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REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail-Justice-Solidarité
Collection Planète
EXERCICES ET PROBLEMES DE
MATHEMATIQUES
Programme : TSM
M DAOUDA BANGOURA
Professeur de Mathématiques
Contacts : 655 75 14 66
662 08 90 42
INFORMATIONS DE L’ELEVE
Nom : ……………………………………………………………………….
Prénoms : …………………………………………………………………
Établissement : …………………………………………………………
Contacts : ………………………………………………………………….
Avant propos
Ce manuel s’adresse à tous les élèves de la Terminale Sciences
Mathématiques soucieux de ne pas laisser le hasard décider de leur
réussite au Baccalauréat
Nous avons essayé dans ce manuel de réaliser un triple objectif :
√ Permettre l’assimilation du cours grâce à la présence de ce
résumé concis et d’exercices qui en sont applications immédiates
√ Faire le tour des méthodes de résolution attenant à chaque
centre d’intérêt
√ Eveiller la curiosité de l’élève en livrant à sa réflexion des sujets
plus difficiles, dont l’approfondissement le dotera de bases solides
pour affronter des études supérieures
C’est pour quoi nous pensons que ce manuel de Mathématiques sera utile
aussi à de nombreux élèves de la Terminale. Le mode d’emploi de plus
rentable consiste , pour tous les chapitres à apprendre parfaitement les «
rappels des cours » avant de se lancer dans la recherche.
L’élève devra alors s’imposer la discipline de ne pas se reporter à la
solution avant une réflexion de quelques minutes par questions. Mais qu’il
en vienne à bout , ou que ses efforts s’avèrent infructueux (et c’est normal
pour de nombreux exercices, difficiles), l’élève doit se penser
attentivement sur la solution détaillée qui l’attend enfin de chaque leçon,
afin d’en comprendre et assimiler le mécanisme de raisonnement
Nous souhaitons à tous ses lecteurs une utilisation plus bénéfique de ce
présent manuel.
L’auteur
662-089-042 / 655-751-466
daoudabgra2016@gmail. com
SOMMAIRE
++++++++++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++++
Le raisonnement par récurrence :
Soit P(n) une proposition ou assertion d’entiers naturels n. Pour montrer que P(n)
est vraie, on procède par 3 étapes :
●On vérifie pour certaines valeurs de n que P(n) est vraie
●On suppose que P(n) est vraie dans le rang de n
●On démontre qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1
Multiple et diviseur d’un entier relatif :
Soit a et b deux entiers relatifs. On dit que 𝑎 est un multiple de 𝑏 s’il existe un réel
k tel que 𝒂 = 𝒃𝒌
Si 𝑏 ≠ 0 alors on dit que 𝑏 est un diviseur de 𝑎
Congruence modulo n :
Soit n un entier naturel non nul, 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs
On dit que 𝑎 est congrue à 𝑏 modulo n si et seulement si 𝑎 − 𝑏 est un multiple de
n , on note (𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑜ù 𝑎 ≡ 𝑏(𝑚𝑜𝑑 𝑛))
𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑎 + 𝑎′ ≡ 𝑏 + 𝑏′[𝑛] 𝑎𝑘 ≡ 𝑏𝑘[𝑛]
●Si { alors { ● ∃𝑘 ∈ ℕ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 { 𝑘
𝑎′ ≡ 𝑏′[𝑛] 𝑎 × 𝑎′ ≡ 𝑏 × 𝑏′[𝑛] 𝑎 ≡ 𝑏 𝑘 [𝑛]
𝑎 𝑏 𝑛
●Si d divise 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑛 alors on a : ≡ [ ]
𝑑 𝑑 𝑑
Division euclidienne dans ℕ 𝒆𝒕 ℤ :
Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs avec 𝑏 ≠ 0 ; ∃(𝑞; 𝑟) ∈ 𝑍 2 tels que : 𝑎 = 𝑏 × 𝑞 +
𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < |𝑏|
𝑞 est le quotient ; 𝑟 le reste ; 𝑎 le dividende et 𝑏 le diviseur
Nombres premiers :
Un nombre entier 𝑝 est premier si et seulement s’il n’admet que deux diviseurs
dans ℕ (1; 𝑝) et quatre diviseurs dans ℤ (1; −1; 𝑝; −𝑝)
●Il existe une infinité de nombres premiers
●Un nombre 𝑝 est premier si et seulement si aucun nombre premier inferieur où
égal a 𝐸(√𝑝) ne le divise
●Ensemble des diviseurs d’un nombre :
Soit 𝑃 = 𝑃0 𝛼0 × 𝑃1 𝛼1 × 𝑃2 𝛼2 × ⋯ × 𝑃𝑛 𝛼𝑛 un entier naturel où les 𝑃𝑖 sont les
nombres premiers
× Le nombre de diviseurs positifs est : 𝑑(𝑃) = (𝛼0 + 1) × (𝛼1 + 1) × ⋯ × (𝛼𝑛 + 1)
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
5
64206 16
14 4012 16
16
12 250 16 D’où 64206 = FACE
10 15
2988 16
16
12 186 16 D’où 2988 = 𝐵𝐴𝐶
10 11
++++++++++++++++++BONUS COURS+++++++++++++++++
1- Comment lire un nombre de plusieurs chiffres
Pour lire un nombre de plusieurs chiffres, on procède comme suit :
Trillion Billiard Billion Milliard Million Mille
c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u
2- FONCTION D’EULER :
Définition : Pour tout entier naturel n ≥ 2, On appelle indicateur d’Euler de n, et
on note φ(n) , le cardinal de l’ensemble des entiers premiers avec n compris
entre 0 et n-1, c'est-à-dire le cardinal du groupe Gn des éléments inversibles de
ℤ/nℤ.
Exemple : Le cardinal de quelques groupes Gn et leurs indicateurs d’Euler :
G2 = {1} alors φ(2) = 1
G3 = {1; 2} alors φ(3) = 2
G4 = {1; 3} alors φ(4) = 2
G5 = {1; 2; 3; 4} alors φ(5) = 4
G8 = {1; 3; 5; 7} alors φ(8) = 4
Remarque :
∎Si n est un nombre premier alors il est premier avec le cardinal de son groupe
Gn = {1; 2; 3; … ; n − 1} et on a : φ(n) = n − 1
Exemple : G3 = {1; 2} alors φ(3) = 3 − 1 = 2
G5 = {1; 2; 3; 4} alors φ(5) = 5 − 1 = 4
∎Si n est le produit de deux ou plusieurs facteurs premiers alors son indicateur se
détermine comme suit :
n = α × β × γ × … × μ alors φ(n) = (α − 1)(β − 1)(γ − 1) … (μ − 1)
Exemple :
a- comme 6 = 2 × 3 ; G6 = {1; 5} alors φ(6) = (2 − 1)(3 − 1) = 2
b- comme 10 = 2 × 5 ; G10 = {1; 3; 7; 9} alors φ(10) = (2 − 1)(5 − 1) = 4
c- comme 30 = 2 × 3 × 5 ; G30 = {1; 7; 11; 13; 17; 19; 23; 29} alors
φ(30) = (2 − 1)(3 − 1)(5 − 1) = 8
∎Si n est un carré parfait alors son indicateur se détermine comme suit :
n = α² alors φ(n) = α(α − 1) si α est un nombre premier
n = α2 × β2 alors φ(n) = α(α − 1)β(β − 1) si α et β sont des nombres premiers
Exemple : a − comme 4 = 2² ; G4 = {1; 3} alors φ(4) = 2(2 − 1) = 2
b − comme 9 = 3² ; G9 = {1; 2; 4; 5; 7; 8} alors φ(9) = 3(3 − 1) = 6
c − comme 36 = 2² × 3² ; G36 = {1; 5; 7; 11; 13; 17; 19; 23; 25; 29; 31; 35} alors
φ(36) = 2(2 − 1)3(3 − 1) = 12
Application à la période modulo-n d’un entier a premier avec n :
Soit n un entier naturel 𝑛 ≥ 2 et a un entier relatif premier avec n. On a la relation :
𝑎 𝜑(𝑛) ≡ 1[𝑛] ; la période d de a est un diviseur de 𝜑(𝑛)
Exercice :
1- Calculons dans chacun des cas suivants 𝜑(𝑛)
a- n = 120 = 23 × 3 × 5 alors φ(120) = 2 × 2(2 − 1)(3 − 1)(5 − 1) = 4 × 1 × 2 × 4 = 32
EXERCICE 1 :
Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
n(n+1) n(n+1)(2n+1) n2 (n+1)2
a) ∑nk=1 k = ; b) ∑nk=1 k 2 = ; c) ∑nk=1 k 3 = ;
2 6 4
n n
2k − 1 3 + 2n n(n + 1)(n + 2)
d) ∑ =3− e) ∑ k(k + 1) = ;
2k 2n 3
k=1 k=1
n n
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
f) ∑ k(k + 1)(k + 2) = ; g) ∑ k2k−1 = (n − 1)2n + 1
4
k=1 k=1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Démontrons par récurrence les propositions suivantes :
𝐧 𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏) 𝐧(𝐧 + 𝟏)
𝐚) ∑ 𝐤 = ⟹ ∑𝐤 = 𝟏 + 𝟐 + 𝟑 + ⋯+ 𝐧 =
𝟐 𝟐
𝐤=𝟏 𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
? 1(1 + 1)
𝑛=1⟹1 = 1 ⟹ 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 2
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)
1+2+3+⋯+𝑛 =
2
●Démontrons que cette relation reste toujours vraie dans le rang de n+1 :
? (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
1 + 2 + 3 + ⋯ + 𝑛 + (𝑛 + 1)
= 2
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1) + 2(𝑛 + 1) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
+ (𝑛 + 1) = = ⟹
2 2 2
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
= 𝒄𝒒𝒇𝒅
2 2
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ la relation est toujours vraie
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝟐𝐧 + 𝟏) 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝟐𝐧 + 𝟏)
𝐛) ∑ 𝐤 𝟐 = ⟹ 𝟏² + 𝟐² + 𝟑² + ⋯ 𝐧𝟐 =
𝟔 𝟔
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(2 × 1 + 1) 1 × 2 × 3
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 1² = 1 = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1
= 6 6
= 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 =
6
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
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(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 + (𝑛 + 1)² ?
= 6
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)²
+ (𝑛 + 1)² =
6 6
(𝑛 + 1)(𝑛(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)) (𝑛 + 1)(2𝑛2 + 7𝑛 + 6)
= =
6 6
7 3
Mais 2𝑛2 + 7𝑛 + 6 = 2 (𝑛2 + 2 𝑛 + 3) = 2 (𝑥 + 2) (𝑥 + 2) = (𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
(𝐧+𝟏)(𝟐𝐧𝟐 +𝟕𝐧+𝟔) (𝐧+𝟏)(𝐧+𝟐)(𝟐𝐧+𝟑)
𝟔
= 𝟔
𝒄𝒒𝒇𝒅
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝐧𝟐 (𝐧 + 𝟏)𝟐 𝐧𝟐 (𝐧 + 𝟏)𝟐
𝐜) ∑ 𝐤 𝟑 = ⟹ 𝟏𝟑 + 𝟐𝟑 + 𝟑𝟑 + ⋯ + 𝐧𝟑 =
𝟒 𝟒
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1²(1 + 1)² 4
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 13 = 1 = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 4 4
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛2 (𝑛 + 1)2
13 + 23 + 33 + ⋯ + 𝑛3 =
4
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
3 (𝑛 + 1)²(𝑛 + 2)²
13 + 23 + 33 + ⋯ + 𝑛3 + (𝑛 + 1) ?
= 4
2 +4(𝑛+1))
𝑛2 (𝑛 + 1)2 𝑛2(𝑛+1)2 + 4(𝑛 + 1)3 (𝑛 + 1)2(𝑛
+ (𝑛 + 1)3 = =
4 4 4
(𝑛 + 1)2 (𝑛2 + 4𝑛 + 4)
=
4
(𝐧 + 𝟏)²(𝐧 + 𝟐)² (𝐧 + 𝟏)²(𝐧 + 𝟐)²
= 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟒 𝟒
∗
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝟐𝐤 − 𝟏 𝟑 + 𝟐𝐧 𝟏 𝟑 𝟓 𝟐𝐧 − 𝟏 𝟑 + 𝟐𝐧
𝐝) ∑ =𝟑− ⟹ + + + ⋯+ =𝟑−
𝟐𝐤 𝟐𝐧 𝟐 𝟒 𝟖 𝟐𝐧 𝟐𝐧
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
1? 3+2 5 6−5 1 1 1
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 3− = 3− = = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 = 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
2= 2 2 2 2 2 2
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
1 3 5 2𝑛 − 1 3 + 2𝑛
+ + +⋯+ = 3−
2 4 8 2𝑛 2𝑛
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
1 3 5 2𝑛 − 1 2𝑛 + 1 ? 5 + 2𝑛
+ + + ⋯+ 𝑛 + 𝑛+1 3 − 𝑛+1 ⟹
2 4 8 2 2 = 2
3 + 2𝑛 2𝑛 + 1 6 + 4𝑛 2𝑛 + 1 6 + 4𝑛 − 2𝑛 − 1
3− 𝑛
+ 𝑛+1 = 3 − 𝑛+1 + 𝑛+1 = 3 −
2 2 2 2 2𝑛+1
5 + 2𝑛
= 3 − 𝑛+1 ⟹
2
𝟓+𝟐𝐧 𝟓+𝟐𝐧
𝟑 − 𝐧+𝟏 = 𝟑 − 𝐧+𝟏 𝒄𝒒𝒇𝒅 D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
𝟐 𝟐
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐) 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)
𝐞) ∑ 𝐤(𝐤 + 𝟏) = ⟹ 𝟐 + 𝟔 + 𝟏𝟐 + ⋯ + 𝐧(𝐧 + 𝟏) =
𝟑 𝟑
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(1 + 2)
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 2 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2 = 2 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 3
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
n(n + 1)(n + 2)
2 + 6 + 12 + ⋯ + n(n + 1) =
3
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
2 + 6 + 12 + ⋯ + n(n + 1) + (n + 1)(n + 2) ? ⟹
= 3
n(n + 1)(n + 2) n(n + 1)(n + 2) + 3(n + 1)(n + 2)
+ (n + 1)(n + 2) =
3 3
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
=
3
(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑) (𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
⟹ = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟑 𝟑
∗
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
𝐟) ∑ 𝐤(𝐤 + 𝟏)(𝐤 + 𝟐) = ⟹ 𝟔 + 𝟐𝟒 + ⋯ + 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)
𝟒
𝐤=𝟏
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
=
𝟒
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(1 + 2)(1 + 3)
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 6 = 6 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 6 = 6 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 4
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(𝑛 + 3)
6 + 24 + ⋯ + 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) =
4
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
6 + 24 + ⋯ + n(n + 1)(n + 2) + (n + 1)(n + 2)(n + 3)
? (n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4)
= 4
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
+ (n + 1)(n + 2)(n + 3)
4
n(n + 1)(n + 2)(n + 3) + 4(n + 1)(n + 2)(n + 3)
=
4
(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)(𝐧 + 𝟒) (𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)(𝐧 + 𝟒)
⟹ = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟒 𝟒
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
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𝐠) ∑ 𝐤𝟐𝐤−𝟏 = (𝐧 − 𝟏)𝟐𝐧 + 𝟏
𝐤=𝟏
𝐧
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons l’entier naturel n dont la division euclidienne par 16 a un reste
égal au carré du quotient
𝑛 = 16𝑞 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 16 𝑒𝑡 𝑟 = 𝑞² ⟹ 0 ≤ 𝑞² < 16 ⟹ 0 ≤ 𝑞 < 4 ⟹ 𝑞
= {0; 1; 2; 3}
●Pour 𝑞 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 0 ⟹ 𝑛 = 0
●Pour 𝑞 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 1² = 1 ⟹ 𝑛 = 16 + 1 = 17
●Pour 𝑞 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 2² = 4 ⟹ 𝑛 = 16 × 2 + 4 = 36
●Pour 𝑞 = 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 3² = 9 ⟹ 𝑛 = 16 × 3 + 9 = 57
D’où 𝑛 = {0; 17; 36; 57}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
Soit q et r le quotient et le reste de la division euclidienne d’un entier naturel a
par un entier naturel b.
Sachant que a+b+r=3025 et q=50 ; rétablir la division
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit q et r le quotient et le reste de la division euclidienne d’un entier naturel a
par un entier naturel b.
Sachant que a+b+r=3025 et q=50 ; rétablissons la division.
𝑎 = 50𝑏 + 𝑟 𝑎 = 50𝑏 + 𝑟 ❶
{ 0≤𝑟<𝑏 ⟹{ 0≤𝑟<𝑏 ❷ ⟹ 𝑎 = 𝑎 ⟹ 50𝑏 + 𝑟 = 3025 − 𝑏 − 𝑟
𝑎 + 𝑏 + 𝑟 = 3025 𝑎 = 3025 − 𝑏 − 𝑟 ❸
⟹ 2𝑟 = 3025 − 51𝑏 ⟹
Dans ❷ on a : 0 ≤ 𝑟 < 𝑏 ⟹ 0 ≤ 2𝑟 < 2𝑏 ⟹ 0 ≤ 3025 − 51𝑏 < 2𝑏 ⟹
0 ≤ 3025 − 51𝑏 𝑏 ≤ 59,31
{ ⟹{
3025 − 51𝑏 < 2𝑏 𝑏 > 57,07
𝑑 ′ 𝑜ù 𝑏 = {58; 59} ;
●Pour b=58, on a 2𝑟 = 3025 − 51 × 58 = 67 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour b=59, on a 2𝑟 = 3025 − 51 × 59 = 16 ⟹ 𝑟 =
𝑎 = 50 × 59 + 8 = 2958
8 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑎 = 3025 − 59 − 8 = 2958
𝑑′ 𝑜ù 𝐚 = 𝟐𝟗𝟓𝟖 𝐛 = 𝟓𝟗 𝐪 = 𝟓𝟎 𝐞𝐭 𝐫 = 𝟖
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
Déterminer les chiffres x et y pour que le nombre n = 43x57y soit divisible par 15 et 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons les chiffres x et y pour que le nombre n=43x57y soit divisible par
15 et 2
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Trouvons le plus petit nombre entier naturel non nul par le quel il faut
multiplier A pour que le produit soit un carré parfait
A = 2772 = 2² × 3² × 7 × 11 = (2 × 3)2 × (7 × 11) = 6² × 77
2k
Soit 𝑎 = 6 × 772k+1 le nombre par le quel on doit multiplier A pour qu’il soit un carré
parfait
D’où le plus petit entier naturel par le quel on doit multiplier A est :
Pour 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑎 = 60 × 770+1 = 77
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10 :
On considère l’entier naturel représenté en base b par A=342x
Déterminer le chiffre x pour que A soit :
a) divisible par 5, quand b=6
b) divisible par 3, quand b=7
c) divisible par 12, quand b=17
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’entier naturel représenté en base b par A=342x
Déterminons le chiffre x pour que A soit :
a) divisible par 5, quand b=6
6
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[5] ⟹ 3 × 63 + 4 × 62 + 2 × 6 + 𝑥 ≡ 0[5] ⟹
𝑥 + 804 ≡ 0[5] mais 804 ≡ 4[5] alors x + 4 ≡ 0[5] ⟹
𝑥 ≡ −4[5] ⟹ 𝑥 ≡ (5 − 4)[5] ⟹ 𝑥 ≡ 1[5]
′
𝑑 𝑜ù 𝑥 = 1 + 5𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 6 ; 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟏
b) divisible par 3, quand b=7
7
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[3] ⟹ 3 × 73 + 4 × 72 + 2 × 7 + 𝑥 ≡ 0[3] ⟹ 𝑥 + 1239 ≡
0[3] 𝑚𝑎𝑖𝑠 1239 ≡ 0[3] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 ≡ 0[3] 𝑑′ 𝑜ù 𝑥 = 3𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 7
𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟎 ; 𝑘 = 1 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟑 𝑒𝑡 𝑘 = 2 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟔 d′ où 𝒙 = {𝟎; 𝟑; 𝟔}
c) divisible par 12, quand b=17
17
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[12] ⟹ 3 × 173 + 4 × 172 + 2 × 17 + 𝑥 ≡ 0[12]
⟹ 𝑥 + 15929 ≡ 0 12] mais 15929 ≡ 5[12] alors x + 5 ≡ 0[3]
[
⟹ x ≡ −5[12] ⟹ x ≡ (12 − 5)[12] ⟹ x ≡ 7[12]
d′ où x = 7 + 12k avec 0 ≤ x < 17 ; si k = 0 on a 𝐱 = 𝟕
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
1) Déterminer suivant les valeurs de n, les restes de la division de 5 n par 7
2) En déduire le reste de la division euclidienne de 5 136 par 7
3) Un nombre s’écrit 3x53 en base 10
Déterminer x pour que l’on ait 5136 + 3𝑥53 ≡ 0[7]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons suivant les valeurs de n, les restes de la division de 5 n par 7
5𝑛 ≡ 𝑅[7]; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 5 ≡ 5[7] alors déterminons les puissances de 5
●5 ≡ 5[7] ; 52 ≡ 4[7] ; 53 ≡ 5 × 4[7] ⟹ 53 ≡ 6[7] ; 54 ≡ 5 × 6[7] ⟹ 54 ≡
2[7]; 55 ≡ 5 × 2[7] ⟹ 55 ≡ 3[7] ⟹ 56 ≡ 5 × 3[7] ⟹ 56 ≡ 1[7] ⟹ 𝑝 =
6 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑛 = 6𝑘 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 6
Alors 5 ≡ 5[7] ⟹ 5𝑛 ≡ 5𝑛 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 56𝑘+𝑟 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 56𝑘 × 5𝑟 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 5𝑟 [7]
∗ Pour r = 0 alors 5n ≡ 50 [7] ⟹ 5n ≡ 1[7] ⟹ R = 1
∗ Pour r = 1 alors 5n ≡ 51 [7] ⟹ 5n ≡ 5[7] ⟹ R = 5
∗ Pour r = 2 alors 5n ≡ 52 [7] ⟹ 5n ≡ 4[7] ⟹ R = 4
∗ Pour r = 3 alors 5n ≡ 53 [7] ⟹ 5n ≡ 6[7] ⟹ R = 6
∗ Pour r=4 alors 5n ≡ 54 [7] ⟹ 5n ≡ 2[7] ⟹ R = 2
∗ Pour r = 5 alors 5n ≡ 55 [7] ⟹ 5n ≡ 3[7] ⟹ R = 3
2) Déduisons-en le reste de la division euclidienne de 5136 par 7
5136 ≡ 𝑅[7] comme 136 = 6 × 22 + 4 alors 𝑟 = 4 ⟹ 5136 ≡ 54 [7] ⟹ 5136
≡ 2[7] ⟹ 𝑅 = 2
3) Un nombre s’écrit 3x53 en base 10
Déterminons x pour que l’on ait 𝟓𝟏𝟑𝟔 + 𝟑𝒙𝟓𝟑 ≡ 𝟎[𝟕]
5136 + 3𝑥53 ≡ 0[7] comme 5136 ≡ 2[7] alors 2 + 3𝑥53 ≡ 0[7] ⟹ 𝑥 + 2 + 3053 ≡ 0[7]
⟹ 𝑥 + 3055 ≡ 0[7] mais 3055 ≡ 3[7] alors 𝑥 + 3 ≡ 0[7] ⟹ 𝑥 ≡ −3[7] ⟹
𝑥 ≡ (7 − 3)[7] ⟹ 𝑥 ≡ 4[7] ⟹ 𝐱 = 𝟒 + 𝟕𝐤
k=0 , x=4
avec 0 ≤ x ≤ 9 alors { d′ où 𝐱 = {𝟒}
k=1 , x = 11 à rejeter
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On considère l’équation (E) : (𝑝; 𝑞) ∈ 𝑍² ∶ 11𝑝 − 7𝑞 = −4
1)a)Vérifier que (−1; −1) est solution de (E) ;
b) Résoudre (E)
2)a)Résoudre les équations (F) et (G) suivantes :
(F) x∈ 𝑍 , 2𝑥 ≡ 3[7] et (G) 𝑥 ∈ 𝑍 , 9𝑥 ≡ 4[11]
2𝑥 ≡ 3[7]
b) Déduire de 1) et 2) les solutions du système{ , x∈ 𝑍
9𝑥 ≡ 4[11]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝒑; 𝒒) ∈ 𝒁² ∶ 𝟏𝟏𝒑 − 𝟕𝒒 = −𝟒
1)a)Vérifions que (−𝟏; −𝟏) est solution de (E) :
11(−1) − 7(−1) = −11 + 7 = −4 𝒄𝒒𝒇𝒗
b) Résolvons (E) : on a :
11p − 7q = −4
{ on pose − 4 = −4 on a ∶ 11p − 7q = 11(−1) − 7(−1) ⟹
11(−1) − 7(−1) = −4
p+1 q+1 p + 1 = 7k p = 7k − 1
11(p + 1) = 7(q + 1) ⟹ = =k⟹{ ⟹{
7 11 q + 1 = 11k q = 11k − 1
𝑑′ 𝑜ù 𝑺 = {𝟕𝒌 − 𝟏; 𝟏𝟏𝒌 − 𝟏}
2)a)Résolvons les équations (F) et (G) suivantes :
●(F) x∈ Z , 2x ≡ 3[7] ⟹ 4 × 2x ≡ 4 × 3[7] ⟹ 8x ≡ 12[7] mais 8 ≡ 1[7]
et 12 ≡ 5[7] alors x ≡ 5[7] ⟹ 𝐱 = 𝟓 + 𝟕𝐚
●(G) x ∈ Z , 9x ≡ 4[11] ⟹ 5 × 9x ≡ 5 × 4[11] ⟹ 45x ≡ 20[11]
mais 45 ≡ 1[11] et 20 ≡ 9[11] alors x ≡ 9[11] ⟹ 𝐱 = 𝟗 + 𝟏𝟏𝐛
𝟐𝐱 ≡ 𝟑[𝟕]
b) Déduisons de 1) et 2) les solutions du système{ , x∈ 𝐙
𝟗𝐱 ≡ 𝟒[𝟏𝟏]
2x ≡ 3[7] x = 5 + 7a
{ ⟹{ on pose x = x; 5 + 7a = 9 + 11b ⟹ 11b − 7a = −4
9x ≡ 4[11] x = 9 + 11b
𝑏 = 7𝑘 − 1 𝑥 = 5 + 7(11𝑘 − 1) = 77𝑘 − 2
⟹{ ⟹{ 𝐱 = {𝟕𝟕𝐤 − 𝟐}
𝑎 = 11𝑘 − 1 𝑥 = 9 + 11(7𝑘 − 1) = 77𝑘 − 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
Le nombre x s’écrit bbaa en base 3
a) Quelles valeurs peuvent prendre a et b
b) Le nombre s’écrit bba en base 6. Trouver une relation liant a et b, et en déduire
les valeurs de a et b.
c) Ecrire x dans la base décimale
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Le nombre x s’écrit bbaa en base 3
a) Les valeurs que a et b doivent prendre sont : 𝐚 = {𝟎; 𝟏, 𝟐} 𝐞𝐭 𝐛 = {𝟏; 𝟐 }
b) Le nombre s’écrit 𝐛𝐛𝐚 en base 6. Trouvons une relation liant a et b
3
3
{𝑥 = bbaa = 𝑏6 × 3 + 𝑏 × 3² + 3𝑎 + 𝑎 = 36𝑏 + 4𝑎
𝑥 = bba = 𝑏 × 6² + 6𝑏 + 𝑎 = 42𝑏 + 𝑎
on pose 𝑥 = 𝑥 ⟹ 36𝑏 + 4𝑎 = 42𝑏 + 𝑎 ⟹ 𝑎 = 2𝑏
Déduction des valeurs de a et b 𝑎 = 2𝑏
Pour b = 1 ⟹ a = 2 alors (a, b) = (2; 1) Pour b = 2 ⟹ a = 4 à rejeter
3
c)Ecrivons x dans la base décimale {𝑥 = bbaa6 = 36 + 8 = 44 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 44
𝑥 = bba = 42 + 2 = 44
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
On considère trois nombres entiers naturels a , b et c qui s’écrivent dans base n :
𝑎 = 111 ; 𝑏 = 114 𝑒𝑡 𝑐 = 13054
1) Sachant que 𝑐 = 𝑎𝑏, déterminer n puis l’écriture de de chacun des nombres
dans le système décimal
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22
n2 (n − 6) = 0 on a 𝐧 = 𝟔
a = 111 = 62 + 6 + 1 = 43 ⟹ a = 43 ; b = 114 = 62 + 6 + 4 b = 46 et
𝑐 = 13054 = 64 + 3(6)3 + 5(6) + 4 ⟹ 𝑐 = 1978
2) Vérifions en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre
eux.
Pour cela déterminons le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏)
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏): 46 = 1 × 43 + 3 43 = 3 × 14 + 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1 𝒄𝒒𝒇𝒗
Déduisons-en les solutions dans Z² de l’équation : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 = 𝟏
43 − 3 × 14 = 1 ⟹ 43 − 14(46 − 43) = 1 ⟹ 43 − 14 × 46 + 14 × 43 = 1 ⟹
43x + 46y = 1
43(15) + 46(−14) = 1 ⟹ { 1 = 1 on a
43(15) + 46(−14) = 1
43x + 46 = 43(15) + 46(−14) ⟹ 43(x − 15) = 46(−y − 14) ⟹
x − 15 −y − 14 x − 15 = 46k x = 46k + 15
= =k ⟹ { ⟹{ ⟹
46 43 −y − 14 = 43k y = −43k − 14
𝐒 = {(𝟒𝟔𝐤 + 𝟏𝟓; −𝟒𝟑𝐤 − 𝟏𝟒)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
On donne ∑𝑛𝑝=1 𝑝² =
6
1) a- Déterminer tous les polynômes de degré 3 tels que : 𝑓(𝑥 + 1) − 𝑓(𝑥) = 𝑥²
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
b- Retrouver le résultat : ∑𝑛𝑝=1 𝑝² = 6
𝑛²(𝑛+1)²
2) On donne ∑𝑛𝑝=1 𝑝3 = 4
a- Calculer ∑𝑛𝑝=1 𝑝3 par une méthode analogue à celle de la 1ère question
b- En déduire une expression de 𝐸𝑛 = ∑𝑛𝑝=1 𝑝(𝑝 + 1)(𝑝 + 2)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a- Déterminons tous les polynômes de degré 3 tels que : 𝒇(𝒙 + 𝟏) − 𝒇(𝒙) = 𝒙²
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥² + 𝑐𝑥 + 𝑑 ce polynôme, on a :
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n n n
𝑛2 (𝑛 + 1)2 3𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 2𝑛(𝑛 + 1)
𝐸𝑛 = ∑ p3 + ∑ 3p2 + ∑ 2p = + +
4 6 2
p=1 p=1 p=1
3𝑛2 (𝑛 + 1)2 + 6𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 12𝑛(𝑛 + 1)
= ⟹
12
3𝑛(𝑛 + 1)[𝑛(𝑛 + 1) + 2(2𝑛 + 1) + 4] 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛2 + 𝑛 + 4𝑛 + 2 + 4)
𝐸𝑛 = =
12 4
2
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 5𝑛 + 6) ′
𝒏(𝒏 + 𝟏)(𝒏 + 𝟐)(𝒏 + 𝟑)
𝐸𝑛 = ⟹ 𝑑 𝑜ù 𝑬𝒏 =
4 𝟒
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
1) Décomposer 319 en produit de facteurs premiers
2) Démontrer que si x et y sont premiers entre eux, il en est de même pour 3x+5y
et x+2y
(3𝑎 + 5𝑏)(𝑎 + 2𝑏) = 1276
3) Résoudre dans N* le système { ou m est le PPCM
𝑎𝑏 = 2𝑚
de a et b
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Décomposons 319 en produit de facteurs premiers 𝟑𝟏𝟗 = 𝟏𝟏 × 𝟐𝟗
2) Démontrons que si x et y sont premiers entre eux, il en est de même pour 3x+5y et
x+2y
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a :
(3x + 5y) = 2(x + 2y) + (x + y) ⟹ (x + 2y) = (x + y) + y ⟹
(x + y) = (y) + x d′ où PGCD(3x + 5; x + 2y) = PGCD(x; y);
Si le PGCD(x; y) = 1 alors PGCD(3x + 5; x + 2y) = 1
3) Résolvons dans N* le système {(𝟑𝒂 + 𝟓𝒃)(𝒂 + 𝟐𝒃) = 𝟏𝟐𝟕𝟔 ou m est le PPCM(a ; b)
𝒂𝒃 = 𝟐𝒎
a = dx
● Si PGCD(a, b) = d alors il existe (x, y) ∈ ℕ∗ 2 tel que { avec ∆(x, y) = 1
b = dy
●On sait que PGCD(a, b) × PPCM(a, b) = ab ⟹ dm = ab
1276
(3dx + 5dy)(dx + 2dy) = 1276 (3x + 5y)(x + 2y) = = 319
{ ⟹{ 4 ⟹
dm = 2m d=2
(3x + 5y)(x + 2y) = 319 × 1 = 11 × 29 ⟹
3x + 5y = 319 3x + 5y = 29
S1 { et S2 {
x + 2y = 1 x + 2y = 11
3x + 5y = 319 3x + 5y = 319
ℵ{ ⟹{ ⟹ 3(1 − 2y) + 5y = 319 ⟹ 3 − 6y + 5y = 319
x + 2y = 1 x = 1 − 2y
⟹ y = −316 à rejeter
3x + 5y = 29 3x + 5y = 29
ℵ{ ⟹{ ⟹ 3(11 − 2y) + 5y = 29 ⟹ 33 − 6y + 5y = 29
x + 2y = 11 x = 11 − 2y
⟹ y = 4 ⟹ x = 11 − 2 × 4 = 11 − 8 = 3 ⟹ x = 3 alors (x; y) = {(3; 4)}
x y a = 2x b = 2y
3 4 6 8
D’où (𝐚, 𝐛) = {(𝟔; 𝟖)}
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+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17:
1) On considère l’équation (E) : 8𝑥 + 5𝑦 = 1 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
a) Donner une solution particulière de (E)
b) Résoudre l’équation (E)
2) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ; b) de nombres entiers
𝑁 = 8𝑎 + 1
naturels vérifiant : {
𝑁 = 5𝑏 + 2
a) Montrer que le couple (a ;-b) est solution de (E)
b) Quel est le reste de la division de N par 40
3)a)Résoudre l’équation 8𝑥 + 5𝑦 = 100 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
b) Au VIIIème siècle, un groupe composé d’hommes et de femmes dépensé 100
pièces de monnaies dans une auberge. Les hommes ont dépensé 8 pièces et les
femmes ont dépensé 5 pièces chacune.
Combien pourrait-il y’avoir d’hommes et de femmes dans le groupe.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) On considère l’équation (E) : 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
a) Donnons une solution particulière de (E)
D’après le théorème de l’Algorithme d’Euclide, on a :
8= 1×5+3 ⟹ 3= 8−1×5; 5= 1×3+2 ⟹ 2=5−3×1 ; 3= 1×2+1
⟹
1 = 3 − 2 × 1 ⟹ 3 − (5 − 3 × 1) = 1 ⟹ 2 × 3 − 5 = 1 ⟹ 2(8 − 1 × 5) − 5 =
1 ⟹ 2 × 8 − 3 × 5 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 1 ⟹
8(2) + 5(−3) = 1
{ 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑥 = 2 𝑒𝑡 𝑦 = −3 ⟹ 𝑺 = {(𝟐; −𝟑)}
8𝑥 + 5𝑦 = 1
b) Résolvons l’équation (E)
8(2) + 5(−3) = 1
{ 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 1 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 8𝑥 + 5𝑦 ⟹
8𝑥 + 5𝑦 = 1
8(𝑥 − 2) = 5(−𝑦 − 3) ⟹
𝑥−2
𝑥−2 𝑦+3 =𝑘 𝑥 − 2 = 5𝑘 𝑥 = 5𝑘 + 2
=− =𝑘⟹{ 5 ⟹{ ⟹{ ⟹
5 8 𝑦+3 𝑦 + 3 = −8𝑘 𝑦 = −3 − 8𝑘
= −𝑘
8
𝑺 = {(𝟓𝒌 + 𝟐; −𝟑 − 𝟖𝒌)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
2) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ; b) de nombres entiers
naturels vérifiant : {𝑵 = 𝟖𝒂 + 𝟏
𝑵 = 𝟓𝒃 + 𝟐
a) Montrons que le couple (a ;-b) est solution de (E)
N = 8a + 1
{ on pose N = N , on a ∶ 8a + 1 = 5b + 2 ⟹ 8a − 5b = 1 ⟹
N = 5b + 2
8(a) + 5(−b) = 1
8(a) + 5(−b) = 1 ⟹ { par comparaison , on a ∶
8x + 5y = 1
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x = a et y = −b ; d′ où S = {(a; −b)}𝐜𝐪𝐟𝐦
b) Cherchons le reste de la division de N par 40
𝑥 = 5𝑘 + 2
Comme la solution de (E) est {𝑦 = −3 − 8𝑘 et (𝑎, −𝑏)alors on pose :
𝑥 = 𝑎 = 5𝑘 + 2 𝑎 = 5𝑘 + 2 N = 8(5𝑘 + 2) + 1
{ ⟹{ alors on a : { ⟹ N = 40k + 17
𝑦 = −𝑏 = −3 − 8𝑘 𝑏 = 3 + 8𝑘 N = 5(3 + 8𝑘) + 2
alors 40k + 17 ≡ 17[40] car 40 ≡ 0[40] d′ où 𝐫 = 𝟏𝟕
3) a) Résolvons l’équation 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏𝟎𝟎 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
8(2) + 5(−3) = 1 8(200) + 5(−300) = 100
{ ⟹{ 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 100 = 100; 𝑜𝑛 𝑎
8𝑥 + 5𝑦 = 100 8𝑥 + 5𝑦 = 100
8(200) + 5(−300) = 8𝑥 + 5𝑦 ⟹ 8(𝑥 − 200) = −5(𝑦 + 300) ⟹
𝑥 − 200 𝑦 + 300
=− =𝑘
5 8
𝑥 − 200
=𝑘 𝑥 − 200 = 5𝑘 𝑥 = 5𝑘 + 200
⟹{ 5 ⟹{ ⟹{ ⟹
𝑦 + 300 𝑦 + 300 = −8𝑘 𝑦 = −8𝑘 − 300
= −𝑘
8
𝑺 = {(−𝟓𝒌 + 𝟐𝟎𝟎; −𝟖𝒌 − 𝟑𝟎𝟎)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
b) Déterminons le nombre d’hommes et de femmes dans ce groupe.
Soit x le nombre d’hommes et y le nombre de femmes, on a : 8𝑥 + 5𝑦 = 100
𝑥 = 5𝑘 + 200
Mais {𝑦 = −8𝑘 − 300 ⟹ 𝑥 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑦 ≥ 0 ⟹ { 5𝑘 + 200 ≥ 0 ⟹ {5𝑘 ≥ −200 ⟹
−8𝑘 − 300 ≥ 0 8𝑘 ≤ −300
𝑘 ≥ −40
{ 𝑑′ 𝑜ù 𝑘 = {−40; −39 ; −38}
𝑘 ≤ −37,5
𝑥 = −5 × 38 + 200 = 10 𝑥 = 10
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −38 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 38 − 300 = 4 𝑦=4
𝑥 = −5 × 39 + 200 = 5 𝑥=5
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −39 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 39 − 300 = 12 𝑦 = 12
𝑥 = −5 × 40 + 200 = 0 𝑥=0
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −40 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 40 − 300 = 20 𝑦 = 20
Dans ce groupe il pourrait avoir 10 hommes et 4 femmes ; 5 hommes et 12
femmes ou 0 homme et 20 femmes
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18:
On note d le PGCD de a et b ; α et β les quotients de a et b par d
Déterminer a et b sachant que : α+β=7 et ab=60d
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑎
=𝛼 𝑎 = 𝛼𝑑
Soit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 𝑑 𝑒𝑡 {𝑑𝑏 ⟹{
𝑏 = 𝛽𝑑
=𝛽
𝑑
Déterminons a et b sachant que : α+β=7 et ab=60d :
α+β=7=S
α+β=7 α+β=7
{ ⟹{ ⟹{ 60 d′ où l′ équation X 2 − SX + P = 0
ab = 60d αd × βd = 60d α×β= =P
d
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60 60 60
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑋 2 − 7𝑋 + = 0; ∆= (−7)2 − 4 × 1 × = 49 − 4 ×
𝑑 𝑑 𝑑
Trouvons les diviseurs de 60 D(60) = {1; 2; 3; 4; 5; 6; 10; 12; 15; 20; 30; 60}
●Pour d = 1; on a: ∆= 49 − 4 × 60 = 49 − 240 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 2; on a: ∆= 49 − 4 × 30 = 49 − 120 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 3; on a: ∆= 49 − 4 × 20 = 49 − 80 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 4; on a: ∆= 49 − 4 × 15 = 49 − 60 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
7−1 6
X1 = = =3
2 2
●Pour d = 5; on a: ∆= 49 − 4 × 12 = 49 − 48 = 1 ⟹ { 7+1 8 ⟹
X2 = = =4
2 2
(α; β) = {(3; 4); (4; 3)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (5α; 5β) = {(15; 20); (20; 15)}
7−3 4
X1 = = =2
2 2
●Pour d = 6 ; on a: ∆= 49 − 4 × 10 = 49 − 40 = 9 ⟹ { 7+3 10 ⟹
X2 = = =5
2 2
(α; β) = {(2; 5); (5; 2)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (6α; 6β) = {(12; 30); (30; 12)}
7−5 2
X1 = = =1
2 2
●Pour d = 10; on a: ∆= 49 − 4 × 6 = 49 − 24 = 25 ⟹ { 7+5 12 ⟹
X2 = = =6
2 2
(α; β) = {(1; 6); (6; 1)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (10α; 10β) = {(10; 60); (60; 10)}
D’où (𝐚; 𝐛) = {(𝟏𝟓; 𝟐𝟎); (𝟐𝟎; 𝟏𝟓); (𝟏𝟐; 𝟑𝟎); (𝟑𝟎; 𝟏𝟐); (𝟏𝟎; 𝟔𝟎); (𝟔𝟎; 𝟏𝟎)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 19:
n étant un entier relatif quelconque, on pose A=n-1 et B=n²-3n+6
1)a)Montrer que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
b) Déterminer, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
𝑛²−3𝑛+6
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier
𝑛−1
relatif ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑛 étant un entier relatif quelconque, on pose 𝐴 = 𝑛 − 1 𝑒𝑡 𝐵 = 𝑛² − 3𝑛 + 6
1) a) Montrons que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a : 𝑛² − 3𝑛 + 6 = (𝑛 − 1)(𝑛 − 2) + 4
D’où 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝑩) = 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝟒) 𝒄𝒒𝒇𝒎
b) Déterminons, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
On pose 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴; 4) = 𝑑 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 < 𝑑 ≤ 4 𝑜𝑛 𝑎:
●Si n − 1 = 4k ⟹ n = 4k + 1 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟒
●Si n − 1 = 4k + 1 ⟹ n = 4k + 2 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
●Si n − 1 = 4k + 2 ⟹ n = 4k + 3 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟐
●Si n − 1 = 4k + 3 ⟹ n = 4k + 4 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
𝒏²−𝟑𝒏+𝟔
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier
𝒏−𝟏
n²−3n+6 (n−1)(n−2)+4 4
relatif = =n−2+
n−1 n−1 n−1
On pose 𝑛 − 1 = 𝐷(4) = {−1; −2; −4,1; 2; 4 }
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −1 ⟹ 𝑛 = 0 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −2 ⟹ 𝑛 = −1 ;
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −4 ⟹ 𝑛 = −3 ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 1 ⟹ 𝑛 = 2 ;
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 2 ⟹ 𝑛 = 3 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 4 ⟹ 𝑛 = 5
D’où 𝒏 = {−𝟑; −𝟐; 𝟎; 𝟐; 𝟑; 𝟓}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 20:
Un terrain a la forme d’un triangle dont les cotés ont pour mesures 132m ; 156m
et 204m. On veut planter des arbres sur son pourtour de façon à ce qu’il ait un
arbre à chaque sommet du triangle et les arbres soient également espacés
Quel est le nombre minimum d’arbres que l’on pourra planter si l’on veut que la
distance entre deux arbres puisse être exprimée par un nombre entier de mètre ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons le nombre minimal d’arbres que l’on pourra planter si l’on veut
que la 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 entre deux arbres puisse être exprimée par un nombre entier
de mètre
Pour cela déterminons-le PGCD(132; 156; 204)
132 = 2² × 3 × 11 156 = 2² × 3 × 13 𝑒𝑡 204 = 2² × 3 × 17
PGCD(132; 156; 204) = 2² × 3 = 12
Sur chaque coté il y’a 12m entre les arbres deux à deux
132
●Sur le côté de 132m le nombre d’arbre est : 𝑁1 = = 11 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
156
●Sur le côté de 156m le nombre d’arbre est : 𝑁2 = = 13 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
204
●Sur le côté de 204m le nombre d’arbre est : 𝑁3 = = 17 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
D’où le minimum d’arbres que l’on peut planter est
N = 𝐍𝟏 + 𝐍𝟐 + 𝐍𝟑 = 𝟏𝟏 + 𝟏𝟑 + 𝟏𝟕 = 𝟒𝟏 𝐚𝐫𝐛𝐫𝐞𝐬
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 21:
1) Déterminer le PGCD (2688 ; 3024)
2) Dans cette question x et y sont entiers relatifs
a) Montrer que les équations (1) et (2) sont équivalentes :
(1) : 2688x+3024y=-3360
(2) : 8x + 9y= -10
b) Vérifier que (1 ; -2) est une solution particulière de (2)
c) Déduire de ce qui précède les solutions de (2)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons le PGCD (2688 ; 3024)
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a :3024 = 1 × 2688 + 336
2688 = 8 × 336 + 0 alors le 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝟐𝟔𝟖𝟖; 𝟑𝟎𝟐𝟒) = 𝟑𝟑𝟔
2) Dans cette question x et y sont entiers relatifs
a) Montrons que les équations (1) et (2) sont équivalentes :
(1) : 2688𝑥 + 3024𝑦 = −3360
(2) : 8𝑥 + 9𝑦 = −10
Dans (1) comme le PGCD(2688; 3024) = 336 alors on a :
2688 3024 3360
x+ y=− ⟹ 𝟖𝐱 + 𝟗𝐲 = −𝟏𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐦
336 336 336
b) Vérifions que (1 ; -2) est une solution particulière de (2)
8(1) + 9(−2) = 8 − 18 = −10 𝑑′ 𝑜ù − 𝟏𝟎 = −𝟏𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐯
c) Déduisons de ce qui précède les solutions de (2)
8𝑥 + 9𝑦 = −10
{ on pose − 10 = −10 ⟹ 8𝑥 + 9𝑦 = 8(1) + 9(−2) ⟹
8(1) + 9(−2) = −10
𝑥 − 1 −𝑦 − 2 𝑥 − 1 = 9𝑘 𝑥 = 9𝑘 + 1
8(𝑥 − 1) = 9(−𝑦 − 2) ⟹ = =𝑘⟹{ ⟹{ ⟹
9 8 −𝑦 − 2 = 8𝑘 𝑦 = −8𝑘 − 2
𝐒 = {(𝟗𝐤 + 𝟏; −𝟖𝐤 − 𝟐)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 22:
1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminer deux entiers naturels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 tels
que : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
2) Résoudre dans Z² l’équation (E) : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
3) Résoudre dans Z² l’équation (E’) : 45𝑥 − 28𝑦 = 6
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminons deux entiers naturels 𝐱 𝐞𝐭 𝐲
tels que : 𝟒𝟓𝐱 − 𝟐𝟖𝐲 = 𝟏
45 = 28 ∗ 1 + 17 ⟹ 17 = 45 − 28 ∗ 1; 28 = 17 ∗ 1 + 11 ⟹ 11 = 28 − 17 ∗ 1
17 = 11 ∗ 1 + 6 ⟹ 6 = 17 − 11 ∗ 1 11 = 6 ∗ 1 + 5 ⟹ 5 = 11 − 6 ∗ 1
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
30
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 24:
Trouver les nombres de deux chiffres qui sont multiples du produit de leurs
chiffres
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Trouvons les nombres de deux chiffres qui sont multiples du produit de leurs
chiffres
Soit n = xy ce nombre, on a : xy = x × y × k ⟹ 10x + y = xyk ⟹ 10x + y − xyk = 0
D’une part :
x(10 − yk) + y = 0 ⟹ −x(yk − 10) + y = 0
−kx(yk − 10) + yk = 0 ⟹ −kx(yk − 10) + yk − 10 + 10 = 0 ⟹
(1 − kx)(ky − 10) = −10 ⟹ (kx − 1)(ky − 10) = 10 ⟹
0<𝑥≤9
(kx − 1)(ky − 10) = 10 × 1 = 2 × 5 avec {
0≤y≤9
11
kx − 1 = 10 kx = 11 x=
S1 ) { ⟹{ ⟹{ k alors k = PGCD(11; 11) = 11
ky − 10 = 1 ky = 11 11
y=
k
x=1
Si k = 11 alors { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟏
y=1
2
kx − 1 = 1 kx = 2 x=
S2 ) { ⟹{ ⟹{ k alors k = PGCD(2; 20) = 2
ky − 10 = 10 ky = 20 20
y=
k
x=1
alors { à rejeter
y = 10
3
x=
kx − 1 = 2 kx = 3 k alors k = PGCD(3; 15) = 3
S3 ) { ⟹{ ⟹{
ky − 10 = 5 ky = 15 15
y=
k
x=1
alors { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟓
y=5
6
kx − 1 = 5 kx = 6 x =
S4 ) { ⟹{ ⟹{ k alors
ky − 10 = 2 ky = 12 12
y=
k
k = D(6) ∩ D(12) = {1; 2; 3; 6}
x=6
∎ Pour k = 1; on a { à rejeter
y = 12
x=3
∎ Pour k = 2 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟑𝟔
y=6
x=2
∎ Pour k = 3 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟐𝟒
y=4
x=1
∎ Pour k = 6 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟐
y=2
D’où 𝐧 = {𝟏𝟏; 𝟏𝟐; 𝟏𝟓; 𝟐𝟒; 𝟑𝟔}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 25:
On considère quatre entiers naturels 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 formant dans cet ordre les
termes consécutifs d’une suite géométrique de raison 𝑟 strictement supérieur à 1
On suppose que 𝑟 est premier avec 𝑎, Déterminer ces quatre entiers
pour que l’on ait la relation : 10𝑎2 = 𝑑 − 𝑏
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 forment les termes d’une suite géométrique de raison r , alors
on a : b = ar , c = br = ar² et d = cr = ar 3
10a2 = d − b ⟹ 10a2 = ar 3 − ar = ar(r 2 − 1) ⟹ 10a = r(r 2 − 1) ⟹
10a
= r 2 − 1 comme pgcd(a; r) = 1 alors r divise 10 ⟹
r
r = D(10) = {1; 2; 5; 10} mais r > 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠:
Pour r = 2; on a: 5a = 22 − 1 = 3 à rejeter
Pour r = 5; on a: 2a = 52 − 1 = 24 alors a = 12
b = 12 × 5 = 60 ; c = 60 × 5 = 300 et d = 300 × 5 = 1500
Pour r = 10; on a: a = 102 − 1 = 99 alors a = 99
b = 99 × 10 = 990 ; c = 990 × 10 = 9900 et d = 9900 × 10 = 99000
D’où (𝐚 ; 𝐛 ; 𝐜 ; 𝐝) = {(𝟏𝟐; 𝟔𝟎; 𝟑𝟎𝟎; 𝟏𝟓𝟎𝟎); (𝟗𝟗; 𝟗𝟗𝟎; 𝟗𝟗𝟎𝟎; 𝟗𝟗𝟎𝟎𝟎)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 26:
Trouver l’ensemble des nombres s’écrivant 𝑥𝑦𝑧 dans le système décimal et
possédant les propriétés suivantes :
Il diminue de 99 lors qu’on intervertit les chiffres extrêmes .
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Il diminue de 99 lors qu’on intervertit les chiffres extrêmes. Soit N ce nombre
On pose : zyx = xyz − 99 ⟹ 100z + 10y + x = 100x + 10y + z − 99 ⟹
0<𝑥≤9
99z − 99x = −99 ⟹ x − z = 1 ⟹ x = 1 + z mais { 0 ≤ y ≤ 9
0<𝑧≤9
Pour z = 1 ⟹ x = 1 + 1 = 2 alors
𝐍 = {𝟐𝟎𝟏; 𝟐𝟏𝟏; 𝟐𝟐𝟏; 𝟐𝟑𝟏; 𝟐𝟒𝟏; 𝟐𝟓𝟏; 𝟐𝟔𝟏; 𝟐𝟕𝟏; 𝟐𝟖𝟏; 𝟐𝟗𝟏}
Pour z = 2 ⟹ x = 1 + 2 = 3 alors
𝐍 = {𝟑𝟎𝟐; 𝟑𝟏𝟐; 𝟑𝟐𝟐; 𝟑𝟑𝟐; 𝟑𝟒𝟐; 𝟑𝟓𝟐; 𝟑𝟔𝟐; 𝟑𝟕𝟐; 𝟑𝟖𝟐; 𝟑𝟗𝟐}
Pour z = 3 ⟹ x = 1 + 3 = 4 alors
𝐍= {𝟒𝟎𝟑; 𝟒𝟏𝟑; 𝟒𝟐𝟑; 𝟒𝟑𝟑; 𝟒𝟒𝟑; 𝟒𝟓𝟑; 𝟒𝟔𝟑; 𝟒𝟕𝟑; 𝟒𝟖𝟑; 𝟒𝟗𝟑}
Pour z = 4 ⟹ x = 1 + 4 = 5 alors
𝐍 = {𝟓𝟎𝟒; 𝟓𝟏𝟒; 𝟓𝟐𝟒; 𝟓𝟑𝟒; 𝟓𝟒𝟒; 𝟓𝟓𝟒; 𝟓𝟔𝟒; 𝟓𝟕𝟒; 𝟓𝟖𝟒; 𝟓𝟗𝟒}
Pour z = 5 ⟹ x = 1 + 5 = 6 alors
𝐍 = {𝟔𝟎𝟓; 𝟔𝟏𝟓; 𝟔𝟐𝟓; 𝟔𝟑𝟓; 𝟔𝟒𝟓; 𝟔𝟓𝟓; 𝟔𝟔𝟓; 𝟔𝟕𝟓; 𝟔𝟖𝟓; 𝟔𝟗𝟓}
Pour z = 6 ⟹ x = 1 + 6 = 7 alors
𝐍 = {𝟕𝟎𝟔; 𝟕𝟏𝟔; 𝟕𝟐𝟔; 𝟕𝟑𝟔; 𝟕𝟒𝟔; 𝟕𝟓𝟔; 𝟕𝟔𝟔; 𝟕𝟕𝟔; 𝟕𝟖𝟔; 𝟕𝟗𝟔}
Pour z = 7 ⟹ x = 1 + 7 = 8 alors
𝐍 = {𝟖𝟎𝟕; 𝟖𝟏𝟕; 𝟖𝟐𝟕; 𝟖𝟑𝟕; 𝟖𝟒𝟕; 𝟖𝟓𝟕; 𝟖𝟔𝟕; 𝟖𝟕𝟕; 𝟖𝟖𝟕; 𝟖𝟗𝟕}
Pour z = 8 ⟹ x = 1 + 8 = 9 alors
𝐍 = {𝟗𝟎𝟖; 𝟗𝟏𝟖; 𝟗𝟐𝟖; 𝟗𝟑𝟖; 𝟗𝟒𝟖; 𝟗𝟓𝟖; 𝟗𝟔𝟖; 𝟗𝟕𝟖; 𝟗𝟖𝟖; 𝟗𝟗𝟖}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 27:
Un phare émet trois feux différents : un rouge toutes les 18 secondes ; un vert
toutes les 45 secondes et un blanc toutes les 2 minutes 30 secondes. Ces trois
feux sont émis simultanément à minuit.
Trouver les instants d’émissions simultanés de feux :
a) Rouge et vert b) Rouge et blanc
c) Vert et blanc d) Rouge ; vert et blanc
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Feux rouges : 18 secondes Feux verts : 45 secondes
Feux blancs : 2min30sec= 2 × 60 + 30 = 150 secondes
Trouvons les instants d’émissions simultanés de feux :
a) Rouge et vert
PPCM(18 ; 45)=9PPCM(2; 5)=9(10)=90 alors 𝐈𝐄 = 𝟗𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
b) Rouge et blanc
PPCM(18 ; 150)=3PPCM(6; 50)=3(150)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
c) Vert et blanc
PPCM(45; 150)=15PPCM(3;10)=15(30)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
d) Rouge ; vert et blanc
PPCM(18; 45; 150)=3PPCM(6;15;50)=3(150)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 28:
1) Résoudre dans Z² l’équation : x − 9y = 13
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer un entier naturel x tels que 123, 140 et 156 forment une
progression arithmétique
2) Déterminer x dans chacun des cas suivants :
3 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
a)2101 =224 , b) 50500 =20800 c) 46 + 53 = 132 ;
𝑥 𝑥 𝑥
d) 36 + 45 = 103
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que pour tout entier naturel n ; on a :
a) 52𝑛 − 3𝑛 divisible par 11
b) 7𝑛 − 1 divisible par 6
c) 32𝑛 − 2𝑛 divisible par 7
d) 3 × 52𝑛+1 + 23𝑛+1 divisible par 17
On pourra utiliser les congruences ou le raisonnement par récurrence
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :+++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel
1) Quels sont les restes possibles de la division euclidienne de n4 par 5 ?
2) Démontrer que n5-n est divisible par 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
1) Un nombre s’écrit x43y dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 2 et par 9
2) Un nombre s’écrit 28x75y dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 3 et par 11
3) Un nombre s’écrit 1x1yxy dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 63
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Ecrire les nombres suivants dans les bases suivantes :
a) 68452 en base douze
7
b) 23245 en base neuf
16
c) 𝐷𝐴𝑂𝑂𝐷𝐴 en base deux
d) 64206 en base seize
16
e) 𝐵𝑂𝑂𝐵𝐴 en base huit
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
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36
2) Déterminer tous les couples d’entiers naturels (a; b) dont le PGCD est 36 et le
PPCM est 756
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
𝑛+17
Déterminer les entiers relatifs n tels que la fraction soit un entier relatif
𝑛−1
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ≠
sin(𝑛𝑥)
𝑘𝜋 on a : ∑𝑛𝑘=1 cos(2𝑘 − 1) 𝑥 = cos(𝑛𝑥)
sin 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
1- Démontrer par récurrence que :
𝑛 𝑛
1 1 1 𝑛+1
𝑎) ∑ = 𝑏) ∏ (1 − 2
)=
log 𝑘 𝑥 log 𝑛! 𝑥 𝑘 2𝑛
𝑘=2 𝑘=2
𝑛
1 𝑛
𝑐) ∑ =
4𝑘² − 1 2𝑛 + 1
𝑘=1
2- Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
n
10n+1 − 9n − 10
a) ∑ ⏟
111 … 11 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + ⏟
111 … 11 =
K n
81
k=1
n π
π √2 sin(nx) cos (nx − 4 )
b) ∑ √2 cos ((2k − 1)x − ) =
4 sin x
k=1
n
n2 (n − 1)(n + 1)
c) ∑ k(n2 − k 2 ) =
4
k=1
n
n(n + 1)(2n + 1)(3n2 + 3n − 1)
d) ∑ k 4 =
30
k=1
n(n+1)(2n+1)(n−1)(5n2 +2n−1)
e) ∑nk=1 k² (n - k 2 ) =
3
30
sin ² (nx)
f) ∑nk=1 sin(2k − 1)x =
sin x
n n
1 n
g) ∑ = ; h) ∑(k − 1)2k−2 = (n − 1)2n − n2n−1 + 1
k(k + 1) n + 1
k=1 k=2
n
1 − (n + 2)x n+1 + (n + 1)x n+2
i) ∑(k + 1)x k = ;
(1 − x)2
k=0
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++Exercice 42 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A=200 !
1) Quelle est la puissance de 3 dans la factorisation de A
2) Par combien de zéros A se termine-t-il ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 43 :++++++++++++++++++++++++++
Soit à résoudre l’équation (E) : 15𝑥² − 7𝑦² = 9
1) a) Démontrer que dans le système décimal ; le dernier chiffre d’un carré est
0 ;1 ;4 ;5 ;6 et 9
b) En déduire que 7𝑦² + 9 n’est pas divisible par 5
2) Résoudre l’équation (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 44 :++++++++++++++++++++++++++
1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a : 2𝑛 ≥ 𝑛 + 1
2) On définie la suite (𝑂𝐴)𝑛 par 𝑂𝐴0 = 1
𝑂𝐴0 = 𝑂𝐴1 = 𝑂𝐴2 = ⋯ = 2 et les triangles 𝑂𝐴0 𝐴1 ; 𝑂𝐴1 𝐴2 … … sont rectangles.
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a : 𝑂𝐴𝑛 = √4𝑛 + 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 45 :++++++++++++++++++++++++++
On admet que 1999 est un nombre premier
1) Déterminer l’ensemble des couples (𝑎; 𝑏) d’entiers naturels admettant
pour somme 11994 et pour PGCD 1999
2) On considère l’équation (E) d’inconnue n appartenant à N : (E) :
𝑛² − 𝑆𝑛 + 11994 = 0 où S est un entier naturel. On s’intéresse aux
valeurs de S telles que (E) admette de solution dans N
a) Peut-on déterminer un entier S tel que 3 soit solution de (E) ? Si oui
préciser la deuxième solution
b) Peut-on déterminer un entier S tel que 5 soit solution de (E) ?
c) Montrer que pour tout entier naturel n solution de (E) est un
diviseur de 11994. En déduire toutes les valeurs possibles de S tel
que (E) admette deux solutions entières
++++++++++++++++++++++++Exercice 46 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver l’ensemble des nombres s’écrivant 𝑥𝑦𝑧 dans le système
décimal et possédant les propriétés suivantes :
• Ils diminuent de 99 si l’on intervertit les deux chiffres extrêmes
• Ils diminuent de 45 si l’on intervertit les deux derniers chiffres
++++++++++++++++++++++++Exercice 47 :++++++++++++++++++++++++++
Un nombre s’écrit 𝑎𝑏𝑐𝑎 dans le système décimal divisible par 7
1) Trouver un entier naturel de deux chiffres qui soient égal au triple produit de
ses chiffres.
2) Par quels entiers positifs faut-il remplacer x pour que x²-14x-256 soit le carré
d’un nombre entier naturel.
++++++++++++++++++++++++Exercice 55 :++++++++++++++++++++++++++
Le nombre n désigne un entier naturel
1) Démontrer que 𝑛² + 5𝑛 + 4 𝑒𝑡 𝑛² + 3𝑛 + 2 sont divisibles par n+1
2) Déterminer l’ensemble des valeurs de n pour les quelles 3𝑛² + 15𝑛 + 19
est divisible par n+1
En déduire que, ∀𝑛 ∈ 𝑁; 3𝑛² + 15𝑛 + 19 n’est pas divisible par 𝑛² + 3𝑛 + 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 56 :++++++++++++++++++++++++++
1) Calculer la somme :𝑆𝑘 = 1 + 102 + 104 + ⋯ + 102𝑘 (𝑘 ∈ 𝑁 ∗ )
2) Exprimer le nombre qui s’écrit, en base 10, 𝑎𝑏𝑎𝑏𝑎𝑏 à l’aide du nombre
𝑎𝑏 et de puissance de 10
2929 … 29
⏟
3) En déduire la somme :𝐴 = 29 + 2929 + 292929 + ⋯ +
𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠 29
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 57 :++++++++++++++++++++++++++
1) Trouver tous les entiers naturels dont le cube divise 18360
2) En déduire dans l’ensemble N la résolution de l’équation d’inconnue b:
𝑏 3 [𝑏² + (𝑏 + 1)²] = 18360
3) Existe-t-il un entier naturel b tel que le nombre qui s’écrit 36723 dans le
système décimal et 442003 dans le système de numération à base b ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 58 :++++++++++++++++++++++++++
1- On considère x et y des entiers relatifs et l’équation (E) 91𝑥 + 10𝑦 = 1
a) Enoncer un théorème permettant de justifier l’existence de solutions à
l’équation (E)
b) Déterminer une solution particulière de l’équation (E) et en déduire une
solution particulière de l’équation (E’): 91𝑥 + 10𝑦 = 412
c) Résoudre (E’)
2- Démontrer par récurrence que∀𝑛 ∈ 𝑁, l’entier 𝐴𝑛 = 32𝑛 − 1 est divisible par 8
3- Résoudre dans 𝑍 2 l’équation (E’’) : 𝐴3 𝑥 + 𝐴2 𝑦 = 3296
a- Déterminer les couples d’entiers relatifs (x ;y) solution de l’équation (E’’)
b- Résoudre (E’’)
++++++++++++++++++++++++Exercice 59 :++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
45
c) En déduire les valeurs de n pour les quelles (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 )sont divisibles par 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 63 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥0 = 1 𝑒𝑡 𝑦0 = 8
7 1
Soit (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) les suites définies par :{ ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑥𝑛+1 = 3 𝑥𝑛 + 3 𝑦𝑛 + 1
20 8
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑦𝑛+1 = 𝑥𝑛 + 𝑦𝑛 + 5
3 3
1) Démontrer par récurrence que les points M n de coordonnées (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) sont sur
la droite (D) d’équation : 5𝑥 − 𝑦 + 3 = 0. En déduire que : 𝑥𝑛+1 = 4𝑥𝑛 + 2
2) Montrer par récurrence que (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) sont des suites d’entiers naturels.
3) Soit n un entier naturel, montrer que :
a) (𝑥𝑛 ) est divisible par 3 si et seulement si (𝑦𝑛 ) est divisible par 3
b) Si (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) ne sont pas d ivisible par 3, alors ils sont premiers entre eux.
1
4)a) Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 : 𝑥𝑛 = (4𝑛 × 5 − 2)
3
b) En déduire que 4𝑛 × 5 − 2 est un multiple de 3, pour tout entier naturel n
++++++++++++++++++++++++Exercice 64 :++++++++++++++++++++++++++
Dans cet exercice a et b désignent des entiers strictement positifs
1- a- Démontrer que s’il existe deux entiers relatifs u et v tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 1
alors les nombres a et b sont premiers entre eux
b- En déduire que si (𝑎2 + 𝑎𝑏 − 𝑏 2 )² = 1 alors a et b sont premiers entre eux
2- On se propose de déterminer tous les couples d’entiers strictement positifs
(a ; b) tels que (𝑎2 + 𝑎𝑏 − 𝑏 2 )² = 1 . Un tel couple est appelé solution
a- Déterminer a lorsque a=b
b- Vérifier que (1; 1), (2; 3) 𝑒𝑡 (5; 8) sont trois solutions particulières
c- Montrer que si (a,b) est solution et si 𝑎 < 𝑏, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎² − 𝑏² < 0
3- a- Montrer que si (x ; y) est une solution différente de (1 ; 1) alors
(𝑦 − 𝑥; 𝑥) 𝑒𝑡 (𝑦; 𝑦 + 𝑥) sont aussi des solutions
b- Déduire de 2-b- trois nouvelles solutions
4- On considère la suite de nombres entiers strictement positifs (𝑎𝑛 )𝑛∈𝑁 définie
𝑎0 = 𝑎1 = 1
par {
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛
Démontrer que pour tout entiers naturels 𝑛 ≥ 0; (𝑎𝑛 ; 𝑎𝑛+1 ) est solution.
En déduire que les nombres 𝑎𝑛 et 𝑎𝑛+1 sont premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 65 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les nombres A et B tels que :
𝐴 = 106𝑛+2 + 103𝑛+1 + 1 𝑒𝑡 𝐵 = 109𝑛 + 106𝑛 + 103𝑛 + 1
1) Vérifier que : 103 − 1 = 9 × 111 𝑒𝑡 103 + 1 = 7 × 11 × 13
2) Démontrer : ∎∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝐴𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 111
∎𝑆𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 7 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 13
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47
++++++++++++++++++++++++Exercice 82 :++++++++++++++++++++++++++
1) Deux trains T et T’ partent simultanément de A vers B et de B vers A, la
vitesse (en kilomètre-heure) de T est supérieur de 10km/h à celle de T’.Le
point où les deux se croisent est à 28km du milieu de AB. D’autre part si le
train T partait 45minutes après T’, les deux trains se croiseraient au milieu de
AB .Calculer la distance AB et les vitesses V et V’ des deux trains
2) On considère par (E) l’équation définie par : 𝑉𝑥 + 𝑉′𝑦 = 𝐴𝐵
a) Déterminer une solution particulière de l’équation (E’) : 8𝑥 + 7𝑦 = 1
b) Résoudre dans Z² l’équation (E’)
c) En déduire les solutions de l’équations (E)
d) En 2015 ; pour assister au mariage de Monsieur DAOUDA, les
élèves du Groupe Scolaire l’Avenir ont payé solidairement 80Gnf par
garçons et 70Gnf par fillequi donnent une somme de 840Gnf
Quel est le nombre de garçons et de filles qui ont assisté Monsieur DAOUDA ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 83 :++++++++++++++++++++++++++
p étant un entier positif et n un entier positif plus grand que 1 ; on
considère les nombres : a = pn et b = p(n − 1)
Démontrer que le plus grand commun divisible est égal a leur différence,
inversement ; démontrer que si deux nombres positifs a et b admettent leur
différence comme le plus grand commun diviseur, ils sont de la forme a = pn
et b = p(n − 1)
2) Déterminer deux entiers positifs admettant leur différence comme le plus
grand commun diviseur, sachant que leur plus petit commun multiple est 30 (Le
problème admet plusieurs solutions)
3) x et y étant deux entiers positifs donnés, on considère trois nombres :
A = 15x(8y + 5) ; B = 24x(5y + 3) et C = 40x(3y + 2)
Démontrer que le plus grand commun diviseur de deux quelconques d’entre eux
est égal à leur différence en fonction de x et y, et chercher le plus grand commun
diviseur de ces trois nombres.
++++++++++++++++++++++++Exercice 84 :++++++++++++++++++++++++++
Les trois parties A, B et C peuvent être traitées indépendament les unes des
autres
Partie A : Soit 𝐸 = {1,2,3,4,5,6,7,8,9,10}
Déterminer les paires (𝑎; 𝑏) d’entiers distincts de E tels que le reste de la division
euclidienne de 𝑎𝑏 par 11 soit 1
Partie B:
1- Soit n un entier naturel superieur ou égal à 3
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
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56
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition et propriétés :
●On appelle nombre complexe tout nombre qui s’écrit sous la forme 𝒁 = 𝒂 + 𝒊𝒃
avec (𝑎; 𝑏) ∈ 𝑅² où 𝑎 est la partie réelle notée 𝑅𝑒(𝑍) 𝑒𝑡 𝑏 la partie imaginaire
notée 𝐼𝑚(𝑍)
●𝑖 est l’unité imaginaire avec 𝒊² = −𝟏
● On appelle conjugué d’un nombre complexe 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏, le nombre complexe
noté 𝑍 défini par 𝐙 = 𝐚 − 𝐢𝐛
1 √3
NB : Le nombre complexe j est défini par : 𝑗 = − + 𝑖
2 2
Module et argument d’un nombre complexe :
●On appelle module d’un nombre complexe Z = a + ib, tout nombre réel
strictement positif défini par |𝐙| = √𝐚² + 𝐛²
Equations dans C :
Equations du 1er degré dans C :
a. Equation du type 𝒂𝒛 + 𝒃𝒛 = 𝒄; (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗𝟐 𝒆𝒕 𝒄 ∈ 𝑪
Pour résoudre une telle équation, on pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦 puis on les
remplace par leurs expressions puis on trouve les réels x et y
Exemple : Résolvons dans C l’équation : (2 + 𝑖)𝑧 + (1 − 3𝑖)𝑧 = −4 + 11𝑖
On pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦;
(2 + i)(x + iy) + (1 − 3i)(x − iy) = −4 + 11i ⟺
2x + 2iy + ix − y + x − iy − 3ix − 3y = −4 + 11i ⟺
3x − 4y = −4 3x − 4y = −4
3x − 4y + i(−2x + y) = −4 + 11i ⟺ { ⟺{ ⟺
−2x + y = 11 −8x + 4y = 44
−5x = 40 ⟺ x = −8 ⟺ y = 11 + 2x = 11 − 16 = −5 ⟺ y = −5
𝐒 = {−𝟖 − 𝟓𝐢}
b. Equation du type 𝒂|𝒛| + 𝒃𝒛 = 𝒄; (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑹∗𝟐 𝒆𝒕 𝒄 ∈ 𝑪
Pour résoudre une telle équation, on pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 puis on le remplace par
son expressions puis on trouve les réels x et y
Exemple : Résolvons dans C l’équation : 2|𝑧| + 5𝑧 = 30 − 15𝑖
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58
Translation de 𝑍′ = 𝑍 + 𝑎
vecteur 𝒖⃗ (𝒂)
Symétrie de centre
𝛀(𝒘) 𝑍 ′ − 𝑤 = −(𝑍 − 𝑤)
Symétrie par 𝑍′ = 𝑍
rapport à l’axe réel
Symétrie par
rapport à l’axe 𝑍 ′ = −𝑍
imaginaire
Homothetie de
centre 𝛀 et de 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑘(𝑍 − 𝑤)
rapport k
Rotation de centre
𝛀 et d’angle 𝜽 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑒 𝑖𝜃 (𝑍 − 𝑤)
Triangle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 𝐵𝐶
ABC 𝜋 𝑏−𝑎 𝜋
𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = 𝑒 ±𝑖 3
équilatéral 3 𝑐−𝑎
Triangle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶
ABC 𝜋 𝑏−𝑎
𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = ±𝑖
rectangle et 2 𝑐−𝑎
isocèle en A
Triangle
ABC 𝜋 𝑏−𝑎
𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = 𝑖𝑏
rectangle en 2 𝑐−𝑎
A
Points A, B,
C alignés ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 0[𝜋]
; 𝐴𝐶 𝑏−𝑎
∈𝑅
𝑐−𝑎
Points A, B,
C, D ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 𝑀𝑒𝑠 (𝐷𝐴
; 𝐶𝐵 ; 𝐷𝐵 ) [𝜋] 𝑏−𝑎 𝑏−𝑑
: ∈𝑅
cocycliques ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≢ 0[𝜋]
; 𝐶𝐵 𝑐−𝑎 𝑐−𝑑
L’image (C’) de (C) par (S) est a pour équation : (𝑥 − 𝑎′)2 + (𝑦 − 𝑏′)2 = 𝑅′² avec
𝑅′ = 𝑘 × 𝑅 𝑒𝑡 𝑍′Ω = 𝑎𝑍Ω + 𝑏
●Détermination de la reciproque (𝑺−𝟏 ) d’une similitude plane directe (𝑺) :
Soit (S) la SPD d’élements caractéristiques (Ω; 𝑘; 𝜃)
1
La reciproque (𝑆 −1 ) a pour elements caratéristiques : (Ω; ; −𝜃)
𝑘
2) Similitudes planes indirectes : Toute transformation du plan qui multiplie la
distance par un réel 𝑘 (𝑘 > 0) et qui concerve l’axe de symétrie (∆) passant par
le centre Ω avec |𝑎| ≠ 1 d’écriture complexe 𝒁′ = 𝒂𝒁 + 𝒃 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗ × 𝑪
NB :
La similitude plane indirecte admet un axe de symétrie et cet axe est invariant
passant par 𝛺
●Eléments caractéristiques : Ils sont au nombre de 3 qui sont :
Le rapport k : 𝑘 = |𝑎|
𝑏+𝑎𝑏
Le centre ou point invariant 𝛀(𝒘): 𝑍 ′ = 𝑍 = 𝑤 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑤 = ou on
1−|𝑎|²
résoud l’équation 𝑍 = 𝑎𝑍 + 𝑏 en posant 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦
L’axe (∆): ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = 𝑘 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀
EXERCICE 1 :
Calculer le module des nombres complexes suivants :
2 1 √2(1 + 𝑖) (−5 + 7𝑖)(4 − 2𝑖) (1 − 𝑖)2
𝑎) ; 𝑏) − ; 𝑐) ; 𝑑) ; 𝑒) ;
1−𝑖 4𝑖 1 (3 + 4𝑖)(7 + 5𝑖) (1 + 𝑖)3
(√3 − 𝑖)
2
3
√3 − 𝑖
𝑓) ( ) 𝑔) (√3 + 1) + 𝑖(√3 − 1) ; 𝑖) (1 + 5𝑖)5 (−2 + 𝑖√2)²
1−𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Calculons le module des nombres complexes suivants :
2 2 2 1 1 𝟏
𝑎) | |= = = √𝟐 𝑏) |− |= =
1−𝑖 |1 − 𝑖| √2 4𝑖 |4𝑖| 𝟒
√2(1 + 𝑖) |√2(1 + 𝑖)| |√2| × |1 + 𝑖| √2 × √2
𝑐) | |= = = =𝟐 ;
1 1 1 1
− 𝑖) | (√3 − 𝑖)| | | × |√3 − 𝑖| ×2
2 (√3 2 2 2
(−5 + 7𝑖)(4 − 2𝑖) |−5 + 7𝑖| × |4 − 2𝑖| √(−5)2 + 7² × √4² + (−2)² √74 × √20 𝟐√𝟓
𝑑) | |= = = =
(3 + 4𝑖)(7 + 5𝑖) |3 + 4𝑖| × |7 + 5𝑖| √3² + 4² × √7² × 5² √25 × √74 𝟓
3
(1 − 𝑖)2 |1 − 𝑖|² (√2)² 2 √𝟐 √3 − 𝑖 2 3
𝑒) | |= = = = ; 𝑓) |( ) | = ( ) = 2√2
(1 + 𝑖)3 |1 + 𝑖|3 (√2)3 2√2 𝟐 1−𝑖 √2
2 2
𝑔) |(√3 + 1) + 𝑖(√3 − 1)| = √(√3 + 1) + (√3 − 1) = √4 + 2√3 + 4 − 2√3 = √8 = 𝟐√𝟐 ;
2
2 5 2
𝑖) |(1 + 5𝑖)5 (−2 + 𝑖√2) | = |1 + 5𝑖|5 × |−2 + 𝑖√2|² = √12 + 52 × √(−2)2 + (√2)
= 𝟔 × 𝟐𝟔𝟐 √𝟐𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2 :
Ecrire sous la forme exponentielle les nombres complexes suivants :
𝑖 1−𝑖 𝜋
𝑎) 𝑖(−1 − 𝑖)2 ; 𝑏) (√3 + 𝑖)(−1 − 𝑖√3) ; 𝑐) ; 𝑑) 𝑒𝑖 4 ;
1−𝑖 1 + 𝑖√3
𝜋 10
−2𝑖
𝑒 3 5 − 5𝑖 −1 − 𝑖√3
𝑒) ; 𝑓) 𝜋 𝑔) ( ) ; 𝑖) (3 − 3𝑖)²(√2 − 𝑖√2)6
√2 + 𝑖√2 10𝑒 𝑖
4
−1 + 𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Ecrivons sous la forme exponentielle les nombres complexes suivants :
𝜋 2×5𝜋 𝜋 5𝜋
)
𝑎) 𝑖(−1 − 𝑖)2 = 𝑒 𝑖 2 × 2𝑒 𝑖 4 = 2𝑒 𝑖( 2 + 2 = 𝟐𝐞𝐢𝟑𝛑 ;
𝜋 4𝜋 𝜋 4𝜋 𝟑𝛑
)
𝑏) (√3 + 𝑖)(−1 − 𝑖√3) = 2𝑒 𝑖6
× 2𝑒 𝑖 3 = 4𝑒 𝑖( 6 + 3 = 𝟒𝐞𝐢 𝟐 ;
𝜋 𝜋
𝑖 𝑒𝑖 2
1 𝑖(𝜋+𝜋) √𝟐 𝐢𝟑𝛑 1−𝑖 𝜋
𝑖4 √2𝑒
−𝑖 4
𝜋 √𝟐 −𝐢𝛑
𝑐) = = 𝑒 2 4 = 𝐞 𝟒 𝑑) 𝑒 = 𝑒𝑖 4 = 𝐞 𝟑;
1 − 𝑖 √2𝑒 −𝑖𝜋4 √2 𝟐 1 + 𝑖√3 2𝑒
𝜋
𝑖3 𝟐
𝜋 𝜋 𝜋
𝑒 −2𝑖 3 𝑒 −2𝑖 3 1 2𝜋 𝜋
) 𝟏 𝟏𝟏𝛑 5 − 5𝑖 5𝑒 −𝑖 4 𝟏 −𝐢𝛑
𝑒) = 𝜋 = 𝑒 𝑖(− 3 −4 = 𝐞−𝐢 𝟏𝟐 ; 𝑓) 𝜋 = 𝜋 = 𝐞 𝟐
√2 + 𝑖√2 2𝑒 𝑖4 2 𝟐 10𝑒 𝑖4
10𝑒 𝑖4 𝟐
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4𝜋 10
10
−1 − 𝑖√3 2𝑒 𝑖 3 4𝜋 3𝜋
)
10 7𝜋 𝟑𝟓𝛑
𝑔) ( ) =( 3𝜋 ) = (√2𝑒 𝑖( 3 − 4 ) = 25 × 𝑒10𝑖 12 = 𝟑𝟐𝐞𝐢 𝟔 ;
−1 + 𝑖 𝑖
√2𝑒 4
𝜋 2 𝜋 6 𝜋 3𝜋
𝑖) ((3 − 3𝑖)²(√2 − 𝑖√2)6 ) = (3√2𝑒 −𝑖 4 ) × (2𝑒 −𝑖 4 ) = 18𝑒 −𝑖 2 × 64𝑒 −𝑖 2 = 𝟏𝟏𝟓𝟐𝐞−𝟐𝐢𝛑
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
2𝜋 2𝜋
Soit 𝐽 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑈 = 1 + 𝐽
3 3
1) Démontrer que : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 0 2) Calculer 𝑈 𝑛 (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) en fonction de n
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
2𝜋 2𝜋
Soit 𝐽 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑈 = 1 + 𝐽
3 3
1) Démontrons que : 𝟏 + 𝑱 + 𝑱𝟐 = 𝟎
2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2
1ère méthode : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 1 + 𝑐𝑜𝑠 3
+ 𝑖𝑠𝑖𝑛
3
+ (𝑐𝑜𝑠
3
+ 𝑖𝑠𝑖𝑛
3
)
1 √3 4𝜋 4𝜋 1 √3 1 √3
1 + 𝐽 + 𝐽² = 1 − + 𝑖 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 = +𝑖 − −𝑖 = 0 𝑑 ′ 𝑜ù 𝟏 + 𝑱 + 𝑱² = 𝟎
2 2 3 3 2 2 2 2
2𝜋 2𝜋 3
1−𝐽2+1 1−𝐽3 1−(𝑐𝑜𝑠 3 +𝑖𝑠𝑖𝑛 3 ) 1−cos 2𝜋−𝑖 sin 2𝜋 1−1
2ème méthode : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 1−𝑗
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=0
′
𝑑 𝑜ù 𝟏 + 𝑱 + 𝑱² = 𝟎
2) Calculer 𝑼𝒏 (𝒏 ∈ 𝑵∗ ) en fonction de n
𝑛 𝑛 𝑛
2𝜋 2𝜋 1 √3 1 √3 1 𝑛
𝑈𝑛 = (1 + 𝐽)𝑛 = (1 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = (1 − + 𝑖 ) =( +𝑖 ) = 𝑛 (1 + 𝑖√3)
3 3 2 2 2 2 2
𝐧
𝟏 𝐧
𝐔 = 𝐧 (𝟏 + 𝐢√𝟑)
𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
√3+𝑖 4𝑖
Soit 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 =
−√3+𝑖 1−𝑖√3
a)Ecrire sous la forme exponentielle 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
𝑍1 (𝑍2 )6
b) En déduire la forme algébrique des nombres complexes 𝑍1 𝑍2 ; ; (𝑍1 )2 𝑒𝑡
𝑍2 (𝑍1 )3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√3+𝑖 4𝑖
Soit 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 =
−√3+𝑖 1−𝑖√3
a)Ecrivons sous la forme exponentielle 𝒁𝟏 𝒆𝒕 𝒁𝟐
𝜋
√3 + 𝑖 2𝑒 𝑖 6 𝜋 5𝜋
𝑖( − )
4𝜋 𝟐𝛑
𝑍1 = = 5𝜋 =𝑒 6 6 = 𝑒 −𝑖 6 = 𝐞−𝐢 𝟑
−√3 + 𝑖 2𝑒 𝑖 6
𝜋
4𝑖 4𝑒 𝑖 2 𝜋 𝜋
𝑖( + )
𝟓𝛑
𝑍2 = = 𝜋 = 2𝑒 2 3 = 𝟐𝐞𝐢 𝟔
1 − 𝑖√3 2𝑒 −𝑖 3
𝒁𝟏 (𝒁𝟐 )𝟔
b) Déduisons-en la forme algébrique des nombres complexes 𝒁𝟏 𝒁𝟐 ; ; (𝒁𝟏 )𝟑 𝒆𝒕
𝒁𝟐 (𝒁𝟏 )𝟑
2π 5π 2π 5π
)
π π π √3 1
●𝑍1 × 𝑍2 = e−i 3 × 2ei 6 = 2ei(− 3 + 6 = 2ei 6 = 2 (cos + i sin ) = 2 ( + i) = √𝟑 + 𝐢
6 6 2 2
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2π
𝑍1 e−i 3 1 2π 5π
) 1 9𝜋 1 3𝜋 1 3𝜋 3𝜋
● = 5π = 𝑒 𝑖(− 3 − 6 = 𝑒 −𝑖 6 = 𝑒 −𝑖 2 = (cos (− ) + 𝑖 sin (− ))
𝑍2 i 2 2 2 2 2 2
2e 6
1 3𝜋 3𝜋 1 𝟏
= (cos ( ) − 𝑖 sin ( )) = (0 + 𝑖) = 𝐢
2 2 2 2 𝟐
2
𝟐𝛑 𝟒𝛑 4𝜋 4𝜋 4𝜋 4𝜋 𝟏 √𝟑
●(𝑍1 )2 = (𝐞−𝐢 𝟑 ) = 𝐞−𝐢 𝟑 = cos (− ) + 𝑖 sin (− ) = cos ( ) − 𝑖 sin ( ) = − + 𝐢
3 3 3 3 𝟐 𝟐
5π 6
i6
(𝑍2 )6 (2e ) 26 × 𝑒 5𝑖𝜋
● 3
= 3 = = 32 × 𝑒 𝑖(5𝜋+2𝜋) = 32𝑒 7𝑖𝜋 = 32(cos 7𝜋 + 𝑖 sin 7𝜋) = −𝟑𝟐
(𝑍1 ) 2π 𝑒 −2𝑖𝜋
(e−i 3 )
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
√6−𝑖√2
On pose 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 = 1 − 𝑖
2
𝑍
1) Ecrire𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 1 sous la forme trigonométrique
𝑍 2
𝜋 𝜋
2) Déduisez-en 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
3) Résoudre dans [−𝜋; 𝜋]𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛: (√6 + √2)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√6 − √2)𝑠𝑖𝑛𝑥 = 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√6−𝑖√2
On pose 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 = 1 − 𝑖
2
𝒁𝟏
1) Ecrivons 𝒁𝟏 ; 𝒁𝟐 𝒆𝒕 sous la forme trigonométrique
𝒁𝟐
√6 − 𝑖√2 |𝑍1 | = √2 𝝅 𝝅
●𝑍1 = ⟹{ 𝜋 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒁𝟏 = √𝟐 (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 (− ))
2 𝜃1 = − + 2𝑘𝜋 𝟔 𝟔
6
|𝑍2 | = √2 𝛑 𝛑
●𝑍2 = 1 − 𝑖 ⟹ { 𝜋 d′ où 𝐙𝟐 = √𝟐 (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 (− ))
𝜃2 = − + 2𝑘𝜋 𝟒 𝟒
4
𝑍1 √2 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝐙𝟏 𝛑 𝛑
● = (cos (− + ) + 𝑖 sin (− + )) = cos + 𝑖 sin ⟹ = 𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧
𝑍2 √2 6 4 6 4 12 21 𝐙𝟐 𝟏𝟐 𝟐𝟏
𝝅 𝝅
2) Déduisons-en 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝑍
Ecrivons 𝑍1 sous sa forme algébrique :
2
√6 − 𝑖√2
𝑍1 2 √6 − 𝑖√2 (√6 − 𝑖√2)(1 + 𝑖) √6 + 𝑖√6 − 𝑖√2 + √2 √𝟔 + √𝟐 𝐢(√𝟔 − √𝟐)
● = = = = = +
𝑍2 1−𝑖 2(1 − 𝑖) 2 (12 + (−1)2) 4 𝟒 𝟒
𝛑 √𝟔+√𝟐
𝑍 𝑍 𝜋 𝜋 √6+√2 i(√6−√2) 𝐜𝐨𝐬 =
𝟏𝟐 𝟒
On pose 𝑍1 = 𝑍1 alors cos + 𝑖 sin = + ⟹{
2 2 12 21 4 4 𝛑 √𝟔−√𝟐
𝐬𝐢𝐧 =
𝟏𝟐 𝟒
3) Résolvons dans [−𝝅; 𝝅]𝐥′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧: (√𝟔 + √𝟐) 𝐜𝐨𝐬 𝒙 + (√𝟔 − √𝟐) 𝐬𝐢𝐧 𝒙 = 𝟐
(√6 + √2) cos 𝑥 + (√6 − √2) sin 𝑥 = 2 ⟹ a = √6 + √2 ; b = √6 − √2 et c = 2
√6+√2
|Z| = 4 cos θ = π
4
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 = √6 + √2 + i(√6 − √2) ⟹ {θ = arg Z ⟹ { √6−√2
⟹θ=
12
+ 2kπ
sin θ =
4
𝑐 𝜋 2 1 𝜋
D’où l’équation devient : cos(𝑥 − 𝜃) = |𝑍| ⟹ cos (𝑥 − ) = = = cos ⟹
12 4 2 3
π π π π 5π
x− = + 2kπ x= + + 2k = + 2kπ 𝟓𝛑 𝛑
{ 12 3 ⟹{ 12 3 12 ⟹𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; − + 𝟐𝐤𝛑 }
π π π π π 𝟏𝟐 𝟒
x− = − + 2kπ x= − + 2k = − + 2kπ
12 3 12 3 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
Déterminer le module et l’argument des nombres complexes :
1 1 1
a) Z = ; Z0 = π ; Z1 = ;
1 + itgα 1 + itg 2π
4 1 + itg
3
(1 + i√3)(sinx + icosx)
b) Z = ; c) Z = (1 + i√3)(1 + i)(cosα + isinα) ;
2(1 − i)(cosx − isinx)
π π
1 cos 9 + isin 9
d) Z = (1 − i√3)(1 − i)(cosα − isinα) ; e) Z =
2 cos 4π + isin 4π
9 9
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1 1 1 cos 𝛼
𝑎) 𝑍 = = = = = cos 𝛼 (cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼)
1 + 𝑖𝑡𝑔𝛼 1 + 𝑖 sin 𝛼 cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼
cos 𝛼 cos 𝛼
𝒁 = 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝒆−𝒊𝜶
π π
●Si α ∈ ]− ; [ alors Z = |cos α|e−iα d′ où |𝐙| = 𝐜𝐨𝐬 𝛂 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = −𝛂
2 2
π 3π
●α ∈ ] ; [ alors Z = |cos α|ei(π−α) d′ où |𝐙| = |𝐜𝐨𝐬 𝛂| 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = 𝛑 − 𝛂
2 2
√𝟐
1 π π π π −iπ |𝐙𝟎 | =
Z0 = comme ∈ ]− ; [ alors Z = |cos | e 4 { 𝟐 ;
π 4 2 2 0
4 𝛑
1 + itg 𝐚𝐫𝐠 𝐙𝟎 = −
4
𝟒
𝟏
1 2π π 3π 2π i(π−π) |𝐙𝟏 | =
Z1 = comme ∈ ] ; [ alors Z1 = |cos | e 4 { 𝟐
2π 3 2 2 3 𝟑𝛑
1 + itg 𝐚𝐫𝐠 𝐙𝟏 =
3 𝟒
π
(1 + i√3)(sinx + icosx) a×b a = 1 + i√3 = 2ei3
b) Z = = ⟹{ π
2(1 − i)(cosx − isinx) 2c × d b = sin x + i cos x = i(cos x − i sin x) = ei(2−x)
π π π π
−i
π
2ei3 × ei(2−x) ei(3+2−x) √2 i(5π−x) π
et { c = 1 − i = √2e 4 ⟹Z= π = π = e 6 × ei(4+x)
d = cos x − i sin x = e −ix
2√2e−i4 × e−ix √2e−i(4+x) 2
√𝟐
√2 i(5π−x+π+x) √2 i(5π+π) √2 i13π |𝐙| =
Z= e 6 4 = e 6 4 = e 12 ⟹{ 𝟐
2 2 2 𝟏𝟑𝛑
𝐚𝐫𝐠 𝐙 =
𝟏𝟐
π π π π 7π
c) Z = (1 + i√3)(1 + i)(cosα + isinα) = 2ei3 × √2ei4 × eiα = 2√2ei(3+4+α) = 2√2ei(12+α)
|𝐙| = 𝟐√𝟐
d′ où { 𝟕𝛑 ;
𝐚𝐫𝐠 𝐙 = +𝛂
𝟏𝟐
π π π π
d) Z = (1 − i√3)(1 − i)(cosα − isinα) = 2e−i3 × √2e−i4 × e−iα = 2√2e−i(3+4+α)
7π |𝐙| = 𝟐√𝟐
Z = 2√2e−i(12+α) d′ où { 𝟕𝛑
𝐚𝐫𝐠 𝐙 = − −𝛂
𝟏𝟐
π π π 𝟏
1 cos 9 + isin 9 1 e i9 1 iπ 4π 1 i(π−4π) 1 −iπ ′ |𝐙 | =
e) Z = = = e ×e
9 −i 9
= e 9 9 = e 3 d où { 𝟐
2 cos 4π + isin 4π 2 i4π 2 2 2 𝛑
9 9 e 9 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = −
𝟑
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7 :
On considère le nombre complexe 𝑍 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)
1) Déterminer le module et un argument de Z²
En déduire le module et l’argument de Z
𝜋 𝜋
2) Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
3) Résoudre dans R l’équation : (√3 + 1)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√3 − 1)𝑠𝑖𝑛𝑥 = √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le nombre complexe 𝒁 = √𝟑 + 𝟏 + 𝒊(√𝟑 − 𝟏)
1) Déterminer le module et un argument de Z²
2 2 2
𝑍 2 = (√3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)) = (√3 + 1) + 2𝑖(√3 + 1)(√3 − 1) − (√3 − 1)
𝑍² = 4 + 2√3 + 2𝑖(3 − 1) − (4 − 2√3) = 4√3 + 4𝑖 𝑑′ 𝑜ù 𝑍² = 4√3 + 4𝑖
π π π π 5π
x− = + 2kπ x= + + 2k = + 2kπ 𝟓𝛑 𝛑
{ 12 3 ⟹{ 12 3 12 ⟹𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; − + 𝟐𝐤𝛑 }
π π π π π 𝟏𝟐 𝟒
x− = − + 2kπ x= − + 2k = − + 2kπ
12 3 12 3 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8 :
On donne les nombres complexes Z et U définis par :
𝑍 = −8√3 + 8𝑖 𝑒𝑡 𝑈 = (√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)
1) Ecrire Z sous forme trigonométrique le nombre Z
Déterminer les racines carrées de Z sous forme trigonométrique
2) Calculer U². Utiliser ce résultat pour exprimer les racines carrées de Z sous leur
forme algébrique
5𝜋 5𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On donne les nombres complexes Z et U définis par :
𝑍 = −8√3 + 8𝑖 𝑒𝑡 𝑈 = (√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)
1) Ecrivons Z sous forme trigonométrique le nombre Z
2
● |𝑍| = |−8√3 + 8𝑖 | = √(−8√3) + 82 = √3 × 82 + 82 = 2 × 8 = 16
−8√3 √3
cos 𝜃 = =−
● arg 𝑍 = 𝜃 ; 16 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜃 = 𝜋 − 𝜋 = 5𝜋 + 2𝑘𝜋
8 1 6 6
{ sin 𝜃 = =
16 2
𝟓𝛑 𝟓𝛑
𝐙 = 𝟏𝟔 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 )
𝟔 𝟔
Déterminons les racines carrées de Z sous forme trigonométrique
5π 5π 5π 5π
√Z = ±√16 (cos + i sin ) = ±√16 (cos + i sin ) ⟹
6 6 12 12
𝟓𝛑 𝟓𝛑
√𝐙 = ±𝟒 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 )
𝟏𝟐 𝟏𝟐
2) Calculons U².
