Vous êtes sur la page 1sur 500

1

REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail-Justice-Solidarité

Collection Planète
EXERCICES ET PROBLEMES DE

MATHEMATIQUES
Programme : TSM

M DAOUDA BANGOURA
Professeur de Mathématiques
Contacts : 655 75 14 66
662 08 90 42

INFORMATIONS DE L’ELEVE
Nom : ……………………………………………………………………….
Prénoms : …………………………………………………………………
Établissement : …………………………………………………………
Contacts : ………………………………………………………………….

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


2

Avant propos
Ce manuel s’adresse à tous les élèves de la Terminale Sciences
Mathématiques soucieux de ne pas laisser le hasard décider de leur
réussite au Baccalauréat
Nous avons essayé dans ce manuel de réaliser un triple objectif :
√ Permettre l’assimilation du cours grâce à la présence de ce
résumé concis et d’exercices qui en sont applications immédiates
√ Faire le tour des méthodes de résolution attenant à chaque
centre d’intérêt
√ Eveiller la curiosité de l’élève en livrant à sa réflexion des sujets
plus difficiles, dont l’approfondissement le dotera de bases solides
pour affronter des études supérieures
C’est pour quoi nous pensons que ce manuel de Mathématiques sera utile
aussi à de nombreux élèves de la Terminale. Le mode d’emploi de plus
rentable consiste , pour tous les chapitres à apprendre parfaitement les «
rappels des cours » avant de se lancer dans la recherche.
L’élève devra alors s’imposer la discipline de ne pas se reporter à la
solution avant une réflexion de quelques minutes par questions. Mais qu’il
en vienne à bout , ou que ses efforts s’avèrent infructueux (et c’est normal
pour de nombreux exercices, difficiles), l’élève doit se penser
attentivement sur la solution détaillée qui l’attend enfin de chaque leçon,
afin d’en comprendre et assimiler le mécanisme de raisonnement
Nous souhaitons à tous ses lecteurs une utilisation plus bénéfique de ce
présent manuel.
L’auteur
662-089-042 / 655-751-466

daoudabgra2016@gmail. com

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


3

SOMMAIRE

Chapitre TITRES Pages


I Arithmétique 4
II Nombres Complexes 56
III Barycentre 103
IV Fonctions Numériques 137
V Suites Numériques 204
VI Intégrales 231
VII Equations Différentielles 257
VIII Coniques 271
IX Probabilité 291

BACCALAUREAT 2001 328 BACCALAUREAT 2010 363


BACCALAUREAT 2002 331 BACCALAUREAT 2011 368
BACCALAUREAT 2003 334 BACCALAUREAT 2012 375
BACCALAUREAT 2004 336 BACCALAUREAT 2013 380
BACCALAUREAT 2005 338 BACCALAUREAT 2014 386
BACCALAUREAT 2006 342 BACCALAUREAT 2015 392
BACCALAUREAT 2007 346 BACCALAUREAT 2016 399
BACCALAUREAT 2008 352 BACCALAUREAT 2016 406
BACCALAUREAT 2009 358 BACCALAUREAT 2018 413

29 PROBLEMES DE SYNTHESE 420


25 SUJETS PROPOSES 454

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


4

++++++++++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++++
Le raisonnement par récurrence :
Soit P(n) une proposition ou assertion d’entiers naturels n. Pour montrer que P(n)
est vraie, on procède par 3 étapes :
●On vérifie pour certaines valeurs de n que P(n) est vraie
●On suppose que P(n) est vraie dans le rang de n
●On démontre qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1
Multiple et diviseur d’un entier relatif :
Soit a et b deux entiers relatifs. On dit que 𝑎 est un multiple de 𝑏 s’il existe un réel
k tel que 𝒂 = 𝒃𝒌
Si 𝑏 ≠ 0 alors on dit que 𝑏 est un diviseur de 𝑎
Congruence modulo n :
Soit n un entier naturel non nul, 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs
On dit que 𝑎 est congrue à 𝑏 modulo n si et seulement si 𝑎 − 𝑏 est un multiple de
n , on note (𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑜ù 𝑎 ≡ 𝑏(𝑚𝑜𝑑 𝑛))
𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑎 + 𝑎′ ≡ 𝑏 + 𝑏′[𝑛] 𝑎𝑘 ≡ 𝑏𝑘[𝑛]
●Si { alors { ● ∃𝑘 ∈ ℕ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 { 𝑘
𝑎′ ≡ 𝑏′[𝑛] 𝑎 × 𝑎′ ≡ 𝑏 × 𝑏′[𝑛] 𝑎 ≡ 𝑏 𝑘 [𝑛]
𝑎 𝑏 𝑛
●Si d divise 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑛 alors on a : ≡ [ ]
𝑑 𝑑 𝑑
Division euclidienne dans ℕ 𝒆𝒕 ℤ :
Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs avec 𝑏 ≠ 0 ; ∃(𝑞; 𝑟) ∈ 𝑍 2 tels que : 𝑎 = 𝑏 × 𝑞 +
𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < |𝑏|
𝑞 est le quotient ; 𝑟 le reste ; 𝑎 le dividende et 𝑏 le diviseur
Nombres premiers :
Un nombre entier 𝑝 est premier si et seulement s’il n’admet que deux diviseurs
dans ℕ (1; 𝑝) et quatre diviseurs dans ℤ (1; −1; 𝑝; −𝑝)
●Il existe une infinité de nombres premiers
●Un nombre 𝑝 est premier si et seulement si aucun nombre premier inferieur où
égal a 𝐸(√𝑝) ne le divise
●Ensemble des diviseurs d’un nombre :
Soit 𝑃 = 𝑃0 𝛼0 × 𝑃1 𝛼1 × 𝑃2 𝛼2 × ⋯ × 𝑃𝑛 𝛼𝑛 un entier naturel où les 𝑃𝑖 sont les
nombres premiers
× Le nombre de diviseurs positifs est : 𝑑(𝑃) = (𝛼0 + 1) × (𝛼1 + 1) × ⋯ × (𝛼𝑛 + 1)
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
5

× Les diviseurs se déterminent par deux méthodes:


1ère méthode : 𝐷(𝑃) =
(1; 𝑃0 ; 𝑃0 2 ; ⋯ ; 𝑃0 𝛼0 )(1; 𝑃1 ; 𝑃1 2 ; ⋯ ; 𝑃1 𝛼1 ) ⋯ (1; 𝑃𝑛 ; 𝑃𝑛 2 ; ⋯ ; 𝑃𝑛 𝛼𝑛 )
2ème méthode : Schéma d’arbre
×La somme des diviseurs se calcule comme suit :
1 − 𝑃0 𝛼0+1 1 − 𝑃1 𝛼1 +1 1 − 𝑃𝑛 𝛼𝑛 +1
𝑆𝐷(𝑃) = × ×⋯×
1 − 𝑃0 1 − 𝑃1 1 − 𝑃𝑛
PGCD(Plus Grand Commun Diviseur) et PPCM(Plus Petit Commun Multiple) :
Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs non nuls.
●On appelle plus grand commun diviseur de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 le plus grand élément de
𝐷(𝑎; 𝑏). On note 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏)𝑜ù ∆(𝑎, 𝑏)
ALGORITHME D’EUCLIDE
Pour déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) on effectue les divisions euclidiennes
successives :
𝑎 = 𝑏 × 𝑞 + 𝑟0 𝑏 = 𝑟0 × 𝑞1 + 𝑟1 𝑟0 = 𝑟1 × 𝑞2 + 𝑟2 ⋯ ⋯ ⋯
𝑟𝑛−2 = 𝑟𝑛−1 × 𝑞𝑛−1 + 𝑟𝑛
On continue jusqu’au dernier reste non nul 𝑟𝑛 alors on dira que le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑟𝑛
×PGCD(a, b) = PGCD(b, a) PGCD(ka, kb) = k × PGCD(a, b)
PGCD(a, b, c) = PGCD(a, PGCD(b, c))
Théorème :
𝑎 = 𝑑𝑥
Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑑 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∃(𝑥, 𝑦) ∈ ℕ∗ 2 tels que { avec ∆(𝑥, 𝑦) = 1
𝑏 = 𝑑𝑦
●On appelle plus petit commun multiple de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 le plus petit élément positif de
𝑎ℤ ∩ 𝑏ℤ . On note 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) 𝑜𝑢 ∇(𝑎, 𝑏) ; 𝑎∇𝑏
×𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑏, 𝑎) 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑘𝑎, 𝑘𝑏) = 𝑘 × 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏)
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏, 𝑐) = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏, 𝑐))
Théorème : 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = |𝑎| × |𝑏|
●Théorème de Bézout :
Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑑 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∃(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ² 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑
● Théorème de Gauss :
Si 𝑎/𝑏𝑐 et si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont premiers entre eux alors 𝑎/𝑐
𝑆𝑖 𝑎/𝑛 𝑒𝑡 𝑏/𝑛 avec 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont premiers entre eux alors 𝑎𝑏/𝑛
Equations entières :
Toute équation (E) qui s’écrit sous la forme ax + by = c avec (a, b) ∈ Z ∗ ²
𝑥 𝑦
1er cas : Si 𝑐 = 0 on a 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 0 ⇒ 𝑎𝑥 = −𝑏𝑦 ⇒ = − = 𝑘 ⟹
𝑏 𝑎
𝑥 = 𝑏𝑘 𝑒𝑡 𝑦 = −𝑎𝑘

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


6

2ème cas : Si 𝑐 ≠ 0 on a 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐, pour résoudre cette équation on vérifie


l’existence de solution :
On détermine le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑑, (E) admet de solutions si et seulement 𝑑/𝑐 et
on procède comme suit :
𝑎 𝑏 𝑐
●On divise l’équation (E) par, on a 𝑥+ 𝑦= ⟹ 𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′
𝑑 𝑑 𝑑
1ère méthode : utilisation de la congruence modulo-n
●On élimine 𝑦: 𝑎′𝑥 ≡ 𝑐′[𝑏′]
●On remplace x par son expression dans l’équation (E) puis on détermine 𝑦
2ème méthode : Algorithme d’Euclide
On détermine une solution particulière (𝑥0 ; 𝑦0 ) et on procède comme
a′ (x0 ) + b′ (y0 ) = c ′
suit : { on pose c ′ = c ′ ⟹ a′ (x0 ) + b′ (y0 ) = a′ x + b′ y ⟹
a′ x + b′ y = c ′
x − x 0 y − y0 ′
a′ (x − x0 ) = b′ (y − y0 ) ⟹ = d après Gauss on a:
b′ a′
x − x 0 y − y0 x − x0 = b′k x = x0 + b′k
= =k⟹{ ⟹{
b ′ a ′ y − y 0 = a′k y = y0 + a′k
Système de numération
Définition :
Soit b un entier naturel supérieur ou égal à 2
Tout nombre entier naturel non nul A s’écrit de feçon unique sous la forme : 𝐴 =
𝑎𝑛−1 𝑏 𝑛−1 + 𝑎𝑛−2 𝑏 𝑛−2 + ⋯ + 𝑎2 𝑏 2 + 𝑎1 𝑏1 + 𝑎0 avec 𝑎𝑛−1 ≠ 0
𝑎𝑖 ∈ {0; 1; … ; 𝑏 − 1 }
𝑏
L’écriture de A en base b est : 𝐴 = 𝑎𝑛 𝑎𝑛−1 𝑎𝑛−2 … 𝑎2 𝑎1 𝑎0
NB : Pour écrire un nombre en base b, on fait les divisions successives de ce
nombre par b jusqu’à un quotient inférieur à b puis on prend inversement les
restes pour trouver ce nombre
Système binaire :
On appelle système binaire, tout système de base b=2 et qui prend les
chiffres :{0; 1}
Exemples :
2 2 2 2 2 2
2 = 10 ; 3 = 11 ; 4 = 100 ; 5 = 101 ; 6 = 110 ; 7 = 111 ;
2 2 2
8 = 1000 ; 9 = 1001 ; 10 = 1010
Passage d’un système de base b à un système de base 𝒃𝒏 :
Pour passer d’un système de base b à un système de base 𝑏 𝑛 ; on groupe les
chiffres par n chiffres de la droite vers la gauche puis on les écrit en base 10 pour
l’obtenir en base 𝑏 𝑛
2
Exemple : Ecivons le nombre 𝐴 = 101101101011 en base 4 et 8
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
7

-En base 4 ; on a : 4 = 2² alors on groupe par deux chiffres de la droite vers la


2 4 4
gauche 𝐴 = 101101101011 = 231223 alors 𝐴 = 231223
-En base 8 ; on a : 8 = 23 alors on groupe par trois chiffres de la droite vers la
2 8 8
gauche 𝐴 = 101101101011 = 5553 alors 𝐴 = 5553
Système décimal :
On appelle système décimal, tout système de base b=10 et qui prend les
chiffres :{0; 1; 2; 3; 4; 5; 6; 7; 8; 9}
Système hexadécimal :
On appelle système décimal, tout système de base b=16 et qui prend les
chiffres :{0; 1; 2; 3; 4; 5; 6; 7; 8; 9; 𝐴; 𝐵; 𝐶; 𝐷; 𝐸 𝑒𝑡 𝐹} où 𝐴; 𝐵; 𝐶; 𝐷; 𝐸 𝑒𝑡 𝐹
prenent las valeurs respectives : 10 ; 11 ; 12 ; 13 ; 14 et 15
Exemple : Ecrivons les nombres suivants 64206 et 2988 en base seize

64206 16
14 4012 16
16
12 250 16 D’où 64206 = FACE
10 15

2988 16
16
12 186 16 D’où 2988 = 𝐵𝐴𝐶
10 11

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


8

++++++++++++++++++BONUS COURS+++++++++++++++++
1- Comment lire un nombre de plusieurs chiffres
Pour lire un nombre de plusieurs chiffres, on procède comme suit :
Trillion Billiard Billion Milliard Million Mille
c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u

Septillion Sextillion Quintillion Quatrillion


c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u

Undécillion Décillion Nonillion Octillion


c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u

Quindécill Quattuord Tredécilli Duodécill


ion écillion on ion
c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d U

Novemdé Octodécil Septendé Sexdécil


cillion lion cillion lion
c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u

EXEMPLE : le nombre suivant se lit comme suit :

415.213 Décillions 458.105 Nonillions 846.795 Octillions 214.468 Septillions


320.987Sextillions 12.545Quintillions 665.324 Quatrillions 14.962 Trillions
333.841Billiards 753 Billions 653 Milliards 775 Millions 205Mille120

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


9

2- FONCTION D’EULER :
Définition : Pour tout entier naturel n ≥ 2, On appelle indicateur d’Euler de n, et
on note φ(n) , le cardinal de l’ensemble des entiers premiers avec n compris
entre 0 et n-1, c'est-à-dire le cardinal du groupe Gn des éléments inversibles de
ℤ/nℤ.
Exemple : Le cardinal de quelques groupes Gn et leurs indicateurs d’Euler :
G2 = {1} alors φ(2) = 1
G3 = {1; 2} alors φ(3) = 2
G4 = {1; 3} alors φ(4) = 2
G5 = {1; 2; 3; 4} alors φ(5) = 4
G8 = {1; 3; 5; 7} alors φ(8) = 4
Remarque :
∎Si n est un nombre premier alors il est premier avec le cardinal de son groupe
Gn = {1; 2; 3; … ; n − 1} et on a : φ(n) = n − 1
Exemple : G3 = {1; 2} alors φ(3) = 3 − 1 = 2
G5 = {1; 2; 3; 4} alors φ(5) = 5 − 1 = 4
∎Si n est le produit de deux ou plusieurs facteurs premiers alors son indicateur se
détermine comme suit :
n = α × β × γ × … × μ alors φ(n) = (α − 1)(β − 1)(γ − 1) … (μ − 1)
Exemple :
a- comme 6 = 2 × 3 ; G6 = {1; 5} alors φ(6) = (2 − 1)(3 − 1) = 2
b- comme 10 = 2 × 5 ; G10 = {1; 3; 7; 9} alors φ(10) = (2 − 1)(5 − 1) = 4
c- comme 30 = 2 × 3 × 5 ; G30 = {1; 7; 11; 13; 17; 19; 23; 29} alors
φ(30) = (2 − 1)(3 − 1)(5 − 1) = 8
∎Si n est un carré parfait alors son indicateur se détermine comme suit :
n = α² alors φ(n) = α(α − 1) si α est un nombre premier
n = α2 × β2 alors φ(n) = α(α − 1)β(β − 1) si α et β sont des nombres premiers
Exemple : a − comme 4 = 2² ; G4 = {1; 3} alors φ(4) = 2(2 − 1) = 2
b − comme 9 = 3² ; G9 = {1; 2; 4; 5; 7; 8} alors φ(9) = 3(3 − 1) = 6
c − comme 36 = 2² × 3² ; G36 = {1; 5; 7; 11; 13; 17; 19; 23; 25; 29; 31; 35} alors
φ(36) = 2(2 − 1)3(3 − 1) = 12
Application à la période modulo-n d’un entier a premier avec n :
Soit n un entier naturel 𝑛 ≥ 2 et a un entier relatif premier avec n. On a la relation :
𝑎 𝜑(𝑛) ≡ 1[𝑛] ; la période d de a est un diviseur de 𝜑(𝑛)
Exercice :
1- Calculons dans chacun des cas suivants 𝜑(𝑛)
a- n = 120 = 23 × 3 × 5 alors φ(120) = 2 × 2(2 − 1)(3 − 1)(5 − 1) = 4 × 1 × 2 × 4 = 32

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


10

b- n = 85 = 5 × 17 alors φ(85) = (5 − 1)(17 − 1) = 4 × 16 = 64


2- Trouvons quatre entiers n tels que : 𝜑(𝑛) = 24
𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 24 = 2 × 2 × 2 × 3 = 24 × 1 = 2 × 12 = 3 × 8 = 4 × 6
𝑛1 = (4 + 1)(6 + 1) = 5 × 7 = 35 𝑛2 = (2 + 1)(12 + 1) = 3 × 13 = 39
𝑛1 = 2(4 + 1)(6 + 1) = 2 × 5 × 7 = 70 𝑛2 = 2(2 + 1)(12 + 1) = 2 × 3 × 13 = 78
𝒏 = {𝟑𝟓; 𝟑𝟗; 𝟕𝟎; 𝟕𝟖}

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


11

EXERCICE 1 :
Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
n(n+1) n(n+1)(2n+1) n2 (n+1)2
a) ∑nk=1 k = ; b) ∑nk=1 k 2 = ; c) ∑nk=1 k 3 = ;
2 6 4
n n
2k − 1 3 + 2n n(n + 1)(n + 2)
d) ∑ =3− e) ∑ k(k + 1) = ;
2k 2n 3
k=1 k=1
n n
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
f) ∑ k(k + 1)(k + 2) = ; g) ∑ k2k−1 = (n − 1)2n + 1
4
k=1 k=1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Démontrons par récurrence les propositions suivantes :
𝐧 𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏) 𝐧(𝐧 + 𝟏)
𝐚) ∑ 𝐤 = ⟹ ∑𝐤 = 𝟏 + 𝟐 + 𝟑 + ⋯+ 𝐧 =
𝟐 𝟐
𝐤=𝟏 𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
? 1(1 + 1)
𝑛=1⟹1 = 1 ⟹ 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 2
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)
1+2+3+⋯+𝑛 =
2
●Démontrons que cette relation reste toujours vraie dans le rang de n+1 :
? (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
1 + 2 + 3 + ⋯ + 𝑛 + (𝑛 + 1)
= 2
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1) + 2(𝑛 + 1) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
+ (𝑛 + 1) = = ⟹
2 2 2
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
= 𝒄𝒒𝒇𝒅
2 2
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ la relation est toujours vraie
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝟐𝐧 + 𝟏) 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝟐𝐧 + 𝟏)
𝐛) ∑ 𝐤 𝟐 = ⟹ 𝟏² + 𝟐² + 𝟑² + ⋯ 𝐧𝟐 =
𝟔 𝟔
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(2 × 1 + 1) 1 × 2 × 3
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 1² = 1 = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1
= 6 6
= 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 =
6
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
12

(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 + (𝑛 + 1)² ?
= 6
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)²
+ (𝑛 + 1)² =
6 6
(𝑛 + 1)(𝑛(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)) (𝑛 + 1)(2𝑛2 + 7𝑛 + 6)
= =
6 6
7 3
Mais 2𝑛2 + 7𝑛 + 6 = 2 (𝑛2 + 2 𝑛 + 3) = 2 (𝑥 + 2) (𝑥 + 2) = (𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
(𝐧+𝟏)(𝟐𝐧𝟐 +𝟕𝐧+𝟔) (𝐧+𝟏)(𝐧+𝟐)(𝟐𝐧+𝟑)
𝟔
= 𝟔
𝒄𝒒𝒇𝒅
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝐧𝟐 (𝐧 + 𝟏)𝟐 𝐧𝟐 (𝐧 + 𝟏)𝟐
𝐜) ∑ 𝐤 𝟑 = ⟹ 𝟏𝟑 + 𝟐𝟑 + 𝟑𝟑 + ⋯ + 𝐧𝟑 =
𝟒 𝟒
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1²(1 + 1)² 4
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 13 = 1 = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 4 4
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛2 (𝑛 + 1)2
13 + 23 + 33 + ⋯ + 𝑛3 =
4
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
3 (𝑛 + 1)²(𝑛 + 2)²
13 + 23 + 33 + ⋯ + 𝑛3 + (𝑛 + 1) ?
= 4
2 +4(𝑛+1))
𝑛2 (𝑛 + 1)2 𝑛2(𝑛+1)2 + 4(𝑛 + 1)3 (𝑛 + 1)2(𝑛
+ (𝑛 + 1)3 = =
4 4 4
(𝑛 + 1)2 (𝑛2 + 4𝑛 + 4)
=
4
(𝐧 + 𝟏)²(𝐧 + 𝟐)² (𝐧 + 𝟏)²(𝐧 + 𝟐)²
= 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟒 𝟒

D’où ∀𝑛 ∈ ℕ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝟐𝐤 − 𝟏 𝟑 + 𝟐𝐧 𝟏 𝟑 𝟓 𝟐𝐧 − 𝟏 𝟑 + 𝟐𝐧
𝐝) ∑ =𝟑− ⟹ + + + ⋯+ =𝟑−
𝟐𝐤 𝟐𝐧 𝟐 𝟒 𝟖 𝟐𝐧 𝟐𝐧
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
1? 3+2 5 6−5 1 1 1
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 3− = 3− = = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 = 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
2= 2 2 2 2 2 2
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
1 3 5 2𝑛 − 1 3 + 2𝑛
+ + +⋯+ = 3−
2 4 8 2𝑛 2𝑛
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
1 3 5 2𝑛 − 1 2𝑛 + 1 ? 5 + 2𝑛
+ + + ⋯+ 𝑛 + 𝑛+1 3 − 𝑛+1 ⟹
2 4 8 2 2 = 2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


13

3 + 2𝑛 2𝑛 + 1 6 + 4𝑛 2𝑛 + 1 6 + 4𝑛 − 2𝑛 − 1
3− 𝑛
+ 𝑛+1 = 3 − 𝑛+1 + 𝑛+1 = 3 −
2 2 2 2 2𝑛+1
5 + 2𝑛
= 3 − 𝑛+1 ⟹
2
𝟓+𝟐𝐧 𝟓+𝟐𝐧
𝟑 − 𝐧+𝟏 = 𝟑 − 𝐧+𝟏 𝒄𝒒𝒇𝒅 D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
𝟐 𝟐
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐) 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)
𝐞) ∑ 𝐤(𝐤 + 𝟏) = ⟹ 𝟐 + 𝟔 + 𝟏𝟐 + ⋯ + 𝐧(𝐧 + 𝟏) =
𝟑 𝟑
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(1 + 2)
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 2 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2 = 2 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 3
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
n(n + 1)(n + 2)
2 + 6 + 12 + ⋯ + n(n + 1) =
3
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
2 + 6 + 12 + ⋯ + n(n + 1) + (n + 1)(n + 2) ? ⟹
= 3
n(n + 1)(n + 2) n(n + 1)(n + 2) + 3(n + 1)(n + 2)
+ (n + 1)(n + 2) =
3 3
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
=
3
(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑) (𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
⟹ = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟑 𝟑

D’où ∀𝑛 ∈ ℕ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
𝐟) ∑ 𝐤(𝐤 + 𝟏)(𝐤 + 𝟐) = ⟹ 𝟔 + 𝟐𝟒 + ⋯ + 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)
𝟒
𝐤=𝟏
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
=
𝟒
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(1 + 2)(1 + 3)
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 6 = 6 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 6 = 6 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 4
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(𝑛 + 3)
6 + 24 + ⋯ + 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) =
4
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
6 + 24 + ⋯ + n(n + 1)(n + 2) + (n + 1)(n + 2)(n + 3)
? (n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4)
= 4
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
+ (n + 1)(n + 2)(n + 3)
4
n(n + 1)(n + 2)(n + 3) + 4(n + 1)(n + 2)(n + 3)
=
4
(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)(𝐧 + 𝟒) (𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)(𝐧 + 𝟒)
⟹ = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟒 𝟒
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
14

𝐠) ∑ 𝐤𝟐𝐤−𝟏 = (𝐧 − 𝟏)𝟐𝐧 + 𝟏
𝐤=𝟏
𝐧

⟹ ∑ 𝐤𝟐𝐤−𝟏 = 𝟏 + 𝟒 + 𝟏𝟐 + ⋯ + 𝐧𝟐𝐧−𝟏 = (𝐧 − 𝟏)𝟐𝐧 + 𝟏


𝐤=𝟏
•Vérifions que cette relation est vraie pour certaines valeurs de n :
Pour n=1 ; on a : 1 = (1 − 1)21 + 1 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n :
1 + 4 + 12 + ⋯ + 𝑛2𝑛−1 = (𝑛 − 1)2𝑛 + 1
•Démontrons que cette relation est toujours vraie dans le rang de n+1 :
1 + 4 + 12 + ⋯ + 𝑛2𝑛−1 + (𝑛 + 1)2𝑛 = 𝑛2𝑛+1 + 1 d’après l’étape précédente
on a : (𝑛 − 1)2𝑛 + 1 + (𝑛 + 1)2𝑛 = (𝑛 + 1 + 𝑛 − 1)2𝑛 + 1 = 2𝑛2𝑛 + 1 = 𝑛2𝑛+1 + 1
𝐧+𝟏

∑ 𝐤𝟐𝐤−𝟏 = 𝐧𝟐𝐧+𝟏 + 𝟏 𝒄𝒒𝒇𝒅 ;


𝐤=𝟏
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2 :
La division euclidienne de 900 par un entier naturel b a pour quotient 14
et pour reste r. Quelles sont les valeurs possibles de b et r.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons les valeurs possibles de b et r
900 = 14𝑏 + 𝑟 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑟 < 𝑏 ⟹ 𝑟 = 900 − 14𝑏 𝑜𝑛 𝑎:
0 ≤ 900 − 14𝑏 14𝑏 ≤ 900 𝑏 ≤ 64,28
0 ≤ 900 − 14𝑏 < 𝑏 ⟹ { ⟹{ ⟹{ ⟹
900 − 14𝑏 < 𝑏 15𝑏 > 900 𝑏 > 60
𝑏 ∈ ]60; 64,28] D’où 𝐛 = {𝟔𝟏; 𝟔𝟐; 𝟔𝟑; 𝟔𝟒}
●Pour 𝑏 = 61 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 900 − 14 × 61 = 46 ⟹ 𝑟 = 46
𝑑 ′ 𝑜ù (𝐛; 𝐫) = (𝟔𝟏; 𝟒𝟔)
●Pour 𝑏 = 62 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 900 − 14 × 62 = 32 ⟹ 𝑟 = 32
𝑑 ′ 𝑜ù (𝐛; 𝐫) = (𝟔𝟐; 𝟑𝟐)
●Pour 𝑏 = 63 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 900 − 14 × 63 = 18 ⟹ 𝑟 = 18
𝑑 ′ 𝑜ù (𝐛; 𝐫) = (𝟔𝟑; 𝟏𝟖)
●Pour 𝑏 = 64 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 900 − 14 × 64 = 4 ⟹ 𝑟 = 4
𝑑 ′ 𝑜ù (𝐛; 𝐫) = (𝟔𝟒; 𝟒)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
Déterminer l’entier naturel n dont la division euclidienne par 16 a un reste égal
au carré du quotient

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


15

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons l’entier naturel n dont la division euclidienne par 16 a un reste
égal au carré du quotient
𝑛 = 16𝑞 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 16 𝑒𝑡 𝑟 = 𝑞² ⟹ 0 ≤ 𝑞² < 16 ⟹ 0 ≤ 𝑞 < 4 ⟹ 𝑞
= {0; 1; 2; 3}
●Pour 𝑞 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 0 ⟹ 𝑛 = 0
●Pour 𝑞 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 1² = 1 ⟹ 𝑛 = 16 + 1 = 17
●Pour 𝑞 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 2² = 4 ⟹ 𝑛 = 16 × 2 + 4 = 36
●Pour 𝑞 = 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 3² = 9 ⟹ 𝑛 = 16 × 3 + 9 = 57
D’où 𝑛 = {0; 17; 36; 57}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
Soit q et r le quotient et le reste de la division euclidienne d’un entier naturel a
par un entier naturel b.
Sachant que a+b+r=3025 et q=50 ; rétablir la division
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit q et r le quotient et le reste de la division euclidienne d’un entier naturel a
par un entier naturel b.
Sachant que a+b+r=3025 et q=50 ; rétablissons la division.
𝑎 = 50𝑏 + 𝑟 𝑎 = 50𝑏 + 𝑟 ❶
{ 0≤𝑟<𝑏 ⟹{ 0≤𝑟<𝑏 ❷ ⟹ 𝑎 = 𝑎 ⟹ 50𝑏 + 𝑟 = 3025 − 𝑏 − 𝑟
𝑎 + 𝑏 + 𝑟 = 3025 𝑎 = 3025 − 𝑏 − 𝑟 ❸
⟹ 2𝑟 = 3025 − 51𝑏 ⟹
Dans ❷ on a : 0 ≤ 𝑟 < 𝑏 ⟹ 0 ≤ 2𝑟 < 2𝑏 ⟹ 0 ≤ 3025 − 51𝑏 < 2𝑏 ⟹
0 ≤ 3025 − 51𝑏 𝑏 ≤ 59,31
{ ⟹{
3025 − 51𝑏 < 2𝑏 𝑏 > 57,07
𝑑 ′ 𝑜ù 𝑏 = {58; 59} ;
●Pour b=58, on a 2𝑟 = 3025 − 51 × 58 = 67 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour b=59, on a 2𝑟 = 3025 − 51 × 59 = 16 ⟹ 𝑟 =
𝑎 = 50 × 59 + 8 = 2958
8 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑎 = 3025 − 59 − 8 = 2958
𝑑′ 𝑜ù 𝐚 = 𝟐𝟗𝟓𝟖 𝐛 = 𝟓𝟗 𝐪 = 𝟓𝟎 𝐞𝐭 𝐫 = 𝟖
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
Déterminer les chiffres x et y pour que le nombre n = 43x57y soit divisible par 15 et 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons les chiffres x et y pour que le nombre n=43x57y soit divisible par
15 et 2
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
16

● n est divisible par 15 si et seulement s’il est divisible à la fois par 3 et 5, on a :


× n est divisible par 5 si et seulement si : 𝑦 = {0; 5}
×n est divisible par 2 si et seulement si : 𝑦 = {0; 2; 4; 6; 8} alors 𝑦 = 0
× Pour 𝑦 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝑛 = 43𝑥570 ≡ 0[3] ⟹ 4 + 3 + 𝑥 + 5 + 7 + 0 ≡ 0[3] ⟹
19 + 𝑥 ≡ 0[3] 𝑚𝑎𝑖𝑠 19 ≡ 1[3]
alors 𝑥 + 1 ≡ 0[3] ⟹ 𝑥 ≡ −1[3] ⟹ 𝑥 ≡ 2[3] ⟹ 𝑥 = 3𝑘 + 2 mais 0 ≤ 𝑥 ≤ 9
⟹ 0 ≤ 3𝑘 + 2 ≤ 9 ⟹ −2 ≤ 3𝑘 ≤ 7 ⟹ −0,6 ≤ 𝑘 ≤ 2,3 ⟹ 𝑘 = {0; 1; 2}
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 2 ⟹ 𝒏 = 𝟒𝟑𝟐𝟓𝟕𝟎;
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 5 ⟹ 𝒏 = 𝟒𝟑𝟓𝟓𝟕𝟎
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 8 ⟹ 𝒏 = 𝟒𝟑𝟖𝟓𝟕𝟎 𝑑 ′ 𝑜ù
𝒏 = {𝟒𝟑𝟐𝟓𝟕𝟎; 𝟒𝟑𝟓𝟓𝟕𝟎; 𝟒𝟑𝟖𝟓𝟕𝟎 }
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
Trouver dans le système décimal un entier𝑁 = 𝑎𝑏𝑐𝑑 divisible par 45 et tels que
le couple (b; c) soit solution de l’équation : 𝑥² − 𝑦² = 24
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Trouvons dans le système décimal un entier𝑵 = 𝒂𝒃𝒄𝒅 divisible par 45 et
tels que le couple (b; c) soit solution de l’équation : 𝒙² − 𝒚² = 𝟐𝟒
(𝑏; 𝑐) est solution de l’équation : 𝑥² − 𝑦² = 24 si et seulement si
b² − c² = 24 ⟹ (b + c)(b − c) = 24 × 1 = 2 × 12 = 3 × 8 = 4 × 6
b + c = 24 b+c= 8
∎{ ⟹ 2b = 25 à rejeter ; ∎ { ⟹ 2b = 11 à rejeter
b−c=1 b−c= 3
b + c = 12
∎{ ⟹ 2b = 14 ⟹ b = 7 alors c = 12 − b = 12 − 7 = 5 ⟹ c = 5
b−c=2
alors (𝐛, 𝐜) = (𝟕; 𝟓)
b+c=6
∎{ ⟹ 2b = 10 ⟹ b = 5 alors c = 6 − b = 6 − 5 = 1 ⟹ c = 1
b−c=4
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 (𝒃, 𝒄) = (𝟓; 𝟏)
Pour (𝒃, 𝒄) = (𝟕; 𝟓) on a N = a75d et (𝒃, 𝒄) = (𝟓; 𝟏) on a N = a51d
N est divisible par 45 si et seulement s’il est divisible à la fois par 9 et 5
●𝑁 ≡ 0[5] si et seulement si 𝑑 = {0; 5}
𝑎750 ≡ 0[9] 𝑎 + 7 + 5 + 0 ≡ 0[9]
○ Pour 𝑦 = 0 𝑜𝑛 𝑎 { ⟹{ ⟹
𝑎510 ≡ 0[9] 𝑎 + 5 + 1 + 0 ≡ 0[9]
𝑎 + 12 ≡ 0[9] 𝑎 + 3 ≡ 0[9] 𝑎 ≡ −3[9]
{ ⟹{ ⟹{
𝑎 + 6 ≡ 0[9] 𝑎 + 6 ≡ 0[9] 𝑎 ≡ −6[9]
𝑎 ≡ 6[9] 𝑎 = 6 + 9𝑘 𝑎=6 𝑁 = 6750
{ ⟹{ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 0 ⟹ { 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑎 ≡ 3[9] 𝑎 = 3 + 9𝑘 𝑎=3 𝑁 = 3510
𝑎755 ≡ 0[9] 𝑎 + 7 + 5 + 5 ≡ 0[9]
○ Pour 𝑦 = 5 𝑜𝑛 𝑎 { ⟹{
𝑎515 ≡ 0[9] 𝑎 + 5 + 1 + 5 ≡ 0[9]
𝑎 + 17 ≡ 0[9] 𝑎 + 8 ≡ 0[9] 𝑎 ≡ −8[9]
⟹{ ⟹{ ⟹{
𝑎 + 11 ≡ 0[9] 𝑎 + 2 ≡ 0[9] 𝑎 ≡ −2[9]
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
17

𝑎 ≡ 1[9] 𝑎 = 1 + 9𝑘 𝑎=1 𝑁 = 1755


{ ⟹{ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 0 ⟹ { 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑎 ≡ 7[9] 𝑎 = 7 + 9𝑘 𝑎=7 𝑁 = 7515
D’où 𝐍 = {𝟔𝟕𝟓𝟎; 𝟑𝟓𝟏𝟎; 𝟏𝟕𝟓𝟓; 𝟕𝟓𝟏𝟓}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7 :
Un entier naturel s’écrit xy7 dans le système décimal et y00x dans le système a
base 8
a)Sachant que y=x-4 ; Déterminer x et y
b) Ecrire ce nombre en système décimal ; binaire ; octa décimal et hexa décimal
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Un entier naturel s’écrit xy7 dans le système décimal et y00x dans le système a
base 8
a) Sachant que y=x-4 ; Déterminons x et y
Soit N ce nombre : 𝑁 = 𝑥𝑦7 = 100𝑥 + 10𝑦 + 7 𝑒𝑡
8
𝑁 = 𝑦00𝑥 = 𝑦 × 83 + 𝑥 = 512𝑦 + 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 < 8 𝑒𝑡 𝑦 < 8
On pose N=N on a 100𝑥 + 10𝑦 + 7 = 512𝑦 + 𝑥 ⟹ 99𝑥 − 502𝑦 + 7 = 0 mais 𝑦 =
𝑥 − 4 alors on a: 99𝑥 − 502(𝑥 − 4) + 7 = 0 ⟹ 99𝑥 − 502𝑥 + 2008 + 7 = 0
⟹ 403𝑥 = 2015 ⟹ 𝑥 = 5 𝑒𝑡 𝑦 = 5 − 4 = 1
D’où (𝑥; 𝑦) = (5; 1)
b) Ecrivons ce nombre en système décimal ; binaire ; octa-décimal et hexa
décimal
En décimal : 𝑁 = 517 En binaire : 𝑁 = 1000000101
En octa-décimal : 𝑁 = 1005 En hexa-décimal : 𝑁 = 205
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8 :
1) Déterminer le reste de la division euclidienne de 111999 par 7.
2) Déterminer suivant les valeurs de n, le reste de division euclidienne de 11 n par
7.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons le reste de la division euclidienne de 11 1999 par 7.
111999 ≡ 𝑟[7]; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 11 ≡ 4[7] alors déterminons les puissances de 4
●4 ≡ 4[7] ; 42 ≡ 2[7] ; 43 ≡ 2 × 4[7] ⟹ 43 ≡ 8[7] ⟹ 43 ≡ 1[7] ⟹ 𝑝 = 3
𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 1999 = 3 × 666 + 1
Alors 11 ≡ 4[7] ⟹ 111999 ≡ 41999 [7] ⟹ 111999 ≡ 43×666+1 [7] ⟹ 111999 ≡ 43×666 × 4[7]
⟹ 111999 ≡ 4[7] ⟹ 𝐷′ 𝑜ù 𝑟 = 4
2) Déterminons suivant les valeurs de n, le reste de division euclidienne de 11 n
par 7

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


18

11𝑛 ≡ 𝑅[7]; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 11 ≡ 4[7] alors déterminons les puissances de 4


●4 ≡ 4[7] ; 42 ≡ 2[7] ; 43 ≡ 2 × 4[7] ⟹ 43 ≡ 8[7] ⟹ 43 ≡ 1[7] ⟹ 𝑝 = 3 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎:
𝑛 = 3𝑘 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 3 Alors 11 ≡ 4[7] ⟹ 11𝑛 ≡ 4𝑛 [7] ⟹
𝑛 3𝑘+𝑟 [7]
11 ≡ 4 ⟹ 11𝑛 ≡ 43𝑘 × 4𝑟 [7] ⟹ 11𝑛 ≡ 4𝑟 [7]
∗ Pour r = 0 alors 11n ≡ 40 [7] ⟹ 11n ≡ 1[7] ⟹ 𝐑 = 𝟏
∗ Pour r = 1 alors 11n ≡ 41 [7] ⟹ 11n ≡ 4[7] ⟹ 𝐑 = 𝟒
∗ Pour r = 2 alors 11n ≡ 42 [7] ⟹ 11n ≡ 2[7] ⟹ 𝐑 = 𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9 :
1) On considère l’entier naturel A qui s’écrit 53x4 dans le système de numération
de base huit. Déterminer x de telle sorte que :
a)A soit divisible par 7.
b) A soit divisible par 6. En déduire que A est divisible à la fois par 6 et 7.
2) On prend x=2. Déterminer l’écriture décimale de A. Quel est le nombre de
diviseurs de A ?
Trouver le plus petit nombre entier naturel non nul par le quel il faut multiplier A
pour que le produit soit un carré parfait.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) On considère l’entier naturel A qui s’écrit 53x4 dans le système de
numération de base huit. Déterminer x de telle sorte que :
8
Ecrivons A dans le système décimal : 𝐴 = 53𝑥4 = 5 × 83 + 3 × 82 + 8𝑥 + 4 =
𝐴 = 2560 + 192 + 8𝑥 + 4 ⟹ 𝐴 = 8𝑥 + 2756 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 8
Déterminons x de telle sorte que :
a)A soit divisible par 7.
On pose 𝐴 ≡ 0[7] ⟹ 8𝑥 + 2756 ≡ 0[7] 𝑚𝑎𝑖𝑠 2756 ≡ 5[7] 𝑒𝑡 8 ≡ 1[7] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 + 5 ≡
0[7] ⟹ 𝑥 ≡ −5[7] ⟹ 𝑥 ≡ (7 − 5)[7] ⟹ 𝑥 ≡ 2[7] ⟹ 𝑥 = 2 + 7𝑘
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑠𝑖 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟐
b) A soit divisible par 6.
On pose 𝐴 ≡ 0[6] ⟹ 8𝑥 + 2756 ≡ 0[6] 𝑚𝑎𝑖𝑠 2756 ≡ 2[6] 𝑒𝑡 8 ≡ 2[6] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2𝑥 + 2 ≡ 0[6] ⟹
2𝑥 ≡ −2[6] ⟹ 2𝑥 ≡ (6 − 2)[6] ⟹ 2𝑥 ≡ 4[6] ⟹ 𝑥 ≡ 2[3] ⟹ 𝑥 = 2 + 3𝑘
𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟐
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑠𝑖 {
𝑘 = 1 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟓
A est divisible à la fois par 6 et 7 si et seulement si 𝒙 = 𝟐
2) On prend x=2. Déterminons l’écriture décimale de A.
𝐴 = 8𝑥 + 2756 = 8 × 2 + 2756 = 2772 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑨 = 𝟐𝟕𝟕𝟐
Déterminons le nombre de diviseurs de A
A = 2772 = 22 × 32 × 7 × 11 alors
d(A) = (2 + 1)(2 + 1)(1 + 1)(1 + 1) = 3 × 3 × 2 × 2 = 36
d′ où d(A) = 36

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


19

Trouvons le plus petit nombre entier naturel non nul par le quel il faut
multiplier A pour que le produit soit un carré parfait
A = 2772 = 2² × 3² × 7 × 11 = (2 × 3)2 × (7 × 11) = 6² × 77
2k
Soit 𝑎 = 6 × 772k+1 le nombre par le quel on doit multiplier A pour qu’il soit un carré
parfait
D’où le plus petit entier naturel par le quel on doit multiplier A est :
Pour 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑎 = 60 × 770+1 = 77
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10 :
On considère l’entier naturel représenté en base b par A=342x
Déterminer le chiffre x pour que A soit :
a) divisible par 5, quand b=6
b) divisible par 3, quand b=7
c) divisible par 12, quand b=17
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’entier naturel représenté en base b par A=342x
Déterminons le chiffre x pour que A soit :
a) divisible par 5, quand b=6
6
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[5] ⟹ 3 × 63 + 4 × 62 + 2 × 6 + 𝑥 ≡ 0[5] ⟹
𝑥 + 804 ≡ 0[5] mais 804 ≡ 4[5] alors x + 4 ≡ 0[5] ⟹
𝑥 ≡ −4[5] ⟹ 𝑥 ≡ (5 − 4)[5] ⟹ 𝑥 ≡ 1[5]

𝑑 𝑜ù 𝑥 = 1 + 5𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 6 ; 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟏
b) divisible par 3, quand b=7
7
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[3] ⟹ 3 × 73 + 4 × 72 + 2 × 7 + 𝑥 ≡ 0[3] ⟹ 𝑥 + 1239 ≡
0[3] 𝑚𝑎𝑖𝑠 1239 ≡ 0[3] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 ≡ 0[3] 𝑑′ 𝑜ù 𝑥 = 3𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 7
𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟎 ; 𝑘 = 1 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟑 𝑒𝑡 𝑘 = 2 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟔 d′ où 𝒙 = {𝟎; 𝟑; 𝟔}
c) divisible par 12, quand b=17
17
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[12] ⟹ 3 × 173 + 4 × 172 + 2 × 17 + 𝑥 ≡ 0[12]
⟹ 𝑥 + 15929 ≡ 0 12] mais 15929 ≡ 5[12] alors x + 5 ≡ 0[3]
[
⟹ x ≡ −5[12] ⟹ x ≡ (12 − 5)[12] ⟹ x ≡ 7[12]
d′ où x = 7 + 12k avec 0 ≤ x < 17 ; si k = 0 on a 𝐱 = 𝟕
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
1) Déterminer suivant les valeurs de n, les restes de la division de 5 n par 7
2) En déduire le reste de la division euclidienne de 5 136 par 7
3) Un nombre s’écrit 3x53 en base 10
Déterminer x pour que l’on ait 5136 + 3𝑥53 ≡ 0[7]

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


20

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons suivant les valeurs de n, les restes de la division de 5 n par 7
5𝑛 ≡ 𝑅[7]; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 5 ≡ 5[7] alors déterminons les puissances de 5
●5 ≡ 5[7] ; 52 ≡ 4[7] ; 53 ≡ 5 × 4[7] ⟹ 53 ≡ 6[7] ; 54 ≡ 5 × 6[7] ⟹ 54 ≡
2[7]; 55 ≡ 5 × 2[7] ⟹ 55 ≡ 3[7] ⟹ 56 ≡ 5 × 3[7] ⟹ 56 ≡ 1[7] ⟹ 𝑝 =
6 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑛 = 6𝑘 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 6
Alors 5 ≡ 5[7] ⟹ 5𝑛 ≡ 5𝑛 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 56𝑘+𝑟 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 56𝑘 × 5𝑟 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 5𝑟 [7]
∗ Pour r = 0 alors 5n ≡ 50 [7] ⟹ 5n ≡ 1[7] ⟹ R = 1
∗ Pour r = 1 alors 5n ≡ 51 [7] ⟹ 5n ≡ 5[7] ⟹ R = 5
∗ Pour r = 2 alors 5n ≡ 52 [7] ⟹ 5n ≡ 4[7] ⟹ R = 4
∗ Pour r = 3 alors 5n ≡ 53 [7] ⟹ 5n ≡ 6[7] ⟹ R = 6
∗ Pour r=4 alors 5n ≡ 54 [7] ⟹ 5n ≡ 2[7] ⟹ R = 2
∗ Pour r = 5 alors 5n ≡ 55 [7] ⟹ 5n ≡ 3[7] ⟹ R = 3
2) Déduisons-en le reste de la division euclidienne de 5136 par 7
5136 ≡ 𝑅[7] comme 136 = 6 × 22 + 4 alors 𝑟 = 4 ⟹ 5136 ≡ 54 [7] ⟹ 5136
≡ 2[7] ⟹ 𝑅 = 2
3) Un nombre s’écrit 3x53 en base 10
Déterminons x pour que l’on ait 𝟓𝟏𝟑𝟔 + 𝟑𝒙𝟓𝟑 ≡ 𝟎[𝟕]
5136 + 3𝑥53 ≡ 0[7] comme 5136 ≡ 2[7] alors 2 + 3𝑥53 ≡ 0[7] ⟹ 𝑥 + 2 + 3053 ≡ 0[7]
⟹ 𝑥 + 3055 ≡ 0[7] mais 3055 ≡ 3[7] alors 𝑥 + 3 ≡ 0[7] ⟹ 𝑥 ≡ −3[7] ⟹
𝑥 ≡ (7 − 3)[7] ⟹ 𝑥 ≡ 4[7] ⟹ 𝐱 = 𝟒 + 𝟕𝐤
k=0 , x=4
avec 0 ≤ x ≤ 9 alors { d′ où 𝐱 = {𝟒}
k=1 , x = 11 à rejeter
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On considère l’équation (E) : (𝑝; 𝑞) ∈ 𝑍² ∶ 11𝑝 − 7𝑞 = −4
1)a)Vérifier que (−1; −1) est solution de (E) ;
b) Résoudre (E)
2)a)Résoudre les équations (F) et (G) suivantes :
(F) x∈ 𝑍 , 2𝑥 ≡ 3[7] et (G) 𝑥 ∈ 𝑍 , 9𝑥 ≡ 4[11]
2𝑥 ≡ 3[7]
b) Déduire de 1) et 2) les solutions du système{ , x∈ 𝑍
9𝑥 ≡ 4[11]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝒑; 𝒒) ∈ 𝒁² ∶ 𝟏𝟏𝒑 − 𝟕𝒒 = −𝟒
1)a)Vérifions que (−𝟏; −𝟏) est solution de (E) :
11(−1) − 7(−1) = −11 + 7 = −4 𝒄𝒒𝒇𝒗
b) Résolvons (E) : on a :
11p − 7q = −4
{ on pose − 4 = −4 on a ∶ 11p − 7q = 11(−1) − 7(−1) ⟹
11(−1) − 7(−1) = −4

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


21

p+1 q+1 p + 1 = 7k p = 7k − 1
11(p + 1) = 7(q + 1) ⟹ = =k⟹{ ⟹{
7 11 q + 1 = 11k q = 11k − 1
𝑑′ 𝑜ù 𝑺 = {𝟕𝒌 − 𝟏; 𝟏𝟏𝒌 − 𝟏}
2)a)Résolvons les équations (F) et (G) suivantes :
●(F) x∈ Z , 2x ≡ 3[7] ⟹ 4 × 2x ≡ 4 × 3[7] ⟹ 8x ≡ 12[7] mais 8 ≡ 1[7]
et 12 ≡ 5[7] alors x ≡ 5[7] ⟹ 𝐱 = 𝟓 + 𝟕𝐚
●(G) x ∈ Z , 9x ≡ 4[11] ⟹ 5 × 9x ≡ 5 × 4[11] ⟹ 45x ≡ 20[11]
mais 45 ≡ 1[11] et 20 ≡ 9[11] alors x ≡ 9[11] ⟹ 𝐱 = 𝟗 + 𝟏𝟏𝐛
𝟐𝐱 ≡ 𝟑[𝟕]
b) Déduisons de 1) et 2) les solutions du système{ , x∈ 𝐙
𝟗𝐱 ≡ 𝟒[𝟏𝟏]
2x ≡ 3[7] x = 5 + 7a
{ ⟹{ on pose x = x; 5 + 7a = 9 + 11b ⟹ 11b − 7a = −4
9x ≡ 4[11] x = 9 + 11b
𝑏 = 7𝑘 − 1 𝑥 = 5 + 7(11𝑘 − 1) = 77𝑘 − 2
⟹{ ⟹{ 𝐱 = {𝟕𝟕𝐤 − 𝟐}
𝑎 = 11𝑘 − 1 𝑥 = 9 + 11(7𝑘 − 1) = 77𝑘 − 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
Le nombre x s’écrit bbaa en base 3
a) Quelles valeurs peuvent prendre a et b
b) Le nombre s’écrit bba en base 6. Trouver une relation liant a et b, et en déduire
les valeurs de a et b.
c) Ecrire x dans la base décimale
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Le nombre x s’écrit bbaa en base 3
a) Les valeurs que a et b doivent prendre sont : 𝐚 = {𝟎; 𝟏, 𝟐} 𝐞𝐭 𝐛 = {𝟏; 𝟐 }
b) Le nombre s’écrit 𝐛𝐛𝐚 en base 6. Trouvons une relation liant a et b
3
3
{𝑥 = bbaa = 𝑏6 × 3 + 𝑏 × 3² + 3𝑎 + 𝑎 = 36𝑏 + 4𝑎
𝑥 = bba = 𝑏 × 6² + 6𝑏 + 𝑎 = 42𝑏 + 𝑎
on pose 𝑥 = 𝑥 ⟹ 36𝑏 + 4𝑎 = 42𝑏 + 𝑎 ⟹ 𝑎 = 2𝑏
Déduction des valeurs de a et b 𝑎 = 2𝑏
Pour b = 1 ⟹ a = 2 alors (a, b) = (2; 1) Pour b = 2 ⟹ a = 4 à rejeter
3
c)Ecrivons x dans la base décimale {𝑥 = bbaa6 = 36 + 8 = 44 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 44
𝑥 = bba = 42 + 2 = 44
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
On considère trois nombres entiers naturels a , b et c qui s’écrivent dans base n :
𝑎 = 111 ; 𝑏 = 114 𝑒𝑡 𝑐 = 13054
1) Sachant que 𝑐 = 𝑎𝑏, déterminer n puis l’écriture de de chacun des nombres
dans le système décimal
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
22

2) Vérifier en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre eux.


En déduire les solutions dans Z² de l’équation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère trois nombres entiers naturels a, b et c qui s’écrivent dans base n :
𝒂 = 𝟏𝟏𝟏 ; 𝒃 = 𝟏𝟏𝟒 𝒆𝒕 𝒄 = 𝟏𝟑𝟎𝟓𝟒
1) Sachant que 𝒄 = 𝒂𝒃, déterminons n puis l’écriture de chacun des nombres
dans le système décimal
a = 111 = n2 + n + 1 ; b = 114 = n2 + n + 4 et
c = 13054 = n4 + 3n3 + 5n + 4 avec (n > 5)
c = ab ⟹ n4 + 3n3 + 5n + 4 = (n2 + n + 1)(n2 + n + 4) ⟹
n + 3n3 + 5n + 4 = n4 + 2n3 + 6n2 + 5n + 4 ⟹ n3 − 6n2 = 0 ⟹
4

n2 (n − 6) = 0 on a 𝐧 = 𝟔
a = 111 = 62 + 6 + 1 = 43 ⟹ a = 43 ; b = 114 = 62 + 6 + 4 b = 46 et
𝑐 = 13054 = 64 + 3(6)3 + 5(6) + 4 ⟹ 𝑐 = 1978
2) Vérifions en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre
eux.
Pour cela déterminons le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏)
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏): 46 = 1 × 43 + 3 43 = 3 × 14 + 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1 𝒄𝒒𝒇𝒗
Déduisons-en les solutions dans Z² de l’équation : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 = 𝟏
43 − 3 × 14 = 1 ⟹ 43 − 14(46 − 43) = 1 ⟹ 43 − 14 × 46 + 14 × 43 = 1 ⟹
43x + 46y = 1
43(15) + 46(−14) = 1 ⟹ { 1 = 1 on a
43(15) + 46(−14) = 1
43x + 46 = 43(15) + 46(−14) ⟹ 43(x − 15) = 46(−y − 14) ⟹
x − 15 −y − 14 x − 15 = 46k x = 46k + 15
= =k ⟹ { ⟹{ ⟹
46 43 −y − 14 = 43k y = −43k − 14
𝐒 = {(𝟒𝟔𝐤 + 𝟏𝟓; −𝟒𝟑𝐤 − 𝟏𝟒)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
On donne ∑𝑛𝑝=1 𝑝² =
6
1) a- Déterminer tous les polynômes de degré 3 tels que : 𝑓(𝑥 + 1) − 𝑓(𝑥) = 𝑥²
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
b- Retrouver le résultat : ∑𝑛𝑝=1 𝑝² = 6
𝑛²(𝑛+1)²
2) On donne ∑𝑛𝑝=1 𝑝3 = 4
a- Calculer ∑𝑛𝑝=1 𝑝3 par une méthode analogue à celle de la 1ère question
b- En déduire une expression de 𝐸𝑛 = ∑𝑛𝑝=1 𝑝(𝑝 + 1)(𝑝 + 2)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a- Déterminons tous les polynômes de degré 3 tels que : 𝒇(𝒙 + 𝟏) − 𝒇(𝒙) = 𝒙²
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥² + 𝑐𝑥 + 𝑑 ce polynôme, on a :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
23

f(x + 1) − f(x) = a(x + 1)3 + b(x + 1)2 + c(x + 1) + d − ax 3 − bx 2 − cx − d = x 2 ⟹


ax 3 + 3ax 2 + 3ax + a + bx 2 + 2bx + b + cx + c − ax 3 − bx 2 − cx = x 2 ⟹
3ax² + (3a + 2b)x + a + b + c = x² par comparaison on a :
1 1
a= 2b = −1 ⟹ b = −
3 2
3a = 1 1 1 1 1 1
{ 3a + 2b = 0 ⟹ 3 ( ) + 2b = 0 ⟹ b + c = − ⟹ c = − + = ⟹
a+b+c = 0 3 3 3 2 6
1 1
{ 3+b+c = 0 { a=
3
1 1 1 1 3 1 1
a= ; b=− et c = alors f(x) = x − x² + x + d
3 2 6 3 2 6
𝒏(𝒏+𝟏)(𝟐𝒏+𝟏)
b- Retrouvons le résultat : ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑² =
𝟔
f(x + 1) − f(x) = x 2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥=1 𝑓(2) − 𝑓(1) = 12
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥=2 𝑓(3) − 𝑓(2) = 2²
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥=3 𝑓(4) − 𝑓(3) = 3²
⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 𝑛 𝑓(𝑛 + 1) − 𝑓(𝑛) = 𝑛²
En faisant la somme membre à membre on a :
𝑓(𝑛 + 1) − 𝑓(1) = 12 + 22 + 32 + ⋯ + 𝑛2 ⟹
n
1 1 1 1 1 1
∑ p2 = (n + 1)3 − (n + 1)2 + (n + 1) + d − + − − d
3 2 6 3 2 6
p=1
2(n + 1)3 − 3(n + 1)2 + n + 1 − 2 + 3 − 1
=
6
2n3 + 6n2 + 6n + 2 − 3n2 − 6n − 3 + n + 1 2n3 + 3n2 + n
= = ⟹
6 6
n
n(2n2 + 3n + 1) 1
∑ p2 = mais 2n2 + 3n + 1 = 2(n + 1) (n + )
6 2
p=1
𝒏

𝒏(𝒏 + 𝟏)(𝟐𝒏 + 𝟏)
= (n + 1)(2n + 1); d où ∑ 𝒑² =
𝟔
𝒑=𝟏
𝒏²(𝒏+𝟏)²
3) On donne ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑𝟑 = 𝟒
a) Calculer ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑𝟑 par une méthode analogue à celle de la 1ère
question
Pour déterminer l’expression de ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑𝟑 ; on détermine le polynôme de degré 4
tels que : 𝒇(𝒙 + 𝟏) − 𝒇(𝒙) = 𝒙𝟑
b) Déduisons une expression de 𝑬𝒏 = ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑(𝒑 + 𝟏)(𝒑 + 𝟐)
n n n

En = ∑ p(p + 1)(p + 2) = ∑(p2 + p)(p + 2) = ∑(p3 + 3p2 + 2p)


p=1 p=1 p=1

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


24

n n n
𝑛2 (𝑛 + 1)2 3𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 2𝑛(𝑛 + 1)
𝐸𝑛 = ∑ p3 + ∑ 3p2 + ∑ 2p = + +
4 6 2
p=1 p=1 p=1
3𝑛2 (𝑛 + 1)2 + 6𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 12𝑛(𝑛 + 1)
= ⟹
12
3𝑛(𝑛 + 1)[𝑛(𝑛 + 1) + 2(2𝑛 + 1) + 4] 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛2 + 𝑛 + 4𝑛 + 2 + 4)
𝐸𝑛 = =
12 4
2
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 5𝑛 + 6) ′
𝒏(𝒏 + 𝟏)(𝒏 + 𝟐)(𝒏 + 𝟑)
𝐸𝑛 = ⟹ 𝑑 𝑜ù 𝑬𝒏 =
4 𝟒
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
1) Décomposer 319 en produit de facteurs premiers
2) Démontrer que si x et y sont premiers entre eux, il en est de même pour 3x+5y
et x+2y
(3𝑎 + 5𝑏)(𝑎 + 2𝑏) = 1276
3) Résoudre dans N* le système { ou m est le PPCM
𝑎𝑏 = 2𝑚
de a et b
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Décomposons 319 en produit de facteurs premiers 𝟑𝟏𝟗 = 𝟏𝟏 × 𝟐𝟗
2) Démontrons que si x et y sont premiers entre eux, il en est de même pour 3x+5y et
x+2y
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a :
(3x + 5y) = 2(x + 2y) + (x + y) ⟹ (x + 2y) = (x + y) + y ⟹
(x + y) = (y) + x d′ où PGCD(3x + 5; x + 2y) = PGCD(x; y);
Si le PGCD(x; y) = 1 alors PGCD(3x + 5; x + 2y) = 1
3) Résolvons dans N* le système {(𝟑𝒂 + 𝟓𝒃)(𝒂 + 𝟐𝒃) = 𝟏𝟐𝟕𝟔 ou m est le PPCM(a ; b)
𝒂𝒃 = 𝟐𝒎
a = dx
● Si PGCD(a, b) = d alors il existe (x, y) ∈ ℕ∗ 2 tel que { avec ∆(x, y) = 1
b = dy
●On sait que PGCD(a, b) × PPCM(a, b) = ab ⟹ dm = ab
1276
(3dx + 5dy)(dx + 2dy) = 1276 (3x + 5y)(x + 2y) = = 319
{ ⟹{ 4 ⟹
dm = 2m d=2
(3x + 5y)(x + 2y) = 319 × 1 = 11 × 29 ⟹
3x + 5y = 319 3x + 5y = 29
S1 { et S2 {
x + 2y = 1 x + 2y = 11
3x + 5y = 319 3x + 5y = 319
ℵ{ ⟹{ ⟹ 3(1 − 2y) + 5y = 319 ⟹ 3 − 6y + 5y = 319
x + 2y = 1 x = 1 − 2y
⟹ y = −316 à rejeter
3x + 5y = 29 3x + 5y = 29
ℵ{ ⟹{ ⟹ 3(11 − 2y) + 5y = 29 ⟹ 33 − 6y + 5y = 29
x + 2y = 11 x = 11 − 2y
⟹ y = 4 ⟹ x = 11 − 2 × 4 = 11 − 8 = 3 ⟹ x = 3 alors (x; y) = {(3; 4)}
x y a = 2x b = 2y
3 4 6 8
D’où (𝐚, 𝐛) = {(𝟔; 𝟖)}
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
25

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17:
1) On considère l’équation (E) : 8𝑥 + 5𝑦 = 1 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
a) Donner une solution particulière de (E)
b) Résoudre l’équation (E)
2) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ; b) de nombres entiers
𝑁 = 8𝑎 + 1
naturels vérifiant : {
𝑁 = 5𝑏 + 2
a) Montrer que le couple (a ;-b) est solution de (E)
b) Quel est le reste de la division de N par 40
3)a)Résoudre l’équation 8𝑥 + 5𝑦 = 100 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
b) Au VIIIème siècle, un groupe composé d’hommes et de femmes dépensé 100
pièces de monnaies dans une auberge. Les hommes ont dépensé 8 pièces et les
femmes ont dépensé 5 pièces chacune.
Combien pourrait-il y’avoir d’hommes et de femmes dans le groupe.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) On considère l’équation (E) : 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
a) Donnons une solution particulière de (E)
D’après le théorème de l’Algorithme d’Euclide, on a :
8= 1×5+3 ⟹ 3= 8−1×5; 5= 1×3+2 ⟹ 2=5−3×1 ; 3= 1×2+1

1 = 3 − 2 × 1 ⟹ 3 − (5 − 3 × 1) = 1 ⟹ 2 × 3 − 5 = 1 ⟹ 2(8 − 1 × 5) − 5 =
1 ⟹ 2 × 8 − 3 × 5 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 1 ⟹
8(2) + 5(−3) = 1
{ 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑥 = 2 𝑒𝑡 𝑦 = −3 ⟹ 𝑺 = {(𝟐; −𝟑)}
8𝑥 + 5𝑦 = 1
b) Résolvons l’équation (E)
8(2) + 5(−3) = 1
{ 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 1 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 8𝑥 + 5𝑦 ⟹
8𝑥 + 5𝑦 = 1
8(𝑥 − 2) = 5(−𝑦 − 3) ⟹
𝑥−2
𝑥−2 𝑦+3 =𝑘 𝑥 − 2 = 5𝑘 𝑥 = 5𝑘 + 2
=− =𝑘⟹{ 5 ⟹{ ⟹{ ⟹
5 8 𝑦+3 𝑦 + 3 = −8𝑘 𝑦 = −3 − 8𝑘
= −𝑘
8
𝑺 = {(𝟓𝒌 + 𝟐; −𝟑 − 𝟖𝒌)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
2) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ; b) de nombres entiers
naturels vérifiant : {𝑵 = 𝟖𝒂 + 𝟏
𝑵 = 𝟓𝒃 + 𝟐
a) Montrons que le couple (a ;-b) est solution de (E)
N = 8a + 1
{ on pose N = N , on a ∶ 8a + 1 = 5b + 2 ⟹ 8a − 5b = 1 ⟹
N = 5b + 2
8(a) + 5(−b) = 1
8(a) + 5(−b) = 1 ⟹ { par comparaison , on a ∶
8x + 5y = 1
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
26

x = a et y = −b ; d′ où S = {(a; −b)}𝐜𝐪𝐟𝐦
b) Cherchons le reste de la division de N par 40
𝑥 = 5𝑘 + 2
Comme la solution de (E) est {𝑦 = −3 − 8𝑘 et (𝑎, −𝑏)alors on pose :
𝑥 = 𝑎 = 5𝑘 + 2 𝑎 = 5𝑘 + 2 N = 8(5𝑘 + 2) + 1
{ ⟹{ alors on a : { ⟹ N = 40k + 17
𝑦 = −𝑏 = −3 − 8𝑘 𝑏 = 3 + 8𝑘 N = 5(3 + 8𝑘) + 2
alors 40k + 17 ≡ 17[40] car 40 ≡ 0[40] d′ où 𝐫 = 𝟏𝟕
3) a) Résolvons l’équation 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏𝟎𝟎 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
8(2) + 5(−3) = 1 8(200) + 5(−300) = 100
{ ⟹{ 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 100 = 100; 𝑜𝑛 𝑎
8𝑥 + 5𝑦 = 100 8𝑥 + 5𝑦 = 100
8(200) + 5(−300) = 8𝑥 + 5𝑦 ⟹ 8(𝑥 − 200) = −5(𝑦 + 300) ⟹
𝑥 − 200 𝑦 + 300
=− =𝑘
5 8
𝑥 − 200
=𝑘 𝑥 − 200 = 5𝑘 𝑥 = 5𝑘 + 200
⟹{ 5 ⟹{ ⟹{ ⟹
𝑦 + 300 𝑦 + 300 = −8𝑘 𝑦 = −8𝑘 − 300
= −𝑘
8
𝑺 = {(−𝟓𝒌 + 𝟐𝟎𝟎; −𝟖𝒌 − 𝟑𝟎𝟎)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
b) Déterminons le nombre d’hommes et de femmes dans ce groupe.
Soit x le nombre d’hommes et y le nombre de femmes, on a : 8𝑥 + 5𝑦 = 100
𝑥 = 5𝑘 + 200
Mais {𝑦 = −8𝑘 − 300 ⟹ 𝑥 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑦 ≥ 0 ⟹ { 5𝑘 + 200 ≥ 0 ⟹ {5𝑘 ≥ −200 ⟹
−8𝑘 − 300 ≥ 0 8𝑘 ≤ −300
𝑘 ≥ −40
{ 𝑑′ 𝑜ù 𝑘 = {−40; −39 ; −38}
𝑘 ≤ −37,5
𝑥 = −5 × 38 + 200 = 10 𝑥 = 10
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −38 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 38 − 300 = 4 𝑦=4
𝑥 = −5 × 39 + 200 = 5 𝑥=5
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −39 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 39 − 300 = 12 𝑦 = 12
𝑥 = −5 × 40 + 200 = 0 𝑥=0
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −40 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 40 − 300 = 20 𝑦 = 20
Dans ce groupe il pourrait avoir 10 hommes et 4 femmes ; 5 hommes et 12
femmes ou 0 homme et 20 femmes
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18:
On note d le PGCD de a et b ; α et β les quotients de a et b par d
Déterminer a et b sachant que : α+β=7 et ab=60d
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑎
=𝛼 𝑎 = 𝛼𝑑
Soit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 𝑑 𝑒𝑡 {𝑑𝑏 ⟹{
𝑏 = 𝛽𝑑
=𝛽
𝑑
Déterminons a et b sachant que : α+β=7 et ab=60d :
α+β=7=S
α+β=7 α+β=7
{ ⟹{ ⟹{ 60 d′ où l′ équation X 2 − SX + P = 0
ab = 60d αd × βd = 60d α×β= =P
d
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
27

60 60 60
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑋 2 − 7𝑋 + = 0; ∆= (−7)2 − 4 × 1 × = 49 − 4 ×
𝑑 𝑑 𝑑
Trouvons les diviseurs de 60 D(60) = {1; 2; 3; 4; 5; 6; 10; 12; 15; 20; 30; 60}
●Pour d = 1; on a: ∆= 49 − 4 × 60 = 49 − 240 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 2; on a: ∆= 49 − 4 × 30 = 49 − 120 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 3; on a: ∆= 49 − 4 × 20 = 49 − 80 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 4; on a: ∆= 49 − 4 × 15 = 49 − 60 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
7−1 6
X1 = = =3
2 2
●Pour d = 5; on a: ∆= 49 − 4 × 12 = 49 − 48 = 1 ⟹ { 7+1 8 ⟹
X2 = = =4
2 2
(α; β) = {(3; 4); (4; 3)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (5α; 5β) = {(15; 20); (20; 15)}
7−3 4
X1 = = =2
2 2
●Pour d = 6 ; on a: ∆= 49 − 4 × 10 = 49 − 40 = 9 ⟹ { 7+3 10 ⟹
X2 = = =5
2 2
(α; β) = {(2; 5); (5; 2)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (6α; 6β) = {(12; 30); (30; 12)}
7−5 2
X1 = = =1
2 2
●Pour d = 10; on a: ∆= 49 − 4 × 6 = 49 − 24 = 25 ⟹ { 7+5 12 ⟹
X2 = = =6
2 2
(α; β) = {(1; 6); (6; 1)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (10α; 10β) = {(10; 60); (60; 10)}
D’où (𝐚; 𝐛) = {(𝟏𝟓; 𝟐𝟎); (𝟐𝟎; 𝟏𝟓); (𝟏𝟐; 𝟑𝟎); (𝟑𝟎; 𝟏𝟐); (𝟏𝟎; 𝟔𝟎); (𝟔𝟎; 𝟏𝟎)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 19:
n étant un entier relatif quelconque, on pose A=n-1 et B=n²-3n+6
1)a)Montrer que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
b) Déterminer, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
𝑛²−3𝑛+6
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier
𝑛−1
relatif ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑛 étant un entier relatif quelconque, on pose 𝐴 = 𝑛 − 1 𝑒𝑡 𝐵 = 𝑛² − 3𝑛 + 6
1) a) Montrons que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a : 𝑛² − 3𝑛 + 6 = (𝑛 − 1)(𝑛 − 2) + 4
D’où 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝑩) = 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝟒) 𝒄𝒒𝒇𝒎
b) Déterminons, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
On pose 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴; 4) = 𝑑 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 < 𝑑 ≤ 4 𝑜𝑛 𝑎:
●Si n − 1 = 4k ⟹ n = 4k + 1 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟒
●Si n − 1 = 4k + 1 ⟹ n = 4k + 2 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
●Si n − 1 = 4k + 2 ⟹ n = 4k + 3 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟐
●Si n − 1 = 4k + 3 ⟹ n = 4k + 4 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


28

𝒏²−𝟑𝒏+𝟔
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier
𝒏−𝟏
n²−3n+6 (n−1)(n−2)+4 4
relatif = =n−2+
n−1 n−1 n−1
On pose 𝑛 − 1 = 𝐷(4) = {−1; −2; −4,1; 2; 4 }
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −1 ⟹ 𝑛 = 0 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −2 ⟹ 𝑛 = −1 ;
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −4 ⟹ 𝑛 = −3 ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 1 ⟹ 𝑛 = 2 ;
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 2 ⟹ 𝑛 = 3 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 4 ⟹ 𝑛 = 5
D’où 𝒏 = {−𝟑; −𝟐; 𝟎; 𝟐; 𝟑; 𝟓}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 20:
Un terrain a la forme d’un triangle dont les cotés ont pour mesures 132m ; 156m
et 204m. On veut planter des arbres sur son pourtour de façon à ce qu’il ait un
arbre à chaque sommet du triangle et les arbres soient également espacés
Quel est le nombre minimum d’arbres que l’on pourra planter si l’on veut que la
distance entre deux arbres puisse être exprimée par un nombre entier de mètre ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons le nombre minimal d’arbres que l’on pourra planter si l’on veut
que la 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 entre deux arbres puisse être exprimée par un nombre entier
de mètre
Pour cela déterminons-le PGCD(132; 156; 204)
132 = 2² × 3 × 11 156 = 2² × 3 × 13 𝑒𝑡 204 = 2² × 3 × 17
PGCD(132; 156; 204) = 2² × 3 = 12
Sur chaque coté il y’a 12m entre les arbres deux à deux
132
●Sur le côté de 132m le nombre d’arbre est : 𝑁1 = = 11 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
156
●Sur le côté de 156m le nombre d’arbre est : 𝑁2 = = 13 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
204
●Sur le côté de 204m le nombre d’arbre est : 𝑁3 = = 17 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
D’où le minimum d’arbres que l’on peut planter est
N = 𝐍𝟏 + 𝐍𝟐 + 𝐍𝟑 = 𝟏𝟏 + 𝟏𝟑 + 𝟏𝟕 = 𝟒𝟏 𝐚𝐫𝐛𝐫𝐞𝐬

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


29

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 21:
1) Déterminer le PGCD (2688 ; 3024)
2) Dans cette question x et y sont entiers relatifs
a) Montrer que les équations (1) et (2) sont équivalentes :
(1) : 2688x+3024y=-3360
(2) : 8x + 9y= -10
b) Vérifier que (1 ; -2) est une solution particulière de (2)
c) Déduire de ce qui précède les solutions de (2)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons le PGCD (2688 ; 3024)
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a :3024 = 1 × 2688 + 336
2688 = 8 × 336 + 0 alors le 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝟐𝟔𝟖𝟖; 𝟑𝟎𝟐𝟒) = 𝟑𝟑𝟔
2) Dans cette question x et y sont entiers relatifs
a) Montrons que les équations (1) et (2) sont équivalentes :
(1) : 2688𝑥 + 3024𝑦 = −3360
(2) : 8𝑥 + 9𝑦 = −10
Dans (1) comme le PGCD(2688; 3024) = 336 alors on a :
2688 3024 3360
x+ y=− ⟹ 𝟖𝐱 + 𝟗𝐲 = −𝟏𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐦
336 336 336
b) Vérifions que (1 ; -2) est une solution particulière de (2)
8(1) + 9(−2) = 8 − 18 = −10 𝑑′ 𝑜ù − 𝟏𝟎 = −𝟏𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐯
c) Déduisons de ce qui précède les solutions de (2)
8𝑥 + 9𝑦 = −10
{ on pose − 10 = −10 ⟹ 8𝑥 + 9𝑦 = 8(1) + 9(−2) ⟹
8(1) + 9(−2) = −10
𝑥 − 1 −𝑦 − 2 𝑥 − 1 = 9𝑘 𝑥 = 9𝑘 + 1
8(𝑥 − 1) = 9(−𝑦 − 2) ⟹ = =𝑘⟹{ ⟹{ ⟹
9 8 −𝑦 − 2 = 8𝑘 𝑦 = −8𝑘 − 2
𝐒 = {(𝟗𝐤 + 𝟏; −𝟖𝐤 − 𝟐)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 22:
1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminer deux entiers naturels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 tels
que : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
2) Résoudre dans Z² l’équation (E) : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
3) Résoudre dans Z² l’équation (E’) : 45𝑥 − 28𝑦 = 6
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminons deux entiers naturels 𝐱 𝐞𝐭 𝐲
tels que : 𝟒𝟓𝐱 − 𝟐𝟖𝐲 = 𝟏
45 = 28 ∗ 1 + 17 ⟹ 17 = 45 − 28 ∗ 1; 28 = 17 ∗ 1 + 11 ⟹ 11 = 28 − 17 ∗ 1
17 = 11 ∗ 1 + 6 ⟹ 6 = 17 − 11 ∗ 1 11 = 6 ∗ 1 + 5 ⟹ 5 = 11 − 6 ∗ 1
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
30

6=5∗1+1⟹ 1=6−5∗1 5=1∗5+0


En remplaçant les restes dans relations précédentes on a :
6 − 5 ∗ 1 = 1 ⟹ 6 − (11 − 6 ∗ 1) = 1 ⟹ 2 ∗ 6 − 11 ∗ 1 = 1
⟹ 2(17 − 11 ∗ 1) − 11 ∗ 1 = 1
2 ∗ 17 − 3 ∗ 11 = 1 ⟹ 2 ∗ 17 − 3(28 − 17 ∗ 1) = 5 ∗ 17 − 3 ∗ 28 = 1 ⟹
5(45 − 28 ∗ 1) − 3 ∗ 28 = 5 ∗ 45 − 8 ∗ 28 = 1 ⟹ 45(5) − 28(8) = 1
45𝑥 − 28𝑦 = 1
{ Par comparaison 𝑥 = 5 𝑒𝑡 𝑦 = 8
45(5) − 28(8) = 1

d où la solution de l’équation est (5 ; 8)
2) Résolvons dans Z² l’équation (E) : 𝟒𝟓𝒙 − 𝟐𝟖𝒚 = 𝟏
Comme (5 ; 8) est une solution particulière de (E) on a :
45𝑥 − 28𝑦 = 1
{ ⟹ 1 = 1 ⟹ 45𝑥 − 28𝑦 = 45(5) − 28(8) ⟹ 45(𝑥 − 5) = 28(𝑦 − 8)
45(5) − 28(8) = 1
𝑥−5 𝑦−8 𝑥 − 5 = 28𝑘 𝑥 = 5 + 28𝑘
⟹ = = 𝑘 (𝑡ℎé𝑜𝑟è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑎𝑢𝑠𝑠) 𝑘 ∈ 𝑍 ⟹ { ⟹{
28 45 𝑦 − 8 = 45𝑘 𝑦 = 8 + 45𝑘
D’où l’ensemble des solutions est : 𝑆 = {(5 + 28𝑘; 8 + 45𝑘)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
3) Résolvons dans Z² l’équation (E’) : 𝟒𝟓𝒙 − 𝟐𝟖𝒚 = 𝟔
De la relation 45(5) − 28(8) = 1 on a : 45(30) − 28(48) = 6 alors (30 ; 48) est
la solution particulière de (E’)
45𝑥 − 28𝑦 = 6
D’où :{ ⟹ 6 = 6 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 45𝑥 − 28𝑦 = 45(30) − 28(48) ⟹
45(30) − 28(48) = 6
45(𝑥 − 30) = 28(𝑦 − 48) ⟹
𝑥−30 𝑦−48 𝑥 − 30 = 28𝑘 𝑥 = 30 + 28𝑘
= =𝑘 ⟹ { ⟹{ D’où l’ensemble de
28 45 𝑦 − 48 = 45𝑘 𝑦 = 48 + 45𝑘
solution est 𝑆 = {(30 + 28𝑘; 48 + 45𝑘)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 23:
Trouver un nombre de trois chiffres dont le produit par 4 se termine par 364
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Trouvons un nombre de trois chiffres dont le produit par 4 se termine par 364
Soit n = xyz ce nombre entier naturel tel que : 4𝑛 = 𝑎364 ⟹ 4𝑛 = 1000𝑎 +
364
1000 364
n= a+ = 250a + 91 ⟹ n = 250a + 91
4 4
Mais 100 ≤ n ≤ 999 ⟹ 100 ≤ 250a + 91 ≤ 999 ⟹ 9 ≤ 250a ≤ 908
0,036 ≤ a ≤ 3,63 alors a = {1; 2; 3}
Pour a = 1 ; on a ∶ n = 250(1) + 91 = 341 ⟹ n = 341
Pour a = 2 ; on a ∶ n = 250(2) + 91 = 591 ⟹ n = 591
Pour a = 3 ; on a ∶ n = 250(3) + 91 = 841 ⟹ n = 841
D’où 𝐧 = {𝟑𝟒𝟏; 𝟓𝟗𝟏; 𝟖𝟒𝟏 }

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


31

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 24:
Trouver les nombres de deux chiffres qui sont multiples du produit de leurs
chiffres
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Trouvons les nombres de deux chiffres qui sont multiples du produit de leurs
chiffres
Soit n = xy ce nombre, on a : xy = x × y × k ⟹ 10x + y = xyk ⟹ 10x + y − xyk = 0
D’une part :
x(10 − yk) + y = 0 ⟹ −x(yk − 10) + y = 0
−kx(yk − 10) + yk = 0 ⟹ −kx(yk − 10) + yk − 10 + 10 = 0 ⟹
(1 − kx)(ky − 10) = −10 ⟹ (kx − 1)(ky − 10) = 10 ⟹
0<𝑥≤9
(kx − 1)(ky − 10) = 10 × 1 = 2 × 5 avec {
0≤y≤9
11
kx − 1 = 10 kx = 11 x=
S1 ) { ⟹{ ⟹{ k alors k = PGCD(11; 11) = 11
ky − 10 = 1 ky = 11 11
y=
k
x=1
Si k = 11 alors { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟏
y=1
2
kx − 1 = 1 kx = 2 x=
S2 ) { ⟹{ ⟹{ k alors k = PGCD(2; 20) = 2
ky − 10 = 10 ky = 20 20
y=
k
x=1
alors { à rejeter
y = 10
3
x=
kx − 1 = 2 kx = 3 k alors k = PGCD(3; 15) = 3
S3 ) { ⟹{ ⟹{
ky − 10 = 5 ky = 15 15
y=
k
x=1
alors { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟓
y=5
6
kx − 1 = 5 kx = 6 x =
S4 ) { ⟹{ ⟹{ k alors
ky − 10 = 2 ky = 12 12
y=
k
k = D(6) ∩ D(12) = {1; 2; 3; 6}
x=6
∎ Pour k = 1; on a { à rejeter
y = 12
x=3
∎ Pour k = 2 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟑𝟔
y=6

