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REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail-Justice-Solidarité

Collection Planète
EXERCICES ET PROBLEMES DE

MATHEMATIQUES
Programme : TSM

M DAOUDA BANGOURA
Professeur de Mathématiques
Contacts : 655 75 14 66
662 08 90 42

INFORMATIONS DE L’ELEVE
Nom : ……………………………………………………………………….
Prénoms : …………………………………………………………………
Établissement : …………………………………………………………
Contacts : ………………………………………………………………….

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


2

Avant propos
Ce manuel s’adresse à tous les élèves de la Terminale Sciences
Mathématiques soucieux de ne pas laisser le hasard décider de leur
réussite au Baccalauréat
Nous avons essayé dans ce manuel de réaliser un triple objectif :
√ Permettre l’assimilation du cours grâce à la présence de ce
résumé concis et d’exercices qui en sont applications immédiates
√ Faire le tour des méthodes de résolution attenant à chaque
centre d’intérêt
√ Eveiller la curiosité de l’élève en livrant à sa réflexion des sujets
plus difficiles, dont l’approfondissement le dotera de bases solides
pour affronter des études supérieures
C’est pour quoi nous pensons que ce manuel de Mathématiques sera utile
aussi à de nombreux élèves de la Terminale. Le mode d’emploi de plus
rentable consiste , pour tous les chapitres à apprendre parfaitement les «
rappels des cours » avant de se lancer dans la recherche.
L’élève devra alors s’imposer la discipline de ne pas se reporter à la
solution avant une réflexion de quelques minutes par questions. Mais qu’il
en vienne à bout , ou que ses efforts s’avèrent infructueux (et c’est normal
pour de nombreux exercices, difficiles), l’élève doit se penser
attentivement sur la solution détaillée qui l’attend enfin de chaque leçon,
afin d’en comprendre et assimiler le mécanisme de raisonnement
Nous souhaitons à tous ses lecteurs une utilisation plus bénéfique de ce
présent manuel.
L’auteur
662-089-042 / 655-751-466

daoudabgra2016@gmail. com

COLLECTION PLANETE M DAOUDA BANGOURA TSM EDITION 2019


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SOMMAIRE

Chapitre TITRES Pages


I Arithmétique 4
II Nombres Complexes 56
III Barycentre 103
IV Fonctions Numériques 137
V Suites Numériques 204
VI Intégrales 231
VII Equations Différentielles 257
VIII Coniques 271
IX Probabilité 291

BACCALAUREAT 2001 328 BACCALAUREAT 2010 363


BACCALAUREAT 2002 331 BACCALAUREAT 2011 368
BACCALAUREAT 2003 334 BACCALAUREAT 2012 375
BACCALAUREAT 2004 336 BACCALAUREAT 2013 380
BACCALAUREAT 2005 338 BACCALAUREAT 2014 386
BACCALAUREAT 2006 342 BACCALAUREAT 2015 392
BACCALAUREAT 2007 346 BACCALAUREAT 2016 399
BACCALAUREAT 2008 352 BACCALAUREAT 2016 406
BACCALAUREAT 2009 358 BACCALAUREAT 2018 413

29 PROBLEMES DE SYNTHESE 420


25 SUJETS PROPOSES 454

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++++++++++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++++
Le raisonnement par récurrence :
Soit P(n) une proposition ou assertion d’entiers naturels n. Pour montrer que P(n)
est vraie, on procède par 3 étapes :
●On vérifie pour certaines valeurs de n que P(n) est vraie
●On suppose que P(n) est vraie dans le rang de n
●On démontre qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1
Multiple et diviseur d’un entier relatif :
Soit a et b deux entiers relatifs. On dit que 𝑎 est un multiple de 𝑏 s’il existe un réel
k tel que 𝒂 = 𝒃𝒌
Si 𝑏 ≠ 0 alors on dit que 𝑏 est un diviseur de 𝑎
Congruence modulo n :
Soit n un entier naturel non nul, 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs
On dit que 𝑎 est congrue à 𝑏 modulo n si et seulement si 𝑎 − 𝑏 est un multiple de
n , on note (𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑜ù 𝑎 ≡ 𝑏(𝑚𝑜𝑑 𝑛))
𝑎 ≡ 𝑏[𝑛] 𝑎 + 𝑎′ ≡ 𝑏 + 𝑏′[𝑛] 𝑎𝑘 ≡ 𝑏𝑘[𝑛]
●Si { alors { ● ∃𝑘 ∈ ℕ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 { 𝑘
𝑎′ ≡ 𝑏′[𝑛] 𝑎 × 𝑎′ ≡ 𝑏 × 𝑏′[𝑛] 𝑎 ≡ 𝑏 𝑘 [𝑛]
𝑎 𝑏 𝑛
●Si d divise 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑛 alors on a : ≡ [ ]
𝑑 𝑑 𝑑
Division euclidienne dans ℕ 𝒆𝒕 ℤ :
Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs avec 𝑏 ≠ 0 ; ∃(𝑞; 𝑟) ∈ 𝑍 2 tels que : 𝑎 = 𝑏 × 𝑞 +
𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < |𝑏|
𝑞 est le quotient ; 𝑟 le reste ; 𝑎 le dividende et 𝑏 le diviseur
Nombres premiers :
Un nombre entier 𝑝 est premier si et seulement s’il n’admet que deux diviseurs
dans ℕ (1; 𝑝) et quatre diviseurs dans ℤ (1; −1; 𝑝; −𝑝)
●Il existe une infinité de nombres premiers
●Un nombre 𝑝 est premier si et seulement si aucun nombre premier inferieur où
égal a 𝐸(√𝑝) ne le divise
●Ensemble des diviseurs d’un nombre :
Soit 𝑃 = 𝑃0 𝛼0 × 𝑃1 𝛼1 × 𝑃2 𝛼2 × ⋯ × 𝑃𝑛 𝛼𝑛 un entier naturel où les 𝑃𝑖 sont les
nombres premiers
× Le nombre de diviseurs positifs est : 𝑑(𝑃) = (𝛼0 + 1) × (𝛼1 + 1) × ⋯ × (𝛼𝑛 + 1)
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× Les diviseurs se déterminent par deux méthodes:


1ère méthode : 𝐷(𝑃) =
(1; 𝑃0 ; 𝑃0 2 ; ⋯ ; 𝑃0 𝛼0 )(1; 𝑃1 ; 𝑃1 2 ; ⋯ ; 𝑃1 𝛼1 ) ⋯ (1; 𝑃𝑛 ; 𝑃𝑛 2 ; ⋯ ; 𝑃𝑛 𝛼𝑛 )
2ème méthode : Schéma d’arbre
×La somme des diviseurs se calcule comme suit :
1 − 𝑃0 𝛼0+1 1 − 𝑃1 𝛼1 +1 1 − 𝑃𝑛 𝛼𝑛 +1
𝑆𝐷(𝑃) = × ×⋯×
1 − 𝑃0 1 − 𝑃1 1 − 𝑃𝑛
PGCD(Plus Grand Commun Diviseur) et PPCM(Plus Petit Commun Multiple) :
Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux entiers relatifs non nuls.
●On appelle plus grand commun diviseur de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 le plus grand élément de
𝐷(𝑎; 𝑏). On note 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏)𝑜ù ∆(𝑎, 𝑏)
ALGORITHME D’EUCLIDE
Pour déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) on effectue les divisions euclidiennes
successives :
𝑎 = 𝑏 × 𝑞 + 𝑟0 𝑏 = 𝑟0 × 𝑞1 + 𝑟1 𝑟0 = 𝑟1 × 𝑞2 + 𝑟2 ⋯ ⋯ ⋯
𝑟𝑛−2 = 𝑟𝑛−1 × 𝑞𝑛−1 + 𝑟𝑛
On continue jusqu’au dernier reste non nul 𝑟𝑛 alors on dira que le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑟𝑛
×PGCD(a, b) = PGCD(b, a) PGCD(ka, kb) = k × PGCD(a, b)
PGCD(a, b, c) = PGCD(a, PGCD(b, c))
Théorème :
𝑎 = 𝑑𝑥
Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑑 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∃(𝑥, 𝑦) ∈ ℕ∗ 2 tels que { avec ∆(𝑥, 𝑦) = 1
𝑏 = 𝑑𝑦
●On appelle plus petit commun multiple de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 le plus petit élément positif de
𝑎ℤ ∩ 𝑏ℤ . On note 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) 𝑜𝑢 ∇(𝑎, 𝑏) ; 𝑎∇𝑏
×𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑏, 𝑎) 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑘𝑎, 𝑘𝑏) = 𝑘 × 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏)
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏, 𝑐) = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑏, 𝑐))
Théorème : 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = |𝑎| × |𝑏|
●Théorème de Bézout :
Si 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑑 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∃(𝑢, 𝑣) ∈ ℤ² 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 𝑑
● Théorème de Gauss :
Si 𝑎/𝑏𝑐 et si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont premiers entre eux alors 𝑎/𝑐
𝑆𝑖 𝑎/𝑛 𝑒𝑡 𝑏/𝑛 avec 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont premiers entre eux alors 𝑎𝑏/𝑛
Equations entières :
Toute équation (E) qui s’écrit sous la forme ax + by = c avec (a, b) ∈ Z ∗ ²
𝑥 𝑦
1er cas : Si 𝑐 = 0 on a 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 0 ⇒ 𝑎𝑥 = −𝑏𝑦 ⇒ = − = 𝑘 ⟹
𝑏 𝑎
𝑥 = 𝑏𝑘 𝑒𝑡 𝑦 = −𝑎𝑘

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2ème cas : Si 𝑐 ≠ 0 on a 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐, pour résoudre cette équation on vérifie


l’existence de solution :
On détermine le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑑, (E) admet de solutions si et seulement 𝑑/𝑐 et
on procède comme suit :
𝑎 𝑏 𝑐
●On divise l’équation (E) par, on a 𝑥+ 𝑦= ⟹ 𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′
𝑑 𝑑 𝑑
1ère méthode : utilisation de la congruence modulo-n
●On élimine 𝑦: 𝑎′𝑥 ≡ 𝑐′[𝑏′]
●On remplace x par son expression dans l’équation (E) puis on détermine 𝑦
2ème méthode : Algorithme d’Euclide
On détermine une solution particulière (𝑥0 ; 𝑦0 ) et on procède comme
a′ (x0 ) + b′ (y0 ) = c ′
suit : { on pose c ′ = c ′ ⟹ a′ (x0 ) + b′ (y0 ) = a′ x + b′ y ⟹
a′ x + b′ y = c ′
x − x 0 y − y0 ′
a′ (x − x0 ) = b′ (y − y0 ) ⟹ = d après Gauss on a:
b′ a′
x − x 0 y − y0 x − x0 = b′k x = x0 + b′k
= =k⟹{ ⟹{
b ′ a ′ y − y 0 = a′k y = y0 + a′k
Système de numération
Définition :
Soit b un entier naturel supérieur ou égal à 2
Tout nombre entier naturel non nul A s’écrit de feçon unique sous la forme : 𝐴 =
𝑎𝑛−1 𝑏 𝑛−1 + 𝑎𝑛−2 𝑏 𝑛−2 + ⋯ + 𝑎2 𝑏 2 + 𝑎1 𝑏1 + 𝑎0 avec 𝑎𝑛−1 ≠ 0
𝑎𝑖 ∈ {0; 1; … ; 𝑏 − 1 }
𝑏
L’écriture de A en base b est : 𝐴 = 𝑎𝑛 𝑎𝑛−1 𝑎𝑛−2 … 𝑎2 𝑎1 𝑎0
NB : Pour écrire un nombre en base b, on fait les divisions successives de ce
nombre par b jusqu’à un quotient inférieur à b puis on prend inversement les
restes pour trouver ce nombre
Système binaire :
On appelle système binaire, tout système de base b=2 et qui prend les
chiffres :{0; 1}
Exemples :
2 2 2 2 2 2
2 = 10 ; 3 = 11 ; 4 = 100 ; 5 = 101 ; 6 = 110 ; 7 = 111 ;
2 2 2
8 = 1000 ; 9 = 1001 ; 10 = 1010
Passage d’un système de base b à un système de base 𝒃𝒏 :
Pour passer d’un système de base b à un système de base 𝑏 𝑛 ; on groupe les
chiffres par n chiffres de la droite vers la gauche puis on les écrit en base 10 pour
l’obtenir en base 𝑏 𝑛
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Exemple : Ecivons le nombre 𝐴 = 101101101011 en base 4 et 8
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-En base 4 ; on a : 4 = 2² alors on groupe par deux chiffres de la droite vers la


2 4 4
gauche 𝐴 = 101101101011 = 231223 alors 𝐴 = 231223
-En base 8 ; on a : 8 = 23 alors on groupe par trois chiffres de la droite vers la
2 8 8
gauche 𝐴 = 101101101011 = 5553 alors 𝐴 = 5553
Système décimal :
On appelle système décimal, tout système de base b=10 et qui prend les
chiffres :{0; 1; 2; 3; 4; 5; 6; 7; 8; 9}
Système hexadécimal :
On appelle système décimal, tout système de base b=16 et qui prend les
chiffres :{0; 1; 2; 3; 4; 5; 6; 7; 8; 9; 𝐴; 𝐵; 𝐶; 𝐷; 𝐸 𝑒𝑡 𝐹} où 𝐴; 𝐵; 𝐶; 𝐷; 𝐸 𝑒𝑡 𝐹
prenent las valeurs respectives : 10 ; 11 ; 12 ; 13 ; 14 et 15
Exemple : Ecrivons les nombres suivants 64206 et 2988 en base seize

64206 16
14 4012 16
16
12 250 16 D’où 64206 = FACE
10 15

2988 16
16
12 186 16 D’où 2988 = 𝐵𝐴𝐶
10 11

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++++++++++++++++++BONUS COURS+++++++++++++++++
1- Comment lire un nombre de plusieurs chiffres
Pour lire un nombre de plusieurs chiffres, on procède comme suit :
Trillion Billiard Billion Milliard Million Mille
c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u

Septillion Sextillion Quintillion Quatrillion


c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u

Undécillion Décillion Nonillion Octillion


c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u

Quindécill Quattuord Tredécilli Duodécill


ion écillion on ion
c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d U

Novemdé Octodécil Septendé Sexdécil


cillion lion cillion lion
c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u c d u

EXEMPLE : le nombre suivant se lit comme suit :

415.213 Décillions 458.105 Nonillions 846.795 Octillions 214.468 Septillions


320.987Sextillions 12.545Quintillions 665.324 Quatrillions 14.962 Trillions
333.841Billiards 753 Billions 653 Milliards 775 Millions 205Mille120

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2- FONCTION D’EULER :
Définition : Pour tout entier naturel n ≥ 2, On appelle indicateur d’Euler de n, et
on note φ(n) , le cardinal de l’ensemble des entiers premiers avec n compris
entre 0 et n-1, c'est-à-dire le cardinal du groupe Gn des éléments inversibles de
ℤ/nℤ.
Exemple : Le cardinal de quelques groupes Gn et leurs indicateurs d’Euler :
G2 = {1} alors φ(2) = 1
G3 = {1; 2} alors φ(3) = 2
G4 = {1; 3} alors φ(4) = 2
G5 = {1; 2; 3; 4} alors φ(5) = 4
G8 = {1; 3; 5; 7} alors φ(8) = 4
Remarque :
∎Si n est un nombre premier alors il est premier avec le cardinal de son groupe
Gn = {1; 2; 3; … ; n − 1} et on a : φ(n) = n − 1
Exemple : G3 = {1; 2} alors φ(3) = 3 − 1 = 2
G5 = {1; 2; 3; 4} alors φ(5) = 5 − 1 = 4
∎Si n est le produit de deux ou plusieurs facteurs premiers alors son indicateur se
détermine comme suit :
n = α × β × γ × … × μ alors φ(n) = (α − 1)(β − 1)(γ − 1) … (μ − 1)
Exemple :
a- comme 6 = 2 × 3 ; G6 = {1; 5} alors φ(6) = (2 − 1)(3 − 1) = 2
b- comme 10 = 2 × 5 ; G10 = {1; 3; 7; 9} alors φ(10) = (2 − 1)(5 − 1) = 4
c- comme 30 = 2 × 3 × 5 ; G30 = {1; 7; 11; 13; 17; 19; 23; 29} alors
φ(30) = (2 − 1)(3 − 1)(5 − 1) = 8
∎Si n est un carré parfait alors son indicateur se détermine comme suit :
n = α² alors φ(n) = α(α − 1) si α est un nombre premier
n = α2 × β2 alors φ(n) = α(α − 1)β(β − 1) si α et β sont des nombres premiers
Exemple : a − comme 4 = 2² ; G4 = {1; 3} alors φ(4) = 2(2 − 1) = 2
b − comme 9 = 3² ; G9 = {1; 2; 4; 5; 7; 8} alors φ(9) = 3(3 − 1) = 6
c − comme 36 = 2² × 3² ; G36 = {1; 5; 7; 11; 13; 17; 19; 23; 25; 29; 31; 35} alors
φ(36) = 2(2 − 1)3(3 − 1) = 12
Application à la période modulo-n d’un entier a premier avec n :
Soit n un entier naturel 𝑛 ≥ 2 et a un entier relatif premier avec n. On a la relation :
𝑎 𝜑(𝑛) ≡ 1[𝑛] ; la période d de a est un diviseur de 𝜑(𝑛)
Exercice :
1- Calculons dans chacun des cas suivants 𝜑(𝑛)
a- n = 120 = 23 × 3 × 5 alors φ(120) = 2 × 2(2 − 1)(3 − 1)(5 − 1) = 4 × 1 × 2 × 4 = 32

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b- n = 85 = 5 × 17 alors φ(85) = (5 − 1)(17 − 1) = 4 × 16 = 64


2- Trouvons quatre entiers n tels que : 𝜑(𝑛) = 24
𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 24 = 2 × 2 × 2 × 3 = 24 × 1 = 2 × 12 = 3 × 8 = 4 × 6
𝑛1 = (4 + 1)(6 + 1) = 5 × 7 = 35 𝑛2 = (2 + 1)(12 + 1) = 3 × 13 = 39
𝑛1 = 2(4 + 1)(6 + 1) = 2 × 5 × 7 = 70 𝑛2 = 2(2 + 1)(12 + 1) = 2 × 3 × 13 = 78
𝒏 = {𝟑𝟓; 𝟑𝟗; 𝟕𝟎; 𝟕𝟖}

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EXERCICE 1 :
Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
n(n+1) n(n+1)(2n+1) n2 (n+1)2
a) ∑nk=1 k = ; b) ∑nk=1 k 2 = ; c) ∑nk=1 k 3 = ;
2 6 4
n n
2k − 1 3 + 2n n(n + 1)(n + 2)
d) ∑ =3− e) ∑ k(k + 1) = ;
2k 2n 3
k=1 k=1
n n
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
f) ∑ k(k + 1)(k + 2) = ; g) ∑ k2k−1 = (n − 1)2n + 1
4
k=1 k=1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Démontrons par récurrence les propositions suivantes :
𝐧 𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏) 𝐧(𝐧 + 𝟏)
𝐚) ∑ 𝐤 = ⟹ ∑𝐤 = 𝟏 + 𝟐 + 𝟑 + ⋯+ 𝐧 =
𝟐 𝟐
𝐤=𝟏 𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
? 1(1 + 1)
𝑛=1⟹1 = 1 ⟹ 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 2
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)
1+2+3+⋯+𝑛 =
2
●Démontrons que cette relation reste toujours vraie dans le rang de n+1 :
? (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
1 + 2 + 3 + ⋯ + 𝑛 + (𝑛 + 1)
= 2
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1) + 2(𝑛 + 1) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
+ (𝑛 + 1) = = ⟹
2 2 2
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
= 𝒄𝒒𝒇𝒅
2 2
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ la relation est toujours vraie
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝟐𝐧 + 𝟏) 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝟐𝐧 + 𝟏)
𝐛) ∑ 𝐤 𝟐 = ⟹ 𝟏² + 𝟐² + 𝟑² + ⋯ 𝐧𝟐 =
𝟔 𝟔
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(2 × 1 + 1) 1 × 2 × 3
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 1² = 1 = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1
= 6 6
= 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 =
6
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
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(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 + (𝑛 + 1)² ?
= 6
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)²
+ (𝑛 + 1)² =
6 6
(𝑛 + 1)(𝑛(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)) (𝑛 + 1)(2𝑛2 + 7𝑛 + 6)
= =
6 6
7 3
Mais 2𝑛2 + 7𝑛 + 6 = 2 (𝑛2 + 2 𝑛 + 3) = 2 (𝑥 + 2) (𝑥 + 2) = (𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
(𝐧+𝟏)(𝟐𝐧𝟐 +𝟕𝐧+𝟔) (𝐧+𝟏)(𝐧+𝟐)(𝟐𝐧+𝟑)
𝟔
= 𝟔
𝒄𝒒𝒇𝒅
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝐧𝟐 (𝐧 + 𝟏)𝟐 𝐧𝟐 (𝐧 + 𝟏)𝟐
𝐜) ∑ 𝐤 𝟑 = ⟹ 𝟏𝟑 + 𝟐𝟑 + 𝟑𝟑 + ⋯ + 𝐧𝟑 =
𝟒 𝟒
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1²(1 + 1)² 4
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 13 = 1 = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 4 4
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛2 (𝑛 + 1)2
13 + 23 + 33 + ⋯ + 𝑛3 =
4
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
3 (𝑛 + 1)²(𝑛 + 2)²
13 + 23 + 33 + ⋯ + 𝑛3 + (𝑛 + 1) ?
= 4
2 +4(𝑛+1))
𝑛2 (𝑛 + 1)2 𝑛2(𝑛+1)2 + 4(𝑛 + 1)3 (𝑛 + 1)2(𝑛
+ (𝑛 + 1)3 = =
4 4 4
(𝑛 + 1)2 (𝑛2 + 4𝑛 + 4)
=
4
(𝐧 + 𝟏)²(𝐧 + 𝟐)² (𝐧 + 𝟏)²(𝐧 + 𝟐)²
= 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟒 𝟒

D’où ∀𝑛 ∈ ℕ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝟐𝐤 − 𝟏 𝟑 + 𝟐𝐧 𝟏 𝟑 𝟓 𝟐𝐧 − 𝟏 𝟑 + 𝟐𝐧
𝐝) ∑ =𝟑− ⟹ + + + ⋯+ =𝟑−
𝟐𝐤 𝟐𝐧 𝟐 𝟒 𝟖 𝟐𝐧 𝟐𝐧
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
1? 3+2 5 6−5 1 1 1
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 3− = 3− = = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 = 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
2= 2 2 2 2 2 2
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
1 3 5 2𝑛 − 1 3 + 2𝑛
+ + +⋯+ = 3−
2 4 8 2𝑛 2𝑛
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
1 3 5 2𝑛 − 1 2𝑛 + 1 ? 5 + 2𝑛
+ + + ⋯+ 𝑛 + 𝑛+1 3 − 𝑛+1 ⟹
2 4 8 2 2 = 2

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3 + 2𝑛 2𝑛 + 1 6 + 4𝑛 2𝑛 + 1 6 + 4𝑛 − 2𝑛 − 1
3− 𝑛
+ 𝑛+1 = 3 − 𝑛+1 + 𝑛+1 = 3 −
2 2 2 2 2𝑛+1
5 + 2𝑛
= 3 − 𝑛+1 ⟹
2
𝟓+𝟐𝐧 𝟓+𝟐𝐧
𝟑 − 𝐧+𝟏 = 𝟑 − 𝐧+𝟏 𝒄𝒒𝒇𝒅 D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
𝟐 𝟐
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐) 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)
𝐞) ∑ 𝐤(𝐤 + 𝟏) = ⟹ 𝟐 + 𝟔 + 𝟏𝟐 + ⋯ + 𝐧(𝐧 + 𝟏) =
𝟑 𝟑
𝐤=𝟏
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(1 + 2)
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 2 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2 = 2 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 3
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
n(n + 1)(n + 2)
2 + 6 + 12 + ⋯ + n(n + 1) =
3
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
2 + 6 + 12 + ⋯ + n(n + 1) + (n + 1)(n + 2) ? ⟹
= 3
n(n + 1)(n + 2) n(n + 1)(n + 2) + 3(n + 1)(n + 2)
+ (n + 1)(n + 2) =
3 3
(n + 1)(n + 2)(n + 3)
=
3
(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑) (𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
⟹ = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟑 𝟑

D’où ∀𝑛 ∈ ℕ cette relation est toujours vraie
𝐧
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
𝐟) ∑ 𝐤(𝐤 + 𝟏)(𝐤 + 𝟐) = ⟹ 𝟔 + 𝟐𝟒 + ⋯ + 𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)
𝟒
𝐤=𝟏
𝐧(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)
=
𝟒
●Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
? 1(1 + 1)(1 + 2)(1 + 3)
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎, 6 = 6 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 6 = 6 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
= 4
●Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(𝑛 + 3)
6 + 24 + ⋯ + 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) =
4
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
6 + 24 + ⋯ + n(n + 1)(n + 2) + (n + 1)(n + 2)(n + 3)
? (n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4)
= 4
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)
+ (n + 1)(n + 2)(n + 3)
4
n(n + 1)(n + 2)(n + 3) + 4(n + 1)(n + 2)(n + 3)
=
4
(𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)(𝐧 + 𝟒) (𝐧 + 𝟏)(𝐧 + 𝟐)(𝐧 + 𝟑)(𝐧 + 𝟒)
⟹ = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟒 𝟒
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
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14

𝐠) ∑ 𝐤𝟐𝐤−𝟏 = (𝐧 − 𝟏)𝟐𝐧 + 𝟏
𝐤=𝟏
𝐧

⟹ ∑ 𝐤𝟐𝐤−𝟏 = 𝟏 + 𝟒 + 𝟏𝟐 + ⋯ + 𝐧𝟐𝐧−𝟏 = (𝐧 − 𝟏)𝟐𝐧 + 𝟏


𝐤=𝟏
•Vérifions que cette relation est vraie pour certaines valeurs de n :
Pour n=1 ; on a : 1 = (1 − 1)21 + 1 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1 = 1 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n :
1 + 4 + 12 + ⋯ + 𝑛2𝑛−1 = (𝑛 − 1)2𝑛 + 1
•Démontrons que cette relation est toujours vraie dans le rang de n+1 :
1 + 4 + 12 + ⋯ + 𝑛2𝑛−1 + (𝑛 + 1)2𝑛 = 𝑛2𝑛+1 + 1 d’après l’étape précédente
on a : (𝑛 − 1)2𝑛 + 1 + (𝑛 + 1)2𝑛 = (𝑛 + 1 + 𝑛 − 1)2𝑛 + 1 = 2𝑛2𝑛 + 1 = 𝑛2𝑛+1 + 1
𝐧+𝟏

∑ 𝐤𝟐𝐤−𝟏 = 𝐧𝟐𝐧+𝟏 + 𝟏 𝒄𝒒𝒇𝒅 ;


𝐤=𝟏
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ cette relation est toujours vraie
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2 :
La division euclidienne de 900 par un entier naturel b a pour quotient 14
et pour reste r. Quelles sont les valeurs possibles de b et r.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons les valeurs possibles de b et r
900 = 14𝑏 + 𝑟 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑟 < 𝑏 ⟹ 𝑟 = 900 − 14𝑏 𝑜𝑛 𝑎:
0 ≤ 900 − 14𝑏 14𝑏 ≤ 900 𝑏 ≤ 64,28
0 ≤ 900 − 14𝑏 < 𝑏 ⟹ { ⟹{ ⟹{ ⟹
900 − 14𝑏 < 𝑏 15𝑏 > 900 𝑏 > 60
𝑏 ∈ ]60; 64,28] D’où 𝐛 = {𝟔𝟏; 𝟔𝟐; 𝟔𝟑; 𝟔𝟒}
●Pour 𝑏 = 61 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 900 − 14 × 61 = 46 ⟹ 𝑟 = 46
𝑑 ′ 𝑜ù (𝐛; 𝐫) = (𝟔𝟏; 𝟒𝟔)
●Pour 𝑏 = 62 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 900 − 14 × 62 = 32 ⟹ 𝑟 = 32
𝑑 ′ 𝑜ù (𝐛; 𝐫) = (𝟔𝟐; 𝟑𝟐)
●Pour 𝑏 = 63 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 900 − 14 × 63 = 18 ⟹ 𝑟 = 18
𝑑 ′ 𝑜ù (𝐛; 𝐫) = (𝟔𝟑; 𝟏𝟖)
●Pour 𝑏 = 64 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 900 − 14 × 64 = 4 ⟹ 𝑟 = 4
𝑑 ′ 𝑜ù (𝐛; 𝐫) = (𝟔𝟒; 𝟒)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
Déterminer l’entier naturel n dont la division euclidienne par 16 a un reste égal
au carré du quotient

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15

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons l’entier naturel n dont la division euclidienne par 16 a un reste
égal au carré du quotient
𝑛 = 16𝑞 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 16 𝑒𝑡 𝑟 = 𝑞² ⟹ 0 ≤ 𝑞² < 16 ⟹ 0 ≤ 𝑞 < 4 ⟹ 𝑞
= {0; 1; 2; 3}
●Pour 𝑞 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 0 ⟹ 𝑛 = 0
●Pour 𝑞 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 1² = 1 ⟹ 𝑛 = 16 + 1 = 17
●Pour 𝑞 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 2² = 4 ⟹ 𝑛 = 16 × 2 + 4 = 36
●Pour 𝑞 = 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟 = 3² = 9 ⟹ 𝑛 = 16 × 3 + 9 = 57
D’où 𝑛 = {0; 17; 36; 57}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
Soit q et r le quotient et le reste de la division euclidienne d’un entier naturel a
par un entier naturel b.
Sachant que a+b+r=3025 et q=50 ; rétablir la division
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit q et r le quotient et le reste de la division euclidienne d’un entier naturel a
par un entier naturel b.
Sachant que a+b+r=3025 et q=50 ; rétablissons la division.
𝑎 = 50𝑏 + 𝑟 𝑎 = 50𝑏 + 𝑟 ❶
{ 0≤𝑟<𝑏 ⟹{ 0≤𝑟<𝑏 ❷ ⟹ 𝑎 = 𝑎 ⟹ 50𝑏 + 𝑟 = 3025 − 𝑏 − 𝑟
𝑎 + 𝑏 + 𝑟 = 3025 𝑎 = 3025 − 𝑏 − 𝑟 ❸
⟹ 2𝑟 = 3025 − 51𝑏 ⟹
Dans ❷ on a : 0 ≤ 𝑟 < 𝑏 ⟹ 0 ≤ 2𝑟 < 2𝑏 ⟹ 0 ≤ 3025 − 51𝑏 < 2𝑏 ⟹
0 ≤ 3025 − 51𝑏 𝑏 ≤ 59,31
{ ⟹{
3025 − 51𝑏 < 2𝑏 𝑏 > 57,07
𝑑 ′ 𝑜ù 𝑏 = {58; 59} ;
●Pour b=58, on a 2𝑟 = 3025 − 51 × 58 = 67 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour b=59, on a 2𝑟 = 3025 − 51 × 59 = 16 ⟹ 𝑟 =
𝑎 = 50 × 59 + 8 = 2958
8 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑎 = 3025 − 59 − 8 = 2958
𝑑′ 𝑜ù 𝐚 = 𝟐𝟗𝟓𝟖 𝐛 = 𝟓𝟗 𝐪 = 𝟓𝟎 𝐞𝐭 𝐫 = 𝟖
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
Déterminer les chiffres x et y pour que le nombre n = 43x57y soit divisible par 15 et 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons les chiffres x et y pour que le nombre n=43x57y soit divisible par
15 et 2
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16

● n est divisible par 15 si et seulement s’il est divisible à la fois par 3 et 5, on a :


× n est divisible par 5 si et seulement si : 𝑦 = {0; 5}
×n est divisible par 2 si et seulement si : 𝑦 = {0; 2; 4; 6; 8} alors 𝑦 = 0
× Pour 𝑦 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝑛 = 43𝑥570 ≡ 0[3] ⟹ 4 + 3 + 𝑥 + 5 + 7 + 0 ≡ 0[3] ⟹
19 + 𝑥 ≡ 0[3] 𝑚𝑎𝑖𝑠 19 ≡ 1[3]
alors 𝑥 + 1 ≡ 0[3] ⟹ 𝑥 ≡ −1[3] ⟹ 𝑥 ≡ 2[3] ⟹ 𝑥 = 3𝑘 + 2 mais 0 ≤ 𝑥 ≤ 9
⟹ 0 ≤ 3𝑘 + 2 ≤ 9 ⟹ −2 ≤ 3𝑘 ≤ 7 ⟹ −0,6 ≤ 𝑘 ≤ 2,3 ⟹ 𝑘 = {0; 1; 2}
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 2 ⟹ 𝒏 = 𝟒𝟑𝟐𝟓𝟕𝟎;
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 5 ⟹ 𝒏 = 𝟒𝟑𝟓𝟓𝟕𝟎
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 8 ⟹ 𝒏 = 𝟒𝟑𝟖𝟓𝟕𝟎 𝑑 ′ 𝑜ù
𝒏 = {𝟒𝟑𝟐𝟓𝟕𝟎; 𝟒𝟑𝟓𝟓𝟕𝟎; 𝟒𝟑𝟖𝟓𝟕𝟎 }
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
Trouver dans le système décimal un entier𝑁 = 𝑎𝑏𝑐𝑑 divisible par 45 et tels que
le couple (b; c) soit solution de l’équation : 𝑥² − 𝑦² = 24
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Trouvons dans le système décimal un entier𝑵 = 𝒂𝒃𝒄𝒅 divisible par 45 et
tels que le couple (b; c) soit solution de l’équation : 𝒙² − 𝒚² = 𝟐𝟒
(𝑏; 𝑐) est solution de l’équation : 𝑥² − 𝑦² = 24 si et seulement si
b² − c² = 24 ⟹ (b + c)(b − c) = 24 × 1 = 2 × 12 = 3 × 8 = 4 × 6
b + c = 24 b+c= 8
∎{ ⟹ 2b = 25 à rejeter ; ∎ { ⟹ 2b = 11 à rejeter
b−c=1 b−c= 3
b + c = 12
∎{ ⟹ 2b = 14 ⟹ b = 7 alors c = 12 − b = 12 − 7 = 5 ⟹ c = 5
b−c=2
alors (𝐛, 𝐜) = (𝟕; 𝟓)
b+c=6
∎{ ⟹ 2b = 10 ⟹ b = 5 alors c = 6 − b = 6 − 5 = 1 ⟹ c = 1
b−c=4
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 (𝒃, 𝒄) = (𝟓; 𝟏)
Pour (𝒃, 𝒄) = (𝟕; 𝟓) on a N = a75d et (𝒃, 𝒄) = (𝟓; 𝟏) on a N = a51d
N est divisible par 45 si et seulement s’il est divisible à la fois par 9 et 5
●𝑁 ≡ 0[5] si et seulement si 𝑑 = {0; 5}
𝑎750 ≡ 0[9] 𝑎 + 7 + 5 + 0 ≡ 0[9]
○ Pour 𝑦 = 0 𝑜𝑛 𝑎 { ⟹{ ⟹
𝑎510 ≡ 0[9] 𝑎 + 5 + 1 + 0 ≡ 0[9]
𝑎 + 12 ≡ 0[9] 𝑎 + 3 ≡ 0[9] 𝑎 ≡ −3[9]
{ ⟹{ ⟹{
𝑎 + 6 ≡ 0[9] 𝑎 + 6 ≡ 0[9] 𝑎 ≡ −6[9]
𝑎 ≡ 6[9] 𝑎 = 6 + 9𝑘 𝑎=6 𝑁 = 6750
{ ⟹{ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 0 ⟹ { 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑎 ≡ 3[9] 𝑎 = 3 + 9𝑘 𝑎=3 𝑁 = 3510
𝑎755 ≡ 0[9] 𝑎 + 7 + 5 + 5 ≡ 0[9]
○ Pour 𝑦 = 5 𝑜𝑛 𝑎 { ⟹{
𝑎515 ≡ 0[9] 𝑎 + 5 + 1 + 5 ≡ 0[9]
𝑎 + 17 ≡ 0[9] 𝑎 + 8 ≡ 0[9] 𝑎 ≡ −8[9]
⟹{ ⟹{ ⟹{
𝑎 + 11 ≡ 0[9] 𝑎 + 2 ≡ 0[9] 𝑎 ≡ −2[9]
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17

𝑎 ≡ 1[9] 𝑎 = 1 + 9𝑘 𝑎=1 𝑁 = 1755


{ ⟹{ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 0 ⟹ { 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 {
𝑎 ≡ 7[9] 𝑎 = 7 + 9𝑘 𝑎=7 𝑁 = 7515
D’où 𝐍 = {𝟔𝟕𝟓𝟎; 𝟑𝟓𝟏𝟎; 𝟏𝟕𝟓𝟓; 𝟕𝟓𝟏𝟓}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7 :
Un entier naturel s’écrit xy7 dans le système décimal et y00x dans le système a
base 8
a)Sachant que y=x-4 ; Déterminer x et y
b) Ecrire ce nombre en système décimal ; binaire ; octa décimal et hexa décimal
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Un entier naturel s’écrit xy7 dans le système décimal et y00x dans le système a
base 8
a) Sachant que y=x-4 ; Déterminons x et y
Soit N ce nombre : 𝑁 = 𝑥𝑦7 = 100𝑥 + 10𝑦 + 7 𝑒𝑡
8
𝑁 = 𝑦00𝑥 = 𝑦 × 83 + 𝑥 = 512𝑦 + 𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 < 8 𝑒𝑡 𝑦 < 8
On pose N=N on a 100𝑥 + 10𝑦 + 7 = 512𝑦 + 𝑥 ⟹ 99𝑥 − 502𝑦 + 7 = 0 mais 𝑦 =
𝑥 − 4 alors on a: 99𝑥 − 502(𝑥 − 4) + 7 = 0 ⟹ 99𝑥 − 502𝑥 + 2008 + 7 = 0
⟹ 403𝑥 = 2015 ⟹ 𝑥 = 5 𝑒𝑡 𝑦 = 5 − 4 = 1
D’où (𝑥; 𝑦) = (5; 1)
b) Ecrivons ce nombre en système décimal ; binaire ; octa-décimal et hexa
décimal
En décimal : 𝑁 = 517 En binaire : 𝑁 = 1000000101
En octa-décimal : 𝑁 = 1005 En hexa-décimal : 𝑁 = 205
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8 :
1) Déterminer le reste de la division euclidienne de 111999 par 7.
2) Déterminer suivant les valeurs de n, le reste de division euclidienne de 11 n par
7.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons le reste de la division euclidienne de 11 1999 par 7.
111999 ≡ 𝑟[7]; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 11 ≡ 4[7] alors déterminons les puissances de 4
●4 ≡ 4[7] ; 42 ≡ 2[7] ; 43 ≡ 2 × 4[7] ⟹ 43 ≡ 8[7] ⟹ 43 ≡ 1[7] ⟹ 𝑝 = 3
𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 1999 = 3 × 666 + 1
Alors 11 ≡ 4[7] ⟹ 111999 ≡ 41999 [7] ⟹ 111999 ≡ 43×666+1 [7] ⟹ 111999 ≡ 43×666 × 4[7]
⟹ 111999 ≡ 4[7] ⟹ 𝐷′ 𝑜ù 𝑟 = 4
2) Déterminons suivant les valeurs de n, le reste de division euclidienne de 11 n
par 7

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18

11𝑛 ≡ 𝑅[7]; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 11 ≡ 4[7] alors déterminons les puissances de 4


●4 ≡ 4[7] ; 42 ≡ 2[7] ; 43 ≡ 2 × 4[7] ⟹ 43 ≡ 8[7] ⟹ 43 ≡ 1[7] ⟹ 𝑝 = 3 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎:
𝑛 = 3𝑘 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 3 Alors 11 ≡ 4[7] ⟹ 11𝑛 ≡ 4𝑛 [7] ⟹
𝑛 3𝑘+𝑟 [7]
11 ≡ 4 ⟹ 11𝑛 ≡ 43𝑘 × 4𝑟 [7] ⟹ 11𝑛 ≡ 4𝑟 [7]
∗ Pour r = 0 alors 11n ≡ 40 [7] ⟹ 11n ≡ 1[7] ⟹ 𝐑 = 𝟏
∗ Pour r = 1 alors 11n ≡ 41 [7] ⟹ 11n ≡ 4[7] ⟹ 𝐑 = 𝟒
∗ Pour r = 2 alors 11n ≡ 42 [7] ⟹ 11n ≡ 2[7] ⟹ 𝐑 = 𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9 :
1) On considère l’entier naturel A qui s’écrit 53x4 dans le système de numération
de base huit. Déterminer x de telle sorte que :
a)A soit divisible par 7.
b) A soit divisible par 6. En déduire que A est divisible à la fois par 6 et 7.
2) On prend x=2. Déterminer l’écriture décimale de A. Quel est le nombre de
diviseurs de A ?
Trouver le plus petit nombre entier naturel non nul par le quel il faut multiplier A
pour que le produit soit un carré parfait.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) On considère l’entier naturel A qui s’écrit 53x4 dans le système de
numération de base huit. Déterminer x de telle sorte que :
8
Ecrivons A dans le système décimal : 𝐴 = 53𝑥4 = 5 × 83 + 3 × 82 + 8𝑥 + 4 =
𝐴 = 2560 + 192 + 8𝑥 + 4 ⟹ 𝐴 = 8𝑥 + 2756 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 8
Déterminons x de telle sorte que :
a)A soit divisible par 7.
On pose 𝐴 ≡ 0[7] ⟹ 8𝑥 + 2756 ≡ 0[7] 𝑚𝑎𝑖𝑠 2756 ≡ 5[7] 𝑒𝑡 8 ≡ 1[7] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 + 5 ≡
0[7] ⟹ 𝑥 ≡ −5[7] ⟹ 𝑥 ≡ (7 − 5)[7] ⟹ 𝑥 ≡ 2[7] ⟹ 𝑥 = 2 + 7𝑘
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑠𝑖 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟐
b) A soit divisible par 6.
On pose 𝐴 ≡ 0[6] ⟹ 8𝑥 + 2756 ≡ 0[6] 𝑚𝑎𝑖𝑠 2756 ≡ 2[6] 𝑒𝑡 8 ≡ 2[6] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2𝑥 + 2 ≡ 0[6] ⟹
2𝑥 ≡ −2[6] ⟹ 2𝑥 ≡ (6 − 2)[6] ⟹ 2𝑥 ≡ 4[6] ⟹ 𝑥 ≡ 2[3] ⟹ 𝑥 = 2 + 3𝑘
𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟐
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑠𝑖 {
𝑘 = 1 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟓
A est divisible à la fois par 6 et 7 si et seulement si 𝒙 = 𝟐
2) On prend x=2. Déterminons l’écriture décimale de A.
𝐴 = 8𝑥 + 2756 = 8 × 2 + 2756 = 2772 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑨 = 𝟐𝟕𝟕𝟐
Déterminons le nombre de diviseurs de A
A = 2772 = 22 × 32 × 7 × 11 alors
d(A) = (2 + 1)(2 + 1)(1 + 1)(1 + 1) = 3 × 3 × 2 × 2 = 36
d′ où d(A) = 36

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19

Trouvons le plus petit nombre entier naturel non nul par le quel il faut
multiplier A pour que le produit soit un carré parfait
A = 2772 = 2² × 3² × 7 × 11 = (2 × 3)2 × (7 × 11) = 6² × 77
2k
Soit 𝑎 = 6 × 772k+1 le nombre par le quel on doit multiplier A pour qu’il soit un carré
parfait
D’où le plus petit entier naturel par le quel on doit multiplier A est :
Pour 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑎 = 60 × 770+1 = 77
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10 :
On considère l’entier naturel représenté en base b par A=342x
Déterminer le chiffre x pour que A soit :
a) divisible par 5, quand b=6
b) divisible par 3, quand b=7
c) divisible par 12, quand b=17
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’entier naturel représenté en base b par A=342x
Déterminons le chiffre x pour que A soit :
a) divisible par 5, quand b=6
6
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[5] ⟹ 3 × 63 + 4 × 62 + 2 × 6 + 𝑥 ≡ 0[5] ⟹
𝑥 + 804 ≡ 0[5] mais 804 ≡ 4[5] alors x + 4 ≡ 0[5] ⟹
𝑥 ≡ −4[5] ⟹ 𝑥 ≡ (5 − 4)[5] ⟹ 𝑥 ≡ 1[5]

𝑑 𝑜ù 𝑥 = 1 + 5𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 6 ; 𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟏
b) divisible par 3, quand b=7
7
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[3] ⟹ 3 × 73 + 4 × 72 + 2 × 7 + 𝑥 ≡ 0[3] ⟹ 𝑥 + 1239 ≡
0[3] 𝑚𝑎𝑖𝑠 1239 ≡ 0[3] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 ≡ 0[3] 𝑑′ 𝑜ù 𝑥 = 3𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑥 < 7
𝑘 = 0 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟎 ; 𝑘 = 1 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟑 𝑒𝑡 𝑘 = 2 𝑜𝑛 𝑎 𝒙 = 𝟔 d′ où 𝒙 = {𝟎; 𝟑; 𝟔}
c) divisible par 12, quand b=17
17
On pose 𝐴 = 342𝑥 ≡ 0[12] ⟹ 3 × 173 + 4 × 172 + 2 × 17 + 𝑥 ≡ 0[12]
⟹ 𝑥 + 15929 ≡ 0 12] mais 15929 ≡ 5[12] alors x + 5 ≡ 0[3]
[
⟹ x ≡ −5[12] ⟹ x ≡ (12 − 5)[12] ⟹ x ≡ 7[12]
d′ où x = 7 + 12k avec 0 ≤ x < 17 ; si k = 0 on a 𝐱 = 𝟕
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
1) Déterminer suivant les valeurs de n, les restes de la division de 5 n par 7
2) En déduire le reste de la division euclidienne de 5 136 par 7
3) Un nombre s’écrit 3x53 en base 10
Déterminer x pour que l’on ait 5136 + 3𝑥53 ≡ 0[7]

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20

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons suivant les valeurs de n, les restes de la division de 5 n par 7
5𝑛 ≡ 𝑅[7]; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 5 ≡ 5[7] alors déterminons les puissances de 5
●5 ≡ 5[7] ; 52 ≡ 4[7] ; 53 ≡ 5 × 4[7] ⟹ 53 ≡ 6[7] ; 54 ≡ 5 × 6[7] ⟹ 54 ≡
2[7]; 55 ≡ 5 × 2[7] ⟹ 55 ≡ 3[7] ⟹ 56 ≡ 5 × 3[7] ⟹ 56 ≡ 1[7] ⟹ 𝑝 =
6 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑛 = 6𝑘 + 𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 ≤ 𝑟 < 6
Alors 5 ≡ 5[7] ⟹ 5𝑛 ≡ 5𝑛 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 56𝑘+𝑟 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 56𝑘 × 5𝑟 [7] ⟹ 5𝑛 ≡ 5𝑟 [7]
∗ Pour r = 0 alors 5n ≡ 50 [7] ⟹ 5n ≡ 1[7] ⟹ R = 1
∗ Pour r = 1 alors 5n ≡ 51 [7] ⟹ 5n ≡ 5[7] ⟹ R = 5
∗ Pour r = 2 alors 5n ≡ 52 [7] ⟹ 5n ≡ 4[7] ⟹ R = 4
∗ Pour r = 3 alors 5n ≡ 53 [7] ⟹ 5n ≡ 6[7] ⟹ R = 6
∗ Pour r=4 alors 5n ≡ 54 [7] ⟹ 5n ≡ 2[7] ⟹ R = 2
∗ Pour r = 5 alors 5n ≡ 55 [7] ⟹ 5n ≡ 3[7] ⟹ R = 3
2) Déduisons-en le reste de la division euclidienne de 5136 par 7
5136 ≡ 𝑅[7] comme 136 = 6 × 22 + 4 alors 𝑟 = 4 ⟹ 5136 ≡ 54 [7] ⟹ 5136
≡ 2[7] ⟹ 𝑅 = 2
3) Un nombre s’écrit 3x53 en base 10
Déterminons x pour que l’on ait 𝟓𝟏𝟑𝟔 + 𝟑𝒙𝟓𝟑 ≡ 𝟎[𝟕]
5136 + 3𝑥53 ≡ 0[7] comme 5136 ≡ 2[7] alors 2 + 3𝑥53 ≡ 0[7] ⟹ 𝑥 + 2 + 3053 ≡ 0[7]
⟹ 𝑥 + 3055 ≡ 0[7] mais 3055 ≡ 3[7] alors 𝑥 + 3 ≡ 0[7] ⟹ 𝑥 ≡ −3[7] ⟹
𝑥 ≡ (7 − 3)[7] ⟹ 𝑥 ≡ 4[7] ⟹ 𝐱 = 𝟒 + 𝟕𝐤
k=0 , x=4
avec 0 ≤ x ≤ 9 alors { d′ où 𝐱 = {𝟒}
k=1 , x = 11 à rejeter
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On considère l’équation (E) : (𝑝; 𝑞) ∈ 𝑍² ∶ 11𝑝 − 7𝑞 = −4
1)a)Vérifier que (−1; −1) est solution de (E) ;
b) Résoudre (E)
2)a)Résoudre les équations (F) et (G) suivantes :
(F) x∈ 𝑍 , 2𝑥 ≡ 3[7] et (G) 𝑥 ∈ 𝑍 , 9𝑥 ≡ 4[11]
2𝑥 ≡ 3[7]
b) Déduire de 1) et 2) les solutions du système{ , x∈ 𝑍
9𝑥 ≡ 4[11]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝒑; 𝒒) ∈ 𝒁² ∶ 𝟏𝟏𝒑 − 𝟕𝒒 = −𝟒
1)a)Vérifions que (−𝟏; −𝟏) est solution de (E) :
11(−1) − 7(−1) = −11 + 7 = −4 𝒄𝒒𝒇𝒗
b) Résolvons (E) : on a :
11p − 7q = −4
{ on pose − 4 = −4 on a ∶ 11p − 7q = 11(−1) − 7(−1) ⟹
11(−1) − 7(−1) = −4

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p+1 q+1 p + 1 = 7k p = 7k − 1
11(p + 1) = 7(q + 1) ⟹ = =k⟹{ ⟹{
7 11 q + 1 = 11k q = 11k − 1
𝑑′ 𝑜ù 𝑺 = {𝟕𝒌 − 𝟏; 𝟏𝟏𝒌 − 𝟏}
2)a)Résolvons les équations (F) et (G) suivantes :
●(F) x∈ Z , 2x ≡ 3[7] ⟹ 4 × 2x ≡ 4 × 3[7] ⟹ 8x ≡ 12[7] mais 8 ≡ 1[7]
et 12 ≡ 5[7] alors x ≡ 5[7] ⟹ 𝐱 = 𝟓 + 𝟕𝐚
●(G) x ∈ Z , 9x ≡ 4[11] ⟹ 5 × 9x ≡ 5 × 4[11] ⟹ 45x ≡ 20[11]
mais 45 ≡ 1[11] et 20 ≡ 9[11] alors x ≡ 9[11] ⟹ 𝐱 = 𝟗 + 𝟏𝟏𝐛
𝟐𝐱 ≡ 𝟑[𝟕]
b) Déduisons de 1) et 2) les solutions du système{ , x∈ 𝐙
𝟗𝐱 ≡ 𝟒[𝟏𝟏]
2x ≡ 3[7] x = 5 + 7a
{ ⟹{ on pose x = x; 5 + 7a = 9 + 11b ⟹ 11b − 7a = −4
9x ≡ 4[11] x = 9 + 11b
𝑏 = 7𝑘 − 1 𝑥 = 5 + 7(11𝑘 − 1) = 77𝑘 − 2
⟹{ ⟹{ 𝐱 = {𝟕𝟕𝐤 − 𝟐}
𝑎 = 11𝑘 − 1 𝑥 = 9 + 11(7𝑘 − 1) = 77𝑘 − 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
Le nombre x s’écrit bbaa en base 3
a) Quelles valeurs peuvent prendre a et b
b) Le nombre s’écrit bba en base 6. Trouver une relation liant a et b, et en déduire
les valeurs de a et b.
c) Ecrire x dans la base décimale
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Le nombre x s’écrit bbaa en base 3
a) Les valeurs que a et b doivent prendre sont : 𝐚 = {𝟎; 𝟏, 𝟐} 𝐞𝐭 𝐛 = {𝟏; 𝟐 }
b) Le nombre s’écrit 𝐛𝐛𝐚 en base 6. Trouvons une relation liant a et b
3
3
{𝑥 = bbaa = 𝑏6 × 3 + 𝑏 × 3² + 3𝑎 + 𝑎 = 36𝑏 + 4𝑎
𝑥 = bba = 𝑏 × 6² + 6𝑏 + 𝑎 = 42𝑏 + 𝑎
on pose 𝑥 = 𝑥 ⟹ 36𝑏 + 4𝑎 = 42𝑏 + 𝑎 ⟹ 𝑎 = 2𝑏
Déduction des valeurs de a et b 𝑎 = 2𝑏
Pour b = 1 ⟹ a = 2 alors (a, b) = (2; 1) Pour b = 2 ⟹ a = 4 à rejeter
3
c)Ecrivons x dans la base décimale {𝑥 = bbaa6 = 36 + 8 = 44 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 44
𝑥 = bba = 42 + 2 = 44
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
On considère trois nombres entiers naturels a , b et c qui s’écrivent dans base n :
𝑎 = 111 ; 𝑏 = 114 𝑒𝑡 𝑐 = 13054
1) Sachant que 𝑐 = 𝑎𝑏, déterminer n puis l’écriture de de chacun des nombres
dans le système décimal
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2) Vérifier en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre eux.


En déduire les solutions dans Z² de l’équation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère trois nombres entiers naturels a, b et c qui s’écrivent dans base n :
𝒂 = 𝟏𝟏𝟏 ; 𝒃 = 𝟏𝟏𝟒 𝒆𝒕 𝒄 = 𝟏𝟑𝟎𝟓𝟒
1) Sachant que 𝒄 = 𝒂𝒃, déterminons n puis l’écriture de chacun des nombres
dans le système décimal
a = 111 = n2 + n + 1 ; b = 114 = n2 + n + 4 et
c = 13054 = n4 + 3n3 + 5n + 4 avec (n > 5)
c = ab ⟹ n4 + 3n3 + 5n + 4 = (n2 + n + 1)(n2 + n + 4) ⟹
n + 3n3 + 5n + 4 = n4 + 2n3 + 6n2 + 5n + 4 ⟹ n3 − 6n2 = 0 ⟹
4

n2 (n − 6) = 0 on a 𝐧 = 𝟔
a = 111 = 62 + 6 + 1 = 43 ⟹ a = 43 ; b = 114 = 62 + 6 + 4 b = 46 et
𝑐 = 13054 = 64 + 3(6)3 + 5(6) + 4 ⟹ 𝑐 = 1978
2) Vérifions en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre
eux.
Pour cela déterminons le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏)
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏): 46 = 1 × 43 + 3 43 = 3 × 14 + 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1 𝒄𝒒𝒇𝒗
Déduisons-en les solutions dans Z² de l’équation : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 = 𝟏
43 − 3 × 14 = 1 ⟹ 43 − 14(46 − 43) = 1 ⟹ 43 − 14 × 46 + 14 × 43 = 1 ⟹
43x + 46y = 1
43(15) + 46(−14) = 1 ⟹ { 1 = 1 on a
43(15) + 46(−14) = 1
43x + 46 = 43(15) + 46(−14) ⟹ 43(x − 15) = 46(−y − 14) ⟹
x − 15 −y − 14 x − 15 = 46k x = 46k + 15
= =k ⟹ { ⟹{ ⟹
46 43 −y − 14 = 43k y = −43k − 14
𝐒 = {(𝟒𝟔𝐤 + 𝟏𝟓; −𝟒𝟑𝐤 − 𝟏𝟒)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
On donne ∑𝑛𝑝=1 𝑝² =
6
1) a- Déterminer tous les polynômes de degré 3 tels que : 𝑓(𝑥 + 1) − 𝑓(𝑥) = 𝑥²
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
b- Retrouver le résultat : ∑𝑛𝑝=1 𝑝² = 6
𝑛²(𝑛+1)²
2) On donne ∑𝑛𝑝=1 𝑝3 = 4
a- Calculer ∑𝑛𝑝=1 𝑝3 par une méthode analogue à celle de la 1ère question
b- En déduire une expression de 𝐸𝑛 = ∑𝑛𝑝=1 𝑝(𝑝 + 1)(𝑝 + 2)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a- Déterminons tous les polynômes de degré 3 tels que : 𝒇(𝒙 + 𝟏) − 𝒇(𝒙) = 𝒙²
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 3 + 𝑏𝑥² + 𝑐𝑥 + 𝑑 ce polynôme, on a :
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f(x + 1) − f(x) = a(x + 1)3 + b(x + 1)2 + c(x + 1) + d − ax 3 − bx 2 − cx − d = x 2 ⟹


ax 3 + 3ax 2 + 3ax + a + bx 2 + 2bx + b + cx + c − ax 3 − bx 2 − cx = x 2 ⟹
3ax² + (3a + 2b)x + a + b + c = x² par comparaison on a :
1 1
a= 2b = −1 ⟹ b = −
3 2
3a = 1 1 1 1 1 1
{ 3a + 2b = 0 ⟹ 3 ( ) + 2b = 0 ⟹ b + c = − ⟹ c = − + = ⟹
a+b+c = 0 3 3 3 2 6
1 1
{ 3+b+c = 0 { a=
3
1 1 1 1 3 1 1
a= ; b=− et c = alors f(x) = x − x² + x + d
3 2 6 3 2 6
𝒏(𝒏+𝟏)(𝟐𝒏+𝟏)
b- Retrouvons le résultat : ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑² =
𝟔
f(x + 1) − f(x) = x 2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥=1 𝑓(2) − 𝑓(1) = 12
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥=2 𝑓(3) − 𝑓(2) = 2²
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥=3 𝑓(4) − 𝑓(3) = 3²
⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 𝑛 𝑓(𝑛 + 1) − 𝑓(𝑛) = 𝑛²
En faisant la somme membre à membre on a :
𝑓(𝑛 + 1) − 𝑓(1) = 12 + 22 + 32 + ⋯ + 𝑛2 ⟹
n
1 1 1 1 1 1
∑ p2 = (n + 1)3 − (n + 1)2 + (n + 1) + d − + − − d
3 2 6 3 2 6
p=1
2(n + 1)3 − 3(n + 1)2 + n + 1 − 2 + 3 − 1
=
6
2n3 + 6n2 + 6n + 2 − 3n2 − 6n − 3 + n + 1 2n3 + 3n2 + n
= = ⟹
6 6
n
n(2n2 + 3n + 1) 1
∑ p2 = mais 2n2 + 3n + 1 = 2(n + 1) (n + )
6 2
p=1
𝒏

𝒏(𝒏 + 𝟏)(𝟐𝒏 + 𝟏)
= (n + 1)(2n + 1); d où ∑ 𝒑² =
𝟔
𝒑=𝟏
𝒏²(𝒏+𝟏)²
3) On donne ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑𝟑 = 𝟒
a) Calculer ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑𝟑 par une méthode analogue à celle de la 1ère
question
Pour déterminer l’expression de ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑𝟑 ; on détermine le polynôme de degré 4
tels que : 𝒇(𝒙 + 𝟏) − 𝒇(𝒙) = 𝒙𝟑
b) Déduisons une expression de 𝑬𝒏 = ∑𝒏𝒑=𝟏 𝒑(𝒑 + 𝟏)(𝒑 + 𝟐)
n n n

En = ∑ p(p + 1)(p + 2) = ∑(p2 + p)(p + 2) = ∑(p3 + 3p2 + 2p)


p=1 p=1 p=1

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n n n
𝑛2 (𝑛 + 1)2 3𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 2𝑛(𝑛 + 1)
𝐸𝑛 = ∑ p3 + ∑ 3p2 + ∑ 2p = + +
4 6 2
p=1 p=1 p=1
3𝑛2 (𝑛 + 1)2 + 6𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 12𝑛(𝑛 + 1)
= ⟹
12
3𝑛(𝑛 + 1)[𝑛(𝑛 + 1) + 2(2𝑛 + 1) + 4] 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛2 + 𝑛 + 4𝑛 + 2 + 4)
𝐸𝑛 = =
12 4
2
𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 5𝑛 + 6) ′
𝒏(𝒏 + 𝟏)(𝒏 + 𝟐)(𝒏 + 𝟑)
𝐸𝑛 = ⟹ 𝑑 𝑜ù 𝑬𝒏 =
4 𝟒
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
1) Décomposer 319 en produit de facteurs premiers
2) Démontrer que si x et y sont premiers entre eux, il en est de même pour 3x+5y
et x+2y
(3𝑎 + 5𝑏)(𝑎 + 2𝑏) = 1276
3) Résoudre dans N* le système { ou m est le PPCM
𝑎𝑏 = 2𝑚
de a et b
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Décomposons 319 en produit de facteurs premiers 𝟑𝟏𝟗 = 𝟏𝟏 × 𝟐𝟗
2) Démontrons que si x et y sont premiers entre eux, il en est de même pour 3x+5y et
x+2y
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a :
(3x + 5y) = 2(x + 2y) + (x + y) ⟹ (x + 2y) = (x + y) + y ⟹
(x + y) = (y) + x d′ où PGCD(3x + 5; x + 2y) = PGCD(x; y);
Si le PGCD(x; y) = 1 alors PGCD(3x + 5; x + 2y) = 1
3) Résolvons dans N* le système {(𝟑𝒂 + 𝟓𝒃)(𝒂 + 𝟐𝒃) = 𝟏𝟐𝟕𝟔 ou m est le PPCM(a ; b)
𝒂𝒃 = 𝟐𝒎
a = dx
● Si PGCD(a, b) = d alors il existe (x, y) ∈ ℕ∗ 2 tel que { avec ∆(x, y) = 1
b = dy
●On sait que PGCD(a, b) × PPCM(a, b) = ab ⟹ dm = ab
1276
(3dx + 5dy)(dx + 2dy) = 1276 (3x + 5y)(x + 2y) = = 319
{ ⟹{ 4 ⟹
dm = 2m d=2
(3x + 5y)(x + 2y) = 319 × 1 = 11 × 29 ⟹
3x + 5y = 319 3x + 5y = 29
S1 { et S2 {
x + 2y = 1 x + 2y = 11
3x + 5y = 319 3x + 5y = 319
ℵ{ ⟹{ ⟹ 3(1 − 2y) + 5y = 319 ⟹ 3 − 6y + 5y = 319
x + 2y = 1 x = 1 − 2y
⟹ y = −316 à rejeter
3x + 5y = 29 3x + 5y = 29
ℵ{ ⟹{ ⟹ 3(11 − 2y) + 5y = 29 ⟹ 33 − 6y + 5y = 29
x + 2y = 11 x = 11 − 2y
⟹ y = 4 ⟹ x = 11 − 2 × 4 = 11 − 8 = 3 ⟹ x = 3 alors (x; y) = {(3; 4)}
x y a = 2x b = 2y
3 4 6 8
D’où (𝐚, 𝐛) = {(𝟔; 𝟖)}
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+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17:
1) On considère l’équation (E) : 8𝑥 + 5𝑦 = 1 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
a) Donner une solution particulière de (E)
b) Résoudre l’équation (E)
2) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ; b) de nombres entiers
𝑁 = 8𝑎 + 1
naturels vérifiant : {
𝑁 = 5𝑏 + 2
a) Montrer que le couple (a ;-b) est solution de (E)
b) Quel est le reste de la division de N par 40
3)a)Résoudre l’équation 8𝑥 + 5𝑦 = 100 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
b) Au VIIIème siècle, un groupe composé d’hommes et de femmes dépensé 100
pièces de monnaies dans une auberge. Les hommes ont dépensé 8 pièces et les
femmes ont dépensé 5 pièces chacune.
Combien pourrait-il y’avoir d’hommes et de femmes dans le groupe.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) On considère l’équation (E) : 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
a) Donnons une solution particulière de (E)
D’après le théorème de l’Algorithme d’Euclide, on a :
8= 1×5+3 ⟹ 3= 8−1×5; 5= 1×3+2 ⟹ 2=5−3×1 ; 3= 1×2+1

1 = 3 − 2 × 1 ⟹ 3 − (5 − 3 × 1) = 1 ⟹ 2 × 3 − 5 = 1 ⟹ 2(8 − 1 × 5) − 5 =
1 ⟹ 2 × 8 − 3 × 5 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 1 ⟹
8(2) + 5(−3) = 1
{ 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑥 = 2 𝑒𝑡 𝑦 = −3 ⟹ 𝑺 = {(𝟐; −𝟑)}
8𝑥 + 5𝑦 = 1
b) Résolvons l’équation (E)
8(2) + 5(−3) = 1
{ 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 1 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 8𝑥 + 5𝑦 ⟹
8𝑥 + 5𝑦 = 1
8(𝑥 − 2) = 5(−𝑦 − 3) ⟹
𝑥−2
𝑥−2 𝑦+3 =𝑘 𝑥 − 2 = 5𝑘 𝑥 = 5𝑘 + 2
=− =𝑘⟹{ 5 ⟹{ ⟹{ ⟹
5 8 𝑦+3 𝑦 + 3 = −8𝑘 𝑦 = −3 − 8𝑘
= −𝑘
8
𝑺 = {(𝟓𝒌 + 𝟐; −𝟑 − 𝟖𝒌)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
2) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ; b) de nombres entiers
naturels vérifiant : {𝑵 = 𝟖𝒂 + 𝟏
𝑵 = 𝟓𝒃 + 𝟐
a) Montrons que le couple (a ;-b) est solution de (E)
N = 8a + 1
{ on pose N = N , on a ∶ 8a + 1 = 5b + 2 ⟹ 8a − 5b = 1 ⟹
N = 5b + 2
8(a) + 5(−b) = 1
8(a) + 5(−b) = 1 ⟹ { par comparaison , on a ∶
8x + 5y = 1
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x = a et y = −b ; d′ où S = {(a; −b)}𝐜𝐪𝐟𝐦
b) Cherchons le reste de la division de N par 40
𝑥 = 5𝑘 + 2
Comme la solution de (E) est {𝑦 = −3 − 8𝑘 et (𝑎, −𝑏)alors on pose :
𝑥 = 𝑎 = 5𝑘 + 2 𝑎 = 5𝑘 + 2 N = 8(5𝑘 + 2) + 1
{ ⟹{ alors on a : { ⟹ N = 40k + 17
𝑦 = −𝑏 = −3 − 8𝑘 𝑏 = 3 + 8𝑘 N = 5(3 + 8𝑘) + 2
alors 40k + 17 ≡ 17[40] car 40 ≡ 0[40] d′ où 𝐫 = 𝟏𝟕
3) a) Résolvons l’équation 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏𝟎𝟎 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
8(2) + 5(−3) = 1 8(200) + 5(−300) = 100
{ ⟹{ 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 100 = 100; 𝑜𝑛 𝑎
8𝑥 + 5𝑦 = 100 8𝑥 + 5𝑦 = 100
8(200) + 5(−300) = 8𝑥 + 5𝑦 ⟹ 8(𝑥 − 200) = −5(𝑦 + 300) ⟹
𝑥 − 200 𝑦 + 300
=− =𝑘
5 8
𝑥 − 200
=𝑘 𝑥 − 200 = 5𝑘 𝑥 = 5𝑘 + 200
⟹{ 5 ⟹{ ⟹{ ⟹
𝑦 + 300 𝑦 + 300 = −8𝑘 𝑦 = −8𝑘 − 300
= −𝑘
8
𝑺 = {(−𝟓𝒌 + 𝟐𝟎𝟎; −𝟖𝒌 − 𝟑𝟎𝟎)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
b) Déterminons le nombre d’hommes et de femmes dans ce groupe.
Soit x le nombre d’hommes et y le nombre de femmes, on a : 8𝑥 + 5𝑦 = 100
𝑥 = 5𝑘 + 200
Mais {𝑦 = −8𝑘 − 300 ⟹ 𝑥 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑦 ≥ 0 ⟹ { 5𝑘 + 200 ≥ 0 ⟹ {5𝑘 ≥ −200 ⟹
−8𝑘 − 300 ≥ 0 8𝑘 ≤ −300
𝑘 ≥ −40
{ 𝑑′ 𝑜ù 𝑘 = {−40; −39 ; −38}
𝑘 ≤ −37,5
𝑥 = −5 × 38 + 200 = 10 𝑥 = 10
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −38 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 38 − 300 = 4 𝑦=4
𝑥 = −5 × 39 + 200 = 5 𝑥=5
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −39 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 39 − 300 = 12 𝑦 = 12
𝑥 = −5 × 40 + 200 = 0 𝑥=0
●𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑘 = −40 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ { ⟹ {
𝑦 = 8 × 40 − 300 = 20 𝑦 = 20
Dans ce groupe il pourrait avoir 10 hommes et 4 femmes ; 5 hommes et 12
femmes ou 0 homme et 20 femmes
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18:
On note d le PGCD de a et b ; α et β les quotients de a et b par d
Déterminer a et b sachant que : α+β=7 et ab=60d
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑎
=𝛼 𝑎 = 𝛼𝑑
Soit 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 𝑑 𝑒𝑡 {𝑑𝑏 ⟹{
𝑏 = 𝛽𝑑
=𝛽
𝑑
Déterminons a et b sachant que : α+β=7 et ab=60d :
α+β=7=S
α+β=7 α+β=7
{ ⟹{ ⟹{ 60 d′ où l′ équation X 2 − SX + P = 0
ab = 60d αd × βd = 60d α×β= =P
d
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60 60 60
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑋 2 − 7𝑋 + = 0; ∆= (−7)2 − 4 × 1 × = 49 − 4 ×
𝑑 𝑑 𝑑
Trouvons les diviseurs de 60 D(60) = {1; 2; 3; 4; 5; 6; 10; 12; 15; 20; 30; 60}
●Pour d = 1; on a: ∆= 49 − 4 × 60 = 49 − 240 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 2; on a: ∆= 49 − 4 × 30 = 49 − 120 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 3; on a: ∆= 49 − 4 × 20 = 49 − 80 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
●Pour d = 4; on a: ∆= 49 − 4 × 15 = 49 − 60 < 0 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
7−1 6
X1 = = =3
2 2
●Pour d = 5; on a: ∆= 49 − 4 × 12 = 49 − 48 = 1 ⟹ { 7+1 8 ⟹
X2 = = =4
2 2
(α; β) = {(3; 4); (4; 3)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (5α; 5β) = {(15; 20); (20; 15)}
7−3 4
X1 = = =2
2 2
●Pour d = 6 ; on a: ∆= 49 − 4 × 10 = 49 − 40 = 9 ⟹ { 7+3 10 ⟹
X2 = = =5
2 2
(α; β) = {(2; 5); (5; 2)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (6α; 6β) = {(12; 30); (30; 12)}
7−5 2
X1 = = =1
2 2
●Pour d = 10; on a: ∆= 49 − 4 × 6 = 49 − 24 = 25 ⟹ { 7+5 12 ⟹
X2 = = =6
2 2
(α; β) = {(1; 6); (6; 1)} mais (a; b) = (dα; dβ) = (10α; 10β) = {(10; 60); (60; 10)}
D’où (𝐚; 𝐛) = {(𝟏𝟓; 𝟐𝟎); (𝟐𝟎; 𝟏𝟓); (𝟏𝟐; 𝟑𝟎); (𝟑𝟎; 𝟏𝟐); (𝟏𝟎; 𝟔𝟎); (𝟔𝟎; 𝟏𝟎)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 19:
n étant un entier relatif quelconque, on pose A=n-1 et B=n²-3n+6
1)a)Montrer que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
b) Déterminer, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
𝑛²−3𝑛+6
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier
𝑛−1
relatif ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑛 étant un entier relatif quelconque, on pose 𝐴 = 𝑛 − 1 𝑒𝑡 𝐵 = 𝑛² − 3𝑛 + 6
1) a) Montrons que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a : 𝑛² − 3𝑛 + 6 = (𝑛 − 1)(𝑛 − 2) + 4
D’où 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝑩) = 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝟒) 𝒄𝒒𝒇𝒎
b) Déterminons, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
On pose 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴; 4) = 𝑑 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 < 𝑑 ≤ 4 𝑜𝑛 𝑎:
●Si n − 1 = 4k ⟹ n = 4k + 1 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟒
●Si n − 1 = 4k + 1 ⟹ n = 4k + 2 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
●Si n − 1 = 4k + 2 ⟹ n = 4k + 3 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟐
●Si n − 1 = 4k + 3 ⟹ n = 4k + 4 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏

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28

𝒏²−𝟑𝒏+𝟔
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier
𝒏−𝟏
n²−3n+6 (n−1)(n−2)+4 4
relatif = =n−2+
n−1 n−1 n−1
On pose 𝑛 − 1 = 𝐷(4) = {−1; −2; −4,1; 2; 4 }
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −1 ⟹ 𝑛 = 0 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −2 ⟹ 𝑛 = −1 ;
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −4 ⟹ 𝑛 = −3 ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 1 ⟹ 𝑛 = 2 ;
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 2 ⟹ 𝑛 = 3 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 4 ⟹ 𝑛 = 5
D’où 𝒏 = {−𝟑; −𝟐; 𝟎; 𝟐; 𝟑; 𝟓}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 20:
Un terrain a la forme d’un triangle dont les cotés ont pour mesures 132m ; 156m
et 204m. On veut planter des arbres sur son pourtour de façon à ce qu’il ait un
arbre à chaque sommet du triangle et les arbres soient également espacés
Quel est le nombre minimum d’arbres que l’on pourra planter si l’on veut que la
distance entre deux arbres puisse être exprimée par un nombre entier de mètre ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Déterminons le nombre minimal d’arbres que l’on pourra planter si l’on veut
que la 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 entre deux arbres puisse être exprimée par un nombre entier
de mètre
Pour cela déterminons-le PGCD(132; 156; 204)
132 = 2² × 3 × 11 156 = 2² × 3 × 13 𝑒𝑡 204 = 2² × 3 × 17
PGCD(132; 156; 204) = 2² × 3 = 12
Sur chaque coté il y’a 12m entre les arbres deux à deux
132
●Sur le côté de 132m le nombre d’arbre est : 𝑁1 = = 11 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
156
●Sur le côté de 156m le nombre d’arbre est : 𝑁2 = = 13 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
204
●Sur le côté de 204m le nombre d’arbre est : 𝑁3 = = 17 𝑎𝑟𝑏𝑟𝑒𝑠
12
D’où le minimum d’arbres que l’on peut planter est
N = 𝐍𝟏 + 𝐍𝟐 + 𝐍𝟑 = 𝟏𝟏 + 𝟏𝟑 + 𝟏𝟕 = 𝟒𝟏 𝐚𝐫𝐛𝐫𝐞𝐬

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29

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 21:
1) Déterminer le PGCD (2688 ; 3024)
2) Dans cette question x et y sont entiers relatifs
a) Montrer que les équations (1) et (2) sont équivalentes :
(1) : 2688x+3024y=-3360
(2) : 8x + 9y= -10
b) Vérifier que (1 ; -2) est une solution particulière de (2)
c) Déduire de ce qui précède les solutions de (2)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons le PGCD (2688 ; 3024)
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a :3024 = 1 × 2688 + 336
2688 = 8 × 336 + 0 alors le 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝟐𝟔𝟖𝟖; 𝟑𝟎𝟐𝟒) = 𝟑𝟑𝟔
2) Dans cette question x et y sont entiers relatifs
a) Montrons que les équations (1) et (2) sont équivalentes :
(1) : 2688𝑥 + 3024𝑦 = −3360
(2) : 8𝑥 + 9𝑦 = −10
Dans (1) comme le PGCD(2688; 3024) = 336 alors on a :
2688 3024 3360
x+ y=− ⟹ 𝟖𝐱 + 𝟗𝐲 = −𝟏𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐦
336 336 336
b) Vérifions que (1 ; -2) est une solution particulière de (2)
8(1) + 9(−2) = 8 − 18 = −10 𝑑′ 𝑜ù − 𝟏𝟎 = −𝟏𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐯
c) Déduisons de ce qui précède les solutions de (2)
8𝑥 + 9𝑦 = −10
{ on pose − 10 = −10 ⟹ 8𝑥 + 9𝑦 = 8(1) + 9(−2) ⟹
8(1) + 9(−2) = −10
𝑥 − 1 −𝑦 − 2 𝑥 − 1 = 9𝑘 𝑥 = 9𝑘 + 1
8(𝑥 − 1) = 9(−𝑦 − 2) ⟹ = =𝑘⟹{ ⟹{ ⟹
9 8 −𝑦 − 2 = 8𝑘 𝑦 = −8𝑘 − 2
𝐒 = {(𝟗𝐤 + 𝟏; −𝟖𝐤 − 𝟐)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 22:
1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminer deux entiers naturels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 tels
que : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
2) Résoudre dans Z² l’équation (E) : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
3) Résoudre dans Z² l’équation (E’) : 45𝑥 − 28𝑦 = 6
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminons deux entiers naturels 𝐱 𝐞𝐭 𝐲
tels que : 𝟒𝟓𝐱 − 𝟐𝟖𝐲 = 𝟏
45 = 28 ∗ 1 + 17 ⟹ 17 = 45 − 28 ∗ 1; 28 = 17 ∗ 1 + 11 ⟹ 11 = 28 − 17 ∗ 1
17 = 11 ∗ 1 + 6 ⟹ 6 = 17 − 11 ∗ 1 11 = 6 ∗ 1 + 5 ⟹ 5 = 11 − 6 ∗ 1
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30

6=5∗1+1⟹ 1=6−5∗1 5=1∗5+0


En remplaçant les restes dans relations précédentes on a :
6 − 5 ∗ 1 = 1 ⟹ 6 − (11 − 6 ∗ 1) = 1 ⟹ 2 ∗ 6 − 11 ∗ 1 = 1
⟹ 2(17 − 11 ∗ 1) − 11 ∗ 1 = 1
2 ∗ 17 − 3 ∗ 11 = 1 ⟹ 2 ∗ 17 − 3(28 − 17 ∗ 1) = 5 ∗ 17 − 3 ∗ 28 = 1 ⟹
5(45 − 28 ∗ 1) − 3 ∗ 28 = 5 ∗ 45 − 8 ∗ 28 = 1 ⟹ 45(5) − 28(8) = 1
45𝑥 − 28𝑦 = 1
{ Par comparaison 𝑥 = 5 𝑒𝑡 𝑦 = 8
45(5) − 28(8) = 1

d où la solution de l’équation est (5 ; 8)
2) Résolvons dans Z² l’équation (E) : 𝟒𝟓𝒙 − 𝟐𝟖𝒚 = 𝟏
Comme (5 ; 8) est une solution particulière de (E) on a :
45𝑥 − 28𝑦 = 1
{ ⟹ 1 = 1 ⟹ 45𝑥 − 28𝑦 = 45(5) − 28(8) ⟹ 45(𝑥 − 5) = 28(𝑦 − 8)
45(5) − 28(8) = 1
𝑥−5 𝑦−8 𝑥 − 5 = 28𝑘 𝑥 = 5 + 28𝑘
⟹ = = 𝑘 (𝑡ℎé𝑜𝑟è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑎𝑢𝑠𝑠) 𝑘 ∈ 𝑍 ⟹ { ⟹{
28 45 𝑦 − 8 = 45𝑘 𝑦 = 8 + 45𝑘
D’où l’ensemble des solutions est : 𝑆 = {(5 + 28𝑘; 8 + 45𝑘)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
3) Résolvons dans Z² l’équation (E’) : 𝟒𝟓𝒙 − 𝟐𝟖𝒚 = 𝟔
De la relation 45(5) − 28(8) = 1 on a : 45(30) − 28(48) = 6 alors (30 ; 48) est
la solution particulière de (E’)
45𝑥 − 28𝑦 = 6
D’où :{ ⟹ 6 = 6 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 45𝑥 − 28𝑦 = 45(30) − 28(48) ⟹
45(30) − 28(48) = 6
45(𝑥 − 30) = 28(𝑦 − 48) ⟹
𝑥−30 𝑦−48 𝑥 − 30 = 28𝑘 𝑥 = 30 + 28𝑘
= =𝑘 ⟹ { ⟹{ D’où l’ensemble de
28 45 𝑦 − 48 = 45𝑘 𝑦 = 48 + 45𝑘
solution est 𝑆 = {(30 + 28𝑘; 48 + 45𝑘)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 23:
Trouver un nombre de trois chiffres dont le produit par 4 se termine par 364
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Trouvons un nombre de trois chiffres dont le produit par 4 se termine par 364
Soit n = xyz ce nombre entier naturel tel que : 4𝑛 = 𝑎364 ⟹ 4𝑛 = 1000𝑎 +
364
1000 364
n= a+ = 250a + 91 ⟹ n = 250a + 91
4 4
Mais 100 ≤ n ≤ 999 ⟹ 100 ≤ 250a + 91 ≤ 999 ⟹ 9 ≤ 250a ≤ 908
0,036 ≤ a ≤ 3,63 alors a = {1; 2; 3}
Pour a = 1 ; on a ∶ n = 250(1) + 91 = 341 ⟹ n = 341
Pour a = 2 ; on a ∶ n = 250(2) + 91 = 591 ⟹ n = 591
Pour a = 3 ; on a ∶ n = 250(3) + 91 = 841 ⟹ n = 841
D’où 𝐧 = {𝟑𝟒𝟏; 𝟓𝟗𝟏; 𝟖𝟒𝟏 }

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31

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 24:
Trouver les nombres de deux chiffres qui sont multiples du produit de leurs
chiffres
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Trouvons les nombres de deux chiffres qui sont multiples du produit de leurs
chiffres
Soit n = xy ce nombre, on a : xy = x × y × k ⟹ 10x + y = xyk ⟹ 10x + y − xyk = 0
D’une part :
x(10 − yk) + y = 0 ⟹ −x(yk − 10) + y = 0
−kx(yk − 10) + yk = 0 ⟹ −kx(yk − 10) + yk − 10 + 10 = 0 ⟹
(1 − kx)(ky − 10) = −10 ⟹ (kx − 1)(ky − 10) = 10 ⟹
0<𝑥≤9
(kx − 1)(ky − 10) = 10 × 1 = 2 × 5 avec {
0≤y≤9
11
kx − 1 = 10 kx = 11 x=
S1 ) { ⟹{ ⟹{ k alors k = PGCD(11; 11) = 11
ky − 10 = 1 ky = 11 11
y=
k
x=1
Si k = 11 alors { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟏
y=1
2
kx − 1 = 1 kx = 2 x=
S2 ) { ⟹{ ⟹{ k alors k = PGCD(2; 20) = 2
ky − 10 = 10 ky = 20 20
y=
k
x=1
alors { à rejeter
y = 10
3
x=
kx − 1 = 2 kx = 3 k alors k = PGCD(3; 15) = 3
S3 ) { ⟹{ ⟹{
ky − 10 = 5 ky = 15 15
y=
k
x=1
alors { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟓
y=5
6
kx − 1 = 5 kx = 6 x =
S4 ) { ⟹{ ⟹{ k alors
ky − 10 = 2 ky = 12 12
y=
k
k = D(6) ∩ D(12) = {1; 2; 3; 6}
x=6
∎ Pour k = 1; on a { à rejeter
y = 12
x=3
∎ Pour k = 2 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟑𝟔
y=6

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32

x=2
∎ Pour k = 3 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟐𝟒
y=4
x=1
∎ Pour k = 6 ; on a { ⟹ 𝐧 = 𝟏𝟐
y=2
D’où 𝐧 = {𝟏𝟏; 𝟏𝟐; 𝟏𝟓; 𝟐𝟒; 𝟑𝟔}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 25:
On considère quatre entiers naturels 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 formant dans cet ordre les
termes consécutifs d’une suite géométrique de raison 𝑟 strictement supérieur à 1
On suppose que 𝑟 est premier avec 𝑎, Déterminer ces quatre entiers
pour que l’on ait la relation : 10𝑎2 = 𝑑 − 𝑏
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 forment les termes d’une suite géométrique de raison r , alors
on a : b = ar , c = br = ar² et d = cr = ar 3
10a2 = d − b ⟹ 10a2 = ar 3 − ar = ar(r 2 − 1) ⟹ 10a = r(r 2 − 1) ⟹
10a
= r 2 − 1 comme pgcd(a; r) = 1 alors r divise 10 ⟹
r
r = D(10) = {1; 2; 5; 10} mais r > 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠:
Pour r = 2; on a: 5a = 22 − 1 = 3 à rejeter
Pour r = 5; on a: 2a = 52 − 1 = 24 alors a = 12
b = 12 × 5 = 60 ; c = 60 × 5 = 300 et d = 300 × 5 = 1500
Pour r = 10; on a: a = 102 − 1 = 99 alors a = 99
b = 99 × 10 = 990 ; c = 990 × 10 = 9900 et d = 9900 × 10 = 99000
D’où (𝐚 ; 𝐛 ; 𝐜 ; 𝐝) = {(𝟏𝟐; 𝟔𝟎; 𝟑𝟎𝟎; 𝟏𝟓𝟎𝟎); (𝟗𝟗; 𝟗𝟗𝟎; 𝟗𝟗𝟎𝟎; 𝟗𝟗𝟎𝟎𝟎)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 26:
Trouver l’ensemble des nombres s’écrivant 𝑥𝑦𝑧 dans le système décimal et
possédant les propriétés suivantes :
Il diminue de 99 lors qu’on intervertit les chiffres extrêmes .
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Il diminue de 99 lors qu’on intervertit les chiffres extrêmes. Soit N ce nombre
On pose : zyx = xyz − 99 ⟹ 100z + 10y + x = 100x + 10y + z − 99 ⟹
0<𝑥≤9
99z − 99x = −99 ⟹ x − z = 1 ⟹ x = 1 + z mais { 0 ≤ y ≤ 9
0<𝑧≤9
Pour z = 1 ⟹ x = 1 + 1 = 2 alors
𝐍 = {𝟐𝟎𝟏; 𝟐𝟏𝟏; 𝟐𝟐𝟏; 𝟐𝟑𝟏; 𝟐𝟒𝟏; 𝟐𝟓𝟏; 𝟐𝟔𝟏; 𝟐𝟕𝟏; 𝟐𝟖𝟏; 𝟐𝟗𝟏}
Pour z = 2 ⟹ x = 1 + 2 = 3 alors

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𝐍 = {𝟑𝟎𝟐; 𝟑𝟏𝟐; 𝟑𝟐𝟐; 𝟑𝟑𝟐; 𝟑𝟒𝟐; 𝟑𝟓𝟐; 𝟑𝟔𝟐; 𝟑𝟕𝟐; 𝟑𝟖𝟐; 𝟑𝟗𝟐}
Pour z = 3 ⟹ x = 1 + 3 = 4 alors
𝐍= {𝟒𝟎𝟑; 𝟒𝟏𝟑; 𝟒𝟐𝟑; 𝟒𝟑𝟑; 𝟒𝟒𝟑; 𝟒𝟓𝟑; 𝟒𝟔𝟑; 𝟒𝟕𝟑; 𝟒𝟖𝟑; 𝟒𝟗𝟑}
Pour z = 4 ⟹ x = 1 + 4 = 5 alors
𝐍 = {𝟓𝟎𝟒; 𝟓𝟏𝟒; 𝟓𝟐𝟒; 𝟓𝟑𝟒; 𝟓𝟒𝟒; 𝟓𝟓𝟒; 𝟓𝟔𝟒; 𝟓𝟕𝟒; 𝟓𝟖𝟒; 𝟓𝟗𝟒}
Pour z = 5 ⟹ x = 1 + 5 = 6 alors
𝐍 = {𝟔𝟎𝟓; 𝟔𝟏𝟓; 𝟔𝟐𝟓; 𝟔𝟑𝟓; 𝟔𝟒𝟓; 𝟔𝟓𝟓; 𝟔𝟔𝟓; 𝟔𝟕𝟓; 𝟔𝟖𝟓; 𝟔𝟗𝟓}
Pour z = 6 ⟹ x = 1 + 6 = 7 alors
𝐍 = {𝟕𝟎𝟔; 𝟕𝟏𝟔; 𝟕𝟐𝟔; 𝟕𝟑𝟔; 𝟕𝟒𝟔; 𝟕𝟓𝟔; 𝟕𝟔𝟔; 𝟕𝟕𝟔; 𝟕𝟖𝟔; 𝟕𝟗𝟔}
Pour z = 7 ⟹ x = 1 + 7 = 8 alors
𝐍 = {𝟖𝟎𝟕; 𝟖𝟏𝟕; 𝟖𝟐𝟕; 𝟖𝟑𝟕; 𝟖𝟒𝟕; 𝟖𝟓𝟕; 𝟖𝟔𝟕; 𝟖𝟕𝟕; 𝟖𝟖𝟕; 𝟖𝟗𝟕}
Pour z = 8 ⟹ x = 1 + 8 = 9 alors
𝐍 = {𝟗𝟎𝟖; 𝟗𝟏𝟖; 𝟗𝟐𝟖; 𝟗𝟑𝟖; 𝟗𝟒𝟖; 𝟗𝟓𝟖; 𝟗𝟔𝟖; 𝟗𝟕𝟖; 𝟗𝟖𝟖; 𝟗𝟗𝟖}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 27:
Un phare émet trois feux différents : un rouge toutes les 18 secondes ; un vert
toutes les 45 secondes et un blanc toutes les 2 minutes 30 secondes. Ces trois
feux sont émis simultanément à minuit.
Trouver les instants d’émissions simultanés de feux :
a) Rouge et vert b) Rouge et blanc
c) Vert et blanc d) Rouge ; vert et blanc
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Feux rouges : 18 secondes Feux verts : 45 secondes
Feux blancs : 2min30sec= 2 × 60 + 30 = 150 secondes
Trouvons les instants d’émissions simultanés de feux :
a) Rouge et vert
PPCM(18 ; 45)=9PPCM(2; 5)=9(10)=90 alors 𝐈𝐄 = 𝟗𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
b) Rouge et blanc
PPCM(18 ; 150)=3PPCM(6; 50)=3(150)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
c) Vert et blanc
PPCM(45; 150)=15PPCM(3;10)=15(30)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
d) Rouge ; vert et blanc
PPCM(18; 45; 150)=3PPCM(6;15;50)=3(150)=450 alors 𝐈𝐄 = 𝟒𝟓𝟎𝐤 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐤 ∈ 𝐍 ∗
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 28:
1) Résoudre dans Z² l’équation : x − 9y = 13

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2) Déterminer tous les éléments (a, b) de N² qui vérifient la


relation : PPCM(a, b) − 9PGCD(a, b) = 13
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons dans Z² l’équation : x − 9y = 13
Eliminons y : 𝑥 ≡ 13[9] ⟹ 𝑥 ≡ 4[9] ⟹ 𝑥 = 4 + 9𝑘, 𝑘 ∈ 𝑍
Remplacons x par son expression dans l’équation :
4 + 9𝑘 − 9𝑦 = 13 ⟹ −9𝑦 = 9 − 9𝑘 ⟹ 𝑦 = −1 + 𝑘
𝑺 = {(𝟒 + 𝟗𝒌 ⟹; 𝒌 − 𝟏)}
2) Déterminons tous les éléments (a, b) de N² qui vérifient la relation :
PPCM(a, b) − 9PGCD(a, b) = 13
On pose 𝑥 = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑞; 𝑏) 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) 𝑜𝑛 𝑎: 𝑥 − 9𝑦 = 13 ⟹
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎; 𝑏) = 4 + 9𝑘 4 + 9𝑘 > 0 𝑘 > −0,44
{ ⟹{ ⟹{ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑘 > 1
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 𝑘 − 1 𝑘−1 >0 𝑘> 1
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 𝑘 − 1
On a le système : { ⟹
𝑎𝑏 = (𝑘 − 1)(4 + 9𝑘)
𝑎 = (𝑘 − 1)𝑥
Il existe un couple (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑁 ∗2 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒: { 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥∆𝑦 = 1
𝑏 = (𝑘 − 1)𝑦
9𝑘 + 4 13
(𝑘 − 1)2 𝑥𝑦 = (𝑘 − 1)(4 + 9𝑘) ⟹ 𝑥𝑦 = =9+ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝑘−1 𝑘−1
𝑘−1=1 𝑘=2
𝑘 − 1 = 𝐷(13) = {1; 13} ⟹ { ⟹ {
𝑘 − 1 = 13 𝑘 = 14
13
Pour k=2 ; on a : 𝑥𝑦 = 9 + = 9 + 13 = 22 ⟹(𝒂; 𝒃) =
2−1
{(𝟏; 𝟐𝟐); (𝟐; 𝟏𝟏); (𝟏𝟏; 𝟐); (𝟐𝟐; 𝟏)}
13
Pour k=14 ; on a : 𝑥𝑦 = 9 + = 9 + 1 = 10 ⟹ (𝒙; 𝒚) =
14−1
{(𝟏; 𝟏𝟎); (𝟐; 𝟓); (𝟓; 𝟐); (𝟏𝟎; 𝟏)} ⟹
(𝒂; 𝒃) = (𝟏𝟑𝒙; 𝟏𝟑𝒚) = {(𝟏𝟑; 𝟏𝟑𝟎); (𝟐𝟔; 𝟔𝟓); (𝟔𝟓; 𝟐𝟔); (𝟏𝟑𝟎; 𝟏𝟑)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 29:
Démontrer que si un nombre de trois chiffres 𝑎𝑏𝑐, est divisible par 17, il en est de
meme du nombre (2𝑎 − 𝑐)2 + 2𝑏²
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme abc est divisible par 17 alors on a:
abc ≡ 0[17] ⟹ 100a + 10b + c ≡ 0[17] ⟹ 15a + 10b + c ≡ 0[17]
17a − 2a + c ≡ −10b[17] ⟹ 2a − c ≡ 10b[17] ⟹ (2a − c)2 ≡ 100b2 [17]
(2a − c)2 ≡ 15b2 [17] ⟹ (2a − c)2 ≡ −2b2 [17]
(𝟐𝐚 − 𝐜)𝟐 + 𝟐𝐛² ≡ 𝟎[𝟏𝟕] 𝐜𝐪𝐟𝐝
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer un entier naturel x tels que 123, 140 et 156 forment une
progression arithmétique
2) Déterminer x dans chacun des cas suivants :
3 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
a)2101 =224 , b) 50500 =20800 c) 46 + 53 = 132 ;
𝑥 𝑥 𝑥
d) 36 + 45 = 103
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que pour tout entier naturel n ; on a :
a) 52𝑛 − 3𝑛 divisible par 11
b) 7𝑛 − 1 divisible par 6
c) 32𝑛 − 2𝑛 divisible par 7
d) 3 × 52𝑛+1 + 23𝑛+1 divisible par 17
On pourra utiliser les congruences ou le raisonnement par récurrence
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :+++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel
1) Quels sont les restes possibles de la division euclidienne de n4 par 5 ?
2) Démontrer que n5-n est divisible par 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
1) Un nombre s’écrit x43y dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 2 et par 9
2) Un nombre s’écrit 28x75y dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 3 et par 11
3) Un nombre s’écrit 1x1yxy dans le système décimal
Déterminer x et y pour qu’il soit divisible par 63
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Ecrire les nombres suivants dans les bases suivantes :
a) 68452 en base douze
7
b) 23245 en base neuf
16
c) 𝐷𝐴𝑂𝑂𝐷𝐴 en base deux
d) 64206 en base seize
16
e) 𝐵𝑂𝑂𝐵𝐴 en base huit
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
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36

1) Déterminer les entiers naturels n tels que :


𝑎) 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑛 ; 6) = 96 ; 𝑏) 𝑃𝑃𝐶𝑀 (𝑛 ; 72) = 216
600 < 𝑛 < 1100
2) Déterminer l’entier naturel n tel que : {
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑛; 630) = 105
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que
PPCM(a; b) = 504 PGCD(a; b) = 7 PGCD(a; b) = 354
a){ b) { c) { .
a + b = 135 a + b = 105 a + b = 5664
PPCM(a; b) = 168 PGCD(a; b) = 16 PGCD(a; b) = 9
d) { e) { e) {
ab = 1008 PPCM(a; b) = 224 ab = 972
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer par récurrence que :
𝑛
2 1 4 1 𝑛(𝑛 + 1)
𝑎) ∑ ( 𝑘
+ 𝑘) = − 𝑛−1
+
3×2 √2 3 3×2 2√2
𝑘=0
𝑛
7 − 3𝑛+1 3 21 7
𝑏) ∑ ( ) = − (𝑛 + 1) + −
2 × 3𝑛 2 4 4 × 3𝑛
𝑘=0
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans Z les équations suivantes :
a) (x + 1)(y + 2) = 2xy ; b) (x − 1)(y + 3) = 15 ;
c) (x − 2)(y + 3) = 56 d) (x − 1)(y + 2) = 36
2
e) x² − y = 24 ; f) x² − y² = 1969
g) 9y² − (x + 1)2 = 32 ; h) x² − y² = 499
++++++++++++++++++++++++Exercice 10:++++++++++++++++++++++++++
Quels sont les entiers naturels inferieurs à 100 qui, dans la division par
17 donne un quotient égal au reste
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le reste des divisions euclidiennes suivantes :
a) 262016 𝑝𝑎𝑟 12
b) 20162016 𝑝𝑎𝑟 17
c) 19952016 𝑝𝑎𝑟 13
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:++++++++++++++++++++++++++
Déterminer l’entier naturel x tels que les nombres
𝑥 𝑥 𝑥
210 ; 420 𝑒𝑡 1140 forment une progression géométrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer les relations suivantes :
510 105
510 105
a) Le nombre 𝐴 = 510 + 105 est divisible par 11
b) Le nombre 𝐵 = 9𝑛+1 + 26𝑛+1 est divisible par 11
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37

c) Le nombre 𝐶 = 109𝑛+2 + 106𝑛+1 + 1 est divisible par 111


++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver dans le système décimal un entier𝑁 = 𝑎𝑏𝑐𝑑 divisible par 77 et tels que le
couple (b; c) soit solution de l’équation : 𝑥² − 𝑦² = 18
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
Trouver
1) Le reste de la division par 11 du nombre (4362)3275
2) Le reste de la division par 3 du nombre (4365)43×(7937)65
++++++++++++++++++++++++Exercice 16:++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le dernier chiffre des différentes puissances de 2 et celui de des
différentes de 7
Application : Déterminer le dernier chiffre de la somme S et le produit P suivants :
S=(3548)9+(2537)31 et P=(3548)9×(2537)31
++++++++++++++++++++++++Exercice 17:++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer suivant les valeurs de n, le reste de la division euclidienne par 7 du
nombre A=n²-n+1
2) En déduire les entiers naturels n tels que le nombre A soit divisible par 7
3) Déterminer le reste de la division euclidienne par 7 du nombre B=(2753)²-
2753+1
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍 2 ∶ 29𝑥 − 11𝑦 = 1
1) Ecrire l’algorithme d’Euclide relatif aux nombres 29 et 11. Donner la
solution générale de cette équation0
2) On considère maintenant l’équation (E’) : (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍 2 ∶ 29𝑥 − 11𝑦 = 5
Déduire de ce qui précède une solution particulière de cette équation, puis en
donner la solution générale
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
1) Décomposer 599 et 218 en produit de facteurs premiers
2) Résoudre dans N², les équations suivantes :
a) 𝑥 3 − 𝑦 3 = 218 𝑒𝑡 𝑏) 𝑥 3 + 𝑦 3 = 599
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
1) Développer (𝑘 + 1)5
2) On suppose k=12. Ecrire le nombre 135 dans le système de numération de base 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 21 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer tous les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que a²-b²=1620 et
tels que le 𝑃𝐺𝐶𝐷 (𝑎 ; 𝑏) = 6

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38

2) Déterminer tous les couples d’entiers naturels (a; b) dont le PGCD est 36 et le
PPCM est 756
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
𝑛+17
Déterminer les entiers relatifs n tels que la fraction soit un entier relatif
𝑛−1
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ≠
sin(𝑛𝑥)
𝑘𝜋 on a : ∑𝑛𝑘=1 cos(2𝑘 − 1) 𝑥 = cos(𝑛𝑥)
sin 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
1- Démontrer par récurrence que :
𝑛 𝑛
1 1 1 𝑛+1
𝑎) ∑ = 𝑏) ∏ (1 − 2
)=
log 𝑘 𝑥 log 𝑛! 𝑥 𝑘 2𝑛
𝑘=2 𝑘=2
𝑛
1 𝑛
𝑐) ∑ =
4𝑘² − 1 2𝑛 + 1
𝑘=1
2- Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
n
10n+1 − 9n − 10
a) ∑ ⏟
111 … 11 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + ⏟
111 … 11 =
K n
81
k=1
n π
π √2 sin(nx) cos (nx − 4 )
b) ∑ √2 cos ((2k − 1)x − ) =
4 sin x
k=1
n
n2 (n − 1)(n + 1)
c) ∑ k(n2 − k 2 ) =
4
k=1
n
n(n + 1)(2n + 1)(3n2 + 3n − 1)
d) ∑ k 4 =
30
k=1
n(n+1)(2n+1)(n−1)(5n2 +2n−1)
e) ∑nk=1 k² (n - k 2 ) =
3
30
sin ² (nx)
f) ∑nk=1 sin(2k − 1)x =
sin x
n n
1 n
g) ∑ = ; h) ∑(k − 1)2k−2 = (n − 1)2n − n2n−1 + 1
k(k + 1) n + 1
k=1 k=2
n
1 − (n + 2)x n+1 + (n + 1)x n+2
i) ∑(k + 1)x k = ;
(1 − x)2
k=0
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++

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39

1) Déterminer suivant les valeurs de n, les restes de la division


euclidienne de 2n par 7 (kЄN)
2) Trouver le reste de la division euclidienne de 19711000 par 7
3) On pose 𝐴𝑛 = 2𝑛 + 22𝑛 + 23𝑛
a) Montrer que ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝐴𝑛+3 ≡ 𝐴𝑛 [7]
b) Trouver les entiers naturels n tels que : 𝐴𝑛 ≡ 0[7]
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
On considère un nombre entier naturel A égal à 𝑥𝑥𝑦𝑦 dans le système décimal
1) Démontrer que A est divisible par 11
2) Déterminer x et y pour que A soit un carré parfait
3) Déterminer le nombre de diviseur de A et déterminer tous
les diviseurs positifs de A
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’anneau commutatif unitaire Z/5Z
1) Dresser les tables d’addition et de multiplication dans cet anneau.
Constater que c’est un corps
2) Résoudre dans Z/5Z, l’équation : 2x=1 où l’inconnue x
3) Résoudre dans Z/5Z, l’équation : 3x=2 où l’inconnue x
3𝑥 + 2𝑦 = 1
4) Résoudre dans (Z/5Z)², le système : {
2𝑥 + 4𝑦 = 3
5) Résoudre dans Z/5Z, l’équation : x²-x-2=0 où l’inconnue x
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le nombre entier naturel du système décimal qui s’écrit :
𝑎𝑏𝑐𝑎 dans le système à base onze et 𝑏𝑏𝑎𝑐 dans le système de base sept.
On suppose que a et b sont non nuls.
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Former le tableau des diviseurs de 504.
Montrer qu’il existe un nombre inferieur 504 et possédant autant de
diviseurs de que 504.
Déterminer les valeurs de l’entier naturel n de telle manière que les racines de
l’équation 𝑥² − 2𝑛𝑥 + 504 = 0 soient des entiers naturels (l’exercice admet
beaucoup de solutions).
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
Un entier naturel de quatre chiffres est le carré d’un entier naturel, le
chiffre des unités est égal au chiffre des dizaines et le chiffre des
centaines est égal au chiffre des unités de mille.
a) Montrer que cet entier est divisible par 121 puis trouver le.
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40

b) Donner une représentation chiffrée de cet entier dans le système de


numération de base 8
++++++++++++++++++++++++Exercice 30 :++++++++++++++++++++++++++
1) Montrer que si 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont premiers entre eux, il en est de même de 𝛼 + 𝛽 𝑒𝑡 𝛼𝛽
2) Soit 𝑑 𝑙𝑒 𝑙𝑒 𝑃𝐺𝐶𝐷 𝑑𝑒 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ; on note 𝑎 = 𝑑𝛼 ; 𝑏 = 𝑑𝛽 𝑒𝑡 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎 ; 𝑏) = 𝑚
Montrer que le PGCD (a+b ; m)=d
3) Calculer a et b pour a+b=2070 et m=9180
4) Calculer a et b pour a+b=192 et m=2300
++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
1) Montrer que n(n²-1) et n(n+1)(n+2) sont divisibles par 6.
On note n(𝑛² − 1) = 6𝑥 ; 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2) = 6𝑦 𝑒𝑡 𝑛(𝑛² − 1)(𝑛 + 2) = 6𝑧
2) Montrer que z est le PPCM de x et y lors que n-1 n’est pas divisible par 3
3) Montrer que lorsque n-1 n’est pas divisible par 3, le PPCM de x et y est le quotient de z
par 3.
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans N les équations suivantes :
𝑎) 2𝑥8𝑦 ≡ 0[45] ; 𝑏) 83𝑥4𝑦 ≡ 0[44] ;
𝑐) 7𝑥38𝑦5 ≡ 0[99] ; 𝑑) 81𝑥7𝑦1𝑧 ≡ 0[396]
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
1) n étant un entier naturel supérieur à 1, déterminer le PGCD des nombres
entiers :
n(n+1) et (n-1)(n+2) ; on pourra pour cela former leur différence.
n(n+1) (n−1)(n+2)
Qu’en conclure pour les nombres 𝑎 = 𝑒𝑡 𝑏 =
2 2
2) n étant un entier supérieur à 2, on considère les nombres
(n − 1)(n + 2) (n − 2)(n + 3)
𝑏= 𝑒𝑡 𝑐 =
2 2
Déterminer le PGCD de b et c
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel non nul ; on considère les nombres entiers suivants :
M=9n-1 et N=9n+1
1) On suppose que n est pair
a) Montrer que M et N sont des entiers impairs
b) En remarquant que N=M+2 ; déterminer le PGCD de M et N
2) On suppose que n est impair
a) Montrer que M et N sont des entiers pairs
b) En remarquant que N=M+2 ; déterminer le PGCD de M et N
3) Pour tout entier naturel non nul n ; on considère l’entier naturel 81n²-1
a) Exprimer l’entier 81n²-1 en fonction des entiers M et N
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41

b) Démontrer que si n est pair alors 81n²-1 est impair


c) Démontrer que 81n²-1 est divisible par 4 si et seulement si n est impair
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
On considère trois nombres entiers naturels a, b et c. Le PGCD de a et b est 24,
celui de b et c est 36
1) Quel est le PGCD de a, b et c
2) Trouver toutes les valeurs possibles de ces trois nombres sachant que
a+b+c=300
++++++++++++++++++++++++Exercice 36 :++++++++++++++++++++++++++
On se propose de résoudre dans Z l’équation (E) : 𝑥² ≡ −1[25]
1) Démontrer que (E) se ramène à chercher les nombres x tels que x²=49+25k
2) Résoudre alors l’équation (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
Un entier naturel n a :
-pour reste 5 dans la division euclidienne de par 8
-pour reste 4 dans la division euclidienne par 11
Quel est le reste de la division euclidienne de par 88
++++++++++++++++++++++++Exercice 38 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer l’ensemble des entiers naturels diviseurs de 210
2) Si x et y sont deux entiers naturels non nuls, μ leur PPCM et δ leur
𝜇 = 210𝛿
PGCD, déterminer l’ensemble des couples (x ; y) tels que : {
𝑦−𝑥 =𝛿
++++++++++++++++++++++++Exercice 39 :++++++++++++++++++++++++++
1) Dans le corps des classes résiduelles modulo 7 : Z/7Z dont les éléments sont
notés {0; 1; 2; 3; 4; 5 𝑒𝑡 6}, résoudre l’équation (E) : 𝑥 = 3𝑥 + 5
2) On considère l’application N dans Z/7Z définie par : 𝑛 →
𝑈0 = 2
𝑈𝑛 , tels que: {
𝑈𝑛+1 = 3𝑈𝑛 + 5
On pose 𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 1 ; pour tout nЄN . Calculer 𝑉𝑛+1 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑉𝑛 ,
𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑈𝑛 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑛 . Calculer 𝑈1977
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
1) Décomposer 599 et 218 en produit de facteurs premiers
2) Résoudre dans N², les équations suivantes :
a) 𝑥 3 − 𝑦 3 = 218 𝑒𝑡 𝑏) 𝑥 3 + 𝑦 3 = 599
++++++++++++++++++++++++Exercice 41 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le nombre 𝑁 = 2𝛼 × 5𝛽 sachant que la somme de tous ses diviseurs
est égal à 42

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42

++++++++++++++++++++++++Exercice 42 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A=200 !
1) Quelle est la puissance de 3 dans la factorisation de A
2) Par combien de zéros A se termine-t-il ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 43 :++++++++++++++++++++++++++
Soit à résoudre l’équation (E) : 15𝑥² − 7𝑦² = 9
1) a) Démontrer que dans le système décimal ; le dernier chiffre d’un carré est
0 ;1 ;4 ;5 ;6 et 9
b) En déduire que 7𝑦² + 9 n’est pas divisible par 5
2) Résoudre l’équation (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 44 :++++++++++++++++++++++++++
1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a : 2𝑛 ≥ 𝑛 + 1
2) On définie la suite (𝑂𝐴)𝑛 par 𝑂𝐴0 = 1
𝑂𝐴0 = 𝑂𝐴1 = 𝑂𝐴2 = ⋯ = 2 et les triangles 𝑂𝐴0 𝐴1 ; 𝑂𝐴1 𝐴2 … … sont rectangles.
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n on a : 𝑂𝐴𝑛 = √4𝑛 + 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 45 :++++++++++++++++++++++++++
On admet que 1999 est un nombre premier
1) Déterminer l’ensemble des couples (𝑎; 𝑏) d’entiers naturels admettant
pour somme 11994 et pour PGCD 1999
2) On considère l’équation (E) d’inconnue n appartenant à N : (E) :
𝑛² − 𝑆𝑛 + 11994 = 0 où S est un entier naturel. On s’intéresse aux
valeurs de S telles que (E) admette de solution dans N
a) Peut-on déterminer un entier S tel que 3 soit solution de (E) ? Si oui
préciser la deuxième solution
b) Peut-on déterminer un entier S tel que 5 soit solution de (E) ?
c) Montrer que pour tout entier naturel n solution de (E) est un
diviseur de 11994. En déduire toutes les valeurs possibles de S tel
que (E) admette deux solutions entières
++++++++++++++++++++++++Exercice 46 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver l’ensemble des nombres s’écrivant 𝑥𝑦𝑧 dans le système
décimal et possédant les propriétés suivantes :
• Ils diminuent de 99 si l’on intervertit les deux chiffres extrêmes
• Ils diminuent de 45 si l’on intervertit les deux derniers chiffres
++++++++++++++++++++++++Exercice 47 :++++++++++++++++++++++++++
Un nombre s’écrit 𝑎𝑏𝑐𝑎 dans le système décimal divisible par 7

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43

Déterminer toutes les valeurs possibles de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 pour que la division


euclidienne de ce nombre par 99 ait pour reste égal à 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 48 :++++++++++++++++++++++++++
Le 1er Janvier 2016 un homme infidèle a trois copines 𝑐1 , 𝑐2 𝑒𝑡 𝑐3 établit un
programme suivant entre ses copines :
𝑐1 Vient chez lui à chaque 10 jours, 𝑐2 vient chez lui à chaque 15 jours et
𝑐3 vient à chaque 20 jours.
1) Déterminer tous les moments de rencontre possibles entre ces trois copines
2) Quelle est la date, le jour de leur 1ère rencontre sachant que le 1er Janvier
2016 est un Vendredi et que 2016 est une année bissextile
++++++++++++++++++++++++Exercice 49 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer un entier naturel 𝑁 = 2𝛼 × 3𝛽 × 5𝛾 sachant que la somme de ces
diviseurs est 546
++++++++++++++++++++++++Exercice 50 :++++++++++++++++++++++++++
Étant donné un entier naturel n ; on considère les deux nombres a et b tels que :
𝑎 = 2𝑛² 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑛(2𝑛 + 1)on désigne par d leur PGCD et m leur PPCM.
Montrer que : 𝑏 − 𝑎 = 𝑑 𝑒𝑡 𝑏 2 − 𝑎2 = 𝑚 − 𝑑²
++++++++++++++++++++++++Exercice 51 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre sur Z² l’équation : 11𝑥 − 5𝑦 = 14 (1)
2) Montrer qu’il y’a un couple (𝑥0 ; 𝑦0 ) solution de (1) ; tels que 0 ≤ 𝑥0 ≤ 5
3) Montrer que la résolution de (1) peut s’effectuer ; lorsqu’on remarque que
(19 ; 39) est solution de, en faisant le changement de variable : x=19+X et y=39+Y
++++++++++++++++++++++++Exercice 52 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre les équations suivantes :
a) PPCM (15 ; x)=60 ; b) PPCM (12 ; x)=72
2)a)Factoriser les deux polynômes suivants : 𝐴(𝑥) = 10𝑥 3 + 60𝑥 2 + 110𝑥 + 60
𝑒𝑡 𝐵(𝑥) = 6𝑥² + 18𝑥 + 12
b) On suppose que x est un entier naturel 𝑥 = 𝑛
Déterminer le PPCM et le PGCD des deux entiers A(n) et B(n)
++++++++++++++++++++++++Exercice 53 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer l’ensemble des entiers relatifs n tels que n+2 divise 2n-1
2) Démontrer que pour tout entier relatif n, les nombres n+2 et 2n²+3n-1 sont
premiers entre eux
(2𝑛−1)(2𝑛2 +3𝑛−1)
3) En déduire les entiers relatifs n pour les quels la fraction est
(𝑛2 −2)(𝑛+2)
un entier relatif
++++++++++++++++++++++++Exercice 54 :++++++++++++++++++++++++++
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44

1) Trouver un entier naturel de deux chiffres qui soient égal au triple produit de
ses chiffres.
2) Par quels entiers positifs faut-il remplacer x pour que x²-14x-256 soit le carré
d’un nombre entier naturel.
++++++++++++++++++++++++Exercice 55 :++++++++++++++++++++++++++
Le nombre n désigne un entier naturel
1) Démontrer que 𝑛² + 5𝑛 + 4 𝑒𝑡 𝑛² + 3𝑛 + 2 sont divisibles par n+1
2) Déterminer l’ensemble des valeurs de n pour les quelles 3𝑛² + 15𝑛 + 19
est divisible par n+1
En déduire que, ∀𝑛 ∈ 𝑁; 3𝑛² + 15𝑛 + 19 n’est pas divisible par 𝑛² + 3𝑛 + 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 56 :++++++++++++++++++++++++++
1) Calculer la somme :𝑆𝑘 = 1 + 102 + 104 + ⋯ + 102𝑘 (𝑘 ∈ 𝑁 ∗ )
2) Exprimer le nombre qui s’écrit, en base 10, 𝑎𝑏𝑎𝑏𝑎𝑏 à l’aide du nombre
𝑎𝑏 et de puissance de 10
2929 … 29

3) En déduire la somme :𝐴 = 29 + 2929 + 292929 + ⋯ +
𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠 29
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 57 :++++++++++++++++++++++++++
1) Trouver tous les entiers naturels dont le cube divise 18360
2) En déduire dans l’ensemble N la résolution de l’équation d’inconnue b:
𝑏 3 [𝑏² + (𝑏 + 1)²] = 18360
3) Existe-t-il un entier naturel b tel que le nombre qui s’écrit 36723 dans le
système décimal et 442003 dans le système de numération à base b ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 58 :++++++++++++++++++++++++++
1- On considère x et y des entiers relatifs et l’équation (E) 91𝑥 + 10𝑦 = 1
a) Enoncer un théorème permettant de justifier l’existence de solutions à
l’équation (E)
b) Déterminer une solution particulière de l’équation (E) et en déduire une
solution particulière de l’équation (E’): 91𝑥 + 10𝑦 = 412
c) Résoudre (E’)
2- Démontrer par récurrence que∀𝑛 ∈ 𝑁, l’entier 𝐴𝑛 = 32𝑛 − 1 est divisible par 8
3- Résoudre dans 𝑍 2 l’équation (E’’) : 𝐴3 𝑥 + 𝐴2 𝑦 = 3296
a- Déterminer les couples d’entiers relatifs (x ;y) solution de l’équation (E’’)
b- Résoudre (E’’)
++++++++++++++++++++++++Exercice 59 :++++++++++++++++++++++++++
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45

Pour tout entier naturel supérieur où égal à 5 on considère les nombres :


𝑎 = 𝑛3 − 𝑛2 − 12𝑛 𝑒𝑡 𝑏 = 2𝑛2 − 7𝑛 − 4
1) Montrer après factorisation que a et sont des entiers divisibles par n-4
2) On pose 𝛼 = 2𝑛 + 1 𝑒𝑡 𝛽 = 𝑛 + 3. On note d le PGCD de α et β
a) Etablir une relation entre α et β indépendante de n.
b) Démontrer que d est un diviseur de 5
c) Démontrer que les nombres α et β sont multiples de 5 si et seulement si n-2 est
multiple de 5.
3) Montrer que 2n+1 et n sont premiers entre eux.
4)a)Déterminer suivant les valeurs de n et en fonction de n le PGCD (a ; b)
b) Vérifier les résultats obtenus dans les cas particuliers n=11 et n=12
++++++++++++++++++++++++Exercice 60 :++++++++++++++++++++++++++
Pour tout couple (a ; b) d’entiers naturels, on désigne δ leur PPCM et μ leur
PGCD
1) Déterminer les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que : 2δ+3μ=11
2) Dresser la liste des diviseurs de 108.
Déterminer les couples d’entiers naturels tels que : δ-3μ=108 et 10 < 𝜇 < 15
++++++++++++++++++++++++Exercice 61:++++++++++++++++++++++++++
1) Quels sont les entiers naturels dont le carré est un diviseur de 1998 ?
2) Pour tout couple (a ; b) d’entiers naturels, on désigne δ leur PPCM et μ leur
PGCD
Déterminer les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que : δ²-3μ²=1998
++++++++++++++++++++++++Exercice 62 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥0 = 3 𝑒𝑡 𝑦0 = 1
6 2
Soit (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) les suites définies par :{∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑥𝑛+1 = 5 𝑥𝑛 + 5 𝑦𝑛 + 1
2 9
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑦𝑛+1 = 𝑥𝑛 + 𝑦𝑛 + 2
5 5
1) Démontrer par récurrence que les points M n de coordonnées (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) sont sur
la droite (D) d’équation : 2𝑥 − 𝑦 − 5 = 0
2) En déduire 𝑥𝑛+1 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑥𝑛
3) Démontrer que (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) sont des suites d’entiers relatifs.
4) Soit n un entier naturel
a) Démontrer que (𝑥𝑛 ) est divisible par 5 si et seulement si (𝑦𝑛 ) est divisible par 5
b) Démontrer que si (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) ne sont pas divisible par 5, alors ils sont premiers
entre eux.
5)a) Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 : 𝑥𝑛 = 2𝑛+1 + 1
b) Soit n un entier naturel. Démontrer que 5 divise (𝑥𝑛 ) si et seulement si 5 divise
𝑥𝑛+4
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c) En déduire les valeurs de n pour les quelles (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 )sont divisibles par 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 63 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥0 = 1 𝑒𝑡 𝑦0 = 8
7 1
Soit (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) les suites définies par :{ ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑥𝑛+1 = 3 𝑥𝑛 + 3 𝑦𝑛 + 1
20 8
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑦𝑛+1 = 𝑥𝑛 + 𝑦𝑛 + 5
3 3
1) Démontrer par récurrence que les points M n de coordonnées (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) sont sur
la droite (D) d’équation : 5𝑥 − 𝑦 + 3 = 0. En déduire que : 𝑥𝑛+1 = 4𝑥𝑛 + 2
2) Montrer par récurrence que (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) sont des suites d’entiers naturels.
3) Soit n un entier naturel, montrer que :
a) (𝑥𝑛 ) est divisible par 3 si et seulement si (𝑦𝑛 ) est divisible par 3
b) Si (𝑥𝑛 )𝑒𝑡 (𝑦𝑛 ) ne sont pas d ivisible par 3, alors ils sont premiers entre eux.
1
4)a) Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 : 𝑥𝑛 = (4𝑛 × 5 − 2)
3
b) En déduire que 4𝑛 × 5 − 2 est un multiple de 3, pour tout entier naturel n
++++++++++++++++++++++++Exercice 64 :++++++++++++++++++++++++++
Dans cet exercice a et b désignent des entiers strictement positifs
1- a- Démontrer que s’il existe deux entiers relatifs u et v tels que 𝑎𝑢 + 𝑏𝑣 = 1
alors les nombres a et b sont premiers entre eux
b- En déduire que si (𝑎2 + 𝑎𝑏 − 𝑏 2 )² = 1 alors a et b sont premiers entre eux
2- On se propose de déterminer tous les couples d’entiers strictement positifs
(a ; b) tels que (𝑎2 + 𝑎𝑏 − 𝑏 2 )² = 1 . Un tel couple est appelé solution
a- Déterminer a lorsque a=b
b- Vérifier que (1; 1), (2; 3) 𝑒𝑡 (5; 8) sont trois solutions particulières
c- Montrer que si (a,b) est solution et si 𝑎 < 𝑏, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎² − 𝑏² < 0
3- a- Montrer que si (x ; y) est une solution différente de (1 ; 1) alors
(𝑦 − 𝑥; 𝑥) 𝑒𝑡 (𝑦; 𝑦 + 𝑥) sont aussi des solutions
b- Déduire de 2-b- trois nouvelles solutions
4- On considère la suite de nombres entiers strictement positifs (𝑎𝑛 )𝑛∈𝑁 définie
𝑎0 = 𝑎1 = 1
par {
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛
Démontrer que pour tout entiers naturels 𝑛 ≥ 0; (𝑎𝑛 ; 𝑎𝑛+1 ) est solution.
En déduire que les nombres 𝑎𝑛 et 𝑎𝑛+1 sont premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 65 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les nombres A et B tels que :
𝐴 = 106𝑛+2 + 103𝑛+1 + 1 𝑒𝑡 𝐵 = 109𝑛 + 106𝑛 + 103𝑛 + 1
1) Vérifier que : 103 − 1 = 9 × 111 𝑒𝑡 103 + 1 = 7 × 11 × 13
2) Démontrer : ∎∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝐴𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 111
∎𝑆𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟 7 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟 13
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3) a) Si n est impair, démontrer que B est divisible par 7 ; 11 et 13


b) Si n est pair, déterminer le reste de la division euclidienne de B par 7 ; 11 ; 13 et
111
++++++++++++++++++++++++Exercice 66 :++++++++++++++++++++++++++
On se propose de résoudre dans N² l’équation : (𝐸): 5𝑥 − 4𝑥 = 𝑦²
1) Vérifier que (1 ; 1) est solution de (E)
Dans la suite du problème, on suppose que x est différent de 1
2) L’objet de cette question est que x est :
a) Quels sont les entiers naturels n tel que : 𝑛² ≡ 5[8]?
b) Démontrer que si x est impair, alors 5𝑥 − 4𝑥 ≡ 5[8]
c) Conclure
3) On pose x=2m (mЄN)
a) Démontrer que (E) est équivalente à : (5𝑚 − 𝑦)(5𝑚 + 𝑦) = 24𝑚
b) En déduire qu’il existe deux entiers p et q tels que :5𝑚 − 𝑦 = 2𝑝 𝑒𝑡 5𝑚 + 𝑦 =
2𝑞 avec 𝑝 + 𝑞 = 4𝑚
𝑝 = 1 ; 𝑞 = 4𝑚 − 1
c) Déduire de 3)b) que : { 𝑚
5 = 1 + 42𝑚−1
En déduire que 𝑚 ≤ 1 ; on pourra faire un raisonnement par absurde
4) Déterminer les solutions de (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 67 :++++++++++++++++++++++++++
a) Décomposer 𝑥 4 + 4 en produit de deux facteurs
b) 𝑛 ∈ 𝑁; 𝑛4 + 4 peut-il être premier ?
c) Les nombres 𝑛4 + 4 𝑒𝑡 (𝑛 + 2)4 + 4 peuvent-ils être premiers entre eux ?
d) Déterminer deux entiers dont le PGCD soit𝑛4 + 4 , lors que n est un nombre
impair donné ; on donne a²+b² et PPCM (a ; b) ; calculer les entiers a et b , on
peut commencer par l’étudier si a et b sont pairs où impairs ; on prendra :
1) a²+b²=5409 et PPCM (a ; b)=360 ; 2) a²+b²=85113 et PPCM(a ; b)=1764
++++++++++++++++++++++++Exercice 68 :++++++++++++++++++++++++++
Nombres amiables – Nombres parfaits
1) On appelle diviseur strict d’un entier naturel n tout diviseur de n
positif et autre que lui-même
Déterminer les diviseurs stricts de 220
2) On appelle nombres amiables deux entiers naturels tels que chacun d’eux est
égal à la somme des diviseurs stricts de l’autre
Vérifier que ; 220 et 284 sont amiables ; 17296 et 18416 sont amiables
3) On appelle nombre parfait tout entier naturel égal à la somme de ses diviseurs
stricts (c’est-à-dire dire amiable avec lui-même)

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a) Le nombre 28 est-il parfait ?


b) Déterminer un nombre premier p tel que 24p soit un nombre parfait
c) Soit n et p deux entiers naturels, tel que p est premier
Quelle doit être l’expression de p en fonction de n pour que 2np soit parfait ?
Dresser la liste des nombres parfaits de cette forme, pour 𝑛 < 10
++++++++++++++++++++++++Exercice 69 :++++++++++++++++++++++++++
Nombres de Fermat
𝑛
On appelle nombre de Fermat tout entier naturel 𝐹𝑛 = 22 + 1, où n est un entier
naturel
1)a) Calculer 𝐹0 ; 𝐹1 ; 𝐹2 𝑒𝑡 𝐹3 . Vérifier que ces nombres sont premiers
b) Vérifier que 𝐹5 est divisible par 641
2) Démontrer que : ∀𝑛 ∈ 𝑁 ; 𝐹𝑛+1 = (𝐹𝑛 − 1)2 + 1
3) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n strictement supérieur
à 1 ; l’écriture décimale de 𝐹𝑛 se termine par 7. (On pourra utiliser les
congruences)
4) Soit k un entier naturel non nul
𝑘
𝑛 𝐹𝑛+𝑘 −2 𝑎 2 −1
a) En posant 𝑎 = 22 ; démontrer que : =
𝐹𝑛 𝑎+1
b) En déduire que 𝐹𝑛 divise 𝐹𝑛+𝑘 − 2
5) Déduire de la question précédente que deux nombres de Fermat distincts sont
premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 70 :++++++++++++++++++++++++++
Dans tout exercice, n désigne un entier naturel non nul
1) a) Pour 1 ≤ 𝑛 ≤ 6 ; calculer les restes de la division euclidienne de 3n par 7
b) Démontrer que, pour tout n, 3𝑛+6 − 3𝑛 est divisible par 7. En déduire que
3𝑛+6 𝑒𝑡 3𝑛 ont le même reste de la division euclidienne par 7
c)A l’aide des résultats précédents, calculer le reste de la division euclidienne de
31000 par 7
d) De manière générale, comment peut-on calculer le reste de la division
euclidienne de 3n par 7, pour tout n quelconque
e)En déduire que, pour tout entier naturel n, 3 n est premier avec 7
2) Soit 𝑈𝑛 = 1 + 3 + 3² + ⋯ + 3𝑛−1 =∑𝑛−1 𝑘
𝑘=1 3 𝑜ù 𝑛 ≥ 2
a) Montrer que si 𝑈𝑛 est divisible par 7 alors 3n-1 est divisible par 7
b) Réciproquement montrer que si 3n-1 est divisible par 7 alors 𝑈𝑛 est divisible par 7
++++++++++++++++++++++++Exercice 71 :++++++++++++++++++++++++++
1- Déterminer les restes de la division par 13 des différentes puissances de 3 à
exposants entiers naturels

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2- Déterminer les entiers naturels n tels que : 𝐴𝑛 = 3𝑛 + 32𝑛 + 33𝑛 soit


divisibles par 13
3- Les nombres suivants étant écrits dans le système de numération à base trois
1110, 1010100 et 1001001000
On demande s’ils sont divisibles par treize
++++++++++++++++++++++++Exercice 72 :++++++++++++++++++++++++++
1. On considère l’équation (1) d’inconnue (n ; m) élément de Z² : 11n − 24m = 1
a. Justifier à l’aide de l’énoncé, d’un théorème, que cette équation admet
au moins nue solution
b. En utilisant l’algorithme d’euclide, déterminer une solution particulière
de l’équation (1)
c. Déterminer l’ensemble des solutions de (1)
2. Récherche du P.G.C.D de 1011 − 1 et 1024 − 1
a. Justifier que 9 divise 1011 − 1 et 1024 − 1
b. (n ; m) désignant un couple quelconque d’entiers naturels solutions de
(1), montrer que l’on peut écrire : (1011n − 1) − 10( 1024m − 1) = 9
c. Montrer que 1011 − 1 divise 1011n − 1
(On rappelle l’égalité 𝑎𝑛 − 1 = (𝑎 − 1)(𝑎𝑛−1 + 𝑎𝑛−2 + ⋯ + 𝑎0 ))
++++++++++++++++++++++++Exercice 73 :++++++++++++++++++++++++++
Dans tout l’exercice x et y désignent des entiers naturels non nuls vérifiant x < 𝑦
S est l’ensemble des couples (x, y) tels que PGCD(x ; y) = y − x
1. a. Calculer le PGCD(363 ; 484)
b. Le couple (363 ; 484) appartient-il à S ?
2. Soit n un entier naturel non nul ; le couple (n ; n+1) appartient-il à S ?
Justifier votre réponse
3. a. Montrer que (x ; y) appartient à S si et seulement si il existe un entier
naturel k non nul tel que : x = k(y − x) et y = (k − 1)(y − x)
b. En déduire que pour tout couple (x ; y) de S on a :
P.P. C. M(x ; y) = k(k + 1)(y − x)
4. a. Déterminer l’ensemble des entiers naturels diviseurs de 228
b. En déduire l’ensemble des couples (x ; y) de S tels que : PPCM(x, y) = 228
++++++++++++++++++++++++Exercice 74 :++++++++++++++++++++++++++
Un livre a la forme d’un pave droit tels que :
-son aire totale est 1356 cm²
-son volume est 2520𝑐𝑚3
-la longueur totate des arêtes est 196 cm

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50

Soit P le polynome défini par : 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 𝑎)(𝑥 − 𝑏)(𝑥 − 𝑐) où a ; b ; c


désignent les dimensions de ce pavé
1- Exprimer P(x) en fonction de x
2- Sachant que 6 est racine évidente de P, en déduire les dimensions de ce
livre avec 𝑎 < 𝑏 < 𝑐
3- On considère dans Z² l’équation (E): 𝑐𝑥 − 𝑏𝑦 = 𝑎
a- Soit (E’) l’équation : 𝑐𝑥 − 𝑏𝑦 = 1
-Déterminer une solution particulière de (E’)
-Résoudre dans Z² l’équation (E’)
b- En déduire les solutions de (E)
19𝑥 ≡ 3[28]
c- Soit le système (S) :{
4𝑥 ≡ 1[15]
-Résoudre dans Z le système (S)
-Trouver le reste R de la division euclidienne de x par 420
𝑥
d- Déterminer la base du système de numération dans le quel on a :420 = 𝑅 − 17
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 75 :++++++++++++++++++++++++++
Dans cet exercice, on pourra utiliser le résultat suivant :
« Etant donné deux nombres entiers naturels non nuls, a et b , si PGCD(a; b) = 1 alors
PGCD(a²; b²) = 1 »
Soit la suite 𝑈𝑛 définie pour 𝑛 > 0 𝑝𝑎𝑟 𝑆𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 𝑘 3 . On se propose de calculer, pour
tout entier naturel non nul n, le plus grand commun diviseur de 𝑆𝑛 𝑒𝑡 𝑆𝑛+1
𝑛(𝑛+1)
1- Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, on a : 𝑆𝑛 = ( )²
2
2- Etude du cas où n est pair. Soit k l’entier naturel non nul tels que n=2k
a- Démontrer que PGCD(S2k ; S2k+1 ) = (2k + 1)2 PGCD(k 2 , (k + 1)2 )
b- Calculer PGCD(k; k + 1)
c- Calculer PGCD(S2k ; S2k+1 )
3- Etude du cas où n est impair. Soit k l’entier naturel non nul tels que n=2k+1
a- Démontrer que les entiers 2k+1 et 2k+3 sont premiers entre eux
b- Calculer PGCD(S2k+1 ; S2k+2 )
4- Déduire des questions précédentes qu’il existe un unique valeur de n, que
l’on déterminera pour laquelle 𝑆𝑛 ; 𝑆𝑛+1 sont premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:+++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que dans tout système de numération de base x, les produits (x-1) par
deux nombres entiers positifs dont la somme est égale à x+1 s’écrivent avec les
mêmes chiffres pris en inverse

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51

Calculer (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) en base x


++++++++++++++++++++++++Exercice 77 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver trois nombres impairs consécutifs dont la somme des carrés s’écrit en
système décimal 𝑥𝑥𝑥𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 78:+++++++++++++++++++++++++++
On considère par n un entier naturel non nul tel que :
n(n + 1)(2n + 1)
Sn = 1² + 2² + 3² + ⋯ + n² =
6
Dans ce problème on se propose de déterminer le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑆2𝑘 ; 𝑆2𝑘+1 )
1- On suppose que n est pair
k(2k+1)(4k+1)
a- Montrer que : S2k =
3
b- Démontrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 1, 2k+1 est divisible par 3
c- Démontrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 2, 4k+1 est divisible par 3
2- On suppose que n est impair
(k+1)(2k+1)(4k+3)
a- Montrer que : S2k+1 =
3
b- Démontrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 1, k+1 est divisible par 3
c- Démontrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 3, 4k+3 est divisible par 3
3- a- Montrer que k et k+1 sont premiers entre eux
b- Montrer que k et 4k+3 sont premiers entre eux si et seulement si k
n’est pas divisible par 3
c- Montrer que 4k+1 et 4k+3 sont premiers entre eux
4- a- Montrer que si k est un multiple de 3, alors le PGCD(S2k ; S2k+1 ) = 2k + 1
b- Montrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
de premier terme 2 alors le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑆2𝑘 ; 𝑆2𝑘+1 ) = 2𝑘 + 1
c- Montrer que si k est un terme d’une suite arithmétique de raison 3 et
2𝑘+1
de premier terme 1 alors le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑆2𝑘 ; 𝑆2𝑘+1 ) =
3
d- En déduire les valeurs de k pour les quelles 𝑆2𝑘 𝑒𝑡 𝑆2𝑘+1 soient premiers
entre eux
5- Vérifier les réponses ci-dessus pour :
a- PGCD(S6 ; S7 ) b- PGCD(S4 ; S5 ) c- PGCD(S8 ; S9 )
6- Calculer la somme : ∆20 = 10² + 11² + 12² + ⋯ + 20²
7- En déduire l 'expression de la somme : 𝑆′𝑛 = 3² + 6² + 9² + ⋯ + (3𝑛)²
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Puis démontrer la par récurrence


++++++++++++++++++++++++Exercice 79 :++++++++++++++++++++++++++
2 3 4 10
Etablir que : 1010 + 1010 + 1010 + 1010 + ⋯ + 1010 ≡ 5[7]
On pourra remarquer que 106 ≡ 1[7]
++++++++++++++++++++++++Exercice 80 :++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer suivants les valeurs de l’entier naturel n, le reste de la division
euclidienne par 7 de 2n puis de 102n
Vérifier que le nombre qui s’écrit 787878 en base 10 est divisible par 7
2) Soit b et c deux entiers naturels qui satisfont aux conditions suivantes :
0 ≤ b ≤ 9 et 0 ≤ c ≤ 9
Pour chaque entier naturel non nul n, on considère le nombre a(n) qui
s’écrit bcbcbc…bc en base dix, b et c étant étant répétés chacun n fois
Déterminer, suivant les valeurs des entiers b et c, l’ensemble des entiers
n tels que a(n) soit divisible par 7
++++++++++++++++++++++++Exercice 81 :++++++++++++++++++++++++++
Soit (E) l’ensemble des entiers naturels écrits en base 10, sous la forme 𝑎𝑏𝑏𝑎 où
(a ≥2 et b ≥ 0)
Partie A :
1) a- Décomposer 1001 en produit de facteurs premiers.
b- Montrer que tout élément de (E) est divisible par 11.
2) a- Quel est le nombre élément de (E)
b- Quel est le nombre d’éléments de (E) qui n’ sont ni divisible par 2 ni par 5 ?
c- soit n un élément de (E) s’écrivant sous la forme 𝑎𝑏𝑏𝑎 .
d- Montrer que « n est divisible par 3 » équivaut à « a+b est divisible par 3 »
e- Montrer que « n est divisible par 7 » équivaut à « b est divisible par 7 ».
f- Déduire des questions précédentes le nombre d’élément de (E) qui
admettent 11 comme plus petit facteur premier.
Partie B :
Soit (F) l’ensemble des éléments de (E) qui correspondent à une année bissextile.
On admet que pour tout élément n de (F), il existe des entiers naturels P et q tel
que : n = 2000 + 4p et n= 2002 + 11p.
1) On considère l’équation (e) : 4P – 11q = 2 où P et q sont des entiers
relatifs.
Vérifier que le couple (6 ; 2) est solution de l’équation (E) qui se résoudre
l’équation (E).
2) En déduire que tout entier n de (F) peut s’écrire sous la forme 2024 + 44k
où K est entier relatif.
3) A l’aide de la calculatrice. Déterminer les six plus petits éléments de (F).
NB : Liste des nombres premiers inférieurs à 40 :
2 ;3 ;5 ;7 ;11 ;13 ;17 ;19 ;23 ;31 ;37.
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53

++++++++++++++++++++++++Exercice 82 :++++++++++++++++++++++++++
1) Deux trains T et T’ partent simultanément de A vers B et de B vers A, la
vitesse (en kilomètre-heure) de T est supérieur de 10km/h à celle de T’.Le
point où les deux se croisent est à 28km du milieu de AB. D’autre part si le
train T partait 45minutes après T’, les deux trains se croiseraient au milieu de
AB .Calculer la distance AB et les vitesses V et V’ des deux trains
2) On considère par (E) l’équation définie par : 𝑉𝑥 + 𝑉′𝑦 = 𝐴𝐵
a) Déterminer une solution particulière de l’équation (E’) : 8𝑥 + 7𝑦 = 1
b) Résoudre dans Z² l’équation (E’)
c) En déduire les solutions de l’équations (E)
d) En 2015 ; pour assister au mariage de Monsieur DAOUDA, les
élèves du Groupe Scolaire l’Avenir ont payé solidairement 80Gnf par
garçons et 70Gnf par fillequi donnent une somme de 840Gnf
Quel est le nombre de garçons et de filles qui ont assisté Monsieur DAOUDA ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 83 :++++++++++++++++++++++++++
p étant un entier positif et n un entier positif plus grand que 1 ; on
considère les nombres : a = pn et b = p(n − 1)
Démontrer que le plus grand commun divisible est égal a leur différence,
inversement ; démontrer que si deux nombres positifs a et b admettent leur
différence comme le plus grand commun diviseur, ils sont de la forme a = pn
et b = p(n − 1)
2) Déterminer deux entiers positifs admettant leur différence comme le plus
grand commun diviseur, sachant que leur plus petit commun multiple est 30 (Le
problème admet plusieurs solutions)
3) x et y étant deux entiers positifs donnés, on considère trois nombres :
A = 15x(8y + 5) ; B = 24x(5y + 3) et C = 40x(3y + 2)
Démontrer que le plus grand commun diviseur de deux quelconques d’entre eux
est égal à leur différence en fonction de x et y, et chercher le plus grand commun
diviseur de ces trois nombres.
++++++++++++++++++++++++Exercice 84 :++++++++++++++++++++++++++
Les trois parties A, B et C peuvent être traitées indépendament les unes des
autres
Partie A : Soit 𝐸 = {1,2,3,4,5,6,7,8,9,10}
Déterminer les paires (𝑎; 𝑏) d’entiers distincts de E tels que le reste de la division
euclidienne de 𝑎𝑏 par 11 soit 1
Partie B:
1- Soit n un entier naturel superieur ou égal à 3

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54

a- L’entier (𝑛 − 1)! + 1 est-il pair ?


b- L’entier (𝑛 − 1)! + 1 est-il divisible par un entier naturel pair ?
2- Prouver que l’entier (15 − 1)! + 1 n’est pas divisible par 15
3- L’entier (11 − 1)! + 1 est-il divisible par 11 ?
Partie C: Soit p un entier naturel non premier (𝑛 ≥ 2)
1- Prouver que p admet un diviseur q (1 < 𝑞 < 𝑝) qui divise (𝑛 − 1)!
2- L’entier q divise t-il l’entier (𝑃 − 1)! + 1?
3- L’entier q divise t-il l’entier (𝑃 − 1)! + 1?
++++++++++++++++++++++++Exercice 85 :++++++++++++++++++++++++++
Le nombre entier naturel N, qui s’écrit 341 dans le système décimal, 2331 en base a
a- Trouver un encadrement de a3
b- Déterminer a et vérifier
++++++++++++++++++++++++Exercice 86 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer les valeurs de n pour les quelles :
a- 22𝑛 + 2𝑛 + 1 ≡ 0[21]
b- 210𝑛−7 + 35𝑛−2 − 2 ≡ 0[11]
c- 49𝑛 + 5𝑛 + 3 ≡ 0[57]
d- 53𝑛 + (2𝑛 + 1)2𝑛 + 1 ≡ 0[11]
e- 𝑛 × 7𝑛+1 − (𝑛 + 1)7𝑛 − 1 ≡ 0[17]
++++++++++++++++++++++++Exercice 87 :++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
Soit N un entier naturel, impair non premier. On pose que 𝑁 = 𝑎² − 𝑏² où a et b
sont deux entiers naturels
1. Montrer que a et b n’ont pas la même parité
2. Montrer que N peut séécrire comme produit de deux entiers naturels p et q
3. Quelle est la parité de p et de q
Partie B :
On admet que 250 507 n’est pas premier.. On se propose de chercher des couples
d’entiers naturels (a ; b) vérifiant la relation (E) : 𝑎² − 250 507 = 𝑏²
1. Soit X un entier naturel
a- Donner dans tableau, les restes posssibles de X modulo 9 ; puis ceux de
X² modulo 9
b- Sachant que 𝑎² − 250 507 = 𝑏², déterminer les restes possibles modulo
9 de 𝑎² − 250 507 ; en déduire les restes possibles modulo 9 de 𝑎²
c- Montrer que les restes possibles modulo 9 de a sont 1 et 8
2. Justifier que si le couple (a ; b) vérifie la relation (E), alors 𝑎 ≥ 501. Montrer
q’il n’existe pas de solution du type (501 ; 𝑏)

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55

3. On suppose que le couple (a ; b) vérifie la relation (E)


a- Démontrer que a est congru à 503 ou à 505 modulo 9
b- Déterminer le plus petit entier naturel k tel que le couple (505+9k ; b)
soit solution de (E), puis donner le couple de solution correspondant
Partie C :
1. Déduire des parties précédentes une écriture de 205 507 en un produit de
deux facteurs
2. Les deux facteurs sont ils premiers entre eux ?
3. Cette écriture es-elle unique ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 88 :++++++++++++++++++++++++++
Trouver les entiers relatifs n tel que : 10 divise 𝑛² + (𝑛 + 1)² + (𝑛 + 3)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 89 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans N² l’équation : pgcd(x; y) + ppcm(x; y) = x + y
++++++++++++++++++++++++Exercice 90 :++++++++++++++++++++++++++
1- Pour tout entier naturel n, montrer qu’il existe un couple unique
𝑛
(𝑎𝑛 ; 𝑏𝑛 ) ∈ 𝑁² tel que : (1 + √2) = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √2
2- Calculer 𝑎²𝑛 − 2𝑏²𝑛
3- En déduire que a n et bn sont premiers entre eux
++++++++++++++++++++++++Exercice 91 :++++++++++++++++++++++++++
𝜑 = 0 ; 𝜑1 = 1
On considère la suite (𝜑𝑛 )𝑛∈𝑁 définie par : { 0
𝜑𝑛+2 = 𝜑𝑛+1 + 𝜑𝑛
1- Montrer que ∀n ∈ N ∗ ; φn+1 × φn−1 − φ²n = (−1)n
2- En déduire que ∀n ∈ N ∗ ; pgcd(φn+1 ; φn ) = 1
3- Montrer que ∀n ∈ N; ∀m ∈ N ∗ ; φm+n = φm φn+1 + φm−1 φn
4- En déduire : ∀m, n ∈ N ∗ ; pgcd(φm+n ; φn ) = pgcd(φn ; φm ) puis
pgcd(φm ; φn ) = pgcd(φn ; φr ) où r est le reste de la division euclidienne
de m par n
5- Conclure : pgcd(φm ; φn ) = φpgcd(m;n)
++++++++++++++++++++++++Exercice 92 :++++++++++++++++++++++++++
Un nombre n s’écrit 2𝛼 3𝛽 . Le nombre de diviseurs de 12n est le double du
nombre de diviseurs de n
1- Montrer que l’on a : 𝛽(𝛼 − 1) = 4
2- En déduire n

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
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56

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition et propriétés :
●On appelle nombre complexe tout nombre qui s’écrit sous la forme 𝒁 = 𝒂 + 𝒊𝒃
avec (𝑎; 𝑏) ∈ 𝑅² où 𝑎 est la partie réelle notée 𝑅𝑒(𝑍) 𝑒𝑡 𝑏 la partie imaginaire
notée 𝐼𝑚(𝑍)
●𝑖 est l’unité imaginaire avec 𝒊² = −𝟏
● On appelle conjugué d’un nombre complexe 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏, le nombre complexe
noté 𝑍 défini par 𝐙 = 𝐚 − 𝐢𝐛
1 √3
NB : Le nombre complexe j est défini par : 𝑗 = − + 𝑖
2 2
Module et argument d’un nombre complexe :
●On appelle module d’un nombre complexe Z = a + ib, tout nombre réel
strictement positif défini par |𝐙| = √𝐚² + 𝐛²

On considère Z et Z’ deux nombres complexes non nuls tels que :


𝑍 |𝑍| 1 1
●|𝑍 × 𝑍′| = |𝑍| × |𝑍′| ●|𝑍′ | = |𝑍′ | ●|𝑍 𝑛 | = |𝑍|𝑛 ●|𝑍′ | = |𝑍′ |
●|𝑍 + 𝑍′| ≤ |𝑍| + |𝑍′| ●|𝑘 × 𝑍| = |𝑘| × |𝑍| 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅 ∗ ●|𝑍|² = 𝑍 × 𝑍
●On appelle argument d’un nombre complexe 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 toute mesure en
radians de l’angle 𝜃 = (𝑒⃗⃗⃗̂
1 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀) .
On note 𝐚𝐫𝐠(𝒁) = 𝜽 + 𝟐𝒌𝝅 s’il s’agit d’un argument et 𝐚𝐫𝐠(𝒁) = 𝜽 s’il s’agit de
l’argument
𝒂 𝒃
Avec 𝐜𝐨𝐬 𝜽 = |𝒁| 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧 𝜽 = |𝒁|

On considère Z et Z’ deux nombres complexes non nuls tels que :


𝑍
●arg(𝑍 × 𝑍′) = arg(𝑍) + arg(𝑍 ′ ) ●arg (𝑍′ ) = arg(𝑍) − arg(𝑍 ′ )
1
●arg(𝑍 𝑛 ) = 𝑛 × arg(𝑍) ●arg ( ) = arg(𝑍) = −arg(𝑍)
𝑍
𝜋
0 𝑠𝑖 𝑎 > 0 𝑠𝑖 𝑏 > 0
●arg(−𝑍) = 𝜋 + arg(𝑍) ●arg(𝑎) = { ●arg(𝑖𝑏) = { 2𝜋
𝜋 𝑠𝑖 𝑎 < 0 − 𝑠𝑖 𝑏 < 0
2

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57

Formes d’écritures d’un nombre complexe :


Ils sont au nombre de 3 qui sont :
●La forme algebrique ou cartesienne :
Tout nombre complexe qui s’écrit sous la forme 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃
●La forme Trigonometrique :
Soit Z un nombre complexe de module |𝑍| et d′ argument 𝜃 ; la forme
trigonométrique de Z s’écrit sous la forme : 𝑍 = |𝑍|(cosθ + isinθ)

On considère Z et Z’ deux nombres complexes non nuls tels que :


●Z × Z′ = |Z| × |𝑍 ′ | (cos(𝜃 + 𝜃 ′ ) + 𝑖 sin (𝜃 + 𝜃′ )) ●𝑍 = |𝑍|(cosθ − isinθ)
𝑍 |𝑍|
●𝑍′ = |𝑍′ | (cos(𝜃 − 𝜃′ ) + 𝑖 sin(𝜃 − 𝜃 ′ )) ●𝑍 𝑛 = |𝑍|𝑛 (cos(nθ) + isin(nθ))

●La forme Exponentielle :


Soit Z un nombre complexe de module |𝑍| et d′ argument 𝜃 ; la forme
exponentielle de Z s’écrit sous la forme : 𝑍 = |𝑍|𝑒 𝑖𝜃
On considère Z et Z’ deux nombres complexes non nuls tels que :
′ 𝑍 |𝑍| ′
●Z × Z′ = |Z| × |𝑍′ |𝑒 𝑖(𝜃+𝜃 ) ●𝑍 = |𝑍|𝑒 −𝑖𝜃 ● = |𝑍′ | 𝑒𝑖(𝜃−𝜃 ) ●𝑍 𝑛 = |𝑍|𝑛 𝑒𝑖𝑛𝜃
𝑍′
𝜃 𝜃 𝜋
●1 + 𝑒 𝑖𝜃 = 2 cos 𝜃2 𝑒 𝑖 2 ●1 − 𝑒 𝑖𝜃 = 2 sin 𝜃2 𝑒 𝑖(2−2 )
𝛿+𝜃 𝜋 𝛿+𝜃
●𝑒 𝑖𝛿 + 𝑒 𝑖𝜃 = 2 cos (𝛿−𝜃
2
)𝑒
𝑖(
2
)
●𝑒 𝑖𝛿 − 𝑒 𝑖𝜃 = 2 sin (𝛿−𝜃
2
𝑖( −
)𝑒 2 2
)

Equations dans C :
Equations du 1er degré dans C :
a. Equation du type 𝒂𝒛 + 𝒃𝒛 = 𝒄; (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗𝟐 𝒆𝒕 𝒄 ∈ 𝑪
Pour résoudre une telle équation, on pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦 puis on les
remplace par leurs expressions puis on trouve les réels x et y
Exemple : Résolvons dans C l’équation : (2 + 𝑖)𝑧 + (1 − 3𝑖)𝑧 = −4 + 11𝑖
On pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 − 𝑖𝑦;
(2 + i)(x + iy) + (1 − 3i)(x − iy) = −4 + 11i ⟺
2x + 2iy + ix − y + x − iy − 3ix − 3y = −4 + 11i ⟺
3x − 4y = −4 3x − 4y = −4
3x − 4y + i(−2x + y) = −4 + 11i ⟺ { ⟺{ ⟺
−2x + y = 11 −8x + 4y = 44
−5x = 40 ⟺ x = −8 ⟺ y = 11 + 2x = 11 − 16 = −5 ⟺ y = −5
𝐒 = {−𝟖 − 𝟓𝐢}
b. Equation du type 𝒂|𝒛| + 𝒃𝒛 = 𝒄; (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑹∗𝟐 𝒆𝒕 𝒄 ∈ 𝑪
Pour résoudre une telle équation, on pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 puis on le remplace par
son expressions puis on trouve les réels x et y
Exemple : Résolvons dans C l’équation : 2|𝑧| + 5𝑧 = 30 − 15𝑖
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On pose : 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 ; 2√𝑥 2 + 𝑦 2 + 5(𝑥 + 𝑖𝑦) = 30 − 15𝑖 ⟺


2√x 2 + y 2 + 5x = 30
{ ⟺ 2√x 2 + (−3)2 = 30 − 5x ⟺
5y = −15 ⟺ y = −3
4(x 2 + 9) = (30 − 5x)2 ⟺ 4x 2 + 36 = 900 − 300x + 25x 2 ⟺
21x 2 − 300x + 864 = 0 ⟺ ∆= 90000 − 4(21)(864) = 17424 ⟺ √∆= 132
300−132 168
x1 = = =4 𝟕𝟐
42 42
⟺{ 300+132 432 72 d′ où 𝐒 = {𝟒 − 𝟑𝐢; − 𝟑𝐢}
𝟕
x1 = = =
42 42 7
Racines carrées d’un nombre complexe :
Soit 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe et 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 l’une des racines de Z
𝑥² − 𝑦² = 𝑎
1ère méthode : On résoud le système d’équation : {𝑥² + 𝑦² = |𝑍|
2𝑥𝑦 = 𝑏
|𝑍|+𝑎 |𝑍|−𝑎
2ème méthode : √𝑍 = ± (√ + 𝜀𝑖√ ) où 𝜀 est le signe de b
2 2

Equations du second degré : (𝐚𝐙 𝟐 + 𝐛𝐙 + 𝐜 = 𝟎 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐚 ∈ 𝐂 ∗ ; (𝐛; 𝐜) ∈ 𝐂 𝟐 )


On détermine le discriminant ∆: ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐
●Si ∆> 0 alors l’équation admet deux solutions distinctes : 𝐙𝟏 = −𝐛−√∆
𝟐𝐚
𝐞𝐭 𝐙𝟐 =
−𝐛+√∆
𝟐𝐚
−𝐛
●Si ∆= 0 alors l’équation admet une solution double : 𝐙𝟏 = 𝐙𝟐 =
𝟐𝐚
●Si ∆< 0 alors l’équation admet deux solutions complexes conjuguées :
−𝐛 − 𝐢√|∆| −𝐛 + 𝐢√|∆|
𝐙𝟏 = 𝐞𝐭 𝐙𝟐 =
𝟐𝐚 𝟐𝐚
Formule d’Euler :
Soit Z un nombre complexe de module 1 tel que
𝑍 = cos 𝑥 + 𝑖 sin 𝑥 = 𝑒 𝑖𝑥 𝑍 + 𝑍 𝑒 𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖𝑥
{ ⟹ cos 𝑥 = = 𝑒𝑡
𝑍 = cos 𝑥 − 𝑖 sin 𝑥 = 𝑒 −𝑖𝑥 2 2
𝑍 − 𝑍 𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥
sin 𝑥 = = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑍 × 𝑍 = 1
2𝑖 2
𝑍 𝑛 = cos 𝑛𝑥 + 𝑖 sin 𝑛𝑥 = 𝑒 𝑖𝑛𝑥
Soit 𝑛 ∈ 𝑁 tel que :{ 𝑛 ⟹
𝑍 = cos 𝑛𝑥 − 𝑖 sin 𝑛𝑥 = 𝑒 −𝑖𝑛𝑥
𝒏 𝒏
𝒁𝒏 + 𝒁 𝒆𝒊𝒏𝜽 + 𝒆−𝒊𝒏𝜽 𝒁𝒏 − 𝒁 𝒆𝒊𝒏𝜽 − 𝒆−𝒊𝒏𝜽
𝐜𝐨𝐬 𝒏𝒙 = = 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧 𝒏𝒙 = =
𝟐 𝟐 𝟐𝒊 𝟐𝒊
Résolution de l’équation du type 𝒂𝒄𝒐𝒔𝒙 + 𝒃𝒔𝒊𝒏𝒙 = 𝒄 :
1ère méthode : Pour resoudre l’équation de ce type on pose : 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et
l’équation devient :
𝒄
𝐜𝐨𝐬(𝒙 − 𝜽) = 𝑜ù 𝜃 est l′ argumentde 𝑍 𝑒𝑡 |𝑍| son module
|𝒁|
●Si 𝑐 > |𝑍| l’équation n’admet pas de solutions
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59

●Si 𝑐 ≤ |𝑍| l’équation admet de solutions


𝑍+𝑍 𝑍−𝑍
2ème méthode : On pose cos 𝑥 = 𝑒𝑡 sin 𝑥 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑍 × 𝑍 = 1 puis on
2 2𝑖
les remplace par leurs expressions dans l’équation pour avoir une équation du
second degré (E) dans C, ainsi que les solutions de l’équation sont les arguments
des solutions de l’équation (E)
Transformations et nombres complexes :
Soit M un point d’affixe Z et M’ d’affixe Z’ image de M . On considère Ω un point
d’affixe 𝑤
On définit les transformations dans le tableau suivant :
Transformations Ecritures complexes

Translation de 𝑍′ = 𝑍 + 𝑎
vecteur 𝒖⃗ (𝒂)
Symétrie de centre
𝛀(𝒘) 𝑍 ′ − 𝑤 = −(𝑍 − 𝑤)
Symétrie par 𝑍′ = 𝑍
rapport à l’axe réel
Symétrie par
rapport à l’axe 𝑍 ′ = −𝑍
imaginaire
Homothetie de
centre 𝛀 et de 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑘(𝑍 − 𝑤)
rapport k
Rotation de centre
𝛀 et d’angle 𝜽 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑒 𝑖𝜃 (𝑍 − 𝑤)

Configuration et nombres complexes :


Dans ce tableau ci-dessous nous caracterisons certaines configurations
géométriques à l’aide des nombres complexes
Configuration Caractérisation Caractérisation
géométrique complexe
Triangle
ABC isocèle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 𝑒𝑡 𝐴̂ = 𝜃 𝑏−𝑎
= 𝑒 𝑖𝜃 ; 0 < 𝜃 < 𝜋
en A 0<𝜃<𝜋 𝑐−𝑎

Triangle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 𝐵𝐶
ABC 𝜋 𝑏−𝑎 𝜋
𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = 𝑒 ±𝑖 3
équilatéral 3 𝑐−𝑎

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60

Triangle 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶
ABC 𝜋 𝑏−𝑎
𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = ±𝑖
rectangle et 2 𝑐−𝑎
isocèle en A
Triangle
ABC 𝜋 𝑏−𝑎
𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = = 𝑖𝑏
rectangle en 2 𝑐−𝑎
A
Points A, B,
C alignés ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 0[𝜋]
; 𝐴𝐶 𝑏−𝑎
∈𝑅
𝑐−𝑎
Points A, B,
C, D ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ 𝑀𝑒𝑠 (𝐷𝐴
; 𝐶𝐵 ; 𝐷𝐵 ) [𝜋] 𝑏−𝑎 𝑏−𝑑
: ∈𝑅
cocycliques ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑀𝑒𝑠 (𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≢ 0[𝜋]
; 𝐶𝐵 𝑐−𝑎 𝑐−𝑑

Racines 𝒏𝒊è𝒎𝒆 d’un nombres complexe :


Soit z un nombre complexe de module 𝜌 et d′ argument 𝜃 et n un entier naturel
superieur ou égal à 2 tel que : 𝑍 𝑛 = 𝑧 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 𝑍 𝑛 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃
𝜽+𝟐𝒌𝝅
𝒁𝒌 = 𝒏√𝝆𝒆𝒊( 𝒏 ) 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 = {𝟎; 𝟏; 𝟐; ⋯ ; 𝒏 − 𝟏}
●Les images des solutions sont les sommets d’un polygone regulier à n côtés
inscrit dans un cercle de rayon 𝑛√𝜌
●La somme de toutes les solutions est égale à 0
●Cette équation admet n solutions
Similitudes planes :
1- Similitudes planes directes :
Toute transformation du plan qui multiplie la distance par un réel 𝑘 (𝑘 > 0) et qui
concerve l’angle 𝜃 par rapport à un centre Ω d’écriture complexe 𝒁′ = 𝒂𝒁 +
𝒃 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗ × 𝑪 avec |𝑎| ≠ 1
●Eléments caractéristiques : Ils sont au nombre de 3 qui sont :
+Le rapport k : 𝑘 = |𝑎|
+ L’angle 𝜽: 𝜃 = arg(𝑎)
𝑏
+Le centre ou point invariant 𝛀(𝒘): 𝑍 ′ = 𝑍 = 𝑤 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑤 =
1−𝑎
●Détermination de l’écriture complexe connaissant les elements
caractéristiques : 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑘𝑒 𝑖𝜃 (𝑍 − 𝑤)
●Détermination de l’image d’un cercle par une similitude plane directe :
Soit (C) le cercle d’équation : (𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑅² 𝑎𝑣𝑒𝑐 Ω(𝑎; 𝑏)

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61

L’image (C’) de (C) par (S) est a pour équation : (𝑥 − 𝑎′)2 + (𝑦 − 𝑏′)2 = 𝑅′² avec
𝑅′ = 𝑘 × 𝑅 𝑒𝑡 𝑍′Ω = 𝑎𝑍Ω + 𝑏
●Détermination de la reciproque (𝑺−𝟏 ) d’une similitude plane directe (𝑺) :
Soit (S) la SPD d’élements caractéristiques (Ω; 𝑘; 𝜃)
1
La reciproque (𝑆 −1 ) a pour elements caratéristiques : (Ω; ; −𝜃)
𝑘
2) Similitudes planes indirectes : Toute transformation du plan qui multiplie la
distance par un réel 𝑘 (𝑘 > 0) et qui concerve l’axe de symétrie (∆) passant par
le centre Ω avec |𝑎| ≠ 1 d’écriture complexe 𝒁′ = 𝒂𝒁 + 𝒃 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝒂; 𝒃) ∈ 𝑪∗ × 𝑪
NB :
La similitude plane indirecte admet un axe de symétrie et cet axe est invariant
passant par 𝛺
●Eléments caractéristiques : Ils sont au nombre de 3 qui sont :
Le rapport k : 𝑘 = |𝑎|
𝑏+𝑎𝑏
Le centre ou point invariant 𝛀(𝒘): 𝑍 ′ = 𝑍 = 𝑤 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑤 = ou on
1−|𝑎|²
résoud l’équation 𝑍 = 𝑎𝑍 + 𝑏 en posant 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦
L’axe (∆): ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀′ = 𝑘 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑀

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62

EXERCICE 1 :
Calculer le module des nombres complexes suivants :
2 1 √2(1 + 𝑖) (−5 + 7𝑖)(4 − 2𝑖) (1 − 𝑖)2
𝑎) ; 𝑏) − ; 𝑐) ; 𝑑) ; 𝑒) ;
1−𝑖 4𝑖 1 (3 + 4𝑖)(7 + 5𝑖) (1 + 𝑖)3
(√3 − 𝑖)
2
3
√3 − 𝑖
𝑓) ( ) 𝑔) (√3 + 1) + 𝑖(√3 − 1) ; 𝑖) (1 + 5𝑖)5 (−2 + 𝑖√2)²
1−𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Calculons le module des nombres complexes suivants :
2 2 2 1 1 𝟏
𝑎) | |= = = √𝟐 𝑏) |− |= =
1−𝑖 |1 − 𝑖| √2 4𝑖 |4𝑖| 𝟒
√2(1 + 𝑖) |√2(1 + 𝑖)| |√2| × |1 + 𝑖| √2 × √2
𝑐) | |= = = =𝟐 ;
1 1 1 1
− 𝑖) | (√3 − 𝑖)| | | × |√3 − 𝑖| ×2
2 (√3 2 2 2
(−5 + 7𝑖)(4 − 2𝑖) |−5 + 7𝑖| × |4 − 2𝑖| √(−5)2 + 7² × √4² + (−2)² √74 × √20 𝟐√𝟓
𝑑) | |= = = =
(3 + 4𝑖)(7 + 5𝑖) |3 + 4𝑖| × |7 + 5𝑖| √3² + 4² × √7² × 5² √25 × √74 𝟓
3
(1 − 𝑖)2 |1 − 𝑖|² (√2)² 2 √𝟐 √3 − 𝑖 2 3
𝑒) | |= = = = ; 𝑓) |( ) | = ( ) = 2√2
(1 + 𝑖)3 |1 + 𝑖|3 (√2)3 2√2 𝟐 1−𝑖 √2
2 2
𝑔) |(√3 + 1) + 𝑖(√3 − 1)| = √(√3 + 1) + (√3 − 1) = √4 + 2√3 + 4 − 2√3 = √8 = 𝟐√𝟐 ;
2
2 5 2
𝑖) |(1 + 5𝑖)5 (−2 + 𝑖√2) | = |1 + 5𝑖|5 × |−2 + 𝑖√2|² = √12 + 52 × √(−2)2 + (√2)
= 𝟔 × 𝟐𝟔𝟐 √𝟐𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2 :
Ecrire sous la forme exponentielle les nombres complexes suivants :
𝑖 1−𝑖 𝜋
𝑎) 𝑖(−1 − 𝑖)2 ; 𝑏) (√3 + 𝑖)(−1 − 𝑖√3) ; 𝑐) ; 𝑑) 𝑒𝑖 4 ;
1−𝑖 1 + 𝑖√3
𝜋 10
−2𝑖
𝑒 3 5 − 5𝑖 −1 − 𝑖√3
𝑒) ; 𝑓) 𝜋 𝑔) ( ) ; 𝑖) (3 − 3𝑖)²(√2 − 𝑖√2)6
√2 + 𝑖√2 10𝑒 𝑖
4
−1 + 𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Ecrivons sous la forme exponentielle les nombres complexes suivants :
𝜋 2×5𝜋 𝜋 5𝜋
)
𝑎) 𝑖(−1 − 𝑖)2 = 𝑒 𝑖 2 × 2𝑒 𝑖 4 = 2𝑒 𝑖( 2 + 2 = 𝟐𝐞𝐢𝟑𝛑 ;
𝜋 4𝜋 𝜋 4𝜋 𝟑𝛑
)
𝑏) (√3 + 𝑖)(−1 − 𝑖√3) = 2𝑒 𝑖6
× 2𝑒 𝑖 3 = 4𝑒 𝑖( 6 + 3 = 𝟒𝐞𝐢 𝟐 ;
𝜋 𝜋
𝑖 𝑒𝑖 2
1 𝑖(𝜋+𝜋) √𝟐 𝐢𝟑𝛑 1−𝑖 𝜋
𝑖4 √2𝑒
−𝑖 4
𝜋 √𝟐 −𝐢𝛑
𝑐) = = 𝑒 2 4 = 𝐞 𝟒 𝑑) 𝑒 = 𝑒𝑖 4 = 𝐞 𝟑;
1 − 𝑖 √2𝑒 −𝑖𝜋4 √2 𝟐 1 + 𝑖√3 2𝑒
𝜋
𝑖3 𝟐
𝜋 𝜋 𝜋
𝑒 −2𝑖 3 𝑒 −2𝑖 3 1 2𝜋 𝜋
) 𝟏 𝟏𝟏𝛑 5 − 5𝑖 5𝑒 −𝑖 4 𝟏 −𝐢𝛑
𝑒) = 𝜋 = 𝑒 𝑖(− 3 −4 = 𝐞−𝐢 𝟏𝟐 ; 𝑓) 𝜋 = 𝜋 = 𝐞 𝟐
√2 + 𝑖√2 2𝑒 𝑖4 2 𝟐 10𝑒 𝑖4
10𝑒 𝑖4 𝟐
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4𝜋 10
10
−1 − 𝑖√3 2𝑒 𝑖 3 4𝜋 3𝜋
)
10 7𝜋 𝟑𝟓𝛑
𝑔) ( ) =( 3𝜋 ) = (√2𝑒 𝑖( 3 − 4 ) = 25 × 𝑒10𝑖 12 = 𝟑𝟐𝐞𝐢 𝟔 ;
−1 + 𝑖 𝑖
√2𝑒 4
𝜋 2 𝜋 6 𝜋 3𝜋
𝑖) ((3 − 3𝑖)²(√2 − 𝑖√2)6 ) = (3√2𝑒 −𝑖 4 ) × (2𝑒 −𝑖 4 ) = 18𝑒 −𝑖 2 × 64𝑒 −𝑖 2 = 𝟏𝟏𝟓𝟐𝐞−𝟐𝐢𝛑

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
2𝜋 2𝜋
Soit 𝐽 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑈 = 1 + 𝐽
3 3
1) Démontrer que : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 0 2) Calculer 𝑈 𝑛 (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) en fonction de n
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
2𝜋 2𝜋
Soit 𝐽 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝑈 = 1 + 𝐽
3 3
1) Démontrons que : 𝟏 + 𝑱 + 𝑱𝟐 = 𝟎
2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2
1ère méthode : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 1 + 𝑐𝑜𝑠 3
+ 𝑖𝑠𝑖𝑛
3
+ (𝑐𝑜𝑠
3
+ 𝑖𝑠𝑖𝑛
3
)
1 √3 4𝜋 4𝜋 1 √3 1 √3
1 + 𝐽 + 𝐽² = 1 − + 𝑖 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 = +𝑖 − −𝑖 = 0 𝑑 ′ 𝑜ù 𝟏 + 𝑱 + 𝑱² = 𝟎
2 2 3 3 2 2 2 2
2𝜋 2𝜋 3
1−𝐽2+1 1−𝐽3 1−(𝑐𝑜𝑠 3 +𝑖𝑠𝑖𝑛 3 ) 1−cos 2𝜋−𝑖 sin 2𝜋 1−1
2ème méthode : 1 + 𝐽 + 𝐽2 = 1−𝑗
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=
1−𝐽
=0

𝑑 𝑜ù 𝟏 + 𝑱 + 𝑱² = 𝟎
2) Calculer 𝑼𝒏 (𝒏 ∈ 𝑵∗ ) en fonction de n
𝑛 𝑛 𝑛
2𝜋 2𝜋 1 √3 1 √3 1 𝑛
𝑈𝑛 = (1 + 𝐽)𝑛 = (1 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = (1 − + 𝑖 ) =( +𝑖 ) = 𝑛 (1 + 𝑖√3)
3 3 2 2 2 2 2
𝐧
𝟏 𝐧
𝐔 = 𝐧 (𝟏 + 𝐢√𝟑)
𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
√3+𝑖 4𝑖
Soit 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 =
−√3+𝑖 1−𝑖√3
a)Ecrire sous la forme exponentielle 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
𝑍1 (𝑍2 )6
b) En déduire la forme algébrique des nombres complexes 𝑍1 𝑍2 ; ; (𝑍1 )2 𝑒𝑡
𝑍2 (𝑍1 )3