2 2 2
2
𝑈 = ((√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)) = (√6 − √2) + 2𝑖(√6 − √2)(√6 + √2) − (√6 + √2) ⟹
𝑈 2 = 8 − 2√12 + 2𝑖(6 − 2) − (8 + 2√12) = 8 − 4√3 + 8𝑖 − 8 − 4√3 = −8√3 + 8𝑖
𝐔² = −𝟖√𝟑 + 𝟖𝐢
Utilisons ce résultat pour exprimer les racines carrées de Z sous leur forme algébrique
Comme 𝑈² = 𝑍 ⟹ √𝑍 = ±𝑈 ⟹√𝐙 = ± ((√𝟔 − √𝟐) + 𝐢(√𝟔 + √𝟐))
𝟓𝝅 𝟓𝝅
Déduisons-en les valeurs exactes de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
5π 5π
On pose √𝑍 = √𝑍 ⟹ ±4 (cos + i sin 12) = ± ((√6 − √2) + i(√6 + √2)) ⟹
12
𝟓𝝅 √𝟔 − √𝟐
5𝜋 5π 𝐜𝐨𝐬 =
4 cos + 4isin = (√6 − √2) + i(√6 + √2) ⟹ 𝟏𝟐 𝟒
12 12 𝟓𝝅 √𝟔 + √𝟐
𝐬𝐢𝐧 =
{ 𝟏𝟐 𝟒
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9 :
𝑍+3−2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 2-i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−2+𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
b) Z’ soit un nombre imaginaire pur
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑍+3−2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 2-i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−2+𝑖
Déterminons l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
𝑥+𝑖𝑦+3−2𝑖 𝑥+3+𝑖(𝑦−2) (𝑥+3+𝑖(𝑦−2))(𝑥−2−𝑖(𝑦+1))
On pose 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et on a 𝑍 ′ = = = ⟹
𝑥+𝑖𝑦−2+𝑖 𝑥−2+𝑖(𝑦+1) (𝑥−2+𝑖(𝑦+1))(𝑥−2−𝑖(𝑦+1))
(𝑥 + 3)(𝑥 − 2) − 𝑖(𝑥 + 3)(𝑦 + 1) + 𝑖(𝑦 − 2)(𝑥 − 2) + (𝑦 − 2)(𝑦 + 1)
𝑍′ = ⟹
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
𝑥 2 + 𝑥 − 6 + 𝑦 2 − 𝑦 − 2 + 𝑖(−𝑥𝑦 − 𝑥 − 3𝑦 − 3 + 𝑥𝑦 − 2𝑦 − 2𝑥 + 4)
𝑍′ = ⟹
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
2 2
𝑥 + 𝑥 + 𝑦 − 𝑦 − 8 + 𝑖(−3𝑥 − 5𝑦 + 1)
𝑍′ =
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
a) Z’ est un nombre réel si et seulement si : 𝑰𝒎(𝒁′ ) = 𝟎
(−3𝑥 − 5𝑦 + 1)
= 0 ⟹ −𝟑𝐱 − 𝟓𝐲 + 𝟏 = 𝟎
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
D' où l’ensemble des points M du plan est une droite d’équation −3𝑥 − 5𝑦 + 1 = 0
b) Z’ est un nombre imaginaire pur si et seulement si : 𝑹𝒆(𝒁′ ) = 𝟎
𝑥 2 + 𝑥 + 𝑦2 − 𝑦 − 8 1 2 1 2 1
2 2
= 0 ⟹ 𝑥 2 + 𝑥 + 𝑦 2 − 𝑦 − 8 = 0 ⟹ (𝑥 + ) + (𝑦 − ) = 8 +
(𝑥 − 2) + (𝑦 + 1) 2 2 2
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏𝟕
⟹ (𝐱 + ) + (𝐲 − ) =
𝟐 𝟐 𝟐
1 1 17
D'où l’ensemble des points M du plan est un cercle de centre Ω (− ; − ) de rayon 𝑅 = √
2 2 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10 :
Dans chacun des cas suivants ; déterminer la nature et les éléments caractéristiques des
transformations du plan qui à tout point M d’affixe Z associe le point M’ d’affixe Z’ tels
que :
𝜋 1
𝑎) 𝑍 ′ = −𝑍 + 2 + 𝑖 ; 𝑏) 𝑍′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 + 2 − 4𝑖 ; 𝑐) 𝑍′ = − 𝑍 + 2 − 𝑖 ; 𝑑) 𝑍′ = −𝑖𝑍 + 1 + 𝑖 ;
3
𝑒) 𝑍 ′ = 𝑍 − 4𝑖 ; 𝑓) 𝑍′ = −𝑍 + 2 ; 𝑔) 𝑍′ = −4𝑍 + 10 − 5𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
69
Dans chacun des cas suivants ; déterminons la nature et les éléments caractéristiques des
transformations suivantes : 𝑎) Z′ = −Z + 2 + i comme a =
′
−1 alors c est une 𝐬𝐲𝐦é𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞
2+i 1
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞: Le centre Ω d′ affixe w = =1+ i
2 2
𝜋
𝑏) 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 + 2 − 4𝑖 comme |𝑎| = 1 c’est une Rotation
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
𝛑
●L′ angle 𝛉 = et
𝟒
b 2−4i 2−4i 2−4i
● Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = π = π π = √2 √2
1−a 1−ei4 1−cos −i sin 1− −i
4 4 2 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Donnons l’écriture complexe des transformations suivantes :
a) S : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝒙 = −𝟐
On pose 𝐻(−2; 𝑦) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) ; 𝑀′ (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ )
𝑥𝑀 +𝑥𝑀′ 𝑥+𝑥 ′ 𝑥+𝑥 ′
[𝑀𝑀′ ] 𝑥𝐻 = = = −2 𝑥 ′ + 𝑥 = −4
2 2 2
Comme 𝐻 = ⟹{ ⟹{ ⟹{ ′ ⟹
2 𝑦𝑀 +𝑦𝑀′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦 + 𝑦 = 2𝑦
𝑦𝐻 = = =𝑦
2 2 2
𝑥 ′ = −𝑥 − 4 x ′ = −x − 4
{ ⟹{ ⟹ 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = −𝑥 + 𝑖𝑦 − 4 ⟹ 𝐙 ′ = −𝐙 − 𝟒
𝑦′ = 𝑦 iy ′ = iy
b) S’ : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝒚 = 𝟏
On pose 𝐻(𝑥; 1) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) ; 𝑀′ (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ )
𝑥𝑀 +𝑥𝑀′ 𝑥+𝑥 ′ 𝑥+𝑥 ′
[𝑀𝑀′ ] 𝑥𝐻 = = =𝑥 𝑥 ′ + 𝑥 = 2𝑥
2 2 2
Comme 𝐻 = ⟹{ ⟹{ ⟹{ ′ ⟹
2 𝑦𝑀 +𝑦𝑀′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦 +𝑦=2
𝑦𝐻 = = =1
2 2 2
𝑥′ = 𝑥 x′ = x
{ ′ ⟹{ ′ ⟹ 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 𝑥 − 𝑖𝑦 + 2𝑖 ⟹ 𝐙 ′ = 𝐙 + 𝟐𝐢
𝑦 = −𝑦 + 2 iy = −iy + 2i
2) Donnons l’écriture complexe de S◦S’ et S’◦S
𝑆 ∘ 𝑆 ′ : Z′ = − (Z + 2i) − 4 = −(Z − 2i) − 4 = −Z + 2i − 4
𝑆 ′ ∘ 𝑆: Z′ = (−Z − 4) + 2i = (−Z − 4) + 2i = −Z + 2i − 4
Déduisons-en que S◦S’= S’◦S et précisons la nature de cette transformation
On voit que 𝑆 ∘ 𝑆 ′ = 𝑆 ′ ∘ 𝑆 d’écriture complexe Z′ = −Z + 2i − 4
Comme 𝑎 = −1 alors c’est une symétrie centrale
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12 :
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 3𝑖𝑍 − 1 − 7𝑖
1)a)Justifier que S est une similitude directe et préciser ses éléments caractéristiques
b) Déterminer l’expression analytique de S
2) Déterminer une équation de l’image par S de la droite (BC), B et C étant les points
d’affixes respectives 2 et 3-i
3) Déterminer une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation (𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝒁′ = 𝟑𝒊𝒁 − 𝟏 − 𝟕𝒊
1)a)Justifions que S est une similitude directe et précisons ses éléments caractéristiques
Comme |𝑎| = |3𝑖| = 3 ≠ 1 alors S est une similitude plane directe
Eléments caractéristiques :
●Le rapport : 𝑘 = |𝑎| = 3
𝜋
●L’angle : 𝜃 = arg 𝑎 = arg 3𝑖 =
2
●Le centre ou point invariant Ω:
b −1 − 7𝑖 (−1 − 7𝑖)(1 + 3𝑖) −1 − 3𝑖 − 7𝑖 + 21 20 − 10𝑖 ′
w= = = = = 𝑑 𝑜ù 𝐰 = 𝟐 − 𝐢
1−a 1 − 3𝑖 1+9 10 10
b) Déterminons l’expression analytique de S
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71
On pose 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 3𝑖(𝑥 + 𝑖𝑦) − 1 − 7𝑖 = 3𝑖𝑥 − 3𝑦 − 1 − 7𝑖 = −3𝑦 − 1 + 𝑖(3𝑥 − 7)
𝐱 ′ = −𝟑𝐲 − 𝟏
𝐷′ 𝑜ù { ′
𝐲 = 𝟑𝐱 − 𝟕
2) Déterminons une équation de l’image par S de la droite (BC), B et C étant les points
d’affixes respectives 2 et 3-i
Pour cela trouvons les images de B et C :
●𝑍𝐵 ′ = 3𝑖𝑍𝐵 − 1 − 7𝑖 = 3𝑖(2) − 1 − 7𝑖 = 6𝑖 − 1 − 7𝑖 = −1 − 𝑖
●𝑍𝐶 ′ = 3𝑖𝑍𝐶 − 1 − 7𝑖 = 3𝑖(3 − 𝑖) − 1 − 7𝑖 = 9𝑖 + 3 − 1 − 7𝑖 = 2 + 2𝑖
𝑥 − 𝑥𝐵 ′ 𝑦 − 𝑦𝐵′ 𝑥+1 𝑦+1
(𝐵 ′ 𝐶 ′ ) a pour équation ∶ = ⟹ = ⟹𝑥+1= 𝑦+1
𝑥𝐶 ′ − 𝑥𝐵′ 𝑦𝐶 ′ − 𝑦𝐵′ 2+1 2+1
𝑑′ 𝑜ù 𝐲 = 𝐱
3) Déterminons une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation
(𝒙 − 𝟐)𝟐 + 𝒚² = 𝟏
(𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1 (𝐶) 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 B(2) 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑅 = 1
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14 :
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
On considère la somme : 𝑆 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5 5 5
a)Ecrire la formule permettant de mettre cosp + cosq sous forme de produit et
2𝜋 8𝜋
transformer : 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5
3𝜋 2𝜋
b) Ecrire la formule exprimant cos2x en fonction de cosx. En remarquant que =𝜋− ,
5 5
3𝜋 𝜋
calculer 𝑐𝑜𝑠 en fonction de 𝑐𝑜𝑠
5 5
2
c)En utilisant les résultats précédents, démontrer l’égalité 1 + 𝑆 = 4 (𝑐𝑜𝑠 𝜋5) 𝜋
− 2𝑐𝑜𝑠 − 1
5
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
d)Soit 𝑆′ = 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛
5 5 5 5
Démontrer que S+iS’ est la somme des termes d’une suite géométrique et en déduire que
𝜋
1+S=0.Calculer alors 𝑐𝑜𝑠
5
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
a) Ecrivons la formule permettant de mettre 𝐜𝐨𝐬𝐩 + 𝐜𝐨𝐬𝐪 sous forme de produit
𝟐𝝅 𝟖𝝅
et transformons : 𝒄𝒐𝒔 + 𝒄𝒐𝒔
𝟓 𝟓
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
● cos 𝑝 + cos 𝑞 = 2 cos ( ) cos ( )
2 2
2𝜋 8𝜋 2𝜋 8𝜋 10𝜋 6𝜋
2𝜋 8𝜋 + − −
● cos + cos = 2 cos ( 5 5 ) cos ( 5 5 ) = 2 cos ( 5 ) cos ( 5 )
5 5 2 2 2 2
2𝜋 8𝜋 3𝜋 3𝜋
cos
+ cos = 2 cos(𝜋) cos ( ) = − 2 cos ( )
5 5 5 5
b) Ecrivons la formule exprimant cos2x en fonction de cosx.
cos 2𝑥 = cos ²𝑥 − sin ²𝑥 = cos ²𝑥 − 1 + cos ²𝑥 = 2 cos ²𝑥 − 1
𝟑𝝅 𝟐𝝅 𝟑𝝅 𝝅
En remarquant que = 𝝅 − , calculons 𝒄𝒐𝒔 en fonction de 𝒄𝒐𝒔
𝟓 𝟓 𝟓 𝟓
3𝜋 2𝜋 2𝜋 𝜋 𝟑𝝅 𝝅
cos = cos (𝜋 − ) = − cos = 1 − 2 (cos ) ² ⟹𝐜𝐨𝐬 = 𝟏 − 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 ) ²
5 5 5 5 𝟓 𝟓
𝟐
c) En utilisant les résultats précédents, démontrons l’égalité 𝟏 + 𝑺 = 𝟒 (𝒄𝒐𝒔 𝝅𝟓) − 𝟐𝒄𝒐𝒔 𝝅𝟓 − 𝟏
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
1 + 𝑆 = 1 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5 5 5
2𝜋 8𝜋 3𝜋 𝜋 2 𝜋 2
● cos + cos = −2 cos ( ) = −2 (1 − 2 (cos ) ) = 4 (cos ) − 2
5 5 5 5 5
4𝜋 6𝜋 4𝜋 6𝜋 10𝜋 2𝜋
4𝜋 6𝜋 + − −
● cos + cos = 2 cos ( 5 5 ) cos ( 5 5 ) = 2 cos ( 5 ) cos ( 5 )
5 5 2 2 2 2
4𝜋 6𝜋 𝜋 𝜋
cos
+ cos = 2 cos(𝜋) cos ( ) = − 2 cos ( )
5 5 5 5
𝜋 2 𝜋 𝜋 2 𝜋
1 + 𝑆 = 1 + 4 (cos ) − 2 − 2 cos ( ) = 4 (cos ) − 2 cos − 1 ⟹
5 5 5 5
𝛑 𝟐 𝛑
𝟏 + 𝐒 = 𝟒 (𝐜𝐨𝐬 ) − 𝟐 𝐜𝐨𝐬 − 𝟏
𝟓 𝟓
2π 4π 6π 8π
d) Soit S′ = sin + sin + sin + sin
5 5 5 5
Démontrons que 𝑺 + 𝒊𝑺’ est la somme des termes d’une suite géométrique
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ⟹
5 5 5 5 5 5 5 5
2𝜋 4
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 1 2𝜋 2 2𝜋 3 2𝜋 4 2𝜋 1 − (𝑒 𝑖 5 )
𝑆 + 𝑖𝑆 = ′
𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 = (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) = 𝑒𝑖 5 2𝜋 ⟹
1 − 𝑒𝑖 5
( )
8𝜋 4𝜋 𝑖(4𝜋 − )
𝜋
2𝜋 1 − 𝑒𝑖 5 𝑎 𝑖(𝑎−𝜋) 2𝜋 2 sin
5
𝑒 5 2
𝑆 + 𝑖𝑆 = ′
𝑒𝑖 5 (
2𝜋 ) 𝑚𝑎𝑖𝑠 1 − 𝑒
𝑖𝑎
′
= 2 sin 𝑒 2 2 ⟹ 𝑆 + 𝑖𝑆 = 𝑒 5 ( 𝑖
)⟹
2 𝜋 𝜋 𝜋)
1 − 𝑒𝑖 5 2 sin 𝑒 𝑖( 5 − 2
5
2𝜋 2𝜋 2π π 𝜋
2 cos sin 4cos cos sin 2π π
𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = ( 5 5 ) 𝑒 𝑖(4𝜋 𝜋 2𝜋 𝜋 𝜋
− + − + )
5 2 5 5 2 =( 5 5 5 ) 𝑒 𝑖(4𝜋 2𝜋 𝜋
+ − )
5 5 5 = 4 cos cos 𝑒 𝑖𝜋
𝜋 𝜋 5 5
sin sin
5 5
𝟐𝛑 𝛑
⟹𝑺 + 𝒊𝑺′ = −𝟒𝐜𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐬
𝟓 𝟓
Déduisons-en que 1+S=0.
2𝜋 5
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 0 2𝜋 1 2𝜋 2 2𝜋 3 2𝜋 4 1 − (𝑒 𝑖 5 )
1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 = 1 +′
𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 = (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) = 2𝜋
1 − 𝑒𝑖 5
1 − 𝑒 2𝑖𝜋 1−1
⟹ 1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 2𝜋 ⟹ 1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 2𝜋 =0 ⟹ 𝟏+𝐒= 𝟎
1 − 𝑒𝑖 5 1 − 𝑒𝑖 5
𝝅
Calculons alors 𝒄𝒐𝒔
𝟓
π 2 π
4 (cos ) − 2cos − 1 = 0 ⟹ 4t 2 − 2t − 1 = 0 ⟹ ∆= (−2)2 − 4(4)(−1) = 4 + 16 = 20 ⟹
5 5
2 − 2√5 1 − √5
t1 = = <0 𝛑 𝟏 + √𝟓
√∆= √20 = 2√5 ⟹ 8 4 alors 𝐜𝐨𝐬 =
2 + 2√5 1 + √5 𝟓 𝟒
t2 = = >0
{ 8 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15 :
Soit A le point du plan complexe d’affixe 𝑎 = √3 − 𝑖 et B l’image de A par la rotation de
𝜋
centre O et d’angle
4
Calculer l’affixe b de B
Ecrire b sous forme algébrique et trigonométrique
π π
En déduire les valeurs de cos et sin
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit A le point du plan complexe d’affixe 𝒂 = √𝟑 − 𝒊 et B l’image de A par la rotation de centre O et
𝝅
d’angle
𝟒
Calculons l’affixe b de B
𝜋 𝜋 𝜋 √2 √2 √2 √2 √2 √2
𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 = (cos + 𝑖 sin ) 𝑍 = ( + 𝑖 ) 𝑍 ⟹ 𝑏 = ( + 𝑖 ) 𝑎 = ( + 𝑖 ) (√3 − 𝑖)
4 4 2 2 2 2 2 2
√2 √2 √6 + √2 √6 − √2
𝑏= (1 + 𝑖)(√3 − 𝑖) = (√3 − 𝑖 + 𝑖√3 + 1) = +𝑖 ( )⟹
2 2 2 2
√𝟔 + √𝟐 √𝟔 − √𝟐
𝐛= +𝐢 ( )
𝟐 𝟐
Ecrivons b sous forme algébrique et trigonométrique
√𝟔+√𝟐 √𝟔−√𝟐
Forme algébrique : 𝐛=
𝟐
+ 𝐢(
𝟐
)
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑖( − )
Forme trigonométrique : 𝑏 = 𝑒 𝑖 4 𝑎 = 𝑒 𝑖 4 (√3 − 𝑖) = 2𝑒 𝑖 4 𝑒 −𝑖 6 = 2𝑒 4 6 = 2𝑒 𝑖12 =
𝜋 𝜋 𝝅 𝝅
2 (cos + 𝑖 sin ) ⟹ 𝒃 = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 )
12 12 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝝅 𝝅
Déduisons-en les valeurs de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
√6 + √2 √6 − √2
𝑏= +𝑖 ( ) 𝜋 𝜋 √6 + √2 √6 − √2
2 2
⟹ 2 (cos + 𝑖 sin )= +𝑖 ( )
𝜋 𝜋 12 12 2 2
{ 𝑏 = 2 (cos 12 + 𝑖 sin 12)
𝜋 √6 + √2 𝛑 √𝟔 + √𝟐
2 𝑐𝑜𝑠 = 2 𝐜𝐨𝐬 = 𝟒
⟹ 12 ⟹ 𝟏𝟐
𝜋 √6 − √2 𝛑 √𝟔 − √𝟐
2 𝑠𝑖𝑛 = 2 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐
= 𝟒
{ 12 {
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16 :
On pose 𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26
1) α désigne un nombre complexe quelconque
Démontrer queP( 𝛼 ) = P(α). Déduisez-en que si P(α)=0 alors P( 𝛼 )=0
2) Calculer P(1+i). Indiquer deux solutions complexes de l’équation P(Z)=0
3) a) Calculer 𝑄(𝑍) = [𝑍 − (1 + 𝑖)][𝑍 − (1 − 𝑖)]
b) Vérifier que P(Z) est le produit du polynôme Q(Z) et d’un polynôme Q1(Z) du second
degré. Déterminer Q1(Z)
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On pose 𝑷(𝒁) = 𝒁𝟒 − 𝟔𝒁𝟑 + 𝟐𝟑𝒁𝟐 − 𝟑𝟒𝒁 + 𝟐𝟔
1) α désigne un nombre complexe quelconque
Démontrons que 𝐏( 𝜶 ) = 𝐏(𝛂).
4 3 2
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26 = 𝑍 − 6𝑍 + 23𝑍 − 34𝑍 + 26 = P( 𝛼) ⟹ 𝐏( 𝜶 ) =
𝐏(𝛂) 𝐜𝐪𝐟𝐝
Déduisons-en que si P(α)=0 alors P( 𝜶 )=0
P( 𝛼 ) = 0
P( 𝛼 ) = P(α) = 0 ⟹ { 𝐜𝐪𝐟𝐝
P(α) = 0 ⟹ P(α) = 0 = 0 ⟹ P(α) = 0
2) Calculons 𝑷(𝟏 + 𝒊).
𝑃(1 + 𝑖) = (1 + 𝑖)4 − 6(1 + 𝑖)3 + 23(1 + 𝑖)2 − 34(1 + 𝑖) + 26 ⟹
𝑃(1 + 𝑖) = (2𝑖)(2𝑖) − 6(2𝑖)(1 + 𝑖) + 23(2𝑖) − 34 − 34𝑖 + 26
= −4 − 12𝑖 + 12 + 46𝑖 − 34 − 34𝑖 + 26 = 0 ⟹ 𝑷(𝟏 + 𝒊) = 𝟎
Indiquons deux solutions complexes de l’équation P(Z)=0
𝐙 =𝟏+𝐢
Comme P( 𝛼 ) = P(α) = 0 alors P( 1 + 𝑖) = P(1 + i) ⟹ { 𝟎
𝐙𝟏 = 𝟏 − 𝐢
3) a) Calculons 𝑸(𝒁) = [𝒁 − (𝟏 + 𝒊)][𝒁 − (𝟏 − 𝒊)]
𝑄(𝑍) = [𝑍 − (1 + 𝑖)][𝑍 − (1 − 𝑖)] = 𝑍² − 2𝑍 + 2
b) Vérifions que P(Z) est le produit du polynôme Q(Z) et d’un polynôme Q1(Z) du second
degré.
𝑃(𝑍) = [𝑍 2 − 2𝑍 + 2][𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏] = 𝑍 4 + 𝑎𝑍 3 + 𝑏𝑍 2 − 2𝑍 3 − 2𝑎𝑍 2 − 2𝑏𝑍 + 2𝑍 2 + 2𝑎𝑍 + 2𝑏
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 + (𝑎 − 2)𝑍 3 + (𝑏 − 2𝑎 + 2)𝑍 2 + (2𝑎 − 2𝑏)𝑍 + 2𝑏 avec 𝑄1 (𝑍) = 𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏
Déterminons Q1(Z)
On pose 𝑃(𝑍) = 𝑃(𝑍) ⟹
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 + (𝑎 − 2)𝑍 3 + (𝑏 − 2𝑎 + 2)𝑍 2 + (2𝑎 − 2𝑏)𝑍 + 2𝑏
{ ⟹
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26
𝑎 − 2 = −6
𝑏 − 2𝑎 + 2 = 23 𝑎 = −4
{ ⟹{ ⟹ 𝑄1 (𝑍) = 𝑍 2 − 4𝑍 + 13
2𝑎 − 2𝑏 = −34 𝑏 = −8 − 2 + 23 = 13
2𝑏 = 26
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
𝑃(𝑍) = 0 ⟹ 𝑄(𝑍)𝑄1 (𝑍) = 0
𝑍0 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑍1 = 1 − 𝑖
⟹{
𝑍 2 − 4𝑍 + 23 = 0 ⟹ ∆= (−4)2 − 4 × 1 × 23 = 16 − 92 = −76 = 76𝑖 2
4 − 2𝑖√19
𝑍2 = = 2 − 𝑖√19
√∆= 2𝑖√19 alors 2 d′ où 𝐒 = {𝟏 + 𝐢; 𝟏 − 𝐢; 𝟐 − 𝐢√𝟏𝟗 ; 𝟐 + 𝐢√𝟏𝟗 }
4 + 2𝑖√19
𝑍3 = = 2 + 𝑖√19
{ 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17 :
a) Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − (2𝜃+1 cos 𝜃)𝑍 + 2𝜃 = 0 𝑜ù 𝜃 ∈ [0; 2𝜋[
Donner chaque solution sous forme trigonométrique
b) On appelle A et B les images dans le plan complexe des solutions de l’équation
précédente. Déterminer 𝜃 pour que OAB soit un triangle équilatéral.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
a) Résolvons dans C l’équation : 𝒁² − (𝟐𝜽+𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝜽)𝒁 + 𝟐𝟐𝜽 = 𝟎 𝒐ù 𝜽 ∈ [𝟎; 𝟐𝝅[
2
𝑍 2 − (2𝜃+1 cos 𝜃)𝑍 + 2𝜃 = 0 ⟹ ∆= (2𝜃+1 cos 𝜃) − 4 × 22𝜃 = 22𝜃+2 cos ²𝜃 − 22𝜃+2 ⟹
∆= −22(𝜃+1) (1 − cos ²𝜃) = 𝑖 2 22(𝜃+1) sin ²𝜃 ⟹ √∆= 2𝜃+1 𝑖 sin 𝜃 ⟹
𝑧 ′ − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢)
𝑧=
𝑢
Sachant que 𝑢 ≠ 0 alors, ∀𝑧 ′ ∈ 𝐶 ; son antécédent z est unique alors f est bijective
Déterminons le nombre complexe 𝒘 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 ∶ 𝒇(𝒘) = 𝒘
𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 − 𝑤 = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹
𝑤(𝑢 − 1) = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹𝑤 = 1 + 𝑖
2) Soit I, M et M’ les points du plan complexe ayant pour affixes 𝒘, 𝒛 𝒆𝒕 𝒇(𝒛)
respectivement
Donnons une mesure de l’angle (𝑰𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑰𝑴′ )
𝑓(𝑧) − 𝑤 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − (1 + 𝑖)
⃗⃗⃗⃗⃗̂
(𝐼𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ ) = arg ( ) = arg ( )
𝑧−𝑤 𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢 − 1)
= arg ( )
𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 − 𝑢(1 + 𝑖) 𝑢(𝑧 − (1 + 𝑖)) 𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) = 𝜋
= arg ( ⃗⃗⃗⃗⃗̂
) ⟹ (𝐼𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ ) = arg ( ) = arg(𝑢) = ⟹(𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
, 𝐼𝑀
𝑧 − (1 + 𝑖) 𝑧 − (1 + 𝑖) 6 6
Calculons la distance 𝑰𝑴′ en fonction de la distance 𝑰𝑴
𝐼𝑀 1 𝐼𝑀 1 1 1
= ⟹ | ′ | = | | = = 2 ⟹ 𝐼𝑀 = 2𝐼𝑀′ ⟹𝐼𝑀′ = 𝐼𝑀
𝐼𝑀′ 𝑢 𝐼𝑀 𝑢 1 2
2
On note F l’application qui, à tout point M associe le point M’
Précisons la nature de F et ses éléments caractéristiques
L’écriture 𝑧 ′ = 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) est de la forme 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 ; (𝑎, 𝑏) ∈ 𝐶 × 𝐶 alors F
1 𝜋
est une similitude plane directe de rapport 𝑘 = d’angle 𝜃 = et de centre 𝑤 = 1 + 𝑖
2 6
3) Soit 𝑨𝟎 le point d’affixe 𝒛𝟎 = −𝟏 + 𝟐𝒊
On définie pour tout 𝒏 ∈ ℕ, 𝒛𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒛𝒏 ). On note 𝑨𝒏 le point d’affixe 𝒛𝒏 dans le plan
complexe
Calculons en fonction de n la distance 𝑰𝑨𝒏.
𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤|
1ère méthode :𝑧𝑛+1 = 𝑓(𝑧𝑛 ) = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) et 𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤 = 𝑢𝑤 +
(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − 𝑢𝑤 − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹ 𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 − 𝑢𝑤
= 𝑢(𝑧𝑛 − 𝑤)
𝑧𝑛+1 − 𝑤 𝑧𝑛+1 − 𝑤 1 𝑖𝜋
⟹ =𝑢⟹ = 𝑒6
𝑧𝑛 − 𝑤 𝑧𝑛 − 𝑤 2
𝜋
1
Ceci montre que la suite 𝑧𝑛 − 𝑤 est une suite géométrique de raison 𝑞 = 𝑒 𝑖 6 et de
2
premier terme 𝑧0 − 𝑤 = −1 + 2𝑖 − (1 + 𝑖) = −2 + 𝑖 alors 𝑧𝑛 − 𝑤 peut s’écrire sous la
1 𝜋 𝑛
forme : 𝑧𝑛 − 𝑤 = (𝑧0 − 𝑤)𝑞𝑛 = (−2 + 𝑖) (2 𝑒 𝑖 6 )
1 𝜋 𝑛 1𝑛 1 𝑛 1 𝑛
Alors 𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤| = |(−2 + 𝑖) ( 𝑒 𝑖 6 ) | = | (−2 + 𝑖)| = ( ) √(−2)2 + 12 = ( ) √5 ⟹
2 2 2 2
1 𝑛
𝐼𝐴𝑛 = ( ) √5
2
1
𝐷𝑒 (1) − (2) on a ∶ 𝑥1 − 𝑦1 = −2𝑥 − 3 ⟹ 𝑥 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3)
2
3) Déterminons les équations des transformées par S de la droite d’équation 𝒙 =
𝟎 et de la droite (D) d’équation𝒚 = 𝒙 − 𝟏
1
•Pour 𝑥 = 0 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 0 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3) ⟹ 𝑥1 − 𝑦1 + 3 = 0 ⟹ 𝑦1 = 𝑥1 + 3
2
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 𝑥 + 3
•Pour 𝑦 = 𝑥 − 1 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1
−𝑥 + 𝑦 = −1 ⟹ (𝑥1 − 𝑦1 + 3) − (𝑥1 + 𝑦1 − 5) = −1 ⟹
2 2
1
(𝑥 − 𝑦1 + 3 − 𝑥1 − 𝑦1 + 5) = −1 ⟹ −2𝑦1 + 8 = −2 ⟹ −2𝑦1 = −10 ⟹ 𝑦1 = 5
2 1
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 5
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 20 :
On considère le polynôme défini par : f(z) = z 3 − (6 + 12i)z² − (36 − 48i)z + 90 + 27i
1) Calculer f(3i). En déduire nue factorisation de f(z)
2) Résoudre l’équation :z² − (6 + 9i)z − 9 + 30i =
0. En déduire les racines z0 ; z1 et z3 de f(z)
3) M0 ; M1 et M3 sont les points images des racines z0 ; z1 et z3
z1 −z0
Mettre le nombre complexe sous la forme trigonométrique. En déduire la nature du
z2 −z0
triangle M0 M1 M3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le polynôme défini par : 𝒇(𝒛) = 𝒛𝟑 − (𝟔 + 𝟏𝟐𝒊)𝒛² − (𝟑𝟔 − 𝟒𝟖𝒊)𝒛 + 𝟗𝟎 + 𝟐𝟕𝒊
1) Calculons f(3i) :
𝑓(3𝑖) = (3𝑖)3 − (6 + 12𝑖)(3𝑖)2 − (36 − 48𝑖)3𝑖 + 90 + 27𝑖
= −27𝑖 + 54 + 108𝑖 − 108𝑖 − 144 + 90 − 27𝑖 = 0 D’où 𝑓(3𝑖) = 0
En déduisons une factorisation de f(z) 𝑓(𝑧) = (𝑧 − 3𝑖)𝑞(𝑥)
1 −6 − 12𝑖 −36 + 48𝑖 90 + 27𝑖
3𝑖 3𝑖 27 − 18𝑖 −90 − 27𝑖
1 −6 − 9𝑖 −9 + 30𝑖 0
D’où 𝑓(𝑧) = (𝑧 − 3𝑖)(𝑧 2 − (6 + 9𝑖)𝑧 − 9 + 30𝑖)
2) Résolvons l’équation :𝒛𝟐 − (𝟔 + 𝟗𝒊)𝒛 − 𝟗 + 𝟑𝟎𝒊 = 𝟎.
∆= (6 + 9𝑖)2 − 4(−9 + 30𝑖) = 36 + 108𝑖 − 81 + 36 − 120𝑖 = −9 − 12𝑖
|∆| + a |∆| + a
Soit t l′ une des racines de ∆: t = ± (√ + εi√ ) avec
2 2
6 + 9i − √3 + 2i√3 6 − √3 9 + 2√3
z1 = = + i( )
2 2 2
6 + 9i + √3 − 2i√3 6 + √3 9 − 2√3
z2 = = +i( )
{ 2 2 2
𝐄𝐧 𝐝é𝐝𝐮𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐳𝟎 ; 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟑 𝐝𝐞 𝐟(𝐳)
z − 3i = 0 ⟹ z0 = 3i
On pose f(z) = (z − 3i)(z 2 − (6 + 9i)z − 9 + 30i) = 0 ⟹ {
z 2 − (6 + 9i)z − 9 + 30i = 0
𝟔 − √𝟑 𝟗 + 𝟐√𝟑 𝟔 + √𝟑 𝟗 − 𝟐√𝟑
𝑺 = {𝟑𝒊; + 𝒊( ); + 𝒊( )}
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
3) 𝐌𝟎 ; 𝐌𝟏 𝐞𝐭 𝐌𝟑 sont les points images des racines 𝐳𝟎 ; 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟑
𝒛𝟏 −𝒛𝟎
𝐌𝐞𝐭𝐭𝐨𝐧𝐬 le nombre complexe sous la forme trigonométrique
𝒛𝟐 −𝒛𝟎
6 − √3 9 + 2√3
+𝑖( ) − 3𝑖
𝑧1 − 𝑧0 2 2 6 − √3 + 9𝑖 + 2𝑖√3 − 6𝑖
= =
𝑧2 − 𝑧0 6 + √3 9 − 2√3 6 + √3 + 9𝑖 − 2𝑖√3 − 6𝑖
+𝑖( ) − 3𝑖
2 2
6 − √3 + 𝑖(3 + 2√3 ) 𝜋 𝒛𝟏 − 𝒛𝟎 𝝅
= = 𝑒𝑖 3 ⟹ = 𝒆𝒊𝟑
6 + √3 + 𝑖(3 − 2√3 ) 𝒛𝟐 − 𝒛𝟎
Le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀3 est équilatéral
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 21 :
On considère le nombre complexe 𝑧 = 2√3 − 2 + 𝑖(2√3 + 2)
1) On pose 𝑍 = 𝑧 2 . Exprimer Z sous forme algébrique
2) Déterminer le module et un argument de Z
3) En déduire le module et un argument de z
5𝜋 5𝜋
4) Donner alors les valeurs exactes de cos 𝑒𝑡 sin
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le nombre complexe
1) On pose 𝒁 = 𝒛𝟐 . Exprimons Z sous forme algébrique
2 2
Z = z 2 = (2√3 − 2 + i(2√3 + 2)) = (2√3 − 2) + 2i(2√3 − 2)(2√3 + 2) − (2√3 − 2)²
= 16 − 8√3 + 2𝑖(12 − 4) − (16 + 8√3) = 16 − 8√3 + 16𝑖 − 16 − 8√3 ⟹ 𝐙 = −𝟏𝟔√𝟑 + 𝟏𝟔𝐢
2) Déterminons le module et un argument de Z
|𝑍| = |−16√3 + 16𝑖| = √(−16√3)² + 16² = √162 (3 + 1) = 16 × 2 = 32 𝑑 ′ 𝑜ù |𝒁| = 𝟑𝟐
16√3 √3
cos 𝜃 = − =− 𝜋 5𝜋 𝟓𝝅
Soit 𝜃 un argument de 𝑍: { 32
16 1
2 𝜃=𝜋− = + 2𝑘𝜋 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐚𝐫𝐠 𝒁 ≡ [𝟐𝝅]
6 6 𝟔
sin 𝜃 = =
32 2
3) Déduisons-en le module et un argument de z
Comme 𝑍 = 𝑧 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
|𝑧²| = |𝑍| ⟹ |𝑧| = √|𝑍| = √32 = 4√2
{ 1 1 5𝜋 5𝜋 5𝜋
arg 𝑧² = arg 𝑍 ⟹ arg 𝑧 = arg 𝑍 = × + 𝑘𝜋 = + 𝑘𝜋 ⟹ arg 𝑧 = + 𝑘𝜋
2 2 6 12 12
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
81
𝟓𝛑
D’où |𝐳| = 𝟒√𝟐 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐳 = + 𝐤𝛑
𝟏𝟐
𝟓𝝅 𝟓𝝅
4) Donnons alors les valeurs exactes de 𝐜𝐨𝐬 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟏𝟐
5𝜋 5𝜋 5𝜋 5𝜋
𝒛 = |𝒛|( 𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝜽) = 𝟒√𝟐 (𝒄𝒐𝒔 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = 𝟒√𝟐𝒄𝒐𝒔 + 4𝑖√2 sin et z=
12 12 12 12
5π 2√3−2 √6−√2
cos = = 𝟓𝛑 √𝟔−√𝟐 𝟓𝛑 √𝟔+√𝟐
12 4√2 4
2√3 − 2 + i(2√3 + 2) , on pose z = z ∶ { d′où 𝐜𝐨𝐬 = 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧 =
5π 2√3+2 √6+√2 𝟏𝟐 𝟒 𝟏𝟐 𝟒
sin = =
12 4√2 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 22 :
1+√2−𝑖
Soit le nombre complexe 𝑧 =
1+√2+𝑖
1) a) Mettez z sous sa forme algébrique b) Calculer le module et un argument de z
6 8 2005
2) Calculer 𝑧 , 𝑧 , 𝑧
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1+√2−𝑖
Soit le nombre complexe 𝑧 =
1+√2+𝑖
1) a) Mettons z sous sa forme algébrique
2 2
1 + √2 − 𝑖 (1 + √2 − 𝑖) (1 + √2) − 2𝑖(1 + √2) + 𝑖 2 3 + 2√2 − 2𝑖(1 + √2) − 1
𝑧= = 2 = =
1 + √2 + 𝑖 (1 + √2) + 12 3 + 2√2 + 1 4 + 2√2
2+2√2−2𝑖(1+√2) √𝟐 √𝟐
= D’où 𝐳 = −𝐢
4+2√2 𝟐 𝟐
√2 √2 √2
b) Calculons le module et un argument de z : |𝑧| = | −𝑖 |= √12 + (−1)2 = 1 𝑑 ′ 𝑜ù |𝑧| = 1
2 2 2
√2
cos 𝜃 = 𝜋
2
Soit 𝜃 un argument de z : { 𝑑 ′ 𝑜ù 𝜃 = − + 2𝑘𝜋
√2 4
sin 𝜃 = −
2
𝟔 𝟖 𝟐𝟎𝟎𝟓 𝜋 𝜋
2) Calculons 𝒛 , 𝒛 , 𝒛 et donnons les résultats sous forme algébrique 𝑧 = cos + 𝑖 sin
4 4
6 𝜋 𝜋 6 6𝜋 6𝜋 3𝜋 3𝜋 6
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin = cos + 𝑖 sin = −𝑖 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑧 = −𝑖
4 4 4 4 2 2
8 𝜋 𝜋 8 8𝜋 8𝜋 8
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin = cos 2𝜋 + 𝑖 sin 2𝜋 = 1 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑧 = 1
4 4 4 4
2005 𝜋 𝜋 2005 2005𝜋 2005𝜋 √2 √2 𝟐𝟎𝟎𝟓 √𝟐 √𝟐
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin == − −𝑖 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒛 =− −𝒊
4 4 4 4 2 2 𝟐 𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 23 :
Déterminer tous les nombres complexes Z non nuls ; tels que Z² et Z6 soient conjugués
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑧 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃 ce nombre complexe tel que : 𝑧² = 𝑧6 ⟹ 𝜌²𝑒 𝑖2𝜃 = 𝜌6 𝑒 −𝑖6𝜃 ⟹
𝜌2 = 𝜌6 𝜌=1 𝜌=1 𝜌=1
{ ⟹{ ⟹{ ⟹{ 𝑘𝜋
2𝜃 = −6𝜃 + 2𝑘𝜋 2𝜃 + 6𝜃 = 2𝑘𝜋 8𝜃 = 2𝑘𝜋 𝜃=
4
𝒌𝝅
𝒊
D’où 𝒛𝒌 = 𝒆 𝟒 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 ∈ 𝒁
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 24 :
Déterminer deux nombres complexes tels que l’un soit le carré de l’autre
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
82
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit u et v ces deux nombres complexes tels que : {𝑢 = 𝑣² ⟹ 𝑢 = (𝑢2 )2 = 𝑢4
𝑣 = 𝑢²
𝑢=0
𝑢 = 𝑢4 ⟹ 𝑢4 − 𝑢 = 0 ⟹ 𝑢(𝑢3 − 1) = 0 ⟹ {(𝑢 ⟹
− 1)(𝑢2 + 𝑢 + 1) = 0
−1 + 𝑖√3
𝑢=0 𝑢= =𝑗
{ 𝑢=1 ⟹ ∆= 1 − 4 = −3 ⟹ √∆= 𝑖√3 ⟹ 2 ⟹
𝑢2 + 𝑢 + 1 = 0 −1 − 𝑖√3
𝑢= =𝑗
{ 2
𝑢=0 𝑢=1 𝑢=𝑗 𝑢=𝑗
𝑢 = {0; 1; 𝑗; 𝑗 } ⟹ { ⟹{ ⟹{ ⟹{
𝑣 = 0² = 0 𝑣 = 1² = 1 𝑣 = 𝑗² = 𝑗 𝑣 = 𝑗² = 𝑗
D’où (𝒖; 𝒗) = {(𝟎; 𝟎); (𝟏; 𝟏); (𝒋; 𝒋); (𝒋; 𝒋)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 25 :
𝛽 𝛽2 𝛽3
Soit 𝛽 ∈ ℂ tel que 𝛽 7 = 1 et 𝛽≠1. Montrer que + + = −2
1+𝛽 2 1+𝛽 4 1+𝛽 6
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝛽7 = 1 ⟹ 𝛽7 − 1 = 0 ⟹ (𝛽 − 1)(𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1) = 0
𝛽−1≠0
⟹{
𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1 = 0
𝛽 𝛽2 𝛽3 𝛽(1 + 𝛽 4 )(1 + 𝛽 6 ) + 𝛽 2 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 6 ) + 𝛽 3 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 4 )
2
+ 4
+ 6
=
1+𝛽 1+𝛽 1+𝛽 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 4 )(1 + 𝛽 6 )
𝛽 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽11 + 𝛽2 + 𝛽8 + 𝛽4 + 𝛽10 + 𝛽3 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽9
1 + 𝛽6 + 𝛽4 + 𝛽10 + 𝛽2 + 𝛽8 + 𝛽6 + 𝛽12
(𝛽 + 𝛽2 + 𝛽3 + 𝛽4 + 𝛽5 ) + 𝛽7 + 𝛽11 + 𝛽10 + 𝛽8 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽9
=
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽8 + 𝛽10 + 𝛽12
Comme 𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1 = 0 ⟹ −1 − 𝛽 6 = 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 𝑒𝑡 𝛽7 = 1
−1 − 𝛽6 + 𝛽7 (1 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽 + 1 + 𝛽2 ) + 𝛽5
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝛽7 = 1 𝑜𝑛 𝑎:
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽7 (𝛽 + 𝛽3 + 𝛽5 )
−1 − 𝛽6 + 1 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽 + 1 + 𝛽2 + 𝛽 5
−𝛽6 − 𝛽6 −2𝛽6
= = = −2
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽 + 𝛽3 + 𝛽5 2𝛽6 − 𝛽6 𝛽6
𝜷 𝜷𝟐 𝜷𝟑
D’où + + = −𝟐
𝟏+𝜷𝟐 𝟏+𝜷𝟒 𝟏+𝜷𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 26 :
1. Soient 𝑧1,𝑧2,𝑧3 trois nombres complexes ayant le même cube.
Exprimer 𝑧2 et 𝑧3 en fonction de 𝑧1.
2. Donner, sous forme polaire (forme trigonométrique) les solutions dans ℂ de :
𝑧6+(7−𝑖)𝑧3−8−8𝑖=0
Indication : poser 𝑍=𝑧 et calculer (9+𝑖)2.
3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1. On pose 𝑧13=𝑧23=𝑧33
|𝑧2 3 | = |𝑧1 3 | |𝑧2 |3 = |𝑧1 |3
𝑧2 3 = 𝑧1 3 ⟺ { 3) 3) ⟺{ ⟺
arg(𝑧2 = arg(𝑧1 + 2𝑘𝜋 3arg(𝑧2 ) = 3 arg(𝑧1 ) + 2𝑘𝜋
|𝑧2 | = |𝑧1 |
{ 2𝑘𝜋
arg(𝑧2 ) = arg(𝑧1 ) + ; 𝑘 = {0; 1; 2}
3
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋 2𝜋 𝑘
)+
𝑧2 = |𝑧1 |𝑒 𝑖(arg(𝑧1 3
)
= |𝑧1 |𝑒 𝑖 arg(𝑧1) 𝑒 𝑖( 3
)
= 𝑧1 (𝑒 𝑖 3 ) = 𝑧1 𝑗𝑘
𝑧2 = 𝑧1 ; 𝑧2 = 𝑧1 𝑗 𝑒𝑡 𝑧2 = 𝑧1 𝑗 2
De même les solutions de 𝑧3 sont : 𝑧3 3 = 𝑧1 3 on a :
𝑧3 = 𝑧1 ; 𝑧3 = 𝑧1 𝑗 𝑒𝑡 𝑧3 = 𝑧1 𝑗 2
6 3
2. 𝑧 +(7−𝑖)𝑧 −8−8𝑖=0
On pose 𝑍=𝑧3 : 𝑧6+(7−𝑖)𝑧3−8−8𝑖=0⇔𝑍²+(7−𝑖)Z−8−8𝑖=0
𝛥 = (7 − 𝑖)² − 4(−8 − 8𝑖) = 49 − 14𝑖 − 1 + 32 + 32𝑖 = 80 + 18𝑖 = (9 + 𝑖)²
16 −(7−𝑖)+(9+𝑖)
𝑍1= −(7−𝑖)−(9+𝑖)
2
=− =−8 et 𝑍2= =1+𝑖
2 2
On cherche alors les 𝑧 tels que 𝑧 =Z
3
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Donner la forme algébrique des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = 4 + 2𝑖 + (3 − 𝑖)² 𝑏) 𝑍 = (2 − 2𝑖)(1 + 𝑖√3)
2−𝑖 (3 + 4𝑖)(2𝑖)
𝑐) 𝑍 = 𝑑) 𝑍 =
(1 + 𝑖)² (1 − 2𝑖)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = (2 + 2𝑖)(2 − 𝑖)² 𝑏) 𝑍 = (3 − 2𝑖)²(1 + 𝑖√3)²
2−𝑖 (3 + 4𝑖)(2𝑖)
𝑐) 𝑍 = 𝑑) 𝑍 =
(1 + 𝑖)² (1 − 2𝑖)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit Z le nombre complexe défini par : 𝑍 = 2𝑥 + 3𝑖 + (𝑖𝑥 − 2)(2 − 𝑖(𝑥 + 4))
Déterminer le nombre réel x tels que :
a) Z est un nombre réel
b) Z est un nombre imaginaire pur
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants :
5 25 + 25𝑖
𝑎) 𝑍 = (1 + 𝑖)(1 − 𝑖√3) 𝑏) 𝑍 = (√3 − 𝑖) 𝑐) 𝑍 =
√6 + 𝑖√2
10
1 √3
𝑑) 𝑍 = ( − 𝑖 ) (2 + 2𝑖)5
2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 𝑏) 𝑍 = sin 𝛼 − 𝑖 cos 𝛼 𝑐) 𝑍 = − cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼
𝑑) 𝑍 = − cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼 𝑒) 𝑍 = tan 𝛼 + 𝑖 𝑓) 𝑍 = 1 − 𝑖 tan 𝛼
𝑔) 𝑍 = 1 − cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 ℎ) 𝑍 = 1 − cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼 𝑖) 𝑍 = cotan 𝛼 + 𝑖
𝑓) 𝑍 = 1 − 𝑖 cotan 𝛼 𝑔) 𝑍 = 1 − sin 𝛼 + 𝑖 cos 𝛼 𝑑) 𝑍 = 1 − sin 𝛼 − 𝑖 cos 𝛼
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie
la condition indiquée :
𝑎) |𝑍 + 5 − 2𝑖| = |𝑍 − 2 + 𝑖| 𝑏) |𝑍 + 1 + 𝑖| = |3𝑍 − 9 − 3𝑖| ;
𝑐) |𝑍 + 𝑍 − 1| = 4 ; 𝑑) |𝑍 − 𝑍 − 1 + 𝑖| = 2 ;
𝜋
𝑒) arg(3𝑖 − 𝑍) ≡ 0[2𝜋] ; 𝑓) arg(−𝑍 − 3 + 𝑖) ≡ [𝜋] ;
4
1 𝜋 𝜋
𝑔) arg ( ) ≡ [𝜋] ; ℎ) arg(𝑍 − 3𝑖) ≡ [𝜋] ;
𝑍+2 2 2
𝑍 − 3𝑖
𝑖) arg(𝑍 2 − 4) ≡ arg(𝑍 + 2) [2𝜋] ; 𝑗) | |=1 ;
𝑍−2+𝑖
𝑘) |𝑍 − 3 + 𝑖| = |2𝑍 − 4𝑖| ; 𝑙) |𝑍 − 1 + 𝑖| = |𝑍 − 1|
++++++++++++++++++++++++Exercice 7:++++++++++++++++++++++++++
𝑍−2+4𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de -1+2i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍+1−2𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
Z’ soit un nombre imaginaire pur
b) |𝑍′| = 1 ; 𝑑) |𝑍′| = 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
𝑍−3+2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 1+2i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−1−2𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
b) Z’ soit un nombre imaginaire pur
c) |𝑍′| = 1 ; 𝑑) |𝑍′| = 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition
indiquée :
2𝑍−1 4−(𝑍+𝑍)𝑖
a) est un nombre réel ; b) 1 est un nombre réel
𝑍² 1−𝑖+ (𝑍−𝑍)
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
1 1
Soit Z un nombre complexe tel que : 𝑍 + = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒𝑡 𝑍 − = 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑍 𝑍
1 1
Démontrer que pour tout entier naturel n ; on a : Zn + Zn = 2 cos(nθ) et Zn − Zn = 2isin(nθ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑖𝑍² + 𝑍 − 3 + 𝑖 = 0 ; 𝑏) (−2 + 𝑖)𝑍 2 + (4 − 5𝑖)𝑍 + 3 − 𝑖 = 0 ;
𝑐) 𝑍² + 𝑍 + 1 = 0 ; 𝑑) |𝑍|² = (1 + 𝑖)𝑍
𝑍 − 3𝑖 2 𝑍 − 3𝑖 𝑍−1 3 𝑍−1 2 𝑍−1
𝑒) − ( ) + 6( ) − 13 = 0 ; 𝑓) ( ) −2( ) +( )−2 =0 ;
𝑍+2 𝑍+2 𝑍+1 𝑍+1 𝑍+1
𝑛 𝑛
𝑍−1 𝑍+1
𝑔) 𝑍 4 + 𝑍 3 + 𝑍² + 𝑍 + 1 = 0 ; ℎ) ( ) +( ) = 2𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑍+1 𝑍−1
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre dans C l’équation : 𝑍 4 − 1 = 0
2) Développer le produit (𝑍 − 1)(𝑍 3 + 𝑍 2 + 𝑍 + 1)
3) Quelles sont les solutions dans C de l’équation 𝑍 3 + 𝑍 2 + 𝑍 + 1 = 0
3𝑍+𝑖 3 3𝑍+𝑖 2 3𝑍+𝑖
4) Résoudre dans C l’équation : ( ) +( ) +( )+1=0
𝑍−𝑖 𝑍−𝑖 𝑍−𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation : 4𝑍² + 8|𝑍|² − 3 = 0
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86
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le nombre complexe Z pour que :
|𝑍 2 | − |1 − 𝑍| = |𝑍| 𝑜𝑢 𝑞𝑢𝑒: |𝑍 − 𝑖| = |𝑖𝑍 − 𝑖| = |𝑍 − 𝑖𝑍|
++++++++++++++++++++++++Exercice 15 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre sur C les équations suivantes :
𝑎) |𝑍| + 𝑍 = 3 + 4𝑖 ; 𝑏) |𝑍| − 𝑍 = 4 − 3𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑍² − (3 + 2𝑖)𝑍 + 5 + 𝑖 = 0 ; 𝑏) 𝑍² − 2(1 + 𝑖)𝑍 + 𝑖 − 1 = 0 ;
𝑐) 𝑍² + 2𝑖√2𝑍 − 2(1 + 𝑖) = 0 ; 𝑑) 2𝑍² − (20 + 9𝑖)𝑍 + 50 = 0 ;
𝑒) 𝑍² − (5 + 4𝑖√3)𝑍 + 9 = 0 ; 𝑓) (1 − 𝑖)𝑍² − 2𝑍 − 11 + 3𝑖 = 0 ;
𝑔) 𝑍² − 4(1 − 𝑖)𝑍 + 2(4 − 𝑖) = 0 ; ℎ)𝑍² − (5 − 𝑖√3)𝑍 + 6 − 𝑖√3𝑍 = 0 ;
𝑖) 𝑖𝑍² + (1 − 5𝑖)𝑍 + 6𝑖 − 2 = 0 ; 𝑗)(1 + 𝑖)𝑍² − (5 + 𝑖)𝑍 + 6 + 4𝑖 = 0 ;
𝑘) (4 + 3𝑖)𝑍² − (2𝑖 − 4)𝑍 + 2 − 𝑖 = 0 ; 𝑙) 𝑍² − 𝑖𝑍 + 𝑖√3 = 0 ;
𝑚) (2 − 𝑖)𝑍 2 − (3 + 𝑖)𝑍 − 2 + 6𝑖 = 0 ; 𝑛) 2(1 − 𝑖)𝑍² + 8(2 + 𝑖)𝑍 − 3(1 − 7𝑖) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
On Considère le polynôme 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − (11 + 2𝑖)𝑧 2 + 2(17 + 7𝑖)𝑧 − 42
1) Démontrer qu’il existe un réel α solution de l’équation 𝑃(𝑧) = 0
2) Déterminer le polynôme Q tel que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝛼)𝑄(𝑧)
3) Résoudre dans C l’équation 𝑃(𝑧) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
Soit f la transformation du plan dont l’écriture complexe est : 𝑍 ′ = 2𝑒 𝑖 6 𝑍 − 3√3 − 2𝑖
𝜋
1) Déterminer le nombre complexe 𝑍0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑍 ′ − 𝑍0 = 2𝑒 𝑖 3 (𝑍 − 𝑍0 )
2) En déduire que f est la composée d’une homothétie et d’une rotation de même
centre que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer l’écriture complexe ; la nature et les éléments
caractéristiques des transformations :𝑆1⁰ 𝑆2 𝑒𝑡 𝑆2 ⃘𝑆1
1 1
𝑎) 𝑆1 : 𝑍 ′ = 2𝑖𝑍 + 1 − 2𝑖 𝑒𝑡 𝑆2 ∶ 𝑍 ′ = 𝑖𝑍 + 1 − 𝑖
2 2
𝑏) 𝑆1 ∶ 𝑍 ′ = (1 + 𝑖)𝑍 + 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑆2 ∶ 𝑍 ′ = −2𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 20 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe :
𝑍 ′ = (𝑖 − √3)𝑍 + 3 + 𝑖(2√3 + 1)
1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f
2) Déterminer l’expression analytique de f
3) Déterminer l’image par f de la droite de repère (𝐴; 𝑢
⃗ ) 𝑜ù 𝐴(1 −
2√3; 0) 𝑒𝑡 𝑢
⃗ (√3 ; 0)
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
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87
Dans chacun des cas suivants, déterminer l’écriture complexe de la similitude directe de
centre Ω, de rapport k et d’angle α
𝜋 𝜋
𝑎) Ω = 0 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑏) Ω = 1 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 = ;
6 2
5𝜋
𝑐) Ω = 2 − 𝑖 ; 𝑘 = 1 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑑) Ω = −1 − 𝑖 ; 𝑘 = 3 𝑒𝑡 𝛼 = 0 ;
6
2𝜋 𝜋
𝑒) Ω = 1 + 𝑖 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑓) Ω = −3 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 =
;
3 2
𝜋 1 1 𝜋
𝑔) Ω = 𝑖 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 = ; ℎ) Ω = 2 + 𝑖 ; 𝑘 = 𝑒𝑡 𝛼 = − ;
3 2 2 3
𝜋
𝑖) Ω = 1 − 𝑖 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 =
4
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f l’application du plan dans lui-même d’expression analytique :
𝑥 ′ = 𝑥 − 𝑦√3 + 2√2
{ ′
𝑦 = 𝑥√3 + 𝑦 − √3
1) Déterminer l’écriture complexe de f
2) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f
3) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑓 −1
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer complexe de la similitude directe S
définie par: 𝑆(𝐴) = 𝐴’ 𝑒𝑡 𝑆(𝐵) = 𝐵’
𝑎) 𝐴(3 + 2𝑖); 𝐴′ (3); 𝐵(1) 𝑒𝑡 𝐵′ (𝑖) , 𝑏) 𝐴(2 + 𝑖); 𝐴′ (3 + 2𝑖); 𝐵(2) 𝑒𝑡 𝐵′(3𝑖)
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S une similitude directe d’écriture complexe : 𝑍 ′ = (1 + 𝑖)𝑍 + 1 − 𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M d’affixe Z tels que :
|(1 + 𝑖)𝑍 + 1 − 𝑖| = 8
3) Retrouver le résultat de la question précédente par une méthode algébrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑍 8 = −1 ; 𝑏) 𝑍 6 = √3 + 𝑖 ; 𝑐) 𝑍 7 + √3 − 𝑖 = 0 ;
1+𝑖 9√3
𝑑) 𝑍 9 = ; 𝑒) 𝑍 5 = (1 − 𝑖√3)
√3 − 𝑖 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel. On pose 𝐴 = ∑𝑛𝑘=0 𝑐𝑜𝑠𝑘𝑥 𝑒𝑡 𝐵 = ∑𝑛𝑘=0 𝑠𝑖𝑛𝑘𝑥
1) Calculer et écrire sous la forme exponentielle A + iB
2) En déduire les expressions plus simples de A et B
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
1
Soit (Zn) la suite définie dans C par : 𝑍0 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑍𝑛+1 = − 𝑍𝑛
2
1) Démontrer que (|𝑍𝑛 |)𝑛∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera le
premier terme et la raison
2) Exprimer arg(Zn) en fonction de n puis Zn en fonction de Z0 et n
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S une similitude directe d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 3𝑖𝑍 − 9 − 3𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer l’image par S :
a) du cercle de centre K(1 − 3i) et de rayon 1
b) de la droite (D) d’équation x=1
3) Déterminer la nature, les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑆 −1
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
On considère sur C, l’équation définie par : 𝑎𝑍² + 𝑏|𝑍|² + 𝑖𝑐 = 0, où a, b et c sont des réels
Quelles conditions vérifient les nombres a, b et c si Z=3+2i est une solution de l’équation ?
Déterminer (a, b, c) lorsque ; (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ 𝑍 3 𝑒𝑡 0 < 𝑎 < 15
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que si les nombres complexes 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 ont pour module 1, le
𝑍1 +𝑍2
nombre 𝑍 ′ = est réel
1+𝑍1 𝑍2
++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥 , 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 étant trois nombres complexes de module 1
Comparer les modules des nombres : x + y + z et xy + yz + xz
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
Sachant que : |𝑍1 | = |𝑍2 | = |𝑍3 | = 1
𝑍 + 𝑍2 + 𝑍3 = 1
Déterminer 𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 𝑍3 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ { 1
𝑍1 𝑍2 𝑍3 = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer l’ensemble des images des points M(Z) tels que les images des nombres i ; Z et
iZ soient alignées
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
1) Mettre chacun des nombres suivants sous forme d’un produit de deux facteurs
𝑍 = 1 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑍’ = 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑖𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑍 𝑍′
2) Simplifier la fraction : 𝑋 = 𝑒𝑡 𝑌 =
𝑍′ 𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = 𝜑(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃) un nombre complexe non nul
Calculer le module et l’argument en fonction de 𝜑 𝑒𝑡 𝜃 du nombre complexe:
𝜋 𝜋
𝑍 ′ = 𝑍 − (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) 𝑍
3 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑍+1 𝑛
𝑎) 𝑍 𝑛 = 𝑍 ; (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) ; 𝑏) ( ) = cos(𝑛𝑥) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝑛𝑥); (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) ;
𝑍−1
1 + 𝑖𝑍 3 1 + 𝑎𝑖
𝑐) ( ) = (𝑎 ∈ 𝑅)
1 − 𝑖𝑍 1 − 𝑎𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
Soit dans C l’équation : 𝑍 3 = 4√2(1 + 𝑖)
1) Montrer en cherchant sous forme trigonométrique, que cette équation
admet trois solutions 𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 𝑍3 dont on donnera pour chacune d’elle, le
module et l’argument
𝑍1 𝑍2 𝑍2 𝑍3 𝑍1 𝑍3
2) Vérifier que l’on a les égalités suivantes : = =
𝑍3 2 𝑍1 2 𝑍2 2
Quelle est la valeur commune de ces rapports ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
Trouver le module et un argument de :
1 + (cosφ + isinφ)3 π
Z= ou φest dans l′ intervalle ]0; [
(cosφ + isinφ)2 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:++++++++++++++++++++++++++
Soit dans l’ensemble C des complexes l’équation en Z suivante : 𝑍² − 2𝑝𝑍 + 𝑝² = 0 (1)
Dans la quelle p est un nombre donné sous la forme 𝑝 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑝 son conjugué
1) Résoudre l’équation (1) et donner les expressions des racines en fonction de a et de b
2) Quels les nombres complexes p pour les quels l’équation a au moins une racine
réelle ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
Les points A, B et C ont pour affixes respectives :
√2 𝜋 𝜋
𝑎= , 𝑏 = 2𝑒 𝑖 4 𝑒𝑡 𝑐 = 2𝑒 −𝑖 4
2
1) Faites une figure que vous compléterez au cours de l’exercice
2) Calculer l’affixe d du point D image de C par l’homothétie h de centre A et de
rapport -3
3) Calculer l’affixe e du point E image de C par la rotation R de centre O et
𝜋
d’angle −
2
𝑑−𝑏
4) a. Calculer le quotient 𝑍 =
𝑒−𝑏
b. I désigne le milieu du segment [𝐷𝐸] et F le symétrique de B par rapport à I.
Démontrer que BDFE est un carré
++++++++++++++++++++++++Exercice 41:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑍 + 1 = 0 𝑜ù 𝜃 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙
Déterminer le module et un argument de chacune des solutions
++++++++++++++++++++++++Exercice 42 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les nombres complexes : 𝑎 = −√3 + 𝑖 , 𝑏 = 3 + 2𝑖 𝑒𝑡 𝑐 = 7 − 2𝑖
1) a. Déterminer de deux façons différentes les racines carrées de a
5𝜋 5𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
b. Déterminer les entiers relatifs n pour les quels 𝑎𝑛 est un nombre réel.
c. Déterminer les entiers relatifs n pour les quels 𝑎𝑛 est un nombre imaginaire pur
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
𝑎) |𝑍 − 𝑏| = |𝑍 − 𝑐| ; 𝑏) 2|𝑍 − 𝑏| = |𝑎|
3) Soit f l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le
point M’ d’affixe Z’ telle que : 𝑍 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑍 − 5𝑖√3
a. Démontrer que f admet un seul point invariant Ω
b. Démontrer que f est la composée d’une rotation et d’une homothétie positive de même
centre Ω
Préciser l’angle de la rotation et le rapport de l’homothétie
c. Déterminer et construire les images par f des ensembles déterminés à la question 2)
++++++++++++++++++++++++Exercice 43:++++++++++++++++++++++++++
Soit A le point d’affixe 2i et f l’application du plan dans lui-même qui à tout
2𝑖𝑍−5
point M d’affixe Z, distinct de A, associe le point M’ d’affixe Z’ telle : 𝑍 ′ =
𝑍−2𝑖
1) Démontrer que f admet deux points invariants
2) Démontrer que f est bijective et déterminer son application réciproque
3) Démontrer que la droite de repère(𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 ), privé de A est globalement invariante
par f
4) a. Démontrer que : |𝑍 ′ − 2𝑖||𝑍 − 2𝑖| = 9
b. En déduire l’image par f du cercle (C) de centre A et de rayon R
Déterminer R pour que C soit globalement invariant par f.
++++++++++++++++++++++++Exercice 44 :++++++++++++++++++++++++++
1) a. Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 4𝑍 + 8 = 0
Ecrire les solutions sous forme algébriques et trigonométriques
b. Placer les points A et B des solutions ; A étant l’image de la solution dont la partie
imaginaire est négative
Quelle est la nature du triangle OAB ?
2) Soit f l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z,
𝜋
associe le point M’ d’affixe Z’ telle que : 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 3 𝑍
a. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de l’application f.
b. Déterminer sous forme trigonométrique, puis algébrique l’affixe du point A’,
image de A par f
𝜋 𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 45:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que si A, B et C désignent les mesures des angles d’un triangle, on a :
𝐴 𝐵 𝐶
a) 𝑠𝑖𝑛𝐴 + 𝑠𝑖𝑛𝐵 + 𝑠𝑖𝑛𝐶 = 4𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠
2 2 2
𝐴 𝐵 𝐶
b) 𝑐𝑜𝑠𝐴 + 𝑐𝑜𝑠𝐵 + 𝑐𝑜𝑠𝐶 = 1 + 4𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
2 2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 46 :++++++++++++++++++++++++++
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91
2𝜋
Soit le nombre complexe 𝑍 = 𝑒 𝑖 7 ; on pose 𝑎 = 𝑍 + 𝑍² + 𝑍 4 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑍 3 + 𝑍 5 + 𝑍 6
1) Démontrer que a et b sont deux nombres complexes conjugués et que la
partie imaginaire de a est positive
2) Calculer a+b et ab. En déduire a et b
++++++++++++++++++++++++Exercice 47 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) : 𝑍 4 + 2𝑍 3 + 2𝑍² − 2𝑍 + 1 = 0 ; (𝑍 ∈ ℂ)
1) Démontrer que si Z0 est solution de (E), alors 𝑍0 est solution de (E)
2) a. Déterminer les nombres a et b tels que :
1 2 1
(𝐸) ↔ 𝑍² [(𝑍 − ) + 𝑎 (𝑍 − ) + 𝑏] = 0
𝑍 𝑍
b. Résoudre dans C l’équation 𝑍² + 𝑎𝑍 + 𝑏 = 0 puis l’équation (E)
3) Démontrer que les images des quatre solutions de (E) appartiennent à un même
cercle (C) dont on précisera le centre et le rayon.
++++++++++++++++++++++++Exercice 48 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) 𝑍 5 = 1
1) Résoudre dans C l’équation (E) et représenter les images des solutions
2) Démontrer que la somme des solutions de (E) est nulle et en déduire que
2𝜋 4𝜋 1
cos + cos =−
5 5 2
2𝜋
3) Démontrer que cos est solution de l’équation : 4𝑥 2 + 2𝑥 − 1 = 0
5
2𝜋
En déduire la valeur de cos
5
4) soit l’équation (E’) : (Z − 1)5 = (Z + 1)5 avec Z ∈ C
𝑍0 −1
a) Démontrer que Z0 est solution de (E’), alors : | |=1
𝑍0 +1
En déduire que les solutions de (E’) sont imaginaires pures
b) Résoudre (E’)
++++++++++++++++++++++++Exercice 49 :++++++++++++++++++++++++++
On pose 𝑍 = 𝑟𝑒 𝑖𝜃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑟 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑡𝑒 ∶
2 𝑛
𝑍𝑛 = (𝑍 + 𝑍) (𝑍 2 + 𝑍 ) … (𝑍 𝑛 + 𝑍 ) avec n un entier naturel non nul.
1) Calculer Z3 et Z4 en fonction de r et θ
2) Calculer Zn en fonction de r et θ
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit (Zn) la suite définie dans C par : 𝑍0 = 4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑍𝑛+1 = (1 + 𝑖)𝑍𝑛
2
1) Trouver le module et un argument de 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 ; 𝑍4 𝑒𝑡 𝑍5
2) Pour tout entier naturel n, on pose : ∆𝑛 = |𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛 |
a) Calculer ∆𝑛+1 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 ∆𝑛
b) Démontrer que ∆𝑛 est une suite géométrique. Préciser son premier
terme et sa raison
c) Calculer ∆𝑛 en fonction de n et en déduire l’entier n0 tels que lorsque
𝑛 ≥ 𝑛0 ; ∆𝑛 < 10−2
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92
++++++++++++++++++++++++Exercice 51 :++++++++++++++++++++++++++
1 𝑛
On considère les points Mn d’affixes Zn tels que : 𝑍𝑛 = ( 𝑖) (1 + 𝑖√3) ; où n est un entier
2
naturel
1) Exprimer Zn+1 en fonction de Zn, puis Zn en fonction de n et Z0
Donner Z0 ; Z1 ; Z2 ;Z3 et Z4 sous forme algébrique et trigonométrique
2) Placer les points M0 ; M1 ; M2 ;M3 et M4 (unité graphique : 4cm)
3) Déterminer la distance de OMn en fonction de n
√5
4) a) Démontrer que 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 = pour tout entier naturel n
2𝑛
b) On pose 𝐿𝑛 = ∑𝑛𝑘=0 𝑀𝑘 𝑀𝑘+1
Déterminer Ln en fonction de n, puis la limite de Ln
++++++++++++++++++++++++Exercice 52 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
1) On pose = 𝑒 2𝑖 7 . Calculer U7
2) 𝑆 = 𝑈 + 𝑈² + 𝑈 4 𝑒𝑡 𝑇 = 𝑈 3 + 𝑈 5 + 𝑈 6 . Démontrer que S et T sont conjugués, et que
la partie imaginaire de S est positive
3) Calculer S+T et ST
4) En déduire que :
2π 4π 8π 1 2π 4π 8π √7
cos + cos + cos =− et sin + sin + sin =
7 7 7 2 7 7 7 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 53 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋 2𝜋 3𝜋 4𝜋
1
1) Démontrer que 1 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 = 𝜋
1−𝑒 𝑖 5
kπ kπ
2) Quelles sont les valeurs des sommes : C = ∑4k=0 cos et S = ∑4k=0 sin ?
5 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 54 :++++++++++++++++++++++++++
Les points A et B ont pour affixe 𝑎 = −8 𝑒𝑡 𝑏 = 8𝑖
𝜋
D est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle
3
C est le barycentre des points A , B et D affectés des coefficients respectifs −3, √3 𝑒𝑡 3
1) Calculer les affixes d et c des points D et C
2) Prouver que A ; B ; C et D sont sur le même cercle. Préciser son centre et son
rayon
3) a) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
b) Démontrer que ses diagonales sont perpendiculaires et de même mesures
++++++++++++++++++++++++Exercice 55 :++++++++++++++++++++++++++
Linéariser les monômes et polynômes suivants :
a) (cosx)3 ; (sinx)3 ; (cosx)4 ; (sinx)4 ; (cosx)5 ; (sinx)5
b) (cosx)4 sinx ; (cosx)4 (sinx)3 ; (sinx)2 (cosx)3 ; 3(sin2x)2 + (sin4x)²
c)3(cosx)3 (sinx)3 − 2(cosx)4 (sinx)2 ; 2(sinx)4 + 3(sinx)2 (cosx)2 − sinx
++++++++++++++++++++++++Exercice 56 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation définie par :
𝑍² + 4𝑍𝑐𝑜𝑠𝑢 + 2 + 4𝑐𝑜𝑠2𝑢 = 0 𝑜ù 𝑢 ∈ [−𝜋; ; 𝜋]
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𝑖𝑍 𝑛 𝑖𝑍 𝑛
𝑑) (𝑍 + 𝑖)𝑛 − (𝑍 − 𝑖)𝑛 = 0 ; 𝑒) (1 + ) + (1 − ) = 0
𝑛 𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 60 :++++++++++++++++++++++++++
Etudier les racines cubiques de Z = a + ib. En déduire les solutions du système sur R :
1
𝑥 3 − 3𝑥𝑦 2 = −
√2
1
3𝑥²𝑦 − 𝑦 3 =
{ √2
++++++++++++++++++++++++Exercice 61 :++++++++++++++++++++++++++
Trois nombres complexes Z1 ; Z2 et Z3 ont pour produit 3𝑖√3. Leurs
arguments respectifs 𝜃1 , 𝜃2 𝑒𝑡 𝜃3 sont les termes consécutifs d’une suite
𝜋
arithmétique de raison et leurs modules respectifs 𝜌1 , 𝜌2 𝑒𝑡 𝜌3 les termes
3
consécutifs d’une suite géométrique de raison 2
2𝜋
Sachant que 𝜃1 ∈ [0; [, déterminer Z1 ; Z2 et Z3 et construire leurs images dans
3
le plan complexe
++++++++++++++++++++++++Exercice 62 :++++++++++++++++++++++++++
𝑖 𝑛 𝑖 𝑛 2𝑛+1 𝑛𝜋
a) Soit 𝐴 = (1 + ) − (1 − ) Montrer que 𝐴 = 𝑛 𝑖 sin
√3 √3 (√3) 6
𝑛+2
(1+𝑖)𝑛 −(1−𝑖)𝑛 𝜋
b) Démontrer que 𝐵 = =2 2 sin
𝑖 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 63 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) : 𝑖𝑍² − 2(sin 𝜃 + 𝑖)𝑍 + 2 sin 𝜃 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 ∈ ]−𝜋; 𝜋[
1) Résoudre l’équation (E)
𝜃
2) a) Exprimer 1 + cos 𝜃 en fonction de cos ; 1 − cos 𝜃 en fonction de
2
𝜃 𝜃 𝜃
sin et sin 𝜃 en fonction de sin 𝑒𝑡 cos
2 2 2
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 65 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) définie sur C par :
𝑍4
− (1 + 𝑖)𝑍 3 + 6𝑖𝑍² + 8(1 − 𝑖)𝑍 − 10 = 0
8
1) Démontrer que (E) admet une solution réelle 𝑍1 et une solution imaginaire pure
𝑍2
2) En utilisant la question précédente, résoudre dans C l’équation (E)
On désigne par 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 𝑒𝑡 𝑍4 les solutions de cette équation avec 𝑅𝑒(𝑍3 ) < 𝑅𝑒(𝑍4 )
3) On appelle A, B, C et D les points du plan P d’affixes respectives 2; 2𝑖; 2 +
4𝑖 𝑒𝑡 4 + 2𝑖 . Faire une figure et démontrer que ABCD est un carré
4) Déterminer la similitude plane directe S telle que 𝑆(𝐴) = 𝐵 𝑒𝑡 𝑆(𝐶) = 𝐷. On
précisera les éléments caractéristiques de S
++++++++++++++++++++++++Exercice 66:++++++++++++++++++++++++++
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢; 𝑣)(unité graphique :
2cm) 1) Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 2√3𝑍 + 4 = 0
On pose 𝑎 = √3 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = √3 − 𝑖. Ecrire 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sous leur forme exponentielle puis placer
leurs images respectives A et B
𝜋
2) a) Soit r la rotation de centre O et d’angle
3
Calculer l’affixe 𝑎′ du point A’ image du point A par r. Ecrire 𝑎′ sous forme algébrique et
placer A’ sur la figure précédente
3
b) Soit h l’homothétie de centre O et de rapport −
2
Calculer l’affixe 𝑏′ du point B’ image du point B par H. Placer B’ sur la figure précédente
3) Soit C le centre du cercle circonscrit au triangle OA’B’ et R le rayon de ce
cercle. On désigne par c l’affixe du point C
a) Justifier les égalités suivantes :
3√3 3 3√3 3
𝑐𝑐 = 𝑅² ; (𝑐 − 2𝑖)(𝑐 + 2𝑖) = 𝑅² ; (𝑐 + − 𝑖) (𝑐 + + 𝑖) = 𝑅²
2 2 2 2
4√3
b) En déduire que 𝑐 + 𝑐 = et que 𝑐 − 𝑐 = 2𝑖
3
c) En déduire l’affixe du point C et la valeur de R
++++++++++++++++++++++++Exercice 67 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = √2 + √3 + 𝑖√2 − √3
1) Calculer Z² ; puis calculer le module et un argument de Z². Ecrire Z² sous la
forme trigonométrique
2) En déduire le module et un argument de Z
𝜋 𝜋
3) En déduire cos 𝑒𝑡 sin
12 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 68 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − (1 − 2𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍 2 + (1 − 2𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍 − 1 𝑜ù 𝛼 ∈ [0; 𝜋]
1) Calculer P(1). En déduire une factorisation de P(Z)
2) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0. On notera Z0=1 et Z1 et Z2 les autres
solutions
3) Déterminer le module et l’argument de chacune des solutions
4) Pour quelles valeurs de α les nombres |𝑍2 + 1| , |𝑍0 | 𝑒𝑡 |𝑍1 + 1| forment une
progression géométrique ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 69:++++++++++++++++++++++++++
On considère le plan complexe P muni d’un repère orthonormal (O ; I ; J)
1- Soit le polynôme P tel que pour tout z de C : 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − 4𝑧² + 6𝑧 − 4
Déterminer les réels u et v tels que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)(𝑧 2 + 𝑢𝑧 + 𝑣)
Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑧) = 0
2- On note ∝ la solution de l’équation ci-dessus dont la partie imaginaire est
strictement positive et 𝛽 le conjugué de ∝. Soient A, B et C les points d’affixes
𝜋
respectives ∝ ; 𝛽 et 2, I le milieu de [𝐴𝐵] et r la rotation de centre O et d’angle
2
Déterminer l’affixe du point r(B), en déduire la nature du quadrilatère OACB
3- Soit f l’application de P privé du point C dans P qui au point M d’affixe 𝑧, (𝑧 ≠ 2)
𝑧−(1+𝑖)
associe le point M’ d’affixe z’ défini par : 𝑧 ′ =
𝑧−2
a- Déterminer f(A) et f(B)
Déterminer le point E tel que : 𝑓(𝐸) = 𝐶
b- Quelles distances représentent les réels |𝑧 − (1 + 𝑖)| 𝑒𝑡 |𝑧 − 2|?
En déduire que si M appartient à la médiatrice de [𝐴𝐶], M’ appartient à un cercle dont on
déterminera le centre et le rayon
++++++++++++++++++++++++Exercice 70 :++++++++++++++++++++++++++
𝑈0 = 2
Soit (𝑈𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ; la suite numérique définie par : {
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑈𝑛+1 = (1 + 𝑖)𝑈𝑛
1) Calculer U1 ; U2 ; U3 ; U4 et U5
2) Exprimer Un en fonction de n
3) Pour quelles valeurs de n, la suite (Un) est-elle :
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96
1
2) Résoudre dans C l’équation : 𝑧 4 + = 1.En déduire les valeurs de Z pour les
𝑧4
valeurs de z ainsi trouvées
++++++++++++++++++++++++Exercice 74 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 2𝑖𝑍 − 1 − 7𝑖
1) a)Justifier que S est une similitude directe et préciser ses éléments caractéristiques
b) Déterminer l’expression analytique de S
2) Déterminer une équation de l’image par S de la droite (D) d’équation :3𝑥 + 2𝑦 + 5 = 0
3) Déterminer une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation (𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 75:++++++++++++++++++++++++++
1
On pose 𝑎 = (1 + 𝑖)
2
1) Mettre sous la forme trigonométrique les nombres complexes : 𝑎 𝑒𝑡 𝑎 − 1
2) On pose 𝑧0 = 1 et pour tout entier naturel non nul on pose : 𝑧𝑛 = 𝑎𝑛 . Soit
𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛 .
Placer dans un repère orthonormé direct les points 𝑀0 ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; 𝑀3 ; 𝑀4 ; 𝑀5 𝑀6
𝑒𝑡 𝑀7 (Unité graphique 4 cm)
3) Pour tout entier naturel non nul on pose 𝑢𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑧𝑛−1 |
Vérifier que : 𝑢𝑛 = |𝑎|𝑛−1 × |𝑎 − 1|
Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑢1
4) a) On pose : 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + 𝑢3 + ⋯ + 𝑢𝑛 . Calculer 𝑠𝑛
b) Calculer si elle existe la limite de 𝑠𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:++++++++++++++++++++++++++
√√2
On considère le nombre complexe Z défini par : 𝑍 = (√2 + √2 + √2 + 𝑖√2 − √2 + √2)
2
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 81:++++++++++++++++++++++++++
On considère un cercle de centre O et trois points A, B et C de ce cercle. On désigne par A’,
𝜋
B’ et C’ les images respectives des points A, B et C par la rotation de centre O et d’angle
3
Soient U, V et W les milieux respectifs des segments [𝐴′𝐵], [𝐵′𝐶] 𝑒𝑡 [𝐶′𝐴]
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99
Démontrer que ces points sont les sommets d’un triangle équilatéral
++++++++++++++++++++++++Exercice 82 :++++++++++++++++++++++++++
⃗ ; 𝑣) unité graphique : 5cm ,
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé(𝑂; 𝑢
1 1
on considère les points A et B d’affixes respectives 𝑍𝐴 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑍𝐵 = − + 𝑖.
2 2
On désigne par C le cercle de centre O et de rayon 1.
1) Donner la forme trigonométrique de 𝑍𝐴 𝑒𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑍𝐵 .
2) Dans la suite de l’exercice, M désigne un pont de C d’affixe 𝑒 𝑖𝛼 ; 𝛼 ∈ [0; 2𝜋[.
On considère l’application f à tout point M de C associe 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴 × 𝑀𝐵.
a) Montrer pour tout α∈ 𝑅, l’inégalité suivante : 𝑒 𝑖2𝛼 − 1 = 2𝑖𝑒 𝑖𝛼 𝑠𝑖𝑛𝛼
1 3
b) Montrer l’inégalité suivante : 𝑓(𝑀) = |𝑒 𝑖2𝛼 − 1 − ( + 𝑖) 𝑒 𝑖𝛼 |.
2 2
1 3 2
c) En déduire l’égalité : 𝑓(𝑀 ) = √ + (− + 2𝑠𝑖𝑛𝛼) .
4 2
3)a)En utilisant 2)c), Montrer qu’il existe deux points M de C, dont on donnera les
coordonnées, pour les quels 𝑓(𝑀) est minimal. Donner cette valeur minimale.
b) En utilisant 2)c), Montrer qu’il existe un seul point M de C, dont on donnera les
coordonnées, pour les quels 𝑓(𝑀) est maximal. Donner cette valeur maximale.
++++++++++++++++++++++++Exercice 83 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
1- Soit 𝑧1 le nombre complexe définie par : 𝑧1 = 2𝑖 6
Ecrire 𝑧1 sous la forme algébrique
Placer le point A image de 𝑧1 dans un repère orthonormal (𝑂; 𝑢 ⃗ ; 𝑣) d’unité graphique 2cm
Soit 𝑧2 = 𝑧1 ². Ecrire 𝑧2 sous la forme algébrique
Placer le point B image de 𝑧2
2- Soit f l’application de C dans C qui à tout nombre z on fait correspondre le
nombre complexe f(z) définie par : 𝑓(𝑧) = 𝑧 + (−√3 − 2) + (1 − 2√3)𝑖
a- Déterminer la nature de la transformation du plan qui à tout point M
d’affixe z associe le point M’ d’affixe 𝑓(𝑧)
b- Calculer 𝑍1 et 𝑍2 définis par : 𝑍1 = 𝑓(𝑧1 ) et 𝑍2 = 𝑓(𝑧2 ). On note A’ et B’
les points d’affixes respectives 𝑍1 et 𝑍2 . Placer A’ et B’ sur la figure
Quelle est la nature du quadrilatère ABB’A’ ?
2𝜋
3- Quelle est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle ?
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 84 :++++++++++++++++++++++++++
I- Soit P le polynôme défini par
P(Z) = Z3 − (3 + √2 + 2i√2)Z² + (2√2 − 1 + 4i)Z + 3 + 3√2 + i(2√2 + 4)
1- Calculer 𝑃(1 + √2)
2- Déterminer les réels a et b tels que : 𝑃(𝑍) = (𝑍 − 1 − √2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
2
3- a- Calculer (4 + 2𝑖√2)
b- Résoudre dans C l’équation : P(Z)=0 où 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des solutions avec : 𝑎 = 1 + √2 ;
𝑅𝑒(𝑏) < 𝑅𝑒(𝑐)
II- On considère trois points A, B et C d’affixes respectives
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100
2𝑎 + 3𝑏 + 𝑐 𝑐 − 2𝑎 − 𝑏
𝑍0 = 𝑎 ; 𝑍1 = 𝑒𝑡𝑍2 =
2 2
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍1 + 1
b- Déterminer le module et un argument de 𝑍1 − 3
𝜋
𝑍1 +1 3𝑖 cotan 8 −1
c- Calculer puis montrer que : 𝑍1 = 𝜋
𝑍1 −3 𝑖 cotan +1
8
𝑍0 −𝑍1
d- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle ABC
𝑍2 −𝑍1
++++++++++++++++++++++++Exercice 85 :++++++++++++++++++++++++++
On donne sur le corps complexe l’équation : Z² − 2(cos2θ + isin2θ)Z − 1 = 0, (1)
𝜋 𝜋
Z est l’inconnue, θ est un paramètre réel vérifiant la double relation − ≤ 𝜃 ≤
2 2
1) Déterminer les valeurs du paramètre θ pour les quelles l’équation (1) a ses
coefficients réels.
Pour chacune de ces valeurs, résoudre l’équation
2) Déterminer les valeurs du paramètre θ pour les quelles l’équation (1) a une
double solution.
Pour chacune de ces valeurs, résoudre l’équation
3) Dans le cas général, on appelle Z 1 et Z2 les solutions de l’équation (1), pour une
u = (Z1 + 1)(cosθ − isinθ)
valeur donnée du paramètre θ. On pose { 1 ;
u2 = (Z2 + 1)(cosθ − isnθ)
Calculer 𝑢1 + 𝑢2 𝑒𝑡 𝑢1 𝑢2
4) D’après les résultats de 3) 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 sont solutions de l’équation :
𝑢² − 4𝑐𝑜𝑠𝜃𝑢 + 2 = 0 (2)
Déterminer les valeurs de θ pour lesquelles𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟é𝑒𝑙𝑠, puis les valeurs de θ pour
lesquelles u1 et u2 ne sont pas réels
5) a) Quand 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 sont réels, montrer que les nombres complexes Z1 +1 et
Z2 +1 ont même argument, que l’on déterminera
Indiquer alors une propriété de figure formée, dans le plan complexe rapporté à un repère
orthonormé d’axes X’OX et Y’OY ; par les points A, M1, M2 d’affixes respectives -1, Z1 et Z2
b) Quand 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 ne sont pas réels, montrer que les nombres complexes Z 1 +1 et Z2 +1
ont même module, que l’on déterminera
Indiquer alors une propriété de figure formée, dans le plan complexe rapporté à un repère
orthonormé d’axes X’OX et Y’OY ; par les points A, M1, M2 d’affixes respectives -1, Z1 et Z2
++++++++++++++++++++++++Exercice 86:++++++++++++++++++++++++++
√2√√2+√2√2+√3+1 √2√√2−√2√2+√3+1
Soit Z le nombre complexe définie par : Z= +i
2 2
1) Calculer Z², Z et Z . Déterminer le module et un argument de Z8.
4 8
++++++++++++++++++++++++Exercice 87:++++++++++++++++++++++++++
Soit sur C l’équation définie par :
θ
Z4 (1 + tg 2 ) − 4Z2 cosθ + 4iZsin2θ + 8sin2 θ = 0 où θ est un réel fixé
2
1) Démontrer que cette équation a une solution de la forme λ(1 +
i) et une autre de la forme λ(−1 + i), λ étant un nombre réel que l’on
déterminera
En déduire les solutions de l’équation
2) Quels sont dans le plan complexe, lorsque θ varie, les ensembles respectifs des
images des quatre solutions ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 88:+++++++++++++++++++++++++++
Si l’on permute les deux aiguilles d’une montre, on obtient en général une position
impossible sur une montre normale. Par exemple, la configuration (2) obtenue en
effectuant cette permutation à 4heures ne s’observe jamais. Combien de fois par jours
cette permutation conduit-elle à une configuration observable sur une montre normale ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 89:++++++++++++++++++++++++++
Soit le nombre complexe Z défini par : 𝑍 = 8𝑎² − (1 + 𝑎2 )2 + 4𝑎(1 − 𝑎2 )𝑖 ; 𝑎 ∈ 𝑅
1) Calculer le module de Z ; si α est un argument de Z, calculer cosα, sinα,
α 2
(cos ) , cosαsinα , en fonction de réel a
2
𝛼 𝑎+1 𝛼 1−𝑎
2) Démontrer que : 𝑐𝑜𝑠 = 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛 =
4 √2(1+𝑎)² 4 √2(1+𝑎)²
3) En déduire les racines quatrièmes du nombre Z.
++++++++++++++++++++++++Exercice 90:+++++++++++++++++++++++++++
1- Trouver les racines cubiques de 11+2i.
2- Déterminer les racines quatrième de -7-24i .
++++++++++++++++++++++++Exercice 91:+++++++++++++++++++++++++++
1- a- Soit (𝑟𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝑟0 strictement
2
positif et de raison . Exprimer 𝑟𝑛 en fonction de 𝑟0 et de n
3
b- Soit (𝜃𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝜃0 appartenant à
𝜋 𝜋
l’intervalle [0; [ et de raison 2 . Exprimer 𝜃𝑛 en fonction de 𝜃0 et de n
2 3
c- Pour tout entier naturel n, on pose 𝑧𝑛 = 𝑟𝑛 (cos 𝜃𝑛 + 𝑖 sin 𝜃𝑛 ). Sachant que 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
sont liés par la relation 𝑧0 𝑧1 𝑧2 = 8. Déterminer le module et un argument de 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
2- Dans le plan P muni d’un repère orthonormal direct (O ; I ; J) (unité graphique :
4cm) On rappelle 𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛
a- Placer les points 𝑀0 ; 𝑀1 𝑀2 𝑒𝑡 𝑀3 dans le plan P
b- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Pour tout entier naturel n, calculer ‖𝑀 𝑛 𝑀𝑛+1 ‖ en fonction de n
c- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On pose 𝑙𝑛 = ‖𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 ‖
Calculer 𝑙𝑛 en fonction de n et déterminer la limite de 𝑙𝑛 quand n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 92:+++++++++++++++++++++++++++
Etablir l’identité suivante : |𝑧 + 𝑧′|² + |𝑧 − 𝑧′| = 2(|𝑧|2 + |𝑧 ′ |2 ) ; (𝑧 ∈ 𝐶; 𝑧 ′ ∈ 𝐶) et en
déduire une interprétation géométrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 93:+++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝜖 une racine n-ième de l’unité ; calculer : 𝐴 = 1 + 2𝜀 + 3𝜀² + ⋯ + 𝑛𝜀 𝑛−1
++++++++++++++++++++++++Exercice 94:+++++++++++++++++++++++++++
Soit OAB et ODC deux triangles rectangles isocèles en O, de sens direct. Montrer que la
médiane issue de O dans le triangle OBD est la hauteur issue de O dans le triangle
++++++++++++++++++++++++Exercice 95:+++++++++++++++++++++++++++
Partie A : On appelle C l’ensemble des nombres complexes
Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (O ; U ; V) on a placé un point M
d’affixe Z appartenant à C, puis le point R intersection du cercle de centre O passant par M
et du demi-axe (O ; U)
1- Exprimer l’affixe du point R en fonction de z
1 𝑧+|𝑧|
2- Soit le point M’ d’affixe z’ définie par 𝑧 ′ = ( )
2 2
Représenter la figure sur la copie et construire le point M’
Partie B :
On définie la suite de nombres complexes (𝑧𝑛 ) par un premier
terme 𝑧0 appartenant à C et pour tout entier naturel n, par la relation de récurrence :
𝑧𝑛 + |𝑧𝑛 |
𝑧𝑛+1 =
4
Le but de cette partie est d’étudier si le comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) dépend
du choix de 𝑧0
1- Que peut-on dire du comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) quand 𝑧0 est un
nombre réel négatif ?
2- Que peut-on dire du comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) quand 𝑧0 est un
nombre réel positif ?
3- On suppose désormais que 𝑧0 n’est pas un nombre réel
a- Quelle conjecture peut-on faire sur le comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) ?
b- Démontrer cette conjecture puis conclure.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définitions et propriétés :
● Soit (𝐴𝑖 ; 𝛼𝑖 ); 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛 un système de points pondérés tels que ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0, alors il
A
existe un unique point G tel que : G = bar i 1 ≤ i ≤ n avec ∑ni=1 αi ⃗⃗⃗⃗⃗ GAi = ⃗0
αi
NB : Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 = 0 alors le barycentre n’existe pas
𝛼≠0
● Si 𝛼1 = 𝛼1 = ⋯ = 𝛼𝑛 alors ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0⃗ ⟹ ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0
⃗ ⟹{ 𝑛
∑𝑖=1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴𝑖 = ⃗0
Donc G est appelé isobarycentre du système de points pondérés (𝐴𝑖 ; 𝛼𝑖 ); 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
Affixe et coordonnées de barycentre : Dans le plan du repère (𝑂; 𝑖; 𝑗) on
A
considère le point G = bar i 1 ≤ i ≤ n
αi
Si ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0, alors ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛 𝑛
𝐺𝐴𝑖 = ⃗0
● L’affixe du barycentre G :
Si 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 ; ⋯ ; 𝑍𝑛 sont les affixes des points 𝐴1 ; 𝐴2 ; 𝐴3 ; ⋯ ; 𝐴𝑛 alors l’affixe du
∑𝒏
𝒊=𝟏 𝜶𝒊 𝒁𝒊
barycentre G est 𝒁𝑮 = ∑𝒏
𝒊=𝟏 𝜶𝒊
● Les coordonnées du barycentre G : On considère les points
𝐴𝑖
𝐴1 (𝑥1 ; 𝑦1 ) ; 𝐴2 (𝑥2 ; 𝑦2 ); 𝐴3 (𝑥3 ; 𝑦3 ); ⋯ ; 𝐴𝑛 (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) et 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 1≤𝑖≤𝑛
𝛼𝑖
𝛂𝟏 𝐱𝟏 +𝛂𝟐 𝐱𝟐 +⋯+𝛂𝐧 𝐱𝐧
𝐱𝐆 = ∑𝐧
𝐢=𝟏 𝛂𝐢
G a pour coordonnées { 𝛂𝟏 𝐲𝟏 +𝛂𝟐 𝐲𝟐 +⋯+𝛂𝐧 𝐲𝐧
𝐲𝐆 = ∑𝐧
𝐢=𝟏 𝛂𝐢
●Concours des droites : On considère les droites (AB), (CD) et (EF). Pour montrer que ces
droites sont concourantes, on doit prouver que ces droites ont un point commun G et que
𝐺 ∈ (𝐴𝐵) ; 𝐺 ∈ (𝐶𝐷) 𝑒𝑡 𝐺 ∈ (𝐸𝐹)
Lignes de niveau :
a) Lignes de niveau 𝑴 → ∑𝒏𝒊=𝟏 𝜶𝒊 𝑴𝑨𝒊 ²
𝐴
Soit 𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝑀𝐴𝑖 ² , on considère 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 𝑖 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
𝛼𝑖
●Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0 alors G existe puis on introduit le point G :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐺𝐴
𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 )² = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐺 2 + 2𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 + 𝐺𝐴𝑖 ²) ⟹
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
MA
● Si k ≠ 1 alors on a = k ⟹ MA = kMB ⟹ MA2 = (kMB)2 ⟹ MA2 − k 2 MB2 = 0 ⟹
MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + kMB
(MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 on pose I = bar A B et J = bar A B inserons I et J on a:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − kMB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(MA
1 k 1 −k
⃗⃗⃗⃗⃗ . (1 − 𝑘)𝑀𝐼
(1 + 𝑘)𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹ (1 − 𝑘 2 )𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹ { 1 − 𝑘² ≠ 0 d’où 𝐸𝑀 est un cercle
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐽
𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
de diamètre [𝐼𝐽]
c) Lignes de niveau 𝑴 → 𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
[𝐴𝐵]
Soit = ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
, introduisons le point I, on a : (𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴)(𝑀𝐼 𝐼𝐵 ) = 𝑘 ⟹
2
𝑀𝐼² − 𝐼𝐴² = 𝑘 ⟹ 𝑀𝐼 = √𝑘 + 𝐼𝐴² = √𝜂
* Si 𝜂 < 0 alors 𝐸𝑀 = {∅}
* Si 𝜂 = 0 alors 𝐸𝑀 = {𝐼}
* Si 𝜂 > 0 alors 𝐸𝑀 est un cercle de centre 𝐼 et de rayon 𝑅 = √𝜂
d) Lignes de niveau 𝑴 → 𝑴𝒆𝒔 (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
. 𝑴𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 ) = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 0 ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 alors 𝐸𝑀 est la droite (AB) privée du segment [𝐴𝐵]
. 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 𝜋 ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) = 𝜋 alors 𝐸𝑀 est le segment [𝐴𝐵] privé des points A et B
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 𝛼 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ∈ ]−𝜋; 0[ ∪ ]0; 𝜋[ ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) = 𝛼 alors 𝐸𝑀 est l’un des deux
arcs, privés des points A et B définis sur le cercle (C) par la corde [𝐴𝐵]
EXERCICE 1 :
Soit ABCD un tétraèdre, P, Q, R et S sont les points tels que :
1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑃 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑄 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑅 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑆 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 . On désigne par I et J les milieux
3 3 3 3
respectifs de [𝐴𝐶] 𝑒𝑡 [𝐵𝐷]
Démontrer que les droites (PS), (QR) et (IJ) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Démontrons que les droites (PS), (QR) et (IJ) sont concourantes
1 A B 1 A D A C A C
⃗⃗⃗⃗⃗
AP = ⃗⃗⃗⃗⃗AB ⟹ P = bar , ⃗⃗⃗⃗⃗
AQ = ⃗⃗⃗⃗⃗ AD ⟹ Q = bar , I = bar = bar
3 2 1 3 2 1 1 1 2 2
1 C B 1 C D B D
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
CR = CB ⟹ R = bar ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
CS = CD ⟹ S = bar J = bar
3 2 1 3 2 1 1 1
A B C D
D’où le point G = bar
2 1 2 1
A B C D P S
●De P = bar et S = bar on a G = bar alors G ∈ (PS)
2 1 2 1 3 3
A D C B Q R
●De Q = bar et R = bar on a G = bar alors G ∈ (QR)
2 1 2 1 3 3
A C B D I J
●De I = bar et J = bar on a G = bar alors G ∈ (BD)
2 2 1 1 3 3
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EXERCICE 2:
Soit ABC un triangle
1) Déterminer et construire le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et (C ; 1)
2) Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a) Vérifier que B appartient à (Γ)
b) Déterminer et construire (Γ)
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Soit ABC un triangle
1)
Déterminons et construisons le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et (C ; 1)
Comme 1 − 1 + 1 = 1 ≠ 0 alors G existe et on a ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗
GA − ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0 introduisons le point A :
⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB
AG ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = BA
⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = BC
⃗⃗⃗⃗⃗
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EXERCICE 4:
Soit ABC un triangle et M un point de [𝐵𝐶]
Démontrer que M est le barycentre des points pondérés (B, aire(CAM)) et (C , aire (BAM))
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐁 𝐂
Démontrons que 𝐌 = 𝐛𝐚𝐫
𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐂𝐀𝐌) 𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐁𝐀𝐌)
AH×BM 2aire(BAM)
●Dans le triangle ABM ; aire(BAM) = ⟹ AH =
2 BM
AH×MC 2aire(CAM)
●Dans le triangle AMC ; aire(CAM) = ⟹ AH =
2 MC
2aire(BAM) 2aire(CAM)
On pose 𝐴𝐻 = 𝐴𝐻 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹
BM MC
aire(BAM)MC = aire(CAM)BM ⟹ aire(BAM)MC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − aire(CAM)MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + aire(CAM)MB
aire(BAM)MC ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
𝐁 𝐂
D’où 𝐌 = 𝐛𝐚𝐫 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐂𝐀𝐌) 𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐁𝐀𝐌)
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EXERCICE 5:
ABC est un triangle rectangle en A tels que : AB=4cm et AC=6cm
𝐴 𝐵 𝐶
1) Déterminer et construire le point G=bar
5 −3 2
2) Calculer GA², GB² et GC²
3) Soit f(M)=5MA²-3MB²+2MC²
a) Démontrer que f(M)=4MG²-48
b) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que : f(M)=24
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle rectangle en A tels que : AB=4cm et AC=6cm
𝑨 𝑩 𝑪
4) Déterminons et construisons le point G=bar
𝟓 −𝟑 𝟐
Comme 5 − 3 + 2 = 4 ≠ 0 alors G existe, ona : 5GA ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3GB⃗⃗⃗⃗⃗ + 2GC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ introduisons le
𝛽 𝛾 𝟑 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗ =
point A ; 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ +
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝐀𝐆
𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝐀𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐀𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝛼+𝛽+𝛾 𝛼+𝛽+𝛾 𝟒 𝟐
5) Calculons GA², GB² et GC²
2
⃗⃗⃗⃗⃗ = − 3 𝐴𝐵
●𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝐴𝐺 2 = (− 3 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⟹
4 2 4 2
9 3 1 9 2 1 2
AG2 = AB2 − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + AC2 = 4 + 6 ⟹
16 4 4 16 4
AG² = 9 + 9 = 18 ⟹ 𝐀𝐆² = 𝟏𝟖
●Dans le triangle OBG ; d’après la propriété de Pythagore, on a :
𝐵𝐺² = 𝑂𝐴² + 𝑂𝐺² = 7² + 3² = 49 + 9 = 58 ⟹ 𝑩𝑮² = 𝟓𝟖
●On constate que 𝐺𝐴 = 𝐺𝐶 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐺𝐴² = 𝐺𝐶² ⟹ 𝑮𝑪² = 𝟏𝟖
6) Soit 𝑓(𝑀) = 5𝑀𝐴² − 3𝑀𝐵² + 2𝑀𝐶²
c) Démontrons que 𝒇(𝑴) = 𝟒𝑴𝑮² − 𝟒𝟖
f(M) = 5MA2 − 3MB 2 + 2MC2 ; introduisons le point G ; f(M) = (α + β + γ)MG2 + f(G) ⟹
f(M) = 4MG2 + f(G) mais f(G)
αGA2 + βGB2 + γGC2 = 5GA2 − 3GB2 + 2GC2
= {αβAB2 + βγBC2 + αγAC2 −15AB2 − 6BC2 + 10AC2
=
α+β+γ 4
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EXERCICE 7:
Soit le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (O, I, J)
On désigne les points A(1 ;6) ; B(2 ;6) et C(4 ;2)
1) Déterminer le barycentre Gα des points A, B et C affectés respectivement des
coefficients α ; α+2 et 4-α avec α Є R
2) Déterminer l’ensemble des points Gα quand α décrit R
3) Choisir α pour que 𝐺𝛼 soit le point D(2 ;4)
4) On prend α=7. Déterminer l’ensemble des points M du plan vérifiant :
𝑀𝐴² + 6𝑀𝐵² − 2𝑀𝐶² = 25
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On désigne les points A(1 ;6) ; B(2 ;6) et C(4 ;2)
1) Déterminons le barycentre 𝑮𝜶 = 𝐛𝐚𝐫{(𝑨, 𝜶), (𝑩, 𝜶 + 𝟐), (𝑪, 𝟒 − 𝜶)} 𝛂 Є 𝐑
Comme α + α + 2 + 4 − α = α + 6 ≠ 0 alors 𝐺𝛼 existe
α × 1 + (α + 2) × 2 + (4 − α) × 4 20 − α
x Gα = =
α+6 α + 6 ⟹G (20 − α ; 20 + 10α)
α
α × 6 + (α + 2) × 6 + (4 − α) × 2 20 + 10α α+6 α+6
y
{ αG = =
α+6 α+6
2) Déterminons l’ensemble des points Gα quand α décrit R
20−𝛼
𝑥 = 𝑥𝐺 𝑥=
𝛼+6
Soit 𝑀(𝑥 , 𝑦) un point du plan tel que : 𝑀 = 𝐺𝛼 alors on a ∶ {𝑦 = 𝑦 ⟹ { 20+10𝛼 ⟹
𝐺 𝑦=
𝛼+6
20 − 6𝑥
𝛼=
𝑥(𝛼 + 6) = 20 − 𝛼 𝛼(𝑥 + 1) = 20 − 6𝑥 𝑥+1
{ ⟹{ ⟹ 20 − 6𝑦
𝑦(𝛼 + 6) = 20 + 10𝛼 𝛼(𝑦 − 10) = 20 − 6𝑦
𝛼=
{ 𝑦 − 10
20−6𝑥 20−6𝑦
On pose 𝛼 = 𝛼 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹ (20 − 6𝑥)(𝑦 − 10) = (20 − 6𝑦)(𝑥 + 1) ⟹
𝑥+1 𝑦−10
20𝑦 − 200 + 60𝑥 = 20𝑥 + 20 − 6𝑦 ⟹ 40𝑥 + 26𝑦 − 220 = 0 ⟹20𝑥 + 13𝑦 − 110 = 0
D’où l’ensemble des points M du plan est la droite d’équation : 20𝑥 + 13𝑦 − 110 = 0
3) Choisissons α pour que 𝑮𝜶 soit le point D(2; 4)
20−𝛼 8
20−𝛼 20+10𝛼
2= 𝛼= 8 2
𝛼+6 3
Pour cela on pose 𝐷(2; 4) = 𝐺𝛼 ( ; )alors { 20+10𝛼 ⟹{ 2 ⟹ ≠
𝛼+6 𝛼+6 3 3
4= 𝛼=
𝛼+6 3
alors on ne peut pas choisir 𝛼 pour que 𝐺𝛼 soit le point D(2; 4) ; en effet 𝐺𝛼 ≠ 𝐷
4) On prend α=7. Déterminons l’ensemble des points M du plan vérifiant :
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111
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EXERCICE 9:
Le plan euclidien est rapporté à un repère orthonormé(𝑂, 𝑖, 𝑗). On donne les points
𝐴(3; 1) 𝑒𝑡 𝐵(0; 2)
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif ; trouver les coordonnées du point M tel que :
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵 = 𝑖 + 3𝑎 𝑙𝑛 𝑗
𝑙𝑛 𝑎 𝑎
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
Déterminons les coordonnées de M : 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 + 3𝑎 ln 𝑗 avec
ln 𝑎 𝑎
M(x; y); A(3; 1) et B(0; 2)
3 1 3 1
2ZA − 2ZM + ZB − ZM = + 3ia ln ⟹ −3ZM = + 3ia ln − 2(3 + i) − 2i ⟹
ln a a ln a a
3 1 1 4 1
−3ZM = −6 + + 3ia ln − 4i ⟹ ZM = 2 − + i ( − a ln )
ln a a ln a 3 a
1 4 1
M (2 − ; − aln )
lna 3 a
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EXERCICE 10:
ABCD un losange de centre O avec OB=2.OA
1) Déterminer l’ensemble des points M tels que : (MA
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2MB
MC − 2MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD) = 0
2
2) Déterminer l’ensemble des points M tels que : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷 = −6. 𝑂𝐴²
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ABCD est un losange de centre O avec OB=2.OA
1) Déterminons l’ensemble des points M tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
On pose 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗ = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Réduisons 𝑢
⃗ 𝑒𝑡 𝑣:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 𝑀𝐴 + 𝑀𝐶 − 2𝑀𝐷, Puis que (1+1-2=0) alors introduisons le point O milieu du
•𝑢
segment [𝐴𝐶] 𝑢 ⃗ = 𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐷𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 2𝐷𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
•𝑣 = 2𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 , Puis que (2-1+1= 2 ≠ 0) alors introduisons le barycentre 𝐺 =
𝐵 𝐶 𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑏𝑎𝑟 𝑣 = 2𝑀𝐺 𝑀𝐺 − ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺
𝐺𝐷 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 −1 1
D’où 𝑢
⃗ . 𝑣 = 0 ⟹ 2𝐷𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹𝑫𝑶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑮
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎 alors (𝐷𝑂) ⊥ (𝑀𝐺) ⟹l’ensemble des
points M recherché est la droite (D) passant par G perpendiculaire à la droite (DO)
1 1 ⃗⃗⃗⃗⃗ +𝐵𝐷
𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1
⃗⃗⃗⃗⃗ =− 𝐵𝐶
•G est tel que : 𝐵𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐵𝐴
= 𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ G est le milieu du segment [BA]
2 2 2 2 2
2) Déterminons l’ensemble des points M tels que :
𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷2 = −6. 𝑂𝐴²
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
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EXERCICE 11:
Soit ABC un triangle
1) Construire I, J, K tels que :
I = bar{(A, 2); (C, 1)} , J = bar{(A, 1); (B, 2)} et K = bar{(C, 1); (B, −4)}
2) Démontrer que :
a) Le point B est le barycentre de {(𝐶, 1); (𝐾, 3)}
b) Le point J est le barycentre de {(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}
c) Le milieu du segment [𝐼𝐾] est le point J
3) Soit L et M les milieux respectifs de [𝐶𝐼] 𝑒𝑡 [𝐶𝐾]. Démontrer que 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un
parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1) Construisons I, J, K tels que :
I = bar{(A, 2); (C, 1)} , J = bar{(A, 1); (B, 2)} et K = bar{(C, 1); (B, −4)}
1
𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 2𝐼𝐴⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶 = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶
3
2
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐽𝐴 + 2𝐽𝐵 ⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵
3
4
𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐵, −4)} ⟹ 𝐾𝐶 − 4𝐾𝐵 = 0 ⟹ 𝐶𝐾 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐵
3
2) Démontrons que :
a) Le point B est le barycentre de {(𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐵𝐾
Revient à montrer que 𝐵𝐶 ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
•Comme ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐾𝐶 − 4𝐾𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0, alors introduisons le point B :
⃗⃗⃗⃗⃗ − 4KB
⃗⃗⃗⃗⃗ + BC
KB ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ BC⃗⃗⃗⃗⃗ − 3KB ⃗ ⟹BC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3BK ⃗ 𝐜𝐪𝐟𝐝
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
b) Le point J est le barycentre de {(𝑨, 𝟐); (𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}
On sait que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐵, 4)} mais 𝐵 =
{(𝐶, 1); (𝐾, 3)} alors d’après le théorème de barycentre partiel, on a : J =
bar{(A, 2); (B, 4)} = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)} ⟹ J = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)}𝐜𝐪𝐟𝐝
c) Le milieu du segment [𝑰𝑲] est le point J
Il s’agit de montrer que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}
On sait que : 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}et 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)}, alors d’après le
théorème de barycentre partiel, on a :
J = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)} = bar{(I, 3); (K, 3)} = bar{(I, 1); (K, 1)} ⟹
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}𝒄𝒒𝒇𝒅
3) Soit L et M les milieux respectifs de [𝑪𝑰] 𝒆𝒕 [𝑪𝑲].
