 3; 4} alors φ(5) = 4
G8 = {1; 3; 5; 7} alors φ(8) = 4
Remarque :
∎Si n est un nombre premier alors il est premier avec le cardinal de son groupe
Gn = {1; 2; 3; … ; n − 1} et on a : φ(n) = n − 1
Exemple : G3 = {1; 2} alors φ(3) = 3 − 1 = 2
G5 = {1; 2; 3; 4} alors φ(5) = 5 − 1 = 4
∎Si n est le produit de deux ou plusieurs facteurs premiers alors son indicateur se
détermine comme suit :
n = α × β × γ × … × μ alors φ(n) = (α − 1)(β − 1)(γ − 1) … (μ − 1)
Exemple :
a- comme 6 = 2 × 3 ; G6 = {1; 5} alors φ(6) = (2 − 1)(3 − 1) = 2
b- comme 10 = 2 × 5 ; G10 = {1; 3; 7; 9} alors φ(10) = (2 − 1)(5 − 1) = 4
c- comme 30 = 2 × 3 × 5 ; G30 = {1; 7; 11; 13; 17; 19; 23; 29} alors
φ(30) = (2 − 1)(3 − 1)(5 − 1) = 8
∎Si n est un carré parfait alors son indicateur se détermine comme suit :
n = α² alors φ(n) = α(α − 1) si α est un nombre premier
n = α2 × β2 alors φ(n) = α(α − 1)β(β − 1) si α et β sont des nombres premiers
Exemple : a − comme 4 = 2² ; G4 = {1; 3} alors φ(4) = 2(2 − 1) = 2
b − comme 9 = 3² ; G9 = {1; 2; 4; 5; 7; 8} alors φ(9) = 3(3 − 1) = 6
c − comme 36 = 2² × 3² ; G36 = {1; 5; 7; 11; 13; 17; 19; 23; 25; 29; 31; 35} alors
φ(36) = 2(2 − 1)3(3 − 1) = 12
Application à la période modulo-n d’un entier a premier avec n :
Soit n un entier naturel 𝑛 ≥ 2 et a un entier relatif premier avec n. On a la relation :
𝑎 𝜑(𝑛) ≡ 1[𝑛] ; la période d de a est un diviseur de 𝜑(𝑛)
Exercice :
1- Calculons dans chacun des cas suivants 𝜑(𝑛)
a- n = 120 = 23 × 3 × 5 alors φ(120) = 2 × 2(2 − 1)(3 − 1)(5 − 1) = 4 × 1 × 2 × 4 = 32
EXERCICE 1 :
Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
n(n+1) n(n+1)(2n+1) n2 (n+1)2
a) ∑nk=1 k = ; b) ∑nk=1 k 2 = ; c) ∑nk=1 k 3 = ;
2 6 4
n n
2k − 1 3 + 2n n(n + 1)(n + 2)
d) ∑ =3− e) ∑ k(k + 1) = ;
2k 2n 3
k=1 k=1
n n
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
f) ∑ k(k + 1)(k + 2) = ; g) ∑ k2k−1 = (n − 1)2n + 1
4
k=1 k=1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Démontrons par récurrence les propositions suivantes :
𝐧 𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏) 𝐧(𝐧 + 𝟏)
𝐚) ∑ 𝐤 = ⟹ ∑𝐤 = 𝟏 + 𝟐 + 𝟑 + ⋯+ 𝐧 =
𝟐 𝟐
𝐤=𝟏 𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
? 1(1 + 1)
𝑛=1⟹1 = 1 ⟹ 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 2
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)
1+2+3+⋯+𝑛 =
2
●Démontrons que cette relation reste toujours vraie dans le rang de n+1 :
? (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
1 + 2 + 3 + ⋯ + 𝑛 + (𝑛 + 1)
= 2
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1) + 2(𝑛 + 1) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
+ (𝑛 + 1) = = ⟹
2 2 2
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
= 𝒄𝒒𝒇𝒅
2 2
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ la relation est toujours vraie
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝟐𝐧 + 𝟏) 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝟐𝐧 + 𝟏)
𝐛) ∑ 𝐤 𝟐 = ⟹ 𝟏² + 𝟐² + 𝟑² + ⋯ 𝐧𝟐 =
𝟔 𝟔
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(2 × 1 + 1) 1 × 2 × 3
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 1² = 1 = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1
= 6 6
= 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 =
6
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
12
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 + (𝑛 + 1)² ?
= 6
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)²
+ (𝑛 + 1)² =
6 6
(𝑛 + 1)(𝑛(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)) (𝑛 + 1)(2𝑛2 + 7𝑛 + 6)
= =
6 6
7 3
Mais 2𝑛2 + 7𝑛 + 6 = 2 (𝑛2 + 2 𝑛 + 3) = 2 (𝑥 + 2) (𝑥 + 2) = (𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
(𝐧+𝟏)(𝟐𝐧𝟐 +𝟕𝐧+𝟔) (𝐧+𝟏)(𝐧+𝟐)(𝟐𝐧+𝟑)
𝟔
= 𝟔
𝒄𝒒𝒇𝒅
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝐧𝟐 (𝐧 + 𝟏)𝟐 𝐧𝟐 (𝐧 + 𝟏)𝟐
𝐜) ∑ 𝐤 𝟑 = ⟹ 𝟏𝟑 + 𝟐𝟑 + 𝟑𝟑 + ⋯ + 𝐧𝟑 =
𝟒 𝟒
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1²(1 + 1)² 4
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 13 = 1 = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 4 4
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛2 (𝑛 + 1)2
13 + 23 + 33 + ⋯ + 𝑛3 =
4
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
3 (𝑛 + 1)²(𝑛 + 2)²
13 + 23 + 33 + ⋯ + 𝑛3 + (𝑛 + 1) ?
= 4
2 +4(𝑛+1))
𝑛2 (𝑛 + 1)2 𝑛2(𝑛+1)2 + 4(𝑛 + 1)3 (𝑛 + 1)2(𝑛
+ (𝑛 + 1)3 = =
4 4 4
(𝑛 + 1)2 (𝑛2 + 4𝑛 + 4)
=
4
(𝐧 + 𝟏)²(𝐧 + 𝟐)² (𝐧 + 𝟏)²(𝐧 + 𝟐)²
= 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟒 𝟒
∗
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝟐𝐤 − 𝟏 𝟑 + 𝟐𝐧 𝟏 𝟑 𝟓 𝟐𝐧 − 𝟏 𝟑 + 𝟐𝐧
𝐝) ∑ =𝟑− ⟹ + + + ⋯+ =𝟑−
𝟐𝐤 𝟐𝐧 𝟐 𝟒 𝟖 𝟐𝐧 𝟐𝐧
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
1? 3+2 5 6−5 1 1 1
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 3− = 3− = = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 = 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
2= 2 2 2 2 2 2
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
1 3 5 2𝑛 − 1 3 + 2𝑛
+ + +⋯+ = 3−
2 4 8 2𝑛 2𝑛
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
1 3 5 2𝑛 − 1 2𝑛 + 1 ? 5 + 2𝑛
+ + + ⋯+ 𝑛 + 𝑛+1 3 − 𝑛+1 ⟹
2 4 8 2 2 = 2
3 + 2𝑛 2𝑛 + 1 6 + 4𝑛 2𝑛 + 1 6 + 4𝑛 − 2𝑛 − 1
3− 𝑛
+ 𝑛+1 = 3 − 𝑛+1 + 𝑛+1 = 3 −
2 2 2 2 2𝑛+1
5 + 2𝑛
= 3 − 𝑛+1 ⟹
2
𝟓+𝟐𝐧 𝟓+𝟐𝐧
𝟑 − 𝐧+𝟏 = 𝟑 − 𝐧+𝟏 𝒄𝒒𝒇𝒅 D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
𝟐 𝟐
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐) 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)
𝐞) ∑ 𝐤(𝐤 + 𝟏) = ⟹ 𝟐 + 𝟔 + 𝟏𝟐 + ⋯ + 𝐧(𝐧 + 𝟏) =
𝟑 𝟑
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(1 + 2)
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 2 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2 = 2 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 3
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
n(n + 1)(n + 2)
2 + 6 + 12 + ⋯ + n(n + 1) =
3
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
2 + 6 + 12 + ⋯ + n(n + 1) + (n + 1)(n + 2) ? ⟹
= 3
n(n + 1)(n + 2) n(n + 1)(n + 2) + 3(n + 1)(n + 2)
+ (n + 1)(n + 2) =
3 3
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
=
3
(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑) (𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
⟹ = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟑 𝟑
∗
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
𝐟) ∑ 𝐤(𝐤 + 𝟏)(𝐤 + 𝟐) = ⟹ 𝟔 + 𝟐𝟒 + ⋯ + 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)
𝟒
𝐤=𝟏
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
=
𝟒
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(1 + 2)(1 + 3)
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 6 = 6 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 6 = 6 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 4
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(𝑛 + 3)
6 + 24 + ⋯ + 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) =
4
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
6 + 24 + ⋯ + n(n + 1)(n + 2) + (n + 1)(n + 2)(n + 3)
? (n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4)
= 4
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
+ (n + 1)(n + 2)(n + 3)
4
n(n + 1)(n + 2)(n + 3) + 4(n + 1)(n + 2)(n + 3)
=
4
(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)(𝐧 + 𝟒) (𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)(𝐧 + 𝟒)
⟹ = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟒 𝟒
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
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14
𝐠) ∑ 𝐤𝟐𝐤−𝟏 = (𝐧 − 𝟏)𝟐𝐧 + 𝟏
𝐤=𝟏
𝐧
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons l’entier naturel n dont la division euclidienne par 16 a un reste
égal au carré du quotient
𝑛 = 16𝑞 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 16 𝑒𝑡 𝑟 = 𝑞² ⟹ 0 ≤ 𝑞² < 16 ⟹ 0 ≤ 𝑞 < 4 ⟹ 𝑞
= {0; 1; 2; 3}
●Pour 𝑞 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 0 ⟹ 𝑛 = 0
●Pour 𝑞 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 1² = 1 ⟹ 𝑛 = 16 + 1 = 17
●Pour 𝑞 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 2² = 4 ⟹ 𝑛 = 16 × 2 + 4 = 36
●Pour 𝑞 = 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 3² = 9 ⟹ 𝑛 = 16 × 3 + 9 = 57
D’où 𝑛 = {0; 17; 36; 57}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
Soit q et r le quotient et le reste de la division euclidienne d’un entier naturel a
par un entier naturel b.
Sachant que a+b+r=3025 et q=50 ; rétablir la division
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit q et r le quotient et le reste de la division euclidienne d’un entier naturel a
par un entier naturel b.
Sachant que a+b+r=3025 et q=50 ; rétablissons la division.
𝑎 = 50𝑏 + 𝑟 𝑎 = 50𝑏 + 𝑟 ❶
{ 0≤𝑟<𝑏 ⟹{ 0≤𝑟<𝑏 ❷ ⟹ 𝑎 = 𝑎 ⟹ 50𝑏 + 𝑟 = 3025 − 𝑏 − 𝑟
𝑎 + 𝑏 + 𝑟 = 3025 𝑎 = 3025 − 𝑏 − 𝑟 ❸
⟹ 2𝑟 = 3025 − 51𝑏 ⟹
Dans ❷ on a : 0 ≤ 𝑟 < 𝑏 ⟹ 0 ≤ 2𝑟 < 2𝑏 ⟹ 0 ≤ 3025 − 51𝑏 < 2𝑏 ⟹
0 ≤ 3025 − 51𝑏 𝑏 ≤ 59,31
{ ⟹{
3025 − 51𝑏 < 2𝑏 𝑏 > 57,07
𝑑 ′ 𝑜ù 𝑏 = {58; 59} ;
●Pour b=58, on a 2𝑟 = 3025 − 51 × 58 = 67 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour b=59, on a 2𝑟 = 3025 − 51 × 59 = 16 ⟹ 𝑟 =
𝑎 = 50 × 59 + 8 = 2958
8 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑎 = 3025 − 59 − 8 = 2958
𝑑′ 𝑜ù 𝐚 = 𝟐𝟗𝟓𝟖 𝐛 = 𝟓𝟗 𝐪 = 𝟓𝟎 𝐞𝐭 𝐫 = 𝟖
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
Déterminer les chiffres x et y pour que le nombre n = 43x57y soit divisible par 15 et 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons les chiffres x et y pour que le nombre n=43x57y soit divisible par
15 et 2
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16
Trouvons le plus petit nombre entier naturel non nul par le quel il faut
multiplier A pour que le produit soit un carré parfait
A = 2772 = 2² × 3² × 7 × 11 = (2 × 3)2 × (7 × 11) = 6² × 77
2k
Soit 𝑎 = 6 × 772k+1 le nombre par le quel on doit multiplier A pour qu’il soit un carré
parfait
D’où le plus petit entier naturel par le quel on doit multiplier A est :
Pour 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑎 = 60 × 770+1 = 77
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10 :
On considère l’entier naturel représenté en base b par A=342x
Déterminer le chiffre x pour que A soit :
a) divisible par 5, quand b=6
b) divisible par 3, quand b=7
c) divisible par 12, quand b=17
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’entier naturel représenté en base b par A=342x
Déterminons le chiffre x pour que A soit :
a) divisible par 5, quand b=6
6
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[5] ⟹ 3 × 63 + 4 × 62 + 2 × 6 + 𝑥 ≡ 0[5] ⟹
𝑥 + 804 ≡ 0[5] mais 804 ≡ 4[5] alors x + 4 ≡ 0[5] ⟹
𝑥 ≡ −4[5] ⟹ 𝑥 ≡ (5 − 4)[5] ⟹ 𝑥 ≡ 1[5]
′
𝑑 𝑜ù 𝑥 = 1 + 5𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 6 ; 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟏
b) divisible par 3, quand b=7
7
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[3] ⟹ 3 × 73 + 4 × 72 + 2 × 7 + 𝑥 ≡ 0[3] ⟹ 𝑥 + 1239 ≡
0[3] 𝑚𝑎𝑖𝑠 1239 ≡ 0[3] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 ≡ 0[3] 𝑑′ 𝑜ù 𝑥 = 3𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 7
𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟎 ; 𝑘 = 1 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟑 𝑒𝑡 𝑘 = 2 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟔 d′ où 𝒙 = {𝟎; 𝟑; 𝟔}
c) divisible par 12, quand b=17
17
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[12] ⟹ 3 × 173 + 4 × 172 + 2 × 17 + 𝑥 ≡ 0[12]
⟹ 𝑥 + 15929 ≡ 0 12] mais 15929 ≡ 5[12] alors x + 5 ≡ 0[3]
[
⟹ x ≡ −5[12] ⟹ x ≡ (12 − 5)[12] ⟹ x ≡ 7[12]
d′ où x = 7 + 12k avec 0 ≤ x < 17 ; si k = 0 on a 𝐱 = 𝟕
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
1) Déterminer suivant les valeurs de n, les restes de la division de 5 n par 7
2) En déduire le reste de la division euclidienne de 5 136 par 7
3) Un nombre s’écrit 3x53 en base 10
Déterminer x pour que l’on ait 5136 + 3𝑥53 ≡ 0[7]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons suivant les valeurs de n, les restes de la division de 5 n par 7
5𝑛 ≡ 𝑅[7]; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 5 ≡ 5[7] alors déterminons les puissances de 5
●5 ≡ 5[7] ; 52 ≡ 4[7] ; 53 ≡ 5 × 4[7] ⟹ 53 ≡ 6[7] ; 54 ≡ 5 × 6[7] ⟹ 54 ≡
2[7]; 55 ≡ 5 × 2[7] ⟹ 55 ≡ 3[7] ⟹ 56 ≡ 5 × 3[7] ⟹ 56 ≡ 1[7] ⟹ 𝑝 =
6 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑛 = 6𝑘 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 6
Alors 5 ≡ 5[7] ⟹ 5𝑛 ≡ 5𝑛 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 56𝑘+𝑟 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 56𝑘 × 5𝑟 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 5𝑟 [7]
∗ Pour r = 0 alors 5n ≡ 50 [7] ⟹ 5n ≡ 1[7] ⟹ R = 1
∗ Pour r = 1 alors 5n ≡ 51 [7] ⟹ 5n ≡ 5[7] ⟹ R = 5
∗ Pour r = 2 alors 5n ≡ 52 [7] ⟹ 5n ≡ 4[7] ⟹ R = 4
∗ Pour r = 3 alors 5n ≡ 53 [7] ⟹ 5n ≡ 6[7] ⟹ R = 6
∗ Pour r=4 alors 5n ≡ 54 [7] ⟹ 5n ≡ 2[7] ⟹ R = 2
∗ Pour r = 5 alors 5n ≡ 55 [7] ⟹ 5n ≡ 3[7] ⟹ R = 3
2) Déduisons-en le reste de la division euclidienne de 5136 par 7
5136 ≡ 𝑅[7] comme 136 = 6 × 22 + 4 alors 𝑟 = 4 ⟹ 5136 ≡ 54 [7] ⟹ 5136
≡ 2[7] ⟹ 𝑅 = 2
3) Un nombre s’écrit 3x53 en base 10
Déterminons x pour que l’on ait 𝟓𝟏𝟑𝟔 + 𝟑𝒙𝟓𝟑 ≡ 𝟎[𝟕]
5136 + 3𝑥53 ≡ 0[7] comme 5136 ≡ 2[7] alors 2 + 3𝑥53 ≡ 0[7] ⟹ 𝑥 + 2 + 3053 ≡ 0[7]
⟹ 𝑥 + 3055 ≡ 0[7] mais 3055 ≡ 3[7] alors 𝑥 + 3 ≡ 0[7] ⟹ 𝑥 ≡ −3[7] ⟹
𝑥 ≡ (7 − 3)[7] ⟹ 𝑥 ≡ 4[7] ⟹ 𝐱 = 𝟒 + 𝟕𝐤
k=0 , x=4
avec 0 ≤ x ≤ 9 alors { d′ où 𝐱 = {𝟒}
k=1 , x = 11 à rejeter
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On considère l’équation (E) : (𝑝; 𝑞) ∈ 𝑍² ∶ 11𝑝 − 7𝑞 = −4
1)a)Vérifier que (−1; −1) est solution de (E) ;
b) Résoudre (E)
2)a)Résoudre les équations (F) et (G) suivantes :
(F) x∈ 𝑍 , 2𝑥 ≡ 3[7] et (G) 𝑥 ∈ 𝑍 , 9𝑥 ≡ 4[11]
2𝑥 ≡ 3[7]
b) Déduire de 1) et 2) les solutions du système{ , x∈ 𝑍
9𝑥 ≡ 4[11]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝒑; 𝒒) ∈ 𝒁² ∶ 𝟏𝟏𝒑 − 𝟕𝒒 = −𝟒
1)a)Vérifions que (−𝟏; −𝟏) est solution de (E) :
11(−1) − 7(−1) = −11 + 7 = −4 𝒄𝒒𝒇𝒗
b) Résolvons (E) : on a :
11p − 7q = −4
{ on pose − 4 = −4 on a ∶ 11p − 7q = 11(−1) − 7(−1) ⟹
11(−1) − 7(−1) = −4
p+1 q+1 p + 1 = 7k p = 7k − 1
11(p + 1) = 7(q + 1) ⟹ = =k⟹{ ⟹{
7 11 q + 1 = 11k q = 11k − 1
𝑑′ 𝑜ù 𝑺 = {𝟕𝒌 − 𝟏; 𝟏𝟏𝒌 − 𝟏}
2)a)Résolvons les équations (F) et (G) suivantes :
●(F) x∈ Z , 2x ≡ 3[7] ⟹ 4 × 2x ≡ 4 × 3[7] ⟹ 8x ≡ 12[7] mais 8 ≡ 1[7]
et 12 ≡ 5[7] alors x ≡ 5[7] ⟹ 𝐱 = 𝟓 + 𝟕𝐚
●(G) x ∈ Z , 9x ≡ 4[11] ⟹ 5 × 9x ≡ 5 × 4[11] ⟹ 45x ≡ 20[11]
mais 45 ≡ 1[11] et 20 ≡ 9[11] alors x ≡ 9[11] ⟹ 𝐱 = 𝟗 + 𝟏𝟏𝐛
𝟐𝐱 ≡ 𝟑[𝟕]
b) Déduisons de 1) et 2) les solutions du système{ , x∈ 𝐙
𝟗𝐱 ≡ 𝟒[𝟏𝟏]
2x ≡ 3[7] x = 5 + 7a
{ ⟹{ on pose x = x; 5 + 7a = 9 + 11b ⟹ 11b − 7a = −4
9x ≡ 4[11] x = 9 + 11b
𝑏 = 7𝑘 − 1 𝑥 = 5 + 7(11𝑘 − 1) = 77𝑘 − 2
⟹{ ⟹{ 𝐱 = {𝟕𝟕𝐤 − 𝟐}
𝑎 = 11𝑘 − 1 𝑥 = 9 + 11(7𝑘 − 1) = 77𝑘 − 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
Le nombre x s’écrit bbaa en base 3
a) Quelles valeurs peuvent prendre a et b
b) Le nombre s’écrit bba en base 6. Trouver une relation liant a et b, et en déduire
les valeurs de a et b.
c) Ecrire x dans la base décimale
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Le nombre x s’écrit bbaa en base 3
a) Les valeurs que a et b doivent prendre sont : 𝐚 = {𝟎; 𝟏, 𝟐} 𝐞𝐭 𝐛 = {𝟏; 𝟐 }
b) Le nombre s’écrit 𝐛𝐛𝐚 en base 6. Trouvons une relation liant a et b
3
3
{𝑥 = bbaa = 𝑏6 × 3 + 𝑏 × 3² + 3𝑎 + 𝑎 = 36𝑏 + 4𝑎
𝑥 = bba = 𝑏 × 6² + 6𝑏 + 𝑎 = 42𝑏 + 𝑎
on pose 𝑥 = 𝑥 ⟹ 36𝑏 + 4𝑎 = 42𝑏 + 𝑎 ⟹ 𝑎 = 2𝑏
Déduction des valeurs de a et b 𝑎 = 2𝑏
Pour b = 1 ⟹ a = 2 alors (a, b) = (2; 1) Pour b = 2 ⟹ a = 4 à rejeter
3
c)Ecrivons x dans la base décimale {𝑥 = bbaa6 = 36 + 8 = 44 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 44
𝑥 = bba = 42 + 2 = 44
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
On considère trois nombres entiers naturels a , b et c qui s’écrivent dans base n :
𝑎 = 111 ; 𝑏 = 114 𝑒𝑡 𝑐 = 13054
1) Sachant que 𝑐 = 𝑎𝑏, déterminer n puis l’écriture de de chacun des nombres
dans le système décimal
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22
n2 (n − 6) = 0 on a 𝐧 = 𝟔
a = 111 = 62 + 6 + 1 = 43 ⟹ a = 43 ; b = 114 = 62 + 6 + 4 b = 46 et
𝑐 = 13054 = 64 + 3(6)3 + 5(6) + 4 ⟹ 𝑐 = 1978
2) Vérifions en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre
eux.
Pour cela déterminons le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏)
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏): 46 = 1 × 43 + 3 43 = 3 × 14 + 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1 𝒄𝒒𝒇𝒗
Déduisons-en les solutions dans Z² de l’équation : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 = 𝟏
43 − 3 × 14 = 1 ⟹ 43 − 14(46 − 43) = 1 ⟹ 43 − 14 × 46 + 14 × 43 = 1 ⟹
43x + 46y = 1
43(15) + 46(−14) = 1 ⟹ { 1 = 1 on a
43(15) + 46(−14) = 1
43x + 46 = 43(15) + 46(−14) ⟹ 43(x − 15) = 46(−y − 14) ⟹
x − 15 −y − 14 x − 15 = 46k x = 46k + 15
= =k ⟹ { ⟹{ ⟹
46 43 −y − 14 = 43k y = −43k − 14
𝐒 = {(𝟒𝟔𝐤 + 𝟏𝟓; −𝟒𝟑𝐤 − 𝟏𝟒)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
On donne ∑𝑛𝑝=1 𝑝² =
6
1) a- Déterminer tous les polynômes de degré 3 tels que : 𝑓(𝑥 + 1) − 𝑓(𝑥) = 𝑥²
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
b- Retrouver le résultat : ∑𝑛𝑝=1 𝑝² = 6
𝑛²(𝑛+1)²
2) On donne ∑𝑛𝑝=1 𝑝3 = 4
a- Calculer ∑𝑛𝑝=1 𝑝3 par une méthode analogue à celle de la 1ère question
b- En déduire une expression de 𝐸𝑛 = ∑𝑛𝑝=1 𝑝(𝑝 + 1)(𝑝 + 2)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a- Déterminons tous les polynômes de degré 3 tels que : 𝒇(𝒙 + 𝟏) − 𝒇(𝒙) = 𝒙²
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥² + 𝑐𝑥 + 𝑑 ce polynôme, on a :
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n n n
𝑛2 (𝑛 + 1)2 3𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 2𝑛(𝑛 + 1)
𝐸𝑛 = ∑ p3 + ∑ 3p2 + ∑ 2p = + +
4 6 2
p=1 p=1 p=1
3𝑛2 (𝑛 + 1)2 + 6𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 12𝑛(𝑛 + 1)
= ⟹
12
3𝑛(𝑛 + 1)[𝑛(𝑛 + 1) + 2(2𝑛 + 1) + 4] 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛2 + 𝑛 + 4𝑛 + 2 + 4)
𝐸𝑛 = =
12 4
2
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 5𝑛 + 6) ′
𝒏(𝒏 + 𝟏)(𝒏 + 𝟐)(𝒏 + 𝟑)
𝐸𝑛 = ⟹ 𝑑 𝑜ù 𝑬𝒏 =
4 𝟒
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
1) Décomposer 319 en produit de facteurs premiers
2) Démontrer que si x et y sont premiers entre eux, il en est de même pour 3x+5y
et x+2y
(3𝑎 + 5𝑏)(𝑎 + 2𝑏) = 1276
3) Résoudre dans N* le système { ou m est le PPCM
𝑎𝑏 = 2𝑚
de a et b
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Décomposons 319 en produit de facteurs premiers 𝟑𝟏𝟗 = 𝟏𝟏 × 𝟐𝟗
2) Démontrons que si x et y sont premiers entre eux, il en est de même pour 3x+5y et
x+2y
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a :
(3x + 5y) = 2(x + 2y) + (x + y) ⟹ (x + 2y) = (x + y) + y ⟹
(x + y) = (y) + x d′ où PGCD(3x + 5; x + 2y) = PGCD(x; y);
Si le PGCD(x; y) = 1 alors PGCD(3x + 5; x + 2y) = 1
3) Résolvons dans N* le système {(𝟑𝒂 + 𝟓𝒃)(𝒂 + 𝟐𝒃) = 𝟏𝟐𝟕𝟔 ou m est le PPCM(a ; b)
𝒂𝒃 = 𝟐𝒎
a = dx
● Si PGCD(a, b) = d alors il existe (x, y) ∈ ℕ∗ 2 tel que { avec ∆(x, y) = 1
b = dy
●On sait que PGCD(a, b) × PPCM(a, b) = ab ⟹ dm = ab
1276
(3dx + 5dy)(dx + 2dy) = 1276 (3x + 5y)(x + 2y) = = 319
{ ⟹{ 4 ⟹
dm = 2m d=2
(3x + 5y)(x + 2y) = 319 × 1 = 11 × 29 ⟹
3x + 5y = 319 3x + 5y = 29
S1 { et S2 {
x + 2y = 1 x + 2y = 11
3x + 5y = 319 3x + 5y = 319
ℵ{ ⟹{ ⟹ 3(1 − 2y) + 5y = 319 ⟹ 3 − 6y + 5y = 319
x + 2y = 1 x = 1 − 2y
⟹ y = −316 à rejeter
3x + 5y = 29 3x + 5y = 29
ℵ{ ⟹{ ⟹ 3(11 − 2y) + 5y = 29 ⟹ 33 − 6y + 5y = 29
x + 2y = 11 x = 11 − 2y
⟹ y = 4 ⟹ x = 11 − 2 × 4 = 11 − 8 = 3 ⟹ x = 3 alors (x; y) = {(3; 4)}
x y a = 2x b = 2y
3 4 6 8
D’où (𝐚, 𝐛) = {(𝟔; 𝟖)}
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+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17:
1) On considère l’équation (E) : 8𝑥 + 5𝑦 = 1 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
a) Donner une solution particulière de (E)
b) Résoudre l’équation (E)
2) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ; b) de nombres entiers
𝑁 = 8𝑎 + 1
naturels vérifiant : {
𝑁 = 5𝑏 + 2
a) Montrer que le couple (a ;-b) est solution de (E)
b) Quel est le reste de la division de N par 40
3)a)Résoudre l’équation 8𝑥 + 5𝑦 = 100 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
b) Au VIIIème siècle, un groupe composé d’hommes et de femmes dépensé 100
pièces de monnaies dans une auberge. Les hommes ont dépensé 8 pièces et les
femmes ont dépensé 5 pièces chacune.
Combien pourrait-il y’avoir d’hommes et de femmes dans le groupe.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) On considère l’équation (E) : 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
a) Donnons une solution particulière de (E)
D’après le théorème de l’Algorithme d’Euclide, on a :
8= 1×5+3 ⟹ 3= 8−1×5; 5= 1×3+2 ⟹ 2=5−3×1 ; 3= 1×2+1
⟹
1 = 3 − 2 × 1 ⟹ 3 − (5 − 3 × 1) = 1 ⟹ 2 × 3 − 5 = 1 ⟹ 2(8 − 1 × 5) − 5 =
1 ⟹ 2 × 8 − 3 × 5 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 1 ⟹
8(2) + 5(−3) = 1
{ 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑥 = 2 𝑒𝑡 𝑦 = −3 ⟹ 𝑺 = {(𝟐; −𝟑)}
8𝑥 + 5𝑦 = 1
b) Résolvons l’équation (E)
8(2) + 5(−3) = 1
{ 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 1 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 8𝑥 + 5𝑦 ⟹
8𝑥 + 5𝑦 = 1
8(𝑥 − 2) = 5(−𝑦 − 3) ⟹
𝑥−2
𝑥−2 𝑦+3 =𝑘 𝑥 − 2 = 5𝑘 𝑥 = 5𝑘 + 2
=− =𝑘⟹{ 5 ⟹{ ⟹{ ⟹
5 8 𝑦+3 𝑦 + 3 = −8𝑘 𝑦 = −3 − 8𝑘
= −𝑘
8
𝑺 = {(𝟓𝒌 + 𝟐; −𝟑 − 𝟖𝒌)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
2) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ; b) de nombres entiers
naturels vérifiant : {𝑵 = 𝟖𝒂 + 𝟏
𝑵 = 𝟓𝒃 + 𝟐
a) Montrons que le couple (a ;-b) est solution de (E)
N = 8a + 1
{ on pose N = N , on a ∶ 8a + 1 = 5b + 2 ⟹ 8a − 5b = 1 ⟹
N = 5b + 2
8(a) + 5(−b) = 1
8(a) + 5(−b) = 1 ⟹ { par comparaison , on a ∶
8x + 5y = 1
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x = a et y = −b ; d′ où S = {(a; −b)}𝐜𝐪𝐟𝐦
b) Cherchons le reste de la division de N par 40
𝑥 = 5𝑘 + 2
Comme la solution de (E) est {𝑦 = −3 − 8𝑘 et (𝑎, −𝑏)alors on pose :
𝑥 = 𝑎 = 5𝑘 + 2 𝑎 = 5𝑘 + 2 N = 8(5𝑘 + 2) + 1
{ ⟹{ alors on a : { ⟹ N = 40k + 17
𝑦 = −𝑏 = −3 − 8𝑘 𝑏 = 3 + 8𝑘 N = 5(3 + 8𝑘) + 2
alors 40k + 17 ≡ 17[40] car 40 ≡ 0[40] d′ où 𝐫 = 𝟏𝟕
3) a) Résolvons l’équation 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏𝟎𝟎 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
8(2) + 5(−3) = 1 8(200) + 5(−300) = 100
{ ⟹{ 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 100 = 100; 𝑜𝑛 𝑎
8𝑥 + 5𝑦 = 100 8𝑥 + 5𝑦 = 100
8(200) + 5(−300) = 8𝑥 + 5𝑦 ⟹ 8(𝑥 − 200) = −5(𝑦 + 300) ⟹
𝑥 − 200 𝑦 + 300
=− =𝑘
5 8
𝑥 − 200
=𝑘 𝑥 − 200 = 5𝑘 𝑥 = 5𝑘 + 200
⟹{ 5 ⟹{ ⟹{ ⟹
𝑦 + 300 𝑦 + 300 = −8𝑘 𝑦 = −8𝑘 − 300
= −𝑘
8
𝑺 = {(−𝟓𝒌 + 𝟐𝟎𝟎; −𝟖𝒌 − 𝟑𝟎𝟎)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
b) Déterminons le nombre d’hommes et de femmes dans ce groupe.
Soit x le nombre d’hommes et y le nombre de femmes, on a : 8𝑥 + 5𝑦 = 100
𝑥 = 5𝑘 + 200
Mais {𝑦 = −8𝑘 − 300 ⟹ 𝑥 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑦 ≥ 0 ⟹ { 5𝑘 + 200 ≥ 0 ⟹ {5𝑘 ≥ −200 ⟹
−8𝑘 − 300 ≥ 0 8𝑘 ≤ −300
𝑘 ≥ −40
{ 𝑑′ 𝑜ù 𝑘 = {−40; −39 ; −38}
𝑘 ≤ −37,5
𝑥 = −5 × 38 + 200 = 10 𝑥 = 10
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −38 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 38 − 300 = 4 𝑦=4
𝑥 = −5 × 39 + 200 = 5 𝑥=5
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −39 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 39 − 300 = 12 𝑦 = 12
𝑥 = −5 × 40 + 200 = 0 𝑥=0
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −40 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 40 − 300 = 20 𝑦 = 20
Dans ce groupe il pourrait avoir 10 hommes et 4 femmes ; 5 hommes et 12
femmes ou 0 homme et 20 femmes
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18:
On note d le PGCD de a et b ; α et β les quotients de a et b par d
Déterminer a et b sachant que : α+β=7 et ab=60d
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑎
=𝛼 𝑎 = 𝛼𝑑
Soit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 𝑑 𝑒𝑡 {𝑑𝑏 ⟹{
𝑏 = 𝛽𝑑
=𝛽
𝑑
Déterminons a et b sachant que : α+β=7 et ab=60d :
α+β=7=S
α+β=7 α+β=7
{ ⟹{ ⟹{ 60 d′ où l′ équation X 2 − SX + P = 0
ab = 60d αd × βd = 60d α×β= =P
d
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60 60 60
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑋 2 − 7𝑋 + = 0; ∆= (−7)2 − 4 × 1 × = 49 − 4 ×
𝑑 𝑑 𝑑
Trouvons les diviseurs de 60 D(60) = {1; 2; 3; 4; 5; 6; 10; 12; 15; 20; 30; 60}
●Pour d = 1; on a: ∆= 49 − 4 × 60 = 49 − 240 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 2; on a: ∆= 49 − 4 × 30 = 49 − 120 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 3; on a: ∆= 49 − 4 × 20 = 49 − 80 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 4; on a: ∆= 49 − 4 × 15 = 49 − 60 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
7−1 6
X1 = = =3
2 2
●Pour d = 5; on a: ∆= 49 − 4 × 12 = 49 − 48 = 1 ⟹ { 7+1 8 ⟹
X2 = = =4
2 2
(α; β) = {(3; 4); (4; 3)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (5α; 5β) = {(15; 20); (20; 15)}
7−3 4
X1 = = =2
2 2
●Pour d = 6 ; on a: ∆= 49 − 4 × 10 = 49 − 40 = 9 ⟹ { 7+3 10 ⟹
X2 = = =5
2 2
(α; β) = {(2; 5); (5; 2)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (6α; 6β) = {(12; 30); (30; 12)}
7−5 2
X1 = = =1
2 2
●Pour d = 10; on a: ∆= 49 − 4 × 6 = 49 − 24 = 25 ⟹ { 7+5 12 ⟹
X2 = = =6
2 2
(α; β) = {(1; 6); (6; 1)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (10α; 10β) = {(10; 60); (60; 10)}
D’où (𝐚; 𝐛) = {(𝟏𝟓; 𝟐𝟎); (𝟐𝟎; 𝟏𝟓); (𝟏𝟐; 𝟑𝟎); (𝟑𝟎; 𝟏𝟐); (𝟏𝟎; 𝟔𝟎); (𝟔𝟎; 𝟏𝟎)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 19:
n étant un entier relatif quelconque, on pose A=n-1 et B=n²-3n+6
1)a)Montrer que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
b) Déterminer, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
𝑛²−3𝑛+6
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier
𝑛−1
relatif ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑛 étant un entier relatif quelconque, on pose 𝐴 = 𝑛 − 1 𝑒𝑡 𝐵 = 𝑛² − 3𝑛 + 6
1) a) Montrons que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a : 𝑛² − 3𝑛 + 6 = (𝑛 − 1)(𝑛 − 2) + 4
D’où 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝑩) = 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝟒) 𝒄𝒒𝒇𝒎
b) Déterminons, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
On pose 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴; 4) = 𝑑 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 < 𝑑 ≤ 4 𝑜𝑛 𝑎:
●Si n − 1 = 4k ⟹ n = 4k + 1 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟒
●Si n − 1 = 4k + 1 ⟹ n = 4k + 2 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
●Si n − 1 = 4k + 2 ⟹ n = 4k + 3 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟐
●Si n − 1 = 4k + 3 ⟹ n = 4k + 4 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
𝒏²−𝟑𝒏+𝟔
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier
𝒏−𝟏
n²−3n+6 (n−1)(n−2)+4 4
relatif = =n−2+
n−1 n−1 n−1
On pose 𝑛 − 1 = 𝐷(4) = {−1; −2; −4,1; 2; 4 }
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −1 ⟹ 𝑛 = 0 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −2 ⟹ 𝑛 = −1 ;
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −4 ⟹ 𝑛 = −3 ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 1 ⟹ 𝑛 = 2 ;
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 2 ⟹ 𝑛 = 3 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 4 ⟹ 𝑛 = 5
D’où 𝒏 = {−𝟑; −𝟐; 𝟎; 𝟐; 𝟑; 𝟓}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 20:
Un terrain a la forme d’un triangle dont les cotés ont pour mesures 132m ; 156m
et 204m. On veut planter des arbres sur son pourtour de façon à ce qu’il ait un
arbre à chaque sommet du triangle et les arbres soient également espacés
Quel est le nombre minimum d’arbres que l’on pourra planter si l’on veut que la
distance entre deux arbres puisse être exprimée par un nombre entier de mètre ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons le nombre minimal d’arbres que l’on pourra planter si l’on veut
que la 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 entre deux arbres puisse être exprimée par un nombre entier
de mètre
Pour cela déterminons-le PGCD(132; 156; 204)
132 = 2² × 3 × 11 156 = 2² × 3 × 13 𝑒𝑡 204 = 2² × 3 × 17
PGCD(132; 156; 204) = 2² × 3 = 12
Sur chaque coté il y’a 12m entre les arbres deux à deux
132
●Sur le côté de 132m le nombre d’arbre est : 𝑁1 = = 11 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
156
●Sur le côté de 156m le nombre d’arbre est : 𝑁2 = = 13 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
204
●Sur le côté de 204m le nombre d’arbre est : 𝑁3 = = 17 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
D’où le minimum d’arbres que l’on peut planter est
N = 𝐍𝟏 + 𝐍𝟐 + 𝐍𝟑 = 𝟏𝟏 + 𝟏𝟑 + 𝟏𝟕 = 𝟒𝟏 𝐚𝐫𝐛𝐫𝐞𝐬
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 21:
1) Déterminer le PGCD (2688 ; 3024)
2) Dans cette question x et y sont entiers relatifs
a) Montrer que les équations (1) et (2) sont équivalentes :
(1) : 2688x+3024y=-3360
(2) : 8x + 9y= -10
b) Vérifier que (1 ; -2) est une solution particulière de (2)
c) Déduire de ce qui précède les solutions de (2)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons le PGCD (2688 ; 3024)
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a :3024 = 1 × 2688 + 336
2688 = 8 × 336 + 0 alors le 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝟐𝟔𝟖𝟖; 𝟑𝟎𝟐𝟒) = 𝟑𝟑𝟔
2) Dans cette question x et y sont entiers relatifs
a) Montrons que les équations (1) et (2) sont équivalentes :
(1) : 2688𝑥 + 3024𝑦 = −3360
(2) : 8𝑥 + 9𝑦 = −10
Dans (1) comme le PGCD(2688; 3024) = 336 alors on a :
2688 3024 3360
x+ y=− ⟹ 𝟖𝐱 + 𝟗𝐲 = −𝟏𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐦
336 336 336
b) Vérifions que (1 ; -2) est une solution particulière de (2)
8(1) + 9(−2) = 8 − 18 = −10 𝑑′ 𝑜ù − 𝟏𝟎 = −𝟏𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐯
c) Déduisons de ce qui précède les solutions de (2)
8𝑥 + 9𝑦 = −10
{ on pose − 10 = −10 ⟹ 8𝑥 + 9𝑦 = 8(1) + 9(−2) ⟹
8(1) + 9(−2) = −10
𝑥 − 1 −𝑦 − 2 𝑥 − 1 = 9𝑘 𝑥 = 9𝑘 + 1
8(𝑥 − 1) = 9(−𝑦 − 2) ⟹ = =𝑘⟹{ ⟹{ ⟹
9 8 −𝑦 − 2 = 8𝑘 𝑦 = −8𝑘 − 2
𝐒 = {(𝟗𝐤 + 𝟏; −𝟖𝐤 − 𝟐)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 22:
1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminer deux entiers naturels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 tels
que : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
2) Résoudre dans Z² l’équation (E) : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
3) Résoudre dans Z² l’équation (E’) : 45𝑥 − 28𝑦 = 6
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminons deux entiers naturels 𝐱 𝐞𝐭 𝐲
tels que : 𝟒𝟓𝐱 − 𝟐𝟖𝐲 = 𝟏
45 = 28 ∗ 1 + 17 ⟹ 17 = 45 − 28 ∗ 1; 28 = 17 ∗ 1 + 11 ⟹ 11 = 28 − 17 ∗ 1
17 = 11 ∗ 1 + 6 ⟹ 6 = 17 − 11 ∗ 1 11 = 6 ∗ 1 + 5 ⟹ 5 = 11 − 6 ∗ 1
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
30
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 24:
Trouver les nombres de deux chiffres qui sont multiples du produit de leurs
chiffres
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Trouvons les nombres de deux chiffres qui sont multiples du produit de leurs
chiffres
Soit n = xy ce nombre, on a : xy = x × y × k ⟹ 10x + y = xyk ⟹ 10x + y − xyk = 0
D’une part :
x(10 − yk) + y = 0 ⟹ −x(yk − 10) + y = 0
−kx(yk − 10) + yk = 0 ⟹ −kx(yk − 10) + yk − 10 + 10 = 0 ⟹
(1 − kx)(ky − 10) = −10 ⟹ (kx − 1)(ky − 10) = 10 ⟹
0<𝑥≤9
(kx − 1)(ky − 10) = 10 × 1 = 2 × 5 avec {
0≤y≤9
11
kx − 1 = 10 kx = 11 x=
S1 ) { ⟹{ ⟹{ k alors k = PGCD(11; 11) = 11
ky − 10 = 1 ky = 11 11
y=
k
x=1
Si k = 11 alors { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟏
y=1
2
kx − 1 = 1 kx = 2 x=
S2 ) { ⟹{ ⟹{ k alors k = PGCD(2; 20) = 2
ky − 10 = 10 ky = 20 20
y=
k
x=1
alors { à rejeter
y = 10
3
x=
kx − 1 = 2 kx = 3 k alors k = PGCD(3; 15) = 3
S3 ) { ⟹{ ⟹{
ky − 10 = 5 ky = 15 15
y=
k
x=1
alors { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟓
y=5
6
kx − 1 = 5 kx = 6 x =
S4 ) { ⟹{ ⟹{ k alors
ky − 10 = 2 ky = 12 12
y=
k
k = D(6) ∩ D(12) = {1; 2; 3; 6}
x=6
∎ Pour k = 1; on a { à rejeter
y = 12
x=3
∎ Pour k = 2 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟑𝟔
y=6
x=2
∎ Pour k = 3 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟐𝟒
y=4
x=1
∎ Pour k = 6 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟐
y=2
D’où 𝐧 = {𝟏𝟏; 𝟏𝟐; 𝟏𝟓; 𝟐𝟒; 𝟑𝟔}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 25:
On considère quatre entiers naturels 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 formant dans cet ordre les
termes consécutifs d’une suite géométrique de raison 𝑟 strictement supérieur à 1
On suppose que 𝑟 est premier avec 𝑎, Déterminer ces quatre entiers
pour que l’on ait la relation : 10𝑎2 = 𝑑 − 𝑏
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 forment les termes d’une suite géométrique de raison r , alors
on a : b = ar , c = br = ar² et d = cr = ar 3
10a2 = d − b ⟹ 10a2 = ar 3 − ar = ar(r 2 − 1) ⟹ 10a = r(r 2 − 1) ⟹
10a
= r 2 − 1 comme pgcd(a; r) = 1 alors r divise 10 ⟹
r
r = D(10) = {1; 2; 5; 10} mais r > 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠:
Pour r = 2; on a: 5a = 22 − 1 = 3 à rejeter
Pour r = 5; on a: 2a = 52 − 1 = 24 alors a = 12
b = 12 × 5 = 60 ; c = 60 × 5 = 300 et d = 300 × 5 = 1500
Pour r = 10; on a: a = 102 − 1 = 99 alors a = 99
b = 99 × 10 = 990 ; c = 990 × 10 = 9900 et d = 9900 × 10 = 99000
D’où (𝐚 ; 𝐛 ; 𝐜 ; 𝐝) = {(𝟏𝟐; 𝟔𝟎; 𝟑𝟎𝟎; 𝟏𝟓𝟎𝟎); (𝟗𝟗; 𝟗𝟗𝟎; 𝟗𝟗𝟎𝟎; 𝟗𝟗𝟎𝟎𝟎)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 26:
Trouver l’ensemble des nombres s’écrivant 𝑥𝑦𝑧 dans le système décimal et
possédant les propriétés suivantes :
Il diminue de 99 lors qu’on intervertit les chiffres extrêmes .
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Il diminue de 99 lors qu’on intervertit les chiffres extrêmes. Soit N ce nombre
On pose : zyx = xyz − 99 ⟹ 100z + 10y + x = 100x + 10y + z − 99 ⟹
0<𝑥≤9
99z − 99x = −99 ⟹ x − z = 1 ⟹ x = 1 + z mais { 0 ≤ y ≤ 9
0<𝑧≤9
Pour z = 1 ⟹ x = 1 + 1 = 2 alors
𝐍 = {𝟐𝟎𝟏; 𝟐𝟏𝟏; 𝟐𝟐𝟏; 𝟐𝟑𝟏; 𝟐𝟒𝟏; 𝟐𝟓𝟏; 𝟐𝟔𝟏; 𝟐𝟕𝟏; 𝟐𝟖𝟏; 𝟐𝟗𝟏}
Pour z = 2 ⟹ x = 1 + 2 = 3 alors
𝐍 = {𝟑𝟎𝟐; 𝟑𝟏𝟐; 𝟑𝟐𝟐; 𝟑𝟑𝟐; 𝟑𝟒𝟐; 𝟑𝟓𝟐; 𝟑𝟔𝟐; 𝟑𝟕𝟐; 𝟑𝟖𝟐; 𝟑𝟗𝟐}
Pour z = 3 ⟹ x = 1 + 3 = 4 alors
𝐍= {𝟒𝟎𝟑; 𝟒𝟏𝟑; 𝟒𝟐𝟑; 𝟒𝟑𝟑; 𝟒𝟒𝟑; 𝟒𝟓𝟑; 𝟒𝟔𝟑; 𝟒𝟕𝟑; 𝟒𝟖𝟑; 𝟒𝟗𝟑}
Pour z = 4 ⟹ x = 1 + 4 = 5 alors
𝐍 = {𝟓𝟎𝟒; 𝟓𝟏𝟒; 𝟓𝟐𝟒; 𝟓𝟑𝟒; 𝟓𝟒𝟒; 𝟓𝟓𝟒; 𝟓𝟔𝟒; 𝟓𝟕𝟒; 𝟓𝟖𝟒; 𝟓𝟗𝟒}
Pour z = 5 ⟹ x = 1 + 5 = 6 alors
𝐍 = {𝟔𝟎𝟓; 𝟔𝟏𝟓; 𝟔𝟐𝟓; 𝟔𝟑𝟓; 𝟔𝟒𝟓; 𝟔𝟓𝟓; 𝟔𝟔𝟓; 𝟔𝟕𝟓; 𝟔𝟖𝟓; 𝟔𝟗𝟓}
Pour z = 6 ⟹ x = 1 + 6 = 7 alors
𝐍 = {𝟕𝟎𝟔; 𝟕𝟏𝟔; 𝟕𝟐𝟔; 𝟕𝟑𝟔; 𝟕𝟒𝟔; 𝟕𝟓𝟔; 𝟕𝟔𝟔; 𝟕𝟕𝟔; 𝟕𝟖𝟔; 𝟕𝟗𝟔}
Pour z = 7 ⟹ x = 1 + 7 = 8 alors
𝐍 = {𝟖𝟎𝟕; 𝟖𝟏𝟕; 𝟖𝟐𝟕; 𝟖𝟑𝟕; 𝟖𝟒𝟕; 𝟖𝟓𝟕; 𝟖𝟔𝟕; 𝟖𝟕𝟕; 𝟖𝟖𝟕; 𝟖𝟗𝟕}
Pour z = 8 ⟹ x = 1 + 8 = 9 alors
𝐍 = {𝟗𝟎𝟖; 𝟗𝟏𝟖; 𝟗𝟐𝟖; 𝟗𝟑𝟖; 𝟗𝟒𝟖; 𝟗𝟓𝟖; 𝟗𝟔𝟖; 𝟗𝟕𝟖; 𝟗𝟖𝟖; 𝟗𝟗𝟖}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 27:
Un phare émet trois feux différents : un rouge toutes les 18 secondes ; un vert
toutes les 45 secondes et un blanc toutes les 2 minutes 30 secondes. Ces trois
feux sont émis simultanément à minuit.
Trouver les instants d’émissions simultanés de feux :
a) Rouge et vert b) Rouge et blanc
c) Vert et blanc d) Rouge ; vert et blanc
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Feux rouges : 18 secondes Feux verts : 45 secondes
Feux blancs : 2min30sec= 2 × 60 + 30 = 150 secondes
Trouvons les instants d’émissions simultanés de feux :
a) Rouge et vert
PPCM(18 ; 45)=9PPCM(2; 5)=9(10)=90 alors 𝐈𝐄 = 𝟗𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
b) Rouge et blanc
PPCM(18 ; 150)=3PPCM(6; 50)=3(150)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
c) Vert et blanc
PPCM(45; 150)=15PPCM(3;10)=15(30)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
d) Rouge ; vert et blanc
PPCM(18; 45; 150)=3PPCM(6;15;50)=3(150)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 28:
1) Résoudre dans Z² l’équation : x − 9y = 13
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer un entier naturel x tels que 123, 140 et 156 forment une
progression arithmétique
2) Déterminer x dans chacun des cas suivants :
3 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
a)2101 =224 , b) 50500 =20800 c) 46 + 53 = 132 ;
𝑥 𝑥 𝑥
d) 36 + 45 = 103
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que pour tout entier naturel n ; on a :
a) 52𝑛 − 3𝑛 divisible par 11
b) 7𝑛 − 1 divisible par 6
c) 32𝑛 − 2𝑛 divisible par 7
d) 3 × 52𝑛+1 + 23𝑛+1 divisible par 17
On pourra utiliser les congruences ou le raisonnement par récurrence
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :+++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel
1) Quels sont les restes possibles de la division euclidienne de n4 par 5 ?