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√3+𝑖 4𝑖
Soit 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 =
−√3+𝑖 1−𝑖√3
a)Ecrivons sous la forme exponentielle 𝒁𝟏 𝒆𝒕 𝒁𝟐
𝜋
√3 + 𝑖 2𝑒 𝑖 6 𝜋 5𝜋
𝑖( − )
4𝜋 𝟐𝛑
𝑍1 = = 5𝜋 =𝑒 6 6 = 𝑒 −𝑖 6 = 𝐞−𝐢 𝟑
−√3 + 𝑖 2𝑒 𝑖 6
𝜋
4𝑖 4𝑒 𝑖 2 𝜋 𝜋
𝑖( + )
𝟓𝛑
𝑍2 = = 𝜋 = 2𝑒 2 3 = 𝟐𝐞𝐢 𝟔
1 − 𝑖√3 2𝑒 −𝑖 3
𝒁𝟏 (𝒁𝟐 )𝟔
b) Déduisons-en la forme algébrique des nombres complexes 𝒁𝟏 𝒁𝟐 ; ; (𝒁𝟏 )𝟑 𝒆𝒕
𝒁𝟐 (𝒁𝟏 )𝟑
2π 5π 2π 5π
)
π π π √3 1
●𝑍1 × 𝑍2 = e−i 3 × 2ei 6 = 2ei(− 3 + 6 = 2ei 6 = 2 (cos + i sin ) = 2 ( + i) = √𝟑 + 𝐢
6 6 2 2
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𝑍1 e−i 3 1 2π 5π
) 1 9𝜋 1 3𝜋 1 3𝜋 3𝜋
● = 5π = 𝑒 𝑖(− 3 − 6 = 𝑒 −𝑖 6 = 𝑒 −𝑖 2 = (cos (− ) + 𝑖 sin (− ))
𝑍2 i 2 2 2 2 2 2
2e 6
1 3𝜋 3𝜋 1 𝟏
= (cos ( ) − 𝑖 sin ( )) = (0 + 𝑖) = 𝐢
2 2 2 2 𝟐
2
𝟐𝛑 𝟒𝛑 4𝜋 4𝜋 4𝜋 4𝜋 𝟏 √𝟑
●(𝑍1 )2 = (𝐞−𝐢 𝟑 ) = 𝐞−𝐢 𝟑 = cos (− ) + 𝑖 sin (− ) = cos ( ) − 𝑖 sin ( ) = − + 𝐢
3 3 3 3 𝟐 𝟐
5π 6
i6
(𝑍2 )6 (2e ) 26 × 𝑒 5𝑖𝜋
● 3
= 3 = = 32 × 𝑒 𝑖(5𝜋+2𝜋) = 32𝑒 7𝑖𝜋 = 32(cos 7𝜋 + 𝑖 sin 7𝜋) = −𝟑𝟐
(𝑍1 ) 2π 𝑒 −2𝑖𝜋
(e−i 3 )

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
√6−𝑖√2
On pose 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 = 1 − 𝑖
2
𝑍
1) Ecrire𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 1 sous la forme trigonométrique
𝑍 2
𝜋 𝜋
2) Déduisez-en 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
3) Résoudre dans [−𝜋; 𝜋]𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛: (√6 + √2)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√6 − √2)𝑠𝑖𝑛𝑥 = 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√6−𝑖√2
On pose 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 = 1 − 𝑖
2
𝒁𝟏
1) Ecrivons 𝒁𝟏 ; 𝒁𝟐 𝒆𝒕 sous la forme trigonométrique
𝒁𝟐

√6 − 𝑖√2 |𝑍1 | = √2 𝝅 𝝅
●𝑍1 = ⟹{ 𝜋 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒁𝟏 = √𝟐 (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 (− ))
2 𝜃1 = − + 2𝑘𝜋 𝟔 𝟔
6
|𝑍2 | = √2 𝛑 𝛑
●𝑍2 = 1 − 𝑖 ⟹ { 𝜋 d′ où 𝐙𝟐 = √𝟐 (𝐜𝐨𝐬 (− ) + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 (− ))
𝜃2 = − + 2𝑘𝜋 𝟒 𝟒
4
𝑍1 √2 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝐙𝟏 𝛑 𝛑
● = (cos (− + ) + 𝑖 sin (− + )) = cos + 𝑖 sin ⟹ = 𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧
𝑍2 √2 6 4 6 4 12 21 𝐙𝟐 𝟏𝟐 𝟐𝟏
𝝅 𝝅
2) Déduisons-en 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝑍
Ecrivons 𝑍1 sous sa forme algébrique :
2

√6 − 𝑖√2
𝑍1 2 √6 − 𝑖√2 (√6 − 𝑖√2)(1 + 𝑖) √6 + 𝑖√6 − 𝑖√2 + √2 √𝟔 + √𝟐 𝐢(√𝟔 − √𝟐)
● = = = = = +
𝑍2 1−𝑖 2(1 − 𝑖) 2 (12 + (−1)2) 4 𝟒 𝟒
𝛑 √𝟔+√𝟐
𝑍 𝑍 𝜋 𝜋 √6+√2 i(√6−√2) 𝐜𝐨𝐬 =
𝟏𝟐 𝟒
On pose 𝑍1 = 𝑍1 alors cos + 𝑖 sin = + ⟹{
2 2 12 21 4 4 𝛑 √𝟔−√𝟐
𝐬𝐢𝐧 =
𝟏𝟐 𝟒

3) Résolvons dans [−𝝅; 𝝅]𝐥′ é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧: (√𝟔 + √𝟐) 𝐜𝐨𝐬 𝒙 + (√𝟔 − √𝟐) 𝐬𝐢𝐧 𝒙 = 𝟐
(√6 + √2) cos 𝑥 + (√6 − √2) sin 𝑥 = 2 ⟹ a = √6 + √2 ; b = √6 − √2 et c = 2
√6+√2
|Z| = 4 cos θ = π
4
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 = √6 + √2 + i(√6 − √2) ⟹ {θ = arg Z ⟹ { √6−√2
⟹θ=
12
+ 2kπ
sin θ =
4
𝑐 𝜋 2 1 𝜋
D’où l’équation devient : cos(𝑥 − 𝜃) = |𝑍| ⟹ cos (𝑥 − ) = = = cos ⟹
12 4 2 3

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65

π π π π 5π
x− = + 2kπ x= + + 2k = + 2kπ 𝟓𝛑 𝛑
{ 12 3 ⟹{ 12 3 12 ⟹𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; − + 𝟐𝐤𝛑 }
π π π π π 𝟏𝟐 𝟒
x− = − + 2kπ x= − + 2k = − + 2kπ
12 3 12 3 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
Déterminer le module et l’argument des nombres complexes :
1 1 1
a) Z = ; Z0 = π ; Z1 = ;
1 + itgα 1 + itg 2π
4 1 + itg
3
(1 + i√3)(sinx + icosx)
b) Z = ; c) Z = (1 + i√3)(1 + i)(cosα + isinα) ;
2(1 − i)(cosx − isinx)
π π
1 cos 9 + isin 9
d) Z = (1 − i√3)(1 − i)(cosα − isinα) ; e) Z =
2 cos 4π + isin 4π
9 9
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1 1 1 cos 𝛼
𝑎) 𝑍 = = = = = cos 𝛼 (cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼)
1 + 𝑖𝑡𝑔𝛼 1 + 𝑖 sin 𝛼 cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼
cos 𝛼 cos 𝛼
𝒁 = 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝒆−𝒊𝜶
π π
●Si α ∈ ]− ; [ alors Z = |cos α|e−iα d′ où |𝐙| = 𝐜𝐨𝐬 𝛂 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = −𝛂
2 2
π 3π
●α ∈ ] ; [ alors Z = |cos α|ei(π−α) d′ où |𝐙| = |𝐜𝐨𝐬 𝛂| 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = 𝛑 − 𝛂
2 2
√𝟐
1 π π π π −iπ |𝐙𝟎 | =
Z0 = comme ∈ ]− ; [ alors Z = |cos | e 4 { 𝟐 ;
π 4 2 2 0
4 𝛑
1 + itg 𝐚𝐫𝐠 𝐙𝟎 = −
4
𝟒
𝟏
1 2π π 3π 2π i(π−π) |𝐙𝟏 | =
Z1 = comme ∈ ] ; [ alors Z1 = |cos | e 4 { 𝟐
2π 3 2 2 3 𝟑𝛑
1 + itg 𝐚𝐫𝐠 𝐙𝟏 =
3 𝟒
π
(1 + i√3)(sinx + icosx) a×b a = 1 + i√3 = 2ei3
b) Z = = ⟹{ π
2(1 − i)(cosx − isinx) 2c × d b = sin x + i cos x = i(cos x − i sin x) = ei(2−x)
π π π π
−i
π
2ei3 × ei(2−x) ei(3+2−x) √2 i(5π−x) π
et { c = 1 − i = √2e 4 ⟹Z= π = π = e 6 × ei(4+x)
d = cos x − i sin x = e −ix
2√2e−i4 × e−ix √2e−i(4+x) 2
√𝟐
√2 i(5π−x+π+x) √2 i(5π+π) √2 i13π |𝐙| =
Z= e 6 4 = e 6 4 = e 12 ⟹{ 𝟐
2 2 2 𝟏𝟑𝛑
𝐚𝐫𝐠 𝐙 =
𝟏𝟐
π π π π 7π
c) Z = (1 + i√3)(1 + i)(cosα + isinα) = 2ei3 × √2ei4 × eiα = 2√2ei(3+4+α) = 2√2ei(12+α)
|𝐙| = 𝟐√𝟐
d′ où { 𝟕𝛑 ;
𝐚𝐫𝐠 𝐙 = +𝛂
𝟏𝟐
π π π π
d) Z = (1 − i√3)(1 − i)(cosα − isinα) = 2e−i3 × √2e−i4 × e−iα = 2√2e−i(3+4+α)

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66

7π |𝐙| = 𝟐√𝟐
Z = 2√2e−i(12+α) d′ où { 𝟕𝛑
𝐚𝐫𝐠 𝐙 = − −𝛂
𝟏𝟐
π π π 𝟏
1 cos 9 + isin 9 1 e i9 1 iπ 4π 1 i(π−4π) 1 −iπ ′ |𝐙 | =
e) Z = = = e ×e
9 −i 9
= e 9 9 = e 3 d où { 𝟐
2 cos 4π + isin 4π 2 i4π 2 2 2 𝛑
9 9 e 9 𝐚𝐫𝐠 𝐙 = −
𝟑
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7 :
On considère le nombre complexe 𝑍 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)
1) Déterminer le module et un argument de Z²
En déduire le module et l’argument de Z
𝜋 𝜋
2) Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
3) Résoudre dans R l’équation : (√3 + 1)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√3 − 1)𝑠𝑖𝑛𝑥 = √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le nombre complexe 𝒁 = √𝟑 + 𝟏 + 𝒊(√𝟑 − 𝟏)
1) Déterminer le module et un argument de Z²
2 2 2
𝑍 2 = (√3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)) = (√3 + 1) + 2𝑖(√3 + 1)(√3 − 1) − (√3 − 1)
𝑍² = 4 + 2√3 + 2𝑖(3 − 1) − (4 − 2√3) = 4√3 + 4𝑖 𝑑′ 𝑜ù 𝑍² = 4√3 + 4𝑖

●|𝑍| = √(4√3)² + 4² = √3 × 4² + 4² = √4 × 4² = 2 × 4 = 8 𝑑′ 𝑜ù |𝐙²| = 𝟖


4√3 √3
cos 𝜃 = = 𝛑
●𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜃 = 𝑎𝑟𝑔 𝑍²; { 8 2 ⟹ 𝛉 = + 𝟐𝐤𝛑
4 1 𝟔
sin 𝜃 = =
8 2
Déduisons-en le module et l’argument de Z
●|𝑍²| = 8 ⟹ |𝑍| = √8 = 2√2 ⟹|𝐙| = 𝟐√𝟐
π π 𝛑
●arg 𝑍² = + 2kπ ⟹ 2 arg 𝑍 = + 2kπ ⟹𝐚𝐫𝐠 𝐙 = + 𝐤𝛑
6 6 𝟏𝟐
𝝅 𝝅
2) Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
Comme 𝑍 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1) alors écrivons Z sous sa forme trigonométrique :
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑍 = 2√2 (cos + 𝑖 sin ) = 2√2 cos + 2𝑖√2 sin
12 12 12 12
𝜋 𝜋 √3+1 √6+√2 𝝅 √𝟔+√𝟐
2√2 cos = √3 + 1 cos = = 𝐜𝐨𝐬 =
12 12 2√2 4 𝟏𝟐 𝟒
Par comparaison { 𝜋 ⟹{ ⟹{
2√2 sin = √3 − 1 𝜋 √3−1 √6−√2 𝝅 √𝟔−√𝟐
12 sin = = 𝐬𝐢𝐧 =
12 2√2 4 𝟏𝟐 𝟒
3) Résolvons dans R l’équation : (√3 + 1)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√3 − 1)𝑠𝑖𝑛𝑥 = √2
(√3 + 1)𝑐𝑜𝑠𝑥 + (√3 − 1)𝑠𝑖𝑛𝑥 = √2 ⟹ a = √3 + 1 ; b = √3 − 1 et c = √2
√6+√2
cos θ =
On pose 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1) ⟹ {|Z| = 2√2 ⟹ { 4 π
⟹θ= + 2kπ
θ = arg Z sin θ =
√6−√2 12
4
𝑐 𝜋 √2 1 𝜋
D’où l’équation devient : cos(𝑥 − 𝜃) = |𝑍| ⟹ cos (𝑥 − )= = = cos ⟹
12 2√2 2 3

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67

π π π π 5π
x− = + 2kπ x= + + 2k = + 2kπ 𝟓𝛑 𝛑
{ 12 3 ⟹{ 12 3 12 ⟹𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; − + 𝟐𝐤𝛑 }
π π π π π 𝟏𝟐 𝟒
x− = − + 2kπ x= − + 2k = − + 2kπ
12 3 12 3 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8 :
On donne les nombres complexes Z et U définis par :
𝑍 = −8√3 + 8𝑖 𝑒𝑡 𝑈 = (√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)
1) Ecrire Z sous forme trigonométrique le nombre Z
Déterminer les racines carrées de Z sous forme trigonométrique
2) Calculer U². Utiliser ce résultat pour exprimer les racines carrées de Z sous leur
forme algébrique
5𝜋 5𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On donne les nombres complexes Z et U définis par :
𝑍 = −8√3 + 8𝑖 𝑒𝑡 𝑈 = (√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)
1) Ecrivons Z sous forme trigonométrique le nombre Z
2
● |𝑍| = |−8√3 + 8𝑖 | = √(−8√3) + 82 = √3 × 82 + 82 = 2 × 8 = 16
−8√3 √3
cos 𝜃 = =−
● arg 𝑍 = 𝜃 ; 16 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜃 = 𝜋 − 𝜋 = 5𝜋 + 2𝑘𝜋
8 1 6 6
{ sin 𝜃 = =
16 2
𝟓𝛑 𝟓𝛑
𝐙 = 𝟏𝟔 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 )
𝟔 𝟔
Déterminons les racines carrées de Z sous forme trigonométrique

5π 5π 5π 5π
√Z = ±√16 (cos + i sin ) = ±√16 (cos + i sin ) ⟹
6 6 12 12
𝟓𝛑 𝟓𝛑
√𝐙 = ±𝟒 (𝐜𝐨𝐬 + 𝐢 𝐬𝐢𝐧 )
𝟏𝟐 𝟏𝟐
2) Calculons U².
2 2 2
2
𝑈 = ((√6 − √2) + 𝑖(√6 + √2)) = (√6 − √2) + 2𝑖(√6 − √2)(√6 + √2) − (√6 + √2) ⟹
𝑈 2 = 8 − 2√12 + 2𝑖(6 − 2) − (8 + 2√12) = 8 − 4√3 + 8𝑖 − 8 − 4√3 = −8√3 + 8𝑖
𝐔² = −𝟖√𝟑 + 𝟖𝐢
Utilisons ce résultat pour exprimer les racines carrées de Z sous leur forme algébrique
Comme 𝑈² = 𝑍 ⟹ √𝑍 = ±𝑈 ⟹√𝐙 = ± ((√𝟔 − √𝟐) + 𝐢(√𝟔 + √𝟐))
𝟓𝝅 𝟓𝝅
Déduisons-en les valeurs exactes de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
5π 5π
On pose √𝑍 = √𝑍 ⟹ ±4 (cos + i sin 12) = ± ((√6 − √2) + i(√6 + √2)) ⟹
12

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68

𝟓𝝅 √𝟔 − √𝟐
5𝜋 5π 𝐜𝐨𝐬 =
4 cos + 4isin = (√6 − √2) + i(√6 + √2) ⟹ 𝟏𝟐 𝟒
12 12 𝟓𝝅 √𝟔 + √𝟐
𝐬𝐢𝐧 =
{ 𝟏𝟐 𝟒
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9 :
𝑍+3−2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 2-i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−2+𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
b) Z’ soit un nombre imaginaire pur
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑍+3−2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 2-i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−2+𝑖
Déterminons l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
𝑥+𝑖𝑦+3−2𝑖 𝑥+3+𝑖(𝑦−2) (𝑥+3+𝑖(𝑦−2))(𝑥−2−𝑖(𝑦+1))
On pose 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et on a 𝑍 ′ = = = ⟹
𝑥+𝑖𝑦−2+𝑖 𝑥−2+𝑖(𝑦+1) (𝑥−2+𝑖(𝑦+1))(𝑥−2−𝑖(𝑦+1))
(𝑥 + 3)(𝑥 − 2) − 𝑖(𝑥 + 3)(𝑦 + 1) + 𝑖(𝑦 − 2)(𝑥 − 2) + (𝑦 − 2)(𝑦 + 1)
𝑍′ = ⟹
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
𝑥 2 + 𝑥 − 6 + 𝑦 2 − 𝑦 − 2 + 𝑖(−𝑥𝑦 − 𝑥 − 3𝑦 − 3 + 𝑥𝑦 − 2𝑦 − 2𝑥 + 4)
𝑍′ = ⟹
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
2 2
𝑥 + 𝑥 + 𝑦 − 𝑦 − 8 + 𝑖(−3𝑥 − 5𝑦 + 1)
𝑍′ =
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
a) Z’ est un nombre réel si et seulement si : 𝑰𝒎(𝒁′ ) = 𝟎
(−3𝑥 − 5𝑦 + 1)
= 0 ⟹ −𝟑𝐱 − 𝟓𝐲 + 𝟏 = 𝟎
(𝑥 − 2)2 + (𝑦 + 1)2
D' où l’ensemble des points M du plan est une droite d’équation −3𝑥 − 5𝑦 + 1 = 0
b) Z’ est un nombre imaginaire pur si et seulement si : 𝑹𝒆(𝒁′ ) = 𝟎
𝑥 2 + 𝑥 + 𝑦2 − 𝑦 − 8 1 2 1 2 1
2 2
= 0 ⟹ 𝑥 2 + 𝑥 + 𝑦 2 − 𝑦 − 8 = 0 ⟹ (𝑥 + ) + (𝑦 − ) = 8 +
(𝑥 − 2) + (𝑦 + 1) 2 2 2
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏𝟕
⟹ (𝐱 + ) + (𝐲 − ) =
𝟐 𝟐 𝟐
1 1 17
D'où l’ensemble des points M du plan est un cercle de centre Ω (− ; − ) de rayon 𝑅 = √
2 2 2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10 :
Dans chacun des cas suivants ; déterminer la nature et les éléments caractéristiques des
transformations du plan qui à tout point M d’affixe Z associe le point M’ d’affixe Z’ tels
que :
𝜋 1
𝑎) 𝑍 ′ = −𝑍 + 2 + 𝑖 ; 𝑏) 𝑍′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 + 2 − 4𝑖 ; 𝑐) 𝑍′ = − 𝑍 + 2 − 𝑖 ; 𝑑) 𝑍′ = −𝑖𝑍 + 1 + 𝑖 ;
3
𝑒) 𝑍 ′ = 𝑍 − 4𝑖 ; 𝑓) 𝑍′ = −𝑍 + 2 ; 𝑔) 𝑍′ = −4𝑍 + 10 − 5𝑖
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
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69

Dans chacun des cas suivants ; déterminons la nature et les éléments caractéristiques des
transformations suivantes : 𝑎) Z′ = −Z + 2 + i comme a =

−1 alors c est une 𝐬𝐲𝐦é𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞
2+i 1
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞: Le centre Ω d′ affixe w = =1+ i
2 2
𝜋
𝑏) 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 + 2 − 4𝑖 comme |𝑎| = 1 c’est une Rotation
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
𝛑
●L′ angle 𝛉 = et
𝟒
b 2−4i 2−4i 2−4i
● Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = π = π π = √2 √2
1−a 1−ei4 1−cos −i sin 1− −i
4 4 2 2

(2−4i)(1−√2+i√2) 2−√2+i√2−4i+2i√2+2√2 2+√2+i(3√2−4) (2+√2+i(3√2−4))(2+√2)


2 2
w= 2 2 = 2 2 = = 2 =
√2 √2 1−√2+ + 2−√2 22 −(√2)
(1− ) +( ) 4 4
2 2
2
(2+√2) +i(2+√2)(3√2−4) 6+4√2+i(6√2−8+6−4√2) 6+4√2+i(2√2−2)
w= = = ⟹
2 2 2
𝐰 = 𝟑 + 𝟐√𝟐 + 𝐢(√𝟐 − 𝟏)
1 1
𝑐) 𝑍′ = − 𝑍 + 2 − 𝑖 comme a = − alors c ′ est une 𝐇𝐨𝐦𝐨𝐭𝐡𝐞𝐭𝐢𝐞
3 3
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
𝟏
●Le rapport k ∶ 𝐤 = − et
𝟑
b 2−i 2−i 3 3 3 𝟑 𝟑
●Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = 1 = 3+1 = (2 − i) = − i ⟹𝐰 = − 𝐢
1−a 1+ 4 2 4 𝟐 𝟒
3 3

𝑑) 𝑍 ′ = −𝑖𝑍 + 1 + 𝑖 comme|𝑎| = |−𝑖| = 1 c’est une Rotation


𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
𝛑
●L′ angle 𝛉 = − et
𝟐
b 1+i
● Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = =1⟹𝐰=𝟏
1−a 1+i
𝑒) 𝑍′= 𝑍 − 4𝑖 comme a = 1 alors c ′ est une
𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 ;
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞:
⃗ d′ affixe − 4𝑖 ⟹ 𝐮
Le vecteur 𝑢 ⃗ (−𝟒𝐢)
𝑓) 𝑍′ = −𝑍 + 2 ; comme a = −1 alors c ′ est une 𝐬𝐲𝐦é𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞
2
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞: Le centre Ω d′ affixe w = = 1 ⟹𝐰 = 𝟏
2
𝑔) 𝑍′ = −4𝑍 + 10 − 5𝑖 comme a = −4 alors c ′est une 𝐇𝐨𝐦𝐨𝐭𝐡𝐞𝐭𝐢𝐞
𝐄𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐚𝐫𝐚𝐜𝐭é𝐫𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬:
●Le rapport k ∶ 𝐤 = −𝟒 et
b 10−5i 10−5i
●Le centre Ω: w = Z = Z′ on a: w = = = = 2 − i ⟹𝐰 = 𝟐 − 𝐢 ;
1−a 1+4 5
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11 :
1) Donner l’écriture complexe des transformations suivantes :
a) S : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝑥 = −2
b) S’ : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 1
2) Donner l’écriture complexe de S◦S’ et S’◦S
En déduire que S◦S’= S’◦S et préciser la nature de cette transformation
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70

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Donnons l’écriture complexe des transformations suivantes :
a) S : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝒙 = −𝟐
On pose 𝐻(−2; 𝑦) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) ; 𝑀′ (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ )
𝑥𝑀 +𝑥𝑀′ 𝑥+𝑥 ′ 𝑥+𝑥 ′
[𝑀𝑀′ ] 𝑥𝐻 = = = −2 𝑥 ′ + 𝑥 = −4
2 2 2
Comme 𝐻 = ⟹{ ⟹{ ⟹{ ′ ⟹
2 𝑦𝑀 +𝑦𝑀′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦 + 𝑦 = 2𝑦
𝑦𝐻 = = =𝑦
2 2 2
𝑥 ′ = −𝑥 − 4 x ′ = −x − 4
{ ⟹{ ⟹ 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = −𝑥 + 𝑖𝑦 − 4 ⟹ 𝐙 ′ = −𝐙 − 𝟒
𝑦′ = 𝑦 iy ′ = iy
b) S’ : Symétrie par rapport à la droite d’équation 𝒚 = 𝟏
On pose 𝐻(𝑥; 1) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) ; 𝑀′ (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ )
𝑥𝑀 +𝑥𝑀′ 𝑥+𝑥 ′ 𝑥+𝑥 ′
[𝑀𝑀′ ] 𝑥𝐻 = = =𝑥 𝑥 ′ + 𝑥 = 2𝑥
2 2 2
Comme 𝐻 = ⟹{ ⟹{ ⟹{ ′ ⟹
2 𝑦𝑀 +𝑦𝑀′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦+𝑦 ′ 𝑦 +𝑦=2
𝑦𝐻 = = =1
2 2 2
𝑥′ = 𝑥 x′ = x
{ ′ ⟹{ ′ ⟹ 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 𝑥 − 𝑖𝑦 + 2𝑖 ⟹ 𝐙 ′ = 𝐙 + 𝟐𝐢
𝑦 = −𝑦 + 2 iy = −iy + 2i
2) Donnons l’écriture complexe de S◦S’ et S’◦S
𝑆 ∘ 𝑆 ′ : Z′ = − (Z + 2i) − 4 = −(Z − 2i) − 4 = −Z + 2i − 4

𝑆 ′ ∘ 𝑆: Z′ = (−Z − 4) + 2i = (−Z − 4) + 2i = −Z + 2i − 4
Déduisons-en que S◦S’= S’◦S et précisons la nature de cette transformation
On voit que 𝑆 ∘ 𝑆 ′ = 𝑆 ′ ∘ 𝑆 d’écriture complexe Z′ = −Z + 2i − 4
Comme 𝑎 = −1 alors c’est une symétrie centrale
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12 :
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 3𝑖𝑍 − 1 − 7𝑖
1)a)Justifier que S est une similitude directe et préciser ses éléments caractéristiques
b) Déterminer l’expression analytique de S
2) Déterminer une équation de l’image par S de la droite (BC), B et C étant les points
d’affixes respectives 2 et 3-i
3) Déterminer une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation (𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝒁′ = 𝟑𝒊𝒁 − 𝟏 − 𝟕𝒊
1)a)Justifions que S est une similitude directe et précisons ses éléments caractéristiques
Comme |𝑎| = |3𝑖| = 3 ≠ 1 alors S est une similitude plane directe
Eléments caractéristiques :
●Le rapport : 𝑘 = |𝑎| = 3
𝜋
●L’angle : 𝜃 = arg 𝑎 = arg 3𝑖 =
2
●Le centre ou point invariant Ω:
b −1 − 7𝑖 (−1 − 7𝑖)(1 + 3𝑖) −1 − 3𝑖 − 7𝑖 + 21 20 − 10𝑖 ′
w= = = = = 𝑑 𝑜ù 𝐰 = 𝟐 − 𝐢
1−a 1 − 3𝑖 1+9 10 10
b) Déterminons l’expression analytique de S
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71

On pose 𝑍 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑒𝑡 𝑍 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 3𝑖(𝑥 + 𝑖𝑦) − 1 − 7𝑖 = 3𝑖𝑥 − 3𝑦 − 1 − 7𝑖 = −3𝑦 − 1 + 𝑖(3𝑥 − 7)
𝐱 ′ = −𝟑𝐲 − 𝟏
𝐷′ 𝑜ù { ′
𝐲 = 𝟑𝐱 − 𝟕
2) Déterminons une équation de l’image par S de la droite (BC), B et C étant les points
d’affixes respectives 2 et 3-i
Pour cela trouvons les images de B et C :
●𝑍𝐵 ′ = 3𝑖𝑍𝐵 − 1 − 7𝑖 = 3𝑖(2) − 1 − 7𝑖 = 6𝑖 − 1 − 7𝑖 = −1 − 𝑖
●𝑍𝐶 ′ = 3𝑖𝑍𝐶 − 1 − 7𝑖 = 3𝑖(3 − 𝑖) − 1 − 7𝑖 = 9𝑖 + 3 − 1 − 7𝑖 = 2 + 2𝑖
𝑥 − 𝑥𝐵 ′ 𝑦 − 𝑦𝐵′ 𝑥+1 𝑦+1
(𝐵 ′ 𝐶 ′ ) a pour équation ∶ = ⟹ = ⟹𝑥+1= 𝑦+1
𝑥𝐶 ′ − 𝑥𝐵′ 𝑦𝐶 ′ − 𝑦𝐵′ 2+1 2+1
𝑑′ 𝑜ù 𝐲 = 𝐱
3) Déterminons une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation
(𝒙 − 𝟐)𝟐 + 𝒚² = 𝟏
(𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1 (𝐶) 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 B(2) 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑅 = 1

Alors (𝐶′) 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 B ′ (−1 − 𝑖)𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑅 ′ = 𝑘𝑅 = 3 × 1 = 3 et pour


équation : (𝐱 + 𝟏)𝟐 + (𝐲 + 𝟏)² = 𝟑²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13 :
𝑥′ = 𝑥 + 𝑦 + 2
Soit f l’application du plan dans lui-même d’expression analytique : { ′
𝑦 = −𝑥 + 𝑦 − 1
1) Déterminer l’écriture complexe de f
2) En déduire la nature et les éléments caractéristiques de f
3) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑓 −1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝒙′ = 𝒙 + 𝒚 + 𝟐
Soit f l’application du plan dans lui-même d’expression analytique : {
𝒚′ = −𝒙 + 𝒚 − 𝟏
1) Déterminons l’écriture complexe de f
x′ = x + y + 2 x′ = x + y + 2
{ ′ ⟹{ ′ ⟹ x ′ + iy ′ = x + y + 2 − ix + iy − i ⟹
y = −x + y − 1 iy = −ix + iy − i
y
Z′ = x + iy − ix + y + 2 − i = Z − i (x − ) + 2 − i = Z − i(x + iy) + 2 − i ⟹
i
Z′ = Z − iZ + 2 − i = (1 − i)Z + 2 − i ⟹𝐙 ′ = (𝟏 − 𝐢)𝐙 + 𝟐 − 𝐢
2) Déduisons-en la nature et les éléments caractéristiques de f
Comme |𝑎| = |1 − 𝑖| = √2 ≠ 1 alors c’est une similitude plane directe
Eléments caractéristiques :
●Le rapport : 𝑘 = |𝑎| = √2
𝜋
●L’angle : 𝜃 = arg 𝑎 = arg(1 − 𝑖) = −
4
●Le centre ou point invariant Ω:
b 2−𝑖 2−𝑖
w= = = = −𝑖(2 − 𝑖) = −2𝑖 − 1 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐰 = −𝟏 − 𝟐𝐢
1 − a 1 − (1 − 𝑖) 𝑖
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72

3) Déterminons la nature et les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝒇−𝟏


𝑓 −1 est une similitude plane directe
Eléments caractéristiques de 𝒇−𝟏 :
1 1 √2
●Le rapport : = =
𝑘 √2 2
𝜋
●L’angle : −𝜃 = − arg 𝑎 = − arg(1 − 𝑖) =
4
●Le centre ou point invariant Ω: 𝐰 = −𝟏 − 𝟐𝐢
√2 𝑖 𝜋
Ecriture complexe de 𝒇−𝟏 : 𝑍 ′ − 𝑤 = 𝑎(𝑍 − 𝑤) ⟹ 𝑍 ′ + 1 + 2𝑖 = 𝑒 4 (𝑍 + 1 + 2𝑖) ⟹
2
√2 √2 √2 1 1 1 1
𝑍′ = ( + 𝑖 ) (𝑍 + 1 + 2𝑖) − 1 − 2𝑖 = ( + 𝑖) 𝑍 + ( + 𝑖) (1 + 2𝑖) − 1 − 2𝑖 ⟹
2 2 2 2 2 2 2

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 1
𝑍 = ( + 𝑖) 𝑍 + + 𝑖 + 𝑖 − 2 − 2𝑖 = ( + 𝑖) 𝑍 + − 2 + 𝑖 − 𝑖 = ( + 𝑖) 𝑍 − − 𝑖
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
𝟏 𝟏 𝟑 𝟏
D’où 𝐙 ′ = ( + 𝐢) 𝐙 − − 𝐢
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14 :
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
On considère la somme : 𝑆 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5 5 5
a)Ecrire la formule permettant de mettre cosp + cosq sous forme de produit et
2𝜋 8𝜋
transformer : 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5
3𝜋 2𝜋
b) Ecrire la formule exprimant cos2x en fonction de cosx. En remarquant que =𝜋− ,
5 5
3𝜋 𝜋
calculer 𝑐𝑜𝑠 en fonction de 𝑐𝑜𝑠
5 5
2
c)En utilisant les résultats précédents, démontrer l’égalité 1 + 𝑆 = 4 (𝑐𝑜𝑠 𝜋5) 𝜋
− 2𝑐𝑜𝑠 − 1
5
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
d)Soit 𝑆′ = 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛 + 𝑠𝑖𝑛
5 5 5 5
Démontrer que S+iS’ est la somme des termes d’une suite géométrique et en déduire que
𝜋
1+S=0.Calculer alors 𝑐𝑜𝑠
5
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
a) Ecrivons la formule permettant de mettre 𝐜𝐨𝐬𝐩 + 𝐜𝐨𝐬𝐪 sous forme de produit
𝟐𝝅 𝟖𝝅
et transformons : 𝒄𝒐𝒔 + 𝒄𝒐𝒔
𝟓 𝟓
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
● cos 𝑝 + cos 𝑞 = 2 cos ( ) cos ( )
2 2
2𝜋 8𝜋 2𝜋 8𝜋 10𝜋 6𝜋
2𝜋 8𝜋 + − −
● cos + cos = 2 cos ( 5 5 ) cos ( 5 5 ) = 2 cos ( 5 ) cos ( 5 )
5 5 2 2 2 2
2𝜋 8𝜋 3𝜋 3𝜋
cos
+ cos = 2 cos(𝜋) cos ( ) = − 2 cos ( )
5 5 5 5
b) Ecrivons la formule exprimant cos2x en fonction de cosx.
cos 2𝑥 = cos ²𝑥 − sin ²𝑥 = cos ²𝑥 − 1 + cos ²𝑥 = 2 cos ²𝑥 − 1
𝟑𝝅 𝟐𝝅 𝟑𝝅 𝝅
En remarquant que = 𝝅 − , calculons 𝒄𝒐𝒔 en fonction de 𝒄𝒐𝒔
𝟓 𝟓 𝟓 𝟓
3𝜋 2𝜋 2𝜋 𝜋 𝟑𝝅 𝝅
cos = cos (𝜋 − ) = − cos = 1 − 2 (cos ) ² ⟹𝐜𝐨𝐬 = 𝟏 − 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 ) ²
5 5 5 5 𝟓 𝟓
𝟐
c) En utilisant les résultats précédents, démontrons l’égalité 𝟏 + 𝑺 = 𝟒 (𝒄𝒐𝒔 𝝅𝟓) − 𝟐𝒄𝒐𝒔 𝝅𝟓 − 𝟏

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73

2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
1 + 𝑆 = 1 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠
5 5 5 5
2𝜋 8𝜋 3𝜋 𝜋 2 𝜋 2
● cos + cos = −2 cos ( ) = −2 (1 − 2 (cos ) ) = 4 (cos ) − 2
5 5 5 5 5
4𝜋 6𝜋 4𝜋 6𝜋 10𝜋 2𝜋
4𝜋 6𝜋 + − −
● cos + cos = 2 cos ( 5 5 ) cos ( 5 5 ) = 2 cos ( 5 ) cos ( 5 )
5 5 2 2 2 2
4𝜋 6𝜋 𝜋 𝜋
cos
+ cos = 2 cos(𝜋) cos ( ) = − 2 cos ( )
5 5 5 5
𝜋 2 𝜋 𝜋 2 𝜋
1 + 𝑆 = 1 + 4 (cos ) − 2 − 2 cos ( ) = 4 (cos ) − 2 cos − 1 ⟹
5 5 5 5
𝛑 𝟐 𝛑
𝟏 + 𝐒 = 𝟒 (𝐜𝐨𝐬 ) − 𝟐 𝐜𝐨𝐬 − 𝟏
𝟓 𝟓
2π 4π 6π 8π
d) Soit S′ = sin + sin + sin + sin
5 5 5 5
Démontrons que 𝑺 + 𝒊𝑺’ est la somme des termes d’une suite géométrique
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ⟹
5 5 5 5 5 5 5 5
2𝜋 4
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 1 2𝜋 2 2𝜋 3 2𝜋 4 2𝜋 1 − (𝑒 𝑖 5 )
𝑆 + 𝑖𝑆 = ′
𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 = (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) = 𝑒𝑖 5 2𝜋 ⟹
1 − 𝑒𝑖 5
( )
8𝜋 4𝜋 𝑖(4𝜋 − )
𝜋
2𝜋 1 − 𝑒𝑖 5 𝑎 𝑖(𝑎−𝜋) 2𝜋 2 sin
5
𝑒 5 2
𝑆 + 𝑖𝑆 = ′
𝑒𝑖 5 (
2𝜋 ) 𝑚𝑎𝑖𝑠 1 − 𝑒
𝑖𝑎

= 2 sin 𝑒 2 2 ⟹ 𝑆 + 𝑖𝑆 = 𝑒 5 ( 𝑖
)⟹
2 𝜋 𝜋 𝜋)
1 − 𝑒𝑖 5 2 sin 𝑒 𝑖( 5 − 2
5
2𝜋 2𝜋 2π π 𝜋
2 cos sin 4cos cos sin 2π π
𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = ( 5 5 ) 𝑒 𝑖(4𝜋 𝜋 2𝜋 𝜋 𝜋
− + − + )
5 2 5 5 2 =( 5 5 5 ) 𝑒 𝑖(4𝜋 2𝜋 𝜋
+ − )
5 5 5 = 4 cos cos 𝑒 𝑖𝜋
𝜋 𝜋 5 5
sin sin
5 5
𝟐𝛑 𝛑
⟹𝑺 + 𝒊𝑺′ = −𝟒𝐜𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐬
𝟓 𝟓
Déduisons-en que 1+S=0.
2𝜋 5
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋 2𝜋 0 2𝜋 1 2𝜋 2 2𝜋 3 2𝜋 4 1 − (𝑒 𝑖 5 )
1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 = 1 +′
𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 + 𝑒𝑖 5 = (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) + (𝑒 𝑖 5 ) = 2𝜋
1 − 𝑒𝑖 5
1 − 𝑒 2𝑖𝜋 1−1
⟹ 1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 2𝜋 ⟹ 1 + 𝑆 + 𝑖𝑆 ′ = 2𝜋 =0 ⟹ 𝟏+𝐒= 𝟎
1 − 𝑒𝑖 5 1 − 𝑒𝑖 5
𝝅
Calculons alors 𝒄𝒐𝒔
𝟓
π 2 π
4 (cos ) − 2cos − 1 = 0 ⟹ 4t 2 − 2t − 1 = 0 ⟹ ∆= (−2)2 − 4(4)(−1) = 4 + 16 = 20 ⟹
5 5
2 − 2√5 1 − √5
t1 = = <0 𝛑 𝟏 + √𝟓
√∆= √20 = 2√5 ⟹ 8 4 alors 𝐜𝐨𝐬 =
2 + 2√5 1 + √5 𝟓 𝟒
t2 = = >0
{ 8 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15 :
Soit A le point du plan complexe d’affixe 𝑎 = √3 − 𝑖 et B l’image de A par la rotation de
𝜋
centre O et d’angle
4
Calculer l’affixe b de B
Ecrire b sous forme algébrique et trigonométrique
π π
En déduire les valeurs de cos et sin
12 12

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74

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit A le point du plan complexe d’affixe 𝒂 = √𝟑 − 𝒊 et B l’image de A par la rotation de centre O et
𝝅
d’angle
𝟒
Calculons l’affixe b de B
𝜋 𝜋 𝜋 √2 √2 √2 √2 √2 √2
𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 4 𝑍 = (cos + 𝑖 sin ) 𝑍 = ( + 𝑖 ) 𝑍 ⟹ 𝑏 = ( + 𝑖 ) 𝑎 = ( + 𝑖 ) (√3 − 𝑖)
4 4 2 2 2 2 2 2
√2 √2 √6 + √2 √6 − √2
𝑏= (1 + 𝑖)(√3 − 𝑖) = (√3 − 𝑖 + 𝑖√3 + 1) = +𝑖 ( )⟹
2 2 2 2
√𝟔 + √𝟐 √𝟔 − √𝟐
𝐛= +𝐢 ( )
𝟐 𝟐
Ecrivons b sous forme algébrique et trigonométrique
√𝟔+√𝟐 √𝟔−√𝟐
Forme algébrique : 𝐛=
𝟐
+ 𝐢(
𝟐
)
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑖( − )
Forme trigonométrique : 𝑏 = 𝑒 𝑖 4 𝑎 = 𝑒 𝑖 4 (√3 − 𝑖) = 2𝑒 𝑖 4 𝑒 −𝑖 6 = 2𝑒 4 6 = 2𝑒 𝑖12 =
𝜋 𝜋 𝝅 𝝅
2 (cos + 𝑖 sin ) ⟹ 𝒃 = 𝟐 (𝐜𝐨𝐬 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 )
12 12 𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝝅 𝝅
Déduisons-en les valeurs de 𝒄𝒐𝒔 𝒆𝒕 𝒔𝒊𝒏
𝟏𝟐 𝟏𝟐
√6 + √2 √6 − √2
𝑏= +𝑖 ( ) 𝜋 𝜋 √6 + √2 √6 − √2
2 2
⟹ 2 (cos + 𝑖 sin )= +𝑖 ( )
𝜋 𝜋 12 12 2 2
{ 𝑏 = 2 (cos 12 + 𝑖 sin 12)
𝜋 √6 + √2 𝛑 √𝟔 + √𝟐
2 𝑐𝑜𝑠 = 2 𝐜𝐨𝐬 = 𝟒
⟹ 12 ⟹ 𝟏𝟐
𝜋 √6 − √2 𝛑 √𝟔 − √𝟐
2 𝑠𝑖𝑛 = 2 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐
= 𝟒
{ 12 {

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16 :
On pose 𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26
1) α désigne un nombre complexe quelconque
Démontrer queP( 𝛼 ) = P(α). Déduisez-en que si P(α)=0 alors P( 𝛼 )=0
2) Calculer P(1+i). Indiquer deux solutions complexes de l’équation P(Z)=0
3) a) Calculer 𝑄(𝑍) = [𝑍 − (1 + 𝑖)][𝑍 − (1 − 𝑖)]
b) Vérifier que P(Z) est le produit du polynôme Q(Z) et d’un polynôme Q1(Z) du second
degré. Déterminer Q1(Z)
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On pose 𝑷(𝒁) = 𝒁𝟒 − 𝟔𝒁𝟑 + 𝟐𝟑𝒁𝟐 − 𝟑𝟒𝒁 + 𝟐𝟔
1) α désigne un nombre complexe quelconque
Démontrons que 𝐏( 𝜶 ) = 𝐏(𝛂).
4 3 2
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26 = 𝑍 − 6𝑍 + 23𝑍 − 34𝑍 + 26 = P( 𝛼) ⟹ 𝐏( 𝜶 ) =
𝐏(𝛂) 𝐜𝐪𝐟𝐝
Déduisons-en que si P(α)=0 alors P( 𝜶 )=0

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75

P( 𝛼 ) = 0
P( 𝛼 ) = P(α) = 0 ⟹ { 𝐜𝐪𝐟𝐝
P(α) = 0 ⟹ P(α) = 0 = 0 ⟹ P(α) = 0
2) Calculons 𝑷(𝟏 + 𝒊).
𝑃(1 + 𝑖) = (1 + 𝑖)4 − 6(1 + 𝑖)3 + 23(1 + 𝑖)2 − 34(1 + 𝑖) + 26 ⟹
𝑃(1 + 𝑖) = (2𝑖)(2𝑖) − 6(2𝑖)(1 + 𝑖) + 23(2𝑖) − 34 − 34𝑖 + 26
= −4 − 12𝑖 + 12 + 46𝑖 − 34 − 34𝑖 + 26 = 0 ⟹ 𝑷(𝟏 + 𝒊) = 𝟎
Indiquons deux solutions complexes de l’équation P(Z)=0
𝐙 =𝟏+𝐢
Comme P( 𝛼 ) = P(α) = 0 alors P( 1 + 𝑖) = P(1 + i) ⟹ { 𝟎
𝐙𝟏 = 𝟏 − 𝐢
3) a) Calculons 𝑸(𝒁) = [𝒁 − (𝟏 + 𝒊)][𝒁 − (𝟏 − 𝒊)]
𝑄(𝑍) = [𝑍 − (1 + 𝑖)][𝑍 − (1 − 𝑖)] = 𝑍² − 2𝑍 + 2
b) Vérifions que P(Z) est le produit du polynôme Q(Z) et d’un polynôme Q1(Z) du second
degré.
𝑃(𝑍) = [𝑍 2 − 2𝑍 + 2][𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏] = 𝑍 4 + 𝑎𝑍 3 + 𝑏𝑍 2 − 2𝑍 3 − 2𝑎𝑍 2 − 2𝑏𝑍 + 2𝑍 2 + 2𝑎𝑍 + 2𝑏
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 + (𝑎 − 2)𝑍 3 + (𝑏 − 2𝑎 + 2)𝑍 2 + (2𝑎 − 2𝑏)𝑍 + 2𝑏 avec 𝑄1 (𝑍) = 𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏
Déterminons Q1(Z)
On pose 𝑃(𝑍) = 𝑃(𝑍) ⟹
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 + (𝑎 − 2)𝑍 3 + (𝑏 − 2𝑎 + 2)𝑍 2 + (2𝑎 − 2𝑏)𝑍 + 2𝑏
{ ⟹
𝑃(𝑍) = 𝑍 4 − 6𝑍 3 + 23𝑍 2 − 34𝑍 + 26
𝑎 − 2 = −6
𝑏 − 2𝑎 + 2 = 23 𝑎 = −4
{ ⟹{ ⟹ 𝑄1 (𝑍) = 𝑍 2 − 4𝑍 + 13
2𝑎 − 2𝑏 = −34 𝑏 = −8 − 2 + 23 = 13
2𝑏 = 26
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
𝑃(𝑍) = 0 ⟹ 𝑄(𝑍)𝑄1 (𝑍) = 0
𝑍0 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑍1 = 1 − 𝑖
⟹{
𝑍 2 − 4𝑍 + 23 = 0 ⟹ ∆= (−4)2 − 4 × 1 × 23 = 16 − 92 = −76 = 76𝑖 2
4 − 2𝑖√19
𝑍2 = = 2 − 𝑖√19
√∆= 2𝑖√19 alors 2 d′ où 𝐒 = {𝟏 + 𝐢; 𝟏 − 𝐢; 𝟐 − 𝐢√𝟏𝟗 ; 𝟐 + 𝐢√𝟏𝟗 }
4 + 2𝑖√19
𝑍3 = = 2 + 𝑖√19
{ 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17 :
a) Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − (2𝜃+1 cos 𝜃)𝑍 + 2𝜃 = 0 𝑜ù 𝜃 ∈ [0; 2𝜋[
Donner chaque solution sous forme trigonométrique
b) On appelle A et B les images dans le plan complexe des solutions de l’équation
précédente. Déterminer 𝜃 pour que OAB soit un triangle équilatéral.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
a) Résolvons dans C l’équation : 𝒁² − (𝟐𝜽+𝟏 𝐜𝐨𝐬 𝜽)𝒁 + 𝟐𝟐𝜽 = 𝟎 𝒐ù 𝜽 ∈ [𝟎; 𝟐𝝅[
2
𝑍 2 − (2𝜃+1 cos 𝜃)𝑍 + 2𝜃 = 0 ⟹ ∆= (2𝜃+1 cos 𝜃) − 4 × 22𝜃 = 22𝜃+2 cos ²𝜃 − 22𝜃+2 ⟹
∆= −22(𝜃+1) (1 − cos ²𝜃) = 𝑖 2 22(𝜃+1) sin ²𝜃 ⟹ √∆= 2𝜃+1 𝑖 sin 𝜃 ⟹

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76

2𝜃+1 cos 𝜃 − 2𝜃+1 𝑖 sin 𝜃


𝑍1 = = 2𝜃 (cos 𝜃 − 𝑖 sin 𝜃)
2 ⟹
2𝜃+1 cos 𝜃 + 2𝜃+1 𝑖 sin 𝜃 𝜃 (cos
𝑍
{ 2 = = 2 𝜃 + 𝑖 sin 𝜃)
2
𝑺 = {𝟐𝜽 (𝐜𝐨𝐬 𝜽 − 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝜽); 𝟐𝜽 (𝐜𝐨𝐬 𝜽 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝜽)}
Donnons chaque solution sous forme trigonométrique
𝑍 = 2𝜃 (cos 𝜃 − 𝑖 sin 𝜃) = 2𝜃 (cos(−𝜃) + 𝑖 sin(−𝜃)) 𝒁 = 𝟐𝜽 (𝐜𝐨𝐬(−𝜽) + 𝒊 𝐬𝐢𝐧(−𝜽))
{ 1 ⟹{ 𝟏
𝑍2 = 2 𝜃 (cos
𝜃 + 𝑖 sin 𝜃) 𝒁𝟐 = 𝟐𝜽 (𝐜𝐨𝐬 𝜽 + 𝒊 𝐬𝐢𝐧 𝜽)
b) On appelle A et B les images dans le plan complexe des solutions de l’équation précédente.
Déterminons 𝜽 pour que OAB soit un triangle équilatéral.
OAB est équilatéral si et seulement si :
𝑍𝐴 − 𝑍𝑂 𝜋 𝑍𝐴 2𝜃 𝑒 𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝜃 𝜋 𝜋 𝛑
= 𝑒 ±𝑖 3 ⟹ = 𝜃 −𝑖𝜃 = −𝑖𝜃 = 𝑒 2𝑖𝜃 = 𝑒 ±𝑖 3 ⟹ 2𝜃 = ± 𝜃 ⟹ 𝛉 =
𝑍𝐵 − 𝑍𝑂 𝑍𝐵 2 𝑒 𝑒 3 𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18 :
√3+𝑖
1) Déterminer le module et un argument du nombre complexe 𝑢 =
4
2) Soit f l’application de C vers lui-même qui, à tout nombre complexe z associe 𝑓(𝑧) =
𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢)
Montrer que f est bijective et déterminer le nombre complexe 𝑤 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑓(𝑤) = 𝑤
3) Soit I, M et M’ les points du plan complexe ayant pour affixes 𝑤, 𝑧 𝑒𝑡 𝑓(𝑧)
respectivement
Donner une mesure de l’angle (𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) et calculer la distance 𝐼𝑀′ en fonction de la
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐼𝑀
distance 𝐼𝑀
On note F l’application qui, à tout point M associe le point M’
Préciser la nature de F et ses éléments caractéristiques
4) Soit 𝐴0 le point d’affixe 𝑧0 = −1 + 2𝑖
On définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑧𝑛+1 = 𝑓(𝑧𝑛 ). On note 𝐴𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛 dans le plan
complexe
Calculer en fonction de n la distance 𝐼𝐴𝑛 . Quelle est la limite de cette distance quand 𝑛 →
+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
√𝟑+𝒊
1) Déterminons le module et un argument du nombre complexe 𝒖 =
𝟒
√3 1 3 1 1 1
Module de u :|𝑢| = √( ) ² + ( ) ² = √ + = ⟹|𝑢| =
4 4 16 16 2 2
√3
4 √3
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 1 =
2 𝜋
Argument de u : Soit 𝜃 un argument de u : 2
1
⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
6
4 1
𝑠𝑖𝑛𝜃 = 1 =
2
{ 2

1) Soit f l’application de C vers lui-même qui, à tout nombre complexe z associe


𝒇(𝒛) = 𝒖𝒛 + (𝟏 + 𝒊)(𝟏 − 𝒖)
Montrons que f est bijective
Posons 𝑓(𝑧) = 𝑧 ′ ; 𝑧 ′ ∈ 𝐶; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) = 𝑧 ′ ⟹ 𝑢𝑧 = 𝑧 ′ − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹
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77

𝑧 ′ − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢)
𝑧=
𝑢
Sachant que 𝑢 ≠ 0 alors, ∀𝑧 ′ ∈ 𝐶 ; son antécédent z est unique alors f est bijective
Déterminons le nombre complexe 𝒘 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 ∶ 𝒇(𝒘) = 𝒘
𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 − 𝑤 = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹
𝑤(𝑢 − 1) = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹𝑤 = 1 + 𝑖
2) Soit I, M et M’ les points du plan complexe ayant pour affixes 𝒘, 𝒛 𝒆𝒕 𝒇(𝒛)
respectivement
Donnons une mesure de l’angle (𝑰𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑰𝑴′ )
𝑓(𝑧) − 𝑤 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − (1 + 𝑖)
⃗⃗⃗⃗⃗̂
(𝐼𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ ) = arg ( ) = arg ( )
𝑧−𝑤 𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢 − 1)
= arg ( )
𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 − 𝑢(1 + 𝑖) 𝑢(𝑧 − (1 + 𝑖)) 𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) = 𝜋
= arg ( ⃗⃗⃗⃗⃗̂
) ⟹ (𝐼𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ ) = arg ( ) = arg(𝑢) = ⟹(𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
, 𝐼𝑀
𝑧 − (1 + 𝑖) 𝑧 − (1 + 𝑖) 6 6
Calculons la distance 𝑰𝑴′ en fonction de la distance 𝑰𝑴
𝐼𝑀 1 𝐼𝑀 1 1 1
= ⟹ | ′ | = | | = = 2 ⟹ 𝐼𝑀 = 2𝐼𝑀′ ⟹𝐼𝑀′ = 𝐼𝑀
𝐼𝑀′ 𝑢 𝐼𝑀 𝑢 1 2
2
On note F l’application qui, à tout point M associe le point M’
Précisons la nature de F et ses éléments caractéristiques
L’écriture 𝑧 ′ = 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) est de la forme 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 ; (𝑎, 𝑏) ∈ 𝐶 × 𝐶 alors F
1 𝜋
est une similitude plane directe de rapport 𝑘 = d’angle 𝜃 = et de centre 𝑤 = 1 + 𝑖
2 6
3) Soit 𝑨𝟎 le point d’affixe 𝒛𝟎 = −𝟏 + 𝟐𝒊
On définie pour tout 𝒏 ∈ ℕ, 𝒛𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒛𝒏 ). On note 𝑨𝒏 le point d’affixe 𝒛𝒏 dans le plan
complexe
Calculons en fonction de n la distance 𝑰𝑨𝒏.
𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤|
1ère méthode :𝑧𝑛+1 = 𝑓(𝑧𝑛 ) = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) et 𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤 = 𝑢𝑤 +
(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − 𝑢𝑤 − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹ 𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 − 𝑢𝑤
= 𝑢(𝑧𝑛 − 𝑤)
𝑧𝑛+1 − 𝑤 𝑧𝑛+1 − 𝑤 1 𝑖𝜋
⟹ =𝑢⟹ = 𝑒6
𝑧𝑛 − 𝑤 𝑧𝑛 − 𝑤 2
𝜋
1
Ceci montre que la suite 𝑧𝑛 − 𝑤 est une suite géométrique de raison 𝑞 = 𝑒 𝑖 6 et de
2
premier terme 𝑧0 − 𝑤 = −1 + 2𝑖 − (1 + 𝑖) = −2 + 𝑖 alors 𝑧𝑛 − 𝑤 peut s’écrire sous la
1 𝜋 𝑛
forme : 𝑧𝑛 − 𝑤 = (𝑧0 − 𝑤)𝑞𝑛 = (−2 + 𝑖) (2 𝑒 𝑖 6 )
1 𝜋 𝑛 1𝑛 1 𝑛 1 𝑛
Alors 𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤| = |(−2 + 𝑖) ( 𝑒 𝑖 6 ) | = | (−2 + 𝑖)| = ( ) √(−2)2 + 12 = ( ) √5 ⟹
2 2 2 2
1 𝑛
𝐼𝐴𝑛 = ( ) √5
2

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78

2ème méthode :𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤| ⟹ 𝐼𝐴𝑛+1 = |𝑧𝑛+1 − 𝑤| = |𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − 𝑤| =


|𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − (1 + 𝑖)| ⟹ 𝐼𝐴𝑛+1 = |𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢 − 1)| =
1 1
|𝑢𝑧𝑛 − 𝑢(1 + 𝑖)| = |𝑢(𝑧𝑛 − 𝑤)| = |𝑢||𝑧𝑛 − 𝑤| = 𝐼𝐴𝑛 ⟹ 𝐼𝐴𝑛+1 = 𝐼𝐴𝑛
2 2
1
Alors 𝐼𝐴𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme
2
𝐼𝐴0 = |𝑧0 − 𝑤| = |−1 + 2𝑖 − 1 − 𝑖| = |−2 + 𝑖| = √5
1 𝑛 1 𝑛
D’où 𝐼𝐴𝑛 = 𝐼𝐴0 (𝑞)𝑛 = √5 ( ) ⟹𝐼𝐴𝑛 = ( ) √5
2 2
Calculons la limite de cette distance quand 𝒏 → +∞
1 𝑛 1 +∞
- lim 𝐼𝐴𝑛 = lim (( ) √5) = ( ) √5 = 0 × √5 ⟹ lim 𝐼𝐴𝑛 = 0
𝑥⟶+∞ 2
𝑥⟶+∞ 2 𝑥⟶+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 19 :
Soit S l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le point M1
d’affixe Z1 telle que : 𝑍1 = (−1 + 𝑖)𝑍 + 1 + 4𝑖
1) Donner la nature de S et ses éléments caractéristiques
2) Calculer les coordonnées x et y du point M en fonction des coordonnées x 1 et y1
du point M1
3) Déterminer les équations des transformées par S de la droite d’équation 𝑥 = 0 et
de la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le point
M1 d’affixe Z1 telle que : 𝒁𝟏 = (−𝟏 + 𝒊)𝒁 + 𝟏 + 𝟒𝒊
1) Donnons la nature de S
|𝑎| = |−1 + 𝑖| = √(−1)2 + 1² = √2 ≠ 1 alors S est une similitude plane directe
Les éléments caractéristiques
•Le rapport : 𝑘 = |𝑎| = √2
√2
cos 𝜃 = − π
2
alors θ = π − + 2kπ ⟹
√2 4
•L’angle 𝜃 :𝜃 = arg(𝑎) = arg(−1 + 𝑖) , on a sin 𝜃 =
2

{ θ= + 2kπ
4
𝑏 1+4𝑖 1+4𝑖
•Le centre ou le point invariant Ω(𝑤) :On pose 𝑧1 = 𝑧 = 𝑤 ⟹ 𝑤 = = =
1−𝑎 1—1+𝑖 2−𝑖
2 + 𝑖 + 8𝑖 − 4 −2 + 9𝑖 −2 + 9𝑖
𝑤= = ⟹𝑤=
5 5 5
2) Calculons les coordonnées x et y du point M en fonction des coordonnées x 1 et
y1 du point M1 On pose 𝑧1 = 𝑥1 + 𝑖𝑦1 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑥1 + 𝑖𝑦1 = (−1 + 𝑖)(𝑥 + 𝑖𝑦) + 1 + 4𝑖 = −𝑥 − 𝑖𝑦 + 𝑖𝑥 − 𝑦 + 1 + 4𝑖
= −𝑥 − 𝑦 + 1 + 𝑖(𝑥 − 𝑦 + 4)
𝑥1 = −𝑥 − 𝑦 + 1 (1)
{ ⟹ 𝐷𝑒 (1) + (2), 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥1 + 𝑦1 = −2𝑦 + 5 ⟹
𝑦1 = 𝑥 − 𝑦 + 4 (2)
1
𝑦 = − (𝑥1 + 𝑦1 − 5)
2

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79

1
𝐷𝑒 (1) − (2) on a ∶ 𝑥1 − 𝑦1 = −2𝑥 − 3 ⟹ 𝑥 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3)
2
3) Déterminons les équations des transformées par S de la droite d’équation 𝒙 =
𝟎 et de la droite (D) d’équation𝒚 = 𝒙 − 𝟏
1
•Pour 𝑥 = 0 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 0 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3) ⟹ 𝑥1 − 𝑦1 + 3 = 0 ⟹ 𝑦1 = 𝑥1 + 3
2
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 𝑥 + 3
•Pour 𝑦 = 𝑥 − 1 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1
−𝑥 + 𝑦 = −1 ⟹ (𝑥1 − 𝑦1 + 3) − (𝑥1 + 𝑦1 − 5) = −1 ⟹
2 2
1
(𝑥 − 𝑦1 + 3 − 𝑥1 − 𝑦1 + 5) = −1 ⟹ −2𝑦1 + 8 = −2 ⟹ −2𝑦1 = −10 ⟹ 𝑦1 = 5
2 1
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 5
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 20 :
On considère le polynôme défini par : f(z) = z 3 − (6 + 12i)z² − (36 − 48i)z + 90 + 27i
1) Calculer f(3i). En déduire nue factorisation de f(z)
2) Résoudre l’équation :z² − (6 + 9i)z − 9 + 30i =
0. En déduire les racines z0 ; z1 et z3 de f(z)
3) M0 ; M1 et M3 sont les points images des racines z0 ; z1 et z3
z1 −z0
Mettre le nombre complexe sous la forme trigonométrique. En déduire la nature du
z2 −z0
triangle M0 M1 M3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le polynôme défini par : 𝒇(𝒛) = 𝒛𝟑 − (𝟔 + 𝟏𝟐𝒊)𝒛² − (𝟑𝟔 − 𝟒𝟖𝒊)𝒛 + 𝟗𝟎 + 𝟐𝟕𝒊
1) Calculons f(3i) :
𝑓(3𝑖) = (3𝑖)3 − (6 + 12𝑖)(3𝑖)2 − (36 − 48𝑖)3𝑖 + 90 + 27𝑖
= −27𝑖 + 54 + 108𝑖 − 108𝑖 − 144 + 90 − 27𝑖 = 0 D’où 𝑓(3𝑖) = 0
En déduisons une factorisation de f(z) 𝑓(𝑧) = (𝑧 − 3𝑖)𝑞(𝑥)
1 −6 − 12𝑖 −36 + 48𝑖 90 + 27𝑖
3𝑖 3𝑖 27 − 18𝑖 −90 − 27𝑖
1 −6 − 9𝑖 −9 + 30𝑖 0
D’où 𝑓(𝑧) = (𝑧 − 3𝑖)(𝑧 2 − (6 + 9𝑖)𝑧 − 9 + 30𝑖)
2) Résolvons l’équation :𝒛𝟐 − (𝟔 + 𝟗𝒊)𝒛 − 𝟗 + 𝟑𝟎𝒊 = 𝟎.
∆= (6 + 9𝑖)2 − 4(−9 + 30𝑖) = 36 + 108𝑖 − 81 + 36 − 120𝑖 = −9 − 12𝑖
|∆| + a |∆| + a
Soit t l′ une des racines de ∆: t = ± (√ + εi√ ) avec
2 2

|∆| = √81 + 144 = √225 = 15 et ε = − alors


15 − 9 15 + 9
t = ± (√ − i√ ) = ±(√3 − i√12) = ±(√3 − 2i√3) ⟹ √∆= √3 − 2i√3
2 2

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80

6 + 9i − √3 + 2i√3 6 − √3 9 + 2√3
z1 = = + i( )
2 2 2
6 + 9i + √3 − 2i√3 6 + √3 9 − 2√3
z2 = = +i( )
{ 2 2 2
𝐄𝐧 𝐝é𝐝𝐮𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐚𝐜𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐳𝟎 ; 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟑 𝐝𝐞 𝐟(𝐳)
z − 3i = 0 ⟹ z0 = 3i
On pose f(z) = (z − 3i)(z 2 − (6 + 9i)z − 9 + 30i) = 0 ⟹ {
z 2 − (6 + 9i)z − 9 + 30i = 0
𝟔 − √𝟑 𝟗 + 𝟐√𝟑 𝟔 + √𝟑 𝟗 − 𝟐√𝟑
𝑺 = {𝟑𝒊; + 𝒊( ); + 𝒊( )}
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
3) 𝐌𝟎 ; 𝐌𝟏 𝐞𝐭 𝐌𝟑 sont les points images des racines 𝐳𝟎 ; 𝐳𝟏 𝐞𝐭 𝐳𝟑
𝒛𝟏 −𝒛𝟎
𝐌𝐞𝐭𝐭𝐨𝐧𝐬 le nombre complexe sous la forme trigonométrique
𝒛𝟐 −𝒛𝟎

6 − √3 9 + 2√3
+𝑖( ) − 3𝑖
𝑧1 − 𝑧0 2 2 6 − √3 + 9𝑖 + 2𝑖√3 − 6𝑖
= =
𝑧2 − 𝑧0 6 + √3 9 − 2√3 6 + √3 + 9𝑖 − 2𝑖√3 − 6𝑖
+𝑖( ) − 3𝑖
2 2
6 − √3 + 𝑖(3 + 2√3 ) 𝜋 𝒛𝟏 − 𝒛𝟎 𝝅
= = 𝑒𝑖 3 ⟹ = 𝒆𝒊𝟑
6 + √3 + 𝑖(3 − 2√3 ) 𝒛𝟐 − 𝒛𝟎
Le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀3 est équilatéral
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 21 :
On considère le nombre complexe 𝑧 = 2√3 − 2 + 𝑖(2√3 + 2)
1) On pose 𝑍 = 𝑧 2 . Exprimer Z sous forme algébrique
2) Déterminer le module et un argument de Z
3) En déduire le module et un argument de z
5𝜋 5𝜋
4) Donner alors les valeurs exactes de cos 𝑒𝑡 sin
12 12
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère le nombre complexe
1) On pose 𝒁 = 𝒛𝟐 . Exprimons Z sous forme algébrique
2 2
Z = z 2 = (2√3 − 2 + i(2√3 + 2)) = (2√3 − 2) + 2i(2√3 − 2)(2√3 + 2) − (2√3 − 2)²
= 16 − 8√3 + 2𝑖(12 − 4) − (16 + 8√3) = 16 − 8√3 + 16𝑖 − 16 − 8√3 ⟹ 𝐙 = −𝟏𝟔√𝟑 + 𝟏𝟔𝐢
2) Déterminons le module et un argument de Z
|𝑍| = |−16√3 + 16𝑖| = √(−16√3)² + 16² = √162 (3 + 1) = 16 × 2 = 32 𝑑 ′ 𝑜ù |𝒁| = 𝟑𝟐
16√3 √3
cos 𝜃 = − =− 𝜋 5𝜋 𝟓𝝅
Soit 𝜃 un argument de 𝑍: { 32
16 1
2 𝜃=𝜋− = + 2𝑘𝜋 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐚𝐫𝐠 𝒁 ≡ [𝟐𝝅]
6 6 𝟔
sin 𝜃 = =
32 2
3) Déduisons-en le module et un argument de z
Comme 𝑍 = 𝑧 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
|𝑧²| = |𝑍| ⟹ |𝑧| = √|𝑍| = √32 = 4√2
{ 1 1 5𝜋 5𝜋 5𝜋
arg 𝑧² = arg 𝑍 ⟹ arg 𝑧 = arg 𝑍 = × + 𝑘𝜋 = + 𝑘𝜋 ⟹ arg 𝑧 = + 𝑘𝜋
2 2 6 12 12
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𝟓𝛑
D’où |𝐳| = 𝟒√𝟐 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐠 𝐳 = + 𝐤𝛑
𝟏𝟐
𝟓𝝅 𝟓𝝅
4) Donnons alors les valeurs exactes de 𝐜𝐨𝐬 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧
𝟏𝟐 𝟏𝟐
5𝜋 5𝜋 5𝜋 5𝜋
𝒛 = |𝒛|( 𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝜽) = 𝟒√𝟐 (𝒄𝒐𝒔 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = 𝟒√𝟐𝒄𝒐𝒔 + 4𝑖√2 sin et z=
12 12 12 12
5π 2√3−2 √6−√2
cos = = 𝟓𝛑 √𝟔−√𝟐 𝟓𝛑 √𝟔+√𝟐
12 4√2 4
2√3 − 2 + i(2√3 + 2) , on pose z = z ∶ { d′où 𝐜𝐨𝐬 = 𝐞𝐭 𝐬𝐢𝐧 =
5π 2√3+2 √6+√2 𝟏𝟐 𝟒 𝟏𝟐 𝟒
sin = =
12 4√2 4

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 22 :
1+√2−𝑖
Soit le nombre complexe 𝑧 =
1+√2+𝑖
1) a) Mettez z sous sa forme algébrique b) Calculer le module et un argument de z
6 8 2005
2) Calculer 𝑧 , 𝑧 , 𝑧
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1+√2−𝑖
Soit le nombre complexe 𝑧 =
1+√2+𝑖
1) a) Mettons z sous sa forme algébrique
2 2
1 + √2 − 𝑖 (1 + √2 − 𝑖) (1 + √2) − 2𝑖(1 + √2) + 𝑖 2 3 + 2√2 − 2𝑖(1 + √2) − 1
𝑧= = 2 = =
1 + √2 + 𝑖 (1 + √2) + 12 3 + 2√2 + 1 4 + 2√2
2+2√2−2𝑖(1+√2) √𝟐 √𝟐
= D’où 𝐳 = −𝐢
4+2√2 𝟐 𝟐
√2 √2 √2
b) Calculons le module et un argument de z : |𝑧| = | −𝑖 |= √12 + (−1)2 = 1 𝑑 ′ 𝑜ù |𝑧| = 1
2 2 2
√2
cos 𝜃 = 𝜋
2
Soit 𝜃 un argument de z : { 𝑑 ′ 𝑜ù 𝜃 = − + 2𝑘𝜋
√2 4
sin 𝜃 = −
2
𝟔 𝟖 𝟐𝟎𝟎𝟓 𝜋 𝜋
2) Calculons 𝒛 , 𝒛 , 𝒛 et donnons les résultats sous forme algébrique 𝑧 = cos + 𝑖 sin
4 4
6 𝜋 𝜋 6 6𝜋 6𝜋 3𝜋 3𝜋 6
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin = cos + 𝑖 sin = −𝑖 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑧 = −𝑖
4 4 4 4 2 2
8 𝜋 𝜋 8 8𝜋 8𝜋 8
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin = cos 2𝜋 + 𝑖 sin 2𝜋 = 1 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑧 = 1
4 4 4 4
2005 𝜋 𝜋 2005 2005𝜋 2005𝜋 √2 √2 𝟐𝟎𝟎𝟓 √𝟐 √𝟐
𝑧 = (cos + +𝑖 sin ) = cos + 𝑖 sin == − −𝑖 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒛 =− −𝒊
4 4 4 4 2 2 𝟐 𝟐

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 23 :
Déterminer tous les nombres complexes Z non nuls ; tels que Z² et Z6 soient conjugués
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑧 = 𝜌𝑒 𝑖𝜃 ce nombre complexe tel que : 𝑧² = 𝑧6 ⟹ 𝜌²𝑒 𝑖2𝜃 = 𝜌6 𝑒 −𝑖6𝜃 ⟹
𝜌2 = 𝜌6 𝜌=1 𝜌=1 𝜌=1
{ ⟹{ ⟹{ ⟹{ 𝑘𝜋
2𝜃 = −6𝜃 + 2𝑘𝜋 2𝜃 + 6𝜃 = 2𝑘𝜋 8𝜃 = 2𝑘𝜋 𝜃=
4
𝒌𝝅
𝒊
D’où 𝒛𝒌 = 𝒆 𝟒 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒌 ∈ 𝒁
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 24 :
Déterminer deux nombres complexes tels que l’un soit le carré de l’autre
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82

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit u et v ces deux nombres complexes tels que : {𝑢 = 𝑣² ⟹ 𝑢 = (𝑢2 )2 = 𝑢4
𝑣 = 𝑢²
𝑢=0
𝑢 = 𝑢4 ⟹ 𝑢4 − 𝑢 = 0 ⟹ 𝑢(𝑢3 − 1) = 0 ⟹ {(𝑢 ⟹
− 1)(𝑢2 + 𝑢 + 1) = 0

−1 + 𝑖√3
𝑢=0 𝑢= =𝑗
{ 𝑢=1 ⟹ ∆= 1 − 4 = −3 ⟹ √∆= 𝑖√3 ⟹ 2 ⟹
𝑢2 + 𝑢 + 1 = 0 −1 − 𝑖√3
𝑢= =𝑗
{ 2
𝑢=0 𝑢=1 𝑢=𝑗 𝑢=𝑗
𝑢 = {0; 1; 𝑗; 𝑗 } ⟹ { ⟹{ ⟹{ ⟹{
𝑣 = 0² = 0 𝑣 = 1² = 1 𝑣 = 𝑗² = 𝑗 𝑣 = 𝑗² = 𝑗
D’où (𝒖; 𝒗) = {(𝟎; 𝟎); (𝟏; 𝟏); (𝒋; 𝒋); (𝒋; 𝒋)}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 25 :
𝛽 𝛽2 𝛽3
Soit 𝛽 ∈ ℂ tel que 𝛽 7 = 1 et 𝛽≠1. Montrer que + + = −2
1+𝛽 2 1+𝛽 4 1+𝛽 6
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝛽7 = 1 ⟹ 𝛽7 − 1 = 0 ⟹ (𝛽 − 1)(𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1) = 0
𝛽−1≠0
⟹{
𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1 = 0
𝛽 𝛽2 𝛽3 𝛽(1 + 𝛽 4 )(1 + 𝛽 6 ) + 𝛽 2 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 6 ) + 𝛽 3 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 4 )
2
+ 4
+ 6
=
1+𝛽 1+𝛽 1+𝛽 (1 + 𝛽 2 )(1 + 𝛽 4 )(1 + 𝛽 6 )
𝛽 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽11 + 𝛽2 + 𝛽8 + 𝛽4 + 𝛽10 + 𝛽3 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽9
1 + 𝛽6 + 𝛽4 + 𝛽10 + 𝛽2 + 𝛽8 + 𝛽6 + 𝛽12
(𝛽 + 𝛽2 + 𝛽3 + 𝛽4 + 𝛽5 ) + 𝛽7 + 𝛽11 + 𝛽10 + 𝛽8 + 𝛽7 + 𝛽5 + 𝛽9
=
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽8 + 𝛽10 + 𝛽12
Comme 𝛽6 + 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 + 1 = 0 ⟹ −1 − 𝛽 6 = 𝛽5 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽2 + 𝛽 𝑒𝑡 𝛽7 = 1
−1 − 𝛽6 + 𝛽7 (1 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽 + 1 + 𝛽2 ) + 𝛽5
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝛽7 = 1 𝑜𝑛 𝑎:
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽7 (𝛽 + 𝛽3 + 𝛽5 )
−1 − 𝛽6 + 1 + 𝛽4 + 𝛽3 + 𝛽 + 1 + 𝛽2 + 𝛽 5
−𝛽6 − 𝛽6 −2𝛽6
= = = −2
1 + 𝛽2 + 𝛽4 + 2𝛽6 + 𝛽 + 𝛽3 + 𝛽5 2𝛽6 − 𝛽6 𝛽6
𝜷 𝜷𝟐 𝜷𝟑
D’où + + = −𝟐
𝟏+𝜷𝟐 𝟏+𝜷𝟒 𝟏+𝜷𝟔
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 26 :
1. Soient 𝑧1,𝑧2,𝑧3 trois nombres complexes ayant le même cube.
Exprimer 𝑧2 et 𝑧3 en fonction de 𝑧1.
2. Donner, sous forme polaire (forme trigonométrique) les solutions dans ℂ de :
𝑧6+(7−𝑖)𝑧3−8−8𝑖=0
Indication : poser 𝑍=𝑧 et calculer (9+𝑖)2.
3

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83

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1. On pose 𝑧13=𝑧23=𝑧33
|𝑧2 3 | = |𝑧1 3 | |𝑧2 |3 = |𝑧1 |3
𝑧2 3 = 𝑧1 3 ⟺ { 3) 3) ⟺{ ⟺
arg(𝑧2 = arg(𝑧1 + 2𝑘𝜋 3arg(𝑧2 ) = 3 arg(𝑧1 ) + 2𝑘𝜋
|𝑧2 | = |𝑧1 |
{ 2𝑘𝜋
arg(𝑧2 ) = arg(𝑧1 ) + ; 𝑘 = {0; 1; 2}
3
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋 2𝜋 𝑘
)+
𝑧2 = |𝑧1 |𝑒 𝑖(arg(𝑧1 3
)
= |𝑧1 |𝑒 𝑖 arg(𝑧1) 𝑒 𝑖( 3
)
= 𝑧1 (𝑒 𝑖 3 ) = 𝑧1 𝑗𝑘
𝑧2 = 𝑧1 ; 𝑧2 = 𝑧1 𝑗 𝑒𝑡 𝑧2 = 𝑧1 𝑗 2
De même les solutions de 𝑧3 sont : 𝑧3 3 = 𝑧1 3 on a :
𝑧3 = 𝑧1 ; 𝑧3 = 𝑧1 𝑗 𝑒𝑡 𝑧3 = 𝑧1 𝑗 2
6 3
2. 𝑧 +(7−𝑖)𝑧 −8−8𝑖=0
On pose 𝑍=𝑧3 : 𝑧6+(7−𝑖)𝑧3−8−8𝑖=0⇔𝑍²+(7−𝑖)Z−8−8𝑖=0
𝛥 = (7 − 𝑖)² − 4(−8 − 8𝑖) = 49 − 14𝑖 − 1 + 32 + 32𝑖 = 80 + 18𝑖 = (9 + 𝑖)²
16 −(7−𝑖)+(9+𝑖)
𝑍1= −(7−𝑖)−(9+𝑖)
2
=− =−8 et 𝑍2= =1+𝑖
2 2
On cherche alors les 𝑧 tels que 𝑧 =Z
3

D’après la première question 𝑧3=-8=(−2)3⇔𝑧∈{−2,−2𝑗,−2𝑗²}


𝜋 1 𝜋 1 𝜋
Et 𝑧 3 = 1 + 𝑖 = √2𝑒 𝑖 4 = 22 𝑒 𝑖 4 ⟺ 𝑧 = 26 𝑒 𝑖 12 𝑗𝑘 ⟺
1 𝜋 1 𝜋 1 𝜋
Alors 𝑆 = {−2, −2j, −2j²; 26 𝑒 𝑖12 ; 26 𝑒 𝑖12 𝑗; 26 𝑒 𝑖12 𝑗 2 }
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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84

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Donner la forme algébrique des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = 4 + 2𝑖 + (3 − 𝑖)² 𝑏) 𝑍 = (2 − 2𝑖)(1 + 𝑖√3)
2−𝑖 (3 + 4𝑖)(2𝑖)
𝑐) 𝑍 = 𝑑) 𝑍 =
(1 + 𝑖)² (1 − 2𝑖)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = (2 + 2𝑖)(2 − 𝑖)² 𝑏) 𝑍 = (3 − 2𝑖)²(1 + 𝑖√3)²
2−𝑖 (3 + 4𝑖)(2𝑖)
𝑐) 𝑍 = 𝑑) 𝑍 =
(1 + 𝑖)² (1 − 2𝑖)²
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit Z le nombre complexe défini par : 𝑍 = 2𝑥 + 3𝑖 + (𝑖𝑥 − 2)(2 − 𝑖(𝑥 + 4))
Déterminer le nombre réel x tels que :
a) Z est un nombre réel
b) Z est un nombre imaginaire pur
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants :
5 25 + 25𝑖
𝑎) 𝑍 = (1 + 𝑖)(1 − 𝑖√3) 𝑏) 𝑍 = (√3 − 𝑖) 𝑐) 𝑍 =
√6 + 𝑖√2
10
1 √3
𝑑) 𝑍 = ( − 𝑖 ) (2 + 2𝑖)5
2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le module et un argument des nombres complexes suivants :
𝑎) 𝑍 = cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 𝑏) 𝑍 = sin 𝛼 − 𝑖 cos 𝛼 𝑐) 𝑍 = − cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼
𝑑) 𝑍 = − cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼 𝑒) 𝑍 = tan 𝛼 + 𝑖 𝑓) 𝑍 = 1 − 𝑖 tan 𝛼
𝑔) 𝑍 = 1 − cos 𝛼 + 𝑖 sin 𝛼 ℎ) 𝑍 = 1 − cos 𝛼 − 𝑖 sin 𝛼 𝑖) 𝑍 = cotan 𝛼 + 𝑖
𝑓) 𝑍 = 1 − 𝑖 cotan 𝛼 𝑔) 𝑍 = 1 − sin 𝛼 + 𝑖 cos 𝛼 𝑑) 𝑍 = 1 − sin 𝛼 − 𝑖 cos 𝛼
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer et représenter l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie
la condition indiquée :
𝑎) |𝑍 + 5 − 2𝑖| = |𝑍 − 2 + 𝑖| 𝑏) |𝑍 + 1 + 𝑖| = |3𝑍 − 9 − 3𝑖| ;
𝑐) |𝑍 + 𝑍 − 1| = 4 ; 𝑑) |𝑍 − 𝑍 − 1 + 𝑖| = 2 ;
𝜋
𝑒) arg(3𝑖 − 𝑍) ≡ 0[2𝜋] ; 𝑓) arg(−𝑍 − 3 + 𝑖) ≡ [𝜋] ;
4

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85

1 𝜋 𝜋
𝑔) arg ( ) ≡ [𝜋] ; ℎ) arg(𝑍 − 3𝑖) ≡ [𝜋] ;
𝑍+2 2 2
𝑍 − 3𝑖
𝑖) arg(𝑍 2 − 4) ≡ arg(𝑍 + 2) [2𝜋] ; 𝑗) | |=1 ;
𝑍−2+𝑖
𝑘) |𝑍 − 3 + 𝑖| = |2𝑍 − 4𝑖| ; 𝑙) |𝑍 − 1 + 𝑖| = |𝑍 − 1|
++++++++++++++++++++++++Exercice 7:++++++++++++++++++++++++++
𝑍−2+4𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de -1+2i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍+1−2𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
Z’ soit un nombre imaginaire pur
b) |𝑍′| = 1 ; 𝑑) |𝑍′| = 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
𝑍−3+2𝑖
A tout nombre complexe Z ; différent de 1+2i ; on associe le nombre complexe 𝑍 ′ =
𝑍−1−2𝑖
Déterminer l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition indiquée ;
a) Z’ soit un nombre réel
b) Z’ soit un nombre imaginaire pur
c) |𝑍′| = 1 ; 𝑑) |𝑍′| = 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan dont l’affixe Z vérifie la condition
indiquée :
2𝑍−1 4−(𝑍+𝑍)𝑖
a) est un nombre réel ; b) 1 est un nombre réel
𝑍² 1−𝑖+ (𝑍−𝑍)
2

++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
1 1
Soit Z un nombre complexe tel que : 𝑍 + = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒𝑡 𝑍 − = 2𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑍 𝑍
1 1
Démontrer que pour tout entier naturel n ; on a : Zn + Zn = 2 cos(nθ) et Zn − Zn = 2isin(nθ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑖𝑍² + 𝑍 − 3 + 𝑖 = 0 ; 𝑏) (−2 + 𝑖)𝑍 2 + (4 − 5𝑖)𝑍 + 3 − 𝑖 = 0 ;
𝑐) 𝑍² + 𝑍 + 1 = 0 ; 𝑑) |𝑍|² = (1 + 𝑖)𝑍
𝑍 − 3𝑖 2 𝑍 − 3𝑖 𝑍−1 3 𝑍−1 2 𝑍−1
𝑒) − ( ) + 6( ) − 13 = 0 ; 𝑓) ( ) −2( ) +( )−2 =0 ;
𝑍+2 𝑍+2 𝑍+1 𝑍+1 𝑍+1
𝑛 𝑛
𝑍−1 𝑍+1
𝑔) 𝑍 4 + 𝑍 3 + 𝑍² + 𝑍 + 1 = 0 ; ℎ) ( ) +( ) = 2𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑍+1 𝑍−1
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre dans C l’équation : 𝑍 4 − 1 = 0
2) Développer le produit (𝑍 − 1)(𝑍 3 + 𝑍 2 + 𝑍 + 1)
3) Quelles sont les solutions dans C de l’équation 𝑍 3 + 𝑍 2 + 𝑍 + 1 = 0
3𝑍+𝑖 3 3𝑍+𝑖 2 3𝑍+𝑖
4) Résoudre dans C l’équation : ( ) +( ) +( )+1=0
𝑍−𝑖 𝑍−𝑖 𝑍−𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation : 4𝑍² + 8|𝑍|² − 3 = 0
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86

++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le nombre complexe Z pour que :
|𝑍 2 | − |1 − 𝑍| = |𝑍| 𝑜𝑢 𝑞𝑢𝑒: |𝑍 − 𝑖| = |𝑖𝑍 − 𝑖| = |𝑍 − 𝑖𝑍|
++++++++++++++++++++++++Exercice 15 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre sur C les équations suivantes :
𝑎) |𝑍| + 𝑍 = 3 + 4𝑖 ; 𝑏) |𝑍| − 𝑍 = 4 − 3𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑍² − (3 + 2𝑖)𝑍 + 5 + 𝑖 = 0 ; 𝑏) 𝑍² − 2(1 + 𝑖)𝑍 + 𝑖 − 1 = 0 ;
𝑐) 𝑍² + 2𝑖√2𝑍 − 2(1 + 𝑖) = 0 ; 𝑑) 2𝑍² − (20 + 9𝑖)𝑍 + 50 = 0 ;
𝑒) 𝑍² − (5 + 4𝑖√3)𝑍 + 9 = 0 ; 𝑓) (1 − 𝑖)𝑍² − 2𝑍 − 11 + 3𝑖 = 0 ;
𝑔) 𝑍² − 4(1 − 𝑖)𝑍 + 2(4 − 𝑖) = 0 ; ℎ)𝑍² − (5 − 𝑖√3)𝑍 + 6 − 𝑖√3𝑍 = 0 ;
𝑖) 𝑖𝑍² + (1 − 5𝑖)𝑍 + 6𝑖 − 2 = 0 ; 𝑗)(1 + 𝑖)𝑍² − (5 + 𝑖)𝑍 + 6 + 4𝑖 = 0 ;
𝑘) (4 + 3𝑖)𝑍² − (2𝑖 − 4)𝑍 + 2 − 𝑖 = 0 ; 𝑙) 𝑍² − 𝑖𝑍 + 𝑖√3 = 0 ;
𝑚) (2 − 𝑖)𝑍 2 − (3 + 𝑖)𝑍 − 2 + 6𝑖 = 0 ; 𝑛) 2(1 − 𝑖)𝑍² + 8(2 + 𝑖)𝑍 − 3(1 − 7𝑖) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
On Considère le polynôme 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − (11 + 2𝑖)𝑧 2 + 2(17 + 7𝑖)𝑧 − 42
1) Démontrer qu’il existe un réel α solution de l’équation 𝑃(𝑧) = 0
2) Déterminer le polynôme Q tel que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝛼)𝑄(𝑧)
3) Résoudre dans C l’équation 𝑃(𝑧) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
Soit f la transformation du plan dont l’écriture complexe est : 𝑍 ′ = 2𝑒 𝑖 6 𝑍 − 3√3 − 2𝑖
𝜋
1) Déterminer le nombre complexe 𝑍0 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑍 ′ − 𝑍0 = 2𝑒 𝑖 3 (𝑍 − 𝑍0 )
2) En déduire que f est la composée d’une homothétie et d’une rotation de même
centre que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer l’écriture complexe ; la nature et les éléments
caractéristiques des transformations :𝑆1⁰ 𝑆2 𝑒𝑡 𝑆2 ⃘𝑆1
1 1
𝑎) 𝑆1 : 𝑍 ′ = 2𝑖𝑍 + 1 − 2𝑖 𝑒𝑡 𝑆2 ∶ 𝑍 ′ = 𝑖𝑍 + 1 − 𝑖
2 2
𝑏) 𝑆1 ∶ 𝑍 ′ = (1 + 𝑖)𝑍 + 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑆2 ∶ 𝑍 ′ = −2𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 20 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe :
𝑍 ′ = (𝑖 − √3)𝑍 + 3 + 𝑖(2√3 + 1)
1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f
2) Déterminer l’expression analytique de f
3) Déterminer l’image par f de la droite de repère (𝐴; 𝑢
⃗ ) 𝑜ù 𝐴(1 −
2√3; 0) 𝑒𝑡 𝑢
⃗ (√3 ; 0)
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
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87

Dans chacun des cas suivants, déterminer l’écriture complexe de la similitude directe de
centre Ω, de rapport k et d’angle α
𝜋 𝜋
𝑎) Ω = 0 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑏) Ω = 1 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 = ;
6 2
5𝜋
𝑐) Ω = 2 − 𝑖 ; 𝑘 = 1 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑑) Ω = −1 − 𝑖 ; 𝑘 = 3 𝑒𝑡 𝛼 = 0 ;
6
2𝜋 𝜋
𝑒) Ω = 1 + 𝑖 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 = ; 𝑓) Ω = −3 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 =
;
3 2
𝜋 1 1 𝜋
𝑔) Ω = 𝑖 ; 𝑘 = √2 𝑒𝑡 𝛼 = ; ℎ) Ω = 2 + 𝑖 ; 𝑘 = 𝑒𝑡 𝛼 = − ;
3 2 2 3
𝜋
𝑖) Ω = 1 − 𝑖 ; 𝑘 = 2 𝑒𝑡 𝛼 =
4
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f l’application du plan dans lui-même d’expression analytique :
𝑥 ′ = 𝑥 − 𝑦√3 + 2√2
{ ′
𝑦 = 𝑥√3 + 𝑦 − √3
1) Déterminer l’écriture complexe de f
2) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f
3) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑓 −1
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer complexe de la similitude directe S
définie par: 𝑆(𝐴) = 𝐴’ 𝑒𝑡 𝑆(𝐵) = 𝐵’
𝑎) 𝐴(3 + 2𝑖); 𝐴′ (3); 𝐵(1) 𝑒𝑡 𝐵′ (𝑖) , 𝑏) 𝐴(2 + 𝑖); 𝐴′ (3 + 2𝑖); 𝐵(2) 𝑒𝑡 𝐵′(3𝑖)
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S une similitude directe d’écriture complexe : 𝑍 ′ = (1 + 𝑖)𝑍 + 1 − 𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M d’affixe Z tels que :
|(1 + 𝑖)𝑍 + 1 − 𝑖| = 8
3) Retrouver le résultat de la question précédente par une méthode algébrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) 𝑍 8 = −1 ; 𝑏) 𝑍 6 = √3 + 𝑖 ; 𝑐) 𝑍 7 + √3 − 𝑖 = 0 ;
1+𝑖 9√3
𝑑) 𝑍 9 = ; 𝑒) 𝑍 5 = (1 − 𝑖√3)
√3 − 𝑖 2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel. On pose 𝐴 = ∑𝑛𝑘=0 𝑐𝑜𝑠𝑘𝑥 𝑒𝑡 𝐵 = ∑𝑛𝑘=0 𝑠𝑖𝑛𝑘𝑥
1) Calculer et écrire sous la forme exponentielle A + iB
2) En déduire les expressions plus simples de A et B
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++

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88

1
Soit (Zn) la suite définie dans C par : 𝑍0 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑍𝑛+1 = − 𝑍𝑛
2
1) Démontrer que (|𝑍𝑛 |)𝑛∈ℕ est une suite géométrique dont on précisera le
premier terme et la raison
2) Exprimer arg(Zn) en fonction de n puis Zn en fonction de Z0 et n
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S une similitude directe d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 3𝑖𝑍 − 9 − 3𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer l’image par S :
a) du cercle de centre K(1 − 3i) et de rayon 1
b) de la droite (D) d’équation x=1
3) Déterminer la nature, les éléments caractéristiques et l’écriture complexe de 𝑆 −1
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
On considère sur C, l’équation définie par : 𝑎𝑍² + 𝑏|𝑍|² + 𝑖𝑐 = 0, où a, b et c sont des réels
Quelles conditions vérifient les nombres a, b et c si Z=3+2i est une solution de l’équation ?
Déterminer (a, b, c) lorsque ; (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ 𝑍 3 𝑒𝑡 0 < 𝑎 < 15
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que si les nombres complexes 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 ont pour module 1, le
𝑍1 +𝑍2
nombre 𝑍 ′ = est réel
1+𝑍1 𝑍2

++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥 , 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 étant trois nombres complexes de module 1
Comparer les modules des nombres : x + y + z et xy + yz + xz
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
Sachant que : |𝑍1 | = |𝑍2 | = |𝑍3 | = 1
𝑍 + 𝑍2 + 𝑍3 = 1
Déterminer 𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 𝑍3 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ { 1
𝑍1 𝑍2 𝑍3 = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer l’ensemble des images des points M(Z) tels que les images des nombres i ; Z et
iZ soient alignées
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
1) Mettre chacun des nombres suivants sous forme d’un produit de deux facteurs
𝑍 = 1 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑍’ = 1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑖𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑍 𝑍′
2) Simplifier la fraction : 𝑋 = 𝑒𝑡 𝑌 =
𝑍′ 𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = 𝜑(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃) un nombre complexe non nul
Calculer le module et l’argument en fonction de 𝜑 𝑒𝑡 𝜃 du nombre complexe:
𝜋 𝜋
𝑍 ′ = 𝑍 − (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) 𝑍
3 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :

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𝑍+1 𝑛
𝑎) 𝑍 𝑛 = 𝑍 ; (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) ; 𝑏) ( ) = cos(𝑛𝑥) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝑛𝑥); (𝑛 ∈ 𝑁 ∗ ) ;
𝑍−1
1 + 𝑖𝑍 3 1 + 𝑎𝑖
𝑐) ( ) = (𝑎 ∈ 𝑅)
1 − 𝑖𝑍 1 − 𝑎𝑖
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
Soit dans C l’équation : 𝑍 3 = 4√2(1 + 𝑖)
1) Montrer en cherchant sous forme trigonométrique, que cette équation
admet trois solutions 𝑍1 ; 𝑍2 𝑒𝑡 𝑍3 dont on donnera pour chacune d’elle, le
module et l’argument
𝑍1 𝑍2 𝑍2 𝑍3 𝑍1 𝑍3
2) Vérifier que l’on a les égalités suivantes : = =
𝑍3 2 𝑍1 2 𝑍2 2
Quelle est la valeur commune de ces rapports ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
Trouver le module et un argument de :
1 + (cosφ + isinφ)3 π
Z= ou φest dans l′ intervalle ]0; [
(cosφ + isinφ)2 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:++++++++++++++++++++++++++
Soit dans l’ensemble C des complexes l’équation en Z suivante : 𝑍² − 2𝑝𝑍 + 𝑝² = 0 (1)
Dans la quelle p est un nombre donné sous la forme 𝑝 = 𝑎 + 𝑖𝑏 et 𝑝 son conjugué
1) Résoudre l’équation (1) et donner les expressions des racines en fonction de a et de b
2) Quels les nombres complexes p pour les quels l’équation a au moins une racine
réelle ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
Les points A, B et C ont pour affixes respectives :
√2 𝜋 𝜋
𝑎= , 𝑏 = 2𝑒 𝑖 4 𝑒𝑡 𝑐 = 2𝑒 −𝑖 4
2
1) Faites une figure que vous compléterez au cours de l’exercice
2) Calculer l’affixe d du point D image de C par l’homothétie h de centre A et de
rapport -3
3) Calculer l’affixe e du point E image de C par la rotation R de centre O et
𝜋
d’angle −
2
𝑑−𝑏
4) a. Calculer le quotient 𝑍 =
𝑒−𝑏
b. I désigne le milieu du segment [𝐷𝐸] et F le symétrique de B par rapport à I.
Démontrer que BDFE est un carré
++++++++++++++++++++++++Exercice 41:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑍 + 1 = 0 𝑜ù 𝜃 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙
Déterminer le module et un argument de chacune des solutions
++++++++++++++++++++++++Exercice 42 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les nombres complexes : 𝑎 = −√3 + 𝑖 , 𝑏 = 3 + 2𝑖 𝑒𝑡 𝑐 = 7 − 2𝑖
1) a. Déterminer de deux façons différentes les racines carrées de a

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5𝜋 5𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
b. Déterminer les entiers relatifs n pour les quels 𝑎𝑛 est un nombre réel.
c. Déterminer les entiers relatifs n pour les quels 𝑎𝑛 est un nombre imaginaire pur
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
𝑎) |𝑍 − 𝑏| = |𝑍 − 𝑐| ; 𝑏) 2|𝑍 − 𝑏| = |𝑎|
3) Soit f l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le
point M’ d’affixe Z’ telle que : 𝑍 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑍 − 5𝑖√3
a. Démontrer que f admet un seul point invariant Ω
b. Démontrer que f est la composée d’une rotation et d’une homothétie positive de même
centre Ω
Préciser l’angle de la rotation et le rapport de l’homothétie
c. Déterminer et construire les images par f des ensembles déterminés à la question 2)
++++++++++++++++++++++++Exercice 43:++++++++++++++++++++++++++
Soit A le point d’affixe 2i et f l’application du plan dans lui-même qui à tout
2𝑖𝑍−5
point M d’affixe Z, distinct de A, associe le point M’ d’affixe Z’ telle : 𝑍 ′ =
𝑍−2𝑖
1) Démontrer que f admet deux points invariants
2) Démontrer que f est bijective et déterminer son application réciproque
3) Démontrer que la droite de repère(𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 ), privé de A est globalement invariante
par f
4) a. Démontrer que : |𝑍 ′ − 2𝑖||𝑍 − 2𝑖| = 9
b. En déduire l’image par f du cercle (C) de centre A et de rayon R
Déterminer R pour que C soit globalement invariant par f.
++++++++++++++++++++++++Exercice 44 :++++++++++++++++++++++++++
1) a. Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 4𝑍 + 8 = 0
Ecrire les solutions sous forme algébriques et trigonométriques
b. Placer les points A et B des solutions ; A étant l’image de la solution dont la partie
imaginaire est négative
Quelle est la nature du triangle OAB ?
2) Soit f l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z,
𝜋
associe le point M’ d’affixe Z’ telle que : 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖 3 𝑍
a. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de l’application f.
b. Déterminer sous forme trigonométrique, puis algébrique l’affixe du point A’,
image de A par f
𝜋 𝜋
En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 45:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que si A, B et C désignent les mesures des angles d’un triangle, on a :
𝐴 𝐵 𝐶
a) 𝑠𝑖𝑛𝐴 + 𝑠𝑖𝑛𝐵 + 𝑠𝑖𝑛𝐶 = 4𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠
2 2 2
𝐴 𝐵 𝐶
b) 𝑐𝑜𝑠𝐴 + 𝑐𝑜𝑠𝐵 + 𝑐𝑜𝑠𝐶 = 1 + 4𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
2 2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 46 :++++++++++++++++++++++++++
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2𝜋
Soit le nombre complexe 𝑍 = 𝑒 𝑖 7 ; on pose 𝑎 = 𝑍 + 𝑍² + 𝑍 4 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑍 3 + 𝑍 5 + 𝑍 6
1) Démontrer que a et b sont deux nombres complexes conjugués et que la
partie imaginaire de a est positive
2) Calculer a+b et ab. En déduire a et b
++++++++++++++++++++++++Exercice 47 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) : 𝑍 4 + 2𝑍 3 + 2𝑍² − 2𝑍 + 1 = 0 ; (𝑍 ∈ ℂ)
1) Démontrer que si Z0 est solution de (E), alors 𝑍0 est solution de (E)
2) a. Déterminer les nombres a et b tels que :
1 2 1
(𝐸) ↔ 𝑍² [(𝑍 − ) + 𝑎 (𝑍 − ) + 𝑏] = 0
𝑍 𝑍
b. Résoudre dans C l’équation 𝑍² + 𝑎𝑍 + 𝑏 = 0 puis l’équation (E)
3) Démontrer que les images des quatre solutions de (E) appartiennent à un même
cercle (C) dont on précisera le centre et le rayon.
++++++++++++++++++++++++Exercice 48 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) 𝑍 5 = 1
1) Résoudre dans C l’équation (E) et représenter les images des solutions
2) Démontrer que la somme des solutions de (E) est nulle et en déduire que
2𝜋 4𝜋 1
cos + cos =−
5 5 2
2𝜋
3) Démontrer que cos est solution de l’équation : 4𝑥 2 + 2𝑥 − 1 = 0
5
2𝜋
En déduire la valeur de cos
5
4) soit l’équation (E’) : (Z − 1)5 = (Z + 1)5 avec Z ∈ C
𝑍0 −1
a) Démontrer que Z0 est solution de (E’), alors : | |=1
𝑍0 +1
En déduire que les solutions de (E’) sont imaginaires pures
b) Résoudre (E’)
++++++++++++++++++++++++Exercice 49 :++++++++++++++++++++++++++
On pose 𝑍 = 𝑟𝑒 𝑖𝜃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑟 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑡𝑒 ∶
2 𝑛
𝑍𝑛 = (𝑍 + 𝑍) (𝑍 2 + 𝑍 ) … (𝑍 𝑛 + 𝑍 ) avec n un entier naturel non nul.
1) Calculer Z3 et Z4 en fonction de r et θ
2) Calculer Zn en fonction de r et θ
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit (Zn) la suite définie dans C par : 𝑍0 = 4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑍𝑛+1 = (1 + 𝑖)𝑍𝑛
2
1) Trouver le module et un argument de 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 ; 𝑍4 𝑒𝑡 𝑍5
2) Pour tout entier naturel n, on pose : ∆𝑛 = |𝑍𝑛+1 − 𝑍𝑛 |
a) Calculer ∆𝑛+1 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 ∆𝑛
b) Démontrer que ∆𝑛 est une suite géométrique. Préciser son premier
terme et sa raison
c) Calculer ∆𝑛 en fonction de n et en déduire l’entier n0 tels que lorsque
𝑛 ≥ 𝑛0 ; ∆𝑛 < 10−2
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92

++++++++++++++++++++++++Exercice 51 :++++++++++++++++++++++++++
1 𝑛
On considère les points Mn d’affixes Zn tels que : 𝑍𝑛 = ( 𝑖) (1 + 𝑖√3) ; où n est un entier
2
naturel
1) Exprimer Zn+1 en fonction de Zn, puis Zn en fonction de n et Z0
Donner Z0 ; Z1 ; Z2 ;Z3 et Z4 sous forme algébrique et trigonométrique
2) Placer les points M0 ; M1 ; M2 ;M3 et M4 (unité graphique : 4cm)
3) Déterminer la distance de OMn en fonction de n
√5
4) a) Démontrer que 𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 = pour tout entier naturel n
2𝑛
b) On pose 𝐿𝑛 = ∑𝑛𝑘=0 𝑀𝑘 𝑀𝑘+1
Déterminer Ln en fonction de n, puis la limite de Ln
++++++++++++++++++++++++Exercice 52 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
1) On pose = 𝑒 2𝑖 7 . Calculer U7
2) 𝑆 = 𝑈 + 𝑈² + 𝑈 4 𝑒𝑡 𝑇 = 𝑈 3 + 𝑈 5 + 𝑈 6 . Démontrer que S et T sont conjugués, et que
la partie imaginaire de S est positive
3) Calculer S+T et ST
4) En déduire que :
2π 4π 8π 1 2π 4π 8π √7
cos + cos + cos =− et sin + sin + sin =
7 7 7 2 7 7 7 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 53 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋 2𝜋 3𝜋 4𝜋
1
1) Démontrer que 1 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 + 𝑒 𝑖 5 = 𝜋
1−𝑒 𝑖 5
kπ kπ
2) Quelles sont les valeurs des sommes : C = ∑4k=0 cos et S = ∑4k=0 sin ?
5 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 54 :++++++++++++++++++++++++++
Les points A et B ont pour affixe 𝑎 = −8 𝑒𝑡 𝑏 = 8𝑖
𝜋
D est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle
3
C est le barycentre des points A , B et D affectés des coefficients respectifs −3, √3 𝑒𝑡 3
1) Calculer les affixes d et c des points D et C
2) Prouver que A ; B ; C et D sont sur le même cercle. Préciser son centre et son
rayon
3) a) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
b) Démontrer que ses diagonales sont perpendiculaires et de même mesures
++++++++++++++++++++++++Exercice 55 :++++++++++++++++++++++++++
Linéariser les monômes et polynômes suivants :
a) (cosx)3 ; (sinx)3 ; (cosx)4 ; (sinx)4 ; (cosx)5 ; (sinx)5
b) (cosx)4 sinx ; (cosx)4 (sinx)3 ; (sinx)2 (cosx)3 ; 3(sin2x)2 + (sin4x)²
c)3(cosx)3 (sinx)3 − 2(cosx)4 (sinx)2 ; 2(sinx)4 + 3(sinx)2 (cosx)2 − sinx
++++++++++++++++++++++++Exercice 56 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation définie par :
𝑍² + 4𝑍𝑐𝑜𝑠𝑢 + 2 + 4𝑐𝑜𝑠2𝑢 = 0 𝑜ù 𝑢 ∈ [−𝜋; ; 𝜋]
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93

1) Pour quelles valeurs de u les deux solutions sont-elles réelles ?


𝜋
2) Déterminer le module et l’argument de chaque solution dans le cas où 𝑢 =
6
++++++++++++++++++++++++Exercice 57 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation définie par:
4(1 − 𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍² − 2(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼)𝑍 + 1 + 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0
Déterminer le module et l’argument des solutions en fonction de α
++++++++++++++++++++++++Exercice 58 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C l’équation définie par :
𝑍4 − 2𝑍 3 (𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝛼) + 2𝑍 2 (1 + 𝑠𝑖𝑛2𝛼) − 2𝑍(𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑠𝑖𝑛𝛼) + 1 = 0
1
On posera 𝑌 = 𝑍 + ; 𝛼 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑟é𝑒𝑙
𝑍
++++++++++++++++++++++++Exercice 59 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans C les équations suivantes :
𝑎) (𝑍 + 1)3 + 𝑖(𝑍 − 1)3 = 0 ; 𝑏) (𝑍 + 1)𝑛 + (𝑍 − 1)𝑛 = 0 ;
𝑐) (1 − 𝑖𝑍) + 𝑖(1 + 𝑖𝑍)𝑛 = 0 ;
𝑛

𝑖𝑍 𝑛 𝑖𝑍 𝑛
𝑑) (𝑍 + 𝑖)𝑛 − (𝑍 − 𝑖)𝑛 = 0 ; 𝑒) (1 + ) + (1 − ) = 0
𝑛 𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 60 :++++++++++++++++++++++++++
Etudier les racines cubiques de Z = a + ib. En déduire les solutions du système sur R :
1
𝑥 3 − 3𝑥𝑦 2 = −
√2
1
3𝑥²𝑦 − 𝑦 3 =
{ √2
++++++++++++++++++++++++Exercice 61 :++++++++++++++++++++++++++
Trois nombres complexes Z1 ; Z2 et Z3 ont pour produit 3𝑖√3. Leurs
arguments respectifs 𝜃1 , 𝜃2 𝑒𝑡 𝜃3 sont les termes consécutifs d’une suite
𝜋
arithmétique de raison et leurs modules respectifs 𝜌1 , 𝜌2 𝑒𝑡 𝜌3 les termes
3
consécutifs d’une suite géométrique de raison 2
2𝜋
Sachant que 𝜃1 ∈ [0; [, déterminer Z1 ; Z2 et Z3 et construire leurs images dans
3
le plan complexe
++++++++++++++++++++++++Exercice 62 :++++++++++++++++++++++++++
𝑖 𝑛 𝑖 𝑛 2𝑛+1 𝑛𝜋
a) Soit 𝐴 = (1 + ) − (1 − ) Montrer que 𝐴 = 𝑛 𝑖 sin
√3 √3 (√3) 6
𝑛+2
(1+𝑖)𝑛 −(1−𝑖)𝑛 𝜋
b) Démontrer que 𝐵 = =2 2 sin
𝑖 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 63 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation (E) : 𝑖𝑍² − 2(sin 𝜃 + 𝑖)𝑍 + 2 sin 𝜃 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 ∈ ]−𝜋; 𝜋[
1) Résoudre l’équation (E)
𝜃
2) a) Exprimer 1 + cos 𝜃 en fonction de cos ; 1 − cos 𝜃 en fonction de
2
𝜃 𝜃 𝜃
sin et sin 𝜃 en fonction de sin 𝑒𝑡 cos
2 2 2

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94

b) Calculer le module et un argument de chacune des solutions de (E)


++++++++++++++++++++++++Exercice 64 :++++++++++++++++++++++++++
𝑎𝑖−4𝑏
Soit le nombre complexe 𝑢 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝑎, 𝑏) ∈ 𝑅 × 𝑅
5+3𝑖
3𝜋
1- Déterminer les réels a et b sachant que u a pour module 1 et pour argument
4
2- On donne 𝑎 = √2 𝑒𝑡 𝑏 = √2
a- Calculer 𝑢12 𝑒𝑡 𝑢16
b- Démontrer que, quells que soient les entiers m et n respectivement pair et
impair, on a : 𝑢4𝑚 + 𝑢4𝑛 = 0
c- Sachant que les paramètres p et q sont des entiers naturels consecutifs,
résoudre dans le corps des complexes : 𝑍 2 𝑢2𝑝 + 2𝑍𝑢2𝑞 − 2𝑢2𝑝 = 0
On donnera les solutions sous la formes cartesienne
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 65 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) définie sur C par :
𝑍4
− (1 + 𝑖)𝑍 3 + 6𝑖𝑍² + 8(1 − 𝑖)𝑍 − 10 = 0
8
1) Démontrer que (E) admet une solution réelle 𝑍1 et une solution imaginaire pure
𝑍2
2) En utilisant la question précédente, résoudre dans C l’équation (E)
On désigne par 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 𝑒𝑡 𝑍4 les solutions de cette équation avec 𝑅𝑒(𝑍3 ) < 𝑅𝑒(𝑍4 )
3) On appelle A, B, C et D les points du plan P d’affixes respectives 2; 2𝑖; 2 +
4𝑖 𝑒𝑡 4 + 2𝑖 . Faire une figure et démontrer que ABCD est un carré
4) Déterminer la similitude plane directe S telle que 𝑆(𝐴) = 𝐵 𝑒𝑡 𝑆(𝐶) = 𝐷. On
précisera les éléments caractéristiques de S
++++++++++++++++++++++++Exercice 66:++++++++++++++++++++++++++
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢; 𝑣)(unité graphique :
2cm) 1) Résoudre dans C l’équation : 𝑍² − 2√3𝑍 + 4 = 0
On pose 𝑎 = √3 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = √3 − 𝑖. Ecrire 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sous leur forme exponentielle puis placer
leurs images respectives A et B
𝜋
2) a) Soit r la rotation de centre O et d’angle
3
Calculer l’affixe 𝑎′ du point A’ image du point A par r. Ecrire 𝑎′ sous forme algébrique et
placer A’ sur la figure précédente
3
b) Soit h l’homothétie de centre O et de rapport −
2
Calculer l’affixe 𝑏′ du point B’ image du point B par H. Placer B’ sur la figure précédente
3) Soit C le centre du cercle circonscrit au triangle OA’B’ et R le rayon de ce
cercle. On désigne par c l’affixe du point C
a) Justifier les égalités suivantes :

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95

3√3 3 3√3 3
𝑐𝑐 = 𝑅² ; (𝑐 − 2𝑖)(𝑐 + 2𝑖) = 𝑅² ; (𝑐 + − 𝑖) (𝑐 + + 𝑖) = 𝑅²
2 2 2 2
4√3
b) En déduire que 𝑐 + 𝑐 = et que 𝑐 − 𝑐 = 2𝑖
3
c) En déduire l’affixe du point C et la valeur de R
++++++++++++++++++++++++Exercice 67 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = √2 + √3 + 𝑖√2 − √3
1) Calculer Z² ; puis calculer le module et un argument de Z². Ecrire Z² sous la
forme trigonométrique
2) En déduire le module et un argument de Z
𝜋 𝜋
3) En déduire cos 𝑒𝑡 sin
12 12
++++++++++++++++++++++++Exercice 68 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − (1 − 2𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍 2 + (1 − 2𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑍 − 1 𝑜ù 𝛼 ∈ [0; 𝜋]
1) Calculer P(1). En déduire une factorisation de P(Z)
2) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0. On notera Z0=1 et Z1 et Z2 les autres
solutions
3) Déterminer le module et l’argument de chacune des solutions
4) Pour quelles valeurs de α les nombres |𝑍2 + 1| , |𝑍0 | 𝑒𝑡 |𝑍1 + 1| forment une
progression géométrique ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 69:++++++++++++++++++++++++++
On considère le plan complexe P muni d’un repère orthonormal (O ; I ; J)
1- Soit le polynôme P tel que pour tout z de C : 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − 4𝑧² + 6𝑧 − 4
Déterminer les réels u et v tels que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)(𝑧 2 + 𝑢𝑧 + 𝑣)
Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑧) = 0
2- On note ∝ la solution de l’équation ci-dessus dont la partie imaginaire est
strictement positive et 𝛽 le conjugué de ∝. Soient A, B et C les points d’affixes
𝜋
respectives ∝ ; 𝛽 et 2, I le milieu de [𝐴𝐵] et r la rotation de centre O et d’angle
2
Déterminer l’affixe du point r(B), en déduire la nature du quadrilatère OACB
3- Soit f l’application de P privé du point C dans P qui au point M d’affixe 𝑧, (𝑧 ≠ 2)
𝑧−(1+𝑖)
associe le point M’ d’affixe z’ défini par : 𝑧 ′ =
𝑧−2
a- Déterminer f(A) et f(B)
Déterminer le point E tel que : 𝑓(𝐸) = 𝐶
b- Quelles distances représentent les réels |𝑧 − (1 + 𝑖)| 𝑒𝑡 |𝑧 − 2|?
En déduire que si M appartient à la médiatrice de [𝐴𝐶], M’ appartient à un cercle dont on
déterminera le centre et le rayon
++++++++++++++++++++++++Exercice 70 :++++++++++++++++++++++++++
𝑈0 = 2
Soit (𝑈𝑛 ), 𝑛 ∈ ℕ; la suite numérique définie par : {
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑈𝑛+1 = (1 + 𝑖)𝑈𝑛
1) Calculer U1 ; U2 ; U3 ; U4 et U5
2) Exprimer Un en fonction de n
3) Pour quelles valeurs de n, la suite (Un) est-elle :
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96

• un nombre réel ? • un nombre imaginaire pur ?


4) Résoudre dans C l’équation : Z5=U2
5) Soit Sn =U0+U1+∙∙∙+Un
a) Calculer Sn en fonction de n.
b) Déterminer n pour que Sn=4+6i
++++++++++++++++++++++++Exercice 71 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan complexe rapporté orthonormé direct (𝑂, ⃗⃗⃗ 𝑒2 ) . On considère les points A ;
𝑒1 , ⃗⃗⃗
1 1 √3
B et D d’affixes respectives : ZA = − ; ZB = − + i et ZD = 1 + i√3
2 2 2
(S) est la similitude directe du plan transformant A en B et B en D
1) Déterminer l’écriture complexe de (S)
2) Soit 𝑀𝑛 un point d’affixe Zn, on pose pour tout entier naturel n ; Mn+1=S(Mn) ; où
Mn+1 admet pour affixe Zn+1
Exprimer Zn+1 en fonction de Zn
1
3) On considère la suite 𝑈𝑛 = |𝑍𝑛 | 𝑜ù 𝑈0 = . Démontrer que (Un) est une suite
2
géométrique
4) Justifier que la distance OM12=2048
++++++++++++++++++++++++Exercice 72 :++++++++++++++++++++++++++
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O ; I ; J) unité graphique : 4cm
√3−1
B et M1 sont des points d’affixes respectives i et 𝑍1 = (1 − 𝑖)
2
1) Calculer le module et l’argument de Z1
𝜋
2) M2 est le point, d’affixe Z2 , image de M1par la rotation cde centre O et d’angle
2
Trouver le module et l’argument de Z2
En déduire que le point M2 est sur la droite d d’équation y=x
3) M3 est le point d’affixe Z3, image de M2 par l’homothétie de centre O et de
rapport √3 + 2
√3+1
a) Vérifier que 𝑍3 = (1 + 𝑖)
2
b) Prouver que les points M1 et M3 sont sur le même cercle de centre B et de rayon
√2
4) Construire à l’aide d’une règle et au compas, les points M1,M2 et M3 en utilisant
les questions précédentes ; préciser les différentes étapes de la construction
5) A tout point M distinct de B, d’affixe Z on associe le point M’ d’affixe Z’ telle que :
1
𝑍′ =
𝑖−𝑍
Trouver puis représenter l’ensemble des oints M tels que M appartienne au cercle de
centre O et de rayon 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 73:++++++++++++++++++++++++++
A tout nombre complexe Z, on associe le nombre complexe 𝑧 = cos 𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 𝜃
1+𝑧
différent de 1 défini par : 𝑍 =
1−𝑧
1) Déterminer le module et un argument de Z
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97

1
2) Résoudre dans C l’équation : 𝑧 4 + = 1.En déduire les valeurs de Z pour les
𝑧4
valeurs de z ainsi trouvées
++++++++++++++++++++++++Exercice 74 :++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝑍 ′ = 2𝑖𝑍 − 1 − 7𝑖
1) a)Justifier que S est une similitude directe et préciser ses éléments caractéristiques
b) Déterminer l’expression analytique de S
2) Déterminer une équation de l’image par S de la droite (D) d’équation :3𝑥 + 2𝑦 + 5 = 0
3) Déterminer une équation de (C’), image du cercle (C) d’équation (𝑥 − 2)2 + 𝑦² = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 75:++++++++++++++++++++++++++
1
On pose 𝑎 = (1 + 𝑖)
2
1) Mettre sous la forme trigonométrique les nombres complexes : 𝑎 𝑒𝑡 𝑎 − 1
2) On pose 𝑧0 = 1 et pour tout entier naturel non nul on pose : 𝑧𝑛 = 𝑎𝑛 . Soit
𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛 .
Placer dans un repère orthonormé direct les points 𝑀0 ; 𝑀1 ; 𝑀2 ; 𝑀3 ; 𝑀4 ; 𝑀5 𝑀6
𝑒𝑡 𝑀7 (Unité graphique 4 cm)
3) Pour tout entier naturel non nul on pose 𝑢𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑧𝑛−1 |
Vérifier que : 𝑢𝑛 = |𝑎|𝑛−1 × |𝑎 − 1|
Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑢1
4) a) On pose : 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + 𝑢3 + ⋯ + 𝑢𝑛 . Calculer 𝑠𝑛
b) Calculer si elle existe la limite de 𝑠𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:++++++++++++++++++++++++++
√√2
On considère le nombre complexe Z défini par : 𝑍 = (√2 + √2 + √2 + 𝑖√2 − √2 + √2)
2

1) Calculer 𝑍² 𝑒𝑡 𝑍 4 ; puis en déduire le module et un argument de 𝑍 4


En déduire le module et argument de Z
√2+√2+√2 √2−√2+√2
𝜋 𝜋
2) Démontrer que : cos = 𝑒𝑡 sin =
16 2 16 2
√2√2+√4+2√2 √2√2+√4+2√2
3) Résoudre dans R l’équation : cos 𝑥 + sin 𝑥 = −√√2
2 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 77 :++++++++++++++++++++++++++
On considère le polynôme défini par : 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − 3√2(1 + 𝑖)𝑍 2 + 4(1 + 3𝑖)𝑍 − 8𝑖√2
1- a- Calculer 𝑃(√2 + 𝑖√2)
b- Déterminer les nombres complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que :
𝑃(𝑍) = (𝑍 − √2 − 𝑖√2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
c- Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑍) = 0
2- Soit A, B et C les points d’affixes respectives
𝑍0 = √2 + 𝑖(√2 − 2) ; 𝑍1 = √2 + 𝑖√2 𝑒𝑡 𝑍2 = √2 + 𝑖(√2 + 2)
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2

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98

b- Montrer que les points A, B et C sont alignés et que B est le milieu du


segment [𝐴𝐶]
3- a- Déterminer l’équation de la droite (∆) médiatrice du segment [𝐴𝐶]
b- Soit M l’ensemble des points de la droite (∆) d’affixe Z
Trouver l’expression de Z
𝑍0 −𝑍
c- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle MAC
𝑍1 −𝑍
d- Déterminer l’expression de Z pour la quelle MAC est un triangle équilatéral
++++++++++++++++++++++++Exercice 78 :++++++++++++++++++++++++++
On donne l’équation suivante : 𝑍 ∈ 𝐶: 𝑍² − (2𝑟 cos 𝛼)𝑍 + 𝑟² = 0 (𝐸) où r est un
nombre réel strictement positif et 𝛼 un nombre réel quelconque. Soient 𝑍1 et 𝑍2 les
solutions de (E)
1- Ecrire 𝑍1 et 𝑍2 sous formes trigonométriques
2- a- Calculer 𝑍1 𝑛 et 𝑍2 𝑛 pour tout entier naturel n
b- On pose 𝑃𝑛 = 𝑍1 𝑛 + 𝑍2 𝑛 pour tout entier naturel n. Montrer que : 𝑃𝑛 est un
nombre réel
1 2𝜋
3- On suppose que : 𝑟 = 𝑒𝑡 𝛼 =
2 3
a- Trouver une relation entre 𝑃𝑛 𝑒𝑡 𝑃𝑛+3
b- En déduire lim 𝑃𝑛
𝑛→∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 79:++++++++++++++++++++++++++
𝑖𝑧1 − 𝑧2 = −1
1- Déterminer les nombres complexes 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2 vérifiant : {
−𝑧1 + 𝑖𝑧2 = √3
2- Ecrire 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2 sous forme trigonométrique
3- Calculer (𝑧1 × 𝑧2 )2000 . On écrira le résultat final sous la forme algébrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 80:++++++++++++++++++++++++++
2
1- Développer (1 − √2)
2- Résoudre dans C l’équation : 𝑧² − (1 + √2)𝑧 + √2 = 0
1 1
3- Résoudre dans C les équations : 𝑧 + = 1 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑧 + = √2
𝑧 𝑧
4- Soit P(z) le polynôme de variable z défini par :
𝑃(𝑧) = 𝑧 4 − (1 + √2)𝑧 3 + (2 + √2)𝑧² − (1 + √2)𝑧 + 1
𝑃(𝑧) 1 2 1
Vérifier que pour tout z non nul, on a = (𝑧 + ) − (1 + √2) (𝑧 + ) + √2
𝑧² 𝑧 𝑧
En déduire les solutions de l’équation P(z)=0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 81:++++++++++++++++++++++++++
On considère un cercle de centre O et trois points A, B et C de ce cercle. On désigne par A’,
𝜋
B’ et C’ les images respectives des points A, B et C par la rotation de centre O et d’angle
3
Soient U, V et W les milieux respectifs des segments [𝐴′𝐵], [𝐵′𝐶] 𝑒𝑡 [𝐶′𝐴]
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99

Démontrer que ces points sont les sommets d’un triangle équilatéral
++++++++++++++++++++++++Exercice 82 :++++++++++++++++++++++++++
⃗ ; 𝑣) unité graphique : 5cm ,
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé(𝑂; 𝑢
1 1
on considère les points A et B d’affixes respectives 𝑍𝐴 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑍𝐵 = − + 𝑖.
2 2
On désigne par C le cercle de centre O et de rayon 1.
1) Donner la forme trigonométrique de 𝑍𝐴 𝑒𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑍𝐵 .
2) Dans la suite de l’exercice, M désigne un pont de C d’affixe 𝑒 𝑖𝛼 ; 𝛼 ∈ [0; 2𝜋[.
On considère l’application f à tout point M de C associe 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴 × 𝑀𝐵.
a) Montrer pour tout α∈ 𝑅, l’inégalité suivante : 𝑒 𝑖2𝛼 − 1 = 2𝑖𝑒 𝑖𝛼 𝑠𝑖𝑛𝛼
1 3
b) Montrer l’inégalité suivante : 𝑓(𝑀) = |𝑒 𝑖2𝛼 − 1 − ( + 𝑖) 𝑒 𝑖𝛼 |.
2 2
1 3 2
c) En déduire l’égalité : 𝑓(𝑀 ) = √ + (− + 2𝑠𝑖𝑛𝛼) .
4 2
3)a)En utilisant 2)c), Montrer qu’il existe deux points M de C, dont on donnera les
coordonnées, pour les quels 𝑓(𝑀) est minimal. Donner cette valeur minimale.
b) En utilisant 2)c), Montrer qu’il existe un seul point M de C, dont on donnera les
coordonnées, pour les quels 𝑓(𝑀) est maximal. Donner cette valeur maximale.
++++++++++++++++++++++++Exercice 83 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
1- Soit 𝑧1 le nombre complexe définie par : 𝑧1 = 2𝑖 6
Ecrire 𝑧1 sous la forme algébrique
Placer le point A image de 𝑧1 dans un repère orthonormal (𝑂; 𝑢 ⃗ ; 𝑣) d’unité graphique 2cm
Soit 𝑧2 = 𝑧1 ². Ecrire 𝑧2 sous la forme algébrique
Placer le point B image de 𝑧2
2- Soit f l’application de C dans C qui à tout nombre z on fait correspondre le
nombre complexe f(z) définie par : 𝑓(𝑧) = 𝑧 + (−√3 − 2) + (1 − 2√3)𝑖
a- Déterminer la nature de la transformation du plan qui à tout point M
d’affixe z associe le point M’ d’affixe 𝑓(𝑧)
b- Calculer 𝑍1 et 𝑍2 définis par : 𝑍1 = 𝑓(𝑧1 ) et 𝑍2 = 𝑓(𝑧2 ). On note A’ et B’
les points d’affixes respectives 𝑍1 et 𝑍2 . Placer A’ et B’ sur la figure
Quelle est la nature du quadrilatère ABB’A’ ?
2𝜋
3- Quelle est l’image de A par la rotation de centre O et d’angle ?
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 84 :++++++++++++++++++++++++++
I- Soit P le polynôme défini par
P(Z) = Z3 − (3 + √2 + 2i√2)Z² + (2√2 − 1 + 4i)Z + 3 + 3√2 + i(2√2 + 4)
1- Calculer 𝑃(1 + √2)
2- Déterminer les réels a et b tels que : 𝑃(𝑍) = (𝑍 − 1 − √2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
2
3- a- Calculer (4 + 2𝑖√2)
b- Résoudre dans C l’équation : P(Z)=0 où 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des solutions avec : 𝑎 = 1 + √2 ;
𝑅𝑒(𝑏) < 𝑅𝑒(𝑐)
II- On considère trois points A, B et C d’affixes respectives
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100

2𝑎 + 3𝑏 + 𝑐 𝑐 − 2𝑎 − 𝑏
𝑍0 = 𝑎 ; 𝑍1 = 𝑒𝑡𝑍2 =
2 2
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍1 + 1
b- Déterminer le module et un argument de 𝑍1 − 3
𝜋
𝑍1 +1 3𝑖 cotan 8 −1
c- Calculer puis montrer que : 𝑍1 = 𝜋
𝑍1 −3 𝑖 cotan +1
8
𝑍0 −𝑍1
d- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle ABC
𝑍2 −𝑍1
++++++++++++++++++++++++Exercice 85 :++++++++++++++++++++++++++
On donne sur le corps complexe l’équation : Z² − 2(cos2θ + isin2θ)Z − 1 = 0, (1)
𝜋 𝜋
Z est l’inconnue, θ est un paramètre réel vérifiant la double relation − ≤ 𝜃 ≤
2 2
1) Déterminer les valeurs du paramètre θ pour les quelles l’équation (1) a ses
coefficients réels.
Pour chacune de ces valeurs, résoudre l’équation
2) Déterminer les valeurs du paramètre θ pour les quelles l’équation (1) a une
double solution.
Pour chacune de ces valeurs, résoudre l’équation
3) Dans le cas général, on appelle Z 1 et Z2 les solutions de l’équation (1), pour une
u = (Z1 + 1)(cosθ − isinθ)
valeur donnée du paramètre θ. On pose { 1 ;
u2 = (Z2 + 1)(cosθ − isnθ)
Calculer 𝑢1 + 𝑢2 𝑒𝑡 𝑢1 𝑢2
4) D’après les résultats de 3) 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 sont solutions de l’équation :
𝑢² − 4𝑐𝑜𝑠𝜃𝑢 + 2 = 0 (2)
Déterminer les valeurs de θ pour lesquelles𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟é𝑒𝑙𝑠, puis les valeurs de θ pour
lesquelles u1 et u2 ne sont pas réels
5) a) Quand 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 sont réels, montrer que les nombres complexes Z1 +1 et
Z2 +1 ont même argument, que l’on déterminera
Indiquer alors une propriété de figure formée, dans le plan complexe rapporté à un repère
orthonormé d’axes X’OX et Y’OY ; par les points A, M1, M2 d’affixes respectives -1, Z1 et Z2
b) Quand 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 ne sont pas réels, montrer que les nombres complexes Z 1 +1 et Z2 +1
ont même module, que l’on déterminera
Indiquer alors une propriété de figure formée, dans le plan complexe rapporté à un repère
orthonormé d’axes X’OX et Y’OY ; par les points A, M1, M2 d’affixes respectives -1, Z1 et Z2
++++++++++++++++++++++++Exercice 86:++++++++++++++++++++++++++
√2√√2+√2√2+√3+1 √2√√2−√2√2+√3+1
Soit Z le nombre complexe définie par : Z= +i
2 2
1) Calculer Z², Z et Z . Déterminer le module et un argument de Z8.
4 8

En déduire le module et un argument Z.


√8+√8+2√6+2√2 √8−√8+2√6+2√2
𝜋 𝜋
2) En déduire que : cos = et sin =
48 4 48 4
√8+√8+2√6+2√2 √8−√8+2√6+2√2
√3
3) Résoudre dans ℝ l’équation : cos 𝑥 + sin 𝑥 =
4 4 2

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101

++++++++++++++++++++++++Exercice 87:++++++++++++++++++++++++++
Soit sur C l’équation définie par :
θ
Z4 (1 + tg 2 ) − 4Z2 cosθ + 4iZsin2θ + 8sin2 θ = 0 où θ est un réel fixé
2
1) Démontrer que cette équation a une solution de la forme λ(1 +
i) et une autre de la forme λ(−1 + i), λ étant un nombre réel que l’on
déterminera
En déduire les solutions de l’équation
2) Quels sont dans le plan complexe, lorsque θ varie, les ensembles respectifs des
images des quatre solutions ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 88:+++++++++++++++++++++++++++
Si l’on permute les deux aiguilles d’une montre, on obtient en général une position
impossible sur une montre normale. Par exemple, la configuration (2) obtenue en
effectuant cette permutation à 4heures ne s’observe jamais. Combien de fois par jours
cette permutation conduit-elle à une configuration observable sur une montre normale ?

++++++++++++++++++++++++Exercice 89:++++++++++++++++++++++++++
Soit le nombre complexe Z défini par : 𝑍 = 8𝑎² − (1 + 𝑎2 )2 + 4𝑎(1 − 𝑎2 )𝑖 ; 𝑎 ∈ 𝑅
1) Calculer le module de Z ; si α est un argument de Z, calculer cosα, sinα,
α 2
(cos ) , cosαsinα , en fonction de réel a
2
𝛼 𝑎+1 𝛼 1−𝑎
2) Démontrer que : 𝑐𝑜𝑠 = 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛 =
4 √2(1+𝑎)² 4 √2(1+𝑎)²
3) En déduire les racines quatrièmes du nombre Z.
++++++++++++++++++++++++Exercice 90:+++++++++++++++++++++++++++
1- Trouver les racines cubiques de 11+2i.
2- Déterminer les racines quatrième de -7-24i .
++++++++++++++++++++++++Exercice 91:+++++++++++++++++++++++++++
1- a- Soit (𝑟𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝑟0 strictement
2
positif et de raison . Exprimer 𝑟𝑛 en fonction de 𝑟0 et de n
3
b- Soit (𝜃𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝜃0 appartenant à
𝜋 𝜋
l’intervalle [0; [ et de raison 2 . Exprimer 𝜃𝑛 en fonction de 𝜃0 et de n
2 3
c- Pour tout entier naturel n, on pose 𝑧𝑛 = 𝑟𝑛 (cos 𝜃𝑛 + 𝑖 sin 𝜃𝑛 ). Sachant que 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
sont liés par la relation 𝑧0 𝑧1 𝑧2 = 8. Déterminer le module et un argument de 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
2- Dans le plan P muni d’un repère orthonormal direct (O ; I ; J) (unité graphique :
4cm) On rappelle 𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛
a- Placer les points 𝑀0 ; 𝑀1 𝑀2 𝑒𝑡 𝑀3 dans le plan P

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102

b- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Pour tout entier naturel n, calculer ‖𝑀 𝑛 𝑀𝑛+1 ‖ en fonction de n
c- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On pose 𝑙𝑛 = ‖𝑀𝑛 𝑀𝑛+1 ‖
Calculer 𝑙𝑛 en fonction de n et déterminer la limite de 𝑙𝑛 quand n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 92:+++++++++++++++++++++++++++
Etablir l’identité suivante : |𝑧 + 𝑧′|² + |𝑧 − 𝑧′| = 2(|𝑧|2 + |𝑧 ′ |2 ) ; (𝑧 ∈ 𝐶; 𝑧 ′ ∈ 𝐶) et en
déduire une interprétation géométrique
++++++++++++++++++++++++Exercice 93:+++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝜖 une racine n-ième de l’unité ; calculer : 𝐴 = 1 + 2𝜀 + 3𝜀² + ⋯ + 𝑛𝜀 𝑛−1
++++++++++++++++++++++++Exercice 94:+++++++++++++++++++++++++++
Soit OAB et ODC deux triangles rectangles isocèles en O, de sens direct. Montrer que la
médiane issue de O dans le triangle OBD est la hauteur issue de O dans le triangle
++++++++++++++++++++++++Exercice 95:+++++++++++++++++++++++++++
Partie A : On appelle C l’ensemble des nombres complexes
Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (O ; U ; V) on a placé un point M
d’affixe Z appartenant à C, puis le point R intersection du cercle de centre O passant par M
et du demi-axe (O ; U)
1- Exprimer l’affixe du point R en fonction de z
1 𝑧+|𝑧|
2- Soit le point M’ d’affixe z’ définie par 𝑧 ′ = ( )
2 2
Représenter la figure sur la copie et construire le point M’
Partie B :
On définie la suite de nombres complexes (𝑧𝑛 ) par un premier
terme 𝑧0 appartenant à C et pour tout entier naturel n, par la relation de récurrence :
𝑧𝑛 + |𝑧𝑛 |
𝑧𝑛+1 =
4
Le but de cette partie est d’étudier si le comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) dépend
du choix de 𝑧0
1- Que peut-on dire du comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) quand 𝑧0 est un
nombre réel négatif ?
2- Que peut-on dire du comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) quand 𝑧0 est un
nombre réel positif ?
3- On suppose désormais que 𝑧0 n’est pas un nombre réel
a- Quelle conjecture peut-on faire sur le comportement à l’infini de la suite (|𝑧𝑛 |) ?
b- Démontrer cette conjecture puis conclure.

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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103

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définitions et propriétés :
● Soit (𝐴𝑖 ; 𝛼𝑖 ); 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛 un système de points pondérés tels que ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0, alors il
A
existe un unique point G tel que : G = bar i 1 ≤ i ≤ n avec ∑ni=1 αi ⃗⃗⃗⃗⃗ GAi = ⃗0
αi
NB : Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 = 0 alors le barycentre n’existe pas
𝛼≠0
● Si 𝛼1 = 𝛼1 = ⋯ = 𝛼𝑛 alors ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0⃗ ⟹ ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0
⃗ ⟹{ 𝑛
∑𝑖=1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴𝑖 = ⃗0
Donc G est appelé isobarycentre du système de points pondérés (𝐴𝑖 ; 𝛼𝑖 ); 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
Affixe et coordonnées de barycentre : Dans le plan du repère (𝑂; 𝑖; 𝑗) on
A
considère le point G = bar i 1 ≤ i ≤ n
αi
Si ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0, alors ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛 𝑛
𝐺𝐴𝑖 = ⃗0
● L’affixe du barycentre G :
Si 𝑍1 ; 𝑍2 ; 𝑍3 ; ⋯ ; 𝑍𝑛 sont les affixes des points 𝐴1 ; 𝐴2 ; 𝐴3 ; ⋯ ; 𝐴𝑛 alors l’affixe du
∑𝒏
𝒊=𝟏 𝜶𝒊 𝒁𝒊
barycentre G est 𝒁𝑮 = ∑𝒏
𝒊=𝟏 𝜶𝒊
● Les coordonnées du barycentre G : On considère les points
𝐴𝑖
𝐴1 (𝑥1 ; 𝑦1 ) ; 𝐴2 (𝑥2 ; 𝑦2 ); 𝐴3 (𝑥3 ; 𝑦3 ); ⋯ ; 𝐴𝑛 (𝑥𝑛 ; 𝑦𝑛 ) et 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 1≤𝑖≤𝑛
𝛼𝑖
𝛂𝟏 𝐱𝟏 +𝛂𝟐 𝐱𝟐 +⋯+𝛂𝐧 𝐱𝐧
𝐱𝐆 = ∑𝐧
𝐢=𝟏 𝛂𝐢
G a pour coordonnées { 𝛂𝟏 𝐲𝟏 +𝛂𝟐 𝐲𝟐 +⋯+𝛂𝐧 𝐲𝐧
𝐲𝐆 = ∑𝐧
𝐢=𝟏 𝛂𝐢

Réduction de la somme 𝒇(𝑴) = ∑𝒏𝒊=𝟏 𝜶𝒊 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑴𝑨𝒊 :
A
● Si ∑𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0 alors on introduit le point G = bar i 1 ≤ i ≤ n et on a :
𝑛
αi
n n n n 𝐧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + GA
f(M) = ∑ αi (MG ⃗⃗⃗⃗⃗ i ) = ∑ αi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ i mais ∑ αi GA
MG + ∑ αi GA ⃗⃗⃗⃗⃗ i = 0
⃗ alors 𝐟(𝐌) = ∑ 𝛂𝐢 𝐌𝐆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
i=1 i=1 i=1 i=1 𝐢=𝟏
● Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 = 0 alors on introduit le point 𝑂 et on a :
n n n n 𝐧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
f(M) = ∑ αi (MO OA i ) = ∑ αi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MO + ∑ αi ⃗⃗⃗⃗⃗
OAi mais ∑ αi ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MO = ⃗0 alors 𝐟(𝐌) = ∑ 𝛂𝐢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐀𝐢
i=1 i=1 i=1 i=1 𝐢=𝟏
Alignement, Parallélisme et concours de droites :
●Alignement : On considère les points A, B et C. On dit que A, B et C sont alignés si et
𝐵 𝐶
seulement si l’un des points est barycentre des deux autres 𝐴 = 𝑏𝑎𝑟
𝑏 𝑐
●Parallélisme : On considère deux droites (AB) et (CD). Pour montrer que (AB) et (CD) sont
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘𝐶𝐷
parallèles on doit prouver que les deux droites sont colinéaires : 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗

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104

●Concours des droites : On considère les droites (AB), (CD) et (EF). Pour montrer que ces
droites sont concourantes, on doit prouver que ces droites ont un point commun G et que
𝐺 ∈ (𝐴𝐵) ; 𝐺 ∈ (𝐶𝐷) 𝑒𝑡 𝐺 ∈ (𝐸𝐹)
Lignes de niveau :
a) Lignes de niveau 𝑴 → ∑𝒏𝒊=𝟏 𝜶𝒊 𝑴𝑨𝒊 ²
𝐴
Soit 𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 𝑀𝐴𝑖 ² , on considère 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 𝑖 1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛
𝛼𝑖
●Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 ≠ 0 alors G existe puis on introduit le point G :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐺𝐴
𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 )² = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐺 2 + 2𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 + 𝐺𝐴𝑖 ²) ⟹
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛

𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺 2 + ∑ 2𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑀𝐺 . 𝐺𝐴⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 + ∑ 𝛼𝑖 𝐺𝐴2𝑖 𝑚𝑎𝑖𝑠 ∑ 𝛼𝑖 𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗ 𝑖 = 0⃗ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺 2 + ∑ 𝛼𝑖 𝐺𝐴2𝑖
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
𝑛
𝑛 𝑓(𝐺) = ∑ 𝛼𝑖 𝐺𝐴𝑖 ²
𝑑′𝑜ù 𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺² + 𝑓(𝐺) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓(𝐺) = 𝑖=1
𝑖=1
∑𝑛𝑖=1 ∑𝑛𝑗=1 𝛼𝑖 𝛼𝑗 𝐴𝑖 𝐴𝑗 ²
𝑓(𝐺) =
{ ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖
Détermination de la ligne de niveau :On considère EM = {∀M ∈ 𝒫: on a f(M) = k avec k ∈ R}
𝑛
𝑘 − 𝑓(𝐺)
𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐺² + 𝑓(𝐺) = 𝑘 ⟹ 𝑀𝐺 = √ = √𝜂
∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖
𝑖=1
* Si 𝜂 < 0 alors 𝐸𝑀 = {∅}
* Si 𝜂 = 0 alors 𝐸𝑀 = {𝐺}
* Si 𝜂 > 0 alors 𝐸𝑀 est un cercle de centre G et de rayon 𝑅 = √𝜂
●Si ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 = 0 alors G n’existe pas alors on introduit le point I :
⃗⃗⃗⃗ 𝑖 )² = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐼2 + 2𝑀𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝐴
𝑓(𝑀) = ∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖 (𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗ 𝑖 + 𝐼𝐴𝑖 ²) ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐼𝐴
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛

𝑓(𝑀) = ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐼2 𝑀𝐼. ⃗⃗⃗⃗


+ ∑ 2𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐼𝐴𝑖 + ∑ 𝛼𝑖 𝐼𝐴2𝑖 𝑚𝑎𝑖𝑠 ∑ 𝛼𝑖 𝑀𝐼² = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
⃗⃗⃗⃗⃗ ∑ 2𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗
𝑓(𝑀) = 𝑀𝐼 𝐼𝐴𝑖 + ∑ 𝛼𝑖 𝐼𝐴2𝑖 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑓(𝐼) = ∑ 𝛼𝑖 𝐼𝐴2𝑖 ⃗ = ∑ 2𝛼𝑖 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑡 𝑢 𝐼𝐴𝑖 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝒖
𝒇(𝑴) = 𝑴𝑰 ⃗ + 𝒇(𝑰)
Détermination de la ligne de niveau : On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 𝑓(𝑀) = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
𝑓(𝑀) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐼. 𝑢⃗ + 𝑓(𝐼) = 𝑘 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀 . 𝑢
⃗ = 𝑓(𝐼) − 𝑘
* Si 𝑓(𝐼) − 𝑘 ≠ 0 , soit H le projeté orthogonal de m sur la droite (𝑢) ; on a :
𝑓(𝐼)−𝑘 (𝑓(𝐼)−𝑘)𝑢
⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐻 . 𝑢
⃗ = 𝑓(𝐼) − 𝑘 ⟹ 𝐼𝐻. 𝑢 = 𝑓(𝐼) − 𝑘 ⟹ 𝐼𝐻 = = alors 𝐸𝑀 est une droite
𝑢 𝑢²
passant par H et perpendiculaire à (𝑢)
* Si 𝑓(𝐼) − 𝑘 = 0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀. 𝑢⃗ = 0 alors 𝐸𝑀 est la droite passant par 𝐼 et perpendiculaire à
(𝑢)
𝑴𝑨
b) Lignes de niveau 𝑴 →
𝑴𝑩
𝑀𝐴
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
𝑀𝐵
● Si 𝑘 = 1 alors 𝐸𝑀 est la médiatrice du segment [𝐴𝐵]

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105

MA
● Si k ≠ 1 alors on a = k ⟹ MA = kMB ⟹ MA2 = (kMB)2 ⟹ MA2 − k 2 MB2 = 0 ⟹
MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + kMB
(MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 on pose I = bar A B et J = bar A B inserons I et J on a:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − kMB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(MA
1 k 1 −k
⃗⃗⃗⃗⃗ . (1 − 𝑘)𝑀𝐼
(1 + 𝑘)𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹ (1 − 𝑘 2 )𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹ { 1 − 𝑘² ≠ 0 d’où 𝐸𝑀 est un cercle
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐽
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐽
𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
de diamètre [𝐼𝐽]
c) Lignes de niveau 𝑴 → 𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
[𝐴𝐵]
Soit = ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
, introduisons le point I, on a : (𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴)(𝑀𝐼 𝐼𝐵 ) = 𝑘 ⟹
2
𝑀𝐼² − 𝐼𝐴² = 𝑘 ⟹ 𝑀𝐼 = √𝑘 + 𝐼𝐴² = √𝜂
* Si 𝜂 < 0 alors 𝐸𝑀 = {∅}
* Si 𝜂 = 0 alors 𝐸𝑀 = {𝐼}
* Si 𝜂 > 0 alors 𝐸𝑀 est un cercle de centre 𝐼 et de rayon 𝑅 = √𝜂
d) Lignes de niveau 𝑴 → 𝑴𝒆𝒔 (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
. 𝑴𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
On considère 𝐸𝑀 = {∀𝑀 ∈ 𝒫: 𝑜𝑛 𝑎 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 ) = 𝑘 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑅}
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 0 ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 alors 𝐸𝑀 est la droite (AB) privée du segment [𝐴𝐵]
. 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 𝜋 ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) = 𝜋 alors 𝐸𝑀 est le segment [𝐴𝐵] privé des points A et B
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
●Si 𝑘 = 𝛼 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ∈ ]−𝜋; 0[ ∪ ]0; 𝜋[ ⟹ 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) = 𝛼 alors 𝐸𝑀 est l’un des deux
arcs, privés des points A et B définis sur le cercle (C) par la corde [𝐴𝐵]

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106

EXERCICE 1 :
Soit ABCD un tétraèdre, P, Q, R et S sont les points tels que :
1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑃 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑄 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑅 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝑆 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 . On désigne par I et J les milieux
3 3 3 3
respectifs de [𝐴𝐶] 𝑒𝑡 [𝐵𝐷]
Démontrer que les droites (PS), (QR) et (IJ) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Démontrons que les droites (PS), (QR) et (IJ) sont concourantes
1 A B 1 A D A C A C
⃗⃗⃗⃗⃗
AP = ⃗⃗⃗⃗⃗AB ⟹ P = bar , ⃗⃗⃗⃗⃗
AQ = ⃗⃗⃗⃗⃗ AD ⟹ Q = bar , I = bar = bar
3 2 1 3 2 1 1 1 2 2
1 C B 1 C D B D
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
CR = CB ⟹ R = bar ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
CS = CD ⟹ S = bar J = bar
3 2 1 3 2 1 1 1
A B C D
D’où le point G = bar
2 1 2 1

A B C D P S
●De P = bar et S = bar on a G = bar alors G ∈ (PS)
2 1 2 1 3 3
A D C B Q R
●De Q = bar et R = bar on a G = bar alors G ∈ (QR)
2 1 2 1 3 3
A C B D I J
●De I = bar et J = bar on a G = bar alors G ∈ (BD)
2 2 1 1 3 3

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
Soit ABC un triangle
1) Déterminer et construire le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et (C ; 1)
2) Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a) Vérifier que B appartient à (Γ)
b) Déterminer et construire (Γ)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1)
Déterminons et construisons le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et (C ; 1)
Comme 1 − 1 + 1 = 1 ≠ 0 alors G existe et on a ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗
GA − ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0 introduisons le point A :
⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB
AG ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = BA
⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = BC
⃗⃗⃗⃗⃗

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107

2) Soit (𝚪) l’ensemble des points M du plan tels que :


‖𝑴𝑨 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝟐𝑴𝑩
𝑴𝑪‖ = ‖𝑴𝑨 𝑴𝑪‖
a- Vérifions que B appartient à (𝚪)
On pose M=B, on a :‖𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐵𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐵𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ ‖𝑩𝑨
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑩𝑨
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑩𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ 𝒄𝒒𝒇𝒗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑩𝑪
b- Déterminons et construire (𝚪)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On pose { 𝑢⃗ = 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 introduisons le point G dans 𝑢⃗ 𝑒𝑡 𝐼 = 2 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑣
[𝐴𝐶]
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣 = 𝑀𝐴 − 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑀𝐶
{ 𝑢⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 ⟹ 𝑣 = −2𝐼𝐴 ⃗⃗⃗⃗ ⟹ ‖𝑢 ⃗ ‖ = ‖𝑣‖ ⟹ ‖𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖−2𝐼𝐵 ⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 𝑴𝑮 = 𝟐𝑰𝑩
⃗⃗⃗⃗
𝑣 = 𝐼𝐴 − 2𝐼𝐵 ⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶
D’où l’ensemble des points (Γ) est un cercle de centre G et de centre 𝑅 = 2𝐼𝐵
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
Soit ABCD un carré
1) Ecrire A comme barycentre de B, C et D
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶
𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un carré
1) Ecrivons A comme barycentre de B, C et D
On sait que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 𝑚𝑎𝑖𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 = ⃗0 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ 𝐴 = 𝑏𝑎𝑟 𝐵 𝐶 𝐷
𝐴𝐵
1 −1 1
2) Déterminons et construisons l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶
𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 = 0 ⟹ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 introduisons le point A:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀𝐴
𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0 ⟹ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 alors l’ensemble des points M est un cercle de diamètre [𝐴𝐶]

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
Soit ABC un triangle et M un point de [𝐵𝐶]
Démontrer que M est le barycentre des points pondérés (B, aire(CAM)) et (C , aire (BAM))

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108

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐁 𝐂
Démontrons que 𝐌 = 𝐛𝐚𝐫
𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐂𝐀𝐌) 𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐁𝐀𝐌)
AH×BM 2aire(BAM)
●Dans le triangle ABM ; aire(BAM) = ⟹ AH =
2 BM
AH×MC 2aire(CAM)
●Dans le triangle AMC ; aire(CAM) = ⟹ AH =
2 MC
2aire(BAM) 2aire(CAM)
On pose 𝐴𝐻 = 𝐴𝐻 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹
BM MC
aire(BAM)MC = aire(CAM)BM ⟹ aire(BAM)MC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − aire(CAM)MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + aire(CAM)MB
aire(BAM)MC ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
𝐁 𝐂
D’où 𝐌 = 𝐛𝐚𝐫 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐂𝐀𝐌) 𝐚𝐢𝐫𝐞(𝐁𝐀𝐌)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
ABC est un triangle rectangle en A tels que : AB=4cm et AC=6cm
𝐴 𝐵 𝐶
1) Déterminer et construire le point G=bar
5 −3 2
2) Calculer GA², GB² et GC²
3) Soit f(M)=5MA²-3MB²+2MC²
a) Démontrer que f(M)=4MG²-48
b) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que : f(M)=24
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle rectangle en A tels que : AB=4cm et AC=6cm
𝑨 𝑩 𝑪
4) Déterminons et construisons le point G=bar
𝟓 −𝟑 𝟐
Comme 5 − 3 + 2 = 4 ≠ 0 alors G existe, ona : 5GA ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3GB⃗⃗⃗⃗⃗ + 2GC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ introduisons le
𝛽 𝛾 𝟑 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗ =
point A ; 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ +
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝐀𝐆
𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = − 𝐀𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐀𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝛼+𝛽+𝛾 𝛼+𝛽+𝛾 𝟒 𝟐
5) Calculons GA², GB² et GC²
2
⃗⃗⃗⃗⃗ = − 3 𝐴𝐵
●𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝐴𝐺 2 = (− 3 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⟹
4 2 4 2
9 3 1 9 2 1 2
AG2 = AB2 − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + AC2 = 4 + 6 ⟹
16 4 4 16 4
AG² = 9 + 9 = 18 ⟹ 𝐀𝐆² = 𝟏𝟖
●Dans le triangle OBG ; d’après la propriété de Pythagore, on a :
𝐵𝐺² = 𝑂𝐴² + 𝑂𝐺² = 7² + 3² = 49 + 9 = 58 ⟹ 𝑩𝑮² = 𝟓𝟖
●On constate que 𝐺𝐴 = 𝐺𝐶 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐺𝐴² = 𝐺𝐶² ⟹ 𝑮𝑪² = 𝟏𝟖
6) Soit 𝑓(𝑀) = 5𝑀𝐴² − 3𝑀𝐵² + 2𝑀𝐶²
c) Démontrons que 𝒇(𝑴) = 𝟒𝑴𝑮² − 𝟒𝟖
f(M) = 5MA2 − 3MB 2 + 2MC2 ; introduisons le point G ; f(M) = (α + β + γ)MG2 + f(G) ⟹
f(M) = 4MG2 + f(G) mais f(G)
αGA2 + βGB2 + γGC2 = 5GA2 − 3GB2 + 2GC2
= {αβAB2 + βγBC2 + αγAC2 −15AB2 − 6BC2 + 10AC2
=
α+β+γ 4

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109

5𝐺𝐴2 − 3𝐺𝐵2 + 2𝐺𝐶 2 = 5(18) − 3(58) + 2(18) = −48


𝑓(𝐺) = { −15𝐴𝐵2 −6𝐵𝐶 2 +10𝐴𝐶 2 −15×42 −6×(42 +62 )2 +10×62 alors 𝒇(𝑴) = 𝟒𝑴𝑮𝟐 − 𝟒𝟖
= = −48
4 4
d) Déterminons et construisons l’ensemble des points M du plan tels que :
𝒇(𝑴) = 𝟐𝟒
𝑓(𝑀) = 24 ⟹ 4𝑀𝐺² − 48 = 24 ⟹ 4𝑀𝐺² = 72 ⟹ 𝑀𝐺² = 18 = 𝐴𝐺² ⟹ 𝑴𝑮 = 𝑨𝑮
L’ensemble des points M du plan est un cercle de centre G et de rayon 𝑹 = 𝑨𝑮
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
ABC est un triangle rectangle en A tels que BC=2𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 0
𝐴 𝐵 𝐶
1) Déterminer et construire G=bar
4 −1 −1
2) Soit 𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² (1)
a) Montrer que 𝑓(𝑀) = 2𝑀𝐺² + 𝑓(𝐺) (2)
b) On pose 𝑆 = 4𝑓(𝐴) − 𝑓(𝐵) − 𝑓(𝐶)
En calculer S dans (1) et (2), déterminer f(G) en fonction de a
c) Discuter suivant les valeurs de k l’ensemble des points M du plan tels que :
4𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² = 𝑘
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑨 𝑩 𝑪
1- Déterminons et construisons G=bar
𝟒 −𝟏 −𝟏
Comme 4 − 1 − 1 = 2 ≠ 0 alors G existe on a : 4𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐺𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗ introduisons le point A
𝛽 𝛾 𝟏 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎 ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐆 = − ⃗⃗⃗⃗⃗𝐀𝐁 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐂
𝛼+𝛽+𝛾 𝛼+𝛽+𝛾 𝟐 𝟐
2- Soit 𝒇(𝑴) = 𝟒𝑴𝑨² − 𝑴𝑩² − 𝑴𝑪² (𝟏)
a- Montrons que 𝒇(𝑴) = 𝟐𝑴𝑮² + 𝒇(𝑮) (𝟐)
𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐴2 − 𝑀𝐵2 − 𝑀𝐶 2 ; introduisons le point G ;
𝑓(𝑀) = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) ⟹ 𝒇(𝑴) = 𝟐𝑴𝑮𝟐 + 𝒇(𝑮)
b- On pose 𝐒 = 𝟒𝐟(𝐀) − 𝐟(𝐁) − 𝐟(𝐂)
En calculant S dans (1) et (2), déterminons f(G) en fonction de a
●Dans (1) on a ; 𝐟(𝐌) = 𝟒𝐌𝐀𝟐 − 𝐌𝐁𝟐 − 𝐌𝐂𝟐
∗ M = A , on a f(A) = −AB 2 − AC2 = −(AB2 + AC2 ) = −BC²
∗ M = B , on a f(B) = 4AB2 − BC2
∗ M = C , on a f(C) = 4AC2 − BC2
S = 4(−BC2 ) − (4AB2 − BC2 ) − (4AC2 − BC2 ) = −4BC2 − 4AB2 + BC2 − 4AC2 + BC2
S = −6BC² = −6(2a)2 = −6(4a2 ) = −24a² ⟹ S = −24a²
●Dans (2) on a ; 𝐟(𝐌) = 𝟐𝐌𝐆² + 𝐟(𝐆)
∗ M = A , on a f(A) = 2GA2 + f(G)
∗ M = B , on a f(B) = 2GB2 + f(G)
∗ M = C , on a f(C) = 2GC2 + f(G)
S = 4(2GA2 + f(G)) − (2GB2 + f(G)) − (2GC2 + f(G)) = 8GA2 − 2GB2 − 2GC2 + 2f(G)
S = 4f(G) ⟹ on pose S = S ⟹ 4f(G) = −24a² ⟹ 𝐟(𝐆) = −𝟔𝐚²

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110

c- Discutons suivant les valeurs de k l’ensemble des points M du plan tels


𝑘+6𝑎²
que : 4𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² = 𝑘 ⟹ 2𝑀𝐺² + 𝑓(𝐺) = 𝑘 ⟹ 𝑀𝐺 = √ 2
k+6a²
* Si < 0 ⟹ 𝐤 < −6𝐚² alors EM = {∅}
2
k+6a²
* Si = 0 ⟹ 𝐤 = −𝟔𝐚² alors EM = {G}
2
k+6a² k+6a²
* Si > 0 ⟹ 𝐤 > −6𝐚² alors EM est un cercle de centre G et de rayon R = √
2 2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
Soit le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (O, I, J)
On désigne les points A(1 ;6) ; B(2 ;6) et C(4 ;2)
1) Déterminer le barycentre Gα des points A, B et C affectés respectivement des
coefficients α ; α+2 et 4-α avec α Є R
2) Déterminer l’ensemble des points Gα quand α décrit R
3) Choisir α pour que 𝐺𝛼 soit le point D(2 ;4)
4) On prend α=7. Déterminer l’ensemble des points M du plan vérifiant :
𝑀𝐴² + 6𝑀𝐵² − 2𝑀𝐶² = 25
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On désigne les points A(1 ;6) ; B(2 ;6) et C(4 ;2)
1) Déterminons le barycentre 𝑮𝜶 = 𝐛𝐚𝐫{(𝑨, 𝜶), (𝑩, 𝜶 + 𝟐), (𝑪, 𝟒 − 𝜶)} 𝛂 Є 𝐑
Comme α + α + 2 + 4 − α = α + 6 ≠ 0 alors 𝐺𝛼 existe
α × 1 + (α + 2) × 2 + (4 − α) × 4 20 − α
x Gα = =
α+6 α + 6 ⟹G (20 − α ; 20 + 10α)
α
α × 6 + (α + 2) × 6 + (4 − α) × 2 20 + 10α α+6 α+6
y
{ αG = =
α+6 α+6
2) Déterminons l’ensemble des points Gα quand α décrit R
20−𝛼
𝑥 = 𝑥𝐺 𝑥=
𝛼+6
Soit 𝑀(𝑥 , 𝑦) un point du plan tel que : 𝑀 = 𝐺𝛼 alors on a ∶ {𝑦 = 𝑦 ⟹ { 20+10𝛼 ⟹
𝐺 𝑦=
𝛼+6
20 − 6𝑥
𝛼=
𝑥(𝛼 + 6) = 20 − 𝛼 𝛼(𝑥 + 1) = 20 − 6𝑥 𝑥+1
{ ⟹{ ⟹ 20 − 6𝑦
𝑦(𝛼 + 6) = 20 + 10𝛼 𝛼(𝑦 − 10) = 20 − 6𝑦
𝛼=
{ 𝑦 − 10
20−6𝑥 20−6𝑦
On pose 𝛼 = 𝛼 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹ (20 − 6𝑥)(𝑦 − 10) = (20 − 6𝑦)(𝑥 + 1) ⟹
𝑥+1 𝑦−10
20𝑦 − 200 + 60𝑥 = 20𝑥 + 20 − 6𝑦 ⟹ 40𝑥 + 26𝑦 − 220 = 0 ⟹20𝑥 + 13𝑦 − 110 = 0
D’où l’ensemble des points M du plan est la droite d’équation : 20𝑥 + 13𝑦 − 110 = 0
3) Choisissons α pour que 𝑮𝜶 soit le point D(2; 4)
20−𝛼 8
20−𝛼 20+10𝛼
2= 𝛼= 8 2
𝛼+6 3
Pour cela on pose 𝐷(2; 4) = 𝐺𝛼 ( ; )alors { 20+10𝛼 ⟹{ 2 ⟹ ≠
𝛼+6 𝛼+6 3 3
4= 𝛼=
𝛼+6 3
alors on ne peut pas choisir 𝛼 pour que 𝐺𝛼 soit le point D(2; 4) ; en effet 𝐺𝛼 ≠ 𝐷
4) On prend α=7. Déterminons l’ensemble des points M du plan vérifiant :
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111

𝐌𝐀² + 𝟔𝐌𝐁² − 𝟐𝐌𝐂² = 𝟐𝟓


Comme α=7, vérifions si 𝐺𝛼 = bar{(𝐴, 𝛼), (𝐵, 𝛼 + 2), (𝐶, 4 − 𝛼)} vérifie la relation scalaire
de Leibniz donnée ; on a :7𝑀𝐴2 + (7 + 2)𝑀𝐵2 + (4 − 7)𝑀𝐶 2 = 25 ⟹
7𝑀𝐴2 + 9𝑀𝐵2 − 3𝑀𝐶 2 = 25 , comme cette relation ne vérifie pour α=7 alors l’ensemble
des points M du plan n’existe pas
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
ABCD est un rectangle du plan, de diagonales [AC] et [BD] de longueur a (a > 0)
1) Soit m un nombre réel non nul. On note Gm barycentre de(A; m), (B, −1)et(C, 1)
a) Préciser la position de G1
b) Déterminer l’ensemble (E1 )des Gm lorsque m décrit R*
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
2) Quel est l’ensemble (E2 ) des points M du plan tels que : ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC‖ = a ?

3) Quel est l’ensemble (E3 ) des points M du plan tels que :MA² − MB + MC² = ?
4
4) Faire une figure ou l’on présentera le rectangle ABCD et les ensembles
(E1 ) , (E2 ) et (E3 ).
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABCD est un rectangle du plan, de diagonales [𝐀𝐂] 𝐞𝐭 [𝐁𝐃] 𝐝𝐞 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐮𝐞𝐮𝐫 𝐚 (𝐚 > 0)
1) Soit m un nombre réel non nul. On note 𝐆𝐦 barycentre de(𝐀; 𝐦), (𝐁, −𝟏)𝐞𝐭(𝐂, 𝟏)
a) Précisons la position de 𝐆𝟏
𝐴 𝐵 𝐶
𝐺1 = bar alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐶 = ⃗0, introduisons le point A; ona:
1 −1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺1 = −𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 ⟹ 𝑨𝑮 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝟏 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑪
D’où le point G1 est confondu avec le point D
b) Déterminons l’ensemble (𝐄𝟏 ) 𝐝𝐞𝐬 𝐆𝐦 lorsque m décrit R*
𝐴 𝐵 𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐺𝑚 = bar alors 𝑚𝐺 𝑚 𝐴 − 𝐺1 𝐵 + 𝐺1 𝐶 = 0, introduisons le point A; ona:
𝑚 −1 1
1 1 1 1 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = − 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑮𝒎 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑩𝑪
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝒎
(E1 ) est une droite passant par le point A et parallèle à la droite (BC)
2) Déterminons l’ensemble (𝐄𝟐 ) des points M du plan tels que : ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂‖ = 𝐚
Introduisons le point G1 on a ‖MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ‖ = a ⟹ 𝐌𝐆𝟏 = 𝐚
(E2 ) est un cercle de centre G1 et de rayon R = a
𝐚²
3)Déterminons l’ensemble (𝐄𝟑 ) des points M du plan tels que :𝐌𝐀² − 𝐌𝐁 + 𝐌𝐂² = 𝟒
a2
Introduisons le point G1 on a (α + β + γ)MG1 2 + f(G1 ) = k ⟹ MG12 + f(G1 ) = 4
−AB 2 + AC 2 − BC 2 a2
mais f(G1 ) = = −AB 2 + AC 2 − BC 2 = −a2 + 2a2 − a2 = 0 alors (MG1 )² =
1−1+1 4
𝐚
⟹ 𝐌𝐆𝟏 =
𝟐
a
(E3 ) est un cercle de centre G1 et de rayon R =
2
3) Faisons une figure ou l’on présentera le rectangle ABCD et les ensembles
(𝐄𝟏 ) , (𝐄𝟐 ) 𝐞𝐭 (𝐄𝟑 ).

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112

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9:
Le plan euclidien est rapporté à un repère orthonormé(𝑂, 𝑖, 𝑗). On donne les points
𝐴(3; 1) 𝑒𝑡 𝐵(0; 2)
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif ; trouver les coordonnées du point M tel que :
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵 = 𝑖 + 3𝑎 𝑙𝑛 𝑗
𝑙𝑛 𝑎 𝑎
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
Déterminons les coordonnées de M : 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 + 3𝑎 ln 𝑗 avec
ln 𝑎 𝑎
M(x; y); A(3; 1) et B(0; 2)
3 1 3 1
2ZA − 2ZM + ZB − ZM = + 3ia ln ⟹ −3ZM = + 3ia ln − 2(3 + i) − 2i ⟹
ln a a ln a a
3 1 1 4 1
−3ZM = −6 + + 3ia ln − 4i ⟹ ZM = 2 − + i ( − a ln )
ln a a ln a 3 a
1 4 1
M (2 − ; − aln )
lna 3 a
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
ABCD un losange de centre O avec OB=2.OA
1) Déterminer l’ensemble des points M tels que : (MA
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2MB
MC − 2MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD) = 0
2
2) Déterminer l’ensemble des points M tels que : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷 = −6. 𝑂𝐴²
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABCD est un losange de centre O avec OB=2.OA
1) Déterminons l’ensemble des points M tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
On pose 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗ = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Réduisons 𝑢
⃗ 𝑒𝑡 𝑣:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 𝑀𝐴 + 𝑀𝐶 − 2𝑀𝐷, Puis que (1+1-2=0) alors introduisons le point O milieu du
•𝑢
segment [𝐴𝐶] 𝑢 ⃗ = 𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐷𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 2𝐷𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
•𝑣 = 2𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 , Puis que (2-1+1= 2 ≠ 0) alors introduisons le barycentre 𝐺 =
𝐵 𝐶 𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑏𝑎𝑟 𝑣 = 2𝑀𝐺 𝑀𝐺 − ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺
𝐺𝐷 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 −1 1
D’où 𝑢
⃗ . 𝑣 = 0 ⟹ 2𝐷𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹𝑫𝑶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑮
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎 alors (𝐷𝑂) ⊥ (𝑀𝐺) ⟹l’ensemble des
points M recherché est la droite (D) passant par G perpendiculaire à la droite (DO)
1 1 ⃗⃗⃗⃗⃗ +𝐵𝐷
𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1
⃗⃗⃗⃗⃗ =− 𝐵𝐶
•G est tel que : 𝐵𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐵𝐴
= 𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ G est le milieu du segment [BA]
2 2 2 2 2
2) Déterminons l’ensemble des points M tels que :
𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷2 = −6. 𝑂𝐴²
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113

Puis que (1+1-2=0) alors introduisons le point O milieu du segment [𝐴𝐶]


2 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝑂 𝑂𝐴) + (𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) − 2(𝑀𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷) = −6. 𝑂𝐴2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑂𝐴
2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝑂𝐴2 + 𝑂𝐶 2 − 2𝑂𝐷2 = −6. 𝑂𝐴2 𝑚𝑎𝑖𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = −𝑂𝐶
𝑂𝐴 = 𝑂𝐶 𝑒𝑡 𝑂𝐷 = 2𝑂𝐴 ⟹ 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐶 2 − 2𝑀𝐷2 = 2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−2𝑂𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 2𝑂𝐴2 − 8𝑂𝐴2 ⟹
2 2 2
𝑀𝐴 + 𝑀𝐶 − 2𝑀𝐷 = −4𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2
𝑂𝐷 − 6. 𝑂𝐴 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎: − 4𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 − 6. 𝑂𝐴2 = −6. 𝑂𝐴2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⟹− 𝑀𝑂 𝑂𝐷 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 𝑂𝐷 = 0 ⇔ (𝑂𝐷) ⊥ (𝑀𝑂)
L’ensemble des points M du plan est la droite (D’) perpendiculaire à (OD) passant par O.