Démontrons que 𝑰𝑱𝑴𝑳 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre
de {𝑨, 𝑩, 𝑪}
Cela revient à montrer que [𝐽𝐿] 𝑒𝑡 [𝐼𝑀] ont le même milieu G et 𝐺 =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
•Posons G est le milieu du segment [𝐽𝐿] :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 1); (𝐿, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)}, mais 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1) ; (𝐵, 2)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4)} 𝑒𝑡
𝐿 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐼, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐼, 3)}, alors on a :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4); (𝐵, 4); (𝐶, 4)} ⟹
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (1)
•Posons G’ le milieu du segment [𝐼𝑀] :
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝑀, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)}, mais 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐶, 1)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2)} 𝑒𝑡 𝑀 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐾, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐾, 3)},
alors on a : 𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2); (𝐶, 3); (𝐾, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 4) ; (𝐶, 4)}
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (2)
De (1) et (2) on a : 𝐺 = 𝐺 ′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
D’où 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] ont pour longueurs
respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :
{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)}
Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis une
solution analytique
1) Déterminer l’ensemble (E1) des points 𝐺𝑚 lors que m décrit R
2) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que : ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑎² + 𝑏²
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons l’ensemble (E1) des points 𝑮𝒎 lors que m décrit R
Méthode géométrique :𝐺𝑚 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)} ⟹
1 1 1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = (−𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹𝐴𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑚 = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
D’où l’ensemble (E1) est la droite passant par le point A parallèle à la droite (BC) , c’est-à-
dire l’ensemble (E1) est la droite (AD)
Méthode analytique : Considérons le repère orthonormé (𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) les coordonnées de
A, B, C et D dans ce repère sont respectivement : 𝐴(0; 0); 𝐵(𝑎; 0); 𝐶(𝑎; 𝑏) 𝑒𝑡 𝐷(0; 𝑏)
1
Comme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 alors on a :
𝑚
0−𝑎+𝑎
𝑥𝐺𝑚 = =0 𝑏
𝑚
{ 0+0+𝑏 𝑏 ⟹𝐺𝑚 (0; ) Ainsi l’ensemble (E1) est la droite d’équation 𝑥 = 0
𝑚
𝑦𝐺𝑚 = =
𝑚 𝑚
C’est-à-dire la droite (AD)
2) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑴𝑨 𝑴𝑩 + 𝑴𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝒂² + 𝒃²
Méthode géométrique :‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = √𝑎² + 𝑏²
Introduisons le point𝐺1 , on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 𝑀𝐺1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐵 + 𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1
𝐺1 𝐶 = 𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑎² + 𝑏² ⟹𝑀𝐷 = √𝑎2 + 𝑏2 Alors l’ensemble (E2) des points M du
mais G1 = A alors ‖𝑀𝐷
plan est le cercle de centre D et de rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²
Méthode analytique :Comme 𝑀𝐷 = √𝑎2 + 𝑏 2 , alors soit 𝑀(𝑥, 𝑦) un point du plan ; on a :
2
(𝑀𝐷)2 = (√𝑎2 + 𝑏 2 ) ⟹ (𝑥 − 0)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎 2 + 𝑏 2 ⟹𝑥 2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎2 + 𝑏 2
Ainsi l’ensemble (E2) est le cercle de centre 𝐷(0; 𝑏) et rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²
3) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
(𝑴𝑨 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪) ∙ (𝟐𝑴𝑨 𝑴𝑪) = 𝟎
Méthode géométrique :(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
Posons 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗ = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
• Introduisons 𝐷 dans 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ;𝑢 𝑀𝐷 et
•Introduisons le point𝐺2 dans 𝑣 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 + 2𝐺
𝑣 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝐴 − 𝑀𝐺2 − 𝐺2 𝐵 + 𝑀𝐺2 + 𝐺2 𝐶 = 2𝑀𝐺2 ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0 ⟹𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 2𝑀𝐺
𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺2 = 0 Alors l’ensemble (E3) des points M est le cercle de
diamètre [𝐷𝐺2 ]
𝑏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Méthode analytique : Comme 𝑀𝐷 𝑀𝐺2 = 0 alors on a 𝑀(𝑥, 𝑦), 𝐷(0, 𝑏) 𝑒𝑡 𝐺2 (0, )
2
(𝐸3 ): Introduisons le point I milieu du segment [DG2 ] on a :
1 1 3b
𝑀𝐼 = √ 𝐷𝐺2 ² ⟹ 𝑀𝐼² = 𝐷𝐺2 ² où I (0, )
2 2 4
3𝑏 2 1 𝑏 2 3𝑏 2 1 𝑏 2 𝑏 2
(𝑥 − 0)2 + (𝑦 − ) = ((0 − 0)2 + (𝑏 − ) ) ⟹ 𝑥 2 + (𝑦 − ) = ( ) = ( )
4 2 2 4 2 2 4
3𝑏 2 𝑏 2
𝑥 2 + (𝑦 − ) =( )
4 4
3𝑏 𝑏
D’où l’ensemble (E3) des points M du plan est le cercle de centre 𝐼 (0, ) et de rayon 𝑟 =
4 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
ABC est un triangle, on pose :𝐵𝐶 = 𝑎 ; 𝐴𝐶 = 𝑏 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 𝑐. A’ est le milieu du segment
[𝐵𝐶] ; B’ celui de [𝐴𝐶] et C’ celui de [𝐴𝐵]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
𝑎²+𝑏²+𝑐²
1) Montrer que pour tout point M du plan : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = 3𝑀𝐺² +
3
2) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
En calculant de deux façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² , établissez que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
𝑎² + 𝑏² + 𝑐²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 = 3𝑀𝐺 2 −
6
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝐴𝐴′] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶]
Montrer que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on
déterminera le rayon en fonction de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle, on pose :𝑩𝑪 = 𝒂 ; 𝑨𝑪 = 𝒃 𝒆𝒕 𝑨𝑩 = 𝒄. A’ est le milieu du
segment [𝑩𝑪] ; B’ celui de [𝑨𝑪] et C’ celui de [𝑨𝑩]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
𝒂²+𝒃²+𝒄²
1) Montrons que pour tout point M du plan : 𝑴𝑨² + 𝑴𝑩² + 𝑴𝑪² = 𝟑𝑴𝑮² +
𝟑
Introduisons le point G dans 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² on a :
𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐶 2 = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) mais
𝛼𝛽𝐴𝐵 2 + 𝛾𝐴𝐶 2 + 𝛽𝛾𝐵𝐶 2 AB 2 + AC 2 + BC 2 c 2 + b2 + a2
f(G) = = ⟹ f(G) =
𝛼+𝛽+𝛾 3 3
a2 + b2 + c 2 ′ 2 2 2 2
a2 + b 2 + c 2
= d où MA + MB + MC = 3MG +
3 3
2) En calculant de deux façons différentes (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑴𝑩 𝑴𝑪)² , établissons que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + 𝑴𝑩 𝒂² + 𝒃² + 𝒄²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 𝑴𝑨
𝟐𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪 = 𝟑𝑴𝑮𝟐 −
𝟔
1ère façon :
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
= 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 𝑀𝐶 2 = 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐶 2 + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
2 2 2
2 𝑎 + 𝑏 + 𝑐
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑀𝐶 ) = 3𝑀𝐺 2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 =
3
2 2 2
𝑎 + 𝑏 + 𝑐
= 3𝑀𝐺 2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀𝐵
+ 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 𝑖𝑛𝑡𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 𝐴′ 𝑑𝑎𝑛𝑠𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ;
3
2 2 +𝑏2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ = 2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝛼 + 𝛽)𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ 𝑑 ′ 𝑜ù (𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) +
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (2𝑀𝐴
+ 2𝑀𝐴
3
2 2 +𝑏 2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
𝑀𝐴′ + 2𝑀𝐵
3
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2ème façon :(MA MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC) ; introduisons le point G ∶
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(MA MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ² = (3MG
MC) ((α + β + γ)MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² = 9MG²
Par comparaison :
a2 + b2 + c 2
3MG2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + 2MB a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA
4MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 − 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
2 2 2
a + b + c a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 6MG −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 2
⟹2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 𝐜𝐪𝐟𝐞
3 6
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝑨𝑨′] 𝒆𝒕 [𝑩𝑪]
Montrons que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on déterminera le
rayon en fonction de 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄
2 2 2
D’après 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝑀𝐺 2 − 𝑎 +𝑏 +𝑐 ; posons 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 𝑒𝑡 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
2(0) + 0 = 3𝑀𝐺 2 − ⟹ 3𝑀𝐺 2 − =0⟹
6 6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐2
𝑀𝐺 2 = ⟹ 𝑀𝐺 = √
18 18
𝑎2 +𝑏2 +𝑐 2
D’où l’ensemble des points est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 = √
18
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct . Soit S la similitude directe
de centre I transformant les points A et B d’affixes respectives 3 + 𝑖 𝑒𝑡 3 − 𝑖 en A’ et B’
d’affixes respectives 2 + 5𝑖 𝑒𝑡 4 + 3𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
En déduire le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons les éléments caractéristiques de S
On pose 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 et on a :
𝑆(𝐴) = 𝐴′ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 2 + 5𝑖 = 𝑎(3 + 𝑖) + 𝑏
{ ⟹{ 𝐴 ⟹{ ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑖
𝑆(𝐵) = 𝐵′ 𝑧𝐵′ = 𝑎𝑧𝐵 + 𝑏 4 + 3𝑖 = 𝑎(3 − 𝑖) + 𝑏
D’où 𝒛′ = (𝟏 + 𝒊)𝒛 + 𝒊
•Le rapport :𝑘 = |𝑎| = |1 + 𝑖| = √1² + 1² = √2 ⟹ 𝑎 = √2
1 √2
cos 𝜃 = = 𝜋
√2 2
•L’angle : 𝜃 = arg(𝑎) ⟹ { ⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
1 √2 4
sin 𝜃 = =
√2 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
On considère trois points non alignés A, B et C de l’espace
On désigne par 𝐺1 le barycentre des points pondérés (𝐴, 3); (𝐵, 2) 𝑒𝑡 (𝐶, −1) et par 𝐺1 le
barycentre des points pondérés (𝐴, 2); (𝐵, 1) 𝑒𝑡 (𝐶, 1)
1) a) Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐶
𝐺1 𝐺2 en fonction de 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
b) En déduire que 𝐺1 ≠ 𝐺2
2) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point 𝑀1 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 = 3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 et le point 𝑀2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 = 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶
a) Démontrer que si M décrit une droite (D) de l’espace, 𝑀1 décrit la droite (∆)
par une homothétie que l’on précisera
b) Montrer que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀1 𝑀2 reste constant quand M décrit R
3) Déterminer l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 =0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a) Calculons ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 𝐞𝐭 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐆𝟏 𝐆𝟐 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 3 + 2 − 1 = 4 ≠ 0 alors G1 existe et on a ∶ 3G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 A + 2G1 B − G1 C = 0
⃗
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : AG1 = AB − AC (1) ⃗⃗⃗⃗⃗
2 4
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 2 + 1 + 1 = 4 ≠ 0 alors G2 existe et on a ∶ 2G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 A + G2 B + G2 C = 0
⃗
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : AG1 = AB + AC (2) ⃗⃗⃗⃗⃗
4 4
1 1 1 1 1 1
De (1)-(2), on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AG1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AG2 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G2 G1 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ⟹
2 4 4 4 4 2
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G ⃗⃗⃗⃗⃗
1 G2 = − AB + AC
⃗⃗⃗⃗⃗
4 2
b) Déduisons-en que 𝐆𝟏 ≠ 𝐆𝟐
1 1
Comme A, B et C sont non alignés alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 G2 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ AC ≠ 0 d′ où G1 ≠ G2
4 2
2) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point M1 tel que:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 = 3MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC et le point M2 tel que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM2 = 2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC
a) Démontrons que si M décrit une droite (D) de l’espace, M1 décrit la droite (∆) par
une homothétie que l’on précisera
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●MM1 = 3MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC introduisons le point G1 , on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 M1 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3MG G1 M1 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 M1 = −3G 1M
M1 est l’image de M par l’homothétie de centre G1 et de rapport k = −3
Lorsque M décrit la droite (D), alors M1 décrit la droite (∆) image de (D) par l’homothétie
de centre G1 et de rapport k = −3
b) Montrons que le vecteur 𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟏 𝐌𝟐 reste constant quand M décrit R
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 (1)
Comme { de (1) − (2)on a: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 − 4MG
MM2 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM2 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 (2)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M2 M1 = 4(MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G2 M) = 4G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 G1 ⟹ M1 M2 = 4G1 G2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 G2 est un vecteur indépendant de M alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ M1 M2 est un vecteur constant
c) Déterminons l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 × MM
MM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 )(4MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0 ⟹ (4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ) = 0 ⟹ MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG2 = 0
Alors (S) est une sphère de diamètre [G1 G2 ]
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17:
ABCD est un carré de coté a. On désigne par O le centre du carré
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan dans chacun des cas suivants :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
a) (E1 ): ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
b) (E2 ) ∶ MA² − 2MB2 + 3MC2 − 2MD2 = a2
c) (E3 ) ∶ MA² + 2MB² − MC² + 2MD² = 4a2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐚) (𝐄𝟏 ): ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐃‖ = ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐃‖
⃗
u = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD
On pose { introduisons le point O dans ⃗u et v
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
⃗ = MA
v ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
u ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 4MO ⃗⃗⃗⃗⃗ + BO
⃗⃗⃗⃗⃗ + CO
⃗⃗⃗⃗⃗ + OD
⃗⃗⃗⃗⃗ = BA
⃗⃗⃗⃗⃗ + CD
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
{ ⟹ v
⃗ = OA
⃗v = ⃗⃗⃗⃗⃗
OA − ⃗⃗⃗⃗⃗ OB − OC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
OD
‖u
⃗ ‖ = ‖v
⃗ ‖ ⟹ ‖4MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖2BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 4MO = 2AB ⟹
1 1
MO = AB alors (E1 ) est un cercle de centre O et de rayon R = AB
2 2
𝐛) (𝐄𝟐 ): 𝐌𝐀² − 𝟐𝐌𝐁𝟐 + 𝟑𝐌𝐂𝟐 − 𝟐𝐌𝐃𝟐 = 𝐚𝟐
Comme 1 − 2 + 3 − 2 = 0 alors G n’existe pas, introduisons le point O :
OA2 − 2OB 2 + 3OC 2 − 2OD2 + 2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . u
⃗ = a2 ⟹ 2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . u
⃗ = a2 avec u ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2OB
⃗ = OA ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3OC ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2OD
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ + OC
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2(OB ⃗⃗⃗⃗⃗ + OD
⃗⃗⃗⃗⃗ ) mais { ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = ⃗
0 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = OA
u alors u⃗ = 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗
OB + ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = ⃗0
a 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗u = a2 ⟹ 2MO
2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗ = a2 ⟹ MO
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = Soit H le projeté orthogonal de M sur
4
a2 a2 .OC 1
– OH. OC = ⟹ OH = − 2 mais (2OC)2 = 2a2 ⟹ OC2 = a2 ⟹
4 4OC 2
a2 . OC 1 𝟏
OH = − = − OC ⟹ 𝐎𝐇 = − 𝐎𝐂
1 2 𝟐
4 a²
2
(E2 ) est une droite passant par H et perpendiculaire à la droite (OC)
c) (E3 ) ∶ MA² + 2MB² − MC² + 2MD² = 4a2
A B C D
On pose G = bar comme 1 + 2 − 1 + 2 = 4 ≠ 0 alors G existe puis
1 2 −1 2
introduisons-le :
(α + β + γ + δ)MG2 + f(G) = 4a2 ⟹ 4MG2 + f(G) = 4a2 mais
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
121
2AB² − AC² + 2AD² − 2BC² + 4BD² − 2CD² −2a² + 8a² 6a² 3a² 3a²
f(G) = = = = ⟹ f(G) =
4 4 4 2 2
3a2 3a² 5a² 5a² √𝟏𝟎
4MG2 + = 4a2 ⟹ 4MG² = 4a² − = ⟹ MG² = ⟹ 𝐌𝐆 = 𝐚
2 2 2 8 𝟒
√10 1 1 1
(E3 ) est un cercle de centre G et de rayon R = a avec ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD
4 2 4 2
On constate que les points D et B appartiennent à (E3 )
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18:
Soit [𝐴𝐵] un segment de longueur 10cm et I son milieu
1) 𝐼𝑀. ⃗⃗⃗⃗⃗
M est un point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 = 10
Déterminer et représenter l’ensemble au quel appartient le point M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐵
2) On sait de plus que 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 11. A quel ensemble appartient aussi le point M ?
Représenter cet ensemble et préciser la position de M
3) Calculer 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² 𝑒𝑡 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵²
4) A l’aide des résultats de la question 3), déterminer les valeurs exactes, puis
approchées à 10-2 près, des longueurs MA et MB et contrôler sur la figure.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1- M est un point du plan tel que : 𝑰𝑴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟏𝟎
Déterminons et représentons l’ensemble au quel appartient le point M
Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (AB), on a :
10 10 1 𝟏
𝐼𝐻. 𝐴𝐵 = 10 ⟹ 𝐼𝐻 = = 𝐴𝐵 = 𝐴𝐵 ⟹𝑰𝑯 = 𝑨𝑩
𝐴𝐵 𝐴𝐵² 10 𝟏𝟎
M décrit une droite passant par H et perpendiculaire à la droite (AB)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Soit un quadrilatère ABCD
a) Placer les points E, F, I, J, K, et L définis par :
2 2 3 4 3 3
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶
𝐴𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐹
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐾
⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗
3 3 5 7 5 4
b) Démontrer que les droites (EF) ;(IK) et (JL) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
3
1) Construire les points I, J et K tels que : ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐼 = 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐾
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
5 2
2) Démontrer que les droites (AI) ;(BJ) et (CK) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par :
•I et J les milieux respectifs des segments [𝐴𝐷] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶]
1 2
•K et L les points tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐾 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐿 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷
3 3
•G le barycentre des points pondérés (A ; 2) , (B ; 1), (C ; 1) et (D ; 2).
1) Démontrer que les points I, J et G sont alignés
Démontrer que les points K, L et G sont alignés
2) En déduire que les points I, J, K et L sont coplanaires
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle, G le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2) et (C,
2). Les droites (BG) et (CG) coupent (AC) et (AB) respectivement en B’ et C’
1) En utilisant les barycentres partiels, démontrer que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 𝑒𝑡 2𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐺𝐵′
2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐺𝐶′
2) En déduire que les droites (BC) et (B’C’) sont parallèles ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle. On désigne par :
•A’ le barycentre des points pondérés (B, 2) et (C, -3)
•B’ le barycentre des points pondérés (C, -3) et (A, 1)
1) Démontrer que les droites (AA’) et (BB’) sont parallèles
2) Soit C’ le barycentre des points pondérés (A, a) et (B, b).
Pour quelles valeurs de des nombres réels a et b les droites (AA’) et (CC’) sont-elles
parallèles ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 6:++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants écrire G comme barycentre de points pondérés
{(𝐴, 𝑎); (𝐵, 𝑏); (𝐶, 𝑐)}
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
124
a) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
3𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
b) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4𝐴𝐶
−𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
c) 2𝐺𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝐵𝐴⃗⃗⃗⃗⃗ − 4𝐺𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶
d) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 = 2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A et B deux points du plan tel que 𝐴𝐵 = 6 𝑐𝑚
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
a) ‖2𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵‖ = 𝐴𝐵
b) 2𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 51
c) 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² = 9
d) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 = 16
e) 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) =
2𝜋
3
𝑀𝐴
f) =2
𝑀𝐵
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Soit le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (O,I,J)
On désigne les points 𝐴(1 ; 5) ; 𝐵(2 ; 3) 𝑒𝑡 𝐶(4 ; 4)
1) Déterminer le barycentre Gα des points A, B et C affectés respectivement des
coefficients 1 ; α + 1 et – α + 3 avec α Є R
2) Déterminer l’ensemble des points Gα quand α décrit R
3) Choisir α pour que 𝐺𝛼 soit le point D(1 ;3)
4) On prend α=5. Déterminer l’ensemble des points M du plan vérifiant :
MA² + 6MB² − 2MC² = 25
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan muni du repère orthonormé (O, I, J)
On considère les points A(-2 ;-1) , B(1 ;5) et C(3 ;1) et le cercle (C) d’équation :
𝑥² + 𝑦² + 2𝑥 − 4𝑦 − 24 = 0
Déterminer les trois nombres réels 𝛼, 𝛽, 𝛾 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑘 tels que (C) soit la ligne de
niveau k de Leibniz associée au système {(𝐴; 𝛼); (𝐵. 𝛽); (𝐶; 𝛾)}
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
On donne dans le plan muni d’un repère cartésien les points A(0 ; 1) , B(2 ; 1), C(1 ; 0) et D(1 ; 1)
1) Déterminer le barycentre de l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-1), (C ; 2) et
(D ;2)
2) Avec les points définis à la question précédente, déterminer le barycentre de
l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-3), (C ; 1) et (D ;a) avec a Є R
Déterminer l’ensemble des points Ga lorsque a décrit R
3) A, B et C sont les sommets d’un triangle rectangle en C dans le plan (P), m est un
nombre réel différent de -2 (m≠ −2)
On considère la fonction f définie par : f(M)=MA²+MB²+mMC²
Soit G le barycentre du système des points A, B et C affectés des coefficients respectifs
1;1;m
a) Montrer que f(M)=(2+m)MG²+f(G)
b) Calculerf(A) + f(B) + mf(C) en fonction de f(G)
1+𝑚
c) Montrer que 𝑓(𝐺) = ( ) 𝐴𝐵²
2+𝑚
d) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : f(M)=AB²
4) Montrer que pour tout 𝑚 ≠ −2, le point C est un élément de € En déduire une
construction de l’ensemble (Em) correspondant à m=-3
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle tels que AB=AC=7 et BC=4 ; on désigne par I le milieu du
segment [𝐵𝐶] et G le centre de gravité de ABC
1) Déterminer et construire l’ensemble (E1) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝑀
‖𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 12
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝑀
2) Déterminer et construire l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
−2𝐴𝑀2 + 𝐵𝑀2 + 𝐶𝑀2 = 38
3) a) Calculer AG² et BG²
b) Déterminer et construire l’ensemble (E3) des points M du plan tels que :
𝐴𝑀² + 𝐵𝑀² + 𝐶𝑀² = 65
++++++++++++++++++++++++Exercice 12 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A, B et C trois points non alignés
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵‖ = ‖2𝑀𝐶 𝑀𝐵‖
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle tels que AB=7, BC=4 et AC=5
On désigne par I le milieu du segment [𝐵𝐶]
1) En utilisant le théorème de médiane, Calculer AI
2) Déterminer et construire l’ensemble € des points M du plan tels que :
2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵2 − 𝑀𝐶 2 = 58
(On pourra développer 2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² 𝑝𝑎𝑟 𝐼)
3) On désigne par D le barycentre des points pondérés (A.-1) , (B ;1) et (C ; 1)
a) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD
b) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que :
𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² = 25
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle tel que : BC=2 et AB=AC=3
On désigne par A’ le milieu du segment [𝐵𝐶] et H l’orthocentre de ABC
1) ̂=7
Démontrer que 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶
9
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126
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1) Construire le barycentre G des points (𝐴, −1) ; (𝐵, 2) 𝑒𝑡 (𝐶, 3)
2) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que : (−MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3MC⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
3) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que : ‖−𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 4𝐵𝐶
4) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
Que peut-on dire de 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?
5) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 𝑀𝐴 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
On considère dans un plan un triangle ABC rectangle en A tel que
𝐴𝐵 = 2𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑎, où a est un nombre réel positif donné.
1) a) Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et (C, 1)
b) Déterminer et construire l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶
1
2) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
2
a) Démontrer que H est le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients
respectifs 3 ; 1 et -2
b) Pour tout réel k, on désigne par (Ek) l’ensemble des points M du plan tels que :
3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 − 2𝑀𝐶 2 = 𝑘𝑎²
Pour quelles valeurs du nombre réel k, cet ensemble contient-il le point C ?
c) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que :
3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 − 2𝑀𝐶 2 = 8𝑎²
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un losange de centre O tel que : OB=2OA
1) Démontrer que le barycentre des points pondérés (B, 2) ; (C, -1) et (D, 1) est
le milieu du segment [𝐴𝐵]
2) Soit k un nombre réel
a) Déterminer et construire l’ensemble E1 des barycentres Gk des points pondérés
(A, k),(B, 2),(C, k-1) et (D,1-2k)
b) Préciser la valeur de k pour laquelle Gk est un point de la droite (AC)
3) Déterminer et construire :
a) L’ensemble E2 des points M du plan tel que les vecteurs 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐵 𝑀𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷 sont colinéaires
b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
L’ensemble E3 des points M du plan tel que les vecteurs 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 ont la même norme
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] ont pour longueurs
respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :
triangle GAC.
4) Soit (D) l’ensemble des points M du plan tel que :
(−𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 𝐶𝐺 = 12 (1)
a) Montrer que G est le barycentre du système de points pondérés
{(𝐴, −1); (𝐵, 2); (𝐶, 2)}
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐺
b) Montrer que la relation (1) est équivalente à la relation 𝐺𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ = −4 (2)
c) Vérifier que le point A appartient à l’ensemble (D)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐺
d) Montrer que la relation (2) est équivalente à la relation 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
e) En déduire l’ensemble (D) et le tracer
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
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132
Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé (OIJ) On considère les points A, B, C
d’affixes respectives 𝑖; 8 + 5𝑖 𝑒𝑡 8 − 5𝑖
1) Placer les points A, B et C
2) Démontrer que le triangle ABC est isocèle en B
3) Déterminer l’affixe du barycentre G des points pondérés (𝐴, −1) ; (𝐵, 1) ; (𝐶, −1)
4) Démontrer que 𝐺𝐴 = 𝐺𝐶
5) On considère l’ensemble (Γ) des points du plan tels que : 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = −20
a) Démontrer que A et C appartiennent à (Γ)
b) Démontrer que (Γ) est un cercle de centre G et rayon GA
c) On appelle (Γ′) le symétrique de (Γ) par rapport à (AC). Construire (Γ′)
Choisi une unité appropriée
++++++++++++++++++++++++Exercice 36 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝑍 ∈ 𝐶) 𝑍 3 + (1 − 6𝑖)𝑍 2 − (17 + 8𝑖)𝑍 − 33 + 30𝑖 = 0
1) a) Vérifier que -3 est solution de cette équation
b) Résoudre l’équation (E)
Les solutions seront notées par 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 où 𝑍0 = −3 𝑒𝑡 𝑍2 a sa partie réelle positive
2) Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑢; 𝑣)(𝑢𝑛𝑖𝑡é ∶ 1𝑐𝑚)
On considère les points 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 d’affixes respectives 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
a) Placer 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 dans le repère (𝑂; 𝑢; 𝑣)
b) Démontrer que le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀2 est isocèle
3) On désigne par G le barycentre des points pondérés (𝑀0 , −1); (𝑀1 , 1)𝑒𝑡 (𝑀2 , 1)
a) Construire géométriquement G . Justifier la construction (on ne demande de
calculer les coordonnées de G)
b) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
−𝑀𝑀0 ² + 𝑀𝑀1 ² + 𝑀𝑀2 ² = −𝐺𝑀2 ²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
On considère par ABCDEF un hexagone régulier de coté 𝑎 (𝑎 > 0) et de centre O
𝐴 𝐵 𝐶
a- Construire le point 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 Que constate t-on
−3 2 −1
b- On pose (E) : 𝑓(𝑀) = −2𝑎2
+ Montrer que les points O, A et E appartiennent à (E)
+ Montrer que 𝑓(𝐺) = 𝑓(𝐹) = 0
c- Déterminer et construire l’ensemble (E)
5- Soit (F) l’ensemble des points M du plan tels que :
g(M) = MB² − 2MD² + MF² = 3a² et I le milieu du segment [BF]
a- Montrer que les points C et E appartiennent à (F)
b- Montrer que g(I) = −3𝑎²
c- Déterminer et construire l’ensemble (F)
6- (E) et (F) sont-ils tangents ? Si oui, démontrer et donner leur point tangent.
5𝑎²√3
7- a- Montrer que l ’aire de cet hexagone est : 𝐴 =
2
b- Soit A’ l ’aire de la partie commune de l’hexagone et de l’ensemble (E)
5√3 𝜋
Démontrer que l 'aire de la partie de l’hexagone privée de A’ est : 𝐴′′ = ( − ) 𝑎²
2 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 38 :++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
On considère le polynôme défini par : 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − 3√2(1 + 𝑖)𝑍 2 + 4(1 + 3𝑖)𝑍 − 8𝑖√2
1- a- Calculer 𝑃(√2 + 𝑖√2)
b- Déterminer les nombres complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que : 𝑃(𝑍) = (𝑍 − √2 − 𝑖√2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
c- Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑍) = 0
2- Soit A, B et C les points d’affixes respectives
𝑍0 = √2 + 𝑖(√2 − 2) ; 𝑍1 = √2 + 𝑖√2 𝑒𝑡 𝑍2 = √2 + 𝑖(√2 + 2)
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
b- Montrer que les points A, B et C sont alignés et que B est le milieu du segment [𝐴𝐶]
3- a- Déterminer l’équation de la droite (∆) médiatrice du segment [𝐴𝐶]
b- Soit M l’ensemble des points de la droite (∆) d’affixe Z. Trouver l’expression de Z
𝑍0 −𝑍
c- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle MAC
𝑍1 −𝑍
d- Déterminer l’expression de Z pour la quelle MAC est un triangle équilatéral
Partie B :
Soit A, B, C et D les points d’affixes respectives
√2 + i(√2 − 2) ; √2 + i√2 ; √2 + i(√2 + 2) et √2 − 2√3 + i√2
A C D A B D
On considère par G et G’ deux points du plan tels que : G = bar
1 1 1
et G′ = bar
1 1 1
1- Déterminer et construire l’ensemble (E) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
2- Déterminer et construire l’ensemble (F) des points M du plan tels que :
𝑀𝐴² − 2𝑀𝐷² + 𝑀𝐶² = 16
3- Soit f l’application du plan définie par : 𝑓(𝑀) = 3𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² + 2𝑀𝐷²
a- Ecrire G’ comme barycentre de A, C et D
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134
104
b- Montrer que : 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺 ′2 −
3
c- Discuter suivant les valeurs de k l’ensemble (𝐸𝑘 ) des points M du plan tels
que : 𝑓(𝑀) = 𝑘
d- Déterminer la valeur de k pour la quelle (𝐸𝑘 ) contienne le point G
e- Déterminer et construire l’ensemble (G) des points M du plan tels que :
32 58
− ≼ 3MA² + MC² + 2MD² ≼
2 3
4-
77
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que : (𝑀𝐴 𝑀𝐶 )(𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷) =
9
a- 𝐺𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐺′ ,(I est le milieu de [𝐺′𝐵])
b- En déduire la nature du triangle BGG’
77
c- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
Montrer que (Γ) peut s’écrire sous la forme : 𝑀𝐺² + 2𝑀𝐺 𝐺𝐼 =
9
d- On considère par E un point tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐸 = 2𝐺𝐼 ⃗⃗⃗⃗
77
En déduire que (Γ) est équivalent à : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐸 =
9
e- Montrer que : 𝑀𝐼2 = 9
f- En déduire la nature de (Γ) puis construire le
++++++++++++++++++++++++Exercice 39 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan P muni d’un repère orthonormal (O,I,J), on considère les points :
A(-4 ;4) ; B(-5 ;-1) et C(1 ;1)
1- Calculer les coordonnées du point G barycentre de A,B et C affectés
respectivement des coefficients 2, 1 et 1
2- On considère l’application f de P dans R telle que :𝑓(𝑀) = 2𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶²
Démontrer que pour tout point M du plan P on a : 𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐺² + 40
3- On suppose que le point M appartient à la droite (D) d’équation y=2x-7
a- Calculer 𝑓(𝑀) en fonction de l’abscisse x du point M
b- Montrer qu’il existe une valeur x0 de x et une seule pour laquelle 𝑓(𝑀) est
minimum
On appelle M0 le point de la droite (D) d’abscisse x0 .
Démontrer que la droite (D) et GM0 sont orthogonales
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
Le plan est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑖 ; 𝑗)l’unité graphique est 1 cm
On considère les points A, B et C d’affixes respectives :
𝑍𝐴 = (3√3 − 2) + 𝑖(3 + 2√3) ;
𝑍𝐵 = (−√3 − 1) + 𝑖(√3 − 1) 𝑒𝑡 𝑍𝐶 = (1 − 4√3) + 𝑖(−4 − √3)
1-)On se propose de placer les points A B C dans le repère (𝑂; 𝑖 ; 𝑗) à l’aide du compas
2𝜋
Pour cela on considère la rotation R de centre O et d’angle de mesure −
3
a-)Donner l’écriture complexe de R
b-) Vérifier que R transforme le point A en le point A’ d’affixe 4 − 6𝑖
On admettra que R transforme les points B, C en les points B’ et C’ d’affixes respectives
2+2i et -2+8i
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135
c-) Placer les points A’, B’, C’ puis à l’aide du compas, les points A B C (la construction du
point A sera justifiée)
2-a)Calculer 𝑍𝐴 − 𝑍𝐵 + 𝑍𝐶
b) En déduire que le point O est le barycentre du système de points pondérés
{(𝐴; 1); (𝐵; −1); (𝐶; 1)}
3-)Soit l’ensemble 𝛤 des points M du plan tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a-)Vérifier que B appartient à 𝛤
b-) Déterminer puis tracer l’ensemble 𝛤
4-)Déterminer puis tracer l’ensemble 𝐷 des points M du plan tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
++++++++++++++++++++++++Exercice 41 :++++++++++++++++++++++++++
Soient trois points de l’espace, A, B, C non alignés et soit k un réel de l’intervalle [−1; 1]
On note 𝐺𝑘 le barycentre du système {(𝐴; 𝑘 2 + 1); (𝐵; 𝑘); (𝐶; −𝑘)}
1) Représenter les points A, B, C, le milieu I de [𝐵𝐶] et construire les points 𝐺1 et 𝐺−1
2) a) Montrer que pour tout réel k de l’intervalle [−1; 1] on a : 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑘 = − 𝑘 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑘²+1
b) Etablir le tableau de variations de la fonction f définie sur [−1; 1], par :
𝑥
𝑓(𝑥) = −
𝑥² + 1
c) En déduire l’ensemble des points 𝐺𝑘 quand k décrit l’intervalle [−1; 1]
Pour la suite de l’exercice aucune figure n’est demandée sur la copie
3) Déterminer l’ensemble E des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
4) Déterminer l’ensemble F des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
5) L’espace est maintenant rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑖 , 𝑗, 𝑘⃗ ). Les points A, B,
C ont pour coordonnées respectives : (0; 0; 2) ; (−1; 2; 1) et (−1; 2; 5). Le point 𝐺𝑘 et
les ensembles E et F sont définis comme ci-déssus
a) Calculer les coordonnées de 𝐺1 et 𝐺−1 . Montrer que les ensembles E et
F sont sécants
b) Calculer le rayon du cercle (C) intersection de E et F
++++++++++++++++++++++++Exercice 42:++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle tels que : BC = a ; AC = b et AB =
c ; C′ le milieu du segment [AB] et G le barycentre du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 4)} et
𝐺′ le barycentre du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 2)}
1) Soit 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 4𝑀𝐶²
4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
a) Montrer que 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺² +
6
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
b) Calculer deux de façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶
En déduire que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 8𝑀𝐺 ′2 − 3𝑀𝐺² − 4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 4𝑀𝐶
12
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Limites des fonctions élémentaires :
●Limites à l’infini d’une fonction polynôme : Soit 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0
𝑎𝑛−1 𝑎2 𝑎𝑛 𝑎0
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑎𝑛 𝑥𝑛 car 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑛 (𝑎𝑛 + + ⋯+ + + ) et que
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥 𝑥𝑛−2 𝑥𝑛−1 𝑥𝑛
𝑎𝑛−1 𝑎2 𝑎1 𝑎0
lim (𝑎𝑛 + + ⋯+ + + ) = 𝑎𝑛 alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒏 𝒙𝒏
𝑥→±∞ 𝑥 𝑥𝑛−2 𝑥𝑛−1 𝑥𝑛 𝒙→±∞ 𝒙→±∞
𝑎𝑛 𝑥𝑛 +𝑎𝑛−1 𝑥𝑛−1 +⋯+𝑎2 𝑥2 +𝑎1 𝑥+𝑎0
●Limites à l’infini d’une fonction polynôme : Soit 𝑓(𝑥) =
𝑏𝑚 𝑥𝑚 +𝑏𝑚−1 𝑥𝑚−1 +⋯+𝑏𝑥2 +𝑏1 𝑥+𝑏0
𝑎𝑛 𝑥𝑛
lim 𝑓(𝑥) = lim
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑏𝑚 𝑥𝑚
●Opérations sur les limites :
𝐥𝐢𝐦 𝐟 𝒍 𝒍 = +∞ 𝒍=𝟎 𝒍=∞ 𝒍=𝟎 𝒍=∞
𝐥𝐢𝐦 𝐠 𝒍′ ≠ 𝟎 𝒍′ = +∞ 𝒍′ = ∞ 𝒍′ = 𝟎 𝒍′ = 𝟎 𝒍′ ≠ 𝟎
𝐥𝐢𝐦(𝐟 + 𝐠) 𝑙 + 𝑙′ +∞ ∞ ∞ 0 ∞
𝐟 𝑙 Forme 0 ∞ Forme ∞
𝐥𝐢𝐦
𝐠 𝑙′ indéterminée Règle de signe indéterminée Règle de signe
𝐥𝐢𝐦(𝐟 × 𝐠) 𝑙 × 𝑙′ +∞ Forme Forme 0 ∞
indéterminée indéterminée Règle de signe
𝐥𝐢𝐦(𝐟 − 𝐠) 𝑙 − 𝑙′ Forme ∞ ∞ 0 ∞
indéterminée Règle de signe
●Limite d’une fonction composée : Soit f la fonction défini e par 𝑓(𝑥) = 𝑢 ∘ 𝑣
Si lim 𝑣 = 𝑙 et lim 𝑢 = 𝑙 ′ alors lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑢 ∘ 𝑣 = 𝑙′
𝑥→𝑎 𝑥→𝑙 𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
Continuité et dérivabilité d’une fonction :
●Continuité : Une fonction f est continue sur intervalle K si et seulement si elle admet une
limite finie en toute valeur de K
On dit que f est continue en un point 𝑥0 si et seulement si elle est continue à gauche et à
droite de 𝑥0 ; c’est-à-dire 𝐥𝐢𝐦− 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒙→𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎
●Dérivabilité : Une fonction f est dérivable sur intervalle K si et seulement si elle est
dérivable en tout point de l’intervalle K
On dit que f est dérivable en un point 𝑥0 si et seulement si elle est dérivable à gauche et à
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 ) 𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎)
droite de 𝑥0 ; c’est-à-dire 𝐥𝐢𝐦− ( 𝒙−𝒙𝟎
) = 𝐥𝐢𝐦+ (
𝒙−𝒙𝟎
) = 𝒇′(𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒙→𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎
𝒇(𝒉+𝒙𝟎 )−𝒇(𝒙𝟎 ) 𝒇(𝒉+𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 )
Ou bien 𝐥𝐢𝐦− ( ) = 𝐥𝐢𝐦+ ( ) = 𝒇′ (𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒉→𝟎 𝒉 𝒉→𝟎 𝒉
f ′ d (x0 ) est le nombre dérivé de f à droite en 𝑥0
f ′ g (x0 ) est le nombre dérivé de f à gauche 𝑥0
NB : Une fonction est dérivable en 𝒙𝟎 si et seulement si 𝐟 ′ 𝐝 (𝐱𝟎 ) = 𝐟 ′ 𝐠 (𝐱𝟎 )
Interprétation graphique :
Si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 0 alors (C) admet une demi-tangente horizontale en 𝑥0
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
138
Branches infinies :
●Asymptote verticale : Si lim 𝑓(𝑥) = ±∞ alors la droite d’équation 𝑥 = 𝑎 est asymptote
𝑥⟶𝑎
verticale à la courbe (C) de f
●Asymptote Horizontale : Si lim 𝑓(𝑥) = 𝑏 alors la droite d’équation 𝑦 = 𝑏 est
𝑥⟶±∞
asymptote horizontale à la courbe (C) de f
●Asymptote oblique : La droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec
𝑓(𝑥)
𝑎 = lim et 𝑏 = lim (𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥)
𝑥⟶±∞ 𝑥 𝑥⟶±∞
-Si 𝑎 = 0 alors (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐼)
-Si 𝑎 = ±∞ alors (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐽)
-Si 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑏 = ∞ alors (C) admet une branche parabolique de direction celle de 𝑦 = 𝑎𝑥
Pour montrer qu’une droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est asymptote à la courbe (𝐶) ; on
vérifie que : 𝐥𝐢𝐦 (𝒇(𝒙) − 𝒚) = 𝟎
𝒙⟶∞
Pour étudier la position relative de (𝐶𝑓) et (∆) on étudie le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦
Fonction réciproque :
Soit f une fonction continue et monotone sur un intervalle K et 𝑓 −1 sa bijection réciproque
de 𝐾 vers 𝑓(𝐾)
●𝑓 −1 a pour ensemble de définition 𝑓(𝐾)
●𝑓 −1 a le sens de variations que la fonction 𝑓
●(𝐶𝑓−1 ) est le symétrique de (𝐶𝑓 ) par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
Pour montrer que 𝑓 −1 est dérivable en un point d’abscisse 𝑎 ∈ 𝐾 , on détermine un réel
𝑏 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑓(𝑏) = 𝑎 et on verifie si 𝑓 ′ (𝑏) ≠ 0 alors (𝑓 −1 )′ (𝑎) existe
1
Pour calculer (𝑓 −1 )′ (𝑎) on procède comme suit : (𝑓 −1 )′ (𝑎) =
𝑓′ (𝑏)
Dérivées et primitives des fonctions :
Fonctions Dérivées Fonctions Primitives
𝑎∈𝑅 0 𝑎 𝑎𝑥 + 𝑐
𝑎𝑥 𝑎 𝑥𝑛 𝑥 𝑛+1
+𝑐
𝑛+1
𝑥𝑛 𝑛𝑥 𝑛−1 1 1
− +𝑐
𝑥² 𝑥
1 1 1 √𝑥 + 𝑐
−
𝑥 𝑥² 2√𝑥
1 𝑛 1
√𝑥 − 𝑛+1 +𝑐
2√𝑥 𝑥 𝑥𝑛
1 𝑛 cos 𝑥 sin 𝑥 + 𝑐
−
𝑥𝑛 𝑥 𝑛+1
sin 𝑥 cos 𝑥 sin 𝑥 −cos 𝑥 + 𝑐
cos 𝑥 − sin 𝑥 1 + tan ²𝑥 tan 𝑥 + 𝑐
tan 𝑥 1 + tan ²𝑥 1
√1 − 𝑥² arcsin 𝑥 + 𝑐
1 1 arctan 𝑥 + 𝑐
arcsin 𝑥 √1 − 𝑥² 1 + 𝑥²
arctan 𝑥 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛+1
× +𝑐
1 + 𝑥² 𝑎 𝑛+1
𝑢+𝑣 𝑢′ + 𝑣′ 𝑢′ √𝑢 + 𝑐
2√𝑢
𝑢×𝑣 𝑢′ 𝑣 + 𝑣′𝑢 𝑎𝑥 1 𝑥
𝑎 +𝑐
ln 𝑎
𝑢 𝑢′ 𝑣 − 𝑣′𝑢
𝑣 𝑣²
𝑢𝑛 𝑛𝑢′𝑢𝑛−1
cos 𝑢 −𝑢′ sin 𝑢
sin 𝑢 𝑢′ cos 𝑢
tan 𝑢 1 + tan² 𝑢
FONCTIONS LOGARITHMES NEPERIENS
●Définition : On appelle fonction logarithme népérien et on note (ln 𝑥) la primitive de la
1
fonction 𝑠𝑢𝑟 ]0; +∞[
𝑥
●Propriétés algébriques :
𝑎
ln 𝑎𝑏 = ln 𝑎 + ln 𝑏 ; ln
= ln 𝑎 − ln 𝑏 ; ln 𝑎𝑛 = 𝑛 ln 𝑎 ; ln 𝑥 < 0 si 𝑥 ∈ ]0; 1[
𝑏
ln 1 = 0 ; ln 𝑒 = 1 ; ln 𝑥 = 𝑎 alors 𝑥 = 𝑒 𝑎
●Ensemble de définition :
Si 𝑓(𝑥) = ln(𝑢) alors 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑢 > 0}
Si 𝑓(𝑥) = ln|𝑢| alors 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑢 ≠ 0}
●Dérivée d’une fonction (ln)
𝑢′
La dérivée de la fonction 𝑓(𝑥) = ln 𝑢 se calcule comme suit 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑢
●Limite des fonctions (ln)
ln 𝑥
lim (ln 𝑥) = −∞ lim (ln 𝑥) = +∞ lim (𝑥 ln 𝑥) = 0 lim ( )=1
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→1 𝑥−1
ln(𝑥 + 1) ln 𝑥
lim ( )=1 lim =0
𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
FONCTIONS LOGARITHMES DE BASE a :
●Croissance comparée :
𝑒𝑥 𝑒𝑥 ln 𝑥
lim ( 𝛼 ) = +∞ ; lim ( ) = +∞ ; lim ( 𝑥 ) = 0 ; lim (𝑥 𝛼 𝑒 −𝑥 ) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ ln 𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥→+∞
ln 𝑥
lim ( ) = 0 ; lim (𝑥 𝛼 ln 𝑥) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝛼 𝑥→0
Eléments de symétrie :
●AXE DE SYMETRIE : Soit (∆) la droite d’équation 𝑥 = 𝑎
Pour démontrer que (∆) est un axe de symétrie à la courbe (C) de f, on procède
comme suit :
1ère Méthode : On doit montrer que la fonction 𝑓(𝑥 + 𝑎) est paire
2ème Méthode
COLLECTION : On doit montrer
PLANETE M DAOUDA 𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥)
que BANGOURA TSM EDITION 2019
ème
3 Méthode : On doit montrer que 𝑓(𝑎 + 𝑥) = 𝑓(𝑎 − 𝑥)
141
EXERCICE 1 :
Résoudre dans R les équations suivantes :
𝟏) ln(x − 6) + ln(x + 1) = ln4 + ln2 𝟐) ln(x + 5) + ln(x − 2) = ln8
𝟑) ln√3x − 1 + ln√x − 1 = ln(x − 2) 4) (lnx)2 − 2lnx − 3 = 0
2
5) (logx)(logx − 5) = 0 6) (logx) = logx 7) (logx)2 + logx − 2 = 0
8) 2log(x − 1) = log(x − 2) 9) (lnx)² = lnx² 10) (2lnx)2 + 10lnx − 6 = 0;
(x−1)(logx+1)
11) =0 12) 6 − 5log 2 x = 13logx
logx
13) ln|x + 1| + ln|x + 5| = ln15 14) e−2x − 7e−x + 6 = 0 15) e2x − 5ex + 4 = 0
16) e2x − 2ex −3=0 17) 2x+1 − 10 × 2−x + 12 = 0 18) 4x + 2x+1 − 3 = 0
1 1 1
19) 9x − 3x+1 − 10 = 0 20) (√2) = 16x 21) 62+log6 sinx + 22+log2 cosx = √2
x
4 4 4 x 4 a a>0
22) √log a √ax + log x √ax + √log a √ + log x √ = a où {
a x a≠1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans R les équations suivantes :
𝟏) 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟔) + 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟏) = 𝐥𝐧𝟒 + 𝐥𝐧𝟐
𝑥>6 𝑥 ∈ ]6; +∞[
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 − 6 > 0 ; 𝑥 + 1 > 0} ⟹ { alors {
𝑥 > −1 𝑥 ∈ ]−1; +∞[
DV = ]6; +∞[ ∩ ]−1; +∞[ = ]6; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟔; +∞[ ⟹
ln(x − 6) + ln(x + 1) = ln4 + ln2 ⟹ ln(x − 6)(x + 1) = ln 8 ⟹ (x − 6)(x + 1) = 8 ⟹
x 2 − 5x − 6 − 8 = 0 ⟹ x 2 − 5x − 14 = 0 ⟹ ∆= (−5)2 − 4(−14) = 25 + 56 = 81
5−9
x1 = = −2 ∉ DV
2
alors √∆= 9 ⟹ { 5+9 D’où 𝑺 = {𝟕}
x1 = =7
2
𝟐) 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟓) + 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) = 𝐥𝐧𝟖
𝑥 > −5 𝑥 ∈ ]−5; +∞[
●Domaine de validité :𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 + 5 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0} ⟹ { alors {
𝑥>2 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝐷𝑉 = ]−5; +∞[ ∩ ]2; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
ln(x + 5) + ln(x − 2) = ln8 ⟹ ln(x + 5)(x − 2) = ln 8 ⟹ (x + 5)(x − 2) = 8
⟹ x 2 + 3x − 10 − 8 = 0
⟹ x + 3x − 18 = 0 ⟹ ∆= (3)2 − 4(−18) = 9 + 72 = 81 alors √∆= 9 ⟹
2
−3.−9
x1 = = −6 ∉ DV
2
{ −3+9 D’où 𝑺 = {𝟑}
x1 = =3
2
𝟑) 𝐥𝐧√𝟑𝐱 − 𝟏 + 𝐥𝐧√𝐱 − 𝟏 = 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐)
1
𝑥>
3
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 3𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0} ⟹ {𝑥 > 1
𝑥>2
1
𝑥 ∈ ] ; +∞[ 1
alors { 3 𝐷 = ] ; +∞[ ∩ ]2; +∞[ ∩ ]1; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
𝑥 ∈ ]1; +∞[ 𝑉 3
𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝑥 ≠ −1
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 + 1 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 + 5 ≠ 0 } ⟹ { alors 𝑫𝑽 = 𝑹 ∖ {−𝟏. −𝟓}
𝑥 ≠ −5
ln|x + 1| + ln|x + 5| = ln15 ⟹ ln|(x + 1)(x + 5)| = ln 15 ⟹ |(x + 1)(x + 5)| = 15 ⟹
(x + 1)(x + 5) = 15 2 2 ∆= 36 + 40 = 76
{ ⟹ {x 2 + 6x + 5 − 15 = 0 ⟹ {x 2 + 6x − 10 = 0 ⟹ {
(x + 1)(x + 5) = −15 x + 6x + 5 + 15 = 0 x + 6x + 20 = 0 ∆= 36 − 80 < 0
−6 − 2√19
x1 = = −3 − √19
√∆= √76 = 2√19 ⟹ 2 ⟹ 𝐒 = {−𝟑 − √𝟏𝟗; −𝟑 + √𝟏𝟗}
−6 + 2√19
x1 = = −3 + √19
{ 2
𝟏𝟒) 𝐞−𝟐𝐱 − 𝟕𝐞−𝐱 + 𝟔 = 𝟎 on pose t = e−x avec t > 0 on a: 𝑡² − 7𝑡 + 6 = 0
comme a + b + c = 0
t1 = 1
c x=0
alors { mais t = e−x alors 𝑥 = − ln 𝑡 ⟹ { 𝐒 = {𝟎 ; −𝐥𝐧 𝟔}
t2 = = 6 x = − ln 6
a
𝟏𝟓) 𝐞𝟐𝐱 − 𝟓𝐞𝐱 + 𝟒 = 𝟎 on pose t = ex avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡² − 5𝑡 + 4 = 0
t1 = 1
c x=0
comme a + b + c = 0 alors { mais t = ex alors 𝑥 = ln 𝑡 ⟹ {
t2 = = 4 x=4
a
𝐒 = {𝟎 ; 𝐥𝐧 𝟒}
𝟏𝟔) 𝐞𝟐𝐱 − 𝟐𝐞𝐱 − 𝟑 = 𝟎 on pose t = ex avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡² − 2𝑡 − 3 = 0 comme b = a + c
t 1 = −1 < 0
alors { c mais t = ex alors 𝑥 = ln 𝑡 ⟹ x = ln 3 d′ où 𝐒 = {𝐥𝐧 𝟑}
t2 = − = 3
a
1
𝟏𝟕) 𝟐𝐱+𝟏 + 𝟏𝟎 × 𝟐−𝐱 − 𝟏𝟐 = 𝟎 ⟹ 2 × 2x + 10 × x − 12 = 0 ⟹ 2 × 22x − 12 × 2x + 10 = 0
2
on pose t = 2x avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 2𝑡² − 12𝑡 + 10 = 0 comme a + b + c = 0
t1 = 1
c x=0
alors { mais t = 2x alors 𝑥 = log 2 𝑡 ⟹ { 𝐒 = {𝟎 ; 𝐥𝐨𝐠 𝟐 𝟓}
t2 = = 5 x = log 2 5
a
𝟏𝟖) 𝟒𝐱 + 𝟐𝐱+𝟏 − 𝟑 = 𝟎 ⟹ 22x + 2 × 2x − 3 = 0 on pose t = 2x avec t > 0
t1 = 1
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡 2 + 2𝑡 − 3 = 0 comme a + b + c = 0 alors { c
t 2 = = −3 < 0
a
mais t = 2x alors 𝑥 = log 2 𝑡 ⟹ x = log 2 1 = 0 𝐒 = { 𝟎 }
𝟏𝟗) 𝟗𝐱 − 𝟑𝐱+𝟏 − 𝟏𝟎 = 𝟎 ⟹ 32x − 3 × 3x − 10 = 0 on pose t = 3x avec t > 0
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡 2 − 3𝑡 − 10 = 0
3−7
t1 = = −2 < 0
⟹ ∆= 9 − 4(−10) = 9 + 40 = 49 ⟹ √∆= 7 alors { 2
3+7
t2 = =5
2
mais t = 3x alors 𝑥 = log 3 𝑡 ⟹ x = log 3 5 = 0 𝐒 = { log 3 5 }
𝟏 1
1 1
𝟐𝟎) (√𝟐)𝐱 = 𝟏𝟔𝐱 ⟹ 22x = 24x ⟹ = 4x ⟹ 8x² = 1 ⟹ x² = ⟹
2x 8
1 1 √8 2√2 √2 √𝟐
x = ±√ = ± =± =± =± ⟹ 𝐒 = {± }
8 √8 8 8 4 𝟒
𝟏 𝟏 1 1
𝟐𝟏) 𝟔𝟐+𝐥𝐨𝐠𝟔 𝐬𝐢𝐧𝐱 + 𝟐𝟐+𝐥𝐨𝐠𝟐 𝐜𝐨𝐬𝐱 = √𝟐 ⟹ 62 × 6log6 sinx + 22 × 2log2 cosx = √𝟐
√6 sin 𝑥 + √2 cos 𝑥 = √2 ⟹ cos 𝑥 + √3 sin 𝑥 = 𝟏 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑍 = 1 + 𝑖√3 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎:
2 𝜋
|𝑍| = √12 + (√3) = 2 𝑒𝑡 arg 𝑍 = 𝜃 = + 2𝑘𝜋 alors l′ équation devient:
3
𝜋 𝜋
𝑐 𝜋 1 𝜋 𝑥 − = + 2𝑘𝜋
cos(𝑥 − 𝜃) = ⟹ cos (𝑥 − ) = = cos ⟹ { 3 3 ⟹
|𝑍| 3 2 3 𝜋 𝜋
𝑥 − = − + 2𝑘𝜋
3 3
𝜋 𝜋 2𝜋
𝑥 = + + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝟐𝛑
{ 3 3 3 ⟹ 𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; 𝟐𝐤𝛑 }
𝜋 𝜋 𝟑
𝑥 = − + + 2𝑘𝜋 = 2𝑘𝜋
3 3
𝟒 𝐱 𝟒 𝐚 𝐚>0
𝟐𝟐) √𝐥𝐨𝐠𝐚 𝟒√𝐚𝐱 + 𝐥𝐨𝐠 𝐱 𝟒√𝐚𝐱 + √𝐥𝐨𝐠 𝐚 √ + 𝐥𝐨𝐠 𝐱 √ = 𝐚 𝐨ù { ⟹ 𝐃𝐕 = ]𝟎; 𝟏[ ∪ ]𝟏; +∞[
𝐚 𝐱 𝐚≠𝟏
1 1 1 x 1 a
√ log a ax + log x ax + √ log a + log x = a ⟹
4 4 4 a 4 x
x x
1 1 x x 1 ln ax ln ax 1 √ln a ln a
√ (log a ax + log x ax) + √ (log a − log x ) = a ⟹ √ + + − =a⟹
4 4 a a 2 ln a ln x 2 ln a ln x
x x
(ln x)(ln ax) + (ln a)(ln ax) √(ln x) (ln a) − (ln a) (ln a)
√ + = 2a ⟹
(ln a)(ln x) (ln a)(ln x)
x x 2
(ln ax)(ln a + ln x) √(ln a) (ln x − ln a) (ln ax)2 √
(ln )
a
√ + = 2a ⟹ √ + = 2a ⟹
(ln a)(ln x) (ln a)(ln x) (ln a)(ln x) (ln a)(ln x)
x x
ln ax ln ln(ax) ( ) ln x 2
+ a = 2a ⟹ a = 2a ⟹ = 2a ⟹
√(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x)
2 ln x = 2a√(ln a)(ln x) ⟹ 4(ln x)2 = 4a2 (ln a)(ln x) ⟹ (ln x)2 − a2 (ln a)(ln x) = 0
ln x = 0 x≠1
⟹ (ln x)(ln x − a2 ln a) = 0 ⟹ { ⟹{ D’où 𝐒 = {𝐚𝐚² }
ln x − ln aa² = 0 x = aa²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
Résoudre dans R les équations suivantes :
√3 1 1
1) 𝑥 log5 𝑥 = 125𝑥² 2) 𝑐𝑜𝑠 2 (ln 𝑥) + sin(ln(𝑥)2 ) − =
2 2 √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans R les équations suivantes :
1) 𝑥 log5 𝑥 = 125𝑥² ⟹ log 𝑥 𝑥 log5 𝑥 = log 𝑥 125𝑥² ⟹ log 5 𝑥 = log 𝑥 125 + log 𝑥 𝑥² ⟹
log 5 𝑥 = log 𝑥 53 + 2 log 𝑥 𝑥 ⟹ log 5 𝑥 = 3 log 𝑥 5 + 2 ⟹ log 5 𝑥 − 3 log 𝑥 5 − 2 = 0
1 1
Mais log 𝑥 5 = , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ log 5 𝑥 − 3 − 2 = 0 ⟹ (log 5 𝑥)2 − 3 − 2 log 5 𝑥 = 0
log5 𝑥 log5 𝑥
(log 5 x)2 − 2 log 5 x − 3 = 0 posons log 5 x = t , t 2 − 2t − 3 = 0 ⟹ b = a + c ⟹
t = −1 x = 5−1
{1 mais log 5 x = t ⟹ 5log5 x = 5t ⟹ x = 5t alors { 1
t2 = 3 x2 = 53
𝟏
d′ où 𝐒 = { ; 𝟓𝟑 }
𝟓
√3 1 1 √3 1 1
2) cos2 (ln x) + sin(ln(x)2 ) − = ⟹ cos2 (ln x) + sin(2 ln x) − =
2 2 √2 2 2 √2
√3 1 1 1
On pose ln x = t; on a: cos2 (t) + sin(2t) − = mais cos2 t = (cos 2t + 1), on a
2 2 √2 2
1 √3 1 1 1 1 √3 1 1
(cos 2t + 1) + sin(2t) − = ⟹ cos 2t + + sin(2t) − = ⟹
2 2 2 √2 2 2 2 2 √2
1 √3 1 2√2
cos 2t + sin(2t) = ⟹ cos 2t + √3 sin(2t) = = √2 ⟹ cos 2t + √3 sin(2t) = √2
2 2 √2 2
𝜋 𝜋 √2 π
On pose 𝑍 = 1 + 𝑖√3 ⟹ |𝑍| = 2 𝑒𝑡 arg 𝑍 = + 2𝑘𝜋 ⟹ cos (2𝑡 − ) = = cos ⟹
3 3 2 4
𝜋 π 𝜋 π 7𝜋 7𝜋
2𝑡 − = + 2𝑘𝜋 2𝑡 = + + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝑡= + 𝑘𝜋
{ 3 4 ⟹{ 3 4 12 ⟹{ 24
𝜋 π 𝜋 π 𝜋 𝜋
2𝑡 − = − + 2𝑘𝜋 2𝑡 = − + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝑡= + 𝑘𝜋
3 4 3 4 12 24
7𝜋
t
Mais ln x = t ⟹ x = e alors {
𝑥 = 𝑒 24 +𝑘𝜋 d′ où 𝐒 = {𝒆𝟕𝝅
𝟐𝟒
+𝒌𝝅
𝝅
; 𝒆𝟐𝟒+𝒌𝝅 }
𝜋
+𝑘𝜋
𝑥 = 𝑒 24
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + et (C) sa courbe représentative
√𝑥²+1
1) Etudier les variations de f
2) Montrer que (C) admet un point d’inflexion Ω dont on précisera les coordonnées
3) Etudier les branches infinies de (C)
4) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]1; 2[
5) Montrer que f réalise une bijection de l’ensemble J que l’on déterminera
Donner le domaine de définition de 𝑓 −1 bijection réciproque de f
6) Déterminer 𝑓 −1 (𝑥)
7) Soit (C-1) la courbe représentative de 𝑓 −1
Construire dans un même repère les courbes (C) et (C-1)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + et (C) sa courbe représentative
√𝑥²+1
1) Etudions les variations de f
●Domaine de définition : 𝑫𝒇 = 𝑹 = ]−∞; +∞[
●Calcul de limites :
𝑥 𝑥 𝑥
− lim 𝑓(𝑥) = lim (1 + ) = lim (1 + )=0 ) = lim (1 +
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ +1 √𝑥 2 𝑥→−∞ |𝑥| √𝑥 2 𝑥→−∞
𝑥 𝑥 𝑥
− lim 𝑓(𝑥) = lim (1 + ) = lim (1 + ) = lim (1 + ) = 2
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 + 1 𝑥→+∞ √𝑥 2 𝑥→+∞ |𝑥|
2𝑥 𝑥2 +1−𝑥2
′ √𝑥 2 +1−𝑥
′ (𝑥) 𝑥 2√𝑥2 +1 √𝑥2 +1 1
●Dérivons f : 𝑓 = (1 + ) = = = ⟹
√𝑥 2 +1 𝑥²+1 𝑥²+1 (𝑥 2 +1)√𝑥 2 +1
1
𝑓 ′ (𝑥) = >0
(𝑥 2 + 1)√𝑥² + 1
●Tableau de variations :
x −∞ +∞
f ′ (x) +
2
f(x)
0
2) Montrons que (C) admet un point d’inflexion Ω dont on précisera les coordonnées
1 ′ ((𝑥 2 +1)√𝑥 2 +1)′
Pour cela on calcule 𝑓 ′′ (𝑥): 𝑓 ′′ (𝑥) = ((𝑥2 ) =− (𝑥 2 +1)3
+1)√𝑥 2 +1
2𝑥(𝑥 2 + 1) 2𝑥(𝑥 2 + 1) + 𝑥(𝑥 2 + 1)
2𝑥√𝑥 2 +1+ 2+1
𝑓 ′′ (𝑥) = −
2√𝑥
=− √𝑥 2 + 1 ⟹
(𝑥 2 + 1)3 (𝑥 2 + 1)3
3𝑥(𝑥 2 + 1) 3𝑥 = 0
𝑓 ′′ (𝑥) = − on pose 𝑓 ′′ (𝑥) = 0; on a ∶ { ⟹𝑥=0
(𝑥 + 1)3 √𝑥² + 1
2 𝑥² + 1 = 0
Avec f(0) = 1 d′ où Ω(0; 1)
3) Etudions les branches infinies de (C)
●AV n’existe pas car Df = R ●AH y = 0 à − ∞ et y = 2 à + ∞
●AO n′ existe car a=0 mais (C) admet une branche parabolique de direction (OI)
4) Montrons que l’équation 𝐟(𝐱) = 𝐱 admet une unique solution 𝛂 ∈ ]𝟏; 𝟐[
f(x) = x ⟹ f(x) − x = 0 on pose g(x) = f(x) − x
D’après le théorème des valeurs intermédiaires on a : g(1) × g(2) < 0
1 √2
g(1) = f(1) − 1 = 1 + −1 = = 0,7
√2 2
alors 0,7(−0,11) = −0,077 < 0
2
g(2) = f(2) − 2 = 1 + − 2 = 0,89 − 1 = −0,11
{ √5
5) Montrons que f réalise une bijection de R vers l’ensemble J que l’on déterminera
Comme f est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de R vers
𝑓(𝑅) = 𝐽 = ]0; 2[
Le domaine de définition de 𝑓 −1 est 𝐽 = ]0; 2[
6) Déterminons 𝒇−𝟏 (𝒙)
𝑥 𝑥 𝑥2
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑦 ⟹ 1 + =𝑦⟹ =𝑦−1 ⟹ = (𝑦 − 1)2 ⟹
√𝑥 2 +1 √𝑥 2 +1 𝑥 2 +1
𝑥 2 = (𝑥 2 + 1)(𝑦 − 1)2 ⟹ 𝑥 = 𝑥 2 (𝑦 − 1) + − 1)2 ⟹
2 2 (𝑦
(𝑦 − 1)2 (𝑦 − 1)2
𝑥 2 (1 − (𝑦 − 1)2 ) = (𝑦 − 1)2 ⟹ 𝑥 2 = = ⟹
(1 − 𝑦 + 1)(1 + 𝑦 − 1) 𝑦(2 − 𝑦)
(𝑦 − 1)2 𝑦−1 𝒙−𝟏
𝑥=√ = ⟹ 𝒇−𝟏 (𝒙) =
𝑦(2 − 𝑦) √𝑦(2 − 𝑦) √𝒙(𝟐 − 𝒙)
7) Soit (C-1) la courbe représentative de 𝒇−𝟏
Construisons dans un même repère les courbes (C) et (C-1)
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EXERCICE 4:
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √|𝑥² − 6𝑥 + 5| et (C) sa courbe représentative
1) Exprimer 𝑓(𝑥) sans le symbole valeur absolue
2) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C) admet-
elle des tangentes aux points d’abscisses 1 et 5 ?
3) Etudier les variations de f
4) Démontrer que les droites d’équations 𝑦 = 𝑥 − 3 𝑒𝑡 𝑦 = −𝑥 + 3 sont asymptotes à (C)
5) Tracer (C) et démontrer qu’elle admet un axe de symétrie, dont on précisera
l’équation.
𝑥
6) Démontrer que, pour tout nombre réel x de l’intervalle [1; 5] le point 𝑀 (𝑓(𝑥))
3
est une distance constante du point Ω ( ). En déduire la nature de (C) sur l’intervalle [1; 5]
0
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Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √|𝑥² − 6𝑥 + 5| et (C) sa courbe représentative
1) Exprimons 𝒇(𝒙) sans le symbole valeur absolue
𝑥² − 6𝑥 + 5 = 0 ⟹ 𝑥 = 1 𝑜ù 𝑥 = 5
𝑥 −∞ 1 5 +∞
𝑥² − 6𝑥 + 5 + − +
|𝑥² − 6𝑥 + 5| 𝑥² − 6𝑥 + 5 −𝑥² + 6𝑥 − 5 𝑥² − 6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) √𝑥² − 6𝑥 + 5 √−𝑥² + 6𝑥 − 5 √𝑥² − 6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) = √𝑥² − 6𝑥 + 5 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
D’où { 𝑓(𝑥) = √−𝑥 2 + 6𝑥 − 5 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; 5[
𝑓(1) = 𝑓(5) = 0
2) Etudions la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition,
●Continuité : Comme 𝐷𝑓 = 𝑅 et que 𝑓(1) = 𝑓(5) = 0 alors f est continue sur son
ensemble de définition
●Dérivabilité en 1 et 5:f est dérivable en 𝑥0 si et seulement si f ′ d (x0 ) = f ′ g (x0 ) = l avec l ∈ R
Dérivons la fonction f :
2𝑥 − 6 𝑥−3
𝑓 ′ (𝑥) = = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
2 2
2√𝑥 − 6𝑥 + 5 √𝑥 − 6𝑥 + 5
−2𝑥 + 6 −𝑥 + 3
𝑓 ′ (𝑥) = = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; 5[
{ 2√−𝑥 + 6𝑥 − 5 √−𝑥 2 + 6𝑥 − 5
2
1−3 2
𝑓 ′ 𝑔 (1) = =− = −∞
√1²−6+5 0+
+ En 1 on a : { −1+3 2 alors f n’est pas dérivable en 1
𝑓 ′ 𝑑 (1) = = = +∞
√−1²+6−5 0+
−5+3 2
𝑓 ′ 𝑔 (5) = =− = −∞
√−5²+30−5 0+
+ En 5 on a : { 5−3 2 alors f n’est pas dérivable en 5
𝑓 ′ 𝑑 (5) = = = +∞
√5²−30+5 0+
(C) admet des demi-tangentes verticales aux points d’abscisses 1 et 5
3) Etudions les variations de f
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = 𝑅
●Calcul de limites :
lim 𝑓(𝑥) = lim √|𝑥² − 6𝑥 + 5| = lim √|𝑥²| = lim |𝑥| = |±∞| = +∞
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥→±∞
●Tableau de variations : comme
x−3
f ′1 (x) = si x ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
√x 2 − 6x + 5
on pose f ′ (x) = 0 ⟹ x = 3
−x + 3
f ′ 2(x) = si x ∈ ]1; 5[
{ √−x 2 + 6x − 5
Avec 𝑓(3) = √|3² − 6(3) + 5| = √|9 − 18 + 5| = √4 = 2
x −∞ 1 3 5 +∞
f ′1 (x) − − + +
f ′ 2 (x) + + − −
f ′ (x) − + − +
+∞ 2 +∞
f(x)
0 0
4) Démontrons que les droites d’équations 𝒚 = 𝒙 − 𝟑 𝒆𝒕 𝒚 = −𝒙 + 𝟑 sont
asymptotes à (C)
●Pour 𝑦 = 𝑥 − 3; on a ∶
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (√x 2 − 6x + 5 − 𝑥 + 3) = lim (|x| − x) = lim (x − x) = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
D’où 𝐥𝐢𝐦 (𝐟(𝐱) − 𝐲) = 𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐱→+∞
●Pour 𝑦 = −𝑥 + 3; on a ∶
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (√x 2 − 6x + 5 + 𝑥 − 3) = lim (|x| + x) = lim (−x + x) = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
D’où 𝐥𝐢𝐦 (𝐟(𝐱) − 𝐲) = 𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐱→−∞
5) Traçons (C) et démontrons qu’elle admet un axe de symétrie, dont on précisera
l’équation.
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
150
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EXERCICE 5:
𝑥²+𝑎𝑥+𝑏
Soit la fonction f définie R par : 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²−2𝑥+2
1) Vérifier que f définie sur R
2) Calculer les nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 pour que (C) passe par le point A(2 ; 0) et admette
au point B d’abscisse 1 une tangente parallèle à la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥
(x−2)²
3) On considère la fonction g définie sur R par g(x) =
x²−2x+2
x −∞ 0 2 +∞
g ′ (x) + − +
2 1
g(x)
1 0
b) Montrons que la courbe (C) représentative de g admet une asymptote
Comme lim g(x) = 1 alors la droite d’équation 𝑦 = 1 est asymptote à (C)
x⟶±∞
c) Montrons que le point I(1 ; 1) est un centre de symétrie
Vérifions si 𝑔(2𝑎 − 𝑥) + 𝑔(𝑥) = 2𝑏
(2 − 𝑥 − 2)2 (𝑥 − 2)2
g(2 − x) + g(x) = 2
+ 2 =
(2 − 𝑥) − 2(2 − 𝑥) + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2
𝑥2 (𝑥 − 2)2 𝑥2 (𝑥 − 2)2
= 2
+ 2 = 2 + 2 =
4 − 4𝑥 + 𝑥 − 4 + 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2
𝑥² + (𝑥 − 2)2 𝑥² + 𝑥² − 4𝑥 + 4 2(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)
= = = 2 ⟹. g(2 − x) + g(x) = 2
𝑥 2 − 2𝑥 + 2 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 𝑥 2 − 2𝑥 + 2
d) Construisons (C) dans un repère orthonormal
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ ; 𝐴𝐻: 𝑦 = 1 𝑒𝑡 𝐴𝑂 ∄
●Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ g(0) = 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐵(0; 2)
(𝑥 − 2 )2
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): g(x) = 0 ⟹ 2 = 0 ⟹ 𝑥 = 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴(2; 0)
𝑥 − 2𝑥 + 2
4) a) Soit m un nombre réel. Utilisons (C) pour résoudre graphiquement l’équation où l’inconnue
est x : 𝒙𝟐 (𝒎 − 𝟏) + 𝟐𝒙(𝟐 − 𝒎) + 𝟐(𝒎 − 𝟐) = 𝟎
𝑚𝑥 2 − 𝑥 2 + 4𝑥 − 2𝑚𝑥 + 2𝑚 − 4 = 0 ⟹ 𝑚(𝑥 2 − 2𝑥 + 2) = 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 ⟹
𝑥² − 4𝑥 + 4 (𝑥 − 2)²
𝑚= = = g(x) ⟹ g(x) = 𝑚
𝑥² − 2𝑥 + 2 𝑥² − 2𝑥 + 2
●Si m ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]2; +∞[ l′ équation n′ a pas de solution
●Si m ∈ ]0; 2[ l′ équation admet deux solutions
●Si m = 0 où m = 2 l′ équation admet une solution
b) Vérifions ces résultats par le calcul
𝑥 2 (𝑚 − 1) + 2𝑥(2 − 𝑚) + 2(𝑚 − 2) = 0 ⟹ ∆= (4 − 2𝑚)2 − 4(𝑚 − 1)(2𝑚 − 4)
∆= 16 − 16𝑚 + 4𝑚² − 4(2𝑚2 − 4𝑚 − 2𝑚 + 4) = −4𝑚² + 8𝑚
−4𝑚 = 0 ⟹ 𝑚 = 0
Etudions le signe de ∆∶ On pose ∆= 0 ; −4𝑚2 + 8𝑚 = −4𝑚(𝑚 − 2) = 0 ⟹ {
𝑚−2=0⟹𝑚 =2
𝑚 −∞ 0 2 +∞
∆ − + −
●Si m ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]2; +∞[ l′ équation n′ a pas de solution 𝑐𝑎𝑟 ∆< 0
●Si m ∈ ]0; 2[ l′ équation admet deux solutions 𝑐𝑎𝑟 ∆> 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 √∆= √4𝑚(2 − 𝑚) =
−4 + 2𝑚 − 2√𝑚(2 − 𝑚)
𝑥1 =
2(𝑚 − 1)
√∆= 2√𝑚(2 − 𝑚) 𝑒𝑡
−4 + 2𝑚 + 2√𝑚(2 − 𝑚)
𝑥2 =
{ 2(𝑚 − 1)
−4+2𝑚
●Si m = 0 où m = 2 l′ équation admet une solution car ∆= 0 avec x1 = x2 =
2(𝑚−1)
−m = 0 alors x = 2 et m = 2 alors x = 0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
𝑥²+|𝑥−2|
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = |𝑥+1|
et (C) sa courbe représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en -1 et 2
2) Etudier les variations de f et tracer (C)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
153
𝑥 2 + |𝑥 − 2| (−1)² + |−1 − 2| 1 + 3
lim 𝑓(𝑥) = lim ( )= = + = +∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝑥→−1 𝑥→−1 |𝑥 + 1| |−1 + 1| 0 𝒙→−𝟏
−𝑥²−2𝑥+3
𝒇𝟏 ′(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1[
(𝑥+1)² 𝒙 = 𝟏 ; 𝒙 = −𝟑 𝒆𝒕 𝒙 ≠ −𝟏
𝑥 2 +2𝑥−3
●Dérivée de f : 𝒇𝟐 ′(𝒙) = (𝑥+1)2
𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 2[ ⟹ {𝒙 = 𝟏 ; 𝒙 = −𝟑 𝒆𝒕 𝒙 ≠ −𝟏
′ 𝑥²+2𝑥+3 𝒇𝟑 ′ (𝒙) > 0
{ 𝒇𝟑 (𝒙) = (𝑥+1)²
𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝑥 −∞ −3 −1 1 2 +∞
𝑓1 ′(𝑥) − + + − −
𝑓2 ′(𝑥) + − − + +
𝑓3 ′(𝑥) + + + + +
𝑓′(𝑥) − + − + +
●Les variations de f : 𝑓(−3) = 7 𝑒𝑡 𝑓(1) = 1
𝑥 −∞ −3 −1 1 2 +∞
𝑓′(𝑥) − + − + +
+∞ +∞ +∞ +∞
𝑓(𝑥) 4
3
7 1
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = −1 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = −𝑥 + 2 à − ∞ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑥 à + ∞
●Intersection avec les axes :
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ f(0) = 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐴(0; 2)
(𝑥 − 2 )2
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): f(x) = 0 ⟹ 2 = 0 ⟹ 𝑥 = 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴(2; 0)
𝑥 − 2𝑥 + 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
1+𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1−𝑐𝑜𝑠𝑥
1) Déterminer Df ;Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle
[−𝜋; 𝜋]
𝜋
√2 cos(𝑥+ 4 )−1
2) a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) =
(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)²
b) Dresser le tableau de variations de f sur [−𝜋; 𝜋]
c) Vérifier que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont on
précisera la nature
3) a) Tracer (C) et préciser les coordonnées des points où la tangente est parallèle à (OI)
b) Déterminer une équation des tangentes aux points d’abscisses −𝜋 𝑒𝑡 𝜋
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1+𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1−𝑐𝑜𝑠𝑥
3) Déterminer 𝑫𝒇 ; 𝑫𝒇 = {∀𝒙 ∈ 𝑹; 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ≠ 𝟎 }; 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ≠ 𝟏 ≠ 𝐜𝐨𝐬 𝟎 ⟹
𝒙 ≠ 𝟐𝒌𝝅 𝑫𝒇 = 𝑹 ∖ {𝟐𝒌𝝅}
Justifions que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [−𝝅; 𝝅]
Cette fonction est périodique de période 2𝜋 alors l’étude de cette fonction peut etre
réduite dans un intervalle de longueur 2𝜋 avec [– 𝜋; 𝜋]
𝝅
√𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝒙+ 𝟒 )−𝟏
4) a) Démontrons que : ∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 , 𝐨𝐧 𝐚 𝒇′(𝒙) =
(𝟏−𝒄𝒐𝒔𝒙)²
1 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 ′ cos 𝑥(1 − cos 𝑥) − sin 𝑥 (1 + sin 𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = ( ) = =
1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 (1 − cos 𝑥)2
cos 𝑥 − (cos 𝑥)2 − sin 𝑥 − (sin 𝑥)2 cos 𝑥 − sin 𝑥 − 1
𝑓 ′ (𝑥) = =
(1 − cos 𝑥)2 (1 − cos 𝑥)2
𝝅
𝜋 √𝟐 𝐜𝐨𝐬 (𝒙 + 𝟒 ) − 𝟏
mais cos 𝑥 − sin 𝑥 = √2 cos (𝑥 + ) alors 𝒇′(𝒙) = 𝐜𝐪𝐟𝐝
4 (𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝒙)²
c) Dressons le tableau de variations de f sur [−𝝅; 𝝅]
Sur [– 𝜋; 𝜋]; 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 ≠ 0:
1+sin 0 1
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = = = +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→0 1−cos 0 0+ 𝑥→0
1
𝑓(𝜋) = 𝑓(−𝜋) =
2
𝜋
√2 cos(𝑥+ 4 )−1
●Etude de variations : 𝑓 ′ (𝑥) = (1−𝑐𝑜𝑠𝑥)2
on pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹
𝜋 𝜋 𝜋 √2 𝜋
√2 cos (𝑥 + ) − 1 = 0 ⟹ √2 cos (𝑥 + ) = 1 ⟹ cos (𝑥 + ) = = cos ⟹
4 4 4 2 4
𝜋 𝜋 𝜋
𝑥 + = + 2𝑘𝜋 𝑥 ≠ 2𝑘𝜋 𝜋 𝜋 1+sin(− 2 )
4 4
{ 𝜋 𝜋 ⟹ {𝑥 = − 𝜋 + 2𝑘𝜋 𝑠𝑖 𝑘 = 0 alors 𝑥 ≠ 0 𝑜ù 𝑥 = − alors 𝑓 (− ) = 𝜋 =0
𝑥 + = − + 2𝑘𝜋 2 2 1−cos(− 2 )
4 4 2
𝑥 𝜋
−𝜋 − 0 𝜋
2
𝑓 ′ (𝑥) − + −
1 +∞
+∞
2
𝑓(𝑥)
1
0
2
c) Vérifions que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont
on précisera la nature
Comme lim 𝑓(𝑥) = +∞ alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est une asymptote verticale à (C)
𝑥→0
sur cet intervalle
3) a) Traçons (C) et précisons les coordonnées des points où la tangente est parallèle à
(OI)
Les points où la tangente est parallèle à l’axe (OI) se déterminent comme suit :
𝜋
𝜋 𝜋 1 + sin (− + 2𝑘𝜋)
𝑓 ′ (𝑥) = 0 avec 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 𝑒𝑡 𝑓 (− + 2𝑘𝜋) = 2 =0
2 2 𝜋
1 − cos (− + 2𝑘𝜋)
2
𝜋
D’où les coordonnées de ces points sont (− + 2𝑘𝜋; 0)
2
b) Déterminons une équation des tangentes aux points d’abscisses −𝝅 𝒆𝒕 𝝅
𝜋
√2 cos (−𝜋 + 4) − 11
′ (−𝜋)(𝑥 𝑓 ′ (−𝜋) = =−
𝑦=𝑓 + 𝜋) + 𝑓(−𝜋) (1 − 𝑐𝑜𝑠𝜋)2 2
{ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜋
𝑦 = 𝑓 ′ (𝜋)(𝑥 − 𝜋) + 𝑓(𝜋) √2 cos (𝜋 + 4) − 1 1
𝑓 ′ (𝜋) = =−
{ (1 − 𝑐𝑜𝑠𝜋)2 2
1 1 1 𝜋 1 1 𝜋 1
𝑦 = − (𝑥 + 𝜋) + = − 𝑥 − + 𝐸𝑛 – 𝜋 ∶ 𝑦 = − 𝑥 − +
2 2 2 2 2 2 2 2
{ 1 1 1 𝜋 1 ⟹{ 1 𝜋 1
𝑦 = − (𝑥 − 𝜋) + = − 𝑥 + + 𝐸𝑛 𝜋: 𝑦 = − 𝑥 + +
2 2 2 2 2 2 2 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥²
1) a) Déterminer la fonction f’ de f
b) Etudier les variations de f’
c) En déduire le signe de f’
2) Déterminer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
3) Dresser le tableau de variations de f et tracer sa courbe représentative dans le plan muni
d’un repère orthonormé (O, I, J)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥²
1) a) Déterminons la fonction f’ de f
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 ln 𝑥 − 𝑥 2 )′ = ln 𝑥 + 1 − 2𝑥 ⟹ 𝒇′ (𝒙) = 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 − 𝟐𝒙
b) Etudions les variations de f’
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9:
Soit la fonction f définie par : f(x) = xln|x| si x ≠ 0 et f(0) = 0
1) Justifier que f est continue en 0
2) Démontrer que f est impaire
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑒 𝑥 ). On désigne par (C) la corbe
représentative de f dans le repère orthonormal (unité graphique : 3cm)
1) a) Etudier le sens de variations de f
b) Donner une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
x 0 +∞
g ′ (x) +
+∞
g(x)
− ln 2
ex = f(x) ⟹ ex − f(x) = 0 ⟹ g(x) = 0
Comme g est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de R vers
g([𝟎; +∞[) = [−𝐥𝐧 𝟐; +∞[ et que 𝛼 ∈ [0,7; 0,8] ⊂ ]− ln 2 ; +∞[ alors d’après le théorème
des valeurs intermédiaires : g(0,7) × g(0,8) < 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 g(0,7) < 0 𝑒𝑡 g(0,8) > 0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
ln 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²
1) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
2) a) On note A le point de (C) d’abscisse 1. Trouver une équation de la tangente T à (C)
en A b) Construire T et (C)
3) M est un point de (C) d’abscisse u. Démontrer que la tangente Tu à la courbe (C) en M
est parallèle à la droite d’équation y=x si et seulement si : 𝑢3 − 1 + 2 ln 𝑢 = 0 ; (1)
4) En résolvant l’équation (1), démontrer que A est le seul point de (C) en le quel la
tangente est parallèle à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ln 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²
1) Etudions les variations de f et dresser son tableau de variations
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = ]0; +∞[
ln 0
●Calcul de limites : lim+ 𝑓(𝑥) = = −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→0 0² 𝑥→−∞
ln +∞
lim 𝑓(𝑥) = = 0 alors lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞ (+∞)² 𝑥→−∞
1
ln 𝑥 ′ 𝑥²−2𝑥 ln 𝑥 𝑥−2𝑥 ln 𝑥 1−2 ln 𝑥 1−2 ln 𝑥
●Dérivons f(x) : 𝑓 ′ (𝑥) = ( ) =𝑥 = = 𝑑′ 𝑜ù 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥2 𝑥4 𝑥4 𝑥3 𝑥3
1−2 ln 𝑥
On pose 𝑓 ′ (𝑥) =0⟹ = 0 ⟹ 1 − 2 ln 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = √𝑒
𝑥3
1
ln √𝑒 1
𝑓(√𝑒) = = 2 ⟹ 𝑓(√𝑒) =
(√𝑒)² 𝑒 2𝑒
●Tableau de variations :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
161
𝑥 0 √𝑒 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + −
1
2𝑒
𝑓(𝑥)
−∞ 0
2) a) On note A le point de (C) d’abscisse 1. Trouvons une équation de la tangente
T à (C) en A
1 − 2 ln 1
𝑓 ′ (1) = =1
′
𝑦 = 𝑓 (1)(𝑥 − 1) + 𝑓(1) 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 1 ⟹𝑦=𝑥−1
ln 1
𝑓(1) = =0
1
b) Construisons (T) et (C)
●Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝐴𝐻: 𝑦 = 0
ln x
●Intersection avec les axes : −(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors = 0 ⟹ x = 1 A(1; 0)
x²
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = −∞ alors pas d′ intersection
𝑒𝑥
f(x) = 𝑥 + et C sa courbe représentative
2(𝑒 𝑥 −2)
1) Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = ln 2 est une asymptote verticale à la courbe
(C)
2) a) Déterminer la limite de 𝑓 𝑒𝑛 − ∞
b) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe (C) de f en −∞
1 1
3) a) Démontrer que pour tout x distinct de ln2 𝑓(𝑥) = 𝑥 + +
2 𝑒 𝑥 −2
1
b) En déduire la limite de f en +∞ et justifier que la droite (Δ) d’équation 𝑦 = 𝑥 + est
2
asymptote à la courbe (C) de f en +∞
(𝑒 𝑥 −1)(𝑒 𝑥 −4)
c) Démontrer que pour tout x distinct de ln2 𝑓′(𝑥) =
(𝑒 𝑥 −2)²
4) En déduire les variations de f
5) a) Représenter graphiquement la courbe (C)
b) Etudier graphiquement, suivant les valeurs du paramètre réel m, l’intersection de (C)
avec la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 𝑚
c) Retrouver algébriquement ces solutions
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f de ℝ ∖ {ln 2} vers ℝ définie par
𝑒𝑥
f(x) = 𝑥 + et C sa courbe représentative
2(𝑒 𝑥 −2)
1) Démontrons que la droite d’équation 𝒙 = 𝐥𝐧 𝟐 est une asymptote verticale à la
𝑒𝑥 𝑒 ln 2
courbe (C) lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + ) = ln 2 + = ±∞
𝑥→ln 2 𝑥→ln 2 2(𝑒 𝑥 −2) 2(𝑒 ln 2 −2)
𝑑′ 𝑜ù lim 𝑓(𝑥) = ± ∞ 𝑐𝑞𝑓𝑑
𝑥→ln 2
2) a) Déterminons la limite de 𝒇 𝒆𝒏 − ∞
𝑒 −∞
lim 𝑓(𝑥) = − ∞ + 𝑑′ 𝑜ù lim 𝑓(𝑥) = − ∞
𝑥→−∞ 2(𝑒 −∞ − 2) 𝑥→−∞
b) Démontrons que la droite (D) d’équation 𝒚 = 𝒙 est asymptote à la courbe (C)
de f en −∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→−∞
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒 −∞
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥 + − 𝑥) = lim ( )= =0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2(𝑒 𝑥− 2) 𝑥
𝑥→−∞ 2(𝑒 − 2) −∞
2(𝑒 − 2)
D’où lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
1 1
3) a) Démontrons que pour tout x distinct de ln2 𝑓(𝑥) = 𝑥 + +
2 𝑒 𝑥 −2
𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 2 + 2 𝑒𝑥 − 2 2
f(x) = 𝑥 + = 𝑥 + = 𝑥 + +
2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2)
1 1
𝐷′ 𝑜ù 𝑓(𝑥) = 𝑥 + + 𝑥 𝑐𝑞𝑓𝑑
2 𝑒 −2
b) Déduisons-en la limite de f en +∞
1 1 1 1
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + + 𝑥 ) = + ∞ + + +∞ = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑒 −2 2 𝑒 −2
D’où lim 𝑓(𝑥) = + ∞
𝑥→+∞
𝟏
Justifions que la droite (Δ) d’équation 𝒚 = 𝒙 + 𝟐 est asymptote à la courbe (C) de f en +∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→+∞
1 1 1 1 1
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥 + + 𝑥 − 𝑥 − ) = lim ( 𝑥 ) = +∞ =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑒 −2 2 𝑥→−∞ 𝑒 − 2 𝑒 −2
D’où + lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
(𝒆𝒙 −𝟏)(𝒆𝒙 −𝟒)
c) Démontrons que pour tout x distinct de ln2 𝒇′(𝒙) =
(𝒆𝒙 −𝟐)²
′
1 1 𝑒𝑥 (𝑒 𝑥 − 2)2 − 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 4)
f ′ (x) = (𝑥 + + 𝑥 ) =1− 𝑥 = =
2 𝑒 −2 (𝑒 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)²
(𝒆𝒙 −𝟏)(𝒆𝒙 −𝟒)
D’où 𝒇′(𝒙) = cqfd
(𝒆𝒙 −𝟐)²
4) Déduisons-en les variations de f
𝑒𝑥 − 1 = 0
On pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 4) = 0 ⟹ { ⟹ 𝑥 = 0 𝑜ù 𝑥 = 2ln 2
𝑒𝑥 − 4 = 0
1
𝑓(0) = − 𝑒𝑡 𝑓(2ln 2) = 2ln 2 + 1 D’où le tableau de variations :
2
𝑥 −∞ 0 ln 2 2 ln 2 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + − − +
1 +∞ +∞
−
2
𝑓(𝑥)
2 ln 2 + 1
−∞ −∞
5) a) Représentons graphiquement la courbe (C)
1
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = ln 2 , 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑥 à − ∞ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑥 + à+∞
2
m 1
−∞ 0 +∞
2
4m − + +
2m − 1 − − +
4m + − +
2m − 1
4m + +
ln ( )
2m − 1
1 𝟒𝒎
●Si 𝑚 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ] ; +∞[ il y’a une seule solution 𝒙 = 𝐥𝐧 ( )
2 𝟐𝒎−𝟏
1
●Si 𝑚 ∈ [0; ] il n’y a pas de solution
2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
𝑒 2𝑥
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative
𝑒 𝑥 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
2) Démontrer que la courbe (Γ) d’équation 𝑦 = 1 + 𝑒 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
Préciser la position relative de (C) et (Γ)
3) Etudier les variations de f et tracer (C) et (Γ)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑒 𝑥 − 1 ≠ 0} 𝑒 𝑥 ≠ 1 ⟹ 𝑥 ≠ 0 𝑑′ 𝑜ù 𝑫𝒇 = 𝑹 ∖ {𝟎}
𝑒 2𝑥 𝑒 2(−∞)
● 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ( 𝑥 ) = −∞ = 0 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎
𝒙→−∞ 𝒙→−∞ 𝑒 − 1 𝑒 −1 𝒙→−∞
𝑒 2𝑥 𝑒𝑥 𝑒 (+∞)
● 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ( 𝑥 ) = 𝐥𝐢𝐦 ( −𝑥 )= = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝑒 − 1 𝒙→+∞ 1 − 𝑒 1 − 𝑒 −∞ 𝒙→+∞
e2x e2(0) 1
● 𝐥𝐢𝐦− 𝐟(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦− ( x )= 0 = = −∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = −∞
𝐱→𝟎 𝐱→𝟎 e −1 e − 1 0− 𝐱→−∞
e2x e2(0) 1
● 𝐥𝐢𝐦+ 𝐟(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦+ ( x )= 0 = = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = +∞
𝐱→𝟎 𝐱→𝟎 e −1 e − 1 0+ 𝐱→−∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = ln|ln 𝑥| et C sa courbe représentative
1- Etudier f et tracer sa courbe (C)
2- Démontrer que pour tout nombre réel m, l’équation ln|ln 𝑥| = 𝑚 admet deux
solutions 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2
3- Calculer le produit 𝑥1 . 𝑥2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = ln|ln 𝑥| et C sa courbe représentative
1- Etudions f et traçons sa courbe (C)
Domaine de définition : 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅: 𝑥 > 0 ; ln 𝑥 ≠ 0} ⟹ 𝐷𝑓 = ]0; 1[ ∪ ]1; +∞[
Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = ln|ln 0| = ln|−∞| = +∞ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→0
lim 𝑓(𝑥) = ln|ln 1| = ln|0| = −∞ lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→1 𝑥→1
lim 𝑓(𝑥) = ln|ln +∞| = ln|+∞| = +∞ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1
(ln 𝑥)′ 1 1
Dérivons 𝑓(𝑥): 𝑓 ′ (𝑥) = (ln|ln 𝑥|)′ = = 𝑥
= ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) =
ln 𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥
Tableau de variations
𝑥 0 1 +∞
𝑓 ′ (𝑥) − +
+∞ +∞
𝑓(𝑥)
−∞ −∞
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑎 = 0 alors (C) admet une
branches parabolique de direction celle de (OI)
Intersection avec les axes :
ln x = 1 x=e
−(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors ln|ln 𝑥| = 0 ⟹ |ln 𝑥| = 1 ⟹ { ⟹{
ln x = −1 x = e−1
𝐴(𝑒; 0) 𝑒𝑡 𝐵(e−1 ; 0)
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = +∞ alors pas d′ intersection
2- Démontrons que pour tout nombre réel m, l’équation ln|ln 𝑥| = 𝑚 admet deux
solutions 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2
m
ln x = em x = ee 𝐦 𝐦
ln|ln 𝑥| = 𝑚 ⟹ |ln 𝑥| = em ⟹ { ⟹{ 1 −em
⟹𝐒 = {𝐞𝐞 ; 𝐞−𝐞 }
ln x = −em x2 = e
3- Calculons le produit 𝑥1 . 𝑥2
𝐦 𝐦 𝐦 𝐦
x1 . x2 = 𝐞𝐞 . 𝐞−𝐞 = 𝐞𝐞 −𝐞 = 𝟏 ⟹ 𝐱𝟏 . 𝐱𝟐 = 𝟏
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)(1 + 𝑒 𝑥 ) et C sa courbe représentative
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
2) Démontrer que la droite (D) d’équation y = −x + 1 est asymptote à la courbe (C) de f
en −∞ Préciser la position relative de (C) et (D)
3) Etudier les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
4) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝒇(𝒙) = (𝟏 − 𝒙)(𝟏 + 𝒆𝒙 ) et C sa courbe représentative
1) Calculons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
𝐷𝑓 = ℝ = ]−∞; +∞[
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = +∞(1 + e−∞ ) = + ∞ ⟹
x→−∞ x→−∞ x→−∞
lim f(x) = +∞
x→−∞
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = −∞(1 + e+∞ ) = − ∞ ⟹
x→+∞ x→+∞ x→+∞
lim f(x) = −∞
x→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
9
Soit f la fonction définie par : f(x) = ln |sin² x + √3 sin x − | 𝑒𝑡 (𝐶) sa courbe
4
représentative dans un repère orthonormé , unité graphique : 2cm
Partie A :
9
On considère par g la fonction définie par : g(x) = sin² x + √3 sin x −
4
1- Montrer que g est périodique de période 2𝜋
2- Etudier les variations de g sur [0; 2𝜋]
3- Résoudre dans R l’équation g(x) = 0
4- En déduire le signe de g sur [0; 2𝜋]
Partie B :
1- Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f
2- Montrer que f est périodique de période 2𝜋
3- En déduire l’ensemble d’étude de f
(2 sin x+√3) cos x
4- Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) =
g(x)
𝜋
5- Montrer que les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
6- Construire la courbe (C) et ses axes de symétrie dans l’intervalle [−3𝜋; 3𝜋]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
9
On considère par g la fonction définie par : g(x) = sin² x + √3 sin x −
4
1- Montrons que g est périodique de période 2𝜋
Vérifions si g(x + 2π) = g(x):
9 9
g(x + 2π) = sin2 (x + 2π) + √3 sin(x + 2π) − = sin2 x + √3 sin x − = g(x)
4 4
D’où 𝐠(𝐱 + 𝟐𝛑) = 𝐠(𝐱) cqfm
2- Etudions les variations de g sur [𝟎; 𝟐𝝅]
Calcul de limites :
9 9
lim g(x) = sin2 0 + √3 sin 0 − = −
x→0 4 4
9 9
lim g(x) = sin2 2π + √3 sin 2π − = −
x→2π 4 4
Dérivons g(x) :
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
169
9 ′
g ′ (x) = (sin2 x + √3 sin x − ) = 2 cos x sinx + √3 cos x = (2 sin x + √3) cos x
4
√3
sin x = −
g ′ (x) = 0 ⟹ (2 sin x + √3) cos x = 0 ⟹ {2 sin x + √3 = 0 ⟹ { 2 ⟹
cos x = 0 π
x = (2k + 1)
2
π 4π
x = {− + 2kπ; + 2kπ} 𝜋 3𝜋 4π 5π
{ 3 3 ⟹ sur [0; 2𝜋] ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥 = { ; ; ; }
π 2 2 3 3
x = (2k + 1)
2
π π π 9 9 5
g ( ) = sin² + √3 sin − = 1 + √3 − = √3 − = 1,73 − 1,25 = 0,48
2 2 2 4 4 4
3π 2π 3π 9 9 5
g ( ) = sin² + √3 sin − = 1 − √3 − = −√3 − = −1,73 − 1,25 = −2,98
2 2 2 4 4 4
4π 4π 4π 9 3 √3 9 3 3 9 12
g ( ) = sin² + √3 sin − = − √3 − = − − =− = −3
3 3 3 4 4 2 4 4 2 4 4
5π 5π 5π 9 3 √3 9 3 3 9 12
g ( ) = sin² + √3 sin − = − √3 − = − − =− = −3
3 3 3 4 4 2 4 4 2 4 4
𝑥 𝜋 4π 3𝜋 5π
0 2π
2 3 2 3
2 sin x + √3 + + − − +
cos x + − − + +
g ′ (x) + − + − +
9
0,48 − 2,98 −
4
g(x)
9
− −3 −3
4
3- Résoudre dans R l’équation g(x) = 0
9 2 9
sin2 x + √3 sin x − = 0 ⟹ ∆= (√3) − 4 (− ) = 3 + 9 = 12 ⟹ √∆= 2√3 ⟹
4 4
−√3 − 2√3 3√3
sin 𝑥 = =− 𝜋 2𝜋
2 2 ⟹ x = { + 2𝑘𝜋; + 2𝑘𝜋 }
−√3 + 2√3 √3 𝜋 3 3
sin 𝑥 = = = sin
{ 2 2 3
𝟑 √𝟑 √𝟑
D’où 𝐠(𝐱) = (𝐬𝐢𝐧 𝐱 + ) (𝐬𝐢𝐧 𝐱 − )
𝟐 𝟐
4- En déduisons le signe de g sur [𝟎; 𝟐𝝅]
𝑥 𝜋 2π
0 2𝜋
3 3
g(x) − + −
𝛑 𝟐𝛑
∀𝐱 ∈ [𝟎; ] ∪ [ ; 𝟐𝛑] ; 𝐠(𝐱) ≤ 𝟎
𝟑 𝟑
D’où { 𝛑 𝟐𝛑
∀𝐱 ∈ [ ; ] ; 𝐠(𝐱) ≥ 𝟎
𝟑 𝟑
Partie B :
9
1- Déterminons l’ensemble de définition de la fonction f : f(x) = ln |sin2 x + √3 sin x − 4|
𝝅 𝟐𝝅
𝐃𝐟 = 𝐑 ∖ { + 𝟐𝒌𝝅; + 𝟐𝒌𝝅 }
𝟑 𝟑
2- Montrons que f est périodique de période 𝟐𝝅
Vérifions si f(x + 2π) = f(x)
9 9
f(x + 2π) = ln |sin2 (x + 2π) + √3 sin(x + 2π) − | = ln |sin2 x + √3 sin x − |
4 4
D’où 𝐟(𝐱 + 𝟐𝛑) = 𝐟(𝐱)
3- En déduisons l’ensemble d’étude de f
𝛑 𝟐𝛑
Comme f est périodique de période 2π alors f a pour ensemble d’étude D = [0; 2π] ∖ {𝟑 ; 𝟑
}
(𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝐱+√𝟑) 𝐜𝐨𝐬 𝐱
4- Montrons que 𝐟 ′ (𝐱) =
𝐠(𝐱)
′ (x) g′ (x) (2 sin x+√3) cos x
Comme f(x) = ln|g(x)| alors f = =
g(x) g(x)
(𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝐱 + √𝟑) 𝐜𝐨𝐬 𝐱
d′ où 𝐟 ′ (𝐱) =
𝐠(𝐱)
𝜋
5- Montrons que les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
π ?