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


32

x=2
∎ Pour k = 3 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟐𝟒
y=4
x=1
∎ Pour k = 6 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟐
y=2
D’où 𝐧 = {𝟏𝟏; 𝟏𝟐; 𝟏𝟓; 𝟐𝟒; 𝟑𝟔}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 25:
On considère quatre entiers naturels 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 formant dans cet ordre les
termes consécutifs d’une suite géométrique de raison 𝑟 strictement supérieur à 1
On suppose que 𝑟 est premier avec 𝑎, Déterminer ces quatre entiers
pour que l’on ait la relation : 10𝑎2 = 𝑑 − 𝑏
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 forment les termes d’une suite géométrique de raison r , alors
on a : b = ar , c = br = ar² et d = cr = ar 3
10a2 = d − b ⟹ 10a2 = ar 3 − ar = ar(r 2 − 1) ⟹ 10a = r(r 2 − 1) ⟹
10a
= r 2 − 1 comme pgcd(a; r) = 1 alors r divise 10 ⟹
r
r = D(10) = {1; 2; 5; 10} mais r > 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠:
Pour r = 2; on a: 5a = 22 − 1 = 3 à rejeter
Pour r = 5; on a: 2a = 52 − 1 = 24 alors a = 12
b = 12 × 5 = 60 ; c = 60 × 5 = 300 et d = 300 × 5 = 1500
Pour r = 10; on a: a = 102 − 1 = 99 alors a = 99
b = 99 × 10 = 990 ; c = 990 × 10 = 9900 et d = 9900 × 10 = 99000
D’où (𝐚 ; 𝐛 ; 𝐜 ; 𝐝) = {(𝟏𝟐; 𝟔𝟎; 𝟑𝟎𝟎; 𝟏𝟓𝟎𝟎); (𝟗𝟗; 𝟗𝟗𝟎; 𝟗𝟗𝟎𝟎; 𝟗𝟗𝟎𝟎𝟎)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 26:
Trouver l’ensemble des nombres s’écrivant 𝑥𝑦𝑧 dans le système décimal et
possédant les propriétés suivantes :
Il diminue de 99 lors qu’on intervertit les chiffres extrêmes .
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Il diminue de 99 lors qu’on intervertit les chiffres extrêmes. Soit N ce nombre
On pose : zyx = xyz − 99 ⟹ 100z + 10y + x = 100x + 10y + z − 99 ⟹
0<𝑥≤9
99z − 99x = −99 ⟹ x − z = 1 ⟹ x = 1 + z mais { 0 ≤ y ≤ 9
0<𝑧≤9
Pour z = 1 ⟹ x = 1 + 1 = 2 alors
𝐍 = {𝟐𝟎𝟏; 𝟐𝟏𝟏; 𝟐𝟐𝟏; 𝟐𝟑𝟏; 𝟐𝟒𝟏; 𝟐𝟓𝟏; 𝟐𝟔𝟏; 𝟐𝟕𝟏; 𝟐𝟖𝟏; 𝟐𝟗𝟏}
Pour z = 2 ⟹ x = 1 + 2 = 3 alors

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


33

𝐍 = {𝟑𝟎𝟐; 𝟑𝟏𝟐; 𝟑𝟐𝟐; 𝟑𝟑𝟐; 𝟑𝟒𝟐; 𝟑𝟓𝟐; 𝟑𝟔𝟐; 𝟑𝟕𝟐; 𝟑𝟖𝟐; 𝟑𝟗𝟐}
Pour z = 3 ⟹ x = 1 + 3 = 4 alors
𝐍= {𝟒𝟎𝟑; 𝟒𝟏𝟑; 𝟒𝟐𝟑; 𝟒𝟑𝟑; 𝟒𝟒𝟑; 𝟒𝟓𝟑; 𝟒𝟔𝟑; 𝟒𝟕𝟑; 𝟒𝟖𝟑; 𝟒𝟗𝟑}
Pour z = 4 ⟹ x = 1 + 4 = 5 alors
𝐍 = {𝟓𝟎𝟒; 𝟓𝟏𝟒; 𝟓𝟐𝟒; 𝟓𝟑𝟒; 𝟓𝟒𝟒; 𝟓𝟓𝟒; 𝟓𝟔𝟒; 𝟓𝟕𝟒; 𝟓𝟖𝟒; 𝟓𝟗𝟒}
Pour z = 5 ⟹ x = 1 + 5 = 6 alors
𝐍 = {𝟔𝟎𝟓; 𝟔𝟏𝟓; 𝟔𝟐𝟓; 𝟔𝟑𝟓; 𝟔𝟒𝟓; 𝟔𝟓𝟓; 𝟔𝟔𝟓; 𝟔𝟕𝟓; 𝟔𝟖𝟓; 𝟔𝟗𝟓}
Pour z = 6 ⟹ x = 1 + 6 = 7 alors
𝐍 = {𝟕𝟎𝟔; 𝟕𝟏𝟔; 𝟕𝟐𝟔; 𝟕𝟑𝟔; 𝟕𝟒𝟔; 𝟕𝟓𝟔; 𝟕𝟔𝟔; 𝟕𝟕𝟔; 𝟕𝟖𝟔; 𝟕𝟗𝟔}
Pour z = 7 ⟹ x = 1 + 7 = 8 alors
𝐍 = {𝟖𝟎𝟕; 𝟖𝟏𝟕; 𝟖𝟐𝟕; 𝟖𝟑𝟕; 𝟖𝟒𝟕; 𝟖𝟓𝟕; 𝟖𝟔𝟕; 𝟖𝟕𝟕; 𝟖𝟖𝟕; 𝟖𝟗𝟕}
Pour z = 8 ⟹ x = 1 + 8 = 9 alors
𝐍 = {𝟗𝟎𝟖; 𝟗𝟏𝟖; 𝟗𝟐𝟖; 𝟗𝟑𝟖; 𝟗𝟒𝟖; 𝟗𝟓𝟖; 𝟗𝟔𝟖; 𝟗𝟕𝟖; 𝟗𝟖𝟖; 𝟗𝟗𝟖}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 27:
Un phare émet trois feux différents : un rouge toutes les 18 secondes ; un vert
toutes les 45 secondes et un blanc toutes les 2 minutes 30 secondes. Ces trois
feux sont émis simultanément à minuit.
Trouver les instants d’émissions simultanés de feux :
a) Rouge et vert b) Rouge et blanc
c) Vert et blanc d) Rouge ; vert et blanc
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Feux rouges : 18 secondes Feux verts : 45 secondes
Feux blancs : 2min30sec= 2 × 60 + 30 = 150 secondes
Trouvons les instants d’émissions simultanés de feux :
a) Rouge et vert
PPCM(18 ; 45)=9PPCM(2; 5)=9(10)=90 alors 𝐈𝐄 = 𝟗𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
b) Rouge et blanc
PPCM(18 ; 150)=3PPCM(6; 50)=3(150)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
c) Vert et blanc
PPCM(45; 150)=15PPCM(3;10)=15(30)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
d) Rouge ; vert et blanc
PPCM(18; 45; 150)=3PPCM(6;15;50)=3(150)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 28:
1) Résoudre dans Z² l’équation : x − 9y = 13

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


34

2) Déterminer tous les éléments (a, b) de N² qui vérifient la


relation : PPCM(a, b) − 9PGCD(a, b) = 13
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons dans Z² l’équation : x − 9y = 13
Eliminons y : 𝑥 ≡ 13[9] ⟹ 𝑥 ≡ 4[9] ⟹ 𝑥 = 4 + 9𝑘, 𝑘 ∈ 𝑍
Remplacons x par son expression dans l’équation :
4 + 9𝑘 − 9𝑦 = 13 ⟹ −9𝑦 = 9 − 9𝑘 ⟹ 𝑦 = −1 + 𝑘
𝑺 = {(𝟒 + 𝟗𝒌 ⟹; 𝒌 − 𝟏)}
2) Déterminons tous les éléments (a, b) de N² qui vérifient la relation :
PPCM(a, b) − 9PGCD(a, b) = 13
On pose 𝑥 = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑞; 𝑏) 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) 𝑜𝑛 𝑎: 𝑥 − 9𝑦 = 13 ⟹
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎; 𝑏) = 4 + 9𝑘 4 + 9𝑘 > 0 𝑘 > −0,44
{ ⟹{ ⟹{ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑘 > 1
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 𝑘 − 1 𝑘−1 >0 𝑘> 1
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 𝑘 − 1
On a le système : { ⟹
𝑎𝑏 = (𝑘 − 1)(4 + 9𝑘)
𝑎 = (𝑘 − 1)𝑥
Il existe un couple (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑁 ∗2 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒: { 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥∆𝑦 = 1
𝑏 = (𝑘 − 1)𝑦
9𝑘 + 4 13
(𝑘 − 1)2 𝑥𝑦 = (𝑘 − 1)(4 + 9𝑘) ⟹ 𝑥𝑦 = =9+ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝑘−1 𝑘−1
𝑘−1=1 𝑘=2
𝑘 − 1 = 𝐷(13) = {1; 13} ⟹ { ⟹ {
𝑘 − 1 = 13 𝑘 = 14
13
Pour k=2 ; on a : 𝑥𝑦 = 9 + = 9 + 13 = 22 ⟹(𝒂; 𝒃) =
2−1
{(𝟏; 𝟐𝟐); (𝟐; 𝟏𝟏); (𝟏𝟏; 𝟐); (𝟐𝟐; 𝟏)}
13
Pour k=14 ; on a : 𝑥𝑦 = 9 + = 9 + 1 = 10 ⟹ (𝒙; 𝒚) =
14−1
{(𝟏; 𝟏𝟎); (𝟐; 𝟓); (𝟓; 𝟐); (𝟏𝟎; 𝟏)} ⟹
(𝒂; 𝒃) = (𝟏𝟑𝒙; 𝟏𝟑𝒚) = {(𝟏𝟑; 𝟏𝟑𝟎); (𝟐𝟔; 𝟔𝟓); (𝟔𝟓; 𝟐𝟔); (𝟏𝟑𝟎; 𝟏𝟑)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 29:
Démontrer que si un nombre de trois chiffres 𝑎𝑏𝑐, est divisible par 17, il en est de
meme du nombre (2𝑎 − 𝑐)2 + 2𝑏²
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme abc est divisible par 17 alors on a:
abc ≡ 0[17] ⟹ 100a + 10b + c ≡ 0[17] ⟹ 15a + 10b + c ≡ 0[17]
17a − 2a + c ≡ −10b[17] ⟹ 2a − c ≡ 10b[17] ⟹ (2a − c)2 ≡ 100b2 [17]
(2a − c)2 ≡ 15b2 [17] ⟹ (2a − c)2 ≡ −2b2 [17]
(𝟐𝐚 − 𝐜)𝟐 + 𝟐𝐛² ≡ 𝟎[𝟏𝟕] 𝐜𝐪𝐟𝐝
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


35

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer un entier naturel x tels que 123, 140 et 156 forment une
progression arithmétique
2) Déterminer x dans chacun des cas suivants :
3 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
a)2101 =224 , b) 50500 =20800 c) 46 + 53 = 132 ;
𝑥 𝑥 𝑥
d) 36 + 45 = 103
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que pour tout entier naturel n ; on a :
a) 52𝑛 − 3𝑛 divisible par 11
b) 7𝑛 − 1 divisible par 6
c) 32𝑛 − 2𝑛 divisible par 7
d) 3 × 52𝑛+1 + 23𝑛+1 divisible par 17
On pourra utiliser les congruences ou le raisonnement par récurrence
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :+++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel
1) Quels sont les restes possibles de la division euclidienne de n4 par 5 ?
2) Démontrer que n5-n est divisible par 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
1) Un nombre s’écrit x43y dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 2 et par 9
2) Un nombre s’écrit 28x75y dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 3 et par 11
3) Un nombre s’écrit 1x1yxy dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 63
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Ecrire les nombres suivants dans les bases suivantes :
a) 68452 en base douze
7
b) 23245 en base neuf
16
c) 𝐷𝐴𝑂𝑂𝐷𝐴 en base deux
d) 64206 en base seize
16
e) 𝐵𝑂𝑂𝐵𝐴 en base huit
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
36

1) Déterminer les entiers naturels n tels que :


𝑎) 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑛 ; 6) = 96 ; 𝑏) 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑛 ; 72) = 216
600 < 𝑛 < 1100
2) Déterminer l’entier naturel n tel que : {
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑛; 630) = 105
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que
PPCM(a; b) = 504 PGCD(a; b) = 7 PGCD(a; b) = 354
a){ b) { c) { .
a + b = 135 a + b = 105 a + b = 5664
PPCM(a; b) = 168 PGCD(a; b) = 16 PGCD(a; b) = 9
d) { e) { e) {
ab = 1008 PPCM(a; b) = 224 ab = 972
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer par récurrence que :
𝑛
2 1 4 1 𝑛(𝑛 + 1)
𝑎) ∑ ( 𝑘
+ 𝑘) = − 𝑛−1
+
3×2 √2 3 3×2 2√2
𝑘=0
𝑛
7 − 3𝑛+1 3 21 7
𝑏) ∑ ( ) = − (𝑛 + 1) + −
2 × 3𝑛 2 4 4 × 3𝑛
𝑘=0
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans Z les équations suivantes :
a) (x + 1)(y + 2) = 2xy ; b) (x − 1)(y + 3) = 15 ;
c) (x − 2)(y + 3) = 56 d) (x − 1)(y + 2) = 36
2
e) x² − y = 24 ; f) x² − y² = 1969
g) 9y² − (x + 1)2 = 32 ; h) x² − y² = 499
++++++++++++++++++++++++Exercice 10:++++++++++++++++++++++++++
Quels sont les entiers naturels inferieurs à 100 qui, dans la division par
17 donne un quotient égal au reste
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le reste des divisions euclidiennes suivantes :
a) 262016 𝑝𝑎𝑟 12
b) 20162016 𝑝𝑎𝑟 17
c) 19952016 𝑝𝑎𝑟 13
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:++++++++++++++++++++++++++
Déterminer l’entier naturel x tels que les nombres
𝑥 𝑥 𝑥
210 ; 420 𝑒𝑡 1140 forment une progression géométrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer les relations suivantes :
510 105
510 105
a) Le nombre 𝐴 = 510 + 105 est divisible par 11
b) Le nombre 𝐵 = 9𝑛+1 + 26𝑛+1 est divisible par 11
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
37

c) Le nombre 𝐶 = 109𝑛+2 + 106𝑛+1 + 1 est divisible par 111


++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver dans le système décimal un entier𝑁 = 𝑎𝑏𝑐𝑑 divisible par 77 et tels que le
couple (b; c) soit solution de l’équation : 𝑥² − 𝑦² = 18
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
Trouver
1) Le reste de la division par 11 du nombre (4362)3275
2) Le reste de la division par 3 du nombre (4365)43×(7937)65
++++++++++++++++++++++++Exercice 16:++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le dernier chiffre des différentes puissances de 2 et celui de des
différentes de 7
Application : Déterminer le dernier chiffre de la somme S et le produit P suivants :
S=(3548)9+(2537)31 et P=(3548)9×(2537)31
++++++++++++++++++++++++Exercice 17:++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer suivant les valeurs de n, le reste de la division euclidienne par 7 du
nombre A=n²-n+1
2) En déduire les entiers naturels n tels que le nombre A soit divisible par 7
3) Déterminer le reste de la division euclidienne par 7 du nombre B=(2753)²-
2753+1
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍 2 ∶ 29𝑥 − 11𝑦 = 1
1) Ecrire l’algorithme d’Euclide relatif aux nombres 29 et 11. Donner la
solution générale de cette équation0
2) On considère maintenant l’équation (E’) : (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍 2 ∶ 29𝑥 − 11𝑦 = 5
Déduire de ce qui précède une solution particulière de cette équation, puis en
donner la solution générale
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
1) Décomposer 599 et 218 en produit de facteurs premiers
2) Résoudre dans N², les équations suivantes :
a) 𝑥 3 − 𝑦 3 = 218 𝑒𝑡 𝑏) 𝑥 3 + 𝑦 3 = 599
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
1) Développer (𝑘 + 1)5
2) On suppose k=12. Ecrire le nombre 135 dans le système de numération de base 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 21 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer tous les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que a²-b²=1620 et
tels que le 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎 ; 𝑏) = 6

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


38

2) Déterminer tous les couples d’entiers naturels (a; b) dont le PGCD est 36 et le
PPCM est 756
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
𝑛+17
Déterminer les entiers relatifs n tels que la fraction soit un entier relatif
𝑛−1
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ≠
sin(𝑛𝑥)
𝑘𝜋 on a : ∑𝑛𝑘=1 cos(2𝑘 − 1) 𝑥 = cos(𝑛𝑥)
sin 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
1- Démontrer par récurrence que :
𝑛 𝑛
1 1 1 𝑛+1
𝑎) ∑ = 𝑏) ∏ (1 − 2
)=
log 𝑘 𝑥 log 𝑛! 𝑥 𝑘 2𝑛
𝑘=2 𝑘=2
𝑛
1 𝑛
𝑐) ∑ =
4𝑘² − 1 2𝑛 + 1
𝑘=1
2- Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
n
10n+1 − 9n − 10
a) ∑ ⏟
111 … 11 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + ⏟
111 … 11 =
K n
81
k=1
n π
π √2 sin(nx) cos (nx − 4 )
b) ∑ √2 cos ((2k − 1)x − ) =
4 sin x
k=1
n
n2 (n − 1)(n + 1)
c) ∑ k(n2 − k 2 ) =
4
k=1
n
n(n + 1)(2n + 1)(3n2 + 3n − 1)
d) ∑ k 4 =
30
k=1
n(n+1)(2n+1)(n−1)(5n2 +2n−1)
e) ∑nk=1 k² (n - k 2 ) =
3
30
sin ² (nx)
f) ∑nk=1 sin(2k − 1)x =
sin x
n n
1 n
g) ∑ = ; h) ∑(k − 1)2k−2 = (n − 1)2n − n2n−1 + 1
k(k + 1) n + 1
k=1 k=2
n
1 − (n + 2)x n+1 + (n + 1)x n+2
i) ∑(k + 1)x k = ;
(1 − x)2
k=0
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


39

1) Déterminer suivant les valeurs de n, les restes de la division


euclidienne de 2n par 7 (kЄN)
2) Trouver le reste de la division euclidienne de 19711000 par 7
3) On pose 𝐴𝑛 = 2𝑛 + 22𝑛 + 23𝑛
a) Montrer que ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝐴𝑛+3 ≡ 𝐴𝑛 [7]
b) Trouver les entiers naturels n tels que : 𝐴𝑛 ≡ 0[7]
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
On considère un nombre entier naturel A égal à 𝑥𝑥𝑦𝑦 dans le système décimal
1) Démontrer que A est divisible par 11
2) Déterminer x et y pour que A soit un carré parfait
3) Déterminer le nombre de diviseur de A et déterminer tous
les diviseurs positifs de A
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’anneau commutatif unitaire Z/5Z
1) Dresser les tables d’addition et de multiplication dans cet anneau.
Constater que c’est un corps
2) Résoudre dans Z/5Z, l’équation : 2x=1 où l’inconnue x
3) Résoudre dans Z/5Z, l’équation : 3x=2 où l’inconnue x
3𝑥 + 2𝑦 = 1
4) Résoudre dans (Z/5Z)², le système : {
2𝑥 + 4𝑦 = 3
5) Résoudre dans Z/5Z, l’équation : x²-x-2=0 où l’inconnue x
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le nombre entier naturel du système décimal qui s’écrit :
𝑎𝑏𝑐𝑎 dans le système à base onze et 𝑏𝑏𝑎𝑐 dans le système de base sept.
On suppose que a et b sont non nuls.
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Former le tableau des diviseurs de 504.
Montrer qu’il existe un nombre inferieur 504 et possédant autant de
diviseurs de que 504.
Déterminer les valeurs de l’entier naturel n de telle manière que les racines de
l’équation 𝑥² − 2𝑛𝑥 + 504 = 0 soient des entiers naturels (l’exercice admet
beaucoup de solutions).
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
Un entier naturel de quatre chiffres est le carré d’un entier naturel, le
chiffre des unités est égal au chiffre des dizaines et le chiffre des
centaines est égal au chiffre des unités de mille.
a) Montrer que cet entier est divisible par 121 puis trouver le.
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
40

b) Donner une représentation chiffrée de cet entier dans le système de


numération de base 8
++++++++++++++++++++++++Exercice 30 :++++++++++++++++++++++++++
1) Montrer que si 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont premiers entre eux, il en est de même de 𝛼 + 𝛽 𝑒𝑡 𝛼𝛽
2) Soit 𝑑 𝑙𝑒 𝑙𝑒 𝑃𝐺𝐶𝐷 𝑑𝑒 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ; on note 𝑎 = 𝑑𝛼 ; 𝑏 = 𝑑𝛽 𝑒𝑡 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎 ; 𝑏) = 𝑚
Montrer que le PGCD (a+b ; m)=d
3) Calculer a et b pour a+b=2070 et m=9180
4) Calculer a et b pour a+b=192 et m=2300
++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
1) Montrer que n(n²-1) et n(n+1)(n+2) sont divisibles par 6.
On note n(𝑛² − 1) = 6𝑥 ; 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) = 6𝑦 𝑒𝑡 𝑛(𝑛² − 1)(𝑛 + 2) = 6𝑧
2) Montrer que z est le PPCM de x et y lors que n-1 n’est pas divisible par 3
3) Montrer que lorsque n-1 n’est pas divisible par 3, le PPCM de x et y est le quotient de z
par 3.
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans N les équations suivantes :
𝑎) 2𝑥8𝑦 ≡ 0[45] ; 𝑏) 83𝑥4𝑦 ≡ 0[44] ;
𝑐) 7𝑥38𝑦5 ≡ 0[99] ; 𝑑) 81𝑥7𝑦1𝑧 ≡ 0[396]
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
1) n étant un entier naturel supérieur à 1, déterminer le PGCD des nombres
entiers :
n(n+1) et (n-1)(n+2) ; on pourra pour cela former leur différence.
n(n+1) (n−1)(n+2)
Qu’en conclure pour les nombres 𝑎 = 𝑒𝑡 𝑏 =
2 2
2) n étant un entier supérieur à 2, on considère les nombres
(n − 1)(n + 2) (n − 2)(n + 3)
𝑏= 𝑒𝑡 𝑐 =
2 2
Déterminer le PGCD de b et c
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel non nul ; on considère les nombres entiers suivants :
M=9n-1 et N=9n+1
1) On suppose que n est pair
a) Montrer que M et N sont des entiers impairs
b) En remarquant que N=M+2 ; déterminer le PGCD de M et N
2) On suppose que n est impair
a) Montrer que M et N sont des entiers pairs
b) En remarquant que N=M+2 ; déterminer le PGCD de M et N
3) Pour tout entier naturel non nul n ; on considère l’entier naturel 81n²-1
a) Exprimer l’entier 81n²-1 en fonction des entiers M et N
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
41

b) Démontrer que si n est pair alors 81n²-1 est impair


c) Démontrer que 81n²-1 est divisible par 4 si et seulement si n est impair
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
On considère trois nombres entiers naturels a, b et c. Le PGCD de a et b est 24,
celui de b et c est 36
1) Quel est le PGCD de a, b et c
2) Trouver toutes les valeurs possibles de ces trois nombres sachant que
a+b+c=300
++++++++++++++++++++++++Exercice 36 :++++++++++++++++++++++++++
On se propose de résoudre dans Z l’équation (E) : 𝑥² ≡ −1[25]
1) Démontrer que (E) se ramène à chercher les nombres x tels que x²=49+25k
2) Résoudre alors l’équation (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
Un entier naturel n a :
-pour reste 5 dans la division euclidienne de par 8
-pour reste 4 dans la division euclidienne par 11
Quel est le reste de la division euclidienne de par 88
++++++++++++++++++++++++Exercice 38 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer l’ensemble des entiers naturels diviseurs de 210
2) Si x et y sont deux entiers naturels non nuls, μ leur PPCM et δ leur
𝜇 = 210𝛿
PGCD, déterminer l’ensemble des couples (x ; y) tels que : {
𝑦−𝑥 =𝛿
++++++++++++++++++++++++Exercice 39 :++++++++++++++++++++++++++
1) Dans le corps des classes résiduelles modulo 7 : Z/7Z dont les éléments sont
notés {0; 1; 2; 3; 4; 5 𝑒𝑡 6}, résoudre l’équation (E) : 𝑥 = 3𝑥 + 5
2) On considère l’application N dans Z/7Z définie par : 𝑛 →
𝑈0 = 2
𝑈𝑛 , tels que: {
𝑈𝑛+1 = 3𝑈𝑛 + 5
On pose 𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 1 ; pour tout nЄN . Calculer 𝑉𝑛+1 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑉𝑛 ,
𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑈𝑛 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑛 . Calculer 𝑈1977
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
1) Décomposer 599 et 218 en produit de facteurs premiers
2) Résoudre dans N², les équations suivantes :
a) 𝑥 3 − 𝑦 3 = 218 𝑒𝑡 𝑏) 𝑥 3 + 𝑦 3 = 599
++++++++++++++++++++++++Exercice 41 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le nombre 𝑁 = 2𝛼 × 5𝛽 sachant que la somme de tous ses diviseurs
est égal à 42

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


42

++++++++++++++++++++++++Exercice 42 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A=200 !
1) Quelle est la puissance de 3 dans la factorisation de A
2) Par combien de zéros A se termine-t-il ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 43 :++++++++++++++++++++++++++
Soit à résoudre l’équation (E) : 15𝑥² − 7𝑦² = 9
1) a) Démontrer que dans le système décimal ; le dernier chiffre d’un carré est
0 ;1 ;4 ;5 ;6 et 9
b) En déduire que 7𝑦² + 9 n’est pas divisible par 5
2) Résoudre l’équation (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 44 :++++++++++++++++++++++++++
1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a : 2𝑛 ≥ 𝑛 + 1
2) On définie la suite (𝑂𝐴)𝑛 par 𝑂𝐴0 = 1
𝑂𝐴0 = 𝑂𝐴1 = 𝑂𝐴2 = ⋯ = 2 et les triangles 𝑂𝐴0 𝐴1 ; 𝑂𝐴1 𝐴2 … … sont rectangles.
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a : 𝑂𝐴𝑛 = √4𝑛 + 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 45 :++++++++++++++++++++++++++
On admet que 1999 est un nombre premier
1) Déterminer l’ensemble des couples (𝑎; 𝑏) d’entiers naturels admettant
pour somme 11994 et pour PGCD 1999
2) On considère l’équation (E) d’inconnue n appartenant à N : (E) :
𝑛² − 𝑆𝑛 + 11994 = 0 où S est un entier naturel. On s’intéresse aux
valeurs de S telles que (E) admette de solution dans N
a) Peut-on déterminer un entier S tel que 3 soit solution de (E) ? Si oui
préciser la deuxième solution
b) Peut-on déterminer un entier S tel que 5 soit solution de (E) ?
c) Montrer que pour tout entier naturel n solution de (E) est un
diviseur de 11994. En déduire toutes les valeurs possibles de S tel
que (E) admette deux solutions entières
++++++++++++++++++++++++Exercice 46 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver l’ensemble des nombres s’écrivant 𝑥𝑦𝑧 dans le système
décimal et possédant les propriétés suivantes :
• Ils diminuent de 99 si l’on intervertit les deux chiffres extrêmes
• Ils diminuent de 45 si l’on intervertit les deux derniers chiffres
++++++++++++++++++++++++Exercice 47 :++++++++++++++++++++++++++
Un nombre s’écrit 𝑎𝑏𝑐𝑎 dans le système décimal divisible par 7

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


43

Déterminer toutes les valeurs possibles de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 pour que la division


euclidienne de ce nombre par 99 ait pour reste égal à 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 48 :++++++++++++++++++++++++++
Le 1er Janvier 2016 un homme infidèle a trois copines 𝑐1 , 𝑐2 𝑒𝑡 𝑐3 établit un
programme suivant entre ses copines :
𝑐1 Vient chez lui à chaque 10 jours, 𝑐2 vient chez lui à chaque 15 jours et
𝑐3 vient à chaque 20 jours.
1) Déterminer tous les moments de rencontre possibles entre ces trois copines
2) Quelle est la date, le jour de leur 1ère rencontre sachant que le 1er Janvier
2016 est un Vendredi et que 2016 est une année bissextile
++++++++++++++++++++++++Exercice 49 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer un entier naturel 𝑁 = 2𝛼 × 3𝛽 × 5𝛾 sachant que la somme de ces
diviseurs est 546
++++++++++++++++++++++++Exercice 50 :++++++++++++++++++++++++++
Étant donné un entier naturel n ; on considère les deux nombres a et b tels que :
𝑎 = 2𝑛² 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑛(2𝑛 + 1)on désigne par d leur PGCD et m leur PPCM.
Montrer que : 𝑏 − 𝑎 = 𝑑 𝑒𝑡 𝑏 2 − 𝑎2 = 𝑚 − 𝑑²
++++++++++++++++++++++++Exercice 51 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre sur Z² l’équation : 11𝑥 − 5𝑦 = 14 (1)
2) Montrer qu’il y’a un couple (𝑥0 ; 𝑦0 ) solution de (1) ; tels que 0 ≤ 𝑥0 ≤ 5
3) Montrer que la résolution de (1) peut s’effectuer ; lorsqu’on remarque que
(19 ; 39) est solution de, en faisant le changement de variable : x=19+X et y=39+Y
++++++++++++++++++++++++Exercice 52 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre les équations suivantes :
a) PPCM (15 ; x)=60 ; b) PPCM (12 ; x)=72
2)a)Factoriser les deux polynômes suivants : 𝐴(𝑥) = 10𝑥 3 + 60𝑥 2 + 110𝑥 + 60
𝑒𝑡 𝐵(𝑥) = 6𝑥² + 18𝑥 + 12
b) On suppose que x est un entier naturel 𝑥 = 𝑛
Déterminer le PPCM et le PGCD des deux entiers A(n) et B(n)
++++++++++++++++++++++++Exercice 53 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer l’ensemble des entiers relatifs n tels que n+2 divise 2n-1
2) Démontrer que pour tout entier relatif n, les nombres n+2 et 2n²+3n-1 sont
premiers entre eux
(2𝑛−1)(2𝑛2 +3𝑛−1)
3) En déduire les entiers relatifs n pour les quels la fraction est
(𝑛2 −2)(𝑛+2)
un entier relatif
++++++++++++++++++++++++Exercice 54 :++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
44

1) Trouver un entier naturel de deux chiffres qui soient égal au triple produit de
ses chiffres.
2) Par quels entiers positifs faut-il remplacer x pour que x²-14x-256 soit le carré
d’un nombre entier naturel.
++++++++++++++++++++++++Exercice 55 :++++++++++++++++++++++++++
Le nombre n désigne un entier naturel
1) Démontrer que 𝑛² + 5𝑛 + 4 𝑒𝑡 𝑛² + 3𝑛 + 2 sont divisibles par n+1
2) Déterminer l’ensemble des valeurs de n pour les quelles 3𝑛² + 15𝑛 + 19
est divisible par n+1
En déduire que, ∀𝑛 ∈ 𝑁; 3𝑛² + 15𝑛 + 19 n’est pas divisible par 𝑛² + 3𝑛 + 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 56 :++++++++++++++++++++++++++
1) Calculer la somme :𝑆𝑘 = 1 + 102 + 104 + ⋯ + 102𝑘 (𝑘 ∈ 𝑁 ∗ )
2) Exprimer le nombre qui s’écrit, en base 10, 𝑎𝑏𝑎𝑏𝑎𝑏 à l’aide du nombre
𝑎𝑏 et de puissance de 10
2929 … 29

3) En déduire la somme :𝐴 = 29 + 2929 + 292929 + ⋯ +
𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠 29
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 57 :++++++++++++++++++++++++++
1) Trouver tous les entiers naturels dont le cube divise 18360
2) En déduire dans l’ensemble N la résolution de l’équation d’inconnue b:
𝑏 3 [𝑏² + (𝑏 + 1)²] = 18360
3) Existe-t-il un entier naturel b tel que le nombre qui s’écrit 36723 dans le
système décimal et 442003 dans le système de numération à base b ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 58 :++++++++++++++++++++++++++
1- On considère x et y des entiers relatifs et l’équation (E) 91𝑥 + 10𝑦 = 1
a) Enoncer un théorème permettant de justifier l’existence de solutions à
l’équation (E)
b) Déterminer une solution particulière de l’équation (E) et en déduire une
solution particulière de l’équation (E’): 91𝑥 + 10𝑦 = 412
c) Résoudre (E’)
2- Démontrer par récurrence que∀𝑛 ∈ 𝑁, l’entier 𝐴𝑛 = 32𝑛 − 1 est divisible par 8
3- Résoudre dans 𝑍 2 l’équation (E’’) : 𝐴3 𝑥 + 𝐴2 𝑦 = 3296
a- Déterminer les couples d’entiers relatifs (x ;y) solution de l’équation (E’’)
b- Résoudre (E’’)
++++++++++++++++++++++++Exercice 59 :++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
45

Pour tout entier naturel supérieur où égal à 5 on considère les nombres :


𝑎 = 𝑛3 − 𝑛2 − 12𝑛 𝑒𝑡 𝑏 = 2𝑛2 − 7𝑛 − 4
1) Montrer après factorisation que a et sont des entiers divisibles par n-4
2) On pose 𝛼 = 2𝑛 + 1 𝑒𝑡 𝛽 = 𝑛 + 3. On note d le PGCD de α et β
a) Etablir une relation entre α et β indépendante de n.
b) Démontrer que d est un diviseur de 5
c) Démontrer que les nombres α et β sont multiples de 5 si et seulement si n-2 est
multiple de 5.
3) Montrer que 2n+1 et n sont premiers entre eux.
4)a)Déterminer suivant les valeurs de n et en fonction de n le PGCD (a ; b)
b) Vérifier les résultats obtenus dans les cas particuliers n=11 et n=12
++++++++++++++++++++++++Exercice 60 :++++++++++++++++++++++++++
Pour tout couple (a ; b) d’entiers naturels, on désigne δ leur PPCM et μ leur
PGCD
1) Déterminer les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que : 2δ+3μ=11
2) Dresser la liste des diviseurs de 108.
Déterminer les couples d’entiers naturels tels que : δ-3μ=108 et 10 < 𝜇 < 15
++++++++++++++++++++++++Exercice 61:++++++++++++++++++++++++++
1) Quels sont les entiers naturels dont le carré est un diviseur de 1998 ?
2) Pour tout couple (a ; b) d’entiers naturels, on désigne δ leur PPCM et μ leur
PGCD
Déterminer les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que : δ²-3μ²=1998
++++++++++++++++++++++++Exercice 62 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥0 = 3 𝑒𝑡 𝑦0 = 1
6 2
Soit (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) les suites définies par :{∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑥𝑛+1 = 5 𝑥𝑛 + 5 𝑦𝑛 + 1
2 9
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑦𝑛+1 = 𝑥𝑛 + 𝑦𝑛 + 2
5 5
1) Démontrer par récurrence que les points M n de coordonnées (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) sont sur
la droite (D) d’équation : 2𝑥 − 𝑦 − 5 = 0
2) En déduire 𝑥𝑛+1 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑥𝑛
3) Démontrer que (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) sont des suites d’entiers relatifs.
4) Soit n un entier naturel
a) Démontrer que (𝑥𝑛 ) est divisible par 5 si et seulement si (𝑦𝑛 ) est divisible par 5
b) Démontrer que si (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) ne sont pas divisible par 5, alors ils sont premiers
entre eux.
5)a) Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 : 𝑥𝑛 = 2𝑛+1 + 1
b) Soit n un entier naturel. Démontrer que 5 divise (𝑥𝑛 ) si et seulement si 5 divise
𝑥𝑛+4
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
46

c) En déduire les valeurs de n pour les quelles (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 )sont divisibles par 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 63 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥0 = 1 𝑒𝑡 𝑦0 = 8
7 1
Soit (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) les suites définies par :{ ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑥𝑛+1 = 3 𝑥𝑛 + 3 𝑦𝑛 + 1
20 8
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑦𝑛+1 = 𝑥𝑛 + 𝑦𝑛 + 5
3 3
1) Démontrer par récurrence que les points M n de coordonnées (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) sont sur
la droite (D) d’équation : 5𝑥 − 𝑦 + 3 = 0. En déduire que : 𝑥𝑛+1 = 4𝑥𝑛 + 2
2) Montrer par récurrence que (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) sont des suites d’entiers naturels.
3) Soit n un entier naturel, montrer que :
a) (𝑥𝑛 ) est divisible par 3 si et seulement si (𝑦𝑛 ) est divisible par 3
b) Si (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) ne sont pas d ivisible par 3, alors ils sont premiers entre eux.
1
4)a) Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 : 𝑥𝑛 = (4𝑛 × 5 − 2)
3
b) En déduire que 4𝑛 × 5 − 2 est un multiple de 3, pour tout entier naturel n
++++++++++++++++++++++++Exercice 64 :++++++++++++++++++++++++++
Dans cet exercice a et b désignent des entiers strictement positifs
1- a- Démontrer que s’il existe deux entiers relatifs u et v tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 1
alors les nombres a et b sont premiers entre eux
b- En déduire que si (𝑎2 + 𝑎𝑏 − 𝑏 2 )² = 1 alors a et b sont premiers entre eux
2- On se propose de déterminer tous les couples d’entiers strictement positifs
(a ; b) tels que (𝑎2 + 𝑎𝑏 − 𝑏 2 )² = 1 . Un tel couple est appelé solution
a- Déterminer a lorsque a=b
b- Vérifier que (1; 1), (2; 3) 𝑒𝑡 (5; 8) sont trois solutions particulières
c- Montrer que si (a,b) est solution et si 𝑎 < 𝑏, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎² − 𝑏² < 0
3- a- Montrer que si (x ; y) est une solution différente de (1 ; 1) alors
(𝑦 − 𝑥; 𝑥) 𝑒𝑡 (𝑦; 𝑦 + 𝑥) sont aussi des solutions
b- Déduire de 2-b- trois nouvelles solutions
4- On considère la suite de nombres entiers strictement positifs (𝑎𝑛 )𝑛∈𝑁 définie
𝑎0 = 𝑎1 = 1
par {
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛
Démontrer que pour tout entiers naturels 𝑛 ≥ 0; (𝑎𝑛 ; 𝑎𝑛+1 ) est solution.
En déduire que les nombres 𝑎𝑛 et 𝑎𝑛+1 sont premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 65 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les nombres A et B tels que :
𝐴 = 106𝑛+2 + 103𝑛+1 + 1 𝑒𝑡 𝐵 = 109𝑛 + 106𝑛 + 103𝑛 + 1
1) Vérifier que : 103 − 1 = 9 × 111 𝑒𝑡 103 + 1 = 7 × 11 × 13
2) Démontrer : ∎∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝐴𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 111
∎𝑆𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 7 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 13
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
47

3) a) Si n est impair, démontrer que B est divisible par 7 ; 11 et 13


b) Si n est pair, déterminer le reste de la division euclidienne de B par 7 ; 11 ; 13 et
111
++++++++++++++++++++++++Exercice 66 :++++++++++++++++++++++++++
On se propose de résoudre dans N² l’équation : (𝐸): 5𝑥 − 4𝑥 = 𝑦²
1) Vérifier que (1 ; 1) est solution de (E)
Dans la suite du problème, on suppose que x est différent de 1
2) L’objet de cette question est que x est :
a) Quels sont les entiers naturels n tel que : 𝑛² ≡ 5[8]?
b) Démontrer que si x est impair, alors 5𝑥 − 4𝑥 ≡ 5[8]
c) Conclure
3) On pose x=2m (mЄN)
a) Démontrer que (E) est équivalente à : (5𝑚 − 𝑦)(5𝑚 + 𝑦) = 24𝑚
b) En déduire qu’il existe deux entiers p et q tels que :5𝑚 − 𝑦 = 2𝑝 𝑒𝑡 5𝑚 + 𝑦 =
2𝑞 avec 𝑝 + 𝑞 = 4𝑚
𝑝 = 1 ; 𝑞 = 4𝑚 − 1
c) Déduire de 3)b) que : { 𝑚
5 = 1 + 42𝑚−1
En déduire que 𝑚 ≤ 1 ; on pourra faire un raisonnement par absurde
4) Déterminer les solutions de (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 67 :++++++++++++++++++++++++++
a) Décomposer 𝑥 4 + 4 en produit de deux facteurs
b) 𝑛 ∈ 𝑁; 𝑛4 + 4 peut-il être premier ?
c) Les nombres 𝑛4 + 4 𝑒𝑡 (𝑛 + 2)4 + 4 peuvent-ils être premiers entre eux ?
d) Déterminer deux entiers dont le PGCD soit𝑛4 + 4 , lors que n est un nombre
impair donné ; on donne a²+b² et PPCM (a ; b) ; calculer les entiers a et b , on
peut commencer par l’étudier si a et b sont pairs où impairs ; on prendra :
1) a²+b²=5409 et PPCM (a ; b)=360 ; 2) a²+b²=85113 et PPCM(a ; b)=1764
++++++++++++++++++++++++Exercice 68 :++++++++++++++++++++++++++
Nombres amiables – Nombres parfaits
1) On appelle diviseur strict d’un entier naturel n tout diviseur de n
positif et autre que lui-même
Déterminer les diviseurs stricts de 220
2) On appelle nombres amiables deux entiers naturels tels que chacun d’eux est
égal à la somme des diviseurs stricts de l’autre
Vérifier que ; 220 et 284 sont amiables ; 17296 et 18416 sont amiables
3) On appelle nombre parfait tout entier naturel égal à la somme de ses diviseurs
stricts (c’est-à-dire dire amiable avec lui-même)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


48

a) Le nombre 28 est-il parfait ?


b) Déterminer un nombre premier p tel que 24p soit un nombre parfait
c) Soit n et p deux entiers naturels, tel que p est premier
Quelle doit être l’expression de p en fonction de n pour que 2np soit parfait ?
Dresser la liste des nombres parfaits de cette forme, pour 𝑛 < 10
++++++++++++++++++++++++Exercice 69 :++++++++++++++++++++++++++
Nombres de Fermat
𝑛
On appelle nombre de Fermat tout entier naturel 𝐹𝑛 = 22 + 1, où n est un entier
naturel
1)a) Calculer 𝐹0 ; 𝐹1 ; 𝐹2 𝑒𝑡 𝐹3 . Vérifier que ces nombres sont premiers
b) Vérifier que 𝐹5 est divisible par 641
2) Démontrer que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 ; 𝐹𝑛+1 = (𝐹𝑛 − 1)2 + 1
3) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n strictement supérieur
à 1 ; l’écriture décimale de 𝐹𝑛 se termine par 7. (On pourra utiliser les
congruences)
4) Soit k un entier naturel non nul
𝑘
𝑛 𝐹𝑛+𝑘 −2 𝑎 2 −1
a) En posant 𝑎 = 22 ; démontrer que : =
𝐹𝑛 𝑎+1
b) En déduire que 𝐹𝑛 divise 𝐹𝑛+𝑘 − 2
5) Déduire de la question précédente que deux nombres de Fermat distincts sont
premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 70 :++++++++++++++++++++++++++
Dans tout exercice, n désigne un entier naturel non nul
1) a) Pour 1 ≤ 𝑛 ≤ 6 ; calculer les restes de la division euclidienne de 3n par 7
b) Démontrer que, pour tout n, 3𝑛+6 − 3𝑛 est divisible par 7. En déduire que
3𝑛+6 𝑒𝑡 3𝑛 ont le même reste de la division euclidienne par 7
c)A l’aide des résultats précédents, calculer le reste de la division euclidienne de
31000 par 7
d) De manière générale, comment peut-on calculer le reste de la division
euclidienne de 3n par 7, pour tout n quelconque
e)En déduire que, pour tout entier naturel n, 3 n est premier avec 7
2) Soit 𝑈𝑛 = 1 + 3 + 3² + ⋯ + 3𝑛−1 =∑𝑛−1 𝑘
𝑘=1 3 𝑜ù 𝑛 ≥ 2
a) Montrer que si 𝑈𝑛 est divisible par 7 alors 3n-1 est divisible par 7
b) Réciproquement montrer que si 3n-1 est divisible par 7 alors 𝑈𝑛 est divisible par 7
++++++++++++++++++++++++Exercice 71 :++++++++++++++++++++++++++
1- Déterminer les restes de la division par 13 des différentes puissances de 3 à
exposants entiers naturels

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


49

2- Déterminer les entiers naturels n tels que : 𝐴𝑛 = 3𝑛 + 32𝑛 + 33𝑛 soit


divisibles par 13
3- Les nombres suivants étant écrits dans le système de numération à base trois
1110, 1010100 et 1001001000
On demande s’ils sont divisibles par treize
++++++++++++++++++++++++Exercice 72 :++++++++++++++++++++++++++
1. On considère l’équation (1) d’inconnue (n ; m) élément de Z² : 11n − 24m = 1
a. Justifier à l’aide de l’énoncé, d’un théorème, que cette équation admet
au moins nue solution
b. En utilisant l’algorithme d’euclide, déterminer une solution particulière
de l’équation (1)
c. Déterminer l’ensemble des solutions de (1)
2. Récherche du P.G.C.D de 1011 − 1 et 1024 − 1
a. Justifier que 9 divise 1011 − 1 et 1024 − 1
b. (n ; m) désignant un couple quelconque d’entiers naturels solutions de
(1), montrer que l’on peut écrire : (1011n − 1) − 10( 1024m − 1) = 9
c. Montrer que 1011 − 1 divise 1011n − 1
(On rappelle l’égalité 𝑎𝑛 − 1 = (𝑎 − 1)(𝑎𝑛−1 + 𝑎𝑛−2 + ⋯ + 𝑎0 ))
++++++++++++++++++++++++Exercice 73 :++++++++++++++++++++++++++
Dans tout l’exercice x et y désignent des entiers naturels non nuls vérifiant x < 𝑦
S est l’ensemble des couples (x, y) tels que PGCD(x ; y) = y − x
1. a. Calculer le PGCD(363 ; 484)
b. Le couple (363 ; 484) appartient-il à S ?
2. Soit n un entier naturel non nul ; le couple (n ; n+1) appartient-il à S ?
Justifier votre réponse
3. a. Montrer que (x ; y) appartient à S si et seulement si il existe un entier
naturel k non nul tel que : x = k(y − x) et y = (k − 1)(y − x)
b. En déduire que pour tout couple (x ; y) de S on a :
P.P. C. M(x ; y) = k(k + 1)(y − x)
4. a. Déterminer l’ensemble des entiers naturels diviseurs de 228
b. En déduire l’ensemble des couples (x ; y) de S tels que : PPCM(x, y) = 228
++++++++++++++++++++++++Exercice 74 :++++++++++++++++++++++++++
Un livre a la forme d’un pave droit tels que :
-son aire totale est 1356 cm²
-son volume est 2520𝑐𝑚3
-la longueur totate des arêtes est 196 cm

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


50

Soit P le polynome défini par : 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 𝑎)(𝑥 − 𝑏)(𝑥 − 𝑐) où a ; b ; c


désignent les dimensions de ce pavé
1- Exprimer P(x) en fonction de x
2- Sachant que 6 est racine évidente de P, en déduire les dimensions de ce
livre avec 𝑎 < 𝑏 < 𝑐
3- On considère dans Z² l’équation (E): 𝑐𝑥 − 𝑏𝑦 = 𝑎
a- Soit (E’) l’équation : 𝑐𝑥 − 𝑏𝑦 = 1
-Déterminer une solution particulière de (E’)
-Résoudre dans Z² l’équation (E’)
b- En déduire les solutions de (E)
19𝑥 ≡ 3[28]
c- Soit le système (S) :{
4𝑥 ≡ 1[15]
-Résoudre dans Z le système (S)
-Trouver le reste R de la division euclidienne de x par 420
𝑥
d- Déterminer la base du système de numération dans le quel on a :420 = 𝑅 − 17
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 75 :++++++++++++++++++++++++++
Dans cet exercice, on pourra utiliser le résultat suivant :
« Etant donné deux nombres entiers naturels non nuls, a et b , si PGCD(a; b) = 1 alors
PGCD(a²; b²) = 1 »
Soit la suite 𝑈𝑛 définie pour 𝑛 > 0 𝑝𝑎𝑟 𝑆𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 𝑘 3 . On se propose de calculer, pour
tout entier naturel non nul n, le plus grand commun diviseur de 𝑆𝑛 𝑒𝑡 𝑆𝑛+1
𝑛(𝑛+1)
1- Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, on a : 𝑆𝑛 = ( )²
2
2- Etude du cas où n est pair. Soit k l’entier naturel non nul tels que n=2k
a- Démontrer que PGCD(S2k ; S2k+1 ) = (2k + 1)2 PGCD(k 2 , (k + 1)2 )
b- Calculer PGCD(k; k + 1)
c- Calculer PGCD(S2k ; S2k+1 )
3- Etude du cas où n est impair. Soit k l’entier naturel non nul tels que n=2k+1
a- Démontrer que les entiers 2k+1 et 2k+3 sont premiers entre eux
b- Calculer PGCD(S2k+1 ; S2k+2 )
4- Déduire des questions précédentes qu’il existe un unique valeur de n, que
l’on déterminera pour laquelle 𝑆𝑛 ; 𝑆𝑛+1 sont premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:+++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que dans tout système de numération de base x, les produits (x-1) par
deux nombres entiers positifs dont la somme est égale à x+1 s’écrivent avec les
mêmes chiffres pris en inverse

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


51

Calculer (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) en base x


++++++++++++++++++++++++Exercice 77 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver trois nombres impairs consécutifs dont la somme des carrés s’écrit en
système décimal 𝑥𝑥𝑥𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 78:+++++++++++++++++++++++++++
On considère par n un entier naturel non nul tel que :
n(n + 1)(2n + 1)
Sn = 1² + 2² + 3² + ⋯ + n² =
6
Dans ce problème on se propose de déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑆2𝑘 ; 𝑆2𝑘+1 )
1- On suppose que n est pair
k(2k+1)(4k+1)
a- Montrer que : S2k =
3
b- Démontrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 1, 2k+1 est divisible par 3
c- Démontrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 2, 4k+1 est divisible par 3
2- On suppose que n est impair
(k+1)(2k+1)(4k+3)
a- Montrer que : S2k+1 =
3
b- Démontrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 1, k+1 est divisible par 3
c- Démontrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 3, 4k+3 est divisible par 3
3- a- Montrer que k et k+1 sont premiers entre eux
b- Montrer que k et 4k+3 sont premiers entre eux si et seulement si k
n’est pas divisible par 3
c- Montrer que 4k+1 et 4k+3 sont premiers entre eux
4- a- Montrer que si k est un multiple de 3, alors le PGCD(S2k ; S2k+1 ) = 2k + 1
b- Montrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 2 alors le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑆2𝑘 ; 𝑆2𝑘+1 ) = 2𝑘 + 1
c- Montrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
2𝑘+1
de premier terme 1 alors le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑆2𝑘 ; 𝑆2𝑘+1 ) =
3
d- En déduire les valeurs de k pour les quelles 𝑆2𝑘 𝑒𝑡 𝑆2𝑘+1 soient premiers
entre eux
5- Vérifier les réponses ci-dessus pour :
a- PGCD(S6 ; S7 ) b- PGCD(S4 ; S5 ) c- PGCD(S8 ; S9 )
6- Calculer la somme : ∆20 = 10² + 11² + 12² + ⋯ + 20²
7- En déduire l 'expression de la somme : 𝑆′𝑛 = 3² + 6² + 9² + ⋯ + (3𝑛)²
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
52

Puis démontrer la par récurrence


++++++++++++++++++++++++Exercice 79 :++++++++++++++++++++++++++
2 3 4 10
Etablir que : 1010 + 1010 + 1010 + 1010 + ⋯ + 1010 ≡ 5[7]
On pourra remarquer que 106 ≡ 1[7]
++++++++++++++++++++++++Exercice 80 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer suivants les valeurs de l’entier naturel n, le reste de la division
euclidienne par 7 de 2n puis de 102n
Vérifier que le nombre qui s’écrit 787878 en base 10 est divisible par 7
2) Soit b et c deux entiers naturels qui satisfont aux conditions suivantes :
0 ≤ b ≤ 9 et 0 ≤ c ≤ 9
Pour chaque entier naturel non nul n, on considère le nombre a(n) qui
s’écrit bcbcbc…bc en base dix, b et c étant étant répétés chacun n fois
Déterminer, suivant les valeurs des entiers b et c, l’ensemble des entiers
n tels que a(n) soit divisible par 7
++++++++++++++++++++++++Exercice 81 :++++++++++++++++++++++++++
Soit (E) l’ensemble des entiers naturels écrits en base 10, sous la forme 𝑎𝑏𝑏𝑎 où
(a ≥2 et b ≥ 0)
Partie A :
1) a- Décomposer 1001 en produit de facteurs premiers.
b- Montrer que tout élément de (E) est divisible par 11.
2) a- Quel est le nombre élément de (E)
b- Quel est le nombre d’éléments de (E) qui n’ sont ni divisible par 2 ni par 5 ?
c- soit n un élément de (E) s’écrivant sous la forme 𝑎𝑏𝑏𝑎 .
d- Montrer que « n est divisible par 3 » équivaut à « a+b est divisible par 3 »
e- Montrer que « n est divisible par 7 » équivaut à « b est divisible par 7 ».
f- Déduire des questions précédentes le nombre d’élément de (E) qui
admettent 11 comme plus petit facteur premier.
Partie B :
Soit (F) l’ensemble des éléments de (E) qui correspondent à une année bissextile.
On admet que pour tout élément n de (F), il existe des entiers naturels P et q tel
que : n = 2000 + 4p et n= 2002 + 11p.
1) On considère l’équation (e) : 4P – 11q = 2 où P et q sont des entiers
relatifs.
Vérifier que le couple (6 ; 2) est solution de l’équation (E) qui se résoudre
l’équation (E).
2) En déduire que tout entier n de (F) peut s’écrire sous la forme 2024 + 44k
où K est entier relatif.
3) A l’aide de la calculatrice. Déterminer les six plus petits éléments de (F).
NB : Liste des nombres premiers inférieurs à 40 :
2 ;3 ;5 ;7 ;11 ;13 ;17 ;19 ;23 ;31 ;37.
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
53

++++++++++++++++++++++++Exercice 82 :++++++++++++++++++++++++++
1) Deux trains T et T’ partent simultanément de A vers B et de B vers A, la
vitesse (en kilomètre-heure) de T est supérieur de 10km/h à celle de T’.Le
point où les deux se croisent est à 28km du milieu de AB. D’autre part si le
train T partait 45minutes après T’, les deux trains se croiseraient au milieu de
AB .Calculer la distance AB et les vitesses V et V’ des deux trains
2) On considère par (E) l’équation définie par : 𝑉𝑥 + 𝑉′𝑦 = 𝐴𝐵
a) Déterminer une solution particulière de l’équation (E’) : 8𝑥 + 7𝑦 = 1
b) Résoudre dans Z² l’équation (E’)
c) En déduire les solutions de l’équations (E)
d) En 2015 ; pour assister au mariage de Monsieur DAOUDA, les
élèves du Groupe Scolaire l’Avenir ont payé solidairement 80Gnf par
garçons et 70Gnf par fillequi donnent une somme de 840Gnf
Quel est le nombre de garçons et de filles qui ont assisté Monsieur DAOUDA ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 83 :++++++++++++++++++++++++++
p étant un entier positif et n un entier positif plus grand que 1 ; on
considère les nombres : a = pn et b = p(n − 1)
Démontrer que le plus grand commun divisible est égal a leur différence,
inversement ; démontrer que si deux nombres positifs a et b admettent leur
différence comme le plus grand commun diviseur, ils sont de la forme a = pn
et b = p(n − 1)
2) Déterminer deux entiers positifs admettant leur différence comme le plus
grand commun diviseur, sachant que leur plus petit commun multiple est 30 (Le
problème admet plusieurs solutions)
3) x et y étant deux entiers positifs donnés, on considère trois nombres :
A = 15x(8y + 5) ; B = 24x(5y + 3) et C = 40x(3y + 2)
Démontrer que le plus grand commun diviseur de deux quelconques d’entre eux
est égal à leur différence en fonction de x et y, et chercher le plus grand commun
diviseur de ces trois nombres.
++++++++++++++++++++++++Exercice 84 :++++++++++++++++++++++++++
Les trois parties A, B et C peuvent être traitées indépendament les unes des
autres
Partie A : Soit 𝐸 = {1,2,3,4,5,6,7,8,9,10}
Déterminer les paires (𝑎; 𝑏) d’entiers distincts de E tels que le reste de la division
euclidienne de 𝑎𝑏 par 11 soit 1
Partie B:
1- Soit n un entier naturel superieur ou égal à 3

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


54

a- L’entier (𝑛 − 1)! + 1 est-il pair ?


b- L’entier (𝑛 − 1)! + 1 est-il divisible par un entier naturel pair ?
2- Prouver que l’entier (15 − 1)! + 1 n’est pas divisible par 15
3- L’entier (11 − 1)! + 1 est-il divisible par 11 ?
Partie C: Soit p un entier naturel non premier (𝑛 ≥ 2)
1- Prouver que p admet un diviseur q (1 < 𝑞 < 𝑝) qui divise (𝑛 − 1)!
2- L’entier q divise t-il l’entier (𝑃 − 1)! + 1?
3- L’entier q divise t-il l’entier (𝑃 − 1)! + 1?
++++++++++++++++++++++++Exercice 85 :++++++++++++++++++++++++++
Le nombre entier naturel N, qui s’écrit 341 dans le système décimal, 2331 en base a
a- Trouver un encadrement de a3
b- Déterminer a et vérifier
++++++++++++++++++++++++Exercice 86 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer les valeurs de n pour les quelles :
a- 22𝑛 + 2𝑛 + 1 ≡ 0[21]
b- 210𝑛−7 + 35𝑛−2 − 2 ≡ 0[11]
c- 49𝑛 + 5𝑛 + 3 ≡ 0[57]
d- 53𝑛 + (2𝑛 + 1)2𝑛 + 1 ≡ 0[11]
e- 𝑛 × 7𝑛+1 − (𝑛 + 1)7𝑛 − 1 ≡ 0[17]
++++++++++++++++++++++++Exercice 87 :++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
Soit N un entier naturel, impair non premier. On pose que 𝑁 = 𝑎² − 𝑏² où a et b
sont deux entiers naturels
1. Montrer que a et b n’ont pas la même parité
2. Montrer que N peut séécrire comme produit de deux entiers naturels p et q
3. Quelle est la parité de p et de q
Partie B :
On admet que 250 507 n’est pas premier.. On se propose de chercher des couples
d’entiers naturels (a ; b) vérifiant la relation (E) : 𝑎² − 250 507 = 𝑏²
1. Soit X un entier naturel
a- Donner dans tableau, les restes posssibles de X modulo 9 ; puis ceux de
X² modulo 9
b- Sachant que 𝑎² − 250 507 = 𝑏², déterminer les restes possibles modulo
9 de 𝑎² − 250 507 ; en déduire les restes possibles modulo 9 de 𝑎²
c- Montrer que les restes possibles modulo 9 de a sont 1 et 8
2. Justifier que si le couple (a ; b) vérifie la relation (E), alors 𝑎 ≥ 501. Montrer
q’il n’existe pas de solution du type (501 ; 𝑏)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


55

3. On suppose que le couple (a ; b) vérifie la relation (E)


a- Démontrer que a est congru à 503 ou à 505 modulo 9
b- Déterminer le plus petit entier naturel k tel que le couple (505+9k ; b)
soit solution de (E), puis donner le couple de solution correspondant
Partie C :
1. Déduire des parties précédentes une écriture de 205 507 en un produit de
deux facteurs
2. Les deux facteurs sont ils premiers entre eux ?
3. Cette écriture es-elle unique ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 88 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver les entiers relatifs n tel que : 10 divise 𝑛² + (𝑛 + 1)² + (𝑛 + 3)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 89 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans N² l’équation : pgcd(x; y) + ppcm(x; y) = x + y
++++++++++++++++++++++++Exercice 90 :++++++++++++++++++++++++++
1- Pour tout entier naturel n, montrer qu’il existe un couple unique
𝑛
(𝑎𝑛 ; 𝑏𝑛 ) ∈ 𝑁² tel que : (1 + √2) = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √2
2- Calculer 𝑎²𝑛 − 2𝑏²𝑛
3- En déduire que a n et bn sont premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 91 :++++++++++++++++++++++++++
𝜑 = 0 ; 𝜑1 = 1
On considère la suite (𝜑𝑛 )𝑛∈𝑁 définie par : { 0
𝜑𝑛+2 = 𝜑𝑛+1 + 𝜑𝑛
1- Montrer que ∀n ∈ N ∗ ; φn+1 × φn−1 − φ²n = (−1)n
2- En déduire que ∀n ∈ N ∗ ; pgcd(φn+1 ; φn ) = 1
3- Montrer que ∀n ∈ N; ∀m ∈ N ∗ ; φm+n = φm φn+1 + φm−1 φn
4- En déduire : ∀m, n ∈ N ∗ ; pgcd(φm+n ; φn ) = pgcd(φn ; φm ) puis
pgcd(φm ; φn ) = pgcd(φn ; φr ) où r est le reste de la division euclidienne
de m par n
5- Conclure : pgcd(φm ; φn ) = φpgcd(m;n)
++++++++++++++++++++++++Exercice 92 :++++++++++++++++++++++++++
Un nombre n s’écrit 2𝛼 3𝛽 . Le nombre de diviseurs de 12n est le double du
nombre de diviseurs de n
1- Montrer que l’on a : 𝛽(𝛼 − 1) = 4
2- En déduire n

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
56

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition et propriétés :
●On appelle nombre complexe tout nombre qui s’écrit sous la forme 𝒁 = 𝒂 + 𝒊𝒃
avec (𝑎; 𝑏) ∈ 𝑅² où 𝑎 est la partie réelle notée 𝑅𝑒(𝑍) 𝑒𝑡 𝑏 la partie imaginaire
notée 𝐼𝑚(𝑍)
●𝑖 est l’unité imaginaire avec 𝒊² = −𝟏
● On appelle conjugué d’un nombre complexe 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏, le nombre complexe
noté 𝑍 défini par 𝐙 = 𝐚 − 𝐢𝐛
1 √3
NB : Le nombre complexe j est défini par : 𝑗 = − + 𝑖
2 2
Module et argument d’un nombre complexe :
●On appelle module d’un nombre complexe Z = a + ib, tout nombre réel
strictement positif défini par |𝐙| = √𝐚² + 𝐛²

On considère Z et Z’ deux nombres complexes non nuls tels que :


𝑍 |𝑍| 1 1
●|𝑍 × 𝑍′| = |𝑍| × |𝑍′| ●|𝑍′ | = |𝑍′ | ●|𝑍 𝑛 | = |𝑍|𝑛 ●|𝑍′ | = |𝑍′ |
●|𝑍 + 𝑍′| ≤ |𝑍| + |𝑍′| ●|𝑘 × 𝑍| = |𝑘| × |𝑍| 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅 ∗ ●|𝑍|² = 𝑍 × 𝑍
●On appelle argument d’un nombre complexe 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 toute mesure en
radians de l’angle 𝜃 = (𝑒⃗⃗⃗̂
1 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀) .
On note 𝐚𝐫𝐠(𝒁) = 𝜽 + 𝟐𝒌𝝅 s’il s’agit d’un argument et 𝐚𝐫𝐠(𝒁) = 𝜽 s’il s’agit de
l’argument
𝒂 𝒃
Avec 𝐜𝐨𝐬 𝜽 = |𝒁| 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧 𝜽 = |𝒁|

On considère Z et Z’ deux nombres complexes non nuls tels que :


𝑍
●arg(𝑍 × 𝑍′) = arg(𝑍) + arg(𝑍 ′ ) ●arg (𝑍′ ) = arg(𝑍) − arg(𝑍 ′ )
1
●arg(𝑍 𝑛 ) = 𝑛 × arg(𝑍) ●arg ( ) = arg(𝑍) = −arg(𝑍)
𝑍
𝜋
0 𝑠𝑖 𝑎 > 0 𝑠𝑖 𝑏 > 0
●arg(−𝑍) = 𝜋 + arg(𝑍) ●arg(𝑎) = { ●arg(𝑖𝑏) = { 2𝜋
𝜋 𝑠𝑖 𝑎 < 0 − 𝑠𝑖 𝑏 < 0
2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


57

Formes d’écritures d’un nombre complexe :


Ils sont au nombre de 3 qui sont :
●La forme algebrique ou cartesienne :
Tout nombre complexe qui s’écrit sous la forme 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃
●La forme Trigonometrique :
Soit Z un nombre complexe de module |𝑍| et d′ argument 𝜃 ; la forme
trigonométrique de Z s’écrit sous la forme : 𝑍 = |𝑍|(cosθ + isinθ)

On considère Z et Z’ deux nombres complexes non nuls tels que :


●Z × Z′ = |Z| × |𝑍 ′ | (cos(𝜃 + 𝜃 ′ ) + 𝑖 sin (𝜃 + 𝜃′ )) ●𝑍 = |𝑍|(cosθ − isinθ)
𝑍 |𝑍|
●𝑍′ = |𝑍′ | (cos(𝜃 − 𝜃′ ) + 𝑖 sin(𝜃 − 𝜃 ′ )) ●𝑍 𝑛 = |𝑍|𝑛 (cos(nθ) + isin(nθ))

●La forme Exponentielle :


Soit Z un nombre complexe de module |𝑍| et d′ argument 𝜃 ; la forme
exponentielle de Z s’écrit sous la forme : 𝑍 = |𝑍|𝑒 𝑖𝜃
On considère Z et Z’ deux nombres complexes non nuls tels que :
′ 𝑍 |𝑍| ′
●Z × Z′ = |Z| × |𝑍′ |𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 ) ●𝑍 = |𝑍|𝑒 −𝑖𝜃 ● = |𝑍′ | 𝑒𝑖(𝜃−𝜃 ) ●𝑍 𝑛 = |𝑍|𝑛 𝑒𝑖𝑛𝜃
𝑍′
𝜃 𝜃 𝜋
●1 + 𝑒 𝑖𝜃 = 2 cos 𝜃2 𝑒 𝑖 2 ●1 − 𝑒 𝑖𝜃 = 2 sin 𝜃2 𝑒 𝑖(2−2 )
𝛿+𝜃 𝜋 𝛿+𝜃
●𝑒 𝑖𝛿 + 𝑒 𝑖𝜃 = 2 cos (𝛿−𝜃
2
)𝑒
𝑖(
2
)
●𝑒 𝑖𝛿 − 𝑒 𝑖𝜃 = 2 sin (𝛿−𝜃
2
𝑖( −
)𝑒 2 2
)

Equations dans C :
Equations du 1er degré dans C :
a. Equation du type 𝒂𝒛 + 𝒃𝒛 = 𝒄; (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗𝟐 𝒆𝒕 𝒄 ∈ 𝑪
Pour résoudre une telle équation, on pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦 puis on les
remplace par leurs expressions puis on trouve les réels x et y
Exemple : Résolvons dans C l’équation : (2 + 𝑖)𝑧 + (1 − 3𝑖)𝑧 = −4 + 11𝑖
On pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦;
(2 + i)(x + iy) + (1 − 3i)(x − iy) = −4 + 11i ⟺
2x + 2iy + ix − y + x − iy − 3ix − 3y = −4 + 11i ⟺
3x − 4y = −4 3x − 4y = −4
3x − 4y + i(−2x + y) = −4 + 11i ⟺ { ⟺{ ⟺
−2x + y = 11 −8x + 4y = 44
−5x = 40 ⟺ x = −8 ⟺ y = 11 + 2x = 11 − 16 = −5 ⟺ y = −5
𝐒 = {−𝟖 − 𝟓𝐢}
b. Equation du type 𝒂|𝒛| + 𝒃𝒛 = 𝒄; (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑹∗𝟐 𝒆𝒕 𝒄 ∈ 𝑪
Pour résoudre une telle équation, on pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 puis on le remplace par
son expressions puis on trouve les réels x et y
Exemple : Résolvons dans C l’équation : 2|𝑧| + 5𝑧 = 30 − 15𝑖
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
58

On pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ; 2√𝑥 2 + 𝑦 2 + 5(𝑥 + 𝑖𝑦) = 30 − 15𝑖 ⟺


2√x 2 + y 2 + 5x = 30
{ ⟺ 2√x 2 + (−3)2 = 30 − 5x ⟺
5y = −15 ⟺ y = −3
4(x 2 + 9) = (30 − 5x)2 ⟺ 4x 2 + 36 = 900 − 300x + 25x 2 ⟺
21x 2 − 300x + 864 = 0 ⟺ ∆= 90000 − 4(21)(864) = 17424 ⟺ √∆= 132
300−132 168
x1 = = =4 𝟕𝟐
42 42
⟺{ 300+132 432 72 d′ où 𝐒 = {𝟒 − 𝟑𝐢; − 𝟑𝐢}
𝟕
x1 = = =
42 42 7
Racines carrées d’un nombre complexe :
Soit 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe et 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 l’une des racines de Z
𝑥² − 𝑦² = 𝑎
1ère méthode : On résoud le système d’équation : {𝑥² + 𝑦² = |𝑍|
2𝑥𝑦 = 𝑏
|𝑍|+𝑎 |𝑍|−𝑎
2ème méthode : √𝑍 = ± (√ + 𝜀𝑖√ ) où 𝜀 est le signe de b
2 2

Equations du second degré : (𝐚𝐙 𝟐 + 𝐛𝐙 + 𝐜 = 𝟎 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐚 ∈ 𝐂 ∗ ; (𝐛; 𝐜) ∈ 𝐂 𝟐 )


On détermine le discriminant ∆: ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐
●Si ∆> 0 alors l’équation admet deux solutions distinctes : 𝐙𝟏 = −𝐛−√∆
𝟐𝐚
𝐞𝐭 𝐙𝟐 =
−𝐛+√∆
𝟐𝐚
−𝐛
●Si ∆= 0 alors l’équation admet une solution double : 𝐙𝟏 = 𝐙𝟐 =
𝟐𝐚
●Si ∆< 0 alors l’équation admet deux solutions complexes conjuguées :
−𝐛 − 𝐢√|∆| −𝐛 + 𝐢√|∆|
𝐙𝟏 = 𝐞𝐭 𝐙𝟐 =
𝟐𝐚 𝟐𝐚
Formule d’Euler :
Soit Z un nombre complexe de module 1 tel que
𝑍 = cos 𝑥 + 𝑖 sin 𝑥 = 𝑒 𝑖𝑥 𝑍 + 𝑍 𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥
{ ⟹ cos 𝑥 = = 𝑒𝑡
𝑍 = cos 𝑥 − 𝑖 sin 𝑥 = 𝑒 −𝑖𝑥 2 2
𝑍 − 𝑍 𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥
sin 𝑥 = = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑍 × 𝑍 = 1
2𝑖 2
𝑍 𝑛 = cos 𝑛𝑥 + 𝑖 sin 𝑛𝑥 = 𝑒 𝑖𝑛𝑥
Soit 𝑛 ∈ 𝑁 tel que :{ 𝑛 ⟹
𝑍 = cos 𝑛𝑥 − 𝑖 sin 𝑛𝑥 = 𝑒 −𝑖𝑛𝑥
𝒏 𝒏
𝒁𝒏 + 𝒁 𝒆𝒊𝒏𝜽 + 𝒆−𝒊𝒏𝜽 𝒁𝒏 − 𝒁 𝒆𝒊𝒏𝜽 − 𝒆−𝒊𝒏𝜽
𝐜𝐨𝐬 𝒏𝒙 = = 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧 𝒏𝒙 = =
𝟐 𝟐 𝟐𝒊 𝟐𝒊
Résolution de l’équation du type 𝒂𝒄𝒐𝒔𝒙 + 𝒃𝒔𝒊𝒏𝒙 = 𝒄 :
1ère méthode : Pour resoudre l’équation de ce type on pose : 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et
l’équation devient :
𝒄
𝐜𝐨𝐬(𝒙 − 𝜽) = 𝑜ù 𝜃 est l′ argumentde 𝑍 𝑒𝑡 |𝑍| son module
|𝒁|
●Si 𝑐 > |𝑍| l’équation n’admet pas de solutions
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
59

●Si 𝑐 ≤ |𝑍| l’équation admet de solutions


𝑍+𝑍 𝑍−𝑍
2ème méthode : On pose cos 𝑥 = 𝑒𝑡 sin 𝑥 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑍 × 𝑍 = 1 puis on
2 2𝑖
les remplace par leurs expressions dans l’équation pour avoir une équation du
second degré (E) dans C, ainsi que les solutions de l’équation sont les arguments
des solutions de l’équation (E)
Transformations et nombres complexes :
Soit M un point d’affixe Z et M’ d’affixe Z’ image de M . On considère Ω un point
d’affixe 𝑤
On définit les transformations dans le tableau suivant :
Transformations Ecritures complexes

Translation de 𝑍′ = 𝑍 + 𝑎
vecteur 𝒖⃗ (𝒂)
Symétrie de centre
𝛀(𝒘) 𝑍 ′ − 𝑤 = −(𝑍 − 𝑤)
Symétrie par 𝑍′ = 𝑍
rapport à l’axe réel
Symétrie par
rapport à l’axe 𝑍 ′ = −𝑍
imaginaire
Homothetie de
centre 𝛀 et de 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑘(𝑍 − 𝑤)
rapport k
Rotation de centre
𝛀 et d’angle 𝜽 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑒 𝑖𝜃 (𝑍 − 𝑤)

Configuration et nombres complexes :


Dans ce tableau ci-dessous nous caracterisons certaines configurations
géométriques à l’aide des nombres complexes
Configuration Caractérisation Caractérisation
géométrique complexe
Triangle
ABC isocèle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 𝑒𝑡 𝐴̂ = 𝜃 𝑏−𝑎
= 𝑒 𝑖𝜃 ; 0 < 𝜃 < 𝜋
en A 0<𝜃<𝜋 𝑐−𝑎

Triangle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 𝐵𝐶
ABC 𝜋 𝑏−𝑎 𝜋
𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = 𝑒 ±𝑖 3
équilatéral 3 𝑐−𝑎

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


60

Triangle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶
ABC 𝜋 𝑏−𝑎
𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = ±𝑖
rectangle et 2 𝑐−𝑎
isocèle en A
Triangle
ABC 𝜋 𝑏−𝑎
𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = 𝑖𝑏
rectangle en 2 𝑐−𝑎
A
Points A, B,
C alignés ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 0[𝜋]
; 𝐴𝐶 𝑏−𝑎
∈𝑅
𝑐−𝑎
Points A, B,
C, D ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 𝑀𝑒𝑠 (𝐷𝐴
; 𝐶𝐵 ; 𝐷𝐵 ) [𝜋] 𝑏−𝑎 𝑏−𝑑
: ∈𝑅
cocycliques ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≢ 0[𝜋]
; 𝐶𝐵 𝑐−𝑎 𝑐−𝑑

Racines 𝒏𝒊è𝒎𝒆 d’un nombres complexe :


Soit z un nombre complexe de module 𝜌 et d′ argument 𝜃 et n un entier naturel
superieur ou égal à 2 tel que : 𝑍 𝑛 = 𝑧 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 𝑍 𝑛 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃
𝜽+𝟐𝒌𝝅
𝒁𝒌 = 𝒏√𝝆𝒆𝒊( 𝒏 ) 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 = {𝟎; 𝟏; 𝟐; ⋯ ; 𝒏 − 𝟏}
●Les images des solutions sont les sommets d’un polygone regulier à n côtés
inscrit dans un cercle de rayon 𝑛√𝜌
●La somme de toutes les solutions est égale à 0
●Cette équation admet n solutions
Similitudes planes :
1- Similitudes planes directes :
Toute transformation du plan qui multiplie la distance par un réel 𝑘 (𝑘 > 0) et qui
concerve l’angle 𝜃 par rapport à un centre Ω d’écriture complexe 𝒁′ = 𝒂𝒁 +
𝒃 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗ × 𝑪 avec |𝑎| ≠ 1
●Eléments caractéristiques : Ils sont au nombre de 3 qui sont :
+Le rapport k : 𝑘 = |𝑎|
+ L’angle 𝜽: 𝜃 = arg(𝑎)
𝑏
+Le centre ou point invariant 𝛀(𝒘): 𝑍 ′ = 𝑍 = 𝑤 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑤 =
1−𝑎
●Détermination de l’écriture complexe connaissant les elements
caractéristiques : 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑘𝑒 𝑖𝜃 (𝑍 − 𝑤)
●Détermination de l’image d’un cercle par une similitude plane directe :
Soit (C) le cercle d’équation : (𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑅² 𝑎𝑣𝑒𝑐 Ω(𝑎; 𝑏)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


61

L’image (C’) de (C) par (S) est a pour équation : (𝑥 − 𝑎′)2 + (𝑦 − 𝑏′)2 = 𝑅′² avec
𝑅′ = 𝑘 × 𝑅 𝑒𝑡 𝑍′Ω = 𝑎𝑍Ω + 𝑏
●Détermination de la reciproque (𝑺−𝟏 ) d’une similitude plane directe (𝑺) :
Soit (S) la SPD d’élements caractéristiques (Ω; 𝑘; 𝜃)
1
La reciproque (𝑆 −1 ) a pour elements caratéristiques : (Ω; ; −𝜃)
𝑘
2) Similitudes planes indirectes : Toute transformation du plan qui multiplie la
distance par un réel 𝑘 (𝑘 > 0) et qui concerve l’axe de symétrie (∆) passant par
le centre Ω avec |𝑎| ≠ 1 d’écriture complexe 𝒁′ = 𝒂𝒁 + 𝒃 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗ × 𝑪
NB :
La similitude plane indirecte admet un axe de symétrie et cet axe est invariant
passant par 𝛺
●Eléments caractéristiques : Ils sont au nombre de 3 qui sont :
Le rapport k : 𝑘 = |𝑎|
𝑏+𝑎𝑏
Le centre ou point invariant 𝛀(𝒘): 𝑍 ′ = 𝑍 = 𝑤 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑤 = ou on
1−|𝑎|²
résoud l’équation 𝑍 = 𝑎𝑍 + 𝑏 en posant 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦
L’axe (∆): ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = 𝑘 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


62

EXERCICE 1 :
Calculer le module des nombres complexes suivants :
2 1 √2(1 + 𝑖) (−5 + 7𝑖)(4 − 2𝑖) (1 − 𝑖)2
𝑎) ; 𝑏) − ; 𝑐) ; 𝑑) ; 𝑒) ;
1−𝑖 4𝑖 1 (3 + 4𝑖)(7 + 5𝑖) (1 + 𝑖)3
(√3 − 𝑖)
2
3
√3 − 𝑖
𝑓) ( ) 𝑔) (√3 + 1) + 𝑖(√3 − 1) ; 𝑖) (1 + 5𝑖)5 (−2 + 𝑖√2)²
1−𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Calculons le module des nombres complexes suivants :
2 2 2 1 1 𝟏
𝑎) | |= = = √𝟐 𝑏) |− |= =
1−𝑖 |1 − 𝑖| √2 4𝑖 |4𝑖| 𝟒
√2(1 + 𝑖) |√2(1 + 𝑖)| |√2| × |1 + 𝑖| √2 × √2
𝑐) | |= = = =𝟐 ;
1 1 1 1
− 𝑖) | (√3 − 𝑖)| | | × |√3 − 𝑖| ×2
2 (√3 2 2 2
(−5 + 7𝑖)(4 − 2𝑖) |−5 + 7𝑖| × |4 − 2𝑖| √(−5)2 + 7² × √4² + (−2)² √74 × √20 𝟐√𝟓
𝑑) | |= = = =
(3 + 4𝑖)(7 + 5𝑖) |3 + 4𝑖| × |7 + 5𝑖| √3² + 4² × √7² × 5² √25 × √74 𝟓
3
(1 − 𝑖)2 |1 − 𝑖|² (√2)² 2 √𝟐 √3 − 𝑖 2 3
𝑒) | |= = = = ; 𝑓) |( ) | = ( ) = 2√2
(1 + 𝑖)3 |1 + 𝑖|3 (√2)3 2√2 𝟐 1−𝑖 √2
2 2
𝑔) |(√3 + 1) + 𝑖(√3 − 1)| = √(√3 + 1) + (√3 − 1) = √4 + 2√3 + 4 − 2√3 = √8 = 𝟐√𝟐 ;
2
2 5 2
𝑖) |(1 + 5𝑖)5 (−2 + 𝑖√2) | = |1 + 5𝑖|5 × |−2 + 𝑖√2|² = √12 + 52 × √(−2)2 + (√2)
= 𝟔 × 𝟐𝟔𝟐 √𝟐𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2 :
Ecrire sous la forme exponentielle les nombres complexes suivants :
𝑖 1−𝑖 𝜋
𝑎) 𝑖(−1 − 𝑖)2 ; 𝑏) (√3 + 𝑖)(−1 − 𝑖√3) ; 𝑐) ; 𝑑) 𝑒𝑖 4 ;
1−𝑖 1 + 𝑖√3
𝜋 10
−2𝑖
𝑒 3 5 − 5𝑖 −1 − 𝑖√3
𝑒) ; 𝑓) 𝜋 𝑔) ( ) ; 𝑖) (3 − 3𝑖)²(√2 − 𝑖√2)6
√2 + 𝑖√2 10𝑒 𝑖
4
−1 + 𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Ecrivons sous la forme exponentielle les nombres complexes suivants :
𝜋 2×5𝜋 𝜋 5𝜋
)
𝑎) 𝑖(−1 − 𝑖)2 = 𝑒 𝑖 2 × 2𝑒 𝑖 4 = 2𝑒 𝑖( 2 + 2 = 𝟐𝐞𝐢𝟑𝛑 ;
𝜋 4𝜋 𝜋 4𝜋 𝟑𝛑
)
𝑏) (√3 + 𝑖)(−1 − 𝑖√3) = 2𝑒 𝑖6
× 2𝑒 𝑖 3 = 4𝑒 𝑖( 6 + 3 = 𝟒𝐞𝐢 𝟐 ;
𝜋 𝜋
𝑖 𝑒𝑖 2
1 𝑖(𝜋+𝜋) √𝟐 𝐢𝟑𝛑 1−𝑖 𝜋
𝑖4 √2𝑒
−𝑖 4
𝜋 √𝟐 −𝐢𝛑
𝑐) = = 𝑒 2 4 = 𝐞 𝟒 𝑑) 𝑒 = 𝑒𝑖 4 = 𝐞 𝟑;
1 − 𝑖 √2𝑒 −𝑖𝜋4 √2 𝟐 1 + 𝑖√3 2𝑒
𝜋
𝑖3 𝟐
𝜋 𝜋 𝜋
𝑒 −2𝑖 3 𝑒 −2𝑖 3 1 2𝜋 𝜋
) 𝟏 𝟏𝟏𝛑 5 − 5𝑖 5𝑒 −𝑖 4 𝟏 −𝐢𝛑
𝑒) = 𝜋 = 𝑒 𝑖(− 3 −4 = 𝐞−𝐢 𝟏𝟐 ; 𝑓) 𝜋 = 𝜋 = 𝐞 𝟐
√2 + 𝑖√2 2𝑒 𝑖4 2 𝟐 10𝑒 𝑖4
10𝑒 𝑖4 𝟐
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
63