2) Démontrer que n5-n est divisible par 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
1) Un nombre s’écrit x43y dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 2 et par 9
2) Un nombre s’écrit 28x75y dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 3 et par 11
3) Un nombre s’écrit 1x1yxy dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 63
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Ecrire les nombres suivants dans les bases suivantes :
a) 68452 en base douze
7
b) 23245 en base neuf
16
c) 𝐷𝐴𝑂𝑂𝐷𝐴 en base deux
d) 64206 en base seize
16
e) 𝐵𝑂𝑂𝐵𝐴 en base huit
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
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36
2) Déterminer tous les couples d’entiers naturels (a; b) dont le PGCD est 36 et le
PPCM est 756
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
𝑛+17
Déterminer les entiers relatifs n tels que la fraction soit un entier relatif
𝑛−1
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ≠
sin(𝑛𝑥)
𝑘𝜋 on a : ∑𝑛𝑘=1 cos(2𝑘 − 1) 𝑥 = cos(𝑛𝑥)
sin 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
1- Démontrer par récurrence que :
𝑛 𝑛
1 1 1 𝑛+1
𝑎) ∑ = 𝑏) ∏ (1 − 2
)=
log 𝑘 𝑥 log 𝑛! 𝑥 𝑘 2𝑛
𝑘=2 𝑘=2
𝑛
1 𝑛
𝑐) ∑ =
4𝑘² − 1 2𝑛 + 1
𝑘=1
2- Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
n
10n+1 − 9n − 10
a) ∑ ⏟
111 … 11 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + ⏟
111 … 11 =
K n
81
k=1
n π
π √2 sin(nx) cos (nx − 4 )
b) ∑ √2 cos ((2k − 1)x − ) =
4 sin x
k=1
n
n2 (n − 1)(n + 1)
c) ∑ k(n2 − k 2 ) =
4
k=1
n
n(n + 1)(2n + 1)(3n2 + 3n − 1)
d) ∑ k 4 =
30
k=1
n(n+1)(2n+1)(n−1)(5n2 +2n−1)
e) ∑nk=1 k² (n - k 2 ) =
3
30
sin ² (nx)
f) ∑nk=1 sin(2k − 1)x =
sin x
n n
1 n
g) ∑ = ; h) ∑(k − 1)2k−2 = (n − 1)2n − n2n−1 + 1
k(k + 1) n + 1
k=1 k=2
n
1 − (n + 2)x n+1 + (n + 1)x n+2
i) ∑(k + 1)x k = ;
(1 − x)2
k=0
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++Exercice 42 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A=200 !
1) Quelle est la puissance de 3 dans la factorisation de A
2) Par combien de zéros A se termine-t-il ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 43 :++++++++++++++++++++++++++
Soit à résoudre l’équation (E) : 15𝑥² − 7𝑦² = 9
1) a) Démontrer que dans le système décimal ; le dernier chiffre d’un carré est
0 ;1 ;4 ;5 ;6 et 9
b) En déduire que 7𝑦² + 9 n’est pas divisible par 5
2) Résoudre l’équation (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 44 :++++++++++++++++++++++++++
1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a : 2𝑛 ≥ 𝑛 + 1
2) On définie la suite (𝑂𝐴)𝑛 par 𝑂𝐴0 = 1
𝑂𝐴0 = 𝑂𝐴1 = 𝑂𝐴2 = ⋯ = 2 et les triangles 𝑂𝐴0 𝐴1 ; 𝑂𝐴1 𝐴2 … … sont rectangles.
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a : 𝑂𝐴𝑛 = √4𝑛 + 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 45 :++++++++++++++++++++++++++
On admet que 1999 est un nombre premier
1) Déterminer l’ensemble des couples (𝑎; 𝑏) d’entiers naturels admettant
pour somme 11994 et pour PGCD 1999
2) On considère l’équation (E) d’inconnue n appartenant à N : (E) :
𝑛² − 𝑆𝑛 + 11994 = 0 où S est un entier naturel. On s’intéresse aux
valeurs de S telles que (E) admette de solution dans N
a) Peut-on déterminer un entier S tel que 3 soit solution de (E) ? Si oui
préciser la deuxième solution
b) Peut-on déterminer un entier S tel que 5 soit solution de (E) ?
c) Montrer que pour tout entier naturel n solution de (E) est un
diviseur de 11994. En déduire toutes les valeurs possibles de S tel
que (E) admette deux solutions entières
++++++++++++++++++++++++Exercice 46 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver l’ensemble des nombres s’écrivant 𝑥𝑦𝑧 dans le système
décimal et possédant les propriétés suivantes :
• Ils diminuent de 99 si l’on intervertit les deux chiffres extrêmes
• Ils diminuent de 45 si l’on intervertit les deux derniers chiffres
++++++++++++++++++++++++Exercice 47 :++++++++++++++++++++++++++
Un nombre s’écrit 𝑎𝑏𝑐𝑎 dans le système décimal divisible par 7
1) Trouver un entier naturel de deux chiffres qui soient égal au triple produit de
ses chiffres.
2) Par quels entiers positifs faut-il remplacer x pour que x²-14x-256 soit le carré
d’un nombre entier naturel.
++++++++++++++++++++++++Exercice 55 :++++++++++++++++++++++++++
Le nombre n désigne un entier naturel
1) Démontrer que 𝑛² + 5𝑛 + 4 𝑒𝑡 𝑛² + 3𝑛 + 2 sont divisibles par n+1
2) Déterminer l’ensemble des valeurs de n pour les quelles 3𝑛² + 15𝑛 + 19
est divisible par n+1
En déduire que, ∀𝑛 ∈ 𝑁; 3𝑛² + 15𝑛 + 19 n’est pas divisible par 𝑛² + 3𝑛 + 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 56 :++++++++++++++++++++++++++
1) Calculer la somme :𝑆𝑘 = 1 + 102 + 104 + ⋯ + 102𝑘 (𝑘 ∈ 𝑁 ∗ )
2) Exprimer le nombre qui s’écrit, en base 10, 𝑎𝑏𝑎𝑏𝑎𝑏 à l’aide du nombre
𝑎𝑏 et de puissance de 10
2929 … 29
⏟
3) En déduire la somme :𝐴 = 29 + 2929 + 292929 + ⋯ +
𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠 29
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 57 :++++++++++++++++++++++++++
1) Trouver tous les entiers naturels dont le cube divise 18360
2) En déduire dans l’ensemble N la résolution de l’équation d’inconnue b:
𝑏 3 [𝑏² + (𝑏 + 1)²] = 18360
3) Existe-t-il un entier naturel b tel que le nombre qui s’écrit 36723 dans le
système décimal et 442003 dans le système de numération à base b ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 58 :++++++++++++++++++++++++++
1- On considère x et y des entiers relatifs et l’équation (E) 91𝑥 + 10𝑦 = 1
a) Enoncer un théorème permettant de justifier l’existence de solutions à
l’équation (E)
b) Déterminer une solution particulière de l’équation (E) et en déduire une
solution particulière de l’équation (E’): 91𝑥 + 10𝑦 = 412
c) Résoudre (E’)
2- Démontrer par récurrence que∀𝑛 ∈ 𝑁, l’entier 𝐴𝑛 = 32𝑛 − 1 est divisible par 8
3- Résoudre dans 𝑍 2 l’équation (E’’) : 𝐴3 𝑥 + 𝐴2 𝑦 = 3296
a- Déterminer les couples d’entiers relatifs (x ;y) solution de l’équation (E’’)
b- Résoudre (E’’)
++++++++++++++++++++++++Exercice 59 :++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
45
c) En déduire les valeurs de n pour les quelles (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 )sont divisibles par 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 63 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥0 = 1 𝑒𝑡 𝑦0 = 8
7 1
Soit (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) les suites définies par :{ ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑥𝑛+1 = 3 𝑥𝑛 + 3 𝑦𝑛 + 1
20 8
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑦𝑛+1 = 𝑥𝑛 + 𝑦𝑛 + 5
3 3
1) Démontrer par récurrence que les points M n de coordonnées (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) sont sur
la droite (D) d’équation : 5𝑥 − 𝑦 + 3 = 0. En déduire que : 𝑥𝑛+1 = 4𝑥𝑛 + 2
2) Montrer par récurrence que (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) sont des suites d’entiers naturels.
3) Soit n un entier naturel, montrer que :
a) (𝑥𝑛 ) est divisible par 3 si et seulement si (𝑦𝑛 ) est divisible par 3
b) Si (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) ne sont pas d ivisible par 3, alors ils sont premiers entre eux.
1
4)a) Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 : 𝑥𝑛 = (4𝑛 × 5 − 2)
3
b) En déduire que 4𝑛 × 5 − 2 est un multiple de 3, pour tout entier naturel n
++++++++++++++++++++++++Exercice 64 :++++++++++++++++++++++++++
Dans cet exercice a et b désignent des entiers strictement positifs
1- a- Démontrer que s’il existe deux entiers relatifs u et v tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 1
alors les nombres a et b sont premiers entre eux
b- En déduire que si (𝑎2 + 𝑎𝑏 − 𝑏 2 )² = 1 alors a et b sont premiers entre eux
2- On se propose de déterminer tous les couples d’entiers strictement positifs
(a ; b) tels que (𝑎2 + 𝑎𝑏 − 𝑏 2 )² = 1 . Un tel couple est appelé solution
a- Déterminer a lorsque a=b
b- Vérifier que (1; 1), (2; 3) 𝑒𝑡 (5; 8) sont trois solutions particulières
c- Montrer que si (a,b) est solution et si 𝑎 < 𝑏, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎² − 𝑏² < 0
3- a- Montrer que si (x ; y) est une solution différente de (1 ; 1) alors
(𝑦 − 𝑥; 𝑥) 𝑒𝑡 (𝑦; 𝑦 + 𝑥) sont aussi des solutions
b- Déduire de 2-b- trois nouvelles solutions
4- On considère la suite de nombres entiers strictement positifs (𝑎𝑛 )𝑛∈𝑁 définie
𝑎0 = 𝑎1 = 1
par {
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛
Démontrer que pour tout entiers naturels 𝑛 ≥ 0; (𝑎𝑛 ; 𝑎𝑛+1 ) est solution.
En déduire que les nombres 𝑎𝑛 et 𝑎𝑛+1 sont premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 65 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les nombres A et B tels que :
𝐴 = 106𝑛+2 + 103𝑛+1 + 1 𝑒𝑡 𝐵 = 109𝑛 + 106𝑛 + 103𝑛 + 1
1) Vérifier que : 103 − 1 = 9 × 111 𝑒𝑡 103 + 1 = 7 × 11 × 13
2) Démontrer : ∎∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝐴𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 111
∎𝑆𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 7 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 13
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47
++++++++++++++++++++++++Exercice 82 :++++++++++++++++++++++++++
1) Deux trains T et T’ partent simultanément de A vers B et de B vers A, la
vitesse (en kilomètre-heure) de T est supérieur de 10km/h à celle de T’.Le
point où les deux se croisent est à 28km du milieu de AB. D’autre part si le
train T partait 45minutes après T’, les deux trains se croiseraient au milieu de
AB .Calculer la distance AB et les vitesses V et V’ des deux trains
2) On considère par (E) l’équation définie par : 𝑉𝑥 + 𝑉′𝑦 = 𝐴𝐵
a) Déterminer une solution particulière de l’équation (E’) : 8𝑥 + 7𝑦 = 1
b) Résoudre dans Z² l’équation (E’)
c) En déduire les solutions de l’équations (E)
d) En 2015 ; pour assister au mariage de Monsieur DAOUDA, les
élèves du Groupe Scolaire l’Avenir ont payé solidairement 80Gnf par
garçons et 70Gnf par fillequi donnent une somme de 840Gnf
Quel est le nombre de garçons et de filles qui ont assisté Monsieur DAOUDA ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 83 :++++++++++++++++++++++++++
p étant un entier positif et n un entier positif plus grand que 1 ; on
considère les nombres : a = pn et b = p(n − 1)
Démontrer que le plus grand commun divisible est égal a leur différence,
inversement ; démontrer que si deux nombres positifs a et b admettent leur
différence comme le plus grand commun diviseur, ils sont de la forme a = pn
et b = p(n − 1)
2) Déterminer deux entiers positifs admettant leur différence comme le plus
grand commun diviseur, sachant que leur plus petit commun multiple est 30 (Le
problème admet plusieurs solutions)
3) x et y étant deux entiers positifs donnés, on considère trois nombres :
A = 15x(8y + 5) ; B = 24x(5y + 3) et C = 40x(3y + 2)
Démontrer que le plus grand commun diviseur de deux quelconques d’entre eux
est égal à leur différence en fonction de x et y, et chercher le plus grand commun
diviseur de ces trois nombres.
++++++++++++++++++++++++Exercice 84 :++++++++++++++++++++++++++
Les trois parties A, B et C peuvent être traitées indépendament les unes des
autres
Partie A : Soit 𝐸 = {1,2,3,4,5,6,7,8,9,10}
Déterminer les paires (𝑎; 𝑏) d’entiers distincts de E tels que le reste de la division
euclidienne de 𝑎𝑏 par 11 soit 1
Partie B:
1- Soit n un entier naturel superieur ou égal à 3
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
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56
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition et propriétés :
●On appelle nombre complexe tout nombre qui s’écrit sous la forme 𝒁 = 𝒂 + 𝒊𝒃
avec (𝑎; 𝑏) ∈ 𝑅² où 𝑎 est la partie réelle notée 𝑅𝑒(𝑍) 𝑒𝑡 𝑏 la partie imaginaire
notée 𝐼𝑚(𝑍)
●𝑖 est l’unité imaginaire avec 𝒊² = −𝟏
● On appelle conjugué d’un nombre complexe 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏, le nombre complexe
noté 𝑍 défini par 𝐙 = 𝐚 − 𝐢𝐛
1 √3
NB : Le nombre complexe j est défini par : 𝑗 = − + 𝑖
2 2
Module et argument d’un nombre complexe :
●On appelle module d’un nombre complexe Z = a + ib, tout nombre réel
strictement positif défini par |𝐙| = √𝐚² + 𝐛²
Equations dans C :
Equations du 1er degré dans C :
a. Equation du type 𝒂𝒛 + 𝒃𝒛 = 𝒄; (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗𝟐 𝒆𝒕 𝒄 ∈ 𝑪
Pour résoudre une telle équation, on pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦 puis on les
remplace par leurs expressions puis on trouve les réels x et y
Exemple : Résolvons dans C l’équation : (2 + 𝑖)𝑧 + (1 − 3𝑖)𝑧 = −4 + 11𝑖
On pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦;
(2 + i)(x + iy) + (1 − 3i)(x − iy) = −4 + 11i ⟺
2x + 2iy + ix − y + x − iy − 3ix − 3y = −4 + 11i ⟺
3x − 4y = −4 3x − 4y = −4
3x − 4y + i(−2x + y) = −4 + 11i ⟺ { ⟺{ ⟺
−2x + y = 11 −8x + 4y = 44
−5x = 40 ⟺ x = −8 ⟺ y = 11 + 2x = 11 − 16 = −5 ⟺ y = −5
𝐒 = {−𝟖 − 𝟓𝐢}
b. Equation du type 𝒂|𝒛| + 𝒃𝒛 = 𝒄; (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑹∗𝟐 𝒆𝒕 𝒄 ∈ 𝑪
Pour résoudre une telle équation, on pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 puis on le remplace par
son expressions puis on trouve les réels x et y
Exemple : Résolvons dans C l’équation : 2|𝑧| + 5𝑧 = 30 − 15𝑖
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58
Translation de 𝑍′ = 𝑍 + 𝑎
vecteur 𝒖⃗ (𝒂)
Symétrie de centre
𝛀(𝒘) 𝑍 ′ − 𝑤 = −(𝑍 − 𝑤)
Symétrie par 𝑍′ = 𝑍
rapport à l’axe réel
Symétrie par
rapport à l’axe 𝑍 ′ = −𝑍
imaginaire
Homothetie de
centre 𝛀 et de 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑘(𝑍 − 𝑤)
rapport k
Rotation de centre
𝛀 et d’angle 𝜽 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑒 𝑖𝜃 (𝑍 − 𝑤)
Triangle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 𝐵𝐶
ABC 𝜋 𝑏−𝑎 𝜋
𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = 𝑒 ±𝑖 3
équilatéral 3 𝑐−𝑎
Triangle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶
ABC 𝜋 𝑏−𝑎
𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = ±𝑖
rectangle et 2 𝑐−𝑎
isocèle en A
Triangle
ABC 𝜋 𝑏−𝑎
𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = 𝑖𝑏
rectangle en 2 𝑐−𝑎
A
Points A, B,
C alignés ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 0[𝜋]
; 𝐴𝐶 𝑏−𝑎
∈𝑅
𝑐−𝑎
Points A, B,
C, D ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 𝑀𝑒𝑠 (𝐷𝐴
; 𝐶𝐵 ; 𝐷𝐵 ) [𝜋] 𝑏−𝑎 𝑏−𝑑
: ∈𝑅
cocycliques ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≢ 0[𝜋]
; 𝐶𝐵 𝑐−𝑎 𝑐−𝑑
L’image (C’) de (C) par (S) est a pour équation : (𝑥 − 𝑎′)2 + (𝑦 − 𝑏′)2 = 𝑅′² avec
𝑅′ = 𝑘 × 𝑅 𝑒𝑡 𝑍′Ω = 𝑎𝑍Ω + 𝑏
●Détermination de la reciproque (𝑺−𝟏 ) d’une similitude plane directe (𝑺) :
Soit (S) la SPD d’élements caractéristiques (Ω; 𝑘; 𝜃)
1
La reciproque (𝑆 −1 ) a pour elements caratéristiques : (Ω; ; −𝜃)
𝑘
2) Similitudes planes indirectes : Toute transformation du plan qui multiplie la
distance par un réel 𝑘 (𝑘 > 0) et qui concerve l’axe de symétrie (∆) passant par
le centre Ω avec |𝑎| ≠ 1 d’écriture complexe 𝒁′ = 𝒂𝒁 + 𝒃 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗ × 𝑪
NB :
La similitude plane indirecte admet un axe de symétrie et cet axe est invariant
passant par 𝛺
●Eléments caractéristiques : Ils sont au nombre de 3 qui sont :
Le rapport k : 𝑘 = |𝑎|
𝑏+𝑎𝑏
Le centre ou point invariant 𝛀(𝒘): 𝑍 ′ = 𝑍 = 𝑤 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑤 = ou on
1−|𝑎|²
résoud l’équation 𝑍 = 𝑎𝑍 + 𝑏 en posant 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦
L’axe (∆): ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = 𝑘 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀
EXERCICE 1 :
Calculer le module des nombres complexes suivants :
2 1 √2(1 + 𝑖) (−5 + 7𝑖)(4 − 2𝑖) (1 − 𝑖)2
𝑎) ; 𝑏) − ; 𝑐) ; 𝑑) ; 𝑒) ;
1−𝑖 4𝑖 1 (3 + 4𝑖)(7 + 5𝑖) (1 + 𝑖)3
(√3 − 𝑖)
2
3
√3 − 𝑖
𝑓) ( ) 𝑔) (√3 + 1) + 𝑖(√3 − 1) ; 𝑖) (1 + 5𝑖)5 (−2 + 𝑖√2)²
1−𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Calculons le module des nombres complexes suivants :
2 2 2 1 1 𝟏
𝑎) | |= = = √𝟐 𝑏) |− |= =
1−𝑖 |1 − 𝑖| √2 4𝑖 |4𝑖| 𝟒
√2(1 + 𝑖) |√2(1 + 𝑖)| |√2| × |1 + 𝑖| √2 × √2
𝑐) | |= = = =𝟐 ;
1 1 1 1
− 𝑖) | (√3 − 𝑖)| | | × |√3 − 𝑖| ×2
2 (√3 2 2 2
(−5 + 7𝑖)(4 − 2𝑖) |−5 + 7𝑖| × |4 − 2𝑖| √(−5)2 + 7² × √4² + (−2)² √74 × √20 𝟐√𝟓
𝑑) | |= = = =
(3 + 4𝑖)(7 + 5𝑖) |3 + 4𝑖| × |7 + 5𝑖| √3² + 4² × √7² × 5² √25 × √74 𝟓
3
(1 − 𝑖)2 |1 − 𝑖|² (√2)² 2 √𝟐 √3 − 𝑖 2 3
𝑒) | |= = = = ; 𝑓) |( ) | = ( ) = 2√2
(1 + 𝑖)3 |1 + 𝑖|3 (√2)3 2√2 𝟐 1−𝑖 √2
2 2
𝑔) |(√3 + 1) + 𝑖(√3 − 1)| = √(√3 + 1) + (√3 − 1) = √4 + 2√3 + 4 − 2√3 = √8 = 𝟐√𝟐 ;
2
2 5 2
𝑖) |(1 + 5𝑖)5 (−2 + 𝑖√2) | = |1 + 5𝑖|5 × |−2 + 𝑖√2|² = √12 + 52 × √(−2)2 + (√2)
= 𝟔 × 𝟐𝟔𝟐 √𝟐𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2 :
Ecrire sous la forme exponentielle les nombres complexes suivants :
𝑖 1−𝑖 𝜋
𝑎) 𝑖(−1 − 𝑖)2 ; 𝑏) (√3 + 𝑖)(−1 − 𝑖√3) ; 𝑐) ; 𝑑) 𝑒𝑖 4 ;
1−𝑖 1 + 𝑖√3
𝜋 10
−2𝑖
𝑒 3 5 − 5𝑖 −1 − 𝑖√3
𝑒) ; 𝑓) 𝜋 𝑔) ( ) ; 𝑖) (3 − 3𝑖)²(√2 − 𝑖√2)6
√2 + 𝑖√2 10𝑒 𝑖
4
−1 + 𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Ecrivons sous la forme exponentielle les nombres complexes suivants :
𝜋 2×5𝜋 𝜋 5𝜋
)
𝑎) 𝑖(−1 − 𝑖)2 = 𝑒 𝑖 2 × 2𝑒 𝑖 4 = 2𝑒 𝑖( 2 + 2 = 𝟐𝐞𝐢𝟑𝛑 ;
𝜋 4𝜋 𝜋 4𝜋 𝟑𝛑
)
𝑏) (√3 + 𝑖)(−1 − 𝑖√3) = 2𝑒 𝑖6
× 2𝑒 𝑖 3 = 4𝑒 𝑖( 6 + 3 = 𝟒𝐞𝐢 𝟐 ;
𝜋 𝜋
𝑖 𝑒𝑖 2
1 𝑖(𝜋+𝜋) √𝟐 𝐢𝟑𝛑 1−𝑖 𝜋
𝑖4 √2𝑒
−𝑖 4
𝜋 √𝟐 −𝐢𝛑
𝑐) = = 𝑒 2 4 = 𝐞 𝟒 𝑑) 𝑒 = 𝑒𝑖 4 = 𝐞 𝟑;
1 − 𝑖 √2𝑒 −𝑖𝜋4 √2 𝟐 1 + 𝑖√3 2𝑒
𝜋
𝑖3 𝟐
𝜋 𝜋 𝜋
𝑒 −2𝑖 3 𝑒 −2𝑖 3 1 2𝜋 𝜋
) 𝟏 𝟏𝟏𝛑 5 − 5𝑖 5𝑒 −𝑖 4 𝟏 −𝐢𝛑
𝑒) = 𝜋 = 𝑒 𝑖(− 3 −4 = 𝐞−𝐢 𝟏𝟐 ; 𝑓) 𝜋 = 𝜋 = 𝐞 𝟐
√2 + 𝑖√2 2𝑒 𝑖4 2 𝟐 10𝑒 𝑖4
10𝑒 𝑖4 𝟐
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4𝜋 10
10
−1 − 𝑖√3 2𝑒 𝑖 3 4𝜋 3𝜋
)
10 7𝜋 𝟑𝟓𝛑
𝑔) ( ) =( 3𝜋 ) = (√2𝑒 𝑖( 3 − 4 ) = 25 × 𝑒10𝑖 12 = 𝟑𝟐𝐞𝐢 𝟔 ;
−1 + 𝑖 𝑖
√2𝑒 4
𝜋 2 𝜋 6 𝜋 3𝜋
𝑖) ((3 − 3𝑖)²(√2 − 𝑖√2)6 ) = (3√2𝑒 −𝑖 4 ) × (2𝑒 −𝑖 4 ) = 18𝑒 −𝑖 2 × 64𝑒 −𝑖 2 = 𝟏𝟏𝟓𝟐𝐞−𝟐𝐢𝛑
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
2𝜋 2𝜋
Soit 𝐽 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑈 = 1 + 𝐽
3 3
1) Démontrer que : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 0 2) Calculer 𝑈 𝑛 (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) en fonction de n
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
2𝜋 2𝜋
Soit 𝐽 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑈 = 1 + 𝐽
3 3
1) Démontrons que : 𝟏 + 𝑱 + 𝑱𝟐 = 𝟎
2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2
1ère méthode : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 1 + 𝑐𝑜𝑠 3
+ 𝑖𝑠𝑖𝑛
3
+ (𝑐𝑜𝑠
3
+ 𝑖𝑠𝑖𝑛
3
)
1 √3 4𝜋 4𝜋 1 √3 1 √3
1 + 𝐽 + 𝐽² = 1 − + 𝑖 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 = +𝑖 − −𝑖 = 0 𝑑 ′ 𝑜ù 𝟏 + 𝑱 + 𝑱² = 𝟎
2 2 3 3 2 2 2 2
2𝜋 2𝜋 3
1−𝐽2+1 1−𝐽3 1−(𝑐𝑜𝑠 3 +𝑖𝑠𝑖𝑛 3 ) 1−cos 2𝜋−𝑖 sin 2𝜋 1−1
2ème méthode : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 1−𝑗
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=0
′
𝑑 𝑜ù 𝟏 + 𝑱 + 𝑱² = 𝟎
2) Calculer 𝑼𝒏 (𝒏 ∈ 𝑵∗ ) en fonction de n
𝑛 𝑛 𝑛
2𝜋 2𝜋 1 √3 1 √3 1 𝑛
𝑈𝑛 = (1 + 𝐽)𝑛 = (1 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = (1 − + 𝑖 ) =( +𝑖 ) = 𝑛 (1 + 𝑖√3)
3 3 2 2 2 2 2
𝐧
𝟏 𝐧
𝐔 = 𝐧 (𝟏 + 𝐢√𝟑)
𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
√3+𝑖 4𝑖
Soit 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 =
−√3+𝑖 1−𝑖√3
a)Ecrire sous la forme exponentielle 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
𝑍1 (𝑍2 )6
b) En déduire la forme algébrique des nombres complexes 𝑍1 𝑍2 ; ; (𝑍1 )2 𝑒𝑡
𝑍2 (𝑍1 )3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√3+𝑖 4𝑖
Soit 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 =
−√3+𝑖 1−𝑖√3
a)Ecrivons sous la forme exponentielle 𝒁𝟏 𝒆𝒕 𝒁𝟐
𝜋
√3 + 𝑖 2𝑒 𝑖 6 𝜋 5𝜋
𝑖( − )
4𝜋 𝟐𝛑
𝑍1 = = 5𝜋 =𝑒 6 6 = 𝑒 −𝑖 6 = 𝐞−𝐢 𝟑
−√3 + 𝑖 2𝑒 𝑖 6
𝜋
4𝑖 4𝑒 𝑖 2 𝜋 𝜋
𝑖( + )
𝟓𝛑
𝑍2 = = 𝜋 = 2𝑒 2 3 = 𝟐𝐞𝐢 𝟔
1 − 𝑖√3 2𝑒 −𝑖 3
𝒁𝟏 (𝒁𝟐 )𝟔
b) Déduisons-en la forme algébrique des nombres complexes 𝒁𝟏 𝒁𝟐 ; ; (𝒁𝟏 )𝟑 𝒆𝒕
𝒁𝟐 (𝒁𝟏 )𝟑
2π 5π 2π 5π
)
π π π √3 1
●𝑍1 × 𝑍2 = e−i 3 × 2ei 6 = 2ei(− 3 + 6 = 2ei 6 = 2 (cos + i sin ) = 2 ( + i) = √𝟑 + 𝐢
6 6 2 2
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2π
𝑍1 e−i 3 1 2π 5π
) 1 9𝜋 1 3𝜋 1 3𝜋 3𝜋
● = 5π = 𝑒 𝑖(− 3 − 6 = 𝑒 −𝑖 6 = 𝑒 −𝑖 2 = (cos (− ) + 𝑖 sin (− ))
𝑍2 i 2 2 2 2 2 2
2e 6
1 3𝜋 3𝜋 1 𝟏
= (cos ( ) − 𝑖 sin ( )) = (0 + 𝑖) = 𝐢
2 2 2 2 𝟐
2
𝟐𝛑 𝟒𝛑 4𝜋 4𝜋 4𝜋 4𝜋 𝟏 √𝟑
●(𝑍1 )2 = (𝐞−𝐢 𝟑 ) = 𝐞−𝐢 𝟑 = cos (− ) + 𝑖 sin (− ) = cos ( ) − 𝑖 sin ( ) = − + 𝐢
3 3 3 3 𝟐 𝟐
5π 6
i6
(𝑍2 )6 (2e ) 26 × 𝑒 5𝑖𝜋
● 3
= 3 = = 32 × 𝑒 𝑖(5𝜋+2𝜋) = 32𝑒 7𝑖𝜋 = 32(cos 7𝜋 + 𝑖 sin 7𝜋) = −𝟑𝟐
(𝑍1 ) 2π 𝑒 −2𝑖𝜋
(e−i 3 )
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
√6−𝑖√2
On pose 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 = 1 − 𝑖
2
𝑍
1) Ecrire𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 1 sous la forme trigonométrique
𝑍 2
𝜋 𝜋
2) Déduisez-en 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
3) Résoudre dans [−𝜋; 𝜋]𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛: (√6 + √2)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√6 − √2)𝑠𝑖𝑛𝑥 = 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√6−𝑖√2
On pose 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 = 1 − 𝑖
2
𝒁𝟏
1) Ecrivons 𝒁𝟏 ; 𝒁𝟐 𝒆𝒕 sous la forme trigonométrique
𝒁𝟐
√6 − 𝑖√2 |𝑍1 | = √2 𝝅 𝝅
●𝑍1 = ⟹{ 𝜋 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒁𝟏 = √𝟐 (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 (− ))
2 𝜃1 = − + 2𝑘𝜋 𝟔 𝟔
6
|𝑍2 | = √2 𝛑 𝛑
●𝑍2 = 1 − 𝑖 ⟹ { 𝜋 d′ où 𝐙𝟐 = √𝟐 (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 (− ))
𝜃2 = − + 2𝑘𝜋 𝟒 𝟒
4
𝑍1 √2 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝐙𝟏 𝛑 𝛑
● = (cos (− + ) + 𝑖 sin (− + )) = cos + 𝑖 sin ⟹ = 𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧
𝑍2 √2 6 4 6 4 12 21 𝐙𝟐 𝟏𝟐 𝟐𝟏
𝝅 𝝅
2) Déduisons-en 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝑍
Ecrivons 𝑍1 sous sa forme algébrique :
2
√6 − 𝑖√2
𝑍1 2 √6 − 𝑖√2 (√6 − 𝑖√2)(1 + 𝑖) √6 + 𝑖√6 − 𝑖√2 + √2 √𝟔 + √𝟐 𝐢(√𝟔 − √𝟐)
● = = = = = +
𝑍2 1−𝑖 2(1 − 𝑖) 2 (12 + (−1)2) 4 𝟒 𝟒
𝛑 √𝟔+√𝟐
𝑍 𝑍 𝜋 𝜋 √6+√2 i(√6−√2) 𝐜𝐨𝐬 =
𝟏𝟐 𝟒
On pose 𝑍1 = 𝑍1 alors cos + 𝑖 sin = + ⟹{
2 2 12 21 4 4 𝛑 √𝟔−√𝟐
𝐬𝐢𝐧 =
𝟏𝟐 𝟒
3) Résolvons dans [−𝝅; 𝝅]𝐥′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧: (√𝟔 + √𝟐) 𝐜𝐨𝐬 𝒙 + (√𝟔 − √𝟐) 𝐬𝐢𝐧 𝒙 = 𝟐
(√6 + √2) cos 𝑥 + (√6 − √2) sin 𝑥 = 2 ⟹ a = √6 + √2 ; b = √6 − √2 et c = 2
√6+√2
|Z| = 4 cos θ = π
4
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 = √6 + √2 + i(√6 − √2) ⟹ {θ = arg Z ⟹ { √6−√2
⟹θ=
12
+ 2kπ
sin θ =
4
𝑐 𝜋 2 1 𝜋
D’où l’équation devient : cos(𝑥 − 𝜃) = |𝑍| ⟹ cos (𝑥 − ) = = = cos ⟹
12 4 2 3
π π π π 5π
x− = + 2kπ x= + + 2k = + 2kπ 𝟓𝛑 𝛑
{ 12 3 ⟹{ 12 3 12 ⟹𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; − + 𝟐𝐤𝛑 }
π π π π π 𝟏𝟐 𝟒
x− = − + 2kπ x= − + 2k = − + 2kπ
12 3 12 3 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
Déterminer le module et l’argument des nombres complexes :
1 1 1
a) Z = ; Z0 = π ; Z1 = ;
1 + itgα 1 + itg 2π
4 1 + itg
3
(1 + i√3)(sinx + icosx)
b) Z = ; c) Z = (1 + i√3)(1 + i)(cosα + isinα) ;
2(1 − i)(cosx − isinx)
π π
1 cos 9 + isin 9
d) Z = (1 − i√3)(1 − i)(cosα − isinα) ; e) Z =
2 cos 4π + isin 4π
9 9
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1 1 1 cos 𝛼
𝑎) 𝑍 = = = = = cos 𝛼 (cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼)
1 + 𝑖𝑡𝑔𝛼 1 + 𝑖 sin 𝛼 cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼
cos 𝛼 cos 𝛼
𝒁 = 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝒆−𝒊𝜶
π π
●Si α ∈ ]− ; [ alors Z = |cos α|e−iα d′ où |𝐙| = 𝐜𝐨𝐬 𝛂 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = −𝛂
2 2
π 3π
●α ∈ ] ; [ alors Z = |cos α|ei(π−α) d′ où |𝐙| = |𝐜𝐨𝐬 𝛂| 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = 𝛑 − 𝛂
2 2
√𝟐
1 π π π π −iπ |𝐙𝟎 | =
Z0 = comme ∈ ]− ; [ alors Z = |cos | e 4 { 𝟐 ;
π 4 2 2 0
4 𝛑
1 + itg 𝐚𝐫𝐠 𝐙𝟎 = −
4
𝟒
𝟏
1 2π π 3π 2π i(π−π) |𝐙𝟏 | =
Z1 = comme ∈ ] ; [ alors Z1 = |cos | e 4 { 𝟐
2π 3 2 2 3 𝟑𝛑
1 + itg 𝐚𝐫𝐠 𝐙𝟏 =
3 𝟒
π
(1 + i√3)(sinx + icosx) a×b a = 1 + i√3 = 2ei3
b) Z = = ⟹{ π
2(1 − i)(cosx − isinx) 2c × d b = sin x + i cos x = i(cos x − i sin x) = ei(2−x)
π π π π
−i
π
2ei3 × ei(2−x) ei(3+2−x) √2 i(5π−x) π
et { c = 1 − i = √2e 4 ⟹Z= π = π = e 6 × ei(4+x)
d = cos x − i sin x = e −ix
2√2e−i4 × e−ix √2e−i(4+x) 2
√𝟐
√2 i(5π−x+π+x) √2 i(5π+π) √2 i13π |𝐙| =
Z= e 6 4 = e 6 4 = e 12 ⟹{ 𝟐
2 2 2 𝟏𝟑𝛑
𝐚𝐫𝐠 𝐙 =
𝟏𝟐
π π π π 7π
c) Z = (1 + i√3)(1 + i)(cosα + isinα) = 2ei3 × √2ei4 × eiα = 2√2ei(3+4+α) = 2√2ei(12+α)
|𝐙| = 𝟐√𝟐
d′ où { 𝟕𝛑 ;
𝐚𝐫𝐠 𝐙 = +𝛂
𝟏𝟐
π π π π
d) Z = (1 − i√3)(1 − i)(cosα − isinα) = 2e−i3 × √2e−i4 × e−iα = 2√2e−i(3+4+α)
7π |𝐙| = 𝟐√𝟐
Z = 2√2e−i(12+α) d′ où { 𝟕𝛑
𝐚𝐫𝐠 𝐙 = − −𝛂
𝟏𝟐
π π π 𝟏
1 cos 9 + isin 9 1 e i9 1 iπ 4π 1 i(π−4π) 1 −iπ ′ |𝐙 | =
e) Z = = = e ×e
9 −i 9
= e 9 9 = e 3 d où { 𝟐
2 cos 4π + isin 4π 2 i4π 2 2 2 𝛑
9 9 e 9 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = −
𝟑
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7 :
On considère le nombre complexe 𝑍 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)
1) Déterminer le module et un argument de Z²
En déduire le module et l’argument de Z
𝜋 𝜋
2) Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
3) Résoudre dans R l’équation : (√3 + 1)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√3 − 1)𝑠𝑖𝑛𝑥 = √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le nombre complexe 𝒁 = √𝟑 + 𝟏 + 𝒊(√𝟑 − 𝟏)
1) Déterminer le module et un argument de Z²
2 2 2
𝑍 2 = (√3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)) = (√3 + 1) + 2𝑖(√3 + 1)(√3 − 1) − (√3 − 1)
𝑍² = 4 + 2√3 + 2𝑖(3 − 1) − (4 − 2√3) = 4√3 + 4𝑖 𝑑′ 𝑜ù 𝑍² = 4√3 + 4𝑖
π π π π 5π
x− = + 2kπ x= + + 2k = + 2kπ 𝟓𝛑 𝛑
{ 12 3 ⟹{ 12 3 12 ⟹𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; − + 𝟐𝐤𝛑 }
π π π π π 𝟏𝟐 𝟒
x− = − + 2kπ x= − + 2k = − + 2kπ
12 3 12 3 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8 :
On donne les nombres complexes Z et U définis par :
𝑍 = −8√3 + 8𝑖 𝑒𝑡 𝑈 = (√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)
1) Ecrire Z sous forme trigonométrique le nombre Z
Déterminer les racines carrées de Z sous forme trigonométrique
2) Calculer U². Utiliser ce résultat pour exprimer les racines carrées de Z sous leur
forme algébrique
5𝜋 5𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On donne les nombres complexes Z et U définis par :
𝑍 = −8√3 + 8𝑖 𝑒𝑡 𝑈 = (√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)
1) Ecrivons Z sous forme trigonométrique le nombre Z
2
● |𝑍| = |−8√3 + 8𝑖 | = √(−8√3) + 82 = √3 × 82 + 82 = 2 × 8 = 16
−8√3 √3
cos 𝜃 = =−
● arg 𝑍 = 𝜃 ; 16 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜃 = 𝜋 − 𝜋 = 5𝜋 + 2𝑘𝜋
8 1 6 6
{ sin 𝜃 = =
16 2
𝟓𝛑 𝟓𝛑
𝐙 = 𝟏𝟔 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 )
𝟔 𝟔
Déterminons les racines carrées de Z sous forme trigonométrique
5π 5π 5π 5π
√Z = ±√16 (cos + i sin ) = ±√16 (cos + i sin ) ⟹
6 6 12 12
𝟓𝛑 𝟓𝛑
√𝐙 = ±𝟒 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 )
𝟏𝟐 𝟏𝟐
2) Calculons U².
2 2 2
2
𝑈 = ((√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)) = (√6 − √2) + 2𝑖(√6 − √2)(√6 + √2) − (√6 + √2) ⟹
𝑈 2 = 8 − 2√12 + 2𝑖(6 − 2) − (8 + 2√12) = 8 − 4√3 + 8𝑖 − 8 − 4√3 = −8√3 + 8𝑖
𝐔² = −𝟖√𝟑 + 𝟖𝐢
Utilisons ce résultat pour exprimer les racines carrées de Z sous leur forme algébrique
Comme 𝑈² = 𝑍 ⟹ √𝑍 = ±𝑈 ⟹√𝐙 = ± ((√𝟔 − √𝟐) + 𝐢(√𝟔 + √𝟐))
𝟓𝝅 𝟓𝝅
Déduisons-en les valeurs exactes de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
5π 5π
On pose √𝑍 = √𝑍 ⟹ ±4 (cos + i sin 12) = ± ((√6 − √2) + i(√6 + √2)) ⟹
12
𝟓𝝅 √𝟔 − √𝟐
5𝜋 5π 𝐜𝐨𝐬 =
4 cos + 4isin = (√6 − √2) + i(√6 + √2) ⟹ 𝟏𝟐 𝟒
12 12 𝟓𝝅 √𝟔 + √𝟐
𝐬𝐢𝐧 =
{ 𝟏𝟐 𝟒
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9 :
𝑍+3−2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 2-i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−2+𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
b) Z’ soit un nombre imaginaire pur
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑍+3−2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 2-i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−2+𝑖
Déterminons l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
𝑥+𝑖𝑦+3−2𝑖 𝑥+3+𝑖(𝑦−2) (𝑥+3+𝑖(𝑦−2))(𝑥−2−𝑖(𝑦+1))
On pose 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et on a 𝑍 ′ = = = ⟹
𝑥+𝑖𝑦−2+𝑖 𝑥−2+𝑖(𝑦+1) (𝑥−2+𝑖(𝑦+1))(𝑥−2−𝑖(𝑦+1))
(𝑥 + 3)(𝑥 − 2) − 𝑖(𝑥 + 3)(𝑦 + 1) + 𝑖(𝑦 − 2)(𝑥 − 2) + (𝑦 − 2)(𝑦 + 1)
𝑍′ = ⟹
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
𝑥 2 + 𝑥 − 6 + 𝑦 2 − 𝑦 − 2 + 𝑖(−𝑥𝑦 − 𝑥 − 3𝑦 − 3 + 𝑥𝑦 − 2𝑦 − 2𝑥 + 4)
𝑍′ = ⟹
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
2 2
𝑥 + 𝑥 + 𝑦 − 𝑦 − 8 + 𝑖(−3𝑥 − 5𝑦 + 1)
𝑍′ =
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
a) Z’ est un nombre réel si et seulement si : 𝑰𝒎(𝒁′ ) = 𝟎
(−3𝑥 − 5𝑦 + 1)
= 0 ⟹ −𝟑𝐱 − 𝟓𝐲 + 𝟏 = 𝟎
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
D' où l’ensemble des points M du plan est une droite d’équation −3𝑥 − 5𝑦 + 1 = 0
b) Z’ est un nombre imaginaire pur si et seulement si : 𝑹𝒆(𝒁′ ) = 𝟎
𝑥 2 + 𝑥 + 𝑦2 − 𝑦 − 8 1 2 1 2 1
2 2
= 0 ⟹ 𝑥 2 + 𝑥 + 𝑦 2 − 𝑦 − 8 = 0 ⟹ (𝑥 + ) + (𝑦 − ) = 8 +
(𝑥 − 2) + (𝑦 + 1) 2 2 2
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏𝟕
⟹ (𝐱 + ) + (𝐲 − ) =
𝟐 𝟐 𝟐
1 1 17
D'où l’ensemble des points M du plan est un cercle de centre Ω (− ; − ) de rayon 𝑅 = √
2 2 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10 :
Dans chacun des cas suivants ; déterminer la nature et les éléments caractéristiques des
transformations du plan qui à tout point M d’affixe Z associe le point M’ d’affixe Z’ tels
que :
𝜋 1
𝑎) 𝑍 ′ = −𝑍 + 2 + 𝑖 ; 𝑏) 𝑍′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 + 2 − 4𝑖 ; 𝑐) 𝑍′ = − 𝑍 + 2 − 𝑖 ; 𝑑) 𝑍′ = −𝑖𝑍 + 1 + 𝑖 ;
3
𝑒) 𝑍 ′ = 𝑍 − 4𝑖 ; 𝑓) 𝑍′ = −𝑍 + 2 ; 𝑔) 𝑍′ = −4𝑍 + 10 − 5𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
69
Dans chacun des cas suivants ; déterminons la nature et les éléments caractéristiques des
transformations suivantes : 𝑎) Z′ = −Z + 2 + i comme a =
′
−1 alors c est une 𝐬𝐲𝐦é𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞
2+i 1
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞: Le centre Ω d′ affixe w = =1+ i
2 2
𝜋
𝑏) 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 + 2 − 4𝑖 comme |𝑎| = 1 c’est une Rotation
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
𝛑
●L′ angle 𝛉 = et
𝟒
b 2−4i 2−4i 2−4i
● Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = π = π π = √2 √2
1−a 1−ei4 1−cos −i sin 1− −i
4 4 2 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Donnons l’écriture complexe des transformations suivantes :
a) S : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝒙 = −𝟐
On pose 𝐻(−2; 𝑦) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) ; 𝑀′ (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ )
𝑥𝑀 +𝑥𝑀′ 𝑥+𝑥 ′ 𝑥+𝑥 ′
[𝑀𝑀′ ] 𝑥𝐻 = = = −2 𝑥 ′ + 𝑥 = −4
2 2 2
Comme 𝐻 = ⟹{ ⟹{ ⟹{ ′ ⟹
2 𝑦𝑀 +𝑦𝑀′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦 + 𝑦 = 2𝑦
𝑦𝐻 = = =𝑦
2 2 2
𝑥 ′ = −𝑥 − 4 x ′ = −x − 4
{ ⟹{ ⟹ 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = −𝑥 + 𝑖𝑦 − 4 ⟹ 𝐙 ′ = −𝐙 − 𝟒
𝑦′ = 𝑦 iy ′ = iy
b) S’ : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝒚 = 𝟏
On pose 𝐻(𝑥; 1) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) ; 𝑀′ (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ )
𝑥𝑀 +𝑥𝑀′ 𝑥+𝑥 ′ 𝑥+𝑥 ′
[𝑀𝑀′ ] 𝑥𝐻 = = =𝑥 𝑥 ′ + 𝑥 = 2𝑥
2 2 2
Comme 𝐻 = ⟹{ ⟹{ ⟹{ ′ ⟹
2 𝑦𝑀 +𝑦𝑀′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦 +𝑦=2
𝑦𝐻 = = =1
2 2 2
𝑥′ = 𝑥 x′ = x
{ ′ ⟹{ ′ ⟹ 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 𝑥 − 𝑖𝑦 + 2𝑖 ⟹ 𝐙 ′ = 𝐙 + 𝟐𝐢
𝑦 = −𝑦 + 2 iy = −iy + 2i
2) Donnons l’écriture complexe de S◦S’ et S’◦S
𝑆 ∘ 𝑆 ′ : Z′ = − (Z + 2i) − 4 = −(Z − 2i) − 4 = −Z + 2i − 4
𝑆 ′ ∘ 𝑆: Z′ = (−Z − 4) + 2i = (−Z − 4) + 2i = −Z + 2i − 4
Déduisons-en que S◦S’= S’◦S et précisons la nature de cette transformation
On voit que 𝑆 ∘ 𝑆 ′ = 𝑆 ′ ∘ 𝑆 d’écriture complexe Z′ = −Z + 2i − 4
Comme 𝑎 = −1 alors c’est une symétrie centrale
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12 :
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 3𝑖𝑍 − 1 − 7𝑖
1)a)Justifier que S est une similitude directe et préciser ses éléments caractéristiques
b) Déterminer l’expression analytique de S
2) Déterminer une équation de l’image par S de la droite (BC), B et C étant les points
d’affixes respectives 2 et 3-i
3) Déterminer une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation (𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝒁′ = 𝟑𝒊𝒁 − 𝟏 − 𝟕𝒊
1)a)Justifions que S est une similitude directe et précisons ses éléments caractéristiques
Comme |𝑎| = |3𝑖| = 3 ≠ 1 alors S est une similitude plane directe
Eléments caractéristiques :
●Le rapport : 𝑘 = |𝑎| = 3
𝜋
●L’angle : 𝜃 = arg 𝑎 = arg 3𝑖 =
2
●Le centre ou point invariant Ω:
b −1 − 7𝑖 (−1 − 7𝑖)(1 + 3𝑖) −1 − 3𝑖 − 7𝑖 + 21 20 − 10𝑖 ′
w= = = = = 𝑑 𝑜ù 𝐰 = 𝟐 − 𝐢
1−a 1 − 3𝑖 1+9 10 10
b) Déterminons l’expression analytique de S
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71
On pose 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 3𝑖(𝑥 + 𝑖𝑦) − 1 − 7𝑖 = 3𝑖𝑥 − 3𝑦 − 1 − 7𝑖 = −3𝑦 − 1 + 𝑖(3𝑥 − 7)
𝐱 ′ = −𝟑𝐲 − 𝟏
𝐷′ 𝑜ù { ′
𝐲 = 𝟑𝐱 − 𝟕
2) Déterminons une équation de l’image par S de la droite (BC), B et C étant les points
d’affixes respectives 2 et 3-i
Pour cela trouvons les images de B et C :
●𝑍𝐵 ′ = 3𝑖𝑍𝐵 − 1 − 7𝑖 = 3𝑖(2) − 1 − 7𝑖 = 6𝑖 − 1 − 7𝑖 = −1 − 𝑖
●𝑍𝐶 ′ = 3𝑖𝑍𝐶 − 1 − 7𝑖 = 3𝑖(3 − 𝑖) − 1 − 7𝑖 = 9𝑖 + 3 − 1 − 7𝑖 = 2 + 2𝑖
𝑥 − 𝑥𝐵 ′ 𝑦 − 𝑦𝐵′ 𝑥+1 𝑦+1
(𝐵 ′ 𝐶 ′ ) a pour équation ∶ = ⟹ = ⟹𝑥+1= 𝑦+1
𝑥𝐶 ′ − 𝑥𝐵′ 𝑦𝐶 ′ − 𝑦𝐵′ 2+1 2+1
𝑑′ 𝑜ù 𝐲 = 𝐱
3) Déterminons une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation
(𝒙 − 𝟐)𝟐 + 𝒚² = 𝟏
(𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1 (𝐶) 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 B(2) 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑅 = 1
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14 :
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
On considère la somme : 𝑆 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5 5 5
a)Ecrire la formule permettant de mettre cosp + cosq sous forme de produit et
2𝜋 8𝜋
transformer : 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5
3𝜋 2𝜋
b) Ecrire la formule exprimant cos2x en fonction de cosx. En remarquant que =𝜋− ,
5 5
3𝜋 𝜋
calculer 𝑐𝑜𝑠 en fonction de 𝑐𝑜𝑠
5 5
2
c)En utilisant les résultats précédents, démontrer l’égalité 1 + 𝑆 = 4 (𝑐𝑜𝑠 𝜋5) 𝜋
− 2𝑐𝑜𝑠 − 1
5
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
d)Soit 𝑆′ = 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛
5 5 5 5
Démontrer que S+iS’ est la somme des termes d’une suite géométrique et en déduire que
𝜋
1+S=0.Calculer alors 𝑐𝑜𝑠
5
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
a) Ecrivons la formule permettant de mettre 𝐜𝐨𝐬𝐩 + 𝐜𝐨𝐬𝐪 sous forme de produit
𝟐𝝅 𝟖𝝅
et transformons : 𝒄𝒐𝒔 + 𝒄𝒐𝒔
𝟓 𝟓
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
● cos 𝑝 + cos 𝑞 = 2 cos ( ) cos ( )
2 2
2𝜋 8𝜋 2𝜋 8𝜋 10𝜋 6𝜋
2𝜋 8𝜋 + − −
● cos + cos = 2 cos ( 5 5 ) cos ( 5 5 ) = 2 cos ( 5 ) cos ( 5 )
5 5 2 2 2 2
2𝜋 8𝜋 3𝜋 3𝜋
cos
+ cos = 2 cos(𝜋) cos ( ) = − 2 cos ( )
5 5 5 5
b) Ecrivons la formule exprimant cos2x en fonction de cosx.
cos 2𝑥 = cos ²𝑥 − sin ²𝑥 = cos ²𝑥 − 1 + cos ²𝑥 = 2 cos ²𝑥 − 1
𝟑𝝅 𝟐𝝅 𝟑𝝅 𝝅
En remarquant que = 𝝅 − , calculons 𝒄𝒐𝒔 en fonction de 𝒄𝒐𝒔
𝟓 𝟓 𝟓 𝟓
3𝜋 2𝜋 2𝜋 𝜋 𝟑𝝅 𝝅
cos = cos (𝜋 − ) = − cos = 1 − 2 (cos ) ² ⟹𝐜𝐨𝐬 = 𝟏 − 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 ) ²
5 5 5 5 𝟓 𝟓
𝟐
c) En utilisant les résultats précédents, démontrons l’égalité 𝟏 + 𝑺 = 𝟒 (𝒄𝒐𝒔 𝝅𝟓) − 𝟐𝒄𝒐𝒔 𝝅𝟓 − 𝟏
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
1 + 𝑆 = 1 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5 5 5
2𝜋 8𝜋 3𝜋 𝜋 2 𝜋 2
● cos + cos = −2 cos ( ) = −2 (1 − 2 (cos ) ) = 4 (cos ) − 2
5 5 5 5 5
4𝜋 6𝜋 4𝜋 6𝜋 10𝜋 2𝜋
4𝜋 6𝜋 + − −
● cos + cos = 2 cos ( 5 5 ) cos ( 5 5 ) = 2 cos ( 5 ) cos ( 5 )
5 5 2 2 2 2
4𝜋 6𝜋 𝜋 𝜋
cos
+ cos = 2 cos(𝜋) cos ( ) = − 2 cos ( )
5 5 5 5
𝜋 2 𝜋 𝜋 2 𝜋
1 + 𝑆 = 1 + 4 (cos ) − 2 − 2 cos ( ) = 4 (cos ) − 2 cos − 1 ⟹
5 5 5 5
𝛑 𝟐 𝛑
𝟏 + 𝐒 = 𝟒 (𝐜𝐨𝐬 ) − 𝟐 𝐜𝐨𝐬 − 𝟏
𝟓 𝟓
2π 4π 6π 8π
d) Soit S′ = sin + sin + sin + sin
5 5 5 5
Démontrons que 𝑺 + 𝒊𝑺’ est la somme des termes d’une suite géométrique
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ⟹
5 5 5 5 5 5 5 5
2𝜋 4
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 1 2𝜋 2 2𝜋 3 2𝜋 4 2𝜋 1 − (𝑒 𝑖 5 )
𝑆 + 𝑖𝑆 = ′
𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 = (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) = 𝑒𝑖 5 2𝜋 ⟹
1 − 𝑒𝑖 5
( )
8𝜋 4𝜋 𝑖(4𝜋 − )
𝜋
2𝜋 1 − 𝑒𝑖 5 𝑎 𝑖(𝑎−𝜋) 2𝜋 2 sin
5
𝑒 5 2
𝑆 + 𝑖𝑆 = ′
𝑒𝑖 5 (
2𝜋 ) 𝑚𝑎𝑖𝑠 1 − 𝑒
𝑖𝑎
′
= 2 sin 𝑒 2 2 ⟹ 𝑆 + 𝑖𝑆 = 𝑒 5 ( 𝑖
)⟹
2 𝜋 𝜋 𝜋)
1 − 𝑒𝑖 5 2 sin 𝑒 𝑖( 5 − 2
5
2𝜋 2𝜋 2π π 𝜋
2 cos sin 4cos cos sin 2π π
𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = ( 5 5 ) 𝑒 𝑖(4𝜋 𝜋 2𝜋 𝜋 𝜋
− + − + )
5 2 5 5 2 =( 5 5 5 ) 𝑒 𝑖(4𝜋 2𝜋 𝜋
+ − )
5 5 5 = 4 cos cos 𝑒 𝑖𝜋
𝜋 𝜋 5 5
sin sin
5 5
𝟐𝛑 𝛑
⟹𝑺 + 𝒊𝑺′ = −𝟒𝐜𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐬
𝟓 𝟓
Déduisons-en que 1+S=0.