Vérifions si f(2a − x) = f(x) ⟹ f (2 ( + 2kπ) − x) = f(x) ⟹ f(π + 4kπ − x) f(x)
2 =
9
f(π + 4kπ − x) = f((1 + 4k)π − x) = ln |sin2 ((1 + 4k)π − x) + √3 sin((1 + 4k)π − x) − |
4
Mais sin((1 + 4k)π − x) = sin(1 + 4k)π cos x − cos(1 + 4k)π sin x = sin x alors on a :
9
f((1 + 4k)π − x) = ln |sin2 x + √3 sin x − | = f(x) ⟹ 𝐟((𝟏 + 𝟒𝐤)𝛑 − 𝐱) = 𝐟(𝐱)
4
𝜋
D’où les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
6- Construisons la courbe (C) et ses axes de symétrie dans l’intervalle [−𝟑𝝅; 𝟑𝝅]
9 9
Calcul de limites : lim f(x) = ln |sin2 0 + √3 sin 0 − | = ln |− | = ln 2,25 ≈ 0,8
x→0 4 4
9 9
lim f(x) = ln |sin2 2π + √3 sin 2π − | = ln |− | = ln 2,25 ≈ 0,8
x→2π 4 4
𝜋 𝜋 9
lim f(x) = lim
𝜋
f(x) = ln |sin2 + √3 sin − | = −∞ ⟹ lim𝜋 f(x) = lim f(x) = − ∞
x→ 3 2𝜋
x→ 3 3 4 x→ 3 x→
2𝜋
3 3
(2 sin x+√3) cos x g′ (x) 𝜋 3𝜋 4π 5π
Comme f ′ (x) = = alors on a: 𝑥 = { ; ; ; }
g(x) g(x) 2 2 3 3
𝑥 𝜋 𝜋 2𝜋 4π 3𝜋 5π
0 2π
3 2 3 3 2 3
g ′ (x) + + − − + − +
g(x) − + + − − − −
f ′ (x) − + − + − + −
0,8 −0,73 1,1 1,1
f(x)
−∞ −∞ − ∞ −∞ 1,09 0,8
π π π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|0,48| = −0,73
2 2 2 4
3π 2π 3π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−2,98| = 1,09
2 2 2 4
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
171
4π 4π 4π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−3| = 1,1
3 3 3 4
5π 5π 5π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−3| = 1,1
3 3 3 4
La courbe (C) est translation de la courbe de l’intervalle [0; 2π] par le vecteur 2π i dans
les autres intervalles
𝜋 2𝜋
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
1
𝟏) 2lnx = ln(2x 2 + 8x) 𝟐) ln2x = ln(3 − x) − ln√x + 1
2
𝟑) ln(ex − 2) = 3 4) ln[(x − 2e)(x − e)] = 2 ln 2 + 2
5) 2log(x − 1) = log(x − 2) 6) (lnx)² = lnx²
7) (2lnx)2 + 10lnx − 6 = 0; 8) 2ln3 (x + 1) − ln²(x + 1) − 3ln(x + 1) + 2 = 0;
9) ln(x 2 − 4x + 5) = 1 10) ln(2x + 1) + ln(3 − x) = ln3 + ln(1 − 3x)
11) log(3x 2 − 4x + 1) = 1 12) 2lnx + ln(2x − 3) = ln(3x − 2)
2
13) 6 − 5log x = 13logx 14) ln|2x − 5| + ln|3x + 2| = ln|x + 1|
−x − 11
15) 3ln²x − 5lnx + 2 = 0 16) ln(−2 − x) = ln
x+3
17) ln²x + (1 − 2ln2)lnx − 2ln2 = 0 18) ln3 x + 2ln²x + lnx + 2 = 0
19) 32+𝑥 log 5 = |51+𝑥 log 3 − 14| 20) (ln(ln 𝑥))4 − 25(ln(ln 𝑥))2 + 144 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1) ln(2𝑥 − 𝑒) > 1 2) ln(2 − 𝑥) + ln(𝑥 + 4) > ln(3𝑥 + 2)
3) |𝑙𝑛𝑥| ≤ 2 4) ln(𝑥 + 2) ≤ ln(𝑥 + 3)
5) ln(𝑥 + 2) ≤ ln(𝑥² − 4) 6) ln(𝑥 − 3) + ln(𝑥 − 1) < ln(2𝑥 + 3)
7) ln(𝑥 + 𝑒) + ln(𝑥 − 𝑒) ≤ 2 + 𝑙𝑛3 8) ln(3𝑥 2 − 𝑥) ≤ ln 𝑥 + 𝑙𝑛2
1
9) ln(−𝑥 2 + 4𝑥 + 5) + ln > 0 10) (lnx)² + lnx > 0
8
3
11) log(𝑥 + 1) + log(𝑥 + 2) ≥ 𝑙𝑜𝑔3 + log ( 𝑥 + 1)
2
𝑥 2 −5𝑥
12) log 1 (log 7 )<0
5 𝑥+4
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans 𝑅 × 𝑅 les systèmes d’équations suivants :
4√y 3 4√x 3 5 xy = a2
log 3 3 + log 3 3 = ln xy = 5
1) { √x √y 3 2) { 2 5 3) {
ln x + ln2 y = ln2 a (ln x ln y)2 = 36
x 2 + y 2 = 738 2
2 log x − 3 log y = 9 x+y = 2 xy = 256
4) { 5) { 6) {
−6 log x + 5 log y = −19 ln x − ln y = ln 3 7(log y x + log x y) = 50
ln y + ln y = −1 x 2 + y 2 = 29
7) { 8) {
ln x ln y = −30 ln x + ln y = ln 10
2x 22y = 64 ln x + ln y = 1 xy = e
9) { 10) { 2 2 11) {2(log x + log y) = 5
ln x + 2 ln y = ln 4 2 ln y + 2 ln x = 5 y x
x2
ln ( 3) = 9 xy − yx = 0
y
12) { 13) { 4
ln(xy 5 ) = −
17 x − y8 = 0
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les limites suivantes :
ln x − 1 x ln x − e ln(2 − x) ln x + 3
a) lim b) lim c) lim d) lim
x→e x − e x→e x − e x→1 x − 1 x→+∞ ln x + 1
x ln x
cos(ln x) x ln x ln(x + 1)
d) lim e) lim x
f) lim ( )
x→+∞ x x→+∞ (ln x) x→+∞ ln x
√cos x − √cos 2x
g) lim
x→0 x2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS RATIONNELLES ET IRRATIONNELLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥²−7𝑥+10
On considère la fonction définie sur ]1, +∞[par𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe
𝑥−1
représentative
4
1) Démontrer que pour tout x appartenant à ]1, +∞[ on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 6 +
𝑥−1
2) Déterminer la fonction dérivée f’ de f. En déduire le sens de variations de f
Déterminer les limites de f aux bornes de ]1, +∞[. Dresser le tableau de variations de f
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 6 est asymptote à la courbe (C).
Donner une équation de l’autre asymptote à (C), notée (D2)
4) Déterminer une équation de la droite T tangente à la courbe au point d’abscisse 2.
5) Construire (D1), (D2), T et la courbe (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
|𝑥²+𝑥|+1
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = |𝑥|+1
et (C) sa courbe représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en -1 ; 0 et 1
2) Etudier les variations de f et tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé
1 1
On donne la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = − 𝑥 3 + 𝑥² + 2𝑥 − 1
3 2
1-Etudier les variations de f et construire sa courbe représentative (𝐶𝑓 )
2-Soit (𝐷𝑚 ) la droite d’équation : 𝑦 = 𝑚𝑥 − 1
Discuter suivant les valeurs de m le nombre de points d’intersection de (𝐶𝑓 ) 𝑒𝑡 (𝐷𝑚 )
3- Déterminer les points de la courbe (𝐶𝑓 ) où la tangente est parallèle à la droite
d’équation 𝑦 = 2𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé
3𝑥²+𝑎𝑥+3
On considère la fonction définie par : 𝑓(𝑥) =
3𝑥²+2𝑥+𝑏
1-Déterminer les constantes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de tel sorte que la fonction présente pour 𝑥 = −1 un
minimum égal à -1
2-Etudier f et tracer sa courbe représentative (𝐶) pour 𝑎 = 10 𝑒𝑡 𝑏 = 3
3-La courbe (𝐶) coupe l’axe (x’Ox) en R et S
Montrer que les tangentes à (C) en R et S se coupent orthogonalement en un point T
4-Trouver l’aire d triangle RST
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :+++++++++++++++++++++++++++
𝑎𝑥+𝑏
On considère la fonction rationnelle définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥²−1
1- Déterminer l’ensemble de définition de f
2- Calculer la dérivée de f
A quelle condition portant sur 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 la fonction f est strictement monotone sur
chaque intervalle où elle est définie
3- Déterminer 𝑎 𝑡 𝑏 pour que la courbe représentative (𝐶𝑓 ) de f passe par le point de
5 1
coordonnées 𝐴 (0; − ) et admette en ce point une tangente de coefficient directeur
4 2
4- 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ayant les valeurs trouvées dans la question 3) étudier les variations de f.
Déterminer les points d’intersection de (𝐶𝑓 ) avec les axes de coordonnées et donner
les équations de s tangentes en ces points
5- Tracer (𝐶𝑓 ) avec ses tangentes en A et aux points d’intersection aves axes de
coordonnées
6- Discuter graphiquement l’existence et le nombre de solution de l’équation : 𝑚𝑥² +
2𝑥 − (4𝑚 + 5) = 0 ; (où m est un paramètre réel). On précisera la position des
solutions par rapport aux nombres 1 et 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √𝑥² + 𝑥 − 2 et (C) sa courbe représentative
1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) Etudier les variations de f
3) Etudier la dérivabilité de f aux points d’abscisses -2 et 1
4) Déterminer les asymptotes à la courbe (C)
5) Tracer (C) et ses asymptotes dans un repère orthonormé
+++++++++++++++++++++++Exercice 11 :+++++++++++++++++++++++++++
2𝑥²+3𝑥
On considère la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+2
1- Etudier les variations de f. Déterminer l’asymptote verticale de (𝐶𝑓 )
𝑐
2- Trouver les nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que : 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 +
𝑥+2
En déduire que la représentation graphique (𝐶𝑓 ) de f admet une asymptote oblique
dont on précisera une équation
3- Démontrer que le point de concours des asymptotes est un centre de symétrie de (𝐶𝑓 )
4- Construire (𝐶𝑓 )
𝑥−2
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √ et (C) sa courbe représentative
𝑥+1
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition. En déduire
que (C) admet une demi tangente parallèle à l’axe (OJ) au point d’abscisse 2.
2) Etudier les variations de f. Démontrer que (C) admet deux asymptotes
3) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 18:+++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + √|𝑥² − 1| et (Cf) sa courbe représentative
a) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C)
admet-elle des tangentes aux points d’abscisses 1 et -1 ?
b) Démontrer que (Cf) admet deux asymptotes que l’on précisera
c) Etudier les variations de f et tracer (Cf).
2) Soit g la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − √|𝑥² − 1| et (Cg) sa courbe représentative
a) Démontrer que (Cf) et (Cg) sont symétriques par rapport au point O
b) Construire (Cg) sur le même graphique (Cf)
++++++++++++++++++++++++Exercice 19:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥 √|𝑥²−1|
Soit la fonction f définie sur ℝ∗ par : 𝑓(𝑥) = − et (Cf) sa courbe
2 𝑥
représentative
1) Etudier la parité de f ; en déduire l’intervalle d’étude
2) a) Etudier la dérivabilité de f en 1, et sur l’intervalle ]0; 1[ 𝑒𝑡 ]1; +∞[
b) Quel est le signe de f’(x). On peut poser si nécessaire 𝑢 = √𝑥² − 1
𝑥
3) a) x étant un nombre réel supérieur à 1, mettre f(x) sous la forme 𝑓(𝑥) = − 1 + 𝜑(𝑥),
2
𝑜ù log 𝑥→+∞ 𝜑(𝑥) = 0
b)En déduire une équation d’une asymptote à la représentation graphique (Cf)
4) Construire (Cf)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
3𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = 2 cos − 3 cos 𝑥
2
1) Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [0; 2𝜋]
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑅, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑠𝑖𝑛2𝑥
3) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 2𝜋]
4) Tracer la courbe représentative de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 et (Cf) sa courbe représentative
3
1) Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [0; 𝜋]
2) a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑅, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑠𝑖𝑛2𝑥
b) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 𝜋]
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177
3) Tracer (C) et préciser les coordonnées de ses centres de symétries et des points où la
tangente est parallèle à (OI)
++++++++++++++++++++++++Exercice 22:++++++++++++++++++++++++++
𝑠𝑖𝑛𝑥+𝑠𝑖𝑛2𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1+𝑐𝑜𝑠𝑥
1) Déterminer Df ; Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle
[0; 𝜋]
2 cos 𝑥
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) =
1+𝑐𝑜𝑠𝑥
3) Vérifier que sur[0; 𝜋], (C) présente une seule branche infinie, dont on précisera
la nature
4) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 𝜋]
5) Tracer (C) sur l’intervalle [−2𝜋; 2𝜋]; préciser les coordonnées de ses points
d’inflexion.
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
4𝑠𝑖𝑛²𝑥−3𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑠𝑖𝑛𝑥−1
𝜋 3𝜋
1) Déterminer Df . Démontrer que les droites d’équations 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑥 = sont
2 2
axes de symétries de (C)
A quel ensemble peut-on réduire l’étude de f ?
cos x(2sinx−3)(2sinx−1)
2) Démontrer que : ∀x ∈ Df , on a f′(x) =
(sinx−1)²
𝜋 3𝜋
3) Etudier les variations de f sur l’intervalle [ ; ]
2 2
Démontrer que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont on précisera
la nature
4) Tracer (C) sur l’intervalle [−3𝜋; 3𝜋]
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS LOGARITHMES NEPERIENS
++++++++++++++++++++++++Exercice 24:++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier et représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) la fonction définie sur R par
𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 + 1)
2) En déduire les variations et la courbe représentative de la fonction
1
g définie sur R par g(x) = ln ( )
x²+1
++++++++++++++++++++++++Exercice 25:++++++++++++++++++++++++++
𝑥+1
1) Déterminer l’ensemble C des solutions de l’inéquation >0
𝑥
2) Etudier et représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) la fonction définie par
𝑥+1
𝑓(𝑥) = ln ( )
𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 26:++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie sur ]−∞; −2[ ∪ ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟
2
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + ln (1 + ) et (C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé
𝑥
1) Etudier les variations de f
2) Démontrer que (C) admet pour asymptote quand x tend vers ±∞ une droite (D) dont
on déterminera son équation. Préciser la position de la courbe (C) par rapport à (D)
3) Démontrer que (C) admet le point A(-1 ; 0) comme centre de symétrie
4) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 27:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie sur I= ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4 + ln ( )
𝑥+1
1) Démontrer que f est strictement croissante sur I
2) a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 4 est asymptote à la courbe
(C) de f au voisinage de +∞
b) Préciser la position de (C) par rapport à (D)
c) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 28:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit la fonction f définie sur I= ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 − ln (2 + )
𝑥
1) a) Etudier les limites de f aux bornes de I.
b) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − ln 2 est asymptote à la courbe (C)
de f au voisinage de +∞
c) Préciser la position de (C) par rapport à (D)
2) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
𝑥+1
Soit la fonction f définie surℝ ∖ {−1; 0} 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln | | et (C) sa courbe
𝑥
représentative dans le repère orthonormé unité graphique : 2cm
1) Etudier les limites de f aux bornes de I.
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe (C) de f
Préciser la position de (C) par rapport à (D)
1 1
3) Démontrer que (C) admet le point 𝐴 (− ; − ) comme centre de symétrie
2 2
4) Donner une équation de la tangente à (C) en A puis tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + 1) − ln(3 − 𝑥)
1) Etudier f et tracer sa courbe représentative (C)
2) a) Démontrer que (C) coupe (OI) en un seul point Ω dont on déterminera les
coordonnées
b) Démontrer que Ω est un centre de symétrie de (C)
c) Donner une équation de la tangente (T) à (C) en Ω
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une solution unique dont on
déterminera un encadrement à 10-1 près
4) Résoudre graphiquement l’inéquation 𝑥 − 1 ≤ 𝑓(𝑥)
++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
1) Soit la fonction g définie sur I= ]−1; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = ln(𝑥 + 1) −
𝑥+1
a) Etudier les variations de g
b) En déduire que, pour tout nombre réel 𝑥 ∈ ]−1; +∞[; 𝑔(𝑥) ≥ 0
𝑥
3) Soit f la fonction définie sur 𝐷 = ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑓(𝑥) =
ln(𝑥+1)
a) Vérifier que sur D f’(x) et g(x) ont de même signe
b) Etudier f et tracer sa courbe représentative (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 32:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = −𝑥 2 + 1 − ln 𝑥
a) Etudier les variations de g. Préciser la limite en 0 𝑒𝑡 + ∞
b) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x (on calculera g(1))
1 ln 𝑥
2) Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = − 𝑥 + 1 +
2 2𝑥
a) Etudier la fonction f (dérivée, limites en 0 et +∞, tableau de variations)
b) Prouver que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet deux solutions réelles 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 (𝛼 < 𝛽)
Indiquer chacune d’elles, par une valeur approchée à 10-1 près
1
c) On désigne par (D) la droite d’équation 𝑦 = − 𝑥 + 1 et (C) la courbe
2
représentative de f dans le plan rapporté au repère orthonormal (O, I, J)(unité
graphique : 4cm)
1
Etudier le signe de 𝑑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − (− 𝑥 + 1) et en déduire la position de (C) par
2
rapport à (D)
d) Démontrer que (D) est une asymptote à la courbe (C) . Tracer (D) et (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 33:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑓(0) = 0 et (C) sa courbe
représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0
2) Etudier les variations de f et tracer (C).
++++++++++++++++++++++++Exercice 34:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
𝑥
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = + ln|𝑥 − 1|
x−1
a) Etudier f et dresser son tableau de variation
b) Calculer f(0) ; en déduire le signe de f
2) Soit la fonction 𝑔 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = 𝑥ln|𝑥 − 1|
a) Etudier g et tracer sa courbe représentative (C)
b) Soit A le point d’intersection de (C) et (OI), d’abscisse non nulle.
Démontrer que A est un point d’inflexion de (C) et écrire une équation de la
tangente (T) à (C) en A.
3) On désigne par h la restriction de g à l’intervalle ]1; +∞[. Démontrer que h est
une bijection de ]1; +∞[ sur R et construire sur un autre graphique les courbes
représentative de h et h-1
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180
++++++++++++++++++++++++Exercice 35:++++++++++++++++++++++++++
1 𝑥+1
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 1 + 3ln | |) et (C) sa courbe représentative
2 𝑥−3
1) Etudier les variations de la fonction f
2) a) Démontrer que (C) admet un point d’inflexion Ω et que Ω est un centre de
symétrie de (C)
b) Déterminer l’asymptote oblique (D) de (C) et vérifier que Ω appartient à (D)
c) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction 𝑔 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 − 2ln 𝑥
Etudier les variations de g et en déduire le signe de g(x)
x+ln 𝑥
2) Soit la fonction 𝑓 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + et (C) sa courbe représentative
𝑥²
Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote à la courbe (C) de f
Etudier la fonction f et tracer (C)
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique dont on
déterminera une valeur approchée à 10-2 près
4) Soit la fonction h définie par :ℎ(𝑥) = 𝑥 + ln 𝑥 . Etudier la fonction h et en
déduire que (D) coupe (C) en un point unique dont on déterminera l’abscisse α à
10-2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 37:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln|𝑒 𝑥 − 1| et (C) sa courbe représentative
1) a) Déterminer l’ensemble de définition D de f
b) Démontrer qu’il existe une fonction 𝜑 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 ∀𝑥 ∈ 𝐷; 𝑓(𝑥) = 𝑥 +
𝜑(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝜑(𝑥) = 0
𝑥→+∞
c) Compléter l’étude f et tracer (C)
2) On désigne par g la restriction de f à l’intervalle ]0; +∞[.
a) Démontrer que g réalise une bijection de ]1; +∞[ vers R
b) Tracer sur le même graphique que (C) la courbe représentative (C’) de la réciproque de g
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + ln(3 − 𝑥)et (C) sa courbe représentative
a) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction f
b) Etudier les variations de f en présentant les limites de f aux bornes de 𝐷𝑓 et
établir son tableau de variation
c) Soit (D) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1. Etudier la position relation relative de (C)
par rapport à (D) ; déterminer les coordonnées de leur point d’intersection
d) Construire (T) et (C)
2) Soit E le domaine délimité par la courbe (C) d’équation 𝑥 = 0 et la droite (D). Calculer
l’aire A de E.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS EXPONENTIELLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
ex 1
1) =5 2) = 2e−x 3) e−2x − 7e−x + 6 = 0
1 − 2ex 2 + ex
4) e2x − 5ex + 4 = 0 5) 4 e2x − ex + 2 = 0 6) e2x − 2ex − 3 = 0
2x x
7) 2e − 2e − 3 = 0 x −x
8) (e − 2)(e + 1) = 0 9)e−x (e2x − 4) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 40:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
4
1) 4𝑥 + 2 𝑥+1 − 3 = 0 2) 3 𝑥+1 + 2 × 3−𝑥 = 7 3) 𝑥 3 =
√𝑥
2 1 3 3
4) 𝑥 5 − 3𝑥 5 + 2 = 0 5) √𝑥 2 − √𝑥 − 2 = 0 6) 22𝑥+3 − 3 × 2 𝑥+1 + 1 = 0
7) 72𝑥 − 5 × 7 𝑥 + 6 = 0 2𝑥 𝑥
8) 5 + 5 − 2 = 0 9) 22𝑥+1 + 2 𝑥 − 105 = 0
10) 32𝑥−1 = 27 11) 𝑎log𝑎 𝑏+log𝑎 𝑠𝑖𝑛,𝑥 + 𝑏 log𝑏 𝑎+log𝑏 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑐
++++++++++++++++++++++++Exercice 41:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1) 2𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 + 2 > 0 2) (𝑒 𝑥 − 3)(2 − 𝑒 𝑥 ) ≥ 0
2 1
3) 𝑒 𝑥 −2 ≤ 𝑒 4−𝑥 4) (𝑒 −𝑥 − 2) (𝑒 −𝑥 − ) ≥ 0
2
5) 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 2) ≥ 2(𝑒 𝑥 − 2) 6) 3𝑒 2𝑥 + 𝑒 𝑥 − 4 < 0
1 2𝑥−1 2 1
7) ( ) > 3 × 2𝑥 8) 𝑥 3 − 3𝑥 3 + 2 ≥ 0
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 42:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans 𝑅 × 𝑅 les systèmes d’équations suivants :
cos2x+cos2y xy − yx = 0
1) {3 cosx.cosy = 1 2) { 4
4 =2 x − y8 = 0
xy = 14 ex + ey = 5 ln x + ln y = 0 x−y=2
3) { x 4) { 5) { x 6) { ex
e × ey = e−9 e2(x+y) = 36 e ×e x+y
=e 3
e2y
=1
x y x y
ln(y + 6) − ln x = 3 ln x 2 −2 =8 4 =4
7) { 8) { x 9) { x
e6x ey = e−6 2 + 2y = 2√2 4 + 1 = y x+4
y
x 2x+1 2x 22y = 64
10) {8 + (√2) = 2 11) {
3x + 27y = 9y+1 ln x + 2 ln y = ln 4
+++++++++++++++++++++++++Exercice43:++++++++++++++++++++++++++
Calculer les limites suivantes :
ex − e ex−1 − 1 ex − e2 e2x − 1
1) lim 2) lim 3) lim 4) lim x
x→1 x − 1 x→1 x − 1 x→2 x − 2 x→0 e − 1
1 x 2 x 3 x 1 x 2 x 3 x
5) lim (( ) + ( ) + ( ) − 5) 6) lim (( ) + ( ) + ( ) − 5)
x→+∞ 5 5 5 x→−∞ 5 5 5
x ln x
x ln x ln(x + 1)
7) lim 8) lim ( )
x→+∞ (ln x)x x→+∞ ln x
√cos x − √cos 2x 1
9) lim 10) lim(cos2 x)x2
x→0 x2 x→0
n fois
1 ⏞
sin(sin(… sin x) … ))
12) lim (cos x)x2 13) lim (n ∈ N)
x→0 x→0 x
++++++++++++++++++++++++Exercice44:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − 𝑥 − 4 et C sa courbe
représentative
1) Déterminer la limite de 𝑓 𝑒𝑛 − ∞
2) Etudier le comportement de 𝑓 𝑒𝑛 + ∞ (mettre 𝑥 en facteur dans l’expression de
f(x))
3) a) Justifier la dérivabilité de f sur R et donner l’expression de f’(x)
b) Déterminer les variations de f sur R
4) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 − 4 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Construire (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 45:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction g définie sur R par : 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 − 1
1) a) Etudier les variations de g
b) En déduire qu’il existe un unique réel α tel que 𝛼𝑒 𝛼 = 1. Donner un
encadrement de α à 10-1 près
2) On note f la fonction définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − ln 𝑥
𝑔(𝑥)
a) Vérifier que pour tout 𝑥 > 0; 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥
b) Etudier les variations de f
3) Construire dans un repère orthonormé la courbe représentative de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 46:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 2𝑒 𝑥 − 2 − 𝑥𝑒 𝑥 et C sa
courbe représentative
1) Etudier la fonction f, (la limite 𝑒𝑛 − ∞ et en +∞ ; variations)
2) Déterminer une équation de la droite (Δ), asymptote à (C) en −∞, puis
l’intersection de (C) et (Δ) et enfin les positons relatives de (C) et (Δ)
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet deux solutions dans R dont l’une,
notée α, appartient à l’intervalle[1,5; 1,6]
Quelle est la valeur de l’autre solution ?
4) Tracer (C) et (Δ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 47:++++++++++++++++++++++++++
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J)(unité graphique 2cm). On
note E le point de coordonnées (ln2 ; ln2)
1) Soit a et b deux nombres réels, on désigne par g la fonction de la variable réelle x
4ex
définie sur R par : g(x) = ax + b −
ex +2
•Calculer la dérivée de g
•Déterminer les réels a et b pour que la courbe représentative de g passe par le point E et
admette en ce point une tangente parallèle à l’axe des abscisses
4𝑒 𝑥
2) Soit f la fonction définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 −
𝑒 𝑥 +2
8
a) Prouver que pour tout nombre réel x on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 +
𝑒 𝑥 +2
b) En utilisant l’une des formes de f(x), calculer lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 2 et (D2) d’équation 𝑦 = x + 2 sont
asymptotes à la courbe représentative (C) de f dans le plan P
c) Calculer la dérivée de f, étudier son signe et en déduire le tableau de variations
de f
d) Tracer (C), sa tangente en E et ses asymptotes
++++++++++++++++++++++++Exercice 48:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)(1 + 𝑒 𝑥 ) et C sa courbe représentative
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 1 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Préciser la position relative de (C) et (D)
3) Etudier les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
4) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 49:++++++++++++++++++++++++++
𝑒 2𝑥
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative
𝑒 𝑥 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
2) Démontrer que la courbe (Γ) d’équation 𝑦 = 1 + 𝑒 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
Préciser la position relative de (C) et (Γ)
3) Etudier les variations de f et tracer (C) et (Γ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:+++++++++++++++++++++++++++
𝑒 𝑥 −1
Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + et C sa courbe représentative dans un
𝑒 𝑥 +1
repère orthonormé
2 2𝑒 𝑥
1) Vérifier que pour tout réel x, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − et 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 +
𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1
2) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x + 1 et (D2) d’équation 𝑦 = x − 1
sont asymptotes à la courbe représentative (C) respectivement en −∞ et en +∞
Préciser les positions relatives de (C) par rapport à aux droites (D1) et (D2)
4) Démontrer que la fonction f est impaire
5) Etudier les variations de f sur [0; +∞[
6) Tracer (C), sa tangente en x=0 et ses asymptotes
5) Déterminer l’aire S(k) de l’ensemble des points M du plan (P) dont les coordonnées (x ;y)
ln2 ≤ x ≤ lnk
dans le repère (O ;I ;J) vérifient { S(k) a-t-elle une limite finie
x ≤ y ≤ f(x)
lorsque k tend vers +∞
6) Résoudre dans R² le système
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS PAR INTERVALLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 55:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝑓(𝑥) = 𝑎 + 𝑥𝑒 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
{
𝑓(𝑥) = 2 − 𝑥𝑙𝑛𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 0
1) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
2) Déterminer le nombre réel 𝑎 pour que f soit continue au point d’abscisse 0
Dans la suite de l’exercice, on donnera à ≼ 𝑎 ≽ la valeur ainsi trouvée
3) La fonction f est-elle dérivable en 0 ?
4) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
5) On note (C) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère
orthonormé
a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2 est asymptote à (C)
b) Tracer la courbe (C), on placera les points d’abscisses 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 et 8
c) Calculer l’aire de l’ensemble des points dont les coordonnées vérifient
−3 ≤ 𝑥 ≤ −2 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
++++++++++++++++++++++++Exercice 56:++++++++++++++++++++++++++
−𝑥 2 +𝑥+2
𝑓(𝑥) = , 𝑠𝑖 𝑥 ≺ 0
Soit f la fonction définie par : { 𝑥+2
𝑓(𝑥) = 1 + 𝑥𝑙𝑛(𝑥 + 1) , 𝑠𝑖 𝑥 ≽ 0
1) a) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
b) Etudier la continuité et la dérivabilité de f au point 𝑥0 = 0
2) a) Déterminer le signe de ln(x+1) sur [0; +∞[ et en déduire que ∀𝑥 ∈
𝑥
[0; +∞[ ; + ln(𝑥 + 1) ≥ 0
𝑥+1
b) Dresser son tableau de variation et tracer sa courbe représentative
3) Calculer l’aire de l’ensemble des points dont les coordonnées vérifient
−1 ≤ x ≤ 0 et 0 ≤ y ≤ f(x)
4) Résoudre graphiquement l’équation 𝑓(𝑥) − 𝑚 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 57:+++++++++++++++++++++++++++
f(x) = −x + 1 + 2 log x si x ∈ ]0; 1[
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par {
f(x) = x − 2 + e1−x si x ∈ [1; +∞[
1) a) Montrer que f est continue au point 𝑥 = 1
b) Montrer que f est continue sur ]0; +∞[
2) Montrer que f est dérivable à gauche et dérivable à droite au point x=1. f est-elle
dérivable en ce point ?
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186
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
1
f(x) = x − 1 + , si x ≤ 1
{ x
f(x) = 1 − (ln x)² , si x > 1
1) a) Démontrer que f est continue et dérivable au point 𝑥 = 1
b) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition et préciser
les branches infinies de la courbe représentative (C) de f
c) Etudier les variations de f. Démontrer que le point d’abscisse e est un point
d’inflexion de (C)
d) Tracer (C)
2) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]1; +∞[
a) Démontrer que h réalise une bijection de ]1; +∞[ vers un intervalle que l’on
précisera
b) En déduire que h admet une fonction réciproque h-1 dont on précisera le sens
de variation de.
Tracer la courbe représentative de h-1
++++++++++++++++++++++++Exercice 61:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = ex − x si x ∈ ]−∞; 0[
f(x) = cos²πx si x ∈ ]0; 1]
{
ln x
f(x) = 1 + si x ∈ [1; +∞[
x
1) Etudier la continuité de f en 0 et 1
2) Etudier la dérivabilité de f en 0 et 1
3) Etudier les variations de la fonction f
4) Montrer que le droite D d’équation 𝑦 = −𝑥 et la droite Δ d’équation 𝑦 = 1 sont
respectivement des asymptotes en −∞ 𝑒𝑡 + ∞
5) Construire la courbe représentative de f et ses asymptotes dans le plan du repère
(O, I, J)
++++++++++++++++++++++++Exercice 62:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = 0 si x ∈ ]−∞; −1]
1
{ f(x) = ex²−1 si x ∈ ]−1; 1[
f(x) = x² + ax + b si x ∈ [1; +∞[
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f au point 𝑥 = −1
2) Déterminer les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de manière que f soit continue et dérivable au point
𝑥=1
3) Etudier les variations de f pour les valeurs de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 obtenues, et construire (C)
dans le plan rapporté à un repère
++++++++++++++++++++++++Exercice 63:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = 2x + ax + b si x < 0
1 π
f(x) = cos x si x ∈ [0; 1]
2 2
∝
]1; +∞[
{f(x) = x log 2 x si x ∈
1- Déterminer a, b et ∝ réels tels que f soit dérivable sur R
2- Déterminer le point d’inflexion de la courbe (C) représentant f, et une équation
de la tangente en ce point
𝑒
3- Déterminer une équation de (∆), tangente à (C) au point d’abscisse 𝑥 =
2
Démontrer qu’il existe deux autres points de (C) où la tangente est parallèle à (∆)
4- Tracer sur un même graphique, les courbes :
1
(𝐶1 ) ∶ 𝑦 = 2x − xln 2 − si x < 3
2
1 π
(𝐶2 ) ∶ 𝑦 = cos x si x ∈ [−2; 4] si x < 3
2 2
π 1
(𝐶3 ) ∶ 𝑦 = − log 2 x si x >
4x 4
En déduire la courbe de (C)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS PARAMETRIQUES
++++++++++++++++++++++++Exercice 64:+++++++++++++++++++++++++++
π π
Soita un élément de [− ; ] et fα la fonction définie par :fα (x) = ln(4x 2 − 4xsinα + 1)
2 2
On désigne par (𝐶𝛼 ) la courbe représentative de 𝑓𝛼
1) a) Déterminer suivant de α l’ensemble de définition de 𝑓𝛼
1
b) Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝛼 est un axe de symétrie de 𝑓𝛼
2
c) Démontrer que (𝐶𝛼 ) et (𝐶−𝛼 ) sont symétriques par rapport à (OJ).
𝜋
2) a) Etudier 𝑓𝛼 pour 𝛼 = , et tracer sur le même graphique les courbes (𝐶−𝜋 ) et (𝐶𝜋 )
2 2 2
𝜋
b) Démontrer que pour tout 𝛼 = − l’équation 𝑓𝛼 (𝑥) = 𝑥 admet une solution unique
2
dans l’intervalle ]0; +∞[ et donner une valeur approchée à 10-1 près de cette solution
++++++++++++++++++++++++Exercice 65:+++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit m un nombre réel strictement positif 𝑒𝑡 𝑓𝑚 la fonction définie par :
𝑚
𝑓𝑚 (𝑥) = ln(𝑚𝑥) +
ln 𝑥
On désigne par (𝐶𝑚 ) la courbe représentative de 𝑓𝑚
1) a) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓𝑚 et étudier les branches infinies de (𝐶𝑚 )
b) Déterminer la dérivée de 𝑓𝑚 et démontrer que l’ensemble des extremums de (𝐶𝑚 ) ,
lorsque m décrit ]0; +∞[, est la courbe (Γ) d’équation : 𝑦 = 2ln(𝑥|ln 𝑥|)
c) Etudier la fonction 𝑥 → 2ln(𝑥|ln 𝑥|) et tracer (Γ)
Dans la suite du problème, on suppose que m=1
2) a) Etudier la fonction 𝑓1 et tracer sa courbe (C1)
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189
1−𝑒 𝑥
a- Montrer que pour tout x réel, 𝑘(𝑥) =
𝑒 𝑛𝑥 (1+𝑒 𝑥 )
b- En déduire le signe de k pour tout 𝑥 ∈ [0; 1]
c- En déduire que u est décroissante
5- a- Montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a :
1 − 𝑒 −(𝑛−1)
𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 =
𝑛−1
b- Calculer 𝑢2
6- Soit v la suite définie pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, par
𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛
𝑣𝑛 =
2
a- Calculer la limite de v quand n tend vers +∞
b- Montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a : 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛
c- En déduire la limite u quand n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 67:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A :
On note 𝑓𝑛 la fonction numérique de variable réelle x définie sur ]−∞; −2[ ∪ ]−2; +∞[
𝑒 1+𝑥
par : 𝑓𝑛 (𝑥) = (𝑥+2)𝑛 pour tout n entier naturel non nul. (𝐶𝑛 ) désigne la courbe
représentative de 𝑓𝑛 dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) L’unité
graphique : 2cm
1) Etudier les limites de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 + ∞
2) a) Etudier suivant la parité de n, la limite de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − 2
b) Calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) ; puis étudier son signe suivant la parité de n
c) Dresser le tableau de variations de 𝑓𝑛
3) Démontrer que toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent un point fixe A
Déterminer une équation de la tangente (𝑇𝑛 ) à (𝐶𝑛 ) en A
𝑓𝑛 (𝑥)
4) a) Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥
b) Démontrer que pour tout entier n non nul, et pour tout nombre réel 𝑥 ≠
−2, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥)
c) En déduire les positions relatives des courbes (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 ) (pour n=1 et n=2)
Représenter graphiquement (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 )
PARTI B :
0
Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = ∫−1 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
1) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante et que pour tout n non nul, on
a 𝑈𝑛 ≥ 0. Que peut-on en déduire ?
2) a) En utilisant une intégration par partie, démontrer que pour tout entier
𝑒
naturel 𝑛 ≥ 2 on a : 𝑛𝑈𝑛+1 = 1 + 𝑈𝑛 −
2𝑛
b) Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la question 4-b) de A
0 𝑛𝑒 1+𝑥
c) En déduire que lim ∫−1 (𝑥+2)𝑛+1 = 1
𝑥→+∞
PARTIE C :
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191
On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟: 𝑔(𝑥) = 𝑓1 (𝑥 − 1). On note (Γ) sa
courbe représentative dans le repère (O;I ;J)
1) Construire la courbe (Γ) à partir de la courbe (𝐶1 ). Justifier la construction
2) On considère la fonction 𝜑 définie sur [0; +∞[ par 𝜑(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑥)
a) Démontrer que l’équation 𝜑(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 dans
l’intervalle 𝐼 = [2; 3]
b) Démontrer que pour x positif, l’équation 𝜑(𝑥) = 𝑥 est équivalente à 𝑔(𝑥) = 𝑒
1
c) Démontrer que pour tout x de I ; |𝜑 ′ (𝑥)| ≤
3
3) Soit (𝑣𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑣0 = 2 𝑒𝑡 𝑣𝑛+1 = 𝜑(𝑣𝑛 )
a) Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) est croissante et majorée par 𝛼. Conclure
b) Démontrer que 𝜑(𝐼) ⊂ 𝐼
c) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n ; (𝑣𝑛 ) appartient à
l’intervalle I
1
4) a) Démontrer pour tout entier naturel n , on a : |𝑣𝑛+1 − 𝛼| ≼ |𝑣𝑛 − 𝛼| puis que
3
1
𝛼 − 𝑣𝑛+1 ≤ (𝛼 − 𝑣𝑛 )
3
1 𝑛
b) Démontrer que pour tout entier naturel : 𝛼 − 𝑣𝑛 ≤ ( ) et que la suite (𝑣𝑛 ) converge
3
vers 𝛼
c) Déterminer un entier naturel p pour lequel 𝑣𝑝 est une valeur approchée de 𝛼 à
10−3 près. Calculer cette valeur approchée
++++++++++++++++++++++++Exercice 68:+++++++++++++++++++++++++++
On désigne par n l’entier naturel supérieur à 2, on con sidère les fonctions 𝑓𝑛 qui sont
1+𝑛 ln 𝑥
définies sur ]0; +∞[ par : 𝑓𝑛 (𝑥) =
𝑥²
Partie A : I- Etude des fonctions 𝒇𝒏
1) calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) et montrer que l’on peut écrire le résultat sous la forme d’un
quotient dont le numérateur est 𝑛 − 2 − 2𝑛 ln 𝑥
2) Résoudre l’équation 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 0. Etudier le signe de 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥)
3) Déterminer la limite de 𝑓𝑛 en +∞
4) Etablir le tableau de variation de la fonction fn et calculer sa valeur maximale en
fonction de n
II- Représentation graphique de quels que fonctions 𝑓𝑛
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J) ; (unit é graphique 5cm)
On note (𝐶𝑛 ) la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans ce repère
1) Tracer (𝐶2 ) 𝑒𝑡 (𝐶3 )
2) a) Calculer 𝑓𝑛+1 (𝑥) − 𝑓𝑛 (𝑥)
Cette différence est-elle dépendante de l’entier n ?
b) Expliquer comment il est possible de construire point par point la courbe (𝐶4 )
à partir de (𝐶2 ) et (𝐶3 ). Tracer (𝐶4 )
Partie B : Calculs d’aires
𝑒 ln 𝑥
1) Calculer, en intégrant par parties, l’intégrale 𝐼 = ∫1 𝑑𝑥
𝑥²
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192
2) En déduire l’aire, en unité d’aires du domaine plan par les courbes (𝐶𝑛 ) et (𝐶𝑛+1 )
et les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
3) On note 𝐴𝑛 l’aire, en unité d’aires, du domaine plan limité par les courbes (𝐶𝑛 ) et
les droites d’équations 𝑦 = 0 ; 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
a) Calculer 𝐴2
b) Déterminer la nature de la suite An en précisant l′ interprétation
graphique de la raison
Partie C: Etude sur l’intervalle ]𝟏; +∞[ de léuation 𝒇𝒏 (𝒙) = 𝟏
Dans toute la suite, on prend 𝑛 ≥ 3
𝑛−2
𝑛−2
1) a) Vérifier que , pour tout n ; 𝑒 2𝑛 > 1 𝑒𝑡 𝑓𝑛 ( )>1
2𝑛
b) Vérifier que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 n’admet pas de solution sur
𝑛−2
l’intervalle]1; 𝑒 2𝑛 [
𝑛−2
2) On admet que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 admet sur l’intervalle [𝑒 2𝑛 ; +∞[ exactement
une solution notée 𝛼𝑛
3) On se propose de déterminre la limite de la suite (𝛼𝑛 )
Calculer 𝑓𝑛 (√𝑛) et montrer que, pour 𝑛 > 𝑒², on a 𝑓𝑛 (√𝑛) ≥ 1
En déduire que, pour 𝑛 ≥ 8, on a 𝛼𝑛 ≥ √𝑛 et donner la limite de la suite (𝛼𝑛 )
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 69:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : On donne la fonction g définie sur R par : g(x) = e2x − 5ex + 4
1) Résoudre l’équation : ∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑔(𝑥) = 0
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]ln 4 ; +∞[ 𝑔(𝑥) > 0
Démontrer que : {
∀𝑥 ∈ ]0; ln 4[; 𝑔(𝑥) < 0
1
PARTIE B : Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + et C sa courbe
𝑒 𝑥 −2
représentative (unité graphique : 2cm)
1) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
2) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition 𝐷𝑓
g(x)
a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; f′(x) =
(ex −2)²
b) Etudier le signe de f’(x) et en déduire le tableau de variation de f(x)
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 1 est asymptote de f en +∞
4) Etudier la position relative de (C) par rapport à la droite (D1)
3 𝑒𝑥
5) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 on a 𝑓(𝑥) = 𝑥 − +
2 2(𝑒 𝑥 −2)
3
6) Démontrer que la droite (D2) d’équation 𝑦 = x − est asymptote de (C) en −∞
2
7) Etudier la position relative de (C) par rapport à la droite (D2) sur l’intervalle
]−∞; ln 2[
8) Construire (C) et ses asymptotes
2) Calculer f’(x) dérivée de f et montrer que f’(x) et g(x) ont le même signe. Etudier
le sens de variation de f(x)
𝛼 2 +2𝛼
3) Démontrer l’égalité 𝑓(𝛼) = −
4
Où α est définie dans la première partie. En déduire un encadrement de f(α)
4) Etablir un tableau de variation de f
5) Tracer (C)
PARTIE C: Soit m un nombre réel négatif
0
1) Interpréter graphiquement ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
2) a) Calculer à l’aide d’une intégration par partie ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
0
b) En déduire ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
3) Calculer la limite de ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 lors que x tend vers −∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥²
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥²𝑒 𝑥−1 − et (C) sa courbe
2
représentative
PARTIE A:La fonction g est définie sur R par : 𝑔(𝑥) = (𝑥 + 2)𝑒 𝑥−1 − 1
1) Déterminer f’(x) et exprimer f’(x) en fonction de g(x)
2) Etude de signe de g(x)
a) Calculer les limites de g(x) en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
b) Calculer g’(x) et étudier son signe suivant les valeurs de x
c) En déduire le sens de variation de g, puis dresser son tableau de variation
d) Montrer que l’équation g(x)=0 admet sur R une solution unique 𝛼 ∈ ]0,20; 0,21[
e) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x
PARTIE B: 1) Etudier suivants les valeurs de x le signe de f’(x)
2) En déduire le sens de variation de f
−𝛼 3
3) Montrer que 𝑓(𝛼) =
2(𝛼+2)
−𝑥 3
4) On considère la fonction h définie sur [0; 1] par ℎ(𝑥) =
2(𝑥+2)
a) Calculer h’(x) pour tout x élément de [0; 1] puis déterminer le sens de variation
de h sur [0; 1]
b) En déduire un encadrement de f(α)
5) a) Déterminer les abscisses des points d’intersection de la courbe (C) avec l’axe (x’x)
b) Préciser alors la position de la courbe (C) par rapport à l’axe des abscisses
6) Tracer la courbe représentative (C) de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 77:+++++++++++++++++++++++++++
Dans tout le problème on se place dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖 ; 𝑗)l’unité est 2 cm
A :Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par : g(x) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 + 1 et C sa courbe
représentative
1-)Etudier les variations de g et en déduire son signe en fonction de x
2-)On note C’ la courbe représentative de la fonction 𝑥 → 𝑙𝑛𝑥 dans le même repère
Monter que C et C’ ont deux points communs d’abscisses respectives 1 et e et que pour
tout élément de [1; 𝑒] 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 + 1 ≤ 𝑙𝑛𝑥 , on ne demande pas de représenter C
et C’
𝑒
3-a)Calculer à l’aide d’une intégration par partie, l’intégrale : 𝐽 = ∫1 (𝑥 − 1)𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥
1≤𝑥≤𝑒
b) Soit ∆ le domaine plan défini par: { Déterminer en cm² l’aire de ∆.
g(x) ≤ y ≤ lnx
−2
Donner une valeur décimale approchée à 10 près de cette aire.
1
B : Soit f la fonction définie sur ]1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥
𝑥−1
1-)Etudier les limites de f en +∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 1
2-a) Ecrire f’(x) en fonction de g(x) b-) Déterminer le tableau de variations de f
3-)Tracer la courbe représentative de f dans le repère
1
C-)1-) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = admet une unique solution 𝛼 ∈ ]3,5 ; 3,6[
2
1 1
2-)Soit h la fonction définie sur ]1; +∞[ par ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 +
2 2
a-) Montrer que α est solution de l’équation ℎ(𝑥) = 𝑥
b-) Etudier le sens de variations de h(x)
5
c-) On pose 𝐼 = [3 ; 4] Montrer que pour tout x élément de I on a : ℎ(𝑥) ∈ 𝐼𝑒𝑡 |ℎ′ (𝑥)| ≤
6
1- On définie la suite (𝑈𝑛 ) 𝑝𝑎𝑟: 𝑈0 = 3 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑛 ≥ 0; 𝑈𝑛+1 = ℎ(𝑈𝑛 )
Justifier successivement les trois propriétés suivantes :
5
a-) pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑈𝑛 − 𝛼| ;
6
5 𝑛
b-) pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≤ ( )
6
c-) la suite (𝑈𝑛 ) converge vers α
++++++++++++++++++++++++Exercice 78:+++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier et tracer la courbe de la fonction 𝜑 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝜑(𝑥) = ln(2𝑥)
2) Démontrer que, pour tout nombre réel x, 𝑥 + √1 + 𝑥² > 0
3) Soit f la fonction définie sur ℝ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + √1 + 𝑥 2 )
a) Déterminer f’(x) et en déduire le sens de variation de f
b) Démontrer que f est impaire
c) Calculer lim 𝑓 𝑝𝑢𝑖𝑠 lim 𝑓
+∞ −∞
1 1
4) a) Démontrer que pour tout 𝑥 > 0 𝑜𝑛 𝑎 𝑓(𝑥) = ln(2𝑥) + ln [ (1 + √1 + )]
2 𝑥²
𝑒 𝑥 −2
On considère la fonction f dérivable sur R et définie par 𝑓(𝑥) = et (C) sa
𝑒 𝑥 +1
courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J) unité graphique : 2cm
Partie A :
1) a) Déterminer : lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
b) Etudier le sens de variations de f et dresser son tableau de variations
2) Démontrer que le point A de (C) d’abscisse 0 est un centre de symétrie de (C)
3) Tracer la courbe (C) . On construira en particulier la tangente à (C) au point A
4) a) Démontrer que la fonction 𝑓 admet une bijection reciproque 𝑓 −1
Préciser l’ensemble de définition de 𝑓 −1
b) Donner une expression de 𝑓 −1 (𝑥)
c) Tracer dans le même repère que (C) , la courbe (Γ) de 𝑓 −1
𝑏𝑒 𝑥
5) a) Déterminer deux réels a et b tels que pour tout réel x on ait : 𝑓(𝑥) = 𝑎 +
𝑒 𝑥 +1
𝜆
b) On pose 𝜆 ∈ 𝑅; 𝐼(𝜆) = ∫ln 2 𝑓(𝑡)𝑑𝑡. Déduire de 5) a) que :
4
𝐼(𝜆) = −2𝜆 + 3 ln(𝑒 𝜆 + 1) + ln
27
6) a) x étant un réel de l’intervalle [0; 1[ ; établir à l’aide d’une considération
𝑥
géométrique que : 𝐼(𝑓 −1 (𝑥)) + ∫0 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝑥𝑓 −1 (𝑥)
𝑥
b) En déduire une expression de ∫0 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡
Partie B :
1) a) Etudier le sens de variation de 𝑓′
3
b) En déduire que pour tout réel x : 0 ≼ 𝑓 ′ (𝑥) ≼
4
2) On pose, pour tout réel x , 𝜑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
a) Démontrer que la fonction 𝜑 est une bijection de R vers R
b) En déduire que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution , que l’on notera 𝛼
c) Démontrer que −1,5 ≼ 𝛼 ≼ −1,4
3) On défint la suite numérique (𝑈𝑛 ) par son premier terme 𝑈0 et la relation de
récurrence : ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
a) A l’aide de l’inégalité des accroissements finis , établir que pour tout entier
3
naturel n : |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≼ |𝑈𝑛 − 𝛼|
4
3 𝑛
b) En déduire que pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ ( ) |𝑈0 − 𝛼|
4
En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers 𝛼
1 3 𝑛
c) On donne 𝑈0 = −1 . Justifier que : ∀𝑛 ∈ 𝑁; |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ ( )
2 4
A partir du quel rang n est t-on sûr d’avoir : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ 10−3
++++++++++++++++++++++++Exercice 80:+++++++++++++++++++++++++++
On considère f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)
On considère par C la courbe représentative de f dans le repère orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗), unité
graphique : 3cm
PARTIE A : 1) Justifier que ; pour tout réel x : 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 > 0
En déduire la limite de 𝜑 𝑒𝑛 + ∞
3) Montrer que 𝜑 est une bijection de R sur R
En déduire que la droite ∆ 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 𝐶 en un seul point et un seul ; on désigne par 𝛼 l’abscisse
de ce point . Montrer que 0,3 < 𝛼 < 0,4
PARTIE C : On pose 𝐽 = [0,3 ; 0,4]
1) Montrer que la fonction 𝑥 → 𝑥² − 2𝑥 + 2 est décroissante sur J
En déduire que si x appartient à J alors f(x) appartient à J
2) a)Prouver que pour tout x de J |𝑓 ′ (𝑥)| ≤ 0,95 ; (on pourra montrer que f est
croissante sur J)
b) En déduire que pour tout x de J, |𝑓(𝑥) − 𝛼| ≤ 0,95|𝑥 − 𝛼|
3) On définit la suite (𝑈𝑛 ) par U0=0,3 et pour tout entier naturel n : 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Prouver que pour tout n :
∎𝑈𝑛 ∈ 𝐽 ; ∎ |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,95|𝑈𝑛 − 𝛼| 𝑒𝑡 ∎ |𝑈𝑛 − 𝛼| ≤ 0,1 × (0,95)𝑛
En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers 𝛼
PARTIE D : On désigne par A l’aire de la partie du plan comprise entre les droites
1
d’équations 𝑥 = 0 , 𝑥 = ; l’axe des abscisses et courbe C. On se propose de déterminer
2
une valeur approchée de A en unités d’aire.
1
1) Montrer que la tangente (T) à la courbe C au point d’abscisse a pour équation
4
24 6 25
𝑦=− 𝑥+ + 𝑙𝑛
25 25 16
1
2) Soit les points E d’abscisse 0 et F d’abscisse de la courbe C . Montrer que la
2
5
droite (EF) a pour équation 𝑦 = 2 (𝑙𝑛 ) 𝑥 + 𝑙𝑛2.
8
1
3) On admet, que sur [0; ], la courbe C est au dessus de (T) et dessous de (EF)
2
1 1
24 6 25 5
a) Montrer que ∫0 (−
2 𝑥+ + 𝑙𝑛 ) 𝑑𝑥 ≤ 𝐴 ≤ ∫02 (2 (𝑙𝑛 ) 𝑥 + 𝑙𝑛2) 𝑑𝑥
25 25 16 8
5 1 5
b) En déduire que,𝑙𝑛 ≤ 𝐴 ≤ 𝑙𝑛 .
4 4 2
c) Donner une valeur approchée de A à 5.10-3 près.
++++++++++++++++++++++++Exercice 81:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : La fonction g est définie sur R par : g(x) = 2ex + 2x − 7
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200
1
1- Calculer les réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 pour que (C) passe par le point 𝐴 (− ; 0), par le point
2
𝐵(0; 1) et qu(elle admette en B une tangente ayant un coefficient directeur égal au
nombre 1
2- On supposera désormais que f est définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥
a- Déterminer la limite de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞ . En déduire l’existence d(une
asymptote è (C)
b- Etudier les variations de f sur R
3- Résoudre sur R, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 et en déduire le signe de f sur R
1
4- Montrer que, sur l’intervalle [ ; 2], l’équation 𝑓(𝑥) = 1 a une solution unique ∝
2
En déduire que 1,3 <∝< 1,4
5- Ecrire une équation de la tangente (T) à (C) au point B .
6- Tracer (C) et (T) dans le repère (O, I, J) . Unité graphique 2cm
Partie B:
Soit F la fonction définie sur R par 𝐹(𝑥) = (−2𝑥 − 3)𝑒 −𝑥 + 3
1- Montrer que F est une primitive sur R de f qui s’annule pour 𝑥 = 0
2- Calculer en cm², la valeur exacte de l’aire de la partie du plan limité par la courbe
1
(C) , l’axe des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = − 𝑒𝑡 𝑥 = 1
2
Donner une valeur approchée de cette aire à 10−2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 84:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A :
On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln 𝑥. On note (Γ) sa courbe
représentative dans un repère orthogonal (O, I ; J) du plan
1- Etudier la fonction f et tracer sa courbe représentative (Γ)
2- a- Montrer que pour tout entier naturel n, l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑛 admet une unique
solution dans ]0; +∞[
On note ∝𝑛 cette solution. On a donc pour tout entier naturel n ; ∝𝑛 + ln ∝𝑛 = 𝑛
b- Préciser la valeur de ∝1
c- Démontrer que la suite (∝𝑛 ) est strictement décroissante
3- a- Déterminer l’équation de la tangente (∆) à la courbe (Γ) au point A d’abscisse 1
b- Etudier la fonction h définie sur ]0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = ln 𝑥 − 𝑥 + 1
c- En déduire la position relative de la courbe (Γ) par rapport à (∆)
𝑛+1
4- Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, ≤∝𝑛
2
Déterminer la limite de la suite (∝𝑛 )
PARTIE B :
On considère une fonction g continue, strictement croissante sur ]0; +∞[ et telle que :
lim 𝑔(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→+∞
On admet que l’on peut, comme on l’a fait dans la partie A, définir une suite (𝛽𝑛 ) de réels
tels que : 𝑔(𝛽𝑛 ) = 𝑛, et que cette suite est strictement croissante
1- Démontrer qu’une suite croissante non majorée tend vers +∞
2- Montrer que la suite (𝛽𝑛 ) tend vers +∞
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202
++++++++++++++++++++++++Exercice 85:+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)L’unit é graphique est 2cm
On considère la fonction f dérivable et définie sur ]−∞; 1[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 1 + ln(1 − 𝑥)
On note (C) la courbe représentative de f
1) a) Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞
𝑓(𝑥)
b) Calculer lim ( ) puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→−∞ 𝑥
c) Calculer la limite à gauche en 1 puis interpréter graphiquement ce résultat
2) a) Pour tout réel 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ; calculer 𝑓 ′ (𝑥)
b) Démontrer que f est strictement décroissante sur ]−∞; 1[
c) Dresser le tableau de variations de f
3) a) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 ∈ ]−∞; 1[
b) Justifier que −0,7 < 𝛽 < −0,6
4) a) Démontrer qu’une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0 est :
𝑦 = −𝑥 − 1
b) On donne le tableau de valeurs suivant :
𝑥 -2 -1,5 -1 -0,75 -0,5 -0,25 0,25 0,5 0,75
Arrondi d’ordre 1 4,1 2,2 0,7 0,1 -0,3 -0,7 -1,2 -1,4 -1,8
de f(x)
Tracer (C) et (T)
−3 ≤ 𝑥 ≤ 5
On pourra faire la figure dans la partie du plan caractérisée par : {
−4 ≤ 𝑦 ≤ 6
5) On désigne par A l’aire de la partie du plan délimitée par (C), la droite (OI) et
les droites d’équations respectives 𝑥 = 𝛽 𝑒𝑡 𝑥 = 0
0
a) Calculer ∫𝛽 ln(1 − 𝑥)𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties
𝛽3
b) Démontrer que la valeur de A en unité d’aire est : 𝐴 = − 2𝛽 − (1 − 𝛽) ln(1 − 𝛽)
3
c) Déterminer en cm² l’arrondi d’ordre 2 de la valeur de A pour 𝛽 = −0,65
6) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de f et (C’) sa courbe représentative dans le
plan muni du repère (O, I, J)
a) Calculer 𝑓(−1)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en ln 2 existe puis calculer le.
c) Construire la courbe (C’) et sa tangente (∆) au point d’abscisse ln 2 sur la
même figure
++++++++++++++++++++++++Exercice 86:+++++++++++++++++++++++++++
𝑒𝑥
A- On considère la fonction de la variable réelle x définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+2
On désigne par (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Unité graphique 2cm
4) a) Déterminer l’ensemble de définition D de f. Etudier les limites de f aux bornes de D.
Préciser les asymptotes de la courbe (C)
b) Etudier les variations de f ; dresser le tableau de variations de f. Déterminer une
équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
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203
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition et propriétés :
On appelle suite numérique toute fonction de N vers R et on note (𝑢𝑛 ) avec 𝑛 ∈ 𝑁
Formes d’écritures d’une suite numérique :
Il y’a deux formes d’écritures en suite qui sont :
●Forme récurrente : Toute suite qui s’écrit sous la forme 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
●Forme explicite : Toute suite qui s’écrit sous la forme 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛)
Monotonie d’une suite : Soit (𝒖𝒏 ) une suite numérique et K un intervalle
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛 ⟺ ≥ 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est croissante sur K
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≤ 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 ⟺ ≤ 1 alors la suite est (𝑢𝑛 ) décroissante sur K
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 ⟺ = 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est constante sur K
𝑢𝑛
SUITES ARITHMETIQUES :
Soit 𝑟 la raison et 𝑢𝑝 le premier terme da suite arithmétique (𝑢𝑛 )
●Formule récurrente : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝒓
●Formule explicite : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓
●Somme des termes d’une suite arithmétique :
𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐫
𝐒𝐧 = (𝟏 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 + 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞)
𝟐
𝒏+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = (𝒖𝟎 + 𝒖𝒏 )
𝟐
𝒏−𝒑+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = (𝒖𝒑 + 𝒖𝒏 ) avec 𝒑 ≠ 𝟎
𝟐
Démonstration :
Comme 𝑢1 = 𝑢0 + 𝑟 ; 𝑢2 = 𝑢0 + 2𝑟 ; … … … 𝑢𝑛−1 = 𝑢0 + (𝑛 − 1)𝑟 ; 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛𝑟
𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 = 𝑢0 + (𝑢0 + 𝑟) + (𝑢0 + 2𝑟) + ⋯ + (𝑢0 + 𝑛𝑟)
𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)𝑢0 + (1 + 2 + 3 + ⋯ + 𝑛)𝑟 = (𝑛 + 1)𝑢0 + ∆𝑛 𝑟
∆ = 1 + 2 + ⋯ + (𝑛 − 1) + 𝑛
{ 𝑛
∆𝑛 = 𝑛 + (𝑛 − 1) + ⋯ + 2 + 1
𝑛(𝑛 + 1)
2∆𝑛 = (𝑛 + 1) + (𝑛 + 1) + … + (𝑛 + 1) + (𝑛 + 1) = 𝑛(𝑛 + 1) ⟺ ∆𝑛 =
2
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛 2𝑢0 + 𝑛𝑟
𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)𝑢0 + 𝑟 = (𝑛 + 1) (𝑢0 + 𝑟) = (𝑛 + 1) ( )
2 2 2
𝑢0 + 𝑢𝑛 (𝐧 + 𝟏)
= (𝑛 + 1) ( ) ⟺ 𝐒𝐧 = (𝐮𝟎 + 𝐮𝐧 )
2 𝟐
●Progression arithmétique : 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 forment une progression arithmétique si et
seulement si 𝟐𝐛 = 𝐚 + 𝐜
●Sens de variations :
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205
SUITES GEOMETIQUES :
Soit 𝑞 la raison et 𝑢𝑝 le premier terme da suite géométrique (𝑢𝑛 )
●Formule récurrente : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒒 × 𝒖𝒏
●Formule explicite : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑
●Somme des termes d’une suite géométrique :
𝟏 − 𝐪𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬
𝐒𝐧 = 𝟏𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞
𝟏−𝐪
𝟏−𝒒𝒏+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎
𝟏−𝒒
𝟏−𝒒𝒏−𝒑+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 avec 𝒑 ≠ 𝟎
𝟏−𝒒
Démonstration :
Comme 𝑢1 = 𝑞𝑢0 ; 𝑢2 = 𝑞²𝑢0 ; … … … 𝑢𝑛−1 = 𝑞𝑛−1 𝑢0 ; 𝑢𝑛 = 𝑞𝑛 𝑢0
𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑞𝑢0 + 𝑞²𝑢0 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 𝑢0 + 𝑞𝑛 𝑢0
𝑆𝑛 = 𝑢0 (1 + 𝑞 + 𝑞2 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 + 𝑞𝑛 ) = 𝑢0 ∆𝑛
∆𝑛 = 1 + 𝑞 + 𝑞2 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 + 𝑞𝑛
{
−𝑞∆𝑛 = −𝑞 − 𝑞2 − 𝑞3 − ⋯ − 𝑞𝑛 − 𝑞𝑛+1
1 − 𝑞𝑛+1
∆𝑛 − 𝑞∆𝑛 = 1 − 𝑞𝑛+1 ⟺ (1 − 𝑞)∆𝑛 = 1 − 𝑞𝑛+1 ⟺ ∆𝑛 =
1−𝑞
1 − 𝑞𝑛+1 𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏
𝑆𝑛 = 𝑢0 ∆𝑛 = 𝑢0 ⟺ 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎
1−𝑞 𝟏−𝒒
●Produit des termes d’une suite géométrique :
(𝐧−𝐤)(𝐧+𝟏−𝐤)
𝐏𝐧 = (𝟏𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞)𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 × (𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧) 𝟐 où k est l′ indice du 1er treme
𝐧(𝐧+𝟏)
Si 𝐏𝐧 = 𝐮𝟎 × 𝐮𝟏 × … × 𝐮𝐧 = (𝐮𝟎 )𝐧+𝟏 × (𝐪) 𝟐
𝐧−𝐩+𝟏 (𝐧−𝐤)(𝐧−𝒌+𝟏)
Si 𝐏𝐧 = 𝐮𝐤 × 𝐮𝐤+𝟏 × … × 𝐮𝐧 = (𝐮𝐩 ) × (𝐪) 𝟐 avec 𝐤 ≠ 𝟎
●Progression géométrique : 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 forment une progression géométrique si et
seulement si 𝐛² = 𝐚 × 𝐜
●Sens de variations :
Si 𝑞 > 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement croissante
Si 𝑞 < 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement décroissante
Si 𝑞 = 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement constante
●Insertion de n moyens géométriques entre deux nombres donnés a et b
Insérer n moyens géométriques entre deux nombres donnés a et b(a et b non nuls), c’est
déterminer une progression arithmétique de 𝑛 + 2 termes dont les termes extrêmes
soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏. La solution du problème est donnée par la détermination de la raison q:
𝒏+𝟏 𝒃
Si n est pair ; il y’a une seule solution : 𝒒 = √
𝒂
𝑏
< 0 alors pas de solution
𝑎
Si n est impair :{𝑏 𝑛+1 𝑏
> 0 alors il y ′ a deux solutions 𝑞 = ± √
𝑎 𝑎
EXERCICE 1 :
2 1 n+2
U est la suite définie par : U0 = 3 et ∀n ∈ N on a Un+1 = 2 Un + 2√2
1) Calculer 𝑈1 𝑒𝑡 𝑈2
2) V est la suite définie par : ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 √2 − 𝑛
Démontrer que V est une suite géométrique
3) Calculer 𝑉𝑛 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑈𝑛 en fonction de n. Etudier la convergence de la suite U
Calculer la somme 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Calculons 𝑼𝟏 𝒆𝒕 𝑼𝟐
1 2 2 1 √2 1 √2 1 √2
Pour 𝑛 = 0; 𝑜𝑛 𝑎 𝑢1 = 𝑈0 + = × + = + 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 = +
2 2√2 3 2 2 3 2 3 2
1 1+2 1 1 √2 3 1 √2 3√2 1
Pour 𝑛 = 1; 𝑜𝑛 𝑎 𝑢2 = 𝑈1 + = ( + ) + = + + 𝑑′ 𝑜ù 𝑢2 = + √2
2 2√2 2 3 2 2√2 6 4 4 6
2) V est la suite définie par : ∀𝒏 ∈ 𝑵 𝒐𝒏 𝒂 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 √𝟐 − 𝒏
Démontrons que V est une suite géométrique
1 𝑛+2 √2 𝑛+2
𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 √2 − (𝑛 + 1) = √2 ( 𝑈𝑛 + ) − (𝑛 + 1) = 𝑈 + − (𝑛 + 1)
2 2√2 2 𝑛 2
√2 𝑛 + 2 − 2𝑛 − 2 √2 𝑛 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈 + = 𝑈 − = (𝑈 √2 − 𝑛) = 𝑉𝑛
2 𝑛 2 2 𝑛 2 2 𝑛 2
𝟏
𝑑′ 𝑜ù 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟐
𝟏 𝟐√𝟐
Alors V est une suite géométrique de raison 𝐪 = et de 1er terme 𝐕𝟎 = 𝐔𝟎 √𝟐 =
𝟐 𝟑
3) Calculer 𝐕𝐧 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐔𝐧 en fonction de n.
2√2 1 n 2√2
●D’après la formule explicite de V , on a : Vn = Vp qn−p = V0 qn = ( ) =
3 2 3×2n
√2
D’où Vn =
3×2n−1
1 1 √2 1 n
●Comme Vn = Un √2 − n alors Un = (Vn + n) = ( + n) = +
√2 √2 3×2n−1 3×2n−1 √2
1 n
D’où Un = +
3×2n−1 √2
Etudions la convergence de la suite U
1 +∞
lim Un = + = +∞ d′ où lim Un = +∞
n→+∞ 3 × 2+∞−1 √2 n→+∞
𝑛(𝑛+1)
●𝛤𝑛 = 0 + 1 + 2 + ⋯ + 𝑛 =
2
1 1 4√2 √2 𝑛(𝑛+1) 4 1 𝑛(𝑛+1)
Alors 𝑆𝑛 = (∆𝑛 + 𝛤𝑛 ) = ( − + )= − +
√2 √2 3 3×2𝑛−2 2 3 3×2𝑛−2 2√2
4 1 𝑛(𝑛+1)
D’où 𝑆𝑛 = − +
3 3×2𝑛−1 2√2
4 1 +∞(+∞ + 1)
lim 𝑆𝑛 = − + = +∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑆𝑛 = +∞
𝑛→+∞ 3 3 × 2+∞−1 2√2 𝑛→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
1
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 8 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 2
2
1)Etablir un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9. Tracer la
représentation graphique en «chemin» de la suite. Donner une conjecture de la
limite éventuelle de la suite U
2) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Résoudre l’équation𝑓(𝑥) = 𝑥. Faire apparaitre la solution sur le graphique
3) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4 . Montrer que la suite V est une suite géométrique
4
4) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n et en déduire que 𝑈𝑛 = 4 +
2𝑛
5) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
6) Exprimer en fonction de n la somme : 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Etablissons un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9.
𝑛 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑈𝑛 8 6 5 4,5 4,25 4,125 4,0625 4,03125 4,015625 4,0078125
Traçons la représentation graphique en «chemin» de la suite.
Voir figure
Donnons une conjecture de la limite éventuelle de la suite U
On considère la droite (∆) d’équation y=x
Voire la figure ci-dessus pour la conjecture et on constate que lim 𝑢𝑛 = 4
𝑛→+∞
2) Déterminons la fonction f telle que 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 )
1
On pose 𝑈𝑛 = 𝑥 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2
2
Résolvons l’équation𝒇(𝒙) = 𝒙. Faisons apparaitre la solution sur le graphique
1 1
𝑓(𝑥) = 𝑥 ⟹ 𝑥 + 2 = 𝑥 ⟹ 𝑥 − 𝑥 = −2 ⟹ 𝑥 = 4
2 2
3) On pose 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 − 𝟒 . Montrons que la suite V est une suite géométrique
1 1 1 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 − 4 = 𝑈𝑛 + 2 − 4 = 𝑈𝑛 − 2 = (𝑈𝑛 − 4) = 𝑉𝑛 ⟹ 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛
2 2 2 2 2
1
D’où la suite V est géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑉0 = 𝑈0 − 4 = 8 − 4 = 4
2
𝟒
4) Exprimons 𝑽𝒏 en fonction de n et en déduire que 𝑼𝒏 = 𝟒 +
𝟐𝒏
1 𝑛 4
●D’après la formule explicite de V on a : 𝑉𝑛 = 𝑉𝑝 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑉0 𝑞𝑛 = 4 ( ) ⟹ 𝑉𝑛 =
2 2𝑛
4
●Comme 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 4 ⟹ 𝑈𝑛 = 4 + 𝐜𝐪𝐟𝐞
2𝑛
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
𝑛
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = ln ( )
𝑛+1
a) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
b) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 )est strictement croissante
c) Soit la somme 𝑆𝑛 = 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 . Prouver que 𝑆𝑛 = −ln(𝑛 + 1)
d) En déduire la limite de la suite lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝒏
On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par 𝑼𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
𝒏+𝟏
a) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏
𝒏→+∞
𝑛 𝑛
lim 𝑈𝑛 = lim (ln ( )) = lim (ln ( )) ⟹ lim 𝑈𝑛 = 0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛+1 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞
b) Démontrons que la suite (𝑼𝒏 )est strictement croissante
1ère Méthode : Vérifions si 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 > 0
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210
𝑛+1 𝑛 (𝑛 + 1)² 𝑛² + 2𝑛 + 1
𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = ln ( ) − ln ( ) = ln ( ) = ln ( )
𝑛+2 𝑛+1 𝑛(𝑛 + 2) 𝑛² + 2𝑛
𝑛2 +2𝑛+1 𝑛2 +2𝑛+1
Comme 𝑛2 + 2𝑛 + 1 > 𝑛2 + 2𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 > 1 ⟹ ln ( ) > ln 1 ⟹
𝑛2 +2𝑛 𝑛2 +2𝑛
𝑛² + 2𝑛 + 1
ln ( ) > 0 𝑐𝑞𝑓𝑑
𝑛² + 2𝑛
𝑥
2ème Méthode : Etudions le sens de variations de la fonction 𝑓(𝑥) = ln ( )
𝑥+1
1 0
𝑥 ′ 𝑑𝑒𝑡 | | 1 1
′
𝑓 (𝑥) = (ln ( )) = 1 1 = 𝑑′ 𝑜ù 𝑓 ′ (𝑥) = >0
𝑥+1 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥(𝑥 + 1)
Alors la suite (𝑈𝑛 ) est strictement croissante
c) Soit la somme 𝑺𝒏 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + ⋯ + 𝑼𝒏 . Prouvons que 𝑺𝒏 = −𝐥𝐧(𝒏 + 𝟏)
1 2 3 𝑛−1 𝑛
𝑆𝑛 = 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 = ln + ln + ln + ⋯ + ln + ln ⟹
2 3 4 𝑛 𝑛+1
𝑆𝑛 = − ln 2 + ln 2 − ln 3 + ln 3 − ln 4 + ⋯ + ln(𝑛 − 1) − ln 𝑛 + ln 𝑛 − ln(𝑛 + 1) ⟹
𝐷′ 𝑜ù 𝑺𝒏 = −𝐥 𝐧(𝒏 + 𝟏) 𝐜𝐪𝐟𝐩
d) Déduisons-en la limite de la suite 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏
𝒏→+∞
lim 𝑆𝑛 = −ln(+∞) = −∞ 𝑑′ 𝑜ù 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏 = −∞
𝑛→+∞ 𝒏→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
1) Soit n un entier naturel
Résoudre dans R l’équation d’inconnue x : ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛
2) On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : ln(7𝑛 . 𝑈𝑛 ) = 2𝑛
a) Calculer 𝑈0 𝑒𝑡 𝑈1
b) Démontrer que la suite 𝑈𝑛 est une suite géométrique et déterminer sa raison
3) La suite (𝑈𝑛 )admet-elle une limite ?
4) Déterminer un entier 𝑛0 tel que pour tout entier 𝑛 > 𝑛0 ; 𝑈𝑛 > 100
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit n un entier naturel. Résolvons dans R l’équation d’inconnue x : ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛
𝑒 2𝑛
ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛 ⟹ 7𝑛 𝑥 = 𝑒 2𝑛 ⟹ 𝑥 = 𝑛
7
2) On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par : 𝐥𝐧(𝟕𝒏 . 𝑼𝒏 ) = 𝟐𝒏
a) Calculons 𝑼𝟎 𝒆𝒕 𝑼𝟏
𝑒 2𝑛
On constate que 𝑈𝑛 =
7𝑛
𝑒0 𝑒2
●Pour 𝑛 = 0 ⟹ 𝑈0 = = 1 ⟹ 𝑈0 = 1 ●Pour 𝑛 = 1 ⟹ 𝑈1 =
70 7
b) Démontrons que la suite 𝑼𝒏 est une suite géométrique et déterminons sa raison
𝑒 2𝑛 𝑒2 𝑛 e2
Comme 𝑈𝑛 = ⟹ 𝑈𝑛 = ( ) alors 𝑈𝑛 est une suite géométrique de raison q =
7𝑛 7 7
3) La suite (𝑼𝒏 )admet-elle une limite ?
𝑒2
Oui 𝑈𝑛 admet une limite car 𝑞 = > 1 et sa limite est : lim 𝑈𝑛 = +∞
7 𝑛→+∞
4) Déterminons un entier 𝑛0 tel que pour tout entier 𝑛 > 𝑛0 ; 𝑈𝑛 > 100
𝑛 𝑛
𝑒2 𝑒2 𝑒2
𝑈𝑛 > 100 ⟹ ( ) > 100 ⟹ ln ( ) > ln 100 ⟹ 𝑛 ln > 2 ln 10 ⟹
7 7 7
4,605
𝑛(2 − ln 7) > 2 ln 10 ⟹ 𝑛 > ⟹ 𝑛 > 85,27 𝑑′ 𝑜ù 𝑛0 = 86
0,054
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
Les termes d’une suite arithmétique vérifient 𝑆5 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢5 = 45 𝑒𝑡 𝑢9 = 6
a) Calculer 𝑢1 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑟
b) Trouver n tel que : 𝑠𝑛 = 66
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Les termes d’une suite arithmétique vérifient 𝑆5 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢5 = 45 𝑒𝑡 𝑢9 = 6
a) Calculons 𝐮𝟏 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐫
●D’après la formule explicite, on a : 𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟 = 𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟
Pour 𝑛 = 9, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑢9 = 𝑢1 + 8𝑟 = 6 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 + 8𝑟 = 6
●D’après la formule de la somme, on a :
𝑛−𝑝+1 𝑛 𝑛
𝑆𝑛 = (𝑢𝑝 + 𝑢𝑛 ) = (𝑢1 + 𝑢𝑛 ) = (2𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟) =
2 2 2
5
Pour 𝑛 = 5, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑆5 = (2𝑢1 + 4𝑟) = 45 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 + 2𝑟 = 9
2
𝑢 + 8𝑟 = 6 −𝑢 − 8𝑟 = −6 1
D’où le système : { 1 ⟹{ 1 ⟹ 6𝑟 = −3 ⟹ 𝑟 = −
𝑢1 + 2𝑟 = 9 𝑢1 + 2𝑟 = 9 2
1
Alors 𝑢1 + 8 (− ) = 6 ⟹ 𝑢1 = 4 + 6 = 10 ⟹ 𝑢1 = 10
2
b) Trouvons n tel que : 𝒔𝒏 = 𝟔𝟔
𝑛 𝑛 1 𝑛 1 1
𝑆𝑛 = (2𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟) = (2(10) + (𝑛 − 1) (− )) = (20 − 𝑛 + ) = 66 ⟹
2 2 2 2 2 2
40 − 𝑛 + 1
𝑛( ) = 132 ⟹ 𝑛(41 − 𝑛) = 264 ⟹ −𝑛2 + 41𝑛 − 264 = 0 ⟹
2
𝑛² − 41𝑛 + 264 = 0 ⟹ 𝒏 = {𝟖; 𝟑𝟑}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
1) Soit la suite géométrique 𝑣𝑛 vérifient 𝑣1 = 54 𝑒𝑡 𝑣4 = 16
Calculer la raison q et la somme 𝑆5 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣5
3
2) Soit la suite géométrique telle que : 𝑣3 = 3 𝑒𝑡 𝑣8 =
32
a) Calculer la raison q et le premier terme 𝑣0
b) Calculer la somme 𝑆10 = 𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣10
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la suite géométrique 𝒗𝒏 vérifient 𝒗𝟏 = 𝟓𝟒 𝒆𝒕 𝒗𝟒 = 𝟏𝟔
Calculons la raison q et la somme 𝑺𝟓 = 𝒗𝟏 + 𝒗𝟐 + ⋯ + 𝒗𝟓
D’après la formule explicite, on a : 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑣1 × 𝑞𝑛−1 = 54𝑞𝑛−1
16 1 1
Pour 𝑛 = 4 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣4 = 54𝑞3 = 16 ⟹ 𝑞3 = = ⟹𝑞=
54 8 2
Calculons la somme 𝑆5 :
1 5 25 − 1
1 − 𝑞5−1+1 1−( )
𝑆5 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣5 = 𝑣1 = 54 ( 2 ) = 54 25 = 108 (31) ⟹
1−𝑞 1 1 25
1−
2 2
31 837 ′ 837
𝑆5 = 27 × = 𝑑 𝑜ù 𝑆5 =
8 8 8
𝟑
2) Soit la suite géométrique telle que : 𝒗𝟑 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒗𝟖 =
𝟑𝟐
a) Calculons la raison q et le premier terme 𝒗𝟎
D’après la formule explicite, on a : 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑣0 × 𝑞𝑛
3
Pour 𝑛 = 3 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣3 = 𝑣0 𝑞3 = 3 ⟹ 𝑣0 =
𝑞3
3 3
Pour 𝑛 = 8 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣8 = 𝑣0 𝑞8 = ⟹ 𝑣0 =
32 32𝑞 8
3 3 1 1
On pose 𝑣0 = 𝑣0 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹ 𝑞5 = ⟹𝑞=
32𝑞 8 𝑞3 32 2
3 3
Alors 𝑣0 = = 1 3
= 3 × 8 = 24 𝑑′ 𝑜ù 𝑣0 = 24
𝑞3 ( )
2
2) On pose 𝒗𝒏 = 𝐥𝐧 𝑼𝒏 − 𝟐
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213
EXERCICE 9:
Calculer la somme :𝑠𝑛 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + 11 ⋯ 1
Le dernier nombre de cette somme étant formé de n chiffres de 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑠𝑛 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + 11 ⋯ 1 en multipliant les deux membres par 9 ; on a :
9𝑠𝑛 = 9 + 99 + 999 + ⋯ + 99 ⋯ 9 = (10 − 1) + (102 − 1) + ⋯ + (10𝑛 − 1)
1 − 10𝑛 10 − 10𝑛+1
9𝑠𝑛 = 10 + 102 + 103 + ⋯ + 10𝑛 − 𝑛 = 10 −𝑛 = −𝑛 ⟹
1 − 10 −9
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
10 − 10 10 − 10 − 9𝑛 10 − 10 − 9𝑛
9𝑠𝑛 = −𝑛 = ⟹ 𝑠𝑛 =
9 9 81
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
𝑝0 = 𝑞0 = 1
A –) Soit (𝑝𝑛 )𝑒𝑡 (𝑞𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑝𝑛+1 = 𝑝𝑛 + 2𝑞𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑞𝑛+1 = 𝑝𝑛 + 𝑞𝑛
1) Compléter le tableau suivant :
𝑛 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑝𝑛
𝑞𝑛
2) a) Démontrer que : ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑝𝑛2 − 2𝑞𝑛2 = (−1)𝑛+1
𝑝
b) Conjecturer les limites des suites (𝑝𝑛 )𝑒𝑡 (𝑞𝑛 ) ; en déduire que : lim 𝑛 = √2
𝑛→+∞ 𝑞𝑛
𝑝𝑛
3) Soit(𝑈𝑛 ) la suite de terme général : 𝑈𝑛 =
𝑞𝑛
a) Exprimer 𝑈𝑛+1 en fonction de 𝑈𝑛 et donner une définition par récurrence de la suite
(𝑈𝑛 )
b) Représenter graphiquement les premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ), puis démontrer que
cette suite converge vers √2
𝑎0 = 𝑏0 = 1
B-) Soit (𝑎𝑛 )𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 et la suite (𝑣𝑛 )
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 𝑏𝑛
𝑎𝑛
de terme général 𝑣𝑛 =
𝑏𝑛
Donner une définition par récurrence de la suite (𝑣𝑛 ), puis démontrer que cette suite
converge également vers √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Complétons le tableau suivant :
n 1 2 3 4 5 6 7 8 9
pn 3 7 17 41 99 239 577 1393 3363
qn 2 5 12 29 70 169 408 985 2378
2) a) Démontrons que : ∀𝐧 ∈ 𝐍; 𝐩𝟐𝐧 − 𝟐𝐪𝟐𝐧 = (−𝟏)𝐧+𝟏
On démontre par récurrence :
●Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
Pour n = 0; on a ∶ p20 − 2q20 = (−1)0+1 ⟹ 1 − 2 = −1 alors − 1 = −1 vraie
𝑎0 = 𝑏0 = 1
B-) Soit (𝑎𝑛 )𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 et la suite (𝑣𝑛 )
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 𝑏𝑛
𝑎𝑛
de terme général 𝑣𝑛 =
𝑏𝑛
Donnons une définition par récurrence de la suite (𝑣𝑛 ), puis démontrons que cette suite
converge également vers √2
𝑎 2
𝑏𝑛2 (( 𝑛 ) + 2)
𝑎𝑛+1 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 𝑏𝑛 (𝑣𝑛 )2 + 2 ′ (𝑣𝑛 )2 + 2
𝑣𝑛+1 = = = = 𝑑 𝑜ù 𝑣𝑛+1 =
𝑏𝑛+1 2𝑎𝑛 𝑏𝑛 2𝑎𝑛 𝑏𝑛 2𝑣𝑛 2𝑣𝑛
𝑎
𝑣0 = 0 = 1
𝑏0
D’où on a : { (𝑣 )2 +2
𝑣𝑛+1 = 𝑛
2𝑣𝑛
𝑛 1 2 3
Soit le tableau de quelques termes : 𝑣𝑛 3 17 577
Soit (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 on a : 2 12 408
x²+2
Soit f la fonction définie par : f(x) =
2x
x²+2 ′ 2x(2x)−2(x2 +2) 2x²−4 x²−2
Alors on a : f ′ (x) = ( 2x
) =
4x2
=
4x2
=
2x²
f est décroissante sur ]0; √2[ et croissante sur ] √2; +∞[ et on a deux droites x =
1
0 et y = x comme asymptotes
2
x²+2
On pose f(x) = x on a ∶ = x ⟹ x² + 2 = 2x² ⟹ x² = 2 ⟹ x ± √2
2x
On considère la suite 𝒗𝒏 définie par pour tout entier naturel n non nul : 𝒗𝒏 =
3)
𝒏(𝟑 − 𝒖𝒏 )
Montrons que 𝒗𝒏 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
𝑛 3(𝑛+2)
terme 𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = (𝑛 + 1)(3 − 𝑢𝑛+1 ) = (𝑛 + 1) (3 −
2(𝑛+1)
𝑢𝑛 + )
2(𝑛+1)
𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) 1 1
= (𝑛 + 1) ( ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛
2(𝑛 + 1) 2 2
1
Ceci montre que 𝑣𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑣1 = 1(3 − 𝑢1 ) = 3 −
2
(−1) = 4 ⟹ 𝑣1 = 4
4) Exprimons 𝒗𝒏 puis 𝒖𝒏 en fonction de n
•Comme 𝑣𝑛 est une suite géométrique alors :
1 𝑛−1 1
𝑣𝑛 = 𝑣1 . 𝑞𝑛−1 ⟹ 𝑣𝑛 = 4 ( ) = 22 . = 22 . 21−𝑛 = 23−𝑛 ⟹𝑣𝑛 = 23−𝑛
2 2𝑛−1
1 1 1 3𝑛−23−𝑛
•𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛 = 3 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑢𝑛 = 3 − 𝑣𝑛 = 3 − 23−𝑛 ⟹𝑢𝑛 =
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminer une primitive de f sur ℝ+
ln(𝑛+1)
2) Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie pour 𝑛 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑢𝑛 = ∫ln 𝑛 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥
Exprimer (un )en fonction de n
3) Montrer que (un ) est une suite décroissante positive. Que peut-on en déduire ?
Calculer la limite un lors que n tend vers +∞
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a. Calculer 𝑠1 , 𝑠2 𝑒𝑡 𝑠3 et exprimer 𝑠𝑛 en fonction de n
b. Calculer la limite sn lors que n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminons une primitive de f sur ℝ+
ex (ex +1)′ U′
f(x) = = on a la forme de (ln(U))′ = alors la primitive de f(x) est
ex +1 ex +1 U
F(x) = ln(ex + 1) + c
𝐥𝐧(𝒏+𝟏)
2) Soit la suite (𝒖𝒏 ) définie pour 𝒏 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝒖𝒏 = ∫𝐥𝐧 𝒏 𝒇(𝒙)𝒅𝒙
Exprimons (𝒖𝒏 ) 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧
ln(n+1)
𝒅′ 𝒐ù 𝐮𝐧+𝟏 − 𝐮𝐧 < 0
Alors (un ) est strictement décroissante
n+2 n+2 n+2
●Comme un = ln ( ) ; ∀n > 0; 𝑛 + 2 > 𝑛 + 1 ⟹ > 1 ⟹ ln ( ) > 0 ⟹ 𝐮𝐧 > 0
n+1 n+1 n+1
D’où 𝐮𝐧 est positive
On peut-on en déduire que comme (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive
alors elle minorée.
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a) Calculons 𝒔𝟏 , 𝒔𝟐 𝒆𝒕 𝒔𝟑 et exprimons 𝒔𝒏 en fonction de n
3 𝟑
𝑠1 = 𝑢1 = ln ⟹ 𝒔𝟏 = 𝐥𝐧
2 𝟐
3 4
𝑠2 = 𝑢1 + 𝑢2 = ln + ln = ln 3 − ln 2 + ln 4 − ln 3 = ln 2 ⟹ 𝒔𝟐 = 𝐥𝐧 𝟐
2 3
5 5 𝟓
𝑠3 = 𝑠2 + 𝑢3 = ln 2 + ln = ln ⟹ 𝒔𝟑 = 𝐥𝐧
4 2 𝟐
3 4 5 n+1 n+2
∎sn = u1 + u2 + ⋯ + un = ln + ln + ln + ⋯ + ln ( ) + ln ( )
2 3 4 n n+1
3 4 5 n+1 n+2 n+2 𝒏+𝟐
= ln ( × × × ⋯ × × ) = ln ⟹ 𝒔𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
2 3 4 n n+1 2 𝟐
b) Calculons la limite 𝐬𝐧 lors que n tend vers +∞
+∞ + 2
lim 𝑠𝑛 = ln
= +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 = + ∞
𝑛→+∞ 2 𝒏→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
1) Résoudre dans R l’équation : 𝑥² = 𝑥 + 1 (𝐸)
2) Donner la valeur exacte à 10-2 près de la racine positive
3) On note par 𝜑 cette racine positive, et on pose : 𝜑 2 = 𝜑 + 1
a) Démontrer que 𝜑 3 = 2𝜑 + 1
b) Déterminer deux réels 𝑎4 𝑒𝑡 𝑏4 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝜑 4 = 𝑎4 𝜑 + 𝑏4
4) Pour 𝑛 ≥ 2; on pose 𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛
a) Exprimer 𝜑 𝑛+1 en fonction de 𝜑 ; de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
b) En déduire que : { 𝑛+1 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑎0 = 𝑎1 = 1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
c) Vérifier que : 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛
(1+√5)𝑛+1 −(1−√5)𝑛+1
d) Montrer que : 𝑎𝑛 =
2𝑛+1 √5
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons dans R l’équation : 𝒙² = 𝒙 + 𝟏 (𝑬)
𝑥 2 = 𝑥 + 1 ⟹ 𝑥 2 − 𝑥 − 1 = 0 ⟹ ∆= (−1)2 − 4(−1) = 1 + 4 = 5 ⟹ ∆= 5
1 − √5 1 + √5
𝑥1 = 𝑒𝑡 𝑥2 =
2 2
2) Donnons la valeur exacte à 10-2 près de la racine positive
1 + √5 1 + 1,72 2,72
𝑥2 = = = = 1,615 ≈ 1,62
2 2 2
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220
𝝋𝟒 = 𝒂 𝝋 + 𝒃𝟒
{ 𝟒 𝟒 ⟺ 𝒂𝟒 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒃𝟒 = 𝟐
𝝋 = 𝟑𝝋 + 𝟐
4) Pour 𝒏 ≥ 𝟐; on pose 𝝋𝒏 = 𝒂𝒏 𝝋 + 𝒃𝒏
a) Exprimons 𝝋𝒏+𝟏 en fonction de 𝝋 ; de 𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒃𝒏
𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛 ⟺ 𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝜑 2 + 𝑏𝑛 𝜑 ⟹ 𝜑 3 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝜑 = (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )𝜑 + 𝑎𝑛
𝛗𝐧+𝟏 = (𝐚𝐧 + 𝐛𝐧 )𝛗 + 𝐚𝐧
𝒂 = 𝒂𝒏 + 𝒃𝒏
b) Déduisons-en que : { 𝒏+𝟏 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒂𝟎 = 𝒂𝟏 = 𝟏
𝒃𝒏+𝟏 = 𝒂𝒏
𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛+1 𝜑 + 𝑏𝑛+1
Comme 𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛 ⟺ 𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛+1 𝜑 + 𝑏𝑛+1 ⟺ { 𝑛+1 ⟺
𝜑 = (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )𝜑 + 𝑎𝑛
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
Par comparaison, on a : { 𝑛+1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
c) Vérifions que : 𝒂𝒏+𝟐 = 𝒂𝒏+𝟏 + 𝒂𝒏
𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝑎 = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1
Comme { ⟺ { 𝑛+2 ⟺ 𝐚𝐧+𝟐 = 𝐚𝐧+𝟏 + 𝐚𝐧
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
(𝟏+√𝟓)𝒏+𝟏 −(𝟏−√𝟓)𝒏+𝟏
d) Montrons que : 𝒂𝒏 =
𝟐𝒏+𝟏 √𝟓
Comme 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛 ⟺ 𝑎𝑛+2 − 𝑎𝑛+1 − 𝑎𝑛 = 0
1−√5 1+√5
Soit l’équation caractéristique : 𝑟² − 𝑟 − 1 = 0 ⟺ 𝑟1 = 𝑒𝑡 𝑟2 =
2 2
𝑛 𝑛
1−√5 1+√5
On a : 𝑎𝑛 = 𝐴 ( ) +𝐵( ) ; comme 𝒂𝟎 = 𝒂𝟏 = 𝟏 ⟺
2 2
0 0
1−√5 1+√5
Pour n=0 ; on a : 𝑎0 = 𝐴 ( 2
) +𝐵(
2
) =1 ⟺𝐴+𝐵 =1⟹𝐴 =1−𝐵
1 1
1−√5 1+√5
Pour n=1 ; on a : 𝑎1 = 𝐴 ( 2
) +𝐵(
2
) = 1 ⟺ 𝐴(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2
(1 − 𝐵)(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2 ⟺ 1 − √5 − 𝐵(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2 ⟺
1 + √5 1 + √5 1 − √5 −1 + √5
2𝐵√5 = 1 + √5 ⟺ 𝐵 = ⟺ 𝐴 =1− = ⟺𝐴=
2√5 2√5 2√5 2√5
𝑛 𝑛 𝑛+1 𝑛+1
1 − √5 1 − √5 1 + √5 1 + √5 (1 + √5) (1 − √5)
𝑎𝑛 = − ( )( ) +( )( ) = −
2√5 2 2√5 2 2𝑛+1 √5 2𝑛+1 √5
(𝟏+√𝟓)𝒏+𝟏 −(𝟏−√𝟓)𝒏+𝟏
D’où 𝒂𝒏 =
𝟐𝒏+𝟏 √𝟓
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les trois termes consécutifs 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 d’une suite arithmétique tel que :
𝑎+𝑏+𝑐 = 9 𝑎+𝑏+𝑐 = 9
𝑎) { 𝑏) { 80 et la suite est décroissante
2𝑎 + 𝑏 − 𝑐 = 0 𝑎𝑏𝑐 = 3
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 15
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = −3
𝑐) { et la suite est croissante 𝑑) {1 1 1 33 et la suite est décroissante
𝑎𝑏𝑐 = 15 + + =
𝑎 𝑏 𝑐 40
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
1) Soit une suite géométrique décroissante 𝑣𝑛 telle que :
𝑣 + 𝑣2 + 𝑣3 = 3 + √2
{ 1 Calculer 𝑣1 , 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3
𝑣1 . 𝑣2 . 𝑣3 = 2√2
2) Calculer les trois termes consécutifs 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 d’une suite géométrique telle que :
1
𝑎+𝑏+𝑐 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 19
27
𝑎) { 1 1 1 ; 𝑏) {
+ + = 13 𝑎𝑏𝑐 = 216
𝑎 𝑏 𝑐
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite U définie par :𝑈0 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎
𝑈𝑛+1 = 𝑎𝑈𝑛 + 𝑏 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑈0 sont des nombres réels donnés
1) Soit 𝑎 = 1 𝑒𝑡 𝑏 ≠ 0
a) Quelle est dans ce cas la nature de la suite 𝑈𝑛
b) Exprimer alors 𝑈𝑛 en fonction de n et calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
2) Soit 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑏 = 0
a) Quelle est dans ce cas la nature de la suite 𝑈𝑛
b) Exprimer alors 𝑈𝑛 en fonction de n
3) Soit 𝑎 ≠ 1 𝑒𝑡 𝑏 ≠ 0
a) Si on pose𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝛼, démontrer qu’il existe une valeur de α pour laquelle
la suite 𝑉𝑛 est géométrique de raison𝑎
b) En déduire l’expression de 𝑉𝑛 , puis de 𝑈𝑛 en fonction de n
c) Déterminer la limite de la suite 𝑉𝑛 , puis celle de 𝑈𝑛 dans le cas où |𝑎| < 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁∗/{1} la suite définie pour tout entier naturel non nul et différent de 1, par
√𝑛 + 1
𝑢𝑛 = (−1)𝑛
√𝑛 − 1
Calculer les trois premiers termes de la suite puis le 99ième terme de la suite
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le sens de variations de la suite (𝑛𝑛 𝑒 −𝑛 )𝑛∈𝑁∗
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222
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le sens de variations de la suite (𝑛 − (ln 𝑛)²)𝑛∈𝑁∗
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
1
Déterminer le sens de variations de la suite (ln (1 + ))
𝑛 𝑛∈𝑁∗
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 définie pour tout entier naturel n par
𝑒 −𝑛²+𝑛+1
𝑢𝑛 = est bornée
𝑛+2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
3
On considère la suite U définie par :𝑈0 = 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 3𝑈𝑛 − 2
4
1) Etablir un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9. Tracer la
représentation graphique en «chemin» de la suite. Donner une conjecture de la
limite éventuelle de la suite U
2) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Résoudre l’équation𝑓(𝑥) = 𝑥. Faire apparaitre la solution sur le graphique
3) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 . Montrer que la suite V est une suite géométrique
4) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
5) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice10 :++++++++++++++++++++++++++
2𝑈𝑛 +3
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 2,5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +4
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a deux solutions α et β (avec α˃β)
2) Donner un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 1 à 9
3) Etudier la fonction f sur l’intervalle ]−4; +∞[. Tracer la représentation
graphique en «chemin» de la suite U pour n variant 0 à 5
4) Donner une conjecture sur la convergence de la suite U
𝑈𝑛 −1
5) On pose 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛 +3
Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme𝑉0
6) Exprimer 𝑉𝑛 et 𝑈𝑛 en fonction de n
7) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente
++++++++++++++++++++++++Exercice11 :++++++++++++++++++++++++++
4𝑈𝑛 −1
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 6 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et montrer que l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑥 a une solution α
2) Etudier la fonction f sur l’intervalle ]−2; +∞[. Tracer la représentation
graphique en «chemin» de la suite U pour n variant 0 à 6. Donner une conjecture
sur la convergence de la suite U
1 1
3) On pose 𝑉𝑛 = . Montrer que 𝑉𝑛+1 = + 𝑉𝑛
𝑈𝑛 −1 3
Donner une expression de (𝑉𝑛 ) en fonction de n. En déduire une expression de (𝑈𝑛 ) en
fonction de n
4) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers un nombre que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice12 :++++++++++++++++++++++++++
1 7
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 3𝑛 +
4 4
1) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4𝑛 + 3 . Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont
on précisera la raison et le premier terme 𝑉0 . Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n
5
2) Montrer que pour tout n, 𝑈𝑛 = + 4𝑛 − 3
4𝑛
3) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 13:++++++++++++++++++++++++++
4𝑈𝑛 −3
On considère la suite U définie par :𝑈0 = 5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
3𝑈𝑛 −2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et montrer que l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑥 a une solution α
1
2) On pose 𝑉𝑛 = . Démontrer que la suite V est une suite arithmétique dont on
𝑈𝑛 −1
précisera la raison et le premier terme 𝑉0 .