4𝜋 10
10
−1 − 𝑖√3 2𝑒 𝑖 3 4𝜋 3𝜋
)
10 7𝜋 𝟑𝟓𝛑
𝑔) ( ) =( 3𝜋 ) = (√2𝑒 𝑖( 3 − 4 ) = 25 × 𝑒10𝑖 12 = 𝟑𝟐𝐞𝐢 𝟔 ;
−1 + 𝑖 𝑖
√2𝑒 4
𝜋 2 𝜋 6 𝜋 3𝜋
𝑖) ((3 − 3𝑖)²(√2 − 𝑖√2)6 ) = (3√2𝑒 −𝑖 4 ) × (2𝑒 −𝑖 4 ) = 18𝑒 −𝑖 2 × 64𝑒 −𝑖 2 = 𝟏𝟏𝟓𝟐𝐞−𝟐𝐢𝛑

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
2𝜋 2𝜋
Soit 𝐽 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑈 = 1 + 𝐽
3 3
1) Démontrer que : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 0 2) Calculer 𝑈 𝑛 (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) en fonction de n
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
2𝜋 2𝜋
Soit 𝐽 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑈 = 1 + 𝐽
3 3
1) Démontrons que : 𝟏 + 𝑱 + 𝑱𝟐 = 𝟎
2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2
1ère méthode : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 1 + 𝑐𝑜𝑠 3
+ 𝑖𝑠𝑖𝑛
3
+ (𝑐𝑜𝑠
3
+ 𝑖𝑠𝑖𝑛
3
)
1 √3 4𝜋 4𝜋 1 √3 1 √3
1 + 𝐽 + 𝐽² = 1 − + 𝑖 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 = +𝑖 − −𝑖 = 0 𝑑 ′ 𝑜ù 𝟏 + 𝑱 + 𝑱² = 𝟎
2 2 3 3 2 2 2 2
2𝜋 2𝜋 3
1−𝐽2+1 1−𝐽3 1−(𝑐𝑜𝑠 3 +𝑖𝑠𝑖𝑛 3 ) 1−cos 2𝜋−𝑖 sin 2𝜋 1−1
2ème méthode : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 1−𝑗
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=0

𝑑 𝑜ù 𝟏 + 𝑱 + 𝑱² = 𝟎
2) Calculer 𝑼𝒏 (𝒏 ∈ 𝑵∗ ) en fonction de n
𝑛 𝑛 𝑛
2𝜋 2𝜋 1 √3 1 √3 1 𝑛
𝑈𝑛 = (1 + 𝐽)𝑛 = (1 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = (1 − + 𝑖 ) =( +𝑖 ) = 𝑛 (1 + 𝑖√3)
3 3 2 2 2 2 2
𝐧
𝟏 𝐧
𝐔 = 𝐧 (𝟏 + 𝐢√𝟑)
𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
√3+𝑖 4𝑖
Soit 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 =
−√3+𝑖 1−𝑖√3
a)Ecrire sous la forme exponentielle 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
𝑍1 (𝑍2 )6
b) En déduire la forme algébrique des nombres complexes 𝑍1 𝑍2 ; ; (𝑍1 )2 𝑒𝑡
𝑍2 (𝑍1 )3

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√3+𝑖 4𝑖
Soit 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 =
−√3+𝑖 1−𝑖√3
a)Ecrivons sous la forme exponentielle 𝒁𝟏 𝒆𝒕 𝒁𝟐
𝜋
√3 + 𝑖 2𝑒 𝑖 6 𝜋 5𝜋
𝑖( − )
4𝜋 𝟐𝛑
𝑍1 = = 5𝜋 =𝑒 6 6 = 𝑒 −𝑖 6 = 𝐞−𝐢 𝟑
−√3 + 𝑖 2𝑒 𝑖 6
𝜋
4𝑖 4𝑒 𝑖 2 𝜋 𝜋
𝑖( + )
𝟓𝛑
𝑍2 = = 𝜋 = 2𝑒 2 3 = 𝟐𝐞𝐢 𝟔
1 − 𝑖√3 2𝑒 −𝑖 3
𝒁𝟏 (𝒁𝟐 )𝟔
b) Déduisons-en la forme algébrique des nombres complexes 𝒁𝟏 𝒁𝟐 ; ; (𝒁𝟏 )𝟑 𝒆𝒕
𝒁𝟐 (𝒁𝟏 )𝟑
2π 5π 2π 5π
)
π π π √3 1
●𝑍1 × 𝑍2 = e−i 3 × 2ei 6 = 2ei(− 3 + 6 = 2ei 6 = 2 (cos + i sin ) = 2 ( + i) = √𝟑 + 𝐢
6 6 2 2
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
64


𝑍1 e−i 3 1 2π 5π
) 1 9𝜋 1 3𝜋 1 3𝜋 3𝜋
● = 5π = 𝑒 𝑖(− 3 − 6 = 𝑒 −𝑖 6 = 𝑒 −𝑖 2 = (cos (− ) + 𝑖 sin (− ))
𝑍2 i 2 2 2 2 2 2
2e 6
1 3𝜋 3𝜋 1 𝟏
= (cos ( ) − 𝑖 sin ( )) = (0 + 𝑖) = 𝐢
2 2 2 2 𝟐
2
𝟐𝛑 𝟒𝛑 4𝜋 4𝜋 4𝜋 4𝜋 𝟏 √𝟑
●(𝑍1 )2 = (𝐞−𝐢 𝟑 ) = 𝐞−𝐢 𝟑 = cos (− ) + 𝑖 sin (− ) = cos ( ) − 𝑖 sin ( ) = − + 𝐢
3 3 3 3 𝟐 𝟐
5π 6
i6
(𝑍2 )6 (2e ) 26 × 𝑒 5𝑖𝜋
● 3
= 3 = = 32 × 𝑒 𝑖(5𝜋+2𝜋) = 32𝑒 7𝑖𝜋 = 32(cos 7𝜋 + 𝑖 sin 7𝜋) = −𝟑𝟐
(𝑍1 ) 2π 𝑒 −2𝑖𝜋
(e−i 3 )

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
√6−𝑖√2
On pose 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 = 1 − 𝑖
2
𝑍
1) Ecrire𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 1 sous la forme trigonométrique
𝑍 2
𝜋 𝜋
2) Déduisez-en 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
3) Résoudre dans [−𝜋; 𝜋]𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛: (√6 + √2)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√6 − √2)𝑠𝑖𝑛𝑥 = 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√6−𝑖√2
On pose 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 = 1 − 𝑖
2
𝒁𝟏
1) Ecrivons 𝒁𝟏 ; 𝒁𝟐 𝒆𝒕 sous la forme trigonométrique
𝒁𝟐

√6 − 𝑖√2 |𝑍1 | = √2 𝝅 𝝅
●𝑍1 = ⟹{ 𝜋 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒁𝟏 = √𝟐 (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 (− ))
2 𝜃1 = − + 2𝑘𝜋 𝟔 𝟔
6
|𝑍2 | = √2 𝛑 𝛑
●𝑍2 = 1 − 𝑖 ⟹ { 𝜋 d′ où 𝐙𝟐 = √𝟐 (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 (− ))
𝜃2 = − + 2𝑘𝜋 𝟒 𝟒
4
𝑍1 √2 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝐙𝟏 𝛑 𝛑
● = (cos (− + ) + 𝑖 sin (− + )) = cos + 𝑖 sin ⟹ = 𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧
𝑍2 √2 6 4 6 4 12 21 𝐙𝟐 𝟏𝟐 𝟐𝟏
𝝅 𝝅
2) Déduisons-en 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝑍
Ecrivons 𝑍1 sous sa forme algébrique :
2

√6 − 𝑖√2
𝑍1 2 √6 − 𝑖√2 (√6 − 𝑖√2)(1 + 𝑖) √6 + 𝑖√6 − 𝑖√2 + √2 √𝟔 + √𝟐 𝐢(√𝟔 − √𝟐)
● = = = = = +
𝑍2 1−𝑖 2(1 − 𝑖) 2 (12 + (−1)2) 4 𝟒 𝟒
𝛑 √𝟔+√𝟐
𝑍 𝑍 𝜋 𝜋 √6+√2 i(√6−√2) 𝐜𝐨𝐬 =
𝟏𝟐 𝟒
On pose 𝑍1 = 𝑍1 alors cos + 𝑖 sin = + ⟹{
2 2 12 21 4 4 𝛑 √𝟔−√𝟐
𝐬𝐢𝐧 =
𝟏𝟐 𝟒

3) Résolvons dans [−𝝅; 𝝅]𝐥′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧: (√𝟔 + √𝟐) 𝐜𝐨𝐬 𝒙 + (√𝟔 − √𝟐) 𝐬𝐢𝐧 𝒙 = 𝟐
(√6 + √2) cos 𝑥 + (√6 − √2) sin 𝑥 = 2 ⟹ a = √6 + √2 ; b = √6 − √2 et c = 2
√6+√2
|Z| = 4 cos θ = π
4
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 = √6 + √2 + i(√6 − √2) ⟹ {θ = arg Z ⟹ { √6−√2
⟹θ=
12
+ 2kπ
sin θ =
4
𝑐 𝜋 2 1 𝜋
D’où l’équation devient : cos(𝑥 − 𝜃) = |𝑍| ⟹ cos (𝑥 − ) = = = cos ⟹
12 4 2 3

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


65

π π π π 5π
x− = + 2kπ x= + + 2k = + 2kπ 𝟓𝛑 𝛑
{ 12 3 ⟹{ 12 3 12 ⟹𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; − + 𝟐𝐤𝛑 }
π π π π π 𝟏𝟐 𝟒
x− = − + 2kπ x= − + 2k = − + 2kπ
12 3 12 3 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
Déterminer le module et l’argument des nombres complexes :
1 1 1
a) Z = ; Z0 = π ; Z1 = ;
1 + itgα 1 + itg 2π
4 1 + itg
3
(1 + i√3)(sinx + icosx)
b) Z = ; c) Z = (1 + i√3)(1 + i)(cosα + isinα) ;
2(1 − i)(cosx − isinx)
π π
1 cos 9 + isin 9
d) Z = (1 − i√3)(1 − i)(cosα − isinα) ; e) Z =
2 cos 4π + isin 4π
9 9
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1 1 1 cos 𝛼
𝑎) 𝑍 = = = = = cos 𝛼 (cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼)
1 + 𝑖𝑡𝑔𝛼 1 + 𝑖 sin 𝛼 cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼
cos 𝛼 cos 𝛼
𝒁 = 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝒆−𝒊𝜶
π π
●Si α ∈ ]− ; [ alors Z = |cos α|e−iα d′ où |𝐙| = 𝐜𝐨𝐬 𝛂 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = −𝛂
2 2
π 3π
●α ∈ ] ; [ alors Z = |cos α|ei(π−α) d′ où |𝐙| = |𝐜𝐨𝐬 𝛂| 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = 𝛑 − 𝛂
2 2
√𝟐
1 π π π π −iπ |𝐙𝟎 | =
Z0 = comme ∈ ]− ; [ alors Z = |cos | e 4 { 𝟐 ;
π 4 2 2 0
4 𝛑
1 + itg 𝐚𝐫𝐠 𝐙𝟎 = −
4
𝟒
𝟏
1 2π π 3π 2π i(π−π) |𝐙𝟏 | =
Z1 = comme ∈ ] ; [ alors Z1 = |cos | e 4 { 𝟐
2π 3 2 2 3 𝟑𝛑
1 + itg 𝐚𝐫𝐠 𝐙𝟏 =
3 𝟒
π
(1 + i√3)(sinx + icosx) a×b a = 1 + i√3 = 2ei3
b) Z = = ⟹{ π
2(1 − i)(cosx − isinx) 2c × d b = sin x + i cos x = i(cos x − i sin x) = ei(2−x)
π π π π
−i
π
2ei3 × ei(2−x) ei(3+2−x) √2 i(5π−x) π
et { c = 1 − i = √2e 4 ⟹Z= π = π = e 6 × ei(4+x)
d = cos x − i sin x = e −ix
2√2e−i4 × e−ix √2e−i(4+x) 2
√𝟐
√2 i(5π−x+π+x) √2 i(5π+π) √2 i13π |𝐙| =
Z= e 6 4 = e 6 4 = e 12 ⟹{ 𝟐
2 2 2 𝟏𝟑𝛑
𝐚𝐫𝐠 𝐙 =
𝟏𝟐
π π π π 7π
c) Z = (1 + i√3)(1 + i)(cosα + isinα) = 2ei3 × √2ei4 × eiα = 2√2ei(3+4+α) = 2√2ei(12+α)
|𝐙| = 𝟐√𝟐
d′ où { 𝟕𝛑 ;
𝐚𝐫𝐠 𝐙 = +𝛂
𝟏𝟐
π π π π
d) Z = (1 − i√3)(1 − i)(cosα − isinα) = 2e−i3 × √2e−i4 × e−iα = 2√2e−i(3+4+α)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


66

7π |𝐙| = 𝟐√𝟐
Z = 2√2e−i(12+α) d′ où { 𝟕𝛑
𝐚𝐫𝐠 𝐙 = − −𝛂
𝟏𝟐
π π π 𝟏
1 cos 9 + isin 9 1 e i9 1 iπ 4π 1 i(π−4π) 1 −iπ ′ |𝐙 | =
e) Z = = = e ×e
9 −i 9
= e 9 9 = e 3 d où { 𝟐
2 cos 4π + isin 4π 2 i4π 2 2 2 𝛑
9 9 e 9 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = −
𝟑
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7 :
On considère le nombre complexe 𝑍 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)
1) Déterminer le module et un argument de Z²
En déduire le module et l’argument de Z
𝜋 𝜋
2) Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
3) Résoudre dans R l’équation : (√3 + 1)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√3 − 1)𝑠𝑖𝑛𝑥 = √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le nombre complexe 𝒁 = √𝟑 + 𝟏 + 𝒊(√𝟑 − 𝟏)
1) Déterminer le module et un argument de Z²
2 2 2
𝑍 2 = (√3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)) = (√3 + 1) + 2𝑖(√3 + 1)(√3 − 1) − (√3 − 1)
𝑍² = 4 + 2√3 + 2𝑖(3 − 1) − (4 − 2√3) = 4√3 + 4𝑖 𝑑′ 𝑜ù 𝑍² = 4√3 + 4𝑖

●|𝑍| = √(4√3)² + 4² = √3 × 4² + 4² = √4 × 4² = 2 × 4 = 8 𝑑′ 𝑜ù |𝐙²| = 𝟖


4√3 √3
cos 𝜃 = = 𝛑
●𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜃 = 𝑎𝑟𝑔 𝑍²; { 8 2 ⟹ 𝛉 = + 𝟐𝐤𝛑
4 1 𝟔
sin 𝜃 = =
8 2
Déduisons-en le module et l’argument de Z
●|𝑍²| = 8 ⟹ |𝑍| = √8 = 2√2 ⟹|𝐙| = 𝟐√𝟐
π π 𝛑
●arg 𝑍² = + 2kπ ⟹ 2 arg 𝑍 = + 2kπ ⟹𝐚𝐫𝐠 𝐙 = + 𝐤𝛑
6 6 𝟏𝟐
𝝅 𝝅
2) Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
Comme 𝑍 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1) alors écrivons Z sous sa forme trigonométrique :
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑍 = 2√2 (cos + 𝑖 sin ) = 2√2 cos + 2𝑖√2 sin
12 12 12 12
𝜋 𝜋 √3+1 √6+√2 𝝅 √𝟔+√𝟐
2√2 cos = √3 + 1 cos = = 𝐜𝐨𝐬 =
12 12 2√2 4 𝟏𝟐 𝟒
Par comparaison { 𝜋 ⟹{ ⟹{
2√2 sin = √3 − 1 𝜋 √3−1 √6−√2 𝝅 √𝟔−√𝟐
12 sin = = 𝐬𝐢𝐧 =
12 2√2 4 𝟏𝟐 𝟒
3) Résolvons dans R l’équation : (√3 + 1)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√3 − 1)𝑠𝑖𝑛𝑥 = √2
(√3 + 1)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√3 − 1)𝑠𝑖𝑛𝑥 = √2 ⟹ a = √3 + 1 ; b = √3 − 1 et c = √2
√6+√2
cos θ =
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1) ⟹ {|Z| = 2√2 ⟹ { 4 π
⟹θ= + 2kπ
θ = arg Z sin θ =
√6−√2 12
4
𝑐 𝜋 √2 1 𝜋
D’où l’équation devient : cos(𝑥 − 𝜃) = |𝑍| ⟹ cos (𝑥 − )= = = cos ⟹
12 2√2 2 3

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


67

π π π π 5π
x− = + 2kπ x= + + 2k = + 2kπ 𝟓𝛑 𝛑
{ 12 3 ⟹{ 12 3 12 ⟹𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; − + 𝟐𝐤𝛑 }
π π π π π 𝟏𝟐 𝟒
x− = − + 2kπ x= − + 2k = − + 2kπ
12 3 12 3 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8 :
On donne les nombres complexes Z et U définis par :
𝑍 = −8√3 + 8𝑖 𝑒𝑡 𝑈 = (√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)
1) Ecrire Z sous forme trigonométrique le nombre Z
Déterminer les racines carrées de Z sous forme trigonométrique
2) Calculer U². Utiliser ce résultat pour exprimer les racines carrées de Z sous leur
forme algébrique
5𝜋 5𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On donne les nombres complexes Z et U définis par :
𝑍 = −8√3 + 8𝑖 𝑒𝑡 𝑈 = (√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)
1) Ecrivons Z sous forme trigonométrique le nombre Z
2
● |𝑍| = |−8√3 + 8𝑖 | = √(−8√3) + 82 = √3 × 82 + 82 = 2 × 8 = 16
−8√3 √3
cos 𝜃 = =−
● arg 𝑍 = 𝜃 ; 16 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜃 = 𝜋 − 𝜋 = 5𝜋 + 2𝑘𝜋
8 1 6 6
{ sin 𝜃 = =
16 2
𝟓𝛑 𝟓𝛑
𝐙 = 𝟏𝟔 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 )
𝟔 𝟔
Déterminons les racines carrées de Z sous forme trigonométrique

5π 5π 5π 5π
√Z = ±√16 (cos + i sin ) = ±√16 (cos + i sin ) ⟹
6 6 12 12
𝟓𝛑 𝟓𝛑
√𝐙 = ±𝟒 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 )
𝟏𝟐 𝟏𝟐
2) Calculons U².
2 2 2
2
𝑈 = ((√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)) = (√6 − √2) + 2𝑖(√6 − √2)(√6 + √2) − (√6 + √2) ⟹
𝑈 2 = 8 − 2√12 + 2𝑖(6 − 2) − (8 + 2√12) = 8 − 4√3 + 8𝑖 − 8 − 4√3 = −8√3 + 8𝑖
𝐔² = −𝟖√𝟑 + 𝟖𝐢
Utilisons ce résultat pour exprimer les racines carrées de Z sous leur forme algébrique
Comme 𝑈² = 𝑍 ⟹ √𝑍 = ±𝑈 ⟹√𝐙 = ± ((√𝟔 − √𝟐) + 𝐢(√𝟔 + √𝟐))
𝟓𝝅 𝟓𝝅
Déduisons-en les valeurs exactes de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
5π 5π
On pose √𝑍 = √𝑍 ⟹ ±4 (cos + i sin 12) = ± ((√6 − √2) + i(√6 + √2)) ⟹
12

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


68

𝟓𝝅 √𝟔 − √𝟐
5𝜋 5π 𝐜𝐨𝐬 =
4 cos + 4isin = (√6 − √2) + i(√6 + √2) ⟹ 𝟏𝟐 𝟒
12 12 𝟓𝝅 √𝟔 + √𝟐
𝐬𝐢𝐧 =
{ 𝟏𝟐 𝟒
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9 :
𝑍+3−2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 2-i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−2+𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
b) Z’ soit un nombre imaginaire pur
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑍+3−2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 2-i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−2+𝑖
Déterminons l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
𝑥+𝑖𝑦+3−2𝑖 𝑥+3+𝑖(𝑦−2) (𝑥+3+𝑖(𝑦−2))(𝑥−2−𝑖(𝑦+1))
On pose 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et on a 𝑍 ′ = = = ⟹
𝑥+𝑖𝑦−2+𝑖 𝑥−2+𝑖(𝑦+1) (𝑥−2+𝑖(𝑦+1))(𝑥−2−𝑖(𝑦+1))
(𝑥 + 3)(𝑥 − 2) − 𝑖(𝑥 + 3)(𝑦 + 1) + 𝑖(𝑦 − 2)(𝑥 − 2) + (𝑦 − 2)(𝑦 + 1)
𝑍′ = ⟹
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
𝑥 2 + 𝑥 − 6 + 𝑦 2 − 𝑦 − 2 + 𝑖(−𝑥𝑦 − 𝑥 − 3𝑦 − 3 + 𝑥𝑦 − 2𝑦 − 2𝑥 + 4)
𝑍′ = ⟹
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
2 2
𝑥 + 𝑥 + 𝑦 − 𝑦 − 8 + 𝑖(−3𝑥 − 5𝑦 + 1)
𝑍′ =
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
a) Z’ est un nombre réel si et seulement si : 𝑰𝒎(𝒁′ ) = 𝟎
(−3𝑥 − 5𝑦 + 1)
= 0 ⟹ −𝟑𝐱 − 𝟓𝐲 + 𝟏 = 𝟎
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
D' où l’ensemble des points M du plan est une droite d’équation −3𝑥 − 5𝑦 + 1 = 0
b) Z’ est un nombre imaginaire pur si et seulement si : 𝑹𝒆(𝒁′ ) = 𝟎
𝑥 2 + 𝑥 + 𝑦2 − 𝑦 − 8 1 2 1 2 1
2 2
= 0 ⟹ 𝑥 2 + 𝑥 + 𝑦 2 − 𝑦 − 8 = 0 ⟹ (𝑥 + ) + (𝑦 − ) = 8 +
(𝑥 − 2) + (𝑦 + 1) 2 2 2
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏𝟕
⟹ (𝐱 + ) + (𝐲 − ) =
𝟐 𝟐 𝟐
1 1 17
D'où l’ensemble des points M du plan est un cercle de centre Ω (− ; − ) de rayon 𝑅 = √
2 2 2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10 :
Dans chacun des cas suivants ; déterminer la nature et les éléments caractéristiques des
transformations du plan qui à tout point M d’affixe Z associe le point M’ d’affixe Z’ tels
que :
𝜋 1
𝑎) 𝑍 ′ = −𝑍 + 2 + 𝑖 ; 𝑏) 𝑍′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 + 2 − 4𝑖 ; 𝑐) 𝑍′ = − 𝑍 + 2 − 𝑖 ; 𝑑) 𝑍′ = −𝑖𝑍 + 1 + 𝑖 ;
3
𝑒) 𝑍 ′ = 𝑍 − 4𝑖 ; 𝑓) 𝑍′ = −𝑍 + 2 ; 𝑔) 𝑍′ = −4𝑍 + 10 − 5𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
69

Dans chacun des cas suivants ; déterminons la nature et les éléments caractéristiques des
transformations suivantes : 𝑎) Z′ = −Z + 2 + i comme a =

−1 alors c est une 𝐬𝐲𝐦é𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞
2+i 1
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞: Le centre Ω d′ affixe w = =1+ i
2 2
𝜋
𝑏) 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 + 2 − 4𝑖 comme |𝑎| = 1 c’est une Rotation
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
𝛑
●L′ angle 𝛉 = et
𝟒
b 2−4i 2−4i 2−4i
● Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = π = π π = √2 √2
1−a 1−ei4 1−cos −i sin 1− −i
4 4 2 2

(2−4i)(1−√2+i√2) 2−√2+i√2−4i+2i√2+2√2 2+√2+i(3√2−4) (2+√2+i(3√2−4))(2+√2)


2 2
w= 2 2 = 2 2 = = 2 =
√2 √2 1−√2+ + 2−√2 22 −(√2)
(1− ) +( ) 4 4
2 2
2
(2+√2) +i(2+√2)(3√2−4) 6+4√2+i(6√2−8+6−4√2) 6+4√2+i(2√2−2)
w= = = ⟹
2 2 2
𝐰 = 𝟑 + 𝟐√𝟐 + 𝐢(√𝟐 − 𝟏)
1 1
𝑐) 𝑍′ = − 𝑍 + 2 − 𝑖 comme a = − alors c ′ est une 𝐇𝐨𝐦𝐨𝐭𝐡𝐞𝐭𝐢𝐞
3 3
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
𝟏
●Le rapport k ∶ 𝐤 = − et
𝟑
b 2−i 2−i 3 3 3 𝟑 𝟑
●Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = 1 = 3+1 = (2 − i) = − i ⟹𝐰 = − 𝐢
1−a 1+ 4 2 4 𝟐 𝟒
3 3

𝑑) 𝑍 ′ = −𝑖𝑍 + 1 + 𝑖 comme|𝑎| = |−𝑖| = 1 c’est une Rotation


𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
𝛑
●L′ angle 𝛉 = − et
𝟐
b 1+i
● Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = =1⟹𝐰=𝟏
1−a 1+i
𝑒) 𝑍′= 𝑍 − 4𝑖 comme a = 1 alors c ′ est une
𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 ;
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞:
⃗ d′ affixe − 4𝑖 ⟹ 𝐮
Le vecteur 𝑢 ⃗ (−𝟒𝐢)
𝑓) 𝑍′ = −𝑍 + 2 ; comme a = −1 alors c ′ est une 𝐬𝐲𝐦é𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞
2
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞: Le centre Ω d′ affixe w = = 1 ⟹𝐰 = 𝟏
2
𝑔) 𝑍′ = −4𝑍 + 10 − 5𝑖 comme a = −4 alors c ′est une 𝐇𝐨𝐦𝐨𝐭𝐡𝐞𝐭𝐢𝐞
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
●Le rapport k ∶ 𝐤 = −𝟒 et
b 10−5i 10−5i
●Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = = = 2 − i ⟹𝐰 = 𝟐 − 𝐢 ;
1−a 1+4 5
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11 :
1) Donner l’écriture complexe des transformations suivantes :
a) S : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝑥 = −2
b) S’ : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 1
2) Donner l’écriture complexe de S◦S’ et S’◦S
En déduire que S◦S’= S’◦S et préciser la nature de cette transformation
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
70

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Donnons l’écriture complexe des transformations suivantes :
a) S : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝒙 = −𝟐
On pose 𝐻(−2; 𝑦) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) ; 𝑀′ (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ )
𝑥𝑀 +𝑥𝑀′ 𝑥+𝑥 ′ 𝑥+𝑥 ′
[𝑀𝑀′ ] 𝑥𝐻 = = = −2 𝑥 ′ + 𝑥 = −4
2 2 2
Comme 𝐻 = ⟹{ ⟹{ ⟹{ ′ ⟹
2 𝑦𝑀 +𝑦𝑀′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦 + 𝑦 = 2𝑦
𝑦𝐻 = = =𝑦
2 2 2
𝑥 ′ = −𝑥 − 4 x ′ = −x − 4
{ ⟹{ ⟹ 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = −𝑥 + 𝑖𝑦 − 4 ⟹ 𝐙 ′ = −𝐙 − 𝟒
𝑦′ = 𝑦 iy ′ = iy
b) S’ : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝒚 = 𝟏
On pose 𝐻(𝑥; 1) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) ; 𝑀′ (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ )
𝑥𝑀 +𝑥𝑀′ 𝑥+𝑥 ′ 𝑥+𝑥 ′
[𝑀𝑀′ ] 𝑥𝐻 = = =𝑥 𝑥 ′ + 𝑥 = 2𝑥
2 2 2
Comme 𝐻 = ⟹{ ⟹{ ⟹{ ′ ⟹
2 𝑦𝑀 +𝑦𝑀′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦 +𝑦=2
𝑦𝐻 = = =1
2 2 2
𝑥′ = 𝑥 x′ = x
{ ′ ⟹{ ′ ⟹ 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 𝑥 − 𝑖𝑦 + 2𝑖 ⟹ 𝐙 ′ = 𝐙 + 𝟐𝐢
𝑦 = −𝑦 + 2 iy = −iy + 2i
2) Donnons l’écriture complexe de S◦S’ et S’◦S
𝑆 ∘ 𝑆 ′ : Z′ = − (Z + 2i) − 4 = −(Z − 2i) − 4 = −Z + 2i − 4

𝑆 ′ ∘ 𝑆: Z′ = (−Z − 4) + 2i = (−Z − 4) + 2i = −Z + 2i − 4
Déduisons-en que S◦S’= S’◦S et précisons la nature de cette transformation
On voit que 𝑆 ∘ 𝑆 ′ = 𝑆 ′ ∘ 𝑆 d’écriture complexe Z′ = −Z + 2i − 4
Comme 𝑎 = −1 alors c’est une symétrie centrale
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12 :
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 3𝑖𝑍 − 1 − 7𝑖
1)a)Justifier que S est une similitude directe et préciser ses éléments caractéristiques
b) Déterminer l’expression analytique de S
2) Déterminer une équation de l’image par S de la droite (BC), B et C étant les points
d’affixes respectives 2 et 3-i
3) Déterminer une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation (𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝒁′ = 𝟑𝒊𝒁 − 𝟏 − 𝟕𝒊
1)a)Justifions que S est une similitude directe et précisons ses éléments caractéristiques
Comme |𝑎| = |3𝑖| = 3 ≠ 1 alors S est une similitude plane directe
Eléments caractéristiques :
●Le rapport : 𝑘 = |𝑎| = 3
𝜋
●L’angle : 𝜃 = arg 𝑎 = arg 3𝑖 =
2
●Le centre ou point invariant Ω:
b −1 − 7𝑖 (−1 − 7𝑖)(1 + 3𝑖) −1 − 3𝑖 − 7𝑖 + 21 20 − 10𝑖 ′
w= = = = = 𝑑 𝑜ù 𝐰 = 𝟐 − 𝐢
1−a 1 − 3𝑖 1+9 10 10
b) Déterminons l’expression analytique de S
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
71

On pose 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 3𝑖(𝑥 + 𝑖𝑦) − 1 − 7𝑖 = 3𝑖𝑥 − 3𝑦 − 1 − 7𝑖 = −3𝑦 − 1 + 𝑖(3𝑥 − 7)
𝐱 ′ = −𝟑𝐲 − 𝟏
𝐷′ 𝑜ù { ′
𝐲 = 𝟑𝐱 − 𝟕
2) Déterminons une équation de l’image par S de la droite (BC), B et C étant les points
d’affixes respectives 2 et 3-i
Pour cela trouvons les images de B et C :
●𝑍𝐵 ′ = 3𝑖𝑍𝐵 − 1 − 7𝑖 = 3𝑖(2) − 1 − 7𝑖 = 6𝑖 − 1 − 7𝑖 = −1 − 𝑖
●𝑍𝐶 ′ = 3𝑖𝑍𝐶 − 1 − 7𝑖 = 3𝑖(3 − 𝑖) − 1 − 7𝑖 = 9𝑖 + 3 − 1 − 7𝑖 = 2 + 2𝑖
𝑥 − 𝑥𝐵 ′ 𝑦 − 𝑦𝐵′ 𝑥+1 𝑦+1
(𝐵 ′ 𝐶 ′ ) a pour équation ∶ = ⟹ = ⟹𝑥+1= 𝑦+1
𝑥𝐶 ′ − 𝑥𝐵′ 𝑦𝐶 ′ − 𝑦𝐵′ 2+1 2+1
𝑑′ 𝑜ù 𝐲 = 𝐱
3) Déterminons une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation
(𝒙 − 𝟐)𝟐 + 𝒚² = 𝟏
(𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1 (𝐶) 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 B(2) 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑅 = 1

Alors (𝐶′) 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 B ′ (−1 − 𝑖)𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑅 ′ = 𝑘𝑅 = 3 × 1 = 3 et pour


équation : (𝐱 + 𝟏)𝟐 + (𝐲 + 𝟏)² = 𝟑²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13 :
𝑥′ = 𝑥 + 𝑦 + 2
Soit f l’application du plan dans lui-même d’expression analytique : { ′
𝑦 = −𝑥 + 𝑦 − 1
1) Déterminer l’écriture complexe de f
2) En déduire la nature et les éléments caractéristiques de f
3) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑓 −1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝒙′ = 𝒙 + 𝒚 + 𝟐
Soit f l’application du plan dans lui-même d’expression analytique : {
𝒚′ = −𝒙 + 𝒚 − 𝟏
1) Déterminons l’écriture complexe de f
x′ = x + y + 2 x′ = x + y + 2
{ ′ ⟹{ ′ ⟹ x ′ + iy ′ = x + y + 2 − ix + iy − i ⟹
y = −x + y − 1 iy = −ix + iy − i
y
Z′ = x + iy − ix + y + 2 − i = Z − i (x − ) + 2 − i = Z − i(x + iy) + 2 − i ⟹
i
Z′ = Z − iZ + 2 − i = (1 − i)Z + 2 − i ⟹𝐙 ′ = (𝟏 − 𝐢)𝐙 + 𝟐 − 𝐢
2) Déduisons-en la nature et les éléments caractéristiques de f
Comme |𝑎| = |1 − 𝑖| = √2 ≠ 1 alors c’est une similitude plane directe
Eléments caractéristiques :
●Le rapport : 𝑘 = |𝑎| = √2
𝜋
●L’angle : 𝜃 = arg 𝑎 = arg(1 − 𝑖) = −
4
●Le centre ou point invariant Ω:
b 2−𝑖 2−𝑖
w= = = = −𝑖(2 − 𝑖) = −2𝑖 − 1 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐰 = −𝟏 − 𝟐𝐢
1 − a 1 − (1 − 𝑖) 𝑖
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
72

3) Déterminons la nature et les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝒇−𝟏


𝑓 −1 est une similitude plane directe
Eléments caractéristiques de 𝒇−𝟏 :
1 1 √2
●Le rapport : = =
𝑘 √2 2
𝜋
●L’angle : −𝜃 = − arg 𝑎 = − arg(1 − 𝑖) =
4
●Le centre ou point invariant Ω: 𝐰 = −𝟏 − 𝟐𝐢
√2 𝑖 𝜋
Ecriture complexe de 𝒇−𝟏 : 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑎(𝑍 − 𝑤) ⟹ 𝑍 ′ + 1 + 2𝑖 = 𝑒 4 (𝑍 + 1 + 2𝑖) ⟹
2
√2 √2 √2 1 1 1 1
𝑍′ = ( + 𝑖 ) (𝑍 + 1 + 2𝑖) − 1 − 2𝑖 = ( + 𝑖) 𝑍 + ( + 𝑖) (1 + 2𝑖) − 1 − 2𝑖 ⟹
2 2 2 2 2 2 2

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 1
𝑍 = ( + 𝑖) 𝑍 + + 𝑖 + 𝑖 − 2 − 2𝑖 = ( + 𝑖) 𝑍 + − 2 + 𝑖 − 𝑖 = ( + 𝑖) 𝑍 − − 𝑖
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
𝟏 𝟏 𝟑 𝟏
D’où 𝐙 ′ = ( + 𝐢) 𝐙 − − 𝐢
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14 :
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
On considère la somme : 𝑆 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5 5 5
a)Ecrire la formule permettant de mettre cosp + cosq sous forme de produit et
2𝜋 8𝜋
transformer : 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5
3𝜋 2𝜋
b) Ecrire la formule exprimant cos2x en fonction de cosx. En remarquant que =𝜋− ,
5 5
3𝜋 𝜋
calculer 𝑐𝑜𝑠 en fonction de 𝑐𝑜𝑠
5 5
2
c)En utilisant les résultats précédents, démontrer l’égalité 1 + 𝑆 = 4 (𝑐𝑜𝑠 𝜋5) 𝜋
− 2𝑐𝑜𝑠 − 1
5
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
d)Soit 𝑆′ = 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛
5 5 5 5
Démontrer que S+iS’ est la somme des termes d’une suite géométrique et en déduire que
𝜋
1+S=0.Calculer alors 𝑐𝑜𝑠
5
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
a) Ecrivons la formule permettant de mettre 𝐜𝐨𝐬𝐩 + 𝐜𝐨𝐬𝐪 sous forme de produit
𝟐𝝅 𝟖𝝅
et transformons : 𝒄𝒐𝒔 + 𝒄𝒐𝒔
𝟓 𝟓
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
● cos 𝑝 + cos 𝑞 = 2 cos ( ) cos ( )
2 2
2𝜋 8𝜋 2𝜋 8𝜋 10𝜋 6𝜋
2𝜋 8𝜋 + − −
● cos + cos = 2 cos ( 5 5 ) cos ( 5 5 ) = 2 cos ( 5 ) cos ( 5 )
5 5 2 2 2 2
2𝜋 8𝜋 3𝜋 3𝜋
cos
+ cos = 2 cos(𝜋) cos ( ) = − 2 cos ( )
5 5 5 5
b) Ecrivons la formule exprimant cos2x en fonction de cosx.
cos 2𝑥 = cos ²𝑥 − sin ²𝑥 = cos ²𝑥 − 1 + cos ²𝑥 = 2 cos ²𝑥 − 1
𝟑𝝅 𝟐𝝅 𝟑𝝅 𝝅
En remarquant que = 𝝅 − , calculons 𝒄𝒐𝒔 en fonction de 𝒄𝒐𝒔
𝟓 𝟓 𝟓 𝟓
3𝜋 2𝜋 2𝜋 𝜋 𝟑𝝅 𝝅
cos = cos (𝜋 − ) = − cos = 1 − 2 (cos ) ² ⟹𝐜𝐨𝐬 = 𝟏 − 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 ) ²
5 5 5 5 𝟓 𝟓
𝟐
c) En utilisant les résultats précédents, démontrons l’égalité 𝟏 + 𝑺 = 𝟒 (𝒄𝒐𝒔 𝝅𝟓) − 𝟐𝒄𝒐𝒔 𝝅𝟓 − 𝟏

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


73

2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
1 + 𝑆 = 1 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5 5 5
2𝜋 8𝜋 3𝜋 𝜋 2 𝜋 2
● cos + cos = −2 cos ( ) = −2 (1 − 2 (cos ) ) = 4 (cos ) − 2
5 5 5 5 5
4𝜋 6𝜋 4𝜋 6𝜋 10𝜋 2𝜋
4𝜋 6𝜋 + − −
● cos + cos = 2 cos ( 5 5 ) cos ( 5 5 ) = 2 cos ( 5 ) cos ( 5 )
5 5 2 2 2 2
4𝜋 6𝜋 𝜋 𝜋
cos
+ cos = 2 cos(𝜋) cos ( ) = − 2 cos ( )
5 5 5 5
𝜋 2 𝜋 𝜋 2 𝜋
1 + 𝑆 = 1 + 4 (cos ) − 2 − 2 cos ( ) = 4 (cos ) − 2 cos − 1 ⟹
5 5 5 5
𝛑 𝟐 𝛑
𝟏 + 𝐒 = 𝟒 (𝐜𝐨𝐬 ) − 𝟐 𝐜𝐨𝐬 − 𝟏
𝟓 𝟓
2π 4π 6π 8π
d) Soit S′ = sin + sin + sin + sin
5 5 5 5
Démontrons que 𝑺 + 𝒊𝑺’ est la somme des termes d’une suite géométrique
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ⟹
5 5 5 5 5 5 5 5
2𝜋 4
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 1 2𝜋 2 2𝜋 3 2𝜋 4 2𝜋 1 − (𝑒 𝑖 5 )
𝑆 + 𝑖𝑆 = ′
𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 = (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) = 𝑒𝑖 5 2𝜋 ⟹
1 − 𝑒𝑖 5
( )
8𝜋 4𝜋 𝑖(4𝜋 − )
𝜋
2𝜋 1 − 𝑒𝑖 5 𝑎 𝑖(𝑎−𝜋) 2𝜋 2 sin
5
𝑒 5 2
𝑆 + 𝑖𝑆 = ′
𝑒𝑖 5 (
2𝜋 ) 𝑚𝑎𝑖𝑠 1 − 𝑒
𝑖𝑎

= 2 sin 𝑒 2 2 ⟹ 𝑆 + 𝑖𝑆 = 𝑒 5 ( 𝑖
)⟹
2 𝜋 𝜋 𝜋)
1 − 𝑒𝑖 5 2 sin 𝑒 𝑖( 5 − 2
5
2𝜋 2𝜋 2π π 𝜋
2 cos sin 4cos cos sin 2π π
𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = ( 5 5 ) 𝑒 𝑖(4𝜋 𝜋 2𝜋 𝜋 𝜋
− + − + )
5 2 5 5 2 =( 5 5 5 ) 𝑒 𝑖(4𝜋 2𝜋 𝜋
+ − )
5 5 5 = 4 cos cos 𝑒 𝑖𝜋
𝜋 𝜋 5 5
sin sin
5 5
𝟐𝛑 𝛑
⟹𝑺 + 𝒊𝑺′ = −𝟒𝐜𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐬
𝟓 𝟓
Déduisons-en que 1+S=0.
2𝜋 5
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 0 2𝜋 1 2𝜋 2 2𝜋 3 2𝜋 4 1 − (𝑒 𝑖 5 )
1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 = 1 +′
𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 = (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) = 2𝜋
1 − 𝑒𝑖 5
1 − 𝑒 2𝑖𝜋 1−1
⟹ 1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 2𝜋 ⟹ 1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 2𝜋 =0 ⟹ 𝟏+𝐒= 𝟎
1 − 𝑒𝑖 5 1 − 𝑒𝑖 5
𝝅
Calculons alors 𝒄𝒐𝒔
𝟓
π 2 π
4 (cos ) − 2cos − 1 = 0 ⟹ 4t 2 − 2t − 1 = 0 ⟹ ∆= (−2)2 − 4(4)(−1) = 4 + 16 = 20 ⟹
5 5
2 − 2√5 1 − √5
t1 = = <0 𝛑 𝟏 + √𝟓
√∆= √20 = 2√5 ⟹ 8 4 alors 𝐜𝐨𝐬 =
2 + 2√5 1 + √5 𝟓 𝟒
t2 = = >0
{ 8 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15 :
Soit A le point du plan complexe d’affixe 𝑎 = √3 − 𝑖 et B l’image de A par la rotation de
𝜋
centre O et d’angle
4
Calculer l’affixe b de B
Ecrire b sous forme algébrique et trigonométrique
π π
En déduire les valeurs de cos et sin
12 12

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


74

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit A le point du plan complexe d’affixe 𝒂 = √𝟑 − 𝒊 et B l’image de A par la rotation de centre O et
𝝅
d’angle
𝟒
Calculons l’affixe b de B
𝜋 𝜋 𝜋 √2 √2 √2 √2 √2 √2
𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 = (cos + 𝑖 sin ) 𝑍 = ( + 𝑖 ) 𝑍 ⟹ 𝑏 = ( + 𝑖 ) 𝑎 = ( + 𝑖 ) (√3 − 𝑖)
4 4 2 2 2 2 2 2
√2 √2 √6 + √2 √6 − √2
𝑏= (1 + 𝑖)(√3 − 𝑖) = (√3 − 𝑖 + 𝑖√3 + 1) = +𝑖 ( )⟹
2 2 2 2
√𝟔 + √𝟐 √𝟔 − √𝟐
𝐛= +𝐢 ( )
𝟐 𝟐
Ecrivons b sous forme algébrique et trigonométrique
√𝟔+√𝟐 √𝟔−√𝟐
Forme algébrique : 𝐛=
𝟐
+ 𝐢(
𝟐
)
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑖( − )
Forme trigonométrique : 𝑏 = 𝑒 𝑖 4 𝑎 = 𝑒 𝑖 4 (√3 − 𝑖) = 2𝑒 𝑖 4 𝑒 −𝑖 6 = 2𝑒 4 6 = 2𝑒 𝑖12 =
𝜋 𝜋 𝝅 𝝅
2 (cos + 𝑖 sin ) ⟹ 𝒃 = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 )
12 12 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝝅 𝝅
Déduisons-en les valeurs de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
√6 + √2 √6 − √2
𝑏= +𝑖 ( ) 𝜋 𝜋 √6 + √2 √6 − √2
2 2
⟹ 2 (cos + 𝑖 sin )= +𝑖 ( )
𝜋 𝜋 12 12 2 2
{ 𝑏 = 2 (cos 12 + 𝑖 sin 12)
𝜋 √6 + √2 𝛑 √𝟔 + √𝟐
2 𝑐𝑜𝑠 = 2 𝐜𝐨𝐬 = 𝟒
⟹ 12 ⟹ 𝟏𝟐
𝜋 √6 − √2 𝛑 √𝟔 − √𝟐
2 𝑠𝑖𝑛 = 2 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐
= 𝟒
{ 12 {

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16 :
On pose 𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26
1) α désigne un nombre complexe quelconque
Démontrer queP( 𝛼 ) = P(α). Déduisez-en que si P(α)=0 alors P( 𝛼 )=0
2) Calculer P(1+i). Indiquer deux solutions complexes de l’équation P(Z)=0
3) a) Calculer 𝑄(𝑍) = [𝑍 − (1 + 𝑖)][𝑍 − (1 − 𝑖)]
b) Vérifier que P(Z) est le produit du polynôme Q(Z) et d’un polynôme Q1(Z) du second
degré. Déterminer Q1(Z)
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On pose 𝑷(𝒁) = 𝒁𝟒 − 𝟔𝒁𝟑 + 𝟐𝟑𝒁𝟐 − 𝟑𝟒𝒁 + 𝟐𝟔
1) α désigne un nombre complexe quelconque
Démontrons que 𝐏( 𝜶 ) = 𝐏(𝛂).
4 3 2
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26 = 𝑍 − 6𝑍 + 23𝑍 − 34𝑍 + 26 = P( 𝛼) ⟹ 𝐏( 𝜶 ) =
𝐏(𝛂) 𝐜𝐪𝐟𝐝
Déduisons-en que si P(α)=0 alors P( 𝜶 )=0

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


75

P( 𝛼 ) = 0
P( 𝛼 ) = P(α) = 0 ⟹ { 𝐜𝐪𝐟𝐝
P(α) = 0 ⟹ P(α) = 0 = 0 ⟹ P(α) = 0
2) Calculons 𝑷(𝟏 + 𝒊).
𝑃(1 + 𝑖) = (1 + 𝑖)4 − 6(1 + 𝑖)3 + 23(1 + 𝑖)2 − 34(1 + 𝑖) + 26 ⟹
𝑃(1 + 𝑖) = (2𝑖)(2𝑖) − 6(2𝑖)(1 + 𝑖) + 23(2𝑖) − 34 − 34𝑖 + 26
= −4 − 12𝑖 + 12 + 46𝑖 − 34 − 34𝑖 + 26 = 0 ⟹ 𝑷(𝟏 + 𝒊) = 𝟎
Indiquons deux solutions complexes de l’équation P(Z)=0
𝐙 =𝟏+𝐢
Comme P( 𝛼 ) = P(α) = 0 alors P( 1 + 𝑖) = P(1 + i) ⟹ { 𝟎
𝐙𝟏 = 𝟏 − 𝐢
3) a) Calculons 𝑸(𝒁) = [𝒁 − (𝟏 + 𝒊)][𝒁 − (𝟏 − 𝒊)]
𝑄(𝑍) = [𝑍 − (1 + 𝑖)][𝑍 − (1 − 𝑖)] = 𝑍² − 2𝑍 + 2
b) Vérifions que P(Z) est le produit du polynôme Q(Z) et d’un polynôme Q1(Z) du second
degré.
𝑃(𝑍) = [𝑍 2 − 2𝑍 + 2][𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏] = 𝑍 4 + 𝑎𝑍 3 + 𝑏𝑍 2 − 2𝑍 3 − 2𝑎𝑍 2 − 2𝑏𝑍 + 2𝑍 2 + 2𝑎𝑍 + 2𝑏
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 + (𝑎 − 2)𝑍 3 + (𝑏 − 2𝑎 + 2)𝑍 2 + (2𝑎 − 2𝑏)𝑍 + 2𝑏 avec 𝑄1 (𝑍) = 𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏
Déterminons Q1(Z)
On pose 𝑃(𝑍) = 𝑃(𝑍) ⟹
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 + (𝑎 − 2)𝑍 3 + (𝑏 − 2𝑎 + 2)𝑍 2 + (2𝑎 − 2𝑏)𝑍 + 2𝑏
{ ⟹
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26
𝑎 − 2 = −6
𝑏 − 2𝑎 + 2 = 23 𝑎 = −4
{ ⟹{ ⟹ 𝑄1 (𝑍) = 𝑍 2 − 4𝑍 + 13
2𝑎 − 2𝑏 = −34 𝑏 = −8 − 2 + 23 = 13
2𝑏 = 26
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
𝑃(𝑍) = 0 ⟹ 𝑄(𝑍)𝑄1 (𝑍) = 0
𝑍0 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑍1 = 1 − 𝑖
⟹{
𝑍 2 − 4𝑍 + 23 = 0 ⟹ ∆= (−4)2 − 4 × 1 × 23 = 16 − 92 = −76 = 76𝑖 2
4 − 2𝑖√19
𝑍2 = = 2 − 𝑖√19
√∆= 2𝑖√19 alors 2 d′ où 𝐒 = {𝟏 + 𝐢; 𝟏 − 𝐢; 𝟐 − 𝐢√𝟏𝟗 ; 𝟐 + 𝐢√𝟏𝟗 }
4 + 2𝑖√19
𝑍3 = = 2 + 𝑖√19
{ 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17 :
a) Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − (2𝜃+1 cos 𝜃)𝑍 + 2𝜃 = 0 𝑜ù 𝜃 ∈ [0; 2𝜋[
Donner chaque solution sous forme trigonométrique
b) On appelle A et B les images dans le plan complexe des solutions de l’équation
précédente. Déterminer 𝜃 pour que OAB soit un triangle équilatéral.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
a) Résolvons dans C l’équation : 𝒁² − (𝟐𝜽+𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝜽)𝒁 + 𝟐𝟐𝜽 = 𝟎 𝒐ù 𝜽 ∈ [𝟎; 𝟐𝝅[
2
𝑍 2 − (2𝜃+1 cos 𝜃)𝑍 + 2𝜃 = 0 ⟹ ∆= (2𝜃+1 cos 𝜃) − 4 × 22𝜃 = 22𝜃+2 cos ²𝜃 − 22𝜃+2 ⟹
∆= −22(𝜃+1) (1 − cos ²𝜃) = 𝑖 2 22(𝜃+1) sin ²𝜃 ⟹ √∆= 2𝜃+1 𝑖 sin 𝜃 ⟹

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


76

2𝜃+1 cos 𝜃 − 2𝜃+1 𝑖 sin 𝜃


𝑍1 = = 2𝜃 (cos 𝜃 − 𝑖 sin 𝜃)
2 ⟹
2𝜃+1 cos 𝜃 + 2𝜃+1 𝑖 sin 𝜃 𝜃 (cos
𝑍
{ 2 = = 2 𝜃 + 𝑖 sin 𝜃)
2
𝑺 = {𝟐𝜽 (𝐜𝐨𝐬 𝜽 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝜽); 𝟐𝜽 (𝐜𝐨𝐬 𝜽 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝜽)}
Donnons chaque solution sous forme trigonométrique
𝑍 = 2𝜃 (cos 𝜃 − 𝑖 sin 𝜃) = 2𝜃 (cos(−𝜃) + 𝑖 sin(−𝜃)) 𝒁 = 𝟐𝜽 (𝐜𝐨𝐬(−𝜽) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧(−𝜽))
{ 1 ⟹{ 𝟏
𝑍2 = 2 𝜃 (cos
𝜃 + 𝑖 sin 𝜃) 𝒁𝟐 = 𝟐𝜽 (𝐜𝐨𝐬 𝜽 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝜽)
b) On appelle A et B les images dans le plan complexe des solutions de l’équation précédente.
Déterminons 𝜽 pour que OAB soit un triangle équilatéral.
OAB est équilatéral si et seulement si :
𝑍𝐴 − 𝑍𝑂 𝜋 𝑍𝐴 2𝜃 𝑒 𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝜃 𝜋 𝜋 𝛑
= 𝑒 ±𝑖 3 ⟹ = 𝜃 −𝑖𝜃 = −𝑖𝜃 = 𝑒 2𝑖𝜃 = 𝑒 ±𝑖 3 ⟹ 2𝜃 = ± 𝜃 ⟹ 𝛉 =
𝑍𝐵 − 𝑍𝑂 𝑍𝐵 2 𝑒 𝑒 3 𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18 :
√3+𝑖
1) Déterminer le module et un argument du nombre complexe 𝑢 =
4
2) Soit f l’application de C vers lui-même qui, à tout nombre complexe z associe 𝑓(𝑧) =
𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢)
Montrer que f est bijective et déterminer le nombre complexe 𝑤 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑓(𝑤) = 𝑤
3) Soit I, M et M’ les points du plan complexe ayant pour affixes 𝑤, 𝑧 𝑒𝑡 𝑓(𝑧)
respectivement
Donner une mesure de l’angle (𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) et calculer la distance 𝐼𝑀′ en fonction de la
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐼𝑀
distance 𝐼𝑀
On note F l’application qui, à tout point M associe le point M’
Préciser la nature de F et ses éléments caractéristiques
4) Soit 𝐴0 le point d’affixe 𝑧0 = −1 + 2𝑖
On définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑧𝑛+1 = 𝑓(𝑧𝑛 ). On note 𝐴𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛 dans le plan
complexe
Calculer en fonction de n la distance 𝐼𝐴𝑛 . Quelle est la limite de cette distance quand 𝑛 →
+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√𝟑+𝒊
1) Déterminons le module et un argument du nombre complexe 𝒖 =
𝟒
√3 1 3 1 1 1
Module de u :|𝑢| = √( ) ² + ( ) ² = √ + = ⟹|𝑢| =
4 4 16 16 2 2
√3
4 √3
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 1 =
2 𝜋
Argument de u : Soit 𝜃 un argument de u : 2
1
⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
6
4 1
𝑠𝑖𝑛𝜃 = 1 =
2
{ 2

1) Soit f l’application de C vers lui-même qui, à tout nombre complexe z associe


𝒇(𝒛) = 𝒖𝒛 + (𝟏 + 𝒊)(𝟏 − 𝒖)
Montrons que f est bijective
Posons 𝑓(𝑧) = 𝑧 ′ ; 𝑧 ′ ∈ 𝐶; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) = 𝑧 ′ ⟹ 𝑢𝑧 = 𝑧 ′ − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
77

𝑧 ′ − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢)
𝑧=
𝑢
Sachant que 𝑢 ≠ 0 alors, ∀𝑧 ′ ∈ 𝐶 ; son antécédent z est unique alors f est bijective
Déterminons le nombre complexe 𝒘 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 ∶ 𝒇(𝒘) = 𝒘
𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 − 𝑤 = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹
𝑤(𝑢 − 1) = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹𝑤 = 1 + 𝑖
2) Soit I, M et M’ les points du plan complexe ayant pour affixes 𝒘, 𝒛 𝒆𝒕 𝒇(𝒛)
respectivement
Donnons une mesure de l’angle (𝑰𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑰𝑴′ )
𝑓(𝑧) − 𝑤 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − (1 + 𝑖)
⃗⃗⃗⃗⃗̂
(𝐼𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ ) = arg ( ) = arg ( )
𝑧−𝑤 𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢 − 1)
= arg ( )
𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 − 𝑢(1 + 𝑖) 𝑢(𝑧 − (1 + 𝑖)) 𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) = 𝜋
= arg ( ⃗⃗⃗⃗⃗̂
) ⟹ (𝐼𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ ) = arg ( ) = arg(𝑢) = ⟹(𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
, 𝐼𝑀
𝑧 − (1 + 𝑖) 𝑧 − (1 + 𝑖) 6 6
Calculons la distance 𝑰𝑴′ en fonction de la distance 𝑰𝑴
𝐼𝑀 1 𝐼𝑀 1 1 1
= ⟹ | ′ | = | | = = 2 ⟹ 𝐼𝑀 = 2𝐼𝑀′ ⟹𝐼𝑀′ = 𝐼𝑀
𝐼𝑀′ 𝑢 𝐼𝑀 𝑢 1 2
2
On note F l’application qui, à tout point M associe le point M’
Précisons la nature de F et ses éléments caractéristiques
L’écriture 𝑧 ′ = 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) est de la forme 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 ; (𝑎, 𝑏) ∈ 𝐶 × 𝐶 alors F
1 𝜋
est une similitude plane directe de rapport 𝑘 = d’angle 𝜃 = et de centre 𝑤 = 1 + 𝑖
2 6
3) Soit 𝑨𝟎 le point d’affixe 𝒛𝟎 = −𝟏 + 𝟐𝒊
On définie pour tout 𝒏 ∈ ℕ, 𝒛𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒛𝒏 ). On note 𝑨𝒏 le point d’affixe 𝒛𝒏 dans le plan
complexe
Calculons en fonction de n la distance 𝑰𝑨𝒏.
𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤|
1ère méthode :𝑧𝑛+1 = 𝑓(𝑧𝑛 ) = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) et 𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤 = 𝑢𝑤 +
(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − 𝑢𝑤 − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹ 𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 − 𝑢𝑤
= 𝑢(𝑧𝑛 − 𝑤)
𝑧𝑛+1 − 𝑤 𝑧𝑛+1 − 𝑤 1 𝑖𝜋
⟹ =𝑢⟹ = 𝑒6
𝑧𝑛 − 𝑤 𝑧𝑛 − 𝑤 2
𝜋
1
Ceci montre que la suite 𝑧𝑛 − 𝑤 est une suite géométrique de raison 𝑞 = 𝑒 𝑖 6 et de
2
premier terme 𝑧0 − 𝑤 = −1 + 2𝑖 − (1 + 𝑖) = −2 + 𝑖 alors 𝑧𝑛 − 𝑤 peut s’écrire sous la
1 𝜋 𝑛
forme : 𝑧𝑛 − 𝑤 = (𝑧0 − 𝑤)𝑞𝑛 = (−2 + 𝑖) (2 𝑒 𝑖 6 )
1 𝜋 𝑛 1𝑛 1 𝑛 1 𝑛
Alors 𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤| = |(−2 + 𝑖) ( 𝑒 𝑖 6 ) | = | (−2 + 𝑖)| = ( ) √(−2)2 + 12 = ( ) √5 ⟹
2 2 2 2
1 𝑛
𝐼𝐴𝑛 = ( ) √5
2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


78

2ème méthode :𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤| ⟹ 𝐼𝐴𝑛+1 = |𝑧𝑛+1 − 𝑤| = |𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − 𝑤| =


|𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − (1 + 𝑖)| ⟹ 𝐼𝐴𝑛+1 = |𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢 − 1)| =
1 1
|𝑢𝑧𝑛 − 𝑢(1 + 𝑖)| = |𝑢(𝑧𝑛 − 𝑤)| = |𝑢||𝑧𝑛 − 𝑤| = 𝐼𝐴𝑛 ⟹ 𝐼𝐴𝑛+1 = 𝐼𝐴𝑛
2 2
1
Alors 𝐼𝐴𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme
2
𝐼𝐴0 = |𝑧0 − 𝑤| = |−1 + 2𝑖 − 1 − 𝑖| = |−2 + 𝑖| = √5
1 𝑛 1 𝑛
D’où 𝐼𝐴𝑛 = 𝐼𝐴0 (𝑞)𝑛 = √5 ( ) ⟹𝐼𝐴𝑛 = ( ) √5
2 2
Calculons la limite de cette distance quand 𝒏 → +∞
1 𝑛 1 +∞
- lim 𝐼𝐴𝑛 = lim (( ) √5) = ( ) √5 = 0 × √5 ⟹ lim 𝐼𝐴𝑛 = 0
𝑥⟶+∞ 2
𝑥⟶+∞ 2 𝑥⟶+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 19 :
Soit S l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le point M1
d’affixe Z1 telle que : 𝑍1 = (−1 + 𝑖)𝑍 + 1 + 4𝑖
1) Donner la nature de S et ses éléments caractéristiques
2) Calculer les coordonnées x et y du point M en fonction des coordonnées x 1 et y1
du point M1
3) Déterminer les équations des transformées par S de la droite d’équation 𝑥 = 0 et
de la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le point
M1 d’affixe Z1 telle que : 𝒁𝟏 = (−𝟏 + 𝒊)𝒁 + 𝟏 + 𝟒𝒊
1) Donnons la nature de S
|𝑎| = |−1 + 𝑖| = √(−1)2 + 1² = √2 ≠ 1 alors S est une similitude plane directe
Les éléments caractéristiques
•Le rapport : 𝑘 = |𝑎| = √2
√2
cos 𝜃 = − π
2
alors θ = π − + 2kπ ⟹
√2 4
•L’angle 𝜃 :𝜃 = arg(𝑎) = arg(−1 + 𝑖) , on a sin 𝜃 =
2

{ θ= + 2kπ
4
𝑏 1+4𝑖 1+4𝑖
•Le centre ou le point invariant Ω(𝑤) :On pose 𝑧1 = 𝑧 = 𝑤 ⟹ 𝑤 = = =
1−𝑎 1—1+𝑖 2−𝑖
2 + 𝑖 + 8𝑖 − 4 −2 + 9𝑖 −2 + 9𝑖
𝑤= = ⟹𝑤=
5 5 5
2) Calculons les coordonnées x et y du point M en fonction des coordonnées x 1 et
y1 du point M1 On pose 𝑧1 = 𝑥1 + 𝑖𝑦1 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑥1 + 𝑖𝑦1 = (−1 + 𝑖)(𝑥 + 𝑖𝑦) + 1 + 4𝑖 = −𝑥 − 𝑖𝑦 + 𝑖𝑥 − 𝑦 + 1 + 4𝑖
= −𝑥 − 𝑦 + 1 + 𝑖(𝑥 − 𝑦 + 4)
𝑥1 = −𝑥 − 𝑦 + 1 (1)
{ ⟹ 𝐷𝑒 (1) + (2), 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥1 + 𝑦1 = −2𝑦 + 5 ⟹
𝑦1 = 𝑥 − 𝑦 + 4 (2)
1
𝑦 = − (𝑥1 + 𝑦1 − 5)
2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


79

1
𝐷𝑒 (1) − (2) on a ∶ 𝑥1 − 𝑦1 = −2𝑥 − 3 ⟹ 𝑥 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3)
2
3) Déterminons les équations des transformées par S de la droite d’équation 𝒙 =
𝟎 et de la droite (D) d’équation𝒚 = 𝒙 − 𝟏
1
•Pour 𝑥 = 0 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 0 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3) ⟹ 𝑥1 − 𝑦1 + 3 = 0 ⟹ 𝑦1 = 𝑥1 + 3
2
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 𝑥 + 3
•Pour 𝑦 = 𝑥 − 1 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1
−𝑥 + 𝑦 = −1 ⟹ (𝑥1 − 𝑦1 + 3) − (𝑥1 + 𝑦1 − 5) = −1 ⟹
2 2
1
(𝑥 − 𝑦1 + 3 − 𝑥1 − 𝑦1 + 5) = −1 ⟹ −2𝑦1 + 8 = −2 ⟹ −2𝑦1 = −10 ⟹ 𝑦1 = 5
2 1
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 5
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 20 :
On considère le polynôme défini par : f(z) = z 3 − (6 + 12i)z² − (36 − 48i)z + 90 + 27i
1) Calculer f(3i). En déduire nue factorisation de f(z)
2) Résoudre l’équation :z² − (6 + 9i)z − 9 + 30i =
0. En déduire les racines z0 ; z1 et z3 de f(z)
3) M0 ; M1 et M3 sont les points images des racines z0 ; z1 et z3
z1 −z0
Mettre le nombre complexe sous la forme trigonométrique. En déduire la nature du
z2 −z0
triangle M0 M1 M3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le polynôme défini par : 𝒇(𝒛) = 𝒛𝟑 − (𝟔 + 𝟏𝟐𝒊)𝒛² − (𝟑𝟔 − 𝟒𝟖𝒊)𝒛 + 𝟗𝟎 + 𝟐𝟕𝒊
1) Calculons f(3i) :
𝑓(3𝑖) = (3𝑖)3 − (6 + 12𝑖)(3𝑖)2 − (36 − 48𝑖)3𝑖 + 90 + 27𝑖
= −27𝑖 + 54 + 108𝑖 − 108𝑖 − 144 + 90 − 27𝑖 = 0 D’où 𝑓(3𝑖) = 0
En déduisons une factorisation de f(z) 𝑓(𝑧) = (𝑧 − 3𝑖)𝑞(𝑥)
1 −6 − 12𝑖 −36 + 48𝑖 90 + 27𝑖
3𝑖 3𝑖 27 − 18𝑖 −90 − 27𝑖
1 −6 − 9𝑖 −9 + 30𝑖 0
D’où 𝑓(𝑧) = (𝑧 − 3𝑖)(𝑧 2 − (6 + 9𝑖)𝑧 − 9 + 30𝑖)
2) Résolvons l’équation :𝒛𝟐 − (𝟔 + 𝟗𝒊)𝒛 − 𝟗 + 𝟑𝟎𝒊 = 𝟎.
∆= (6 + 9𝑖)2 − 4(−9 + 30𝑖) = 36 + 108𝑖 − 81 + 36 − 120𝑖 = −9 − 12𝑖
|∆| + a |∆| + a
Soit t l′ une des racines de ∆: t = ± (√ + εi√ ) avec
2 2

|∆| = √81 + 144 = √225 = 15 et ε = − alors


15 − 9 15 + 9
t = ± (√ − i√ ) = ±(√3 − i√12) = ±(√3 − 2i√3) ⟹ √∆= √3 − 2i√3
2 2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


80

6 + 9i − √3 + 2i√3 6 − √3 9 + 2√3
z1 = = + i( )
2 2 2
6 + 9i + √3 − 2i√3 6 + √3 9 − 2√3
z2 = = +i( )
{ 2 2 2
𝐄𝐧 𝐝é𝐝𝐮𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐳𝟎 ; 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟑 𝐝𝐞 𝐟(𝐳)
z − 3i = 0 ⟹ z0 = 3i
On pose f(z) = (z − 3i)(z 2 − (6 + 9i)z − 9 + 30i) = 0 ⟹ {
z 2 − (6 + 9i)z − 9 + 30i = 0
𝟔 − √𝟑 𝟗 + 𝟐√𝟑 𝟔 + √𝟑 𝟗 − 𝟐√𝟑
𝑺 = {𝟑𝒊; + 𝒊( ); + 𝒊( )}
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
3) 𝐌𝟎 ; 𝐌𝟏 𝐞𝐭 𝐌𝟑 sont les points images des racines 𝐳𝟎 ; 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟑
𝒛𝟏 −𝒛𝟎
𝐌𝐞𝐭𝐭𝐨𝐧𝐬 le nombre complexe sous la forme trigonométrique
𝒛𝟐 −𝒛𝟎

6 − √3 9 + 2√3
+𝑖( ) − 3𝑖
𝑧1 − 𝑧0 2 2 6 − √3 + 9𝑖 + 2𝑖√3 − 6𝑖
= =
𝑧2 − 𝑧0 6 + √3 9 − 2√3 6 + √3 + 9𝑖 − 2𝑖√3 − 6𝑖
+𝑖( ) − 3𝑖
2 2
6 − √3 + 𝑖(3 + 2√3 ) 𝜋 𝒛𝟏 − 𝒛𝟎 𝝅
= = 𝑒𝑖 3 ⟹ = 𝒆𝒊𝟑
6 + √3 + 𝑖(3 − 2√3 ) 𝒛𝟐 − 𝒛𝟎
Le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀3 est équilatéral
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 21 :
On considère le nombre complexe 𝑧 = 2√3 − 2 + 𝑖(2√3 + 2)
1) On pose 𝑍 = 𝑧 2 . Exprimer Z sous forme algébrique
2) Déterminer le module et un argument de Z
3) En déduire le module et un argument de z
5𝜋 5𝜋
4) Donner alors les valeurs exactes de cos 𝑒𝑡 sin
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le nombre complexe
1) On pose 𝒁 = 𝒛𝟐 . Exprimons Z sous forme algébrique
2 2
Z = z 2 = (2√3 − 2 + i(2√3 + 2)) = (2√3 − 2) + 2i(2√3 − 2)(2√3 + 2) − (2√3 − 2)²
= 16 − 8√3 + 2𝑖(12 − 4) − (16 + 8√3) = 16 − 8√3 + 16𝑖 − 16 − 8√3 ⟹ 𝐙 = −𝟏𝟔√𝟑 + 𝟏𝟔𝐢
2) Déterminons le module et un argument de Z
|𝑍| = |−16√3 + 16𝑖| = √(−16√3)² + 16² = √162 (3 + 1) = 16 × 2 = 32 𝑑 ′ 𝑜ù |𝒁| = 𝟑𝟐
16√3 √3
cos 𝜃 = − =− 𝜋 5𝜋 𝟓𝝅
Soit 𝜃 un argument de 𝑍: { 32
16 1
2 𝜃=𝜋− = + 2𝑘𝜋 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐚𝐫𝐠 𝒁 ≡ [𝟐𝝅]
6 6 𝟔
sin 𝜃 = =
32 2
3) Déduisons-en le module et un argument de z
Comme 𝑍 = 𝑧 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
|𝑧²| = |𝑍| ⟹ |𝑧| = √|𝑍| = √32 = 4√2
{ 1 1 5𝜋 5𝜋 5𝜋
arg 𝑧² = arg 𝑍 ⟹ arg 𝑧 = arg 𝑍 = × + 𝑘𝜋 = + 𝑘𝜋 ⟹ arg 𝑧 = + 𝑘𝜋
2 2 6 12 12
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
81

𝟓𝛑
D’où |𝐳| = 𝟒√𝟐 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐳 = + 𝐤𝛑
𝟏𝟐
𝟓𝝅 𝟓𝝅
4) Donnons alors les valeurs exactes de 𝐜𝐨𝐬 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟏𝟐
5𝜋 5𝜋 5𝜋 5𝜋
𝒛 = |𝒛|( 𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝜽) = 𝟒√𝟐 (𝒄𝒐𝒔 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = 𝟒√𝟐𝒄𝒐𝒔 + 4𝑖√2 sin et z=
12 12 12 12
5π 2√3−2 √6−√2
cos = = 𝟓𝛑 √𝟔−√𝟐 𝟓𝛑 √𝟔+√𝟐
12 4√2 4
2√3 − 2 + i(2√3 + 2) , on pose z = z ∶ { d′où 𝐜𝐨𝐬 = 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧 =
5π 2√3+2 √6+√2 𝟏𝟐 𝟒 𝟏𝟐 𝟒
sin = =
12 4√2 4

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 22 :
1+√2−𝑖
Soit le nombre complexe 𝑧 =
1+√2+𝑖
1) a) Mettez z sous sa forme algébrique b) Calculer le module et un argument de z
6 8 2005
2) Calculer 𝑧 , 𝑧 , 𝑧
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1+√2−𝑖
Soit le nombre complexe 𝑧 =
1+√2+𝑖
1) a) Mettons z sous sa forme algébrique
2 2
1 + √2 − 𝑖 (1 + √2 − 𝑖) (1 + √2) − 2𝑖(1 + √2) + 𝑖 2 3 + 2√2 − 2𝑖(1 + √2) − 1
𝑧= = 2 = =
1 + √2 + 𝑖 (1 + √2) + 12 3 + 2√2 + 1 4 + 2√2
2+2√2−2𝑖(1+√2) √𝟐 √𝟐
= D’où 𝐳 = −𝐢
4+2√2 𝟐 𝟐
√2 √2 √2
b) Calculons le module et un argument de z : |𝑧| = | −𝑖 |= √12 + (−1)2 = 1 𝑑 ′ 𝑜ù |𝑧| = 1
2 2 2
√2
cos 𝜃 = 𝜋
2
Soit 𝜃 un argument de z : { 𝑑 ′ 𝑜ù 𝜃 = − + 2𝑘𝜋
√2 4
sin 𝜃 = −
2
𝟔 𝟖 𝟐𝟎𝟎𝟓 𝜋 𝜋
2) Calculons 𝒛 , 𝒛 , 𝒛 et donnons les résultats sous forme algébrique 𝑧 = cos + 𝑖 sin
4 4
6 𝜋 𝜋 6 6𝜋 6𝜋 3𝜋 3𝜋 6
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin = cos + 𝑖 sin = −𝑖 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑧 = −𝑖
4 4 4 4 2 2
8 𝜋 𝜋 8 8𝜋 8𝜋 8
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin = cos 2𝜋 + 𝑖 sin 2𝜋 = 1 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑧 = 1
4 4 4 4
2005 𝜋 𝜋 2005 2005𝜋 2005𝜋 √2 √2 𝟐𝟎𝟎𝟓 √𝟐 √𝟐
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin == − −𝑖 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒛 =− −𝒊
4 4 4 4 2 2 𝟐 𝟐

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 23 :
Déterminer tous les nombres complexes Z non nuls ; tels que Z² et Z6 soient conjugués
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑧 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃 ce nombre complexe tel que : 𝑧² = 𝑧6 ⟹ 𝜌²𝑒 𝑖2𝜃 = 𝜌6 𝑒 −𝑖6𝜃 ⟹
𝜌2 = 𝜌6 𝜌=1 𝜌=1 𝜌=1
{ ⟹{ ⟹{ ⟹{ 𝑘𝜋
2𝜃 = −6𝜃 + 2𝑘𝜋 2𝜃 + 6𝜃 = 2𝑘𝜋 8𝜃 = 2𝑘𝜋 𝜃=
4
𝒌𝝅
𝒊
D’où 𝒛𝒌 = 𝒆 𝟒 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 ∈ 𝒁
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 24 :
Déterminer deux nombres complexes tels que l’un soit le carré de l’autre
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
82

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit u et v ces deux nombres complexes tels que : {𝑢 = 𝑣² ⟹ 𝑢 = (𝑢2 )2 = 𝑢4
𝑣 = 𝑢²
𝑢=0
𝑢 = 𝑢4 ⟹ 𝑢4 − 𝑢 = 0 ⟹ 𝑢(𝑢3 − 1) = 0 ⟹ {(𝑢 ⟹
− 1)(𝑢2 + 𝑢 + 1) = 0

−1 + 𝑖√3
𝑢=0 𝑢= =𝑗
{ 𝑢=1 ⟹ ∆= 1 − 4 = −3 ⟹ √∆= 𝑖√3 ⟹ 2 ⟹
𝑢2 + 𝑢 + 1 = 0 −1 − 𝑖√3
𝑢= =𝑗
{ 2
𝑢=0 𝑢=1 𝑢=𝑗 𝑢=𝑗
𝑢 = {0; 1; 𝑗; 𝑗 } ⟹ { ⟹{ ⟹{ ⟹{
𝑣 = 0² = 0 𝑣 = 1² = 1 𝑣 = 𝑗² = 𝑗 𝑣 = 𝑗² = 𝑗
D’où (𝒖; 𝒗) = {(𝟎; 𝟎); (𝟏; 𝟏); (𝒋; 𝒋); (𝒋; 𝒋)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 25 :
𝛽 𝛽2 𝛽3
Soit 𝛽 ∈ ℂ tel que 𝛽 7 = 1 et 𝛽≠1. Montrer que + + = −2
1+𝛽 2 1+𝛽 4 1+𝛽 6
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝛽7 = 1 ⟹ 𝛽7 − 1 = 0 ⟹ (𝛽 − 1)(𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1) = 0
𝛽−1≠0
⟹{
𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1 = 0
𝛽 𝛽2 𝛽3 𝛽(1 + 𝛽 4 )(1 + 𝛽 6 ) + 𝛽 2 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 6 ) + 𝛽 3 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 4 )
2
+ 4
+ 6
=
1+𝛽 1+𝛽 1+𝛽 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 4 )(1 + 𝛽 6 )
𝛽 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽11 + 𝛽2 + 𝛽8 + 𝛽4 + 𝛽10 + 𝛽3 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽9
1 + 𝛽6 + 𝛽4 + 𝛽10 + 𝛽2 + 𝛽8 + 𝛽6 + 𝛽12
(𝛽 + 𝛽2 + 𝛽3 + 𝛽4 + 𝛽5 ) + 𝛽7 + 𝛽11 + 𝛽10 + 𝛽8 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽9
=
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽8 + 𝛽10 + 𝛽12
Comme 𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1 = 0 ⟹ −1 − 𝛽 6 = 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 𝑒𝑡 𝛽7 = 1
−1 − 𝛽6 + 𝛽7 (1 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽 + 1 + 𝛽2 ) + 𝛽5
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝛽7 = 1 𝑜𝑛 𝑎:
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽7 (𝛽 + 𝛽3 + 𝛽5 )
−1 − 𝛽6 + 1 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽 + 1 + 𝛽2 + 𝛽 5
−𝛽6 − 𝛽6 −2𝛽6
= = = −2
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽 + 𝛽3 + 𝛽5 2𝛽6 − 𝛽6 𝛽6
𝜷 𝜷𝟐 𝜷𝟑
D’où + + = −𝟐
𝟏+𝜷𝟐 𝟏+𝜷𝟒 𝟏+𝜷𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 26 :
1. Soient 𝑧1,𝑧2,𝑧3 trois nombres complexes ayant le même cube.
Exprimer 𝑧2 et 𝑧3 en fonction de 𝑧1.
2. Donner, sous forme polaire (forme trigonométrique) les solutions dans ℂ de :
𝑧6+(7−𝑖)𝑧3−8−8𝑖=0
Indication : poser 𝑍=𝑧 et calculer (9+𝑖)2.
3

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


83

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1. On pose 𝑧13=𝑧23=𝑧33
|𝑧2 3 | = |𝑧1 3 | |𝑧2 |3 = |𝑧1 |3
𝑧2 3 = 𝑧1 3 ⟺ { 3) 3) ⟺{ ⟺
arg(𝑧2 = arg(𝑧1 + 2𝑘𝜋 3arg(𝑧2 ) = 3 arg(𝑧1 ) + 2𝑘𝜋
|𝑧2 | = |𝑧1 |
{ 2𝑘𝜋
arg(𝑧2 ) = arg(𝑧1 ) + ; 𝑘 = {0; 1; 2}
3
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋 2𝜋 𝑘
)+
𝑧2 = |𝑧1 |𝑒 𝑖(arg(𝑧1 3
)
= |𝑧1 |𝑒 𝑖 arg(𝑧1) 𝑒 𝑖( 3
)
= 𝑧1 (𝑒 𝑖 3 ) = 𝑧1 𝑗𝑘
𝑧2 = 𝑧1 ; 𝑧2 = 𝑧1 𝑗 𝑒𝑡 𝑧2 = 𝑧1 𝑗 2
De même les solutions de 𝑧3 sont : 𝑧3 3 = 𝑧1 3 on a :
𝑧3 = 𝑧1 ; 𝑧3 = 𝑧1 𝑗 𝑒𝑡 𝑧3 = 𝑧1 𝑗 2
6 3
2. 𝑧 +(7−𝑖)𝑧 −8−8𝑖=0
On pose 𝑍=𝑧3 : 𝑧6+(7−𝑖)𝑧3−8−8𝑖=0⇔𝑍²+(7−𝑖)Z−8−8𝑖=0
𝛥 = (7 − 𝑖)² − 4(−8 − 8𝑖) = 49 − 14𝑖 − 1 + 32 + 32𝑖 = 80 + 18𝑖 = (9 + 𝑖)²
16 −(7−𝑖)+(9+𝑖)
𝑍1= −(7−𝑖)−(9+𝑖)
2
=− =−8 et 𝑍2= =1+𝑖
2 2
On cherche alors les 𝑧 tels que 𝑧 =Z
3

D’après la première question 𝑧3=-8=(−2)3⇔𝑧∈{−2,−2𝑗,−2𝑗²}


𝜋 1 𝜋 1 𝜋
Et 𝑧 3 = 1 + 𝑖 = √2𝑒 𝑖 4 = 22 𝑒 𝑖 4 ⟺ 𝑧 = 26 𝑒 𝑖 12 𝑗𝑘 ⟺
1 𝜋 1 𝜋 1 𝜋
Alors 𝑆 = {−2, −2j, −2j²; 26 𝑒 𝑖12 ; 26 𝑒 𝑖12 𝑗; 26 𝑒 𝑖12 𝑗 2 }
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