2𝜋 5
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 0 2𝜋 1 2𝜋 2 2𝜋 3 2𝜋 4 1 − (𝑒 𝑖 5 )
1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 = 1 +′
𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 = (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) = 2𝜋
1 − 𝑒𝑖 5
1 − 𝑒 2𝑖𝜋 1−1
⟹ 1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 2𝜋 ⟹ 1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 2𝜋 =0 ⟹ 𝟏+𝐒= 𝟎
1 − 𝑒𝑖 5 1 − 𝑒𝑖 5
𝝅
Calculons alors 𝒄𝒐𝒔
𝟓
π 2 π
4 (cos ) − 2cos − 1 = 0 ⟹ 4t 2 − 2t − 1 = 0 ⟹ ∆= (−2)2 − 4(4)(−1) = 4 + 16 = 20 ⟹
5 5
2 − 2√5 1 − √5
t1 = = <0 𝛑 𝟏 + √𝟓
√∆= √20 = 2√5 ⟹ 8 4 alors 𝐜𝐨𝐬 =
2 + 2√5 1 + √5 𝟓 𝟒
t2 = = >0
{ 8 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15 :
Soit A le point du plan complexe d’affixe 𝑎 = √3 − 𝑖 et B l’image de A par la rotation de
𝜋
centre O et d’angle
4
Calculer l’affixe b de B
Ecrire b sous forme algébrique et trigonométrique
π π
En déduire les valeurs de cos et sin
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit A le point du plan complexe d’affixe 𝒂 = √𝟑 − 𝒊 et B l’image de A par la rotation de centre O et
𝝅
d’angle
𝟒
Calculons l’affixe b de B
𝜋 𝜋 𝜋 √2 √2 √2 √2 √2 √2
𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 = (cos + 𝑖 sin ) 𝑍 = ( + 𝑖 ) 𝑍 ⟹ 𝑏 = ( + 𝑖 ) 𝑎 = ( + 𝑖 ) (√3 − 𝑖)
4 4 2 2 2 2 2 2
√2 √2 √6 + √2 √6 − √2
𝑏= (1 + 𝑖)(√3 − 𝑖) = (√3 − 𝑖 + 𝑖√3 + 1) = +𝑖 ( )⟹
2 2 2 2
√𝟔 + √𝟐 √𝟔 − √𝟐
𝐛= +𝐢 ( )
𝟐 𝟐
Ecrivons b sous forme algébrique et trigonométrique
√𝟔+√𝟐 √𝟔−√𝟐
Forme algébrique : 𝐛=
𝟐
+ 𝐢(
𝟐
)
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑖( − )
Forme trigonométrique : 𝑏 = 𝑒 𝑖 4 𝑎 = 𝑒 𝑖 4 (√3 − 𝑖) = 2𝑒 𝑖 4 𝑒 −𝑖 6 = 2𝑒 4 6 = 2𝑒 𝑖12 =
𝜋 𝜋 𝝅 𝝅
2 (cos + 𝑖 sin ) ⟹ 𝒃 = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 )
12 12 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝝅 𝝅
Déduisons-en les valeurs de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
√6 + √2 √6 − √2
𝑏= +𝑖 ( ) 𝜋 𝜋 √6 + √2 √6 − √2
2 2
⟹ 2 (cos + 𝑖 sin )= +𝑖 ( )
𝜋 𝜋 12 12 2 2
{ 𝑏 = 2 (cos 12 + 𝑖 sin 12)
𝜋 √6 + √2 𝛑 √𝟔 + √𝟐
2 𝑐𝑜𝑠 = 2 𝐜𝐨𝐬 = 𝟒
⟹ 12 ⟹ 𝟏𝟐
𝜋 √6 − √2 𝛑 √𝟔 − √𝟐
2 𝑠𝑖𝑛 = 2 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐
= 𝟒
{ 12 {
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16 :
On pose 𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26
1) α désigne un nombre complexe quelconque
Démontrer queP( 𝛼 ) = P(α). Déduisez-en que si P(α)=0 alors P( 𝛼 )=0
2) Calculer P(1+i). Indiquer deux solutions complexes de l’équation P(Z)=0
3) a) Calculer 𝑄(𝑍) = [𝑍 − (1 + 𝑖)][𝑍 − (1 − 𝑖)]
b) Vérifier que P(Z) est le produit du polynôme Q(Z) et d’un polynôme Q1(Z) du second
degré. Déterminer Q1(Z)
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On pose 𝑷(𝒁) = 𝒁𝟒 − 𝟔𝒁𝟑 + 𝟐𝟑𝒁𝟐 − 𝟑𝟒𝒁 + 𝟐𝟔
1) α désigne un nombre complexe quelconque
Démontrons que 𝐏( 𝜶 ) = 𝐏(𝛂).
4 3 2
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26 = 𝑍 − 6𝑍 + 23𝑍 − 34𝑍 + 26 = P( 𝛼) ⟹ 𝐏( 𝜶 ) =
𝐏(𝛂) 𝐜𝐪𝐟𝐝
Déduisons-en que si P(α)=0 alors P( 𝜶 )=0
P( 𝛼 ) = 0
P( 𝛼 ) = P(α) = 0 ⟹ { 𝐜𝐪𝐟𝐝
P(α) = 0 ⟹ P(α) = 0 = 0 ⟹ P(α) = 0
2) Calculons 𝑷(𝟏 + 𝒊).
𝑃(1 + 𝑖) = (1 + 𝑖)4 − 6(1 + 𝑖)3 + 23(1 + 𝑖)2 − 34(1 + 𝑖) + 26 ⟹
𝑃(1 + 𝑖) = (2𝑖)(2𝑖) − 6(2𝑖)(1 + 𝑖) + 23(2𝑖) − 34 − 34𝑖 + 26
= −4 − 12𝑖 + 12 + 46𝑖 − 34 − 34𝑖 + 26 = 0 ⟹ 𝑷(𝟏 + 𝒊) = 𝟎
Indiquons deux solutions complexes de l’équation P(Z)=0
𝐙 =𝟏+𝐢
Comme P( 𝛼 ) = P(α) = 0 alors P( 1 + 𝑖) = P(1 + i) ⟹ { 𝟎
𝐙𝟏 = 𝟏 − 𝐢
3) a) Calculons 𝑸(𝒁) = [𝒁 − (𝟏 + 𝒊)][𝒁 − (𝟏 − 𝒊)]
𝑄(𝑍) = [𝑍 − (1 + 𝑖)][𝑍 − (1 − 𝑖)] = 𝑍² − 2𝑍 + 2
b) Vérifions que P(Z) est le produit du polynôme Q(Z) et d’un polynôme Q1(Z) du second
degré.
𝑃(𝑍) = [𝑍 2 − 2𝑍 + 2][𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏] = 𝑍 4 + 𝑎𝑍 3 + 𝑏𝑍 2 − 2𝑍 3 − 2𝑎𝑍 2 − 2𝑏𝑍 + 2𝑍 2 + 2𝑎𝑍 + 2𝑏
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 + (𝑎 − 2)𝑍 3 + (𝑏 − 2𝑎 + 2)𝑍 2 + (2𝑎 − 2𝑏)𝑍 + 2𝑏 avec 𝑄1 (𝑍) = 𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏
Déterminons Q1(Z)
On pose 𝑃(𝑍) = 𝑃(𝑍) ⟹
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 + (𝑎 − 2)𝑍 3 + (𝑏 − 2𝑎 + 2)𝑍 2 + (2𝑎 − 2𝑏)𝑍 + 2𝑏
{ ⟹
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26
𝑎 − 2 = −6
𝑏 − 2𝑎 + 2 = 23 𝑎 = −4
{ ⟹{ ⟹ 𝑄1 (𝑍) = 𝑍 2 − 4𝑍 + 13
2𝑎 − 2𝑏 = −34 𝑏 = −8 − 2 + 23 = 13
2𝑏 = 26
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
𝑃(𝑍) = 0 ⟹ 𝑄(𝑍)𝑄1 (𝑍) = 0
𝑍0 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑍1 = 1 − 𝑖
⟹{
𝑍 2 − 4𝑍 + 23 = 0 ⟹ ∆= (−4)2 − 4 × 1 × 23 = 16 − 92 = −76 = 76𝑖 2
4 − 2𝑖√19
𝑍2 = = 2 − 𝑖√19
√∆= 2𝑖√19 alors 2 d′ où 𝐒 = {𝟏 + 𝐢; 𝟏 − 𝐢; 𝟐 − 𝐢√𝟏𝟗 ; 𝟐 + 𝐢√𝟏𝟗 }
4 + 2𝑖√19
𝑍3 = = 2 + 𝑖√19
{ 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17 :
a) Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − (2𝜃+1 cos 𝜃)𝑍 + 2𝜃 = 0 𝑜ù 𝜃 ∈ [0; 2𝜋[
Donner chaque solution sous forme trigonométrique
b) On appelle A et B les images dans le plan complexe des solutions de l’équation
précédente. Déterminer 𝜃 pour que OAB soit un triangle équilatéral.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
a) Résolvons dans C l’équation : 𝒁² − (𝟐𝜽+𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝜽)𝒁 + 𝟐𝟐𝜽 = 𝟎 𝒐ù 𝜽 ∈ [𝟎; 𝟐𝝅[
2
𝑍 2 − (2𝜃+1 cos 𝜃)𝑍 + 2𝜃 = 0 ⟹ ∆= (2𝜃+1 cos 𝜃) − 4 × 22𝜃 = 22𝜃+2 cos ²𝜃 − 22𝜃+2 ⟹
∆= −22(𝜃+1) (1 − cos ²𝜃) = 𝑖 2 22(𝜃+1) sin ²𝜃 ⟹ √∆= 2𝜃+1 𝑖 sin 𝜃 ⟹
𝑧 ′ − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢)
𝑧=
𝑢
Sachant que 𝑢 ≠ 0 alors, ∀𝑧 ′ ∈ 𝐶 ; son antécédent z est unique alors f est bijective
Déterminons le nombre complexe 𝒘 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 ∶ 𝒇(𝒘) = 𝒘
𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 − 𝑤 = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹
𝑤(𝑢 − 1) = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹𝑤 = 1 + 𝑖
2) Soit I, M et M’ les points du plan complexe ayant pour affixes 𝒘, 𝒛 𝒆𝒕 𝒇(𝒛)
respectivement
Donnons une mesure de l’angle (𝑰𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑰𝑴′ )
𝑓(𝑧) − 𝑤 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − (1 + 𝑖)
⃗⃗⃗⃗⃗̂
(𝐼𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ ) = arg ( ) = arg ( )
𝑧−𝑤 𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢 − 1)
= arg ( )
𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 − 𝑢(1 + 𝑖) 𝑢(𝑧 − (1 + 𝑖)) 𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) = 𝜋
= arg ( ⃗⃗⃗⃗⃗̂
) ⟹ (𝐼𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ ) = arg ( ) = arg(𝑢) = ⟹(𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
, 𝐼𝑀
𝑧 − (1 + 𝑖) 𝑧 − (1 + 𝑖) 6 6
Calculons la distance 𝑰𝑴′ en fonction de la distance 𝑰𝑴
𝐼𝑀 1 𝐼𝑀 1 1 1
= ⟹ | ′ | = | | = = 2 ⟹ 𝐼𝑀 = 2𝐼𝑀′ ⟹𝐼𝑀′ = 𝐼𝑀
𝐼𝑀′ 𝑢 𝐼𝑀 𝑢 1 2
2
On note F l’application qui, à tout point M associe le point M’
Précisons la nature de F et ses éléments caractéristiques
L’écriture 𝑧 ′ = 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) est de la forme 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 ; (𝑎, 𝑏) ∈ 𝐶 × 𝐶 alors F
1 𝜋
est une similitude plane directe de rapport 𝑘 = d’angle 𝜃 = et de centre 𝑤 = 1 + 𝑖
2 6
3) Soit 𝑨𝟎 le point d’affixe 𝒛𝟎 = −𝟏 + 𝟐𝒊
On définie pour tout 𝒏 ∈ ℕ, 𝒛𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒛𝒏 ). On note 𝑨𝒏 le point d’affixe 𝒛𝒏 dans le plan
complexe
Calculons en fonction de n la distance 𝑰𝑨𝒏.
𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤|
1ère méthode :𝑧𝑛+1 = 𝑓(𝑧𝑛 ) = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) et 𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤 = 𝑢𝑤 +
(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − 𝑢𝑤 − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹ 𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 − 𝑢𝑤
= 𝑢(𝑧𝑛 − 𝑤)
𝑧𝑛+1 − 𝑤 𝑧𝑛+1 − 𝑤 1 𝑖𝜋
⟹ =𝑢⟹ = 𝑒6
𝑧𝑛 − 𝑤 𝑧𝑛 − 𝑤 2
𝜋
1
Ceci montre que la suite 𝑧𝑛 − 𝑤 est une suite géométrique de raison 𝑞 = 𝑒 𝑖 6 et de
2
premier terme 𝑧0 − 𝑤 = −1 + 2𝑖 − (1 + 𝑖) = −2 + 𝑖 alors 𝑧𝑛 − 𝑤 peut s’écrire sous la
1 𝜋 𝑛
forme : 𝑧𝑛 − 𝑤 = (𝑧0 − 𝑤)𝑞𝑛 = (−2 + 𝑖) (2 𝑒 𝑖 6 )
1 𝜋 𝑛 1𝑛 1 𝑛 1 𝑛
Alors 𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤| = |(−2 + 𝑖) ( 𝑒 𝑖 6 ) | = | (−2 + 𝑖)| = ( ) √(−2)2 + 12 = ( ) √5 ⟹
2 2 2 2
1 𝑛
𝐼𝐴𝑛 = ( ) √5
2
1
𝐷𝑒 (1) − (2) on a ∶ 𝑥1 − 𝑦1 = −2𝑥 − 3 ⟹ 𝑥 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3)
2
3) Déterminons les équations des transformées par S de la droite d’équation 𝒙 =
𝟎 et de la droite (D) d’équation𝒚 = 𝒙 − 𝟏
1
•Pour 𝑥 = 0 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 0 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3) ⟹ 𝑥1 − 𝑦1 + 3 = 0 ⟹ 𝑦1 = 𝑥1 + 3
2
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 𝑥 + 3
•Pour 𝑦 = 𝑥 − 1 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1
−𝑥 + 𝑦 = −1 ⟹ (𝑥1 − 𝑦1 + 3) − (𝑥1 + 𝑦1 − 5) = −1 ⟹
2 2
1
(𝑥 − 𝑦1 + 3 − 𝑥1 − 𝑦1 + 5) = −1 ⟹ −2𝑦1 + 8 = −2 ⟹ −2𝑦1 = −10 ⟹ 𝑦1 = 5
2 1
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 5
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 20 :
On considère le polynôme défini par : f(z) = z 3 − (6 + 12i)z² − (36 − 48i)z + 90 + 27i
1) Calculer f(3i). En déduire nue factorisation de f(z)
2) Résoudre l’équation :z² − (6 + 9i)z − 9 + 30i =
0. En déduire les racines z0 ; z1 et z3 de f(z)
3) M0 ; M1 et M3 sont les points images des racines z0 ; z1 et z3
z1 −z0
Mettre le nombre complexe sous la forme trigonométrique. En déduire la nature du
z2 −z0
triangle M0 M1 M3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le polynôme défini par : 𝒇(𝒛) = 𝒛𝟑 − (𝟔 + 𝟏𝟐𝒊)𝒛² − (𝟑𝟔 − 𝟒𝟖𝒊)𝒛 + 𝟗𝟎 + 𝟐𝟕𝒊
1) Calculons f(3i) :
𝑓(3𝑖) = (3𝑖)3 − (6 + 12𝑖)(3𝑖)2 − (36 − 48𝑖)3𝑖 + 90 + 27𝑖
= −27𝑖 + 54 + 108𝑖 − 108𝑖 − 144 + 90 − 27𝑖 = 0 D’où 𝑓(3𝑖) = 0
En déduisons une factorisation de f(z) 𝑓(𝑧) = (𝑧 − 3𝑖)𝑞(𝑥)
1 −6 − 12𝑖 −36 + 48𝑖 90 + 27𝑖
3𝑖 3𝑖 27 − 18𝑖 −90 − 27𝑖
1 −6 − 9𝑖 −9 + 30𝑖 0
D’où 𝑓(𝑧) = (𝑧 − 3𝑖)(𝑧 2 − (6 + 9𝑖)𝑧 − 9 + 30𝑖)
2) Résolvons l’équation :𝒛𝟐 − (𝟔 + 𝟗𝒊)𝒛 − 𝟗 + 𝟑𝟎𝒊 = 𝟎.
∆= (6 + 9𝑖)2 − 4(−9 + 30𝑖) = 36 + 108𝑖 − 81 + 36 − 120𝑖 = −9 − 12𝑖
|∆| + a |∆| + a
Soit t l′ une des racines de ∆: t = ± (√ + εi√ ) avec
2 2
6 + 9i − √3 + 2i√3 6 − √3 9 + 2√3
z1 = = + i( )
2 2 2
6 + 9i + √3 − 2i√3 6 + √3 9 − 2√3
z2 = = +i( )
{ 2 2 2
𝐄𝐧 𝐝é𝐝𝐮𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐳𝟎 ; 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟑 𝐝𝐞 𝐟(𝐳)
z − 3i = 0 ⟹ z0 = 3i
On pose f(z) = (z − 3i)(z 2 − (6 + 9i)z − 9 + 30i) = 0 ⟹ {
z 2 − (6 + 9i)z − 9 + 30i = 0
𝟔 − √𝟑 𝟗 + 𝟐√𝟑 𝟔 + √𝟑 𝟗 − 𝟐√𝟑
𝑺 = {𝟑𝒊; + 𝒊( ); + 𝒊( )}
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
3) 𝐌𝟎 ; 𝐌𝟏 𝐞𝐭 𝐌𝟑 sont les points images des racines 𝐳𝟎 ; 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟑
𝒛𝟏 −𝒛𝟎
𝐌𝐞𝐭𝐭𝐨𝐧𝐬 le nombre complexe sous la forme trigonométrique
𝒛𝟐 −𝒛𝟎
6 − √3 9 + 2√3
+𝑖( ) − 3𝑖
𝑧1 − 𝑧0 2 2 6 − √3 + 9𝑖 + 2𝑖√3 − 6𝑖
= =
𝑧2 − 𝑧0 6 + √3 9 − 2√3 6 + √3 + 9𝑖 − 2𝑖√3 − 6𝑖
+𝑖( ) − 3𝑖
2 2
6 − √3 + 𝑖(3 + 2√3 ) 𝜋 𝒛𝟏 − 𝒛𝟎 𝝅
= = 𝑒𝑖 3 ⟹ = 𝒆𝒊𝟑
6 + √3 + 𝑖(3 − 2√3 ) 𝒛𝟐 − 𝒛𝟎
Le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀3 est équilatéral
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 21 :
On considère le nombre complexe 𝑧 = 2√3 − 2 + 𝑖(2√3 + 2)
1) On pose 𝑍 = 𝑧 2 . Exprimer Z sous forme algébrique
2) Déterminer le module et un argument de Z
3) En déduire le module et un argument de z
5𝜋 5𝜋
4) Donner alors les valeurs exactes de cos 𝑒𝑡 sin
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le nombre complexe
1) On pose 𝒁 = 𝒛𝟐 . Exprimons Z sous forme algébrique
2 2
Z = z 2 = (2√3 − 2 + i(2√3 + 2)) = (2√3 − 2) + 2i(2√3 − 2)(2√3 + 2) − (2√3 − 2)²
= 16 − 8√3 + 2𝑖(12 − 4) − (16 + 8√3) = 16 − 8√3 + 16𝑖 − 16 − 8√3 ⟹ 𝐙 = −𝟏𝟔√𝟑 + 𝟏𝟔𝐢
2) Déterminons le module et un argument de Z
|𝑍| = |−16√3 + 16𝑖| = √(−16√3)² + 16² = √162 (3 + 1) = 16 × 2 = 32 𝑑 ′ 𝑜ù |𝒁| = 𝟑𝟐
16√3 √3
cos 𝜃 = − =− 𝜋 5𝜋 𝟓𝝅
Soit 𝜃 un argument de 𝑍: { 32
16 1
2 𝜃=𝜋− = + 2𝑘𝜋 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐚𝐫𝐠 𝒁 ≡ [𝟐𝝅]
6 6 𝟔
sin 𝜃 = =
32 2
3) Déduisons-en le module et un argument de z
Comme 𝑍 = 𝑧 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
|𝑧²| = |𝑍| ⟹ |𝑧| = √|𝑍| = √32 = 4√2
{ 1 1 5𝜋 5𝜋 5𝜋
arg 𝑧² = arg 𝑍 ⟹ arg 𝑧 = arg 𝑍 = × + 𝑘𝜋 = + 𝑘𝜋 ⟹ arg 𝑧 = + 𝑘𝜋
2 2 6 12 12
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
81
𝟓𝛑
D’où |𝐳| = 𝟒√𝟐 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐳 = + 𝐤𝛑
𝟏𝟐
𝟓𝝅 𝟓𝝅
4) Donnons alors les valeurs exactes de 𝐜𝐨𝐬 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟏𝟐
5𝜋 5𝜋 5𝜋 5𝜋
𝒛 = |𝒛|( 𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝜽) = 𝟒√𝟐 (𝒄𝒐𝒔 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = 𝟒√𝟐𝒄𝒐𝒔 + 4𝑖√2 sin et z=
12 12 12 12
5π 2√3−2 √6−√2
cos = = 𝟓𝛑 √𝟔−√𝟐 𝟓𝛑 √𝟔+√𝟐
12 4√2 4
2√3 − 2 + i(2√3 + 2) , on pose z = z ∶ { d′où 𝐜𝐨𝐬 = 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧 =
5π 2√3+2 √6+√2 𝟏𝟐 𝟒 𝟏𝟐 𝟒
sin = =
12 4√2 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 22 :
1+√2−𝑖
Soit le nombre complexe 𝑧 =
1+√2+𝑖
1) a) Mettez z sous sa forme algébrique b) Calculer le module et un argument de z
6 8 2005
2) Calculer 𝑧 , 𝑧 , 𝑧
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1+√2−𝑖
Soit le nombre complexe 𝑧 =
1+√2+𝑖
1) a) Mettons z sous sa forme algébrique
2 2
1 + √2 − 𝑖 (1 + √2 − 𝑖) (1 + √2) − 2𝑖(1 + √2) + 𝑖 2 3 + 2√2 − 2𝑖(1 + √2) − 1
𝑧= = 2 = =
1 + √2 + 𝑖 (1 + √2) + 12 3 + 2√2 + 1 4 + 2√2
2+2√2−2𝑖(1+√2) √𝟐 √𝟐
= D’où 𝐳 = −𝐢
4+2√2 𝟐 𝟐
√2 √2 √2
b) Calculons le module et un argument de z : |𝑧| = | −𝑖 |= √12 + (−1)2 = 1 𝑑 ′ 𝑜ù |𝑧| = 1
2 2 2
√2
cos 𝜃 = 𝜋
2
Soit 𝜃 un argument de z : { 𝑑 ′ 𝑜ù 𝜃 = − + 2𝑘𝜋
√2 4
sin 𝜃 = −
2
𝟔 𝟖 𝟐𝟎𝟎𝟓 𝜋 𝜋
2) Calculons 𝒛 , 𝒛 , 𝒛 et donnons les résultats sous forme algébrique 𝑧 = cos + 𝑖 sin
4 4
6 𝜋 𝜋 6 6𝜋 6𝜋 3𝜋 3𝜋 6
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin = cos + 𝑖 sin = −𝑖 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑧 = −𝑖
4 4 4 4 2 2
8 𝜋 𝜋 8 8𝜋 8𝜋 8
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin = cos 2𝜋 + 𝑖 sin 2𝜋 = 1 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑧 = 1
4 4 4 4
2005 𝜋 𝜋 2005 2005𝜋 2005𝜋 √2 √2 𝟐𝟎𝟎𝟓 √𝟐 √𝟐
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin == − −𝑖 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒛 =− −𝒊
4 4 4 4 2 2 𝟐 𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 23 :
Déterminer tous les nombres complexes Z non nuls ; tels que Z² et Z6 soient conjugués
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑧 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃 ce nombre complexe tel que : 𝑧² = 𝑧6 ⟹ 𝜌²𝑒 𝑖2𝜃 = 𝜌6 𝑒 −𝑖6𝜃 ⟹
𝜌2 = 𝜌6 𝜌=1 𝜌=1 𝜌=1
{ ⟹{ ⟹{ ⟹{ 𝑘𝜋
2𝜃 = −6𝜃 + 2𝑘𝜋 2𝜃 + 6𝜃 = 2𝑘𝜋 8𝜃 = 2𝑘𝜋 𝜃=
4
𝒌𝝅
𝒊
D’où 𝒛𝒌 = 𝒆 𝟒 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 ∈ 𝒁
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 24 :
Déterminer deux nombres complexes tels que l’un soit le carré de l’autre
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
82
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit u et v ces deux nombres complexes tels que : {𝑢 = 𝑣² ⟹ 𝑢 = (𝑢2 )2 = 𝑢4
𝑣 = 𝑢²
𝑢=0
𝑢 = 𝑢4 ⟹ 𝑢4 − 𝑢 = 0 ⟹ 𝑢(𝑢3 − 1) = 0 ⟹ {(𝑢 ⟹
− 1)(𝑢2 + 𝑢 + 1) = 0
−1 + 𝑖√3
𝑢=0 𝑢= =𝑗
{ 𝑢=1 ⟹ ∆= 1 − 4 = −3 ⟹ √∆= 𝑖√3 ⟹ 2 ⟹
𝑢2 + 𝑢 + 1 = 0 −1 − 𝑖√3
𝑢= =𝑗
{ 2
𝑢=0 𝑢=1 𝑢=𝑗 𝑢=𝑗
𝑢 = {0; 1; 𝑗; 𝑗 } ⟹ { ⟹{ ⟹{ ⟹{
𝑣 = 0² = 0 𝑣 = 1² = 1 𝑣 = 𝑗² = 𝑗 𝑣 = 𝑗² = 𝑗
D’où (𝒖; 𝒗) = {(𝟎; 𝟎); (𝟏; 𝟏); (𝒋; 𝒋); (𝒋; 𝒋)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 25 :
𝛽 𝛽2 𝛽3
Soit 𝛽 ∈ ℂ tel que 𝛽 7 = 1 et 𝛽≠1. Montrer que + + = −2
1+𝛽 2 1+𝛽 4 1+𝛽 6
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝛽7 = 1 ⟹ 𝛽7 − 1 = 0 ⟹ (𝛽 − 1)(𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1) = 0
𝛽−1≠0
⟹{
𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1 = 0
𝛽 𝛽2 𝛽3 𝛽(1 + 𝛽 4 )(1 + 𝛽 6 ) + 𝛽 2 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 6 ) + 𝛽 3 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 4 )
2
+ 4
+ 6
=
1+𝛽 1+𝛽 1+𝛽 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 4 )(1 + 𝛽 6 )
𝛽 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽11 + 𝛽2 + 𝛽8 + 𝛽4 + 𝛽10 + 𝛽3 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽9
1 + 𝛽6 + 𝛽4 + 𝛽10 + 𝛽2 + 𝛽8 + 𝛽6 + 𝛽12
(𝛽 + 𝛽2 + 𝛽3 + 𝛽4 + 𝛽5 ) + 𝛽7 + 𝛽11 + 𝛽10 + 𝛽8 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽9
=
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽8 + 𝛽10 + 𝛽12
Comme 𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1 = 0 ⟹ −1 − 𝛽 6 = 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 𝑒𝑡 𝛽7 = 1
−1 − 𝛽6 + 𝛽7 (1 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽 + 1 + 𝛽2 ) + 𝛽5
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝛽7 = 1 𝑜𝑛 𝑎:
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽7 (𝛽 + 𝛽3 + 𝛽5 )
−1 − 𝛽6 + 1 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽 + 1 + 𝛽2 + 𝛽 5
−𝛽6 − 𝛽6 −2𝛽6
= = = −2
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽 + 𝛽3 + 𝛽5 2𝛽6 − 𝛽6 𝛽6
𝜷 𝜷𝟐 𝜷𝟑
D’où + + = −𝟐
𝟏+𝜷𝟐 𝟏+𝜷𝟒 𝟏+𝜷𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 26 :
1. Soient 𝑧1,𝑧2,𝑧3 trois nombres complexes ayant le même cube.
Exprimer 𝑧2 et 𝑧3 en fonction de 𝑧1.
2. Donner, sous forme polaire (forme trigonométrique) les solutions dans ℂ de :
𝑧6+(7−𝑖)𝑧3−8−8𝑖=0
Indication : poser 𝑍=𝑧 et calculer (9+𝑖)2.
3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1. On pose 𝑧13=𝑧23=𝑧33
|𝑧2 3 | = |𝑧1 3 | |𝑧2 |3 = |𝑧1 |3
𝑧2 3 = 𝑧1 3 ⟺ { 3) 3) ⟺{ ⟺
arg(𝑧2 = arg(𝑧1 + 2𝑘𝜋 3arg(𝑧2 ) = 3 arg(𝑧1 ) + 2𝑘𝜋
|𝑧2 | = |𝑧1 |
{ 2𝑘𝜋
arg(𝑧2 ) = arg(𝑧1 ) + ; 𝑘 = {0; 1; 2}
3
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋 2𝜋 𝑘
)+
𝑧2 = |𝑧1 |𝑒 𝑖(arg(𝑧1 3
)
= |𝑧1 |𝑒 𝑖 arg(𝑧1) 𝑒 𝑖( 3
)
= 𝑧1 (𝑒 𝑖 3 ) = 𝑧1 𝑗𝑘
𝑧2 = 𝑧1 ; 𝑧2 = 𝑧1 𝑗 𝑒𝑡 𝑧2 = 𝑧1 𝑗 2
De même les solutions de 𝑧3 sont : 𝑧3 3 = 𝑧1 3 on a :
𝑧3 = 𝑧1 ; 𝑧3 = 𝑧1 𝑗 𝑒𝑡 𝑧3 = 𝑧1 𝑗 2
6 3
2. 𝑧 +(7−𝑖)𝑧 −8−8𝑖=0
On pose 𝑍=𝑧3 : 𝑧6+(7−𝑖)𝑧3−8−8𝑖=0⇔𝑍²+(7−𝑖)Z−8−8𝑖=0
𝛥 = (7 − 𝑖)² − 4(−8 − 8𝑖) = 49 − 14𝑖 − 1 + 32 + 32𝑖 = 80 + 18𝑖 = (9 + 𝑖)²
16 −(7−𝑖)+(9+𝑖)
𝑍1= −(7−𝑖)−(9+𝑖)
2
=− =−8 et 𝑍2= =1+𝑖
2 2
On cherche alors les 𝑧 tels que 𝑧 =Z
3
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Donner la forme algébrique des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = 4 + 2𝑖 + (3 − 𝑖)² 𝑏) 𝑍 = (2 − 2𝑖)(1 + 𝑖√3)
2−𝑖 (3 + 4𝑖)(2𝑖)
𝑐) 𝑍 = 𝑑) 𝑍 =
(1 + 𝑖)² (1 − 2𝑖)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = (2 + 2𝑖)(2 − 𝑖)² 𝑏) 𝑍 = (3 − 2𝑖)²(1 + 𝑖√3)²
2−𝑖 (3 + 4𝑖)(2𝑖)
𝑐) 𝑍 = 𝑑) 𝑍 =
(1 + 𝑖)² (1 − 2𝑖)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit Z le nombre complexe défini par : 𝑍 = 2𝑥 + 3𝑖 + (𝑖𝑥 − 2)(2 − 𝑖(𝑥 + 4))
Déterminer le nombre réel x tels que :
a) Z est un nombre réel
b) Z est un nombre imaginaire pur
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants :
5 25 + 25𝑖
𝑎) 𝑍 = (1 + 𝑖)(1 − 𝑖√3) 𝑏) 𝑍 = (√3 − 𝑖) 𝑐) 𝑍 =
√6 + 𝑖√2
10
1 √3
𝑑) 𝑍 = ( − 𝑖 ) (2 + 2𝑖)5
2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 𝑏) 𝑍 = sin 𝛼 − 𝑖 cos 𝛼 𝑐) 𝑍 = − cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼
𝑑) 𝑍 = − cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼 𝑒) 𝑍 = tan 𝛼 + 𝑖 𝑓) 𝑍 = 1 − 𝑖 tan 𝛼
𝑔) 𝑍 = 1 − cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 ℎ) 𝑍 = 1 − cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼 𝑖) 𝑍 = cotan 𝛼 + 𝑖
𝑓) 𝑍 = 1 − 𝑖 cotan 𝛼 𝑔) 𝑍 = 1 − sin 𝛼 + 𝑖 cos 𝛼 𝑑) 𝑍 = 1 − sin 𝛼 − 𝑖 cos 𝛼
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie
la condition indiquée :
𝑎) |𝑍 + 5 − 2𝑖| = |𝑍 − 2 + 𝑖| 𝑏) |𝑍 + 1 + 𝑖| = |3𝑍 − 9 − 3𝑖| ;
𝑐) |𝑍 + 𝑍 − 1| = 4 ; 𝑑) |𝑍 − 𝑍 − 1 + 𝑖| = 2 ;
𝜋
𝑒) arg(3𝑖 − 𝑍) ≡ 0[2𝜋] ; 𝑓) arg(−𝑍 − 3 + 𝑖) ≡ [𝜋] ;
4
1 𝜋 𝜋
𝑔) arg ( ) ≡ [𝜋] ; ℎ) arg(𝑍 − 3𝑖) ≡ [𝜋] ;
𝑍+2 2 2
𝑍 − 3𝑖
𝑖) arg(𝑍 2 − 4) ≡ arg(𝑍 + 2) [2𝜋] ; 𝑗) | |=1 ;
𝑍−2+𝑖
𝑘) |𝑍 − 3 + 𝑖| = |2𝑍 − 4𝑖| ; 𝑙) |𝑍 − 1 + 𝑖| = |𝑍 − 1|
++++++++++++++++++++++++Exercice 7:++++++++++++++++++++++++++
𝑍−2+4𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de -1+2i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍+1−2𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
Z’ soit un nombre imaginaire pur
b) |𝑍′| = 1 ; 𝑑) |𝑍′| = 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
𝑍−3+2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 1+2i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−1−2𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
b) Z’ soit un nombre imaginaire pur
c) |𝑍′| = 1 ; 𝑑) |𝑍′| = 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition
indiquée :
2𝑍−1 4−(𝑍+𝑍)𝑖
a) est un nombre réel ; b) 1 est un nombre réel
𝑍² 1−𝑖+ (𝑍−𝑍)
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
1 1
Soit Z un nombre complexe tel que : 𝑍 + = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒𝑡 𝑍 − = 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑍 𝑍
1 1
Démontrer que pour tout entier naturel n ; on a : Zn + Zn = 2 cos(nθ) et Zn − Zn = 2isin(nθ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑖𝑍² + 𝑍 − 3 + 𝑖 = 0 ; 𝑏) (−2 + 𝑖)𝑍 2 + (4 − 5𝑖)𝑍 + 3 − 𝑖 = 0 ;
𝑐) 𝑍² + 𝑍 + 1 = 0 ; 𝑑) |𝑍|² = (1 + 𝑖)𝑍
𝑍 − 3𝑖 2 𝑍 − 3𝑖 𝑍−1 3 𝑍−1 2 𝑍−1
𝑒) − ( ) + 6( ) − 13 = 0 ; 𝑓) ( ) −2( ) +( )−2 =0 ;
𝑍+2 𝑍+2 𝑍+1 𝑍+1 𝑍+1
𝑛 𝑛
𝑍−1 𝑍+1
𝑔) 𝑍 4 + 𝑍 3 + 𝑍² + 𝑍 + 1 = 0 ; ℎ) ( ) +( ) = 2𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑍+1 𝑍−1
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre dans C l’équation : 𝑍 4 − 1 = 0
2) Développer le produit (𝑍 − 1)(𝑍 3 + 𝑍 2 + 𝑍 + 1)
3) Quelles sont les solutions dans C de l’équation 𝑍 3 + 𝑍 2 + 𝑍 + 1 = 0
3𝑍+𝑖 3 3𝑍+𝑖 2 3𝑍+𝑖
4) Résoudre dans C l’équation : ( ) +( ) +( )+1=0
𝑍−𝑖 𝑍−𝑖 𝑍−𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation : 4𝑍² + 8|𝑍|² − 3 = 0
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86
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le nombre complexe Z pour que :
|𝑍 2 | − |1 − 𝑍| = |𝑍| 𝑜𝑢 𝑞𝑢𝑒: |𝑍 − 𝑖| = |𝑖𝑍 − 𝑖| = |𝑍 − 𝑖𝑍|
++++++++++++++++++++++++Exercice 15 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre sur C les équations suivantes :
𝑎) |𝑍| + 𝑍 = 3 + 4𝑖 ; 𝑏) |𝑍| − 𝑍 = 4 − 3𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑍² − (3 + 2𝑖)𝑍 + 5 + 𝑖 = 0 ; 𝑏) 𝑍² − 2(1 + 𝑖)𝑍 + 𝑖 − 1 = 0 ;
𝑐) 𝑍² + 2𝑖√2𝑍 − 2(1 + 𝑖) = 0 ; 𝑑) 2𝑍² − (20 + 9𝑖)𝑍 + 50 = 0 ;
𝑒) 𝑍² − (5 + 4𝑖√3)𝑍 + 9 = 0 ; 𝑓) (1 − 𝑖)𝑍² − 2𝑍 − 11 + 3𝑖 = 0 ;
𝑔) 𝑍² − 4(1 − 𝑖)𝑍 + 2(4 − 𝑖) = 0 ; ℎ)𝑍² − (5 − 𝑖√3)𝑍 + 6 − 𝑖√3𝑍 = 0 ;
𝑖) 𝑖𝑍² + (1 − 5𝑖)𝑍 + 6𝑖 − 2 = 0 ; 𝑗)(1 + 𝑖)𝑍² − (5 + 𝑖)𝑍 + 6 + 4𝑖 = 0 ;
𝑘) (4 + 3𝑖)𝑍² − (2𝑖 − 4)𝑍 + 2 − 𝑖 = 0 ; 𝑙) 𝑍² − 𝑖𝑍 + 𝑖√3 = 0 ;
𝑚) (2 − 𝑖)𝑍 2 − (3 + 𝑖)𝑍 − 2 + 6𝑖 = 0 ; 𝑛) 2(1 − 𝑖)𝑍² + 8(2 + 𝑖)𝑍 − 3(1 − 7𝑖) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
On Considère le polynôme 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − (11 + 2𝑖)𝑧 2 + 2(17 + 7𝑖)𝑧 − 42
1) Démontrer qu’il existe un réel α solution de l’équation 𝑃(𝑧) = 0
2) Déterminer le polynôme Q tel que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝛼)𝑄(𝑧)
3) Résoudre dans C l’équation 𝑃(𝑧) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
Soit f la transformation du plan dont l’écriture complexe est : 𝑍 ′ = 2𝑒 𝑖 6 𝑍 − 3√3 − 2𝑖
𝜋
1) Déterminer le nombre complexe 𝑍0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑍 ′ − 𝑍0 = 2𝑒 𝑖 3 (𝑍 − 𝑍0 )
2) En déduire que f est la composée d’une homothétie et d’une rotation de même
centre que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer l’écriture complexe ; la nature et les éléments
caractéristiques des transformations :𝑆1⁰ 𝑆2 𝑒𝑡 𝑆2 ⃘𝑆1
1 1
𝑎) 𝑆1 : 𝑍 ′ = 2𝑖𝑍 + 1 − 2𝑖 𝑒𝑡 𝑆2 ∶ 𝑍 ′ = 𝑖𝑍 + 1 − 𝑖
2 2
𝑏) 𝑆1 ∶ 𝑍 ′ = (1 + 𝑖)𝑍 + 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑆2 ∶ 𝑍 ′ = −2𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 20 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe :
𝑍 ′ = (𝑖 − √3)𝑍 + 3 + 𝑖(2√3 + 1)
1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f
2) Déterminer l’expression analytique de f
3) Déterminer l’image par f de la droite de repère (𝐴; 𝑢
⃗ ) 𝑜ù 𝐴(1 −
2√3; 0) 𝑒𝑡 𝑢
⃗ (√3 ; 0)
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
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87
Dans chacun des cas suivants, déterminer l’écriture complexe de la similitude directe de
centre Ω, de rapport k et d’angle α
𝜋 𝜋
𝑎) Ω = 0 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑏) Ω = 1 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 = ;
6 2
5𝜋
𝑐) Ω = 2 − 𝑖 ; 𝑘 = 1 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑑) Ω = −1 − 𝑖 ; 𝑘 = 3 𝑒𝑡 𝛼 = 0 ;
6
2𝜋 𝜋
𝑒) Ω = 1 + 𝑖 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑓) Ω = −3 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 =
;
3 2
𝜋 1 1 𝜋
𝑔) Ω = 𝑖 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 = ; ℎ) Ω = 2 + 𝑖 ; 𝑘 = 𝑒𝑡 𝛼 = − ;
3 2 2 3
𝜋
𝑖) Ω = 1 − 𝑖 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 =
4
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f l’application du plan dans lui-même d’expression analytique :
𝑥 ′ = 𝑥 − 𝑦√3 + 2√2
{ ′
𝑦 = 𝑥√3 + 𝑦 − √3
1) Déterminer l’écriture complexe de f
2) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f
3) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑓 −1
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer complexe de la similitude directe S
définie par: 𝑆(𝐴) = 𝐴’ 𝑒𝑡 𝑆(𝐵) = 𝐵’
𝑎) 𝐴(3 + 2𝑖); 𝐴′ (3); 𝐵(1) 𝑒𝑡 𝐵′ (𝑖) , 𝑏) 𝐴(2 + 𝑖); 𝐴′ (3 + 2𝑖); 𝐵(2) 𝑒𝑡 𝐵′(3𝑖)
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S une similitude directe d’écriture complexe : 𝑍 ′ = (1 + 𝑖)𝑍 + 1 − 𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M d’affixe Z tels que :
|(1 + 𝑖)𝑍 + 1 − 𝑖| = 8
3) Retrouver le résultat de la question précédente par une méthode algébrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑍 8 = −1 ; 𝑏) 𝑍 6 = √3 + 𝑖 ; 𝑐) 𝑍 7 + √3 − 𝑖 = 0 ;
1+𝑖 9√3
𝑑) 𝑍 9 = ; 𝑒) 𝑍 5 = (1 − 𝑖√3)
√3 − 𝑖 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel. On pose 𝐴 = ∑𝑛𝑘=0 𝑐𝑜𝑠𝑘𝑥 𝑒𝑡 𝐵 = ∑𝑛𝑘=0 𝑠𝑖𝑛𝑘𝑥
1) Calculer et écrire sous la forme exponentielle A + iB
2) En déduire les expressions plus simples de A et B
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
1
Soit (Zn) la suite définie dans C par : 𝑍0 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑍𝑛+1 = − 𝑍𝑛
2
1) Démontrer que (|𝑍𝑛 |)𝑛∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera le
premier terme et la raison
2) Exprimer arg(Zn) en fonction de n puis Zn en fonction de Z0 et n
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S une similitude directe d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 3𝑖𝑍 − 9 − 3𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer l’image par S :
a) du cercle de centre K(1 − 3i) et de rayon 1
b) de la droite (D) d’équation x=1
3) Déterminer la nature, les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑆 −1
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
On considère sur C, l’équation définie par : 𝑎𝑍² + 𝑏|𝑍|² + 𝑖𝑐 = 0, où a, b et c sont des réels
Quelles conditions vérifient les nombres a, b et c si Z=3+2i est une solution de l’équation ?
Déterminer (a, b, c) lorsque ; (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ 𝑍 3 𝑒𝑡 0 < 𝑎 < 15
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que si les nombres complexes 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 ont pour module 1, le
𝑍1 +𝑍2
nombre 𝑍 ′ = est réel
1+𝑍1 𝑍2
++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥 , 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 étant trois nombres complexes de module 1
Comparer les modules des nombres : x + y + z et xy + yz + xz
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
Sachant que : |𝑍1 | = |𝑍2 | = |𝑍3 | = 1
𝑍 + 𝑍2 + 𝑍3 = 1
Déterminer 𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 𝑍3 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ { 1
𝑍1 𝑍2 𝑍3 = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer l’ensemble des images des points M(Z) tels que les images des nombres i ; Z et
iZ soient alignées
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
1) Mettre chacun des nombres suivants sous forme d’un produit de deux facteurs
𝑍 = 1 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑍’ = 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑖𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑍 𝑍′
2) Simplifier la fraction : 𝑋 = 𝑒𝑡 𝑌 =
𝑍′ 𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = 𝜑(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃) un nombre complexe non nul
Calculer le module et l’argument en fonction de 𝜑 𝑒𝑡 𝜃 du nombre complexe:
𝜋 𝜋
𝑍 ′ = 𝑍 − (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) 𝑍
3 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑍+1 𝑛
𝑎) 𝑍 𝑛 = 𝑍 ; (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) ; 𝑏) ( ) = cos(𝑛𝑥) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝑛𝑥); (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) ;
𝑍−1
1 + 𝑖𝑍 3 1 + 𝑎𝑖
𝑐) ( ) = (𝑎 ∈ 𝑅)
1 − 𝑖𝑍 1 − 𝑎𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
Soit dans C l’équation : 𝑍 3 = 4√2(1 + 𝑖)
1) Montrer en cherchant sous forme trigonométrique, que cette équation
admet trois solutions 𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 𝑍3 dont on donnera pour chacune d’elle, le
module et l’argument
𝑍1 𝑍2 𝑍2 𝑍3 𝑍1 𝑍3
2) Vérifier que l’on a les égalités suivantes : = =
𝑍3 2 𝑍1 2 𝑍2 2
Quelle est la valeur commune de ces rapports ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
Trouver le module et un argument de :
1 + (cosφ + isinφ)3 π
Z= ou φest dans l′ intervalle ]0; [
(cosφ + isinφ)2 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:++++++++++++++++++++++++++
Soit dans l’ensemble C des complexes l’équation en Z suivante : 𝑍² − 2𝑝𝑍 + 𝑝² = 0 (1)
Dans la quelle p est un nombre donné sous la forme 𝑝 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑝 son conjugué
1) Résoudre l’équation (1) et donner les expressions des racines en fonction de a et de b
2) Quels les nombres complexes p pour les quels l’équation a au moins une racine
réelle ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
Les points A, B et C ont pour affixes respectives :
√2 𝜋 𝜋
𝑎= , 𝑏 = 2𝑒 𝑖 4 𝑒𝑡 𝑐 = 2𝑒 −𝑖 4
2
1) Faites une figure que vous compléterez au cours de l’exercice
2) Calculer l’affixe d du point D image de C par l’homothétie h de centre A et de
rapport -3
3) Calculer l’affixe e du point E image de C par la rotation R de centre O et
𝜋
d’angle −
2
𝑑−𝑏
4) a. Calculer le quotient 𝑍 =
𝑒−𝑏
b. I désigne le milieu du segment [𝐷𝐸] et F le symétrique de B par rapport à I.