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la monotonie de la suite 𝑉𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
5𝑈𝑛 +4
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 0,5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a deux solutions α et β (avec α˃β)
𝑈𝑛 −4
2) On pose 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛 +1
Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑉0
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la monotonie de la suite 𝑉𝑛
5) Donner la représentation graphique en chemin de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
𝑈𝑛
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = −1
3
1) Calculer 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
3
2) (𝑉𝑛 ) est la suite définie par : 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 +
2
a) Démontrer que la suite (𝑉𝑛 ) est géométrique
b) Exprimer (𝑉𝑛 ) explicitement en fonction de n
3) a) En déduire une expression explicite de (𝑈𝑛 )
b)Etudier la limite de la suite (𝑈𝑛 )
4) On pose 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
3 2
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U1 = 2 et ∀n ∈ ℕ∗ on a Un+1 = −U
n +3
𝑈𝑛 +3
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par :𝑈1 = 1 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
2
1) Calculer 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
2) La suite (𝑈𝑛 ) est-elle arithmétique ? géométrique ? justifier votre réponse.
3) Pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑣𝑛 = 3 − 𝑈𝑛
1
a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique de raison
2
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
c) En déduire la limite de (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 21 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 0 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 +
2𝑛
On considère la suite (𝑣𝑛 ) définie par : 𝑣𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 (1)
1) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme
2) En déduire la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛
3) Utiliser la relation (1) pour trouver une autre expression de 𝑆𝑛
En déduire (𝑈𝑛 ) en fonction de n
4) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Sur une droite (D) muni d’un repère (𝑂; 𝑖), 𝐴0 𝑒𝑡 𝐵0 sont les points d’abscisses respectives
−4 𝑒𝑡 3. Pour tout entier naturel n, on note :
𝐴𝑛+1 le barycentre de {(𝐴𝑛 ; 1); (𝐵𝑛 ; 4) } et 𝐵𝑛+1 le barycentre de {(𝐴𝑛 ; 3); (𝐵𝑛 ; 2) }
1- Placer les points 𝐴0 ; 𝐵0 ; 𝐴1 𝑒𝑡 𝐵1
2- Les points 𝐴𝑛 𝑒𝑡 𝐵𝑛 ont pour abscisses 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 respectivement. Ainsi 𝑎0 =
−4 𝑒𝑡 𝑏0 = 3
1 1
Démontrer que, pour tout n de N, 𝑎𝑛+1 = (𝑎𝑛 + 4𝑏𝑛 ) 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 = (3𝑎𝑛 + 2𝑏𝑛 )
5 5
3- a- Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n : 3𝑎𝑛 + 4𝑏𝑛 = 0
2 2
b- En déduire que : 𝑎𝑛+1 = − 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 = − 𝑏𝑛
5 5
4- a- Exprimer 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 en fonction de n
b- Déterminer les limites de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 quand n tend vers +∞
c- Interpréter ce résultat à l’aide des points 𝐴𝑛 𝑒𝑡 𝐵𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (U) définie sur N par : 𝑢0 = 6 𝑒𝑡 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 2 On pose 𝑣𝑛 =
3
𝑢𝑛 − 3
1- a- Montrer que la suite (V) est une suite géométrique dont on déterminera le
premier terme et la raison
b- Exprimer 𝑣𝑛 puis 𝑢𝑛 en fonction de n
a- En déduire en utilisant la question précédente lim 𝑣𝑛 et lim 𝑢𝑛
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
b- Calculer la somme 𝑠𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛
(√2 − 1)|
1
5- En déduire que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛+1 − (√2 − 1)| ≤ |𝑢𝑛 −
4
1
(√2 − 1)| puis que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛 − (√2 − 1)| ≤
4𝑛
6- Quelle est la limite de la suite (𝑢𝑛 + 1) ?
PARTIE B : Propriétés de la suite (𝑢𝑛 )
1- Calculer 𝑢𝑛 pour les valeurs 1, 2, 3, 4, 5 et n
2- Montrer que pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 est nombre rationnel
3- Montrer que la suite (𝑢2𝑛 ) est croissante et que (𝑢2𝑛+1 ) est décroissante
𝑝𝑛
4- On pose pour 𝑛 ≥ 1; 𝑢𝑛 = ou 𝑝𝑛 𝑒𝑡 𝑞𝑛 sont des entiers naturels premiers
𝑞𝑛
entre eux
(Rappel : deux nombres p et q sont premiers entre eux s’il existe deux entiers c et d tels
que cp+dq=1)
Sachant que 𝑝0 = 0 𝑒𝑡 𝑞0 = 1
a- Montrer que si a et b sont premiers entre eux alors b et a+2b sont aussi premiers
entre eux . Cela revient à montrer qu’il existe deux entiers u’ et v’ tels que ;
(a+2b)u’+bv’=1 sachant qu’il existe deux nombres réels u et v tels que : au+bv=1
b- En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑝𝑛+1 = 𝑞𝑛 𝑒𝑡 𝑞𝑛+1 = 2𝑞𝑛 + 𝑝𝑛
c- Calculer 𝑞𝑛 en fonction de n
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:+++++++++++++++++++++++++++
PARTTIE A : Soit f et g deux fonctions définies sur [0; +∞[ par :
x²
f(x) = ln(1 + x) − x et g(x) = ln(1 + x) + −x
2
1- Etablir les variations de f et g sur [0; +∞[
2- En déduire un encadrement de ln(1 + 𝑥)
PARTIE B : On se propose d’étudier la suite (𝑢𝑛 ) de nombre réel définie par :
3 1
u1 = et un+1 = un (1 + n+1 )
2 2
1- Montrer que 𝑢𝑛 > 0 pour tout entier naturel n non nul
2- Montrer que pour tout entier naturel n non nul
1 1 1
ln 𝑢𝑛 = ln (1 + ) + ln (1 + 2 ) + ⋯ + ln (1 + 𝑛 )
2 2 2
1 1 1 1 1 1 1 1
3- On pose Sn = + 2 + 3 + ⋯ + n et Tn = + 2 + 3 + ⋯ +
2 2 2 2 4 4 4 4n
1
Montrer que : Sn − Tn ≤ ln un ≤ Sn
2
4- Calculer 𝑆𝑛 𝑒𝑡 𝑇𝑛 en fonction de n. En déduire lim 𝑆𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑇𝑛
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
5- Etude de la convergence de la suite 𝑢𝑛
a- Montrer que la suite 𝑢𝑛 est strictement croissante
b- En déduire que 𝑢𝑛 est convergente. Soit l sa limite
c- En déduire un encadrement de l
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définitions : Soit f une fonction numérique continue sur un intervalle E et F sa
primitive sur E. On considère par a et b deux points de E
On appelle intégrale de a à b de la fonction f, le nombre réel I défini par :
𝐼 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎)
𝑏
Notation : 𝐼 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 𝑜𝑢 𝐼 = [𝐹(𝑥)] 𝑏𝑎
Propriétés : Soit f et g deux fonctions continues sur un intervalle E et a, b et c trois
points de E
𝑏 𝑎
●∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑐 𝑏 𝑐
●Relation de Chasles ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑏 𝑏
●Linéarité ∫𝑎 (𝑓 + 𝑔)(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑏
∫ (𝛼𝑓)(𝑥)𝑑𝑥 = 𝛼 ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ∈ 𝑅
𝑎 𝑎
Quelques formules usuelles des intégrales indéfinies:
1 𝑎𝑥 𝑛+1
∫ 𝑎𝑑𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑐 ∫ 𝑎𝑥𝑑𝑥 = 𝑎𝑥² + 𝑐 ∫ 𝑎𝑥 𝑛 𝑑𝑥 = +𝑐
2 𝑛+1
𝑛+1
1 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)
∫ 𝑑𝑥 = ln|𝑥| + 𝑐 ∫(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛 𝑑𝑥 = × +𝑐
𝑥 𝑎 𝑛+1
1 1
∫ 𝑑𝑥 = 2√𝑥 + 𝑐 ∫ 𝑒 𝑎𝑥+𝑏 𝑑𝑥 = 𝑒 𝑎𝑥+𝑏 + 𝑐
√𝑥 𝑎
∫ cos 𝑥 𝑑𝑥 = sin 𝑥 + 𝑐 ∫ sin 𝑥 𝑑𝑥 = − cos 𝑥 + 𝑐
𝑑𝑥 𝑑𝑥 1 𝑥−𝑎
∫ = ln (𝑥 + √𝑥 2 + 𝑎2 ) + 𝑐 = ∫ ln | |+𝑐
√𝑥 2 + 𝑎2 −𝑎 2 2𝑎 𝑥2 𝑥+𝑎
𝑑𝑥 𝑥 𝑑𝑥 𝑥
∫− = arccos + 𝑐 ∫ = arcsin + 𝑐
2
√𝑎 − 𝑥 2 𝑎 2
√𝑎 − 𝑥 2 𝑎
1 1
∫ sin(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑑𝑥 = − cos(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐 ∫ 𝑑𝑥 = tan 𝑥 + 𝑐
𝑎 cos 2 𝑥
1 1
∫ 2 𝑑𝑥 = − cotan 𝑥 + 𝑐 ∫ cos(𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑑𝑥 = sin(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐
sin 𝑥 𝑎
1
∫ tan(𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑑𝑥 = − ln|cos(𝑎𝑥 + 𝑏)| + 𝑐
𝑎
Calcul d’intégrales
●Changement de variables affines :
Soit f une fonction continue sur l’intervalle [𝑎; 𝑏], 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont deux réels tels que 𝛼 ≠ 0
𝑏−𝛽
𝑏 𝛼
∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = 𝛼 ∫𝑎−𝛽 𝑓(𝛼𝑥 + 𝛽)𝑑𝑥 car on pose 𝑡 = 𝑥𝛼 + 𝛽 ⟹ 𝑑𝑡 = 𝛼𝑑𝑥
𝛼
𝑎−𝛽 𝑏−𝛽
Pour 𝑡 = 𝛼 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡 = 𝑏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 =
𝛼 𝛼
𝑏−𝛽
𝑏 𝛼
D’où ∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = 𝛼∫ 𝑎−𝛽 𝑓(𝛼𝑥 + 𝛽)𝑑𝑥
𝛼
●Intégration par parties :
Soit f une fonction continue sur un intervalle [𝑎; 𝑏] ; on a ;
𝑏 𝑏
𝑏 √∆
𝑑𝑥 1 1 𝑥+ −
∎Si ∆> 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠, 𝑜𝑛 𝑎: ∫ 2 = × ln | 2𝑎 2𝑎 | + c ⟺
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎 √∆ 𝑏 √∆
2 𝑥+ +
2𝑎 2𝑎 2𝑎
𝑑𝑥 1 2𝑎𝑥 + 𝑏 − √∆
∫ 2 = ln | |+c
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √∆ 2𝑎𝑥 + 𝑏 + √∆
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥
∎Si ∆< 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠, 𝑜𝑛 𝑎: ∫ 2 = ∫ 2 ⟺
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎
𝑏 2 √|∆|
(𝑥 + ) + ( )
2𝑎 2𝑎
𝑏
𝑑𝑥 2𝑎 𝑥+ 2𝑎 2𝑎𝑥 + 𝑏
∫ 2 = arctan ( 2𝑎 )+c = arctan ( )+c⟺
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √|∆| √|∆| √|∆| √|∆|
2𝑎
𝑑𝑥 2𝑎 2𝑎𝑥 + 𝑏
∫ 2 = arctan ( )+c
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √|∆| √|∆|
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥 1 𝑏 −2
∎Si ∆= 0 alors, on a: ∫ = ∫ = ∫ (𝑥 + ) 𝑑𝑥
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎 𝑏 2 𝑎 2𝑎
(𝑥 + )
2𝑎
𝑏 −1
𝑑𝑥 1 (𝑥 + 2𝑎) 1 𝒅𝒙 𝟏
∫ 2 = +c = − ⟺∫ 𝟐 =− +𝐜
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎 −1 𝑏 𝒂𝒙 + 𝒃𝒙 + 𝒄 𝒃
ax + 𝐚𝐱 +
2 𝟐
𝑑𝑥
INTEGRALES DE TYPE ∫ :
√𝑎𝑥²+𝑏𝑥+𝑐
Pour calculer l’intégrale de ce type, on procède comme suit :
2
𝑏 2 √∆
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑎 ((𝑥 + ) −( ) )
2𝑎 2𝑎
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥
∫ = ∫
√𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎 2 2
√(𝑥 + 𝑏 ) − (√∆)
2𝑎 2𝑎
𝑑𝑥 1 𝑏 𝑏 𝑐
∎Si ∆≠ 0 alors, on a: ∫ = ln |𝑥 + + √𝑥 2 + 𝑥 + | + c
√𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎 2𝑎 𝑎 𝑎
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥 1 𝑑𝑥
∎Si ∆= 0 alors, on a: ∫ = ∫ = ∫
√𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎 2 √𝑎 𝑏
√(𝑥 + 𝑏 ) 𝑥+
2𝑎
2𝑎
𝑑𝑥 1 𝑏
∫ = ln |𝑥 + | + 𝑐
√𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎 2𝑎
𝑚𝑥+𝑛
INTEGRALES DE TYPE ∫ 𝑑𝑥 :
√𝑎𝑥²+𝑏𝑥+𝑐
Pour calculer l’intégrale de ce type, on procède comme suit :
𝑚𝑥 + 𝑛 𝑑𝑥
∫ 𝑑𝑥 = 𝛼 √𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 + 𝛽 ∫
√𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐
En dérivant membre è membre, on a :
′ ′
𝑚𝑥 + 𝑛 ′ 𝑑𝑥
(∫ 𝑑𝑥) = (𝛼 √𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐) + 𝛽 (∫ )
√𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐
𝑚𝑥 + 𝑛 2𝑎𝑥 + 𝑏 𝛽
=𝛼 +
2
√𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 2 2
2√𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐
mx + n 2aαx + αb + 2β
= Par comparaison:
√ax 2 + bx + c 2√ax 2 + bx + c
𝑚
𝛼=
2𝑎𝛼 = 2𝑚 𝑎
{
𝛼𝑏 + 2𝛽 = 2𝑛 ⟹ { 𝑚𝑏
𝛽 =𝑛−
2𝑎
𝐦𝐱 + 𝐧 𝐦 𝐦𝐛 𝐝𝐱
∫ 𝐝𝐱 = √𝐚𝐱² + 𝐛𝐱 + 𝐜 + (𝐧 − ) ∫
√𝐚𝐱² + 𝐛𝐱 + 𝐜 𝐚 𝟐𝐚 √𝐚𝐱² + 𝐛𝐱 + 𝐜
𝑃𝑛 (𝑥)
INTEGRALES DE TYPE ∫ 𝑑𝑥 où 𝑃𝑛 (𝑥)est un polynôme de degré
√𝑎𝑥²+𝑏𝑥+𝑐
supérieur ou égal à 2 (𝑛 ≥ 2)
Pour calculer l’intégrale de ce type, on procède comme suit :
𝑃𝑛 (𝑥) 𝑑𝑥
∫ 𝑑𝑥 = 𝑃𝑛−1 (𝑥)√𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 + 𝛽 ∫
√𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐
On dérive membre à membre et on fait la comparaison et on intègre
𝑑𝑥
∫
2
√𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐
2𝑥²+5𝑥−8
Exemple : Calculons l’intégrale suivante : 𝐼 = ∫√ 𝑑𝑥
3−6𝑥−𝑥²
2x2 + 5x − 8 dx
I=∫ dx = (ax + b)√3 − 6x − x2 + β ∫
√3 − 6x − x2 √3 − 6x − x2
2 ′ ′ ′
2x + 5x − 8 dx
(∫ dx) = ((ax + b)√3 − 6x − x 2 ) + β (∫ )
√3 − 6x − x 2 √3 − 6x − x 2
2x 2 + 5x − 8 (ax + b)(3 + x) β
= a√3 − 6x − x 2 − +
√3 − 6x − x 2 √3 − 6x − x 2 √3 − 6x − x 2
2x 2 + 5x − 8 3a − 6ax − ax 2 − 3ax − ax 2 − 3b − bx + β
=
√3 − 6x − x 2 √3 − 6x − x 2
𝐴 = ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
𝑎
𝐴 = − ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
𝑎
Inégalité de la moyenne:
Si [𝑚; 𝑀] (avec 𝑚 < 𝑀) est l’image par f du segment [𝑎; 𝑏] (𝑎 ≠ 𝑏), alors :
𝐛
𝟏
𝐦≤ ∫ 𝐟(𝐭)𝐝𝐭 ≤ 𝐌
𝐛−𝐚
𝐚
Valeur moyenne:
𝟏 𝐛
Il existe un réel c de ]𝑎; 𝑏[ tel que : ∫ 𝐟(𝐭)𝐝𝐭
𝐛−𝐚 𝐚
= 𝐟(𝐜)
𝟏 𝐛
∫ 𝐟(𝐭)𝐝𝐭
𝐛−𝐚 𝐚
= 𝐟(𝐜) est appelé valeur moyenne de f sur [𝑎; 𝑏]
EXERCICE 1 :
Calculer les intégrales suivantes en utilisant l’intégration par parties :
2 2 2
ln 𝑥
𝐴 = ∫ ln 𝑥 𝑑𝑥 𝐵 = ∫ ln(4𝑥 − 1)𝑑𝑥 𝐶 = ∫ 2 𝑑𝑥
1 1 1 𝑥
5 1 1
𝑥−1
𝐷 = ∫ ln 𝑑𝑥 𝐸 = ∫ 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝐹 = ∫ (1 + 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
3 𝑥 −2 −1
1 2 𝜋
2𝑥 + 1 𝑥−1
𝐺=∫ 𝑑𝑥 𝐻 = ∫ (2𝑥 + 4)𝑒 𝑑𝑥 𝐼 = ∫ 𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥
−1 𝑒𝑥 0 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Calculons les intégrales suivantes en utilisant l’intégration par parties :
2 1 2
𝑢 = ln 𝑥
●𝐴 = ∫ ln 𝑥 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { ⟹ {𝑑𝑢 = 𝑥 𝑑𝑥 ⟹ 𝐴 = [𝑥 ln 𝑥]12 − ∫ 𝑑𝑥
𝑑𝑣 = 𝑑𝑥
1 𝑣=𝑥 1
[𝑥] 2
𝐴 = 2 ln 2 − 1 = 2 ln 2 − 2 + 1 = 2 ln 2 − 1 ⟹ 𝐴 = 2 ln 2 − 1
2 4
𝑢 = ln(4𝑥 − 1)
●𝐵 = ∫ ln(4𝑥 − 1)𝑑𝑥 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { ⟹ {𝑑𝑢 = 4𝑥 − 1 𝑑𝑥 ⟹
1 𝑑𝑣 = 𝑑𝑥 𝑣=𝑥
2 2
4𝑥 4𝑥 − 1 + 1
𝐵 = [𝑥 ln(4𝑥 − 1)]12 − ∫ 𝑑𝑥 = 2 ln 7 − ln 3 − ∫ 𝑑𝑥
1 4𝑥 − 1 1 4𝑥 − 1
2 2
49 1 49 1
𝐵 = ln − ∫ (1 + ) 𝑑𝑥 = ln − [𝑥 + ln(4𝑥 − 1)]
3 1 4𝑥 − 1 3 4 1
49 1 1 49 1 1
𝐵 = ln − (2 + ln 7 − 1 − ln 3) = ln − 1 − ln 7 + ln 3 ⟹
3 4 4 3 4 4
7 ln 7 − 3 ln 3 − 4
𝐵=
4
1
2
ln 𝑥 𝑢 = ln 𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
●𝐶 = ∫ 2 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { 1 ⟹{ 𝑥 ⟹
1 𝑥
𝑑𝑣 = 2 𝑑𝑥 1
𝑥 𝑣=−
𝑥
2
1 2
1 1 12 1 1
𝐶 = [− ln 𝑥] + ∫ 2 𝑑𝑥 = − ln 2 − [ ] = − ln 2 − + 1 ⟹
𝑥 1 1 𝑥 2 𝑥1 2 2
1 1
𝐶 = − ln 2 +
2 2
5
𝑥−1 𝑥 − 1 1
●𝐷 = ∫ ln 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 {𝑢 = ln 𝑥 ⟹ {𝑑𝑢 = 𝑥(𝑥 − 1) 𝑑𝑥 ⟹
3 𝑥
𝑑𝑣 = 𝑑𝑥 𝑣=𝑥
𝑥−1 5 5
1 4 2
𝐷 = [𝑥 ln
] −∫ 𝑑𝑥 = 5 ln − 3 ln − [ln(𝑥 − 1)]53
𝑥 3 3 𝑥−1 5 3
4 2 4 2
𝐷 = 5 ln − 3 ln − ln 4 + ln 2 = 5 ln − 3 ln − ln 2 ⟹
5 3 5 3
𝐷 = 6 ln 2 − 5 ln 5 + 3 ln 3
1
𝑢=𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
●𝐸 = ∫ 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { 𝑥 ⟹ { ⟹𝐸
−2
𝑑𝑣 = 𝑒 𝑑𝑥 𝑣 = 𝑒𝑥
1
= [𝑥𝑒 𝑥 ]1−2 − ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ⟹
−2
𝐸 = 2𝑒 −2 + 𝑒 − [𝑒 𝑥 ]1−2 = 2𝑒 −2 + 𝑒 + 𝑒 −2 − 𝑒 ⟹ 𝐸 = 3𝑒 −2
1
𝑢 =1+𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
●𝐹 = ∫ (1 + 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { 𝑥 ⟹{ ⟹
−1 𝑑𝑣 = 𝑒 𝑑𝑥 𝑣 = 𝑒𝑥
1
𝐹 = [(1 + 𝑥)𝑒 𝑥 ]1−1 − ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 2𝑒 − [𝑒 𝑥 ]1−1 = 2𝑒 − 𝑒 + 𝑒 −1 ⟹ 𝐹 = 𝑒 − 𝑒 −1
−1
1
2𝑥 + 1 𝑢 = 2𝑥 + 1 𝑑𝑢 = 2𝑑𝑥
●𝐺 = ∫ 𝑑𝑥 posons { −𝑥 ⟹{ ⟹
−1 𝑒 𝑥 𝑑𝑣 = 𝑒 𝑑𝑥 𝑣 = −𝑒 −𝑥
1
𝐺 = [−(2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 ]1−1 + 2 ∫ 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = −3𝑒 −1 − 𝑒 − 2[𝑒 −𝑥 ]1−1
−1
𝐺 = −3𝑒 −1 − 𝑒 − 2𝑒 −1 + 2𝑒 = −5𝑒 −1 + 𝑒 ⟹ 𝐺 = 𝑒 − 5𝑒 −1
2
𝑢 = 2𝑥 + 4 𝑑𝑢 = 2𝑑𝑥
●𝐻 = ∫ (2𝑥 + 4)𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥 posons { ⟹{ ⟹
0 𝑑𝑣 = 𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥 𝑣 = 𝑒 𝑥−1
2
𝐻 = [(2𝑥 + 4)𝑒 𝑥−1 ]20 − 2 ∫ 𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥 = 8𝑒 − 4𝑒 −1 − 2[𝑒 𝑥−1 ]20
0
= 8𝑒 − 4𝑒 −1 − 2𝑒 + 2𝑒 −1 ⟺ 𝐻 = 6𝑒 − 2𝑒 −1
𝜋
𝑢=𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
●𝐼 = ∫ 𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥 posons { ⟹{ ⟹
0
𝑑𝑣 = cos 𝑥 𝑑𝑥 𝑣 = sin 𝑥
𝜋
𝐼 = [𝑥 sin 𝑥]𝜋0 − ∫ sin 𝑥 𝑑𝑥 = [cos 𝑥]𝜋0 = cos 𝜋 − cos 0 = −1 − 1 = −2 ⟹ 𝑰 = −𝟐
0
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
Calculer les intégrales suivantes :
3 3
1 𝑥 2 2
𝐴 = ∫ (𝑥 2 + √𝑥 + ) 𝑑𝑥 𝐵=∫ ( + + ) 𝑑𝑥
2 √𝑥 0 2 1 + 𝑥 2𝑥 + 2
𝜋 𝜋 𝜋 sin 𝑥
𝐶 = ∫0 cos 2𝑥 𝑑𝑥 𝐷 = ∫0 sin 2𝑥 𝑑𝑥 𝐸 = ∫0 𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠²𝑥
1 0
𝑥+3
𝐹 = ∫ (2𝑥 − 5)(𝑥 2 − 5𝑥 + 1)𝑑𝑥 𝐺=∫ 𝑑𝑥
0 −3 (𝑥 2 + 6𝑥 − 1)3
ln 3 𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥 5 1 −2 𝑥
𝐻= ∫ln 2 𝑒 𝑥+𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 𝐼= ∫2 (2𝑥 − 5 − (𝑥+1)2) 𝑑𝑥 𝐽 = ∫−3 𝑑𝑥
√𝑥 2 −1
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239
√2 1 1 𝑒𝑥 1 ln 𝑥 𝑙𝑛²𝑥
𝐾 = ∫1 𝑑𝑥 𝐿 = ∫0 𝑑𝑥 𝑀 = ∫𝑒 −1 ( + ) 𝑑𝑥
√4−𝑥 2 1+𝑒 𝑥 𝑥 𝑥
𝜋
1
1 1 2
𝑁=∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑂 = ∫ 𝑒 2 cos 𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥
2 𝑥2 𝜋
3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Calculons les intégrales suivantes :
3 3 3 3
1 1
●A = ∫ (x 2 + √x + ) dx = ∫ x 2 dx + ∫ √xdx + ∫ dx ⟹
2 √x 2 2 2 √x
3
1 2 1 2 1 2
A = [ x 3 + x√x + 2√x] = 33 + 3√3 + 2√3 − ( 23 + 2√2 + 2√2) ⟹
3 3 2 3 3 3 3
8 10 19 10 19 10
A = 9 + 4√3 − − √2 = + 4√3 − √2 ⟹ A = + 4√3 − √2
3 3 3 3 3 3
3 3
x 2 2 1
●B = ∫ ( + + ) dx = [ x 2 + 2 ln|1 + x| + ln|x + 1|] ⟹
0 2 1 + x 2x + 2 4 0
3
1 2 1 2 1 2
B = [ x + 3 ln|1 + x|] = 3 + 3 ln|1 + 3| − ( 0 + 3 ln|1 + 0|)
4 0 4 4
9 9
= + 3 ln 4 ⟹ B = + 3 ln 4
4 4
π π
1 1 1
●C = ∫ cos 2x dx = [ sin 2x] = sin 2π − sin 2(0) = 0 ⟹ C = 0
0 2 0 2 2
π 1 π 1 1
●D = ∫0 sin 2x dx = [− cos 2x] = − cos 2π + cos 2(0) = 0 ⟹ D = 0
2 0 2 2
π
sin x π
1 1 π 1 1
●E = ∫ dx = − ∫ d(cos x) = [ ] = − = −1 − 1
0 cos²x 0 cos²x cos x 0 cos π cos 0
E = −2
1 1
1
● F = ∫ (2x − 5)(x 2 − 5x + 1)dx = [ (x 2 − 5x + 1)2 ]
0 2 0
1 1
F = ((12 − 5 + 1)2 − (02 − 0 + 1)2 ) = (9 − 1) = 4 ⟹ F = 4
2 2
0 0
x+3 1 1
●G = ∫ 2 3
dx = [ ] =
−3 (x + 6x − 1) 2 (x 2 + 6x − 1)2 −3
1 1 1 1 1 99
G= ( 2 2
− 2 2
) = (1 − )=
2 (0 + 0 − 1) ((−3) + 6(−3) − 1) 2 100 200
99
⟹ G=
200
ln 3 x −x ln 3 (ex
e −e + e−x )′
●H = ∫ x + e−x
dx = ∫ x + e−x
dx = [ln|ex + e−x |]ln 3
ln 2
ln 2 e ln 2 e
1 1
H = ln|eln 3 + e− ln 3 | − ln|eln 2 + e− ln 2 | = ln (3 + ) − ln (2 + )
3 2
10 5 10 2 4 4
= ln − ln = ln × = ln ⟹ H = ln
3 2 3 5 3 3
5 5
1 1
●I = ∫ (2x − 5 − 2
) dx = [x 2 − 5x + ]
2 (x + 1) x+2 2
1 1 1 23 165 165
I = 5² − 5 × 5 + − (22 − 5 × 2 + )= + = ⟹I=
5+2 2+2 7 4 28 28
−2
x −2
●J=∫ dx = [√x² − 1] = √3 − √8 ⟹ J = √3 − 2√2
2
−3 √x − 1 −3
√2 1 x √2 1 π π π
√2
●K = ∫ dx = [arcsin ] = arcsin − arcsin = − = ⟹
1 √4 − x
2 21 2 2 4 6 12
π
K=
12
1
ex
●L = ∫ x
dx = [ln(1 + ex )]10 = ln(1 + e1 ) − ln(1 + e0 ) = ln(1 + e) − ln2
0 1+e
e−1
L = ln ( )
2
1 1 1
ln x ln²x 1 1
●M = ∫ ( + ) dx = ∫ (ln x + ln ²x) d(ln x) = [ (ln x)2 + (ln x)3 ]
e−1 x x e−1 2 3 e−1
1 1 1 1 1 1 1
M = (ln 1)2 + (ln 1)3 − ( (ln e−1 )2 + (ln e−1 )3 ) = − + = − ⟹
2 3 2 3 2 3 6
1
M=−
6
1 1 , 1 1
1 1 1 1 1 1
●N = ∫ 2 ex dx = − ∫ ( ) ex dx = − [ex ] = −e1 + e2 = −e + √e ⟹
2 x 2 x 2
N = √e − e
π π
π
2 1 2 1
● O = ∫ e2 cos x sin x dx = − ∫ (2 cos x)′ e2 cos x dx = − [e2 cos x ]2π
π 2 π 2 3
3 3
1 π π 1 1 1 e−1
O = − (e2 cos2 − e2 cos3 ) = − (e2(0) − e2(2) ) = − (1 − e) ⟹ O =
2 2 2 2
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
2 2
2
𝐼 = ∫ 𝑥² 𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 𝑥² 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥
0 0
1) Calculer 𝐼 + 𝐽 𝑒𝑡 𝐼 − 𝐽
2) En déduire 𝐼 𝑒𝑡 𝐽
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
2 2
2
𝐼 = ∫ 𝑥² 𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 𝑥² 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥
0 0
1) Calculons 𝐼 + 𝐽 𝑒𝑡 𝐼 − 𝐽
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 2 2 2
2 2 2 2 2 (𝑐𝑜𝑠 2
●𝐼 + 𝐽 = ∫ 𝑥 𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 + ∫ 𝑥 𝑠𝑖𝑛 𝑥𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛 𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 2 𝑑𝑥 ⟹
2
0 0 0 0
𝜋
1 3 2 1 𝜋 3 1 𝜋3 𝜋3
𝐼 + 𝐽 = [ 𝑥 ] = ( ) − 03 = ⟹𝐼 + 𝐽 =
3 0 3 2 3 24 24
𝜋 𝜋 𝜋
2 2 2
●𝐼 − 𝐽 = ∫ 𝑥 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥𝑑𝑥 − ∫ 𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 2 (𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑥)𝑑𝑥
0 0 0
𝜋
𝑑𝑢 = 2𝑥𝑑𝑥
2
𝐼 − 𝐽 = ∫ 𝑥 2 cos 2𝑥 𝑑𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { 𝑢 = 𝑥2 ⟹{ 1 ⟹
0 𝑑𝑣 = cos 2𝑥 𝑑𝑥 𝑣 = sin 2𝑥
2
𝜋 𝜋 𝜋
𝑥2 2 2 2 𝑢=𝑥
𝐼 − 𝐽 = [ sin 2𝑥] − ∫ 𝑥 sin 2𝑥 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑥 sin 2𝑥 𝑑𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { ⟹
2 0 0
𝑑𝑣 = sin 2𝑥𝑑𝑥
0
𝜋 𝜋
𝑑𝑢 = 𝑑𝑥 1 2 1 2
{ 1 ⟹ 𝐼 − 𝐽 = [− 𝑥𝑐𝑜𝑠 2𝑥] + ∫ cos 2𝑥 𝑑𝑥 ⟹
𝑣 = − cos 2𝑥 2 0 2 0
2
𝜋
𝜋 1 𝜋
𝐼 + 𝐽 = − cos 𝜋 + [sin 2𝑥]02 = 𝜋 ⟹ 𝐼 − 𝐽 =
4 4 4
2) Déduisons-en 𝐼 𝑒𝑡 𝐽
𝜋
𝐼−𝐽=
4 𝜋 𝜋3 𝜋 3 + 6𝜋 𝜋 3 + 6𝜋
{ 3 ⟹ 2𝐼 = + ⟹𝐼= ; 𝐽 =𝐼−𝜋 = −𝜋
𝜋 4 24 24 24
𝐼+𝐽 =
24
𝜋 3 − 18𝜋
𝐷′ 𝑜ù 𝐽 =
24
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
1 𝑎 𝑏𝑥+𝑐
1) Déterminer les 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 c tels que : = +
𝑥(𝑥 2 +1) 𝑥 𝑥²+1
1 1
2) Calculer ∫1 2 𝑑𝑥
2 𝑥(𝑥 +1)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1 𝑎 𝑏𝑥+𝑐
1) Déterminons les 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que : = +
𝑥(𝑥 2 +1) 𝑥 𝑥²+1
1 𝑎 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎𝑥 2 + 𝑎 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐𝑥 (𝑎 + 𝑏)𝑥 2 + 𝑐𝑥 + 𝑎
= + = =
𝑥(𝑥 2 + 1) 𝑥 𝑥 2 + 1 𝑥(𝑥 2 + 1) 𝑥(𝑥 2 + 1)
𝑎+𝑏 =0 1 1 𝑥
𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { 𝑐 = 0 ⟹ 1 + 𝑏 = 0 ⟹ 𝑏 = −1 ⟹ 2
= − 2
𝑥(𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 + 1
𝑎=1
1 1
2) Calculons ∫1 𝑑𝑥
𝑥(𝑥 2 +1)
2
1 1 1 1 𝑥 1 1
∫1 2 𝑑𝑥 = ∫1 ( − ) 𝑑𝑥 = [ln|𝑥| − ln|𝑥 2 + 1|]1
2 𝑥(𝑥 +1) 2 𝑥 𝑥 2 +1 2
2
1 1 1 1 2 1 1 5
= ln|1| − ln|12 + 1| − (ln | | − ln |( ) + 1|) = − ln 2 + ln 2 + ln
2 2 2 2 2 2 4
1
1 1 5 1 5 1 5 1 1 5
= ln 2 + ln = (ln + ln 2) = ln ⟹∫ 𝑑𝑥 = ln
2 2 4 2 4 2 2 1 𝑥(𝑥 2 + 1) 2 2
2
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
On désigne par f la fonction numérique de la variable réelle x ainsi définie sur
𝜋 sin 𝑥
[0; ] par 𝑓(𝑥) =
2 sin 𝑥+cos 𝑥
𝜋
1) Démontrer qu’il existe deux réels a et b tels que pour tout 𝑥 𝑑𝑒 [0; ] on ait :
2
cos 𝑥 − sin 𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑏 +𝑎
sin 𝑥 + cos 𝑥
𝜋
2) Soit 𝛼 un nombre réel compris entre 0 et . Calculer l’intégrale ;
4
𝜋
−𝛼
2
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝛼
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On désigne par f la fonction numérique de la variable réelle x ainsi définie sur
𝝅 𝐬𝐢𝐧 𝒙
[𝟎; ] par 𝒇(𝒙) =
𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝒙+𝐜𝐨𝐬 𝒙
1- Démontrons qu’il existe deux réels a et b tels que pour tout
𝝅 cos x−sin x
𝒙 𝒅𝒆 [𝟎; ] on ait : f(x) = b +a
𝟐 sin x+cos x
cos x − sin x b cos x − bsin x + asin x + acos x
f(x) = b +a = ⟹
sin x + cos x sin x + cos x
(a + b) cos x + (a − b) sin x a+b=0
f(x) = ⟹{ ⟹ 2a = 1 ⟹
sin x + cos x a−b=1
1 1 𝐜𝐨𝐬 𝐱 − 𝐬𝐢𝐧 𝐱 𝟏
a = et b = − alors 𝐟(𝐱) = − +
2 2 𝟐(𝐬𝐢𝐧 𝐱 + 𝐜𝐨𝐬 𝐱) 𝟐
𝝅
2- Soit 𝜶 un nombre réel compris entre 0 et . Calculons l’intégrale ;
𝟒
𝜋 𝜋 𝜋
−𝛼
2 1 2 −𝛼 cos 𝑥 − sin 𝑥 2
−𝛼
1
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫ ( ) 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥
𝛼 2 𝛼 sin 𝑥 + cos 𝑥 𝛼 2
𝜋
𝜋
2
−𝛼
1 −𝛼 1 𝜋−𝛼
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − [ln|sin 𝑥 + cos 𝑥|]𝛼2 + [𝑥]𝛼2
𝛼 2 2
1 𝜋 𝜋 1 𝜋
= − (ln |sin ( − 𝛼) + cos ( − 𝛼)| − ln|sin 𝛼 + cos 𝛼|) + ( − 𝛼 − 𝛼)
2 2 2 2 2
𝛑
−𝛂
1 𝜋 𝟐 𝛑
= − (ln|cos 𝛼 + sin 𝛼| − ln|sin 𝛼 + cos 𝛼|) + − 𝛼 ⟹ ∫ 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 = − 𝛂
2 4 𝛂 𝟒
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
On désigne par f la fonction numérique de la variable réelle x ainsi définie par
−6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) =
𝑥² + 4𝑥 + 13
−6𝑥+5
Calculer l’intégrale : ∫ 𝑑𝑥
𝑥²+4𝑥+13
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On désigne par f la fonction numérique de la variable réelle x ainsi définie par
−6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) =
𝑥² + 4𝑥 + 13
−6𝑥+5
Calculer l’intégrale : ∫ 𝑑𝑥
𝑥²+4𝑥+13
Comme (𝑥 2 + 4𝑥 + 13)′ = 2𝑥 + 4 alors −6𝑥 + 5 = −3(2𝑥 + 4) + 17
−6𝑥 + 5 −3(2𝑥 + 4) + 17 −3(2𝑥 + 4) 17
∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥
𝑥2 + 4𝑥 + 13 𝑥2 + 4𝑥 + 13 𝑥2 + 4𝑥 + 13 𝑥2 + 4𝑥 + 13
−6𝑥 + 5 2𝑥 + 4 1
∫ 𝑑𝑥 = −3 ∫ 𝑑𝑥 + 17 ∫
𝑑𝑥
𝑥2
+ 4𝑥 + 13 + 4𝑥 + 13 𝑥2 + 4𝑥 + 13 𝑥2
−6𝑥 + 5 1
∫ 2 𝑑𝑥 = −3 ln|𝑥2 + 4𝑥 + 13| + 17 ∫ 𝑑𝑥
𝑥 + 4𝑥 + 13 (𝑥 + 2)² − 4 + 13
−6𝑥 + 5 1
∫ 2 𝑑𝑥 = −3 ln|𝑥2 + 4𝑥 + 13| + 17 ∫ 𝑑𝑥
𝑥 + 4𝑥 + 13 (𝑥 + 2)² + 9
−6𝑥 + 5 17 𝑥+2
∫ 2 𝑑𝑥 = −3 ln|𝑥2 + 4𝑥 + 13| + arctan ( )+𝑐
𝑥 + 4𝑥 + 13 3 3
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
𝜋
Déterminer la limite de la suite (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 définie par : 𝐼𝑛 = ∫04 𝑥 𝑛 tan 𝑥 𝑑𝑥
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝜋 π
Pour tout x appartenant à l’intervalle [0; 4 ] ; on a ∶ 0 ≤ x ≤ 4 ⟹ tan 0 ≤ tan x ≤
π
tan ⟹ 0 ≤ tan x ≤ 1 ⟹ 0 ≤ x n tan x ≤ x n en intégrant membre à membre on a ;
4
π π π
4
n
4 x n+1 4
n
1 π n+1
0 ≤ ∫ x tan x dx ≤ ∫ x dx ⟹ 0 ≤ In ≤ [ ] ⟹ 0 ≤ In ≤ ( )
0 0 n+1 0 n+1 4
1 π n+1 1 π +∞+1 𝜋
Donc lim 𝐼𝑛 = lim ( ( ) )= ( ) comme 0 < < 1 alors
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞ n+1 4 +∞+1 4 4
π n+1
lim (( ) ) = 0 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝑰𝒏 = 𝟎
𝑛⟶+∞ 4 𝒏⟶+∞
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
Calculer les intégrales suivantes:
2 2 π
x
A = ∫ x2−x² dx B = ∫ (x √5 − √5 ) dx C = ∫ 2sin x cos x dx
1 1 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
2 2 2
2 2 ln 2 1 2
A = ∫ x2−x dx = ∫ xe−x dx = − ∫ (2x ln 2)e−x ln 2 dx =
1 1 2 ln 2 1
1 2 2 1 2 2 1 2 2 1 1 1
=− [𝑒 −𝑥 ln 2 ]1 = − [2−𝑥 ]1 = − (2−2 − 2−1 ) = − ( − )
2 ln 2 2 ln 2 2 ln 2 2 ln 2 16 2
𝟕
𝐀=
𝟑𝟐 𝐥𝐧 𝟐
2
2 2
x
x ln √5
x √5+1 1 x
B = ∫ (x √5 − √5 ) dx = ∫ (x √5 − e )dx = [ − √5 ] =
1 1 √5 + 1 ln √5 1
2√5+1 1 2 1√5+1 1 1
= − √5 − ( − √5 ) ⟹
√5 + 1 ln √5 √5 + 1 ln √5
√𝟓+𝟏
𝟐 −𝟏 𝟓 − √𝟓
𝐁= −
𝐥𝐧 √𝟓 √𝟓 + 𝟏
π π
1 π
C = ∫ 2sin x cos x dx = ∫ esin x ln 2 cos x dx = ∫ cos x ln 2 esin x ln 2 dx
0 0 ln 2 0
1 π 1 1 1
= [esin x ln 2 ]0 = [2sin x ]π0 = (2sin π − 2sin 0 ) = (20 − 20 ) = 0 ⟹
ln 2 ln 2 ln 2 ln 2
𝛑
𝐂 = ∫ 𝟐𝐬𝐢𝐧 𝐱 𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐝𝐱 = 𝟎
𝟎
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9:
𝜋
(sin 𝑥)𝑛
Soit (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 la suite définie par : 𝐼𝑛 = ∫03 𝑑𝑥
cos 𝑥
1) Calculer 𝐼0 𝑒𝑡 𝐼1
𝜋
2) Calculer l’intégrale ∫03(sin 𝑥)𝑛 cos 𝑥 𝑑𝑥
En déduire l’expression de 𝐼𝑛+2 − 𝐼𝑛 en fonction de n, puis la valeur de
𝐼2 ; 𝐼3 ; 𝐼4 𝑒𝑡 𝐼5
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245
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝜋
(sin 𝑥)𝑛
Soit (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 la suite définie par : 𝐼𝑛 = ∫03 𝑑𝑥
cos 𝑥
1- Calculons 𝑰𝟎 𝒆𝒕 𝑰𝟏
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
0
3 (sin 𝑥) 1 3 3 cos 𝑥 3 cos 𝑥
𝐼0 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 2
𝑑𝑥 = ∫ 2
𝑑𝑥
0 cos 𝑥 0 cos 𝑥 0 cos 𝑥 0 1 − sin 𝑥
𝜋 𝜋
3 cos 𝑥 1 3 cos 𝑥 cos 𝑥
𝐼0 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ ( + ) 𝑑𝑥
0 (1 − sin 𝑥)(1 + sin 𝑥) 2 0 1 − sin 𝑥 1 + sin 𝑥
𝜋
𝜋
1 1 1 + sin 𝑥 3
𝐼0 = [− ln|1 − sin 𝑥| + ln|1 + sin 𝑥|]03 = [ln | |]
2 2 1 − sin 𝑥 0
𝜋 √3
1 + sin
1
𝐼0 = (ln | 3 | − ln |1 + sin 0|) = 1 (ln |1 + 2 |) = 1 ln 2 + √3
2 𝜋 1 − sin 0 2 2 2 − √3
1 − sin √3
3 1−
2
𝑰𝟎 = 𝐥𝐧(𝟐 + √𝟑)
𝝅
2- Calculons l’intégrale ∫𝟎𝟑(𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝒏 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙
𝑛+1
𝜋 𝜋 √3
(sin )𝑛+1 (sin 0)𝑛+1 ( 2 )
𝜋 𝜋
3 3 (sin 𝑥)𝑛+1 3
3
∫ (sin 𝑥)𝑛 cos 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ (sin 𝑥)𝑛 𝑑(sin 𝑥) = [ ] = − =
0 0 𝑛+1 0 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
𝝅 𝒏+𝟏
𝟑 (√𝟑)
𝑑 ′ 𝑜ù ∫ (𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝒏 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 =
𝟎 (𝒏 + 𝟏)𝟐𝒏+𝟏
Déduisons-en l’expression de 𝐼𝑛+2 − 𝐼𝑛 en fonction de n, puis la valeur de
𝐼2 ; 𝐼3 ; 𝐼4 𝑒𝑡 𝐼5
𝜋 𝜋 𝜋
𝑛+2 𝑛 𝑛+2
3 (sin 𝑥) 3 (sin 𝑥) 3 (sin 𝑥) − (sin 𝑥)𝑛
𝐼𝑛+2 − 𝐼𝑛 = ∫ 𝑑𝑥 − ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
0 cos 𝑥 0 cos 𝑥 0 cos 𝑥
𝜋 𝜋
𝑛 2 𝑛
3 (sin 𝑥) (sin 𝑥 − 1) 3 (sin 𝑥) cos 2 𝑥
𝐼𝑛+2 − 𝐼𝑛 = ∫ 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑑𝑥
0 cos 𝑥 0 cos 𝑥
𝝅 𝒏+𝟏
𝟑 (√𝟑)
𝑰𝒏+𝟐 − 𝑰𝒏 = − ∫ (𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝒏 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 =−
𝟎 (𝒏 + 𝟏)𝟐𝒏+𝟏
0+1
(√3) √3 √𝟑
𝑛 = 0 ⟺ 𝐼2 − 𝐼0 = − ⟺ 𝐼2 = 𝐼0 − ⟺𝑰𝟐 = 𝐥𝐧(𝟐 + √𝟑) −
(0 + 1)20+1 2 𝟐
1+1 𝜋
𝜋
(√3) 3 3 sin 𝑥 3 3
𝑛 = 1 ⟺ 𝐼3 − 𝐼1 = − 1+1
⟺ 𝐼3 = 𝐼1 − = ∫ 𝑑𝑥 − = −[ln|cos 𝑥|]03 −
(1 + 1)2 8 0 cos 𝑥 8 8
𝟑
⟺𝑰𝟑 = 𝐥𝐧 𝟐 −
𝟖
2+1
(√3) √3 √3 √3
𝑛 = 2 ⟺ 𝐼4 − 𝐼2 = − ⟺ 𝐼4 = 𝐼2 − ⟺ 𝐼4 = ln(2 + √3) − − ⟺
(2 + 1)22+1 8 8 2
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246
𝟓√𝟑
𝑰𝟒 = 𝐥𝐧(𝟐 + √𝟑) −
𝟖
3+1
(√3) 9 3 9
𝑛 = 3 ⟺ 𝐼5 − 𝐼3 = − 3+1
⟺ 𝐼5 = 𝐼3 − ⟺ 𝐼4 = ln 2 − − ⟺
(3 + 1)2 64 8 64
𝟑𝟑
𝑰𝟓 = 𝐥𝐧 𝟐 −
𝟔𝟒
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
Pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 2 ; on considère l’intégrale 𝐼𝑛 définie par :
2
1 1
𝐼𝑛 = ∫ 𝑛 𝑒 𝑥 𝑑𝑥
1 𝑥
a) Calculer 𝐼2 et , démontrer à l’aide d’une intégration par parties que pour tout
√𝑒
entier naturel 𝑛 ≥ 2 : 𝐼𝑛+1 = 𝑒 − + (1 − 𝑛)𝐼𝑛
2𝑛−1
1
1 e
b) Etablir que pour tout entier naturel x ∈ [1; 2], 0 ≤ xn ex ≤ xn
c) En déduire un encadrement de 𝐼𝑛 , puis étudier la limite eventuelle de la suite 𝐼𝑛
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Pour tout entier naturel 𝒏 ≥ 𝟐 ; on considère l’intégrale 𝑰𝒏 définie par :
𝟐
𝟏 𝟏
𝑰𝒏 = ∫ 𝒏 𝒆𝒙 𝒅𝒙
𝟏 𝒙
a) Calculons 𝑰𝟐
1 12 2 1 1 2 1
𝐼2 = ∫ 2 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; ⟹ 𝐼2 = − ∫ 𝑑 (𝑒 𝑥 ) = − [𝑒 𝑥 ] = − (𝑒 2 − 𝑒) ⟹ 𝐼2 = 𝑒 − √𝑒
1 𝑥 1 1
Démontrons à l’aide d’une intégration par parties que pour tout entier naturel 𝒏 ≥ 𝟐:
√𝒆
𝑰𝒏+𝟏 = 𝒆 − + (𝟏 − 𝒏)𝑰𝒏
𝟐𝒏−𝟏
2 2 2
1 1 1 1 1 1
In = ∫ n ex dx ; on pose In+1 = ∫ n+1 ex dx et In+2 = ∫ n+2 ex dx
1 x 1 x 1 x
alors calculons In+2:
1 n
2
1 1 1 u= n du = − n+1 dx
In+2 = ∫ n 2 ex dx on pose { x ⟹{ x ⟹
1 x x
1 1 1
dv = 2 ex dx v = −e x
x
2 2
1 1 1 1 1 1
In+2 = − [ n ex ] − n ∫ n+1 ex dx ⟹ In+2 = − ( n e2 − e) − nIn+1
x 1 1 x 2
√e √e
In+2 = e − n − nIn+1 ⟹ In+2 = e − n − nIn+1
2 2
√e
on pose ∶ n = n − 1 ; on a In−1+2 = e − − (n − 1)In−1+1 ⟹
2n−1
√𝐞
𝐈𝐧+𝟏 = 𝐞 − + (𝟏 − 𝐧)𝐈𝐧 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝟐𝐧−𝟏
𝟏
𝟏 𝒆
b) Etablissons que pour tout entier naturel 𝒙 ∈ [𝟏; 𝟐], 𝟎 ≤ 𝒆𝒙 ≤
𝒙𝒏 𝒙𝒏
1 1 1
On a : • ∀ x ∈ [1; 2], ex > 0 et ex ≤ e , donc 0 < ex ≤ e (∗)
1 1
•∀ x ∈ [1; 2] et n ∈ ℕ ∖ {0; 1} ; > 0 En multipliant (∗) par n on a ∶
xn x
𝟏 𝟏 𝐞
𝟎 < 𝐧 𝐞 𝐱 ≤ 𝐧 𝐜𝐪𝐟𝐞
𝐱 𝐱
c) En déduisons un encadrement de 𝑰𝒏
2 2 2
1 1 e 1 1 e 1
0 < n ex ≤ n ⟹ 0 < ∫ n ex dx ≤ ∫ n dx ⟹ 0 < In ≤ e ∫ n dx ⟹
x x 1 x 1 x 1 x
2
1 1 1
0 < In ≤ e [ ] ⟹ 0 < In ≤ e ( − )⟹
(−n + 1)x n−1 1 (−n + 1)2n−1 (−n + 1)
21−n 1 𝟐𝟏−𝐧 − 𝟏
0 < In ≤ e ( − ) ⟹𝟎 < 𝐈𝐧 ≤ 𝐞 ( )
(−n + 1) (−n + 1) 𝟏−𝐧
Etudier la limite eventuelle de la suite 𝑰𝒏
Pour cela on a : lorsque g(x) ≤ f(x) ≤ h(x)alors lim g(x) = lim h(x) = l
x→k x→k
d′ où lim f(x) = l
x→k
21−n −1 21−∞ −1 0−1
Ainsi : lim In = lim e ( ) = e( ) = e( )=0⟹
n→+∞ n→+∞ 1−n 1−∞ −∞
lim In = 0
n→+∞
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie sur [−1; 1] par 𝑓(𝑥) = √1 − 𝑥²
On note C la courbe représentative de f
1- Vérifier que la courbe C est un demi-cercle de centre O et de rayon 1
1
2- En déduire la valeur de ∫0 √1 − 𝑥²𝑑𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥 𝑥3
Soit la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = et g définie sur R par 𝑔(𝑥) =
1+𝑥² 1+𝑥²
𝑒
1- Calculer 𝐼1 = ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑒
2- Soit 𝐼2 = ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 . Calculer 𝐼1 + 𝐼2 et en déduire la valeur de 𝐼2
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, vérifier que la fonction F est une primitive de f
𝑎) 𝐹(𝑥) = 8𝑥 3 − 12𝑥 2 + 6𝑥 − 7 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = 6(2𝑥 − 1)2 ;
𝑏) 𝐹(𝑥) = −2cos (3𝑥 + 2) 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = 6sin (3𝑥 − 2)
1
𝑐) 𝐹(𝑥) = √2𝑥 + 1 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = ;
√2𝑥+1
1 (𝑥√𝑥−1)(2+𝑥√𝑥)
𝑑) 𝐹(𝑥) = ( − √𝑥) ² 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) =
𝑥 𝑥3
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
12𝑥 2 −37𝑥+13
On considère la fonction f de R vers R par : 𝑓(𝑥) =
(5𝑥−2)(2𝑥−1)²
1) Préciser l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de f
2) Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏 tels que pour tout nombre réel x :
𝑎 𝑏
𝑓(𝑥) = +
5𝑥 − 2 (2𝑥 − 1)²
2 0
3) Donner une primitive à f sur ]−∞; [. Calculer ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
5
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales :
1
x2
A=∫ 4 dx on pose u(x) = x 3 + 2
3
0 √x + 2
2
7x 2
B=∫ 3 2
dx on pose u(x) = x 3 + 2
1 (x + 2)
1 1
C = ∫ (1 + x)√xdx D = ∫ ex (ex + 1)dx
0 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :
2 𝑥2
𝐼4 = ∫ √𝑥 √𝑥 √𝑥𝑑𝑥
6
𝐼1 = ∫ 𝑑𝑥 𝐼2 = ∫ 3 𝑑𝑥 𝐼3 = ∫ √𝑥 𝑑𝑥
𝑥4 √𝑥 4
3 4 √2
𝐼5 = ∫ √𝑥 ( √𝑥( √𝑥 )) 𝑑𝑥 𝐼6 = ∫ 𝑥 2 ( √𝑥 2 (√𝑥)) 𝑑𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :
3 4
2 3
2
√𝑥 2 − √𝑥
𝐼1 = ∫ (𝑥 √𝑥 + 3 + √𝑥 √𝑥 ) 𝑑𝑥 𝐼2 = ∫ 𝑑𝑥
𝑥 √𝑥
5 3 1
𝐼3 = ∫( √𝑥 + √𝑥 )𝑑𝑥 𝐼4 = ∫ (1 − ) 𝑑𝑥
3√ 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Utiliser le changement de variable et calculer les intégrales suivantes :
𝐼1 = ∫(𝑥 2 + 3𝑥 − 2)(2𝑥 + 3)𝑑𝑥 𝐼2 = ∫(2𝑥 + 1)10 𝑑𝑥
𝑥 𝑑𝑥
𝐼3 = ∫ 𝑑𝑥 𝐼4 = ∫ 𝑑𝑥
(𝑥 2 + 2)5 (5𝑥 + 2)4
𝑥²
𝐼5 = ∫ 6 𝑑𝑥 𝐼6 = ∫ 𝑥 √𝑥² + 2𝑑𝑥
√𝑥 3 − 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Utiliser l’intégration par parties et calculer les intégrales suivantes :
𝐼1 = ∫ ln(1 + 𝑥 2 ) 𝑑𝑥 𝐼2 = ∫ 𝑥 𝑛 ln 𝑥 𝑑𝑥
𝐼3 = ∫ 𝑥 arcsin 𝑥 𝑑𝑥 𝐼4 = ∫ 𝑥 arctan 𝑥 𝑑𝑥
𝐼5 = ∫ 3𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥 𝐼6 = ∫ 𝑥𝑎 𝑥 𝑑𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :
√2 + 𝑥² − √2 − 𝑥² 𝑥4
𝐼1 = ∫ 𝑑𝑥 𝐼2 = ∫ 𝑑𝑥
√4 − 𝑥² √𝑥 10 − 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
cos 𝑥 sin 2𝑥
On pose 𝐼 = ∫02 𝑑𝑥 ; 𝐴 = ∫ 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = 𝐴 + 𝐼
1+2 sin 𝑥 1+2 sin 𝑥
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250
1- Calculer J puis I
2- En déduire A
++++++++++++++++++++++++Exercice 12 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
4 4
4
𝐼 = ∫ 𝑠𝑖𝑛² 𝑥 𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 𝑐𝑜𝑠² 𝑥 𝑠𝑖𝑛4 𝑥𝑑𝑥
0 0
1) Calculer 𝐼 + 𝐽 𝑒𝑡 𝐼 − 𝐽 2) En déduire 𝐼 𝑒𝑡 𝐽
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
4 4
2
𝐼 = ∫ (𝑥 + 1)𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ (𝑥 + 1) 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥
0 0
1) Calculer 𝐼 + 𝐽 𝑒𝑡 𝐼 − 𝐽 2) En déduire 𝐼 𝑒𝑡 𝐽
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes en linéarisant :
𝜋 𝜋 𝜋
6 4 4
𝐴 = ∫ 𝑠𝑖𝑛²5𝑥 𝑑𝑥 𝐵 = ∫ 𝑠𝑖𝑛4 𝑥𝑑𝑥 𝐶 = ∫ 𝑠𝑖𝑛² 𝑥𝑐𝑜𝑠 4 𝑥𝑑𝑥
0 0 0
0
𝐷 = ∫ 𝑠𝑖𝑛2 (2𝑥)𝑐𝑜𝑠 2 (3𝑥)𝑑𝑥
𝜋
−
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 15 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes en utilisant l’intégration par parties :
𝜋 𝜋
𝜋
4 3
𝐴=∫ (2𝑥 2 − 1) cos 3𝑥 𝑑𝑥 2
𝐵 = ∫ 𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥 𝐶 = ∫ 𝑥²𝑠𝑖𝑛² 𝑥𝑑𝑥
𝜋
0 0
6
𝜋 𝜋
1
2 2
𝐷 = ∫ 𝑥 2 cos 𝑥 𝑑𝑥 𝐸 = ∫ 𝑥𝑐𝑜𝑠 𝑥 𝑑𝑥 𝐹 = ∫ 𝑥√1 − 𝑥𝑑𝑥
0 0 0
𝜋
1 𝜋
4
𝐺 = ∫ 𝑥 2 √1 − 𝑥 𝑑𝑥 𝐻 = ∫ 𝑒 2𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥 𝐼 = ∫ 𝑒 2𝑥 𝑥 2 sin 3𝑥 𝑑𝑥
𝜋
0 0
2
𝜋
2 2
2
𝐽 = ∫ 𝑒 𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥 𝐾 = ∫ (𝑥 2 + 2𝑥 + 3)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝐿 = ∫ 𝑙𝑛²𝑥𝑑𝑥
0 −1 1
𝜋
1 2
2
𝑀 = ∫ (𝑥 2 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑁 = ∫ 𝑥 ln ²𝑥 𝑑𝑥 𝑂 = ∫ 𝑒 3𝑥 cos 3𝑥 𝑑𝑥
−2 1 0
𝜋
1 𝑥
2
𝑃 = ∫ 𝑒 3𝑥 sin 3𝑥 𝑑𝑥 𝑄 = ∫ 𝑥²𝑒 2 𝑑𝑥
0 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 16:++++++++++++++++++++++++++
1
1) Démontrer que pour tout nombre réel x : 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 = (cos 3𝑥 + 3 cos 𝑥)
4
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251
𝜋
2) Calculer l’intégrale ∫03 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥𝑑𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
3𝑥 3 −5𝑥 2 +2𝑥−1
On considère la fonction f de R vers R par : 𝑓(𝑥) =
𝑥²−4𝑥+4
1) Préciser l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de f
2) Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 tels que pour tout nombre réel
𝑐 𝑑
x : 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + +
𝑥−2 (𝑥−2)²
1
3) Donner une primitive à f sur [−1; 1]. Calculer ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
1 1
1) Calculer 𝐼0 = ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐼1 = ∫0 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
1
2) Pour tout n de N, soit 𝐼𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 𝑒 𝑥 𝑑𝑥
Au moyen d’une intégration par parties, obtenir une relation entre 𝐼𝑛+1 𝑒𝑡 𝐼𝑛
Vérifier cette relation pour 𝑛 = 0. L’utiliser pour calculer 𝐼5
++++++++++++++++++++++++Exercice 19:+++++++++++++++++++++++++++
(𝑛+1)𝜋
Soit 𝑛 ∈ 𝑁 et 𝐼𝑛 = ∫𝑛𝜋 𝑒 −𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥
1) Calculer 𝐼𝑛 à l’aide d’une intégration par parties successives
2) Démontrer que la suite (𝐼𝑛 ) est une suite géométrique. Préciser la raison et 𝐼0
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
𝜋
Soit (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 la suite définie par : 𝐼𝑛 = ∫0 (sin 𝑥)𝑛 𝑑𝑥
1) Calculer 𝐼0 𝑒𝑡 𝐼1
2) Sans calculer 𝐼𝑛 ; démontrer que la suite (𝐼𝑛 ) est décroissante
3) A l’aide d’une intégration par parties, démontrer que :∀𝑛 ∈ 𝑁;
𝑛+1
𝐼𝑛+2 = 𝐼
𝑛+2 𝑛
4) a) Calculer 𝐼9 ; 𝐼10 𝑒𝑡 𝐼11
217 216
b) En déduire que : ≤𝜋≤
34 ×72 ×11 34 ×5×7²
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
1) On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
𝐼 = ∫ 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 𝑠𝑖𝑛4 𝑥𝑑𝑥
0 0
a) Montrer que l’intégrale I peut s’écrire sous la forme
𝜋
𝐼 = ∫ 𝑐𝑜𝑠𝑥(𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝑥𝑠𝑖𝑛2 𝑥)𝑑𝑥
0
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252
𝜋 1
b) A l’aide d’une intégration par parties montrer que 𝐼 = ∫0 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥 − 3 𝐽
𝜋 1
c) Montrer de même que 𝐽 = ∫0 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥𝑑𝑥 − 3 𝐼
3𝜋
2) a) Montrer que 𝐼 + 𝐽 =
4
b) Montrer que 𝐼 − 𝐽 = 0
c) En déduire les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝛼 un réel strictement positif
1
11
1) On pose 𝐼(𝛼) = ∫𝛼 𝑒 − 𝑡 𝑑𝑡
𝑡²
a. Exprimer 𝐼(𝛼) en fonction de 𝛼
b. Déterminer lim 𝐼(𝛼)
𝛼→0
1 1 −1
2) On pose 𝐽(𝛼) = ∫𝛼 𝑡 3 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
a. En utilisant une intégration par parties, exprimer 𝐽(𝛼) en
fonction de 𝛼
b. Déterminer lim 𝐽(𝛼)
𝛼→0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EVERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les intégrales suivantes :
𝜋 𝜋
𝑑𝑥 4 4 𝑑𝑥
𝐼=∫ 2
𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 4
0 cos 𝑥 0 cos 𝑥
1) a. Quelle est la dérivée de la fonction tangente
b. Calculer I
𝜋
𝑓: [0; ] ⟶ 𝑅
4
2) a. Soit la fonction : sin 𝑥
𝑥⟶
cos3 𝑥
𝜋
Démontrer que f est dérivable sur [0; ] et que, pour tout x appartenant à cet
4
3 2
intervalle : 𝑓 ′ (𝑥) = −
cos4 𝑥 cos2 𝑥
b. Déduire du calcul précédent une relation de entre I et J, puis calculer J
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
Le but du problème est la détermination de l’encadrement de 𝜋 en calculant de
2−√3 𝑑𝑥
deux façons l’intégrale : 𝐼 = ∫0
1+𝑥²
I) Méthode donnant la valeur exacte de I
𝜃 𝜋
1) Calculer tan 𝜃 en fonction de 𝑡 = tan . En déduire que tan = 2 − √3
2 12
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
253
𝜋 𝜋
2) Soit f l’application de l’intervalle ]– ; [ dans R définie par : 𝑓(𝑥) = tan 𝑥
2 2
a) Tracer la courbe 𝛾 représentative de f dans un plan rapporté à un repère
orthonormé (𝑂, 𝑖; 𝑗)
b) Démontrer que f admet une fonction reciproque 𝑓 −1 =
𝜋 𝜋
𝐹 𝑑𝑒 𝑅 𝑑𝑎𝑛𝑠 ]– ; [
2 2
Donner le tableau de variations de cette application et la représenter
graphiquement dans le même graphiquement
1
3) Démontrer que F est dérivable sur R et que 𝐹 ′ (𝑥) =
1+𝑥²
2−√3 𝑑𝑥 𝜋
En déduire que 𝐼 = ∫0 =
1+𝑥² 12
II) Méthode donnant un encadrement de I
3 4
1) a) Calculer (2 − √3) 𝑒𝑡 (2 − √3) en fonction de √3
1 𝑥4
b) Vérifier que = 1 − 𝑥2 +
1+𝑥 2 1+𝑥 2
2−√3
2) Calculer 𝐽 = ∫0 (1 − 𝑥 2 )𝑑𝑥 en fonction de √3
2−√3 𝑥 4
3) On désigne par K l’intégrale : 𝐾 = ∫0 𝑑𝑥
1+𝑥 2
𝑥4 𝑥3
a) Montrer que pour tout réel positif x : ≤
1+𝑥 2 2
97
b) En déduire que 0 ≤ 𝐾 ≤ − 7√3
8
20 131
4) De l’intégrale 𝐼 = 𝐽 + 𝐾, déduire l’encadrement 4√3 − ≤𝐼≤ − 3√3
3 24
Conclusion : Sachant que 1,73205 ≤ √3 ≤ 1,73206 ; déduire des deux parties le
meilleurs encadrement possible de 𝜋
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
𝑒
On pose pour tout entier naturel n: 𝐼𝑛 = ∫1 𝑥²(ln 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 où ln désigne la fonction
𝑒
logarithme népérien et : 𝐼0 = ∫1 𝑥²𝑑𝑥
1- Calculer 𝐼0
2- En utilisant une intégration par parties, démontrer que pour tout entier
naturel n non nul : 3𝐼𝑛+1 + (𝑛 + 1)𝐼𝑛 = 𝑒 3
En déduire 𝐼2
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
On considère pour tout entier naturel n, les intégrales :
𝜋 𝜋
𝐼𝑛 = ∫02 𝑒 −𝑛𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥 et 𝐽𝑛 = ∫02 𝑒 −𝑛𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥
1- Calculer 𝐼0 et 𝐽0
2- Pour tout entier naturel non nul
1
On définie la suite (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 par : 𝐼0 = ∫0 √1 − 𝑥²𝑑𝑥 et pour tout entier naturel
1
non nul n ; 𝐼𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 √1 − 𝑥²𝑑𝑥
1- Calculer 𝐼0 𝑒𝑡 𝐼1
2(𝑛+1)
2- Montrer que pour tout entier naturel n ; 𝐼𝑛+1 = 𝐼𝑛
2𝑛+5
22𝑛+2 (𝑛+1)(𝑛!)²
3- Montrer par récurrence que ; 𝐼𝑛 = (2𝑛+3)!
++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
1 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = + ln ( )
𝑥 𝑥+1
1- Etudier les variations de f sur ]0; +∞[
2- Soit a un réel strictement positif. A l’aide d’une intégration par parties,
a x 𝑎
calculer ∫1 ln ( ) dx puis ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
x+1
k+1 1 1
3- Soit k un entier naturel non nul. Démontrer que ∫k dx = − f(k) puis en
x k
1
déduire que 0 ≤ 𝑓(𝑘) ≤
𝑘(𝑘+1)
1
4- Pour tout entier naturel non nul n, on pose 𝑆𝑛 = ∑2𝑛
𝑘=0 𝑘(𝑘+1)
Simplifier 𝑆𝑛 , montrer que la suite 𝑆𝑛 est convergente puis déterminer sa limite
5- Montrer que pour tout entier naturel non nul, 0 ≤ ∑2𝑛 𝑘=0 𝑓(𝑘 ) ≤ 𝑆𝑛
Déterminer lim (∑2𝑛 𝑘=0 𝑓(𝑘) )
𝑛→+∞
1
6- On considère la suite 𝑢𝑛 définie par 𝑢𝑛 = ∑2𝑛 2𝑛
𝑘=0 ( ). Exprimer ∑𝑘=0 𝑓(𝑘) en
𝑘
fonction de 𝑢𝑛 . En déduire que la suite 𝑢𝑛 est convergente et déterminer sa
limite
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
𝑡
1 2𝑡+3
On considère la suite 𝑢𝑛 définie par 𝑢𝑛 = ∫0 ( ) 𝑒 𝑛 𝑑𝑡
𝑡+2
2𝑡+3
1- Soit 𝜑 la fonction définie sur [0; 2] par 𝜑(𝑡) = . Etudier les variations
𝑡+2
3 7
de 𝜑 sur [0; 2]. En déduire que, pour tout réel t dans [0; 2], ≤ 𝜑(𝑡) ≤
2 4
𝑡 𝑡 𝑡
3 7
Montrer que pour tout réel t dans [0; 2], on a : 𝑒 ≤ 𝜑(𝑡)𝑒 ≤ 𝑒 . Par une
𝑛 𝑛 𝑛
2 4
𝑡 𝑡
3 7
intégration, en déduire que 𝑛 (𝑒 − 1) ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑛 (𝑒 − 1). Montrer que, si 𝑢𝑛
𝑛 𝑛
2 4
7
possède une limite L, alors 3 ≤ 𝐿 ≤
2
2𝑡+3 1
2- Vérifier que ; pour tout t de [0; 2], on a = 2−
𝑡+2 𝑡+2
2 2𝑡+3
En déduire l’intégrale 𝐼 = ∫0 𝑑𝑡. Montrer que pour tout réel t dans [0; 2], on
𝑡+2
𝑡 2 2
a : 1 ≤ 𝑒 𝑛 ≤ 𝑒 𝑛 . En déduire que 𝐼 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝐼𝑒 𝑛 . Montrer que 𝑢𝑛 converge et
déterminer sa limite
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
256
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :
2
(tan √𝑥) + 2 ln 𝑥
𝑎) ∫ 4 2 𝑑𝑥 𝑏) ∫ 𝑑𝑥
[(tan √𝑥) − 1] (cos √𝑥) √𝑥 𝑥√1 − 4 ln 𝑥 − (ln 𝑥)2
sin 2𝑥 sin 2𝑥 − cos 𝑥
𝑐) ∫ 𝑑𝑥 𝑑) ∫ 𝑑𝑥
√(sin 𝑥)2 + 4 sin 𝑥 + 1 √2(sin 𝑥)2 + sin 𝑥 − 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :
𝜋
4
𝑎) ∫ √tan 𝑥 𝑑𝑥 on peut poser t = √tan 𝑥
0
𝜋
6 √sin 𝑥
𝑏) ∫ 𝑑𝑥 on peut poser t = √sin 𝑥
0 cos 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
2 𝑥2
Encadrer ∫1,5 ( ) 𝑑𝑥
ln 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 36 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f une fonction continue sur R et périodique de période T
x+T
Montrer que la fonction g(x) = ∫x f(t)dt est constante sur R
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
𝑛
Soit 𝑓𝑛 𝑒𝑡 𝑔𝑛 les fonctions définies sur R par : 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑥 𝑛 𝑒𝑡 𝑔𝑛 (𝑥) = √𝑥
Les courbes représentatives de ces deux fonctions partagent le carré unité en
trois domaines.
Déterminer n pour que les trois domaines aient la même aire
++++++++++++++++++++++++Exercice 38 :++++++++++++++++++++++++++
1
1 𝑛 𝑛
Pour tout entier naturel non nul n, on pose : 𝑎𝑛 = (∫0 (√1 + 𝑥²) 𝑑𝑥 )
1- Calculer 𝑎2
1 1 1
2- Démontrer que 𝑎1 = (√2 + ∫0 𝑑𝑥 )
2 √1+𝑥 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
257
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définitions : On appelle équation différentielle toute relation qui relie une
fonction inconnue f et ses dérivées successives 𝑓 ′ ; 𝑓 ′′ ; 𝑓 ′′′ ; … ; 𝑓 𝑛
Equations du type 𝒚′ = 𝒇(𝒙) 𝒆𝒕 𝒚′′ = 𝒈(𝒙) :
● Equations du type 𝒚′ = 𝒇(𝒙): Pour résoudre une équation de cette forme, on
𝑑𝑦 𝑑𝑦
pose 𝑦 ′ = 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑦 ′ = 𝑓(𝑥) ⟹ = 𝑓(𝑥) ⟹ 𝑑𝑦 = 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥 𝑑𝑥
∫ 𝑑𝑦 = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = 𝒈(𝒙) + 𝒄
● Equations du type 𝒚′′ = 𝒈(𝒙): Pour résoudre une équation de cette forme, on
𝑑𝑦 ′ 𝑑𝑦 ′
pose 𝑦 ′′ = 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑦 ′′ = 𝑔(𝑥) ⟹ = 𝑔(𝑥) ⟹ 𝑑𝑦 ′ = 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑𝑦
∫ 𝑑𝑦 ′ = ∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ⟹ 𝑦 ′ = ℎ(𝑥) + 𝑐1 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑦 ′ = 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑦 ′ = ℎ(𝑥) +
𝑑𝑦
𝑐1 ⟹ = ℎ(𝑥) + 𝑐1 ⟹ 𝑑𝑦 = (ℎ(𝑥) + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = ∫(ℎ(𝑥) + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥
𝒚 = 𝒊(𝒙) + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
Equations du type 𝒚 + 𝒂𝒚 = 𝟎: Pour résoudre l′ équation de cet type,
′
on pose
𝑑𝑦 𝑑𝑦 𝑑𝑦 𝑑𝑦
𝑦′ = 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑦 ′ + 𝑎𝑦 = 0 ⟹ + 𝑎𝑦 = 0 ⟹ = −𝑎𝑦 ⟹ = −𝑎𝑑𝑥
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑦
𝑑𝑦
∫ = − ∫ 𝑎𝑑𝑥 ⟹ ln|𝑦| = −𝑎𝑥 + 𝑐 ⟹ 𝑒 ln|𝑦| = 𝑒 −𝑎𝑥+𝑐 ⟹ |𝑦| = 𝑒 −𝑎𝑥 . 𝑒 𝑐 ⟹
𝑦
𝑦 = ±𝑒 𝑐 . 𝑒 −𝑎𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑘 = ±𝑒 𝑐 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝒚 = 𝒌𝒆−𝒂𝒙
Equations du type 𝒂𝒚′′ + 𝒃𝒚′ + 𝒄𝒚 = 𝟎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 (𝑏, 𝑐) ∈ 𝑅²:
L’équation de cette forme est appelée « équation différentielle linéaire du second
ordre sans second membre »
On appelle équation caractéristique de 𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0 toute équation de la
forme
𝑎𝑟² + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0 où r est l’inconnu. Pour résoudre cette équation, on résout
l’équation caractéristique puis on a ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐:
●𝑆𝑖 ∆> 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟1 𝑒𝑡 𝑟2 𝑒𝑡 𝑦 = 𝐴𝑒 𝑟1𝑥 + 𝐵𝑒 𝑟2 𝑥
●𝑆𝑖 ∆= 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟1 = 𝑟2 𝑒𝑡 𝑦 = (𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑟𝑥
𝑟 = 𝛼 + 𝑖𝛽
●𝑆𝑖 ∆< 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 { 1 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑒 𝛼𝑥 (𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥)
𝑟2 = 𝛼 − 𝑖𝛽
EXERCICE 1 :
Résoudre sur l’intervalle K les équations différentielles suivantes :
𝑎) 𝑥𝑦 ′ + 1 = 0 𝐾 ∈ ]0, +∞[ ; 𝑏) 𝑥 3 𝑦′ + 𝑥² + 1 = 0 𝐾 ∈ ]−∞; 0[
𝑐) 𝑒 𝑥 𝑦′ + 𝑒 −𝑥 = 0 𝐾 ∈ 𝑅 𝑑) 𝑦 ′ 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0 𝐾 ∈ ]0, 𝜋[
𝑒) 1 + 6𝑥² + 𝑦′′ = 0 𝐾 ∈ 𝑅 𝑓) 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 4𝑦′′ = 0 𝐾 ∈ 𝑅
′′ 2𝑥 −2𝑥
𝜋 𝜋
𝑔) 2𝑦 + 𝑒 − 𝑒 =0 𝐾∈𝑅 ℎ) 2𝑦′′ = 1 + 𝑡𝑎𝑛²𝑥 𝐾 ∈ ]− ; [
2 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons sur l’intervalle K les équations différentielles suivantes :
1 𝑑𝑦 1
𝑎)𝑥𝑦 ′ + 1 = 0 𝐾 ∈ ]0, +∞[ 𝑥𝑦 ′ + 1 = 0 ⟹ 𝑦 ′ = − ⟹ =− ⟹
𝑥 𝑑𝑥 𝑥
1 1
𝑑𝑦 = − 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = − ∫ 𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = − 𝐥𝐧 𝒙 + 𝒄
𝑥 𝑥
𝑥2 + 1
𝑏) 𝑥 3 𝑦 ′ + 𝑥 2 + 1 = 0 𝐾 ∈ ]−∞; 0[ ⟹ 𝑥 3 𝑦 ′ = −𝑥² − 1 ⟹ 𝑦 ′ = − ⟹
𝑥3
2 2
𝑑𝑦 𝑥 +1 𝑥 +1
=− 3
⟹ 𝑑𝑦 = − 𝑑𝑥
𝑑𝑥 𝑥 𝑥3
𝑥2 + 1 1 1
∫ 𝑑𝑦 = − ∫ 3
𝑑𝑥 ⟹ 𝑦 = − ∫ ( + 𝑥 −3 ) 𝑑𝑥 = − (ln|𝑥| − 2 ) + 𝑐 ⟹
𝑥 𝑥 2𝑥
𝟏
𝒚 = − 𝐥𝐧|𝒙| + +𝒄
𝟐𝒙
𝑑𝑦
𝑐) 𝑒 𝑥 𝑦 ′ + 𝑒 −𝑥 = 0 𝐾 ∈ 𝑅 ⟹ 𝑒 𝑥 𝑦 ′ = −𝑒 −𝑥 ⟹ 𝑦 ′ = −𝑒 −2𝑥 ⟹ = −𝑒 −2𝑥
𝑑𝑥
𝟏
𝑑𝑦 = −𝑒 −2𝑥 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = − ∫ 𝑒 −2𝑥 𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = 𝒆−𝟐𝒙 + 𝒄
𝟐
cos 𝑥
𝑑) 𝑦 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0 𝐾 ∈ ]0, 𝜋[ ⟹ 𝑦 sin 𝑥 = cos 𝑥 ⟹ 𝑦 ′ =
′ ′
⟹
sin 𝑥
𝑑𝑦 cos 𝑥 cos 𝑥 cos 𝑥
= ⟹ 𝑑𝑦 = 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = ∫ 𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = 𝐥𝐧|𝐬𝐢𝐧 𝒙| + 𝒄
𝑑𝑥 sin 𝑥 sin 𝑥 sin 𝑥
𝑑𝑦 ′
𝑒) 1 + 6𝑥² + 𝑦 ′′ = 0 𝐾 ∈ 𝑅 ⟹ 𝑦 ′′ = −6𝑥² − 1 ⟹ = −6𝑥² − 1 ⟹
𝑑𝑥
𝑑𝑦 ′ = −(6𝑥 2 + 1)𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 ′ = − ∫(6𝑥 2 + 1)𝑑𝑥 ⟹ 𝑦 ′ = −2𝑥 3 − 𝑥 + 𝑐1 ⟹
𝑑𝑦
= −2𝑥 3 − 𝑥 + 𝑐1 ⟹ 𝑑𝑦 = (−2𝑥 3 − 𝑥 + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥
∫ 𝑑𝑦 = ∫( − 2𝑥 3 − 𝑥 + 𝑐1 ) 𝑑𝑥
𝟏 𝟏
⟹ 𝒚 = − 𝒙𝟒 − 𝒙² + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
𝟐 𝟐
1
𝑓) 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 4𝑦 ′′ = 0
𝐾 ∈ 𝑅 ⟹ 4𝑦 ′′ = − cos 2𝑥 ⟹ 𝑦 ′′ = − cos 2𝑥 ⟹
4
𝑑𝑦 ′ 1 1 1
= − cos 2𝑥 ⟹ 𝑑𝑦 ′ = − ( cos 2𝑥) 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦′ = − ∫ ( cos 2𝑥) 𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥 4 4 4
′
1 𝑑𝑦 1 1
𝑦 = − sin 2𝑥 + 𝑐1 ⟹ = − sin 2𝑥 + 𝑐1 ⟹ 𝑑𝑦 = (− sin 2𝑥 + 𝑐1 ) 𝑑𝑥 ⟹
8 𝑑𝑥 8 8
1 𝟏
∫ 𝑑𝑦 = ∫ (− sin 2𝑥 + 𝑐1 ) 𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒙 + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
8 𝟏𝟔
1
𝑔) 2𝑦 ′′ + 𝑒 2𝑥 − 𝑒 −2𝑥 = 0 𝐾 ∈ 𝑅 ⟹ 2𝑦 ′′ = −𝑒 2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 ⟹ 𝑦 ′′ = (𝑒 2𝑥 − 𝑒 −2𝑥 ) ⟹
2
𝑑𝑦 ′ 1 2𝑥 1 2𝑥 1
= (𝑒 − 𝑒 ) ⟹ 𝑑𝑦 = (𝑒 − 𝑒 )𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = ∫(𝑒 2𝑥 − 𝑒 −2𝑥 )𝑑𝑥
−2𝑥 ′ −2𝑥 ′
𝑑𝑥 2 2 2
′
1 2𝑥 −2𝑥
𝑑𝑦 1 2𝑥 −2𝑥
⟹ 𝑦 = (𝑒 + 𝑒 ) + 𝑐1 ⟹ = (𝑒 + 𝑒 ) + 𝑐1 ⟹
4 𝑑𝑥 4
1 1
𝑑𝑦 = ( (𝑒 2𝑥 +𝑒 −2𝑥 ) + 𝑐1 ) 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = ∫(𝑒 2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 )𝑑𝑥 + 𝑐1 𝑥 ⟹
4 4
𝟏 𝟐𝒙
𝒚= (𝒆 − 𝒆−𝟐𝒙 ) + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
𝟖
𝜋 𝜋 𝑑𝑦 ′
ℎ) 2𝑦 ′′ = 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑥 𝐾 ∈ ]− ; [ ⟹ 2 = 1 + tan ² 𝑥 ⟹ 2𝑑𝑦 ′ = (1 + tan ² 𝑥)𝑑𝑥
2 2 𝑑𝑥
𝑑𝑦
∫ 2𝑑𝑦 ′ = ∫(1 + tan ² 𝑥)𝑑𝑥 ⟹ 2𝑦 ′ = tan 𝑥 + 𝑐1 ⟹ 2 = tan 𝑥 + 𝑐1 ⟹
𝑑𝑥
2𝑑𝑦 = (tan 𝑥 + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹ ∫ 2𝑑𝑦 = ∫(tan 𝑥 + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹ 2𝑦 = − ln|cos 𝑥| + 𝑐1 𝑥 + 𝑐2
− 𝐥𝐧|𝐜𝐨𝐬 𝒙| + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
𝒚=
𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2 :
Résoudre sur R les équations différentielles suivantes et déterminer la solution
vérifiant la condition indiquée:
𝑎) 𝑦 ′ − 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(0) = 1 𝑏) 𝑦′ + 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(1) = 1
𝑐) 4𝑦′ − 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(−4) = 1 𝑑) 𝑦′ + 𝑦 ln 2 = 0 𝑒𝑡 𝑦(1) = −2
𝑦(0) = 1 𝑦(0) = 0
𝑒) 𝑦′′ − 2𝑦′ − 2𝑦 = 0 𝑒𝑡 { ′ 𝑓) 𝑦′′ − 4𝑦′ + 4𝑦 = 0 𝑒𝑡 { ′
𝑦 (0) = 0 𝑦 (0) = 1
𝑔) 2𝑦′′ − 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(0) = 𝑦′(0) = 1 ℎ) 9𝑦′′ + 4𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(𝜋) = 𝑦′(𝜋) = 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons sur R les équations différentielles suivantes et déterminons la
solution vérifiant la condition indiquée:
𝑎) 𝑦 ′ − 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(0) = 1
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 − 3 = 0 ⟹ 𝑟 = 1 ⟹ 𝑦 = 𝐴𝑒 3𝑥
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260
D’où 𝒚 = 𝒙𝒆𝟐𝒙
𝑔) 2𝑦′′ − 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(0) = 𝑦′(0) = 1
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 2 − 1 = 0 ⟹ 𝑟² = 1 ⟹ 𝑟 = ±1
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261
⟹ 𝑦 = 𝐴𝑒 𝑟1𝑥 + 𝐵𝑒 𝑟2𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑥 ⟹ 𝑦 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑥
●𝑦(0) = 𝑦 ′ (0) = 1 ⟹ 𝐴 + 𝐵 = 1
𝐴+𝐵 = 1
𝑦 ′ = 𝐴𝑒 𝑥 − 𝐵𝑒 −𝑥 ⟹ 𝑦 ′ (0) = 𝐴 − 𝐵 = 1 ⟹ { ⟹ 2𝐴 = 2 ⟹ 𝐴 = 1
𝐴−𝐵 = 1
𝒙
𝐵 = 0 D’où 𝒚 = 𝒆
ℎ) 9𝑦′′ + 4𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(𝜋) = 𝑦′(𝜋) = 1
4 2
Soit l’équation caractéristique : 9𝑟 2 + 4 = 0 ⟹ 𝑟² = − ⟹ 𝑟 = ± 𝑖
9 3
𝛼𝑥 (𝐴
2 2
⟹𝑦=𝑒 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥) = 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥 ⟹ 𝑦
3 3
2 2
= 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥
3 3
2 2 1 √3
●𝑦(𝜋) = 𝑦 ′ (𝜋) = 1 ⟹ 𝐴 cos 𝜋 + 𝐵 sin 𝜋 = 0 ⟹ − 𝐴 + 𝐵 =0
3 3 2 2
⟹ 𝐴 − 𝐵√3 = 1
2 2 2 2 2 2𝜋 2 2𝜋
𝑦 ′ = − 𝐴 sin 𝑥 + 𝐵 cos 𝑥 ⟹ 𝑦 ′ (𝜋) = − 𝐴 sin + 𝐵 cos
3 3 3 3 3 3 3 3
1 − √3
√3 1 𝐴=
𝐴 − 𝐵√3 = 1 4
− 𝐴 − 𝐵 = 1 ⟹ 𝐴√3 + 𝐵 = −1 ⟹ { ⟹
3 3 𝐴√3 + 𝐵 = −1 −1 − √3
𝐵=
{ 4
1−√3 2 1+√3 2
D’où 𝒚 = ( ) cos 𝑥 − ( ) sin 𝑥
4 3 4 3
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
1) Résoudre l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 0
𝜋 𝜋
2) En déduire la solution qui satisfait aux conditions :𝑓 ( ) = 0 𝑒𝑡 𝑓 ( ) = −1
6 3
3) Mettre cette solution sous la forme : 𝑓(𝑥) = 𝑎 cos(𝜔𝑥 + 𝜑)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons l’équation différentielle : 𝒚′′ + 𝟒𝒚 = 𝟎
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 2 + 4 = 0 ⟹ 𝑟² = −4 ⟹ 𝑟 = ±2𝑖
⟹ 𝑦 = 𝑒 𝛼𝑥 (𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥) = 𝐴 cos 2𝑥 + 𝐵 sin 2𝑥 ⟹ 𝑦
= 𝐴 cos 2𝑥 + 𝐵 sin 2𝑥
2) Déduisons-en la solution qui satisfait aux conditions :
𝝅 𝝅
𝒇 ( ) = 𝟎 𝒆𝒕 𝒇 ( ) = −𝟏
𝟔 𝟑
𝜋 𝜋 𝜋 1 √3
●𝑓 ( ) = 0 ⟹ 𝐴 cos + 𝐵 sin = 0 ⟹ 𝐴 + 𝐵 = 0 ⟹ 𝐴 + 𝐵√3 = 0
6 3 3 2 2
𝜋 2𝜋 2𝜋 1 √3
●𝑓 ( ) = −1 ⟹ 𝐴 cos + 𝐵 sin = −1 ⟹ − 𝐴 + 𝐵 = −1 ⟹ 𝐴 − 𝐵√3 = 1
3 3 3 2 2
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262
𝐴 + 𝐵√3 = 0 1 1 √3
{ ⟹ 2𝐴 = 1 ⟹ 𝐴 = ⟹ 𝐵√3 = − ⟹ 𝐵 = −
𝐴 − 𝐵√3 = 1 2 2 6
1 √3
D′ où y = f(x) = cos 2x − sin 2x
2 6
3) Mettons cette solution sous la forme : 𝒇(𝒙) = 𝒂 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒙 + 𝝋)
1 √3 √3 𝜋
On pose 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 ⟹ 𝑧 = − 𝑖 ⟹ |𝑧| = 𝑒𝑡 arg 𝑧 = 𝜃 = − + 2𝑘𝜋
2 6 3 3
√3 𝜋
Alors 𝑓(𝑥) = |𝑧| cos(2𝑥 − 𝜃) ⟹ 𝑓(𝑥) = cos (2𝑥 + )
3 3
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
1) Résoudre l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 2𝑦′ + 10𝑦 = 0
2) En déduire la solution qui satisfait aux conditions :𝑓(0) = √3 𝑒𝑡 𝑓′(0) = 6 − √3
3) Mettre cette solution sous la forme : 𝑓(𝑥) = 𝑟𝑒 𝛼𝑥 sin(𝜔𝑥 + 𝜑)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons l’équation différentielle : 𝒚′′ + 𝟐𝒚′ + 𝟏𝟎𝒚 = 𝟎
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 2 + 2𝑟 + 10 = 0 ⟹ ∆= 4 − 40 = −36 ⟹
−𝑏+√∆ −2+6𝑖
𝑟1 = = = −1 + 3𝑖
2𝑎 2
√∆= 6𝑖 ⟹ { 𝑦 = 𝑒 𝛼𝑥 (𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥)
−𝑏+√∆ −2−6𝑖
𝑟1 = = = −1 − 3𝑖
2𝑎 2
𝑦 = 𝑒 −𝑥 (𝐴 cos 3𝑥 + 𝐵 sin 3𝑥)
2) Déduisons-en la solution qui satisfait aux conditions :
𝒇(𝟎) = √𝟑 𝒆𝒕 𝒇′(𝟎) = 𝟔 − √𝟑
●𝑓(0) = √3 ⟹ 𝑦 = 𝑒 −0 (𝐴 cos 3(0) + 𝐵 sin 3(0)) = √3 ⟹ 𝐴 = √3
𝑦 ′ = −𝑒 −𝑥 (𝐴 cos 3𝑥 + 𝐵 sin 3𝑥) + 𝑒 −𝑥 (−3𝐴 sin 3𝑥 + 3𝐵 cos 3𝑥) ⟹
𝑦 ′ (0) = −𝑒 −0 (𝐴 cos 0 + 𝐵 sin 0) + 𝑒 −0 (−3𝐴 sin 0 + 3𝐵 cos 0) = 3 − √3 ⟹
−𝐴 + 3𝐵 = 3 − √3 ⟹ −√3 + 3𝐵 = 3 − √3 ⟹ 𝐵 = 1
D’où 𝑦 = 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 (√3 cos 6𝑥 + sin 6𝑥)
3) Mettons cette solution sous la forme : 𝑓(𝑥) = 𝑟𝑒 𝛼𝑥 sin(𝜔𝑥 + 𝜑)
𝜋
On pose 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 ⟹ 𝑧 = √3 + 𝑖 ⟹ |𝑧| = 2 𝑒𝑡 arg 𝑧 = 𝜃 = + 2𝑘𝜋
6
π
Alors 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 |𝑧| cos(6𝑥 − 𝜃) ⟹f(x) = 2e−x cos (6x − )
6
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
𝜋
Soit𝛼 ∈ [0; [. Résoudre l’équation différentielle :
2
(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼)𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ 𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2𝑦 = 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝜋
Soit 𝛼 ∈ [0; [. Résolvons l’équation différentielle :
2
(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼)𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ 𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2𝑦 = 0
Soit l’équation caractéristique : (1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼)𝑟 2 − 2𝑟𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2 = 0 ⟹
∆= (−2 sin 2𝛼)2 − 8(1 + cos 2𝛼) = 4(sin 2𝛼)2 − 8(2 cos ²𝛼) =
∆= 4(2 sin 𝛼 cos 𝛼)2 − 16 cos 2 𝛼 = 16 sin2 𝛼 cos 2 𝛼 − 16 cos 2 𝛼 =
∆= −16 cos 2 𝛼 (1 − sin2 𝛼) = −16 cos 4 𝛼 ⟹ √∆= 4𝑖 cos 2 𝛼 ⟹
2 sin 2𝛼 − 4𝑖 cos 2 𝛼 sin 2𝛼 − 2𝑖 cos 2 𝛼 sin 2𝛼 2 cos 2 𝛼
𝑟1 = = = −𝑖
2(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼) 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼
2 sin 2𝛼 + 4𝑖 cos 2 𝛼 sin 2𝛼 + 2𝑖 cos 2 𝛼 sin 2𝛼 2 cos 2 𝛼
𝑟2 = = = −𝑖
{ 2(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼) 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼
sin 2𝛼 2 cos 2 𝛼
𝑟1 = −𝑖 = tan 𝛼 − 𝑖
2 cos 2 𝛼 2 cos 2 𝛼 𝑦 = 𝑒 𝛼𝑥 (𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥) ⟹
sin 2𝛼 2 cos 2 𝛼
{𝑟2 = 2 cos 2 𝛼 − 𝑖 2 cos 2 𝛼 = tan 𝛼 + 𝑖
𝑦 = 𝑒 𝑥 tan 𝛼 (𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
On considère l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 3𝑐𝑜𝑠𝑥
1) On pose 𝑦 = 𝑧 + 𝑎. Former l’équation à laquelle la fonction z. Déterminer a
pour que cette équation se réduise à 𝑧 ′′ + 4𝑧 = 0
2) Donner la solution générale de l’équation (E) puis la solution qui satisfait aux
𝑦(0) = 0
conditions suivantes :{ ′ 𝜋
𝑦 ( )=0
2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation différentielle (E) : 𝒚′′ + 𝟒𝒚 = 𝟑𝒄𝒐𝒔𝒙
1- On pose 𝒚 = 𝒛 + 𝒂. Formons l’équation à laquelle la fonction z.
(𝑧 + 𝑎)′′ + 4(𝑧 + 𝑎) = 3𝑐𝑜𝑠𝑥 ⟹ 𝑧 ′′ + 4𝑧 + 𝑎′′ + 4𝑎 = 3 cos 𝑥
Déterminons a pour que cette équation se réduise à 𝒛′′ + 𝟒𝒛 = 𝟎
′
On pose 𝑎′′ + 4𝑎 = 3 cos 𝑥 et 𝑎 = 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥 ⟹ { 𝑎′′ = −𝐴 sin 𝑥 + 𝐵 cos 𝑥
𝑎 = −𝐴 cos 𝑥 − 𝐵 sin 𝑥
−𝐴 cos 𝑥 − 𝐵 sin 𝑥 + 4(𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥) = 3 cos 𝑥 ⟺
3A = 3 A=1
3A cos x + 3B sin x = 3 cos x ⟺ { ⟺{ alors 𝐚 = 𝐜𝐨𝐬 𝐱
3B = 0 B=0
3) Donnons la solution générale de l’équation (E) puis la solution qui satisfait
𝒚(𝟎) = 𝟎
aux conditions suivantes :{ ′ 𝝅
𝒚( )=𝟎
𝟐
𝑧 ′′ + 4𝑧 = 0 ⟺ 𝑟 2 + 4 = 0 ⟺ 𝑟 2 = −4 ⟺ 𝑟 = ±2𝑖
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre sur R les équations différentielles suivantes :
a) y + y ′ − 6y = 0
′′
b) y′′ − 4y′ + 8y = 0 c) y′′ + 4y′ − 5y = 0
1
d) y′′ − 2y′ + 9y = 0 e) 2y ′′ − 2√2y ′ + y = 0 f) 9y′′ + 6y′ + y = 0
3
g) y′′ − 6y′ + 2y = 0 h) 4y′′ + 4y′ + y = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants vérifier que la fonction f est la solution de l’équation
différentielle (E) sur l’intervalle K
x2
a) f(x) = − x + 1 (E): 2(y + y ′ ) = x 2 et K = R
2
b) f − x) = (2x − 1)ex (E): y′ − y = 2ex et K = R
′
y 1
c) f(x) = (1 + x)2 (E): = et K = ]−1; +∞[
2y 1 + x
d) f(x) = √2x (E): yy ′ = 1 et K = ]0; +∞[
e) f(x) = xcosx (E): y − xy ′ = x 2 sinx et K = R
f) f(x) = xlnx − x (E): xy′ − y = x et K = ]0; +∞[
g) f(x) = ex + e2x (E): y ′′ + y ′ − 2y = 4e 2x et K = R
h) f(x) = e−x + x (E): y′′′ + y′′ = 0 et K = R
2 2
i) f(x) = (E): y ′′ + y ′ = 0 et K = ]0; +∞[
x x
π π
j) f(x) = tanx (E): y ′ − y 2 = 1 et K = ]− ; [
2 2
1−x ′′ ′ 2
k) f(x) = ln ( ) (E): y + x(y ) = 0 et K = ]−1; 1[
1+x
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′′′ − 2𝑦 ′′ − 𝑦 ′ + 2𝑦 = 0
1) Vérifier que les fonctions 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 , 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑒𝑡 ℎ(𝑥) = 𝑒 2𝑥 sont
solutions sur R de (E)
2) Démontrer que pour tous nombre réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 la fonction 𝑥 → 𝑎𝑒 −𝑥 +
𝑏𝑒 𝑥 + 𝑐𝑒 2𝑥 est solution sur R de (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre sur R les équations différentielles 𝑦 ′ = 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑦 ′ =
𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥
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266
𝑛
3) On pose 𝐼𝑛 = ∫0 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
a) Exprimer 𝐼𝑛 en fonction de n et interpréter graphiquement le résultat
b) Etudier la convergence de la suite 𝐼𝑛 puis en déduire l’aire de
l’ensemble des points 𝑀(𝑥, 𝑦) du plan tels que :𝑥 ≤ 0 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre l’équation différentielle : 16𝑦 ′′ + 𝑦 = 0
2) En déduire la solution qui satisfait aux conditions :𝑓(0) = 1 𝑒𝑡 𝑓(2𝜋) = −√3
𝑥 𝜋
3) Démontrer que pour tout nombre réel x : 𝑓(𝑥) = 2 cos ( + ).