84

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Donner la forme algébrique des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = 4 + 2𝑖 + (3 − 𝑖)² 𝑏) 𝑍 = (2 − 2𝑖)(1 + 𝑖√3)
2−𝑖 (3 + 4𝑖)(2𝑖)
𝑐) 𝑍 = 𝑑) 𝑍 =
(1 + 𝑖)² (1 − 2𝑖)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = (2 + 2𝑖)(2 − 𝑖)² 𝑏) 𝑍 = (3 − 2𝑖)²(1 + 𝑖√3)²
2−𝑖 (3 + 4𝑖)(2𝑖)
𝑐) 𝑍 = 𝑑) 𝑍 =
(1 + 𝑖)² (1 − 2𝑖)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit Z le nombre complexe défini par : 𝑍 = 2𝑥 + 3𝑖 + (𝑖𝑥 − 2)(2 − 𝑖(𝑥 + 4))
Déterminer le nombre réel x tels que :
a) Z est un nombre réel
b) Z est un nombre imaginaire pur
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants :
5 25 + 25𝑖
𝑎) 𝑍 = (1 + 𝑖)(1 − 𝑖√3) 𝑏) 𝑍 = (√3 − 𝑖) 𝑐) 𝑍 =
√6 + 𝑖√2
10
1 √3
𝑑) 𝑍 = ( − 𝑖 ) (2 + 2𝑖)5
2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 𝑏) 𝑍 = sin 𝛼 − 𝑖 cos 𝛼 𝑐) 𝑍 = − cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼
𝑑) 𝑍 = − cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼 𝑒) 𝑍 = tan 𝛼 + 𝑖 𝑓) 𝑍 = 1 − 𝑖 tan 𝛼
𝑔) 𝑍 = 1 − cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 ℎ) 𝑍 = 1 − cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼 𝑖) 𝑍 = cotan 𝛼 + 𝑖
𝑓) 𝑍 = 1 − 𝑖 cotan 𝛼 𝑔) 𝑍 = 1 − sin 𝛼 + 𝑖 cos 𝛼 𝑑) 𝑍 = 1 − sin 𝛼 − 𝑖 cos 𝛼
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie
la condition indiquée :
𝑎) |𝑍 + 5 − 2𝑖| = |𝑍 − 2 + 𝑖| 𝑏) |𝑍 + 1 + 𝑖| = |3𝑍 − 9 − 3𝑖| ;
𝑐) |𝑍 + 𝑍 − 1| = 4 ; 𝑑) |𝑍 − 𝑍 − 1 + 𝑖| = 2 ;
𝜋
𝑒) arg(3𝑖 − 𝑍) ≡ 0[2𝜋] ; 𝑓) arg(−𝑍 − 3 + 𝑖) ≡ [𝜋] ;
4

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


85

1 𝜋 𝜋
𝑔) arg ( ) ≡ [𝜋] ; ℎ) arg(𝑍 − 3𝑖) ≡ [𝜋] ;
𝑍+2 2 2
𝑍 − 3𝑖
𝑖) arg(𝑍 2 − 4) ≡ arg(𝑍 + 2) [2𝜋] ; 𝑗) | |=1 ;
𝑍−2+𝑖
𝑘) |𝑍 − 3 + 𝑖| = |2𝑍 − 4𝑖| ; 𝑙) |𝑍 − 1 + 𝑖| = |𝑍 − 1|
++++++++++++++++++++++++Exercice 7:++++++++++++++++++++++++++
𝑍−2+4𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de -1+2i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍+1−2𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
Z’ soit un nombre imaginaire pur
b) |𝑍′| = 1 ; 𝑑) |𝑍′| = 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
𝑍−3+2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 1+2i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−1−2𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
b) Z’ soit un nombre imaginaire pur
c) |𝑍′| = 1 ; 𝑑) |𝑍′| = 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition
indiquée :
2𝑍−1 4−(𝑍+𝑍)𝑖
a) est un nombre réel ; b) 1 est un nombre réel
𝑍² 1−𝑖+ (𝑍−𝑍)
2

++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
1 1
Soit Z un nombre complexe tel que : 𝑍 + = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒𝑡 𝑍 − = 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑍 𝑍
1 1
Démontrer que pour tout entier naturel n ; on a : Zn + Zn = 2 cos(nθ) et Zn − Zn = 2isin(nθ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑖𝑍² + 𝑍 − 3 + 𝑖 = 0 ; 𝑏) (−2 + 𝑖)𝑍 2 + (4 − 5𝑖)𝑍 + 3 − 𝑖 = 0 ;
𝑐) 𝑍² + 𝑍 + 1 = 0 ; 𝑑) |𝑍|² = (1 + 𝑖)𝑍
𝑍 − 3𝑖 2 𝑍 − 3𝑖 𝑍−1 3 𝑍−1 2 𝑍−1
𝑒) − ( ) + 6( ) − 13 = 0 ; 𝑓) ( ) −2( ) +( )−2 =0 ;
𝑍+2 𝑍+2 𝑍+1 𝑍+1 𝑍+1
𝑛 𝑛
𝑍−1 𝑍+1
𝑔) 𝑍 4 + 𝑍 3 + 𝑍² + 𝑍 + 1 = 0 ; ℎ) ( ) +( ) = 2𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑍+1 𝑍−1
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre dans C l’équation : 𝑍 4 − 1 = 0
2) Développer le produit (𝑍 − 1)(𝑍 3 + 𝑍 2 + 𝑍 + 1)
3) Quelles sont les solutions dans C de l’équation 𝑍 3 + 𝑍 2 + 𝑍 + 1 = 0
3𝑍+𝑖 3 3𝑍+𝑖 2 3𝑍+𝑖
4) Résoudre dans C l’équation : ( ) +( ) +( )+1=0
𝑍−𝑖 𝑍−𝑖 𝑍−𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation : 4𝑍² + 8|𝑍|² − 3 = 0
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
86

++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le nombre complexe Z pour que :
|𝑍 2 | − |1 − 𝑍| = |𝑍| 𝑜𝑢 𝑞𝑢𝑒: |𝑍 − 𝑖| = |𝑖𝑍 − 𝑖| = |𝑍 − 𝑖𝑍|
++++++++++++++++++++++++Exercice 15 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre sur C les équations suivantes :
𝑎) |𝑍| + 𝑍 = 3 + 4𝑖 ; 𝑏) |𝑍| − 𝑍 = 4 − 3𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑍² − (3 + 2𝑖)𝑍 + 5 + 𝑖 = 0 ; 𝑏) 𝑍² − 2(1 + 𝑖)𝑍 + 𝑖 − 1 = 0 ;
𝑐) 𝑍² + 2𝑖√2𝑍 − 2(1 + 𝑖) = 0 ; 𝑑) 2𝑍² − (20 + 9𝑖)𝑍 + 50 = 0 ;
𝑒) 𝑍² − (5 + 4𝑖√3)𝑍 + 9 = 0 ; 𝑓) (1 − 𝑖)𝑍² − 2𝑍 − 11 + 3𝑖 = 0 ;
𝑔) 𝑍² − 4(1 − 𝑖)𝑍 + 2(4 − 𝑖) = 0 ; ℎ)𝑍² − (5 − 𝑖√3)𝑍 + 6 − 𝑖√3𝑍 = 0 ;
𝑖) 𝑖𝑍² + (1 − 5𝑖)𝑍 + 6𝑖 − 2 = 0 ; 𝑗)(1 + 𝑖)𝑍² − (5 + 𝑖)𝑍 + 6 + 4𝑖 = 0 ;
𝑘) (4 + 3𝑖)𝑍² − (2𝑖 − 4)𝑍 + 2 − 𝑖 = 0 ; 𝑙) 𝑍² − 𝑖𝑍 + 𝑖√3 = 0 ;
𝑚) (2 − 𝑖)𝑍 2 − (3 + 𝑖)𝑍 − 2 + 6𝑖 = 0 ; 𝑛) 2(1 − 𝑖)𝑍² + 8(2 + 𝑖)𝑍 − 3(1 − 7𝑖) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
On Considère le polynôme 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − (11 + 2𝑖)𝑧 2 + 2(17 + 7𝑖)𝑧 − 42
1) Démontrer qu’il existe un réel α solution de l’équation 𝑃(𝑧) = 0
2) Déterminer le polynôme Q tel que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝛼)𝑄(𝑧)
3) Résoudre dans C l’équation 𝑃(𝑧) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
Soit f la transformation du plan dont l’écriture complexe est : 𝑍 ′ = 2𝑒 𝑖 6 𝑍 − 3√3 − 2𝑖
𝜋
1) Déterminer le nombre complexe 𝑍0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑍 ′ − 𝑍0 = 2𝑒 𝑖 3 (𝑍 − 𝑍0 )
2) En déduire que f est la composée d’une homothétie et d’une rotation de même
centre que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer l’écriture complexe ; la nature et les éléments
caractéristiques des transformations :𝑆1⁰ 𝑆2 𝑒𝑡 𝑆2 ⃘𝑆1
1 1
𝑎) 𝑆1 : 𝑍 ′ = 2𝑖𝑍 + 1 − 2𝑖 𝑒𝑡 𝑆2 ∶ 𝑍 ′ = 𝑖𝑍 + 1 − 𝑖
2 2
𝑏) 𝑆1 ∶ 𝑍 ′ = (1 + 𝑖)𝑍 + 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑆2 ∶ 𝑍 ′ = −2𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 20 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe :
𝑍 ′ = (𝑖 − √3)𝑍 + 3 + 𝑖(2√3 + 1)
1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f
2) Déterminer l’expression analytique de f
3) Déterminer l’image par f de la droite de repère (𝐴; 𝑢
⃗ ) 𝑜ù 𝐴(1 −
2√3; 0) 𝑒𝑡 𝑢
⃗ (√3 ; 0)
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
87

Dans chacun des cas suivants, déterminer l’écriture complexe de la similitude directe de
centre Ω, de rapport k et d’angle α
𝜋 𝜋
𝑎) Ω = 0 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑏) Ω = 1 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 = ;
6 2
5𝜋
𝑐) Ω = 2 − 𝑖 ; 𝑘 = 1 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑑) Ω = −1 − 𝑖 ; 𝑘 = 3 𝑒𝑡 𝛼 = 0 ;
6
2𝜋 𝜋
𝑒) Ω = 1 + 𝑖 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑓) Ω = −3 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 =
;
3 2
𝜋 1 1 𝜋
𝑔) Ω = 𝑖 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 = ; ℎ) Ω = 2 + 𝑖 ; 𝑘 = 𝑒𝑡 𝛼 = − ;
3 2 2 3
𝜋
𝑖) Ω = 1 − 𝑖 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 =
4
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f l’application du plan dans lui-même d’expression analytique :
𝑥 ′ = 𝑥 − 𝑦√3 + 2√2
{ ′
𝑦 = 𝑥√3 + 𝑦 − √3
1) Déterminer l’écriture complexe de f
2) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f
3) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑓 −1
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer complexe de la similitude directe S
définie par: 𝑆(𝐴) = 𝐴’ 𝑒𝑡 𝑆(𝐵) = 𝐵’
𝑎) 𝐴(3 + 2𝑖); 𝐴′ (3); 𝐵(1) 𝑒𝑡 𝐵′ (𝑖) , 𝑏) 𝐴(2 + 𝑖); 𝐴′ (3 + 2𝑖); 𝐵(2) 𝑒𝑡 𝐵′(3𝑖)
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S une similitude directe d’écriture complexe : 𝑍 ′ = (1 + 𝑖)𝑍 + 1 − 𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M d’affixe Z tels que :
|(1 + 𝑖)𝑍 + 1 − 𝑖| = 8
3) Retrouver le résultat de la question précédente par une méthode algébrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑍 8 = −1 ; 𝑏) 𝑍 6 = √3 + 𝑖 ; 𝑐) 𝑍 7 + √3 − 𝑖 = 0 ;
1+𝑖 9√3
𝑑) 𝑍 9 = ; 𝑒) 𝑍 5 = (1 − 𝑖√3)
√3 − 𝑖 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel. On pose 𝐴 = ∑𝑛𝑘=0 𝑐𝑜𝑠𝑘𝑥 𝑒𝑡 𝐵 = ∑𝑛𝑘=0 𝑠𝑖𝑛𝑘𝑥
1) Calculer et écrire sous la forme exponentielle A + iB
2) En déduire les expressions plus simples de A et B
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


88

1
Soit (Zn) la suite définie dans C par : 𝑍0 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑍𝑛+1 = − 𝑍𝑛
2
1) Démontrer que (|𝑍𝑛 |)𝑛∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera le
premier terme et la raison
2) Exprimer arg(Zn) en fonction de n puis Zn en fonction de Z0 et n
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S une similitude directe d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 3𝑖𝑍 − 9 − 3𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer l’image par S :
a) du cercle de centre K(1 − 3i) et de rayon 1
b) de la droite (D) d’équation x=1
3) Déterminer la nature, les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑆 −1
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
On considère sur C, l’équation définie par : 𝑎𝑍² + 𝑏|𝑍|² + 𝑖𝑐 = 0, où a, b et c sont des réels
Quelles conditions vérifient les nombres a, b et c si Z=3+2i est une solution de l’équation ?
Déterminer (a, b, c) lorsque ; (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ 𝑍 3 𝑒𝑡 0 < 𝑎 < 15
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que si les nombres complexes 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 ont pour module 1, le
𝑍1 +𝑍2
nombre 𝑍 ′ = est réel
1+𝑍1 𝑍2

++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥 , 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 étant trois nombres complexes de module 1
Comparer les modules des nombres : x + y + z et xy + yz + xz
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
Sachant que : |𝑍1 | = |𝑍2 | = |𝑍3 | = 1
𝑍 + 𝑍2 + 𝑍3 = 1
Déterminer 𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 𝑍3 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ { 1
𝑍1 𝑍2 𝑍3 = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer l’ensemble des images des points M(Z) tels que les images des nombres i ; Z et
iZ soient alignées
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
1) Mettre chacun des nombres suivants sous forme d’un produit de deux facteurs
𝑍 = 1 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑍’ = 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑖𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑍 𝑍′
2) Simplifier la fraction : 𝑋 = 𝑒𝑡 𝑌 =
𝑍′ 𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = 𝜑(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃) un nombre complexe non nul
Calculer le module et l’argument en fonction de 𝜑 𝑒𝑡 𝜃 du nombre complexe:
𝜋 𝜋
𝑍 ′ = 𝑍 − (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) 𝑍
3 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


89

𝑍+1 𝑛
𝑎) 𝑍 𝑛 = 𝑍 ; (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) ; 𝑏) ( ) = cos(𝑛𝑥) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝑛𝑥); (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) ;
𝑍−1
1 + 𝑖𝑍 3 1 + 𝑎𝑖
𝑐) ( ) = (𝑎 ∈ 𝑅)
1 − 𝑖𝑍 1 − 𝑎𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
Soit dans C l’équation : 𝑍 3 = 4√2(1 + 𝑖)
1) Montrer en cherchant sous forme trigonométrique, que cette équation
admet trois solutions 𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 𝑍3 dont on donnera pour chacune d’elle, le
module et l’argument
𝑍1 𝑍2 𝑍2 𝑍3 𝑍1 𝑍3
2) Vérifier que l’on a les égalités suivantes : = =
𝑍3 2 𝑍1 2 𝑍2 2
Quelle est la valeur commune de ces rapports ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
Trouver le module et un argument de :
1 + (cosφ + isinφ)3 π
Z= ou φest dans l′ intervalle ]0; [
(cosφ + isinφ)2 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:++++++++++++++++++++++++++
Soit dans l’ensemble C des complexes l’équation en Z suivante : 𝑍² − 2𝑝𝑍 + 𝑝² = 0 (1)
Dans la quelle p est un nombre donné sous la forme 𝑝 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑝 son conjugué
1) Résoudre l’équation (1) et donner les expressions des racines en fonction de a et de b
2) Quels les nombres complexes p pour les quels l’équation a au moins une racine
réelle ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
Les points A, B et C ont pour affixes respectives :
√2 𝜋 𝜋
𝑎= , 𝑏 = 2𝑒 𝑖 4 𝑒𝑡 𝑐 = 2𝑒 −𝑖 4
2
1) Faites une figure que vous compléterez au cours de l’exercice
2) Calculer l’affixe d du point D image de C par l’homothétie h de centre A et de
rapport -3
3) Calculer l’affixe e du point E image de C par la rotation R de centre O et
𝜋
d’angle −
2
𝑑−𝑏
4) a. Calculer le quotient 𝑍 =
𝑒−𝑏
b. I désigne le milieu du segment [𝐷𝐸] et F le symétrique de B par rapport à I.
Démontrer que BDFE est un carré
++++++++++++++++++++++++Exercice 41:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑍 + 1 = 0 𝑜ù 𝜃 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙
Déterminer le module et un argument de chacune des solutions
++++++++++++++++++++++++Exercice 42 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les nombres complexes : 𝑎 = −√3 + 𝑖 , 𝑏 = 3 + 2𝑖 𝑒𝑡 𝑐 = 7 − 2𝑖
1) a. Déterminer de deux façons différentes les racines carrées de a

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


90

5𝜋 5𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
b. Déterminer les entiers relatifs n pour les quels 𝑎𝑛 est un nombre réel.
c. Déterminer les entiers relatifs n pour les quels 𝑎𝑛 est un nombre imaginaire pur
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
𝑎) |𝑍 − 𝑏| = |𝑍 − 𝑐| ; 𝑏) 2|𝑍 − 𝑏| = |𝑎|
3) Soit f l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le
point M’ d’affixe Z’ telle que : 𝑍 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑍 − 5𝑖√3
a. Démontrer que f admet un seul point invariant Ω
b. Démontrer que f est la composée d’une rotation et d’une homothétie positive de même
centre Ω
Préciser l’angle de la rotation et le rapport de l’homothétie
c. Déterminer et construire les images par f des ensembles déterminés à la question 2)
++++++++++++++++++++++++Exercice 43:++++++++++++++++++++++++++
Soit A le point d’affixe 2i et f l’application du plan dans lui-même qui à tout
2𝑖𝑍−5
point M d’affixe Z, distinct de A, associe le point M’ d’affixe Z’ telle : 𝑍 ′ =
𝑍−2𝑖
1) Démontrer que f admet deux points invariants
2) Démontrer que f est bijective et déterminer son application réciproque
3) Démontrer que la droite de repère(𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 ), privé de A est globalement invariante
par f
4) a. Démontrer que : |𝑍 ′ − 2𝑖||𝑍 − 2𝑖| = 9
b. En déduire l’image par f du cercle (C) de centre A et de rayon R
Déterminer R pour que C soit globalement invariant par f.
++++++++++++++++++++++++Exercice 44 :++++++++++++++++++++++++++
1) a. Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 4𝑍 + 8 = 0
Ecrire les solutions sous forme algébriques et trigonométriques
b. Placer les points A et B des solutions ; A étant l’image de la solution dont la partie
imaginaire est négative
Quelle est la nature du triangle OAB ?
2) Soit f l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z,
𝜋
associe le point M’ d’affixe Z’ telle que : 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 3 𝑍
a. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de l’application f.
b. Déterminer sous forme trigonométrique, puis algébrique l’affixe du point A’,
image de A par f
𝜋 𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 45:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que si A, B et C désignent les mesures des angles d’un triangle, on a :
𝐴 𝐵 𝐶
a) 𝑠𝑖𝑛𝐴 + 𝑠𝑖𝑛𝐵 + 𝑠𝑖𝑛𝐶 = 4𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠
2 2 2
𝐴 𝐵 𝐶
b) 𝑐𝑜𝑠𝐴 + 𝑐𝑜𝑠𝐵 + 𝑐𝑜𝑠𝐶 = 1 + 4𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
2 2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 46 :++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
91

2𝜋
Soit le nombre complexe 𝑍 = 𝑒 𝑖 7 ; on pose 𝑎 = 𝑍 + 𝑍² + 𝑍 4 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑍 3 + 𝑍 5 + 𝑍 6
1) Démontrer que a et b sont deux nombres complexes conjugués et que la
partie imaginaire de a est positive
2) Calculer a+b et ab. En déduire a et b
++++++++++++++++++++++++Exercice 47 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) : 𝑍 4 + 2𝑍 3 + 2𝑍² − 2𝑍 + 1 = 0 ; (𝑍 ∈ ℂ)
1) Démontrer que si Z0 est solution de (E), alors 𝑍0 est solution de (E)
2) a. Déterminer les nombres a et b tels que :
1 2 1
(𝐸) ↔ 𝑍² [(𝑍 − ) + 𝑎 (𝑍 − ) + 𝑏] = 0
𝑍 𝑍
b. Résoudre dans C l’équation 𝑍² + 𝑎𝑍 + 𝑏 = 0 puis l’équation (E)
3) Démontrer que les images des quatre solutions de (E) appartiennent à un même
cercle (C) dont on précisera le centre et le rayon.
++++++++++++++++++++++++Exercice 48 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) 𝑍 5 = 1
1) Résoudre dans C l’équation (E) et représenter les images des solutions
2) Démontrer que la somme des solutions de (E) est nulle et en déduire que
2𝜋 4𝜋 1
cos + cos =−
5 5 2
2𝜋
3) Démontrer que cos est solution de l’équation : 4𝑥 2 + 2𝑥 − 1 = 0
5
2𝜋
En déduire la valeur de cos
5
4) soit l’équation (E’) : (Z − 1)5 = (Z + 1)5 avec Z ∈ C
𝑍0 −1
a) Démontrer que Z0 est solution de (E’), alors : | |=1
𝑍0 +1
En déduire que les solutions de (E’) sont imaginaires pures
b) Résoudre (E’)
++++++++++++++++++++++++Exercice 49 :++++++++++++++++++++++++++
On pose 𝑍 = 𝑟𝑒 𝑖𝜃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑟 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑡𝑒 ∶
2 𝑛
𝑍𝑛 = (𝑍 + 𝑍) (𝑍 2 + 𝑍 ) … (𝑍 𝑛 + 𝑍 ) avec n un entier naturel non nul.
1) Calculer Z3 et Z4 en fonction de r et θ
2) Calculer Zn en fonction de r et θ
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit (Zn) la suite définie dans C par : 𝑍0 = 4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑍𝑛+1 = (1 + 𝑖)𝑍𝑛
2
1) Trouver le module et un argument de 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 ; 𝑍4 𝑒𝑡 𝑍5
2) Pour tout entier naturel n, on pose : ∆𝑛 = |𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛 |
a) Calculer ∆𝑛+1 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 ∆𝑛
b) Démontrer que ∆𝑛 est une suite géométrique. Préciser son premier
terme et sa raison
c) Calculer ∆𝑛 en fonction de n et en déduire l’entier n0 tels que lorsque
𝑛 ≥ 𝑛0 ; ∆𝑛 < 10−2
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
92

++++++++++++++++++++++++Exercice 51 :++++++++++++++++++++++++++
1 𝑛
On considère les points Mn d’affixes Zn tels que : 𝑍𝑛 = ( 𝑖) (1 + 𝑖√3) ; où n est un entier
2
naturel
1) Exprimer Zn+1 en fonction de Zn, puis Zn en fonction de n et Z0
Donner Z0 ; Z1 ; Z2 ;Z3 et Z4 sous forme algébrique et trigonométrique
2) Placer les points M0 ; M1 ; M2 ;M3 et M4 (unité graphique : 4cm)
3) Déterminer la distance de OMn en fonction de n
√5
4) a) Démontrer que 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 = pour tout entier naturel n
2𝑛
b) On pose 𝐿𝑛 = ∑𝑛𝑘=0 𝑀𝑘 𝑀𝑘+1
Déterminer Ln en fonction de n, puis la limite de Ln
++++++++++++++++++++++++Exercice 52 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
1) On pose = 𝑒 2𝑖 7 . Calculer U7
2) 𝑆 = 𝑈 + 𝑈² + 𝑈 4 𝑒𝑡 𝑇 = 𝑈 3 + 𝑈 5 + 𝑈 6 . Démontrer que S et T sont conjugués, et que
la partie imaginaire de S est positive
3) Calculer S+T et ST
4) En déduire que :
2π 4π 8π 1 2π 4π 8π √7
cos + cos + cos =− et sin + sin + sin =
7 7 7 2 7 7 7 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 53 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋 2𝜋 3𝜋 4𝜋
1
1) Démontrer que 1 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 = 𝜋
1−𝑒 𝑖 5
kπ kπ
2) Quelles sont les valeurs des sommes : C = ∑4k=0 cos et S = ∑4k=0 sin ?
5 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 54 :++++++++++++++++++++++++++
Les points A et B ont pour affixe 𝑎 = −8 𝑒𝑡 𝑏 = 8𝑖
𝜋
D est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle
3
C est le barycentre des points A , B et D affectés des coefficients respectifs −3, √3 𝑒𝑡 3
1) Calculer les affixes d et c des points D et C
2) Prouver que A ; B ; C et D sont sur le même cercle. Préciser son centre et son
rayon
3) a) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
b) Démontrer que ses diagonales sont perpendiculaires et de même mesures
++++++++++++++++++++++++Exercice 55 :++++++++++++++++++++++++++
Linéariser les monômes et polynômes suivants :
a) (cosx)3 ; (sinx)3 ; (cosx)4 ; (sinx)4 ; (cosx)5 ; (sinx)5
b) (cosx)4 sinx ; (cosx)4 (sinx)3 ; (sinx)2 (cosx)3 ; 3(sin2x)2 + (sin4x)²
c)3(cosx)3 (sinx)3 − 2(cosx)4 (sinx)2 ; 2(sinx)4 + 3(sinx)2 (cosx)2 − sinx
++++++++++++++++++++++++Exercice 56 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation définie par :
𝑍² + 4𝑍𝑐𝑜𝑠𝑢 + 2 + 4𝑐𝑜𝑠2𝑢 = 0 𝑜ù 𝑢 ∈ [−𝜋; ; 𝜋]
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
93

1) Pour quelles valeurs de u les deux solutions sont-elles réelles ?


𝜋
2) Déterminer le module et l’argument de chaque solution dans le cas où 𝑢 =
6
++++++++++++++++++++++++Exercice 57 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation définie par:
4(1 − 𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍² − 2(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼)𝑍 + 1 + 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0
Déterminer le module et l’argument des solutions en fonction de α
++++++++++++++++++++++++Exercice 58 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation définie par :
𝑍4 − 2𝑍 3 (𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝛼) + 2𝑍 2 (1 + 𝑠𝑖𝑛2𝛼) − 2𝑍(𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑠𝑖𝑛𝛼) + 1 = 0
1
On posera 𝑌 = 𝑍 + ; 𝛼 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙
𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 59 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) (𝑍 + 1)3 + 𝑖(𝑍 − 1)3 = 0 ; 𝑏) (𝑍 + 1)𝑛 + (𝑍 − 1)𝑛 = 0 ;
𝑐) (1 − 𝑖𝑍) + 𝑖(1 + 𝑖𝑍)𝑛 = 0 ;
𝑛

𝑖𝑍 𝑛 𝑖𝑍 𝑛
𝑑) (𝑍 + 𝑖)𝑛 − (𝑍 − 𝑖)𝑛 = 0 ; 𝑒) (1 + ) + (1 − ) = 0
𝑛 𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 60 :++++++++++++++++++++++++++
Etudier les racines cubiques de Z = a + ib. En déduire les solutions du système sur R :
1
𝑥 3 − 3𝑥𝑦 2 = −
√2
1
3𝑥²𝑦 − 𝑦 3 =
{ √2
++++++++++++++++++++++++Exercice 61 :++++++++++++++++++++++++++
Trois nombres complexes Z1 ; Z2 et Z3 ont pour produit 3𝑖√3. Leurs
arguments respectifs 𝜃1 , 𝜃2 𝑒𝑡 𝜃3 sont les termes consécutifs d’une suite
𝜋
arithmétique de raison et leurs modules respectifs 𝜌1 , 𝜌2 𝑒𝑡 𝜌3 les termes
3
consécutifs d’une suite géométrique de raison 2
2𝜋
Sachant que 𝜃1 ∈ [0; [, déterminer Z1 ; Z2 et Z3 et construire leurs images dans
3
le plan complexe
++++++++++++++++++++++++Exercice 62 :++++++++++++++++++++++++++
𝑖 𝑛 𝑖 𝑛 2𝑛+1 𝑛𝜋
a) Soit 𝐴 = (1 + ) − (1 − ) Montrer que 𝐴 = 𝑛 𝑖 sin
√3 √3 (√3) 6
𝑛+2
(1+𝑖)𝑛 −(1−𝑖)𝑛 𝜋
b) Démontrer que 𝐵 = =2 2 sin
𝑖 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 63 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) : 𝑖𝑍² − 2(sin 𝜃 + 𝑖)𝑍 + 2 sin 𝜃 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 ∈ ]−𝜋; 𝜋[
1) Résoudre l’équation (E)
𝜃
2) a) Exprimer 1 + cos 𝜃 en fonction de cos ; 1 − cos 𝜃 en fonction de
2
𝜃 𝜃 𝜃
sin et sin 𝜃 en fonction de sin 𝑒𝑡 cos
2 2 2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


94

b) Calculer le module et un argument de chacune des solutions de (E)


++++++++++++++++++++++++Exercice 64 :++++++++++++++++++++++++++
𝑎𝑖−4𝑏
Soit le nombre complexe 𝑢 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝑎, 𝑏) ∈ 𝑅 × 𝑅
5+3𝑖
3𝜋
1- Déterminer les réels a et b sachant que u a pour module 1 et pour argument
4
2- On donne 𝑎 = √2 𝑒𝑡 𝑏 = √2
a- Calculer 𝑢12 𝑒𝑡 𝑢16
b- Démontrer que, quells que soient les entiers m et n respectivement pair et
impair, on a : 𝑢4𝑚 + 𝑢4𝑛 = 0
c- Sachant que les paramètres p et q sont des entiers naturels consecutifs,
résoudre dans le corps des complexes : 𝑍 2 𝑢2𝑝 + 2𝑍𝑢2𝑞 − 2𝑢2𝑝 = 0
On donnera les solutions sous la formes cartesienne
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 65 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) définie sur C par :
𝑍4
− (1 + 𝑖)𝑍 3 + 6𝑖𝑍² + 8(1 − 𝑖)𝑍 − 10 = 0
8
1) Démontrer que (E) admet une solution réelle 𝑍1 et une solution imaginaire pure
𝑍2
2) En utilisant la question précédente, résoudre dans C l’équation (E)
On désigne par 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 𝑒𝑡 𝑍4 les solutions de cette équation avec 𝑅𝑒(𝑍3 ) < 𝑅𝑒(𝑍4 )
3) On appelle A, B, C et D les points du plan P d’affixes respectives 2; 2𝑖; 2 +
4𝑖 𝑒𝑡 4 + 2𝑖 . Faire une figure et démontrer que ABCD est un carré
4) Déterminer la similitude plane directe S telle que 𝑆(𝐴) = 𝐵 𝑒𝑡 𝑆(𝐶) = 𝐷. On
précisera les éléments caractéristiques de S
++++++++++++++++++++++++Exercice 66:++++++++++++++++++++++++++
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢; 𝑣)(unité graphique :
2cm) 1) Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 2√3𝑍 + 4 = 0
On pose 𝑎 = √3 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = √3 − 𝑖. Ecrire 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sous leur forme exponentielle puis placer
leurs images respectives A et B
𝜋
2) a) Soit r la rotation de centre O et d’angle
3
Calculer l’affixe 𝑎′ du point A’ image du point A par r. Ecrire 𝑎′ sous forme algébrique et
placer A’ sur la figure précédente
3
b) Soit h l’homothétie de centre O et de rapport −
2
Calculer l’affixe 𝑏′ du point B’ image du point B par H. Placer B’ sur la figure précédente
3) Soit C le centre du cercle circonscrit au triangle OA’B’ et R le rayon de ce
cercle. On désigne par c l’affixe du point C
a) Justifier les égalités suivantes :

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


95

3√3 3 3√3 3
𝑐𝑐 = 𝑅² ; (𝑐 − 2𝑖)(𝑐 + 2𝑖) = 𝑅² ; (𝑐 + − 𝑖) (𝑐 + + 𝑖) = 𝑅²
2 2 2 2
4√3
b) En déduire que 𝑐 + 𝑐 = et que 𝑐 − 𝑐 = 2𝑖
3
c) En déduire l’affixe du point C et la valeur de R
++++++++++++++++++++++++Exercice 67 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = √2 + √3 + 𝑖√2 − √3
1) Calculer Z² ; puis calculer le module et un argument de Z². Ecrire Z² sous la
forme trigonométrique
2) En déduire le module et un argument de Z
𝜋 𝜋
3) En déduire cos 𝑒𝑡 sin
12 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 68 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − (1 − 2𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍 2 + (1 − 2𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍 − 1 𝑜ù 𝛼 ∈ [0; 𝜋]
1) Calculer P(1). En déduire une factorisation de P(Z)
2) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0. On notera Z0=1 et Z1 et Z2 les autres
solutions
3) Déterminer le module et l’argument de chacune des solutions
4) Pour quelles valeurs de α les nombres |𝑍2 + 1| , |𝑍0 | 𝑒𝑡 |𝑍1 + 1| forment une
progression géométrique ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 69:++++++++++++++++++++++++++
On considère le plan complexe P muni d’un repère orthonormal (O ; I ; J)
1- Soit le polynôme P tel que pour tout z de C : 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − 4𝑧² + 6𝑧 − 4
Déterminer les réels u et v tels que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)(𝑧 2 + 𝑢𝑧 + 𝑣)
Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑧) = 0
2- On note ∝ la solution de l’équation ci-dessus dont la partie imaginaire est
strictement positive et 𝛽 le conjugué de ∝. Soient A, B et C les points d’affixes
𝜋
respectives ∝ ; 𝛽 et 2, I le milieu de [𝐴𝐵] et r la rotation de centre O et d’angle
2
Déterminer l’affixe du point r(B), en déduire la nature du quadrilatère OACB
3- Soit f l’application de P privé du point C dans P qui au point M d’affixe 𝑧, (𝑧 ≠ 2)
𝑧−(1+𝑖)
associe le point M’ d’affixe z’ défini par : 𝑧 ′ =
𝑧−2
a- Déterminer f(A) et f(B)
Déterminer le point E tel que : 𝑓(𝐸) = 𝐶
b- Quelles distances représentent les réels |𝑧 − (1 + 𝑖)| 𝑒𝑡 |𝑧 − 2|?
En déduire que si M appartient à la médiatrice de [𝐴𝐶], M’ appartient à un cercle dont on
déterminera le centre et le rayon
++++++++++++++++++++++++Exercice 70 :++++++++++++++++++++++++++
𝑈0 = 2
Soit (𝑈𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ; la suite numérique définie par : {
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑈𝑛+1 = (1 + 𝑖)𝑈𝑛
1) Calculer U1 ; U2 ; U3 ; U4 et U5
2) Exprimer Un en fonction de n
3) Pour quelles valeurs de n, la suite (Un) est-elle :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
96

• un nombre réel ? • un nombre imaginaire pur ?


4) Résoudre dans C l’équation : Z5=U2
5) Soit Sn =U0+U1+∙∙∙+Un
a) Calculer Sn en fonction de n.
b) Déterminer n pour que Sn=4+6i
++++++++++++++++++++++++Exercice 71 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan complexe rapporté orthonormé direct (𝑂, ⃗⃗⃗ 𝑒2 ) . On considère les points A ;
𝑒1 , ⃗⃗⃗
1 1 √3
B et D d’affixes respectives : ZA = − ; ZB = − + i et ZD = 1 + i√3
2 2 2
(S) est la similitude directe du plan transformant A en B et B en D
1) Déterminer l’écriture complexe de (S)
2) Soit 𝑀𝑛 un point d’affixe Zn, on pose pour tout entier naturel n ; Mn+1=S(Mn) ; où
Mn+1 admet pour affixe Zn+1
Exprimer Zn+1 en fonction de Zn
1
3) On considère la suite 𝑈𝑛 = |𝑍𝑛 | 𝑜ù 𝑈0 = . Démontrer que (Un) est une suite
2
géométrique
4) Justifier que la distance OM12=2048
++++++++++++++++++++++++Exercice 72 :++++++++++++++++++++++++++
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O ; I ; J) unité graphique : 4cm
√3−1
B et M1 sont des points d’affixes respectives i et 𝑍1 = (1 − 𝑖)
2
1) Calculer le module et l’argument de Z1
𝜋
2) M2 est le point, d’affixe Z2 , image de M1par la rotation cde centre O et d’angle
2
Trouver le module et l’argument de Z2
En déduire que le point M2 est sur la droite d d’équation y=x
3) M3 est le point d’affixe Z3, image de M2 par l’homothétie de centre O et de
rapport √3 + 2
√3+1
a) Vérifier que 𝑍3 = (1 + 𝑖)
2
b) Prouver que les points M1 et M3 sont sur le même cercle de centre B et de rayon
√2
4) Construire à l’aide d’une règle et au compas, les points M1,M2 et M3 en utilisant
les questions précédentes ; préciser les différentes étapes de la construction
5) A tout point M distinct de B, d’affixe Z on associe le point M’ d’affixe Z’ telle que :
1
𝑍′ =
𝑖−𝑍
Trouver puis représenter l’ensemble des oints M tels que M appartienne au cercle de
centre O et de rayon 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 73:++++++++++++++++++++++++++
A tout nombre complexe Z, on associe le nombre complexe 𝑧 = cos 𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝜃
1+𝑧
différent de 1 défini par : 𝑍 =
1−𝑧
1) Déterminer le module et un argument de Z
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
97

1
2) Résoudre dans C l’équation : 𝑧 4 + = 1.En déduire les valeurs de Z pour les
𝑧4
valeurs de z ainsi trouvées
++++++++++++++++++++++++Exercice 74 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 2𝑖𝑍 − 1 − 7𝑖
1) a)Justifier que S est une similitude directe et préciser ses éléments caractéristiques
b) Déterminer l’expression analytique de S
2) Déterminer une équation de l’image par S de la droite (D) d’équation :3𝑥 + 2𝑦 + 5 = 0
3) Déterminer une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation (𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 75:++++++++++++++++++++++++++
1
On pose 𝑎 = (1 + 𝑖)
2
1) Mettre sous la forme trigonométrique les nombres complexes : 𝑎 𝑒𝑡 𝑎 − 1
2) On pose 𝑧0 = 1 et pour tout entier naturel non nul on pose : 𝑧𝑛 = 𝑎𝑛 . Soit
𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛 .
Placer dans un repère orthonormé direct les points 𝑀0 ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; 𝑀3 ; 𝑀4 ; 𝑀5 𝑀6
𝑒𝑡 𝑀7 (Unité graphique 4 cm)
3) Pour tout entier naturel non nul on pose 𝑢𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑧𝑛−1 |
Vérifier que : 𝑢𝑛 = |𝑎|𝑛−1 × |𝑎 − 1|
Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑢1
4) a) On pose : 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + 𝑢3 + ⋯ + 𝑢𝑛 . Calculer 𝑠𝑛
b) Calculer si elle existe la limite de 𝑠𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:++++++++++++++++++++++++++
√√2
On considère le nombre complexe Z défini par : 𝑍 = (√2 + √2 + √2 + 𝑖√2 − √2 + √2)
2

1) Calculer 𝑍² 𝑒𝑡 𝑍 4 ; puis en déduire le module et un argument de 𝑍 4


En déduire le module et argument de Z
√2+√2+√2 √2−√2+√2
𝜋 𝜋
2) Démontrer que : cos = 𝑒𝑡 sin =
16 2 16 2
√2√2+√4+2√2 √2√2+√4+2√2
3) Résoudre dans R l’équation : cos 𝑥 + sin 𝑥 = −√√2
2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 77 :++++++++++++++++++++++++++
On considère le polynôme défini par : 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − 3√2(1 + 𝑖)𝑍 2 + 4(1 + 3𝑖)𝑍 − 8𝑖√2
1- a- Calculer 𝑃(√2 + 𝑖√2)
b- Déterminer les nombres complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que :
𝑃(𝑍) = (𝑍 − √2 − 𝑖√2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
c- Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑍) = 0
2- Soit A, B et C les points d’affixes respectives
𝑍0 = √2 + 𝑖(√2 − 2) ; 𝑍1 = √2 + 𝑖√2 𝑒𝑡 𝑍2 = √2 + 𝑖(√2 + 2)
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


98

b- Montrer que les points A, B et C sont alignés et que B est le milieu du


segment [𝐴𝐶]
3- a- Déterminer l’équation de la droite (∆) médiatrice du segment [𝐴𝐶]
b- Soit M l’ensemble des points de la droite (∆) d’affixe Z
Trouver l’expression de Z
𝑍0 −𝑍
c- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle MAC
𝑍1 −𝑍
d- Déterminer l’expression de Z pour la quelle MAC est un triangle équilatéral
++++++++++++++++++++++++Exercice 78 :++++++++++++++++++++++++++
On donne l’équation suivante : 𝑍 ∈ 𝐶: 𝑍² − (2𝑟 cos 𝛼)𝑍 + 𝑟² = 0 (𝐸) où r est un
nombre réel strictement positif et 𝛼 un nombre réel quelconque. Soient 𝑍1 et 𝑍2 les
solutions de (E)
1- Ecrire 𝑍1 et 𝑍2 sous formes trigonométriques
2- a- Calculer 𝑍1 𝑛 et 𝑍2 𝑛 pour tout entier naturel n
b- On pose 𝑃𝑛 = 𝑍1 𝑛 + 𝑍2 𝑛 pour tout entier naturel n. Montrer que : 𝑃𝑛 est un
nombre réel
1 2𝜋
3- On suppose que : 𝑟 = 𝑒𝑡 𝛼 =
2 3
a- Trouver une relation entre 𝑃𝑛 𝑒𝑡 𝑃𝑛+3
b- En déduire lim 𝑃𝑛
𝑛→∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 79:++++++++++++++++++++++++++
𝑖𝑧1 − 𝑧2 = −1
1- Déterminer les nombres complexes 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2 vérifiant : {
−𝑧1 + 𝑖𝑧2 = √3
2- Ecrire 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2 sous forme trigonométrique
3- Calculer (𝑧1 × 𝑧2 )2000 . On écrira le résultat final sous la forme algébrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 80:++++++++++++++++++++++++++
2
1- Développer (1 − √2)
2- Résoudre dans C l’équation : 𝑧² − (1 + √2)𝑧 + √2 = 0
1 1
3- Résoudre dans C les équations : 𝑧 + = 1 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑧 + = √2
𝑧 𝑧
4- Soit P(z) le polynôme de variable z défini par :
𝑃(𝑧) = 𝑧 4 − (1 + √2)𝑧 3 + (2 + √2)𝑧² − (1 + √2)𝑧 + 1
𝑃(𝑧) 1 2 1
Vérifier que pour tout z non nul, on a = (𝑧 + ) − (1 + √2) (𝑧 + ) + √2
𝑧² 𝑧 𝑧
En déduire les solutions de l’équation P(z)=0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 81:++++++++++++++++++++++++++
On considère un cercle de centre O et trois points A, B et C de ce cercle. On désigne par A’,
𝜋
B’ et C’ les images respectives des points A, B et C par la rotation de centre O et d’angle
3
Soient U, V et W les milieux respectifs des segments [𝐴′𝐵], [𝐵′𝐶] 𝑒𝑡 [𝐶′𝐴]
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
99

Démontrer que ces points sont les sommets d’un triangle équilatéral
++++++++++++++++++++++++Exercice 82 :++++++++++++++++++++++++++
⃗ ; 𝑣) unité graphique : 5cm ,
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé(𝑂; 𝑢
1 1
on considère les points A et B d’affixes respectives 𝑍𝐴 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑍𝐵 = − + 𝑖.
2 2
On désigne par C le cercle de centre O et de rayon 1.
1) Donner la forme trigonométrique de 𝑍𝐴 𝑒𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑍𝐵 .
2) Dans la suite de l’exercice, M désigne un pont de C d’affixe 𝑒 𝑖𝛼 ; 𝛼 ∈ [0; 2𝜋[.
On considère l’application f à tout point M de C associe 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴 × 𝑀𝐵.
a) Montrer pour tout α∈ 𝑅, l’inégalité suivante : 𝑒 𝑖2𝛼 − 1 = 2𝑖𝑒 𝑖𝛼 𝑠𝑖𝑛𝛼
1 3
b) Montrer l’inégalité suivante : 𝑓(𝑀) = |𝑒 𝑖2𝛼 − 1 − ( + 𝑖) 𝑒 𝑖𝛼 |.
2 2
1 3 2
c) En déduire l’égalité : 𝑓(𝑀 ) = √ + (− + 2𝑠𝑖𝑛𝛼) .
4 2
3)a)En utilisant 2)c), Montrer qu’il existe deux points M de C, dont on donnera les
coordonnées, pour les quels 𝑓(𝑀) est minimal. Donner cette valeur minimale.
b) En utilisant 2)c), Montrer qu’il existe un seul point M de C, dont on donnera les
coordonnées, pour les quels 𝑓(𝑀) est maximal. Donner cette valeur maximale.
++++++++++++++++++++++++Exercice 83 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
1- Soit 𝑧1 le nombre complexe définie par : 𝑧1 = 2𝑖 6
Ecrire 𝑧1 sous la forme algébrique
Placer le point A image de 𝑧1 dans un repère orthonormal (𝑂; 𝑢 ⃗ ; 𝑣) d’unité graphique 2cm
Soit 𝑧2 = 𝑧1 ². Ecrire 𝑧2 sous la forme algébrique
Placer le point B image de 𝑧2
2- Soit f l’application de C dans C qui à tout nombre z on fait correspondre le
nombre complexe f(z) définie par : 𝑓(𝑧) = 𝑧 + (−√3 − 2) + (1 − 2√3)𝑖
a- Déterminer la nature de la transformation du plan qui à tout point M
d’affixe z associe le point M’ d’affixe 𝑓(𝑧)
b- Calculer 𝑍1 et 𝑍2 définis par : 𝑍1 = 𝑓(𝑧1 ) et 𝑍2 = 𝑓(𝑧2 ). On note A’ et B’
les points d’affixes respectives 𝑍1 et 𝑍2 . Placer A’ et B’ sur la figure
Quelle est la nature du quadrilatère ABB’A’ ?
2𝜋
3- Quelle est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle ?
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 84 :++++++++++++++++++++++++++
I- Soit P le polynôme défini par
P(Z) = Z3 − (3 + √2 + 2i√2)Z² + (2√2 − 1 + 4i)Z + 3 + 3√2 + i(2√2 + 4)
1- Calculer 𝑃(1 + √2)
2- Déterminer les réels a et b tels que : 𝑃(𝑍) = (𝑍 − 1 − √2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
2
3- a- Calculer (4 + 2𝑖√2)
b- Résoudre dans C l’équation : P(Z)=0 où 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des solutions avec : 𝑎 = 1 + √2 ;
𝑅𝑒(𝑏) < 𝑅𝑒(𝑐)
II- On considère trois points A, B et C d’affixes respectives
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
100

2𝑎 + 3𝑏 + 𝑐 𝑐 − 2𝑎 − 𝑏
𝑍0 = 𝑎 ; 𝑍1 = 𝑒𝑡𝑍2 =
2 2
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍1 + 1
b- Déterminer le module et un argument de 𝑍1 − 3
𝜋
𝑍1 +1 3𝑖 cotan 8 −1
c- Calculer puis montrer que : 𝑍1 = 𝜋
𝑍1 −3 𝑖 cotan +1
8
𝑍0 −𝑍1
d- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle ABC
𝑍2 −𝑍1
++++++++++++++++++++++++Exercice 85 :++++++++++++++++++++++++++
On donne sur le corps complexe l’équation : Z² − 2(cos2θ + isin2θ)Z − 1 = 0, (1)
𝜋 𝜋
Z est l’inconnue, θ est un paramètre réel vérifiant la double relation − ≤ 𝜃 ≤
2 2
1) Déterminer les valeurs du paramètre θ pour les quelles l’équation (1) a ses
coefficients réels.
Pour chacune de ces valeurs, résoudre l’équation
2) Déterminer les valeurs du paramètre θ pour les quelles l’équation (1) a une
double solution.
Pour chacune de ces valeurs, résoudre l’équation
3) Dans le cas général, on appelle Z 1 et Z2 les solutions de l’équation (1), pour une
u = (Z1 + 1)(cosθ − isinθ)
valeur donnée du paramètre θ. On pose { 1 ;
u2 = (Z2 + 1)(cosθ − isnθ)
Calculer 𝑢1 + 𝑢2 𝑒𝑡 𝑢1 𝑢2
4) D’après les résultats de 3) 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 sont solutions de l’équation :
𝑢² − 4𝑐𝑜𝑠𝜃𝑢 + 2 = 0 (2)
Déterminer les valeurs de θ pour lesquelles𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟é𝑒𝑙𝑠, puis les valeurs de θ pour
lesquelles u1 et u2 ne sont pas réels
5) a) Quand 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 sont réels, montrer que les nombres complexes Z1 +1 et
Z2 +1 ont même argument, que l’on déterminera
Indiquer alors une propriété de figure formée, dans le plan complexe rapporté à un repère
orthonormé d’axes X’OX et Y’OY ; par les points A, M1, M2 d’affixes respectives -1, Z1 et Z2
b) Quand 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 ne sont pas réels, montrer que les nombres complexes Z 1 +1 et Z2 +1
ont même module, que l’on déterminera
Indiquer alors une propriété de figure formée, dans le plan complexe rapporté à un repère
orthonormé d’axes X’OX et Y’OY ; par les points A, M1, M2 d’affixes respectives -1, Z1 et Z2
++++++++++++++++++++++++Exercice 86:++++++++++++++++++++++++++
√2√√2+√2√2+√3+1 √2√√2−√2√2+√3+1
Soit Z le nombre complexe définie par : Z= +i
2 2
1) Calculer Z², Z et Z . Déterminer le module et un argument de Z8.
4 8

En déduire le module et un argument Z.


√8+√8+2√6+2√2 √8−√8+2√6+2√2
𝜋 𝜋
2) En déduire que : cos = et sin =
48 4 48 4
√8+√8+2√6+2√2 √8−√8+2√6+2√2
√3
3) Résoudre dans ℝ l’équation : cos 𝑥 + sin 𝑥 =
4 4 2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


101

++++++++++++++++++++++++Exercice 87:++++++++++++++++++++++++++
Soit sur C l’équation définie par :
θ
Z4 (1 + tg 2 ) − 4Z2 cosθ + 4iZsin2θ + 8sin2 θ = 0 où θ est un réel fixé
2
1) Démontrer que cette équation a une solution de la forme λ(1 +
i) et une autre de la forme λ(−1 + i), λ étant un nombre réel que l’on
déterminera
En déduire les solutions de l’équation
2) Quels sont dans le plan complexe, lorsque θ varie, les ensembles respectifs des
images des quatre solutions ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 88:+++++++++++++++++++++++++++
Si l’on permute les deux aiguilles d’une montre, on obtient en général une position
impossible sur une montre normale. Par exemple, la configuration (2) obtenue en
effectuant cette permutation à 4heures ne s’observe jamais. Combien de fois par jours
cette permutation conduit-elle à une configuration observable sur une montre normale ?

++++++++++++++++++++++++Exercice 89:++++++++++++++++++++++++++
Soit le nombre complexe Z défini par : 𝑍 = 8𝑎² − (1 + 𝑎2 )2 + 4𝑎(1 − 𝑎2 )𝑖 ; 𝑎 ∈ 𝑅
1) Calculer le module de Z ; si α est un argument de Z, calculer cosα, sinα,
α 2
(cos ) , cosαsinα , en fonction de réel a
2
𝛼 𝑎+1 𝛼 1−𝑎
2) Démontrer que : 𝑐𝑜𝑠 = 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛 =
4 √2(1+𝑎)² 4 √2(1+𝑎)²
3) En déduire les racines quatrièmes du nombre Z.
++++++++++++++++++++++++Exercice 90:+++++++++++++++++++++++++++
1- Trouver les racines cubiques de 11+2i.
2- Déterminer les racines quatrième de -7-24i .
++++++++++++++++++++++++Exercice 91:+++++++++++++++++++++++++++
1- a- Soit (𝑟𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝑟0 strictement
2
positif et de raison . Exprimer 𝑟𝑛 en fonction de 𝑟0 et de n
3
b- Soit (𝜃𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝜃0 appartenant à
𝜋 𝜋
l’intervalle [0; [ et de raison 2 . Exprimer 𝜃𝑛 en fonction de 𝜃0 et de n
2 3
c- Pour tout entier naturel n, on pose 𝑧𝑛 = 𝑟𝑛 (cos 𝜃𝑛 + 𝑖 sin 𝜃𝑛 ). Sachant que 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
sont liés par la relation 𝑧0 𝑧1 𝑧2 = 8. Déterminer le module et un argument de 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
2- Dans le plan P muni d’un repère orthonormal direct (O ; I ; J) (unité graphique :
4cm) On rappelle 𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛
a- Placer les points 𝑀0 ; 𝑀1 𝑀2 𝑒𝑡 𝑀3 dans le plan P

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


102

b- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Pour tout entier naturel n, calculer ‖𝑀 𝑛 𝑀𝑛+1 ‖ en fonction de n
c- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On pose 𝑙𝑛 = ‖𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 ‖
Calculer 𝑙𝑛 en fonction de n et déterminer la limite de 𝑙𝑛 quand n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 92:+++++++++++++++++++++++++++
Etablir l’identité suivante : |𝑧 + 𝑧′|² + |𝑧 − 𝑧′| = 2(|𝑧|2 + |𝑧 ′ |2 ) ; (𝑧 ∈ 𝐶; 𝑧 ′ ∈ 𝐶) et en
déduire une interprétation géométrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 93:+++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝜖 une racine n-ième de l’unité ; calculer : 𝐴 = 1 + 2𝜀 + 3𝜀² + ⋯ + 𝑛𝜀 𝑛−1
++++++++++++++++++++++++Exercice 94:+++++++++++++++++++++++++++
Soit OAB et ODC deux triangles rectangles isocèles en O, de sens direct. Montrer que la
médiane issue de O dans le triangle OBD est la hauteur issue de O dans le triangle
++++++++++++++++++++++++Exercice 95:+++++++++++++++++++++++++++
Partie A : On appelle C l’ensemble des nombres complexes
Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (O ; U ; V) on a placé un point M
d’affixe Z appartenant à C, puis le point R intersection du cercle de centre O passant par M
et du demi-axe (O ; U)
1- Exprimer l’affixe du point R en fonction de z
1 𝑧+|𝑧|
2- Soit le point M’ d’affixe z’ définie par 𝑧 ′ = ( )
2 2
Représenter la figure sur la copie et construire le point M’
Partie B :
On définie la suite de nombres complexes (𝑧𝑛 ) par un premier
terme 𝑧0 appartenant à C et pour tout entier naturel n, par la relation de récurrence :
𝑧𝑛 + |𝑧𝑛 |
𝑧𝑛+1 =
4
Le but de cette partie est d’étudier si le comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) dépend
du choix de 𝑧0
1- Que peut-on dire du comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) quand 𝑧0 est un
nombre réel négatif ?
2- Que peut-on dire du comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) quand 𝑧0 est un
nombre réel positif ?
3- On suppose désormais que 𝑧0 n’est pas un nombre réel
a- Quelle conjecture peut-on faire sur le comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) ?
b- Démontrer cette conjecture puis conclure.

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


103

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définitions et propriétés :
● Soit (𝐴𝑖 ; 𝛼𝑖 ); 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛 un système de points pondérés tels que ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0, alors il
A
existe un unique point G tel que : G = bar i 1 ≤ i ≤ n avec ∑ni=1 αi ⃗⃗⃗⃗⃗ GAi = ⃗0
αi
NB : Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 = 0 alors le barycentre n’existe pas
𝛼≠0
● Si 𝛼1 = 𝛼1 = ⋯ = 𝛼𝑛 alors ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0⃗ ⟹ ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0
⃗ ⟹{ 𝑛
∑𝑖=1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴𝑖 = ⃗0
Donc G est appelé isobarycentre du système de points pondérés (𝐴𝑖 ; 𝛼𝑖 ); 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
Affixe et coordonnées de barycentre : Dans le plan du repère (𝑂; 𝑖; 𝑗) on
A
considère le point G = bar i 1 ≤ i ≤ n
αi
Si ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0, alors ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛 𝑛
𝐺𝐴𝑖 = ⃗0
● L’affixe du barycentre G :
Si 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 ; ⋯ ; 𝑍𝑛 sont les affixes des points 𝐴1 ; 𝐴2 ; 𝐴3 ; ⋯ ; 𝐴𝑛 alors l’affixe du
∑𝒏
𝒊=𝟏 𝜶𝒊 𝒁𝒊
barycentre G est 𝒁𝑮 = ∑𝒏
𝒊=𝟏 𝜶𝒊
● Les coordonnées du barycentre G : On considère les points
𝐴𝑖
𝐴1 (𝑥1 ; 𝑦1 ) ; 𝐴2 (𝑥2 ; 𝑦2 ); 𝐴3 (𝑥3 ; 𝑦3 ); ⋯ ; 𝐴𝑛 (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) et 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 1≤𝑖≤𝑛
𝛼𝑖
𝛂𝟏 𝐱𝟏 +𝛂𝟐 𝐱𝟐 +⋯+𝛂𝐧 𝐱𝐧
𝐱𝐆 = ∑𝐧
𝐢=𝟏 𝛂𝐢
G a pour coordonnées { 𝛂𝟏 𝐲𝟏 +𝛂𝟐 𝐲𝟐 +⋯+𝛂𝐧 𝐲𝐧
𝐲𝐆 = ∑𝐧
𝐢=𝟏 𝛂𝐢

Réduction de la somme 𝒇(𝑴) = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝜶𝒊 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑴𝑨𝒊 :
A
● Si ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0 alors on introduit le point G = bar i 1 ≤ i ≤ n et on a :
𝑛
αi
n n n n 𝐧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + GA
f(M) = ∑ αi (MG ⃗⃗⃗⃗⃗ i ) = ∑ αi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ i mais ∑ αi GA
MG + ∑ αi GA ⃗⃗⃗⃗⃗ i = 0
⃗ alors 𝐟(𝐌) = ∑ 𝛂𝐢 𝐌𝐆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
i=1 i=1 i=1 i=1 𝐢=𝟏
● Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 = 0 alors on introduit le point 𝑂 et on a :
n n n n 𝐧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
f(M) = ∑ αi (MO OA i ) = ∑ αi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MO + ∑ αi ⃗⃗⃗⃗⃗
OAi mais ∑ αi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MO = ⃗0 alors 𝐟(𝐌) = ∑ 𝛂𝐢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐀𝐢
i=1 i=1 i=1 i=1 𝐢=𝟏
Alignement, Parallélisme et concours de droites :
●Alignement : On considère les points A, B et C. On dit que A, B et C sont alignés si et
𝐵 𝐶
seulement si l’un des points est barycentre des deux autres 𝐴 = 𝑏𝑎𝑟
𝑏 𝑐
●Parallélisme : On considère deux droites (AB) et (CD). Pour montrer que (AB) et (CD) sont
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘𝐶𝐷
parallèles on doit prouver que les deux droites sont colinéaires : 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


104

●Concours des droites : On considère les droites (AB), (CD) et (EF). Pour montrer que ces
droites sont concourantes, on doit prouver que ces droites ont un point commun G et que
𝐺 ∈ (𝐴𝐵) ; 𝐺 ∈ (𝐶𝐷) 𝑒𝑡 𝐺 ∈ (𝐸𝐹)
Lignes de niveau :
a) Lignes de niveau 𝑴 → ∑𝒏𝒊=𝟏 𝜶𝒊 𝑴𝑨𝒊 ²
𝐴
Soit 𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝑀𝐴𝑖 ² , on considère 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 𝑖 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
𝛼𝑖
●Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0 alors G existe puis on introduit le point G :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐺𝐴
𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 )² = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐺 2 + 2𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 + 𝐺𝐴𝑖 ²) ⟹
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛

𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺 2 + ∑ 2𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀𝐺 . 𝐺𝐴⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 + ∑ 𝛼𝑖 𝐺𝐴2𝑖 𝑚𝑎𝑖𝑠 ∑ 𝛼𝑖 𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0⃗ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺 2 + ∑ 𝛼𝑖 𝐺𝐴2𝑖
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
𝑛
𝑛 𝑓(𝐺) = ∑ 𝛼𝑖 𝐺𝐴𝑖 ²
𝑑′𝑜ù 𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺² + 𝑓(𝐺) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓(𝐺) = 𝑖=1
𝑖=1
∑𝑛𝑖=1 ∑𝑛𝑗=1 𝛼𝑖 𝛼𝑗 𝐴𝑖 𝐴𝑗 ²
𝑓(𝐺) =
{ ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖
Détermination de la ligne de niveau :On considère EM = {∀M ∈ 𝒫: on a f(M) = k avec k ∈ R}
𝑛
𝑘 − 𝑓(𝐺)
𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺² + 𝑓(𝐺) = 𝑘 ⟹ 𝑀𝐺 = √ = √𝜂
∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖
𝑖=1
* Si 𝜂 < 0 alors 𝐸𝑀 = {∅}
* Si 𝜂 = 0 alors 𝐸𝑀 = {𝐺}
* Si 𝜂 > 0 alors 𝐸𝑀 est un cercle de centre G et de rayon 𝑅 = √𝜂
●Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 = 0 alors G n’existe pas alors on introduit le point I :
⃗⃗⃗⃗ 𝑖 )² = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐼2 + 2𝑀𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝐴
𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗ 𝑖 + 𝐼𝐴𝑖 ²) ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐼𝐴
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛

𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐼2 𝑀𝐼. ⃗⃗⃗⃗


+ ∑ 2𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝐴𝑖 + ∑ 𝛼𝑖 𝐼𝐴2𝑖 𝑚𝑎𝑖𝑠 ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐼² = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗ ∑ 2𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗
𝑓(𝑀) = 𝑀𝐼 𝐼𝐴𝑖 + ∑ 𝛼𝑖 𝐼𝐴2𝑖 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑓(𝐼) = ∑ 𝛼𝑖 𝐼𝐴2𝑖 ⃗ = ∑ 2𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑡 𝑢 𝐼𝐴𝑖 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝒖
𝒇(𝑴) = 𝑴𝑰 ⃗ + 𝒇(𝑰)
Détermination de la ligne de niveau : On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 𝑓(𝑀) = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
𝑓(𝑀) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐼. 𝑢⃗ + 𝑓(𝐼) = 𝑘 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀 . 𝑢
⃗ = 𝑓(𝐼) − 𝑘
* Si 𝑓(𝐼) − 𝑘 ≠ 0 , soit H le projeté orthogonal de m sur la droite (𝑢) ; on a :
𝑓(𝐼)−𝑘 (𝑓(𝐼)−𝑘)𝑢
⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐻 . 𝑢
⃗ = 𝑓(𝐼) − 𝑘 ⟹ 𝐼𝐻. 𝑢 = 𝑓(𝐼) − 𝑘 ⟹ 𝐼𝐻 = = alors 𝐸𝑀 est une droite
𝑢 𝑢²
passant par H et perpendiculaire à (𝑢)
* Si 𝑓(𝐼) − 𝑘 = 0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀. 𝑢⃗ = 0 alors 𝐸𝑀 est la droite passant par 𝐼 et perpendiculaire à
(𝑢)
𝑴𝑨
b) Lignes de niveau 𝑴 →
𝑴𝑩
𝑀𝐴
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
𝑀𝐵
● Si 𝑘 = 1 alors 𝐸𝑀 est la médiatrice du segment [𝐴𝐵]

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


105

MA
● Si k ≠ 1 alors on a = k ⟹ MA = kMB ⟹ MA2 = (kMB)2 ⟹ MA2 − k 2 MB2 = 0 ⟹
MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + kMB
(MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 on pose I = bar A B et J = bar A B inserons I et J on a:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − kMB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(MA
1 k 1 −k
⃗⃗⃗⃗⃗ . (1 − 𝑘)𝑀𝐼
(1 + 𝑘)𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹ (1 − 𝑘 2 )𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹ { 1 − 𝑘² ≠ 0 d’où 𝐸𝑀 est un cercle
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐽
𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
de diamètre [𝐼𝐽]
c) Lignes de niveau 𝑴 → 𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
[𝐴𝐵]
Soit = ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
, introduisons le point I, on a : (𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴)(𝑀𝐼 𝐼𝐵 ) = 𝑘 ⟹
2
𝑀𝐼² − 𝐼𝐴² = 𝑘 ⟹ 𝑀𝐼 = √𝑘 + 𝐼𝐴² = √𝜂
* Si 𝜂 < 0 alors 𝐸𝑀 = {∅}
* Si 𝜂 = 0 alors 𝐸𝑀 = {𝐼}
* Si 𝜂 > 0 alors 𝐸𝑀 est un cercle de centre 𝐼 et de rayon 𝑅 = √𝜂
d) Lignes de niveau 𝑴 → 𝑴𝒆𝒔 (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
. 𝑴𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 ) = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 0 ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 alors 𝐸𝑀 est la droite (AB) privée du segment [𝐴𝐵]
. 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 𝜋 ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) = 𝜋 alors 𝐸𝑀 est le segment [𝐴𝐵] privé des points A et B
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 𝛼 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ∈ ]−𝜋; 0[ ∪ ]0; 𝜋[ ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) = 𝛼 alors 𝐸𝑀 est l’un des deux
arcs, privés des points A et B définis sur le cercle (C) par la corde [𝐴𝐵]

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


106

EXERCICE 1 :
Soit ABCD un tétraèdre, P, Q, R et S sont les points tels que :
1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑃 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑄 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑅 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑆 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 . On désigne par I et J les milieux
3 3 3 3
respectifs de [𝐴𝐶] 𝑒𝑡 [𝐵𝐷]
Démontrer que les droites (PS), (QR) et (IJ) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Démontrons que les droites (PS), (QR) et (IJ) sont concourantes
1 A B 1 A D A C A C
⃗⃗⃗⃗⃗
AP = ⃗⃗⃗⃗⃗AB ⟹ P = bar , ⃗⃗⃗⃗⃗
AQ = ⃗⃗⃗⃗⃗ AD ⟹ Q = bar , I = bar = bar
3 2 1 3 2 1 1 1 2 2
1 C B 1 C D B D
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
CR = CB ⟹ R = bar ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
CS = CD ⟹ S = bar J = bar
3 2 1 3 2 1 1 1
A B C D
D’où le point G = bar
2 1 2 1

A B C D P S
●De P = bar et S = bar on a G = bar alors G ∈ (PS)
2 1 2 1 3 3
A D C B Q R
●De Q = bar et R = bar on a G = bar alors G ∈ (QR)
2 1 2 1 3 3
A C B D I J
●De I = bar et J = bar on a G = bar alors G ∈ (BD)
2 2 1 1 3 3

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
Soit ABC un triangle
1) Déterminer et construire le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et (C ; 1)
2) Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a) Vérifier que B appartient à (Γ)
b) Déterminer et construire (Γ)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1)
Déterminons et construisons le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et (C ; 1)
Comme 1 − 1 + 1 = 1 ≠ 0 alors G existe et on a ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗
GA − ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0 introduisons le point A :
⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB
AG ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = BA
⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = BC
⃗⃗⃗⃗⃗

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


107

2) Soit (𝚪) l’ensemble des points M du plan tels que :


‖𝑴𝑨 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝟐𝑴𝑩
𝑴𝑪‖ = ‖𝑴𝑨 𝑴𝑪‖
a- Vérifions que B appartient à (𝚪)
On pose M=B, on a :‖𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐵𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐵𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ ‖𝑩𝑨
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑩𝑨
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑩𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ 𝒄𝒒𝒇𝒗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑩𝑪
b- Déterminons et construire (𝚪)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On pose { 𝑢⃗ = 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 introduisons le point G dans 𝑢⃗ 𝑒𝑡 𝐼 = 2 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑣
[𝐴𝐶]
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣 = 𝑀𝐴 − 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑀𝐶
{ 𝑢⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 ⟹ 𝑣 = −2𝐼𝐴 ⃗⃗⃗⃗ ⟹ ‖𝑢 ⃗ ‖ = ‖𝑣‖ ⟹ ‖𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖−2𝐼𝐵 ⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 𝑴𝑮 = 𝟐𝑰𝑩
⃗⃗⃗⃗
𝑣 = 𝐼𝐴 − 2𝐼𝐵 ⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶
D’où l’ensemble des points (Γ) est un cercle de centre G et de centre 𝑅 = 2𝐼𝐵
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
Soit ABCD un carré
1) Ecrire A comme barycentre de B, C et D
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶
𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un carré
1) Ecrivons A comme barycentre de B, C et D
On sait que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 𝑚𝑎𝑖𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 = ⃗0 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ 𝐴 = 𝑏𝑎𝑟 𝐵 𝐶 𝐷
𝐴𝐵
1 −1 1
2) Déterminons et construisons l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶
𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 = 0 ⟹ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 introduisons le point A:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀𝐴
𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 ⟹ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 alors l’ensemble des points M est un cercle de diamètre [𝐴𝐶]

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
Soit ABC un triangle et M un point de [𝐵𝐶]
Démontrer que M est le barycentre des points pondérés (B, aire(CAM)) et (C , aire (BAM))

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


108

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐁 𝐂
Démontrons que 𝐌 = 𝐛𝐚𝐫
𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐂𝐀𝐌) 𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐁𝐀𝐌)
AH×BM 2aire(BAM)
●Dans le triangle ABM ; aire(BAM) = ⟹ AH =
2 BM
AH×MC 2aire(CAM)
●Dans le triangle AMC ; aire(CAM) = ⟹ AH =
2 MC
2aire(BAM) 2aire(CAM)
On pose 𝐴𝐻 = 𝐴𝐻 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹
BM MC
aire(BAM)MC = aire(CAM)BM ⟹ aire(BAM)MC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − aire(CAM)MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + aire(CAM)MB
aire(BAM)MC ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
𝐁 𝐂
D’où 𝐌 = 𝐛𝐚𝐫 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐂𝐀𝐌) 𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐁𝐀𝐌)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
ABC est un triangle rectangle en A tels que : AB=4cm et AC=6cm
𝐴 𝐵 𝐶
1) Déterminer et construire le point G=bar
5 −3 2
2) Calculer GA², GB² et GC²
3) Soit f(M)=5MA²-3MB²+2MC²
a) Démontrer que f(M)=4MG²-48
b) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que : f(M)=24
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle rectangle en A tels que : AB=4cm et AC=6cm
𝑨 𝑩 𝑪
4) Déterminons et construisons le point G=bar
𝟓 −𝟑 𝟐
Comme 5 − 3 + 2 = 4 ≠ 0 alors G existe, ona : 5GA ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3GB⃗⃗⃗⃗⃗ + 2GC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ introduisons le
𝛽 𝛾 𝟑 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗ =
point A ; 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ +
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝐀𝐆
𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝐀𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐀𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝛼+𝛽+𝛾 𝛼+𝛽+𝛾 𝟒 𝟐
5) Calculons GA², GB² et GC²
2
⃗⃗⃗⃗⃗ = − 3 𝐴𝐵
●𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝐴𝐺 2 = (− 3 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⟹
4 2 4 2
9 3 1 9 2 1 2
AG2 = AB2 − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + AC2 = 4 + 6 ⟹
16 4 4 16 4
AG² = 9 + 9 = 18 ⟹ 𝐀𝐆² = 𝟏𝟖
●Dans le triangle OBG ; d’après la propriété de Pythagore, on a :
𝐵𝐺² = 𝑂𝐴² + 𝑂𝐺² = 7² + 3² = 49 + 9 = 58 ⟹ 𝑩𝑮² = 𝟓𝟖
●On constate que 𝐺𝐴 = 𝐺𝐶 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐺𝐴² = 𝐺𝐶² ⟹ 𝑮𝑪² = 𝟏𝟖
6) Soit 𝑓(𝑀) = 5𝑀𝐴² − 3𝑀𝐵² + 2𝑀𝐶²
c) Démontrons que 𝒇(𝑴) = 𝟒𝑴𝑮² − 𝟒𝟖
f(M) = 5MA2 − 3MB 2 + 2MC2 ; introduisons le point G ; f(M) = (α + β + γ)MG2 + f(G) ⟹
f(M) = 4MG2 + f(G) mais f(G)
αGA2 + βGB2 + γGC2 = 5GA2 − 3GB2 + 2GC2
= {αβAB2 + βγBC2 + αγAC2 −15AB2 − 6BC2 + 10AC2
=
α+β+γ 4

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


109

5𝐺𝐴2 − 3𝐺𝐵2 + 2𝐺𝐶 2 = 5(18) − 3(58) + 2(18) = −48


𝑓(𝐺) = { −15𝐴𝐵2 −6𝐵𝐶 2 +10𝐴𝐶 2 −15×42 −6×(42 +62 )2 +10×62 alors 𝒇(𝑴) = 𝟒𝑴𝑮𝟐 − 𝟒𝟖
= = −48
4 4
d) Déterminons et construisons l’ensemble des points M du plan tels que :
𝒇(𝑴) = 𝟐𝟒
𝑓(𝑀) = 24 ⟹ 4𝑀𝐺² − 48 = 24 ⟹ 4𝑀𝐺² = 72 ⟹ 𝑀𝐺² = 18 = 𝐴𝐺² ⟹ 𝑴𝑮 = 𝑨𝑮
L’ensemble des points M du plan est un cercle de centre G et de rayon 𝑹 = 𝑨𝑮
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
ABC est un triangle rectangle en A tels que BC=2𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 0
𝐴 𝐵 𝐶
1) Déterminer et construire G=bar
4 −1 −1
2) Soit 𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² (1)
a) Montrer que 𝑓(𝑀) = 2𝑀𝐺² + 𝑓(𝐺) (2)
b) On pose 𝑆 = 4𝑓(𝐴) − 𝑓(𝐵) − 𝑓(𝐶)
En calculer S dans (1) et (2), déterminer f(G) en fonction de a
c) Discuter suivant les valeurs de k l’ensemble des points M du plan tels que :
4𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² = 𝑘
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑨 𝑩 𝑪
1- Déterminons et construisons G=bar
𝟒 −𝟏 −𝟏
Comme 4 − 1 − 1 = 2 ≠ 0 alors G existe on a : 4𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐺𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗ introduisons le point A
𝛽 𝛾 𝟏 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎 ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐆 = − ⃗⃗⃗⃗⃗𝐀𝐁 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐂
𝛼+𝛽+𝛾 𝛼+𝛽+𝛾 𝟐 𝟐
2- Soit 𝒇(𝑴) = 𝟒𝑴𝑨² − 𝑴𝑩² − 𝑴𝑪² (𝟏)
a- Montrons que 𝒇(𝑴) = 𝟐𝑴𝑮² + 𝒇(𝑮) (𝟐)
𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐴2 − 𝑀𝐵2 − 𝑀𝐶 2 ; introduisons le point G ;
𝑓(𝑀) = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) ⟹ 𝒇(𝑴) = 𝟐𝑴𝑮𝟐 + 𝒇(𝑮)
b- On pose 𝐒 = 𝟒𝐟(𝐀) − 𝐟(𝐁) − 𝐟(𝐂)
En calculant S dans (1) et (2), déterminons f(G) en fonction de a
●Dans (1) on a ; 𝐟(𝐌) = 𝟒𝐌𝐀𝟐 − 𝐌𝐁𝟐 − 𝐌𝐂𝟐
∗ M = A , on a f(A) = −AB 2 − AC2 = −(AB2 + AC2 ) = −BC²
∗ M = B , on a f(B) = 4AB2 − BC2
∗ M = C , on a f(C) = 4AC2 − BC2
S = 4(−BC2 ) − (4AB2 − BC2 ) − (4AC2 − BC2 ) = −4BC2 − 4AB2 + BC2 − 4AC2 + BC2
S = −6BC² = −6(2a)2 = −6(4a2 ) = −24a² ⟹ S = −24a²
●Dans (2) on a ; 𝐟(𝐌) = 𝟐𝐌𝐆² + 𝐟(𝐆)
∗ M = A , on a f(A) = 2GA2 + f(G)
∗ M = B , on a f(B) = 2GB2 + f(G)
∗ M = C , on a f(C) = 2GC2 + f(G)
S = 4(2GA2 + f(G)) − (2GB2 + f(G)) − (2GC2 + f(G)) = 8GA2 − 2GB2 − 2GC2 + 2f(G)
S = 4f(G) ⟹ on pose S = S ⟹ 4f(G) = −24a² ⟹ 𝐟(𝐆) = −𝟔𝐚²

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


110

c- Discutons suivant les valeurs de k l’ensemble des points M du plan tels


𝑘+6𝑎²
que : 4𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² = 𝑘 ⟹ 2𝑀𝐺² + 𝑓(𝐺) = 𝑘 ⟹ 𝑀𝐺 = √ 2
k+6a²
* Si < 0 ⟹ 𝐤 < −6𝐚² alors EM = {∅}
2
k+6a²
* Si = 0 ⟹ 𝐤 = −𝟔𝐚² alors EM = {G}
2
k+6a² k+6a²
* Si > 0 ⟹ 𝐤 > −6𝐚² alors EM est un cercle de centre G et de rayon R = √
2 2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
Soit le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (O, I, J)
On désigne les points A(1 ;6) ; B(2 ;6) et C(4 ;2)
1) Déterminer le barycentre Gα des points A, B et C affectés respectivement des
coefficients α ; α+2 et 4-α avec α Є R
2) Déterminer l’ensemble des points Gα quand α décrit R
3) Choisir α pour que 𝐺𝛼 soit le point D(2 ;4)
4) On prend α=7. Déterminer l’ensemble des points M du plan vérifiant :
𝑀𝐴² + 6𝑀𝐵² − 2𝑀𝐶² = 25
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On désigne les points A(1 ;6) ; B(2 ;6) et C(4 ;2)
1) Déterminons le barycentre 𝑮𝜶 = 𝐛𝐚𝐫{(𝑨, 𝜶), (𝑩, 𝜶 + 𝟐), (𝑪, 𝟒 − 𝜶)} 𝛂 Є 𝐑
Comme α + α + 2 + 4 − α = α + 6 ≠ 0 alors 𝐺𝛼 existe
α × 1 + (α + 2) × 2 + (4 − α) × 4 20 − α
x Gα = =
α+6 α + 6 ⟹G (20 − α ; 20 + 10α)
α
α × 6 + (α + 2) × 6 + (4 − α) × 2 20 + 10α α+6 α+6
y
{ αG = =
α+6 α+6
2) Déterminons l’ensemble des points Gα quand α décrit R
20−𝛼
𝑥 = 𝑥𝐺 𝑥=
𝛼+6
Soit 𝑀(𝑥 , 𝑦) un point du plan tel que : 𝑀 = 𝐺𝛼 alors on a ∶ {𝑦 = 𝑦 ⟹ { 20+10𝛼 ⟹
𝐺 𝑦=
𝛼+6
20 − 6𝑥
𝛼=
𝑥(𝛼 + 6) = 20 − 𝛼 𝛼(𝑥 + 1) = 20 − 6𝑥 𝑥+1
{ ⟹{ ⟹ 20 − 6𝑦
𝑦(𝛼 + 6) = 20 + 10𝛼 𝛼(𝑦 − 10) = 20 − 6𝑦
𝛼=
{ 𝑦 − 10
20−6𝑥 20−6𝑦
On pose 𝛼 = 𝛼 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹ (20 − 6𝑥)(𝑦 − 10) = (20 − 6𝑦)(𝑥 + 1) ⟹
𝑥+1 𝑦−10
20𝑦 − 200 + 60𝑥 = 20𝑥 + 20 − 6𝑦 ⟹ 40𝑥 + 26𝑦 − 220 = 0 ⟹20𝑥 + 13𝑦 − 110 = 0
D’où l’ensemble des points M du plan est la droite d’équation : 20𝑥 + 13𝑦 − 110 = 0
3) Choisissons α pour que 𝑮𝜶 soit le point D(2; 4)
20−𝛼 8
20−𝛼 20+10𝛼
2= 𝛼= 8 2
𝛼+6 3
Pour cela on pose 𝐷(2; 4) = 𝐺𝛼 ( ; )alors { 20+10𝛼 ⟹{ 2 ⟹ ≠
𝛼+6 𝛼+6 3 3
4= 𝛼=
𝛼+6 3
alors on ne peut pas choisir 𝛼 pour que 𝐺𝛼 soit le point D(2; 4) ; en effet 𝐺𝛼 ≠ 𝐷
4) On prend α=7. Déterminons l’ensemble des points M du plan vérifiant :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
111

𝐌𝐀² + 𝟔𝐌𝐁² − 𝟐𝐌𝐂² = 𝟐𝟓


Comme α=7, vérifions si 𝐺𝛼 = bar{(𝐴, 𝛼), (𝐵, 𝛼 + 2), (𝐶, 4 − 𝛼)} vérifie la relation scalaire
de Leibniz donnée ; on a :7𝑀𝐴2 + (7 + 2)𝑀𝐵2 + (4 − 7)𝑀𝐶 2 = 25 ⟹
7𝑀𝐴2 + 9𝑀𝐵2 − 3𝑀𝐶 2 = 25 , comme cette relation ne vérifie pour α=7 alors l’ensemble
des points M du plan n’existe pas
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
ABCD est un rectangle du plan, de diagonales [AC] et [BD] de longueur a (a > 0)
1) Soit m un nombre réel non nul. On note Gm barycentre de(A; m), (B, −1)et(C, 1)
a) Préciser la position de G1
b) Déterminer l’ensemble (E1 )des Gm lorsque m décrit R*
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
2) Quel est l’ensemble (E2 ) des points M du plan tels que : ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC‖ = a ?