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
Soit ABC un triangle
1) Construire I, J, K tels que :
I = bar{(A, 2); (C, 1)} , J = bar{(A, 1); (B, 2)} et K = bar{(C, 1); (B, −4)}
2) Démontrer que :
a) Le point B est le barycentre de {(𝐶, 1); (𝐾, 3)}
b) Le point J est le barycentre de {(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}
c) Le milieu du segment [𝐼𝐾] est le point J
3) Soit L et M les milieux respectifs de [𝐶𝐼] 𝑒𝑡 [𝐶𝐾]. Démontrer que 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un
parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1) Construisons I, J, K tels que :
I = bar{(A, 2); (C, 1)} , J = bar{(A, 1); (B, 2)} et K = bar{(C, 1); (B, −4)}
1
𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 2𝐼𝐴⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶 = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶
3
2
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐽𝐴 + 2𝐽𝐵 ⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵
3
4
𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐵, −4)} ⟹ 𝐾𝐶 − 4𝐾𝐵 = 0 ⟹ 𝐶𝐾 = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐵
3
2) Démontrons que :
a) Le point B est le barycentre de {(𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐵𝐾
Revient à montrer que 𝐵𝐶 ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
•Comme ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐾𝐶 − 4𝐾𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0, alors introduisons le point B :
⃗⃗⃗⃗⃗ − 4KB
⃗⃗⃗⃗⃗ + BC
KB ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ BC⃗⃗⃗⃗⃗ − 3KB ⃗ ⟹BC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3BK ⃗ 𝐜𝐪𝐟𝐝
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
b) Le point J est le barycentre de {(𝑨, 𝟐); (𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}

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114

On sait que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐵, 4)} mais 𝐵 =
{(𝐶, 1); (𝐾, 3)} alors d’après le théorème de barycentre partiel, on a : J =
bar{(A, 2); (B, 4)} = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)} ⟹ J = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)}𝐜𝐪𝐟𝐝
c) Le milieu du segment [𝑰𝑲] est le point J
Il s’agit de montrer que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}
On sait que : 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}et 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)}, alors d’après le
théorème de barycentre partiel, on a :
J = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)} = bar{(I, 3); (K, 3)} = bar{(I, 1); (K, 1)} ⟹
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}𝒄𝒒𝒇𝒅
3) Soit L et M les milieux respectifs de [𝑪𝑰] 𝒆𝒕 [𝑪𝑲].
Démontrons que 𝑰𝑱𝑴𝑳 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre
de {𝑨, 𝑩, 𝑪}
Cela revient à montrer que [𝐽𝐿] 𝑒𝑡 [𝐼𝑀] ont le même milieu G et 𝐺 =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
•Posons G est le milieu du segment [𝐽𝐿] :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 1); (𝐿, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)}, mais 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1) ; (𝐵, 2)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4)} 𝑒𝑡
𝐿 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐼, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐼, 3)}, alors on a :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4); (𝐵, 4); (𝐶, 4)} ⟹
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (1)
•Posons G’ le milieu du segment [𝐼𝑀] :
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝑀, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)}, mais 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐶, 1)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2)} 𝑒𝑡 𝑀 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐾, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐾, 3)},
alors on a : 𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2); (𝐶, 3); (𝐾, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 4) ; (𝐶, 4)}
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (2)
De (1) et (2) on a : 𝐺 = 𝐺 ′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
D’où 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] ont pour longueurs
respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :
{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)}

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115

Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis une
solution analytique
1) Déterminer l’ensemble (E1) des points 𝐺𝑚 lors que m décrit R
2) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que : ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑎² + 𝑏²

3) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons l’ensemble (E1) des points 𝑮𝒎 lors que m décrit R
Méthode géométrique :𝐺𝑚 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)} ⟹
1 1 1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = (−𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹𝐴𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑚 = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
D’où l’ensemble (E1) est la droite passant par le point A parallèle à la droite (BC) , c’est-à-
dire l’ensemble (E1) est la droite (AD)
Méthode analytique : Considérons le repère orthonormé (𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) les coordonnées de
A, B, C et D dans ce repère sont respectivement : 𝐴(0; 0); 𝐵(𝑎; 0); 𝐶(𝑎; 𝑏) 𝑒𝑡 𝐷(0; 𝑏)
1
Comme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 alors on a :
𝑚
0−𝑎+𝑎
𝑥𝐺𝑚 = =0 𝑏
𝑚
{ 0+0+𝑏 𝑏 ⟹𝐺𝑚 (0; ) Ainsi l’ensemble (E1) est la droite d’équation 𝑥 = 0
𝑚
𝑦𝐺𝑚 = =
𝑚 𝑚
C’est-à-dire la droite (AD)
2) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑴𝑨 𝑴𝑩 + 𝑴𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝒂² + 𝒃²
Méthode géométrique :‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = √𝑎² + 𝑏²
Introduisons le point𝐺1 , on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 𝑀𝐺1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐵 + 𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1
𝐺1 𝐶 = 𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √𝑎² + 𝑏² ⟹𝑀𝐷 = √𝑎2 + 𝑏2 Alors l’ensemble (E2) des points M du
mais G1 = A alors ‖𝑀𝐷
plan est le cercle de centre D et de rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²
Méthode analytique :Comme 𝑀𝐷 = √𝑎2 + 𝑏 2 , alors soit 𝑀(𝑥, 𝑦) un point du plan ; on a :
2
(𝑀𝐷)2 = (√𝑎2 + 𝑏 2 ) ⟹ (𝑥 − 0)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎 2 + 𝑏 2 ⟹𝑥 2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎2 + 𝑏 2
Ainsi l’ensemble (E2) est le cercle de centre 𝐷(0; 𝑏) et rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²
3) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
(𝑴𝑨 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪) ∙ (𝟐𝑴𝑨 𝑴𝑪) = 𝟎
Méthode géométrique :(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
Posons 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗ = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
• Introduisons 𝐷 dans 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ;𝑢 𝑀𝐷 et
•Introduisons le point𝐺2 dans 𝑣 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 + 2𝐺
𝑣 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝐴 − 𝑀𝐺2 − 𝐺2 𝐵 + 𝑀𝐺2 + 𝐺2 𝐶 = 2𝑀𝐺2 ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0 ⟹𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 2𝑀𝐺
𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺2 = 0 Alors l’ensemble (E3) des points M est le cercle de
diamètre [𝐷𝐺2 ]

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116

𝑏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Méthode analytique : Comme 𝑀𝐷 𝑀𝐺2 = 0 alors on a 𝑀(𝑥, 𝑦), 𝐷(0, 𝑏) 𝑒𝑡 𝐺2 (0, )
2
(𝐸3 ): Introduisons le point I milieu du segment [DG2 ] on a :
1 1 3b
𝑀𝐼 = √ 𝐷𝐺2 ² ⟹ 𝑀𝐼² = 𝐷𝐺2 ² où I (0, )
2 2 4
3𝑏 2 1 𝑏 2 3𝑏 2 1 𝑏 2 𝑏 2
(𝑥 − 0)2 + (𝑦 − ) = ((0 − 0)2 + (𝑏 − ) ) ⟹ 𝑥 2 + (𝑦 − ) = ( ) = ( )
4 2 2 4 2 2 4
3𝑏 2 𝑏 2
𝑥 2 + (𝑦 − ) =( )
4 4
3𝑏 𝑏
D’où l’ensemble (E3) des points M du plan est le cercle de centre 𝐼 (0, ) et de rayon 𝑟 =
4 4
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
ABC est un triangle, on pose :𝐵𝐶 = 𝑎 ; 𝐴𝐶 = 𝑏 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 𝑐. A’ est le milieu du segment
[𝐵𝐶] ; B’ celui de [𝐴𝐶] et C’ celui de [𝐴𝐵]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
𝑎²+𝑏²+𝑐²
1) Montrer que pour tout point M du plan : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = 3𝑀𝐺² +
3
2) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
En calculant de deux façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² , établissez que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
𝑎² + 𝑏² + 𝑐²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 = 3𝑀𝐺 2 −
6
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝐴𝐴′] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶]
Montrer que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on
déterminera le rayon en fonction de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle, on pose :𝑩𝑪 = 𝒂 ; 𝑨𝑪 = 𝒃 𝒆𝒕 𝑨𝑩 = 𝒄. A’ est le milieu du
segment [𝑩𝑪] ; B’ celui de [𝑨𝑪] et C’ celui de [𝑨𝑩]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
𝒂²+𝒃²+𝒄²
1) Montrons que pour tout point M du plan : 𝑴𝑨² + 𝑴𝑩² + 𝑴𝑪² = 𝟑𝑴𝑮² +
𝟑
Introduisons le point G dans 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² on a :
𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐶 2 = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) mais
𝛼𝛽𝐴𝐵 2 + 𝛾𝐴𝐶 2 + 𝛽𝛾𝐵𝐶 2 AB 2 + AC 2 + BC 2 c 2 + b2 + a2
f(G) = = ⟹ f(G) =
𝛼+𝛽+𝛾 3 3
a2 + b2 + c 2 ′ 2 2 2 2
a2 + b 2 + c 2
= d où MA + MB + MC = 3MG +
3 3
2) En calculant de deux façons différentes (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑴𝑩 𝑴𝑪)² , établissons que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + 𝑴𝑩 𝒂² + 𝒃² + 𝒄²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 𝑴𝑨
𝟐𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪 = 𝟑𝑴𝑮𝟐 −
𝟔
1ère façon :
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
= 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 𝑀𝐶 2 = 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐶 2 + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
2 2 2
2 𝑎 + 𝑏 + 𝑐
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑀𝐶 ) = 3𝑀𝐺 2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 =
3
2 2 2
𝑎 + 𝑏 + 𝑐
= 3𝑀𝐺 2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀𝐵
+ 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 𝑖𝑛𝑡𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 𝐴′ 𝑑𝑎𝑛𝑠𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ;
3

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117

2 2 +𝑏2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ = 2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝛼 + 𝛽)𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ 𝑑 ′ 𝑜ù (𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ ) +
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (2𝑀𝐴
+ 2𝑀𝐴
3
2 2 +𝑏 2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
𝑀𝐴′ + 2𝑀𝐵
3
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2ème façon :(MA MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC) ; introduisons le point G ∶
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(MA MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ² = (3MG
MC) ((α + β + γ)MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² = 9MG²
Par comparaison :
a2 + b2 + c 2
3MG2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + 2MB a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA
4MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 − 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
2 2 2
a + b + c a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 6MG −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 2
⟹2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ′ + MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 𝐜𝐪𝐟𝐞
3 6
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝑨𝑨′] 𝒆𝒕 [𝑩𝑪]
Montrons que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on déterminera le
rayon en fonction de 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄
2 2 2
D’après 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝑀𝐺 2 − 𝑎 +𝑏 +𝑐 ; posons 𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 𝑒𝑡 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
2(0) + 0 = 3𝑀𝐺 2 − ⟹ 3𝑀𝐺 2 − =0⟹
6 6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐2
𝑀𝐺 2 = ⟹ 𝑀𝐺 = √
18 18
𝑎2 +𝑏2 +𝑐 2
D’où l’ensemble des points est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 = √
18

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct . Soit S la similitude directe
de centre I transformant les points A et B d’affixes respectives 3 + 𝑖 𝑒𝑡 3 − 𝑖 en A’ et B’
d’affixes respectives 2 + 5𝑖 𝑒𝑡 4 + 3𝑖
1) Déterminer les éléments caractéristiques de S
2) Déterminer le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
En déduire le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons les éléments caractéristiques de S
On pose 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 et on a :
𝑆(𝐴) = 𝐴′ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 2 + 5𝑖 = 𝑎(3 + 𝑖) + 𝑏
{ ⟹{ 𝐴 ⟹{ ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑖
𝑆(𝐵) = 𝐵′ 𝑧𝐵′ = 𝑎𝑧𝐵 + 𝑏 4 + 3𝑖 = 𝑎(3 − 𝑖) + 𝑏
D’où 𝒛′ = (𝟏 + 𝒊)𝒛 + 𝒊
•Le rapport :𝑘 = |𝑎| = |1 + 𝑖| = √1² + 1² = √2 ⟹ 𝑎 = √2
1 √2
cos 𝜃 = = 𝜋
√2 2
•L’angle : 𝜃 = arg(𝑎) ⟹ { ⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
1 √2 4
sin 𝜃 = =
√2 2

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118

•Le centre ou le point invariant : On pose : 𝑧0 = 𝑧 ′ = 𝑧 𝑜𝑛 𝑎 ∶


𝑏 𝑖 𝑖
𝑧0 = = = = −1 ⟹ 𝑧0 = −1
1 − 𝑎 1 − 1 − 𝑖 −𝑖
2) Déterminons le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
6𝑧𝐼 + 𝑧𝐴 + 𝑧𝐵 6(−1) + 3 + 𝑖 + 3 − 𝑖 6 − 6
𝑧𝐺 = = = = 0 ⟹ 𝑧𝐺 = 0 ⟹ 𝐺(0; 0)
6+1+1 8 8
En dédusons le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
6𝑧𝐼 + 𝑧𝐴′ + 𝑧𝐵′ 6(−1) + 2 + 5𝑖 + 4 + 3𝑖 −6 + 6 + 8𝑖
𝑧𝐺′ = = = = 𝑖 ⟹ 𝑧𝐺′ = 𝑖 ⟹ 𝐺′(0; 1)
6+1+1 8 8
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
On considère dans un plan un triangle ABC rectangle en A tel que
𝐴𝐵 = 2𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑎, où a est un nombre réel positif donné.
1) a) Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et (C, 1)
b) Déterminer et construire l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶
2) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐵
On désigne par H le point du plan tel que : 𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
2
Démontrer que H est le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients respectifs
3 ; 1 et -2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a) Déterminons et construisons le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et
(C, 1) Comme 1 − 1 + 1 = 1 ≠ 0 alors G existe , on a ∶ GA ⃗⃗⃗⃗⃗ − GB ⃗⃗⃗⃗⃗ + GC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0⃗ ,
β γ
⃗⃗⃗⃗⃗ =
introduisons le A, AG ⃗⃗⃗⃗⃗ +
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ AG
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗
α+β+γ α+β+γ
b) Déterminons et construisons l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐌𝐁
‖𝐌𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝐌𝐀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐌𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐌𝐁
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝟐𝐌𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
On pose ⃗u = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC et v⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB − 2MC
•Introduisons G dans ⃗u : ⃗u = (α + β + γ)MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ ⃗u = MG⃗⃗⃗⃗⃗⃗
•Comme 1+1-2=0 alors introduisons le point I milieu du segment [AB]
⃗⃗⃗ + IB
⃗ = IA
v ⃗⃗⃗ = −2IC
⃗⃗⃗ − 2IC ⃗⃗⃗ alors v ⃗⃗⃗
⃗ = −2IC
On a : ‖u
⃗ ‖ = ‖v⃗ ‖ ⟹ ‖MG⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖−2IC
⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 𝐌𝐆 = 𝟐𝐈𝐂
Alors (C) est un cercle de centre G et de rayon r = 2IC
𝟏
2) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐀𝐇 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐂
𝟐
Démontrons que H est le barycentre du système {(𝐀, 𝟑), (𝐁, 𝟏), (𝐂, −𝟐)}
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AH = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , introduisons le point H ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − AC AH = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2AH
AB − AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
AB − 2AC
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB
2AH ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2AC⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2AH ⃗⃗⃗⃗⃗ = AH
⃗⃗⃗⃗⃗ + HB
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2AH⃗⃗⃗⃗⃗ − 2HC⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2AH
⃗⃗⃗⃗⃗ = −AH ⃗⃗⃗⃗⃗ + HB⃗⃗⃗⃗⃗ − 2HC ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + AH
⟹ 2AH ⃗⃗⃗⃗⃗ − HB ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2HC ⃗ ⟹ 3AH ⃗⃗⃗⃗⃗ − HB
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2HC⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ −3HA ⃗⃗⃗⃗⃗ − HB⃗⃗⃗⃗⃗ + 2HC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ + HB
3HA ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2HC ⃗
{ Par comparaison α = 3, β = 1 et γ = −2 𝐜𝐪𝐟𝐝
⃗⃗⃗⃗⃗ + βHB
αHA ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗ + γHC ⃗

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119

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
On considère trois points non alignés A, B et C de l’espace
On désigne par 𝐺1 le barycentre des points pondérés (𝐴, 3); (𝐵, 2) 𝑒𝑡 (𝐶, −1) et par 𝐺1 le
barycentre des points pondérés (𝐴, 2); (𝐵, 1) 𝑒𝑡 (𝐶, 1)
1) a) Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐶
𝐺1 𝐺2 en fonction de 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
b) En déduire que 𝐺1 ≠ 𝐺2
2) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point 𝑀1 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 = 3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 et le point 𝑀2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 = 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶
a) Démontrer que si M décrit une droite (D) de l’espace, 𝑀1 décrit la droite (∆)
par une homothétie que l’on précisera
b) Montrer que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀1 𝑀2 reste constant quand M décrit R
3) Déterminer l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 =0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) a) Calculons ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐁 𝐞𝐭 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐆𝟏 𝐆𝟐 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐀𝐂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 3 + 2 − 1 = 4 ≠ 0 alors G1 existe et on a ∶ 3G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 A + 2G1 B − G1 C = 0

1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : AG1 = AB − AC (1) ⃗⃗⃗⃗⃗
2 4
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 2 + 1 + 1 = 4 ≠ 0 alors G2 existe et on a ∶ 2G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 A + G2 B + G2 C = 0

1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : AG1 = AB + AC (2) ⃗⃗⃗⃗⃗
4 4
1 1 1 1 1 1
De (1)-(2), on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AG1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AG2 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G2 G1 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ⟹
2 4 4 4 4 2
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G ⃗⃗⃗⃗⃗
1 G2 = − AB + AC
⃗⃗⃗⃗⃗
4 2
b) Déduisons-en que 𝐆𝟏 ≠ 𝐆𝟐
1 1
Comme A, B et C sont non alignés alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 G2 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ AC ≠ 0 d′ où G1 ≠ G2
4 2
2) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point M1 tel que:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 = 3MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC et le point M2 tel que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM2 = 2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC
a) Démontrons que si M décrit une droite (D) de l’espace, M1 décrit la droite (∆) par
une homothétie que l’on précisera
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●MM1 = 3MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC introduisons le point G1 , on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 M1 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3MG G1 M1 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 M1 = −3G 1M
M1 est l’image de M par l’homothétie de centre G1 et de rapport k = −3

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120

Lorsque M décrit la droite (D), alors M1 décrit la droite (∆) image de (D) par l’homothétie
de centre G1 et de rapport k = −3
b) Montrons que le vecteur 𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟏 𝐌𝟐 reste constant quand M décrit R
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 (1)
Comme { de (1) − (2)on a: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 − 4MG
MM2 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM2 = 4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 (2)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M2 M1 = 4(MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G2 M) = 4G ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 G1 ⟹ M1 M2 = 4G1 G2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G1 G2 est un vecteur indépendant de M alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ M1 M2 est un vecteur constant
c) Déterminons l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 × MM
MM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 )(4MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0 ⟹ (4MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ) = 0 ⟹ MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG2 = 0
Alors (S) est une sphère de diamètre [G1 G2 ]
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 17:
ABCD est un carré de coté a. On désigne par O le centre du carré
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan dans chacun des cas suivants :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
a) (E1 ): ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
b) (E2 ) ∶ MA² − 2MB2 + 3MC2 − 2MD2 = a2
c) (E3 ) ∶ MA² + 2MB² − MC² + 2MD² = 4a2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐚) (𝐄𝟏 ): ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐃‖ = ‖𝐌𝐀 𝐌𝐁 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐌𝐂 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐃‖

u = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD
On pose { introduisons le point O dans ⃗u et v

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MB
⃗ = MA
v ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + MD ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
u ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 4MO ⃗⃗⃗⃗⃗ + BO
⃗⃗⃗⃗⃗ + CO
⃗⃗⃗⃗⃗ + OD
⃗⃗⃗⃗⃗ = BA
⃗⃗⃗⃗⃗ + CD
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2BA
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
{ ⟹ v
⃗ = OA
⃗v = ⃗⃗⃗⃗⃗
OA − ⃗⃗⃗⃗⃗ OB − OC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
OD
‖u
⃗ ‖ = ‖v
⃗ ‖ ⟹ ‖4MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖2BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 4MO = 2AB ⟹
1 1
MO = AB alors (E1 ) est un cercle de centre O et de rayon R = AB
2 2
𝐛) (𝐄𝟐 ): 𝐌𝐀² − 𝟐𝐌𝐁𝟐 + 𝟑𝐌𝐂𝟐 − 𝟐𝐌𝐃𝟐 = 𝐚𝟐
Comme 1 − 2 + 3 − 2 = 0 alors G n’existe pas, introduisons le point O :
OA2 − 2OB 2 + 3OC 2 − 2OD2 + 2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . u
⃗ = a2 ⟹ 2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . u
⃗ = a2 avec u ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2OB
⃗ = OA ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3OC ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2OD
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ + OC
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗ − 2(OB ⃗⃗⃗⃗⃗ + OD
⃗⃗⃗⃗⃗ ) mais { ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = ⃗
0 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = OA
u alors u⃗ = 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗
OB + ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = ⃗0
a 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗u = a2 ⟹ 2MO
2MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 2OC
⃗⃗⃗⃗⃗ = a2 ⟹ MO
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = Soit H le projeté orthogonal de M sur
4
a2 a2 .OC 1
– OH. OC = ⟹ OH = − 2 mais (2OC)2 = 2a2 ⟹ OC2 = a2 ⟹
4 4OC 2

a2 . OC 1 𝟏
OH = − = − OC ⟹ 𝐎𝐇 = − 𝐎𝐂
1 2 𝟐
4 a²
2
(E2 ) est une droite passant par H et perpendiculaire à la droite (OC)
c) (E3 ) ∶ MA² + 2MB² − MC² + 2MD² = 4a2
A B C D
On pose G = bar comme 1 + 2 − 1 + 2 = 4 ≠ 0 alors G existe puis
1 2 −1 2
introduisons-le :
(α + β + γ + δ)MG2 + f(G) = 4a2 ⟹ 4MG2 + f(G) = 4a2 mais
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121

2AB² − AC² + 2AD² − 2BC² + 4BD² − 2CD² −2a² + 8a² 6a² 3a² 3a²
f(G) = = = = ⟹ f(G) =
4 4 4 2 2
3a2 3a² 5a² 5a² √𝟏𝟎
4MG2 + = 4a2 ⟹ 4MG² = 4a² − = ⟹ MG² = ⟹ 𝐌𝐆 = 𝐚
2 2 2 8 𝟒
√10 1 1 1
(E3 ) est un cercle de centre G et de rayon R = a avec ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD
4 2 4 2
On constate que les points D et B appartiennent à (E3 )

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 18:
Soit [𝐴𝐵] un segment de longueur 10cm et I son milieu
1) 𝐼𝑀. ⃗⃗⃗⃗⃗
M est un point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 = 10
Déterminer et représenter l’ensemble au quel appartient le point M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐵
2) On sait de plus que 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 11. A quel ensemble appartient aussi le point M ?
Représenter cet ensemble et préciser la position de M
3) Calculer 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² 𝑒𝑡 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵²
4) A l’aide des résultats de la question 3), déterminer les valeurs exactes, puis
approchées à 10-2 près, des longueurs MA et MB et contrôler sur la figure.
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1- M est un point du plan tel que : 𝑰𝑴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟏𝟎
Déterminons et représentons l’ensemble au quel appartient le point M
Soit H le projeté orthogonal de M sur la droite (AB), on a :
10 10 1 𝟏
𝐼𝐻. 𝐴𝐵 = 10 ⟹ 𝐼𝐻 = = 𝐴𝐵 = 𝐴𝐵 ⟹𝑰𝑯 = 𝑨𝑩
𝐴𝐵 𝐴𝐵² 10 𝟏𝟎
M décrit une droite passant par H et perpendiculaire à la droite (AB)

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122

2- On sait de plus que 𝑴𝑨⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑴𝑩


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟏𝟏.Représentons cet ensemble et précisons la
position de M
Introduisons le point I, on a: 𝑀𝐼2 − 𝐼𝐵2 = 11 ⟹ 𝑀𝐼2 = 11 + 𝐼𝐵2 = 11 + 52 = 11 + 25
𝑀𝐼2 = 36 ⟹ 𝑴𝑰 = 𝟔
M décrit un cercle (C) de centre I et de rayon R=6
D’où M est le commun de (D) et (C)
3- Calculons 𝑴𝑨² + 𝑴𝑩² 𝒆𝒕 𝑴𝑨² − 𝑴𝑩²
Introduisons le point I :
𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 = 2𝑀𝐼2 + 𝐼𝐴2 + 𝐼𝐵2 = 2(6)2 + 52 + 52 = 72 + 50 = 122 ⟹
𝑴𝑨² + 𝑴𝑩² = 𝟏𝟐𝟐
2 2 2
𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 = 𝐼𝐴 − 𝐼𝐵 + 2𝑀𝐼 2 ⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐼𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵) = 2𝑀𝐴 𝑀𝐵 = 2(10) = 20 ⟹
𝑴𝑨² − 𝑴𝑩² = 𝟐𝟎
4- A l’aide des résultats de la question 3), déterminons les valeurs exactes, puis
approchées à 10-2 près, des longueurs MA et MB et contrôler sur la figure.
2 + 𝑀𝐵 2 = 122
{𝑀𝐴 ⟹ 2𝑀𝐴2 = 142 ⟹ 𝑀𝐴² = 71 ⟹ 𝑀𝐴 = √71 = 8,42
𝑀𝐴2 − 𝑀𝐵2 = 20
2 2
{ 𝑀𝐴 2+ 𝑀𝐵 2 = 122 ⟹ 2𝑀𝐵² = 102 ⟹ 𝑀𝐵² = 51 ⟹ 𝑀𝐵 = √51 = 7,14
−𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 = −20
D’où 𝐌𝐀 = 𝟖, 𝟒𝟐 𝐞𝐭 𝐌𝐁 = 𝟕, 𝟏𝟒

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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123

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Soit un quadrilatère ABCD
a) Placer les points E, F, I, J, K, et L définis par :
2 2 3 4 3 3
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶
𝐴𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐹
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐾
⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐶𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗
3 3 5 7 5 4
b) Démontrer que les droites (EF) ;(IK) et (JL) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
3
1) Construire les points I, J et K tels que : ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐼 = 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐶𝐽 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝐴𝐾
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
5 2
2) Démontrer que les droites (AI) ;(BJ) et (CK) sont concourantes
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un tétraèdre. On désigne par :
•I et J les milieux respectifs des segments [𝐴𝐷] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶]
1 2
•K et L les points tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐾 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐿 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷
3 3
•G le barycentre des points pondérés (A ; 2) , (B ; 1), (C ; 1) et (D ; 2).
1) Démontrer que les points I, J et G sont alignés
Démontrer que les points K, L et G sont alignés
2) En déduire que les points I, J, K et L sont coplanaires
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle, G le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, 2) et (C,
2). Les droites (BG) et (CG) coupent (AC) et (AB) respectivement en B’ et C’
1) En utilisant les barycentres partiels, démontrer que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 𝑒𝑡 2𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐺𝐵′
2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐺𝐶′
2) En déduire que les droites (BC) et (B’C’) sont parallèles ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle. On désigne par :
•A’ le barycentre des points pondérés (B, 2) et (C, -3)
•B’ le barycentre des points pondérés (C, -3) et (A, 1)
1) Démontrer que les droites (AA’) et (BB’) sont parallèles
2) Soit C’ le barycentre des points pondérés (A, a) et (B, b).
Pour quelles valeurs de des nombres réels a et b les droites (AA’) et (CC’) sont-elles
parallèles ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 6:++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants écrire G comme barycentre de points pondérés
{(𝐴, 𝑎); (𝐵, 𝑏); (𝐶, 𝑐)}
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124

a) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐴𝐵
3𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
b) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4𝐴𝐶
−𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
c) 2𝐺𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝐵𝐴⃗⃗⃗⃗⃗ − 4𝐺𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶
d) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 = 2𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A et B deux points du plan tel que 𝐴𝐵 = 6 𝑐𝑚
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
a) ‖2𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵‖ = 𝐴𝐵
b) 2𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 51
c) 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² = 9
d) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 = 16
e) 𝑀𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵) =
2𝜋
3
𝑀𝐴
f) =2
𝑀𝐵
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Soit le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (O,I,J)
On désigne les points 𝐴(1 ; 5) ; 𝐵(2 ; 3) 𝑒𝑡 𝐶(4 ; 4)
1) Déterminer le barycentre Gα des points A, B et C affectés respectivement des
coefficients 1 ; α + 1 et – α + 3 avec α Є R
2) Déterminer l’ensemble des points Gα quand α décrit R
3) Choisir α pour que 𝐺𝛼 soit le point D(1 ;3)
4) On prend α=5. Déterminer l’ensemble des points M du plan vérifiant :
MA² + 6MB² − 2MC² = 25
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan muni du repère orthonormé (O, I, J)
On considère les points A(-2 ;-1) , B(1 ;5) et C(3 ;1) et le cercle (C) d’équation :
𝑥² + 𝑦² + 2𝑥 − 4𝑦 − 24 = 0
Déterminer les trois nombres réels 𝛼, 𝛽, 𝛾 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑘 tels que (C) soit la ligne de
niveau k de Leibniz associée au système {(𝐴; 𝛼); (𝐵. 𝛽); (𝐶; 𝛾)}
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
On donne dans le plan muni d’un repère cartésien les points A(0 ; 1) , B(2 ; 1), C(1 ; 0) et D(1 ; 1)
1) Déterminer le barycentre de l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-1), (C ; 2) et
(D ;2)
2) Avec les points définis à la question précédente, déterminer le barycentre de
l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-3), (C ; 1) et (D ;a) avec a Є R
Déterminer l’ensemble des points Ga lorsque a décrit R

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125

3) A, B et C sont les sommets d’un triangle rectangle en C dans le plan (P), m est un
nombre réel différent de -2 (m≠ −2)
On considère la fonction f définie par : f(M)=MA²+MB²+mMC²
Soit G le barycentre du système des points A, B et C affectés des coefficients respectifs
1;1;m
a) Montrer que f(M)=(2+m)MG²+f(G)
b) Calculerf(A) + f(B) + mf(C) en fonction de f(G)
1+𝑚
c) Montrer que 𝑓(𝐺) = ( ) 𝐴𝐵²
2+𝑚
d) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : f(M)=AB²
4) Montrer que pour tout 𝑚 ≠ −2, le point C est un élément de € En déduire une
construction de l’ensemble (Em) correspondant à m=-3
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle tels que AB=AC=7 et BC=4 ; on désigne par I le milieu du
segment [𝐵𝐶] et G le centre de gravité de ABC
1) Déterminer et construire l’ensemble (E1) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝑀
‖𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 12
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝑀
2) Déterminer et construire l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
−2𝐴𝑀2 + 𝐵𝑀2 + 𝐶𝑀2 = 38
3) a) Calculer AG² et BG²
b) Déterminer et construire l’ensemble (E3) des points M du plan tels que :
𝐴𝑀² + 𝐵𝑀² + 𝐶𝑀² = 65
++++++++++++++++++++++++Exercice 12 :++++++++++++++++++++++++++
Soit A, B et C trois points non alignés
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵‖ = ‖2𝑀𝐶 𝑀𝐵‖
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle tels que AB=7, BC=4 et AC=5
On désigne par I le milieu du segment [𝐵𝐶]
1) En utilisant le théorème de médiane, Calculer AI
2) Déterminer et construire l’ensemble € des points M du plan tels que :
2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵2 − 𝑀𝐶 2 = 58
(On pourra développer 2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² 𝑝𝑎𝑟 𝐼)
3) On désigne par D le barycentre des points pondérés (A.-1) , (B ;1) et (C ; 1)
a) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD
b) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que :
𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² − 𝑀𝐶² = 25
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle tel que : BC=2 et AB=AC=3
On désigne par A’ le milieu du segment [𝐵𝐶] et H l’orthocentre de ABC
1) ̂=7
Démontrer que 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶
9
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126

2) Soit B’ le projeté orthogonal de B sur la droite (AC)


𝐵′ 𝐴
a) Calculer
𝐵′ 𝐶
b) Déterminer deux nombres réels α et 𝛾 tels que B’ est le barycentre des pondérés
(A ;α) et (C ;𝛾)
3) En déduire trois nombres réels a, b et c tels que H est le barycentre des points
pondérés (A ;a), (B ;b) et (C ;c)
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle équilatéral tel que : 𝐴𝐵 = 𝑎 (𝑎 > 0)
1) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
2𝑀𝐴² − 𝑀𝐵2 − 𝑀𝐶 2 = 𝑎²
2) a) Construire le barycentre G des points pondérés (A , -1) , (B, 4) et (C ; 1)
c) Déterminer et construire l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
𝑎²
−𝑀𝐴2 + 4𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 =
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
Une unité de longueur étant choisie, on considère dans un plan un triangle ABC rectangle
en A tel que 𝐴𝐵 = 2𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑎,où a est un nombre réel positif donné.
1) Déterminer et construire l’ensemble (E1) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
1
2) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 2𝐴𝐶
2
a) Déterminer que H est le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients
que l’on déterminera
b) On considère l’ensemble des points M du plan tels que :
−3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 4𝑀𝐶 2 = 𝑘
Pour quelles valeurs du nombre réel k, cet ensemble contient-il le point A ?
Pour cette valeur préciser l’ensemble obtenu, noté (E) et le construire
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un plan P, on donne un trapèze convexe isocèle ABCD tel que (AB) soit parallèle à
(DC).
Soit [𝐴𝐻] sa hauteur relativement aux bases [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐶𝐷].
On pose 𝐴𝐵 = 𝑎 ; 𝐶𝐷 = 3𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐻 = 𝑎 𝑜ù 𝑎 ∈ 𝑅∗
1) Déterminer les réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 pour que H soit le barycentre des points A, B, C et D
affectés respectivement des coefficients α ; 1 ; 1 et β.
Pour cette question on pourra utiliser un repère d’origine H
2) Soit G1 l’isobarycentre des points B et C. Soit G2 le barycentre de A et D affectés
respectivement des coefficients -1 et 3. Construire G1 et G2
Montrer que H est le milieu du segment [𝐺1 𝐺2 ]
3) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖3𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
‖𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐴
4) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :

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127

−𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 + 3𝑀𝐷2 ≤ 24𝑎²


++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un plan affine euclidien P, on considère un triangle ABC isocèle et rectangle en A tel
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 𝑎 (𝑎 est un réel strictement positif donné)
que ‖𝐴𝐵
1) Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 2), (B, 1) et (C, -1)
2) ⃗ = −2𝑀𝐴
Pour tout point M du plan P, on pose 𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶
⃗ est un vecteur constant, indépendant de M. Construire le point A’ tel que
Démontrer que 𝑉
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑉
𝐴𝐴′ ⃗
3) Déterminer et construire l’ensemble (E1) des points M du plan P tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖−2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
4) Déterminer et construire l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
−2𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 𝑎²
On pourra remarquer que le point G appartient à (E2)
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle isocèle de sommet A et G l’isobarycentre des points A, B et C
1) Soit G’ le symétrique de G par rapport à la droite (BC)
Déterminer les réels b et c pour que G’ soit le barycentre du système
{( 𝐴, 1), (𝐵, 𝑏), (𝐶, 𝑐)}
2) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
++++++++++++++++++++++++Exercice 20 :++++++++++++++++++++++++++
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = a
Dans un plan affine euclidien P, on considère un triangle ABC équilatéral tel que ‖AB
1) Déterminer les nombres réels b et c pour que le point D symétrique de B par
rapport à la droite (AC), soit le barycentre des points A, B, C affectés
respectivement des coefficients 1, b et c
On pourra rapporter le plan au repère (𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )
2) Soit k un nombre réel quelconque. Etudier suivant les valeurs de k l’ensemble (Ck)
des points M du plan P tels que : 𝑀𝐴2 − 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 𝑘𝑎²
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = a
Dans un plan affine euclidien P, on considère un triangle ABC équilatéral tel que ‖AB
1) Construire le point G barycentre du système (A, 2), (B,1), (C,1)
2) Déterminer et construire dans chacun des deux ensembles suivants :
a) 𝐸1 = {𝑀 ∈ 𝑃; 2𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 2 = 2𝑎²}
3𝑎2
b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 + 𝑀𝐴
𝐸2 = {𝑀 ∈ 𝑃; 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = }
2
Pour ce dernier ensemble, on pourra utiliser le point G puis le milieu I du segment [𝐴𝐺]
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un plan affine euclidien P, on considère un triangle ABC isocèle de sommet A tel que
𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 3𝑎 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 2𝑎 (𝑎 est un réel strictement positif donné)

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128

On appelle G le barycentre des points pondérés A, B et C affectés respectivement des


coefficients 2 ; 3 ; 3
Soit I le milieu du segment [𝐵𝐶] et J le milieu du segment [𝐴𝐼]
1) Montrer que G est le milieu du segment [𝐼𝐽]
2) M étant un point de P, calculer 2MA²+3MB²+3MC² en fonction de MG et a
3) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :
2𝑀𝐴2 + 3𝑀𝐵2 + 3𝑀𝐶 2 = 18𝑎²
4) Déterminer l’ensemble (F) des points M du plan P tel que :
2𝑀𝐴2 + 3𝑀𝐵2 + 3𝑀𝐶 2 = 22𝑎²
5) Montrer que les droites (BC), (AB) et (AC) ont chacune un point commun avec
(F) Que représente le point G pour le triangle ABC ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
Dans E, plan affine euclidien, A, B et C sont les sommets d’un triangle équilatéral, tel que :
AB = AC = BC = d ; où d > 0
1) Déterminer l’ensemble des réels a tels que les points A, B , C affectés de
coefficients respectifs a, 1, 1 admettent un barycentre Ga . Quel est l’ensemble
des points Ga ainsi obtenu ?
2) On prend a=1. Déterminer le point G1 correspondant
On pose 𝑓1 (𝑀) = 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶². Déterminer l’ensemble des points M tels que
𝑓1 (𝑀) = 2𝑑²
3) On prend a=-2. Montrer que le vecteur 𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗ = −2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
indépendant de M qu’on précisera. Déterminer l’ensemble des points M du plan
tels que : 𝑓−2 (𝑀) = −2𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
Soit [𝐴𝐵] un segment de longueur 10cm et I son milieu
⃗⃗⃗⃗⃗ = 10
⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐵
1) M est un point du plan tel que : 𝐼𝑀
Déterminer et représenter l’ensemble au quel appartient le point M
2) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐵
On sait de plus que 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 11. A quel ensemble appartient aussi le point M ?
Représenter cet ensemble et préciser la position de M
3) Calculer 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² 𝑒𝑡 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵²
4) A l’aide des résultats de la question 3), déterminer les valeurs exactes, puis
approchées à 10-2 près, des longueurs MA et MB et contrôler sur la figure.
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle rectangle en A et de centre de gravité G et A’ le milieu de
[BC]; on pose BC = a
1) Exprimer 4GA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de a.
⃗⃗⃗⃗⃗ . AA′
2
2) Exprimer GB²+GC² en fonction de 𝑎. En déduire que 𝐺𝐴² + 𝐺𝐵² + 𝐺𝐶² = 𝑎²
3
3) Déterminer et construire l’ensemble (E) des points M du plan tel que :
3
𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = 𝑎²
4

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129

++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABC un triangle
1) Construire le barycentre G des points (𝐴, −1) ; (𝐵, 2) 𝑒𝑡 (𝐶, 3)
2) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que : (−MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3MC⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0

3) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que : ‖−𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 4𝐵𝐶
4) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
Que peut-on dire de 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ?
5) Déterminer l’ensemble des points M du plan tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 𝑀𝐴 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
On considère dans un plan un triangle ABC rectangle en A tel que
𝐴𝐵 = 2𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑎, où a est un nombre réel positif donné.
1) a) Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et (C, 1)
b) Déterminer et construire l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶
1
2) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
2
a) Démontrer que H est le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients
respectifs 3 ; 1 et -2
b) Pour tout réel k, on désigne par (Ek) l’ensemble des points M du plan tels que :
3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 − 2𝑀𝐶 2 = 𝑘𝑎²
Pour quelles valeurs du nombre réel k, cet ensemble contient-il le point C ?
c) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que :
3𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 − 2𝑀𝐶 2 = 8𝑎²
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Soit ABCD un losange de centre O tel que : OB=2OA
1) Démontrer que le barycentre des points pondérés (B, 2) ; (C, -1) et (D, 1) est
le milieu du segment [𝐴𝐵]
2) Soit k un nombre réel
a) Déterminer et construire l’ensemble E1 des barycentres Gk des points pondérés
(A, k),(B, 2),(C, k-1) et (D,1-2k)
b) Préciser la valeur de k pour laquelle Gk est un point de la droite (AC)
3) Déterminer et construire :
a) L’ensemble E2 des points M du plan tel que les vecteurs 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐵 𝑀𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷 sont colinéaires
b) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
L’ensemble E3 des points M du plan tel que les vecteurs 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 ont la même norme
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] ont pour longueurs
respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :

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130

{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)}


Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis une
solution analytique
1) Déterminer l’ensemble (E1) des points 𝐺𝑚 lors que m décrit R
2) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = √𝑎² + 𝑏²
3) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) ∙ (2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 30 :++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle équilatéral de coté de longueur 𝑎 ; soit I le barycentre des points
pondérés (𝐴 ; 1) ; (𝐵 ; 2) 𝑒𝑡 (𝐶 ; −2)
1) Déterminer et construire I
2) Calculer 𝐼𝐴² ; 𝐼𝐵² 𝑒𝑡 𝐼𝐶² en fonction de 𝑎
3) Soit k un nombre réel
a) Déterminer en fonction de k l’ensemble (Ω𝑘 ) des points M du plan tel que :
𝑀𝐴² + 2𝑀𝐵² − 2𝑀𝐶² = 𝑘𝑎²
b) Existe-t-il une valeur de k pour laquelle B appartient à (Ω𝑘 )
4) a) Démontrer (Ω−1 ) est un cercle tangent à la droite (AB)
b) Démontrer que le symétrique D de B par rapport à la droite (AI) appartient à
la droite (AC)
c) Démontrer (Ω−1 ) est tangent à la droite (AC) en D
d) Quelle est la nature du triangle IBD ? Justifier la réponse
++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
ABCD est un trapèze non rectangle tel que les droites (AB) et (CD) sont parallèles. On
désigne par I, J, O les milieux respectifs de [𝐴𝐵], [𝐶𝐷] 𝑒𝑡 [𝐼𝐽]
1) Déterminer et construire l’ensemble (𝐸1 ) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
2) Les médiatrices des cotés [𝐴𝐷] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶] se coupent en G
Démontrer que 𝐺𝐴² + 𝐺𝐵² = 𝐺𝐶² + 𝐺𝐷²
3) Soit (𝐸2 ) l’ensemble des points M du plan tel que : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² = 𝑀𝐶² + 𝑀𝐷²
a) Justifier que (𝐸2 ) est non vide
b) Démontrer que : 𝑀 ∈ (𝐸2 ) ⇔ ⃗IJ. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM = k (où k est une constante réelle)
c) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
En déduire que : 𝑀 ∈ (𝐸2 ) ⇔ ⃗IJ. GM
d) (𝐸
Déterminer et construire 2 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle équilatéral de coté 𝑎 , (𝑎 > 0)
1) ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐶
Soit G le point défini par la relation 𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
2
Construire le point G et déterminer trois réels 𝛼, 𝛽 𝑒𝑡 𝛾 tels que G soit barycentre du
système {(𝐴; 𝛼). (𝐵; 𝛽); (𝐶; 𝛾)}
2) On pose 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴² + 2𝑀𝐵² − 𝑀𝐶²
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131

Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que : 𝑓(𝑀) = 𝑎²


+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
NOMBRES COMPLEXES ET BARYCENTRE
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
1) Pour tout nombre complexe Z, on considère f(Z) = Z4 − 10Z3 + 38Z2 − 90Z + 1 − 261
a) Soit b un nombre réel. Exprimer en fonction de b les parties réelle et imaginaire
de 𝑓(𝑖𝑏). En déduire que l’équation 𝑓(𝑍) = 0 admet deux nombres imaginaires
purs comme solution
b) Montrer qu’il existe deux réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 que l’on déterminera, tels que, pour tout
nombre complexe Z, 𝑓(𝑍) = (𝑍 2 + 9)(𝑍 2 + 𝛼𝑍 + 𝛽)
c) Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équation 𝑓(𝑍) = 0
2) Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormé
a) Placer dans le plan P les points A, B, C et D ayant respectivement pour affixes
𝑎 = 3𝑖, 𝑏 = −3𝑖, 𝑐 = 5 + 2𝑖 𝑒𝑡 𝑑 = 5 − 2𝑖
b) Déterminer l’affixe de l’isobarycentre G des points A, B, C et D.
c) Déterminer l’ensemble E des points M du plan P tels que : ‖MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MC + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD‖ = 10
Tracer E sur la figure précédente
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
1) Pour tout nombre complexe Z, on pose 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − 3𝑍 2 + 3𝑍 + 7
a) Calculer 𝑃(−1)
b) Déterminer les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que pour tout nombre complexe Z, on ait :
𝑃(𝑍) = (𝑍 + 1)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
c) Résoudre dans C l’équation P(Z)=0
2) Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormé (unité graphique : 2cm)
On désigne par A, B, C et G les points du plan d’affixes respectives
𝑍𝐴 = −1; 𝑍𝐵 = 2 + 𝑖√3 ; 𝑍𝐶 = 2 − 𝑖√3 𝑒𝑡 𝑍𝐺 = 3
a) Réaliser une figure et placer les points A, B, C et G
b) Calculer les distances AB, AC et BC. En déduire la nature du triangle ABC.
𝑍 −𝑍
c) Calculer un argument du nombre complexe 𝑍𝐴 −𝑍𝐶. En déduire la nature du
𝐺 𝐶

triangle GAC.
4) Soit (D) l’ensemble des points M du plan tel que :
(−𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶 𝐶𝐺 = 12 (1)
a) Montrer que G est le barycentre du système de points pondérés
{(𝐴, −1); (𝐵, 2); (𝐶, 2)}
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐺
b) Montrer que la relation (1) est équivalente à la relation 𝐺𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ = −4 (2)
c) Vérifier que le point A appartient à l’ensemble (D)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐺
d) Montrer que la relation (2) est équivalente à la relation 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
e) En déduire l’ensemble (D) et le tracer
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
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132

Dans le plan complexe rapporté au repère orthonormé (OIJ) On considère les points A, B, C
d’affixes respectives 𝑖; 8 + 5𝑖 𝑒𝑡 8 − 5𝑖
1) Placer les points A, B et C
2) Démontrer que le triangle ABC est isocèle en B
3) Déterminer l’affixe du barycentre G des points pondérés (𝐴, −1) ; (𝐵, 1) ; (𝐶, −1)
4) Démontrer que 𝐺𝐴 = 𝐺𝐶
5) On considère l’ensemble (Γ) des points du plan tels que : 𝑀𝐴² − 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = −20
a) Démontrer que A et C appartiennent à (Γ)
b) Démontrer que (Γ) est un cercle de centre G et rayon GA
c) On appelle (Γ′) le symétrique de (Γ) par rapport à (AC). Construire (Γ′)
Choisi une unité appropriée
++++++++++++++++++++++++Exercice 36 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation (E) : (𝑍 ∈ 𝐶) 𝑍 3 + (1 − 6𝑖)𝑍 2 − (17 + 8𝑖)𝑍 − 33 + 30𝑖 = 0
1) a) Vérifier que -3 est solution de cette équation
b) Résoudre l’équation (E)
Les solutions seront notées par 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 où 𝑍0 = −3 𝑒𝑡 𝑍2 a sa partie réelle positive
2) Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑢; 𝑣)(𝑢𝑛𝑖𝑡é ∶ 1𝑐𝑚)
On considère les points 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 d’affixes respectives 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
a) Placer 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 dans le repère (𝑂; 𝑢; 𝑣)
b) Démontrer que le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀2 est isocèle
3) On désigne par G le barycentre des points pondérés (𝑀0 , −1); (𝑀1 , 1)𝑒𝑡 (𝑀2 , 1)
a) Construire géométriquement G . Justifier la construction (on ne demande de
calculer les coordonnées de G)
b) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
−𝑀𝑀0 ² + 𝑀𝑀1 ² + 𝑀𝑀2 ² = −𝐺𝑀2 ²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
On considère par ABCDEF un hexagone régulier de coté 𝑎 (𝑎 > 0) et de centre O

1- Démontrer par récurrence que le nombre de diagonale dans un polygone de n


𝑛(𝑛−3)
cotés est : 𝑆𝑛 = avec 𝑛 > 3
2
2- Montrer que la somme des diagonales de cet hexagone est : 𝑆 = 6𝑎(1 + √3)
3- Déterminer la nature du triangle ABD
4- Soit f l’application du plan définie par : 𝑓(𝑀) = −3𝑀𝐴² + 2𝑀𝐵² − 𝑀𝐷²
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133

𝐴 𝐵 𝐶
a- Construire le point 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 Que constate t-on
−3 2 −1
b- On pose (E) : 𝑓(𝑀) = −2𝑎2
+ Montrer que les points O, A et E appartiennent à (E)
+ Montrer que 𝑓(𝐺) = 𝑓(𝐹) = 0
c- Déterminer et construire l’ensemble (E)
5- Soit (F) l’ensemble des points M du plan tels que :
g(M) = MB² − 2MD² + MF² = 3a² et I le milieu du segment [BF]
a- Montrer que les points C et E appartiennent à (F)
b- Montrer que g(I) = −3𝑎²
c- Déterminer et construire l’ensemble (F)
6- (E) et (F) sont-ils tangents ? Si oui, démontrer et donner leur point tangent.
5𝑎²√3
7- a- Montrer que l ’aire de cet hexagone est : 𝐴 =
2
b- Soit A’ l ’aire de la partie commune de l’hexagone et de l’ensemble (E)
5√3 𝜋
Démontrer que l 'aire de la partie de l’hexagone privée de A’ est : 𝐴′′ = ( − ) 𝑎²
2 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 38 :++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
On considère le polynôme défini par : 𝑃(𝑍) = 𝑍 3 − 3√2(1 + 𝑖)𝑍 2 + 4(1 + 3𝑖)𝑍 − 8𝑖√2
1- a- Calculer 𝑃(√2 + 𝑖√2)
b- Déterminer les nombres complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que : 𝑃(𝑍) = (𝑍 − √2 − 𝑖√2)(𝑍 2 + 𝑎𝑍 + 𝑏)
c- Résoudre dans C l’équation : 𝑃(𝑍) = 0
2- Soit A, B et C les points d’affixes respectives
𝑍0 = √2 + 𝑖(√2 − 2) ; 𝑍1 = √2 + 𝑖√2 𝑒𝑡 𝑍2 = √2 + 𝑖(√2 + 2)
a- Déterminer le module et un argument de 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
b- Montrer que les points A, B et C sont alignés et que B est le milieu du segment [𝐴𝐶]
3- a- Déterminer l’équation de la droite (∆) médiatrice du segment [𝐴𝐶]
b- Soit M l’ensemble des points de la droite (∆) d’affixe Z. Trouver l’expression de Z
𝑍0 −𝑍
c- Calculer le rapport . En déduire la nature du triangle MAC
𝑍1 −𝑍
d- Déterminer l’expression de Z pour la quelle MAC est un triangle équilatéral
Partie B :
Soit A, B, C et D les points d’affixes respectives
√2 + i(√2 − 2) ; √2 + i√2 ; √2 + i(√2 + 2) et √2 − 2√3 + i√2
A C D A B D
On considère par G et G’ deux points du plan tels que : G = bar
1 1 1
et G′ = bar
1 1 1
1- Déterminer et construire l’ensemble (E) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
2- Déterminer et construire l’ensemble (F) des points M du plan tels que :
𝑀𝐴² − 2𝑀𝐷² + 𝑀𝐶² = 16
3- Soit f l’application du plan définie par : 𝑓(𝑀) = 3𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² + 2𝑀𝐷²
a- Ecrire G’ comme barycentre de A, C et D
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134

104
b- Montrer que : 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺 ′2 −
3
c- Discuter suivant les valeurs de k l’ensemble (𝐸𝑘 ) des points M du plan tels
que : 𝑓(𝑀) = 𝑘
d- Déterminer la valeur de k pour la quelle (𝐸𝑘 ) contienne le point G
e- Déterminer et construire l’ensemble (G) des points M du plan tels que :
32 58
− ≼ 3MA² + MC² + 2MD² ≼
2 3
4-
77
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que : (𝑀𝐴 𝑀𝐶 )(𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷) =
9

a- 𝐺𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐺′ ,(I est le milieu de [𝐺′𝐵])
b- En déduire la nature du triangle BGG’
77
c- ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
Montrer que (Γ) peut s’écrire sous la forme : 𝑀𝐺² + 2𝑀𝐺 𝐺𝐼 =
9
d- On considère par E un point tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐸 = 2𝐺𝐼 ⃗⃗⃗⃗
77
En déduire que (Γ) est équivalent à : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐸 =
9
e- Montrer que : 𝑀𝐼2 = 9
f- En déduire la nature de (Γ) puis construire le
++++++++++++++++++++++++Exercice 39 :++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan P muni d’un repère orthonormal (O,I,J), on considère les points :
A(-4 ;4) ; B(-5 ;-1) et C(1 ;1)
1- Calculer les coordonnées du point G barycentre de A,B et C affectés
respectivement des coefficients 2, 1 et 1
2- On considère l’application f de P dans R telle que :𝑓(𝑀) = 2𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶²
Démontrer que pour tout point M du plan P on a : 𝑓(𝑀) = 4𝑀𝐺² + 40
3- On suppose que le point M appartient à la droite (D) d’équation y=2x-7
a- Calculer 𝑓(𝑀) en fonction de l’abscisse x du point M
b- Montrer qu’il existe une valeur x0 de x et une seule pour laquelle 𝑓(𝑀) est
minimum
On appelle M0 le point de la droite (D) d’abscisse x0 .
Démontrer que la droite (D) et GM0 sont orthogonales
++++++++++++++++++++++++Exercice 40 :++++++++++++++++++++++++++
Le plan est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑖 ; 𝑗)l’unité graphique est 1 cm
On considère les points A, B et C d’affixes respectives :
𝑍𝐴 = (3√3 − 2) + 𝑖(3 + 2√3) ;
𝑍𝐵 = (−√3 − 1) + 𝑖(√3 − 1) 𝑒𝑡 𝑍𝐶 = (1 − 4√3) + 𝑖(−4 − √3)
1-)On se propose de placer les points A B C dans le repère (𝑂; 𝑖 ; 𝑗) à l’aide du compas
2𝜋
Pour cela on considère la rotation R de centre O et d’angle de mesure −
3
a-)Donner l’écriture complexe de R
b-) Vérifier que R transforme le point A en le point A’ d’affixe 4 − 6𝑖
On admettra que R transforme les points B, C en les points B’ et C’ d’affixes respectives
2+2i et -2+8i
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135

c-) Placer les points A’, B’, C’ puis à l’aide du compas, les points A B C (la construction du
point A sera justifiée)
2-a)Calculer 𝑍𝐴 − 𝑍𝐵 + 𝑍𝐶
b) En déduire que le point O est le barycentre du système de points pondérés
{(𝐴; 1); (𝐵; −1); (𝐶; 1)}
3-)Soit l’ensemble 𝛤 des points M du plan tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a-)Vérifier que B appartient à 𝛤
b-) Déterminer puis tracer l’ensemble 𝛤
4-)Déterminer puis tracer l’ensemble 𝐷 des points M du plan tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
++++++++++++++++++++++++Exercice 41 :++++++++++++++++++++++++++
Soient trois points de l’espace, A, B, C non alignés et soit k un réel de l’intervalle [−1; 1]
On note 𝐺𝑘 le barycentre du système {(𝐴; 𝑘 2 + 1); (𝐵; 𝑘); (𝐶; −𝑘)}
1) Représenter les points A, B, C, le milieu I de [𝐵𝐶] et construire les points 𝐺1 et 𝐺−1
2) a) Montrer que pour tout réel k de l’intervalle [−1; 1] on a : 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑘 = − 𝑘 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑘²+1
b) Etablir le tableau de variations de la fonction f définie sur [−1; 1], par :
𝑥
𝑓(𝑥) = −
𝑥² + 1
c) En déduire l’ensemble des points 𝐺𝑘 quand k décrit l’intervalle [−1; 1]
Pour la suite de l’exercice aucune figure n’est demandée sur la copie
3) Déterminer l’ensemble E des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
4) Déterminer l’ensemble F des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖2𝑀𝐴 𝑀𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
5) L’espace est maintenant rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑖 , 𝑗, 𝑘⃗ ). Les points A, B,
C ont pour coordonnées respectives : (0; 0; 2) ; (−1; 2; 1) et (−1; 2; 5). Le point 𝐺𝑘 et
les ensembles E et F sont définis comme ci-déssus
a) Calculer les coordonnées de 𝐺1 et 𝐺−1 . Montrer que les ensembles E et
F sont sécants
b) Calculer le rayon du cercle (C) intersection de E et F
++++++++++++++++++++++++Exercice 42:++++++++++++++++++++++++++
ABC est un triangle tels que : BC = a ; AC = b et AB =
c ; C′ le milieu du segment [AB] et G le barycentre du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 4)} et
𝐺′ le barycentre du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 2)}
1) Soit 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 4𝑀𝐶²
4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
a) Montrer que 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺² +
6
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
b) Calculer deux de façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐶
En déduire que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 8𝑀𝐺 ′2 − 3𝑀𝐺² − 4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 4𝑀𝐶
12

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136

2) Soit 𝐺′′ le barycentre du système {(𝐺′, 8); (𝐺, −3)}


𝑐²+4𝑏²
a) Montrer que 8𝑀𝐺 ′2 − 3𝑀𝐺² = 5𝑀𝐺"² −
30
2 +28𝑏2 +7𝑐²
b) En déduire que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 5𝑀𝐺 ′′2 − 20𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑀𝐶′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 4𝑀𝐶
60
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝐶𝐶′] 𝑒𝑡 [𝐴𝐵]
Montrer que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G’’ dont on
déterminera le rayon en fonction de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
4) Soit S l’aire et p le demi-périmètre du triangle ABC
a) Calculer cos 𝐴̂ en fonction de 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
b) Calculer S en fonction de 𝑏; 𝑐 𝑒𝑡 sin 𝐴̂
1
c) Montrer que 𝑆 = (𝑏 2 + 𝑐 2 − 𝑎2 ) tan 𝐴̂
4
d) En déduire l’égalité : 16𝑆² = 4𝑏²𝑐² − (𝑏 2 + 𝑐 2 − 𝑎2 )² (1)
e) En factorisant le second membre de (1) , démontrer la formule de Héron :
𝑆 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐)
f) Soit H le projeté orthogonal du point A sur la droite (BC) : Démontrer que :
2
𝐴𝐻 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐)
𝑎
g) Application : Calculer l’aire du triangle ABC ; la distance AH et la valeur de tan 𝐴̂ tels
que: 𝐴𝐵 = 6 ; 𝐴𝐶 = 7 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 8
++++++++++++++++++++++++Exercice 43:++++++++++++++++++++++++++
On considère un rectangle ABCD de côté 𝑎 𝑒𝑡 3𝑎, (𝑎 > 0) . Soit I le point défini par ⃗⃗⃗⃗
DI =
2
⃗⃗⃗⃗⃗ et J le milieu de [BC]. Déterminer une mesure de l’angle IAJ
DC ̂
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 44:++++++++++++++++++++++++++
On considère un cercle de centre O et de rayon r. On place quatre points A, B, C et D tels
que (AB) et (CD) soient perpendiculaires. On note E leur point d’intersection et I le milieu
de [𝐴𝐷]. Démontrer que la médiane (EI) du triangle AED est une hauteur du triangle ECD

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137

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Limites des fonctions élémentaires :
●Limites à l’infini d’une fonction polynôme : Soit 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0
𝑎𝑛−1 𝑎2 𝑎𝑛 𝑎0
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑎𝑛 𝑥𝑛 car 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑛 (𝑎𝑛 + + ⋯+ + + ) et que
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥 𝑥𝑛−2 𝑥𝑛−1 𝑥𝑛
𝑎𝑛−1 𝑎2 𝑎1 𝑎0
lim (𝑎𝑛 + + ⋯+ + + ) = 𝑎𝑛 alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 𝒂𝒏 𝒙𝒏
𝑥→±∞ 𝑥 𝑥𝑛−2 𝑥𝑛−1 𝑥𝑛 𝒙→±∞ 𝒙→±∞
𝑎𝑛 𝑥𝑛 +𝑎𝑛−1 𝑥𝑛−1 +⋯+𝑎2 𝑥2 +𝑎1 𝑥+𝑎0
●Limites à l’infini d’une fonction polynôme : Soit 𝑓(𝑥) =
𝑏𝑚 𝑥𝑚 +𝑏𝑚−1 𝑥𝑚−1 +⋯+𝑏𝑥2 +𝑏1 𝑥+𝑏0
𝑎𝑛 𝑥𝑛
lim 𝑓(𝑥) = lim
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑏𝑚 𝑥𝑚
●Opérations sur les limites :
𝐥𝐢𝐦 𝐟 𝒍 𝒍 = +∞ 𝒍=𝟎 𝒍=∞ 𝒍=𝟎 𝒍=∞
𝐥𝐢𝐦 𝐠 𝒍′ ≠ 𝟎 𝒍′ = +∞ 𝒍′ = ∞ 𝒍′ = 𝟎 𝒍′ = 𝟎 𝒍′ ≠ 𝟎
𝐥𝐢𝐦(𝐟 + 𝐠) 𝑙 + 𝑙′ +∞ ∞ ∞ 0 ∞
𝐟 𝑙 Forme 0 ∞ Forme ∞
𝐥𝐢𝐦
𝐠 𝑙′ indéterminée Règle de signe indéterminée Règle de signe
𝐥𝐢𝐦(𝐟 × 𝐠) 𝑙 × 𝑙′ +∞ Forme Forme 0 ∞
indéterminée indéterminée Règle de signe
𝐥𝐢𝐦(𝐟 − 𝐠) 𝑙 − 𝑙′ Forme ∞ ∞ 0 ∞
indéterminée Règle de signe
●Limite d’une fonction composée : Soit f la fonction défini e par 𝑓(𝑥) = 𝑢 ∘ 𝑣
Si lim 𝑣 = 𝑙 et lim 𝑢 = 𝑙 ′ alors lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑢 ∘ 𝑣 = 𝑙′
𝑥→𝑎 𝑥→𝑙 𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
Continuité et dérivabilité d’une fonction :
●Continuité : Une fonction f est continue sur intervalle K si et seulement si elle admet une
limite finie en toute valeur de K
On dit que f est continue en un point 𝑥0 si et seulement si elle est continue à gauche et à
droite de 𝑥0 ; c’est-à-dire 𝐥𝐢𝐦− 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒙→𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎
●Dérivabilité : Une fonction f est dérivable sur intervalle K si et seulement si elle est
dérivable en tout point de l’intervalle K
On dit que f est dérivable en un point 𝑥0 si et seulement si elle est dérivable à gauche et à
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 ) 𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎)
droite de 𝑥0 ; c’est-à-dire 𝐥𝐢𝐦− ( 𝒙−𝒙𝟎
) = 𝐥𝐢𝐦+ (
𝒙−𝒙𝟎
) = 𝒇′(𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒙→𝒙𝟎 𝒙→𝒙𝟎
𝒇(𝒉+𝒙𝟎 )−𝒇(𝒙𝟎 ) 𝒇(𝒉+𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 )
Ou bien 𝐥𝐢𝐦− ( ) = 𝐥𝐢𝐦+ ( ) = 𝒇′ (𝒙𝟎 ) = 𝒍 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝒍 ∈ 𝑹
𝒉→𝟎 𝒉 𝒉→𝟎 𝒉
f ′ d (x0 ) est le nombre dérivé de f à droite en 𝑥0
f ′ g (x0 ) est le nombre dérivé de f à gauche 𝑥0
NB : Une fonction est dérivable en 𝒙𝟎 si et seulement si 𝐟 ′ 𝐝 (𝐱𝟎 ) = 𝐟 ′ 𝐠 (𝐱𝟎 )
Interprétation graphique :
Si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = 0 alors (C) admet une demi-tangente horizontale en 𝑥0
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138

Si 𝑓 ′ (𝑥0 ) = ∞ alors (C) admet une demi-tangente verticale en 𝑥0


Si 𝐟 ′ 𝐝 (𝐱𝟎 ) ≠ 𝐟 ′ 𝐠 (𝐱𝟎 ) alors (C) admet deux demi-tangentes obliques en 𝑥0
●Théorème des valeurs intermédiaires : Soit f une fonction continue et monotone sur un
intervalle K, on dit que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution 𝛼 ∈ ]𝑎; 𝑏[ si et seulement
si f réalise une bijection de 𝐾 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑓(𝐾) et que 𝛼 ∈ ]𝑎; 𝑏[ ⊂ 𝐾 on a : 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑏) < 0
●Equation de la tangente : Soit 𝑀(𝑥0 ; 𝑓(𝑥0 )) un point d’une fonction f
𝑦−𝑦0
La tangente en 𝑥0 a pour équation : = 𝑥 − 𝑥0 ⟹ 𝑦 − 𝑦0 = 𝑓 ′ (𝑥0 )(𝑥 − 𝑥0 ) ⟹
𝑓′ (𝑥0 )
𝑦 = 𝑓 ′ (𝑥0 )(𝑥 − 𝑥0 ) + 𝑦0 avec 𝑦0 = 𝑓(𝑥0 ) ⟹ 𝒚 = 𝒇′ (𝒙𝟎 )(𝒙 − 𝒙𝟎 ) + 𝒇(𝒙𝟎 )
Pour montrer qu’une droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est la tangente d’une courbe à un
point d’abscisse 𝑥0 ; on vérifie que : 𝐥𝐢𝐦 (𝒇(𝒙) − 𝒚) = 𝟎
𝒙⟶𝒙𝟎

Branches infinies :
●Asymptote verticale : Si lim 𝑓(𝑥) = ±∞ alors la droite d’équation 𝑥 = 𝑎 est asymptote
𝑥⟶𝑎
verticale à la courbe (C) de f
●Asymptote Horizontale : Si lim 𝑓(𝑥) = 𝑏 alors la droite d’équation 𝑦 = 𝑏 est
𝑥⟶±∞
asymptote horizontale à la courbe (C) de f
●Asymptote oblique : La droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec
𝑓(𝑥)
𝑎 = lim et 𝑏 = lim (𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥)
𝑥⟶±∞ 𝑥 𝑥⟶±∞
-Si 𝑎 = 0 alors (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐼)
-Si 𝑎 = ±∞ alors (C) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐽)
-Si 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑏 = ∞ alors (C) admet une branche parabolique de direction celle de 𝑦 = 𝑎𝑥
Pour montrer qu’une droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est asymptote à la courbe (𝐶) ; on
vérifie que : 𝐥𝐢𝐦 (𝒇(𝒙) − 𝒚) = 𝟎
𝒙⟶∞
Pour étudier la position relative de (𝐶𝑓) et (∆) on étudie le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦
Fonction réciproque :
Soit f une fonction continue et monotone sur un intervalle K et 𝑓 −1 sa bijection réciproque
de 𝐾 vers 𝑓(𝐾)
●𝑓 −1 a pour ensemble de définition 𝑓(𝐾)
●𝑓 −1 a le sens de variations que la fonction 𝑓
●(𝐶𝑓−1 ) est le symétrique de (𝐶𝑓 ) par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
Pour montrer que 𝑓 −1 est dérivable en un point d’abscisse 𝑎 ∈ 𝐾 , on détermine un réel
𝑏 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑓(𝑏) = 𝑎 et on verifie si 𝑓 ′ (𝑏) ≠ 0 alors (𝑓 −1 )′ (𝑎) existe
1
Pour calculer (𝑓 −1 )′ (𝑎) on procède comme suit : (𝑓 −1 )′ (𝑎) =
𝑓′ (𝑏)
Dérivées et primitives des fonctions :
Fonctions Dérivées Fonctions Primitives
𝑎∈𝑅 0 𝑎 𝑎𝑥 + 𝑐
𝑎𝑥 𝑎 𝑥𝑛 𝑥 𝑛+1
+𝑐
𝑛+1

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139

𝑥𝑛 𝑛𝑥 𝑛−1 1 1
− +𝑐
𝑥² 𝑥
1 1 1 √𝑥 + 𝑐

𝑥 𝑥² 2√𝑥
1 𝑛 1
√𝑥 − 𝑛+1 +𝑐
2√𝑥 𝑥 𝑥𝑛
1 𝑛 cos 𝑥 sin 𝑥 + 𝑐

𝑥𝑛 𝑥 𝑛+1
sin 𝑥 cos 𝑥 sin 𝑥 −cos 𝑥 + 𝑐
cos 𝑥 − sin 𝑥 1 + tan ²𝑥 tan 𝑥 + 𝑐
tan 𝑥 1 + tan ²𝑥 1
√1 − 𝑥² arcsin 𝑥 + 𝑐
1 1 arctan 𝑥 + 𝑐
arcsin 𝑥 √1 − 𝑥² 1 + 𝑥²
arctan 𝑥 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛+1
× +𝑐
1 + 𝑥² 𝑎 𝑛+1
𝑢+𝑣 𝑢′ + 𝑣′ 𝑢′ √𝑢 + 𝑐
2√𝑢
𝑢×𝑣 𝑢′ 𝑣 + 𝑣′𝑢 𝑎𝑥 1 𝑥
𝑎 +𝑐
ln 𝑎
𝑢 𝑢′ 𝑣 − 𝑣′𝑢
𝑣 𝑣²
𝑢𝑛 𝑛𝑢′𝑢𝑛−1
cos 𝑢 −𝑢′ sin 𝑢
sin 𝑢 𝑢′ cos 𝑢
tan 𝑢 1 + tan² 𝑢
FONCTIONS LOGARITHMES NEPERIENS
●Définition : On appelle fonction logarithme népérien et on note (ln 𝑥) la primitive de la
1
fonction 𝑠𝑢𝑟 ]0; +∞[
𝑥
●Propriétés algébriques :
𝑎
ln 𝑎𝑏 = ln 𝑎 + ln 𝑏 ; ln
= ln 𝑎 − ln 𝑏 ; ln 𝑎𝑛 = 𝑛 ln 𝑎 ; ln 𝑥 < 0 si 𝑥 ∈ ]0; 1[
𝑏
ln 1 = 0 ; ln 𝑒 = 1 ; ln 𝑥 = 𝑎 alors 𝑥 = 𝑒 𝑎
●Ensemble de définition :
Si 𝑓(𝑥) = ln(𝑢) alors 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑢 > 0}
Si 𝑓(𝑥) = ln|𝑢| alors 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑢 ≠ 0}
●Dérivée d’une fonction (ln)
𝑢′
La dérivée de la fonction 𝑓(𝑥) = ln 𝑢 se calcule comme suit 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑢
●Limite des fonctions (ln)
ln 𝑥
lim (ln 𝑥) = −∞ lim (ln 𝑥) = +∞ lim (𝑥 ln 𝑥) = 0 lim ( )=1
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→1 𝑥−1
ln(𝑥 + 1) ln 𝑥
lim ( )=1 lim =0
𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
FONCTIONS LOGARITHMES DE BASE a :

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140

●Définition : On appelle fonction logarithme de base a (𝑎 > 0 𝑒𝑡 𝑎 ≠ 1) et on note


ln 𝑥
(log 𝑎 𝑥) la fonction définie sur ]0; +∞[ par log 𝑎 𝑥 =
ln 𝑎
ln 𝑥
-Si 𝑎 = 𝑒 alors log 𝑒 𝑥 = = ln 𝑥 d’où (ln) est une fonction logarithme de base e
ln 𝑒
ln 𝑥
-Si 𝑎 = 10 alors log10 𝑥 = = log 𝑥 d’où (log) est une fonction logarithme décimale
ln 10
●Propriétés algébriques : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ 𝑒𝑡 ∀𝑦 ∈ ]0; +∞[
𝑥
log a 𝑥𝑦 = log a 𝑥 + log a 𝑦 ; log a = log a 𝑥 − log a 𝑦 ; log a 𝑥 𝑛 = 𝑛 log a 𝑥 ;
𝑦
1
log an 𝑥 = log a 𝑥 ; log a 𝑎 = 1 colog 𝑎 𝑥 = − log a 𝑥 ; 𝑎log𝑎 𝑥 = 𝑥
𝑛
●Relation entre logarithme de bases différentes :
ln 𝑥
ln 𝑥 ln 𝑎 log 𝑎 𝑥 𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝒙
log 𝑏 𝑥 = = = ⟹ 𝐥𝐨𝐠 𝒃 𝒙 =
ln 𝑏 ln 𝑏 log 𝑎 𝑏 𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝒃
ln 𝑎
FONCTIONS EXPONENTIELLES :
●Définition : On appelle fonction exponentielle et on note (𝑒 𝑥 ) la réciproque de
la fonction (ln 𝑥) strictement croissante
𝑒𝑎
●Propriétés algébriques : 𝑒 𝑎𝑏 = 𝑒 𝑎 × 𝑒 𝑏 ; 𝑒𝑏
= 𝑒 𝑎−𝑏 ; 𝑒 𝑎𝑛 = (𝑒 𝑎 )𝑛 ;
1
𝑒 𝑎 > 𝑒 𝑏 si 𝑎 > 𝑏 ; 𝑒 ln 𝑎 = 𝑎 ; 𝑒 𝑥 = 𝑎 alors 𝑥 = ln 𝑎 ; 𝑒 𝑥 > 0 ∀𝑥 ∈ ℝ ; 𝑒 −𝑎 =
𝑒𝑎
●Ensemble de définition :
Si 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 alors 𝐷𝑓 = ℝ
Si 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑢 alors 𝐷𝑓 = 𝐷𝑢
●Dérivée d’une fonction (𝒆𝒙 )
La dérivée de la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑢 s ′ écrit sous la forme 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑢′𝑒 𝑢
●Limite des fonctions (𝒆𝒙 )
𝑒𝑥 − 1
lim (𝑒 𝑥 ) = +∞ ; lim (𝑒 𝑥 ) = 0 ; lim (𝑥𝑒 𝑥 ) = 0 ; lim ( )=1
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→0 𝑥
𝑥 𝑒𝑥
lim ( )=1 ; lim = +∞ ; lim (𝑥𝑒 −𝑥 ) = 0
𝑥→0 𝑒 𝑥 −1 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

●Croissance comparée :
𝑒𝑥 𝑒𝑥 ln 𝑥
lim ( 𝛼 ) = +∞ ; lim ( ) = +∞ ; lim ( 𝑥 ) = 0 ; lim (𝑥 𝛼 𝑒 −𝑥 ) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ ln 𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥→+∞
ln 𝑥
lim ( ) = 0 ; lim (𝑥 𝛼 ln 𝑥) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝛼 𝑥→0

Eléments de symétrie :
●AXE DE SYMETRIE : Soit (∆) la droite d’équation 𝑥 = 𝑎
Pour démontrer que (∆) est un axe de symétrie à la courbe (C) de f, on procède
comme suit :
1ère Méthode : On doit montrer que la fonction 𝑓(𝑥 + 𝑎) est paire
2ème Méthode
COLLECTION : On doit montrer
PLANETE M DAOUDA 𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥)
que BANGOURA TSM EDITION 2019
ème
3 Méthode : On doit montrer que 𝑓(𝑎 + 𝑥) = 𝑓(𝑎 − 𝑥)
141

●CENTRE DE SYMETRIE : Soit 𝑀(𝑎; 𝑏) un point du plan


Pour démontrer que 𝑀 est un centre de symétrie à la courbe (C) de f, on procède
comme suit :
1ère Méthode : On doit montrer que la fonction 𝑓(𝑥 + 𝑎) − 𝑏 est impaire
2ème Méthode : On doit montrer que 𝑓(2𝑎 − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2𝑏
𝑓(𝑎+𝑥)+𝑓(𝑎−𝑥)
3ème Méthode : On doit montrer que
2
=𝑏
PLAN D’ETUDE D’UNE FONCTION TRIGONOMETRIQUE
Fonction périodique : Une fonction f est dite périodique de période T si et seulement si
∀𝑥 ∈ 𝑅; ∃𝑘 ∈ 𝑍 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: 𝑓(𝑥 + 𝑘𝑇) = 𝑓(𝑥)
NB : Si une fonction f est périodique de période T, étudier cette fonction revient à l’étudier
𝑇 𝑇 𝑇 𝑇
dans un intervalle de longueur T : 𝐼 = [− ; ] 𝑒𝑡 𝐸 = ]− ; [ ∩ 𝐷𝑓 puis on complète la
2 2 2 2
représentation par une translation de vecteur 𝑇𝑖 suivant le sens positif ou négatif
PERIODE DE CERTAINES FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES
Soit f une fonction ayant pour période T et g une fonction de période T’
𝑓
Les fonctions 𝑓 + 𝑔 ; 𝑓 − 𝑔 ; 𝑓 × 𝑔 𝑒𝑡 ont pour période 𝑡 = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑇 ; 𝑇’)
𝑔
∎ sin x alors T = 2π cos x alors T = 2π
2π 2π
∎sin ax alors T = cos ax alors T =
a a
∎sin² x alors T = π cos² x alors T = π
π
∎tan x alors T = π tan ax alors T =
a

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142

EXERCICE 1 :
Résoudre dans R les équations suivantes :
𝟏) ln(x − 6) + ln(x + 1) = ln4 + ln2 𝟐) ln(x + 5) + ln(x − 2) = ln8
𝟑) ln√3x − 1 + ln√x − 1 = ln(x − 2) 4) (lnx)2 − 2lnx − 3 = 0
2
5) (logx)(logx − 5) = 0 6) (logx) = logx 7) (logx)2 + logx − 2 = 0
8) 2log(x − 1) = log(x − 2) 9) (lnx)² = lnx² 10) (2lnx)2 + 10lnx − 6 = 0;
(x−1)(logx+1)
11) =0 12) 6 − 5log 2 x = 13logx
logx
13) ln|x + 1| + ln|x + 5| = ln15 14) e−2x − 7e−x + 6 = 0 15) e2x − 5ex + 4 = 0
16) e2x − 2ex −3=0 17) 2x+1 − 10 × 2−x + 12 = 0 18) 4x + 2x+1 − 3 = 0
1 1 1
19) 9x − 3x+1 − 10 = 0 20) (√2) = 16x 21) 62+log6 sinx + 22+log2 cosx = √2
x

4 4 4 x 4 a a>0
22) √log a √ax + log x √ax + √log a √ + log x √ = a où {
a x a≠1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans R les équations suivantes :
𝟏) 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟔) + 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟏) = 𝐥𝐧𝟒 + 𝐥𝐧𝟐
𝑥>6 𝑥 ∈ ]6; +∞[
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 − 6 > 0 ; 𝑥 + 1 > 0} ⟹ { alors {
𝑥 > −1 𝑥 ∈ ]−1; +∞[
DV = ]6; +∞[ ∩ ]−1; +∞[ = ]6; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟔; +∞[ ⟹
ln(x − 6) + ln(x + 1) = ln4 + ln2 ⟹ ln(x − 6)(x + 1) = ln 8 ⟹ (x − 6)(x + 1) = 8 ⟹
x 2 − 5x − 6 − 8 = 0 ⟹ x 2 − 5x − 14 = 0 ⟹ ∆= (−5)2 − 4(−14) = 25 + 56 = 81
5−9
x1 = = −2 ∉ DV
2
alors √∆= 9 ⟹ { 5+9 D’où 𝑺 = {𝟕}
x1 = =7
2
𝟐) 𝐥𝐧(𝐱 + 𝟓) + 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐) = 𝐥𝐧𝟖
𝑥 > −5 𝑥 ∈ ]−5; +∞[
●Domaine de validité :𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 + 5 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0} ⟹ { alors {
𝑥>2 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝐷𝑉 = ]−5; +∞[ ∩ ]2; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
ln(x + 5) + ln(x − 2) = ln8 ⟹ ln(x + 5)(x − 2) = ln 8 ⟹ (x + 5)(x − 2) = 8
⟹ x 2 + 3x − 10 − 8 = 0
⟹ x + 3x − 18 = 0 ⟹ ∆= (3)2 − 4(−18) = 9 + 72 = 81 alors √∆= 9 ⟹
2
−3.−9
x1 = = −6 ∉ DV
2
{ −3+9 D’où 𝑺 = {𝟑}
x1 = =3
2
𝟑) 𝐥𝐧√𝟑𝐱 − 𝟏 + 𝐥𝐧√𝐱 − 𝟏 = 𝐥𝐧(𝐱 − 𝟐)
1
𝑥>
3
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 3𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0} ⟹ {𝑥 > 1
𝑥>2
1
𝑥 ∈ ] ; +∞[ 1
alors { 3 𝐷 = ] ; +∞[ ∩ ]2; +∞[ ∩ ]1; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
𝑥 ∈ ]1; +∞[ 𝑉 3
𝑥 ∈ ]2; +∞[

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143

ln√3x − 1 + ln√x − 1 = ln(x − 2) ⟹ ln √(3x − 1)(x − 1) = ln(x − 2) ⟹


√(3x − 1)(x − 1) = x − 2 ⟹ (3x − 1)(x − 1) = (x − 2)2 ⟹ 3x 2 − 4x + 1 = x 2 − 4x + 4
−√6
x1 = ∉ DV
2
⟹ 2x² − 3 = 0 ⟹ { D’où 𝑺 = {∅}
√6
x1 = ∉ DV
2
𝟒) (𝐥𝐧𝐱)𝟐 − 𝟐𝐥𝐧𝐱 − 𝟑 = 𝟎 On pose ln 𝑥 = 𝑡 on a : 𝑡² − 2𝑡 − 3 = 0
𝑡 = −1 𝑡 = −1 −1
comme 𝑏 = 𝑎 + 𝑐 alors {𝑡 = − 𝑐 = 3 Mais ln 𝑥 = 𝑡 alors 𝑥 = 𝑒 𝑡 ⟹ { ⟹ {𝑥 = 𝑒 3 ⟹
2 𝑎
𝑡2 = 3 𝑥=𝑒
𝑺 = {𝒆−𝟏 ; 𝒆𝟑 }
log x = 0 10log x = 100 x=1
𝟓) (𝐥𝐨𝐠𝐱)(𝐥𝐨𝐠𝐱 − 𝟓) = 𝟎 ⟹ { ⟹{ ⟹{ ⟹
log x − 5 = 0 log x = 5 ⟹ 10log x = 105 x = 105
{𝟏; 𝟓}
𝐒= 𝟏𝟎
log x = 0
𝟔) (𝐥𝐨𝐠𝐱)𝟐 = 𝐥𝐨𝐠𝐱 ⟹ (log x)2 − log x = 0 ⟹ (log x)(log x − 1) = 0 ⟹ { ⟹
log x − 1 = 0
10log x = 100 x=1
{ ⟹{ ⟹ 𝐒 = {𝟏; 𝟏𝟎}
log x = 1 ⟹ 10log x = 101 x = 10
𝟕) (𝐥𝐨𝐠𝐱)𝟐 + 𝐥𝐨𝐠𝐱 − 𝟐 = 𝟎 on pose log x = t on a ∶ t² + t − 2 = 0 comme a + b + c = 0
t =1 1
alors { 1 mais log x = t ⟹ x = 10t alors {x = 10 = 10 ⟹ 𝐒 = {𝟏𝟎; 𝟏𝟎−𝟐 }
t 2 = −2 x = 10−2
𝟖) 𝟐𝐥𝐨𝐠(𝐱 − 𝟏) = 𝐥𝐨𝐠(𝐱 − 𝟐)
𝑥>1 𝑥 ∈ ]1; +∞[
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 − 1 > 0 ; 𝑥 − 2 > 0 } ⟹ { alors {
𝑥>2 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝐷𝑉 = ]2; +∞[ ∩ ]1; +∞[ = ]2; +∞[ alors 𝑫𝑽 = ]𝟐; +∞[
2 log(x − 1) = log(x − 2) ⟹ log(x − 1)2 = log(x − 2) ⟹ (x − 1)2 = (x − 1) ⟹
x 2 − 2x + 1 = x − 2 ⟹ x 2 − 3x + 3 = 0 ⟹ ∆= (−3)2 − 4(3) = 9 − 12 = −3 < 0
alors 𝑺 = {∅}
𝟗) (𝐥𝐧𝐱)𝟐 = 𝐥𝐧𝐱 𝟐 ⟹ (ln x)2 = 2 ln x ⟹ (ln x)² − 2 ln x = 0 ⟹ (ln x)(ln x − 2) = 0 ⟹
ln x = 0 x=1
{ ⟹{ ⟹ 𝐒 = {𝟏; 𝐞𝟐 }
ln x − 2 = 0 ln x = 2 ⟹ x = e2
𝟏𝟎) (𝟐𝐥𝐧𝐱)𝟐 + 𝟏𝟎𝐥𝐧𝐱 − 𝟔 = 𝟎 ⟹ 4(ln x)2 + 10 ln x − 6 = 0 on pose ln x = t on a ∶
4t 2 + 10t − 6 = 0 ⟹ 2t 2 + 5t − 3 = 0 ⟹ ∆= 52 − 4(2)(−3) = 25 + 24 = 49 ⟹ √∆= 7 ⟹
−5 − 7 12
t1 = =− = −3 x = e−3
{ 4 4 mais ln x = t alors x = et ⟹ { 1 ⟹ 𝐒 = {𝐞−𝟑 ; √𝐞 }
−5 + 7 2 1 x = e 2 = √e
t2 = = =
4 4 2
(𝐱−𝟏)(𝐥𝐨𝐠𝐱+𝟏)
𝟏𝟏) =𝟎
𝐥𝐨𝐠𝐱
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 > 0 𝑒𝑡 log 𝑥 ≠ 0 } ⟹ 𝑥 ≠ 1 alors
𝑫𝑽 = ]𝟎; 𝟏[ ∪ ]𝟏; +∞[
(x − 1)(logx + 1) x−1=0 x≠1
= 0 ⟹ (x − 1)(logx + 1) = 0 ⟹ { ⟹{ ⟹ x = 10−1
logx log x + 1 = 0 log x = −1
D’où 𝑺 = {𝟏𝟎−𝟏 }
𝟐 2
𝟏𝟐) 𝟔 − 𝟓𝐥𝐨𝐠 𝐱 = 𝟏𝟑𝐥𝐨𝐠𝐱 ⟹ 5(log x) + 13 log x − 6 = 0 on pose log x = t on a:
5t 2 + 13t − 6 = 0 ⟹ ∆= 132 − 4(5)(−6) = 169 + 120 = 389 ⟹ √∆= 17 ⟹
−13 − 17
t1 = = −3 x = 10−3 𝟐
{ 10 mais log x = t alors x = 10t ⟹ { −𝟑
2 ⟹ 𝐒 = {𝟏𝟎 ; 𝟏𝟎𝟓 }
−13 + 17 4 2 x = 105
t1 = = =
10 10 5
𝟏𝟑) 𝐥𝐧|𝐱 + 𝟏| + 𝐥𝐧|𝐱 + 𝟓| = 𝐥𝐧𝟏𝟓

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144

𝑥 ≠ −1
●Domaine de validité : 𝐷𝑉 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 + 1 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 + 5 ≠ 0 } ⟹ { alors 𝑫𝑽 = 𝑹 ∖ {−𝟏. −𝟓}
𝑥 ≠ −5
ln|x + 1| + ln|x + 5| = ln15 ⟹ ln|(x + 1)(x + 5)| = ln 15 ⟹ |(x + 1)(x + 5)| = 15 ⟹
(x + 1)(x + 5) = 15 2 2 ∆= 36 + 40 = 76
{ ⟹ {x 2 + 6x + 5 − 15 = 0 ⟹ {x 2 + 6x − 10 = 0 ⟹ {
(x + 1)(x + 5) = −15 x + 6x + 5 + 15 = 0 x + 6x + 20 = 0 ∆= 36 − 80 < 0
−6 − 2√19
x1 = = −3 − √19
√∆= √76 = 2√19 ⟹ 2 ⟹ 𝐒 = {−𝟑 − √𝟏𝟗; −𝟑 + √𝟏𝟗}
−6 + 2√19
x1 = = −3 + √19
{ 2
𝟏𝟒) 𝐞−𝟐𝐱 − 𝟕𝐞−𝐱 + 𝟔 = 𝟎 on pose t = e−x avec t > 0 on a: 𝑡² − 7𝑡 + 6 = 0
comme a + b + c = 0
t1 = 1
c x=0
alors { mais t = e−x alors 𝑥 = − ln 𝑡 ⟹ { 𝐒 = {𝟎 ; −𝐥𝐧 𝟔}
t2 = = 6 x = − ln 6
a
𝟏𝟓) 𝐞𝟐𝐱 − 𝟓𝐞𝐱 + 𝟒 = 𝟎 on pose t = ex avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡² − 5𝑡 + 4 = 0
t1 = 1
c x=0
comme a + b + c = 0 alors { mais t = ex alors 𝑥 = ln 𝑡 ⟹ {
t2 = = 4 x=4
a
𝐒 = {𝟎 ; 𝐥𝐧 𝟒}
𝟏𝟔) 𝐞𝟐𝐱 − 𝟐𝐞𝐱 − 𝟑 = 𝟎 on pose t = ex avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡² − 2𝑡 − 3 = 0 comme b = a + c
t 1 = −1 < 0
alors { c mais t = ex alors 𝑥 = ln 𝑡 ⟹ x = ln 3 d′ où 𝐒 = {𝐥𝐧 𝟑}
t2 = − = 3
a
1
𝟏𝟕) 𝟐𝐱+𝟏 + 𝟏𝟎 × 𝟐−𝐱 − 𝟏𝟐 = 𝟎 ⟹ 2 × 2x + 10 × x − 12 = 0 ⟹ 2 × 22x − 12 × 2x + 10 = 0
2
on pose t = 2x avec t > 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 2𝑡² − 12𝑡 + 10 = 0 comme a + b + c = 0
t1 = 1
c x=0
alors { mais t = 2x alors 𝑥 = log 2 𝑡 ⟹ { 𝐒 = {𝟎 ; 𝐥𝐨𝐠 𝟐 𝟓}
t2 = = 5 x = log 2 5
a
𝟏𝟖) 𝟒𝐱 + 𝟐𝐱+𝟏 − 𝟑 = 𝟎 ⟹ 22x + 2 × 2x − 3 = 0 on pose t = 2x avec t > 0
t1 = 1
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡 2 + 2𝑡 − 3 = 0 comme a + b + c = 0 alors { c
t 2 = = −3 < 0
a
mais t = 2x alors 𝑥 = log 2 𝑡 ⟹ x = log 2 1 = 0 𝐒 = { 𝟎 }
𝟏𝟗) 𝟗𝐱 − 𝟑𝐱+𝟏 − 𝟏𝟎 = 𝟎 ⟹ 32x − 3 × 3x − 10 = 0 on pose t = 3x avec t > 0
𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑡 2 − 3𝑡 − 10 = 0
3−7
t1 = = −2 < 0
⟹ ∆= 9 − 4(−10) = 9 + 40 = 49 ⟹ √∆= 7 alors { 2
3+7
t2 = =5
2
mais t = 3x alors 𝑥 = log 3 𝑡 ⟹ x = log 3 5 = 0 𝐒 = { log 3 5 }
𝟏 1
1 1
𝟐𝟎) (√𝟐)𝐱 = 𝟏𝟔𝐱 ⟹ 22x = 24x ⟹ = 4x ⟹ 8x² = 1 ⟹ x² = ⟹
2x 8

1 1 √8 2√2 √2 √𝟐
x = ±√ = ± =± =± =± ⟹ 𝐒 = {± }
8 √8 8 8 4 𝟒
𝟏 𝟏 1 1
𝟐𝟏) 𝟔𝟐+𝐥𝐨𝐠𝟔 𝐬𝐢𝐧𝐱 + 𝟐𝟐+𝐥𝐨𝐠𝟐 𝐜𝐨𝐬𝐱 = √𝟐 ⟹ 62 × 6log6 sinx + 22 × 2log2 cosx = √𝟐
√6 sin 𝑥 + √2 cos 𝑥 = √2 ⟹ cos 𝑥 + √3 sin 𝑥 = 𝟏 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑍 = 1 + 𝑖√3 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎:
2 𝜋
|𝑍| = √12 + (√3) = 2 𝑒𝑡 arg 𝑍 = 𝜃 = + 2𝑘𝜋 alors l′ équation devient:
3

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145

𝜋 𝜋
𝑐 𝜋 1 𝜋 𝑥 − = + 2𝑘𝜋
cos(𝑥 − 𝜃) = ⟹ cos (𝑥 − ) = = cos ⟹ { 3 3 ⟹
|𝑍| 3 2 3 𝜋 𝜋
𝑥 − = − + 2𝑘𝜋
3 3
𝜋 𝜋 2𝜋
𝑥 = + + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝟐𝛑
{ 3 3 3 ⟹ 𝐒 = { + 𝟐𝐤𝛑; 𝟐𝐤𝛑 }
𝜋 𝜋 𝟑
𝑥 = − + + 2𝑘𝜋 = 2𝑘𝜋
3 3
𝟒 𝐱 𝟒 𝐚 𝐚>0
𝟐𝟐) √𝐥𝐨𝐠𝐚 𝟒√𝐚𝐱 + 𝐥𝐨𝐠 𝐱 𝟒√𝐚𝐱 + √𝐥𝐨𝐠 𝐚 √ + 𝐥𝐨𝐠 𝐱 √ = 𝐚 𝐨ù { ⟹ 𝐃𝐕 = ]𝟎; 𝟏[ ∪ ]𝟏; +∞[
𝐚 𝐱 𝐚≠𝟏

1 1 1 x 1 a
√ log a ax + log x ax + √ log a + log x = a ⟹
4 4 4 a 4 x

x x
1 1 x x 1 ln ax ln ax 1 √ln a ln a
√ (log a ax + log x ax) + √ (log a − log x ) = a ⟹ √ + + − =a⟹
4 4 a a 2 ln a ln x 2 ln a ln x

x x
(ln x)(ln ax) + (ln a)(ln ax) √(ln x) (ln a) − (ln a) (ln a)
√ + = 2a ⟹
(ln a)(ln x) (ln a)(ln x)

x x 2
(ln ax)(ln a + ln x) √(ln a) (ln x − ln a) (ln ax)2 √
(ln )
a
√ + = 2a ⟹ √ + = 2a ⟹
(ln a)(ln x) (ln a)(ln x) (ln a)(ln x) (ln a)(ln x)

x x
ln ax ln ln(ax) ( ) ln x 2
+ a = 2a ⟹ a = 2a ⟹ = 2a ⟹
√(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x) √(ln a)(ln x)

2 ln x = 2a√(ln a)(ln x) ⟹ 4(ln x)2 = 4a2 (ln a)(ln x) ⟹ (ln x)2 − a2 (ln a)(ln x) = 0

ln x = 0 x≠1
⟹ (ln x)(ln x − a2 ln a) = 0 ⟹ { ⟹{ D’où 𝐒 = {𝐚𝐚² }
ln x − ln aa² = 0 x = aa²
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
Résoudre dans R les équations suivantes :
√3 1 1
1) 𝑥 log5 𝑥 = 125𝑥² 2) 𝑐𝑜𝑠 2 (ln 𝑥) + sin(ln(𝑥)2 ) − =
2 2 √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans R les équations suivantes :
1) 𝑥 log5 𝑥 = 125𝑥² ⟹ log 𝑥 𝑥 log5 𝑥 = log 𝑥 125𝑥² ⟹ log 5 𝑥 = log 𝑥 125 + log 𝑥 𝑥² ⟹
log 5 𝑥 = log 𝑥 53 + 2 log 𝑥 𝑥 ⟹ log 5 𝑥 = 3 log 𝑥 5 + 2 ⟹ log 5 𝑥 − 3 log 𝑥 5 − 2 = 0
1 1
Mais log 𝑥 5 = , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ log 5 𝑥 − 3 − 2 = 0 ⟹ (log 5 𝑥)2 − 3 − 2 log 5 𝑥 = 0
log5 𝑥 log5 𝑥
(log 5 x)2 − 2 log 5 x − 3 = 0 posons log 5 x = t , t 2 − 2t − 3 = 0 ⟹ b = a + c ⟹

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146

t = −1 x = 5−1
{1 mais log 5 x = t ⟹ 5log5 x = 5t ⟹ x = 5t alors { 1
t2 = 3 x2 = 53
𝟏
d′ où 𝐒 = { ; 𝟓𝟑 }
𝟓
√3 1 1 √3 1 1
2) cos2 (ln x) + sin(ln(x)2 ) − = ⟹ cos2 (ln x) + sin(2 ln x) − =
2 2 √2 2 2 √2
√3 1 1 1
On pose ln x = t; on a: cos2 (t) + sin(2t) − = mais cos2 t = (cos 2t + 1), on a
2 2 √2 2
1 √3 1 1 1 1 √3 1 1
(cos 2t + 1) + sin(2t) − = ⟹ cos 2t + + sin(2t) − = ⟹
2 2 2 √2 2 2 2 2 √2
1 √3 1 2√2
cos 2t + sin(2t) = ⟹ cos 2t + √3 sin(2t) = = √2 ⟹ cos 2t + √3 sin(2t) = √2
2 2 √2 2
𝜋 𝜋 √2 π
On pose 𝑍 = 1 + 𝑖√3 ⟹ |𝑍| = 2 𝑒𝑡 arg 𝑍 = + 2𝑘𝜋 ⟹ cos (2𝑡 − ) = = cos ⟹
3 3 2 4
𝜋 π 𝜋 π 7𝜋 7𝜋
2𝑡 − = + 2𝑘𝜋 2𝑡 = + + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝑡= + 𝑘𝜋
{ 3 4 ⟹{ 3 4 12 ⟹{ 24
𝜋 π 𝜋 π 𝜋 𝜋
2𝑡 − = − + 2𝑘𝜋 2𝑡 = − + 2𝑘𝜋 = + 2𝑘𝜋 𝑡= + 𝑘𝜋
3 4 3 4 12 24
7𝜋
t
Mais ln x = t ⟹ x = e alors {
𝑥 = 𝑒 24 +𝑘𝜋 d′ où 𝐒 = {𝒆𝟕𝝅
𝟐𝟒
+𝒌𝝅
𝝅
; 𝒆𝟐𝟒+𝒌𝝅 }
𝜋
+𝑘𝜋
𝑥 = 𝑒 24
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + et (C) sa courbe représentative
√𝑥²+1
1) Etudier les variations de f
2) Montrer que (C) admet un point d’inflexion Ω dont on précisera les coordonnées
3) Etudier les branches infinies de (C)
4) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]1; 2[
5) Montrer que f réalise une bijection de l’ensemble J que l’on déterminera
Donner le domaine de définition de 𝑓 −1 bijection réciproque de f
6) Déterminer 𝑓 −1 (𝑥)
7) Soit (C-1) la courbe représentative de 𝑓 −1
Construire dans un même repère les courbes (C) et (C-1)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + et (C) sa courbe représentative
√𝑥²+1
1) Etudions les variations de f
●Domaine de définition : 𝑫𝒇 = 𝑹 = ]−∞; +∞[
●Calcul de limites :
𝑥 𝑥 𝑥
− lim 𝑓(𝑥) = lim (1 + ) = lim (1 + )=0 ) = lim (1 +
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ +1 √𝑥 2 𝑥→−∞ |𝑥| √𝑥 2 𝑥→−∞
𝑥 𝑥 𝑥
− lim 𝑓(𝑥) = lim (1 + ) = lim (1 + ) = lim (1 + ) = 2
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 + 1 𝑥→+∞ √𝑥 2 𝑥→+∞ |𝑥|

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147

2𝑥 𝑥2 +1−𝑥2
′ √𝑥 2 +1−𝑥
′ (𝑥) 𝑥 2√𝑥2 +1 √𝑥2 +1 1
●Dérivons f : 𝑓 = (1 + ) = = = ⟹
√𝑥 2 +1 𝑥²+1 𝑥²+1 (𝑥 2 +1)√𝑥 2 +1
1
𝑓 ′ (𝑥) = >0
(𝑥 2 + 1)√𝑥² + 1
●Tableau de variations :
x −∞ +∞
f ′ (x) +
2
f(x)
0
2) Montrons que (C) admet un point d’inflexion Ω dont on précisera les coordonnées
1 ′ ((𝑥 2 +1)√𝑥 2 +1)′
Pour cela on calcule 𝑓 ′′ (𝑥): 𝑓 ′′ (𝑥) = ((𝑥2 ) =− (𝑥 2 +1)3
+1)√𝑥 2 +1
2𝑥(𝑥 2 + 1) 2𝑥(𝑥 2 + 1) + 𝑥(𝑥 2 + 1)
2𝑥√𝑥 2 +1+ 2+1
𝑓 ′′ (𝑥) = −
2√𝑥
=− √𝑥 2 + 1 ⟹
(𝑥 2 + 1)3 (𝑥 2 + 1)3
3𝑥(𝑥 2 + 1) 3𝑥 = 0
𝑓 ′′ (𝑥) = − on pose 𝑓 ′′ (𝑥) = 0; on a ∶ { ⟹𝑥=0
(𝑥 + 1)3 √𝑥² + 1
2 𝑥² + 1 = 0
Avec f(0) = 1 d′ où Ω(0; 1)
3) Etudions les branches infinies de (C)
●AV n’existe pas car Df = R ●AH y = 0 à − ∞ et y = 2 à + ∞
●AO n′ existe car a=0 mais (C) admet une branche parabolique de direction (OI)
4) Montrons que l’équation 𝐟(𝐱) = 𝐱 admet une unique solution 𝛂 ∈ ]𝟏; 𝟐[
f(x) = x ⟹ f(x) − x = 0 on pose g(x) = f(x) − x
D’après le théorème des valeurs intermédiaires on a : g(1) × g(2) < 0
1 √2
g(1) = f(1) − 1 = 1 + −1 = = 0,7
√2 2
alors 0,7(−0,11) = −0,077 < 0
2
g(2) = f(2) − 2 = 1 + − 2 = 0,89 − 1 = −0,11
{ √5
5) Montrons que f réalise une bijection de R vers l’ensemble J que l’on déterminera
Comme f est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de R vers
𝑓(𝑅) = 𝐽 = ]0; 2[
Le domaine de définition de 𝑓 −1 est 𝐽 = ]0; 2[
6) Déterminons 𝒇−𝟏 (𝒙)
𝑥 𝑥 𝑥2
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑦 ⟹ 1 + =𝑦⟹ =𝑦−1 ⟹ = (𝑦 − 1)2 ⟹
√𝑥 2 +1 √𝑥 2 +1 𝑥 2 +1
𝑥 2 = (𝑥 2 + 1)(𝑦 − 1)2 ⟹ 𝑥 = 𝑥 2 (𝑦 − 1) + − 1)2 ⟹
2 2 (𝑦
(𝑦 − 1)2 (𝑦 − 1)2
𝑥 2 (1 − (𝑦 − 1)2 ) = (𝑦 − 1)2 ⟹ 𝑥 2 = = ⟹
(1 − 𝑦 + 1)(1 + 𝑦 − 1) 𝑦(2 − 𝑦)
(𝑦 − 1)2 𝑦−1 𝒙−𝟏
𝑥=√ = ⟹ 𝒇−𝟏 (𝒙) =
𝑦(2 − 𝑦) √𝑦(2 − 𝑦) √𝒙(𝟐 − 𝒙)
7) Soit (C-1) la courbe représentative de 𝒇−𝟏
Construisons dans un même repère les courbes (C) et (C-1)

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148

●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ ; 𝐴𝐻: 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 2 𝐴𝑂 ∄


●Intersection avec les axes :
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ f(0) = 𝑑′ 𝑜ù 𝐴(0; 1)
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): f(x) > 0 ⟹ 𝑝𝑎𝑠 𝑑′𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √|𝑥² − 6𝑥 + 5| et (C) sa courbe représentative
1) Exprimer 𝑓(𝑥) sans le symbole valeur absolue
2) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C) admet-
elle des tangentes aux points d’abscisses 1 et 5 ?
3) Etudier les variations de f
4) Démontrer que les droites d’équations 𝑦 = 𝑥 − 3 𝑒𝑡 𝑦 = −𝑥 + 3 sont asymptotes à (C)
5) Tracer (C) et démontrer qu’elle admet un axe de symétrie, dont on précisera
l’équation.
𝑥
6) Démontrer que, pour tout nombre réel x de l’intervalle [1; 5] le point 𝑀 (𝑓(𝑥))
3
est une distance constante du point Ω ( ). En déduire la nature de (C) sur l’intervalle [1; 5]
0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √|𝑥² − 6𝑥 + 5| et (C) sa courbe représentative
1) Exprimons 𝒇(𝒙) sans le symbole valeur absolue
𝑥² − 6𝑥 + 5 = 0 ⟹ 𝑥 = 1 𝑜ù 𝑥 = 5
𝑥 −∞ 1 5 +∞
𝑥² − 6𝑥 + 5 + − +
|𝑥² − 6𝑥 + 5| 𝑥² − 6𝑥 + 5 −𝑥² + 6𝑥 − 5 𝑥² − 6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) √𝑥² − 6𝑥 + 5 √−𝑥² + 6𝑥 − 5 √𝑥² − 6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) = √𝑥² − 6𝑥 + 5 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
D’où { 𝑓(𝑥) = √−𝑥 2 + 6𝑥 − 5 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; 5[
𝑓(1) = 𝑓(5) = 0
2) Etudions la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition,

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149

●Continuité : Comme 𝐷𝑓 = 𝑅 et que 𝑓(1) = 𝑓(5) = 0 alors f est continue sur son
ensemble de définition
●Dérivabilité en 1 et 5:f est dérivable en 𝑥0 si et seulement si f ′ d (x0 ) = f ′ g (x0 ) = l avec l ∈ R
Dérivons la fonction f :
2𝑥 − 6 𝑥−3
𝑓 ′ (𝑥) = = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
2 2
2√𝑥 − 6𝑥 + 5 √𝑥 − 6𝑥 + 5
−2𝑥 + 6 −𝑥 + 3
𝑓 ′ (𝑥) = = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; 5[
{ 2√−𝑥 + 6𝑥 − 5 √−𝑥 2 + 6𝑥 − 5
2
1−3 2
𝑓 ′ 𝑔 (1) = =− = −∞
√1²−6+5 0+
+ En 1 on a : { −1+3 2 alors f n’est pas dérivable en 1
𝑓 ′ 𝑑 (1) = = = +∞
√−1²+6−5 0+
−5+3 2
𝑓 ′ 𝑔 (5) = =− = −∞
√−5²+30−5 0+
+ En 5 on a : { 5−3 2 alors f n’est pas dérivable en 5
𝑓 ′ 𝑑 (5) = = = +∞
√5²−30+5 0+
(C) admet des demi-tangentes verticales aux points d’abscisses 1 et 5
3) Etudions les variations de f
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = 𝑅
●Calcul de limites :
lim 𝑓(𝑥) = lim √|𝑥² − 6𝑥 + 5| = lim √|𝑥²| = lim |𝑥| = |±∞| = +∞
𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥→±∞ 𝑥→±∞
●Tableau de variations : comme
x−3
f ′1 (x) = si x ∈ ]−∞; 1[ ∪ ]5; +∞[
√x 2 − 6x + 5
on pose f ′ (x) = 0 ⟹ x = 3
−x + 3
f ′ 2(x) = si x ∈ ]1; 5[
{ √−x 2 + 6x − 5
Avec 𝑓(3) = √|3² − 6(3) + 5| = √|9 − 18 + 5| = √4 = 2
x −∞ 1 3 5 +∞
f ′1 (x) − − + +
f ′ 2 (x) + + − −
f ′ (x) − + − +
+∞ 2 +∞
f(x)
0 0
4) Démontrons que les droites d’équations 𝒚 = 𝒙 − 𝟑 𝒆𝒕 𝒚 = −𝒙 + 𝟑 sont
asymptotes à (C)
●Pour 𝑦 = 𝑥 − 3; on a ∶
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (√x 2 − 6x + 5 − 𝑥 + 3) = lim (|x| − x) = lim (x − x) = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
D’où 𝐥𝐢𝐦 (𝐟(𝐱) − 𝐲) = 𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐱→+∞
●Pour 𝑦 = −𝑥 + 3; on a ∶
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (√x 2 − 6x + 5 + 𝑥 − 3) = lim (|x| + x) = lim (−x + x) = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
D’où 𝐥𝐢𝐦 (𝐟(𝐱) − 𝐲) = 𝟎 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝐱→−∞
5) Traçons (C) et démontrons qu’elle admet un axe de symétrie, dont on précisera
l’équation.
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150

Sur le graphique on voit que l’axe de symétrie a pour équation 𝑥 = 3


Démonstration :
1ère Méthode : f(a + x) est paire
𝑓(3 + 𝑥) = √|(3 + 𝑥)2 − 6(3 + 𝑥) + 5| = √|𝑥 2 + 6𝑥 + 9 − 18 − 6𝑥 + 5| = √|𝑥 2 − 4|
On pose g(x) = √|x 2 − 4|; g(−x) = √|(−x)2 − 4| = √|x 2 − 4| = g(x) alors g est paire
2ème Méthode : 𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥)
𝑓(6 − 𝑥) = √|(6 − 𝑥)2 − 6(6 − 𝑥) + 5| = √|𝑥 2 − 12𝑥 + 36 − 36 + 6𝑥 + 5|
𝑓(6 − 𝑥) = √|x 2 − 6x + 5| = f(x) d′ où 𝐟(𝟔 − 𝐱) = 𝐟(𝐱) 𝐜𝐪𝐟𝐝
2ème Méthode : 𝑓(𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑎 + 𝑥)
𝑓(3 + 𝑥) = √|(3 + 𝑥)2 − 6(3 + 𝑥) + 5| = √|𝑥 2 + 6𝑥 + 9 − 18 − 6𝑥 + 5| = √|𝑥 2 − 4|
𝑓(3 − 𝑥) = √|(3 − 𝑥)2 − 6(3 − 𝑥) + 5| = √|𝑥 2 − 6𝑥 + 9 − 18 + 6𝑥 + 5| = √|𝑥 2 − 4|
D’où 𝐟(𝟑 − 𝐱) = 𝐟(𝟑 + 𝐱) 𝐜𝐪𝐟𝐝
6) Démontrons que, pour tout nombre réel x de l’intervalle [𝟏; 𝟓] le point
𝒙 𝟑
𝑴 (𝒇(𝒙)) est une distance constante du point𝛀 ( ).
𝟎
Pour cela calculons la distance Ω𝑀:
2
Ω𝑀 = √(𝑥𝑀 − 𝑥Ω )2 + (𝑦𝑀 − 𝑦Ω )2 = √(𝑥 − 3)2 + (𝑓(𝑥) − 0)2 = √(𝑥 − 3)2 + (𝑓(𝑥))
2
Ω𝑀 = √𝑥 2 − 6𝑥 + 9 + (√−𝑥 2 + 6𝑥 − 5) = √𝑥 2 − 6𝑥 + 9 − 𝑥 2 + 6𝑥 − 5 = 2 alors 𝛀𝑴 = 𝟐
Déduisons-en la nature de (C) sur l’intervalle [𝟏; 𝟓]
(C) est un demi cercle de centre Ω et de rayon R=2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
𝑥²+𝑎𝑥+𝑏
Soit la fonction f définie R par : 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²−2𝑥+2
1) Vérifier que f définie sur R
2) Calculer les nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 pour que (C) passe par le point A(2 ; 0) et admette
au point B d’abscisse 1 une tangente parallèle à la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥
(x−2)²
3) On considère la fonction g définie sur R par g(x) =
x²−2x+2

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151

a) Etudier les variations de g et les limites de g


b) Montrer que la courbe (C) représentative de g admet une asymptote
c) Montrer que le point I(1 ; 1) est un centre de symétrie
d) Construire (C) dans un repère orthonormal
4) a) Soit m un nombre réel. Utiliser (C) pour résoudre graphiquement l’équation où
l’inconnue est x : 𝑥 2 (𝑚 − 1) + 2𝑥(2 − 𝑚) + 2(𝑚 − 2) = 0
b) Vérifier ces résultats par le calcul
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Vérifions que f définie sur R
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅: 𝑥² − 2𝑥 + 2 ≠ 0}; ∆= 4 − 4 × 2 = −4 < 0 alors 𝐃𝐟 = 𝐑
2) Calculons les nombres réels 𝒂 𝒆𝒕 𝒃 pour que (C) passe par le point A(2 ; 0) et admette
au point B d’abscisse 1 une tangente parallèle à la droite d’équation 𝒚 = −𝟐𝒙
●(C) passe par le point 𝐴(2 ; 0) si et seulement si 𝑓(2) = 0 ⟹ 22 + 2𝑎 + 𝑏 = 0 ⟹
2𝑎 + 𝑏 = −4
●(C) admet au point B d’abscisse 1 une tangente parallèle à la droite d’équation 𝑦 = −2𝑥
−(2+𝑎)𝑥 2 +(4−2𝑏)𝑥+2𝑎+2𝑏
Si et seulement si 𝑓 ′ (1) = −2 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 2 −2𝑥+2)2
−2 − 𝑎 + 4 − 2𝑏 + 2𝑎 + 2𝑏
𝑓 ′ (1) = = −2 ⟹ 𝑎 + 2 = −2 ⟹ 𝑎 = −4
(12 − 2 + 2)2
𝑥²−4𝑥+4 (𝑥−4)²
Alors 2(−4) + 𝑏 = −4 ⟹ 𝑏 = 4 d’où 𝑓(𝑥) = =
𝑥²−2𝑥+2 𝑥²−2𝑥+2
(𝐱−𝟐)²
3) On considère la fonction g définie sur R par 𝐠(𝐱) =
𝐱²−𝟐𝐱+𝟐
a) Etudions les variations de g et les limites de g
●Domaine de définition : 𝐷𝑔 = 𝑅
●Calcul de limites : lim g(x) = 1
x⟶±∞
−(2+a)x2 +(4−2b)x+2a+2b 2x²−4x 2x²−4x
●Dérivée de g : g ′ (x) = (x2 −2x+2)2
= d′ où g ′ (x) =
x²−2x+2 x²−2x+2
On pose g’(x)=0 on a : x=0 où x=2 avec g(0) = 2 et g(2) = 0

x −∞ 0 2 +∞
g ′ (x) + − +
2 1
g(x)
1 0
b) Montrons que la courbe (C) représentative de g admet une asymptote
Comme lim g(x) = 1 alors la droite d’équation 𝑦 = 1 est asymptote à (C)
x⟶±∞
c) Montrons que le point I(1 ; 1) est un centre de symétrie
Vérifions si 𝑔(2𝑎 − 𝑥) + 𝑔(𝑥) = 2𝑏
(2 − 𝑥 − 2)2 (𝑥 − 2)2
g(2 − x) + g(x) = 2
+ 2 =
(2 − 𝑥) − 2(2 − 𝑥) + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2
𝑥2 (𝑥 − 2)2 𝑥2 (𝑥 − 2)2
= 2
+ 2 = 2 + 2 =
4 − 4𝑥 + 𝑥 − 4 + 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2 𝑥 − 2𝑥 + 2

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152

𝑥² + (𝑥 − 2)2 𝑥² + 𝑥² − 4𝑥 + 4 2(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)
= = = 2 ⟹. g(2 − x) + g(x) = 2
𝑥 2 − 2𝑥 + 2 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 𝑥 2 − 2𝑥 + 2
d) Construisons (C) dans un repère orthonormal
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ ; 𝐴𝐻: 𝑦 = 1 𝑒𝑡 𝐴𝑂 ∄
●Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ g(0) = 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐵(0; 2)
(𝑥 − 2 )2
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): g(x) = 0 ⟹ 2 = 0 ⟹ 𝑥 = 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴(2; 0)
𝑥 − 2𝑥 + 2

4) a) Soit m un nombre réel. Utilisons (C) pour résoudre graphiquement l’équation où l’inconnue
est x : 𝒙𝟐 (𝒎 − 𝟏) + 𝟐𝒙(𝟐 − 𝒎) + 𝟐(𝒎 − 𝟐) = 𝟎
𝑚𝑥 2 − 𝑥 2 + 4𝑥 − 2𝑚𝑥 + 2𝑚 − 4 = 0 ⟹ 𝑚(𝑥 2 − 2𝑥 + 2) = 𝑥 2 − 4𝑥 + 4 ⟹
𝑥² − 4𝑥 + 4 (𝑥 − 2)²
𝑚= = = g(x) ⟹ g(x) = 𝑚
𝑥² − 2𝑥 + 2 𝑥² − 2𝑥 + 2
●Si m ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]2; +∞[ l′ équation n′ a pas de solution
●Si m ∈ ]0; 2[ l′ équation admet deux solutions
●Si m = 0 où m = 2 l′ équation admet une solution
b) Vérifions ces résultats par le calcul
𝑥 2 (𝑚 − 1) + 2𝑥(2 − 𝑚) + 2(𝑚 − 2) = 0 ⟹ ∆= (4 − 2𝑚)2 − 4(𝑚 − 1)(2𝑚 − 4)
∆= 16 − 16𝑚 + 4𝑚² − 4(2𝑚2 − 4𝑚 − 2𝑚 + 4) = −4𝑚² + 8𝑚
−4𝑚 = 0 ⟹ 𝑚 = 0
Etudions le signe de ∆∶ On pose ∆= 0 ; −4𝑚2 + 8𝑚 = −4𝑚(𝑚 − 2) = 0 ⟹ {
𝑚−2=0⟹𝑚 =2
𝑚 −∞ 0 2 +∞
∆ − + −
●Si m ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]2; +∞[ l′ équation n′ a pas de solution 𝑐𝑎𝑟 ∆< 0
●Si m ∈ ]0; 2[ l′ équation admet deux solutions 𝑐𝑎𝑟 ∆> 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 √∆= √4𝑚(2 − 𝑚) =
−4 + 2𝑚 − 2√𝑚(2 − 𝑚)
𝑥1 =
2(𝑚 − 1)
√∆= 2√𝑚(2 − 𝑚) 𝑒𝑡
−4 + 2𝑚 + 2√𝑚(2 − 𝑚)
𝑥2 =
{ 2(𝑚 − 1)
−4+2𝑚
●Si m = 0 où m = 2 l′ équation admet une solution car ∆= 0 avec x1 = x2 =
2(𝑚−1)
−m = 0 alors x = 2 et m = 2 alors x = 0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
𝑥²+|𝑥−2|
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = |𝑥+1|
et (C) sa courbe représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en -1 et 2
2) Etudier les variations de f et tracer (C)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
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153

1) Etudions la continuité et la dérivabilité de f en -1 et 2


Ecrivons d’abord f sans le symbole « valeur absolue »
𝑥 −∞ −1 2 +∞
𝑥+1 − + +
|𝑥 + 1| −𝑥 − 1 𝑥+1 𝑥+1
𝑥−2 − − +
|𝑥 − 2| −𝑥 + 2 −𝑥 + 2 𝑥−2
𝑓(𝑥) 𝑥² − 𝑥 + 2 𝑥² − 𝑥 + 2 𝑥² + 𝑥 − 2
−𝑥 − 1 𝑥+1 𝑥+1
𝑥²−𝑥+2
𝒇(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1[
−𝑥−1
𝑥²−𝑥+2
D’où 𝒇(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 2[
𝑥+1
𝑥²+𝑥−2
{ 𝒇(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝑥+1
●Continuité : En -1 on a : lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(1) = 𝑙 ; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→−1
𝑥 2 + |𝑥 − 2| (−1)² + |−1 − 2| 1 + 3
lim 𝑓(𝑥) = lim ( )= = + = +∞
𝑥→−1 𝑥→−1 |𝑥 + 1| |−1 + 1| 0
Alors f n’est pas continue en -1
●Continuité : En 2 on a : lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(2) = 𝑙 ; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→2
𝑥 2 + |𝑥 − 2| (2)² + |2 − 2| 4 𝟒
lim 𝑓(𝑥) = lim ( )= = ∈ 𝑅 𝒇(𝟐) =
𝑥→2 𝑥→2 |𝑥 + 1| |2 + 1| 3 𝟑
Alors f est continue en 2
●Dérivabilité : En -1 on a : 𝑓 ′ 𝑔 (2) = 𝑓 ′ 𝑑 (2) = 𝑓′(2) = 𝑙 ; (𝑙 ∈ 𝑅)
Comme f n’est pas continue en -1 alors elle n’est pas aussi dérivable
●Dérivabilité : En 2 on a : f ′ g (2) = f ′ d (2) = f′(2) = l ; (l ∈ R)
𝑥2 − 𝑥 + 2 4 3𝑥 2 − 3𝑥 + 6 − 4𝑥 − 4
f(x) − f(2) − 3(𝑥 + 1)

f g (2) = lim− = lim− 𝑥+1 3 = lim
x→2 x−2 x→2 x−2 x→2− x−2
𝑥2 + 𝑥 − 2 4 3𝑥 2 + 3𝑥 − 6 − 4𝑥 − 4
f(x) − f(2) − 3(𝑥 + 1)
′ (2)
{f d = lim+ = lim+ 𝑥 + 1 3 = lim
x→2 x−2 x→2 x−2 x→2+ x−2
1
3𝑥 2 − 7𝑥 + 2 3 (𝑥 − ) (𝑥 − 2)
3 3𝑥 − 1
3(𝑥 + 1) 3(𝑥 + 1) ( ) 5
f ′ g (2) = lim− = lim− = lim− 3 =
x→2 x−2 x→2 x−2 x→2 (𝑥 + 1) 9
5
3𝑥 2 − 𝑥 − 10 3 (𝑥 + ) (𝑥 − 2)
3 3𝑥 + 5
3(𝑥 + 1) 3(𝑥 + 1) ( ) 11
′ (2)
fd = lim+ = lim+ = lim+ 3 =
{ x→2 x−2 x→2 x−2 x→2 (𝑥 + 1) 9
Comme 𝐟 ′ 𝐠 (𝟐) ≠ 𝐟 ′ 𝐝 (𝟐) alors f n’est pas dérivable en 2
2) Etudions les variations de f et traçons (C)
●Domaine de définition : 𝑫𝒇 = ℝ ∖ {−𝟏} = ]−∞; −𝟏[⋃]−𝟏; +∞[
𝑥²−𝑥+2
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = lim = lim (−𝑥) = +∞ alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) =
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ −𝑥−1 𝑥→−∞ 𝒙→−∞
+∞
𝑥² + 𝑥 − 2
lim 𝑓(𝑥) = lim = lim (𝑥) = +∞ alors 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥+1 𝑥→+∞ 𝒙→+∞

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154

𝑥 2 + |𝑥 − 2| (−1)² + |−1 − 2| 1 + 3
lim 𝑓(𝑥) = lim ( )= = + = +∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝑥→−1 𝑥→−1 |𝑥 + 1| |−1 + 1| 0 𝒙→−𝟏
−𝑥²−2𝑥+3
𝒇𝟏 ′(𝒙) = 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1[
(𝑥+1)² 𝒙 = 𝟏 ; 𝒙 = −𝟑 𝒆𝒕 𝒙 ≠ −𝟏
𝑥 2 +2𝑥−3
●Dérivée de f : 𝒇𝟐 ′(𝒙) = (𝑥+1)2
𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 2[ ⟹ {𝒙 = 𝟏 ; 𝒙 = −𝟑 𝒆𝒕 𝒙 ≠ −𝟏
′ 𝑥²+2𝑥+3 𝒇𝟑 ′ (𝒙) > 0
{ 𝒇𝟑 (𝒙) = (𝑥+1)²
𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]2; +∞[
𝑥 −∞ −3 −1 1 2 +∞
𝑓1 ′(𝑥) − + + − −
𝑓2 ′(𝑥) + − − + +
𝑓3 ′(𝑥) + + + + +
𝑓′(𝑥) − + − + +
●Les variations de f : 𝑓(−3) = 7 𝑒𝑡 𝑓(1) = 1
𝑥 −∞ −3 −1 1 2 +∞
𝑓′(𝑥) − + − + +
+∞ +∞ +∞ +∞
𝑓(𝑥) 4
3
7 1
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = −1 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = −𝑥 + 2 à − ∞ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑥 à + ∞
●Intersection avec les axes :
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ f(0) = 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐴(0; 2)
(𝑥 − 2 )2
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): f(x) = 0 ⟹ 2 = 0 ⟹ 𝑥 = 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴(2; 0)
𝑥 − 2𝑥 + 2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
1+𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1−𝑐𝑜𝑠𝑥
1) Déterminer Df ;Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle
[−𝜋; 𝜋]
𝜋
√2 cos(𝑥+ 4 )−1
2) a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) =
(1−𝑐𝑜𝑠𝑥)²
b) Dresser le tableau de variations de f sur [−𝜋; 𝜋]

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155

c) Vérifier que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont on
précisera la nature
3) a) Tracer (C) et préciser les coordonnées des points où la tangente est parallèle à (OI)
b) Déterminer une équation des tangentes aux points d’abscisses −𝜋 𝑒𝑡 𝜋
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1+𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1−𝑐𝑜𝑠𝑥
3) Déterminer 𝑫𝒇 ; 𝑫𝒇 = {∀𝒙 ∈ 𝑹; 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ≠ 𝟎 }; 𝐜𝐨𝐬 𝒙 ≠ 𝟏 ≠ 𝐜𝐨𝐬 𝟎 ⟹
𝒙 ≠ 𝟐𝒌𝝅 𝑫𝒇 = 𝑹 ∖ {𝟐𝒌𝝅}
Justifions que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [−𝝅; 𝝅]
Cette fonction est périodique de période 2𝜋 alors l’étude de cette fonction peut etre
réduite dans un intervalle de longueur 2𝜋 avec [– 𝜋; 𝜋]
𝝅
√𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝒙+ 𝟒 )−𝟏
4) a) Démontrons que : ∀𝒙 ∈ 𝑫𝒇 , 𝐨𝐧 𝐚 𝒇′(𝒙) =
(𝟏−𝒄𝒐𝒔𝒙)²
1 + 𝑠𝑖𝑛𝑥 ′ cos 𝑥(1 − cos 𝑥) − sin 𝑥 (1 + sin 𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = ( ) = =
1 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 (1 − cos 𝑥)2
cos 𝑥 − (cos 𝑥)2 − sin 𝑥 − (sin 𝑥)2 cos 𝑥 − sin 𝑥 − 1
𝑓 ′ (𝑥) = =
(1 − cos 𝑥)2 (1 − cos 𝑥)2
𝝅
𝜋 √𝟐 𝐜𝐨𝐬 (𝒙 + 𝟒 ) − 𝟏
mais cos 𝑥 − sin 𝑥 = √2 cos (𝑥 + ) alors 𝒇′(𝒙) = 𝐜𝐪𝐟𝐝
4 (𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝒙)²
c) Dressons le tableau de variations de f sur [−𝝅; 𝝅]
Sur [– 𝜋; 𝜋]; 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 ≠ 0:
1+sin 0 1
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = = = +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→0 1−cos 0 0+ 𝑥→0
1
𝑓(𝜋) = 𝑓(−𝜋) =
2
𝜋
√2 cos(𝑥+ 4 )−1
●Etude de variations : 𝑓 ′ (𝑥) = (1−𝑐𝑜𝑠𝑥)2
on pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹
𝜋 𝜋 𝜋 √2 𝜋
√2 cos (𝑥 + ) − 1 = 0 ⟹ √2 cos (𝑥 + ) = 1 ⟹ cos (𝑥 + ) = = cos ⟹
4 4 4 2 4
𝜋 𝜋 𝜋
𝑥 + = + 2𝑘𝜋 𝑥 ≠ 2𝑘𝜋 𝜋 𝜋 1+sin(− 2 )
4 4
{ 𝜋 𝜋 ⟹ {𝑥 = − 𝜋 + 2𝑘𝜋 𝑠𝑖 𝑘 = 0 alors 𝑥 ≠ 0 𝑜ù 𝑥 = − alors 𝑓 (− ) = 𝜋 =0
𝑥 + = − + 2𝑘𝜋 2 2 1−cos(− 2 )
4 4 2

𝑥 𝜋
−𝜋 − 0 𝜋
2
𝑓 ′ (𝑥) − + −
1 +∞
+∞
2
𝑓(𝑥)
1
0
2
c) Vérifions que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont
on précisera la nature
Comme lim 𝑓(𝑥) = +∞ alors la droite d’équation 𝒙 = 𝟎 est une asymptote verticale à (C)
𝑥→0
sur cet intervalle

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156

3) a) Traçons (C) et précisons les coordonnées des points où la tangente est parallèle à
(OI)
Les points où la tangente est parallèle à l’axe (OI) se déterminent comme suit :
𝜋
𝜋 𝜋 1 + sin (− + 2𝑘𝜋)
𝑓 ′ (𝑥) = 0 avec 𝑥 = − + 2𝑘𝜋 𝑒𝑡 𝑓 (− + 2𝑘𝜋) = 2 =0
2 2 𝜋
1 − cos (− + 2𝑘𝜋)
2
𝜋
D’où les coordonnées de ces points sont (− + 2𝑘𝜋; 0)
2
b) Déterminons une équation des tangentes aux points d’abscisses −𝝅 𝒆𝒕 𝝅
𝜋
√2 cos (−𝜋 + 4) − 11
′ (−𝜋)(𝑥 𝑓 ′ (−𝜋) = =−
𝑦=𝑓 + 𝜋) + 𝑓(−𝜋) (1 − 𝑐𝑜𝑠𝜋)2 2
{ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜋
𝑦 = 𝑓 ′ (𝜋)(𝑥 − 𝜋) + 𝑓(𝜋) √2 cos (𝜋 + 4) − 1 1
𝑓 ′ (𝜋) = =−
{ (1 − 𝑐𝑜𝑠𝜋)2 2
1 1 1 𝜋 1 1 𝜋 1
𝑦 = − (𝑥 + 𝜋) + = − 𝑥 − + 𝐸𝑛 – 𝜋 ∶ 𝑦 = − 𝑥 − +
2 2 2 2 2 2 2 2
{ 1 1 1 𝜋 1 ⟹{ 1 𝜋 1
𝑦 = − (𝑥 − 𝜋) + = − 𝑥 + + 𝐸𝑛 𝜋: 𝑦 = − 𝑥 + +
2 2 2 2 2 2 2 2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥²
1) a) Déterminer la fonction f’ de f
b) Etudier les variations de f’
c) En déduire le signe de f’
2) Déterminer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
3) Dresser le tableau de variations de f et tracer sa courbe représentative dans le plan muni
d’un repère orthonormé (O, I, J)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥²
1) a) Déterminons la fonction f’ de f
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 ln 𝑥 − 𝑥 2 )′ = ln 𝑥 + 1 − 2𝑥 ⟹ 𝒇′ (𝒙) = 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏 − 𝟐𝒙
b) Etudions les variations de f’

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157

●Domaine de définition : 𝐷𝑓′ = ]0, +∞[


●Calcul de limites :
lim+ 𝑓 ′ (𝑥) = lim+ (ln 𝑥 + 1 − 2𝑥) = −∞ ⟹ lim+ 𝑓 ′ (𝑥) = −∞
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
ln 𝑥 1
lim 𝑓 ′ (𝑥) = lim (ln 𝑥 + 1 − 2𝑥) = lim 𝑥 ( + − 2) = − ∞ ⟹ lim+ 𝑓 ′ (𝑥) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥→0
1 1−2𝑥 1−2𝑥
●Dérivons f’(x) : 𝑓 ′′ (𝑥) = (ln 𝑥 + 1 − 2𝑥)′ = − 2 = ⟹ 𝑓 ′′ (𝑥) =
𝑥 𝑥 𝑥
1 1 1
On pose 𝑓 ′′ (𝑥) = 0 alors 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑓 ′ ( ) = ln + 1 − 1 = − ln 2
2 2 2
𝑥 1
0 +∞
2
𝑓 ′ ′(𝑥) + −
− ln 2
𝑓′(𝑥)
−∞ −∞
c) Déduisons-en le signe de f’
Comme le maximum de f’ est – ln 2 alors 𝑓 ′ (𝑥) < 0
2) Déterminons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+(𝑥 ln 𝑥 − 𝑥²) = 0 ⟹ lim+ 𝑓 ′ (𝑥) = 0
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0

ln 𝑥
lim 𝑓 (𝑥) = lim (xln 𝑥 − 𝑥²) = lim 𝑥² ( − 1) = − ∞ ⟹ lim+ 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→0
3) Dressons le tableau de variations de f et traçons sa courbe représentative dans
le plan muni d’un repère orthonormal (O, I, J)
𝑥 0 +∞
𝑓 ′ (𝑥) −
0
𝑓(𝑥)
−∞
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = −∞ alors AO n’existe
pas mais (C) admet une branche parabolique de direction (OJ)

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9:
Soit la fonction f définie par : f(x) = xln|x| si x ≠ 0 et f(0) = 0
1) Justifier que f est continue en 0
2) Démontrer que f est impaire

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158

3) Etudier f et tracer sa courbe représentative


++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝐟(𝐱) = 𝐱𝐥𝐧|𝐱| 𝐬𝐢 𝐱 ≠ 𝟎 𝐞𝐭 𝐟(𝟎) = 𝟎
1) Justifions que f est continue en 0
𝑓 est continue en 0 si et seulement si : lim+ 𝑓(𝑥) = lim− 𝑓(𝑥) = 𝑓(0) = 𝑙 ; 𝑙 ∈ 𝑅
𝑥→0 𝑥→0
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ 𝑓(𝑥) = 0 ln 0 = 0 = 𝑓(0) ∈ 𝑅 alors f est continue en 0
𝑥→0 𝑥→0
2) Démontrons que f est impaire. Vérifions si 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥)
𝑓(−𝑥) = −𝑥 ln|−𝑥| = −𝑥 ln|𝑥| ′
{ 𝑑 𝑜ù 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥) = −𝑥 ln|𝑥| 𝐜𝐪𝐟𝐝
−𝑓(𝑥) = −𝑥 ln|𝑥|
3) Etudions f et traçons sa courbe représentative
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = 𝑅
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = −∞ ln|−∞| = −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥) = +∞ ln|+∞| = +∞ alors lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
1
●Dérivons f(x) :𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 ln|𝑥|)′ = ln|𝑥| + 𝑥 alors 𝑓 ′ (𝑥) = ln|𝑥| + 1
𝑥
On pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ ln|𝑥| + 1 = 0 ⟹ ln|𝑥| = −1 ⟹ |𝑥| = 𝑒 −1 ⟹ 𝑥 = ±𝑒 −1
𝑓(𝑒 −1 ) = 𝑒 −1 ln 𝑒 −1 = −𝑒 −1 𝑒𝑡 𝑓(−𝑒 −1 ) = −𝑒 −1 ln|−𝑒 −1 | = 𝑒 −1
𝑥 −∞ − 𝑒 −1 𝑒 −1 +∞
′ + − +
𝑓 (𝑥)
𝑒 −1 +∞
𝑓(𝑥)
−∞ − 𝑒 −1
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = +∞ alors AO n’existe pas
mais (C) admet une branche parabolique de direction (OJ)
●Intersection avec les axes : −(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors x =
±1 avec A(1; 0) et B(−1; 0)
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = 0 alors O(0; 0)

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑒 𝑥 ). On désigne par (C) la corbe
représentative de f dans le repère orthonormal (unité graphique : 3cm)
1) a) Etudier le sens de variations de f
b) Donner une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0

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159

c) Tracer la courbe (C) et la tangente (T)


2) En utilisant la fonction g définie sur [0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑓(𝑥)
Démontrer que l’équation 𝑒 𝑥 = 𝑓(𝑥) a une solution unique α, et α appartient à l’intervalle
[0,7; 0,8]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝒇(𝒙) = 𝟏 + 𝐥𝐧(𝟏 + 𝒆𝒙 ). On désigne par (C) la corbe
représentative de f dans le repère orthonormal (unité graphique : 3cm)
1) a) Etudions le sens de variations de f
𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = (1 + ln(1 + 𝑒 𝑥 ))′ = ⟹ f ′ (x) = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓 ′ (𝑥) > 0
1 + 𝑒𝑥 1 + 𝑒𝑥
Alors f est strictement croissante
b) Donnons une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
e0 1
y = f ′ (0)(x) + f(0) avec f ′ (0) = 0
= et f(0) = 1 + ln(1 + e0 ) = 1 + ln 2
1+e 2
1
D’où 𝑦 = 𝑥 + 1 + ln 2
2
c) Traçons la courbe (C) et la tangente (T)
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = 𝑅
●Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑒 −∞ ) = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) = 1
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
+∞
lim 𝑓(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑒 ) = +∞ alors lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
●Tableau de variations :
𝑥 −∞ +∞
𝑓 ′ (𝑥) +
+∞
𝑓(𝑥)
1
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: 𝑦 = 1 à − ∞
f(x) 1+ln(1+ex ) 1+x+ln(1+e−x )
AO: y = ax + b avec a = lim = lim = lim =1 𝑏=
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ x
lim (𝑓(𝑥) − 𝑎𝑥) = lim (1 + 𝑥 + ln(1 + 𝑒 −𝑥 ) − 𝑥) = 1 D’où 𝑦 = 𝑥 + 1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
●Intersection avec les axes :
−(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors ln(1 + ex ) = −1 ⟹ 1 + ex = e−1 ⟹ ex > e−1 − 1
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = 1 + ln 2 alors A(0; 1 + ln 2)
2) En utilisant la fonction g définie sur [𝟎; +∞[ par 𝐠(𝐱) = 𝐞𝐱 − 𝐟(𝐱)
Démontrons que l’équation 𝒆𝒙 = 𝒇(𝒙) a une solution unique α, et α appartient à
l’intervalle [𝟎, 𝟕; 𝟎, 𝟖]
Etudions les variations de la fonction g :Calcul de limites de g :
lim g(x) = e0 − 1 − ln(1 + e0 ) = − ln 2 alors lim g(x) = − ln 2
x→0 x→0
+∞
1 ln(1 + e+∞ )
lim g(x) = e (1 − +∞ − ) = +∞ alors lim g(x) = +∞
x→+∞ e e+∞ x→−∞
𝑥 𝑥 (1 𝑥) 𝑥
′ 𝑒 𝑒 + 𝑒 − 𝑒 𝑒 2𝑥
g ′ (x) = (ex − f(x)) = ex − 𝑥
= 𝑥
= >0
1+𝑒 1+𝑒 1 + 𝑒𝑥
Alors g est strictement croissante
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160

x 0 +∞
g ′ (x) +
+∞
g(x)
− ln 2
ex = f(x) ⟹ ex − f(x) = 0 ⟹ g(x) = 0
Comme g est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de R vers
g([𝟎; +∞[) = [−𝐥𝐧 𝟐; +∞[ et que 𝛼 ∈ [0,7; 0,8] ⊂ ]− ln 2 ; +∞[ alors d’après le théorème
des valeurs intermédiaires : g(0,7) × g(0,8) < 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 g(0,7) < 0 𝑒𝑡 g(0,8) > 0

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
ln 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²
1) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
2) a) On note A le point de (C) d’abscisse 1. Trouver une équation de la tangente T à (C)
en A b) Construire T et (C)
3) M est un point de (C) d’abscisse u. Démontrer que la tangente Tu à la courbe (C) en M
est parallèle à la droite d’équation y=x si et seulement si : 𝑢3 − 1 + 2 ln 𝑢 = 0 ; (1)
4) En résolvant l’équation (1), démontrer que A est le seul point de (C) en le quel la
tangente est parallèle à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
ln 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑥²
1) Etudions les variations de f et dresser son tableau de variations
●Domaine de définition : 𝐷𝑓 = ]0; +∞[
ln 0
●Calcul de limites : lim+ 𝑓(𝑥) = = −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→0 0² 𝑥→−∞
ln +∞
lim 𝑓(𝑥) = = 0 alors lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞ (+∞)² 𝑥→−∞
1
ln 𝑥 ′ 𝑥²−2𝑥 ln 𝑥 𝑥−2𝑥 ln 𝑥 1−2 ln 𝑥 1−2 ln 𝑥
●Dérivons f(x) : 𝑓 ′ (𝑥) = ( ) =𝑥 = = 𝑑′ 𝑜ù 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥2 𝑥4 𝑥4 𝑥3 𝑥3
1−2 ln 𝑥
On pose 𝑓 ′ (𝑥) =0⟹ = 0 ⟹ 1 − 2 ln 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = √𝑒
𝑥3
1
ln √𝑒 1
𝑓(√𝑒) = = 2 ⟹ 𝑓(√𝑒) =
(√𝑒)² 𝑒 2𝑒
●Tableau de variations :
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161

𝑥 0 √𝑒 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + −
1
2𝑒
𝑓(𝑥)
−∞ 0
2) a) On note A le point de (C) d’abscisse 1. Trouvons une équation de la tangente
T à (C) en A
1 − 2 ln 1
𝑓 ′ (1) = =1

𝑦 = 𝑓 (1)(𝑥 − 1) + 𝑓(1) 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 1 ⟹𝑦=𝑥−1
ln 1
𝑓(1) = =0
1
b) Construisons (T) et (C)
●Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝐴𝐻: 𝑦 = 0
ln x
●Intersection avec les axes : −(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors = 0 ⟹ x = 1 A(1; 0)

−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = −∞ alors pas d′ intersection

3) M est un point de (C) d’abscisse u. Démontrons que la tangente Tu à (C) en M


est parallèle à la droite d’équation y=x si et seulement si : 𝒖𝟑 − 𝟏 + 𝟐 𝐥𝐧 𝒖 = 𝟎 (𝟏)
1−2 ln 𝑢
On pose 𝑓 ′ (𝑢) = 1 ⟹ = 1 ⟹ 1 − 2 ln 𝑢 = 𝑢3 ⟹ 𝑢3 − 1 + 2 ln 𝑢 = 0
𝑢3
4) En résolvant l’équation (1), démontrons que A est le seul point de (C) en le quel
la tangente est parallèle à la droite d’équation 𝒚 = 𝒙
Pour cela étudions les variations de la fonction g(x) = x 3 − 1 + 2 ln x
2 3x3 +2
g ′ (x) = 3x² + = > 0 g est strictement croissante
x x
Comme g(0) = −∞ et g(+∞) = +∞ d’après le théorème es valeurs intermédiaires on
a : g(0) × g(+∞) < 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢 ∈ ]0; +∞[ et g(1)=0 alors le point A(1 ; 0) est le seul point
en le quel (T) est parallèle à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
On considère la fonction f de ℝ ∖ {ln 2} vers ℝ définie par

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162

𝑒𝑥
f(x) = 𝑥 + et C sa courbe représentative
2(𝑒 𝑥 −2)
1) Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = ln 2 est une asymptote verticale à la courbe
(C)
2) a) Déterminer la limite de 𝑓 𝑒𝑛 − ∞
b) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe (C) de f en −∞
1 1
3) a) Démontrer que pour tout x distinct de ln2 𝑓(𝑥) = 𝑥 + +
2 𝑒 𝑥 −2
1
b) En déduire la limite de f en +∞ et justifier que la droite (Δ) d’équation 𝑦 = 𝑥 + est
2
asymptote à la courbe (C) de f en +∞
(𝑒 𝑥 −1)(𝑒 𝑥 −4)
c) Démontrer que pour tout x distinct de ln2 𝑓′(𝑥) =
(𝑒 𝑥 −2)²
4) En déduire les variations de f
5) a) Représenter graphiquement la courbe (C)
b) Etudier graphiquement, suivant les valeurs du paramètre réel m, l’intersection de (C)
avec la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 𝑚
c) Retrouver algébriquement ces solutions
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f de ℝ ∖ {ln 2} vers ℝ définie par
𝑒𝑥
f(x) = 𝑥 + et C sa courbe représentative
2(𝑒 𝑥 −2)
1) Démontrons que la droite d’équation 𝒙 = 𝐥𝐧 𝟐 est une asymptote verticale à la
𝑒𝑥 𝑒 ln 2
courbe (C) lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + ) = ln 2 + = ±∞
𝑥→ln 2 𝑥→ln 2 2(𝑒 𝑥 −2) 2(𝑒 ln 2 −2)
𝑑′ 𝑜ù lim 𝑓(𝑥) = ± ∞ 𝑐𝑞𝑓𝑑
𝑥→ln 2
2) a) Déterminons la limite de 𝒇 𝒆𝒏 − ∞
𝑒 −∞
lim 𝑓(𝑥) = − ∞ + 𝑑′ 𝑜ù lim 𝑓(𝑥) = − ∞
𝑥→−∞ 2(𝑒 −∞ − 2) 𝑥→−∞
b) Démontrons que la droite (D) d’équation 𝒚 = 𝒙 est asymptote à la courbe (C)
de f en −∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→−∞
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒 −∞
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥 + − 𝑥) = lim ( )= =0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2(𝑒 𝑥− 2) 𝑥
𝑥→−∞ 2(𝑒 − 2) −∞
2(𝑒 − 2)
D’où lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
1 1
3) a) Démontrons que pour tout x distinct de ln2 𝑓(𝑥) = 𝑥 + +
2 𝑒 𝑥 −2
𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 2 + 2 𝑒𝑥 − 2 2
f(x) = 𝑥 + = 𝑥 + = 𝑥 + +
2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2)
1 1
𝐷′ 𝑜ù 𝑓(𝑥) = 𝑥 + + 𝑥 𝑐𝑞𝑓𝑑
2 𝑒 −2
b) Déduisons-en la limite de f en +∞
1 1 1 1
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + + 𝑥 ) = + ∞ + + +∞ = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑒 −2 2 𝑒 −2
D’où lim 𝑓(𝑥) = + ∞
𝑥→+∞

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163

𝟏
Justifions que la droite (Δ) d’équation 𝒚 = 𝒙 + 𝟐 est asymptote à la courbe (C) de f en +∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→+∞
1 1 1 1 1
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥 + + 𝑥 − 𝑥 − ) = lim ( 𝑥 ) = +∞ =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑒 −2 2 𝑥→−∞ 𝑒 − 2 𝑒 −2
D’où + lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
(𝒆𝒙 −𝟏)(𝒆𝒙 −𝟒)
c) Démontrons que pour tout x distinct de ln2 𝒇′(𝒙) =
(𝒆𝒙 −𝟐)²

1 1 𝑒𝑥 (𝑒 𝑥 − 2)2 − 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 4)
f ′ (x) = (𝑥 + + 𝑥 ) =1− 𝑥 = =
2 𝑒 −2 (𝑒 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)²
(𝒆𝒙 −𝟏)(𝒆𝒙 −𝟒)
D’où 𝒇′(𝒙) = cqfd
(𝒆𝒙 −𝟐)²
4) Déduisons-en les variations de f
𝑒𝑥 − 1 = 0
On pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ (𝑒 𝑥 − 1)(𝑒 𝑥 − 4) = 0 ⟹ { ⟹ 𝑥 = 0 𝑜ù 𝑥 = 2ln 2
𝑒𝑥 − 4 = 0
1
𝑓(0) = − 𝑒𝑡 𝑓(2ln 2) = 2ln 2 + 1 D’où le tableau de variations :
2
𝑥 −∞ 0 ln 2 2 ln 2 +∞
𝑓 ′ (𝑥) + − − +
1 +∞ +∞

2
𝑓(𝑥)
2 ln 2 + 1
−∞ −∞
5) a) Représentons graphiquement la courbe (C)
1
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = ln 2 , 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑥 à − ∞ 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑥 + à+∞
2

b) Etudions graphiquement, suivant les valeurs du paramètre réel m, l’intersection de (C)


avec la droite d’équation 𝒚 = 𝒙 + 𝒎
1
●Si 𝑚 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ] ; +∞[ il y’a un seul point d’intersection
2
1
●Si 𝑚 ∈ [0; ] il n’y a pas d’intersection
2
1 1
c) Retrouvons algébriquement ces solutions : On pose 𝑓(𝑥) = 𝑦 ⟹ 𝑥 + + =𝑥+𝑚
2 𝑒 𝑥 −2
1 1 1 1
⟹ 𝑥 = 𝑚 − ⟹ 1 = (𝑒 𝑥 − 2) (𝑚 − ) ⟹ 𝑒 𝑥 (𝑚 − ) = 1 + 2𝑚 − 1
𝑒 −2 2 2 2
2𝑚 2𝑚 4𝑚 4𝑚
⟹ 𝑒𝑥 = ⟹ 𝑥 = ln ( ) = ln ( ) ⟹ 𝑥 = ln ( )
1 1 2𝑚 − 1 2𝑚 − 1
𝑚− 𝑚−
2 2
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164

m 1
−∞ 0 +∞
2
4m − + +
2m − 1 − − +
4m + − +
2m − 1
4m + +
ln ( )
2m − 1
1 𝟒𝒎
●Si 𝑚 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ] ; +∞[ il y’a une seule solution 𝒙 = 𝐥𝐧 ( )
2 𝟐𝒎−𝟏
1
●Si 𝑚 ∈ [0; ] il n’y a pas de solution
2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
𝑒 2𝑥
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative
𝑒 𝑥 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
2) Démontrer que la courbe (Γ) d’équation 𝑦 = 1 + 𝑒 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
Préciser la position relative de (C) et (Γ)
3) Etudier les variations de f et tracer (C) et (Γ)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminons l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑒 𝑥 − 1 ≠ 0} 𝑒 𝑥 ≠ 1 ⟹ 𝑥 ≠ 0 𝑑′ 𝑜ù 𝑫𝒇 = 𝑹 ∖ {𝟎}
𝑒 2𝑥 𝑒 2(−∞)
● 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ( 𝑥 ) = −∞ = 0 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎
𝒙→−∞ 𝒙→−∞ 𝑒 − 1 𝑒 −1 𝒙→−∞
𝑒 2𝑥 𝑒𝑥 𝑒 (+∞)
● 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦 ( 𝑥 ) = 𝐥𝐢𝐦 ( −𝑥 )= = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝑒 − 1 𝒙→+∞ 1 − 𝑒 1 − 𝑒 −∞ 𝒙→+∞

e2x e2(0) 1
● 𝐥𝐢𝐦− 𝐟(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦− ( x )= 0 = = −∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = −∞
𝐱→𝟎 𝐱→𝟎 e −1 e − 1 0− 𝐱→−∞

e2x e2(0) 1
● 𝐥𝐢𝐦+ 𝐟(𝐱) = 𝐥𝐢𝐦+ ( x )= 0 = = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = +∞
𝐱→𝟎 𝐱→𝟎 e −1 e − 1 0+ 𝐱→−∞

2) Démontrons que la courbe (Γ) d’équation 𝒚 = 𝟏 + 𝒆𝒙 est asymptote à (C) en


+∞ Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→+∞
𝑒 2𝑥 𝑒 2𝑥 − 𝑒 2𝑥 + 1 1
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim ( − (1 + 𝑒 𝑥 )) = lim ( ) = +∞ =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑒𝑥 −1 𝑥→−∞ 𝑒𝑥 − 1 𝑒 −1
D’où lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 cqfd
𝑥→−∞
1
Précisons la position relative de (C) et (Γ) : On pose 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑦 =
𝑒 𝑥 −1
1
Comme ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ ; 𝑒 𝑥 − 1 > 0 alors >0 D’où (C) et au dessus de (Γ)
𝑒 𝑥 −1
3) Etudions les variations de f et traçons (C) et (Γ)

e2x 2e2x (ex − 1) − ex × e2x e2x(2ex − 2 − ex ) e2x (ex − 2)
f ′ (x) = ( x ) = = ⟹ f ′ (x) =
e −1 (ex − 1)2 (ex − 1)2 (ex − 1)2

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165

On pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ 𝑒 𝑥 − 2 = 0 ⟹ 𝑥 = ln 2 𝑒𝑡 𝑓(ln 2) = 4


x −∞ 0 ln 2 +∞
f ′ (x) − − +
0 +∞ +∞
f(x)
−∞ 4
Branches infinies :𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝐴𝐻: 𝑦 = 0 à − ∞
La courbe de (Γ) est la translation de la courbe de la fonction 𝑒 𝑥 par le vecteur 𝑗

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = ln|ln 𝑥| et C sa courbe représentative
1- Etudier f et tracer sa courbe (C)
2- Démontrer que pour tout nombre réel m, l’équation ln|ln 𝑥| = 𝑚 admet deux
solutions 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2
3- Calculer le produit 𝑥1 . 𝑥2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = ln|ln 𝑥| et C sa courbe représentative
1- Etudions f et traçons sa courbe (C)
Domaine de définition : 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅: 𝑥 > 0 ; ln 𝑥 ≠ 0} ⟹ 𝐷𝑓 = ]0; 1[ ∪ ]1; +∞[
Calcul de limites : lim 𝑓(𝑥) = ln|ln 0| = ln|−∞| = +∞ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→0
lim 𝑓(𝑥) = ln|ln 1| = ln|0| = −∞ lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→1 𝑥→1
lim 𝑓(𝑥) = ln|ln +∞| = ln|+∞| = +∞ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1
(ln 𝑥)′ 1 1
Dérivons 𝑓(𝑥): 𝑓 ′ (𝑥) = (ln|ln 𝑥|)′ = = 𝑥
= ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) =
ln 𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥
Tableau de variations
𝑥 0 1 +∞
𝑓 ′ (𝑥) − +
+∞ +∞
𝑓(𝑥)
−∞ −∞
Branches infinies : 𝐴𝑉: 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑎 = 0 alors (C) admet une
branches parabolique de direction celle de (OI)
Intersection avec les axes :

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166

ln x = 1 x=e
−(C) ∩ x ′ Ox: y = f(x) = 0 alors ln|ln 𝑥| = 0 ⟹ |ln 𝑥| = 1 ⟹ { ⟹{
ln x = −1 x = e−1
𝐴(𝑒; 0) 𝑒𝑡 𝐵(e−1 ; 0)
−(C) ∩ y ′ Oy: x = 0 et f(0) = +∞ alors pas d′ intersection

2- Démontrons que pour tout nombre réel m, l’équation ln|ln 𝑥| = 𝑚 admet deux
solutions 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2
m
ln x = em x = ee 𝐦 𝐦
ln|ln 𝑥| = 𝑚 ⟹ |ln 𝑥| = em ⟹ { ⟹{ 1 −em
⟹𝐒 = {𝐞𝐞 ; 𝐞−𝐞 }
ln x = −em x2 = e
3- Calculons le produit 𝑥1 . 𝑥2
𝐦 𝐦 𝐦 𝐦
x1 . x2 = 𝐞𝐞 . 𝐞−𝐞 = 𝐞𝐞 −𝐞 = 𝟏 ⟹ 𝐱𝟏 . 𝐱𝟐 = 𝟏
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)(1 + 𝑒 𝑥 ) et C sa courbe représentative
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
2) Démontrer que la droite (D) d’équation y = −x + 1 est asymptote à la courbe (C) de f
en −∞ Préciser la position relative de (C) et (D)
3) Etudier les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
4) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝒇(𝒙) = (𝟏 − 𝒙)(𝟏 + 𝒆𝒙 ) et C sa courbe représentative
1) Calculons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
𝐷𝑓 = ℝ = ]−∞; +∞[
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = +∞(1 + e−∞ ) = + ∞ ⟹
x→−∞ x→−∞ x→−∞
lim f(x) = +∞
x→−∞
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = −∞(1 + e+∞ ) = − ∞ ⟹
x→+∞ x→+∞ x→+∞
lim f(x) = −∞
x→+∞

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167

2) Démontrons que la droite (D) d’équation 𝐲 = −𝐱 + 𝟏 est asymptote à la courbe (C) de


f en −∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→−∞
lim ( (1 − x)(1 + ex ) − (1 − x)) = lim ((1 − x)(1 + ex − 1)) = lim ((1 − x)(ex )) = +∞e−∞
x→−∞ x→−∞ x→−∞
𝑑 ′ 𝑜ù lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥→−∞
Précisons la position relative de (C) et (D)
Pour cela étudions le signe de g(x) = f(x) − y = (1 − x)(ex ) on a :
g(x) = 0 ⟹ (1 − x)(ex ) = 0 ⟹ x = 1
x −∞ 1 +∞
g(x) + −
Positions La courbe (C) est au La courbe (C) est au
relatives dessus de la droite (D) dessous de la droite (D)
Si x=1 alors (C) et (D) sont confondues
3) Etudions les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
f(x) = (1 − x)(1 + ex ) ⟹ f ′ (x) = −(1 + ex ) + (1 − x)ex = −1 − ex + ex − xex
= −xex − 1 ⟹f ′ (x) = −xex − 1
𝐷𝑓′ = ℝ = ]−∞; +∞[ , et calculons les limites de f’(x) aux bornes de son ensemble de
définition
lim f′(x) = lim (−xex − 1) = +∞e−∞ − 1 = −1 et lim f ′ (x) = lim (−xex − 1)
x→−∞ x→−∞ x→+∞ x→+∞
+∞
= −∞e − 1 = −∞
Dérivons f’(x) :𝑓 ′ (𝑥) = −𝑥𝑒 𝑥 − 1 ⟹ 𝑓 ′′ (𝑥) = −𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 = (−1 − 𝑥)𝑒 𝑥 ⟹
𝑓 ′′ (𝑥) = (−1 − 𝑥)𝑒 𝑥 alors f’’(x)=0 on a 𝑥 = −1𝑓 ′ (−1) = 𝑒 −1 − 1d’où le tableau de
signe et le tableau de variations :
𝑥 −∞ 1 +∞
f′′(x) + −
𝑒 −1 − 1
f′(x)
−1 −∞
D’où dans le tableau de variations on constate que : ∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑓′(𝑥) < 0
Tableau de variations de f(x) :
𝑥 −∞ +∞
𝑓′(𝑥) −
+∞
𝑓(𝑥)
−∞
4) Traçons (C)
Branches infinies :𝐴𝑉 : ∄ ; 𝐴𝐻 : ∄ ; 𝐴𝑂 : 𝑦 = −𝑥 + 1 à − ∞ et cherchons à + ∞
𝑓(𝑥) (1−𝑥)(1+𝑒 𝑥 )
𝑎 = lim = lim = lim (−(1 + 𝑒 𝑥 )) = −∞alors (C) admet à +∞ une branche
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
parabolique de direction (OJ)
Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 = 1 ⟹ 𝐴(1; 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = 2 ⟹ 𝐵(0; 2)

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168

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 16:
9
Soit f la fonction définie par : f(x) = ln |sin² x + √3 sin x − | 𝑒𝑡 (𝐶) sa courbe
4
représentative dans un repère orthonormé , unité graphique : 2cm
Partie A :
9
On considère par g la fonction définie par : g(x) = sin² x + √3 sin x −
4
1- Montrer que g est périodique de période 2𝜋
2- Etudier les variations de g sur [0; 2𝜋]
3- Résoudre dans R l’équation g(x) = 0
4- En déduire le signe de g sur [0; 2𝜋]
Partie B :
1- Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f
2- Montrer que f est périodique de période 2𝜋
3- En déduire l’ensemble d’étude de f
(2 sin x+√3) cos x
4- Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) =
g(x)
𝜋
5- Montrer que les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
6- Construire la courbe (C) et ses axes de symétrie dans l’intervalle [−3𝜋; 3𝜋]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
9
On considère par g la fonction définie par : g(x) = sin² x + √3 sin x −
4
1- Montrons que g est périodique de période 2𝜋
Vérifions si g(x + 2π) = g(x):
9 9
g(x + 2π) = sin2 (x + 2π) + √3 sin(x + 2π) − = sin2 x + √3 sin x − = g(x)
4 4
D’où 𝐠(𝐱 + 𝟐𝛑) = 𝐠(𝐱) cqfm
2- Etudions les variations de g sur [𝟎; 𝟐𝝅]
Calcul de limites :
9 9
lim g(x) = sin2 0 + √3 sin 0 − = −
x→0 4 4
9 9
lim g(x) = sin2 2π + √3 sin 2π − = −
x→2π 4 4
Dérivons g(x) :
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169

9 ′
g ′ (x) = (sin2 x + √3 sin x − ) = 2 cos x sinx + √3 cos x = (2 sin x + √3) cos x
4
√3
sin x = −
g ′ (x) = 0 ⟹ (2 sin x + √3) cos x = 0 ⟹ {2 sin x + √3 = 0 ⟹ { 2 ⟹
cos x = 0 π
x = (2k + 1)
2
π 4π
x = {− + 2kπ; + 2kπ} 𝜋 3𝜋 4π 5π
{ 3 3 ⟹ sur [0; 2𝜋] ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥 = { ; ; ; }
π 2 2 3 3
x = (2k + 1)
2
π π π 9 9 5
g ( ) = sin² + √3 sin − = 1 + √3 − = √3 − = 1,73 − 1,25 = 0,48
2 2 2 4 4 4
3π 2π 3π 9 9 5
g ( ) = sin² + √3 sin − = 1 − √3 − = −√3 − = −1,73 − 1,25 = −2,98
2 2 2 4 4 4
4π 4π 4π 9 3 √3 9 3 3 9 12
g ( ) = sin² + √3 sin − = − √3 − = − − =− = −3
3 3 3 4 4 2 4 4 2 4 4
5π 5π 5π 9 3 √3 9 3 3 9 12
g ( ) = sin² + √3 sin − = − √3 − = − − =− = −3
3 3 3 4 4 2 4 4 2 4 4
𝑥 𝜋 4π 3𝜋 5π
0 2π
2 3 2 3
2 sin x + √3 + + − − +
cos x + − − + +
g ′ (x) + − + − +
9
0,48 − 2,98 −
4

g(x)
9
− −3 −3
4
3- Résoudre dans R l’équation g(x) = 0
9 2 9
sin2 x + √3 sin x − = 0 ⟹ ∆= (√3) − 4 (− ) = 3 + 9 = 12 ⟹ √∆= 2√3 ⟹
4 4
−√3 − 2√3 3√3
sin 𝑥 = =− 𝜋 2𝜋
2 2 ⟹ x = { + 2𝑘𝜋; + 2𝑘𝜋 }
−√3 + 2√3 √3 𝜋 3 3
sin 𝑥 = = = sin
{ 2 2 3
𝟑 √𝟑 √𝟑
D’où 𝐠(𝐱) = (𝐬𝐢𝐧 𝐱 + ) (𝐬𝐢𝐧 𝐱 − )
𝟐 𝟐
4- En déduisons le signe de g sur [𝟎; 𝟐𝝅]
𝑥 𝜋 2π
0 2𝜋
3 3
g(x) − + −
𝛑 𝟐𝛑
∀𝐱 ∈ [𝟎; ] ∪ [ ; 𝟐𝛑] ; 𝐠(𝐱) ≤ 𝟎
𝟑 𝟑
D’où { 𝛑 𝟐𝛑
∀𝐱 ∈ [ ; ] ; 𝐠(𝐱) ≥ 𝟎
𝟑 𝟑
Partie B :
9
1- Déterminons l’ensemble de définition de la fonction f : f(x) = ln |sin2 x + √3 sin x − 4|

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170

𝝅 𝟐𝝅
𝐃𝐟 = 𝐑 ∖ { + 𝟐𝒌𝝅; + 𝟐𝒌𝝅 }
𝟑 𝟑
2- Montrons que f est périodique de période 𝟐𝝅
Vérifions si f(x + 2π) = f(x)
9 9
f(x + 2π) = ln |sin2 (x + 2π) + √3 sin(x + 2π) − | = ln |sin2 x + √3 sin x − |
4 4
D’où 𝐟(𝐱 + 𝟐𝛑) = 𝐟(𝐱)
3- En déduisons l’ensemble d’étude de f
𝛑 𝟐𝛑
Comme f est périodique de période 2π alors f a pour ensemble d’étude D = [0; 2π] ∖ {𝟑 ; 𝟑
}
(𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝐱+√𝟑) 𝐜𝐨𝐬 𝐱
4- Montrons que 𝐟 ′ (𝐱) =
𝐠(𝐱)
′ (x) g′ (x) (2 sin x+√3) cos x
Comme f(x) = ln|g(x)| alors f = =
g(x) g(x)
(𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝐱 + √𝟑) 𝐜𝐨𝐬 𝐱
d′ où 𝐟 ′ (𝐱) =
𝐠(𝐱)
𝜋
5- Montrons que les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
π ?
Vérifions si f(2a − x) = f(x) ⟹ f (2 ( + 2kπ) − x) = f(x) ⟹ f(π + 4kπ − x) f(x)
2 =
9
f(π + 4kπ − x) = f((1 + 4k)π − x) = ln |sin2 ((1 + 4k)π − x) + √3 sin((1 + 4k)π − x) − |
4
Mais sin((1 + 4k)π − x) = sin(1 + 4k)π cos x − cos(1 + 4k)π sin x = sin x alors on a :
9
f((1 + 4k)π − x) = ln |sin2 x + √3 sin x − | = f(x) ⟹ 𝐟((𝟏 + 𝟒𝐤)𝛑 − 𝐱) = 𝐟(𝐱)
4
𝜋
D’où les droites d’équation 𝑥 = + 2𝑘𝜋 sont des axes de symétrie de (C)
2
6- Construisons la courbe (C) et ses axes de symétrie dans l’intervalle [−𝟑𝝅; 𝟑𝝅]
9 9
Calcul de limites : lim f(x) = ln |sin2 0 + √3 sin 0 − | = ln |− | = ln 2,25 ≈ 0,8
x→0 4 4
9 9
lim f(x) = ln |sin2 2π + √3 sin 2π − | = ln |− | = ln 2,25 ≈ 0,8
x→2π 4 4
𝜋 𝜋 9
lim f(x) = lim
𝜋
f(x) = ln |sin2 + √3 sin − | = −∞ ⟹ lim𝜋 f(x) = lim f(x) = − ∞
x→ 3 2𝜋
x→ 3 3 4 x→ 3 x→
2𝜋
3 3
(2 sin x+√3) cos x g′ (x) 𝜋 3𝜋 4π 5π
Comme f ′ (x) = = alors on a: 𝑥 = { ; ; ; }
g(x) g(x) 2 2 3 3
𝑥 𝜋 𝜋 2𝜋 4π 3𝜋 5π
0 2π
3 2 3 3 2 3
g ′ (x) + + − − + − +
g(x) − + + − − − −
f ′ (x) − + − + − + −
0,8 −0,73 1,1 1,1

f(x)
−∞ −∞ − ∞ −∞ 1,09 0,8
π π π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|0,48| = −0,73
2 2 2 4
3π 2π 3π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−2,98| = 1,09
2 2 2 4
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171

4π 4π 4π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−3| = 1,1
3 3 3 4
5π 5π 5π 9
f ( ) = ln |sin² + √3 sin − | = ln|−3| = 1,1
3 3 3 4
La courbe (C) est translation de la courbe de l’intervalle [0; 2π] par le vecteur 2π i dans
les autres intervalles

𝜋 2𝜋

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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172

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
1
𝟏) 2lnx = ln(2x 2 + 8x) 𝟐) ln2x = ln(3 − x) − ln√x + 1
2
𝟑) ln(ex − 2) = 3 4) ln[(x − 2e)(x − e)] = 2 ln 2 + 2
5) 2log(x − 1) = log(x − 2) 6) (lnx)² = lnx²
7) (2lnx)2 + 10lnx − 6 = 0; 8) 2ln3 (x + 1) − ln²(x + 1) − 3ln(x + 1) + 2 = 0;
9) ln(x 2 − 4x + 5) = 1 10) ln(2x + 1) + ln(3 − x) = ln3 + ln(1 − 3x)
11) log(3x 2 − 4x + 1) = 1 12) 2lnx + ln(2x − 3) = ln(3x − 2)
2
13) 6 − 5log x = 13logx 14) ln|2x − 5| + ln|3x + 2| = ln|x + 1|
−x − 11
15) 3ln²x − 5lnx + 2 = 0 16) ln(−2 − x) = ln
x+3
17) ln²x + (1 − 2ln2)lnx − 2ln2 = 0 18) ln3 x + 2ln²x + lnx + 2 = 0
19) 32+𝑥 log 5 = |51+𝑥 log 3 − 14| 20) (ln(ln 𝑥))4 − 25(ln(ln 𝑥))2 + 144 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1) ln(2𝑥 − 𝑒) > 1 2) ln(2 − 𝑥) + ln(𝑥 + 4) > ln(3𝑥 + 2)
3) |𝑙𝑛𝑥| ≤ 2 4) ln(𝑥 + 2) ≤ ln(𝑥 + 3)
5) ln(𝑥 + 2) ≤ ln(𝑥² − 4) 6) ln(𝑥 − 3) + ln(𝑥 − 1) < ln(2𝑥 + 3)
7) ln(𝑥 + 𝑒) + ln(𝑥 − 𝑒) ≤ 2 + 𝑙𝑛3 8) ln(3𝑥 2 − 𝑥) ≤ ln 𝑥 + 𝑙𝑛2
1
9) ln(−𝑥 2 + 4𝑥 + 5) + ln > 0 10) (lnx)² + lnx > 0
8
3
11) log(𝑥 + 1) + log(𝑥 + 2) ≥ 𝑙𝑜𝑔3 + log ( 𝑥 + 1)
2
𝑥 2 −5𝑥
12) log 1 (log 7 )<0
5 𝑥+4

++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans 𝑅 × 𝑅 les systèmes d’équations suivants :
4√y 3 4√x 3 5 xy = a2
log 3 3 + log 3 3 = ln xy = 5
1) { √x √y 3 2) { 2 5 3) {
ln x + ln2 y = ln2 a (ln x ln y)2 = 36
x 2 + y 2 = 738 2
2 log x − 3 log y = 9 x+y = 2 xy = 256
4) { 5) { 6) {
−6 log x + 5 log y = −19 ln x − ln y = ln 3 7(log y x + log x y) = 50
ln y + ln y = −1 x 2 + y 2 = 29
7) { 8) {
ln x ln y = −30 ln x + ln y = ln 10
2x 22y = 64 ln x + ln y = 1 xy = e
9) { 10) { 2 2 11) {2(log x + log y) = 5
ln x + 2 ln y = ln 4 2 ln y + 2 ln x = 5 y x

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173

x2
ln ( 3) = 9 xy − yx = 0
y
12) { 13) { 4
ln(xy 5 ) = −
17 x − y8 = 0
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les limites suivantes :
ln x − 1 x ln x − e ln(2 − x) ln x + 3
a) lim b) lim c) lim d) lim
x→e x − e x→e x − e x→1 x − 1 x→+∞ ln x + 1
x ln x
cos(ln x) x ln x ln(x + 1)
d) lim e) lim x
f) lim ( )
x→+∞ x x→+∞ (ln x) x→+∞ ln x
√cos x − √cos 2x
g) lim
x→0 x2
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS RATIONNELLES ET IRRATIONNELLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥²−7𝑥+10
On considère la fonction définie sur ]1, +∞[par𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe
𝑥−1
représentative
4
1) Démontrer que pour tout x appartenant à ]1, +∞[ on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 6 +
𝑥−1
2) Déterminer la fonction dérivée f’ de f. En déduire le sens de variations de f
Déterminer les limites de f aux bornes de ]1, +∞[. Dresser le tableau de variations de f
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 6 est asymptote à la courbe (C).
Donner une équation de l’autre asymptote à (C), notée (D2)
4) Déterminer une équation de la droite T tangente à la courbe au point d’abscisse 2.
5) Construire (D1), (D2), T et la courbe (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
|𝑥²+𝑥|+1
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = |𝑥|+1
et (C) sa courbe représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en -1 ; 0 et 1
2) Etudier les variations de f et tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé
1 1
On donne la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = − 𝑥 3 + 𝑥² + 2𝑥 − 1
3 2
1-Etudier les variations de f et construire sa courbe représentative (𝐶𝑓 )
2-Soit (𝐷𝑚 ) la droite d’équation : 𝑦 = 𝑚𝑥 − 1
Discuter suivant les valeurs de m le nombre de points d’intersection de (𝐶𝑓 ) 𝑒𝑡 (𝐷𝑚 )
3- Déterminer les points de la courbe (𝐶𝑓 ) où la tangente est parallèle à la droite
d’équation 𝑦 = 2𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé

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174

3𝑥²+𝑎𝑥+3
On considère la fonction définie par : 𝑓(𝑥) =
3𝑥²+2𝑥+𝑏
1-Déterminer les constantes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de tel sorte que la fonction présente pour 𝑥 = −1 un
minimum égal à -1
2-Etudier f et tracer sa courbe représentative (𝐶) pour 𝑎 = 10 𝑒𝑡 𝑏 = 3
3-La courbe (𝐶) coupe l’axe (x’Ox) en R et S
Montrer que les tangentes à (C) en R et S se coupent orthogonalement en un point T
4-Trouver l’aire d triangle RST
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :+++++++++++++++++++++++++++
𝑎𝑥+𝑏
On considère la fonction rationnelle définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥²−1
1- Déterminer l’ensemble de définition de f
2- Calculer la dérivée de f
A quelle condition portant sur 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 la fonction f est strictement monotone sur
chaque intervalle où elle est définie
3- Déterminer 𝑎 𝑡 𝑏 pour que la courbe représentative (𝐶𝑓 ) de f passe par le point de
5 1
coordonnées 𝐴 (0; − ) et admette en ce point une tangente de coefficient directeur
4 2
4- 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ayant les valeurs trouvées dans la question 3) étudier les variations de f.
Déterminer les points d’intersection de (𝐶𝑓 ) avec les axes de coordonnées et donner
les équations de s tangentes en ces points
5- Tracer (𝐶𝑓 ) avec ses tangentes en A et aux points d’intersection aves axes de
coordonnées
6- Discuter graphiquement l’existence et le nombre de solution de l’équation : 𝑚𝑥² +
2𝑥 − (4𝑚 + 5) = 0 ; (où m est un paramètre réel). On précisera la position des
solutions par rapport aux nombres 1 et 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √𝑥² + 𝑥 − 2 et (C) sa courbe représentative
1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) Etudier les variations de f
3) Etudier la dérivabilité de f aux points d’abscisses -2 et 1
4) Déterminer les asymptotes à la courbe (C)
5) Tracer (C) et ses asymptotes dans un repère orthonormé
+++++++++++++++++++++++Exercice 11 :+++++++++++++++++++++++++++
2𝑥²+3𝑥
On considère la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+2
1- Etudier les variations de f. Déterminer l’asymptote verticale de (𝐶𝑓 )
𝑐
2- Trouver les nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que : 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 +
𝑥+2
En déduire que la représentation graphique (𝐶𝑓 ) de f admet une asymptote oblique
dont on précisera une équation
3- Démontrer que le point de concours des asymptotes est un centre de symétrie de (𝐶𝑓 )
4- Construire (𝐶𝑓 )