Démontrer que BDFE est un carré
++++++++++++++++++++++++Exercice 41:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑍 + 1 = 0 𝑜ù 𝜃 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙
Déterminer le module et un argument de chacune des solutions
++++++++++++++++++++++++Exercice 42 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les nombres complexes : 𝑎 = −√3 + 𝑖 , 𝑏 = 3 + 2𝑖 𝑒𝑡 𝑐 = 7 − 2𝑖
1) a. Déterminer de deux façons différentes les racines carrées de a
5𝜋 5𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
b. Déterminer les entiers relatifs n pour les quels 𝑎𝑛 est un nombre réel.
c. Déterminer les entiers relatifs n pour les quels 𝑎𝑛 est un nombre imaginaire pur
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
𝑎) |𝑍 − 𝑏| = |𝑍 − 𝑐| ; 𝑏) 2|𝑍 − 𝑏| = |𝑎|
3) Soit f l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le
point M’ d’affixe Z’ telle que : 𝑍 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑍 − 5𝑖√3
a. Démontrer que f admet un seul point invariant Ω
b. Démontrer que f est la composée d’une rotation et d’une homothétie positive de même
centre Ω
Préciser l’angle de la rotation et le rapport de l’homothétie
c. Déterminer et construire les images par f des ensembles déterminés à la question 2)
++++++++++++++++++++++++Exercice 43:++++++++++++++++++++++++++
Soit A le point d’affixe 2i et f l’application du plan dans lui-même qui à tout
2𝑖𝑍−5
point M d’affixe Z, distinct de A, associe le point M’ d’affixe Z’ telle : 𝑍 ′ =
𝑍−2𝑖
1) Démontrer que f admet deux points invariants
2) Démontrer que f est bijective et déterminer son application réciproque
3) Démontrer que la droite de repère(𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 ), privé de A est globalement invariante
par f
4) a. Démontrer que : |𝑍 ′ − 2𝑖||𝑍 − 2𝑖| = 9
b. En déduire l’image par f du cercle (C) de centre A et de rayon R
Déterminer R pour que C soit globalement invariant par f.
++++++++++++++++++++++++Exercice 44 :++++++++++++++++++++++++++
1) a. Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 4𝑍 + 8 = 0
Ecrire les solutions sous forme algébriques et trigonométriques
b. Placer les points A et B des solutions ; A étant l’image de la solution dont la partie
imaginaire est négative
Quelle est la nature du triangle OAB ?
2) Soit f l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z,
𝜋
associe le point M’ d’affixe Z’ telle que : 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 3 𝑍
a. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de l’application f.
b. Déterminer sous forme trigonométrique, puis algébrique l’affixe du point A’,
image de A par f
𝜋 𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 45:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que si A, B et C désignent les mesures des angles d’un triangle, on a :
𝐴 𝐵 𝐶
a) 𝑠𝑖𝑛𝐴 + 𝑠𝑖𝑛𝐵 + 𝑠𝑖𝑛𝐶 = 4𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠
2 2 2
𝐴 𝐵 𝐶
b) 𝑐𝑜𝑠𝐴 + 𝑐𝑜𝑠𝐵 + 𝑐𝑜𝑠𝐶 = 1 + 4𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
2 2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 46 :++++++++++++++++++++++++++
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91
2𝜋
Soit le nombre complexe 𝑍 = 𝑒 𝑖 7 ; on pose 𝑎 = 𝑍 + 𝑍² + 𝑍 4 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑍 3 + 𝑍 5 + 𝑍 6
1) Démontrer que a et b sont deux nombres complexes conjugués et que la
partie imaginaire de a est positive
2) Calculer a+b et ab. En déduire a et b
++++++++++++++++++++++++Exercice 47 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) : 𝑍 4 + 2𝑍 3 + 2𝑍² − 2𝑍 + 1 = 0 ; (𝑍 ∈ ℂ)
1) Démontrer que si Z0 est solution de (E), alors 𝑍0 est solution de (E)
2) a. Déterminer les nombres a et b tels que :
1 2 1
(𝐸) ↔ 𝑍² [(𝑍 − ) + 𝑎 (𝑍 − ) + 𝑏] = 0
𝑍 𝑍
b. Résoudre dans C l’équation 𝑍² + 𝑎𝑍 + 𝑏 = 0 puis l’équation (E)
3) Démontrer que les images des quatre solutions de (E) appartiennent à un même
cercle (C) dont on précisera le centre et le rayon.
++++++++++++++++++++++++Exercice 48 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) 𝑍 5 = 1
1) Résoudre dans C l’équation (E) et représenter les images des solutions
2) Démontrer que la somme des solutions de (E) est nulle et en déduire que
2𝜋 4𝜋 1
cos + cos =−
5 5 2
2𝜋
3) Démontrer que cos est solution de l’équation : 4𝑥 2 + 2𝑥 − 1 = 0
5
2𝜋
En déduire la valeur de cos
5
4) soit l’équation (E’) : (Z − 1)5 = (Z + 1)5 avec Z ∈ C
𝑍0 −1
a) Démontrer que Z0 est solution de (E’), alors : | |=1
𝑍0 +1
En déduire que les solutions de (E’) sont imaginaires pures
b) Résoudre (E’)
++++++++++++++++++++++++Exercice 49 :++++++++++++++++++++++++++
On pose 𝑍 = 𝑟𝑒 𝑖𝜃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑟 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑡𝑒 ∶
2 𝑛
𝑍𝑛 = (𝑍 + 𝑍) (𝑍 2 + 𝑍 ) … (𝑍 𝑛 + 𝑍 ) avec n un entier naturel non nul.
1) Calculer Z3 et Z4 en fonction de r et θ
2) Calculer Zn en fonction de r et θ
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit (Zn) la suite définie dans C par : 𝑍0 = 4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑍𝑛+1 = (1 + 𝑖)𝑍𝑛
2
1) Trouver le module et un argument de 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 ; 𝑍4 𝑒𝑡 𝑍5
2) Pour tout entier naturel n, on pose : ∆𝑛 = |𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛 |
a) Calculer ∆𝑛+1 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 ∆𝑛
b) Démontrer que ∆𝑛 est une suite géométrique. Préciser son premier
terme et sa raison
c) Calculer ∆𝑛 en fonction de n et en déduire l’entier n0 tels que lorsque
𝑛 ≥ 𝑛0 ; ∆𝑛 < 10−2
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92
++++++++++++++++++++++++Exercice 51 :++++++++++++++++++++++++++
1 𝑛
On considère les points Mn d’affixes Zn tels que : 𝑍𝑛 = ( 𝑖) (1 + 𝑖√3) ; où n est un entier
2
naturel
1) Exprimer Zn+1 en fonction de Zn, puis Zn en fonction de n et Z0
Donner Z0 ; Z1 ; Z2 ;Z3 et Z4 sous forme algébrique et trigonométrique
2) Placer les points M0 ; M1 ; M2 ;M3 et M4 (unité graphique : 4cm)
3) Déterminer la distance de OMn en fonction de n
√5
4) a) Démontrer que 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 = pour tout entier naturel n
2𝑛
b) On pose 𝐿𝑛 = ∑𝑛𝑘=0 𝑀𝑘 𝑀𝑘+1
Déterminer Ln en fonction de n, puis la limite de Ln
++++++++++++++++++++++++Exercice 52 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
1) On pose = 𝑒 2𝑖 7 . Calculer U7
2) 𝑆 = 𝑈 + 𝑈² + 𝑈 4 𝑒𝑡 𝑇 = 𝑈 3 + 𝑈 5 + 𝑈 6 . Démontrer que S et T sont conjugués, et que
la partie imaginaire de S est positive
3) Calculer S+T et ST
4) En déduire que :
2π 4π 8π 1 2π 4π 8π √7
cos + cos + cos =− et sin + sin + sin =
7 7 7 2 7 7 7 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 53 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋 2𝜋 3𝜋 4𝜋
1
1) Démontrer que 1 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 = 𝜋
1−𝑒 𝑖 5
kπ kπ
2) Quelles sont les valeurs des sommes : C = ∑4k=0 cos et S = ∑4k=0 sin ?
5 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 54 :++++++++++++++++++++++++++
Les points A et B ont pour affixe 𝑎 = −8 𝑒𝑡 𝑏 = 8𝑖
𝜋
D est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle
3
C est le barycentre des points A , B et D affectés des coefficients respectifs −3, √3 𝑒𝑡 3
1) Calculer les affixes d et c des points D et C
2) Prouver que A ; B ; C et D sont sur le même cercle. Préciser son centre et son
rayon
3) a) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
b) Démontrer que ses diagonales sont perpendiculaires et de même mesures
++++++++++++++++++++++++Exercice 55 :++++++++++++++++++++++++++
Linéariser les monômes et polynômes suivants :
a) (cosx)3 ; (sinx)3 ; (cosx)4 ; (sinx)4 ; (cosx)5 ; (sinx)5
b) (cosx)4 sinx ; (cosx)4 (sinx)3 ; (sinx)2 (cosx)3 ; 3(sin2x)2 + (sin4x)²
c)3(cosx)3 (sinx)3 − 2(cosx)4 (sinx)2 ; 2(sinx)4 + 3(sinx)2 (cosx)2 − sinx
++++++++++++++++++++++++Exercice 56 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation définie par :
𝑍² + 4𝑍𝑐𝑜𝑠𝑢 + 2 + 4𝑐𝑜𝑠2𝑢 = 0 𝑜ù 𝑢 ∈ [−𝜋; ; 𝜋]
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𝑖𝑍 𝑛 𝑖𝑍 𝑛
𝑑) (𝑍 + 𝑖)𝑛 − (𝑍 − 𝑖)𝑛 = 0 ; 𝑒) (1 + ) + (1 − ) = 0
𝑛 𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 60 :++++++++++++++++++++++++++
Etudier les racines cubiques de Z = a + ib. En déduire les solutions du système sur R :
1
𝑥 3 − 3𝑥𝑦 2 = −
√2
1
3𝑥²𝑦 − 𝑦 3 =
{ √2
++++++++++++++++++++++++Exercice 61 :++++++++++++++++++++++++++
Trois nombres complexes Z1 ; Z2 et Z3 ont pour produit 3𝑖√3. Leurs
arguments respectifs 𝜃1 , 𝜃2 𝑒𝑡 𝜃3 sont les termes consécutifs d’une suite
𝜋
arithmétique de raison et leurs modules respectifs 𝜌1 , 𝜌2 𝑒𝑡 𝜌3 les termes
3
consécutifs d’une suite géométrique de raison 2
2𝜋
Sachant que 𝜃1 ∈ [0; [, déterminer Z1 ; Z2 et Z3 et construire leurs images dans
3
le plan complexe
++++++++++++++++++++++++Exercice 62 :++++++++++++++++++++++++++
𝑖 𝑛 𝑖 𝑛 2𝑛+1 𝑛𝜋
a) Soit 𝐴 = (1 + ) − (1 − ) Montrer que 𝐴 = 𝑛 𝑖 sin
√3 √3 (√3) 6
𝑛+2
(1+𝑖)𝑛 −(1−𝑖)𝑛 𝜋
b) Démontrer que 𝐵 = =2 2 sin
𝑖 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 63 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) : 𝑖𝑍² − 2(sin 𝜃 + 𝑖)𝑍 + 2 sin 𝜃 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 ∈ ]−𝜋; 𝜋[
1) Résoudre l’équation (E)
𝜃
2) a) Exprimer 1 + cos 𝜃 en fonction de cos ; 1 − cos 𝜃 en fonction de
2
𝜃 𝜃 𝜃
sin et sin 𝜃 en fonction de sin 𝑒𝑡 cos
2 2 2
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 65 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) définie sur C par :
𝑍4
− (1 + 𝑖)𝑍 3 + 6𝑖𝑍² + 8(1 − 𝑖)𝑍 − 10 = 0
8
1) Démontrer que (E) admet une solution réelle 𝑍1 et une solution imaginaire pure
𝑍2
2) En utilisant la question précédente, résoudre dans C l’équation (E)
On désigne par 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 𝑒𝑡 𝑍4 les solutions de cette équation avec 𝑅𝑒(𝑍3 ) < 𝑅𝑒(𝑍4 )
3) On appelle A, B, C et D les points du plan P d’affixes respectives 2; 2𝑖; 2 +
4𝑖 𝑒𝑡 4 + 2𝑖 . Faire une figure et démontrer que ABCD est un carré
4) Déterminer la similitude plane directe S telle que 𝑆(𝐴) = 𝐵 𝑒𝑡 𝑆(𝐶) = 𝐷. On
précisera les éléments caractéristiques de S
++++++++++++++++++++++++Exercice 66:++++++++++++++++++++++++++
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢; 𝑣)(unité graphique :
2cm) 1) Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 2√3𝑍 + 4 = 0
On pose 𝑎 = √3 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = √3 − 𝑖. Ecrire 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sous leur forme exponentielle puis placer
leurs images respectives A et B
𝜋
2) a) Soit r la rotation de centre O et d’angle
3
Calculer l’affixe 𝑎′ du point A’ image du point A par r. Ecrire 𝑎′ sous forme algébrique et
placer A’ sur la figure précédente
3
b) Soit h l’homothétie de centre O et de rapport −
2
Calculer l’affixe 𝑏′ du point B’ image du point B par H. Placer B’ sur la figure précédente
3) Soit C le centre du cercle circonscrit au triangle OA’B’ et R le rayon de ce
cercle. On désigne par c l’affixe du point C
a) Justifier les égalités suivantes :
3√3 3 3√3 3
𝑐𝑐 = 𝑅² ; (𝑐 − 2𝑖)(𝑐 + 2𝑖) = 𝑅² ; (𝑐 + − 𝑖) (𝑐 + + 𝑖) = 𝑅²
2 2 2 2
4√3
b) En déduire que 𝑐 + 𝑐 = et que 𝑐 − 𝑐 = 2𝑖
3
c) En déduire l’affixe du point C et la valeur de R
++++++++++++++++++++++++Exercice 67 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = √2 + √3 + 𝑖√2 − √3
1) Calculer Z² ; puis calculer le module et un argument de Z². Ecrire Z² sous la
forme trigonométrique
2) En déduire le module et un argument de Z
𝜋 𝜋
3) En déduire cos 𝑒𝑡 sin
12 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 68 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − (1 − 2𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍 2 + (1 − 2𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍 − 1 𝑜ù 𝛼 ∈ [0; 𝜋]
1) Calculer P(1). En déduire une factorisation de P(Z)
2) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0. On notera Z0=1 et Z1 et Z2 les autres
solutions
3) Déterminer le module et l’argument de chacune des solutions
4) Pour quelles valeurs de α les nombres |𝑍2 + 1| , |𝑍0 | 𝑒𝑡 |𝑍1 + 1| forment une
progression géométrique ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 69:++++++++++++++++++++++++++
On considère le plan complexe P muni d’un repère orthonormal (O ; I ; J)
1- Soit le polynôme P tel que pour tout z de C : 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − 4𝑧² + 6𝑧 − 4
Déterminer les réels u et v tels que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)(𝑧 2 + 𝑢𝑧 + 𝑣)
Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑧) = 0
2- On note ∝ la solution de l’équation ci-dessus dont la partie imaginaire est
strictement positive et 𝛽 le conjugué de ∝. Soient A, B et C les points d’affixes
𝜋
respectives ∝ ; 𝛽 et 2, I le milieu de [𝐴𝐵] et r la rotation de centre O et d’angle
2
Déterminer l’affixe du point r(B), en déduire la nature du quadrilatère OACB
3- Soit f l’application de P privé du point C dans P qui au point M d’affixe 𝑧, (𝑧 ≠ 2)
𝑧−(1+𝑖)
associe le point M’ d’affixe z’ défini par : 𝑧 ′ =
𝑧−2
a- Déterminer f(A) et f(B)
Déterminer le point E tel que : 𝑓(𝐸) = 𝐶
b- Quelles distances représentent les réels |𝑧 − (1 + 𝑖)| 𝑒𝑡 |𝑧 − 2|?
En déduire que si M appartient à la médiatrice de [𝐴𝐶], M’ appartient à un cercle dont on
déterminera le centre et le rayon
++++++++++++++++++++++++Exercice 70 :++++++++++++++++++++++++++
𝑈0 = 2
Soit (𝑈𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ; la suite numérique définie par : {
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑈𝑛+1 = (1 + 𝑖)𝑈𝑛
1) Calculer U1 ; U2 ; U3 ; U4 et U5
2) Exprimer Un en fonction de n
3) Pour quelles valeurs de n, la suite (Un) est-elle :
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96
1
2) Résoudre dans C l’équation : 𝑧 4 + = 1.En déduire les valeurs de Z pour les
𝑧4
valeurs de z ainsi trouvées
++++++++++++++++++++++++Exercice 74 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 2𝑖𝑍 − 1 − 7𝑖
1) a)Justifier que S est une similitude directe et préciser ses éléments caractéristiques
b) Déterminer l’expression analytique de S
2) Déterminer une équation de l’image par S de la droite (D) d’équation :3𝑥 + 2𝑦 + 5 = 0
3) Déterminer une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation (𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 75:++++++++++++++++++++++++++
1
On pose 𝑎 = (1 + 𝑖)
2
1) Mettre sous la forme trigonométrique les nombres complexes : 𝑎 𝑒𝑡 𝑎 − 1
2) On pose 𝑧0 = 1 et pour tout entier naturel non nul on pose : 𝑧𝑛 = 𝑎𝑛 . Soit
𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛 .
Placer dans un repère orthonormé direct les points 𝑀0 ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; 𝑀3 ; 𝑀4 ; 𝑀5 𝑀6
𝑒𝑡 𝑀7 (Unité graphique 4 cm)
3) Pour tout entier naturel non nul on pose 𝑢𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑧𝑛−1 |
Vérifier que : 𝑢𝑛 = |𝑎|𝑛−1 × |𝑎 − 1|
Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑢1
4) a) On pose : 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + 𝑢3 + ⋯ + 𝑢𝑛 . Calculer 𝑠𝑛
b) Calculer si elle existe la limite de 𝑠𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:++++++++++++++++++++++++++
√√2
On considère le nombre complexe Z défini par : 𝑍 = (√2 + √2 + √2 + 𝑖√2 − √2 + √2)
2
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 81:++++++++++++++++++++++++++
On considère un cercle de centre O et trois points A, B et C de ce cercle. On désigne par A’,
𝜋
B’ et C’ les images respectives des points A, B et C par la rotation de centre O et d’angle
3
Soient U, V et W les milieux respectifs des segments [𝐴′𝐵], [𝐵′𝐶] 𝑒𝑡 [𝐶′𝐴]
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99
Démontrer que ces points sont les sommets d’un triangle équilatéral
++++++++++++++++++++++++Exercice 82 :++++++++++++++++++++++++++
⃗ ; 𝑣) unité graphique : 5cm ,
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé(𝑂; 𝑢
1 1
on considère les points A et B d’affixes respectives 𝑍𝐴 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑍𝐵 = − + 𝑖.
2 2
On désigne par C le cercle de centre O et de rayon 1.
1) Donner la forme trigonométrique de 𝑍𝐴 𝑒𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑍𝐵 .
2) Dans la suite de l’exercice, M désigne un pont de C d’affixe 𝑒 𝑖𝛼 ; 𝛼 ∈ [0; 2𝜋[.
On considère l’application f à tout point M de C associe 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴 × 𝑀𝐵.
a) Montrer pour tout α∈ 𝑅, l’inégalité suivante : 𝑒 𝑖2𝛼 − 1 = 2𝑖𝑒 𝑖𝛼 𝑠𝑖𝑛𝛼
1 3
b) Montrer l’inégalité suivante : 𝑓(𝑀) = |𝑒 𝑖2𝛼 − 1 − ( + 𝑖) 𝑒 𝑖𝛼 |.
2 2
1 3 2
c) En déduire l’égalité : 𝑓(𝑀 ) = √ + (− + 2𝑠𝑖𝑛𝛼) .
4 2
3)a)En utilisant 2)c), Montrer qu’il existe deux points M de C, dont on donnera les
coordonnées, pour les quels 𝑓(𝑀) est minimal. Donner cette valeur minimale.
b) En utilisant 2)c), Montrer qu’il existe un seul point M de C, dont on donnera les
coordonnées, pour les quels 𝑓(𝑀) est maximal. Donner cette valeur maximale.
++++++++++++++++++++++++Exercice 83 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
1- Soit 𝑧1 le nombre complexe définie par : 𝑧1 = 2𝑖 6
Ecrire 𝑧1 sous la forme algébrique
Placer le point A image de 𝑧1 dans un repère orthonormal (𝑂; 𝑢 ⃗ ; 𝑣) d’unité graphique 2cm
Soit 𝑧2 = 𝑧1 ². Ecrire 𝑧2 sous la forme algébrique
Placer le point B image de 𝑧2
2- Soit f l’application de C dans C qui à tout nombre z on fait correspondre le
nombre complexe f(z) définie par : 𝑓(𝑧) = 𝑧 + (−√3 − 2) + (1 − 2√3)𝑖
a- Déterminer la nature de la transformation du plan qui à tout point M
d’affixe z associe le point M’ d’affixe 𝑓(𝑧)
b- Calculer 𝑍1 et 𝑍2 définis par : 𝑍1 = 𝑓(𝑧1 ) et 𝑍2 = 𝑓(𝑧2 ). On note A’ et B’
les points d’affixes respectives 𝑍1 et 𝑍2 . Placer A’ et B’ sur la figure
Quelle est la nature du quadrilatère ABB’A’ ?
2𝜋
3- Quelle est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle ?
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 84 :++++++++++++++++++++++++++
I- Soit P le polynôme défini par
P(Z) = Z3 − (3 + √2 + 2i√2)Z² + (2√2 − 1 + 4i)Z + 3 + 3√2 + i(2√2 + 4)
1- Calculer 𝑃(1 + √2)
2- Déterminer les réels a et b tels que : 𝑃(𝑍) = (𝑍 − 1 − √2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
2
3- a- Calculer (4 + 2𝑖√2)
b- Résoudre dans C l’équation : P(Z)=0 où 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des solutions avec : 𝑎 = 1 + √2 ;
𝑅𝑒(𝑏) < 𝑅𝑒(𝑐)
II- On considère trois points A, B et C d’affixes respectives
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100
2𝑎 + 3𝑏 + 𝑐 𝑐 − 2𝑎 − 𝑏
𝑍0 = 𝑎 ; 𝑍1 = 𝑒𝑡𝑍2 =
2 2
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍1 + 1
b- Déterminer le module et un argument de 𝑍1 − 3
𝜋
𝑍1 +1 3𝑖 cotan 8 −1
c- Calculer puis montrer que : 𝑍1 = 𝜋
𝑍1 −3 𝑖 cotan +1
8
𝑍0 −𝑍1
d- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle ABC
𝑍2 −𝑍1
++++++++++++++++++++++++Exercice 85 :++++++++++++++++++++++++++
On donne sur le corps complexe l’équation : Z² − 2(cos2θ + isin2θ)Z − 1 = 0, (1)
𝜋 𝜋
Z est l’inconnue, θ est un paramètre réel vérifiant la double relation − ≤ 𝜃 ≤
2 2
1) Déterminer les valeurs du paramètre θ pour les quelles l’équation (1) a ses
coefficients réels.
Pour chacune de ces valeurs, résoudre l’équation
2) Déterminer les valeurs du paramètre θ pour les quelles l’équation (1) a une
double solution.
Pour chacune de ces valeurs, résoudre l’équation
3) Dans le cas général, on appelle Z 1 et Z2 les solutions de l’équation (1), pour une
u = (Z1 + 1)(cosθ − isinθ)
valeur donnée du paramètre θ. On pose { 1 ;
u2 = (Z2 + 1)(cosθ − isnθ)
Calculer 𝑢1 + 𝑢2 𝑒𝑡 𝑢1 𝑢2
4) D’après les résultats de 3) 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 sont solutions de l’équation :
𝑢² − 4𝑐𝑜𝑠𝜃𝑢 + 2 = 0 (2)
Déterminer les valeurs de θ pour lesquelles𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟é𝑒𝑙𝑠, puis les valeurs de θ pour
lesquelles u1 et u2 ne sont pas réels
5) a) Quand 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 sont réels, montrer que les nombres complexes Z1 +1 et
Z2 +1 ont même argument, que l’on déterminera
Indiquer alors une propriété de figure formée, dans le plan complexe rapporté à un repère
orthonormé d’axes X’OX et Y’OY ; par les points A, M1, M2 d’affixes respectives -1, Z1 et Z2
b) Quand 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 ne sont pas réels, montrer que les nombres complexes Z 1 +1 et Z2 +1
ont même module, que l’on déterminera
Indiquer alors une propriété de figure formée, dans le plan complexe rapporté à un repère
orthonormé d’axes X’OX et Y’OY ; par les points A, M1, M2 d’affixes respectives -1, Z1 et Z2
++++++++++++++++++++++++Exercice 86:++++++++++++++++++++++++++
√2√√2+√2√2+√3+1 √2√√2−√2√2+√3+1
Soit Z le nombre complexe définie par : Z= +i
2 2
1) Calculer Z², Z et Z . Déterminer le module et un argument de Z8.
4 8
++++++++++++++++++++++++Exercice 87:++++++++++++++++++++++++++
Soit sur C l’équation définie par :
θ
Z4 (1 + tg 2 ) − 4Z2 cosθ + 4iZsin2θ + 8sin2 θ = 0 où θ est un réel fixé
2
1) Démontrer que cette équation a une solution de la forme λ(1 +
i) et une autre de la forme λ(−1 + i), λ étant un nombre réel que l’on
déterminera
En déduire les solutions de l’équation
2) Quels sont dans le plan complexe, lorsque θ varie, les ensembles respectifs des
images des quatre solutions ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 88:+++++++++++++++++++++++++++
Si l’on permute les deux aiguilles d’une montre, on obtient en général une position
impossible sur une montre normale. Par exemple, la configuration (2) obtenue en
effectuant cette permutation à 4heures ne s’observe jamais. Combien de fois par jours
cette permutation conduit-elle à une configuration observable sur une montre normale ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 89:++++++++++++++++++++++++++
Soit le nombre complexe Z défini par : 𝑍 = 8𝑎² − (1 + 𝑎2 )2 + 4𝑎(1 − 𝑎2 )𝑖 ; 𝑎 ∈ 𝑅
1) Calculer le module de Z ; si α est un argument de Z, calculer cosα, sinα,
α 2
(cos ) , cosαsinα , en fonction de réel a
2
𝛼 𝑎+1 𝛼 1−𝑎
2) Démontrer que : 𝑐𝑜𝑠 = 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛 =
4 √2(1+𝑎)² 4 √2(1+𝑎)²
3) En déduire les racines quatrièmes du nombre Z.
++++++++++++++++++++++++Exercice 90:+++++++++++++++++++++++++++
1- Trouver les racines cubiques de 11+2i.
2- Déterminer les racines quatrième de -7-24i .
++++++++++++++++++++++++Exercice 91:+++++++++++++++++++++++++++
1- a- Soit (𝑟𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝑟0 strictement
2
positif et de raison . Exprimer 𝑟𝑛 en fonction de 𝑟0 et de n
3
b- Soit (𝜃𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝜃0 appartenant à
𝜋 𝜋
l’intervalle [0; [ et de raison 2 . Exprimer 𝜃𝑛 en fonction de 𝜃0 et de n
2 3
c- Pour tout entier naturel n, on pose 𝑧𝑛 = 𝑟𝑛 (cos 𝜃𝑛 + 𝑖 sin 𝜃𝑛 ). Sachant que 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
sont liés par la relation 𝑧0 𝑧1 𝑧2 = 8. Déterminer le module et un argument de 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
2- Dans le plan P muni d’un repère orthonormal direct (O ; I ; J) (unité graphique :
4cm) On rappelle 𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛
a- Placer les points 𝑀0 ; 𝑀1 𝑀2 𝑒𝑡 𝑀3 dans le plan P
b- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Pour tout entier naturel n, calculer ‖𝑀 𝑛 𝑀𝑛+1 ‖ en fonction de n
c- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On pose 𝑙𝑛 = ‖𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 ‖
Calculer 𝑙𝑛 en fonction de n et déterminer la limite de 𝑙𝑛 quand n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 92:+++++++++++++++++++++++++++
Etablir l’identité suivante : |𝑧 + 𝑧′|² + |𝑧 − 𝑧′| = 2(|𝑧|2 + |𝑧 ′ |2 ) ; (𝑧 ∈ 𝐶; 𝑧 ′ ∈ 𝐶) et en
déduire une interprétation géométrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 93:+++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝜖 une racine n-ième de l’unité ; calculer : 𝐴 = 1 + 2𝜀 + 3𝜀² + ⋯ + 𝑛𝜀 𝑛−1
++++++++++++++++++++++++Exercice 94:+++++++++++++++++++++++++++
Soit OAB et ODC deux triangles rectangles isocèles en O, de sens direct. Montrer que la
médiane issue de O dans le triangle OBD est la hauteur issue de O dans le triangle
++++++++++++++++++++++++Exercice 95:+++++++++++++++++++++++++++
Partie A : On appelle C l’ensemble des nombres complexes
Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (O ; U ; V) on a placé un point M
d’affixe Z appartenant à C, puis le point R intersection du cercle de centre O passant par M
et du demi-axe (O ; U)
1- Exprimer l’affixe du point R en fonction de z
1 𝑧+|𝑧|
2- Soit le point M’ d’affixe z’ définie par 𝑧 ′ = ( )
2 2
Représenter la figure sur la copie et construire le point M’
Partie B :
On définie la suite de nombres complexes (𝑧𝑛 ) par un premier
terme 𝑧0 appartenant à C et pour tout entier naturel n, par la relation de récurrence :
𝑧𝑛 + |𝑧𝑛 |
𝑧𝑛+1 =
4
Le but de cette partie est d’étudier si le comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) dépend
du choix de 𝑧0
1- Que peut-on dire du comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) quand 𝑧0 est un
nombre réel négatif ?
2- Que peut-on dire du comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) quand 𝑧0 est un
nombre réel positif ?
3- On suppose désormais que 𝑧0 n’est pas un nombre réel
a- Quelle conjecture peut-on faire sur le comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) ?
b- Démontrer cette conjecture puis conclure.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définitions et propriétés :
● Soit (𝐴𝑖 ; 𝛼𝑖 ); 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛 un système de points pondérés tels que ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0, alors il
A
existe un unique point G tel que : G = bar i 1 ≤ i ≤ n avec ∑ni=1 αi ⃗⃗⃗⃗⃗ GAi = ⃗0
αi
NB : Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 = 0 alors le barycentre n’existe pas
𝛼≠0
● Si 𝛼1 = 𝛼1 = ⋯ = 𝛼𝑛 alors ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0⃗ ⟹ ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0
⃗ ⟹{ 𝑛
∑𝑖=1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴𝑖 = ⃗0
Donc G est appelé isobarycentre du système de points pondérés (𝐴𝑖 ; 𝛼𝑖 ); 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
Affixe et coordonnées de barycentre : Dans le plan du repère (𝑂; 𝑖; 𝑗) on
A
considère le point G = bar i 1 ≤ i ≤ n
αi
Si ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0, alors ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛 𝑛
𝐺𝐴𝑖 = ⃗0
● L’affixe du barycentre G :
Si 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 ; ⋯ ; 𝑍𝑛 sont les affixes des points 𝐴1 ; 𝐴2 ; 𝐴3 ; ⋯ ; 𝐴𝑛 alors l’affixe du
∑𝒏
𝒊=𝟏 𝜶𝒊 𝒁𝒊
barycentre G est 𝒁𝑮 = ∑𝒏
𝒊=𝟏 𝜶𝒊
● Les coordonnées du barycentre G : On considère les points
𝐴𝑖
𝐴1 (𝑥1 ; 𝑦1 ) ; 𝐴2 (𝑥2 ; 𝑦2 ); 𝐴3 (𝑥3 ; 𝑦3 ); ⋯ ; 𝐴𝑛 (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) et 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 1≤𝑖≤𝑛
𝛼𝑖
𝛂𝟏 𝐱𝟏 +𝛂𝟐 𝐱𝟐 +⋯+𝛂𝐧 𝐱𝐧
𝐱𝐆 = ∑𝐧
𝐢=𝟏 𝛂𝐢
G a pour coordonnées { 𝛂𝟏 𝐲𝟏 +𝛂𝟐 𝐲𝟐 +⋯+𝛂𝐧 𝐲𝐧
𝐲𝐆 = ∑𝐧
𝐢=𝟏 𝛂𝐢
●Concours des droites : On considère les droites (AB), (CD) et (EF). Pour montrer que ces
droites sont concourantes, on doit prouver que ces droites ont un point commun G et que
𝐺 ∈ (𝐴𝐵) ; 𝐺 ∈ (𝐶𝐷) 𝑒𝑡 𝐺 ∈ (𝐸𝐹)
Lignes de niveau :
a) Lignes de niveau 𝑴 → ∑𝒏𝒊=𝟏 𝜶𝒊 𝑴𝑨𝒊 ²
𝐴
Soit 𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝑀𝐴𝑖 ² , on considère 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 𝑖 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
𝛼𝑖
●Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0 alors G existe puis on introduit le point G :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐺𝐴
𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 )² = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐺 2 + 2𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 + 𝐺𝐴𝑖 ²) ⟹
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
MA
● Si k ≠ 1 alors on a = k ⟹ MA = kMB ⟹ MA2 = (kMB)2 ⟹ MA2 − k 2 MB2 = 0 ⟹
MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + kMB
(MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 on pose I = bar A B et J = bar A B inserons I et J on a:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − kMB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(MA
1 k 1 −k
⃗⃗⃗⃗⃗ . (1 − 𝑘)𝑀𝐼
(1 + 𝑘)𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹ (1 − 𝑘 2 )𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹ { 1 − 𝑘² ≠ 0 d’où 𝐸𝑀 est un cercle
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐽
𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
de diamètre [𝐼𝐽]
c) Lignes de niveau 𝑴 → 𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
[𝐴𝐵]
Soit = ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
, introduisons le point I, on a : (𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴)(𝑀𝐼 𝐼𝐵 ) = 𝑘 ⟹
2
𝑀𝐼² − 𝐼𝐴² = 𝑘 ⟹ 𝑀𝐼 = √𝑘 + 𝐼𝐴² = √𝜂
* Si 𝜂 < 0 alors 𝐸𝑀 = {∅}
* Si 𝜂 = 0 alors 𝐸𝑀 = {𝐼}
* Si 𝜂 > 0 alors 𝐸𝑀 est un cercle de centre 𝐼 et de rayon 𝑅 = √𝜂
d) Lignes de niveau 𝑴 → 𝑴𝒆𝒔 (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
. 𝑴𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 ) = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 0 ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 alors 𝐸𝑀 est la droite (AB) privée du segment [𝐴𝐵]
. 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 𝜋 ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) = 𝜋 alors 𝐸𝑀 est le segment [𝐴𝐵] privé des points A et B
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 𝛼 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ∈ ]−𝜋; 0[ ∪ ]0; 𝜋[ ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) = 𝛼 alors 𝐸𝑀 est l’un des deux
arcs, privés des points A et B définis sur le cercle (C) par la corde [𝐴𝐵]
EXERCICE 1 :
Soit ABCD un tétraèdre, P, Q, R et S sont les points tels que :
1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑃 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑄 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑅 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑆 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 . On désigne par I et J les milieux
3 3 3 3
respectifs de [𝐴𝐶] 𝑒𝑡 [𝐵𝐷]
Démontrer que les droites (PS), (QR) et (IJ) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Démontrons que les droites (PS), (QR) et (IJ) sont concourantes
1 A B 1 A D A C A C
⃗⃗⃗⃗⃗
AP = ⃗⃗⃗⃗⃗AB ⟹ P = bar , ⃗⃗⃗⃗⃗
AQ = ⃗⃗⃗⃗⃗ AD ⟹ Q = bar , I = bar = bar
3 2 1 3 2 1 1 1 2 2
1 C B 1 C D B D
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
CR = CB ⟹ R = bar ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
CS = CD ⟹ S = bar J = bar
3 2 1 3 2 1 1 1
A B C D
D’où le point G = bar
2 1 2 1
A B C D P S
●De P = bar et S = bar on a G = bar alors G ∈ (PS)
2 1 2 1 3 3
A D C B Q R
●De Q = bar et R = bar on a G = bar alors G ∈ (QR)
2 1 2 1 3 3
A C B D I J
●De I = bar et J = bar on a G = bar alors G ∈ (BD)
2 2 1 1 3 3
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EXERCICE 2:
Soit ABC un triangle
1) Déterminer et construire le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et (C ; 1)
2) Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a) Vérifier que B appartient à (Γ)
b) Déterminer et construire (Γ)
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Soit ABC un triangle
1)
Déterminons et construisons le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et (C ; 1)
Comme 1 − 1 + 1 = 1 ≠ 0 alors G existe et on a ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗
GA − ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0 introduisons le point A :
⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB
AG ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = BA
⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = BC
⃗⃗⃗⃗⃗
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EXERCICE 4:
Soit ABC un triangle et M un point de [𝐵𝐶]
Démontrer que M est le barycentre des points pondérés (B, aire(CAM)) et (C , aire (BAM))
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐁 𝐂
Démontrons que 𝐌 = 𝐛𝐚𝐫
𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐂𝐀𝐌) 𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐁𝐀𝐌)
AH×BM 2aire(BAM)
●Dans le triangle ABM ; aire(BAM) = ⟹ AH =
2 BM
AH×MC 2aire(CAM)
●Dans le triangle AMC ; aire(CAM) = ⟹ AH =
2 MC
2aire(BAM) 2aire(CAM)
On pose 𝐴𝐻 = 𝐴𝐻 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹
BM MC
aire(BAM)MC = aire(CAM)BM ⟹ aire(BAM)MC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − aire(CAM)MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + aire(CAM)MB
aire(BAM)MC ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
𝐁 𝐂
D’où 𝐌 = 𝐛𝐚𝐫 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐂𝐀𝐌) 𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐁𝐀𝐌)
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EXERCICE 5:
ABC est un triangle rectangle en A tels que : AB=4cm et AC=6cm
𝐴 𝐵 𝐶
1) Déterminer et construire le point G=bar
5 −3 2
2) Calculer GA², GB² et GC²
3) Soit f(M)=5MA²-3MB²+2MC²
a) Démontrer que f(M)=4MG²-48
b) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que : f(M)=24
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle rectangle en A tels que : AB=4cm et AC=6cm
𝑨 𝑩 𝑪
4) Déterminons et construisons le point G=bar
𝟓 −𝟑 𝟐
Comme 5 − 3 + 2 = 4 ≠ 0 alors G existe, ona : 5GA ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3GB⃗⃗⃗⃗⃗ + 2GC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ introduisons le
𝛽 𝛾 𝟑 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗ =
point A ; 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ +
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝐀𝐆
𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝐀𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐀𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝛼+𝛽+𝛾 𝛼+𝛽+𝛾 𝟒 𝟐
5) Calculons GA², GB² et GC²
2
⃗⃗⃗⃗⃗ = − 3 𝐴𝐵
●𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝐴𝐺 2 = (− 3 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⟹
4 2 4 2
9 3 1 9 2 1 2
AG2 = AB2 − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + AC2 = 4 + 6 ⟹
16 4 4 16 4
AG² = 9 + 9 = 18 ⟹ 𝐀𝐆² = 𝟏𝟖
●Dans le triangle OBG ; d’après la propriété de Pythagore, on a :
𝐵𝐺² = 𝑂𝐴² + 𝑂𝐺² = 7² + 3² = 49 + 9 = 58 ⟹ 𝑩𝑮² = 𝟓𝟖
●On constate que 𝐺𝐴 = 𝐺𝐶 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐺𝐴² = 𝐺𝐶² ⟹ 𝑮𝑪² = 𝟏𝟖
6) Soit 𝑓(𝑀) = 5𝑀𝐴² − 3𝑀𝐵² + 2𝑀𝐶²
c) Démontrons que 𝒇(𝑴) = 𝟒𝑴𝑮² − 𝟒𝟖
f(M) = 5MA2 − 3MB 2 + 2MC2 ; introduisons le point G ; f(M) = (α + β + γ)MG2 + f(G) ⟹
f(M) = 4MG2 + f(G) mais f(G)
αGA2 + βGB2 + γGC2 = 5GA2 − 3GB2 + 2GC2
= {αβAB2 + βγBC2 + αγAC2 −15AB2 − 6BC2 + 10AC2
=
α+β+γ 4
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EXERCICE 7:
Soit le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (O, I, J)
On désigne les points A(1 ;6) ; B(2 ;6) et C(4 ;2)
1) Déterminer le barycentre Gα des points A, B et C affectés respectivement des
coefficients α ; α+2 et 4-α avec α Є R
2) Déterminer l’ensemble des points Gα quand α décrit R
3) Choisir α pour que 𝐺𝛼 soit le point D(2 ;4)
4) On prend α=7. Déterminer l’ensemble des points M du plan vérifiant :
𝑀𝐴² + 6𝑀𝐵² − 2𝑀𝐶² = 25
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On désigne les points A(1 ;6) ; B(2 ;6) et C(4 ;2)
1) Déterminons le barycentre 𝑮𝜶 = 𝐛𝐚𝐫{(𝑨, 𝜶), (𝑩, 𝜶 + 𝟐), (𝑪, 𝟒 − 𝜶)} 𝛂 Є 𝐑
Comme α + α + 2 + 4 − α = α + 6 ≠ 0 alors 𝐺𝛼 existe
α × 1 + (α + 2) × 2 + (4 − α) × 4 20 − α
x Gα = =
α+6 α + 6 ⟹G (20 − α ; 20 + 10α)
α
α × 6 + (α + 2) × 6 + (4 − α) × 2 20 + 10α α+6 α+6
y
{ αG = =
α+6 α+6
2) Déterminons l’ensemble des points Gα quand α décrit R
20−𝛼
𝑥 = 𝑥𝐺 𝑥=
𝛼+6
Soit 𝑀(𝑥 , 𝑦) un point du plan tel que : 𝑀 = 𝐺𝛼 alors on a ∶ {𝑦 = 𝑦 ⟹ { 20+10𝛼 ⟹
𝐺 𝑦=
𝛼+6
20 − 6𝑥
𝛼=
𝑥(𝛼 + 6) = 20 − 𝛼 𝛼(𝑥 + 1) = 20 − 6𝑥 𝑥+1
{ ⟹{ ⟹ 20 − 6𝑦
𝑦(𝛼 + 6) = 20 + 10𝛼 𝛼(𝑦 − 10) = 20 − 6𝑦
𝛼=
{ 𝑦 − 10
20−6𝑥 20−6𝑦
On pose 𝛼 = 𝛼 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹ (20 − 6𝑥)(𝑦 − 10) = (20 − 6𝑦)(𝑥 + 1) ⟹
𝑥+1 𝑦−10
20𝑦 − 200 + 60𝑥 = 20𝑥 + 20 − 6𝑦 ⟹ 40𝑥 + 26𝑦 − 220 = 0 ⟹20𝑥 + 13𝑦 − 110 = 0
D’où l’ensemble des points M du plan est la droite d’équation : 20𝑥 + 13𝑦 − 110 = 0
3) Choisissons α pour que 𝑮𝜶 soit le point D(2; 4)
20−𝛼 8
20−𝛼 20+10𝛼
2= 𝛼= 8 2
𝛼+6 3
Pour cela on pose 𝐷(2; 4) = 𝐺𝛼 ( ; )alors { 20+10𝛼 ⟹{ 2 ⟹ ≠
𝛼+6 𝛼+6 3 3
4= 𝛼=
𝛼+6 3
alors on ne peut pas choisir 𝛼 pour que 𝐺𝛼 soit le point D(2; 4) ; en effet 𝐺𝛼 ≠ 𝐷
4) On prend α=7. Déterminons l’ensemble des points M du plan vérifiant :
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111
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EXERCICE 9:
Le plan euclidien est rapporté à un repère orthonormé(𝑂, 𝑖, 𝑗). On donne les points
𝐴(3; 1) 𝑒𝑡 𝐵(0; 2)
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif ; trouver les coordonnées du point M tel que :
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵 = 𝑖 + 3𝑎 𝑙𝑛 𝑗
𝑙𝑛 𝑎 𝑎
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
Déterminons les coordonnées de M : 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 + 3𝑎 ln 𝑗 avec
ln 𝑎 𝑎
M(x; y); A(3; 1) et B(0; 2)
3 1 3 1
2ZA − 2ZM + ZB − ZM = + 3ia ln ⟹ −3ZM = + 3ia ln − 2(3 + i) − 2i ⟹
ln a a ln a a
3 1 1 4 1
−3ZM = −6 + + 3ia ln − 4i ⟹ ZM = 2 − + i ( − a ln )
ln a a ln a 3 a
1 4 1
M (2 − ; − aln )
lna 3 a
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EXERCICE 10:
ABCD un losange de centre O avec OB=2.OA
1) Déterminer l’ensemble des points M tels que : (MA
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2MB
MC − 2MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD) = 0
2
2) Déterminer l’ensemble des points M tels que : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷 = −6. 𝑂𝐴²
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ABCD est un losange de centre O avec OB=2.OA
1) Déterminons l’ensemble des points M tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
On pose 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗ = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Réduisons 𝑢
⃗ 𝑒𝑡 𝑣:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 𝑀𝐴 + 𝑀𝐶 − 2𝑀𝐷, Puis que (1+1-2=0) alors introduisons le point O milieu du
•𝑢
segment [𝐴𝐶] 𝑢 ⃗ = 𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐷𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 2𝐷𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
•𝑣 = 2𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 , Puis que (2-1+1= 2 ≠ 0) alors introduisons le barycentre 𝐺 =
𝐵 𝐶 𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑏𝑎𝑟 𝑣 = 2𝑀𝐺 𝑀𝐺 − ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺
𝐺𝐷 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 −1 1
D’où 𝑢
⃗ . 𝑣 = 0 ⟹ 2𝐷𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹𝑫𝑶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑮
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎 alors (𝐷𝑂) ⊥ (𝑀𝐺) ⟹l’ensemble des
points M recherché est la droite (D) passant par G perpendiculaire à la droite (DO)
1 1 ⃗⃗⃗⃗⃗ +𝐵𝐷
𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1
⃗⃗⃗⃗⃗ =− 𝐵𝐶
•G est tel que : 𝐵𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐵𝐴
= 𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ G est le milieu du segment [BA]
2 2 2 2 2
2) Déterminons l’ensemble des points M tels que :
𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷2 = −6. 𝑂𝐴²
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
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EXERCICE 11:
Soit ABC un triangle
1) Construire I, J, K tels que :
I = bar{(A, 2); (C, 1)} , J = bar{(A, 1); (B, 2)} et K = bar{(C, 1); (B, −4)}
2) Démontrer que :
a) Le point B est le barycentre de {(𝐶, 1); (𝐾, 3)}
b) Le point J est le barycentre de {(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}
c) Le milieu du segment [𝐼𝐾] est le point J
3) Soit L et M les milieux respectifs de [𝐶𝐼] 𝑒𝑡 [𝐶𝐾]. Démontrer que 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un
parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1) Construisons I, J, K tels que :
I = bar{(A, 2); (C, 1)} , J = bar{(A, 1); (B, 2)} et K = bar{(C, 1); (B, −4)}
1
𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 2𝐼𝐴⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶 = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶
3
2
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐽𝐴 + 2𝐽𝐵 ⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵
3
4
𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐵, −4)} ⟹ 𝐾𝐶 − 4𝐾𝐵 = 0 ⟹ 𝐶𝐾 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐵
3
2) Démontrons que :
a) Le point B est le barycentre de {(𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐵𝐾
Revient à montrer que 𝐵𝐶 ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
•Comme ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐾𝐶 − 4𝐾𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0, alors introduisons le point B :
⃗⃗⃗⃗⃗ − 4KB
⃗⃗⃗⃗⃗ + BC
KB ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ BC⃗⃗⃗⃗⃗ − 3KB ⃗ ⟹BC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3BK ⃗ 𝐜𝐪𝐟𝐝
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
b) Le point J est le barycentre de {(𝑨, 𝟐); (𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}
On sait que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐵, 4)} mais 𝐵 =
{(𝐶, 1); (𝐾, 3)} alors d’après le théorème de barycentre partiel, on a : J =
bar{(A, 2); (B, 4)} = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)} ⟹ J = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)}𝐜𝐪𝐟𝐝
c) Le milieu du segment [𝑰𝑲] est le point J
Il s’agit de montrer que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}
On sait que : 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}et 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)}, alors d’après le
théorème de barycentre partiel, on a :
J = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)} = bar{(I, 3); (K, 3)} = bar{(I, 1); (K, 1)} ⟹
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}𝒄𝒒𝒇𝒅
3) Soit L et M les milieux respectifs de [𝑪𝑰] 𝒆𝒕 [𝑪𝑲].