3) Quel est l’ensemble (E3 ) des points M du plan tels que :MA² − MB + MC² = ?
4
4) Faire une figure ou l’on présentera le rectangle ABCD et les ensembles
(E1 ) , (E2 ) et (E3 ).
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABCD est un rectangle du plan, de diagonales [𝐀𝐂] 𝐞𝐭 [𝐁𝐃] 𝐝𝐞 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐮𝐞𝐮𝐫 𝐚 (𝐚 > 0)
1) Soit m un nombre réel non nul. On note 𝐆𝐦 barycentre de(𝐀; 𝐦), (𝐁, −𝟏)𝐞𝐭(𝐂, 𝟏)
a) Précisons la position de 𝐆𝟏
𝐴 𝐵 𝐶
𝐺1 = bar alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐶 = ⃗0, introduisons le point A; ona:
1 −1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺1 = −𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 ⟹ 𝑨𝑮 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝟏 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑪
D’où le point G1 est confondu avec le point D
b) Déterminons l’ensemble (𝐄𝟏 ) 𝐝𝐞𝐬 𝐆𝐦 lorsque m décrit R*
𝐴 𝐵 𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐺𝑚 = bar alors 𝑚𝐺 𝑚 𝐴 − 𝐺1 𝐵 + 𝐺1 𝐶 = 0, introduisons le point A; ona:
𝑚 −1 1
1 1 1 1 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = − 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑮𝒎 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑩𝑪
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝒎
(E1 ) est une droite passant par le point A et parallèle à la droite (BC)
2) Déterminons l’ensemble (𝐄𝟐 ) des points M du plan tels que : ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂‖ = 𝐚
Introduisons le point G1 on a ‖MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ‖ = a ⟹ 𝐌𝐆𝟏 = 𝐚
(E2 ) est un cercle de centre G1 et de rayon R = a
𝐚²
3)Déterminons l’ensemble (𝐄𝟑 ) des points M du plan tels que :𝐌𝐀² − 𝐌𝐁 + 𝐌𝐂² = 𝟒
a2
Introduisons le point G1 on a (α + β + γ)MG1 2 + f(G1 ) = k ⟹ MG12 + f(G1 ) = 4
−AB 2 + AC 2 − BC 2 a2
mais f(G1 ) = = −AB 2 + AC 2 − BC 2 = −a2 + 2a2 − a2 = 0 alors (MG1 )² =
1−1+1 4
𝐚
⟹ 𝐌𝐆𝟏 =
𝟐
a
(E3 ) est un cercle de centre G1 et de rayon R =
2
3) Faisons une figure ou l’on présentera le rectangle ABCD et les ensembles
(𝐄𝟏 ) , (𝐄𝟐 ) 𝐞𝐭 (𝐄𝟑 ).

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


112

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9:
Le plan euclidien est rapporté à un repère orthonormé(𝑂, 𝑖, 𝑗). On donne les points
𝐴(3; 1) 𝑒𝑡 𝐵(0; 2)
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif ; trouver les coordonnées du point M tel que :
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵 = 𝑖 + 3𝑎 𝑙𝑛 𝑗
𝑙𝑛 𝑎 𝑎
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
Déterminons les coordonnées de M : 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 + 3𝑎 ln 𝑗 avec
ln 𝑎 𝑎
M(x; y); A(3; 1) et B(0; 2)
3 1 3 1
2ZA − 2ZM + ZB − ZM = + 3ia ln ⟹ −3ZM = + 3ia ln − 2(3 + i) − 2i ⟹
ln a a ln a a
3 1 1 4 1
−3ZM = −6 + + 3ia ln − 4i ⟹ ZM = 2 − + i ( − a ln )
ln a a ln a 3 a
1 4 1
M (2 − ; − aln )
lna 3 a
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
ABCD un losange de centre O avec OB=2.OA
1) Déterminer l’ensemble des points M tels que : (MA
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2MB
MC − 2MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD) = 0
2
2) Déterminer l’ensemble des points M tels que : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷 = −6. 𝑂𝐴²
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABCD est un losange de centre O avec OB=2.OA
1) Déterminons l’ensemble des points M tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
On pose 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗ = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Réduisons 𝑢
⃗ 𝑒𝑡 𝑣:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 𝑀𝐴 + 𝑀𝐶 − 2𝑀𝐷, Puis que (1+1-2=0) alors introduisons le point O milieu du
•𝑢
segment [𝐴𝐶] 𝑢 ⃗ = 𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐷𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 2𝐷𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
•𝑣 = 2𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 , Puis que (2-1+1= 2 ≠ 0) alors introduisons le barycentre 𝐺 =
𝐵 𝐶 𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑏𝑎𝑟 𝑣 = 2𝑀𝐺 𝑀𝐺 − ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺
𝐺𝐷 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 −1 1
D’où 𝑢
⃗ . 𝑣 = 0 ⟹ 2𝐷𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹𝑫𝑶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑮
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎 alors (𝐷𝑂) ⊥ (𝑀𝐺) ⟹l’ensemble des
points M recherché est la droite (D) passant par G perpendiculaire à la droite (DO)
1 1 ⃗⃗⃗⃗⃗ +𝐵𝐷
𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1
⃗⃗⃗⃗⃗ =− 𝐵𝐶
•G est tel que : 𝐵𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐵𝐴
= 𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ G est le milieu du segment [BA]
2 2 2 2 2
2) Déterminons l’ensemble des points M tels que :
𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷2 = −6. 𝑂𝐴²
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
113

Puis que (1+1-2=0) alors introduisons le point O milieu du segment [𝐴𝐶]


2 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝑂 𝑂𝐴) + (𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) − 2(𝑀𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷) = −6. 𝑂𝐴2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑂𝐴
2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝑂𝐴2 + 𝑂𝐶 2 − 2𝑂𝐷2 = −6. 𝑂𝐴2 𝑚𝑎𝑖𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = −𝑂𝐶
𝑂𝐴 = 𝑂𝐶 𝑒𝑡 𝑂𝐷 = 2𝑂𝐴 ⟹ 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐶 2 − 2𝑀𝐷2 = 2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−2𝑂𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 2𝑂𝐴2 − 8𝑂𝐴2 ⟹
2 2 2
𝑀𝐴 + 𝑀𝐶 − 2𝑀𝐷 = −4𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2
𝑂𝐷 − 6. 𝑂𝐴 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎: − 4𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 − 6. 𝑂𝐴2 = −6. 𝑂𝐴2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⟹− 𝑀𝑂 𝑂𝐷 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 𝑂𝐷 = 0 ⇔ (𝑂𝐷) ⊥ (𝑀𝑂)
L’ensemble des points M du plan est la droite (D’) perpendiculaire à (OD) passant par O.

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
Soit ABC un triangle
1) Construire I, J, K tels que :
I = bar{(A, 2); (C, 1)} , J = bar{(A, 1); (B, 2)} et K = bar{(C, 1); (B, −4)}
2) Démontrer que :
a) Le point B est le barycentre de {(𝐶, 1); (𝐾, 3)}
b) Le point J est le barycentre de {(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}
c) Le milieu du segment [𝐼𝐾] est le point J
3) Soit L et M les milieux respectifs de [𝐶𝐼] 𝑒𝑡 [𝐶𝐾]. Démontrer que 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un
parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1) Construisons I, J, K tels que :
I = bar{(A, 2); (C, 1)} , J = bar{(A, 1); (B, 2)} et K = bar{(C, 1); (B, −4)}
1
𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 2𝐼𝐴⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶 = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶
3
2
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐽𝐴 + 2𝐽𝐵 ⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵
3
4
𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐵, −4)} ⟹ 𝐾𝐶 − 4𝐾𝐵 = 0 ⟹ 𝐶𝐾 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐵
3
2) Démontrons que :
a) Le point B est le barycentre de {(𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐵𝐾
Revient à montrer que 𝐵𝐶 ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
•Comme ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐾𝐶 − 4𝐾𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0, alors introduisons le point B :
⃗⃗⃗⃗⃗ − 4KB
⃗⃗⃗⃗⃗ + BC
KB ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ BC⃗⃗⃗⃗⃗ − 3KB ⃗ ⟹BC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3BK ⃗ 𝐜𝐪𝐟𝐝
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
b) Le point J est le barycentre de {(𝑨, 𝟐); (𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


114

On sait que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐵, 4)} mais 𝐵 =
{(𝐶, 1); (𝐾, 3)} alors d’après le théorème de barycentre partiel, on a : J =
bar{(A, 2); (B, 4)} = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)} ⟹ J = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)}𝐜𝐪𝐟𝐝
c) Le milieu du segment [𝑰𝑲] est le point J
Il s’agit de montrer que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}
On sait que : 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}et 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)}, alors d’après le
théorème de barycentre partiel, on a :
J = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)} = bar{(I, 3); (K, 3)} = bar{(I, 1); (K, 1)} ⟹
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}𝒄𝒒𝒇𝒅
3) Soit L et M les milieux respectifs de [𝑪𝑰] 𝒆𝒕 [𝑪𝑲].
Démontrons que 𝑰𝑱𝑴𝑳 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre
de {𝑨, 𝑩, 𝑪}
Cela revient à montrer que [𝐽𝐿] 𝑒𝑡 [𝐼𝑀] ont le même milieu G et 𝐺 =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
•Posons G est le milieu du segment [𝐽𝐿] :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 1); (𝐿, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)}, mais 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1) ; (𝐵, 2)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4)} 𝑒𝑡
𝐿 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐼, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐼, 3)}, alors on a :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4); (𝐵, 4); (𝐶, 4)} ⟹
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (1)
•Posons G’ le milieu du segment [𝐼𝑀] :
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝑀, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)}, mais 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐶, 1)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2)} 𝑒𝑡 𝑀 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐾, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐾, 3)},
alors on a : 𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2); (𝐶, 3); (𝐾, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 4) ; (𝐶, 4)}
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (2)
De (1) et (2) on a : 𝐺 = 𝐺 ′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
D’où 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] ont pour longueurs
respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :
{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)}

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


115

Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis une
solution analytique
1) Déterminer l’ensemble (E1) des points 𝐺𝑚 lors que m décrit R
2) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que : ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑎² + 𝑏²

3) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons l’ensemble (E1) des points 𝑮𝒎 lors que m décrit R
Méthode géométrique :𝐺𝑚 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)} ⟹
1 1 1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = (−𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹𝐴𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑚 = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
D’où l’ensemble (E1) est la droite passant par le point A parallèle à la droite (BC) , c’est-à-
dire l’ensemble (E1) est la droite (AD)
Méthode analytique : Considérons le repère orthonormé (𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) les coordonnées de
A, B, C et D dans ce repère sont respectivement : 𝐴(0; 0); 𝐵(𝑎; 0); 𝐶(𝑎; 𝑏) 𝑒𝑡 𝐷(0; 𝑏)
1
Comme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 alors on a :
𝑚
0−𝑎+𝑎
𝑥𝐺𝑚 = =0 𝑏
𝑚
{ 0+0+𝑏 𝑏 ⟹𝐺𝑚 (0; ) Ainsi l’ensemble (E1) est la droite d’équation 𝑥 = 0
𝑚
𝑦𝐺𝑚 = =
𝑚 𝑚
C’est-à-dire la droite (AD)
2) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑴𝑨 𝑴𝑩 + 𝑴𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝒂² + 𝒃²
Méthode géométrique :‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = √𝑎² + 𝑏²
Introduisons le point𝐺1 , on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 𝑀𝐺1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐵 + 𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1
𝐺1 𝐶 = 𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑎² + 𝑏² ⟹𝑀𝐷 = √𝑎2 + 𝑏2 Alors l’ensemble (E2) des points M du
mais G1 = A alors ‖𝑀𝐷
plan est le cercle de centre D et de rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²
Méthode analytique :Comme 𝑀𝐷 = √𝑎2 + 𝑏 2 , alors soit 𝑀(𝑥, 𝑦) un point du plan ; on a :
2
(𝑀𝐷)2 = (√𝑎2 + 𝑏 2 ) ⟹ (𝑥 − 0)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎 2 + 𝑏 2 ⟹𝑥 2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎2 + 𝑏 2
Ainsi l’ensemble (E2) est le cercle de centre 𝐷(0; 𝑏) et rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²
3) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
(𝑴𝑨 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪) ∙ (𝟐𝑴𝑨 𝑴𝑪) = 𝟎
Méthode géométrique :(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
Posons 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗ = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
• Introduisons 𝐷 dans 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ;𝑢 𝑀𝐷 et
•Introduisons le point𝐺2 dans 𝑣 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 + 2𝐺
𝑣 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝐴 − 𝑀𝐺2 − 𝐺2 𝐵 + 𝑀𝐺2 + 𝐺2 𝐶 = 2𝑀𝐺2 ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0 ⟹𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 2𝑀𝐺
𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺2 = 0 Alors l’ensemble (E3) des points M est le cercle de
diamètre [𝐷𝐺2 ]

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


116

𝑏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Méthode analytique : Comme 𝑀𝐷 𝑀𝐺2 = 0 alors on a 𝑀(𝑥, 𝑦), 𝐷(0, 𝑏) 𝑒𝑡 𝐺2 (0, )
2
(𝐸3 ): Introduisons le point I milieu du segment [DG2 ] on a :
1 1 3b
𝑀𝐼 = √ 𝐷𝐺2 ² ⟹ 𝑀𝐼² = 𝐷𝐺2 ² où I (0, )
2 2 4
3𝑏 2 1 𝑏 2 3𝑏 2 1 𝑏 2 𝑏 2
(𝑥 − 0)2 + (𝑦 − ) = ((0 − 0)2 + (𝑏 − ) ) ⟹ 𝑥 2 + (𝑦 − ) = ( ) = ( )
4 2 2 4 2 2 4
3𝑏 2 𝑏 2
𝑥 2 + (𝑦 − ) =( )
4 4
3𝑏 𝑏
D’où l’ensemble (E3) des points M du plan est le cercle de centre 𝐼 (0, ) et de rayon 𝑟 =
4 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
ABC est un triangle, on pose :𝐵𝐶 = 𝑎 ; 𝐴𝐶 = 𝑏 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 𝑐. A’ est le milieu du segment
[𝐵𝐶] ; B’ celui de [𝐴𝐶] et C’ celui de [𝐴𝐵]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
𝑎²+𝑏²+𝑐²
1) Montrer que pour tout point M du plan : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = 3𝑀𝐺² +
3
2) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
En calculant de deux façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² , établissez que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
𝑎² + 𝑏² + 𝑐²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 = 3𝑀𝐺 2 −
6
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝐴𝐴′] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶]
Montrer que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on
déterminera le rayon en fonction de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle, on pose :𝑩𝑪 = 𝒂 ; 𝑨𝑪 = 𝒃 𝒆𝒕 𝑨𝑩 = 𝒄. A’ est le milieu du
segment [𝑩𝑪] ; B’ celui de [𝑨𝑪] et C’ celui de [𝑨𝑩]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
𝒂²+𝒃²+𝒄²
1) Montrons que pour tout point M du plan : 𝑴𝑨² + 𝑴𝑩² + 𝑴𝑪² = 𝟑𝑴𝑮² +
𝟑
Introduisons le point G dans 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² on a :
𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐶 2 = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) mais
𝛼𝛽𝐴𝐵 2 + 𝛾𝐴𝐶 2 + 𝛽𝛾𝐵𝐶 2 AB 2 + AC 2 + BC 2 c 2 + b2 + a2
f(G) = = ⟹ f(G) =
𝛼+𝛽+𝛾 3 3
a2 + b2 + c 2 ′ 2 2 2 2
a2 + b 2 + c 2
= d où MA + MB + MC = 3MG +
3 3
2) En calculant de deux façons différentes (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑴𝑩 𝑴𝑪)² , établissons que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + 𝑴𝑩 𝒂² + 𝒃² + 𝒄²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 𝑴𝑨
𝟐𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪 = 𝟑𝑴𝑮𝟐 −
𝟔
1ère façon :
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
= 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 𝑀𝐶 2 = 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐶 2 + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
2 2 2
2 𝑎 + 𝑏 + 𝑐
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑀𝐶 ) = 3𝑀𝐺 2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 =
3
2 2 2
𝑎 + 𝑏 + 𝑐
= 3𝑀𝐺 2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀𝐵
+ 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 𝑖𝑛𝑡𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 𝐴′ 𝑑𝑎𝑛𝑠𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ;
3

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


117

2 2 +𝑏2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ = 2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝛼 + 𝛽)𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ 𝑑 ′ 𝑜ù (𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) +
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (2𝑀𝐴
+ 2𝑀𝐴
3
2 2 +𝑏 2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
𝑀𝐴′ + 2𝑀𝐵
3
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2ème façon :(MA MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC) ; introduisons le point G ∶
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(MA MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ² = (3MG
MC) ((α + β + γ)MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² = 9MG²
Par comparaison :
a2 + b2 + c 2
3MG2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + 2MB a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA
4MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 − 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
2 2 2
a + b + c a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 6MG −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 2
⟹2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 𝐜𝐪𝐟𝐞
3 6
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝑨𝑨′] 𝒆𝒕 [𝑩𝑪]
Montrons que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on déterminera le
rayon en fonction de 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄
2 2 2
D’après 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝑀𝐺 2 − 𝑎 +𝑏 +𝑐 ; posons 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 𝑒𝑡 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
2(0) + 0 = 3𝑀𝐺 2 − ⟹ 3𝑀𝐺 2 − =0⟹
6 6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐2
𝑀𝐺 2 = ⟹ 𝑀𝐺 = √
18 18
𝑎2 +𝑏2 +𝑐 2
D’où l’ensemble des points est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 = √
18

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct . Soit S la similitude directe
de centre I transformant les points A et B d’affixes respectives 3 + 𝑖 𝑒𝑡 3 − 𝑖 en A’ et B’
d’affixes respectives 2 + 5𝑖 𝑒𝑡 4 + 3𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
En déduire le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons les éléments caractéristiques de S
On pose 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 et on a :
𝑆(𝐴) = 𝐴′ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 2 + 5𝑖 = 𝑎(3 + 𝑖) + 𝑏
{ ⟹{ 𝐴 ⟹{ ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑖
𝑆(𝐵) = 𝐵′ 𝑧𝐵′ = 𝑎𝑧𝐵 + 𝑏 4 + 3𝑖 = 𝑎(3 − 𝑖) + 𝑏
D’où 𝒛′ = (𝟏 + 𝒊)𝒛 + 𝒊
•Le rapport :𝑘 = |𝑎| = |1 + 𝑖| = √1² + 1² = √2 ⟹ 𝑎 = √2
1 √2
cos 𝜃 = = 𝜋
√2 2
•L’angle : 𝜃 = arg(𝑎) ⟹ { ⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
1 √2 4
sin 𝜃 = =
√2 2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


118

•Le centre ou le point invariant : On pose : 𝑧0 = 𝑧 ′ = 𝑧 𝑜𝑛 𝑎 ∶


𝑏 𝑖 𝑖
𝑧0 = = = = −1 ⟹ 𝑧0 = −1
1 − 𝑎 1 − 1 − 𝑖 −𝑖
2) Déterminons le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
6𝑧𝐼 + 𝑧𝐴 + 𝑧𝐵 6(−1) + 3 + 𝑖 + 3 − 𝑖 6 − 6
𝑧𝐺 = = = = 0 ⟹ 𝑧𝐺 = 0 ⟹ 𝐺(0; 0)
6+1+1 8 8
En dédusons le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
6𝑧𝐼 + 𝑧𝐴′ + 𝑧𝐵′ 6(−1) + 2 + 5𝑖 + 4 + 3𝑖 −6 + 6 + 8𝑖
𝑧𝐺′ = = = = 𝑖 ⟹ 𝑧𝐺′ = 𝑖 ⟹ 𝐺′(0; 1)
6+1+1 8 8
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
On considère dans un plan un triangle ABC rectangle en A tel que
𝐴𝐵 = 2𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑎, où a est un nombre réel positif donné.
1) a) Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et (C, 1)
b) Déterminer et construire l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶
2) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐵
On désigne par H le point du plan tel que : 𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
2
Démontrer que H est le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients respectifs
3 ; 1 et -2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a) Déterminons et construisons le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et
(C, 1) Comme 1 − 1 + 1 = 1 ≠ 0 alors G existe , on a ∶ GA ⃗⃗⃗⃗⃗ − GB ⃗⃗⃗⃗⃗ + GC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0⃗ ,
β γ
⃗⃗⃗⃗⃗ =
introduisons le A, AG ⃗⃗⃗⃗⃗ +
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ AG
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗
α+β+γ α+β+γ
b) Déterminons et construisons l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐌𝐁
‖𝐌𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝐌𝐀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐌𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐌𝐁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝟐𝐌𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
On pose ⃗u = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC et v⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB − 2MC
•Introduisons G dans ⃗u : ⃗u = (α + β + γ)MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ ⃗u = MG⃗⃗⃗⃗⃗⃗
•Comme 1+1-2=0 alors introduisons le point I milieu du segment [AB]
⃗⃗⃗ + IB
⃗ = IA
v ⃗⃗⃗ = −2IC
⃗⃗⃗ − 2IC ⃗⃗⃗ alors v ⃗⃗⃗
⃗ = −2IC
On a : ‖u
⃗ ‖ = ‖v⃗ ‖ ⟹ ‖MG⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖−2IC
⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 𝐌𝐆 = 𝟐𝐈𝐂
Alors (C) est un cercle de centre G et de rayon r = 2IC
𝟏
2) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐇 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐂
𝟐
Démontrons que H est le barycentre du système {(𝐀, 𝟑), (𝐁, 𝟏), (𝐂, −𝟐)}
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AH = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , introduisons le point H ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − AC AH = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2AH
AB − AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
AB − 2AC
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB
2AH ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2AC⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2AH ⃗⃗⃗⃗⃗ = AH
⃗⃗⃗⃗⃗ + HB
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2AH⃗⃗⃗⃗⃗ − 2HC⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2AH
⃗⃗⃗⃗⃗ = −AH ⃗⃗⃗⃗⃗ + HB⃗⃗⃗⃗⃗ − 2HC ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + AH
⟹ 2AH ⃗⃗⃗⃗⃗ − HB ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2HC ⃗ ⟹ 3AH ⃗⃗⃗⃗⃗ − HB
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2HC⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ −3HA ⃗⃗⃗⃗⃗ − HB⃗⃗⃗⃗⃗ + 2HC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ + HB
3HA ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2HC ⃗
{ Par comparaison α = 3, β = 1 et γ = −2 𝐜𝐪𝐟𝐝
⃗⃗⃗⃗⃗ + βHB
αHA ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ + γHC ⃗

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


119

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
On considère trois points non alignés A, B et C de l’espace
On désigne par 𝐺1 le barycentre des points pondérés (𝐴, 3); (𝐵, 2) 𝑒𝑡 (𝐶, −1) et par 𝐺1 le
barycentre des points pondérés (𝐴, 2); (𝐵, 1) 𝑒𝑡 (𝐶, 1)
1) a) Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐶
𝐺1 𝐺2 en fonction de 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
b) En déduire que 𝐺1 ≠ 𝐺2
2) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point 𝑀1 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 = 3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 et le point 𝑀2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 = 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶
a) Démontrer que si M décrit une droite (D) de l’espace, 𝑀1 décrit la droite (∆)
par une homothétie que l’on précisera
b) Montrer que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀1 𝑀2 reste constant quand M décrit R
3) Déterminer l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 =0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a) Calculons ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 𝐞𝐭 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐆𝟏 𝐆𝟐 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 3 + 2 − 1 = 4 ≠ 0 alors G1 existe et on a ∶ 3G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 A + 2G1 B − G1 C = 0

1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : AG1 = AB − AC (1) ⃗⃗⃗⃗⃗
2 4
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 2 + 1 + 1 = 4 ≠ 0 alors G2 existe et on a ∶ 2G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 A + G2 B + G2 C = 0

1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : AG1 = AB + AC (2) ⃗⃗⃗⃗⃗
4 4
1 1 1 1 1 1
De (1)-(2), on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AG1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AG2 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G2 G1 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ⟹
2 4 4 4 4 2
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G ⃗⃗⃗⃗⃗
1 G2 = − AB + AC
⃗⃗⃗⃗⃗
4 2
b) Déduisons-en que 𝐆𝟏 ≠ 𝐆𝟐
1 1
Comme A, B et C sont non alignés alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 G2 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ AC ≠ 0 d′ où G1 ≠ G2
4 2
2) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point M1 tel que:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 = 3MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC et le point M2 tel que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM2 = 2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC
a) Démontrons que si M décrit une droite (D) de l’espace, M1 décrit la droite (∆) par
une homothétie que l’on précisera
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●MM1 = 3MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC introduisons le point G1 , on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 M1 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3MG G1 M1 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 M1 = −3G 1M
M1 est l’image de M par l’homothétie de centre G1 et de rapport k = −3

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


120

Lorsque M décrit la droite (D), alors M1 décrit la droite (∆) image de (D) par l’homothétie
de centre G1 et de rapport k = −3
b) Montrons que le vecteur 𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟏 𝐌𝟐 reste constant quand M décrit R
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 (1)
Comme { de (1) − (2)on a: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 − 4MG
MM2 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM2 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 (2)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M2 M1 = 4(MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G2 M) = 4G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 G1 ⟹ M1 M2 = 4G1 G2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 G2 est un vecteur indépendant de M alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ M1 M2 est un vecteur constant
c) Déterminons l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 × MM
MM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 )(4MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0 ⟹ (4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ) = 0 ⟹ MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG2 = 0
Alors (S) est une sphère de diamètre [G1 G2 ]
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17:
ABCD est un carré de coté a. On désigne par O le centre du carré
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan dans chacun des cas suivants :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
a) (E1 ): ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
b) (E2 ) ∶ MA² − 2MB2 + 3MC2 − 2MD2 = a2
c) (E3 ) ∶ MA² + 2MB² − MC² + 2MD² = 4a2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐚) (𝐄𝟏 ): ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐃‖ = ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐃‖

u = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD
On pose { introduisons le point O dans ⃗u et v

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
⃗ = MA
v ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
u ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 4MO ⃗⃗⃗⃗⃗ + BO
⃗⃗⃗⃗⃗ + CO
⃗⃗⃗⃗⃗ + OD
⃗⃗⃗⃗⃗ = BA
⃗⃗⃗⃗⃗ + CD
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
{ ⟹ v
⃗ = OA
⃗v = ⃗⃗⃗⃗⃗
OA − ⃗⃗⃗⃗⃗ OB − OC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
OD
‖u
⃗ ‖ = ‖v
⃗ ‖ ⟹ ‖4MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖2BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 4MO = 2AB ⟹
1 1
MO = AB alors (E1 ) est un cercle de centre O et de rayon R = AB
2 2
𝐛) (𝐄𝟐 ): 𝐌𝐀² − 𝟐𝐌𝐁𝟐 + 𝟑𝐌𝐂𝟐 − 𝟐𝐌𝐃𝟐 = 𝐚𝟐
Comme 1 − 2 + 3 − 2 = 0 alors G n’existe pas, introduisons le point O :
OA2 − 2OB 2 + 3OC 2 − 2OD2 + 2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . u
⃗ = a2 ⟹ 2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . u
⃗ = a2 avec u ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2OB
⃗ = OA ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3OC ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2OD
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ + OC
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2(OB ⃗⃗⃗⃗⃗ + OD
⃗⃗⃗⃗⃗ ) mais { ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = ⃗
0 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = OA
u alors u⃗ = 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗
OB + ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = ⃗0
a 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗u = a2 ⟹ 2MO
2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗ = a2 ⟹ MO
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = Soit H le projeté orthogonal de M sur
4
a2 a2 .OC 1
– OH. OC = ⟹ OH = − 2 mais (2OC)2 = 2a2 ⟹ OC2 = a2 ⟹
4 4OC 2

a2 . OC 1 𝟏
OH = − = − OC ⟹ 𝐎𝐇 = − 𝐎𝐂
1 2 𝟐
4 a²
2
(E2 ) est une droite passant par H et perpendiculaire à la droite (OC)
c) (E3 ) ∶ MA² + 2MB² − MC² + 2MD² = 4a2
A B C D
On pose G = bar comme 1 + 2 − 1 + 2 = 4 ≠ 0 alors G existe puis
1 2 −1 2
introduisons-le :
(α + β + γ + δ)MG2 + f(G) = 4a2 ⟹ 4MG2 + f(G) = 4a2 mais
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
121

2AB² − AC² + 2AD² − 2BC² + 4BD² − 2CD² −2a² + 8a² 6a² 3a² 3a²
f(G) = = = = ⟹ f(G) =
4 4 4 2 2
3a2 3a² 5a² 5a² √𝟏𝟎
4MG2 + = 4a2 ⟹ 4MG² = 4a² − = ⟹ MG² = ⟹ 𝐌𝐆 = 𝐚
2 2 2 8 𝟒
√10 1 1 1
(E3 ) est un cercle de centre G et de rayon R = a avec ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD
4 2 4 2
On constate que les points D et B appartiennent à (E3 )

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18:
Soit [𝐴𝐵] un segment de longueur 10cm et I son milieu
1) 𝐼𝑀. ⃗⃗⃗⃗⃗
M est un point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 = 10
Déterminer et représenter l’ensemble au quel appartient le point M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐵
2) On sait de plus que 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 11. A quel ensemble appartient aussi le point M ?
Représenter cet ensemble et préciser la position de M
3) Calculer 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² 𝑒𝑡 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵²
4) A l’aide des résultats de la question 3), déterminer les valeurs exactes, puis
approchées à 10-2 près, des longueurs MA et MB et contrôler sur la figure.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1- M est un point du plan tel que : 𝑰𝑴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟏𝟎
Déterminons et représentons l’ensemble au quel appartient le point M
Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (AB), on a :
10 10 1 𝟏
𝐼𝐻. 𝐴𝐵 = 10 ⟹ 𝐼𝐻 = = 𝐴𝐵 = 𝐴𝐵 ⟹𝑰𝑯 = 𝑨𝑩
𝐴𝐵 𝐴𝐵² 10 𝟏𝟎
M décrit une droite passant par H et perpendiculaire à la droite (AB)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


122

2- On sait de plus que 𝑴𝑨⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑩


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟏𝟏.Représentons cet ensemble et précisons la
position de M
Introduisons le point I, on a: 𝑀𝐼2 − 𝐼𝐵2 = 11 ⟹ 𝑀𝐼2 = 11 + 𝐼𝐵2 = 11 + 52 = 11 + 25
𝑀𝐼2 = 36 ⟹ 𝑴𝑰 = 𝟔
M décrit un cercle (C) de centre I et de rayon R=6
D’où M est le commun de (D) et (C)
3- Calculons 𝑴𝑨² + 𝑴𝑩² 𝒆𝒕 𝑴𝑨² − 𝑴𝑩²
Introduisons le point I :
𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 = 2𝑀𝐼2 + 𝐼𝐴2 + 𝐼𝐵2 = 2(6)2 + 52 + 52 = 72 + 50 = 122 ⟹
𝑴𝑨² + 𝑴𝑩² = 𝟏𝟐𝟐
2 2 2
𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 = 𝐼𝐴 − 𝐼𝐵 + 2𝑀𝐼 2 ⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐼𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵) = 2𝑀𝐴 𝑀𝐵 = 2(10) = 20 ⟹
𝑴𝑨² − 𝑴𝑩² = 𝟐𝟎
4- A l’aide des résultats de la question 3), déterminons les valeurs exactes, puis
approchées à 10-2 près, des longueurs MA et MB et contrôler sur la figure.
2 + 𝑀𝐵 2 = 122
{𝑀𝐴 ⟹ 2𝑀𝐴2 = 142 ⟹ 𝑀𝐴² = 71 ⟹ 𝑀𝐴 = √71 = 8,42
𝑀𝐴2 − 𝑀𝐵2 = 20
2 2
{ 𝑀𝐴 2+ 𝑀𝐵 2 = 122 ⟹ 2𝑀𝐵² = 102 ⟹ 𝑀𝐵² = 51 ⟹ 𝑀𝐵 = √51 = 7,14
−𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 = −20
D’où 𝐌𝐀 = 𝟖, 𝟒𝟐 𝐞𝐭 𝐌𝐁 = 𝟕, 𝟏𝟒

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


123

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Soit un quadrilatère ABCD
a) Placer les points E, F, I, J, K, et L définis par :
2 2 3 4 3 3
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶
𝐴𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐹
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐾
⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗
3 3 5 7 5 4
b) Démontrer que les droites (EF) ;(IK) et (JL) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
3
1) Construire les points I, J et K tels que : ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐼 = 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐾
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
5 2
2) Démontrer que les droites (AI) ;(BJ) et (CK) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par :
•I et J les milieux respectifs des segments [𝐴𝐷] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶]
1 2
•K et L les points tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐾 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐿 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷
3 3
•G le barycentre des points pondérés (A ; 2) , (B ; 1), (C ; 1) et (D ; 2).
1) Démontrer que les points I, J et G sont alignés
Démontrer que les points K, L et G sont alignés
2) En déduire que les points I, J, K et L sont coplanaires
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle, G le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2) et (C,
2). Les droites (BG) et (CG) coupent (AC) et (AB) respectivement en B’ et C’
1) En utilisant les barycentres partiels, démontrer que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 𝑒𝑡 2𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐺𝐵′
2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐺𝐶′
2) En déduire que les droites (BC) et (B’C’) sont parallèles ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle. On désigne par :
•A’ le barycentre des points pondérés (B, 2) et (C, -3)
•B’ le barycentre des points pondérés (C, -3) et (A, 1)
1) Démontrer que les droites (AA’) et (BB’) sont parallèles
2) Soit C’ le barycentre des points pondérés (A, a) et (B, b).
Pour quelles valeurs de des nombres réels a et b les droites (AA’) et (CC’) sont-elles
parallèles ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 6:++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants écrire G comme barycentre de points pondérés
{(𝐴, 𝑎); (𝐵, 𝑏); (𝐶, 𝑐)}
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
124

a) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
3𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
b) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4𝐴𝐶
−𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
c) 2𝐺𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝐵𝐴⃗⃗⃗⃗⃗ − 4𝐺𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶
d) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 = 2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A et B deux points du plan tel que 𝐴𝐵 = 6 𝑐𝑚
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
a) ‖2𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵‖ = 𝐴𝐵
b) 2𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 51
c) 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² = 9
d) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 = 16
e) 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) =
2𝜋
3
𝑀𝐴
f) =2
𝑀𝐵
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Soit le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (O,I,J)
On désigne les points 𝐴(1 ; 5) ; 𝐵(2 ; 3) 𝑒𝑡 𝐶(4 ; 4)
1) Déterminer le barycentre Gα des points A, B et C affectés respectivement des
coefficients 1 ; α + 1 et – α + 3 avec α Є R
2) Déterminer l’ensemble des points Gα quand α décrit R
3) Choisir α pour que 𝐺𝛼 soit le point D(1 ;3)
4) On prend α=5. Déterminer l’ensemble des points M du plan vérifiant :
MA² + 6MB² − 2MC² = 25
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan muni du repère orthonormé (O, I, J)
On considère les points A(-2 ;-1) , B(1 ;5) et C(3 ;1) et le cercle (C) d’équation :
𝑥² + 𝑦² + 2𝑥 − 4𝑦 − 24 = 0
Déterminer les trois nombres réels 𝛼, 𝛽, 𝛾 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑘 tels que (C) soit la ligne de
niveau k de Leibniz associée au système {(𝐴; 𝛼); (𝐵. 𝛽); (𝐶; 𝛾)}
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
On donne dans le plan muni d’un repère cartésien les points A(0 ; 1) , B(2 ; 1), C(1 ; 0) et D(1 ; 1)
1) Déterminer le barycentre de l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-1), (C ; 2) et
(D ;2)
2) Avec les points définis à la question précédente, déterminer le barycentre de
l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-3), (C ; 1) et (D ;a) avec a Є R
Déterminer l’ensemble des points Ga lorsque a décrit R

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


125

3) A, B et C sont les sommets d’un triangle rectangle en C dans le plan (P), m est un
nombre réel différent de -2 (m≠ −2)
On considère la fonction f définie par : f(M)=MA²+MB²+mMC²
Soit G le barycentre du système des points A, B et C affectés des coefficients respectifs
1;1;m
a) Montrer que f(M)=(2+m)MG²+f(G)
b) Calculerf(A) + f(B) + mf(C) en fonction de f(G)
1+𝑚
c) Montrer que 𝑓(𝐺) = ( ) 𝐴𝐵²
2+𝑚
d) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : f(M)=AB²
4) Montrer que pour tout 𝑚 ≠ −2, le point C est un élément de € En déduire une
construction de l’ensemble (Em) correspondant à m=-3
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle tels que AB=AC=7 et BC=4 ; on désigne par I le milieu du
segment [𝐵𝐶] et G le centre de gravité de ABC
1) Déterminer et construire l’ensemble (E1) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝑀
‖𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 12
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝑀
2) Déterminer et construire l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
−2𝐴𝑀2 + 𝐵𝑀2 + 𝐶𝑀2 = 38
3) a) Calculer AG² et BG²
b) Déterminer et construire l’ensemble (E3) des points M du plan tels que :
𝐴𝑀² + 𝐵𝑀² + 𝐶𝑀² = 65
++++++++++++++++++++++++Exercice 12 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A, B et C trois points non alignés
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵‖ = ‖2𝑀𝐶 𝑀𝐵‖
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle tels que AB=7, BC=4 et AC=5
On désigne par I le milieu du segment [𝐵𝐶]
1) En utilisant le théorème de médiane, Calculer AI
2) Déterminer et construire l’ensemble € des points M du plan tels que :
2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵2 − 𝑀𝐶 2 = 58
(On pourra développer 2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² 𝑝𝑎𝑟 𝐼)
3) On désigne par D le barycentre des points pondérés (A.-1) , (B ;1) et (C ; 1)
a) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD
b) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que :
𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² = 25
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle tel que : BC=2 et AB=AC=3
On désigne par A’ le milieu du segment [𝐵𝐶] et H l’orthocentre de ABC
1) ̂=7
Démontrer que 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶
9
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
126

2) Soit B’ le projeté orthogonal de B sur la droite (AC)


𝐵′ 𝐴
a) Calculer
𝐵′ 𝐶
b) Déterminer deux nombres réels α et 𝛾 tels que B’ est le barycentre des pondérés
(A ;α) et (C ;𝛾)
3) En déduire trois nombres réels a, b et c tels que H est le barycentre des points
pondérés (A ;a), (B ;b) et (C ;c)
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle équilatéral tel que : 𝐴𝐵 = 𝑎 (𝑎 > 0)
1) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵2 − 𝑀𝐶 2 = 𝑎²
2) a) Construire le barycentre G des points pondérés (A , -1) , (B, 4) et (C ; 1)
c) Déterminer et construire l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
𝑎²
−𝑀𝐴2 + 4𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 =
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
Une unité de longueur étant choisie, on considère dans un plan un triangle ABC rectangle
en A tel que 𝐴𝐵 = 2𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑎,où a est un nombre réel positif donné.
1) Déterminer et construire l’ensemble (E1) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
1
2) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 2𝐴𝐶
2
a) Déterminer que H est le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients
que l’on déterminera
b) On considère l’ensemble des points M du plan tels que :
−3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 4𝑀𝐶 2 = 𝑘
Pour quelles valeurs du nombre réel k, cet ensemble contient-il le point A ?
Pour cette valeur préciser l’ensemble obtenu, noté (E) et le construire
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un plan P, on donne un trapèze convexe isocèle ABCD tel que (AB) soit parallèle à
(DC).
Soit [𝐴𝐻] sa hauteur relativement aux bases [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐶𝐷].
On pose 𝐴𝐵 = 𝑎 ; 𝐶𝐷 = 3𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐻 = 𝑎 𝑜ù 𝑎 ∈ 𝑅∗
1) Déterminer les réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 pour que H soit le barycentre des points A, B, C et D
affectés respectivement des coefficients α ; 1 ; 1 et β.
Pour cette question on pourra utiliser un repère d’origine H
2) Soit G1 l’isobarycentre des points B et C. Soit G2 le barycentre de A et D affectés
respectivement des coefficients -1 et 3. Construire G1 et G2
Montrer que H est le milieu du segment [𝐺1 𝐺2 ]
3) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖3𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
‖𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐴
4) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


127

−𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 + 3𝑀𝐷2 ≤ 24𝑎²


++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un plan affine euclidien P, on considère un triangle ABC isocèle et rectangle en A tel
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑎 (𝑎 est un réel strictement positif donné)
que ‖𝐴𝐵
1) Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 2), (B, 1) et (C, -1)
2) ⃗ = −2𝑀𝐴
Pour tout point M du plan P, on pose 𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶
⃗ est un vecteur constant, indépendant de M. Construire le point A’ tel que
Démontrer que 𝑉
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑉
𝐴𝐴′ ⃗
3) Déterminer et construire l’ensemble (E1) des points M du plan P tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖−2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
4) Déterminer et construire l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
−2𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 𝑎²
On pourra remarquer que le point G appartient à (E2)
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle de sommet A et G l’isobarycentre des points A, B et C
1) Soit G’ le symétrique de G par rapport à la droite (BC)
Déterminer les réels b et c pour que G’ soit le barycentre du système
{( 𝐴, 1), (𝐵, 𝑏), (𝐶, 𝑐)}
2) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
++++++++++++++++++++++++Exercice 20 :++++++++++++++++++++++++++
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = a
Dans un plan affine euclidien P, on considère un triangle ABC équilatéral tel que ‖AB
1) Déterminer les nombres réels b et c pour que le point D symétrique de B par
rapport à la droite (AC), soit le barycentre des points A, B, C affectés
respectivement des coefficients 1, b et c
On pourra rapporter le plan au repère (𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )
2) Soit k un nombre réel quelconque. Etudier suivant les valeurs de k l’ensemble (Ck)
des points M du plan P tels que : 𝑀𝐴2 − 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 𝑘𝑎²
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = a
Dans un plan affine euclidien P, on considère un triangle ABC équilatéral tel que ‖AB
1) Construire le point G barycentre du système (A, 2), (B,1), (C,1)
2) Déterminer et construire dans chacun des deux ensembles suivants :
a) 𝐸1 = {𝑀 ∈ 𝑃; 2𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 2 = 2𝑎²}
3𝑎2
b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 + 𝑀𝐴
𝐸2 = {𝑀 ∈ 𝑃; 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = }
2
Pour ce dernier ensemble, on pourra utiliser le point G puis le milieu I du segment [𝐴𝐺]
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un plan affine euclidien P, on considère un triangle ABC isocèle de sommet A tel que
𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 3𝑎 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 2𝑎 (𝑎 est un réel strictement positif donné)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


128

On appelle G le barycentre des points pondérés A, B et C affectés respectivement des


coefficients 2 ; 3 ; 3
Soit I le milieu du segment [𝐵𝐶] et J le milieu du segment [𝐴𝐼]
1) Montrer que G est le milieu du segment [𝐼𝐽]
2) M étant un point de P, calculer 2MA²+3MB²+3MC² en fonction de MG et a
3) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :
2𝑀𝐴2 + 3𝑀𝐵2 + 3𝑀𝐶 2 = 18𝑎²
4) Déterminer l’ensemble (F) des points M du plan P tel que :
2𝑀𝐴2 + 3𝑀𝐵2 + 3𝑀𝐶 2 = 22𝑎²
5) Montrer que les droites (BC), (AB) et (AC) ont chacune un point commun avec
(F) Que représente le point G pour le triangle ABC ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
Dans E, plan affine euclidien, A, B et C sont les sommets d’un triangle équilatéral, tel que :
AB = AC = BC = d ; où d > 0
1) Déterminer l’ensemble des réels a tels que les points A, B , C affectés de
coefficients respectifs a, 1, 1 admettent un barycentre Ga . Quel est l’ensemble
des points Ga ainsi obtenu ?
2) On prend a=1. Déterminer le point G1 correspondant
On pose 𝑓1 (𝑀) = 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶². Déterminer l’ensemble des points M tels que
𝑓1 (𝑀) = 2𝑑²
3) On prend a=-2. Montrer que le vecteur 𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗ = −2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
indépendant de M qu’on précisera. Déterminer l’ensemble des points M du plan
tels que : 𝑓−2 (𝑀) = −2𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
Soit [𝐴𝐵] un segment de longueur 10cm et I son milieu
⃗⃗⃗⃗⃗ = 10
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐵
1) M est un point du plan tel que : 𝐼𝑀
Déterminer et représenter l’ensemble au quel appartient le point M
2) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐵
On sait de plus que 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 11. A quel ensemble appartient aussi le point M ?
Représenter cet ensemble et préciser la position de M
3) Calculer 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² 𝑒𝑡 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵²
4) A l’aide des résultats de la question 3), déterminer les valeurs exactes, puis
approchées à 10-2 près, des longueurs MA et MB et contrôler sur la figure.
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle rectangle en A et de centre de gravité G et A’ le milieu de
[BC]; on pose BC = a
1) Exprimer 4GA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de a.
⃗⃗⃗⃗⃗ . AA′
2
2) Exprimer GB²+GC² en fonction de 𝑎. En déduire que 𝐺𝐴² + 𝐺𝐵² + 𝐺𝐶² = 𝑎²
3
3) Déterminer et construire l’ensemble (E) des points M du plan tel que :
3
𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = 𝑎²
4

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


129

++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1) Construire le barycentre G des points (𝐴, −1) ; (𝐵, 2) 𝑒𝑡 (𝐶, 3)
2) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que : (−MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3MC⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0

3) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que : ‖−𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 4𝐵𝐶
4) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
Que peut-on dire de 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?
5) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 𝑀𝐴 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
On considère dans un plan un triangle ABC rectangle en A tel que
𝐴𝐵 = 2𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑎, où a est un nombre réel positif donné.
1) a) Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et (C, 1)
b) Déterminer et construire l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶
1
2) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
2
a) Démontrer que H est le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients
respectifs 3 ; 1 et -2
b) Pour tout réel k, on désigne par (Ek) l’ensemble des points M du plan tels que :
3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 − 2𝑀𝐶 2 = 𝑘𝑎²
Pour quelles valeurs du nombre réel k, cet ensemble contient-il le point C ?
c) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que :
3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 − 2𝑀𝐶 2 = 8𝑎²
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un losange de centre O tel que : OB=2OA
1) Démontrer que le barycentre des points pondérés (B, 2) ; (C, -1) et (D, 1) est
le milieu du segment [𝐴𝐵]
2) Soit k un nombre réel
a) Déterminer et construire l’ensemble E1 des barycentres Gk des points pondérés
(A, k),(B, 2),(C, k-1) et (D,1-2k)
b) Préciser la valeur de k pour laquelle Gk est un point de la droite (AC)
3) Déterminer et construire :
a) L’ensemble E2 des points M du plan tel que les vecteurs 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐵 𝑀𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷 sont colinéaires
b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
L’ensemble E3 des points M du plan tel que les vecteurs 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 ont la même norme
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] ont pour longueurs
respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


130

{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)}


Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis une
solution analytique
1) Déterminer l’ensemble (E1) des points 𝐺𝑚 lors que m décrit R
2) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = √𝑎² + 𝑏²
3) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) ∙ (2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 30 :++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle équilatéral de coté de longueur 𝑎 ; soit I le barycentre des points
pondérés (𝐴 ; 1) ; (𝐵 ; 2) 𝑒𝑡 (𝐶 ; −2)
1) Déterminer et construire I
2) Calculer 𝐼𝐴² ; 𝐼𝐵² 𝑒𝑡 𝐼𝐶² en fonction de 𝑎
3) Soit k un nombre réel
a) Déterminer en fonction de k l’ensemble (Ω𝑘 ) des points M du plan tel que :
𝑀𝐴² + 2𝑀𝐵² − 2𝑀𝐶² = 𝑘𝑎²
b) Existe-t-il une valeur de k pour laquelle B appartient à (Ω𝑘 )
4) a) Démontrer (Ω−1 ) est un cercle tangent à la droite (AB)
b) Démontrer que le symétrique D de B par rapport à la droite (AI) appartient à
la droite (AC)
c) Démontrer (Ω−1 ) est tangent à la droite (AC) en D
d) Quelle est la nature du triangle IBD ? Justifier la réponse
++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
ABCD est un trapèze non rectangle tel que les droites (AB) et (CD) sont parallèles. On
désigne par I, J, O les milieux respectifs de [𝐴𝐵], [𝐶𝐷] 𝑒𝑡 [𝐼𝐽]
1) Déterminer et construire l’ensemble (𝐸1 ) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
2) Les médiatrices des cotés [𝐴𝐷] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶] se coupent en G
Démontrer que 𝐺𝐴² + 𝐺𝐵² = 𝐺𝐶² + 𝐺𝐷²
3) Soit (𝐸2 ) l’ensemble des points M du plan tel que : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 𝑀𝐶² + 𝑀𝐷²
a) Justifier que (𝐸2 ) est non vide
b) Démontrer que : 𝑀 ∈ (𝐸2 ) ⇔ ⃗IJ. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM = k (où k est une constante réelle)
c) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
En déduire que : 𝑀 ∈ (𝐸2 ) ⇔ ⃗IJ. GM
d) (𝐸
Déterminer et construire 2 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle équilatéral de coté 𝑎 , (𝑎 > 0)
1) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐶
Soit G le point défini par la relation 𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
2
Construire le point G et déterminer trois réels 𝛼, 𝛽 𝑒𝑡 𝛾 tels que G soit barycentre du
système {(𝐴; 𝛼). (𝐵; 𝛽); (𝐶; 𝛾)}
2) On pose 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴² + 2𝑀𝐵² − 𝑀𝐶²
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
131

Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que : 𝑓(𝑀) = 𝑎²


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
NOMBRES COMPLEXES ET BARYCENTRE
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
1) Pour tout nombre complexe Z, on considère f(Z) = Z4 − 10Z3 + 38Z2 − 90Z + 1 − 261
a) Soit b un nombre réel. Exprimer en fonction de b les parties réelle et imaginaire
de 𝑓(𝑖𝑏). En déduire que l’équation 𝑓(𝑍) = 0 admet deux nombres imaginaires
purs comme solution
b) Montrer qu’il existe deux réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 que l’on déterminera, tels que, pour tout
nombre complexe Z, 𝑓(𝑍) = (𝑍 2 + 9)(𝑍 2 + 𝛼𝑍 + 𝛽)
c) Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équation 𝑓(𝑍) = 0
2) Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormé
a) Placer dans le plan P les points A, B, C et D ayant respectivement pour affixes
𝑎 = 3𝑖, 𝑏 = −3𝑖, 𝑐 = 5 + 2𝑖 𝑒𝑡 𝑑 = 5 − 2𝑖
b) Déterminer l’affixe de l’isobarycentre G des points A, B, C et D.
c) Déterminer l’ensemble E des points M du plan P tels que : ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD‖ = 10
Tracer E sur la figure précédente
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
1) Pour tout nombre complexe Z, on pose 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − 3𝑍 2 + 3𝑍 + 7
a) Calculer 𝑃(−1)
b) Déterminer les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que pour tout nombre complexe Z, on ait :
𝑃(𝑍) = (𝑍 + 1)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
2) Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormé (unité graphique : 2cm)
On désigne par A, B, C et G les points du plan d’affixes respectives
𝑍𝐴 = −1; 𝑍𝐵 = 2 + 𝑖√3 ; 𝑍𝐶 = 2 − 𝑖√3 𝑒𝑡 𝑍𝐺 = 3
a) Réaliser une figure et placer les points A, B, C et G
b) Calculer les distances AB, AC et BC. En déduire la nature du triangle ABC.
𝑍 −𝑍
c) Calculer un argument du nombre complexe 𝑍𝐴 −𝑍𝐶. En déduire la nature du
𝐺 𝐶

triangle GAC.
4) Soit (D) l’ensemble des points M du plan tel que :
(−𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 𝐶𝐺 = 12 (1)
a) Montrer que G est le barycentre du système de points pondérés
{(𝐴, −1); (𝐵, 2); (𝐶, 2)}
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐺
b) Montrer que la relation (1) est équivalente à la relation 𝐺𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ = −4 (2)
c) Vérifier que le point A appartient à l’ensemble (D)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐺
d) Montrer que la relation (2) est équivalente à la relation 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
e) En déduire l’ensemble (D) et le tracer
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
132

Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé (OIJ) On considère les points A, B, C
d’affixes respectives 𝑖; 8 + 5𝑖 𝑒𝑡 8 − 5𝑖
1) Placer les points A, B et C
2) Démontrer que le triangle ABC est isocèle en B
3) Déterminer l’affixe du barycentre G des points pondérés (𝐴, −1) ; (𝐵, 1) ; (𝐶, −1)
4) Démontrer que 𝐺𝐴 = 𝐺𝐶
5) On considère l’ensemble (Γ) des points du plan tels que : 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = −20
a) Démontrer que A et C appartiennent à (Γ)
b) Démontrer que (Γ) est un cercle de centre G et rayon GA
c) On appelle (Γ′) le symétrique de (Γ) par rapport à (AC). Construire (Γ′)
Choisi une unité appropriée
++++++++++++++++++++++++Exercice 36 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝑍 ∈ 𝐶) 𝑍 3 + (1 − 6𝑖)𝑍 2 − (17 + 8𝑖)𝑍 − 33 + 30𝑖 = 0
1) a) Vérifier que -3 est solution de cette équation
b) Résoudre l’équation (E)
Les solutions seront notées par 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 où 𝑍0 = −3 𝑒𝑡 𝑍2 a sa partie réelle positive
2) Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑢; 𝑣)(𝑢𝑛𝑖𝑡é ∶ 1𝑐𝑚)
On considère les points 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 d’affixes respectives 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
a) Placer 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 dans le repère (𝑂; 𝑢; 𝑣)
b) Démontrer que le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀2 est isocèle
3) On désigne par G le barycentre des points pondérés (𝑀0 , −1); (𝑀1 , 1)𝑒𝑡 (𝑀2 , 1)
a) Construire géométriquement G . Justifier la construction (on ne demande de
calculer les coordonnées de G)
b) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
−𝑀𝑀0 ² + 𝑀𝑀1 ² + 𝑀𝑀2 ² = −𝐺𝑀2 ²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
On considère par ABCDEF un hexagone régulier de coté 𝑎 (𝑎 > 0) et de centre O

1- Démontrer par récurrence que le nombre de diagonale dans un polygone de n


𝑛(𝑛−3)
cotés est : 𝑆𝑛 = avec 𝑛 > 3
2
2- Montrer que la somme des diagonales de cet hexagone est : 𝑆 = 6𝑎(1 + √3)
3- Déterminer la nature du triangle ABD
4- Soit f l’application du plan définie par : 𝑓(𝑀) = −3𝑀𝐴² + 2𝑀𝐵² − 𝑀𝐷²
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
133

𝐴 𝐵 𝐶
a- Construire le point 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 Que constate t-on
−3 2 −1
b- On pose (E) : 𝑓(𝑀) = −2𝑎2
+ Montrer que les points O, A et E appartiennent à (E)
+ Montrer que 𝑓(𝐺) = 𝑓(𝐹) = 0
c- Déterminer et construire l’ensemble (E)
5- Soit (F) l’ensemble des points M du plan tels que :
g(M) = MB² − 2MD² + MF² = 3a² et I le milieu du segment [BF]
a- Montrer que les points C et E appartiennent à (F)
b- Montrer que g(I) = −3𝑎²
c- Déterminer et construire l’ensemble (F)
6- (E) et (F) sont-ils tangents ? Si oui, démontrer et donner leur point tangent.
5𝑎²√3
7- a- Montrer que l ’aire de cet hexagone est : 𝐴 =
2
b- Soit A’ l ’aire de la partie commune de l’hexagone et de l’ensemble (E)
5√3 𝜋
Démontrer que l 'aire de la partie de l’hexagone privée de A’ est : 𝐴′′ = ( − ) 𝑎²
2 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 38 :++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
On considère le polynôme défini par : 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − 3√2(1 + 𝑖)𝑍 2 + 4(1 + 3𝑖)𝑍 − 8𝑖√2
1- a- Calculer 𝑃(√2 + 𝑖√2)
b- Déterminer les nombres complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que : 𝑃(𝑍) = (𝑍 − √2 − 𝑖√2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
c- Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑍) = 0
2- Soit A, B et C les points d’affixes respectives
𝑍0 = √2 + 𝑖(√2 − 2) ; 𝑍1 = √2 + 𝑖√2 𝑒𝑡 𝑍2 = √2 + 𝑖(√2 + 2)
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
b- Montrer que les points A, B et C sont alignés et que B est le milieu du segment [𝐴𝐶]
3- a- Déterminer l’équation de la droite (∆) médiatrice du segment [𝐴𝐶]
b- Soit M l’ensemble des points de la droite (∆) d’affixe Z. Trouver l’expression de Z
𝑍0 −𝑍
c- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle MAC
𝑍1 −𝑍
d- Déterminer l’expression de Z pour la quelle MAC est un triangle équilatéral
Partie B :
Soit A, B, C et D les points d’affixes respectives
√2 + i(√2 − 2) ; √2 + i√2 ; √2 + i(√2 + 2) et √2 − 2√3 + i√2
A C D A B D
On considère par G et G’ deux points du plan tels que : G = bar
1 1 1
et G′ = bar
1 1 1
1- Déterminer et construire l’ensemble (E) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
2- Déterminer et construire l’ensemble (F) des points M du plan tels que :
𝑀𝐴² − 2𝑀𝐷² + 𝑀𝐶² = 16
3- Soit f l’application du plan définie par : 𝑓(𝑀) = 3𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² + 2𝑀𝐷²
a- Ecrire G’ comme barycentre de A, C et D
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
134

104
b- Montrer que : 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺 ′2 −
3
c- Discuter suivant les valeurs de k l’ensemble (𝐸𝑘 ) des points M du plan tels
que : 𝑓(𝑀) = 𝑘
d- Déterminer la valeur de k pour la quelle (𝐸𝑘 ) contienne le point G
e- Déterminer et construire l’ensemble (G) des points M du plan tels que :
32 58
− ≼ 3MA² + MC² + 2MD² ≼
2 3
4-
77
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que : (𝑀𝐴 𝑀𝐶 )(𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷) =
9

a- 𝐺𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐺′ ,(I est le milieu de [𝐺′𝐵])
b- En déduire la nature du triangle BGG’
77
c- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
Montrer que (Γ) peut s’écrire sous la forme : 𝑀𝐺² + 2𝑀𝐺 𝐺𝐼 =
9
d- On considère par E un point tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐸 = 2𝐺𝐼 ⃗⃗⃗⃗
77
En déduire que (Γ) est équivalent à : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐸 =
9
e- Montrer que : 𝑀𝐼2 = 9
f- En déduire la nature de (Γ) puis construire le
++++++++++++++++++++++++Exercice 39 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan P muni d’un repère orthonormal (O,I,J), on considère les points :
A(-4 ;4) ; B(-5 ;-1) et C(1 ;1)
1- Calculer les coordonnées du point G barycentre de A,B et C affectés
respectivement des coefficients 2, 1 et 1
2- On considère l’application f de P dans R telle que :𝑓(𝑀) = 2𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶²
Démontrer que pour tout point M du plan P on a : 𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐺² + 40
3- On suppose que le point M appartient à la droite (D) d’équation y=2x-7
a- Calculer 𝑓(𝑀) en fonction de l’abscisse x du point M
b- Montrer qu’il existe une valeur x0 de x et une seule pour laquelle 𝑓(𝑀) est
minimum
On appelle M0 le point de la droite (D) d’abscisse x0 .
Démontrer que la droite (D) et GM0 sont orthogonales
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
Le plan est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑖 ; 𝑗)l’unité graphique est 1 cm
On considère les points A, B et C d’affixes respectives :
𝑍𝐴 = (3√3 − 2) + 𝑖(3 + 2√3) ;
𝑍𝐵 = (−√3 − 1) + 𝑖(√3 − 1) 𝑒𝑡 𝑍𝐶 = (1 − 4√3) + 𝑖(−4 − √3)
1-)On se propose de placer les points A B C dans le repère (𝑂; 𝑖 ; 𝑗) à l’aide du compas
2𝜋
Pour cela on considère la rotation R de centre O et d’angle de mesure −
3
a-)Donner l’écriture complexe de R
b-) Vérifier que R transforme le point A en le point A’ d’affixe 4 − 6𝑖
On admettra que R transforme les points B, C en les points B’ et C’ d’affixes respectives
2+2i et -2+8i
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
135

c-) Placer les points A’, B’, C’ puis à l’aide du compas, les points A B C (la construction du
point A sera justifiée)
2-a)Calculer 𝑍𝐴 − 𝑍𝐵 + 𝑍𝐶
b) En déduire que le point O est le barycentre du système de points pondérés
{(𝐴; 1); (𝐵; −1); (𝐶; 1)}
3-)Soit l’ensemble 𝛤 des points M du plan tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a-)Vérifier que B appartient à 𝛤
b-) Déterminer puis tracer l’ensemble 𝛤
4-)Déterminer puis tracer l’ensemble 𝐷 des points M du plan tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
++++++++++++++++++++++++Exercice 41 :++++++++++++++++++++++++++
Soient trois points de l’espace, A, B, C non alignés et soit k un réel de l’intervalle [−1; 1]
On note 𝐺𝑘 le barycentre du système {(𝐴; 𝑘 2 + 1); (𝐵; 𝑘); (𝐶; −𝑘)}
1) Représenter les points A, B, C, le milieu I de [𝐵𝐶] et construire les points 𝐺1 et 𝐺−1
2) a) Montrer que pour tout réel k de l’intervalle [−1; 1] on a : 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑘 = − 𝑘 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑘²+1
b) Etablir le tableau de variations de la fonction f définie sur [−1; 1], par :
𝑥
𝑓(𝑥) = −
𝑥² + 1
c) En déduire l’ensemble des points 𝐺𝑘 quand k décrit l’intervalle [−1; 1]
Pour la suite de l’exercice aucune figure n’est demandée sur la copie
3) Déterminer l’ensemble E des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
4) Déterminer l’ensemble F des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
5) L’espace est maintenant rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑖 , 𝑗, 𝑘⃗ ). Les points A, B,
C ont pour coordonnées respectives : (0; 0; 2) ; (−1; 2; 1) et (−1; 2; 5). Le point 𝐺𝑘 et
les ensembles E et F sont définis comme ci-déssus
a) Calculer les coordonnées de 𝐺1 et 𝐺−1 . Montrer que les ensembles E et
F sont sécants
b) Calculer le rayon du cercle (C) intersection de E et F
++++++++++++++++++++++++Exercice 42:++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle tels que : BC = a ; AC = b et AB =
c ; C′ le milieu du segment [AB] et G le barycentre du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 4)} et
𝐺′ le barycentre du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 2)}
1) Soit 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 4𝑀𝐶²
4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
a) Montrer que 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺² +
6
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
b) Calculer deux de façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶
En déduire que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 8𝑀𝐺 ′2 − 3𝑀𝐺² − 4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 4𝑀𝐶
12

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


136

2) Soit 𝐺′′ le barycentre du système {(𝐺′, 8); (𝐺, −3)}


𝑐²+4𝑏²
a) Montrer que 8𝑀𝐺 ′2 − 3𝑀𝐺² = 5𝑀𝐺"² −
30
2 +28𝑏2 +7𝑐²
b) En déduire que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 5𝑀𝐺 ′′2 − 20𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 4𝑀𝐶
60
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝐶𝐶′] 𝑒𝑡 [𝐴𝐵]
Montrer que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G’’ dont on
déterminera le rayon en fonction de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
4) Soit S l’aire et p le demi-périmètre du triangle ABC
a) Calculer cos 𝐴̂ en fonction de 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
b) Calculer S en fonction de 𝑏; 𝑐 𝑒𝑡 sin 𝐴̂
1
c) Montrer que 𝑆 = (𝑏 2 + 𝑐 2 − 𝑎2 ) tan 𝐴̂
4
d) En déduire l’égalité : 16𝑆² = 4𝑏²𝑐² − (𝑏 2 + 𝑐 2 − 𝑎2 )² (1)
e) En factorisant le second membre de (1) , démontrer la formule de Héron :
𝑆 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐)
f) Soit H le projeté orthogonal du point A sur la droite (BC) : Démontrer que :
2
𝐴𝐻 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐)
𝑎
g) Application : Calculer l’aire du triangle ABC ; la distance AH et la valeur de tan 𝐴̂ tels
que: 𝐴𝐵 = 6 ; 𝐴𝐶 = 7 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 8
++++++++++++++++++++++++Exercice 43:++++++++++++++++++++++++++
On considère un rectangle ABCD de côté 𝑎 𝑒𝑡 3𝑎, (𝑎 > 0) . Soit I le point défini par ⃗⃗⃗⃗
DI =
2
⃗⃗⃗⃗⃗ et J le milieu de [BC]. Déterminer une mesure de l’angle IAJ
DC ̂
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 44:++++++++++++++++++++++++++
On considère un cercle de centre O et de rayon r. On place quatre points A, B, C et D tels
que (AB) et (CD) soient perpendiculaires. On note E leur point d’intersection et I le milieu
de [𝐴𝐷]. Démontrer que la médiane (EI) du triangle AED est une hauteur du triangle ECD

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


137

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Limites des fonctions élémentaires :
●Limites à l’infini d’une fonction polynôme : Soit 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0
𝑎𝑛−1 𝑎2 𝑎𝑛 𝑎0
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑎𝑛 𝑥𝑛 car 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑛 (𝑎𝑛 + + ⋯+ + + ) et que
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥 𝑥𝑛−2 𝑥𝑛−1 𝑥𝑛
𝑎𝑛−1 𝑎2 𝑎1 𝑎0
lim (𝑎𝑛 + + ⋯+ + + ) = 𝑎𝑛 alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒏 𝒙𝒏
𝑥→±∞ 𝑥 𝑥𝑛−2 𝑥𝑛−1 𝑥𝑛 𝒙→±∞ 𝒙→±∞
𝑎𝑛 𝑥𝑛 +𝑎𝑛−1 𝑥𝑛−1 +⋯+𝑎2 𝑥2 +𝑎1 𝑥+𝑎0
●Limites à l’infini d’une fonction polynôme : Soit 𝑓(𝑥) =
𝑏𝑚 𝑥𝑚 +𝑏𝑚−1 𝑥𝑚−1 +⋯+𝑏𝑥2 +𝑏1 𝑥+𝑏0
𝑎𝑛 𝑥𝑛
lim 𝑓(𝑥) = lim
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑏𝑚 𝑥𝑚
●Opérations sur les limites :
𝐥𝐢𝐦 𝐟 𝒍 𝒍 = +∞ 𝒍=𝟎 𝒍=∞ 𝒍=𝟎 𝒍=∞
𝐥𝐢𝐦 𝐠 𝒍′ ≠ 𝟎 𝒍′ = +∞ 𝒍′ = ∞ 𝒍′ = 𝟎 𝒍′ = 𝟎 𝒍′ ≠ 𝟎
𝐥𝐢𝐦(𝐟 + 𝐠) 𝑙 + 𝑙′ +∞ ∞ ∞ 0 ∞
𝐟 𝑙 Forme 0 ∞ Forme ∞
𝐥𝐢𝐦
𝐠 𝑙′ indéterminée Règle de signe indéterminée Règle de signe
𝐥𝐢𝐦(𝐟 × 𝐠) 𝑙 × 𝑙′ +∞ Forme Forme 0 ∞
indéterminée indéterminée Règle de signe
𝐥𝐢𝐦(𝐟 − 𝐠) 𝑙 − 𝑙′ Forme ∞ ∞ 0 ∞
indéterminée Règle de signe
●Limite d’une fonction composée : Soit f la fonction défini e par 𝑓(𝑥) = 𝑢 ∘ 𝑣
Si lim 𝑣 = 𝑙 et lim 𝑢 = 𝑙 ′ alors lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑢 ∘ 𝑣 = 𝑙′
𝑥→𝑎 𝑥→𝑙 𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
Continuité et dérivabilité d’une fonction :
●Continuité : Une fonction f est continue sur intervalle K si et seulement si elle admet une
limite finie en toute valeur de K
On dit que f est continue en un point 𝑥0 si et seulement si elle est continue à gauche et à
droite de 𝑥0 ; c’est-à-dire 𝐥𝐢𝐦− 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒙→𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎
●Dérivabilité : Une fonction f est dérivable sur intervalle K si et seulement si elle est
dérivable en tout point de l’intervalle K
On dit que f est dérivable en un point 𝑥0 si et seulement si elle est dérivable à gauche et à
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 ) 𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎)
droite de 𝑥0 ; c’est-à-dire 𝐥𝐢𝐦− ( 𝒙−𝒙𝟎
) = 𝐥𝐢𝐦+ (
𝒙−𝒙𝟎
) = 𝒇′(𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒙→𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎
𝒇(𝒉+𝒙𝟎 )−𝒇(𝒙𝟎 ) 𝒇(𝒉+𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 )
Ou bien 𝐥𝐢𝐦− ( ) = 𝐥𝐢𝐦+ ( ) = 𝒇′ (𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒉→𝟎 𝒉 𝒉→𝟎 𝒉
f ′ d (x0 ) est le nombre dérivé de f à droite en 𝑥0
f ′ g (x0 ) est le nombre dérivé de f à gauche 𝑥0
NB : Une fonction est dérivable en 𝒙𝟎 si et seulement si 𝐟 ′ 𝐝 (𝐱𝟎 ) = 𝐟 ′ 𝐠 (𝐱𝟎 )
Interprétation graphique :
Si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 0 alors (C) admet une demi-tangente horizontale en 𝑥0
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
138

Si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = ∞ alors (C) admet une demi-tangente verticale en 𝑥0


Si 𝐟 ′ 𝐝 (𝐱𝟎 ) ≠ 𝐟 ′ 𝐠 (𝐱𝟎 ) alors (C) admet deux demi-tangentes obliques en 𝑥0
●Théorème des valeurs intermédiaires : Soit f une fonction continue et monotone sur un
intervalle K, on dit que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution 𝛼 ∈ ]𝑎; 𝑏[ si et seulement
si f réalise une bijection de 𝐾 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑓(𝐾) et que 𝛼 ∈ ]𝑎; 𝑏[ ⊂ 𝐾 on a : 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑏) < 0
●Equation de la tangente : Soit 𝑀(𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) un point d’une fonction f
𝑦−𝑦0
La tangente en 𝑥0 a pour équation : = 𝑥 − 𝑥0 ⟹ 𝑦 − 𝑦0 = 𝑓 ′ (𝑥0 )(𝑥 − 𝑥0 ) ⟹
𝑓′ (𝑥0 )
𝑦 = 𝑓 ′ (𝑥0 )(𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑦0 avec 𝑦0 = 𝑓(𝑥0 ) ⟹ 𝒚 = 𝒇′ (𝒙𝟎 )(𝒙 − 𝒙𝟎 ) + 𝒇(𝒙𝟎 )
Pour montrer qu’une droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est la tangente d’une courbe à un
point d’abscisse 𝑥0 ; on vérifie que : 𝐥𝐢𝐦 (𝒇(𝒙) − 𝒚) = 𝟎
𝒙⟶𝒙𝟎

Branches infinies :
●Asymptote verticale : Si lim 𝑓(𝑥) = ±∞ alors la droite d’équation 𝑥 = 𝑎 est asymptote
𝑥⟶𝑎
verticale à la courbe (C) de f
●Asymptote Horizontale : Si lim 𝑓(𝑥) = 𝑏 alors la droite d’équation 𝑦 = 𝑏 est
𝑥⟶±∞
asymptote horizontale à la courbe (C) de f
●Asymptote oblique : La droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec
𝑓(𝑥)
𝑎 = lim et 𝑏 = lim (𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥)
𝑥⟶±∞ 𝑥 𝑥⟶±∞
-Si 𝑎 = 0 alors (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐼)
-Si 𝑎 = ±∞ alors (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐽)
-Si 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑏 = ∞ alors (C) admet une branche parabolique de direction celle de 𝑦 = 𝑎𝑥
Pour montrer qu’une droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est asymptote à la courbe (𝐶) ; on
vérifie que : 𝐥𝐢𝐦 (𝒇(𝒙) − 𝒚) = 𝟎
𝒙⟶∞
Pour étudier la position relative de (𝐶𝑓) et (∆) on étudie le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦
Fonction réciproque :
Soit f une fonction continue et monotone sur un intervalle K et 𝑓 −1 sa bijection réciproque
de 𝐾 vers 𝑓(𝐾)
●𝑓 −1 a pour ensemble de définition 𝑓(𝐾)
●𝑓 −1 a le sens de variations que la fonction 𝑓
●(𝐶𝑓−1 ) est le symétrique de (𝐶𝑓 ) par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
Pour montrer que 𝑓 −1 est dérivable en un point d’abscisse 𝑎 ∈ 𝐾 , on détermine un réel
𝑏 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑓(𝑏) = 𝑎 et on verifie si 𝑓 ′ (𝑏) ≠ 0 alors (𝑓 −1 )′ (𝑎) existe
1
Pour calculer (𝑓 −1 )′ (𝑎) on procède comme suit : (𝑓 −1 )′ (𝑎) =
𝑓′ (𝑏)
Dérivées et primitives des fonctions :
Fonctions Dérivées Fonctions Primitives
𝑎∈𝑅 0 𝑎 𝑎𝑥 + 𝑐
𝑎𝑥 𝑎 𝑥𝑛 𝑥 𝑛+1
+𝑐
𝑛+1

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


139

𝑥𝑛 𝑛𝑥 𝑛−1 1 1
− +𝑐
𝑥² 𝑥
1 1 1 √𝑥 + 𝑐

𝑥 𝑥² 2√𝑥
1 𝑛 1
√𝑥 − 𝑛+1 +𝑐
2√𝑥 𝑥 𝑥𝑛
1 𝑛 cos 𝑥 sin 𝑥 + 𝑐

𝑥𝑛 𝑥 𝑛+1
sin 𝑥 cos 𝑥 sin 𝑥 −cos 𝑥 + 𝑐
cos 𝑥 − sin 𝑥 1 + tan ²𝑥 tan 𝑥 + 𝑐
tan 𝑥 1 + tan ²𝑥 1
√1 − 𝑥² arcsin 𝑥 + 𝑐
1 1 arctan 𝑥 + 𝑐
arcsin 𝑥 √1 − 𝑥² 1 + 𝑥²
arctan 𝑥 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛+1
× +𝑐
1 + 𝑥² 𝑎 𝑛+1
𝑢+𝑣 𝑢′ + 𝑣′ 𝑢′ √𝑢 + 𝑐
2√𝑢
𝑢×𝑣 𝑢′ 𝑣 + 𝑣′𝑢 𝑎𝑥 1 𝑥
𝑎 +𝑐
ln 𝑎
𝑢 𝑢′ 𝑣 − 𝑣′𝑢
𝑣 𝑣²
𝑢𝑛 𝑛𝑢′𝑢𝑛−1
cos 𝑢 −𝑢′ sin 𝑢
sin 𝑢 𝑢′ cos 𝑢
tan 𝑢 1 + tan² 𝑢
FONCTIONS LOGARITHMES NEPERIENS
●Définition : On appelle fonction logarithme népérien et on note (ln 𝑥) la primitive de la
1
fonction 𝑠𝑢𝑟 ]0; +∞[
𝑥
●Propriétés algébriques :
𝑎
ln 𝑎𝑏 = ln 𝑎 + ln 𝑏 ; ln
= ln 𝑎 − ln 𝑏 ; ln 𝑎𝑛 = 𝑛 ln 𝑎 ; ln 𝑥 < 0 si 𝑥 ∈ ]0; 1[
𝑏
ln 1 = 0 ; ln 𝑒 = 1 ; ln 𝑥 = 𝑎 alors 𝑥 = 𝑒 𝑎
●Ensemble de définition :
Si 𝑓(𝑥) = ln(𝑢) alors 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑢 > 0}
Si 𝑓(𝑥) = ln|𝑢| alors 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑢 ≠ 0}
●Dérivée d’une fonction (ln)
𝑢′
La dérivée de la fonction 𝑓(𝑥) = ln 𝑢 se calcule comme suit 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑢
●Limite des fonctions (ln)
ln 𝑥
lim (ln 𝑥) = −∞ lim (ln 𝑥) = +∞ lim (𝑥 ln 𝑥) = 0 lim ( )=1
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→1 𝑥−1
ln(𝑥 + 1) ln 𝑥
lim ( )=1 lim =0
𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
FONCTIONS LOGARITHMES DE BASE a :

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


140

●Définition : On appelle fonction logarithme de base a (𝑎 > 0 𝑒𝑡 𝑎 ≠ 1) et on note


ln 𝑥
(log 𝑎 𝑥) la fonction définie sur ]0; +∞[ par log 𝑎 𝑥 =
ln 𝑎
ln 𝑥
-Si 𝑎 = 𝑒 alors log 𝑒 𝑥 = = ln 𝑥 d’où (ln) est une fonction logarithme de base e
ln 𝑒
ln 𝑥
-Si 𝑎 = 10 alors log10 𝑥 = = log 𝑥 d’où (log) est une fonction logarithme décimale
ln 10
●Propriétés algébriques : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ 𝑒𝑡 ∀𝑦 ∈ ]0; +∞[
𝑥
log a 𝑥𝑦 = log a 𝑥 + log a 𝑦 ; log a = log a 𝑥 − log a 𝑦 ; log a 𝑥 𝑛 = 𝑛 log a 𝑥 ;
𝑦
1
log an 𝑥 = log a 𝑥 ; log a 𝑎 = 1 colog 𝑎 𝑥 = − log a 𝑥 ; 𝑎log𝑎 𝑥 = 𝑥
𝑛
●Relation entre logarithme de bases différentes :
ln 𝑥
ln 𝑥 ln 𝑎 log 𝑎 𝑥 𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝒙
log 𝑏 𝑥 = = = ⟹ 𝐥𝐨𝐠 𝒃 𝒙 =
ln 𝑏 ln 𝑏 log 𝑎 𝑏 𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝒃
ln 𝑎
FONCTIONS EXPONENTIELLES :
●Définition : On appelle fonction exponentielle et on note (𝑒 𝑥 ) la réciproque de
la fonction (ln 𝑥) strictement croissante
𝑒𝑎
●Propriétés algébriques : 𝑒 𝑎𝑏 = 𝑒 𝑎 × 𝑒 𝑏 ; 𝑒𝑏
= 𝑒 𝑎−𝑏 ; 𝑒 𝑎𝑛 = (𝑒 𝑎 )𝑛 ;
1
𝑒 𝑎 > 𝑒 𝑏 si 𝑎 > 𝑏 ; 𝑒 ln 𝑎 = 𝑎 ; 𝑒 𝑥 = 𝑎 alors 𝑥 = ln 𝑎 ; 𝑒 𝑥 > 0 ∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑒 −𝑎 =
𝑒𝑎
●Ensemble de définition :
Si 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 alors 𝐷𝑓 = ℝ
Si 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑢 alors 𝐷𝑓 = 𝐷𝑢
●Dérivée d’une fonction (𝒆𝒙 )
La dérivée de la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑢 s ′ écrit sous la forme 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑢′𝑒 𝑢
●Limite des fonctions (𝒆𝒙 )
𝑒𝑥 − 1
lim (𝑒 𝑥 ) = +∞ ; lim (𝑒 𝑥 ) = 0 ; lim (𝑥𝑒 𝑥 ) = 0 ; lim ( )=1
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→0 𝑥
𝑥 𝑒𝑥
lim ( )=1 ; lim = +∞ ; lim (𝑥𝑒 −𝑥 ) = 0
𝑥→0 𝑒 𝑥 −1 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

●Croissance comparée :
𝑒𝑥 𝑒𝑥 ln 𝑥
lim ( 𝛼 ) = +∞ ; lim ( ) = +∞ ; lim ( 𝑥 ) = 0 ; lim (𝑥 𝛼 𝑒 −𝑥 ) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ ln 𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥→+∞
ln 𝑥
lim ( ) = 0 ; lim (𝑥 𝛼 ln 𝑥) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝛼 𝑥→0

Eléments de symétrie :
●AXE DE SYMETRIE : Soit (∆) la droite d’équation 𝑥 = 𝑎
Pour démontrer que (∆) est un axe de symétrie à la courbe (C) de f, on procède
comme suit :
1ère Méthode : On doit montrer que la fonction 𝑓(𝑥 + 𝑎) est paire
2ème Méthode
COLLECTION : On doit montrer
PLANETE M DAOUDA 𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥)
que BANGOURA TSM EDITION 2019
ème
3 Méthode : On doit montrer que 𝑓(𝑎 + 𝑥) = 𝑓(𝑎 − 𝑥)
141

●CENTRE DE SYMETRIE : Soit 𝑀(𝑎; 𝑏) un point du plan


Pour démontrer que 𝑀 est un centre de symétrie à la courbe (C) de f, on procède
comme suit :
1ère Méthode : On doit montrer que la fonction 𝑓(𝑥 + 𝑎) − 𝑏 est impaire
2ème Méthode : On doit montrer que 𝑓(2𝑎 − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2𝑏
𝑓(𝑎+𝑥)+𝑓(𝑎−𝑥)
3ème Méthode : On doit montrer que
2
=𝑏
PLAN D’ETUDE D’UNE FONCTION TRIGONOMETRIQUE
Fonction périodique : Une fonction f est dite périodique de période T si et seulement si
∀𝑥 ∈ 𝑅; ∃𝑘 ∈ 𝑍 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: 𝑓(𝑥 + 𝑘𝑇) = 𝑓(𝑥)
NB : Si une fonction f est périodique de période T, étudier cette fonction revient à l’étudier
𝑇 𝑇 𝑇 𝑇
dans un intervalle de longueur T : 𝐼 = [− ; ] 𝑒𝑡 𝐸 = ]− ; [ ∩ 𝐷𝑓 puis on complète la
2 2 2 2
représentation par une translation de vecteur 𝑇𝑖 suivant le sens positif ou négatif
PERIODE DE CERTAINES FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES
Soit f une fonction ayant pour période T et g une fonction de période T’
𝑓
Les fonctions 𝑓 + 𝑔 ; 𝑓 − 𝑔 ; 𝑓 × 𝑔 𝑒𝑡 ont pour période 𝑡 = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑇 ; 𝑇’)
𝑔
∎ sin x alors T = 2π cos x alors T = 2π
2π 2π
∎sin ax alors T = cos ax alors T =
a a
∎sin² x alors T = π cos² x alors T = π
π
∎tan x alors T = π tan ax alors T =
a

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


142

EXERCICE 1 :
Résoudre dans R les équations suivantes :
𝟏) ln(x − 6) + ln(x + 1) = ln4 + ln2 𝟐) ln(x + 5) + ln(x − 2) = ln8
𝟑) ln√3x − 1 + ln√x − 1 = ln(x − 2) 4) (lnx)2 − 2lnx − 3 = 0
2
5) (logx)(logx − 5) = 0 6) (logx) = logx 7) (logx)2 + logx − 2 = 0
8) 2log(x − 1) = log(x − 2) 9) (lnx)² = lnx² 10) (2lnx)2 + 10lnx − 6 = 0;
(x−1)(logx+1)
11) =0 12) 6 − 5log 2 x = 13logx
logx
13) ln|x + 1| + ln|x + 5| = ln15 14) e−2x − 7e−x + 6 = 0 15) e2x − 5ex + 4 = 0
16) e2x − 2ex −3=0 17) 2x+1 − 10 × 2−x + 12 = 0 18) 4x + 2x+1 − 3 = 0
1 1 1
19) 9x − 3x+1 − 10 = 0 20) (√2) = 16x 21) 62+log6 sinx + 22+log2 cosx = √2
x