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175

5- Soit (𝐷𝑚 ) la droite d’équation : 𝑦 = 𝑚𝑥 − 1. Discuter suivant les valeurs du


paramètre m le nombre de points d’intersection de (𝐷𝑚 ) et de (𝐶𝑓 )
2𝑥+3
6- On considère la fonction g définie par 𝑔(𝑥) = |𝑥|
𝑥+2
a- Ecrire g sans le symbole « valeur absolue »
b- En déduire une représentation graphique de g puis tracer (𝐶𝑔 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:+++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥√1 − 𝑥² et (C) sa courbe représentative
1) Etudier et représenter f
2) Etudier la dérivabilité de f en -1 et 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 13:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥−1
Soit la fonction f définie par : 𝑓 (𝑥) = 𝑥√ et (C) sa courbe représentative
𝑥+1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 1
3) Etudier les variations de f
4) Etudier les branches infinies de (C)
5) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]1; 2[
6) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 14:+++++++++++++++++++++++++++
4
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √ 𝑥(6 − 𝑥) et (C) sa courbe représentative
3
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C)
admet-elle des tangentes aux points d’abscisses 0 et 6 ?
2) Etudier les variations de f et tracer (C).
Démontrer que cette courbe admet un axe de symétrie
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:+++++++++++++++++++++++++++
3
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √(𝑥 + 3)(𝑥 − 5) et (C) sa courbe représentative
2
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C)
admet-elle des tangentes aux points d’abscisses -3 et 5 ?
2) Etudier les variations de f et préciser l’allure de (C) en +∞ 𝑒𝑡 − ∞
3) Tracer (C) et démontrer qu’elle admet un axe de symétrie.
++++++++++++++++++++++++Exercice 16:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥3
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √ et (C) sa courbe représentative
𝑥−1
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition. En déduire
que (C) admet une demi tangente parallèle à l’axe (OI) au point d’abscisse 0.
2) Etudier les variations de f. Démontrer que (C) admet trois asymptotes
3) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 17:+++++++++++++++++++++++++++

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176

𝑥−2
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = √ et (C) sa courbe représentative
𝑥+1
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition. En déduire
que (C) admet une demi tangente parallèle à l’axe (OJ) au point d’abscisse 2.
2) Etudier les variations de f. Démontrer que (C) admet deux asymptotes
3) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 18:+++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + √|𝑥² − 1| et (Cf) sa courbe représentative
a) Etudier la continuité et la dérivabilité de f sur son ensemble de définition, (C)
admet-elle des tangentes aux points d’abscisses 1 et -1 ?
b) Démontrer que (Cf) admet deux asymptotes que l’on précisera
c) Etudier les variations de f et tracer (Cf).
2) Soit g la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − √|𝑥² − 1| et (Cg) sa courbe représentative
a) Démontrer que (Cf) et (Cg) sont symétriques par rapport au point O
b) Construire (Cg) sur le même graphique (Cf)
++++++++++++++++++++++++Exercice 19:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥 √|𝑥²−1|
Soit la fonction f définie sur ℝ∗ par : 𝑓(𝑥) = − et (Cf) sa courbe
2 𝑥
représentative
1) Etudier la parité de f ; en déduire l’intervalle d’étude
2) a) Etudier la dérivabilité de f en 1, et sur l’intervalle ]0; 1[ 𝑒𝑡 ]1; +∞[
b) Quel est le signe de f’(x). On peut poser si nécessaire 𝑢 = √𝑥² − 1
𝑥
3) a) x étant un nombre réel supérieur à 1, mettre f(x) sous la forme 𝑓(𝑥) = − 1 + 𝜑(𝑥),
2
𝑜ù log 𝑥→+∞ 𝜑(𝑥) = 0
b)En déduire une équation d’une asymptote à la représentation graphique (Cf)
4) Construire (Cf)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
3𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = 2 cos − 3 cos 𝑥
2
1) Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [0; 2𝜋]
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑅, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑠𝑖𝑛2𝑥
3) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 2𝜋]
4) Tracer la courbe représentative de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2𝑥 et (Cf) sa courbe représentative
3
1) Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle [0; 𝜋]
2) a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑅, 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑠𝑖𝑛2𝑥
b) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 𝜋]
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177

3) Tracer (C) et préciser les coordonnées de ses centres de symétries et des points où la
tangente est parallèle à (OI)
++++++++++++++++++++++++Exercice 22:++++++++++++++++++++++++++
𝑠𝑖𝑛𝑥+𝑠𝑖𝑛2𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
1+𝑐𝑜𝑠𝑥
1) Déterminer Df ; Justifier que l’ensemble d‘étude de f peut être réduit à l’intervalle
[0; 𝜋]
2 cos 𝑥
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑜𝑛 𝑎 𝑓′(𝑥) =
1+𝑐𝑜𝑠𝑥
3) Vérifier que sur[0; 𝜋], (C) présente une seule branche infinie, dont on précisera
la nature
4) Dresser le tableau de variations de f sur [0; 𝜋]
5) Tracer (C) sur l’intervalle [−2𝜋; 2𝜋]; préciser les coordonnées de ses points
d’inflexion.
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
4𝑠𝑖𝑛²𝑥−3𝑠𝑖𝑛𝑥
Soit la fonction f définie par :𝑓(𝑥) = et (C) sa courbe représentative
𝑠𝑖𝑛𝑥−1
𝜋 3𝜋
1) Déterminer Df . Démontrer que les droites d’équations 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑥 = sont
2 2
axes de symétries de (C)
A quel ensemble peut-on réduire l’étude de f ?
cos x(2sinx−3)(2sinx−1)
2) Démontrer que : ∀x ∈ Df , on a f′(x) =
(sinx−1)²
𝜋 3𝜋
3) Etudier les variations de f sur l’intervalle [ ; ]
2 2
Démontrer que sur cet intervalle (C) présente une seule branche infinie, dont on précisera
la nature
4) Tracer (C) sur l’intervalle [−3𝜋; 3𝜋]
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS LOGARITHMES NEPERIENS
++++++++++++++++++++++++Exercice 24:++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier et représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) la fonction définie sur R par
𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 + 1)
2) En déduire les variations et la courbe représentative de la fonction
1
g définie sur R par g(x) = ln ( )
x²+1
++++++++++++++++++++++++Exercice 25:++++++++++++++++++++++++++
𝑥+1
1) Déterminer l’ensemble C des solutions de l’inéquation >0
𝑥
2) Etudier et représenter dans le repère orthonormé (O, I, J) la fonction définie par
𝑥+1
𝑓(𝑥) = ln ( )
𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 26:++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie sur ]−∞; −2[ ∪ ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟

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178

2
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + ln (1 + ) et (C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé
𝑥
1) Etudier les variations de f
2) Démontrer que (C) admet pour asymptote quand x tend vers ±∞ une droite (D) dont
on déterminera son équation. Préciser la position de la courbe (C) par rapport à (D)
3) Démontrer que (C) admet le point A(-1 ; 0) comme centre de symétrie
4) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 27:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie sur I= ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4 + ln ( )
𝑥+1
1) Démontrer que f est strictement croissante sur I
2) a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 4 est asymptote à la courbe
(C) de f au voisinage de +∞
b) Préciser la position de (C) par rapport à (D)
c) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 28:++++++++++++++++++++++++++
1
Soit la fonction f définie sur I= ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 − ln (2 + )
𝑥
1) a) Etudier les limites de f aux bornes de I.
b) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − ln 2 est asymptote à la courbe (C)
de f au voisinage de +∞
c) Préciser la position de (C) par rapport à (D)
2) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
𝑥+1
Soit la fonction f définie surℝ ∖ {−1; 0} 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln | | et (C) sa courbe
𝑥
représentative dans le repère orthonormé unité graphique : 2cm
1) Etudier les limites de f aux bornes de I.
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe (C) de f
Préciser la position de (C) par rapport à (D)
1 1
3) Démontrer que (C) admet le point 𝐴 (− ; − ) comme centre de symétrie
2 2
4) Donner une équation de la tangente à (C) en A puis tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + 1) − ln(3 − 𝑥)
1) Etudier f et tracer sa courbe représentative (C)
2) a) Démontrer que (C) coupe (OI) en un seul point Ω dont on déterminera les
coordonnées
b) Démontrer que Ω est un centre de symétrie de (C)
c) Donner une équation de la tangente (T) à (C) en Ω
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une solution unique dont on
déterminera un encadrement à 10-1 près
4) Résoudre graphiquement l’inéquation 𝑥 − 1 ≤ 𝑓(𝑥)

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179

++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
1) Soit la fonction g définie sur I= ]−1; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = ln(𝑥 + 1) −
𝑥+1
a) Etudier les variations de g
b) En déduire que, pour tout nombre réel 𝑥 ∈ ]−1; +∞[; 𝑔(𝑥) ≥ 0
𝑥
3) Soit f la fonction définie sur 𝐷 = ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑓(𝑥) =
ln(𝑥+1)
a) Vérifier que sur D f’(x) et g(x) ont de même signe
b) Etudier f et tracer sa courbe représentative (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 32:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = −𝑥 2 + 1 − ln 𝑥
a) Etudier les variations de g. Préciser la limite en 0 𝑒𝑡 + ∞
b) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x (on calculera g(1))
1 ln 𝑥
2) Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = − 𝑥 + 1 +
2 2𝑥
a) Etudier la fonction f (dérivée, limites en 0 et +∞, tableau de variations)
b) Prouver que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet deux solutions réelles 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 (𝛼 < 𝛽)
Indiquer chacune d’elles, par une valeur approchée à 10-1 près
1
c) On désigne par (D) la droite d’équation 𝑦 = − 𝑥 + 1 et (C) la courbe
2
représentative de f dans le plan rapporté au repère orthonormal (O, I, J)(unité
graphique : 4cm)
1
Etudier le signe de 𝑑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − (− 𝑥 + 1) et en déduire la position de (C) par
2
rapport à (D)
d) Démontrer que (D) est une asymptote à la courbe (C) . Tracer (D) et (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 33:++++++++++++++++++++++++++
𝑥
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑓(0) = 0 et (C) sa courbe
représentative
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0
2) Etudier les variations de f et tracer (C).
++++++++++++++++++++++++Exercice 34:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
𝑥
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = + ln|𝑥 − 1|
x−1
a) Etudier f et dresser son tableau de variation
b) Calculer f(0) ; en déduire le signe de f
2) Soit la fonction 𝑔 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = 𝑥ln|𝑥 − 1|
a) Etudier g et tracer sa courbe représentative (C)
b) Soit A le point d’intersection de (C) et (OI), d’abscisse non nulle.
Démontrer que A est un point d’inflexion de (C) et écrire une équation de la
tangente (T) à (C) en A.
3) On désigne par h la restriction de g à l’intervalle ]1; +∞[. Démontrer que h est
une bijection de ]1; +∞[ sur R et construire sur un autre graphique les courbes
représentative de h et h-1
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180

++++++++++++++++++++++++Exercice 35:++++++++++++++++++++++++++
1 𝑥+1
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 1 + 3ln | |) et (C) sa courbe représentative
2 𝑥−3
1) Etudier les variations de la fonction f
2) a) Démontrer que (C) admet un point d’inflexion Ω et que Ω est un centre de
symétrie de (C)
b) Déterminer l’asymptote oblique (D) de (C) et vérifier que Ω appartient à (D)
c) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction 𝑔 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 − 2ln 𝑥
Etudier les variations de g et en déduire le signe de g(x)
x+ln 𝑥
2) Soit la fonction 𝑓 définie 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + et (C) sa courbe représentative
𝑥²
Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est asymptote à la courbe (C) de f
Etudier la fonction f et tracer (C)
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique dont on
déterminera une valeur approchée à 10-2 près
4) Soit la fonction h définie par :ℎ(𝑥) = 𝑥 + ln 𝑥 . Etudier la fonction h et en
déduire que (D) coupe (C) en un point unique dont on déterminera l’abscisse α à
10-2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 37:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln|𝑒 𝑥 − 1| et (C) sa courbe représentative
1) a) Déterminer l’ensemble de définition D de f
b) Démontrer qu’il existe une fonction 𝜑 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 ∀𝑥 ∈ 𝐷; 𝑓(𝑥) = 𝑥 +
𝜑(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝜑(𝑥) = 0
𝑥→+∞
c) Compléter l’étude f et tracer (C)
2) On désigne par g la restriction de f à l’intervalle ]0; +∞[.
a) Démontrer que g réalise une bijection de ]1; +∞[ vers R
b) Tracer sur le même graphique que (C) la courbe représentative (C’) de la réciproque de g
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + ln(3 − 𝑥)et (C) sa courbe représentative
a) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction f
b) Etudier les variations de f en présentant les limites de f aux bornes de 𝐷𝑓 et
établir son tableau de variation
c) Soit (D) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1. Etudier la position relation relative de (C)
par rapport à (D) ; déterminer les coordonnées de leur point d’intersection
d) Construire (T) et (C)
2) Soit E le domaine délimité par la courbe (C) d’équation 𝑥 = 0 et la droite (D). Calculer
l’aire A de E.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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181

FONCTIONS EXPONENTIELLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
ex 1
1) =5 2) = 2e−x 3) e−2x − 7e−x + 6 = 0
1 − 2ex 2 + ex
4) e2x − 5ex + 4 = 0 5) 4 e2x − ex + 2 = 0 6) e2x − 2ex − 3 = 0
2x x
7) 2e − 2e − 3 = 0 x −x
8) (e − 2)(e + 1) = 0 9)e−x (e2x − 4) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 40:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les équations suivantes :
4
1) 4𝑥 + 2 𝑥+1 − 3 = 0 2) 3 𝑥+1 + 2 × 3−𝑥 = 7 3) 𝑥 3 =
√𝑥
2 1 3 3
4) 𝑥 5 − 3𝑥 5 + 2 = 0 5) √𝑥 2 − √𝑥 − 2 = 0 6) 22𝑥+3 − 3 × 2 𝑥+1 + 1 = 0
7) 72𝑥 − 5 × 7 𝑥 + 6 = 0 2𝑥 𝑥
8) 5 + 5 − 2 = 0 9) 22𝑥+1 + 2 𝑥 − 105 = 0
10) 32𝑥−1 = 27 11) 𝑎log𝑎 𝑏+log𝑎 𝑠𝑖𝑛,𝑥 + 𝑏 log𝑏 𝑎+log𝑏 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑐
++++++++++++++++++++++++Exercice 41:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1) 2𝑒 2𝑥 − 3𝑒 𝑥 + 2 > 0 2) (𝑒 𝑥 − 3)(2 − 𝑒 𝑥 ) ≥ 0
2 1
3) 𝑒 𝑥 −2 ≤ 𝑒 4−𝑥 4) (𝑒 −𝑥 − 2) (𝑒 −𝑥 − ) ≥ 0
2
5) 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 − 2) ≥ 2(𝑒 𝑥 − 2) 6) 3𝑒 2𝑥 + 𝑒 𝑥 − 4 < 0
1 2𝑥−1 2 1
7) ( ) > 3 × 2𝑥 8) 𝑥 3 − 3𝑥 3 + 2 ≥ 0
3
++++++++++++++++++++++++Exercice 42:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans 𝑅 × 𝑅 les systèmes d’équations suivants :
cos2x+cos2y xy − yx = 0
1) {3 cosx.cosy = 1 2) { 4
4 =2 x − y8 = 0
xy = 14 ex + ey = 5 ln x + ln y = 0 x−y=2
3) { x 4) { 5) { x 6) { ex
e × ey = e−9 e2(x+y) = 36 e ×e x+y
=e 3
e2y
=1
x y x y
ln(y + 6) − ln x = 3 ln x 2 −2 =8 4 =4
7) { 8) { x 9) { x
e6x ey = e−6 2 + 2y = 2√2 4 + 1 = y x+4
y
x 2x+1 2x 22y = 64
10) {8 + (√2) = 2 11) {
3x + 27y = 9y+1 ln x + 2 ln y = ln 4
+++++++++++++++++++++++++Exercice43:++++++++++++++++++++++++++
Calculer les limites suivantes :
ex − e ex−1 − 1 ex − e2 e2x − 1
1) lim 2) lim 3) lim 4) lim x
x→1 x − 1 x→1 x − 1 x→2 x − 2 x→0 e − 1
1 x 2 x 3 x 1 x 2 x 3 x
5) lim (( ) + ( ) + ( ) − 5) 6) lim (( ) + ( ) + ( ) − 5)
x→+∞ 5 5 5 x→−∞ 5 5 5
x ln x
x ln x ln(x + 1)
7) lim 8) lim ( )
x→+∞ (ln x)x x→+∞ ln x

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182

√cos x − √cos 2x 1
9) lim 10) lim(cos2 x)x2
x→0 x2 x→0
n fois
1 ⏞
sin(sin(… sin x) … ))
12) lim (cos x)x2 13) lim (n ∈ N)
x→0 x→0 x
++++++++++++++++++++++++Exercice44:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − 𝑥 − 4 et C sa courbe
représentative
1) Déterminer la limite de 𝑓 𝑒𝑛 − ∞
2) Etudier le comportement de 𝑓 𝑒𝑛 + ∞ (mettre 𝑥 en facteur dans l’expression de
f(x))
3) a) Justifier la dérivabilité de f sur R et donner l’expression de f’(x)
b) Déterminer les variations de f sur R
4) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 − 4 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Construire (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 45:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction g définie sur R par : 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 − 1
1) a) Etudier les variations de g
b) En déduire qu’il existe un unique réel α tel que 𝛼𝑒 𝛼 = 1. Donner un
encadrement de α à 10-1 près
2) On note f la fonction définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − ln 𝑥
𝑔(𝑥)
a) Vérifier que pour tout 𝑥 > 0; 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥
b) Etudier les variations de f
3) Construire dans un repère orthonormé la courbe représentative de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 46:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 2𝑒 𝑥 − 2 − 𝑥𝑒 𝑥 et C sa
courbe représentative
1) Etudier la fonction f, (la limite 𝑒𝑛 − ∞ et en +∞ ; variations)
2) Déterminer une équation de la droite (Δ), asymptote à (C) en −∞, puis
l’intersection de (C) et (Δ) et enfin les positons relatives de (C) et (Δ)
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet deux solutions dans R dont l’une,
notée α, appartient à l’intervalle[1,5; 1,6]
Quelle est la valeur de l’autre solution ?
4) Tracer (C) et (Δ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 47:++++++++++++++++++++++++++
Le plan P est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J)(unité graphique 2cm). On
note E le point de coordonnées (ln2 ; ln2)
1) Soit a et b deux nombres réels, on désigne par g la fonction de la variable réelle x
4ex
définie sur R par : g(x) = ax + b −
ex +2

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183

•Calculer la dérivée de g
•Déterminer les réels a et b pour que la courbe représentative de g passe par le point E et
admette en ce point une tangente parallèle à l’axe des abscisses
4𝑒 𝑥
2) Soit f la fonction définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 −
𝑒 𝑥 +2
8
a) Prouver que pour tout nombre réel x on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 +
𝑒 𝑥 +2
b) En utilisant l’une des formes de f(x), calculer lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 2 et (D2) d’équation 𝑦 = x + 2 sont
asymptotes à la courbe représentative (C) de f dans le plan P
c) Calculer la dérivée de f, étudier son signe et en déduire le tableau de variations
de f
d) Tracer (C), sa tangente en E et ses asymptotes
++++++++++++++++++++++++Exercice 48:++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)(1 + 𝑒 𝑥 ) et C sa courbe représentative
1) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 1 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Préciser la position relative de (C) et (D)
3) Etudier les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
4) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 49:++++++++++++++++++++++++++
𝑒 2𝑥
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative
𝑒 𝑥 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de f et Calculer les limites de f aux bornes de
son ensemble de définition
2) Démontrer que la courbe (Γ) d’équation 𝑦 = 1 + 𝑒 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
Préciser la position relative de (C) et (Γ)
3) Etudier les variations de f et tracer (C) et (Γ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:+++++++++++++++++++++++++++
𝑒 𝑥 −1
Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + et C sa courbe représentative dans un
𝑒 𝑥 +1
repère orthonormé
2 2𝑒 𝑥
1) Vérifier que pour tout réel x, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − et 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 +
𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1
2) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x + 1 et (D2) d’équation 𝑦 = x − 1
sont asymptotes à la courbe représentative (C) respectivement en −∞ et en +∞
Préciser les positions relatives de (C) par rapport à aux droites (D1) et (D2)
4) Démontrer que la fonction f est impaire
5) Etudier les variations de f sur [0; +∞[
6) Tracer (C), sa tangente en x=0 et ses asymptotes

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184

7) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une solution unique α. Déterminer


un encadrement de α 10-2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 51:++++++++++++++++++++++++++
4
Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + et C sa courbe représentative dans
𝑒 𝑥 +1
un repère orthonormé
1) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞
2) a) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 1 est asymptote de f en +∞
b) Démontrer que la droite (D2) d’équation 𝑦 = x + 3 est asymptote de (C) en −∞
3) Dresser le tableau de variations de f
4) Construire sur un même graphique (C) et ses asymptotes
++++++++++++++++++++++++Exercice 52:++++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1 − 𝑥𝑒 𝑥−1 et (C) sa courbe
représentative
1
1) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞ (on pourra écrire 𝑥𝑒 𝑥−1 = 𝑥𝑒 𝑥 )
𝑒
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2x + 1 est asymptote de f en −∞ et
péciser la position relative de (C) par rapport à la droite (D)
3) a) Calculer la dérivée f’ et la dérivée seconde f’’ de la fonction f
b) Dresser le tableau de variations de la fonction f’ en précisant la limite de la fonction f’
en −∞ c) Calculer f’(1) et en déduire le signe de f’(x) pour tout réel x
d) Dresser le tableau de variations de la fonction f
4) Soit I l’intervalle[1,9; 2]. Démontrer que, sur I l’équation f(x)=0a une solution unique α
5) Tracer (C) et la droite (D) (unité graphique : 2cm)
++++++++++++++++++++++++Exercice 53:+++++++++++++++++++++++++++
ex
𝑓 est la fonction définie sur l’intervalle ]−1; +∞[ par f(x) = et (C)sa courbe
(x+1)²
représentative
1) a) Déterminer les limites de f aux bornes de I
b) Que peut-on en déduire de la courbe (C)
𝑥−1
2) Calculer f’(x) pour tout x dans I, et démontrer que son signe est celui de
𝑥+1
3) Dresser le tableau de variations de la fonction f 4) Tracer la courbe (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 54:++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni du repère (O ;I ;J) (unité graphique :1cm)
2𝑥𝑒 𝑥 −2𝑥+1
Soit f la fonction définie par ; 𝑓(𝑥) =
2(𝑒 𝑥 −1)
1) Déterminer deux triplets (𝑎; 𝑏; 𝑐)𝑒𝑡 (𝑑; 𝛽; 𝛾)tels que :
c γex
f(x) = ax + b + = dx + β +
ex −1 ex −1
2) En déduire que la courbe représentative C de f admet deux asymptotes obliques :
(D1 ) : y = ax + b lorsque x → +∞ et (D2 ): y = dx + β lorsque x → −∞
3) En déduire les variations de f et établir son tableau de variations
4) Tracer la courbe C de f

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185

5) Déterminer l’aire S(k) de l’ensemble des points M du plan (P) dont les coordonnées (x ;y)
ln2 ≤ x ≤ lnk
dans le repère (O ;I ;J) vérifient { S(k) a-t-elle une limite finie
x ≤ y ≤ f(x)
lorsque k tend vers +∞
6) Résoudre dans R² le système
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS PAR INTERVALLES
++++++++++++++++++++++++Exercice 55:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝑓(𝑥) = 𝑎 + 𝑥𝑒 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
{
𝑓(𝑥) = 2 − 𝑥𝑙𝑛𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 0
1) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
2) Déterminer le nombre réel 𝑎 pour que f soit continue au point d’abscisse 0
Dans la suite de l’exercice, on donnera à ≼ 𝑎 ≽ la valeur ainsi trouvée
3) La fonction f est-elle dérivable en 0 ?
4) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
5) On note (C) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère
orthonormé
a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2 est asymptote à (C)
b) Tracer la courbe (C), on placera les points d’abscisses 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 et 8
c) Calculer l’aire de l’ensemble des points dont les coordonnées vérifient
−3 ≤ 𝑥 ≤ −2 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
++++++++++++++++++++++++Exercice 56:++++++++++++++++++++++++++
−𝑥 2 +𝑥+2
𝑓(𝑥) = , 𝑠𝑖 𝑥 ≺ 0
Soit f la fonction définie par : { 𝑥+2
𝑓(𝑥) = 1 + 𝑥𝑙𝑛(𝑥 + 1) , 𝑠𝑖 𝑥 ≽ 0
1) a) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
b) Etudier la continuité et la dérivabilité de f au point 𝑥0 = 0
2) a) Déterminer le signe de ln(x+1) sur [0; +∞[ et en déduire que ∀𝑥 ∈
𝑥
[0; +∞[ ; + ln(𝑥 + 1) ≥ 0
𝑥+1
b) Dresser son tableau de variation et tracer sa courbe représentative
3) Calculer l’aire de l’ensemble des points dont les coordonnées vérifient
−1 ≤ x ≤ 0 et 0 ≤ y ≤ f(x)
4) Résoudre graphiquement l’équation 𝑓(𝑥) − 𝑚 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 57:+++++++++++++++++++++++++++
f(x) = −x + 1 + 2 log x si x ∈ ]0; 1[
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par {
f(x) = x − 2 + e1−x si x ∈ [1; +∞[
1) a) Montrer que f est continue au point 𝑥 = 1
b) Montrer que f est continue sur ]0; +∞[
2) Montrer que f est dérivable à gauche et dérivable à droite au point x=1. f est-elle
dérivable en ce point ?
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186

3) a) On désigne par f’ la dérivée de f. Calculer la dérivée f’(x) lorsque 𝑥 ∈ ]0; 1[ puis


lorsque 𝑥 ∈ [1; +∞[
b) Etudier les variations de la fonction f
4)Soit (C) la courbe représentative de f dans le plan euclidien (P) rapporté à un repère
orthonormé (O, I, J)(unité graphique: 3cm)
a) Démontrer que la droite D d’équation 𝑦 = 𝑥 − 2 est asymptote à C.
Déterminer l’autre asymptote de (C)
b) Tracer (C) et ses asymptotes et ses deux demi tangentes au point Ω (1 ; 0) de (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 58:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝑓(𝑥) = 𝑥√3 − 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; 3]
{
𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥+3 + 𝑥 − 4 , 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]3; +∞[
On désigne par (C) la courbe représentative de f dans le plan euclidien (P) rapporté à un
repère orthonormé (O, I, J)(unité graphique: 2cm)
1) a) Montrer que f est continue au point 𝑥 = 3
b) Calculer la dérivée f’(x) lorsque 𝑥 ∈ ]−∞; 3] puis lorsque 𝑥 ∈ ]3; +∞[
La fonction f admet-elle au point x=3, un nombre dérivé à droite et un nombre dérivé
à gauche ?
Préciser les demi-tangentes à (C) au point d’abscisse 3
c) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation
2) a) Démontrer que la droite D d’équation 𝑦 = 𝑥 − 4 est asymptote à C.
Préciser la position relative de (C) par rapport à D sur 𝑥 ∈ ]3; +∞[
b) Calculer f(0) et f(2). Etudier la position de (C) par rapport à la droite Δ d’équation 𝑦 = 𝑥
sur l’intervalle [0; 2]
c) Construire la courbe (C) ; on fera sur la figure la tangente à (C) au point d’abscisse 2 ; les
demi-tangentes au point d’abscisse 3 ainsi que les droites D et Δ
++++++++++++++++++++++++Exercice 59:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝑓(𝑥) = 1 − ln(𝑥² + 1) , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
{
𝑓(𝑥) = −𝑥 2 + 𝑒 −𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 0
On désigne par (C) la courbe représentative de f dans le plan euclidien (P) rapporté à un
repère orthonormé (O, I, J)
1) Etudier la dérivabilité de f en 0
2) Etudier les branches infinies de (C) ; démontrer que la parabole (Γ) d’équation
𝑦 = −𝑥² est asymptote à (C) en +∞
3) Compléter l’étude de f et construire (C) et (Γ)
4) a) Déduire de cette étude que (C) coupe (OI) en deux points dont l’un a une
abscisse négative que l’on calculera
b) Déterminer une valeur approchée à 10-1 près de l’abscisse du deuxième point
d’intersection
++++++++++++++++++++++++Exercice 60:++++++++++++++++++++++++++
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187

Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
1
f(x) = x − 1 + , si x ≤ 1
{ x
f(x) = 1 − (ln x)² , si x > 1
1) a) Démontrer que f est continue et dérivable au point 𝑥 = 1
b) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition et préciser
les branches infinies de la courbe représentative (C) de f
c) Etudier les variations de f. Démontrer que le point d’abscisse e est un point
d’inflexion de (C)
d) Tracer (C)
2) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]1; +∞[
a) Démontrer que h réalise une bijection de ]1; +∞[ vers un intervalle que l’on
précisera
b) En déduire que h admet une fonction réciproque h-1 dont on précisera le sens
de variation de.
Tracer la courbe représentative de h-1
++++++++++++++++++++++++Exercice 61:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = ex − x si x ∈ ]−∞; 0[
f(x) = cos²πx si x ∈ ]0; 1]
{
ln x
f(x) = 1 + si x ∈ [1; +∞[
x
1) Etudier la continuité de f en 0 et 1
2) Etudier la dérivabilité de f en 0 et 1
3) Etudier les variations de la fonction f
4) Montrer que le droite D d’équation 𝑦 = −𝑥 et la droite Δ d’équation 𝑦 = 1 sont
respectivement des asymptotes en −∞ 𝑒𝑡 + ∞
5) Construire la courbe représentative de f et ses asymptotes dans le plan du repère
(O, I, J)
++++++++++++++++++++++++Exercice 62:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
f(x) = 0 si x ∈ ]−∞; −1]
1
{ f(x) = ex²−1 si x ∈ ]−1; 1[
f(x) = x² + ax + b si x ∈ [1; +∞[
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f au point 𝑥 = −1
2) Déterminer les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de manière que f soit continue et dérivable au point
𝑥=1
3) Etudier les variations de f pour les valeurs de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 obtenues, et construire (C)
dans le plan rapporté à un repère
++++++++++++++++++++++++Exercice 63:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :

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188

f(x) = 2x + ax + b si x < 0
1 π
f(x) = cos x si x ∈ [0; 1]
2 2

]1; +∞[
{f(x) = x log 2 x si x ∈
1- Déterminer a, b et ∝ réels tels que f soit dérivable sur R
2- Déterminer le point d’inflexion de la courbe (C) représentant f, et une équation
de la tangente en ce point
𝑒
3- Déterminer une équation de (∆), tangente à (C) au point d’abscisse 𝑥 =
2
Démontrer qu’il existe deux autres points de (C) où la tangente est parallèle à (∆)
4- Tracer sur un même graphique, les courbes :
1
(𝐶1 ) ∶ 𝑦 = 2x − xln 2 − si x < 3
2
1 π
(𝐶2 ) ∶ 𝑦 = cos x si x ∈ [−2; 4] si x < 3
2 2
π 1
(𝐶3 ) ∶ 𝑦 = − log 2 x si x >
4x 4
En déduire la courbe de (C)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
FONCTIONS PARAMETRIQUES
++++++++++++++++++++++++Exercice 64:+++++++++++++++++++++++++++
π π
Soita un élément de [− ; ] et fα la fonction définie par :fα (x) = ln(4x 2 − 4xsinα + 1)
2 2
On désigne par (𝐶𝛼 ) la courbe représentative de 𝑓𝛼
1) a) Déterminer suivant de α l’ensemble de définition de 𝑓𝛼
1
b) Démontrer que la droite d’équation 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝛼 est un axe de symétrie de 𝑓𝛼
2
c) Démontrer que (𝐶𝛼 ) et (𝐶−𝛼 ) sont symétriques par rapport à (OJ).
𝜋
2) a) Etudier 𝑓𝛼 pour 𝛼 = , et tracer sur le même graphique les courbes (𝐶−𝜋 ) et (𝐶𝜋 )
2 2 2
𝜋
b) Démontrer que pour tout 𝛼 = − l’équation 𝑓𝛼 (𝑥) = 𝑥 admet une solution unique
2
dans l’intervalle ]0; +∞[ et donner une valeur approchée à 10-1 près de cette solution
++++++++++++++++++++++++Exercice 65:+++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit m un nombre réel strictement positif 𝑒𝑡 𝑓𝑚 la fonction définie par :
𝑚
𝑓𝑚 (𝑥) = ln(𝑚𝑥) +
ln 𝑥
On désigne par (𝐶𝑚 ) la courbe représentative de 𝑓𝑚
1) a) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓𝑚 et étudier les branches infinies de (𝐶𝑚 )
b) Déterminer la dérivée de 𝑓𝑚 et démontrer que l’ensemble des extremums de (𝐶𝑚 ) ,
lorsque m décrit ]0; +∞[, est la courbe (Γ) d’équation : 𝑦 = 2ln(𝑥|ln 𝑥|)
c) Etudier la fonction 𝑥 → 2ln(𝑥|ln 𝑥|) et tracer (Γ)
Dans la suite du problème, on suppose que m=1
2) a) Etudier la fonction 𝑓1 et tracer sa courbe (C1)
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189

b) On désigne par g la restriction de 𝑓1 à l’intervalle [𝑒; +∞[


Démontrer que g admet une fonction réciproque g-1 dont on précisera l’ensemble de
définition
Tracer la courbe représentative de g-1
3) a) Démontrer que (C1) admet un point d’inflexion dont l’abscisse α est solution de
l’équation (ln 𝑥)3 − ln 𝑥 − 2 = 0
a) Déterminer une valeur approchée de α à 10-2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 66:+++++++++++++++++++++++++++
La partie B peut être traitée indépendamment de la partie A
Le plan est muni d’un repère arthomormal (O ; I ; J) ; unité graphique : 2cm
𝑒𝑥
Pour tout entier naturel n, on considère la fonction 𝑓𝑛 définie sur R par : 𝑓𝑛 (𝑥) =
𝑒 𝑛𝑥(1+𝑒 𝑥 )
On désigne par (𝐶𝑛 ) la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans le repère (O ; I ; J)
Partie A :
Dans cette partie, on s’intéresse seulement aux fonctions 𝑓0 et 𝑓1 correspondant
respectivement à n=0 et n=1
𝑒𝑥
on considère d’abord la fonction 𝑓0 définie sur R par : 𝑓0 (𝑥) =
1+𝑒 𝑥
1- a- Déterminer la limite de 𝑓0 (𝑥) lors que x tend vers −∞
b- Déterminer la limite de 𝑓0 (𝑥) lors que x tend vers +∞
c- En déduire les asymptotes de 𝐶0
1
2- Montrer que le point 𝐾 (0; ) est un centre de symétrie de 𝐶0
2
3- Etudier les variations de 𝑓0 (𝑥)
4- a- Déterminer une équation de la tangente T à la courbe 𝐶0 au point K
b- Justifier que pour étudier la position de 𝐶0 par rapport à la tangente T, il suffit
d’étudier sur R le signe de g(x) où 𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 − 2 − 𝑥
c- Calculer g’(x) et g’’(x)
d- Déterminer, en les justifiant, les signes de g’’(x) ; g(‘x) et g(x) suivant les
valeurs de x
e- En déduire la position relative de la tangente T par rapport à courbe 𝐶0
5- Tracer la courbe 𝐶0 et la tangente T dans le repère (O ; I ; J)
6- a- Montrer que pour tout réel x, les points 𝑀(𝑥; 𝑓0 (𝑥)) 𝑒𝑡 𝑀′ (𝑥; 𝑓1 (𝑥)) sont
1
symétriques par rapport à la droite d d’équation 𝑦 =
2
b- Comment obtient-on 𝐶1 à partir de 𝐶0 ? Tracer 𝐶1 sur la même figure
Partie B :
1
Etude de la suite u définie pour tout entier naturel n, par 𝑢𝑛 = ∫0 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
1+𝑒
1- Montrer que 𝑢0 = ln ( )
2
2- Montrer que 𝑢0 + 𝑢1 = 1. En déduire 𝑢1
3- Montrer la suite u est positive
4- On pose 𝑘(𝑥) = 𝑓𝑛+1 (𝑥) − 𝑓𝑛 (𝑥)

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190

1−𝑒 𝑥
a- Montrer que pour tout x réel, 𝑘(𝑥) =
𝑒 𝑛𝑥 (1+𝑒 𝑥 )
b- En déduire le signe de k pour tout 𝑥 ∈ [0; 1]
c- En déduire que u est décroissante
5- a- Montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a :
1 − 𝑒 −(𝑛−1)
𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 =
𝑛−1
b- Calculer 𝑢2
6- Soit v la suite définie pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, par
𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛
𝑣𝑛 =
2
a- Calculer la limite de v quand n tend vers +∞
b- Montrer que pour tout entier n supérieur ou égal à 2, on a : 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛
c- En déduire la limite u quand n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 67:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A :
On note 𝑓𝑛 la fonction numérique de variable réelle x définie sur ]−∞; −2[ ∪ ]−2; +∞[
𝑒 1+𝑥
par : 𝑓𝑛 (𝑥) = (𝑥+2)𝑛 pour tout n entier naturel non nul. (𝐶𝑛 ) désigne la courbe
représentative de 𝑓𝑛 dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) L’unité
graphique : 2cm
1) Etudier les limites de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 + ∞
2) a) Etudier suivant la parité de n, la limite de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − 2
b) Calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) ; puis étudier son signe suivant la parité de n
c) Dresser le tableau de variations de 𝑓𝑛
3) Démontrer que toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent un point fixe A
Déterminer une équation de la tangente (𝑇𝑛 ) à (𝐶𝑛 ) en A
𝑓𝑛 (𝑥)
4) a) Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥
b) Démontrer que pour tout entier n non nul, et pour tout nombre réel 𝑥 ≠
−2, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥)
c) En déduire les positions relatives des courbes (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 ) (pour n=1 et n=2)
Représenter graphiquement (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 )
PARTI B :
0
Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = ∫−1 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
1) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante et que pour tout n non nul, on
a 𝑈𝑛 ≥ 0. Que peut-on en déduire ?
2) a) En utilisant une intégration par partie, démontrer que pour tout entier
𝑒
naturel 𝑛 ≥ 2 on a : 𝑛𝑈𝑛+1 = 1 + 𝑈𝑛 −
2𝑛
b) Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la question 4-b) de A
0 𝑛𝑒 1+𝑥
c) En déduire que lim ∫−1 (𝑥+2)𝑛+1 = 1
𝑥→+∞
PARTIE C :
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191

On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟: 𝑔(𝑥) = 𝑓1 (𝑥 − 1). On note (Γ) sa
courbe représentative dans le repère (O;I ;J)
1) Construire la courbe (Γ) à partir de la courbe (𝐶1 ). Justifier la construction
2) On considère la fonction 𝜑 définie sur [0; +∞[ par 𝜑(𝑥) = 1 + ln(1 + 𝑥)
a) Démontrer que l’équation 𝜑(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution 𝛼 dans
l’intervalle 𝐼 = [2; 3]
b) Démontrer que pour x positif, l’équation 𝜑(𝑥) = 𝑥 est équivalente à 𝑔(𝑥) = 𝑒
1
c) Démontrer que pour tout x de I ; |𝜑 ′ (𝑥)| ≤
3
3) Soit (𝑣𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑣0 = 2 𝑒𝑡 𝑣𝑛+1 = 𝜑(𝑣𝑛 )
a) Montrer que la suite (𝑣𝑛 ) est croissante et majorée par 𝛼. Conclure
b) Démontrer que 𝜑(𝐼) ⊂ 𝐼
c) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n ; (𝑣𝑛 ) appartient à
l’intervalle I
1
4) a) Démontrer pour tout entier naturel n , on a : |𝑣𝑛+1 − 𝛼| ≼ |𝑣𝑛 − 𝛼| puis que
3
1
𝛼 − 𝑣𝑛+1 ≤ (𝛼 − 𝑣𝑛 )
3
1 𝑛
b) Démontrer que pour tout entier naturel : 𝛼 − 𝑣𝑛 ≤ ( ) et que la suite (𝑣𝑛 ) converge
3
vers 𝛼
c) Déterminer un entier naturel p pour lequel 𝑣𝑝 est une valeur approchée de 𝛼 à
10−3 près. Calculer cette valeur approchée
++++++++++++++++++++++++Exercice 68:+++++++++++++++++++++++++++
On désigne par n l’entier naturel supérieur à 2, on con sidère les fonctions 𝑓𝑛 qui sont
1+𝑛 ln 𝑥
définies sur ]0; +∞[ par : 𝑓𝑛 (𝑥) =
𝑥²
Partie A : I- Etude des fonctions 𝒇𝒏
1) calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) et montrer que l’on peut écrire le résultat sous la forme d’un
quotient dont le numérateur est 𝑛 − 2 − 2𝑛 ln 𝑥
2) Résoudre l’équation 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 0. Etudier le signe de 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥)
3) Déterminer la limite de 𝑓𝑛 en +∞
4) Etablir le tableau de variation de la fonction fn et calculer sa valeur maximale en
fonction de n
II- Représentation graphique de quels que fonctions 𝑓𝑛
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J) ; (unit é graphique 5cm)
On note (𝐶𝑛 ) la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans ce repère
1) Tracer (𝐶2 ) 𝑒𝑡 (𝐶3 )
2) a) Calculer 𝑓𝑛+1 (𝑥) − 𝑓𝑛 (𝑥)
Cette différence est-elle dépendante de l’entier n ?
b) Expliquer comment il est possible de construire point par point la courbe (𝐶4 )
à partir de (𝐶2 ) et (𝐶3 ). Tracer (𝐶4 )
Partie B : Calculs d’aires
𝑒 ln 𝑥
1) Calculer, en intégrant par parties, l’intégrale 𝐼 = ∫1 𝑑𝑥
𝑥²
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192

2) En déduire l’aire, en unité d’aires du domaine plan par les courbes (𝐶𝑛 ) et (𝐶𝑛+1 )
et les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
3) On note 𝐴𝑛 l’aire, en unité d’aires, du domaine plan limité par les courbes (𝐶𝑛 ) et
les droites d’équations 𝑦 = 0 ; 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
a) Calculer 𝐴2
b) Déterminer la nature de la suite An en précisant l′ interprétation
graphique de la raison
Partie C: Etude sur l’intervalle ]𝟏; +∞[ de léuation 𝒇𝒏 (𝒙) = 𝟏
Dans toute la suite, on prend 𝑛 ≥ 3
𝑛−2
𝑛−2
1) a) Vérifier que , pour tout n ; 𝑒 2𝑛 > 1 𝑒𝑡 𝑓𝑛 ( )>1
2𝑛
b) Vérifier que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 n’admet pas de solution sur
𝑛−2
l’intervalle]1; 𝑒 2𝑛 [
𝑛−2
2) On admet que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 admet sur l’intervalle [𝑒 2𝑛 ; +∞[ exactement
une solution notée 𝛼𝑛
3) On se propose de déterminre la limite de la suite (𝛼𝑛 )
Calculer 𝑓𝑛 (√𝑛) et montrer que, pour 𝑛 > 𝑒², on a 𝑓𝑛 (√𝑛) ≥ 1
En déduire que, pour 𝑛 ≥ 8, on a 𝛼𝑛 ≥ √𝑛 et donner la limite de la suite (𝛼𝑛 )
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 69:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : On donne la fonction g définie sur R par : g(x) = e2x − 5ex + 4
1) Résoudre l’équation : ∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑔(𝑥) = 0
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]ln 4 ; +∞[ 𝑔(𝑥) > 0
Démontrer que : {
∀𝑥 ∈ ]0; ln 4[; 𝑔(𝑥) < 0
1
PARTIE B : Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + et C sa courbe
𝑒 𝑥 −2
représentative (unité graphique : 2cm)
1) Déterminer l’ensemble de définition de f 𝐷𝑓
2) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition 𝐷𝑓
g(x)
a) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ; f′(x) =
(ex −2)²
b) Etudier le signe de f’(x) et en déduire le tableau de variation de f(x)
3) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = x − 1 est asymptote de f en +∞
4) Etudier la position relative de (C) par rapport à la droite (D1)
3 𝑒𝑥
5) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 on a 𝑓(𝑥) = 𝑥 − +
2 2(𝑒 𝑥 −2)
3
6) Démontrer que la droite (D2) d’équation 𝑦 = x − est asymptote de (C) en −∞
2
7) Etudier la position relative de (C) par rapport à la droite (D2) sur l’intervalle
]−∞; ln 2[
8) Construire (C) et ses asymptotes

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193

PARTIE C : Soit𝜆 un réel strictement négatif


1) Exprimer en fonction de 𝜆 l’aire du domaine délimité par : 𝑥 = 0; 𝑥 = 𝜆 et la
droite (D2) avec la courbe (C); en cm²
2) Calculer lim 𝐴(𝜆)
𝜆→−∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 70:+++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la fonction g définie sur R par : 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥 + 𝑥 + 1
a) Etudier le sens de variation de la fonction g et ses limites 𝑒𝑛 − ∞ et en +∞
b) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution notée α appartient à
l’intervalle[−1,28; −1,27]
c) En déduire le signe de g(x) sur R
𝑥𝑒 𝑥
2) Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative dans un repère
𝑒 𝑥 +1
orthonormé (unité graphique : 4cm)
𝑒 𝑥 𝑔(𝑥)
a) Montrer que 𝑓(𝑥) = . En déduire le sens de variation de f
(𝑒 𝑥 +1)²
b) Montrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼 + 1 et en déduire un encadrement de 𝑓(𝛼)
c) Soit (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0. Donner une équation de (T) et étudier la
position de (C) par rapport à (T)
d) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞
Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (C) et étudier la position de
(C) par rapport à (D)
e) Faire le tableau de variation de f
f) Tracer sur un même graphique (C) (T) et (D)
++++++++++++++++++++++++Exercice 71:+++++++++++++++++++++++++++
On considère l’application de ]−1; +∞[ dans ℝ définie par:
ln(x + 1)
f(x) = si x ≠ 0 et f(0) = 1
x
PARTIE A :
1) Etudier la continuité de f sur ]−1; +∞[
2) Etudier la dérivabilité de f sur ]−1; +∞[. Expliciter la fonction f’.
x
3) On note g l’application de ]−1; +∞[ dans ℝ définie par: g(x) = − ln(1 + x)
x+1
b) Etudier les variations de g et le signe de g(x) (On ne demande pas l’étude de la
limite de g en -1)
c) En déduire les variations de f
4) Etudier les limites de f aux bornes de ]−1; +∞[
5) Construire la courbe (C). Préciser les asymptotes et la position de (C) par rapport à
l’axe des abscisses
6) Déterminer une équation de la tangente à (C) au point d’abscisse 0 et étudier la
position de (C) par rapport à la tangente. (On étudiera les variations de
1
ℎ(𝑥) = 𝑥² ( + 𝑓′(𝑥)) puis le signe de ℎ(𝑥))
2
PARTIE B :

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194

1) Démontrer qu’il existe un unique nombre réel α de l’intervalle


]0; 1[ 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑓(𝛼) = 𝛼
On ne demande pas de calculer α
1
𝑈0 =
2) On considère la suite (𝑈𝑛 ) 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟 { 2
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
a) Démonter que ∀𝑛 ∈ 𝑁, 0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 1
1
b) Démontrer que ∀𝑛 ∈ 𝑁, |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑈𝑛 − 𝛼|( on remarquera que
2
1
𝑈𝑛+1 − 𝛼 = 𝑓(𝑈𝑛 ) − 𝑓(𝛼) et on utilisera le résultat : − ≤ 𝑓′(𝑥) ≤ 0. )
2
c) En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers α
++++++++++++++++++++++++Exercice 72:+++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
2𝑥²
PARTIE A : Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = − ln(1 + x 2 )
𝑥²+1
1) Démontrer que sur ]1; +∞[ l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique α
et donner un encadrement de α à 10-1 près
2) Préciser le signe de g(x) sur l’intervalle ]0; +∞[
PARTIE B :Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par
ln(1 + x 2 )
f(x) = si x > 0 et f(0) = 0
x
𝑓(𝑥)−𝑓(0)
1) a) Quelle est la limite de quand x tend vers 0
𝑥
b) Déduisez en que f est dérivable en x=0 et trouver une équation de la tangente (T) en x=0
à la courbe (C) représentant de f
2𝑙𝑛𝑥 1 1
2) a) Démontrer que pour tout 𝑥 > 0; 𝑓(𝑥) = + ln (1 + )
𝑥 𝑥 𝑥²
b) Déduisez en la limite de f en +∞
𝑔(𝑥)
3) a) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 > 0; 𝑓′(𝑥) =
𝑥²
b) Déduisez en les variations de f
c) Construire (T) et (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 73:+++++++++++++++++++++++++++
Le repère (O, I, J) est orthonormé
x+1
PARTIE A : Soit la fonction g définie sur ]0; +∞[ par g(x) = − ln x
2x+1
1) a) Etudier le sens de variation de g
b) Calculer g(1) et g(2)
c) Démontrer que sur l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique α sur
l’intervalle ]0; +∞[
Trouver un encadrement de α d’amplitude 10-1
d) Déduire le signe de g(x) sur l’intervalle ]0; +∞[
2ln x
PARTIE B :Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = On notera (C)
𝑥²+𝑥
la courbe représentative de f
2(2𝑥+1)
1) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 > 0; 𝑓′(𝑥) = (𝑥 2 +𝑥)2
𝑔(𝑥)

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195

2) Etudier les variations de f


2
3) En déduire les variations de f et démontrer que : 𝑓(𝛼) =
𝛼(2𝛼+1)
4) Construire la courbe (C)
++++++++++++++++++++++++Exercice 74:+++++++++++++++++++++++++++
Le but du problème est d’étudier la fonction f définie par :
x2
]0; 1[ ∪ ]1. +∞[ ; f(x) =
{∀ x ∈ x−1
lnx
𝑓(0) = 0 𝑒𝑡 𝑓(1) = 1
On notera C la courbe représentative de f relativement à un repère orthonormé (O ; I ; J)
d’unité 5cm
PARTIE A : On considère la fonction g dérivable sur ]0 ; +∞[ 𝑒𝑡 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟
g(x) = (𝑥 − 2) ln 𝑥 + (𝑥 − 1)
2(𝑥−1)
1) Démontrer que pour tout réel x élément de ]0 ; +∞[ : 𝑔′ (𝑥) = + 𝑙𝑛𝑥
𝑥
2) Etudier le sens de variation de g , puis dresser son tableau de variation
3) Déduire de 2) que g(x) est positif pour tout x élément de ]0 ; +∞[
PARTIE B : 1)a) Calculer : lim 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞
b) Démontrer que f est continue à droite en 0 , et continue en 1
c) Calculer le nombre dérivé de f à droite en 0
Donner une interprétation graphique de ce résultat
3
d) On admettra ici que f est dérivable en 1 et que : 𝑓 ′ (1) =
2
En déduire une équation de la tangente à la courbe de f au point d’abscisse 1
2)a)On admet que f est dérivable sur ]0; 1[ ∪ ]1. +∞[
𝑥
Démontrer que pour tout x appartenant à ]0; 1[ ∪ ]1. +∞[ ∶ 𝑓 ′ (𝑥) = 2
𝑔(𝑥)
(𝑥−1)
b) En déduire le sens de variation de f et dresser son tableau de variation
c)Démontrer que pour tout réel x appartenant à [0 ; 1] , 𝑜𝑛 𝑎 0 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 1
d) Dans le repère (O ;I ;J) , tracer la de tangente à C au point O, la tangente à C au point B
de coordonnées (1; 1) et la courbe C .
On donne ln 2 ≃ 0,69 𝑒𝑡 ln 3 ≃ 1,1
++++++++++++++++++++++++Exercice 75:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A:La fonction g est définie sur R par : 𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 − 𝑥 − 2
1) Etudier les limites de g en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Etudier le sens de variations de g sur R et dresser son tableau de variation
3) On admet que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 a exactement deux solutions réelles
a) Vérifier que 0 est l’une de ces solutions
b) L’autre solution est appelée α. Montrer que −1,6 ≤ 𝛼 ≤ −1,5
4) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs du réel x.
PARTIE B:La fonction f est définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − (𝑥 + 1)𝑒 𝑥
On note C sa courbe représentative dans un repère (unité graphique 2cm)
1) Etudier les limites de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞

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196

2) Calculer f’(x) dérivée de f et montrer que f’(x) et g(x) ont le même signe. Etudier
le sens de variation de f(x)
𝛼 2 +2𝛼
3) Démontrer l’égalité 𝑓(𝛼) = −
4
Où α est définie dans la première partie. En déduire un encadrement de f(α)
4) Etablir un tableau de variation de f
5) Tracer (C)
PARTIE C: Soit m un nombre réel négatif
0
1) Interpréter graphiquement ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
2) a) Calculer à l’aide d’une intégration par partie ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
0
b) En déduire ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
3) Calculer la limite de ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 lors que x tend vers −∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 76:+++++++++++++++++++++++++++
𝑥²
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥²𝑒 𝑥−1 − et (C) sa courbe
2
représentative
PARTIE A:La fonction g est définie sur R par : 𝑔(𝑥) = (𝑥 + 2)𝑒 𝑥−1 − 1
1) Déterminer f’(x) et exprimer f’(x) en fonction de g(x)
2) Etude de signe de g(x)
a) Calculer les limites de g(x) en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
b) Calculer g’(x) et étudier son signe suivant les valeurs de x
c) En déduire le sens de variation de g, puis dresser son tableau de variation
d) Montrer que l’équation g(x)=0 admet sur R une solution unique 𝛼 ∈ ]0,20; 0,21[
e) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x
PARTIE B: 1) Etudier suivants les valeurs de x le signe de f’(x)
2) En déduire le sens de variation de f
−𝛼 3
3) Montrer que 𝑓(𝛼) =
2(𝛼+2)
−𝑥 3
4) On considère la fonction h définie sur [0; 1] par ℎ(𝑥) =
2(𝑥+2)
a) Calculer h’(x) pour tout x élément de [0; 1] puis déterminer le sens de variation
de h sur [0; 1]
b) En déduire un encadrement de f(α)
5) a) Déterminer les abscisses des points d’intersection de la courbe (C) avec l’axe (x’x)
b) Préciser alors la position de la courbe (C) par rapport à l’axe des abscisses
6) Tracer la courbe représentative (C) de f
++++++++++++++++++++++++Exercice 77:+++++++++++++++++++++++++++
Dans tout le problème on se place dans un repère orthonormé (𝑂; 𝑖 ; 𝑗)l’unité est 2 cm
A :Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par : g(x) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 + 1 et C sa courbe
représentative
1-)Etudier les variations de g et en déduire son signe en fonction de x
2-)On note C’ la courbe représentative de la fonction 𝑥 → 𝑙𝑛𝑥 dans le même repère

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197

Monter que C et C’ ont deux points communs d’abscisses respectives 1 et e et que pour
tout élément de [1; 𝑒] 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 + 1 ≤ 𝑙𝑛𝑥 , on ne demande pas de représenter C
et C’
𝑒
3-a)Calculer à l’aide d’une intégration par partie, l’intégrale : 𝐽 = ∫1 (𝑥 − 1)𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥
1≤𝑥≤𝑒
b) Soit ∆ le domaine plan défini par: { Déterminer en cm² l’aire de ∆.
g(x) ≤ y ≤ lnx
−2
Donner une valeur décimale approchée à 10 près de cette aire.
1
B : Soit f la fonction définie sur ]1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥
𝑥−1
1-)Etudier les limites de f en +∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 1
2-a) Ecrire f’(x) en fonction de g(x) b-) Déterminer le tableau de variations de f
3-)Tracer la courbe représentative de f dans le repère
1
C-)1-) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = admet une unique solution 𝛼 ∈ ]3,5 ; 3,6[
2
1 1
2-)Soit h la fonction définie sur ]1; +∞[ par ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 +
2 2
a-) Montrer que α est solution de l’équation ℎ(𝑥) = 𝑥
b-) Etudier le sens de variations de h(x)
5
c-) On pose 𝐼 = [3 ; 4] Montrer que pour tout x élément de I on a : ℎ(𝑥) ∈ 𝐼𝑒𝑡 |ℎ′ (𝑥)| ≤
6
1- On définie la suite (𝑈𝑛 ) 𝑝𝑎𝑟: 𝑈0 = 3 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑛 ≥ 0; 𝑈𝑛+1 = ℎ(𝑈𝑛 )
Justifier successivement les trois propriétés suivantes :
5
a-) pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑈𝑛 − 𝛼| ;
6
5 𝑛
b-) pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≤ ( )
6
c-) la suite (𝑈𝑛 ) converge vers α
++++++++++++++++++++++++Exercice 78:+++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier et tracer la courbe de la fonction 𝜑 définie sur ]0; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝜑(𝑥) = ln(2𝑥)
2) Démontrer que, pour tout nombre réel x, 𝑥 + √1 + 𝑥² > 0
3) Soit f la fonction définie sur ℝ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + √1 + 𝑥 2 )
a) Déterminer f’(x) et en déduire le sens de variation de f
b) Démontrer que f est impaire
c) Calculer lim 𝑓 𝑝𝑢𝑖𝑠 lim 𝑓
+∞ −∞
1 1
4) a) Démontrer que pour tout 𝑥 > 0 𝑜𝑛 𝑎 𝑓(𝑥) = ln(2𝑥) + ln [ (1 + √1 + )]
2 𝑥²

b) On pose g(x) = f(x) − ln(2x). Déterminer lim 𝑔


+∞
On désigne par Γ la courbe représentative de f dans le même repère
Que peut on dire des courbes Γ et (C) en +∞
c) Etudier la position relative de Γ par rapport à sa tangente à l’origine
On pourra étudier les variations de la fonction ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
d) Tracer la courbe Γ
++++++++++++++++++++++++Exercice 79:+++++++++++++++++++++++++++

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198

𝑒 𝑥 −2
On considère la fonction f dérivable sur R et définie par 𝑓(𝑥) = et (C) sa
𝑒 𝑥 +1
courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J) unité graphique : 2cm
Partie A :
1) a) Déterminer : lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
b) Etudier le sens de variations de f et dresser son tableau de variations
2) Démontrer que le point A de (C) d’abscisse 0 est un centre de symétrie de (C)
3) Tracer la courbe (C) . On construira en particulier la tangente à (C) au point A
4) a) Démontrer que la fonction 𝑓 admet une bijection reciproque 𝑓 −1
Préciser l’ensemble de définition de 𝑓 −1
b) Donner une expression de 𝑓 −1 (𝑥)
c) Tracer dans le même repère que (C) , la courbe (Γ) de 𝑓 −1
𝑏𝑒 𝑥
5) a) Déterminer deux réels a et b tels que pour tout réel x on ait : 𝑓(𝑥) = 𝑎 +
𝑒 𝑥 +1
𝜆
b) On pose 𝜆 ∈ 𝑅; 𝐼(𝜆) = ∫ln 2 𝑓(𝑡)𝑑𝑡. Déduire de 5) a) que :
4
𝐼(𝜆) = −2𝜆 + 3 ln(𝑒 𝜆 + 1) + ln
27
6) a) x étant un réel de l’intervalle [0; 1[ ; établir à l’aide d’une considération
𝑥
géométrique que : 𝐼(𝑓 −1 (𝑥)) + ∫0 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡 = 𝑥𝑓 −1 (𝑥)
𝑥
b) En déduire une expression de ∫0 𝑓 −1 (𝑡)𝑑𝑡
Partie B :
1) a) Etudier le sens de variation de 𝑓′
3
b) En déduire que pour tout réel x : 0 ≼ 𝑓 ′ (𝑥) ≼
4
2) On pose, pour tout réel x , 𝜑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
a) Démontrer que la fonction 𝜑 est une bijection de R vers R
b) En déduire que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution , que l’on notera 𝛼
c) Démontrer que −1,5 ≼ 𝛼 ≼ −1,4
3) On défint la suite numérique (𝑈𝑛 ) par son premier terme 𝑈0 et la relation de
récurrence : ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
a) A l’aide de l’inégalité des accroissements finis , établir que pour tout entier
3
naturel n : |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≼ |𝑈𝑛 − 𝛼|
4
3 𝑛
b) En déduire que pour tout entier naturel n : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ ( ) |𝑈0 − 𝛼|
4
En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers 𝛼
1 3 𝑛
c) On donne 𝑈0 = −1 . Justifier que : ∀𝑛 ∈ 𝑁; |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ ( )
2 4
A partir du quel rang n est t-on sûr d’avoir : |𝑈𝑛 − 𝛼| ≼ 10−3
++++++++++++++++++++++++Exercice 80:+++++++++++++++++++++++++++
On considère f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 − 2𝑥 + 2)
On considère par C la courbe représentative de f dans le repère orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗), unité
graphique : 3cm
PARTIE A : 1) Justifier que ; pour tout réel x : 𝑥 2 − 2𝑥 + 2 > 0

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199

2) Déterminer la fonction dérivée f’ de f et étudier le sens de variations de f sur R


3) Déterminer les limites de f −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
4) Représenter C et la droite ∆ 𝑑′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑦 = 𝑥 ; on montrera que la droite d’équation
𝑥 = 1 est un axe de symétrie de C et on précisera les points d’abscisses 0 et 2 ainsi que les
tangentes à la courbe en ces points ?
PARTIE B : On s’intéresse à l’intersection de C et de ∆. On pose pour tout réel x :
𝜑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
1) Déterminer la dérivée 𝜑 ′ 𝑑𝑒 𝜑. En déduire que 𝜑 est strictement décroissante sur R
2)a)Déterminer la limite de 𝜑 𝑒𝑛 − ∞
2 2
2𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛(1− + 2 )
𝑥 𝑥
b) Montrer que, pour tout réel x strictement positif, 𝜑(𝑥) = 𝑥 ( + − 1).
𝑥 𝑥

En déduire la limite de 𝜑 𝑒𝑛 + ∞
3) Montrer que 𝜑 est une bijection de R sur R
En déduire que la droite ∆ 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒 𝐶 en un seul point et un seul ; on désigne par 𝛼 l’abscisse
de ce point . Montrer que 0,3 < 𝛼 < 0,4
PARTIE C : On pose 𝐽 = [0,3 ; 0,4]
1) Montrer que la fonction 𝑥 → 𝑥² − 2𝑥 + 2 est décroissante sur J
En déduire que si x appartient à J alors f(x) appartient à J
2) a)Prouver que pour tout x de J |𝑓 ′ (𝑥)| ≤ 0,95 ; (on pourra montrer que f est
croissante sur J)
b) En déduire que pour tout x de J, |𝑓(𝑥) − 𝛼| ≤ 0,95|𝑥 − 𝛼|
3) On définit la suite (𝑈𝑛 ) par U0=0,3 et pour tout entier naturel n : 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Prouver que pour tout n :
∎𝑈𝑛 ∈ 𝐽 ; ∎ |𝑈𝑛+1 − 𝛼| ≤ 0,95|𝑈𝑛 − 𝛼| 𝑒𝑡 ∎ |𝑈𝑛 − 𝛼| ≤ 0,1 × (0,95)𝑛
En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers 𝛼
PARTIE D : On désigne par A l’aire de la partie du plan comprise entre les droites
1
d’équations 𝑥 = 0 , 𝑥 = ; l’axe des abscisses et courbe C. On se propose de déterminer
2
une valeur approchée de A en unités d’aire.
1
1) Montrer que la tangente (T) à la courbe C au point d’abscisse a pour équation
4
24 6 25
𝑦=− 𝑥+ + 𝑙𝑛
25 25 16
1
2) Soit les points E d’abscisse 0 et F d’abscisse de la courbe C . Montrer que la
2
5
droite (EF) a pour équation 𝑦 = 2 (𝑙𝑛 ) 𝑥 + 𝑙𝑛2.
8
1
3) On admet, que sur [0; ], la courbe C est au dessus de (T) et dessous de (EF)
2
1 1
24 6 25 5
a) Montrer que ∫0 (−
2 𝑥+ + 𝑙𝑛 ) 𝑑𝑥 ≤ 𝐴 ≤ ∫02 (2 (𝑙𝑛 ) 𝑥 + 𝑙𝑛2) 𝑑𝑥
25 25 16 8
5 1 5
b) En déduire que,𝑙𝑛 ≤ 𝐴 ≤ 𝑙𝑛 .
4 4 2
c) Donner une valeur approchée de A à 5.10-3 près.
++++++++++++++++++++++++Exercice 81:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : La fonction g est définie sur R par : g(x) = 2ex + 2x − 7
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200

1) Etudier les limites de g en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞


2) Etudier le sens de variations de g sur R et dresser son tableau de variation
3) Justifier que l’équation g(x)=0 admet sur R une solution unique 𝛼 ∈ ]0,94; 0,941[
4) Etudier le signe de g sur R
PARTIE B La fonction f est définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 5)(1 − 𝑒 −𝑥 )
On note C sa courbe représentative dans un repère
1) Etudier le signe de f sur R
2) Etudier les limites de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
3) Calculer f’(x), ou f’ désigne la fonction dérivée de f, et vérifier que f’(x) et g(x) ont le
même signe.
Dresser le tableau de variations de f
(2𝛼−5)2
4)a)Démontrer l’égalité 𝑓(𝛼) =
2𝛼−7
5 (2𝑥−5)2
b) Etudier le sens de variations de la fonction h définie sur [−∞; ] par : ℎ(𝑥) =
2 2𝑥−7
En déduire, à partir de l’encadrement de 𝛼 obtenu dans la partie A, un encadrement
d’amplitude 10−2 𝑑𝑒 𝑓(𝛼)
5) Démontrer que la droite D, d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 5, est asymptote à C en +∞
Préciser la position de C par rapport à D
6) Tracer la droite D et la courbe C dans le repère (O,I,J) ; (unité graphique 2cm)
PARTIE C : A l’aide d’une intégration par parties, calculer en cm l’aire de la portion de plan
délimitée par la courbe C, l’axe des abscisses, l’axe des ordonnées et la droite d’équation
5
𝑥=
2
PARTIE D : Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à3, on considère les points An, BN et
Cn , d’abscisse n, appartenant respectivement à l’axe des abscisses, à la droite D et à la
𝐶𝑛 𝐵𝑛
courbe C ;soit Un le réel défini par : 𝑈𝑛 =
𝐴𝑛 𝐵𝑛
2𝑛−5−𝑓(𝑛)
1) Démontrer que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 3, on a ; 𝑈𝑛 =
2𝑛−5
2) a)Quelle est la nature de la suite (Un) ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 82:+++++++++++++++++++++++++++
Nombre de chiffres d’un entier naturel
Si n est un entier naturel , on note C(n) le nombre de chiffres de l’écriture décimale de n
1) Déterminer C(385243)
2) Evaluer C(n) en fonction de log(n)
3) Déterminer le nombre de chiffres des nombres suivants :
9 7
𝑎 = 99 ; 𝑏 = 119 ; 𝑐 = 286242 (286241 − 1)
++++++++++++++++++++++++Exercice 83:+++++++++++++++++++++++++++
Partie A :
Soit f la fonction définie sur R par 𝑓(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑐𝑥 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des nombres
réels. On note (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O, I, J)

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201

1
1- Calculer les réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 pour que (C) passe par le point 𝐴 (− ; 0), par le point
2
𝐵(0; 1) et qu(elle admette en B une tangente ayant un coefficient directeur égal au
nombre 1
2- On supposera désormais que f est définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥
a- Déterminer la limite de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞ . En déduire l’existence d(une
asymptote è (C)
b- Etudier les variations de f sur R
3- Résoudre sur R, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 et en déduire le signe de f sur R
1
4- Montrer que, sur l’intervalle [ ; 2], l’équation 𝑓(𝑥) = 1 a une solution unique ∝
2
En déduire que 1,3 <∝< 1,4
5- Ecrire une équation de la tangente (T) à (C) au point B .
6- Tracer (C) et (T) dans le repère (O, I, J) . Unité graphique 2cm
Partie B:
Soit F la fonction définie sur R par 𝐹(𝑥) = (−2𝑥 − 3)𝑒 −𝑥 + 3
1- Montrer que F est une primitive sur R de f qui s’annule pour 𝑥 = 0
2- Calculer en cm², la valeur exacte de l’aire de la partie du plan limité par la courbe
1
(C) , l’axe des abscisses et les droites d’équation 𝑥 = − 𝑒𝑡 𝑥 = 1
2
Donner une valeur approchée de cette aire à 10−2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 84:+++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A :
On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln 𝑥. On note (Γ) sa courbe
représentative dans un repère orthogonal (O, I ; J) du plan
1- Etudier la fonction f et tracer sa courbe représentative (Γ)
2- a- Montrer que pour tout entier naturel n, l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑛 admet une unique
solution dans ]0; +∞[
On note ∝𝑛 cette solution. On a donc pour tout entier naturel n ; ∝𝑛 + ln ∝𝑛 = 𝑛
b- Préciser la valeur de ∝1
c- Démontrer que la suite (∝𝑛 ) est strictement décroissante
3- a- Déterminer l’équation de la tangente (∆) à la courbe (Γ) au point A d’abscisse 1
b- Etudier la fonction h définie sur ]0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = ln 𝑥 − 𝑥 + 1
c- En déduire la position relative de la courbe (Γ) par rapport à (∆)
𝑛+1
4- Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, ≤∝𝑛
2
Déterminer la limite de la suite (∝𝑛 )
PARTIE B :
On considère une fonction g continue, strictement croissante sur ]0; +∞[ et telle que :
lim 𝑔(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→+∞
On admet que l’on peut, comme on l’a fait dans la partie A, définir une suite (𝛽𝑛 ) de réels
tels que : 𝑔(𝛽𝑛 ) = 𝑛, et que cette suite est strictement croissante
1- Démontrer qu’une suite croissante non majorée tend vers +∞
2- Montrer que la suite (𝛽𝑛 ) tend vers +∞
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202

++++++++++++++++++++++++Exercice 85:+++++++++++++++++++++++++++
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)L’unit é graphique est 2cm
On considère la fonction f dérivable et définie sur ]−∞; 1[ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 1 + ln(1 − 𝑥)
On note (C) la courbe représentative de f
1) a) Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞
𝑓(𝑥)
b) Calculer lim ( ) puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→−∞ 𝑥
c) Calculer la limite à gauche en 1 puis interpréter graphiquement ce résultat
2) a) Pour tout réel 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ; calculer 𝑓 ′ (𝑥)
b) Démontrer que f est strictement décroissante sur ]−∞; 1[
c) Dresser le tableau de variations de f
3) a) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 ∈ ]−∞; 1[
b) Justifier que −0,7 < 𝛽 < −0,6
4) a) Démontrer qu’une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0 est :
𝑦 = −𝑥 − 1
b) On donne le tableau de valeurs suivant :
𝑥 -2 -1,5 -1 -0,75 -0,5 -0,25 0,25 0,5 0,75
Arrondi d’ordre 1 4,1 2,2 0,7 0,1 -0,3 -0,7 -1,2 -1,4 -1,8
de f(x)
Tracer (C) et (T)
−3 ≤ 𝑥 ≤ 5
On pourra faire la figure dans la partie du plan caractérisée par : {
−4 ≤ 𝑦 ≤ 6
5) On désigne par A l’aire de la partie du plan délimitée par (C), la droite (OI) et
les droites d’équations respectives 𝑥 = 𝛽 𝑒𝑡 𝑥 = 0
0
a) Calculer ∫𝛽 ln(1 − 𝑥)𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties
𝛽3
b) Démontrer que la valeur de A en unité d’aire est : 𝐴 = − 2𝛽 − (1 − 𝛽) ln(1 − 𝛽)
3
c) Déterminer en cm² l’arrondi d’ordre 2 de la valeur de A pour 𝛽 = −0,65
6) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de f et (C’) sa courbe représentative dans le
plan muni du repère (O, I, J)
a) Calculer 𝑓(−1)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en ln 2 existe puis calculer le.
c) Construire la courbe (C’) et sa tangente (∆) au point d’abscisse ln 2 sur la
même figure
++++++++++++++++++++++++Exercice 86:+++++++++++++++++++++++++++
𝑒𝑥
A- On considère la fonction de la variable réelle x définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+2
On désigne par (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Unité graphique 2cm
4) a) Déterminer l’ensemble de définition D de f. Etudier les limites de f aux bornes de D.
Préciser les asymptotes de la courbe (C)
b) Etudier les variations de f ; dresser le tableau de variations de f. Déterminer une
équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
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203

c) Construire avec soin (T) et la courbe (C)


2) On se propose de montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet sur [0; 1] une solution unique
a) Etudier les variations de la fonction 𝑓 ′ 𝑠𝑢𝑟 [0; 1]. Démontrer que pour tout x de
1 2
l’intervalle [0; 1], on a : ≤ 𝑓 ′ (𝑥) ≤
4 3
b) Etudier les variations de la fonction numérique g définie sur [0; 1] par : 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet dans [0; 1] une solution unique 𝛼
1 𝑒
Vérifier que : ≤ 𝛼 ≤
2 3
3) On se propose de déterminer une valeur approchée de 𝛼
1
𝑢0 =
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par : { 2
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
1 𝑒
a) Démontrer par récurrence que : pour tout n de N ; ≤ 𝑢𝑛 ≤
2 3
b) En utilisant l’inégalité des accroissements finis , démontrer que : pour tout n de N :
2
|𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
3
2 𝑛 2 𝑛+1
En déduire que pour tout n de N ; |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) |𝑢0 − 𝛼| ≤ ( )
3 3
c) Démontrer que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente. Quelle est sa limite ?
d) Déterminer un entier 𝑛0 tel que si 𝑛 ≥ 𝑛0 alors |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−2
1
4) Ne connaissant pas la primitive de la fonction f sur [0; ], on se propose de déterminer
2
1
un encadrement de l’intégrale : 𝐼 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
2

a) Justifier l’existence de I et donner une interprétation graphique


1 1
b) On pose :𝐽 = ∫02(2 − 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐾 = ∫02 𝑥²𝑓(𝑥)𝑑𝑥 . Vérifier que 4𝐼 = 𝐽 + 𝐾
c) Calculer I

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204

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition et propriétés :
On appelle suite numérique toute fonction de N vers R et on note (𝑢𝑛 ) avec 𝑛 ∈ 𝑁
Formes d’écritures d’une suite numérique :
Il y’a deux formes d’écritures en suite qui sont :
●Forme récurrente : Toute suite qui s’écrit sous la forme 𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
●Forme explicite : Toute suite qui s’écrit sous la forme 𝑢𝑛 = 𝑓(𝑛)
Monotonie d’une suite : Soit (𝒖𝒏 ) une suite numérique et K un intervalle
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛 ⟺ ≥ 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est croissante sur K
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≤ 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 ⟺ ≤ 1 alors la suite est (𝑢𝑛 ) décroissante sur K
𝑢𝑛
𝑢𝑛+1
●Si 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 0 ⟺ 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 ⟺ = 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est constante sur K
𝑢𝑛

SUITES ARITHMETIQUES :
Soit 𝑟 la raison et 𝑢𝑝 le premier terme da suite arithmétique (𝑢𝑛 )
●Formule récurrente : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝒓
●Formule explicite : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓
●Somme des termes d’une suite arithmétique :
𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐫
𝐒𝐧 = (𝟏 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 + 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞)
𝟐
𝒏+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = (𝒖𝟎 + 𝒖𝒏 )
𝟐
𝒏−𝒑+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = (𝒖𝒑 + 𝒖𝒏 ) avec 𝒑 ≠ 𝟎
𝟐
Démonstration :
Comme 𝑢1 = 𝑢0 + 𝑟 ; 𝑢2 = 𝑢0 + 2𝑟 ; … … … 𝑢𝑛−1 = 𝑢0 + (𝑛 − 1)𝑟 ; 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛𝑟
𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 = 𝑢0 + (𝑢0 + 𝑟) + (𝑢0 + 2𝑟) + ⋯ + (𝑢0 + 𝑛𝑟)
𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)𝑢0 + (1 + 2 + 3 + ⋯ + 𝑛)𝑟 = (𝑛 + 1)𝑢0 + ∆𝑛 𝑟
∆ = 1 + 2 + ⋯ + (𝑛 − 1) + 𝑛
{ 𝑛
∆𝑛 = 𝑛 + (𝑛 − 1) + ⋯ + 2 + 1
𝑛(𝑛 + 1)
2∆𝑛 = (𝑛 + 1) + (𝑛 + 1) + … + (𝑛 + 1) + (𝑛 + 1) = 𝑛(𝑛 + 1) ⟺ ∆𝑛 =
2
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛 2𝑢0 + 𝑛𝑟
𝑆𝑛 = (𝑛 + 1)𝑢0 + 𝑟 = (𝑛 + 1) (𝑢0 + 𝑟) = (𝑛 + 1) ( )
2 2 2
𝑢0 + 𝑢𝑛 (𝐧 + 𝟏)
= (𝑛 + 1) ( ) ⟺ 𝐒𝐧 = (𝐮𝟎 + 𝐮𝐧 )
2 𝟐
●Progression arithmétique : 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 forment une progression arithmétique si et
seulement si 𝟐𝐛 = 𝐚 + 𝐜
●Sens de variations :
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205

Si 𝑟 > 0 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement croissante


Si 𝑟 < 0 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement décroissante
Si 𝑟 = 0 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement constante
●Insertion de n moyens arithmétiques entre deux nombres donnés a et b
Insérer n moyens arithmétiques entre deux nombres donnés a et b, c’est déterminer une
progression arithmétique de 𝑛 + 2 termes dont les termes extrêmes soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
𝒃−𝒂
La raison de la progression cherchée est 𝒓 =
𝒏+𝟏

SUITES GEOMETIQUES :
Soit 𝑞 la raison et 𝑢𝑝 le premier terme da suite géométrique (𝑢𝑛 )
●Formule récurrente : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒒 × 𝒖𝒏
●Formule explicite : 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑
●Somme des termes d’une suite géométrique :
𝟏 − 𝐪𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬
𝐒𝐧 = 𝟏𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞
𝟏−𝐪
𝟏−𝒒𝒏+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎 + 𝒖𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝟎
𝟏−𝒒
𝟏−𝒒𝒏−𝒑+𝟏
Si 𝑺𝒏 = 𝒖𝒑 + 𝒖𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝒖𝒏 = 𝒖𝒑 avec 𝒑 ≠ 𝟎
𝟏−𝒒
Démonstration :
Comme 𝑢1 = 𝑞𝑢0 ; 𝑢2 = 𝑞²𝑢0 ; … … … 𝑢𝑛−1 = 𝑞𝑛−1 𝑢0 ; 𝑢𝑛 = 𝑞𝑛 𝑢0
𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑞𝑢0 + 𝑞²𝑢0 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 𝑢0 + 𝑞𝑛 𝑢0
𝑆𝑛 = 𝑢0 (1 + 𝑞 + 𝑞2 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 + 𝑞𝑛 ) = 𝑢0 ∆𝑛
∆𝑛 = 1 + 𝑞 + 𝑞2 + ⋯ + 𝑞𝑛−1 + 𝑞𝑛
{
−𝑞∆𝑛 = −𝑞 − 𝑞2 − 𝑞3 − ⋯ − 𝑞𝑛 − 𝑞𝑛+1
1 − 𝑞𝑛+1
∆𝑛 − 𝑞∆𝑛 = 1 − 𝑞𝑛+1 ⟺ (1 − 𝑞)∆𝑛 = 1 − 𝑞𝑛+1 ⟺ ∆𝑛 =
1−𝑞
1 − 𝑞𝑛+1 𝟏 − 𝒒𝒏+𝟏
𝑆𝑛 = 𝑢0 ∆𝑛 = 𝑢0 ⟺ 𝑺𝒏 = 𝒖𝟎
1−𝑞 𝟏−𝒒
●Produit des termes d’une suite géométrique :
(𝐧−𝐤)(𝐧+𝟏−𝐤)
𝐏𝐧 = (𝟏𝐞𝐫 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞)𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞𝐬 × (𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧) 𝟐 où k est l′ indice du 1er treme
𝐧(𝐧+𝟏)
Si 𝐏𝐧 = 𝐮𝟎 × 𝐮𝟏 × … × 𝐮𝐧 = (𝐮𝟎 )𝐧+𝟏 × (𝐪) 𝟐

𝐧−𝐩+𝟏 (𝐧−𝐤)(𝐧−𝒌+𝟏)
Si 𝐏𝐧 = 𝐮𝐤 × 𝐮𝐤+𝟏 × … × 𝐮𝐧 = (𝐮𝐩 ) × (𝐪) 𝟐 avec 𝐤 ≠ 𝟎
●Progression géométrique : 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 forment une progression géométrique si et
seulement si 𝐛² = 𝐚 × 𝐜
●Sens de variations :
Si 𝑞 > 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement croissante
Si 𝑞 < 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement décroissante
Si 𝑞 = 1 alors la suite (𝑢𝑛 ) est strictement constante
●Insertion de n moyens géométriques entre deux nombres donnés a et b

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206

Insérer n moyens géométriques entre deux nombres donnés a et b(a et b non nuls), c’est
déterminer une progression arithmétique de 𝑛 + 2 termes dont les termes extrêmes
soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏. La solution du problème est donnée par la détermination de la raison q:
𝒏+𝟏 𝒃
Si n est pair ; il y’a une seule solution : 𝒒 = √
𝒂
𝑏
< 0 alors pas de solution
𝑎
Si n est impair :{𝑏 𝑛+1 𝑏
> 0 alors il y ′ a deux solutions 𝑞 = ± √
𝑎 𝑎

Suite de la forme 𝒂𝑼𝒏+𝟐 + 𝒃𝑼𝒏+𝟏 + 𝒄𝑼𝒏 = 𝟎 (E)


Le terme général de cette suite est la somme de deux suites géométriques
Pour l’obtenir, on pose :𝑈𝑛 = 𝑈0 𝑞𝑛 ; soit 𝑈𝑛+1 = 𝑈0 𝑞𝑛+1 𝑒𝑡 𝑈𝑛+2 = 𝑈0 𝑞𝑛+2
Dans (E) on a : 𝑎𝑈0 𝑞𝑛 𝑞2 + 𝑏𝑈0 𝑞𝑛 𝑞 + 𝑐𝑈0 𝑞𝑛 = 0 ⟹ 𝑈0 𝑞𝑛 (𝑎𝑞2 + 𝑏𝑞 + 𝑐) = 0
Soit 𝑎𝑞2 + 𝑏𝑞 + 𝑐 = 0 l’équation caractéristique ; on a : ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
●Si ∆> 0; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑞1 = 𝑒𝑡 𝑞2 = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑈𝑛 = 𝛼𝑞1 𝑛 + 𝛽𝑞2 𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 ≥ 1
2𝑎 2𝑎
U = αq1 + βq2
Pour déterminerα et β, il suffit de résoudre le système :{ 1
U2 = αq1 ² + βq2 ²
−b
● Si ∆= 0; on a ∶ q1 = q2 = alors Un = (α + nβ)qn avec n ≥ 1
2a
U = (α + β)q
Pour déterminerα et β, il suffit de résoudre le système :{ 1
U2 = (α + 2β)q²
● Si ∆< 0; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ q1 = ρeiθ et q2 = ρe−iθ alors
Un = ρn (α cos nθ + β sin nθ) avec n ≥ 0
U1 = ρ(α cos θ + β sin θ)
Pour déterminerα et β, il suffit de résoudre le système :{
U2 = ρ2 (α cos 2θ + β sin 2θ)
Inégalité des accroissements finis :
Soit 𝑦 = 𝑓(𝑥) une fonction continue et dérivable sur [𝑎; 𝑏]. Dans ces conditions, il existe
𝑓(𝑏)−𝑓(𝑎)
un point 𝑐 ∈ [𝑎, 𝑏] tel que : 𝑓 ′ (𝑐) =
𝑏−𝑎

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207

EXERCICE 1 :
2 1 n+2
U est la suite définie par : U0 = 3 et ∀n ∈ N on a Un+1 = 2 Un + 2√2
1) Calculer 𝑈1 𝑒𝑡 𝑈2
2) V est la suite définie par : ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 √2 − 𝑛
Démontrer que V est une suite géométrique
3) Calculer 𝑉𝑛 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑈𝑛 en fonction de n. Etudier la convergence de la suite U
Calculer la somme 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Calculons 𝑼𝟏 𝒆𝒕 𝑼𝟐
1 2 2 1 √2 1 √2 1 √2
Pour 𝑛 = 0; 𝑜𝑛 𝑎 𝑢1 = 𝑈0 + = × + = + 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 = +
2 2√2 3 2 2 3 2 3 2
1 1+2 1 1 √2 3 1 √2 3√2 1
Pour 𝑛 = 1; 𝑜𝑛 𝑎 𝑢2 = 𝑈1 + = ( + ) + = + + 𝑑′ 𝑜ù 𝑢2 = + √2
2 2√2 2 3 2 2√2 6 4 4 6
2) V est la suite définie par : ∀𝒏 ∈ 𝑵 𝒐𝒏 𝒂 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 √𝟐 − 𝒏
Démontrons que V est une suite géométrique
1 𝑛+2 √2 𝑛+2
𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 √2 − (𝑛 + 1) = √2 ( 𝑈𝑛 + ) − (𝑛 + 1) = 𝑈 + − (𝑛 + 1)
2 2√2 2 𝑛 2
√2 𝑛 + 2 − 2𝑛 − 2 √2 𝑛 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈 + = 𝑈 − = (𝑈 √2 − 𝑛) = 𝑉𝑛
2 𝑛 2 2 𝑛 2 2 𝑛 2
𝟏
𝑑′ 𝑜ù 𝑽𝒏+𝟏 = 𝑽𝒏 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟐
𝟏 𝟐√𝟐
Alors V est une suite géométrique de raison 𝐪 = et de 1er terme 𝐕𝟎 = 𝐔𝟎 √𝟐 =
𝟐 𝟑
3) Calculer 𝐕𝐧 𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐔𝐧 en fonction de n.
2√2 1 n 2√2
●D’après la formule explicite de V , on a : Vn = Vp qn−p = V0 qn = ( ) =
3 2 3×2n
√2
D’où Vn =
3×2n−1
1 1 √2 1 n
●Comme Vn = Un √2 − n alors Un = (Vn + n) = ( + n) = +
√2 √2 3×2n−1 3×2n−1 √2
1 n
D’où Un = +
3×2n−1 √2
Etudions la convergence de la suite U
1 +∞
lim Un = + = +∞ d′ où lim Un = +∞
n→+∞ 3 × 2+∞−1 √2 n→+∞

Alors u n’est pas convergente


Calculons la somme 𝐒𝐧 = 𝐔𝟎 + 𝐔𝟏 + ⋯ + 𝐔𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐢𝐦 𝐒𝐧
𝐧→+∞
1 1 1 1
Comme 𝑈𝑛 = (𝑉𝑛 + 𝑛) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆𝑛 = (𝑉0 + 0) + (𝑉1 + 1) + ⋯ + (𝑉𝑛 + 𝑛)
√2 √2 √2 √2
1 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛 ⏟
⏟ 0+1+2+⋯+𝑛
1
𝑆𝑛 = (𝑉0 + 0 + 𝑉1 + 1 + ⋯ + 𝑉𝑛 + 𝑛) = ( + )
√2 √2 ∆ 𝑛 𝛤𝑛
1 𝑛+1 1
1−𝑞 𝑛+1 2√2 1−(2) 2√2 1− 𝑛+1 4√2 1
2
●∆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛 = 𝑉0 = ( 1 )= ( 1 )= (1 − )
1−𝑞 3 1−2 3 3 2𝑛+1
2

4√2 4√2 4√2 √2


𝐷′ 𝑜ù ∆𝑛 = − = −
3 3 × 2𝑛+1 3 3 × 2𝑛−1
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208

𝑛(𝑛+1)
●𝛤𝑛 = 0 + 1 + 2 + ⋯ + 𝑛 =
2
1 1 4√2 √2 𝑛(𝑛+1) 4 1 𝑛(𝑛+1)
Alors 𝑆𝑛 = (∆𝑛 + 𝛤𝑛 ) = ( − + )= − +
√2 √2 3 3×2𝑛−2 2 3 3×2𝑛−2 2√2
4 1 𝑛(𝑛+1)
D’où 𝑆𝑛 = − +
3 3×2𝑛−1 2√2
4 1 +∞(+∞ + 1)
lim 𝑆𝑛 = − + = +∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑆𝑛 = +∞
𝑛→+∞ 3 3 × 2+∞−1 2√2 𝑛→+∞

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
1
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 8 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 2
2
1)Etablir un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9. Tracer la
représentation graphique en «chemin» de la suite. Donner une conjecture de la
limite éventuelle de la suite U
2) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Résoudre l’équation𝑓(𝑥) = 𝑥. Faire apparaitre la solution sur le graphique
3) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4 . Montrer que la suite V est une suite géométrique
4
4) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n et en déduire que 𝑈𝑛 = 4 +
2𝑛
5) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
6) Exprimer en fonction de n la somme : 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Etablissons un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9.
𝑛 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑈𝑛 8 6 5 4,5 4,25 4,125 4,0625 4,03125 4,015625 4,0078125
Traçons la représentation graphique en «chemin» de la suite.
Voir figure
Donnons une conjecture de la limite éventuelle de la suite U
On considère la droite (∆) d’équation y=x
Voire la figure ci-dessus pour la conjecture et on constate que lim 𝑢𝑛 = 4
𝑛→+∞
2) Déterminons la fonction f telle que 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 )
1
On pose 𝑈𝑛 = 𝑥 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2
2
Résolvons l’équation𝒇(𝒙) = 𝒙. Faisons apparaitre la solution sur le graphique
1 1
𝑓(𝑥) = 𝑥 ⟹ 𝑥 + 2 = 𝑥 ⟹ 𝑥 − 𝑥 = −2 ⟹ 𝑥 = 4
2 2
3) On pose 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 − 𝟒 . Montrons que la suite V est une suite géométrique
1 1 1 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 − 4 = 𝑈𝑛 + 2 − 4 = 𝑈𝑛 − 2 = (𝑈𝑛 − 4) = 𝑉𝑛 ⟹ 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛
2 2 2 2 2
1
D’où la suite V est géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑉0 = 𝑈0 − 4 = 8 − 4 = 4
2
𝟒
4) Exprimons 𝑽𝒏 en fonction de n et en déduire que 𝑼𝒏 = 𝟒 +
𝟐𝒏
1 𝑛 4
●D’après la formule explicite de V on a : 𝑉𝑛 = 𝑉𝑝 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑉0 𝑞𝑛 = 4 ( ) ⟹ 𝑉𝑛 =
2 2𝑛
4
●Comme 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4 ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 4 ⟹ 𝑈𝑛 = 4 + 𝐜𝐪𝐟𝐞
2𝑛

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209

5) Déterminons la limite de la suite (𝑼𝒏 )


4
lim 𝑈𝑛 = 4 + +∞ = 4 𝑑′ 𝑜ù lim 𝑈𝑛 = 4
𝑛→+∞ 2 𝑛→+∞
6) Exprimons en fonction de n la somme : 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
Comme Un = Vn + 4 alors Sn = V0 + 4 + V1 + 4 + ⋯ + Vn + 4 ⟹
1 − qn+1
Sn = V0 + V1 + ⋯ + Vn + 4(n + 1) = V0 + 4(n + 1) ⟹
1−q
1 n+1 1
1−( ) 1 − n+1 1
2 2
Sn = 4 ( 1
) + 4(n + 1) = 4 ( 1 ) + 4(n + 1) = 8 (1 − n+1 ) + 4(n + 1)
1− 2
2 2
1
⟹ Sn = 8 − + 4(n + 1)
2n−2
1
lim Sn = 8 − + 4(+∞ + 1) = +∞ d′ où lim Sn = +∞
n→+∞ 2+∞−2 n→+∞

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
𝑛
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 = ln ( )
𝑛+1
a) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
b) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 )est strictement croissante
c) Soit la somme 𝑆𝑛 = 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 . Prouver que 𝑆𝑛 = −ln(𝑛 + 1)
d) En déduire la limite de la suite lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝒏
On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par 𝑼𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
𝒏+𝟏
a) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏
𝒏→+∞
𝑛 𝑛
lim 𝑈𝑛 = lim (ln ( )) = lim (ln ( )) ⟹ lim 𝑈𝑛 = 0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛+1 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞
b) Démontrons que la suite (𝑼𝒏 )est strictement croissante
1ère Méthode : Vérifions si 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 > 0
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210

𝑛+1 𝑛 (𝑛 + 1)² 𝑛² + 2𝑛 + 1
𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = ln ( ) − ln ( ) = ln ( ) = ln ( )
𝑛+2 𝑛+1 𝑛(𝑛 + 2) 𝑛² + 2𝑛
𝑛2 +2𝑛+1 𝑛2 +2𝑛+1
Comme 𝑛2 + 2𝑛 + 1 > 𝑛2 + 2𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 > 1 ⟹ ln ( ) > ln 1 ⟹
𝑛2 +2𝑛 𝑛2 +2𝑛
𝑛² + 2𝑛 + 1
ln ( ) > 0 𝑐𝑞𝑓𝑑
𝑛² + 2𝑛
𝑥
2ème Méthode : Etudions le sens de variations de la fonction 𝑓(𝑥) = ln ( )
𝑥+1
1 0
𝑥 ′ 𝑑𝑒𝑡 | | 1 1

𝑓 (𝑥) = (ln ( )) = 1 1 = 𝑑′ 𝑜ù 𝑓 ′ (𝑥) = >0
𝑥+1 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥(𝑥 + 1)
Alors la suite (𝑈𝑛 ) est strictement croissante
c) Soit la somme 𝑺𝒏 = 𝑼𝟏 + 𝑼𝟐 + ⋯ + 𝑼𝒏 . Prouvons que 𝑺𝒏 = −𝐥𝐧(𝒏 + 𝟏)
1 2 3 𝑛−1 𝑛
𝑆𝑛 = 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 = ln + ln + ln + ⋯ + ln + ln ⟹
2 3 4 𝑛 𝑛+1
𝑆𝑛 = − ln 2 + ln 2 − ln 3 + ln 3 − ln 4 + ⋯ + ln(𝑛 − 1) − ln 𝑛 + ln 𝑛 − ln(𝑛 + 1) ⟹
𝐷′ 𝑜ù 𝑺𝒏 = −𝐥 𝐧(𝒏 + 𝟏) 𝐜𝐪𝐟𝐩
d) Déduisons-en la limite de la suite 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏
𝒏→+∞
lim 𝑆𝑛 = −ln(+∞) = −∞ 𝑑′ 𝑜ù 𝐥𝐢𝐦 𝑺𝒏 = −∞
𝑛→+∞ 𝒏→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
1) Soit n un entier naturel
Résoudre dans R l’équation d’inconnue x : ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛
2) On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : ln(7𝑛 . 𝑈𝑛 ) = 2𝑛
a) Calculer 𝑈0 𝑒𝑡 𝑈1
b) Démontrer que la suite 𝑈𝑛 est une suite géométrique et déterminer sa raison
3) La suite (𝑈𝑛 )admet-elle une limite ?
4) Déterminer un entier 𝑛0 tel que pour tout entier 𝑛 > 𝑛0 ; 𝑈𝑛 > 100
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit n un entier naturel. Résolvons dans R l’équation d’inconnue x : ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛
𝑒 2𝑛
ln(7𝑛 . 𝑥) = 2𝑛 ⟹ 7𝑛 𝑥 = 𝑒 2𝑛 ⟹ 𝑥 = 𝑛
7
2) On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par : 𝐥𝐧(𝟕𝒏 . 𝑼𝒏 ) = 𝟐𝒏
a) Calculons 𝑼𝟎 𝒆𝒕 𝑼𝟏
𝑒 2𝑛
On constate que 𝑈𝑛 =
7𝑛
𝑒0 𝑒2
●Pour 𝑛 = 0 ⟹ 𝑈0 = = 1 ⟹ 𝑈0 = 1 ●Pour 𝑛 = 1 ⟹ 𝑈1 =
70 7
b) Démontrons que la suite 𝑼𝒏 est une suite géométrique et déterminons sa raison
𝑒 2𝑛 𝑒2 𝑛 e2
Comme 𝑈𝑛 = ⟹ 𝑈𝑛 = ( ) alors 𝑈𝑛 est une suite géométrique de raison q =
7𝑛 7 7
3) La suite (𝑼𝒏 )admet-elle une limite ?
𝑒2
Oui 𝑈𝑛 admet une limite car 𝑞 = > 1 et sa limite est : lim 𝑈𝑛 = +∞
7 𝑛→+∞

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211

4) Déterminons un entier 𝑛0 tel que pour tout entier 𝑛 > 𝑛0 ; 𝑈𝑛 > 100
𝑛 𝑛
𝑒2 𝑒2 𝑒2
𝑈𝑛 > 100 ⟹ ( ) > 100 ⟹ ln ( ) > ln 100 ⟹ 𝑛 ln > 2 ln 10 ⟹
7 7 7
4,605
𝑛(2 − ln 7) > 2 ln 10 ⟹ 𝑛 > ⟹ 𝑛 > 85,27 𝑑′ 𝑜ù 𝑛0 = 86
0,054
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
Les termes d’une suite arithmétique vérifient 𝑆5 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢5 = 45 𝑒𝑡 𝑢9 = 6
a) Calculer 𝑢1 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑟
b) Trouver n tel que : 𝑠𝑛 = 66
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Les termes d’une suite arithmétique vérifient 𝑆5 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢5 = 45 𝑒𝑡 𝑢9 = 6
a) Calculons 𝐮𝟏 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐫
●D’après la formule explicite, on a : 𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟 = 𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟
Pour 𝑛 = 9, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑢9 = 𝑢1 + 8𝑟 = 6 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 + 8𝑟 = 6
●D’après la formule de la somme, on a :
𝑛−𝑝+1 𝑛 𝑛
𝑆𝑛 = (𝑢𝑝 + 𝑢𝑛 ) = (𝑢1 + 𝑢𝑛 ) = (2𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟) =
2 2 2
5
Pour 𝑛 = 5, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑆5 = (2𝑢1 + 4𝑟) = 45 𝑑′ 𝑜ù 𝑢1 + 2𝑟 = 9
2
𝑢 + 8𝑟 = 6 −𝑢 − 8𝑟 = −6 1
D’où le système : { 1 ⟹{ 1 ⟹ 6𝑟 = −3 ⟹ 𝑟 = −
𝑢1 + 2𝑟 = 9 𝑢1 + 2𝑟 = 9 2
1
Alors 𝑢1 + 8 (− ) = 6 ⟹ 𝑢1 = 4 + 6 = 10 ⟹ 𝑢1 = 10
2
b) Trouvons n tel que : 𝒔𝒏 = 𝟔𝟔
𝑛 𝑛 1 𝑛 1 1
𝑆𝑛 = (2𝑢1 + (𝑛 − 1)𝑟) = (2(10) + (𝑛 − 1) (− )) = (20 − 𝑛 + ) = 66 ⟹
2 2 2 2 2 2
40 − 𝑛 + 1
𝑛( ) = 132 ⟹ 𝑛(41 − 𝑛) = 264 ⟹ −𝑛2 + 41𝑛 − 264 = 0 ⟹
2
𝑛² − 41𝑛 + 264 = 0 ⟹ 𝒏 = {𝟖; 𝟑𝟑}
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
1) Soit la suite géométrique 𝑣𝑛 vérifient 𝑣1 = 54 𝑒𝑡 𝑣4 = 16
Calculer la raison q et la somme 𝑆5 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣5
3
2) Soit la suite géométrique telle que : 𝑣3 = 3 𝑒𝑡 𝑣8 =
32
a) Calculer la raison q et le premier terme 𝑣0
b) Calculer la somme 𝑆10 = 𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣10
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit la suite géométrique 𝒗𝒏 vérifient 𝒗𝟏 = 𝟓𝟒 𝒆𝒕 𝒗𝟒 = 𝟏𝟔
Calculons la raison q et la somme 𝑺𝟓 = 𝒗𝟏 + 𝒗𝟐 + ⋯ + 𝒗𝟓
D’après la formule explicite, on a : 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑣1 × 𝑞𝑛−1 = 54𝑞𝑛−1

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212

16 1 1
Pour 𝑛 = 4 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣4 = 54𝑞3 = 16 ⟹ 𝑞3 = = ⟹𝑞=
54 8 2
Calculons la somme 𝑆5 :
1 5 25 − 1
1 − 𝑞5−1+1 1−( )
𝑆5 = 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣5 = 𝑣1 = 54 ( 2 ) = 54 25 = 108 (31) ⟹
1−𝑞 1 1 25
1−
2 2
31 837 ′ 837
𝑆5 = 27 × = 𝑑 𝑜ù 𝑆5 =
8 8 8
𝟑
2) Soit la suite géométrique telle que : 𝒗𝟑 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒗𝟖 =
𝟑𝟐
a) Calculons la raison q et le premier terme 𝒗𝟎
D’après la formule explicite, on a : 𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 × 𝑞𝑛−𝑝 = 𝑣0 × 𝑞𝑛
3
Pour 𝑛 = 3 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣3 = 𝑣0 𝑞3 = 3 ⟹ 𝑣0 =
𝑞3
3 3
Pour 𝑛 = 8 𝑜𝑛 𝑎: 𝑣8 = 𝑣0 𝑞8 = ⟹ 𝑣0 =
32 32𝑞 8
3 3 1 1
On pose 𝑣0 = 𝑣0 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⟹ 𝑞5 = ⟹𝑞=
32𝑞 8 𝑞3 32 2
3 3
Alors 𝑣0 = = 1 3
= 3 × 8 = 24 𝑑′ 𝑜ù 𝑣0 = 24
𝑞3 ( )
2

c) Calculons la somme 𝑺𝟏𝟎 = 𝒗𝟎 + 𝒗𝟏 + ⋯ + 𝒗𝟏𝟎


1 11 211−1
1−𝑞 10+1 1−( ) 211 −1
2 211
𝑆10 = 𝑣0 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣10 = 𝑣0 = 24 ( 1 ) = 24 1 = 48 ( ) ⟹ 𝑆10 =
1−𝑞 1− 211
2 2
2047 6141 6141
3× = 𝑑′ 𝑜ù 𝑆10 =
27 128 128
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U0 = e3 et ∀n ∈ ℕ on a Un+1 = e√Un
1) Calculer 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
2) On pose 𝑣𝑛 = ln 𝑈𝑛 − 2
a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
3) En déduire la limite de (𝑈𝑛 )et (𝑣𝑛 )
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par :𝑈0 = 𝑒 3 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑒√𝑈𝑛
1) Calculons 𝑼𝟏 ; 𝑼𝟐 ; 𝑼𝟑 𝒆𝒕 𝑼𝟒
●Pour 𝑛 = 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑈1 = 𝑒√𝑈0 = 𝑒√𝑒 3 = 𝑒²√𝑒 ⟹ 𝑈1 = 𝑒²√𝑒
●Pour 𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑈2 = 𝑒√𝑈1 = 𝑒√𝑒²√𝑒 = 𝑒²√√𝑒 ⟹ 𝑈2 = 𝑒²√√𝑒

●Pour 𝑛 = 2 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑈3 = 𝑒√𝑈2 = 𝑒√𝑒²√√𝑒 = 𝑒²√√√𝑒 ⟹ 𝑈3 = 𝑒²√√√𝑒

●Pour n = 3 on a ∶ U4 = e√U3 = e√²√√√e = e²√√√√e ⟹ U1 = e²√√√√e

2) On pose 𝒗𝒏 = 𝐥𝐧 𝑼𝒏 − 𝟐
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213

a) Démontrons que la suite 𝒗𝒏 est géométrique dont on précisera la raison et le


premier terme
1 1 1
𝑣𝑛+1 = ln 𝑈𝑛+1 − 2 = ln(𝑒√𝑈𝑛 ) − 2 = 1 + ln 𝑈𝑛 − 2 = ln 𝑈𝑛 − 1 = (ln 𝑈𝑛 − 2)
2 2 2
𝟏
𝒗𝒏+𝟏 = 𝒗𝒏 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝟐
1
D’où V est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑣0 = ln 𝑈0 − 2 = 1
2
c) Exprimons 𝒗𝒏 en fonction de n, puis 𝑼𝒏 en fonction de n
1 n 1
●D’après la formule explicite de V on a :vn = vp × qn−p = v0 × qn = ( ) alors vn =
2 2n
1 1 1
●Comme 𝑣𝑛 = ln 𝑈𝑛 − 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑣𝑛 +2 = 𝑒 2𝑛 +2 = 𝑒² × 𝑒 2𝑛 𝑑′ 𝑜ù 𝑈𝑛 = 𝑒 2+2𝑛
d) Déduisons-en la limite de (𝑼𝒏 )et (𝒗𝒏 )
1 1
● lim vn = lim n = +∞ = 0 alors lim vn = 0
n→+∞ n→+∞ 2 2 n→+∞
1
● lim Un = e² × e2+∞ = e² × e0 = e² alors lim Un = e²
n→+∞ n→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈1 = 3 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 − 𝑛
On considère la suite (𝑣𝑛 ) définie par : 𝑣𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 (1)
1) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n
2) En déduire la somme 𝑆𝑛 = 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛
3) Utiliser la relation (1) pour trouver une autre expression de 𝑆𝑛
En déduire (𝑈𝑛 ) en fonction de n
4) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑼𝒏 ) définie par :𝑼𝟏 = 𝟑 𝒆𝒕 ∀𝒏 ∈ ℕ∗ 𝒐𝒏 𝒂 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 − 𝒏
On considère la suite (𝒗𝒏 ) définie par : 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 (1)
1) Exprimons 𝒗𝒏 en fonction de n
𝑉𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑛 − 𝑈𝑛 = −𝑛 𝑑′ 𝑜ù 𝑉𝑛 = −𝑛
2) Déduisons-en la somme 𝑺𝒏 = 𝑽𝟏 + 𝑽𝟐 + ⋯ + 𝑽𝒏
𝑛(𝑛 + 1) ′ 𝑛(𝑛 + 1)
𝑆𝑛 = 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 = −(0 + 1 + 2 + ⋯ + 𝑛) = − 𝑑 𝑜ù 𝑆𝑛 = −
2 2
3) Utilisons la relation (1) pour trouvons une autre expression de 𝑺𝒏
Comme 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑆𝑛 = 𝑈1 − 𝑈0 + 𝑈2 − 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 − 𝑈𝑛−1 + 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛
D’où 𝑆𝑛 = −𝑈0 + 𝑈𝑛+1 = −3 + 𝑈𝑛+1 = −3 − 𝑛 + 𝑈𝑛 ⟹ 𝑆𝑛 = −3 − 𝑛 + 𝑈𝑛
Déduisons-en (𝑈𝑛 ) en fonction de n
𝑛(𝑛+1) 𝑛(𝑛+1) −𝑛²+𝑛+6
On pose 𝑆𝑛 = 𝑆𝑛 ⟹ −3 − 𝑛 + 𝑈𝑛 = − ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑛 + 3 − =
2 2 2
4) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝑼𝒏
𝒏→+∞
−∞
lim 𝑈𝑛 = = −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑈𝑛 = −∞
𝑛→+∞ 2 𝑛→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
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214

EXERCICE 9:
Calculer la somme :𝑠𝑛 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + 11 ⋯ 1
Le dernier nombre de cette somme étant formé de n chiffres de 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑠𝑛 = 1 + 11 + 111 + ⋯ + 11 ⋯ 1 en multipliant les deux membres par 9 ; on a :
9𝑠𝑛 = 9 + 99 + 999 + ⋯ + 99 ⋯ 9 = (10 − 1) + (102 − 1) + ⋯ + (10𝑛 − 1)
1 − 10𝑛 10 − 10𝑛+1
9𝑠𝑛 = 10 + 102 + 103 + ⋯ + 10𝑛 − 𝑛 = 10 −𝑛 = −𝑛 ⟹
1 − 10 −9
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
10 − 10 10 − 10 − 9𝑛 10 − 10 − 9𝑛
9𝑠𝑛 = −𝑛 = ⟹ 𝑠𝑛 =
9 9 81
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
𝑝0 = 𝑞0 = 1
A –) Soit (𝑝𝑛 )𝑒𝑡 (𝑞𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑝𝑛+1 = 𝑝𝑛 + 2𝑞𝑛
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑞𝑛+1 = 𝑝𝑛 + 𝑞𝑛
1) Compléter le tableau suivant :
𝑛 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑝𝑛
𝑞𝑛
2) a) Démontrer que : ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑝𝑛2 − 2𝑞𝑛2 = (−1)𝑛+1
𝑝
b) Conjecturer les limites des suites (𝑝𝑛 )𝑒𝑡 (𝑞𝑛 ) ; en déduire que : lim 𝑛 = √2
𝑛→+∞ 𝑞𝑛
𝑝𝑛
3) Soit(𝑈𝑛 ) la suite de terme général : 𝑈𝑛 =
𝑞𝑛
a) Exprimer 𝑈𝑛+1 en fonction de 𝑈𝑛 et donner une définition par récurrence de la suite
(𝑈𝑛 )
b) Représenter graphiquement les premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ), puis démontrer que
cette suite converge vers √2
𝑎0 = 𝑏0 = 1
B-) Soit (𝑎𝑛 )𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 et la suite (𝑣𝑛 )
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 𝑏𝑛
𝑎𝑛
de terme général 𝑣𝑛 =
𝑏𝑛
Donner une définition par récurrence de la suite (𝑣𝑛 ), puis démontrer que cette suite
converge également vers √2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Complétons le tableau suivant :
n 1 2 3 4 5 6 7 8 9
pn 3 7 17 41 99 239 577 1393 3363
qn 2 5 12 29 70 169 408 985 2378
2) a) Démontrons que : ∀𝐧 ∈ 𝐍; 𝐩𝟐𝐧 − 𝟐𝐪𝟐𝐧 = (−𝟏)𝐧+𝟏
On démontre par récurrence :
●Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
Pour n = 0; on a ∶ p20 − 2q20 = (−1)0+1 ⟹ 1 − 2 = −1 alors − 1 = −1 vraie

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215

Pour n = 1; on a ∶ p12 − 2q21 = (−1)1+1 ⟹ 3² − 2(2²) = 1 alors 1 = 1 vraie


●Supposons que la relation est vraie dans le rang de n : p2n − 2q2n = (−1)n+1
●Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 :
?
p2n+1 − 2q2n+1 = (−1)n+2 ⟹ (pn + 2qn )2 − 2(pn + qn )2 (−1)n+2 ⟹
=
p2n+1 − 2q2n+1 = p2n + 4pn qn + 4q2n − 2p2n − 4pn qn − 2q2n = −p2n + 2q2n =
−(p2n − 2q2n )
D’après la 2ème étape on a : p2n − 2q2n = (−1)n+1 ⟹ −(p2n − 2q2n ) = (−1)(−1)n+1
D′ où p2n+1 − 2q2n+1 = (−1)n+2 cqfd
∀𝐧 ∈ 𝐍; 𝐩𝐧 − 𝟐𝐪𝟐𝐧 = (−𝟏)𝐧+𝟏 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐞
𝟐

b) Conjecturons les limites des suites (𝐩𝐧 )𝐞𝐭 (𝐪𝐧 ) ;


●D’après le tableau, on conjecture que lim pn = lim qn = + ∞
n→+∞ n→+∞
pn
●Déduisons que : lim = √2
n→+∞ qn
p 2 (−1)n+1
Comme p2n − 2q2n = (−1)n+1 ⟹ p2n = 2q2n + (−1)n+1 ⟹ ( n ) = 2 + alors
qn q2n
pn 2 pn 2 (−1)n+1 pn
lim ( ) = ( lim ) = 2 car lim 2 = 0 alors lim = √2
n→+∞ q n n→+∞ q n n⟶+∞ qn n→+∞ q n
𝐩
3) Soit(𝐔𝐧 ) la suite de terme général : 𝐔𝐧 = 𝐧
𝐪𝐧
a) Exprimons 𝐔𝐧+𝟏 en fonction de 𝐔𝐧 et donnons une définition par récurrence
de la suite (𝐔𝐧 )
pn
pn+1 pn + 2qn qn (qn + 2) Un + 2 Un + 2
Un+1 = = = pn = d′ où Un+1 =
qn+1 pn + q n qn ( + 1) U n + 1 Un + 1
qn
𝑝0
𝑈0 =
=1
𝑞0
D’où la définition de récurrence : { 𝑈 +2
∀𝒏 ∈ 𝑵; 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑛
𝑈𝑛 +1
b) Représentons graphiquement les premiers termes de la suite (𝑼𝒏 ), puis
démontrons que cette suite converge vers √𝟐
Soit le tableau de quelques termes :
𝑛 1 2 3 4 5 6 7
𝑈𝑛 3 7 17 41 99 239 577
2 5 12 29 70 169 408
Soit (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 on a :
𝑥+2
Soit f la fonction définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+1
𝑥+2 ′ 𝑥+1−𝑥−2 1
𝑓 étant une fonction homographique alors on a : 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+1) = (𝑥+1)2
= − (𝑥+1)2 < 0
alors f est strictement décroissante sur ]−1; +∞[
𝑥+2
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑜𝑛 𝑎 ∶ = 𝑥 ⟹ 𝑥 + 2 = 𝑥² + 𝑥 ⟹ 𝑥² = 2 ⟹ 𝑥 ± √2
𝑥+1
D’où la suite (𝑈𝑛 ) converge vers √2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑖𝑚 𝑈𝑛 = √2
𝑛⟶+∞

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216

𝑎0 = 𝑏0 = 1
B-) Soit (𝑎𝑛 )𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 et la suite (𝑣𝑛 )
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 𝑏𝑛
𝑎𝑛
de terme général 𝑣𝑛 =
𝑏𝑛
Donnons une définition par récurrence de la suite (𝑣𝑛 ), puis démontrons que cette suite
converge également vers √2
𝑎 2
𝑏𝑛2 (( 𝑛 ) + 2)
𝑎𝑛+1 𝑎𝑛2 + 2𝑏𝑛2 𝑏𝑛 (𝑣𝑛 )2 + 2 ′ (𝑣𝑛 )2 + 2
𝑣𝑛+1 = = = = 𝑑 𝑜ù 𝑣𝑛+1 =
𝑏𝑛+1 2𝑎𝑛 𝑏𝑛 2𝑎𝑛 𝑏𝑛 2𝑣𝑛 2𝑣𝑛
𝑎
𝑣0 = 0 = 1
𝑏0
D’où on a : { (𝑣 )2 +2
𝑣𝑛+1 = 𝑛
2𝑣𝑛
𝑛 1 2 3
Soit le tableau de quelques termes : 𝑣𝑛 3 17 577
Soit (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 on a : 2 12 408
x²+2
Soit f la fonction définie par : f(x) =
2x
x²+2 ′ 2x(2x)−2(x2 +2) 2x²−4 x²−2
Alors on a : f ′ (x) = ( 2x
) =
4x2
=
4x2
=
2x²

f est décroissante sur ]0; √2[ et croissante sur ] √2; +∞[ et on a deux droites x =
1
0 et y = x comme asymptotes
2

x²+2
On pose f(x) = x on a ∶ = x ⟹ x² + 2 = 2x² ⟹ x² = 2 ⟹ x ± √2
2x

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217

D’où la suite (vn ) converge vers √2 avec lim vn = √2


n⟶+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
n 3(n+2)
Soit la suite 𝑢𝑛 définie par : u1 = −1 et un+1 = un + pour tout n > 0
2(n+1) 2(n+1)
1)Montrer, en raisonnant par récurrence, que la suite 𝑢𝑛 est majorée par 3
2)Etudier le sens de variations de la suite 𝑢𝑛
3)On considère la suite 𝑣𝑛 définie par pour tout entier naturel n non nul : 𝑣𝑛 =
𝑛(3 − 𝑢𝑛 )
Montrer que 𝑣𝑛 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
4) Exprimer 𝑣𝑛 puis 𝑢𝑛 en fonction de n
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐧 𝟑(𝐧+𝟐)
Soit la suite 𝒖𝒏 définie par : 𝐮𝟏 = −𝟏 𝐞𝐭 𝐮𝐧+𝟏 = 𝐮𝐧 + 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭 n > 0
𝟐(𝐧+𝟏) 𝟐(𝐧+𝟏)
1) Montrons, en raisonnant par récurrence, que la suite 𝒖𝒏 est majorée par 3
• Vérifions que la relation est vraie pour certaines valeurs de n :
Pour n=1 :𝒖𝟏 = −𝟏 < 3 (𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒)
• Supposons que la relation est vraie dans le rang de n, c’est-à-dire : 𝑢𝑛 ≤ 3
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 : 𝑢𝑛+1 ≤ 3
Pour cela, on étudie le signe de 𝑢𝑛+1 − 3 :
𝑛 3(𝑛 + 2) 𝑛 𝑢𝑛 + 3(𝑛 + 2) − 6(𝑛 + 1) 𝑛 𝑢𝑛 + 3𝑛 + 6 − 6𝑛 − 6
𝑢𝑛+1 − 3 = 𝑢 + −3= =
2(𝑛 + 1) 𝑛 2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1)
𝑛(𝑢𝑛 − 3) 𝑛(𝑢𝑛 − 3)
= ⟹ 𝑢𝑛+1 − 3 =
2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1)
𝑛(𝑢𝑛 −3)
NB : Le signe de dépend de 𝑢𝑛 − 3 ; or 𝑢𝑛 ≤ 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑢𝑛 − 3 ≤ 0
2(𝑛+1)
𝑛(𝑢𝑛 −3)
Donc ∀𝑛 ∈ ℕ∗ ,𝑢𝑛+1 − 3 = 2(𝑛+1)
≤ 0 alors la relation proposée est vraie dans le rang de
𝑛 + 1:
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑢𝑛 est majorée par 3
2) Etudions le sens de variations de la suite 𝒖𝒏
On étudie le signe de 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ; on a :
𝑛 3(𝑛 + 2) 𝑛 𝑢𝑛 + 3(𝑛 + 2) − 2(𝑛 + 1)𝑢𝑛
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑢 + − 𝑢𝑛 =
2(𝑛 + 1) 𝑛 2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1)
−(𝑛+2)𝑢𝑛+3(𝑛+2) (𝑛+2)(3−𝑢𝑛 )
= = Or ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑢𝑛 − 3 ≤ 0 ⟹ 3 − 𝑢𝑛 ≥ 0 ⟹
2(𝑛+1) 2(𝑛+1)
(𝑛+2)(3−𝑢𝑛 )
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = ≥ 0 ; donc la suite 𝑢𝑛 est strictement croissante
2(𝑛+1)

On considère la suite 𝒗𝒏 définie par pour tout entier naturel n non nul : 𝒗𝒏 =
3)
𝒏(𝟑 − 𝒖𝒏 )
Montrons que 𝒗𝒏 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
𝑛 3(𝑛+2)
terme 𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = (𝑛 + 1)(3 − 𝑢𝑛+1 ) = (𝑛 + 1) (3 −
2(𝑛+1)
𝑢𝑛 + )
2(𝑛+1)
𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) 1 1
= (𝑛 + 1) ( ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛
2(𝑛 + 1) 2 2

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218

1
Ceci montre que 𝑣𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑣1 = 1(3 − 𝑢1 ) = 3 −
2
(−1) = 4 ⟹ 𝑣1 = 4
4) Exprimons 𝒗𝒏 puis 𝒖𝒏 en fonction de n
•Comme 𝑣𝑛 est une suite géométrique alors :
1 𝑛−1 1
𝑣𝑛 = 𝑣1 . 𝑞𝑛−1 ⟹ 𝑣𝑛 = 4 ( ) = 22 . = 22 . 21−𝑛 = 23−𝑛 ⟹𝑣𝑛 = 23−𝑛
2 2𝑛−1
1 1 1 3𝑛−23−𝑛
•𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛 = 3 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑢𝑛 = 3 − 𝑣𝑛 = 3 − 23−𝑛 ⟹𝑢𝑛 =
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminer une primitive de f sur ℝ+
ln(𝑛+1)
2) Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie pour 𝑛 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑢𝑛 = ∫ln 𝑛 𝑓 (𝑥)𝑑𝑥
Exprimer (un )en fonction de n
3) Montrer que (un ) est une suite décroissante positive. Que peut-on en déduire ?
Calculer la limite un lors que n tend vers +∞
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a. Calculer 𝑠1 , 𝑠2 𝑒𝑡 𝑠3 et exprimer 𝑠𝑛 en fonction de n
b. Calculer la limite sn lors que n tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminons une primitive de f sur ℝ+
ex (ex +1)′ U′
f(x) = = on a la forme de (ln(U))′ = alors la primitive de f(x) est
ex +1 ex +1 U
F(x) = ln(ex + 1) + c
𝐥𝐧(𝒏+𝟏)
2) Soit la suite (𝒖𝒏 ) définie pour 𝒏 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝒖𝒏 = ∫𝐥𝐧 𝒏 𝒇(𝒙)𝒅𝒙
Exprimons (𝒖𝒏 ) 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧
ln(n+1)

un = ∫ f(x)dx = [ln(ex + 1) ]ln(n+1)


ln n = ln(eln(n+1) + 1) − ln(eln n + 1)
ln n
n+2 𝐧+𝟐
= ln (n + 1 + 1) − ln (n + 1) = ln ( ) ⟹ 𝐮𝐧 = 𝐥𝐧 ( )
n+1 𝐧+𝟏
3) Montrons que (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive.
n+2
1ère méthode : Pour cela étudions le sens de variation de la fonction f(n) = ln ( )
n+1
1 2
n+2 ′ det | | 1−2 1

f (n) = (ln ( )) = 1 1 = =− <0
n+1 (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2)
Alors (un ) est strictement décroissante
2ème méthode : Etudions le signe de 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏
n+3 n+2 n+3 n+1 n2 + 4n + 3
un+1 − un = ln ( ) − ln ( ) = ln ( )( ) = ln ( 2 )
n+2 n+1 n+2 n+2 n + 4n + 4
n2 + 4n + 3 n2 + 4n + 3
mais ∀n > 0 ; n2 + 4n + 3 < n2 + 4n + 4 ⟹ < 1 ⟹ ln <0⟹
n2 + 4n + 4 n2 + 4n + 4
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219

𝒅′ 𝒐ù 𝐮𝐧+𝟏 − 𝐮𝐧 < 0
Alors (un ) est strictement décroissante
n+2 n+2 n+2
●Comme un = ln ( ) ; ∀n > 0; 𝑛 + 2 > 𝑛 + 1 ⟹ > 1 ⟹ ln ( ) > 0 ⟹ 𝐮𝐧 > 0
n+1 n+1 n+1
D’où 𝐮𝐧 est positive
On peut-on en déduire que comme (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive
alors elle minorée.
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a) Calculons 𝒔𝟏 , 𝒔𝟐 𝒆𝒕 𝒔𝟑 et exprimons 𝒔𝒏 en fonction de n
3 𝟑
𝑠1 = 𝑢1 = ln ⟹ 𝒔𝟏 = 𝐥𝐧
2 𝟐
3 4
𝑠2 = 𝑢1 + 𝑢2 = ln + ln = ln 3 − ln 2 + ln 4 − ln 3 = ln 2 ⟹ 𝒔𝟐 = 𝐥𝐧 𝟐
2 3
5 5 𝟓
𝑠3 = 𝑠2 + 𝑢3 = ln 2 + ln = ln ⟹ 𝒔𝟑 = 𝐥𝐧
4 2 𝟐
3 4 5 n+1 n+2
∎sn = u1 + u2 + ⋯ + un = ln + ln + ln + ⋯ + ln ( ) + ln ( )
2 3 4 n n+1
3 4 5 n+1 n+2 n+2 𝒏+𝟐
= ln ( × × × ⋯ × × ) = ln ⟹ 𝒔𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
2 3 4 n n+1 2 𝟐
b) Calculons la limite 𝐬𝐧 lors que n tend vers +∞
+∞ + 2
lim 𝑠𝑛 = ln
= +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 = + ∞
𝑛→+∞ 2 𝒏→+∞
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
1) Résoudre dans R l’équation : 𝑥² = 𝑥 + 1 (𝐸)
2) Donner la valeur exacte à 10-2 près de la racine positive
3) On note par 𝜑 cette racine positive, et on pose : 𝜑 2 = 𝜑 + 1
a) Démontrer que 𝜑 3 = 2𝜑 + 1
b) Déterminer deux réels 𝑎4 𝑒𝑡 𝑏4 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝜑 4 = 𝑎4 𝜑 + 𝑏4
4) Pour 𝑛 ≥ 2; on pose 𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛
a) Exprimer 𝜑 𝑛+1 en fonction de 𝜑 ; de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
b) En déduire que : { 𝑛+1 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑎0 = 𝑎1 = 1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
c) Vérifier que : 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛
(1+√5)𝑛+1 −(1−√5)𝑛+1
d) Montrer que : 𝑎𝑛 =
2𝑛+1 √5
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons dans R l’équation : 𝒙² = 𝒙 + 𝟏 (𝑬)
𝑥 2 = 𝑥 + 1 ⟹ 𝑥 2 − 𝑥 − 1 = 0 ⟹ ∆= (−1)2 − 4(−1) = 1 + 4 = 5 ⟹ ∆= 5
1 − √5 1 + √5
𝑥1 = 𝑒𝑡 𝑥2 =
2 2
2) Donnons la valeur exacte à 10-2 près de la racine positive
1 + √5 1 + 1,72 2,72
𝑥2 = = = = 1,615 ≈ 1,62
2 2 2
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220

3) On note par 𝝋 cette racine positive, et on pose : 𝝋𝟐 = 𝝋 + 𝟏


a) Démontrons que 𝝋𝟑 = 𝟐𝝋 + 𝟏
𝜑 = 𝜑 + 1 ⟹ 𝜑 3 = 𝜑² + 𝜑 ⟹ 𝜑 3 = 𝜑 + 1 + 𝜑 = 2𝜑 + 1 ⟹ 𝝋𝟑 = 𝟐𝝋 + 𝟏
2

c) Déterminons deux réels 𝒂𝟒 𝒆𝒕 𝒃𝟒 𝒕𝒆𝒍𝒔 𝒒𝒖𝒆 ∶ 𝝋𝟒 = 𝒂𝟒 𝝋 + 𝒃𝟒


𝜑 = 2𝜑 + 1 ⟹ 𝜑 4 = 2𝜑² + 𝜑 ⟹ 𝜑 4 = 2(𝜑 + 1) + 𝜑 = 3𝜑 + 2 ⟹ 𝝋𝟒 = 𝟑𝝋 + 𝟐
3

𝝋𝟒 = 𝒂 𝝋 + 𝒃𝟒
{ 𝟒 𝟒 ⟺ 𝒂𝟒 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒃𝟒 = 𝟐
𝝋 = 𝟑𝝋 + 𝟐
4) Pour 𝒏 ≥ 𝟐; on pose 𝝋𝒏 = 𝒂𝒏 𝝋 + 𝒃𝒏
a) Exprimons 𝝋𝒏+𝟏 en fonction de 𝝋 ; de 𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒃𝒏
𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛 ⟺ 𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝜑 2 + 𝑏𝑛 𝜑 ⟹ 𝜑 3 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝜑 = (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )𝜑 + 𝑎𝑛
𝛗𝐧+𝟏 = (𝐚𝐧 + 𝐛𝐧 )𝛗 + 𝐚𝐧
𝒂 = 𝒂𝒏 + 𝒃𝒏
b) Déduisons-en que : { 𝒏+𝟏 𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒂𝟎 = 𝒂𝟏 = 𝟏
𝒃𝒏+𝟏 = 𝒂𝒏
𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛+1 𝜑 + 𝑏𝑛+1
Comme 𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛 ⟺ 𝜑 𝑛+1 = 𝑎𝑛+1 𝜑 + 𝑏𝑛+1 ⟺ { 𝑛+1 ⟺
𝜑 = (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )𝜑 + 𝑎𝑛
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
Par comparaison, on a : { 𝑛+1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
c) Vérifions que : 𝒂𝒏+𝟐 = 𝒂𝒏+𝟏 + 𝒂𝒏
𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝑎 = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1
Comme { ⟺ { 𝑛+2 ⟺ 𝐚𝐧+𝟐 = 𝐚𝐧+𝟏 + 𝐚𝐧
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
(𝟏+√𝟓)𝒏+𝟏 −(𝟏−√𝟓)𝒏+𝟏
d) Montrons que : 𝒂𝒏 =
𝟐𝒏+𝟏 √𝟓
Comme 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛 ⟺ 𝑎𝑛+2 − 𝑎𝑛+1 − 𝑎𝑛 = 0
1−√5 1+√5
Soit l’équation caractéristique : 𝑟² − 𝑟 − 1 = 0 ⟺ 𝑟1 = 𝑒𝑡 𝑟2 =
2 2
𝑛 𝑛
1−√5 1+√5
On a : 𝑎𝑛 = 𝐴 ( ) +𝐵( ) ; comme 𝒂𝟎 = 𝒂𝟏 = 𝟏 ⟺
2 2
0 0
1−√5 1+√5
Pour n=0 ; on a : 𝑎0 = 𝐴 ( 2
) +𝐵(
2
) =1 ⟺𝐴+𝐵 =1⟹𝐴 =1−𝐵
1 1
1−√5 1+√5
Pour n=1 ; on a : 𝑎1 = 𝐴 ( 2
) +𝐵(
2
) = 1 ⟺ 𝐴(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2
(1 − 𝐵)(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2 ⟺ 1 − √5 − 𝐵(1 − √5) + 𝐵(1 + √5) = 2 ⟺
1 + √5 1 + √5 1 − √5 −1 + √5
2𝐵√5 = 1 + √5 ⟺ 𝐵 = ⟺ 𝐴 =1− = ⟺𝐴=
2√5 2√5 2√5 2√5
𝑛 𝑛 𝑛+1 𝑛+1
1 − √5 1 − √5 1 + √5 1 + √5 (1 + √5) (1 − √5)
𝑎𝑛 = − ( )( ) +( )( ) = −
2√5 2 2√5 2 2𝑛+1 √5 2𝑛+1 √5
(𝟏+√𝟓)𝒏+𝟏 −(𝟏−√𝟓)𝒏+𝟏
D’où 𝒂𝒏 =
𝟐𝒏+𝟏 √𝟓

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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221

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les trois termes consécutifs 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 d’une suite arithmétique tel que :
𝑎+𝑏+𝑐 = 9 𝑎+𝑏+𝑐 = 9
𝑎) { 𝑏) { 80 et la suite est décroissante
2𝑎 + 𝑏 − 𝑐 = 0 𝑎𝑏𝑐 = 3
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 15
𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = −3
𝑐) { et la suite est croissante 𝑑) {1 1 1 33 et la suite est décroissante
𝑎𝑏𝑐 = 15 + + =
𝑎 𝑏 𝑐 40
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
1) Soit une suite géométrique décroissante 𝑣𝑛 telle que :
𝑣 + 𝑣2 + 𝑣3 = 3 + √2
{ 1 Calculer 𝑣1 , 𝑣2 𝑒𝑡 𝑣3
𝑣1 . 𝑣2 . 𝑣3 = 2√2
2) Calculer les trois termes consécutifs 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 d’une suite géométrique telle que :
1
𝑎+𝑏+𝑐 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 19
27
𝑎) { 1 1 1 ; 𝑏) {
+ + = 13 𝑎𝑏𝑐 = 216
𝑎 𝑏 𝑐

++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite U définie par :𝑈0 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎
𝑈𝑛+1 = 𝑎𝑈𝑛 + 𝑏 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑈0 sont des nombres réels donnés
1) Soit 𝑎 = 1 𝑒𝑡 𝑏 ≠ 0
a) Quelle est dans ce cas la nature de la suite 𝑈𝑛
b) Exprimer alors 𝑈𝑛 en fonction de n et calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
2) Soit 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑏 = 0
a) Quelle est dans ce cas la nature de la suite 𝑈𝑛
b) Exprimer alors 𝑈𝑛 en fonction de n
3) Soit 𝑎 ≠ 1 𝑒𝑡 𝑏 ≠ 0
a) Si on pose𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝛼, démontrer qu’il existe une valeur de α pour laquelle
la suite 𝑉𝑛 est géométrique de raison𝑎
b) En déduire l’expression de 𝑉𝑛 , puis de 𝑈𝑛 en fonction de n
c) Déterminer la limite de la suite 𝑉𝑛 , puis celle de 𝑈𝑛 dans le cas où |𝑎| < 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁∗/{1} la suite définie pour tout entier naturel non nul et différent de 1, par
√𝑛 + 1
𝑢𝑛 = (−1)𝑛
√𝑛 − 1
Calculer les trois premiers termes de la suite puis le 99ième terme de la suite
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le sens de variations de la suite (𝑛𝑛 𝑒 −𝑛 )𝑛∈𝑁∗
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222

++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le sens de variations de la suite (𝑛 − (ln 𝑛)²)𝑛∈𝑁∗
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
1
Déterminer le sens de variations de la suite (ln (1 + ))
𝑛 𝑛∈𝑁∗
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Montrer que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 définie pour tout entier naturel n par
𝑒 −𝑛²+𝑛+1
𝑢𝑛 = est bornée
𝑛+2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
3
On considère la suite U définie par :𝑈0 = 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 3𝑈𝑛 − 2
4
1) Etablir un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 0 à 9. Tracer la
représentation graphique en «chemin» de la suite. Donner une conjecture de la
limite éventuelle de la suite U
2) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Résoudre l’équation𝑓(𝑥) = 𝑥. Faire apparaitre la solution sur le graphique
3) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 . Montrer que la suite V est une suite géométrique
4) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
5) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice10 :++++++++++++++++++++++++++
2𝑈𝑛 +3
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 2,5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +4
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a deux solutions α et β (avec α˃β)
2) Donner un tableau de valeurs de la suite pour n variant de 1 à 9
3) Etudier la fonction f sur l’intervalle ]−4; +∞[. Tracer la représentation
graphique en «chemin» de la suite U pour n variant 0 à 5
4) Donner une conjecture sur la convergence de la suite U
𝑈𝑛 −1
5) On pose 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛 +3
Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme𝑉0
6) Exprimer 𝑉𝑛 et 𝑈𝑛 en fonction de n
7) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente
++++++++++++++++++++++++Exercice11 :++++++++++++++++++++++++++
4𝑈𝑛 −1
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 6 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et montrer que l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑥 a une solution α
2) Etudier la fonction f sur l’intervalle ]−2; +∞[. Tracer la représentation
graphique en «chemin» de la suite U pour n variant 0 à 6. Donner une conjecture
sur la convergence de la suite U

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223

1 1
3) On pose 𝑉𝑛 = . Montrer que 𝑉𝑛+1 = + 𝑉𝑛
𝑈𝑛 −1 3
Donner une expression de (𝑉𝑛 ) en fonction de n. En déduire une expression de (𝑈𝑛 ) en
fonction de n
4) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers un nombre que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice12 :++++++++++++++++++++++++++
1 7
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 3𝑛 +
4 4
1) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 4𝑛 + 3 . Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont
on précisera la raison et le premier terme 𝑉0 . Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n
5
2) Montrer que pour tout n, 𝑈𝑛 = + 4𝑛 − 3
4𝑛
3) Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 13:++++++++++++++++++++++++++
4𝑈𝑛 −3
On considère la suite U définie par :𝑈0 = 5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
3𝑈𝑛 −2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 ) et montrer que l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑥 a une solution α
1
2) On pose 𝑉𝑛 = . Démontrer que la suite V est une suite arithmétique dont on
𝑈𝑛 −1
précisera la raison et le premier terme 𝑉0 .
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la monotonie de la suite 𝑉𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
5𝑈𝑛 +4
On considère la suite U définie par : 𝑈0 = 0,5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛 +2
1) Déterminer la fonction f telle que 𝑈𝑛+1 = 𝑓(𝑈𝑛 )
Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 a deux solutions α et β (avec α˃β)
𝑈𝑛 −4
2) On pose 𝑉𝑛 = .
𝑈𝑛 +1
Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑉0
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la monotonie de la suite 𝑉𝑛
5) Donner la représentation graphique en chemin de la suite (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
𝑈𝑛
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = −1
3
1) Calculer 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
3
2) (𝑉𝑛 ) est la suite définie par : 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 +
2
a) Démontrer que la suite (𝑉𝑛 ) est géométrique
b) Exprimer (𝑉𝑛 ) explicitement en fonction de n
3) a) En déduire une expression explicite de (𝑈𝑛 )
b)Etudier la limite de la suite (𝑈𝑛 )
4) On pose 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛

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224

Exprimer explicitement 𝑆𝑛 puis 𝛴𝑛 en fonction de n


++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
5Un +3
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U1 = 4 et ∀n ∈ ℕ∗ on a Un+1 =
Un +3
1) Dans le plan muni du repère orthogonal (O ; I ; J) étudier graphiquement le sens
de variation et la convergence de la suite (𝑈𝑛 )
𝑈𝑛 −3
2) (𝑉𝑛 ) est la suite définie par : 𝑉𝑛 = avec 𝑛 ∈ ℕ∗
𝑈𝑛 +1
a) Démontrer que pour tout entier naturel n élément de ℕ∗ , 𝑈𝑛 ≠ −1
b) Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme 𝑉1
c) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
d) En déduire la limite de la suite (𝑈𝑛 )
𝑤1 = 3
e) Etudier les variations et la convergence de la suite (𝑤𝑛 ) définie par :{ 5𝑤 +3
𝑤𝑛+1 = 𝑛
𝑤𝑛 +3

++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
3 2
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U1 = 2 et ∀n ∈ ℕ∗ on a Un+1 = −U
n +3

1) Calculer les trois premiers termes de la suite (𝑈𝑛 )


2) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 )est minorée par 1 et majorée par 3
3) Quel est le sens de variation de la suite (𝑈𝑛 )
𝑈𝑛 −1
4) Démontrer que la suite 𝑉𝑛 = est géométrique
−𝑈𝑛 +2
5) En déduire que (𝑈𝑛 ) converge vers 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 18:++++++++++++++++++++++++++
2
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = −4 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛 = 𝑈𝑛−1 − 3
5
1) Déterminer α pour que 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝛼 soit géométrique
2) Calculer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n et leurs limites
3) Calculer : 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 en
fonction de n et leurs limites
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par :
𝑈0 = 6 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 5𝑈𝑛 − 4𝑈𝑛−1 = 5(R)
1) Déterminer deux réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 pour que la relation de récurrence (R) s’écrive :
(𝑈𝑛 − 𝛼) = 𝛽(𝑈𝑛−1 − 𝛼)
2) On pose 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝛼
a) Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme 𝑉0
b) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
c) Calculer : 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 en
fonction de n et leurs limites
++++++++++++++++++++++++Exercice20 :++++++++++++++++++++++++++
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225

𝑈𝑛 +3
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par :𝑈1 = 1 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ∗ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 =
2
1) Calculer 𝑈2 ; 𝑈3 𝑒𝑡 𝑈4
2) La suite (𝑈𝑛 ) est-elle arithmétique ? géométrique ? justifier votre réponse.
3) Pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑣𝑛 = 3 − 𝑈𝑛
1
a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique de raison
2
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
c) En déduire la limite de (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 21 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 0 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 +
2𝑛
On considère la suite (𝑣𝑛 ) définie par : 𝑣𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 (1)
1) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme
2) En déduire la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛
3) Utiliser la relation (1) pour trouver une autre expression de 𝑆𝑛
En déduire (𝑈𝑛 ) en fonction de n
4) Calculer lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
Sur une droite (D) muni d’un repère (𝑂; 𝑖), 𝐴0 𝑒𝑡 𝐵0 sont les points d’abscisses respectives
−4 𝑒𝑡 3. Pour tout entier naturel n, on note :
𝐴𝑛+1 le barycentre de {(𝐴𝑛 ; 1); (𝐵𝑛 ; 4) } et 𝐵𝑛+1 le barycentre de {(𝐴𝑛 ; 3); (𝐵𝑛 ; 2) }
1- Placer les points 𝐴0 ; 𝐵0 ; 𝐴1 𝑒𝑡 𝐵1
2- Les points 𝐴𝑛 𝑒𝑡 𝐵𝑛 ont pour abscisses 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 respectivement. Ainsi 𝑎0 =
−4 𝑒𝑡 𝑏0 = 3
1 1
Démontrer que, pour tout n de N, 𝑎𝑛+1 = (𝑎𝑛 + 4𝑏𝑛 ) 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 = (3𝑎𝑛 + 2𝑏𝑛 )
5 5
3- a- Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n : 3𝑎𝑛 + 4𝑏𝑛 = 0
2 2
b- En déduire que : 𝑎𝑛+1 = − 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 = − 𝑏𝑛
5 5
4- a- Exprimer 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 en fonction de n
b- Déterminer les limites de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 quand n tend vers +∞
c- Interpréter ce résultat à l’aide des points 𝐴𝑛 𝑒𝑡 𝐵𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (U) définie sur N par : 𝑢0 = 6 𝑒𝑡 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 2 On pose 𝑣𝑛 =
3
𝑢𝑛 − 3
1- a- Montrer que la suite (V) est une suite géométrique dont on déterminera le
premier terme et la raison
b- Exprimer 𝑣𝑛 puis 𝑢𝑛 en fonction de n
a- En déduire en utilisant la question précédente lim 𝑣𝑛 et lim 𝑢𝑛
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
b- Calculer la somme 𝑠𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣𝑛

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226

2- On constante, que pour tout n appartient à N, 𝑣𝑛 est strictement positif et on


pose 𝑤𝑛 = ln(𝑣𝑛 ) . Démontrer que (𝑤𝑛 ) est une suite arithmétique dont on
déterminera le premier terme 𝑤0 et la raison
3- a- Exprimer 𝑤𝑛 en fonction de n
b- Calculer la somme 𝑠𝑛 = 𝑤0 + 𝑤1 + 𝑤2 + ⋯ + 𝑤𝑛
c- Pour quelle valeur de n a-t-on : 𝑤𝑛 = − ln 272 − ln 9 ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
La somme des termes d’une suite arithmétique d’entiers impairs consécutifs (positif ou
négatif) est égal à 73 . Quels sont les termes de cette suite
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U0 = a et ∀n ∈ ℕ on a Un+1 = 2 Un + n2 + n (R)
1) Déterminer un polynôme P(n) vérifiant (R)
2) Montrer que 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑃(𝑛) est géométrique
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) En déduire la limite de (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛 − 2𝑈𝑛+1 = 2𝑛 + 3 (𝑅)
1) Déterminer un polynôme P(n) vérifiant (R)
1
2) En déduire 𝑈𝑛 = − 2𝑛 + 1
2𝑛
3) Montrer que 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑃(𝑛) est géométrique
4) Calculer : 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝛴𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 en
fonction de n et leurs limites
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 2 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ 𝑜𝑛 𝑎 𝑈𝑛+1 = 3𝑈𝑛 − 𝑛2 + 𝑛
1) Déterminer le polynôme P du second degré tel que la suite de terme général
𝑎𝑛 = 𝑃(𝑛) vérifie la relation de récurrence précédente
2) Démontrer que la suite de terme général 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑎𝑛 est une suite
géométrique
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
4) Etudier la convergence des suites 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝑈𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 28:++++++++++++++++++++++++++
𝑢0 = 1 𝑒𝑡 𝑣0 = 12
1
Soit(𝑢𝑛 )𝑒𝑡 (𝑣𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑢𝑛+1 = 3 (𝑢𝑛 + 2𝑣𝑛 )
1
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑣𝑛+1 = (𝑢𝑛 + 3𝑣𝑛 )
4
1) On appelle 𝑤 la suite définie pour tout entier naturel 𝑛 par 𝑤𝑛 = 𝑣𝑛 − 𝑢𝑛
a) Montrer que 𝑤 est une suite géométrique à termes positifs, dont on
précisera la raison
b) Déterminer la limite de la suite 𝑤
2) a) Montrer que la suite 𝑢 est croissante

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227

b) Montrer que la suite 𝑣 est décroissante


c) En déduire que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛 ≤ 𝑣0
3) Montrer que les suites 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 convergent et qu’elles ont la même limite que
l’on notera 𝑙
4) On appelle 𝑡 la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑡𝑛 = 3𝑢𝑛 + 8𝑣𝑛
a) Montrer que t est une suite constante. Déterminer cette constante
b) Déterminer alors la valeur de 𝑙
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
Déterminer une progression arithmétique, sachant que la somme 𝑠𝑛 de ses n premiers
termes est quelques soit n ; égale à 3𝑛2 + 4𝑛
Certains termes de cette progression sont de carrés parfaits, donner l’expression générale
de ces termes et calculer les six premiers entre eux.
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Soit A, B et C les mesures des angles d’un triangle compris entre 0 𝑒𝑡 𝜋
Montrer que cot 𝐴 ; cot 𝐵 𝑒𝑡 cot 𝐶 sont en progression arithmétique si et seulement si il
en est de même sin2 𝐴 ; sin2 𝐵 𝑒𝑡 sin2 𝐶
++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
Montrer que, si trois nombres 𝑥; 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 sont en progression géométriques, on a ; quel que
soit l’entier n (positif ou négatif) non nul :
(1): (𝑥 𝑛 + 𝑦 𝑛 + 𝑧 𝑛 )(𝑥 𝑛 − 𝑦 𝑛 + 𝑧 𝑛 ) = 𝑥 2𝑛 + 𝑦 2𝑛 + 𝑧 2𝑛
Application : Déterminer trois nombres en progression géométrique, sachant que la
somme de leurs inverses est égale 26 et que la somme des carrés de leurs inverses est
égale à 364
++++++++++++++++++++++++Exercice 32:++++++++++++++++++++++++++
𝑢0 = 2 𝑒𝑡 𝑣0 = 4
1
Soit (𝑢𝑛 )𝑒𝑡 (𝑣𝑛 ) les suites définies par : {∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑢𝑛+1 = 4 (𝑢𝑛 + 3𝑣𝑛 )
1
∀𝑛 ∈ ℕ; 𝑣𝑛+1 = (3𝑢𝑛 + 𝑣𝑛 )
4
1) Calculer 𝑢1 , 𝑢2 et 𝑣1 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑣2
2) Démontrer que la suite 𝑎𝑛 = 𝑢𝑛 + 𝑣𝑛 est constante
3) Démontrer que la suite 𝑏𝑛 = 𝑢𝑛 − 𝑣𝑛 est géométrique
4) a) Exprimer 𝑏𝑛 en fonction de n et en déduire 𝑢𝑛 𝑒𝑡 𝑣𝑛 en fonction de n
c) Montrer qu’elles convergent vers la même limite
++++++++++++++++++++++++Exercice 33:++++++++++++++++++++++++++
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : U1 = 1 et ∀n ∈ ℕ on a Un+1 = ea Un + 1
1) Déterminer la valeur de a pour que la suite (𝑈𝑛 ) soit arithmétique
2) Déterminer dans ce cas la somme 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛 puis la limite de 𝑠𝑛
3) Dans la suite de l’exercice on suppose que 𝑎 > 0
a) Calculer 𝑈2 ; 𝑈3 ; 𝑈4 𝑒𝑡 𝑈5
b) Démontrer par récurrence que Un = 1 + ea + e2a + e3a + ⋯ + e(n−1)a
1
4) On pose vn = Un −
1−ea
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228

a) Démontrer que la suite 𝑣𝑛 est géométrique dont on précisera la raison et le


premier terme
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n, puis 𝑈𝑛 en fonction de n
5) Etudier le sens de variation puis la convergence de (𝑈𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 34:++++++++++++++++++++++++++
Soit S l’ensemble des suites vérifiant : 9𝑈𝑛+2 − 6𝑈𝑛+1 + 𝑈𝑛 = 0; 𝑛 ∈ 𝑁
1) Trouver une suite géométrique de premier terme 1 et élément de S
1 𝑛
2) Montrer que la suite 𝛤𝑛 = 𝑛 ( ) ; 𝑛 ∈ 𝑁 est un élément de S
3
3) Soit 𝑈𝑛 la suite de S telle que : 𝑈0 = 𝑈1 = 1. Exprimer son terme général 𝑈𝑛 en
fonction de n
4) Quelle est la nature de 𝑈𝑛 ?
5) Si 𝑈𝑛 est convergente, déterminer sa limite
++++++++++++++++++++++++Exercice 35:++++++++++++++++++++++++++
𝑎0 = 1 𝑏0 = 8
Soient les suites (𝑎𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) définies sur N par ; { 2𝑎𝑛 +𝑏𝑛 𝑒𝑡 { 𝑎 +3𝑏
𝑎𝑛+1 =
3
𝑏𝑛+1 = 𝑛 𝑛
4
1) Calculer 𝑎1 𝑒𝑡 𝑏1
2) Soit la suite (𝑑𝑛 ) définie sur N par : 𝑑𝑛 = 𝑏𝑛 − 𝑎𝑛
a) Démontrer que (𝑑𝑛 ) est une suite géométrique
Déterminer le premier terme 𝑑0 et la raison q
b) En déduire une expression de (𝑑𝑛 ) en fonction de n
Puis en déduire que :∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑑𝑛 > 0
c) Calculer la limite de la suite (𝑑𝑛 )
𝑑𝑛 𝑑𝑛
3) a) Démontrer que, ∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝑎𝑛+1 − 𝑎𝑛 = 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 − 𝑏𝑛 = −
3 4
En déduire les variations des suites (𝑎𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑏𝑛 )
b) Démontrer que ∀𝑛 ∈ 𝑁 ∗ : 𝑎0 < 𝑎𝑛 < 𝑏𝑛 < 𝑏0
c) Déduire des questions 3)a) et 3)b) que les suites (𝑎𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑏𝑛 ) sont
convergentes
1
4) a) Déduire de la question 3)a) que : ∀𝑛 > 1; 𝑎𝑛 − 𝑎0 = (𝑑0 + 𝑑1 + ⋯ + 𝑑𝑛 )
3
b) Déduire la limite de la suite (𝑎𝑛 ) puis celle de la suite (𝑏𝑛 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝛼 un nombre entier
𝛼
Soit la suite (𝑎𝑛 ) définie sur N par : 𝑎0 = 𝛼 𝑒𝑡 𝑎𝑛+1 =
1+𝑎𝑛
1
On veut étudier la suite (𝑎𝑛 ) pour 𝛼 = 2, 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝛼 = −
4
1) On pose 𝛼 = 2 ;
2
On étudie la suite (𝑎𝑛 ), à termes positifs, telle que : 𝑎0 = 2 𝑒𝑡 𝑎𝑛+1 =
1+𝑎𝑛
𝑎𝑛 −1
La suite (𝑤𝑛 ) est définie par : ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑤𝑛 =
𝑎𝑛 +2
1
a) Démontrer que la suite (𝑤𝑛 ) est géométrique de raison − et calculer sa limite
2
éventuelle
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229

b) En déduire l’expression de la suite 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑤𝑛 en fonction de n ; puis calculer la


limite de la suite (𝑎𝑛 )
1
2) On pose 𝛼 = − ;
4
1 1
On étudie la suite (𝑎𝑛 ), telle que : 𝑎0 = − 𝑒𝑡 𝑎𝑛+1 = −
4 4+4𝑎𝑛
1
a) Démontrer par récurrence que ∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝑎𝑛 ≠ −
2
1
b) On considère (𝑣𝑛 ) la suite définie par : ∀𝑛 ∈ 𝑁, 𝑣𝑛+1 = − 1
𝑎𝑛 +
2
Démontrer que la suite (𝑣𝑛 ) est arithmétique de raison 2 et calculer son premier
terme
c) Exprimer (𝑣𝑛 ) en fonction de n
d) Exprimer l’expression de la suite 𝑎𝑛 en fonction de 𝑣𝑛 ; puis en déduire
l’expression de la suite (𝑎𝑛 ) en fonction de n
e) En déduire la limite de la suite 𝑎𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 37:++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑎 un nombre réel non nul. On considère la suite définie par :
𝑢0 = 0 , 𝑢1 = 1
{
∀𝑛 ∈ 𝑁: 𝑎𝑢𝑛+1 = (𝑎 + 1)𝑢𝑛 − 𝑢𝑛−1
1) Pour quelle valeur de a la suite U est –elle arithmétique ?
Dans la suite de l’exercice, on suppose que a est différent de 1
2) Démontrer que la suite V définie pour tout entier naturel n par : 𝑉𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛
est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
3) a) Démontrer que pour tout entier naturel n, on a : 𝑢𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛−1
b) Pour tout entier naturel non nul n ; calculer 𝑢𝑛 en fonction de n et de a
c) Pour quelle valeur de a, la suite U est-elle convergente ?
Préciser alors la limite de U en fonction de a
4) On choisit 𝑎 = 2
Trouver le plus petit entier naturel p tel que : |𝑢𝑝 − 2| < 10−3
On donne ln 2 ≈ 0,69 ; ln 5 ≈ 1,61
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : Construction d’une suite de nombres réels convergeant vers √𝟐
1
1- Vérifier que √2 − 1 est solution de l’équation 𝑥 =
2+𝑥
1
2- Représenter graphiquement la fonction f définie sur [0; 1] par 𝑓(𝑥) =
2+𝑥
𝑢0 = 0
Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie par : { 1
𝑢𝑛+1 =
2+𝑢𝑛
3- Montrer que pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 ∈ [0; 1]
1
4- Montrer que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛+1 − (√2 − 1)| = |𝑢𝑛 −
(√2+1)(2+𝑢𝑛 )

(√2 − 1)|

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230

1
5- En déduire que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛+1 − (√2 − 1)| ≤ |𝑢𝑛 −
4
1
(√2 − 1)| puis que pour tout entier naturel n, |𝑢𝑛 − (√2 − 1)| ≤
4𝑛
6- Quelle est la limite de la suite (𝑢𝑛 + 1) ?
PARTIE B : Propriétés de la suite (𝑢𝑛 )
1- Calculer 𝑢𝑛 pour les valeurs 1, 2, 3, 4, 5 et n
2- Montrer que pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 est nombre rationnel
3- Montrer que la suite (𝑢2𝑛 ) est croissante et que (𝑢2𝑛+1 ) est décroissante
𝑝𝑛
4- On pose pour 𝑛 ≥ 1; 𝑢𝑛 = ou 𝑝𝑛 𝑒𝑡 𝑞𝑛 sont des entiers naturels premiers
𝑞𝑛
entre eux
(Rappel : deux nombres p et q sont premiers entre eux s’il existe deux entiers c et d tels
que cp+dq=1)
Sachant que 𝑝0 = 0 𝑒𝑡 𝑞0 = 1
a- Montrer que si a et b sont premiers entre eux alors b et a+2b sont aussi premiers
entre eux . Cela revient à montrer qu’il existe deux entiers u’ et v’ tels que ;
(a+2b)u’+bv’=1 sachant qu’il existe deux nombres réels u et v tels que : au+bv=1
b- En déduire que pour tout entier naturel n, 𝑝𝑛+1 = 𝑞𝑛 𝑒𝑡 𝑞𝑛+1 = 2𝑞𝑛 + 𝑝𝑛
c- Calculer 𝑞𝑛 en fonction de n
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:+++++++++++++++++++++++++++
PARTTIE A : Soit f et g deux fonctions définies sur [0; +∞[ par :

f(x) = ln(1 + x) − x et g(x) = ln(1 + x) + −x
2
1- Etablir les variations de f et g sur [0; +∞[
2- En déduire un encadrement de ln(1 + 𝑥)
PARTIE B : On se propose d’étudier la suite (𝑢𝑛 ) de nombre réel définie par :
3 1
u1 = et un+1 = un (1 + n+1 )
2 2
1- Montrer que 𝑢𝑛 > 0 pour tout entier naturel n non nul
2- Montrer que pour tout entier naturel n non nul
1 1 1
ln 𝑢𝑛 = ln (1 + ) + ln (1 + 2 ) + ⋯ + ln (1 + 𝑛 )
2 2 2
1 1 1 1 1 1 1 1
3- On pose Sn = + 2 + 3 + ⋯ + n et Tn = + 2 + 3 + ⋯ +
2 2 2 2 4 4 4 4n
1
Montrer que : Sn − Tn ≤ ln un ≤ Sn
2
4- Calculer 𝑆𝑛 𝑒𝑡 𝑇𝑛 en fonction de n. En déduire lim 𝑆𝑛 𝑒𝑡 lim 𝑇𝑛
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
5- Etude de la convergence de la suite 𝑢𝑛
a- Montrer que la suite 𝑢𝑛 est strictement croissante
b- En déduire que 𝑢𝑛 est convergente. Soit l sa limite
c- En déduire un encadrement de l

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231

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définitions : Soit f une fonction numérique continue sur un intervalle E et F sa
primitive sur E. On considère par a et b deux points de E
On appelle intégrale de a à b de la fonction f, le nombre réel I défini par :
𝐼 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎)
𝑏
Notation : 𝐼 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 𝑜𝑢 𝐼 = [𝐹(𝑥)] 𝑏𝑎
Propriétés : Soit f et g deux fonctions continues sur un intervalle E et a, b et c trois
points de E
𝑏 𝑎
●∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑐 𝑏 𝑐
●Relation de Chasles ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑏 𝑏
●Linéarité ∫𝑎 (𝑓 + 𝑔)(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑏
∫ (𝛼𝑓)(𝑥)𝑑𝑥 = 𝛼 ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 ∈ 𝑅
𝑎 𝑎
Quelques formules usuelles des intégrales indéfinies:
1 𝑎𝑥 𝑛+1
∫ 𝑎𝑑𝑥 = 𝑎𝑥 + 𝑐 ∫ 𝑎𝑥𝑑𝑥 = 𝑎𝑥² + 𝑐 ∫ 𝑎𝑥 𝑛 𝑑𝑥 = +𝑐
2 𝑛+1
𝑛+1
1 1 (𝑎𝑥 + 𝑏)
∫ 𝑑𝑥 = ln|𝑥| + 𝑐 ∫(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛 𝑑𝑥 = × +𝑐
𝑥 𝑎 𝑛+1
1 1
∫ 𝑑𝑥 = 2√𝑥 + 𝑐 ∫ 𝑒 𝑎𝑥+𝑏 𝑑𝑥 = 𝑒 𝑎𝑥+𝑏 + 𝑐
√𝑥 𝑎
∫ cos 𝑥 𝑑𝑥 = sin 𝑥 + 𝑐 ∫ sin 𝑥 𝑑𝑥 = − cos 𝑥 + 𝑐

∫ tan 𝑥 𝑑𝑥 = − ln|cos 𝑥| + 𝑐 ∫ 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛 𝑥 𝑑𝑥 = ln|sin 𝑥| + 𝑐

∫ 𝑐ℎ𝑥𝑑𝑥 = 𝑠ℎ𝑥 + 𝑐 ∫ 𝑠ℎ𝑥𝑑𝑥 = 𝑐ℎ𝑥

∫ 𝑡ℎ𝑥𝑑𝑥 = ln|𝑐ℎ𝑥| + 𝑐 ∫ 𝑐𝑜𝑡ℎ𝑥𝑑𝑥 = ln|𝑠ℎ𝑥| + 𝑐


1 1
∫ 𝑐ℎ(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑑𝑥 = 𝑠ℎ(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐 ∫ 𝑠ℎ(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑑𝑥 = 𝑐ℎ(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐
𝑎 𝑎
1 𝑑𝑥 1 𝑥
∫ 𝑡ℎ(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑑𝑥 = ln|𝑐ℎ(𝑎𝑥 + 𝑏)| + 𝑐 ∫ 2 = arctan + 𝑐
𝑎 𝑥 + 𝑎2 a 𝑎
𝑥
𝑎 1
∫ 𝑎 𝑥 𝑑𝑥 = +𝑐 ∫ coth(𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑑𝑥 = ln|𝑠ℎ(𝑎𝑥 + 𝑏)| + 𝑐
ln 𝑎 𝑎

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232

𝑑𝑥 𝑑𝑥 1 𝑥−𝑎
∫ = ln (𝑥 + √𝑥 2 + 𝑎2 ) + 𝑐 = ∫ ln | |+𝑐
√𝑥 2 + 𝑎2 −𝑎 2 2𝑎 𝑥2 𝑥+𝑎
𝑑𝑥 𝑥 𝑑𝑥 𝑥
∫− = arccos + 𝑐 ∫ = arcsin + 𝑐
2
√𝑎 − 𝑥 2 𝑎 2
√𝑎 − 𝑥 2 𝑎
1 1
∫ sin(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑑𝑥 = − cos(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐 ∫ 𝑑𝑥 = tan 𝑥 + 𝑐
𝑎 cos 2 𝑥
1 1
∫ 2 𝑑𝑥 = − cotan 𝑥 + 𝑐 ∫ cos(𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑑𝑥 = sin(𝑎𝑥 + 𝑏) + 𝑐
sin 𝑥 𝑎
1
∫ tan(𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑑𝑥 = − ln|cos(𝑎𝑥 + 𝑏)| + 𝑐
𝑎
Calcul d’intégrales
●Changement de variables affines :
Soit f une fonction continue sur l’intervalle [𝑎; 𝑏], 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 sont deux réels tels que 𝛼 ≠ 0
𝑏−𝛽
𝑏 𝛼
∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = 𝛼 ∫𝑎−𝛽 𝑓(𝛼𝑥 + 𝛽)𝑑𝑥 car on pose 𝑡 = 𝑥𝛼 + 𝛽 ⟹ 𝑑𝑡 = 𝛼𝑑𝑥
𝛼
𝑎−𝛽 𝑏−𝛽
Pour 𝑡 = 𝛼 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡 = 𝑏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 =
𝛼 𝛼
𝑏−𝛽
𝑏 𝛼
D’où ∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = 𝛼∫ 𝑎−𝛽 𝑓(𝛼𝑥 + 𝛽)𝑑𝑥
𝛼
●Intégration par parties :
Soit f une fonction continue sur un intervalle [𝑎; 𝑏] ; on a ;
𝑏 𝑏

∫ 𝑢𝑑𝑣 = [𝑢𝑣]𝑏𝑎 − ∫ 𝑣𝑑𝑢


𝑎 𝑎
Démonstration :
Comme 𝑑(𝑢𝑣) = 𝑣𝑑𝑢 + 𝑢𝑑𝑣 ⟺ 𝑢𝑑𝑣 = 𝑑(𝑢𝑣) − 𝑣𝑑𝑢 ⟺
∫ 𝑢𝑑𝑣 = ∫ 𝑑(𝑢𝑣) − ∫ 𝑣𝑑𝑢 ⟺ ∫ 𝒖𝒅𝒗 = 𝒖𝒗 − ∫ 𝒗𝒅𝒖
𝑑𝑥
INTEGRALES DE TYPE ∫ :
𝑎𝑥²+𝑏𝑥+𝑐
Pour calculer l’intégrale de ce type, on procède comme suit :
𝑏 𝑐 𝑏 2 𝑏 2 𝑐
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑎 (𝑥 2 + 𝑥 + ) = 𝑎 ((𝑥 + ) − ( ) + )
𝑎 𝑎 2𝑎 2𝑎 𝑎
2
2
𝑏 2 √∆
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑎 ((𝑥 + ) − ( ) )
2𝑎 2𝑎
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥
∫ = ∫ 2
𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎 𝑏 2 √∆
(𝑥 + ) −( )
2𝑎 2𝑎

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233

𝑏 √∆
𝑑𝑥 1 1 𝑥+ −
∎Si ∆> 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠, 𝑜𝑛 𝑎: ∫ 2 = × ln | 2𝑎 2𝑎 | + c ⟺
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎 √∆ 𝑏 √∆
2 𝑥+ +
2𝑎 2𝑎 2𝑎
𝑑𝑥 1 2𝑎𝑥 + 𝑏 − √∆
∫ 2 = ln | |+c
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √∆ 2𝑎𝑥 + 𝑏 + √∆
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥
∎Si ∆< 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠, 𝑜𝑛 𝑎: ∫ 2 = ∫ 2 ⟺
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎
𝑏 2 √|∆|
(𝑥 + ) + ( )
2𝑎 2𝑎
𝑏
𝑑𝑥 2𝑎 𝑥+ 2𝑎 2𝑎𝑥 + 𝑏
∫ 2 = arctan ( 2𝑎 )+c = arctan ( )+c⟺
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √|∆| √|∆| √|∆| √|∆|
2𝑎
𝑑𝑥 2𝑎 2𝑎𝑥 + 𝑏
∫ 2 = arctan ( )+c
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √|∆| √|∆|
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥 1 𝑏 −2
∎Si ∆= 0 alors, on a: ∫ = ∫ = ∫ (𝑥 + ) 𝑑𝑥
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎 𝑏 2 𝑎 2𝑎
(𝑥 + )
2𝑎
𝑏 −1
𝑑𝑥 1 (𝑥 + 2𝑎) 1 𝒅𝒙 𝟏
∫ 2 = +c = − ⟺∫ 𝟐 =− +𝐜
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎 −1 𝑏 𝒂𝒙 + 𝒃𝒙 + 𝒄 𝒃
ax + 𝐚𝐱 +
2 𝟐
𝑑𝑥
INTEGRALES DE TYPE ∫ :
√𝑎𝑥²+𝑏𝑥+𝑐
Pour calculer l’intégrale de ce type, on procède comme suit :
2
𝑏 2 √∆
𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑎 ((𝑥 + ) −( ) )
2𝑎 2𝑎
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥
∫ = ∫
√𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎 2 2
√(𝑥 + 𝑏 ) − (√∆)
2𝑎 2𝑎

𝑑𝑥 1 𝑏 𝑏 𝑐
∎Si ∆≠ 0 alors, on a: ∫ = ln |𝑥 + + √𝑥 2 + 𝑥 + | + c
√𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎 2𝑎 𝑎 𝑎
𝑑𝑥 1 𝑑𝑥 1 𝑑𝑥
∎Si ∆= 0 alors, on a: ∫ = ∫ = ∫
√𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎 2 √𝑎 𝑏
√(𝑥 + 𝑏 ) 𝑥+
2𝑎
2𝑎
𝑑𝑥 1 𝑏
∫ = ln |𝑥 + | + 𝑐
√𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎 2𝑎

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234

𝑚𝑥+𝑛
INTEGRALES DE TYPE ∫ 𝑑𝑥 :
√𝑎𝑥²+𝑏𝑥+𝑐
Pour calculer l’intégrale de ce type, on procède comme suit :
𝑚𝑥 + 𝑛 𝑑𝑥
∫ 𝑑𝑥 = 𝛼 √𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 + 𝛽 ∫
√𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐
En dérivant membre è membre, on a :
′ ′
𝑚𝑥 + 𝑛 ′ 𝑑𝑥
(∫ 𝑑𝑥) = (𝛼 √𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐) + 𝛽 (∫ )
√𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐
𝑚𝑥 + 𝑛 2𝑎𝑥 + 𝑏 𝛽
=𝛼 +
2
√𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 2 2
2√𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐
mx + n 2aαx + αb + 2β
= Par comparaison:
√ax 2 + bx + c 2√ax 2 + bx + c
𝑚
𝛼=
2𝑎𝛼 = 2𝑚 𝑎
{
𝛼𝑏 + 2𝛽 = 2𝑛 ⟹ { 𝑚𝑏
𝛽 =𝑛−
2𝑎
𝐦𝐱 + 𝐧 𝐦 𝐦𝐛 𝐝𝐱
∫ 𝐝𝐱 = √𝐚𝐱² + 𝐛𝐱 + 𝐜 + (𝐧 − ) ∫
√𝐚𝐱² + 𝐛𝐱 + 𝐜 𝐚 𝟐𝐚 √𝐚𝐱² + 𝐛𝐱 + 𝐜
𝑃𝑛 (𝑥)
INTEGRALES DE TYPE ∫ 𝑑𝑥 où 𝑃𝑛 (𝑥)est un polynôme de degré
√𝑎𝑥²+𝑏𝑥+𝑐
supérieur ou égal à 2 (𝑛 ≥ 2)
Pour calculer l’intégrale de ce type, on procède comme suit :
𝑃𝑛 (𝑥) 𝑑𝑥
∫ 𝑑𝑥 = 𝑃𝑛−1 (𝑥)√𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 + 𝛽 ∫
√𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 √𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐
On dérive membre à membre et on fait la comparaison et on intègre
𝑑𝑥

2
√𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐
2𝑥²+5𝑥−8
Exemple : Calculons l’intégrale suivante : 𝐼 = ∫√ 𝑑𝑥
3−6𝑥−𝑥²
2x2 + 5x − 8 dx
I=∫ dx = (ax + b)√3 − 6x − x2 + β ∫
√3 − 6x − x2 √3 − 6x − x2
2 ′ ′ ′
2x + 5x − 8 dx
(∫ dx) = ((ax + b)√3 − 6x − x 2 ) + β (∫ )
√3 − 6x − x 2 √3 − 6x − x 2
2x 2 + 5x − 8 (ax + b)(3 + x) β
= a√3 − 6x − x 2 − +
√3 − 6x − x 2 √3 − 6x − x 2 √3 − 6x − x 2
2x 2 + 5x − 8 3a − 6ax − ax 2 − 3ax − ax 2 − 3b − bx + β
=
√3 − 6x − x 2 √3 − 6x − x 2

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235

2x 2 + 5x − 8 −2ax 2 − (9a + b)x − 3b − 3a + β


= Par comparaison, on a:
√3 − 6x − x 2 √3 − 6x − x 2
−2𝑎 = 2 𝑎 = −1
{ −(9a + b) = 5 ⟹{ b=4 ⟺
−3b − 3a + β = −8 β=1
2
2x + 5x − 8 dx
I=∫ dx = (−x + 4)√3 − 6x − x2 + ∫
√3 − 6x − x2 √3 − 6x − x2
dx dx dx
Mais ∫ =∫ =∫
2
√3 − 6x − x √3 − (x 2 + 6x) √3 − (x + 3)2 + 9
dx dx 𝑥+3
∫ =∫ = arcsin +𝑐
√3 − (x 2 + 6x) 2 2√3
√(2√3) − (x + 3)2
x+3
D′ où I = (−x + 4)√3 − 6x − x 2 + arcsin +c
2√3
Application aux calculs d’aires :
Soit f une fonction continue sur un intervalle [𝑎; 𝑏] ; (𝑂, 𝐼, 𝐽) un repère
orthonormé du plan.
Propriétés fondamentales :
●Si ∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏]; 𝑓(𝑥) ≥ 0, l’aire géométrique A de l’ensemble plan défini par :
b
a≤x≤b
{ alors A = ∫ f(t)dt
0 ≤ y ≤ f(x)
a
●Si ∀𝑥 ∈ [𝑎, 𝑏]; 𝑓(𝑥) ≤ 0, l’aire géométrique A de l’ensemble plan défini par :
𝑏
𝑎≤𝑥≤𝑏
{ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴 = − ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
𝑓(𝑥) ≤ 𝑦 ≤ 0
𝑎

𝐴 = ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
𝑎

𝐴 = − ∫ 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
𝑎

L’aire est exprimée en unité d’aire 𝑢. 𝑎 = ‖𝑖‖ × ‖𝑗‖

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236

NB : Si le domaine est limité par deux courbes (Cf ) et (Cg ) d’équations


respectives 𝑦 = 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑔(𝑥) sur un intervalle [𝑎; 𝑏] alors son aire se
calcule comme suit :
𝑏
a≤x≤b
{ alors 𝐴 = ∫(f(t) − g(x))dt
g(x) ≤ y ≤ f(x)
𝑎