Démontrons que 𝑰𝑱𝑴𝑳 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre
de {𝑨, 𝑩, 𝑪}
Cela revient à montrer que [𝐽𝐿] 𝑒𝑡 [𝐼𝑀] ont le même milieu G et 𝐺 =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
•Posons G est le milieu du segment [𝐽𝐿] :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 1); (𝐿, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)}, mais 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1) ; (𝐵, 2)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4)} 𝑒𝑡
𝐿 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐼, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐼, 3)}, alors on a :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4); (𝐵, 4); (𝐶, 4)} ⟹
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (1)
•Posons G’ le milieu du segment [𝐼𝑀] :
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝑀, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)}, mais 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐶, 1)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2)} 𝑒𝑡 𝑀 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐾, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐾, 3)},
alors on a : 𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2); (𝐶, 3); (𝐾, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 4) ; (𝐶, 4)}
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (2)
De (1) et (2) on a : 𝐺 = 𝐺 ′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
D’où 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] ont pour longueurs
respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :
{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)}
Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis une
solution analytique
1) Déterminer l’ensemble (E1) des points 𝐺𝑚 lors que m décrit R
2) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que : ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑎² + 𝑏²
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons l’ensemble (E1) des points 𝑮𝒎 lors que m décrit R
Méthode géométrique :𝐺𝑚 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)} ⟹
1 1 1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = (−𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹𝐴𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑚 = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
D’où l’ensemble (E1) est la droite passant par le point A parallèle à la droite (BC) , c’est-à-
dire l’ensemble (E1) est la droite (AD)
Méthode analytique : Considérons le repère orthonormé (𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) les coordonnées de
A, B, C et D dans ce repère sont respectivement : 𝐴(0; 0); 𝐵(𝑎; 0); 𝐶(𝑎; 𝑏) 𝑒𝑡 𝐷(0; 𝑏)
1
Comme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 alors on a :
𝑚
0−𝑎+𝑎
𝑥𝐺𝑚 = =0 𝑏
𝑚
{ 0+0+𝑏 𝑏 ⟹𝐺𝑚 (0; ) Ainsi l’ensemble (E1) est la droite d’équation 𝑥 = 0
𝑚
𝑦𝐺𝑚 = =
𝑚 𝑚
C’est-à-dire la droite (AD)
2) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑴𝑨 𝑴𝑩 + 𝑴𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝒂² + 𝒃²
Méthode géométrique :‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = √𝑎² + 𝑏²
Introduisons le point𝐺1 , on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 𝑀𝐺1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐵 + 𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1
𝐺1 𝐶 = 𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑎² + 𝑏² ⟹𝑀𝐷 = √𝑎2 + 𝑏2 Alors l’ensemble (E2) des points M du
mais G1 = A alors ‖𝑀𝐷
plan est le cercle de centre D et de rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²
Méthode analytique :Comme 𝑀𝐷 = √𝑎2 + 𝑏 2 , alors soit 𝑀(𝑥, 𝑦) un point du plan ; on a :
2
(𝑀𝐷)2 = (√𝑎2 + 𝑏 2 ) ⟹ (𝑥 − 0)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎 2 + 𝑏 2 ⟹𝑥 2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎2 + 𝑏 2
Ainsi l’ensemble (E2) est le cercle de centre 𝐷(0; 𝑏) et rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²
3) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
(𝑴𝑨 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪) ∙ (𝟐𝑴𝑨 𝑴𝑪) = 𝟎
Méthode géométrique :(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
Posons 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗ = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
• Introduisons 𝐷 dans 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ;𝑢 𝑀𝐷 et
•Introduisons le point𝐺2 dans 𝑣 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 + 2𝐺
𝑣 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝐴 − 𝑀𝐺2 − 𝐺2 𝐵 + 𝑀𝐺2 + 𝐺2 𝐶 = 2𝑀𝐺2 ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0 ⟹𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 2𝑀𝐺
𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺2 = 0 Alors l’ensemble (E3) des points M est le cercle de
diamètre [𝐷𝐺2 ]
𝑏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Méthode analytique : Comme 𝑀𝐷 𝑀𝐺2 = 0 alors on a 𝑀(𝑥, 𝑦), 𝐷(0, 𝑏) 𝑒𝑡 𝐺2 (0, )
2
(𝐸3 ): Introduisons le point I milieu du segment [DG2 ] on a :
1 1 3b
𝑀𝐼 = √ 𝐷𝐺2 ² ⟹ 𝑀𝐼² = 𝐷𝐺2 ² où I (0, )
2 2 4
3𝑏 2 1 𝑏 2 3𝑏 2 1 𝑏 2 𝑏 2
(𝑥 − 0)2 + (𝑦 − ) = ((0 − 0)2 + (𝑏 − ) ) ⟹ 𝑥 2 + (𝑦 − ) = ( ) = ( )
4 2 2 4 2 2 4
3𝑏 2 𝑏 2
𝑥 2 + (𝑦 − ) =( )
4 4
3𝑏 𝑏
D’où l’ensemble (E3) des points M du plan est le cercle de centre 𝐼 (0, ) et de rayon 𝑟 =
4 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
ABC est un triangle, on pose :𝐵𝐶 = 𝑎 ; 𝐴𝐶 = 𝑏 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 𝑐. A’ est le milieu du segment
[𝐵𝐶] ; B’ celui de [𝐴𝐶] et C’ celui de [𝐴𝐵]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
𝑎²+𝑏²+𝑐²
1) Montrer que pour tout point M du plan : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = 3𝑀𝐺² +
3
2) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
En calculant de deux façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² , établissez que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
𝑎² + 𝑏² + 𝑐²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 = 3𝑀𝐺 2 −
6
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝐴𝐴′] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶]
Montrer que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on
déterminera le rayon en fonction de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle, on pose :𝑩𝑪 = 𝒂 ; 𝑨𝑪 = 𝒃 𝒆𝒕 𝑨𝑩 = 𝒄. A’ est le milieu du
segment [𝑩𝑪] ; B’ celui de [𝑨𝑪] et C’ celui de [𝑨𝑩]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
𝒂²+𝒃²+𝒄²
1) Montrons que pour tout point M du plan : 𝑴𝑨² + 𝑴𝑩² + 𝑴𝑪² = 𝟑𝑴𝑮² +
𝟑
Introduisons le point G dans 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² on a :
𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐶 2 = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) mais
𝛼𝛽𝐴𝐵 2 + 𝛾𝐴𝐶 2 + 𝛽𝛾𝐵𝐶 2 AB 2 + AC 2 + BC 2 c 2 + b2 + a2
f(G) = = ⟹ f(G) =
𝛼+𝛽+𝛾 3 3
a2 + b2 + c 2 ′ 2 2 2 2
a2 + b 2 + c 2
= d où MA + MB + MC = 3MG +
3 3
2) En calculant de deux façons différentes (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑴𝑩 𝑴𝑪)² , établissons que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + 𝑴𝑩 𝒂² + 𝒃² + 𝒄²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 𝑴𝑨
𝟐𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪 = 𝟑𝑴𝑮𝟐 −
𝟔
1ère façon :
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
= 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 𝑀𝐶 2 = 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐶 2 + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
2 2 2
2 𝑎 + 𝑏 + 𝑐
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑀𝐶 ) = 3𝑀𝐺 2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 =
3
2 2 2
𝑎 + 𝑏 + 𝑐
= 3𝑀𝐺 2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀𝐵
+ 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 𝑖𝑛𝑡𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 𝐴′ 𝑑𝑎𝑛𝑠𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ;
3
2 2 +𝑏2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ = 2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝛼 + 𝛽)𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ 𝑑 ′ 𝑜ù (𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) +
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (2𝑀𝐴
+ 2𝑀𝐴
3
2 2 +𝑏 2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
𝑀𝐴′ + 2𝑀𝐵
3
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2ème façon :(MA MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC) ; introduisons le point G ∶
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(MA MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ² = (3MG
MC) ((α + β + γ)MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² = 9MG²
Par comparaison :
a2 + b2 + c 2
3MG2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + 2MB a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA
4MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 − 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
2 2 2
a + b + c a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 6MG −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 2
⟹2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 𝐜𝐪𝐟𝐞
3 6
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝑨𝑨′] 𝒆𝒕 [𝑩𝑪]
Montrons que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on déterminera le
rayon en fonction de 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄
2 2 2
D’après 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝑀𝐺 2 − 𝑎 +𝑏 +𝑐 ; posons 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 𝑒𝑡 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
2(0) + 0 = 3𝑀𝐺 2 − ⟹ 3𝑀𝐺 2 − =0⟹
6 6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐2
𝑀𝐺 2 = ⟹ 𝑀𝐺 = √
18 18
𝑎2 +𝑏2 +𝑐 2
D’où l’ensemble des points est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 = √
18
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct . Soit S la similitude directe
de centre I transformant les points A et B d’affixes respectives 3 + 𝑖 𝑒𝑡 3 − 𝑖 en A’ et B’
d’affixes respectives 2 + 5𝑖 𝑒𝑡 4 + 3𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
En déduire le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons les éléments caractéristiques de S
On pose 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 et on a :
𝑆(𝐴) = 𝐴′ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 2 + 5𝑖 = 𝑎(3 + 𝑖) + 𝑏
{ ⟹{ 𝐴 ⟹{ ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑖
𝑆(𝐵) = 𝐵′ 𝑧𝐵′ = 𝑎𝑧𝐵 + 𝑏 4 + 3𝑖 = 𝑎(3 − 𝑖) + 𝑏
D’où 𝒛′ = (𝟏 + 𝒊)𝒛 + 𝒊
•Le rapport :𝑘 = |𝑎| = |1 + 𝑖| = √1² + 1² = √2 ⟹ 𝑎 = √2
1 √2
cos 𝜃 = = 𝜋
√2 2
•L’angle : 𝜃 = arg(𝑎) ⟹ { ⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
1 √2 4
sin 𝜃 = =
√2 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
On considère trois points non alignés A, B et C de l’espace
On désigne par 𝐺1 le barycentre des points pondérés (𝐴, 3); (𝐵, 2) 𝑒𝑡 (𝐶, −1) et par 𝐺1 le
barycentre des points pondérés (𝐴, 2); (𝐵, 1) 𝑒𝑡 (𝐶, 1)
1) a) Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐶
𝐺1 𝐺2 en fonction de 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
b) En déduire que 𝐺1 ≠ 𝐺2
2) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point 𝑀1 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 = 3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 et le point 𝑀2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 = 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶
a) Démontrer que si M décrit une droite (D) de l’espace, 𝑀1 décrit la droite (∆)
par une homothétie que l’on précisera
b) Montrer que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀1 𝑀2 reste constant quand M décrit R
3) Déterminer l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 =0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a) Calculons ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 𝐞𝐭 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐆𝟏 𝐆𝟐 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 3 + 2 − 1 = 4 ≠ 0 alors G1 existe et on a ∶ 3G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 A + 2G1 B − G1 C = 0
⃗
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : AG1 = AB − AC (1) ⃗⃗⃗⃗⃗
2 4
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 2 + 1 + 1 = 4 ≠ 0 alors G2 existe et on a ∶ 2G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 A + G2 B + G2 C = 0
⃗
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : AG1 = AB + AC (2) ⃗⃗⃗⃗⃗
4 4
1 1 1 1 1 1
De (1)-(2), on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AG1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AG2 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G2 G1 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ⟹
2 4 4 4 4 2
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G ⃗⃗⃗⃗⃗
1 G2 = − AB + AC
⃗⃗⃗⃗⃗
4 2
b) Déduisons-en que 𝐆𝟏 ≠ 𝐆𝟐
1 1
Comme A, B et C sont non alignés alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 G2 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ AC ≠ 0 d′ où G1 ≠ G2
4 2
2) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point M1 tel que:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 = 3MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC et le point M2 tel que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM2 = 2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC
a) Démontrons que si M décrit une droite (D) de l’espace, M1 décrit la droite (∆) par
une homothétie que l’on précisera
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●MM1 = 3MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC introduisons le point G1 , on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 M1 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3MG G1 M1 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 M1 = −3G 1M
M1 est l’image de M par l’homothétie de centre G1 et de rapport k = −3
Lorsque M décrit la droite (D), alors M1 décrit la droite (∆) image de (D) par l’homothétie
de centre G1 et de rapport k = −3
b) Montrons que le vecteur 𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟏 𝐌𝟐 reste constant quand M décrit R
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 (1)
Comme { de (1) − (2)on a: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 − 4MG
MM2 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM2 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 (2)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M2 M1 = 4(MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G2 M) = 4G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 G1 ⟹ M1 M2 = 4G1 G2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 G2 est un vecteur indépendant de M alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ M1 M2 est un vecteur constant
c) Déterminons l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 × MM
MM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 )(4MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0 ⟹ (4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ) = 0 ⟹ MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG2 = 0
Alors (S) est une sphère de diamètre [G1 G2 ]
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17:
ABCD est un carré de coté a. On désigne par O le centre du carré
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan dans chacun des cas suivants :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
a) (E1 ): ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
b) (E2 ) ∶ MA² − 2MB2 + 3MC2 − 2MD2 = a2
c) (E3 ) ∶ MA² + 2MB² − MC² + 2MD² = 4a2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐚) (𝐄𝟏 ): ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐃‖ = ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐃‖
⃗
u = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD
On pose { introduisons le point O dans ⃗u et v
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
⃗ = MA
v ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
u ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 4MO ⃗⃗⃗⃗⃗ + BO
⃗⃗⃗⃗⃗ + CO
⃗⃗⃗⃗⃗ + OD
⃗⃗⃗⃗⃗ = BA
⃗⃗⃗⃗⃗ + CD
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
{ ⟹ v
⃗ = OA
⃗v = ⃗⃗⃗⃗⃗
OA − ⃗⃗⃗⃗⃗ OB − OC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
OD
‖u
⃗ ‖ = ‖v
⃗ ‖ ⟹ ‖4MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖2BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 4MO = 2AB ⟹
1 1
MO = AB alors (E1 ) est un cercle de centre O et de rayon R = AB
2 2
𝐛) (𝐄𝟐 ): 𝐌𝐀² − 𝟐𝐌𝐁𝟐 + 𝟑𝐌𝐂𝟐 − 𝟐𝐌𝐃𝟐 = 𝐚𝟐
Comme 1 − 2 + 3 − 2 = 0 alors G n’existe pas, introduisons le point O :
OA2 − 2OB 2 + 3OC 2 − 2OD2 + 2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . u
⃗ = a2 ⟹ 2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . u
⃗ = a2 avec u ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2OB
⃗ = OA ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3OC ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2OD
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ + OC
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2(OB ⃗⃗⃗⃗⃗ + OD
⃗⃗⃗⃗⃗ ) mais { ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = ⃗
0 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = OA
u alors u⃗ = 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗
OB + ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = ⃗0
a 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗u = a2 ⟹ 2MO
2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗ = a2 ⟹ MO
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = Soit H le projeté orthogonal de M sur
4
a2 a2 .OC 1
– OH. OC = ⟹ OH = − 2 mais (2OC)2 = 2a2 ⟹ OC2 = a2 ⟹
4 4OC 2
a2 . OC 1 𝟏
OH = − = − OC ⟹ 𝐎𝐇 = − 𝐎𝐂
1 2 𝟐
4 a²
2
(E2 ) est une droite passant par H et perpendiculaire à la droite (OC)
c) (E3 ) ∶ MA² + 2MB² − MC² + 2MD² = 4a2
A B C D
On pose G = bar comme 1 + 2 − 1 + 2 = 4 ≠ 0 alors G existe puis
1 2 −1 2
introduisons-le :
(α + β + γ + δ)MG2 + f(G) = 4a2 ⟹ 4MG2 + f(G) = 4a2 mais
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
121
2AB² − AC² + 2AD² − 2BC² + 4BD² − 2CD² −2a² + 8a² 6a² 3a² 3a²
f(G) = = = = ⟹ f(G) =
4 4 4 2 2
3a2 3a² 5a² 5a² √𝟏𝟎
4MG2 + = 4a2 ⟹ 4MG² = 4a² − = ⟹ MG² = ⟹ 𝐌𝐆 = 𝐚
2 2 2 8 𝟒
√10 1 1 1
(E3 ) est un cercle de centre G et de rayon R = a avec ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD
4 2 4 2
On constate que les points D et B appartiennent à (E3 )
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18:
Soit [𝐴𝐵] un segment de longueur 10cm et I son milieu
1) 𝐼𝑀. ⃗⃗⃗⃗⃗
M est un point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 = 10
Déterminer et représenter l’ensemble au quel appartient le point M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐵
2) On sait de plus que 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 11. A quel ensemble appartient aussi le point M ?
Représenter cet ensemble et préciser la position de M
3) Calculer 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² 𝑒𝑡 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵²
4) A l’aide des résultats de la question 3), déterminer les valeurs exactes, puis
approchées à 10-2 près, des longueurs MA et MB et contrôler sur la figure.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1- M est un point du plan tel que : 𝑰𝑴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟏𝟎
Déterminons et représentons l’ensemble au quel appartient le point M
Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (AB), on a :
10 10 1 𝟏
𝐼𝐻. 𝐴𝐵 = 10 ⟹ 𝐼𝐻 = = 𝐴𝐵 = 𝐴𝐵 ⟹𝑰𝑯 = 𝑨𝑩
𝐴𝐵 𝐴𝐵² 10 𝟏𝟎
M décrit une droite passant par H et perpendiculaire à la droite (AB)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Soit un quadrilatère ABCD
a) Placer les points E, F, I, J, K, et L définis par :
2 2 3 4 3 3
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶
𝐴𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐹
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐾
⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗
3 3 5 7 5 4
b) Démontrer que les droites (EF) ;(IK) et (JL) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
3
1) Construire les points I, J et K tels que : ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐼 = 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐾
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
5 2
2) Démontrer que les droites (AI) ;(BJ) et (CK) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par :
•I et J les milieux respectifs des segments [𝐴𝐷] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶]
1 2
•K et L les points tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐾 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐿 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷
3 3
•G le barycentre des points pondérés (A ; 2) , (B ; 1), (C ; 1) et (D ; 2).
1) Démontrer que les points I, J et G sont alignés
Démontrer que les points K, L et G sont alignés
2) En déduire que les points I, J, K et L sont coplanaires
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle, G le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2) et (C,
2). Les droites (BG) et (CG) coupent (AC) et (AB) respectivement en B’ et C’
1) En utilisant les barycentres partiels, démontrer que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 𝑒𝑡 2𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐺𝐵′
2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐺𝐶′
2) En déduire que les droites (BC) et (B’C’) sont parallèles ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle. On désigne par :
•A’ le barycentre des points pondérés (B, 2) et (C, -3)
•B’ le barycentre des points pondérés (C, -3) et (A, 1)
1) Démontrer que les droites (AA’) et (BB’) sont parallèles
2) Soit C’ le barycentre des points pondérés (A, a) et (B, b).
Pour quelles valeurs de des nombres réels a et b les droites (AA’) et (CC’) sont-elles
parallèles ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 6:++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants écrire G comme barycentre de points pondérés
{(𝐴, 𝑎); (𝐵, 𝑏); (𝐶, 𝑐)}
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
124
a) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
3𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
b) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4𝐴𝐶
−𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
c) 2𝐺𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝐵𝐴⃗⃗⃗⃗⃗ − 4𝐺𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶
d) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 = 2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A et B deux points du plan tel que 𝐴𝐵 = 6 𝑐𝑚
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
a) ‖2𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵‖ = 𝐴𝐵
b) 2𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 51
c) 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² = 9
d) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 = 16
e) 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) =
2𝜋
3
𝑀𝐴
f) =2
𝑀𝐵
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Soit le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (O,I,J)
On désigne les points 𝐴(1 ; 5) ; 𝐵(2 ; 3) 𝑒𝑡 𝐶(4 ; 4)
1) Déterminer le barycentre Gα des points A, B et C affectés respectivement des
coefficients 1 ; α + 1 et – α + 3 avec α Є R
2) Déterminer l’ensemble des points Gα quand α décrit R
3) Choisir α pour que 𝐺𝛼 soit le point D(1 ;3)
4) On prend α=5. Déterminer l’ensemble des points M du plan vérifiant :
MA² + 6MB² − 2MC² = 25
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan muni du repère orthonormé (O, I, J)
On considère les points A(-2 ;-1) , B(1 ;5) et C(3 ;1) et le cercle (C) d’équation :
𝑥² + 𝑦² + 2𝑥 − 4𝑦 − 24 = 0
Déterminer les trois nombres réels 𝛼, 𝛽, 𝛾 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑘 tels que (C) soit la ligne de
niveau k de Leibniz associée au système {(𝐴; 𝛼); (𝐵. 𝛽); (𝐶; 𝛾)}
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
On donne dans le plan muni d’un repère cartésien les points A(0 ; 1) , B(2 ; 1), C(1 ; 0) et D(1 ; 1)
1) Déterminer le barycentre de l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-1), (C ; 2) et
(D ;2)
2) Avec les points définis à la question précédente, déterminer le barycentre de
l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-3), (C ; 1) et (D ;a) avec a Є R
Déterminer l’ensemble des points Ga lorsque a décrit R
3) A, B et C sont les sommets d’un triangle rectangle en C dans le plan (P), m est un
nombre réel différent de -2 (m≠ −2)
On considère la fonction f définie par : f(M)=MA²+MB²+mMC²
Soit G le barycentre du système des points A, B et C affectés des coefficients respectifs
1;1;m
a) Montrer que f(M)=(2+m)MG²+f(G)
b) Calculerf(A) + f(B) + mf(C) en fonction de f(G)
1+𝑚
c) Montrer que 𝑓(𝐺) = ( ) 𝐴𝐵²
2+𝑚
d) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : f(M)=AB²
4) Montrer que pour tout 𝑚 ≠ −2, le point C est un élément de € En déduire une
construction de l’ensemble (Em) correspondant à m=-3
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle tels que AB=AC=7 et BC=4 ; on désigne par I le milieu du
segment [𝐵𝐶] et G le centre de gravité de ABC
1) Déterminer et construire l’ensemble (E1) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝑀
‖𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 12
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝑀
2) Déterminer et construire l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
−2𝐴𝑀2 + 𝐵𝑀2 + 𝐶𝑀2 = 38
3) a) Calculer AG² et BG²
b) Déterminer et construire l’ensemble (E3) des points M du plan tels que :
𝐴𝑀² + 𝐵𝑀² + 𝐶𝑀² = 65
++++++++++++++++++++++++Exercice 12 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A, B et C trois points non alignés
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵‖ = ‖2𝑀𝐶 𝑀𝐵‖
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle tels que AB=7, BC=4 et AC=5
On désigne par I le milieu du segment [𝐵𝐶]
1) En utilisant le théorème de médiane, Calculer AI
2) Déterminer et construire l’ensemble € des points M du plan tels que :
2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵2 − 𝑀𝐶 2 = 58
(On pourra développer 2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² 𝑝𝑎𝑟 𝐼)
3) On désigne par D le barycentre des points pondérés (A.-1) , (B ;1) et (C ; 1)
a) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD
b) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que :
𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² = 25
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle tel que : BC=2 et AB=AC=3
On désigne par A’ le milieu du segment [𝐵𝐶] et H l’orthocentre de ABC
1) ̂=7
Démontrer que 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶
9
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126
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1) Construire le barycentre G des points (𝐴, −1) ; (𝐵, 2) 𝑒𝑡 (𝐶, 3)
2) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que : (−MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3MC⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
3) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que : ‖−𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 4𝐵𝐶
4) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
Que peut-on dire de 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?
5) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 𝑀𝐴 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
On considère dans un plan un triangle ABC rectangle en A tel que
𝐴𝐵 = 2𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑎, où a est un nombre réel positif donné.
1) a) Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et (C, 1)
b) Déterminer et construire l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶
1
2) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
2
a) Démontrer que H est le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients
respectifs 3 ; 1 et -2
b) Pour tout réel k, on désigne par (Ek) l’ensemble des points M du plan tels que :
3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 − 2𝑀𝐶 2 = 𝑘𝑎²
Pour quelles valeurs du nombre réel k, cet ensemble contient-il le point C ?
c) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que :
3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 − 2𝑀𝐶 2 = 8𝑎²
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un losange de centre O tel que : OB=2OA
1) Démontrer que le barycentre des points pondérés (B, 2) ; (C, -1) et (D, 1) est
le milieu du segment [𝐴𝐵]
2) Soit k un nombre réel
a) Déterminer et construire l’ensemble E1 des barycentres Gk des points pondérés
(A, k),(B, 2),(C, k-1) et (D,1-2k)
b) Préciser la valeur de k pour laquelle Gk est un point de la droite (AC)
3) Déterminer et construire :
a) L’ensemble E2 des points M du plan tel que les vecteurs 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐵 𝑀𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷 sont colinéaires
b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
L’ensemble E3 des points M du plan tel que les vecteurs 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 ont la même norme
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] ont pour longueurs
respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :
triangle GAC.
4) Soit (D) l’ensemble des points M du plan tel que :
(−𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 𝐶𝐺 = 12 (1)
a) Montrer que G est le barycentre du système de points pondérés
{(𝐴, −1); (𝐵, 2); (𝐶, 2)}
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐺
b) Montrer que la relation (1) est équivalente à la relation 𝐺𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ = −4 (2)
c) Vérifier que le point A appartient à l’ensemble (D)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐺
d) Montrer que la relation (2) est équivalente à la relation 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
e) En déduire l’ensemble (D) et le tracer
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
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132
Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé (OIJ) On considère les points A, B, C
d’affixes respectives 𝑖; 8 + 5𝑖 𝑒𝑡 8 − 5𝑖
1) Placer les points A, B et C
2) Démontrer que le triangle ABC est isocèle en B
3) Déterminer l’affixe du barycentre G des points pondérés (𝐴, −1) ; (𝐵, 1) ; (𝐶, −1)
4) Démontrer que 𝐺𝐴 = 𝐺𝐶
5) On considère l’ensemble (Γ) des points du plan tels que : 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = −20
a) Démontrer que A et C appartiennent à (Γ)
b) Démontrer que (Γ) est un cercle de centre G et rayon GA
c) On appelle (Γ′) le symétrique de (Γ) par rapport à (AC). Construire (Γ′)
Choisi une unité appropriée
++++++++++++++++++++++++Exercice 36 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝑍 ∈ 𝐶) 𝑍 3 + (1 − 6𝑖)𝑍 2 − (17 + 8𝑖)𝑍 − 33 + 30𝑖 = 0
1) a) Vérifier que -3 est solution de cette équation
b) Résoudre l’équation (E)
Les solutions seront notées par 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 où 𝑍0 = −3 𝑒𝑡 𝑍2 a sa partie réelle positive
2) Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑢; 𝑣)(𝑢𝑛𝑖𝑡é ∶ 1𝑐𝑚)
On considère les points 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 d’affixes respectives 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
a) Placer 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 dans le repère (𝑂; 𝑢; 𝑣)
b) Démontrer que le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀2 est isocèle
3) On désigne par G le barycentre des points pondérés (𝑀0 , −1); (𝑀1 , 1)𝑒𝑡 (𝑀2 , 1)
a) Construire géométriquement G . Justifier la construction (on ne demande de
calculer les coordonnées de G)
b) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
−𝑀𝑀0 ² + 𝑀𝑀1 ² + 𝑀𝑀2 ² = −𝐺𝑀2 ²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
On considère par ABCDEF un hexagone régulier de coté 𝑎 (𝑎 > 0) et de centre O
𝐴 𝐵 𝐶
a- Construire le point 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 Que constate t-on
−3 2 −1
b- On pose (E) : 𝑓(𝑀) = −2𝑎2
+ Montrer que les points O, A et E appartiennent à (E)
+ Montrer que 𝑓(𝐺) = 𝑓(𝐹) = 0
c- Déterminer et construire l’ensemble (E)
5- Soit (F) l’ensemble des points M du plan tels que :
g(M) = MB² − 2MD² + MF² = 3a² et I le milieu du segment [BF]
a- Montrer que les points C et E appartiennent à (F)
b- Montrer que g(I) = −3𝑎²
c- Déterminer et construire l’ensemble (F)
6- (E) et (F) sont-ils tangents ? Si oui, démontrer et donner leur point tangent.
5𝑎²√3
7- a- Montrer que l ’aire de cet hexagone est : 𝐴 =
2
b- Soit A’ l ’aire de la partie commune de l’hexagone et de l’ensemble (E)
5√3 𝜋
Démontrer que l 'aire de la partie de l’hexagone privée de A’ est : 𝐴′′ = ( − ) 𝑎²
2 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 38 :++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
On considère le polynôme défini par : 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − 3√2(1 + 𝑖)𝑍 2 + 4(1 + 3𝑖)𝑍 − 8𝑖√2
1- a- Calculer 𝑃(√2 + 𝑖√2)
b- Déterminer les nombres complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que : 𝑃(𝑍) = (𝑍 − √2 − 𝑖√2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
c- Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑍) = 0
2- Soit A, B et C les points d’affixes respectives
𝑍0 = √2 + 𝑖(√2 − 2) ; 𝑍1 = √2 + 𝑖√2 𝑒𝑡 𝑍2 = √2 + 𝑖(√2 + 2)
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
b- Montrer que les points A, B et C sont alignés et que B est le milieu du segment [𝐴𝐶]
3- a- Déterminer l’équation de la droite (∆) médiatrice du segment [𝐴𝐶]
b- Soit M l’ensemble des points de la droite (∆) d’affixe Z. Trouver l’expression de Z
𝑍0 −𝑍
c- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle MAC
𝑍1 −𝑍
d- Déterminer l’expression de Z pour la quelle MAC est un triangle équilatéral
Partie B :
Soit A, B, C et D les points d’affixes respectives
√2 + i(√2 − 2) ; √2 + i√2 ; √2 + i(√2 + 2) et √2 − 2√3 + i√2
A C D A B D
On considère par G et G’ deux points du plan tels que : G = bar
1 1 1
et G′ = bar
1 1 1
1- Déterminer et construire l’ensemble (E) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
2- Déterminer et construire l’ensemble (F) des points M du plan tels que :
𝑀𝐴² − 2𝑀𝐷² + 𝑀𝐶² = 16
3- Soit f l’application du plan définie par : 𝑓(𝑀) = 3𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² + 2𝑀𝐷²
a- Ecrire G’ comme barycentre de A, C et D
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134
104
b- Montrer que : 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺 ′2 −
3
c- Discuter suivant les valeurs de k l’ensemble (𝐸𝑘 ) des points M du plan tels
que : 𝑓(𝑀) = 𝑘
d- Déterminer la valeur de k pour la quelle (𝐸𝑘 ) contienne le point G
e- Déterminer et construire l’ensemble (G) des points M du plan tels que :
32 58
− ≼ 3MA² + MC² + 2MD² ≼
2 3
4-
77
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que : (𝑀𝐴 𝑀𝐶 )(𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷) =
9
a- 𝐺𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐺′ ,(I est le milieu de [𝐺′𝐵])
b- En déduire la nature du triangle BGG’
77
c- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
Montrer que (Γ) peut s’écrire sous la forme : 𝑀𝐺² + 2𝑀𝐺 𝐺𝐼 =
9
d- On considère par E un point tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐸 = 2𝐺𝐼 ⃗⃗⃗⃗
77
En déduire que (Γ) est équivalent à : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐸 =
9
e- Montrer que : 𝑀𝐼2 = 9
f- En déduire la nature de (Γ) puis construire le
++++++++++++++++++++++++Exercice 39 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan P muni d’un repère orthonormal (O,I,J), on considère les points :
A(-4 ;4) ; B(-5 ;-1) et C(1 ;1)
1- Calculer les coordonnées du point G barycentre de A,B et C affectés
respectivement des coefficients 2, 1 et 1
2- On considère l’application f de P dans R telle que :𝑓(𝑀) = 2𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶²
Démontrer que pour tout point M du plan P on a : 𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐺² + 40
3- On suppose que le point M appartient à la droite (D) d’équation y=2x-7
a- Calculer 𝑓(𝑀) en fonction de l’abscisse x du point M
b- Montrer qu’il existe une valeur x0 de x et une seule pour laquelle 𝑓(𝑀) est
minimum
On appelle M0 le point de la droite (D) d’abscisse x0 .
Démontrer que la droite (D) et GM0 sont orthogonales
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
Le plan est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑖 ; 𝑗)l’unité graphique est 1 cm
On considère les points A, B et C d’affixes respectives :
𝑍𝐴 = (3√3 − 2) + 𝑖(3 + 2√3) ;
𝑍𝐵 = (−√3 − 1) + 𝑖(√3 − 1) 𝑒𝑡 𝑍𝐶 = (1 − 4√3) + 𝑖(−4 − √3)
1-)On se propose de placer les points A B C dans le repère (𝑂; 𝑖 ; 𝑗) à l’aide du compas
2𝜋
Pour cela on considère la rotation R de centre O et d’angle de mesure −
3
a-)Donner l’écriture complexe de R
b-) Vérifier que R transforme le point A en le point A’ d’affixe 4 − 6𝑖
On admettra que R transforme les points B, C en les points B’ et C’ d’affixes respectives
2+2i et -2+8i
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135
c-) Placer les points A’, B’, C’ puis à l’aide du compas, les points A B C (la construction du
point A sera justifiée)
2-a)Calculer 𝑍𝐴 − 𝑍𝐵 + 𝑍𝐶
b) En déduire que le point O est le barycentre du système de points pondérés
{(𝐴; 1); (𝐵; −1); (𝐶; 1)}
3-)Soit l’ensemble 𝛤 des points M du plan tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a-)Vérifier que B appartient à 𝛤
b-) Déterminer puis tracer l’ensemble 𝛤
4-)Déterminer puis tracer l’ensemble 𝐷 des points M du plan tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
++++++++++++++++++++++++Exercice 41 :++++++++++++++++++++++++++
Soient trois points de l’espace, A, B, C non alignés et soit k un réel de l’intervalle [−1; 1]
On note 𝐺𝑘 le barycentre du système {(𝐴; 𝑘 2 + 1); (𝐵; 𝑘); (𝐶; −𝑘)}
1) Représenter les points A, B, C, le milieu I de [𝐵𝐶] et construire les points 𝐺1 et 𝐺−1
2) a) Montrer que pour tout réel k de l’intervalle [−1; 1] on a : 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑘 = − 𝑘 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑘²+1
b) Etablir le tableau de variations de la fonction f définie sur [−1; 1], par :
𝑥
𝑓(𝑥) = −
𝑥² + 1
c) En déduire l’ensemble des points 𝐺𝑘 quand k décrit l’intervalle [−1; 1]
Pour la suite de l’exercice aucune figure n’est demandée sur la copie
3) Déterminer l’ensemble E des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
4) Déterminer l’ensemble F des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
5) L’espace est maintenant rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑖 , 𝑗, 𝑘⃗ ). Les points A, B,
C ont pour coordonnées respectives : (0; 0; 2) ; (−1; 2; 1) et (−1; 2; 5). Le point 𝐺𝑘 et
les ensembles E et F sont définis comme ci-déssus
a) Calculer les coordonnées de 𝐺1 et 𝐺−1 . Montrer que les ensembles E et
F sont sécants
b) Calculer le rayon du cercle (C) intersection de E et F
++++++++++++++++++++++++Exercice 42:++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle tels que : BC = a ; AC = b et AB =
c ; C′ le milieu du segment [AB] et G le barycentre du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 4)} et
𝐺′ le barycentre du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 2)}
1) Soit 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 4𝑀𝐶²
4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
a) Montrer que 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺² +
6
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
b) Calculer deux de façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶
En déduire que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 8𝑀𝐺 ′2 − 3𝑀𝐺² − 4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 4𝑀𝐶
12
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Limites des fonctions élémentaires :
●Limites à l’infini d’une fonction polynôme : Soit 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0
𝑎𝑛−1 𝑎2 𝑎𝑛 𝑎0
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑎𝑛 𝑥𝑛 car 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑛 (𝑎𝑛 + + ⋯+ + + ) et que
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥 𝑥𝑛−2 𝑥𝑛−1 𝑥𝑛
𝑎𝑛−1 𝑎2 𝑎1 𝑎0
lim (𝑎𝑛 + + ⋯+ + + ) = 𝑎𝑛 alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒏 𝒙𝒏
𝑥→±∞ 𝑥 𝑥𝑛−2 𝑥𝑛−1 𝑥𝑛 𝒙→±∞ 𝒙→±∞
𝑎𝑛 𝑥𝑛 +𝑎𝑛−1 𝑥𝑛−1 +⋯+𝑎2 𝑥2 +𝑎1 𝑥+𝑎0
●Limites à l’infini d’une fonction polynôme : Soit 𝑓(𝑥) =
𝑏𝑚 𝑥𝑚 +𝑏𝑚−1 𝑥𝑚−1 +⋯+𝑏𝑥2 +𝑏1 𝑥+𝑏0
𝑎𝑛 𝑥𝑛
lim 𝑓(𝑥) = lim
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑏𝑚 𝑥𝑚
●Opérations sur les limites :
𝐥𝐢𝐦 𝐟 𝒍 𝒍 = +∞ 𝒍=𝟎 𝒍=∞ 𝒍=𝟎 𝒍=∞
𝐥𝐢𝐦 𝐠 𝒍′ ≠ 𝟎 𝒍′ = +∞ 𝒍′ = ∞ 𝒍′ = 𝟎 𝒍′ = 𝟎 𝒍′ ≠ 𝟎
𝐥𝐢𝐦(𝐟 + 𝐠) 𝑙 + 𝑙′ +∞ ∞ ∞ 0 ∞
𝐟 𝑙 Forme 0 ∞ Forme ∞
𝐥𝐢𝐦
𝐠 𝑙′ indéterminée Règle de signe indéterminée Règle de signe
𝐥𝐢𝐦(𝐟 × 𝐠) 𝑙 × 𝑙′ +∞ Forme Forme 0 ∞
indéterminée indéterminée Règle de signe
𝐥𝐢𝐦(𝐟 − 𝐠) 𝑙 − 𝑙′ Forme ∞ ∞ 0 ∞
indéterminée Règle de signe
●Limite d’une fonction composée : Soit f la fonction défini e par 𝑓(𝑥) = 𝑢 ∘ 𝑣
Si lim 𝑣 = 𝑙 et lim 𝑢 = 𝑙 ′ alors lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑢 ∘ 𝑣 = 𝑙′
𝑥→𝑎 𝑥→𝑙 𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
Continuité et dérivabilité d’une fonction :
●Continuité : Une fonction f est continue sur intervalle K si et seulement si elle admet une
limite finie en toute valeur de K
On dit que f est continue en un point 𝑥0 si et seulement si elle est continue à gauche et à
droite de 𝑥0 ; c’est-à-dire 𝐥𝐢𝐦− 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒙→𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎
●Dérivabilité : Une fonction f est dérivable sur intervalle K si et seulement si elle est
dérivable en tout point de l’intervalle K
On dit que f est dérivable en un point 𝑥0 si et seulement si elle est dérivable à gauche et à
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 ) 𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎)
droite de 𝑥0 ; c’est-à-dire 𝐥𝐢𝐦− ( 𝒙−𝒙𝟎
) = 𝐥𝐢𝐦+ (
𝒙−𝒙𝟎
) = 𝒇′(𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒙→𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎
𝒇(𝒉+𝒙𝟎 )−𝒇(𝒙𝟎 ) 𝒇(𝒉+𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 )
Ou bien 𝐥𝐢𝐦− ( ) = 𝐥𝐢𝐦+ ( ) = 𝒇′ (𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒉→𝟎 𝒉 𝒉→𝟎 𝒉
f ′ d (x0 ) est le nombre dérivé de f à droite en 𝑥0
f ′ g (x0 ) est le nombre dérivé de f à gauche 𝑥0
NB : Une fonction est dérivable en 𝒙𝟎 si et seulement si 𝐟 ′ 𝐝 (𝐱𝟎 ) = 𝐟 ′ 𝐠 (𝐱𝟎 )
Interprétation graphique :
Si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 0 alors (C) admet une demi-tangente horizontale en 𝑥0
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
138
Branches infinies :
●Asymptote verticale : Si lim 𝑓(𝑥) = ±∞ alors la droite d’équation 𝑥 = 𝑎 est asymptote
𝑥⟶𝑎
verticale à la courbe (C) de f
●Asymptote Horizontale : Si lim 𝑓(𝑥) = 𝑏 alors la droite d’équation 𝑦 = 𝑏 est
𝑥⟶±∞
asymptote horizontale à la courbe (C) de f
●Asymptote oblique : La droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec
𝑓(𝑥)
𝑎 = lim et 𝑏 = lim (𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥)
𝑥⟶±∞ 𝑥 𝑥⟶±∞
-Si 𝑎 = 0 alors (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐼)
-Si 𝑎 = ±∞ alors (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐽)
-Si 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑏 = ∞ alors (C) admet une branche parabolique de direction celle de 𝑦 = 𝑎𝑥
Pour montrer qu’une droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est asymptote à la courbe (𝐶) ; on
vérifie que : 𝐥𝐢𝐦 (𝒇(𝒙) − 𝒚) = 𝟎
𝒙⟶∞
Pour étudier la position relative de (𝐶𝑓) et (∆) on étudie le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦
Fonction réciproque :
Soit f une fonction continue et monotone sur un intervalle K et 𝑓 −1 sa bijection réciproque
de 𝐾 vers 𝑓(𝐾)
●𝑓 −1 a pour ensemble de définition 𝑓(𝐾)
●𝑓 −1 a le sens de variations que la fonction 𝑓
●(𝐶𝑓−1 ) est le symétrique de (𝐶𝑓 ) par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
Pour montrer que 𝑓 −1 est dérivable en un point d’abscisse 𝑎 ∈ 𝐾 , on détermine un réel
𝑏 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑓(𝑏) = 𝑎 et on verifie si 𝑓 ′ (𝑏) ≠ 0 alors (𝑓 −1 )′ (𝑎) existe
1
Pour calculer (𝑓 −1 )′ (𝑎) on procède comme suit : (𝑓 −1 )′ (𝑎) =
𝑓′ (𝑏)
Dérivées et primitives des fonctions :
Fonctions Dérivées Fonctions Primitives
𝑎∈𝑅 0 𝑎 𝑎𝑥 + 𝑐
𝑎𝑥 𝑎 𝑥𝑛 𝑥 𝑛+1
+𝑐
𝑛+1
𝑥𝑛 𝑛𝑥 𝑛−1 1 1
− +𝑐
𝑥² 𝑥
1 1 1 √𝑥 + 𝑐
−
𝑥 𝑥² 2√𝑥
1 𝑛 1
√𝑥 − 𝑛+1 +𝑐
2√𝑥 𝑥 𝑥𝑛
1 𝑛 cos 𝑥 sin 𝑥 + 𝑐
−
𝑥𝑛 𝑥 𝑛+1
sin 𝑥 cos 𝑥 sin 𝑥 −cos 𝑥 + 𝑐
cos 𝑥 − sin 𝑥 1 + tan ²𝑥 tan 𝑥 + 𝑐
tan 𝑥 1 + tan ²𝑥 1
√1 − 𝑥² arcsin 𝑥 + 𝑐
1 1 arctan 𝑥 + 𝑐
arcsin 𝑥 √1 − 𝑥² 1 + 𝑥²
arctan 𝑥 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛+1
× +𝑐
1 + 𝑥² 𝑎 𝑛+1
𝑢+𝑣 𝑢′ + 𝑣′ 𝑢′ √𝑢 + 𝑐
2√𝑢
𝑢×𝑣 𝑢′ 𝑣 + 𝑣′𝑢 𝑎𝑥 1 𝑥
𝑎 +𝑐
ln 𝑎
𝑢 𝑢′ 𝑣 − 𝑣′𝑢
𝑣 𝑣²
𝑢𝑛 𝑛𝑢′𝑢𝑛−1
cos 𝑢 −𝑢′ sin 𝑢
sin 𝑢 𝑢′ cos 𝑢
tan 𝑢 1 + tan² 𝑢
FONCTIONS LOGARITHMES NEPERIENS
●Définition : On appelle fonction logarithme népérien et on note (ln 𝑥) la primitive de la
1
fonction 𝑠𝑢𝑟 ]0; +∞[
𝑥
●Propriétés algébriques :
𝑎
ln 𝑎𝑏 = ln 𝑎 + ln 𝑏 ; ln
= ln 𝑎 − ln 𝑏 ; ln 𝑎𝑛 = 𝑛 ln 𝑎 ; ln 𝑥 < 0 si 𝑥 ∈ ]0; 1[
𝑏
ln 1 = 0 ; ln 𝑒 = 1 ; ln 𝑥 = 𝑎 alors 𝑥 = 𝑒 𝑎
●Ensemble de définition :
Si 𝑓(𝑥) = ln(𝑢) alors 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑢 > 0}
Si 𝑓(𝑥) = ln|𝑢| alors 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑢 ≠ 0}
●Dérivée d’une fonction (ln)
𝑢′
La dérivée de la fonction 𝑓(𝑥) = ln 𝑢 se calcule comme suit 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑢
●Limite des fonctions (ln)
ln 𝑥
lim (ln 𝑥) = −∞ lim (ln 𝑥) = +∞ lim (𝑥 ln 𝑥) = 0 lim ( )=1
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→1 𝑥−1
ln(𝑥 + 1) ln 𝑥
lim ( )=1 lim =0
𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
FONCTIONS LOGARITHMES DE BASE a :
●Croissance comparée :
𝑒𝑥 𝑒𝑥 ln 𝑥
lim ( 𝛼 ) = +∞ ; lim ( ) = +∞ ; lim ( 𝑥 ) = 0 ; lim (𝑥 𝛼 𝑒 −𝑥 ) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ ln 𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥→+∞
ln 𝑥
lim ( ) = 0 ; lim (𝑥 𝛼 ln 𝑥) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝛼 𝑥→0
Eléments de symétrie :
●AXE DE SYMETRIE : Soit (∆) la droite d’équation 𝑥 = 𝑎
Pour démontrer que (∆) est un axe de symétrie à la courbe (C) de f, on procède
comme suit :
1ère Méthode : On doit montrer que la fonction 𝑓(𝑥 + 𝑎) est paire
2ème Méthode
COLLECTION : On doit montrer
PLANETE M DAOUDA 𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥)
que BANGOURA TSM EDITION 2019
ème
3 Méthode : On doit montrer que 𝑓(𝑎 + 𝑥) = 𝑓(𝑎 − 𝑥)
141
EXERCICE 1 :
Résoudre dans R les équations suivantes :
𝟏) ln(x − 6) + ln(x + 1) = ln4 + ln2 𝟐) ln(x + 5) + ln(x − 2) = ln8
𝟑) ln√3x − 1 + ln√x − 1 = ln(x − 2) 4) (lnx)2 − 2lnx − 3 = 0
2
5) (logx)(logx − 5) = 0 6) (logx) = logx 7) (logx)2 + logx − 2 = 0
8) 2log(x − 1) = log(x − 2) 9) (lnx)² = lnx² 10) (2lnx)2 + 10lnx − 6 = 0;
(x−1)(logx+1)
11) =0 12) 6 − 5log 2 x = 13logx
logx
13) ln|x + 1| + ln|x + 5| = ln15 14) e−2x − 7e−x + 6 = 0 15) e2x − 5ex + 4 = 0
16) e2x − 2ex −3=0 17) 2x+1 − 10 × 2−x + 12 = 0 18) 4x + 2x+1 − 3 = 0
1 1 1
19) 9x − 3x+1 − 10 = 0 20) (√2) = 16x 21) 62+log6 sinx + 22+log2 cosx = √2
x
4 4 4 x 4 a a>0
22) √log a √ax + log x √ax + √log a √ + log x √ = a où {
a x a≠1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans R les équations suivantes :
𝟏) 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟔) + 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟏) = 𝐥𝐧𝟒 + 𝐥𝐧𝟐
𝑥>6 𝑥 ∈ ]6; +∞[
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 − 6 > 0 ; 𝑥 + 1 > 0} ⟹ { alors {
𝑥 > −1 𝑥 ∈ ]−1; +∞[
DV = ]6; +∞[ ∩ ]−1; +∞[ = ]6; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟔; +∞[ ⟹
ln(x − 6) + ln(x + 1) = ln4 + ln2 ⟹ ln(x − 6)(x + 1) = ln 8 ⟹ (x − 6)(x + 1) = 8 ⟹
x 2 − 5x − 6 − 8 = 0 ⟹ x 2 − 5x − 14 = 0 ⟹ ∆= (−5)2 − 4(−14) = 25 + 56 = 81
5−9
x1 = = −2 ∉ DV
2
alors √∆= 9 ⟹ { 5+9 D’où 𝑺 = {𝟕}
x1 = =7
2
𝟐) 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟓) + 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) = 𝐥𝐧𝟖
𝑥 > −5 𝑥 ∈ ]−5; +∞[
●Domaine de validité :𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 + 5 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0} ⟹ { alors {
𝑥>2 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝐷𝑉 = ]−5; +∞[ ∩ ]2; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
ln(x + 5) + ln(x − 2) = ln8 ⟹ ln(x + 5)(x − 2) = ln 8 ⟹ (x + 5)(x − 2) = 8
⟹ x 2 + 3x − 10 − 8 = 0
⟹ x + 3x − 18 = 0 ⟹ ∆= (3)2 − 4(−18) = 9 + 72 = 81 alors √∆= 9 ⟹
2
−3.−9
x1 = = −6 ∉ DV
2
{ −3+9 D’où 𝑺 = {𝟑}
x1 = =3
2
𝟑) 𝐥𝐧√𝟑𝐱 − 𝟏 + 𝐥𝐧√𝐱 − 𝟏 = 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐)
1
𝑥>
3
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 3𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0} ⟹ {𝑥 > 1
𝑥>2
1
𝑥 ∈ ] ; +∞[ 1
alors { 3 𝐷 = ] ; +∞[ ∩ ]2; +∞[ ∩ ]1; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
𝑥 ∈ ]1; +∞[ 𝑉 3
𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝑥 ≠ −1
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 + 1 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 + 5 ≠ 0 } ⟹ { alors 𝑫𝑽 = 𝑹 ∖ {−𝟏. −𝟓}
𝑥 ≠ −5
ln|x + 1| + ln|x + 5| = ln15 ⟹ ln|(x + 1)(x + 5)| = ln 15 ⟹ |(x + 1)(x + 5)| = 15 ⟹
(x + 1)(x + 5) = 15 2 2 ∆= 36 + 40 = 76
{ ⟹ {x 2 + 6x + 5 − 15 = 0 ⟹ {x 2 + 6x − 10 = 0 ⟹ {
(x + 1)(x + 5) = −15 x + 6x + 5 + 15 = 0 x + 6x + 20 = 0 ∆= 36 − 80 < 0
−6 − 2√19
x1 = = −3 − √19
√∆= √76 = 2√19 ⟹ 2 ⟹ 𝐒 = {−𝟑 − √𝟏𝟗; −𝟑 + √𝟏𝟗}
−6 + 2√19
x1 = = −3 + √19
{ 2
𝟏𝟒) 𝐞−𝟐𝐱 − 𝟕𝐞−𝐱 + 𝟔 = 𝟎 on pose t = e−x avec t > 0 on a: 𝑡² − 7𝑡 + 6 = 0
comme a + b + c = 0
t1 = 1
c x=0
alors { mais t = e−x alors 𝑥 = − ln 𝑡 ⟹ { 𝐒 = {𝟎 ; −𝐥𝐧 𝟔}
t2 = = 6 x = − ln 6
a
𝟏𝟓) 𝐞𝟐𝐱 − 𝟓𝐞𝐱 + 𝟒 = 𝟎 on pose t = ex avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡² − 5𝑡 + 4 = 0
t1 = 1
c x=0
comme a + b + c = 0 alors { mais t = ex alors 𝑥 = ln 𝑡 ⟹ {
t2 = = 4 x=4
a
𝐒 = {𝟎 ; 𝐥𝐧 𝟒}
𝟏𝟔) 𝐞𝟐𝐱 − 𝟐𝐞𝐱 − 𝟑 = 𝟎 on pose t = ex avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡² − 2𝑡 − 3 = 0 comme b = a + c
t 1 = −1 < 0
alors { c mais t = ex alors 𝑥 = ln 𝑡 ⟹ x = ln 3 d′ où 𝐒 = {𝐥𝐧 𝟑}
t2 = − = 3
a
1
𝟏𝟕) 𝟐𝐱+𝟏 + 𝟏𝟎 × 𝟐−𝐱 − 𝟏𝟐 = 𝟎 ⟹ 2 × 2x + 10 × x − 12 = 0 ⟹ 2 × 22x − 12 × 2x + 10 = 0
2
on pose t = 2x avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 2𝑡² − 12𝑡 + 10 = 0 comme a + b + c = 0
t1 = 1
c x=0
alors { mais t = 2x alors 𝑥 = log 2 𝑡 ⟹ { 𝐒 = {𝟎 ; 𝐥𝐨𝐠 𝟐 𝟓}
t2 = = 5 x = log 2 5
a
𝟏𝟖) 𝟒𝐱 + 𝟐𝐱+𝟏 − 𝟑 = 𝟎 ⟹ 22x + 2 × 2x − 3 = 0 on pose t = 2x avec t > 0
t1 = 1
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡 2 + 2𝑡 − 3 = 0 comme a + b + c = 0 alors { c
t 2 = = −3 < 0
a
mais t = 2x alors 𝑥 = log 2 𝑡 ⟹ x = log 2 1 = 0 𝐒 = { 𝟎 }
𝟏𝟗) 𝟗𝐱 − 𝟑𝐱+𝟏 − 𝟏𝟎 = 𝟎 ⟹ 32x − 3 × 3x − 10 = 0 on pose t = 3x avec t > 0
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡 2 − 3𝑡 − 10 = 0
3−7
t1 = = −2 < 0
⟹ ∆= 9 − 4(−10) = 9 + 40 = 49 ⟹ √∆= 7 alors { 2
3+7
t2 = =5
2
mais t = 3x alors 𝑥 = log 3 𝑡 ⟹ x = log 3 5 = 0 𝐒 = { log 3 5 }
𝟏 1
1 1
𝟐𝟎) (√𝟐)𝐱 = 𝟏𝟔𝐱 ⟹ 22x = 24x ⟹ = 4x ⟹ 8x² = 1 ⟹ x² = ⟹
2x 8
1 1 √8 2√2 √2 √𝟐
x = ±√ = ± =± =± =± ⟹ 𝐒 = {± }
8 √8 8 8 4 𝟒
𝟏 𝟏 1 1
𝟐𝟏) 𝟔𝟐+𝐥𝐨𝐠𝟔 𝐬𝐢𝐧𝐱 + 𝟐𝟐+𝐥𝐨𝐠𝟐 𝐜𝐨𝐬𝐱 = √𝟐 ⟹ 62 × 6log6 sinx + 22 × 2log2 cosx = √𝟐
√6 sin 𝑥 + √2 cos 𝑥 = √2 ⟹ cos 𝑥 + √3 sin 𝑥 = 𝟏 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑍 = 1 + 𝑖√3 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎:
2 𝜋
|𝑍| = √12 + (√3) = 2 𝑒𝑡 arg 𝑍 = 𝜃 = + 2𝑘𝜋 alors l′ équation devient:
3
𝜋 𝜋
𝑐 𝜋 1 𝜋 𝑥 − = + 2𝑘𝜋
cos(𝑥 − 𝜃) = ⟹ cos (𝑥 − ) = = cos ⟹ { 3 3 ⟹
|𝑍| 3 2 3 𝜋 𝜋
𝑥 − = − + 2𝑘𝜋
3 3
𝜋 𝜋 2𝜋
𝑥 = + + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝟐𝛑
{ 3 3 3 ⟹ 𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; 𝟐𝐤𝛑 }
𝜋 𝜋 𝟑
𝑥 = − + + 2𝑘𝜋 = 2𝑘𝜋
3 3
𝟒 𝐱 𝟒 𝐚 𝐚>0
𝟐𝟐) √𝐥𝐨𝐠𝐚 𝟒√𝐚𝐱 + 𝐥𝐨𝐠 𝐱 𝟒√𝐚𝐱 + √𝐥𝐨𝐠 𝐚 √ + 𝐥𝐨𝐠 𝐱 √ = 𝐚 𝐨ù { ⟹ 𝐃𝐕 = ]𝟎; 𝟏[ ∪ ]𝟏; +∞[
𝐚 𝐱 𝐚≠𝟏
1 1 1 x 1 a
√ log a ax + log x ax + √ log a + log x = a ⟹
4 4 4 a 4 x
x x
1 1 x x 1 ln ax ln ax 1 √ln a ln a
√ (log a ax + log x ax) + √ (log a − log x ) = a ⟹ √ + + − =a⟹
4 4 a a 2 ln a ln x 2 ln a ln x
x x
(ln x)(ln ax) + (ln a)(ln ax) √(ln x) (ln a) − (ln a) (ln a)
√ + = 2a ⟹
(ln a)(ln x) (ln a)(ln x)
x x 2
(ln ax)(ln a + ln x) √(ln a) (ln x − ln a) (ln ax)2 √
(ln )
a
√ + = 2a ⟹ √ + = 2a ⟹
(ln a)(ln x) (ln a)(ln x) (ln a)(ln x) (ln a)(ln x)
x x
ln ax ln ln(ax) ( ) ln x 2
+ a = 2a ⟹ a = 2a ⟹ = 2a ⟹
√(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x)
2 ln x = 2a√(ln a)(ln x) ⟹ 4(ln x)2 = 4a2 (ln a)(ln x) ⟹ (ln x)2 − a2 (ln a)(ln x) = 0
ln x = 0 x≠1
⟹ (ln x)(ln x − a2 ln a) = 0 ⟹ { ⟹{ D’où 𝐒 = {𝐚𝐚² }
ln x − ln aa² = 0 x = aa²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
Résoudre dans R les équations suivantes :
√3 1 1
1) 𝑥 log5 𝑥 = 125𝑥² 2) 𝑐𝑜𝑠 2 (ln 𝑥) + sin(ln(𝑥)2 ) − =
2 2 √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans R les équations suivantes :
1) 𝑥 log5 𝑥 = 125𝑥² ⟹ log 𝑥 𝑥 log5 𝑥 = log 𝑥 125𝑥² ⟹ log 5 𝑥 = log 𝑥 125 + log 𝑥 𝑥² ⟹
log 5 𝑥 = log 𝑥 53 + 2 log 𝑥 𝑥 ⟹ log 5 𝑥 = 3 log 𝑥 5 + 2 ⟹ log 5 𝑥 − 3 log 𝑥 5 − 2 = 0
1 1
Mais log 𝑥 5 = , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ log 5 𝑥 − 3 − 2 = 0 ⟹ (log 5 𝑥)2 − 3 − 2 log 5 𝑥 = 0
log5 𝑥 log5 𝑥
(log 5 x)2 − 2 log 5 x − 3 = 0 posons log 5 x = t , t 2 − 2t − 3 = 0 ⟹ b = a + c ⟹
t = −1 x = 5−1
{1 mais log 5 x = t ⟹ 5log5 x = 5t ⟹ x = 5t alors { 1
t2 = 3 x2 = 53
𝟏
d′ où 𝐒 = { ; 𝟓𝟑 }
𝟓
√3 1 1 √3 1 1
2) cos2 (ln x) + sin(ln(x)2 ) − = ⟹ cos2 (ln x) + sin(2 ln x) − =
2 2 √2 2 2 √2
√3 1 1 1
On pose ln x = t; on a: cos2 (t) + sin(2t) − = mais cos2 t = (cos 2t + 1), on a
2 2 √2 2
1 √3 1 1 1 1 √3 1 1
(cos 2t + 1) + sin(2t) − = ⟹ cos 2t + + sin(2t) − = ⟹
2 2 2 √2 2 2 2 2 √2
1 √3 1 2√2
cos 2t + sin(2t) = ⟹ cos 2t + √3 sin(2t) = = √2 ⟹ cos 2t + √3 sin(2t) = √2
2 2 √2 2
𝜋 𝜋 √2 π
On pose 𝑍 = 1 + 𝑖√3 ⟹ |𝑍| = 2 𝑒𝑡 arg 𝑍 = + 2𝑘𝜋 ⟹ cos (2𝑡 − ) = = cos ⟹
3 3 2 4
𝜋 π 𝜋 π 7𝜋 7𝜋
2𝑡 − = + 2𝑘𝜋 2𝑡 = + + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝑡= + 𝑘𝜋
{ 3 4 ⟹{ 3 4 12 ⟹{ 24
𝜋 π 𝜋 π 𝜋 𝜋
2𝑡 − = − + 2𝑘𝜋 2𝑡 = − + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝑡= + 𝑘𝜋
3 4 3 4 12 24
7𝜋
t
Mais ln x = t ⟹ x = e alors {
𝑥 = 𝑒 24 +𝑘𝜋 d′ où 𝐒 = {𝒆𝟕𝝅
𝟐𝟒
+𝒌𝝅
𝝅
; 𝒆𝟐𝟒+𝒌𝝅 }
𝜋
+𝑘𝜋
𝑥 = 𝑒 24
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + et (C) sa courbe représentative
√𝑥²+1
1) Etudier les variations de f
2) Montrer que (C) admet un point d’inflexion Ω dont on précisera les coordonnées
3) Etudier les branches infinies de (C)
4) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]1; 2[
5) Montrer que f réalise une bijection de l’ensemble J que l’on déterminera
Donner le domaine de définition de 𝑓 −1 bijection réciproque de f
6) Déterminer 𝑓 −1 (𝑥)
7) Soit (C-1) la courbe représentative de 𝑓 −1
Construire dans un même repère les courbes (C) et (C-1)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + et (C) sa courbe représentative
√𝑥²+1
1) Etudions les variations de f
●Domaine de définition : 𝑫𝒇 = 𝑹 = ]−∞; +∞[
●Calcul de limites :
𝑥 𝑥 𝑥
− lim 𝑓(𝑥) = lim (1 + ) = lim (1 + )=0 ) = lim (1 +
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ +1 √𝑥 2 𝑥→−∞ |𝑥| √𝑥 2 𝑥→−∞
𝑥 𝑥 𝑥
− lim 𝑓(𝑥) = lim (1 + ) = lim (1 + ) = lim (1 + ) = 2
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 + 1 𝑥→+∞ √𝑥 2 𝑥→+∞ |𝑥|
2𝑥 𝑥2 +1−𝑥2
′ √𝑥 2 +1−𝑥
′ (𝑥) 𝑥 2√𝑥2 +1 √𝑥2 +1 1
●Dérivons f : 𝑓 = (1 + ) = = = ⟹
√𝑥 2 +1 𝑥²+1 𝑥²+1 (𝑥 2 +1)√𝑥 2 +1
1
𝑓 ′ (𝑥) = >0
(𝑥 2 + 1)√𝑥² + 1
●Tableau de variations :
x −∞ +∞
f ′ (x) +
2
f(x)
0
2) Montrons que (C) admet un point d’inflexion Ω dont on précisera les coordonnées
1 ′ ((𝑥 2 +1)√𝑥 2 +1)′
Pour cela on calcule 𝑓 ′′ (𝑥): 𝑓 ′′ (𝑥) = ((𝑥2 ) =− (𝑥 2 +1)3
+1)√𝑥 2 +1
2𝑥(𝑥 2 + 1) 2𝑥(𝑥 2 + 1) + 𝑥(𝑥 2 + 1)
2𝑥√𝑥 2 +1+ 2+1
𝑓 ′′ (𝑥) = −
2√𝑥
=− √𝑥 2 + 1 ⟹
(𝑥 2 + 1)3 (𝑥 2 + 1)3
3𝑥(𝑥 2 + 1) 3𝑥 = 0
𝑓 ′′ (𝑥) = − on pose 𝑓 ′′ (𝑥) = 0; on a ∶ { ⟹𝑥=0
(𝑥 + 1)3 √𝑥² + 1
2 𝑥² + 1 = 0
Avec f(0) = 1 d′ où Ω(0; 1)
3) Etudions les branches infinies de (C)
●AV n’existe pas car Df = R ●AH y = 0 à − ∞ et y = 2 à + ∞
●AO n′ existe car a=0 mais (C) admet une branche parabolique de direction (OI)
4) Montrons que l’équation 𝐟(𝐱) = 𝐱 admet une unique solution 𝛂 ∈ ]𝟏; 𝟐[
f(x) = x ⟹ f(x) − x = 0 on pose g(x) = f(x) − x
D’après le théorème des valeurs intermédiaires on a : g(1) × g(2) < 0
1 √2
g(1) = f(1) − 1 = 1 + −1 = = 0,7
√2 2
alors 0,7(−0,11) = −0,077 < 0
2
g(2) = f(2) − 2 = 1 + − 2 = 0,89 − 1 = −0,11
{ √5
5) Montrons que f réalise une bijection de R vers l’ensemble J que l’on déterminera
Comme f est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de R vers
𝑓(𝑅) = 𝐽 = ]0; 2[
Le domaine de définition de 𝑓 −1 est 𝐽 = ]0; 2[
6) Déterminons 𝒇−𝟏 (𝒙)
𝑥 𝑥 𝑥2
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑦 ⟹ 1 + =𝑦⟹ =𝑦−1 ⟹ = (𝑦 − 1)2 ⟹
√𝑥 2 +1 √𝑥 2 +1 𝑥 2 +1
𝑥 2 = (𝑥 2 + 1)(𝑦 − 1)2 ⟹ 𝑥 = 𝑥 2 (𝑦 − 1) + − 1)2 ⟹
2 2 (𝑦
(𝑦 − 1)2 (𝑦 − 1)2
𝑥 2 (1 − (𝑦 − 1)2 ) = (𝑦 − 1)2 ⟹ 𝑥 2 = = ⟹
(1 − 𝑦 + 1)(1 + 𝑦 − 1) 𝑦(2 − 𝑦)
(𝑦 − 1)2 𝑦−1 𝒙−𝟏
𝑥=√ = ⟹ 𝒇−𝟏 (𝒙) =
𝑦(2 − 𝑦) √𝑦(2 − 𝑦) √𝒙(𝟐 − 𝒙)
7) Soit (C-1) la courbe représentative de 𝒇−𝟏
Construisons dans un même repère les courbes (C) et (C-1)
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EXERCICE 4:
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √|𝑥² − 6𝑥 + 5| et (C) sa courbe représentative
1) Exprimer 𝑓(𝑥) sans le symbole valeur absolue
2) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C) admet-
elle des tangentes aux points d’abscisses 1 et 5 ?