4 4 4 x 4 a a>0
22) √log a √ax + log x √ax + √log a √ + log x √ = a où {
a x a≠1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans R les équations suivantes :
𝟏) 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟔) + 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟏) = 𝐥𝐧𝟒 + 𝐥𝐧𝟐
𝑥>6 𝑥 ∈ ]6; +∞[
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 − 6 > 0 ; 𝑥 + 1 > 0} ⟹ { alors {
𝑥 > −1 𝑥 ∈ ]−1; +∞[
DV = ]6; +∞[ ∩ ]−1; +∞[ = ]6; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟔; +∞[ ⟹
ln(x − 6) + ln(x + 1) = ln4 + ln2 ⟹ ln(x − 6)(x + 1) = ln 8 ⟹ (x − 6)(x + 1) = 8 ⟹
x 2 − 5x − 6 − 8 = 0 ⟹ x 2 − 5x − 14 = 0 ⟹ ∆= (−5)2 − 4(−14) = 25 + 56 = 81
5−9
x1 = = −2 ∉ DV
2
alors √∆= 9 ⟹ { 5+9 D’où 𝑺 = {𝟕}
x1 = =7
2
𝟐) 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟓) + 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) = 𝐥𝐧𝟖
𝑥 > −5 𝑥 ∈ ]−5; +∞[
●Domaine de validité :𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 + 5 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0} ⟹ { alors {
𝑥>2 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝐷𝑉 = ]−5; +∞[ ∩ ]2; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
ln(x + 5) + ln(x − 2) = ln8 ⟹ ln(x + 5)(x − 2) = ln 8 ⟹ (x + 5)(x − 2) = 8
⟹ x 2 + 3x − 10 − 8 = 0
⟹ x + 3x − 18 = 0 ⟹ ∆= (3)2 − 4(−18) = 9 + 72 = 81 alors √∆= 9 ⟹
2
−3.−9
x1 = = −6 ∉ DV
2
{ −3+9 D’où 𝑺 = {𝟑}
x1 = =3
2
𝟑) 𝐥𝐧√𝟑𝐱 − 𝟏 + 𝐥𝐧√𝐱 − 𝟏 = 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐)
1
𝑥>
3
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 3𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0} ⟹ {𝑥 > 1
𝑥>2
1
𝑥 ∈ ] ; +∞[ 1
alors { 3 𝐷 = ] ; +∞[ ∩ ]2; +∞[ ∩ ]1; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
𝑥 ∈ ]1; +∞[ 𝑉 3
𝑥 ∈ ]2; +∞[

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


143

ln√3x − 1 + ln√x − 1 = ln(x − 2) ⟹ ln √(3x − 1)(x − 1) = ln(x − 2) ⟹


√(3x − 1)(x − 1) = x − 2 ⟹ (3x − 1)(x − 1) = (x − 2)2 ⟹ 3x 2 − 4x + 1 = x 2 − 4x + 4
−√6
x1 = ∉ DV
2
⟹ 2x² − 3 = 0 ⟹ { D’où 𝑺 = {∅}
√6
x1 = ∉ DV
2
𝟒) (𝐥𝐧𝐱)𝟐 − 𝟐𝐥𝐧𝐱 − 𝟑 = 𝟎 On pose ln 𝑥 = 𝑡 on a : 𝑡² − 2𝑡 − 3 = 0
𝑡 = −1 𝑡 = −1 −1
comme 𝑏 = 𝑎 + 𝑐 alors {𝑡 = − 𝑐 = 3 Mais ln 𝑥 = 𝑡 alors 𝑥 = 𝑒 𝑡 ⟹ { ⟹ {𝑥 = 𝑒 3 ⟹
2 𝑎
𝑡2 = 3 𝑥=𝑒
𝑺 = {𝒆−𝟏 ; 𝒆𝟑 }
log x = 0 10log x = 100 x=1
𝟓) (𝐥𝐨𝐠𝐱)(𝐥𝐨𝐠𝐱 − 𝟓) = 𝟎 ⟹ { ⟹{ ⟹{ ⟹
log x − 5 = 0 log x = 5 ⟹ 10log x = 105 x = 105
{𝟏; 𝟓}
𝐒= 𝟏𝟎
log x = 0
𝟔) (𝐥𝐨𝐠𝐱)𝟐 = 𝐥𝐨𝐠𝐱 ⟹ (log x)2 − log x = 0 ⟹ (log x)(log x − 1) = 0 ⟹ { ⟹
log x − 1 = 0
10log x = 100 x=1
{ ⟹{ ⟹ 𝐒 = {𝟏; 𝟏𝟎}
log x = 1 ⟹ 10log x = 101 x = 10
𝟕) (𝐥𝐨𝐠𝐱)𝟐 + 𝐥𝐨𝐠𝐱 − 𝟐 = 𝟎 on pose log x = t on a ∶ t² + t − 2 = 0 comme a + b + c = 0
t =1 1
alors { 1 mais log x = t ⟹ x = 10t alors {x = 10 = 10 ⟹ 𝐒 = {𝟏𝟎; 𝟏𝟎−𝟐 }
t 2 = −2 x = 10−2
𝟖) 𝟐𝐥𝐨𝐠(𝐱 − 𝟏) = 𝐥𝐨𝐠(𝐱 − 𝟐)
𝑥>1 𝑥 ∈ ]1; +∞[
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0 } ⟹ { alors {
𝑥>2 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝐷𝑉 = ]2; +∞[ ∩ ]1; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
2 log(x − 1) = log(x − 2) ⟹ log(x − 1)2 = log(x − 2) ⟹ (x − 1)2 = (x − 1) ⟹
x 2 − 2x + 1 = x − 2 ⟹ x 2 − 3x + 3 = 0 ⟹ ∆= (−3)2 − 4(3) = 9 − 12 = −3 < 0
alors 𝑺 = {∅}
𝟗) (𝐥𝐧𝐱)𝟐 = 𝐥𝐧𝐱 𝟐 ⟹ (ln x)2 = 2 ln x ⟹ (ln x)² − 2 ln x = 0 ⟹ (ln x)(ln x − 2) = 0 ⟹
ln x = 0 x=1
{ ⟹{ ⟹ 𝐒 = {𝟏; 𝐞𝟐 }
ln x − 2 = 0 ln x = 2 ⟹ x = e2
𝟏𝟎) (𝟐𝐥𝐧𝐱)𝟐 + 𝟏𝟎𝐥𝐧𝐱 − 𝟔 = 𝟎 ⟹ 4(ln x)2 + 10 ln x − 6 = 0 on pose ln x = t on a ∶
4t 2 + 10t − 6 = 0 ⟹ 2t 2 + 5t − 3 = 0 ⟹ ∆= 52 − 4(2)(−3) = 25 + 24 = 49 ⟹ √∆= 7 ⟹
−5 − 7 12
t1 = =− = −3 x = e−3
{ 4 4 mais ln x = t alors x = et ⟹ { 1 ⟹ 𝐒 = {𝐞−𝟑 ; √𝐞 }
−5 + 7 2 1 x = e 2 = √e
t2 = = =
4 4 2
(𝐱−𝟏)(𝐥𝐨𝐠𝐱+𝟏)
𝟏𝟏) =𝟎
𝐥𝐨𝐠𝐱
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 > 0 𝑒𝑡 log 𝑥 ≠ 0 } ⟹ 𝑥 ≠ 1 alors
𝑫𝑽 = ]𝟎; 𝟏[ ∪ ]𝟏; +∞[
(x − 1)(logx + 1) x−1=0 x≠1
= 0 ⟹ (x − 1)(logx + 1) = 0 ⟹ { ⟹{ ⟹ x = 10−1
logx log x + 1 = 0 log x = −1
D’où 𝑺 = {𝟏𝟎−𝟏 }
𝟐 2
𝟏𝟐) 𝟔 − 𝟓𝐥𝐨𝐠 𝐱 = 𝟏𝟑𝐥𝐨𝐠𝐱 ⟹ 5(log x) + 13 log x − 6 = 0 on pose log x = t on a:
5t 2 + 13t − 6 = 0 ⟹ ∆= 132 − 4(5)(−6) = 169 + 120 = 389 ⟹ √∆= 17 ⟹
−13 − 17
t1 = = −3 x = 10−3 𝟐
{ 10 mais log x = t alors x = 10t ⟹ { −𝟑
2 ⟹ 𝐒 = {𝟏𝟎 ; 𝟏𝟎𝟓 }
−13 + 17 4 2 x = 105
t1 = = =
10 10 5
𝟏𝟑) 𝐥𝐧|𝐱 + 𝟏| + 𝐥𝐧|𝐱 + 𝟓| = 𝐥𝐧𝟏𝟓

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


144

𝑥 ≠ −1
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 + 1 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 + 5 ≠ 0 } ⟹ { alors 𝑫𝑽 = 𝑹 ∖ {−𝟏. −𝟓}
𝑥 ≠ −5
ln|x + 1| + ln|x + 5| = ln15 ⟹ ln|(x + 1)(x + 5)| = ln 15 ⟹ |(x + 1)(x + 5)| = 15 ⟹
(x + 1)(x + 5) = 15 2 2 ∆= 36 + 40 = 76
{ ⟹ {x 2 + 6x + 5 − 15 = 0 ⟹ {x 2 + 6x − 10 = 0 ⟹ {
(x + 1)(x + 5) = −15 x + 6x + 5 + 15 = 0 x + 6x + 20 = 0 ∆= 36 − 80 < 0
−6 − 2√19
x1 = = −3 − √19
√∆= √76 = 2√19 ⟹ 2 ⟹ 𝐒 = {−𝟑 − √𝟏𝟗; −𝟑 + √𝟏𝟗}
−6 + 2√19
x1 = = −3 + √19
{ 2
𝟏𝟒) 𝐞−𝟐𝐱 − 𝟕𝐞−𝐱 + 𝟔 = 𝟎 on pose t = e−x avec t > 0 on a: 𝑡² − 7𝑡 + 6 = 0
comme a + b + c = 0
t1 = 1
c x=0
alors { mais t = e−x alors 𝑥 = − ln 𝑡 ⟹ { 𝐒 = {𝟎 ; −𝐥𝐧 𝟔}
t2 = = 6 x = − ln 6
a
𝟏𝟓) 𝐞𝟐𝐱 − 𝟓𝐞𝐱 + 𝟒 = 𝟎 on pose t = ex avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡² − 5𝑡 + 4 = 0
t1 = 1
c x=0
comme a + b + c = 0 alors { mais t = ex alors 𝑥 = ln 𝑡 ⟹ {
t2 = = 4 x=4
a
𝐒 = {𝟎 ; 𝐥𝐧 𝟒}
𝟏𝟔) 𝐞𝟐𝐱 − 𝟐𝐞𝐱 − 𝟑 = 𝟎 on pose t = ex avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡² − 2𝑡 − 3 = 0 comme b = a + c
t 1 = −1 < 0
alors { c mais t = ex alors 𝑥 = ln 𝑡 ⟹ x = ln 3 d′ où 𝐒 = {𝐥𝐧 𝟑}
t2 = − = 3
a
1
𝟏𝟕) 𝟐𝐱+𝟏 + 𝟏𝟎 × 𝟐−𝐱 − 𝟏𝟐 = 𝟎 ⟹ 2 × 2x + 10 × x − 12 = 0 ⟹ 2 × 22x − 12 × 2x + 10 = 0
2
on pose t = 2x avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 2𝑡² − 12𝑡 + 10 = 0 comme a + b + c = 0
t1 = 1
c x=0
alors { mais t = 2x alors 𝑥 = log 2 𝑡 ⟹ { 𝐒 = {𝟎 ; 𝐥𝐨𝐠 𝟐 𝟓}
t2 = = 5 x = log 2 5
a
𝟏𝟖) 𝟒𝐱 + 𝟐𝐱+𝟏 − 𝟑 = 𝟎 ⟹ 22x + 2 × 2x − 3 = 0 on pose t = 2x avec t > 0
t1 = 1
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡 2 + 2𝑡 − 3 = 0 comme a + b + c = 0 alors { c
t 2 = = −3 < 0
a
mais t = 2x alors 𝑥 = log 2 𝑡 ⟹ x = log 2 1 = 0 𝐒 = { 𝟎 }
𝟏𝟗) 𝟗𝐱 − 𝟑𝐱+𝟏 − 𝟏𝟎 = 𝟎 ⟹ 32x − 3 × 3x − 10 = 0 on pose t = 3x avec t > 0
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡 2 − 3𝑡 − 10 = 0
3−7
t1 = = −2 < 0
⟹ ∆= 9 − 4(−10) = 9 + 40 = 49 ⟹ √∆= 7 alors { 2
3+7
t2 = =5
2
mais t = 3x alors 𝑥 = log 3 𝑡 ⟹ x = log 3 5 = 0 𝐒 = { log 3 5 }
𝟏 1
1 1
𝟐𝟎) (√𝟐)𝐱 = 𝟏𝟔𝐱 ⟹ 22x = 24x ⟹ = 4x ⟹ 8x² = 1 ⟹ x² = ⟹
2x 8

1 1 √8 2√2 √2 √𝟐
x = ±√ = ± =± =± =± ⟹ 𝐒 = {± }
8 √8 8 8 4 𝟒
𝟏 𝟏 1 1
𝟐𝟏) 𝟔𝟐+𝐥𝐨𝐠𝟔 𝐬𝐢𝐧𝐱 + 𝟐𝟐+𝐥𝐨𝐠𝟐 𝐜𝐨𝐬𝐱 = √𝟐 ⟹ 62 × 6log6 sinx + 22 × 2log2 cosx = √𝟐
√6 sin 𝑥 + √2 cos 𝑥 = √2 ⟹ cos 𝑥 + √3 sin 𝑥 = 𝟏 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑍 = 1 + 𝑖√3 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎:
2 𝜋
|𝑍| = √12 + (√3) = 2 𝑒𝑡 arg 𝑍 = 𝜃 = + 2𝑘𝜋 alors l′ équation devient:
3

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


145

𝜋 𝜋
𝑐 𝜋 1 𝜋 𝑥 − = + 2𝑘𝜋
cos(𝑥 − 𝜃) = ⟹ cos (𝑥 − ) = = cos ⟹ { 3 3 ⟹
|𝑍| 3 2 3 𝜋 𝜋
𝑥 − = − + 2𝑘𝜋
3 3
𝜋 𝜋 2𝜋
𝑥 = + + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝟐𝛑
{ 3 3 3 ⟹ 𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; 𝟐𝐤𝛑 }
𝜋 𝜋 𝟑
𝑥 = − + + 2𝑘𝜋 = 2𝑘𝜋
3 3
𝟒 𝐱 𝟒 𝐚 𝐚>0
𝟐𝟐) √𝐥𝐨𝐠𝐚 𝟒√𝐚𝐱 + 𝐥𝐨𝐠 𝐱 𝟒√𝐚𝐱 + √𝐥𝐨𝐠 𝐚 √ + 𝐥𝐨𝐠 𝐱 √ = 𝐚 𝐨ù { ⟹ 𝐃𝐕 = ]𝟎; 𝟏[ ∪ ]𝟏; +∞[
𝐚 𝐱 𝐚≠𝟏

1 1 1 x 1 a
√ log a ax + log x ax + √ log a + log x = a ⟹
4 4 4 a 4 x

x x
1 1 x x 1 ln ax ln ax 1 √ln a ln a
√ (log a ax + log x ax) + √ (log a − log x ) = a ⟹ √ + + − =a⟹
4 4 a a 2 ln a ln x 2 ln a ln x

x x
(ln x)(ln ax) + (ln a)(ln ax) √(ln x) (ln a) − (ln a) (ln a)
√ + = 2a ⟹
(ln a)(ln x) (ln a)(ln x)

x x 2
(ln ax)(ln a + ln x) √(ln a) (ln x − ln a) (ln ax)2 √
(ln )
a
√ + = 2a ⟹ √ + = 2a ⟹
(ln a)(ln x) (ln a)(ln x) (ln a)(ln x) (ln a)(ln x)

x x
ln ax ln ln(ax) ( ) ln x 2
+ a = 2a ⟹ a = 2a ⟹ = 2a ⟹
√(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x)

2 ln x = 2a√(ln a)(ln x) ⟹ 4(ln x)2 = 4a2 (ln a)(ln x) ⟹ (ln x)2 − a2 (ln a)(ln x) = 0

ln x = 0 x≠1
⟹ (ln x)(ln x − a2 ln a) = 0 ⟹ { ⟹{ D’où 𝐒 = {𝐚𝐚² }
ln x − ln aa² = 0 x = aa²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
Résoudre dans R les équations suivantes :
√3 1 1
1) 𝑥 log5 𝑥 = 125𝑥² 2) 𝑐𝑜𝑠 2 (ln 𝑥) + sin(ln(𝑥)2 ) − =
2 2 √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans R les équations suivantes :
1) 𝑥 log5 𝑥 = 125𝑥² ⟹ log 𝑥 𝑥 log5 𝑥 = log 𝑥 125𝑥² ⟹ log 5 𝑥 = log 𝑥 125 + log 𝑥 𝑥² ⟹
log 5 𝑥 = log 𝑥 53 + 2 log 𝑥 𝑥 ⟹ log 5 𝑥 = 3 log 𝑥 5 + 2 ⟹ log 5 𝑥 − 3 log 𝑥 5 − 2 = 0
1 1
Mais log 𝑥 5 = , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ log 5 𝑥 − 3 − 2 = 0 ⟹ (log 5 𝑥)2 − 3 − 2 log 5 𝑥 = 0
log5 𝑥 log5 𝑥
(log 5 x)2 − 2 log 5 x − 3 = 0 posons log 5 x = t , t 2 − 2t − 3 = 0 ⟹ b = a + c ⟹

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


146

t = −1 x = 5−1
{1 mais log 5 x = t ⟹ 5log5 x = 5t ⟹ x = 5t alors { 1
t2 = 3 x2 = 53
𝟏
d′ où 𝐒 = { ; 𝟓𝟑 }
𝟓
√3 1 1 √3 1 1
2) cos2 (ln x) + sin(ln(x)2 ) − = ⟹ cos2 (ln x) + sin(2 ln x) − =
2 2 √2 2 2 √2
√3 1 1 1
On pose ln x = t; on a: cos2 (t) + sin(2t) − = mais cos2 t = (cos 2t + 1), on a
2 2 √2 2
1 √3 1 1 1 1 √3 1 1
(cos 2t + 1) + sin(2t) − = ⟹ cos 2t + + sin(2t) − = ⟹
2 2 2 √2 2 2 2 2 √2
1 √3 1 2√2
cos 2t + sin(2t) = ⟹ cos 2t + √3 sin(2t) = = √2 ⟹ cos 2t + √3 sin(2t) = √2
2 2 √2 2
𝜋 𝜋 √2 π
On pose 𝑍 = 1 + 𝑖√3 ⟹ |𝑍| = 2 𝑒𝑡 arg 𝑍 = + 2𝑘𝜋 ⟹ cos (2𝑡 − ) = = cos ⟹
3 3 2 4
𝜋 π 𝜋 π 7𝜋 7𝜋
2𝑡 − = + 2𝑘𝜋 2𝑡 = + + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝑡= + 𝑘𝜋
{ 3 4 ⟹{ 3 4 12 ⟹{ 24
𝜋 π 𝜋 π 𝜋 𝜋
2𝑡 − = − + 2𝑘𝜋 2𝑡 = − + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝑡= + 𝑘𝜋
3 4 3 4 12 24
7𝜋
t
Mais ln x = t ⟹ x = e alors {
𝑥 = 𝑒 24 +𝑘𝜋 d′ où 𝐒 = {𝒆𝟕𝝅
𝟐𝟒
+𝒌𝝅
𝝅
; 𝒆𝟐𝟒+𝒌𝝅 }
𝜋
+𝑘𝜋
𝑥 = 𝑒 24
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + et (C) sa courbe représentative
√𝑥²+1
1) Etudier les variations de f
2) Montrer que (C) admet un point d’inflexion Ω dont on précisera les coordonnées
3) Etudier les branches infinies de (C)
4) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]1; 2[
5) Montrer que f réalise une bijection de l’ensemble J que l’on déterminera
Donner le domaine de définition de 𝑓 −1 bijection réciproque de f
6) Déterminer 𝑓 −1 (𝑥)
7) Soit (C-1) la courbe représentative de 𝑓 −1
Construire dans un même repère les courbes (C) et (C-1)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + et (C) sa courbe représentative
√𝑥²+1
1) Etudions les variations de f
●Domaine de définition : 𝑫𝒇 = 𝑹 = ]−∞; +∞[
●Calcul de limites :
𝑥 𝑥 𝑥
− lim 𝑓(𝑥) = lim (1 + ) = lim (1 + )=0 ) = lim (1 +
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ +1 √𝑥 2 𝑥→−∞ |𝑥| √𝑥 2 𝑥→−∞
𝑥 𝑥 𝑥
− lim 𝑓(𝑥) = lim (1 + ) = lim (1 + ) = lim (1 + ) = 2
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 + 1 𝑥→+∞ √𝑥 2 𝑥→+∞ |𝑥|

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


147

2𝑥 𝑥2 +1−𝑥2
′ √𝑥 2 +1−𝑥
′ (𝑥) 𝑥 2√𝑥2 +1 √𝑥2 +1 1
●Dérivons f : 𝑓 = (1 + ) = = = ⟹
√𝑥 2 +1 𝑥²+1 𝑥²+1 (𝑥 2 +1)√𝑥 2 +1
1
𝑓 ′ (𝑥) = >0
(𝑥 2 + 1)√𝑥² + 1
●Tableau de variations :
x −∞ +∞
f ′ (x) +
2
f(x)
0
2) Montrons que (C) admet un point d’inflexion Ω dont on précisera les coordonnées
1 ′ ((𝑥 2 +1)√𝑥 2 +1)′
Pour cela on calcule 𝑓 ′′ (𝑥): 𝑓 ′′ (𝑥) = ((𝑥2 ) =− (𝑥 2 +1)3
+1)√𝑥 2 +1
2𝑥(𝑥 2 + 1) 2𝑥(𝑥 2 + 1) + 𝑥(𝑥 2 + 1)
2𝑥√𝑥 2 +1+ 2+1
𝑓 ′′ (𝑥) = −
2√𝑥
=− √𝑥 2 + 1 ⟹
(𝑥 2 + 1)3 (𝑥 2 + 1)3
3𝑥(𝑥 2 + 1) 3𝑥 = 0
𝑓 ′′ (𝑥) = − on pose 𝑓 ′′ (𝑥) = 0; on a ∶ { ⟹𝑥=0
(𝑥 + 1)3 √𝑥² + 1
2 𝑥² + 1 = 0
Avec f(0) = 1 d′ où Ω(0; 1)
3) Etudions les branches infinies de (C)
●AV n’existe pas car Df = R ●AH y = 0 à − ∞ et y = 2 à + ∞
●AO n′ existe car a=0 mais (C) admet une branche parabolique de direction (OI)
4) Montrons que l’équation 𝐟(𝐱) = 𝐱 admet une unique solution 𝛂 ∈ ]𝟏; 𝟐[
f(x) = x ⟹ f(x) − x = 0 on pose g(x) = f(x) − x
D’après le théorème des valeurs intermédiaires on a : g(1) × g(2) < 0
1 √2
g(1) = f(1) − 1 = 1 + −1 = = 0,7
√2 2
alors 0,7(−0,11) = −0,077 < 0
2
g(2) = f(2) − 2 = 1 + − 2 = 0,89 − 1 = −0,11
{ √5
5) Montrons que f réalise une bijection de R vers l’ensemble J que l’on déterminera
Comme f est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de R vers
𝑓(𝑅) = 𝐽 = ]0; 2[
Le domaine de définition de 𝑓 −1 est 𝐽 = ]0; 2[
6) Déterminons 𝒇−𝟏 (𝒙)
𝑥 𝑥 𝑥2
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑦 ⟹ 1 + =𝑦⟹ =𝑦−1 ⟹ = (𝑦 − 1)2 ⟹
√𝑥 2 +1 √𝑥 2 +1 𝑥 2 +1
𝑥 2 = (𝑥 2 + 1)(𝑦 − 1)2 ⟹ 𝑥 = 𝑥 2 (𝑦 − 1) + − 1)2 ⟹
2 2 (𝑦
(𝑦 − 1)2 (𝑦 − 1)2
𝑥 2 (1 − (𝑦 − 1)2 ) = (𝑦 − 1)2 ⟹ 𝑥 2 = = ⟹
(1 − 𝑦 + 1)(1 + 𝑦 − 1) 𝑦(2 − 𝑦)
(𝑦 − 1)2 𝑦−1 𝒙−𝟏
𝑥=√ = ⟹ 𝒇−𝟏 (𝒙) =
𝑦(2 − 𝑦) √𝑦(2 − 𝑦) √𝒙(𝟐 − 𝒙)
7) Soit (C-1) la courbe représentative de 𝒇−𝟏
Construisons dans un même repère les courbes (C) et (C-1)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


148

●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ ; 𝐴𝐻: 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 2 𝐴𝑂 ∄


●Intersection avec les axes :
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ f(0) = 𝑑′ 𝑜ù 𝐴(0; 1)
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): f(x) > 0 ⟹ 𝑝𝑎𝑠 𝑑′𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √|𝑥² − 6𝑥 + 5| et (C) sa courbe représentative
1) Exprimer 𝑓(𝑥) sans le symbole valeur absolue
2) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C) admet-
elle des tangentes aux points d’abscisses 1 et 5 ?
3) Etudier les variations de f
4) Démontrer que les droites d’équations 𝑦 = 𝑥 − 3 𝑒𝑡 𝑦 = −𝑥 + 3 sont asymptotes à (C)
5) Tracer (C) et démontrer qu’elle admet un axe de symétrie, dont on précisera
l’équation.
𝑥
6) Démontrer que, pour tout nombre réel x de l’intervalle [1; 5] le point 𝑀 (𝑓(𝑥))
3
est une distance constante du point Ω ( ). En déduire la nature de (C) sur l’intervalle [1; 5]
0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √|𝑥² − 6𝑥 + 5| et (C) sa courbe représentative
1) Exprimons 𝒇(𝒙) sans le symbole valeur absolue
𝑥² − 6𝑥 + 5 = 0 ⟹ 𝑥 = 1 𝑜ù 𝑥 = 5
𝑥 −∞ 1 5 +∞
𝑥² − 6𝑥 + 5 + − +
|𝑥² − 6𝑥 + 5| 𝑥² − 6𝑥 + 5 −𝑥² + 6𝑥 − 5 𝑥² − 6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) √𝑥² − 6𝑥 + 5 √−𝑥² + 6𝑥 − 5 √𝑥² − 6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) = √𝑥² − 6𝑥 + 5 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
D’où { 𝑓(𝑥) = √−𝑥 2 + 6𝑥 − 5 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; 5[
𝑓(1) = 𝑓(5) = 0
2) Etudions la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition,

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


149

●Continuité : Comme 𝐷𝑓 = 𝑅 et que 𝑓(1) = 𝑓(5) = 0 alors f est continue sur son
ensemble de définition
●Dérivabilité en 1 et 5:f est dérivable en 𝑥0 si et seulement si f ′ d (x0 ) = f ′ g (x0 ) = l avec l ∈ R
Dérivons la fonction f :
2𝑥 − 6 𝑥−3
𝑓 ′ (𝑥) = = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
2 2
2√𝑥 − 6𝑥 + 5 √𝑥 − 6𝑥 + 5
−2𝑥 + 6 −𝑥 + 3
𝑓 ′ (𝑥) = = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; 5[
{ 2√−𝑥 + 6𝑥 − 5 √−𝑥 2 + 6𝑥 − 5
2
1−3 2
𝑓 ′ 𝑔 (1) = =− = −∞
√1²−6+5 0+
+ En 1 on a : { −1+3 2 alors f n’est pas dérivable en 1
𝑓 ′ 𝑑 (1) = = = +∞
√−1²+6−5 0+
−5+3 2
𝑓 ′ 𝑔 (5) = =− = −∞
√−5²+30−5 0+
+ En 5 on a : { 5−3 2 alors f n’est pas dérivable en 5
𝑓 ′ 𝑑 (5) = = = +∞
√5²−30+5 0+
(C) admet des demi-tangentes verticales aux points d’abscisses 1 et 5
3) Etudions les variations de f
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = 𝑅
●Calcul de limites :
lim 𝑓(𝑥) = lim √|𝑥² − 6𝑥 + 5| = lim √|𝑥²| = lim |𝑥| = |±∞| = +∞
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥→±∞
●Tableau de variations : comme
x−3
f ′1 (x) = si x ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
√x 2 − 6x + 5
on pose f ′ (x) = 0 ⟹ x = 3
−x + 3
f ′ 2(x) = si x ∈ ]1; 5[
{ √−x 2 + 6x − 5
Avec 𝑓(3) = √|3² − 6(3) + 5| = √|9 − 18 + 5| = √4 = 2
x −∞ 1 3 5 +∞
f ′1 (x) − − + +
f ′ 2 (x) + + − −
f ′ (x) − + − +
+∞ 2 +∞
f(x)
0 0
4) Démontrons que les droites d’équations 𝒚 = 𝒙 − 𝟑 𝒆𝒕 𝒚 = −𝒙 + 𝟑 sont
asymptotes à (C)
●Pour 𝑦 = 𝑥 − 3; on a ∶
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (√x 2 − 6x + 5 − 𝑥 + 3) = lim (|x| − x) = lim (x − x) = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
D’où 𝐥𝐢𝐦 (𝐟(𝐱) − 𝐲) = 𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐱→+∞
●Pour 𝑦 = −𝑥 + 3; on a ∶
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (√x 2 − 6x + 5 + 𝑥 − 3) = lim (|x| + x) = lim (−x + x) = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
D’où 𝐥𝐢𝐦 (𝐟(𝐱) − 𝐲) = 𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐱→−∞
5) Traçons (C) et démontrons qu’elle admet un axe de symétrie, dont on précisera
l’équation.
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
150

Sur le graphique on voit que l’axe de symétrie a pour équation 𝑥 = 3


Démonstration :
1ère Méthode : f(a + x) est paire
𝑓(3 + 𝑥) = √|(3 + 𝑥)2 − 6(3 + 𝑥) + 5| = √|𝑥 2 + 6𝑥 + 9 − 18 − 6𝑥 + 5| = √|𝑥 2 − 4|
On pose g(x) = √|x 2 − 4|; g(−x) = √|(−x)2 − 4| = √|x 2 − 4| = g(x) alors g est paire
2ème Méthode : 𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥)
𝑓(6 − 𝑥) = √|(6 − 𝑥)2 − 6(6 − 𝑥) + 5| = √|𝑥 2 − 12𝑥 + 36 − 36 + 6𝑥 + 5|
𝑓(6 − 𝑥) = √|x 2 − 6x + 5| = f(x) d′ où 𝐟(𝟔 − 𝐱) = 𝐟(𝐱) 𝐜𝐪𝐟𝐝
2ème Méthode : 𝑓(𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑎 + 𝑥)
𝑓(3 + 𝑥) = √|(3 + 𝑥)2 − 6(3 + 𝑥) + 5| = √|𝑥 2 + 6𝑥 + 9 − 18 − 6𝑥 + 5| = √|𝑥 2 − 4|
𝑓(3 − 𝑥) = √|(3 − 𝑥)2 − 6(3 − 𝑥) + 5| = √|𝑥 2 − 6𝑥 + 9 − 18 + 6𝑥 + 5| = √|𝑥 2 − 4|
D’où 𝐟(𝟑 − 𝐱) = 𝐟(𝟑 + 𝐱) 𝐜𝐪𝐟𝐝
6) Démontrons que, pour tout nombre réel x de l’intervalle [𝟏; 𝟓] le point
𝒙 𝟑
𝑴 (𝒇(𝒙)) est une distance constante du point𝛀 ( ).
𝟎
Pour cela calculons la distance Ω𝑀:
2
Ω𝑀 = √(𝑥𝑀 − 𝑥Ω )2 + (𝑦𝑀 − 𝑦Ω )2 = √(𝑥 − 3)2 + (𝑓(𝑥) − 0)2 = √(𝑥 − 3)2 + (𝑓(𝑥))
2
Ω𝑀 = √𝑥 2 − 6𝑥 + 9 + (√−𝑥 2 + 6𝑥 − 5) = √𝑥 2 − 6𝑥 + 9 − 𝑥 2 + 6𝑥 − 5 = 2 alors 𝛀𝑴 = 𝟐
Déduisons-en la nature de (C) sur l’intervalle [𝟏; 𝟓]
(C) est un demi cercle de centre Ω et de rayon R=2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
𝑥²+𝑎𝑥+𝑏
Soit la fonction f définie R par : 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²−2𝑥+2
1) Vérifier que f définie sur R
2) Calculer les nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 pour que (C) passe par le point A(2 ; 0) et admette
au point B d’abscisse 1 une tangente parallèle à la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥
(x−2)²
3) On considère la fonction g définie sur R par g(x) =
x²−2x+2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


151

a) Etudier les variations de g et les limites de g


b) Montrer que la courbe (C) représentative de g admet une asymptote
c) Montrer que le point I(1 ; 1) est un centre de symétrie
d) Construire (C) dans un repère orthonormal
4) a) Soit m un nombre réel. Utiliser (C) pour résoudre graphiquement l’équation où
l’inconnue est x : 𝑥 2 (𝑚 − 1) + 2𝑥(2 − 𝑚) + 2(𝑚 − 2) = 0
b) Vérifier ces résultats par le calcul
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Vérifions que f définie sur R
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅: 𝑥² − 2𝑥 + 2 ≠ 0}; ∆= 4 − 4 × 2 = −4 < 0 alors 𝐃𝐟 = 𝐑
2) Calculons les nombres réels 𝒂 𝒆𝒕 𝒃 pour que (C) passe par le point A(2 ; 0) et admette
au point B d’abscisse 1 une tangente parallèle à la droite d’équation 𝒚 = −𝟐𝒙
●(C) passe par le point 𝐴(2 ; 0) si et seulement si 𝑓(2) = 0 ⟹ 22 + 2𝑎 + 𝑏 = 0 ⟹
2𝑎 + 𝑏 = −4
●(C) admet au point B d’abscisse 1 une tangente parallèle à la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥
−(2+𝑎)𝑥 2 +(4−2𝑏)𝑥+2𝑎+2𝑏
Si et seulement si 𝑓 ′ (1) = −2 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 2 −2𝑥+2)2
−2 − 𝑎 + 4 − 2𝑏 + 2𝑎 + 2𝑏
𝑓 ′ (1) = = −2 ⟹ 𝑎 + 2 = −2 ⟹ 𝑎 = −4
(12 − 2 + 2)2
𝑥²−4𝑥+4 (𝑥−4)²
Alors 2(−4) + 𝑏 = −4 ⟹ 𝑏 = 4 d’où 𝑓(𝑥) = =
𝑥²−2𝑥+2 𝑥²−2𝑥+2
(𝐱−𝟐)²
3) On considère la fonction g définie sur R par 𝐠(𝐱) =
𝐱²−𝟐𝐱+𝟐
a) Etudions les variations de g et les limites de g
●Domaine de définition : 𝐷𝑔 = 𝑅
●Calcul de limites : lim g(x) = 1
x⟶±∞
−(2+a)x2 +(4−2b)x+2a+2b 2x²−4x 2x²−4x
●Dérivée de g : g ′ (x) = (x2 −2x+2)2
= d′ où g ′ (x) =
x²−2x+2 x²−2x+2
On pose g’(x)=0 on a : x=0 où x=2 avec g(0) = 2 et g(2) = 0

x −∞ 0 2 +∞
g ′ (x) + − +
2 1
g(x)
1 0
b) Montrons que la courbe (C) représentative de g admet une asymptote
Comme lim g(x) = 1 alors la droite d’équation 𝑦 = 1 est asymptote à (C)
x⟶±∞
c) Montrons que le point I(1 ; 1) est un centre de symétrie
Vérifions si 𝑔(2𝑎 − 𝑥) + 𝑔(𝑥) = 2𝑏
(2 − 𝑥 − 2)2 (𝑥 − 2)2
g(2 − x) + g(x) = 2
+ 2 =
(2 − 𝑥) − 2(2 − 𝑥) + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2
𝑥2 (𝑥 − 2)2 𝑥2 (𝑥 − 2)2
= 2
+ 2 = 2 + 2 =
4 − 4𝑥 + 𝑥 − 4 + 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


152

𝑥² + (𝑥 − 2)2 𝑥² + 𝑥² − 4𝑥 + 4 2(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)
= = = 2 ⟹. g(2 − x) + g(x) = 2
𝑥 2 − 2𝑥 + 2 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 𝑥 2 − 2𝑥 + 2
d) Construisons (C) dans un repère orthonormal
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ ; 𝐴𝐻: 𝑦 = 1 𝑒𝑡 𝐴𝑂 ∄
●Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ g(0) = 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐵(0; 2)
(𝑥 − 2 )2
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): g(x) = 0 ⟹ 2 = 0 ⟹ 𝑥 = 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴(2; 0)
𝑥 − 2𝑥 + 2

4) a) Soit m un nombre réel. Utilisons (C) pour résoudre graphiquement l’équation où l’inconnue
est x : 𝒙𝟐 (𝒎 − 𝟏) + 𝟐𝒙(𝟐 − 𝒎) + 𝟐(𝒎 − 𝟐) = 𝟎
𝑚𝑥 2 − 𝑥 2 + 4𝑥 − 2𝑚𝑥 + 2𝑚 − 4 = 0 ⟹ 𝑚(𝑥 2 − 2𝑥 + 2) = 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 ⟹
𝑥² − 4𝑥 + 4 (𝑥 − 2)²
𝑚= = = g(x) ⟹ g(x) = 𝑚
𝑥² − 2𝑥 + 2 𝑥² − 2𝑥 + 2
●Si m ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]2; +∞[ l′ équation n′ a pas de solution
●Si m ∈ ]0; 2[ l′ équation admet deux solutions
●Si m = 0 où m = 2 l′ équation admet une solution
b) Vérifions ces résultats par le calcul
𝑥 2 (𝑚 − 1) + 2𝑥(2 − 𝑚) + 2(𝑚 − 2) = 0 ⟹ ∆= (4 − 2𝑚)2 − 4(𝑚 − 1)(2𝑚 − 4)
∆= 16 − 16𝑚 + 4𝑚² − 4(2𝑚2 − 4𝑚 − 2𝑚 + 4) = −4𝑚² + 8𝑚
−4𝑚 = 0 ⟹ 𝑚 = 0
Etudions le signe de ∆∶ On pose ∆= 0 ; −4𝑚2 + 8𝑚 = −4𝑚(𝑚 − 2) = 0 ⟹ {
𝑚−2=0⟹𝑚 =2
𝑚 −∞ 0 2 +∞
∆ − + −
●Si m ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]2; +∞[ l′ équation n′ a pas de solution 𝑐𝑎𝑟 ∆< 0
●Si m ∈ ]0; 2[ l′ équation admet deux solutions 𝑐𝑎𝑟 ∆> 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 √∆= √4𝑚(2 − 𝑚) =
−4 + 2𝑚 − 2√𝑚(2 − 𝑚)
𝑥1 =
2(𝑚 − 1)
√∆= 2√𝑚(2 − 𝑚) 𝑒𝑡
−4 + 2𝑚 + 2√𝑚(2 − 𝑚)
𝑥2 =
{ 2(𝑚 − 1)
−4+2𝑚
●Si m = 0 où m = 2 l′ équation admet une solution car ∆= 0 avec x1 = x2 =
2(𝑚−1)
−m = 0 alors x = 2 et m = 2 alors x = 0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
𝑥²+|𝑥−2|
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = |𝑥+1|
et (C) sa courbe représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en -1 et 2
2) Etudier les variations de f et tracer (C)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
153

1) Etudions la continuité et la dérivabilité de f en -1 et 2


Ecrivons d’abord f sans le symbole « valeur absolue »
𝑥 −∞ −1 2 +∞
𝑥+1 − + +
|𝑥 + 1| −𝑥 − 1 𝑥+1 𝑥+1
𝑥−2 − − +
|𝑥 − 2| −𝑥 + 2 −𝑥 + 2 𝑥−2
𝑓(𝑥) 𝑥² − 𝑥 + 2 𝑥² − 𝑥 + 2 𝑥² + 𝑥 − 2
−𝑥 − 1 𝑥+1 𝑥+1
𝑥²−𝑥+2
𝒇(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1[
−𝑥−1
𝑥²−𝑥+2
D’où 𝒇(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 2[
𝑥+1
𝑥²+𝑥−2
{ 𝒇(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝑥+1
●Continuité : En -1 on a : lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(1) = 𝑙 ; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→−1
𝑥 2 + |𝑥 − 2| (−1)² + |−1 − 2| 1 + 3
lim 𝑓(𝑥) = lim ( )= = + = +∞
𝑥→−1 𝑥→−1 |𝑥 + 1| |−1 + 1| 0
Alors f n’est pas continue en -1
●Continuité : En 2 on a : lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(2) = 𝑙 ; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→2
𝑥 2 + |𝑥 − 2| (2)² + |2 − 2| 4 𝟒
lim 𝑓(𝑥) = lim ( )= = ∈ 𝑅 𝒇(𝟐) =
𝑥→2 𝑥→2 |𝑥 + 1| |2 + 1| 3 𝟑
Alors f est continue en 2
●Dérivabilité : En -1 on a : 𝑓 ′ 𝑔 (2) = 𝑓 ′ 𝑑 (2) = 𝑓′(2) = 𝑙 ; (𝑙 ∈ 𝑅)
Comme f n’est pas continue en -1 alors elle n’est pas aussi dérivable
●Dérivabilité : En 2 on a : f ′ g (2) = f ′ d (2) = f′(2) = l ; (l ∈ R)
𝑥2 − 𝑥 + 2 4 3𝑥 2 − 3𝑥 + 6 − 4𝑥 − 4
f(x) − f(2) − 3(𝑥 + 1)

f g (2) = lim− = lim− 𝑥+1 3 = lim
x→2 x−2 x→2 x−2 x→2− x−2
𝑥2 + 𝑥 − 2 4 3𝑥 2 + 3𝑥 − 6 − 4𝑥 − 4
f(x) − f(2) − 3(𝑥 + 1)
′ (2)
{f d = lim+ = lim+ 𝑥 + 1 3 = lim
x→2 x−2 x→2 x−2 x→2+ x−2
1
3𝑥 2 − 7𝑥 + 2 3 (𝑥 − ) (𝑥 − 2)
3 3𝑥 − 1
3(𝑥 + 1) 3(𝑥 + 1) ( ) 5
f ′ g (2) = lim− = lim− = lim− 3 =
x→2 x−2 x→2 x−2 x→2 (𝑥 + 1) 9
5
3𝑥 2 − 𝑥 − 10 3 (𝑥 + ) (𝑥 − 2)
3 3𝑥 + 5
3(𝑥 + 1) 3(𝑥 + 1) ( ) 11
′ (2)
fd = lim+ = lim+ = lim+ 3 =
{ x→2 x−2 x→2 x−2 x→2 (𝑥 + 1) 9
Comme 𝐟 ′ 𝐠 (𝟐) ≠ 𝐟 ′ 𝐝 (𝟐) alors f n’est pas dérivable en 2
2) Etudions les variations de f et traçons (C)
●Domaine de définition : 𝑫𝒇 = ℝ ∖ {−𝟏} = ]−∞; −𝟏[⋃]−𝟏; +∞[
𝑥²−𝑥+2
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = lim = lim (−𝑥) = +∞ alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) =
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ −𝑥−1 𝑥→−∞ 𝒙→−∞
+∞
𝑥² + 𝑥 − 2
lim 𝑓(𝑥) = lim = lim (𝑥) = +∞ alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥+1 𝑥→+∞ 𝒙→+∞

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


154

𝑥 2 + |𝑥 − 2| (−1)² + |−1 − 2| 1 + 3
lim 𝑓(𝑥) = lim ( )= = + = +∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝑥→−1 𝑥→−1 |𝑥 + 1| |−1 + 1| 0 𝒙→−𝟏
−𝑥²−2𝑥+3
𝒇𝟏 ′(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1[
(𝑥+1)² 𝒙 = 𝟏 ; 𝒙 = −𝟑 𝒆𝒕 𝒙 ≠ −𝟏
𝑥 2 +2𝑥−3
●Dérivée de f : 𝒇𝟐 ′(𝒙) = (𝑥+1)2
𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 2[ ⟹ {𝒙 = 𝟏 ; 𝒙 = −𝟑 𝒆𝒕 𝒙 ≠ −𝟏
′ 𝑥²+2𝑥+3 𝒇𝟑 ′ (𝒙) > 0
{ 𝒇𝟑 (𝒙) = (𝑥+1)²
𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝑥 −∞ −3 −1 1 2 +∞
𝑓1 ′(𝑥) − + + − −
𝑓2 ′(𝑥) + − − + +
𝑓3 ′(𝑥) + + + + +
𝑓′(𝑥) − + − + +
●Les variations de f : 𝑓(−3) = 7 𝑒𝑡 𝑓(1) = 1
𝑥 −∞ −3 −1 1 2 +∞
𝑓′(𝑥) − + − + +
+∞ +∞ +∞ +∞
𝑓(𝑥) 4
3
7 1
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = −1 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = −𝑥 + 2 à − ∞ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑥 à + ∞
●Intersection avec les axes :
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ f(0) = 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐴(0; 2)
(𝑥 − 2 )2
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): f(x) = 0 ⟹ 2 = 0 ⟹ 𝑥 = 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴(2; 0)
𝑥 − 2𝑥 + 2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
1+𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1−𝑐𝑜𝑠𝑥
1) Déterminer Df ;Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle
[−𝜋; 𝜋]
𝜋
√2 cos(𝑥+ 4 )−1
2) a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) =
(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)²
b) Dresser le tableau de variations de f sur [−𝜋; 𝜋]

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


155

c) Vérifier que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont on
précisera la nature
3) a) Tracer (C) et préciser les coordonnées des points où la tangente est parallèle à (OI)
b) Déterminer une équation des tangentes aux points d’abscisses −𝜋 𝑒𝑡 𝜋
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1+𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1−𝑐𝑜𝑠𝑥
3) Déterminer 𝑫𝒇 ; 𝑫𝒇 = {∀𝒙 ∈ 𝑹; 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ≠ 𝟎 }; 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ≠ 𝟏 ≠ 𝐜𝐨𝐬 𝟎 ⟹
𝒙 ≠ 𝟐𝒌𝝅 𝑫𝒇 = 𝑹 ∖ {𝟐𝒌𝝅}
Justifions que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [−𝝅; 𝝅]
Cette fonction est périodique de période 2𝜋 alors l’étude de cette fonction peut etre
réduite dans un intervalle de longueur 2𝜋 avec [– 𝜋; 𝜋]
𝝅
√𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝒙+ 𝟒 )−𝟏
4) a) Démontrons que : ∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 , 𝐨𝐧 𝐚 𝒇′(𝒙) =
(𝟏−𝒄𝒐𝒔𝒙)²
1 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 ′ cos 𝑥(1 − cos 𝑥) − sin 𝑥 (1 + sin 𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = ( ) = =
1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 (1 − cos 𝑥)2
cos 𝑥 − (cos 𝑥)2 − sin 𝑥 − (sin 𝑥)2 cos 𝑥 − sin 𝑥 − 1
𝑓 ′ (𝑥) = =
(1 − cos 𝑥)2 (1 − cos 𝑥)2
𝝅
𝜋 √𝟐 𝐜𝐨𝐬 (𝒙 + 𝟒 ) − 𝟏
mais cos 𝑥 − sin 𝑥 = √2 cos (𝑥 + ) alors 𝒇′(𝒙) = 𝐜𝐪𝐟𝐝
4 (𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝒙)²
c) Dressons le tableau de variations de f sur [−𝝅; 𝝅]
Sur [– 𝜋; 𝜋]; 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 ≠ 0:
1+sin 0 1
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = = = +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→0 1−cos 0 0+ 𝑥→0
1
𝑓(𝜋) = 𝑓(−𝜋) =
2
𝜋
√2 cos(𝑥+ 4 )−1
●Etude de variations : 𝑓 ′ (𝑥) = (1−𝑐𝑜𝑠𝑥)2
on pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹
𝜋 𝜋 𝜋 √2 𝜋
√2 cos (𝑥 + ) − 1 = 0 ⟹ √2 cos (𝑥 + ) = 1 ⟹ cos (𝑥 + ) = = cos ⟹
4 4 4 2 4
𝜋 𝜋 𝜋
𝑥 + = + 2𝑘𝜋 𝑥 ≠ 2𝑘𝜋 𝜋 𝜋 1+sin(− 2 )
4 4
{ 𝜋 𝜋 ⟹ {𝑥 = − 𝜋 + 2𝑘𝜋 𝑠𝑖 𝑘 = 0 alors 𝑥 ≠ 0 𝑜ù 𝑥 = − alors 𝑓 (− ) = 𝜋 =0
𝑥 + = − + 2𝑘𝜋 2 2 1−cos(− 2 )
4 4 2

𝑥 𝜋
−𝜋 − 0 𝜋
2
𝑓 ′ (𝑥) − + −
1 +∞
+∞
2
𝑓(𝑥)
1
0
2
c) Vérifions que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont
on précisera la nature
Comme lim 𝑓(𝑥) = +∞ alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est une asymptote verticale à (C)
𝑥→0
sur cet intervalle

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


156

3) a) Traçons (C) et précisons les coordonnées des points où la tangente est parallèle à
(OI)
Les points où la tangente est parallèle à l’axe (OI) se déterminent comme suit :
𝜋
𝜋 𝜋 1 + sin (− + 2𝑘𝜋)
𝑓 ′ (𝑥) = 0 avec 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 𝑒𝑡 𝑓 (− + 2𝑘𝜋) = 2 =0
2 2 𝜋
1 − cos (− + 2𝑘𝜋)
2
𝜋
D’où les coordonnées de ces points sont (− + 2𝑘𝜋; 0)
2
b) Déterminons une équation des tangentes aux points d’abscisses −𝝅 𝒆𝒕 𝝅
𝜋
√2 cos (−𝜋 + 4) − 11
′ (−𝜋)(𝑥 𝑓 ′ (−𝜋) = =−
𝑦=𝑓 + 𝜋) + 𝑓(−𝜋) (1 − 𝑐𝑜𝑠𝜋)2 2
{ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜋
𝑦 = 𝑓 ′ (𝜋)(𝑥 − 𝜋) + 𝑓(𝜋) √2 cos (𝜋 + 4) − 1 1
𝑓 ′ (𝜋) = =−
{ (1 − 𝑐𝑜𝑠𝜋)2 2
1 1 1 𝜋 1 1 𝜋 1
𝑦 = − (𝑥 + 𝜋) + = − 𝑥 − + 𝐸𝑛 – 𝜋 ∶ 𝑦 = − 𝑥 − +
2 2 2 2 2 2 2 2
{ 1 1 1 𝜋 1 ⟹{ 1 𝜋 1
𝑦 = − (𝑥 − 𝜋) + = − 𝑥 + + 𝐸𝑛 𝜋: 𝑦 = − 𝑥 + +
2 2 2 2 2 2 2 2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥²
1) a) Déterminer la fonction f’ de f
b) Etudier les variations de f’
c) En déduire le signe de f’
2) Déterminer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
3) Dresser le tableau de variations de f et tracer sa courbe représentative dans le plan muni
d’un repère orthonormé (O, I, J)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥²
1) a) Déterminons la fonction f’ de f
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 ln 𝑥 − 𝑥 2 )′ = ln 𝑥 + 1 − 2𝑥 ⟹ 𝒇′ (𝒙) = 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 − 𝟐𝒙
b) Etudions les variations de f’

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


157

●Domaine de définition : 𝐷𝑓′ = ]0, +∞[


●Calcul de limites :
lim+ 𝑓 ′ (𝑥) = lim+ (ln 𝑥 + 1 − 2𝑥) = −∞ ⟹ lim+ 𝑓 ′ (𝑥) = −∞
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
ln 𝑥 1
lim 𝑓 ′ (𝑥) = lim (ln 𝑥 + 1 − 2𝑥) = lim 𝑥 ( + − 2) = − ∞ ⟹ lim+ 𝑓 ′ (𝑥) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥→0
1 1−2𝑥 1−2𝑥
●Dérivons f’(x) : 𝑓 ′′ (𝑥) = (ln 𝑥 + 1 − 2𝑥)′ = − 2 = ⟹ 𝑓 ′′ (𝑥) =
𝑥 𝑥 𝑥
1 1 1
On pose 𝑓 ′′ (𝑥) = 0 alors 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑓 ′ ( ) = ln + 1 − 1 = − ln 2
2 2 2
𝑥 1
0 +∞
2
𝑓 ′ ′(𝑥) + −
− ln 2
𝑓′(𝑥)
−∞ −∞
c) Déduisons-en le signe de f’
Comme le maximum de f’ est – ln 2 alors 𝑓 ′ (𝑥) < 0
2) Déterminons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+(𝑥 ln 𝑥 − 𝑥²) = 0 ⟹ lim+ 𝑓 ′ (𝑥) = 0
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0

ln 𝑥
lim 𝑓 (𝑥) = lim (xln 𝑥 − 𝑥²) = lim 𝑥² ( − 1) = − ∞ ⟹ lim+ 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→0
3) Dressons le tableau de variations de f et traçons sa courbe représentative dans
le plan muni d’un repère orthonormal (O, I, J)
𝑥 0 +∞
𝑓 ′ (𝑥) −
0
𝑓(𝑥)
−∞
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = −∞ alors AO n’existe
pas mais (C) admet une branche parabolique de direction (OJ)

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9:
Soit la fonction f définie par : f(x) = xln|x| si x ≠ 0 et f(0) = 0
1) Justifier que f est continue en 0
2) Démontrer que f est impaire

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


158

3) Etudier f et tracer sa courbe représentative


++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝐟(𝐱) = 𝐱𝐥𝐧|𝐱| 𝐬𝐢 𝐱 ≠ 𝟎 𝐞𝐭 𝐟(𝟎) = 𝟎
1) Justifions que f est continue en 0
𝑓 est continue en 0 si et seulement si : lim+ 𝑓(𝑥) = lim− 𝑓(𝑥) = 𝑓(0) = 𝑙 ; 𝑙 ∈ 𝑅
𝑥→0 𝑥→0
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ 𝑓(𝑥) = 0 ln 0 = 0 = 𝑓(0) ∈ 𝑅 alors f est continue en 0
𝑥→0 𝑥→0
2) Démontrons que f est impaire. Vérifions si 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥)
𝑓(−𝑥) = −𝑥 ln|−𝑥| = −𝑥 ln|𝑥| ′
{ 𝑑 𝑜ù 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥) = −𝑥 ln|𝑥| 𝐜𝐪𝐟𝐝
−𝑓(𝑥) = −𝑥 ln|𝑥|
3) Etudions f et traçons sa courbe représentative
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = 𝑅
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = −∞ ln|−∞| = −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥) = +∞ ln|+∞| = +∞ alors lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
1
●Dérivons f(x) :𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 ln|𝑥|)′ = ln|𝑥| + 𝑥 alors 𝑓 ′ (𝑥) = ln|𝑥| + 1
𝑥
On pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ ln|𝑥| + 1 = 0 ⟹ ln|𝑥| = −1 ⟹ |𝑥| = 𝑒 −1 ⟹ 𝑥 = ±𝑒 −1
𝑓(𝑒 −1 ) = 𝑒 −1 ln 𝑒 −1 = −𝑒 −1 𝑒𝑡 𝑓(−𝑒 −1 ) = −𝑒 −1 ln|−𝑒 −1 | = 𝑒 −1
𝑥 −∞ − 𝑒 −1 𝑒 −1 +∞
′ + − +
𝑓 (𝑥)
𝑒 −1 +∞
𝑓(𝑥)
−∞ − 𝑒 −1
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = +∞ alors AO n’existe pas
mais (C) admet une branche parabolique de direction (OJ)
●Intersection avec les axes : −(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors x =
±1 avec A(1; 0) et B(−1; 0)
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = 0 alors O(0; 0)

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑒 𝑥 ). On désigne par (C) la corbe
représentative de f dans le repère orthonormal (unité graphique : 3cm)
1) a) Etudier le sens de variations de f
b) Donner une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


159

c) Tracer la courbe (C) et la tangente (T)


2) En utilisant la fonction g définie sur [0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑓(𝑥)
Démontrer que l’équation 𝑒 𝑥 = 𝑓(𝑥) a une solution unique α, et α appartient à l’intervalle
[0,7; 0,8]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝒇(𝒙) = 𝟏 + 𝐥𝐧(𝟏 + 𝒆𝒙 ). On désigne par (C) la corbe
représentative de f dans le repère orthonormal (unité graphique : 3cm)
1) a) Etudions le sens de variations de f
𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = (1 + ln(1 + 𝑒 𝑥 ))′ = ⟹ f ′ (x) = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓 ′ (𝑥) > 0
1 + 𝑒𝑥 1 + 𝑒𝑥
Alors f est strictement croissante
b) Donnons une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
e0 1
y = f ′ (0)(x) + f(0) avec f ′ (0) = 0
= et f(0) = 1 + ln(1 + e0 ) = 1 + ln 2
1+e 2
1
D’où 𝑦 = 𝑥 + 1 + ln 2
2
c) Traçons la courbe (C) et la tangente (T)
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = 𝑅
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑒 −∞ ) = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) = 1
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
+∞
lim 𝑓(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑒 ) = +∞ alors lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
●Tableau de variations :
𝑥 −∞ +∞
𝑓 ′ (𝑥) +
+∞
𝑓(𝑥)
1
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: 𝑦 = 1 à − ∞
f(x) 1+ln(1+ex ) 1+x+ln(1+e−x )
AO: y = ax + b avec a = lim = lim = lim =1 𝑏=
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ x
lim (𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥) = lim (1 + 𝑥 + ln(1 + 𝑒 −𝑥 ) − 𝑥) = 1 D’où 𝑦 = 𝑥 + 1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
●Intersection avec les axes :
−(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors ln(1 + ex ) = −1 ⟹ 1 + ex = e−1 ⟹ ex > e−1 − 1
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = 1 + ln 2 alors A(0; 1 + ln 2)
2) En utilisant la fonction g définie sur [𝟎; +∞[ par 𝐠(𝐱) = 𝐞𝐱 − 𝐟(𝐱)
Démontrons que l’équation 𝒆𝒙 = 𝒇(𝒙) a une solution unique α, et α appartient à
l’intervalle [𝟎, 𝟕; 𝟎, 𝟖]
Etudions les variations de la fonction g :Calcul de limites de g :
lim g(x) = e0 − 1 − ln(1 + e0 ) = − ln 2 alors lim g(x) = − ln 2
x→0 x→0
+∞
1 ln(1 + e+∞ )
lim g(x) = e (1 − +∞ − ) = +∞ alors lim g(x) = +∞
x→+∞ e e+∞ x→−∞
𝑥 𝑥 (1 𝑥) 𝑥
′ 𝑒 𝑒 + 𝑒 − 𝑒 𝑒 2𝑥
g ′ (x) = (ex − f(x)) = ex − 𝑥
= 𝑥
= >0
1+𝑒 1+𝑒 1 + 𝑒𝑥
Alors g est strictement croissante
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
160

x 0 +∞
g ′ (x) +
+∞
g(x)
− ln 2
ex = f(x) ⟹ ex − f(x) = 0 ⟹ g(x) = 0
Comme g est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de R vers
g([𝟎; +∞[) = [−𝐥𝐧 𝟐; +∞[ et que 𝛼 ∈ [0,7; 0,8] ⊂ ]− ln 2 ; +∞[ alors d’après le théorème
des valeurs intermédiaires : g(0,7) × g(0,8) < 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 g(0,7) < 0 𝑒𝑡 g(0,8) > 0

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
ln 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²
1) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
2) a) On note A le point de (C) d’abscisse 1. Trouver une équation de la tangente T à (C)
en A b) Construire T et (C)
3) M est un point de (C) d’abscisse u. Démontrer que la tangente Tu à la courbe (C) en M
est parallèle à la droite d’équation y=x si et seulement si : 𝑢3 − 1 + 2 ln 𝑢 = 0 ; (1)
4) En résolvant l’équation (1), démontrer que A est le seul point de (C) en le quel la
tangente est parallèle à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ln 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²
1) Etudions les variations de f et dresser son tableau de variations
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = ]0; +∞[
ln 0
●Calcul de limites : lim+ 𝑓(𝑥) = = −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→0 0² 𝑥→−∞
ln +∞
lim 𝑓(𝑥) = = 0 alors lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞ (+∞)² 𝑥→−∞
1
ln 𝑥 ′ 𝑥²−2𝑥 ln 𝑥 𝑥−2𝑥 ln 𝑥 1−2 ln 𝑥 1−2 ln 𝑥
●Dérivons f(x) : 𝑓 ′ (𝑥) = ( ) =𝑥 = = 𝑑′ 𝑜ù 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥2 𝑥4 𝑥4 𝑥3 𝑥3
1−2 ln 𝑥
On pose 𝑓 ′ (𝑥) =0⟹ = 0 ⟹ 1 − 2 ln 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = √𝑒
𝑥3
1
ln √𝑒 1
𝑓(√𝑒) = = 2 ⟹ 𝑓(√𝑒) =
(√𝑒)² 𝑒 2𝑒
●Tableau de variations :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
161

𝑥 0 √𝑒 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + −
1
2𝑒
𝑓(𝑥)
−∞ 0
2) a) On note A le point de (C) d’abscisse 1. Trouvons une équation de la tangente
T à (C) en A
1 − 2 ln 1
𝑓 ′ (1) = =1

𝑦 = 𝑓 (1)(𝑥 − 1) + 𝑓(1) 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 1 ⟹𝑦=𝑥−1
ln 1
𝑓(1) = =0
1
b) Construisons (T) et (C)
●Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝐴𝐻: 𝑦 = 0
ln x
●Intersection avec les axes : −(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors = 0 ⟹ x = 1 A(1; 0)

−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = −∞ alors pas d′ intersection

3) M est un point de (C) d’abscisse u. Démontrons que la tangente Tu à (C) en M


est parallèle à la droite d’équation y=x si et seulement si : 𝒖𝟑 − 𝟏 + 𝟐 𝐥𝐧 𝒖 = 𝟎 (𝟏)
1−2 ln 𝑢
On pose 𝑓 ′ (𝑢) = 1 ⟹ = 1 ⟹ 1 − 2 ln 𝑢 = 𝑢3 ⟹ 𝑢3 − 1 + 2 ln 𝑢 = 0
𝑢3
4) En résolvant l’équation (1), démontrons que A est le seul point de (C) en le quel
la tangente est parallèle à la droite d’équation 𝒚 = 𝒙
Pour cela étudions les variations de la fonction g(x) = x 3 − 1 + 2 ln x
2 3x3 +2
g ′ (x) = 3x² + = > 0 g est strictement croissante
x x
Comme g(0) = −∞ et g(+∞) = +∞ d’après le théorème es valeurs intermédiaires on
a : g(0) × g(+∞) < 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢 ∈ ]0; +∞[ et g(1)=0 alors le point A(1 ; 0) est le seul point
en le quel (T) est parallèle à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On considère la fonction f de ℝ ∖ {ln 2} vers ℝ définie par

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


162

𝑒𝑥
f(x) = 𝑥 + et C sa courbe représentative
2(𝑒 𝑥 −2)
1) Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = ln 2 est une asymptote verticale à la courbe
(C)
2) a) Déterminer la limite de 𝑓 𝑒𝑛 − ∞
b) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe (C) de f en −∞
1 1
3) a) Démontrer que pour tout x distinct de ln2 𝑓(𝑥) = 𝑥 + +
2 𝑒 𝑥 −2
1
b) En déduire la limite de f en +∞ et justifier que la droite (Δ) d’équation 𝑦 = 𝑥 + est
2
asymptote à la courbe (C) de f en +∞
(𝑒 𝑥 −1)(𝑒 𝑥 −4)
c) Démontrer que pour tout x distinct de ln2 𝑓′(𝑥) =
(𝑒 𝑥 −2)²
4) En déduire les variations de f
5) a) Représenter graphiquement la courbe (C)
b) Etudier graphiquement, suivant les valeurs du paramètre réel m, l’intersection de (C)
avec la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 𝑚
c) Retrouver algébriquement ces solutions
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f de ℝ ∖ {ln 2} vers ℝ définie par
𝑒𝑥
f(x) = 𝑥 + et C sa courbe représentative
2(𝑒 𝑥 −2)
1) Démontrons que la droite d’équation 𝒙 = 𝐥𝐧 𝟐 est une asymptote verticale à la
𝑒𝑥 𝑒 ln 2
courbe (C) lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + ) = ln 2 + = ±∞
𝑥→ln 2 𝑥→ln 2 2(𝑒 𝑥 −2) 2(𝑒 ln 2 −2)
𝑑′ 𝑜ù lim 𝑓(𝑥) = ± ∞ 𝑐𝑞𝑓𝑑
𝑥→ln 2
2) a) Déterminons la limite de 𝒇 𝒆𝒏 − ∞
𝑒 −∞
lim 𝑓(𝑥) = − ∞ + 𝑑′ 𝑜ù lim 𝑓(𝑥) = − ∞
𝑥→−∞ 2(𝑒 −∞ − 2) 𝑥→−∞
b) Démontrons que la droite (D) d’équation 𝒚 = 𝒙 est asymptote à la courbe (C)
de f en −∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→−∞
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒 −∞
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥 + − 𝑥) = lim ( )= =0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2(𝑒 𝑥− 2) 𝑥
𝑥→−∞ 2(𝑒 − 2) −∞
2(𝑒 − 2)
D’où lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
1 1
3) a) Démontrons que pour tout x distinct de ln2 𝑓(𝑥) = 𝑥 + +
2 𝑒 𝑥 −2
𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 2 + 2 𝑒𝑥 − 2 2
f(x) = 𝑥 + = 𝑥 + = 𝑥 + +
2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2)
1 1
𝐷′ 𝑜ù 𝑓(𝑥) = 𝑥 + + 𝑥 𝑐𝑞𝑓𝑑
2 𝑒 −2
b) Déduisons-en la limite de f en +∞
1 1 1 1
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + + 𝑥 ) = + ∞ + + +∞ = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑒 −2 2 𝑒 −2
D’où lim 𝑓(𝑥) = + ∞
𝑥→+∞

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


163

𝟏
Justifions que la droite (Δ) d’équation 𝒚 = 𝒙 + 𝟐 est asymptote à la courbe (C) de f en +∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→+∞
1 1 1 1 1
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥 + + 𝑥 − 𝑥 − ) = lim ( 𝑥 ) = +∞ =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑒 −2 2 𝑥→−∞ 𝑒 − 2 𝑒 −2
D’où + lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
(𝒆𝒙 −𝟏)(𝒆𝒙 −𝟒)
c) Démontrons que pour tout x distinct de ln2 𝒇′(𝒙) =
(𝒆𝒙 −𝟐)²

1 1 𝑒𝑥 (𝑒 𝑥 − 2)2 − 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 4)
f ′ (x) = (𝑥 + + 𝑥 ) =1− 𝑥 = =
2 𝑒 −2 (𝑒 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)²
(𝒆𝒙 −𝟏)(𝒆𝒙 −𝟒)
D’où 𝒇′(𝒙) = cqfd
(𝒆𝒙 −𝟐)²
4) Déduisons-en les variations de f
𝑒𝑥 − 1 = 0
On pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 4) = 0 ⟹ { ⟹ 𝑥 = 0 𝑜ù 𝑥 = 2ln 2
𝑒𝑥 − 4 = 0
1
𝑓(0) = − 𝑒𝑡 𝑓(2ln 2) = 2ln 2 + 1 D’où le tableau de variations :
2
𝑥 −∞ 0 ln 2 2 ln 2 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + − − +
1 +∞ +∞

2
𝑓(𝑥)
2 ln 2 + 1
−∞ −∞
5) a) Représentons graphiquement la courbe (C)
1
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = ln 2 , 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑥 à − ∞ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑥 + à+∞
2

b) Etudions graphiquement, suivant les valeurs du paramètre réel m, l’intersection de (C)


avec la droite d’équation 𝒚 = 𝒙 + 𝒎
1
●Si 𝑚 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ] ; +∞[ il y’a un seul point d’intersection
2
1
●Si 𝑚 ∈ [0; ] il n’y a pas d’intersection
2
1 1
c) Retrouvons algébriquement ces solutions : On pose 𝑓(𝑥) = 𝑦 ⟹ 𝑥 + + =𝑥+𝑚
2 𝑒 𝑥 −2
1 1 1 1
⟹ 𝑥 = 𝑚 − ⟹ 1 = (𝑒 𝑥 − 2) (𝑚 − ) ⟹ 𝑒 𝑥 (𝑚 − ) = 1 + 2𝑚 − 1
𝑒 −2 2 2 2
2𝑚 2𝑚 4𝑚 4𝑚
⟹ 𝑒𝑥 = ⟹ 𝑥 = ln ( ) = ln ( ) ⟹ 𝑥 = ln ( )
1 1 2𝑚 − 1 2𝑚 − 1
𝑚− 𝑚−
2 2
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
164

m 1
−∞ 0 +∞
2
4m − + +
2m − 1 − − +
4m + − +
2m − 1
4m + +
ln ( )
2m − 1
1 𝟒𝒎
●Si 𝑚 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ] ; +∞[ il y’a une seule solution 𝒙 = 𝐥𝐧 ( )
2 𝟐𝒎−𝟏
1
●Si 𝑚 ∈ [0; ] il n’y a pas de solution
2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
𝑒 2𝑥
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative
𝑒 𝑥 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
2) Démontrer que la courbe (Γ) d’équation 𝑦 = 1 + 𝑒 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
Préciser la position relative de (C) et (Γ)
3) Etudier les variations de f et tracer (C) et (Γ)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑒 𝑥 − 1 ≠ 0} 𝑒 𝑥 ≠ 1 ⟹ 𝑥 ≠ 0 𝑑′ 𝑜ù 𝑫𝒇 = 𝑹 ∖ {𝟎}
𝑒 2𝑥 𝑒 2(−∞)
● 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ( 𝑥 ) = −∞ = 0 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎
𝒙→−∞ 𝒙→−∞ 𝑒 − 1 𝑒 −1 𝒙→−∞
𝑒 2𝑥 𝑒𝑥 𝑒 (+∞)
● 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ( 𝑥 ) = 𝐥𝐢𝐦 ( −𝑥 )= = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝑒 − 1 𝒙→+∞ 1 − 𝑒 1 − 𝑒 −∞ 𝒙→+∞

e2x e2(0) 1
● 𝐥𝐢𝐦− 𝐟(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦− ( x )= 0 = = −∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = −∞
𝐱→𝟎 𝐱→𝟎 e −1 e − 1 0− 𝐱→−∞

e2x e2(0) 1
● 𝐥𝐢𝐦+ 𝐟(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦+ ( x )= 0 = = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = +∞
𝐱→𝟎 𝐱→𝟎 e −1 e − 1 0+ 𝐱→−∞

2) Démontrons que la courbe (Γ) d’équation 𝒚 = 𝟏 + 𝒆𝒙 est asymptote à (C) en


+∞ Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→+∞
𝑒 2𝑥 𝑒 2𝑥 − 𝑒 2𝑥 + 1 1
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim ( − (1 + 𝑒 𝑥 )) = lim ( ) = +∞ =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑒𝑥 −1 𝑥→−∞ 𝑒𝑥 − 1 𝑒 −1
D’où lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
1
Précisons la position relative de (C) et (Γ) : On pose 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑦 =
𝑒 𝑥 −1
1
Comme ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ ; 𝑒 𝑥 − 1 > 0 alors >0 D’où (C) et au dessus de (Γ)
𝑒 𝑥 −1
3) Etudions les variations de f et traçons (C) et (Γ)

e2x 2e2x (ex − 1) − ex × e2x e2x(2ex − 2 − ex ) e2x (ex − 2)
f ′ (x) = ( x ) = = ⟹ f ′ (x) =
e −1 (ex − 1)2 (ex − 1)2 (ex − 1)2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


165

On pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ 𝑒 𝑥 − 2 = 0 ⟹ 𝑥 = ln 2 𝑒𝑡 𝑓(ln 2) = 4


x −∞ 0 ln 2 +∞
f ′ (x) − − +
0 +∞ +∞
f(x)
−∞ 4
Branches infinies :𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝐴𝐻: 𝑦 = 0 à − ∞
La courbe de (Γ) est la translation de la courbe de la fonction 𝑒 𝑥 par le vecteur 𝑗

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = ln|ln 𝑥| et C sa courbe représentative
1- Etudier f et tracer sa courbe (C)
2- Démontrer que pour tout nombre réel m, l’équation ln|ln 𝑥| = 𝑚 admet deux
solutions 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2
3- Calculer le produit 𝑥1 . 𝑥2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = ln|ln 𝑥| et C sa courbe représentative
1- Etudions f et traçons sa courbe (C)
Domaine de définition : 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅: 𝑥 > 0 ; ln 𝑥 ≠ 0} ⟹ 𝐷𝑓 = ]0; 1[ ∪ ]1; +∞[
Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = ln|ln 0| = ln|−∞| = +∞ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→0
lim 𝑓(𝑥) = ln|ln 1| = ln|0| = −∞ lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→1 𝑥→1
lim 𝑓(𝑥) = ln|ln +∞| = ln|+∞| = +∞ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1
(ln 𝑥)′ 1 1
Dérivons 𝑓(𝑥): 𝑓 ′ (𝑥) = (ln|ln 𝑥|)′ = = 𝑥
= ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) =
ln 𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥
Tableau de variations
𝑥 0 1 +∞
𝑓 ′ (𝑥) − +
+∞ +∞
𝑓(𝑥)
−∞ −∞
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑎 = 0 alors (C) admet une
branches parabolique de direction celle de (OI)
Intersection avec les axes :

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


166

ln x = 1 x=e
−(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors ln|ln 𝑥| = 0 ⟹ |ln 𝑥| = 1 ⟹ { ⟹{
ln x = −1 x = e−1
𝐴(𝑒; 0) 𝑒𝑡 𝐵(e−1 ; 0)
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = +∞ alors pas d′ intersection

2- Démontrons que pour tout nombre réel m, l’équation ln|ln 𝑥| = 𝑚 admet deux
solutions 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2
m
ln x = em x = ee 𝐦 𝐦
ln|ln 𝑥| = 𝑚 ⟹ |ln 𝑥| = em ⟹ { ⟹{ 1 −em
⟹𝐒 = {𝐞𝐞 ; 𝐞−𝐞 }
ln x = −em x2 = e
3- Calculons le produit 𝑥1 . 𝑥2
𝐦 𝐦 𝐦 𝐦
x1 . x2 = 𝐞𝐞 . 𝐞−𝐞 = 𝐞𝐞 −𝐞 = 𝟏 ⟹ 𝐱𝟏 . 𝐱𝟐 = 𝟏
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)(1 + 𝑒 𝑥 ) et C sa courbe représentative
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
2) Démontrer que la droite (D) d’équation y = −x + 1 est asymptote à la courbe (C) de f
en −∞ Préciser la position relative de (C) et (D)
3) Etudier les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
4) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝒇(𝒙) = (𝟏 − 𝒙)(𝟏 + 𝒆𝒙 ) et C sa courbe représentative
1) Calculons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
𝐷𝑓 = ℝ = ]−∞; +∞[
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = +∞(1 + e−∞ ) = + ∞ ⟹
x→−∞ x→−∞ x→−∞
lim f(x) = +∞
x→−∞
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = −∞(1 + e+∞ ) = − ∞ ⟹
x→+∞ x→+∞ x→+∞
lim f(x) = −∞
x→+∞

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


167

2) Démontrons que la droite (D) d’équation 𝐲 = −𝐱 + 𝟏 est asymptote à la courbe (C) de


f en −∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→−∞
lim ( (1 − x)(1 + ex ) − (1 − x)) = lim ((1 − x)(1 + ex − 1)) = lim ((1 − x)(ex )) = +∞e−∞
x→−∞ x→−∞ x→−∞
𝑑 ′ 𝑜ù lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥→−∞
Précisons la position relative de (C) et (D)
Pour cela étudions le signe de g(x) = f(x) − y = (1 − x)(ex ) on a :
g(x) = 0 ⟹ (1 − x)(ex ) = 0 ⟹ x = 1
x −∞ 1 +∞
g(x) + −
Positions La courbe (C) est au La courbe (C) est au
relatives dessus de la droite (D) dessous de la droite (D)
Si x=1 alors (C) et (D) sont confondues
3) Etudions les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
f(x) = (1 − x)(1 + ex ) ⟹ f ′ (x) = −(1 + ex ) + (1 − x)ex = −1 − ex + ex − xex
= −xex − 1 ⟹f ′ (x) = −xex − 1
𝐷𝑓′ = ℝ = ]−∞; +∞[ , et calculons les limites de f’(x) aux bornes de son ensemble de
définition
lim f′(x) = lim (−xex − 1) = +∞e−∞ − 1 = −1 et lim f ′ (x) = lim (−xex − 1)
x→−∞ x→−∞ x→+∞ x→+∞
+∞
= −∞e − 1 = −∞
Dérivons f’(x) :𝑓 ′ (𝑥) = −𝑥𝑒 𝑥 − 1 ⟹ 𝑓 ′′ (𝑥) = −𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 = (−1 − 𝑥)𝑒 𝑥 ⟹
𝑓 ′′ (𝑥) = (−1 − 𝑥)𝑒 𝑥 alors f’’(x)=0 on a 𝑥 = −1𝑓 ′ (−1) = 𝑒 −1 − 1d’où le tableau de
signe et le tableau de variations :
𝑥 −∞ 1 +∞
f′′(x) + −
𝑒 −1 − 1
f′(x)
−1 −∞
D’où dans le tableau de variations on constate que : ∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑓′(𝑥) < 0
Tableau de variations de f(x) :
𝑥 −∞ +∞
𝑓′(𝑥) −
+∞
𝑓(𝑥)
−∞
4) Traçons (C)
Branches infinies :𝐴𝑉 : ∄ ; 𝐴𝐻 : ∄ ; 𝐴𝑂 : 𝑦 = −𝑥 + 1 à − ∞ et cherchons à + ∞
𝑓(𝑥) (1−𝑥)(1+𝑒 𝑥 )
𝑎 = lim = lim = lim (−(1 + 𝑒 𝑥 )) = −∞alors (C) admet à +∞ une branche
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
parabolique de direction (OJ)
Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 = 1 ⟹ 𝐴(1; 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = 2 ⟹ 𝐵(0; 2)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


168

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
9
Soit f la fonction définie par : f(x) = ln |sin² x + √3 sin x − | 𝑒𝑡 (𝐶) sa courbe
4
représentative dans un repère orthonormé , unité graphique : 2cm
Partie A :
9
On considère par g la fonction définie par : g(x) = sin² x + √3 sin x −
4
1- Montrer que g est périodique de période 2𝜋
2- Etudier les variations de g sur [0; 2𝜋]
3- Résoudre dans R l’équation g(x) = 0
4- En déduire le signe de g sur [0; 2𝜋]
Partie B :
1- Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f
2- Montrer que f est périodique de période 2𝜋
3- En déduire l’ensemble d’étude de f
(2 sin x+√3) cos x
4- Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) =
g(x)
𝜋
5- Montrer que les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
6- Construire la courbe (C) et ses axes de symétrie dans l’intervalle [−3𝜋; 3𝜋]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
9
On considère par g la fonction définie par : g(x) = sin² x + √3 sin x −
4
1- Montrons que g est périodique de période 2𝜋
Vérifions si g(x + 2π) = g(x):
9 9
g(x + 2π) = sin2 (x + 2π) + √3 sin(x + 2π) − = sin2 x + √3 sin x − = g(x)
4 4
D’où 𝐠(𝐱 + 𝟐𝛑) = 𝐠(𝐱) cqfm
2- Etudions les variations de g sur [𝟎; 𝟐𝝅]
Calcul de limites :
9 9
lim g(x) = sin2 0 + √3 sin 0 − = −
x→0 4 4
9 9
lim g(x) = sin2 2π + √3 sin 2π − = −
x→2π 4 4
Dérivons g(x) :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
169

9 ′
g ′ (x) = (sin2 x + √3 sin x − ) = 2 cos x sinx + √3 cos x = (2 sin x + √3) cos x
4
√3
sin x = −
g ′ (x) = 0 ⟹ (2 sin x + √3) cos x = 0 ⟹ {2 sin x + √3 = 0 ⟹ { 2 ⟹
cos x = 0 π
x = (2k + 1)
2
π 4π
x = {− + 2kπ; + 2kπ} 𝜋 3𝜋 4π 5π
{ 3 3 ⟹ sur [0; 2𝜋] ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥 = { ; ; ; }
π 2 2 3 3
x = (2k + 1)
2
π π π 9 9 5
g ( ) = sin² + √3 sin − = 1 + √3 − = √3 − = 1,73 − 1,25 = 0,48
2 2 2 4 4 4
3π 2π 3π 9 9 5
g ( ) = sin² + √3 sin − = 1 − √3 − = −√3 − = −1,73 − 1,25 = −2,98
2 2 2 4 4 4
4π 4π 4π 9 3 √3 9 3 3 9 12
g ( ) = sin² + √3 sin − = − √3 − = − − =− = −3
3 3 3 4 4 2 4 4 2 4 4
5π 5π 5π 9 3 √3 9 3 3 9 12
g ( ) = sin² + √3 sin − = − √3 − = − − =− = −3
3 3 3 4 4 2 4 4 2 4 4
𝑥 𝜋 4π 3𝜋 5π
0 2π
2 3 2 3
2 sin x + √3 + + − − +
cos x + − − + +
g ′ (x) + − + − +
9
0,48 − 2,98 −
4

g(x)
9
− −3 −3
4
3- Résoudre dans R l’équation g(x) = 0
9 2 9
sin2 x + √3 sin x − = 0 ⟹ ∆= (√3) − 4 (− ) = 3 + 9 = 12 ⟹ √∆= 2√3 ⟹
4 4
−√3 − 2√3 3√3
sin 𝑥 = =− 𝜋 2𝜋
2 2 ⟹ x = { + 2𝑘𝜋; + 2𝑘𝜋 }
−√3 + 2√3 √3 𝜋 3 3
sin 𝑥 = = = sin
{ 2 2 3
𝟑 √𝟑 √𝟑
D’où 𝐠(𝐱) = (𝐬𝐢𝐧 𝐱 + ) (𝐬𝐢𝐧 𝐱 − )
𝟐 𝟐
4- En déduisons le signe de g sur [𝟎; 𝟐𝝅]
𝑥 𝜋 2π
0 2𝜋
3 3
g(x) − + −
𝛑 𝟐𝛑
∀𝐱 ∈ [𝟎; ] ∪ [ ; 𝟐𝛑] ; 𝐠(𝐱) ≤ 𝟎
𝟑 𝟑
D’où { 𝛑 𝟐𝛑
∀𝐱 ∈ [ ; ] ; 𝐠(𝐱) ≥ 𝟎
𝟑 𝟑
Partie B :
9
1- Déterminons l’ensemble de définition de la fonction f : f(x) = ln |sin2 x + √3 sin x − 4|