Inégalité de la moyenne:
Si [𝑚; 𝑀] (avec 𝑚 < 𝑀) est l’image par f du segment [𝑎; 𝑏] (𝑎 ≠ 𝑏), alors :
𝐛
𝟏
𝐦≤ ∫ 𝐟(𝐭)𝐝𝐭 ≤ 𝐌
𝐛−𝐚
𝐚
Valeur moyenne:
𝟏 𝐛
Il existe un réel c de ]𝑎; 𝑏[ tel que : ∫ 𝐟(𝐭)𝐝𝐭
𝐛−𝐚 𝐚
= 𝐟(𝐜)
𝟏 𝐛
∫ 𝐟(𝐭)𝐝𝐭
𝐛−𝐚 𝐚
= 𝐟(𝐜) est appelé valeur moyenne de f sur [𝑎; 𝑏]

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237

EXERCICE 1 :
Calculer les intégrales suivantes en utilisant l’intégration par parties :
2 2 2
ln 𝑥
𝐴 = ∫ ln 𝑥 𝑑𝑥 𝐵 = ∫ ln(4𝑥 − 1)𝑑𝑥 𝐶 = ∫ 2 𝑑𝑥
1 1 1 𝑥
5 1 1
𝑥−1
𝐷 = ∫ ln 𝑑𝑥 𝐸 = ∫ 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝐹 = ∫ (1 + 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
3 𝑥 −2 −1
1 2 𝜋
2𝑥 + 1 𝑥−1
𝐺=∫ 𝑑𝑥 𝐻 = ∫ (2𝑥 + 4)𝑒 𝑑𝑥 𝐼 = ∫ 𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥
−1 𝑒𝑥 0 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Calculons les intégrales suivantes en utilisant l’intégration par parties :
2 1 2
𝑢 = ln 𝑥
●𝐴 = ∫ ln 𝑥 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { ⟹ {𝑑𝑢 = 𝑥 𝑑𝑥 ⟹ 𝐴 = [𝑥 ln 𝑥]12 − ∫ 𝑑𝑥
𝑑𝑣 = 𝑑𝑥
1 𝑣=𝑥 1
[𝑥] 2
𝐴 = 2 ln 2 − 1 = 2 ln 2 − 2 + 1 = 2 ln 2 − 1 ⟹ 𝐴 = 2 ln 2 − 1
2 4
𝑢 = ln(4𝑥 − 1)
●𝐵 = ∫ ln(4𝑥 − 1)𝑑𝑥 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { ⟹ {𝑑𝑢 = 4𝑥 − 1 𝑑𝑥 ⟹
1 𝑑𝑣 = 𝑑𝑥 𝑣=𝑥
2 2
4𝑥 4𝑥 − 1 + 1
𝐵 = [𝑥 ln(4𝑥 − 1)]12 − ∫ 𝑑𝑥 = 2 ln 7 − ln 3 − ∫ 𝑑𝑥
1 4𝑥 − 1 1 4𝑥 − 1
2 2
49 1 49 1
𝐵 = ln − ∫ (1 + ) 𝑑𝑥 = ln − [𝑥 + ln(4𝑥 − 1)]
3 1 4𝑥 − 1 3 4 1
49 1 1 49 1 1
𝐵 = ln − (2 + ln 7 − 1 − ln 3) = ln − 1 − ln 7 + ln 3 ⟹
3 4 4 3 4 4
7 ln 7 − 3 ln 3 − 4
𝐵=
4
1
2
ln 𝑥 𝑢 = ln 𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
●𝐶 = ∫ 2 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { 1 ⟹{ 𝑥 ⟹
1 𝑥
𝑑𝑣 = 2 𝑑𝑥 1
𝑥 𝑣=−
𝑥
2
1 2
1 1 12 1 1
𝐶 = [− ln 𝑥] + ∫ 2 𝑑𝑥 = − ln 2 − [ ] = − ln 2 − + 1 ⟹
𝑥 1 1 𝑥 2 𝑥1 2 2
1 1
𝐶 = − ln 2 +
2 2
5
𝑥−1 𝑥 − 1 1
●𝐷 = ∫ ln 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 {𝑢 = ln 𝑥 ⟹ {𝑑𝑢 = 𝑥(𝑥 − 1) 𝑑𝑥 ⟹
3 𝑥
𝑑𝑣 = 𝑑𝑥 𝑣=𝑥

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238

𝑥−1 5 5
1 4 2
𝐷 = [𝑥 ln
] −∫ 𝑑𝑥 = 5 ln − 3 ln − [ln(𝑥 − 1)]53
𝑥 3 3 𝑥−1 5 3
4 2 4 2
𝐷 = 5 ln − 3 ln − ln 4 + ln 2 = 5 ln − 3 ln − ln 2 ⟹
5 3 5 3
𝐷 = 6 ln 2 − 5 ln 5 + 3 ln 3
1
𝑢=𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
●𝐸 = ∫ 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { 𝑥 ⟹ { ⟹𝐸
−2
𝑑𝑣 = 𝑒 𝑑𝑥 𝑣 = 𝑒𝑥
1
= [𝑥𝑒 𝑥 ]1−2 − ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ⟹
−2
𝐸 = 2𝑒 −2 + 𝑒 − [𝑒 𝑥 ]1−2 = 2𝑒 −2 + 𝑒 + 𝑒 −2 − 𝑒 ⟹ 𝐸 = 3𝑒 −2
1
𝑢 =1+𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
●𝐹 = ∫ (1 + 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 { 𝑥 ⟹{ ⟹
−1 𝑑𝑣 = 𝑒 𝑑𝑥 𝑣 = 𝑒𝑥
1
𝐹 = [(1 + 𝑥)𝑒 𝑥 ]1−1 − ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = 2𝑒 − [𝑒 𝑥 ]1−1 = 2𝑒 − 𝑒 + 𝑒 −1 ⟹ 𝐹 = 𝑒 − 𝑒 −1
−1
1
2𝑥 + 1 𝑢 = 2𝑥 + 1 𝑑𝑢 = 2𝑑𝑥
●𝐺 = ∫ 𝑑𝑥 posons { −𝑥 ⟹{ ⟹
−1 𝑒 𝑥 𝑑𝑣 = 𝑒 𝑑𝑥 𝑣 = −𝑒 −𝑥
1
𝐺 = [−(2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 ]1−1 + 2 ∫ 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = −3𝑒 −1 − 𝑒 − 2[𝑒 −𝑥 ]1−1
−1
𝐺 = −3𝑒 −1 − 𝑒 − 2𝑒 −1 + 2𝑒 = −5𝑒 −1 + 𝑒 ⟹ 𝐺 = 𝑒 − 5𝑒 −1
2
𝑢 = 2𝑥 + 4 𝑑𝑢 = 2𝑑𝑥
●𝐻 = ∫ (2𝑥 + 4)𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥 posons { ⟹{ ⟹
0 𝑑𝑣 = 𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥 𝑣 = 𝑒 𝑥−1
2
𝐻 = [(2𝑥 + 4)𝑒 𝑥−1 ]20 − 2 ∫ 𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥 = 8𝑒 − 4𝑒 −1 − 2[𝑒 𝑥−1 ]20
0
= 8𝑒 − 4𝑒 −1 − 2𝑒 + 2𝑒 −1 ⟺ 𝐻 = 6𝑒 − 2𝑒 −1
𝜋
𝑢=𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
●𝐼 = ∫ 𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥 posons { ⟹{ ⟹
0
𝑑𝑣 = cos 𝑥 𝑑𝑥 𝑣 = sin 𝑥
𝜋
𝐼 = [𝑥 sin 𝑥]𝜋0 − ∫ sin 𝑥 𝑑𝑥 = [cos 𝑥]𝜋0 = cos 𝜋 − cos 0 = −1 − 1 = −2 ⟹ 𝑰 = −𝟐
0
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2:
Calculer les intégrales suivantes :
3 3
1 𝑥 2 2
𝐴 = ∫ (𝑥 2 + √𝑥 + ) 𝑑𝑥 𝐵=∫ ( + + ) 𝑑𝑥
2 √𝑥 0 2 1 + 𝑥 2𝑥 + 2
𝜋 𝜋 𝜋 sin 𝑥
𝐶 = ∫0 cos 2𝑥 𝑑𝑥 𝐷 = ∫0 sin 2𝑥 𝑑𝑥 𝐸 = ∫0 𝑑𝑥
𝑐𝑜𝑠²𝑥
1 0
𝑥+3
𝐹 = ∫ (2𝑥 − 5)(𝑥 2 − 5𝑥 + 1)𝑑𝑥 𝐺=∫ 𝑑𝑥
0 −3 (𝑥 2 + 6𝑥 − 1)3
ln 3 𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥 5 1 −2 𝑥
𝐻= ∫ln 2 𝑒 𝑥+𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 𝐼= ∫2 (2𝑥 − 5 − (𝑥+1)2) 𝑑𝑥 𝐽 = ∫−3 𝑑𝑥
√𝑥 2 −1
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239

√2 1 1 𝑒𝑥 1 ln 𝑥 𝑙𝑛²𝑥
𝐾 = ∫1 𝑑𝑥 𝐿 = ∫0 𝑑𝑥 𝑀 = ∫𝑒 −1 ( + ) 𝑑𝑥
√4−𝑥 2 1+𝑒 𝑥 𝑥 𝑥
𝜋
1
1 1 2
𝑁=∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑂 = ∫ 𝑒 2 cos 𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥
2 𝑥2 𝜋
3
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Calculons les intégrales suivantes :
3 3 3 3
1 1
●A = ∫ (x 2 + √x + ) dx = ∫ x 2 dx + ∫ √xdx + ∫ dx ⟹
2 √x 2 2 2 √x
3
1 2 1 2 1 2
A = [ x 3 + x√x + 2√x] = 33 + 3√3 + 2√3 − ( 23 + 2√2 + 2√2) ⟹
3 3 2 3 3 3 3
8 10 19 10 19 10
A = 9 + 4√3 − − √2 = + 4√3 − √2 ⟹ A = + 4√3 − √2
3 3 3 3 3 3
3 3
x 2 2 1
●B = ∫ ( + + ) dx = [ x 2 + 2 ln|1 + x| + ln|x + 1|] ⟹
0 2 1 + x 2x + 2 4 0
3
1 2 1 2 1 2
B = [ x + 3 ln|1 + x|] = 3 + 3 ln|1 + 3| − ( 0 + 3 ln|1 + 0|)
4 0 4 4
9 9
= + 3 ln 4 ⟹ B = + 3 ln 4
4 4
π π
1 1 1
●C = ∫ cos 2x dx = [ sin 2x] = sin 2π − sin 2(0) = 0 ⟹ C = 0
0 2 0 2 2
π 1 π 1 1
●D = ∫0 sin 2x dx = [− cos 2x] = − cos 2π + cos 2(0) = 0 ⟹ D = 0
2 0 2 2

π
sin x π
1 1 π 1 1
●E = ∫ dx = − ∫ d(cos x) = [ ] = − = −1 − 1
0 cos²x 0 cos²x cos x 0 cos π cos 0
E = −2
1 1
1
● F = ∫ (2x − 5)(x 2 − 5x + 1)dx = [ (x 2 − 5x + 1)2 ]
0 2 0
1 1
F = ((12 − 5 + 1)2 − (02 − 0 + 1)2 ) = (9 − 1) = 4 ⟹ F = 4
2 2
0 0
x+3 1 1
●G = ∫ 2 3
dx = [ ] =
−3 (x + 6x − 1) 2 (x 2 + 6x − 1)2 −3
1 1 1 1 1 99
G= ( 2 2
− 2 2
) = (1 − )=
2 (0 + 0 − 1) ((−3) + 6(−3) − 1) 2 100 200
99
⟹ G=
200
ln 3 x −x ln 3 (ex
e −e + e−x )′
●H = ∫ x + e−x
dx = ∫ x + e−x
dx = [ln|ex + e−x |]ln 3
ln 2
ln 2 e ln 2 e

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240

1 1
H = ln|eln 3 + e− ln 3 | − ln|eln 2 + e− ln 2 | = ln (3 + ) − ln (2 + )
3 2
10 5 10 2 4 4
= ln − ln = ln × = ln ⟹ H = ln
3 2 3 5 3 3
5 5
1 1
●I = ∫ (2x − 5 − 2
) dx = [x 2 − 5x + ]
2 (x + 1) x+2 2
1 1 1 23 165 165
I = 5² − 5 × 5 + − (22 − 5 × 2 + )= + = ⟹I=
5+2 2+2 7 4 28 28
−2
x −2
●J=∫ dx = [√x² − 1] = √3 − √8 ⟹ J = √3 − 2√2
2
−3 √x − 1 −3
√2 1 x √2 1 π π π
√2
●K = ∫ dx = [arcsin ] = arcsin − arcsin = − = ⟹
1 √4 − x
2 21 2 2 4 6 12
π
K=
12
1
ex
●L = ∫ x
dx = [ln(1 + ex )]10 = ln(1 + e1 ) − ln(1 + e0 ) = ln(1 + e) − ln2
0 1+e
e−1
L = ln ( )
2
1 1 1
ln x ln²x 1 1
●M = ∫ ( + ) dx = ∫ (ln x + ln ²x) d(ln x) = [ (ln x)2 + (ln x)3 ]
e−1 x x e−1 2 3 e−1
1 1 1 1 1 1 1
M = (ln 1)2 + (ln 1)3 − ( (ln e−1 )2 + (ln e−1 )3 ) = − + = − ⟹
2 3 2 3 2 3 6
1
M=−
6
1 1 , 1 1
1 1 1 1 1 1
●N = ∫ 2 ex dx = − ∫ ( ) ex dx = − [ex ] = −e1 + e2 = −e + √e ⟹
2 x 2 x 2
N = √e − e
π π
π
2 1 2 1
● O = ∫ e2 cos x sin x dx = − ∫ (2 cos x)′ e2 cos x dx = − [e2 cos x ]2π
π 2 π 2 3
3 3
1 π π 1 1 1 e−1
O = − (e2 cos2 − e2 cos3 ) = − (e2(0) − e2(2) ) = − (1 − e) ⟹ O =
2 2 2 2
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3:
On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
2 2
2
𝐼 = ∫ 𝑥² 𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 𝑥² 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥
0 0
1) Calculer 𝐼 + 𝐽 𝑒𝑡 𝐼 − 𝐽
2) En déduire 𝐼 𝑒𝑡 𝐽

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241

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
2 2
2
𝐼 = ∫ 𝑥² 𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 𝑥² 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥
0 0
1) Calculons 𝐼 + 𝐽 𝑒𝑡 𝐼 − 𝐽
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 2 2 2
2 2 2 2 2 (𝑐𝑜𝑠 2
●𝐼 + 𝐽 = ∫ 𝑥 𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 + ∫ 𝑥 𝑠𝑖𝑛 𝑥𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛 𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 2 𝑑𝑥 ⟹
2
0 0 0 0
𝜋
1 3 2 1 𝜋 3 1 𝜋3 𝜋3
𝐼 + 𝐽 = [ 𝑥 ] = ( ) − 03 = ⟹𝐼 + 𝐽 =
3 0 3 2 3 24 24
𝜋 𝜋 𝜋
2 2 2
●𝐼 − 𝐽 = ∫ 𝑥 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥𝑑𝑥 − ∫ 𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥 = ∫ 𝑥 2 (𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑥)𝑑𝑥
0 0 0
𝜋
𝑑𝑢 = 2𝑥𝑑𝑥
2
𝐼 − 𝐽 = ∫ 𝑥 2 cos 2𝑥 𝑑𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { 𝑢 = 𝑥2 ⟹{ 1 ⟹
0 𝑑𝑣 = cos 2𝑥 𝑑𝑥 𝑣 = sin 2𝑥
2
𝜋 𝜋 𝜋
𝑥2 2 2 2 𝑢=𝑥
𝐼 − 𝐽 = [ sin 2𝑥] − ∫ 𝑥 sin 2𝑥 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑥 sin 2𝑥 𝑑𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { ⟹
2 0 0
𝑑𝑣 = sin 2𝑥𝑑𝑥
0
𝜋 𝜋
𝑑𝑢 = 𝑑𝑥 1 2 1 2
{ 1 ⟹ 𝐼 − 𝐽 = [− 𝑥𝑐𝑜𝑠 2𝑥] + ∫ cos 2𝑥 𝑑𝑥 ⟹
𝑣 = − cos 2𝑥 2 0 2 0
2
𝜋
𝜋 1 𝜋
𝐼 + 𝐽 = − cos 𝜋 + [sin 2𝑥]02 = 𝜋 ⟹ 𝐼 − 𝐽 =
4 4 4
2) Déduisons-en 𝐼 𝑒𝑡 𝐽
𝜋
𝐼−𝐽=
4 𝜋 𝜋3 𝜋 3 + 6𝜋 𝜋 3 + 6𝜋
{ 3 ⟹ 2𝐼 = + ⟹𝐼= ; 𝐽 =𝐼−𝜋 = −𝜋
𝜋 4 24 24 24
𝐼+𝐽 =
24
𝜋 3 − 18𝜋
𝐷′ 𝑜ù 𝐽 =
24
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4:
1 𝑎 𝑏𝑥+𝑐
1) Déterminer les 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 c tels que : = +
𝑥(𝑥 2 +1) 𝑥 𝑥²+1
1 1
2) Calculer ∫1 2 𝑑𝑥
2 𝑥(𝑥 +1)

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1 𝑎 𝑏𝑥+𝑐
1) Déterminons les 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que : = +
𝑥(𝑥 2 +1) 𝑥 𝑥²+1
1 𝑎 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑎𝑥 2 + 𝑎 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐𝑥 (𝑎 + 𝑏)𝑥 2 + 𝑐𝑥 + 𝑎
= + = =
𝑥(𝑥 2 + 1) 𝑥 𝑥 2 + 1 𝑥(𝑥 2 + 1) 𝑥(𝑥 2 + 1)

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242

𝑎+𝑏 =0 1 1 𝑥
𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { 𝑐 = 0 ⟹ 1 + 𝑏 = 0 ⟹ 𝑏 = −1 ⟹ 2
= − 2
𝑥(𝑥 + 1) 𝑥 𝑥 + 1
𝑎=1
1 1
2) Calculons ∫1 𝑑𝑥
𝑥(𝑥 2 +1)
2
1 1 1 1 𝑥 1 1
∫1 2 𝑑𝑥 = ∫1 ( − ) 𝑑𝑥 = [ln|𝑥| − ln|𝑥 2 + 1|]1
2 𝑥(𝑥 +1) 2 𝑥 𝑥 2 +1 2
2

1 1 1 1 2 1 1 5
= ln|1| − ln|12 + 1| − (ln | | − ln |( ) + 1|) = − ln 2 + ln 2 + ln
2 2 2 2 2 2 4
1
1 1 5 1 5 1 5 1 1 5
= ln 2 + ln = (ln + ln 2) = ln ⟹∫ 𝑑𝑥 = ln
2 2 4 2 4 2 2 1 𝑥(𝑥 2 + 1) 2 2
2
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5:
On désigne par f la fonction numérique de la variable réelle x ainsi définie sur
𝜋 sin 𝑥
[0; ] par 𝑓(𝑥) =
2 sin 𝑥+cos 𝑥
𝜋
1) Démontrer qu’il existe deux réels a et b tels que pour tout 𝑥 𝑑𝑒 [0; ] on ait :
2
cos 𝑥 − sin 𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑏 +𝑎
sin 𝑥 + cos 𝑥
𝜋
2) Soit 𝛼 un nombre réel compris entre 0 et . Calculer l’intégrale ;
4
𝜋
−𝛼
2
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝛼
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On désigne par f la fonction numérique de la variable réelle x ainsi définie sur
𝝅 𝐬𝐢𝐧 𝒙
[𝟎; ] par 𝒇(𝒙) =
𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝒙+𝐜𝐨𝐬 𝒙
1- Démontrons qu’il existe deux réels a et b tels que pour tout
𝝅 cos x−sin x
𝒙 𝒅𝒆 [𝟎; ] on ait : f(x) = b +a
𝟐 sin x+cos x
cos x − sin x b cos x − bsin x + asin x + acos x
f(x) = b +a = ⟹
sin x + cos x sin x + cos x
(a + b) cos x + (a − b) sin x a+b=0
f(x) = ⟹{ ⟹ 2a = 1 ⟹
sin x + cos x a−b=1
1 1 𝐜𝐨𝐬 𝐱 − 𝐬𝐢𝐧 𝐱 𝟏
a = et b = − alors 𝐟(𝐱) = − +
2 2 𝟐(𝐬𝐢𝐧 𝐱 + 𝐜𝐨𝐬 𝐱) 𝟐
𝝅
2- Soit 𝜶 un nombre réel compris entre 0 et . Calculons l’intégrale ;
𝟒
𝜋 𝜋 𝜋
−𝛼
2 1 2 −𝛼 cos 𝑥 − sin 𝑥 2
−𝛼
1
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫ ( ) 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥
𝛼 2 𝛼 sin 𝑥 + cos 𝑥 𝛼 2

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243

𝜋
𝜋
2
−𝛼
1 −𝛼 1 𝜋−𝛼
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − [ln|sin 𝑥 + cos 𝑥|]𝛼2 + [𝑥]𝛼2
𝛼 2 2
1 𝜋 𝜋 1 𝜋
= − (ln |sin ( − 𝛼) + cos ( − 𝛼)| − ln|sin 𝛼 + cos 𝛼|) + ( − 𝛼 − 𝛼)
2 2 2 2 2
𝛑
−𝛂
1 𝜋 𝟐 𝛑
= − (ln|cos 𝛼 + sin 𝛼| − ln|sin 𝛼 + cos 𝛼|) + − 𝛼 ⟹ ∫ 𝐟(𝐱)𝐝𝐱 = − 𝛂
2 4 𝛂 𝟒
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6:
On désigne par f la fonction numérique de la variable réelle x ainsi définie par
−6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) =
𝑥² + 4𝑥 + 13
−6𝑥+5
Calculer l’intégrale : ∫ 𝑑𝑥
𝑥²+4𝑥+13
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On désigne par f la fonction numérique de la variable réelle x ainsi définie par
−6𝑥 + 5
𝑓(𝑥) =
𝑥² + 4𝑥 + 13
−6𝑥+5
Calculer l’intégrale : ∫ 𝑑𝑥
𝑥²+4𝑥+13
Comme (𝑥 2 + 4𝑥 + 13)′ = 2𝑥 + 4 alors −6𝑥 + 5 = −3(2𝑥 + 4) + 17
−6𝑥 + 5 −3(2𝑥 + 4) + 17 −3(2𝑥 + 4) 17
∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 + ∫ 𝑑𝑥
𝑥2 + 4𝑥 + 13 𝑥2 + 4𝑥 + 13 𝑥2 + 4𝑥 + 13 𝑥2 + 4𝑥 + 13
−6𝑥 + 5 2𝑥 + 4 1
∫ 𝑑𝑥 = −3 ∫ 𝑑𝑥 + 17 ∫
𝑑𝑥
𝑥2
+ 4𝑥 + 13 + 4𝑥 + 13 𝑥2 + 4𝑥 + 13 𝑥2
−6𝑥 + 5 1
∫ 2 𝑑𝑥 = −3 ln|𝑥2 + 4𝑥 + 13| + 17 ∫ 𝑑𝑥
𝑥 + 4𝑥 + 13 (𝑥 + 2)² − 4 + 13
−6𝑥 + 5 1
∫ 2 𝑑𝑥 = −3 ln|𝑥2 + 4𝑥 + 13| + 17 ∫ 𝑑𝑥
𝑥 + 4𝑥 + 13 (𝑥 + 2)² + 9
−6𝑥 + 5 17 𝑥+2
∫ 2 𝑑𝑥 = −3 ln|𝑥2 + 4𝑥 + 13| + arctan ( )+𝑐
𝑥 + 4𝑥 + 13 3 3
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7:
𝜋
Déterminer la limite de la suite (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 définie par : 𝐼𝑛 = ∫04 𝑥 𝑛 tan 𝑥 𝑑𝑥
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝜋 π
Pour tout x appartenant à l’intervalle [0; 4 ] ; on a ∶ 0 ≤ x ≤ 4 ⟹ tan 0 ≤ tan x ≤
π
tan ⟹ 0 ≤ tan x ≤ 1 ⟹ 0 ≤ x n tan x ≤ x n en intégrant membre à membre on a ;
4
π π π
4
n
4 x n+1 4
n
1 π n+1
0 ≤ ∫ x tan x dx ≤ ∫ x dx ⟹ 0 ≤ In ≤ [ ] ⟹ 0 ≤ In ≤ ( )
0 0 n+1 0 n+1 4

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244

1 π n+1 1 π +∞+1 𝜋
Donc lim 𝐼𝑛 = lim ( ( ) )= ( ) comme 0 < < 1 alors
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞ n+1 4 +∞+1 4 4
π n+1
lim (( ) ) = 0 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝑰𝒏 = 𝟎
𝑛⟶+∞ 4 𝒏⟶+∞

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
Calculer les intégrales suivantes:
2 2 π
x
A = ∫ x2−x² dx B = ∫ (x √5 − √5 ) dx C = ∫ 2sin x cos x dx
1 1 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
2 2 2
2 2 ln 2 1 2
A = ∫ x2−x dx = ∫ xe−x dx = − ∫ (2x ln 2)e−x ln 2 dx =
1 1 2 ln 2 1

1 2 2 1 2 2 1 2 2 1 1 1
=− [𝑒 −𝑥 ln 2 ]1 = − [2−𝑥 ]1 = − (2−2 − 2−1 ) = − ( − )
2 ln 2 2 ln 2 2 ln 2 2 ln 2 16 2

𝟕
𝐀=
𝟑𝟐 𝐥𝐧 𝟐
2
2 2
x
x ln √5
x √5+1 1 x
B = ∫ (x √5 − √5 ) dx = ∫ (x √5 − e )dx = [ − √5 ] =
1 1 √5 + 1 ln √5 1
2√5+1 1 2 1√5+1 1 1
= − √5 − ( − √5 ) ⟹
√5 + 1 ln √5 √5 + 1 ln √5
√𝟓+𝟏
𝟐 −𝟏 𝟓 − √𝟓
𝐁= −
𝐥𝐧 √𝟓 √𝟓 + 𝟏
π π
1 π
C = ∫ 2sin x cos x dx = ∫ esin x ln 2 cos x dx = ∫ cos x ln 2 esin x ln 2 dx
0 0 ln 2 0
1 π 1 1 1
= [esin x ln 2 ]0 = [2sin x ]π0 = (2sin π − 2sin 0 ) = (20 − 20 ) = 0 ⟹
ln 2 ln 2 ln 2 ln 2
𝛑
𝐂 = ∫ 𝟐𝐬𝐢𝐧 𝐱 𝐜𝐨𝐬 𝐱 𝐝𝐱 = 𝟎
𝟎
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9:
𝜋
(sin 𝑥)𝑛
Soit (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 la suite définie par : 𝐼𝑛 = ∫03 𝑑𝑥
cos 𝑥
1) Calculer 𝐼0 𝑒𝑡 𝐼1
𝜋
2) Calculer l’intégrale ∫03(sin 𝑥)𝑛 cos 𝑥 𝑑𝑥
En déduire l’expression de 𝐼𝑛+2 − 𝐼𝑛 en fonction de n, puis la valeur de
𝐼2 ; 𝐼3 ; 𝐼4 𝑒𝑡 𝐼5
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245

++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝜋
(sin 𝑥)𝑛
Soit (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 la suite définie par : 𝐼𝑛 = ∫03 𝑑𝑥
cos 𝑥
1- Calculons 𝑰𝟎 𝒆𝒕 𝑰𝟏
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
0
3 (sin 𝑥) 1 3 3 cos 𝑥 3 cos 𝑥
𝐼0 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 2
𝑑𝑥 = ∫ 2
𝑑𝑥
0 cos 𝑥 0 cos 𝑥 0 cos 𝑥 0 1 − sin 𝑥
𝜋 𝜋
3 cos 𝑥 1 3 cos 𝑥 cos 𝑥
𝐼0 = ∫ 𝑑𝑥 = ∫ ( + ) 𝑑𝑥
0 (1 − sin 𝑥)(1 + sin 𝑥) 2 0 1 − sin 𝑥 1 + sin 𝑥
𝜋
𝜋
1 1 1 + sin 𝑥 3
𝐼0 = [− ln|1 − sin 𝑥| + ln|1 + sin 𝑥|]03 = [ln | |]
2 2 1 − sin 𝑥 0
𝜋 √3
1 + sin
1
𝐼0 = (ln | 3 | − ln |1 + sin 0|) = 1 (ln |1 + 2 |) = 1 ln 2 + √3
2 𝜋 1 − sin 0 2 2 2 − √3
1 − sin √3
3 1−
2
𝑰𝟎 = 𝐥𝐧(𝟐 + √𝟑)
𝝅
2- Calculons l’intégrale ∫𝟎𝟑(𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝒏 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙
𝑛+1
𝜋 𝜋 √3
(sin )𝑛+1 (sin 0)𝑛+1 ( 2 )
𝜋 𝜋
3 3 (sin 𝑥)𝑛+1 3
3
∫ (sin 𝑥)𝑛 cos 𝑥 𝑑𝑥 = ∫ (sin 𝑥)𝑛 𝑑(sin 𝑥) = [ ] = − =
0 0 𝑛+1 0 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1
𝝅 𝒏+𝟏
𝟑 (√𝟑)
𝑑 ′ 𝑜ù ∫ (𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝒏 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 =
𝟎 (𝒏 + 𝟏)𝟐𝒏+𝟏
Déduisons-en l’expression de 𝐼𝑛+2 − 𝐼𝑛 en fonction de n, puis la valeur de
𝐼2 ; 𝐼3 ; 𝐼4 𝑒𝑡 𝐼5
𝜋 𝜋 𝜋
𝑛+2 𝑛 𝑛+2
3 (sin 𝑥) 3 (sin 𝑥) 3 (sin 𝑥) − (sin 𝑥)𝑛
𝐼𝑛+2 − 𝐼𝑛 = ∫ 𝑑𝑥 − ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥
0 cos 𝑥 0 cos 𝑥 0 cos 𝑥
𝜋 𝜋
𝑛 2 𝑛
3 (sin 𝑥) (sin 𝑥 − 1) 3 (sin 𝑥) cos 2 𝑥
𝐼𝑛+2 − 𝐼𝑛 = ∫ 𝑑𝑥 = − ∫ 𝑑𝑥
0 cos 𝑥 0 cos 𝑥
𝝅 𝒏+𝟏
𝟑 (√𝟑)
𝑰𝒏+𝟐 − 𝑰𝒏 = − ∫ (𝐬𝐢𝐧 𝒙)𝒏 𝐜𝐨𝐬 𝒙 𝒅𝒙 =−
𝟎 (𝒏 + 𝟏)𝟐𝒏+𝟏
0+1
(√3) √3 √𝟑
𝑛 = 0 ⟺ 𝐼2 − 𝐼0 = − ⟺ 𝐼2 = 𝐼0 − ⟺𝑰𝟐 = 𝐥𝐧(𝟐 + √𝟑) −
(0 + 1)20+1 2 𝟐
1+1 𝜋
𝜋
(√3) 3 3 sin 𝑥 3 3
𝑛 = 1 ⟺ 𝐼3 − 𝐼1 = − 1+1
⟺ 𝐼3 = 𝐼1 − = ∫ 𝑑𝑥 − = −[ln|cos 𝑥|]03 −
(1 + 1)2 8 0 cos 𝑥 8 8
𝟑
⟺𝑰𝟑 = 𝐥𝐧 𝟐 −
𝟖
2+1
(√3) √3 √3 √3
𝑛 = 2 ⟺ 𝐼4 − 𝐼2 = − ⟺ 𝐼4 = 𝐼2 − ⟺ 𝐼4 = ln(2 + √3) − − ⟺
(2 + 1)22+1 8 8 2
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246

𝟓√𝟑
𝑰𝟒 = 𝐥𝐧(𝟐 + √𝟑) −
𝟖
3+1
(√3) 9 3 9
𝑛 = 3 ⟺ 𝐼5 − 𝐼3 = − 3+1
⟺ 𝐼5 = 𝐼3 − ⟺ 𝐼4 = ln 2 − − ⟺
(3 + 1)2 64 8 64
𝟑𝟑
𝑰𝟓 = 𝐥𝐧 𝟐 −
𝟔𝟒
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
Pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 2 ; on considère l’intégrale 𝐼𝑛 définie par :
2
1 1
𝐼𝑛 = ∫ 𝑛 𝑒 𝑥 𝑑𝑥
1 𝑥
a) Calculer 𝐼2 et , démontrer à l’aide d’une intégration par parties que pour tout
√𝑒
entier naturel 𝑛 ≥ 2 : 𝐼𝑛+1 = 𝑒 − + (1 − 𝑛)𝐼𝑛
2𝑛−1
1
1 e
b) Etablir que pour tout entier naturel x ∈ [1; 2], 0 ≤ xn ex ≤ xn
c) En déduire un encadrement de 𝐼𝑛 , puis étudier la limite eventuelle de la suite 𝐼𝑛
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Pour tout entier naturel 𝒏 ≥ 𝟐 ; on considère l’intégrale 𝑰𝒏 définie par :
𝟐
𝟏 𝟏
𝑰𝒏 = ∫ 𝒏 𝒆𝒙 𝒅𝒙
𝟏 𝒙
a) Calculons 𝑰𝟐
1 12 2 1 1 2 1
𝐼2 = ∫ 2 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; ⟹ 𝐼2 = − ∫ 𝑑 (𝑒 𝑥 ) = − [𝑒 𝑥 ] = − (𝑒 2 − 𝑒) ⟹ 𝐼2 = 𝑒 − √𝑒
1 𝑥 1 1
Démontrons à l’aide d’une intégration par parties que pour tout entier naturel 𝒏 ≥ 𝟐:
√𝒆
𝑰𝒏+𝟏 = 𝒆 − + (𝟏 − 𝒏)𝑰𝒏
𝟐𝒏−𝟏
2 2 2
1 1 1 1 1 1
In = ∫ n ex dx ; on pose In+1 = ∫ n+1 ex dx et In+2 = ∫ n+2 ex dx
1 x 1 x 1 x
alors calculons In+2:
1 n
2
1 1 1 u= n du = − n+1 dx
In+2 = ∫ n 2 ex dx on pose { x ⟹{ x ⟹
1 x x
1 1 1
dv = 2 ex dx v = −e x
x
2 2
1 1 1 1 1 1
In+2 = − [ n ex ] − n ∫ n+1 ex dx ⟹ In+2 = − ( n e2 − e) − nIn+1
x 1 1 x 2
√e √e
In+2 = e − n − nIn+1 ⟹ In+2 = e − n − nIn+1
2 2

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247

√e
on pose ∶ n = n − 1 ; on a In−1+2 = e − − (n − 1)In−1+1 ⟹
2n−1
√𝐞
𝐈𝐧+𝟏 = 𝐞 − + (𝟏 − 𝐧)𝐈𝐧 𝐜𝐪𝐟𝐝
𝟐𝐧−𝟏
𝟏
𝟏 𝒆
b) Etablissons que pour tout entier naturel 𝒙 ∈ [𝟏; 𝟐], 𝟎 ≤ 𝒆𝒙 ≤
𝒙𝒏 𝒙𝒏
1 1 1
On a : • ∀ x ∈ [1; 2], ex > 0 et ex ≤ e , donc 0 < ex ≤ e (∗)
1 1
•∀ x ∈ [1; 2] et n ∈ ℕ ∖ {0; 1} ; > 0 En multipliant (∗) par n on a ∶
xn x
𝟏 𝟏 𝐞
𝟎 < 𝐧 𝐞 𝐱 ≤ 𝐧 𝐜𝐪𝐟𝐞
𝐱 𝐱
c) En déduisons un encadrement de 𝑰𝒏
2 2 2
1 1 e 1 1 e 1
0 < n ex ≤ n ⟹ 0 < ∫ n ex dx ≤ ∫ n dx ⟹ 0 < In ≤ e ∫ n dx ⟹
x x 1 x 1 x 1 x
2
1 1 1
0 < In ≤ e [ ] ⟹ 0 < In ≤ e ( − )⟹
(−n + 1)x n−1 1 (−n + 1)2n−1 (−n + 1)
21−n 1 𝟐𝟏−𝐧 − 𝟏
0 < In ≤ e ( − ) ⟹𝟎 < 𝐈𝐧 ≤ 𝐞 ( )
(−n + 1) (−n + 1) 𝟏−𝐧
Etudier la limite eventuelle de la suite 𝑰𝒏
Pour cela on a : lorsque g(x) ≤ f(x) ≤ h(x)alors lim g(x) = lim h(x) = l
x→k x→k
d′ où lim f(x) = l
x→k
21−n −1 21−∞ −1 0−1
Ainsi : lim In = lim e ( ) = e( ) = e( )=0⟹
n→+∞ n→+∞ 1−n 1−∞ −∞
lim In = 0
n→+∞

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248

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie sur [−1; 1] par 𝑓(𝑥) = √1 − 𝑥²
On note C la courbe représentative de f
1- Vérifier que la courbe C est un demi-cercle de centre O et de rayon 1
1
2- En déduire la valeur de ∫0 √1 − 𝑥²𝑑𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥 𝑥3
Soit la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = et g définie sur R par 𝑔(𝑥) =
1+𝑥² 1+𝑥²
𝑒
1- Calculer 𝐼1 = ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑒
2- Soit 𝐼2 = ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 . Calculer 𝐼1 + 𝐼2 et en déduire la valeur de 𝐼2
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, vérifier que la fonction F est une primitive de f
𝑎) 𝐹(𝑥) = 8𝑥 3 − 12𝑥 2 + 6𝑥 − 7 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = 6(2𝑥 − 1)2 ;
𝑏) 𝐹(𝑥) = −2cos (3𝑥 + 2) 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = 6sin (3𝑥 − 2)
1
𝑐) 𝐹(𝑥) = √2𝑥 + 1 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = ;
√2𝑥+1
1 (𝑥√𝑥−1)(2+𝑥√𝑥)
𝑑) 𝐹(𝑥) = ( − √𝑥) ² 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) =
𝑥 𝑥3
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
12𝑥 2 −37𝑥+13
On considère la fonction f de R vers R par : 𝑓(𝑥) =
(5𝑥−2)(2𝑥−1)²
1) Préciser l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de f
2) Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏 tels que pour tout nombre réel x :
𝑎 𝑏
𝑓(𝑥) = +
5𝑥 − 2 (2𝑥 − 1)²
2 0
3) Donner une primitive à f sur ]−∞; [. Calculer ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
5
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales :
1
x2
A=∫ 4 dx on pose u(x) = x 3 + 2
3
0 √x + 2
2
7x 2
B=∫ 3 2
dx on pose u(x) = x 3 + 2
1 (x + 2)

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249

1 1
C = ∫ (1 + x)√xdx D = ∫ ex (ex + 1)dx
0 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :

2 𝑥2
𝐼4 = ∫ √𝑥 √𝑥 √𝑥𝑑𝑥
6
𝐼1 = ∫ 𝑑𝑥 𝐼2 = ∫ 3 𝑑𝑥 𝐼3 = ∫ √𝑥 𝑑𝑥
𝑥4 √𝑥 4
3 4 √2
𝐼5 = ∫ √𝑥 ( √𝑥( √𝑥 )) 𝑑𝑥 𝐼6 = ∫ 𝑥 2 ( √𝑥 2 (√𝑥)) 𝑑𝑥

++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :
3 4
2 3
2
√𝑥 2 − √𝑥
𝐼1 = ∫ (𝑥 √𝑥 + 3 + √𝑥 √𝑥 ) 𝑑𝑥 𝐼2 = ∫ 𝑑𝑥
𝑥 √𝑥
5 3 1
𝐼3 = ∫( √𝑥 + √𝑥 )𝑑𝑥 𝐼4 = ∫ (1 − ) 𝑑𝑥
3√ 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Utiliser le changement de variable et calculer les intégrales suivantes :
𝐼1 = ∫(𝑥 2 + 3𝑥 − 2)(2𝑥 + 3)𝑑𝑥 𝐼2 = ∫(2𝑥 + 1)10 𝑑𝑥
𝑥 𝑑𝑥
𝐼3 = ∫ 𝑑𝑥 𝐼4 = ∫ 𝑑𝑥
(𝑥 2 + 2)5 (5𝑥 + 2)4
𝑥²
𝐼5 = ∫ 6 𝑑𝑥 𝐼6 = ∫ 𝑥 √𝑥² + 2𝑑𝑥
√𝑥 3 − 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Utiliser l’intégration par parties et calculer les intégrales suivantes :
𝐼1 = ∫ ln(1 + 𝑥 2 ) 𝑑𝑥 𝐼2 = ∫ 𝑥 𝑛 ln 𝑥 𝑑𝑥

𝐼3 = ∫ 𝑥 arcsin 𝑥 𝑑𝑥 𝐼4 = ∫ 𝑥 arctan 𝑥 𝑑𝑥

𝐼5 = ∫ 3𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥 𝐼6 = ∫ 𝑥𝑎 𝑥 𝑑𝑥

++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :
√2 + 𝑥² − √2 − 𝑥² 𝑥4
𝐼1 = ∫ 𝑑𝑥 𝐼2 = ∫ 𝑑𝑥
√4 − 𝑥² √𝑥 10 − 2
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
𝜋
cos 𝑥 sin 2𝑥
On pose 𝐼 = ∫02 𝑑𝑥 ; 𝐴 = ∫ 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = 𝐴 + 𝐼
1+2 sin 𝑥 1+2 sin 𝑥
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250

1- Calculer J puis I
2- En déduire A
++++++++++++++++++++++++Exercice 12 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
4 4
4
𝐼 = ∫ 𝑠𝑖𝑛² 𝑥 𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 𝑐𝑜𝑠² 𝑥 𝑠𝑖𝑛4 𝑥𝑑𝑥
0 0
1) Calculer 𝐼 + 𝐽 𝑒𝑡 𝐼 − 𝐽 2) En déduire 𝐼 𝑒𝑡 𝐽
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
4 4
2
𝐼 = ∫ (𝑥 + 1)𝑐𝑜𝑠 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ (𝑥 + 1) 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥
0 0
1) Calculer 𝐼 + 𝐽 𝑒𝑡 𝐼 − 𝐽 2) En déduire 𝐼 𝑒𝑡 𝐽
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes en linéarisant :
𝜋 𝜋 𝜋
6 4 4
𝐴 = ∫ 𝑠𝑖𝑛²5𝑥 𝑑𝑥 𝐵 = ∫ 𝑠𝑖𝑛4 𝑥𝑑𝑥 𝐶 = ∫ 𝑠𝑖𝑛² 𝑥𝑐𝑜𝑠 4 𝑥𝑑𝑥
0 0 0
0
𝐷 = ∫ 𝑠𝑖𝑛2 (2𝑥)𝑐𝑜𝑠 2 (3𝑥)𝑑𝑥
𝜋

2
++++++++++++++++++++++++Exercice 15 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes en utilisant l’intégration par parties :
𝜋 𝜋
𝜋
4 3
𝐴=∫ (2𝑥 2 − 1) cos 3𝑥 𝑑𝑥 2
𝐵 = ∫ 𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥 𝐶 = ∫ 𝑥²𝑠𝑖𝑛² 𝑥𝑑𝑥
𝜋
0 0
6
𝜋 𝜋
1
2 2
𝐷 = ∫ 𝑥 2 cos 𝑥 𝑑𝑥 𝐸 = ∫ 𝑥𝑐𝑜𝑠 𝑥 𝑑𝑥 𝐹 = ∫ 𝑥√1 − 𝑥𝑑𝑥
0 0 0
𝜋
1 𝜋
4
𝐺 = ∫ 𝑥 2 √1 − 𝑥 𝑑𝑥 𝐻 = ∫ 𝑒 2𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥 𝐼 = ∫ 𝑒 2𝑥 𝑥 2 sin 3𝑥 𝑑𝑥
𝜋
0 0
2
𝜋
2 2
2
𝐽 = ∫ 𝑒 𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥 𝐾 = ∫ (𝑥 2 + 2𝑥 + 3)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝐿 = ∫ 𝑙𝑛²𝑥𝑑𝑥
0 −1 1
𝜋
1 2
2
𝑀 = ∫ (𝑥 2 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑁 = ∫ 𝑥 ln ²𝑥 𝑑𝑥 𝑂 = ∫ 𝑒 3𝑥 cos 3𝑥 𝑑𝑥
−2 1 0
𝜋
1 𝑥
2
𝑃 = ∫ 𝑒 3𝑥 sin 3𝑥 𝑑𝑥 𝑄 = ∫ 𝑥²𝑒 2 𝑑𝑥
0 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 16:++++++++++++++++++++++++++
1
1) Démontrer que pour tout nombre réel x : 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 = (cos 3𝑥 + 3 cos 𝑥)
4
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251

𝜋
2) Calculer l’intégrale ∫03 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥𝑑𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
3𝑥 3 −5𝑥 2 +2𝑥−1
On considère la fonction f de R vers R par : 𝑓(𝑥) =
𝑥²−4𝑥+4
1) Préciser l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de f
2) Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 tels que pour tout nombre réel
𝑐 𝑑
x : 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + +
𝑥−2 (𝑥−2)²
1
3) Donner une primitive à f sur [−1; 1]. Calculer ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
1 1
1) Calculer 𝐼0 = ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐼1 = ∫0 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
1
2) Pour tout n de N, soit 𝐼𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 𝑒 𝑥 𝑑𝑥
Au moyen d’une intégration par parties, obtenir une relation entre 𝐼𝑛+1 𝑒𝑡 𝐼𝑛
Vérifier cette relation pour 𝑛 = 0. L’utiliser pour calculer 𝐼5
++++++++++++++++++++++++Exercice 19:+++++++++++++++++++++++++++
(𝑛+1)𝜋
Soit 𝑛 ∈ 𝑁 et 𝐼𝑛 = ∫𝑛𝜋 𝑒 −𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥
1) Calculer 𝐼𝑛 à l’aide d’une intégration par parties successives
2) Démontrer que la suite (𝐼𝑛 ) est une suite géométrique. Préciser la raison et 𝐼0
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
𝜋
Soit (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 la suite définie par : 𝐼𝑛 = ∫0 (sin 𝑥)𝑛 𝑑𝑥
1) Calculer 𝐼0 𝑒𝑡 𝐼1
2) Sans calculer 𝐼𝑛 ; démontrer que la suite (𝐼𝑛 ) est décroissante
3) A l’aide d’une intégration par parties, démontrer que :∀𝑛 ∈ 𝑁;
𝑛+1
𝐼𝑛+2 = 𝐼
𝑛+2 𝑛
4) a) Calculer 𝐼9 ; 𝐼10 𝑒𝑡 𝐼11
217 216
b) En déduire que : ≤𝜋≤
34 ×72 ×11 34 ×5×7²
++++++++++++++++++++++++Exercice 22 :++++++++++++++++++++++++++
1) On considère les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽 ci-déssous :
𝜋 𝜋
𝐼 = ∫ 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 𝑠𝑖𝑛4 𝑥𝑑𝑥
0 0
a) Montrer que l’intégrale I peut s’écrire sous la forme
𝜋
𝐼 = ∫ 𝑐𝑜𝑠𝑥(𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝑥𝑠𝑖𝑛2 𝑥)𝑑𝑥
0
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252

𝜋 1
b) A l’aide d’une intégration par parties montrer que 𝐼 = ∫0 𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑑𝑥 − 3 𝐽
𝜋 1
c) Montrer de même que 𝐽 = ∫0 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥𝑑𝑥 − 3 𝐼
3𝜋
2) a) Montrer que 𝐼 + 𝐽 =
4
b) Montrer que 𝐼 − 𝐽 = 0
c) En déduire les intégrales 𝐼 𝑒𝑡 𝐽
++++++++++++++++++++++++Exercice 23 :++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝛼 un réel strictement positif
1
11
1) On pose 𝐼(𝛼) = ∫𝛼 𝑒 − 𝑡 𝑑𝑡
𝑡²
a. Exprimer 𝐼(𝛼) en fonction de 𝛼
b. Déterminer lim 𝐼(𝛼)
𝛼→0
1 1 −1
2) On pose 𝐽(𝛼) = ∫𝛼 𝑡 3 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
a. En utilisant une intégration par parties, exprimer 𝐽(𝛼) en
fonction de 𝛼
b. Déterminer lim 𝐽(𝛼)
𝛼→0
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EVERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 24 :++++++++++++++++++++++++++
On considère les intégrales suivantes :
𝜋 𝜋
𝑑𝑥 4 4 𝑑𝑥
𝐼=∫ 2
𝑒𝑡 𝐽 = ∫ 4
0 cos 𝑥 0 cos 𝑥
1) a. Quelle est la dérivée de la fonction tangente
b. Calculer I
𝜋
𝑓: [0; ] ⟶ 𝑅
4
2) a. Soit la fonction : sin 𝑥
𝑥⟶
cos3 𝑥
𝜋
Démontrer que f est dérivable sur [0; ] et que, pour tout x appartenant à cet
4
3 2
intervalle : 𝑓 ′ (𝑥) = −
cos4 𝑥 cos2 𝑥
b. Déduire du calcul précédent une relation de entre I et J, puis calculer J
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
Le but du problème est la détermination de l’encadrement de 𝜋 en calculant de
2−√3 𝑑𝑥
deux façons l’intégrale : 𝐼 = ∫0
1+𝑥²
I) Méthode donnant la valeur exacte de I
𝜃 𝜋
1) Calculer tan 𝜃 en fonction de 𝑡 = tan . En déduire que tan = 2 − √3
2 12
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253

𝜋 𝜋
2) Soit f l’application de l’intervalle ]– ; [ dans R définie par : 𝑓(𝑥) = tan 𝑥
2 2
a) Tracer la courbe 𝛾 représentative de f dans un plan rapporté à un repère
orthonormé (𝑂, 𝑖; 𝑗)
b) Démontrer que f admet une fonction reciproque 𝑓 −1 =
𝜋 𝜋
𝐹 𝑑𝑒 𝑅 𝑑𝑎𝑛𝑠 ]– ; [
2 2
Donner le tableau de variations de cette application et la représenter
graphiquement dans le même graphiquement
1
3) Démontrer que F est dérivable sur R et que 𝐹 ′ (𝑥) =
1+𝑥²
2−√3 𝑑𝑥 𝜋
En déduire que 𝐼 = ∫0 =
1+𝑥² 12
II) Méthode donnant un encadrement de I
3 4
1) a) Calculer (2 − √3) 𝑒𝑡 (2 − √3) en fonction de √3
1 𝑥4
b) Vérifier que = 1 − 𝑥2 +
1+𝑥 2 1+𝑥 2
2−√3
2) Calculer 𝐽 = ∫0 (1 − 𝑥 2 )𝑑𝑥 en fonction de √3
2−√3 𝑥 4
3) On désigne par K l’intégrale : 𝐾 = ∫0 𝑑𝑥
1+𝑥 2
𝑥4 𝑥3
a) Montrer que pour tout réel positif x : ≤
1+𝑥 2 2
97
b) En déduire que 0 ≤ 𝐾 ≤ − 7√3
8
20 131
4) De l’intégrale 𝐼 = 𝐽 + 𝐾, déduire l’encadrement 4√3 − ≤𝐼≤ − 3√3
3 24
Conclusion : Sachant que 1,73205 ≤ √3 ≤ 1,73206 ; déduire des deux parties le
meilleurs encadrement possible de 𝜋
++++++++++++++++++++++++Exercice 26 :++++++++++++++++++++++++++
𝑒
On pose pour tout entier naturel n: 𝐼𝑛 = ∫1 𝑥²(ln 𝑥)𝑛 𝑑𝑥 où ln désigne la fonction
𝑒
logarithme népérien et : 𝐼0 = ∫1 𝑥²𝑑𝑥
1- Calculer 𝐼0
2- En utilisant une intégration par parties, démontrer que pour tout entier
naturel n non nul : 3𝐼𝑛+1 + (𝑛 + 1)𝐼𝑛 = 𝑒 3
En déduire 𝐼2
++++++++++++++++++++++++Exercice 27 :++++++++++++++++++++++++++
On considère pour tout entier naturel n, les intégrales :
𝜋 𝜋
𝐼𝑛 = ∫02 𝑒 −𝑛𝑥 sin 𝑥 𝑑𝑥 et 𝐽𝑛 = ∫02 𝑒 −𝑛𝑥 cos 𝑥 𝑑𝑥
1- Calculer 𝐼0 et 𝐽0
2- Pour tout entier naturel non nul

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254

a- En utilisant une intégration par parties sur 𝐼𝑛 et 𝐽𝑛 , prouver que 𝐼𝑛


𝐼𝑛 + n𝐽𝑛 = 1
et 𝐽𝑛 vérifient le système : { 𝜋
−𝑛𝐼𝑛 + 𝐽𝑛 = 𝑒 −𝑛 2
b- En déduire , pour tout entier naturel non nul, les expressions de 𝐼𝑛 et
𝐽𝑛 en fonction de n
3- Déterminer lim 𝐼𝑛 𝑒𝑡 lim 𝐽𝑛
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 28:++++++++++++++++++++++++++
1 1
1) On pose pour tout entier naturel n non nul ; 𝐼𝑛 = ∫ (1 − 𝑥)𝑛 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
𝑛! 0
a. A l’aide d’une intégration par parties calculer 𝐼1
1 1 −𝑥
b. Prouver que, pour tout entier naturel n non nul ; 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ∫ 𝑒 𝑑𝑥
𝑛! 0
En déduire lim 𝐼𝑛
𝑛→+∞
c. Montrer, en utilisant une intégration par parties, que, pour tout entier
1
naturel n non nul, on a : 𝐼𝑛+1 = (𝑛+1)! − 𝐼𝑛
2) On considère la suite réelle (𝑎𝑛 ), définie sur 𝑁 ∗ par
(−1)𝑛+1
𝑎1 = 0 𝑒𝑡 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 +
(𝑛 + 1)!
a. Démontrer par récurrence que ; pour tout entier naturel non nul ,
1
𝑎𝑛 = + (−1)𝑛 𝐼𝑛
𝑒
b. En déduire lim 𝑎𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 29 :++++++++++++++++++++++++++
𝑒
Pour tout n entier naturel non nul, on considère l’intégrale : 𝐼𝑛 = ∫1 (ln 𝑥)𝑛 𝑑𝑥
1) a. Démontrer que pour tout x de l’intervalle [1; 𝑒] et pour tout n entier
naturel on a : (ln 𝑥)𝑛 − (ln 𝑥)𝑛+1 > 0
b. En déduire que la suite (𝐼𝑛 ) est décroissante
2) a. A l’aide d’une intégration par parties calculer 𝐼1
b. Montrer, en utilisant une intégration par parties, que, pour tout entier naturel
n non nul, on a : 𝐼𝑛+1 = 𝑒 − (𝑛 + 1)𝐼𝑛
c. En déduire 𝐼1 ; 𝐼2 𝑒𝑡 𝐼3 . Donner les valeurs exactes, exprimées en fonction de e,
et les valeurs exactes à 10−3 près par défaut
3) a. Démontrer que, pour tout entier naturel n non nul ; 𝐼𝑛 ≥ 0
b. Démontrer que, pour tout entier naturel n non nul ; (𝑛 + 1)𝐼𝑛 ≤ 𝑒
c. En déduire la limite de 𝐼𝑛
d. Déterminer la valeur de 𝑛𝐼𝑛 + (𝐼𝑛 + 𝐼𝑛+1 )
++++++++++++++++++++++++Exercice 30 :++++++++++++++++++++++++++

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255

1
On définie la suite (𝐼𝑛 )𝑛∈𝑁 par : 𝐼0 = ∫0 √1 − 𝑥²𝑑𝑥 et pour tout entier naturel
1
non nul n ; 𝐼𝑛 = ∫0 𝑥 𝑛 √1 − 𝑥²𝑑𝑥
1- Calculer 𝐼0 𝑒𝑡 𝐼1
2(𝑛+1)
2- Montrer que pour tout entier naturel n ; 𝐼𝑛+1 = 𝐼𝑛
2𝑛+5
22𝑛+2 (𝑛+1)(𝑛!)²
3- Montrer par récurrence que ; 𝐼𝑛 = (2𝑛+3)!
++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
1 𝑥
Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = + ln ( )
𝑥 𝑥+1
1- Etudier les variations de f sur ]0; +∞[
2- Soit a un réel strictement positif. A l’aide d’une intégration par parties,
a x 𝑎
calculer ∫1 ln ( ) dx puis ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
x+1
k+1 1 1
3- Soit k un entier naturel non nul. Démontrer que ∫k dx = − f(k) puis en
x k
1
déduire que 0 ≤ 𝑓(𝑘) ≤
𝑘(𝑘+1)
1
4- Pour tout entier naturel non nul n, on pose 𝑆𝑛 = ∑2𝑛
𝑘=0 𝑘(𝑘+1)
Simplifier 𝑆𝑛 , montrer que la suite 𝑆𝑛 est convergente puis déterminer sa limite
5- Montrer que pour tout entier naturel non nul, 0 ≤ ∑2𝑛 𝑘=0 𝑓(𝑘 ) ≤ 𝑆𝑛
Déterminer lim (∑2𝑛 𝑘=0 𝑓(𝑘) )
𝑛→+∞
1
6- On considère la suite 𝑢𝑛 définie par 𝑢𝑛 = ∑2𝑛 2𝑛
𝑘=0 ( ). Exprimer ∑𝑘=0 𝑓(𝑘) en
𝑘
fonction de 𝑢𝑛 . En déduire que la suite 𝑢𝑛 est convergente et déterminer sa
limite
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
𝑡
1 2𝑡+3
On considère la suite 𝑢𝑛 définie par 𝑢𝑛 = ∫0 ( ) 𝑒 𝑛 𝑑𝑡
𝑡+2
2𝑡+3
1- Soit 𝜑 la fonction définie sur [0; 2] par 𝜑(𝑡) = . Etudier les variations
𝑡+2
3 7
de 𝜑 sur [0; 2]. En déduire que, pour tout réel t dans [0; 2], ≤ 𝜑(𝑡) ≤
2 4
𝑡 𝑡 𝑡
3 7
Montrer que pour tout réel t dans [0; 2], on a : 𝑒 ≤ 𝜑(𝑡)𝑒 ≤ 𝑒 . Par une
𝑛 𝑛 𝑛
2 4
𝑡 𝑡
3 7
intégration, en déduire que 𝑛 (𝑒 − 1) ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑛 (𝑒 − 1). Montrer que, si 𝑢𝑛
𝑛 𝑛
2 4
7
possède une limite L, alors 3 ≤ 𝐿 ≤
2
2𝑡+3 1
2- Vérifier que ; pour tout t de [0; 2], on a = 2−
𝑡+2 𝑡+2
2 2𝑡+3
En déduire l’intégrale 𝐼 = ∫0 𝑑𝑡. Montrer que pour tout réel t dans [0; 2], on
𝑡+2
𝑡 2 2
a : 1 ≤ 𝑒 𝑛 ≤ 𝑒 𝑛 . En déduire que 𝐼 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝐼𝑒 𝑛 . Montrer que 𝑢𝑛 converge et
déterminer sa limite
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256

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :
2
(tan √𝑥) + 2 ln 𝑥
𝑎) ∫ 4 2 𝑑𝑥 𝑏) ∫ 𝑑𝑥
[(tan √𝑥) − 1] (cos √𝑥) √𝑥 𝑥√1 − 4 ln 𝑥 − (ln 𝑥)2
sin 2𝑥 sin 2𝑥 − cos 𝑥
𝑐) ∫ 𝑑𝑥 𝑑) ∫ 𝑑𝑥
√(sin 𝑥)2 + 4 sin 𝑥 + 1 √2(sin 𝑥)2 + sin 𝑥 − 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
Calculer les intégrales suivantes :
𝜋
4
𝑎) ∫ √tan 𝑥 𝑑𝑥 on peut poser t = √tan 𝑥
0
𝜋
6 √sin 𝑥
𝑏) ∫ 𝑑𝑥 on peut poser t = √sin 𝑥
0 cos 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 35 :++++++++++++++++++++++++++
2 𝑥2
Encadrer ∫1,5 ( ) 𝑑𝑥
ln 𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 36 :++++++++++++++++++++++++++
Soit f une fonction continue sur R et périodique de période T
x+T
Montrer que la fonction g(x) = ∫x f(t)dt est constante sur R
++++++++++++++++++++++++Exercice 37 :++++++++++++++++++++++++++
𝑛
Soit 𝑓𝑛 𝑒𝑡 𝑔𝑛 les fonctions définies sur R par : 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑥 𝑛 𝑒𝑡 𝑔𝑛 (𝑥) = √𝑥
Les courbes représentatives de ces deux fonctions partagent le carré unité en
trois domaines.
Déterminer n pour que les trois domaines aient la même aire
++++++++++++++++++++++++Exercice 38 :++++++++++++++++++++++++++
1
1 𝑛 𝑛
Pour tout entier naturel non nul n, on pose : 𝑎𝑛 = (∫0 (√1 + 𝑥²) 𝑑𝑥 )
1- Calculer 𝑎2
1 1 1
2- Démontrer que 𝑎1 = (√2 + ∫0 𝑑𝑥 )
2 √1+𝑥 2

A l’aide de la fonction ln(1 + √1 + 𝑥 2 ), calculer 𝑎1

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
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257

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définitions : On appelle équation différentielle toute relation qui relie une
fonction inconnue f et ses dérivées successives 𝑓 ′ ; 𝑓 ′′ ; 𝑓 ′′′ ; … ; 𝑓 𝑛
Equations du type 𝒚′ = 𝒇(𝒙) 𝒆𝒕 𝒚′′ = 𝒈(𝒙) :
● Equations du type 𝒚′ = 𝒇(𝒙): Pour résoudre une équation de cette forme, on
𝑑𝑦 𝑑𝑦
pose 𝑦 ′ = 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑦 ′ = 𝑓(𝑥) ⟹ = 𝑓(𝑥) ⟹ 𝑑𝑦 = 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥 𝑑𝑥
∫ 𝑑𝑦 = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = 𝒈(𝒙) + 𝒄
● Equations du type 𝒚′′ = 𝒈(𝒙): Pour résoudre une équation de cette forme, on
𝑑𝑦 ′ 𝑑𝑦 ′
pose 𝑦 ′′ = 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑦 ′′ = 𝑔(𝑥) ⟹ = 𝑔(𝑥) ⟹ 𝑑𝑦 ′ = 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑𝑦
∫ 𝑑𝑦 ′ = ∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 ⟹ 𝑦 ′ = ℎ(𝑥) + 𝑐1 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑦 ′ = 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑦 ′ = ℎ(𝑥) +
𝑑𝑦
𝑐1 ⟹ = ℎ(𝑥) + 𝑐1 ⟹ 𝑑𝑦 = (ℎ(𝑥) + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = ∫(ℎ(𝑥) + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥
𝒚 = 𝒊(𝒙) + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
Equations du type 𝒚 + 𝒂𝒚 = 𝟎: Pour résoudre l′ équation de cet type,

on pose
𝑑𝑦 𝑑𝑦 𝑑𝑦 𝑑𝑦
𝑦′ = 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎: 𝑦 ′ + 𝑎𝑦 = 0 ⟹ + 𝑎𝑦 = 0 ⟹ = −𝑎𝑦 ⟹ = −𝑎𝑑𝑥
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑦
𝑑𝑦
∫ = − ∫ 𝑎𝑑𝑥 ⟹ ln|𝑦| = −𝑎𝑥 + 𝑐 ⟹ 𝑒 ln|𝑦| = 𝑒 −𝑎𝑥+𝑐 ⟹ |𝑦| = 𝑒 −𝑎𝑥 . 𝑒 𝑐 ⟹
𝑦
𝑦 = ±𝑒 𝑐 . 𝑒 −𝑎𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑘 = ±𝑒 𝑐 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝒚 = 𝒌𝒆−𝒂𝒙
Equations du type 𝒂𝒚′′ + 𝒃𝒚′ + 𝒄𝒚 = 𝟎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ≠ 0 𝑒𝑡 (𝑏, 𝑐) ∈ 𝑅²:
L’équation de cette forme est appelée « équation différentielle linéaire du second
ordre sans second membre »
On appelle équation caractéristique de 𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0 toute équation de la
forme
𝑎𝑟² + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0 où r est l’inconnu. Pour résoudre cette équation, on résout
l’équation caractéristique puis on a ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐:
●𝑆𝑖 ∆> 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟1 𝑒𝑡 𝑟2 𝑒𝑡 𝑦 = 𝐴𝑒 𝑟1𝑥 + 𝐵𝑒 𝑟2 𝑥
●𝑆𝑖 ∆= 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑟1 = 𝑟2 𝑒𝑡 𝑦 = (𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑟𝑥
𝑟 = 𝛼 + 𝑖𝛽
●𝑆𝑖 ∆< 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 { 1 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑒 𝛼𝑥 (𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥)
𝑟2 = 𝛼 − 𝑖𝛽

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258

EXERCICE 1 :
Résoudre sur l’intervalle K les équations différentielles suivantes :
𝑎) 𝑥𝑦 ′ + 1 = 0 𝐾 ∈ ]0, +∞[ ; 𝑏) 𝑥 3 𝑦′ + 𝑥² + 1 = 0 𝐾 ∈ ]−∞; 0[
𝑐) 𝑒 𝑥 𝑦′ + 𝑒 −𝑥 = 0 𝐾 ∈ 𝑅 𝑑) 𝑦 ′ 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0 𝐾 ∈ ]0, 𝜋[
𝑒) 1 + 6𝑥² + 𝑦′′ = 0 𝐾 ∈ 𝑅 𝑓) 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 4𝑦′′ = 0 𝐾 ∈ 𝑅
′′ 2𝑥 −2𝑥
𝜋 𝜋
𝑔) 2𝑦 + 𝑒 − 𝑒 =0 𝐾∈𝑅 ℎ) 2𝑦′′ = 1 + 𝑡𝑎𝑛²𝑥 𝐾 ∈ ]− ; [
2 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons sur l’intervalle K les équations différentielles suivantes :
1 𝑑𝑦 1
𝑎)𝑥𝑦 ′ + 1 = 0 𝐾 ∈ ]0, +∞[ 𝑥𝑦 ′ + 1 = 0 ⟹ 𝑦 ′ = − ⟹ =− ⟹
𝑥 𝑑𝑥 𝑥
1 1
𝑑𝑦 = − 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = − ∫ 𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = − 𝐥𝐧 𝒙 + 𝒄
𝑥 𝑥
𝑥2 + 1
𝑏) 𝑥 3 𝑦 ′ + 𝑥 2 + 1 = 0 𝐾 ∈ ]−∞; 0[ ⟹ 𝑥 3 𝑦 ′ = −𝑥² − 1 ⟹ 𝑦 ′ = − ⟹
𝑥3
2 2
𝑑𝑦 𝑥 +1 𝑥 +1
=− 3
⟹ 𝑑𝑦 = − 𝑑𝑥
𝑑𝑥 𝑥 𝑥3
𝑥2 + 1 1 1
∫ 𝑑𝑦 = − ∫ 3
𝑑𝑥 ⟹ 𝑦 = − ∫ ( + 𝑥 −3 ) 𝑑𝑥 = − (ln|𝑥| − 2 ) + 𝑐 ⟹
𝑥 𝑥 2𝑥
𝟏
𝒚 = − 𝐥𝐧|𝒙| + +𝒄
𝟐𝒙
𝑑𝑦
𝑐) 𝑒 𝑥 𝑦 ′ + 𝑒 −𝑥 = 0 𝐾 ∈ 𝑅 ⟹ 𝑒 𝑥 𝑦 ′ = −𝑒 −𝑥 ⟹ 𝑦 ′ = −𝑒 −2𝑥 ⟹ = −𝑒 −2𝑥
𝑑𝑥
𝟏
𝑑𝑦 = −𝑒 −2𝑥 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = − ∫ 𝑒 −2𝑥 𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = 𝒆−𝟐𝒙 + 𝒄
𝟐
cos 𝑥
𝑑) 𝑦 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0 𝐾 ∈ ]0, 𝜋[ ⟹ 𝑦 sin 𝑥 = cos 𝑥 ⟹ 𝑦 ′ =
′ ′

sin 𝑥
𝑑𝑦 cos 𝑥 cos 𝑥 cos 𝑥
= ⟹ 𝑑𝑦 = 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = ∫ 𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = 𝐥𝐧|𝐬𝐢𝐧 𝒙| + 𝒄
𝑑𝑥 sin 𝑥 sin 𝑥 sin 𝑥
𝑑𝑦 ′
𝑒) 1 + 6𝑥² + 𝑦 ′′ = 0 𝐾 ∈ 𝑅 ⟹ 𝑦 ′′ = −6𝑥² − 1 ⟹ = −6𝑥² − 1 ⟹
𝑑𝑥
𝑑𝑦 ′ = −(6𝑥 2 + 1)𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 ′ = − ∫(6𝑥 2 + 1)𝑑𝑥 ⟹ 𝑦 ′ = −2𝑥 3 − 𝑥 + 𝑐1 ⟹
𝑑𝑦
= −2𝑥 3 − 𝑥 + 𝑐1 ⟹ 𝑑𝑦 = (−2𝑥 3 − 𝑥 + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥
∫ 𝑑𝑦 = ∫( − 2𝑥 3 − 𝑥 + 𝑐1 ) 𝑑𝑥

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259

𝟏 𝟏
⟹ 𝒚 = − 𝒙𝟒 − 𝒙² + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
𝟐 𝟐
1
𝑓) 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 4𝑦 ′′ = 0
𝐾 ∈ 𝑅 ⟹ 4𝑦 ′′ = − cos 2𝑥 ⟹ 𝑦 ′′ = − cos 2𝑥 ⟹
4
𝑑𝑦 ′ 1 1 1
= − cos 2𝑥 ⟹ 𝑑𝑦 ′ = − ( cos 2𝑥) 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦′ = − ∫ ( cos 2𝑥) 𝑑𝑥 ⟹
𝑑𝑥 4 4 4

1 𝑑𝑦 1 1
𝑦 = − sin 2𝑥 + 𝑐1 ⟹ = − sin 2𝑥 + 𝑐1 ⟹ 𝑑𝑦 = (− sin 2𝑥 + 𝑐1 ) 𝑑𝑥 ⟹
8 𝑑𝑥 8 8
1 𝟏
∫ 𝑑𝑦 = ∫ (− sin 2𝑥 + 𝑐1 ) 𝑑𝑥 ⟹ 𝒚 = 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒙 + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
8 𝟏𝟔
1
𝑔) 2𝑦 ′′ + 𝑒 2𝑥 − 𝑒 −2𝑥 = 0 𝐾 ∈ 𝑅 ⟹ 2𝑦 ′′ = −𝑒 2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 ⟹ 𝑦 ′′ = (𝑒 2𝑥 − 𝑒 −2𝑥 ) ⟹
2
𝑑𝑦 ′ 1 2𝑥 1 2𝑥 1
= (𝑒 − 𝑒 ) ⟹ 𝑑𝑦 = (𝑒 − 𝑒 )𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = ∫(𝑒 2𝑥 − 𝑒 −2𝑥 )𝑑𝑥
−2𝑥 ′ −2𝑥 ′
𝑑𝑥 2 2 2

1 2𝑥 −2𝑥
𝑑𝑦 1 2𝑥 −2𝑥
⟹ 𝑦 = (𝑒 + 𝑒 ) + 𝑐1 ⟹ = (𝑒 + 𝑒 ) + 𝑐1 ⟹
4 𝑑𝑥 4
1 1
𝑑𝑦 = ( (𝑒 2𝑥 +𝑒 −2𝑥 ) + 𝑐1 ) 𝑑𝑥 ⟹ ∫ 𝑑𝑦 = ∫(𝑒 2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 )𝑑𝑥 + 𝑐1 𝑥 ⟹
4 4
𝟏 𝟐𝒙
𝒚= (𝒆 − 𝒆−𝟐𝒙 ) + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
𝟖
𝜋 𝜋 𝑑𝑦 ′
ℎ) 2𝑦 ′′ = 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑥 𝐾 ∈ ]− ; [ ⟹ 2 = 1 + tan ² 𝑥 ⟹ 2𝑑𝑦 ′ = (1 + tan ² 𝑥)𝑑𝑥
2 2 𝑑𝑥
𝑑𝑦
∫ 2𝑑𝑦 ′ = ∫(1 + tan ² 𝑥)𝑑𝑥 ⟹ 2𝑦 ′ = tan 𝑥 + 𝑐1 ⟹ 2 = tan 𝑥 + 𝑐1 ⟹
𝑑𝑥
2𝑑𝑦 = (tan 𝑥 + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹ ∫ 2𝑑𝑦 = ∫(tan 𝑥 + 𝑐1 )𝑑𝑥 ⟹ 2𝑦 = − ln|cos 𝑥| + 𝑐1 𝑥 + 𝑐2
− 𝐥𝐧|𝐜𝐨𝐬 𝒙| + 𝒄𝟏 𝒙 + 𝒄𝟐
𝒚=
𝟐
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2 :
Résoudre sur R les équations différentielles suivantes et déterminer la solution
vérifiant la condition indiquée:
𝑎) 𝑦 ′ − 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(0) = 1 𝑏) 𝑦′ + 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(1) = 1
𝑐) 4𝑦′ − 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(−4) = 1 𝑑) 𝑦′ + 𝑦 ln 2 = 0 𝑒𝑡 𝑦(1) = −2
𝑦(0) = 1 𝑦(0) = 0
𝑒) 𝑦′′ − 2𝑦′ − 2𝑦 = 0 𝑒𝑡 { ′ 𝑓) 𝑦′′ − 4𝑦′ + 4𝑦 = 0 𝑒𝑡 { ′
𝑦 (0) = 0 𝑦 (0) = 1
𝑔) 2𝑦′′ − 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(0) = 𝑦′(0) = 1 ℎ) 9𝑦′′ + 4𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(𝜋) = 𝑦′(𝜋) = 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons sur R les équations différentielles suivantes et déterminons la
solution vérifiant la condition indiquée:
𝑎) 𝑦 ′ − 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(0) = 1
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 − 3 = 0 ⟹ 𝑟 = 1 ⟹ 𝑦 = 𝐴𝑒 3𝑥
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260

𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑦(0) = 1 ⟹ 𝐴𝑒 0 = 1 ⟹ 𝐴 = 1 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒚 = 𝒆𝟑𝒙


𝑏) 𝑦′ + 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(1) = 1
Soit l’équation caractéristique :𝑟 + 3 = 0 ⟹ 𝑟 = −3 ⟹ 𝑦 = 𝐴𝑒 −3𝑥
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑦(1) = 1𝐴𝑒 −3 = 1 ⟹ 𝐴 = 𝑒 3 𝑑 ′ 𝑜ù 𝒚 = 𝒆𝟑−𝟑𝒙
𝑐) 4𝑦′ − 3𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(−4) = 1
3
Soit l’équation caractéristique : 4𝑟 − 3 = 0 ⟹ 𝑟 = ⟹ 𝑦 =
4
3
𝑥
𝐴𝑒 4 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑦(−4) = 1
𝟑
𝐴𝑒 −3 = 1 ⟹ 𝐴 = 𝑒 3 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑦 = 𝒆𝟑+𝟒𝒙
𝑑) 𝑦′ + 𝑦 ln 2 = 0 𝑒𝑡 𝑦(1) = −2
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 + ln 2 = 0 ⟹ 𝑟 = − ln 2 ⟹ 𝑦 = 𝐴𝑒 −𝑥 ln 2
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑦(1) = −2 alors 𝐴𝑒 − ln 2 = −2 ⟹ 𝐴 = −4 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑦 = −𝟒𝒆−𝒙𝒍𝒏 𝟐
𝑦(0) = 1
𝑒) 𝑦′′ − 2𝑦′ − 2𝑦 = 0 𝑒𝑡 { ′
𝑦 (0) = 0
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 2 − 2𝑟 − 2 = 0 ⟹ ∆= 4 + 8 = 12 ⟹
2 − 2√3 2 + 2√3
√∆= 2√3 alors r1 = = 1 − √3 et r1 = = 1 + √3
2 2
D′ où y = Aer1x + Ber2x = Ae(1−√3)x + Be(1+√3)x
●𝑦(0) = 1 ⟹ 𝐴 + 𝐵 = 1
●𝑦 ′ = 𝐴(1 − √3)𝑒 (1−√3)𝑥 + 𝐵(1 + √3)𝑒 (1+√3)𝑥 ⟹ 𝑦 ′ (0) = 0
⟹ 𝐴(1 − √3) + 𝐵(1 + √3) = 0
𝐴+𝐵 =1⟹𝐴=1−𝐵
D’où le système : { ⟹
𝐴(1 − √3) + 𝐵(1 + √3) = 0
(1 − √3) − 𝐵(1 − √3) + 𝐵(1 + √3) = 0 ⟹ 𝐵(−1 + √3 + 1 + √3) = √3 − 1
√3 − 1 3 − √3 3 − √3 3 + √3
𝐵= = ⟹𝐴=1− =
2√3 6 6 6
𝟑+√𝟑 𝟑−√𝟑
D’où 𝒚 = ( ) 𝒆(𝟏−√𝟑)𝒙 + ( ) 𝒆(𝟏+√𝟑)𝒙
𝟔 𝟔
𝑦(0) = 0
𝑓) 𝑦′′ − 4𝑦′ + 4𝑦 = 0 𝑒𝑡 { ′
𝑦 (0) = 1
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 2 − 4𝑟 + 4 = 0 ⟹ ∆= 16 − 16 = 0 ⟹
−𝑏 4
𝑟1 = 𝑟2 = = = 2 ⟹ 𝑦 = (𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑟𝑥 = (𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 2𝑥
2𝑎 2
●𝑦(0) = 0 ⟹ 𝐵 = 0
●𝑦 = 𝐴𝑒 + 2(𝐴𝑥 + 𝐵)𝑒 𝑟𝑥 ⟹ 𝑦 ′ (0) = 1 ⟹ 𝐴 + 2𝐵 = 1 ⟹ 𝐴 = 1
′ 2𝑥

D’où 𝒚 = 𝒙𝒆𝟐𝒙
𝑔) 2𝑦′′ − 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(0) = 𝑦′(0) = 1
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 2 − 1 = 0 ⟹ 𝑟² = 1 ⟹ 𝑟 = ±1
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261

⟹ 𝑦 = 𝐴𝑒 𝑟1𝑥 + 𝐵𝑒 𝑟2𝑥 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑥 ⟹ 𝑦 = 𝐴𝑒 𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑥
●𝑦(0) = 𝑦 ′ (0) = 1 ⟹ 𝐴 + 𝐵 = 1
𝐴+𝐵 = 1
𝑦 ′ = 𝐴𝑒 𝑥 − 𝐵𝑒 −𝑥 ⟹ 𝑦 ′ (0) = 𝐴 − 𝐵 = 1 ⟹ { ⟹ 2𝐴 = 2 ⟹ 𝐴 = 1
𝐴−𝐵 = 1
𝒙
𝐵 = 0 D’où 𝒚 = 𝒆
ℎ) 9𝑦′′ + 4𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑦(𝜋) = 𝑦′(𝜋) = 1
4 2
Soit l’équation caractéristique : 9𝑟 2 + 4 = 0 ⟹ 𝑟² = − ⟹ 𝑟 = ± 𝑖
9 3
𝛼𝑥 (𝐴
2 2
⟹𝑦=𝑒 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥) = 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥 ⟹ 𝑦
3 3
2 2
= 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥
3 3
2 2 1 √3
●𝑦(𝜋) = 𝑦 ′ (𝜋) = 1 ⟹ 𝐴 cos 𝜋 + 𝐵 sin 𝜋 = 0 ⟹ − 𝐴 + 𝐵 =0
3 3 2 2
⟹ 𝐴 − 𝐵√3 = 1
2 2 2 2 2 2𝜋 2 2𝜋
𝑦 ′ = − 𝐴 sin 𝑥 + 𝐵 cos 𝑥 ⟹ 𝑦 ′ (𝜋) = − 𝐴 sin + 𝐵 cos
3 3 3 3 3 3 3 3
1 − √3
√3 1 𝐴=
𝐴 − 𝐵√3 = 1 4
− 𝐴 − 𝐵 = 1 ⟹ 𝐴√3 + 𝐵 = −1 ⟹ { ⟹
3 3 𝐴√3 + 𝐵 = −1 −1 − √3
𝐵=
{ 4
1−√3 2 1+√3 2
D’où 𝒚 = ( ) cos 𝑥 − ( ) sin 𝑥
4 3 4 3
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
1) Résoudre l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 0
𝜋 𝜋
2) En déduire la solution qui satisfait aux conditions :𝑓 ( ) = 0 𝑒𝑡 𝑓 ( ) = −1
6 3
3) Mettre cette solution sous la forme : 𝑓(𝑥) = 𝑎 cos(𝜔𝑥 + 𝜑)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons l’équation différentielle : 𝒚′′ + 𝟒𝒚 = 𝟎
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 2 + 4 = 0 ⟹ 𝑟² = −4 ⟹ 𝑟 = ±2𝑖
⟹ 𝑦 = 𝑒 𝛼𝑥 (𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥) = 𝐴 cos 2𝑥 + 𝐵 sin 2𝑥 ⟹ 𝑦
= 𝐴 cos 2𝑥 + 𝐵 sin 2𝑥
2) Déduisons-en la solution qui satisfait aux conditions :
𝝅 𝝅
𝒇 ( ) = 𝟎 𝒆𝒕 𝒇 ( ) = −𝟏
𝟔 𝟑
𝜋 𝜋 𝜋 1 √3
●𝑓 ( ) = 0 ⟹ 𝐴 cos + 𝐵 sin = 0 ⟹ 𝐴 + 𝐵 = 0 ⟹ 𝐴 + 𝐵√3 = 0
6 3 3 2 2
𝜋 2𝜋 2𝜋 1 √3
●𝑓 ( ) = −1 ⟹ 𝐴 cos + 𝐵 sin = −1 ⟹ − 𝐴 + 𝐵 = −1 ⟹ 𝐴 − 𝐵√3 = 1
3 3 3 2 2
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262

𝐴 + 𝐵√3 = 0 1 1 √3
{ ⟹ 2𝐴 = 1 ⟹ 𝐴 = ⟹ 𝐵√3 = − ⟹ 𝐵 = −
𝐴 − 𝐵√3 = 1 2 2 6
1 √3
D′ où y = f(x) = cos 2x − sin 2x
2 6
3) Mettons cette solution sous la forme : 𝒇(𝒙) = 𝒂 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒙 + 𝝋)
1 √3 √3 𝜋
On pose 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 ⟹ 𝑧 = − 𝑖 ⟹ |𝑧| = 𝑒𝑡 arg 𝑧 = 𝜃 = − + 2𝑘𝜋
2 6 3 3
√3 𝜋
Alors 𝑓(𝑥) = |𝑧| cos(2𝑥 − 𝜃) ⟹ 𝑓(𝑥) = cos (2𝑥 + )
3 3
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
1) Résoudre l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 2𝑦′ + 10𝑦 = 0
2) En déduire la solution qui satisfait aux conditions :𝑓(0) = √3 𝑒𝑡 𝑓′(0) = 6 − √3
3) Mettre cette solution sous la forme : 𝑓(𝑥) = 𝑟𝑒 𝛼𝑥 sin(𝜔𝑥 + 𝜑)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Résolvons l’équation différentielle : 𝒚′′ + 𝟐𝒚′ + 𝟏𝟎𝒚 = 𝟎
Soit l’équation caractéristique : 𝑟 2 + 2𝑟 + 10 = 0 ⟹ ∆= 4 − 40 = −36 ⟹
−𝑏+√∆ −2+6𝑖
𝑟1 = = = −1 + 3𝑖
2𝑎 2
√∆= 6𝑖 ⟹ { 𝑦 = 𝑒 𝛼𝑥 (𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥)
−𝑏+√∆ −2−6𝑖
𝑟1 = = = −1 − 3𝑖
2𝑎 2
𝑦 = 𝑒 −𝑥 (𝐴 cos 3𝑥 + 𝐵 sin 3𝑥)
2) Déduisons-en la solution qui satisfait aux conditions :
𝒇(𝟎) = √𝟑 𝒆𝒕 𝒇′(𝟎) = 𝟔 − √𝟑
●𝑓(0) = √3 ⟹ 𝑦 = 𝑒 −0 (𝐴 cos 3(0) + 𝐵 sin 3(0)) = √3 ⟹ 𝐴 = √3
𝑦 ′ = −𝑒 −𝑥 (𝐴 cos 3𝑥 + 𝐵 sin 3𝑥) + 𝑒 −𝑥 (−3𝐴 sin 3𝑥 + 3𝐵 cos 3𝑥) ⟹
𝑦 ′ (0) = −𝑒 −0 (𝐴 cos 0 + 𝐵 sin 0) + 𝑒 −0 (−3𝐴 sin 0 + 3𝐵 cos 0) = 3 − √3 ⟹
−𝐴 + 3𝐵 = 3 − √3 ⟹ −√3 + 3𝐵 = 3 − √3 ⟹ 𝐵 = 1
D’où 𝑦 = 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 (√3 cos 6𝑥 + sin 6𝑥)
3) Mettons cette solution sous la forme : 𝑓(𝑥) = 𝑟𝑒 𝛼𝑥 sin(𝜔𝑥 + 𝜑)
𝜋
On pose 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 ⟹ 𝑧 = √3 + 𝑖 ⟹ |𝑧| = 2 𝑒𝑡 arg 𝑧 = 𝜃 = + 2𝑘𝜋
6
π
Alors 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 |𝑧| cos(6𝑥 − 𝜃) ⟹f(x) = 2e−x cos (6x − )
6
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
𝜋
Soit𝛼 ∈ [0; [. Résoudre l’équation différentielle :
2
(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼)𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ 𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2𝑦 = 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++

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263

𝜋
Soit 𝛼 ∈ [0; [. Résolvons l’équation différentielle :
2
(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼)𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ 𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2𝑦 = 0
Soit l’équation caractéristique : (1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼)𝑟 2 − 2𝑟𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2 = 0 ⟹
∆= (−2 sin 2𝛼)2 − 8(1 + cos 2𝛼) = 4(sin 2𝛼)2 − 8(2 cos ²𝛼) =
∆= 4(2 sin 𝛼 cos 𝛼)2 − 16 cos 2 𝛼 = 16 sin2 𝛼 cos 2 𝛼 − 16 cos 2 𝛼 =
∆= −16 cos 2 𝛼 (1 − sin2 𝛼) = −16 cos 4 𝛼 ⟹ √∆= 4𝑖 cos 2 𝛼 ⟹
2 sin 2𝛼 − 4𝑖 cos 2 𝛼 sin 2𝛼 − 2𝑖 cos 2 𝛼 sin 2𝛼 2 cos 2 𝛼
𝑟1 = = = −𝑖
2(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼) 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼
2 sin 2𝛼 + 4𝑖 cos 2 𝛼 sin 2𝛼 + 2𝑖 cos 2 𝛼 sin 2𝛼 2 cos 2 𝛼
𝑟2 = = = −𝑖
{ 2(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼) 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼 1 + 𝑐𝑜𝑠2𝛼
sin 2𝛼 2 cos 2 𝛼
𝑟1 = −𝑖 = tan 𝛼 − 𝑖
2 cos 2 𝛼 2 cos 2 𝛼 𝑦 = 𝑒 𝛼𝑥 (𝐴 cos 𝛽𝑥 + 𝐵 sin 𝛽𝑥) ⟹
sin 2𝛼 2 cos 2 𝛼
{𝑟2 = 2 cos 2 𝛼 − 𝑖 2 cos 2 𝛼 = tan 𝛼 + 𝑖
𝑦 = 𝑒 𝑥 tan 𝛼 (𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
On considère l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′′ + 4𝑦 = 3𝑐𝑜𝑠𝑥
1) On pose 𝑦 = 𝑧 + 𝑎. Former l’équation à laquelle la fonction z. Déterminer a
pour que cette équation se réduise à 𝑧 ′′ + 4𝑧 = 0
2) Donner la solution générale de l’équation (E) puis la solution qui satisfait aux
𝑦(0) = 0
conditions suivantes :{ ′ 𝜋
𝑦 ( )=0
2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation différentielle (E) : 𝒚′′ + 𝟒𝒚 = 𝟑𝒄𝒐𝒔𝒙
1- On pose 𝒚 = 𝒛 + 𝒂. Formons l’équation à laquelle la fonction z.
(𝑧 + 𝑎)′′ + 4(𝑧 + 𝑎) = 3𝑐𝑜𝑠𝑥 ⟹ 𝑧 ′′ + 4𝑧 + 𝑎′′ + 4𝑎 = 3 cos 𝑥
Déterminons a pour que cette équation se réduise à 𝒛′′ + 𝟒𝒛 = 𝟎

On pose 𝑎′′ + 4𝑎 = 3 cos 𝑥 et 𝑎 = 𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥 ⟹ { 𝑎′′ = −𝐴 sin 𝑥 + 𝐵 cos 𝑥
𝑎 = −𝐴 cos 𝑥 − 𝐵 sin 𝑥
−𝐴 cos 𝑥 − 𝐵 sin 𝑥 + 4(𝐴 cos 𝑥 + 𝐵 sin 𝑥) = 3 cos 𝑥 ⟺
3A = 3 A=1
3A cos x + 3B sin x = 3 cos x ⟺ { ⟺{ alors 𝐚 = 𝐜𝐨𝐬 𝐱
3B = 0 B=0
3) Donnons la solution générale de l’équation (E) puis la solution qui satisfait
𝒚(𝟎) = 𝟎
aux conditions suivantes :{ ′ 𝝅
𝒚( )=𝟎
𝟐
𝑧 ′′ + 4𝑧 = 0 ⟺ 𝑟 2 + 4 = 0 ⟺ 𝑟 2 = −4 ⟺ 𝑟 = ±2𝑖

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264

𝑧 = 𝐴 cos 2𝑥 + 𝐵 sin 2𝑥 ⟺ 𝑦 = 𝑧 + 𝑎 ⟺ 𝒚 = 𝑨 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒙 + 𝑩 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝒙


𝑦(0) = 0 ⟺ 𝐴 cos 0 + 𝐵 sin 0 + cos 0 = 𝐴 + 1 = 0 ⟺ 𝐴 = −1

𝑦 = −2𝐴 sin 2𝑥 + 2𝐵 cos 2𝑥 − sin 𝑥 ⟺ −2𝐴 sin 𝜋 − 2𝐵 cos 𝜋 − sin 𝜋 = 0
2𝐵 = 0 ⟺ 𝐵 = 0 ⟺ 𝒚 = − 𝐜𝐨𝐬 𝟐𝒙 + 𝐜𝐨𝐬 𝒙
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7 :
Résoudre les équations différentielles suivantes :
𝑎) 𝑥² + 𝑦² − 2𝑥 2 𝑦 ′ = 0
f(0) = 1
𝑏) 𝑦′′ + 2𝑦′ + 5𝑦 = 0 et déterminer la solution f qui vérifie {
f′(0) = −1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolution des équations différentielles :
1 1 𝑦 2
𝑎) 𝑥² + 𝑦² − 2𝑥 2 𝑦 ′ = 0 ⟹ 2𝑥 2 𝑦 ′ = 𝑥 2 + 𝑦 2 ⟹ 𝑦 ′ = + ( ) (∗) ,
2 2 𝑥
𝑦 1 1
posons 𝑧 = , donc 𝑦 = 𝑥𝑧 𝑒𝑡 𝑦 ′ 𝑧 + 𝑥𝑧′ La relation (*) devient 𝑧 ′ 𝑥 + 𝑧 = + 𝑧 2 ⟹
𝑥 2 2
1 1 𝑧 2 − 2𝑧 + 1 (𝑧 − 1)2 2𝑧 ′ 1 𝑑𝑧
𝑧′ 𝑥 = 𝑧2 − 𝑧 + = ⟹ 𝑧′ 𝑥 = ⟹ = 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑧 ′ =
2 2 2 2 (𝑧 − 1)2 𝑥 𝑑𝑥
2𝑑𝑧 𝑑𝑥 𝑑𝑧 𝑑𝑥 1
on a: = ⟹ 2∫ =∫ ⟹ 2 (− ) = ln|𝑥| + ln|𝑐| ⟹
(𝑧 − 1)2 𝑥 (𝑧 − 1)2 𝑥 𝑧−1
2 2
− = ln|𝑐𝑥| ⟺ 𝑧 = 1 − et la solution y de l′ équation est:
𝑧−1 ln|𝑐𝑥|
2 2𝑥
𝑦 = 𝑧𝑥 = (1 − ) 𝑥 ⟹𝑦 = 𝑥 − où c ∈ N ∗
ln|𝑐𝑥| ln|𝑐𝑥|
𝑏) 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = 0 ;
l′ équation caractéristique associée est: 𝑟² + 2𝑟 + 5 = 0
∆= −16 = 16𝑖 2 ⟹ √∆= 16𝑖 ⟹ 𝑟1 = −1 − 2𝑖 𝑒𝑡 𝑟2 = −1 + 2𝑖
d′ où la solution générale de l′ équation est 𝑦 = 𝑒 −𝑥 (𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥) A et B
sont des constantes arbitraires
Déterminons la solution particulière :
𝑓(0) = 1 ⟹ 𝑒 0 (𝐴𝑐𝑜𝑠0 + 𝐵𝑠𝑖𝑛0) = 1 ⟹𝐴 = 1
𝑓 ′ (0) = −1 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = −𝑒 −𝑥 (𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥) + 𝑒 −𝑥 (−2𝐴𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 2𝐵𝑐𝑜𝑠2𝑥) ⟹
𝑓 ′ (0) = −𝐴 + 2𝐵 = −1 ⟹ 2𝐵 = −1 + 𝐴 ⟹ 2𝐵 = −1 + 1 = 0 ⟹𝐵 = 0
la fonction f ainsi trouvée est 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠2𝑥
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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265

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre sur R les équations différentielles suivantes :
a) y + y ′ − 6y = 0
′′
b) y′′ − 4y′ + 8y = 0 c) y′′ + 4y′ − 5y = 0
1
d) y′′ − 2y′ + 9y = 0 e) 2y ′′ − 2√2y ′ + y = 0 f) 9y′′ + 6y′ + y = 0
3
g) y′′ − 6y′ + 2y = 0 h) 4y′′ + 4y′ + y = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants vérifier que la fonction f est la solution de l’équation
différentielle (E) sur l’intervalle K
x2
a) f(x) = − x + 1 (E): 2(y + y ′ ) = x 2 et K = R
2
b) f − x) = (2x − 1)ex (E): y′ − y = 2ex et K = R

y 1
c) f(x) = (1 + x)2 (E): = et K = ]−1; +∞[
2y 1 + x
d) f(x) = √2x (E): yy ′ = 1 et K = ]0; +∞[
e) f(x) = xcosx (E): y − xy ′ = x 2 sinx et K = R
f) f(x) = xlnx − x (E): xy′ − y = x et K = ]0; +∞[
g) f(x) = ex + e2x (E): y ′′ + y ′ − 2y = 4e 2x et K = R
h) f(x) = e−x + x (E): y′′′ + y′′ = 0 et K = R
2 2
i) f(x) = (E): y ′′ + y ′ = 0 et K = ]0; +∞[
x x
π π
j) f(x) = tanx (E): y ′ − y 2 = 1 et K = ]− ; [
2 2
1−x ′′ ′ 2
k) f(x) = ln ( ) (E): y + x(y ) = 0 et K = ]−1; 1[
1+x
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Soit l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′′′ − 2𝑦 ′′ − 𝑦 ′ + 2𝑦 = 0
1) Vérifier que les fonctions 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 , 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑒𝑡 ℎ(𝑥) = 𝑒 2𝑥 sont
solutions sur R de (E)
2) Démontrer que pour tous nombre réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 la fonction 𝑥 → 𝑎𝑒 −𝑥 +
𝑏𝑒 𝑥 + 𝑐𝑒 2𝑥 est solution sur R de (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre sur R les équations différentielles 𝑦 ′ = 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑦 ′ =
𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥
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266

2) En déduire la résolution sur R de chacune des équations


différentielles suivantes : 𝑎) 𝑦 ′′ = 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑏) 𝑦′′ = 𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre l’équation différentielle : 9𝑦 ′′ + 𝑦 = 0
2) Déterminer la résolution particulière qui prend la valeur 1 pour 𝑥 = 𝜋
et la valeur -1 pour 𝑥 = 2𝜋
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 16𝑦 = 0
2) En déduire la solution qui satisfait aux conditions :𝑓(0) = 1 𝑒𝑡 𝑓(0) = 4
3) Déterminer les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que : 𝑓(𝑥) = √2 cos(𝑎𝑥 + 𝑏)
𝜋
4) Calculer la valeur moyenne de f sur [0; ]
8
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre l’équation différentielle : 4𝑦 ′′ − 4𝑦 ′ + 𝑦 = 0
2) Déterminer la fonction f dont la courbe passe par A(0 ; 4) et la tangente au
point d’abscisse 2 a pour coefficient directeur zéro
3) Etudier les variations de cette fonction et tracer sa courbe représentative.
Unité graphique : 2cm
4) Calculer l’aire de la région du plan comprise entre l’axe des abscisses, la courbe
de f et les droites 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre l’équation différentielle : 𝑦 ′′ − 6𝑦 ′ + 8𝑦 = 0
2) Déterminer la fonction f dont la courbe passe par A(0 ; 4) et admet en ce point
une tangente parallèle à l’axe des abscisses
3) Etudier les variations de cette fonction et tracer sa courbe représentative.
Unité graphique : 2cm sur (OI) et 3cm sur (OJ)
4) Calculer l’aire du plan limité par 𝑥 = −𝑙𝑛5, 𝑥 = −𝑙𝑛2, la courbe et (OI)
5) Calculer la valeur de cette aire à 10−2 près
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 2𝑦 = 0
𝜋
𝜋
2) Déterminer la fonction f dont la courbe passe par 𝑂 𝑒𝑡 𝐴 ( ; 𝑒 − 2 )
2
3) Etudier les variations de cette fonction et tracer sa courbe représentative sur
l’intervalle [0, 𝜋]. Unité graphique : 2cm sur (OI) et 4cm sur (OJ)
4) Calculer l’aire de la région du plan comprise entre l’axe des abscisses, la courbe
de f et les droites 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 𝜋
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′ + 2𝑦 = 𝑒 −2𝑥
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267

1) Vérifier que la fonction 𝑔(𝑥) = (𝑥 + 1)𝑒 −2𝑥 est solution sur R de


l’équation (E)
2) Démontrer que qu’une fonction 𝑓 + 𝑔 est solution de (E) si et seulement
si la fonction f est solution de l’équation 𝑦 ′ + 2𝑦 = 0
3) En déduire les solutions sur R de (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 11:++++++++++++++++++++++++++
Soit la fonction 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 1)𝑒 −2𝑥
1) Déterminer les nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 pour que f soit solution sur R de
l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′′ + 𝑎𝑦 ′ + 𝑏𝑦 = 0
2) Démontrer que pour tout entier naturel n, la dérivée d’ordre n de f est
solution de (E)
3) Déterminer parmi les primitives de f, celle qui est solution de (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 16𝑦 = 0
𝜋
2) Déterminer la solution f qui vérifie : 𝑓 ( ) = −2 𝑒𝑡 𝑓 ′ (𝜋) = 8
4
3) Résoudre sur [0, 𝜋] l’équation : 𝑓(𝑥) = √2
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation différentielle (E) : 𝑦 ′′ − 4𝑦 ′ + 3𝑦 = 0
1) Vérifier que la fonction 𝑦 = 𝑒 𝑥 est une solution particulière de (E)
2) On pose : 𝑦 = 𝑧𝑒 𝑥
Former l’équation du second ordre à laquelle satisfait la fonction z(x). Donner la
solution générale de cette équation et en déduire celle de (E)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
APPROFONDISSEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 14:++++++++++++++++++++++++++
On considère le système suivant, d’équations différentielles du premier ordre :
𝑦 ′ + 4𝑧 = 2𝑒 2𝑥
{ ′
𝑧 − 𝑦 = 𝑒 2𝑥
Dans le quel y et z désignent deux fonctions inconnues de x
1) Former l’équation différentielle du second ordre (E) à laquelle satisfait la
fonction 𝑦(𝑥)
2) Intégrer l’équation (E) et en déduire la solution générale du système. Préciser
celle des solutions pour laquelle on a𝑦 = 1 𝑒𝑡 𝑧 = −1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′ − 2𝑦 = 2𝑥 + 1 (𝐸)

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268

1) On pose 𝑦 = 𝑧 + 𝑎𝑥 + 𝑏, 𝑧 étant une nouvelle fonction de x. Former


l’équation différentielle à laquelle satisfait z.
Calculer 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 pour que cette équation se réduise à (𝐸 ′ )𝑧 ′ − 2𝑧 = 0
2) Intégrer l’équation (E’) et en déduire la solution générale de (E). Préciser
celle des solutions de (E) pour laquelle on a 𝑦(0) = 0
++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation différentielle : 2𝑦 ′ + 𝑦 = 5𝑒 2𝑥 (𝐸)
1) Faire dans cette équation, le changement de fonction définie par : 𝑦 =
𝑧 + 𝑒𝑥
2) Intégrer l’équation différentielle ainsi obtenue et en déduire la solution
générale de l’équation (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 17:++++++++++++++++++++++++++
Déterminer trois fonctions 𝑥, 𝑦 𝑒𝑡 𝑧 d’une même variable t, sachant qu’elle
satisfait le système d’équations différentielles suivant :
𝑥 ′ = 𝑦 + 𝑧 − 2𝑥
{𝑦 ′ = 𝑧 + 𝑥 − 2𝑦 (𝑆) et que, pour 𝑡 = 0, 𝑜𝑛𝑎 𝑥 = 0, 𝑦 = −1 𝑒𝑡 𝑧 = 4
𝑧 ′ = 𝑥 + 𝑦 − 2𝑧
++++++++++++++++++++++++Exercice 18:++++++++++++++++++++++++++
On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′′ − 6𝑦 ′′ + 12𝑦 ′ − 8𝑦 = 0 (𝐸)
1) Vérifier que la fonction 𝑦 = 𝑒 2𝑥 est solution de (E)
2) Soit la fonction f trois fois dérivable sur R et g la fonction 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥)𝑒 −2𝑥
a) Démontrer que f est solution de (E) si et seulement si : 𝑔′′′ = 0
b) En déduire sur R les solutions de (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A : 1) On considère l’équation différentielle : 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 0 (E)
Déterminer les solutions générales de (E)
2) Soit (E’) l’équation différentielle 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 𝑦 = 2𝑒 −𝑥
a) Vérifier que la fonction ℎ(𝑥) = 𝑥²𝑒 −𝑥 est une solution de (E’)
b) Démontrer que la fonction f est solution de (E’) si et seulement si 𝑔 =
𝑓 − ℎ est une solution de (E)
c) Déterminer toutes les solutions de (E)
d) Déterminer la solution de (E’) qui vérifie 𝑓(0) = 4 𝑒𝑡 𝑓 ′ (0) = 0
PARTIE B : 1) Etudier les variations et tracer la courbe de la fonction
𝑓(𝑥) = (𝑥 + 2)²𝑒 −𝑥
2) En remarquant que f est une solution de (E’), déterminer une primitive F de f
𝑥
sur R en calculant ∫0 (𝑓 ′′ (𝑡) + 2𝑓 ′ (𝑡) + 𝑓(𝑡)) 𝑑𝑡

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269

𝑛
3) On pose 𝐼𝑛 = ∫0 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
a) Exprimer 𝐼𝑛 en fonction de n et interpréter graphiquement le résultat
b) Etudier la convergence de la suite 𝐼𝑛 puis en déduire l’aire de
l’ensemble des points 𝑀(𝑥, 𝑦) du plan tels que :𝑥 ≤ 0 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
1) Résoudre l’équation différentielle : 16𝑦 ′′ + 𝑦 = 0
2) En déduire la solution qui satisfait aux conditions :𝑓(0) = 1 𝑒𝑡 𝑓(2𝜋) = −√3
𝑥 𝜋
3) Démontrer que pour tout nombre réel x : 𝑓(𝑥) = 2 cos ( + ).
4 3
++++++++++++++++++++++++Exercice 22:++++++++++++++++++++++++++
1)Résoudre l’équation différentielle (E) : 9𝑦 ′′ + 𝜋²𝑦 = 0
2) On considère par f la solution particulière de (E) dont la courbe représentative,
dans un repère orthonormal, passe par le point 𝑃(1; −√2) et admet en ce point
une tangente parallèle à l’axe des abscisses.
a) En utilisant les données ci-dessus, préciser f(1) et f’(1)
b) Déterminer f
𝜋
c) Vérifier que, pour tout réel x, 𝑓(𝑥) = √2𝑐𝑜𝑠 [ (𝑥 + 2)]
3
Montrer que f est périodique, de période 6.
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
A-) Soit (E) l’équation différentielle du second ordre : 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 0
1) a) Quelles sont les solutions de (E)
b) Quelle est la solution de (E) dont la courbe (C) admet au point d’abscisse 0 la
même tangente que la courbe (C’) représentative de 𝑦 = 𝑒 −3𝑥 ?
On dit que (C) et (C’) sont tangentes
2) Représenter dans un repère orthonormé les courbes (C) et (C’) dont on
précisera les positions relatives
3) 𝜆 étant un nombre réel strictement positif
Soit ℎ𝜆 les fonctions telles que : ℎ𝜆 (𝑥) = −𝜆²𝑒 𝑥 + 2𝜆𝑒 2𝑥
a) Montrer que ℎ𝜆 est solution de (E)
b) Soit (𝐶𝜆 ) la courbe représentative de ℎ𝜆 . Apres avoir calculé, en fonction
de 𝜆 les coordonnées du point commun à (𝐶𝜆 ) et (𝐶′′) d’équations 𝑦 = 𝑒 3𝑥 ,
montrer que ces courbes sont tangentes en ce point
B-) Soit (E’) l’équation différentielle: 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = −𝑥² + 𝑥 + 2
1) Trouver un polynôme P du second degré solution de l’équation (E’)
1
2) On pose f(x) = g(x) − x² − x
2
Montrer que f est solution de (E’) si et seulement si g est solution de (E)

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270

En déduire les fonctions f solutions de (E’)


3) Déterminer les solutions de (E’) dont la courbe représentative passe par
le point 𝐴(0; 2) et admet en ce point une tangente de coefficient
directeur 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 24:++++++++++++++++++++++++++
Résoudre les équations différentielles suivantes :
𝑎) 𝑥² + 𝑦² − 2𝑥 2 𝑦 ′ = 0
𝑏) 𝑦′′ + 2𝑦′ + 5𝑦 = 0 et déterminer la solution f qui vérifie
f(0) = 1 et f′(0) = −1

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271

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
Définition géométrique : Soit (D) une droite, F un point n’appartenant pas à (D)
et e un nombre réel strictement positif
On appelle conique de directrice (D), de foyer F et d’excentricité e, l’ensemble (𝚪)
𝑀𝐹
des points M du plan tel que = 𝑒, ou H est le projeté orthogonal de M sur (D)
𝑀𝐻
√ 𝑆𝑖 𝑒 = 1 alors (𝚪) est une parabole
√ 𝑆𝑖 0 < 𝑒 < 1 alors (𝚪) est une ellipse
√ 𝑆𝑖 𝑒 > 1 alors (𝚪) est une hyperbole
● Autrement dit, on appelle conique tout ensemble de points M(x ; y) dans un
repère orthonormé (𝑂; 𝑖; 𝑗) dont les coordonnées vérifient la relation de la
forme :
𝐴𝑥² + 𝐵𝑦² + 2𝐶𝑥 + 2𝐷𝑦 + 𝐸 = 0 où A, B, C, D et E sont des réels tels que |𝐴| +
|𝐵| ≠ 0
CLASSIFICATION DES CONIQUES :
1er Cas : Si 𝐴. 𝐵 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 0 𝑒𝑡 𝐴 ≠ 0 dans ce cas on a une PARABOLE
𝐷
d’équation réduite 𝑋² − 2𝑝𝑌 = 0 ⟹ 𝑋² + 2𝑝𝑌 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑝 = − ; 𝑋=𝑥+
𝐴
𝐶 𝐶²−𝐸𝐴
𝑒𝑡 𝑌 = 𝑦 −
𝐴 2𝐷𝐴
𝐶 𝐶 2 −𝐸𝐴
# Sommet : 𝑆 (− ; )
𝐴 2𝐷𝐴
# Paramètre : |𝑝|
# Axe focal : La droite de repère (𝑆; 𝑗)
𝑝
# Foyer : 𝐹 (0; )
2
𝑝
#Directrice : (𝐷): 𝑦 = −
2

(D)
(𝚪) S
Si 𝒑 < 0 F
Si 𝒑 > 0 F (𝚪)
S
(D)

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272

●Si 𝐴. 𝐵 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 ≠ 0 𝑒𝑡 𝐴 = 0 dans ce cas on a une PARABOLE d’équation


𝐶 𝐷
réduite 𝑋² − 2𝑝𝑌 = 0 ⟹ 𝑋² = 2𝑝𝑌 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑝 = − ; 𝑌=𝑦+ 𝑒𝑡 𝑋 = 𝑥 −
𝐵 𝐵
𝐷²−𝐵𝐸
2𝐶𝐵
𝐷2 −𝐵𝐸 𝐷
# Sommet : 𝑆 ( ;− )
2𝐶𝐵 𝐵
# Paramètre : |𝑝|
# Axe focal : La droite de repère (𝑆; 𝐼 )
𝑝
# Foyer : 𝐹 ( ; 0)
2
𝑝
# Directrice : (𝐷): 𝑦 = −
2
Si 𝒑 < 0
Si 𝒑 > 0
(𝚪) (𝚪) (D)
(D)

S F F S

●Equation de la tangente en un point de la parabole :


Soit (P) la parabole d’équation 𝑥 2 = 2𝑝𝑦. La tangente en un point 𝑀(𝑥0 ; 𝑦0 ) a
pour équation : 𝑥𝑥0 = 𝑎(𝑦 + 𝑦0 )
Lors que (P) a pour équation 𝑦 2 = 2𝑝𝑥, la tangente en un point 𝑀(𝑥0 ; 𝑦0 ) a pour
équation : 𝑦𝑦0 = 𝑎(𝑥 + 𝑥0 )
𝐶 2 𝐷 2 𝐶²𝐵+𝐷²𝐴−𝐸𝐴𝐵
2ème Cas : 𝑆𝑖 𝐴. 𝐵 ≠ 0 alors on a : 𝐴 (𝑥 + ) + 𝐵 (𝑦 + ) =
𝐴 𝐵 𝐴𝐵
𝐶 𝐷 𝐶²𝐵+𝐷²𝐴−𝐸𝐴𝐵
On pose 𝑋 = 𝑥 + ; 𝑌=𝑦+ 𝑒𝑡 𝐾 =
𝐴 𝐵 𝐴𝐵
𝐶 𝐷
Soit 𝑆 (− ; − ) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) un point du repère (𝑆; 𝑖; 𝑗). L’équation de (𝚪) de ce
𝐴 𝐵
repère est : 𝐴𝑋² + 𝐵𝑌² = 𝐾
●Si 𝐴 > 0 𝑒𝑡 𝐵 > 0 , alors on a :
# 𝐾 = 0; alors (Γ) est le point O(0; 0)
# 𝐾 < 0; alors (Γ) est un ensemble vide
# 𝐾 > 0; alors (Γ) est une ellipse d′ équation AX 2 + BY 2 = K ⟹
𝐴𝑋² 𝐵𝑌² 𝑋² 𝑌² 𝑋² 𝑌² 𝐾 𝐾
+ =1⟹ + = 1 ⟹ + = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = √ 𝑒𝑡 𝑏 = √
𝐾 𝐾 𝐾 𝐾 𝑎² 𝑏² 𝐴 𝐵
𝐴 𝐵
Eléments caractéristiques d’une ellipse:

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273

𝑎>𝑏 𝑏>𝑎
Equations 𝑋² 𝑌²
+ =1
𝑎² 𝑏²
Centre 𝐶 𝐷
𝑆 (− ; − )
𝐴 𝐵
Demi-distance 𝑐 = √𝑎² − 𝑏² 𝑐 = √𝑏² − 𝑎²
focale
Excentricité 𝑐 𝑐
𝑒= 𝑒=
𝑎 𝑏
Sommets 𝐴(𝑎; 0) − 𝐴′ (−𝑎; 0) − 𝐵(0; 𝑏) − 𝐵′ (0; −𝑏)
Axe focal Droite de repère (𝑆; 𝑖) Droite de repère (𝑆; 𝑗)

Foyers 𝐹(𝑐; 0) 𝑒𝑡 𝐹 (−𝑐; 0) 𝐹(0; 𝑐) 𝑒𝑡 𝐹 ′ (0; −𝑐)
2
Directrices 𝑎 𝑏2
(𝐷): 𝑥 = ; (𝐷): 𝑦 = ;
𝑐 𝑐
𝑎² 𝑏²
(𝐷′): 𝑥 = − (𝐷′): 𝑦 = −
𝑐 𝑐

Courbes
S S

●Equation de la tangente en un point d’une ellipse :


𝑋² 𝑌²
Soit (E) l’ellipse d’équation + = 1. La tangente en un point 𝑀(𝑥0 ; 𝑦0 ) a pour
𝑎² 𝑏²
𝑥𝑥0 𝑦𝑦0
équation : + =1
𝑎² 𝑏²
● Représentation paramétriques d’une ellipse :
(𝑥−𝛼)² (𝑦−𝛽)²
Une ellipse d’équation +
= 1 a pour représentation paramétrique
𝑎² 𝑏²
𝑥 = acos 𝑡 + 𝛼
{𝑦 = 𝑏 sin 𝑡 + 𝛽
●Définition bifocale de l’ellipse :
𝑋² 𝑌²
Soit (E) une ellipse d’équation + = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝑎 > 𝑏 > 0) de foyers F et F’
𝑎² 𝑏²
(E) est l’ensemble des points M du plan tels que 𝑀𝐹’ + 𝑀𝐹 = 2𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹𝐹’ = 2𝑐
𝐶 2 𝐷 2 𝐶²𝐵+𝐷²𝐴−𝐸𝐴𝐵
3ème Cas : 𝑆𝑖 𝐴. 𝐵 < 0 alors on a : 𝐴 (𝑥 + ) + 𝐵 (𝑦 + ) =
𝐴 𝐵 𝐴𝐵
𝐶 𝐷 𝐶²𝐵+𝐷²𝐴−𝐸𝐴𝐵
On pose 𝑋 = 𝑥 + ; 𝑌=𝑦+ 𝑒𝑡 𝐾 =
𝐴 𝐵 𝐴𝐵
𝐶 𝐷
Soit 𝑆 (− ; − ) 𝑒𝑡 𝑀(𝑥; 𝑦) un point du repère (𝑆; 𝑖; 𝑗). L’équation de (𝚪) de ce repère
𝐴 𝐵
est : 𝐴𝑋² + 𝐵𝑌² = 𝐾
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274

●Si 𝐴 > 0 𝑒𝑡 𝐵 < 0 , alors on a :


# 𝐾 = 0; alors (Γ) est la réunion de deux droites d′ équations respectives
𝐴 𝐴
𝑦=√ 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 = −√ 𝑥
|𝐵| |𝐵|
# 𝐾 < 0; alors (Γ) est une hyperbole d′ équation AX 2 − |B|Y 2 = −K ⟹
𝐴𝑋² 𝐵𝑌² 𝑋² 𝑌² 𝑋² 𝑌² 𝐾 𝐾
− + =1⟹− + = 1 ⟹ − + = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = √ 𝑒𝑡 𝑏 = √
|𝐾| |𝐾| |𝐾| |𝐾| 𝑎² 𝑏² 𝐴 |𝐵|
𝐴 𝐵
# 𝐾 > 0; alors (Γ) est une hyperbole d′ équation AX 2 − |B|Y 2 = K ⟹
𝐴𝑋² |𝐵|𝑌² 𝑋² 𝑌² 𝑋² 𝑌² 𝐾 𝐾
− =1⟹ − = 1 ⟹ − = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = √| | 𝑒𝑡 𝑏 = √| |
𝐾 𝐾 𝐾 𝐾 𝑎² 𝑏² 𝐴 𝐵
𝐴 |𝐵|
Eléments caractéristiques d’une hyperbole :
Equations 𝑋² 𝑌² 𝑋² 𝑌²
− =1 − =1
𝑎² 𝑏² 𝑎² 𝑏²
Centre 𝐶 𝐷
𝑆 (− ; − )
𝐴 𝐵
Demi-distance 𝑐 = √𝑎² + 𝑏²
focale
Excentricité 𝑐 𝑐
𝑒= 𝑒=
𝑎 𝑏
Sommets 𝐴(𝑎; 0) − 𝐴′ (−𝑎; 0) 𝐵(0; 𝑏) − 𝐵′ (0; −𝑏)
Axe focal Droite de repère (𝑆; 𝑖) Droite de repère (𝑆; 𝑗)
Foyers 𝐹(𝑐; 0) 𝑒𝑡 𝐹 ′ (−𝑐; 0) 𝐹(0; 𝑐) 𝑒𝑡 𝐹 ′ (0; −𝑐)
Directrices 𝑎2 𝑏2
(𝐷): 𝑥 = ; (𝐷): 𝑦 = ;
𝑐 𝑐
𝑎² 𝑏²
(𝐷′): 𝑥 = − (𝐷′): 𝑦 = −
𝑐 𝑐
Asymptotes 𝑏 𝑏
(∆): 𝑦 = 𝑥; (∆′): 𝑦 = − 𝑥
𝑎 𝑎

Courbes
S S

●Equation de la tangente en un point d’une hyperbole :


𝑋² 𝑌²
Soit (H) l’hyperbole d’équation − = 1. La tangente en un point 𝑀(𝑥0 ; 𝑦0 ) a
𝑎² 𝑏²
𝑥𝑥0 𝑦𝑦0
pour équation : − =1
𝑎² 𝑏²
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275

𝑋² 𝑌²
Si (H) a pour équation− + = 1 alors la tangente en un point 𝑀(𝑥0 ; 𝑦0 ) a
𝑎² 𝑏²
𝑥𝑥0 𝑦𝑦0
pour équation : − + =1
𝑎² 𝑏²
● Représentation paramétriques d’une hyperbole :
(𝑥−𝛼)² (𝑦−𝛽)²
Une hyperbole d’équation − = 1 a pour représentations
𝑎² 𝑏²
paramétriques :
𝑎
𝑥= +𝛼 𝑥 = 𝑎𝑐ℎ𝑥 + 𝛼
{ cos 𝑡 𝑜𝑢 {
𝑦 = 𝑏𝑠ℎ𝑥 + 𝛽
𝑦 = 𝑏 tan 𝑡 + 𝛽
●Définition bifocale de l’hyperbole :
𝑋² 𝑌²
Soit (E) une ellipse d’équation − = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 (𝑎 > 0; 𝑏 > 0) de foyers F et F’
𝑎² 𝑏²
(H) est l’ensemble des points M du plan tels que
|𝑀𝐹’ + 𝑀𝐹| = 2𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹𝐹’ = 2𝑐

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276

EXERCICE 1 :
Dans chacun des cas suivants, démontrer que (E) est une équation d’une conique
dont on précisera la nature, le centre, l’axe focal et les sommets situés sur cet axe
focal
𝑎) (𝐸): 𝑥² + 2𝑦² − 2𝑥 − 3 = 0 𝑏) (𝐸) ∶ 3𝑥² + 𝑦² + 6𝑥 − 4𝑦 + 4 = 0
𝑐) (𝐸): 2𝑥² − 𝑦² − 4𝑦 − 12 = 0 𝑑) (𝐸) : − 𝑥² + 𝑦² + 6𝑥 + 2𝑦 − 16 = 0
1
𝑒) (𝐸): 𝑥² + 4𝑥 + 4𝑦 = 0 𝑓) (𝐸): 𝑦 = 𝑥² − 𝑥 + 2
2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, démontrons que (E) est une équation d’une
conique dont on précisera la nature, le centre, l’axe focal et les sommets situés
sur cet axe focal
𝑎) (𝐸): 𝑥² + 2𝑦² − 2𝑥 − 3 = 0 ⟹ 𝑥² − 2𝑥 + 2𝑦² = 3 ⟹ (𝑥 − 1)2 − 1 + 2𝑦²
=3
(𝑥 − 1)² 𝑦² (𝑥 − 1)² 𝑦²
+ =1⟹ + 2 = 1
4 4 2² (√2)
2
●La nature : (E) est une ellipse
●Eléments caractéristiques : Comme 𝑎 > 𝑏
# Le centre : 𝛺(1; 0)
# L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑖)
# Les sommets : 𝐴(2; 0) 𝑒𝑡 𝐴′(−2; 0)
Dans le repère (O ; I; J) ; on a : 𝐴(3; 0) 𝑒𝑡 𝐴′ (−1; 0)
𝑏) (𝐸): 3𝑥 2 + 𝑦 2 + 6𝑥 − 4𝑦 + 4 = 0 ⟹ 3𝑥 2 + 6𝑥 + 𝑦² − 4𝑦 = −4 ⟹
3((𝑥 + 1)2 − 1) + (𝑦 − 2)2 − 4 = −4 ⟹ 3(𝑥 + 1)2 + (𝑦 − 2)2 = 3 ⟹
3(𝑥 + 1)² (𝑦 − 2)² (𝑦 − 2)²
+ = 1 ⟹ (𝑥 + 1)² + 2 =1
3 3 (√3)
●La nature : (E) est une ellipse
●Eléments caractéristiques : Comme 𝑎 < 𝑏
# Le centre : 𝛺(−1; 2)
# L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑗)
# Les sommets : 𝐵(0. √3) 𝑒𝑡 𝐵′(0. −√3)
Dans le repère (O ; I; J) ; on a : 𝐵(−1; 2 + √3) 𝑒𝑡 𝐵′ (−1; 2 − √3)
𝑐) (𝐸): 2𝑥 2 − 𝑦 2 − 4𝑦 − 12 = 0 ⟹ 2𝑥 2 − (𝑦 2 + 4𝑦) = 12 ⟹

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277

𝑥² (𝑦 + 2)2 𝑥² (𝑦 + 2)2
2𝑥² − (𝑦 + 2)2 = 16 ⟹ − =1⟹ − =1
8 16 (2√2)² 4²
●La nature : (E) est une hyperbole
●Eléments caractéristiques :
# Le centre : 𝛺(0; −2)
# L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑖)
# Les sommets : 𝐴(2√2; 0) 𝑒𝑡 𝐴′(−2√2; 0)
Dans le repère (O ; I; J) ; on a : 𝐴(2√2; −2) 𝑒𝑡 𝐴′(−2√2; −2)
𝑑) (𝐸) : − 𝑥 2 + 𝑦 2 + 6𝑥 + 2𝑦 − 16 = 0 ⟹ −𝑥² + 6𝑥 + 𝑦² + 2𝑦 = 16 ⟹
−(𝑥 2 − 6𝑥) + (𝑦 + 1)2 − 1 = 16 ⟹ −(𝑥 − 3)2 + 9+(𝑦 + 1)2 = 17 ⟹
(𝑥 − 3)2 (𝑦 + 1)2
−(𝑥 − 3)2 +(𝑦 + 1)2 = 8 ⟹ − + =1
8 8
(𝑥 − 3)2 (𝑦 + 1)2
⟹− + =1
(2√2)² (2√2)²
●La nature : (E) est une hyperbole
●Eléments caractéristiques :
# Le centre : 𝛺(−3; −1)
# L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑗)
# Les sommets : 𝐵(0; 2√2) 𝑒𝑡 𝐵′(0; −2√2)
Dans le repère (O ; I; J) ; on a : 𝐵(−3; −1 + 2√2) 𝑒𝑡 𝐵′(−3; −1 − 2√2)
𝑒) (𝐸): 𝑥 2 + 4𝑥 + 4𝑦 = 0 ⟹ (𝑥 + 2)2 − 4 = −4𝑦 ⟹ (𝑥 + 2)2 = −4(𝑦 − 1)
●La nature : (E) est une parabole
●Eléments caractéristiques :
# Le centre : 𝛺(−2; 1) # L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑗)
1
𝑓) (𝐸): 𝑦 = 𝑥 2 − 𝑥 + 2 ⟹ 2𝑦 = 𝑥² − 2𝑥 + 4 ⟹ (𝑥 − 1)2 − 1 + 4 = 2𝑦 ⟹
2
3
(𝑥 − 1)2 = 2𝑦 − 3 ⟹ (𝑥 − 1)2 = 2 (𝑦 − )
2
●La nature : (E) est une parabole
●Eléments caractéristiques :
3
# Le centre : 𝛺 (1; ) # L’axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑗)
2

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 1 :
Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation de l’ellipse dont on donne
une représentation paramétrique

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278

1
𝑥= 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 1 𝑥 = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 − 3
𝑎) { 2 𝑏) {
3 𝑦 = 3𝑠𝑖𝑛𝜃 + 1
𝑦 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 2
4
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminons une équation de l’ellipse dont on
donne une représentation paramétrique
1 1 1
𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 1 𝑥 + 1 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 (𝑥 + 1)² = 𝑐𝑜𝑠²𝜃
𝑎) { 2 ⟹{ 2 ⟹{ 4 ⟹
3 3 2
9
𝑦 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 2 𝑦 − 2 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 (𝑦 − 2) = 𝑠𝑖𝑛²𝜃
4 4 16
(𝑥 + 1)2
= 𝑐𝑜𝑠²𝜃
1
4 (𝑥 + 1)2 (𝑦 − 2)2
⟹ + = 𝑠𝑖𝑛²𝜃 + 𝑐𝑜𝑠²𝜃 ⟹
(𝑦 − 2)2 1 9
= 𝑠𝑖𝑛²𝜃 4 16
9
{ 16
(𝑥 + 1)² (𝑦 − 2)2
+ =1
12 32
2 4
𝑥 = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 − 3 𝑥 + 3 = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 (𝑥 + 3)2 = (2𝑐𝑜𝑠𝜃)²
𝑏) { ⟹{ ⟹{ ⟹
𝑦 = 3𝑠𝑖𝑛𝜃 + 1 𝑦 − 1 = 3𝑠𝑖𝑛𝜃 (𝑦 − 1)2 = (3𝑠𝑖𝑛𝜃)²
(𝑥 + 3)2
= (𝑐𝑜𝑠𝜃)² (𝑥 + 3)2 (𝑦 − 1)2
4 ⟹ + = (𝑠𝑖𝑛𝜃)2 + (𝑐𝑜𝑠𝜃)² ⟹
(𝑦 − 1)2 4 9
{ = (𝑠𝑖𝑛𝜃)²
9
(𝑥 + 3)2 (𝑦 − 1)2
+ =1
4 9
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
1) Soit A(2 ; -1) et A’(-2 ; 3). Déterminer une équation de l’ensemble (C) des
points M du plan tels que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ = 1
2) Déterminer une équation de l’image de (C) :
2
a) par l’affinité orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑖) et de rapport
3
b) par l’affinité orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑗) et de rapport 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Soit A(2 ; -1) et A’(-2 ; 3). Déterminons une équation de l’ensemble (C)
𝑴𝑨 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
des points M du plan tels que: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝑨′ = 𝟏

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279

𝑥−2 𝑥+2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ = 1 ⟹ 𝐴𝑀 𝐴′ 𝑀 = 1 ⟹ ( ).( )=1⟹
𝑦+1 𝑦−3
(𝑥 − 2)(𝑥 + 2) + (𝑦 + 1)(𝑦 − 3) = 1 ⟹ 𝑥² + (𝑦 − 1)2 = 9
D’où (C) est un cercle de centre 𝛺(0 ; 1) et de rayon R=3
2) Déterminons une équation de l’image de (C) :
2
a) par l’affinité orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑖) et de rapport
3
2
Soit M(x ; y) un point du plan et M’(x’ ; y’) son image, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀 où H
3
est le projété orthogonal de M sur (𝑂, 𝑖) 𝑜𝑛 𝑎:
𝑥′ = 𝑥 𝑥 = 𝑥′
{ ′ 2 ⟹{ 3 en remplaçant x et y par leurs expressions dans (C) on a :
𝑦 = 𝑦 𝑦 = 𝑦′
3 2
2 2
3 2
𝑥′² (𝑦′ − 3)
𝑥′² + ( 𝑦′ − 1) = 9 ⟹ + =1
2 9 4
2
D’où (C’) est une ellipse de centre 𝛺’ (0 ; )
3
b) par l’affinité orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑗) et de rapport 2
Soit M(x ; y) un point du plan et M’(x’ ; y’) son image, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝑀′ = 2𝐻𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ où H
1
𝑥 ′ = 2𝑥 𝑥 = 𝑥′
est le projété orthogonal de M sur (𝑂, 𝑗) 𝑜𝑛 𝑎: { ′ ⟹{ 2 en
𝑦 =𝑦 𝑦 = 𝑦′
remplaçant x et y par leurs expressions dans (C) on a :
1 𝑥′² (𝑦′ − 1)2
( 𝑥′) ² + (𝑦′ − 1)2 = 9 ⟹ + =1
2 36 9
D’où (C’) est une ellipse de centre 𝛺’(0 ; 1)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
Soit 𝑍 = 13|𝑧|² − 5𝑧² + 8(𝑧 + 𝑧) − 64 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑧 ∈ ℂ, |𝑧| son module et 𝑧 son
conjugué. Soit M(x ; y) l’image de z dans le plan complexe
1) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que Z soit réel
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que Z soit
imaginaire pur
𝜋
3) En déduire l’ensemble des points M(x ; y) tels que :arg 𝑍 = −
2
4) Résoudre l’équation Z=0 et préciser les images de ses solutions
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝒁 = 𝟏𝟑|𝒛|² − 𝟓𝒛² + 𝟖(𝒛 + 𝒛) − 𝟔𝟒 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒛 ∈ ℂ, |𝒛| son module et 𝒛 son
conjugué. Soit M(x ; y) l’image de z dans le plan complexe
Ecrivons d’abord Z sous la forme algébrique :
On pose 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 𝑜𝑛 𝑎 𝑍 = 13(𝑥 2 + 𝑦 2 ) − 5(𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦 2 ) + 8(2𝑥) − 64
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280

𝒁 = 𝟖𝒙² + 𝟏𝟔𝒙 + 𝟏𝟖𝒚² − 𝟔𝟒 − 𝟏𝟎𝒊𝒙𝒚


1) Déterminons l’ensemble des points M du plan tels que Z soit réel
𝑦=0
On pose 𝐼𝑚(𝑍) = 0 ⟹ −10𝑥𝑦 = 0 ⟹ {
𝑥=0
D’où l’ensemble des points M du plan est la réunion des droites
d’équations respectives 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 = 0
2) Déterminons et construire l’ensemble des points M du plan tels que Z
soit imaginaire pur
On pose 𝑅𝑒(𝑍) = 0 ⟹ 8𝑥 2 + 16𝑥 + 18𝑦 2 − 64 = 0 ⟹
(𝑥 + 1)2 𝑦 2
8(𝑥 + 1)2 − 8 + 18𝑦 2 = 64 ⟹ 8(𝑥 + 1)2 + 18𝑦 2 = 72 ⟹ + =1
9 4
𝑋² 𝑌² 𝑋 =𝑥+1
⟹ + = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
9 4 𝑌=𝑦
D’où l’ensemble des points M du plan est une ellipse (E) d’éléments
caractéristiques :
●Le centre :𝛺(−1 ; 0) ; comme 𝑎 > 𝑏 alors on a :
●La demi-distance focale : 𝑐 = √𝑎² − 𝑏² = √9 − 4 = √5
●Les sommets : 𝐴(3; 0); 𝐴′ (−3; 0) ; 𝐵(0; 2) 𝑒𝑡 𝐵′ (0; −2)
●Axe focal : La droite de repère (𝛺; 𝑖)
●Les foyers : 𝐹(√5; 0) 𝑒𝑡 𝐹 ′ (−√5; 0)
𝑎² 9 9√5 𝑎² 9 9√5
●Les directrices : (𝐷): 𝑥 = = = 𝑒𝑡 (𝐷′): 𝑥 = − =− =−
𝑐 √5 5 𝑐 √5 5
𝐴(2; 0); 𝐴′ (−4; 0) ; 𝐵(−1; 2) 𝑒𝑡 𝐵 −2) ′ (−1;
Dans le repère (O ; I ; J) ; on a : {
𝐹(−1 + √5; 0) 𝑒𝑡 𝐹 ′ (−1 − √5; 0)

𝝅
3) Déduisons-en l’ensemble des points M(x ; y) tels que :𝐚𝐫𝐠 𝒁 = −
𝟐

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281

On pose
8𝑥 2 + 16𝑥 + 18𝑦 2 − 64 = 0 alors M appartient à (𝐸)
{
−10𝑥𝑦 < 0 ⟹ 𝑥𝑦 > 0 ⟹ (𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑦 > 0) 𝑜ù (𝑥 < 0 𝑒𝑡 𝑦 < 0)
L’ensemble des points M est donc formé par les arcs 𝐴𝑃 ̂ 𝑒𝑡 𝐴′𝐵′𝐾 de l’ellipse (E)
privés des points A ; A’ ; P et K qui sont les images des solutions de l’équation Z=0
4) Résolvons l’équation Z=0 et précisons les images de ses solutions
𝑍 = 8𝑥 2 + 16𝑥 + 18𝑦 2 − 64 − 10𝑖𝑥𝑦 = 0 ⟹
8𝑥 2 + 16𝑥 + 18𝑦 2 − 64 = 0
{
−10𝑥𝑦 = 0 ⟹ 𝑥𝑦 = 0 avec (𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑦 = 0)
64 32 4√2
●Pour 𝑥 = 0 𝑜𝑛 𝑎: 18𝑦² − 64 = 0 ⟹ 𝑦² = = ⟹𝑦=±
18 9 3
●Pour 𝑦 = 0 𝑜𝑛 𝑎: 8𝑥 2 + 16𝑥 − 64 = 0 ⟹ 𝑥 2 + 2𝑥 − 8 = 0 ⟹ ∆= 4 − 4(−8) = 36
−2 − 6 −2 + 6
alors x1 = = −4 et x1 = =2
2 2
4√2 4√2
D’où 𝑧0 = 𝑖 ∶ 𝑧1 = − 𝑖 ; 𝑧2 = 2 𝑒𝑡 𝑧3 = −4 avec leurs images
3 3
respectives P ; K ; A et A’ (voir le schéma)
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 5 :
Soit (Γ) l’ensemble des points M dont les coordonnées (x ;y) vérifient :
𝑥 = 2𝑒 𝑡 + 𝑒 −𝑡
{ (𝑡 ∈ 𝑅)
𝑦 = 2𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡
Démontrer que (Γ) est une partie d’hyperbole que l’on précisera. Tracer (𝛤)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit (Γ) l’ensemble des points M dont les coordonnées (x; y) vérifient :
𝒙 = 𝟐𝒆𝒕 + 𝒆−𝒕
{ (𝒕 ∈ 𝑹)
𝒚 = 𝟐𝒆𝒕 − 𝒆−𝒕
Démontrons que (Γ) est une partie d’hyperbole que l’on précisera puis Traçons
(𝜞)
𝑥 2 = (2𝑒 𝑡 + 𝑒 −𝑡 )2 = 4𝑒 2𝑡 + 4𝑒 𝑡−𝑡 + 𝑒 −2𝑡 = 4𝑒 2𝑡 + 𝑒 −2𝑡 + 4
{ 2 ⟹
𝑦 = (2𝑒 𝑡 − 𝑒 −𝑡 )2 = 4𝑒 2𝑡 − 4𝑒 𝑡−𝑡 + 𝑒 −2𝑡 = 4𝑒 2𝑡 + 𝑒 −2𝑡 − 4
𝑥 2 = 4𝑒 2𝑡 + 𝑒 −2𝑡 + 4 𝑥² 𝑦²
{ 2 2𝑡 −2𝑡 ⟹ 𝑥² − 𝑦² = 8 ⟹ − = 1 𝑐𝑞𝑓𝑑
−𝑦 = −4𝑒 − 𝑒 +4 8 8
Eléments caractéristiques :
●Le centre : O(0 ; 0)
●La demi-distance focale : 𝑐 = √𝑎² + 𝑏² = √8 + 8 = √16 = 4
●Axe focal : La droite de repère (𝑂; 𝑖) ●Les foyers : 𝐹(4; 0) 𝑒𝑡 𝐹 ′ (−4; 0)
●Les sommets : 𝐴(2√2; 0) 𝑒𝑡 𝐴′(−2√2; 0)
𝑏 𝑏
●Les asymptotes : (∆): 𝑦 = 𝑥 = 𝑥 𝑒𝑡 (∆′ ) : 𝑦 = − 𝑥 = −𝑥
𝑎 𝑎

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282

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
𝜋 𝜋
Soit α un nombre réel tel que : 𝛼 ∈ ]− ; [
2 2
1) Résoudre dans C l’équation (E): 𝑧 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 − 𝑧𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 = 0
2) Soit M l’image dans le plan complexe de la solution de (E) dont la partie
imaginaire est positive
a) Démontrer que M appartient à une hyperbole (H) dont on donnera une
équation
b) Tracer (H) et déterminer la partie de (H) décrite par M lorsque
π π
α décrit l′ intervalle ]− ; [
2 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝜋 𝜋
Soit α un nombre réel tel que : 𝛼 ∈ ]− ; [
2 2
1) Résolvons dans C l’équation (E): 𝑧 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 − 𝑧𝑠𝑖𝑛2𝛼 + 2 − 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 = 0
∆= (− sin 2𝛼)2 − 4 cos2 𝛼 (2 − cos2 𝛼) = sin2 2𝛼 − 8 cos2 𝛼 + 4 cos4 𝛼
∆= (2 cos 𝛼 sin 𝛼)2 − 8 cos2 𝛼 + 4 cos4 𝛼 = 4 cos2 𝛼 (sin2 𝛼 + cos2 𝛼) − 8 cos2 𝛼
∆= 4 cos 2 𝛼 − 8 cos 2 𝛼 = −4 cos 2 𝛼 ⟹ √∆= 2𝑖 cos 𝛼
sin 2𝛼 − 2𝑖 cos 𝛼 2sin 𝛼 − 2𝑖 1
𝑧1 = = = tan 𝛼 − 𝑖
{ 2 cos² 𝛼 2 cos 𝛼 cos 𝛼
sin 2𝛼 + 2𝑖 cos 𝛼 2sin 𝛼 + 2𝑖 1
𝑧2 = = = tan 𝛼 + 𝑖
2 cos² 𝛼 2cos 𝛼 cos 𝛼
1 1
𝑆 = {tan 𝛼 − 𝑖; tan 𝛼 + 𝑖}
cos 𝛼 cos 𝛼
2) Soit M l’image dans le plan complexe de la solution de (E) dont la partie
imaginaire est positive
a) Démontrons que M appartient à une hyperbole (H) dont on donnera
une équation

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283

sin2 𝛼 sin2 𝛼
1 𝑥 = tan 𝛼 𝑥2 = −𝑥 2
= −
𝑀 (tan 𝛼 + 𝑖) ⟺ { 1 ⟺{ cos 2 𝛼 ⟺ { cos 2 𝛼 ⟺
cos 𝛼 𝑦= 1 1
cos 𝛼 𝑦2 = 𝑦2 =
cos 2 𝛼 cos 2 𝛼
1 sin2 𝛼 1 − sin2 𝛼
−𝑥 2 + 𝑦 2 = − = =1⟺
cos 2 𝛼 cos 2 𝛼 cos 2 𝛼
−𝑥² + 𝑦² = 1
b) Traçons (H) et déterminons la partie de (H) décrite par M lorsque
π π
α décrit l′ intervalle ]− ; [
2 2
(H) est une hyperbole équilatérale de sommets B(0 ; 1) et B’(0 ;-1)
π π
Lorsque α décrit l′ intervalle ]− ; [ ; y décrit [1; +∞[ et M décrit la branche
2 2
d’hyperbole située au dessus de l’axe des abscisses
(H) a pour asymptotes (∆): 𝑦 = −𝑥 𝑒𝑡 (∆′): 𝑦 = 𝑥

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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284

APPRENTISSAGE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation de la conique de foyer F,
de directrice (D) et d’excentricité e
1 1
𝑎) 𝐹(1; 0)(𝐷): 𝑥 = 5 𝑒𝑡 𝑒 = 𝑏) 𝐹(1, −2)(𝐷): 𝑦 = 1 𝑒𝑡 𝑒 =
3 2
𝑐) 𝐹(2; 1)(𝐷): 𝑥 = −1 𝑒𝑡 𝑒 = 2 𝑑) 𝐹(4, −1) (𝐷): 𝑦 = 0 𝑒𝑡 𝑒 = 3
𝑒) 𝐹(2; 0) (𝐷): 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑒 = 1 𝑓) 𝐹(−1; 2) (𝐷): 𝑦 = 3 𝑒𝑡 𝑒 = 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer une équation de l’ellipse dont
on donne une représentation paramétrique
1
𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 1 𝑥 = 2𝑐𝑜𝑠𝜃 − 3
𝑎) { 2 𝑏) {
3 𝑦 = 3𝑠𝑖𝑛𝜃 + 1
𝑦 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 2
4
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, donner la définition bifocale de l’ellipse (E)
𝑥² 𝑦² 𝑥² 𝑦² 𝑥² 𝑦²
𝑎) (𝐸): + = 1 𝑏) (𝐸): + =1 𝑐) (𝐸): + =1
4 2 9 25 8 4
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Déterminer le centre et les sommets, puis tracer les hyperboles d’équations :
𝑥 2 𝑦2
𝑎) − = 1 ; 𝑏) (𝑥 − 1)² − 4(𝑦 + 2)² = 4 ;
9 4
𝑥2 𝑦2 (𝑥 − 1)2 (𝑦 + 2)2
𝑐) − = 1 ; 𝑑) − + =1
9 16 4 9
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥2 𝑦2
Soit (E) l’ellipse d’équation + =1
8 4
Déterminer une équation de l’hyperbole ayant pour sommets les foyers de (E) et
pour foyers les sommets de (E) situés sur l’axe focal
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥2 𝑦2
Soit (H) l’hyperbole d’équation − =1
8 4
Déterminer une équation de l’ellipse ayant pour foyers les sommets de (H) et
1
pour excentricité
√3

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285

++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Soit (P) la parabole d’équation : 𝑦² − 4𝑥 + 2𝑦 + 9 = 0
1) Déterminer les éléments caractéristiques de (P) et tracer (P)
2) Déterminer une équation de l’image de (P) par chacune des
transformations suivantes :
a) La symétrie orthogonale d’axe la droite de repère (𝑂, 𝑗)
b) La symétrie de centre O
c) La symétrie orthogonale par rapport à la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICES DE PERFECTIONNEMENT
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :+++++++++++++++++++++++++++
Soit (Γ) l’ensemble des points M tels que : 𝑦 4 − 9 = 9𝑥 4 − 18𝑥²
Démontrer que (Γ) est la réunion de deux coniques dont on déterminera
la nature et les éléments caractéristiques. Tracer (Γ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Dans chacun des cas suivants, déterminer et tracer l’ensemble (Γ) des points M
tels que : 𝑎) 4𝑥² + 𝑦|𝑦| = 9 𝑏) 25𝑥|𝑥| + 16𝑦² = 64
𝑐) 4𝑥|𝑥| + 9𝑦|𝑦| = 144 𝑑) 9𝑦² = |4𝑥² − 16𝑥|
++++++++++++++++++++++++Exercice 10:++++++++++++++++++++++++++
𝜋
𝑥 = cos(𝜃 + )
3
Démontrer que le système { 𝜋 (𝜃 ∈ 𝑅) est une représentation
𝑦 = 2cos(𝜃 − )
6
paramétrique d’une conique dont on précisera la nature et les éléments
caractéristiques
++++++++++++++++++++++++Exercice 11:++++++++++++++++++++++++++
𝑥 = cos 2𝜃
Démontrer que le système { (𝜃 ∈ 𝑅) est une représentation
𝑦 = 𝑠𝑖𝑛𝜃
paramétrique d’une partie de parabole que l’on précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice 12:++++++++++++++++++++++++++
1
𝑥= −1 𝜋
𝑐𝑜𝑠2𝜃
Démontrer que le système { 1 (𝜃 ∈ [0; ]) est une
4
𝑦 = 2+ 𝑡𝑔2𝜃
√2
représentation paramétrique d’une partie d’hyperbole que précisera
++++++++++++++++++++++++Exercice 13:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la transformation du plan qui à tout M(x ; y) associe M’(x’ ; y’) tel que :
𝑥 ′ = 𝑥 + √3𝑦
{
𝑦 ′ = −√3𝑥 + 𝑦
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286

1) Préciser la nature et les éléments caractéristiques de f


2) Soit (E) l’ellipse d’équation : 4𝑥² + 𝑦² = 4
Déterminer et équation de (E’), image de (E) par f
3) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (E’)
Tracer (E) et (E’) sur un même graphique
++++++++++++++++++++++++Exercice 14:++++++++++++++++++++++++++
On désigne par z l’affixe d’un point M. Soit le nombre complexe
2 1
𝑧′ = 𝑧 − 𝑧 − 1
3 3
Dans chacun des cas suivants, déterminer et construire l’ensemble des points M
tels que :
𝑎) |𝑧′| = 1 ; b) la partie réelle de z’² est égale à 1 ;
c) la partie imaginaire de z’² est égale à 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 15:++++++++++++++++++++++++++
1) Soit (E) l’ensemble des points M du plan complexe dont l’affixe z vérifie :
2
10𝑧𝑧 + 3(𝑧 2 + 𝑧 ) = 4
Démontrer que (E) est une ellipse dont on précisera les éléments caractéristiques
2) Déterminer une équation de (E’), image de (E) par la similitude directe de
𝜋
centre O, de rapport 2 et d’angle
4
3) Déterminer la nature de (E’), ses axes et ses sommets. Tracer (E) et (E’) sur un
même graphique
++++++++++++++++++++++++Exercice 16:++++++++++++++++++++++++++
Soit M le point d’affixe Z
1) a) Démontrer que l’ensemble des points M tels que𝑧 + 𝑧 + 4 = 0 est une
droite (D)
1
b) Démontrer que pour tout point M, la distance de M à (D) est : (𝑧 + 𝑧 + 4)
2
𝑧−1−𝑖 √2
2) Démontrer que l’ensemble des points M tels que| |= est une ellipse
𝑧+𝑧+4 4
dont on précisera un foyer, une directrice et l’excentricité
++++++++++++++++++++++++Exercice 17:++++++++++++++++++++++++++
A tout point M d’affixe z non nulle du plan complexe, on associe le point M’
1 1
d’affixe z’ telle que : 𝑧 ′ = (𝑧 + )
2 𝑧
1) Déterminer l’ensemble des points M tels que z’ soit un nombre réel
2) On suppose que M décrit le cercle de centre O et de rayon 2
a) Vérifier que : 𝑧 = 2𝑒 𝑖𝜃 , (𝜃 ∈ 𝑅)
b) Démontrer que M’ décrit une conique dont on déterminera les
éléments caractéristiques
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287

++++++++++++++++++++++++Exercice 18:++++++++++++++++++++++++++
1) Déterminer, suivant les valeurs du nombre réel m, la nature de l’ensemble
(Γ𝑚 )des points M(x, y) tels que :
2𝑚𝑥² + 8𝑚𝑥 − (𝑚 − 1)𝑦 2 + 7𝑚 − 2 = 0
2) Déterminer m pour que (Γ𝑚 ) soit:
a) un cercle b) une hyperbole équilatère
1
3) Tracer (Γ𝑚 ) pour 𝑚 = 𝑒𝑡 𝑚 = 2
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 19:++++++++++++++++++++++++++
𝑥²+3
Soit f la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 (Γ) sa courbe représentative
𝑥√3
1) Etudier f et tracer sa courbe (Γ)
2) On pose : 𝑢
⃗ = √3𝑖 − 𝑗 𝑒𝑡 𝑣 = 𝑖 + √3𝑗
a) Déterminer une équation de (Γ) dans le repère (𝑂, 𝑢
⃗ , 𝑣)
b) En déduire que (Γ) est une hyperbole et déterminer les coordonnées
de ses foyers dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗)
++++++++++++++++++++++++Exercice 20:++++++++++++++++++++++++++
Le repère est orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗) direct
Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan dont les coordonnées vérifient
l’équation : 𝑥² + 11𝑦² − 10𝑥𝑦√3 + 16 = 0
1) Soit 𝜃 un nombre réel et (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ) le repère orthonormé image du repère
(𝑂, 𝑖, 𝑗) par la rotation de centre o et d’angle 𝜃. On désigne par (X, Y) les
coordonnées de M dans ce repère
Déterminer 𝜃 pour que l’équation de (Γ) dans le repère (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ) soit de la
forme : 𝛼𝑋² + 𝛽𝑌² = 𝛾
2) En déduire la nature de (Γ) et ses éléments caractéristiques. Tracer (Γ)
++++++++++++++++++++++++Exercice 21:++++++++++++++++++++++++++
𝑥 = 3𝑐𝑜𝑠𝜃
Soit (Γ) l’ensemble des points d’équation paramétriques : { 𝜗∈𝑅
𝑦 = 2𝑠𝑖𝑛𝜃
1) Quelle est la nature de (Γ). Donner ses éléments caractéristiques et
tracer (Γ)
9√5
2) Soit (D) la droite d’équation 𝑥 = , 𝑀(𝑚, 𝑝) un point de (Γ) et H le
5
projeté orthogonal de M sur (D)
a) Calculer p², MF² et MH² en fonction de m
𝑀𝐹²
b) Montrer que est un nombre indépendant de m
𝑀𝐻²
++++++++++++++++++++++++Exercice 22:++++++++++++++++++++++++++

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288

Soit 𝑍 = 5|𝑧|² + 3𝑧² − 8(𝑧 + 𝑧) − 24 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑧 ∈ ℂ, |𝑧| son module et 𝑧 son


conjugué. Soit M(x ; y) l’image de z dans le plan complexe
1) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que Z soit réel
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que Z soit
imaginaire pur
𝜋
3) En déduire l’ensemble des points M(x ; y) tels que :arg 𝑍 = −
2
4) Résoudre l’équation Z=0 et préciser les images de ses solutions
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = 𝑧 − 2(𝑧)² 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑧 ∈ ℂ, |𝑧| son module et 𝑧 son conjugué. Soit
M(x ; y) l’image de z dans le plan complexe
1) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que Z soit réel
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que Z soit
imaginaire pur
𝜋
3) En déduire l’ensemble des points M(x ; y) tels que :arg 𝑍 = −
2
4) Résoudre l’équation Z=0 et préciser les images de ses solutions
++++++++++++++++++++++++Exercice 24:++++++++++++++++++++++++++
Soit 𝑍 = 2𝑧² + 𝑖𝑧 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑧 ∈ ℂ, |𝑧| son module et 𝑧 son conjugué. Soit M(x ; y)
l’image de z dans le plan complexe
1) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que Z soit réel
2) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que Z soit
imaginaire pur
𝜋
3) En déduire l’ensemble des points M(x ; y) tels que :arg 𝑍 = −
2
++++++++++++++++++++++++Exercice 25:++++++++++++++++++++++++++
Soit (𝐶) l’ensemble des points M(x, y) vérifiant l’équation :
(𝑃): 𝑥² + 4𝑥 + 4𝑦(|𝑦| − 4) − 16 = 0
1) Montrer que (C) est la réunion d’une partie d’une ellipse (E) et d’une
partie d’une hyperbole (H)
2) Préciser le centre, l’axe focal et les sommets de (E)
3) Préciser le centre, l’axe focal et les sommets et les asymptotes de (H)
4) Construire (C)
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
LE DEFI
++++++++++++++++++++++++Exercice 26:++++++++++++++++++++++++++
1- Dans le plan rapporté à un repère orthonormal (O ; I ; J) d’unité
𝑥²
graphique 1cm, on considère l’hyperbole H d’équation − 𝑦² = 1
4

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289

a- Déterminer ses sommets et ses asymptotes


b- Tracer H
𝜋 𝜋
2- 𝜃 désigne un réel appartenant à l’intervalle ]− ; [, on considère
2 2
l’équation (E) d’inconnue complexe z :
(cos² 𝜃)𝑧² − (4 cos 𝜃)𝑧 + 5 − cos² 𝜃 = 0
Résoudre l’équation (E)
2
On montrera que l’une des solutions s’écrit sous la forme + 𝑖 tan 𝜃
cos 𝜃
3- Soit M’ et M’’ les points du plan complexe dont les affixes respectives
sont les nombres z’ et z’’, solutions de l’équation (E)
𝜋 𝜋
Montrer que lorsque 𝜃 décrit ]− ; [ les points M’ et M’’ appartiennent à une
2 2
branche (à préciser) de l’hyperbole H définie à la question 1
++++++++++++++++++++++++Exercice 27:++++++++++++++++++++++++++
Dans le plan rapporté à un repère orthonormal (O ; I ; J) d’unité graphique 6cm
cos 𝜃
𝑥=
2+cos 𝜃
Les points 𝑀𝜃 de coordonnées (x ; y) définies par : { sin 𝜃
avec 𝜃 ∈ [0; 2𝜋]
𝑦=
2+cos 𝜃
1- Calculer en fonction de 𝜃 la distance OMθ et la distance de Mθ à à la
droite D d’équation 𝑥 = 1
2- En déduire que, pour tout réel 𝜃 ∈ [0; 2𝜋], les points Mθ appartiennent à
une même ellipse (E) dont on précisera l’excentricité, le grand axe ainsi
que les coordonnées des quatre sommets et des points d’intersection
avec l’axe des ordonnées
3- Tracer l’ellipse (E)
++++++++++++++++++++++++Exercice 28:++++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie sur [0; 1] par 𝑓(𝑥) = √2𝑥² − 2𝑥 + 1
Soit Γ sa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthonormal
(O ; I ; J) et Δ le domaine limité par Γ, l’axe des abscisses et les droites d’équations
𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1
1- a) Montrer que Γ est incluse dans la courbe H d’équation :
1 2
2𝑦² − (𝑥 − ) = 1
2
b) Montrer que H est une hyperbole
Donner son axe focal, son centre et ses sommets. Tracer H et Γ
𝑢
𝐴 = 1 + + √1 + 𝑢
2
2- Soit u un nombre réel de [0; 1] ; on pose : { 𝑢
𝐵 = 1 + − √1 + 𝑢
2

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290

𝑢 𝑢²
Calculer le produit AB. En déduire que : (1) 0 ≤ 1 + − √1 + 𝑢 ≤
2 8
1
3- Soit 𝐼 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ; (on ne demande pas à calculer cette intégrale)
a- Utiliser (1) pour démontrer que, pour tout x de [0; 1] :

1 2 1 4 1 2 1 2
1 + 2 (𝑥 − ) − 2 (𝑥 − ) ≤ √1 + 4 (𝑥 − ) ≤ 1 + 2 (𝑥 − )
2 2 2 2
b- En déduire un encadrement de I
c- Donner une interprétation graphique de l’intégrale I
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
𝑥² 𝑦²
Soit (E) l’ellipse d’équation : + = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 𝑏
𝑎² 𝑏²
Soit U et V deux points de coordonnées
respectives (0; √𝑎2 − 𝑏 2 ) 𝑒𝑡 (0; −√𝑎2 − 𝑏 2 )
Calculer la somme des carrés des distances de U et V à une tangente à E
++++++++++++++++++++++++Exercice 30:++++++++++++++++++++++++++
Quel est l’ensemble des milieux des cordes d’une parabole qui contiennent le
foyer ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 31:++++++++++++++++++++++++++
Deux tangentes données à une parabole déterminent sur une tangente variable
un segment [𝑀𝑀′]. Montrer que la projection orthogonale de [𝑀𝑀′] sur la
directrice est à une longueur constante
++++++++++++++++++++++++Exercice 32:++++++++++++++++++++++++++
Démontrer que le point de contact d’une tangente à une hyperbole est le
milieu du segment que les asymptotes découpent sur elle

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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291

++++++++++ESSENTIEL DU COURS++++++++++++++
A-) OUTILS DE DENOMBREMENT
P-uplet d’ensemble :
Soit E un ensemble ayant n éléments et p un nombre entier naturel no nul
On appelle p-uplet de E tout élément de l’ensemble Ep. Leur nombre est 𝑛𝑝
Arrangement de p éléments d’un ensemble
Soit E un ensemble ayant n éléments et p un nombre entier naturel no nul et 𝑛 ≥
𝑝. On appelle arrangement de p éléments de E, tous p-uplets d’éléments de E
𝑝
deux à deux distincts. Leur nombre est 𝐴𝑛 = 𝑛(𝑛 − 1) ⋯ (𝑛 − 𝑝 + 1)
Permutation
Soit E un ensemble ayant n éléments
On appelle permutation de E, tout arrangement des n éléments de E
Leur nombre est 𝑛! = 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2) ⋯ 3 × 2 × 1
Combinaison :
Soit E un ensemble ayant n éléments et p un nombre entier naturel no nul et 𝑛 ≥
𝑝
On appelle combinaison de p éléments de E, tout sous-ensemble de E ayant p
𝑝
𝑝 𝑛! 𝐴𝑛
éléments. Leur nombre est 𝐶𝑛 = =
𝑝!(𝑛−𝑝)! 𝑝!
Echantillonnage :
Modélisation Les p éléments Les p éléments Nombre total de
sont ordonnés sont distincts tirage
Tirage successif Oui Non P-uplet 𝑛𝑝
avec remise
𝑝
Tirage successif Oui Oui Arrangement 𝐴𝑛
sans remise
𝑝
Tirage simultané Non Oui Combinaison 𝐶𝑛
B-) PROBABILITE
Définition :
On appelle probabilité, un nombre réel compris entre 0 et 1 qui évalue les
chances de réalisation d’une expérience
●Si la probabilité d’un événement est égal à 0, alors cet événement est impossible
●Si la probabilité d’un événement est égal à 1, alors cet événement est certain
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292

Propriétés :
Pour chaque événement A ; 0 ≤ 𝑃(𝐴) ≤ 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃(𝛺) = 1 𝑒𝑡 𝑃(∅) = 0
La somme des probabilités de tous les événements élémentaires de A est égale à 1
𝐴 étant l’événement contraire de A, on a : 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐴) = 1
Soient A et B deux événements :
●Si 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵)
●S’ils sont quelconques : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)
Deux événements A et B sont indépendants lorsque : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵)
Equiprobabilité
Dans une épreuve où tous les évènements élémentaires d’un univers 𝛺 sont
équiprobables, la probabilité de l’évènement A est :
card A Nombre de cas fovorables
P(A) = =
card Ω Nombre de cas possibles
Variable aléatoire :
Soit X la variable aléatoire telle que : 𝑋 = {𝑥0 ; 𝑥1 ; ⋯ ; 𝑥𝑛 }
●La loi de probabilité :
𝑥𝑖 𝑥0 𝑥1 …………………….. 𝑥𝑛
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 𝑃0 𝑃1 …………………….. 𝑃𝑛
𝑛
Avec ∑𝑖=0 𝑃𝑖 = 𝑃0 + 𝑃1 + ⋯ + 𝑃𝑛 = 1
●Espérance mathématique d’une variable aléatoire
𝑛

𝐸(𝑋) = ∑ 𝑥𝑖 𝑃𝑖 = 𝑥0 𝑃0 + 𝑥1 𝑃1 + 𝑥2 𝑃2 + ⋯ + 𝑥𝑛 𝑃𝑛
𝑖=0
●La variance et l’Ecart type :
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋))² 𝑒𝑡 𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋)
Epreuve de Bernoulli :
On appelle épreuve de Bernoulli, toute épreuve aléatoire ne compte que 2
éventualités (le succès p et l’échec q) avec 𝑝 + 𝑞 = 1 à n expériences
La probabilité d’avoir exactement k succès est : 𝑃(𝑋 = 𝑘) = 𝐶𝑛𝑘 𝑝𝑘 (1 − 𝑝)𝑛−𝑘
La loi Binomiale :
Soit une suite de n épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes
Soit p la probabilité du succès et q celle de l’échec
Soit X la variable aléatoire qui désigne le nombre de succès
𝐸(𝑋) = 𝑛𝑝 𝑉(𝑋) = 𝑛𝑝𝑞 𝑒𝑡 𝜎(𝑋) = √𝑛𝑝𝑞
Probabilité conditionnelle :
Soient deux événements A et B de probabilités non nulles telle que 𝐴 ∩ 𝐵 ≠ ∅
L a probabilité de réalisation de A quand B est réalisé s’appelle probabilité
conditionnelle de A par rapport à B ou probabilité de A sachant B
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293

𝑃(𝐴∩𝐵)
𝑃(𝐴⁄𝐵) = 𝑃𝐵 (𝐴) = avec 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝐴)
𝑃(𝐵)
Soit l‘arbre pondéré permettant de calculer les probabilités totales et
conditionnelles

𝑃(𝐵⁄𝐴) 𝐵 𝐴∩𝐵
𝑃(𝐴) 𝐴
𝐵 𝐴∩𝐵
𝑃(𝐴) 𝐴 𝐵 𝐴∩𝐵
𝐴∩𝐵
𝐵

NB : ●La somme des probabilités issues de même nœud est égale à 1


𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐴) = 1; 𝑃(𝐵⁄𝐴) + 𝑃 (𝐵⁄𝐴) = 1; 𝑃 (𝐵⁄ ) + 𝑃 (𝐵⁄ ) = 1
𝐴 𝐴
●La probabilité d’un chemin est égale au produit des probabilités des branches
qui le composent : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) ; 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵)
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) ; 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵)
Le schéma de cet arbre peut élargie sur trois évènements et plus comportant
chacun deux éventualités (un évènement et son contraire) et les mêmes règles
s’appliques
●La probabilité totale : 𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)
Indépendance entre deux évènements
Deux évènements A et B sont indépendants si et seulement si la réalisation de
l’un ne conditionne pas l’autre
𝑃(𝐴) = 𝑃𝐵 (𝐴) = 𝑃𝐵 (𝐴)
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) car {
𝑃(𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃𝐴 (𝐵)
Exemple : Dans un jeu de 32 cartes, on tire une carte et on note les évènements :
A « Obtenir la carte de roi »
B« Obtenir la carte de cœur »
𝐴 ∩ 𝐵 « Obtenir la carte roi de cœur »
Montrons que les évènements A et B sont indépendants
4 1 8 1 1
𝑃(𝐴) = = ; 𝑃(𝐵) = = ; 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =
32 8 32 4 32
1 1 1 1
Preuve : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = × = 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) =
4 8 32 32
Alors A et B sont indépendants

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294

EXERCICE 1 :
Résoudre dans N les équations suivantes :
a) 𝐶𝑛𝑛−2 = 28
𝑛−5 𝑛−7
b) 𝐶𝑛−1 = 3𝐶𝑛−3
𝑝 𝑝−1 𝑝
c) 𝑋² − 𝐶𝑛 𝑋 + 𝐶𝑛−1 𝐶𝑛−1 = 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Résolvons dans N les équations suivantes :
a) Cnn−2 = 28 on pose n − 2 ≥ 0 ⟹ n ≥ 2
n! n(n − 1)(n − 2)! n(n − 1)
= = = 28 ⟹ n2 − n = 56 ⟹
(n − 2)! (n − n + 2)! 2(n − 2)! 2
n2 − n + 56 = 0 ⟹ ∆= (−1)2 − 4(56) = 225 ⟹ √∆= 15
1−15 1+15
n1 = = −7 à rejeter n2 = =8 d′ où n = 8
2 2
𝑛−5 𝑛−7
b) 𝐶𝑛−1 = 3𝐶𝑛−3 on pose n − 7 ≥ 0 ⟹ n ≥ 7
(n − 1)! (n − 3)!
=3 ⟹
(n − 5)! (n − 1 − n + 5)! (n − 7)! (n − 3 − n + 7)!
(n − 1)(n − 2)(n − 3)(n − 4)(n − 5)! (n − 3)(n − 4)(n − 5)(n − 6)(n − 7)!
=3 ⟹
4(n − 5)! 4(n − 7)!
(n − 1)(n − 2) = 3(n − 5)(n − 6) ⟹ n2 − 3n + 2 = 3n2 − 33n + 90 ⟹
2n − 30n + 88 = 0 ⟹ n2 − 15n + 44 = 0 ⟹ ∆= (−15)2 − 4(44) = 49
2

15 − 7 15 + 7
⟹ √∆= 7n1 = = 4 à rejeter n2 = = 11 d′ où n = 11
2 2
p p−1 p
d) X² − Cn X + Cn−1 Cn−1 = 0
p 2 p−1 p p p−1 p
∆= (Cn ) − 4Cn−1 Cn−1 comme Cn = Cn−1 + Cn−1 alors

p−1 p 2 p−1 p p−1 p 2 p−1 p


∆= (Cn−1 + Cn−1 ) − 4Cn−1 Cn−1 = (Cn−1 − Cn−1 ) ⟹ √∆= Cn−1 + Cn−1

p p−1 p p−1 p p−1 p


Cn − (Cn−1 − Cn−1 ) Cn−1 − Cn−1 − Cn−1 + Cn−1 p
X1 = = = Cn−1
2 2
p p−1 p p−1 p p−1 p
Cn + (Cn−1 − Cn−1 ) Cn−1 − Cn−1 + Cn−1 − Cn−1 p−1
X1 = = = Cn−1
{ 2 2
p−1 p
d′ où S = {Cn−1 ; Cn−1 }
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 2 :
Dans une classe de 40 élèves, 28 apprennent l’anglais, 16 l’allemand et 8 les deux
langues
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295

On choisi au hasard un élève dans cette classe et on considère les évènements :


A « l’élève choisi apprend l’anglais » et B « l’élève choisi apprend l’allemand »
Calculer les probabilités des évènements suivants : 𝐴 ; 𝐵 ; 𝐴 ∩ 𝐵 𝐴 ∪ 𝐵
𝑒𝑡 𝐴 ∪ 𝐵
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Calculons les probabilités des évènements suivants : 𝑨 ; 𝑩 ; 𝑨 ∩ 𝑩 𝑨 ∪
𝑩 𝒆𝒕 𝑨 ∪ 𝑩
28
●P(A) = = 0,7 alors P(A) = 0,7
40
16
●P(B) = = 0,4 alors P(B) = 0,4
40
8
●P(A ∩ B) = = 0,2 alors P(A ∩ B) = 0,2
40
●P(A ∪ B) = P(A) + P(B) − P(A ∩ B) = 0,7 + 0,4 − 0,2 = 0,9 alors P(A ∪
B) = 0,9
●P(A ∪ B) = P(A) + P(B) − P(A ∩ B) avec P(A) + P(A) = 1 ⟹
P(A) = 1 − 0,7 = 0,3 et
On sait que B = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) ⟹ P(B) = P(A ∩ B) + P(A ∩ B) ⟹
P(A ∩ B) = 0,4 − 0,2 = 0,2 alors
P(A ∪ B) = 0,3 + 0,4 − 0,2 = 0,5 ⟹ P(A ∪ B) = 0,5
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 3 :
On lance simultanément deux dés non truqués dont les faces sont numérotées de
1 à 6. On note les deux numéros obtenus sur les faces supérieures. Calculer la
probabilité de chacun des évènements :
1) La somme des numéros obtenus est égale à 6
2) La somme des numéros obtenus est impaire
3) La somme des numéros obtenus est supérieure à 8
4) La somme des numéros obtenus est inférieure à 4
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
On note par r le numéro des faces du 1er dé et par s celui du second dé et S la
somme de numéros obtenus
𝒓+𝒔 1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6 7
2 3 4 5 6 7 8
3 4 5 6 7 8 9
4 5 6 7 8 9 10
5 6 7 8 9 10 11
6 7 8 9 10 11 12
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296

Soit 𝛺 l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑𝛺 = 62 = 36


Calculons la probabilité des évènements suivants :
1) La somme des numéros obtenus est égale à 6
card(S = 6) 5 5
P(S = 6) = = ⟹ P(S = 6) =
cardΩ 36 36
2) La somme des numéros obtenus est impaire
card(S = impair) 18 1 1
P(S = impair) = = = ⟹ P(S = impair) =
cardΩ 36 2 2
3) La somme des numéros obtenus est supérieure à 8
card(S > 8) 10 5
P(S > 8) = = ⟹ P(S > 8) =
cardΩ 36 18
4) La somme des numéros obtenus est inférieure à 4
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝑆 < 4) 3 1
𝑃(𝑆 < 4) = = ⟹ 𝑃(𝑆 > 8) =
𝑐𝑎𝑟𝑑𝛺 36 12
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 4 :
A la kermesse du lycée, un jeu consiste à tirer 2 enveloppes parmi 5 dont une
contient un billet de 1000f, 2 contiennent chacune un billet de 500f et les 2 autres
contiennent chacune une feuille sans valeur
Les enveloppes sont identiques et non transparentes
1) Quelle est la probabilité de ne rien gagner ?
2) Quelle est la probabilité de gagner exactement 500f
3) Quelle est la probabilité de gagner exactement 1000f
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐴2 5×4
Soit 𝛺 l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑𝛺 = 𝐶52 = 5
= = 10
2! 2

1000f 500f 0f

1) Soit A « l’évènement de ne rien gagner »


𝐶22 1
𝑃(𝐴) = = = 0,1
10 10
2) Soit B « l’évènement de gagner exactement 500f »
𝐶21 × 𝐶21 2 × 2 4
𝑃(𝐵) = = = = 0,4
10 10 10
3) Soit C « l’évènement de gagner exactement 1000f »
𝐶11 × 𝐶21 + 𝐶22 1 × 2 + 1 3
𝑃(𝐶) = = = = 0,3
10 10 10
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
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297

EXERCICE 5 :
Un sac contient un jeton marqué 1, deux jetons marqués 2 et trois jetons marqués
3. On tire du sac simultanément et au hasard 2 jetons. On désigne par X la
variable aléatoire qui à chaque tirage de deux jetons associe la somme des
numéros marqués sur les deux jetons.
1) Déterminer la loi de probabilité de X
2) Déterminer et représenter graphiquement la fonction de répartition de X
3) Calculer son espérance mathématique 𝐸(𝑋) et sa variance 𝑉(𝑋) et
l’écart type 𝛿(𝑋)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++

A2 6×5
Soit 𝛺 l’univers : cardΩ = C62 = 6
= = 15
2! 2
X est la variable aléatoire qui à chaque tirage associe la somme des numéros tirés
1 + 2 = 3 ; 1 + 3 = 4 ; 2 + 2 = 4 ; 2 + 3 = 5 𝑒𝑡 3 + 3 = 6
Alors X prend les valeurs : {3; 4; 5; 6}
1) Déterminons la loi de probabilité de X
𝐶11 × 𝐶21 2 𝐶11 × 𝐶31 + 𝐶22 3 + 1 4
𝑃(𝑋 = 3) = = ; 𝑃(𝑋 = 4) = = = ;
15 15 15 15 15
𝐶21 × 𝐶31 2 × 3 6 𝐶32 3 1
𝑃(𝑋 = 5) = = = 𝑒𝑡 𝑃(𝑋 = 6) = = =
15 15 15 15 15 5
𝑥𝑖 3 4 5 6
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 2 4 6 1
15 15 15 5
2) Déterminons et représentons graphiquement la fonction de répartition de X
Comme 𝐹(𝑋) = 𝑃(𝑋 ≤ 𝑥𝑖 )
x < 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(x < 3) = 0
2
3 ≤ x < 4 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(3 ≤ x < 4) =
15
2 4 6 2
4 ≤ x < 5 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(4 ≤ x < 5) = + = =
F(X) = 15 15 15 5
6 6 12 4
5 ≤ x < 6 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(5 ≤ x < 6) = + = =
15 15 15 5
4 1
{ x ≥ 6 alors P(x ≥ 6) = + = 1
5 5

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298

1 2 3 4 5 6 7 8
0

3) Calculons son espérance mathématique 𝑬(𝑿) et sa variance 𝑽(𝑿) et l’écart


type 𝝈(𝑿)
2 4 6 3 6+16+30+18
●𝐸(𝑋) = ∑4𝑖=1 𝑥𝑖 𝑃𝑖 = 3 × +4× +5× +6× =
15 15 15 15 15
70 14
𝐸(𝑋) = = = 4,66
15 3
𝐸(𝑋) = 4,66
2
●𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸(𝑋 2 ) = ∑4𝑖=1(𝑥𝑖 )²𝑃𝑖
2 4 6 3 18 + 64 + 150 + 108
𝐸(𝑋 2 ) = 3² × + 4² × + 5² × + 6² × =
15 15 15 15 15
340 68
= =
15 3
68 14 2 68 196 204 − 196 8
𝑉(𝑋) = −( ) = − = = ⟹ 𝑉(𝑋) = 0,889
3 3 3 9 9 9
●𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋) = √0,889 = 0,942 ⟹ 𝜎(𝑋) = 0,942
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 6 :
Une urne contient quatre jetons marqués respectivement 1; 2; 3 𝑒𝑡 (𝑚 ∈ 𝑅 ∗ ).On
tire au hasard un jeton dans l’urne. On note 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 et 𝑃𝑚 les probabilités
respectives de tirer le jeton marqué 1 ;2 ;3 et m.
1
𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 et 𝑃𝑚 constituent dans cet ordre une suite arithmétique de raison
8
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299

1
1) a) Montrer que : 𝑃1 =
16
b) Calculer 𝑃2 ; 𝑃3 ; 𝑃𝑚
2) On considère X la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le nombre
marqué sur le jeton tiré
a) Définir la loi de probabilité de la variable X
b) Calculer m sachant que l’espérance mathématique de X vaut 2
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Comme 𝑃1 ; 𝑃2 ; 𝑃3 et 𝑃𝑚 constituent dans cet ordre une suite arithmétique de
1 1
raison alors on pose: 𝑃𝑛 = 𝑃1 + (𝑛 − 1)𝑟 = 𝑃1 + (𝑛 − 1)
8 8
1 2 3
𝑃2 = 𝑃1 + ; 𝑃3 = 𝑃1 + 𝑒𝑡 𝑃𝑚 = 𝑃1 +
8 8 8
𝟏
1) a) Montrons que : 𝑷𝟏 =
𝟏𝟔
1 2 3
●P1 + P2 + P3 +Pm = 1 ⟹ P1 + P1 + + P1 + + P1 + = 1 ⟹
8 8 8
1+2+3 8−6 2 1 𝟏
4P1 = 1 − ⟹ 4P1 = = = ⟹ 𝐏𝟏 = cqfm
8 8 8 4 𝟏𝟔
b) Calculons 𝑷𝟐 ; 𝑷𝟑 ; 𝑷𝒎
1 1 1 3 3
●𝑃2 = 𝑃1 + = + = ⟹ 𝑃2 =
8 16 8 16 16
2 1 2 5 5
●𝑃3 = 𝑃1 + = + = ⟹ 𝑃3 =
8 16 8 16 16
3 1 3 7 7
●𝑃𝑚 = 𝑃1 + = + = ⟹ 𝑃𝑚 =
8 16 8 16 16
2) On considère X la variable aléatoire qui, à chaque tirage, associe le nombre
marqué sur le jeton tiré : 𝑋 = {1; 2; 3 𝑒𝑡 𝑚}
a) La loi de probabilité de la variable X
𝑥𝑖 1 2 3 𝑚
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 1 3 5 7
16 16 16 16
b) Calculons m sachant que l’espérance mathématique de X vaut 2
4
1 6 15 7𝑚 7 22 10
𝐸(𝑋) = ∑ 𝑥𝑖 𝑃𝑖 = 2 ⟹ + + + =2⟹ 𝑚=2− = ⟹
16 16 16 16 16 16 16
𝑖=1
10
𝑚=
7
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 7 :
Trois Messieurs appelés A, B et C entrent au restaurant et déposent leurs
chapeaux notés a, b et c au vestiaire. Lorsqu’ils sortent, chacun des Messieurs
reprend l’un des trois chapeaux sans vérifier si c’est le sien

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300

1) Combien ya-il de repartitions possibles des trois chapeau entre les trois
Messieurs ?
2) On suppose que chacune de ces repartitions a la même probabilite de
survenir. Quelle est la probabilité pour que :
a) Aucun des Messieurs n’ait son propre chapeau
b) Un seul ait son chapeau
c) Deux aient leur chapeau
d) Les trois aient aient leur chapeau
Additionner les probabilité de a) , b), c) et expliquer le résultat trouvé
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
1) Le nombre de répartition est : 𝑁 = 3! = 6
2) Calculons la probabilité des évènements :
a. A « Aucun des Messieurs n’ait son propre chapeau »
𝐴 𝑎 𝐴 𝑎
card(A)
P(A) = le nombre de répartition est 𝐵 𝑏 𝐵 𝑏
6
𝐶 𝑐 𝐶 𝑐
2 1 1
P(A) = = ⟹ P(A) =
6 3 3
b. B «Un seul ait son chapeau »
𝐴 𝑎 𝐴 𝑎 𝐴 𝑎
card(B)
P(B) = le nombre de répartition est 𝐵 𝑏 𝐵 𝑏 𝐵 𝑏
6
𝐶 𝑐 𝐶 𝑐 𝐶 𝑐
3 1 1
P(B) = = ⟹ P(B) =
6 2 2
c. C « Deux aient leur chapeau »
𝐴 𝑎
card(C) 1 1
P(C) = le nombre de répartition est 𝐵 𝑏 P(C) = ⟹ P(C) =
6 6 6
𝐶 𝑐
d. D « Les trois aient aient leur chapeau »
𝐴 𝑎
card(D) 1 1
P(D) = le nombre de répartition est 𝐵 𝑏 P(D) = ⟹ P(D) =
6 6 6
𝐶 𝑐
Additionnons les probabilité de a) , b), c) et expliquons le résultat trouvé
1 1 1 2+3+1
P(A) + P(B) + P(C) = + + = =1
3 2 6 6
Ce résultat était attendu car, car A, B et C sont trois évènements deux à
deux incompatibles dont l’union est l’évènement certain Ω
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 8:
Deux amis se sont donnés rendez-vous entre 12h et 13h et ont décidés qu’ils ne
s’attendraient pas plus de 10 minutes.
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301

Calculer la probabilité pour qu’ils se rencontrent


++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit Ω l’univers : card(Ω) = 60² = 3600 car 13h − 12h = 1h = 60minutes
card(A)
Soit A « l’évènement des rencontre des deux amis » P(A) =
card(Ω)
Calculons card(A) : Choix des inconnus
Soit x le temps d’arrivé du premier et y celui de l’autre
Mise en équations
𝑥 − 𝑦 ≤ 10
Ils ne s’attendraient pas plus de 10 minutes : |𝑥 − 𝑦| ≤ 10 ⟹ {
𝑦 − 𝑥 ≤ 10
𝑥 − 𝑦 = 10 (𝐷1 )
{
𝑦 − 𝑥 = 10 (𝐷2 )

On constate que S + card(A) + S ′ = Sc mais S = S ′ alors card(A) = Sc − 2S


50 × 50
card(A) = 3600 − 2 × = 3600 − 2500 = 1100 ⟹ card(A) = 1100
2
1100 11 11
P(A) = = d′ où P(A) =
3600 36 36
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 9:
Les faces d’un dé cubique sont numérotés respectivement 6 ; 6 ; 6 ; 5 ; 4 et 3. On suppose
que lors d’un lancer, la probabilité d’apparition de chaque face est 𝑘𝑥; 𝑥 étant le numéro
de chaque face et 𝑘 un nombre réel
1
1) Montrer que 𝑘 =
30
2) On lance 4 fois ce dé, qu’elle est la probabilité d’obtenir 2 le numéro 6 ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝟏
1) Montrons que 𝒌 =
𝟑𝟎
Soit Ω l’univers associé à l’expérience ; on a :𝛺 = {3; 4; ; 5; 6; 6; 6} 𝑒𝑡
𝑃(𝛺) = 𝑃(3) + 𝑃(4) + 𝑃(5) + 3𝑃(6)
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302

La probabilité de l’apparition d’un numéro x est


𝑃(𝑥) = 𝑥𝑘, 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑃(3) = 3𝑘, 𝑃(4) = 4𝑘, 𝑃(5) = 5𝑘 𝑒𝑡 𝑃(6) = 6𝑘
1
D’où 𝑃(𝛺) = 3𝑘 + 4𝑘 + 5𝑘 + 3 × 6𝑘 = 12𝑘 + 18𝑘 = 30𝑘 = 1 ⟹ 30𝑘 = 1 ⟹ 𝑘 =
30
2) Calculons la probabilité de l’évènement A: « Obtenir 2 fois le numéro 6 au cours de 4
lancers » On utilise le schéma de Bernoulli pour chaque lancer, avec deux éventualités :
1 3
•Le succès : le numéro obtenu est 6 ; la probabilité est 𝑝 = 3 × 6𝑘 = 18𝑘 = 18 × =
30 5
3 2
•L’échec : le numéro obtenu n’est pas 6, la probabilité est 𝑞 = 1 − 𝑝 = 1 − =
5 5
D’où la probabilité de 2 succès sur les 4 lancers est :
3 2 2 4−2 3 2 2 2 9 4 216 216
𝑃(𝐴) = 𝐶42 ( ) ( ) =6×( ) ( ) =6× × = ⟹𝑃(𝐴) =
5 5 5 5 25 25 625 625
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 10:
On compose un jury en tirant au sort trois personnes parmi sept volontaires : quatre
hommes et trois femmes
X désigne la variable aléatoire qui associe à chaque tirage le nombre de femme qu’il présente
1) Déterminer la loi de probabilité de X et calculer son espérance mathématique
2) Calculer la probabilité pour qu’il y ait au moins une femme dans le jury
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐴37 7×6×5
Soit Ω l’univers : card(Ω) = C73 = = = 35
3! 3×2
1) Déterminons la loi de probabilité de X
La variable aléatoire X prend les valeurs 0 ; 1 ; 2 et 3
𝐶43 4 𝐶31 ×𝐶42 18 𝐶32 ×𝐶41 12 𝐶33 1
•𝑃(𝑋 = 0) = = 𝑃(𝑋 = 1) = = 𝑃(𝑋 = 2) = = 𝑃(𝑋 = 3) = =
35 35 35 35 35 35 35 35
D’où le tableau de probabilité :
𝑥𝑖 0 1 2 3
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 4 18 12 1
35 35 35 35
Calculons son espérance mathématique
3
4 18 12 1 45 9 9
𝐸(𝑋) = ∑ 𝑥𝑖 . 𝑝𝑖 = 0 × +1× +2× +3× = = ⟹𝐸(𝑋) =
35 35 35 35 35 7 7
𝑖=0
2) Calculons la probabilité pour qu’il y ait au moins une femme dans le jury
Soit A « l’évènement d’avoir au moins une femme dans le jury »
18 12 1 31 31
𝑃(𝐴) = 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2) + 𝑃(𝑋 = 3) = + + = ⟹ 𝑃(𝐴) =
35 35 35 35 35
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 11:
Dans une ville, il y a trois médecins. Quatre habitants de cette ville, malades le même jour,
appellent au hasard l’un de ces médecins
1) Quelle est la probabilité pour qu’un seul médecin soit appelé ?
2) Quelle est la probabilité pour que les trois médecins soient appelés ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
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303

Soit Ω l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 34 = 81


1) Calculons la probabilité pour qu’un seul médecin soit appelé
31 3
Soit A l’évènement « les quatre malades appellent un seul médecin » 𝑃(𝐴) = = ⟹
81 81
1
𝑃(𝐴) =
27
2) Calculons la probabilité pour que les trois médecins soit appelés
Soit B l’évènement « les trois médecins sont appelés »
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐵)
𝑃(𝐵) = ; Mais dans ce cas un médecin sera appelé deux fois donc on a le nombre
81
d’appel reçu par un médecin : 𝐶42 × 𝐴22 = 12 alors card(B) = 3 × 12 = 36 ; d’où
36 4 4
P(B) = = ⟹P(B) =
81 9 9
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 12:
Une caisse contient pêle-mêle 10 cubes rouges, 20 cubes jaunes et 5 cubes verts, tous de
la même taille
1) Quelle est la probabilité de pouvoir faire un drapeau République de Guinée :
a) En prenant simultanément 3 cubes ?
b) En prenant simultanément 4 cubes ?
2) Quelle est la probabilité en prenant 3cubes successivement, l’un après l’autre,
sans remise, d’obtenir dans l’ordre le drapeau de la République de Guinée
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Une caisse contient pêle-mêle 10 cubes rouges, 20 cubes jaunes et 5 cubes verts, tous de
la même taille
1) Calculons la probabilité de pouvoir faire un drapeau République de Guinée :
a) En prenant simultanément 3 cubes
3 𝐴335 35×34×33
Soit Ω l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶35 =
3!
=
3×2
= 35 × 17 × 11 = 6545 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) =
6545
Soit A l’événement « prendre simultanément 3 cubes »
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴) 1 1
1000
𝑃(𝐴) = avec card(A) = 𝐶10 × 𝐶20 × 𝐶51 = 10 × 20 × 5 = 1000 alors P(A) =
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) 6545
200 200
= ⟹𝑃(𝐴) =
1309 1309
b) En prenant simultanément 4 cubes
4 𝐴435 35×34×33×32
Soit Ω l’univers : card(Ω) = 𝐶35 = = = 35 × 17 × 11 × 8 = 6545
4! 4×3×2
alors card(Ω) = 52360
Soi B l’événement « prendre simultanément 4 cubes »
card(B) 2 1
𝑃(𝐵) = avec card(B) = 𝐶10 × 𝐶20 × 𝐶51 + 𝐶10
1 2
× 𝐶20 × 𝐶51 + 𝐶10
1 1
× 𝐶20 × 𝐶52
card(Ω)
2
𝐴10 𝐴220 𝐴25
card(B) = × 100 + × 50 + × 200 = 45 × 100 + 190 × 50 + 200 × 10 =
2! 2! 2!
16000 400 400
card(B) = 4500 + 9500 + 2000 = 16000 alors P(B) = = ⟹𝑃(𝐵) =
52360 1309 1309

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304

2) Calculons la probabilité en prenant 3 cubes successivement, l’un après l’autre,


sans remise, d’obtenir dans l’ordre le drapeau de la République de Guinée
Soit Ω l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐴335 = 35 × 34 × 33 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 39270
Soi C l’événement « prendre successivement sans remise 3 cubes»
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐶)
𝑃(𝐶) = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐶) = 𝐴110 × 𝐴120 × 𝐴15 = 10 × 20 × 5 = 1000
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺)
1000 100 100
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(𝐶) = = ⟹𝑃(𝐶) =
39270 3927 3927
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 13:
Cinq personnes se donnent rendez-vous dans un des cafés du village qui en compte cinq.
Chaque personne choisi au hasard l’un des cinq cafés
1) Calculer la probabilité pour que chacune des cinq personnes ait choisi un café
différent
2) Calculer probabilité pour que ces cinq personnes se retrouvent dans le même café
Calculer la probabilité pour qu’au moins deux se retrouvent dans le même café
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Soit Ω l’univers associé à l’expérience : card(Ω) = 55 = 3125 ⟹𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 3125
1) Calculons la probabilité pour que chacune des cinq personnes ait choisi un café
différent
Soit A l’évènement « chacune des cinq personnes ait choisi un café différent »
card(A) 120 24
P(A) = ; card(A) = A55 = 5! = 5 × 4 × 3 × 2 = 120; alors P(A) = =
card(Ω) 3125 625
24
P(A) =
625
2) Calculons la probabilité pour que ces cinq personnes se retrouvent dans le même
café
Soit B l’évènement « ces cinq personnes se retrouvent dans le même café »
card(B) 5 1 1
P(B) = ; card(B) = A15 = 5 alors P(B) = = ⟹ P(B) =
card(Ω) 3125 625 625
3) Calculons la probabilité pour qu’au moins deux se retrouvent dans le même café
Soit C l’évènement « au moins deux se retrouvent dans le même café »
Les évènements A et C sont contraires alors ;
24 601 601
P(A) + P(C) = 1 ⟹ P(C) = 1 − P(A) = 1 − = ⟹P(C) =
625 625 625
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 14:
Deux chasseurs Moussa et Mamadou aperssoivent ensemble un lièvre et tire
simultanement
1) Sachant que Moussa atteint et tue d’habitude 5 lièvres sur 6 et Mamadou 4 sur 5
Quelle est la probabilité pour que le lièvre soit tué ?
2) En fait ; Mamadou a tiré le premier.