3) Etudier les variations de f
4) Démontrer que les droites d’équations 𝑦 = 𝑥 − 3 𝑒𝑡 𝑦 = −𝑥 + 3 sont asymptotes à (C)
5) Tracer (C) et démontrer qu’elle admet un axe de symétrie, dont on précisera
l’équation.
𝑥
6) Démontrer que, pour tout nombre réel x de l’intervalle [1; 5] le point 𝑀 (𝑓(𝑥))
3
est une distance constante du point Ω ( ). En déduire la nature de (C) sur l’intervalle [1; 5]
0
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Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √|𝑥² − 6𝑥 + 5| et (C) sa courbe représentative
1) Exprimons 𝒇(𝒙) sans le symbole valeur absolue
𝑥² − 6𝑥 + 5 = 0 ⟹ 𝑥 = 1 𝑜ù 𝑥 = 5
𝑥 −∞ 1 5 +∞
𝑥² − 6𝑥 + 5 + − +
|𝑥² − 6𝑥 + 5| 𝑥² − 6𝑥 + 5 −𝑥² + 6𝑥 − 5 𝑥² − 6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) √𝑥² − 6𝑥 + 5 √−𝑥² + 6𝑥 − 5 √𝑥² − 6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) = √𝑥² − 6𝑥 + 5 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
D’où { 𝑓(𝑥) = √−𝑥 2 + 6𝑥 − 5 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; 5[
𝑓(1) = 𝑓(5) = 0
2) Etudions la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition,
●Continuité : Comme 𝐷𝑓 = 𝑅 et que 𝑓(1) = 𝑓(5) = 0 alors f est continue sur son
ensemble de définition
●Dérivabilité en 1 et 5:f est dérivable en 𝑥0 si et seulement si f ′ d (x0 ) = f ′ g (x0 ) = l avec l ∈ R
Dérivons la fonction f :
2𝑥 − 6 𝑥−3
𝑓 ′ (𝑥) = = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
2 2
2√𝑥 − 6𝑥 + 5 √𝑥 − 6𝑥 + 5
−2𝑥 + 6 −𝑥 + 3
𝑓 ′ (𝑥) = = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; 5[
{ 2√−𝑥 + 6𝑥 − 5 √−𝑥 2 + 6𝑥 − 5
2
1−3 2
𝑓 ′ 𝑔 (1) = =− = −∞
√1²−6+5 0+
+ En 1 on a : { −1+3 2 alors f n’est pas dérivable en 1
𝑓 ′ 𝑑 (1) = = = +∞
√−1²+6−5 0+
−5+3 2
𝑓 ′ 𝑔 (5) = =− = −∞
√−5²+30−5 0+
+ En 5 on a : { 5−3 2 alors f n’est pas dérivable en 5
𝑓 ′ 𝑑 (5) = = = +∞
√5²−30+5 0+
(C) admet des demi-tangentes verticales aux points d’abscisses 1 et 5
3) Etudions les variations de f
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = 𝑅
●Calcul de limites :
lim 𝑓(𝑥) = lim √|𝑥² − 6𝑥 + 5| = lim √|𝑥²| = lim |𝑥| = |±∞| = +∞
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥→±∞
●Tableau de variations : comme
x−3
f ′1 (x) = si x ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
√x 2 − 6x + 5
on pose f ′ (x) = 0 ⟹ x = 3
−x + 3
f ′ 2(x) = si x ∈ ]1; 5[
{ √−x 2 + 6x − 5
Avec 𝑓(3) = √|3² − 6(3) + 5| = √|9 − 18 + 5| = √4 = 2
x −∞ 1 3 5 +∞
f ′1 (x) − − + +
f ′ 2 (x) + + − −
f ′ (x) − + − +
+∞ 2 +∞
f(x)
0 0
4) Démontrons que les droites d’équations 𝒚 = 𝒙 − 𝟑 𝒆𝒕 𝒚 = −𝒙 + 𝟑 sont
asymptotes à (C)
●Pour 𝑦 = 𝑥 − 3; on a ∶
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (√x 2 − 6x + 5 − 𝑥 + 3) = lim (|x| − x) = lim (x − x) = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
D’où 𝐥𝐢𝐦 (𝐟(𝐱) − 𝐲) = 𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐱→+∞
●Pour 𝑦 = −𝑥 + 3; on a ∶
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (√x 2 − 6x + 5 + 𝑥 − 3) = lim (|x| + x) = lim (−x + x) = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
D’où 𝐥𝐢𝐦 (𝐟(𝐱) − 𝐲) = 𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐱→−∞
5) Traçons (C) et démontrons qu’elle admet un axe de symétrie, dont on précisera
l’équation.
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
150
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EXERCICE 5:
𝑥²+𝑎𝑥+𝑏
Soit la fonction f définie R par : 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²−2𝑥+2
1) Vérifier que f définie sur R
2) Calculer les nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 pour que (C) passe par le point A(2 ; 0) et admette
au point B d’abscisse 1 une tangente parallèle à la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥
(x−2)²
3) On considère la fonction g définie sur R par g(x) =
x²−2x+2
x −∞ 0 2 +∞
g ′ (x) + − +
2 1
g(x)
1 0
b) Montrons que la courbe (C) représentative de g admet une asymptote
Comme lim g(x) = 1 alors la droite d’équation 𝑦 = 1 est asymptote à (C)
x⟶±∞
c) Montrons que le point I(1 ; 1) est un centre de symétrie
Vérifions si 𝑔(2𝑎 − 𝑥) + 𝑔(𝑥) = 2𝑏
(2 − 𝑥 − 2)2 (𝑥 − 2)2
g(2 − x) + g(x) = 2
+ 2 =
(2 − 𝑥) − 2(2 − 𝑥) + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2
𝑥2 (𝑥 − 2)2 𝑥2 (𝑥 − 2)2
= 2
+ 2 = 2 + 2 =
4 − 4𝑥 + 𝑥 − 4 + 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2
𝑥² + (𝑥 − 2)2 𝑥² + 𝑥² − 4𝑥 + 4 2(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)
= = = 2 ⟹. g(2 − x) + g(x) = 2
𝑥 2 − 2𝑥 + 2 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 𝑥 2 − 2𝑥 + 2
d) Construisons (C) dans un repère orthonormal
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ ; 𝐴𝐻: 𝑦 = 1 𝑒𝑡 𝐴𝑂 ∄
●Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ g(0) = 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐵(0; 2)
(𝑥 − 2 )2
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): g(x) = 0 ⟹ 2 = 0 ⟹ 𝑥 = 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴(2; 0)
𝑥 − 2𝑥 + 2
4) a) Soit m un nombre réel. Utilisons (C) pour résoudre graphiquement l’équation où l’inconnue
est x : 𝒙𝟐 (𝒎 − 𝟏) + 𝟐𝒙(𝟐 − 𝒎) + 𝟐(𝒎 − 𝟐) = 𝟎
𝑚𝑥 2 − 𝑥 2 + 4𝑥 − 2𝑚𝑥 + 2𝑚 − 4 = 0 ⟹ 𝑚(𝑥 2 − 2𝑥 + 2) = 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 ⟹
𝑥² − 4𝑥 + 4 (𝑥 − 2)²
𝑚= = = g(x) ⟹ g(x) = 𝑚
𝑥² − 2𝑥 + 2 𝑥² − 2𝑥 + 2
●Si m ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]2; +∞[ l′ équation n′ a pas de solution
●Si m ∈ ]0; 2[ l′ équation admet deux solutions
●Si m = 0 où m = 2 l′ équation admet une solution
b) Vérifions ces résultats par le calcul
𝑥 2 (𝑚 − 1) + 2𝑥(2 − 𝑚) + 2(𝑚 − 2) = 0 ⟹ ∆= (4 − 2𝑚)2 − 4(𝑚 − 1)(2𝑚 − 4)
∆= 16 − 16𝑚 + 4𝑚² − 4(2𝑚2 − 4𝑚 − 2𝑚 + 4) = −4𝑚² + 8𝑚
−4𝑚 = 0 ⟹ 𝑚 = 0
Etudions le signe de ∆∶ On pose ∆= 0 ; −4𝑚2 + 8𝑚 = −4𝑚(𝑚 − 2) = 0 ⟹ {
𝑚−2=0⟹𝑚 =2
𝑚 −∞ 0 2 +∞
∆ − + −
●Si m ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]2; +∞[ l′ équation n′ a pas de solution 𝑐𝑎𝑟 ∆< 0
●Si m ∈ ]0; 2[ l′ équation admet deux solutions 𝑐𝑎𝑟 ∆> 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 √∆= √4𝑚(2 − 𝑚) =
−4 + 2𝑚 − 2√𝑚(2 − 𝑚)
𝑥1 =
2(𝑚 − 1)
√∆= 2√𝑚(2 − 𝑚) 𝑒𝑡
−4 + 2𝑚 + 2√𝑚(2 − 𝑚)
𝑥2 =
{ 2(𝑚 − 1)
−4+2𝑚
●Si m = 0 où m = 2 l′ équation admet une solution car ∆= 0 avec x1 = x2 =
2(𝑚−1)
−m = 0 alors x = 2 et m = 2 alors x = 0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
𝑥²+|𝑥−2|
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = |𝑥+1|
et (C) sa courbe représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en -1 et 2
2) Etudier les variations de f et tracer (C)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
153
𝑥 2 + |𝑥 − 2| (−1)² + |−1 − 2| 1 + 3
lim 𝑓(𝑥) = lim ( )= = + = +∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝑥→−1 𝑥→−1 |𝑥 + 1| |−1 + 1| 0 𝒙→−𝟏
−𝑥²−2𝑥+3
𝒇𝟏 ′(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1[
(𝑥+1)² 𝒙 = 𝟏 ; 𝒙 = −𝟑 𝒆𝒕 𝒙 ≠ −𝟏
𝑥 2 +2𝑥−3
●Dérivée de f : 𝒇𝟐 ′(𝒙) = (𝑥+1)2
𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 2[ ⟹ {𝒙 = 𝟏 ; 𝒙 = −𝟑 𝒆𝒕 𝒙 ≠ −𝟏
′ 𝑥²+2𝑥+3 𝒇𝟑 ′ (𝒙) > 0
{ 𝒇𝟑 (𝒙) = (𝑥+1)²
𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝑥 −∞ −3 −1 1 2 +∞
𝑓1 ′(𝑥) − + + − −
𝑓2 ′(𝑥) + − − + +
𝑓3 ′(𝑥) + + + + +
𝑓′(𝑥) − + − + +
●Les variations de f : 𝑓(−3) = 7 𝑒𝑡 𝑓(1) = 1
𝑥 −∞ −3 −1 1 2 +∞
𝑓′(𝑥) − + − + +
+∞ +∞ +∞ +∞
𝑓(𝑥) 4
3
7 1
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = −1 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = −𝑥 + 2 à − ∞ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑥 à + ∞
●Intersection avec les axes :
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ f(0) = 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐴(0; 2)
(𝑥 − 2 )2
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): f(x) = 0 ⟹ 2 = 0 ⟹ 𝑥 = 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴(2; 0)
𝑥 − 2𝑥 + 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
1+𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1−𝑐𝑜𝑠𝑥
1) Déterminer Df ;Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle
[−𝜋; 𝜋]
𝜋
√2 cos(𝑥+ 4 )−1
2) a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) =
(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)²
b) Dresser le tableau de variations de f sur [−𝜋; 𝜋]
c) Vérifier que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont on
précisera la nature
3) a) Tracer (C) et préciser les coordonnées des points où la tangente est parallèle à (OI)
b) Déterminer une équation des tangentes aux points d’abscisses −𝜋 𝑒𝑡 𝜋
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1+𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1−𝑐𝑜𝑠𝑥
3) Déterminer 𝑫𝒇 ; 𝑫𝒇 = {∀𝒙 ∈ 𝑹; 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ≠ 𝟎 }; 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ≠ 𝟏 ≠ 𝐜𝐨𝐬 𝟎 ⟹
𝒙 ≠ 𝟐𝒌𝝅 𝑫𝒇 = 𝑹 ∖ {𝟐𝒌𝝅}
Justifions que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [−𝝅; 𝝅]
Cette fonction est périodique de période 2𝜋 alors l’étude de cette fonction peut etre
réduite dans un intervalle de longueur 2𝜋 avec [– 𝜋; 𝜋]
𝝅
√𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝒙+ 𝟒 )−𝟏
4) a) Démontrons que : ∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 , 𝐨𝐧 𝐚 𝒇′(𝒙) =
(𝟏−𝒄𝒐𝒔𝒙)²
1 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 ′ cos 𝑥(1 − cos 𝑥) − sin 𝑥 (1 + sin 𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = ( ) = =
1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 (1 − cos 𝑥)2
cos 𝑥 − (cos 𝑥)2 − sin 𝑥 − (sin 𝑥)2 cos 𝑥 − sin 𝑥 − 1
𝑓 ′ (𝑥) = =
(1 − cos 𝑥)2 (1 − cos 𝑥)2
𝝅
𝜋 √𝟐 𝐜𝐨𝐬 (𝒙 + 𝟒 ) − 𝟏
mais cos 𝑥 − sin 𝑥 = √2 cos (𝑥 + ) alors 𝒇′(𝒙) = 𝐜𝐪𝐟𝐝
4 (𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝒙)²
c) Dressons le tableau de variations de f sur [−𝝅; 𝝅]
Sur [– 𝜋; 𝜋]; 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 ≠ 0:
1+sin 0 1
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = = = +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→0 1−cos 0 0+ 𝑥→0
1
𝑓(𝜋) = 𝑓(−𝜋) =
2
𝜋
√2 cos(𝑥+ 4 )−1
●Etude de variations : 𝑓 ′ (𝑥) = (1−𝑐𝑜𝑠𝑥)2
on pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹
𝜋 𝜋 𝜋 √2 𝜋
√2 cos (𝑥 + ) − 1 = 0 ⟹ √2 cos (𝑥 + ) = 1 ⟹ cos (𝑥 + ) = = cos ⟹
4 4 4 2 4
𝜋 𝜋 𝜋
𝑥 + = + 2𝑘𝜋 𝑥 ≠ 2𝑘𝜋 𝜋 𝜋 1+sin(− 2 )
4 4
{ 𝜋 𝜋 ⟹ {𝑥 = − 𝜋 + 2𝑘𝜋 𝑠𝑖 𝑘 = 0 alors 𝑥 ≠ 0 𝑜ù 𝑥 = − alors 𝑓 (− ) = 𝜋 =0
𝑥 + = − + 2𝑘𝜋 2 2 1−cos(− 2 )
4 4 2
𝑥 𝜋
−𝜋 − 0 𝜋
2
𝑓 ′ (𝑥) − + −
1 +∞
+∞
2
𝑓(𝑥)
1
0
2
c) Vérifions que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont
on précisera la nature
Comme lim 𝑓(𝑥) = +∞ alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est une asymptote verticale à (C)
𝑥→0
sur cet intervalle
3) a) Traçons (C) et précisons les coordonnées des points où la tangente est parallèle à
(OI)
Les points où la tangente est parallèle à l’axe (OI) se déterminent comme suit :
𝜋
𝜋 𝜋 1 + sin (− + 2𝑘𝜋)
𝑓 ′ (𝑥) = 0 avec 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 𝑒𝑡 𝑓 (− + 2𝑘𝜋) = 2 =0
2 2 𝜋
1 − cos (− + 2𝑘𝜋)
2
𝜋
D’où les coordonnées de ces points sont (− + 2𝑘𝜋; 0)
2
b) Déterminons une équation des tangentes aux points d’abscisses −𝝅 𝒆𝒕 𝝅
𝜋
√2 cos (−𝜋 + 4) − 11
′ (−𝜋)(𝑥 𝑓 ′ (−𝜋) = =−
𝑦=𝑓 + 𝜋) + 𝑓(−𝜋) (1 − 𝑐𝑜𝑠𝜋)2 2
{ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜋
𝑦 = 𝑓 ′ (𝜋)(𝑥 − 𝜋) + 𝑓(𝜋) √2 cos (𝜋 + 4) − 1 1
𝑓 ′ (𝜋) = =−
{ (1 − 𝑐𝑜𝑠𝜋)2 2
1 1 1 𝜋 1 1 𝜋 1
𝑦 = − (𝑥 + 𝜋) + = − 𝑥 − + 𝐸𝑛 – 𝜋 ∶ 𝑦 = − 𝑥 − +
2 2 2 2 2 2 2 2
{ 1 1 1 𝜋 1 ⟹{ 1 𝜋 1
𝑦 = − (𝑥 − 𝜋) + = − 𝑥 + + 𝐸𝑛 𝜋: 𝑦 = − 𝑥 + +
2 2 2 2 2 2 2 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥²
1) a) Déterminer la fonction f’ de f
b) Etudier les variations de f’
c) En déduire le signe de f’
2) Déterminer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
3) Dresser le tableau de variations de f et tracer sa courbe représentative dans le plan muni
d’un repère orthonormé (O, I, J)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥²
1) a) Déterminons la fonction f’ de f
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 ln 𝑥 − 𝑥 2 )′ = ln 𝑥 + 1 − 2𝑥 ⟹ 𝒇′ (𝒙) = 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 − 𝟐𝒙
b) Etudions les variations de f’
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9:
Soit la fonction f définie par : f(x) = xln|x| si x ≠ 0 et f(0) = 0
1) Justifier que f est continue en 0
2) Démontrer que f est impaire
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑒 𝑥 ). On désigne par (C) la corbe
représentative de f dans le repère orthonormal (unité graphique : 3cm)
1) a) Etudier le sens de variations de f
b) Donner une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
x 0 +∞
g ′ (x) +
+∞
g(x)
− ln 2
ex = f(x) ⟹ ex − f(x) = 0 ⟹ g(x) = 0
Comme g est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de R vers
g([𝟎; +∞[) = [−𝐥𝐧 𝟐; +∞[ et que 𝛼 ∈ [0,7; 0,8] ⊂ ]− ln 2 ; +∞[ alors d’après le théorème
des valeurs intermédiaires : g(0,7) × g(0,8) < 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 g(0,7) < 0 𝑒𝑡 g(0,8) > 0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
ln 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²
1) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
2) a) On note A le point de (C) d’abscisse 1. Trouver une équation de la tangente T à (C)
en A b) Construire T et (C)
3) M est un point de (C) d’abscisse u. Démontrer que la tangente Tu à la courbe (C) en M
est parallèle à la droite d’équation y=x si et seulement si : 𝑢3 − 1 + 2 ln 𝑢 = 0 ; (1)
4) En résolvant l’équation (1), démontrer que A est le seul point de (C) en le quel la
tangente est parallèle à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ln 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²
1) Etudions les variations de f et dresser son tableau de variations
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = ]0; +∞[
ln 0
●Calcul de limites : lim+ 𝑓(𝑥) = = −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→0 0² 𝑥→−∞
ln +∞
lim 𝑓(𝑥) = = 0 alors lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞ (+∞)² 𝑥→−∞
1
ln 𝑥 ′ 𝑥²−2𝑥 ln 𝑥 𝑥−2𝑥 ln 𝑥 1−2 ln 𝑥 1−2 ln 𝑥
●Dérivons f(x) : 𝑓 ′ (𝑥) = ( ) =𝑥 = = 𝑑′ 𝑜ù 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥2 𝑥4 𝑥4 𝑥3 𝑥3
1−2 ln 𝑥
On pose 𝑓 ′ (𝑥) =0⟹ = 0 ⟹ 1 − 2 ln 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = √𝑒
𝑥3
1
ln √𝑒 1
𝑓(√𝑒) = = 2 ⟹ 𝑓(√𝑒) =
(√𝑒)² 𝑒 2𝑒
●Tableau de variations :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
161
𝑥 0 √𝑒 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + −
1
2𝑒
𝑓(𝑥)
−∞ 0
2) a) On note A le point de (C) d’abscisse 1. Trouvons une équation de la tangente
T à (C) en A
1 − 2 ln 1
𝑓 ′ (1) = =1
′
𝑦 = 𝑓 (1)(𝑥 − 1) + 𝑓(1) 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 1 ⟹𝑦=𝑥−1
ln 1
𝑓(1) = =0
1
b) Construisons (T) et (C)
●Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝐴𝐻: 𝑦 = 0
ln x
●Intersection avec les axes : −(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors = 0 ⟹ x = 1 A(1; 0)
x²
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = −∞ alors pas d′ intersection
𝑒𝑥
f(x) = 𝑥 + et C sa courbe représentative
2(𝑒 𝑥 −2)
1) Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = ln 2 est une asymptote verticale à la courbe
(C)
2) a) Déterminer la limite de 𝑓 𝑒𝑛 − ∞
b) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe (C) de f en −∞
1 1
3) a) Démontrer que pour tout x distinct de ln2 𝑓(𝑥) = 𝑥 + +
2 𝑒 𝑥 −2
1
b) En déduire la limite de f en +∞ et justifier que la droite (Δ) d’équation 𝑦 = 𝑥 + est
2
asymptote à la courbe (C) de f en +∞
(𝑒 𝑥 −1)(𝑒 𝑥 −4)
c) Démontrer que pour tout x distinct de ln2 𝑓′(𝑥) =
(𝑒 𝑥 −2)²
4) En déduire les variations de f
5) a) Représenter graphiquement la courbe (C)
b) Etudier graphiquement, suivant les valeurs du paramètre réel m, l’intersection de (C)
avec la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 𝑚
c) Retrouver algébriquement ces solutions
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f de ℝ ∖ {ln 2} vers ℝ définie par
𝑒𝑥
f(x) = 𝑥 + et C sa courbe représentative
2(𝑒 𝑥 −2)
1) Démontrons que la droite d’équation 𝒙 = 𝐥𝐧 𝟐 est une asymptote verticale à la
𝑒𝑥 𝑒 ln 2
courbe (C) lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + ) = ln 2 + = ±∞
𝑥→ln 2 𝑥→ln 2 2(𝑒 𝑥 −2) 2(𝑒 ln 2 −2)
𝑑′ 𝑜ù lim 𝑓(𝑥) = ± ∞ 𝑐𝑞𝑓𝑑
𝑥→ln 2
2) a) Déterminons la limite de 𝒇 𝒆𝒏 − ∞
𝑒 −∞
lim 𝑓(𝑥) = − ∞ + 𝑑′ 𝑜ù lim 𝑓(𝑥) = − ∞
𝑥→−∞ 2(𝑒 −∞ − 2) 𝑥→−∞
b) Démontrons que la droite (D) d’équation 𝒚 = 𝒙 est asymptote à la courbe (C)
de f en −∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→−∞
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒 −∞
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥 + − 𝑥) = lim ( )= =0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2(𝑒 𝑥− 2) 𝑥
𝑥→−∞ 2(𝑒 − 2) −∞
2(𝑒 − 2)
D’où lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
1 1
3) a) Démontrons que pour tout x distinct de ln2 𝑓(𝑥) = 𝑥 + +
2 𝑒 𝑥 −2
𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 2 + 2 𝑒𝑥 − 2 2
f(x) = 𝑥 + = 𝑥 + = 𝑥 + +
2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2)
1 1
𝐷′ 𝑜ù 𝑓(𝑥) = 𝑥 + + 𝑥 𝑐𝑞𝑓𝑑
2 𝑒 −2
b) Déduisons-en la limite de f en +∞
1 1 1 1
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + + 𝑥 ) = + ∞ + + +∞ = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑒 −2 2 𝑒 −2
D’où lim 𝑓(𝑥) = + ∞
𝑥→+∞
𝟏
Justifions que la droite (Δ) d’équation 𝒚 = 𝒙 + 𝟐 est asymptote à la courbe (C) de f en +∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→+∞
1 1 1 1 1
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥 + + 𝑥 − 𝑥 − ) = lim ( 𝑥 ) = +∞ =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑒 −2 2 𝑥→−∞ 𝑒 − 2 𝑒 −2
D’où + lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
(𝒆𝒙 −𝟏)(𝒆𝒙 −𝟒)
c) Démontrons que pour tout x distinct de ln2 𝒇′(𝒙) =
(𝒆𝒙 −𝟐)²
′
1 1 𝑒𝑥 (𝑒 𝑥 − 2)2 − 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 4)
f ′ (x) = (𝑥 + + 𝑥 ) =1− 𝑥 = =
2 𝑒 −2 (𝑒 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)²
(𝒆𝒙 −𝟏)(𝒆𝒙 −𝟒)
D’où 𝒇′(𝒙) = cqfd
(𝒆𝒙 −𝟐)²
4) Déduisons-en les variations de f
𝑒𝑥 − 1 = 0
On pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 4) = 0 ⟹ { ⟹ 𝑥 = 0 𝑜ù 𝑥 = 2ln 2
𝑒𝑥 − 4 = 0
1
𝑓(0) = − 𝑒𝑡 𝑓(2ln 2) = 2ln 2 + 1 D’où le tableau de variations :
2
𝑥 −∞ 0 ln 2 2 ln 2 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + − − +
1 +∞ +∞
−
2
𝑓(𝑥)
2 ln 2 + 1
−∞ −∞
5) a) Représentons graphiquement la courbe (C)
1
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = ln 2 , 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑥 à − ∞ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑥 + à+∞
2
m 1
−∞ 0 +∞
2
4m − + +
2m − 1 − − +
4m + − +
2m − 1
4m + +
ln ( )
2m − 1
1 𝟒𝒎
●Si 𝑚 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ] ; +∞[ il y’a une seule solution 𝒙 = 𝐥𝐧 ( )
2 𝟐𝒎−𝟏
1
●Si 𝑚 ∈ [0; ] il n’y a pas de solution
2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
𝑒 2𝑥
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative
𝑒 𝑥 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
2) Démontrer que la courbe (Γ) d’équation 𝑦 = 1 + 𝑒 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
Préciser la position relative de (C) et (Γ)
3) Etudier les variations de f et tracer (C) et (Γ)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑒 𝑥 − 1 ≠ 0} 𝑒 𝑥 ≠ 1 ⟹ 𝑥 ≠ 0 𝑑′ 𝑜ù 𝑫𝒇 = 𝑹 ∖ {𝟎}
𝑒 2𝑥 𝑒 2(−∞)
● 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ( 𝑥 ) = −∞ = 0 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎
𝒙→−∞ 𝒙→−∞ 𝑒 − 1 𝑒 −1 𝒙→−∞
𝑒 2𝑥 𝑒𝑥 𝑒 (+∞)
● 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ( 𝑥 ) = 𝐥𝐢𝐦 ( −𝑥 )= = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝑒 − 1 𝒙→+∞ 1 − 𝑒 1 − 𝑒 −∞ 𝒙→+∞
e2x e2(0) 1
● 𝐥𝐢𝐦− 𝐟(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦− ( x )= 0 = = −∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = −∞
𝐱→𝟎 𝐱→𝟎 e −1 e − 1 0− 𝐱→−∞
e2x e2(0) 1
● 𝐥𝐢𝐦+ 𝐟(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦+ ( x )= 0 = = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = +∞
𝐱→𝟎 𝐱→𝟎 e −1 e − 1 0+ 𝐱→−∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = ln|ln 𝑥| et C sa courbe représentative
1- Etudier f et tracer sa courbe (C)
2- Démontrer que pour tout nombre réel m, l’équation ln|ln 𝑥| = 𝑚 admet deux
solutions 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2
3- Calculer le produit 𝑥1 . 𝑥2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = ln|ln 𝑥| et C sa courbe représentative
1- Etudions f et traçons sa courbe (C)
Domaine de définition : 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅: 𝑥 > 0 ; ln 𝑥 ≠ 0} ⟹ 𝐷𝑓 = ]0; 1[ ∪ ]1; +∞[
Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = ln|ln 0| = ln|−∞| = +∞ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→0
lim 𝑓(𝑥) = ln|ln 1| = ln|0| = −∞ lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→1 𝑥→1
lim 𝑓(𝑥) = ln|ln +∞| = ln|+∞| = +∞ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1
(ln 𝑥)′ 1 1
Dérivons 𝑓(𝑥): 𝑓 ′ (𝑥) = (ln|ln 𝑥|)′ = = 𝑥
= ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) =
ln 𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥
Tableau de variations
𝑥 0 1 +∞
𝑓 ′ (𝑥) − +
+∞ +∞
𝑓(𝑥)
−∞ −∞
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑎 = 0 alors (C) admet une
branches parabolique de direction celle de (OI)
Intersection avec les axes :
ln x = 1 x=e
−(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors ln|ln 𝑥| = 0 ⟹ |ln 𝑥| = 1 ⟹ { ⟹{
ln x = −1 x = e−1
𝐴(𝑒; 0) 𝑒𝑡 𝐵(e−1 ; 0)
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = +∞ alors pas d′ intersection
2- Démontrons que pour tout nombre réel m, l’équation ln|ln 𝑥| = 𝑚 admet deux
solutions 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2
m
ln x = em x = ee 𝐦 𝐦
ln|ln 𝑥| = 𝑚 ⟹ |ln 𝑥| = em ⟹ { ⟹{ 1 −em
⟹𝐒 = {𝐞𝐞 ; 𝐞−𝐞 }
ln x = −em x2 = e
3- Calculons le produit 𝑥1 . 𝑥2
𝐦 𝐦 𝐦 𝐦
x1 . x2 = 𝐞𝐞 . 𝐞−𝐞 = 𝐞𝐞 −𝐞 = 𝟏 ⟹ 𝐱𝟏 . 𝐱𝟐 = 𝟏
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)(1 + 𝑒 𝑥 ) et C sa courbe représentative
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
2) Démontrer que la droite (D) d’équation y = −x + 1 est asymptote à la courbe (C) de f
en −∞ Préciser la position relative de (C) et (D)
3) Etudier les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
4) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝒇(𝒙) = (𝟏 − 𝒙)(𝟏 + 𝒆𝒙 ) et C sa courbe représentative
1) Calculons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
𝐷𝑓 = ℝ = ]−∞; +∞[
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = +∞(1 + e−∞ ) = + ∞ ⟹
x→−∞ x→−∞ x→−∞
lim f(x) = +∞
x→−∞
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = −∞(1 + e+∞ ) = − ∞ ⟹
x→+∞ x→+∞ x→+∞
lim f(x) = −∞
x→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
9
Soit f la fonction définie par : f(x) = ln |sin² x + √3 sin x − | 𝑒𝑡 (𝐶) sa courbe
4
représentative dans un repère orthonormé , unité graphique : 2cm
Partie A :
9
On considère par g la fonction définie par : g(x) = sin² x + √3 sin x −
4
1- Montrer que g est périodique de période 2𝜋
2- Etudier les variations de g sur [0; 2𝜋]
3- Résoudre dans R l’équation g(x) = 0
4- En déduire le signe de g sur [0; 2𝜋]
Partie B :
1- Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f
2- Montrer que f est périodique de période 2𝜋
3- En déduire l’ensemble d’étude de f
(2 sin x+√3) cos x
4- Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) =
g(x)
𝜋
5- Montrer que les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
6- Construire la courbe (C) et ses axes de symétrie dans l’intervalle [−3𝜋; 3𝜋]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
9
On considère par g la fonction définie par : g(x) = sin² x + √3 sin x −
4
1- Montrons que g est périodique de période 2𝜋
Vérifions si g(x + 2π) = g(x):
9 9
g(x + 2π) = sin2 (x + 2π) + √3 sin(x + 2π) − = sin2 x + √3 sin x − = g(x)
4 4
D’où 𝐠(𝐱 + 𝟐𝛑) = 𝐠(𝐱) cqfm
2- Etudions les variations de g sur [𝟎; 𝟐𝝅]
Calcul de limites :
9 9
lim g(x) = sin2 0 + √3 sin 0 − = −
x→0 4 4
9 9
lim g(x) = sin2 2π + √3 sin 2π − = −
x→2π 4 4
Dérivons g(x) :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
169
9 ′
g ′ (x) = (sin2 x + √3 sin x − ) = 2 cos x sinx + √3 cos x = (2 sin x + √3) cos x
4
√3
sin x = −
g ′ (x) = 0 ⟹ (2 sin x + √3) cos x = 0 ⟹ {2 sin x + √3 = 0 ⟹ { 2 ⟹
cos x = 0 π
x = (2k + 1)
2
π 4π
x = {− + 2kπ; + 2kπ} 𝜋 3𝜋 4π 5π
{ 3 3 ⟹ sur [0; 2𝜋] ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥 = { ; ; ; }
π 2 2 3 3
x = (2k + 1)
2
π π π 9 9 5
g ( ) = sin² + √3 sin − = 1 + √3 − = √3 − = 1,73 − 1,25 = 0,48
2 2 2 4 4 4
3π 2π 3π 9 9 5
g ( ) = sin² + √3 sin − = 1 − √3 − = −√3 − = −1,73 − 1,25 = −2,98
2 2 2 4 4 4
4π 4π 4π 9 3 √3 9 3 3 9 12
g ( ) = sin² + √3 sin − = − √3 − = − − =− = −3
3 3 3 4 4 2 4 4 2 4 4
5π 5π 5π 9 3 √3 9 3 3 9 12
g ( ) = sin² + √3 sin − = − √3 − = − − =− = −3
3 3 3 4 4 2 4 4 2 4 4
𝑥 𝜋 4π 3𝜋 5π
0 2π
2 3 2 3
2 sin x + √3 + + − − +
cos x + − − + +
g ′ (x) + − + − +
9
0,48 − 2,98 −
4
g(x)
9
− −3 −3
4
3- Résoudre dans R l’équation g(x) = 0
9 2 9
sin2 x + √3 sin x − = 0 ⟹ ∆= (√3) − 4 (− ) = 3 + 9 = 12 ⟹ √∆= 2√3 ⟹
4 4
−√3 − 2√3 3√3
sin 𝑥 = =− 𝜋 2𝜋
2 2 ⟹ x = { + 2𝑘𝜋; + 2𝑘𝜋 }
−√3 + 2√3 √3 𝜋 3 3
sin 𝑥 = = = sin
{ 2 2 3
𝟑 √𝟑 √𝟑
D’où 𝐠(𝐱) = (𝐬𝐢𝐧 𝐱 + ) (𝐬𝐢𝐧 𝐱 − )
𝟐 𝟐
4- En déduisons le signe de g sur [𝟎; 𝟐𝝅]
𝑥 𝜋 2π
0 2𝜋
3 3
g(x) − + −
𝛑 𝟐𝛑
∀𝐱 ∈ [𝟎; ] ∪ [ ; 𝟐𝛑] ; 𝐠(𝐱) ≤ 𝟎
𝟑 𝟑
D’où { 𝛑 𝟐𝛑
∀𝐱 ∈ [ ; ] ; 𝐠(𝐱) ≥ 𝟎
𝟑 𝟑
Partie B :
9
1- Déterminons l’ensemble de définition de la fonction f : f(x) = ln |sin2 x + √3 sin x − 4|
𝝅 𝟐𝝅
𝐃𝐟 = 𝐑 ∖ { + 𝟐𝒌𝝅; + 𝟐𝒌𝝅 }
𝟑 𝟑
2- Montrons que f est périodique de période 𝟐𝝅
Vérifions si f(x + 2π) = f(x)
9 9
f(x + 2π) = ln |sin2 (x + 2π) + √3 sin(x + 2π) − | = ln |sin2 x + √3 sin x − |
4 4
D’où 𝐟(𝐱 + 𝟐𝛑) = 𝐟(𝐱)
3- En déduisons l’ensemble d’étude de f
𝛑 𝟐𝛑
Comme f est périodique de période 2π alors f a pour ensemble d’étude D = [0; 2π] ∖ {𝟑 ; 𝟑
}
(𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝐱+√𝟑) 𝐜𝐨𝐬 𝐱
4- Montrons que 𝐟 ′ (𝐱) =
𝐠(𝐱)
′ (x) g′ (x) (2 sin x+√3) cos x
Comme f(x) = ln|g(x)| alors f = =
g(x) g(x)
(𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝐱 + √𝟑) 𝐜𝐨𝐬 𝐱
d′ où 𝐟 ′ (𝐱) =
𝐠(𝐱)
𝜋
5- Montrons que les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
π ?