4 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 22:++++++++++++++++++++++++++
1)Résoudre l’équation différentielle (E) : 9𝑦 ′′ + 𝜋²𝑦 = 0
2) On considère par f la solution particulière de (E) dont la courbe représentative,
dans un repère orthonormal, passe par le point 𝑃(1; −√2) et admet en ce point
une tangente parallèle à l’axe des abscisses.
a) En utilisant les données ci-dessus, préciser f(1) et f’(1)
b) Déterminer f
𝜋
c) Vérifier que, pour tout réel x, 𝑓(𝑥) = √2𝑐𝑜𝑠 [ (𝑥 + 2)]
3
Montrer que f est périodique, de période 6.
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
A-) Soit (E) l’équation différentielle du second ordre : 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 0
1) a) Quelles sont les solutions de (E)
b) Quelle est la solution de (E) dont la courbe (C) admet au point d’abscisse 0 la
même tangente que la courbe (C’) représentative de 𝑦 = 𝑒 −3𝑥 ?
On dit que (C) et (C’) sont tangentes
2) Représenter dans un repère orthonormé les courbes (C) et (C’) dont on
précisera les positions relatives
3) 𝜆 étant un nombre réel strictement positif
Soit ℎ𝜆 les fonctions telles que : ℎ𝜆 (𝑥) = −𝜆²𝑒 𝑥 + 2𝜆𝑒 2𝑥
a) Montrer que ℎ𝜆 est solution de (E)
b) Soit (𝐶𝜆 ) la courbe représentative de ℎ𝜆 . Apres avoir calculé, en fonction
de 𝜆 les coordonnées du point commun à (𝐶𝜆 ) et (𝐶′′) d’équations 𝑦 = 𝑒 3𝑥 ,
montrer que ces courbes sont tangentes en ce point
B-) Soit (E’) l’équation différentielle: 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = −𝑥² + 𝑥 + 2
1) Trouver un polynôme P du second degré solution de l’équation (E’)
1
2) On pose f(x) = g(x) − x² − x
2
Montrer que f est solution de (E’) si et seulement si g est solution de (E)
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition géométrique : Soit (D) une droite, F un point n’appartenant pas à (D)
et e un nombre réel strictement positif
On appelle conique de directrice (D), de foyer F et d’excentricité e, l’ensemble (𝚪)
𝑀𝐹
des points M du plan tel que = 𝑒, ou H est le projeté orthogonal de M sur (D)
𝑀𝐻
√ 𝑆𝑖 𝑒 = 1 alors (𝚪) est une parabole
√ 𝑆𝑖 0 < 𝑒 < 1 alors (𝚪) est une ellipse
√ 𝑆𝑖 𝑒 > 1 alors (𝚪) est une hyperbole
● Autrement dit, on appelle conique tout ensemble de points M(x ; y) dans un
repère orthonormé (𝑂; 𝑖; 𝑗) dont les coordonnées vérifient la relation de la
forme :
𝐴𝑥² + 𝐵𝑦² + 2𝐶𝑥 + 2𝐷𝑦 + 𝐸 = 0 où A, B, C, D et E sont des réels tels que |𝐴| +
|𝐵| ≠ 0
CLASSIFICATION DES CONIQUES :
1er Cas : Si 𝐴. 𝐵 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 0 𝑒𝑡 𝐴 ≠ 0 dans ce cas on a une PARABOLE
𝐷
d’équation réduite 𝑋² − 2𝑝𝑌 = 0 ⟹ 𝑋² + 2𝑝𝑌 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑝 = − ; 𝑋=𝑥+
𝐴
𝐶 𝐶²−𝐸𝐴
𝑒𝑡 𝑌 = 𝑦 −
𝐴 2𝐷𝐴
𝐶 𝐶 2 −𝐸𝐴
# Sommet : 𝑆 (− ; )
𝐴 2𝐷𝐴
# Paramètre : |𝑝|
# Axe focal : La droite de repère (𝑆; 𝑗)
𝑝
# Foyer : 𝐹 (0; )
2
𝑝
#Directrice : (𝐷): 𝑦 = −
2
(D)
(𝚪) S
Si 𝒑 < 0 F
Si 𝒑 > 0 F (𝚪)
S
(D)
S F F S
𝑎>𝑏 𝑏>𝑎
Equations 𝑋² 𝑌²
+ =1
𝑎² 𝑏²
Centre 𝐶 𝐷
𝑆 (− ; − )
𝐴 𝐵
Demi-distance 𝑐 = √𝑎² − 𝑏² 𝑐 = √𝑏² − 𝑎²
focale
Excentricité 𝑐 𝑐
𝑒= 𝑒=
𝑎 𝑏
Sommets 𝐴(𝑎; 0) − 𝐴′ (−𝑎; 0) − 𝐵(0; 𝑏) − 𝐵′ (0; −𝑏)
Axe focal Droite de repère (𝑆; 𝑖) Droite de repère (𝑆; 𝑗)
′
Foyers 𝐹(𝑐; 0) 𝑒𝑡 𝐹 (−𝑐; 0) 𝐹(0; 𝑐) 𝑒𝑡 𝐹 ′ (0; −𝑐)
2
Directrices 𝑎 𝑏2
(𝐷): 𝑥 = ; (𝐷): 𝑦 = ;
𝑐 𝑐
𝑎² 𝑏²
(𝐷′): 𝑥 = − (𝐷′): 𝑦 = −
𝑐 𝑐
Courbes
S S
Courbes
S S
𝑋² 𝑌²
Si (H) a pour équation− + = 1 alors la tangente en un point 𝑀(𝑥0 ; 𝑦0 ) a
𝑎² 𝑏²
𝑥𝑥0 𝑦𝑦0
pour équation : − + =1
𝑎² 𝑏²
● Représentation paramétriques d’une hyperbole :
(𝑥−𝛼)² (𝑦−𝛽)²
Une hyperbole d’équation − = 1 a pour représentations
𝑎² 𝑏²
paramétriques :
𝑎
𝑥= +𝛼 𝑥 = 𝑎𝑐ℎ𝑥 + 𝛼
{ cos 𝑡 𝑜𝑢 {
𝑦 = 𝑏𝑠ℎ𝑥 + 𝛽
𝑦 = 𝑏 tan 𝑡 + 𝛽
●Définition bifocale de l’hyperbole :
𝑋² 𝑌²
Soit (E) une ellipse d’équation − = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝑎 > 0; 𝑏 > 0) de foyers F et F’
𝑎² 𝑏²
(H) est l’ensemble des points M du plan tels que
|𝑀𝐹’ + 𝑀𝐹| = 2𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹𝐹’ = 2𝑐
EXERCICE 1 :
Dans chacun des cas suivants, démontrer que (E) est une équation d’une conique
dont on précisera la nature, le centre, l’axe focal et les sommets situés sur cet axe
focal
𝑎) (𝐸): 𝑥² + 2𝑦² − 2𝑥 − 3 = 0 𝑏) (𝐸) ∶ 3𝑥² + 𝑦² + 6𝑥 − 4𝑦 + 4 = 0
𝑐) (𝐸): 2𝑥² − 𝑦² − 4𝑦 − 12 = 0 𝑑) (𝐸) : − 𝑥² + 𝑦² + 6𝑥 + 2𝑦 − 16 = 0
1
𝑒) (𝐸): 𝑥² + 4𝑥 + 4𝑦 = 0 𝑓) (𝐸): 𝑦 = 𝑥² − 𝑥 + 2
2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, démontrons que (E) est une équation d’une
conique dont on précisera la nature, le centre, l’axe focal et les sommets situés
sur cet axe focal
𝑎) (𝐸): 𝑥² + 2𝑦² − 2𝑥 − 3 = 0 ⟹ 𝑥² − 2𝑥 + 2𝑦² = 3 ⟹ (𝑥 − 1)2 − 1 + 2𝑦²
=3
(𝑥 − 1)² 𝑦² (𝑥 − 1)² 𝑦²
+ =1⟹ + 2 = 1
4 4 2² (√2)
2
●La nature : (E) est une ellipse
●Eléments caractéristiques : Comme 𝑎 > 𝑏
# Le centre : 𝛺(1; 0)
# L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑖)
# Les sommets : 𝐴(2; 0) 𝑒𝑡 𝐴′(−2; 0)
Dans le repère (O ; I; J) ; on a : 𝐴(3; 0) 𝑒𝑡 𝐴′ (−1; 0)
𝑏) (𝐸): 3𝑥 2 + 𝑦 2 + 6𝑥 − 4𝑦 + 4 = 0 ⟹ 3𝑥 2 + 6𝑥 + 𝑦² − 4𝑦 = −4 ⟹
3((𝑥 + 1)2 − 1) + (𝑦 − 2)2 − 4 = −4 ⟹ 3(𝑥 + 1)2 + (𝑦 − 2)2 = 3 ⟹
3(𝑥 + 1)² (𝑦 − 2)² (𝑦 − 2)²
+ = 1 ⟹ (𝑥 + 1)² + 2 =1
3 3 (√3)
●La nature : (E) est une ellipse
●Eléments caractéristiques : Comme 𝑎 < 𝑏
# Le centre : 𝛺(−1; 2)
# L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑗)
# Les sommets : 𝐵(0. √3) 𝑒𝑡 𝐵′(0. −√3)
Dans le repère (O ; I; J) ; on a : 𝐵(−1; 2 + √3) 𝑒𝑡 𝐵′ (−1; 2 − √3)
𝑐) (𝐸): 2𝑥 2 − 𝑦 2 − 4𝑦 − 12 = 0 ⟹ 2𝑥 2 − (𝑦 2 + 4𝑦) = 12 ⟹
𝑥² (𝑦 + 2)2 𝑥² (𝑦 + 2)2
2𝑥² − (𝑦 + 2)2 = 16 ⟹ − =1⟹ − =1
8 16 (2√2)² 4²
●La nature : (E) est une hyperbole
●Eléments caractéristiques :
# Le centre : 𝛺(0; −2)
# L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑖)
# Les sommets : 𝐴(2√2; 0) 𝑒𝑡 𝐴′(−2√2; 0)
Dans le repère (O ; I; J) ; on a : 𝐴(2√2; −2) 𝑒𝑡 𝐴′(−2√2; −2)
𝑑) (𝐸) : − 𝑥 2 + 𝑦 2 + 6𝑥 + 2𝑦 − 16 = 0 ⟹ −𝑥² + 6𝑥 + 𝑦² + 2𝑦 = 16 ⟹
−(𝑥 2 − 6𝑥) + (𝑦 + 1)2 − 1 = 16 ⟹ −(𝑥 − 3)2 + 9+(𝑦 + 1)2 = 17 ⟹
(𝑥 − 3)2 (𝑦 + 1)2
−(𝑥 − 3)2 +(𝑦 + 1)2 = 8 ⟹ − + =1
8 8
(𝑥 − 3)2 (𝑦 + 1)2
⟹− + =1
(2√2)² (2√2)²
●La nature : (E) est une hyperbole
●Eléments caractéristiques :
# Le centre : 𝛺(−3; −1)
# L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑗)
# Les sommets : 𝐵(0; 2√2) 𝑒𝑡 𝐵′(0; −2√2)
Dans le repère (O ; I; J) ; on a : 𝐵(−3; −1 + 2√2) 𝑒𝑡 𝐵′(−3; −1 − 2√2)
𝑒) (𝐸): 𝑥 2 + 4𝑥 + 4𝑦 = 0 ⟹ (𝑥 + 2)2 − 4 = −4𝑦 ⟹ (𝑥 + 2)2 = −4(𝑦 − 1)
●La nature : (E) est une parabole
●Eléments caractéristiques :
# Le centre : 𝛺(−2; 1) # L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑗)
1
𝑓) (𝐸): 𝑦 = 𝑥 2 − 𝑥 + 2 ⟹ 2𝑦 = 𝑥² − 2𝑥 + 4 ⟹ (𝑥 − 1)2 − 1 + 4 = 2𝑦 ⟹
2
3
(𝑥 − 1)2 = 2𝑦 − 3 ⟹ (𝑥 − 1)2 = 2 (𝑦 − )
2
●La nature : (E) est une parabole
●Eléments caractéristiques :
3
# Le centre : 𝛺 (1; ) # L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑗)
2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 1 :
Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation de l’ellipse dont on donne
une représentation paramétrique
1
𝑥= 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 1 𝑥 = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 − 3
𝑎) { 2 𝑏) {
3 𝑦 = 3𝑠𝑖𝑛𝜃 + 1
𝑦 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 2
4
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminons une équation de l’ellipse dont on
donne une représentation paramétrique
1 1 1
𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 1 𝑥 + 1 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 (𝑥 + 1)² = 𝑐𝑜𝑠²𝜃
𝑎) { 2 ⟹{ 2 ⟹{ 4 ⟹
3 3 2
9
𝑦 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 2 𝑦 − 2 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 (𝑦 − 2) = 𝑠𝑖𝑛²𝜃
4 4 16
(𝑥 + 1)2
= 𝑐𝑜𝑠²𝜃
1
4 (𝑥 + 1)2 (𝑦 − 2)2
⟹ + = 𝑠𝑖𝑛²𝜃 + 𝑐𝑜𝑠²𝜃 ⟹
(𝑦 − 2)2 1 9
= 𝑠𝑖𝑛²𝜃 4 16
9
{ 16
(𝑥 + 1)² (𝑦 − 2)2
+ =1
12 32
2 4
𝑥 = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 − 3 𝑥 + 3 = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 (𝑥 + 3)2 = (2𝑐𝑜𝑠𝜃)²
𝑏) { ⟹{ ⟹{ ⟹
𝑦 = 3𝑠𝑖𝑛𝜃 + 1 𝑦 − 1 = 3𝑠𝑖𝑛𝜃 (𝑦 − 1)2 = (3𝑠𝑖𝑛𝜃)²
(𝑥 + 3)2
= (𝑐𝑜𝑠𝜃)² (𝑥 + 3)2 (𝑦 − 1)2
4 ⟹ + = (𝑠𝑖𝑛𝜃)2 + (𝑐𝑜𝑠𝜃)² ⟹
(𝑦 − 1)2 4 9
{ = (𝑠𝑖𝑛𝜃)²
9
(𝑥 + 3)2 (𝑦 − 1)2
+ =1
4 9
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
1) Soit A(2 ; -1) et A’(-2 ; 3). Déterminer une équation de l’ensemble (C) des
points M du plan tels que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ = 1
2) Déterminer une équation de l’image de (C) :
2
a) par l’affinité orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑖) et de rapport
3
b) par l’affinité orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑗) et de rapport 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit A(2 ; -1) et A’(-2 ; 3). Déterminons une équation de l’ensemble (C)
𝑴𝑨 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
des points M du plan tels que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝑨′ = 𝟏
𝑥−2 𝑥+2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ = 1 ⟹ 𝐴𝑀 𝐴′ 𝑀 = 1 ⟹ ( ).( )=1⟹
𝑦+1 𝑦−3
(𝑥 − 2)(𝑥 + 2) + (𝑦 + 1)(𝑦 − 3) = 1 ⟹ 𝑥² + (𝑦 − 1)2 = 9
D’où (C) est un cercle de centre 𝛺(0 ; 1) et de rayon R=3
2) Déterminons une équation de l’image de (C) :
2
a) par l’affinité orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑖) et de rapport
3
2
Soit M(x ; y) un point du plan et M’(x’ ; y’) son image, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀 où H
3
est le projété orthogonal de M sur (𝑂, 𝑖) 𝑜𝑛 𝑎:
𝑥′ = 𝑥 𝑥 = 𝑥′
{ ′ 2 ⟹{ 3 en remplaçant x et y par leurs expressions dans (C) on a :
𝑦 = 𝑦 𝑦 = 𝑦′
3 2
2 2
3 2
𝑥′² (𝑦′ − 3)
𝑥′² + ( 𝑦′ − 1) = 9 ⟹ + =1
2 9 4
2
D’où (C’) est une ellipse de centre 𝛺’ (0 ; )
3
b) par l’affinité orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑗) et de rapport 2
Soit M(x ; y) un point du plan et M’(x’ ; y’) son image, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀′ = 2𝐻𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ où H
1
𝑥 ′ = 2𝑥 𝑥 = 𝑥′
est le projété orthogonal de M sur (𝑂, 𝑗) 𝑜𝑛 𝑎: { ′ ⟹{ 2 en
𝑦 =𝑦 𝑦 = 𝑦′
remplaçant x et y par leurs expressions dans (C) on a :
1 𝑥′² (𝑦′ − 1)2
( 𝑥′) ² + (𝑦′ − 1)2 = 9 ⟹ + =1
2 36 9
D’où (C’) est une ellipse de centre 𝛺’(0 ; 1)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
Soit 𝑍 = 13|𝑧|² − 5𝑧² + 8(𝑧 + 𝑧) − 64 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑧 ∈ ℂ, |𝑧| son module et 𝑧 son
conjugué. Soit M(x ; y) l’image de z dans le plan complexe
1) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que Z soit réel
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que Z soit
imaginaire pur
𝜋
3) En déduire l’ensemble des points M(x ; y) tels que :arg 𝑍 = −
2
4) Résoudre l’équation Z=0 et préciser les images de ses solutions
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝒁 = 𝟏𝟑|𝒛|² − 𝟓𝒛² + 𝟖(𝒛 + 𝒛) − 𝟔𝟒 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒛 ∈ ℂ, |𝒛| son module et 𝒛 son
conjugué. Soit M(x ; y) l’image de z dans le plan complexe
Ecrivons d’abord Z sous la forme algébrique :
On pose 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑜𝑛 𝑎 𝑍 = 13(𝑥 2 + 𝑦 2 ) − 5(𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦 2 ) + 8(2𝑥) − 64
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
280
𝝅
3) Déduisons-en l’ensemble des points M(x ; y) tels que :𝐚𝐫𝐠 𝒁 = −
𝟐
On pose
8𝑥 2 + 16𝑥 + 18𝑦 2 − 64 = 0 alors M appartient à (𝐸)
{
−10𝑥𝑦 < 0 ⟹ 𝑥𝑦 > 0 ⟹ (𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑦 > 0) 𝑜ù (𝑥 < 0 𝑒𝑡 𝑦 < 0)
L’ensemble des points M est donc formé par les arcs 𝐴𝑃 ̂ 𝑒𝑡 𝐴′𝐵′𝐾 de l’ellipse (E)
privés des points A ; A’ ; P et K qui sont les images des solutions de l’équation Z=0
4) Résolvons l’équation Z=0 et précisons les images de ses solutions
𝑍 = 8𝑥 2 + 16𝑥 + 18𝑦 2 − 64 − 10𝑖𝑥𝑦 = 0 ⟹
8𝑥 2 + 16𝑥 + 18𝑦 2 − 64 = 0
{
−10𝑥𝑦 = 0 ⟹ 𝑥𝑦 = 0 avec (𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑦 = 0)
64 32 4√2
●Pour 𝑥 = 0 𝑜𝑛 𝑎: 18𝑦² − 64 = 0 ⟹ 𝑦² = = ⟹𝑦=±
18 9 3
●Pour 𝑦 = 0 𝑜𝑛 𝑎: 8𝑥 2 + 16𝑥 − 64 = 0 ⟹ 𝑥 2 + 2𝑥 − 8 = 0 ⟹ ∆= 4 − 4(−8) = 36
−2 − 6 −2 + 6
alors x1 = = −4 et x1 = =2
2 2
4√2 4√2
D’où 𝑧0 = 𝑖 ∶ 𝑧1 = − 𝑖 ; 𝑧2 = 2 𝑒𝑡 𝑧3 = −4 avec leurs images
3 3
respectives P ; K ; A et A’ (voir le schéma)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
Soit (Γ) l’ensemble des points M dont les coordonnées (x ;y) vérifient :
𝑥 = 2𝑒 𝑡 + 𝑒 −𝑡
{ (𝑡 ∈ 𝑅)
𝑦 = 2𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡
Démontrer que (Γ) est une partie d’hyperbole que l’on précisera. Tracer (𝛤)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit (Γ) l’ensemble des points M dont les coordonnées (x; y) vérifient :
𝒙 = 𝟐𝒆𝒕 + 𝒆−𝒕
{ (𝒕 ∈ 𝑹)
𝒚 = 𝟐𝒆𝒕 − 𝒆−𝒕
Démontrons que (Γ) est une partie d’hyperbole que l’on précisera puis Traçons
(𝜞)
𝑥 2 = (2𝑒 𝑡 + 𝑒 −𝑡 )2 = 4𝑒 2𝑡 + 4𝑒 𝑡−𝑡 + 𝑒 −2𝑡 = 4𝑒 2𝑡 + 𝑒 −2𝑡 + 4
{ 2 ⟹
𝑦 = (2𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡 )2 = 4𝑒 2𝑡 − 4𝑒 𝑡−𝑡 + 𝑒 −2𝑡 = 4𝑒 2𝑡 + 𝑒 −2𝑡 − 4
𝑥 2 = 4𝑒 2𝑡 + 𝑒 −2𝑡 + 4 𝑥² 𝑦²
{ 2 2𝑡 −2𝑡 ⟹ 𝑥² − 𝑦² = 8 ⟹ − = 1 𝑐𝑞𝑓𝑑
−𝑦 = −4𝑒 − 𝑒 +4 8 8
Eléments caractéristiques :
●Le centre : O(0 ; 0)
●La demi-distance focale : 𝑐 = √𝑎² + 𝑏² = √8 + 8 = √16 = 4
●Axe focal : La droite de repère (𝑂; 𝑖) ●Les foyers : 𝐹(4; 0) 𝑒𝑡 𝐹 ′ (−4; 0)
●Les sommets : 𝐴(2√2; 0) 𝑒𝑡 𝐴′(−2√2; 0)
𝑏 𝑏
●Les asymptotes : (∆): 𝑦 = 𝑥 = 𝑥 𝑒𝑡 (∆′ ) : 𝑦 = − 𝑥 = −𝑥
𝑎 𝑎
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
𝜋 𝜋
Soit α un nombre réel tel que : 𝛼 ∈ ]− ; [
2 2
1) Résoudre dans C l’équation (E): 𝑧 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 − 𝑧𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 = 0
2) Soit M l’image dans le plan complexe de la solution de (E) dont la partie
imaginaire est positive
a) Démontrer que M appartient à une hyperbole (H) dont on donnera une
équation
b) Tracer (H) et déterminer la partie de (H) décrite par M lorsque
π π
α décrit l′ intervalle ]− ; [
2 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝜋 𝜋
Soit α un nombre réel tel que : 𝛼 ∈ ]− ; [
2 2
1) Résolvons dans C l’équation (E): 𝑧 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 − 𝑧𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 = 0
∆= (− sin 2𝛼)2 − 4 cos2 𝛼 (2 − cos2 𝛼) = sin2 2𝛼 − 8 cos2 𝛼 + 4 cos4 𝛼
∆= (2 cos 𝛼 sin 𝛼)2 − 8 cos2 𝛼 + 4 cos4 𝛼 = 4 cos2 𝛼 (sin2 𝛼 + cos2 𝛼) − 8 cos2 𝛼
∆= 4 cos 2 𝛼 − 8 cos 2 𝛼 = −4 cos 2 𝛼 ⟹ √∆= 2𝑖 cos 𝛼
sin 2𝛼 − 2𝑖 cos 𝛼 2sin 𝛼 − 2𝑖 1
𝑧1 = = = tan 𝛼 − 𝑖
{ 2 cos² 𝛼 2 cos 𝛼 cos 𝛼
sin 2𝛼 + 2𝑖 cos 𝛼 2sin 𝛼 + 2𝑖 1
𝑧2 = = = tan 𝛼 + 𝑖
2 cos² 𝛼 2cos 𝛼 cos 𝛼
1 1
𝑆 = {tan 𝛼 − 𝑖; tan 𝛼 + 𝑖}
cos 𝛼 cos 𝛼
2) Soit M l’image dans le plan complexe de la solution de (E) dont la partie
imaginaire est positive
a) Démontrons que M appartient à une hyperbole (H) dont on donnera
une équation
sin2 𝛼 sin2 𝛼
1 𝑥 = tan 𝛼 𝑥2 = −𝑥 2
= −
𝑀 (tan 𝛼 + 𝑖) ⟺ { 1 ⟺{ cos 2 𝛼 ⟺ { cos 2 𝛼 ⟺
cos 𝛼 𝑦= 1 1
cos 𝛼 𝑦2 = 𝑦2 =
cos 2 𝛼 cos 2 𝛼
1 sin2 𝛼 1 − sin2 𝛼
−𝑥 2 + 𝑦 2 = − = =1⟺
cos 2 𝛼 cos 2 𝛼 cos 2 𝛼
−𝑥² + 𝑦² = 1
b) Traçons (H) et déterminons la partie de (H) décrite par M lorsque
π π
α décrit l′ intervalle ]− ; [
2 2
(H) est une hyperbole équilatérale de sommets B(0 ; 1) et B’(0 ;-1)
π π
Lorsque α décrit l′ intervalle ]− ; [ ; y décrit [1; +∞[ et M décrit la branche
2 2
d’hyperbole située au dessus de l’axe des abscisses
(H) a pour asymptotes (∆): 𝑦 = −𝑥 𝑒𝑡 (∆′): 𝑦 = 𝑥
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation de la conique de foyer F,
de directrice (D) et d’excentricité e
1 1
𝑎) 𝐹(1; 0)(𝐷): 𝑥 = 5 𝑒𝑡 𝑒 = 𝑏) 𝐹(1, −2)(𝐷): 𝑦 = 1 𝑒𝑡 𝑒 =
3 2
𝑐) 𝐹(2; 1)(𝐷): 𝑥 = −1 𝑒𝑡 𝑒 = 2 𝑑) 𝐹(4, −1) (𝐷): 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑒 = 3
𝑒) 𝐹(2; 0) (𝐷): 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑒 = 1 𝑓) 𝐹(−1; 2) (𝐷): 𝑦 = 3 𝑒𝑡 𝑒 = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation de l’ellipse dont
on donne une représentation paramétrique
1
𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 1 𝑥 = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 − 3
𝑎) { 2 𝑏) {
3 𝑦 = 3𝑠𝑖𝑛𝜃 + 1
𝑦 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 2
4
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, donner la définition bifocale de l’ellipse (E)
𝑥² 𝑦² 𝑥² 𝑦² 𝑥² 𝑦²
𝑎) (𝐸): + = 1 𝑏) (𝐸): + =1 𝑐) (𝐸): + =1
4 2 9 25 8 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le centre et les sommets, puis tracer les hyperboles d’équations :
𝑥 2 𝑦2
𝑎) − = 1 ; 𝑏) (𝑥 − 1)² − 4(𝑦 + 2)² = 4 ;
9 4
𝑥2 𝑦2 (𝑥 − 1)2 (𝑦 + 2)2
𝑐) − = 1 ; 𝑑) − + =1
9 16 4 9
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥2 𝑦2
Soit (E) l’ellipse d’équation + =1
8 4
Déterminer une équation de l’hyperbole ayant pour sommets les foyers de (E) et
pour foyers les sommets de (E) situés sur l’axe focal
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥2 𝑦2
Soit (H) l’hyperbole d’équation − =1
8 4
Déterminer une équation de l’ellipse ayant pour foyers les sommets de (H) et
1
pour excentricité
√3
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Soit (P) la parabole d’équation : 𝑦² − 4𝑥 + 2𝑦 + 9 = 0
1) Déterminer les éléments caractéristiques de (P) et tracer (P)
2) Déterminer une équation de l’image de (P) par chacune des
transformations suivantes :
a) La symétrie orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑗)
b) La symétrie de centre O
c) La symétrie orthogonale par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :+++++++++++++++++++++++++++
Soit (Γ) l’ensemble des points M tels que : 𝑦 4 − 9 = 9𝑥 4 − 18𝑥²
Démontrer que (Γ) est la réunion de deux coniques dont on déterminera
la nature et les éléments caractéristiques. Tracer (Γ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer et tracer l’ensemble (Γ) des points M
tels que : 𝑎) 4𝑥² + 𝑦|𝑦| = 9 𝑏) 25𝑥|𝑥| + 16𝑦² = 64
𝑐) 4𝑥|𝑥| + 9𝑦|𝑦| = 144 𝑑) 9𝑦² = |4𝑥² − 16𝑥|
++++++++++++++++++++++++Exercice 10:++++++++++++++++++++++++++
𝜋
𝑥 = cos(𝜃 + )
3
Démontrer que le système { 𝜋 (𝜃 ∈ 𝑅) est une représentation
𝑦 = 2cos(𝜃 − )
6
paramétrique d’une conique dont on précisera la nature et les éléments
caractéristiques
++++++++++++++++++++++++Exercice 11:++++++++++++++++++++++++++
𝑥 = cos 2𝜃
Démontrer que le système { (𝜃 ∈ 𝑅) est une représentation
𝑦 = 𝑠𝑖𝑛𝜃
paramétrique d’une partie de parabole que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:++++++++++++++++++++++++++
1
𝑥= −1 𝜋
𝑐𝑜𝑠2𝜃
Démontrer que le système { 1 (𝜃 ∈ [0; ]) est une
4
𝑦 = 2+ 𝑡𝑔2𝜃
√2
représentation paramétrique d’une partie d’hyperbole que précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice 13:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la transformation du plan qui à tout M(x ; y) associe M’(x’ ; y’) tel que :
𝑥 ′ = 𝑥 + √3𝑦
{
𝑦 ′ = −√3𝑥 + 𝑦
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
286
++++++++++++++++++++++++Exercice 18:++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer, suivant les valeurs du nombre réel m, la nature de l’ensemble
(Γ𝑚 )des points M(x, y) tels que :
2𝑚𝑥² + 8𝑚𝑥 − (𝑚 − 1)𝑦 2 + 7𝑚 − 2 = 0
2) Déterminer m pour que (Γ𝑚 ) soit:
a) un cercle b) une hyperbole équilatère
1
3) Tracer (Γ𝑚 ) pour 𝑚 = 𝑒𝑡 𝑚 = 2
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 19:++++++++++++++++++++++++++
𝑥²+3
Soit f la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 (Γ) sa courbe représentative
𝑥√3
1) Etudier f et tracer sa courbe (Γ)
2) On pose : 𝑢
⃗ = √3𝑖 − 𝑗 𝑒𝑡 𝑣 = 𝑖 + √3𝑗
a) Déterminer une équation de (Γ) dans le repère (𝑂, 𝑢
⃗ , 𝑣)
b) En déduire que (Γ) est une hyperbole et déterminer les coordonnées
de ses foyers dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗)
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
Le repère est orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗) direct
Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan dont les coordonnées vérifient
l’équation : 𝑥² + 11𝑦² − 10𝑥𝑦√3 + 16 = 0
1) Soit 𝜃 un nombre réel et (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ) le repère orthonormé image du repère
(𝑂, 𝑖, 𝑗) par la rotation de centre o et d’angle 𝜃. On désigne par (X, Y) les
coordonnées de M dans ce repère
Déterminer 𝜃 pour que l’équation de (Γ) dans le repère (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ) soit de la
forme : 𝛼𝑋² + 𝛽𝑌² = 𝛾
2) En déduire la nature de (Γ) et ses éléments caractéristiques. Tracer (Γ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
𝑥 = 3𝑐𝑜𝑠𝜃
Soit (Γ) l’ensemble des points d’équation paramétriques : { 𝜗∈𝑅
𝑦 = 2𝑠𝑖𝑛𝜃
1) Quelle est la nature de (Γ). Donner ses éléments caractéristiques et
tracer (Γ)
9√5
2) Soit (D) la droite d’équation 𝑥 = , 𝑀(𝑚, 𝑝) un point de (Γ) et H le
5
projeté orthogonal de M sur (D)
a) Calculer p², MF² et MH² en fonction de m
𝑀𝐹²
b) Montrer que est un nombre indépendant de m
𝑀𝐻²
++++++++++++++++++++++++Exercice 22:++++++++++++++++++++++++++
𝑢 𝑢²
Calculer le produit AB. En déduire que : (1) 0 ≤ 1 + − √1 + 𝑢 ≤
2 8
1
3- Soit 𝐼 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ; (on ne demande pas à calculer cette intégrale)
a- Utiliser (1) pour démontrer que, pour tout x de [0; 1] :
1 2 1 4 1 2 1 2
1 + 2 (𝑥 − ) − 2 (𝑥 − ) ≤ √1 + 4 (𝑥 − ) ≤ 1 + 2 (𝑥 − )
2 2 2 2
b- En déduire un encadrement de I
c- Donner une interprétation graphique de l’intégrale I
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
𝑥² 𝑦²
Soit (E) l’ellipse d’équation : + = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 𝑏
𝑎² 𝑏²
Soit U et V deux points de coordonnées
respectives (0; √𝑎2 − 𝑏 2 ) 𝑒𝑡 (0; −√𝑎2 − 𝑏 2 )
Calculer la somme des carrés des distances de U et V à une tangente à E
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Quel est l’ensemble des milieux des cordes d’une parabole qui contiennent le
foyer ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
Deux tangentes données à une parabole déterminent sur une tangente variable
un segment [𝑀𝑀′]. Montrer que la projection orthogonale de [𝑀𝑀′] sur la
directrice est à une longueur constante
++++++++++++++++++++++++Exercice 32:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que le point de contact d’une tangente à une hyperbole est le
milieu du segment que les asymptotes découpent sur elle
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
A-) OUTILS DE DENOMBREMENT
P-uplet d’ensemble :
Soit E un ensemble ayant n éléments et p un nombre entier naturel no nul
On appelle p-uplet de E tout élément de l’ensemble Ep. Leur nombre est 𝑛𝑝
Arrangement de p éléments d’un ensemble
Soit E un ensemble ayant n éléments et p un nombre entier naturel no nul et 𝑛 ≥
𝑝. On appelle arrangement de p éléments de E, tous p-uplets d’éléments de E
𝑝
deux à deux distincts. Leur nombre est 𝐴𝑛 = 𝑛(𝑛 − 1) ⋯ (𝑛 − 𝑝 + 1)
Permutation
Soit E un ensemble ayant n éléments
On appelle permutation de E, tout arrangement des n éléments de E
Leur nombre est 𝑛! = 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2) ⋯ 3 × 2 × 1
Combinaison :
Soit E un ensemble ayant n éléments et p un nombre entier naturel no nul et 𝑛 ≥
𝑝
On appelle combinaison de p éléments de E, tout sous-ensemble de E ayant p
𝑝
𝑝 𝑛! 𝐴𝑛
éléments. Leur nombre est 𝐶𝑛 = =
𝑝!(𝑛−𝑝)! 𝑝!
Echantillonnage :
Modélisation Les p éléments Les p éléments Nombre total de
sont ordonnés sont distincts tirage
Tirage successif Oui Non P-uplet 𝑛𝑝
avec remise
𝑝
Tirage successif Oui Oui Arrangement 𝐴𝑛
sans remise
𝑝
Tirage simultané Non Oui Combinaison 𝐶𝑛
B-) PROBABILITE
Définition :
On appelle probabilité, un nombre réel compris entre 0 et 1 qui évalue les
chances de réalisation d’une expérience
●Si la probabilité d’un événement est égal à 0, alors cet événement est impossible
●Si la probabilité d’un événement est égal à 1, alors cet événement est certain
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
292
Propriétés :
Pour chaque événement A ; 0 ≤ 𝑃(𝐴) ≤ 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃(𝛺) = 1 𝑒𝑡 𝑃(∅) = 0
La somme des probabilités de tous les événements élémentaires de A est égale à 1
𝐴 étant l’événement contraire de A, on a : 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐴) = 1
Soient A et B deux événements :
●Si 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵)
●S’ils sont quelconques : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)
Deux événements A et B sont indépendants lorsque : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵)
Equiprobabilité
Dans une épreuve où tous les évènements élémentaires d’un univers 𝛺 sont
équiprobables, la probabilité de l’évènement A est :
card A Nombre de cas fovorables
P(A) = =
card Ω Nombre de cas possibles
Variable aléatoire :
Soit X la variable aléatoire telle que : 𝑋 = {𝑥0 ; 𝑥1 ; ⋯ ; 𝑥𝑛 }
●La loi de probabilité :
𝑥𝑖 𝑥0 𝑥1 …………………….. 𝑥𝑛
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 𝑃0 𝑃1 …………………….. 𝑃𝑛
𝑛
Avec ∑𝑖=0 𝑃𝑖 = 𝑃0 + 𝑃1 + ⋯ + 𝑃𝑛 = 1
●Espérance mathématique d’une variable aléatoire
𝑛
𝐸(𝑋) = ∑ 𝑥𝑖 𝑃𝑖 = 𝑥0 𝑃0 + 𝑥1 𝑃1 + 𝑥2 𝑃2 + ⋯ + 𝑥𝑛 𝑃𝑛
𝑖=0
●La variance et l’Ecart type :
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋))² 𝑒𝑡 𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋)
Epreuve de Bernoulli :
On appelle épreuve de Bernoulli, toute épreuve aléatoire ne compte que 2
éventualités (le succès p et l’échec q) avec 𝑝 + 𝑞 = 1 à n expériences
La probabilité d’avoir exactement k succès est : 𝑃(𝑋 = 𝑘) = 𝐶𝑛𝑘 𝑝𝑘 (1 − 𝑝)𝑛−𝑘
La loi Binomiale :
Soit une suite de n épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes
Soit p la probabilité du succès et q celle de l’échec
Soit X la variable aléatoire qui désigne le nombre de succès
𝐸(𝑋) = 𝑛𝑝 𝑉(𝑋) = 𝑛𝑝𝑞 𝑒𝑡 𝜎(𝑋) = √𝑛𝑝𝑞
Probabilité conditionnelle :
Soient deux événements A et B de probabilités non nulles telle que 𝐴 ∩ 𝐵 ≠ ∅
L a probabilité de réalisation de A quand B est réalisé s’appelle probabilité
conditionnelle de A par rapport à B ou probabilité de A sachant B
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293
𝑃(𝐴∩𝐵)
𝑃(𝐴⁄𝐵) = 𝑃𝐵 (𝐴) = avec 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝐴)
𝑃(𝐵)
Soit l‘arbre pondéré permettant de calculer les probabilités totales et
conditionnelles
𝑃(𝐵⁄𝐴) 𝐵 𝐴∩𝐵
𝑃(𝐴) 𝐴
𝐵 𝐴∩𝐵
𝑃(𝐴) 𝐴 𝐵 𝐴∩𝐵
𝐴∩𝐵
𝐵
EXERCICE 1 :
Résoudre dans N les équations suivantes :
a) 𝐶𝑛𝑛−2 = 28
𝑛−5 𝑛−7
b) 𝐶𝑛−1 = 3𝐶𝑛−3
𝑝 𝑝−1 𝑝
c) 𝑋² − 𝐶𝑛 𝑋 + 𝐶𝑛−1 𝐶𝑛−1 = 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans N les équations suivantes :
a) Cnn−2 = 28 on pose n − 2 ≥ 0 ⟹ n ≥ 2
n! n(n − 1)(n − 2)! n(n − 1)
= = = 28 ⟹ n2 − n = 56 ⟹
(n − 2)! (n − n + 2)! 2(n − 2)! 2
n2 − n + 56 = 0 ⟹ ∆= (−1)2 − 4(56) = 225 ⟹ √∆= 15
1−15 1+15
n1 = = −7 à rejeter n2 = =8 d′ où n = 8
2 2
𝑛−5 𝑛−7
b) 𝐶𝑛−1 = 3𝐶𝑛−3 on pose n − 7 ≥ 0 ⟹ n ≥ 7
(n − 1)! (n − 3)!
=3 ⟹
(n − 5)! (n − 1 − n + 5)! (n − 7)! (n − 3 − n + 7)!
(n − 1)(n − 2)(n − 3)(n − 4)(n − 5)! (n − 3)(n − 4)(n − 5)(n − 6)(n − 7)!
=3 ⟹
4(n − 5)! 4(n − 7)!
(n − 1)(n − 2) = 3(n − 5)(n − 6) ⟹ n2 − 3n + 2 = 3n2 − 33n + 90 ⟹
2n − 30n + 88 = 0 ⟹ n2 − 15n + 44 = 0 ⟹ ∆= (−15)2 − 4(44) = 49
2
15 − 7 15 + 7
⟹ √∆= 7n1 = = 4 à rejeter n2 = = 11 d′ où n = 11
2 2
p p−1 p
d) X² − Cn X + Cn−1 Cn−1 = 0
p 2 p−1 p p p−1 p
∆= (Cn ) − 4Cn−1 Cn−1 comme Cn = Cn−1 + Cn−1 alors
1000f 500f 0f
EXERCICE 5 :
Un sac contient un jeton marqué 1, deux jetons marqués 2 et trois jetons marqués
3. On tire du sac simultanément et au hasard 2 jetons. On désigne par X la
variable aléatoire qui à chaque tirage de deux jetons associe la somme des
numéros marqués sur les deux jetons.
1) Déterminer la loi de probabilité de X
2) Déterminer et représenter graphiquement la fonction de répartition de X
3) Calculer son espérance mathématique 𝐸(𝑋) et sa variance 𝑉(𝑋) et
l’écart type 𝛿(𝑋)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
A2 6×5
Soit 𝛺 l’univers : cardΩ = C62 = 6
= = 15
2! 2
X est la variable aléatoire qui à chaque tirage associe la somme des numéros tirés
1 + 2 = 3 ; 1 + 3 = 4 ; 2 + 2 = 4 ; 2 + 3 = 5 𝑒𝑡 3 + 3 = 6
Alors X prend les valeurs : {3; 4; 5; 6}
1) Déterminons la loi de probabilité de X
𝐶11 × 𝐶21 2 𝐶11 × 𝐶31 + 𝐶22 3 + 1 4
𝑃(𝑋 = 3) = = ; 𝑃(𝑋 = 4) = = = ;
15 15 15 15 15
𝐶21 × 𝐶31 2 × 3 6 𝐶32 3 1
𝑃(𝑋 = 5) = = = 𝑒𝑡 𝑃(𝑋 = 6) = = =
15 15 15 15 15 5
𝑥𝑖 3 4 5 6
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 2 4 6 1
15 15 15 5
2) Déterminons et représentons graphiquement la fonction de répartition de X
Comme 𝐹(𝑋) = 𝑃(𝑋 ≤ 𝑥𝑖 )
x < 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(x < 3) = 0
2
3 ≤ x < 4 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(3 ≤ x < 4) =
15
2 4 6 2
4 ≤ x < 5 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(4 ≤ x < 5) = + = =
F(X) = 15 15 15 5
6 6 12 4
5 ≤ x < 6 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(5 ≤ x < 6) = + = =
15 15 15 5
4 1
{ x ≥ 6 alors P(x ≥ 6) = + = 1
5 5
1 2 3 4 5 6 7 8
0
1
1) a) Montrer que : 𝑃1 =
16
b) Calculer 𝑃2 ; 𝑃3 ; 𝑃𝑚
2) On considère X la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le nombre
marqué sur le jeton tiré
a) Définir la loi de probabilité de la variable X
b) Calculer m sachant que l’espérance mathématique de X vaut 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 et 𝑃𝑚 constituent dans cet ordre une suite arithmétique de
1 1
raison alors on pose: 𝑃𝑛 = 𝑃1 + (𝑛 − 1)𝑟 = 𝑃1 + (𝑛 − 1)
8 8
1 2 3
𝑃2 = 𝑃1 + ; 𝑃3 = 𝑃1 + 𝑒𝑡 𝑃𝑚 = 𝑃1 +
8 8 8
𝟏
1) a) Montrons que : 𝑷𝟏 =
𝟏𝟔
1 2 3
●P1 + P2 + P3 +Pm = 1 ⟹ P1 + P1 + + P1 + + P1 + = 1 ⟹
8 8 8
1+2+3 8−6 2 1 𝟏
4P1 = 1 − ⟹ 4P1 = = = ⟹ 𝐏𝟏 = cqfm
8 8 8 4 𝟏𝟔
b) Calculons 𝑷𝟐 ; 𝑷𝟑 ; 𝑷𝒎
1 1 1 3 3
●𝑃2 = 𝑃1 + = + = ⟹ 𝑃2 =
8 16 8 16 16
2 1 2 5 5
●𝑃3 = 𝑃1 + = + = ⟹ 𝑃3 =
8 16 8 16 16
3 1 3 7 7
●𝑃𝑚 = 𝑃1 + = + = ⟹ 𝑃𝑚 =
8 16 8 16 16
2) On considère X la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le nombre
marqué sur le jeton tiré : 𝑋 = {1; 2; 3 𝑒𝑡 𝑚}
a) La loi de probabilité de la variable X
𝑥𝑖 1 2 3 𝑚
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 1 3 5 7
16 16 16 16
b) Calculons m sachant que l’espérance mathématique de X vaut 2
4
1 6 15 7𝑚 7 22 10
𝐸(𝑋) = ∑ 𝑥𝑖 𝑃𝑖 = 2 ⟹ + + + =2⟹ 𝑚=2− = ⟹
16 16 16 16 16 16 16
𝑖=1
10
𝑚=
7
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7 :
Trois Messieurs appelés A, B et C entrent au restaurant et déposent leurs
chapeaux notés a, b et c au vestiaire. Lorsqu’ils sortent, chacun des Messieurs
reprend l’un des trois chapeaux sans vérifier si c’est le sien
1) Combien ya-il de repartitions possibles des trois chapeau entre les trois
Messieurs ?
2) On suppose que chacune de ces repartitions a la même probabilite de
survenir. Quelle est la probabilité pour que :
a) Aucun des Messieurs n’ait son propre chapeau
b) Un seul ait son chapeau
c) Deux aient leur chapeau
d) Les trois aient aient leur chapeau
Additionner les probabilité de a) , b), c) et expliquer le résultat trouvé
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Le nombre de répartition est : 𝑁 = 3! = 6
2) Calculons la probabilité des évènements :
a. A « Aucun des Messieurs n’ait son propre chapeau »
𝐴 𝑎 𝐴 𝑎
card(A)
P(A) = le nombre de répartition est 𝐵 𝑏 𝐵 𝑏
6
𝐶 𝑐 𝐶 𝑐
2 1 1
P(A) = = ⟹ P(A) =
6 3 3
b. B «Un seul ait son chapeau »
𝐴 𝑎 𝐴 𝑎 𝐴 𝑎
card(B)
P(B) = le nombre de répartition est 𝐵 𝑏 𝐵 𝑏 𝐵 𝑏
6
𝐶 𝑐 𝐶 𝑐 𝐶 𝑐
3 1 1
P(B) = = ⟹ P(B) =
6 2 2
c. C « Deux aient leur chapeau »
𝐴 𝑎
card(C) 1 1
P(C) = le nombre de répartition est 𝐵 𝑏 P(C) = ⟹ P(C) =
6 6 6
𝐶 𝑐
d. D « Les trois aient aient leur chapeau »
𝐴 𝑎
card(D) 1 1
P(D) = le nombre de répartition est 𝐵 𝑏 P(D) = ⟹ P(D) =
6 6 6
𝐶 𝑐
Additionnons les probabilité de a) , b), c) et expliquons le résultat trouvé
1 1 1 2+3+1
P(A) + P(B) + P(C) = + + = =1
3 2 6 6
Ce résultat était attendu car, car A, B et C sont trois évènements deux à
deux incompatibles dont l’union est l’évènement certain Ω
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
Deux amis se sont donnés rendez-vous entre 12h et 13h et ont décidés qu’ils ne
s’attendraient pas plus de 10 minutes.
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
301
a) Quelle est la probabilité pour que Moussa tue le lièvre sachant que si Mamadou tire
et manque, les chances normales pour Moussa d’atteindre le lièvre se trouvent
diminuées de moitiée ?
Dans ces conditions : Mamadou tire le premier, puis Moussa ; quelle est la probabilité pour
le lièvre d’en échapper saint et sauf ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Deux chasseurs Moussa et Mamadou aperssoivent ensemble un lièvre et tire
simultanement
1) Sachant que Moussa atteint et tue d’habitude 5 lièvres sur 6 et Mamadou 4 sur 5
5
•Soit A « l’evenement pour que Moussa atteint le lièvre » 𝑃(𝐴) =
6
4
•Soit A « l’evenement pour que Mamadou atteint le lièvre » 𝑃(𝐵) =
5
Calculons la probabilité pour que le lièvre soit tué
5 4 2
𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵); mais 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = × =
6 5 3
5 4 2 25 + 24 − 20 29 29
alors 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = + − = = ⟹ 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) =
6 5 3 30 30 30
2) En fait ; Mamadou a tiré le premier.
a) Calculons la probabilité pour que Moussa tue le lièvre sachant que si
Mamadou tire et manque, les chances normales pour Moussa d’atteindre le
lièvre se trouvent diminuées de moitiée
1 1 5 5
𝑃(𝐴′ ) = 𝑃(𝐴) = × =
𝑃(𝐴′ ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴′ ) × 𝑃(𝐵) mais { 2 2 6 12 ⟹
4 1
𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐵) = 1 ⟹ 𝑃(𝐵) = 1 − 𝑃(𝐵) = 1 − =
5 5
5 1 1 𝟏
𝑃(𝐴′ ∩ 𝐵) = × = ⟹ 𝑷(𝑨′ ∩ 𝑩) =
12 5 12 𝟏𝟐
b) Dans ces conditions : Mamadou tire le premier, puis Moussa ; calculons la
probabilité pour le lièvre d’en échapper saint et sauf
5 4 7 1 7
P(A′ ∩ B) = P(A′ ) × P(B) ⟹ P(A′ ∩ B) = (1 − ) (1 − ) = × = ⟹
12 5 12 5 60
𝟕
𝐏 (𝐀′ ∪ 𝐁) =
𝟔𝟎
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
Une variable aléatoire X prend les 1 ; -1 et 2 avec les probabilités respectives 𝑒 𝑎 , 𝑒 𝑏 𝑒𝑡 𝑒 𝑐
𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) est égale à 1
1) Calculer 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 et la variance 𝑉(𝑋)
2) Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée (∆)
a) Calculer l’abscisse du point G barycentre de {(𝐴, 1), (𝐵, 2), (𝐶, 4)}
1
b) On pose : 𝜑(𝑀) = (𝑀𝐴2 + 2𝑀𝐵2 + 4𝑀𝐶 2 ), 𝑜ù 𝑀 est un point de ((∆).
7
Montrer que 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋)
𝑥 1 −1 2
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) ln
1 1 ln
2 2 ln
4 4
𝑒 7 = 𝑒 7 = 𝑒 7 =
7 7 7
2 1 2 4 1+2+16 19−7 12
D’où : 𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) = 12 × 7 + (−1)2 × 7 + 22 × 7 − 12 = 7
−1=
7
=
7
⟹
𝟏𝟐
𝑽(𝑿) =
𝟕
2) Soit 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée
(∆)
a) Calculons l’abscisse du point G barycentre de {(𝑨, 𝟏), (𝑩, 𝟐), (𝑪, 𝟒)}
𝛼𝑥𝐴 + 𝛽𝑋𝐵 + 𝛾𝑥𝐶 1 × 1 − 1 × 2 + 4 × 2 7
𝑥𝐺 = = = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥𝐺 = 1
𝛼+𝛽+𝛾 1+2+4 7
𝟏
b) On pose : 𝝋(𝑴) = (𝑴𝑨𝟐 + 𝟐𝑴𝑩𝟐 + 𝟒𝑴𝑪𝟐 ), 𝒐ù 𝑴 est un point de ((∆).
𝟕
Montrer que 𝝋(𝑮) = 𝑽(𝑿) Posons 𝑀 = 𝐺, 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1 1
𝜑(𝐺) = (𝐺𝐴2 + 2𝐺𝐵2 + 4𝐺𝐶 2 ) = (02 + 2 × 22 + 4 × 12 ) = (12)
7 7 7
12
𝑑′ 𝑜ù 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋) =
7
c) Déterminer l’ensemble (𝚪) des points M de (∆) tels que 𝝋(𝑴) = 𝟑
Introduisons le point G :
1 (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝛼𝐺𝐴2 + 𝛽𝐺𝐵 2 + 𝛾𝐺𝐶 2
𝜑(𝑀) = (𝑀𝐴2 + 2𝑀𝐵 2 + 4𝑀𝐶 2 ) =
7 7
7𝑀𝐺 2 + 𝐺𝐴2 + 2𝐺𝐵 2 + 4𝐺𝐶 2 12
= = 3 ⟹ 𝑀𝐺 2 + 𝜑(𝐺) = 3 ⟹ 𝑀𝐺 2 + =3
7 7
12 21 − 12 9 9 3√7 3√7
𝑀𝐺 2 = 3 − = = ⟹ 𝑀𝐺 = √ = ⟹ 𝑀𝐺 =
7 7 7 7 7 7
3√7
(Γ) est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 =
7
ANALYSE COMBINATOIRE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans N les équations suivantes :
a) 𝐶𝑛−2 = 36
𝑛−4
b) 𝐶𝑛𝑛−1 = 𝐶𝑛−2
𝑝 𝑝 𝑝−1
𝑐) 𝑋² − 𝐴𝑛 𝑋 + 𝐴𝑛−1 (𝑝𝐴𝑛−1 ) =0
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un groupe d’individus, on sait que les deux cinquièmes aiment les fraise,
deux tiers aiment les poires, un cinquième n’aime ni l’un ni l’autre et 144 aiment
les deux. De combien de personnes est constitué le groupe ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Combien d’anagrammes peut-on former avec les lettres du mot AVIONS qui
commencent ;
a. par la lettre A ?
b. par les lettres AV ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Un voyageur de commerce veut se rendre dans les quatre villes suivantes :
France-Allemagne-Italie-Portugal. Il peut commencer et terminer par la
ville qu’il veut. Combien de voyage peut-il réalisé ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
On considère un dé cubique dont les faces sont numérotés de 1 à 6. On lance trois
fois de suite ce dé et on note à chaque lancer le chiffre inscrit sur face supérieure.
On appelle résultat le triplet des trois chiffres obtenus
1) Combien y’a-t-il de résultats possibles ?
2) Combien y’a-t-il de résultats qui n’ont pas de chiffre 1 ?
3) Combien y’a-t-il de résultats qui ont exactement deux fois le chiffre 1 ?
4) Combien y’a-t-il de résultats qui ont au moins une fois le chiffre 6 ?
5) Combien y’a-t-il de résultats dont la somme des trois chiffres est égale à 9 ?
6) Combien y’a-t-il de résultats dont les trois chiffres forment une suite
arithmétique ?
7) Combien y’a-t-il de résultats dont les trois chiffres forment une suite
géométrique ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
CALCULS DE PROBABILITE
++++++++++++++++++++++++Exercice 12 :++++++++++++++++++++++++++
On lance un dé pipé dont les faces sont numérotées de 1 à 6, et on note
le numéro tiré. La probabilité d’apparition de 6est le triple de celle de 1
et les numéros 1, 2, 3, 4 et 5 ont la même probabilité d’apparition
1) Calculer la probabilité d’apparition de chaque numéro
2) Calculer la probabilité de l’évènement « obtenir un numéro pair »
3) Calculer la probabilité de l’évènement « obtenir 2 ou 4 »
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
On lance deux fois de suite un dé cubique parfait dont les faces sont numérotées
de 1 à 6et l’on note 𝑎 le résultat du premier lancer et 𝑏 le résultat du second
lancer
On considère alors l’équation du second degré : 𝑥² + 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0
Calculer la probabilité pour que cette équation admette des solutions (distinctes
ou confondues)
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
BAC TSE 1999
Un plongeur de restaurant lave 30 verres, dix de chaque type A, B et C. Au cours
de la vaisselle, deux verres sont cassés au hasard.
1) a) Quelle est la probabilité pour que les deux verres cassés soient de même
type
b) Quelle est la probabilité de casser au moins un verre du type A
c) Quelle est la probabilité de casser un verre du type B et un verre du type C
2) Soit X la variable aléatoire composant le nombre de verre de type A cassés
a) Quelle est la loi de probabilité de X
b) Calculer son espérance mathématique 𝐸(𝑋) et sa variance 𝑉(𝑋)
++++++++++++++++++++++++Exercice 15 :++++++++++++++++++++++++++
Un tireur vise une cible. La probabilité pour qu’il touche la cible est 0,7. Il tire trois
fois de suite. On note X le nombre de fois ou il a atteint la cible. Déterminer la loi
de probabilité de X
++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
Une urne U contient une boule portant le numéro 1 et deux boules portant le
numéro 2.
Une urne v contient une boule portant le numéro 4 et n boules portant le numéro
3. On tire au hasard une boule de U, une boule de V et on désigne par X la
variable aléatoire qui à chaque tirage associe la somme des numéros portés par
les deux boules
1) Déterminer en fonction de n la loi de probabilité de X
2) Calculer en fonction de n l’espérance mathématique 𝐸(𝑋)
59
3) Déterminer n pour que : 𝐸(𝑋) =
12
4) Déterminer la plus petite valeur de n pour la quelle 𝐸(𝑋) < 4,8
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
Une urne contient 10 boules : quatre rouges et six blanches.
1) On extrait simultanément trois boules de l’urne.
Soit X la variable aléatoire qui prend pour le nombre de boules rouges extraites.
Déterminer la loi de probabilité de X et calculer E(X)
2) On effectue cinq tirages successifs de trois boules avec remise avant chaque
tirage.
Calculer la probabilité que l’on obtienne exactement deux fois un tirage de trois
trois boule rouges
3) On effectue deux tirages successifs de trois boules avec remise.
Calculer la probabilité de l’événement : «la somme des nombres de boules rouges
obtenues lors des deux tirages est égale à trois»
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier les variations de la fonction 𝑓(𝑥) = 36𝑥² − 2𝑥 3 sur l′ intervalle[0; 18]
et déterminer la valeur de x pour la quelle f atteint, sur cet intervalle son
maximum.
2) On considère une urne contenant 36 boules indiscernables au toucher, dont n
sont rouges, n sont blanches et toutes les autres sont vertes (1 ≤ 𝑛 ≤ 17)
On tire au hasard et simultanément 3 boules de l’urne
a) Démontrer que le nombre de tirage donnant une boule de chaque
couleur est égale à f(n)
b) Soit P(n) la probabilité de tire une boule de chaque couleur. Exprimer P(n) en
fonction f(n) et en déduire la valeur n pour laquelle P(n) est maximum
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
BAC TSE 2008
Cinq individus ont été témoins d’un fait donné. Parmi eux on sait que deux
seulement sont des menteurs, mais on ignore lesquels. On questionne deux
témoins au hasard sur le fait considéré de façon indépendante. Quelle probabilité
a-t-on :
1) D’obtenir à chaque fois une description véridique des faits
2) D’obtenir deux versions contradictoires
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312
c) Cette pièce ait été produite par B sachant qu’elle est défectueuse ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Une urne contient 2n boules : n boules blanches et n boules noires. On tire au
hasard n boules de l’urne. On appelle X la variable aléatoire qui associe à chaque
tirage le nombre de boules blanches obtenues.
a) Déterminer la loi de probabilité de X
𝑝 2
b) En déduire la relation : (𝐶𝑛0 )2 + (𝐶𝑛1 )2 + (𝐶𝑛2 )2 + ⋯ + (𝐶𝑛 ) + ⋯ +
𝑛
(𝐶𝑛𝑛 )2 = 𝐶2𝑛
c) Dans le cos où 𝑛 = 4, calculer 𝐸(𝑋)𝑒𝑡 𝜎(𝑋)
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
On considère un groupe de seize fourmis parmi lesquelles quatre ont une
caractéristique C
Ces quatre fourmis seront dites « de type C ». On prend simultanément et au
hasard cinq fourmis dans ce groupe
1) Calculer la probabilité :
a) 𝑝𝑎 de n’avoir, parmi ces cinq fourmis, aucun de type C
b) 𝑝𝑏 d’avoir exactement une fourmi de ce type
c) 𝑝𝑐 d’avoir au moins deux fourmis de ce type
On donnera chaque résultat sous forme de fraction irréductible, puis on
indiquera une valeur approchée à 10−4 près
2) On constate, après enquête, que, dans la population entière, la
répartition des fourmis de type C est de 1 sur 4. On estime la population
suffisamment nombreuse pour que le tirage de n fourmis soit assimilable
à n tirages successifs indépendants avec remise
On prend au hasard n fourmis (𝑛 ≥ 2) et on rappelle X la variable aléatoire
donnant le nombre de celles de type C
a) Calculer 𝑝(𝑋 = 0) 𝑒𝑡 𝑝(𝑋 = 1) en fonction de n et en déduire la probabilité
𝑝𝑛 d’avoir au moins deux fourmis de type C
3 𝑛−1 3+𝑛
b) Démontrer que 𝑝𝑛 > 0,9 si et seulement si ( ) ( ) < 0,1
4 4
3 𝑛−1 3+𝑛
c) On pose 𝑢𝑛 = ( ) ( )
4 4
𝑢𝑛+1
Calculer et démontrer que (𝑢𝑛 ) est une suite décroissante
𝑢𝑛
d) Trouver la plus petite valeur de n telle que 𝑝𝑛 > 0,9
++++++++++++++++++++++++Exercice 30 :++++++++++++++++++++++++++
Une boite contient 60 boules blanches et 40 boules noires
On effectue dans cette boite des tirages successifs avec remise de chaque boule
après tirage. On s’arrêtera à l’obtention d’une boule blanche
PARTIE A : Dans cette partie, on ira au maximum à 4 tirages
On appelle X la variable aléatoire égale au nombre de tirages nécessaires à
l’obtention de la première boule blanche.
Par convention, X sera égal à 0 si l’on n’obtient pas de boule blanche après les 4
tirages
1) Calculer la probabilité pour que X soit égale à 0
2) Calculer la probabilité pour que X soit égale à k , k valant successivement
1 ; 2 ; 3 et 4
PARTIE B : Dans cette partie, on procédera à n tirages au maximum, n étant un
entier naturel non nul
De même, on appelle X la variable aléatoire égale au nombre de tirages
nécessaires à l’obtention de la première boule blanche.
Par convention, X sera égal à 0 si l’on n’obtient pas de boule blanche après les n
tirages
1) Calculer la probabilité pour que X soit égale à k , k valant successivement
1 ; 2 ; 3 et n
2) On considère la fonction polynôme f définie par :
𝑓(𝑥) = 1 + 2𝑥 + 3𝑥² + ⋯ + 𝑛𝑥 𝑛−1
Soit E(X) l’espérance mathématique de la variable aléatoire X
3 2
Montrer que :𝐸(𝑋) = 𝑓 ( )
5 5
3) On sait que , pour tout réel x différent de 1, on a :
𝑥 𝑛+1 − 1
1 + 𝑥 + 𝑥² + ⋯ + 𝑥 𝑛 =
𝑥−1
a) En dérivant les deux membres de l’égalité précédente, en déduire
une expression de : 1 + 2𝑥 + 3𝑥² + ⋯ + 𝑛𝑥 𝑛−1
5 5 2 𝑛
b) En déduire que : 𝐸(𝑋) = − (𝑛 + ) ( )
3 3 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
On considère le système de deux équations à deux inconnues (x ; y)
𝑥 − 2𝑦 = 3
{
𝑎𝑥 − 𝑏𝑦 = 𝑐
𝑜ù 𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont trois nombres tirés successivement au hasard dans l’ensemble
{1, 2, 3, 4, 5, 6} grâce à un dé cubique parfaitement équilibré.
Calculer les probabilités des événements :
1) A : Le système a un couple unique de solutions
2) B : Le système a une infinité de solutions
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317
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
Un sac contient 6 boules, numérotées de 0 à 5. On extrait simultanément 2 boules
qui portent respectivement les numéros 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 . A chaque résultat de ce tirage on
associe :
𝑎+𝑏
─Le nombre si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont pairs
2
─Le nombre 0 si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont impairs
─Le nombre |𝑎 − 𝑏| si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont parités différentes
1) Quelles les valeurs de la variable aléatoire X ainsi définie ?
2) Définir la loi de probabilité
3) Calculer l’espérance mathématique de X et la variance de X
++++++++++++++++++++++++Exercice 35:++++++++++++++++++++++++++
Cet exercice a pour but de déterminer lesquels des avions à 2 moteurs sont les
plus surs.
Un avion ne s’écrase pas tant que la moitié au moins de ses moteurs
fonctionnent. Les moteurs d’un avion tombent en panne de manière
indépendante.
On désigne par P la probabilité pour qu’un moteur tombe en panne
*A-) Dans cette partie 𝑃 = 0,1
1) Calculer la probabilité pour qu’un avion à deux moteurs s’écrase
2) Calculer la probabilité pour qu’un avion à 4 moteurs ait ses 4 moteurs en
panne
3) Calculer la probabilité pour qu’un avion à 4 moteurs ait exactement 3
moteurs en panne
4) En déduire la probabilité pour qu’un avion à 4 moteurs s’écrase
B-) On revient au cas général
1) On désigne par 𝑓(𝑃) la probabilité pour qu’un avion à 2 moteurs
s’écrase. Démontrer que 𝑓(𝑃) = 𝑃²
2) On désigne par 𝑔(𝑃) la probabilité pour qu’un avion à 4 moteurs
s’écrase. Démontrer que 𝑔(𝑃) = 𝑃2 (−3𝑃2 + 4𝑃)
3) On pose ℎ(𝑃) = 𝑓(𝑃) − 𝑔(𝑃)
a) Etudier le signe de ℎ(𝑃) en fonction de P
b) En déduire, suivant les valeurs de P, dans quels avions il vaut mieux monter
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
Un sac contient six jetons ; 2 jetons portent le numéro 1 ; 3 jetons portent le
numéro 2 et 1 jeton porte le numéro 3
On suppose que les jetons ont la même probabilité d’apparition
9 2 163
f(x) = x − 1 ; g(x) = 5x − 4 et h(x) = (5x + ) +
2 4
a- Résoudre dans R les équations :
g(x)h(x) = 0 et f(x)g(x)h(x) = 0
b- Développer réduire et ordonner selon les puissances décroissantes
de x : g(x)h(x) et f(x)g(x)h(x)
2- Soit 𝑆1 ; 𝑆2 ; 𝑆3 𝑒𝑡 𝑆4 les quatre sommets d’un dé tétraédrique :
𝑆2
𝑆1 𝑆4
𝑆3
On lance ce dé sur plan. On appelle 𝑝1 la probabilité pour que le sommet 𝑆1 ne
soit pas en contact avec le plan, 𝑝2 la probabilité pour que le sommet 𝑆2 ne soit
pas en contact avec le plan, de même pour 𝑝3 𝑒𝑡 𝑝4 pour les sommets 𝑆3 𝑒𝑡 𝑆4
a- Sachant que 𝑝1 ; 𝑝2 ; 𝑝3 𝑒𝑡 𝑝4 forment dans cet ordre une suite
125
géométrique de raison q et de 1er terme 𝑝1 =
369
Calculer la raison q ( on utilisera les résultats de la question 1)b et 1)a)
b- En déduire 𝑝2 ; 𝑝3 𝑒𝑡 𝑝4 sous la forme d’une fraction irréductible
++++++++++++++++++++++++Exercice 46:+++++++++++++++++++++++++
Afin de créer une loterie, on met dans une urne n billets différents (n supérieur
ou égal à 3), dont deux et deux seulement sont gagnants.
1) Dans cette question, on choisit au hasard et simultanément deux billets dans
l’urne.
a) On suppose ici n=10. X désigne la variable aléatoire qui donne le nombre de
billets gagnant parmi les deux choisis.
Déterminer la loi de probabilité de X.
b) On revient au cas général avec n supérieur où égal à 3.
Calculer la probabilité, notée pn, d’avoir exactement un billet gagnant parmi les
deux choisis.
2) Dans cette question, on choisit au hasard deux billets dans cette urne en
remettant le premier billet tiré avant de tirer le second.
a) On suppose ici n=10. Y désigne la variable aléatoire qui donne le nombre de
billets gagnant parmi les deux billets choisis.
Déterminer la loi de probabilité de Y.
b) On revient au cas général avec n supérieur où égal à 3.
b) En remarque que pour tout entier n, n-2 inférieur à n-1, déterminer un entier
−3
naturel n0 tel que pour tout n supérieur ou égal à n 0, on ait Pn- qn< 10
c) Pour obtenir exactement un billet gagnant en choisissant deux billets de cette
loterie, est-il préférable de les tirer simultanément ou de les tirer l’un après
l’autre en remettant le premier billet tiré ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 47:+++++++++++++++++++++++++
Une urne contient 5 boules noires et 5 boules blanches
On en prélève n successivement et avec remise, n étant un entier naturel
supérieur ou égal à 2. On considère les deux évènements suivants :
A « On obtient des boules de deux couleurs »
B « On obtient au plus une blanche »
1. a) Calculer la probabilité de l’évènement :
« Toutes les boules tirées sont de la même couleur »
b) Calculer la probabilité de l’évènement :
« On obtient exactement une boule blanche »
c) En déduire que les probabilités 𝑝(𝐴 ∩ 𝐵), 𝑝(𝐴) 𝑒𝑡 𝑝(𝐵) sont :
𝑛 1 𝑛+1
𝑝(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑛 𝑝(𝐴) = 𝑛−1 𝑒𝑡 𝑝(𝐵) = 𝑛
2 2 2
1. Montrer que 𝑝(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑝(𝐴) × 𝑝(𝐵) si et seulement si : 2𝑛−1 = 𝑛 + 1
2. Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel supérieur ou égal 2 par :
𝑢𝑛 = 2𝑛−1 − (𝑛 + 1)
Calculer 𝑢2 ; 𝑢3 𝑒𝑡 𝑢4
Démontrer que la suite 𝑢𝑛 est strictement croissante
3. En déduire la valeur de l’entier naturel n tel que les évènements A et B soient
indépendants
++++++++++++++++++++++++Exercice 48:+++++++++++++++++++++++++
On considère un dé cubique dont quatre faces sont blanches et deux sont noires.
L’expérience consiste à lancer ce dé et à noter la couleur de sa face supérieur
1) Calculer la probabilité d’obtenir :
a) Une face blanche b) Une face noire
2) On jette ce dé quatre fois de suite
a) Calculer la probabilité d’avoir dans l’ordre : une face blanche ; une face
noire ; une face blanche et une face blanche
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325
b) Calculer la probabilité d’avoir une seule face noire au cours des quatre
lancers
c) Calculer la probabilité d’avoir une face noire au 4ème lancer (une face noire
pouvant apparaitre au cours des autres lancers)
3) Soit n un entier naturel non nul
a) Calculer la probabilité 𝑃𝑛 d’avoir au moins une face blanche au cours des n lancers
b) Déterminer le plus petit entier naturel n tel que : 𝑃𝑛 ≥ 0,99
++++++++++++++++++++++++Exercice 49:+++++++++++++++++++++++++
Un porte-monnaie contient quatre pièces de 50 euro et six pièces de 20 euro. Un
enfant tire au hasard et simultanément 3 pièces de ce porte-monnaie
1) Calculer la probabilité de l’évènement A « tirer trois pièces de 50 euro »
2) Soit X la variable aléatoire égale au nombre de pièces de 50 euro figurant
parmi les trois pièces tirées
a) Déterminer la loi de probabilité de X
b) Calculer l’espérance mathématique et l’écart type de X
c) L’enfant répète cinq fois l’expérience en remettant chaque les trois pièces
tirées dans le porte-monnaie
Quelle est la probabilité que l’évènement A se réalise trois fois à l’issue des cinq
tirages ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:+++++++++++++++++++++++++
Une variable aléatoire X prend les 1 ; -2 et 3 avec les probabilités respectives
ln 𝑎 ; ln 𝑏 𝑒𝑡 ln 𝑐 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression géométrique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) est égale à 1
1) Calculer 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 et la variance 𝑉(𝑋)
2) Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’abscisses respectives 1, -2 et 3 d’une droite graduée (∆)
a) Calculer l’abscisse du point G barycentre de {(𝐴, ln 𝑎), (𝐵, ln 𝑏), (𝐶, ln 𝑐)}
1 1 1
b) On pose : φ(M) = MA² + MB² + MC², où M est un point de (∆).
6 3 2
Montrer que 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋)
c) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M de (∆) tels que 𝜑(𝑀) = 9
++++++++++++++++++++++++Exercice 51:+++++++++++++++++++++++++
Dans un plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) on considère les points
A(0 ;1) ; B(1 ;0) et C(-1 ;0) affectés des coefficients respectifs 1, b et c
1- Discuter l’existence du barycentre G de ce système de points suivant les
valeurs de b et c. Quelles sont alors les coordonnées de G ?
2- Le couple (b ; c) est obtenu de la manière suivante : b est le résultat du
premier jet d’un dé dont les faces portent les nombres -3 ; -2 ; -1 ; 1 ; 2 ;
3 ; c est le résultat du second jet du même dé. Chaque couple a la même
probabilité d’apparition
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326
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
𝜋 𝟏−𝒄𝒐𝒔𝟐𝜶
2)𝛼 ∈ [0; ] a) Montrons que 𝒕𝒂𝒏²𝜶 =
2 𝟏+𝒄𝒐𝒔𝟐𝜶
sinα 2 sin²α 1−cos2α
On sait que tanα = tan α = mais sin2 α = et cos 2 α =
cosα cos²α 2
1−cos2α
1+cos2α 1−cos2α
alors tan2 α = 2
1+cos2α 𝑑 ′ 𝑜ù tan2 α =
2 1+cos2α
2
𝛑
b) Vérifions que 𝐭𝐚𝐧 = √𝟐 − 𝟏
𝟖
𝜋 𝜋
𝜋 1−𝑐𝑜𝑠2 𝜋 1−𝑐𝑜𝑠 𝜋 √2
D’après la propriété précédente 𝑡𝑎𝑛² = 8
𝜋 ⟹ 𝑡𝑎𝑛2 = 4
𝜋 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑜𝑠 =
8 1+𝑐𝑜𝑠2 8 1+cos 4 2
8 4
√2 2 2
π 1− 2 2 − √2 (2 − √2) π (2 − √2) 2 − √2
tan2 = = = ⟹ tan = √ = = √2 − 1 ⟹
8 √2 2 + √2 2 8 2 √2
1+
2
π
tan = √2 − 1
8
𝟑𝝅
c) En déduisons la valeur de 𝒕𝒂𝒏
𝟖
𝜋 3𝜋
Comme 𝑒𝑡 sont complémentaires alors on a :
8 8
3π 1 1 √2+1 3π
tan = π = = = √2 + 1 ⟹tan = √2 + 1
8 tan √2−1 (√2−1)(√2+1) 8
8
3π π π
2ème méthode : on sait que = +
4 8 8
π π
3π π π tan + tan
alors tan = tan ( + ) = 4 8 mais tan π = 1 et tan π = √2 − 1 alors on a ∶
8 4 8 π π 4 8
1 − tan tan
4 8
3π 1 + √2 − 1 √2 √2(√2 + 2) 2 + 2√2 3π
tan = = = = = √2 + 1 d′ où tan = √2 + 1
8 1 − (√2 − 1) 2 − √2 2 2 8
3 1
4) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
Déterminons les coordonnées de M : 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 + 3𝑎 ln 𝑗 avec
ln 𝑎 𝑎
𝑀(𝑥; 𝑦); 𝐴(3; 1) 𝑒𝑡 𝐵(0; 2)
3 1 3 1
2𝑍𝐴 − 2𝑍𝑀 + 𝑍𝐵 − 𝑍𝑀 = + 3𝑖𝑎 ln ⟹ −3𝑍𝑀 = + 3𝑖𝑎 ln − 2(3 + 𝑖) − 2𝑖 ⟹
ln 𝑎 𝑎 ln 𝑎 𝑎
3 1 1 4 1
−3𝑍𝑀 = −6 + + 3𝑖𝑎 ln − 4𝑖 ⟹ 𝑍𝑀 = 2 − + 𝑖 ( − 𝑎 ln )
ln 𝑎 𝑎 ln 𝑎 3 𝑎
1 4 1
𝑀 (2 − ; − 𝑎𝑙𝑛 )
𝑙𝑛𝑎 3 𝑎
B-) On considère la fonction numérique f de la variable réelle x définie par :
𝒇(𝒙) = 𝐥𝐧 (𝒙 + √𝒙𝟐 + 𝟒)
1) Domaine de définition de f :
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅 ; 𝑥 + √𝑥 2 + 4 > 0} 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 + √𝑥 2 + 4 > 0 ⟹; 𝑑′ 𝑜ù 𝐷𝑓 = 𝑅 = ]−∞; +∞[
𝑓(𝑥)+𝑓(−𝑥)
Montrons que ∀𝑥 ∈ 𝑅; = ln 2 ; 𝑜𝑛 𝑎:
2
𝑓(𝑥) + 𝑓(−𝑥) ln(𝑥 + √𝑥 2
+ 4) + ln(−𝑥 + √𝑥 2 + 4)
=
2 2
ln[(𝑥 + √𝑥 2 + 4)(−𝑥 + √𝑥 2 + 4)] ln(𝑥 2 + 4 − 𝑥 2 ) ln 4
= = =
2 2 2
𝑓(𝑥) − 𝑓(−𝑥) 2 ln 2 ′
𝑓(𝑥) + 𝑓(−𝑥)
= = ln 2 𝑑 𝑜ù ∀𝑥 ∈ 𝑅; = ln 2
2 2 2
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330
−∞
𝑓(𝑥)
•Branches infinies :𝐴𝑉: ∄ ; 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = lim
𝑥→±∞ 𝑥
ln(𝑥+√𝑥 2 )
En −∞, 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑎 = lim = 0 𝑑′ 𝑜ù 𝑎 = 0 alors la courbe de f admet une
𝑥→±∞ 𝑥
branche parabolique de direction (OI)
•Représentation graphique :−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ ln(𝑥 + √𝑥 2 + 4) = 0 ⟹ 𝑥 +
3 3
√𝑥 2 + 4 = 1 ⟹ √𝑥 2 + 4 = 1 − 𝑥 ⟹ 𝑥 = − 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴 (− 2 ; 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = ln (0 + √02 + 4) = ln 2 𝑑 ′ 𝑜ù B(0; ln 2)
•Montrons que (C) admet un centre de symetrie :
Soit M(x; f(x)) et M′ (−x; f(−x)) deux points de (C). Calculons les coordonnées du milieu K
segment [𝑀𝑀′] ; on a :
𝑥+(−𝑥) 𝑓(𝑥)+𝑓(−𝑥)
𝑥𝐾 = = 0 𝑒𝑡 𝑦𝐾 = = ln 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐾(0; ln 2) , les coordonnées de x sont
2 2
indépendantes de x, donc 𝐾(0; ln 2) est un centre de symétrie de (C)
3) Montrons que f est une bijection de R vers R
𝑓 étant continue et strictement croissante sur R, donc elle réalise une bijection de R vers R
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 = 0 ⇔ (𝑂𝐷) ⊥ (𝑀𝑂) ⟹L’ensemble des points M du plan est la droite (D’)
perpendiculaire à (OD) passant par O.
1 1
𝑓(𝑥) 2 ln|𝑥| + ln |1 − 2 | ln |1 − 2 |
lim = lim ( 𝑥 ) = lim (2 ln|𝑥| + 𝑥 ) = 0 ⟹ lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
Ceci montre que (C) admet une branche parabolique de direction (OI) en +∞
4) Construisons (C) :
Intersection avec les axes :
2 𝑥=0
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ ln|𝑥 2 − 1| = ln 1 ⟹ |𝑥 2 − 1| = 1 ⟹ { 𝑥2 − 1 = 1 ⟹ {
𝑥 − 1 = −1 𝑥 = ±√2
⟹ 𝑂(0 ; 0), 𝐴(−√2; 0) 𝑒𝑡 𝐵(√2, 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = ln|0² − 1| = 0 ⟹ 𝑂(0 ; 0)
𝒏+𝟏
C-) On pose : 𝒖𝒏 = ∫𝒏𝝅 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒆−𝒙 𝒅𝒙
−x
1) Calculons 𝒖𝒏 à l’aide d’une intégration par parties Posons { u = e ⟹
dv = sinxdx
−x
du = −e dx (n
on a: ∫ udv = uv − ∫ vdu ⟹ un = [−cosxe−x ] + 1)π − ∫nπ
(n+1)π
{ cosxe−x dx ;
v = −cosx nπ
(n
cosxe−x dx un = [−cosxe−x ] + 1)π − j
(n+1)π
notons j = ∫nπ
nπ
Calculons j en utilisant à nouveau, l’intégration par parties:
(n+1)π
u = e−x du = −e−x dx (n
Posons { ⟹{ ⟹ j = [sinxe−x ] + 1)π − ∫ (−sinxe−x )dx ⟹
dv = cosxdx v = sinx nπ nπ
(n (n
j = [sinxe−x ] + 1)π + ∫nπ sinxe−x dx = [sinxe−x ] + 1)π + un On a dans la relation de un :
(n+1)π
nπ nπ
(n (n (n
un = [−cosxe−x ] + 1)π − [sinxe−x ] + 1)π − un ⟹ 2un = −[e−x (cosx + sinx)] + 1)π ⟹
nπ nπ nπ
−π
−(n+1)π −nπ
1 −π n −π
e +1
2un = −[(−e) − (−e) ] ⟹ un = − (−e ) (−e − 1) ⟹un = (−e−π )n
2 2
2) Montrer que (𝒖𝒏 )𝒏∈𝑵 est une suite géométrique
𝑒 −𝜋 +1 𝑒 −𝜋 +1
𝑢𝑛 = (−𝑒 −𝜋 )𝑛 Est sous la forme 𝑢𝑛 = 𝑢0 . 𝑞𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢0 = 𝑒𝑡 𝑞 = −𝑒 −𝜋
2 2
𝑒 −𝜋 +1
Donc 𝑢𝑛 est une suite géométrique de premier terme 𝑢0 = et de raison 𝑞 = −𝑒 −𝜋
2
3) Calculons la somme 𝒔𝒏 = 𝒖𝟏 + 𝒖𝟐 + ⋯ + 𝒖𝒏
𝑒 −𝜋 +1 𝑒 −𝜋 (−𝑒 −𝜋 −1)
Trouvons 𝑢1 : 𝑢1 = (−𝑒 −𝜋 )1 = et on a : 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛 =
2 2
1−𝑞 𝑛 𝑒 −𝜋 (−𝑒 −𝜋 −1) 1−(−𝑒 −𝜋 )𝑛 𝑒 −𝜋
𝑢1 = × ⟹𝑠𝑛 = [(−𝑒 −𝜋 )𝑛 − 1]
1−𝑞 2 1+𝐸 −𝜋 2
𝑒 −𝜋 𝑒 −𝜋
Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 : lim 𝑠𝑛 = lim ( [(−𝑒 −𝜋 )𝑛 − 1]) = [(−𝑒 −𝜋 )+∞ − 1]
𝒙→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥↓+∞ 2 2
−𝜋
𝑒 𝑒 −𝜋 𝑒 −𝜋
= [0 − 1] = − ⟹ lim 𝑠𝑛 = −
2 2 𝑥→+∞ 2
BACCALAUREAT 2003 Terminale Sciences Mathématiques
SUJET :A-)Les faces d’un dé cubique sont numérotés respectivement 6 ; 6 ; 6 ; 5 ; 4 et 3. On
suppose que lors d’un lancer, la probabilité d’apparition de chaque face est 𝑘𝑥; 𝑥 étant le
numéro de chaque face et 𝑘 un nombre réel
1
1) Montrer que 𝑘 =
30
2) On lance 4 fois ce dé, qu’elle est la probabilité d’obtenir 2 le numéro 6 ?
B-) 1) La fonction numérique g est définie sur ]0, +∞[ par ∶ g(x) = 2x√x − 3 ln x + 6
En utilisant le sens de variations de g, déterminer suivant les valeurs de x, le signe de 𝑔(𝑥)
3 ln x
2) La fonction numérique f est définie sur ]0, +∞[ par ∶ f(x) = +x−1
√x
a) Déterminer les limites de f en 0 et en +∞
b) Utiliser les résultats de la question 1) pour déterminer le sens de variations de f
3) Soit (D) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1 et (C) la représentation graphique de f dans un
repère orthonormé du plan
Montrer que (D) est asymptote à (C) et étudier la position relative de (C) et (D)
4) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝟏
A-)1) Montrons que 𝒌 =
𝟑𝟎
Soit Ω l’univers associé à l’expérience ; on a :𝛺 = {3; 4; ; 5; 6; 6; 6} 𝑒𝑡
𝑃(𝛺) = 𝑃(3) + 𝑃(4) + 𝑃(5) + 3𝑃(6)
La probabilité de l’apparition d’un numéro x est
𝑃(𝑥) = 𝑥𝑘, 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑃(3) = 3𝑘, 𝑃(4) = 4𝑘, 𝑃(5) = 5𝑘 𝑒𝑡 𝑃(6) = 6𝑘
1
D’où 𝑃(𝛺) = 3𝑘 + 4𝑘 + 5𝑘 + 3 × 6𝑘 = 12𝑘 + 18𝑘 = 30𝑘 = 1 ⟹ 30𝑘 = 1 ⟹ 𝑘 =
30
2) Calculons la probabilité de l’évènement A: « Obtenir 2 fois le numéro 6 au cours de 4
lancers » On utilise le schéma de Bernoulli pour chaque lancer, avec deux éventualités :
1 3
•Le succès : le numéro obtenu est 6 ; la probabilité est 𝑝 = 3 × 6𝑘 = 18𝑘 = 18 × =
30 5
3 2
•L’échec : le numéro obtenu n’est pas 6, la probabilité est 𝑞 = 1 − 𝑝 = 1 − =
5 5
D’où la probabilité de 2 succès sur les 4 lancers est :
3 2 2 4−2 3 2 2 2 9 4 216 216
𝑃(𝐴) = 𝐶42 ( ) ( ) =6×( ) ( ) =6× × = ⟹𝑃(𝐴) =
5 5 5 5 25 25 625 625
B-)1) La fonction numérique 𝐠 𝐞𝐬𝐭 𝐝é𝐟𝐢𝐧𝐢𝐞 𝐬𝐮𝐫 ]𝟎, +∞[ 𝐩𝐚𝐫 ∶ 𝐠(𝐱) = 𝟐𝐱√𝐱 − 𝟑 𝐥𝐧 𝐱 + 𝟔
En utilisant le sens de variations de 𝒈, déterminons suivant les valeurs de x, le signe de 𝐠(𝐱)
•Calcul de limites : lim 𝑔(𝑥) = lim (2𝑥 √𝑥 − 3 ln 𝑥 + 6) =
𝑥⟶+∞ 𝑥→+∞
ln 𝑥 6
lim 𝑥 (2√𝑥 − 3 + ) = +∞(+∞) = +∞ ⟹ lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥⟶+∞
Pour tout 𝑥 ∈ ]0, +∞[, le signe de g ′ (x) est celui de x√x − 1;on a g(1) = 2 + 6 = 8
𝑥 0 1 +∞
𝑥√𝑥 − 1 − +
g′(x) − +
+∞ +∞
g(x)
8
Signe de g(x) : Dans le tableau ci-dessus la plus petite valeur de g(x) est 8 alors ceci montrer
que ∀x ∈ ]0, +∞[, g(x) > 0
𝟑 𝐥𝐧 𝐱
2) La fonction numérique 𝐟 𝐞𝐬𝐭 𝐝é𝐟𝐢𝐧𝐢𝐞 𝐬𝐮𝐫 ]𝟎, +∞[ 𝐩𝐚𝐫 ∶ 𝐟(𝐱) = +𝐱−𝟏
√𝐱
a) Déterminer les limites de f en 0 et en +∞
3 ln 𝑥 3 ln 0+
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ ( + 𝑥 − 1) = + 0 − 1 = −∞ ⟹ lim+ 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→0 𝑥→0 √𝑥 √0 𝑥⟶0
3 ln 𝑥 3 ln +∞
lim 𝑓(𝑥) = lim ( + 𝑥 − 1) = + ∞ − 1 = +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 √+∞ 𝑥→+∞
b) Sens de variations de f :
3 ln 𝑥 ′ 3 ln 𝑥 ′
Calcul de dérivée de f et son signe : 𝑓 ′ (𝑥) = ( √𝑥
+ 𝑥 − 1) = (
√𝑥
) +1
3 1 6𝑥−3𝑥𝑙𝑛 𝑥
𝑥
√𝑥−2√𝑥.3 ln 𝑥 2𝑥√𝑥 6−3 ln 𝑥 ′ 2𝑥√𝑥−3 ln 𝑥+6 1
𝑓 ′ (𝑥) = +1= +1 = + 1 ⟹ 𝑓 ( 𝑥) = = 2𝑥√𝑥 g(x) Or
𝑥 𝑥 𝑥√𝑥 2𝑥√𝑥
′ (𝑥)
2𝑥√𝑥 > 0 et g(x) > 0, ∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ alors 𝑓 > 0, ∀𝑥 ∈ ]0, +∞[
𝑥 0 +∞
𝑓′(𝑥) +
+∞
𝑓(𝑥)
−∞
3) Montrons que (D) est asymptote à (C)
3 ln 𝑥
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 : lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim ( √𝑥 + 𝑥 − 1 − (𝑥 − 1))
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
3 ln 𝑥 3 ln +∞
= lim = = 0 ⟹ lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒎
𝑥→+∞ √𝑥 √+∞ 𝑥→+∞
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎; 𝑏) = 84
Recherche des couples de solutions : {
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 7
2 𝑎 = 7𝑥
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 7 ∃(𝑥, 𝑦) ∈ ℕ∗ tels que: { avec PGCD(x; y) = 1
𝑏 = 7𝑦
D’après la Propriété Fondamentale du PPCM, on a :
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎 ; 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 ; 𝑏) = 𝑎. 𝑏 ⟹ 𝑎. 𝑏 = 84 × 7 = 588 ⟹
7𝑥. 7𝑦 = 588 ⟹ 𝑥𝑦 = 12 , d’où le tableau des valeurs suivantes :
x 1 2 3 4 6 12
y 12 6 4 3 2 1
D’où : (𝑥; 𝑦) = {(1; 12); (3; 4); (4; 3); (12; 1)}
Alors (𝑎; 𝑏) = {(7𝑥; 7𝑦)} = {(7; 84); (21; 28); (28; 21); (84; 7)}
2) Démontrons que 𝑨 = 𝟑𝟑𝒏+𝟐 + 𝟐𝒏+𝟒 est divisible par 5
Cela revient à montrer que 𝐴 ≡ 0[5]; 𝑜𝑛 𝑎 ∶
33n+2 + 2n+4 ≡ 0[5] ⟹ 33n × 32 + 2n × 24 ≡ 0[5] ⟹ 27n × 9 + 2n × 16 ≡ 0[5] mais 27̇
= 2̇ ; 9̇ = 4̇ et 16̇ = 1̇ dans Z⁄5Z alors 2n × 4 + 2n × 1 ≡ 0[5]
⟹ 2n (4 + 1) ≡ 0[5] ⟹
̇
2 × 5 ≡ 0[5] mais 5 = 0̇ dans Z⁄5Z d′ où 2n × 0 ≡ 0[5] ⟹ 0 ≡ 0[5]𝐜𝐪𝐟𝐝
n
On considère la suite 𝒗𝒏 définie par pour tout entier naturel n non nul : 𝒗𝒏 =
7)
𝒏(𝟑 − 𝒖𝒏 )
Montrons que 𝒗𝒏 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
𝑛 3(𝑛+2)
terme 𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = (𝑛 + 1)(3 − 𝑢𝑛+1 ) = (𝑛 + 1) (3 −
2(𝑛+1)
𝑢𝑛 +
2(𝑛+1)
)
𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) 1 1
= (𝑛 + 1) ( ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛
2(𝑛 + 1) 2 2
1
Ceci montre que 𝑣𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑣1 = 1(3 − 𝑢1 ) = 3 −
2
(−1) = 4 ⟹ 𝑣1 = 4
8) Exprimons 𝒗𝒏 puis 𝒖𝒏 en fonction de n
•Comme 𝑣𝑛 est une suite géométrique alors :
1 𝑛−1 1
𝑣𝑛 = 𝑣1 . 𝑞𝑛−1 ⟹ 𝑣𝑛 = 4 ( ) = 22 . = 22 . 21−𝑛 = 23−𝑛 ⟹𝑣𝑛 = 23−𝑛
2 2𝑛−1
1 1 1 3𝑛−23−𝑛
•𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛 = 3 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑢𝑛 = 3 − 𝑣𝑛 = 3 − 23−𝑛 ⟹𝑢𝑛 =
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝝅
C-) Soit 𝜽 un nombre réel tel que 𝟎 ≤ 𝜽 ≤
𝟐
1) Résolvons dans C, l’équation : 𝒛²𝒄𝒐𝒔²𝜽 − 𝟐𝒛𝒔𝒊𝒏𝜽𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝟏 = 𝟎
∆= 𝑏2 − 4𝑎𝑐 = (−2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃)2 − 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃𝑠𝑖𝑛2 𝜃 − 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃(𝑠𝑖𝑛2 𝜃 − 1) =
−4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = −4𝑐𝑜𝑠 4 𝜃 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∆= 4𝑖 2 (𝑐𝑜𝑠 2 𝜃)2 √∆= 2𝑖𝑐𝑜𝑠²𝜃les solutions de l’équation sont :
−𝑏 − √∆ 2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃 − 2𝑖𝑐𝑜𝑠²𝜃 1
𝑧1 = = = (𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃) 𝑒𝑡
2𝑎 2𝑐𝑜𝑠²𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃
−𝑏 + √∆ 2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃 + 2𝑖𝑐𝑜𝑠²𝜃 1
𝑧1 = = = (𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃)
2𝑎 2𝑐𝑜𝑠²𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃
1 1
d’où 𝑆 = { (𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃); (𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃)}
𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃
2) Déterminons le module et l’argument de chaque solution de cette équation
π
1 1 1 1
•z1 = (sinθ − icosθ) = i(−cosθ − isinθ) = (−i)(cosθ + isinθ) = e−i2 ∙ eiθ
cosθ cosθ cosθ cosθ
1 i(θ−π) 1 π
= e 2 alors |z1 | = et arg(z1 ) = θ −
cosθ cosθ 2
π π
1 1 1 1 )
•z1 = (sinθ + icosθ) = i(cosθ − isinθ) == ei2 ∙ e−iθ = ei(−θ+2
cosθ cosθ cosθ cosθ
1 π
alors |z1 | = et arg(z1 ) = − θ
cosθ 2
3) Résolvons l’équation différentielle : (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔𝟐𝜽)𝒚′′ − (𝟐𝒔𝒊𝒏𝟐𝜽)𝒚′ + 𝟐𝒚 = 𝟎
Soit l’équation caractéristique associée à (E) : (1 + 𝑐𝑜𝑠2𝜃)𝑟² − (2𝑠𝑖𝑛2𝜃)𝑟 + 2 = 0
∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 = (2𝑠𝑖𝑛2𝜃)2 − 4(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝜃)2 = 4𝑠𝑖𝑛2 2𝜃 − 8 − 8𝑐𝑜𝑠2𝜃
= 4(2𝑠𝑖𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃)2 − 8(𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) − 8
∆= 16𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 8(𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 + 1) = 16𝑠𝑖𝑛2 𝜃𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 8(2𝑐𝑜𝑠 2 𝜃)
2 2
alors on a : 𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2); (𝐶, 3); (𝐾, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 4) ; (𝐶, 4)}
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (2)
De (1) et (2) on a : 𝐺 = 𝐺 ′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
D’où 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}
(𝒏−𝟏)𝒏(𝒏+𝟏)
A-) 1) Démontrons que, pour tout 𝒏 ∈ ℕ∗ , on a : ∑𝒏𝒌=𝟏 𝒌(𝒏 − 𝒌) =
𝟔
(𝑛−1)𝑛(𝑛+1)
1ère Méthode :∑𝑛𝑘=1 𝑘(𝑛 − 𝑘) =
6
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
2)
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = ∑(𝑛𝑘 − 𝑘 = ∑ 𝑛𝑘 − ∑ 𝑘 2 = 𝑛 ∑ 𝑘 − ∑ 𝑘 2 = 𝑛 ( )− ⟹
2 6
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
𝑛
𝑛2 (𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 3𝑛2 (𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = − = −
2 6 6 6
𝑘=1
3𝑛2 (𝑛 + 1) − 𝑛(𝑛 + 1(2𝑛 + 1)
= =
6
2 2 2
(𝑛 + 1)(3𝑛 − 𝑛(2𝑛 + 1)) (𝑛 + 1)(3𝑛 − 2𝑛 − 𝑛) (𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1)
= = = ⟹
6 6 6
𝑛
(𝑛 − 1)𝑛(𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = 𝒄𝒒𝒇𝒅
6
𝑘=1
2ème Méthode : le raisonnement par récurrence :
•Vérifions que la relation est vraie pour certaines valeurs de n
(1−1)1(1+1)
Pour n=1 ; on a : ∑1𝑘=1 𝑘(1 − 𝑘) = 1(1 − 1) = 0 = = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 0 = 0 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
6
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n :
𝑛
(𝑛 − 1)𝑛(𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = 1(𝑛 − 1) + 2(𝑛 − 2) + ⋯ + 𝑛(𝑛 − 𝑛) =
6
𝑘=1
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1, on a :
𝑛+1
(𝑛 + 1 − 1)(𝑛 + 1)(𝑛 + 1 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
∑ 𝑘(𝑛 + 1 − 𝑘) = =
6 6
𝑘=1
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
−1 − 25
𝑦1 = = −13 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
⟹{ 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 1 + 12 = 13 ⟹ (𝑥; 𝑦) = {(13; 12)}
−1 + 25
𝑦2 = = 12
2
•Pour le système (𝑆2 ), on a :
x−y =7 x= 7+y
{ ⟹{ ⟹ 49 + 14y + y 2 + 7y + y 2 + y 2 = 67
x 2 + xy + y 2 = 67 (7 + y)2 + (7 + y)y + y 2 = 67
⟹ 3y 2 + 21y − 18 = 0 ⟹ y 2 + 7y − 6 = 0 ⟹ ∆= 72 − 4 × 1(−6) = 49 + 24 = 73 ⟹
−7−√73
y1 = à rejeter
√∆= √73 ⟹ { 2
−7+√73
D’où S = {(13; 12)}
y2 = à rejeter
2
B-) Soit Ω l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 34 = 81
3) Calculons la probabilité pour qu’un seul médecin soit appelé
31 3
Soit A l’évènement « les quatre malades appellent un seul médecin » 𝑃(𝐴) = = ⟹
81 81
1
𝑃(𝐴) =
27
4) Calculons la probabilité pour que les trois médecins soit appelés
Soit B l’évènement « les trois médecins sont appelés »
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐵)
𝑃(𝐵) = ; Mais dans ce cas un médecin sera appelé deux fois donc on a le nombre
81
d’appel reçu par un médecin : 𝐶42 × 𝐴22 = 12 alors card(B) = 3 × 12 = 36 ; d’où P(B) =
36 4 4
= ⟹P(B) =
81 9 9
C-) Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝟏
𝒇(𝒙) = 𝒙 − 𝟏 + , 𝒔𝒊 𝒙 ≤ 𝟏
{ 𝒙
𝒇(𝒙) = 𝟏 − (𝐥𝐧 𝒙)² , 𝒔𝒊 𝒙 > 1
4) a) Démontrons que f est continue et dérivable au point 𝒙 = 𝟏
•Continuité : f est continue en 1 si et seulement si
lim f(x) = lim− f(x) = f(1) = l (l ∈ R)
x⟶1+ x⟶1
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ (1 − (ln 𝑥)2 ) = 1 − (ln 1)² = 𝟏
𝑥⟶1 𝑥⟶1
{ 1 1 ⟹
lim 𝑓(𝑥) = lim− (𝑥 − 1 + ) = 1 − 1 + = 1
𝑥⟶1 𝑥⟶1− 𝑥 1
lim+ 𝑓(𝑥) = lim− 𝑓(𝑥) = 𝑓(1) = 1 Alors f est continue en 1
𝑥⟶1 𝑥⟶1
•Dérivabilité : f est dérivable en 1 si et seulement si
𝑓(𝑥) − 𝑓(1) 𝑓(𝑥) − 𝑓(1)
lim ( ) = lim+ ( ) = 𝑓 ′ (1) = 𝑙 (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥⟶1− 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1
Le nombre dérivé à gauche et à droite en 1 est :
1 1 𝑥 2 − 2𝑥 + 1
𝑓(𝑥) − 𝑓(1) 𝑥−1+ −1 𝑥+ −2
∎ lim− ( ) = lim− ( 𝑥 ) = lim− ( 𝑥 ) = lim− ( 𝑥 )
𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1
(𝑥 − 1)2 𝑥−1 1−1 𝑓(𝑥) − 𝑓(1)
= lim− ( ) ⟹ lim− ( )= = 0 ⟹ lim− ( )=0
𝑥⟶1 𝑥(𝑥 − 1) 𝑥⟶1 𝑥 1 𝑥⟶1 𝑥−1
2 2
𝑓(𝑥) − 𝑓(1) 1 − (ln 𝑥) − 1 −(ln 𝑥) ln 𝑥
∎ lim+ ( ) = lim+ ( ) = lim+ ( ) = − lim+ ( ) × lim+(ln 𝑥)
𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1
𝑓(𝑥) − 𝑓(1)
= −1 × 0 = 0 ⟹ lim− ( )=0
𝑥⟶1 𝑥−1
𝑓(𝑥)−𝑓(1) 𝑓(𝑥)−𝑓(1)
Comme lim− (
𝑥⟶1 𝑥−1
) = lim+ (
𝑥⟶1 𝑥−1
) = 𝑓 ′ (1) = 0 alors f est dérivable en 1
b) Calculons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition et
préciser les branches infinies de la courbe représentative (C) de f
•Domaine de définition : 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 ≠ 0} 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐷𝑓 = ]−∞; 0[ ∪ ]0; +∞[
•Limites aux bornes de 𝐷𝑓 :
1
∎ lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 − 1 + ) = −∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = −∞ ;
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞
∎ lim 𝑓(𝑥) = lim (1 − (ln 𝑥)2 ) = 1 − (+∞)2 = −∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1 1
∎ lim− 𝑓(𝑥) = lim− (𝑥 − 1 + ) = 0 − 1 + − = −∞ ⟹ lim− 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥⟶0 𝑥⟶0 𝑥 0 𝑥→0
1 1
∎ lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ (𝑥 − 1 + ) = 0 − 1 + + = +∞ ⟹ lim+ 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥⟶0 𝑥⟶0 𝑥 0 𝑥→0
•Branches infinies de la courbe (C) :
AV: x = 0 est asymptote car lim± f(x) = ±∞ ; AH: ∄ car lim f(x) = −∞ et AO: y = ax + b
x→0 x→±∞
1
f(x) x−1+
• En − ∞ , on a: a = lim = lim ( x ) = lim (1 − 1 + 1 ) = 1 alors a = 1
x→−∞ x x→−∞ x x→−∞ x x2
1
b = lim (f(x) − ax) = lim (x − 1 + − x) = −1 d′ où y = x − 1
x→−∞ x→−∞ x
1
Oubien lim (f(x) − (x − 1)) = lim ( ) = 0 alors y = x − 1 est asymptote à − ∞
x→−∞ x→−∞ x
f(x) 1−(ln x)2
• En + ∞ , on a: a = lim = lim ( ) = 0 alors (C) une branche parabolique de direction
x→+∞ x x→+∞ x
(OI)
c) Etudions les variations de f. Démontrons que le point d’abscisse e est un
point d’inflexion de (C)
Dérivée de f et son signe :
1 𝑥²−1
1
𝑓′(𝑥) = (𝑥 − 1 + ) ′ , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 1 𝑓 ′ (𝑥) = 1 − 2 = , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 1
𝑥 𝑥²
{ 𝑥 ⟹{ 2 ln 𝑥
2 ′
𝑓′(𝑥) = (1 − (ln 𝑥) )′ , 𝑠𝑖 𝑥 > 1 𝑓 (𝑥) = − , 𝑠𝑖 𝑥 > 1
𝑥
D’où le tableau de signe et le tableau de variations:
𝑥 −∞ −1 0 1 +∞
𝑥² − 1 + − −
−2 ln 𝑥 −
𝑓′(𝑥) + − − −
−3 +∞
𝑓(𝑥) 1
−∞ −∞ −∞
Démontrons que le point d’abscisse e est un point d’inflexion de (C)
2 ln 𝑥 ′ 2 2
Pour cela déterminons 𝑓′′(𝑥) : 𝑓 ′′ (𝑥) = (− 𝑥
) =−
𝑥2
(1 − ln 𝑥) ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = −
𝑥2
(1 − ln 𝑥)
2 2
•𝑓 ′′ (𝑒) =− (1 − ln 𝑒) = − (1 − 1) = 0 ⟹𝑓 ′′ (𝑒) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑒2 𝑒2
𝑓(𝑒) = 1 − (ln 𝑒)2 = 1 − 1 = 0 ⟹ 𝑓(𝑒) = 0alors𝛺(𝑒; 0) est le point d’inflexion à (C)
d) Traçons (C)
Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 = 𝑒 ⟹ 𝐴(𝑒; 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = ±∞ ⟹ pas d′ intersectionavec cet axe
2) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]𝟏; +∞[
a) Démontrons que h réalise une bijection de ]𝟏; +∞[ vers un intervalle que l’on
précisera
Comme h est strictement décroissante alors elle réalise une bijection de
]1; +∞[vers f(]1, +∞[) = ]−∞; 1[
b) En déduisons que h admet une fonction réciproque h-1 dont on précisera le sens de
variation de.