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


170

𝝅 𝟐𝝅
𝐃𝐟 = 𝐑 ∖ { + 𝟐𝒌𝝅; + 𝟐𝒌𝝅 }
𝟑 𝟑
2- Montrons que f est périodique de période 𝟐𝝅
Vérifions si f(x + 2π) = f(x)
9 9
f(x + 2π) = ln |sin2 (x + 2π) + √3 sin(x + 2π) − | = ln |sin2 x + √3 sin x − |
4 4
D’où 𝐟(𝐱 + 𝟐𝛑) = 𝐟(𝐱)
3- En déduisons l’ensemble d’étude de f
𝛑 𝟐𝛑
Comme f est périodique de période 2π alors f a pour ensemble d’étude D = [0; 2π] ∖ {𝟑 ; 𝟑
}
(𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝐱+√𝟑) 𝐜𝐨𝐬 𝐱
4- Montrons que 𝐟 ′ (𝐱) =
𝐠(𝐱)
′ (x) g′ (x) (2 sin x+√3) cos x
Comme f(x) = ln|g(x)| alors f = =
g(x) g(x)
(𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝐱 + √𝟑) 𝐜𝐨𝐬 𝐱
d′ où 𝐟 ′ (𝐱) =
𝐠(𝐱)
𝜋
5- Montrons que les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
π ?
Vérifions si f(2a − x) = f(x) ⟹ f (2 ( + 2kπ) − x) = f(x) ⟹ f(π + 4kπ − x) f(x)
2 =
9
f(π + 4kπ − x) = f((1 + 4k)π − x) = ln |sin2 ((1 + 4k)π − x) + √3 sin((1 + 4k)π − x) − |
4
Mais sin((1 + 4k)π − x) = sin(1 + 4k)π cos x − cos(1 + 4k)π sin x = sin x alors on a :
9
f((1 + 4k)π − x) = ln |sin2 x + √3 sin x − | = f(x) ⟹ 𝐟((𝟏 + 𝟒𝐤)𝛑 − 𝐱) = 𝐟(𝐱)
4
𝜋
D’où les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
6- Construisons la courbe (C) et ses axes de symétrie dans l’intervalle [−𝟑𝝅; 𝟑𝝅]
9 9
Calcul de limites : lim f(x) = ln |sin2 0 + √3 sin 0 − | = ln |− | = ln 2,25 ≈ 0,8
x→0 4 4
9 9
lim f(x) = ln |sin2 2π + √3 sin 2π − | = ln |− | = ln 2,25 ≈ 0,8
x→2π 4 4
𝜋 𝜋 9
lim f(x) = lim
𝜋
f(x) = ln |sin2 + √3 sin − | = −∞ ⟹ lim𝜋 f(x) = lim f(x) = − ∞
x→ 3 2𝜋
x→ 3 3 4 x→ 3 x→
2𝜋
3 3
(2 sin x+√3) cos x g′ (x) 𝜋 3𝜋 4π 5π
Comme f ′ (x) = = alors on a: 𝑥 = { ; ; ; }
g(x) g(x) 2 2 3 3
𝑥 𝜋 𝜋 2𝜋 4π 3𝜋 5π
0 2π
3 2 3 3 2 3
g ′ (x) + + − − + − +
g(x) − + + − − − −
f ′ (x) − + − + − + −
0,8 −0,73 1,1 1,1

f(x)
−∞ −∞ − ∞ −∞ 1,09 0,8
π π π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|0,48| = −0,73
2 2 2 4
3π 2π 3π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−2,98| = 1,09
2 2 2 4
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
171

4π 4π 4π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−3| = 1,1
3 3 3 4
5π 5π 5π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−3| = 1,1
3 3 3 4
La courbe (C) est translation de la courbe de l’intervalle [0; 2π] par le vecteur 2π i dans
les autres intervalles

𝜋 2𝜋

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


172

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
1
𝟏) 2lnx = ln(2x 2 + 8x) 𝟐) ln2x = ln(3 − x) − ln√x + 1
2
𝟑) ln(ex − 2) = 3 4) ln[(x − 2e)(x − e)] = 2 ln 2 + 2
5) 2log(x − 1) = log(x − 2) 6) (lnx)² = lnx²
7) (2lnx)2 + 10lnx − 6 = 0; 8) 2ln3 (x + 1) − ln²(x + 1) − 3ln(x + 1) + 2 = 0;
9) ln(x 2 − 4x + 5) = 1 10) ln(2x + 1) + ln(3 − x) = ln3 + ln(1 − 3x)
11) log(3x 2 − 4x + 1) = 1 12) 2lnx + ln(2x − 3) = ln(3x − 2)
2
13) 6 − 5log x = 13logx 14) ln|2x − 5| + ln|3x + 2| = ln|x + 1|
−x − 11
15) 3ln²x − 5lnx + 2 = 0 16) ln(−2 − x) = ln
x+3
17) ln²x + (1 − 2ln2)lnx − 2ln2 = 0 18) ln3 x + 2ln²x + lnx + 2 = 0
19) 32+𝑥 log 5 = |51+𝑥 log 3 − 14| 20) (ln(ln 𝑥))4 − 25(ln(ln 𝑥))2 + 144 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1) ln(2𝑥 − 𝑒) > 1 2) ln(2 − 𝑥) + ln(𝑥 + 4) > ln(3𝑥 + 2)
3) |𝑙𝑛𝑥| ≤ 2 4) ln(𝑥 + 2) ≤ ln(𝑥 + 3)
5) ln(𝑥 + 2) ≤ ln(𝑥² − 4) 6) ln(𝑥 − 3) + ln(𝑥 − 1) < ln(2𝑥 + 3)
7) ln(𝑥 + 𝑒) + ln(𝑥 − 𝑒) ≤ 2 + 𝑙𝑛3 8) ln(3𝑥 2 − 𝑥) ≤ ln 𝑥 + 𝑙𝑛2
1
9) ln(−𝑥 2 + 4𝑥 + 5) + ln > 0 10) (lnx)² + lnx > 0
8
3
11) log(𝑥 + 1) + log(𝑥 + 2) ≥ 𝑙𝑜𝑔3 + log ( 𝑥 + 1)
2
𝑥 2 −5𝑥
12) log 1 (log 7 )<0
5 𝑥+4

++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans 𝑅 × 𝑅 les systèmes d’équations suivants :
4√y 3 4√x 3 5 xy = a2
log 3 3 + log 3 3 = ln xy = 5
1) { √x √y 3 2) { 2 5 3) {
ln x + ln2 y = ln2 a (ln x ln y)2 = 36
x 2 + y 2 = 738 2
2 log x − 3 log y = 9 x+y = 2 xy = 256
4) { 5) { 6) {
−6 log x + 5 log y = −19 ln x − ln y = ln 3 7(log y x + log x y) = 50
ln y + ln y = −1 x 2 + y 2 = 29
7) { 8) {
ln x ln y = −30 ln x + ln y = ln 10
2x 22y = 64 ln x + ln y = 1 xy = e
9) { 10) { 2 2 11) {2(log x + log y) = 5
ln x + 2 ln y = ln 4 2 ln y + 2 ln x = 5 y x

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


173

x2
ln ( 3) = 9 xy − yx = 0
y
12) { 13) { 4
ln(xy 5 ) = −
17 x − y8 = 0
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les limites suivantes :
ln x − 1 x ln x − e ln(2 − x) ln x + 3
a) lim b) lim c) lim d) lim
x→e x − e x→e x − e x→1 x − 1 x→+∞ ln x + 1
x ln x
cos(ln x) x ln x ln(x + 1)
d) lim e) lim x
f) lim ( )
x→+∞ x x→+∞ (ln x) x→+∞ ln x
√cos x − √cos 2x
g) lim
x→0 x2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS RATIONNELLES ET IRRATIONNELLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥²−7𝑥+10
On considère la fonction définie sur ]1, +∞[par𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe
𝑥−1
représentative
4
1) Démontrer que pour tout x appartenant à ]1, +∞[ on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 6 +
𝑥−1
2) Déterminer la fonction dérivée f’ de f. En déduire le sens de variations de f
Déterminer les limites de f aux bornes de ]1, +∞[. Dresser le tableau de variations de f
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 6 est asymptote à la courbe (C).
Donner une équation de l’autre asymptote à (C), notée (D2)
4) Déterminer une équation de la droite T tangente à la courbe au point d’abscisse 2.
5) Construire (D1), (D2), T et la courbe (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
|𝑥²+𝑥|+1
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = |𝑥|+1
et (C) sa courbe représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en -1 ; 0 et 1
2) Etudier les variations de f et tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé
1 1
On donne la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = − 𝑥 3 + 𝑥² + 2𝑥 − 1
3 2
1-Etudier les variations de f et construire sa courbe représentative (𝐶𝑓 )
2-Soit (𝐷𝑚 ) la droite d’équation : 𝑦 = 𝑚𝑥 − 1
Discuter suivant les valeurs de m le nombre de points d’intersection de (𝐶𝑓 ) 𝑒𝑡 (𝐷𝑚 )
3- Déterminer les points de la courbe (𝐶𝑓 ) où la tangente est parallèle à la droite
d’équation 𝑦 = 2𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


174

3𝑥²+𝑎𝑥+3
On considère la fonction définie par : 𝑓(𝑥) =
3𝑥²+2𝑥+𝑏
1-Déterminer les constantes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de tel sorte que la fonction présente pour 𝑥 = −1 un
minimum égal à -1
2-Etudier f et tracer sa courbe représentative (𝐶) pour 𝑎 = 10 𝑒𝑡 𝑏 = 3
3-La courbe (𝐶) coupe l’axe (x’Ox) en R et S
Montrer que les tangentes à (C) en R et S se coupent orthogonalement en un point T
4-Trouver l’aire d triangle RST
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :+++++++++++++++++++++++++++
𝑎𝑥+𝑏
On considère la fonction rationnelle définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥²−1
1- Déterminer l’ensemble de définition de f
2- Calculer la dérivée de f
A quelle condition portant sur 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 la fonction f est strictement monotone sur
chaque intervalle où elle est définie
3- Déterminer 𝑎 𝑡 𝑏 pour que la courbe représentative (𝐶𝑓 ) de f passe par le point de
5 1
coordonnées 𝐴 (0; − ) et admette en ce point une tangente de coefficient directeur
4 2
4- 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ayant les valeurs trouvées dans la question 3) étudier les variations de f.
Déterminer les points d’intersection de (𝐶𝑓 ) avec les axes de coordonnées et donner
les équations de s tangentes en ces points
5- Tracer (𝐶𝑓 ) avec ses tangentes en A et aux points d’intersection aves axes de
coordonnées
6- Discuter graphiquement l’existence et le nombre de solution de l’équation : 𝑚𝑥² +
2𝑥 − (4𝑚 + 5) = 0 ; (où m est un paramètre réel). On précisera la position des
solutions par rapport aux nombres 1 et 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √𝑥² + 𝑥 − 2 et (C) sa courbe représentative
1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) Etudier les variations de f
3) Etudier la dérivabilité de f aux points d’abscisses -2 et 1
4) Déterminer les asymptotes à la courbe (C)
5) Tracer (C) et ses asymptotes dans un repère orthonormé
+++++++++++++++++++++++Exercice 11 :+++++++++++++++++++++++++++
2𝑥²+3𝑥
On considère la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+2
1- Etudier les variations de f. Déterminer l’asymptote verticale de (𝐶𝑓 )
𝑐
2- Trouver les nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que : 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 +
𝑥+2
En déduire que la représentation graphique (𝐶𝑓 ) de f admet une asymptote oblique
dont on précisera une équation
3- Démontrer que le point de concours des asymptotes est un centre de symétrie de (𝐶𝑓 )
4- Construire (𝐶𝑓 )

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


175

5- Soit (𝐷𝑚 ) la droite d’équation : 𝑦 = 𝑚𝑥 − 1. Discuter suivant les valeurs du


paramètre m le nombre de points d’intersection de (𝐷𝑚 ) et de (𝐶𝑓 )
2𝑥+3
6- On considère la fonction g définie par 𝑔(𝑥) = |𝑥|
𝑥+2
a- Ecrire g sans le symbole « valeur absolue »
b- En déduire une représentation graphique de g puis tracer (𝐶𝑔 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:+++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥√1 − 𝑥² et (C) sa courbe représentative
1) Etudier et représenter f
2) Etudier la dérivabilité de f en -1 et 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 13:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥−1
Soit la fonction f définie par : 𝑓 (𝑥) = 𝑥√ et (C) sa courbe représentative
𝑥+1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 1
3) Etudier les variations de f
4) Etudier les branches infinies de (C)
5) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]1; 2[
6) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 14:+++++++++++++++++++++++++++
4
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √ 𝑥(6 − 𝑥) et (C) sa courbe représentative
3
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C)
admet-elle des tangentes aux points d’abscisses 0 et 6 ?
2) Etudier les variations de f et tracer (C).
Démontrer que cette courbe admet un axe de symétrie
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:+++++++++++++++++++++++++++
3
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √(𝑥 + 3)(𝑥 − 5) et (C) sa courbe représentative
2
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C)
admet-elle des tangentes aux points d’abscisses -3 et 5 ?
2) Etudier les variations de f et préciser l’allure de (C) en +∞ 𝑒𝑡 − ∞
3) Tracer (C) et démontrer qu’elle admet un axe de symétrie.
++++++++++++++++++++++++Exercice 16:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥3
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √ et (C) sa courbe représentative
𝑥−1
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition. En déduire
que (C) admet une demi tangente parallèle à l’axe (OI) au point d’abscisse 0.
2) Etudier les variations de f. Démontrer que (C) admet trois asymptotes
3) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 17:+++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


176

𝑥−2
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √ et (C) sa courbe représentative
𝑥+1
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition. En déduire
que (C) admet une demi tangente parallèle à l’axe (OJ) au point d’abscisse 2.
2) Etudier les variations de f. Démontrer que (C) admet deux asymptotes
3) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 18:+++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + √|𝑥² − 1| et (Cf) sa courbe représentative
a) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C)
admet-elle des tangentes aux points d’abscisses 1 et -1 ?
b) Démontrer que (Cf) admet deux asymptotes que l’on précisera
c) Etudier les variations de f et tracer (Cf).
2) Soit g la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − √|𝑥² − 1| et (Cg) sa courbe représentative
a) Démontrer que (Cf) et (Cg) sont symétriques par rapport au point O
b) Construire (Cg) sur le même graphique (Cf)
++++++++++++++++++++++++Exercice 19:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥 √|𝑥²−1|
Soit la fonction f définie sur ℝ∗ par : 𝑓(𝑥) = − et (Cf) sa courbe
2 𝑥
représentative
1) Etudier la parité de f ; en déduire l’intervalle d’étude
2) a) Etudier la dérivabilité de f en 1, et sur l’intervalle ]0; 1[ 𝑒𝑡 ]1; +∞[
b) Quel est le signe de f’(x). On peut poser si nécessaire 𝑢 = √𝑥² − 1
𝑥
3) a) x étant un nombre réel supérieur à 1, mettre f(x) sous la forme 𝑓(𝑥) = − 1 + 𝜑(𝑥),
2
𝑜ù log 𝑥→+∞ 𝜑(𝑥) = 0
b)En déduire une équation d’une asymptote à la représentation graphique (Cf)
4) Construire (Cf)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
3𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = 2 cos − 3 cos 𝑥
2
1) Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [0; 2𝜋]
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑅, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑠𝑖𝑛2𝑥
3) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 2𝜋]
4) Tracer la courbe représentative de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 et (Cf) sa courbe représentative
3
1) Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [0; 𝜋]
2) a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑅, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑠𝑖𝑛2𝑥
b) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 𝜋]
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
177

3) Tracer (C) et préciser les coordonnées de ses centres de symétries et des points où la
tangente est parallèle à (OI)
++++++++++++++++++++++++Exercice 22:++++++++++++++++++++++++++
𝑠𝑖𝑛𝑥+𝑠𝑖𝑛2𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1+𝑐𝑜𝑠𝑥
1) Déterminer Df ; Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle
[0; 𝜋]
2 cos 𝑥
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) =
1+𝑐𝑜𝑠𝑥
3) Vérifier que sur[0; 𝜋], (C) présente une seule branche infinie, dont on précisera
la nature
4) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 𝜋]
5) Tracer (C) sur l’intervalle [−2𝜋; 2𝜋]; préciser les coordonnées de ses points
d’inflexion.
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
4𝑠𝑖𝑛²𝑥−3𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑠𝑖𝑛𝑥−1
𝜋 3𝜋
1) Déterminer Df . Démontrer que les droites d’équations 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑥 = sont
2 2
axes de symétries de (C)
A quel ensemble peut-on réduire l’étude de f ?
cos x(2sinx−3)(2sinx−1)
2) Démontrer que : ∀x ∈ Df , on a f′(x) =
(sinx−1)²
𝜋 3𝜋
3) Etudier les variations de f sur l’intervalle [ ; ]
2 2
Démontrer que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont on précisera
la nature
4) Tracer (C) sur l’intervalle [−3𝜋; 3𝜋]
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS LOGARITHMES NEPERIENS
++++++++++++++++++++++++Exercice 24:++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier et représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) la fonction définie sur R par
𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 + 1)
2) En déduire les variations et la courbe représentative de la fonction
1
g définie sur R par g(x) = ln ( )
x²+1
++++++++++++++++++++++++Exercice 25:++++++++++++++++++++++++++
𝑥+1
1) Déterminer l’ensemble C des solutions de l’inéquation >0
𝑥
2) Etudier et représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) la fonction définie par
𝑥+1
𝑓(𝑥) = ln ( )
𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 26:++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie sur ]−∞; −2[ ∪ ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


178

2
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + ln (1 + ) et (C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé
𝑥
1) Etudier les variations de f
2) Démontrer que (C) admet pour asymptote quand x tend vers ±∞ une droite (D) dont
on déterminera son équation. Préciser la position de la courbe (C) par rapport à (D)
3) Démontrer que (C) admet le point A(-1 ; 0) comme centre de symétrie
4) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 27:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie sur I= ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4 + ln ( )
𝑥+1
1) Démontrer que f est strictement croissante sur I
2) a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 4 est asymptote à la courbe
(C) de f au voisinage de +∞
b) Préciser la position de (C) par rapport à (D)
c) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 28:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit la fonction f définie sur I= ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 − ln (2 + )
𝑥
1) a) Etudier les limites de f aux bornes de I.
b) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − ln 2 est asymptote à la courbe (C)
de f au voisinage de +∞
c) Préciser la position de (C) par rapport à (D)
2) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
𝑥+1
Soit la fonction f définie surℝ ∖ {−1; 0} 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln | | et (C) sa courbe
𝑥
représentative dans le repère orthonormé unité graphique : 2cm
1) Etudier les limites de f aux bornes de I.
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe (C) de f
Préciser la position de (C) par rapport à (D)
1 1
3) Démontrer que (C) admet le point 𝐴 (− ; − ) comme centre de symétrie
2 2
4) Donner une équation de la tangente à (C) en A puis tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + 1) − ln(3 − 𝑥)
1) Etudier f et tracer sa courbe représentative (C)
2) a) Démontrer que (C) coupe (OI) en un seul point Ω dont on déterminera les
coordonnées
b) Démontrer que Ω est un centre de symétrie de (C)
c) Donner une équation de la tangente (T) à (C) en Ω
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une solution unique dont on
déterminera un encadrement à 10-1 près
4) Résoudre graphiquement l’inéquation 𝑥 − 1 ≤ 𝑓(𝑥)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


179

++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
1) Soit la fonction g définie sur I= ]−1; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = ln(𝑥 + 1) −
𝑥+1
a) Etudier les variations de g
b) En déduire que, pour tout nombre réel 𝑥 ∈ ]−1; +∞[; 𝑔(𝑥) ≥ 0
𝑥
3) Soit f la fonction définie sur 𝐷 = ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑓(𝑥) =
ln(𝑥+1)
a) Vérifier que sur D f’(x) et g(x) ont de même signe
b) Etudier f et tracer sa courbe représentative (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 32:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = −𝑥 2 + 1 − ln 𝑥
a) Etudier les variations de g. Préciser la limite en 0 𝑒𝑡 + ∞
b) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x (on calculera g(1))
1 ln 𝑥
2) Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = − 𝑥 + 1 +
2 2𝑥
a) Etudier la fonction f (dérivée, limites en 0 et +∞, tableau de variations)
b) Prouver que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet deux solutions réelles 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 (𝛼 < 𝛽)
Indiquer chacune d’elles, par une valeur approchée à 10-1 près
1
c) On désigne par (D) la droite d’équation 𝑦 = − 𝑥 + 1 et (C) la courbe
2
représentative de f dans le plan rapporté au repère orthonormal (O, I, J)(unité
graphique : 4cm)
1
Etudier le signe de 𝑑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − (− 𝑥 + 1) et en déduire la position de (C) par
2
rapport à (D)
d) Démontrer que (D) est une asymptote à la courbe (C) . Tracer (D) et (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 33:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑓(0) = 0 et (C) sa courbe
représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0
2) Etudier les variations de f et tracer (C).
++++++++++++++++++++++++Exercice 34:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
𝑥
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = + ln|𝑥 − 1|
x−1
a) Etudier f et dresser son tableau de variation
b) Calculer f(0) ; en déduire le signe de f
2) Soit la fonction 𝑔 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = 𝑥ln|𝑥 − 1|
a) Etudier g et tracer sa courbe représentative (C)
b) Soit A le point d’intersection de (C) et (OI), d’abscisse non nulle.
Démontrer que A est un point d’inflexion de (C) et écrire une équation de la
tangente (T) à (C) en A.
3) On désigne par h la restriction de g à l’intervalle ]1; +∞[. Démontrer que h est
une bijection de ]1; +∞[ sur R et construire sur un autre graphique les courbes
représentative de h et h-1
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
180

++++++++++++++++++++++++Exercice 35:++++++++++++++++++++++++++
1 𝑥+1
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 1 + 3ln | |) et (C) sa courbe représentative
2 𝑥−3
1) Etudier les variations de la fonction f
2) a) Démontrer que (C) admet un point d’inflexion Ω et que Ω est un centre de
symétrie de (C)
b) Déterminer l’asymptote oblique (D) de (C) et vérifier que Ω appartient à (D)
c) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction 𝑔 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 − 2ln 𝑥
Etudier les variations de g et en déduire le signe de g(x)
x+ln 𝑥
2) Soit la fonction 𝑓 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + et (C) sa courbe représentative
𝑥²
Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote à la courbe (C) de f
Etudier la fonction f et tracer (C)
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique dont on
déterminera une valeur approchée à 10-2 près
4) Soit la fonction h définie par :ℎ(𝑥) = 𝑥 + ln 𝑥 . Etudier la fonction h et en
déduire que (D) coupe (C) en un point unique dont on déterminera l’abscisse α à
10-2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 37:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln|𝑒 𝑥 − 1| et (C) sa courbe représentative
1) a) Déterminer l’ensemble de définition D de f
b) Démontrer qu’il existe une fonction 𝜑 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 ∀𝑥 ∈ 𝐷; 𝑓(𝑥) = 𝑥 +
𝜑(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝜑(𝑥) = 0
𝑥→+∞
c) Compléter l’étude f et tracer (C)
2) On désigne par g la restriction de f à l’intervalle ]0; +∞[.
a) Démontrer que g réalise une bijection de ]1; +∞[ vers R
b) Tracer sur le même graphique que (C) la courbe représentative (C’) de la réciproque de g
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + ln(3 − 𝑥)et (C) sa courbe représentative
a) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction f
b) Etudier les variations de f en présentant les limites de f aux bornes de 𝐷𝑓 et
établir son tableau de variation
c) Soit (D) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1. Etudier la position relation relative de (C)
par rapport à (D) ; déterminer les coordonnées de leur point d’intersection
d) Construire (T) et (C)
2) Soit E le domaine délimité par la courbe (C) d’équation 𝑥 = 0 et la droite (D). Calculer
l’aire A de E.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


181

FONCTIONS EXPONENTIELLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
ex 1
1) =5 2) = 2e−x 3) e−2x − 7e−x + 6 = 0
1 − 2ex 2 + ex
4) e2x − 5ex + 4 = 0 5) 4 e2x − ex + 2 = 0 6) e2x − 2ex − 3 = 0
2x x
7) 2e − 2e − 3 = 0 x −x
8) (e − 2)(e + 1) = 0 9)e−x (e2x − 4) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 40:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
4
1) 4𝑥 + 2 𝑥+1 − 3 = 0 2) 3 𝑥+1 + 2 × 3−𝑥 = 7 3) 𝑥 3 =
√𝑥
2 1 3 3
4) 𝑥 5 − 3𝑥 5 + 2 = 0 5) √𝑥 2 − √𝑥 − 2 = 0 6) 22𝑥+3 − 3 × 2 𝑥+1 + 1 = 0
7) 72𝑥 − 5 × 7 𝑥 + 6 = 0 2𝑥 𝑥
8) 5 + 5 − 2 = 0 9) 22𝑥+1 + 2 𝑥 − 105 = 0
10) 32𝑥−1 = 27 11) 𝑎log𝑎 𝑏+log𝑎 𝑠𝑖𝑛,𝑥 + 𝑏 log𝑏 𝑎+log𝑏 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑐
++++++++++++++++++++++++Exercice 41:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1) 2𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 + 2 > 0 2) (𝑒 𝑥 − 3)(2 − 𝑒 𝑥 ) ≥ 0
2 1
3) 𝑒 𝑥 −2 ≤ 𝑒 4−𝑥 4) (𝑒 −𝑥 − 2) (𝑒 −𝑥 − ) ≥ 0
2
5) 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 2) ≥ 2(𝑒 𝑥 − 2) 6) 3𝑒 2𝑥 + 𝑒 𝑥 − 4 < 0
1 2𝑥−1 2 1
7) ( ) > 3 × 2𝑥 8) 𝑥 3 − 3𝑥 3 + 2 ≥ 0
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 42:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans 𝑅 × 𝑅 les systèmes d’équations suivants :
cos2x+cos2y xy − yx = 0
1) {3 cosx.cosy = 1 2) { 4
4 =2 x − y8 = 0
xy = 14 ex + ey = 5 ln x + ln y = 0 x−y=2
3) { x 4) { 5) { x 6) { ex
e × ey = e−9 e2(x+y) = 36 e ×e x+y
=e 3
e2y
=1
x y x y
ln(y + 6) − ln x = 3 ln x 2 −2 =8 4 =4
7) { 8) { x 9) { x
e6x ey = e−6 2 + 2y = 2√2 4 + 1 = y x+4
y
x 2x+1 2x 22y = 64
10) {8 + (√2) = 2 11) {
3x + 27y = 9y+1 ln x + 2 ln y = ln 4
+++++++++++++++++++++++++Exercice43:++++++++++++++++++++++++++
Calculer les limites suivantes :
ex − e ex−1 − 1 ex − e2 e2x − 1
1) lim 2) lim 3) lim 4) lim x
x→1 x − 1 x→1 x − 1 x→2 x − 2 x→0 e − 1
1 x 2 x 3 x 1 x 2 x 3 x
5) lim (( ) + ( ) + ( ) − 5) 6) lim (( ) + ( ) + ( ) − 5)
x→+∞ 5 5 5 x→−∞ 5 5 5
x ln x
x ln x ln(x + 1)
7) lim 8) lim ( )
x→+∞ (ln x)x x→+∞ ln x

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


182

√cos x − √cos 2x 1
9) lim 10) lim(cos2 x)x2
x→0 x2 x→0
n fois
1 ⏞
sin(sin(… sin x) … ))
12) lim (cos x)x2 13) lim (n ∈ N)
x→0 x→0 x
++++++++++++++++++++++++Exercice44:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − 𝑥 − 4 et C sa courbe
représentative
1) Déterminer la limite de 𝑓 𝑒𝑛 − ∞
2) Etudier le comportement de 𝑓 𝑒𝑛 + ∞ (mettre 𝑥 en facteur dans l’expression de
f(x))
3) a) Justifier la dérivabilité de f sur R et donner l’expression de f’(x)
b) Déterminer les variations de f sur R
4) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 − 4 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Construire (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 45:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction g définie sur R par : 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 − 1
1) a) Etudier les variations de g
b) En déduire qu’il existe un unique réel α tel que 𝛼𝑒 𝛼 = 1. Donner un
encadrement de α à 10-1 près
2) On note f la fonction définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − ln 𝑥
𝑔(𝑥)
a) Vérifier que pour tout 𝑥 > 0; 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥
b) Etudier les variations de f
3) Construire dans un repère orthonormé la courbe représentative de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 46:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 2𝑒 𝑥 − 2 − 𝑥𝑒 𝑥 et C sa
courbe représentative
1) Etudier la fonction f, (la limite 𝑒𝑛 − ∞ et en +∞ ; variations)
2) Déterminer une équation de la droite (Δ), asymptote à (C) en −∞, puis
l’intersection de (C) et (Δ) et enfin les positons relatives de (C) et (Δ)
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet deux solutions dans R dont l’une,
notée α, appartient à l’intervalle[1,5; 1,6]
Quelle est la valeur de l’autre solution ?
4) Tracer (C) et (Δ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 47:++++++++++++++++++++++++++
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J)(unité graphique 2cm). On
note E le point de coordonnées (ln2 ; ln2)
1) Soit a et b deux nombres réels, on désigne par g la fonction de la variable réelle x
4ex
définie sur R par : g(x) = ax + b −
ex +2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


183

•Calculer la dérivée de g
•Déterminer les réels a et b pour que la courbe représentative de g passe par le point E et
admette en ce point une tangente parallèle à l’axe des abscisses
4𝑒 𝑥
2) Soit f la fonction définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 −
𝑒 𝑥 +2
8
a) Prouver que pour tout nombre réel x on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 +
𝑒 𝑥 +2
b) En utilisant l’une des formes de f(x), calculer lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 2 et (D2) d’équation 𝑦 = x + 2 sont
asymptotes à la courbe représentative (C) de f dans le plan P
c) Calculer la dérivée de f, étudier son signe et en déduire le tableau de variations
de f
d) Tracer (C), sa tangente en E et ses asymptotes
++++++++++++++++++++++++Exercice 48:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)(1 + 𝑒 𝑥 ) et C sa courbe représentative
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 1 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Préciser la position relative de (C) et (D)
3) Etudier les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
4) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 49:++++++++++++++++++++++++++
𝑒 2𝑥
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative
𝑒 𝑥 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
2) Démontrer que la courbe (Γ) d’équation 𝑦 = 1 + 𝑒 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
Préciser la position relative de (C) et (Γ)
3) Etudier les variations de f et tracer (C) et (Γ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:+++++++++++++++++++++++++++
𝑒 𝑥 −1
Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + et C sa courbe représentative dans un
𝑒 𝑥 +1
repère orthonormé
2 2𝑒 𝑥
1) Vérifier que pour tout réel x, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − et 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 +
𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1
2) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x + 1 et (D2) d’équation 𝑦 = x − 1
sont asymptotes à la courbe représentative (C) respectivement en −∞ et en +∞
Préciser les positions relatives de (C) par rapport à aux droites (D1) et (D2)
4) Démontrer que la fonction f est impaire
5) Etudier les variations de f sur [0; +∞[
6) Tracer (C), sa tangente en x=0 et ses asymptotes

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


184

7) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une solution unique α. Déterminer


un encadrement de α 10-2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 51:++++++++++++++++++++++++++
4
Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + et C sa courbe représentative dans
𝑒 𝑥 +1
un repère orthonormé
1) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞
2) a) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 1 est asymptote de f en +∞
b) Démontrer que la droite (D2) d’équation 𝑦 = x + 3 est asymptote de (C) en −∞
3) Dresser le tableau de variations de f
4) Construire sur un même graphique (C) et ses asymptotes
++++++++++++++++++++++++Exercice 52:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1 − 𝑥𝑒 𝑥−1 et (C) sa courbe
représentative
1
1) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞ (on pourra écrire 𝑥𝑒 𝑥−1 = 𝑥𝑒 𝑥 )
𝑒
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2x + 1 est asymptote de f en −∞ et
péciser la position relative de (C) par rapport à la droite (D)
3) a) Calculer la dérivée f’ et la dérivée seconde f’’ de la fonction f
b) Dresser le tableau de variations de la fonction f’ en précisant la limite de la fonction f’
en −∞ c) Calculer f’(1) et en déduire le signe de f’(x) pour tout réel x
d) Dresser le tableau de variations de la fonction f
4) Soit I l’intervalle[1,9; 2]. Démontrer que, sur I l’équation f(x)=0a une solution unique α
5) Tracer (C) et la droite (D) (unité graphique : 2cm)
++++++++++++++++++++++++Exercice 53:+++++++++++++++++++++++++++
ex
𝑓 est la fonction définie sur l’intervalle ]−1; +∞[ par f(x) = et (C)sa courbe
(x+1)²
représentative
1) a) Déterminer les limites de f aux bornes de I
b) Que peut-on en déduire de la courbe (C)
𝑥−1
2) Calculer f’(x) pour tout x dans I, et démontrer que son signe est celui de
𝑥+1
3) Dresser le tableau de variations de la fonction f 4) Tracer la courbe (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 54:++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni du repère (O ;I ;J) (unité graphique :1cm)
2𝑥𝑒 𝑥 −2𝑥+1
Soit f la fonction définie par ; 𝑓(𝑥) =
2(𝑒 𝑥 −1)
1) Déterminer deux triplets (𝑎; 𝑏; 𝑐)𝑒𝑡 (𝑑; 𝛽; 𝛾)tels que :
c γex
f(x) = ax + b + = dx + β +
ex −1 ex −1
2) En déduire que la courbe représentative C de f admet deux asymptotes obliques :
(D1 ) : y = ax + b lorsque x → +∞ et (D2 ): y = dx + β lorsque x → −∞
3) En déduire les variations de f et établir son tableau de variations
4) Tracer la courbe C de f

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


185

5) Déterminer l’aire S(k) de l’ensemble des points M du plan (P) dont les coordonnées (x ;y)
ln2 ≤ x ≤ lnk
dans le repère (O ;I ;J) vérifient { S(k) a-t-elle une limite finie
x ≤ y ≤ f(x)
lorsque k tend vers +∞
6) Résoudre dans R² le système
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS PAR INTERVALLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 55:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝑓(𝑥) = 𝑎 + 𝑥𝑒 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
{
𝑓(𝑥) = 2 − 𝑥𝑙𝑛𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 0
1) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
2) Déterminer le nombre réel 𝑎 pour que f soit continue au point d’abscisse 0
Dans la suite de l’exercice, on donnera à ≼ 𝑎 ≽ la valeur ainsi trouvée
3) La fonction f est-elle dérivable en 0 ?
4) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
5) On note (C) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère
orthonormé
a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2 est asymptote à (C)
b) Tracer la courbe (C), on placera les points d’abscisses 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 et 8
c) Calculer l’aire de l’ensemble des points dont les coordonnées vérifient
−3 ≤ 𝑥 ≤ −2 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
++++++++++++++++++++++++Exercice 56:++++++++++++++++++++++++++
−𝑥 2 +𝑥+2
𝑓(𝑥) = , 𝑠𝑖 𝑥 ≺ 0
Soit f la fonction définie par : { 𝑥+2
𝑓(𝑥) = 1 + 𝑥𝑙𝑛(𝑥 + 1) , 𝑠𝑖 𝑥 ≽ 0
1) a) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
b) Etudier la continuité et la dérivabilité de f au point 𝑥0 = 0
2) a) Déterminer le signe de ln(x+1) sur [0; +∞[ et en déduire que ∀𝑥 ∈
𝑥
[0; +∞[ ; + ln(𝑥 + 1) ≥ 0
𝑥+1
b) Dresser son tableau de variation et tracer sa courbe représentative
3) Calculer l’aire de l’ensemble des points dont les coordonnées vérifient
−1 ≤ x ≤ 0 et 0 ≤ y ≤ f(x)
4) Résoudre graphiquement l’équation 𝑓(𝑥) − 𝑚 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 57:+++++++++++++++++++++++++++
f(x) = −x + 1 + 2 log x si x ∈ ]0; 1[
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par {
f(x) = x − 2 + e1−x si x ∈ [1; +∞[
1) a) Montrer que f est continue au point 𝑥 = 1
b) Montrer que f est continue sur ]0; +∞[
2) Montrer que f est dérivable à gauche et dérivable à droite au point x=1. f est-elle
dérivable en ce point ?
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
186

3) a) On désigne par f’ la dérivée de f. Calculer la dérivée f’(x) lorsque 𝑥 ∈ ]0; 1[ puis


lorsque 𝑥 ∈ [1; +∞[
b) Etudier les variations de la fonction f
4)Soit (C) la courbe représentative de f dans le plan euclidien (P) rapporté à un repère
orthonormé (O, I, J)(unité graphique: 3cm)
a) Démontrer que la droite D d’équation 𝑦 = 𝑥 − 2 est asymptote à C.
Déterminer l’autre asymptote de (C)
b) Tracer (C) et ses asymptotes et ses deux demi tangentes au point Ω (1 ; 0) de (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 58:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝑓(𝑥) = 𝑥√3 − 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 3]
{
𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥+3 + 𝑥 − 4 , 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]3; +∞[
On désigne par (C) la courbe représentative de f dans le plan euclidien (P) rapporté à un
repère orthonormé (O, I, J)(unité graphique: 2cm)
1) a) Montrer que f est continue au point 𝑥 = 3
b) Calculer la dérivée f’(x) lorsque 𝑥 ∈ ]−∞; 3] puis lorsque 𝑥 ∈ ]3; +∞[
La fonction f admet-elle au point x=3, un nombre dérivé à droite et un nombre dérivé
à gauche ?
Préciser les demi-tangentes à (C) au point d’abscisse 3
c) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
2) a) Démontrer que la droite D d’équation 𝑦 = 𝑥 − 4 est asymptote à C.
Préciser la position relative de (C) par rapport à D sur 𝑥 ∈ ]3; +∞[
b) Calculer f(0) et f(2). Etudier la position de (C) par rapport à la droite Δ d’équation 𝑦 = 𝑥
sur l’intervalle [0; 2]
c) Construire la courbe (C) ; on fera sur la figure la tangente à (C) au point d’abscisse 2 ; les
demi-tangentes au point d’abscisse 3 ainsi que les droites D et Δ
++++++++++++++++++++++++Exercice 59:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝑓(𝑥) = 1 − ln(𝑥² + 1) , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
{
𝑓(𝑥) = −𝑥 2 + 𝑒 −𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 0
On désigne par (C) la courbe représentative de f dans le plan euclidien (P) rapporté à un
repère orthonormé (O, I, J)
1) Etudier la dérivabilité de f en 0
2) Etudier les branches infinies de (C) ; démontrer que la parabole (Γ) d’équation
𝑦 = −𝑥² est asymptote à (C) en +∞
3) Compléter l’étude de f et construire (C) et (Γ)
4) a) Déduire de cette étude que (C) coupe (OI) en deux points dont l’un a une
abscisse négative que l’on calculera
b) Déterminer une valeur approchée à 10-1 près de l’abscisse du deuxième point
d’intersection
++++++++++++++++++++++++Exercice 60:++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
187

Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
1
f(x) = x − 1 + , si x ≤ 1
{ x
f(x) = 1 − (ln x)² , si x > 1
1) a) Démontrer que f est continue et dérivable au point 𝑥 = 1
b) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition et préciser
les branches infinies de la courbe représentative (C) de f
c) Etudier les variations de f. Démontrer que le point d’abscisse e est un point
d’inflexion de (C)
d) Tracer (C)
2) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]1; +∞[
a) Démontrer que h réalise une bijection de ]1; +∞[ vers un intervalle que l’on
précisera
b) En déduire que h admet une fonction réciproque h-1 dont on précisera le sens
de variation de.
Tracer la courbe représentative de h-1
++++++++++++++++++++++++Exercice 61:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = ex − x si x ∈ ]−∞; 0[
f(x) = cos²πx si x ∈ ]0; 1]
{
ln x
f(x) = 1 + si x ∈ [1; +∞[
x
1) Etudier la continuité de f en 0 et 1
2) Etudier la dérivabilité de f en 0 et 1
3) Etudier les variations de la fonction f
4) Montrer que le droite D d’équation 𝑦 = −𝑥 et la droite Δ d’équation 𝑦 = 1 sont
respectivement des asymptotes en −∞ 𝑒𝑡 + ∞
5) Construire la courbe représentative de f et ses asymptotes dans le plan du repère
(O, I, J)
++++++++++++++++++++++++Exercice 62:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = 0 si x ∈ ]−∞; −1]
1
{ f(x) = ex²−1 si x ∈ ]−1; 1[
f(x) = x² + ax + b si x ∈ [1; +∞[
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f au point 𝑥 = −1
2) Déterminer les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de manière que f soit continue et dérivable au point
𝑥=1
3) Etudier les variations de f pour les valeurs de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 obtenues, et construire (C)
dans le plan rapporté à un repère
++++++++++++++++++++++++Exercice 63:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


188

f(x) = 2x + ax + b si x < 0
1 π
f(x) = cos x si x ∈ [0; 1]
2 2

]1; +∞[
{f(x) = x log 2 x si x ∈
1- Déterminer a, b et ∝ réels tels que f soit dérivable sur R
2- Déterminer le point d’inflexion de la courbe (C) représentant f, et une équation
de la tangente en ce point
𝑒
3- Déterminer une équation de (∆), tangente à (C) au point d’abscisse 𝑥 =
2
Démontrer qu’il existe deux autres points de (C) où la tangente est parallèle à (∆)
4- Tracer sur un même graphique, les courbes :
1
(𝐶1 ) ∶ 𝑦 = 2x − xln 2 − si x < 3
2
1 π
(𝐶2 ) ∶ 𝑦 = cos x si x ∈ [−2; 4] si x < 3
2 2
π 1
(𝐶3 ) ∶ 𝑦 = − log 2 x si x >
4x 4
En déduire la courbe de (C)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS PARAMETRIQUES
++++++++++++++++++++++++Exercice 64:+++++++++++++++++++++++++++
π π
Soita un élément de [− ; ] et fα la fonction définie par :fα (x) = ln(4x 2 − 4xsinα + 1)
2 2
On désigne par (𝐶𝛼 ) la courbe représentative de 𝑓𝛼
1) a) Déterminer suivant de α l’ensemble de définition de 𝑓𝛼
1
b) Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝛼 est un axe de symétrie de 𝑓𝛼
2
c) Démontrer que (𝐶𝛼 ) et (𝐶−𝛼 ) sont symétriques par rapport à (OJ).
𝜋
2) a) Etudier 𝑓𝛼 pour 𝛼 = , et tracer sur le même graphique les courbes (𝐶−𝜋 ) et (𝐶𝜋 )
2 2 2
𝜋
b) Démontrer que pour tout 𝛼 = − l’équation 𝑓𝛼 (𝑥) = 𝑥 admet une solution unique
2
dans l’intervalle ]0; +∞[ et donner une valeur approchée à 10-1 près de cette solution
++++++++++++++++++++++++Exercice 65:+++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit m un nombre réel strictement positif 𝑒𝑡 𝑓𝑚 la fonction définie par :
𝑚
𝑓𝑚 (𝑥) = ln(𝑚𝑥) +
ln 𝑥
On désigne par (𝐶𝑚 ) la courbe représentative de 𝑓𝑚
1) a) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓𝑚 et étudier les branches infinies de (𝐶𝑚 )
b) Déterminer la dérivée de 𝑓𝑚 et démontrer que l’ensemble des extremums de (𝐶𝑚 ) ,
lorsque m décrit ]0; +∞[, est la courbe (Γ) d’équation : 𝑦 = 2ln(𝑥|ln 𝑥|)
c) Etudier la fonction 𝑥 → 2ln(𝑥|ln 𝑥|) et tracer (Γ)
Dans la suite du problème, on suppose que m=1
2) a) Etudier la fonction 𝑓1 et tracer sa courbe (C1)
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
189

b) On désigne par g la restriction de 𝑓1 à l’intervalle [𝑒; +∞[


Démontrer que g admet une fonction réciproque g-1 dont on précisera l’ensemble de
définition
Tracer la courbe représentative de g-1
3) a) Démontrer que (C1) admet un point d’inflexion dont l’abscisse α est solution de
l’équation (ln 𝑥)3 − ln 𝑥 − 2 = 0
a) Déterminer une valeur approchée de α à 10-2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 66:+++++++++++++++++++++++++++
La partie B peut être traitée indépendamment de la partie A
Le plan est muni d’un repère arthomormal (O ; I ; J) ; unité graphique : 2cm
𝑒𝑥
Pour tout entier naturel n, on considère la fonction 𝑓𝑛 définie sur R par : 𝑓𝑛 (𝑥) =
𝑒 𝑛𝑥(1+𝑒 𝑥 )
On désigne par (𝐶𝑛 ) la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans le repère (O ; I ; J)
Partie A :
Dans cette partie, on s’intéresse seulement aux fonctions 𝑓0 et 𝑓1 correspondant
respectivement à n=0 et n=1
𝑒𝑥
on considère d’abord la fonction 𝑓0 définie sur R par : 𝑓0 (𝑥) =
1+𝑒 𝑥
1- a- Déterminer la limite de 𝑓0 (𝑥) lors que x tend vers −∞
b- Déterminer la limite de 𝑓0 (𝑥) lors que x tend vers +∞
c- En déduire les asymptotes de 𝐶0
1
2- Montrer que le point 𝐾 (0; ) est un centre de symétrie de 𝐶0
2
3- Etudier les variations de 𝑓0 (𝑥)
4- a- Déterminer une équation de la tangente T à la courbe 𝐶0 au point K
b- Justifier que pour étudier la position de 𝐶0 par rapport à la tangente T, il suffit
d’étudier sur R le signe de g(x) où 𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 − 2 − 𝑥
c- Calculer g’(x) et g’’(x)
d- Déterminer, en les justifiant, les signes de g’’(x) ; g(‘x) et g(x) suivant les
valeurs de x
e- En déduire la position relative de la tangente T par rapport à courbe 𝐶0
5- Tracer la courbe 𝐶0 et la tangente T dans le repère (O ; I ; J)
6- a- Montrer que pour tout réel x, les points 𝑀(𝑥; 𝑓0 (𝑥)) 𝑒𝑡 𝑀′ (𝑥; 𝑓1 (𝑥)) sont
1
symétriques par rapport à la droite d d’équation 𝑦 =
2
b- Comment obtient-on 𝐶1 à partir de 𝐶0 ? Tracer 𝐶1 sur la même figure
Partie B :
1
Etude de la suite u définie pour tout entier naturel n, par 𝑢𝑛 = ∫0 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
1+𝑒
1- Montrer que 𝑢0 = ln ( )
2
2- Montrer que 𝑢0 + 𝑢1 = 1. En déduire 𝑢1
3- Montrer la suite u est positive
4- On pose 𝑘(𝑥) = 𝑓𝑛+1 (𝑥) − 𝑓𝑛 (𝑥)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


190

1−𝑒 𝑥
a- Montrer que pour tout x réel, 𝑘(𝑥) =
𝑒 𝑛𝑥 (1+𝑒 𝑥 )
b- En déduire le signe de k pour tout 𝑥 ∈ [0; 1]
c- En déduire que u est décroissante
5- a- Montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a :
1 − 𝑒 −(𝑛−1)
𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 =
𝑛−1
b- Calculer 𝑢2
6- Soit v la suite définie pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, par
𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛
𝑣𝑛 =
2
a- Calculer la limite de v quand n tend vers +∞
b- Montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a : 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛
c- En déduire la limite u quand n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 67:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A :
On note 𝑓𝑛 la fonction numérique de variable réelle x définie sur ]−∞; −2[ ∪ ]−2; +∞[
𝑒 1+𝑥
par : 𝑓𝑛 (𝑥) = (𝑥+2)𝑛 pour tout n entier naturel non nul. (𝐶𝑛 ) désigne la courbe
représentative de 𝑓𝑛 dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) L’unité
graphique : 2cm
1) Etudier les limites de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 + ∞
2) a) Etudier suivant la parité de n, la limite de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − 2
b) Calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) ; puis étudier son signe suivant la parité de n
c) Dresser le tableau de variations de 𝑓𝑛
3) Démontrer que toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent un point fixe A
Déterminer une équation de la tangente (𝑇𝑛 ) à (𝐶𝑛 ) en A
𝑓𝑛 (𝑥)
4) a) Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥
b) Démontrer que pour tout entier n non nul, et pour tout nombre réel 𝑥 ≠
−2, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥)
c) En déduire les positions relatives des courbes (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 ) (pour n=1 et n=2)
Représenter graphiquement (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 )
PARTI B :
0
Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = ∫−1 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
1) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante et que pour tout n non nul, on
a 𝑈𝑛 ≥ 0. Que peut-on en déduire ?
2) a) En utilisant une intégration par partie, démontrer que pour tout entier
𝑒
naturel 𝑛 ≥ 2 on a : 𝑛𝑈𝑛+1 = 1 + 𝑈𝑛 −
2𝑛
b) Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la question 4-b) de A
0 𝑛𝑒 1+𝑥
c) En déduire que lim ∫−1 (𝑥+2)𝑛+1 = 1
𝑥→+∞
PARTIE C :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
191

On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟: 𝑔(𝑥) = 𝑓1 (𝑥 − 1). On note (Γ) sa
courbe représentative dans le repère (O;I ;J)
1) Construire la courbe (Γ) à partir de la courbe (𝐶1 ). Justifier la construction
2) On considère la fonction 𝜑 définie sur [0; +∞[ par 𝜑(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑥)
a) Démontrer que l’équation 𝜑(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 dans
l’intervalle 𝐼 = [2; 3]
b) Démontrer que pour x positif, l’équation 𝜑(𝑥) = 𝑥 est équivalente à 𝑔(𝑥) = 𝑒
1
c) Démontrer que pour tout x de I ; |𝜑 ′ (𝑥)| ≤
3
3) Soit (𝑣𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑣0 = 2 𝑒𝑡 𝑣𝑛+1 = 𝜑(𝑣𝑛 )
a) Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) est croissante et majorée par 𝛼. Conclure
b) Démontrer que 𝜑(𝐼) ⊂ 𝐼
c) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n ; (𝑣𝑛 ) appartient à
l’intervalle I
1
4) a) Démontrer pour tout entier naturel n , on a : |𝑣𝑛+1 − 𝛼| ≼ |𝑣𝑛 − 𝛼| puis que
3
1
𝛼 − 𝑣𝑛+1 ≤ (𝛼 − 𝑣𝑛 )
3
1 𝑛
b) Démontrer que pour tout entier naturel : 𝛼 − 𝑣𝑛 ≤ ( ) et que la suite (𝑣𝑛 ) converge
3
vers 𝛼
c) Déterminer un entier naturel p pour lequel 𝑣𝑝 est une valeur approchée de 𝛼 à
10−3 près. Calculer cette valeur approchée
++++++++++++++++++++++++Exercice 68:+++++++++++++++++++++++++++
On désigne par n l’entier naturel supérieur à 2, on con sidère les fonctions 𝑓𝑛 qui sont
1+𝑛 ln 𝑥
définies sur ]0; +∞[ par : 𝑓𝑛 (𝑥) =
𝑥²
Partie A : I- Etude des fonctions 𝒇𝒏
1) calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) et montrer que l’on peut écrire le résultat sous la forme d’un
quotient dont le numérateur est 𝑛 − 2 − 2𝑛 ln 𝑥
2) Résoudre l’équation 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 0. Etudier le signe de 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥)
3) Déterminer la limite de 𝑓𝑛 en +∞
4) Etablir le tableau de variation de la fonction fn et calculer sa valeur maximale en
fonction de n
II- Représentation graphique de quels que fonctions 𝑓𝑛
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J) ; (unit é graphique 5cm)
On note (𝐶𝑛 ) la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans ce repère
1) Tracer (𝐶2 ) 𝑒𝑡 (𝐶3 )
2) a) Calculer 𝑓𝑛+1 (𝑥) − 𝑓𝑛 (𝑥)
Cette différence est-elle dépendante de l’entier n ?
b) Expliquer comment il est possible de construire point par point la courbe (𝐶4 )
à partir de (𝐶2 ) et (𝐶3 ). Tracer (𝐶4 )
Partie B : Calculs d’aires
𝑒 ln 𝑥
1) Calculer, en intégrant par parties, l’intégrale 𝐼 = ∫1 𝑑𝑥
𝑥²
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
192

2) En déduire l’aire, en unité d’aires du domaine plan par les courbes (𝐶𝑛 ) et (𝐶𝑛+1 )
et les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
3) On note 𝐴𝑛 l’aire, en unité d’aires, du domaine plan limité par les courbes (𝐶𝑛 ) et
les droites d’équations 𝑦 = 0 ; 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
a) Calculer 𝐴2
b) Déterminer la nature de la suite An en précisant l′ interprétation
graphique de la raison
Partie C: Etude sur l’intervalle ]𝟏; +∞[ de léuation 𝒇𝒏 (𝒙) = 𝟏
Dans toute la suite, on prend 𝑛 ≥ 3
𝑛−2
𝑛−2
1) a) Vérifier que , pour tout n ; 𝑒 2𝑛 > 1 𝑒𝑡 𝑓𝑛 ( )>1
2𝑛
b) Vérifier que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 n’admet pas de solution sur
𝑛−2
l’intervalle]1; 𝑒 2𝑛 [
𝑛−2
2) On admet que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 admet sur l’intervalle [𝑒 2𝑛 ; +∞[ exactement
une solution notée 𝛼𝑛
3) On se propose de déterminre la limite de la suite (𝛼𝑛 )
Calculer 𝑓𝑛 (√𝑛) et montrer que, pour 𝑛 > 𝑒², on a 𝑓𝑛 (√𝑛) ≥ 1
En déduire que, pour 𝑛 ≥ 8, on a 𝛼𝑛 ≥ √𝑛 et donner la limite de la suite (𝛼𝑛 )
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 69:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : On donne la fonction g définie sur R par : g(x) = e2x − 5ex + 4
1) Résoudre l’équation : ∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑔(𝑥) = 0
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]ln 4 ; +∞[ 𝑔(𝑥) > 0
Démontrer que : {
∀𝑥 ∈ ]0; ln 4[; 𝑔(𝑥) < 0
1
PARTIE B : Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + et C sa courbe
𝑒 𝑥 −2
représentative (unité graphique : 2cm)
1) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
2) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition 𝐷𝑓
g(x)
a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; f′(x) =
(ex −2)²
b) Etudier le signe de f’(x) et en déduire le tableau de variation de f(x)
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 1 est asymptote de f en +∞
4) Etudier la position relative de (C) par rapport à la droite (D1)
3 𝑒𝑥
5) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 on a 𝑓(𝑥) = 𝑥 − +
2 2(𝑒 𝑥 −2)
3
6) Démontrer que la droite (D2) d’équation 𝑦 = x − est asymptote de (C) en −∞
2
7) Etudier la position relative de (C) par rapport à la droite (D2) sur l’intervalle
]−∞; ln 2[
8) Construire (C) et ses asymptotes

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


193

PARTIE C : Soit𝜆 un réel strictement négatif


1) Exprimer en fonction de 𝜆 l’aire du domaine délimité par : 𝑥 = 0; 𝑥 = 𝜆 et la
droite (D2) avec la courbe (C); en cm²
2) Calculer lim 𝐴(𝜆)
𝜆→−∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 70:+++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction g définie sur R par : 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥 + 𝑥 + 1
a) Etudier le sens de variation de la fonction g et ses limites 𝑒𝑛 − ∞ et en +∞
b) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution notée α appartient à
l’intervalle[−1,28; −1,27]
c) En déduire le signe de g(x) sur R
𝑥𝑒 𝑥
2) Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative dans un repère
𝑒 𝑥 +1
orthonormé (unité graphique : 4cm)
𝑒 𝑥 𝑔(𝑥)
a) Montrer que 𝑓(𝑥) = . En déduire le sens de variation de f
(𝑒 𝑥 +1)²
b) Montrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼 + 1 et en déduire un encadrement de 𝑓(𝛼)
c) Soit (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0. Donner une équation de (T) et étudier la
position de (C) par rapport à (T)
d) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞
Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (C) et étudier la position de
(C) par rapport à (D)
e) Faire le tableau de variation de f
f) Tracer sur un même graphique (C) (T) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 71:+++++++++++++++++++++++++++
On considère l’application de ]−1; +∞[ dans ℝ définie par:
ln(x + 1)
f(x) = si x ≠ 0 et f(0) = 1
x
PARTIE A :
1) Etudier la continuité de f sur ]−1; +∞[
2) Etudier la dérivabilité de f sur ]−1; +∞[. Expliciter la fonction f’.
x
3) On note g l’application de ]−1; +∞[ dans ℝ définie par: g(x) = − ln(1 + x)
x+1
b) Etudier les variations de g et le signe de g(x) (On ne demande pas l’étude de la
limite de g en -1)
c) En déduire les variations de f
4) Etudier les limites de f aux bornes de ]−1; +∞[
5) Construire la courbe (C). Préciser les asymptotes et la position de (C) par rapport à
l’axe des abscisses
6) Déterminer une équation de la tangente à (C) au point d’abscisse 0 et étudier la
position de (C) par rapport à la tangente. (On étudiera les variations de
1
ℎ(𝑥) = 𝑥² ( + 𝑓′(𝑥)) puis le signe de ℎ(𝑥))
2
PARTIE B :

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


194

1) Démontrer qu’il existe un unique nombre réel α de l’intervalle


]0; 1[ 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑓(𝛼) = 𝛼
On ne demande pas de calculer α
1
𝑈0 =
2) On considère la suite (𝑈𝑛 ) 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟 { 2
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
a) Démonter que ∀𝑛 ∈ 𝑁, 0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 1
1
b) Démontrer que ∀𝑛 ∈ 𝑁, |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑈𝑛 − 𝛼|( on remarquera que
2
1
𝑈𝑛+1 − 𝛼 = 𝑓(𝑈𝑛 ) − 𝑓(𝛼) et on utilisera le résultat : − ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 0. )
2
c) En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers α
++++++++++++++++++++++++Exercice 72:+++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
2𝑥²
PARTIE A : Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = − ln(1 + x 2 )
𝑥²+1
1) Démontrer que sur ]1; +∞[ l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique α
et donner un encadrement de α à 10-1 près
2) Préciser le signe de g(x) sur l’intervalle ]0; +∞[
PARTIE B :Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par
ln(1 + x 2 )
f(x) = si x > 0 et f(0) = 0
x
𝑓(𝑥)−𝑓(0)
1) a) Quelle est la limite de quand x tend vers 0
𝑥
b) Déduisez en que f est dérivable en x=0 et trouver une équation de la tangente (T) en x=0
à la courbe (C) représentant de f
2𝑙𝑛𝑥 1 1
2) a) Démontrer que pour tout 𝑥 > 0; 𝑓(𝑥) = + ln (1 + )
𝑥 𝑥 𝑥²
b) Déduisez en la limite de f en +∞
𝑔(𝑥)
3) a) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 > 0; 𝑓′(𝑥) =
𝑥²
b) Déduisez en les variations de f
c) Construire (T) et (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 73:+++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
x+1
PARTIE A : Soit la fonction g définie sur ]0; +∞[ par g(x) = − ln x
2x+1
1) a) Etudier le sens de variation de g
b) Calculer g(1) et g(2)
c) Démontrer que sur l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique α sur
l’intervalle ]0; +∞[
Trouver un encadrement de α d’amplitude 10-1
d) Déduire le signe de g(x) sur l’intervalle ]0; +∞[
2ln x
PARTIE B :Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = On notera (C)
𝑥²+𝑥
la courbe représentative de f
2(2𝑥+1)
1) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 > 0; 𝑓′(𝑥) = (𝑥 2 +𝑥)2
𝑔(𝑥)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


195

2) Etudier les variations de f


2
3) En déduire les variations de f et démontrer que : 𝑓(𝛼) =
𝛼(2𝛼+1)
4) Construire la courbe (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 74:+++++++++++++++++++++++++++
Le but du problème est d’étudier la fonction f définie par :
x2
]0; 1[ ∪ ]1. +∞[ ; f(x) =
{∀ x ∈ x−1
lnx
𝑓(0) = 0 𝑒𝑡 𝑓(1) = 1
On notera C la courbe représentative de f relativement à un repère orthonormé (O ; I ; J)
d’unité 5cm
PARTIE A : On considère la fonction g dérivable sur ]0 ; +∞[ 𝑒𝑡 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟
g(x) = (𝑥 − 2) ln 𝑥 + (𝑥 − 1)
2(𝑥−1)
1) Démontrer que pour tout réel x élément de ]0 ; +∞[ : 𝑔′ (𝑥) = + 𝑙𝑛𝑥
𝑥
2) Etudier le sens de variation de g , puis dresser son tableau de variation
3) Déduire de 2) que g(x) est positif pour tout x élément de ]0 ; +∞[
PARTIE B : 1)a) Calculer : lim 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞
b) Démontrer que f est continue à droite en 0 , et continue en 1
c) Calculer le nombre dérivé de f à droite en 0
Donner une interprétation graphique de ce résultat
3
d) On admettra ici que f est dérivable en 1 et que : 𝑓 ′ (1) =
2
En déduire une équation de la tangente à la courbe de f au point d’abscisse 1
2)a)On admet que f est dérivable sur ]0; 1[ ∪ ]1. +∞[
𝑥
Démontrer que pour tout x appartenant à ]0; 1[ ∪ ]1. +∞[ ∶ 𝑓 ′ (𝑥) = 2
𝑔(𝑥)
(𝑥−1)
b) En déduire le sens de variation de f et dresser son tableau de variation
c)Démontrer que pour tout réel x appartenant à [0 ; 1] , 𝑜𝑛 𝑎 0 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 1
d) Dans le repère (O ;I ;J) , tracer la de tangente à C au point O, la tangente à C au point B
de coordonnées (1; 1) et la courbe C .
On donne ln 2 ≃ 0,69 𝑒𝑡 ln 3 ≃ 1,1
++++++++++++++++++++++++Exercice 75:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A:La fonction g est définie sur R par : 𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 − 𝑥 − 2
1) Etudier les limites de g en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Etudier le sens de variations de g sur R et dresser son tableau de variation
3) On admet que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 a exactement deux solutions réelles
a) Vérifier que 0 est l’une de ces solutions
b) L’autre solution est appelée α. Montrer que −1,6 ≤ 𝛼 ≤ −1,5
4) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs du réel x.
PARTIE B:La fonction f est définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − (𝑥 + 1)𝑒 𝑥
On note C sa courbe représentative dans un repère (unité graphique 2cm)
1) Etudier les limites de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


196

2) Calculer f’(x) dérivée de f et montrer que f’(x) et g(x) ont le même signe. Etudier
le sens de variation de f(x)
𝛼 2 +2𝛼
3) Démontrer l’égalité 𝑓(𝛼) = −
4
Où α est définie dans la première partie. En déduire un encadrement de f(α)
4) Etablir un tableau de variation de f
5) Tracer (C)
PARTIE C: Soit m un nombre réel négatif
0
1) Interpréter graphiquement ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
2) a) Calculer à l’aide d’une intégration par partie ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
0
b) En déduire ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
3) Calculer la limite de ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 lors que x tend vers −∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥²
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥²𝑒 𝑥−1 − et (C) sa courbe
2
représentative
PARTIE A:La fonction g est définie sur R par : 𝑔(𝑥) = (𝑥 + 2)𝑒 𝑥−1 − 1
1) Déterminer f’(x) et exprimer f’(x) en fonction de g(x)
2) Etude de signe de g(x)
a) Calculer les limites de g(x) en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
b) Calculer g’(x) et étudier son signe suivant les valeurs de x
c) En déduire le sens de variation de g, puis dresser son tableau de variation
d) Montrer que l’équation g(x)=0 admet sur R une solution unique 𝛼 ∈ ]0,20; 0,21[
e) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x
PARTIE B: 1) Etudier suivants les valeurs de x le signe de f’(x)
2) En déduire le sens de variation de f
−𝛼 3
3) Montrer que 𝑓(𝛼) =
2(𝛼+2)
−𝑥 3
4) On considère la fonction h définie sur [0; 1] par ℎ(𝑥) =
2(𝑥+2)
a) Calculer h’(x) pour tout x élément de [0; 1] puis déterminer le sens de variation
de h sur [0; 1]
b) En déduire un encadrement de f(α)
5) a) Déterminer les abscisses des points d’intersection de la courbe (C) avec l’axe (x’x)
b) Préciser alors la position de la courbe (C) par rapport à l’axe des abscisses
6) Tracer la courbe représentative (C) de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 77:+++++++++++++++++++++++++++
Dans tout le problème on se place dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖 ; 𝑗)l’unité est 2 cm
A :Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par : g(x) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 + 1 et C sa courbe
représentative
1-)Etudier les variations de g et en déduire son signe en fonction de x
2-)On note C’ la courbe représentative de la fonction 𝑥 → 𝑙𝑛𝑥 dans le même repère

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


197

Monter que C et C’ ont deux points communs d’abscisses respectives 1 et e et que pour
tout élément de [1; 𝑒] 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 + 1 ≤ 𝑙𝑛𝑥 , on ne demande pas de représenter C
et C’
𝑒
3-a)Calculer à l’aide d’une intégration par partie, l’intégrale : 𝐽 = ∫1 (𝑥 − 1)𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥
1≤𝑥≤𝑒
b) Soit ∆ le domaine plan défini par: { Déterminer en cm² l’aire de ∆.
g(x) ≤ y ≤ lnx
−2
Donner une valeur décimale approchée à 10 près de cette aire.
1
B : Soit f la fonction définie sur ]1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥
𝑥−1
1-)Etudier les limites de f en +∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 1
2-a) Ecrire f’(x) en fonction de g(x) b-) Déterminer le tableau de variations de f
3-)Tracer la courbe représentative de f dans le repère
1
C-)1-) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = admet une unique solution 𝛼 ∈ ]3,5 ; 3,6[
2
1 1
2-)Soit h la fonction définie sur ]1; +∞[ par ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 +
2 2
a-) Montrer que α est solution de l’équation ℎ(𝑥) = 𝑥
b-) Etudier le sens de variations de h(x)
5
c-) On pose 𝐼 = [3 ; 4] Montrer que pour tout x élément de I on a : ℎ(𝑥) ∈ 𝐼𝑒𝑡 |ℎ′ (𝑥)| ≤
6
1- On définie la suite (𝑈𝑛 ) 𝑝𝑎𝑟: 𝑈0 = 3 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑛 ≥ 0; 𝑈𝑛+1 = ℎ(𝑈𝑛 )
Justifier successivement les trois propriétés suivantes :
5
a-) pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑈𝑛 − 𝛼| ;
6
5 𝑛
b-) pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≤ ( )
6
c-) la suite (𝑈𝑛 ) converge vers α
++++++++++++++++++++++++Exercice 78:+++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier et tracer la courbe de la fonction 𝜑 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝜑(𝑥) = ln(2𝑥)
2) Démontrer que, pour tout nombre réel x, 𝑥 + √1 + 𝑥² > 0
3) Soit f la fonction définie sur ℝ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + √1 + 𝑥 2 )
a) Déterminer f’(x) et en déduire le sens de variation de f
b) Démontrer que f est impaire
c) Calculer lim 𝑓 𝑝𝑢𝑖𝑠 lim 𝑓
+∞ −∞
1 1
4) a) Démontrer que pour tout 𝑥 > 0 𝑜𝑛 𝑎 𝑓(𝑥) = ln(2𝑥) + ln [ (1 + √1 + )]
2 𝑥²

b) On pose g(x) = f(x) − ln(2x). Déterminer lim 𝑔


+∞
On désigne par Γ la courbe représentative de f dans le même repère
Que peut on dire des courbes Γ et (C) en +∞
c) Etudier la position relative de Γ par rapport à sa tangente à l’origine
On pourra étudier les variations de la fonction ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
d) Tracer la courbe Γ
++++++++++++++++++++++++Exercice 79:+++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


198

𝑒 𝑥 −2
On considère la fonction f dérivable sur R et définie par 𝑓(𝑥) = et (C) sa
𝑒 𝑥 +1
courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J) unité graphique : 2cm
Partie A :
1) a) Déterminer : lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
b) Etudier le sens de variations de f et dresser son tableau de variations
2) Démontrer que le point A de (C) d’abscisse 0 est un centre de symétrie de (C)
3) Tracer la courbe (C) . On construira en particulier la tangente à (C) au point A
4) a) Démontrer que la fonction 𝑓 admet une bijection reciproque 𝑓 −1
Préciser l’ensemble de définition de 𝑓 −1
b) Donner une expression de 𝑓 −1 (𝑥)
c) Tracer dans le même repère que (C) , la courbe (Γ) de 𝑓 −1
𝑏𝑒 𝑥
5) a) Déterminer deux réels a et b tels que pour tout réel x on ait : 𝑓(𝑥) = 𝑎 +
𝑒 𝑥 +1
𝜆
b) On pose 𝜆 ∈ 𝑅; 𝐼(𝜆) = ∫ln 2 𝑓(𝑡)𝑑𝑡. Déduire de 5) a) que :
4
𝐼(𝜆) = −2𝜆 + 3 ln(𝑒 𝜆 + 1) + ln
27
6) a) x étant un réel de l’intervalle [0; 1[ ; établir à l’aide d’une considération
𝑥
géométrique que : 𝐼(𝑓 −1 (𝑥)) + ∫0 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝑥𝑓 −1 (𝑥)
𝑥
b) En déduire une expression de ∫0 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡
Partie B :
1) a) Etudier le sens de variation de 𝑓′
3
b) En déduire que pour tout réel x : 0 ≼ 𝑓 ′ (𝑥) ≼
4
2) On pose, pour tout réel x , 𝜑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
a) Démontrer que la fonction 𝜑 est une bijection de R vers R
b) En déduire que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution , que l’on notera 𝛼
c) Démontrer que −1,5 ≼ 𝛼 ≼ −1,4
3) On défint la suite numérique (𝑈𝑛 ) par son premier terme 𝑈0 et la relation de
récurrence : ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
a) A l’aide de l’inégalité des accroissements finis , établir que pour tout entier
3
naturel n : |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≼ |𝑈𝑛 − 𝛼|
4
3 𝑛
b) En déduire que pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ ( ) |𝑈0 − 𝛼|
4
En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers 𝛼
1 3 𝑛
c) On donne 𝑈0 = −1 . Justifier que : ∀𝑛 ∈ 𝑁; |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ ( )
2 4
A partir du quel rang n est t-on sûr d’avoir : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ 10−3
++++++++++++++++++++++++Exercice 80:+++++++++++++++++++++++++++
On considère f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)
On considère par C la courbe représentative de f dans le repère orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗), unité
graphique : 3cm
PARTIE A : 1) Justifier que ; pour tout réel x : 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 > 0

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


199

2) Déterminer la fonction dérivée f’ de f et étudier le sens de variations de f sur R


3) Déterminer les limites de f −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
4) Représenter C et la droite ∆ 𝑑′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑦 = 𝑥 ; on montrera que la droite d’équation
𝑥 = 1 est un axe de symétrie de C et on précisera les points d’abscisses 0 et 2 ainsi que les
tangentes à la courbe en ces points ?
PARTIE B : On s’intéresse à l’intersection de C et de ∆. On pose pour tout réel x :
𝜑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
1) Déterminer la dérivée 𝜑 ′ 𝑑𝑒 𝜑. En déduire que 𝜑 est strictement décroissante sur R
2)a)Déterminer la limite de 𝜑 𝑒𝑛 − ∞
2 2
2𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛(1− + 2 )
𝑥 𝑥
b) Montrer que, pour tout réel x strictement positif, 𝜑(𝑥) = 𝑥 ( + − 1).
𝑥 𝑥

En déduire la limite de 𝜑 𝑒𝑛 + ∞
3) Montrer que 𝜑 est une bijection de R sur R
En déduire que la droite ∆ 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 𝐶 en un seul point et un seul ; on désigne par 𝛼 l’abscisse
de ce point . Montrer que 0,3 < 𝛼 < 0,4
PARTIE C : On pose 𝐽 = [0,3 ; 0,4]
1) Montrer que la fonction 𝑥 → 𝑥² − 2𝑥 + 2 est décroissante sur J
En déduire que si x appartient à J alors f(x) appartient à J
2) a)Prouver que pour tout x de J |𝑓 ′ (𝑥)| ≤ 0,95 ; (on pourra montrer que f est
croissante sur J)
b) En déduire que pour tout x de J, |𝑓(𝑥) − 𝛼| ≤ 0,95|𝑥 − 𝛼|
3) On définit la suite (𝑈𝑛 ) par U0=0,3 et pour tout entier naturel n : 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Prouver que pour tout n :
∎𝑈𝑛 ∈ 𝐽 ; ∎ |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,95|𝑈𝑛 − 𝛼| 𝑒𝑡 ∎ |𝑈𝑛 − 𝛼| ≤ 0,1 × (0,95)𝑛
En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers 𝛼
PARTIE D : On désigne par A l’aire de la partie du plan comprise entre les droites
1
d’équations 𝑥 = 0 , 𝑥 = ; l’axe des abscisses et courbe C. On se propose de déterminer
2
une valeur approchée de A en unités d’aire.
1
1) Montrer que la tangente (T) à la courbe C au point d’abscisse a pour équation
4
24 6 25
𝑦=− 𝑥+ + 𝑙𝑛
25 25 16
1
2) Soit les points E d’abscisse 0 et F d’abscisse de la courbe C . Montrer que la
2
5
droite (EF) a pour équation 𝑦 = 2 (𝑙𝑛 ) 𝑥 + 𝑙𝑛2.
8
1
3) On admet, que sur [0; ], la courbe C est au dessus de (T) et dessous de (EF)
2
1 1
24 6 25 5
a) Montrer que ∫0 (−
2 𝑥+ + 𝑙𝑛 ) 𝑑𝑥 ≤ 𝐴 ≤ ∫02 (2 (𝑙𝑛 ) 𝑥 + 𝑙𝑛2) 𝑑𝑥
25 25 16 8
5 1 5
b) En déduire que,𝑙𝑛 ≤ 𝐴 ≤ 𝑙𝑛 .
4 4 2
c) Donner une valeur approchée de A à 5.10-3 près.
++++++++++++++++++++++++Exercice 81:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : La fonction g est définie sur R par : g(x) = 2ex + 2x − 7
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
200

1) Etudier les limites de g en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞


2) Etudier le sens de variations de g sur R et dresser son tableau de variation
3) Justifier que l’équation g(x)=0 admet sur R une solution unique 𝛼 ∈ ]0,94; 0,941[
4) Etudier le signe de g sur R
PARTIE B La fonction f est définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 5)(1 − 𝑒 −𝑥 )
On note C sa courbe représentative dans un repère
1) Etudier le signe de f sur R
2) Etudier les limites de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
3) Calculer f’(x), ou f’ désigne la fonction dérivée de f, et vérifier que f’(x) et g(x) ont le
même signe.
Dresser le tableau de variations de f
(2𝛼−5)2
4)a)Démontrer l’égalité 𝑓(𝛼) =
2𝛼−7
5 (2𝑥−5)2
b) Etudier le sens de variations de la fonction h définie sur [−∞; ] par : ℎ(𝑥) =
2 2𝑥−7
En déduire, à partir de l’encadrement de 𝛼 obtenu dans la partie A, un encadrement
d’amplitude 10−2 𝑑𝑒 𝑓(𝛼)
5) Démontrer que la droite D, d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 5, est asymptote à C en +∞
Préciser la position de C par rapport à D
6) Tracer la droite D et la courbe C dans le repère (O,I,J) ; (unité graphique 2cm)
PARTIE C : A l’aide d’une intégration par parties, calculer en cm l’aire de la portion de plan
délimitée par la courbe C, l’axe des abscisses, l’axe des ordonnées et la droite d’équation
5
𝑥=
2
PARTIE D : Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à3, on considère les points An, BN et
Cn , d’abscisse n, appartenant respectivement à l’axe des abscisses, à la droite D et à la
𝐶𝑛 𝐵𝑛
courbe C ;soit Un le réel défini par : 𝑈𝑛 =
𝐴𝑛 𝐵𝑛
2𝑛−5−𝑓(𝑛)
1) Démontrer que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 3, on a ; 𝑈𝑛 =
2𝑛−5
2) a)Quelle est la nature de la suite (Un) ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 82:+++++++++++++++++++++++++++
Nombre de chiffres d’un entier naturel
Si n est un entier naturel , on note C(n) le nombre de chiffres de l’écriture décimale de n
1) Déterminer C(385243)
2) Evaluer C(n) en fonction de log(n)
3) Déterminer le nombre de chiffres des nombres suivants :
9 7
𝑎 = 99 ; 𝑏 = 119 ; 𝑐 = 286242 (286241 − 1)
++++++++++++++++++++++++Exercice 83:+++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑐𝑥 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des nombres
réels. On note (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O, I, J)

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


201

1
1- Calculer les réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 pour que (C) passe par le point 𝐴 (− ; 0), par le point
2
𝐵(0; 1) et qu(elle admette en B une tangente ayant un coefficient directeur égal au
nombre 1
2- On supposera désormais que f est définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥
a- Déterminer la limite de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞ . En déduire l’existence d(une
asymptote è (C)
b- Etudier les variations de f sur R
3- Résoudre sur R, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 et en déduire le signe de f sur R
1
4- Montrer que, sur l’intervalle [ ; 2], l’équation 𝑓(𝑥) = 1 a une solution unique ∝
2
En déduire que 1,3 <∝< 1,4
5- Ecrire une équation de la tangente (T) à (C) au point B .
6- Tracer (C) et (T) dans le repère (O, I, J) . Unité graphique 2cm
Partie B:
Soit F la fonction définie sur R par 𝐹(𝑥) = (−2𝑥 − 3)𝑒 −𝑥 + 3
1- Montrer que F est une primitive sur R de f qui s’annule pour 𝑥 = 0
2- Calculer en cm², la valeur exacte de l’aire de la partie du plan limité par la courbe
1
(C) , l’axe des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = − 𝑒𝑡 𝑥 = 1
2
Donner une valeur approchée de cette aire à 10−2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 84:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A :
On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln 𝑥. On note (Γ) sa courbe
représentative dans un repère orthogonal (O, I ; J) du plan
1- Etudier la fonction f et tracer sa courbe représentative (Γ)
2- a- Montrer que pour tout entier naturel n, l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑛 admet une unique
solution dans ]0; +∞[
On note ∝𝑛 cette solution. On a donc pour tout entier naturel n ; ∝𝑛 + ln ∝𝑛 = 𝑛
b- Préciser la valeur de ∝1
c- Démontrer que la suite (∝𝑛 ) est strictement décroissante
3- a- Déterminer l’équation de la tangente (∆) à la courbe (Γ) au point A d’abscisse 1
b- Etudier la fonction h définie sur ]0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = ln 𝑥 − 𝑥 + 1
c- En déduire la position relative de la courbe (Γ) par rapport à (∆)
𝑛+1
4- Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, ≤∝𝑛
2
Déterminer la limite de la suite (∝𝑛 )
PARTIE B :
On considère une fonction g continue, strictement croissante sur ]0; +∞[ et telle que :
lim 𝑔(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→+∞
On admet que l’on peut, comme on l’a fait dans la partie A, définir une suite (𝛽𝑛 ) de réels
tels que : 𝑔(𝛽𝑛 ) = 𝑛, et que cette suite est strictement croissante
1- Démontrer qu’une suite croissante non majorée tend vers +∞
2- Montrer que la suite (𝛽𝑛 ) tend vers +∞
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
202

++++++++++++++++++++++++Exercice 85:+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)L’unit é graphique est 2cm
On considère la fonction f dérivable et définie sur ]−∞; 1[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 1 + ln(1 − 𝑥)
On note (C) la courbe représentative de f
1) a) Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞
𝑓(𝑥)
b) Calculer lim ( ) puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→−∞ 𝑥
c) Calculer la limite à gauche en 1 puis interpréter graphiquement ce résultat
2) a) Pour tout réel 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ; calculer 𝑓 ′ (𝑥)
b) Démontrer que f est strictement décroissante sur ]−∞; 1[
c) Dresser le tableau de variations de f
3) a) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 ∈ ]−∞; 1[
b) Justifier que −0,7 < 𝛽 < −0,6
4) a) Démontrer qu’une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0 est :
𝑦 = −𝑥 − 1
b) On donne le tableau de valeurs suivant :
𝑥 -2 -1,5 -1 -0,75 -0,5 -0,25 0,25 0,5 0,75
Arrondi d’ordre 1 4,1 2,2 0,7 0,1 -0,3 -0,7 -1,2 -1,4 -1,8
de f(x)
Tracer (C) et (T)
−3 ≤ 𝑥 ≤ 5
On pourra faire la figure dans la partie du plan caractérisée par : {
−4 ≤ 𝑦 ≤ 6
5) On désigne par A l’aire de la partie du plan délimitée par (C), la droite (OI) et
les droites d’équations respectives 𝑥 = 𝛽 𝑒𝑡 𝑥 = 0
0
a) Calculer ∫𝛽 ln(1 − 𝑥)𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties
𝛽3
b) Démontrer que la valeur de A en unité d’aire est : 𝐴 = − 2𝛽 − (1 − 𝛽) ln(1 − 𝛽)
3
c) Déterminer en cm² l’arrondi d’ordre 2 de la valeur de A pour 𝛽 = −0,65
6) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de f et (C’) sa courbe représentative dans le
plan muni du repère (O, I, J)
a) Calculer 𝑓(−1)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en ln 2 existe puis calculer le.
c) Construire la courbe (C’) et sa tangente (∆) au point d’abscisse ln 2 sur la
même figure
++++++++++++++++++++++++Exercice 86:+++++++++++++++++++++++++++
𝑒𝑥
A- On considère la fonction de la variable réelle x définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+2
On désigne par (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Unité graphique 2cm
4) a) Déterminer l’ensemble de définition D de f. Etudier les limites de f aux bornes de D.
Préciser les asymptotes de la courbe (C)
b) Etudier les variations de f ; dresser le tableau de variations de f. Déterminer une
équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
203

c) Construire avec soin (T) et la courbe (C)