Vérifions si f(2a − x) = f(x) ⟹ f (2 ( + 2kπ) − x) = f(x) ⟹ f(π + 4kπ − x) f(x)
2 =
9
f(π + 4kπ − x) = f((1 + 4k)π − x) = ln |sin2 ((1 + 4k)π − x) + √3 sin((1 + 4k)π − x) − |
4
Mais sin((1 + 4k)π − x) = sin(1 + 4k)π cos x − cos(1 + 4k)π sin x = sin x alors on a :
9
f((1 + 4k)π − x) = ln |sin2 x + √3 sin x − | = f(x) ⟹ 𝐟((𝟏 + 𝟒𝐤)𝛑 − 𝐱) = 𝐟(𝐱)
4
𝜋
D’où les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
6- Construisons la courbe (C) et ses axes de symétrie dans l’intervalle [−𝟑𝝅; 𝟑𝝅]
9 9
Calcul de limites : lim f(x) = ln |sin2 0 + √3 sin 0 − | = ln |− | = ln 2,25 ≈ 0,8
x→0 4 4
9 9
lim f(x) = ln |sin2 2π + √3 sin 2π − | = ln |− | = ln 2,25 ≈ 0,8
x→2π 4 4
𝜋 𝜋 9
lim f(x) = lim
𝜋
f(x) = ln |sin2 + √3 sin − | = −∞ ⟹ lim𝜋 f(x) = lim f(x) = − ∞
x→ 3 2𝜋
x→ 3 3 4 x→ 3 x→
2𝜋
3 3
(2 sin x+√3) cos x g′ (x) 𝜋 3𝜋 4π 5π
Comme f ′ (x) = = alors on a: 𝑥 = { ; ; ; }
g(x) g(x) 2 2 3 3
𝑥 𝜋 𝜋 2𝜋 4π 3𝜋 5π
0 2π
3 2 3 3 2 3
g ′ (x) + + − − + − +
g(x) − + + − − − −
f ′ (x) − + − + − + −
0,8 −0,73 1,1 1,1
f(x)
−∞ −∞ − ∞ −∞ 1,09 0,8
π π π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|0,48| = −0,73
2 2 2 4
3π 2π 3π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−2,98| = 1,09
2 2 2 4
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
171
4π 4π 4π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−3| = 1,1
3 3 3 4
5π 5π 5π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−3| = 1,1
3 3 3 4
La courbe (C) est translation de la courbe de l’intervalle [0; 2π] par le vecteur 2π i dans
les autres intervalles
𝜋 2𝜋
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
1
𝟏) 2lnx = ln(2x 2 + 8x) 𝟐) ln2x = ln(3 − x) − ln√x + 1
2
𝟑) ln(ex − 2) = 3 4) ln[(x − 2e)(x − e)] = 2 ln 2 + 2
5) 2log(x − 1) = log(x − 2) 6) (lnx)² = lnx²
7) (2lnx)2 + 10lnx − 6 = 0; 8) 2ln3 (x + 1) − ln²(x + 1) − 3ln(x + 1) + 2 = 0;
9) ln(x 2 − 4x + 5) = 1 10) ln(2x + 1) + ln(3 − x) = ln3 + ln(1 − 3x)
11) log(3x 2 − 4x + 1) = 1 12) 2lnx + ln(2x − 3) = ln(3x − 2)
2
13) 6 − 5log x = 13logx 14) ln|2x − 5| + ln|3x + 2| = ln|x + 1|
−x − 11
15) 3ln²x − 5lnx + 2 = 0 16) ln(−2 − x) = ln
x+3
17) ln²x + (1 − 2ln2)lnx − 2ln2 = 0 18) ln3 x + 2ln²x + lnx + 2 = 0
19) 32+𝑥 log 5 = |51+𝑥 log 3 − 14| 20) (ln(ln 𝑥))4 − 25(ln(ln 𝑥))2 + 144 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1) ln(2𝑥 − 𝑒) > 1 2) ln(2 − 𝑥) + ln(𝑥 + 4) > ln(3𝑥 + 2)
3) |𝑙𝑛𝑥| ≤ 2 4) ln(𝑥 + 2) ≤ ln(𝑥 + 3)
5) ln(𝑥 + 2) ≤ ln(𝑥² − 4) 6) ln(𝑥 − 3) + ln(𝑥 − 1) < ln(2𝑥 + 3)
7) ln(𝑥 + 𝑒) + ln(𝑥 − 𝑒) ≤ 2 + 𝑙𝑛3 8) ln(3𝑥 2 − 𝑥) ≤ ln 𝑥 + 𝑙𝑛2
1
9) ln(−𝑥 2 + 4𝑥 + 5) + ln > 0 10) (lnx)² + lnx > 0
8
3
11) log(𝑥 + 1) + log(𝑥 + 2) ≥ 𝑙𝑜𝑔3 + log ( 𝑥 + 1)
2
𝑥 2 −5𝑥
12) log 1 (log 7 )<0
5 𝑥+4
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans 𝑅 × 𝑅 les systèmes d’équations suivants :
4√y 3 4√x 3 5 xy = a2
log 3 3 + log 3 3 = ln xy = 5
1) { √x √y 3 2) { 2 5 3) {
ln x + ln2 y = ln2 a (ln x ln y)2 = 36
x 2 + y 2 = 738 2
2 log x − 3 log y = 9 x+y = 2 xy = 256
4) { 5) { 6) {
−6 log x + 5 log y = −19 ln x − ln y = ln 3 7(log y x + log x y) = 50
ln y + ln y = −1 x 2 + y 2 = 29
7) { 8) {
ln x ln y = −30 ln x + ln y = ln 10
2x 22y = 64 ln x + ln y = 1 xy = e
9) { 10) { 2 2 11) {2(log x + log y) = 5
ln x + 2 ln y = ln 4 2 ln y + 2 ln x = 5 y x
x2
ln ( 3) = 9 xy − yx = 0
y
12) { 13) { 4
ln(xy 5 ) = −
17 x − y8 = 0
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les limites suivantes :
ln x − 1 x ln x − e ln(2 − x) ln x + 3
a) lim b) lim c) lim d) lim
x→e x − e x→e x − e x→1 x − 1 x→+∞ ln x + 1
x ln x
cos(ln x) x ln x ln(x + 1)
d) lim e) lim x
f) lim ( )
x→+∞ x x→+∞ (ln x) x→+∞ ln x
√cos x − √cos 2x
g) lim
x→0 x2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS RATIONNELLES ET IRRATIONNELLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥²−7𝑥+10
On considère la fonction définie sur ]1, +∞[par𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe
𝑥−1
représentative
4
1) Démontrer que pour tout x appartenant à ]1, +∞[ on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 6 +
𝑥−1
2) Déterminer la fonction dérivée f’ de f. En déduire le sens de variations de f
Déterminer les limites de f aux bornes de ]1, +∞[. Dresser le tableau de variations de f
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 6 est asymptote à la courbe (C).
Donner une équation de l’autre asymptote à (C), notée (D2)
4) Déterminer une équation de la droite T tangente à la courbe au point d’abscisse 2.
5) Construire (D1), (D2), T et la courbe (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
|𝑥²+𝑥|+1
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = |𝑥|+1
et (C) sa courbe représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en -1 ; 0 et 1
2) Etudier les variations de f et tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé
1 1
On donne la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = − 𝑥 3 + 𝑥² + 2𝑥 − 1
3 2
1-Etudier les variations de f et construire sa courbe représentative (𝐶𝑓 )
2-Soit (𝐷𝑚 ) la droite d’équation : 𝑦 = 𝑚𝑥 − 1
Discuter suivant les valeurs de m le nombre de points d’intersection de (𝐶𝑓 ) 𝑒𝑡 (𝐷𝑚 )
3- Déterminer les points de la courbe (𝐶𝑓 ) où la tangente est parallèle à la droite
d’équation 𝑦 = 2𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé
3𝑥²+𝑎𝑥+3
On considère la fonction définie par : 𝑓(𝑥) =
3𝑥²+2𝑥+𝑏
1-Déterminer les constantes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de tel sorte que la fonction présente pour 𝑥 = −1 un
minimum égal à -1
2-Etudier f et tracer sa courbe représentative (𝐶) pour 𝑎 = 10 𝑒𝑡 𝑏 = 3
3-La courbe (𝐶) coupe l’axe (x’Ox) en R et S
Montrer que les tangentes à (C) en R et S se coupent orthogonalement en un point T
4-Trouver l’aire d triangle RST
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :+++++++++++++++++++++++++++
𝑎𝑥+𝑏
On considère la fonction rationnelle définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥²−1
1- Déterminer l’ensemble de définition de f
2- Calculer la dérivée de f
A quelle condition portant sur 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 la fonction f est strictement monotone sur
chaque intervalle où elle est définie
3- Déterminer 𝑎 𝑡 𝑏 pour que la courbe représentative (𝐶𝑓 ) de f passe par le point de
5 1
coordonnées 𝐴 (0; − ) et admette en ce point une tangente de coefficient directeur
4 2
4- 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ayant les valeurs trouvées dans la question 3) étudier les variations de f.
Déterminer les points d’intersection de (𝐶𝑓 ) avec les axes de coordonnées et donner
les équations de s tangentes en ces points
5- Tracer (𝐶𝑓 ) avec ses tangentes en A et aux points d’intersection aves axes de
coordonnées
6- Discuter graphiquement l’existence et le nombre de solution de l’équation : 𝑚𝑥² +
2𝑥 − (4𝑚 + 5) = 0 ; (où m est un paramètre réel). On précisera la position des
solutions par rapport aux nombres 1 et 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √𝑥² + 𝑥 − 2 et (C) sa courbe représentative
1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) Etudier les variations de f
3) Etudier la dérivabilité de f aux points d’abscisses -2 et 1
4) Déterminer les asymptotes à la courbe (C)
5) Tracer (C) et ses asymptotes dans un repère orthonormé
+++++++++++++++++++++++Exercice 11 :+++++++++++++++++++++++++++
2𝑥²+3𝑥
On considère la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+2
1- Etudier les variations de f. Déterminer l’asymptote verticale de (𝐶𝑓 )
𝑐
2- Trouver les nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que : 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 +
𝑥+2
En déduire que la représentation graphique (𝐶𝑓 ) de f admet une asymptote oblique
dont on précisera une équation
3- Démontrer que le point de concours des asymptotes est un centre de symétrie de (𝐶𝑓 )
4- Construire (𝐶𝑓 )
𝑥−2
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √ et (C) sa courbe représentative
𝑥+1
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition. En déduire
que (C) admet une demi tangente parallèle à l’axe (OJ) au point d’abscisse 2.
2) Etudier les variations de f. Démontrer que (C) admet deux asymptotes
3) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 18:+++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + √|𝑥² − 1| et (Cf) sa courbe représentative
a) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C)
admet-elle des tangentes aux points d’abscisses 1 et -1 ?
b) Démontrer que (Cf) admet deux asymptotes que l’on précisera
c) Etudier les variations de f et tracer (Cf).
2) Soit g la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − √|𝑥² − 1| et (Cg) sa courbe représentative
a) Démontrer que (Cf) et (Cg) sont symétriques par rapport au point O
b) Construire (Cg) sur le même graphique (Cf)
++++++++++++++++++++++++Exercice 19:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥 √|𝑥²−1|
Soit la fonction f définie sur ℝ∗ par : 𝑓(𝑥) = − et (Cf) sa courbe
2 𝑥
représentative
1) Etudier la parité de f ; en déduire l’intervalle d’étude
2) a) Etudier la dérivabilité de f en 1, et sur l’intervalle ]0; 1[ 𝑒𝑡 ]1; +∞[
b) Quel est le signe de f’(x). On peut poser si nécessaire 𝑢 = √𝑥² − 1
𝑥
3) a) x étant un nombre réel supérieur à 1, mettre f(x) sous la forme 𝑓(𝑥) = − 1 + 𝜑(𝑥),
2
𝑜ù log 𝑥→+∞ 𝜑(𝑥) = 0
b)En déduire une équation d’une asymptote à la représentation graphique (Cf)
4) Construire (Cf)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
3𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = 2 cos − 3 cos 𝑥
2
1) Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [0; 2𝜋]
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑅, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑠𝑖𝑛2𝑥
3) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 2𝜋]
4) Tracer la courbe représentative de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 et (Cf) sa courbe représentative
3
1) Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [0; 𝜋]
2) a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑅, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑠𝑖𝑛2𝑥
b) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 𝜋]
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177
3) Tracer (C) et préciser les coordonnées de ses centres de symétries et des points où la
tangente est parallèle à (OI)
++++++++++++++++++++++++Exercice 22:++++++++++++++++++++++++++
𝑠𝑖𝑛𝑥+𝑠𝑖𝑛2𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1+𝑐𝑜𝑠𝑥
1) Déterminer Df ; Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle
[0; 𝜋]
2 cos 𝑥
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) =
1+𝑐𝑜𝑠𝑥
3) Vérifier que sur[0; 𝜋], (C) présente une seule branche infinie, dont on précisera
la nature
4) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 𝜋]
5) Tracer (C) sur l’intervalle [−2𝜋; 2𝜋]; préciser les coordonnées de ses points
d’inflexion.
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
4𝑠𝑖𝑛²𝑥−3𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑠𝑖𝑛𝑥−1
𝜋 3𝜋
1) Déterminer Df . Démontrer que les droites d’équations 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑥 = sont
2 2
axes de symétries de (C)
A quel ensemble peut-on réduire l’étude de f ?
cos x(2sinx−3)(2sinx−1)
2) Démontrer que : ∀x ∈ Df , on a f′(x) =
(sinx−1)²
𝜋 3𝜋
3) Etudier les variations de f sur l’intervalle [ ; ]
2 2
Démontrer que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont on précisera
la nature
4) Tracer (C) sur l’intervalle [−3𝜋; 3𝜋]
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS LOGARITHMES NEPERIENS
++++++++++++++++++++++++Exercice 24:++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier et représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) la fonction définie sur R par
𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 + 1)
2) En déduire les variations et la courbe représentative de la fonction
1
g définie sur R par g(x) = ln ( )
x²+1
++++++++++++++++++++++++Exercice 25:++++++++++++++++++++++++++
𝑥+1
1) Déterminer l’ensemble C des solutions de l’inéquation >0
𝑥
2) Etudier et représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) la fonction définie par
𝑥+1
𝑓(𝑥) = ln ( )
𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 26:++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie sur ]−∞; −2[ ∪ ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟
2
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + ln (1 + ) et (C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé
𝑥
1) Etudier les variations de f
2) Démontrer que (C) admet pour asymptote quand x tend vers ±∞ une droite (D) dont
on déterminera son équation. Préciser la position de la courbe (C) par rapport à (D)
3) Démontrer que (C) admet le point A(-1 ; 0) comme centre de symétrie
4) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 27:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie sur I= ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4 + ln ( )
𝑥+1
1) Démontrer que f est strictement croissante sur I
2) a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 4 est asymptote à la courbe
(C) de f au voisinage de +∞
b) Préciser la position de (C) par rapport à (D)
c) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 28:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit la fonction f définie sur I= ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 − ln (2 + )
𝑥
1) a) Etudier les limites de f aux bornes de I.
b) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − ln 2 est asymptote à la courbe (C)
de f au voisinage de +∞
c) Préciser la position de (C) par rapport à (D)
2) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
𝑥+1
Soit la fonction f définie surℝ ∖ {−1; 0} 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln | | et (C) sa courbe
𝑥
représentative dans le repère orthonormé unité graphique : 2cm
1) Etudier les limites de f aux bornes de I.
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe (C) de f
Préciser la position de (C) par rapport à (D)
1 1
3) Démontrer que (C) admet le point 𝐴 (− ; − ) comme centre de symétrie
2 2
4) Donner une équation de la tangente à (C) en A puis tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + 1) − ln(3 − 𝑥)
1) Etudier f et tracer sa courbe représentative (C)
2) a) Démontrer que (C) coupe (OI) en un seul point Ω dont on déterminera les
coordonnées
b) Démontrer que Ω est un centre de symétrie de (C)
c) Donner une équation de la tangente (T) à (C) en Ω
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une solution unique dont on
déterminera un encadrement à 10-1 près
4) Résoudre graphiquement l’inéquation 𝑥 − 1 ≤ 𝑓(𝑥)
++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
1) Soit la fonction g définie sur I= ]−1; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = ln(𝑥 + 1) −
𝑥+1
a) Etudier les variations de g
b) En déduire que, pour tout nombre réel 𝑥 ∈ ]−1; +∞[; 𝑔(𝑥) ≥ 0
𝑥
3) Soit f la fonction définie sur 𝐷 = ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑓(𝑥) =
ln(𝑥+1)
a) Vérifier que sur D f’(x) et g(x) ont de même signe
b) Etudier f et tracer sa courbe représentative (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 32:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = −𝑥 2 + 1 − ln 𝑥
a) Etudier les variations de g. Préciser la limite en 0 𝑒𝑡 + ∞
b) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x (on calculera g(1))
1 ln 𝑥
2) Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = − 𝑥 + 1 +
2 2𝑥
a) Etudier la fonction f (dérivée, limites en 0 et +∞, tableau de variations)
b) Prouver que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet deux solutions réelles 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 (𝛼 < 𝛽)
Indiquer chacune d’elles, par une valeur approchée à 10-1 près
1
c) On désigne par (D) la droite d’équation 𝑦 = − 𝑥 + 1 et (C) la courbe
2
représentative de f dans le plan rapporté au repère orthonormal (O, I, J)(unité
graphique : 4cm)
1
Etudier le signe de 𝑑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − (− 𝑥 + 1) et en déduire la position de (C) par
2
rapport à (D)
d) Démontrer que (D) est une asymptote à la courbe (C) . Tracer (D) et (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 33:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑓(0) = 0 et (C) sa courbe
représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0
2) Etudier les variations de f et tracer (C).
++++++++++++++++++++++++Exercice 34:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
𝑥
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = + ln|𝑥 − 1|
x−1
a) Etudier f et dresser son tableau de variation
b) Calculer f(0) ; en déduire le signe de f
2) Soit la fonction 𝑔 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = 𝑥ln|𝑥 − 1|
a) Etudier g et tracer sa courbe représentative (C)
b) Soit A le point d’intersection de (C) et (OI), d’abscisse non nulle.
Démontrer que A est un point d’inflexion de (C) et écrire une équation de la
tangente (T) à (C) en A.
3) On désigne par h la restriction de g à l’intervalle ]1; +∞[. Démontrer que h est
une bijection de ]1; +∞[ sur R et construire sur un autre graphique les courbes
représentative de h et h-1
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180
++++++++++++++++++++++++Exercice 35:++++++++++++++++++++++++++
1 𝑥+1
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 1 + 3ln | |) et (C) sa courbe représentative
2 𝑥−3
1) Etudier les variations de la fonction f
2) a) Démontrer que (C) admet un point d’inflexion Ω et que Ω est un centre de
symétrie de (C)
b) Déterminer l’asymptote oblique (D) de (C) et vérifier que Ω appartient à (D)
c) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction 𝑔 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 − 2ln 𝑥
Etudier les variations de g et en déduire le signe de g(x)
x+ln 𝑥
2) Soit la fonction 𝑓 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + et (C) sa courbe représentative
𝑥²
Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote à la courbe (C) de f
Etudier la fonction f et tracer (C)
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique dont on
déterminera une valeur approchée à 10-2 près
4) Soit la fonction h définie par :ℎ(𝑥) = 𝑥 + ln 𝑥 . Etudier la fonction h et en
déduire que (D) coupe (C) en un point unique dont on déterminera l’abscisse α à
10-2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 37:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln|𝑒 𝑥 − 1| et (C) sa courbe représentative
1) a) Déterminer l’ensemble de définition D de f
b) Démontrer qu’il existe une fonction 𝜑 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 ∀𝑥 ∈ 𝐷; 𝑓(𝑥) = 𝑥 +
𝜑(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝜑(𝑥) = 0
𝑥→+∞
c) Compléter l’étude f et tracer (C)
2) On désigne par g la restriction de f à l’intervalle ]0; +∞[.
a) Démontrer que g réalise une bijection de ]1; +∞[ vers R
b) Tracer sur le même graphique que (C) la courbe représentative (C’) de la réciproque de g
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + ln(3 − 𝑥)et (C) sa courbe représentative
a) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction f
b) Etudier les variations de f en présentant les limites de f aux bornes de 𝐷𝑓 et
établir son tableau de variation
c) Soit (D) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1. Etudier la position relation relative de (C)
par rapport à (D) ; déterminer les coordonnées de leur point d’intersection
d) Construire (T) et (C)
2) Soit E le domaine délimité par la courbe (C) d’équation 𝑥 = 0 et la droite (D). Calculer
l’aire A de E.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS EXPONENTIELLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
ex 1
1) =5 2) = 2e−x 3) e−2x − 7e−x + 6 = 0
1 − 2ex 2 + ex
4) e2x − 5ex + 4 = 0 5) 4 e2x − ex + 2 = 0 6) e2x − 2ex − 3 = 0
2x x
7) 2e − 2e − 3 = 0 x −x
8) (e − 2)(e + 1) = 0 9)e−x (e2x − 4) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 40:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
4
1) 4𝑥 + 2 𝑥+1 − 3 = 0 2) 3 𝑥+1 + 2 × 3−𝑥 = 7 3) 𝑥 3 =
√𝑥
2 1 3 3
4) 𝑥 5 − 3𝑥 5 + 2 = 0 5) √𝑥 2 − √𝑥 − 2 = 0 6) 22𝑥+3 − 3 × 2 𝑥+1 + 1 = 0
7) 72𝑥 − 5 × 7 𝑥 + 6 = 0 2𝑥 𝑥
8) 5 + 5 − 2 = 0 9) 22𝑥+1 + 2 𝑥 − 105 = 0
10) 32𝑥−1 = 27 11) 𝑎log𝑎 𝑏+log𝑎 𝑠𝑖𝑛,𝑥 + 𝑏 log𝑏 𝑎+log𝑏 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑐
++++++++++++++++++++++++Exercice 41:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1) 2𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 + 2 > 0 2) (𝑒 𝑥 − 3)(2 − 𝑒 𝑥 ) ≥ 0
2 1
3) 𝑒 𝑥 −2 ≤ 𝑒 4−𝑥 4) (𝑒 −𝑥 − 2) (𝑒 −𝑥 − ) ≥ 0
2
5) 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 2) ≥ 2(𝑒 𝑥 − 2) 6) 3𝑒 2𝑥 + 𝑒 𝑥 − 4 < 0
1 2𝑥−1 2 1
7) ( ) > 3 × 2𝑥 8) 𝑥 3 − 3𝑥 3 + 2 ≥ 0
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 42:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans 𝑅 × 𝑅 les systèmes d’équations suivants :
cos2x+cos2y xy − yx = 0
1) {3 cosx.cosy = 1 2) { 4
4 =2 x − y8 = 0
xy = 14 ex + ey = 5 ln x + ln y = 0 x−y=2
3) { x 4) { 5) { x 6) { ex
e × ey = e−9 e2(x+y) = 36 e ×e x+y
=e 3
e2y
=1
x y x y
ln(y + 6) − ln x = 3 ln x 2 −2 =8 4 =4
7) { 8) { x 9) { x
e6x ey = e−6 2 + 2y = 2√2 4 + 1 = y x+4
y
x 2x+1 2x 22y = 64
10) {8 + (√2) = 2 11) {
3x + 27y = 9y+1 ln x + 2 ln y = ln 4
+++++++++++++++++++++++++Exercice43:++++++++++++++++++++++++++
Calculer les limites suivantes :
ex − e ex−1 − 1 ex − e2 e2x − 1
1) lim 2) lim 3) lim 4) lim x
x→1 x − 1 x→1 x − 1 x→2 x − 2 x→0 e − 1
1 x 2 x 3 x 1 x 2 x 3 x
5) lim (( ) + ( ) + ( ) − 5) 6) lim (( ) + ( ) + ( ) − 5)
x→+∞ 5 5 5 x→−∞ 5 5 5
x ln x
x ln x ln(x + 1)
7) lim 8) lim ( )
x→+∞ (ln x)x x→+∞ ln x
√cos x − √cos 2x 1
9) lim 10) lim(cos2 x)x2
x→0 x2 x→0
n fois
1 ⏞
sin(sin(… sin x) … ))
12) lim (cos x)x2 13) lim (n ∈ N)
x→0 x→0 x
++++++++++++++++++++++++Exercice44:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − 𝑥 − 4 et C sa courbe
représentative
1) Déterminer la limite de 𝑓 𝑒𝑛 − ∞
2) Etudier le comportement de 𝑓 𝑒𝑛 + ∞ (mettre 𝑥 en facteur dans l’expression de
f(x))
3) a) Justifier la dérivabilité de f sur R et donner l’expression de f’(x)
b) Déterminer les variations de f sur R
4) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 − 4 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Construire (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 45:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction g définie sur R par : 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 − 1
1) a) Etudier les variations de g
b) En déduire qu’il existe un unique réel α tel que 𝛼𝑒 𝛼 = 1. Donner un
encadrement de α à 10-1 près
2) On note f la fonction définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − ln 𝑥
𝑔(𝑥)
a) Vérifier que pour tout 𝑥 > 0; 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥
b) Etudier les variations de f
3) Construire dans un repère orthonormé la courbe représentative de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 46:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 2𝑒 𝑥 − 2 − 𝑥𝑒 𝑥 et C sa
courbe représentative
1) Etudier la fonction f, (la limite 𝑒𝑛 − ∞ et en +∞ ; variations)
2) Déterminer une équation de la droite (Δ), asymptote à (C) en −∞, puis
l’intersection de (C) et (Δ) et enfin les positons relatives de (C) et (Δ)
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet deux solutions dans R dont l’une,
notée α, appartient à l’intervalle[1,5; 1,6]
Quelle est la valeur de l’autre solution ?
4) Tracer (C) et (Δ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 47:++++++++++++++++++++++++++
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J)(unité graphique 2cm). On
note E le point de coordonnées (ln2 ; ln2)
1) Soit a et b deux nombres réels, on désigne par g la fonction de la variable réelle x
4ex
définie sur R par : g(x) = ax + b −
ex +2
•Calculer la dérivée de g
•Déterminer les réels a et b pour que la courbe représentative de g passe par le point E et
admette en ce point une tangente parallèle à l’axe des abscisses
4𝑒 𝑥
2) Soit f la fonction définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 −
𝑒 𝑥 +2
8
a) Prouver que pour tout nombre réel x on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 +
𝑒 𝑥 +2
b) En utilisant l’une des formes de f(x), calculer lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 2 et (D2) d’équation 𝑦 = x + 2 sont
asymptotes à la courbe représentative (C) de f dans le plan P
c) Calculer la dérivée de f, étudier son signe et en déduire le tableau de variations
de f
d) Tracer (C), sa tangente en E et ses asymptotes
++++++++++++++++++++++++Exercice 48:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)(1 + 𝑒 𝑥 ) et C sa courbe représentative
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 1 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Préciser la position relative de (C) et (D)
3) Etudier les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
4) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 49:++++++++++++++++++++++++++
𝑒 2𝑥
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative
𝑒 𝑥 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
2) Démontrer que la courbe (Γ) d’équation 𝑦 = 1 + 𝑒 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
Préciser la position relative de (C) et (Γ)
3) Etudier les variations de f et tracer (C) et (Γ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:+++++++++++++++++++++++++++
𝑒 𝑥 −1
Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + et C sa courbe représentative dans un
𝑒 𝑥 +1
repère orthonormé
2 2𝑒 𝑥
1) Vérifier que pour tout réel x, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − et 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 +
𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1
2) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x + 1 et (D2) d’équation 𝑦 = x − 1
sont asymptotes à la courbe représentative (C) respectivement en −∞ et en +∞
Préciser les positions relatives de (C) par rapport à aux droites (D1) et (D2)
4) Démontrer que la fonction f est impaire
5) Etudier les variations de f sur [0; +∞[
6) Tracer (C), sa tangente en x=0 et ses asymptotes
5) Déterminer l’aire S(k) de l’ensemble des points M du plan (P) dont les coordonnées (x ;y)
ln2 ≤ x ≤ lnk
dans le repère (O ;I ;J) vérifient { S(k) a-t-elle une limite finie
x ≤ y ≤ f(x)
lorsque k tend vers +∞
6) Résoudre dans R² le système
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS PAR INTERVALLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 55:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝑓(𝑥) = 𝑎 + 𝑥𝑒 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
{
𝑓(𝑥) = 2 − 𝑥𝑙𝑛𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 0
1) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
2) Déterminer le nombre réel 𝑎 pour que f soit continue au point d’abscisse 0
Dans la suite de l’exercice, on donnera à ≼ 𝑎 ≽ la valeur ainsi trouvée
3) La fonction f est-elle dérivable en 0 ?
4) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
5) On note (C) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère
orthonormé
a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2 est asymptote à (C)
b) Tracer la courbe (C), on placera les points d’abscisses 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 et 8
c) Calculer l’aire de l’ensemble des points dont les coordonnées vérifient
−3 ≤ 𝑥 ≤ −2 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
++++++++++++++++++++++++Exercice 56:++++++++++++++++++++++++++
−𝑥 2 +𝑥+2
𝑓(𝑥) = , 𝑠𝑖 𝑥 ≺ 0
Soit f la fonction définie par : { 𝑥+2
𝑓(𝑥) = 1 + 𝑥𝑙𝑛(𝑥 + 1) , 𝑠𝑖 𝑥 ≽ 0
1) a) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
b) Etudier la continuité et la dérivabilité de f au point 𝑥0 = 0
2) a) Déterminer le signe de ln(x+1) sur [0; +∞[ et en déduire que ∀𝑥 ∈
𝑥
[0; +∞[ ; + ln(𝑥 + 1) ≥ 0
𝑥+1
b) Dresser son tableau de variation et tracer sa courbe représentative
3) Calculer l’aire de l’ensemble des points dont les coordonnées vérifient
−1 ≤ x ≤ 0 et 0 ≤ y ≤ f(x)
4) Résoudre graphiquement l’équation 𝑓(𝑥) − 𝑚 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 57:+++++++++++++++++++++++++++
f(x) = −x + 1 + 2 log x si x ∈ ]0; 1[
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par {
f(x) = x − 2 + e1−x si x ∈ [1; +∞[
1) a) Montrer que f est continue au point 𝑥 = 1
b) Montrer que f est continue sur ]0; +∞[
2) Montrer que f est dérivable à gauche et dérivable à droite au point x=1. f est-elle
dérivable en ce point ?
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186
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
1
f(x) = x − 1 + , si x ≤ 1
{ x
f(x) = 1 − (ln x)² , si x > 1
1) a) Démontrer que f est continue et dérivable au point 𝑥 = 1
b) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition et préciser
les branches infinies de la courbe représentative (C) de f
c) Etudier les variations de f. Démontrer que le point d’abscisse e est un point
d’inflexion de (C)
d) Tracer (C)
2) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]1; +∞[
a) Démontrer que h réalise une bijection de ]1; +∞[ vers un intervalle que l’on
précisera
b) En déduire que h admet une fonction réciproque h-1 dont on précisera le sens
de variation de.
Tracer la courbe représentative de h-1
++++++++++++++++++++++++Exercice 61:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = ex − x si x ∈ ]−∞; 0[
f(x) = cos²πx si x ∈ ]0; 1]
{
ln x
f(x) = 1 + si x ∈ [1; +∞[
x
1) Etudier la continuité de f en 0 et 1
2) Etudier la dérivabilité de f en 0 et 1
3) Etudier les variations de la fonction f
4) Montrer que le droite D d’équation 𝑦 = −𝑥 et la droite Δ d’équation 𝑦 = 1 sont
respectivement des asymptotes en −∞ 𝑒𝑡 + ∞
5) Construire la courbe représentative de f et ses asymptotes dans le plan du repère
(O, I, J)
++++++++++++++++++++++++Exercice 62:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = 0 si x ∈ ]−∞; −1]
1
{ f(x) = ex²−1 si x ∈ ]−1; 1[
f(x) = x² + ax + b si x ∈ [1; +∞[
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f au point 𝑥 = −1
2) Déterminer les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de manière que f soit continue et dérivable au point
𝑥=1
3) Etudier les variations de f pour les valeurs de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 obtenues, et construire (C)
dans le plan rapporté à un repère
++++++++++++++++++++++++Exercice 63:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = 2x + ax + b si x < 0
1 π
f(x) = cos x si x ∈ [0; 1]
2 2
∝
]1; +∞[
{f(x) = x log 2 x si x ∈
1- Déterminer a, b et ∝ réels tels que f soit dérivable sur R
2- Déterminer le point d’inflexion de la courbe (C) représentant f, et une équation
de la tangente en ce point
𝑒
3- Déterminer une équation de (∆), tangente à (C) au point d’abscisse 𝑥 =
2
Démontrer qu’il existe deux autres points de (C) où la tangente est parallèle à (∆)
4- Tracer sur un même graphique, les courbes :
1
(𝐶1 ) ∶ 𝑦 = 2x − xln 2 − si x < 3
2
1 π
(𝐶2 ) ∶ 𝑦 = cos x si x ∈ [−2; 4] si x < 3
2 2
π 1
(𝐶3 ) ∶ 𝑦 = − log 2 x si x >
4x 4
En déduire la courbe de (C)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS PARAMETRIQUES
++++++++++++++++++++++++Exercice 64:+++++++++++++++++++++++++++
π π
Soita un élément de [− ; ] et fα la fonction définie par :fα (x) = ln(4x 2 − 4xsinα + 1)
2 2
On désigne par (𝐶𝛼 ) la courbe représentative de 𝑓𝛼
1) a) Déterminer suivant de α l’ensemble de définition de 𝑓𝛼
1
b) Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝛼 est un axe de symétrie de 𝑓𝛼
2
c) Démontrer que (𝐶𝛼 ) et (𝐶−𝛼 ) sont symétriques par rapport à (OJ).
𝜋
2) a) Etudier 𝑓𝛼 pour 𝛼 = , et tracer sur le même graphique les courbes (𝐶−𝜋 ) et (𝐶𝜋 )
2 2 2
𝜋
b) Démontrer que pour tout 𝛼 = − l’équation 𝑓𝛼 (𝑥) = 𝑥 admet une solution unique
2
dans l’intervalle ]0; +∞[ et donner une valeur approchée à 10-1 près de cette solution
++++++++++++++++++++++++Exercice 65:+++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit m un nombre réel strictement positif 𝑒𝑡 𝑓𝑚 la fonction définie par :
𝑚
𝑓𝑚 (𝑥) = ln(𝑚𝑥) +
ln 𝑥
On désigne par (𝐶𝑚 ) la courbe représentative de 𝑓𝑚
1) a) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓𝑚 et étudier les branches infinies de (𝐶𝑚 )
b) Déterminer la dérivée de 𝑓𝑚 et démontrer que l’ensemble des extremums de (𝐶𝑚 ) ,
lorsque m décrit ]0; +∞[, est la courbe (Γ) d’équation : 𝑦 = 2ln(𝑥|ln 𝑥|)
c) Etudier la fonction 𝑥 → 2ln(𝑥|ln 𝑥|) et tracer (Γ)
Dans la suite du problème, on suppose que m=1
2) a) Etudier la fonction 𝑓1 et tracer sa courbe (C1)
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189
1−𝑒 𝑥
a- Montrer que pour tout x réel, 𝑘(𝑥) =
𝑒 𝑛𝑥 (1+𝑒 𝑥 )
b- En déduire le signe de k pour tout 𝑥 ∈ [0; 1]
c- En déduire que u est décroissante
5- a- Montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a :
1 − 𝑒 −(𝑛−1)
𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 =
𝑛−1
b- Calculer 𝑢2
6- Soit v la suite définie pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, par
𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛
𝑣𝑛 =
2
a- Calculer la limite de v quand n tend vers +∞
b- Montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a : 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛
c- En déduire la limite u quand n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 67:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A :
On note 𝑓𝑛 la fonction numérique de variable réelle x définie sur ]−∞; −2[ ∪ ]−2; +∞[
𝑒 1+𝑥
par : 𝑓𝑛 (𝑥) = (𝑥+2)𝑛 pour tout n entier naturel non nul. (𝐶𝑛 ) désigne la courbe
représentative de 𝑓𝑛 dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) L’unité
graphique : 2cm
1) Etudier les limites de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 + ∞
2) a) Etudier suivant la parité de n, la limite de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − 2
b) Calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) ; puis étudier son signe suivant la parité de n
c) Dresser le tableau de variations de 𝑓𝑛
3) Démontrer que toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent un point fixe A
Déterminer une équation de la tangente (𝑇𝑛 ) à (𝐶𝑛 ) en A
𝑓𝑛 (𝑥)
4) a) Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥
b) Démontrer que pour tout entier n non nul, et pour tout nombre réel 𝑥 ≠
−2, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥)
c) En déduire les positions relatives des courbes (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 ) (pour n=1 et n=2)
Représenter graphiquement (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 )
PARTI B :
0
Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = ∫−1 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
1) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante et que pour tout n non nul, on
a 𝑈𝑛 ≥ 0. Que peut-on en déduire ?
2) a) En utilisant une intégration par partie, démontrer que pour tout entier
𝑒
naturel 𝑛 ≥ 2 on a : 𝑛𝑈𝑛+1 = 1 + 𝑈𝑛 −
2𝑛
b) Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la question 4-b) de A
0 𝑛𝑒 1+𝑥
c) En déduire que lim ∫−1 (𝑥+2)𝑛+1 = 1
𝑥→+∞
PARTIE C :
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191
On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟: 𝑔(𝑥) = 𝑓1 (𝑥 − 1). On note (Γ) sa
courbe représentative dans le repère (O;I ;J)
1) Construire la courbe (Γ) à partir de la courbe (𝐶1 ). Justifier la construction
2) On considère la fonction 𝜑 définie sur [0; +∞[ par 𝜑(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑥)
a) Démontrer que l’équation 𝜑(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 dans
l’intervalle 𝐼 = [2; 3]
b) Démontrer que pour x positif, l’équation 𝜑(𝑥) = 𝑥 est équivalente à 𝑔(𝑥) = 𝑒
1
c) Démontrer que pour tout x de I ; |𝜑 ′ (𝑥)| ≤
3
3) Soit (𝑣𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑣0 = 2 𝑒𝑡 𝑣𝑛+1 = 𝜑(𝑣𝑛 )
a) Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) est croissante et majorée par 𝛼. Conclure
b) Démontrer que 𝜑(𝐼) ⊂ 𝐼
c) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n ; (𝑣𝑛 ) appartient à
l’intervalle I
1
4) a) Démontrer pour tout entier naturel n , on a : |𝑣𝑛+1 − 𝛼| ≼ |𝑣𝑛 − 𝛼| puis que
3
1
𝛼 − 𝑣𝑛+1 ≤ (𝛼 − 𝑣𝑛 )
3
1 𝑛
b) Démontrer que pour tout entier naturel : 𝛼 − 𝑣𝑛 ≤ ( ) et que la suite (𝑣𝑛 ) converge
3
vers 𝛼
c) Déterminer un entier naturel p pour lequel 𝑣𝑝 est une valeur approchée de 𝛼 à
10−3 près. Calculer cette valeur approchée
++++++++++++++++++++++++Exercice 68:+++++++++++++++++++++++++++
On désigne par n l’entier naturel supérieur à 2, on con sidère les fonctions 𝑓𝑛 qui sont
1+𝑛 ln 𝑥
définies sur ]0; +∞[ par : 𝑓𝑛 (𝑥) =
𝑥²
Partie A : I- Etude des fonctions 𝒇𝒏
1) calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) et montrer que l’on peut écrire le résultat sous la forme d’un
quotient dont le numérateur est 𝑛 − 2 − 2𝑛 ln 𝑥
2) Résoudre l’équation 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 0. Etudier le signe de 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥)
3) Déterminer la limite de 𝑓𝑛 en +∞
4) Etablir le tableau de variation de la fonction fn et calculer sa valeur maximale en
fonction de n
II- Représentation graphique de quels que fonctions 𝑓𝑛
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J) ; (unit é graphique 5cm)
On note (𝐶𝑛 ) la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans ce repère
1) Tracer (𝐶2 ) 𝑒𝑡 (𝐶3 )
2) a) Calculer 𝑓𝑛+1 (𝑥) − 𝑓𝑛 (𝑥)
Cette différence est-elle dépendante de l’entier n ?
b) Expliquer comment il est possible de construire point par point la courbe (𝐶4 )
à partir de (𝐶2 ) et (𝐶3 ). Tracer (𝐶4 )
Partie B : Calculs d’aires
𝑒 ln 𝑥
1) Calculer, en intégrant par parties, l’intégrale 𝐼 = ∫1 𝑑𝑥
𝑥²
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192
2) En déduire l’aire, en unité d’aires du domaine plan par les courbes (𝐶𝑛 ) et (𝐶𝑛+1 )
et les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
3) On note 𝐴𝑛 l’aire, en unité d’aires, du domaine plan limité par les courbes (𝐶𝑛 ) et
les droites d’équations 𝑦 = 0 ; 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
a) Calculer 𝐴2
b) Déterminer la nature de la suite An en précisant l′ interprétation
graphique de la raison
Partie C: Etude sur l’intervalle ]𝟏; +∞[ de léuation 𝒇𝒏 (𝒙) = 𝟏
Dans toute la suite, on prend 𝑛 ≥ 3
𝑛−2
𝑛−2
1) a) Vérifier que , pour tout n ; 𝑒 2𝑛 > 1 𝑒𝑡 𝑓𝑛 ( )>1
2𝑛
b) Vérifier que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 n’admet pas de solution sur
𝑛−2
l’intervalle]1; 𝑒 2𝑛 [
𝑛−2
2) On admet que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 admet sur l’intervalle [𝑒 2𝑛 ; +∞[ exactement
une solution notée 𝛼𝑛
3) On se propose de déterminre la limite de la suite (𝛼𝑛 )
Calculer 𝑓𝑛 (√𝑛) et montrer que, pour 𝑛 > 𝑒², on a 𝑓𝑛 (√𝑛) ≥ 1
En déduire que, pour 𝑛 ≥ 8, on a 𝛼𝑛 ≥ √𝑛 et donner la limite de la suite (𝛼𝑛 )
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 69:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : On donne la fonction g définie sur R par : g(x) = e2x − 5ex + 4
1) Résoudre l’équation : ∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑔(𝑥) = 0
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]ln 4 ; +∞[ 𝑔(𝑥) > 0
Démontrer que : {
∀𝑥 ∈ ]0; ln 4[; 𝑔(𝑥) < 0
1
PARTIE B : Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + et C sa courbe
𝑒 𝑥 −2
représentative (unité graphique : 2cm)
1) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
2) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition 𝐷𝑓
g(x)
a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; f′(x) =
(ex −2)²
b) Etudier le signe de f’(x) et en déduire le tableau de variation de f(x)
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 1 est asymptote de f en +∞
4) Etudier la position relative de (C) par rapport à la droite (D1)
3 𝑒𝑥
5) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 on a 𝑓(𝑥) = 𝑥 − +
2 2(𝑒 𝑥 −2)
3
6) Démontrer que la droite (D2) d’équation 𝑦 = x − est asymptote de (C) en −∞
2
7) Etudier la position relative de (C) par rapport à la droite (D2) sur l’intervalle
]−∞; ln 2[
8) Construire (C) et ses asymptotes
2) Calculer f’(x) dérivée de f et montrer que f’(x) et g(x) ont le même signe. Etudier
le sens de variation de f(x)
𝛼 2 +2𝛼
3) Démontrer l’égalité 𝑓(𝛼) = −
4
Où α est définie dans la première partie. En déduire un encadrement de f(α)
4) Etablir un tableau de variation de f
5) Tracer (C)
PARTIE C: Soit m un nombre réel négatif
0
1) Interpréter graphiquement ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
2) a) Calculer à l’aide d’une intégration par partie ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
0
b) En déduire ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
3) Calculer la limite de ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 lors que x tend vers −∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥²
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥²𝑒 𝑥−1 − et (C) sa courbe
2
représentative
PARTIE A:La fonction g est définie sur R par : 𝑔(𝑥) = (𝑥 + 2)𝑒 𝑥−1 − 1
1) Déterminer f’(x) et exprimer f’(x) en fonction de g(x)
2) Etude de signe de g(x)
a) Calculer les limites de g(x) en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
b) Calculer g’(x) et étudier son signe suivant les valeurs de x
c) En déduire le sens de variation de g, puis dresser son tableau de variation
d) Montrer que l’équation g(x)=0 admet sur R une solution unique 𝛼 ∈ ]0,20; 0,21[
e) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x
PARTIE B: 1) Etudier suivants les valeurs de x le signe de f’(x)
2) En déduire le sens de variation de f
−𝛼 3
3) Montrer que 𝑓(𝛼) =
2(𝛼+2)
−𝑥 3
4) On considère la fonction h définie sur [0; 1] par ℎ(𝑥) =
2(𝑥+2)
a) Calculer h’(x) pour tout x élément de [0; 1] puis déterminer le sens de variation
de h sur [0; 1]
b) En déduire un encadrement de f(α)
5) a) Déterminer les abscisses des points d’intersection de la courbe (C) avec l’axe (x’x)
b) Préciser alors la position de la courbe (C) par rapport à l’axe des abscisses
6) Tracer la courbe représentative (C) de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 77:+++++++++++++++++++++++++++
Dans tout le problème on se place dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖 ; 𝑗)l’unité est 2 cm
A :Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par : g(x) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 + 1 et C sa courbe
représentative
1-)Etudier les variations de g et en déduire son signe en fonction de x
2-)On note C’ la courbe représentative de la fonction 𝑥 → 𝑙𝑛𝑥 dans le même repère
Monter que C et C’ ont deux points communs d’abscisses respectives 1 et e et que pour
tout élément de [1; 𝑒] 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 + 1 ≤ 𝑙𝑛𝑥 , on ne demande pas de représenter C
et C’
𝑒
3-a)Calculer à l’aide d’une intégration par partie, l’intégrale : 𝐽 = ∫1 (𝑥 − 1)𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥
1≤𝑥≤𝑒
b) Soit ∆ le domaine plan défini par: { Déterminer en cm² l’aire de ∆.
g(x) ≤ y ≤ lnx
−2
Donner une valeur décimale approchée à 10 près de cette aire.
1
B : Soit f la fonction définie sur ]1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥
𝑥−1
1-)Etudier les limites de f en +∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 1
2-a) Ecrire f’(x) en fonction de g(x) b-) Déterminer le tableau de variations de f
3-)Tracer la courbe représentative de f dans le repère
1
C-)1-) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = admet une unique solution 𝛼 ∈ ]3,5 ; 3,6[
2
1 1
2-)Soit h la fonction définie sur ]1; +∞[ par ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 +
2 2
a-) Montrer que α est solution de l’équation ℎ(𝑥) = 𝑥
b-) Etudier le sens de variations de h(x)
5
c-) On pose 𝐼 = [3 ; 4] Montrer que pour tout x élément de I on a : ℎ(𝑥) ∈ 𝐼𝑒𝑡 |ℎ′ (𝑥)| ≤
6
1- On définie la suite (𝑈𝑛 ) 𝑝𝑎𝑟: 𝑈0 = 3 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑛 ≥ 0; 𝑈𝑛+1 = ℎ(𝑈𝑛 )
Justifier successivement les trois propriétés suivantes :
5
a-) pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑈𝑛 − 𝛼| ;
6
5 𝑛
b-) pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≤ ( )
6
c-) la suite (𝑈𝑛 ) converge vers α
++++++++++++++++++++++++Exercice 78:+++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier et tracer la courbe de la fonction 𝜑 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝜑(𝑥) = ln(2𝑥)
2) Démontrer que, pour tout nombre réel x, 𝑥 + √1 + 𝑥² > 0
3) Soit f la fonction définie sur ℝ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + √1 + 𝑥 2 )
a) Déterminer f’(x) et en déduire le sens de variation de f
b) Démontrer que f est impaire
c) Calculer lim 𝑓 𝑝𝑢𝑖𝑠 lim 𝑓
+∞ −∞
1 1
4) a) Démontrer que pour tout 𝑥 > 0 𝑜𝑛 𝑎 𝑓(𝑥) = ln(2𝑥) + ln [ (1 + √1 + )]
2 𝑥²
𝑒 𝑥 −2
On considère la fonction f dérivable sur R et définie par 𝑓(𝑥) = et (C) sa
𝑒 𝑥 +1
courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J) unité graphique : 2cm
Partie A :
1) a) Déterminer : lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
b) Etudier le sens de variations de f et dresser son tableau de variations
2) Démontrer que le point A de (C) d’abscisse 0 est un centre de symétrie de (C)
3) Tracer la courbe (C) . On construira en particulier la tangente à (C) au point A
4) a) Démontrer que la fonction 𝑓 admet une bijection reciproque 𝑓 −1
Préciser l’ensemble de définition de 𝑓 −1
b) Donner une expression de 𝑓 −1 (𝑥)
c) Tracer dans le même repère que (C) , la courbe (Γ) de 𝑓 −1
𝑏𝑒 𝑥
5) a) Déterminer deux réels a et b tels que pour tout réel x on ait : 𝑓(𝑥) = 𝑎 +
𝑒 𝑥 +1
𝜆
b) On pose 𝜆 ∈ 𝑅; 𝐼(𝜆) = ∫ln 2 𝑓(𝑡)𝑑𝑡. Déduire de 5) a) que :
4
𝐼(𝜆) = −2𝜆 + 3 ln(𝑒 𝜆 + 1) + ln
27
6) a) x étant un réel de l’intervalle [0; 1[ ; établir à l’aide d’une considération
𝑥
géométrique que : 𝐼(𝑓 −1 (𝑥)) + ∫0 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝑥𝑓 −1 (𝑥)
𝑥
b) En déduire une expression de ∫0 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡
Partie B :
1) a) Etudier le sens de variation de 𝑓′
3
b) En déduire que pour tout réel x : 0 ≼ 𝑓 ′ (𝑥) ≼
4
2) On pose, pour tout réel x , 𝜑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
a) Démontrer que la fonction 𝜑 est une bijection de R vers R
b) En déduire que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution , que l’on notera 𝛼
c) Démontrer que −1,5 ≼ 𝛼 ≼ −1,4
3) On défint la suite numérique (𝑈𝑛 ) par son premier terme 𝑈0 et la relation de
récurrence : ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
a) A l’aide de l’inégalité des accroissements finis , établir que pour tout entier
3
naturel n : |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≼ |𝑈𝑛 − 𝛼|
4
3 𝑛
b) En déduire que pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ ( ) |𝑈0 − 𝛼|
4
En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers 𝛼
1 3 𝑛
c) On donne 𝑈0 = −1 . Justifier que : ∀𝑛 ∈ 𝑁; |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ ( )
2 4
A partir du quel rang n est t-on sûr d’avoir : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ 10−3
++++++++++++++++++++++++Exercice 80:+++++++++++++++++++++++++++
On considère f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)
On considère par C la courbe représentative de f dans le repère orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗), unité
graphique : 3cm
PARTIE A : 1) Justifier que ; pour tout réel x : 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 > 0
En déduire la limite de 𝜑 𝑒𝑛 + ∞
3) Montrer que 𝜑 est une bijection de R sur R
En déduire que la droite ∆ 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 𝐶 en un seul point et un seul ; on désigne par 𝛼 l’abscisse
de ce point . Montrer que 0,3 < 𝛼 < 0,4
PARTIE C : On pose 𝐽 = [0,3 ; 0,4]
1) Montrer que la fonction 𝑥 → 𝑥² − 2𝑥 + 2 est décroissante sur J
En déduire que si x appartient à J alors f(x) appartient à J
2) a)Prouver que pour tout x de J |𝑓 ′ (𝑥)| ≤ 0,95 ; (on pourra montrer que f est
croissante sur J)
b) En déduire que pour tout x de J, |𝑓(𝑥) − 𝛼| ≤ 0,95|𝑥 − 𝛼|
3) On définit la suite (𝑈𝑛 ) par U0=0,3 et pour tout entier naturel n : 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Prouver que pour tout n :
∎𝑈𝑛 ∈ 𝐽 ; ∎ |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,95|𝑈𝑛 − 𝛼| 𝑒𝑡 ∎ |𝑈𝑛 − 𝛼| ≤ 0,1 × (0,95)𝑛
En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers 𝛼
PARTIE D : On désigne par A l’aire de la partie du plan comprise entre les droites
1
d’équations 𝑥 = 0 , 𝑥 = ; l’axe des abscisses et courbe C. On se propose de déterminer
2
une valeur approchée de A en unités d’aire.
1
1) Montrer que la tangente (T) à la courbe C au point d’abscisse a pour équation
4
24 6 25
𝑦=− 𝑥+ + 𝑙𝑛
25 25 16
1
2) Soit les points E d’abscisse 0 et F d’abscisse de la courbe C . Montrer que la
2
5
droite (EF) a pour équation 𝑦 = 2 (𝑙𝑛 ) 𝑥 + 𝑙𝑛2.
8
1
3) On admet, que sur [0; ], la courbe C est au dessus de (T) et dessous de (EF)
2
1 1
24 6 25 5
a) Montrer que ∫0 (−
2 𝑥+ + 𝑙𝑛 ) 𝑑𝑥 ≤ 𝐴 ≤ ∫02 (2 (𝑙𝑛 ) 𝑥 + 𝑙𝑛2) 𝑑𝑥
25 25 16 8
5 1 5
b) En déduire que,𝑙𝑛 ≤ 𝐴 ≤ 𝑙𝑛 .
4 4 2
c) Donner une valeur approchée de A à 5.10-3 près.
++++++++++++++++++++++++Exercice 81:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : La fonction g est définie sur R par : g(x) = 2ex + 2x − 7
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200
1
1- Calculer les réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 pour que (C) passe par le point 𝐴 (− ; 0), par le point
2
𝐵(0; 1) et qu(elle admette en B une tangente ayant un coefficient directeur égal au
nombre 1
2- On supposera désormais que f est définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥
a- Déterminer la limite de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞ . En déduire l’existence d(une
asymptote è (C)
b- Etudier les variations de f sur R
3- Résoudre sur R, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 et en déduire le signe de f sur R
1
4- Montrer que, sur l’intervalle [ ; 2], l’équation 𝑓(𝑥) = 1 a une solution unique ∝
2
En déduire que 1,3 <∝< 1,4
5- Ecrire une équation de la tangente (T) à (C) au point B .