Traçons la courbe représentative de h-1
h admet une fonction réciproque ℎ−1 de ]−∞; 1[ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ]1; +∞[ de même sens de variation
de que h
Dans le repère (O, I, J) les courbes (𝐶ℎ ) 𝑒𝑡 (𝐶ℎ−1 ) sont symétriques par rapport à la droite
d’équation 𝑦 = 𝑥
√𝟑+𝒊
D-) 1) Déterminons le module et un argument du nombre complexe 𝒖 =
𝟒
√3 1 3 1 1 1
Module de u :|𝑢| = √( ) ² + ( ) ² = √ + = ⟹|𝑢| =
4 4 16 16 2 2
√3
4 √3
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 1 =
2 𝜋
Argument de u : Soit 𝜃 un argument de u : 2
1
⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
6
4 1
𝑠𝑖𝑛𝜃 = 1 =
2
{ 2
1 𝑛 1 𝑛
D’où 𝐼𝐴𝑛 = 𝐼𝐴0 (𝑞)𝑛 = √5 ( ) ⟹𝐼𝐴𝑛 = ( ) √5
2 2
Calculons la limite de cette distance quand 𝒏 → +∞
1 𝑛 1 +∞
- lim 𝐼𝐴𝑛 = lim (( ) √5) = ( ) √5 = 0 × √5 ⟹
𝑥⟶+∞ 2
𝑥⟶+∞ 2
lim 𝐼𝐴𝑛 = 0
𝑥⟶+∞
𝑒𝑥 𝑒 ln 2 2
∎ lim − 𝑓(𝑥) = lim − (𝑥 + ) = ln 2 + = ln 2 + − = −∞
𝑥→ln 2 𝑥→ln 2 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 ln 2 − 2) 0
⟹ lim − 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→ln 2
𝑒𝑥 𝑒 ln 2 2
∎ lim + 𝑓(𝑥) = lim + (𝑥 + ) = ln 2 + = ln 2 + + = +∞
𝑥→ln 2 𝑥→ln 2 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 2 − 2)
ln 0
⟹ lim + 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→ln 2
2) Etudions les variations de f
𝑒𝑥 ′ 𝑒 𝑥 2(𝑒 𝑥 −2)−2𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 ) 2𝑒 2𝑥 −4𝑒 𝑥 −4𝑒 2𝑥
Dérivons f(x) :𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 + 2(𝑒𝑥−2)) = 1 + 4(𝑒 𝑥 −2)2
=1+
4(𝑒 𝑥 −2)2
𝑒𝑥 𝑒 2𝑥 − 4𝑒 𝑥 + 4 − 𝑒 𝑥
𝑒 2𝑥 − 5𝑒 𝑥 + 4
=1− 𝑥 = ⟹𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑒 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)2
Posons f ′ (x) = 0 ⟹ e2x − 5ex + 4 = 0 comme a + b + c = 0
ex1 = 1
x = ln 1 = 0
alors { x2 c 4 ⟹{ 1
e = = =4 x2 = ln 4 = 2 ln 2
a 1
x −∞ 0 ln 2 2 ln 2 +∞
e2x − 5ex + 4 + − − +
(ex − 2)² + + + +
f′(x) + − − +
𝑒0 1 1
Extremums :𝑓(0) = 0 + 2(𝑒 0 −2) = −2 ⟹ 𝑓(0) = − 2 𝑒𝑡
ln 4
𝑒 4
𝑓(2 ln 2) = 2 ln 2 + = 2 ln 2 + = 2 ln 2 + 1 ⟹ 𝑓(2 ln 2) = 2 ln 2 + 1
2(𝑒 ln 4 − 2) 4
Tableau de variations :
𝑥 −∞ 0 ln 2 2 ln 2 +∞
𝑓′(𝑥) + − − +
1
− +∞ +∞
2
𝑓(𝑥)
−∞ −∞ 2 ln 2 + 1
3) a) Démontrons que la droite (D1) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 ⟹
𝑥→−∞
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒 −∞
lim (𝑥 + − 𝑥) = lim ( )= =0
𝑥→−∞ 2(𝑒 𝑥 − 2) 𝑥
𝑥→−∞ 2(𝑒 − 2) 2(𝑒 −∞ − 2)
⟹ lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥→−∞
Précisons la position relative de (D1) et (C)
𝑒𝑥 𝑒𝑥 > 0
Etudions le signe de 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑦 = ⟹{ 𝑥
2(𝑒 𝑥 −2) 𝑒 − 2 ≠ 0 ⟹ 𝑥 ≠ ln 2
𝑥 −∞ ln 2 +∞
𝑔(𝑥) − +
Positions relatives (C) est au dessous de (D1) (C) est au dessus de (D1)
b) Démontrons que la droite (D2) d’équation 𝐲 = 𝐱 + 𝟏𝟐est asymptote à la courbe
(C) de f en +∞
1 1
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 ⟹ lim (𝑥 + 2(1−2𝑒 −𝑥) − 𝑥 − 2) =
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1 1 1 1 1 1 1 1
lim ( −𝑥 − )= −∞ − = − = − =0
𝑥→+∞ 2(1 − 2𝑒 ) 2 2(1 − 2𝑒 ) 2 2(1 − 0) 2 2 2
⟹ lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥→+∞
Précisons la position relative de (D2) et (C) Etudions le signe de
1 1
g(x) = f(x) − y = −
2(1 − 2e−x ) 2
1 1 1 1 − 1 + 2e−x 1 2e−x
g(x) = ( −x
− 1) = ( −x
)= ( )
2 1 − 2e 2 1 − 2e 2 1 − 2e−x
e−x > 0
⟹{
1 − 2e−x ≠ 0 ⟹ x ≠ ln 2
𝑥 −∞ ln 2 +∞
𝑔(𝑥) − +
Positions relatives (C) est au dessous de (D1) (C) est au dessus de (D1)
𝟏
4) Montrons que le point 𝑰 (𝐥𝐧 𝟐 ; 𝐥𝐧 𝟐 + ) est un centre de symétrie de (C)
𝟒
D-) On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝑨𝑩] 𝒆𝒕 [𝑨𝑫] ont pour
longueurs respectives 𝒂 𝒆𝒕 𝒃
Pour tout réel non nul m, on note 𝑮𝒎 le barycentre du système de points pondérés :
{(𝑨, 𝒎); (𝑩, −𝟏); (𝑪, 𝟏)}
Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis une
solution analytique
4) Déterminons l’ensemble (E1) des points 𝑮𝒎 lors que m décrit R
Méthode géométrique :𝐺𝑚 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)} ⟹
1 1 1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = (−𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹𝐴𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑚 = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
D’où l’ensemble (E1) est la droite passant par le point A parallèle à la droite (BC) , c’est-à-
dire l’ensemble (E1) est la droite (AD)
Méthode analytique : Considérons le repère orthonormé (𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) les coordonnées de
A, B, C et D dans ce repère sont respectivement : 𝐴(0; 0); 𝐵(𝑎; 0); 𝐶(𝑎; 𝑏) 𝑒𝑡 𝐷(0; 𝑏)
1
Comme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 alors on a :
𝑚
0−𝑎+𝑎
𝑥𝐺𝑚 = =0 𝑏
𝑚
{ 0+0+𝑏 𝑏 ⟹𝐺𝑚 (0; ) Ainsi l’ensemble (E1) est la droite d’équation 𝑥 = 0
𝑚
𝑦𝐺𝑚 = =
𝑚 𝑚
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357
𝒏(𝒏+𝟏)(𝟐𝒏+𝟏)
2) a) Démontrons par récurrence que 𝑩(𝒏) = 𝟏² + 𝟐² + 𝟑² + ⋯ 𝒏𝟐 =
𝟔
•Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
Pour n = 3 on a, B(3) = 12 + 22 + 32 = 1 + 4 + 9 = 14 et
3(3 + 1)(2 × 3 + 1) 3 × 4 × 7
B(3) = = = 14 alors 14 = 14
6 6
•Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 =
6
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 + (𝑛 + 1)² =
6
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
D’après la 2ème étape 1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 = on a :
6
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)2 (𝑛 + 1)(𝑛(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1))
+ (𝑛 + 1)2 = =
6 6 6
(𝑛 + 1)(2𝑛2 + 7𝑛 + 6) 2 2
7 3
= mais 2n + 7𝑛 + 6 = 2 (𝑛 + 𝑛 + 3) = 2 (𝑥 + ) (𝑥 + 2)
6 2 2
(𝑛 + 1)(2𝑛2 + 7𝑛 + 6) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
= (𝑛 + 2)(2𝑛 + 3) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 = 𝒄𝒒𝒇𝒅
6 6
D’où ∀𝑛 > 2 cette relation est toujours vraie
b) On suppose que n est un multiple de 3. Déterminons dans ce cas le PGCD de
𝐀(𝐧)𝐞𝐭 𝐁(𝐧)
3𝑘(3𝑘+1)
𝐴(𝑛) = 𝐴(3𝑘) =
2
On pose n = 3k alors on a ; { 3𝑘(3𝑘+1)(2×3𝑘+1) 𝑘(3𝑘+1)(6𝑘+1)
;
𝐵(𝑛) = 𝐵(3𝑘) = =
6 2
𝑘(3𝑘 + 1)
d′ où le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴(3𝑘); 𝐵(3𝑘)) =
2
𝑛 𝑛
𝑛 (3 +1) 𝑛(𝑛+1)
Ou bien 𝑛 = 3𝑘 ⟹ 𝑘 = 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴(𝑛); 𝐵(𝑛)) = 3 2
3
=
6
𝑛(𝑛 + 1)
⟹𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴(𝑛); 𝐵(𝑛)) =
6
e) Vérifions le résultat obtenu dans le cas où 𝒏 = 𝟐𝟏
21(21 + 1) 21 × 22 21(21 + 1)(2 × 21 + 1) 21 × 22 × 43
𝐴(21) = = = 21 × 11 = 231 𝑒𝑡 𝐵(21) = = = 3311
2 2 6 6
•Comme n = 21 = 3 × 7 alors k = 7 ⟹
7(3 × 7 + 1) 7 × 22
PGCD(A(21); B(21)) = PGCD(231; 3311) = = = 77
2 2
21(21+1) 21×22
• PGCD(A(21); B(21)) = = = 77 d’où 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴(21); 𝐵(21)) = 77
6 6
B-) Soit Ω l’univers associé à l’expérience : card(Ω) = 55 = 3125 ⟹𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 3125
4) Calculons la probabilité pour que chacune des cinq personnes ait choisi un café
différent
Soit A l’évènement « chacune des cinq personnes ait choisi un café différent »
card(A) 120 24
P(A) = ; card(A) = A55 = 5! = 5 × 4 × 3 × 2 = 120; alors P(A) = =
card(Ω) 3125 625
24
⟹P(A) =
625
5) Calculons la probabilité pour que ces cinq personnes se retrouvent dans le même
café
Soit B l’évènement « ces cinq personnes se retrouvent dans le même café »
card(B) 5 1 1
P(B) = ; card(B) = A15 = 5 alors P(B) = = ⟹ P(B) =
card(Ω) 3125 625 625
6) Calculons la probabilité pour qu’au moins deux se retrouvent dans le même café
Soit C l’évènement « au moins deux se retrouvent dans le même café »
Les évènements A et C sont contraires alors ;
24 601 601
P(A) + P(C) = 1 ⟹ P(C) = 1 − P(A) = 1 − = ⟹P(C) =
625 625 625
𝟏
𝒇(𝒙) = 𝒙 𝐥𝐧 (𝒙 + ) 𝒔𝒊 𝒙 > 0
C-) Soit f la fonction numérique définie sur R par : { 𝒙
𝒇(𝟎) = 𝟎
a) Etudions la continuité et la dérivabilité de f en 1
Continuité en 1 : lim− 𝑓(𝑥) = lim+ 𝑓(𝑥) = 𝑓(1) = 𝑙; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→1 𝑥→1
1
f(1) = 1 ln (1 + ) = ln 2 alors lim− f(x) = lim+ f(x) = f(1) = ln 2 D’où f est continue en 1
1 x→1 x→1
𝑓(𝑥)−𝑓(1) 𝑓(𝑥)−𝑓(1)
Dérivabilité : lim− ( ) = lim+ ( ) = 𝑓′(1) = 𝑙; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥−1
1 1
f(x) − f(1) x ln (x + ) − ln 2 x ln (x + )
lim ( ) = lim ( x ) = lim ( x − ln 2 ) = ln 2
x→1 x−1 x→1 x−1 x→1 x−1 x−1
0
Branche infinies :𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
f(x) x ln x
a = lim ( ) = lim ( ) = lim (ln x) = ln(+∞) = +∞
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞
Alors AO n’existe pas mais (Γ) admet une branche parabolique de direction (OJ)
Intersection avec les axes :(𝛤) ∩ (𝑂𝑋): 𝑔(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 ln 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = 1; 𝐴(1; 0)
c) Etudions la limite de 𝒇(𝒙) quand x tend vers +∞
1 1
lim f(x) = lim (x ln (x + )) = +∞ ln (+∞ + ) = +∞ ln(+∞) = +∞
x⟶+∞ x⟶+∞ x +∞
′
D où lim f(x) = +∞
x⟶+∞
Montrons que la courbe représentative (C) de f et (Γ) sont asymptotes
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361
0,315
Dans ce tableau, ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ 𝑓′(𝑥) > 0
Achevons l’étude de la fonction 𝒇 et traçons (C) sur la même figure que (𝜞)
Tableau de variations de f(x) :
x 0 +∞
f′(x) +
+∞
f(x)
0
Branches infinies :𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
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362
1
𝑓(𝑥) 𝑥 ln(𝑥+ ) 1 1
𝑥
𝑎 = lim (
𝑥
) = lim (
𝑥
) = lim ln (𝑥 + 𝑥) = ln (+∞ + +∞) = +∞ Alors AO n’existe
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
a2 +b2 +c2
Par comparaison : 3MG2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA′ + 2MB MC = 9MG2 − 3MG2 −
3
a2 + b2 + c 2 a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 6MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC ⟹2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA′ + MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 𝐜𝐪𝐟𝐞
3 6
3- On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝑨𝑨′] 𝒆𝒕 [𝑩𝑪]
Montrons que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on déterminera le
rayon en fonction de 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄
𝑎2 +𝑏 2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
D’après 2𝑀𝐴 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 = 3𝑀𝐺 2 − 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
; posons ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ = 0 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 = 0 on a :
6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
2
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
2(0) + 0 = 3𝑀𝐺 − ⟹ 3𝑀𝐺 2 − = 0 ⟹ 𝑀𝐺 2 = ⟹
6 6 18
𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2
𝑀𝐺 = √
18
𝑎2 +𝑏2 +𝑐 2
D’où l’ensemble des points est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 = √
18
∑ 𝑘2𝑘−1 = (𝑛 − 1)2𝑛 + 1
𝑘=1
2) a) Résoudre dans Z² ; l’équation : 661𝑥 − 991𝑦 = 1
𝑢0 = 3 𝑒𝑡 𝑣0 = 2
b) Soit (𝑢𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑣𝑛 ) les suites arithmétiques définies par : {∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 991
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛 + 661
Déterminer tous les couples (𝑝; 𝑞) d’entiers naturels inférieurs à 2000 tels que 𝑢𝑝 = 𝑣𝑞
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐵
B-) Soit ABCD un parallélogramme. P est le point tel que𝐴𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗ . Q est le symétrique du
3
milieu de [𝐴𝐷] par rapport à A.
Démontrer que les points P, Q et R sont alignés
Exercice 2 :
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminer une primitive de f sur ℝ+
ln(𝑛+1)
2) Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie pour 𝑛 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑢𝑛 = ∫ln 𝑛 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
Calculer 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 . Exprimer (𝑢𝑛 )𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑛
3) Montrer que (𝑢𝑛 ) est une suite décroissante positive. Que peut-on en déduire ?
Calculer la limite de cette suite
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a) Calculer 𝑠1 , 𝑠2 𝑒𝑡 𝑠3 et exprimer 𝑠𝑛 en fonction de n
b) Déterminer lim 𝑠𝑛
𝑥→+∞
𝑥 ln 𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖 𝑥 > 0
Problème : A-) Soit f la fonction définie par :{ 𝑥+1
𝑓(0) = 0
n2 + 4n + 3 n2 + 4n + 3
mais ∀n > 0 ; n2 + 4n + 3 < n2 + 4n + 4 ⟹ < 1 ⟹ ln <0⟹
n2 + 4n + 4 n2 + 4n + 4
′
𝒅 𝒐ù 𝐮𝐧+𝟏 − 𝐮𝐧 < 0
Alors (un ) est strictement décroissante
n+2 n+2 n+2
●Comme un = ln ( ) ; ∀n > 0; 𝑛 + 2 > 𝑛 + 1 ⟹ > 1 ⟹ ln ( ) > 0 ⟹ 𝐮𝐧 > 0
n+1 n+1 n+1
D’où 𝐮𝐧 est positive
On peut-on en déduire que comme (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive
alors elle minorée.
4- On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
d) Calculons 𝒔𝟏 , 𝒔𝟐 𝒆𝒕 𝒔𝟑 et exprimons 𝒔𝒏 en fonction de n
3 𝟑
𝑠1 = 𝑢1 = ln ⟹ 𝒔𝟏 = 𝐥𝐧
2 𝟐
3 4
𝑠2 = 𝑢1 + 𝑢2 = ln + ln = ln 3 − ln 2 + ln 4 − ln 3 = ln 2 ⟹ 𝒔𝟐 = 𝐥𝐧 𝟐
2 3
5 5 𝟓
𝑠3 = 𝑠2 + 𝑢3 = ln 2 + ln = ln ⟹ 𝒔𝟑 = 𝐥𝐧
4 2 𝟐
3 4 5 n+1 n+2
∎sn = u1 + u2 + ⋯ + un = ln + ln + ln + ⋯ + ln ( ) + ln ( )=
2 3 4 n n+1
3 4 5 n+1 n+2 n+2 𝒏+𝟐
= ln ( × × × ⋯ × × ) = ln ⟹ 𝒔𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
2 3 4 n n+1 2 𝟐
e) Calculons la limite 𝐬𝐧 lors que n tend vers +∞
+∞ + 2
lim 𝑠𝑛 = ln = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 = + ∞
𝑛→+∞ 2 𝒏→+∞
𝒙 𝐥𝐧 𝒙
𝒇(𝒙) = 𝒔𝒊 𝒙 > 0
Problème : A-) Soit f la fonction définie par :{ 𝒙+𝟏
𝒇(𝟎) = 𝟎
1) Etudions la continuité et la dérivabilité de f en 0
Continuité de f en 0 :lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(0) = 𝑙 , (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→0
𝑓(0) = 0 alors f est continue en 0
𝑓(𝑥)−𝑓(0)
Dérivabilité de f en 0 :lim = 𝑓 ′ (0) = 𝑙, (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→0 𝑥
𝑥 ln 𝑥
𝑓(𝑥) − 𝑓(0) 𝑥 ln 𝑥 ln 𝑥 ln 0+
lim ( ) = lim ( 𝑥 + 1 ) = lim ( ) = lim ( )= = −∞
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥→0 𝑥 + 1 0+1
1 𝑥+1 𝑥+1
𝜑 ′ (𝑥) = (ln 𝑥 + 𝑥 + 1)′ = +1= ⟹ 𝜑 ′ (𝑥) = ; ∀x ∈ ]0; +∞[ 𝜑′(𝑥) > 0
𝑥 𝑥 𝑥
Alors ϕ est strictement croissante
b) Démontrons que l’équation 𝝋(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique β telle que :
(𝟎, 𝟐𝟕 < 𝛽 < 0,28 𝑒𝑡 𝜑(𝟎, 𝟐𝟕) = −𝟎, 𝟎𝟒 𝒆𝒕 𝝋(𝟎, 𝟐𝟖) = 𝟎, 𝟎𝟎𝟕)
Comme ϕ est strictement monotone dans cet intervalle alors d’après le théorème des
valeurs intermédiaires on a :
𝜑(0,27) × 𝜑(0,28) < 0 ⟹ −0,04 ∗ 0,007 = −0,00028 < 0 alors 0,27 < 𝛽 < 0,28 est l’unique
solution de cette équations
3) a) Exprimons 𝒇′(𝒙) en fonction de 𝝋(𝒙)
′ (𝑥)
𝑥 ln 𝑥 ′ (𝑥 ln 𝑥)′ (𝑥 + 1) − (𝑥 + 1)′(𝑥 ln 𝑥) (ln 𝑥 + 1)(𝑥 + 1) − xln x
𝑓 =( ) = =
𝑥+1 (𝑥 + 1)2 (𝑥 + 1)²
𝑥 ln 𝑥 + ln 𝑥 + 𝑥 + 1 − 𝑥 ln 𝑥 𝜑(𝑥) ′ 𝜑(𝑥)
= = d où 𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑥 + 1)² (𝑥 + 1)² (𝑥 + 1)²
En déduire le sens de variations de f
Comme ϕ est strictement croissante, alors
∀x ∈ ]0, β[; f ′ (x) < 0; 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒
{
∀x ∈ ] β, +∞[; f ′ (x) > 0; 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒
b) Vérifions que 𝒇(𝜷) = −𝜷
•Comme β est solution de l’équation 𝜑(𝑥) = 0, alors 𝜑(𝛽) = 0 ⟹
ln 𝛽 + 𝛽 + 1 = 0 ⟹ ln 𝛽 = −(𝛽 + 1)
𝛽 ln 𝛽 −𝛽(𝛽+1)
•𝑓(𝛽) = = = −𝛽 𝑑′ 𝑜ù 𝑓(𝛽) =) − 𝛽 𝒄𝒒𝒇𝒗
𝛽+1 𝛽+1
c) Calculons la limite de f en +∞.
𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥
lim 𝑓(𝑥) = lim ( ) = lim ( ) = lim (ln 𝑥) = ln(+∞) = +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥+1 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Dressons le tableau de variation de f
𝑥 0 𝛽 +∞
𝑓′(𝑥) − +
0 +∞
𝑓(𝑥)
−𝛽
4) Traçons la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I,
J) On placera en particulier les points d’abscisses : 1 ; 3 ; 4 ; 𝒆𝟐 et 12.
x ln x
f(x)
Branches infinies :AV ∶ ∄; AH ∶ ∄ et AO ∶ y = ax + b avec a = lim = lim x+1
=
x→+∞ x x→+∞ x
ln x
lim = 0 alors (C) admet une branche parabolique de direction (OI)
x→+∞ x
Intersection avec les axes :
•(C) ∩ (x ′ Ox) : f(x) = 0 alors x = 0 car f(0) = 0 on a ∶ O(0, 0) et x = 1 ; A(1; 0)
• (C) ∩ (y ′ Oy): x = 0 alors f(0) = 0; on a O(0, 0)
f(1) = 0 ; f(3) = 0,825 ; f(4) = 1,12 f(e2 ) = 1,76 ; f(12) = 2,3
β
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β
368
B-) 1) a) Démontrons que l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟏 admet une solution unique 𝜶 ∈ [𝟑; 𝟒] ; on
prendra 𝐟(𝟑) = 𝟎, 𝟖𝟐 𝐞𝐭 𝐟(𝟒) = 𝟏, 𝟏 f(x) = 1 ⟹ f(x) − 1 = 0;
posons g(x) = f(x) − 1 ; d’après le théoreme des valeurs intermediaires on a :
g(3) ∗ g(4) < 0 ⟹ 𝑔(3) = f(3) − 1 = 0,82 − 1 = −0,18 et g(4) = f(4) − 1 = 1,1 − 1 = 0,1
On a : g(3) ∗ g(4) = −0,18 ∗ 0,1 = −,018 < 0 ⟹ α ∈ [3; 4] est l’unique solution de cette
équation
𝟏
b) Démontrons que les équations 𝒇(𝒙) = 𝟏 𝒆𝒕 𝒆𝟏+𝒙 = 𝒙 sont équivalentes
𝑥 ln 𝑥 𝑥+1 1 1+
1
𝑓(𝑥) = 1 ⟹ = 1 ⟹ 𝑥 ln 𝑥 = 𝑥 + 1 ⟹ ln 𝑥 = = 1 + ⟹ 𝑒ln 𝑥 = 𝑒 𝑥 ⟹
𝑥+1 𝑥 𝑥
1
𝑥 = 𝑒1+𝑥 𝒄𝒒𝒇𝒅
2) Soit g la fonction dérivable sur ]𝟎, +∞[ et définie pour tout réel strictement positive x
𝟏
par : 𝐠(𝐱) = 𝐞𝟏+𝐱
Soit (𝒖𝒏 ) la suite définie par 𝒖𝟎 = 𝟑 𝒆𝒕 la relation de récurrence, que : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒈(𝒖𝒏 )
Démontrons par récurrence, que ∀𝒏 ∈ 𝑵; 𝒖𝒏 ∈ [𝟑; 𝟒] , 𝐬𝐚𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 ∀𝐱 ∈ [𝟑; 𝟒] , 𝐠(𝐱) ∈
[𝟑; 𝟒]
•Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
1 1 4
1+ 1+
𝑛 = 0 ⟹ 𝑢0 = 3 ∈ [3; 4] 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑢0+1 = 𝑔(𝑢0 ) = 𝑒 𝑢0 ⟹ 𝑢1 = 𝑒 3 = 𝑒3 = 3,79
⟹ 𝑢1 ∈ [3; 4] 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
•Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n ; 𝑢𝑛 ∈ [3; 4]
•Démontrons qu’ elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 ; 𝑢𝑛+1 ∈ [3; 4]
On sait que 𝑢𝑛+1 = 𝑔(𝑢𝑛 ) et ∀𝑥 ∈ [3; 4] , 𝑔(𝑥) ∈ [3; 4]donc pour 𝑢𝑛 ∈ [3; 4];
𝑔(𝑢𝑛 ) ∈ [3; 4] ⟹ 𝑢𝑛+1 ∈ [3; 4] ce qui montre que la relation proposée est vraie dans le
rang de n+1
1) Sachant que Moussa atteint et tue d’habitude 5 lièvres sur 6 et Mamadou 4 sur 5
Quelle est la probabilité pour que le lièvre soit tué ?
2) En fait ; Mamadou a tiré le premier.
a) Quelle est la probabilité pour que Moussa tue le lièvre sachant que si Mamadou tire
et manque, les chances normales pour Moussa d’atteindre le lièvre se trouvent
diminuées de moitiée ?
b) Dans ces conditions : Mamadou tire le premier, puis Moussa ; quelle est la probabilité
pour le lièvre d’en échapper saint et sauf ?
C-)Soit g la fonction définie par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 + √𝑥² + 1
1) a) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 𝑑𝑒 𝑔 et démontrer que :
∀x ∈ Dg ; g(x) > 𝑥 + |x|
b) En déduire le signe de 𝑔 𝑠𝑢𝑟 𝐷𝑔
2) Etudier g et tracer sa courbe représentative
3) Soit f la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + √𝑥 2 + 1)
a) Résoudre l’équation : 𝑓(𝑥) = − ln(3 − 2√2) et démontrer que f est impaire
b) Etudier f et tracer sa courbe représentative
en −e−n
c) Montrer que f est une bijection de R → R et que ∀n ∈ Z ; f ( 2
)=n
1
2 1
4) Pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 2 ; on considère l’intégrale 𝐼𝑛 définie par : 𝐼𝑛 = ∫1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥
𝑥𝑛
a) Calculer 𝐼2 et , démontrer à l’aide d’une intégration par parties que pour tout
√𝑒
entier naturel 𝑛 ≥ 2 : 𝐼𝑛+1 = 𝑒 − + (1 − 𝑛)𝐼𝑛
2𝑛−1
1
1 e
b) Etablir que pour tout entier naturel x ∈ [1; 2], 0 ≤ xn ex ≤ xn
c) En déduire un encadrement de 𝐼𝑛 , puis étudier la limite eventuelle de la suite
𝐼𝑛
D-)Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct . Soit S la similitude
directe de centre I transformant les points A et B d’affixes respectives 3 + 𝑖 𝑒𝑡 3 − 𝑖 en A’
et B’ d’affixes respectives 2 + 5𝑖 𝑒𝑡 4 + 3𝑖
3) Déterminer les éléments caractéristiques de S
4) Déterminer le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
En déduire le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
A-) Dans un système de numération de base𝒂, on considère les nombres :
𝐀 = 𝟐𝟏𝟏; 𝐁 = 𝟑𝟏𝟐 𝐞𝐭 𝐂 = 𝟏𝟑𝟑𝟎𝟑𝟐
1) Expliquons pourquoi 𝒂 doit etre strictement supérieur à 3
Dans un système de b tous les chiffres qu’on doit utiliser doivent-être strictement
inferieurs à cette base et positif ; c’est-à-dire ces chiffres représentent les restes successifs
des divisions par b et pourtant (0 ≤ 𝑟 < 𝑏) alors 𝑎 doit être strictement supérieur au plus
grand chiffre qui composent ces nombres : "𝑎 > 3"
2) a) Sachant que 𝑪 = 𝑨 × 𝑩 ; montrons que :𝒂𝟑 − 𝟑𝒂𝟐 − 𝟐𝒂 − 𝟖 = 𝟎.
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
370
5 4 2 25 + 24 − 20 29 29
alors 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = + − = = ⟹ 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) =
6 5 3 30 30 30
4) En fait ; Mamadou a tiré le premier.
c) Calculons la probabilité pour que Moussa tue le lièvre sachant que si
Mamadou tire et manque, les chances normales pour Moussa d’atteindre le
lièvre se trouvent diminuées de moitiée
1 1 5 5
𝑃(𝐴′ ) = 𝑃(𝐴) = × =
′ ′)
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴 × 𝑃(𝐵) mais { 2 2 6 12
⟹
4 1
𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐵) = 1 ⟹ 𝑃(𝐵) = 1 − 𝑃(𝐵) = 1 − =
5 5
5 1 1 𝟏
𝑃(𝐴′ ∩ 𝐵) = × = ⟹ 𝑷(𝑨′ ∩ 𝑩) =
12 5 12 𝟏𝟐
d) Dans ces conditions : Mamadou tire le premier, puis Moussa ; calculons la
probabilité pour le lièvre d’en échapper saint et sauf
5 4 7 1 7
P(A′ ∩ B) = P(A′ ) × P(B) ⟹ P(A′ ∩ B) = (1 − ) (1 − ) = × = ⟹
12 5 12 5 60
𝟕
𝐏 (𝐀′ ∪ 𝐁) =
𝟔𝟎
C-) Soit 𝐠 la fonction définie par : 𝐠(𝐱) = 𝒙 + √𝒙² + 𝟏
1) a) Déterminons l’ensemble de définition 𝐃𝐠 𝐝𝐞 𝐠 et démontrons que :
∀𝐱 ∈ 𝐃𝐠 ; 𝐠(𝐱) > x + |𝐱|
Dg = {∀x ∈ R; x 2 + 1 ≥ 0}; x² + 1 = 0 ⟹ x 2 = −1 pas de solution dans R alors
𝐃𝐠 = 𝐑 = ]−∞; +∞[
Démontrons que : ∀𝒙 ∈ 𝑫𝒈 ; 𝒈(𝒙) > 𝑥 + |𝒙|
On sait que ∀x ∈ R ; x 2 + 1 > x 2 ⟹ √x 2 + 1 > √x 2 ⟹ √x 2 + 1 > |x| ⟹ x +
√x 2 + 1 > 𝑥 + |x| ⟹ 𝐠(𝐱) > 𝑥 + |𝐱| 𝐜𝐪𝐟𝐝
b) En déduisons le signe de 𝐠 𝐬𝐮𝐫 𝐃𝐠
Comme g(x) > 𝑥 + |x| alors g(x) ≥ 0; ∀x ∈ Dg ; d’où g est strictement positive sur son
ensemble de définition
2) Etudions 𝐠 et traçons sa courbe représentative
Limites aux bornes de Dg :
• lim g(x) = lim (x + √x 2 + 1) = lim (x + |x|) = 0 ⟹ lim g(x) = 0
x→−∞ x→−∞ x→−∞ x→−∞
• lim g(x) = lim (x + √x 2 + 1) = lim (x + |x|) = + ∞ ⟹ lim g(x) = +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞ x→−∞
Dérivée de g(x) :
′ 2x x + √x 2 + 1
g ′ (x) = (x + √x 2 + 1) = 1 + ⟹ g ′ (x) = alors que
2√x 2 + 1 √x 2 + 1
x + √x 2 + 1 > 0 d′ où g′(x) > 0
Tableau de variations :
x −∞ +∞
g′(x) +
+∞
g(x)
0
Branches infinies :𝐴𝑉 ∶ ∄ ; 𝐴𝐻 ; ∄ 𝐴𝑂 : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
372
g(x) x + √x 2 + 1 x + |x|
lim = lim ( ) = lim ( )=2
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ x
a=
g(x) x + √x 2 + 1 x + |x|
lim = lim ( ) = lim ( )=0
{x→−∞ x x→−∞ x x→−∞ x
à − ∞ AO nexiste pas mais (𝐶𝑔 ) admet une direction parabolique de direction (OI)
𝑏 = lim (𝑔(𝑥) − 𝑎𝑥) = lim (𝑥 + √𝑥 2 + 1 − 2𝑥) = lim (√𝑥 2 + 1 − 𝑥) = 0 𝑦 = 2𝑥 à + ∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Intersection avec les axes :
(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 + √𝑥2 + 1 = 0 ⟹ 𝑥 = √𝑥² + 1 ⟹ 1 ≠ 0 pas d’intersection avec
cet axe
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(0) = 1 ; 𝑜𝑛 𝑎 𝐴(0, 1)
Tableau de variations :
x −∞ +∞
f′(x) +
+∞
f(x)
−∞
Branches infinies :𝐴𝑉 ∶ ∄ ; 𝐴𝐻 ; ∄ 𝐴𝑂 : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
𝑓(𝑥) ln(𝑥 + √𝑥 2 + 1) ln(𝑥 + |𝑥|)
lim = lim ( ) = lim ( )=0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
𝑎=
𝑓(𝑥) ln(𝑥 + √𝑥 2 + 1) ln(𝑥 + |𝑥|)
lim = lim ( ) = lim ( )=0
{𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥
alors AO n’existe pas mais (𝐶𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OI)
Intersection avec les axes :
•(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ln(𝑥 + √𝑥2 + 1) = 0 ⟹ 𝑥 + √𝑥2 + 1 = 1 ⟹ 𝑥 =
0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑂(0; 0)
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(0) = 0 ; 𝑜𝑛 𝑎 𝑂(0; 0)
𝒆𝒏 −𝒆−𝒏
c) Montrons que f est une bijection de 𝑹 → 𝑹 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 ∀𝒏 ∈ 𝒁 ; 𝒇 ( )=𝒏
𝟐
Comme f est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de
]−∞; +∞[ 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑓(]−∞; +∞[) = ]−∞; +∞[
𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 2 𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 2𝑛 − 2 + 𝑒 −2𝑛
∎𝑓 ( ) = ln ( + √( ) + 1) = ln ( +√ + 1) =
2 2 2 2 4
𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 𝑛 + 𝑒 −𝑛 2 𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 𝑛 + 𝑒 −𝑛 2𝑒 𝑛
ln ( + √( ) ) = ln ( + ) = ln ( ) = ln 𝑒 𝑛 = 𝑛
2 2 2 2 2
𝒆𝒏 − 𝒆−𝒏
⟹𝒇 ( )=𝒏
𝟐
2
1 1 2 1 1 2 1
𝐼2 = ∫ 2
𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; ⟹ 𝐼2 = − ∫ 𝑑 (𝑒 𝑥 ) = − [𝑒 𝑥 ] = − (𝑒 2 − 𝑒) ⟹ 𝐼2 = 𝑒 − √𝑒
1 𝑥 1 1
Démontrons à l’aide d’une intégration par parties que pour tout entier naturel 𝒏 ≥ 𝟐:
√𝒆
𝑰𝒏+𝟏 = 𝒆 − + (𝟏 − 𝒏)𝑰𝒏
𝟐𝒏−𝟏
2 2 2
1 1 1 1 1 1
𝐼𝑛 = ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝐼𝑛+1 = ∫ 𝑛+1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐼𝑛+2 = ∫ 𝑛+2 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑜𝑛𝑠 𝐼𝑛+2:
1 𝑥𝑛 1 𝑥 1 𝑥
1 𝑛
2
1 1 1 𝑢 = 𝑛 𝑑𝑢 = − 𝑛+1 𝑑𝑥
𝐼𝑛+2 = ∫ 𝑛 2 𝑒 𝑑𝑥 on pose {
𝑥 𝑥 ⟹{ 𝑥 ⟹
1 𝑥 𝑥
1 1 1
𝑑𝑣 = 2 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑣 = −𝑒 𝑥
𝑥
1 1 2 2
1 1 1 1 √𝑒
𝐼𝑛+2 = − [ 𝑛 𝑒 ] − 𝑛 ∫ 𝑛+1 𝑒 𝑑𝑥 ⟹ 𝐼𝑛+2 = − ( 𝑛 𝑒 2 − 𝑒) − 𝑛𝐼𝑛+1 = 𝑒 − 𝑛 − 𝑛𝐼𝑛+1
𝑥 𝑥
𝑥 1 1 𝑥 2 2
√𝑒
⟹ 𝐼𝑛+2 = 𝑒 − − 𝑛𝐼𝑛+1
2𝑛
√𝑒
𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 ∶ 𝑛 = 𝑛 − 1 ; 𝑜𝑛 𝑎 𝐼𝑛−1+2 = 𝑒 − 𝑛−1 − (𝑛 − 1)𝐼𝑛−1+1 ⟹
2
√𝑒
𝐼𝑛+1 = 𝑒 − + (1 − 𝑛)𝐼𝑛 𝒄𝒒𝒇𝒅
2𝑛−1
𝟏
𝟏 𝒆
b) Etablissons que pour tout entier naturel 𝒙 ∈ [𝟏; 𝟐], 𝟎 ≤ 𝒆𝒙 ≤
𝒙𝒏 𝒙𝒏
1 1 1
On a : • ∀ 𝑥 ∈ [1; 2], 𝑒 𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒 , 𝑑𝑜𝑛𝑐 0 < 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒 (∗)
1
1 1 1 𝑒
•∀ 𝑥 ∈ [1; 2] 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ ∖ {0; 1} ; > 0 En multipliant (∗) 𝑝𝑎𝑟 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 0 < 𝑒𝑥 ≤ 𝒄𝒒𝒇𝒆
𝑥𝑛 𝑥𝑛 𝑥𝑛 𝑥𝑛
c) En déduisons un encadrement de 𝑰𝒏
2 2 2
1 1 𝑒 1 1 𝑒 1
0< 𝑒 𝑥 ≤ 𝑛 ⟹ 0 < ∫ 𝑛 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑛 𝑑𝑥 ⟹ 0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 ∫ 𝑛 𝑑𝑥 ⟹
𝑥𝑛 𝑥 1 𝑥 1 𝑥 1 𝑥
2
1 1 1
0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 [ ] ⟹ 0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 ( − )⟹
(−𝑛 + 1)𝑥 𝑛−1 1 (−𝑛 + 1)2𝑛−1 (−𝑛 + 1)
1−𝑛 1−𝑛
2 1 2 −1
0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 ( − ) ⟹ 0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 ( )
(−𝑛 + 1) (−𝑛 + 1) 1−𝑛
Etudier la limite eventuelle de la suite 𝑰𝒏
Pour cela on a : lorsque g(x) ≤ f(x) ≤ h(x)alors lim g(x) = lim h(x) = l
x→k x→k
d′ où lim f(x) = l
x→k
21−𝑛 −1 21−∞ −1 0−1
Ainsi lim 𝐼𝑛 = lim 𝑒 ( ) = 𝑒( ) = 𝑒( ) = 0 ⟹ lim 𝐼𝑛 = 0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 1−𝑛 1−∞ −∞ 𝑛→+∞
D-) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct . Soit S la similitude
directe de centre I transformant les points A et B d’affixes respectives 𝟑 + 𝒊 𝒆𝒕 𝟑 − 𝒊 en
A’ et B’ d’affixes respectives 𝟐 + 𝟓𝒊 𝒆𝒕 𝟒 + 𝟑𝒊
3) Déterminons les éléments caractéristiques de S
On pose 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 et on a :
𝑆(𝐴) = 𝐴′ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 2 + 5𝑖 = 𝑎(3 + 𝑖) + 𝑏
{ ⟹{ 𝐴 ⟹{ ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑖
𝑆(𝐵) = 𝐵′ 𝑧𝐵′ = 𝑎𝑧𝐵 + 𝑏 4 + 3𝑖 = 𝑎(3 − 𝑖) + 𝑏
′
D’où 𝒛 = (𝟏 + 𝒊)𝒛 + 𝒊
•Le rapport :𝑘 = |𝑎| = |1 + 𝑖| = √1² + 1² = √2 ⟹ 𝑎 = √2
1 √2
cos 𝜃 = = 𝜋
√2 2
•L’angle : 𝜃 = arg(𝑎) ⟹ { ⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
1 √2 4
sin 𝜃 = =
√2 2
•Le centre ou le point invariant : On pose : 𝑧0 = 𝑧 ′ = 𝑧 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑏 𝑖 𝑖
𝑧0 = = = = −1 ⟹ 𝑧0 = −1
1 − 𝑎 1 − 1 − 𝑖 −𝑖
4) Déterminons le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
6𝑧𝐼 + 𝑧𝐴 + 𝑧𝐵 6(−1) + 3 + 𝑖 + 3 − 𝑖 6 − 6
𝑧𝐺 = = = = 0 ⟹ 𝑧𝐺 = 0 ⟹ 𝐺(0; 0)
6+1+1 8 8
En dédusons le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
6𝑧𝐼 + 𝑧𝐴′ + 𝑧𝐵′ 6(−1) + 2 + 5𝑖 + 4 + 3𝑖 −6 + 6 + 8𝑖
𝑧𝐺′ = = = = 𝑖 ⟹ 𝑧𝐺′ = 𝑖
6+1+1 8 8
𝑮′(𝟎; 𝟏)
BACCALAUREAT 2012 Terminale Sciences Mathématiques
SUJET :Exercice 1:1) Calculer le PGCD de 45 − 1 𝑒𝑡 46 − 1
2) Soit Un la suite numérique définie par : 𝑈0 = 1 ; 𝑈1 = 1𝑒𝑡 pour tout entier naturel n
𝑈𝑛+2 = 5𝑈𝑛+1 − 4𝑈𝑛 .
Calculer les termes U2 ; U3 etU4 de la suite Un
3)a)Montrer que la suite Un vérifie pour tout entier naturel n 𝑈𝑛+1 = 4𝑈𝑛 + 1.
b) Montrer que pour tout entier naturel n Un est un entier naturel.
c)En déduire ; pour tout entier naturel n, le PGCD de Un et Un+1
1
4) Soit V la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 +
3
a)Montrer que V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
V0
b) Exprimer Vn puis Un en fonction de n
c) Déterminer, pour tout entier naturel, le PGCD de 4n+1-1 et 4n-1.
Exercice 2 :Soit S l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le point M1
d’affixe Z1 telle que : 𝑍1 = (−1 + 𝑖)𝑍 + 1 + 4𝑖
4) Donner la nature de S et ses éléments caractéristiques
5) Calculer les coordonnées x et y du point M en fonction des coordonnées x1 et y1 du point
M1
6) Déterminer les équations des transformées par S de la droite d’équation 𝑥 = 0 et de la
droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1
Problème :A-)On considère la fonction g définie sur ]0 ; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 ∶
𝑔(0) = 1 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de g en 0
2) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation
3) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 ∈ ]0; +∞[
b) Justifier que 3,5 < 𝛽 < 3,6
4) Tracer (𝐶𝑔 )
ln 𝑥
B-) On considère la fonction f définie par 𝑓(𝑥) = + 2 , ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[
1+𝑥
𝑔(𝑥)
1) a) Démontrer que , ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥(1+𝑥)2
b) Dresser le tableau de variations de f
2) Déterminer les coordonnées du point d’intersection A de la courbe (𝐶𝑓 )avec la droite
(D) d’équation 𝑦 = 2
3) Construire la courbe (𝐶𝑓 ) dans le meme repère (O, I, J)
𝛽+1
C-) a) Justifier que : ln 𝛽 =
𝛽
𝛽 (𝛽+1)²
b) A l’aide d’une intégration par partie, démontrer que : ∫1 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 =
4
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercice 1 :1) Calculons le PGCD de 𝟒𝟓 − 𝟏 𝒆𝒕 𝟒𝟔 − 𝟏
45 − 1 = 1023 𝑒𝑡 46 − 1 = 4095 alors d’apès lAlgorithme d’Euclide, on a :
4095 = 4 × 1023 + 3 1023 = 3 × 341 + 0 alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(45 − 1; 46 − 1) = 3
2) Soit Un la suite numérique définie par : 𝑼𝟎 = 𝟏 ; 𝑼𝟏 = 𝟏𝒆𝒕 pour tout entier naturel n
𝑼𝒏+𝟐 = 𝟓𝑼𝒏+𝟏 − 𝟒𝑼𝒏 .
Calculons les termes U2 ; U3 etU4 de la suite Un
∎ 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 0; 𝑈2 = 5𝑈1 − 4𝑈0 = 5 − 4 = 1 𝑈2 = 1
∎ 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1; 𝑈3 = 5𝑈2 − 4𝑈1 = 5 − 4 = 1 𝑈3 = 1
∎ 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 0; 𝑈4 = 5𝑈3 − 4𝑈2 = 5 − 4 = 1 𝑈4 = 1
3)a)Montrons que la suite Un vérifie pour tout entier naturel n 𝐔𝐧+𝟏 = 𝟒𝐔𝐧 + 𝟏.
Pour n = n + 1; on a ∶ Un+2 = 4Un+1 + 1 mais Un+2
= 5Un+1 − 4Un ; on a: 5Un+1 − 4Un = 4Un+1 + 1 ⟹
5Un+1 − 4Un+1 = 4Un + 1 ⟹ Un+1 = 4Un + 1 𝐜𝐪𝐟𝐦
b) Montrons que pour tout entier naturel n Un est un entier naturel.
Dans ce cas utilisons le raisonnement par recurrence :
• Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 0 ⟹ 𝑈0 = 1 ∈ 𝑁 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n : 𝑈𝑛 ∈ 𝑁
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 :
Un+1 = 4Un + 1?∈ 𝑁 , 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑈𝑛 ∈ 𝑁 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 4𝑈𝑛 ∈ 𝑁 ⟹ 4𝑈𝑛 + 1 ∈ 𝑁 ⟹
𝑈𝑛+1 ∈ 𝑁 𝒄𝒒𝒇𝒎
c)En déduisons ; pour tout entier naturel n, le PGCD de Un et Un+1
D’après l’Algorithme d’Euclide ; on a : 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑈𝑛 ; 𝑈𝑛+1 ) ⟹ Un+1 = 4Un + 1 ⟹
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑈𝑛 ; 𝑈𝑛+1 ) = 1
𝟏
4) Soit V la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 +
𝟑
a)Montrons que V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
terme V0
1
Pour 𝑛 = 𝑛 + 1 ; on a : 𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 +
3
1 4 1
mais 𝑉𝑛+1 = 4Un + 1 + = 4𝑈𝑛 + = 4 (𝑈𝑛 + ) ⟹ 𝑉𝑛+1 = 4𝑉𝑛
3 3 3
1
(𝑥 − 𝑦1 + 3 − 𝑥1 − 𝑦1 + 5) = −1 ⟹ −2𝑦1 + 8 = −2 ⟹ −2𝑦1 = −10 ⟹ 𝑦1 = 5
2 1
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 5
Problème : A-) On considère la fonction g définie sur ]𝟎 ; +∞[ 𝒑𝒂𝒓 ∶
𝐠(𝟎) = 𝟏 𝐞𝐭 ∀𝐱 ∈ ]𝟎; +∞[ 𝐠(𝐱) = 𝟏 + 𝐱 − 𝐱 𝐥𝐧 𝐱
1) Etudions la continuité et la dérivabilité de g en 0
Continuité : g est continue en 0 si et seulement si : lim+ 𝑔(𝑥) = 𝑔(0) = 𝑙 ; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥⟶0
g(0) = 1 alors g est continue en 0
Dérivabilité : g est dérivable en 0 si et seulement si :
g(x) − g(0)
lim ( ) = g ′ (0) = l ; (l ∈ R)
x→0+ x
g(x) − g(0) 1 + x − x ln x − 1 x − x ln x
lim ( ) = lim+ ( ) = lim+ ( ) = lim+(1 − ln x) = −(−∞)
x→0+ x x→0 x x→0 x x→0
g(x) − g(0)
= +∞ ⟹ lim+ ( ) = +∞
x→0 x
Alors g n’est pas dérivable en 0
2) Etudions les variations de g et dressons son tableau de variation
1
Calcul de limites : lim 𝑔(𝑥) = lim (1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥) = lim 𝑥 ( + 1 − ln 𝑥)
𝑥⟶+∞ 𝑥⟶+∞ 𝑥⟶+∞ 𝑥
1
= +∞ ( + 1 − ln(+∞)) = +∞(−∞) = −∞ ⟹ lim 𝑔(𝑥) = −∞
+∞ 𝑥⟶+∞
Dérivons g(x) :𝑔 (𝑥) = (1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥)′ = 1 − (ln 𝑥 + 1) ⟹ g ′ (x) = − ln 𝑥
′
1 −∞
3) a) Démontrons que l’équation 𝒈(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique 𝜷 ∈
]𝟎; +∞[
•Comme g est structement décroissante de ]1; +∞[ alors g est une
bijection reciproque de ]1; +∞[ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ]−∞; 2[ alors l’équation 𝑔(𝑥) = 0
admet une solution unique 𝛽 ∈ ]1; +∞[ ; mais comme ]1; +∞[ ⊂ ]0; +∞[ alors 𝛽 ∈
]0; +∞[
b) Justifions que 𝟑, 𝟓 < 𝛽 < 3,6
Comme ]3,5 ; 3,6[ ⊂ ]0; +∞[ , d’après le Théorème des valeurs intermédiaires, on a :
g(3,5) × g(3,6) < 0
4) Traçons (𝑪𝒈 )
𝑔(𝑥)
Branches infinies : 𝐴𝑉 ∶ ∄ 𝐴𝐻 ; ∄ 𝐴𝑂 ∶ 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = lim ( ) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥
alors AO n’existe pas mais (𝐶𝑔 ) admet une branche parabolique de direction (OJ)
Intersection avec les axes :•(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑔(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑔(𝛽) = 0 ⟹ 𝑥 = 𝛽 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴(𝛽; 0)
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑔(0) = 1 ; 𝑜𝑛 𝑎 𝐵(0; 1)
𝐥𝐧 𝒙
B-) On considère la fonction f définie par 𝒇(𝒙) = + 𝟐 , ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[
𝟏+𝒙
𝒈(𝒙)
1) a) Démontrons que , ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[, 𝒇′ (𝒙) =
𝒙(𝟏+𝒙)𝟐
1 1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥
ln 𝑥 ′ (1 + 𝑥) − ln 𝑥 1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = ( + 2) = 𝑥 = 𝑥 = ⟹
1+𝑥 (1 + 𝑥)2 (1 + 𝑥)2 𝑥(1 + 𝑥)2
𝑔(𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥(1 + 𝑥)2
b) Dressons le tableau de variations de f
Calcul de limites :
ln 𝑥 ln 0+
• lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ ( + 2) = + 2 = −∞ ⟹ lim+ 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥⟶0 𝑥⟶0 1+𝑥 1+0 𝑥⟶0
ln 𝑥 ln 𝑥 ln +∞
• lim 𝑓(𝑥) = lim ( + 2) = lim ( + 2) = + 2 ⟹ lim 𝑓(𝑥) = 2
𝑥⟶+∞ 𝑥⟶+∞ 1 + 𝑥 𝑥⟶+∞ 𝑥 +∞ 𝑥⟶+∞
𝑔(𝑥)
Comme 𝑓 ′ (𝑥) = 2 alors cela veut dire que le signe de f’(x) dépend de g(x) :
𝑥(1+𝑥)
ln 𝛽
∀𝑥 ∈ ]0; 𝛽[𝑓 ′ (𝑥) > 0 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ] 𝛽; +∞[𝑓 ′ (𝑥) < 0 avec 𝑓(𝛽) = +2
1+𝛽
x 0 𝛽 +∞
f′(x) + −
𝑓(𝛽)
f(x)
−∞ 2
2) Déterminons les coordonnées du point d’intersection A de la courbe (𝑪𝒇 )avec la
droite (D) d’équation 𝒚 = 𝟐
ln x ln x
On pose f(x) = y ⟹ +2=2⟹ = 0 ⟹ ln x = 0 = ln 1 ⟹ x = 1 alors A(1; 2)
1+x 1+x
3) Construisons la courbe (𝑪𝒇 ) dans le meme repère (O, I, J)
f(x)
Branches infinies :AV ∶ x = 0 AH ; y = 2 AO ∶ y = ax + b avec a = lim ( )=0
x→+∞ x
alors AO n’existe pas mais (𝐶𝑔 ) admet une branche parabolique de direction (OI)
ln 𝑥
Intersection avec les axes :•(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 + 2 = 0 ⟹ 𝑥 ∈ ]0; 𝛽[
1+𝑥
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(0) = −∞ pas d’intersection
f(β)
𝜷+𝟏
C-) a) Justifier que : 𝐥𝐧 𝜷 =
𝜷
Comme β est solution de l’équation 𝑔(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝛽+1
𝑔(𝛽) = 0 ⟹ 1 + 𝛽 − 𝛽 ln 𝛽 = 0 ⟹ 𝛽 ln 𝛽 = 𝛽 + 1 ⟹ ln 𝛽 = 𝒄𝒒𝒇𝒋
𝛽
𝜷 (𝜷+𝟏)²
b) A l’aide d’une intégration par partie, démontrons que : ∫𝟏 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 =
𝟒
1
𝛽 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
𝑢 = ln 𝑥 𝑥
∫ 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { ⟹{ alors
1 𝑑𝑣 = 𝑥𝑑𝑥 1 2
𝑣= 𝑥
2
𝛽 𝛽 𝛽 𝛽
1 2 1 1 2 1 1
∫ 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 = [ 𝑥 ln 𝑥] − ∫ 𝑥𝑑𝑥 = 𝛽 ln 𝛽 − [ 𝑥 2 ]
1 2 1 1 2 2 2 2 1
𝛽
1 2 1 2 1 𝛽+1
= 𝛽 ln 𝛽 − 𝛽 + 𝑚𝑎𝑖𝑠 ln 𝛽 = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∫ 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 ∗=
2 4 4 𝛽 1
1 2 𝛽+1 2
𝛽 −1 1 𝛽 − 1 2𝛽2 + 2𝛽 − 𝛽2 + 1
2
= 𝛽 ( )− = 𝛽(𝛽 + 1) − =
2 𝛽 4 2 4 4
2 2 𝛽 (𝛽 + 1)2
𝛽 + 2𝛽 + 1 (𝛽 + 1)
= = ⟹ ∫ 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 =
4 4 1 4
g(x) = x − 1 − 2 ln x
1) Calculer les limites respectives de g à droite en 0 et en +∞
2) On admet que la fonction g est dérivable sur ]0; +∞[ et on note g’ sa
dérivée. Déterminer g’ et étudier son signe. En déduire le sens de
variation de g et dresser son tableau de variations. Vérifier que : g(1) =
0
3) Démontrer qu’il existe un unique réel α tel que 𝛼 ∈ ]3; 4[ et 𝑔(𝛼) = 0
4) Déduire des questions précédentes le signe de g(x) suivant les valeurs de x
B-) On considère la fonction numérique h définie et dérivable sur ]0; +∞[ par : h(x) =
2 ln x + 1
1) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]3; 4[, ℎ(𝑥) ∈ ]3; 4[
𝑢0 = 3,5
2) On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 définie par : {𝑢 = ℎ(𝑢𝑛 )
𝑛+1
a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑁, 𝑢𝑛 ∈ ]3; 4[
b) Calculer l’arrondi d’ordre 3 de 𝑢1 . Démontrer par récurrence que la
suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 est croissante
c) En déduire que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 est convergente. (On admettra que
(𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 converge vers la valeur α précédente et on prendra𝛼 = 3,5 )
C-) 1) Démontrer que la fonction f est continue à droite en 0
2) La fonction f est-elle dérivable à droite en 0 ? Justifier votre réponse. En donner une
interprétation graphique
3) Calculer la limite de f(x) quand x tend vers +∞
𝑓(𝑥)
4) Calculer la limite de quand x tend vers +∞ puis interpréter graphiquement ce
𝑥
résultat
5) La fonction f est dérivable sur ]0; +∞[ et on note f’ sa dérivée. Démontrer que :
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)
6) En utilisant les résultats de A-) déterminer le signe de f’(x) et dresser le tableau
et variation de f. Tracer la courbe (C)
7) Soit t un nombre réel tel que : 0 < 𝑡 < 1. En utilisant une intégration par parties,
calculer l’aire A(t) de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la droite (OI) et les
droites d’équations 𝑥 = 𝑡 𝑒𝑡 𝑥 = 1.Calculer la limite de A(t) quand t tend vers 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercice 1 :1) On considère l’équation (E) : 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
a) Donnons une solution particulière de (E)
D’après le théorème de l’Algorithme d’Euclide, on a :
8= 1×5+3 ⟹ 3= 8−1×5; 5= 1×3+2 ⟹ 2= 5−3×1 ; 3= 1×2+1
1 = 3 − 2 × 1 ⟹ 3 − (5 − 3 × 1) = 1 ⟹ 2 × 3 − 5 = 1 ⟹ 2(8 − 1 × 5) − 5 = 1
2 × 8 − 3 × 5 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 1 ⟹
8(2) + 5(−3) = 1
{ par comparaison 𝑥 = 2 𝑒𝑡 𝑦 = −3 ⟹ 𝑆 = {(2; −3)}
8𝑥 + 5𝑦 = 1
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382
𝑣 = ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ = −2𝐼𝐶
𝐼𝐵 − 2𝐼𝐶 ⃗⃗⃗⃗ alors 𝑣 = −2𝐼𝐶 ⃗⃗⃗⃗
On a : ‖𝑢⃗ ‖ = ‖𝑣‖ ⟹ ‖𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖−2𝐼𝐶 ⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 𝑴𝑮 = 𝟐𝑰𝑪
Alors (C) est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 = 2𝐼𝐶
𝟏
4) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑯 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪
𝟐
Démontrons que H est le barycentre du système {(𝑨, 𝟑), (𝑩, 𝟏), (𝑪, −𝟐)}
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 , introduisons le point H ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ⟹ 2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
𝐴𝐵 − 2𝐴𝐶
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐻𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐻𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2𝐴𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐻𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐻𝐶⃗⃗⃗⃗⃗
⟹ 2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐻⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐻𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐻𝐶 ⃗ ⟹ 3𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐻𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐻𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ = 0⃗ ⟹ −3𝐻𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐻𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐻𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗
3𝐻𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝐵 − 2𝐻𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
{ Par comparaison 𝛼 = 3, 𝛽 = 1 𝑒𝑡 𝛾 = −2 𝒄𝒒𝒇𝒅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛼𝐻𝐴 + 𝛽𝐻𝐵 + 𝛾𝐻𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
2) On admet que la fonction g est dérivable sur ]𝟎; +∞[ et on note g’ sa dérivée.
Déterminons g’ et étudions son signe. En déduisons le sens de variation de g et
dressons son tableau de variations.
2 x−2 x−2
g ′ (x) = (x − 1 − 2 ln x)′ = 1 − = ⟹ g ′ (x) = ⟹ g(2) = 1 − 2 ln 2
x x x
x 0 2 +∞
g′(x) − +
+∞ +∞
g(x)
1 − 2 ln 2
Vérifions que : 𝐠(𝟏) = 𝟎 g(1) = 1 − 1 − 2 ln 1 = 0 ⟹ 𝑔(1) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒗
3) Démontrons qu’il existe un unique réel α tel que 𝜶 ∈ ]𝟑; 𝟒[ et 𝒈(𝜶) = 𝟎
La fonction g étant strictement croissante sur ]3; 4[, alors d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, on a :
g(3) × g(4) < 0; g(3) = 3 − 1 − 2 ln 3 = 2 − 2,2 = −0,2 et g(4) = 4 − 1 − 2 ln 4 = 3 − 2,8 = 0,2
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384
𝑓(𝑥) − 𝑓(0)
⟹ lim ( ) = +∞
𝑥→0 𝑥
En donnons une interprétation graphique
Comme 𝑓 ′ (0) = +∞ alors f n’est pas dérivable en 0 mais (C) admet une demi tangente
verticale en ce point
3) Calculons la limite de f(x) quand x tend vers +∞
𝑥2 1 1 ln 𝑥 1 1 ln +∞
lim 𝑓(𝑥) = lim ( + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥) = lim 𝑥² ( + − 2 ) = (+∞)2 ( + −2 )
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑥→+∞ 2 𝑥 𝑥 2 +∞ +∞
= +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞
𝒇(𝒙)
4) Calculons la limite de quand x tend vers +∞ puis interprétons graphiquement ce
𝒙
résultat
𝑥2
𝑓(𝑥) + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥 𝑥 1 1 ln 𝑥
lim ( ) = lim ( 2 ) = lim ( + 1 − 2 ln 𝑥) = lim 𝑥 ( + − 2 )=
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 2 𝑥→+∞ 2 𝑥 𝑥
1 1 ln +∞ 𝑓(𝑥)
= +∞ ( + −2 ) = +∞ ⟹ lim ( ) = +∞
2 +∞ +∞ 𝑥→+∞ 𝑥
La courbe admet une branche parabolique de direction (OJ)
5) La fonction f est dérivable sur ]𝟎; +∞[ et on note f’ sa dérivée. Démontrons que :
∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[ , 𝒇′ (𝒙) = 𝒈(𝒙)
2 ′
𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = ( + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥) = 𝑥 + 1 − 2(ln 𝑥 + 1) = 𝑥 + 1 − 2 ln 𝑥 − 2 = 𝑥 − 1 − 2 ln 𝑥 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥)
2
= 𝑥 − 1 − 2 ln 𝑥 = 𝑔(𝑥)
6) En utilisant les résultats de A-) déterminons le signe de f’(x) et dressons le tableau et
variation de f. Traçons la courbe
𝑓′(𝑥)a le même signe que la fonction 𝑔(𝑥) alors on a :
1 3 𝛼2
𝑓(1) = + 1 − 2 ln 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑓(𝛼) = + 𝛼 − 2𝛼 ln 𝛼 = 0,875
2 2 2
x 0 1 𝛼 +∞
f′(x) + − +
3
+∞
2
f(x)
0 𝑓(𝛼)
Intersection avec les axes :
•(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 0 ⟹ 𝑂(0; 0)
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(0) = 0 ⟹ 𝑂(0; 0)
7) Soit t un nombre réel tel que : 𝟎 < 𝑡 < 1. En utilisant une intégration par parties,
calculons l’aire A(t) de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la droite (OI)
et les droites d’équations 𝒙 = 𝒕 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟏
𝑡
𝑡 𝑡
𝑥2 1 1 𝑡
𝐴(𝑡) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ ( + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥) 𝑑𝑥 = [ 𝑥 3 + 𝑥 2 ] − 2 ∫ 𝑥𝑙𝑛 𝑥𝑑𝑥
1 1 2 6 2 1 1
7 𝑡3 2 2 7 𝑡3
=( − − 𝑡 + 𝑡 ln 𝑡) 𝑢. 𝑎 ⟹ 𝐴(𝑡) = ( − − 𝑡 2 + 𝑡 2 ln 𝑡) 𝑢. 𝑎
6 6 6 6
Calculons la limite de A(t) quand t tend vers 0
7 𝑡3 7 𝟕
lim 𝐴(𝑡) = lim ( − − 𝑡 2 + 𝑡 2 ln 𝑡) = 𝑢. 𝑎 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝑨(𝒕) = 𝒖. 𝒂
𝑡⟶0 𝑡⟶0 6 6 6 𝒕⟶𝟎 𝟔
BACCALAUREAT 2014 Terminale Sciences Mathématiques
SUJET :Exercices :A-)On considère trois nombres entiers naturels a , b et c qui s’écrivent
dans base n :𝑎 = 111 ; 𝑏 = 114 𝑒𝑡 𝑐 = 13054
1) Sachant que 𝑐 = 𝑎𝑏, déterminer n puis l’écriture de chacun des nombres dans le
système décimal
2) Vérifier en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre eux.
En déduire les solutions dans Z² de l’équation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 1
B-)Une variable aléatoire X prend les 1 ; -1 et 2 avec les probabilités respectives 𝑒 𝑎 ,
𝑒 𝑏 𝑒𝑡 𝑒 𝑐 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) est égale à 1
3) Calculer 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 et la variance 𝑉(𝑋)
4) Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée (∆)
d) Calculer l’abscisse du point G barycentre de {(𝐴, 1), (𝐵, 2), (𝐶, 4)}
1
e) On pose : 𝜑(𝑀) = (𝑀𝐴2 + 2𝑀𝐵2 + 4𝑀𝐶 2 ), 𝑜ù 𝑀 est un point de ((∆).
7
Montrer que 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋)
f) Déterminer l’ensemble (Γ) des points M de (∆) tels que 𝜑(𝑀) = 3
Problème :
Partie A : On considère la fonction g dérivable sur 𝑅 et définie par :
g(x) = (1 − x)e1−x − 1
1) a) Justifier que la limite de g en +∞ 𝑒𝑠𝑡 − 1
b) Déterminer la limite de g en −∞
2) a) Démontrer que, pour tout x élément de 𝑅, g′(x) = (x − 2)e1−x
b) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation
3) a) Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ 𝑅; 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution α
b) Justifier que :0,4 < 𝛼 < 0,5
∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0
4) En déduire que : {
∀𝑥 ∈ ]𝛼, +∞[, 𝑔(𝑥) < 0
Partie B :On considère la fonction 𝑓 dérivable sur 𝑅 et définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒1−𝑥 − 𝑥 + 2
On note (𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
L’unité graphique : 2cm
1) Déterminer la limite de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) a) Démontrer que f est une primitive de 𝑔
b) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation
3) a) Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 2 est une asymptote oblique à
(𝐶) 𝑒𝑛 + ∞
b) Etudier la position relative de (𝐷)𝑒𝑡 (𝐶)
4) Démontrer que (𝐶) admet en −∞ une branche parabolique de direction (𝑂𝐽)
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇)à (𝐶) au point d’abscisse 1
1
6) Démontrer que 𝑓(𝛼) = 1 − 𝛼 +
1−𝛼
7) Justifier que, pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓(−𝑥 + 2) = 𝑒 −1 𝑓(𝑥)
8) On admet que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions
On appelle 𝛽 l’une de ces solutions. Démontrer que −𝛽 + 2 est l’autre solution
9) Tracer (𝐷), (𝑇) 𝑒𝑡 (𝐶). 𝑂𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = 0,4 𝑒𝑡 𝛽 = 2,5
Partie C : Soit𝜆 un nombre réel strictement positif et 𝐴(𝜆) l’aire en cm² de la partie du plan
délimitée par (𝐶) , la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 2 et les droites d’équations
respectives 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 𝜆
1) Calculer 𝐴(𝜆) à l’aide d’une intégration par parties
2) Déterminer la limite de 𝐴(𝜆) lors que λ tend vers + ∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercices :A-) On considère trois nombres entiers naturels a, b et c qui s’écrivent dans
base n : 𝒂 = 𝟏𝟏𝟏 ; 𝒃 = 𝟏𝟏𝟒 𝒆𝒕 𝒄 = 𝟏𝟑𝟎𝟓𝟒
1) Sachant que 𝒄 = 𝒂𝒃, déterminons n puis l’écriture de chacun des nombres
dans le système décimal
𝑎 = 111 = 𝑛2 + 𝑛 + 1 ; 𝑏 = 114 = 𝑛2 + 𝑛 + 4 𝑒𝑡
𝑐 = 13054 = 𝑛4 + 3𝑛3 + 5𝑛 + 4 avec (n > 5)
𝑐 = 𝑎𝑏 ⟹ 𝑛4 + 3𝑛3 + 5𝑛 + 4 = (𝑛2 + 𝑛 + 1)(𝑛2 + 𝑛 + 4) ⟹
𝑛 + 3𝑛3 + 5𝑛 + 4 = 𝑛4 + 2𝑛3 + 6𝑛2 + 5𝑛 + 4 ⟹ 𝑛3 − 6𝑛2 = 0 ⟹
4
𝑛2 (𝑛 − 6) = 0 ⟹ 𝑛 = 6
𝑎 = 111 = 62 + 6 + 1 = 43 ⟹ 𝒂 = 𝟒𝟑 ;
𝑏 = 114 = 62 + 6 + 4 𝑏 = 𝟒𝟔
𝑐 = 13054 = 64 + 3(6)3 + 5(6) + 4 ⟹ 𝒄 = 𝟏𝟗𝟕𝟖
2) Vérifions en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre eux.
Pour cela déterminons le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏):
46 = 1 × 43 + 3 43 = 3 × 14 + 1 alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1 𝒄𝒒𝒇𝒗
Déduisons-en les solutions dans Z² de l’équation : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 = 𝟏
43 − 3 × 14 = 1 ⟹ 43 − 14(46 − 43) = 1 ⟹ 43 − 14 × 46 + 14 × 43 = 1 ⟹
43𝑥 + 46𝑦 = 1
43(15) + 46(−14) = 1 ⟹ { 1 = 1 𝑜𝑛 𝑎
43(15) + 46(−14) = 1
43x + 46y = 43(15) + 46(−14) ⟹ 43(x − 15) = 46(−y − 14) ⟹
x − 15 −y − 14 x − 15 = 46k x = 46k + 15
= =k⟹ { ⟹{ ⟹
46 43 −y − 14 = 43k y = −43k − 14
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
388
𝑥 1 −1 2
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) ln
1 1 ln
2 2 ln
4 4
𝑒 7 = 𝑒 7 = 𝑒 7 =
7 7 7
2 1 2 4 1+2+16 19−7 12
D’où : 𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) = 12 × 7 + (−1)2 × 7 + 22 × 7 − 12 = 7
−1=
7
=
7
⟹
𝟏𝟐
𝑽(𝑿) =
𝟕
4) Soit 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée
(∆)
d) Calculons l’abscisse du point G barycentre de {(𝑨, 𝟏), (𝑩, 𝟐), (𝑪, 𝟒)}
𝛼𝑥𝐴 + 𝛽𝑋𝐵 + 𝛾𝑥𝐶 1 × 1 − 1 × 2 + 4 × 2 7
𝑥𝐺 = = = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥𝐺 = 1
𝛼+𝛽+𝛾 1+2+4 7
𝟏
e) On pose : 𝝋(𝑴) = (𝑴𝑨𝟐 + 𝟐𝑴𝑩𝟐 + 𝟒𝑴𝑪𝟐 ), 𝒐ù 𝑴 est un point de ((∆).
𝟕
Montrer que 𝝋(𝑮) = 𝑽(𝑿) Posons 𝑀 = 𝐺, 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1 1
𝜑(𝐺) = (𝐺𝐴2 + 2𝐺𝐵 + 4𝐺𝐶 2 ) = (02 + 2 × 22 + 4 × 12 ) = (12)
2
7 7 7
12
𝑑′ 𝑜ù 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋) =
7
f) Déterminer l’ensemble (𝚪) des points M de (∆) tels que 𝝋(𝑴) = 𝟑
Introduisons le point G :
1 (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝛼𝐺𝐴2 + 𝛽𝐺𝐵 2 + 𝛾𝐺𝐶 2
𝜑(𝑀) = (𝑀𝐴2 + 2𝑀𝐵 2 + 4𝑀𝐶 2 ) =
7 7
7𝑀𝐺 2 + 𝐺𝐴2 + 2𝐺𝐵 2 + 4𝐺𝐶 2 12
= = 3 ⟹ 𝑀𝐺 2 + 𝜑(𝐺) = 3 ⟹ 𝑀𝐺 2 + =3
7 7
12 21 − 12 9 9 3√7 3√7
𝑀𝐺 2 = 3 − = = ⟹ 𝑀𝐺 = √ = ⟹ 𝑀𝐺 =
7 7 7 7 7 7
3√7
(Γ) est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 =
7
Problème :Partie A : On considère la fonction g dérivable sur 𝑹 et définie par :
𝐠(𝐱) = (𝟏 − 𝐱)𝐞𝟏−𝐱 − 𝟏
1) a) Justifions que la limite de g en +∞ 𝒆𝒔𝒕 − 𝟏
lim g(x) = lim ((1 − 𝑥)𝑒1−𝑥 − 1) = (1 − ∞)𝑒1−∞ − 1 = −∞𝑒 −∞ − 1
𝑥⟼+∞ 𝑥⟼+∞
= −1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐥𝐢𝐦 𝐠(𝐱) = −𝟏
𝒙⟼+∞
b) Déterminons la limite de g en −∞
lim 𝑔(𝑥) = lim ((1 − 𝑥)𝑒1−𝑥 − 1) = (1 + ∞)𝑒1+∞ − 1 = +∞𝑒 +∞ − 1
𝑥⟼−∞ 𝑥⟼−∞
= +∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐥𝐢𝐦 𝐠(𝐱) = +∞
𝐱⟼+∞
2) a) Démontrons que, pour tout x élément de 𝑹, 𝒈′(𝒙) = (𝒙 − 𝟐)𝒆𝟏−𝒙
′
𝑔′ (𝑥) = ((1 − 𝑥)𝑒1−𝑥 − 1) = −𝑒1−𝑥 − (1 − 𝑥)𝑒1−𝑥 = (−1 − 1 + 𝑥)𝑒1−𝑥
= (𝑥 − 2)𝑒1−𝑥 ⟹g ′ (x) = (x − 2)e1−x 𝒄𝒒𝒇𝒅
b) Etudions les variations de g et dressons son tableau de variation
Posons g ′ (x) = 0 ⟹ (x − 2)e1−x = 0 ⟹ {x − 2=0
1−x alors x = 2 et
e >0
g(2) = (1 − 2)e1−2 − 1 = −e−1 − 1
x −∞ 2 +∞
g ′ (x) − +
+∞ −1
g(x)
−𝑒 −1 − 1
3) a) Démontrons que l’équation 𝒙 ∈ 𝑹; 𝐠(𝐱) = 𝟎 admet une unique solution α
•La fonction g est strictement décroissante sur ]−∞; 2[ avec des images de signes opposés
alors 𝛼 ∈ ]−∞; 2[
•La fonction g est strictement croissante sur ]2; +∞[ avec des images de même signe,
alors l’équation g(x)=0 n’a pas de solution sur cet intervalle. D’où 𝛼 ∈ ]−∞; 2[
b) Justifions que :𝟎, 𝟒 < 𝛼 < 0,5
Comme ]0,4; 0,5[ ⊂ ]−∞; 2[ ; alors 𝛼 ∈ ]0,4; 0,5[ avec g(0,4) × g(0,5) < 0 d’après le
théorème des valeurs intermédiaires
∀𝐱 ∈ ]−∞, 𝛂[, 𝐠(𝐱) > 0
5) Déduisons-en que : {
∀𝐱 ∈ ]𝛂, +∞[, 𝐠(𝐱) < 0
x −∞ 𝛼 2 +∞
g ′ (x) − − +
+∞ −1
g(x) 0
−𝑒 −1 − 1
Signe de g(x) + −
∀x ∈ ]−∞, α[, g(x) > 0
D′ où {
∀x ∈ ]α, +∞[, g(x) < 0
Partie B : On considère la fonction 𝒇 dérivable sur 𝑹 et définie par :
𝐟(𝐱) = 𝐱𝐞𝟏−𝐱 − 𝐱 + 𝟐
On note (𝑪) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé
(𝑶, 𝑰, 𝑱). L’unité graphique : 2cm
1) Déterminons la limite de f en −∞ 𝒆𝒕 𝒆𝒏 + ∞
2 2
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥𝑒1−𝑥 − 𝑥 + 2) = lim 𝑥 (𝑒1−𝑥 − 1 + ) = −∞ (𝑒1+∞ − 1 + ) = −∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥 −∞
2 2
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥𝑒1−𝑥 − 𝑥 + 2) = lim 𝑥 (𝑒1−𝑥 − 1 + ) = +∞ (𝑒1−∞ − 1 + ) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 +∞
2) a) Démontrons que f est une primitive de 𝒈
f ′ (x) = (xe1−x − x + 2)′ = e1−x − xe1−x − 1 = (1 − x)e1−x − 1 ⟹
f ′ (x) = g(x) = (1 − x)e1−x − 1
b) Etudions les variations de g et dressons son tableau de variation
Comme 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥) = 0 ⟹ 𝑔(𝛼) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 𝛼
∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼[, 𝑓(𝑥) > 0
Et 𝛼 ∈ ]0,4; 0,5[; alors {
∀𝑥 ∈ ]𝛼, +∞[, 𝑓(𝑥) < 0
x −∞ 𝛼 +∞
f ′ (x) + −
𝑓(𝛼)
f(x)
−∞ −∞
3) a) Démontrons que la droite (𝑫) d’équation 𝒚 = −𝒙 + 𝟐 est une asymptote
oblique à (𝑪) 𝒆𝒏 + ∞
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥𝑒1−𝑥 − 𝑥 + 2 − (−𝑥 + 2)) = lim (𝑥𝑒1−𝑥 ) = +∞𝑒1−∞ = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
⟹ lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥→+∞
b) Etudions la position relative de (𝑫)𝒆𝒕 (𝑪)
Posons ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑦 = 𝑥𝑒1−𝑥 ⟹ ℎ(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥𝑒1−𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = 0
𝑥 −∞ 0 +∞
ℎ(𝑥) − +
Positions (C) est au dessous de (D) (C) est au dessus de (D)
relatives
Si x=0 alors (C) et (D) se coupent
4) Démontrons que (𝑪) admet en −∞ une branche parabolique de direction (𝑶𝑱)
f(x) xe1−x − x + 2 2 2
lim = lim = lim (e1−x − 1 + ) = e1+∞ − 1 + = +∞
x⟶−∞ x x⟶−∞ x x⟶−∞ x +∞
f(x)
lim = +∞ 𝐜𝐪𝐟𝐝
x⟶−∞ x
5) Déterminons une équation de la tangente (𝑻)à (𝑪) au point d’abscisse 1
𝑓 ′ (1) = 𝑔(1) = (1 − 1)𝑒 1−1 − 1 = −1
𝑦 = 𝑓 ′ (1)(𝑥 − 1) + 𝑓(1) ⟹ { ⟹
𝑓(1) = 1𝑒 1−1 − 1 + 2 = 2
𝑦 = −1(𝑥 − 1) + 2 = −𝑥 + 3 ⟹ 𝑦 = −𝑥 + 3
𝟏
6) Démontrons que 𝒇(𝜶) = 𝟏 − 𝜶 +
𝟏−𝜶
f(α) = αe1−α − α + 2 ; mais g(α) = (1 − α)e1−α − 1 = 0 ⟹
1 α α+1−1
e1−α = alors f(α) = −α+2= −α+2
1−α 1−α 1−α
1 1
f(α) = − 1 − α + 2 d′ où f(α) = 1 − α + 𝐜𝐪𝐟𝐝
1−α 1−α
7) Justifions que, pour tout nombre réel 𝒙, 𝒇(−𝒙 + 𝟐) = 𝒆𝒙−𝟏 𝒇(𝒙)
−𝑥 + 2
𝑓(−𝑥 + 2) = (−𝑥 + 2)𝑒 1+𝑥−2 + 𝑥 − 2 + 2 = (−𝑥 + 2)𝑒 𝑥−1 + 𝑥 = +𝑥
𝑒 −𝑥+1
−𝑥 + 2 + 𝑥𝑒 1−𝑥 𝑓(𝑥)
= = 1−𝑥 ⟹ 𝑓(−𝑥 + 2) = 𝑒𝑥−1𝑓(𝑥)𝒄𝒒𝒇𝒋
𝑒 1−𝑥 𝑒
8) Démontrons que −𝜷 + 𝟐 est l’autre solution
Si β est solution de cette équation alors on a :
f(β) = 0 et f(−β + 2) = eβ−1 f(β) alors f(β − 2) = eβ−1 × 0 = 0 d′ où f(−β + 2) = 0
9) Traçons(𝑫), (𝑻) 𝒆𝒕 (𝑪). 𝑶𝒏 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒂 𝜶 = 𝟎, 𝟒 𝒆𝒕 𝜷 = 𝟐, 𝟓
Intersection avec les axes :
• (𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 𝛽 = 2,5 𝑒𝑡 𝑥 = −𝛽 + 2 = −2,5 + 2 = −0,5
1
• (C) ∩ (y ′ Oy): x = 0 alors f(0) = −0 + 2 + 0e1−0 = 2 f(0,4) = 1 − 0,4 + = 2,6
1−0,4
Partie C :
1) Calculons 𝑨(𝝀) à l’aide d’une intégration par parties
𝜆 𝜆
𝑢=𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
𝐴(𝜆) = ∫ (𝑓(𝑥) − 𝑦)𝑑𝑥 = ∫ 𝑥𝑒1−𝑥 𝑑𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { ⟹{ ⟹
0 0
𝑑𝑣 = 𝑒1−𝑥 𝑑𝑥 𝑣 = −𝑒1−𝑥
𝜆
= [−𝑥𝑒1−𝑥 ]0𝜆 + ∫0 𝑒1−𝑥 𝑑𝑥 = −𝜆𝑒1−𝜆 − [𝑒1−𝑥 ]0𝜆 alors 𝐴(𝜆) = (−𝜆𝑒1−𝜆 − 𝑒1−𝜆 + 𝑒)𝑢. 𝑎
2) Déterminer la limite de 𝑨(𝝀)𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝝀 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞
lim 𝐴(𝜆) = lim (−𝜆𝑒 1−𝜆 − 𝑒 1−𝜆 + 𝑒) = 𝑒 𝑢. 𝑎 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴(𝜆) = 𝑒 𝑢. 𝑎
𝜆→+∞ 𝜆→+∞
f(α)
𝑛
(𝑛 − 1)𝑛(𝑛 + 1)
⟹∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = 𝒄𝒒𝒇𝒅
6
𝑘=1
2ème Méthode : le raisonnement par récurrence :
•Vérifions que la relation est vraie pour certaines valeurs de n
(1−1)1(1+1)
Pour n=1 ; on a : ∑1𝑘=1 𝑘(1 − 𝑘) = 1(1 − 1) = 0 = = 0 alors 0 = 0 vraie
6
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n :
𝑛
(𝑛 − 1)𝑛(𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = 1(𝑛 − 1) + 2(𝑛 − 2) + ⋯ + 𝑛(𝑛 − 𝑛) =
6
𝑘=1
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1, on a :
𝑛+1
(𝑛 + 1 − 1)(𝑛 + 1)(𝑛 + 1 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
∑ 𝑘(𝑛 + 1 − 𝑘) = =
6 6
𝑘=1
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
𝑥−𝑦 =7 𝑥 =7+𝑦
{ ⟹{ ⟹ 49 + 14𝑦 + 𝑦 2 + 7𝑦 + 𝑦 2 + 𝑦 2 = 67
𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 𝑦 2 = 67 (7 + 𝑦)2 + (7 + 𝑦)𝑦 + 𝑦 2 = 67
⟹ 3𝑦 2 + 21𝑦 − 18 = 0 ⟹ 𝑦 2 + 7𝑦 − 6 = 0 ⟹ ∆= 72 − 4 × 1(−6) = 49 + 24 = 73
−7−√73
y1 = à rejeter
2
⟹ √∆= √73 ⟹ {
−7+√73
D’où S = {(13; 12)}
y2 = à rejeter
2
Exercice 2 :
1) Soit 𝑴(𝒁) un point du plan complexe et 𝑴′ (𝒛′) ll’image de M par la rotation de
centre O et d’angle 𝜽
Exprimons 𝒁′ en fonction de 𝒁 𝒆𝒕 𝜽 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖𝜃 𝑍
𝟏
2) On considère dans C l’équation d’inconnue Z qui suit : (𝑬): 𝒁² + 𝟒𝒁√𝟑 + 𝟑𝟐 = 𝟎
𝟐
Résolvons l’équation (𝑬)
1 2 2 1
𝑍 + 4𝑍√3 + 32 = 0 ⟹ ∆= (4√3) − 4 × × 32 = 16 × 3 − 64 = −16 ⟹ √∆= 4𝑖
2 2
−4√3 − 4𝑖
𝑧1 = = −4√3 − 4𝑖
1
2×
2 d′ où 𝑆 = {−4√3 − 4𝑖; −4√3 − 4𝑖}
−4√3 + 4𝑖
𝑧2 = = −4√3 + 4𝑖
1
{ 2×
2
3) On considère A et B d’affixes respectives 𝒂 = −𝟒√𝟑 − 𝟒𝒊 𝒆𝒕 𝒃 = −𝟒√𝟑 + 𝟒𝒊
Calculons𝑶𝑨 , 𝑶𝑩 𝒆𝒕 𝑨𝑩. En déduisons la nature du triangle OAB
OA = |a| = 8 ; OB = |b| = 8 et AB = |a − b| = |−8i| = 8 d′ où
OA = OB = AB = 8
OAB est un triangle équilatéral
4) On considère par C le point d’affixe 𝒄 = √𝟑 + 𝒊 et par D son image par la rotation
𝝅
de centre O et d’angle . Déterminons l’affixe du point D
𝟑
π π π π 1 √3
Z′ = ei 3 Z ⟹ ZD = ei 3 ZC = (cos + i sin ) (√3 + i) = ( + i ) (√3 + i)
3 3 2 2
√3 + 3i + 1 − √3
= = 2i ⟹ zD = 2i
2
5) On appelle G le barycentre des points pondérés (𝑶, 𝟏); (𝑫, −𝟏) 𝒆𝒕 (𝑩, −𝟏)
a) Montrons que le point G a pour affixe 𝒈 = −𝟒√𝟑 + 𝟔𝒊
1 × 0 − 1 × 2i − 1(−4√3 + 4i) −2i + 4√3 − 4i
g= = = −(4√3 − 6i) ⟹ g = −4√3 + 6i
−1 + 1 − 1 −1
b) Plaçons les points A, B, C et G sur une figure (Unité graphique : 1cm)
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
c) Déterminons une mesure en radians de l’angle (𝑮𝑨 𝑮𝑪)
En déduisons la nature du triangle GAC
a−g −4√3 − 4i + 4√3 − 6i −10i
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Mes (GA , ⃗⃗⃗⃗⃗
GC) = arg ( ) = arg ( ) = arg ( )
c−g √3 + i + 4√3 − 6i 5√3 − 5i
−2i −2i(√3 + i) 1 π
= arg ( ) = arg ( ) = arg ( (1 − i√3)) = −
√3 − i 3+1 2 3
⃗⃗⃗⃗⃗̂
d′ où 𝐌𝐞𝐬 (𝐆𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝛑
, 𝐆𝐂 GAC est un triangle équilatéral
𝟑
Problème :
𝟐𝐱+𝟏
Partie A : Soit la fonction g dérivable sur ]𝟎; +∞[ et définie par : 𝐠(𝐱) = − + 𝐥𝐧 𝐱
𝐱𝟐
1) a) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝒈(𝒙)
𝒙→+∞
2x + 1 2
lim g(x) = lim (− + ln x) = lim (− + ln x) = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐠(𝐱) = +∞
x→+∞ x→+∞ x2 x→+∞ x 𝐱→+∞
b) Calculons 𝐥𝐢𝐦+ 𝒈(𝒙)
𝒙→𝟎
2x + 1 2x + 1
lim+ g(x) = lim+ (− 2 + ln x) = − + ln 0+ = −∞ alors 𝐥𝐢𝐦+ 𝐠(𝐱) = −∞
x→0 x→0 x 02 𝐱→𝟎
𝐱²+𝟐𝐱+𝟐
2) a) Démontrons que :∀𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[, 𝐠′ (𝐱) = 𝟑 𝐱
′
2x + 1 2x 2 − 2x(2x + 1) 1 𝐱² + 𝟐𝐱 + 𝟐
g ′ (x) = (− 2
+ ln x) = − + ⟹ 𝐠′ (𝐱) =
x x4 x 𝐱𝟑
b) En déduisons le sens de variation de g.
x²+2x+2
Comme g′ (x) = > 0 alors g est strictement croissante
x3
c) Dressons le tableau de variations de la fonction g
x 0 +∞
g ′ (x) +
+∞
g(x)
−∞
3) a) Démontrons que l’équation 𝐠(𝐱) = 𝟎, ∀𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[ admet une solution unique 𝜶
Comme g est strictement monotone sur ]0; +∞[ alors elle réalise une bijection de
]0; +∞[ vers R ; d’où g(α) = 0
b) Justifions que 𝟐, 𝟓𝟓 < 𝛼 < 2,56
D’après le théorème des valeurs intermédiaires on a :
g(2,55) × g(2,56) < 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼 ∈ ]2,55; 2,56[
∀𝐱 ∈ ]𝟎, 𝛂[, 𝐠(𝐱) < 0
c) Démontrons que : {
∀𝐱 ∈ ]𝛂, +∞[, 𝐠(𝐱) > 0
x 0 𝛼 +∞
g ′ (x) +
+∞
g(x) 0
−∞
Signes de g(x) − +
∀x ∈ ]0, α[, g(x) < 0
D′ où {
∀x ∈ ]α, +∞[, g(x) > 0
Partie B : On considère la fonction numérique dérivable sur ]𝟎; +∞[ et définie par :
𝟏
𝒇(𝒙) = ( − 𝐥𝐧 𝒙) 𝒆−𝒙 On note (C) la courbe représentative de f dans le plan muni d’un
𝒙
repère orthogonal (𝑶, 𝑰, 𝑱) Unités graphiques : 𝑶𝑰 = 𝟐𝒄𝒎 𝒆𝒕 𝑶𝑱 = 𝟏𝟎𝒄𝒎
1) a) Calculons 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) puis donnons une interprétation graphique du résultat
𝒙→𝟎
1 1
lim f(x) = lim+ (( − ln x) e−x ) = ( − ln 0+ ) e−0 = +∞ alors 𝐥𝐢𝐦+ 𝐟(𝐱) = +∞
x→0+ x→0 x 0 𝐱→𝟎
1 3 4 1 3 4 3 4
lim(𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (( − ln 𝑥) 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − ) = ( − ln 1) 𝑒 −1 + − = 𝑒 −1 + −
𝑥→1 𝑥→1 𝑥 𝑒 𝑒 1 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒
1 3 4
= + − = 0 ⟹ 𝐥𝐢𝐦(𝒇(𝒙) − 𝒚) = 𝟎 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑒 𝑒 𝑒 𝒙→𝟏
5) Construisons la droite (T) et la courbe (C) dans le plan muni du repère(𝐎, 𝐈, 𝐉), on donne :𝜶 = 𝟐, 𝟔
1
Intersection avec les axes :•(C) ∩ (x′ Ox) : f(x) = 0 ⟹ ( − ln x) e−x = 0 ⟹ x ∈ ]0, α[
x
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 alors 𝑓(0) = +∞ Pas d’intersection
𝑓(𝛼)
Partie C :
1) Soit h la fonction dérivable sur ]𝟎, +∞[ et définie par : 𝒉(𝒙) = 𝒆−𝒙 𝐥𝐧 𝒙
Démontrons que h est une primitive de 𝑓 𝑠𝑢𝑟 ]0, +∞[
Pour cela vérifions si ℎ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥)
1 1
h′ (x) = (e−x ln x)′ = −e−x ln x + e−x = ( − ln x) e−x ⟹ h′ (x) = f(x) 𝐜𝐪𝐟𝐝
x x
2) Soit 𝝀 un nombre réel tel que 𝝀 > 3
a) Calculons, en cm² et en fonction de , l’aire 𝑨(𝝀) de la partie du plan comprise
entre (C), (OI) et les droites d’équation𝑥 = 3 𝑒𝑡 𝑥 = 𝜆
𝜆
𝐴(𝜆) = − ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = −[ℎ(𝑥)]3𝜆 = −(𝑒 −𝜆 ln 𝜆 − 𝑒 −3 ln 3)𝑢. 𝑎 ⟹
3
𝐴(𝜆) = (−𝑒 −𝜆 ln 𝜆 + 𝑒 −3 ln 3)𝑢. 𝑎
b) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝑨(𝝀)
𝝀→+∞
lim 𝐴(𝜆) = lim (−𝑒 −𝜆 ln 𝜆 + 𝑒 −3 ln 3) = −𝑒 −∞ ln +∞ + 𝑒 −3 ln 3 = 𝑒 −3 ln 3 ⟹
𝜆→+∞ 𝜆→+∞
𝐥𝐢𝐦 𝑨(𝝀) = 𝒆−𝟑 𝐥𝐧 𝟑 𝒖. 𝒂
𝝀→+∞
−2(1+𝑥 2 )
2) On note ℎ′ la dérivée de h ; démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; ℎ′ (𝑥) =
𝑥3
3) Démontrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝑥0 dans ]1; +∞[.
En déduire le signe de h
Partie B : On considère la fonction g définie sur ]0; +∞[ par :
g(𝑥) = 𝑥 2 (1 − ln 𝑥) + 1 + ln 𝑥
1) Calculer les limites de g en +∞ et à droite en 0
2) On note g ′ la dérivée de g; démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; g ′ (𝑥) = 𝑥ℎ(𝑥)
Démontrer que g(𝑥0 ) > 0
3) Démontrer que l’équation g(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝑥1 dans ]0; 1[.
4) On admet que l’équation g(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝑥2 dans ]𝑥0 ; +∞[.
a) Déterminer le signe de g
b) Démontrer que 𝑥1 ∈ ]0,3; 0,4[ 𝑒𝑡 𝑥2 ∈ ]3,3; 3,4[
𝑥𝑙𝑛 𝑥
Partie C : On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) =
1+𝑥²
1) Démontrer que f est continue à droite en 0 mais non dérivable en 0
2) Calculer la limite de f en +∞ puis interpreter graphiquement ce résultat
𝑔(𝑥)
3) On note 𝑓′ la dérivée de f ; démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; 𝑓′(𝑥) =
(1+𝑥 2 )²
4) Dresser le tableau de variation de f
𝛼²+1
5) Démontrer que si 𝛼 est solution de l’équation 𝑔(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ln 𝛼 = et en
𝛼²−1
déduire 𝑓(𝛼)
6) En déduire que 𝑓(𝑥1 ) < 0 𝑒𝑡 𝑓(𝑥2 ) > 0. Vérifier que 𝑓(1) = 0 puis en déduire le
signe de f
7) Tracer la courbe représentative (𝐶𝑓 ) de f dans le plan muni du repère orthogonal
On prendra pour unités : 3cm en abscisses, 8cm en ordonnées, 𝑥1 ≈ 0,35 𝑒𝑡 𝑥2 ≈ 3,35
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercice 1: Dans une urne il y’a 𝑛 boules rouges et 2𝑛 boules blanches
On tire simultanément 𝑝 boules de l’urne 𝑝 < 𝑛
𝑝
Soit 𝛺 l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶3𝑛
1) Si 𝑛 = 5 𝑒𝑡 𝑝 = 4 ; calculons les probabilités des évènements suivants :
4
4
𝐴15 15 × 14 × 13 × 12
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶15 = = = 15 × 7 × 13 = 1365
4! 4×3×2
A : Obtenir deux boules blanches et deux boules rouges
𝐶52 × 𝐶10
2
10 × 45 450 30 30
𝑃(𝐴) = = = = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(𝐴) =
1365 1365 1365 91 91
B : Obtenir au moins une blanche
𝐶54 5 1365 − 5 1360 272
𝑃(𝐵) = 1 − =1− = = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(𝐵) =
1365 1365 1365 1365 273
2) On suppose que 𝒑 = 𝟐 et n un entier naturel quelconque tel que : 𝒏 ≥ 𝟐
a) Calculons la probabilité 𝑷𝒏 d’obtenir deux boules de même couleur
𝑛(𝑛 − 1) 2𝑛(2𝑛 − 1)
2
𝐶𝑛2 + 𝐶2𝑛 + 𝑛² − 𝑛 + 4𝑛² − 2𝑛 ′ 5𝑛 − 3
𝑃𝑛 = = 2 2 = 𝑑 𝑜ù 𝑃𝑛 =
2 3𝑛(3𝑛 − 1) 9𝑛 − 3
𝐶3𝑛 9𝑛² − 3𝑛
2
b) Démontrons que la suite (𝑷𝒏 )𝒏≥𝟐 est majorée par 1
Comme 𝑃𝑛 est une probabilité alors 𝑃𝑛 ≤ 1 ou bien ∀𝑛 ≥ 2 on a :
5𝑛 − 3
9𝑛 > 5𝑛 ⟹ 9𝑛 − 3 > 5𝑛 − 3 ⟹ 1 > ⟹ 𝑃𝑛 < 1
9𝑛 − 3
Déterminons le sens de variations de (𝑷𝒏 )𝒏≥𝟐
5𝑥−3 5(9𝑥−3)−9(5𝑥−3) 45𝑥−15−45𝑥+27
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑃𝑛 ⟹ 𝑓(𝑥) = ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = (9𝑥−3)2
= (9𝑥−3)2
⟹
9𝑥−3
12
𝑓 ′ (𝑥) = > 0 alors f est strictement croissante
(9𝑥−3)²
Par conséquent (𝑷𝒏 )𝒏≥𝟐 est strictement croissante et on a : 𝑷𝒏+𝟏 ≥ 𝑷𝒏
c) Déduisons de la question précédente que (𝑷𝒏 )𝒏≥𝟐 est convergente et
calculons sa limite
Comme (𝑃𝑛 )𝑛≥2 est majorée et croissante alors elle est convergente
5𝑛−3 5 5
Sa limite est : lim 𝑃𝑛 = lim = 𝑑′ 𝑜ù lim 𝑃𝑛 =
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 9𝑛−3 9 𝑛→+∞ 9
Exercice 2:
Partie A :
I) 𝑛 étant un entier relatif quelconque, on pose
𝐴 = 𝑛 − 1 𝑒𝑡 𝐵 = 𝑛² − 3𝑛 + 6
1) a) Montrons que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a : 𝑛² − 3𝑛 + 6 = (𝑛 − 1)(𝑛 − 2) + 4
D’où 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝑩) = 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝟒) 𝒄𝒒𝒇𝒎
b) Déterminons, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
On pose 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴; 4) = 𝑑 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 < 𝑑 ≤ 4 𝑜𝑛 𝑎:
●Si n − 1 = 4k ⟹ n = 4k + 1 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟒
●Si n − 1 = 4k + 1 ⟹ n = 4k + 2 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
●Si n − 1 = 4k + 2 ⟹ n = 4k + 3 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟐
●Si n − 1 = 4k + 3 ⟹ n = 4k + 4 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
𝒏²−𝟑𝒏+𝟔
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier relatif
𝒏−𝟏
n²−3n+6 (n−1)(n−2)+4 4
= =n−2+ On pose 𝑛 − 1 = 𝐷(4) = {−1; −2; −4,1; 2; 4 }
n−1 n−1 n−1
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −1 ⟹ 𝑛 = 0 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −2 ⟹ 𝑛 = −1 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −4 ⟹ 𝑛 = −3
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 1 ⟹ 𝑛 = 2 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 2 ⟹ 𝑛 = 3 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 4 ⟹ 𝑛 = 5
D’où 𝒏 = {−𝟑; −𝟐; 𝟎; 𝟐; 𝟑; 𝟓}
II) Pour tout couple (a ; b) d’entiers naturels, on désigne δ leur PGCD et μ
leur PPCM
1) Déterminons les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que : 3δ+2μ=11
2 𝑎 = 𝛿𝑥
●∃(𝑥; 𝑦) ∈ 𝑁 ∗ 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ { 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∆(𝑥, 𝑦) = 1
𝑏 = 𝛿𝑦
●D’après le théorème fondamental de PPCM on a : 𝜇𝛿 = 𝑎𝑏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜇 = 𝑥𝑦𝛿
11
On a 3𝛿 + 2𝑥𝑦𝛿 = 11 ⟹ 2𝑥𝑦 + 3 = d’où 𝛿 est un diviseur de 11 alors 𝛿 = {1; 11}
𝛿
√ Pour 𝛿 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2𝑥𝑦 + 3 = 11 ⟹ 2𝑥𝑦 = 8 ⟹ 𝑥𝑦 = 4 ⟹ (𝑥; 𝑦) = {(1; 4); (4; 1)}
𝐷′ 𝑜ù (𝑎; 𝑏) = {(1; 4); (4; 1)}
√ Pour 𝛿 = 11 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2𝑥𝑦 + 3 = 1 ⟹ 2𝑥𝑦 = −2 ⟹ 𝑥𝑦 = −1
2) Dressons la liste des diviseurs de 108.