2) On se propose de montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet sur [0; 1] une solution unique
a) Etudier les variations de la fonction 𝑓 ′ 𝑠𝑢𝑟 [0; 1]. Démontrer que pour tout x de
1 2
l’intervalle [0; 1], on a : ≤ 𝑓 ′ (𝑥) ≤
4 3
b) Etudier les variations de la fonction numérique g définie sur [0; 1] par : 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet dans [0; 1] une solution unique 𝛼
1 𝑒
Vérifier que : ≤ 𝛼 ≤
2 3
3) On se propose de déterminer une valeur approchée de 𝛼
1
𝑢0 =
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par : { 2
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
1 𝑒
a) Démontrer par récurrence que : pour tout n de N ; ≤ 𝑢𝑛 ≤
2 3
b) En utilisant l’inégalité des accroissements finis , démontrer que : pour tout n de N :
2
|𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
3
2 𝑛 2 𝑛+1
En déduire que pour tout n de N ; |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) |𝑢0 − 𝛼| ≤ ( )
3 3
c) Démontrer que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente. Quelle est sa limite ?
d) Déterminer un entier 𝑛0 tel que si 𝑛 ≥ 𝑛0 alors |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−2
1
4) Ne connaissant pas la primitive de la fonction f sur [0; ], on se propose de déterminer
2
1
un encadrement de l’intégrale : 𝐼 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
2

a) Justifier l’existence de I et donner une interprétation graphique


1 1
b) On pose :𝐽 = ∫02(2 − 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐾 = ∫02 𝑥²𝑓(𝑥)𝑑𝑥 . Vérifier que 4𝐼 = 𝐽 + 𝐾
c) Calculer I

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


204

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition et propriétés :
On appelle suite numérique toute fonction de N vers R et on note (𝑢𝑛 ) avec 𝑛 ∈ 𝑁
Formes d’écritures d’une suite numérique :
Il y’a deux formes d’écritures en suite qui sont :
●Forme récurrente : Toute suite qui s’écrit sous la forme 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
●Forme explicite : Toute suite qui s’écrit sous la forme 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛)
Monotonie d’une suite : Soit (𝒖𝒏 ) une suite numérique et K un intervalle
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛 ⟺ ≥ 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est croissante sur K
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≤ 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 ⟺ ≤ 1 alors la suite est (𝑢𝑛 ) décroissante sur K
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 ⟺ = 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est constante sur K
𝑢𝑛

SUITES ARITHMETIQUES :
Soit 𝑟 la raison et 𝑢𝑝 le premier terme da suite arithmétique (𝑢𝑛 )
●Formule récurrente : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝒓
●Formule explicite : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓
●Somme des termes d’une suite arithmétique :
𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐫
𝐒𝐧 = (𝟏 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 + 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞)
𝟐
𝒏+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = (𝒖𝟎 + 𝒖𝒏 )
𝟐
𝒏−𝒑+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = (𝒖𝒑 + 𝒖𝒏 ) avec 𝒑 ≠ 𝟎
𝟐
Démonstration :
Comme 𝑢1 = 𝑢0 + 𝑟 ; 𝑢2 = 𝑢0 + 2𝑟 ; … … … 𝑢𝑛−1 = 𝑢0 + (𝑛 − 1)𝑟 ; 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛𝑟
𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 = 𝑢0 + (𝑢0 + 𝑟) + (𝑢0 + 2𝑟) + ⋯ + (𝑢0 + 𝑛𝑟)
𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)𝑢0 + (1 + 2 + 3 + ⋯ + 𝑛)𝑟 = (𝑛 + 1)𝑢0 + ∆𝑛 𝑟
∆ = 1 + 2 + ⋯ + (𝑛 − 1) + 𝑛
{ 𝑛
∆𝑛 = 𝑛 + (𝑛 − 1) + ⋯ + 2 + 1
𝑛(𝑛 + 1)
2∆𝑛 = (𝑛 + 1) + (𝑛 + 1) + … + (𝑛 + 1) + (𝑛 + 1) = 𝑛(𝑛 + 1) ⟺ ∆𝑛 =
2
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛 2𝑢0 + 𝑛𝑟
𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)𝑢0 + 𝑟 = (𝑛 + 1) (𝑢0 + 𝑟) = (𝑛 + 1) ( )
2 2 2
𝑢0 + 𝑢𝑛 (𝐧 + 𝟏)
= (𝑛 + 1) ( ) ⟺ 𝐒𝐧 = (𝐮𝟎 + 𝐮𝐧 )
2 𝟐
●Progression arithmétique : 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 forment une progression arithmétique si et
seulement si 𝟐𝐛 = 𝐚 + 𝐜
●Sens de variations :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
205

Si 𝑟 > 0 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement croissante


Si 𝑟 < 0 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement décroissante
Si 𝑟 = 0 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement constante
●Insertion de n moyens arithmétiques entre deux nombres donnés a et b
Insérer n moyens arithmétiques entre deux nombres donnés a et b, c’est déterminer une
progression arithmétique de 𝑛 + 2 termes dont les termes extrêmes soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
𝒃−𝒂
La raison de la progression cherchée est 𝒓 =
𝒏+𝟏

SUITES GEOMETIQUES :
Soit 𝑞 la raison et 𝑢𝑝 le premier terme da suite géométrique (𝑢𝑛 )
●Formule récurrente : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒒 × 𝒖𝒏
●Formule explicite : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑
●Somme des termes d’une suite géométrique :
𝟏 − 𝐪𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬
𝐒𝐧 = 𝟏𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞
𝟏−𝐪
𝟏−𝒒𝒏+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎
𝟏−𝒒
𝟏−𝒒𝒏−𝒑+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 avec 𝒑 ≠ 𝟎
𝟏−𝒒
Démonstration :
Comme 𝑢1 = 𝑞𝑢0 ; 𝑢2 = 𝑞²𝑢0 ; … … … 𝑢𝑛−1 = 𝑞𝑛−1 𝑢0 ; 𝑢𝑛 = 𝑞𝑛 𝑢0
𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑞𝑢0 + 𝑞²𝑢0 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 𝑢0 + 𝑞𝑛 𝑢0
𝑆𝑛 = 𝑢0 (1 + 𝑞 + 𝑞2 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 + 𝑞𝑛 ) = 𝑢0 ∆𝑛
∆𝑛 = 1 + 𝑞 + 𝑞2 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 + 𝑞𝑛
{
−𝑞∆𝑛 = −𝑞 − 𝑞2 − 𝑞3 − ⋯ − 𝑞𝑛 − 𝑞𝑛+1
1 − 𝑞𝑛+1
∆𝑛 − 𝑞∆𝑛 = 1 − 𝑞𝑛+1 ⟺ (1 − 𝑞)∆𝑛 = 1 − 𝑞𝑛+1 ⟺ ∆𝑛 =
1−𝑞
1 − 𝑞𝑛+1 𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏
𝑆𝑛 = 𝑢0 ∆𝑛 = 𝑢0 ⟺ 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎
1−𝑞 𝟏−𝒒
●Produit des termes d’une suite géométrique :
(𝐧−𝐤)(𝐧+𝟏−𝐤)
𝐏𝐧 = (𝟏𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞)𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 × (𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧) 𝟐 où k est l′ indice du 1er treme
𝐧(𝐧+𝟏)
Si 𝐏𝐧 = 𝐮𝟎 × 𝐮𝟏 × … × 𝐮𝐧 = (𝐮𝟎 )𝐧+𝟏 × (𝐪) 𝟐

𝐧−𝐩+𝟏 (𝐧−𝐤)(𝐧−𝒌+𝟏)
Si 𝐏𝐧 = 𝐮𝐤 × 𝐮𝐤+𝟏 × … × 𝐮𝐧 = (𝐮𝐩 ) × (𝐪) 𝟐 avec 𝐤 ≠ 𝟎
●Progression géométrique : 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 forment une progression géométrique si et
seulement si 𝐛² = 𝐚 × 𝐜
●Sens de variations :
Si 𝑞 > 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement croissante
Si 𝑞 < 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement décroissante
Si 𝑞 = 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement constante
●Insertion de n moyens géométriques entre deux nombres donnés a et b

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


206

Insérer n moyens géométriques entre deux nombres donnés a et b(a et b non nuls), c’est
déterminer une progression arithmétique de 𝑛 + 2 termes dont les termes extrêmes
soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏. La solution du problème est donnée par la détermination de la raison q:
𝒏+𝟏 𝒃
Si n est pair ; il y’a une seule solution : 𝒒 = √
𝒂
𝑏
< 0 alors pas de solution
𝑎
Si n est impair :{𝑏 𝑛+1 𝑏
> 0 alors il y ′ a deux solutions 𝑞 = ± √
𝑎 𝑎

Suite de la forme 𝒂𝑼𝒏+𝟐 + 𝒃𝑼𝒏+𝟏 + 𝒄𝑼𝒏 = 𝟎 (E)


Le terme général de cette suite est la somme de deux suites géométriques
Pour l’obtenir, on pose :𝑈𝑛 = 𝑈0 𝑞𝑛 ; soit 𝑈𝑛+1 = 𝑈0 𝑞𝑛+1 𝑒𝑡 𝑈𝑛+2 = 𝑈0 𝑞𝑛+2
Dans (E) on a : 𝑎𝑈0 𝑞𝑛 𝑞2 + 𝑏𝑈0 𝑞𝑛 𝑞 + 𝑐𝑈0 𝑞𝑛 = 0 ⟹ 𝑈0 𝑞𝑛 (𝑎𝑞2 + 𝑏𝑞 + 𝑐) = 0
Soit 𝑎𝑞2 + 𝑏𝑞 + 𝑐 = 0 l’équation caractéristique ; on a : ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
●Si ∆> 0; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑞1 = 𝑒𝑡 𝑞2 = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑈𝑛 = 𝛼𝑞1 𝑛 + 𝛽𝑞2 𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 ≥ 1
2𝑎 2𝑎
U = αq1 + βq2
Pour déterminerα et β, il suffit de résoudre le système :{ 1
U2 = αq1 ² + βq2 ²
−b
● Si ∆= 0; on a ∶ q1 = q2 = alors Un = (α + nβ)qn avec n ≥ 1
2a
U = (α + β)q
Pour déterminerα et β, il suffit de résoudre le système :{ 1
U2 = (α + 2β)q²
● Si ∆< 0; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ q1 = ρeiθ et q2 = ρe−iθ alors
Un = ρn (α cos nθ + β sin nθ) avec n ≥ 0
U1 = ρ(α cos θ + β sin θ)
Pour déterminerα et β, il suffit de résoudre le système :{
U2 = ρ2 (α cos 2θ + β sin 2θ)
Inégalité des accroissements finis :
Soit 𝑦 = 𝑓(𝑥) une fonction continue et dérivable sur [𝑎; 𝑏]. Dans ces conditions, il existe
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
un point 𝑐 ∈ [𝑎, 𝑏] tel que : 𝑓 ′ (𝑐) =
𝑏−𝑎

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


207

EXERCICE 1 :
2 1 n+2
U est la suite définie par : U0 = 3 et ∀n ∈ N on a Un+1 = 2 Un + 2√2
1) Calculer 𝑈1 𝑒𝑡 𝑈2
2) V est la suite définie par : ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 √2 − 𝑛
Démontrer que V est une suite géométrique
3) Calculer 𝑉𝑛 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑈𝑛 en fonction de n. Etudier la convergence de la suite U
Calculer la somme 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Calculons 𝑼𝟏 𝒆𝒕 𝑼𝟐
1 2 2 1 √2 1 √2 1 √2
Pour 𝑛 = 0; 𝑜𝑛 𝑎 𝑢1 = 𝑈0 + = × + = + 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 = +
2 2√2 3 2 2 3 2 3 2
1 1+2 1 1 √2 3 1 √2 3√2 1
Pour 𝑛 = 1; 𝑜𝑛 𝑎 𝑢2 = 𝑈1 + = ( + ) + = + + 𝑑′ 𝑜ù 𝑢2 = + √2
2 2√2 2 3 2 2√2 6 4 4 6
2) V est la suite définie par : ∀𝒏 ∈ 𝑵 𝒐𝒏 𝒂 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 √𝟐 − 𝒏
Démontrons que V est une suite géométrique
1 𝑛+2 √2 𝑛+2
𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 √2 − (𝑛 + 1) = √2 ( 𝑈𝑛 + ) − (𝑛 + 1) = 𝑈 + − (𝑛 + 1)
2 2√2 2 𝑛 2
√2 𝑛 + 2 − 2𝑛 − 2 √2 𝑛 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈 + = 𝑈 − = (𝑈 √2 − 𝑛) = 𝑉𝑛
2 𝑛 2 2 𝑛 2 2 𝑛 2
𝟏
𝑑′ 𝑜ù 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟐
𝟏 𝟐√𝟐
Alors V est une suite géométrique de raison 𝐪 = et de 1er terme 𝐕𝟎 = 𝐔𝟎 √𝟐 =
𝟐 𝟑
3) Calculer 𝐕𝐧 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐔𝐧 en fonction de n.
2√2 1 n 2√2
●D’après la formule explicite de V , on a : Vn = Vp qn−p = V0 qn = ( ) =
3 2 3×2n
√2
D’où Vn =
3×2n−1
1 1 √2 1 n
●Comme Vn = Un √2 − n alors Un = (Vn + n) = ( + n) = +
√2 √2 3×2n−1 3×2n−1 √2
1 n
D’où Un = +
3×2n−1 √2
Etudions la convergence de la suite U
1 +∞
lim Un = + = +∞ d′ où lim Un = +∞
n→+∞ 3 × 2+∞−1 √2 n→+∞

Alors u n’est pas convergente


Calculons la somme 𝐒𝐧 = 𝐔𝟎 + 𝐔𝟏 + ⋯ + 𝐔𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐢𝐦 𝐒𝐧
𝐧→+∞
1 1 1 1
Comme 𝑈𝑛 = (𝑉𝑛 + 𝑛) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆𝑛 = (𝑉0 + 0) + (𝑉1 + 1) + ⋯ + (𝑉𝑛 + 𝑛)
√2 √2 √2 √2
1 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛 ⏟
⏟ 0+1+2+⋯+𝑛
1
𝑆𝑛 = (𝑉0 + 0 + 𝑉1 + 1 + ⋯ + 𝑉𝑛 + 𝑛) = ( + )
√2 √2 ∆ 𝑛 𝛤𝑛
1 𝑛+1 1
1−𝑞 𝑛+1 2√2 1−(2) 2√2 1− 𝑛+1 4√2 1
2
●∆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛 = 𝑉0 = ( 1 )= ( 1 )= (1 − )
1−𝑞 3 1−2 3 3 2𝑛+1
2

4√2 4√2 4√2 √2


𝐷′ 𝑜ù ∆𝑛 = − = −
3 3 × 2𝑛+1 3 3 × 2𝑛−1
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
208

𝑛(𝑛+1)
●𝛤𝑛 = 0 + 1 + 2 + ⋯ + 𝑛 =
2
1 1 4√2 √2 𝑛(𝑛+1) 4 1 𝑛(𝑛+1)
Alors 𝑆𝑛 = (∆𝑛 + 𝛤𝑛 ) = ( − + )= − +
√2 √2 3 3×2𝑛−2 2 3 3×2𝑛−2 2√2
4 1 𝑛(𝑛+1)
D’où 𝑆𝑛 = − +
3 3×2𝑛−1 2√2
4 1 +∞(+∞ + 1)
lim 𝑆𝑛 = − + = +∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑆𝑛 = +∞
𝑛→+∞ 3 3 × 2+∞−1 2√2 𝑛→+∞

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
1
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 8 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 2
2
1)Etablir un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9. Tracer la
représentation graphique en «chemin» de la suite. Donner une conjecture de la
limite éventuelle de la suite U
2) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Résoudre l’équation𝑓(𝑥) = 𝑥. Faire apparaitre la solution sur le graphique
3) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4 . Montrer que la suite V est une suite géométrique
4
4) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n et en déduire que 𝑈𝑛 = 4 +
2𝑛
5) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
6) Exprimer en fonction de n la somme : 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Etablissons un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9.
𝑛 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑈𝑛 8 6 5 4,5 4,25 4,125 4,0625 4,03125 4,015625 4,0078125
Traçons la représentation graphique en «chemin» de la suite.
Voir figure
Donnons une conjecture de la limite éventuelle de la suite U
On considère la droite (∆) d’équation y=x
Voire la figure ci-dessus pour la conjecture et on constate que lim 𝑢𝑛 = 4
𝑛→+∞
2) Déterminons la fonction f telle que 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 )
1
On pose 𝑈𝑛 = 𝑥 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2
2
Résolvons l’équation𝒇(𝒙) = 𝒙. Faisons apparaitre la solution sur le graphique
1 1
𝑓(𝑥) = 𝑥 ⟹ 𝑥 + 2 = 𝑥 ⟹ 𝑥 − 𝑥 = −2 ⟹ 𝑥 = 4
2 2
3) On pose 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 − 𝟒 . Montrons que la suite V est une suite géométrique
1 1 1 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 − 4 = 𝑈𝑛 + 2 − 4 = 𝑈𝑛 − 2 = (𝑈𝑛 − 4) = 𝑉𝑛 ⟹ 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛
2 2 2 2 2
1
D’où la suite V est géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑉0 = 𝑈0 − 4 = 8 − 4 = 4
2
𝟒
4) Exprimons 𝑽𝒏 en fonction de n et en déduire que 𝑼𝒏 = 𝟒 +
𝟐𝒏
1 𝑛 4
●D’après la formule explicite de V on a : 𝑉𝑛 = 𝑉𝑝 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑉0 𝑞𝑛 = 4 ( ) ⟹ 𝑉𝑛 =
2 2𝑛
4
●Comme 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 4 ⟹ 𝑈𝑛 = 4 + 𝐜𝐪𝐟𝐞
2𝑛

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


209

5) Déterminons la limite de la suite (𝑼𝒏 )


4
lim 𝑈𝑛 = 4 + +∞ = 4 𝑑′ 𝑜ù lim 𝑈𝑛 = 4
𝑛→+∞ 2 𝑛→+∞
6) Exprimons en fonction de n la somme : 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
Comme Un = Vn + 4 alors Sn = V0 + 4 + V1 + 4 + ⋯ + Vn + 4 ⟹
1 − qn+1
Sn = V0 + V1 + ⋯ + Vn + 4(n + 1) = V0 + 4(n + 1) ⟹
1−q
1 n+1 1
1−( ) 1 − n+1 1
2 2
Sn = 4 ( 1
) + 4(n + 1) = 4 ( 1 ) + 4(n + 1) = 8 (1 − n+1 ) + 4(n + 1)
1− 2
2 2
1
⟹ Sn = 8 − + 4(n + 1)
2n−2
1
lim Sn = 8 − + 4(+∞ + 1) = +∞ d′ où lim Sn = +∞
n→+∞ 2+∞−2 n→+∞

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
𝑛
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = ln ( )
𝑛+1
a) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
b) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 )est strictement croissante
c) Soit la somme 𝑆𝑛 = 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 . Prouver que 𝑆𝑛 = −ln(𝑛 + 1)
d) En déduire la limite de la suite lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝒏
On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par 𝑼𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
𝒏+𝟏
a) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏
𝒏→+∞
𝑛 𝑛
lim 𝑈𝑛 = lim (ln ( )) = lim (ln ( )) ⟹ lim 𝑈𝑛 = 0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛+1 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞
b) Démontrons que la suite (𝑼𝒏 )est strictement croissante
1ère Méthode : Vérifions si 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 > 0
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
210

𝑛+1 𝑛 (𝑛 + 1)² 𝑛² + 2𝑛 + 1
𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = ln ( ) − ln ( ) = ln ( ) = ln ( )
𝑛+2 𝑛+1 𝑛(𝑛 + 2) 𝑛² + 2𝑛
𝑛2 +2𝑛+1 𝑛2 +2𝑛+1
Comme 𝑛2 + 2𝑛 + 1 > 𝑛2 + 2𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 > 1 ⟹ ln ( ) > ln 1 ⟹
𝑛2 +2𝑛 𝑛2 +2𝑛
𝑛² + 2𝑛 + 1
ln ( ) > 0 𝑐𝑞𝑓𝑑
𝑛² + 2𝑛
𝑥
2ème Méthode : Etudions le sens de variations de la fonction 𝑓(𝑥) = ln ( )
𝑥+1
1 0
𝑥 ′ 𝑑𝑒𝑡 | | 1 1

𝑓 (𝑥) = (ln ( )) = 1 1 = 𝑑′ 𝑜ù 𝑓 ′ (𝑥) = >0
𝑥+1 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥(𝑥 + 1)
Alors la suite (𝑈𝑛 ) est strictement croissante
c) Soit la somme 𝑺𝒏 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + ⋯ + 𝑼𝒏 . Prouvons que 𝑺𝒏 = −𝐥𝐧(𝒏 + 𝟏)
1 2 3 𝑛−1 𝑛
𝑆𝑛 = 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 = ln + ln + ln + ⋯ + ln + ln ⟹
2 3 4 𝑛 𝑛+1
𝑆𝑛 = − ln 2 + ln 2 − ln 3 + ln 3 − ln 4 + ⋯ + ln(𝑛 − 1) − ln 𝑛 + ln 𝑛 − ln(𝑛 + 1) ⟹
𝐷′ 𝑜ù 𝑺𝒏 = −𝐥 𝐧(𝒏 + 𝟏) 𝐜𝐪𝐟𝐩
d) Déduisons-en la limite de la suite 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏
𝒏→+∞
lim 𝑆𝑛 = −ln(+∞) = −∞ 𝑑′ 𝑜ù 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏 = −∞
𝑛→+∞ 𝒏→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
1) Soit n un entier naturel
Résoudre dans R l’équation d’inconnue x : ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛
2) On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : ln(7𝑛 . 𝑈𝑛 ) = 2𝑛
a) Calculer 𝑈0 𝑒𝑡 𝑈1
b) Démontrer que la suite 𝑈𝑛 est une suite géométrique et déterminer sa raison
3) La suite (𝑈𝑛 )admet-elle une limite ?
4) Déterminer un entier 𝑛0 tel que pour tout entier 𝑛 > 𝑛0 ; 𝑈𝑛 > 100
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit n un entier naturel. Résolvons dans R l’équation d’inconnue x : ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛
𝑒 2𝑛
ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛 ⟹ 7𝑛 𝑥 = 𝑒 2𝑛 ⟹ 𝑥 = 𝑛
7
2) On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par : 𝐥𝐧(𝟕𝒏 . 𝑼𝒏 ) = 𝟐𝒏
a) Calculons 𝑼𝟎 𝒆𝒕 𝑼𝟏
𝑒 2𝑛
On constate que 𝑈𝑛 =
7𝑛
𝑒0 𝑒2
●Pour 𝑛 = 0 ⟹ 𝑈0 = = 1 ⟹ 𝑈0 = 1 ●Pour 𝑛 = 1 ⟹ 𝑈1 =
70 7
b) Démontrons que la suite 𝑼𝒏 est une suite géométrique et déterminons sa raison
𝑒 2𝑛 𝑒2 𝑛 e2
Comme 𝑈𝑛 = ⟹ 𝑈𝑛 = ( ) alors 𝑈𝑛 est une suite géométrique de raison q =
7𝑛 7 7
3) La suite (𝑼𝒏 )admet-elle une limite ?
𝑒2
Oui 𝑈𝑛 admet une limite car 𝑞 = > 1 et sa limite est : lim 𝑈𝑛 = +∞
7 𝑛→+∞

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


211

4) Déterminons un entier 𝑛0 tel que pour tout entier 𝑛 > 𝑛0 ; 𝑈𝑛 > 100
𝑛 𝑛
𝑒2 𝑒2 𝑒2
𝑈𝑛 > 100 ⟹ ( ) > 100 ⟹ ln ( ) > ln 100 ⟹ 𝑛 ln > 2 ln 10 ⟹
7 7 7
4,605
𝑛(2 − ln 7) > 2 ln 10 ⟹ 𝑛 > ⟹ 𝑛 > 85,27 𝑑′ 𝑜ù 𝑛0 = 86
0,054
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
Les termes d’une suite arithmétique vérifient 𝑆5 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢5 = 45 𝑒𝑡 𝑢9 = 6
a) Calculer 𝑢1 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑟
b) Trouver n tel que : 𝑠𝑛 = 66
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Les termes d’une suite arithmétique vérifient 𝑆5 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢5 = 45 𝑒𝑡 𝑢9 = 6
a) Calculons 𝐮𝟏 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐫
●D’après la formule explicite, on a : 𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟 = 𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟
Pour 𝑛 = 9, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑢9 = 𝑢1 + 8𝑟 = 6 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 + 8𝑟 = 6
●D’après la formule de la somme, on a :
𝑛−𝑝+1 𝑛 𝑛
𝑆𝑛 = (𝑢𝑝 + 𝑢𝑛 ) = (𝑢1 + 𝑢𝑛 ) = (2𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟) =
2 2 2
5
Pour 𝑛 = 5, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑆5 = (2𝑢1 + 4𝑟) = 45 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 + 2𝑟 = 9
2
𝑢 + 8𝑟 = 6 −𝑢 − 8𝑟 = −6 1
D’où le système : { 1 ⟹{ 1 ⟹ 6𝑟 = −3 ⟹ 𝑟 = −
𝑢1 + 2𝑟 = 9 𝑢1 + 2𝑟 = 9 2
1
Alors 𝑢1 + 8 (− ) = 6 ⟹ 𝑢1 = 4 + 6 = 10 ⟹ 𝑢1 = 10
2
b) Trouvons n tel que : 𝒔𝒏 = 𝟔𝟔
𝑛 𝑛 1 𝑛 1 1
𝑆𝑛 = (2𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟) = (2(10) + (𝑛 − 1) (− )) = (20 − 𝑛 + ) = 66 ⟹
2 2 2 2 2 2
40 − 𝑛 + 1
𝑛( ) = 132 ⟹ 𝑛(41 − 𝑛) = 264 ⟹ −𝑛2 + 41𝑛 − 264 = 0 ⟹
2
𝑛² − 41𝑛 + 264 = 0 ⟹ 𝒏 = {𝟖; 𝟑𝟑}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
1) Soit la suite géométrique 𝑣𝑛 vérifient 𝑣1 = 54 𝑒𝑡 𝑣4 = 16
Calculer la raison q et la somme 𝑆5 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣5
3
2) Soit la suite géométrique telle que : 𝑣3 = 3 𝑒𝑡 𝑣8 =
32
a) Calculer la raison q et le premier terme 𝑣0
b) Calculer la somme 𝑆10 = 𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣10
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la suite géométrique 𝒗𝒏 vérifient 𝒗𝟏 = 𝟓𝟒 𝒆𝒕 𝒗𝟒 = 𝟏𝟔
Calculons la raison q et la somme 𝑺𝟓 = 𝒗𝟏 + 𝒗𝟐 + ⋯ + 𝒗𝟓
D’après la formule explicite, on a : 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑣1 × 𝑞𝑛−1 = 54𝑞𝑛−1

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


212

16 1 1
Pour 𝑛 = 4 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣4 = 54𝑞3 = 16 ⟹ 𝑞3 = = ⟹𝑞=
54 8 2
Calculons la somme 𝑆5 :
1 5 25 − 1
1 − 𝑞5−1+1 1−( )
𝑆5 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣5 = 𝑣1 = 54 ( 2 ) = 54 25 = 108 (31) ⟹
1−𝑞 1 1 25
1−
2 2
31 837 ′ 837
𝑆5 = 27 × = 𝑑 𝑜ù 𝑆5 =
8 8 8
𝟑
2) Soit la suite géométrique telle que : 𝒗𝟑 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒗𝟖 =
𝟑𝟐
a) Calculons la raison q et le premier terme 𝒗𝟎
D’après la formule explicite, on a : 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑣0 × 𝑞𝑛
3
Pour 𝑛 = 3 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣3 = 𝑣0 𝑞3 = 3 ⟹ 𝑣0 =
𝑞3
3 3
Pour 𝑛 = 8 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣8 = 𝑣0 𝑞8 = ⟹ 𝑣0 =
32 32𝑞 8
3 3 1 1
On pose 𝑣0 = 𝑣0 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹ 𝑞5 = ⟹𝑞=
32𝑞 8 𝑞3 32 2
3 3
Alors 𝑣0 = = 1 3
= 3 × 8 = 24 𝑑′ 𝑜ù 𝑣0 = 24
𝑞3 ( )
2

c) Calculons la somme 𝑺𝟏𝟎 = 𝒗𝟎 + 𝒗𝟏 + ⋯ + 𝒗𝟏𝟎


1 11 211−1
1−𝑞 10+1 1−( ) 211 −1
2 211
𝑆10 = 𝑣0 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣10 = 𝑣0 = 24 ( 1 ) = 24 1 = 48 ( ) ⟹ 𝑆10 =
1−𝑞 1− 211
2 2
2047 6141 6141
3× = 𝑑′ 𝑜ù 𝑆10 =
27 128 128
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U0 = e3 et ∀n ∈ ℕ on a Un+1 = e√Un
1) Calculer 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
2) On pose 𝑣𝑛 = ln 𝑈𝑛 − 2
a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
3) En déduire la limite de (𝑈𝑛 )et (𝑣𝑛 )
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par :𝑈0 = 𝑒 3 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑒√𝑈𝑛
1) Calculons 𝑼𝟏 ; 𝑼𝟐 ; 𝑼𝟑 𝒆𝒕 𝑼𝟒
●Pour 𝑛 = 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑈1 = 𝑒√𝑈0 = 𝑒√𝑒 3 = 𝑒²√𝑒 ⟹ 𝑈1 = 𝑒²√𝑒
●Pour 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑈2 = 𝑒√𝑈1 = 𝑒√𝑒²√𝑒 = 𝑒²√√𝑒 ⟹ 𝑈2 = 𝑒²√√𝑒

●Pour 𝑛 = 2 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑈3 = 𝑒√𝑈2 = 𝑒√𝑒²√√𝑒 = 𝑒²√√√𝑒 ⟹ 𝑈3 = 𝑒²√√√𝑒

●Pour n = 3 on a ∶ U4 = e√U3 = e√²√√√e = e²√√√√e ⟹ U1 = e²√√√√e

2) On pose 𝒗𝒏 = 𝐥𝐧 𝑼𝒏 − 𝟐
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
213

a) Démontrons que la suite 𝒗𝒏 est géométrique dont on précisera la raison et le


premier terme
1 1 1
𝑣𝑛+1 = ln 𝑈𝑛+1 − 2 = ln(𝑒√𝑈𝑛 ) − 2 = 1 + ln 𝑈𝑛 − 2 = ln 𝑈𝑛 − 1 = (ln 𝑈𝑛 − 2)
2 2 2
𝟏
𝒗𝒏+𝟏 = 𝒗𝒏 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟐
1
D’où V est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑣0 = ln 𝑈0 − 2 = 1
2
c) Exprimons 𝒗𝒏 en fonction de n, puis 𝑼𝒏 en fonction de n
1 n 1
●D’après la formule explicite de V on a :vn = vp × qn−p = v0 × qn = ( ) alors vn =
2 2n
1 1 1
●Comme 𝑣𝑛 = ln 𝑈𝑛 − 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑣𝑛 +2 = 𝑒 2𝑛 +2 = 𝑒² × 𝑒 2𝑛 𝑑′ 𝑜ù 𝑈𝑛 = 𝑒 2+2𝑛
d) Déduisons-en la limite de (𝑼𝒏 )et (𝒗𝒏 )
1 1
● lim vn = lim n = +∞ = 0 alors lim vn = 0
n→+∞ n→+∞ 2 2 n→+∞
1
● lim Un = e² × e2+∞ = e² × e0 = e² alors lim Un = e²
n→+∞ n→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈1 = 3 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 − 𝑛
On considère la suite (𝑣𝑛 ) définie par : 𝑣𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 (1)
1) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n
2) En déduire la somme 𝑆𝑛 = 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛
3) Utiliser la relation (1) pour trouver une autre expression de 𝑆𝑛
En déduire (𝑈𝑛 ) en fonction de n
4) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par :𝑼𝟏 = 𝟑 𝒆𝒕 ∀𝒏 ∈ ℕ∗ 𝒐𝒏 𝒂 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 − 𝒏
On considère la suite (𝒗𝒏 ) définie par : 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 (1)
1) Exprimons 𝒗𝒏 en fonction de n
𝑉𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑛 − 𝑈𝑛 = −𝑛 𝑑′ 𝑜ù 𝑉𝑛 = −𝑛
2) Déduisons-en la somme 𝑺𝒏 = 𝑽𝟏 + 𝑽𝟐 + ⋯ + 𝑽𝒏
𝑛(𝑛 + 1) ′ 𝑛(𝑛 + 1)
𝑆𝑛 = 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 = −(0 + 1 + 2 + ⋯ + 𝑛) = − 𝑑 𝑜ù 𝑆𝑛 = −
2 2
3) Utilisons la relation (1) pour trouvons une autre expression de 𝑺𝒏
Comme 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆𝑛 = 𝑈1 − 𝑈0 + 𝑈2 − 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 − 𝑈𝑛−1 + 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛
D’où 𝑆𝑛 = −𝑈0 + 𝑈𝑛+1 = −3 + 𝑈𝑛+1 = −3 − 𝑛 + 𝑈𝑛 ⟹ 𝑆𝑛 = −3 − 𝑛 + 𝑈𝑛
Déduisons-en (𝑈𝑛 ) en fonction de n
𝑛(𝑛+1) 𝑛(𝑛+1) −𝑛²+𝑛+6
On pose 𝑆𝑛 = 𝑆𝑛 ⟹ −3 − 𝑛 + 𝑈𝑛 = − ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑛 + 3 − =
2 2 2
4) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏
𝒏→+∞
−∞
lim 𝑈𝑛 = = −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑈𝑛 = −∞
𝑛→+∞ 2 𝑛→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
214

EXERCICE 9:
Calculer la somme :𝑠𝑛 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + 11 ⋯ 1
Le dernier nombre de cette somme étant formé de n chiffres de 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑠𝑛 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + 11 ⋯ 1 en multipliant les deux membres par 9 ; on a :
9𝑠𝑛 = 9 + 99 + 999 + ⋯ + 99 ⋯ 9 = (10 − 1) + (102 − 1) + ⋯ + (10𝑛 − 1)
1 − 10𝑛 10 − 10𝑛+1
9𝑠𝑛 = 10 + 102 + 103 + ⋯ + 10𝑛 − 𝑛 = 10 −𝑛 = −𝑛 ⟹
1 − 10 −9
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
10 − 10 10 − 10 − 9𝑛 10 − 10 − 9𝑛
9𝑠𝑛 = −𝑛 = ⟹ 𝑠𝑛 =
9 9 81
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
𝑝0 = 𝑞0 = 1
A –) Soit (𝑝𝑛 )𝑒𝑡 (𝑞𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑝𝑛+1 = 𝑝𝑛 + 2𝑞𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑞𝑛+1 = 𝑝𝑛 + 𝑞𝑛
1) Compléter le tableau suivant :
𝑛 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑝𝑛
𝑞𝑛
2) a) Démontrer que : ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑝𝑛2 − 2𝑞𝑛2 = (−1)𝑛+1
𝑝
b) Conjecturer les limites des suites (𝑝𝑛 )𝑒𝑡 (𝑞𝑛 ) ; en déduire que : lim 𝑛 = √2
𝑛→+∞ 𝑞𝑛
𝑝𝑛
3) Soit(𝑈𝑛 ) la suite de terme général : 𝑈𝑛 =
𝑞𝑛
a) Exprimer 𝑈𝑛+1 en fonction de 𝑈𝑛 et donner une définition par récurrence de la suite
(𝑈𝑛 )
b) Représenter graphiquement les premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ), puis démontrer que
cette suite converge vers √2
𝑎0 = 𝑏0 = 1
B-) Soit (𝑎𝑛 )𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 et la suite (𝑣𝑛 )
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 𝑏𝑛
𝑎𝑛
de terme général 𝑣𝑛 =
𝑏𝑛
Donner une définition par récurrence de la suite (𝑣𝑛 ), puis démontrer que cette suite
converge également vers √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Complétons le tableau suivant :
n 1 2 3 4 5 6 7 8 9
pn 3 7 17 41 99 239 577 1393 3363
qn 2 5 12 29 70 169 408 985 2378
2) a) Démontrons que : ∀𝐧 ∈ 𝐍; 𝐩𝟐𝐧 − 𝟐𝐪𝟐𝐧 = (−𝟏)𝐧+𝟏
On démontre par récurrence :
●Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
Pour n = 0; on a ∶ p20 − 2q20 = (−1)0+1 ⟹ 1 − 2 = −1 alors − 1 = −1 vraie

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


215

Pour n = 1; on a ∶ p12 − 2q21 = (−1)1+1 ⟹ 3² − 2(2²) = 1 alors 1 = 1 vraie


●Supposons que la relation est vraie dans le rang de n : p2n − 2q2n = (−1)n+1
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 :
?
p2n+1 − 2q2n+1 = (−1)n+2 ⟹ (pn + 2qn )2 − 2(pn + qn )2 (−1)n+2 ⟹
=
p2n+1 − 2q2n+1 = p2n + 4pn qn + 4q2n − 2p2n − 4pn qn − 2q2n = −p2n + 2q2n =
−(p2n − 2q2n )
D’après la 2ème étape on a : p2n − 2q2n = (−1)n+1 ⟹ −(p2n − 2q2n ) = (−1)(−1)n+1
D′ où p2n+1 − 2q2n+1 = (−1)n+2 cqfd
∀𝐧 ∈ 𝐍; 𝐩𝐧 − 𝟐𝐪𝟐𝐧 = (−𝟏)𝐧+𝟏 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞
𝟐

b) Conjecturons les limites des suites (𝐩𝐧 )𝐞𝐭 (𝐪𝐧 ) ;


●D’après le tableau, on conjecture que lim pn = lim qn = + ∞
n→+∞ n→+∞
pn
●Déduisons que : lim = √2
n→+∞ qn
p 2 (−1)n+1
Comme p2n − 2q2n = (−1)n+1 ⟹ p2n = 2q2n + (−1)n+1 ⟹ ( n ) = 2 + alors
qn q2n
pn 2 pn 2 (−1)n+1 pn
lim ( ) = ( lim ) = 2 car lim 2 = 0 alors lim = √2
n→+∞ q n n→+∞ q n n⟶+∞ qn n→+∞ q n
𝐩
3) Soit(𝐔𝐧 ) la suite de terme général : 𝐔𝐧 = 𝐧
𝐪𝐧
a) Exprimons 𝐔𝐧+𝟏 en fonction de 𝐔𝐧 et donnons une définition par récurrence
de la suite (𝐔𝐧 )
pn
pn+1 pn + 2qn qn (qn + 2) Un + 2 Un + 2
Un+1 = = = pn = d′ où Un+1 =
qn+1 pn + q n qn ( + 1) U n + 1 Un + 1
qn
𝑝0
𝑈0 =
=1
𝑞0
D’où la définition de récurrence : { 𝑈 +2
∀𝒏 ∈ 𝑵; 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑛
𝑈𝑛 +1
b) Représentons graphiquement les premiers termes de la suite (𝑼𝒏 ), puis
démontrons que cette suite converge vers √𝟐
Soit le tableau de quelques termes :
𝑛 1 2 3 4 5 6 7
𝑈𝑛 3 7 17 41 99 239 577
2 5 12 29 70 169 408
Soit (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 on a :
𝑥+2
Soit f la fonction définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+1
𝑥+2 ′ 𝑥+1−𝑥−2 1
𝑓 étant une fonction homographique alors on a : 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+1) = (𝑥+1)2
= − (𝑥+1)2 < 0
alors f est strictement décroissante sur ]−1; +∞[
𝑥+2
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = 𝑥 ⟹ 𝑥 + 2 = 𝑥² + 𝑥 ⟹ 𝑥² = 2 ⟹ 𝑥 ± √2
𝑥+1
D’où la suite (𝑈𝑛 ) converge vers √2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑖𝑚 𝑈𝑛 = √2
𝑛⟶+∞

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


216

𝑎0 = 𝑏0 = 1
B-) Soit (𝑎𝑛 )𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 et la suite (𝑣𝑛 )
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 𝑏𝑛
𝑎𝑛
de terme général 𝑣𝑛 =
𝑏𝑛
Donnons une définition par récurrence de la suite (𝑣𝑛 ), puis démontrons que cette suite
converge également vers √2
𝑎 2
𝑏𝑛2 (( 𝑛 ) + 2)
𝑎𝑛+1 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 𝑏𝑛 (𝑣𝑛 )2 + 2 ′ (𝑣𝑛 )2 + 2
𝑣𝑛+1 = = = = 𝑑 𝑜ù 𝑣𝑛+1 =
𝑏𝑛+1 2𝑎𝑛 𝑏𝑛 2𝑎𝑛 𝑏𝑛 2𝑣𝑛 2𝑣𝑛
𝑎
𝑣0 = 0 = 1
𝑏0
D’où on a : { (𝑣 )2 +2
𝑣𝑛+1 = 𝑛
2𝑣𝑛
𝑛 1 2 3
Soit le tableau de quelques termes : 𝑣𝑛 3 17 577
Soit (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 on a : 2 12 408
x²+2
Soit f la fonction définie par : f(x) =
2x
x²+2 ′ 2x(2x)−2(x2 +2) 2x²−4 x²−2
Alors on a : f ′ (x) = ( 2x
) =
4x2
=
4x2
=
2x²

f est décroissante sur ]0; √2[ et croissante sur ] √2; +∞[ et on a deux droites x =
1
0 et y = x comme asymptotes
2

x²+2
On pose f(x) = x on a ∶ = x ⟹ x² + 2 = 2x² ⟹ x² = 2 ⟹ x ± √2
2x

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


217

D’où la suite (vn ) converge vers √2 avec lim vn = √2


n⟶+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
n 3(n+2)
Soit la suite 𝑢𝑛 définie par : u1 = −1 et un+1 = un + pour tout n > 0
2(n+1) 2(n+1)
1)Montrer, en raisonnant par récurrence, que la suite 𝑢𝑛 est majorée par 3
2)Etudier le sens de variations de la suite 𝑢𝑛
3)On considère la suite 𝑣𝑛 définie par pour tout entier naturel n non nul : 𝑣𝑛 =
𝑛(3 − 𝑢𝑛 )
Montrer que 𝑣𝑛 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
4) Exprimer 𝑣𝑛 puis 𝑢𝑛 en fonction de n
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐧 𝟑(𝐧+𝟐)
Soit la suite 𝒖𝒏 définie par : 𝐮𝟏 = −𝟏 𝐞𝐭 𝐮𝐧+𝟏 = 𝐮𝐧 + 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭 n > 0
𝟐(𝐧+𝟏) 𝟐(𝐧+𝟏)
1) Montrons, en raisonnant par récurrence, que la suite 𝒖𝒏 est majorée par 3
• Vérifions que la relation est vraie pour certaines valeurs de n :
Pour n=1 :𝒖𝟏 = −𝟏 < 3 (𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒)
• Supposons que la relation est vraie dans le rang de n, c’est-à-dire : 𝑢𝑛 ≤ 3
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 : 𝑢𝑛+1 ≤ 3
Pour cela, on étudie le signe de 𝑢𝑛+1 − 3 :
𝑛 3(𝑛 + 2) 𝑛 𝑢𝑛 + 3(𝑛 + 2) − 6(𝑛 + 1) 𝑛 𝑢𝑛 + 3𝑛 + 6 − 6𝑛 − 6
𝑢𝑛+1 − 3 = 𝑢 + −3= =
2(𝑛 + 1) 𝑛 2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1)
𝑛(𝑢𝑛 − 3) 𝑛(𝑢𝑛 − 3)
= ⟹ 𝑢𝑛+1 − 3 =
2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1)
𝑛(𝑢𝑛 −3)
NB : Le signe de dépend de 𝑢𝑛 − 3 ; or 𝑢𝑛 ≤ 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑢𝑛 − 3 ≤ 0
2(𝑛+1)
𝑛(𝑢𝑛 −3)
Donc ∀𝑛 ∈ ℕ∗ ,𝑢𝑛+1 − 3 = 2(𝑛+1)
≤ 0 alors la relation proposée est vraie dans le rang de
𝑛 + 1:
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑢𝑛 est majorée par 3
2) Etudions le sens de variations de la suite 𝒖𝒏
On étudie le signe de 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ; on a :
𝑛 3(𝑛 + 2) 𝑛 𝑢𝑛 + 3(𝑛 + 2) − 2(𝑛 + 1)𝑢𝑛
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑢 + − 𝑢𝑛 =
2(𝑛 + 1) 𝑛 2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1)
−(𝑛+2)𝑢𝑛+3(𝑛+2) (𝑛+2)(3−𝑢𝑛 )
= = Or ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑢𝑛 − 3 ≤ 0 ⟹ 3 − 𝑢𝑛 ≥ 0 ⟹
2(𝑛+1) 2(𝑛+1)
(𝑛+2)(3−𝑢𝑛 )
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = ≥ 0 ; donc la suite 𝑢𝑛 est strictement croissante
2(𝑛+1)

On considère la suite 𝒗𝒏 définie par pour tout entier naturel n non nul : 𝒗𝒏 =
3)
𝒏(𝟑 − 𝒖𝒏 )
Montrons que 𝒗𝒏 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
𝑛 3(𝑛+2)
terme 𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = (𝑛 + 1)(3 − 𝑢𝑛+1 ) = (𝑛 + 1) (3 −
2(𝑛+1)
𝑢𝑛 + )
2(𝑛+1)
𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) 1 1
= (𝑛 + 1) ( ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛
2(𝑛 + 1) 2 2

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


218

1
Ceci montre que 𝑣𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑣1 = 1(3 − 𝑢1 ) = 3 −
2
(−1) = 4 ⟹ 𝑣1 = 4
4) Exprimons 𝒗𝒏 puis 𝒖𝒏 en fonction de n
•Comme 𝑣𝑛 est une suite géométrique alors :
1 𝑛−1 1
𝑣𝑛 = 𝑣1 . 𝑞𝑛−1 ⟹ 𝑣𝑛 = 4 ( ) = 22 . = 22 . 21−𝑛 = 23−𝑛 ⟹𝑣𝑛 = 23−𝑛
2 2𝑛−1
1 1 1 3𝑛−23−𝑛
•𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛 = 3 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑢𝑛 = 3 − 𝑣𝑛 = 3 − 23−𝑛 ⟹𝑢𝑛 =
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminer une primitive de f sur ℝ+
ln(𝑛+1)
2) Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie pour 𝑛 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑢𝑛 = ∫ln 𝑛 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥
Exprimer (un )en fonction de n
3) Montrer que (un ) est une suite décroissante positive. Que peut-on en déduire ?
Calculer la limite un lors que n tend vers +∞
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a. Calculer 𝑠1 , 𝑠2 𝑒𝑡 𝑠3 et exprimer 𝑠𝑛 en fonction de n
b. Calculer la limite sn lors que n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminons une primitive de f sur ℝ+
ex (ex +1)′ U′
f(x) = = on a la forme de (ln(U))′ = alors la primitive de f(x) est
ex +1 ex +1 U
F(x) = ln(ex + 1) + c
𝐥𝐧(𝒏+𝟏)
2) Soit la suite (𝒖𝒏 ) définie pour 𝒏 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝒖𝒏 = ∫𝐥𝐧 𝒏 𝒇(𝒙)𝒅𝒙
Exprimons (𝒖𝒏 ) 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧
ln(n+1)

un = ∫ f(x)dx = [ln(ex + 1) ]ln(n+1)


ln n = ln(eln(n+1) + 1) − ln(eln n + 1)
ln n
n+2 𝐧+𝟐
= ln (n + 1 + 1) − ln (n + 1) = ln ( ) ⟹ 𝐮𝐧 = 𝐥𝐧 ( )
n+1 𝐧+𝟏
3) Montrons que (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive.
n+2
1ère méthode : Pour cela étudions le sens de variation de la fonction f(n) = ln ( )
n+1
1 2
n+2 ′ det | | 1−2 1

f (n) = (ln ( )) = 1 1 = =− <0
n+1 (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2)
Alors (un ) est strictement décroissante
2ème méthode : Etudions le signe de 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏
n+3 n+2 n+3 n+1 n2 + 4n + 3
un+1 − un = ln ( ) − ln ( ) = ln ( )( ) = ln ( 2 )
n+2 n+1 n+2 n+2 n + 4n + 4
n2 + 4n + 3 n2 + 4n + 3
mais ∀n > 0 ; n2 + 4n + 3 < n2 + 4n + 4 ⟹ < 1 ⟹ ln <0⟹
n2 + 4n + 4 n2 + 4n + 4
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
219

𝒅′ 𝒐ù 𝐮𝐧+𝟏 − 𝐮𝐧 < 0
Alors (un ) est strictement décroissante
n+2 n+2 n+2
●Comme un = ln ( ) ; ∀n > 0; 𝑛 + 2 > 𝑛 + 1 ⟹ > 1 ⟹ ln ( ) > 0 ⟹ 𝐮𝐧 > 0
n+1 n+1 n+1
D’où 𝐮𝐧 est positive
On peut-on en déduire que comme (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive
alors elle minorée.
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a) Calculons 𝒔𝟏 , 𝒔𝟐 𝒆𝒕 𝒔𝟑 et exprimons 𝒔𝒏 en fonction de n
3 𝟑
𝑠1 = 𝑢1 = ln ⟹ 𝒔𝟏 = 𝐥𝐧
2 𝟐
3 4
𝑠2 = 𝑢1 + 𝑢2 = ln + ln = ln 3 − ln 2 + ln 4 − ln 3 = ln 2 ⟹ 𝒔𝟐 = 𝐥𝐧 𝟐
2 3
5 5 𝟓
𝑠3 = 𝑠2 + 𝑢3 = ln 2 + ln = ln ⟹ 𝒔𝟑 = 𝐥𝐧
4 2 𝟐
3 4 5 n+1 n+2
∎sn = u1 + u2 + ⋯ + un = ln + ln + ln + ⋯ + ln ( ) + ln ( )
2 3 4 n n+1
3 4 5 n+1 n+2 n+2 𝒏+𝟐
= ln ( × × × ⋯ × × ) = ln ⟹ 𝒔𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
2 3 4 n n+1 2 𝟐
b) Calculons la limite 𝐬𝐧 lors que n tend vers +∞
+∞ + 2
lim 𝑠𝑛 = ln
= +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 = + ∞
𝑛→+∞ 2 𝒏→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
1) Résoudre dans R l’équation : 𝑥² = 𝑥 + 1 (𝐸)
2) Donner la valeur exacte à 10-2 près de la racine positive
3) On note par 𝜑 cette racine positive, et on pose : 𝜑 2 = 𝜑 + 1
a) Démontrer que 𝜑 3 = 2𝜑 + 1
b) Déterminer deux réels 𝑎4 𝑒𝑡 𝑏4 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝜑 4 = 𝑎4 𝜑 + 𝑏4
4) Pour 𝑛 ≥ 2; on pose 𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛
a) Exprimer 𝜑 𝑛+1 en fonction de 𝜑 ; de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
b) En déduire que : { 𝑛+1 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑎0 = 𝑎1 = 1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
c) Vérifier que : 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛
(1+√5)𝑛+1 −(1−√5)𝑛+1
d) Montrer que : 𝑎𝑛 =
2𝑛+1 √5
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons dans R l’équation : 𝒙² = 𝒙 + 𝟏 (𝑬)
𝑥 2 = 𝑥 + 1 ⟹ 𝑥 2 − 𝑥 − 1 = 0 ⟹ ∆= (−1)2 − 4(−1) = 1 + 4 = 5 ⟹ ∆= 5
1 − √5 1 + √5
𝑥1 = 𝑒𝑡 𝑥2 =
2 2
2) Donnons la valeur exacte à 10-2 près de la racine positive
1 + √5 1 + 1,72 2,72
𝑥2 = = = = 1,615 ≈ 1,62
2 2 2
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
220

3) On note par 𝝋 cette racine positive, et on pose : 𝝋𝟐 = 𝝋 + 𝟏


a) Démontrons que 𝝋𝟑 = 𝟐𝝋 + 𝟏
𝜑 = 𝜑 + 1 ⟹ 𝜑 3 = 𝜑² + 𝜑 ⟹ 𝜑 3 = 𝜑 + 1 + 𝜑 = 2𝜑 + 1 ⟹ 𝝋𝟑 = 𝟐𝝋 + 𝟏
2

c) Déterminons deux réels 𝒂𝟒 𝒆𝒕 𝒃𝟒 𝒕𝒆𝒍𝒔 𝒒𝒖𝒆 ∶ 𝝋𝟒 = 𝒂𝟒 𝝋 + 𝒃𝟒


𝜑 = 2𝜑 + 1 ⟹ 𝜑 4 = 2𝜑² + 𝜑 ⟹ 𝜑 4 = 2(𝜑 + 1) + 𝜑 = 3𝜑 + 2 ⟹ 𝝋𝟒 = 𝟑𝝋 + 𝟐
3

𝝋𝟒 = 𝒂 𝝋 + 𝒃𝟒
{ 𝟒 𝟒 ⟺ 𝒂𝟒 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒃𝟒 = 𝟐
𝝋 = 𝟑𝝋 + 𝟐
4) Pour 𝒏 ≥ 𝟐; on pose 𝝋𝒏 = 𝒂𝒏 𝝋 + 𝒃𝒏
a) Exprimons 𝝋𝒏+𝟏 en fonction de 𝝋 ; de 𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒃𝒏
𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛 ⟺ 𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝜑 2 + 𝑏𝑛 𝜑 ⟹ 𝜑 3 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝜑 = (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )𝜑 + 𝑎𝑛
𝛗𝐧+𝟏 = (𝐚𝐧 + 𝐛𝐧 )𝛗 + 𝐚𝐧
𝒂 = 𝒂𝒏 + 𝒃𝒏
b) Déduisons-en que : { 𝒏+𝟏 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒂𝟎 = 𝒂𝟏 = 𝟏
𝒃𝒏+𝟏 = 𝒂𝒏
𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛+1 𝜑 + 𝑏𝑛+1
Comme 𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛 ⟺ 𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛+1 𝜑 + 𝑏𝑛+1 ⟺ { 𝑛+1 ⟺
𝜑 = (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )𝜑 + 𝑎𝑛
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
Par comparaison, on a : { 𝑛+1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
c) Vérifions que : 𝒂𝒏+𝟐 = 𝒂𝒏+𝟏 + 𝒂𝒏
𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝑎 = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1
Comme { ⟺ { 𝑛+2 ⟺ 𝐚𝐧+𝟐 = 𝐚𝐧+𝟏 + 𝐚𝐧
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
(𝟏+√𝟓)𝒏+𝟏 −(𝟏−√𝟓)𝒏+𝟏
d) Montrons que : 𝒂𝒏 =
𝟐𝒏+𝟏 √𝟓
Comme 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛 ⟺ 𝑎𝑛+2 − 𝑎𝑛+1 − 𝑎𝑛 = 0
1−√5 1+√5
Soit l’équation caractéristique : 𝑟² − 𝑟 − 1 = 0 ⟺ 𝑟1 = 𝑒𝑡 𝑟2 =
2 2
𝑛 𝑛
1−√5 1+√5
On a : 𝑎𝑛 = 𝐴 ( ) +𝐵( ) ; comme 𝒂𝟎 = 𝒂𝟏 = 𝟏 ⟺
2 2
0 0
1−√5 1+√5
Pour n=0 ; on a : 𝑎0 = 𝐴 ( 2
) +𝐵(
2
) =1 ⟺𝐴+𝐵 =1⟹𝐴 =1−𝐵
1 1
1−√5 1+√5
Pour n=1 ; on a : 𝑎1 = 𝐴 ( 2
) +𝐵(
2
) = 1 ⟺ 𝐴(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2
(1 − 𝐵)(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2 ⟺ 1 − √5 − 𝐵(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2 ⟺
1 + √5 1 + √5 1 − √5 −1 + √5
2𝐵√5 = 1 + √5 ⟺ 𝐵 = ⟺ 𝐴 =1− = ⟺𝐴=
2√5 2√5 2√5 2√5
𝑛 𝑛 𝑛+1 𝑛+1
1 − √5 1 − √5 1 + √5 1 + √5 (1 + √5) (1 − √5)
𝑎𝑛 = − ( )( ) +( )( ) = −
2√5 2 2√5 2 2𝑛+1 √5 2𝑛+1 √5
(𝟏+√𝟓)𝒏+𝟏 −(𝟏−√𝟓)𝒏+𝟏
D’où 𝒂𝒏 =
𝟐𝒏+𝟏 √𝟓

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


221

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les trois termes consécutifs 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 d’une suite arithmétique tel que :
𝑎+𝑏+𝑐 = 9 𝑎+𝑏+𝑐 = 9
𝑎) { 𝑏) { 80 et la suite est décroissante
2𝑎 + 𝑏 − 𝑐 = 0 𝑎𝑏𝑐 = 3
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 15
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = −3
𝑐) { et la suite est croissante 𝑑) {1 1 1 33 et la suite est décroissante
𝑎𝑏𝑐 = 15 + + =
𝑎 𝑏 𝑐 40
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
1) Soit une suite géométrique décroissante 𝑣𝑛 telle que :
𝑣 + 𝑣2 + 𝑣3 = 3 + √2
{ 1 Calculer 𝑣1 , 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3
𝑣1 . 𝑣2 . 𝑣3 = 2√2
2) Calculer les trois termes consécutifs 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 d’une suite géométrique telle que :
1
𝑎+𝑏+𝑐 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 19
27
𝑎) { 1 1 1 ; 𝑏) {
+ + = 13 𝑎𝑏𝑐 = 216
𝑎 𝑏 𝑐

++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite U définie par :𝑈0 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎
𝑈𝑛+1 = 𝑎𝑈𝑛 + 𝑏 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑈0 sont des nombres réels donnés
1) Soit 𝑎 = 1 𝑒𝑡 𝑏 ≠ 0
a) Quelle est dans ce cas la nature de la suite 𝑈𝑛
b) Exprimer alors 𝑈𝑛 en fonction de n et calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
2) Soit 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑏 = 0
a) Quelle est dans ce cas la nature de la suite 𝑈𝑛
b) Exprimer alors 𝑈𝑛 en fonction de n
3) Soit 𝑎 ≠ 1 𝑒𝑡 𝑏 ≠ 0
a) Si on pose𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝛼, démontrer qu’il existe une valeur de α pour laquelle
la suite 𝑉𝑛 est géométrique de raison𝑎
b) En déduire l’expression de 𝑉𝑛 , puis de 𝑈𝑛 en fonction de n
c) Déterminer la limite de la suite 𝑉𝑛 , puis celle de 𝑈𝑛 dans le cas où |𝑎| < 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁∗/{1} la suite définie pour tout entier naturel non nul et différent de 1, par
√𝑛 + 1
𝑢𝑛 = (−1)𝑛
√𝑛 − 1
Calculer les trois premiers termes de la suite puis le 99ième terme de la suite
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le sens de variations de la suite (𝑛𝑛 𝑒 −𝑛 )𝑛∈𝑁∗
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
222

++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le sens de variations de la suite (𝑛 − (ln 𝑛)²)𝑛∈𝑁∗
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
1
Déterminer le sens de variations de la suite (ln (1 + ))
𝑛 𝑛∈𝑁∗
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 définie pour tout entier naturel n par
𝑒 −𝑛²+𝑛+1
𝑢𝑛 = est bornée
𝑛+2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
3
On considère la suite U définie par :𝑈0 = 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 3𝑈𝑛 − 2
4
1) Etablir un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9. Tracer la
représentation graphique en «chemin» de la suite. Donner une conjecture de la
limite éventuelle de la suite U
2) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Résoudre l’équation𝑓(𝑥) = 𝑥. Faire apparaitre la solution sur le graphique
3) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 . Montrer que la suite V est une suite géométrique
4) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
5) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice10 :++++++++++++++++++++++++++
2𝑈𝑛 +3
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 2,5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +4
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a deux solutions α et β (avec α˃β)
2) Donner un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 1 à 9
3) Etudier la fonction f sur l’intervalle ]−4; +∞[. Tracer la représentation
graphique en «chemin» de la suite U pour n variant 0 à 5
4) Donner une conjecture sur la convergence de la suite U
𝑈𝑛 −1
5) On pose 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛 +3
Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme𝑉0
6) Exprimer 𝑉𝑛 et 𝑈𝑛 en fonction de n
7) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente
++++++++++++++++++++++++Exercice11 :++++++++++++++++++++++++++
4𝑈𝑛 −1
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 6 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et montrer que l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑥 a une solution α
2) Etudier la fonction f sur l’intervalle ]−2; +∞[. Tracer la représentation
graphique en «chemin» de la suite U pour n variant 0 à 6. Donner une conjecture
sur la convergence de la suite U

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


223

1 1
3) On pose 𝑉𝑛 = . Montrer que 𝑉𝑛+1 = + 𝑉𝑛
𝑈𝑛 −1 3
Donner une expression de (𝑉𝑛 ) en fonction de n. En déduire une expression de (𝑈𝑛 ) en
fonction de n
4) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers un nombre que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice12 :++++++++++++++++++++++++++
1 7
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 3𝑛 +
4 4
1) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4𝑛 + 3 . Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont
on précisera la raison et le premier terme 𝑉0 . Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n
5
2) Montrer que pour tout n, 𝑈𝑛 = + 4𝑛 − 3
4𝑛
3) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 13:++++++++++++++++++++++++++
4𝑈𝑛 −3
On considère la suite U définie par :𝑈0 = 5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
3𝑈𝑛 −2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et montrer que l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑥 a une solution α
1
2) On pose 𝑉𝑛 = . Démontrer que la suite V est une suite arithmétique dont on
𝑈𝑛 −1
précisera la raison et le premier terme 𝑉0 .
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la monotonie de la suite 𝑉𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
5𝑈𝑛 +4
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 0,5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a deux solutions α et β (avec α˃β)
𝑈𝑛 −4
2) On pose 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛 +1
Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑉0
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la monotonie de la suite 𝑉𝑛
5) Donner la représentation graphique en chemin de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
𝑈𝑛
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = −1
3
1) Calculer 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
3
2) (𝑉𝑛 ) est la suite définie par : 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 +
2
a) Démontrer que la suite (𝑉𝑛 ) est géométrique
b) Exprimer (𝑉𝑛 ) explicitement en fonction de n
3) a) En déduire une expression explicite de (𝑈𝑛 )
b)Etudier la limite de la suite (𝑈𝑛 )
4) On pose 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


224

Exprimer explicitement 𝑆𝑛 puis 𝛴𝑛 en fonction de n


++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
5Un +3
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U1 = 4 et ∀n ∈ ℕ∗ on a Un+1 =
Un +3
1) Dans le plan muni du repère orthogonal (O ; I ; J) étudier graphiquement le sens
de variation et la convergence de la suite (𝑈𝑛 )
𝑈𝑛 −3
2) (𝑉𝑛 ) est la suite définie par : 𝑉𝑛 = avec 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑈𝑛 +1
a) Démontrer que pour tout entier naturel n élément de ℕ∗ , 𝑈𝑛 ≠ −1
b) Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑉1
c) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
d) En déduire la limite de la suite (𝑈𝑛 )
𝑤1 = 3
e) Etudier les variations et la convergence de la suite (𝑤𝑛 ) définie par :{ 5𝑤 +3
𝑤𝑛+1 = 𝑛
𝑤𝑛 +3

++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
3 2
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U1 = 2 et ∀n ∈ ℕ∗ on a Un+1 = −U
n +3

1) Calculer les trois premiers termes de la suite (𝑈𝑛 )


2) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 )est minorée par 1 et majorée par 3
3) Quel est le sens de variation de la suite (𝑈𝑛 )
𝑈𝑛 −1
4) Démontrer que la suite 𝑉𝑛 = est géométrique
−𝑈𝑛 +2
5) En déduire que (𝑈𝑛 ) converge vers 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 18:++++++++++++++++++++++++++
2
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = −4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛 = 𝑈𝑛−1 − 3
5
1) Déterminer α pour que 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝛼 soit géométrique
2) Calculer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n et leurs limites
3) Calculer : 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 en
fonction de n et leurs limites
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par :
𝑈0 = 6 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 5𝑈𝑛 − 4𝑈𝑛−1 = 5(R)
1) Déterminer deux réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 pour que la relation de récurrence (R) s’écrive :
(𝑈𝑛 − 𝛼) = 𝛽(𝑈𝑛−1 − 𝛼)
2) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝛼
a) Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme 𝑉0
b) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
c) Calculer : 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 en
fonction de n et leurs limites
++++++++++++++++++++++++Exercice20 :++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
225

𝑈𝑛 +3
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par :𝑈1 = 1 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
2
1) Calculer 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
2) La suite (𝑈𝑛 ) est-elle arithmétique ? géométrique ? justifier votre réponse.
3) Pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑣𝑛 = 3 − 𝑈𝑛
1
a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique de raison
2
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
c) En déduire la limite de (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 21 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 0 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 +
2𝑛
On considère la suite (𝑣𝑛 ) définie par : 𝑣𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 (1)
1) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme
2) En déduire la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛
3) Utiliser la relation (1) pour trouver une autre expression de 𝑆𝑛
En déduire (𝑈𝑛 ) en fonction de n
4) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Sur une droite (D) muni d’un repère (𝑂; 𝑖), 𝐴0 𝑒𝑡 𝐵0 sont les points d’abscisses respectives
−4 𝑒𝑡 3. Pour tout entier naturel n, on note :
𝐴𝑛+1 le barycentre de {(𝐴𝑛 ; 1); (𝐵𝑛 ; 4) } et 𝐵𝑛+1 le barycentre de {(𝐴𝑛 ; 3); (𝐵𝑛 ; 2) }
1- Placer les points 𝐴0 ; 𝐵0 ; 𝐴1 𝑒𝑡 𝐵1
2- Les points 𝐴𝑛 𝑒𝑡 𝐵𝑛 ont pour abscisses 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 respectivement. Ainsi 𝑎0 =
−4 𝑒𝑡 𝑏0 = 3
1 1
Démontrer que, pour tout n de N, 𝑎𝑛+1 = (𝑎𝑛 + 4𝑏𝑛 ) 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 = (3𝑎𝑛 + 2𝑏𝑛 )
5 5
3- a- Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n : 3𝑎𝑛 + 4𝑏𝑛 = 0
2 2
b- En déduire que : 𝑎𝑛+1 = − 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 = − 𝑏𝑛
5 5
4- a- Exprimer 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 en fonction de n
b- Déterminer les limites de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 quand n tend vers +∞
c- Interpréter ce résultat à l’aide des points 𝐴𝑛 𝑒𝑡 𝐵𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (U) définie sur N par : 𝑢0 = 6 𝑒𝑡 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 2 On pose 𝑣𝑛 =
3
𝑢𝑛 − 3
1- a- Montrer que la suite (V) est une suite géométrique dont on déterminera le
premier terme et la raison
b- Exprimer 𝑣𝑛 puis 𝑢𝑛 en fonction de n
a- En déduire en utilisant la question précédente lim 𝑣𝑛 et lim 𝑢𝑛
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
b- Calculer la somme 𝑠𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


226

2- On constante, que pour tout n appartient à N, 𝑣𝑛 est strictement positif et on


pose 𝑤𝑛 = ln(𝑣𝑛 ) . Démontrer que (𝑤𝑛 ) est une suite arithmétique dont on
déterminera le premier terme 𝑤0 et la raison
3- a- Exprimer 𝑤𝑛 en fonction de n
b- Calculer la somme 𝑠𝑛 = 𝑤0 + 𝑤1 + 𝑤2 + ⋯ + 𝑤𝑛
c- Pour quelle valeur de n a-t-on : 𝑤𝑛 = − ln 272 − ln 9 ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
La somme des termes d’une suite arithmétique d’entiers impairs consécutifs (positif ou
négatif) est égal à 73 . Quels sont les termes de cette suite
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U0 = a et ∀n ∈ ℕ on a Un+1 = 2 Un + n2 + n (R)
1) Déterminer un polynôme P(n) vérifiant (R)
2) Montrer que 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑃(𝑛) est géométrique
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) En déduire la limite de (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛 − 2𝑈𝑛+1 = 2𝑛 + 3 (𝑅)
1) Déterminer un polynôme P(n) vérifiant (R)
1
2) En déduire 𝑈𝑛 = − 2𝑛 + 1
2𝑛
3) Montrer que 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑃(𝑛) est géométrique
4) Calculer : 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 en
fonction de n et leurs limites
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 3𝑈𝑛 − 𝑛2 + 𝑛
1) Déterminer le polynôme P du second degré tel que la suite de terme général
𝑎𝑛 = 𝑃(𝑛) vérifie la relation de récurrence précédente
2) Démontrer que la suite de terme général 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑎𝑛 est une suite
géométrique
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la convergence des suites 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝑈𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 28:++++++++++++++++++++++++++
𝑢0 = 1 𝑒𝑡 𝑣0 = 12
1
Soit(𝑢𝑛 )𝑒𝑡 (𝑣𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑢𝑛+1 = 3 (𝑢𝑛 + 2𝑣𝑛 )
1
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑣𝑛+1 = (𝑢𝑛 + 3𝑣𝑛 )
4
1) On appelle 𝑤 la suite définie pour tout entier naturel 𝑛 par 𝑤𝑛 = 𝑣𝑛 − 𝑢𝑛
a) Montrer que 𝑤 est une suite géométrique à termes positifs, dont on
précisera la raison
b) Déterminer la limite de la suite 𝑤
2) a) Montrer que la suite 𝑢 est croissante

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


227

b) Montrer que la suite 𝑣 est décroissante


c) En déduire que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛 ≤ 𝑣0
3) Montrer que les suites 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 convergent et qu’elles ont la même limite que
l’on notera 𝑙
4) On appelle 𝑡 la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑡𝑛 = 3𝑢𝑛 + 8𝑣𝑛
a) Montrer que t est une suite constante. Déterminer cette constante
b) Déterminer alors la valeur de 𝑙
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
Déterminer une progression arithmétique, sachant que la somme 𝑠𝑛 de ses n premiers
termes est quelques soit n ; égale à 3𝑛2 + 4𝑛
Certains termes de cette progression sont de carrés parfaits, donner l’expression générale
de ces termes et calculer les six premiers entre eux.
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Soit A, B et C les mesures des angles d’un triangle compris entre 0 𝑒𝑡 𝜋
Montrer que cot 𝐴 ; cot 𝐵 𝑒𝑡 cot 𝐶 sont en progression arithmétique si et seulement si il
en est de même sin2 𝐴 ; sin2 𝐵 𝑒𝑡 sin2 𝐶
++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
Montrer que, si trois nombres 𝑥; 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 sont en progression géométriques, on a ; quel que
soit l’entier n (positif ou négatif) non nul :
(1): (𝑥 𝑛 + 𝑦 𝑛 + 𝑧 𝑛 )(𝑥 𝑛 − 𝑦 𝑛 + 𝑧 𝑛 ) = 𝑥 2𝑛 + 𝑦 2𝑛 + 𝑧 2𝑛
Application : Déterminer trois nombres en progression géométrique, sachant que la
somme de leurs inverses est égale 26 et que la somme des carrés de leurs inverses est
égale à 364
++++++++++++++++++++++++Exercice 32:++++++++++++++++++++++++++
𝑢0 = 2 𝑒𝑡 𝑣0 = 4
1
Soit (𝑢𝑛 )𝑒𝑡 (𝑣𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑢𝑛+1 = 4 (𝑢𝑛 + 3𝑣𝑛 )
1
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑣𝑛+1 = (3𝑢𝑛 + 𝑣𝑛 )
4
1) Calculer 𝑢1 , 𝑢2 et 𝑣1 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑣2
2) Démontrer que la suite 𝑎𝑛 = 𝑢𝑛 + 𝑣𝑛 est constante
3) Démontrer que la suite 𝑏𝑛 = 𝑢𝑛 − 𝑣𝑛 est géométrique
4) a) Exprimer 𝑏𝑛 en fonction de n et en déduire 𝑢𝑛 𝑒𝑡 𝑣𝑛 en fonction de n
c) Montrer qu’elles convergent vers la même limite
++++++++++++++++++++++++Exercice 33:++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U1 = 1 et ∀n ∈ ℕ on a Un+1 = ea Un + 1
1) Déterminer la valeur de a pour que la suite (𝑈𝑛 ) soit arithmétique
2) Déterminer dans ce cas la somme 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛 puis la limite de 𝑠𝑛
3) Dans la suite de l’exercice on suppose que 𝑎 > 0
a) Calculer 𝑈2 ; 𝑈3 ; 𝑈4 𝑒𝑡 𝑈5
b) Démontrer par récurrence que Un = 1 + ea + e2a + e3a + ⋯ + e(n−1)a
1
4) On pose vn = Un −
1−ea
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
228

a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique dont on précisera la raison et le


premier terme
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
5) Etudier le sens de variation puis la convergence de (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 34:++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’ensemble des suites vérifiant : 9𝑈𝑛+2 − 6𝑈𝑛+1 + 𝑈𝑛 = 0; 𝑛 ∈ 𝑁
1) Trouver une suite géométrique de premier terme 1 et élément de S
1 𝑛
2) Montrer que la suite 𝛤𝑛 = 𝑛 ( ) ; 𝑛 ∈ 𝑁 est un élément de S
3
3) Soit 𝑈𝑛 la suite de S telle que : 𝑈0 = 𝑈1 = 1. Exprimer son terme général 𝑈𝑛 en
fonction de n
4) Quelle est la nature de 𝑈𝑛 ?
5) Si 𝑈𝑛 est convergente, déterminer sa limite
++++++++++++++++++++++++Exercice 35:++++++++++++++++++++++++++
𝑎0 = 1 𝑏0 = 8
Soient les suites (𝑎𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) définies sur N par ; { 2𝑎𝑛 +𝑏𝑛 𝑒𝑡 { 𝑎 +3𝑏
𝑎𝑛+1 =
3
𝑏𝑛+1 = 𝑛 𝑛
4
1) Calculer 𝑎1 𝑒𝑡 𝑏1
2) Soit la suite (𝑑𝑛 ) définie sur N par : 𝑑𝑛 = 𝑏𝑛 − 𝑎𝑛
a) Démontrer que (𝑑𝑛 ) est une suite géométrique
Déterminer le premier terme 𝑑0 et la raison q
b) En déduire une expression de (𝑑𝑛 ) en fonction de n
Puis en déduire que :∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑑𝑛 > 0
c) Calculer la limite de la suite (𝑑𝑛 )
𝑑𝑛 𝑑𝑛
3) a) Démontrer que, ∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝑎𝑛+1 − 𝑎𝑛 = 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 = −
3 4
En déduire les variations des suites (𝑎𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑏𝑛 )
b) Démontrer que ∀𝑛 ∈ 𝑁 ∗ : 𝑎0 < 𝑎𝑛 < 𝑏𝑛 < 𝑏0
c) Déduire des questions 3)a) et 3)b) que les suites (𝑎𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) sont
convergentes
1
4) a) Déduire de la question 3)a) que : ∀𝑛 > 1; 𝑎𝑛 − 𝑎0 = (𝑑0 + 𝑑1 + ⋯ + 𝑑𝑛 )
3
b) Déduire la limite de la suite (𝑎𝑛 ) puis celle de la suite (𝑏𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝛼 un nombre entier
𝛼
Soit la suite (𝑎𝑛 ) définie sur N par : 𝑎0 = 𝛼 𝑒𝑡 𝑎𝑛+1 =
1+𝑎𝑛
1
On veut étudier la suite (𝑎𝑛 ) pour 𝛼 = 2, 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝛼 = −
4
1) On pose 𝛼 = 2 ;
2
On étudie la suite (𝑎𝑛 ), à termes positifs, telle que : 𝑎0 = 2 𝑒𝑡 𝑎𝑛+1 =
1+𝑎𝑛
𝑎𝑛 −1
La suite (𝑤𝑛 ) est définie par : ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑤𝑛 =
𝑎𝑛 +2
1
a) Démontrer que la suite (𝑤𝑛 ) est géométrique de raison − et calculer sa limite
2
éventuelle
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
229

b) En déduire l’expression de la suite 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑤𝑛 en fonction de n ; puis calculer la


limite de la suite (𝑎𝑛 )
1
2) On pose 𝛼 = − ;
4
1 1
On étudie la suite (𝑎𝑛 ), telle que : 𝑎0 = − 𝑒𝑡 𝑎𝑛+1 = −
4 4+4𝑎𝑛
1
a) Démontrer par récurrence que ∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝑎𝑛 ≠ −
2
1
b) On considère (𝑣𝑛 ) la suite définie par : ∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝑣𝑛+1 = − 1
𝑎𝑛 +
2
Démontrer que la suite (𝑣𝑛 ) est arithmétique de raison 2 et calculer son premier
terme
c) Exprimer (𝑣𝑛 ) en fonction de n
d) Exprimer l’expression de la suite 𝑎𝑛 en fonction de 𝑣𝑛 ; puis en déduire
l’expression de la suite (𝑎𝑛 ) en fonction de n
e) En déduire la limite de la suite 𝑎𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 37:++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑎 un nombre réel non nul. On considère la suite définie par :
𝑢0 = 0 , 𝑢1 = 1
{
∀𝑛 ∈ 𝑁: 𝑎𝑢𝑛+1 = (𝑎 + 1)𝑢𝑛 − 𝑢𝑛−1
1) Pour quelle valeur de a la suite U est –elle arithmétique ?
Dans la suite de l’exercice, on suppose que a est différent de 1
2) Démontrer que la suite V définie pour tout entier naturel n par : 𝑉𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛
est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
3) a) Démontrer que pour tout entier naturel n, on a : 𝑢𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛−1
b) Pour tout entier naturel non nul n ; calculer 𝑢𝑛 en fonction de n et de a
c) Pour quelle valeur de a, la suite U est-elle convergente ?
Préciser alors la limite de U en fonction de a
4) On choisit 𝑎 = 2
Trouver le plus petit entier naturel p tel que : |𝑢𝑝 − 2| < 10−3
On donne ln 2 ≈ 0,69 ; ln 5 ≈ 1,61
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : Construction d’une suite de nombres réels convergeant vers √𝟐
1
1- Vérifier que √2 − 1 est solution de l’équation 𝑥 =
2+𝑥
1
2- Représenter graphiquement la fonction f définie sur [0; 1] par 𝑓(𝑥) =
2+𝑥
𝑢0 = 0
Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie par : { 1
𝑢𝑛+1 =
2+𝑢𝑛
3- Montrer que pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 ∈ [0; 1]
1
4- Montrer que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛+1 − (√2 − 1)| = |𝑢𝑛 −
(√2+1)(2+𝑢𝑛 )

(√2 − 1)|

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


230

1
5- En déduire que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛+1 − (√2 − 1)| ≤ |𝑢𝑛 −
4
1
(√2 − 1)| puis que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛 − (√2 − 1)| ≤
4𝑛
6- Quelle est la limite de la suite (𝑢𝑛 + 1) ?
PARTIE B : Propriétés de la suite (𝑢𝑛 )
1- Calculer 𝑢𝑛 pour les valeurs 1, 2, 3, 4, 5 et n
2- Montrer que pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 est nombre rationnel
3- Montrer que la suite (𝑢2𝑛 ) est croissante et que (𝑢2𝑛+1 ) est décroissante
𝑝𝑛
4- On pose pour 𝑛 ≥ 1; 𝑢𝑛 = ou 𝑝𝑛 𝑒𝑡 𝑞𝑛 sont des entiers naturels premiers
𝑞𝑛
entre eux
(Rappel : deux nombres p et q sont premiers entre eux s’il existe deux entiers c et d tels
que cp+dq=1)
Sachant que 𝑝0 = 0 𝑒𝑡 𝑞0 = 1
a- Montrer que si a et b sont premiers entre eux alors b et a+2b sont aussi premiers
entre eux . Cela revient à montrer qu’il existe deux entiers u’ et v’ tels que ;
(a+2b)u’+bv’=1 sachant qu’il existe deux nombres réels u et v tels que : au+bv=1
b- En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑝𝑛+1 = 𝑞𝑛 𝑒𝑡 𝑞𝑛+1 = 2𝑞𝑛 + 𝑝𝑛
c- Calculer 𝑞𝑛 en fonction de n
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:+++++++++++++++++++++++++++
PARTTIE A : Soit f et g deux fonctions définies sur [0; +∞[ par :

f(x) = ln(1 + x) − x et g(x) = ln(1 + x) + −x
2
1- Etablir les variations de f et g sur [0; +∞[
2- En déduire un encadrement de ln(1 + 𝑥)
PARTIE B : On se propose d’étudier la suite (𝑢𝑛 ) de nombre réel définie par :
3 1
u1 = et un+1 = un (1 + n+1 )
2 2
1- Montrer que 𝑢𝑛 > 0 pour tout entier naturel n non nul
2- Montrer que pour tout entier naturel n non nul
1 1 1
ln 𝑢𝑛 = ln (1 + ) + ln (1 + 2 ) + ⋯ + ln (1 + 𝑛 )
2 2 2
1 1 1 1 1 1 1 1
3- On pose Sn = + 2 + 3 + ⋯ + n et Tn = + 2 + 3 + ⋯ +
2 2 2 2 4 4 4 4n
1
Montrer que : Sn − Tn ≤ ln un ≤ Sn
2
4- Calculer 𝑆𝑛 𝑒