6- Tracer (C) et (T) dans le repère (O, I, J) . Unité graphique 2cm
Partie B:
Soit F la fonction définie sur R par 𝐹(𝑥) = (−2𝑥 − 3)𝑒 −𝑥 + 3
1- Montrer que F est une primitive sur R de f qui s’annule pour 𝑥 = 0
2- Calculer en cm², la valeur exacte de l’aire de la partie du plan limité par la courbe
1
(C) , l’axe des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = − 𝑒𝑡 𝑥 = 1
2
Donner une valeur approchée de cette aire à 10−2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 84:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A :
On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln 𝑥. On note (Γ) sa courbe
représentative dans un repère orthogonal (O, I ; J) du plan
1- Etudier la fonction f et tracer sa courbe représentative (Γ)
2- a- Montrer que pour tout entier naturel n, l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑛 admet une unique
solution dans ]0; +∞[
On note ∝𝑛 cette solution. On a donc pour tout entier naturel n ; ∝𝑛 + ln ∝𝑛 = 𝑛
b- Préciser la valeur de ∝1
c- Démontrer que la suite (∝𝑛 ) est strictement décroissante
3- a- Déterminer l’équation de la tangente (∆) à la courbe (Γ) au point A d’abscisse 1
b- Etudier la fonction h définie sur ]0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = ln 𝑥 − 𝑥 + 1
c- En déduire la position relative de la courbe (Γ) par rapport à (∆)
𝑛+1
4- Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, ≤∝𝑛
2
Déterminer la limite de la suite (∝𝑛 )
PARTIE B :
On considère une fonction g continue, strictement croissante sur ]0; +∞[ et telle que :
lim 𝑔(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→+∞
On admet que l’on peut, comme on l’a fait dans la partie A, définir une suite (𝛽𝑛 ) de réels
tels que : 𝑔(𝛽𝑛 ) = 𝑛, et que cette suite est strictement croissante
1- Démontrer qu’une suite croissante non majorée tend vers +∞
2- Montrer que la suite (𝛽𝑛 ) tend vers +∞
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202
++++++++++++++++++++++++Exercice 85:+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)L’unit é graphique est 2cm
On considère la fonction f dérivable et définie sur ]−∞; 1[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 1 + ln(1 − 𝑥)
On note (C) la courbe représentative de f
1) a) Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞
𝑓(𝑥)
b) Calculer lim ( ) puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→−∞ 𝑥
c) Calculer la limite à gauche en 1 puis interpréter graphiquement ce résultat
2) a) Pour tout réel 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ; calculer 𝑓 ′ (𝑥)
b) Démontrer que f est strictement décroissante sur ]−∞; 1[
c) Dresser le tableau de variations de f
3) a) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 ∈ ]−∞; 1[
b) Justifier que −0,7 < 𝛽 < −0,6
4) a) Démontrer qu’une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0 est :
𝑦 = −𝑥 − 1
b) On donne le tableau de valeurs suivant :
𝑥 -2 -1,5 -1 -0,75 -0,5 -0,25 0,25 0,5 0,75
Arrondi d’ordre 1 4,1 2,2 0,7 0,1 -0,3 -0,7 -1,2 -1,4 -1,8
de f(x)
Tracer (C) et (T)
−3 ≤ 𝑥 ≤ 5
On pourra faire la figure dans la partie du plan caractérisée par : {
−4 ≤ 𝑦 ≤ 6
5) On désigne par A l’aire de la partie du plan délimitée par (C), la droite (OI) et
les droites d’équations respectives 𝑥 = 𝛽 𝑒𝑡 𝑥 = 0
0
a) Calculer ∫𝛽 ln(1 − 𝑥)𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties
𝛽3
b) Démontrer que la valeur de A en unité d’aire est : 𝐴 = − 2𝛽 − (1 − 𝛽) ln(1 − 𝛽)
3
c) Déterminer en cm² l’arrondi d’ordre 2 de la valeur de A pour 𝛽 = −0,65
6) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de f et (C’) sa courbe représentative dans le
plan muni du repère (O, I, J)
a) Calculer 𝑓(−1)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en ln 2 existe puis calculer le.
c) Construire la courbe (C’) et sa tangente (∆) au point d’abscisse ln 2 sur la
même figure
++++++++++++++++++++++++Exercice 86:+++++++++++++++++++++++++++
𝑒𝑥
A- On considère la fonction de la variable réelle x définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+2
On désigne par (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Unité graphique 2cm
4) a) Déterminer l’ensemble de définition D de f. Etudier les limites de f aux bornes de D.
Préciser les asymptotes de la courbe (C)
b) Etudier les variations de f ; dresser le tableau de variations de f. Déterminer une
équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
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203
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition et propriétés :
On appelle suite numérique toute fonction de N vers R et on note (𝑢𝑛 ) avec 𝑛 ∈ 𝑁
Formes d’écritures d’une suite numérique :
Il y’a deux formes d’écritures en suite qui sont :
●Forme récurrente : Toute suite qui s’écrit sous la forme 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
●Forme explicite : Toute suite qui s’écrit sous la forme 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛)
Monotonie d’une suite : Soit (𝒖𝒏 ) une suite numérique et K un intervalle
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛 ⟺ ≥ 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est croissante sur K
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≤ 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 ⟺ ≤ 1 alors la suite est (𝑢𝑛 ) décroissante sur K
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 ⟺ = 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est constante sur K
𝑢𝑛
SUITES ARITHMETIQUES :
Soit 𝑟 la raison et 𝑢𝑝 le premier terme da suite arithmétique (𝑢𝑛 )
●Formule récurrente : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝒓
●Formule explicite : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓
●Somme des termes d’une suite arithmétique :
𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐫
𝐒𝐧 = (𝟏 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 + 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞)
𝟐
𝒏+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = (𝒖𝟎 + 𝒖𝒏 )
𝟐
𝒏−𝒑+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = (𝒖𝒑 + 𝒖𝒏 ) avec 𝒑 ≠ 𝟎
𝟐
Démonstration :
Comme 𝑢1 = 𝑢0 + 𝑟 ; 𝑢2 = 𝑢0 + 2𝑟 ; … … … 𝑢𝑛−1 = 𝑢0 + (𝑛 − 1)𝑟 ; 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛𝑟
𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 = 𝑢0 + (𝑢0 + 𝑟) + (𝑢0 + 2𝑟) + ⋯ + (𝑢0 + 𝑛𝑟)
𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)𝑢0 + (1 + 2 + 3 + ⋯ + 𝑛)𝑟 = (𝑛 + 1)𝑢0 + ∆𝑛 𝑟
∆ = 1 + 2 + ⋯ + (𝑛 − 1) + 𝑛
{ 𝑛
∆𝑛 = 𝑛 + (𝑛 − 1) + ⋯ + 2 + 1
𝑛(𝑛 + 1)
2∆𝑛 = (𝑛 + 1) + (𝑛 + 1) + … + (𝑛 + 1) + (𝑛 + 1) = 𝑛(𝑛 + 1) ⟺ ∆𝑛 =
2
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛 2𝑢0 + 𝑛𝑟
𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)𝑢0 + 𝑟 = (𝑛 + 1) (𝑢0 + 𝑟) = (𝑛 + 1) ( )
2 2 2
𝑢0 + 𝑢𝑛 (𝐧 + 𝟏)
= (𝑛 + 1) ( ) ⟺ 𝐒𝐧 = (𝐮𝟎 + 𝐮𝐧 )
2 𝟐
●Progression arithmétique : 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 forment une progression arithmétique si et
seulement si 𝟐𝐛 = 𝐚 + 𝐜
●Sens de variations :
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205
SUITES GEOMETIQUES :
Soit 𝑞 la raison et 𝑢𝑝 le premier terme da suite géométrique (𝑢𝑛 )
●Formule récurrente : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒒 × 𝒖𝒏
●Formule explicite : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑
●Somme des termes d’une suite géométrique :
𝟏 − 𝐪𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬
𝐒𝐧 = 𝟏𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞
𝟏−𝐪
𝟏−𝒒𝒏+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎
𝟏−𝒒
𝟏−𝒒𝒏−𝒑+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 avec 𝒑 ≠ 𝟎
𝟏−𝒒
Démonstration :
Comme 𝑢1 = 𝑞𝑢0 ; 𝑢2 = 𝑞²𝑢0 ; … … … 𝑢𝑛−1 = 𝑞𝑛−1 𝑢0 ; 𝑢𝑛 = 𝑞𝑛 𝑢0
𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑞𝑢0 + 𝑞²𝑢0 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 𝑢0 + 𝑞𝑛 𝑢0
𝑆𝑛 = 𝑢0 (1 + 𝑞 + 𝑞2 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 + 𝑞𝑛 ) = 𝑢0 ∆𝑛
∆𝑛 = 1 + 𝑞 + 𝑞2 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 + 𝑞𝑛
{
−𝑞∆𝑛 = −𝑞 − 𝑞2 − 𝑞3 − ⋯ − 𝑞𝑛 − 𝑞𝑛+1
1 − 𝑞𝑛+1
∆𝑛 − 𝑞∆𝑛 = 1 − 𝑞𝑛+1 ⟺ (1 − 𝑞)∆𝑛 = 1 − 𝑞𝑛+1 ⟺ ∆𝑛 =
1−𝑞
1 − 𝑞𝑛+1 𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏
𝑆𝑛 = 𝑢0 ∆𝑛 = 𝑢0 ⟺ 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎
1−𝑞 𝟏−𝒒
●Produit des termes d’une suite géométrique :
(𝐧−𝐤)(𝐧+𝟏−𝐤)
𝐏𝐧 = (𝟏𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞)𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 × (𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧) 𝟐 où k est l′ indice du 1er treme
𝐧(𝐧+𝟏)
Si 𝐏𝐧 = 𝐮𝟎 × 𝐮𝟏 × … × 𝐮𝐧 = (𝐮𝟎 )𝐧+𝟏 × (𝐪) 𝟐
𝐧−𝐩+𝟏 (𝐧−𝐤)(𝐧−𝒌+𝟏)
Si 𝐏𝐧 = 𝐮𝐤 × 𝐮𝐤+𝟏 × … × 𝐮𝐧 = (𝐮𝐩 ) × (𝐪) 𝟐 avec 𝐤 ≠ 𝟎
●Progression géométrique : 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 forment une progression géométrique si et
seulement si 𝐛² = 𝐚 × 𝐜
●Sens de variations :
Si 𝑞 > 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement croissante
Si 𝑞 < 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement décroissante
Si 𝑞 = 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement constante
●Insertion de n moyens géométriques entre deux nombres donnés a et b
Insérer n moyens géométriques entre deux nombres donnés a et b(a et b non nuls), c’est
déterminer une progression arithmétique de 𝑛 + 2 termes dont les termes extrêmes
soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏. La solution du problème est donnée par la détermination de la raison q:
𝒏+𝟏 𝒃
Si n est pair ; il y’a une seule solution : 𝒒 = √
𝒂
𝑏
< 0 alors pas de solution
𝑎
Si n est impair :{𝑏 𝑛+1 𝑏
> 0 alors il y ′ a deux solutions 𝑞 = ± √
𝑎 𝑎
EXERCICE 1 :
2 1 n+2
U est la suite définie par : U0 = 3 et ∀n ∈ N on a Un+1 = 2 Un + 2√2
1) Calculer 𝑈1 𝑒𝑡 𝑈2
2) V est la suite définie par : ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 √2 − 𝑛
Démontrer que V est une suite géométrique
3) Calculer 𝑉𝑛 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑈𝑛 en fonction de n. Etudier la convergence de la suite U
Calculer la somme 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Calculons 𝑼𝟏 𝒆𝒕 𝑼𝟐
1 2 2 1 √2 1 √2 1 √2
Pour 𝑛 = 0; 𝑜𝑛 𝑎 𝑢1 = 𝑈0 + = × + = + 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 = +
2 2√2 3 2 2 3 2 3 2
1 1+2 1 1 √2 3 1 √2 3√2 1
Pour 𝑛 = 1; 𝑜𝑛 𝑎 𝑢2 = 𝑈1 + = ( + ) + = + + 𝑑′ 𝑜ù 𝑢2 = + √2
2 2√2 2 3 2 2√2 6 4 4 6
2) V est la suite définie par : ∀𝒏 ∈ 𝑵 𝒐𝒏 𝒂 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 √𝟐 − 𝒏
Démontrons que V est une suite géométrique
1 𝑛+2 √2 𝑛+2
𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 √2 − (𝑛 + 1) = √2 ( 𝑈𝑛 + ) − (𝑛 + 1) = 𝑈 + − (𝑛 + 1)
2 2√2 2 𝑛 2
√2 𝑛 + 2 − 2𝑛 − 2 √2 𝑛 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈 + = 𝑈 − = (𝑈 √2 − 𝑛) = 𝑉𝑛
2 𝑛 2 2 𝑛 2 2 𝑛 2
𝟏
𝑑′ 𝑜ù 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟐
𝟏 𝟐√𝟐
Alors V est une suite géométrique de raison 𝐪 = et de 1er terme 𝐕𝟎 = 𝐔𝟎 √𝟐 =
𝟐 𝟑
3) Calculer 𝐕𝐧 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐔𝐧 en fonction de n.
2√2 1 n 2√2
●D’après la formule explicite de V , on a : Vn = Vp qn−p = V0 qn = ( ) =
3 2 3×2n
√2
D’où Vn =
3×2n−1
1 1 √2 1 n
●Comme Vn = Un √2 − n alors Un = (Vn + n) = ( + n) = +
√2 √2 3×2n−1 3×2n−1 √2
1 n
D’où Un = +
3×2n−1 √2
Etudions la convergence de la suite U
1 +∞
lim Un = + = +∞ d′ où lim Un = +∞
n→+∞ 3 × 2+∞−1 √2 n→+∞
𝑛(𝑛+1)
●𝛤𝑛 = 0 + 1 + 2 + ⋯ + 𝑛 =
2
1 1 4√2 √2 𝑛(𝑛+1) 4 1 𝑛(𝑛+1)
Alors 𝑆𝑛 = (∆𝑛 + 𝛤𝑛 ) = ( − + )= − +
√2 √2 3 3×2𝑛−2 2 3 3×2𝑛−2 2√2
4 1 𝑛(𝑛+1)
D’où 𝑆𝑛 = − +
3 3×2𝑛−1 2√2
4 1 +∞(+∞ + 1)
lim 𝑆𝑛 = − + = +∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑆𝑛 = +∞
𝑛→+∞ 3 3 × 2+∞−1 2√2 𝑛→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
1
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 8 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 2
2
1)Etablir un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9. Tracer la
représentation graphique en «chemin» de la suite. Donner une conjecture de la
limite éventuelle de la suite U
2) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Résoudre l’équation𝑓(𝑥) = 𝑥. Faire apparaitre la solution sur le graphique
3) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4 . Montrer que la suite V est une suite géométrique
4
4) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n et en déduire que 𝑈𝑛 = 4 +
2𝑛
5) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
6) Exprimer en fonction de n la somme : 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Etablissons un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9.
𝑛 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑈𝑛 8 6 5 4,5 4,25 4,125 4,0625 4,03125 4,015625 4,0078125
Traçons la représentation graphique en «chemin» de la suite.
Voir figure
Donnons une conjecture de la limite éventuelle de la suite U
On considère la droite (∆) d’équation y=x
Voire la figure ci-dessus pour la conjecture et on constate que lim 𝑢𝑛 = 4
𝑛→+∞
2) Déterminons la fonction f telle que 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 )
1
On pose 𝑈𝑛 = 𝑥 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2
2
Résolvons l’équation𝒇(𝒙) = 𝒙. Faisons apparaitre la solution sur le graphique
1 1
𝑓(𝑥) = 𝑥 ⟹ 𝑥 + 2 = 𝑥 ⟹ 𝑥 − 𝑥 = −2 ⟹ 𝑥 = 4
2 2
3) On pose 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 − 𝟒 . Montrons que la suite V est une suite géométrique
1 1 1 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 − 4 = 𝑈𝑛 + 2 − 4 = 𝑈𝑛 − 2 = (𝑈𝑛 − 4) = 𝑉𝑛 ⟹ 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛
2 2 2 2 2
1
D’où la suite V est géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑉0 = 𝑈0 − 4 = 8 − 4 = 4
2
𝟒
4) Exprimons 𝑽𝒏 en fonction de n et en déduire que 𝑼𝒏 = 𝟒 +
𝟐𝒏
1 𝑛 4
●D’après la formule explicite de V on a : 𝑉𝑛 = 𝑉𝑝 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑉0 𝑞𝑛 = 4 ( ) ⟹ 𝑉𝑛 =
2 2𝑛
4
●Comme 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 4 ⟹ 𝑈𝑛 = 4 + 𝐜𝐪𝐟𝐞
2𝑛
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
𝑛
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = ln ( )
𝑛+1
a) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
b) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 )est strictement croissante
c) Soit la somme 𝑆𝑛 = 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 . Prouver que 𝑆𝑛 = −ln(𝑛 + 1)
d) En déduire la limite de la suite lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝒏
On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par 𝑼𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
𝒏+𝟏
a) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏
𝒏→+∞
𝑛 𝑛
lim 𝑈𝑛 = lim (ln ( )) = lim (ln ( )) ⟹ lim 𝑈𝑛 = 0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛+1 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞
b) Démontrons que la suite (𝑼𝒏 )est strictement croissante
1ère Méthode : Vérifions si 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 > 0
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210
𝑛+1 𝑛 (𝑛 + 1)² 𝑛² + 2𝑛 + 1
𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = ln ( ) − ln ( ) = ln ( ) = ln ( )
𝑛+2 𝑛+1 𝑛(𝑛 + 2) 𝑛² + 2𝑛
𝑛2 +2𝑛+1 𝑛2 +2𝑛+1
Comme 𝑛2 + 2𝑛 + 1 > 𝑛2 + 2𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 > 1 ⟹ ln ( ) > ln 1 ⟹
𝑛2 +2𝑛 𝑛2 +2𝑛
𝑛² + 2𝑛 + 1
ln ( ) > 0 𝑐𝑞𝑓𝑑
𝑛² + 2𝑛
𝑥
2ème Méthode : Etudions le sens de variations de la fonction 𝑓(𝑥) = ln ( )
𝑥+1
1 0
𝑥 ′ 𝑑𝑒𝑡 | | 1 1
′
𝑓 (𝑥) = (ln ( )) = 1 1 = 𝑑′ 𝑜ù 𝑓 ′ (𝑥) = >0
𝑥+1 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥(𝑥 + 1)
Alors la suite (𝑈𝑛 ) est strictement croissante
c) Soit la somme 𝑺𝒏 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + ⋯ + 𝑼𝒏 . Prouvons que 𝑺𝒏 = −𝐥𝐧(𝒏 + 𝟏)
1 2 3 𝑛−1 𝑛
𝑆𝑛 = 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 = ln + ln + ln + ⋯ + ln + ln ⟹
2 3 4 𝑛 𝑛+1
𝑆𝑛 = − ln 2 + ln 2 − ln 3 + ln 3 − ln 4 + ⋯ + ln(𝑛 − 1) − ln 𝑛 + ln 𝑛 − ln(𝑛 + 1) ⟹
𝐷′ 𝑜ù 𝑺𝒏 = −𝐥 𝐧(𝒏 + 𝟏) 𝐜𝐪𝐟𝐩
d) Déduisons-en la limite de la suite 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏
𝒏→+∞
lim 𝑆𝑛 = −ln(+∞) = −∞ 𝑑′ 𝑜ù 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏 = −∞
𝑛→+∞ 𝒏→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
1) Soit n un entier naturel
Résoudre dans R l’équation d’inconnue x : ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛
2) On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : ln(7𝑛 . 𝑈𝑛 ) = 2𝑛
a) Calculer 𝑈0 𝑒𝑡 𝑈1
b) Démontrer que la suite 𝑈𝑛 est une suite géométrique et déterminer sa raison
3) La suite (𝑈𝑛 )admet-elle une limite ?
4) Déterminer un entier 𝑛0 tel que pour tout entier 𝑛 > 𝑛0 ; 𝑈𝑛 > 100
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit n un entier naturel. Résolvons dans R l’équation d’inconnue x : ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛
𝑒 2𝑛
ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛 ⟹ 7𝑛 𝑥 = 𝑒 2𝑛 ⟹ 𝑥 = 𝑛
7
2) On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par : 𝐥𝐧(𝟕𝒏 . 𝑼𝒏 ) = 𝟐𝒏
a) Calculons 𝑼𝟎 𝒆𝒕 𝑼𝟏
𝑒 2𝑛
On constate que 𝑈𝑛 =
7𝑛
𝑒0 𝑒2
●Pour 𝑛 = 0 ⟹ 𝑈0 = = 1 ⟹ 𝑈0 = 1 ●Pour 𝑛 = 1 ⟹ 𝑈1 =
70 7
b) Démontrons que la suite 𝑼𝒏 est une suite géométrique et déterminons sa raison
𝑒 2𝑛 𝑒2 𝑛 e2
Comme 𝑈𝑛 = ⟹ 𝑈𝑛 = ( ) alors 𝑈𝑛 est une suite géométrique de raison q =
7𝑛 7 7
3) La suite (𝑼𝒏 )admet-elle une limite ?
𝑒2
Oui 𝑈𝑛 admet une limite car 𝑞 = > 1 et sa limite est : lim 𝑈𝑛 = +∞
7 𝑛→+∞
4) Déterminons un entier 𝑛0 tel que pour tout entier 𝑛 > 𝑛0 ; 𝑈𝑛 > 100
𝑛 𝑛
𝑒2 𝑒2 𝑒2
𝑈𝑛 > 100 ⟹ ( ) > 100 ⟹ ln ( ) > ln 100 ⟹ 𝑛 ln > 2 ln 10 ⟹
7 7 7
4,605
𝑛(2 − ln 7) > 2 ln 10 ⟹ 𝑛 > ⟹ 𝑛 > 85,27 𝑑′ 𝑜ù 𝑛0 = 86
0,054
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
Les termes d’une suite arithmétique vérifient 𝑆5 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢5 = 45 𝑒𝑡 𝑢9 = 6
a) Calculer 𝑢1 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑟
b) Trouver n tel que : 𝑠𝑛 = 66
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Les termes d’une suite arithmétique vérifient 𝑆5 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢5 = 45 𝑒𝑡 𝑢9 = 6
a) Calculons 𝐮𝟏 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐫
●D’après la formule explicite, on a : 𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟 = 𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟
Pour 𝑛 = 9, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑢9 = 𝑢1 + 8𝑟 = 6 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 + 8𝑟 = 6
●D’après la formule de la somme, on a :
𝑛−𝑝+1 𝑛 𝑛
𝑆𝑛 = (𝑢𝑝 + 𝑢𝑛 ) = (𝑢1 + 𝑢𝑛 ) = (2𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟) =
2 2 2
5
Pour 𝑛 = 5, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑆5 = (2𝑢1 + 4𝑟) = 45 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 + 2𝑟 = 9
2
𝑢 + 8𝑟 = 6 −𝑢 − 8𝑟 = −6 1
D’où le système : { 1 ⟹{ 1 ⟹ 6𝑟 = −3 ⟹ 𝑟 = −
𝑢1 + 2𝑟 = 9 𝑢1 + 2𝑟 = 9 2
1
Alors 𝑢1 + 8 (− ) = 6 ⟹ 𝑢1 = 4 + 6 = 10 ⟹ 𝑢1 = 10
2
b) Trouvons n tel que : 𝒔𝒏 = 𝟔𝟔
𝑛 𝑛 1 𝑛 1 1
𝑆𝑛 = (2𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟) = (2(10) + (𝑛 − 1) (− )) = (20 − 𝑛 + ) = 66 ⟹
2 2 2 2 2 2
40 − 𝑛 + 1
𝑛( ) = 132 ⟹ 𝑛(41 − 𝑛) = 264 ⟹ −𝑛2 + 41𝑛 − 264 = 0 ⟹
2
𝑛² − 41𝑛 + 264 = 0 ⟹ 𝒏 = {𝟖; 𝟑𝟑}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
1) Soit la suite géométrique 𝑣𝑛 vérifient 𝑣1 = 54 𝑒𝑡 𝑣4 = 16
Calculer la raison q et la somme 𝑆5 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣5
3
2) Soit la suite géométrique telle que : 𝑣3 = 3 𝑒𝑡 𝑣8 =
32
a) Calculer la raison q et le premier terme 𝑣0
b) Calculer la somme 𝑆10 = 𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣10
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la suite géométrique 𝒗𝒏 vérifient 𝒗𝟏 = 𝟓𝟒 𝒆𝒕 𝒗𝟒 = 𝟏𝟔
Calculons la raison q et la somme 𝑺𝟓 = 𝒗𝟏 + 𝒗𝟐 + ⋯ + 𝒗𝟓
D’après la formule explicite, on a : 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑣1 × 𝑞𝑛−1 = 54𝑞𝑛−1
16 1 1
Pour 𝑛 = 4 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣4 = 54𝑞3 = 16 ⟹ 𝑞3 = = ⟹𝑞=
54 8 2
Calculons la somme 𝑆5 :
1 5 25 − 1
1 − 𝑞5−1+1 1−( )
𝑆5 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣5 = 𝑣1 = 54 ( 2 ) = 54 25 = 108 (31) ⟹
1−𝑞 1 1 25
1−
2 2
31 837 ′ 837
𝑆5 = 27 × = 𝑑 𝑜ù 𝑆5 =
8 8 8
𝟑
2) Soit la suite géométrique telle que : 𝒗𝟑 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒗𝟖 =
𝟑𝟐
a) Calculons la raison q et le premier terme 𝒗𝟎
D’après la formule explicite, on a : 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑣0 × 𝑞𝑛
3
Pour 𝑛 = 3 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣3 = 𝑣0 𝑞3 = 3 ⟹ 𝑣0 =
𝑞3
3 3
Pour 𝑛 = 8 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣8 = 𝑣0 𝑞8 = ⟹ 𝑣0 =
32 32𝑞 8
3 3 1 1
On pose 𝑣0 = 𝑣0 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹ 𝑞5 = ⟹𝑞=
32𝑞 8 𝑞3 32 2
3 3
Alors 𝑣0 = = 1 3
= 3 × 8 = 24 𝑑′ 𝑜ù 𝑣0 = 24
𝑞3 ( )
2
2) On pose 𝒗𝒏 = 𝐥𝐧 𝑼𝒏 − 𝟐
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213
EXERCICE 9:
Calculer la somme :𝑠𝑛 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + 11 ⋯ 1
Le dernier nombre de cette somme étant formé de n chiffres de 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑠𝑛 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + 11 ⋯ 1 en multipliant les deux membres par 9 ; on a :
9𝑠𝑛 = 9 + 99 + 999 + ⋯ + 99 ⋯ 9 = (10 − 1) + (102 − 1) + ⋯ + (10𝑛 − 1)
1 − 10𝑛 10 − 10𝑛+1
9𝑠𝑛 = 10 + 102 + 103 + ⋯ + 10𝑛 − 𝑛 = 10 −𝑛 = −𝑛 ⟹
1 − 10 −9
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
10 − 10 10 − 10 − 9𝑛 10 − 10 − 9𝑛
9𝑠𝑛 = −𝑛 = ⟹ 𝑠𝑛 =
9 9 81
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
𝑝0 = 𝑞0 = 1
A –) Soit (𝑝𝑛 )𝑒𝑡 (𝑞𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑝𝑛+1 = 𝑝𝑛 + 2𝑞𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑞𝑛+1 = 𝑝𝑛 + 𝑞𝑛
1) Compléter le tableau suivant :
𝑛 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑝𝑛
𝑞𝑛
2) a) Démontrer que : ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑝𝑛2 − 2𝑞𝑛2 = (−1)𝑛+1
𝑝
b) Conjecturer les limites des suites (𝑝𝑛 )𝑒𝑡 (𝑞𝑛 ) ; en déduire que : lim 𝑛 = √2
𝑛→+∞ 𝑞𝑛
𝑝𝑛
3) Soit(𝑈𝑛 ) la suite de terme général : 𝑈𝑛 =
𝑞𝑛
a) Exprimer 𝑈𝑛+1 en fonction de 𝑈𝑛 et donner une définition par récurrence de la suite
(𝑈𝑛 )
b) Représenter graphiquement les premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ), puis démontrer que
cette suite converge vers √2
𝑎0 = 𝑏0 = 1
B-) Soit (𝑎𝑛 )𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 et la suite (𝑣𝑛 )
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 𝑏𝑛
𝑎𝑛
de terme général 𝑣𝑛 =
𝑏𝑛
Donner une définition par récurrence de la suite (𝑣𝑛 ), puis démontrer que cette suite
converge également vers √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Complétons le tableau suivant :
n 1 2 3 4 5 6 7 8 9
pn 3 7 17 41 99 239 577 1393 3363
qn 2 5 12 29 70 169 408 985 2378
2) a) Démontrons que : ∀𝐧 ∈ 𝐍; 𝐩𝟐𝐧 − 𝟐𝐪𝟐𝐧 = (−𝟏)𝐧+𝟏
On démontre par récurrence :
●Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
Pour n = 0; on a ∶ p20 − 2q20 = (−1)0+1 ⟹ 1 − 2 = −1 alors − 1 = −1 vraie
𝑎0 = 𝑏0 = 1
B-) Soit (𝑎𝑛 )𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 et la suite (𝑣𝑛 )
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 𝑏𝑛
𝑎𝑛
de terme général 𝑣𝑛 =
𝑏𝑛
Donnons une définition par récurrence de la suite (𝑣𝑛 ), puis démontrons que cette suite
converge également vers √2
𝑎 2
𝑏𝑛2 (( 𝑛 ) + 2)
𝑎𝑛+1 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 𝑏𝑛 (𝑣𝑛 )2 + 2 ′ (𝑣𝑛 )2 + 2
𝑣𝑛+1 = = = = 𝑑 𝑜ù 𝑣𝑛+1 =
𝑏𝑛+1 2𝑎𝑛 𝑏𝑛 2𝑎𝑛 𝑏𝑛 2𝑣𝑛 2𝑣𝑛
𝑎
𝑣0 = 0 = 1
𝑏0
D’où on a : { (𝑣 )2 +2
𝑣𝑛+1 = 𝑛
2𝑣𝑛
𝑛 1 2 3
Soit le tableau de quelques termes : 𝑣𝑛 3 17 577
Soit (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 on a : 2 12 408
x²+2
Soit f la fonction définie par : f(x) =
2x
x²+2 ′ 2x(2x)−2(x2 +2) 2x²−4 x²−2
Alors on a : f ′ (x) = ( 2x
) =
4x2
=
4x2
=
2x²
f est décroissante sur ]0; √2[ et croissante sur ] √2; +∞[ et on a deux droites x =
1
0 et y = x comme asymptotes
2
x²+2
On pose f(x) = x on a ∶ = x ⟹ x² + 2 = 2x² ⟹ x² = 2 ⟹ x ± √2
2x
On considère la suite 𝒗𝒏 définie par pour tout entier naturel n non nul : 𝒗𝒏 =
3)
𝒏(𝟑 − 𝒖𝒏 )
Montrons que 𝒗𝒏 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
𝑛 3(𝑛+2)
terme 𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = (𝑛 + 1)(3 − 𝑢𝑛+1 ) = (𝑛 + 1) (3 −
2(𝑛+1)
𝑢𝑛 + )
2(𝑛+1)
𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) 1 1
= (𝑛 + 1) ( ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛
2(𝑛 + 1) 2 2
1
Ceci montre que 𝑣𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑣1 = 1(3 − 𝑢1 ) = 3 −
2
(−1) = 4 ⟹ 𝑣1 = 4
4) Exprimons 𝒗𝒏 puis 𝒖𝒏 en fonction de n
•Comme 𝑣𝑛 est une suite géométrique alors :
1 𝑛−1 1
𝑣𝑛 = 𝑣1 . 𝑞𝑛−1 ⟹ 𝑣𝑛 = 4 ( ) = 22 . = 22 . 21−𝑛 = 23−𝑛 ⟹𝑣𝑛 = 23−𝑛
2 2𝑛−1
1 1 1 3𝑛−23−𝑛
•𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛 = 3 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑢𝑛 = 3 − 𝑣𝑛 = 3 − 23−𝑛 ⟹𝑢𝑛 =
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminer une primitive de f sur ℝ+
ln(𝑛+1)
2) Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie pour 𝑛 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑢𝑛 = ∫ln 𝑛 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥
Exprimer (un )en fonction de n
3) Montrer que (un ) est une suite décroissante positive. Que peut-on en déduire ?
Calculer la limite un lors que n tend vers +∞
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a. Calculer 𝑠1 , 𝑠2 𝑒𝑡 𝑠3 et exprimer 𝑠𝑛 en fonction de n
b. Calculer la limite sn lors que n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminons une primitive de f sur ℝ+
ex (ex +1)′ U′
f(x) = = on a la forme de (ln(U))′ = alors la primitive de f(x) est
ex +1 ex +1 U
F(x) = ln(ex + 1) + c
𝐥𝐧(𝒏+𝟏)
2) Soit la suite (𝒖𝒏 ) définie pour 𝒏 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝒖𝒏 = ∫𝐥𝐧 𝒏 𝒇(𝒙)𝒅𝒙
Exprimons (𝒖𝒏 ) 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧
ln(n+1)
𝒅′ 𝒐ù 𝐮𝐧+𝟏 − 𝐮𝐧 < 0
Alors (un ) est strictement décroissante
n+2 n+2 n+2
●Comme un = ln ( ) ; ∀n > 0; 𝑛 + 2 > 𝑛 + 1 ⟹ > 1 ⟹ ln ( ) > 0 ⟹ 𝐮𝐧 > 0
n+1 n+1 n+1
D’où 𝐮𝐧 est positive
On peut-on en déduire que comme (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive
alors elle minorée.
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a) Calculons 𝒔𝟏 , 𝒔𝟐 𝒆𝒕 𝒔𝟑 et exprimons 𝒔𝒏 en fonction de n
3 𝟑
𝑠1 = 𝑢1 = ln ⟹ 𝒔𝟏 = 𝐥𝐧
2 𝟐
3 4
𝑠2 = 𝑢1 + 𝑢2 = ln + ln = ln 3 − ln 2 + ln 4 − ln 3 = ln 2 ⟹ 𝒔𝟐 = 𝐥𝐧 𝟐
2 3
5 5 𝟓
𝑠3 = 𝑠2 + 𝑢3 = ln 2 + ln = ln ⟹ 𝒔𝟑 = 𝐥𝐧
4 2 𝟐
3 4 5 n+1 n+2
∎sn = u1 + u2 + ⋯ + un = ln + ln + ln + ⋯ + ln ( ) + ln ( )
2 3 4 n n+1
3 4 5 n+1 n+2 n+2 𝒏+𝟐
= ln ( × × × ⋯ × × ) = ln ⟹ 𝒔𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
2 3 4 n n+1 2 𝟐
b) Calculons la limite 𝐬𝐧 lors que n tend vers +∞
+∞ + 2
lim 𝑠𝑛 = ln
= +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 = + ∞
𝑛→+∞ 2 𝒏→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
1) Résoudre dans R l’équation : 𝑥² = 𝑥 + 1 (𝐸)
2) Donner la valeur exacte à 10-2 près de la racine positive
3) On note par 𝜑 cette racine positive, et on pose : 𝜑 2 = 𝜑 + 1
a) Démontrer que 𝜑 3 = 2𝜑 + 1
b) Déterminer deux réels 𝑎4 𝑒𝑡 𝑏4 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝜑 4 = 𝑎4 𝜑 + 𝑏4
4) Pour 𝑛 ≥ 2; on pose 𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛
a) Exprimer 𝜑 𝑛+1 en fonction de 𝜑 ; de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
b) En déduire que : { 𝑛+1 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑎0 = 𝑎1 = 1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
c) Vérifier que : 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛
(1+√5)𝑛+1 −(1−√5)𝑛+1
d) Montrer que : 𝑎𝑛 =
2𝑛+1 √5
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons dans R l’équation : 𝒙² = 𝒙 + 𝟏 (𝑬)
𝑥 2 = 𝑥 + 1 ⟹ 𝑥 2 − 𝑥 − 1 = 0 ⟹ ∆= (−1)2 − 4(−1) = 1 + 4 = 5 ⟹ ∆= 5
1 − √5 1 + √5
𝑥1 = 𝑒𝑡 𝑥2 =
2 2
2) Donnons la valeur exacte à 10-2 près de la racine positive
1 + √5 1 + 1,72 2,72
𝑥2 = = = = 1,615 ≈ 1,62
2 2 2
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220
𝝋𝟒 = 𝒂 𝝋 + 𝒃𝟒
{ 𝟒 𝟒 ⟺ 𝒂𝟒 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒃𝟒 = 𝟐
𝝋 = 𝟑𝝋 + 𝟐
4) Pour 𝒏 ≥ 𝟐; on pose 𝝋𝒏 = 𝒂𝒏 𝝋 + 𝒃𝒏
a) Exprimons 𝝋𝒏+𝟏 en fonction de 𝝋 ; de 𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒃𝒏
𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛 ⟺ 𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝜑 2 + 𝑏𝑛 𝜑 ⟹ 𝜑 3 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝜑 = (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )𝜑 + 𝑎𝑛
𝛗𝐧+𝟏 = (𝐚𝐧 + 𝐛𝐧 )𝛗 + 𝐚𝐧
𝒂 = 𝒂𝒏 + 𝒃𝒏
b) Déduisons-en que : { 𝒏+𝟏 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒂𝟎 = 𝒂𝟏 = 𝟏
𝒃𝒏+𝟏 = 𝒂𝒏
𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛+1 𝜑 + 𝑏𝑛+1
Comme 𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛 ⟺ 𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛+1 𝜑 + 𝑏𝑛+1 ⟺ { 𝑛+1 ⟺
𝜑 = (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )𝜑 + 𝑎𝑛
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
Par comparaison, on a : { 𝑛+1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
c) Vérifions que : 𝒂𝒏+𝟐 = 𝒂𝒏+𝟏 + 𝒂𝒏
𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝑎 = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1
Comme { ⟺ { 𝑛+2 ⟺ 𝐚𝐧+𝟐 = 𝐚𝐧+𝟏 + 𝐚𝐧
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
(𝟏+√𝟓)𝒏+𝟏 −(𝟏−√𝟓)𝒏+𝟏
d) Montrons que : 𝒂𝒏 =
𝟐𝒏+𝟏 √𝟓
Comme 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛 ⟺ 𝑎𝑛+2 − 𝑎𝑛+1 − 𝑎𝑛 = 0
1−√5 1+√5
Soit l’équation caractéristique : 𝑟² − 𝑟 − 1 = 0 ⟺ 𝑟1 = 𝑒𝑡 𝑟2 =
2 2
𝑛 𝑛
1−√5 1+√5
On a : 𝑎𝑛 = 𝐴 ( ) +𝐵( ) ; comme 𝒂𝟎 = 𝒂𝟏 = 𝟏 ⟺
2 2
0 0
1−√5 1+√5
Pour n=0 ; on a : 𝑎0 = 𝐴 ( 2
) +𝐵(
2
) =1 ⟺𝐴+𝐵 =1⟹𝐴 =1−𝐵
1 1
1−√5 1+√5
Pour n=1 ; on a : 𝑎1 = 𝐴 ( 2
) +𝐵(
2
) = 1 ⟺ 𝐴(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2
(1 − 𝐵)(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2 ⟺ 1 − √5 − 𝐵(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2 ⟺
1 + √5 1 + √5 1 − √5 −1 + √5
2𝐵√5 = 1 + √5 ⟺ 𝐵 = ⟺ 𝐴 =1− = ⟺𝐴=
2√5 2√5 2√5 2√5
𝑛 𝑛 𝑛+1 𝑛+1
1 − √5 1 − √5 1 + √5 1 + √5 (1 + √5) (1 − √5)
𝑎𝑛 = − ( )( ) +( )( ) = −
2√5 2 2√5 2 2𝑛+1 √5 2𝑛+1 √5
(𝟏+√𝟓)𝒏+𝟏 −(𝟏−√𝟓)𝒏+𝟏
D’où 𝒂𝒏 =
𝟐𝒏+𝟏 √𝟓
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les trois termes consécutifs 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 d’une suite arithmétique tel que :
𝑎+𝑏+𝑐 = 9 𝑎+𝑏+𝑐 = 9
𝑎) { 𝑏) { 80 et la suite est décroissante
2𝑎 + 𝑏 − 𝑐 = 0 𝑎𝑏𝑐 = 3
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 15
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = −3
𝑐) { et la suite est croissante 𝑑) {1 1 1 33 et la suite est décroissante
𝑎𝑏𝑐 = 15 + + =
𝑎 𝑏 𝑐 40
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
1) Soit une suite géométrique décroissante 𝑣𝑛 telle que :
𝑣 + 𝑣2 + 𝑣3 = 3 + √2
{ 1 Calculer 𝑣1 , 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3
𝑣1 . 𝑣2 . 𝑣3 = 2√2
2) Calculer les trois termes consécutifs 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 d’une suite géométrique telle que :
1
𝑎+𝑏+𝑐 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 19
27
𝑎) { 1 1 1 ; 𝑏) {
+ + = 13 𝑎𝑏𝑐 = 216
𝑎 𝑏 𝑐
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite U définie par :𝑈0 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎
𝑈𝑛+1 = 𝑎𝑈𝑛 + 𝑏 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑈0 sont des nombres réels donnés
1) Soit 𝑎 = 1 𝑒𝑡 𝑏 ≠ 0
a) Quelle est dans ce cas la nature de la suite 𝑈𝑛
b) Exprimer alors 𝑈𝑛 en fonction de n et calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
2) Soit 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑏 = 0
a) Quelle est dans ce cas la nature de la suite 𝑈𝑛
b) Exprimer alors 𝑈𝑛 en fonction de n
3) Soit 𝑎 ≠ 1 𝑒𝑡 𝑏 ≠ 0
a) Si on pose𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝛼, démontrer qu’il existe une valeur de α pour laquelle
la suite 𝑉𝑛 est géométrique de raison𝑎
b) En déduire l’expression de 𝑉𝑛 , puis de 𝑈𝑛 en fonction de n
c) Déterminer la limite de la suite 𝑉𝑛 , puis celle de 𝑈𝑛 dans le cas où |𝑎| < 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁∗/{1} la suite définie pour tout entier naturel non nul et différent de 1, par
√𝑛 + 1
𝑢𝑛 = (−1)𝑛
√𝑛 − 1
Calculer les trois premiers termes de la suite puis le 99ième terme de la suite
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le sens de variations de la suite (𝑛𝑛 𝑒 −𝑛 )𝑛∈𝑁∗
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222
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le sens de variations de la suite (𝑛 − (ln 𝑛)²)𝑛∈𝑁∗
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
1
Déterminer le sens de variations de la suite (ln (1 + ))
𝑛 𝑛∈𝑁∗
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 définie pour tout entier naturel n par
𝑒 −𝑛²+𝑛+1
𝑢𝑛 = est bornée
𝑛+2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
3
On considère la suite U définie par :𝑈0 = 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 3𝑈𝑛 − 2
4
1) Etablir un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9. Tracer la
représentation graphique en «chemin» de la suite. Donner une conjecture de la
limite éventuelle de la suite U
2) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Résoudre l’équation𝑓(𝑥) = 𝑥. Faire apparaitre la solution sur le graphique
3) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 . Montrer que la suite V est une suite géométrique
4) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
5) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice10 :++++++++++++++++++++++++++
2𝑈𝑛 +3
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 2,5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +4
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a deux solutions α et β (avec α˃β)
2) Donner un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 1 à 9
3) Etudier la fonction f sur l’intervalle ]−4; +∞[. Tracer la représentation
graphique en «chemin» de la suite U pour n variant 0 à 5
4) Donner une conjecture sur la convergence de la suite U
𝑈𝑛 −1
5) On pose 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛 +3
Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme𝑉0
6) Exprimer 𝑉𝑛 et 𝑈𝑛 en fonction de n
7) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente
++++++++++++++++++++++++Exercice11 :++++++++++++++++++++++++++
4𝑈𝑛 −1
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 6 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et montrer que l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑥 a une solution α
2) Etudier la fonction f sur l’intervalle ]−2; +∞[. Tracer la représentation
graphique en «chemin» de la suite U pour n variant 0 à 6. Donner une conjecture
sur la convergence de la suite U
1 1
3) On pose 𝑉𝑛 = . Montrer que 𝑉𝑛+1 = + 𝑉𝑛
𝑈𝑛 −1 3
Donner une expression de (𝑉𝑛 ) en fonction de n. En déduire une expression de (𝑈𝑛 ) en
fonction de n
4) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers un nombre que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice12 :++++++++++++++++++++++++++
1 7
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 3𝑛 +
4 4
1) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4𝑛 + 3 . Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont
on précisera la raison et le premier terme 𝑉0 . Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n
5
2) Montrer que pour tout n, 𝑈𝑛 = + 4𝑛 − 3
4𝑛
3) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 13:++++++++++++++++++++++++++
4𝑈𝑛 −3
On considère la suite U définie par :𝑈0 = 5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
3𝑈𝑛 −2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et montrer que l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑥 a une solution α
1
2) On pose 𝑉𝑛 = . Démontrer que la suite V est une suite arithmétique dont on
𝑈𝑛 −1
précisera la raison et le premier terme 𝑉0 .
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la monotonie de la suite 𝑉𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
5𝑈𝑛 +4
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 0,5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a deux solutions α et β (avec α˃β)
𝑈𝑛 −4
2) On pose 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛 +1
Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑉0
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la monotonie de la suite 𝑉𝑛
5) Donner la représentation graphique en chemin de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
𝑈𝑛
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = −1
3
1) Calculer 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
3
2) (𝑉𝑛 ) est la suite définie par : 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 +
2
a) Démontrer que la suite (𝑉𝑛 ) est géométrique
b) Exprimer (𝑉𝑛 ) explicitement en fonction de n
3) a) En déduire une expression explicite de (𝑈𝑛 )
b)Etudier la limite de la suite (𝑈𝑛 )
4) On pose 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
3 2
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U1 = 2 et ∀n ∈ ℕ∗ on a Un+1 = −U
n +3
𝑈𝑛 +3
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par :𝑈1 = 1 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
2
1) Calculer 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
2) La suite (𝑈𝑛 ) est-elle arithmétique ? géométrique ? justifier votre réponse.
3) Pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑣𝑛 = 3 − 𝑈𝑛
1
a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique de raison
2
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
c) En déduire la limite de (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 21 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 0 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 +
2𝑛
On considère la suite (𝑣𝑛 ) définie par : 𝑣𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 (1)
1) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme
2) En déduire la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛
3) Utiliser la relation (1) pour trouver une autre expression de 𝑆𝑛
En déduire (𝑈𝑛 ) en fonction de n
4) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Sur une droite (D) muni d’un repère (𝑂; 𝑖), 𝐴0 𝑒𝑡 𝐵0 sont les points d’abscisses respectives
−4 𝑒𝑡 3. Pour tout entier naturel n, on note :
𝐴𝑛+1 le barycentre de {(𝐴𝑛 ; 1); (𝐵𝑛 ; 4) } et 𝐵𝑛+1 le barycentre de {(𝐴𝑛 ; 3); (𝐵𝑛 ; 2) }
1- Placer les points 𝐴0 ; 𝐵0 ; 𝐴1 𝑒𝑡 𝐵1
2- Les points 𝐴𝑛 𝑒𝑡 𝐵𝑛 ont pour abscisses 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 respectivement. Ainsi 𝑎0 =
−4 𝑒𝑡 𝑏0 = 3
1 1
Démontrer que, pour tout n de N, 𝑎𝑛+1 = (𝑎𝑛 + 4𝑏𝑛 ) 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 = (3𝑎𝑛 + 2𝑏𝑛 )
5 5
3- a- Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n : 3𝑎𝑛 + 4𝑏𝑛 = 0
2 2
b- En déduire que : 𝑎𝑛+1 = − 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 = − 𝑏𝑛
5 5
4- a- Exprimer 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 en fonction de n
b- Déterminer les limites de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 quand n tend vers +∞
c- Interpréter ce résultat à l’aide des points 𝐴𝑛 𝑒𝑡 𝐵𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (U) définie sur N par : 𝑢0 = 6 𝑒𝑡 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 2 On pose 𝑣𝑛 =
3
𝑢𝑛 − 3
1- a- Montrer que la suite (V) est une suite géométrique dont on déterminera le
premier terme et la raison
b- Exprimer 𝑣𝑛 puis 𝑢𝑛 en fonction de n
a- En déduire en utilisant la question précédente lim 𝑣𝑛 et lim 𝑢𝑛
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
b- Calculer la somme 𝑠𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛
(√2 − 1)|
1
5- En déduire que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛+1 − (√2 − 1)| ≤ |𝑢𝑛 −
4
1
(√2 − 1)| puis que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛 − (√2 − 1)| ≤
4𝑛
6- Quelle est la limite de la suite (𝑢𝑛 + 1) ?
PARTIE B : Propriétés de la suite (𝑢𝑛 )
1- Calculer 𝑢𝑛 pour les valeurs 1, 2, 3, 4, 5 et n
2- Montrer que pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 est nombre rationnel
3- Montrer que la suite (𝑢2𝑛 ) est croissante et que (𝑢2𝑛+1 ) est décroissante
𝑝𝑛
4- On pose pour 𝑛 ≥ 1; 𝑢𝑛 = ou 𝑝𝑛 𝑒𝑡 𝑞𝑛 sont des entiers naturels premiers
𝑞𝑛
entre eux
(Rappel : deux nombres p et q sont premiers entre eux s’il existe deux entiers c et d tels
que cp+dq=1)
Sachant que 𝑝0 = 0 𝑒𝑡 𝑞0 = 1
a- Montrer que si a et b sont premiers entre eux alors b et a+2b sont aussi premiers
entre eux . Cela revient à montrer qu’il existe deux entiers u’ et v’ tels que ;
(a+2b)u’+bv’=1 sachant qu’il existe deux nombres réels u et v tels que : au+bv=1
b- En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑝𝑛+1 = 𝑞𝑛 𝑒𝑡 𝑞𝑛+1 = 2𝑞𝑛 + 𝑝𝑛
c- Calculer 𝑞𝑛 en fonction de n
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:+++++++++++++++++++++++++++
PARTTIE A : Soit f et g deux fonctions définies sur [0; +∞[ par :
x²
f(x) = ln(1 + x) − x et g(x) = ln(1 + x) + −x
2
1- Etablir les variations de f et g sur [0; +∞[
2- En déduire un encadrement de ln(1 + 𝑥)
PARTIE B : On se propose d’étudier la suite (𝑢𝑛 ) de nombre réel définie par :
3 1
u1 = et un+1 = un (1 + n+1 )
2 2
1- Montrer que 𝑢𝑛 > 0 pour tout entier naturel n non nul
2- Montrer que pour tout entier naturel n non nul
1 1 1
ln 𝑢𝑛 = ln (1 + ) + ln (1 + 2 ) + ⋯ + ln (1 + 𝑛 )
2 2 2
1 1 1 1 1 1 1 1
3- On pose Sn = + 2 + 3 + ⋯ + n et Tn = + 2 + 3 + ⋯ +
2 2 2 2 4 4 4 4n
1
Montrer que : Sn − Tn ≤ ln un ≤ Sn
2
4- Calculer 𝑆𝑛 𝑒