●108 = 22 × 33 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑(108) = (2 + 1)(3 + 1) = 12
𝐷(108) = (20 ; 21 ; 22 )(30 ; 31 ; 32 ; 33 ) = (1,2,4)(1,3,9,27)
𝐷′ 𝑜ù 𝐷(108) = {1; 2; 3; 4; 6; 9; 12; 18; 27; 36; 54; 108}
Déterminons les couples d’entiers naturels tels que : 𝝁 − 𝟑𝜹 = 𝟏𝟎𝟖 et 𝟏𝟎 < 𝛿 < 15
2 𝑎 = 𝛿𝑥
●∃(𝑥; 𝑦) ∈ 𝑁 ∗ 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ { 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∆(𝑥, 𝑦) = 1
𝑏 = 𝛿𝑦
●D’après le théorème fondamental de PPCM on a : 𝜇𝛿 = 𝑎𝑏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜇 = 𝑥𝑦𝛿
108
On a 𝑥𝑦𝛿 − 3𝛿 = 108 ⟹ 𝑥𝑦 − 3 = d’où 𝛿 est un diviseur de 108 et comme 10 < 𝛿 <
𝛿
15 alors 𝛿 = 12 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥𝑦 − 3 = 9 ⟹ 𝑥𝑦 = 12 ⟹
(𝑥; 𝑦) = {(1; 12); (3; 4); (4; 3); (12; 1)} 𝐷′ 𝑜ù (𝑎; 𝑏) =
{(12; 144); (36; 48); (48; 36); (144; 12)}
Partie B :
On considère trois points non alignés A, B et C de l’espace
On désigne par 𝑮𝟏 le barycentre des points pondérés (𝑨, 𝟑); (𝑩, 𝟐) 𝒆𝒕 (𝑪, −𝟏) et par 𝑮𝟏
le barycentre des points pondérés (𝑨, 𝟐); (𝑩, 𝟏) 𝒆𝒕 (𝑪, 𝟏)
3) a) Calculons ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑮𝟏 𝑮𝟐 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪
●Comme 3 + 2 − 1 = 4 ≠ 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐺1 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 3𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝐴 + 2𝐺1 𝐵 − 𝐺1 𝐶 = 0
⃗
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = 𝐴𝐵
introduisons le point A : 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ (1)
2 4
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 2 + 1 + 1 = 4 ≠ 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐺2 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 2𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝐴 + 𝐺2 𝐵 + 𝐺2 𝐶 = 0
⃗
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : 𝐴𝐺1 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 (2) ⃗⃗⃗⃗⃗
4 4
1
De (1)-(2), on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺2 = 𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1
𝐺2 𝐺1 = 𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
2 4 4 4 4 2
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐺2 = − 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗
4 2
b) Déduisons-en que 𝑮𝟏 ≠ 𝑮𝟐
1 1
Comme A, B et C sont non alignés alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺1 𝐺2 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 ≠ 0 𝑑′ 𝑜ù 𝐺1 ≠ 𝐺2
4 2
4) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point 𝑀1 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 = 3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et le point 𝑀2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 𝑀𝑀2 = 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
d) Démontrons que si M décrit une droite (D) de l’espace, 𝑀1 décrit la droite (∆) par
une homothétie que l’on précisera
●𝑀𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = 3𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ introduisons le point 𝐺1 , on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 𝑀𝐺1 + 𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑀1 = 4𝑀𝐺1 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3𝑀𝐺 𝐺1 𝑀1 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝑀1 = −3𝐺 1𝑀
M1 est l’image de M par l’homothétie de centre 𝐺1 et de rapport 𝑘 = −3
Lorsque M décrit la droite (D), alors 𝑀1 décrit la droite (∆) image de (D) par l’homothétie
de centre 𝐺1 et de rapport 𝑘 = −3
𝑥 0 𝑥0 +∞
ℎ′ (𝑥) − −
ℎ(𝑥) +∞
−∞
Signe de h(x) + −
∀𝑥 ∈ ]0; 𝑥0 [ ; ℎ(𝑥) > 0
D’où {
∀𝑥 ∈ ]𝑥0 ; +∞[ ; ℎ(𝑥) < 0
Partie B : On considère la fonction g définie sur ]0; +∞[ par :
g(𝑥) = 𝑥 2 (1 − ln 𝑥) + 1 + ln 𝑥
1) Calculons les limites de g en +∞ et à droite en 0
1 ln 𝑥
● lim g(x) = lim (𝑥 2 ((1 − ln 𝑥) + + )) = −∞ alors lim g(x) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥2 𝑥2 x→+∞
𝑓(𝑥1 ) 0
𝜶²+𝟏
5) Démontrons que si 𝜶 est solution de l’équation 𝒈(𝒙) = 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝐥𝐧 𝜶 = et
𝜶²−𝟏
en déduire 𝒇(𝜶)
●g(α) = 0 ⟹ 𝛼 2 (1 − ln 𝛼) + 1 + ln 𝛼 = 0 ⟹ 𝛼 2 − 𝛼 2 ln 𝛼 + 1 + ln 𝛼 = 0 ⟹
𝛼² + 1
(1 − 𝛼 2 ) ln 𝛼 = −(𝛼 2 + 1) 𝑑′ 𝑜ù ln 𝛼 =
𝛼² − 1
𝛼2 +1
𝛼𝑙𝑛 𝛼 𝛼( ) 𝛼 𝜶
𝛼2 −1
●𝑓(𝛼) = = = 𝑑′ 𝑜ù 𝒇(𝜶) =
1+𝛼 2 1+𝛼² 𝛼²−1 𝜶²−𝟏
6) Déduisons-en que 𝒇(𝒙𝟏 ) < 0 𝑒𝑡 𝑓(𝒙𝟐 ) > 0.
𝑥1
●Comme 𝑥1 ∈ ]0; 1[ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥1 ² − 1 < 0 ⟹ = 𝑓(𝑥1 ) < 0
𝑥1 ²−1
𝑥2
●Comme 𝑥2 ∈ ]1; +∞[ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥2 ² − 1 > 0 ⟹ = 𝑓(𝑥2 ) > 0
𝑥2 ²−1
Vérifions que 𝑓(1) = 0 puis déduisons-en le signe de f
1 ln 1
𝑓(1) = = 0 𝑑′ 𝑜ù 𝑓(1) = 0
1 + 12
∀x ∈ ]0; 1[ ; f(x) < 0
D’où {
∀x ∈ ]1; +∞[ ; f(x) > 0
7) Traçons la courbe représentative (𝑪𝒇 ) de f dans le plan muni du repère
orthogonal (O, I , J)
On prendra pour unités : 3cm en abscisses, 8cm en ordonnées, 𝑥1 ≈ 0,35 𝑒𝑡 𝑥2 ≈ 3,35
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: 𝑦 = 0
𝑥𝑙𝑛 𝑥 x=0
●Intersection avec les axes : •(C) ∩ (x′ Ox) : f(x) = 0 ⟹ =0⟹{
1+𝑥2 x=1
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 alors 𝑓(0) = 0
0,35 3,35
𝑓(0,35) = ≈ −0,4 𝑒𝑡 𝑓(3,35) = ≈ 0,3
0,35²−1 3,35²−1
𝑓(𝑥2 )
𝑥1
𝑥2
𝑓(𝑥1 )
ln(n+1)
ln(n+1)
un = ∫ f(x)dx = [ln(ex + 1) ]ln n = ln(eln(n+1) + 1) − ln(eln n + 1)
ln n
n+2 𝐧+𝟐
= ln (n + 1 + 1) − ln (n + 1) = ln ( ) ⟹ 𝐮𝐧 = 𝐥𝐧 ( )
n+1 𝐧+𝟏
3- Montrons que (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive.
n+2
1ère méthode : Pour cela étudions le sens de variation de la fonction f(n) = ln ( )
n+1
1 2
n+2 ′ det | | 1−2 1
f ′ (n) = (ln ( )) = 1 1 = =− <0
n+1 (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2)
Alors (un ) est strictement décroissante
2ème méthode : Etudions le signe de 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏
n+3 n+2 n+3 n+1 n2 + 4n + 3
un+1 − un = ln ( ) − ln ( ) = ln ( )( ) = ln ( 2 )
n+2 n+1 n+2 n+2 n + 4n + 4
n2 + 4n + 3 n2 + 4n + 3
mais ∀n > 0 ; n2 + 4n + 3 < n2 + 4n + 4 ⟹ 2
< 1 ⟹ ln <0⟹
n + 4n + 4 n2 + 4n + 4
𝒅′ 𝒐ù 𝐮𝐧+𝟏 − 𝐮𝐧 < 0
Alors (un ) est strictement décroissante
n+2 n+2 n+2
●Comme un = ln ( ) ; ∀n > 0; 𝑛 + 2 > 𝑛 + 1 ⟹ > 1 ⟹ ln ( ) > 0 ⟹ 𝐮𝐧 > 0
n+1 n+1 n+1
D’où 𝐮𝐧 est positive
On peut-on en déduire que comme (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive
alors elle minorée.
4- On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
f) Calculons 𝒔𝟏 , 𝒔𝟐 𝒆𝒕 𝒔𝟑 et exprimons 𝒔𝒏 en fonction de n
3 𝟑
𝑠1 = 𝑢1 = ln ⟹ 𝒔𝟏 = 𝐥𝐧
2 𝟐
3 4
𝑠2 = 𝑢1 + 𝑢2 = ln + ln = ln 3 − ln 2 + ln 4 − ln 3 = ln 2 ⟹ 𝒔𝟐 = 𝐥𝐧 𝟐
2 3
5 5 𝟓
𝑠3 = 𝑠2 + 𝑢3 = ln 2 + ln = ln ⟹ 𝒔𝟑 = 𝐥𝐧
4 2 𝟐
3 4 5 n+1 n+2
∎sn = u1 + u2 + ⋯ + un = ln + ln + ln + ⋯ + ln ( ) + ln ( )
2 3 4 n n+1
=
3 4 5 n+1 n+2 n+2 𝒏+𝟐
= ln ( × × × ⋯ × × ) = ln ⟹ 𝒔𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
2 3 4 n n+1 2 𝟐
g) Calculons la limite 𝐬𝐧 lors que n tend vers +∞
+∞ + 2
lim 𝑠𝑛 = ln = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 = + ∞
𝑛→+∞ 2 𝒏→+∞
Exercice 2 :
Une variable aléatoire X prend les 1 ; -1 et 2 avec les probabilités respectives
𝒆𝒂 ; 𝒆𝒃 𝒆𝒕 𝒆𝒄 𝒐ù 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄 sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) est égale à 1
1) Calculons 𝛼; 𝛽 𝑒𝑡 𝛾 et la variance 𝑽(𝑿)
𝑥 1 −1 2
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) ln
1 1 ln
2 2 ln
4 4
𝑒 7 = 𝑒 7 = 𝑒 7 =
7 7 7
D’où :
2 1 2 4 1 + 2 + 16 19 − 7 12
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) = 12 × + (−1)2 × + 22 × − 12 = −1= =
7 7 7 7 7 7
𝟏𝟐
⟹𝑽(𝑿) =
𝟕
2) Soit 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite
graduée (∆)
a) Calculons l’abscisse du point G barycentre de {(𝑨, 𝟏), (𝑩, 𝟐), (𝑪, 𝟒)}
αxA + βXB + γxC 1 × 1 − 1 × 2 + 4 × 2 7
xG = = = = 1 alors xG = 1
α+β+γ 1+2+4 7
𝟏
b) On pose : 𝝋(𝑴) = (𝑴𝑨𝟐 + 𝟐𝑴𝑩𝟐 + 𝟒𝑴𝑪𝟐 ), 𝒐ù 𝑴 est un point de
𝟕
((∆). Montrons que 𝝋(𝑮) = 𝑽(𝑿)
Posons 𝑀 = 𝐺, 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1 1
φ(G) = (GA2 + 2GB2 + 4GC2 ) = (02 + 2 × 22 + 4 × 12 ) = (12)
7 7 7
12
d′ où φ(G) = V(X) =
7
c) Déterminer l’ensemble (𝚪) des points M de (∆) tels que 𝝋(𝑴) = 𝟑
Introduisons le point G :
0
g(t)
Comme g est décroissante et admet 0 comme maximum alors ∀t > 0; 𝐠(𝐭) < 0
3) a. Calculons f’(x) et l’exprimons en fonction de la fonction 𝐠(𝐞𝐱 ), f’(x) désignant
la fonction dérivée de f
e−x 1
f ′ (x) = (e−x ln(1 + ex ))′ = −e−x ln(1 + ex ) + = e−x ( − ln(1 + ex ))
1 + ex 1 + ex
t 1
Comme g(t) = − ln(1 + t) alors g(ex ) = − ln(1 + ex )
t+1 1 + ex
D′ où 𝐟 ′ (𝐱) = 𝐞−𝐱 𝐠(𝐞𝐱 )
b. Déduisons-en le sens de variation de la fonction f puis dresser son tableau de
variation
Comme g(t) < 0 alors g(ex ) < 0 ⟹ e−x g(ex ) < 0 ⟹ f ′ (x) < 0
D’où f est strictement décroissante sur R
x 0 +∞
f ′ (x) −
1
f(x)
0
4) Traçons les asymptotes à la courbe (C) et la courbe (C)
Intersection avec les axes : 𝑓(0) = e0 ln(1 + e0 ) = ln 2 ⟹ A(0; ln 2)
x
PARTIE B Soit F la fonction définie sur R par : 𝐹(𝑥) = ∫0 f(t)dt
1) Etudions le sens de variation de la fonction F
x ′
𝐹 ′ (𝑥) = (∫ f(t)dt) = f(x) comme 0 < 𝑓(x) < 1
0
alors F(x) est strictement croissante sur R
1 𝑒𝑡 𝑥 𝑑𝑡
2) a) Vérifions que pour tout nombre réel t : =1− et calculons ∫0
1+𝑒 𝑡 1+𝑒 𝑡 1+𝑒 𝑡
1 1 + et − et 1 + et et et 𝟏 𝐞𝐭
t
= t
= t
− t
=1− t
d′ où 𝐭
=𝟏−
1+e 1+e 1+e 1+e 1+e 𝟏+𝐞 𝟏 + 𝐞𝐭
x x
dt et
∫ t = ∫ (1 − 1 + et ) dt =
[t − ln(1 + et )]x0 = x − ln(1 + ex ) + ln 2
0 1+e 0
𝐱
𝐝𝐭
D′ où ∫ = 𝐱 + 𝐥𝐧 𝟐 − 𝐥𝐧(𝟏 + 𝐞𝐱 )
𝟎 𝟏 + 𝐞𝐭
b) Déduisons-en, à l’aide d’une intégration par parties, le calcul de F(x)
𝐹(𝑥) = 𝑥 − ln(1 + 𝑒 𝑥 ) − 𝑓(𝑥) + 2 ln 2 (1)
𝑒𝑥
𝐹(𝑥) = ln ( ) − 𝑓(𝑥) + 2 ln 2 (2)
1 + 𝑒𝑥
x x et
u = ln(1 + et ) du = dt
𝐹(𝑥) = ∫ f(t)dt = ∫ (e−t ln(1 + et ))dt , on pose { ⟹ { 1 + et
0 0 dv = e−t dt −t
v = −e
x dt −x ln(1 + ex ) + ln 2 + x − ln(1 + ex ) + ln 2
F(x) = [−e−t ln(1 + et )]x0 + ∫0 t = −e
1+e
𝐃′ 𝐨ù 𝐅(𝐱) = 𝐱 − 𝐥𝐧(𝟏 + 𝐞𝐱 ) − 𝐟(𝐱) + 𝟐 𝐥𝐧 𝟐 (𝟏)
F(x) = x − ln(1 + ex ) − f(x) + 2 ln 2 = ln ex − ln(1 + ex ) − f(x) + 2 ln 2
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
412
𝐞𝐱
𝐃′ 𝐨ù 𝐅(𝐱) = 𝐥𝐧 ( ) − 𝐟(𝐱) + 𝟐 𝐥𝐧 𝟐 (𝟐)
𝟏 + 𝐞𝐱
3) Déterminons 𝐥𝐢𝐦 𝑭(𝒙)
𝒙→+∞
ex
lim F(x) = lim ln ( ) − lim f(x) + 2 ln 2 = 2 ln 2 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐅(𝐱) = 𝟐 𝐥𝐧 𝟐
x→+∞ x→+∞ 1 + ex x→+∞ 𝐱→+∞
4) Déterminons 𝐥𝐢𝐦 (𝑭(𝒙) − 𝒙).
𝒙→−∞
lim (𝐹(𝑥) − 𝑥) = lim (𝑥 − ln(1 + 𝑒 𝑥 ) − 𝑓(𝑥) + 2 ln 2 − 𝑥) = 2 ln 2 − 1 ⟹
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
𝐥𝐢𝐦 (𝑭(𝒙) − 𝒙) = 𝟐 𝐥𝐧 𝟐 − 𝟏
𝒙→−∞
Donnons une interprétation graphique de ces résultats. On donne : 𝐥𝐧 𝟐 ≈ 𝟎, 𝟔𝟗
●Comme lim F(x) = 2 ln 2 alors l′ aire du domaine plan limité par la courbe (C),
x→+∞
l′ axe des abscisses et les droites d′ équations x = 0 et x = t avec t > 0 𝑒𝑠𝑡 2 ln 2 u. a
●Comme lim (F(x) − x) = 2 ln 2 − 1 alors l′ aire du domaine plan limité par
x→−∞
la courbe (C), la droite d′ équation y = 1 et les droites d′ équations x = 0
et x = t avec t < 0 𝑒𝑠𝑡 (2 ln 2 − 1)u. a
du point M
2- a- Démontrer que l’ensemble (H) des points M du plan tels que z’ soit un nombre
imaginaire pur est une hyperbole
b- Préciser dans le repère (𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 ), les coordonnées du centre Ω, celles des
𝑒1 ; ⃗⃗⃗
sommets et les équations des asymptotes de (H)
5
3- Soit P le point d’affixe − − 2𝑖
2
Déterminer les points M du plan tels que le quadrilatère OMM’P soit un parallélogramme
PROBLEME :
Etude préliminaire :
On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = ln(1 + 𝑥) − 𝑥
1- Etudier le sens de variations de g
2- En déduire que pour tout réel a positif ou nul, ln(1 + 𝑎) ≤ 𝑎
Partie A :
On considère la fonction 𝑓1 (𝑥) définie sur [0; +∞[ par 𝑓1 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − 𝑥
1- Calculer𝑓′1 (𝑥) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0; +∞[ et en déduire le
sens de variation de 𝑓1
2- Montrer que pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0; +∞[ ;
𝑥
𝑓1 (𝑥) = ln (1 + ) . En déduire la limite de 𝑓1 (𝑥) en +∞
𝑒𝑥
3- Dresser le tableau de variation de 𝑓1 (𝑥)
Partie B :On considère la fonction 𝑓𝑘 (𝑥) définie sur [0; +∞[ par 𝑓𝑘 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥) − 𝑥
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414
Soit (𝐶𝑘 ) la courbe représentative de la fonction 𝑓𝑘 dans le plan muni d’un repère
orthogonal (𝑂; 𝑖; 𝑗) (unités graphiques : OI=5cm et OJ=10cm)
1- Calculer𝑓′𝑘 (𝑥) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0; +∞[ et en déduire
le sens de variation de 𝑓𝑘
2- Montrer que pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0; +∞[ ;
𝑥
𝑓𝑘 (𝑥) = ln (1 + 𝑘 ) . En déduire la limite de 𝑓𝑘 (𝑥) en +∞
𝑒𝑥
3- a- Dresser le tableau de variation de 𝑓𝑘 (𝑥)
𝑘
b- Montrer que pour tout réel x de [0; +∞[, on a : 𝑓𝑘 (𝑥) ≤
𝑒
4- Déterminer l’équation de la tangente (𝑇𝑘 ) à (𝐶𝑘 ) au point O
5- Soit p et m deux réels strictement positifs tels que 𝑝 < 𝑚. Etudier la position
relative de (𝐶𝑝 ) 𝑒𝑡 (𝐶𝑚 )
6- Tracer les courbes (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 ) ainsi que leurs tangentes respectives(𝑇1 ) 𝑒𝑡 (𝑇2 )
en O
Partie C :
Soit 𝜆 un réel strictement positif, on note 𝐴(𝜆) l’aire, en unité d’aires du domaine délimité
par l’axe des abscisses, la courbe (𝐶𝑘 ) et les droites d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 𝜆
𝜆
1- Sans calculer 𝐴(𝜆), montrer que 𝐴(𝜆) ≤ 𝑘 ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥.( On pourra utiliser
l’inégalité de la question préliminaire)
𝜆
2- A l’aide d’une intégration par parties, calculer l’intégrale ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
3- On admet 𝐴(𝜆) a une limite en +∞. Montrer que lim 𝐴(𝜆) ≤ 𝑘
𝑥→+∞
Interpréter graphiquement ce résultat
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercice 1:
𝟐 𝟒 𝟔
1- a- Calculons (𝟏 + √𝟔) ; (𝟏 + √𝟔) ; (𝟏 + √𝟔)
2 2
∎(1 + √6) = 1 + 2√6 + 6 alors (1 + √6) = 7 + 2√6
4 2 2 2
∎(1 + √6) = ((1 + √6) ) = (7 + 2√6) = 49 + 28√6 + 24
4
alors (1 + √6) = 73 + 28√6
6 4 2
∎(1 + √6) = (1 + √6) (1 + √6) = (7 + 2√6)(73 + 28√6) = 847 + 342√6
6
alors (1 + √6) = 847 + 342√6
b- Appliquons l’algorithme à 847 et 342.
847 = 2 × 342 + 163
342 = 2 × 163 + 16
163 = 10 × 16 + 3
16 = 5 × 3 + 1
On peut en déduire que le PGCD(847 ; 342)=1 et 847 et 342 sont premiers entre eux
2- Soit n un entier naturel non nul. On note 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 les entiers naturels tels que :
𝑛
(1 + √6) = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √6
Que valent 𝒂𝟏 et 𝒃𝟏
1 𝑎 =1
𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎 ∶ (1 + √6) = 𝑎1 + 𝑏1 √6 = 1 + √6 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑒𝑡 { 1
𝑏1 = 1
D’après les calculs de la question 1)a) donnons d’autres valeurs de 𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒃𝒏
2 a =7
n = 2 on a ∶ (1 + √6) = a2 + b2 √6 = 7 + 2√6 alors et { 2
b2 = 2
4 a = 73
n = 4 on a ∶ (1 + √6) = a4 + b4 √6 = 73 + 28√6 alors et { 4
b4 = 28
6 a = 847
n = 6 on a ∶ (1 + √6) = a6 + b6 √6 = 847 + 342√6 alors et { 6
b6 = 342
a- Calculons 𝒂𝒏+𝟏 𝒆𝒕 𝒃𝒏+𝟏 en fonction de 𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒃𝒏
𝑛 𝑛+1
(1 + √6) = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √6 ⟹ (1 + √6) = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 √6 ⟺
𝑛
(1 + √6)(1 + √6) = (1 + √6)(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √6) = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √6 + 6𝑏𝑛 + 𝑎𝑛 √6 ⟺⟺
𝑛+1
(1 + √6) = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 √6 𝑎 = 𝑎𝑛 + 6𝑏𝑛
{ 𝑛+1 ⟺ { 𝑛+1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
(1 + √6) = 𝑎𝑛 + 6𝑏𝑛 + (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )√6
b- Démontrons que si 5 ne divise pas 𝒂𝒏 + 𝒃𝒏, alors 5 ne divise pas 𝒂𝒏+𝟏 + 𝒃𝒏+𝟏
𝑎 = 𝑎𝑛 + 6𝑏𝑛 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 + 7𝑏𝑛
{ 𝑛+1 ⟺{ ⟺
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 + 2𝑏𝑛 + 5𝑏𝑛
𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 = 2(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 ) + 5𝑏𝑛 ⟺ 2(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 ) = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 − 5𝑏𝑛
Si 5 divise 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 alors ; on a : 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 = 5𝑘
2(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )
2(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 ) = 5𝑘 − 5𝑏𝑛 ⟺ = 𝑘 − 𝑏𝑛
5
Comme 2 et 5 sont premiers entre eux alors 5 divise 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 ce qui est contradictoire
Alors si 5 ne divise pas 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 , alors 5 ne divise pas 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1
Déduisons-en que quel que soit n entier naturel non nul ; 5 ne divise pas 𝒂𝒏 + 𝒃𝒏
Comme 5 ne divise pas 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 alors 5 ne divise pas 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
c- Démontrons que si 𝐚𝐧 𝐞𝐭 𝐛𝐧 sont premiers entre eux, alors 𝐚𝐧+𝟏 𝐞𝐭 𝐛𝐧+𝟏 sont
premiers entre eux
a = da′n+1
On pose 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎𝑛+1 ; 𝑏𝑛+1 ) = 𝑑; il existe (a′n+1 ; b′n+1 ) ∈ ℕ∗2 tel que: { n+1 ⟺
bn = db′n+1
1- Calculons 𝐟 ′ 𝟏 (𝐱) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [𝟎; +∞[ et en déduire le
sens de variation de 𝐟𝟏
𝑒𝑥 + 1 𝑒𝑥 + 1 − 𝑒𝑥 − 𝑥 1−𝑥
𝑓 ′1 (𝑥) = (ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − 𝑥)′ = 𝑥 −1= = 𝑥 ⟺
𝑒 +𝑥 𝑒𝑥 + 𝑥 𝑒 +𝑥
𝟏−𝒙
𝒇′𝟏 (𝒙) = 𝒙
𝒆 +𝒙
1−𝑥 1−𝑥 =0
=0⟺{ 𝑥 ⟺𝑥=1
𝑒𝑥 + 𝑥 𝑒 +𝑥 >0
𝑥 0 1 +∞
1−𝑥 + −
𝑒𝑥 + 𝑥 + +
𝑓 ′1 (𝑥) + −
∀𝑥 ∈ [0; 1] 𝒇𝟏 est strictement croissante
∀𝑥 ∈ [1; +∞[ 𝒇𝟏 est strictement décroissante
𝒙
2- Montrons que pour tout réel x de [𝟎; +∞[ ; 𝒇𝟏 (𝒙) = 𝐥𝐧 (𝟏 + 𝒙) .
𝒆
𝑒𝑥 + 𝑥 𝑥
𝑓1 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − 𝑥 = ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − ln 𝑒 𝑥 = ln ( 𝑥 ) = ln (1 + 𝑥 )
𝑒 𝑒
Déduisons-en la limite de 𝒇𝟏 (𝒙) en +∞
+∞
lim f1 (x) = ln (1 + +∞ ) = ln 1 = 0 alors 𝐥𝐢𝐦 𝐟𝟏 (𝐱) = 𝟎
x→+∞ e 𝐱→+∞
3- Dressons le tableau de variation de 𝒇𝟏 (𝒙)
𝑥 0 1 +∞
𝑓′1 (𝑥) + −
1
ln (1 + )
𝑒
𝑓1 (𝑥)
0 0
Partie B :
On considère la fonction 𝑓𝑘 (𝑥) définie sur [0; +∞[ par 𝑓𝑘 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥) − 𝑥
Soit (𝐶𝑘 ) la courbe représentative de la fonction 𝑓𝑘 dans le plan muni d’un repère
orthogonal (𝑂; 𝑖; 𝑗) (unités graphiques : OI=5cm et OJ=10cm)
1- Calculons 𝒇′𝒌 (𝒙) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [𝟎; +∞[ déduisons-en le
sens de variation de 𝒇𝒌
𝑒𝑥 + 𝑘 𝑒 𝑥 + 𝑘 − 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 𝑘 − 𝑘𝑥
𝑓 ′ 𝑘 (𝑥) = (ln(𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥 ) − 𝑥)′ = 𝑥 −1 = = 𝑥 ⟺
𝑒 + 𝑘𝑥 𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥 𝑒 + 𝑘𝑥
𝒌(𝟏 − 𝒙)
𝒇′𝒌 (𝒙) = 𝒙
𝒆 + 𝒌𝒙
𝑘(1 − 𝑥) 1−𝑥 =0
=0⟺{ 𝑥 ⟺𝑥=1
𝑒𝑥 + 𝑥 𝑒 +𝑥 > 0
𝑥 0 1 +∞
1−𝑥 + −
𝑒𝑥 + 𝑥 + +
𝑓 ′ 𝑘 (𝑥) + −
∀𝑥 ∈ [0; 1] 𝒇𝒌 est strictement croissante
∀𝑥 ∈ [1; +∞[ 𝒇𝒌 est strictement décroissante
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418
𝑥
2- Montrons que pour tout réel x de [0; +∞[ ; 𝑓𝑘 (𝑥) = ln (1 + 𝑘 ).
𝑒𝑥
𝑥
𝑒 + 𝑘𝑥 𝑥
𝑓𝑘 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − 𝑥 = ln(𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥) − ln 𝑒 𝑥 = ln ( ) = ln (1 + 𝑘 𝑥 )
𝑒𝑥 𝑒
Déduisons-en la limite de 𝒇𝟏 (𝒙) en +∞
+∞
lim fk (x) = ln (1 + k +∞ ) = ln 1 = 0 alors 𝐥𝐢𝐦 𝐟𝐤 (𝐱) = 𝟎
x→+∞ e 𝐱→+∞
3- a- Dressons le tableau de variation de 𝒇𝒌 (𝒙)
𝑥 0 1 +∞
𝑓′𝑘 (𝑥) + −
𝑘
ln (1 + )
𝑒
𝑓𝑘 (𝑥)
0 0
𝒌
b- Montrons que pour tout réel x de [𝟎; +∞[, on a : 𝒇𝒌 (𝒙) ≤
𝒆
𝑥 𝑘 𝑘
Comme ln(a + 1) ≤ a et 𝑓𝑘 (𝑥) = ln (1 + 𝑘 𝑥
) ; 𝑓𝑘 (1) = ln (1 + ) 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑎 =
𝑒 𝑒 𝑒
k k 𝐤 𝐤
ln (1 + ) ≤ ⟺ 𝐟𝐤 (𝟏) ≤ d′ où 𝐟𝐤 (𝐱) ≤
e e 𝐞 𝐞
4- Déterminons l’équation de la tangente (𝐓𝐤 ) à (𝐂𝐤 ) au point O
k(1 − 0)
y = f ′ k (0)x + fk (0) mais fk(0) = 0 et f ′ k (0) = 0 =k
e + k(0)
𝒚 = 𝒌𝒙
5- Soit p et m deux réels strictement positifs tels que 𝐩 < 𝑚. Etudions la position
relative de (𝐂𝐩 ) 𝐞𝐭 (𝐂𝐦 )
𝑥 𝑥 𝑒 𝑥 + 𝑚𝑥
𝑓𝑚 (𝑥) − 𝑓𝑝 (𝑥) = ln (1 + 𝑚 𝑥
) – ln (1 + 𝑝 𝑥 ) = ln ( 𝑥 )
𝑒 𝑒 𝑒 + 𝑝𝑥
𝑒 𝑥 +𝑚𝑥 𝑒 𝑥 +𝑚𝑥
Comme 𝑝 < 𝑚 ⟺ 𝑝𝑥 < 𝑚𝑥 ⟺ 𝑒 𝑥 + 𝑝𝑥 < 𝑒 𝑥 + 𝑚𝑥 ⟺ > 1 ⟺ ln ( )>0
𝑒 𝑥 +𝑝𝑥 𝑒 𝑥 +𝑝𝑥
D’où 𝑓𝑚 (𝑥) − 𝑓𝑝 (𝑥) > 0 alors (𝐶𝑚 ) est au dessus de la courbe (𝐶𝑝 )
6- Traçons les courbes (𝑪𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑪𝟐 ) et les tangentes respectives(𝑻𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑻𝟐 ) en O
Pour 𝑓1 (𝑥) ; on a : (𝑻𝟏 ): 𝒚 = 𝒙
Pour 𝑓2 (𝑥) ; on a : (𝑻𝟐 ): 𝒚 = 𝟐𝒙
𝑥 0 1 +∞
𝑓′2 (𝑥) + −
2
ln (1 + )
𝑒
𝑓2 (𝑥)
0 0
Partie C :
𝝀
1- Sans calculer 𝑨(𝝀), montrons que 𝑨(𝝀) ≤ 𝒌 ∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙.( On pourra utiliser
l’inégalité de la question préliminaire)
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
Comme ln(a + 1) ≤ a ; on pose 𝑎 = 𝑘 ⟺ ln (1 + 𝑘 ) ≤𝑘 ⟺ fk (x) ≤ 𝑘 ⟺
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
λ 𝜆 𝝀
𝑥
∫ fk (x)dx ≤ 𝑘 ∫ 𝑑𝑥 ⟺𝑨(𝝀) ≤ 𝒌 ∫ 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙
0 0 𝑒𝑥 𝟎
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419
𝝀
2- A l’aide d’une intégration par parties, calculons l’intégrale ∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙
𝜆 𝑢=𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ;on pose : {𝑑𝑣 = 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ⟺ { ⟺
𝑣 = −𝑒 −𝑥
𝜆 𝜆
∫ 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = −[𝑥𝑒 −𝑥 ]0𝜆 + ∫ 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = −𝜆𝑒 −𝜆 − [𝑒 −𝑥 ]0𝜆 = −𝜆𝑒 −𝜆 − 𝑒 −𝜆 + 1 ⟺
0 0
𝝀
∫ 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = 𝟏 − 𝝀𝒆−𝝀 − 𝒆−𝝀
𝟎
3- On admet 𝑨(𝝀) a une limite en +∞. Montrons que 𝐥𝐢𝐦 𝑨(𝝀) ≤ 𝒌
𝒙→+∞
λ 𝜆
Comme A(λ) ≤ k ∫0 xe−x dx ⟺ lim 𝐴(𝜆) ≤ 𝑘 lim ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ⟺
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim 𝐴(𝜆) ≤ 𝑘(1 − 𝜆𝑒 −𝜆 − 𝑒 −𝜆 ) = 𝑘 ⟺ 𝐥𝐢𝐦 𝐀(𝛌) ≤ 𝐤
𝑥→+∞ 𝐱→+∞
Interprétation : L’aire de la partie comprise entre (𝐶𝑘 ) et l’axe des abscisses est majorée
par k (en unité d’aires)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
++++++++++++++++++++++++PROBLEME1 :+++++++++++++++++++++++++
𝑓(𝑥) = √𝑥 − arctan(ln 𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 > 0
On considère la fonction f définie : { 𝜋
𝑓(0) =
2
On note par (C) la courbe représentative de f dans un repère orthogonal. Unité
graphique : OI=10cm et OJ=4cm
Partie A :Soit h la fonction définie sur ]0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = (ln 𝑥)2 + 4 ln 𝑥 + 1
1- Etudier les variations de la fonction h
2- Résoudre l’équation : h(x)=0
3- En déduire le signe de h. On donne ( 𝑒 −2−√3 ≈ 0,02 𝑒𝑡 𝑒 −2+√3 ≈ 0,76 )
Partie B :Soit g la fonction définie sur [0; +∞[ par : g(x) = (1 + (ln 𝑥)2 )√𝑥 − 2
1- Calculer la limite de g en 0 et en +∞
ℎ(𝑥)
2- a) Montrer que : g ′ (x) =
2√𝑥
b) Dresser le tableau de variations de g. On donne ( g(0,02) ≈
0,31 𝑒𝑡 g(0,76) ≈ −1,06 )
3- a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet trois solutions 𝛼; 𝛽 𝑒𝑡 𝛾 tels que :
∝ 𝜖]0; 0,02[ ; 𝛽𝜖]0,02 ; 0,76[ 𝑒𝑡 𝛾𝜖]0,76 ; +∞[
b) Vérifier que : 0,004 <∝< 0,005 ; 0,09 < 𝛽 < 0,1 𝑒𝑡 1,9 < 𝛾 < 2
∀xϵ[0; ∝[ ∪ ]β; γ[ ; g(x) < 0
4- En déduire que : {
∀xϵ]∝; β[ ∪ ]γ; +∞[ ; g(x) > 0
Partie C :
1
1- a) Montrer que si on pose 𝑡 = arctan(ln 𝑥) alors on a : 𝑓(𝑡) = 𝑒 2 tan 𝑡 − 𝑡
𝜋
b) Calculer la limite de 𝑓(𝑡) lorsque t tend vers
2
c) En déduire la limite de 𝑓(𝑥) lorsque x tend vers +∞
g(x)
2- a) Montrer que : f ′ (x) =
2x(1+(ln x)2 )
v(x) = arctan(ln x)
b) On pose { 1 Montrer que f(x) = (u ∘ v)(x)
u(x) = e2 tan x − x
g(x)
c) En utilisant la fonction 𝑓(𝑥) = (𝑢 ∘ 𝑣)(𝑥) ; montrer que f ′ (x) =
2x(1+(ln x)2 )
3- Dresser le tableau de variations de f
4- Montrer que si 𝑥0 est une racine de g alors on a :
2 2
𝑓(𝑥0 ) = √𝑥0 − arctan √ −1 𝑜𝑢 𝑓(𝑥0 ) = − arctan(ln 𝑥0 )
√𝑥0 1 + (ln 𝑥0 )²
On donne ∶ f(∝) ≃ 1,45 ; f(β) ≃ 1,48 et f(γ) ≃ 0,8
5- Déterminer l’équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 𝑥0 = 1 et
montrer que le point A(1 ;1) appartient à (C)
𝑓(𝑥)
6- Calculer lim et en déduire une interprétation graphique du résultat
𝑥→+∞ 𝑥
7- Tracer la courbe (C) et la tangente (T)
Partie D :Soit D le domaine du plan limité par la courbe (C), l’axe des abscisses et
les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 2
1- Montrer que l’aire du domaine D est :
2
4√2 − 2 𝑑𝑥
𝐴= − 2 arctan (ln 2) + ∫
3 1 + (ln 𝑥)²
1
1 1
2- a) Démontrer que ∀𝑥𝜖[1; 2] 𝑜𝑛 𝑎 ∶ ≤ ≤1
1+(ln 2)² 1+(ln 𝑥)²
2 𝑑𝑥
b) Donner un encadrement de ∫1 1+(ln 𝑥)² à 10−3 près
−3
c) En déduire la valeur de A à 10 près
On donne √2 ≃ 1,414 , arctan(ln 2) ≃ 0,606 et ln 2 ≃ 0,693
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 2 :+++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur ]−1; +∞[ par ∶
x² + 2x + 3
f(x) = 2x ln(x + 1) +
x+1
Partie A :
On considère la fonction g définie sur ]−1; +∞[ par ∶
3x² + 4x − 1
g(x) = 2 ln(x + 1) +
(x + 1)²
1) Calculer la limite de g en -1 et en +∞
2) Etudier les variations de la fonction g
3) a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]−1; +∞[
b) Justifier que : 0,1 < 𝛼 < 0,2 ; (g(0,1) ≈ −0,28 et g(0,2) ≈ 0,3)
∀x ∈ ]−1, α[; g(x) < 0
4) En déduire que : {
∀x ∈ ]α; +∞[; g(x) > 0
Partie B :
1) Calculer la limite de f en -1 et en +∞
En déduire une interprétation graphique du résultat
2) Monter que ∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[; 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)
3) Etudier les variations de la fonction f
2α
4) Montrer que f(α) = −2α + 3 +
(α+1)²
−1
5) Donner un encadrement de f(α) à 10 près et prouver que f(α) > 0
En déduire que f(x)> 0
6) Monter que la tangente (T) à (C) au point d’abscisses 1 a pour équation
3 3
𝑦 = (2 ln 2 + ) 𝑥 +
2 2
𝑓(𝑥)
7) Calculer lim donner une interprétation graphique du résultat
𝑥→+∞ 𝑥
8) Tracer (C) et (T)
Partie C :On considère la fonction h définie sur ]−1; +∞[ par ∶
h(x) = (x 2 + 1) ln(x + 1) + 2x + 1
1) Montrer que h est une primitive de f
2) Calculer la limite de h en -1 et en +∞
En déduire les variations de la fonction h
3) Calculer l’aire du domaine du plan limité par la courbe (C) , l’axe des
abscisses et les droites d’équations x = 0 et x = 2
4) Construire la courbe (𝐶ℎ ) dans le même repère
5) a) Montrer que réalise une bijection de ]−1; +∞[ vers R
b) Construire la courbe (𝐶ℎ−1 ) dans le même repère
Partie D :Soit (S) l’application du plan dans lui-même définie par : 𝑧 ′ = 𝑧 + 1
1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (S)
2) Déterminer l’expression analytique de (S)
3) Déterminer l’image de (T) par (S)
4) Démontrer que l’image de f par (S) est la courbe (Γ) d’équation :
𝑥² + 2
𝑦 = 2(𝑥 + 1) ln 𝑥 +
𝑥
5) a) Montrer que 𝑓(𝑥 − 1) = 𝑦 . Que peut-on déduire
b) Construire (Γ) sans étudier
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 3 :+++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur 𝑅∗ par 𝑓(𝑥) = coth 𝑥 et (C) sa courbe
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Partie A :
1) calculer la limite de fonction f en 0 puis donner une interprétation graphique
du résultat
1+𝑒 −2𝑥
2) a) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅∗ ; 𝑓(𝑥) =
1−𝑒 −2𝑥
b) Calculer la limite de f en +∞ puis en déduire une interprétation graphique du
résultat
2
3) a) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅 ∗ ; 𝑓(𝑥) = 1 +
𝑒 2𝑥 −1
b) Calculer la limite de f en −∞ puis en déduire une interprétation graphique
du résultat
1
4) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅 ∗ ; 𝑓 ′ (𝑥) = −
(𝑠ℎ𝑥)²
𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 + 1 − 𝑖
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (S)
b) Déterminer l’expression analytique de (S)
c) Déterminer l’image de (H) par (S) , préciser son équation et ses
éléments caractéristiques
d) Construire(H) et (H’) dans un autre repère
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 4 :+++++++++++++++++++++++++
1
On considère la fonction f définie sur ℝ ∖ {0 ; 1} par 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 ln|𝑥 − 1| et (C)
sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Partie A :Soit h la fonction définie ℝ ∖ {1} par h(x) = 2x − 1 − ln|x − 1|
1) Calculer la limite de h en 1 et en ±∞
2) Etudier les variations de la fonction h
3) a) Montrer que l’équation h(x)=0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]−∞; −1[
b) Justifier que : 0,3 < 𝛼 < 0,4 ; (h(0,3) ≈ −0,4 et h(0,4) ≈ 0,3)
∀x ∈ ]−∞, α[; h(x) < 0
4) En déduire que : {
∀x ∈ ]α; 1[ ∪ ]1; +∞[; h(x) > 0
Partie B :Soit g la fonction définie ℝ ∖ {1} par g(x) = x² − (x − 1) ln|x − 1|
1) Calculer la limite de h en 1 et en ±∞
2) Montrer que g ′ (x) = h(x)
3) Dresser le tableau de variations de la fonction g
4) a) Montrer que g(α) = −𝛼² + 3𝛼 − 1
b) Donner un encadrement à 10−1 près de g(α)
c) En déduire que g(α) < 0
5) a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet une solution unique 𝛽 ∈ ]𝛼; +∞[
b) Justifier que : 0,6 < 𝛽 < 0,7 ; (g(0,6) ≈ −0,007 et g(0,7) ≈ 0,13)
c) Calculer g(0)
d) En déduire le signe de la fonction g
Partie C :
1) Calculer la limite de f en 1
Interpréter graphiquement le résultat
2) Montrer que f est continue à gauche en 0 et discontinue à droite en 0
Que peut-on dire de f en 0
1
ex
3) Montrer que : f ′ (x) = g(x)
x2 (x−1)
4) Etudier les variations de la fonction f
1
β²
5) a) Montrer que : f(β) = eβ
β−1
1
b) Donner un encadrement à 10−1 près de f(β). On donne 4,2 < 𝑒 𝛽 < 5,3
c) En déduire que f(β) < 0
6) Démontrer que la tangente (T) au point d’abscisse 2 pour équation :
√𝑒 √𝑒
𝑦 = (4 − ) 𝑥 − 8 −
4 4
6) Tracer (C) et (T)
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 5 :+++++++++++++++++++++++++
On considère par f la fonction définie par : f(x) = ln|ex − 2x | et (C) sa courbe
représentative dans le repère orthonormé (O, I, J)
1) Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f
𝑒 𝑥
2) a) Montrer que : 𝑓(𝑥) = 𝑥 ln 2 + ln |( ) − 1|
2
b) Calculer la limite de f en −∞
c) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 ln 2 est asymptote à (C) en −∞
𝑒 −𝑥
3) a) Montrer que : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln |( ) − 1|
2
b) Calculer la limite de f en +∞
c) Montrer que la droite (D’) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
𝑒 𝑥
(2) −ln 2
′ (𝑥)
4) a) Montrer que 𝑓 = 𝑒 𝑥
( ) −1
2
b) Etudier les variations de la fonction f
5) a) Montrer que l’équation f(x)=0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]0; +∞[
b) Vérifier que : 1,1 < 𝛼 < 1,2 ; (f(1,1) ≈ −0,15 et f(1,2) ≈ 0,02)
6) Démontrer que la tangente (T) au point d’abscisse 1 pour équation :
𝑒 − 2 ln 2 𝑒 − 2 ln 2
𝑦=( )𝑥 − + ln(𝑒 − 2)
𝑒−2 𝑒−2
7) Tracer (C) , (D) et (D’)
8) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]0; +∞[
a) Montrer que h réalise une bijection de ]0; +∞[ vers un intervalle J que
l’on précisera
b) Construire la courbe (𝐶ℎ−1 ) dans le même repère
9) On considère le tableau des valeurs approximatives :
x 𝛼 1,5 1,75 2 2,25 2,5 2,75 3
f(x) 0 0,5 0,9 1,2 1,5 1,9 2,2 2,5
a) Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 1,2
𝑒 2 −4
b) Montrer que (𝑓 −1 )′ (1,2) =
𝑒 2 −4 ln 2
1
10) Démontrer que la droite (AB) avec 𝐴(2 ln 2 ; 0) 𝑒𝑡 𝐵 (2; ) a pour équation :
2
1 ln 2
𝑦= 𝑥−
4 − 4 ln 2 2 − 2ln 2
11) Sachant que la courbe (C) est au dessus de (AB) et au dessous de (T) sur
[𝛼; 2]. Soit A l’aire du domaine plan limité par (C) , l’axe des abscisses et les
droites d’équations 𝑥 = 𝛼 𝑒𝑡 𝑥 = 2
a) Montrer que :
2 2 2
1 ln 2 𝑒 − 2 ln 2 𝑒 − 2 ln 2
∫ ( 𝑥− ) 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫ (( )𝑥 − + ln(𝑒 − 2)) 𝑑𝑥
𝛼 4 − 4 ln 2 2 − 2ln 2 𝛼 𝛼 𝑒−2 𝑒−2
b) Montrer que :
−𝛼² + 4𝛼 ln 2 4 − 8 ln 2 (𝑒 − ln 2)(−𝛼 2 + 2𝛼)
≤𝐴≤ + (2 − 𝛼) ln(𝑒 − 2)
8 − 8 ln 2 2(𝑒 − 2)
c) En déduire une valeur approchée de A à 10−1 près avec 𝛼 = 1,2
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 6 :+++++++++++++++++++++++++
2
On considère par f la fonction définie sur R par : f(x) = (1 − x)31−x + 2 − x et
(C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé (O, I, J)
Partie A :Soit h la fonction définie sur R par :
h(x) = −2x 3 ln 3 + 2x 2 ln 3 + 3x − 1
1) Etudier les variations de la fonction h ; on donne h’(-0,4)=0 et h’(1,1)=0
2) a) Démontrer que l’équation h(x)=0 admet trois solutions
α ∈ ]−∞; −0,4[
{ β ∈ ]−0,4; 1,1[
γ ∈ ]1,1; +∞[
b) Justifier que : −1 < 𝛼 < −0,9 ; 0,2 < 𝛽 < 0,3 𝑒𝑡 1,6 < 𝛾 < 1,7
c) En déduire le signe de h sur R
Partie B :Soit g la fonction définie sur R par :
2
g(x) = (2x 2 ln 3 − 2x ln 3 − 1)31−x − 1
1) Calculer la limite de g en ±∞
2) a) Montrer que g ′ (x) = h(x)(2 ln 3)31−x²
b) Dresser le tableau de variations de la fonction g
On donne g(α) ≈ 2,4 ; g(β) ≈ −4,9 et g(γ) ≈ −0,8
3) a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet deux solutions
x1 ∈ ]−∞; α[ et x2 ∈ ]α; β[
b) Justifier que : −1,8 < x1 < −1,7 𝑒𝑡 − 0,5 < x2 < −0,4
4) Construire la courbe (Γ) de g
∀x ∈ ]−∞, x1 [ ∪ ]x2 ; +∞[; g(x) > 0
5) En déduire que : {
∀x ∈ ]x1 ; x2 [; g(x) < 0
Partie C :
1) Calculer la limite de f en ±∞
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428
2) a) Calculer la limite de f +∞
b) Etudier la dérivabilité de f en 0
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430
𝑥² − 2𝑥 − 4
ℎ(𝑥) = + ln|𝑥 − 2|
(𝑥 − 2)²
1) Etudier les variations de h sur l’intervalle ]1; 2[ ∪ ]2; +∞[
2) a) Démontrer que l’équation h(x)=0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]2; +∞[
b) Vérifier que 3,1 < 𝛼 < 3,2 ; (ℎ(3,1) ≈ −0,39 𝑒𝑡 ℎ(3,2) ≈ 0,07)
3) En déduire le signe h
Partie C :
1) Déterminer le domaine de définition de la fonction f
2) Etudier la continuité de f aux points d’abscisses -1 et 1
3) a) Démontrer que ∀x ∈ ]−∞; −1[; f ′ (x) = g(x)
b) Démontrer que ∀x ∈ ]1; 2[ ∪ ]2; +∞[; f ′ (x) = h(x)
4) Etudier les variations de la fonction de f
14α−20
5) a) Démontrer que f(α) = −α − 6 −
(α−2)²
b) A partir de l’encadrement de α donné dans la question 2)b) de la partie B,
donner un encadrement de f(α) à 10−1 près, (on détaillera soigneusement les
calculs effectués)
6) a) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 1 est asymptote à (C) en −∞
b) Préciser la position relative de (D) par rapport à (C)
7) Déterminer une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 3
8) Construire la courbe (C) et les droites (D) et (T)
9) Soit (∆) le domaine du plan délimité par (C), l’axe des abscisses et les droites
3
d’équations x = −2 et x =
2
Calculer l’aire A du domaine (∆) en cm²
++++++++++++++++++++++++PROBLEME10:+++++++++++++++++++++++++
Dans ce problème les nombres ∝ ; 𝛽 ; 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont à utilisés dans tout
l’exercice
PARTIE A : On considère le nombre entier naturel 𝑁 = 5∝ × 119𝛽
1) Déterminer ∝ 𝑒𝑡 𝛽 sachant que la somme des diviseurs de N est égale à
3720 ,
2) On considère par 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres entiers naturels ayant pour PGCD "𝑑"
et pour PPCM "𝑚 " tel que (𝑆) ∶ 𝑎² + 𝑏² = 𝑚² − 𝑁 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 𝑏
a) Déterminer tous les entiers naturels dont le carré divise N
b) Dresser la liste de tous les diviseurs de 120
c) Résoudre dans N² l’équation (S)
3) On considère par (E) l’équation définie par : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑁
a) Déterminer une solution particulière de l’équation (E’) : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 5
2 2
3) a) Montrer que 𝑖(𝛿) = 2𝛿 − 2 − +
𝛿 𝛿²
b) A partir de l’encadrement de 𝛿 donné dans la question 3)b) de la partie B,
donner un encadrement de i(𝛿) à 10−1 près, ( on détaillera soigneusement les
calculs effectués)
4) a) Montrer que l’équation i(x)=0 admet une solution γ ∈ ]𝛿; +∞]
b) Justifier que : 1,3 < γ < 1,4
c) Calculer i(1)
∀x ∈ ]0; 1[ ∪ ]γ; +∞[; i(x) > 0
d) En déduire que :{
∀x ∈ ]1; γ[; i(x) < 0
Partie D :Soit h la fonction définie sur ]0; +∞[ par
h(x) = x − 2 + (−x² + 2x − 2) ln x
1) Calculer la limite de h en 0 et en +∞
2) a) Montrer que : ℎ′ (𝑥) = 𝑖(𝑥)
b) Dresser le tableau de variations de h
1 1 1
3) a) Montrer que h(γ) = γ² − γ −
2 2 γ
b) Donner un encadrement de h(𝛾) à 10−1 près,
4) a) Montrer que l’équation h(x)=0 admet une solution λ ∈ ]0; 1[
b) Justifier que : 0,3 < λ < 0,4
∀x ∈ ]0; λ[; h(x) > 0
c) En déduire que :{
∀x ∈ ]λ; +∞[; h(x) < 0
Partie E :
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0
En déduire la nature des demi-tangentes
2) a) Calculer la limite de f en −∞
b) Calculer la limite de f en +∞, puis en déduire une interprétation
graphique du résultat
c) Calculer la limite de f en 2
3) a) Démontrer que ∀x ∈ ]−∞; 0[; f ′ (x) = g(x)
e−x
b) Démontrer que ∀x ∈ ]0; 2[ ∪ ]2; +∞[; f ′ (x) = h(x)
(x−2)²
c) Dresser le tableau de variations de f
𝑥0
4) a) Montrer que si 𝑥0 est une racine de g alors : 𝑓(𝑥0 ) = 𝑥0 −
2(1−𝑥0 2 )
b) Donner un encadrement à 10−1 près de 𝑓(𝛼) 𝑒𝑡 𝑓(𝛽)
𝜆
c) Montrer que : 𝑓(𝜆) = 𝑒 −𝜆
𝜆²−2𝜆+2
5) a) Montrer que l’équation f(x)=0 admet deux solutions
x1 ∈ ]α; β[ et x2 ∈ ]β; 0[
b) Justifier que : −1,5 < x1 < −1,4 𝑒𝑡 − 0,2 < x2 < −0,1
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435
c) Calculer f(1)
6) a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (C) en −∞
b) Etudier la position relative de (D) par rapport à (C)
7) Monter que la tangente (T) à (C) au point d’abscisses 1 a pour équation
1 1
𝑦=− 𝑥+
𝑒 𝑒
8) Tracer la courbe (C), la droite (D) et la tangente (T)
α ≈ −0,9 β ≈ −0,1 γ ≈ 0,3
On donne { ; { et {
f(α) ≈ 1,1 f(β) ≈ −0,1 f(γ) ≈ 0,1
9) Soit l la restriction de f à l’intervalle ]2; +∞[
a) Montrer que l réalise une bijection de ]2; +∞[ vers un intervalle que
l’on précisera
b) Calculer f(1)
c) Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 0
d) Montrer que (𝑓 −1 )′ (0) = −𝑒
e) Construire la courbe (𝐶𝑙−1 ) dans le même repère
++++++++++++++++++++++++PROBLEME12:+++++++++++++++++++++++++
Soit D une droite affine, munie d’un repère normé(𝑂, 𝑖 ), et soit A et B deux
points de D, d’abscisses respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 . On désigne par 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 deux nombres
réels dont la somme est égale à 1, par G le barycentre de A et B affectés de
coefficients respectifs 𝛼 𝑒𝑡 𝛽, par 𝑓 l’application de D dans R qui à tout point M
de D, associe le nombre réel : f(M) = αMA² + βMB²
1) Exprimer 𝑓(𝐺) au moyen de 𝑓(𝑂) 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑂𝐺²
Calculer, en fonction de, 𝑏, 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 , 𝑓(𝑂) l′ abscisse g de G, puis f(G) et vérifier
que f(G) ne dépend que de 𝑎 − 𝑏, 𝛼 𝑒𝑡 𝛽
2) On suppose maintenant 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 positifs. Soit X la variable aléatoire
prenant les valeurs 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 avec les probabilités respectives 𝛼 𝑒𝑡 𝛽
a) Calculer l’espérance mathématique E(X) de X , ainsi que l’espérance
mathématique 𝐸(𝑋 2 )𝑑𝑒 𝑋²
b) Montrer que la variance de X est égale à 𝑓(𝐺)
c) Un joueur lance un dé non pipé dont les faces sont numérotées de 1 à 6. Si le
chiffre obtenu est pair, ou divisible par 3, il gagne 40 francs. Soit X le gain de ce
joueur, Calculer l’espérance mathématique de X, sa variance et son écart type
++++++++++++++++++++++++PROBLEME13:+++++++++++++++++++++++++
Ce problème contient trois parties A, B et C. Les parties B et C sont indépendantes
Le plan est rapporté à un repère (O; u
⃗; v⃗ ) , l’unité graphique étant 1 cm
PARTIE A :
PARTIE C :
1) Soit M un point d’affixe z
𝑧−𝑖𝑧
a) Démontrer que le point H d’affixe le projeté orthogonal de 𝑀 sur la
2
droite (𝛿) d’équation :
𝑧−𝑖𝑧
b) Démontrer que la distance de M à la droite (𝛿) est égale à | |
2
2) a) Démontrer l’ensemble des points M d’affixe telle que
𝑧−𝑖𝑧
| | = |𝑧 − (2 + 2𝑖)| est la courbe (E)
2
b) Interpréter géométriquement ce résultat
En déduire la nature de la courbe (E)
En donner deux éléments caractéristiques
++++++++++++++++++++++++PROBLEME14:+++++++++++++++++++++++++
Le plan est rapporté à un repère orthogonal (O, I, J)
L’unité graphique est 4cm sur l’axe des abscisses et 2cm sur l’axe des ordonnées
Partie A : Soit f une fonction définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (2 + cos 𝑥)𝑒 1−𝑥
On note (C) sa courbe représentative dans le repère (O, I, J)
1) Montrer que pour tout x de R ; 𝑓(𝑥) > 0
𝜋
2) a) Montrer que pour tout x de R : √2 cos (𝑥 − ) = cos 𝑥 + sin 𝑥
4
b) En déduire que pour tout x de R : 2 + cos 𝑥 + sin 𝑥 > 0
c) Montrer que f est strictement décroissante sur R
3) a) Montrer que pour tout x de R : 𝑒 1−𝑥 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 3𝑒 1−𝑥
b) En déduire les limites de f en −∞ et en + ∞
c) Interpréter graphiquement le résultat en +∞
4) a) Montrer que sur l’intervalle [0; π], l’équation f(x) = 3 admet une
solution unique 𝛼
b) Donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 10−2
5) Représenter la courbe (C) sur [0; 4]
Partie B :On veut calculer l’aire A, exprimée en unité d’aire, du domaine limité par
la courbe (C), l’axe des abscisses, l’axe des ordonnées et la droite d’équation 𝑥 =
1
1
1) Montrer que : 𝐴 = 2𝑒 − 2 + ∫0 cos 𝑡 𝑒 1−𝑡 𝑑𝑡
1 1
2) On pose 𝐼 = ∫0 cos 𝑡 𝑒 1−𝑡 𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝐽 = ∫0 sin 𝑡 𝑒 1−𝑡 𝑑𝑡
a) A l’aide de deux intégrations par parties, montrer que :
I = − cos 1 + e − J et J = − sin 1 + I
b) En déduire la valeur de I
Partie C :Dans un plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗)(unité graphique :
1cm).On désigne par (C) la courbe représentative de la fonction f . Tracer la
courbe (C)
Hachurer la partie du plan formée des points de coordonnées (x, y) tels que :
𝛼≤𝑥≤4
{ On note (∆) cette partie
0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
𝑥 5
1) En remarquant que : pour 𝑥 ≠ 5: =1+
𝑥−5 𝑥−5
4 𝑥
Justifier ∫𝛼 𝑑𝑥 = 4 − 6𝛼
𝑥−5
2) Montrer que l’aire A de la partie (∆) est, en cm², donnée par : 𝐴 =
−𝛼² + 6𝛼 − 4
On pourra utiliser une intégration par parties
++++++++++++++++++++++++PROBLEME17:+++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1 − 𝑥𝑒 𝑥−1 et (C) sa
courbe représentative
Partie A :
1
1) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞ (on pourra écrire 𝑥𝑒 𝑥−1 = 𝑥𝑒 𝑥 )
𝑒
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2x + 1 est asymptote de f en
−∞ et péciser la position relative de (C) par rapport à la droite (D)
3) a) Calculer la dérivée f’ et la dérivée seconde f’’ de la fonction f
b) Dresser le tableau de variations de la fonction f’ en précisant la limite
de la fonction ‘ en −∞
c) Calculer f’(1) et en déduire le signe de f’(x) pour tout réel x
d) Dresser le tableau de variations de la fonction f
4) Soit I l’intervalle[1,9; 2]. Démontrer que, sur I l’équation f(x)=0a une solution
unique α
5) Tracer (C) et la droite (D) (unité graphique : 2cm)
Partie B :On considère la fonction g déinie sur l’intervalle I par :
1
g(x) = 1 + ln (2 + )
x
1) Démontrer que sur I, l’équation f(x)=0 est équivaut à l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥
2) Etudier le sens de variation de g sur I et démontrer que pour tout x
appartenat à I, g(x) appartient à I
1
3) Démontrer que pour tout x de l’intervalle I ; |g ′ (x)| ≤
9
u0 = 2
4) Soit (𝑢𝑛 ) la suite de nombres réels définie par : {
un+1 = g(un )
On déduit de la question B.2 que tous les termes de cette suite
appartiennent à l’intervalle I. On ne demande de le démontrer
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441
1
a) Démontrer que pour tout n de N ; |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
9
b) En déduire en raisonnant par récurrence que : pour tout n de N ;
1 1
|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 𝑛 ×
9 10
c) En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) converge et préciser sa limite
Partie C
∝
1) En intégrant par parties, calculer l’intégrale 𝐽 = ∫1 𝑥𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥
2) a) Détermnier en unité d’aiers, l’aire A de la portion limitée par la courbe
(C), l’axe des abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 =∝
1
b) Démontrer qu’on peut écrire 𝐴 = (∝ −1) (∝ − )
∝
++++++++++++++++++++++++PROBLEME18:+++++++++++++++++++++++++
x²−1+ln|x|
On considère la fonction f définie par : f(x) = et (C) sa courbe
x−ln|x|
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Partie A : Soit l la fonction définie sur R∗ par l(x) = x − ln|x|
1) a) Calculer la limite de l en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de l en 0. En déduire une interpretation graphique du résultat
2) a) Montrer que l’équation l(x) = 0 admet une solution ∝∈ ]−∞; 0[
b) Justifier que :−0,6 <∝< −0,5 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙(−0,6) ≈ −0,09 et l(−0,5) ≈ 0,2
c) En déduire le signe de l
6x²−4x−1
PARTIE B : Soit i la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par i(x) = − 4 ln|x|
x
1) a) Calculer la limite de i en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de i en 0
2) Etudier les variations de la fonction i
3) a) Montrer que l’équation i(x) = 0 admet deux solutions β ∈ ]−∞; 0[ et γ ∈ ]0; +∞[
b) Justifier que : −0,4 < 𝛽 < −0,3 𝑒𝑡 0,6 < 𝛾 < 0,7
∀x ∈ ]−∞; β[ ∪ ]0; γ[ ; i(x) < 0
c) En déduire que : {
∀x ∈ ]β; 0[ ∪ ]γ; +∞[; i(x) > 0
PARTIE C : Soit h la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par
h(x) = 3x² + 1 − (4x + 1) ln|x|
1) Calculer la limite de h en +∞ ; −∞ et en 0
2) a) Montrer que h′ (x) = i(x)
b) Dresser le tableau de variations de h
3) a) Montrer que si a est la solution de l’équation i(x) = 0 alors
5 1
h(a) = −3a² + a + 3 +
2 4a
b) Donner un encadrement à 10−1 près de h(β) et h(γ)
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442
4) Montrer que (C) admet deux asymptotes que l’on précisera les équations
5) Montrer que la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 1 a pour équation :
𝑦 = (4 ln 2 + 1)𝑥 − 4 ln 2 + 1
𝑓(𝑥)
6) a) Calculer : lim
𝑥→+∞ 𝑥
b) Donner une interprétation graphique du résultat
7) Tracer la curbe (C) et (T)
8) Soit j la restriction de f à l’intervalle ]−∞; −1[
a) Démontrer que j réalise une bijection de ]−∞; −1[ vers ]0; +∞[
b) Construire la courbe (𝐶𝑗 −1 ) dans le même repère
c) Calculer 𝑓(−2) d) Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 1 e)
1
Montrer que (𝑓 −1 )′ (1) =
2−ln 2
9) Montrer que la droite (AB) avec 𝐴(0 ; 1) et 𝐵(1 ; 2) a pour équation
𝑦=𝑥+1
10) On rappelle que (C) est au dessus de (T) et au dessous de (AB) sur
l’intervalle [0; 1] ; Soit A l’aire de la partie du plan delimité par l’axe des
abscisses, la courbe (C) et les droites d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1
a) Montrer que :
1 1 1
∫ ((4 ln 2 + 1)𝑥 − 4 ln 2 + 1)𝑑𝑥 ≼ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≼ ∫ (𝑥 + 1)𝑑𝑥
0 0 0
4 ln 2+1 3
b) Montrer que : − 4 ln 2 + 1 ≼ 𝐴 ≼
2 2
c) En déduire une valeur approchée à 10−1 près de l’aire A en cm²
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 27:++++++++++++++++++++++++
Soit l’application f de R dans R définie par : 𝑓(𝑥) = Log(𝑐ℎ 𝑥) où Log désigne la
𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥
fonction logarithme népérien et 𝑐ℎ 𝑥 =
2
PARTIE A :
1- Etudier les variations de la fonction f et montrer que pour tout 𝑥 ∈
𝑅; 𝑓(𝑥) ≥ 0
++++++++++++++++++SUJET 1++++++++++++++++
EXTRAIT BAC BLANC DE LA ZONE 4 DE RATOMA 2016
Exercice 1 :
1) a) Trouver l’ensemble des entiers naturels diviseurs du nombre 5929
b) Trouver les couples (𝑎, 𝑏) d’entiers naturels dont le PGCD et le PPCM sont
solutions de l’équation 𝑥² − 91𝑥 + 588 = 0
2) Démontrer que 𝐴 = 33𝑛+2 + 2𝑛+4 est divisible par 5
(𝑛−1)𝑛(𝑛+1)
3) Démontrer que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a : ∑𝑛𝑘=1 𝑘(𝑛 − 𝑘) =
6
Exercice 2 : 1) Soit (E) l’ensemble des points M du plan complexe dont l’affixe z
2
vérifie : 10𝑧𝑧 + 3(𝑧 2 + 𝑧 ) = 4
Démontrer que (E) est une ellipse dont on précisera les éléments caractéristiques
2) Déterminer une équation de (E’), image de (E) par la similitude directe de
𝜋
centre O, de rapport 2 et d’angle
4
3) Déterminer la nature de (E’), ses axes et ses sommets. Tracer (E) et (E’) sur un
même graphique
Exercice 3 : Dans un plan P, on donne un trapèze convexe isocèle ABCD tel que
(AB) soit parallèle à (DC).
Soit [𝐴𝐻] sa hauteur relativement aux bases[𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐶𝐷]. On pose 𝐴𝐵 =
𝑎 ; 𝐶𝐷 = 3𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐻 = 𝑎 𝑜ù 𝑎 ∈ 𝑅 ∗
1) Déterminer les réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 pour que H soit le barycentre des points A, B,
C et D affectés respectivement des coefficients α ; 1 ; 1 et β.
Pour cette question on pourra utiliser un repère d’origine H
2) Soit G1 l’isobarycentre des points B et C. Soit G 2 le barycentre de A et D
affectés respectivement des coefficients -1 et 3. Construire G1 et G2
Montrer que H est le milieu du segment [𝐺1 𝐺2 ]
3) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖3𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
‖𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐴
4) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :
−𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 + 3𝑀𝐷2 ≤ 24𝑎²
5) Résoudre l’équation :
4 x 4 a
√log a 4√ax + log x 4√ax + √log a √ + log x √ = a où {a > 0
a x a≠1
PROBLEME :
A-) On note 𝑓𝑛 la fonction numérique de variable réelle x définie sur
𝑒 1+𝑥
]−∞; −2[ ∪ ]−2; +∞[ par : 𝑓𝑛 (𝑥) = pour tout n entier naturel non nul.
(𝑥+2)𝑛
(𝐶𝑛 ) désigne la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans le plan muni d’un repère
orthonormé (O, I, J) L’unité graphique : 2cm
1) Etudier les limites de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 + ∞
2) a) Etudier suivant la parité de n, la limite de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − 2
b) Calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) ; puis étudier son signe suivant la parité de n
c) Dresser le tableau de variations de 𝑓𝑛
3) Démontrer que toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent un point fixe A
Déterminer une équation de la tangente (𝑇𝑛 ) à (𝐶𝑛 ) en A
𝑓𝑛 (𝑥)
4) a) Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥
b) Démontrer que pour tout entier n non nul, et pour tout nombre réel
𝑥 ≠ −2, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥)
c) En déduire les positions relatives des courbes (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 ) (pour n=1 et n=2)
Représenter graphiquement (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 )
0
B-) Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = ∫−1 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
1) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante et que pour tout n non nul, on
a 𝑈𝑛 ≥ 0. Que peut-on en déduire ?
2) a) En utilisant une intégration par partie, démontrer que pour tout entier
𝑒
naturel 𝑛 ≥ 2 on a : 𝑛𝑈𝑛+1 = 1 + 𝑈𝑛 −
2𝑛
b) Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la question 4-b) de A
0 𝑛𝑒 1+𝑥
c) En déduire que lim ∫−1 (𝑥+2)𝑛+1 = 1
𝑥→+∞
++++++++++++++++++SUJET 2++++++++++++++++
EXTRAIT BAC BLANC DU LYCEE BONFI 2016
Exercice 1 : On considère l’équation (E) : (𝑍 ∈ 𝐶)
𝑍 3 + (1 − 6𝑖)𝑍 2 − (17 + 8𝑖)𝑍 − 33 + 30𝑖 = 0
1) a) Vérifier que -3 est solution de cette équation
b) Résoudre l’équation (E)
Les solutions seront notées par 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 où 𝑍0 = −3 𝑒𝑡 𝑍2 a sa partie réelle
positive
2) Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑢; 𝑣)(𝑢𝑛𝑖𝑡é ∶ 1𝑐𝑚)
On considère les points 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 d’affixes respectives 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
c) Placer 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 dans le repère (𝑂; 𝑢; 𝑣)
d) Démontrer que le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀2 est isocèle
3) On désigne par G le barycentre des points pondérés
(𝑀0 , −1); (𝑀1 , 1)𝑒𝑡 (𝑀2 , 1)
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457
𝑓(𝑥)
b) Calculer lim ( ) puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→−∞ 𝑥
c) Calculer la limite à gauche en 1 puis interpréter graphiquement ce résultat
2) a) Pour tout réel 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ; calculer 𝑓 ′ (𝑥)
b) Démontrer que f est strictement décroissante sur ]−∞; 1[
c) Dresser le tableau de variations de f
3) a) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique
𝛽 ∈ ]−∞; 1[
b) Justifier que −0,7 < 𝛽 < −0,6
4) a) Démontrer qu’une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse
0 est : 𝑦 = −𝑥 − 1
b) On donne le tableau de valeurs suivant :
𝑥 -2 -1,5 -1 -0,75 -0,5 -0,25 0,25 0,5 0,75
Arrondi d’ordre 1 4,1 2,2 0,7 0,1 -0,3 -0,7 -1,2 -1,4 -1,8
de f(x)
Tracer (C) et (T)
−3 ≤ 𝑥 ≤ 5
On pourra faire la figure dans la partie du plan caractérisée par : {
−4 ≤ 𝑦 ≤ 6
5) On désigne par A l’aire de la partie du plan délimitée par (C), la droite (OI) et
les droites d’équations respectives 𝑥 = 𝛽 𝑒𝑡 𝑥 = 0
0
a) Calculer ∫𝛽 ln(1 − 𝑥)𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties
b) Démontrer que la valeur de A en unité d’aire est :
𝛽3
𝐴= − 2𝛽 − (1 − 𝛽) ln(1 − 𝛽)
3
c) Déterminer en cm² l’arrondi d’ordre 2 de la valeur de A pour 𝛽 = −0,65
6) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de f et (C’) sa courbe représentative
dans le plan muni du repère (O, I, J)
a) Calculer 𝑓(−1)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en ln 2 existe puis calculer le.
c) Construire la courbe (C’) et sa tangente (∆) au point d’abscisse ln 2 sur la
même figure
++++++++++++++++++SUJET 3++++++++++++++++
EXTRAIT BAC BLANC DU LYCEE 3 AVRIL DE KANKAN 2016
Exercice 1 : On considère les suites (𝑈𝑛 )𝑛∈𝑁 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 )𝑛∈𝑁 définies par ∶
1 √3
𝑈0 = ; 𝑉0 =
2 2
√3
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 − 𝑉𝑛 On pose : 𝑍𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑖𝑉𝑛
3
√3
{ ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑉𝑛+1 = 3 𝑉𝑛 + 𝑈𝑛
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
459
1
𝑢0 =
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par : { 2
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
1 𝑒
a- Démontrer par récurrence que : pour tout n de N ; ≤ 𝑢𝑛 ≤
2 3
b- En utilisant l’inégalité des accroissements finis , démontrer que : pour
2
tout n de N : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
3
2 𝑛 2 𝑛+1
En déduire que pour tout n de N ; |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) |𝑢0 − 𝛼| ≤ ( )
3 3
c- Démontrer que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente. Quelle est sa limite ?
d- Déterminer un entier 𝑛0 tel que si 𝑛 ≥ 𝑛0 alors |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−2
1
4) Ne connaissant pas la primitive de la fonction f sur [0; ], on se propose de
2
1
déterminer un encadrement de l’intégrale : 𝐼 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 2
𝑥+2
2) Etudier et représenter la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = log 5 ( )
3−𝑥
++++++++++++++++++SUJET 8++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DE MATOTO 2014
Exercice1 : Soit a et b deux nombres entiers naturels tels que :
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑑 𝑒𝑡 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 𝑚
Trouver tous les couples (a ; b) d’entiers naturels tels que : 2𝑚 − 𝑑 = 220
Exercice 2 : A-) Soit g la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie par :
g(x) = ln x + x + 1
1) Déterminer les limites de g en 0 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
Etudier le sens de variations de g
2) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle
que : (0,27 < 𝛼 < 0,28 𝑒𝑡 𝑔(0,27) = −0,04 𝑒𝑡 𝑔(0,28) = 0,007)
b) En déduire le signe de g(x) suivant les valeurs de x
4𝑥 ln 𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖 𝑥 > 0
B-) Soit f la fonction définie par :{ 𝑥+1
𝑓(0) = 0
1) a) Montrer que f est continue en 0
b) 𝑓 est elle dérivable en 0 ?
2) Déterminer la limite de f en +∞
4𝑔(𝑥)
3) a) Démontrer que, pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[ on a : 𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑥+1)²
b) Montrer que 𝑓(𝛼) = −4𝛼
c) Dresser le tableau de variation de f
4) Soit (C) la courbe de la f et (𝚪) la tangente à (C) au point d’abscisse 1
Donner une équation de (𝚪)
Tracer la (C) et (𝚪)
ln(0,27) = −1,31; ln(0,28) = −1,27 ; ln 2 = 0,7; ln 3 = 1,1 𝑒𝑡 ln 5 = 1,6
Exercice 3 : Soit ABC un triangle
1) Déterminer et construire le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et
(C ; 1)
2) Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a) Vérifier que B appartient à (Γ)
b) Déterminer et construire (Γ)
++++++++++++++++++SUJET 9++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DE DIXINN 2014
Exercice 1 : 1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminer deux entiers relatifs
vérifiant l’équation (E) : 29𝑥 − 11𝑦 = 1 et résoudre alors (E) dans Z²
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465
4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
a) Montrer que 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺² +
6
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
b) Calculer de deux façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )²
𝑀𝐵 + 2𝑀𝐶
4a²+4b²+c²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . MB
En déduire que : MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 8MG′2 − 3MG² −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . MC′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 4MC
12
2) Soit 𝐺′′ le barycentre du système {(G′, 8); (G, −3)}
c²+4b²
a) Montrer que 8MG′2 − 3MG² = 5MG"² −
30
20a 2 +28b2 +7c²
b) En déduire que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB + 4MC MC′ = 5MG′′2 −
60
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝐶𝐶′] 𝑒𝑡 [𝐴𝐵]
Montrer que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G’’ dont
on déterminera le rayon en fonction de a, b et c
4) Soit S l’aire et p le demi-périmètre du triangle ABC
a) Calculer cos 𝐴̂ en fonction de 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
b) Calculer S en fonction de 𝑏; 𝑐 𝑒𝑡 sin 𝐴̂
1
c) Montrer que 𝑆 = (𝑏 2 + 𝑐 2 − 𝑎2 ) tan 𝐴̂
4
d) En déduire l’égalité : 16𝑆² = 4𝑏²𝑐² − (𝑏 2 + 𝑐 2 − 𝑎2 )² (1)
e) En factorisant le second membre de (1) , démontrer la formule
de Héron : 𝑆 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐)
f) Soit H le projeté orthogonal du point A sur la droite (BC) :
2
Démontrer que : 𝐴𝐻 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐)
𝑎
g) Application : Calculer l’aire du triangle ABC ; la distance AH et la
valeur de tan 𝐴̂ tels que: 𝐴𝐵 = 6 ; 𝐴𝐶 = 7 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 8
Exercice 2: PROBABILITE
M DAOUDA BANGOURA possède depuis plusieurs mois un téléphone mobile pour
lequel il a souscrit un forfait mensuel de deux heures. Soucieux de bien gérer ses
dépenses, il étudie l’évolution de ses consommations.
● Si pendant le mois noté 𝑛 il a dépassé son forfait, la probabilité qu’il le dépasse
1
le mois suivant noté (𝑛 + 1) est
5
● Si pendant le mois noté 𝑛 il n’a pas dépassé son forfait, la probabilité qu’il le
2
dépasse le mois suivant noté (𝑛 + 1) est
5
Pour n entier naturel strictement positif, On désigne par 𝐴𝑛 l’évènement « M
DAOUDA a dépassé son forfait le mois n » et 𝐵𝑛 l’évènement contraire. On pose
1
𝑝𝑛 = 𝑝(𝐴𝑛 ) 𝑒𝑡 𝑞𝑛 = 𝑝(𝐵𝑛 ) ; 𝑜𝑛 𝑎 𝑝1 =
2
Tous les résultats seront donnés sous de fractions irréductibles
PROBLEME :
𝑓(𝑥) = |𝑥 + 1|ln|𝑥|+𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ −1
Soit f la fonction définie sur ℝ ∖ [−1] par ; { et
𝑓(0) = 1
(C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé (unité graphique : 2cm)
PARTIE A : On considère la fonction 𝑖 définie sur ℝ ∖ [0; −1] 𝑝𝑎𝑟 ;
1
𝑖(𝑥) = 2 ln|𝑥 + 1| + + 5
𝑥
1- Etudier les variations de la fonction 𝑖
2- a) Montrer que l’équation 𝑖(𝑥) = 0 admet trois solutions ∝∈
1 1
]−∞; −1[ ; 𝛽 ∈ ]−1; − [ 𝑒𝑡 𝛾 ∈ ]− ; 0[
2 2
b) Justifier que : −1,2 <∝< −1,1 ; −0,9 < 𝛽 < −0,8 𝑒𝑡 − 0,3 < 𝛾 < −0,2
∀𝑥 ∈ ]−∞; ∝[ ∪ ]𝛽; 𝛾[ ∪ ]0; +∞[ ; 𝑖(𝑥) > 0
3- En déduire que :{
∀𝑥 ∈ ]∝; −1[ ∪ ]−1; 𝛽[ ∪ ]𝛾; 0[ ; 𝑖(𝑥) < 0
PARTIE B : Soit h la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par
ℎ(𝑥) = 2(𝑥 + 1) ln|𝑥 + 1| + ln|𝑥| + 3𝑥 + 2
1- a) Calculer la limite de h en +∞ ; −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 0
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469
2) Calculer f’(x) dérivée de f et montrer que f’(x) et g(x) ont le même signe.
Etudier le sens de variation de f(x)
𝛼 2 +2𝛼
3) Démontrer l’égalité 𝑓(𝛼) = −
4
Où α est définie dans la première partie. En déduire un encadrement de f(α)
4) Etablir un tableau de variation de f
5) Tracer (C)
PARTIE D: Soit m un nombre réel négatif
0
1- Interpréter graphiquement ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
2- a) Calculer à l’aide d’une intégration par partie ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
0
b) En déduire ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
3- Calculer la limite de ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 lors que x tend vers −∞
+++++++++++++++++SUJET 14++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU LYCEE AHMED SEKOU TOURE 2017
Exercice 1:Le nombre n désigne un entier naturel
1- Démontrer que 𝑛² + 5𝑛 + 4 𝑒𝑡 𝑛² + 3𝑛 + 2 sont divisibles par n+1
2- Déterminer l’ensemble des valeurs de n pour les quelles 3𝑛² + 15𝑛 + 19
est divisible par n+1
En déduire que, ∀𝑛 ∈ 𝑁; 3𝑛² + 15𝑛 + 19 n’est pas divisible par 𝑛² + 3𝑛 + 2
Exercice 2:
1- Calculer la somme :𝑆𝑘 = 1 + 102 + 104 + ⋯ + 102𝑘 (𝑘 ∈ 𝑁 ∗ )
2- Exprimer le nombre qui s’écrit, en base 10, 𝑎𝑏𝑎𝑏𝑎𝑏 à l’aide du nombre 𝑎𝑏 et
de puissance de 10
2929 … 29
⏟
3- En déduire la somme :𝐴 = 29 + 2929 + 292929 + ⋯ +
𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠 29
Exercice 3:Dans tout l’exercice x et y désignent des entiers naturels non nuls
vérifiant x < 𝑦
S est l’ensemble des couples (x, y) tels que P. G. C. D(x ; y) = y − x
4. a. Calculer le P.G.C.D(363 ; 484)
b. Le couple (363 ; 484) appartient-il à S ?
2. Soit n un entier naturel non nul ; le couple (n ; n+1) appartient-il à S ?
Justifier votre réponse
3. a. Montrer que (x ; y) appartient à S si et seulement si il existe un entier
naturel k non nul tel que : x = k(y − x) et y = (k − 1)(y − x)
b. En déduire que pour tout couple (x ; y) de S on a :PPCM(x ; y) = k(k + 1)(y − x)
4. a. Déterminer l’ensemble des entiers naturels diviseurs de 228
e) Calculer la probabilité d’avoir une seule face noire au cours des quatre
lancers
f) Calculer la probabilité d’avoir une face noire au 4ème lancer (une face noire
pouvant apparaitre au cours des autres lancers)
6) Soit n un entier naturel non nul
c) Calculer la probabilité 𝑃𝑛 d’avoir au moins une face blanche au cours des n
lancers
d) Déterminer le plus petit entier naturel n tel que : 𝑃𝑛 ≥ 0,99
Exercice 3 :On considère les suites (𝑈𝑛 )𝑛∈𝑁 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 )𝑛∈𝑁 définies par ∶
√3
1 √3
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 − 𝑉𝑛
3
𝑈0 = ; 𝑉0 = 𝑒𝑡 { On pose : 𝑍𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑖𝑉𝑛
2 2 √3
𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛 + 𝑈𝑛
3
1) Calculer |𝑍0 |; puis |𝑍𝑛+1 | en fonction de |𝑍𝑛 |.
2) a) Exprimer 𝑍𝑛+1 en fonction de 𝑍𝑛
√3
b) Trouver arg ( + 𝑖)
3
c) Déduire de ce qui précède un argument 𝜃𝑛 𝑑𝑒 𝑍𝑛 en fonction de n d)
Trouver
3) Exprimer 𝑈𝑛 𝑒𝑡 𝑉𝑛 en fonction de n
PROBLEME :
Partie A :
1) On considère f la fonction numérique, de courbe représentative (𝐶𝑓 )
définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 1−𝑥
a- Calculer les limites de f en +∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 − ∞
b- On admet que f est dérivable sur R. Etudier le sens de variations de f et
dresser son tableau de variation
c- Tracer la courbe (𝐶𝑓 ) en prenant soin de tracer la tangente à l’origine
2) On considère g la fonction numérique, de courbe représentative (Cg ) définie
sur R par : g(x) = |x|e|1−x|
a) Ecrire g(x) sans le symbole de la valeur absolue
b) En déduire une méthode pour obtenir la courbe représentative (Cg ) de g
sur ]−∞; 1] à partir de (Cf )
c) Etudier sur l’intervalle [1; +∞[ le sens de variation de la fonction h →
xe1−x
d) Etudier la dérivabilité de g en 0 et en 1
e) Déduire des questions précédentes le tableau de variations de g
f) Tracer (Cg ) ainsi que les demi-tangentes à (Cg )
𝐴 𝐵 𝐶
a- Construire le point 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 Que constate t-on
−3 2 −1
b- On pose (E) : 𝑓(𝑀) = −2𝑎2
+ Montrer que les points O, A et E appartiennent à (E)
+ Montrer que 𝑓(𝐺) = 𝑓(𝐹) = 0
c- Déterminer et construire l’ensemble (E)
5- Soit (F) l’ensemble des points M du plan tels que :
g(M) = MB² − 2MD² + MF² = 3a²et I le milieu du segment [BF]
a- Montrer que les points C et E appartiennent à (F)
b- Montrer que g(I) = −3𝑎²
c- Déterminer et construire l’ensemble (F)
6- (E) et (F) sont-ils tangents ? Si oui, démontrer et donner leur point tangent.
5𝑎²√3
7- a- Montrer que l’aire de cet hexagone est : 𝐴 = 2
b- Soit A’ l’aire de la partie commune de l’hexagone et de l’ensemble (E)
5√3 𝜋
Démontrer que l 'aire de la partie de l’hexagone privée de A’ est : 𝐴′′ = ( 2
− ) 𝑎²
3
EXERCICE 2 : PROBABILITE
1 1 1
1- Soit (𝑢𝑛 ), définie par 𝑢1 = ; 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 +
2 6 3
2
a) Soit (𝑣𝑛 ), définie pour 𝑛 ≥ 1 𝑝𝑎𝑟 ; 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − . Montrer que (𝑣𝑛 ) est
5
une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
b) En déduire l’ex/pression (𝑣𝑛 ) en fonction de n puis celle de (𝑢𝑛 ),
2- On considère deux dés notées A et B. Le dé A comporte trois faces rouges et
trois faces blanches. Le dé B comporte quatre faces rouges et deux faces
blanches.
On choisit un dé au hasard et on le lance : si on obtient rouge, on garde le même
dé, si on obtient blanc, on change le dé. Puis on relance et ainsi de suite.
On désigne par 𝐴𝑛 l’évènement « On utilise le dé A au nième lancer »
Par 𝐴̅𝑛 l’évènement contraire de 𝐴𝑛
Par 𝑅𝑛 l’évènement « On obtient rouge au nième lancer » ; Par 𝑅̅𝑛 l’évènement
contraire de 𝑅𝑛
Par 𝑎𝑛 et 𝑟𝑛 les probabilités respectives de 𝐴𝑛 et 𝑅𝑛
a- Déterminer 𝑎1 b- Déterminer 𝑟1
c) En remarquant que, pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑅𝑛 = (𝑅𝑛 ∩ 𝐴𝑛 ) ∪ (𝑅𝑛 ∩ 𝐴̅𝑛 ).
1 2
Montrer de : 𝑟𝑛 = − 𝑎𝑛 +
6 3
d) Montrer que, pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝐴𝑛+1 = (𝑅𝑛 ∩ 𝐴𝑛 ) ∪ (𝑅̅𝑛 ∩ 𝐴̅𝑛 ).
1 1
e) En déduire que pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + puis déterminer
6 3
l’expression de 𝑎𝑛 en fonction de n
f) En déduire l’expression de 𝑟𝑛 en fonction de n, puis limite de 𝑟𝑛
EXERCICE 3 : CONIQUES
I- Quel est l’ensemble des milieux des cordes d’une parabole qui
contiennent le foyer ?
II- Deux tangentes données à une parabole déterminent sur une
tangente variable un segment [𝑀𝑀′]. Montrer que la projection
orthogonale de [𝑀𝑀′] sur la directrice est à une longueur constante
PROBLEME : FONCTIONS NUMERIQUES
x²−1+ln|x|
On considère la fonction f définie par : f(x) = et (C) sa courbe
x−ln|x|
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J) unité 2 cm
Partie A : Soit l la fonction définie sur R∗ par l(x) = x − ln|x|
1- a) Calculer la limite de l en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de l en 0. En déduire une interpretation graphique du résultat
2- a) Montrer que l’équation l(x) = 0 admet une solution ∝∈ ]−∞; 0[
b) Justifier que :−0,6 <∝< −0,5 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙(−0,6) ≈ −0,09 et l(−0,5) ≈ 0,2
c)En déduire le signe de l
6x²−4x−1
PARTIE B : Soit i la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par i(x) = x
− 4 ln|x|
1- a) Calculer la limite de i en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de i en 0
2) Etudier les variations de la fonction i
3) a) Montrer que l’équation i(x) = 0 admet deux solutions
β ∈ ]−∞; 0[ et γ ∈ ]0; +∞[
b) Justifier que : −0,4 < 𝛽 < −0,3 𝑒𝑡 0,6 < 𝛾 < 0,7
∀x ∈ ]−∞; β[ ∪ ]0; γ[ ; i(x) < 0
c) En déduire que : {
∀x ∈ ]β; 0[ ∪ ]γ; +∞[; i(x) > 0
PARTIE C : Soit h la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par
h(x) = 3x² + 1 − (4x + 1) ln|x|
1) Calculer la limite de h en +∞ ; −∞ et en 0
2) a) Montrer que h′ (x) = i(x)
b) Dresser le tableau de variations de h
3) a) Montrer que si a est la solution de l’équation i(x) = 0 alors
5 1
h(a) = −3a² + a + 3 +
2 4a
b) Donner un encadrement à 10−1 près de h(β) et h(γ)
4. Utiliser l’inégalité des accroissements finis pour démontrer que, pour tout
2
entier naturel n : |𝑢𝑛+1 − 𝑎| ≤ |𝑢𝑛 − 𝑎|
𝑒
2 𝑛
5. Démontrer par récurrence que : |𝑢𝑛 − 𝑎| ≤ ( )
𝑒
6. En déduire que la suite 𝑢𝑛 converge et donner sa limite
7. Déterminer un entier naturel p tel que : |𝑢𝑛 − 𝑎| ≤ 10−5
8. En déduire une valeur approchée de a à 10−5 près, on expliquera l’algorithme
utilisé sur la calculatrice
++++++++++++++++SUJET 22+++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC D’AMERIQUE DU NORD 1998
EXERCICE 1 :
Afin de créer une loterie, on met dans une urne n billets différents (n supérieur
ou égal à 3), dont deux et deux seulement sont gagnants.
1) Dans cette question, on choisit au hasard et simultanément deux billets dans
l’urne.
a) On suppose ici n=10. X désigne la variable aléatoire qui donne le nombre de
billets gagnant parmi les deux choisis.
Déterminer la loi de probabilité de X.
b) On revient au cas général avec n supérieur où égal à 3.
Calculer la probabilité, notée pn, d’avoir exactement un billet gagnant parmi les
deux choisis.
2) Dans cette question, on choisit au hasard deux billets dans cette urne en
remettant le premier billet tiré avant de tirer le second.
a) On suppose ici n=10. Y désigne la variable aléatoire qui donne le nombre de
billets gagnant parmi les deux billets choisis.
Déterminer la loi de probabilité de Y.
b) On revient au cas général avec n supérieur où égal à 3.
Calculer la probabilité, notée qn , d’avoir exactement un billet gagnant parmi les
deux choisis.
3. a) Montrer que pour tout n supérieur ou égal à 3, on a :
Pn- qn=
4(𝑛−2)
.
𝑛2 (𝑛−1)
b) En remarque que pour tout entier n, n-2 inférieur à n-1, déterminer un entier
naturel n0 tel que pour tout n supérieur ou égal à n 0, on ait
−3
Pn- qn< 10
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
491
2-a) Calculer 𝑓𝑛+1 (𝑥) − 𝑓𝑛 (𝑥). Cette différence est-elle dépendante de l’entier n ?
b) Expliquer comment il est possible de construire point par point la
courbe (𝐶4 ) à partir de (𝐶2 ) et (𝐶3 ). Tracer (𝐶4 )
Partie B : Calculs d’aires
𝑒 ln 𝑥
1- Calculer, en intégrant par parties, l’intégrale 𝐼 = ∫1 𝑑𝑥
𝑥²
2- En déduire l’aire, en unité d’aires du domaine plan par les courbes (𝐶𝑛 ) et
(𝐶𝑛+1 ) et les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
3- On note 𝐴𝑛 l’aire, en unité d’aires, du domaine plan limité par les
courbes (𝐶𝑛 ) et les droites d’équations 𝑦 = 0 ; 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
a- Calculer 𝐴2
b- Déterminer la nature de la suite An en précisant l′ interprétation
graphique de la raison
Partie C: Etude sur l’intervalle ]𝟏; +∞[ de léuation 𝒇𝒏 (𝒙) = 𝟏
Dans toute la suite, on prend 𝑛 ≥ 3
𝑛−2
𝑛−2
1) a) Vérifier que , pour tout n ; 𝑒 2𝑛 > 1 𝑒𝑡 𝑓𝑛 ( )>1
2𝑛
b) Vérifier que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 n’admet pas de solution sur
𝑛−2
l’intervalle]1; 𝑒 2𝑛 [
𝑛−2
2) On admet que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 admet sur l’intervalle [𝑒 2𝑛 ; +∞[
exactement une solution notée 𝛼𝑛
3) On se propose de déterminre la limite de la suite (𝛼𝑛 )
Calculer 𝑓𝑛 (√𝑛) et montrer que, pour 𝑛 > 𝑒², on a 𝑓𝑛 (√𝑛) ≥ 1
En déduire que, pour 𝑛 ≥ 8, on a 𝛼𝑛 ≥ √𝑛 et donner la limite de la suite (𝛼𝑛 )
++++++++++++++++SUJET 23+++++++++++++++++
EXTRAIT BAC BLANC G S L’AVENIR 2015
PISTE 1 :
1) Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
𝑛 𝑛
𝑘−2 𝑛 𝑛−1
2𝑘 − 1 3 + 2𝑛
𝑎) ∑(𝑘 − 1)2 = (𝑛 − 1)2 − 𝑛2 + 1 ; 𝑏) ∑ 𝑘
=3− ;
2 2𝑛
𝑘=2 𝑘=1
𝑛
2
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)(3𝑛 + 3𝑛 − 1)
𝑐) ∑ 𝑘 4 =
30
𝑘=1
2) Un nombre s’écrit 𝑎𝑏𝑐𝑎 dans le système décimal divisible par 7
Déterminer toutes les valeurs possibles de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 pour que la division
euclidienne de ce nombre par 99 ait pour reste égal à 1
PISTE 2 :
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493
Exercice 2 :
On considère le polynôme 𝑃(𝑧) = 𝑧 4 + 17𝑧² − 28𝑧 + 260, où z est un nombre
complexe
1- Déterminer nombres réels a et b tels que :
𝑃(𝑧) = (𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏)(𝑧 2 + 4𝑧 + 20)
2- Résoudre dans C l’équation 𝑃(𝑧) = 0
3- Placer dans un repère orthonormal direct (O ;U ;V), les images M, N, P et Q des
nombres complexes respectifs m = −2 + 4i; n = −2 − 4i ; p = 2 + 3i et
q = 2 − 3i
𝑧−𝑝
4- a- Déterminer le nombre complexe z vérifiant = 𝑖.
𝑧−𝑚
Placer son image K
b- En déduire que le triangle MPK est isocèle rectangle en K
5- a- Déterminer par le calcul l’affixe du point L, quatrième sommet du
carré MPKL
b- Déterminer l’abscisse du point d’intersection R de la droite (KL) et de
l’axe des abscisses
c- Montrer que M, N, P et Q sont sur un même cercle de centre R
PROBLEME :
ex −1
On considère la fonction f définie sur [0; +∞[ par f(x) =
xex +1
On désigne par C xa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère
orthonormal (O, I, J) : unité graphique : 4cm
PARTIE A :
Etude d’une fonction auxiliaire
On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ par g(x) = x + 2 − ex
1- Etudier le sens de variations de g sur [0; +∞[ et calculer la limite de g en +∞
2- a- Montrer que l’équation g(x)=0 admet une solution unique dans [0; +∞[
On note ∝ cette solution
b- Prouver que 1,14 <∝< 1,15
3- En déduire le signe de g(x) suivant les valeurs de x
PARTIE B :
Etude fonction f et tracé de la courbe C
ex g(x)
1- a- Montrer que pour tout x appartenant à [0; +∞[ : f ′ (x) = (xex
+1)²
b- En déduire le sens de variation de la fonction f sur [0; +∞[
1−e−x
2- a- Montrer que pour tout réel positif x, f(x) =
x+e−x
b- En déduire la limite de f en +∞. Interpréter graphiquement le résultat trouvé
1
3- a- Etablir que f(∝) =
∝+1
COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019
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91
D-) On considère les points A, B et C de l’axe (Δ) d’abscisses respectives −2; 1 𝑒𝑡 − .
4
1
On pose : 𝑓(𝑀) = (−𝑀𝐴2 2
+ 𝑀𝐵 + 2𝑀𝐶 2)
100
a- Déterminer l’abscisse du barycentre G des points pondérés
(𝐴; −1); (𝐵; 1)𝑒𝑡 (𝐶; 2)
b- Démontrer que 𝑓(𝐺) = 𝑉(𝑋)
c- Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : 𝑓(𝑀) = 1,31
E-) Déterminer l’image de l’ensemble des points M déterminés dans 4)c) par :
L’homothétie de centre G et de rapport 3
F-) Soit l’équation différentielle : (𝑎 − 1)𝑓 ′′ − 2𝑏𝑓 ′ + (𝑐 + 𝑑)𝑓 = 0 (𝐸 ′ )
1-) Résoudre l’équation (E’) et déterminer la solution avec les conditions suivantes : 𝑓(0) =
2 𝑒𝑡 𝑓 ′ (0) = 3
2-) Soit f la solution de l’équation précédente et (C) sa courbe représentative dans le
repère (𝑂, 𝐼, 𝐽)
a-) Calculer la limites de f en +∞ 𝑒𝑡 − ∞ puis en déduire que (C) admet une asymptote
en −∞
b-) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variations
c-) Démontrer que la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0 a pour équation 𝑦 = 3𝑥 + 2
d-) Tracer (C) et (T)
3
3-) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une solution unique 𝛼 ∈ ] ; 2[
2
4-) Soit h la fonction définie par : h(x) = f(x) − x
a- Etudier les variations de h(x) et en déduire la position relative de (C) et la droite
(D) d’équation 𝑦 = 𝑥
b- Justifier que 1,96 < 𝛼 < 1,97
5-) Soit H la portion limitée par la courbe (C) et la droite (D) avec les droites d’équations
𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 2
a- Calculer l’aire 𝐴(𝛼) de H
b- Donner une valeur approchée de 𝐴(𝛼) à 10−2 près pour 𝛼 = 1,95. On donne
𝑒1,95 ≈ 7,029
3
6-) On considère par 𝑓 −1 la bijection réciproque de f sur ] ; +∞[
2
a- Calculer f(3)
b- Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en −𝑒 6 existe
1
c- Montrer que (𝑓 −1 )′ (−𝑒 6 ) = −
3𝑒 6
d- Construire sur le même graphique la courbe de 𝑓 −1 dans le même repère
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