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305

a) Quelle est la probabilité pour que Moussa tue le lièvre sachant que si Mamadou tire
et manque, les chances normales pour Moussa d’atteindre le lièvre se trouvent
diminuées de moitiée ?
Dans ces conditions : Mamadou tire le premier, puis Moussa ; quelle est la probabilité pour
le lièvre d’en échapper saint et sauf ?
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Deux chasseurs Moussa et Mamadou aperssoivent ensemble un lièvre et tire
simultanement
1) Sachant que Moussa atteint et tue d’habitude 5 lièvres sur 6 et Mamadou 4 sur 5
5
•Soit A « l’evenement pour que Moussa atteint le lièvre » 𝑃(𝐴) =
6
4
•Soit A « l’evenement pour que Mamadou atteint le lièvre » 𝑃(𝐵) =
5
Calculons la probabilité pour que le lièvre soit tué
5 4 2
𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵); mais 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = × =
6 5 3
5 4 2 25 + 24 − 20 29 29
alors 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = + − = = ⟹ 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) =
6 5 3 30 30 30
2) En fait ; Mamadou a tiré le premier.
a) Calculons la probabilité pour que Moussa tue le lièvre sachant que si
Mamadou tire et manque, les chances normales pour Moussa d’atteindre le
lièvre se trouvent diminuées de moitiée
1 1 5 5
𝑃(𝐴′ ) = 𝑃(𝐴) = × =
𝑃(𝐴′ ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴′ ) × 𝑃(𝐵) mais { 2 2 6 12 ⟹
4 1
𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐵) = 1 ⟹ 𝑃(𝐵) = 1 − 𝑃(𝐵) = 1 − =
5 5
5 1 1 𝟏
𝑃(𝐴′ ∩ 𝐵) = × = ⟹ 𝑷(𝑨′ ∩ 𝑩) =
12 5 12 𝟏𝟐
b) Dans ces conditions : Mamadou tire le premier, puis Moussa ; calculons la
probabilité pour le lièvre d’en échapper saint et sauf
5 4 7 1 7
P(A′ ∩ B) = P(A′ ) × P(B) ⟹ P(A′ ∩ B) = (1 − ) (1 − ) = × = ⟹
12 5 12 5 60
𝟕
𝐏 (𝐀′ ∪ 𝐁) =
𝟔𝟎
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
EXERCICE 15:
Une variable aléatoire X prend les 1 ; -1 et 2 avec les probabilités respectives 𝑒 𝑎 , 𝑒 𝑏 𝑒𝑡 𝑒 𝑐
𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) est égale à 1
1) Calculer 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 et la variance 𝑉(𝑋)
2) Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée (∆)
a) Calculer l’abscisse du point G barycentre de {(𝐴, 1), (𝐵, 2), (𝐶, 4)}
1
b) On pose : 𝜑(𝑀) = (𝑀𝐴2 + 2𝑀𝐵2 + 4𝑀𝐶 2 ), 𝑜ù 𝑀 est un point de ((∆).
7
Montrer que 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋)

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306

c) Déterminer l’ensemble (Γ) des points M de (∆) tels que 𝜑(𝑀) = 3


++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Une variable aléatoire X prend les 1 ; -1 et 2 avec les probabilités respectives 𝒆𝒂 ,
𝒆𝒃 𝒆𝒕 𝒆𝒄 𝒐ù 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄 sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) est égale à 1
1) Calculons𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄 et la variance 𝑽(𝑿)
•D’après la loi de la probabilité 𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑏 + 𝑒 𝑐 = 1 (1)
•Comme 𝐸(𝑋) = 1 ⟹ 𝑒 𝑎 − 𝑒 𝑏 + 2𝑒 𝑐 = 1 (2)
b= a+r
1ère Méthode : Comme 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression arithmétique alors : { ⟹
c = a + 2r
𝑎 𝑟 2𝑟
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑎+𝑟 𝑎+2𝑟 𝑒 (1 + 𝑒 + 𝑒 ) = 1
{𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑏 + 𝑒 𝑐= 1 ⟺ {𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑎+𝑟 + 𝑒 𝑎+2𝑟= 1 ⟺ { 𝑎 ⟺
𝑒 − 𝑒 + 2𝑒 = 1 𝑒 −𝑒 + 2𝑒 =1 𝑒 (1 − 𝑒 𝑟 + 2𝑒 2𝑟 ) = 1
1
𝑒𝑎 = 1 1
{ 1 + 𝑒 + 𝑒 2𝑟 ⟹
𝑟
1 1 + 𝑒 𝑟 + 𝑒 2𝑟 = 1 − 𝑒 𝑟 + 2𝑒 2𝑟 ⟺
𝑒𝑎 =
1 − 𝑒 𝑟 + 2𝑒 2𝑟
1 + 𝑒 𝑟 + 𝑒 2𝑟 = 1 − 𝑒 𝑟 + 2𝑒 2𝑟 ⟹ 2𝑒 𝑟 − 𝑒 2𝑟 = 0 ⟹ 𝑒 𝑟 (2 − 𝑒 𝑟 ) = 0 ⟹ 𝑟 = ln 2
1 1
Avec 𝑒 𝑎 = = ⟺ 𝑎 = − ln 7
1+𝑒 ln 2 +𝑒 2 ln 2 7
2 4
D’où 𝑏 = 𝑎 + 𝑟 = − ln 7 + ln 2 = ln 𝑒𝑡 𝑐 = 𝑎 + 2𝑟 = − ln 7 + 2 ln 2 = ln
7 7
2ème Méthode : Comme 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression arithmétique alors : 2b = a + c ⟹
e2b = ea+c (3)
D’où le système
ea + eb + ec = 1 (1)
{ea − eb + 2ec = 1 (2) ⟹ de (1) + (2)on a ∶ 2ea + 3ec = 2 ⟹
e2b = ea+c (3)
2 − 3ec 3
ea = = 1 − ec (4)
2 2
Dans (3)on a ∶
3 𝑒 2𝑏 3 3
𝑒 2𝑏−𝑐 = 𝑒 𝑎 ⟹ 𝑒 2𝑏−𝑐 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹ 𝑐 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹ 𝑒 2𝑏 = 𝑒 𝑐 − 𝑒 2𝑐 (5)
2 𝑒 2 2
𝑏 𝑐 𝑏
1 𝑐
De (1) − (2), on a ∶ 2𝑒 − 𝑒 = 0 ⟹ 𝑒 = 𝑒 (6)
2
1 2 3 1 3 1 3
De (6) dans (5)on a ( 𝑒 𝑐 ) = 𝑒 𝑐 − 𝑒 2𝑐 ⟹ 𝑒 2𝑐 = 𝑒 𝑐 − 𝑒 2𝑐 ⟹ 𝑒 𝑐 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹
2 2 4 2 4 2
1 3 7 𝑐 4 𝟒
( + ) 𝑒𝑐 =1⟹ 𝑒 =1⟹ 𝑒𝑐 = ⟹𝒄 = 𝐥𝐧
4 2 4 7 𝟕
1 4 1 4 2 2 𝟐
et dans (6)on a: 𝑒 𝑏 = 𝑒 ln7 = ∗ = ⟹ 𝑒 𝑏 = ⟹𝒃 = 𝐥𝐧 𝑒𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 (4) 𝑜𝑛 𝑎 ∶
2 2 7 7 7 𝟕
3 3 ln
4 3 4 6 1 𝟏
𝑒 𝑎 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹ 𝑒 𝑎 = 1 − 𝑒 7 = 1 − ∗ = 1 − = ⟹𝒂 = 𝐥𝐧
2 2 2 7 7 7 𝟕

𝑥 1 −1 2
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) ln
1 1 ln
2 2 ln
4 4
𝑒 7 = 𝑒 7 = 𝑒 7 =
7 7 7

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307

2 1 2 4 1+2+16 19−7 12
D’où : 𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) = 12 × 7 + (−1)2 × 7 + 22 × 7 − 12 = 7
−1=
7
=
7

𝟏𝟐
𝑽(𝑿) =
𝟕
2) Soit 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée
(∆)
a) Calculons l’abscisse du point G barycentre de {(𝑨, 𝟏), (𝑩, 𝟐), (𝑪, 𝟒)}
𝛼𝑥𝐴 + 𝛽𝑋𝐵 + 𝛾𝑥𝐶 1 × 1 − 1 × 2 + 4 × 2 7
𝑥𝐺 = = = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥𝐺 = 1
𝛼+𝛽+𝛾 1+2+4 7
𝟏
b) On pose : 𝝋(𝑴) = (𝑴𝑨𝟐 + 𝟐𝑴𝑩𝟐 + 𝟒𝑴𝑪𝟐 ), 𝒐ù 𝑴 est un point de ((∆).
𝟕
Montrer que 𝝋(𝑮) = 𝑽(𝑿) Posons 𝑀 = 𝐺, 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1 1
𝜑(𝐺) = (𝐺𝐴2 + 2𝐺𝐵2 + 4𝐺𝐶 2 ) = (02 + 2 × 22 + 4 × 12 ) = (12)
7 7 7
12
𝑑′ 𝑜ù 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋) =
7
c) Déterminer l’ensemble (𝚪) des points M de (∆) tels que 𝝋(𝑴) = 𝟑
Introduisons le point G :
1 (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝛼𝐺𝐴2 + 𝛽𝐺𝐵 2 + 𝛾𝐺𝐶 2
𝜑(𝑀) = (𝑀𝐴2 + 2𝑀𝐵 2 + 4𝑀𝐶 2 ) =
7 7
7𝑀𝐺 2 + 𝐺𝐴2 + 2𝐺𝐵 2 + 4𝐺𝐶 2 12
= = 3 ⟹ 𝑀𝐺 2 + 𝜑(𝐺) = 3 ⟹ 𝑀𝐺 2 + =3
7 7
12 21 − 12 9 9 3√7 3√7
𝑀𝐺 2 = 3 − = = ⟹ 𝑀𝐺 = √ = ⟹ 𝑀𝐺 =
7 7 7 7 7 7
3√7
(Γ) est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 =
7

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308

ANALYSE COMBINATOIRE
++++++++++++++++++++++++Exercice 1 :++++++++++++++++++++++++++
Résoudre dans N les équations suivantes :
a) 𝐶𝑛−2 = 36
𝑛−4
b) 𝐶𝑛𝑛−1 = 𝐶𝑛−2
𝑝 𝑝 𝑝−1
𝑐) 𝑋² − 𝐴𝑛 𝑋 + 𝐴𝑛−1 (𝑝𝐴𝑛−1 ) =0
++++++++++++++++++++++++Exercice 2 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un groupe d’individus, on sait que les deux cinquièmes aiment les fraise,
deux tiers aiment les poires, un cinquième n’aime ni l’un ni l’autre et 144 aiment
les deux. De combien de personnes est constitué le groupe ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 3 :++++++++++++++++++++++++++
Combien d’anagrammes peut-on former avec les lettres du mot AVIONS qui
commencent ;
a. par la lettre A ?
b. par les lettres AV ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 4 :++++++++++++++++++++++++++
Un voyageur de commerce veut se rendre dans les quatre villes suivantes :
France-Allemagne-Italie-Portugal. Il peut commencer et terminer par la
ville qu’il veut. Combien de voyage peut-il réalisé ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 5 :++++++++++++++++++++++++++
On considère un dé cubique dont les faces sont numérotés de 1 à 6. On lance trois
fois de suite ce dé et on note à chaque lancer le chiffre inscrit sur face supérieure.
On appelle résultat le triplet des trois chiffres obtenus
1) Combien y’a-t-il de résultats possibles ?
2) Combien y’a-t-il de résultats qui n’ont pas de chiffre 1 ?
3) Combien y’a-t-il de résultats qui ont exactement deux fois le chiffre 1 ?
4) Combien y’a-t-il de résultats qui ont au moins une fois le chiffre 6 ?
5) Combien y’a-t-il de résultats dont la somme des trois chiffres est égale à 9 ?
6) Combien y’a-t-il de résultats dont les trois chiffres forment une suite
arithmétique ?
7) Combien y’a-t-il de résultats dont les trois chiffres forment une suite
géométrique ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 6 :++++++++++++++++++++++++++

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309

Un sac contient 26 lettres de l’alphabet. On tire successivement sans remise six


lettres du sac et on forme un mot.
a. Combien peut-on former de mots différents au total ?
b. Combien de ces mots commencent par un M ?
c. Combien de ces mots commencent par MATHS ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 7 :++++++++++++++++++++++++++
Combien d’équipes de football peut-on constitué avec vingt personnes si on ne
tient pas compte des places qu’occupent les joueurs ? et avec trente personnes ?
(Une équipe de football comporte 11 joueurs)
++++++++++++++++++++++++Exercice 8 :++++++++++++++++++++++++++
Une classe comporte 18 filles et 12 garçons. On veut choisir 5 représentants de la
classe pour la fête de fin d’année. Combien y’a-t-il de choix possibles :
a. Si on les choisit parmi les filles ?
b. Si on les choisit parmi les garçons ?
c. Si on veut avoir un groupe constitué de 3 filles et 2 garçons ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 9 :++++++++++++++++++++++++++
Une course met en compétition 15 chevaux
Un joueur mise sur les trois premiers (tiercé) et on suppose qu’il n’y a pas d’ex
aequo. Combien y’a-t-il :
a. De tiercé possibles ?
b. De tiercé donnant les trois chevaux gagnants dans l’ordre ?
c. De tiercé qui donnant les trois chevaux gagnants dans un autre ordre ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 10 :++++++++++++++++++++++++++
On tire simultanément une main de 13 cartes dans un jeu de 52 cartes
1) Combien de mains différentes peut-on former ?
2) a. Combien de mains ne comportent que des cartes rouges ?
b. Combien de mains ne comportent que des cartes noires ?
3) Combien de mains comportent :
a. Le roi de pique ?
b. Le roi et la dame de pique ?
c. Le roi, la dame et le valet de pique ?
d. Pour seuls piques le roi, la dame et le valet ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 11 :++++++++++++++++++++++++++
Soit n un entier naturel supérieur où égale à 4. On appelle diagonale du polygone
à n cotés, tout segment joignant deux sommets non consécutifs
𝑛(𝑛−3)
a. Montrer que le nombre de diagonales est
2
b. Quelle figure comporte 170 diagonales ?
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310

CALCULS DE PROBABILITE
++++++++++++++++++++++++Exercice 12 :++++++++++++++++++++++++++
On lance un dé pipé dont les faces sont numérotées de 1 à 6, et on note
le numéro tiré. La probabilité d’apparition de 6est le triple de celle de 1
et les numéros 1, 2, 3, 4 et 5 ont la même probabilité d’apparition
1) Calculer la probabilité d’apparition de chaque numéro
2) Calculer la probabilité de l’évènement « obtenir un numéro pair »
3) Calculer la probabilité de l’évènement « obtenir 2 ou 4 »
++++++++++++++++++++++++Exercice 13 :++++++++++++++++++++++++++
On lance deux fois de suite un dé cubique parfait dont les faces sont numérotées
de 1 à 6et l’on note 𝑎 le résultat du premier lancer et 𝑏 le résultat du second
lancer
On considère alors l’équation du second degré : 𝑥² + 𝑎𝑥 + 𝑏 = 0
Calculer la probabilité pour que cette équation admette des solutions (distinctes
ou confondues)
++++++++++++++++++++++++Exercice 14 :++++++++++++++++++++++++++
BAC TSE 1999
Un plongeur de restaurant lave 30 verres, dix de chaque type A, B et C. Au cours
de la vaisselle, deux verres sont cassés au hasard.
1) a) Quelle est la probabilité pour que les deux verres cassés soient de même
type
b) Quelle est la probabilité de casser au moins un verre du type A
c) Quelle est la probabilité de casser un verre du type B et un verre du type C
2) Soit X la variable aléatoire composant le nombre de verre de type A cassés
a) Quelle est la loi de probabilité de X
b) Calculer son espérance mathématique 𝐸(𝑋) et sa variance 𝑉(𝑋)
++++++++++++++++++++++++Exercice 15 :++++++++++++++++++++++++++
Un tireur vise une cible. La probabilité pour qu’il touche la cible est 0,7. Il tire trois
fois de suite. On note X le nombre de fois ou il a atteint la cible. Déterminer la loi
de probabilité de X
++++++++++++++++++++++++Exercice 16 :++++++++++++++++++++++++++
Une urne U contient une boule portant le numéro 1 et deux boules portant le
numéro 2.
Une urne v contient une boule portant le numéro 4 et n boules portant le numéro
3. On tire au hasard une boule de U, une boule de V et on désigne par X la

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311

variable aléatoire qui à chaque tirage associe la somme des numéros portés par
les deux boules
1) Déterminer en fonction de n la loi de probabilité de X
2) Calculer en fonction de n l’espérance mathématique 𝐸(𝑋)
59
3) Déterminer n pour que : 𝐸(𝑋) =
12
4) Déterminer la plus petite valeur de n pour la quelle 𝐸(𝑋) < 4,8
++++++++++++++++++++++++Exercice 17 :++++++++++++++++++++++++++
Une urne contient 10 boules : quatre rouges et six blanches.
1) On extrait simultanément trois boules de l’urne.
Soit X la variable aléatoire qui prend pour le nombre de boules rouges extraites.
Déterminer la loi de probabilité de X et calculer E(X)
2) On effectue cinq tirages successifs de trois boules avec remise avant chaque
tirage.
Calculer la probabilité que l’on obtienne exactement deux fois un tirage de trois
trois boule rouges
3) On effectue deux tirages successifs de trois boules avec remise.
Calculer la probabilité de l’événement : «la somme des nombres de boules rouges
obtenues lors des deux tirages est égale à trois»
++++++++++++++++++++++++Exercice 18 :++++++++++++++++++++++++++
1) Etudier les variations de la fonction 𝑓(𝑥) = 36𝑥² − 2𝑥 3 sur l′ intervalle[0; 18]
et déterminer la valeur de x pour la quelle f atteint, sur cet intervalle son
maximum.
2) On considère une urne contenant 36 boules indiscernables au toucher, dont n
sont rouges, n sont blanches et toutes les autres sont vertes (1 ≤ 𝑛 ≤ 17)
On tire au hasard et simultanément 3 boules de l’urne
a) Démontrer que le nombre de tirage donnant une boule de chaque
couleur est égale à f(n)
b) Soit P(n) la probabilité de tire une boule de chaque couleur. Exprimer P(n) en
fonction f(n) et en déduire la valeur n pour laquelle P(n) est maximum
++++++++++++++++++++++++Exercice 19 :++++++++++++++++++++++++++
BAC TSE 2008
Cinq individus ont été témoins d’un fait donné. Parmi eux on sait que deux
seulement sont des menteurs, mais on ignore lesquels. On questionne deux
témoins au hasard sur le fait considéré de façon indépendante. Quelle probabilité
a-t-on :
1) D’obtenir à chaque fois une description véridique des faits
2) D’obtenir deux versions contradictoires
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312

3) D’obtenir deux versions fausses


++++++++++++++++++++++++Exercice 20 :++++++++++++++++++++++++++
Deux joueurs, Daouda et Kemoko lancent simultanément chacun un dé dont les
faces sont numérotées de 1 à 6 ont la même probabilité de sortie. Le gagnant est
celui qui obtient un nombre supérieur à celui de l’autre. La partie est nulle si les
deux obtiennent le même numéro
1) Quelle est la probabilité que Daouda gagne ?
2) Quelle est la probabilité que Kemoko gagne ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 21 :++++++++++++++++++++++++++
M ISSA possède depuis plusieurs mois un téléphone mobile pour lequel il a
souscrit un forfait mensuel de deux heures. Soucieux de bien gérer ses dépenses,
il étudie l’évolution de ses consommations.
● Si pendant le mois noté 𝑛 il a dépassé son forfait, la probabilité qu’il le
1
dépasse le mois suivant noté (𝑛 + 1) est
5
● Si pendant le mois noté 𝑛 il n’a pas dépassé son forfait, la probabilité
2
qu’il le dépasse le mois suivant noté (𝑛 + 1) est
5
Pour n entier naturel strictement positif, On désigne par 𝐴𝑛 l’évènement « M ISSA
a dépassé son forfait le mois n » et 𝐵𝑛 l’évènement contraire
1
On pose 𝑝𝑛 = 𝑝(𝐴𝑛 ) 𝑒𝑡 𝑞𝑛 = 𝑝(𝐵𝑛 ) ; 𝑜𝑛 𝑎 𝑝1 =
2
Tous les résultats seront donnés sous de fractions irréductibles
1) a) Donner les probabilités de 𝐴𝑛+1 sachant que 𝐴𝑛 est réalisé et 𝐴𝑛+1
sachant que 𝐵𝑛 est réalisé
b) Montrer que pour tout entier naturel n non nul, les égalités suivantes
1 2
sont vraies : 𝑝(𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 ) = 𝑝𝑛 𝑒𝑡 𝑝(𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 ) = 𝑞𝑛
5 5
2 1
En déduire l’égalité suivante : 𝑝𝑛+1 = − 𝑝𝑛
5 5
1
2) Pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1 on pose 𝑢𝑛 = 𝑝𝑛 −
3
Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme 𝑢1
3) Ecrire 𝑢𝑛 𝑒𝑡 𝑝𝑛 en fonction de n. Déterminer la limite de 𝑝𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 22:++++++++++++++++++++++++++
Dans une urne il y’a 𝑛 boules rouges et 2𝑛 boules blanches
On tire simultanément 𝑝 boules de l’urne 𝑝 < 𝑛
1) Si 𝑛 = 5 𝑒𝑡 𝑝 = 4 ; calculer les probabilités des évènements suivants :
A : Obtenir deux boules blanches et deux boules rouges
B : Obtenir au moins une blanche

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313

(On donnera les résultats sous la forme de fractions irréductibles)


2) On suppose que 𝑝 = 2 et n un entier naturel quelconque tel que : 𝑛 ≥ 2
a) Calculer la probabilité 𝑃𝑛 d’obtenir deux boules de même couleur
b) Démontrer que la suite (𝑃𝑛 )𝑛≥2 est majorée par 1
Quel est le sens de variations de (𝑃𝑛 )𝑛≥2 ?
c) Déduire de la question précédente que (𝑃𝑛 )𝑛≥2 est convergente et calculer sa
limite
++++++++++++++++++++++++Exercice 23:++++++++++++++++++++++++++
Un carré ABCD de coté 35cm, est divisé en 1225 (soit 35²) petit carré de 1cm de
coté par un segment régulièrement espacés et parallèle soit au segment [𝐴𝐵] ,
soit au segment [𝐴𝐷]
1) On appelle « nœud « tout point d’intersection de deux segment de ce
quadrillage qui n’est pas situé sur les cotés du carré ABCD
a) Combien y’a-t-il de nœuds dans le quadrillage ?
b) On choisi au hasard un de ses nœuds et on le note M. Soit I le projeté
orthogonal de M sur la droite (AB) et J le projeté orthogonal de M sur la
droite (AD)
Déterminer la probabilité de chacun des événements :
b-1 : le quadrillage AIMJ est un carré
b-2 : le quadrillage AIMJ est un rectangle de périmètre 24 cm
2) 𝑛 étant un entier naturel non nul, on note 𝑆𝑛 la somme des n premiers
entiers naturels non nuls.
𝑛(𝑛+1)
a) Démontrer que 𝑆𝑛 =
2
b) Combien y a-t-il d’entiers naturels non n tels que : 𝑆𝑛 ≤ 1225 ?
3) Les petits carrés du quadrillage sont numérotés de 1 à 1225
a) On choisi au hasard un des carrés, et on note son numéro k
Quelle est la probabilité pour qu’il existe un entier naturel non nul n tel que Sn =
k?
Un tel événement est appelé « succès »
b) On réalise 5 fois l’épreuve précédente
Quelle est la probabilité d’obtenir au moins trois « succès » ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 24:++++++++++++++++++++++++++
Une urne contient cinq boules indiscernables : deux vertes et trois rouges. On
répète n fois l’épreuve consistant à tirer une boule de l’urne, noter sa couleur et
remettre dans l’urne
a) Calculer la probabilité 𝑃𝑛 de n’obtenir que des boules rouges lors des n
tirages
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314

b) Démontrer que la suite 𝑃𝑛 est décroissante et calculer lim 𝑃𝑛


𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 25 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un jeu de 32 cartes, on distingue quatre couleurs : pique, cœur, carreau et
trèfle et dans chaque couleur, huit hauteurs : as, roi, dame, valet, dix, neuf, huit
et sept
On dispose les cartes en quatre paquets contenant chacun les huit cartes d’une
même couleur, et on tire au hasard une carte de chaque paquet (exemple de
tirage : as de pique , sept de cœur, roi de carreau, sept de trèfle)
1) a) Combien y a-t-il de tirage possibles ?
b) Calculer la probabilité pour que le tirage contienne :
●quatre cartes de même hauteur ;
●au moins une dame ;
●trois rois et un valet
On donnera chaque résultat sous forme de fraction irréductible, puis on
indiquera une valeur approchée
2) Un tirage est gagnant lorsqu’il contient au moins deux As. Le joueur
reçoit 1000f si le tirage contient les quatre as, 30f si le tirage contient
exactement trois as, 2f si le tirage contient exactement deux as.
Calculer les probabilités d’obtenir ces différents gains.
On donnera chaque résultat sous forme de fraction irréductible
3) La réglementation des jeux de hasard indique que : « les gains doivent-
être inversement proportionnels à leur probabilité ».
Examiner si les sommes attribuées pour tirages gagnants respectent ce principe.
++++++++++++++++++++++++Exercice 26:++++++++++++++++++++++++++
Une urne contient cinq boules : trois blanches et deux noires. On tire
simultanément et au hasard deux boules de l’urne. On considère les événements :
A : « au moins une boule blanche »
B : « au moins une boule noire »
Les événements A et B sont-ils indépendants ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 27:++++++++++++++++++++++++++
La production d’une usine est assurée a 60% par une machine A et à 40% par une
machine B. La machine A fabrique 1% de pièces défectueuse et la machine B, 3%
On choisit une pièce au hasard à la sortie de l’usine.
1) Construire l’arbre pondéré de cette expérience aléatoire
2) Quelle est la probabilité que :
a) Cette pièce soit défectueuse et produite par B ?
b) Cette pièce soit défectueuse ?
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315

c) Cette pièce ait été produite par B sachant qu’elle est défectueuse ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 28 :++++++++++++++++++++++++++
Une urne contient 2n boules : n boules blanches et n boules noires. On tire au
hasard n boules de l’urne. On appelle X la variable aléatoire qui associe à chaque
tirage le nombre de boules blanches obtenues.
a) Déterminer la loi de probabilité de X
𝑝 2
b) En déduire la relation : (𝐶𝑛0 )2 + (𝐶𝑛1 )2 + (𝐶𝑛2 )2 + ⋯ + (𝐶𝑛 ) + ⋯ +
𝑛
(𝐶𝑛𝑛 )2 = 𝐶2𝑛
c) Dans le cos où 𝑛 = 4, calculer 𝐸(𝑋)𝑒𝑡 𝜎(𝑋)
++++++++++++++++++++++++Exercice 29:++++++++++++++++++++++++++
On considère un groupe de seize fourmis parmi lesquelles quatre ont une
caractéristique C
Ces quatre fourmis seront dites « de type C ». On prend simultanément et au
hasard cinq fourmis dans ce groupe
1) Calculer la probabilité :
a) 𝑝𝑎 de n’avoir, parmi ces cinq fourmis, aucun de type C
b) 𝑝𝑏 d’avoir exactement une fourmi de ce type
c) 𝑝𝑐 d’avoir au moins deux fourmis de ce type
On donnera chaque résultat sous forme de fraction irréductible, puis on
indiquera une valeur approchée à 10−4 près
2) On constate, après enquête, que, dans la population entière, la
répartition des fourmis de type C est de 1 sur 4. On estime la population
suffisamment nombreuse pour que le tirage de n fourmis soit assimilable
à n tirages successifs indépendants avec remise
On prend au hasard n fourmis (𝑛 ≥ 2) et on rappelle X la variable aléatoire
donnant le nombre de celles de type C
a) Calculer 𝑝(𝑋 = 0) 𝑒𝑡 𝑝(𝑋 = 1) en fonction de n et en déduire la probabilité
𝑝𝑛 d’avoir au moins deux fourmis de type C
3 𝑛−1 3+𝑛
b) Démontrer que 𝑝𝑛 > 0,9 si et seulement si ( ) ( ) < 0,1
4 4
3 𝑛−1 3+𝑛
c) On pose 𝑢𝑛 = ( ) ( )
4 4
𝑢𝑛+1
Calculer et démontrer que (𝑢𝑛 ) est une suite décroissante
𝑢𝑛
d) Trouver la plus petite valeur de n telle que 𝑝𝑛 > 0,9
++++++++++++++++++++++++Exercice 30 :++++++++++++++++++++++++++
Une boite contient 60 boules blanches et 40 boules noires

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316

On effectue dans cette boite des tirages successifs avec remise de chaque boule
après tirage. On s’arrêtera à l’obtention d’une boule blanche
PARTIE A : Dans cette partie, on ira au maximum à 4 tirages
On appelle X la variable aléatoire égale au nombre de tirages nécessaires à
l’obtention de la première boule blanche.
Par convention, X sera égal à 0 si l’on n’obtient pas de boule blanche après les 4
tirages
1) Calculer la probabilité pour que X soit égale à 0
2) Calculer la probabilité pour que X soit égale à k , k valant successivement
1 ; 2 ; 3 et 4
PARTIE B : Dans cette partie, on procédera à n tirages au maximum, n étant un
entier naturel non nul
De même, on appelle X la variable aléatoire égale au nombre de tirages
nécessaires à l’obtention de la première boule blanche.
Par convention, X sera égal à 0 si l’on n’obtient pas de boule blanche après les n
tirages
1) Calculer la probabilité pour que X soit égale à k , k valant successivement
1 ; 2 ; 3 et n
2) On considère la fonction polynôme f définie par :
𝑓(𝑥) = 1 + 2𝑥 + 3𝑥² + ⋯ + 𝑛𝑥 𝑛−1
Soit E(X) l’espérance mathématique de la variable aléatoire X
3 2
Montrer que :𝐸(𝑋) = 𝑓 ( )
5 5
3) On sait que , pour tout réel x différent de 1, on a :
𝑥 𝑛+1 − 1
1 + 𝑥 + 𝑥² + ⋯ + 𝑥 𝑛 =
𝑥−1
a) En dérivant les deux membres de l’égalité précédente, en déduire
une expression de : 1 + 2𝑥 + 3𝑥² + ⋯ + 𝑛𝑥 𝑛−1
5 5 2 𝑛
b) En déduire que : 𝐸(𝑋) = − (𝑛 + ) ( )
3 3 5
++++++++++++++++++++++++Exercice 31 :++++++++++++++++++++++++++
On considère le système de deux équations à deux inconnues (x ; y)
𝑥 − 2𝑦 = 3
{
𝑎𝑥 − 𝑏𝑦 = 𝑐
𝑜ù 𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont trois nombres tirés successivement au hasard dans l’ensemble
{1, 2, 3, 4, 5, 6} grâce à un dé cubique parfaitement équilibré.
Calculer les probabilités des événements :
1) A : Le système a un couple unique de solutions
2) B : Le système a une infinité de solutions
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317

3) C : Le système n’a pas de solution


4) D : Le système admet le couple unique de solution (3 ; 0)
5) E : Le système admet le couple unique de solution (0 ; 3)
++++++++++++++++++++++++Exercice 32 :++++++++++++++++++++++++++
Donner deux lois de probabilités, définies sur le même univers avec la même
espérance mathématique et des variances différentes
++++++++++++++++++++++++Exercice 33 :++++++++++++++++++++++++++
𝑥²+11𝑥+24
A-) Soit f la fonction numérique définie par : 𝑓(𝑥) = (𝑥+5)²
1) Etudier les variations de la fonction f et tracer sa courbe représentative
(C) dans un repère orthogonal (‖𝑖‖ = 1𝑐𝑚 𝑒𝑡 ‖𝑗‖ = 6𝑐𝑚)
Préciser la position relative de (C) et la droite d’équation 𝑦 = 1
𝑏 𝑐
2) Déterminer 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que 𝑓(𝑥) = 𝑎 + +
𝑥+5 (𝑥+5)²
3) Calculer en cm², l’aire du domaine plan, ensemble des points M dont les
1≤𝑥≤7
coordonnées (x ; y) vérifient : {
1 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
B-) Soit n un entier naturel ; on place dans une urne (n+10) boules blanches et
(2n+5) boules rouges. Un joueur tire une boule (toutes les boules ont la même
probabilité d’être tirées). S’il tire une boule blanche, il gagne, si non il perd
1) Quelle probabilité, 𝑃(𝑛) le joueur a-t-il de gagner à ce jeu ?
2) Etudier g, fonction numérique de x, variable réelle, définie par : 𝑔(𝑥) =
2𝑃(𝑥)
Tracer la courbe représentative (𝚪) dans le même repère. Déterminer les
coordonnées des points communs de (C) et (𝚪)
C-) Dans une seconde urne, on place (n+1) boules rouges, (n+3) boules blanches
et 6 boules noires. Le joueur tire une boule, l’observe, la remet et effectue un
second tirage (à chaque tirage, toutes les boules ont la même probabilité d’être
tirées). Il gagne dans les deux cas suivants :
●Lors du premier tirage, la boule extraite est blanche
●Lors du premier tirage, la boule extraite est noire et lors du second, la boule
extraite est blanche
1
1) Démontrer que la probabilité, 𝑄(𝑛) de gagner cette partie est 𝑓(𝑛)
2
2) Déduire du paragraphe A-) la valeur de n pour laquelle 𝑄(𝑛) est
maximale, et déterminer ce maximum de 𝑄(𝑛)
3) Démontrer qu’il existe 𝑛0 , entier naturel à déterminer, tel que pour
tout n entier, 𝑛 ≥ 𝑛0 , le joueur a au moins autant de chances de gagner au
second jeu qu’au premier

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318

++++++++++++++++++++++++Exercice 34 :++++++++++++++++++++++++++
Un sac contient 6 boules, numérotées de 0 à 5. On extrait simultanément 2 boules
qui portent respectivement les numéros 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 . A chaque résultat de ce tirage on
associe :
𝑎+𝑏
─Le nombre si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont pairs
2
─Le nombre 0 si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont impairs
─Le nombre |𝑎 − 𝑏| si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont parités différentes
1) Quelles les valeurs de la variable aléatoire X ainsi définie ?
2) Définir la loi de probabilité
3) Calculer l’espérance mathématique de X et la variance de X
++++++++++++++++++++++++Exercice 35:++++++++++++++++++++++++++
Cet exercice a pour but de déterminer lesquels des avions à 2 moteurs sont les
plus surs.
Un avion ne s’écrase pas tant que la moitié au moins de ses moteurs
fonctionnent. Les moteurs d’un avion tombent en panne de manière
indépendante.
On désigne par P la probabilité pour qu’un moteur tombe en panne
*A-) Dans cette partie 𝑃 = 0,1
1) Calculer la probabilité pour qu’un avion à deux moteurs s’écrase
2) Calculer la probabilité pour qu’un avion à 4 moteurs ait ses 4 moteurs en
panne
3) Calculer la probabilité pour qu’un avion à 4 moteurs ait exactement 3
moteurs en panne
4) En déduire la probabilité pour qu’un avion à 4 moteurs s’écrase
B-) On revient au cas général
1) On désigne par 𝑓(𝑃) la probabilité pour qu’un avion à 2 moteurs
s’écrase. Démontrer que 𝑓(𝑃) = 𝑃²
2) On désigne par 𝑔(𝑃) la probabilité pour qu’un avion à 4 moteurs
s’écrase. Démontrer que 𝑔(𝑃) = 𝑃2 (−3𝑃2 + 4𝑃)
3) On pose ℎ(𝑃) = 𝑓(𝑃) − 𝑔(𝑃)
a) Etudier le signe de ℎ(𝑃) en fonction de P
b) En déduire, suivant les valeurs de P, dans quels avions il vaut mieux monter
++++++++++++++++++++++++Exercice 36:++++++++++++++++++++++++++
Un sac contient six jetons ; 2 jetons portent le numéro 1 ; 3 jetons portent le
numéro 2 et 1 jeton porte le numéro 3
On suppose que les jetons ont la même probabilité d’apparition

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319

1) On tire simultanément 3 jetons dans le sac. Soit X la variable aléatoire qui


associe à chaque tirage la somme des numéros portés par les jetons
a) Déterminer la loi de probabilité de X
b) Définir et représenter la fonction de repartition de X
c) Calculer l’espérance mathématique et la variance
2) On tire successivement avec remise 3 jetons du sac. Soit Y la variable
aléatoire qui associe à chaque tirage la somme des numéros portés par les
jetons
a) Déterminer la loi de probabilité de Y
b) Calculer l’espérance mathématique de Y
++++++++++++++++++++++++Exercice 37:++++++++++++++++++++++++++
PARTIE A
Lors de la préparation du concours, un élève n’a étudié que 50 des 100 leçons.
On a mis 100 papiers contenant chacun une question dans une urne, ces
questions portant sur des leçons différentes. Le candidat tire simultanément et au
hasard 2 papiers
On donnera les réponses sous la forme de fraction irréductible
1) Quelle est la probabilité qu’il ne connaisse aucun de ces sujets ?
2) Quelle est la probabilité qu’il connaisse ces deux sujets ?
3) Quelle est la probabilité qu’il connaisse un et un seul de ces sujets ?
4) Quelle est la probabilité qu’il connaisse au moins un de ces sujets ?
PARTIE B
On considère maintenant que l’élève a étudié n des 100 leçons (n étant
un entier naturel inferieur où égale à 100)
1) Quelle est la probabilité 𝑝𝑛 qu’il connaisse au moins un de ces sujets ?
2) Déterminer l’entier naturel n tels que 𝑝𝑛 soit supérieur où égale à 0,95.
++++++++++++++++++++++++Exercice 38:++++++++++++++++++++++++++
WAWA débute au jeu de fléchettes. Elle effectue des lancers successifs d’une
flèche. Lors qu’elle atteint la cible à un lancer, la probabilité qu’elle atteigne la
1
cible au lancer suivant est égale à . Lors qu’elle manque la cible à un lancer, la
3
4
probabilité qu’elle manque la cible au lancer suivant est égale à . On suppose
5
qu’au premier lancer elle a autant de chances d’atteindre la cible que de manquer
Pour tout entier naturel n strictement positif, on considère les évènements
suivants :
𝐴𝑛 : WAWA atteint la cible au 𝑛𝑖è𝑚𝑒 coup
𝐵𝑛 : WAWA rate la cible au 𝑛𝑖è𝑚𝑒 coup

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320

On pose :𝑝𝑛 = 𝑝(𝐴𝑛 )


Pour les questions 1) et 2) on pourra éventuellement utiliser un arbre pondéré
4
1) Déterminer 𝑝1 et montrer que 𝑝2 =
15
2 1
2) Montrer que pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 2, 𝑝𝑛 = 𝑝 +
15 𝑛−1 5
3
3) Pour 𝑛 ≥ 1, on pose 𝑢𝑛 = 𝑝𝑛 −
13
Montrer que la suite 𝑢𝑛 est une suite géométrique dont on précisera la raison q et
le premier terme 𝑢1
4) Ecrire 𝑢𝑛 puis 𝑝𝑛 en fonction de n
5) Déterminer lim 𝑝𝑛
𝑛→+∞
++++++++++++++++++++++++Exercice 39:++++++++++++++++++++++++++
On lance trois dés, 𝐷1 ; 𝐷2 𝑒𝑡 𝐷3 cubiques équilibrés. Les faces de chacun des dés
est numérotées : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 et 6
a. Calculer la probabilité des évènements :
A « les trois dés donnent 1 »
B « les trois dés donnent le même numéro »
C « deux dés donnent seulement le numéro 1 »
D « deux dés donnent le même résultat et l’autre un résultat différent »
Pour chaque résultat, on donnera la valeur exacte, puis une valeur décimale à
10−3 près
b. On répète n fois l’expérience et on note 𝑝𝑛 la probabilité d’obtenir au moins
une fois trois
++++++++++++++++++++++++Exercice 40:++++++++++++++++++++++++++
Un sac contient 10 objets : n objets sont noirs et les autres sont blancs. On extrait
simultanément 2 objets du sac. Les tirages étant équiprobables, quelles sont les
probabilités d’obtenir :
1) Deux objets de couleurs différentes
2) Deux objets noirs
3) Deux objets blancs
7
Calculer n pour que cette dernière probabilité soit égale à
15
++++++++++++++++++++++++Exercice 41 :++++++++++++++++++++++++++
Dans un concours de pronostics, il s’agit de prévoir les résultats de 10 parties de
football, on inscrit les prévisions sur une feuille de réponse. Pour chaque partie 3
pronostics sont possibles : victoire de l’un des autres adversaires, victoire de
l’autre et la partie nulle
1) De combien de façons différentes peut-on remplir cette feuille de
réponses ?
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321

2) Un participant au concours ne connait rien au football et remplit au


hasard la feuille de réponses
Quelle est la probabilité pour qu’il donne :
a) Les dix réponses exactes ?
b) Les dix réponses fausses ?
c) Au moins une réponse exacte ?
On donnera de chaque probabilité demandée une valeur approchée sous la forme
décimale avec 6 décimales exactes pour la première et 3 décimales exactes pour
deux autres
++++++++++++++++++++++++Exercice 42 :++++++++++++++++++++++++++
Une boite contient six boules vertes et n boules blanches
Un jeu consiste à tirer simultanément deux boules de la boite. Si les deux boules
sont de même couleur le joueur gagne 1F et si elles sont de couleurs différentes le
joueur perd 1F
1) Dans cette question, on suppose que n=3
Calculer la probabilité d’obtenir
a) Deux boules de même couleurs
b) Deux boules de couleurs différentes
2) Dans cette question l’entier n est quelconque supérieur ou égal à 2, et on
note X la variable aléatoire qui à chaque tirage des deux boules, associe
le gain algébrique du joueur
a) Exprimer, en fonction de n, les probabilités des évènements
(X = 1) et (X = −1)
𝑛²−13𝑛+30
b) Montrer que l’espérance mathématique de X est :𝐸(𝑋) = (𝑛+6)(𝑛+5)
c) Pour quelles valeurs de n a-t-on : 𝐸(𝑋) = 0 ?
Pour quelles valeurs de n a-t-on : 𝐸(𝑋) < 0 ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 43:++++++++++++++++++++++++++
Une urne contient une boule blanche et une boule noire, indiscernables au
toucher.
On tire une boule, toutes les boules ayant la probabilité d’être tirée, on note sa
couleur et on remet dans l’urne
On effectue ainsi n tirages à la suite (𝑛 ≥ 2)
Soit X la variable aléatoire égale au nombre de boules blanches obtenues au cours
des n tirages
1- Déterminer la loi de probabilité de la variable X. Donner la valeurs de
E(X) et V(X)
Soit Y la variable aléatoire définie par :
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322

Y = k, si on obtient une boule blanche pour la première fois au k − ième tirage


{
Y = 0, si les n boules tirées sont noires
2- Pour 𝑘 = {1; 2; 3; … … ; 𝑛}. Calculer 𝑃(𝑌 = 𝑘)
3- Calculer 𝑃(𝑌 = 0)
4- Vérifier que : ∑𝑛𝑘=0 𝑃(𝑌 = 𝑘) = 1
5- Soit x un réel différent de 1 et n un entier naturel non nul , on pose
𝜑(𝑥) = 1 + 𝑥 + 𝑥² + ⋯ + 𝑥 𝑛
a- Donner une autre écriture de 𝜑(𝑥)
𝑛𝑥 𝑛+2 −(𝑛+1)𝑥 𝑛+1 +𝑥
b- En déduire que : ∑𝑛𝑘=1 𝑘𝑥 𝑘 =
(1−𝑥)²
𝑛+2
c- En déduire que : 𝐸(𝑌) = 2 −
2𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 44:++++++++++++++++++++++++++
1 1 1
1- Soit (𝑢𝑛 ), définie par 𝑢1 = ; 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 +
2 6 3
2
a- Soit (𝑣𝑛 ), définie pour 𝑛 ≥ 1 𝑝𝑎𝑟 ; 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − . Montrer que (𝑣𝑛 ) est
5
une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
b- En déduire l’ex/pression (𝑣𝑛 ) en fonction de n puis celle de (𝑢𝑛 ),
2- On considère deux dés notées A et B. Le dé A comporte trois faces rouges et
trois faces blanches. Le dé B comporte quatre faces rouges et deux faces
blanches.
On choisit un dé au hasard et on le lance : si on obtient rouge, on garde le même
dé, si on obtient blanc, on change le dé. Puis on relance et ainsi de suite.
On désigne par 𝐴𝑛 l’évènement « On utilise le dé A au nième lancer »
Par 𝐴̅𝑛 l’évènement contraire de 𝐴𝑛
Par 𝑅𝑛 l’évènement « On obtient rouge au nième lancer » ; Par 𝑅̅𝑛 l’évènement
contraire de 𝑅𝑛
Par 𝑎𝑛 et 𝑟𝑛 les probabilités respectives de 𝐴𝑛 et 𝑅𝑛
a- Déterminer 𝑎1 b- Déterminer 𝑟1
c- En remarquant que, pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑅𝑛 = (𝑅𝑛 ∩ 𝐴𝑛 ) ∪ (𝑅𝑛 ∩ 𝐴̅𝑛 ).
1 2
Montrer de : 𝑟𝑛 = − 𝑎𝑛 +
6 3
d- Montrer que, pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝐴𝑛+1 = (𝑅𝑛 ∩ 𝐴𝑛 ) ∪ (𝑅̅𝑛 ∩ 𝐴̅𝑛 ).
1 1
e- En déduire que pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + puis déterminer
6 3
l’expression de 𝑎𝑛 en fonction de n
f- En déduire l’expression de 𝑟𝑛 en fonction de n, puis limite de 𝑟𝑛
++++++++++++++++++++++++Exercice 45 :+++++++++++++++++++++++++
1- On considère les polynômes :

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323

9 2 163
f(x) = x − 1 ; g(x) = 5x − 4 et h(x) = (5x + ) +
2 4
a- Résoudre dans R les équations :
g(x)h(x) = 0 et f(x)g(x)h(x) = 0
b- Développer réduire et ordonner selon les puissances décroissantes
de x : g(x)h(x) et f(x)g(x)h(x)
2- Soit 𝑆1 ; 𝑆2 ; 𝑆3 𝑒𝑡 𝑆4 les quatre sommets d’un dé tétraédrique :
𝑆2

𝑆1 𝑆4

𝑆3
On lance ce dé sur plan. On appelle 𝑝1 la probabilité pour que le sommet 𝑆1 ne
soit pas en contact avec le plan, 𝑝2 la probabilité pour que le sommet 𝑆2 ne soit
pas en contact avec le plan, de même pour 𝑝3 𝑒𝑡 𝑝4 pour les sommets 𝑆3 𝑒𝑡 𝑆4
a- Sachant que 𝑝1 ; 𝑝2 ; 𝑝3 𝑒𝑡 𝑝4 forment dans cet ordre une suite
125
géométrique de raison q et de 1er terme 𝑝1 =
369
Calculer la raison q ( on utilisera les résultats de la question 1)b et 1)a)
b- En déduire 𝑝2 ; 𝑝3 𝑒𝑡 𝑝4 sous la forme d’une fraction irréductible
++++++++++++++++++++++++Exercice 46:+++++++++++++++++++++++++
Afin de créer une loterie, on met dans une urne n billets différents (n supérieur
ou égal à 3), dont deux et deux seulement sont gagnants.
1) Dans cette question, on choisit au hasard et simultanément deux billets dans
l’urne.
a) On suppose ici n=10. X désigne la variable aléatoire qui donne le nombre de
billets gagnant parmi les deux choisis.
Déterminer la loi de probabilité de X.
b) On revient au cas général avec n supérieur où égal à 3.
Calculer la probabilité, notée pn, d’avoir exactement un billet gagnant parmi les
deux choisis.
2) Dans cette question, on choisit au hasard deux billets dans cette urne en
remettant le premier billet tiré avant de tirer le second.
a) On suppose ici n=10. Y désigne la variable aléatoire qui donne le nombre de
billets gagnant parmi les deux billets choisis.
Déterminer la loi de probabilité de Y.
b) On revient au cas général avec n supérieur où égal à 3.

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324

Calculer la probabilité, notée qn , d’avoir exactement un billet gagnant parmi les


deux choisis.

3. a) Montrer que pour tout n supérieur ou égal à 3, on a :Pn - qn=n4(n−2)


2
(n−1)
.

b) En remarque que pour tout entier n, n-2 inférieur à n-1, déterminer un entier
−3
naturel n0 tel que pour tout n supérieur ou égal à n 0, on ait Pn- qn< 10
c) Pour obtenir exactement un billet gagnant en choisissant deux billets de cette
loterie, est-il préférable de les tirer simultanément ou de les tirer l’un après
l’autre en remettant le premier billet tiré ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 47:+++++++++++++++++++++++++
Une urne contient 5 boules noires et 5 boules blanches
On en prélève n successivement et avec remise, n étant un entier naturel
supérieur ou égal à 2. On considère les deux évènements suivants :
A « On obtient des boules de deux couleurs »
B « On obtient au plus une blanche »
1. a) Calculer la probabilité de l’évènement :
« Toutes les boules tirées sont de la même couleur »
b) Calculer la probabilité de l’évènement :
« On obtient exactement une boule blanche »
c) En déduire que les probabilités 𝑝(𝐴 ∩ 𝐵), 𝑝(𝐴) 𝑒𝑡 𝑝(𝐵) sont :
𝑛 1 𝑛+1
𝑝(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑛 𝑝(𝐴) = 𝑛−1 𝑒𝑡 𝑝(𝐵) = 𝑛
2 2 2
1. Montrer que 𝑝(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑝(𝐴) × 𝑝(𝐵) si et seulement si : 2𝑛−1 = 𝑛 + 1
2. Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel supérieur ou égal 2 par :
𝑢𝑛 = 2𝑛−1 − (𝑛 + 1)
Calculer 𝑢2 ; 𝑢3 𝑒𝑡 𝑢4
Démontrer que la suite 𝑢𝑛 est strictement croissante
3. En déduire la valeur de l’entier naturel n tel que les évènements A et B soient
indépendants
++++++++++++++++++++++++Exercice 48:+++++++++++++++++++++++++
On considère un dé cubique dont quatre faces sont blanches et deux sont noires.
L’expérience consiste à lancer ce dé et à noter la couleur de sa face supérieur
1) Calculer la probabilité d’obtenir :
a) Une face blanche b) Une face noire
2) On jette ce dé quatre fois de suite
a) Calculer la probabilité d’avoir dans l’ordre : une face blanche ; une face
noire ; une face blanche et une face blanche
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325

b) Calculer la probabilité d’avoir une seule face noire au cours des quatre
lancers
c) Calculer la probabilité d’avoir une face noire au 4ème lancer (une face noire
pouvant apparaitre au cours des autres lancers)
3) Soit n un entier naturel non nul
a) Calculer la probabilité 𝑃𝑛 d’avoir au moins une face blanche au cours des n lancers
b) Déterminer le plus petit entier naturel n tel que : 𝑃𝑛 ≥ 0,99
++++++++++++++++++++++++Exercice 49:+++++++++++++++++++++++++
Un porte-monnaie contient quatre pièces de 50 euro et six pièces de 20 euro. Un
enfant tire au hasard et simultanément 3 pièces de ce porte-monnaie
1) Calculer la probabilité de l’évènement A « tirer trois pièces de 50 euro »
2) Soit X la variable aléatoire égale au nombre de pièces de 50 euro figurant
parmi les trois pièces tirées
a) Déterminer la loi de probabilité de X
b) Calculer l’espérance mathématique et l’écart type de X
c) L’enfant répète cinq fois l’expérience en remettant chaque les trois pièces
tirées dans le porte-monnaie
Quelle est la probabilité que l’évènement A se réalise trois fois à l’issue des cinq
tirages ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 50:+++++++++++++++++++++++++
Une variable aléatoire X prend les 1 ; -2 et 3 avec les probabilités respectives
ln 𝑎 ; ln 𝑏 𝑒𝑡 ln 𝑐 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression géométrique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) est égale à 1
1) Calculer 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 et la variance 𝑉(𝑋)
2) Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’abscisses respectives 1, -2 et 3 d’une droite graduée (∆)
a) Calculer l’abscisse du point G barycentre de {(𝐴, ln 𝑎), (𝐵, ln 𝑏), (𝐶, ln 𝑐)}
1 1 1
b) On pose : φ(M) = MA² + MB² + MC², où M est un point de (∆).
6 3 2
Montrer que 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋)
c) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M de (∆) tels que 𝜑(𝑀) = 9
++++++++++++++++++++++++Exercice 51:+++++++++++++++++++++++++
Dans un plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) on considère les points
A(0 ;1) ; B(1 ;0) et C(-1 ;0) affectés des coefficients respectifs 1, b et c
1- Discuter l’existence du barycentre G de ce système de points suivant les
valeurs de b et c. Quelles sont alors les coordonnées de G ?
2- Le couple (b ; c) est obtenu de la manière suivante : b est le résultat du
premier jet d’un dé dont les faces portent les nombres -3 ; -2 ; -1 ; 1 ; 2 ;
3 ; c est le résultat du second jet du même dé. Chaque couple a la même
probabilité d’apparition
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326

a- Quelle est la probabilité pour que le système de points pondérés


admette un barycentre G dont l’ordonnée est égale à 1 ?
b- Question analogue en imposant au barycentre G d’avoir une
abscisse nulle
c- Question analogue en imposant au barycentre G d’appartenir à l’une
ou l’autre des bissectrices des axes de repère
++++++++++++++++++++++++Exercice 52:+++++++++++++++++++++++++
Dans un lycée, 62% des élèves sont des garçons ou passent leur baccalauréat à la
fin de l’année, 77% sont des filles ou ne passent pas leur baccalauréat à la fin de
l’année et 25% sont des garçons qui ne passent pas leur baccalauréat à la fin de
l’année. Déterminer le pourcentage de filles et le pourcentage d’élèves passant
leur baccalauréat
++++++++++++++++++++++++Exercice 53:+++++++++++++++++++++++++
Un examen se décompose de questions aux quelles il faut répondre par oui ou
par non
Si un élève connait la réponse, il répond correctement, s’il ignore, il tire à pile ou
face la réponse qu’il inscrira. Un étudiant donné connait 60% du programme.
Quelle est la probabilité pour qu’une réponse juste soit due à ses connaissances
plutôt qu’au hasard ?
++++++++++++++++++++++++Exercice 54:+++++++++++++++++++++++++
On sait par expérience qu’un tireur professionnel touche sa cible avec la
probabilité 0,7
Les tirs sont indépendants. (Tous les résultats sous la forme décimale)
1) Le tireur effectue 5 tirs successifs. Calculer la probabilité pour qu’il
touche sa cible :
a) Cinq fois
b) Exactement deux fois
c) Au moins une fois
2) Il tire n fois de suite (𝑛 ≥ 1). Démontrer que la probabilité pour qu’il
touche au moins une fois est égale à 1 − (0,3)𝑛
Combien faut-il de tirs au minimum pour que la cible soit touchée au moins une
fois avec une probabilité supérieure où égale à 0,995?

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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327

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328

BACCALAUREAT 2001 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :A-)1) Résoudre les équations différentielles suivantes :
𝑎) 𝑥² + 𝑦² − 2𝑥 2 𝑦 ′ = 0
𝑏) 𝑦′′ + 2𝑦′ + 5𝑦 = 0 et déterminer la solution f qui vérifie f(0) = 1 et f′(0) = −1
𝜋
2) Soit α un nombre réel appartenant à l’intervalle [0; ]
2
1−𝑐𝑜𝑠2𝛼
a) Montrer que 𝑡𝑎𝑛²𝛼 = 1+𝑐𝑜𝑠2𝛼
π
b) Vérifier que tan = √2 − 1
8
3𝜋
c) En déduire la valeur de tan 8
3) Le plan euclidien est rapporté à un repère orthonormé(𝑂, 𝑖, 𝑗). On donne les points
𝐴(3; 1) 𝑒𝑡 𝐵(0; 2)
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif ; trouver les coordonnées du point M tel que :
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 + 3𝑎 𝑙𝑛 𝑗
𝑙𝑛 𝑎 𝑎
B-) On considère la fonction numérique f de la variable réelle x définie par :
𝑓(𝑥) = ln (𝑥 + √𝑥 2 + 4)
1) Quel est le domaine de définition de f ? Montrer que l’on a : ∀𝑥 ∈
𝑓(𝑥)+𝑓(−𝑥)
𝑅, = ln 2
2
2) Etudier f et tracer sa courbe représentative dans le repère orthonormé et
montrer qu’elle admet un centre de symétrie.
3) Montrer que f est une bijection de R vers R
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
A-) 1) Résolution des équations différentielles :
1 1 𝑦 2
𝑎) 𝑥² + 𝑦² − 2𝑥 2 𝑦 ′ = 0 ⟹ 2𝑥 2 𝑦 ′ = 𝑥 2 + 𝑦 2 ⟹ 𝑦 ′ = + ( ) (∗) ,
2 2 𝑥
𝑦 1 1
posons 𝑧 = , donc 𝑦 = 𝑥𝑧 𝑒𝑡 𝑦 ′ 𝑧 + 𝑥𝑧′ La relation (*) devient 𝑧 ′ 𝑥 + 𝑧 = + 𝑧 2 ⟹
𝑥 2 2
1 1 𝑧 2 − 2𝑧 + 1 (𝑧 − 1)2 2𝑧 ′ 1 𝑑𝑧
𝑧′ 𝑥 = 𝑧2 − 𝑧 + = ⟹ 𝑧′ 𝑥 = ⟹ = 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑧 ′ =
2 2 2 2 (𝑧 − 1)2 𝑥 𝑑𝑥
2𝑑𝑧 𝑑𝑥 𝑑𝑧 𝑑𝑥 1 2
on a: = ⟹ 2∫ =∫ ⟹ 2 (− ) = ln|𝑥| + ln|𝑐| ⟹ − = ln|𝑐𝑥|
(𝑧 − 1)2 𝑥 (𝑧 − 1)2 𝑥 𝑧−1 𝑧−1
2
𝑧 = 1− et la solution y de l′ équation est:
ln|𝑐𝑥|
2 2𝑥
𝑦 = 𝑧𝑥 = (1 − ) 𝑥 ⟹𝑦 = 𝑥 − où c ∈ N ∗
ln|𝑐𝑥| ln|𝑐𝑥|
𝑏) 𝑦 ′′ + 2𝑦 ′ + 5𝑦 = 0 ; l′ équationcaractéristique associée est: 𝑟² + 2𝑟 + 5 = 0 ⟹
∆= −16 = 16𝑖 2
⟹ √∆= 16𝑖 ⟹ 𝑟1 = −1 − 2𝑖 𝑒𝑡 𝑟2 = −1 + 2𝑖
d′ où la solution générale de l′ équation est 𝑦 = 𝑒 −𝑥 (𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥) A et B sont des
constantes arbitraires
Déterminons la solution particulière : 𝑓(0) = 1 ⟹ 𝑒 0 (𝐴𝑐𝑜𝑠0 + 𝐵𝑠𝑖𝑛0) = 1 ⟹𝐴 = 1
𝑓 ′ (0) = −1 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = −𝑒 −𝑥 (𝐴𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛2𝑥) + 𝑒 −𝑥 (−2𝐴𝑠𝑖𝑛2𝑥 + 2𝐵𝑐𝑜𝑠2𝑥) ⟹
𝑓 ′ (0) = −𝐴 + 2𝐵 = −1 ⟹ 2𝐵 = −1 + 𝐴 ⟹ 2𝐵 = −1 + 1 = 0 ⟹𝐵 = 0
la fonction f ainsi trouvée est 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑐𝑜𝑠2𝑥

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329

𝜋 𝟏−𝒄𝒐𝒔𝟐𝜶
2)𝛼 ∈ [0; ] a) Montrons que 𝒕𝒂𝒏²𝜶 =
2 𝟏+𝒄𝒐𝒔𝟐𝜶
sinα 2 sin²α 1−cos2α
On sait que tanα = tan α = mais sin2 α = et cos 2 α =
cosα cos²α 2
1−cos2α
1+cos2α 1−cos2α
alors tan2 α = 2
1+cos2α 𝑑 ′ 𝑜ù tan2 α =
2 1+cos2α
2
𝛑
b) Vérifions que 𝐭𝐚𝐧 = √𝟐 − 𝟏
𝟖
𝜋 𝜋
𝜋 1−𝑐𝑜𝑠2 𝜋 1−𝑐𝑜𝑠 𝜋 √2
D’après la propriété précédente 𝑡𝑎𝑛² = 8
𝜋 ⟹ 𝑡𝑎𝑛2 = 4
𝜋 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑜𝑠 =
8 1+𝑐𝑜𝑠2 8 1+cos 4 2
8 4

√2 2 2
π 1− 2 2 − √2 (2 − √2) π (2 − √2) 2 − √2
tan2 = = = ⟹ tan = √ = = √2 − 1 ⟹
8 √2 2 + √2 2 8 2 √2
1+
2
π
tan = √2 − 1
8
𝟑𝝅
c) En déduisons la valeur de 𝒕𝒂𝒏
𝟖
𝜋 3𝜋
Comme 𝑒𝑡 sont complémentaires alors on a :
8 8
3π 1 1 √2+1 3π
tan = π = = = √2 + 1 ⟹tan = √2 + 1
8 tan √2−1 (√2−1)(√2+1) 8
8
3π π π
2ème méthode : on sait que = +
4 8 8
π π
3π π π tan + tan
alors tan = tan ( + ) = 4 8 mais tan π = 1 et tan π = √2 − 1 alors on a ∶
8 4 8 π π 4 8
1 − tan tan
4 8
3π 1 + √2 − 1 √2 √2(√2 + 2) 2 + 2√2 3π
tan = = = = = √2 + 1 d′ où tan = √2 + 1
8 1 − (√2 − 1) 2 − √2 2 2 8
3 1
4) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
Déterminons les coordonnées de M : 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑖 + 3𝑎 ln 𝑗 avec
ln 𝑎 𝑎
𝑀(𝑥; 𝑦); 𝐴(3; 1) 𝑒𝑡 𝐵(0; 2)
3 1 3 1
2𝑍𝐴 − 2𝑍𝑀 + 𝑍𝐵 − 𝑍𝑀 = + 3𝑖𝑎 ln ⟹ −3𝑍𝑀 = + 3𝑖𝑎 ln − 2(3 + 𝑖) − 2𝑖 ⟹
ln 𝑎 𝑎 ln 𝑎 𝑎
3 1 1 4 1
−3𝑍𝑀 = −6 + + 3𝑖𝑎 ln − 4𝑖 ⟹ 𝑍𝑀 = 2 − + 𝑖 ( − 𝑎 ln )
ln 𝑎 𝑎 ln 𝑎 3 𝑎
1 4 1
𝑀 (2 − ; − 𝑎𝑙𝑛 )
𝑙𝑛𝑎 3 𝑎
B-) On considère la fonction numérique f de la variable réelle x définie par :
𝒇(𝒙) = 𝐥𝐧 (𝒙 + √𝒙𝟐 + 𝟒)
1) Domaine de définition de f :
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅 ; 𝑥 + √𝑥 2 + 4 > 0} 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 + √𝑥 2 + 4 > 0 ⟹; 𝑑′ 𝑜ù 𝐷𝑓 = 𝑅 = ]−∞; +∞[
𝑓(𝑥)+𝑓(−𝑥)
Montrons que ∀𝑥 ∈ 𝑅; = ln 2 ; 𝑜𝑛 𝑎:
2
𝑓(𝑥) + 𝑓(−𝑥) ln(𝑥 + √𝑥 2
+ 4) + ln(−𝑥 + √𝑥 2 + 4)
=
2 2
ln[(𝑥 + √𝑥 2 + 4)(−𝑥 + √𝑥 2 + 4)] ln(𝑥 2 + 4 − 𝑥 2 ) ln 4
= = =
2 2 2
𝑓(𝑥) − 𝑓(−𝑥) 2 ln 2 ′
𝑓(𝑥) + 𝑓(−𝑥)
= = ln 2 𝑑 𝑜ù ∀𝑥 ∈ 𝑅; = ln 2
2 2 2
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330

2) Etudions les variations de f :


•Limites aux bornes de 𝑫𝒇 :
lim 𝑓(𝑥) = lim ln (𝑥 + √𝑥 2 + 4) = lim ln (𝑥 + √𝑥 2 ) = lim ln(𝑥 + |𝑥|)
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
= lim ln(𝑥 − 𝑥) = ln 0+ = −∞
𝑥→−∞

lim 𝑓(𝑥) = lim ln (𝑥 + √𝑥 2 + 4) = lim ln (𝑥 + √𝑥 2 ) = lim ln(𝑥 + |𝑥|)


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
= lim ln 2𝑥 = ln(+∞) = +∞ 𝑑′ 𝑜ù lim 𝑓(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞
•Dérivée et sens de variations de f : f est dérivable sur R, sa dérivée est :
′ 2𝑥 𝑥+√𝑥2 +4
(𝑥+√𝑥 2 +4) 1+
2√𝑥2 +4 √𝑥2 +4 1
𝑓′(𝑥) = (ln(𝑥 + √𝑥 2 + 4))′ = = = = ⟹
𝑥+√𝑥 2 +4 𝑥+√𝑥 2 +4 𝑥+√𝑥 2 +4 √𝑥 2 +4
1
𝑓′(𝑥) = avec 𝑓 ′ (𝑥) > 0, ∀𝑥 ∈ 𝑅
√𝑥 2 +4
•Tableau De variations :
𝑥 −∞ +∞
𝑓′(𝑥) +
+∞
𝑓(𝑥)

−∞
𝑓(𝑥)
•Branches infinies :𝐴𝑉: ∄ ; 𝐴𝐻: ∄ 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = lim
𝑥→±∞ 𝑥
ln(𝑥+√𝑥 2 )
En −∞, 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑎 = lim = 0 𝑑′ 𝑜ù 𝑎 = 0 alors la courbe de f admet une
𝑥→±∞ 𝑥
branche parabolique de direction (OI)
•Représentation graphique :−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ ln(𝑥 + √𝑥 2 + 4) = 0 ⟹ 𝑥 +
3 3
√𝑥 2 + 4 = 1 ⟹ √𝑥 2 + 4 = 1 − 𝑥 ⟹ 𝑥 = − 2 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐴 (− 2 ; 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = ln (0 + √02 + 4) = ln 2 𝑑 ′ 𝑜ù B(0; ln 2)
•Montrons que (C) admet un centre de symetrie :
Soit M(x; f(x)) et M′ (−x; f(−x)) deux points de (C). Calculons les coordonnées du milieu K
segment [𝑀𝑀′] ; on a :
𝑥+(−𝑥) 𝑓(𝑥)+𝑓(−𝑥)
𝑥𝐾 = = 0 𝑒𝑡 𝑦𝐾 = = ln 2 𝑑′ 𝑜ù 𝐾(0; ln 2) , les coordonnées de x sont
2 2
indépendantes de x, donc 𝐾(0; ln 2) est un centre de symétrie de (C)
3) Montrons que f est une bijection de R vers R
𝑓 étant continue et strictement croissante sur R, donc elle réalise une bijection de R vers R

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331

BACCALAUREAT 2002 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :A-)Soit ABCD un losange de centre O avec OB=2.OA
1- Déterminer l’ensemble des points M tels que : (MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MC
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2MD
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2MB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − MC
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MD) = 0
2- Déterminer l’ensemble des points M tels que : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷2 = −6. 𝑂𝐴²
B-) On considère la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln|𝑥² − 1|
1- Etudier le sens de variations de la fonction f
2- On désigne par (C) la représentation graphique de f dans le plan muni d’un repère
orthonormé (O, I, J). Montrer que (C) admet un centre de symétrie
1 𝑓(𝑥)
3- Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 2 ln|𝑥| + ln |1 − | et calculer lim
𝑥² 𝑥→+∞ 𝑥
Donner une interprétation de cette limite
4- Construire (C)
𝑛+1
C-)On pose : 𝑢𝑛 = ∫𝑛𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
1) Calculer 𝑢𝑛 à l’aide d’une intégration par parties
2) Montrer que (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 est une suite géométrique, indiquer la raison et le premier
terme
3) On note 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
Calculer 𝑠𝑛 et calculer sa limite quand x tend vers +∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
A-)ABCD est un losange de centre O avec OB=2.OA
3) Déterminons l’ensemble des points M tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
On pose 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 − 2𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐵 𝑀𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐷 Réduisons 𝑢 ⃗ 𝑒𝑡 𝑣:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗ = 𝑀𝐴
•𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , Puis que (1+1-2=0) alors introduisons le point O milieu du
segment [𝐴𝐶] 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 + ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂 + ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐶 − 2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐷𝑂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 2𝐷𝑂
•𝑣 = 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , Puis que (2-1+1= 2 ≠ 0) alors introduisons le barycentre 𝐺 =
𝐵 𝐶 𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐺𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑏𝑎𝑟 𝑣 = 2𝑀𝐺 𝑀𝐺 − ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺
𝐺𝐷 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 −1 1
D’où 𝑢
⃗ . 𝑣 = 0 ⟹ 2𝐷𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⟹𝐷𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺 = 0 alors (𝐷𝑂) ⊥ (𝑀𝐺) ⟹l’ensemble des
points M recherché est la droite (D) passant par G perpendiculaire à la droite (DO)
1 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐵+𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 1
•G est tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐺 =− ⃗⃗⃗⃗⃗
2
𝐵𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2
𝐵𝐷 =
2
= ⃗⃗⃗⃗⃗
2
𝐶𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐴 ⟹ G est le milieu du segment [BA]
2
4)Déterminons l’ensemble des points M tels que :
𝑀𝐴² + 𝑀𝐶² − 2𝑀𝐷2 = −6. 𝑂𝐴²
Puis que (1+1-2=0) alors introduisons le point O milieu du segment [𝐴𝐶]
2 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝑂 𝑂𝐴) + (𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑂𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ ) − 2(𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷) = −6. 𝑂𝐴2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⟹ 2𝑀𝑂(𝑂𝐴 + 𝑂𝐶 − 2𝑂𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝑂𝐴2 + 𝑂𝐶 2 − 2𝑂𝐷2 = −6. 𝑂𝐴² ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑂𝐴 = −𝑂𝐶 ; 𝑂𝐴 = 𝑂𝐶 𝑒𝑡 𝑂𝐷 = 2𝑂𝐴 ⟹ 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐶 2 − 2𝑀𝐷2
= 2𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−2𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 2𝑂𝐴2 − 8𝑂𝐴2 ⟹
2 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 + 𝑀𝐶 − 2𝑀𝐷 = −4𝑀𝑂 2
𝑂𝐷 − 6. 𝑂𝐴2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑎: − 4𝑀𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 − 6. 𝑂𝐴2 = −6. 𝑂𝐴2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⟹− 𝑀𝑂 𝑂𝐷 = 0

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332

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑂. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐷 = 0 ⇔ (𝑂𝐷) ⊥ (𝑀𝑂) ⟹L’ensemble des points M du plan est la droite (D’)
perpendiculaire à (OD) passant par O.

B-) On considère la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = ln|𝑥² − 1|


1) Etudions le sens de variations de la fonction f
•Domaine de définition de f :
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 2 − 1 ≠ 0} ⟹ 𝑥 2 − 1 ≠ 0 ⟹ 𝑥 ≠ ±1 ⟹
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {−1; 1} = ]−∞, −1[ ∪ ]−1; 1[ ∪ ]1; +∞[
•Calculons les limites aux bornes de 𝐷𝑓 :
lim 𝑓(𝑥) = lim ln|𝑥 2 − 1| = +∞ ; lim 𝑓(𝑥) = lim ln|𝑥 2 − 1| = +∞ ;
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim 𝑓(𝑥) = lim± ln|𝑥 2 − 1| = −∞ lim 𝑓(𝑥) = lim± ln|𝑥² − 1| = −∞
𝑥→1± 𝑥→1 𝑥→−1± 𝑥→−1
•Dérivée et sens de variations de f :
(𝑥 2 −1)′ 2𝑥 2𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = (ln|𝑥² − 1|)′ = = ⟹𝑓 ′ (𝑥) = on pose 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 = 0
𝑥²−1 𝑥²−1 𝑥²−1
Tableau de signe de la dérivée
𝑥 −∞ −1 0 1 +∞
2𝑥 − − + +
𝑥² − 1 + − − +
𝑓 ′(𝑥) − + − +
Extremum : 𝑓(0) = 0
•Tableau de variations :
𝑥 −∞ −1 0 1 +∞
𝑓′(𝑥) − + − +
+∞ 0 +∞
𝑓(𝑥)
−∞ − ∞ −∞ −∞
2) Montrons que (C) admet un axe de symétrie :
f(x) = ln|x 2 − 1| et f(−x) = ln|(−x)2 − 1| = ln|x 2 − 1| = f(x) ⟹f(x) = f(−x)
alors f est une fonction paire , donc (C) admet la droite d’équation x = 0 (axe des
données) pour axe de symétrie
1
3) Démontrer que pour tout𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 2 ln|𝑥| + ln |1 − |
𝑥²
1 1 1
𝑓(𝑥) = ln|𝑥 2 − 1| = ln |𝑥 2 (1 − )| = ln 𝑥 2 + ln |1 − 2 | ⟹𝑓(𝑥) = 2 ln|𝑥| + ln |1 − |
𝑥2 𝑥 𝑥²
𝒇(𝒙)
Calculer 𝐥𝐢𝐦 :
𝒙→+∞ 𝒙

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333

1 1
𝑓(𝑥) 2 ln|𝑥| + ln |1 − 2 | ln |1 − 2 |
lim = lim ( 𝑥 ) = lim (2 ln|𝑥| + 𝑥 ) = 0 ⟹ lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥

Ceci montre que (C) admet une branche parabolique de direction (OI) en +∞
4) Construisons (C) :
Intersection avec les axes :
2 𝑥=0
−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ ln|𝑥 2 − 1| = ln 1 ⟹ |𝑥 2 − 1| = 1 ⟹ { 𝑥2 − 1 = 1 ⟹ {
𝑥 − 1 = −1 𝑥 = ±√2
⟹ 𝑂(0 ; 0), 𝐴(−√2; 0) 𝑒𝑡 𝐵(√2, 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = ln|0² − 1| = 0 ⟹ 𝑂(0 ; 0)

𝒏+𝟏
C-) On pose : 𝒖𝒏 = ∫𝒏𝝅 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒆−𝒙 𝒅𝒙
−x
1) Calculons 𝒖𝒏 à l’aide d’une intégration par parties Posons { u = e ⟹
dv = sinxdx
−x
du = −e dx (n
on a: ∫ udv = uv − ∫ vdu ⟹ un = [−cosxe−x ] + 1)π − ∫nπ
(n+1)π
{ cosxe−x dx ;
v = −cosx nπ
(n
cosxe−x dx un = [−cosxe−x ] + 1)π − j
(n+1)π
notons j = ∫nπ

Calculons j en utilisant à nouveau, l’intégration par parties:
(n+1)π
u = e−x du = −e−x dx (n
Posons { ⟹{ ⟹ j = [sinxe−x ] + 1)π − ∫ (−sinxe−x )dx ⟹
dv = cosxdx v = sinx nπ nπ
(n (n
j = [sinxe−x ] + 1)π + ∫nπ sinxe−x dx = [sinxe−x ] + 1)π + un On a dans la relation de un :
(n+1)π
nπ nπ
(n (n (n
un = [−cosxe−x ] + 1)π − [sinxe−x ] + 1)π − un ⟹ 2un = −[e−x (cosx + sinx)] + 1)π ⟹
nπ nπ nπ
−π
−(n+1)π −nπ
1 −π n −π
e +1
2un = −[(−e) − (−e) ] ⟹ un = − (−e ) (−e − 1) ⟹un = (−e−π )n
2 2
2) Montrer que (𝒖𝒏 )𝒏∈𝑵 est une suite géométrique
𝑒 −𝜋 +1 𝑒 −𝜋 +1
𝑢𝑛 = (−𝑒 −𝜋 )𝑛 Est sous la forme 𝑢𝑛 = 𝑢0 . 𝑞𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢0 = 𝑒𝑡 𝑞 = −𝑒 −𝜋
2 2
𝑒 −𝜋 +1
Donc 𝑢𝑛 est une suite géométrique de premier terme 𝑢0 = et de raison 𝑞 = −𝑒 −𝜋
2
3) Calculons la somme 𝒔𝒏 = 𝒖𝟏 + 𝒖𝟐 + ⋯ + 𝒖𝒏
𝑒 −𝜋 +1 𝑒 −𝜋 (−𝑒 −𝜋 −1)
Trouvons 𝑢1 : 𝑢1 = (−𝑒 −𝜋 )1 = et on a : 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛 =
2 2
1−𝑞 𝑛 𝑒 −𝜋 (−𝑒 −𝜋 −1) 1−(−𝑒 −𝜋 )𝑛 𝑒 −𝜋
𝑢1 = × ⟹𝑠𝑛 = [(−𝑒 −𝜋 )𝑛 − 1]
1−𝑞 2 1+𝐸 −𝜋 2

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334

𝑒 −𝜋 𝑒 −𝜋
Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 : lim 𝑠𝑛 = lim ( [(−𝑒 −𝜋 )𝑛 − 1]) = [(−𝑒 −𝜋 )+∞ − 1]
𝒙→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥↓+∞ 2 2
−𝜋
𝑒 𝑒 −𝜋 𝑒 −𝜋
= [0 − 1] = − ⟹ lim 𝑠𝑛 = −
2 2 𝑥→+∞ 2
BACCALAUREAT 2003 Terminale Sciences Mathématiques
SUJET :A-)Les faces d’un dé cubique sont numérotés respectivement 6 ; 6 ; 6 ; 5 ; 4 et 3. On
suppose que lors d’un lancer, la probabilité d’apparition de chaque face est 𝑘𝑥; 𝑥 étant le
numéro de chaque face et 𝑘 un nombre réel
1
1) Montrer que 𝑘 =
30
2) On lance 4 fois ce dé, qu’elle est la probabilité d’obtenir 2 le numéro 6 ?
B-) 1) La fonction numérique g est définie sur ]0, +∞[ par ∶ g(x) = 2x√x − 3 ln x + 6
En utilisant le sens de variations de g, déterminer suivant les valeurs de x, le signe de 𝑔(𝑥)
3 ln x
2) La fonction numérique f est définie sur ]0, +∞[ par ∶ f(x) = +x−1
√x
a) Déterminer les limites de f en 0 et en +∞
b) Utiliser les résultats de la question 1) pour déterminer le sens de variations de f
3) Soit (D) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1 et (C) la représentation graphique de f dans un
repère orthonormé du plan
Montrer que (D) est asymptote à (C) et étudier la position relative de (C) et (D)
4) Tracer (C) et (D)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝟏
A-)1) Montrons que 𝒌 =
𝟑𝟎
Soit Ω l’univers associé à l’expérience ; on a :𝛺 = {3; 4; ; 5; 6; 6; 6} 𝑒𝑡
𝑃(𝛺) = 𝑃(3) + 𝑃(4) + 𝑃(5) + 3𝑃(6)
La probabilité de l’apparition d’un numéro x est
𝑃(𝑥) = 𝑥𝑘, 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑃(3) = 3𝑘, 𝑃(4) = 4𝑘, 𝑃(5) = 5𝑘 𝑒𝑡 𝑃(6) = 6𝑘
1
D’où 𝑃(𝛺) = 3𝑘 + 4𝑘 + 5𝑘 + 3 × 6𝑘 = 12𝑘 + 18𝑘 = 30𝑘 = 1 ⟹ 30𝑘 = 1 ⟹ 𝑘 =
30
2) Calculons la probabilité de l’évènement A: « Obtenir 2 fois le numéro 6 au cours de 4
lancers » On utilise le schéma de Bernoulli pour chaque lancer, avec deux éventualités :
1 3
•Le succès : le numéro obtenu est 6 ; la probabilité est 𝑝 = 3 × 6𝑘 = 18𝑘 = 18 × =
30 5
3 2
•L’échec : le numéro obtenu n’est pas 6, la probabilité est 𝑞 = 1 − 𝑝 = 1 − =
5 5
D’où la probabilité de 2 succès sur les 4 lancers est :
3 2 2 4−2 3 2 2 2 9 4 216 216
𝑃(𝐴) = 𝐶42 ( ) ( ) =6×( ) ( ) =6× × = ⟹𝑃(𝐴) =
5 5 5 5 25 25 625 625
B-)1) La fonction numérique 𝐠 𝐞𝐬𝐭 𝐝é𝐟𝐢𝐧𝐢𝐞 𝐬𝐮𝐫 ]𝟎, +∞[ 𝐩𝐚𝐫 ∶ 𝐠(𝐱) = 𝟐𝐱√𝐱 − 𝟑 𝐥𝐧 𝐱 + 𝟔
En utilisant le sens de variations de 𝒈, déterminons suivant les valeurs de x, le signe de 𝐠(𝐱)
•Calcul de limites : lim 𝑔(𝑥) = lim (2𝑥 √𝑥 − 3 ln 𝑥 + 6) =
𝑥⟶+∞ 𝑥→+∞
ln 𝑥 6
lim 𝑥 (2√𝑥 − 3 + ) = +∞(+∞) = +∞ ⟹ lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥 𝑥⟶+∞

lim+ g(x) = lim+ (2x√x − 3 ln x + 6) = 0 − (−∞) + 6 = +∞ ⟹ lim+ g(x) = +∞


x⟶0 x→0 x⟶0
′ 1 1 3(x√x−1)
•Calcul de dérivée de g :g ′ (x) = (2x√x − 3 ln x + 6) = 2√x + 2x. 2√x − 3. x ⟹g ′ (x) = x
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335

Pour tout 𝑥 ∈ ]0, +∞[, le signe de g ′ (x) est celui de x√x − 1;on a g(1) = 2 + 6 = 8
𝑥 0 1 +∞
𝑥√𝑥 − 1 − +
g′(x) − +
+∞ +∞
g(x)
8

Signe de g(x) : Dans le tableau ci-dessus la plus petite valeur de g(x) est 8 alors ceci montrer
que ∀x ∈ ]0, +∞[, g(x) > 0
𝟑 𝐥𝐧 𝐱
2) La fonction numérique 𝐟 𝐞𝐬𝐭 𝐝é𝐟𝐢𝐧𝐢𝐞 𝐬𝐮𝐫 ]𝟎, +∞[ 𝐩𝐚𝐫 ∶ 𝐟(𝐱) = +𝐱−𝟏
√𝐱
a) Déterminer les limites de f en 0 et en +∞
3 ln 𝑥 3 ln 0+
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ ( + 𝑥 − 1) = + 0 − 1 = −∞ ⟹ lim+ 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→0 𝑥→0 √𝑥 √0 𝑥⟶0
3 ln 𝑥 3 ln +∞
lim 𝑓(𝑥) = lim ( + 𝑥 − 1) = + ∞ − 1 = +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 √+∞ 𝑥→+∞

b) Sens de variations de f :
3 ln 𝑥 ′ 3 ln 𝑥 ′
Calcul de dérivée de f et son signe : 𝑓 ′ (𝑥) = ( √𝑥
+ 𝑥 − 1) = (
√𝑥
) +1
3 1 6𝑥−3𝑥𝑙𝑛 𝑥
𝑥
√𝑥−2√𝑥.3 ln 𝑥 2𝑥√𝑥 6−3 ln 𝑥 ′ 2𝑥√𝑥−3 ln 𝑥+6 1
𝑓 ′ (𝑥) = +1= +1 = + 1 ⟹ 𝑓 ( 𝑥) = = 2𝑥√𝑥 g(x) Or
𝑥 𝑥 𝑥√𝑥 2𝑥√𝑥
′ (𝑥)
2𝑥√𝑥 > 0 et g(x) > 0, ∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ alors 𝑓 > 0, ∀𝑥 ∈ ]0, +∞[
𝑥 0 +∞
𝑓′(𝑥) +
+∞
𝑓(𝑥)
−∞
3) Montrons que (D) est asymptote à (C)
3 ln 𝑥
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 : lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim ( √𝑥 + 𝑥 − 1 − (𝑥 − 1))
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
3 ln 𝑥 3 ln +∞
= lim = = 0 ⟹ lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒎
𝑥→+∞ √𝑥 √+∞ 𝑥→+∞

Étudions la position relative de (C) et (D)


3 ln 𝑥
Il s’agit d’étudier le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑦 =
√𝑥
3 ln 𝑥
Tableau de signe de :
√𝑥
𝑥 0 1 +∞
3 ln 𝑥 − +
√𝑥 + +
𝑓(𝑥) − 𝑦 − +
Positions (C) est au dessous de (D) (C) est au dessus de (D)
relatives
Si 𝑥 = 1 (C) et (D) sont confondus ou elles se coupent
4) Construisons (C) et (D) :
Branches infinies :𝐴𝑉: 𝑥 = 0 ; 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑥 − 1

Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑥 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 = 1 ⟹ 𝐴(1; 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 > 0 alors pas d′ intersection avec (y′ Oy) et (D) : 𝑦 = 𝑥 − 1:

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336

BACCALAUREAT 2004 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :A-) 1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminer deux entiers naturels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦
tels que : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
2) Résoudre dans Z² l’équation (E) : 45𝑥 − 28𝑦 = 1
3) Résoudre dans Z² l’équation (E’) : 45𝑥 − 28𝑦 = 6
B-) On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑒 𝑥+1 et (C) sa courbe
représentative dans le repère orthonormé
1) Etudier les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.
En déduire que (C) admet comme asymptote l’un des axes de coordonnées en −∞
2) Etudier les variations de f et construire (C)
3) Calculer l’aire du domaine limité par (C), l’axe des abscisses et les droites d’équations
𝑥 = −1 𝑒𝑡 𝑥 = 1
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
A-) 1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminons deux entiers naturels 𝒙 𝒆𝒕 𝒚 tels
que : 𝟒𝟓𝒙 − 𝟐𝟖𝒚 = 𝟏
45 = 28 × 1 + 17 ⟹ 17 = 45 − 28 × 1; 28 = 17 × 1 + 11 ⟹ 11 = 28 − 17 × 1
17 = 11 × 1 + 6 ⟹ 6 = 17 − 11 × 1 11 = 6 × 1 + 5 ⟹ 5 = 11 − 6 × 1
6= 5×1+1⟹1 =6−5×1 5=1×5+0⟹
En remplaçant les restes dans relations précédentes on a :
6 − 5 × 1 = 1 ⟹ 6 − (11 − 6 × 1) = 1 ⟹ 2 × 6 − 11 × 1 = 1 ⟹
2(17 − 11 × 1) − 11 × 1 = 2 × 17 − 3 × 11 = 1 ⟹
2 × 17 − 3(28 − 17 × 1) = 5 × 17 − 3 × 28 = 1 ⟹ 5(45 − 28 × 1) − 3 × 28 = 5 × 45 − 8 ×
45𝑥 − 28𝑦 = 1
28 = 1 ⟹ 45(5) − 28(8) = 1 { Par comparaison 𝑥 = 5 𝑒𝑡 𝑦 = 8
45(5) − 28(8) = 1
𝑑′ 𝑜ù la solution de l’équation est (5 ; 8)
2) Résolvons dans Z² l’équation (E) : 𝟒𝟓𝒙 − 𝟐𝟖𝒚 = 𝟏
45𝑥 − 28𝑦 = 1
Comme (5 ; 8) est une solution particulière de (E) on a : { ⟹1=1⟹
45(5) − 28(8) = 1
𝑥−5 𝑦−8
45𝑥 − 28𝑦 = 45(5) − 28(8) ⟹ 45(𝑥 − 5) = 28(𝑦 − 8) ⟹ = =𝑘
28 45
𝑥 − 5 = 28𝑘 𝑥 = 5 + 28𝑘
(théorème de Gauss) 𝑘 ∈ 𝑍 ⟹ { ⟹{
𝑦 − 8 = 45𝑘 𝑦 = 8 + 45𝑘
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337

D’où l’ensemble des solutions est : 𝑆 = {(5 + 28𝑘; 8 + 45𝑘)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍


3) Résolvons dans Z² l’équation (E’) : 𝟒𝟓𝒙 − 𝟐𝟖𝒚 = 𝟔
De la relation 45(5) − 28(8) = 1 on a : 45(30) − 28(48) = 6 on a
45𝑥 − 28𝑦 = 6
{ ⟹ 6 = 6 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 45𝑥 − 28𝑦 = 45(30) − 28(48) ⟹
45(30) − 28(48) = 6
𝑥 − 30 𝑦 − 48 𝑥 − 30 = 28𝑘 𝑥 = 30 + 28𝑘
45(𝑥 − 30) = 28(𝑦 − 48) ⟹ = =𝑘 ⟹ { ⟹{
28 45 𝑦 − 48 = 45𝑘 𝑦 = 48 + 45𝑘
D’où l’ensemble de solution est 𝑆 = {(30 + 28𝑘; 48 + 45𝑘)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
B-) On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑒 𝑥+1 et (C) sa courbe
représentative dans le repère orthonormé
1) Etudions les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.
𝐷𝑓 = 𝑅 = ]−∞, +∞[
lim f(x) = lim (x − 1)ex+1 = (−∞ − 1)e−∞+1 = −∞e−∞ = 0 ⟹ lim f(x) = 0
x→−∞ x→−∞ x→−∞
cette limite montre que y = 0 est asymptote à (C)
lim f(x) = lim (x − 1)ex+1 = (+∞ − 1)e+∞+1 = +∞e+∞ = +∞ ⟹ lim f(x) = +∞
x→+∞ x→+∞ x→−∞
2) Etudier les variations de f et construire (C)
Calcul de dérivée de f et son signe :

𝑓 ′ (𝑥) = ((𝑥 − 1)𝑒 𝑥+1 ) = 𝑒 𝑥+1 + (𝑥 − 1)𝑒 𝑥+1 = 𝑥𝑒 𝑥+1 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥+1
Posons 𝑓 ′ (𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑓(0) = (0 − 1)𝑒 0+1 = −𝑒 ⟹ 𝑓(0) = −𝑒
𝑥 −∞ 0 +∞
𝑓′(𝑥) − +
0 +∞
𝑓(𝑥)
−𝑒
Construction de (C) :
𝑓(𝑥)
Branches infinies :𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: 𝑦 = 0 à − ∞ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏; 𝑎 = lim =
𝑥→+∞ 𝑥
(𝑥−1)𝑒 𝑥+1
lim = +∞ alors (C) admet une branche parabolique de direction celle de (OJ)
𝑥→+∞ 𝑥

Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 = 1 ⟹ 𝐴(1; 0)


−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = −𝑒 ⟹ 𝐵(0; −𝑒)
3) Calculons l’aire du domaine limité par (C), l’axe des abscisses et les droites d’équations
1 1
𝒙 = −𝟏 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟏 A = − ∫−1 f(x)dx = − ∫−1(x −
x+1 u=x−1 du = dx
1)e dx ; posons: { ⟹{ ⟹
dv = ex+1 dx v = ex+1
1
𝐴 = − ([(𝑥 − 1)𝑒 𝑥+1 ]1−1 − ∫−1 𝑒 𝑥+1 𝑑𝑥 ) = −[(𝑥 − 1)𝑒 𝑥+1 ]1−1 + [𝑒 𝑥+1 ]1−1 = 2 + 𝑒 2 − 1 =
(𝑒 2 + 1)𝑢𝑎 alors 𝐴 = (𝑒 2 + 1)𝑢𝑎

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338

BACCALAUREAT 2005 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :A-) 1)a) Trouver l’ensemble des entiers naturels diviseurs du nombre 5929
b) Trouver les couples (𝑎, 𝑏) d’entiers naturels dont le PGCD et le PPCM sont solutions de
l’équation 𝑥² − 91𝑥 + 588 = 0
2) Démontrer que 𝐴 = 33𝑛+2 + 2𝑛+4 est divisible par 5
n
B-) Soit la suite 𝑢𝑛 définie par : u1 = −1 et un+1 = un +
2(n+1)
3(n+2)
pour tout entier n non nul
2(n+1)
5) Montrer, en raisonnant par récurrence, que la suite 𝑢𝑛 est majorée par 3
6) Etudier le sens de variations de la suite 𝑢𝑛
7) On considère la suite 𝑣𝑛 définie par pour tout entier naturel n non nul : 𝑣𝑛 =
𝑛(3 − 𝑢𝑛 )
Montrer que 𝑣𝑛 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
8) Exprimer 𝑣𝑛 puis 𝑢𝑛 en fonction de n
𝜋
C-) Soit 𝜃 un nombre réel tel que 0 ≤ 𝜃 ≤
2
1) Résoudre dans C, l’équation : 𝑧²𝑐𝑜𝑠²𝜃 − 2𝑧𝑠𝑖𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃 + 1 = 0
2) Déterminer le module et l’argument de chaque solution de cette équation
3) Résoudre l’équation différentielle : (1 + 𝑐𝑜𝑠2𝜃)𝑦 ′′ − (2𝑠𝑖𝑛2𝜃)𝑦 ′ + 2𝑦 = 0 𝑜ù 𝑦
représente la fonction de variable x
D-) Soit ABC un triangle
4) Construire I, J, K tels que :
𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} , 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} 𝑒𝑡 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐵, −4)}
5) Démontrer que :
d) Le point B est le barycentre de {(𝐶, 1); (𝐾, 3)}
e) Le point J est le barycentre de {(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}
f) Le milieu du segment [𝐼𝐾] est le point J
6) Soit L et M les milieux respectifs de [𝐶𝐼] 𝑒𝑡 [𝐶𝐾]. Démontrer que 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un
parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
A-) 1)a) Trouvons l’ensemble des entiers naturels diviseurs du nombre 5929
5929 = 72 × 112 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑5929 = (2 + 1)(2 + 1) = 3 × 3 = 9
on a les diviseurs de 5929: (70 ; 71 ; 72 )(110 ; 111 ; 112 ) = (1; 7; 49)(1; 11; 121) ⟹
D5929 = (1; 7; 11; 49; 77; 121; 539; 847; 5929)
b) Trouvons les couples (𝒂, 𝒃) d’entiers naturels dont le PGCD et le PPCM sont solutions
de l’équation 𝒙² − 𝟗𝟏𝒙 + 𝟓𝟖𝟖 = 𝟎
On trouve le PGCD et PPCM en résolvant l’équation :𝑥 2 − 91𝑥 + 588 = 0; on a :
∆= b2 − 4ac = (−91)2 − 4(588) = 5929 = 772 alors √∆= 77 ⟹
91 − 77 91 + 77
𝑥1 = = 7 𝑒𝑡 𝑥2 = = 84
2 2
NB : On sait que PPCM(a; b) > 𝑃𝐺𝐶𝐷(a; b); alors PPCM(a; b) = 84 et PGCD(a; b) = 7

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339

𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎; 𝑏) = 84
Recherche des couples de solutions : {
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 7
2 𝑎 = 7𝑥
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 7 ∃(𝑥, 𝑦) ∈ ℕ∗ tels que: { avec PGCD(x; y) = 1
𝑏 = 7𝑦
D’après la Propriété Fondamentale du PPCM, on a :
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎 ; 𝑏) × 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 ; 𝑏) = 𝑎. 𝑏 ⟹ 𝑎. 𝑏 = 84 × 7 = 588 ⟹
7𝑥. 7𝑦 = 588 ⟹ 𝑥𝑦 = 12 , d’où le tableau des valeurs suivantes :
x 1 2 3 4 6 12
y 12 6 4 3 2 1
D’où : (𝑥; 𝑦) = {(1; 12); (3; 4); (4; 3); (12; 1)}
Alors (𝑎; 𝑏) = {(7𝑥; 7𝑦)} = {(7; 84); (21; 28); (28; 21); (84; 7)}
2) Démontrons que 𝑨 = 𝟑𝟑𝒏+𝟐 + 𝟐𝒏+𝟒 est divisible par 5
Cela revient à montrer que 𝐴 ≡ 0[5]; 𝑜𝑛 𝑎 ∶
33n+2 + 2n+4 ≡ 0[5] ⟹ 33n × 32 + 2n × 24 ≡ 0[5] ⟹ 27n × 9 + 2n × 16 ≡ 0[5] mais 27̇
= 2̇ ; 9̇ = 4̇ et 16̇ = 1̇ dans Z⁄5Z alors 2n × 4 + 2n × 1 ≡ 0[5]
⟹ 2n (4 + 1) ≡ 0[5] ⟹
̇
2 × 5 ≡ 0[5] mais 5 = 0̇ dans Z⁄5Z d′ où 2n × 0 ≡ 0[5] ⟹ 0 ≡ 0[5]𝐜𝐪𝐟𝐝
n

Ceci montre que A est divisible par 5


𝐧
B-) Soit la suite 𝒖𝒏 définie par : 𝐮𝟏 = −𝟏 𝐞𝐭 𝐮𝐧+𝟏 = 𝐮𝐧 +
𝟐(𝐧+𝟏)
𝟑(𝐧+𝟐)
𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐫 𝐧 𝐧𝐨𝐧 𝐧𝐮𝐥
𝟐(𝐧+𝟏)
5) Montrons, en raisonnant par récurrence, que la suite 𝒖𝒏 est majorée par 3
• Vérifions que la relation est vraie pour certaines valeurs de n :
Pour n=1 :𝒖𝟏 = −𝟏 < 3 (𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒)
• Supposons que la relation est vraie dans le rang de n, c’est-à-dire : 𝑢𝑛 ≤ 3
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 : 𝑢𝑛+1 ≤ 3
Pour cela, on étudie le signe de 𝑢𝑛+1 − 3 :
𝑛 3(𝑛 + 2) 𝑛 𝑢𝑛 + 3(𝑛 + 2) − 6(𝑛 + 1) 𝑛 𝑢𝑛 + 3𝑛 + 6 − 6𝑛 − 6
𝑢𝑛+1 − 3 = 𝑢 + −3= =
2(𝑛 + 1) 𝑛 2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1)
𝑛(𝑢𝑛 − 3) 𝑛(𝑢𝑛 − 3)
= ⟹ 𝑢𝑛+1 − 3 =
2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1)
𝑛(𝑢𝑛 −3)
NB : Le signe de dépend de 𝑢𝑛 − 3 ; or 𝑢𝑛 ≤ 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑢𝑛 − 3 ≤ 0
2(𝑛+1)
𝑛(𝑢𝑛 −3)
Donc ∀𝑛 ∈ ℕ∗ ,𝑢𝑛+1 − 3 = ≤ 0 alors la relation proposée est vraie dans le rang de
2(𝑛+1)
𝑛+1
D’où ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑢𝑛 est majorée par 3
6) Etudions le sens de variations de la suite 𝒖𝒏
On étudie le signe de 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ; on a :
𝑛 3(𝑛 + 2) 𝑛 𝑢𝑛 + 3(𝑛 + 2) − 2(𝑛 + 1)𝑢𝑛
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑢 + − 𝑢𝑛 =
2(𝑛 + 1) 𝑛 2(𝑛 + 1) 2(𝑛 + 1)
−(𝑛+2)𝑢𝑛+3(𝑛+2) (𝑛+2)(3−𝑢𝑛 )
= = Or ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑢𝑛 − 3 ≤ 0 ⟹ 3 − 𝑢𝑛 ≥ 0 ⟹
2(𝑛+1) 2(𝑛+1)
(𝑛+2)(3−𝑢𝑛 )
𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = ≥ 0 ; donc la suite 𝑢𝑛 est strictement croissante
2(𝑛+1)

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340

On considère la suite 𝒗𝒏 définie par pour tout entier naturel n non nul : 𝒗𝒏 =
7)
𝒏(𝟑 − 𝒖𝒏 )
Montrons que 𝒗𝒏 est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
𝑛 3(𝑛+2)
terme 𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = (𝑛 + 1)(3 − 𝑢𝑛+1 ) = (𝑛 + 1) (3 −
2(𝑛+1)
𝑢𝑛 +
2(𝑛+1)
)
𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) 1 1
= (𝑛 + 1) ( ) ⟹ 𝑣𝑛+1 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛
2(𝑛 + 1) 2 2
1
Ceci montre que 𝑣𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme 𝑣1 = 1(3 − 𝑢1 ) = 3 −
2
(−1) = 4 ⟹ 𝑣1 = 4
8) Exprimons 𝒗𝒏 puis 𝒖𝒏 en fonction de n
•Comme 𝑣𝑛 est une suite géométrique alors :
1 𝑛−1 1
𝑣𝑛 = 𝑣1 . 𝑞𝑛−1 ⟹ 𝑣𝑛 = 4 ( ) = 22 . = 22 . 21−𝑛 = 23−𝑛 ⟹𝑣𝑛 = 23−𝑛
2 2𝑛−1
1 1 1 3𝑛−23−𝑛
•𝑣𝑛 = 𝑛(3 − 𝑢𝑛 ) ⟹ 𝑣𝑛 = 3 − 𝑢𝑛 ⟹ 𝑢𝑛 = 3 − 𝑣𝑛 = 3 − 23−𝑛 ⟹𝑢𝑛 =
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝝅
C-) Soit 𝜽 un nombre réel tel que 𝟎 ≤ 𝜽 ≤
𝟐
1) Résolvons dans C, l’équation : 𝒛²𝒄𝒐𝒔²𝜽 − 𝟐𝒛𝒔𝒊𝒏𝜽𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝟏 = 𝟎
∆= 𝑏2 − 4𝑎𝑐 = (−2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃)2 − 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃𝑠𝑖𝑛2 𝜃 − 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = 4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃(𝑠𝑖𝑛2 𝜃 − 1) =
−4𝑐𝑜𝑠 2 𝜃𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = −4𝑐𝑜𝑠 4 𝜃 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∆= 4𝑖 2 (𝑐𝑜𝑠 2 𝜃)2 √∆= 2𝑖𝑐𝑜𝑠²𝜃les solutions de l’équation sont :
−𝑏 − √∆ 2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃 − 2𝑖𝑐𝑜𝑠²𝜃 1
𝑧1 = = = (𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃) 𝑒𝑡
2𝑎 2𝑐𝑜𝑠²𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃
−𝑏 + √∆ 2𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃 + 2𝑖𝑐𝑜𝑠²𝜃 1
𝑧1 = = = (𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃)
2𝑎 2𝑐𝑜𝑠²𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃
1 1
d’où 𝑆 = { (𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃); (𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃)}
𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃
2) Déterminons le module et l’argument de chaque solution de cette équation
π
1 1 1 1
•z1 = (sinθ − icosθ) = i(−cosθ − isinθ) = (−i)(cosθ + isinθ) = e−i2 ∙ eiθ
cosθ cosθ cosθ cosθ
1 i(θ−π) 1 π
= e 2 alors |z1 | = et arg(z1 ) = θ −
cosθ cosθ 2
π π
1 1 1 1 )
•z1 = (sinθ + icosθ) = i(cosθ − isinθ) == ei2 ∙ e−iθ = ei(−θ+2
cosθ cosθ cosθ cosθ
1 π
alors |z1 | = et arg(z1 ) = − θ
cosθ 2
3) Résolvons l’équation différentielle : (𝟏 + 𝒄𝒐𝒔𝟐𝜽)𝒚′′ − (𝟐𝒔𝒊𝒏𝟐𝜽)𝒚′ + 𝟐𝒚 = 𝟎
Soit l’équation caractéristique associée à (E) : (1 + 𝑐𝑜𝑠2𝜃)𝑟² − (2𝑠𝑖𝑛2𝜃)𝑟 + 2 = 0
∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 = (2𝑠𝑖𝑛2𝜃)2 − 4(1 + 𝑐𝑜𝑠2𝜃)2 = 4𝑠𝑖𝑛2 2𝜃 − 8 − 8𝑐𝑜𝑠2𝜃
= 4(2𝑠𝑖𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃)2 − 8(𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) − 8
∆= 16𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 8(𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 + 1) = 16𝑠𝑖𝑛2 𝜃𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 8(2𝑐𝑜𝑠 2 𝜃)
2 2

= 16𝑠𝑖𝑛2 𝜃𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 − 16𝑐𝑜𝑠 2 𝜃


∆= 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃(𝑠𝑖𝑛2 𝜃 − 1) = −16𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 ∙ 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 = −16𝑐𝑜𝑠 4 𝜃 = 16𝑖2 𝑐𝑜𝑠 4 𝜃 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 √∆
= 4𝑖𝑐𝑜𝑠²𝜃
2𝑠𝑖𝑛2𝜃−4𝑖𝑐𝑜𝑠²𝜃 4𝑠𝑖𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃−4𝑖𝑐𝑜𝑠²𝜃 4𝑐𝑜𝑠𝜃(𝑠𝑖𝑛𝜃−𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃)
Les solutions sont:𝑟1 = = = =
2(1+𝑐𝑜𝑠2𝜃) 2(2𝑐𝑜𝑠 2 𝜃) 4𝑐𝑜𝑠²𝜃
1 2sin2θ+4icos²θ 4sinθcosθ+4icos²θ
(𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝑖𝑐𝑜𝑠𝜃) = 𝑡𝑎𝑛𝜃 − 𝑖 𝑒𝑡 r2 = = =
𝑐𝑜𝑠𝜃 2(1+cos2θ) 2(2cos2 θ)
4cosθ(sinθ+icosθ) 1
= (sinθ + icosθ) = tanθ + i
4cos²θ cosθ

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341

D’où 𝑟1 = 𝑡𝑎𝑛𝜃 − 𝑖 𝑒𝑡 𝑟2 = 𝑡𝑎𝑛𝜃 + 𝑖 alors la solution de l’équation différentielle


proposée est : 𝑦 = 𝑒 𝛼𝑥 (𝐴𝑐𝑜𝑠𝛽𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛𝛽𝑥) ⟹𝑦 = 𝑒 𝑥𝑡𝑎𝑛𝜃 (𝐴𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝐵𝑠𝑖𝑛𝑥)
D-) Soit ABC un triangle
4) Construisons I, J, K tels que :
𝑰 = 𝒃𝒂𝒓{(𝑨, 𝟐); (𝑪, 𝟏)} , 𝑱 = 𝒃𝒂𝒓{(𝑨, 𝟏); (𝑩, 𝟐)} 𝒆𝒕 𝑲 = 𝒃𝒂𝒓{(𝑪, 𝟏); (𝑩, −𝟒)}
1
𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 2𝐼𝐴⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝐶
⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐼 = 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗
3
2
⃗⃗⃗⃗ + 2𝐽𝐵
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ 𝐽𝐴 ⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗ ⟹ 𝐴𝐽
⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
3
⃗⃗⃗⃗⃗ − 4𝐾𝐵
𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐵, −4)} ⟹ 𝐾𝐶 ⃗ ⟹ 𝐶𝐾
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4 𝐶𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
3
5) Démontrons que :
d) Le point B est le barycentre de {(𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}
Revient à montrer que ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
𝐵𝐶 + 3𝐵𝐾
•Comme 𝐾𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 4𝐾𝐵 ⃗ , alors introduisons le point B :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
KB + BC − 4KB = 0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ BC − 3KB⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 ⟹BC
⃗⃗⃗⃗⃗ + 3BK
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 𝐜𝐪𝐟𝐝
e) Le point J est le barycentre de {(𝑨, 𝟐); (𝑪, 𝟏); (𝑲, 𝟑)}
On sait que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 2)} ⟹ 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐵, 4)} mais 𝐵 =
{(𝐶, 1); (𝐾, 3)} alors d’après le théorème de barycentre partiel, on a : 𝐽 =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐵, 4)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)} ⟹
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}𝒄𝒒𝒇𝒅
f) Le milieu du segment [𝑰𝑲] est le point J
Il s’agit de montrer que 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}
On sait que : 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1); (𝐾, 3)}et 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)}, alors d’après le
théorème de barycentre partiel, on a :
J = bar{(A, 2); (C, 1); (K, 3)} = bar{(I, 3); (K, 3)} = bar{(I, 1); (K, 1)} ⟹
𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝐾, 1)}𝒄𝒒𝒇𝒅
6) Soit L et M les milieux respectifs de [𝑪𝑰] 𝒆𝒕 [𝑪𝑲].
Démontrons que 𝑰𝑱𝑴𝑳 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre
de {𝑨, 𝑩, 𝑪}
Cela revient à montrer que [𝐽𝐿] 𝑒𝑡 [𝐼𝑀] ont le même milieu G et 𝐺 =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
•Posons G est le milieu du segment [𝐽𝐿] :
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 1); (𝐿, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)}, mais 𝐽 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1) ; (𝐵, 2)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4)} 𝑒𝑡
𝐿 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐼, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐼, 3)}, alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐽, 6); (𝐿, 6)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2); (𝐶, 1)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐵, 4); (𝐶, 3); (𝐴, 2); (𝐶, 1)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4); (𝐵, 4); (𝐶, 4)} ⟹
𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (1)
•Posons G’ le milieu du segment [𝐼𝑀] :
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 1); (𝑀, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)}, mais 𝐼 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 2) ; (𝐶, 1)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2)} 𝑒𝑡 𝑀 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 1); (𝐾, 1)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, 3); (𝐾, 3)},

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342

alors on a : 𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐼, 6); (𝑀, 6)} = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2); (𝐶, 3); (𝐾, 3)}
De plus 𝐾 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} , alors on a : 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐼, 3)} =
𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐶, 2) ; (𝐶, 3) ; (𝐶, −1) ; (𝐵, 4)} ⟹ 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 4) ; (𝐵, 4) ; (𝐶, 4)}
𝐺′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)} (2)
De (1) et (2) on a : 𝐺 = 𝐺 ′ = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 1)}
D’où 𝐼𝐽𝑀𝐿 est un parallélogramme et que son centre G est l’isobarycentre de {𝐴, 𝐵, 𝐶}

BACCALAUREAT 2006 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :A-) On compose un jury en tirant au sort trois personnes parmi sept volontaires :
quatre hommes et trois femmes
X désigne la variable aléatoire qui associe à chaque tirage le nombre de femme qu’il présente
3) Déterminer la loi de probabilité de X et calculer son espérance mathématique
4) Calculer la probabilité pour qu’il y ait au moins une femme dans le jury
B-) 1) Déterminer l’ensemble des entiers relatifs tels que : 8𝑥 ≡ 7[5]
2) Résoudre l’équation (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍 × 𝑍: 336𝑥 + 210𝑦 = 294
C-) Soit le plan euclidien rapporté à un repère orthonormé (O,I,J)
On désigne les points 𝐴(1 ; 5) ; 𝐵(2 ; 3) 𝑒𝑡 𝐶(4 ; 4)
5) Déterminer le barycentre Gα des points A, B et C affectés respectivement des
coefficients 1 ; α + 1 et – α + 3 avec α Є R
6) Déterminer l’ensemble des points Gα quand α décrit R
7) Choisir α pour que 𝐺𝛼 soit le point D(1 ;3)
8) On prend α=5. Déterminer l’ensemble des points M du plan vérifiant :
MA² + 6MB² − 2MC² = 25
D-) Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)(1 + 𝑒 𝑥 ) et C sa courbe représentative
5) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
6) Démontrer que la droite (D) d’équation y = −x + 1 est asymptote à la courbe (C) de f
en −∞ Préciser la position relative de (C) et (D)
7) Etudier les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
8) Tracer (C)
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝐴37 7×6×5
A-) Soit Ω l’univers : card(Ω) = C73 = = = 35
3! 3×2
3) Déterminons la loi de probabilité de X
La variable aléatoire X prend les valeurs 0 ; 1 ; 2 et 3

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343

𝐶43 4 𝐶31 ×𝐶42 18 𝐶32 ×𝐶41 12 𝐶33 1


•𝑃(𝑋 = 0) = = 𝑃(𝑋 = 1) = = 𝑃(𝑋 = 2) = = 𝑃(𝑋 = 3) = =
35 35 35 35 35 35 35 35
D’où le tableau de probabilité :
𝑥𝑖 0 1 2 3
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 4 18 12 1
35 35 35 35
Calculons son espérance mathématique
3
4 18 12 1 45 9 9
𝐸(𝑋) = ∑ 𝑥𝑖 . 𝑝𝑖 = 0 × +1× +2× +3× = = ⟹𝐸(𝑋) =
35 35 35 35 35 7 7
𝑖=0
4) Calculons la probabilité pour qu’il y ait au moins une femme dans le jury
Soit A « l’évènement d’avoir au moins une femme dans le jury »
18 12 1 31 31
𝑃(𝐴) = 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2) + 𝑃(𝑋 = 3) = + + = ⟹ 𝑃(𝐴) =
35 35 35 35 35
B-) 1) Déterminons l’ensemble des entiers relatifs tels que : 𝟖𝒙 ≡ 𝟕[𝟓]
On sait que : 8 ≡ 3[5] 𝑒𝑡 7 ≡ 2[5] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 3𝑥 ≡ 2[5] ⟹ 2 × 3𝑥 ≡ 2 × 2[5] ⟹ 6𝑥 ≡ 4[5]
⟹ 𝑥 ≡ 4[5] ⟹ 𝑥 = 4 + 5𝑘
2) Résolvons l’équation (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁 × 𝒁: 𝟑𝟑𝟔𝒙 + 𝟐𝟏𝟎𝒚 = 𝟐𝟗𝟒
Vérifions l’existence de solutions : 𝑃𝐺𝐶𝐷(336; 210)
336 = 1 ∗ 210 + 126 , 210 = 1 ∗ 126 + 84 , 126 = 1 ∗ 84 + 42 , 84 = 2 ∗ 42 + 0
alors PGCD(336; 210) = 42
294
Comme = 7 alors cette admet de solutions, déterminons alors ces solutions :
42
En divisant toute l’équation par 42, on a : 8𝑥 + 5𝑦 = 7
•En éliminant 𝑦 , on obtient 8𝑥 ≡ 7[5] ; d′ après 𝐁−) 𝟏) x = 4 + 5k
•Dans l’équation remplaçons x par son expression :
8(4 + 5𝑘) + 5𝑦 = 7 ⟹ 5𝑦 = 7 − 32 − 40𝑘 ⟹ 5𝑦 = −25 − 40𝑘 ⟹ 𝑦 = −5 − 8𝑘
𝑑′ 𝑜ù 𝑆 = {(4 + 5𝑘; −5 − 8𝑘)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
C-) On désigne les points A(1 ;5) ; B(2 ;3) et C(4 ;4)
1) Déterminons le barycentre 𝑮𝜶 = 𝐛𝐚𝐫{(𝑨, 𝟏), (𝑩, 𝟏 + 𝜶), (𝑪, −𝜶 + 𝟑)} 𝛂 Є 𝐑
Comme 1 + α + 1 − α + 3 = 5 ≠ 0 alors 𝐺𝛼 existe
1 × 1 + (1 + 𝛼) × 2 + (−𝛼 + 3) × 4 15 − 2𝛼
𝑥𝐺𝛼 = = 15 − 2𝛼 20 − 𝛼
{ 5 5 ⟹𝐺𝛼 ( ; )
1 × 5 + (1 + 𝛼) × 3 + (−𝛼 + 3) × 4 20 − 𝛼 5 5
𝑦𝐺𝛼 = =
5 5
2) Déterminons l’ensemble des points Gα quand α décrit R
Soit 𝑀(𝑥 , 𝑦) un point du plan tel que :
15 − 2α
x= 15 − 5x
x = xG 5 5x = 15 − 2α α=
M = Gα alors on a ∶ {y = y ⟹ { ⟹{ ⟹{ 2
G 20 − α 5y = 20 − α
y= α = 20 − 5y
5
15−5x
on pose α = α on a ∶ = 20 − 5y ⟹ 15 − 5x = 40 − 10y ⟹ −5x + 10y − 25 = 0
2
⟹x − 2y + 5 = 0
D’où l’ensemble des points M du plan est la droite d’équation : 𝑥 − 2𝑦 + 5 = 0
3) Choisissons α pour que 𝑮𝜶 soit le point D(1 ;3)
15−2α
15−2α 20−α
1= α=
15−5
5
Pour cela on pose D(1; 3) = Gα ( 5
;
5
)alors { 20−α ⟹{ 2 ⟹α =5
3= α = 20 − 15
5
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344

4) On prend α=5. Déterminons l’ensemble des points M du plan vérifiant :


𝐌𝐀² + 𝟔𝐌𝐁² − 𝟐𝐌𝐂² = 𝟐𝟓
Comme α=5, vérifions si 𝐺𝛼 = bar{(𝐴, 1), (𝐵, 1 + 𝛼), (𝐶, −𝛼 + 3)}
vérifie la relation scalaire de Leibniz donnée ; on a
𝑀𝐴² + (1 + 5)𝑀𝐵 2 + (−5 + 3)𝑀𝐶² = 25 ⟹ 𝑀𝐴2 + 6𝑀𝐵 2 − 2𝑀𝐶 2 = 25 ,
Comme cette relation vérifie pour α=5 alors introduisons le point G :
(𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝛼𝐺𝐴2 + 𝛽𝐺𝐵 2 + 𝛾𝐺𝐶 2 = 𝑘 ⟹ (1 + 6 − 2)𝑀𝐺 2 + 𝐺𝐴2 + 6𝐺𝐵 2 − 2𝐺𝐶 2 = 25
5MG2 + GA2 + 6GB 2 − 2GC 2 = 25 ; mais G(1; 3) alors ∶
GA2 = (xG − xA )2 + (yG − yA )2 = (1 − 1)2 + (3 − 5)2 = 4 ;
GB 2 = (xG − xB )2 + (yG − yB )2 = (1 − 2)2 + (3 − 3)2 = 1 ,
GC2 = (xG − xC )2 + (yG − yC )2 = (1 − 4)2 + (3 − 4)2 = 9 + 1 = 10
alors on a: 5MG2 + 4 + 6 ∗ 1 − 2 ∗ 10 = 25 ⟹
5MG2 − 10 = 25 ⟹ 5MG2 = 35 ⟹ MG2 = 7 ⟹MG = √7
D’où l’ensemble des points M du plan est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 = √7
D-) Le repère (O, I, J) est orthonormé
Soit f la fonction définie par 𝒇(𝒙) = (𝟏 − 𝒙)(𝟏 + 𝒆𝒙 ) et C sa courbe représentative
1- Calculons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
𝐷𝑓 = ℝ = ]−∞; +∞[
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = + ∞ ⟹ lim f(x) = +∞
x→−∞ x→−∞ x→−∞ x→−∞
lim f(x) = lim (𝟏 − 𝐱)(𝟏 + 𝐞𝐱 ) = lim (−x(1 + ex )) = − ∞ ⟹ lim f(x) = −∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞ x→+∞
2- Démontrons que la droite (D) d’équation 𝐲 = −𝐱 + 𝟏 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→−∞
lim ( (1 − x)(1 + ex ) − (1 − x)) = lim ((1 − x)(1 + ex − 1)) = lim ((1 − x)(ex )) = +∞e−∞
x→−∞ x→−∞ x→−∞
𝑑 ′ 𝑜ù lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥→−∞
Précisons la position relative de (C) et (D)
Pour cela étudions le signe de g(x) = f(x) − y = (1 − x)(ex ) on a :
g(x) = 0 ⟹ (1 − x)(ex ) = 0 ⟹ x = 1
x −∞ 1 +∞
g(x) + −
Positions relatives La courbe (C) est au dessus La courbe (C) est au dessous de la
de la droite (D) droite (D)
Si x=1 alors (C) et (D) sont confondues
3- Etudions les variations de la fonction dérivée f’ et en déduire les variations de f
f(x) = (1 − x)(1 + ex ) ⟹ f ′ (x) = −(1 + ex ) + (1 − x)ex = −1 − ex + ex − xex
= −xex − 1 ⟹f ′ (x) = −xex − 1
𝐷𝑓′ = ℝ = ]−∞; +∞[ , et calculons les limites de f’(x) aux bornes de son ensemble de
définition
lim f′(x) = lim (−xex − 1) = +∞e−∞ − 1 = −1 et lim f ′ (x) = lim (−xex − 1)
x→−∞ x→−∞ x→+∞ x→+∞
+∞
= −∞e − 1 = −∞
Dérivons f’(x) :𝑓 ′ (𝑥) = −𝑥𝑒 𝑥 − 1 ⟹ 𝑓 ′′ (𝑥) = −𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 = (−1 − 𝑥)𝑒 𝑥 ⟹

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345

𝑓 ′′ (𝑥) = (−1 − 𝑥)𝑒 𝑥 alors f’’(x)=0 on a 𝑥 = −1𝑓 ′ (−1) = 𝑒 −1 − 1d’où le tableau de


signe et le tableau de variations :
𝑥 −∞ 1 +∞
f′′(x) + −
𝑒 −1 − 1
f′(x)
−1 −∞
D’où dans le tableau de variations on constate que : ∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑓′(𝑥) < 0
Tableau de variations de f(x) :
𝑥 −∞ +∞
𝑓′(𝑥) −
+∞
𝑓(𝑥)
−∞
4- Traçons (C)
Branches infinies :𝐴𝑉 : ∄ ; 𝐴𝐻 : ∄ ; 𝐴𝑂 : 𝑦 = −𝑥 + 1 à − ∞ et cherchons à + ∞
𝑓(𝑥) (1−𝑥)(1+𝑒 𝑥 )
𝑎 = lim = lim = lim (−(1 + 𝑒 𝑥 )) = −∞alors (C) admet à +∞ une
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
branche parabolique de direction (OJ)
Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 = 1 ⟹ 𝐴(1; 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = 2 ⟹ 𝐵(0; 2)

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346

BACCALAUREAT 2007 Terminale Sciences Mathématiques


(𝑛−1)𝑛(𝑛+1)
SUJET :A-)1) Démontrer que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a : ∑𝑛𝑘=1 𝑘(𝑛 − 𝑘) =
6
2) a) Décomposer 469 en produit de facteurs premiers
b) Résoudre dans N² l’équation : 𝑥 3 − 𝑦 3 = 469
B-) Dans une ville, il y a trois médecins. Quatre habitants de cette ville, malades le même
jour, appellent au hasard l’un de ces médecins
3) Quelle est la probabilité pour qu’un seul médecin soit appelé ?
4) Quelle est la probabilité pour que les trois médecins soient appelés ?
C-) Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
1
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 1
{ 𝑥
𝑓(𝑥) = 1 − (ln 𝑥)² , 𝑠𝑖 𝑥 > 1
1) a) Démontrer que f est continue et dérivable au point 𝑥 = 1
b) Calculer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition et préciser les
branches infinies de la courbe représentative (C) de f
c) Etudier les variations de f. Démontrer que le point d’abscisse e est un point
d’inflexion de (C)
d) Tracer (C)
2) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]1; +∞[
a) Démontrer que h réalise une bijection de ]1; +∞[ vers un intervalle que l’on précisera
b) En déduire que h admet une fonction réciproque h-1 dont on précisera le sens de
variation de.
Tracer la courbe représentative de h-1
√3+𝑖
D-)1) Déterminer le module et un argument du nombre complexe 𝑢 =
4
2) Soit f l’application de C vers lui-même qui, à tout nombre complexe z associe 𝑓(𝑧) =
𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢)
Montrer que f est bijective et déterminer le nombre complexe 𝑤 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝑓(𝑤) = 𝑤
3) Soit I, M et M’ les points du plan complexe ayant pour affixes 𝑤, 𝑧 𝑒𝑡 𝑓(𝑧)
respectivement
Donner une mesure de l’angle (𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ) et calculer la distance 𝐼𝑀′ en fonction de la
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐼𝑀
distance 𝐼𝑀
On note F l’application qui, à tout point M associe le point M’
Préciser la nature de F et ses éléments caractéristiques
4) Soit 𝐴0 le point d’affixe 𝑧0 = −1 + 2𝑖
On définie pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑧𝑛+1 = 𝑓(𝑧𝑛 ). On note 𝐴𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛 dans le plan
complexe
Calculer en fonction de n la distance 𝐼𝐴𝑛 . Quelle est la limite de cette distance quand 𝑛 →
+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++

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347

(𝒏−𝟏)𝒏(𝒏+𝟏)
A-) 1) Démontrons que, pour tout 𝒏 ∈ ℕ∗ , on a : ∑𝒏𝒌=𝟏 𝒌(𝒏 − 𝒌) =
𝟔
(𝑛−1)𝑛(𝑛+1)
1ère Méthode :∑𝑛𝑘=1 𝑘(𝑛 − 𝑘) =
6
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
2)
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = ∑(𝑛𝑘 − 𝑘 = ∑ 𝑛𝑘 − ∑ 𝑘 2 = 𝑛 ∑ 𝑘 − ∑ 𝑘 2 = 𝑛 ( )− ⟹
2 6
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
𝑛
𝑛2 (𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 3𝑛2 (𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = − = −
2 6 6 6
𝑘=1
3𝑛2 (𝑛 + 1) − 𝑛(𝑛 + 1(2𝑛 + 1)
= =
6
2 2 2
(𝑛 + 1)(3𝑛 − 𝑛(2𝑛 + 1)) (𝑛 + 1)(3𝑛 − 2𝑛 − 𝑛) (𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1)
= = = ⟹
6 6 6
𝑛
(𝑛 − 1)𝑛(𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = 𝒄𝒒𝒇𝒅
6
𝑘=1
2ème Méthode : le raisonnement par récurrence :
•Vérifions que la relation est vraie pour certaines valeurs de n
(1−1)1(1+1)
Pour n=1 ; on a : ∑1𝑘=1 𝑘(1 − 𝑘) = 1(1 − 1) = 0 = = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 0 = 0 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
6
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n :
𝑛
(𝑛 − 1)𝑛(𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = 1(𝑛 − 1) + 2(𝑛 − 2) + ⋯ + 𝑛(𝑛 − 𝑛) =
6
𝑘=1
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1, on a :
𝑛+1
(𝑛 + 1 − 1)(𝑛 + 1)(𝑛 + 1 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
∑ 𝑘(𝑛 + 1 − 𝑘) = =
6 6
𝑘=1
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1

∑ 𝑘(𝑛 + 1 − 𝑘) = ∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘 + 1) = ∑(𝑘(𝑛 − 𝑘) + 𝑘) = ∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) + ∑ 𝑘 =


𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
𝑛 𝑛
(𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1) 𝑛(𝑛 + 1)
= ∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) + (𝑛 + 1)(𝑛 − (𝑛 + 1)) + ∑ 𝑘 + (𝑛 + 1) = +
6 2
𝑘=1 𝑘=1
(𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1) + 3𝑛(𝑛 + 1) (𝑛 + 1)(𝑛(𝑛 − 1) + 3𝑛) (𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1 + 3)
= = = =
6 6 6
𝑛+1
(𝑛 + 1)𝑛(𝑛 + 2) 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
= ⟹ ∑ 𝑘(𝑛 + 1 − 𝑘) = 𝒄𝒒𝒇𝒅
6 6
𝑘=1
Conclusion :∀𝑛 ∈ 𝑁, la relation est toujours vraie
2) a) Décomposons 469 en produit de facteurs premiers
On a469 = 7 × 67
b) Résolvons dans N² l’équation : 𝒙𝟑 − 𝒚𝟑 = 𝟒𝟔𝟗
𝑥 3 − 𝑦 3 = (𝑥 − 𝑦)(𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 𝑦 2 ) = 1 × 469 = 7 × 67 :
x−y=1
On a donc : (x − y)(x 2 + xy + y 2 ) = 1 × 469 alors { (S )
x² + xy + y² = 469 1
x−y=7
Ou bien :(x − y)(x2 + xy + y 2 ) = 7 × 67 alors { (S2 )
x² + xy + y² = 67
Résolvons alors (𝑆1 ) et (𝑆2 ) :
• Pour le système (𝑆1 ), on a :
𝑥−𝑦 = 1 𝑥 =1+𝑦
{ ⟹{ ⟹ 1 + 2𝑦 + 𝑦 2 + 𝑦 + 𝑦 2 + 𝑦 2 = 469
𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 𝑦 2 = 469 (1 + 𝑦)2 + (1 + 𝑦)𝑦 + 𝑦 2 = 469
⟹ 3𝑦 2 + 3𝑦 − 468 = 0 ⟹ 𝑦 2 + 𝑦 − 156 = 0 ⟹ ∆= 12 − 4 × 1(−156) = 625 ⟹ √∆= 25

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348

−1 − 25
𝑦1 = = −13 à 𝑟𝑒𝑗𝑒𝑡𝑒𝑟
⟹{ 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 1 + 12 = 13 ⟹ (𝑥; 𝑦) = {(13; 12)}
−1 + 25
𝑦2 = = 12
2
•Pour le système (𝑆2 ), on a :
x−y =7 x= 7+y
{ ⟹{ ⟹ 49 + 14y + y 2 + 7y + y 2 + y 2 = 67
x 2 + xy + y 2 = 67 (7 + y)2 + (7 + y)y + y 2 = 67
⟹ 3y 2 + 21y − 18 = 0 ⟹ y 2 + 7y − 6 = 0 ⟹ ∆= 72 − 4 × 1(−6) = 49 + 24 = 73 ⟹
−7−√73
y1 = à rejeter
√∆= √73 ⟹ { 2
−7+√73
D’où S = {(13; 12)}
y2 = à rejeter
2
B-) Soit Ω l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 34 = 81
3) Calculons la probabilité pour qu’un seul médecin soit appelé
31 3
Soit A l’évènement « les quatre malades appellent un seul médecin » 𝑃(𝐴) = = ⟹
81 81
1
𝑃(𝐴) =
27
4) Calculons la probabilité pour que les trois médecins soit appelés
Soit B l’évènement « les trois médecins sont appelés »
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐵)
𝑃(𝐵) = ; Mais dans ce cas un médecin sera appelé deux fois donc on a le nombre
81
d’appel reçu par un médecin : 𝐶42 × 𝐴22 = 12 alors card(B) = 3 × 12 = 36 ; d’où P(B) =
36 4 4
= ⟹P(B) =
81 9 9
C-) Soit f la fonction définie par : R vers R, qui à tout x associe f(x) telle que :
𝟏
𝒇(𝒙) = 𝒙 − 𝟏 + , 𝒔𝒊 𝒙 ≤ 𝟏
{ 𝒙
𝒇(𝒙) = 𝟏 − (𝐥𝐧 𝒙)² , 𝒔𝒊 𝒙 > 1
4) a) Démontrons que f est continue et dérivable au point 𝒙 = 𝟏
•Continuité : f est continue en 1 si et seulement si
lim f(x) = lim− f(x) = f(1) = l (l ∈ R)
x⟶1+ x⟶1
lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ (1 − (ln 𝑥)2 ) = 1 − (ln 1)² = 𝟏
𝑥⟶1 𝑥⟶1
{ 1 1 ⟹
lim 𝑓(𝑥) = lim− (𝑥 − 1 + ) = 1 − 1 + = 1
𝑥⟶1 𝑥⟶1− 𝑥 1
lim+ 𝑓(𝑥) = lim− 𝑓(𝑥) = 𝑓(1) = 1 Alors f est continue en 1
𝑥⟶1 𝑥⟶1
•Dérivabilité : f est dérivable en 1 si et seulement si
𝑓(𝑥) − 𝑓(1) 𝑓(𝑥) − 𝑓(1)
lim ( ) = lim+ ( ) = 𝑓 ′ (1) = 𝑙 (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥⟶1− 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1
Le nombre dérivé à gauche et à droite en 1 est :
1 1 𝑥 2 − 2𝑥 + 1
𝑓(𝑥) − 𝑓(1) 𝑥−1+ −1 𝑥+ −2
∎ lim− ( ) = lim− ( 𝑥 ) = lim− ( 𝑥 ) = lim− ( 𝑥 )
𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1
(𝑥 − 1)2 𝑥−1 1−1 𝑓(𝑥) − 𝑓(1)
= lim− ( ) ⟹ lim− ( )= = 0 ⟹ lim− ( )=0
𝑥⟶1 𝑥(𝑥 − 1) 𝑥⟶1 𝑥 1 𝑥⟶1 𝑥−1
2 2
𝑓(𝑥) − 𝑓(1) 1 − (ln 𝑥) − 1 −(ln 𝑥) ln 𝑥
∎ lim+ ( ) = lim+ ( ) = lim+ ( ) = − lim+ ( ) × lim+(ln 𝑥)
𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1 𝑥−1 𝑥⟶1

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349

𝑓(𝑥) − 𝑓(1)
= −1 × 0 = 0 ⟹ lim− ( )=0
𝑥⟶1 𝑥−1
𝑓(𝑥)−𝑓(1) 𝑓(𝑥)−𝑓(1)
Comme lim− (
𝑥⟶1 𝑥−1
) = lim+ (
𝑥⟶1 𝑥−1
) = 𝑓 ′ (1) = 0 alors f est dérivable en 1
b) Calculons les limites de f aux bornes de son ensemble de définition et
préciser les branches infinies de la courbe représentative (C) de f
•Domaine de définition : 𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑥 ≠ 0} 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐷𝑓 = ]−∞; 0[ ∪ ]0; +∞[
•Limites aux bornes de 𝐷𝑓 :
1
∎ lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 − 1 + ) = −∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = −∞ ;
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞
∎ lim 𝑓(𝑥) = lim (1 − (ln 𝑥)2 ) = 1 − (+∞)2 = −∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1 1
∎ lim− 𝑓(𝑥) = lim− (𝑥 − 1 + ) = 0 − 1 + − = −∞ ⟹ lim− 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥⟶0 𝑥⟶0 𝑥 0 𝑥→0
1 1
∎ lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ (𝑥 − 1 + ) = 0 − 1 + + = +∞ ⟹ lim+ 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥⟶0 𝑥⟶0 𝑥 0 𝑥→0
•Branches infinies de la courbe (C) :
AV: x = 0 est asymptote car lim± f(x) = ±∞ ; AH: ∄ car lim f(x) = −∞ et AO: y = ax + b
x→0 x→±∞
1
f(x) x−1+
• En − ∞ , on a: a = lim = lim ( x ) = lim (1 − 1 + 1 ) = 1 alors a = 1
x→−∞ x x→−∞ x x→−∞ x x2
1
b = lim (f(x) − ax) = lim (x − 1 + − x) = −1 d′ où y = x − 1
x→−∞ x→−∞ x
1
Oubien lim (f(x) − (x − 1)) = lim ( ) = 0 alors y = x − 1 est asymptote à − ∞
x→−∞ x→−∞ x
f(x) 1−(ln x)2
• En + ∞ , on a: a = lim = lim ( ) = 0 alors (C) une branche parabolique de direction
x→+∞ x x→+∞ x
(OI)
c) Etudions les variations de f. Démontrons que le point d’abscisse e est un
point d’inflexion de (C)
Dérivée de f et son signe :
1 𝑥²−1
1
𝑓′(𝑥) = (𝑥 − 1 + ) ′ , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 1 𝑓 ′ (𝑥) = 1 − 2 = , 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 1
𝑥 𝑥²
{ 𝑥 ⟹{ 2 ln 𝑥
2 ′
𝑓′(𝑥) = (1 − (ln 𝑥) )′ , 𝑠𝑖 𝑥 > 1 𝑓 (𝑥) = − , 𝑠𝑖 𝑥 > 1
𝑥
D’où le tableau de signe et le tableau de variations:
𝑥 −∞ −1 0 1 +∞
𝑥² − 1 + − −
−2 ln 𝑥 −
𝑓′(𝑥) + − − −
−3 +∞
𝑓(𝑥) 1

−∞ −∞ −∞
Démontrons que le point d’abscisse e est un point d’inflexion de (C)
2 ln 𝑥 ′ 2 2
Pour cela déterminons 𝑓′′(𝑥) : 𝑓 ′′ (𝑥) = (− 𝑥
) =−
𝑥2
(1 − ln 𝑥) ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = −
𝑥2
(1 − ln 𝑥)
2 2
•𝑓 ′′ (𝑒) =− (1 − ln 𝑒) = − (1 − 1) = 0 ⟹𝑓 ′′ (𝑒) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑒2 𝑒2
𝑓(𝑒) = 1 − (ln 𝑒)2 = 1 − 1 = 0 ⟹ 𝑓(𝑒) = 0alors𝛺(𝑒; 0) est le point d’inflexion à (C)

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350

d) Traçons (C)
Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥): 𝑓(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 = 𝑒 ⟹ 𝐴(𝑒; 0)
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = ±∞ ⟹ pas d′ intersectionavec cet axe
2) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]𝟏; +∞[
a) Démontrons que h réalise une bijection de ]𝟏; +∞[ vers un intervalle que l’on
précisera
Comme h est strictement décroissante alors elle réalise une bijection de
]1; +∞[vers f(]1, +∞[) = ]−∞; 1[
b) En déduisons que h admet une fonction réciproque h-1 dont on précisera le sens de
variation de.
Traçons la courbe représentative de h-1
h admet une fonction réciproque ℎ−1 de ]−∞; 1[ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ]1; +∞[ de même sens de variation
de que h
Dans le repère (O, I, J) les courbes (𝐶ℎ ) 𝑒𝑡 (𝐶ℎ−1 ) sont symétriques par rapport à la droite
d’équation 𝑦 = 𝑥

√𝟑+𝒊
D-) 1) Déterminons le module et un argument du nombre complexe 𝒖 =
𝟒
√3 1 3 1 1 1
Module de u :|𝑢| = √( ) ² + ( ) ² = √ + = ⟹|𝑢| =
4 4 16 16 2 2
√3
4 √3
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 1 =
2 𝜋
Argument de u : Soit 𝜃 un argument de u : 2
1
⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
6
4 1
𝑠𝑖𝑛𝜃 = 1 =
2
{ 2

5) Soit f l’application de C vers lui-même qui, à tout nombre complexe z associe


𝒇(𝒛) = 𝒖𝒛 + (𝟏 + 𝒊)(𝟏 − 𝒖)
Montrons que f est bijective
Posons 𝑓(𝑧) = 𝑧 ′ ; 𝑧 ′ ∈ 𝐶; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) = 𝑧 ′ ⟹ 𝑢𝑧 = 𝑧 ′ − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹
𝑧 ′ − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢)
𝑧=
𝑢
Sachant que 𝑢 ≠ 0 alors, ∀𝑧 ′ ∈ 𝐶 ; son antécédent z est unique alors f est bijective
Déterminons le nombre complexe 𝒘 𝒕𝒆𝒍 𝒒𝒖𝒆 ∶ 𝒇(𝒘) = 𝒘

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351

𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) = 𝑤 ⟹ 𝑤𝑢 − 𝑤 = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹


𝑤(𝑢 − 1) = −(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹𝑤 = 1 + 𝑖
6) Soit I, M et M’ les points du plan complexe ayant pour affixes 𝒘, 𝒛 𝒆𝒕 𝒇(𝒛)
respectivement
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑰𝑴
Donnons une mesure de l’angle (𝑰𝑴
𝑓(𝑧) − 𝑤 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − (1 + 𝑖)
⃗⃗⃗⃗⃗̂
(𝐼𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀′ ) = arg ( ) = arg ( )
𝑧−𝑤 𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢 − 1)
= arg ( )
𝑧 − (1 + 𝑖)
𝑢𝑧 − 𝑢(1 + 𝑖) 𝑢(𝑧 − (1 + 𝑖)) 𝜋 𝜋
= arg ( ⃗⃗⃗⃗⃗̂
) ⟹ (𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ) = arg (
, 𝐼𝑀 ) = arg(𝑢) = ⟹(𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ) =
, 𝐼𝑀
𝑧 − (1 + 𝑖) 𝑧 − (1 + 𝑖) 6 6
Calculons la distance 𝑰𝑴′ en fonction de la distance 𝑰𝑴
𝐼𝑀 1 𝐼𝑀 1 1 1
= ⟹ | ′ | = | | = = 2 ⟹ 𝐼𝑀 = 2𝐼𝑀′ ⟹𝐼𝑀′ = 𝐼𝑀
𝐼𝑀′ 𝑢 𝐼𝑀 𝑢 1 2
2
On note F l’application qui, à tout point M associe le point M’
Précisons la nature de F et ses éléments caractéristiques
L’écriture 𝑧 ′ = 𝑢𝑧 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) est de la forme 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 ; (𝑎, 𝑏) ∈ 𝐶 × 𝐶 alors F
1 𝜋
est une similitude plane directe de rapport 𝑘 = d’angle 𝜃 = et de centre 𝑤 = 1 + 𝑖
2 6
7) Soit 𝑨𝟎 le point d’affixe 𝒛𝟎 = −𝟏 + 𝟐𝒊
On définie pour tout 𝒏 ∈ ℕ, 𝒛𝒏+𝟏 = 𝒇(𝒛𝒏 ). On note 𝑨𝒏 le point d’affixe 𝒛𝒏 dans le plan
complexe
Calculons en fonction de n la distance 𝑰𝑨𝒏.
𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤|
1ère méthode :𝑧𝑛+1 = 𝑓(𝑧𝑛 ) = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) et 𝑓(𝑤) = 𝑤 ⟹ 𝑤 = 𝑢𝑤 +
(1 + 𝑖)(1 − 𝑢) 𝑑𝑜𝑛𝑐
𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − 𝑢𝑤 − (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) ⟹ 𝑧𝑛+1 − 𝑤 = 𝑢𝑧𝑛 − 𝑢𝑤
= 𝑢(𝑧𝑛 − 𝑤)
𝑧𝑛+1 − 𝑤 𝑧𝑛+1 − 𝑤 1 𝑖𝜋
⟹ =𝑢⟹ = 𝑒6
𝑧𝑛 − 𝑤 𝑧𝑛 − 𝑤 2
𝜋
1
Ceci montre que la suite 𝑧𝑛 − 𝑤 est une suite géométrique de raison 𝑞 = 𝑒 𝑖 6 et de
2
premier terme 𝑧0 − 𝑤 = −1 + 2𝑖 − (1 + 𝑖) = −2 + 𝑖 alors 𝑧𝑛 − 𝑤 peut s’écrire sous la
𝜋 𝑛
1
forme : 𝑧𝑛 − 𝑤 = (𝑧0 − 𝑤)𝑞𝑛 = (−2 + 𝑖) (2 𝑒 𝑖 6 )
1 𝜋 𝑛 1𝑛 1 𝑛 1 𝑛
Alors 𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤| = |(−2 + 𝑖) ( 𝑒 𝑖 6 ) | = | (−2 + 𝑖)| = ( ) √(−2)2 + 12 = ( ) √5 ⟹
2 2 2 2
1 𝑛
𝐼𝐴𝑛 = ( ) √5
2
2ème méthode :𝐼𝐴𝑛 = |𝑧𝑛 − 𝑤| ⟹ 𝐼𝐴𝑛+1 = |𝑧𝑛+1 − 𝑤| = |𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − 𝑤| =
|𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢) − (1 + 𝑖)| ⟹ 𝐼𝐴𝑛+1 = |𝑢𝑧𝑛 + (1 + 𝑖)(1 − 𝑢 − 1)| =
1 1
|𝑢𝑧𝑛 − 𝑢(1 + 𝑖)| = |𝑢(𝑧𝑛 − 𝑤)| = |𝑢||𝑧𝑛 − 𝑤| = 𝐼𝐴𝑛 ⟹ 𝐼𝐴𝑛+1 = 𝐼𝐴𝑛
2 2
1
Alors 𝐼𝐴𝑛 est une suite géométrique de raison 𝑞 = et de 1er terme
2
𝐼𝐴0 = |𝑧0 − 𝑤| = |−1 + 2𝑖 − 1 − 𝑖| = |−2 + 𝑖| = √5
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352

1 𝑛 1 𝑛
D’où 𝐼𝐴𝑛 = 𝐼𝐴0 (𝑞)𝑛 = √5 ( ) ⟹𝐼𝐴𝑛 = ( ) √5
2 2
Calculons la limite de cette distance quand 𝒏 → +∞
1 𝑛 1 +∞
- lim 𝐼𝐴𝑛 = lim (( ) √5) = ( ) √5 = 0 × √5 ⟹
𝑥⟶+∞ 2
𝑥⟶+∞ 2
lim 𝐼𝐴𝑛 = 0
𝑥⟶+∞

BACCALAUREAT 2008 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :A-)1) Trouver toutes les paires d’entiers naturels (𝑎, 𝑏) tels que l’on ait :
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 42
{
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 1680
2) Déterminer l’ensemble des entiers relatifs tels que : 8𝑥 ≡ 7[5]
3) Résoudre l’équation (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍 × 𝑍: 336𝑥 + 210𝑦 = 294
B-) Une caisse contient pêle-mêle 10 cubes rouges, 20 cubes jaunes et 5 cubes verts, tous
de la même taille
1) Quelle est la probabilité de pouvoir faire un drapeau République de Guinée :
a) En prenant simultanément 3 cubes ?
b) En prenant simultanément 4 cubes ?
2) Quelle est la probabilité en prenant 3cubes successivement, l’un après l’autre,
sans remise, d’obtenir dans l’ordre le drapeau de la République de Guinée
𝑒𝑥
C-) On considère la fonction f définie par f(x) = 𝑥 + et C sa courbe représentative
2(𝑒 𝑥 −2)
1) Déterminer l’ensemble de définition de f et calculer les limites aux bornes de cet
ensemble de définition
2) Etudier les variations de f
3) a) Démontrer que la droite (D1) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe (C)
de f en −∞
Préciser la position relative de (D1) et (C)
1
b) Démontrer que la droite (D2) d’équation 𝑦 = 𝑥 + est asymptote à la courbe (C)
2
de f en +∞
Préciser la position relative de (D2) et (C)
1
4) Montrer que le point 𝐼 (ln 2 ; ln 2 + ) est un centre de symétrie de (C)
4
5) Construire (C) dans un repère orthonormé (O, I, J) (unité graphique : 2cm)
D-) On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] ont pour longueurs
respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points pondérés :
{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)}
Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis une
solution analytique
4) Déterminer l’ensemble (E1) des points 𝐺𝑚 lors que m décrit R
5) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = √𝑎² + 𝑏²

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353

6) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
A-) 1) Trouvons toutes les paires d’entiers naturels (𝒂, 𝒃) tels que l’on ait :
𝑷𝑮𝑪𝑫(𝒂, 𝒃) = 𝟒𝟐
{
𝑷𝑷𝑪𝑴(𝒂, 𝒃) = 𝟏𝟔𝟖𝟎
D’après la propriété fondamentale de PPCM, on a : ∆(𝑎, 𝑏) × ∇(𝑎, 𝑏) = 𝑎 × 𝑏 ⟹ 42 ×
1680 = 𝑎𝑏 alors 𝑎𝑏 = 70560
∆(𝑎, 𝑏) = 42 𝑎 = 42𝑥
D’où on a : { ∃(𝑥, 𝑦) ∈ 𝑁 ∗ 2 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 { avec ∆(𝑥, 𝑦) = 1 on a :
𝑎𝑏 = 70560 𝑏 = 42𝑦
70560
42𝑥 × 42𝑦 = 70560 ⟹ 1764𝑥𝑦 = 70560 ⟹ 𝑥𝑦 = = 40 ⟹ 𝑥𝑦 = 40
1764
𝑥 1 2 4 5 8 10 20 40
𝑦 40 20 10 8 5 4 2 1
D’où (𝑥, 𝑦) = {(1; 40); (5; 8); (8; 5); (40; 1)} mais (𝑎, 𝑏) = {(42𝑥; 42𝑦)}
Alors (𝑎, 𝑏) = {(42; 1680); (210; 336); (336; 210); (1680; 42)}
2) Déterminons l’ensemble des entiers relatifs tels que : 𝟖𝒙 ≡ 𝟕[𝟓]
On sait que : 8 ≡ 3[5] 𝑒𝑡 7 ≡ 2[5] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 3𝑥 ≡ 2[5] ⟹ 2 × 3𝑥 ≡ 2 × 2[5] ⟹ 6𝑥 ≡
4[5] ⟹ 𝑥 ≡ 4[5] ⟹ 𝑥 = 4 + 5𝑘
3) Résolvons l’équation (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁 × 𝒁: 𝟑𝟑𝟔𝒙 + 𝟐𝟏𝟎𝒚 = 𝟐𝟗𝟒
Vérifions l’existence de solutions : 𝑃𝐺𝐶𝐷(336; 210)
336 = 1 ∗ 210 + 126 , 210 = 1 ∗ 126 + 84 , 126 = 1 ∗ 84 + 42 , 84 = 2 ∗ 42 + 0
alors PGCD(336; 210) = 42
294
Comme = 7 alors cette admet de solutions, déterminons alors ces solutions :
42
En divisant toute l’équation par 42, on a : 8𝑥 + 5𝑦 = 7
•En éliminant 𝑦 , on obtient 8𝑥 ≡ 7[5] ; 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐁−) 𝟏) x = 4 + 5k
•Dans l’équation remplaçons x par son expression :
8(4 + 5𝑘) + 5𝑦 = 7 ⟹ 5𝑦 = 7 − 32 − 40𝑘 ⟹ 5𝑦 = −25 − 40𝑘 ⟹ 𝑦 = −5 − 8𝑘
𝑑′ 𝑜ù 𝑆 = {(4 + 5𝑘; −5 − 8𝑘)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
B-) Une caisse contient pêle-mêle 10 cubes rouges, 20 cubes jaunes et 5 cubes verts, tous
de la même taille
3) Calculons la probabilité de pouvoir faire un drapeau République de Guinée :
c) En prenant simultanément 3 cubes
3 𝐴335 35×34×33
Soit Ω l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶35 =
3!
=
3×2
= 35 × 17 × 11 = 6545 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) =
6545
Soit A l’événement « prendre simultanément 3 cubes »
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴) 1 1
1000
𝑃(𝐴) = avec card(A) = 𝐶10 × 𝐶20 × 𝐶51 = 10 × 20 × 5 = 1000 alors P(A) =
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) 6545
200 200
= ⟹𝑃(𝐴) =
1309 1309
d) En prenant simultanément 4 cubes
4 𝐴435 35×34×33×32
Soit Ω l’univers : card(Ω) = 𝐶35 = = = 35 × 17 × 11 × 8 = 6545
4! 4×3×2

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354

alors card(Ω) = 52360


Soi B l’événement « prendre simultanément 4 cubes »
card(B) 2 1
𝑃(𝐵) = avec card(B) = 𝐶10 × 𝐶20 × 𝐶51 + 𝐶10
1 2
× 𝐶20 × 𝐶51 + 𝐶10
1 1
× 𝐶20 × 𝐶52
card(Ω)
2
𝐴10 𝐴220 𝐴25
card(B) = × 100 + × 50 + × 200 = 45 × 100 + 190 × 50 + 200 × 10 =
2! 2! 2!
16000 400 400
card(B) = 4500 + 9500 + 2000 = 16000 alors P(B) = = ⟹𝑃(𝐵) =
52360 1309 1309
4) Calculons la probabilité en prenant 3 cubes successivement, l’un après l’autre,
sans remise, d’obtenir dans l’ordre le drapeau de la République de Guinée
Soit Ω l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐴335 = 35 × 34 × 33 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 39270
Soi C l’événement « prendre successivement sans remise 3 cubes»
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐶)
𝑃(𝐶) = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐶) = 𝐴110 × 𝐴120 × 𝐴15 = 10 × 20 × 5 = 1000
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺)
1000 100 100
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(𝐶) = = ⟹𝑃(𝐶) =
39270 3927 3927
𝒆𝒙
C-) On considère la fonction f définie par f(x)= 𝒙 + et C sa courbe représentative
𝟐(𝒆𝒙 −𝟐)
1) Déterminons l’ensemble de définition de f
𝐷𝑓 = {∀𝑥 ∈ 𝑅; 𝑒 𝑥 − 2 ≠ 0} 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑒 𝑥 ≠ 2 ⟹ 𝑥 ≠ ln 2 ⟹
𝐷𝑓 = 𝑅 ∖ {𝑙𝑛 2} = ]−∞; ln 2[ ∪ ]ln 2 ; +∞[
Calculons les limites aux bornes de cet ensemble de définition
𝑒𝑥 𝑒 −∞
. ∎ lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + ) = −∞ + = −∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 −∞ − 2) 𝑥→−∞
𝑥 +∞
𝑒 𝑒 +∞
∎ lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 + ) = +∞ + = +∞ + Forme indéterminée
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 +∞ − 2) +∞
𝑥 𝑥
𝑒 𝑒 1
𝑓(𝑥) = 𝑥 + =𝑥+ 𝑥 =𝑥+ ⟹ lim 𝑓(𝑥)
2(𝑒 𝑥 − 2) 2𝑒 (1 − 2𝑒 −𝑥 ) 2(1 − 2𝑒 −𝑥 ) 𝑥→+∞
1 1 1
= lim (𝑥 + ) = = +∞ + = +∞ + = +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 2(1 − 2𝑒 −𝑥 ) 2(1 − 2𝑒 −∞ ) 2 𝑥→+∞

𝑒𝑥 𝑒 ln 2 2
∎ lim − 𝑓(𝑥) = lim − (𝑥 + ) = ln 2 + = ln 2 + − = −∞
𝑥→ln 2 𝑥→ln 2 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 ln 2 − 2) 0
⟹ lim − 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→ln 2
𝑒𝑥 𝑒 ln 2 2
∎ lim + 𝑓(𝑥) = lim + (𝑥 + ) = ln 2 + = ln 2 + + = +∞
𝑥→ln 2 𝑥→ln 2 2(𝑒 𝑥 − 2) 2(𝑒 2 − 2)
ln 0
⟹ lim + 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→ln 2
2) Etudions les variations de f
𝑒𝑥 ′ 𝑒 𝑥 2(𝑒 𝑥 −2)−2𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 ) 2𝑒 2𝑥 −4𝑒 𝑥 −4𝑒 2𝑥
Dérivons f(x) :𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 + 2(𝑒𝑥−2)) = 1 + 4(𝑒 𝑥 −2)2
=1+
4(𝑒 𝑥 −2)2
𝑒𝑥 𝑒 2𝑥 − 4𝑒 𝑥 + 4 − 𝑒 𝑥
𝑒 2𝑥 − 5𝑒 𝑥 + 4
=1− 𝑥 = ⟹𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑒 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)2 (𝑒 𝑥 − 2)2
Posons f ′ (x) = 0 ⟹ e2x − 5ex + 4 = 0 comme a + b + c = 0
ex1 = 1
x = ln 1 = 0
alors { x2 c 4 ⟹{ 1
e = = =4 x2 = ln 4 = 2 ln 2
a 1

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355

x −∞ 0 ln 2 2 ln 2 +∞
e2x − 5ex + 4 + − − +
(ex − 2)² + + + +
f′(x) + − − +
𝑒0 1 1
Extremums :𝑓(0) = 0 + 2(𝑒 0 −2) = −2 ⟹ 𝑓(0) = − 2 𝑒𝑡
ln 4
𝑒 4
𝑓(2 ln 2) = 2 ln 2 + = 2 ln 2 + = 2 ln 2 + 1 ⟹ 𝑓(2 ln 2) = 2 ln 2 + 1
2(𝑒 ln 4 − 2) 4
Tableau de variations :
𝑥 −∞ 0 ln 2 2 ln 2 +∞
𝑓′(𝑥) + − − +
1
− +∞ +∞
2
𝑓(𝑥)
−∞ −∞ 2 ln 2 + 1
3) a) Démontrons que la droite (D1) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe
(C) de f en −∞
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 ⟹
𝑥→−∞
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒 −∞
lim (𝑥 + − 𝑥) = lim ( )= =0
𝑥→−∞ 2(𝑒 𝑥 − 2) 𝑥
𝑥→−∞ 2(𝑒 − 2) 2(𝑒 −∞ − 2)
⟹ lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥→−∞
Précisons la position relative de (D1) et (C)
𝑒𝑥 𝑒𝑥 > 0
Etudions le signe de 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑦 = ⟹{ 𝑥
2(𝑒 𝑥 −2) 𝑒 − 2 ≠ 0 ⟹ 𝑥 ≠ ln 2
𝑥 −∞ ln 2 +∞
𝑔(𝑥) − +
Positions relatives (C) est au dessous de (D1) (C) est au dessus de (D1)
b) Démontrons que la droite (D2) d’équation 𝐲 = 𝐱 + 𝟏𝟐est asymptote à la courbe
(C) de f en +∞
1 1
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 ⟹ lim (𝑥 + 2(1−2𝑒 −𝑥) − 𝑥 − 2) =
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1 1 1 1 1 1 1 1
lim ( −𝑥 − )= −∞ − = − = − =0
𝑥→+∞ 2(1 − 2𝑒 ) 2 2(1 − 2𝑒 ) 2 2(1 − 0) 2 2 2
⟹ lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥→+∞
Précisons la position relative de (D2) et (C) Etudions le signe de
1 1
g(x) = f(x) − y = −
2(1 − 2e−x ) 2
1 1 1 1 − 1 + 2e−x 1 2e−x
g(x) = ( −x
− 1) = ( −x
)= ( )
2 1 − 2e 2 1 − 2e 2 1 − 2e−x
e−x > 0
⟹{
1 − 2e−x ≠ 0 ⟹ x ≠ ln 2
𝑥 −∞ ln 2 +∞
𝑔(𝑥) − +
Positions relatives (C) est au dessous de (D1) (C) est au dessus de (D1)
𝟏
4) Montrons que le point 𝑰 (𝐥𝐧 𝟐 ; 𝐥𝐧 𝟐 + ) est un centre de symétrie de (C)
𝟒

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356

Vérifions si 𝑓(2𝑎 − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2𝑏 ⟹


𝑒 2 ln 2−𝑥 𝑒𝑥
𝑓(2 ln 2 − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2 ln 2 − 𝑥 + +𝑥+ =
2(𝑒 2 ln 2−𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2)
−𝑥 𝑥 𝑥
4𝑒 𝑒 4 𝑒
= 2 ln 2 + + = 2 ln 2 + 𝑥 +
2(4𝑒 −𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2) 2𝑒 (4𝑒 −𝑥 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2)
4 𝑒𝑥 2 𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 2
= 2 ln 2 + 𝑥
+ 𝑥
= 2 ln 2 − 𝑥
+ 𝑥
= 2 ln 2 +
2(4 − 2𝑒 ) 2(𝑒 − 2) 2(𝑒 − 2) 2(𝑒 − 2) 2(𝑒 𝑥 − 2)
1 1
= 2 ln 2 + = 2𝑏 ⟹𝑓(2 ln 2 − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2 ln 2 + 𝒄𝒒𝒇𝒅
2 2
5) Construisons (C) dans un repère orthonormé (O, I, J) (unité graphique : 2cm)
On donne ln 2=0,69
Intersection avec les axes :−(𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 ⟹pas de solution alors pas
d’intersection avec cet axe
𝑒0 1 1
−(𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 ⟹ 𝑓(0) = 0 + = − ⟹ 𝐴 (0; − )
2(𝑒 0 −2) 4 4

D-) On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝑨𝑩] 𝒆𝒕 [𝑨𝑫] ont pour
longueurs respectives 𝒂 𝒆𝒕 𝒃
Pour tout réel non nul m, on note 𝑮𝒎 le barycentre du système de points pondérés :
{(𝑨, 𝒎); (𝑩, −𝟏); (𝑪, 𝟏)}
Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis une
solution analytique
4) Déterminons l’ensemble (E1) des points 𝑮𝒎 lors que m décrit R
Méthode géométrique :𝐺𝑚 = 𝑏𝑎𝑟{(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)} ⟹
1 1 1 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = (−𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹𝐴𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑚 = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
D’où l’ensemble (E1) est la droite passant par le point A parallèle à la droite (BC) , c’est-à-
dire l’ensemble (E1) est la droite (AD)
Méthode analytique : Considérons le repère orthonormé (𝐴, ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ) les coordonnées de
A, B, C et D dans ce repère sont respectivement : 𝐴(0; 0); 𝐵(𝑎; 0); 𝐶(𝑎; 𝑏) 𝑒𝑡 𝐷(0; 𝑏)
1
Comme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺𝑚 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 alors on a :
𝑚
0−𝑎+𝑎
𝑥𝐺𝑚 = =0 𝑏
𝑚
{ 0+0+𝑏 𝑏 ⟹𝐺𝑚 (0; ) Ainsi l’ensemble (E1) est la droite d’équation 𝑥 = 0
𝑚
𝑦𝐺𝑚 = =
𝑚 𝑚
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357

C’est-à-dire la droite (AD)


5) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
‖𝑴𝑨 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝑪‖ = √𝒂² + 𝒃²
Méthode géométrique :‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = √𝑎² + 𝑏²
Introduisons le point𝐺1 , on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 𝑀𝐺1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐴 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐵 + 𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1
𝐺1 𝐶 = 𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ √
mais G1 = A alors ‖𝑀𝐷‖ = 𝑎² + 𝑏² ⟹𝑀𝐷 = √𝑎 + 𝑏 Alors l’ensemble (E2) des points M du
2 2

plan est le cercle de centre D et de rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²


Méthode analytique :Comme 𝑀𝐷 = √𝑎2 + 𝑏 2 , alors soit 𝑀(𝑥, 𝑦) un point du plan ; on a :
2
(𝑀𝐷)2 = (√𝑎2 + 𝑏 2 ) ⟹ (𝑥 − 0)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎 2 + 𝑏 2 ⟹𝑥 2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑎2 + 𝑏 2

Ainsi l’ensemble (E2) est le cercle de centre 𝐷(0; 𝑏) et rayon 𝑟 = √𝑎² + 𝑏²


6) Déterminons l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
(𝑴𝑨 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪) ∙ (𝟐𝑴𝑨 𝑴𝑪) = 𝟎
Méthode géométrique :(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ∙ (2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
Posons 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵
⃗ = 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
• Introduisons 𝐷 dans 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ;𝑢 𝑀𝐷 et
•Introduisons le point𝐺2 dans 𝑣 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 + 2𝐺
𝑣 = 2𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝐴 − 𝑀𝐺2 − 𝐺2 𝐵 + 𝑀𝐺2 + 𝐺2 𝐶 = 2𝑀𝐺2 ⟹ 𝑣 = 2𝑀𝐺2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 = 0 ⟹𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ 2𝑀𝐺
𝑀𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺2 = 0 Alors l’ensemble (E3) des points M est le cercle de
diamètre [𝐷𝐺2 ]
𝑏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Méthode analytique : Comme 𝑀𝐷 𝑀𝐺2 = 0 alors on a 𝑀(𝑥, 𝑦), 𝐷(0, 𝑏) 𝑒𝑡 𝐺2 (0, )
2
(𝐸3 ): Introduisons le point I milieu du segment [DG2 ] on a :
1 1 3b
𝑀𝐼 = √ 𝐷𝐺2 ² ⟹ 𝑀𝐼² = 𝐷𝐺2 ² où I (0, )
2 2 4
3𝑏 2 1 𝑏 2 3𝑏 2 1 𝑏 2 𝑏 2
(𝑥 − 0)2 + (𝑦 − ) = ((0 − 0)2 + (𝑏 − ) ) ⟹ 𝑥 2 + (𝑦 − ) = ( ) = ( )
4 2 2 4 2 2 4
3𝑏 2 𝑏
⟹𝑥 2 + (𝑦 − ) = ( )²
4 4
3𝑏 𝑏
D’où l’ensemble (E3) des points M du plan est le cercle de centre 𝐼 (0, ) et de rayon 𝑟 =
4 4

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358

BACCALAUREAT 2009 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :
A-)1) En utilisant l’Algorithme d’Euclide, déterminer le PGCD des nombres 231 et 3311
𝐴(𝑛) = 1 + 2 + 3 + ⋯ 𝑛
2) Soit n un entier naturel supérieur à 2. On pose { .
𝐵(𝑛) = 1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛²
𝑛(𝑛+1)
On rappelle que 𝐴(𝑛) =
2
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
a) Démontrer, par récurrence que 𝐵(𝑛) =
6
b) On suppose que n est un multiple de 3. Déterminer dans ce cas le PGCD de𝐴(𝑛)𝑒𝑡 𝐵(𝑛)
c) Vérifier le résultat obtenu dans le cas où 𝑛 = 21
B-) Cinq personnes se donnent rendez-vous dans un des cafés du village qui en compte
cinq. Chaque personne choisi au hasard l’un des cinq cafés
1) Calculer la probabilité pour que chacune des cinq personnes ait choisi un café
différent
2) Calculer probabilité pour que ces cinq personnes se retrouvent dans le même café
3) Calculer la probabilité pour qu’au moins deux se retrouvent dans le même café
1
𝑓(𝑥) = 𝑥 ln (𝑥 + ) 𝑠𝑖 𝑥 > 0
C-) Soit f la fonction numérique définie sur R par : { 𝑥
𝑓(0) = 0
a) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 1
b) On considère la fonction g définie sur [1; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 𝑔(𝑥) = 𝑥 ln 𝑥 et on appelle
(Γ) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗)
Etudier g et tracer (Γ)
c) Etudier la limite de 𝑓(𝑥) quand x tend vers +∞
Montrer que la courbe représentative (C) de f et (Γ) sont asymptotes et préciser
leurs positions relatives
d) Déterminer𝑓 ′ 𝑒𝑡 𝑓′′ , puis étudier le sens de variations de 𝑓′ et montrer que 𝑓′
est positive
Achever l’étude de la fonction 𝑓 et tracer (C) sur la même figure que (𝛤)
D-) ABC est un triangle, on pose :𝐵𝐶 = 𝑎 ; 𝐴𝐶 = 𝑏 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 𝑐. A’ est le milieu du
segment [𝐵𝐶] ; B’ celui de [𝐴𝐶] et C’ celui de [𝐴𝐵]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
𝑎²+𝑏²+𝑐²
4) Montrer que pour tout point M du plan : 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = 3𝑀𝐺² +
3
5) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
En calculant de deux façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² , établissez que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
𝑎² + 𝑏² + 𝑐²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2𝑀𝐴 𝑀𝐵 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 = 3𝑀𝐺 2 −
6
6) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝐴𝐴′] 𝑒𝑡 [𝐵𝐶]
Montrer que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on
déterminera le rayon en fonction de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
A-) 1) En utilisant l’Algorithme d’Euclide, déterminons le PGCD des nombres 231 et 3311
3311 = 231 × 14 + 77 ; 231 = 77 × 3 + 0 alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(3311; 231) = 77

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359

𝒏(𝒏+𝟏)(𝟐𝒏+𝟏)
2) a) Démontrons par récurrence que 𝑩(𝒏) = 𝟏² + 𝟐² + 𝟑² + ⋯ 𝒏𝟐 =
𝟔
•Vérifions pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
Pour n = 3 on a, B(3) = 12 + 22 + 32 = 1 + 4 + 9 = 14 et
3(3 + 1)(2 × 3 + 1) 3 × 4 × 7
B(3) = = = 14 alors 14 = 14
6 6
•Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n :
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 =
6
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de 𝑛 + 1 ∶
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 + (𝑛 + 1)² =
6
𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
D’après la 2ème étape 1² + 2² + 3² + ⋯ 𝑛2 = on a :
6
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)2 (𝑛 + 1)(𝑛(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1))
+ (𝑛 + 1)2 = =
6 6 6
(𝑛 + 1)(2𝑛2 + 7𝑛 + 6) 2 2
7 3
= mais 2n + 7𝑛 + 6 = 2 (𝑛 + 𝑛 + 3) = 2 (𝑥 + ) (𝑥 + 2)
6 2 2
(𝑛 + 1)(2𝑛2 + 7𝑛 + 6) (𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(2𝑛 + 3)
= (𝑛 + 2)(2𝑛 + 3) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 = 𝒄𝒒𝒇𝒅
6 6
D’où ∀𝑛 > 2 cette relation est toujours vraie
b) On suppose que n est un multiple de 3. Déterminons dans ce cas le PGCD de
𝐀(𝐧)𝐞𝐭 𝐁(𝐧)
3𝑘(3𝑘+1)
𝐴(𝑛) = 𝐴(3𝑘) =
2
On pose n = 3k alors on a ; { 3𝑘(3𝑘+1)(2×3𝑘+1) 𝑘(3𝑘+1)(6𝑘+1)
;
𝐵(𝑛) = 𝐵(3𝑘) = =
6 2
𝑘(3𝑘 + 1)
d′ où le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴(3𝑘); 𝐵(3𝑘)) =
2
𝑛 𝑛
𝑛 (3 +1) 𝑛(𝑛+1)
Ou bien 𝑛 = 3𝑘 ⟹ 𝑘 = 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴(𝑛); 𝐵(𝑛)) = 3 2
3
=
6
𝑛(𝑛 + 1)
⟹𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴(𝑛); 𝐵(𝑛)) =
6
e) Vérifions le résultat obtenu dans le cas où 𝒏 = 𝟐𝟏
21(21 + 1) 21 × 22 21(21 + 1)(2 × 21 + 1) 21 × 22 × 43
𝐴(21) = = = 21 × 11 = 231 𝑒𝑡 𝐵(21) = = = 3311
2 2 6 6
•Comme n = 21 = 3 × 7 alors k = 7 ⟹
7(3 × 7 + 1) 7 × 22
PGCD(A(21); B(21)) = PGCD(231; 3311) = = = 77
2 2
21(21+1) 21×22
• PGCD(A(21); B(21)) = = = 77 d’où 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴(21); 𝐵(21)) = 77
6 6
B-) Soit Ω l’univers associé à l’expérience : card(Ω) = 55 = 3125 ⟹𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 3125
4) Calculons la probabilité pour que chacune des cinq personnes ait choisi un café
différent
Soit A l’évènement « chacune des cinq personnes ait choisi un café différent »
card(A) 120 24
P(A) = ; card(A) = A55 = 5! = 5 × 4 × 3 × 2 = 120; alors P(A) = =
card(Ω) 3125 625
24
⟹P(A) =
625

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360

5) Calculons la probabilité pour que ces cinq personnes se retrouvent dans le même
café
Soit B l’évènement « ces cinq personnes se retrouvent dans le même café »
card(B) 5 1 1
P(B) = ; card(B) = A15 = 5 alors P(B) = = ⟹ P(B) =
card(Ω) 3125 625 625
6) Calculons la probabilité pour qu’au moins deux se retrouvent dans le même café
Soit C l’évènement « au moins deux se retrouvent dans le même café »
Les évènements A et C sont contraires alors ;
24 601 601
P(A) + P(C) = 1 ⟹ P(C) = 1 − P(A) = 1 − = ⟹P(C) =
625 625 625
𝟏
𝒇(𝒙) = 𝒙 𝐥𝐧 (𝒙 + ) 𝒔𝒊 𝒙 > 0
C-) Soit f la fonction numérique définie sur R par : { 𝒙
𝒇(𝟎) = 𝟎
a) Etudions la continuité et la dérivabilité de f en 1
Continuité en 1 : lim− 𝑓(𝑥) = lim+ 𝑓(𝑥) = 𝑓(1) = 𝑙; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→1 𝑥→1
1
f(1) = 1 ln (1 + ) = ln 2 alors lim− f(x) = lim+ f(x) = f(1) = ln 2 D’où f est continue en 1
1 x→1 x→1
𝑓(𝑥)−𝑓(1) 𝑓(𝑥)−𝑓(1)
Dérivabilité : lim− ( ) = lim+ ( ) = 𝑓′(1) = 𝑙; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 𝑥−1
1 1
f(x) − f(1) x ln (x + ) − ln 2 x ln (x + )
lim ( ) = lim ( x ) = lim ( x − ln 2 ) = ln 2
x→1 x−1 x→1 x−1 x→1 x−1 x−1

⟹f ′ (1) = ln 2 Alors f est dérivable en 1


b) On considère la fonction g définie sur [𝟏; +∞[ 𝒑𝒂𝒓 𝒈(𝒙) = 𝒙 𝐥𝐧 𝒙
Etudions g et traçons (Γ)
Calcul de limites de g :
∎ lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑥 ln 𝑥 = 1 ln 1 = 0 ⟹ lim 𝑓(𝑥) = 0 ;
𝑥→1 𝑥→1 𝑥→1
∎ lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥 ln 𝑥) = + ∞ ln(+∞) = +∞ ⟹lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→1
1
Dérivons g(x) :g ′ (x) = (x ln x)′ = ln x + x × = ln x + 1 ⟹ g ′ (x) = ln x +
x
1 alors g′(x) > 0
x 1 +∞
g′(x) +
+∞
g(x)

0
Branche infinies :𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
f(x) x ln x
a = lim ( ) = lim ( ) = lim (ln x) = ln(+∞) = +∞
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞

Alors AO n’existe pas mais (Γ) admet une branche parabolique de direction (OJ)
Intersection avec les axes :(𝛤) ∩ (𝑂𝑋): 𝑔(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥 ln 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = 1; 𝐴(1; 0)
c) Etudions la limite de 𝒇(𝒙) quand x tend vers +∞
1 1
lim f(x) = lim (x ln (x + )) = +∞ ln (+∞ + ) = +∞ ln(+∞) = +∞
x⟶+∞ x⟶+∞ x +∞

D où lim f(x) = +∞
x⟶+∞
Montrons que la courbe représentative (C) de f et (Γ) sont asymptotes
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361

Pour cela vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)) = 0


𝑥⟶+∞
1 1 1 1
lim (𝑥 ln (𝑥 + ) − 𝑥 ln 𝑥) = lim 𝑥 (ln (𝑥 + ) − ln 𝑥) = lim 𝑥 ln (𝑥 + )
𝑥⟶+∞ 𝑥 𝑥⟶+∞ 𝑥 𝑥⟶+∞ 𝑥 𝑥
1 1 2
1 ln (1 + 2 ) 1 ln (1 + ( ) )
x ) = lim ( × x
= lim 𝑥 ln (1 + 2 ) = lim ( );
𝑥⟶+∞ 𝑥 x⟶+∞ 1 x⟶+∞ x 1 2
x ( )
x
1 2
on pose t = ( ) et pour x → +∞ alors t → 0;
x

ln(1 + t) ln(1 + 0)
d où lim (√t × ) = √0 × = 0 × 1 = 0 ⟹ lim (f(x) − g(x)) = 0 𝐜𝐪𝐟𝐝
t⟶0 t 0 x⟶+∞

Précisons leurs positions relatives


1
𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 𝑥 ln (1 + ) > 0 alors (C) est au dessus de (Γ) dans l’intervalle [1; +∞[
𝑥2

d) Déterminons𝒇 𝒆𝒕 𝒇′′
1 ′ 1 1
1 ′ 1 (x + ) 1− 2 x−
∎f ′ (x) = (x ln (x + )) = ln (x + ) + x ( x ) = ln (x + 1) + x ( x ) = ln (x + 1) + x=
x x 1 x 1 x 1
x+ x+ x+
x x x
x² − 1 2
1 1 x² − 1 1 x −1
= ln (x + ) + x = ln (x + ) + ⟹f ′ (x) = ln (x + ) + 2
x x² + 1 x x² + 1 x x +1
x

1 x2 − 1 x 4 + 4x²& − 1 x 4 + 4x 2 − 1
∎f ′′ (x) = (ln (x + ) + 2 ) = ⟹f ′′ (x) =
x x +1 2
x(x + 1)² x(x 2 + 1)2
Etudier le sens de variations de 𝒇′ et montrer que 𝒇′ est positive
Calcul de limites :
1 x2 − 1 1
∎ lim f ′ (x) = lim (ln (x + ) + 2 ) = ln (+∞ + ) + 1 = +∞ + 1 = +∞
x⟶+∞ x⟶+∞ x x +1 +∞
⟹ lim f ′ (x) = +∞
x⟶+∞
1 x2 − 1 1 02 − 1
∎ lim f ′ (x) = lim (ln (x + ) + 2 ) = ln (0 + ) + 2 = ln(+∞) − 1 = +∞
x⟶0 x⟶0 x x +1 0 0 +1
′ (x)
⟹ lim f = +∞
x⟶0
Posons f ′′ (x) = 0 ⟹ x 4 + 4x 2 − 1 = 0 ⟹ t = x 2 ; on a ∶ t 2 + 4t − 1 = 0 ⟹
t 1 = −2 − 2√5 et t 2 = −2 + 2√5 alors x = √−2 + 2√5 ainsi on a :f ′ (√−2 + 2√5) = 0,315
x
0 √−2 + 2√5 +∞
f′′(x) − +
+∞ +∞
f′(x)

0,315
Dans ce tableau, ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ 𝑓′(𝑥) > 0
Achevons l’étude de la fonction 𝒇 et traçons (C) sur la même figure que (𝜞)
Tableau de variations de f(x) :
x 0 +∞
f′(x) +
+∞
f(x)
0
Branches infinies :𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: ∄ 𝑒𝑡 𝐴𝑂: 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
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362

1
𝑓(𝑥) 𝑥 ln(𝑥+ ) 1 1
𝑥
𝑎 = lim (
𝑥
) = lim (
𝑥
) = lim ln (𝑥 + 𝑥) = ln (+∞ + +∞) = +∞ Alors AO n’existe
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

pas mais (Γ) admet une branche parabolique de direction (OJ)


Intersection avec les axes :(C) ∩ (x ′ Ox) : f(x) = 0 alors x = 0 car f(0) = 0 on a ∶ O(0, 0)
(C) ∩ (y ′ Oy): x = 0 alors f(0) = 0; on a O(0, 0)

D-) ABC est un triangle, on pose :𝑩𝑪 = 𝒂 ; 𝑨𝑪 = 𝒃 𝒆𝒕 𝑨𝑩 = 𝒄. A’ est le milieu du


segment [𝑩𝑪] ; B’ celui de [𝑨𝑪] et C’ celui de [𝑨𝑩]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC
1- Montrons que pour tout point M du plan :
𝒂² + 𝒃² + 𝒄²
𝑴𝑨² + 𝑴𝑩² + 𝑴𝑪² = 𝟑𝑴𝑮² +
𝟑
Introduisons le point G dans 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² on a :
𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐶 2 = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) = 3𝑀𝐺 2 + 𝑓(𝐺) mais
𝛼𝛽𝐴𝐵 2 + 𝛾𝐴𝐶 2 + 𝛽𝛾𝐵𝐶 2 AB 2 + AC 2 + BC 2 c 2 + b2 + a2
f(G) = = ⟹ f(G) =
𝛼+𝛽+𝛾 3 3
a2 + b2 + c 2 ′ a2 + b 2 + c 2
= d où MA2 + MB 2 + MC 2 = 3MG2 +
3 3
En calculant de deux façons différentes (𝑴𝑨
2- 𝑴𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝑪)² , établissons que :
𝒂² + 𝒃² + 𝒄²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝟐𝑴𝑨 𝑴𝑨′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑴𝑩 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑪 = 𝟑𝑴𝑮𝟐 −
𝟔
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
1ère façon :(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )(𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
= 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 2 + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 2
= 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 + 2𝑀𝐴𝑀𝐵 + 2𝑀𝐴𝑀𝐶 + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 2 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ⟹
2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) = 3𝑀𝐺 2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 + 2𝑀𝐵 𝑀𝐶 =
3
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
= 3𝑀𝐺 2 + + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶
3
2
𝐼𝑛𝑡𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 𝐴′ 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝛼 + 𝛽)𝑀𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ 𝑑 ′ 𝑜ù (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
2 2 2
𝑎 +𝑏 +𝑐
= 3𝑀𝐺 2 + + 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ ) + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶
3
2 2 2
2 𝑎 + 𝑏 + 𝑐
⟹(𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 ) = 3𝑀𝐺 2 + + 4𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶
3
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
2ème façon :(MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ; introduisons le point G ∶
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
(MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ² = (3MG
MC) = ((α + β + γ)MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )² = 9MG²

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363

a2 +b2 +c2
Par comparaison : 3MG2 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
+ 4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 9MG2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC
3
a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA′ + 2MB MC = 9MG2 − 3MG2 −
3
a2 + b2 + c 2 a2 + b2 + c 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4MA MA′ + 2MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 6MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC ⟹2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA′ + MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3MG2 −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC 𝐜𝐪𝐟𝐞
3 6
3- On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝑨𝑨′] 𝒆𝒕 [𝑩𝑪]
Montrons que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G dont on déterminera le
rayon en fonction de 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄
𝑎2 +𝑏 2 +𝑐 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
D’après 2𝑀𝐴 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 = 3𝑀𝐺 2 − 𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
; posons ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴′ = 0 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐶 = 0 on a :
6
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
2
𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2 𝑎2 + 𝑏2 + 𝑐 2
2(0) + 0 = 3𝑀𝐺 − ⟹ 3𝑀𝐺 2 − = 0 ⟹ 𝑀𝐺 2 = ⟹
6 6 18
𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2
𝑀𝐺 = √
18

𝑎2 +𝑏2 +𝑐 2
D’où l’ensemble des points est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 = √
18

BACCALAUREAT 2010 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :Exercice 1 :
A-) 1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n, non nul, on a :
𝑛

∑ 𝑘2𝑘−1 = (𝑛 − 1)2𝑛 + 1
𝑘=1
2) a) Résoudre dans Z² ; l’équation : 661𝑥 − 991𝑦 = 1
𝑢0 = 3 𝑒𝑡 𝑣0 = 2
b) Soit (𝑢𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑣𝑛 ) les suites arithmétiques définies par : {∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 991
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑣𝑛+1 = 𝑣𝑛 + 661
Déterminer tous les couples (𝑝; 𝑞) d’entiers naturels inférieurs à 2000 tels que 𝑢𝑝 = 𝑣𝑞
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐵
B-) Soit ABCD un parallélogramme. P est le point tel que𝐴𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗ . Q est le symétrique du
3
milieu de [𝐴𝐷] par rapport à A.
Démontrer que les points P, Q et R sont alignés
Exercice 2 :
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminer une primitive de f sur ℝ+
ln(𝑛+1)
2) Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie pour 𝑛 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑢𝑛 = ∫ln 𝑛 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
Calculer 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 . Exprimer (𝑢𝑛 )𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑛
3) Montrer que (𝑢𝑛 ) est une suite décroissante positive. Que peut-on en déduire ?
Calculer la limite de cette suite
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a) Calculer 𝑠1 , 𝑠2 𝑒𝑡 𝑠3 et exprimer 𝑠𝑛 en fonction de n
b) Déterminer lim 𝑠𝑛
𝑥→+∞
𝑥 ln 𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖 𝑥 > 0
Problème : A-) Soit f la fonction définie par :{ 𝑥+1
𝑓(0) = 0

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364

1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0


2) Soit ϕ la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie par : 𝜑(𝑥) = ln 𝑥 + 𝑥 + 1
a) Etudier le sens de variations de ϕ
b) Démontrer que l’équation 𝜑(𝑥) = 0 admet une solution unique β telle que :
(0,27 < 𝛽 < 0,28 𝑒𝑡 𝜑(0,27) = −0,04 𝑒𝑡 𝜑(0,28) = 0,007)
3) a) Exprimer 𝑓′(𝑥) en fonction de 𝜑(𝑥)
En déduire le sens de variations de f
b) Vérifier que 𝑓(𝛽) = −𝛽
c) Calculer la limite de f en +∞. Dresser le tableau de variation de f
4) Tracer la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J)
On placera en particulier les points d’abscisses : 1 ; 3 ; 4 ; 𝑒 2 et 12. On prendra
ln(0,27) = −1,31; ln(0,28) = −1,27 ; ln 2 = 0,7; ln 3 = 1,1 𝑒𝑡 ln 5 = 1,6
B-) 1) a) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 admet une solution unique 𝛼 ∈ [3; 4] ; on
prendra 𝑓(3) = 0,82 𝑒𝑡 𝑓(4) = 1,1
1
b) Démontrer que les équations 𝑓(𝑥) = 1 𝑒𝑡 𝑒1+𝑥 = 𝑥 sont équivalentes
2) Soit g la fonction dérivable sur ]0, +∞[ et définie pour tout réel strictement positive x
1
par : g(x) = e1+x
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par 𝑢0 = 3 𝑒𝑡 la relation de récurrence, que : 𝑢𝑛+1 = 𝑔(𝑢𝑛 )
Démontrer par récurrence, que ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑢𝑛 ∈ [3; 4] , sachant que ∀x ∈ [3; 4] , g(x) ∈ [3; 4]
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercice 1 :A-) 1) Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel n, non nul, on a :
𝒏 𝑛
𝑘−1
∑ 𝒌𝟐𝒌−𝟏 = (𝒏 − 𝟏)𝟐𝒏 + 𝟏 ⟹ ∑ 𝑘2 = 1 + 4 + 12 + ⋯ + 𝑛2𝑛−1 = (𝑛 − 1)2𝑛 + 1
𝒌=𝟏 𝑘=1
•Vérifions que cette relation est vraie pour certaines valeurs de n :
Pour n=1 ; on a : 1 = (1 − 1)21 + 1 = 1 alors 1 = 1 vraie
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n :
𝑛

∑ 𝑘2𝑘−1 = 1 + 4 + 12 + ⋯ + 𝑛2𝑛−1 = (𝑛 − 1)2𝑛 + 1


𝑘=1
•Démontrons que cette relation est toujours vraie dans le rang de n+1 :
1 + 4 + 12 + ⋯ + 𝑛2𝑛−1 + (𝑛 + 1)2𝑛 = 𝑛2𝑛+1 + 1d’après l’étape précédente on a :
(𝑛 − 1)2𝑛 + 1 + (𝑛 + 1)2𝑛 = (𝑛 + 1 + 𝑛 − 1)2𝑛 + 1 = 2𝑛2𝑛 + 1 = 𝑛2𝑛+1 + 1
D’où ∑𝑛+1
𝑘=1 𝑘2
𝑘−1 = 𝑛2𝑛+1 + 1 𝒄𝒒𝒇𝒅 Cette relation est vraie pour tout n

2) a) Résolvons dans Z² ; l’équation : 𝟔𝟔𝟏𝒙 − 𝟗𝟗𝟏𝒚 = 𝟏


Déterminons le PGCD(661;991): 991 = 1 × 661 + 330 661 = 2 × 330 + 1
alors PGCD(661; 991) = 1 On a : 1 = 661 − 2 × 330 𝑒𝑡 330 = 991 − 1 × 661
alors 1 = 661 − 2(991 − 661) = 661 − 2 × 991 + 2 × 661
1 = 3 × 661 − 2 × 991 ; 661(3) − 991(2) = 1
d’où (3 ; 2) est la solution particulière de cette équation alors on a:
661𝑥 − 991𝑦 = 1
{ on pose 1 = 1; 661𝑥 − 991𝑦 = 661(3) − 991(2) ⟹
661(3) − 991(2) = 1
𝑥−3 𝑦−2 𝑥 − 3 = 991𝑘 𝑥 = 991𝑘 + 3
661(𝑥 − 3) = 991(𝑦 − 2) ⟹ = =𝑘⟹{ ⟹{
991 661 𝑦 − 2 = 661𝑘 𝑦 = 661𝑘 + 2

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365

alors S = {(991k + 3; 661k + 2)}


𝒖𝟎 = 𝟑 𝒆𝒕 𝒗𝟎 = 𝟐
b) Soit (𝒖𝒏 ) 𝒆𝒕 (𝒗𝒏 ) les suites arithmétiques définies par : {∀𝒏 ∈ 𝑵; 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒖𝒏 + 𝟗𝟗𝟏
∀𝒏 ∈ 𝑵; 𝒗𝒏+𝟏 = 𝒗𝒏 + 𝟔𝟔𝟏
Déterminons tous les couples (𝒑; 𝒒) d’entiers naturels inférieurs à 2000 tels que 𝒖𝒑 =
𝒗𝒒
•La forme explicite de la suite (𝑢𝑛 ) est :
𝑢𝑛 = 𝑢𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟 ⟹ 𝑢𝑛 = 𝑢0 + 𝑛𝑟 = 3 + 991𝑛 ⟹ 𝑢𝑛 = 991𝑛 + 3
Pour n=p on a : 𝑢𝑝 = 991𝑝 + 3
• La forme explicite de la suite (𝑣𝑛 ) est :
𝑣𝑛 = 𝑣𝑝 + (𝑛 − 𝑝)𝑟 ⟹ 𝑣𝑛 = 𝑣0 + 𝑛𝑟 = 2 + 661𝑛 ⟹ 𝑣𝑛 = 661𝑛 + 2
Pour n=q on a : 𝑣𝑞 = 661𝑞 + 2
•On pose 𝑢𝑝 = 𝑣𝑞 on a ∶
991𝑝 + 3 = 661𝑞 + 2 ⟹ 661𝑞 − 991𝑝 = 1 ⟹ (𝑝; 𝑞) = (661𝑘 + 2; 991𝑘 + 3 )
1997
Les valeurs de k : 991𝑘 + 3 < 2000 ⟹ 𝑘 < ⟹ 𝑘 < 2,05 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑘 = {0; 1; 2}
991
Pour k=0 : (𝑝; 𝑞) = (2; 3 ) Pour k=1 : (𝑝; 𝑞) = (661 + 2; 991 + 3 ) = (663; 994)
Pour k=2 : (𝑝; 𝑞) = (661 × 2 + 2; 991 × 2 + 3 ) = (1324; 1985) ⟹
𝑆 = {(2; 3); (663; 994); (1324; 1985)}
B-) Cette partie a été supprimée car le point R n’a aucune information
Exercice 2 :
𝑒𝑥
Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1- Déterminons une primitive de f sur ℝ+
ex (ex +1)′ U′
f(x) = = on a la forme de (ln(U))′ = alors la primitive de f(x) est
ex +1 ex +1 U
F(x) = ln(ex + 1) + c
𝐥𝐧(𝒏+𝟏)
2- Soit la suite (𝒖𝒏 ) définie pour 𝒏 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝒖𝒏 = ∫𝐥𝐧 𝒏 𝒇(𝒙)𝒅𝒙
Exprimons (𝒖𝒏 ) 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧
ln(n+1)
ln(n+1)
un = ∫ f(x)dx = [ln(ex + 1) ]ln n = ln(eln(n+1) + 1) − ln(eln n + 1)
ln n
n+2 𝐧+𝟐
= ln (n + 1 + 1) − ln (n + 1) = ln ( ) ⟹ 𝐮𝐧 = 𝐥𝐧 ( )
n+1 𝐧+𝟏
3- Montrons que (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive.
n+2
1ère méthode : Pour cela étudions le sens de variation de la fonction f(n) = ln ( )
n+1
1 2
n+2 ′ det | | 1−2 1

f (n) = (ln ( )) = 1 1 = =− <0
n+1 (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2)
Alors (un ) est strictement décroissante
2ème méthode : Etudions le signe de 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏
n+3 n+2 n+3 n+1 n2 + 4n + 3
un+1 − un = ln ( ) − ln ( ) = ln ( )( ) = ln ( 2 )
n+2 n+1 n+2 n+2 n + 4n + 4

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366

n2 + 4n + 3 n2 + 4n + 3
mais ∀n > 0 ; n2 + 4n + 3 < n2 + 4n + 4 ⟹ < 1 ⟹ ln <0⟹
n2 + 4n + 4 n2 + 4n + 4

𝒅 𝒐ù 𝐮𝐧+𝟏 − 𝐮𝐧 < 0
Alors (un ) est strictement décroissante
n+2 n+2 n+2
●Comme un = ln ( ) ; ∀n > 0; 𝑛 + 2 > 𝑛 + 1 ⟹ > 1 ⟹ ln ( ) > 0 ⟹ 𝐮𝐧 > 0
n+1 n+1 n+1
D’où 𝐮𝐧 est positive
On peut-on en déduire que comme (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive
alors elle minorée.
4- On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
d) Calculons 𝒔𝟏 , 𝒔𝟐 𝒆𝒕 𝒔𝟑 et exprimons 𝒔𝒏 en fonction de n
3 𝟑
𝑠1 = 𝑢1 = ln ⟹ 𝒔𝟏 = 𝐥𝐧
2 𝟐
3 4
𝑠2 = 𝑢1 + 𝑢2 = ln + ln = ln 3 − ln 2 + ln 4 − ln 3 = ln 2 ⟹ 𝒔𝟐 = 𝐥𝐧 𝟐
2 3
5 5 𝟓
𝑠3 = 𝑠2 + 𝑢3 = ln 2 + ln = ln ⟹ 𝒔𝟑 = 𝐥𝐧
4 2 𝟐
3 4 5 n+1 n+2
∎sn = u1 + u2 + ⋯ + un = ln + ln + ln + ⋯ + ln ( ) + ln ( )=
2 3 4 n n+1
3 4 5 n+1 n+2 n+2 𝒏+𝟐
= ln ( × × × ⋯ × × ) = ln ⟹ 𝒔𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
2 3 4 n n+1 2 𝟐
e) Calculons la limite 𝐬𝐧 lors que n tend vers +∞
+∞ + 2
lim 𝑠𝑛 = ln = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 = + ∞
𝑛→+∞ 2 𝒏→+∞
𝒙 𝐥𝐧 𝒙
𝒇(𝒙) = 𝒔𝒊 𝒙 > 0
Problème : A-) Soit f la fonction définie par :{ 𝒙+𝟏
𝒇(𝟎) = 𝟎
1) Etudions la continuité et la dérivabilité de f en 0
Continuité de f en 0 :lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(0) = 𝑙 , (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→0
𝑓(0) = 0 alors f est continue en 0
𝑓(𝑥)−𝑓(0)
Dérivabilité de f en 0 :lim = 𝑓 ′ (0) = 𝑙, (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→0 𝑥
𝑥 ln 𝑥
𝑓(𝑥) − 𝑓(0) 𝑥 ln 𝑥 ln 𝑥 ln 0+
lim ( ) = lim ( 𝑥 + 1 ) = lim ( ) = lim ( )= = −∞
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥(𝑥 + 1) 𝑥→0 𝑥 + 1 0+1

D’où f n’est pas dérivable en 0, mais (C) admet une demi-


alors 𝑓 ′ (0) = −∞
tangente verticale en ce point
2) Soit ϕ la fonction dérivable sur ]𝟎; +∞[ et définie par : 𝝋(𝒙) = 𝐥𝐧 𝒙 + 𝒙 + 𝟏
a) Etudions le sens de variations de ϕ
Calcul de limites :
lim+ 𝜑(𝑥) = ln 0+ + 0 + 1 = −∞ alors lim+ 𝜑(𝑥) = −∞
𝑥→0 𝑥→0
lim 𝜑(𝑥) = lim (ln 𝑥 + 𝑥 + 1) = ln +∞ + ∞ + 1 = +∞ alors lim 𝜑(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Dérivons ϕ(x) :

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367

1 𝑥+1 𝑥+1
𝜑 ′ (𝑥) = (ln 𝑥 + 𝑥 + 1)′ = +1= ⟹ 𝜑 ′ (𝑥) = ; ∀x ∈ ]0; +∞[ 𝜑′(𝑥) > 0
𝑥 𝑥 𝑥
Alors ϕ est strictement croissante
b) Démontrons que l’équation 𝝋(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique β telle que :
(𝟎, 𝟐𝟕 < 𝛽 < 0,28 𝑒𝑡 𝜑(𝟎, 𝟐𝟕) = −𝟎, 𝟎𝟒 𝒆𝒕 𝝋(𝟎, 𝟐𝟖) = 𝟎, 𝟎𝟎𝟕)
Comme ϕ est strictement monotone dans cet intervalle alors d’après le théorème des
valeurs intermédiaires on a :
𝜑(0,27) × 𝜑(0,28) < 0 ⟹ −0,04 ∗ 0,007 = −0,00028 < 0 alors 0,27 < 𝛽 < 0,28 est l’unique
solution de cette équations
3) a) Exprimons 𝒇′(𝒙) en fonction de 𝝋(𝒙)
′ (𝑥)
𝑥 ln 𝑥 ′ (𝑥 ln 𝑥)′ (𝑥 + 1) − (𝑥 + 1)′(𝑥 ln 𝑥) (ln 𝑥 + 1)(𝑥 + 1) − xln x
𝑓 =( ) = =
𝑥+1 (𝑥 + 1)2 (𝑥 + 1)²
𝑥 ln 𝑥 + ln 𝑥 + 𝑥 + 1 − 𝑥 ln 𝑥 𝜑(𝑥) ′ 𝜑(𝑥)
= = d où 𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑥 + 1)² (𝑥 + 1)² (𝑥 + 1)²
En déduire le sens de variations de f
Comme ϕ est strictement croissante, alors
∀x ∈ ]0, β[; f ′ (x) < 0; 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒
{
∀x ∈ ] β, +∞[; f ′ (x) > 0; 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒
b) Vérifions que 𝒇(𝜷) = −𝜷
•Comme β est solution de l’équation 𝜑(𝑥) = 0, alors 𝜑(𝛽) = 0 ⟹
ln 𝛽 + 𝛽 + 1 = 0 ⟹ ln 𝛽 = −(𝛽 + 1)
𝛽 ln 𝛽 −𝛽(𝛽+1)
•𝑓(𝛽) = = = −𝛽 𝑑′ 𝑜ù 𝑓(𝛽) =) − 𝛽 𝒄𝒒𝒇𝒗
𝛽+1 𝛽+1
c) Calculons la limite de f en +∞.
𝑥 ln 𝑥 𝑥 ln 𝑥
lim 𝑓(𝑥) = lim ( ) = lim ( ) = lim (ln 𝑥) = ln(+∞) = +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥+1 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Dressons le tableau de variation de f
𝑥 0 𝛽 +∞
𝑓′(𝑥) − +
0 +∞
𝑓(𝑥)
−𝛽

4) Traçons la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I,
J) On placera en particulier les points d’abscisses : 1 ; 3 ; 4 ; 𝒆𝟐 et 12.
x ln x
f(x)
Branches infinies :AV ∶ ∄; AH ∶ ∄ et AO ∶ y = ax + b avec a = lim = lim x+1
=
x→+∞ x x→+∞ x
ln x
lim = 0 alors (C) admet une branche parabolique de direction (OI)
x→+∞ x
Intersection avec les axes :
•(C) ∩ (x ′ Ox) : f(x) = 0 alors x = 0 car f(0) = 0 on a ∶ O(0, 0) et x = 1 ; A(1; 0)
• (C) ∩ (y ′ Oy): x = 0 alors f(0) = 0; on a O(0, 0)
f(1) = 0 ; f(3) = 0,825 ; f(4) = 1,12 f(e2 ) = 1,76 ; f(12) = 2,3

β
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β
368

B-) 1) a) Démontrons que l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟏 admet une solution unique 𝜶 ∈ [𝟑; 𝟒] ; on
prendra 𝐟(𝟑) = 𝟎, 𝟖𝟐 𝐞𝐭 𝐟(𝟒) = 𝟏, 𝟏 f(x) = 1 ⟹ f(x) − 1 = 0;
posons g(x) = f(x) − 1 ; d’après le théoreme des valeurs intermediaires on a :
g(3) ∗ g(4) < 0 ⟹ 𝑔(3) = f(3) − 1 = 0,82 − 1 = −0,18 et g(4) = f(4) − 1 = 1,1 − 1 = 0,1
On a : g(3) ∗ g(4) = −0,18 ∗ 0,1 = −,018 < 0 ⟹ α ∈ [3; 4] est l’unique solution de cette
équation
𝟏
b) Démontrons que les équations 𝒇(𝒙) = 𝟏 𝒆𝒕 𝒆𝟏+𝒙 = 𝒙 sont équivalentes
𝑥 ln 𝑥 𝑥+1 1 1+
1
𝑓(𝑥) = 1 ⟹ = 1 ⟹ 𝑥 ln 𝑥 = 𝑥 + 1 ⟹ ln 𝑥 = = 1 + ⟹ 𝑒ln 𝑥 = 𝑒 𝑥 ⟹
𝑥+1 𝑥 𝑥
1
𝑥 = 𝑒1+𝑥 𝒄𝒒𝒇𝒅
2) Soit g la fonction dérivable sur ]𝟎, +∞[ et définie pour tout réel strictement positive x
𝟏
par : 𝐠(𝐱) = 𝐞𝟏+𝐱
Soit (𝒖𝒏 ) la suite définie par 𝒖𝟎 = 𝟑 𝒆𝒕 la relation de récurrence, que : 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒈(𝒖𝒏 )
Démontrons par récurrence, que ∀𝒏 ∈ 𝑵; 𝒖𝒏 ∈ [𝟑; 𝟒] , 𝐬𝐚𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 ∀𝐱 ∈ [𝟑; 𝟒] , 𝐠(𝐱) ∈
[𝟑; 𝟒]
•Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
1 1 4
1+ 1+
𝑛 = 0 ⟹ 𝑢0 = 3 ∈ [3; 4] 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑢0+1 = 𝑔(𝑢0 ) = 𝑒 𝑢0 ⟹ 𝑢1 = 𝑒 3 = 𝑒3 = 3,79
⟹ 𝑢1 ∈ [3; 4] 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
•Supposons que cette relation est vraie dans le rang de n ; 𝑢𝑛 ∈ [3; 4]
•Démontrons qu’ elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 ; 𝑢𝑛+1 ∈ [3; 4]
On sait que 𝑢𝑛+1 = 𝑔(𝑢𝑛 ) et ∀𝑥 ∈ [3; 4] , 𝑔(𝑥) ∈ [3; 4]donc pour 𝑢𝑛 ∈ [3; 4];
𝑔(𝑢𝑛 ) ∈ [3; 4] ⟹ 𝑢𝑛+1 ∈ [3; 4] ce qui montre que la relation proposée est vraie dans le
rang de n+1

BACCALAUREAT 2011 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :A-) Dans un système de numération de base𝑎, on considère les nombres :
𝐴 = 211; 𝐵 = 312 𝑒𝑡 𝐶 = 133032
1) Expliquer pourquoi 𝑎 doit etre strictement supérieur à 3
2) a) Sachant que C = A × B ; montrer que :a3 − 3a2 − 2a − 8 = 0. En déduire que 𝑎
divise 8
b) Déterminer alors 𝑎
3) L’écriture d’un nombre dans le système décimal est 214, écrit ce nombre en base 4
4) Dans cette question, on suppose que 𝑎 = 4
a) Ecrire A, B et C dans le système décimal
b) Montrer alors que : 𝐶 = 𝐴 × 𝐵 = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝐴; 𝐵)
En déduire que l’équation 𝐴𝑥 + 𝐵𝑦 = 1 a des solutions dans Z²
5) On considère dans Z² l’équation : 37𝑥 + 54𝑦 = 1
Vérifier que (19; −13) est une solution de l’équation. Résoudre cette équation
B-)Deux chasseurs Moussa et Mamadou aperssoivent ensemble un lièvre et tire
simultanement

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369

1) Sachant que Moussa atteint et tue d’habitude 5 lièvres sur 6 et Mamadou 4 sur 5
Quelle est la probabilité pour que le lièvre soit tué ?
2) En fait ; Mamadou a tiré le premier.
a) Quelle est la probabilité pour que Moussa tue le lièvre sachant que si Mamadou tire
et manque, les chances normales pour Moussa d’atteindre le lièvre se trouvent
diminuées de moitiée ?
b) Dans ces conditions : Mamadou tire le premier, puis Moussa ; quelle est la probabilité
pour le lièvre d’en échapper saint et sauf ?
C-)Soit g la fonction définie par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 + √𝑥² + 1
1) a) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 𝑑𝑒 𝑔 et démontrer que :
∀x ∈ Dg ; g(x) > 𝑥 + |x|
b) En déduire le signe de 𝑔 𝑠𝑢𝑟 𝐷𝑔
2) Etudier g et tracer sa courbe représentative
3) Soit f la fonction définie par : 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 + √𝑥 2 + 1)
a) Résoudre l’équation : 𝑓(𝑥) = − ln(3 − 2√2) et démontrer que f est impaire
b) Etudier f et tracer sa courbe représentative
en −e−n
c) Montrer que f est une bijection de R → R et que ∀n ∈ Z ; f ( 2
)=n
1
2 1
4) Pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 2 ; on considère l’intégrale 𝐼𝑛 définie par : 𝐼𝑛 = ∫1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥
𝑥𝑛
a) Calculer 𝐼2 et , démontrer à l’aide d’une intégration par parties que pour tout
√𝑒
entier naturel 𝑛 ≥ 2 : 𝐼𝑛+1 = 𝑒 − + (1 − 𝑛)𝐼𝑛
2𝑛−1
1
1 e
b) Etablir que pour tout entier naturel x ∈ [1; 2], 0 ≤ xn ex ≤ xn
c) En déduire un encadrement de 𝐼𝑛 , puis étudier la limite eventuelle de la suite
𝐼𝑛
D-)Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct . Soit S la similitude
directe de centre I transformant les points A et B d’affixes respectives 3 + 𝑖 𝑒𝑡 3 − 𝑖 en A’
et B’ d’affixes respectives 2 + 5𝑖 𝑒𝑡 4 + 3𝑖
3) Déterminer les éléments caractéristiques de S
4) Déterminer le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
En déduire le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
A-) Dans un système de numération de base𝒂, on considère les nombres :
𝐀 = 𝟐𝟏𝟏; 𝐁 = 𝟑𝟏𝟐 𝐞𝐭 𝐂 = 𝟏𝟑𝟑𝟎𝟑𝟐
1) Expliquons pourquoi 𝒂 doit etre strictement supérieur à 3
Dans un système de b tous les chiffres qu’on doit utiliser doivent-être strictement
inferieurs à cette base et positif ; c’est-à-dire ces chiffres représentent les restes successifs
des divisions par b et pourtant (0 ≤ 𝑟 < 𝑏) alors 𝑎 doit être strictement supérieur au plus
grand chiffre qui composent ces nombres : "𝑎 > 3"
2) a) Sachant que 𝑪 = 𝑨 × 𝑩 ; montrons que :𝒂𝟑 − 𝟑𝒂𝟐 − 𝟐𝒂 − 𝟖 = 𝟎.
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A = 211 = 2a² + a + 1 ; B = 312 = 3a² + a + 2 et C = 133032 = a5 + 3a4 + 3a3 + 3a + 2


•𝑎5 + 3𝑎4 + 3𝑎3 + 3𝑎 + 2 = (2𝑎2 + 𝑎 + 1)(3𝑎2 + 𝑎 + 2) ⟹ 𝑎3 − 3𝑎2 − 2𝑎 − 8 = 0 𝒄𝒒𝒇𝒎
Comme 𝑎3 − 3𝑎2 − 2𝑎 − 8 = 0 ⟹
En déduire que 𝒂 divise 8
8
𝑎(𝑎2 − 3𝑎 − 2) = 8 ⟹ 𝑎2 − 3𝑎 − 2 = 𝒄𝒒𝒇𝒆
𝑎
b) Déterminons alors 𝒂
• Comme a divise 8 cela veut dire que a = {1; 2; 4; 8} et a > 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 = {4; 8}
8
Pour a = 4 ∶ 4² − 3 × 4 − 2 = 16 − 12 − 2 = 2 et = 2 alors a = 4
4
8
Pour a = 8 ∶ 8² − 3 × 8 − 2 = 64 − 24 − 2 = 38 et = 1 alors 38 ≠ 1 d’où a = 4
8
3) L’écriture d’un nombre dans le système décimal est 214, écrivons ce nombre en
base 4
D’après les divisions successives de 214 par 4, on a : 214 = 3112
4) Dans cette question, on suppose que 𝐚 = 𝟒
a) Ecrivons A, B et C dans le système décimal
A = 211 = 2 × 42 + 4 + 1 = 37 ⟹ A = 37 ; B = 312 = 3 × 42 + 4 + 2 = 54 ⟹ B = 54 et
C = 133032 = 45 + 3 × 44 + 3 × 43 + 3 × 4 + 2 = 1998 ⟹ C = 1998
b) Montrons alors que : 𝐂 = 𝐀 × 𝐁 = 𝐏𝐏𝐂𝐌(𝐀; 𝐁)
𝐶 = 𝐴 × 𝐵 = 37 × 54 = 1998 𝑒𝑡 𝑃𝑃𝐶𝑀(37; 54) = 37 × 54 = 1998 car 54 et 37 sont
premiers entre eux
D’où 𝐶 = 𝐴 × 𝐵 = 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝐴; 𝐵) = 1998 𝒄𝒒𝒇𝒎
En déduisons que l’équation 𝑨𝒙 + 𝑩𝒚 = 𝟏 a des solutions dans Z²
Comme A et B sont premiers entre eux et que 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴, 𝐵) = 1 divise 1 alors cette
équation admet de solutions dans Z²
5) On considère dans Z² l’équation : 𝟑𝟕𝒙 + 𝟓𝟒𝒚 = 𝟏
Vérifions que (𝟏𝟗; −𝟏𝟑) est une solution de l’équation.
37𝑥 + 54𝑦 = 37(19) + 54(−13) = 703 − 702 = 1 ⟹ 1 = 1 𝒄𝒒𝒇𝒗
Résolvons cette équation
37𝑥 + 54𝑦 = 1
{ on pose 1 = 1 ; on a ∶ 37𝑥 + 54𝑦 = 37(19) + 54(−13) ⟹
37(19) + 54(−13) = 1
𝑥 − 19 𝑦 + 13 𝑥 − 19 = 54𝑘
37(𝑥 − 19) = −54(𝑦 + 13) ⟹ =− =𝑘⟹{ ⟹
54 37 𝑦 + 13 = −37𝑘
𝑥 = 54𝑘 + 19
{ D’où 𝑆 = {(54𝑘 + 19 ; −37𝑘 − 13)} avec k ∈ Z
𝑦 = −37𝑘 − 13
B-) Deux chasseurs Moussa et Mamadou aperssoivent ensemble un lièvre et tire
simultanement
3) Sachant que Moussa atteint et tue d’habitude 5 lièvres sur 6 et Mamadou 4 sur 5
5
•Soit A « l’evenement pour que Moussa atteint le lièvre » 𝑃(𝐴) =
6
4
•Soit A « l’evenement pour que Mamadou atteint le lièvre » 𝑃(𝐵) =
5
Calculons la probabilité pour que le lièvre soit tué
5 4 2
𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵); mais 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = × =
6 5 3
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371

5 4 2 25 + 24 − 20 29 29
alors 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = + − = = ⟹ 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) =
6 5 3 30 30 30
4) En fait ; Mamadou a tiré le premier.
c) Calculons la probabilité pour que Moussa tue le lièvre sachant que si
Mamadou tire et manque, les chances normales pour Moussa d’atteindre le
lièvre se trouvent diminuées de moitiée
1 1 5 5
𝑃(𝐴′ ) = 𝑃(𝐴) = × =
′ ′)
𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴 × 𝑃(𝐵) mais { 2 2 6 12

4 1
𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐵) = 1 ⟹ 𝑃(𝐵) = 1 − 𝑃(𝐵) = 1 − =
5 5
5 1 1 𝟏
𝑃(𝐴′ ∩ 𝐵) = × = ⟹ 𝑷(𝑨′ ∩ 𝑩) =
12 5 12 𝟏𝟐
d) Dans ces conditions : Mamadou tire le premier, puis Moussa ; calculons la
probabilité pour le lièvre d’en échapper saint et sauf
5 4 7 1 7
P(A′ ∩ B) = P(A′ ) × P(B) ⟹ P(A′ ∩ B) = (1 − ) (1 − ) = × = ⟹
12 5 12 5 60
𝟕
𝐏 (𝐀′ ∪ 𝐁) =
𝟔𝟎
C-) Soit 𝐠 la fonction définie par : 𝐠(𝐱) = 𝒙 + √𝒙² + 𝟏
1) a) Déterminons l’ensemble de définition 𝐃𝐠 𝐝𝐞 𝐠 et démontrons que :
∀𝐱 ∈ 𝐃𝐠 ; 𝐠(𝐱) > x + |𝐱|
Dg = {∀x ∈ R; x 2 + 1 ≥ 0}; x² + 1 = 0 ⟹ x 2 = −1 pas de solution dans R alors
𝐃𝐠 = 𝐑 = ]−∞; +∞[
Démontrons que : ∀𝒙 ∈ 𝑫𝒈 ; 𝒈(𝒙) > 𝑥 + |𝒙|
On sait que ∀x ∈ R ; x 2 + 1 > x 2 ⟹ √x 2 + 1 > √x 2 ⟹ √x 2 + 1 > |x| ⟹ x +
√x 2 + 1 > 𝑥 + |x| ⟹ 𝐠(𝐱) > 𝑥 + |𝐱| 𝐜𝐪𝐟𝐝
b) En déduisons le signe de 𝐠 𝐬𝐮𝐫 𝐃𝐠
Comme g(x) > 𝑥 + |x| alors g(x) ≥ 0; ∀x ∈ Dg ; d’où g est strictement positive sur son
ensemble de définition
2) Etudions 𝐠 et traçons sa courbe représentative
Limites aux bornes de Dg :
• lim g(x) = lim (x + √x 2 + 1) = lim (x + |x|) = 0 ⟹ lim g(x) = 0
x→−∞ x→−∞ x→−∞ x→−∞
• lim g(x) = lim (x + √x 2 + 1) = lim (x + |x|) = + ∞ ⟹ lim g(x) = +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞ x→−∞
Dérivée de g(x) :
′ 2x x + √x 2 + 1
g ′ (x) = (x + √x 2 + 1) = 1 + ⟹ g ′ (x) = alors que
2√x 2 + 1 √x 2 + 1
x + √x 2 + 1 > 0 d′ où g′(x) > 0
Tableau de variations :
x −∞ +∞
g′(x) +
+∞
g(x)
0
Branches infinies :𝐴𝑉 ∶ ∄ ; 𝐴𝐻 ; ∄ 𝐴𝑂 : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
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372

g(x) x + √x 2 + 1 x + |x|
lim = lim ( ) = lim ( )=2
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ x
a=
g(x) x + √x 2 + 1 x + |x|
lim = lim ( ) = lim ( )=0
{x→−∞ x x→−∞ x x→−∞ x
à − ∞ AO nexiste pas mais (𝐶𝑔 ) admet une direction parabolique de direction (OI)
𝑏 = lim (𝑔(𝑥) − 𝑎𝑥) = lim (𝑥 + √𝑥 2 + 1 − 2𝑥) = lim (√𝑥 2 + 1 − 𝑥) = 0 𝑦 = 2𝑥 à + ∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Intersection avec les axes :
(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 + √𝑥2 + 1 = 0 ⟹ 𝑥 = √𝑥² + 1 ⟹ 1 ≠ 0 pas d’intersection avec
cet axe
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(0) = 1 ; 𝑜𝑛 𝑎 𝐴(0, 1)

3) Soit f la fonction définie par : 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐧(𝒙 + √𝒙𝟐 + 𝟏)


a) Résolvons l’équation : 𝒇(𝒙) = − 𝐥𝐧(𝟑 − 𝟐√𝟐)
1 1
𝑓(𝑥) = −ln(3 − 2√2) ⟹ ln (𝑥 + √𝑥 2 + 1) = ln ( ) ⟹ 𝑥 + √𝑥 2 + 1 =
3 − 2√2 3 − 2√2
3+2√2 3+2√2
= 2 ⟹ 𝑥 + √𝑥 2 + 1 = = 3 + 2√2 ⟹ 𝑥 + √𝑥 2 + 1 = 3 + 2√2 ⟹
32 −(2√2) 9−8

√𝑥 2 + 1 = 3 + 2√2 − 𝑥 ⟹ 𝑥 = 2√2 D’où 𝑺 = {𝟐√𝟐}


Démontrons que f est impaire
On vérifie que 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥) ; on a :
f(−x) = ln (−x + √(−x)2 + 1) = ln(−x + √x 2 + 1)
{ 1 x−√x2 +1 x−√x2 +1
−f(x) = − ln(x + √x 2 + 1) = ln ( 2
) = ln ( 2 2 ) = ln ( ) = ln(−x + √x 2 + 1)
x+√x +1 2 x −(√x +1) −1

D’où 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥) = ln(−𝑥 + √𝑥 2 + 1) alors f est impaire


b) Etudions f et traçons sa courbe représentative
Domaine de définition :𝐷𝑓 = 𝑅 = ]−∞; +∞[
Calcul de limites :
• lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑙𝑛 (𝑥 + √𝑥 2 + 1) = lim 𝑙𝑛(𝑥 + |𝑥|) = ln 0+ = −∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

• lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑙𝑛 (𝑥 + √𝑥 2 + 1) = lim 𝑙𝑛(𝑥 + |𝑥|) = + ∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞
′ 2𝑥 𝑥+√𝑥2 +1
′ 1+
(𝑥+√𝑥 2 +1) 2√𝑥2 +1 √𝑥2 +1
Dérivée de f(x) :𝑓 ′ (𝑥) = (ln(𝑥 + √𝑥 2 + 1)) = ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = =
𝑥+√𝑥 2 +1 𝑥+√𝑥 2 +1 𝑥+√𝑥 2 +1
1 𝟏
= √𝑥2 ⟹ 𝒇′ (𝒙) = 𝐷′ 𝑜ù𝑓′(𝑥) > 0 alors f est strictement croissante
+1 √𝒙𝟐+𝟏

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373

Tableau de variations :
x −∞ +∞
f′(x) +
+∞
f(x)
−∞
Branches infinies :𝐴𝑉 ∶ ∄ ; 𝐴𝐻 ; ∄ 𝐴𝑂 : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
𝑓(𝑥) ln(𝑥 + √𝑥 2 + 1) ln(𝑥 + |𝑥|)
lim = lim ( ) = lim ( )=0
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
𝑎=
𝑓(𝑥) ln(𝑥 + √𝑥 2 + 1) ln(𝑥 + |𝑥|)
lim = lim ( ) = lim ( )=0
{𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥
alors AO n’existe pas mais (𝐶𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OI)
Intersection avec les axes :
•(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ln(𝑥 + √𝑥2 + 1) = 0 ⟹ 𝑥 + √𝑥2 + 1 = 1 ⟹ 𝑥 =
0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑂(0; 0)
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(0) = 0 ; 𝑜𝑛 𝑎 𝑂(0; 0)
𝒆𝒏 −𝒆−𝒏
c) Montrons que f est une bijection de 𝑹 → 𝑹 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 ∀𝒏 ∈ 𝒁 ; 𝒇 ( )=𝒏
𝟐
Comme f est strictement croissante sur R alors elle réalise une bijection de
]−∞; +∞[ 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑓(]−∞; +∞[) = ]−∞; +∞[
𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 2 𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 2𝑛 − 2 + 𝑒 −2𝑛
∎𝑓 ( ) = ln ( + √( ) + 1) = ln ( +√ + 1) =
2 2 2 2 4

𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 𝑛 + 𝑒 −𝑛 2 𝑒 𝑛 − 𝑒 −𝑛 𝑒 𝑛 + 𝑒 −𝑛 2𝑒 𝑛
ln ( + √( ) ) = ln ( + ) = ln ( ) = ln 𝑒 𝑛 = 𝑛
2 2 2 2 2

𝒆𝒏 − 𝒆−𝒏
⟹𝒇 ( )=𝒏
𝟐

5) Pour tout entier naturel 𝒏 ≥ 𝟐 ; on considère l’intégrale 𝑰𝒏 définie par :


𝟐
𝟏 𝟏
𝑰𝒏 = ∫ 𝒏 𝒆𝒙 𝒅𝒙
𝟏 𝒙
a) Calculons 𝑰𝟐

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374

2
1 1 2 1 1 2 1
𝐼2 = ∫ 2
𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; ⟹ 𝐼2 = − ∫ 𝑑 (𝑒 𝑥 ) = − [𝑒 𝑥 ] = − (𝑒 2 − 𝑒) ⟹ 𝐼2 = 𝑒 − √𝑒
1 𝑥 1 1
Démontrons à l’aide d’une intégration par parties que pour tout entier naturel 𝒏 ≥ 𝟐:
√𝒆
𝑰𝒏+𝟏 = 𝒆 − + (𝟏 − 𝒏)𝑰𝒏
𝟐𝒏−𝟏
2 2 2
1 1 1 1 1 1
𝐼𝑛 = ∫ 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝐼𝑛+1 = ∫ 𝑛+1 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐼𝑛+2 = ∫ 𝑛+2 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑜𝑛𝑠 𝐼𝑛+2:
1 𝑥𝑛 1 𝑥 1 𝑥
1 𝑛
2
1 1 1 𝑢 = 𝑛 𝑑𝑢 = − 𝑛+1 𝑑𝑥
𝐼𝑛+2 = ∫ 𝑛 2 𝑒 𝑑𝑥 on pose {
𝑥 𝑥 ⟹{ 𝑥 ⟹
1 𝑥 𝑥
1 1 1
𝑑𝑣 = 2 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑣 = −𝑒 𝑥
𝑥
1 1 2 2
1 1 1 1 √𝑒
𝐼𝑛+2 = − [ 𝑛 𝑒 ] − 𝑛 ∫ 𝑛+1 𝑒 𝑑𝑥 ⟹ 𝐼𝑛+2 = − ( 𝑛 𝑒 2 − 𝑒) − 𝑛𝐼𝑛+1 = 𝑒 − 𝑛 − 𝑛𝐼𝑛+1
𝑥 𝑥
𝑥 1 1 𝑥 2 2
√𝑒
⟹ 𝐼𝑛+2 = 𝑒 − − 𝑛𝐼𝑛+1
2𝑛
√𝑒
𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 ∶ 𝑛 = 𝑛 − 1 ; 𝑜𝑛 𝑎 𝐼𝑛−1+2 = 𝑒 − 𝑛−1 − (𝑛 − 1)𝐼𝑛−1+1 ⟹
2
√𝑒
𝐼𝑛+1 = 𝑒 − + (1 − 𝑛)𝐼𝑛 𝒄𝒒𝒇𝒅
2𝑛−1
𝟏
𝟏 𝒆
b) Etablissons que pour tout entier naturel 𝒙 ∈ [𝟏; 𝟐], 𝟎 ≤ 𝒆𝒙 ≤
𝒙𝒏 𝒙𝒏
1 1 1
On a : • ∀ 𝑥 ∈ [1; 2], 𝑒 𝑥 > 0 𝑒𝑡 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒 , 𝑑𝑜𝑛𝑐 0 < 𝑒 𝑥 ≤ 𝑒 (∗)
1
1 1 1 𝑒
•∀ 𝑥 ∈ [1; 2] 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ ∖ {0; 1} ; > 0 En multipliant (∗) 𝑝𝑎𝑟 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 0 < 𝑒𝑥 ≤ 𝒄𝒒𝒇𝒆
𝑥𝑛 𝑥𝑛 𝑥𝑛 𝑥𝑛
c) En déduisons un encadrement de 𝑰𝒏
2 2 2
1 1 𝑒 1 1 𝑒 1
0< 𝑒 𝑥 ≤ 𝑛 ⟹ 0 < ∫ 𝑛 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑛 𝑑𝑥 ⟹ 0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 ∫ 𝑛 𝑑𝑥 ⟹
𝑥𝑛 𝑥 1 𝑥 1 𝑥 1 𝑥
2
1 1 1
0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 [ ] ⟹ 0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 ( − )⟹
(−𝑛 + 1)𝑥 𝑛−1 1 (−𝑛 + 1)2𝑛−1 (−𝑛 + 1)
1−𝑛 1−𝑛
2 1 2 −1
0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 ( − ) ⟹ 0 < 𝐼𝑛 ≤ 𝑒 ( )
(−𝑛 + 1) (−𝑛 + 1) 1−𝑛
Etudier la limite eventuelle de la suite 𝑰𝒏
Pour cela on a : lorsque g(x) ≤ f(x) ≤ h(x)alors lim g(x) = lim h(x) = l
x→k x→k
d′ où lim f(x) = l
x→k
21−𝑛 −1 21−∞ −1 0−1
Ainsi lim 𝐼𝑛 = lim 𝑒 ( ) = 𝑒( ) = 𝑒( ) = 0 ⟹ lim 𝐼𝑛 = 0
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 1−𝑛 1−∞ −∞ 𝑛→+∞
D-) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct . Soit S la similitude
directe de centre I transformant les points A et B d’affixes respectives 𝟑 + 𝒊 𝒆𝒕 𝟑 − 𝒊 en
A’ et B’ d’affixes respectives 𝟐 + 𝟓𝒊 𝒆𝒕 𝟒 + 𝟑𝒊
3) Déterminons les éléments caractéristiques de S
On pose 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 et on a :
𝑆(𝐴) = 𝐴′ 𝑧 ′ = 𝑎𝑧𝐴 + 𝑏 2 + 5𝑖 = 𝑎(3 + 𝑖) + 𝑏
{ ⟹{ 𝐴 ⟹{ ⟹ 𝑎 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = 𝑖
𝑆(𝐵) = 𝐵′ 𝑧𝐵′ = 𝑎𝑧𝐵 + 𝑏 4 + 3𝑖 = 𝑎(3 − 𝑖) + 𝑏

D’où 𝒛 = (𝟏 + 𝒊)𝒛 + 𝒊
•Le rapport :𝑘 = |𝑎| = |1 + 𝑖| = √1² + 1² = √2 ⟹ 𝑎 = √2

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375

1 √2
cos 𝜃 = = 𝜋
√2 2
•L’angle : 𝜃 = arg(𝑎) ⟹ { ⟹ 𝜃 = + 2𝑘𝜋
1 √2 4
sin 𝜃 = =
√2 2
•Le centre ou le point invariant : On pose : 𝑧0 = 𝑧 ′ = 𝑧 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑏 𝑖 𝑖
𝑧0 = = = = −1 ⟹ 𝑧0 = −1
1 − 𝑎 1 − 1 − 𝑖 −𝑖
4) Déterminons le barycentre des points I, A et B affectés respectivement des
coefficients 6 ; 1 ; et 1
6𝑧𝐼 + 𝑧𝐴 + 𝑧𝐵 6(−1) + 3 + 𝑖 + 3 − 𝑖 6 − 6
𝑧𝐺 = = = = 0 ⟹ 𝑧𝐺 = 0 ⟹ 𝐺(0; 0)
6+1+1 8 8
En dédusons le barycentre des points I, A’ et B’ affectés de même coefficients
6𝑧𝐼 + 𝑧𝐴′ + 𝑧𝐵′ 6(−1) + 2 + 5𝑖 + 4 + 3𝑖 −6 + 6 + 8𝑖
𝑧𝐺′ = = = = 𝑖 ⟹ 𝑧𝐺′ = 𝑖
6+1+1 8 8
𝑮′(𝟎; 𝟏)
BACCALAUREAT 2012 Terminale Sciences Mathématiques
SUJET :Exercice 1:1) Calculer le PGCD de 45 − 1 𝑒𝑡 46 − 1
2) Soit Un la suite numérique définie par : 𝑈0 = 1 ; 𝑈1 = 1𝑒𝑡 pour tout entier naturel n
𝑈𝑛+2 = 5𝑈𝑛+1 − 4𝑈𝑛 .
Calculer les termes U2 ; U3 etU4 de la suite Un
3)a)Montrer que la suite Un vérifie pour tout entier naturel n 𝑈𝑛+1 = 4𝑈𝑛 + 1.
b) Montrer que pour tout entier naturel n Un est un entier naturel.
c)En déduire ; pour tout entier naturel n, le PGCD de Un et Un+1
1
4) Soit V la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 +
3
a)Montrer que V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
V0
b) Exprimer Vn puis Un en fonction de n
c) Déterminer, pour tout entier naturel, le PGCD de 4n+1-1 et 4n-1.
Exercice 2 :Soit S l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe le point M1
d’affixe Z1 telle que : 𝑍1 = (−1 + 𝑖)𝑍 + 1 + 4𝑖
4) Donner la nature de S et ses éléments caractéristiques
5) Calculer les coordonnées x et y du point M en fonction des coordonnées x1 et y1 du point
M1
6) Déterminer les équations des transformées par S de la droite d’équation 𝑥 = 0 et de la
droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1
Problème :A-)On considère la fonction g définie sur ]0 ; +∞[ 𝑝𝑎𝑟 ∶
𝑔(0) = 1 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de g en 0
2) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation
3) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛽 ∈ ]0; +∞[
b) Justifier que 3,5 < 𝛽 < 3,6
4) Tracer (𝐶𝑔 )

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376

ln 𝑥
B-) On considère la fonction f définie par 𝑓(𝑥) = + 2 , ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[
1+𝑥
𝑔(𝑥)
1) a) Démontrer que , ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥(1+𝑥)2
b) Dresser le tableau de variations de f
2) Déterminer les coordonnées du point d’intersection A de la courbe (𝐶𝑓 )avec la droite
(D) d’équation 𝑦 = 2
3) Construire la courbe (𝐶𝑓 ) dans le meme repère (O, I, J)
𝛽+1
C-) a) Justifier que : ln 𝛽 =
𝛽
𝛽 (𝛽+1)²
b) A l’aide d’une intégration par partie, démontrer que : ∫1 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 =
4
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercice 1 :1) Calculons le PGCD de 𝟒𝟓 − 𝟏 𝒆𝒕 𝟒𝟔 − 𝟏
45 − 1 = 1023 𝑒𝑡 46 − 1 = 4095 alors d’apès lAlgorithme d’Euclide, on a :
4095 = 4 × 1023 + 3 1023 = 3 × 341 + 0 alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(45 − 1; 46 − 1) = 3
2) Soit Un la suite numérique définie par : 𝑼𝟎 = 𝟏 ; 𝑼𝟏 = 𝟏𝒆𝒕 pour tout entier naturel n
𝑼𝒏+𝟐 = 𝟓𝑼𝒏+𝟏 − 𝟒𝑼𝒏 .
Calculons les termes U2 ; U3 etU4 de la suite Un
∎ 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 0; 𝑈2 = 5𝑈1 − 4𝑈0 = 5 − 4 = 1 𝑈2 = 1
∎ 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 1; 𝑈3 = 5𝑈2 − 4𝑈1 = 5 − 4 = 1 𝑈3 = 1
∎ 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 0; 𝑈4 = 5𝑈3 − 4𝑈2 = 5 − 4 = 1 𝑈4 = 1
3)a)Montrons que la suite Un vérifie pour tout entier naturel n 𝐔𝐧+𝟏 = 𝟒𝐔𝐧 + 𝟏.
Pour n = n + 1; on a ∶ Un+2 = 4Un+1 + 1 mais Un+2
= 5Un+1 − 4Un ; on a: 5Un+1 − 4Un = 4Un+1 + 1 ⟹
5Un+1 − 4Un+1 = 4Un + 1 ⟹ Un+1 = 4Un + 1 𝐜𝐪𝐟𝐦
b) Montrons que pour tout entier naturel n Un est un entier naturel.
Dans ce cas utilisons le raisonnement par recurrence :
• Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 0 ⟹ 𝑈0 = 1 ∈ 𝑁 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n : 𝑈𝑛 ∈ 𝑁
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 :
Un+1 = 4Un + 1?∈ 𝑁 , 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑈𝑛 ∈ 𝑁 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 4𝑈𝑛 ∈ 𝑁 ⟹ 4𝑈𝑛 + 1 ∈ 𝑁 ⟹
𝑈𝑛+1 ∈ 𝑁 𝒄𝒒𝒇𝒎
c)En déduisons ; pour tout entier naturel n, le PGCD de Un et Un+1
D’après l’Algorithme d’Euclide ; on a : 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑈𝑛 ; 𝑈𝑛+1 ) ⟹ Un+1 = 4Un + 1 ⟹
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑈𝑛 ; 𝑈𝑛+1 ) = 1
𝟏
4) Soit V la suite définie pour tout entier naturel n par : 𝑽𝒏 = 𝑼𝒏 +
𝟑
a)Montrons que V est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
terme V0
1
Pour 𝑛 = 𝑛 + 1 ; on a : 𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 +
3
1 4 1
mais 𝑉𝑛+1 = 4Un + 1 + = 4𝑈𝑛 + = 4 (𝑈𝑛 + ) ⟹ 𝑉𝑛+1 = 4𝑉𝑛
3 3 3

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377

D’où V est une suite géométrique de raison 𝑞 = 4 et de premier terme


1 1 4 4
𝑉0 = 𝑈0 + = 1 + = ⟹ 𝑉0 =
3 3 3 3
b) Exprimons 𝑽𝒏puis Un en fonction de n
4 4𝑛+1
• 𝑉𝑛 = 𝑉0 ∗ 𝑞𝑛 ⟹ 𝑉𝑛 = (4)𝑛 ⟹ 𝑉𝑛 =
3 3
1 1 4𝑛+1 1 4𝑛+1 − 1
• 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + ⟹ 𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 − = − ⟹ 𝑈𝑛 =
3 3 3 3 3
e) Déterminons, pour tout entier naturel, le PGCD de𝟒𝒏 − 𝟏 𝒆𝒕 𝟒𝒏+𝟏 − 𝟏
D’après l’Algorithme d’Euclide on a : 4𝑛+1 − 1 = 4(4𝑛 − 1) + 3
Vérifions si 4𝑛 − 1 est un multiple de 3 : 4𝑛 − 1 ≡ ? [3] mais 4 ≡ 1[3]
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1𝑛 − 1 ≡? [3] 1 − 1 ≡ 0[3] 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 4𝑛 − 1 ≡ 0[3] , 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 4𝑛 − 1 est divisible par 3
D’où PGCD(4𝑛 − 1; 4𝑛+1 − 1) = 3
Exercice 2 :Soit S l’application du plan dans lui-même qui à tout point M d’affixe Z associe
le point M1 d’affixe Z1 telle que : 𝒁𝟏 = (−𝟏 + 𝒊)𝒁 + 𝟏 + 𝟒𝒊
1- Donnons la nature de S
|𝑎| = |−1 + 𝑖| = √(−1)2 + 1² = √2 ≠ 1 alors S est une similitude plane directe
Les éléments caractéristiques
•Le rapport : 𝑘 = |𝑎| = √2
√2
cos 𝜃 = − π
2
alors θ = π − + 2kπ ⟹
√2 4
•L’angle 𝜃 :𝜃 = arg(𝑎) = arg(−1 + 𝑖) , on a sin 𝜃 =
2

{ θ= + 2kπ
4
𝑏 1+4𝑖 1+4𝑖
•Le centre ou le point invariant Ω(𝑤) :On pose 𝑧1 = 𝑧 = 𝑤 ⟹ 𝑤 = = = =
1−𝑎 1—1+𝑖 2−𝑖
2 + 𝑖 + 8𝑖 − 4 −2 + 9𝑖 −2 + 9𝑖
𝑤= = ⟹𝑤=
5 5 5
2- Calculons les coordonnées x et y du point M en fonction des coordonnées x1 et
y1 du point M1 On pose 𝑧1 = 𝑥1 + 𝑖𝑦1 𝑒𝑡 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑥1 + 𝑖𝑦1 = (−1 + 𝑖)(𝑥 + 𝑖𝑦) + 1 + 4𝑖 = −𝑥 − 𝑖𝑦 + 𝑖𝑥 − 𝑦 + 1 + 4𝑖
= −𝑥 − 𝑦 + 1 + 𝑖(𝑥 − 𝑦 + 4)
𝑥1 = −𝑥 − 𝑦 + 1 (1)
{ ⟹ 𝐷𝑒 (1) + (2), 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑥1 + 𝑦1 = −2𝑦 + 5 ⟹
𝑦1 = 𝑥 − 𝑦 + 4 (2)
1
𝑦 = − (𝑥1 + 𝑦1 − 5)
2
1
𝐷𝑒 (1) − (2) on a ∶ 𝑥1 − 𝑦1 = −2𝑥 − 3 ⟹ 𝑥 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3)
2
3- Déterminons les équations des transformées par S de la droite d’équation 𝒙 =
𝟎 et de la droite (D) d’équation𝒚 = 𝒙 − 𝟏
1
•Pour 𝑥 = 0 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 0 = − (𝑥1 − 𝑦1 + 3) ⟹ 𝑥1 − 𝑦1 + 3 = 0 ⟹ 𝑦1 = 𝑥1 + 3
2
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 𝑥 + 3
•Pour 𝑦 = 𝑥 − 1 , 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1
−𝑥 + 𝑦 = −1 ⟹ (𝑥1 − 𝑦1 + 3) − (𝑥1 + 𝑦1 − 5) = −1 ⟹
2 2
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378

1
(𝑥 − 𝑦1 + 3 − 𝑥1 − 𝑦1 + 5) = −1 ⟹ −2𝑦1 + 8 = −2 ⟹ −2𝑦1 = −10 ⟹ 𝑦1 = 5
2 1
D’où l’équation de la transformée est 𝑦 = 5
Problème : A-) On considère la fonction g définie sur ]𝟎 ; +∞[ 𝒑𝒂𝒓 ∶
𝐠(𝟎) = 𝟏 𝐞𝐭 ∀𝐱 ∈ ]𝟎; +∞[ 𝐠(𝐱) = 𝟏 + 𝐱 − 𝐱 𝐥𝐧 𝐱
1) Etudions la continuité et la dérivabilité de g en 0
Continuité : g est continue en 0 si et seulement si : lim+ 𝑔(𝑥) = 𝑔(0) = 𝑙 ; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥⟶0
g(0) = 1 alors g est continue en 0
Dérivabilité : g est dérivable en 0 si et seulement si :
g(x) − g(0)
lim ( ) = g ′ (0) = l ; (l ∈ R)
x→0+ x
g(x) − g(0) 1 + x − x ln x − 1 x − x ln x
lim ( ) = lim+ ( ) = lim+ ( ) = lim+(1 − ln x) = −(−∞)
x→0+ x x→0 x x→0 x x→0

g(x) − g(0)
= +∞ ⟹ lim+ ( ) = +∞
x→0 x
Alors g n’est pas dérivable en 0
2) Etudions les variations de g et dressons son tableau de variation
1
Calcul de limites : lim 𝑔(𝑥) = lim (1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥) = lim 𝑥 ( + 1 − ln 𝑥)
𝑥⟶+∞ 𝑥⟶+∞ 𝑥⟶+∞ 𝑥
1
= +∞ ( + 1 − ln(+∞)) = +∞(−∞) = −∞ ⟹ lim 𝑔(𝑥) = −∞
+∞ 𝑥⟶+∞
Dérivons g(x) :𝑔 (𝑥) = (1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥)′ = 1 − (ln 𝑥 + 1) ⟹ g ′ (x) = − ln 𝑥

On pose 𝑔′ (𝑥) = 0 ⟹ − ln 𝑥 = 0 ⟹ ln 𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑔(1) = 1 + 1 − 1 ln 1 = 2


x 0 1 +∞
g′(x) + −
2
g(x)

1 −∞
3) a) Démontrons que l’équation 𝒈(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique 𝜷 ∈
]𝟎; +∞[
•Comme g est structement décroissante de ]1; +∞[ alors g est une
bijection reciproque de ]1; +∞[ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ]−∞; 2[ alors l’équation 𝑔(𝑥) = 0
admet une solution unique 𝛽 ∈ ]1; +∞[ ; mais comme ]1; +∞[ ⊂ ]0; +∞[ alors 𝛽 ∈
]0; +∞[
b) Justifions que 𝟑, 𝟓 < 𝛽 < 3,6
Comme ]3,5 ; 3,6[ ⊂ ]0; +∞[ , d’après le Théorème des valeurs intermédiaires, on a :
g(3,5) × g(3,6) < 0
4) Traçons (𝑪𝒈 )
𝑔(𝑥)
Branches infinies : 𝐴𝑉 ∶ ∄ 𝐴𝐻 ; ∄ 𝐴𝑂 ∶ 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = lim ( ) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥
alors AO n’existe pas mais (𝐶𝑔 ) admet une branche parabolique de direction (OJ)
Intersection avec les axes :•(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑔(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑔(𝛽) = 0 ⟹ 𝑥 = 𝛽 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴(𝛽; 0)
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑔(0) = 1 ; 𝑜𝑛 𝑎 𝐵(0; 1)

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379

𝐥𝐧 𝒙
B-) On considère la fonction f définie par 𝒇(𝒙) = + 𝟐 , ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[
𝟏+𝒙
𝒈(𝒙)
1) a) Démontrons que , ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[, 𝒇′ (𝒙) =
𝒙(𝟏+𝒙)𝟐
1 1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥
ln 𝑥 ′ (1 + 𝑥) − ln 𝑥 1 + 𝑥 − 𝑥 ln 𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = ( + 2) = 𝑥 = 𝑥 = ⟹
1+𝑥 (1 + 𝑥)2 (1 + 𝑥)2 𝑥(1 + 𝑥)2
𝑔(𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥(1 + 𝑥)2
b) Dressons le tableau de variations de f
Calcul de limites :
ln 𝑥 ln 0+
• lim+ 𝑓(𝑥) = lim+ ( + 2) = + 2 = −∞ ⟹ lim+ 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥⟶0 𝑥⟶0 1+𝑥 1+0 𝑥⟶0
ln 𝑥 ln 𝑥 ln +∞
• lim 𝑓(𝑥) = lim ( + 2) = lim ( + 2) = + 2 ⟹ lim 𝑓(𝑥) = 2
𝑥⟶+∞ 𝑥⟶+∞ 1 + 𝑥 𝑥⟶+∞ 𝑥 +∞ 𝑥⟶+∞
𝑔(𝑥)
Comme 𝑓 ′ (𝑥) = 2 alors cela veut dire que le signe de f’(x) dépend de g(x) :
𝑥(1+𝑥)
ln 𝛽
∀𝑥 ∈ ]0; 𝛽[𝑓 ′ (𝑥) > 0 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ] 𝛽; +∞[𝑓 ′ (𝑥) < 0 avec 𝑓(𝛽) = +2
1+𝛽
x 0 𝛽 +∞
f′(x) + −
𝑓(𝛽)
f(x)
−∞ 2
2) Déterminons les coordonnées du point d’intersection A de la courbe (𝑪𝒇 )avec la
droite (D) d’équation 𝒚 = 𝟐
ln x ln x
On pose f(x) = y ⟹ +2=2⟹ = 0 ⟹ ln x = 0 = ln 1 ⟹ x = 1 alors A(1; 2)
1+x 1+x
3) Construisons la courbe (𝑪𝒇 ) dans le meme repère (O, I, J)
f(x)
Branches infinies :AV ∶ x = 0 AH ; y = 2 AO ∶ y = ax + b avec a = lim ( )=0
x→+∞ x
alors AO n’existe pas mais (𝐶𝑔 ) admet une branche parabolique de direction (OI)
ln 𝑥
Intersection avec les axes :•(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 + 2 = 0 ⟹ 𝑥 ∈ ]0; 𝛽[
1+𝑥
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(0) = −∞ pas d’intersection

f(β)

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380

𝜷+𝟏
C-) a) Justifier que : 𝐥𝐧 𝜷 =
𝜷
Comme β est solution de l’équation 𝑔(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝛽+1
𝑔(𝛽) = 0 ⟹ 1 + 𝛽 − 𝛽 ln 𝛽 = 0 ⟹ 𝛽 ln 𝛽 = 𝛽 + 1 ⟹ ln 𝛽 = 𝒄𝒒𝒇𝒋
𝛽
𝜷 (𝜷+𝟏)²
b) A l’aide d’une intégration par partie, démontrons que : ∫𝟏 𝒙 𝐥𝐧 𝒙 𝒅𝒙 =
𝟒
1
𝛽 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
𝑢 = ln 𝑥 𝑥
∫ 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { ⟹{ alors
1 𝑑𝑣 = 𝑥𝑑𝑥 1 2
𝑣= 𝑥
2
𝛽 𝛽 𝛽 𝛽
1 2 1 1 2 1 1
∫ 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 = [ 𝑥 ln 𝑥] − ∫ 𝑥𝑑𝑥 = 𝛽 ln 𝛽 − [ 𝑥 2 ]
1 2 1 1 2 2 2 2 1
𝛽
1 2 1 2 1 𝛽+1
= 𝛽 ln 𝛽 − 𝛽 + 𝑚𝑎𝑖𝑠 ln 𝛽 = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∫ 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 ∗=
2 4 4 𝛽 1
1 2 𝛽+1 2
𝛽 −1 1 𝛽 − 1 2𝛽2 + 2𝛽 − 𝛽2 + 1
2
= 𝛽 ( )− = 𝛽(𝛽 + 1) − =
2 𝛽 4 2 4 4
2 2 𝛽 (𝛽 + 1)2
𝛽 + 2𝛽 + 1 (𝛽 + 1)
= = ⟹ ∫ 𝑥 ln 𝑥 𝑑𝑥 =
4 4 1 4

BACCALAUREAT 2013 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET : Exercice 1:1) On considère l’équation (E) : 8𝑥 + 5𝑦 = 1 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
a) Donner une solution particulière de (E)
b) Résoudre l’équation (E)
2) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ;b) de nombres entiers naturels
𝑁 = 8𝑎 + 1
vérifiant : {
𝑁 = 5𝑏 + 2
a) Montrer que le couple (a ;-b) est solution de (E)
b) Quel est le reste de la division de N par 40 ?
3) Résoudre l’équation 8𝑥 + 5𝑦 = 100 ; (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍²
Exercice 2 :On considère dans un plan un triangle ABC rectangle en A tel que
𝐴𝐵 = 2𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑎, où a est un nombre réel positif donné.
3) a) Déterminer et construire le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et (C, 1)
b) Déterminer et construire l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
𝑀𝐵 − 2𝑀𝐶
4) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐵
On désigne par H le point du plan tel que : 𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
2
Démontrer que H est le barycentre des points A, B et C affectés des coefficients respectifs
3 ; 1 et -2
Problème : On considère la fonction f définie par :
𝑥²
𝑓(𝑥) = + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]0; +∞[ 𝑒𝑡 𝑓(0) = 0.On appelle (C) la courbe
2
représentative de f dans le plan muni du repère orthonormé (O, I, J)
A-) On considère la fonction numérique g définie sur ]0; +∞[ par :
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381

g(x) = x − 1 − 2 ln x
1) Calculer les limites respectives de g à droite en 0 et en +∞
2) On admet que la fonction g est dérivable sur ]0; +∞[ et on note g’ sa
dérivée. Déterminer g’ et étudier son signe. En déduire le sens de
variation de g et dresser son tableau de variations. Vérifier que : g(1) =
0
3) Démontrer qu’il existe un unique réel α tel que 𝛼 ∈ ]3; 4[ et 𝑔(𝛼) = 0
4) Déduire des questions précédentes le signe de g(x) suivant les valeurs de x
B-) On considère la fonction numérique h définie et dérivable sur ]0; +∞[ par : h(x) =
2 ln x + 1
1) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]3; 4[, ℎ(𝑥) ∈ ]3; 4[
𝑢0 = 3,5
2) On considère la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 définie par : {𝑢 = ℎ(𝑢𝑛 )
𝑛+1
a) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ 𝑁, 𝑢𝑛 ∈ ]3; 4[
b) Calculer l’arrondi d’ordre 3 de 𝑢1 . Démontrer par récurrence que la
suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 est croissante
c) En déduire que la suite (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 est convergente. (On admettra que
(𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 converge vers la valeur α précédente et on prendra𝛼 = 3,5 )
C-) 1) Démontrer que la fonction f est continue à droite en 0
2) La fonction f est-elle dérivable à droite en 0 ? Justifier votre réponse. En donner une
interprétation graphique
3) Calculer la limite de f(x) quand x tend vers +∞
𝑓(𝑥)
4) Calculer la limite de quand x tend vers +∞ puis interpréter graphiquement ce
𝑥
résultat
5) La fonction f est dérivable sur ]0; +∞[ et on note f’ sa dérivée. Démontrer que :
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)
6) En utilisant les résultats de A-) déterminer le signe de f’(x) et dresser le tableau
et variation de f. Tracer la courbe (C)
7) Soit t un nombre réel tel que : 0 < 𝑡 < 1. En utilisant une intégration par parties,
calculer l’aire A(t) de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la droite (OI) et les
droites d’équations 𝑥 = 𝑡 𝑒𝑡 𝑥 = 1.Calculer la limite de A(t) quand t tend vers 0
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercice 1 :1) On considère l’équation (E) : 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
a) Donnons une solution particulière de (E)
D’après le théorème de l’Algorithme d’Euclide, on a :
8= 1×5+3 ⟹ 3= 8−1×5; 5= 1×3+2 ⟹ 2= 5−3×1 ; 3= 1×2+1
1 = 3 − 2 × 1 ⟹ 3 − (5 − 3 × 1) = 1 ⟹ 2 × 3 − 5 = 1 ⟹ 2(8 − 1 × 5) − 5 = 1
2 × 8 − 3 × 5 = 1 ⟹ 8(2) + 5(−3) = 1 ⟹
8(2) + 5(−3) = 1
{ par comparaison 𝑥 = 2 𝑒𝑡 𝑦 = −3 ⟹ 𝑆 = {(2; −3)}
8𝑥 + 5𝑦 = 1
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382

b) Résolvons l’équation (E)


8(2) + 5(−3) = 1
{ on pose 1 = 1 8(2) + 5(−3) = 8𝑥 + 5𝑦 ⟹ 8(2 − 𝑥) = 5(𝑦 + 3)
8𝑥 + 5𝑦 = 1
2−𝑥
2−𝑥 𝑦+3 =𝑘 2 − 𝑥 = 5𝑘 𝑥 = −5𝑘 + 2
= =𝑘⟹{ 5 ⟹{ ⟹{
5 8 𝑦+3 𝑦 + 3 = 8𝑘 𝑦 = 8𝑘 − 3
=𝑘
8
𝑆 = {(−5𝑘 + 2; 8𝑘 − 3)} avec 𝑘 ∈ 𝑍
3) Soit N un entier naturel tels qu’il existe un couple (a ; b) de nombres entiers
𝑵 = 𝟖𝒂 + 𝟏
naturels vérifiant : {
𝑵 = 𝟓𝒃 + 𝟐
a) Montrons que le couple (a ;-b) est solution de (E)
𝑁 = 8𝑎 + 1
{ on pose 𝑁 = 𝑁 , on a ∶ 8𝑎 + 1 = 5𝑏 + 2 ⟹ 8𝑎 − 5𝑏 = 1
𝑁 = 5𝑏 + 2
⟹ 8(𝑎) + 5(−𝑏) = 1 ⟹
8(𝑎) + 5(−𝑏) = 1
{ par comparaison , on a ∶ 𝑥 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑦 = −𝑏 ;
8𝑥 + 5𝑦 = 1
𝑑′ 𝑜ù 𝑆 = {(𝑎; −𝑏)}𝒄𝒒𝒇𝒎
b) Cherchons le reste de la division de N par 40
Comme la solution particulière de (E) est (2; −3) et (𝑎, −𝑏)alors on pose :
𝑁 = 8𝑎 + 1
𝑎 = 2 𝑒𝑡 − 𝑏 = −3 ⟹ 𝑏 = 3 alors on a : { ⟹
𝑁 = 5𝑏 + 2
𝑁 = 8(2) + 1 = 16 + 1 = 17
{ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑁 = 17 ⟹ 17 ≡ 17[40] 𝑑′ 𝑜ù 𝒓 = 𝟏𝟕
𝑁 = 5(3) + 2 = 15 + 2 = 17
3) Résolvons l’équation 𝟖𝒙 + 𝟓𝒚 = 𝟏𝟎𝟎 ; (𝒙; 𝒚) ∈ 𝒁²
8(2) + 5(−3) = 1 8(200) + 5(−300) = 100
{ ⟹{ 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 100 = 100; 𝑜𝑛 𝑎
8𝑥 + 5𝑦 = 100 8𝑥 + 5𝑦 = 100
: 8(200) + 5(−300) = 8𝑥 + 5𝑦8(200 − 𝑥) = 5(𝑦 + 300) ⟹
200 − 𝑥
200 − 𝑥 𝑦 + 300 =𝑘 200 − 𝑥 = 5𝑘
= =𝑘⟹{ 5 ⟹{
5 8 𝑦 + 300 𝑦 + 300 = 8𝑘
=𝑘
8
𝑥 = −5𝑘 + 200
⟹{ ⟹ 𝑆 = {(−5𝑘 + 200; 8𝑘 − 300)} 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝑍
𝑦 = 8𝑘 − 300
Exercice 2 : On considère dans un plan un triangle ABC rectangle en A tel que 𝑨𝑩 =
𝟐𝒂 𝒆𝒕 𝑨𝑪 = 𝒂, où a est un nombre réel positif donné.
3) a) Déterminons et construisons le barycentre G des points pondérés (A, 1) ; (B, -1) et
(C, 1) Comme 1 − 1 + 1 = 1 ≠ 0 alors G existe , on a ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗ GA − ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0 ,
β γ
⃗⃗⃗⃗⃗ =
introduisons le A, AG ⃗⃗⃗⃗⃗ +
AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ AG
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = −AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗
α+β+γ α+β+γ
b) Déterminons et construisons l’ensemble (C) des points M du plan tels que :
‖𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑴𝑩 𝑴𝑪‖ = ‖𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑴𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝟐𝑴𝑪⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On pose 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 𝑀𝐶 et 𝑣 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐶
•Introduisons G dans 𝑢 ⃗ = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺
⃗ :𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 𝑀𝐺
•Comme 1+1-2=0 alors introduisons le point 𝐼 milieu du segment [AB]
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383

𝑣 = ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ = −2𝐼𝐶
𝐼𝐵 − 2𝐼𝐶 ⃗⃗⃗⃗ alors 𝑣 = −2𝐼𝐶 ⃗⃗⃗⃗
On a : ‖𝑢⃗ ‖ = ‖𝑣‖ ⟹ ‖𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖−2𝐼𝐶 ⃗⃗⃗⃗ ‖ ⟹ 𝑴𝑮 = 𝟐𝑰𝑪
Alors (C) est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 = 2𝐼𝐶
𝟏
4) On désigne par H le point du plan tel que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑯 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪
𝟐
Démontrons que H est le barycentre du système {(𝑨, 𝟑), (𝑩, 𝟏), (𝑪, −𝟐)}
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 , introduisons le point H ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 − ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 ⟹ 2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
𝐴𝐵 − 2𝐴𝐶
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐻𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐻𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 2𝐴𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐻𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐻𝐶⃗⃗⃗⃗⃗
⟹ 2𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐻⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐻𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐻𝐶 ⃗ ⟹ 3𝐴𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐻𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐻𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ = 0⃗ ⟹ −3𝐻𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐻𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐻𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 ⃗
3𝐻𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻𝐵 − 2𝐻𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0
{ Par comparaison 𝛼 = 3, 𝛽 = 1 𝑒𝑡 𝛾 = −2 𝒄𝒒𝒇𝒅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛼𝐻𝐴 + 𝛽𝐻𝐵 + 𝛾𝐻𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0

Problème : On considère la fonction f définie par :


𝐱²
𝐟(𝐱) = + 𝐱 − 𝟐𝐱 𝐥𝐧 𝐱 𝐬𝐢 𝐱 ∈ ]𝟎; +∞[ 𝐞𝐭 𝐟(𝟎) = 𝟎. On appelle (C) la courbe
𝟐
représentative de f dans le plan muni du repère orthonormé (O, I, J)
A-) On considère la fonction numérique g définie sur ]𝟎; +∞[ par :
𝐠(𝐱) = 𝐱 − 𝟏 − 𝟐 𝐥𝐧 𝐱
1) Calculons les limites respectives de g à droite en 0 et en +∞
+
• lim 𝑔(𝑥) = lim (𝑥 − 1 − 2 ln 𝑥) = 0 − 1 − 2 ln 0 = +∞ ⟹ lim 𝑔(𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
1 ln x
• lim g(x) = lim (x − 1 − 2 ln x) = lim x (1 − − 2 ) = +∞ ⟹ lim g(x) = +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞ x x x→+∞

2) On admet que la fonction g est dérivable sur ]𝟎; +∞[ et on note g’ sa dérivée.
Déterminons g’ et étudions son signe. En déduisons le sens de variation de g et
dressons son tableau de variations.
2 x−2 x−2
g ′ (x) = (x − 1 − 2 ln x)′ = 1 − = ⟹ g ′ (x) = ⟹ g(2) = 1 − 2 ln 2
x x x
x 0 2 +∞
g′(x) − +
+∞ +∞
g(x)
1 − 2 ln 2
Vérifions que : 𝐠(𝟏) = 𝟎 g(1) = 1 − 1 − 2 ln 1 = 0 ⟹ 𝑔(1) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒗
3) Démontrons qu’il existe un unique réel α tel que 𝜶 ∈ ]𝟑; 𝟒[ et 𝒈(𝜶) = 𝟎
La fonction g étant strictement croissante sur ]3; 4[, alors d’après le théorème des valeurs
intermédiaires, on a :
g(3) × g(4) < 0; g(3) = 3 − 1 − 2 ln 3 = 2 − 2,2 = −0,2 et g(4) = 4 − 1 − 2 ln 4 = 3 − 2,8 = 0,2
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384

D′ où − 0,2 × 0,2 = −0,04 < 0 alors α est solution cette équation


4) Déduisons des questions précédentes le signe de g(x) suivant les valeurs de x
∀x ∈ ]0; 1[ g(x) > 0 ; ∀𝑥 ∈ ]1; α[ g(x) < 0 ; ∀𝑥 ∈ ]α; +∞[ g(x) > 0
B-) On considère la fonction numérique h définie et dérivable sur ]𝟎; +∞[ par : 𝒉(𝒙) =
𝟐 𝐥𝐧 𝒙 + 𝟏
1) Démontrons que : ∀𝒙 ∈ ]𝟑; 𝟒[, 𝒉(𝒙) ∈ ]𝟑; 𝟒[
∀𝑥 ∈ ]3; 4[ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 3 < 𝑥 < 4 ⟹ ℎ(3) < ℎ(𝑥) < ℎ(4) ⟹ 2 ln 3 + 1 < ℎ(𝑥) < 2 ln 4 + 1 ⟹
3,2 < ℎ(𝑥) < 3,8 D’où ∀𝑥 ∈ ]3; 4[, ℎ(𝑥) ∈ ]3; 4[𝒄𝒒𝒇𝒅
𝒖𝟎 = 𝟑, 𝟓
2) On considère la suite (𝒖𝒏 )𝒏∈𝑵 définie par : {𝒖
𝒏+𝟏 = 𝒉(𝒖𝒏 )
a) Démontrons que : ∀𝒙 ∈ 𝑵, 𝒖𝒏 ∈ ]𝟑; 𝟒[
Utilisons le raisonnement par récurrence :
•Vérifions pour certaines valeurs de n que la relation est vraie :
𝑛 = 0 ⟹ u0 = 3,5 ∈ ]3; 4[ vraie
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n :𝑢𝑛 ∈ ]3; 4[
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 :
𝑢𝑛+1 = ℎ(𝑢𝑛 ) = (2 ln 𝑢𝑛 + 1) ∈ ]3; 4[
Comme 𝑢𝑛 ∈ ]3; 4[ alors ∀𝑥 ∈ 𝑁, 𝑢𝑛+1 ∈ ]3; 4[ est vraie
b) Calculons l’arrondi d’ordre 3 de 𝒖𝟏 .
Pour n = 0 , on a ∶ 𝑢0+1 = ℎ(𝑢0 ) ⟹ 𝑢1 = ℎ(3,5) = 2 ln 3,5 + 1 = 2 × 1,252 + 1
= 2,504 + 1 = 3,504 ⟹ 𝑢1 = 3,504
Démontrons par récurrence que la suite (𝒖𝒏 )𝒏∈𝑵 est croissante
Pour cela montrons que 𝑢𝑛+1 ≥ 𝑢𝑛 ⟹ 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0
•Vérifons pour certaines valeurs de n que cette relation est vraie :
𝑛 = 0 ; 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑢0+1 − 𝑢0 = 𝑢1 − 𝑢0 = 3,504 − 3,5 = 0,004 ≥ 0 𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n :𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1 :𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0
c) En déduisons que la suite (𝒖𝒏 )𝒏∈𝑵 est convergente. (On admettra que (𝒖𝒏 )𝒏∈𝑵 converge
vers la valeur α précédente et on prendra𝜶 = 𝟑, 𝟓 )
𝑢𝑛 est croissante et majorée, donc ∀𝑛 ∈ 𝑁 ; la suite 𝑢𝑛 est convergente et converge vers α,
on a : lim 𝑢𝑛 = 𝛼 𝑠𝑜𝑖𝑡 lim 𝑢𝑛 = 3,5
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
C-) 1) Démontrons que la fonction f est continue à droite en 0
lim+ 𝑓(𝑥) = 𝑓(0) = 𝑙, (𝑙 ∈ 𝑅) ; 𝑓(0) = 0 alors f est continue à droite en 0
𝑥→0
2) Etudions la dérivabilité de f à droite en 0 : Justifions votre réponse.
𝑓(𝑥) − 𝑓(0)
lim ( ) = 𝑓 ′ (0) = 𝑙; (𝑙 ∈ 𝑅);
𝑥→0 𝑥
𝑥2
𝑓(𝑥) − 𝑓(0) + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥 𝑥
lim ( ) = lim ( 2 ) = lim ( + 1 − 2 ln 𝑥) = 0 + 1 − 2 ln 0+ = +∞
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 2

𝑓(𝑥) − 𝑓(0)
⟹ lim ( ) = +∞
𝑥→0 𝑥
En donnons une interprétation graphique

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385

Comme 𝑓 ′ (0) = +∞ alors f n’est pas dérivable en 0 mais (C) admet une demi tangente
verticale en ce point
3) Calculons la limite de f(x) quand x tend vers +∞
𝑥2 1 1 ln 𝑥 1 1 ln +∞
lim 𝑓(𝑥) = lim ( + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥) = lim 𝑥² ( + − 2 ) = (+∞)2 ( + −2 )
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 𝑥→+∞ 2 𝑥 𝑥 2 +∞ +∞
= +∞ ⟹ lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞
𝒇(𝒙)
4) Calculons la limite de quand x tend vers +∞ puis interprétons graphiquement ce
𝒙
résultat
𝑥2
𝑓(𝑥) + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥 𝑥 1 1 ln 𝑥
lim ( ) = lim ( 2 ) = lim ( + 1 − 2 ln 𝑥) = lim 𝑥 ( + − 2 )=
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 2 𝑥→+∞ 2 𝑥 𝑥

1 1 ln +∞ 𝑓(𝑥)
= +∞ ( + −2 ) = +∞ ⟹ lim ( ) = +∞
2 +∞ +∞ 𝑥→+∞ 𝑥
La courbe admet une branche parabolique de direction (OJ)
5) La fonction f est dérivable sur ]𝟎; +∞[ et on note f’ sa dérivée. Démontrons que :
∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[ , 𝒇′ (𝒙) = 𝒈(𝒙)
2 ′
𝑥
𝑓 ′ (𝑥) = ( + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥) = 𝑥 + 1 − 2(ln 𝑥 + 1) = 𝑥 + 1 − 2 ln 𝑥 − 2 = 𝑥 − 1 − 2 ln 𝑥 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥)
2
= 𝑥 − 1 − 2 ln 𝑥 = 𝑔(𝑥)
6) En utilisant les résultats de A-) déterminons le signe de f’(x) et dressons le tableau et
variation de f. Traçons la courbe
𝑓′(𝑥)a le même signe que la fonction 𝑔(𝑥) alors on a :
1 3 𝛼2
𝑓(1) = + 1 − 2 ln 𝑥 = 𝑒𝑡 𝑓(𝛼) = + 𝛼 − 2𝛼 ln 𝛼 = 0,875
2 2 2
x 0 1 𝛼 +∞
f′(x) + − +
3
+∞
2
f(x)
0 𝑓(𝛼)
Intersection avec les axes :
•(𝐶) ∩ (𝑥′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 0 ⟹ 𝑂(0; 0)
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓(0) = 0 ⟹ 𝑂(0; 0)

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386

7) Soit t un nombre réel tel que : 𝟎 < 𝑡 < 1. En utilisant une intégration par parties,
calculons l’aire A(t) de la partie du plan comprise entre la courbe (C), la droite (OI)
et les droites d’équations 𝒙 = 𝒕 𝒆𝒕 𝒙 = 𝟏
𝑡
𝑡 𝑡
𝑥2 1 1 𝑡
𝐴(𝑡) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ ( + 𝑥 − 2𝑥 ln 𝑥) 𝑑𝑥 = [ 𝑥 3 + 𝑥 2 ] − 2 ∫ 𝑥𝑙𝑛 𝑥𝑑𝑥
1 1 2 6 2 1 1
7 𝑡3 2 2 7 𝑡3
=( − − 𝑡 + 𝑡 ln 𝑡) 𝑢. 𝑎 ⟹ 𝐴(𝑡) = ( − − 𝑡 2 + 𝑡 2 ln 𝑡) 𝑢. 𝑎
6 6 6 6
Calculons la limite de A(t) quand t tend vers 0
7 𝑡3 7 𝟕
lim 𝐴(𝑡) = lim ( − − 𝑡 2 + 𝑡 2 ln 𝑡) = 𝑢. 𝑎 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝑨(𝒕) = 𝒖. 𝒂
𝑡⟶0 𝑡⟶0 6 6 6 𝒕⟶𝟎 𝟔
BACCALAUREAT 2014 Terminale Sciences Mathématiques
SUJET :Exercices :A-)On considère trois nombres entiers naturels a , b et c qui s’écrivent
dans base n :𝑎 = 111 ; 𝑏 = 114 𝑒𝑡 𝑐 = 13054
1) Sachant que 𝑐 = 𝑎𝑏, déterminer n puis l’écriture de chacun des nombres dans le
système décimal
2) Vérifier en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre eux.
En déduire les solutions dans Z² de l’équation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 1
B-)Une variable aléatoire X prend les 1 ; -1 et 2 avec les probabilités respectives 𝑒 𝑎 ,
𝑒 𝑏 𝑒𝑡 𝑒 𝑐 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) est égale à 1
3) Calculer 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 et la variance 𝑉(𝑋)
4) Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée (∆)
d) Calculer l’abscisse du point G barycentre de {(𝐴, 1), (𝐵, 2), (𝐶, 4)}
1
e) On pose : 𝜑(𝑀) = (𝑀𝐴2 + 2𝑀𝐵2 + 4𝑀𝐶 2 ), 𝑜ù 𝑀 est un point de ((∆).
7
Montrer que 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋)
f) Déterminer l’ensemble (Γ) des points M de (∆) tels que 𝜑(𝑀) = 3
Problème :
Partie A : On considère la fonction g dérivable sur 𝑅 et définie par :
g(x) = (1 − x)e1−x − 1
1) a) Justifier que la limite de g en +∞ 𝑒𝑠𝑡 − 1
b) Déterminer la limite de g en −∞
2) a) Démontrer que, pour tout x élément de 𝑅, g′(x) = (x − 2)e1−x
b) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation
3) a) Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ 𝑅; 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution α
b) Justifier que :0,4 < 𝛼 < 0,5
∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0
4) En déduire que : {
∀𝑥 ∈ ]𝛼, +∞[, 𝑔(𝑥) < 0
Partie B :On considère la fonction 𝑓 dérivable sur 𝑅 et définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒1−𝑥 − 𝑥 + 2
On note (𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
L’unité graphique : 2cm

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387

1) Déterminer la limite de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) a) Démontrer que f est une primitive de 𝑔
b) Etudier les variations de g et dresser son tableau de variation
3) a) Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 2 est une asymptote oblique à
(𝐶) 𝑒𝑛 + ∞
b) Etudier la position relative de (𝐷)𝑒𝑡 (𝐶)
4) Démontrer que (𝐶) admet en −∞ une branche parabolique de direction (𝑂𝐽)
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇)à (𝐶) au point d’abscisse 1
1
6) Démontrer que 𝑓(𝛼) = 1 − 𝛼 +
1−𝛼
7) Justifier que, pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓(−𝑥 + 2) = 𝑒 −1 𝑓(𝑥)
8) On admet que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions
On appelle 𝛽 l’une de ces solutions. Démontrer que −𝛽 + 2 est l’autre solution
9) Tracer (𝐷), (𝑇) 𝑒𝑡 (𝐶). 𝑂𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = 0,4 𝑒𝑡 𝛽 = 2,5
Partie C : Soit𝜆 un nombre réel strictement positif et 𝐴(𝜆) l’aire en cm² de la partie du plan
délimitée par (𝐶) , la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 2 et les droites d’équations
respectives 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 𝜆
1) Calculer 𝐴(𝜆) à l’aide d’une intégration par parties
2) Déterminer la limite de 𝐴(𝜆) lors que λ tend vers + ∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercices :A-) On considère trois nombres entiers naturels a, b et c qui s’écrivent dans
base n : 𝒂 = 𝟏𝟏𝟏 ; 𝒃 = 𝟏𝟏𝟒 𝒆𝒕 𝒄 = 𝟏𝟑𝟎𝟓𝟒
1) Sachant que 𝒄 = 𝒂𝒃, déterminons n puis l’écriture de chacun des nombres
dans le système décimal
𝑎 = 111 = 𝑛2 + 𝑛 + 1 ; 𝑏 = 114 = 𝑛2 + 𝑛 + 4 𝑒𝑡
𝑐 = 13054 = 𝑛4 + 3𝑛3 + 5𝑛 + 4 avec (n > 5)
𝑐 = 𝑎𝑏 ⟹ 𝑛4 + 3𝑛3 + 5𝑛 + 4 = (𝑛2 + 𝑛 + 1)(𝑛2 + 𝑛 + 4) ⟹
𝑛 + 3𝑛3 + 5𝑛 + 4 = 𝑛4 + 2𝑛3 + 6𝑛2 + 5𝑛 + 4 ⟹ 𝑛3 − 6𝑛2 = 0 ⟹
4

𝑛2 (𝑛 − 6) = 0 ⟹ 𝑛 = 6
𝑎 = 111 = 62 + 6 + 1 = 43 ⟹ 𝒂 = 𝟒𝟑 ;
𝑏 = 114 = 62 + 6 + 4 𝑏 = 𝟒𝟔
𝑐 = 13054 = 64 + 3(6)3 + 5(6) + 4 ⟹ 𝒄 = 𝟏𝟗𝟕𝟖
2) Vérifions en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre eux.
Pour cela déterminons le 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏):
46 = 1 × 43 + 3 43 = 3 × 14 + 1 alors 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 1 𝒄𝒒𝒇𝒗
Déduisons-en les solutions dans Z² de l’équation : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 = 𝟏
43 − 3 × 14 = 1 ⟹ 43 − 14(46 − 43) = 1 ⟹ 43 − 14 × 46 + 14 × 43 = 1 ⟹
43𝑥 + 46𝑦 = 1
43(15) + 46(−14) = 1 ⟹ { 1 = 1 𝑜𝑛 𝑎
43(15) + 46(−14) = 1
43x + 46y = 43(15) + 46(−14) ⟹ 43(x − 15) = 46(−y − 14) ⟹
x − 15 −y − 14 x − 15 = 46k x = 46k + 15
= =k⟹ { ⟹{ ⟹
46 43 −y − 14 = 43k y = −43k − 14
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388

S = {(46k + 15; −43k − 14)}


B-) Une variable aléatoire X prend les 1 ; -1 et 2 avec les probabilités respectives 𝒆𝒂 ,
𝒆𝒃 𝒆𝒕 𝒆𝒄 𝒐ù 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄 sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) est égale à 1
3) Calculons𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄 et la variance 𝑽(𝑿)
•D’après la loi de la probabilité 𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑏 + 𝑒 𝑐 = 1 (1)
•Comme 𝐸(𝑋) = 1 ⟹ 𝑒 𝑎 − 𝑒 𝑏 + 2𝑒 𝑐 = 1 (2)
b= a+r
1ère Méthode : Comme 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression arithmétique alors : { ⟹
c = a + 2r
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑎+𝑟 𝑎+2𝑟 𝑎 𝑟 2𝑟
𝑒 (1 + 𝑒 + 𝑒 ) = 1
{𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑏 + 𝑒 𝑐= 1 ⟺ {𝑒 𝑎 + 𝑒 𝑎+𝑟 + 𝑒 𝑎+2𝑟= 1 ⟺ { 𝑎 ⟺
𝑒 − 𝑒 + 2𝑒 = 1 𝑒 −𝑒 + 2𝑒 =1 𝑒 (1 − 𝑒 𝑟 + 2𝑒 2𝑟 ) = 1
1
𝑒𝑎 = 1 1
{ 1 + 𝑒 + 𝑒 2𝑟 ⟹
𝑟
= ⟺
1 1 + 𝑒 𝑟 + 𝑒 2𝑟 1 − 𝑒 𝑟 + 2𝑒 2𝑟
𝑒𝑎 =
1 − 𝑒 𝑟 + 2𝑒 2𝑟
1 + 𝑒 𝑟 + 𝑒 2𝑟 = 1 − 𝑒 𝑟 + 2𝑒 2𝑟 ⟹ 2𝑒 𝑟 − 𝑒 2𝑟 = 0 ⟹ 𝑒 𝑟 (2 − 𝑒 𝑟 ) = 0 ⟹ 𝑟 = ln 2
1 1
Avec 𝑒 𝑎 = = ⟺ 𝑎 = − ln 7
1+𝑒 ln 2 +𝑒 2 ln 2 7
2 4
D’où 𝑏 = 𝑎 + 𝑟 = − ln 7 + ln 2 = ln 𝑒𝑡 𝑐 = 𝑎 + 2𝑟 = − ln 7 + 2 ln 2 = ln
7 7
2ème Méthode : Comme 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression arithmétique alors : 2b = a + c ⟹
e2b = ea+c (3)
D’où le système
ea + eb + ec = 1 (1)
{ea − eb + 2ec = 1 (2) ⟹ de (1) + (2)on a ∶ 2ea + 3ec = 2 ⟹
e2b = ea+c (3)
2 − 3ec 3
ea = = 1 − ec (4)
2 2
Dans (3)on a ∶
3 𝑒 2𝑏 3 3
𝑒 2𝑏−𝑐 = 𝑒 𝑎 ⟹ 𝑒 2𝑏−𝑐 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹ 𝑐 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹ 𝑒 2𝑏 = 𝑒 𝑐 − 𝑒 2𝑐 (5)
2 𝑒 2 2
𝑏 𝑐 𝑏
1 𝑐
De (1) − (2), on a ∶ 2𝑒 − 𝑒 = 0 ⟹ 𝑒 = 𝑒 (6)
2
1 2 3 1 3 1 3
De (6) dans (5)on a ( 𝑒 𝑐 ) = 𝑒 𝑐 − 𝑒 2𝑐 ⟹ 𝑒 2𝑐 = 𝑒 𝑐 − 𝑒 2𝑐 ⟹ 𝑒 𝑐 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹
2 2 4 2 4 2
1 3 7 𝑐 4 𝟒
( + ) 𝑒𝑐 =1⟹ 𝑒 =1⟹ 𝑒𝑐 = ⟹𝒄 = 𝐥𝐧
4 2 4 7 𝟕
1 4 1 4 2 2 𝟐
et dans (6)on a: 𝑒 𝑏 = 𝑒 ln7 = ∗ = ⟹ 𝑒 𝑏 = ⟹𝒃 = 𝐥𝐧 𝑒𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 (4) 𝑜𝑛 𝑎 ∶
2 2 7 7 7 𝟕
3 3 ln
4 3 4 6 1 𝟏
𝑒 𝑎 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹ 𝑒 𝑎 = 1 − 𝑒 7 = 1 − ∗ = 1 − = ⟹𝒂 = 𝐥𝐧
2 2 2 7 7 7 𝟕

𝑥 1 −1 2
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) ln
1 1 ln
2 2 ln
4 4
𝑒 7 = 𝑒 7 = 𝑒 7 =
7 7 7
2 1 2 4 1+2+16 19−7 12
D’où : 𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) = 12 × 7 + (−1)2 × 7 + 22 × 7 − 12 = 7
−1=
7
=
7

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389

𝟏𝟐
𝑽(𝑿) =
𝟕
4) Soit 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée
(∆)
d) Calculons l’abscisse du point G barycentre de {(𝑨, 𝟏), (𝑩, 𝟐), (𝑪, 𝟒)}
𝛼𝑥𝐴 + 𝛽𝑋𝐵 + 𝛾𝑥𝐶 1 × 1 − 1 × 2 + 4 × 2 7
𝑥𝐺 = = = = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥𝐺 = 1
𝛼+𝛽+𝛾 1+2+4 7
𝟏
e) On pose : 𝝋(𝑴) = (𝑴𝑨𝟐 + 𝟐𝑴𝑩𝟐 + 𝟒𝑴𝑪𝟐 ), 𝒐ù 𝑴 est un point de ((∆).
𝟕
Montrer que 𝝋(𝑮) = 𝑽(𝑿) Posons 𝑀 = 𝐺, 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1 1
𝜑(𝐺) = (𝐺𝐴2 + 2𝐺𝐵 + 4𝐺𝐶 2 ) = (02 + 2 × 22 + 4 × 12 ) = (12)
2
7 7 7
12
𝑑′ 𝑜ù 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋) =
7
f) Déterminer l’ensemble (𝚪) des points M de (∆) tels que 𝝋(𝑴) = 𝟑
Introduisons le point G :
1 (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺 2 + 𝛼𝐺𝐴2 + 𝛽𝐺𝐵 2 + 𝛾𝐺𝐶 2
𝜑(𝑀) = (𝑀𝐴2 + 2𝑀𝐵 2 + 4𝑀𝐶 2 ) =
7 7
7𝑀𝐺 2 + 𝐺𝐴2 + 2𝐺𝐵 2 + 4𝐺𝐶 2 12
= = 3 ⟹ 𝑀𝐺 2 + 𝜑(𝐺) = 3 ⟹ 𝑀𝐺 2 + =3
7 7
12 21 − 12 9 9 3√7 3√7
𝑀𝐺 2 = 3 − = = ⟹ 𝑀𝐺 = √ = ⟹ 𝑀𝐺 =
7 7 7 7 7 7
3√7
(Γ) est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 =
7
Problème :Partie A : On considère la fonction g dérivable sur 𝑹 et définie par :
𝐠(𝐱) = (𝟏 − 𝐱)𝐞𝟏−𝐱 − 𝟏
1) a) Justifions que la limite de g en +∞ 𝒆𝒔𝒕 − 𝟏
lim g(x) = lim ((1 − 𝑥)𝑒1−𝑥 − 1) = (1 − ∞)𝑒1−∞ − 1 = −∞𝑒 −∞ − 1
𝑥⟼+∞ 𝑥⟼+∞
= −1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐥𝐢𝐦 𝐠(𝐱) = −𝟏
𝒙⟼+∞
b) Déterminons la limite de g en −∞
lim 𝑔(𝑥) = lim ((1 − 𝑥)𝑒1−𝑥 − 1) = (1 + ∞)𝑒1+∞ − 1 = +∞𝑒 +∞ − 1
𝑥⟼−∞ 𝑥⟼−∞
= +∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐥𝐢𝐦 𝐠(𝐱) = +∞
𝐱⟼+∞
2) a) Démontrons que, pour tout x élément de 𝑹, 𝒈′(𝒙) = (𝒙 − 𝟐)𝒆𝟏−𝒙

𝑔′ (𝑥) = ((1 − 𝑥)𝑒1−𝑥 − 1) = −𝑒1−𝑥 − (1 − 𝑥)𝑒1−𝑥 = (−1 − 1 + 𝑥)𝑒1−𝑥
= (𝑥 − 2)𝑒1−𝑥 ⟹g ′ (x) = (x − 2)e1−x 𝒄𝒒𝒇𝒅
b) Etudions les variations de g et dressons son tableau de variation
Posons g ′ (x) = 0 ⟹ (x − 2)e1−x = 0 ⟹ {x − 2=0
1−x alors x = 2 et
e >0
g(2) = (1 − 2)e1−2 − 1 = −e−1 − 1
x −∞ 2 +∞
g ′ (x) − +
+∞ −1
g(x)
−𝑒 −1 − 1
3) a) Démontrons que l’équation 𝒙 ∈ 𝑹; 𝐠(𝐱) = 𝟎 admet une unique solution α

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390

•La fonction g est strictement décroissante sur ]−∞; 2[ avec des images de signes opposés
alors 𝛼 ∈ ]−∞; 2[
•La fonction g est strictement croissante sur ]2; +∞[ avec des images de même signe,
alors l’équation g(x)=0 n’a pas de solution sur cet intervalle. D’où 𝛼 ∈ ]−∞; 2[
b) Justifions que :𝟎, 𝟒 < 𝛼 < 0,5
Comme ]0,4; 0,5[ ⊂ ]−∞; 2[ ; alors 𝛼 ∈ ]0,4; 0,5[ avec g(0,4) × g(0,5) < 0 d’après le
théorème des valeurs intermédiaires
∀𝐱 ∈ ]−∞, 𝛂[, 𝐠(𝐱) > 0
5) Déduisons-en que : {
∀𝐱 ∈ ]𝛂, +∞[, 𝐠(𝐱) < 0
x −∞ 𝛼 2 +∞
g ′ (x) − − +
+∞ −1
g(x) 0
−𝑒 −1 − 1
Signe de g(x) + −
∀x ∈ ]−∞, α[, g(x) > 0
D′ où {
∀x ∈ ]α, +∞[, g(x) < 0
Partie B : On considère la fonction 𝒇 dérivable sur 𝑹 et définie par :
𝐟(𝐱) = 𝐱𝐞𝟏−𝐱 − 𝐱 + 𝟐
On note (𝑪) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé
(𝑶, 𝑰, 𝑱). L’unité graphique : 2cm
1) Déterminons la limite de f en −∞ 𝒆𝒕 𝒆𝒏 + ∞
2 2
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥𝑒1−𝑥 − 𝑥 + 2) = lim 𝑥 (𝑒1−𝑥 − 1 + ) = −∞ (𝑒1+∞ − 1 + ) = −∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥 −∞
2 2
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑥𝑒1−𝑥 − 𝑥 + 2) = lim 𝑥 (𝑒1−𝑥 − 1 + ) = +∞ (𝑒1−∞ − 1 + ) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 +∞
2) a) Démontrons que f est une primitive de 𝒈
f ′ (x) = (xe1−x − x + 2)′ = e1−x − xe1−x − 1 = (1 − x)e1−x − 1 ⟹
f ′ (x) = g(x) = (1 − x)e1−x − 1
b) Etudions les variations de g et dressons son tableau de variation
Comme 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥) = 0 ⟹ 𝑔(𝛼) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 𝛼
∀𝑥 ∈ ]−∞, 𝛼[, 𝑓(𝑥) > 0
Et 𝛼 ∈ ]0,4; 0,5[; alors {
∀𝑥 ∈ ]𝛼, +∞[, 𝑓(𝑥) < 0
x −∞ 𝛼 +∞
f ′ (x) + −
𝑓(𝛼)
f(x)
−∞ −∞
3) a) Démontrons que la droite (𝑫) d’équation 𝒚 = −𝒙 + 𝟐 est une asymptote
oblique à (𝑪) 𝒆𝒏 + ∞
lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (𝑥𝑒1−𝑥 − 𝑥 + 2 − (−𝑥 + 2)) = lim (𝑥𝑒1−𝑥 ) = +∞𝑒1−∞ = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
⟹ lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑥→+∞
b) Etudions la position relative de (𝑫)𝒆𝒕 (𝑪)
Posons ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑦 = 𝑥𝑒1−𝑥 ⟹ ℎ(𝑥) = 0 ⟹ 𝑥𝑒1−𝑥 = 0 ⟹ 𝑥 = 0

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391

𝑥 −∞ 0 +∞
ℎ(𝑥) − +
Positions (C) est au dessous de (D) (C) est au dessus de (D)
relatives
Si x=0 alors (C) et (D) se coupent
4) Démontrons que (𝑪) admet en −∞ une branche parabolique de direction (𝑶𝑱)
f(x) xe1−x − x + 2 2 2
lim = lim = lim (e1−x − 1 + ) = e1+∞ − 1 + = +∞
x⟶−∞ x x⟶−∞ x x⟶−∞ x +∞
f(x)
lim = +∞ 𝐜𝐪𝐟𝐝
x⟶−∞ x
5) Déterminons une équation de la tangente (𝑻)à (𝑪) au point d’abscisse 1
𝑓 ′ (1) = 𝑔(1) = (1 − 1)𝑒 1−1 − 1 = −1
𝑦 = 𝑓 ′ (1)(𝑥 − 1) + 𝑓(1) ⟹ { ⟹
𝑓(1) = 1𝑒 1−1 − 1 + 2 = 2
𝑦 = −1(𝑥 − 1) + 2 = −𝑥 + 3 ⟹ 𝑦 = −𝑥 + 3
𝟏
6) Démontrons que 𝒇(𝜶) = 𝟏 − 𝜶 +
𝟏−𝜶
f(α) = αe1−α − α + 2 ; mais g(α) = (1 − α)e1−α − 1 = 0 ⟹
1 α α+1−1
e1−α = alors f(α) = −α+2= −α+2
1−α 1−α 1−α
1 1
f(α) = − 1 − α + 2 d′ où f(α) = 1 − α + 𝐜𝐪𝐟𝐝
1−α 1−α
7) Justifions que, pour tout nombre réel 𝒙, 𝒇(−𝒙 + 𝟐) = 𝒆𝒙−𝟏 𝒇(𝒙)
−𝑥 + 2
𝑓(−𝑥 + 2) = (−𝑥 + 2)𝑒 1+𝑥−2 + 𝑥 − 2 + 2 = (−𝑥 + 2)𝑒 𝑥−1 + 𝑥 = +𝑥
𝑒 −𝑥+1
−𝑥 + 2 + 𝑥𝑒 1−𝑥 𝑓(𝑥)
= = 1−𝑥 ⟹ 𝑓(−𝑥 + 2) = 𝑒𝑥−1𝑓(𝑥)𝒄𝒒𝒇𝒋
𝑒 1−𝑥 𝑒
8) Démontrons que −𝜷 + 𝟐 est l’autre solution
Si β est solution de cette équation alors on a :
f(β) = 0 et f(−β + 2) = eβ−1 f(β) alors f(β − 2) = eβ−1 × 0 = 0 d′ où f(−β + 2) = 0
9) Traçons(𝑫), (𝑻) 𝒆𝒕 (𝑪). 𝑶𝒏 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒂 𝜶 = 𝟎, 𝟒 𝒆𝒕 𝜷 = 𝟐, 𝟓
Intersection avec les axes :
• (𝐶) ∩ (𝑥 ′ 𝑂𝑥) : 𝑓(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 𝛽 = 2,5 𝑒𝑡 𝑥 = −𝛽 + 2 = −2,5 + 2 = −0,5
1
• (C) ∩ (y ′ Oy): x = 0 alors f(0) = −0 + 2 + 0e1−0 = 2 f(0,4) = 1 − 0,4 + = 2,6
1−0,4
Partie C :
1) Calculons 𝑨(𝝀) à l’aide d’une intégration par parties
𝜆 𝜆
𝑢=𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
𝐴(𝜆) = ∫ (𝑓(𝑥) − 𝑦)𝑑𝑥 = ∫ 𝑥𝑒1−𝑥 𝑑𝑥 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 { ⟹{ ⟹
0 0
𝑑𝑣 = 𝑒1−𝑥 𝑑𝑥 𝑣 = −𝑒1−𝑥
𝜆
= [−𝑥𝑒1−𝑥 ]0𝜆 + ∫0 𝑒1−𝑥 𝑑𝑥 = −𝜆𝑒1−𝜆 − [𝑒1−𝑥 ]0𝜆 alors 𝐴(𝜆) = (−𝜆𝑒1−𝜆 − 𝑒1−𝜆 + 𝑒)𝑢. 𝑎
2) Déterminer la limite de 𝑨(𝝀)𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝝀 𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒗𝒆𝒓𝒔 + ∞
lim 𝐴(𝜆) = lim (−𝜆𝑒 1−𝜆 − 𝑒 1−𝜆 + 𝑒) = 𝑒 𝑢. 𝑎 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐴(𝜆) = 𝑒 𝑢. 𝑎
𝜆→+∞ 𝜆→+∞

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392

f(α)

BACCALAUREAT 2015 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :
(𝑛−1)𝑛(𝑛+1)
Exercice 1:1) Démontrer que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a : ∑𝑛𝑘=1 𝑘(𝑛 − 𝑘) =
6
2) Démontrer que pour tout entier naturel n : 109𝑛+2 + 106𝑛+1 + 1 est divisible par 111
3) a) Décomposer 469 en produit de facteurs premiers
b) Résoudre dans N² l’équation : 𝑥 3 − 𝑦 3 = 469
Exercice 2 :Le plan complexe est muni du repère orthonormé (𝑂, 𝑢⃗ , 𝑣) direct
Soit 𝑍 ∈ 𝐶 où C désigne l’ensemble des nombres complexes. Posons 𝑍 = 𝑥 +
𝑖𝑦; 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 réels
1) Soit 𝑀(𝑍) un point du plan complexe et 𝑀′ (𝑧′)l’image de M par la rotation de
centre O et d’angle 𝜃 Exprimer 𝑍 ′ en fonction de 𝑍 𝑒𝑡 𝜃
1
2) On considère dans C l’équation d’inconnue Z qui suit : (𝐸): 𝑍² + 4𝑍√3 + 32 = 0
2
Résoudre l’équation (𝐸)
3) On considère A et B d’affixes respectives 𝑎 = −4√3 − 4𝑖 𝑒𝑡 𝑏 = −4√3 + 4𝑖
Calculer 𝑂𝐴 , 𝑂𝐵 𝑒𝑡 𝐴𝐵. En déduire la nature du triangle OAB
4) On considère par C le point d’affixe 𝑐 = √3 + 𝑖 et par D son image par la rotation de
𝜋
centre O et d’angle . Déterminer l’affixe du point D
3
5) On appelle G le barycentre des points pondérés (𝑂, 1); (𝐷, −1) 𝑒𝑡 (𝐵, −1)
a) Montrer que le point G a pour affixe 𝑔 = −4√3 + 6𝑖
b) Placer les points A, B, C et G sur une figure (Unité graphique : 1cm)
6) Déterminer une mesure en radians de l’angle (𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗ )
, 𝐺𝐶
En déduire la nature du triangle GAC
Problème :
Partie A : Soit la fonction numérique dérivable sur ]0; +∞[ et définie par :
2x+1
g(x) = − + ln x
x2
1) a) Calculer lim g(x)b) Calculer lim+ g(x)
𝑥→+∞ x→0
x²+2x+2
2) a) Démontrer que :∀𝑥 ∈ ]0, +∞[, g′ (x) =
x3

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393

b) En déduire le sens de variation de g.


c) Dresser le tableau de variations de la fonction g
3) a) Démontrer que l’équation g(x) = 0, ∀𝑥 ∈ ]0, +∞[ admet une solution unique 𝛼
b) Justifier que 2,55 < 𝛼 < 2,56
∀x ∈ ]0, α[, g(x) < 0
c) Démontrer que : {
∀x ∈ ]α, +∞[, g(x) > 0
Partie B :On considère la fonction numérique dérivable sur ]0; +∞[ et définie par :
1
𝑓(𝑥) = ( − ln 𝑥) 𝑒 −𝑥
𝑥
On note (C) la courbe représentative de f dans le plan muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽)
Unités graphiques : 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑂𝐽 = 10𝑐𝑚
1) a) Calculer lim+ 𝑓(𝑥) puis donner une interprétation graphique du résultat
𝑥→0
b) Calculer lim 𝑓(𝑥) puis donner une interprétation graphique du résultat
𝑥→+∞
1+𝛼
2) Démontrer que : 𝑓(𝛼) = − 𝑒 −𝛼
𝛼²
3) a) Démontrer que :∀𝑥 ∈ ]0, +∞[, 𝑓′ (𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑔(𝑥)
b) Utiliser la partie A, déterminer les variations de f
c) Dresser le tableau de variation de f
4) Démontrer qu’une équation de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisse 1 est
3 4
y=− x+
e e
5) Construire la droite (T) et la courbe (C) dans le plan muni du repère (𝑂, 𝐼, 𝐽), on
prendra :𝛼 = 2,6
Partie C :
1) Soit h la fonction dérivable sur ]0, +∞[ et définie par : ℎ(𝑥) = 𝑒 −𝑥 ln 𝑥
Démontrer que h est une primitive de 𝑓 𝑠𝑢𝑟 ]0, +∞[
2) Soit 𝜆 un nombre réel tel que 𝜆 > 3
a) Calculer, en cm² et en fonction de , l’aire 𝐴(𝜆) de la partie du plan comprise
entre (C), (OI) et les droites d’équation 𝑥 = 3 𝑒𝑡 𝑥 = 𝜆
b) Calculer lim 𝐴(𝜆)
𝜆→+∞
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
(𝒏−𝟏)𝒏(𝒏+𝟏)
Exercice 1 : 1) Démontrons que, pour tout 𝒏 ∈ ℕ∗ , on a : ∑𝒏𝒌=𝟏 𝒌(𝒏 − 𝒌) =
𝟔
(𝑛−1)𝑛(𝑛+1)
1ère Méthode :∑𝑛𝑘=1 𝑘(𝑛 − 𝑘) =
6
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑛(𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = ∑(𝑛𝑘 − 𝑘 2 ) = ∑ 𝑛𝑘 − ∑ 𝑘 2 = 𝑛 ∑ 𝑘 − ∑ 𝑘 2 = 𝑛 ( )− ⟹
2 6
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
𝑛
𝑛2 (𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 3𝑛2 (𝑛 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = − = −
2 6 6 6
𝑘=1
3𝑛2 (𝑛 + 1) − 𝑛(𝑛 + 1(2𝑛 + 1)
= =
6
2 2 2
(𝑛 + 1)(3𝑛 − 𝑛(2𝑛 + 1)) (𝑛 + 1)(3𝑛 − 2𝑛 − 𝑛) (𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1)
= = =
6 6 6

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394

𝑛
(𝑛 − 1)𝑛(𝑛 + 1)
⟹∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = 𝒄𝒒𝒇𝒅
6
𝑘=1
2ème Méthode : le raisonnement par récurrence :
•Vérifions que la relation est vraie pour certaines valeurs de n
(1−1)1(1+1)
Pour n=1 ; on a : ∑1𝑘=1 𝑘(1 − 𝑘) = 1(1 − 1) = 0 = = 0 alors 0 = 0 vraie
6
•Supposons que la relation est vraie dans le rang de n :
𝑛
(𝑛 − 1)𝑛(𝑛 + 1)
∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) = 1(𝑛 − 1) + 2(𝑛 − 2) + ⋯ + 𝑛(𝑛 − 𝑛) =
6
𝑘=1
•Démontrons qu’elle reste toujours vraie dans le rang de n+1, on a :
𝑛+1
(𝑛 + 1 − 1)(𝑛 + 1)(𝑛 + 1 + 1) 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
∑ 𝑘(𝑛 + 1 − 𝑘) = =
6 6
𝑘=1
𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1 𝑛+1

∑ 𝑘(𝑛 + 1 − 𝑘) = ∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘 + 1) = ∑(𝑘(𝑛 − 𝑘) + 𝑘) = ∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) + ∑ 𝑘 =


𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
𝑛 𝑛
(𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1) 𝑛(𝑛 + 1)
= ∑ 𝑘(𝑛 − 𝑘) + (𝑛 + 1)(𝑛 − (𝑛 + 1)) + ∑ 𝑘 + (𝑛 + 1) = +
6 2
𝑘=1 𝑘=1
(𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1) + 3𝑛(𝑛 + 1) (𝑛 + 1)(𝑛(𝑛 − 1) + 3𝑛)
= = =
6 6
𝑛+1
(𝑛 + 1)𝑛(𝑛 − 1 + 3) (𝑛 + 1)𝑛(𝑛 + 2) 𝑛(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)
= ⟹∑ 𝑘(𝑛 + 1 − 𝑘) = 𝒄𝒒𝒇𝒅
6 6 6
𝑘=1
Conclusion :∀𝑛 ∈ 𝑁, la relation est toujours vraie
2) Démontrons que pour tout entier naturel n : 109𝑛+2 + 106𝑛+1 + 1 est divisible par 111
109n+2 + 106n+1 + 1 ≡ 0[111] (103 )3n × 102 + (103 )2n × 101 + 1 ≡ 0[111]
mais 103 ≡ 1[111] alors on a ∶
1 × 100 + 1 × 10 + 1 ≡ 0[111] 111 ≡ 0[111]d′ où 0 ≡ 0[111]𝐜𝐪𝐟𝐝
3n 2n

3) a) Décomposons 469 en produit de facteurs premiers


On a 469 = 7 × 67
b) Résolvons dans N² l’équation : 𝒙𝟑 − 𝒚𝟑 = 𝟒𝟔𝟗
𝑥 3 − 𝑦 3 = (𝑥 − 𝑦)(𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 𝑦 2 ) = 1 × 469 = 7 × 67 :
𝑥−𝑦 =1
On a donc : (𝑥 − 𝑦)(𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 𝑦 2 ) = 1 × 469 alors { (𝑆 )
𝑥² + 𝑥𝑦 + 𝑦² = 469 1
𝑥−𝑦=7
Ou bien :(𝑥 − 𝑦)(𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 𝑦 2 ) = 7 × 67 alors { (𝑆2 )
𝑥² + 𝑥𝑦 + 𝑦² = 67
Résolvons alors (𝑆1 ) et (𝑆2 ) :
• Pour le système (𝑆1 ), on a :
x−y=1 x =1+y
{ ⟹{ ⟹ 1 + 2y + y 2 + y + y 2 + y 2 = 469
x 2 + xy + y 2 = 469 (1 + y)2 + (1 + y)y + y 2 = 469
3y 2 + 3y − 468 = 0 ⟹ y 2 + y − 156 = 0 ⟹ ∆= 12 − 4 × 1(−156) = 625
−1 − 25
y1 = = −13 à rejeter
⟹ √∆= 25 ⟹ { 2 alors x = 1 + 12 = 13 ⟹ (𝐱; 𝐲) = {(𝟏𝟑; 𝟏𝟐)}
−1 + 25
y2 = = 12
2
•Pour le système (𝑆2 ), on a :

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395

𝑥−𝑦 =7 𝑥 =7+𝑦
{ ⟹{ ⟹ 49 + 14𝑦 + 𝑦 2 + 7𝑦 + 𝑦 2 + 𝑦 2 = 67
𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 𝑦 2 = 67 (7 + 𝑦)2 + (7 + 𝑦)𝑦 + 𝑦 2 = 67
⟹ 3𝑦 2 + 21𝑦 − 18 = 0 ⟹ 𝑦 2 + 7𝑦 − 6 = 0 ⟹ ∆= 72 − 4 × 1(−6) = 49 + 24 = 73
−7−√73
y1 = à rejeter
2
⟹ √∆= √73 ⟹ {
−7+√73
D’où S = {(13; 12)}
y2 = à rejeter
2
Exercice 2 :
1) Soit 𝑴(𝒁) un point du plan complexe et 𝑴′ (𝒛′) ll’image de M par la rotation de
centre O et d’angle 𝜽
Exprimons 𝒁′ en fonction de 𝒁 𝒆𝒕 𝜽 𝑍 ′ = 𝑒 𝑖𝜃 𝑍
𝟏
2) On considère dans C l’équation d’inconnue Z qui suit : (𝑬): 𝒁² + 𝟒𝒁√𝟑 + 𝟑𝟐 = 𝟎
𝟐
Résolvons l’équation (𝑬)
1 2 2 1
𝑍 + 4𝑍√3 + 32 = 0 ⟹ ∆= (4√3) − 4 × × 32 = 16 × 3 − 64 = −16 ⟹ √∆= 4𝑖
2 2
−4√3 − 4𝑖
𝑧1 = = −4√3 − 4𝑖
1

2 d′ où 𝑆 = {−4√3 − 4𝑖; −4√3 − 4𝑖}
−4√3 + 4𝑖
𝑧2 = = −4√3 + 4𝑖
1
{ 2×
2
3) On considère A et B d’affixes respectives 𝒂 = −𝟒√𝟑 − 𝟒𝒊 𝒆𝒕 𝒃 = −𝟒√𝟑 + 𝟒𝒊
Calculons𝑶𝑨 , 𝑶𝑩 𝒆𝒕 𝑨𝑩. En déduisons la nature du triangle OAB
OA = |a| = 8 ; OB = |b| = 8 et AB = |a − b| = |−8i| = 8 d′ où
OA = OB = AB = 8
OAB est un triangle équilatéral
4) On considère par C le point d’affixe 𝒄 = √𝟑 + 𝒊 et par D son image par la rotation
𝝅
de centre O et d’angle . Déterminons l’affixe du point D
𝟑
π π π π 1 √3
Z′ = ei 3 Z ⟹ ZD = ei 3 ZC = (cos + i sin ) (√3 + i) = ( + i ) (√3 + i)
3 3 2 2
√3 + 3i + 1 − √3
= = 2i ⟹ zD = 2i
2
5) On appelle G le barycentre des points pondérés (𝑶, 𝟏); (𝑫, −𝟏) 𝒆𝒕 (𝑩, −𝟏)
a) Montrons que le point G a pour affixe 𝒈 = −𝟒√𝟑 + 𝟔𝒊
1 × 0 − 1 × 2i − 1(−4√3 + 4i) −2i + 4√3 − 4i
g= = = −(4√3 − 6i) ⟹ g = −4√3 + 6i
−1 + 1 − 1 −1
b) Plaçons les points A, B, C et G sur une figure (Unité graphique : 1cm)
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
c) Déterminons une mesure en radians de l’angle (𝑮𝑨 𝑮𝑪)
En déduisons la nature du triangle GAC
a−g −4√3 − 4i + 4√3 − 6i −10i
⃗⃗⃗⃗⃗̂
Mes (GA , ⃗⃗⃗⃗⃗
GC) = arg ( ) = arg ( ) = arg ( )
c−g √3 + i + 4√3 − 6i 5√3 − 5i
−2i −2i(√3 + i) 1 π
= arg ( ) = arg ( ) = arg ( (1 − i√3)) = −
√3 − i 3+1 2 3

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396

⃗⃗⃗⃗⃗̂
d′ où 𝐌𝐞𝐬 (𝐆𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = − 𝛑
, 𝐆𝐂 GAC est un triangle équilatéral
𝟑

Problème :
𝟐𝐱+𝟏
Partie A : Soit la fonction g dérivable sur ]𝟎; +∞[ et définie par : 𝐠(𝐱) = − + 𝐥𝐧 𝐱
𝐱𝟐
1) a) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝒈(𝒙)
𝒙→+∞
2x + 1 2
lim g(x) = lim (− + ln x) = lim (− + ln x) = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐠(𝐱) = +∞
x→+∞ x→+∞ x2 x→+∞ x 𝐱→+∞
b) Calculons 𝐥𝐢𝐦+ 𝒈(𝒙)
𝒙→𝟎
2x + 1 2x + 1
lim+ g(x) = lim+ (− 2 + ln x) = − + ln 0+ = −∞ alors 𝐥𝐢𝐦+ 𝐠(𝐱) = −∞
x→0 x→0 x 02 𝐱→𝟎
𝐱²+𝟐𝐱+𝟐
2) a) Démontrons que :∀𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[, 𝐠′ (𝐱) = 𝟑 𝐱

2x + 1 2x 2 − 2x(2x + 1) 1 𝐱² + 𝟐𝐱 + 𝟐
g ′ (x) = (− 2
+ ln x) = − + ⟹ 𝐠′ (𝐱) =
x x4 x 𝐱𝟑
b) En déduisons le sens de variation de g.
x²+2x+2
Comme g′ (x) = > 0 alors g est strictement croissante
x3
c) Dressons le tableau de variations de la fonction g
x 0 +∞
g ′ (x) +
+∞
g(x)
−∞
3) a) Démontrons que l’équation 𝐠(𝐱) = 𝟎, ∀𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[ admet une solution unique 𝜶
Comme g est strictement monotone sur ]0; +∞[ alors elle réalise une bijection de
]0; +∞[ vers R ; d’où g(α) = 0
b) Justifions que 𝟐, 𝟓𝟓 < 𝛼 < 2,56
D’après le théorème des valeurs intermédiaires on a :
g(2,55) × g(2,56) < 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼 ∈ ]2,55; 2,56[
∀𝐱 ∈ ]𝟎, 𝛂[, 𝐠(𝐱) < 0
c) Démontrons que : {
∀𝐱 ∈ ]𝛂, +∞[, 𝐠(𝐱) > 0

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397

x 0 𝛼 +∞
g ′ (x) +
+∞
g(x) 0
−∞
Signes de g(x) − +
∀x ∈ ]0, α[, g(x) < 0
D′ où {
∀x ∈ ]α, +∞[, g(x) > 0
Partie B : On considère la fonction numérique dérivable sur ]𝟎; +∞[ et définie par :
𝟏
𝒇(𝒙) = ( − 𝐥𝐧 𝒙) 𝒆−𝒙 On note (C) la courbe représentative de f dans le plan muni d’un
𝒙
repère orthogonal (𝑶, 𝑰, 𝑱) Unités graphiques : 𝑶𝑰 = 𝟐𝒄𝒎 𝒆𝒕 𝑶𝑱 = 𝟏𝟎𝒄𝒎
1) a) Calculons 𝐥𝐢𝐦+ 𝒇(𝒙) puis donnons une interprétation graphique du résultat
𝒙→𝟎
1 1
lim f(x) = lim+ (( − ln x) e−x ) = ( − ln 0+ ) e−0 = +∞ alors 𝐥𝐢𝐦+ 𝐟(𝐱) = +∞
x→0+ x→0 x 0 𝐱→𝟎

D’où 𝑥 = 0 est l’asymptote verticale à (C)


b) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)puis donnons une interprétation graphique du résultat
𝒙→+∞
1 1
lim f(x) = lim (( − ln x) e−x ) = ( − ln +∞) e−∞ = −∞e−∞ = 0 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐟(𝐱) = 𝟎
x→+∞ x→+∞ x +∞ 𝐱→+∞

D’où 𝑦 = 0 est l’asymptote horizontale à (C)


𝟏+𝜶
2) Démontrons que : 𝒇(𝜶) = − 𝒆−𝜶
𝜶²
1 2α + 1 2α + 1
f(α) = ( − ln α) e−α et g(α) = 0 ⟹ − + ln α = 0 ⟹ ln α = ⟹
α α2 α2
1 2α + 1 −α α − 2α − 1 −α 𝟏 + 𝛂 −𝛂
f(α) = ( − )e = e ⟹ 𝐟(𝛂) = − 𝟐 𝐞 𝐜𝐪𝐟𝐝
α α2 α2 𝛂
3) a) Démontrons que :∀𝒙 ∈ ]𝟎, +∞[, 𝒇′ (𝒙) = 𝒆−𝒙 𝒈(𝒙)

1 1 1 1 −1 − x 1
f ′ (x) = (( − ln x) e−x ) = (− 2 − ) e−x − ( − ln x) e−x = ( − + ln x) e−x
x x x x x2 x
−1 − x − x −x ′ (x)
2x + 1 −x ′ (x) −x
=( + ln x) e ⟹ f = (− + ln x) e ⟹ f = e g(x) 𝐜𝐪𝐟𝐝
x2 x2
b) Utilisons la partie A, déterminons les variations de f
Comme f ′ (x) = g(x) × e−x ⟹ g(α) = 0 alors x = α et α ∈
∀x ∈ ]0, α[, f(x) < 0
]2,55; 2,56[; alors {
∀x ∈ ]α, +∞[, f(x) > 0
c) Dressons le tableau de variation de f
𝑥 0 𝛼 +∞
𝑓 ′ (𝑥) − +
+∞ 0
𝑓(𝑥)
𝑓(𝛼)
4) Démontrons qu’une équation de la tangente (T) à la courbe (C) au point d’abscisse 1 est 𝒚 =
𝟑 𝟒
− 𝒙+
𝒆 𝒆
Vérifions si lim (𝑓(𝑥) − 𝑦) = 0
𝑥→1

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1 3 4 1 3 4 3 4
lim(𝑓(𝑥) − 𝑦) = lim (( − ln 𝑥) 𝑒 −𝑥 + 𝑥 − ) = ( − ln 1) 𝑒 −1 + − = 𝑒 −1 + −
𝑥→1 𝑥→1 𝑥 𝑒 𝑒 1 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒
1 3 4
= + − = 0 ⟹ 𝐥𝐢𝐦(𝒇(𝒙) − 𝒚) = 𝟎 𝒄𝒒𝒇𝒅
𝑒 𝑒 𝑒 𝒙→𝟏
5) Construisons la droite (T) et la courbe (C) dans le plan muni du repère(𝐎, 𝐈, 𝐉), on donne :𝜶 = 𝟐, 𝟔
1
Intersection avec les axes :•(C) ∩ (x′ Ox) : f(x) = 0 ⟹ ( − ln x) e−x = 0 ⟹ x ∈ ]0, α[
x
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 alors 𝑓(0) = +∞ Pas d’intersection

𝑓(𝛼)
Partie C :
1) Soit h la fonction dérivable sur ]𝟎, +∞[ et définie par : 𝒉(𝒙) = 𝒆−𝒙 𝐥𝐧 𝒙
Démontrons que h est une primitive de 𝑓 𝑠𝑢𝑟 ]0, +∞[
Pour cela vérifions si ℎ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥)
1 1
h′ (x) = (e−x ln x)′ = −e−x ln x + e−x = ( − ln x) e−x ⟹ h′ (x) = f(x) 𝐜𝐪𝐟𝐝
x x
2) Soit 𝝀 un nombre réel tel que 𝝀 > 3
a) Calculons, en cm² et en fonction de , l’aire 𝑨(𝝀) de la partie du plan comprise
entre (C), (OI) et les droites d’équation𝑥 = 3 𝑒𝑡 𝑥 = 𝜆
𝜆
𝐴(𝜆) = − ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = −[ℎ(𝑥)]3𝜆 = −(𝑒 −𝜆 ln 𝜆 − 𝑒 −3 ln 3)𝑢. 𝑎 ⟹
3
𝐴(𝜆) = (−𝑒 −𝜆 ln 𝜆 + 𝑒 −3 ln 3)𝑢. 𝑎
b) Calculons 𝐥𝐢𝐦 𝑨(𝝀)
𝝀→+∞
lim 𝐴(𝜆) = lim (−𝑒 −𝜆 ln 𝜆 + 𝑒 −3 ln 3) = −𝑒 −∞ ln +∞ + 𝑒 −3 ln 3 = 𝑒 −3 ln 3 ⟹
𝜆→+∞ 𝜆→+∞
𝐥𝐢𝐦 𝑨(𝝀) = 𝒆−𝟑 𝐥𝐧 𝟑 𝒖. 𝒂
𝝀→+∞

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BACCALAUREAT 2016 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :
Exercice 1: Dans une urne il y’a 𝑛 boules rouges et 2𝑛 boules blanches
On tire simultanément 𝑝 boules de l’urne 𝑝 < 𝑛
1) Si 𝑛 = 5 𝑒𝑡 𝑝 = 4 ; calculer les probabilités des évènements suivants :
A : Obtenir deux boules blanches et deux boules rouges
B : Obtenir au moins une blanche
(On donnera les résultats sous la forme de fractions irréductibles)
2) On suppose que 𝑝 = 2 et n un entier naturel quelconque tel que : 𝑛 ≥ 2
a) Calculer la probabilité 𝑃𝑛 d’obtenir deux boules de même couleur
b) Démontrer que la suite (𝑃𝑛 )𝑛≥2 est majorée par 1
Quel est le sens de variations de (𝑃𝑛 )𝑛≥2 ?
c) Déduire de la question précédente que (𝑃𝑛 )𝑛≥2 est convergente et calculer
sa limite
Exercice 2:
Partie A :
I) n étant un entier relatif quelconque, on pose A=n-1 et B=n²-3n+6
1) a)Montrer que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
b) Déterminer, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
𝑛²−3𝑛+6
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier relatif ?
𝑛−1
II) Pour tout couple (a ; b) d’entiers naturels, on désigne δ leur PPCM et μ leur PGCD
1) Déterminer les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que : 3δ+2μ=11
2) Dresser la liste des diviseurs de 108.
Déterminer les couples d’entiers naturels tels que : μ-3𝛿=108 et 10 < 𝛿 < 15
Partie B :On considère trois points non alignés A, B et C de l’espace
On désigne par 𝐺1 le barycentre des points pondérés (𝐴, 3); (𝐵, 2) 𝑒𝑡 (𝐶, −1) et par 𝐺1 le
barycentre des points pondérés (𝐴, 2); (𝐵, 1) 𝑒𝑡 (𝐶, 1)
4) a) Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐺2 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶
b) En déduire que 𝐺1 ≠ 𝐺2
5) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point 𝑀1 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 = 3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et le point 𝑀2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 𝑀𝑀2 = 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
c) Démontrer que si M décrit une droite (D) de l’espace, 𝑀1 décrit la droite (∆)
par une homothétie que l’on précisera
d) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Montrer que le vecteur 𝑀 1 𝑀2 reste constant quand M décrit R
6) Déterminer l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 =0
PROBLEME :
Partie A : Dans tout le problème, les fonctions étudiées sont dérivables sur ]0; +∞[
1
On considère la fonction h définie sur ]0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = 1 + − 2 ln 𝑥
𝑥²
1) Calculer les limites de h en +∞ et à droite en 0

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400

−2(1+𝑥 2 )
2) On note ℎ′ la dérivée de h ; démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; ℎ′ (𝑥) =
𝑥3
3) Démontrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝑥0 dans ]1; +∞[.
En déduire le signe de h
Partie B : On considère la fonction g définie sur ]0; +∞[ par :
g(𝑥) = 𝑥 2 (1 − ln 𝑥) + 1 + ln 𝑥
1) Calculer les limites de g en +∞ et à droite en 0
2) On note g ′ la dérivée de g; démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; g ′ (𝑥) = 𝑥ℎ(𝑥)
Démontrer que g(𝑥0 ) > 0
3) Démontrer que l’équation g(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝑥1 dans ]0; 1[.
4) On admet que l’équation g(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝑥2 dans ]𝑥0 ; +∞[.
a) Déterminer le signe de g
b) Démontrer que 𝑥1 ∈ ]0,3; 0,4[ 𝑒𝑡 𝑥2 ∈ ]3,3; 3,4[
𝑥𝑙𝑛 𝑥
Partie C : On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) =
1+𝑥²
1) Démontrer que f est continue à droite en 0 mais non dérivable en 0
2) Calculer la limite de f en +∞ puis interpreter graphiquement ce résultat
𝑔(𝑥)
3) On note 𝑓′ la dérivée de f ; démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; 𝑓′(𝑥) =
(1+𝑥 2 )²
4) Dresser le tableau de variation de f
𝛼²+1
5) Démontrer que si 𝛼 est solution de l’équation 𝑔(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ln 𝛼 = et en
𝛼²−1
déduire 𝑓(𝛼)
6) En déduire que 𝑓(𝑥1 ) < 0 𝑒𝑡 𝑓(𝑥2 ) > 0. Vérifier que 𝑓(1) = 0 puis en déduire le
signe de f
7) Tracer la courbe représentative (𝐶𝑓 ) de f dans le plan muni du repère orthogonal
On prendra pour unités : 3cm en abscisses, 8cm en ordonnées, 𝑥1 ≈ 0,35 𝑒𝑡 𝑥2 ≈ 3,35
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercice 1: Dans une urne il y’a 𝑛 boules rouges et 2𝑛 boules blanches
On tire simultanément 𝑝 boules de l’urne 𝑝 < 𝑛
𝑝
Soit 𝛺 l’univers : 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶3𝑛
1) Si 𝑛 = 5 𝑒𝑡 𝑝 = 4 ; calculons les probabilités des évènements suivants :
4
4
𝐴15 15 × 14 × 13 × 12
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝛺) = 𝐶15 = = = 15 × 7 × 13 = 1365
4! 4×3×2
A : Obtenir deux boules blanches et deux boules rouges
𝐶52 × 𝐶10
2
10 × 45 450 30 30
𝑃(𝐴) = = = = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(𝐴) =
1365 1365 1365 91 91
B : Obtenir au moins une blanche
𝐶54 5 1365 − 5 1360 272
𝑃(𝐵) = 1 − =1− = = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑃(𝐵) =
1365 1365 1365 1365 273
2) On suppose que 𝒑 = 𝟐 et n un entier naturel quelconque tel que : 𝒏 ≥ 𝟐
a) Calculons la probabilité 𝑷𝒏 d’obtenir deux boules de même couleur

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401

𝑛(𝑛 − 1) 2𝑛(2𝑛 − 1)
2
𝐶𝑛2 + 𝐶2𝑛 + 𝑛² − 𝑛 + 4𝑛² − 2𝑛 ′ 5𝑛 − 3
𝑃𝑛 = = 2 2 = 𝑑 𝑜ù 𝑃𝑛 =
2 3𝑛(3𝑛 − 1) 9𝑛 − 3
𝐶3𝑛 9𝑛² − 3𝑛
2
b) Démontrons que la suite (𝑷𝒏 )𝒏≥𝟐 est majorée par 1
Comme 𝑃𝑛 est une probabilité alors 𝑃𝑛 ≤ 1 ou bien ∀𝑛 ≥ 2 on a :
5𝑛 − 3
9𝑛 > 5𝑛 ⟹ 9𝑛 − 3 > 5𝑛 − 3 ⟹ 1 > ⟹ 𝑃𝑛 < 1
9𝑛 − 3
Déterminons le sens de variations de (𝑷𝒏 )𝒏≥𝟐
5𝑥−3 5(9𝑥−3)−9(5𝑥−3) 45𝑥−15−45𝑥+27
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑃𝑛 ⟹ 𝑓(𝑥) = ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = (9𝑥−3)2
= (9𝑥−3)2

9𝑥−3
12
𝑓 ′ (𝑥) = > 0 alors f est strictement croissante
(9𝑥−3)²
Par conséquent (𝑷𝒏 )𝒏≥𝟐 est strictement croissante et on a : 𝑷𝒏+𝟏 ≥ 𝑷𝒏
c) Déduisons de la question précédente que (𝑷𝒏 )𝒏≥𝟐 est convergente et
calculons sa limite
Comme (𝑃𝑛 )𝑛≥2 est majorée et croissante alors elle est convergente
5𝑛−3 5 5
Sa limite est : lim 𝑃𝑛 = lim = 𝑑′ 𝑜ù lim 𝑃𝑛 =
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 9𝑛−3 9 𝑛→+∞ 9
Exercice 2:
Partie A :
I) 𝑛 étant un entier relatif quelconque, on pose
𝐴 = 𝑛 − 1 𝑒𝑡 𝐵 = 𝑛² − 3𝑛 + 6
1) a) Montrons que le PGCD de A et B est égal au PGCD de A et 4
En utilisant l’Algorithme d’Euclide, on a : 𝑛² − 3𝑛 + 6 = (𝑛 − 1)(𝑛 − 2) + 4
D’où 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝑩) = 𝑷𝑮𝑪𝑫(𝑨; 𝟒) 𝒄𝒒𝒇𝒎
b) Déterminons, suivants les valeurs de n, le PGCD de A et B
On pose 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝐴; 4) = 𝑑 𝑎𝑣𝑒𝑐 0 < 𝑑 ≤ 4 𝑜𝑛 𝑎:
●Si n − 1 = 4k ⟹ n = 4k + 1 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟒
●Si n − 1 = 4k + 1 ⟹ n = 4k + 2 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
●Si n − 1 = 4k + 2 ⟹ n = 4k + 3 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟐
●Si n − 1 = 4k + 3 ⟹ n = 4k + 4 alors 𝐏𝐆𝐂𝐃(𝐀; 𝐁) = 𝟏
𝒏²−𝟑𝒏+𝟔
2) Pour quelles valeurs de l’entier relatif n, le nombre est-il un entier relatif
𝒏−𝟏
n²−3n+6 (n−1)(n−2)+4 4
= =n−2+ On pose 𝑛 − 1 = 𝐷(4) = {−1; −2; −4,1; 2; 4 }
n−1 n−1 n−1
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −1 ⟹ 𝑛 = 0 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −2 ⟹ 𝑛 = −1 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = −4 ⟹ 𝑛 = −3
●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 1 ⟹ 𝑛 = 2 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 2 ⟹ 𝑛 = 3 ; ●𝑆𝑖 𝑛 − 1 = 4 ⟹ 𝑛 = 5
D’où 𝒏 = {−𝟑; −𝟐; 𝟎; 𝟐; 𝟑; 𝟓}
II) Pour tout couple (a ; b) d’entiers naturels, on désigne δ leur PGCD et μ
leur PPCM
1) Déterminons les couples d’entiers naturels (a ; b) tels que : 3δ+2μ=11
2 𝑎 = 𝛿𝑥
●∃(𝑥; 𝑦) ∈ 𝑁 ∗ 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ { 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∆(𝑥, 𝑦) = 1
𝑏 = 𝛿𝑦
●D’après le théorème fondamental de PPCM on a : 𝜇𝛿 = 𝑎𝑏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜇 = 𝑥𝑦𝛿

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402

11
On a 3𝛿 + 2𝑥𝑦𝛿 = 11 ⟹ 2𝑥𝑦 + 3 = d’où 𝛿 est un diviseur de 11 alors 𝛿 = {1; 11}
𝛿
√ Pour 𝛿 = 1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2𝑥𝑦 + 3 = 11 ⟹ 2𝑥𝑦 = 8 ⟹ 𝑥𝑦 = 4 ⟹ (𝑥; 𝑦) = {(1; 4); (4; 1)}
𝐷′ 𝑜ù (𝑎; 𝑏) = {(1; 4); (4; 1)}
√ Pour 𝛿 = 11 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 2𝑥𝑦 + 3 = 1 ⟹ 2𝑥𝑦 = −2 ⟹ 𝑥𝑦 = −1
2) Dressons la liste des diviseurs de 108.
●108 = 22 × 33 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑑(108) = (2 + 1)(3 + 1) = 12
𝐷(108) = (20 ; 21 ; 22 )(30 ; 31 ; 32 ; 33 ) = (1,2,4)(1,3,9,27)
𝐷′ 𝑜ù 𝐷(108) = {1; 2; 3; 4; 6; 9; 12; 18; 27; 36; 54; 108}
Déterminons les couples d’entiers naturels tels que : 𝝁 − 𝟑𝜹 = 𝟏𝟎𝟖 et 𝟏𝟎 < 𝛿 < 15
2 𝑎 = 𝛿𝑥
●∃(𝑥; 𝑦) ∈ 𝑁 ∗ 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ { 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∆(𝑥, 𝑦) = 1
𝑏 = 𝛿𝑦
●D’après le théorème fondamental de PPCM on a : 𝜇𝛿 = 𝑎𝑏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜇 = 𝑥𝑦𝛿
108
On a 𝑥𝑦𝛿 − 3𝛿 = 108 ⟹ 𝑥𝑦 − 3 = d’où 𝛿 est un diviseur de 108 et comme 10 < 𝛿 <
𝛿
15 alors 𝛿 = 12 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥𝑦 − 3 = 9 ⟹ 𝑥𝑦 = 12 ⟹
(𝑥; 𝑦) = {(1; 12); (3; 4); (4; 3); (12; 1)} 𝐷′ 𝑜ù (𝑎; 𝑏) =
{(12; 144); (36; 48); (48; 36); (144; 12)}
Partie B :
On considère trois points non alignés A, B et C de l’espace
On désigne par 𝑮𝟏 le barycentre des points pondérés (𝑨, 𝟑); (𝑩, 𝟐) 𝒆𝒕 (𝑪, −𝟏) et par 𝑮𝟏
le barycentre des points pondérés (𝑨, 𝟐); (𝑩, 𝟏) 𝒆𝒕 (𝑪, 𝟏)
3) a) Calculons ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 𝒆𝒕 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑮𝟏 𝑮𝟐 en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑪
●Comme 3 + 2 − 1 = 4 ≠ 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐺1 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 3𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝐴 + 2𝐺1 𝐵 − 𝐺1 𝐶 = 0

1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = 𝐴𝐵
introduisons le point A : 𝐴𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ (1)
2 4
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
●Comme 2 + 1 + 1 = 4 ≠ 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐺2 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 2𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝐴 + 𝐺2 𝐵 + 𝐺2 𝐶 = 0

1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
introduisons le point A : 𝐴𝐺1 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 (2) ⃗⃗⃗⃗⃗
4 4
1
De (1)-(2), on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐺2 = 𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1
𝐺2 𝐺1 = 𝐴𝐵⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹
2 4 4 4 4 2
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐺2 = − 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗
4 2
b) Déduisons-en que 𝑮𝟏 ≠ 𝑮𝟐
1 1
Comme A, B et C sont non alignés alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐺1 𝐺2 = − ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 ≠ 0 𝑑′ 𝑜ù 𝐺1 ≠ 𝐺2
4 2
4) A tout point M de l’espace on fait correspondre le point 𝑀1 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 = 3𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et le point 𝑀2 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 𝑀𝑀2 = 2𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
d) Démontrons que si M décrit une droite (D) de l’espace, 𝑀1 décrit la droite (∆) par
une homothétie que l’on précisera
●𝑀𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = 3𝑀𝐴⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ introduisons le point 𝐺1 , on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐶 𝑀𝐺1 + 𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 𝑀1 = 4𝑀𝐺1 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3𝑀𝐺 𝐺1 𝑀1 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝑀1 = −3𝐺 1𝑀
M1 est l’image de M par l’homothétie de centre 𝐺1 et de rapport 𝑘 = −3
Lorsque M décrit la droite (D), alors 𝑀1 décrit la droite (∆) image de (D) par l’homothétie
de centre 𝐺1 et de rapport 𝑘 = −3

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403

e) Montrons que le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑴𝟏 𝑴𝟐 reste constant quand M décrit R


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 (1)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = 4𝑀𝐺
𝑀𝑀
Comme { 𝑑𝑒 (1) − (2)𝑜𝑛 𝑎: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 − 4𝑀𝐺
𝑀𝑀2 = 4𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ⟹
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 = 4𝑀𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 (2)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 𝑀1 = 4(𝑀𝐺1 + 𝐺2 𝑀 ) = 4𝐺2 𝐺1 ⟹ 𝑀1 𝑀2 = 4𝐺1 𝐺2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺1 𝐺2 𝑒𝑠𝑡 un vecteur indépendant de M alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀1 𝑀2 est un vecteur constant
f) Déterminons l’ensemble (S) des points M de l’espace tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀2 = 0 ⟹ (4𝑀𝐺⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 )(4𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ) = 0 ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺1 × ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐺2 = 0
Alors (S) est une sphère de diamètre [𝐺1 𝐺2 ]
PROBLEME :
Partie A : Dans tout le problème, les fonctions étudiées sont dérivables sur ]0; +∞[
1
On considère la fonction h définie sur ]0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = 1 + − 2 ln 𝑥
𝑥²
1) Calculons les limites de h en +∞ et à droite en 0
1 1
● lim h(x) = lim (1 + 2 − 2 ln 𝑥) = 1 + − 2 ln +∞ alors lim h(x) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 (+∞)² x→+∞
1 1
● lim h(x) = lim (1 + 2 − 2 ln 𝑥) = 1 + − 2 ln 0 alors lim h(x) = +∞
𝑥→0 𝑥→0 𝑥 0² x→0
−𝟐(𝟏+𝒙𝟐 )
2) On note 𝒉′ la dérivée de h ; démontrons que : ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[; 𝒉′ (𝒙) =
𝒙𝟑

1 2 2 −2 − 2𝑥² −2(1 + 𝑥 2 )
ℎ′ (𝑥) = (1 + 2 − 2 ln 𝑥) = − 3 − = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ℎ ′ (𝑥) =
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥3 𝑥3
3) Démontrons que l’équation 𝒉(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique 𝒙𝟎 dans
]𝟏; +∞[.
Comme ℎ′ (𝑥) < 0 alors h est strictement décroissante sur ]0; +∞[ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒
une bijection de ]0; +∞[ vers ]−∞; +∞[ et que 𝑥0 ∈ ]𝟏; +∞[ ⊂ ]0; +∞[ alors 𝑥0 est
solution de l’équation h(x)=0 avec ℎ(𝑥0 ) = 0
Déduisons-en le signe de h

𝑥 0 𝑥0 +∞
ℎ′ (𝑥) − −
ℎ(𝑥) +∞
−∞
Signe de h(x) + −
∀𝑥 ∈ ]0; 𝑥0 [ ; ℎ(𝑥) > 0
D’où {
∀𝑥 ∈ ]𝑥0 ; +∞[ ; ℎ(𝑥) < 0
Partie B : On considère la fonction g définie sur ]0; +∞[ par :
g(𝑥) = 𝑥 2 (1 − ln 𝑥) + 1 + ln 𝑥
1) Calculons les limites de g en +∞ et à droite en 0
1 ln 𝑥
● lim g(x) = lim (𝑥 2 ((1 − ln 𝑥) + + )) = −∞ alors lim g(x) = −∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥2 𝑥2 x→+∞

● lim g(x) = lim (𝑥 2 (1 − ln 𝑥) + 1 + ln 𝑥) = −∞ alors lim g(x) = −∞


𝑥→0 𝑥→0 x→0
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404

2) On note 𝐠 ′ la dérivée de g; démontrer que : ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[; 𝐠 ′ (𝒙) = 𝒙𝒉(𝒙)


1 1
g ′ (𝑥) = (𝑥 2 (1 − ln 𝑥) + 1 + ln 𝑥)′ = 2𝑥(1 − ln 𝑥) − × 𝑥 2 + ⟹
𝑥 𝑥
′ (𝑥)
1 1 1
𝑔 = 2𝑥(1 − ln 𝑥) − 𝑥 + = 𝑥 (2 − 2 ln 𝑥 − 1 + 2 ) = 𝑥 (1 − 2 ln 𝑥 + 2 )
𝑥 𝑥 𝑥
D’où g ′ (𝑥) = 𝑥ℎ(𝑥)
Démontrons que 𝐠(𝒙𝟎 ) > 0 :
1 1 1
Comme ℎ(𝑥0 ) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 1 − 2 ln 𝑥0 + = 0 ⟹ ln 𝑥0 = +
𝑥0 2 2 𝑥02
1 1 1 1
g(x0 ) = x0 2 (1 − ln x0 ) + 1 + ln x0 = x0 2 (1 − − 2 ) + 1 + + 2 ⟹
2 x0 2 x0
1 3 1 1 1 1 1 1 1
g(x0 ) = x0 ² − 1 + + 2 = x0 ² + 2 + ⟹ g(x0 ) = x0 ² + 2 + > 0
2 2 x0 2 x0 2 2 x0 2
3) Démontrons que l’équation 𝐠(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique 𝒙𝟏 dans ]𝟎; 𝟏[.
∀x ∈ ]0; x0 [ ; g′(x) > 0
Comme 𝑔′ (𝑥) = 𝑥ℎ(𝑥) alors g’ et h(x) ont le même signe avec {
∀x ∈ ]x0 ; +∞[ ; g′(x) < 0
𝑔 est strictement croissante sur ]0; x0 [ et que ]𝟎; 𝟏[ ⊂ ]0; x0 [ alors 𝑥1 est solution de cette
équation avec g(𝑥1 ) = 0
4) On admet que l’équation 𝐠(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique 𝒙𝟐 dans ]𝒙𝟎 ; +∞[.
a) Déterminons le signe de g
x 0 x1 1 x0 x2 +∞
g ′ (x) + −
g(x0 )
g(x)
2
−∞ −∞
Signe de h(x) − + −
∀x ∈ ]0; x1 [ ∪ ]x2 ; +∞[ ; g′(x) < 0
D’où {
∀x ∈ ]x1 ; x2 [ ; g′(x) > 0
b) Démontrons que 𝒙𝟏 ∈ ]𝟎, 𝟑; 𝟎, 𝟒[ 𝒆𝒕 𝒙𝟐 ∈ ]𝟑, 𝟑; 𝟑, 𝟒[
●Comme 𝑥1 ∈ ]0,3; 0,4[ ⊂ ]0; 1[ alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires ; on
a : g(0,3) × g(0,4) < 0
●Comme 𝑥2 ∈ ]3,3; 3,4[ ⊂ ]𝒙𝟎 ; +∞[ alors d’après le théorème des valeurs
intermédiaires ; on a : g(3,3) × g(3,4) < 0
𝑥𝑙𝑛 𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
Partie C : On considère la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : { 1+𝑥 2
𝑓(0) = 0
1) Démontrons que f est continue à droite en 0 mais non dérivable en 0
●Continuité : f est continue en 0 si et seulement si : lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(0) = 𝑙; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→0
lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(0) = 0 ∈ 𝑅 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑛 0
𝑥→0
𝑓(𝑥)
●Dérivabilité : f est dérivable en 0 si et seulement si : lim = 𝑓 ′ (0) = 𝑙; (𝑙 ∈ 𝑅)
𝑥→0 𝑥
𝑥𝑙𝑛 𝑥
𝑓(𝑥) 2 𝑙𝑛 𝑥 𝑙𝑛 0
lim = lim 1 + 𝑥 = lim = = −∞ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓 ′ (0) = −∞
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 1 + 𝑥 2 1 + 02
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405

D’où f n’est pas dérivable en 0


2) Calculons la limite de f en +∞ puis interprétons graphiquement ce résultat
𝑥𝑙𝑛 𝑥 𝑙𝑛 𝑥 𝑙𝑛 + ∞
lim 𝑓(𝑥) = lim = lim = = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 lim 𝑓(𝑥) = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 1 + 𝑥 2 𝑥→+∞ 𝑥 +∞ 𝑥→+∞
●La droite d’équation 𝑦 = 0 est une asymptote à la courbe (C)
𝐠(𝐱)
3) On note 𝒇′ la dérivée de f ; démontrons que : ∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[; 𝒇′(𝒙) =
(𝟏+𝐱 𝟐 )²
𝑥𝑙𝑛 𝑥 ′ (ln 𝑥 + 1)(1 + 𝑥 2 ) − 2𝑥(𝑥 ln 𝑥)
𝑓 ′ (𝑥) = ( ) = ⟹
1 + 𝑥2 (1 + 𝑥 2 )2
ln 𝑥 + 𝑥 2 ln 𝑥 + 1 + 𝑥 2 − 2𝑥 2 ln 𝑥 ln 𝑥 + 1 + 𝑥 2 (1 − ln 𝑥) 𝐠(𝐱)
𝑓 ′ (𝑥) = = ⟹ 𝒇′ (𝒙) =
(1 + 𝑥 2 )2 (1 + 𝑥 2 )2 (𝟏 + 𝐱 𝟐 )²
4) Dressons le tableau de variation de f
𝑥 0 𝑥1 𝑥2 +∞
𝑓 ′ (𝑥) − + −
0 𝑓(𝑥2 )
𝑓(𝑥)

𝑓(𝑥1 ) 0

𝜶²+𝟏
5) Démontrons que si 𝜶 est solution de l’équation 𝒈(𝒙) = 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝐥𝐧 𝜶 = et
𝜶²−𝟏
en déduire 𝒇(𝜶)
●g(α) = 0 ⟹ 𝛼 2 (1 − ln 𝛼) + 1 + ln 𝛼 = 0 ⟹ 𝛼 2 − 𝛼 2 ln 𝛼 + 1 + ln 𝛼 = 0 ⟹
𝛼² + 1
(1 − 𝛼 2 ) ln 𝛼 = −(𝛼 2 + 1) 𝑑′ 𝑜ù ln 𝛼 =
𝛼² − 1
𝛼2 +1
𝛼𝑙𝑛 𝛼 𝛼( ) 𝛼 𝜶
𝛼2 −1
●𝑓(𝛼) = = = 𝑑′ 𝑜ù 𝒇(𝜶) =
1+𝛼 2 1+𝛼² 𝛼²−1 𝜶²−𝟏
6) Déduisons-en que 𝒇(𝒙𝟏 ) < 0 𝑒𝑡 𝑓(𝒙𝟐 ) > 0.
𝑥1
●Comme 𝑥1 ∈ ]0; 1[ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥1 ² − 1 < 0 ⟹ = 𝑓(𝑥1 ) < 0
𝑥1 ²−1
𝑥2
●Comme 𝑥2 ∈ ]1; +∞[ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥2 ² − 1 > 0 ⟹ = 𝑓(𝑥2 ) > 0
𝑥2 ²−1
Vérifions que 𝑓(1) = 0 puis déduisons-en le signe de f
1 ln 1
𝑓(1) = = 0 𝑑′ 𝑜ù 𝑓(1) = 0
1 + 12
∀x ∈ ]0; 1[ ; f(x) < 0
D’où {
∀x ∈ ]1; +∞[ ; f(x) > 0
7) Traçons la courbe représentative (𝑪𝒇 ) de f dans le plan muni du repère
orthogonal (O, I , J)
On prendra pour unités : 3cm en abscisses, 8cm en ordonnées, 𝑥1 ≈ 0,35 𝑒𝑡 𝑥2 ≈ 3,35
●Branches infinies : 𝐴𝑉: ∄ 𝐴𝐻: 𝑦 = 0
𝑥𝑙𝑛 𝑥 x=0
●Intersection avec les axes : •(C) ∩ (x′ Ox) : f(x) = 0 ⟹ =0⟹{
1+𝑥2 x=1
• (𝐶) ∩ (𝑦 ′ 𝑂𝑦): 𝑥 = 0 alors 𝑓(0) = 0

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406

0,35 3,35
𝑓(0,35) = ≈ −0,4 𝑒𝑡 𝑓(3,35) = ≈ 0,3
0,35²−1 3,35²−1

𝑓(𝑥2 )

𝑥1
𝑥2

𝑓(𝑥1 )

BACCALAUREAT 2017 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :
𝑒𝑥
Exercice 1: Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1) Déterminer une primitive de f sur ℝ+
ln(𝑛+1)
2) Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie pour 𝑛 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝑢𝑛 = ∫ln 𝑛 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
Exprimer (un )en fonction de n
3) Montrer que (un ) est une suite décroissante positive. Que peut-on en déduire ?
Calculer la limite un lors que n tend vers +∞
4) On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
a) Calculer 𝑠1 , 𝑠2 𝑒𝑡 𝑠3 et exprimer 𝑠𝑛 en fonction de n
b) Calculer la limite sn lors que n tend vers +∞
Exercice 2:
Une variable aléatoire X prend les 1 ; -1 et 2 avec les probabilités respectives 𝑒 𝛼 , 𝑒 𝛽 𝑒𝑡 𝑒 𝛾
𝑜ù 𝛼, β et γ sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) est égale à 1
5) Calculer 𝛼, β et γ et la variance 𝑉(𝑋)
6) Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite graduée (∆)
g) Calculer l’abscisse du point G barycentre de {(𝐴, 1), (𝐵, 2), (𝐶, 4)}
1
h) On pose : φ(M) = (MA2 + 2MB2 + 4MC2 ), où 𝑀 est un point de ((∆).
7
Montrer que φ(G) = V(X)
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407

Déterminer l’ensemble (Γ) des points M de (∆) tels que 𝜑(𝑀) = 3


PROBLEME :
PARTIE A :
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 ln(1 + 𝑒 𝑥 ). On note par (C) sa
courbe représentative dans le plan rapporté au repère orthogonal (O, I, J). L’unité
graphique est 1cm sur l’axe des abscisses et 10cm sur l’axe des ordonnées
ln(1+ℎ)
1) a. On rappelle que lim = 1. Déterminer la limite de f en −∞
ℎ→0 ℎ
𝑥
b. Vérifier que pour tout réel x : 𝑓(𝑥) = + 𝑒 −𝑥 ln(1 + 𝑒 𝑥 )
𝑒𝑥
Déterminer la limite de f en +∞
c. En déduire que la courbe (C) admet deux asymptotes que l’on précisera
t
2) On considère la fonction g définie sur ]−1; +∞[ par : g(t) = − ln(1 + t)
t+1
a. Démontrer que la fonction g est strictement décroissante sur [0; +∞[
b. En déduire le signe de g(t) lors que 𝑡 > 0
3) a. Calculer f’(x) et l’exprimer en fonction de la fonction g(ex ), f’(x) désignant la
fonction dérivée de f
b. En déduire le sens de variation de la fonction f puis dresser son tableau de
variation
4) Tracer les asymptotes à la courbe (C) et la courbe (C)
PARTIE B
x
Soit F la fonction définie sur R par : 𝐹 = ∫0 f(t)dt
1) Etudier le sens de variation de la fonction F
1 𝑒𝑡 𝑥 𝑑𝑡
2) a) Vérifier que pour tout nombre réel t : =1− et calculer ∫0
1+𝑒 𝑡 1+𝑒 𝑡 1+𝑒 𝑡
b) En déduire, à l’aide d’une intégration par parties, le calcul de F(x)
𝐹(𝑥) = 𝑥 − ln(1 + 𝑒 𝑥 ) − 𝑓(𝑥) + 2 ln 2 (1)
𝑒𝑥
𝐹(𝑥) = ln ( ) − 𝑓(𝑥) + 2 ln 2 (2)
1 + 𝑒𝑥
3) Déterminer lim 𝐹(𝑥)
𝑥→+∞
4) Déterminer lim (𝐹(𝑥) − 𝑥). Donner une interprétation graphique de ce
𝑥→−∞
résultat. On donne : ln 2 ≈ 0,69
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
𝑒𝑥
Exercice 1: Soit f la fonction définie sur ℝ+ par : 𝑓(𝑥) =
𝑒 𝑥 +1
1- Déterminons une primitive de f sur ℝ+
ex (ex +1)′ U′
f(x) = = on a la forme de (ln(U))′ = alors la primitive de f(x) est
ex +1 ex +1 U
F(x) = ln(ex + 1) + c
𝐥𝐧(𝒏+𝟏)
2- Soit la suite (𝒖𝒏 ) définie pour 𝒏 > 0 𝑝𝑎𝑟 ∶ 𝒖𝒏 = ∫𝐥𝐧 𝒏 𝒇(𝒙)𝒅𝒙
Exprimons (𝒖𝒏 ) 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧

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408

ln(n+1)
ln(n+1)
un = ∫ f(x)dx = [ln(ex + 1) ]ln n = ln(eln(n+1) + 1) − ln(eln n + 1)
ln n
n+2 𝐧+𝟐
= ln (n + 1 + 1) − ln (n + 1) = ln ( ) ⟹ 𝐮𝐧 = 𝐥𝐧 ( )
n+1 𝐧+𝟏
3- Montrons que (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive.
n+2
1ère méthode : Pour cela étudions le sens de variation de la fonction f(n) = ln ( )
n+1
1 2
n+2 ′ det | | 1−2 1
f ′ (n) = (ln ( )) = 1 1 = =− <0
n+1 (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2)
Alors (un ) est strictement décroissante
2ème méthode : Etudions le signe de 𝒖𝒏+𝟏 − 𝒖𝒏
n+3 n+2 n+3 n+1 n2 + 4n + 3
un+1 − un = ln ( ) − ln ( ) = ln ( )( ) = ln ( 2 )
n+2 n+1 n+2 n+2 n + 4n + 4
n2 + 4n + 3 n2 + 4n + 3
mais ∀n > 0 ; n2 + 4n + 3 < n2 + 4n + 4 ⟹ 2
< 1 ⟹ ln <0⟹
n + 4n + 4 n2 + 4n + 4
𝒅′ 𝒐ù 𝐮𝐧+𝟏 − 𝐮𝐧 < 0
Alors (un ) est strictement décroissante
n+2 n+2 n+2
●Comme un = ln ( ) ; ∀n > 0; 𝑛 + 2 > 𝑛 + 1 ⟹ > 1 ⟹ ln ( ) > 0 ⟹ 𝐮𝐧 > 0
n+1 n+1 n+1
D’où 𝐮𝐧 est positive
On peut-on en déduire que comme (𝒖𝒏 ) est une suite décroissante positive
alors elle minorée.
4- On pose 𝑠𝑛 = 𝑢1 + 𝑢2 + ⋯ + 𝑢𝑛
f) Calculons 𝒔𝟏 , 𝒔𝟐 𝒆𝒕 𝒔𝟑 et exprimons 𝒔𝒏 en fonction de n
3 𝟑
𝑠1 = 𝑢1 = ln ⟹ 𝒔𝟏 = 𝐥𝐧
2 𝟐
3 4
𝑠2 = 𝑢1 + 𝑢2 = ln + ln = ln 3 − ln 2 + ln 4 − ln 3 = ln 2 ⟹ 𝒔𝟐 = 𝐥𝐧 𝟐
2 3
5 5 𝟓
𝑠3 = 𝑠2 + 𝑢3 = ln 2 + ln = ln ⟹ 𝒔𝟑 = 𝐥𝐧
4 2 𝟐
3 4 5 n+1 n+2
∎sn = u1 + u2 + ⋯ + un = ln + ln + ln + ⋯ + ln ( ) + ln ( )
2 3 4 n n+1
=
3 4 5 n+1 n+2 n+2 𝒏+𝟐
= ln ( × × × ⋯ × × ) = ln ⟹ 𝒔𝒏 = 𝐥𝐧 ( )
2 3 4 n n+1 2 𝟐
g) Calculons la limite 𝐬𝐧 lors que n tend vers +∞
+∞ + 2
lim 𝑠𝑛 = ln = +∞ ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝒔𝒏 = + ∞
𝑛→+∞ 2 𝒏→+∞
Exercice 2 :
Une variable aléatoire X prend les 1 ; -1 et 2 avec les probabilités respectives
𝒆𝒂 ; 𝒆𝒃 𝒆𝒕 𝒆𝒄 𝒐ù 𝒂, 𝒃 𝒆𝒕 𝒄 sont en progression arithmétique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝑬(𝑿) est égale à 1
1) Calculons 𝛼; 𝛽 𝑒𝑡 𝛾 et la variance 𝑽(𝑿)

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409

•D’après la loi de la probabilité 𝑒 𝛼 + 𝑒 𝑏 + 𝑒 𝑐 = 1 (1)


•Comme 𝐸(𝑋) = 1 ⟹ 𝑒 𝑎 − 𝑒 𝑏 + 2𝑒 𝑐 = 1 (2)
•Comme 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression arithmétique alors : 2b = a + c ⟹ e2b = ea+c (3)
D’où le système
ea + eb + ec = 1 (1)
{ea − eb + 2ec = 1 (2) ⟹ de (1) + (2)on a ∶ 2ea + 3ec = 2 ⟹
e2b = ea+c (3)
2 − 3ec 3
ea = = 1 − ec (4)
2 2
Dans (3)on a ∶
3 𝑒 2𝑏 3 3
𝑒 2𝑏−𝑐 = 𝑒 𝑎 ⟹ 𝑒 2𝑏−𝑐 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹ 𝑐 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹ 𝑒 2𝑏 = 𝑒 𝑐 − 𝑒 2𝑐 (5)
2 𝑒 2 2
𝑏 𝑐 𝑏
1 𝑐
De (1) − (2), on a ∶ 2𝑒 − 𝑒 = 0 ⟹ 𝑒 = 𝑒 (6)
2
1 2 3 1 3 1 3
De (6) dans (5)on a ( 𝑒 𝑐 ) = 𝑒 𝑐 − 𝑒 2𝑐 ⟹ 𝑒 2𝑐 = 𝑒 𝑐 − 𝑒 2𝑐 ⟹ 𝑒 𝑐 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹
2 2 4 2 4 2
1 3 7 4 𝟒
( + ) 𝑒 𝑐 = 1 ⟹ 𝑒 𝑐 = 1 ⟹ 𝑒 𝑐 = ⟹𝜸 = 𝐥𝐧
4 2 4 7 𝟕
1 4 1 4 2 2 𝟐
et dans (6)on a: 𝑒 = 𝑒 ln7 = ∗ = ⟹ 𝑒 𝑏 = ⟹𝜷 = 𝐥𝐧 𝑒𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 (4) 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑏
2 2 7 7 7 𝟕
3 3 4 3 4 6 1 𝟏
𝑒 𝑎 = 1 − 𝑒 𝑐 ⟹ 𝑒 𝑎 = 1 − 𝑒 ln7 = 1 − ∗ = 1 − = ⟹𝜶 = 𝐥𝐧
2 2 2 7 7 7 𝟕

𝑥 1 −1 2
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) ln
1 1 ln
2 2 ln
4 4
𝑒 7 = 𝑒 7 = 𝑒 7 =
7 7 7
D’où :
2 1 2 4 1 + 2 + 16 19 − 7 12
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) = 12 × + (−1)2 × + 22 × − 12 = −1= =
7 7 7 7 7 7
𝟏𝟐
⟹𝑽(𝑿) =
𝟕
2) Soit 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 trois points d’abscisses respectives 1, -1 et 2 d’une droite
graduée (∆)
a) Calculons l’abscisse du point G barycentre de {(𝑨, 𝟏), (𝑩, 𝟐), (𝑪, 𝟒)}
αxA + βXB + γxC 1 × 1 − 1 × 2 + 4 × 2 7
xG = = = = 1 alors xG = 1
α+β+γ 1+2+4 7
𝟏
b) On pose : 𝝋(𝑴) = (𝑴𝑨𝟐 + 𝟐𝑴𝑩𝟐 + 𝟒𝑴𝑪𝟐 ), 𝒐ù 𝑴 est un point de
𝟕
((∆). Montrons que 𝝋(𝑮) = 𝑽(𝑿)
Posons 𝑀 = 𝐺, 𝑜𝑛 𝑎 ∶
1 1 1
φ(G) = (GA2 + 2GB2 + 4GC2 ) = (02 + 2 × 22 + 4 × 12 ) = (12)
7 7 7
12
d′ où φ(G) = V(X) =
7
c) Déterminer l’ensemble (𝚪) des points M de (∆) tels que 𝝋(𝑴) = 𝟑
Introduisons le point G :

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410

1 (α + β + γ)MG2 + αGA2 + βGB 2 + γGC 2


φ(M) = (MA2 + 2MB 2 + 4MC 2 ) =
7 7
7MG2 + GA2 + 2GB 2 + 4GC 2 12
= = 3 ⟹ MG + φ(G) = 3 ⟹ MG2 +
2
=3
7 7
12 21 − 12 9 9 3√7 3√7
MG2 = 3 − = = ⟹ MG = √ = ⟹ MG =
7 7 7 7 7 7
3√7
(Γ) est un cercle de centre G et de rayon 𝑟 =
7
PROBLEME
PARTIE A :
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 ln(1 + 𝑒 𝑥 ).
𝐥𝐧(𝟏+𝒉)
1) a. On rappelle que 𝐥𝐢𝐦 = 𝟏. Déterminons la limite de f en −∞
𝒉→𝟎 𝒉
ln(1 + 𝑒 𝑥 )
lim 𝑓(𝑥) = lim (𝑒 −𝑥 ln(1 + 𝑒 𝑥 )) = lim ( )
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑒𝑥
𝑥 ⟼ −∞ ln(1+ℎ)
On pose : 𝑡 = 𝑒 𝑥 ⟹ { ⟹ lim 𝑓(𝑥) = lim =1
𝑡 ⟼ 𝑒 −∞ = 0 𝑥→−∞ ℎ→0 ℎ
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟏
𝒙→−∞
𝒙
b. Vérifions que pour tout réel x : 𝒇(𝒙) = + 𝒆−𝒙 𝐥𝐧(𝟏 + 𝒆−𝒙 )
𝒆𝒙
f(x) = e−x ln(1 + ex ) = e−x ln(ex (1 + e−x )) = e−x (ln ex + ln(1 + e−x ))
f(x) = e−x (x + ln(1 + e−x )) = xe−x + e−x ln(1 + e−x )
𝐱
𝐟(𝐱) = 𝐱 + 𝐞−𝐱 𝐥𝐧(𝟏 + 𝐞−𝐱 )
𝐞
Déterminons la limite de f en +∞
x +∞
lim 𝑓(𝑥) = lim ( x + e−x ln(1 + e−x )) = +∞ + e−∞ ln(1 + e−∞ ) = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ e e
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎
𝒙→+∞
c. Déduisons-en que la courbe (C) admet deux asymptotes que l’on précisera
●Comme lim 𝑓(𝑥) = 1 alors la droite d’équation 𝑦 = 1 est une asymptote à
𝑥→−∞
(C) à −∞
●Comme lim 𝑓(𝑥) = 0 alors la droite d’équation 𝑦 = 0 est une asymptote à
𝑥→+∞
(C) à +∞
D’où (C) admet deux asymptote
t
2) On considère la fonction g définie sur ]−1; +∞[ par : g(t) = − ln(1 + t)
t+1
a. Démontrons que la fonction g est strictement décroissante sur [𝟎; +∞[
t t+1−t 1 1−t−1 t
g(t) = − ln(1 + t) ⟹ g ′ (t) = (t+1)2 − = (t+1)2 = − (t+1)2 ⟹
t+1 t+1
𝐭
𝐠 ′ (𝐭) = − <0
(𝐭 + 𝟏)𝟐
Alors g est strictement décroissante sur [0; +∞[
0
b. Déduisons-en le signe de g(t) lors que 𝒕 > 0; g(0) = − ln(1 + 0) = 0
0+1
t 0 +∞
g ′ (t) −

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411

0
g(t)

Comme g est décroissante et admet 0 comme maximum alors ∀t > 0; 𝐠(𝐭) < 0
3) a. Calculons f’(x) et l’exprimons en fonction de la fonction 𝐠(𝐞𝐱 ), f’(x) désignant
la fonction dérivée de f
e−x 1
f ′ (x) = (e−x ln(1 + ex ))′ = −e−x ln(1 + ex ) + = e−x ( − ln(1 + ex ))
1 + ex 1 + ex
t 1
Comme g(t) = − ln(1 + t) alors g(ex ) = − ln(1 + ex )
t+1 1 + ex
D′ où 𝐟 ′ (𝐱) = 𝐞−𝐱 𝐠(𝐞𝐱 )
b. Déduisons-en le sens de variation de la fonction f puis dresser son tableau de
variation
Comme g(t) < 0 alors g(ex ) < 0 ⟹ e−x g(ex ) < 0 ⟹ f ′ (x) < 0
D’où f est strictement décroissante sur R
x 0 +∞
f ′ (x) −
1
f(x)
0
4) Traçons les asymptotes à la courbe (C) et la courbe (C)
Intersection avec les axes : 𝑓(0) = e0 ln(1 + e0 ) = ln 2 ⟹ A(0; ln 2)
x
PARTIE B Soit F la fonction définie sur R par : 𝐹(𝑥) = ∫0 f(t)dt
1) Etudions le sens de variation de la fonction F
x ′
𝐹 ′ (𝑥) = (∫ f(t)dt) = f(x) comme 0 < 𝑓(x) < 1
0
alors F(x) est strictement croissante sur R
1 𝑒𝑡 𝑥 𝑑𝑡
2) a) Vérifions que pour tout nombre réel t : =1− et calculons ∫0
1+𝑒 𝑡 1+𝑒 𝑡 1+𝑒 𝑡
1 1 + et − et 1 + et et et 𝟏 𝐞𝐭
t
= t
= t
− t
=1− t
d′ où 𝐭
=𝟏−
1+e 1+e 1+e 1+e 1+e 𝟏+𝐞 𝟏 + 𝐞𝐭
x x
dt et
∫ t = ∫ (1 − 1 + et ) dt =
[t − ln(1 + et )]x0 = x − ln(1 + ex ) + ln 2
0 1+e 0
𝐱
𝐝𝐭
D′ où ∫ = 𝐱 + 𝐥𝐧 𝟐 − 𝐥𝐧(𝟏 + 𝐞𝐱 )
𝟎 𝟏 + 𝐞𝐭
b) Déduisons-en, à l’aide d’une intégration par parties, le calcul de F(x)
𝐹(𝑥) = 𝑥 − ln(1 + 𝑒 𝑥 ) − 𝑓(𝑥) + 2 ln 2 (1)
𝑒𝑥
𝐹(𝑥) = ln ( ) − 𝑓(𝑥) + 2 ln 2 (2)
1 + 𝑒𝑥
x x et
u = ln(1 + et ) du = dt
𝐹(𝑥) = ∫ f(t)dt = ∫ (e−t ln(1 + et ))dt , on pose { ⟹ { 1 + et
0 0 dv = e−t dt −t
v = −e
x dt −x ln(1 + ex ) + ln 2 + x − ln(1 + ex ) + ln 2
F(x) = [−e−t ln(1 + et )]x0 + ∫0 t = −e
1+e
𝐃′ 𝐨ù 𝐅(𝐱) = 𝐱 − 𝐥𝐧(𝟏 + 𝐞𝐱 ) − 𝐟(𝐱) + 𝟐 𝐥𝐧 𝟐 (𝟏)
F(x) = x − ln(1 + ex ) − f(x) + 2 ln 2 = ln ex − ln(1 + ex ) − f(x) + 2 ln 2
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412

𝐞𝐱
𝐃′ 𝐨ù 𝐅(𝐱) = 𝐥𝐧 ( ) − 𝐟(𝐱) + 𝟐 𝐥𝐧 𝟐 (𝟐)
𝟏 + 𝐞𝐱
3) Déterminons 𝐥𝐢𝐦 𝑭(𝒙)
𝒙→+∞
ex
lim F(x) = lim ln ( ) − lim f(x) + 2 ln 2 = 2 ln 2 ⟹ 𝐥𝐢𝐦 𝐅(𝐱) = 𝟐 𝐥𝐧 𝟐
x→+∞ x→+∞ 1 + ex x→+∞ 𝐱→+∞
4) Déterminons 𝐥𝐢𝐦 (𝑭(𝒙) − 𝒙).
𝒙→−∞
lim (𝐹(𝑥) − 𝑥) = lim (𝑥 − ln(1 + 𝑒 𝑥 ) − 𝑓(𝑥) + 2 ln 2 − 𝑥) = 2 ln 2 − 1 ⟹
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
𝐥𝐢𝐦 (𝑭(𝒙) − 𝒙) = 𝟐 𝐥𝐧 𝟐 − 𝟏
𝒙→−∞
Donnons une interprétation graphique de ces résultats. On donne : 𝐥𝐧 𝟐 ≈ 𝟎, 𝟔𝟗
●Comme lim F(x) = 2 ln 2 alors l′ aire du domaine plan limité par la courbe (C),
x→+∞
l′ axe des abscisses et les droites d′ équations x = 0 et x = t avec t > 0 𝑒𝑠𝑡 2 ln 2 u. a
●Comme lim (F(x) − x) = 2 ln 2 − 1 alors l′ aire du domaine plan limité par
x→−∞
la courbe (C), la droite d′ équation y = 1 et les droites d′ équations x = 0
et x = t avec t < 0 𝑒𝑠𝑡 (2 ln 2 − 1)u. a

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413

BACCALAUREAT 2018 Terminale Sciences Mathématiques


SUJET :
Exercice 1:
2 4 6
1- a- Calculer (1 + √6) ; (1 + √6) ; (1 + √6)
b- Appliquer l’algorithme à 847 et 342. Que peut-on en déduire ?
2- Soit n un entier naturel non nul. On note 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 les entiers naturels tels que :
𝑛
(1 + √6) = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √6
Que valent 𝑎1 et 𝑏1
D’après les calculs de la question 1)a) donner d’autres valeurs de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛
a- Calculer 𝑎𝑛+1 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 en fonction de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛
b- Démontrer que si 5 ne divise pas 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 , alors 5 ne divise pas 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1
En déduire que quel que soit n entier naturel non nul ; 5 ne divise pas 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
c- Démontrer que si 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 sont premiers entre eux, alors 𝑎𝑛+1 𝑒𝑡 𝑏𝑛+1 sont
premiers entre eux
En déduire que quel que soit n entier naturel non nul 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 sont premiers entre eux
Exercice 2:
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 )
𝑒1 ; ⃗⃗⃗
A tout point M d’affixe z, on fait correspondre le point M’ d’affixe z’ telle que :
𝑧 ′ = 𝑧² − 4𝑧
1- Calculer les coordonnées (𝑥 ; 𝑦 ′ ) du point M’ en fonction des coordonnées (𝑥; 𝑦)

du point M
2- a- Démontrer que l’ensemble (H) des points M du plan tels que z’ soit un nombre
imaginaire pur est une hyperbole
b- Préciser dans le repère (𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 ), les coordonnées du centre Ω, celles des
𝑒1 ; ⃗⃗⃗
sommets et les équations des asymptotes de (H)
5
3- Soit P le point d’affixe − − 2𝑖
2
Déterminer les points M du plan tels que le quadrilatère OMM’P soit un parallélogramme
PROBLEME :
Etude préliminaire :
On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = ln(1 + 𝑥) − 𝑥
1- Etudier le sens de variations de g
2- En déduire que pour tout réel a positif ou nul, ln(1 + 𝑎) ≤ 𝑎
Partie A :
On considère la fonction 𝑓1 (𝑥) définie sur [0; +∞[ par 𝑓1 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − 𝑥
1- Calculer𝑓′1 (𝑥) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0; +∞[ et en déduire le
sens de variation de 𝑓1
2- Montrer que pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0; +∞[ ;
𝑥
𝑓1 (𝑥) = ln (1 + ) . En déduire la limite de 𝑓1 (𝑥) en +∞
𝑒𝑥
3- Dresser le tableau de variation de 𝑓1 (𝑥)
Partie B :On considère la fonction 𝑓𝑘 (𝑥) définie sur [0; +∞[ par 𝑓𝑘 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥) − 𝑥
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414

Soit (𝐶𝑘 ) la courbe représentative de la fonction 𝑓𝑘 dans le plan muni d’un repère
orthogonal (𝑂; 𝑖; 𝑗) (unités graphiques : OI=5cm et OJ=10cm)
1- Calculer𝑓′𝑘 (𝑥) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0; +∞[ et en déduire
le sens de variation de 𝑓𝑘
2- Montrer que pour tout réel x appartenant à l’intervalle [0; +∞[ ;
𝑥
𝑓𝑘 (𝑥) = ln (1 + 𝑘 ) . En déduire la limite de 𝑓𝑘 (𝑥) en +∞
𝑒𝑥
3- a- Dresser le tableau de variation de 𝑓𝑘 (𝑥)
𝑘
b- Montrer que pour tout réel x de [0; +∞[, on a : 𝑓𝑘 (𝑥) ≤
𝑒
4- Déterminer l’équation de la tangente (𝑇𝑘 ) à (𝐶𝑘 ) au point O
5- Soit p et m deux réels strictement positifs tels que 𝑝 < 𝑚. Etudier la position
relative de (𝐶𝑝 ) 𝑒𝑡 (𝐶𝑚 )
6- Tracer les courbes (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 ) ainsi que leurs tangentes respectives(𝑇1 ) 𝑒𝑡 (𝑇2 )
en O
Partie C :
Soit 𝜆 un réel strictement positif, on note 𝐴(𝜆) l’aire, en unité d’aires du domaine délimité
par l’axe des abscisses, la courbe (𝐶𝑘 ) et les droites d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 𝜆
𝜆
1- Sans calculer 𝐴(𝜆), montrer que 𝐴(𝜆) ≤ 𝑘 ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥.( On pourra utiliser
l’inégalité de la question préliminaire)
𝜆
2- A l’aide d’une intégration par parties, calculer l’intégrale ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
3- On admet 𝐴(𝜆) a une limite en +∞. Montrer que lim 𝐴(𝜆) ≤ 𝑘
𝑥→+∞
Interpréter graphiquement ce résultat
++++++++++++++++++++++++RESOLUTION++++++++++++++++++++++++++
Exercice 1:
𝟐 𝟒 𝟔
1- a- Calculons (𝟏 + √𝟔) ; (𝟏 + √𝟔) ; (𝟏 + √𝟔)
2 2
∎(1 + √6) = 1 + 2√6 + 6 alors (1 + √6) = 7 + 2√6
4 2 2 2
∎(1 + √6) = ((1 + √6) ) = (7 + 2√6) = 49 + 28√6 + 24
4
alors (1 + √6) = 73 + 28√6
6 4 2
∎(1 + √6) = (1 + √6) (1 + √6) = (7 + 2√6)(73 + 28√6) = 847 + 342√6
6
alors (1 + √6) = 847 + 342√6
b- Appliquons l’algorithme à 847 et 342.
847 = 2 × 342 + 163
342 = 2 × 163 + 16
163 = 10 × 16 + 3
16 = 5 × 3 + 1
On peut en déduire que le PGCD(847 ; 342)=1 et 847 et 342 sont premiers entre eux
2- Soit n un entier naturel non nul. On note 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 les entiers naturels tels que :
𝑛
(1 + √6) = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √6

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415

Que valent 𝒂𝟏 et 𝒃𝟏
1 𝑎 =1
𝑛 = 1 𝑜𝑛 𝑎 ∶ (1 + √6) = 𝑎1 + 𝑏1 √6 = 1 + √6 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑒𝑡 { 1
𝑏1 = 1
D’après les calculs de la question 1)a) donnons d’autres valeurs de 𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒃𝒏
2 a =7
n = 2 on a ∶ (1 + √6) = a2 + b2 √6 = 7 + 2√6 alors et { 2
b2 = 2
4 a = 73
n = 4 on a ∶ (1 + √6) = a4 + b4 √6 = 73 + 28√6 alors et { 4
b4 = 28
6 a = 847
n = 6 on a ∶ (1 + √6) = a6 + b6 √6 = 847 + 342√6 alors et { 6
b6 = 342
a- Calculons 𝒂𝒏+𝟏 𝒆𝒕 𝒃𝒏+𝟏 en fonction de 𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒃𝒏
𝑛 𝑛+1
(1 + √6) = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √6 ⟹ (1 + √6) = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 √6 ⟺
𝑛
(1 + √6)(1 + √6) = (1 + √6)(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √6) = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 √6 + 6𝑏𝑛 + 𝑎𝑛 √6 ⟺⟺
𝑛+1
(1 + √6) = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 √6 𝑎 = 𝑎𝑛 + 6𝑏𝑛
{ 𝑛+1 ⟺ { 𝑛+1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
(1 + √6) = 𝑎𝑛 + 6𝑏𝑛 + (𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )√6
b- Démontrons que si 5 ne divise pas 𝒂𝒏 + 𝒃𝒏, alors 5 ne divise pas 𝒂𝒏+𝟏 + 𝒃𝒏+𝟏
𝑎 = 𝑎𝑛 + 6𝑏𝑛 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 + 7𝑏𝑛
{ 𝑛+1 ⟺{ ⟺
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 = 2𝑎𝑛 + 2𝑏𝑛 + 5𝑏𝑛
𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 = 2(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 ) + 5𝑏𝑛 ⟺ 2(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 ) = 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 − 5𝑏𝑛
Si 5 divise 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 alors ; on a : 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 = 5𝑘
2(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 )
2(𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 ) = 5𝑘 − 5𝑏𝑛 ⟺ = 𝑘 − 𝑏𝑛
5
Comme 2 et 5 sont premiers entre eux alors 5 divise 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 ce qui est contradictoire
Alors si 5 ne divise pas 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛 , alors 5 ne divise pas 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1
Déduisons-en que quel que soit n entier naturel non nul ; 5 ne divise pas 𝒂𝒏 + 𝒃𝒏
Comme 5 ne divise pas 𝑎𝑛+1 + 𝑏𝑛+1 alors 5 ne divise pas 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
c- Démontrons que si 𝐚𝐧 𝐞𝐭 𝐛𝐧 sont premiers entre eux, alors 𝐚𝐧+𝟏 𝐞𝐭 𝐛𝐧+𝟏 sont
premiers entre eux
a = da′n+1
On pose 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎𝑛+1 ; 𝑏𝑛+1 ) = 𝑑; il existe (a′n+1 ; b′n+1 ) ∈ ℕ∗2 tel que: { n+1 ⟺
bn = db′n+1

a = an + 6bn a − bn+1 = 5bn da′ n+1 − db′ n+1 = 5bn


Comme { n+1 ⟺ { n+1 ⟺{ ⟺
bn+1 = an + bn 6bn+1 − an+1 = 5an 6db′ n+1 − da′ n+1 = 5an
5bn
a′ n+1 − b′ n+1 =
{ d , d divise 5 ; alors d = {1; 5}, et d = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎 ; 𝑏 )
𝑛 𝑛
5a n
6b′ n+1 − a′ n+1 =
d
mais d ≠ 5 alors d = 1
D’où 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎𝑛+1 ; 𝑏𝑛+1 = 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎𝑛 ; 𝑏𝑛 ) = 1
)
En déduire que quel que soit n entier naturel non nul 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 sont premiers entre eux
Comme PGCD(an ; bn ) = 1 alors an et bn sont premiers entre eux
Exercice 2:
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; ⃗⃗⃗ 𝑒2 )
𝑒1 ; ⃗⃗⃗
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416

A tout point M d’affixe z, on fait correspondre le point M’ d’affixe z’ telle que :


𝑧 ′ = 𝑧² − 4𝑧
′ ′
1- Calculons les coordonnées (𝒙 ; 𝒚 ) du point M’ en fonction des coordonnées (𝒙; 𝒚)
du point M
𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = (𝑥 + 𝑖𝑦)2 − 4(𝑥 + 𝑖𝑦) = 𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦 2 − 4𝑥 − 4𝑖𝑦 ⟺
𝒙𝟐 − 𝒚𝟐 − 𝟒𝒙
𝑥 ′ + 𝑖𝑦 ′ = 𝑥² − 𝑦² − 4𝑥 + 𝑖(2𝑥𝑦 − 4𝑦) ⟺𝑴′ ( )
𝟐𝒙𝒚 − 𝟒𝒚
2- a- Démontrons que l’ensemble (H) des points M du plan tels que z’ soit un nombre
imaginaire pur est une hyperbole
On pose Re(z ′ ) = 0 ⟺ x 2 − y 2 − 4x = 0 ⟺ (x − 2)2 − 4 − y 2 = 0 ⟺
(𝐱 − 𝟐)𝟐 𝐲²
(x − 2)2 − y² = 4 ⟺ − = 𝟏 cqfd
𝟒 𝟒
b- Précisons dans le repère (𝐎; ⃗⃗⃗⃗ 𝐞𝟐 ), les coordonnées du centre 𝛀, celles des
𝐞𝟏 ; ⃗⃗⃗⃗
sommets et les équations des asymptotes de (H)
Le centre : Ω(2; 0)
Les sommets : 𝐴(4; 0) 𝑒𝑡 𝐴′ (0; 0)
Les asymptotes : ∆: 𝑦 = −𝑥 + 2 ; ∆′ : 𝑦 = −𝑥 − 2
𝟓
3- Soit P le point d’affixe − − 𝟐𝒊
𝟐
Déterminons les points M du plan tels que le quadrilatère OMM’P soit un parallélogramme
5 5
On pose ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑀′ ⟺ 𝑧 = 𝑧 ′ − 𝑧𝑃 ⟺ 𝑧 = 𝑧 2 − 4𝑧 + + 2𝑖 ⟺ 𝑧 2 − 5𝑧 + + 2𝑖 = 0
2 2
5
∆= 25 − 4 ( + 2i) = 25 − 10 − 8i = 15 − 8i ⟹ |∆| = √225 + 64 = √289 = 17
2
5−4+i 1+i
17 + 15 17 − 15 z1 = =
√∆= √ − i√ =4−i⟹{ 2 2
2 2 5 + 4 − i 9−i
z1 = =
2 2
𝟏+𝐢 𝟗−𝐢
𝐳= 𝐨𝐮 𝐳 =
𝟐 𝟐
PROBLEME :
Etude préliminaire :
On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ par g(x) = ln(1 + x) − x
1- Etudions le sens de variations de g
1 1−x−1 x
g ′ (x) = (ln(1 + x) − x)′ = −1= =− ≤0
x+1 x+1 x+1
Alors g est strictement décroissante sur [0; +∞[
2- Déduisons-en que pour tout réel a positif ou nul, 𝐥𝐧(𝟏 + 𝒂) ≤ 𝒂
Comme g est strictement décroissante sur [0; +∞[ et que g(0) = ln(0 + 1) − 0 = 0 alors
g(x) ≤ 0 ⟺ ln(x + 1) − x ≤ 0 ⟺ ln(x + 1) ≤ x
D’où ∀a ∈ R∗+ ; on a: 𝐥𝐧(𝐚 + 𝟏) ≤ 𝐚
Partie A :
On considère la fonction 𝑓1 (𝑥) définie sur [0; +∞[ par 𝑓1 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − 𝑥

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417

1- Calculons 𝐟 ′ 𝟏 (𝐱) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [𝟎; +∞[ et en déduire le
sens de variation de 𝐟𝟏
𝑒𝑥 + 1 𝑒𝑥 + 1 − 𝑒𝑥 − 𝑥 1−𝑥
𝑓 ′1 (𝑥) = (ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − 𝑥)′ = 𝑥 −1= = 𝑥 ⟺
𝑒 +𝑥 𝑒𝑥 + 𝑥 𝑒 +𝑥
𝟏−𝒙
𝒇′𝟏 (𝒙) = 𝒙
𝒆 +𝒙
1−𝑥 1−𝑥 =0
=0⟺{ 𝑥 ⟺𝑥=1
𝑒𝑥 + 𝑥 𝑒 +𝑥 >0
𝑥 0 1 +∞
1−𝑥 + −
𝑒𝑥 + 𝑥 + +
𝑓 ′1 (𝑥) + −
∀𝑥 ∈ [0; 1] 𝒇𝟏 est strictement croissante
∀𝑥 ∈ [1; +∞[ 𝒇𝟏 est strictement décroissante
𝒙
2- Montrons que pour tout réel x de [𝟎; +∞[ ; 𝒇𝟏 (𝒙) = 𝐥𝐧 (𝟏 + 𝒙) .
𝒆
𝑒𝑥 + 𝑥 𝑥
𝑓1 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − 𝑥 = ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − ln 𝑒 𝑥 = ln ( 𝑥 ) = ln (1 + 𝑥 )
𝑒 𝑒
Déduisons-en la limite de 𝒇𝟏 (𝒙) en +∞
+∞
lim f1 (x) = ln (1 + +∞ ) = ln 1 = 0 alors 𝐥𝐢𝐦 𝐟𝟏 (𝐱) = 𝟎
x→+∞ e 𝐱→+∞
3- Dressons le tableau de variation de 𝒇𝟏 (𝒙)
𝑥 0 1 +∞
𝑓′1 (𝑥) + −
1
ln (1 + )
𝑒
𝑓1 (𝑥)
0 0
Partie B :
On considère la fonction 𝑓𝑘 (𝑥) définie sur [0; +∞[ par 𝑓𝑘 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥) − 𝑥
Soit (𝐶𝑘 ) la courbe représentative de la fonction 𝑓𝑘 dans le plan muni d’un repère
orthogonal (𝑂; 𝑖; 𝑗) (unités graphiques : OI=5cm et OJ=10cm)
1- Calculons 𝒇′𝒌 (𝒙) pour tout réel x appartenant à l’intervalle [𝟎; +∞[ déduisons-en le
sens de variation de 𝒇𝒌
𝑒𝑥 + 𝑘 𝑒 𝑥 + 𝑘 − 𝑒 𝑥 − 𝑘𝑥 𝑘 − 𝑘𝑥
𝑓 ′ 𝑘 (𝑥) = (ln(𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥 ) − 𝑥)′ = 𝑥 −1 = = 𝑥 ⟺
𝑒 + 𝑘𝑥 𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥 𝑒 + 𝑘𝑥
𝒌(𝟏 − 𝒙)
𝒇′𝒌 (𝒙) = 𝒙
𝒆 + 𝒌𝒙
𝑘(1 − 𝑥) 1−𝑥 =0
=0⟺{ 𝑥 ⟺𝑥=1
𝑒𝑥 + 𝑥 𝑒 +𝑥 > 0
𝑥 0 1 +∞
1−𝑥 + −
𝑒𝑥 + 𝑥 + +
𝑓 ′ 𝑘 (𝑥) + −
∀𝑥 ∈ [0; 1] 𝒇𝒌 est strictement croissante
∀𝑥 ∈ [1; +∞[ 𝒇𝒌 est strictement décroissante
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418

𝑥
2- Montrons que pour tout réel x de [0; +∞[ ; 𝑓𝑘 (𝑥) = ln (1 + 𝑘 ).
𝑒𝑥
𝑥
𝑒 + 𝑘𝑥 𝑥
𝑓𝑘 (𝑥) = ln(𝑒 𝑥 + 𝑥) − 𝑥 = ln(𝑒 𝑥 + 𝑘𝑥) − ln 𝑒 𝑥 = ln ( ) = ln (1 + 𝑘 𝑥 )
𝑒𝑥 𝑒
Déduisons-en la limite de 𝒇𝟏 (𝒙) en +∞
+∞
lim fk (x) = ln (1 + k +∞ ) = ln 1 = 0 alors 𝐥𝐢𝐦 𝐟𝐤 (𝐱) = 𝟎
x→+∞ e 𝐱→+∞
3- a- Dressons le tableau de variation de 𝒇𝒌 (𝒙)
𝑥 0 1 +∞
𝑓′𝑘 (𝑥) + −
𝑘
ln (1 + )
𝑒
𝑓𝑘 (𝑥)
0 0
𝒌
b- Montrons que pour tout réel x de [𝟎; +∞[, on a : 𝒇𝒌 (𝒙) ≤
𝒆
𝑥 𝑘 𝑘
Comme ln(a + 1) ≤ a et 𝑓𝑘 (𝑥) = ln (1 + 𝑘 𝑥
) ; 𝑓𝑘 (1) = ln (1 + ) 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑎 =
𝑒 𝑒 𝑒
k k 𝐤 𝐤
ln (1 + ) ≤ ⟺ 𝐟𝐤 (𝟏) ≤ d′ où 𝐟𝐤 (𝐱) ≤
e e 𝐞 𝐞
4- Déterminons l’équation de la tangente (𝐓𝐤 ) à (𝐂𝐤 ) au point O
k(1 − 0)
y = f ′ k (0)x + fk (0) mais fk(0) = 0 et f ′ k (0) = 0 =k
e + k(0)
𝒚 = 𝒌𝒙
5- Soit p et m deux réels strictement positifs tels que 𝐩 < 𝑚. Etudions la position
relative de (𝐂𝐩 ) 𝐞𝐭 (𝐂𝐦 )
𝑥 𝑥 𝑒 𝑥 + 𝑚𝑥
𝑓𝑚 (𝑥) − 𝑓𝑝 (𝑥) = ln (1 + 𝑚 𝑥
) – ln (1 + 𝑝 𝑥 ) = ln ( 𝑥 )
𝑒 𝑒 𝑒 + 𝑝𝑥
𝑒 𝑥 +𝑚𝑥 𝑒 𝑥 +𝑚𝑥
Comme 𝑝 < 𝑚 ⟺ 𝑝𝑥 < 𝑚𝑥 ⟺ 𝑒 𝑥 + 𝑝𝑥 < 𝑒 𝑥 + 𝑚𝑥 ⟺ > 1 ⟺ ln ( )>0
𝑒 𝑥 +𝑝𝑥 𝑒 𝑥 +𝑝𝑥
D’où 𝑓𝑚 (𝑥) − 𝑓𝑝 (𝑥) > 0 alors (𝐶𝑚 ) est au dessus de la courbe (𝐶𝑝 )
6- Traçons les courbes (𝑪𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑪𝟐 ) et les tangentes respectives(𝑻𝟏 ) 𝒆𝒕 (𝑻𝟐 ) en O
Pour 𝑓1 (𝑥) ; on a : (𝑻𝟏 ): 𝒚 = 𝒙
Pour 𝑓2 (𝑥) ; on a : (𝑻𝟐 ): 𝒚 = 𝟐𝒙
𝑥 0 1 +∞
𝑓′2 (𝑥) + −
2
ln (1 + )
𝑒
𝑓2 (𝑥)
0 0
Partie C :
𝝀
1- Sans calculer 𝑨(𝝀), montrons que 𝑨(𝝀) ≤ 𝒌 ∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙.( On pourra utiliser
l’inégalité de la question préliminaire)
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
Comme ln(a + 1) ≤ a ; on pose 𝑎 = 𝑘 ⟺ ln (1 + 𝑘 ) ≤𝑘 ⟺ fk (x) ≤ 𝑘 ⟺
𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥 𝑒𝑥
λ 𝜆 𝝀
𝑥
∫ fk (x)dx ≤ 𝑘 ∫ 𝑑𝑥 ⟺𝑨(𝝀) ≤ 𝒌 ∫ 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙
0 0 𝑒𝑥 𝟎
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419

𝝀
2- A l’aide d’une intégration par parties, calculons l’intégrale ∫𝟎 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙
𝜆 𝑢=𝑥 𝑑𝑢 = 𝑑𝑥
∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ;on pose : {𝑑𝑣 = 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ⟺ { ⟺
𝑣 = −𝑒 −𝑥
𝜆 𝜆
∫ 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = −[𝑥𝑒 −𝑥 ]0𝜆 + ∫ 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = −𝜆𝑒 −𝜆 − [𝑒 −𝑥 ]0𝜆 = −𝜆𝑒 −𝜆 − 𝑒 −𝜆 + 1 ⟺
0 0
𝝀
∫ 𝒙𝒆−𝒙 𝒅𝒙 = 𝟏 − 𝝀𝒆−𝝀 − 𝒆−𝝀
𝟎
3- On admet 𝑨(𝝀) a une limite en +∞. Montrons que 𝐥𝐢𝐦 𝑨(𝝀) ≤ 𝒌
𝒙→+∞
λ 𝜆
Comme A(λ) ≤ k ∫0 xe−x dx ⟺ lim 𝐴(𝜆) ≤ 𝑘 lim ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ⟺
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim 𝐴(𝜆) ≤ 𝑘(1 − 𝜆𝑒 −𝜆 − 𝑒 −𝜆 ) = 𝑘 ⟺ 𝐥𝐢𝐦 𝐀(𝛌) ≤ 𝐤
𝑥→+∞ 𝐱→+∞
Interprétation : L’aire de la partie comprise entre (𝐶𝑘 ) et l’axe des abscisses est majorée
par k (en unité d’aires)

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

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421

++++++++++++++++++++++++PROBLEME1 :+++++++++++++++++++++++++
𝑓(𝑥) = √𝑥 − arctan(ln 𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 > 0
On considère la fonction f définie : { 𝜋
𝑓(0) =
2
On note par (C) la courbe représentative de f dans un repère orthogonal. Unité
graphique : OI=10cm et OJ=4cm
Partie A :Soit h la fonction définie sur ]0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = (ln 𝑥)2 + 4 ln 𝑥 + 1
1- Etudier les variations de la fonction h
2- Résoudre l’équation : h(x)=0
3- En déduire le signe de h. On donne ( 𝑒 −2−√3 ≈ 0,02 𝑒𝑡 𝑒 −2+√3 ≈ 0,76 )
Partie B :Soit g la fonction définie sur [0; +∞[ par : g(x) = (1 + (ln 𝑥)2 )√𝑥 − 2
1- Calculer la limite de g en 0 et en +∞
ℎ(𝑥)
2- a) Montrer que : g ′ (x) =
2√𝑥
b) Dresser le tableau de variations de g. On donne ( g(0,02) ≈
0,31 𝑒𝑡 g(0,76) ≈ −1,06 )
3- a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet trois solutions 𝛼; 𝛽 𝑒𝑡 𝛾 tels que :
∝ 𝜖]0; 0,02[ ; 𝛽𝜖]0,02 ; 0,76[ 𝑒𝑡 𝛾𝜖]0,76 ; +∞[
b) Vérifier que : 0,004 <∝< 0,005 ; 0,09 < 𝛽 < 0,1 𝑒𝑡 1,9 < 𝛾 < 2
∀xϵ[0; ∝[ ∪ ]β; γ[ ; g(x) < 0
4- En déduire que : {
∀xϵ]∝; β[ ∪ ]γ; +∞[ ; g(x) > 0
Partie C :
1
1- a) Montrer que si on pose 𝑡 = arctan(ln 𝑥) alors on a : 𝑓(𝑡) = 𝑒 2 tan 𝑡 − 𝑡
𝜋
b) Calculer la limite de 𝑓(𝑡) lorsque t tend vers
2
c) En déduire la limite de 𝑓(𝑥) lorsque x tend vers +∞
g(x)
2- a) Montrer que : f ′ (x) =
2x(1+(ln x)2 )
v(x) = arctan(ln x)
b) On pose { 1 Montrer que f(x) = (u ∘ v)(x)
u(x) = e2 tan x − x
g(x)
c) En utilisant la fonction 𝑓(𝑥) = (𝑢 ∘ 𝑣)(𝑥) ; montrer que f ′ (x) =
2x(1+(ln x)2 )
3- Dresser le tableau de variations de f
4- Montrer que si 𝑥0 est une racine de g alors on a :
2 2
𝑓(𝑥0 ) = √𝑥0 − arctan √ −1 𝑜𝑢 𝑓(𝑥0 ) = − arctan(ln 𝑥0 )
√𝑥0 1 + (ln 𝑥0 )²
On donne ∶ f(∝) ≃ 1,45 ; f(β) ≃ 1,48 et f(γ) ≃ 0,8
5- Déterminer l’équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 𝑥0 = 1 et
montrer que le point A(1 ;1) appartient à (C)

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422

𝑓(𝑥)
6- Calculer lim et en déduire une interprétation graphique du résultat
𝑥→+∞ 𝑥
7- Tracer la courbe (C) et la tangente (T)
Partie D :Soit D le domaine du plan limité par la courbe (C), l’axe des abscisses et
les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 2
1- Montrer que l’aire du domaine D est :
2
4√2 − 2 𝑑𝑥
𝐴= − 2 arctan (ln 2) + ∫
3 1 + (ln 𝑥)²
1
1 1
2- a) Démontrer que ∀𝑥𝜖[1; 2] 𝑜𝑛 𝑎 ∶ ≤ ≤1
1+(ln 2)² 1+(ln 𝑥)²
2 𝑑𝑥
b) Donner un encadrement de ∫1 1+(ln 𝑥)² à 10−3 près
−3
c) En déduire la valeur de A à 10 près
On donne √2 ≃ 1,414 , arctan(ln 2) ≃ 0,606 et ln 2 ≃ 0,693
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 2 :+++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur ]−1; +∞[ par ∶
x² + 2x + 3
f(x) = 2x ln(x + 1) +
x+1
Partie A :
On considère la fonction g définie sur ]−1; +∞[ par ∶
3x² + 4x − 1
g(x) = 2 ln(x + 1) +
(x + 1)²
1) Calculer la limite de g en -1 et en +∞
2) Etudier les variations de la fonction g
3) a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]−1; +∞[
b) Justifier que : 0,1 < 𝛼 < 0,2 ; (g(0,1) ≈ −0,28 et g(0,2) ≈ 0,3)
∀x ∈ ]−1, α[; g(x) < 0
4) En déduire que : {
∀x ∈ ]α; +∞[; g(x) > 0
Partie B :
1) Calculer la limite de f en -1 et en +∞
En déduire une interprétation graphique du résultat
2) Monter que ∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[; 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)
3) Etudier les variations de la fonction f

4) Montrer que f(α) = −2α + 3 +
(α+1)²
−1
5) Donner un encadrement de f(α) à 10 près et prouver que f(α) > 0
En déduire que f(x)> 0
6) Monter que la tangente (T) à (C) au point d’abscisses 1 a pour équation

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3 3
𝑦 = (2 ln 2 + ) 𝑥 +
2 2
𝑓(𝑥)
7) Calculer lim donner une interprétation graphique du résultat
𝑥→+∞ 𝑥
8) Tracer (C) et (T)
Partie C :On considère la fonction h définie sur ]−1; +∞[ par ∶
h(x) = (x 2 + 1) ln(x + 1) + 2x + 1
1) Montrer que h est une primitive de f
2) Calculer la limite de h en -1 et en +∞
En déduire les variations de la fonction h
3) Calculer l’aire du domaine du plan limité par la courbe (C) , l’axe des
abscisses et les droites d’équations x = 0 et x = 2
4) Construire la courbe (𝐶ℎ ) dans le même repère
5) a) Montrer que réalise une bijection de ]−1; +∞[ vers R
b) Construire la courbe (𝐶ℎ−1 ) dans le même repère
Partie D :Soit (S) l’application du plan dans lui-même définie par : 𝑧 ′ = 𝑧 + 1
1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (S)
2) Déterminer l’expression analytique de (S)
3) Déterminer l’image de (T) par (S)
4) Démontrer que l’image de f par (S) est la courbe (Γ) d’équation :
𝑥² + 2
𝑦 = 2(𝑥 + 1) ln 𝑥 +
𝑥
5) a) Montrer que 𝑓(𝑥 − 1) = 𝑦 . Que peut-on déduire
b) Construire (Γ) sans étudier
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 3 :+++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur 𝑅∗ par 𝑓(𝑥) = coth 𝑥 et (C) sa courbe
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Partie A :
1) calculer la limite de fonction f en 0 puis donner une interprétation graphique
du résultat
1+𝑒 −2𝑥
2) a) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅∗ ; 𝑓(𝑥) =
1−𝑒 −2𝑥
b) Calculer la limite de f en +∞ puis en déduire une interprétation graphique du
résultat
2
3) a) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅 ∗ ; 𝑓(𝑥) = 1 +
𝑒 2𝑥 −1
b) Calculer la limite de f en −∞ puis en déduire une interprétation graphique
du résultat
1
4) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅 ∗ ; 𝑓 ′ (𝑥) = −
(𝑠ℎ𝑥)²

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424

5) Dresser le tableau de variations de la fonction f


6) Monter que la tangente (T) à (C) au point d’abscisses ln 2 a pour
16 16 5
équation 𝑦= 𝑥− ln 2 +
9 9 3
7) Montrer que f est une fonction impaire
8) Construire la courbe (C) et (T)
9) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]0; +∞[
a) Montrer que h réalise une bijection de ]0; +∞[ vers un intervalle J que
l’on précisera
5
b) Montrer que ℎ−1 est dérivable en
3
5 9
c) Montrer que (ℎ−1 )′ ( ) =
3 16
d) Construire la courbe (𝐶ℎ−1 ) dans le même repère
Partie B :On considère la fonction g définie sur 𝑅 ∗ par g(x) = ln|𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 | et (Γ)
sa courbe représentative
1) Montrer que g est une primitive de f
2) a) Calculer la limite de g en ±∞
b) Calculer la limite de g en 0
En déduire une interprétation graphique du résultat
3) Calculer l’aire A du domaine du plan limité par la courbe (C), les droites
d’équations x = 1 et x = 2 et la droite d’équation y=1
4) Donner la valeur approchée de A à 10−2 près
5) a) Montrer que g(x) = x + ln|1 − e−2x |
b) Montrer que la droite (D) d’équation y=x est une asymptote à (Γ) en +∞
Etudier la position relative de (Γ) par rapport à (D)
6) Etudier les variations de la fonction g
7) a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet deux solutions
α ∈ ]−∞; 0[
α et β avec {
β ∈ ]0; +∞[
α ∈ ]−0,5; −0,4[
b) Justifier que : {
β ∈ ]0,4 ; 0,5[
g(x)
8) a) Calculer lim
x→−∞ x
b) En déduire que (Γ) admet une asymptote (D’) puis trouver son équation
9) Tracer la courbe (Γ) et ses asymptotes dans un autre repère
𝑥 = 𝑐ℎ 𝑥
Partie C :On considère par (H) la courbe d’équations paramétriques :{
𝑦 = 𝑠ℎ 𝑥
1) Montrer que (H) est une hyperbole dont on précisera son équation et ses
éléments caractéristiques
2) Soit (S) l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe :
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𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 + 1 − 𝑖
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (S)
b) Déterminer l’expression analytique de (S)
c) Déterminer l’image de (H) par (S) , préciser son équation et ses
éléments caractéristiques
d) Construire(H) et (H’) dans un autre repère
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 4 :+++++++++++++++++++++++++
1
On considère la fonction f définie sur ℝ ∖ {0 ; 1} par 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 ln|𝑥 − 1| et (C)
sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Partie A :Soit h la fonction définie ℝ ∖ {1} par h(x) = 2x − 1 − ln|x − 1|
1) Calculer la limite de h en 1 et en ±∞
2) Etudier les variations de la fonction h
3) a) Montrer que l’équation h(x)=0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]−∞; −1[
b) Justifier que : 0,3 < 𝛼 < 0,4 ; (h(0,3) ≈ −0,4 et h(0,4) ≈ 0,3)
∀x ∈ ]−∞, α[; h(x) < 0
4) En déduire que : {
∀x ∈ ]α; 1[ ∪ ]1; +∞[; h(x) > 0
Partie B :Soit g la fonction définie ℝ ∖ {1} par g(x) = x² − (x − 1) ln|x − 1|
1) Calculer la limite de h en 1 et en ±∞
2) Montrer que g ′ (x) = h(x)
3) Dresser le tableau de variations de la fonction g
4) a) Montrer que g(α) = −𝛼² + 3𝛼 − 1
b) Donner un encadrement à 10−1 près de g(α)
c) En déduire que g(α) < 0
5) a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet une solution unique 𝛽 ∈ ]𝛼; +∞[
b) Justifier que : 0,6 < 𝛽 < 0,7 ; (g(0,6) ≈ −0,007 et g(0,7) ≈ 0,13)
c) Calculer g(0)
d) En déduire le signe de la fonction g
Partie C :
1) Calculer la limite de f en 1
Interpréter graphiquement le résultat
2) Montrer que f est continue à gauche en 0 et discontinue à droite en 0
Que peut-on dire de f en 0
1
ex
3) Montrer que : f ′ (x) = g(x)
x2 (x−1)
4) Etudier les variations de la fonction f
1
β²
5) a) Montrer que : f(β) = eβ
β−1

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426

1
b) Donner un encadrement à 10−1 près de f(β). On donne 4,2 < 𝑒 𝛽 < 5,3
c) En déduire que f(β) < 0
6) Démontrer que la tangente (T) au point d’abscisse 2 pour équation :
√𝑒 √𝑒
𝑦 = (4 − ) 𝑥 − 8 −
4 4
6) Tracer (C) et (T)
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 5 :+++++++++++++++++++++++++
On considère par f la fonction définie par : f(x) = ln|ex − 2x | et (C) sa courbe
représentative dans le repère orthonormé (O, I, J)
1) Déterminer l’ensemble de définition de la fonction f
𝑒 𝑥
2) a) Montrer que : 𝑓(𝑥) = 𝑥 ln 2 + ln |( ) − 1|
2
b) Calculer la limite de f en −∞
c) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 ln 2 est asymptote à (C) en −∞
𝑒 −𝑥
3) a) Montrer que : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln |( ) − 1|
2
b) Calculer la limite de f en +∞
c) Montrer que la droite (D’) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (C) en +∞
𝑒 𝑥
(2) −ln 2
′ (𝑥)
4) a) Montrer que 𝑓 = 𝑒 𝑥
( ) −1
2
b) Etudier les variations de la fonction f
5) a) Montrer que l’équation f(x)=0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]0; +∞[
b) Vérifier que : 1,1 < 𝛼 < 1,2 ; (f(1,1) ≈ −0,15 et f(1,2) ≈ 0,02)
6) Démontrer que la tangente (T) au point d’abscisse 1 pour équation :
𝑒 − 2 ln 2 𝑒 − 2 ln 2
𝑦=( )𝑥 − + ln(𝑒 − 2)
𝑒−2 𝑒−2
7) Tracer (C) , (D) et (D’)
8) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]0; +∞[
a) Montrer que h réalise une bijection de ]0; +∞[ vers un intervalle J que
l’on précisera
b) Construire la courbe (𝐶ℎ−1 ) dans le même repère
9) On considère le tableau des valeurs approximatives :
x 𝛼 1,5 1,75 2 2,25 2,5 2,75 3
f(x) 0 0,5 0,9 1,2 1,5 1,9 2,2 2,5
a) Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 1,2
𝑒 2 −4
b) Montrer que (𝑓 −1 )′ (1,2) =
𝑒 2 −4 ln 2
1
10) Démontrer que la droite (AB) avec 𝐴(2 ln 2 ; 0) 𝑒𝑡 𝐵 (2; ) a pour équation :
2

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427

1 ln 2
𝑦= 𝑥−
4 − 4 ln 2 2 − 2ln 2
11) Sachant que la courbe (C) est au dessus de (AB) et au dessous de (T) sur
[𝛼; 2]. Soit A l’aire du domaine plan limité par (C) , l’axe des abscisses et les
droites d’équations 𝑥 = 𝛼 𝑒𝑡 𝑥 = 2
a) Montrer que :
2 2 2
1 ln 2 𝑒 − 2 ln 2 𝑒 − 2 ln 2
∫ ( 𝑥− ) 𝑑𝑥 ≤ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫ (( )𝑥 − + ln(𝑒 − 2)) 𝑑𝑥
𝛼 4 − 4 ln 2 2 − 2ln 2 𝛼 𝛼 𝑒−2 𝑒−2
b) Montrer que :
−𝛼² + 4𝛼 ln 2 4 − 8 ln 2 (𝑒 − ln 2)(−𝛼 2 + 2𝛼)
≤𝐴≤ + (2 − 𝛼) ln(𝑒 − 2)
8 − 8 ln 2 2(𝑒 − 2)
c) En déduire une valeur approchée de A à 10−1 près avec 𝛼 = 1,2
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 6 :+++++++++++++++++++++++++
2
On considère par f la fonction définie sur R par : f(x) = (1 − x)31−x + 2 − x et
(C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé (O, I, J)
Partie A :Soit h la fonction définie sur R par :
h(x) = −2x 3 ln 3 + 2x 2 ln 3 + 3x − 1
1) Etudier les variations de la fonction h ; on donne h’(-0,4)=0 et h’(1,1)=0
2) a) Démontrer que l’équation h(x)=0 admet trois solutions
α ∈ ]−∞; −0,4[
{ β ∈ ]−0,4; 1,1[
γ ∈ ]1,1; +∞[
b) Justifier que : −1 < 𝛼 < −0,9 ; 0,2 < 𝛽 < 0,3 𝑒𝑡 1,6 < 𝛾 < 1,7
c) En déduire le signe de h sur R
Partie B :Soit g la fonction définie sur R par :
2
g(x) = (2x 2 ln 3 − 2x ln 3 − 1)31−x − 1
1) Calculer la limite de g en ±∞
2) a) Montrer que g ′ (x) = h(x)(2 ln 3)31−x²
b) Dresser le tableau de variations de la fonction g
On donne g(α) ≈ 2,4 ; g(β) ≈ −4,9 et g(γ) ≈ −0,8
3) a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet deux solutions
x1 ∈ ]−∞; α[ et x2 ∈ ]α; β[
b) Justifier que : −1,8 < x1 < −1,7 𝑒𝑡 − 0,5 < x2 < −0,4
4) Construire la courbe (Γ) de g
∀x ∈ ]−∞, x1 [ ∪ ]x2 ; +∞[; g(x) > 0
5) En déduire que : {
∀x ∈ ]x1 ; x2 [; g(x) < 0
Partie C :
1) Calculer la limite de f en ±∞
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428

2) a) Montrer que f ′ (x) = g(x)


b) Dresser le tableau de variations de la fonction g
1−𝛿
3) Démontrer que si 𝛿 est une racine de g alors 𝑓(𝛿) = +2−𝛿
2𝛿 2 ln 3−2𝛿 ln 𝛿−1
4) a) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2 − 𝑥 est asymptote à (C)
b) Etudier la position relative de (D) par rapport à (C)
5) Monter que la tangente (T) à (C) au point d’abscisses 1 a pour équation
𝑦 = −2𝑥 + 3
6) a) Montrer que l’équation f(x)=0 admet deux solutions x3 ∈ ]x2 ; +∞[
b) Justifier que : 1,95 < x3 < 1,96
7) Tracer la courbe (C), (T) et la droite (D). On donne f(x1 ) ≈ 5,9 et f(x2 ) ≈ 4
8) Soit i la restriction de f à l’intervalle [0; +∞[
a) Montrer que i réalise une bijection de [0; +∞[ vers un intervalle J
que l’on précisera
b) Construire la courbe (𝐶𝑖 −1 ) dans le même repère
c) Calculer f(0)
d) Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 5
1
e) Montrer que (𝑓 −1 )′ (5) = −
4
Partie D :Soit (S) l’application du plan dans lui-même définie par : 𝑧 ′ = 𝑧 + 2
1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (S)
2) Déterminer l’expression analytique de (S)
3) Déterminer l’image de (T) par (S)
4) Démontrer que l’image de f par (S) est la courbe (𝐶′) d’équation :
𝑦 = (−1 − x)3−(x+1)(x+3) − x
5) a) Montrer que 𝑓(𝑥 + 2) = 𝑦
b) Construire (C′) sans étudier et expliquer la construction
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 7 :+++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie sur R par :𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 (1 − 𝑥 3 )
Partie A :
1) Soit g la fonction définie sur R par : g(x) = x 3 − 3x² − 1
a)Etudier le sens de variations de G
b) Déterminer les limites de g en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
c)Dresser le tableau de variations de g
2)a)Démontrer que l’équation g(x)=0 admet une solution unique α
Vérifier la double inégalité 3,10 < 𝛼 < 3,11
b) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs de x
Partie B :
1) a)Déterminer la fonction dérivée f’ de f
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429

Vérifier que f’(x) a le même signe que g(x)pour tout réel x


b) Déterminer les limites de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
c) Dresser le tableau de variations de f
2) Démontrer que 𝑓(𝛼) = −3𝛼²𝑒 −𝛼
A partir de l’encadrement de α donné dans la question 2)a) de la partie A, donner
un encadrement de f(α) ,( on détaillera soigneusement les calculs effectués)
3) On appelle C la courbe représentative de f dans un repère orthonormé
(unité graphique : 2cm) et ∆ la tangente à C au point d’abscisse 0
a) Etudier le sens de variations de la fonction h définie sur [0; 1] par :
ℎ(𝑥) = 𝑒 −𝑥 (𝑥 2 + 𝑥 + 1)
b) En déduire que ℎ(𝑥) ≥ 1 pour tout 𝑥 ∈ [0; 1]
c) Démontrer que C est au dessus de ∆ sur l′ intervalle[0; 1]
d) Vérifier que le point de C d’abscisse 1,5 est au dessous du point de ∆
de même abscisse
4) Tracer C et ∆
5) a)Montrer qu’il existe de s nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 que l’on déterminera,
tels que la fonction F définie sur R par : 𝐹(𝑥) = 𝑒 −𝑥 (𝑥 3 + 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐) est une
primitive de f.
b) Calculer l’aire de la partie D du plan comprise entre C, l’axe des abscisses et les
droites d’équations x=0 et x=1
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 8 :+++++++++++++++++++++++++
x
f(x) = x x si x > 0
Soit f la fonction définie sur [0; +∞[ par :{ et (C) sa courbe
f(0) = 0
représentative dans un repère orthonormé. Unité graphique 4cm
Partie A :Soit h la fonction définie sur [0; +∞[ par : ℎ(𝑥) = 2𝑥 ln 𝑥 + 𝑥 − 1
1) Etudier les variations de h
2) Calculer h(1) et en déduire le signe de h
1
Partie B :Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par : g(x) = (ln x)² + ln x +
x
1) Calculer la limite de g en 0 et en +∞
h(x)
2) a) Montrer que g ′ (x) =

b) Dresser le tableau de variations de g
c) En déduire le signe de g
3) Tracer la courbe représentative de g dans un repère orthonormé (O, I, J)
Partie C :
𝑥 ln 𝑥
1) Montrer que 𝑓(𝑥) = 𝑒 (𝑒 ) ln 𝑥

2) a) Calculer la limite de f +∞
b) Etudier la dérivabilité de f en 0
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430

En déduire une interprétation graphique du résultat


x−1
3) a) Montrer que f ′ (x) = g(x)x x(1+x ) oubien f ′ (x) = g(x)f(x)x x
b) Dresser le tableau de variations de f
f(x)
4) a) Calculer lim
x→+∞ x
b) Interpréter graphiquement le résultat
5) Monter que la tangente (T) à (C) au point d’abscisses 1 a pour
équation 𝑦 = 𝑥
6) Montrer que ∀𝑥 ∈ [0; 1]; 𝑓(𝑥) ∈ [0; 1]
7) Construire la courbe (C) et la tangente (T) dans le même repère
8) Soit i la restriction de f à l’intervalle [0; +∞[
a) Montrer que i réalise une bijection de [0; +∞[ vers [0; +∞[
b) Calculer f(2)
c) Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 16
1
d) Montrer que (𝑓 −1 )′ (16) = (8
ln 2)2 +64 ln 2+32
e) Construire la courbe (𝐶𝑖 −1 ) dans le même repère
Partie D :
3 4
1) Démontrer que la droite (OB) avec 𝐵 ( ; 2) a pour équation : 𝑦 = 𝑥
2 3
2) Sachant que la courbe (C) est au dessous de (OB) et au dessus de (T) sur
3
[0; ]. Soit A l’aire du domaine plan limité par (C), l’axe des abscisses et les
2
3
droites d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 =
2
3 3 3
4
a) Montrer que : ∫02 𝑥𝑑𝑥 ≤ ∫02 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝛼2 3
𝑥𝑑𝑥
9 3
b) Montrer que : ≤ 𝐴 ≤
8 2
c) En déduire une valeur approchée de A à 10−1 près en cm²
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 9 :+++++++++++++++++++++++++
𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1 + 𝑥²𝑒 𝑥+1 𝑠𝑖 𝑥 < −1
2𝜋
Soit f la fonction définie sur par :{𝑓(𝑥) = 2 cos 𝜋𝑥 sin 𝑥 𝑠𝑖 − 1 ≤ 𝑥 ≤ 1
2
2𝑥
𝑓(𝑥) = + 𝑥 ln|𝑥 − 2| 𝑠𝑖 𝑥 > 1
𝑥−2
et (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé. Unité graphique
2cm
Partie A :Soit g la fonction définie sur ]−∞; −1[ par : g(x) = 2 + (2x + x 2 )ex+1
1) Etudier les variations de g sur l’intervalle ]−∞; −1[
2) En déduire le signe de g
Partie B :Soit h la fonction définie sur ]1; 2[ ∪ ]2; +∞[ par :

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431

𝑥² − 2𝑥 − 4
ℎ(𝑥) = + ln|𝑥 − 2|
(𝑥 − 2)²
1) Etudier les variations de h sur l’intervalle ]1; 2[ ∪ ]2; +∞[
2) a) Démontrer que l’équation h(x)=0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]2; +∞[
b) Vérifier que 3,1 < 𝛼 < 3,2 ; (ℎ(3,1) ≈ −0,39 𝑒𝑡 ℎ(3,2) ≈ 0,07)
3) En déduire le signe h
Partie C :
1) Déterminer le domaine de définition de la fonction f
2) Etudier la continuité de f aux points d’abscisses -1 et 1
3) a) Démontrer que ∀x ∈ ]−∞; −1[; f ′ (x) = g(x)
b) Démontrer que ∀x ∈ ]1; 2[ ∪ ]2; +∞[; f ′ (x) = h(x)
4) Etudier les variations de la fonction de f
14α−20
5) a) Démontrer que f(α) = −α − 6 −
(α−2)²
b) A partir de l’encadrement de α donné dans la question 2)b) de la partie B,
donner un encadrement de f(α) à 10−1 près, (on détaillera soigneusement les
calculs effectués)
6) a) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 1 est asymptote à (C) en −∞
b) Préciser la position relative de (D) par rapport à (C)
7) Déterminer une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 3
8) Construire la courbe (C) et les droites (D) et (T)
9) Soit (∆) le domaine du plan délimité par (C), l’axe des abscisses et les droites
3
d’équations x = −2 et x =
2
Calculer l’aire A du domaine (∆) en cm²
++++++++++++++++++++++++PROBLEME10:+++++++++++++++++++++++++
Dans ce problème les nombres ∝ ; 𝛽 ; 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont à utilisés dans tout
l’exercice
PARTIE A : On considère le nombre entier naturel 𝑁 = 5∝ × 119𝛽
1) Déterminer ∝ 𝑒𝑡 𝛽 sachant que la somme des diviseurs de N est égale à
3720 ,
2) On considère par 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres entiers naturels ayant pour PGCD "𝑑"
et pour PPCM "𝑚 " tel que (𝑆) ∶ 𝑎² + 𝑏² = 𝑚² − 𝑁 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 > 𝑏
a) Déterminer tous les entiers naturels dont le carré divise N
b) Dresser la liste de tous les diviseurs de 120
c) Résoudre dans N² l’équation (S)
3) On considère par (E) l’équation définie par : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑁
a) Déterminer une solution particulière de l’équation (E’) : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 5

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432

b) Résoudre dans Z² l’équation (E’)


c) En déduire les solutions de l’équations (E)
d) En 2015 ; pour assister au mariage de Monsieur DAOUDA, les élèves
du Groupe Scolaire l’Avenir ont payé solidairement 20Gnf par
garçons et 15Gnf par fille qui donnent une somme de 2975Gnf
Quel est le nombre de garçons et de filles qui ont assisté Monsieur DAOUDA ?
PARTIE B : On considère les nombres complexes :
1
z1 = (∝ −1) + iβ et z2 = (a − ib)
5
1) Déterminer de deux façons différentes les racines carrées de 𝑧1
𝜋 𝜋
En déduire les valeurs exactes de cos 𝑒𝑡 sin
8 8
2) Déterminer l’entier naturel n telsque :
a) 𝑧1 𝑛 soit un nombre réel
b) 𝑧1 𝑛 soit un nombre imaginaire pur
3) Déterminer et construire l’ensemble (D) des points M du plan tels que
𝐴(𝑧1 ) ; 𝐵(𝑧2 ) 𝑒𝑡 𝑀(𝑍) soient alignés
4) On considère l’application f du plan dans lui-même d’écriture complexe :
𝑧 ′ = (√3 + 𝑖)𝑧 + 2𝑖√3
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de f
b) Déterminer l’expression analytique de f
c) Déterminer l’image de la droite (D) par f
d) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de 𝑓 −1
5) On considère dans C l’équation (E) définie par :
Z 3 − 3(3 + i)Z² + (37 + 18i)Z − 23 − 39i = 0
a) Vérifier que 1 + 𝑖 est une racine de (E)
b) Déterminer le polynôme 𝑄(𝑍) tels que : (𝑍 − 1 − 𝑖)𝑄(𝑍) = 0
c) Résoudre dans C l’équation (E)
6) On considère par A, B et C les points d’affixes respectives
1 + i ; 4 − 3i et 4 + 5i
𝑍𝐵 −𝑍𝐴
a) Calculer
𝑍𝐶 −𝑍𝐴
b) Donner une interprétation graphique du résultat
PARTIE C: On considère le point D le point d’affixe −4√3 + 4 + 𝑖
𝐷 𝐵 𝐶
1) Déterminer les coordonnées du point G=bar
1 1 1
2) Soit 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐷² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶²
a) Montrer que 𝑓(𝑀) = 3𝑀𝐺² + 64

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433

b) Soit k un nombre réel. Déterminer et discuter suivant les valeurs de k,


l’ensemble (Γ) des points M du plan tels que : f(M) = k
c) Déterminer k pour que (Γ) contienne le point D
[𝐵𝐶]
d) Déterminer k pour que (Γ) contienne le point 𝐷′ =
2
e) Déterminer et construire (Γ) tels que f(M) = 68 et donner son équation
3) Déterminer l’ensemble des points M du pan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐵 𝑀𝐶 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
𝑀𝐷 ‖ = ‖𝐴𝐵
++++++++++++++++++++++++PROBLEME11:+++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur ℝ ∖ {2} par :
f(x) = 2x²e−x²+1 + x si x ≤ 0
{ x ln x −x et (C) sa courbe représentative dans un repère
f(x) = e si x > 0
x−2
‖i‖ = 2cm
orthogonal, unité graphique :{
‖j‖ = 10cm
Partie A :Soit g la fonction définie sur ]−∞; 0] par g(x) = 4x(1 − x 2 )e−x²+1 + 1
1) Etudier les variations de g
√5+√17
√5+√17 √5−√17
g (− ) ≈ 3,1
2
On donne − ≈ −1,5 ; − ≈ −0,5 et {
2 2 √5−√17
g (− ) ≈ −2,2
2
2) a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet deux solutions α ∈
]−1,5; −0,5[ et
β ∈ ]−0,5; 0[
b) Justifier que : −0,9 < α < −0,8 𝑒𝑡 − 0,1 < β < 0
c) En déduire la signe de g
2+2𝑥−3𝑥²
Partie B :Soit j la fonction définie sur ]0; +∞] par 𝑗(𝑥) = −2 ln 𝑥 +
𝑥²
1) Calculer la limite de j en 0 et en +∞
2) Calculer la dérivée de j puis étudier ses variations
3) a) Montrer que l’équation j(x)=0 admet une solution δ ∈ ]0; +∞]
b) Justifier que : 1,1 < δ < 1,2
∀𝑥 ∈ ]0; 𝛿[; 𝑗(𝑥) > 0
c) En déduire que :{
∀𝑥 ∈ ]𝛿; +∞[; 𝑗(𝑥) < 0
Partie C :Soit i la fonction définie sur ]0; +∞[ par
2
𝑖(𝑥) = −2(𝑥 − 1) ln 𝑥 − 𝑥 + 3 −
𝑥
1) Calculer la limite de i en 0 et en +∞
2) a) Montrer que : 𝑖 ′ (𝑥) = 𝑗(𝑥)
b) Dresser le tableau de variations de i

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434

2 2
3) a) Montrer que 𝑖(𝛿) = 2𝛿 − 2 − +
𝛿 𝛿²
b) A partir de l’encadrement de 𝛿 donné dans la question 3)b) de la partie B,
donner un encadrement de i(𝛿) à 10−1 près, ( on détaillera soigneusement les
calculs effectués)
4) a) Montrer que l’équation i(x)=0 admet une solution γ ∈ ]𝛿; +∞]
b) Justifier que : 1,3 < γ < 1,4
c) Calculer i(1)
∀x ∈ ]0; 1[ ∪ ]γ; +∞[; i(x) > 0
d) En déduire que :{
∀x ∈ ]1; γ[; i(x) < 0
Partie D :Soit h la fonction définie sur ]0; +∞[ par
h(x) = x − 2 + (−x² + 2x − 2) ln x
1) Calculer la limite de h en 0 et en +∞
2) a) Montrer que : ℎ′ (𝑥) = 𝑖(𝑥)
b) Dresser le tableau de variations de h
1 1 1
3) a) Montrer que h(γ) = γ² − γ −
2 2 γ
b) Donner un encadrement de h(𝛾) à 10−1 près,
4) a) Montrer que l’équation h(x)=0 admet une solution λ ∈ ]0; 1[
b) Justifier que : 0,3 < λ < 0,4
∀x ∈ ]0; λ[; h(x) > 0
c) En déduire que :{
∀x ∈ ]λ; +∞[; h(x) < 0
Partie E :
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0
En déduire la nature des demi-tangentes
2) a) Calculer la limite de f en −∞
b) Calculer la limite de f en +∞, puis en déduire une interprétation
graphique du résultat
c) Calculer la limite de f en 2
3) a) Démontrer que ∀x ∈ ]−∞; 0[; f ′ (x) = g(x)
e−x
b) Démontrer que ∀x ∈ ]0; 2[ ∪ ]2; +∞[; f ′ (x) = h(x)
(x−2)²
c) Dresser le tableau de variations de f
𝑥0
4) a) Montrer que si 𝑥0 est une racine de g alors : 𝑓(𝑥0 ) = 𝑥0 −
2(1−𝑥0 2 )
b) Donner un encadrement à 10−1 près de 𝑓(𝛼) 𝑒𝑡 𝑓(𝛽)
𝜆
c) Montrer que : 𝑓(𝜆) = 𝑒 −𝜆
𝜆²−2𝜆+2
5) a) Montrer que l’équation f(x)=0 admet deux solutions
x1 ∈ ]α; β[ et x2 ∈ ]β; 0[
b) Justifier que : −1,5 < x1 < −1,4 𝑒𝑡 − 0,2 < x2 < −0,1
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435

c) Calculer f(1)
6) a) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (C) en −∞
b) Etudier la position relative de (D) par rapport à (C)
7) Monter que la tangente (T) à (C) au point d’abscisses 1 a pour équation
1 1
𝑦=− 𝑥+
𝑒 𝑒
8) Tracer la courbe (C), la droite (D) et la tangente (T)
α ≈ −0,9 β ≈ −0,1 γ ≈ 0,3
On donne { ; { et {
f(α) ≈ 1,1 f(β) ≈ −0,1 f(γ) ≈ 0,1
9) Soit l la restriction de f à l’intervalle ]2; +∞[
a) Montrer que l réalise une bijection de ]2; +∞[ vers un intervalle que
l’on précisera
b) Calculer f(1)
c) Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 0
d) Montrer que (𝑓 −1 )′ (0) = −𝑒
e) Construire la courbe (𝐶𝑙−1 ) dans le même repère
++++++++++++++++++++++++PROBLEME12:+++++++++++++++++++++++++
Soit D une droite affine, munie d’un repère normé(𝑂, 𝑖 ), et soit A et B deux
points de D, d’abscisses respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 . On désigne par 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 deux nombres
réels dont la somme est égale à 1, par G le barycentre de A et B affectés de
coefficients respectifs 𝛼 𝑒𝑡 𝛽, par 𝑓 l’application de D dans R qui à tout point M
de D, associe le nombre réel : f(M) = αMA² + βMB²
1) Exprimer 𝑓(𝐺) au moyen de 𝑓(𝑂) 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑂𝐺²
Calculer, en fonction de, 𝑏, 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 , 𝑓(𝑂) l′ abscisse g de G, puis f(G) et vérifier
que f(G) ne dépend que de 𝑎 − 𝑏, 𝛼 𝑒𝑡 𝛽
2) On suppose maintenant 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 positifs. Soit X la variable aléatoire
prenant les valeurs 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 avec les probabilités respectives 𝛼 𝑒𝑡 𝛽
a) Calculer l’espérance mathématique E(X) de X , ainsi que l’espérance
mathématique 𝐸(𝑋 2 )𝑑𝑒 𝑋²
b) Montrer que la variance de X est égale à 𝑓(𝐺)
c) Un joueur lance un dé non pipé dont les faces sont numérotées de 1 à 6. Si le
chiffre obtenu est pair, ou divisible par 3, il gagne 40 francs. Soit X le gain de ce
joueur, Calculer l’espérance mathématique de X, sa variance et son écart type
++++++++++++++++++++++++PROBLEME13:+++++++++++++++++++++++++
Ce problème contient trois parties A, B et C. Les parties B et C sont indépendantes
Le plan est rapporté à un repère (O; u
⃗; v⃗ ) , l’unité graphique étant 1 cm
PARTIE A :

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436

On considère la fonction f définie sur [0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4√𝑥 + 4


1) a) Etudier la dérivabilité de f en 0. En déduire une interprétation géométrique
b) Etudier les variations de f
c) Tracer (C) la courbe représentative dans le repère (O; u ⃗ ). On utilisera la
⃗; v
feuille de papier millimétré dans le sens horizontal. On placera l’axe OY à 3cm du
bord gauche de la feuille et l’axe OX à 3cm du bas de la feuille
2) a) Soit g la restriction de f à l’intervalle [4; +∞[
Démontrer que g est une bijection de [4; +∞[ vers [0; +∞[ et que son application
reciproque g −1 est définie sur [4; +∞[ par : g −1 (x) = x + 4√x + 4
b) Tracer la courbe représentative (C’) de g −1 dans le même repère que
(C) . On note (H) la courbe (𝐶) ∪ (𝐶 ′ )
3) Soit (E) la courbe d’équation : 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥𝑦 − 8𝑥 − 8𝑦 + 16 = 0 dans le
repère (O; u ⃗; v⃗)
a) Démontrer que pour tous les réels x et y positifs, on a :
𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥𝑦 − 8𝑥 − 8𝑦 + 16 = 0 ⇔ [𝑦 − 𝑓(𝑥)] × [𝑦 − g −1 (𝑥)] = 0.
En déduire que (H)=(E)
b) Démonter que si un point M(a ; b) appartient à (E) , alors le point M’(b ; a)
appartient également à (E)
En déduire que la courbe (E) admet un axe de symétrie. Préciser cet axe
4) Calculer l’aire de la partie du plan délimitée par la courbe (C), l’axe
des abscisses et l’axe des ordonnées
PARTIE B :
1) Soit m un réel appartenant à ]−2; 2[
a) Soit les points 𝐴𝑚 de coordonnées (2 + 𝑚; 0) et 𝐵𝑚 de coordonnées
(0; 2 − 𝑚)
Ecrire une équation de la droite (𝐷𝑚 ) passant par les points 𝐴𝑚 et 𝐵𝑚
b) Soit (∆𝑚 ) la droite d’équation 𝑥 − 𝑦 − 2𝑚 = 0
Démontrer que le point d’intersection 𝑇𝑚 des droites (𝐷𝑚 ) et (∆𝑚 ) a pour
1 1
coordonnées ( (2 + 𝑚)2 ; (2 − 𝑚)2 )
4 4
c) Démontrer que (𝐷𝑚 ) est tangente à (C) en 𝑇𝑚
2) Soit 𝐻𝑚 le projeté orthogonal de 𝑇𝑚 sur la droite (𝛿) d’équation : 𝑦 = 𝑥
a) Démontrer que 𝐻𝑚 a pour coordonnée (𝑚, −𝑚)
b) Soit F le point de coordonnée (2 ; 2)
Démontrer que le quadrilatère 𝐴𝑚 𝐻𝑚 𝐵𝑚 𝐹 est un carré pour tout m appartenant
]−2; 2[
1
c) Pour 𝑚 = ; placer le 𝑇𝑚 ; tracer les droites (𝐷𝑚 ), (∆𝑚 ) et le carré
2
𝐴𝑚 𝐻𝑚 𝐵𝑚 𝐹
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437

PARTIE C :
1) Soit M un point d’affixe z
𝑧−𝑖𝑧
a) Démontrer que le point H d’affixe le projeté orthogonal de 𝑀 sur la
2
droite (𝛿) d’équation :
𝑧−𝑖𝑧
b) Démontrer que la distance de M à la droite (𝛿) est égale à | |
2
2) a) Démontrer l’ensemble des points M d’affixe telle que
𝑧−𝑖𝑧
| | = |𝑧 − (2 + 2𝑖)| est la courbe (E)
2
b) Interpréter géométriquement ce résultat
En déduire la nature de la courbe (E)
En donner deux éléments caractéristiques
++++++++++++++++++++++++PROBLEME14:+++++++++++++++++++++++++
Le plan est rapporté à un repère orthogonal (O, I, J)
L’unité graphique est 4cm sur l’axe des abscisses et 2cm sur l’axe des ordonnées
Partie A : Soit f une fonction définie sur R par : 𝑓(𝑥) = (2 + cos 𝑥)𝑒 1−𝑥
On note (C) sa courbe représentative dans le repère (O, I, J)
1) Montrer que pour tout x de R ; 𝑓(𝑥) > 0
𝜋
2) a) Montrer que pour tout x de R : √2 cos (𝑥 − ) = cos 𝑥 + sin 𝑥
4
b) En déduire que pour tout x de R : 2 + cos 𝑥 + sin 𝑥 > 0
c) Montrer que f est strictement décroissante sur R
3) a) Montrer que pour tout x de R : 𝑒 1−𝑥 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 3𝑒 1−𝑥
b) En déduire les limites de f en −∞ et en + ∞
c) Interpréter graphiquement le résultat en +∞
4) a) Montrer que sur l’intervalle [0; π], l’équation f(x) = 3 admet une
solution unique 𝛼
b) Donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 10−2
5) Représenter la courbe (C) sur [0; 4]
Partie B :On veut calculer l’aire A, exprimée en unité d’aire, du domaine limité par
la courbe (C), l’axe des abscisses, l’axe des ordonnées et la droite d’équation 𝑥 =
1
1
1) Montrer que : 𝐴 = 2𝑒 − 2 + ∫0 cos 𝑡 𝑒 1−𝑡 𝑑𝑡
1 1
2) On pose 𝐼 = ∫0 cos 𝑡 𝑒 1−𝑡 𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝐽 = ∫0 sin 𝑡 𝑒 1−𝑡 𝑑𝑡
a) A l’aide de deux intégrations par parties, montrer que :
I = − cos 1 + e − J et J = − sin 1 + I
b) En déduire la valeur de I

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438

3) Déterminer la valeur exacte de A en unité d’aire, puis donner une valeur


approchée de A à 10−2 près par défaut
sin x
Partie C :Soit h la fonction définie sur R par : h(x) = −1 −
2+cos x
1) a) Montrer que la fonction h admet une primitive sur R
b) Calculer la primitive H de la fonction h qui prend en 0 la valeur (1 + ln 3)
2) a) Déterminer ln(𝑓(𝑥)) pour tout x de R
b) Etudier le sens de variation de H
c) Déterminer le tableau de variation de H
3) On appelle Γ la courbe représentative de la fonction définie sur R par :
𝑥 ↦ 1 − 𝑥 + ln(2 + cos 𝑥) ; (on ne demande pas de représenter Γ). On
appelle (∆) la droite d’équation : 𝑦 = 1 − 𝑥
a) Etudier la position relative de Γ et de (∆)
b) Déterminer les abscisses des points communs à Γ et (∆)
4) a) Etablir une équation de la tangente T à Γ au point d’abscisse 0
b) Etudier la position relative de Γ et de T
5) Montrer que la courbe Γ est contenue dans une bande du plan limité par
deux droites parallèles dont on donnera les équations
++++++++++++++++++++++++PROBLEME15:+++++++++++++++++++++++++
Partie A :Soit la fonction 𝜑 définie sur R par : 𝜑(𝑥) = 𝑒 𝑥 + 𝑥 + 1
1) Etudier le sens de variation de la fonction 𝜑 et ses limites 𝑒𝑛 − ∞ et en +∞
2) Démontrer que l’équation 𝜑(𝑥) = 0 admet une solution notée α appartient
à l’intervalle[−1,28; −1,27]
3) En déduire le signe de 𝜑(x) sur R
𝑥𝑒 𝑥
Partie B :Soit f la fonction définie par 𝑓(𝑥) = et C sa courbe représentative
𝑒 𝑥 +1
dans un repère orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗) (unité graphique : 4cm)
𝑒 𝑥 𝜑(𝑥)
1) Montrer que 𝑓(𝑥) = . En déduire le sens de variation de f
(𝑒 𝑥 +1)²
2) Montrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼 + 1 et en déduire un encadrement de 𝑓(𝛼)
3) Soit (T) la tangente à (C) au point d’abscisse 0. Donner une équation de (T) et
étudier la position de (C) par rapport à (T)
4) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞
Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (C) et étudier la
position de (C) par rapport à (D)
5) Faire le tableau de variation de f
6) Tracer sur un même graphique (C) (T) et (D), la figure demandée fera apparaitre
les points de (C) dont les abscisses appartiennent à [−2; 4]
Partie C :On considère la fonction g définie sur [0; 1] par : g(x) = ln(1 + ex )
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439

On note (C’) la courbe représentative de g dans le repère


(𝑂, 𝑖, 𝑗), I le point défin par
⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 = 𝑖, A le point d’abscisse 0 de (C’) et B son point d’abscisse 1
1) Etudier brièvement les variations de g
2) Donner une équation de la tangente en A à (C’)
3) On note P le point d’intersection de cette tangente avec le segment [𝐼𝐵]
Calculer les aires des trapèzes OIPA et OIBA
4) On admet que la courbe (C’) est située entre les segments [𝐴𝑃] et [𝐴𝐵]
1 1
Montrer alors que : ln 2 + ≤ ∫0 g(x)dx ≤ ln √2(1 + e)
4
5) Au moyen d’une intégration par parties , justifier que :
1 1
∫ f(x)dx = ln(1 + 𝑒) − ∫ g(x)dx
0 0
1
6) En déduire un encadrement de ∫0 f(x)dx
++++++++++++++++++++++++PROBLEME16:+++++++++++++++++++++++++
Partie A :On considère la fonction g définie sur R par : g(x) = ex + x − 5
1) Etudier le sens de variation de g (on ne demande pas de déterminer les
limites de g ni de construire sa courbe représentative)
2) Calculer g(0) et g(2)
Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet sur R une unique solution 𝛼
3) Justifier l’encadrement 1,30 ≤ 𝛼 ≤ 1,31
Partie B :Soit f la fonction définie sur ]−∞; 5[ par f(x) = ln(5 − x)
1) Etudier le sens de variation de f et préciser ses limites en 5 et en −∞
2) Vérifier l’égalité : 𝑓(𝛼) = 𝛼
1
3) Montrer que, pour tout nombre réel x de l’intervalle [0; 3], |𝑓 ′ (𝑥)| ≤
2
En déduire que, pour tout nombre réel x de l’intervalle [0; 3],
1
|𝑓(𝑥) − 𝛼| ≤ |𝑥 − 𝛼|
2
4) a) Montrer si 0 ≤ 𝑥 ≤ 3 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 0 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 3
𝑢0 = 1
b) On construit une suite (𝑢𝑛 ) d’élément de [0; 3] en posant {
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
1
Montrer qu’on a : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼| pour tout n
2
En déduire que , pour tout entier naturel n,
1 1
|un − α| ≤ n |u0 − α| puis que |un − α| ≤ n+1
2 2
c) Donner une valeur décimale approchée de 𝑢9 à 10−3 près
Montrer que |u9 − α| ≤ 10−3

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440

Partie C :Dans un plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖, 𝑗)(unité graphique :
1cm).On désigne par (C) la courbe représentative de la fonction f . Tracer la
courbe (C)
Hachurer la partie du plan formée des points de coordonnées (x, y) tels que :
𝛼≤𝑥≤4
{ On note (∆) cette partie
0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑓(𝑥)
𝑥 5
1) En remarquant que : pour 𝑥 ≠ 5: =1+
𝑥−5 𝑥−5
4 𝑥
Justifier ∫𝛼 𝑑𝑥 = 4 − 6𝛼
𝑥−5
2) Montrer que l’aire A de la partie (∆) est, en cm², donnée par : 𝐴 =
−𝛼² + 6𝛼 − 4
On pourra utiliser une intégration par parties
++++++++++++++++++++++++PROBLEME17:+++++++++++++++++++++++++
On considère la fonction f définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1 − 𝑥𝑒 𝑥−1 et (C) sa
courbe représentative
Partie A :
1
1) Calculer les limites de f en −∞ et en +∞ (on pourra écrire 𝑥𝑒 𝑥−1 = 𝑥𝑒 𝑥 )
𝑒
2) Démontrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2x + 1 est asymptote de f en
−∞ et péciser la position relative de (C) par rapport à la droite (D)
3) a) Calculer la dérivée f’ et la dérivée seconde f’’ de la fonction f
b) Dresser le tableau de variations de la fonction f’ en précisant la limite
de la fonction ‘ en −∞
c) Calculer f’(1) et en déduire le signe de f’(x) pour tout réel x
d) Dresser le tableau de variations de la fonction f
4) Soit I l’intervalle[1,9; 2]. Démontrer que, sur I l’équation f(x)=0a une solution
unique α
5) Tracer (C) et la droite (D) (unité graphique : 2cm)
Partie B :On considère la fonction g déinie sur l’intervalle I par :
1
g(x) = 1 + ln (2 + )
x
1) Démontrer que sur I, l’équation f(x)=0 est équivaut à l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥
2) Etudier le sens de variation de g sur I et démontrer que pour tout x
appartenat à I, g(x) appartient à I
1
3) Démontrer que pour tout x de l’intervalle I ; |g ′ (x)| ≤
9
u0 = 2
4) Soit (𝑢𝑛 ) la suite de nombres réels définie par : {
un+1 = g(un )
On déduit de la question B.2 que tous les termes de cette suite
appartiennent à l’intervalle I. On ne demande de le démontrer
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441

1
a) Démontrer que pour tout n de N ; |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
9
b) En déduire en raisonnant par récurrence que : pour tout n de N ;
1 1
|𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 𝑛 ×
9 10
c) En déduire que la suite (𝑢𝑛 ) converge et préciser sa limite
Partie C

1) En intégrant par parties, calculer l’intégrale 𝐽 = ∫1 𝑥𝑒 𝑥−1 𝑑𝑥
2) a) Détermnier en unité d’aiers, l’aire A de la portion limitée par la courbe
(C), l’axe des abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 =∝
1
b) Démontrer qu’on peut écrire 𝐴 = (∝ −1) (∝ − )

++++++++++++++++++++++++PROBLEME18:+++++++++++++++++++++++++
x²−1+ln|x|
On considère la fonction f définie par : f(x) = et (C) sa courbe
x−ln|x|
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Partie A : Soit l la fonction définie sur R∗ par l(x) = x − ln|x|
1) a) Calculer la limite de l en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de l en 0. En déduire une interpretation graphique du résultat
2) a) Montrer que l’équation l(x) = 0 admet une solution ∝∈ ]−∞; 0[
b) Justifier que :−0,6 <∝< −0,5 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙(−0,6) ≈ −0,09 et l(−0,5) ≈ 0,2
c) En déduire le signe de l
6x²−4x−1
PARTIE B : Soit i la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par i(x) = − 4 ln|x|
x
1) a) Calculer la limite de i en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de i en 0
2) Etudier les variations de la fonction i
3) a) Montrer que l’équation i(x) = 0 admet deux solutions β ∈ ]−∞; 0[ et γ ∈ ]0; +∞[
b) Justifier que : −0,4 < 𝛽 < −0,3 𝑒𝑡 0,6 < 𝛾 < 0,7
∀x ∈ ]−∞; β[ ∪ ]0; γ[ ; i(x) < 0
c) En déduire que : {
∀x ∈ ]β; 0[ ∪ ]γ; +∞[; i(x) > 0
PARTIE C : Soit h la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par
h(x) = 3x² + 1 − (4x + 1) ln|x|
1) Calculer la limite de h en +∞ ; −∞ et en 0
2) a) Montrer que h′ (x) = i(x)
b) Dresser le tableau de variations de h
3) a) Montrer que si a est la solution de l’équation i(x) = 0 alors
5 1
h(a) = −3a² + a + 3 +
2 4a
b) Donner un encadrement à 10−1 près de h(β) et h(γ)
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442

4) En déduire que h(x) > 0


PARTIE D :
Soit g la fonction définie sur ℝ par g(x) = x 3 + x² + 2x − 1 − (2x 2 + x) ln|x|
1) a) Calculer la limite de g en +∞ ; −∞
b) Montrer que g est continue en 0 et étudier la dérivabilité de g en 0
2) a) Montrer que g ′ (x) = h(x)
b) Dresser le tableu de variations de g
3) a) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet une solution unique λ ∈ R
b) Vérifier que 0,2 < 𝜆 < 0,3
c) En déduire le signe de g
PARTIE E :
1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) a) Calculer la limite de g en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de f en 0 et en ∝; puis endéduire une interprétation
graphique du résultat
c) Etudier la dérivabilité de f en 0
g(x)
3) a) Montrer que f ′ (x) =
x(l(x))²
b) Dresser le tableau de variations de f
3λ²+3λ−3
4) a) Montrer que f(λ) = 2λ + 2 +
λ3 −2λ+1
b) Donner un encadrement de f(λ) à 10−1 près
5) a) Calculer f(−1) et f(1) b) En déduire le signe de f
6) Montrer que la fonction k(x) = x + ln|x| est asymptote à (C)
7) a) Etudier et tracer (Γ) la courbe représentative de k dans un autre repère
orthonormal (O, I, J) unité graphique 2 cm
b) Tracer la courbe (C) dans le même repère que (Γ)
++++++++++++++++++++++++PROBLEME19:+++++++++++++++++++++++++
2𝑥²(𝑥−1)
A-) Soit g la fonction définie sur R par g(x) = − ln(𝑥² + 1) +
𝑥²+1
1) Calculer la limite de g en −∞ et en + ∞
2x(x−1)(x2 +3)
2) a) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅; g ′ (x) =
(x2 +1)²
b) En déduire les variations de g
3) a) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet une unique solution 𝛼 ∈ ]1; +∞[
b) Vérifier que 2 < 𝛼 < 2,1 on donne (g(2) ≈ −0,009 et g(2,1) ≈ 0,105)
c) Calculer g(0) Puis en déduire le signe de g
4) Construire la courbe de g (Cg )
𝑥𝑙𝑛 (𝑥 2 +1)
B-) Soit f la fonction définie sur 𝑅 ∖ {1} par : 𝑓(𝑥) =
𝑥−1

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443

1) Calculer la limite de f en 1 ; puis donner une interprétation graphique du


résultat
2) Calculer la limite de f en −∞ et en + ∞
g(x)
3) a) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅 ∖ {1}; f ′ (x) =
(x−1)²
b) Dresser le tableau de variations de f
2𝛼 3
c) Montrer que 𝑓(𝛼) = ; donner un encadrement de 𝑓(𝛼) à 10−1 près
𝛼²+1
4) Montrer que l’équation de la tangente à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse −1 a pour
1 1 3
équation 𝑦 = − (2 + ln 2)𝑥 + + ln 2
4 2 4
5) a) Calculer 𝑓(0)
b) Déterminer le signe de f
2𝑥 ln|𝑥|
6) On considère la fonction h définie sur 𝑅 ∖ {1} par : ℎ(𝑥) =
𝑥−1
a) Etudier h et tracer sa courbe représentative (Γ) dans le même repère
𝑥 1
b) Monter que 𝑓(𝑥) = ℎ(𝑥) + ln (1 + )
𝑥−1 𝑥2
c) Calculer lim (𝑓(𝑥) − ℎ(𝑥)). Que peut-on dire de (𝐶𝑓 ) et (Γ)
𝑥→±∞
d) Etudier les positions relatives de (𝐶𝑓 ) et (Γ)
7) Tracer la courbe représentative de f dans le même repère
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 20:++++++++++++++++++++++++
A-) On considère la fonction g définie sur 𝑅 ∖ {0} par g(x) = ln|x| + 1 − 2x
1) Calculer les limites de g en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Calculer la limite de f en 0 ; puis en déduire une interprétation graphique du
résultat
3) Calculer la dérivée de g puis donner le tableau de variations de g
4) a) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]−∞; 0[
b) Vérifier que −0,3 < 𝛼 < −0,2
∀x ∈ ]−∞; α[ g(x) > 0
c) En déduire que {
∀x ∈ ] α; +∞[ g(x) < 0
5) Construire la courbe de g (Cg )
𝑓(𝑥) = 𝑥 ln|𝑥| − 𝑥² + 1 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
B-) Soit f la fonction définie par {
𝑓(0) = 1
1) Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0
En déduire que f admet une demi-tangente en 0 puis donner sa nature
2) Calculer les limites de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
3) Démontrer que f ′ (x) = g(x)
4) Etudier les variations de la fonction f
5) Montrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼² − 𝛼 + 1 ; vérifier que 𝑓(𝛼) > 0
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444

6) Démontrer que la tangente (T) de (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 1 a pour équation


𝑦 = −𝑥 + 1
7) a) Vérifier que 𝑓(1) = 𝑓(−1) = 0
b) En déduire le signe de f
8) Construire la courbe de f (𝐶𝑓 ) et (T) sur le même graphique
9) On considère par 𝑓 −1 la bijection réciproque de f sur ]0; +∞[
a) Calculer f(0)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en 1 existe ; puis Calculer le
c) Construire sur le même graphique la courbe de 𝑓 −1
𝑒
C-) On considère par F l’intégrale définie par : 𝐹(𝑥) = ∫1 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥
a) Etudier l’existence de F(x)
b) Donner une interprétation graphique de F(x)
c) Calculer alors F(x) en 𝑐𝑚2
+++++++++++++++++++++++PROBLEME 21:+++++++++++++++++++++++++
A-) Soit (E) l’équation différentielle définie par : 𝑦 ′′ − 4𝑦 ′ + 𝑦 = 𝑥² − 8𝑥 + 1
1) Résoudre l’équation (E’) : 𝑦 ′′ − 4𝑦 ′ + 𝑦 = 0
2) Déterminer un du second degré P(x) solution de (E)
3) Montrer que f est solution de (E) si et seulement si f-P est solution de (E’)
4) En déduire la solution sur R de (E) puis celle qui vérifie les conditions {𝑦𝑦(0)
′ (0)
= −1
= −1
B-) On considère la fonction h sur R par : h(x) = −4(x + 1)e2x + 2
1) Calculer les limites de h en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Calculer la dérivée de h, puis dresser son tableau de variations
3) a) Montrer que l’équation h(x) = 0 admet une solution unique 𝛼
b) Vérifier que −0,3 < 𝛼 < −0,2
∀x ∈ ]−∞; α[ h(x) > 0
c) En déduire que {
∀x ∈ ] α; +∞[ h(x) < 0
C-) On considère la fonction g sur R par : g(x) = (−2x − 1)e2x + 2x
1) Calculer les limites de g en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Démontrer que g ′ (x) = h(x)
3) a) Montrer que la tangente (T) à (Cg ) au point d’abscisse 0 a pour équation
𝑦 = −2𝑥 − 1
b) Etudier la position relative de (T) et (Cg ) (on étudiera les variations de
le fonction g(x) − (−2x − 1))
4) a) Monter que la droite (D) d’équation 𝑦 = 2𝑥 est une asymptote à (Cg ) à − ∞
b) Etudier la position relative de (D) à (Cg )
1
5) Montrer que g(α) = 2α − 1 +
2α+2
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445

6) A partir de l’encadrement de 𝛼 dans B-) donner un encadrement de 𝑓(𝛼)


7) Dresser le tableau de variations de g
8) En déduire que g(x) < 0
9) Construire la courbe représentative de g (Cg ) , (T) et (D)
D-) On considère la fonction f sur R par : f(x) = −xe2x + x² − 1
1) Calculer les limites de f en −∞ et en + ∞
2) Démontrer que f ′ (x) = g(x) ; en déduire les variations de f
3) a) Montrer que la parabole (P) d’équation y = x² − 1 est asymptote à (Cf )
en −∞
b) Etudier la position relative de (P) et (Cf )
4) Montrer que la tangente (T’) à (Cf ) au point d’abscisse 0 a pour équation
𝑦 = −𝑥 − 1
5) Construire la courbe représentative de f (Cf ) , (T’) et (P) dans le même repère
6) On considère par 𝑓 −1 la bijection réciproque de f sur 𝑅
a) Calculer f(0)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en −1 existe
c) Calculer (𝑓 −1 )′ (−1)
d) Construire sur le même graphique la courbe de 𝑓 −1 dans le même repère
1
E-) On considère par F l’intégrale définie par : 𝐹(𝑥) = − ∫0 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥
a) Etudier l’existence de F(x)
b) Donner la nature de F(x)
c) Calculer alors F(x) en 𝑐𝑚2
+++++++++++++++++++++++PROBLEME 22:+++++++++++++++++++++++++
A-) On considère j la fonction définie sur R par : 𝑗(𝑥) = 2 − 𝑥𝑒 −𝑥
1) Calculer les limites de j en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Calculer la dérivée de j, puis dresser son tableau de variations
3) En déduire le signe de j(x)
B-) On considère la fonction i définie sur 𝑅 ∖ {0} par i(x) = 2 ln|x| + 3 + e−x
1) Calculer les limites de i en −∞ et en + ∞
2) Calculer la limite de f en 0 ; puis en déduire une interprétation graphique
du résultat
𝑗(𝑥)
3) Montrer que 𝑖 ′ (𝑥) = puis donner les variations de i
𝑥
𝑥 ∈ ]−∞; 0[
4) a) Montrer que l’équation i(x) = 0 admet deux solutions { 0
𝑥1 ∈ ]0; +∞[
−0,2 < 𝑥0 < −0,1
b) Justifier que {
0,1 < 𝑥1 < 0,2

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446

∀x ∈ ]−∞; x0 [ ∪ ]x1 ; +∞[ i(x) > 0


c) En déduire que {
∀x ∈ ] x0 ; x1 [ i(x) < 0
5) Construire (Γ) la courbe représentative de i
C-) On considère h la fonction définie sur R par : ℎ(𝑥) = 2𝑥 ln|𝑥| + 𝑥 + 1 − 𝑒 −𝑥
1) Calculer les limites de h en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Montrer que ℎ′ (𝑥) = 𝑖(𝑥). En déduire les variations de h
3) a) Montrer que si 𝛼 est solution de l’équation 𝑖(𝑥) = 0 alors
ℎ(𝛼) = 1 − 2𝛼 − (𝛼 + 1)𝑒 −𝛼
b) Montrer que ℎ(𝑥0 ) > 0 𝑒𝑡 ℎ(𝑥1 ) < 0
4) a) Calculer h(0)
𝑥 ∈ ]−∞; 𝑥0 [
b) Montrer que l’équation h(x) = 0 admet deux solutions { 2
𝑥3 ∈ ]𝑥1 ; +∞[
−0,4 < 𝑥2 < −0,3 h(−0,4) ≈ −0,15 et h(−0,3) ≈ 0,07
c) Justifier que { On donne {
0,4 < 𝑥3 < 0,5 h(0,4) ≈ −0,003 et h(0,5) ≈ 0,2
∀x ∈ ]−∞; x2 [ ∪ ]0; x3 [ h(x) < 0
d) En déduire que {
∀x ∈ ] x2 ; 0[ ∪ ] x3 ; +∞[ h(x) > 0
D-) On considère g la fonction définie sur R par : g(x) = x² ln|x| + x + e−x
1) Calculer les limites de h en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Montrer que g ′ (x) = h(x). En déduire les variations de g
3) a) Montrer que si 𝛽 est solution de l’équation ℎ(𝑥) = 0 alors
(β + 2)e−β − (β − 1)β
g(β) =
2
b) Montrer que g(x2 ) > 0 𝑒𝑡 g(x3 ) > 0
c) En déduire le signe de g
1
E-) On considère la fonction f définie sur 𝑅 ∖ {0} par f(x) = ex ln|x| −
x
1) Calculer les limites de f en −∞ puis en déduire une interprétation graphique
du résultat
2) Calculer la limite de f en 0 ; puis en déduire une interprétation graphique du
résultat
𝑒𝑥
3) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅 ∖ {0}; 𝑓 ′ (𝑥) = g(x) puis donner les variations de f
𝑥²
4) Etudier la dérivabilité de f en 1
5) Montrer que la tangente (T) à (Cf ) au point d’abscisse 1 a pour équation
𝑦 = (𝑒 + 1)𝑥 − 2 + 𝑒
6) On considère la fonction k définie sur ]1; +∞[ par : 𝑘(𝑥) = 𝑒 𝑥 ln 𝑥
a) Calculer la limite de k en 1 et en + ∞
1
b) Montrer que k ′ (x) = ex (ln x + ). En déduire les variations de k
x
c) Construire la courbe représentative de k (𝐶𝑘 )

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447

7) On pose l(x) = f(x) − k(x)


a) Calculer lim 𝑙(𝑥)
𝑥→+∞
b) Que peut-on dire de (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑘 )
c) Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑘 )
8) Montrer que l’équation f(x) = 0 admet une unique solution 𝛾 ∈ ]1,2; 1,3[
On donne f(1,2) ≈ −0,23 et f(1,3) ≈ 0,2
9) Tracer (𝐶𝑓 ) dans le même repère
10) On considère par 𝑓 −1 la bijection réciproque de f sur ]0; +∞[
a) Calculer f(1)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en −1 existe
1
c) Montrer que (𝑓 −1 )′ (−1) =
𝑒+1
d) Construire sur le même graphique la courbe de 𝑓 −1 dans le même repère
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 23:++++++++++++++++++++++++
x2 y2
Soit (E) l’ellipse d’équation + =1
8 4
𝑥2 𝑦2
A-) Déterminer une équation de l’hyperbole( − = 1) ayant pour sommets
𝑎2 𝑏2
les foyers de (E) et pour foyers les sommets de (E) situés sur l’axe focal
B-) Un nombre s’écrit 𝑁 = 1𝑐𝑐2𝑑 dans le système décimal
1) Déterminer 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 pour que le nombre N soit divisible par (𝑎 + 9)(9 − 𝑏)
2) Déterminer le nombre de diviseurs de N et trouver les
3) On considère l’équation (E) : (𝑎 + 9)𝑥 − (9 − 𝑏)𝑦 = −10
a) Montrer que (𝑑; 𝑐) est solution de l’équation (E)
b) Résoudre dans Z² l’équation (E)
c) En déduire la solution de (E’) : (𝑎 + 9)𝑥 − (9 − 𝑏)𝑦 = −100
C-) Soit X la variable aléatoire qui prend les valeurs −1; 1 𝑒𝑡 2 pour les
1 𝑏 1
probabilités respectives ; 𝑒𝑡 . Calculer 𝐸(𝑋), 𝑉(𝑋) 𝑒𝑡 𝛿(𝑋)
𝑎 5 10
D-) On considère les points A, B et C de l’axe (Δ) d’abscisses respectives
91 1
−2; 1 𝑒𝑡 − On pose : 𝑓(𝑀) = (−𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 2𝑀𝐶 2 )
4 100
a) Déterminer l’abscisse du barycentre G des points pondérés
(𝐴; −1); (𝐵; 1)𝑒𝑡 (𝐶; 2)
b) Démontrer que 𝑓(𝐺) = 𝑉(𝑋)
c) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : 𝑓(𝑀) = 1,31
E-) Déterminer l’image de l’ensemble des points M déterminés dans 4)c) par :
L’homothétie de centre G et de rapport 3
F-) Soit l’équation différentielle : (𝑎 − 1)𝑓 ′′ − 2𝑏𝑓 ′ + (𝑐 + 𝑑)𝑓 = 0 (𝐸 ′ )

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448

1) Résoudre l’équation (E’) et déterminer la solution avec les conditions


suivantes : 𝑓(0) = 2 𝑒𝑡 𝑓 ′ (0) = 3
2) Soit f la solution de l’équation précédente et (C) sa courbe représentative
dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽)
a) Calculer la limites de f en +∞ 𝑒𝑡 − ∞ puis en déduire que (C) admet
une asymptote en −∞
b) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variations
c) Démontrer que la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0 a pour
équation 𝑦 = 3𝑥 + 2
d) Tracer (C) et (T)
3
3) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une solution unique 𝛼 ∈ ] ; 2[
2
4) Soit h la fonction définie par : h(x) = f(x) − x
a) Etudier les variations de h(x) et en déduire la position relative de (C) et la
droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥
b) Justifier que 1,96 < 𝛼 < 1,97
5) Soit H la portion limitée par la courbe (C) et la droite (D) avec les droites
d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 2
a) Calculer l’aire 𝐴(𝛼) de H
b) Donner une valeur approchée de 𝐴(𝛼) à 10−2 près pour 𝛼 = 1,95. On
donne 𝑒 1,95 ≈ 7,029
3
6) On considère par 𝑓 −1 la bijection réciproque de f sur ] ; +∞[
2
a) Calculer f(3)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en −𝑒 6 existe
1
c) Montrer que (𝑓 −1 )′ (−𝑒 6 ) = −
3𝑒 6
d) Construire sur le même graphique la courbe de 𝑓 −1 dans le même repère
+++++++++++++++++++++++PROBLEME 24:+++++++++++++++++++++++++
A-) On considère la fonction h définie sur ]0; +∞[ par ∶ h(x) = 𝑒 𝑥 − ln 𝑥
1) Calculer la limite de h en 0 et en +∞
2) Calculer la dérivée de h
3) Etudier les variations de la fonction i définie [0; +∞[ par i(x) = 𝑥𝑒 𝑥 − 1
4) a) Montrer que l’équation 𝑖(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]0; +∞[
b) Vérifier que 𝛼 ∈ ]0; 5; 0,6[
∀x ∈ ]0; α[ i(x) < 0
c) En déduire que {
∀x ∈ ] α; +∞[ i(x) > 0
5) a) Etudier les variations de h
1
b) Montrer que ℎ(𝛼) = − ln 𝛼 et que ℎ(𝛼) > 0
𝛼

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449

c) Construire la courbe de h (Γ)


d) En déduire le signe de h sur ]0; +∞[
B-) On considère la fonction g définie sur ]0; +∞[ par ∶ g(x) = 𝑒 𝑥 − ln 𝑥 − 1
1) Calculer la limite de g en 0 et en +∞
2) a) Montrer que g ′ (x) = h′ (x)
b) En déduire les variations de g
c) Montrer que g(α) = h(α) − 1 et que g(α) > 0
d) En déduire le signe de g sur ]0; +∞[
1
C-) Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ par ∶ f(x) = + ln(𝑒 𝑥 − ln 𝑥)
𝑒 𝑥 −ln 𝑥
1) Calculer la limite de f en 0 et en +∞
i(x)g(x)
2) a) Montrer que f ′ (x) =
x(h(x))²
b) En déduire les variations de f
3) Montrer qu’une équation de la tangente (T) au point d’abscisse 1 a pour
𝑒−1 2 3𝑒−1
équation 𝑦 = ( ) 𝑥+
𝑒 𝑒²
4) Montrer que la droite (D) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote à (C)
5) Tracer la courbe (C) avec soin (𝛼 = 0,5 𝑒𝑡 𝑓(𝛼) = 1,3
6) On considère par 𝑓 −1 la bijection réciproque de f sur ]1; +∞[
a) Calculer f(1)
1
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en (1 + ) existe
𝑒
1 𝑒 2
c) Montrer que (𝑓 −1 )′ (1 + ) = ( )
𝑒 𝑒−1
d) Construire sur le même graphique la courbe de 𝑓 −1 dans le même repère
2
D-) On considère 𝐴 = ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑒
1) Soit 𝐸(0; 1) 𝑒𝑡 𝐹 (1; ) deux points du plan
2
𝑒
Montrer que l’équation de la droite (EF) est : 𝑦 = ( − 1) 𝑥 + 1
2
2) Sachant que (C) est au dessous de (EF) et au dessus de la tangente (T) de
(C) en 1 sur [1; 2]
2 𝑒−1 2 3𝑒−1 2 𝑒
a) Montrer que : ∫1 (( ) 𝑥+ ) 𝑑𝑥 ≤ 𝐴 ≤ ∫1 (( − 1) 𝑥 + 1) 𝑑𝑥
𝑒 𝑒2 2
3𝑒²+1 3𝑒−2
b) Démontrer que : ≤𝐴≤
2𝑒² 4
c) En déduire une valeur approchée de A en cm² à 10−2 près
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 26:++++++++++++++++++++++++
𝑓(𝑥) = |𝑥 + 1|ln|𝑥|+𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ −1
Soit f la fonction définie sur ℝ ∖ [−1] par ; { et
𝑓(0) = 1
(C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé (unité graphique : 2cm)
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450

PARTIE A : On considère la fonction 𝑖 définie sur ℝ ∖ [0; −1] 𝑝𝑎𝑟 ;


1
𝑖(𝑥) = 2 ln|𝑥 + 1| + + 5
𝑥
1) Etudier les variations de la fonction 𝑖
2) a) Montrer que l’équation 𝑖(𝑥) = 0 admet trois solutions
1 1
∝∈ ]−∞; −1[ ; 𝛽 ∈ ]−1; − [ 𝑒𝑡 𝛾 ∈ ]− ; 0[
2 2
b) Justifier que : −1,2 <∝< −1,1 ; −0,9 < 𝛽 < −0,8 𝑒𝑡 − 0,3 < 𝛾 < −0,2
∀𝑥 ∈ ]−∞; ∝[ ∪ ]𝛽; 𝛾[ ∪ ]0; +∞[ ; 𝑖(𝑥) > 0
c) En déduire que :{
∀𝑥 ∈ ]∝; −1[ ∪ ]−1; 𝛽[ ∪ ]𝛾; 0[ ; 𝑖(𝑥) < 0
PARTIE B : Soit h la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par
ℎ(𝑥) = 2(𝑥 + 1) ln|𝑥 + 1| + ln|𝑥| + 3𝑥 + 2
1) a) Calculer la limite de h en +∞ ; −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 0
b) En déduire une interpretation graphique du résultat
2) Montrer que ℎ′ (𝑥) = 𝑖(𝑥)
3) Dresser le tableu de variations de h
4) a) Montrer que si 𝑥0 est la solution de l’équation 𝑖(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
1
ℎ(𝑥0 ) = − − 2𝑥0 − 4 + ln|𝑥0 |
𝑥0
b) Prouver que : ℎ(∝) < 0 ; ℎ(𝛽) < 0 𝑒𝑡 ℎ(𝛾) < 0 en donnant leurs
encadrements à 10−1 près
5) a) Montrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝜆 ∈ ]0; +∞[
b) Justifier que : 0,08 < 𝜆 < 0,09
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]0; 𝜆[ ; ℎ(𝑥) < 0
c) En déduire que : {
∀𝑥 ∈ ]𝜆; +∞[ ; ℎ(𝑥) > 0
PARTIE C : Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par
g(x) = (x + 1)² ln|x + 1| + x ln|x| + x²
1) Calculer la limite de g en +∞ ; −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 0
2) a) Montrer que g ′ (x) = h(x)
b) Dresser le tableau de variations de h
(λ−1) ln λ−λ²−5λ−2
3) a) Montrer que g(λ) =
2
b) Donner un encadrement de 𝑔(𝜆) à 10−1 près puis en déduire que 𝑔(𝜆) < 0
4) a) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛿 ∈ ]𝜆; +∞[
b) Justifier que : 0,2 < 𝛿 < 0,3
c) Calculer g(0)
d) En déduire le signe de 𝑔
PARTIE D :
1) a) Calculer la limite de f en −1
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451

b) Donner une interprétation graphique du résultat


2) a) Etudier la dérivabilité de f en 0
b) Donner une interprétation graphique du résultat
g(x)
3) a) Montrer que f ′ (x) = f(x)
x(x+1)
b) Dresser le tableau de variations de f
2
((𝛿+1) ln|𝛿+1|)

c) Montrer que 𝑓(𝛿) = 𝑒 ; on donne 𝑓(𝛿) = 0,8
𝛿

4) Montrer que (C) admet deux asymptotes que l’on précisera les équations
5) Montrer que la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 1 a pour équation :
𝑦 = (4 ln 2 + 1)𝑥 − 4 ln 2 + 1
𝑓(𝑥)
6) a) Calculer : lim
𝑥→+∞ 𝑥
b) Donner une interprétation graphique du résultat
7) Tracer la curbe (C) et (T)
8) Soit j la restriction de f à l’intervalle ]−∞; −1[
a) Démontrer que j réalise une bijection de ]−∞; −1[ vers ]0; +∞[
b) Construire la courbe (𝐶𝑗 −1 ) dans le même repère
c) Calculer 𝑓(−2) d) Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 1 e)
1
Montrer que (𝑓 −1 )′ (1) =
2−ln 2
9) Montrer que la droite (AB) avec 𝐴(0 ; 1) et 𝐵(1 ; 2) a pour équation
𝑦=𝑥+1
10) On rappelle que (C) est au dessus de (T) et au dessous de (AB) sur
l’intervalle [0; 1] ; Soit A l’aire de la partie du plan delimité par l’axe des
abscisses, la courbe (C) et les droites d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1
a) Montrer que :
1 1 1
∫ ((4 ln 2 + 1)𝑥 − 4 ln 2 + 1)𝑑𝑥 ≼ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≼ ∫ (𝑥 + 1)𝑑𝑥
0 0 0
4 ln 2+1 3
b) Montrer que : − 4 ln 2 + 1 ≼ 𝐴 ≼
2 2
c) En déduire une valeur approchée à 10−1 près de l’aire A en cm²
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 27:++++++++++++++++++++++++
Soit l’application f de R dans R définie par : 𝑓(𝑥) = Log(𝑐ℎ 𝑥) où Log désigne la
𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥
fonction logarithme népérien et 𝑐ℎ 𝑥 =
2
PARTIE A :
1- Etudier les variations de la fonction f et montrer que pour tout 𝑥 ∈
𝑅; 𝑓(𝑥) ≥ 0

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452

2- Dans un plan affine euclidienne muni d’un repère orthonormé (O ; I ; J),


tracer la courbe (C) d’équation 𝑦 = 𝑓(𝑥) puis déterminer ses asymptotes
PARTIE B :On désigne par t la dérivée de la fonction f : 𝑡 → 𝑓′
1- a- Montrer que pour tout x de R : |𝑡(𝑥)| < 1
2
b- Montrer que pour tout x de R : 𝑡 ′ (𝑥) = 1 − (𝑡(𝑥)) en désignant par t’ la
dérivée de t
c- Montrer que si 𝑥 ∈ ]−1; 1[, il existe un réel unique X tel que : 𝑡(𝑋) = 𝑥, on
explicitera X en fonction de x et on notera 𝑋 = 𝑡 −1 (𝑥). Montrer que :
t(R) = ]−1; 1[
𝑥 𝑛 𝑥 𝑛
2- Soit 𝑛 ∈ 𝑁 et soit 𝑋 ∈ 𝑅. On pose 𝐼𝑛 (𝑋) = ∫0 (𝑡(𝑢)) 𝑑𝑢 = ∫0 (𝑓′(𝑢)) 𝑑𝑢
0
On conviendra que, pour tout u de l’intervalle [0; 𝑋], (𝑡(𝑢)) = 1
a- Justifier l’existence de 𝐼𝑛 (𝑋)
b- Calculer 𝐼0 (𝑋) 𝑒𝑡 𝐼1 (𝑋).
2
c- En utilisant la question B)1)b) donnant (𝑡(𝑢)) = 1 − 𝑡 ′ (𝑢) Montrer que
1 𝑛−1
pour tout 𝑛 ≥ 2: 𝐼𝑛 (𝑋) = 𝐼𝑛−2 (𝑋) − (𝑡(𝑥))
𝑛−1
d- Déduire de ce qui précède , que pour tout entier naturel 𝑝 ≥ 1
1 3 1 2𝑝−1
(𝐸1 ) ∶ 𝐼2𝑝 (𝑋) = 𝑋 − (𝑡(𝑋) + (𝑡(𝑋)) + ⋯ + (𝑡(𝑋)) )
3 2𝑝 − 1
𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 1 2 1 2𝑝
(𝐸1 ) ∶ 𝐼2𝑝+1 (𝑋) = Log ( ) − ( (𝑡(𝑋)) + ⋯ + (𝑡(𝑋)) )
2 2 2𝑝
𝑥 2𝑝 2𝑝
e- Montrer que l’on a pour tout entier p :0 ≤ ∫0 (𝑡(𝑢)) 𝑑𝑢 ≤ 𝑋(𝑡(𝑋))
𝑥 2𝑝
En déduire X étant fixé, que la suite 𝑝 → ∫0 (𝑡(𝑢)) 𝑑𝑢 est convergente et donner
sa limite
f- En utilisant la relation (𝐸1 ) et en posant 𝑋 = 𝑡 −1 (𝑥), démontrer que
pour tout x fixé 𝑥 ∈ [0 ; 1[ la suite 𝑝 → 𝜀𝑝 (𝑥) définie par : (𝐸3 ) ∶
𝑥3 𝑥 2𝑝−1
𝑡 −1 (𝑥) = 𝑥 + + ⋯+ + 𝜀𝑝 (𝑥) a pour limite 0
3 2𝑝−1
En déduire un résultat analogue pour 𝑥 ∈ ]−1; 0[
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 28:++++++++++++++++++++++++
A- Soit f la fonction numérique définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln(𝑥 2 − 1)
1- Déterminer son ensemble de definition E
1
2- Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]−∞; −1[; f(x) = x + 2 ln(−x) + ln (1 − 2)
x
3- Calculer les limites éventuelles de f aux bornes de E
4- Etudier les variations de f. Démontrer que f admet un seul extremum relatif ; en
précisant une valeur approchée

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453

5- Tracer Γ courbe représentative de f dans un plan P rapporté à un repère orthonormé


(unité : 1cm)
B- Soit 𝐷ℎ la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + ℎ, où h est un paramètre réel
1- Exprimer en fonction de h les coordonnées de M’ et M’’, point commun de Γ et 𝐷ℎ , et
celle du milieu du segment [𝑀′𝑀′′].
2- Déterminer les équations de Δ′ 𝑒𝑡 Δ′′, tangente à Γ respectivent M’ et M’’
Démontrer que Δ′ 𝑒𝑡 Δ′′ coupent l’axe des ordonnées en un même point N ;
3- Calculer h pour que Δ′ 𝑒𝑡 Δ′′ soient orthogonales
C- Dans le plan (P). Soit T l’application qui a tout point m d’affixe z associe le point M
d’affixe : 𝑧 ′ = −𝑖𝑧 − (1 + 𝑖)𝑧
1- Exprimer X , Y coordonnées de M en fonction de x, y coordonnées de m
2- Déterminer l’ensemble des points invariants par T
3- Démontrer que T est une bijection de P, et que 𝑇 −1 = 𝑇
4- Démontrer que pour tout point m, le milieu du segment [𝑚𝑀] est sur l’axe des
ordonnées et que le coefficient directeur de la droite (mM) est 1
5- Démontrer que Γ est globalement invariante par T
++++++++++++++++++++++++PROBLEME 29:++++++++++++++++++++++++
Soit f la fonction définie sur R par : 𝑓(𝑥) = |ln|𝑥||ln|𝑥|
A- Soit g la fonction définie sur 𝑅 ⋱ {−1; 0; 1} par : 𝑔(𝑥) = ln|ln|𝑥|| + 1
1- Etudier les variations de g
2- Montrer que l’équation g(x)=0 admet quatre solutions puis dédterminer les
3- En déduire le signe de g
B- 1- Etudier la continuité et la dérivabilité de f en 0 ; 1 et -1
2- Calculer la limite de f en −∞ et en +∞
3- Montrer que f est une fonction paire
𝑔(𝑥)𝑓(𝑥)
4- a- Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥
b- Dresser le tableau de variations de f
c- Déduire que f admet un centre de symétrie puis donner son équation
5- Tracer (𝐶𝑓 ) la courbe représentaive de f. On donne
−1 −1 −1 −1
f(−ee ) ≈ 0,7 f(ee ) ≈ 0,7 f(−e−e ) ≈ 1,4 f(e−e ) ≈ 1,4
{ −1
; { −1 ;{ −1
;{ −1
e e −e
−e ≈ −0,5 e ≈ 0,5 −e ≈ −0,7 e−e ≈ 0,7
C- On considère par h l’application du plan daans lui-même définie par :
𝑍′ = 𝑍 + 1 + 𝑖
1- Déterminer la nature de h et donner ses éléments caractéristiques
2- Donner son expression analytique
3- Trouver l’équation de l’image de (𝐶𝑓 ) par h notée 𝐹(𝑥)
4- Montrer que 𝐹(𝑥) = |ln|𝑥 − 1||ln|𝑥−1| + 1
5- Tracer la courbe (𝐶𝐹 ) sans étudier et expliquer la construction
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
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454

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455

++++++++++++++++++SUJET 1++++++++++++++++
EXTRAIT BAC BLANC DE LA ZONE 4 DE RATOMA 2016
Exercice 1 :
1) a) Trouver l’ensemble des entiers naturels diviseurs du nombre 5929
b) Trouver les couples (𝑎, 𝑏) d’entiers naturels dont le PGCD et le PPCM sont
solutions de l’équation 𝑥² − 91𝑥 + 588 = 0
2) Démontrer que 𝐴 = 33𝑛+2 + 2𝑛+4 est divisible par 5
(𝑛−1)𝑛(𝑛+1)
3) Démontrer que, pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ , on a : ∑𝑛𝑘=1 𝑘(𝑛 − 𝑘) =
6
Exercice 2 : 1) Soit (E) l’ensemble des points M du plan complexe dont l’affixe z
2
vérifie : 10𝑧𝑧 + 3(𝑧 2 + 𝑧 ) = 4
Démontrer que (E) est une ellipse dont on précisera les éléments caractéristiques
2) Déterminer une équation de (E’), image de (E) par la similitude directe de
𝜋
centre O, de rapport 2 et d’angle
4
3) Déterminer la nature de (E’), ses axes et ses sommets. Tracer (E) et (E’) sur un
même graphique
Exercice 3 : Dans un plan P, on donne un trapèze convexe isocèle ABCD tel que
(AB) soit parallèle à (DC).
Soit [𝐴𝐻] sa hauteur relativement aux bases[𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐶𝐷]. On pose 𝐴𝐵 =
𝑎 ; 𝐶𝐷 = 3𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐻 = 𝑎 𝑜ù 𝑎 ∈ 𝑅 ∗
1) Déterminer les réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 pour que H soit le barycentre des points A, B,
C et D affectés respectivement des coefficients α ; 1 ; 1 et β.
Pour cette question on pourra utiliser un repère d’origine H
2) Soit G1 l’isobarycentre des points B et C. Soit G 2 le barycentre de A et D
affectés respectivement des coefficients -1 et 3. Construire G1 et G2
Montrer que H est le milieu du segment [𝐺1 𝐺2 ]
3) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = ‖3𝑀𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑀𝐶
‖𝑀𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑀𝐴
4) Déterminer l’ensemble (E) des points M du plan P tel que :
−𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 + 𝑀𝐶 2 + 3𝑀𝐷2 ≤ 24𝑎²
5) Résoudre l’équation :

4 x 4 a
√log a 4√ax + log x 4√ax + √log a √ + log x √ = a où {a > 0
a x a≠1
PROBLEME :
A-) On note 𝑓𝑛 la fonction numérique de variable réelle x définie sur

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456

𝑒 1+𝑥
]−∞; −2[ ∪ ]−2; +∞[ par : 𝑓𝑛 (𝑥) = pour tout n entier naturel non nul.
(𝑥+2)𝑛
(𝐶𝑛 ) désigne la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans le plan muni d’un repère
orthonormé (O, I, J) L’unité graphique : 2cm
1) Etudier les limites de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 + ∞
2) a) Etudier suivant la parité de n, la limite de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − 2
b) Calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) ; puis étudier son signe suivant la parité de n
c) Dresser le tableau de variations de 𝑓𝑛
3) Démontrer que toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent un point fixe A
Déterminer une équation de la tangente (𝑇𝑛 ) à (𝐶𝑛 ) en A
𝑓𝑛 (𝑥)
4) a) Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥
b) Démontrer que pour tout entier n non nul, et pour tout nombre réel
𝑥 ≠ −2, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥)
c) En déduire les positions relatives des courbes (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 ) (pour n=1 et n=2)
Représenter graphiquement (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 )
0
B-) Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = ∫−1 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
1) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante et que pour tout n non nul, on
a 𝑈𝑛 ≥ 0. Que peut-on en déduire ?
2) a) En utilisant une intégration par partie, démontrer que pour tout entier
𝑒
naturel 𝑛 ≥ 2 on a : 𝑛𝑈𝑛+1 = 1 + 𝑈𝑛 −
2𝑛
b) Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la question 4-b) de A
0 𝑛𝑒 1+𝑥
c) En déduire que lim ∫−1 (𝑥+2)𝑛+1 = 1
𝑥→+∞
++++++++++++++++++SUJET 2++++++++++++++++
EXTRAIT BAC BLANC DU LYCEE BONFI 2016
Exercice 1 : On considère l’équation (E) : (𝑍 ∈ 𝐶)
𝑍 3 + (1 − 6𝑖)𝑍 2 − (17 + 8𝑖)𝑍 − 33 + 30𝑖 = 0
1) a) Vérifier que -3 est solution de cette équation
b) Résoudre l’équation (E)
Les solutions seront notées par 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2 où 𝑍0 = −3 𝑒𝑡 𝑍2 a sa partie réelle
positive
2) Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂; 𝑢; 𝑣)(𝑢𝑛𝑖𝑡é ∶ 1𝑐𝑚)
On considère les points 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 d’affixes respectives 𝑍0 , 𝑍1 𝑒𝑡 𝑍2
c) Placer 𝑀0 , 𝑀1 𝑒𝑡 𝑀2 dans le repère (𝑂; 𝑢; 𝑣)
d) Démontrer que le triangle 𝑀0 𝑀1 𝑀2 est isocèle
3) On désigne par G le barycentre des points pondérés
(𝑀0 , −1); (𝑀1 , 1)𝑒𝑡 (𝑀2 , 1)
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457

a) Construire géométriquement G . Justifier la construction (on ne


demande de calculer les coordonnées de G)
b) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
−𝑀𝑀0 ² + 𝑀𝑀1 ² + 𝑀𝑀2 ² = −𝐺𝑀2 ²
Exercice 2 : Soit a un nombre réel donné
On considère les suites U et V définies respectivement par :
1
𝑢 =3, 𝑢1 = 5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ 𝑁 𝑢𝑛+2 = (𝑎 + 1)²𝑢𝑛+1 + (𝑎 − 2)𝑢𝑛
{ 0 2
∀𝑛 ∈ 𝑁 , 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛
1) On pose a=1
a) Démontrer que la suite V est constante et donner sa valeur
b) En déduire que U est une suite arithmétique dont la raison égale à 2
c) On pose 𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛 . Exprimer 𝑢𝑛 𝑒𝑡 𝑆𝑛 en fonction de n
2) On pose a=-5
a) Démontrer que la suite V est une suite géométrique dont la raison est 7
b) Exprimer 𝑣𝑛 en fonction de n
c) Pour tout n supérieur où égale à 1, exprimer en fonction de n la somme 𝑇𝑛 =
𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣𝑛
d) Exprimer 𝑢𝑛 en fonction de 𝑇𝑛
e) En déduire que U est divergente
Exercice 3 : On sait par expérience qu’un tireur professionnel touche sa cible avec
la probabilité 0,7
Les tirs sont indépendants. (Tous les résultats sous la forme décimale)
3) Le tireur effectue 5 tirs successifs. Calculer la probabilité pour qu’il
touche sa cible :
d) Cinq fois
e) Exactement deux fois
f) Au moins une fois
4) Il tire n fois de suite (𝑛 ≥ 1). Démontrer que la probabilité pour qu’il
touche au moins une fois est égale à 1 − (0,3)𝑛
5) Combien faut-il de tirs au minimum pour que la cible soit touchée au
moins une fois avec une probabilité supérieure où égale à 0,995?
PROBLEME :
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)L’unit é graphique est 2cm
On considère la fonction f dérivable et définie sur ]−∞; 1[ 𝑝𝑎𝑟
𝑓(𝑥) = 𝑥² − 1 + ln(1 − 𝑥)
On note (C) la courbe représentative de f
2) a) Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→−∞
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458

𝑓(𝑥)
b) Calculer lim ( ) puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→−∞ 𝑥
c) Calculer la limite à gauche en 1 puis interpréter graphiquement ce résultat
2) a) Pour tout réel 𝑥 ∈ ]−∞; 1[ ; calculer 𝑓 ′ (𝑥)
b) Démontrer que f est strictement décroissante sur ]−∞; 1[
c) Dresser le tableau de variations de f
3) a) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique
𝛽 ∈ ]−∞; 1[
b) Justifier que −0,7 < 𝛽 < −0,6
4) a) Démontrer qu’une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse
0 est : 𝑦 = −𝑥 − 1
b) On donne le tableau de valeurs suivant :
𝑥 -2 -1,5 -1 -0,75 -0,5 -0,25 0,25 0,5 0,75
Arrondi d’ordre 1 4,1 2,2 0,7 0,1 -0,3 -0,7 -1,2 -1,4 -1,8
de f(x)
Tracer (C) et (T)
−3 ≤ 𝑥 ≤ 5
On pourra faire la figure dans la partie du plan caractérisée par : {
−4 ≤ 𝑦 ≤ 6
5) On désigne par A l’aire de la partie du plan délimitée par (C), la droite (OI) et
les droites d’équations respectives 𝑥 = 𝛽 𝑒𝑡 𝑥 = 0
0
a) Calculer ∫𝛽 ln(1 − 𝑥)𝑑𝑥 à l’aide d’une intégration par parties
b) Démontrer que la valeur de A en unité d’aire est :
𝛽3
𝐴= − 2𝛽 − (1 − 𝛽) ln(1 − 𝛽)
3
c) Déterminer en cm² l’arrondi d’ordre 2 de la valeur de A pour 𝛽 = −0,65
6) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de f et (C’) sa courbe représentative
dans le plan muni du repère (O, I, J)
a) Calculer 𝑓(−1)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en ln 2 existe puis calculer le.
c) Construire la courbe (C’) et sa tangente (∆) au point d’abscisse ln 2 sur la
même figure
++++++++++++++++++SUJET 3++++++++++++++++
EXTRAIT BAC BLANC DU LYCEE 3 AVRIL DE KANKAN 2016
Exercice 1 : On considère les suites (𝑈𝑛 )𝑛∈𝑁 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 )𝑛∈𝑁 définies par ∶
1 √3
𝑈0 = ; 𝑉0 =
2 2
√3
∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 − 𝑉𝑛 On pose : 𝑍𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑖𝑉𝑛
3
√3
{ ∀𝑛 ∈ 𝑁; 𝑉𝑛+1 = 3 𝑉𝑛 + 𝑈𝑛
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459

1) Calculer |𝑍0 |; puis |𝑍𝑛+1 | en fonction de |𝑍𝑛 |. En déduire en fonction de


n, une expression de |𝑍𝑛 |
2) a) Exprimer 𝑍𝑛+1 en fonction de 𝑍𝑛
√3
b) Trouver arg ( + 𝑖)
3
c) Déduire de ce qui précède un argument 𝜃𝑛+1 𝑑𝑒 𝑍𝑛+1 en fonction
d’un argument 𝜃𝑛 𝑑𝑒 𝑍𝑛
d) Trouver arg(𝑍0 ) puis une expression de 𝜃𝑛 en fonction de n
3) Exprimer 𝑈𝑛 𝑒𝑡 𝑉𝑛 en fonction de n
Exercice 2 : Résoudre dans N² les systèmes suivants :
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎; 𝑏) = 354 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎; 𝑏) = 168
𝑎) { 𝑏) {
𝑎 + 𝑏 = 5664 𝑎 × 𝑏 = 1008
PROBLEME : Soit f la fonction de la variable réelle x définie par :
𝑓(𝑥) = −3√1 − 𝑥|𝑥|
1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) Etudier la continuité de f en 0
3) Démontrer que f est dérivable en 0
4) 𝑓 est-elle dérivable en 1 ?
5) Etudier les limites de f aux bornes de son ensemble de définition
6) Démontrer que la droite d’équation 𝑦 = 3𝑥 est une asymptote à la courbe (C)
de f
7) Etudier les variations de f
8) Démontrer que f est réalise une bijection réciproque de son ensemble de
définition sur un intervalle J que l’on précisera
1
9) Calculer (𝑓 −1 ) (− )
3
a) Sans expliciter 𝑓 −1
b) En explicitant 𝑓 −1 puis (𝑓 −1 )′
c) Représenter dans le même repère la courbe représentative de f puis
celle de 𝑓 −1
++++++++++++++++++SUJET 4++++++++++++++++
EXTRAIT BAC BLANC DE SAINT GEORGES 2016
Exercice1 :
𝑎² − 𝑏² = 5440
1) Déterminer les couples (𝑎; 𝑏)d’entiers naturels tels que : {
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑞; 𝑏) = 8
2) a) Déterminer un couple (𝑢; 𝑣) d’entiers relatifs tels que : 91𝑢 − 10𝑣 = 1
b) En déduire une solution particulière de l’équation (E) : 91𝑢 − 10𝑣 = 412
Résoudre (E)

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460

3) a) Démontrer par récurrence que∀𝑛 ∈ 𝑁, l’entier 𝐴𝑛 = 32𝑛 − 1 est


divisible par 8
b) Résoudre dans 𝑍 2 l’équation : 𝐴3 𝑥 + 𝐴2 𝑦 = 3296
Exercice 2 : ABC est un triangle équilatéral de coté 𝑎 , (𝑎 > 0)
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐴𝐶
3) Soit G le point défini par la relation 𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗
2
Construire le point G et déterminer trois réels 𝛼, 𝛽 𝑒𝑡 𝛾 tels que G soit barycentre
du système {(𝐴; 𝛼). (𝐵; 𝛽); (𝐶; 𝛾)}
4) On pose 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴² + 2𝑀𝐵² − 𝑀𝐶²
Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que :
𝑓(𝑀) = 𝑎²
Exercice 3 : On considère la transformation S à tout point 𝑀(𝑍) associe 𝑀′ (𝑍 ′ )
tels que : 𝑍 ′ = (1 + 𝑖)𝑍 − 𝑖
1) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de S (on note Ω le
centre de S)
2) Montrer que pour tout M différent de Ω , le triangle ΩMM’ est isocèle
rectangle en M
3) Déterminer l’expression analytique de S
4) a) Trouver l’image (D’) par S de la droite (D) d’équation 𝑦 = 2𝑥
b) Quelle est l’image (C’) par S du cercle (C) d’équation 𝑥² + 𝑦² = 2 ?
PROBLEME :
𝑥
A-) Soit g la fonction définie sur ]−1; +∞[ par g(x) = − 2 ln(𝑥 + 1)
𝑥+1
1) Etudier les variations de la fonction g
2) Calculer g(0)
Montrer que l’équation g(x) = 0 admet exactement deux solutions dont l’une
notée
𝛼 ∈ ]−0,72; −0,71[
On donne g(−0,72) ≈ −0,025 et g(−0,71) ≈ 0,027
3) Déduire le signe de la fonction g sur ]−1; +∞[
4) Calculer g ′′ (x). En déduire que la courbe (𝐶𝑔 ) admet un point d’inflexion
5) Ecrire l’équation de la tangente (T) à la courbe (𝐶𝑔 ) au point d’abscisse 0
6) Tracer (T) et (𝐶𝑔 ) dans un repère orthonormé (unité graphique : 2cm)
ln(𝑥+1)
B-) On considère la fonction f définie sur ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[ par: 𝑓(𝑥) =
𝑥²
1) Etudier les limites de f aux bornes de ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[
𝑥𝑔(𝑥)
2) a) Montrer que pour tout 𝑥 ∈ ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[; 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥4
b) Etudier le signe de f’(x) et en déduire le sens de variations de f
1
c) Montrer que 𝑓(𝛼) = et donner le tableau de variations de f
2𝛼(𝛼+1)
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461

3) Construire (𝐶𝑓 ) dans le même repère. On prendra


ln 2 ≈ 0,7 ; 𝛼 ≈ −0,715 𝑒𝑡 𝑓(𝛼) ≈ −2,5
4) Soit 𝑎 > 0. On note ∆(𝑎) le domaine plan délimité par la courbe (𝐶𝑓 ),
l’axe des abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑎
(𝑥+1) ln(𝑥+1)
a) Soit h la fonction définie par : ℎ(𝑥) =
𝑥
′ (𝑥) 1
Montrer que ℎ = − 𝑓(𝑥) . En déduire une primitive de f sur ]0; +∞[
𝑥
b) Calculer en fonction de 𝑎 l’aire A(a) du domaine ∆(𝑎) 𝑒𝑛 𝑐𝑚² puis
lim 𝐴(𝑎)
𝑎→+∞
++++++++++++++++++SUJET 5++++++++++++++++
EXTRAIT DU CONCOURS D’ACCES A LA FONCTION PUBLIQUE 2016
Enoncé 1 :
I) On note 𝑓𝑛 la fonction numérique de variable réelle x définie sur
𝑒 1+𝑥
]−∞; −2[ ∪ ]−2; +∞[ par : 𝑓𝑛 (𝑥) = pour tout n entier naturel
(𝑥+2)𝑛
non nul. (𝐶𝑛 ) désigne la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans le plan muni
d’un repère orthonormé (O, I, J) L’unité graphique : 2cm
1) Etudier les limites de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 + ∞
2) a) Etudier suivant la parité de n, la limite de 𝑓𝑛 𝑒𝑛 − 2
b) Calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) ; puis étudier son signe suivant la parité de n
c) Dresser le tableau de variations de 𝑓𝑛
3) Démontrer que toutes les courbes (𝐶𝑛 ) passent un point fixe A
Déterminer une équation de la tangente (𝑇𝑛 ) à (𝐶𝑛 ) en A
𝑓𝑛 (𝑥)
4) a) Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥
b) Démontrer que pour tout entier n non nul, et pour tout nombre réel
𝑥 ≠ −2, 𝑜𝑛 𝑎: 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 𝑓𝑛 (𝑥) − 𝑛𝑓𝑛+1 (𝑥)
c) En déduire les positions relatives des courbes (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 ) (pour n=1 et n=2)
Représenter graphiquement (𝐶1 ) 𝑒𝑡 (𝐶2 )
0
II) Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = ∫−1 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
1) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante et que pour tout n non nul,
on a 𝑈𝑛 ≥ 0
Que peut-on en déduire ?
2) a) En utilisant une intégration par partie, démontrer que pour tout entier
𝑒
naturel 𝑛 ≥ 2 on a : 𝑛𝑈𝑛+1 = 1 + 𝑈𝑛 −
2𝑛
b) Retrouver ce résultat en utilisant la relation de la question 4-b) de la partie I)
0 𝑛𝑒 1+𝑥
c) En déduire que lim ∫−1 (𝑥+2)𝑛+1 = 1
𝑥→+∞
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462

Enoncé 2 : Un examen se décompose de questions aux quelles il faut répondre


par oui ou par non
Si un élève connait la réponse, il répond correctement, s’il ignore, il tire à pile ou
face la réponse qu’il inscrira. Un étudiant donné connait 60% du programme.
Quelle est la probabilité pour qu’une réponse juste soit due à ses connaissances
plutôt qu’au hasard ?
++++++++++++++++++SUJET 6++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DE MATOTO 2016
A- Une urne U contient une boule portant le numéro 1 et deux boules portant le
numéro 2. Une urne v contient une boule portant le numéro 4 et n boules
portant le numéro 3
On tire au hasard une boule de U, une boule de V et on désigne par X la variable
aléatoire qui à chaque tirage associe la somme des numéros portés par les deux
boules
1) Déterminer en fonction de n la loi de probabilité de X
2) Calculer en fonction de n l’espérance mathématique 𝐸(𝑋)
59
3) Déterminer n pour que : 𝐸(𝑋) =
12
4) Déterminer la plus petite valeur de n pour la quelle 𝐸(𝑋) < 4,8
𝑒𝑥
B- On considère la fonction de la variable réelle x définie par : 𝑓(𝑥) =
𝑥+2
On désigne par (C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Unité graphique 2cm
1) a) Déterminer l’ensemble de définition D de f. Etudier les limites de f aux
bornes de D. Préciser les asymptotes de la courbe (C)
b) Etudier les variations de f ; dresser le tableau de variations de f. Déterminer
une équation de la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0
c) Construire avec soin (T) et la courbe (C)
2) On se propose de montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet sur [0; 1] une
solution unique
a) Etudier les variations de la fonction 𝑓 ′ 𝑠𝑢𝑟 [0; 1]. Démontrer que pour tout x de
1 2
l’intervalle [0; 1], on a : ≤ 𝑓 ′ (𝑥) ≤
4 3
b) Etudier les variations de la fonction numérique g définie sur [0; 1] par :
𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet dans [0; 1] une solution unique 𝛼
1 𝑒
Vérifier que : ≤ 𝛼 ≤
2 3
3) On se propose de déterminer une valeur approchée de 𝛼

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463

1
𝑢0 =
Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par : { 2
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
1 𝑒
a- Démontrer par récurrence que : pour tout n de N ; ≤ 𝑢𝑛 ≤
2 3
b- En utilisant l’inégalité des accroissements finis , démontrer que : pour
2
tout n de N : |𝑢𝑛+1 − 𝛼| ≤ |𝑢𝑛 − 𝛼|
3
2 𝑛 2 𝑛+1
En déduire que pour tout n de N ; |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ ( ) |𝑢0 − 𝛼| ≤ ( )
3 3
c- Démontrer que la suite (𝑢𝑛 ) est convergente. Quelle est sa limite ?
d- Déterminer un entier 𝑛0 tel que si 𝑛 ≥ 𝑛0 alors |𝑢𝑛 − 𝛼| ≤ 10−2
1
4) Ne connaissant pas la primitive de la fonction f sur [0; ], on se propose de
2
1
déterminer un encadrement de l’intégrale : 𝐼 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 2

a) Justifier l’existence de I et donner une interprétation graphique


1 1
b) On pose :𝐽 = ∫02(2 − 𝑥)𝑒 𝑥 𝑑𝑥 𝑒𝑡 𝐾 = ∫02 𝑥²𝑓(𝑥)𝑑𝑥 . Vérifier que 4𝐼 =
𝐽+𝐾
c) Calculer I
++++++++++++++++++SUJET 7++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DE RATOMA 2016
A- 1) Trouver tous les entiers naturels dont le cube divise 18360
2) En déduire dans l’ensemble N la résolution de l’équation d’inconnue b:
𝑏 3 [𝑏² + (𝑏 + 1)²] = 18360
3) Existe-t-il un entier naturel b tel que le nombre qui s’écrit 36723 dans le
système décimal et 442003 dans le système de numération à base b ?
B- En composant le numéro de téléphone, une personne a oublié les deux
chiffres. Une information à ce propos est la suivante : « le premier chiffre est
le plus petit que le second »
Quelle est la probabilité pour composer le numéro correcte
1
C- 1) Justifier l’existence de l’intégrale 𝐼 = ∫0 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥
2) Calculer I
3) 𝑛 étant un entier naturel non nul ; on pose :
𝑛
𝑘 −𝑘 1 1 2 2 𝑛 𝑛
𝑠𝑛 = ∑ 𝑒 𝑛 = 𝑒 −𝑛 + 𝑒 −𝑛 + ⋯ + 𝑒 −𝑛
𝑛² 𝑛² 𝑛² 𝑛²
𝑘=1
Montrer que 𝑠𝑛 a une limite lorsqu’on fait tendre n vers +∞ ; préciser cette
limite
4𝑥 3 log𝑥 0,4
D- 1) Résoudre dans R l’équation : =( )
15 2
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464

𝑥+2
2) Etudier et représenter la fonction f définie par : 𝑓(𝑥) = log 5 ( )
3−𝑥
++++++++++++++++++SUJET 8++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DE MATOTO 2014
Exercice1 : Soit a et b deux nombres entiers naturels tels que :
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 𝑑 𝑒𝑡 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 𝑚
Trouver tous les couples (a ; b) d’entiers naturels tels que : 2𝑚 − 𝑑 = 220
Exercice 2 : A-) Soit g la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie par :
g(x) = ln x + x + 1
1) Déterminer les limites de g en 0 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
Etudier le sens de variations de g
2) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle
que : (0,27 < 𝛼 < 0,28 𝑒𝑡 𝑔(0,27) = −0,04 𝑒𝑡 𝑔(0,28) = 0,007)
b) En déduire le signe de g(x) suivant les valeurs de x
4𝑥 ln 𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖 𝑥 > 0
B-) Soit f la fonction définie par :{ 𝑥+1
𝑓(0) = 0
1) a) Montrer que f est continue en 0
b) 𝑓 est elle dérivable en 0 ?
2) Déterminer la limite de f en +∞
4𝑔(𝑥)
3) a) Démontrer que, pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[ on a : 𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑥+1)²
b) Montrer que 𝑓(𝛼) = −4𝛼
c) Dresser le tableau de variation de f
4) Soit (C) la courbe de la f et (𝚪) la tangente à (C) au point d’abscisse 1
Donner une équation de (𝚪)
Tracer la (C) et (𝚪)
ln(0,27) = −1,31; ln(0,28) = −1,27 ; ln 2 = 0,7; ln 3 = 1,1 𝑒𝑡 ln 5 = 1,6
Exercice 3 : Soit ABC un triangle
1) Déterminer et construire le point G des points pondérés (A ; 1), (B ; -1) et
(C ; 1)
2) Soit (Γ) l’ensemble des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝑀𝐵
𝑀𝐶 ‖ = ‖𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖
a) Vérifier que B appartient à (Γ)
b) Déterminer et construire (Γ)
++++++++++++++++++SUJET 9++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DE DIXINN 2014
Exercice 1 : 1) En utilisant l’algorithme d’Euclide, déterminer deux entiers relatifs
vérifiant l’équation (E) : 29𝑥 − 11𝑦 = 1 et résoudre alors (E) dans Z²
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465

2) En déduire les solutions dans Z de l’équation : 29𝑥 − 11𝑦 = 5


Exercice 2 : Un tireur vise une cible. La probabilité pour qu’il touche la cible est
0,7. Il tire trois fois de suite. On désigne par X la variable aléatoire qui désigne le
nombre de fois où il a atteint la cible
1) Quelles sont les valeurs possibles de X ?
2) Déterminer la loi de probabilité de X
3) Calculer l’espérance mathématique, la variance et l’écart type de X
PROBLEME :
𝑒 𝑥 −1
On désigne par f la fonction : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − et (C) sa courbe
𝑒 𝑥 +1
A- 1) Etudier la parité de f, et en déduire une interprétation géométrique
du résultat
2 2𝑒 𝑥
2) Vérifier que pour tout x on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + =𝑥+1−
𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1
3) Montrer que les droites (𝐷1 ): 𝑦 = 𝑥 − 1 𝑒𝑡 (𝐷2 ): 𝑦 = 𝑥 + 1 sont
asymptotes respectivement en +∞ 𝑒𝑡 − ∞
4) Etudier les positions relatives de (𝐷1 ) 𝑒𝑡 (𝐷2 ) par rapport à (C)
B- 1) Etudier les variations de f, puis tracer sa courbe
1 𝑒𝑥
2) Vérifier que : =1− et calculer l’aire limitée par (C), (𝐷1 ) et
𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1
les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑡
3) Calculer la limite de cette aire lors que t tend vers +∞
GEOMETRIE :
I) Les points 𝐴(1; 1); 𝐵(4; 1) 𝑒𝑡 𝐶(2; 4) ont pour images respectives :
𝐴′ (0; 2); 𝐵′ (3; 5) 𝑒𝑡 𝐶 ′ (−2; 6)
1) Déterminer l’écriture complexe de la similitude plane directe (S) qui
transforme le triangle ABC en A’B’C’ et caractériser (S)
2) Construire les triangles ABC et A’B’C’ et calculer l’aire du triangle ABC
3) En utilisant l’une des propriétés des similitudes, en déduire l’aire du triangle
A’B’C’
II) 1) Le triangle ABC est rectangle et isocèle en A et 𝐴𝐵 = 𝑎. I et G sont
les milieux respectifs de [𝐵𝐶] 𝑒𝑡 [𝐴𝐼] .
Déterminer les coefficients des points A, B et C pour que G soit leur
barycentre
2) Discuter suivant les valeurs du réel k, la nature et les éléments caractéristiques
𝑎²
de l’ensemble (𝐸𝐾 ) 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒: 2𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 𝑀𝐶² = 𝑘
8
3) Pour quelles valeurs du réel k, l’ensemble (𝐸𝐾 ) est-il tangent à la droite (BC) ?
+++++++++++++++++SUJET 10++++++++++++++++
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466

EXTRAIT DU BAC BLANC DE RATOMA 2014


Exercice 1 : 1) Trouver toutes les paires d’entiers naturels (𝑎, 𝑏) tels que l’on ait :
𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) = 42
{
𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 1680
2) Déterminer l’ensemble des entiers relatifs tels que : 8𝑥 ≡ 7[5]
3) Résoudre l’équation (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍 × 𝑍: 336𝑥 + 210𝑦 = 294
𝑒 𝑥 −1
Exercice 2 : On désigne par f la fonction : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − et (C) sa courbe
𝑒 𝑥 +1
A- 1) Etudier la parité de f, et en déduire une interprétation géométrique
du résultat
2 2𝑒 𝑥
2) Vérifier que pour tout x on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + =𝑥+1−
𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1
3) Montrer que les droites (𝐷1 ): 𝑦 = 𝑥 − 1 𝑒𝑡 (𝐷2 ): 𝑦 = 𝑥 + 1 sont
asymptotes respectivement en +∞ 𝑒𝑡 − ∞
4) Etudier les positions relatives de (𝐷1 ) 𝑒𝑡 (𝐷2 ) par rapport à (C)
B- 1) Etudier les variations de f, puis tracer sa courbe
1 𝑒𝑥
2) Vérifier que : =1− et calculer l’aire limitée par (C), (𝐷1 ) et
𝑒 𝑥 +1 𝑒 𝑥 +1
les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑡
3) Calculer la limite de cette aire lors que t tend vers +∞
Exercice 3 : On donne un rectangle ABCD du plan dont les cotés [𝐴𝐵] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷]
ont pour longueurs respectives 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
Pour tout réel non nul m, on note 𝐺𝑚 le barycentre du système de points
pondérés : {(𝐴, 𝑚); (𝐵, −1); (𝐶, 1)}
Pour chacune des questions ci dessous on donnera une solution géométrique puis
une solution analytique
1) Déterminer l’ensemble (E1) des points 𝐺𝑚 lors que m décrit R
2) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ‖ = √𝑎² + 𝑏²
3) Déterminer l’ensemble (E2) des points M du plan tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) ∙ (2𝑀𝐴 𝑀𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 ) = 0
+++++++++++++++++SUJET 11++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC G.S L’AVENIR 2017
Exercice 1: BARYCENTRE
ABC est un triangle tels que : 𝐵𝐶 = 𝑎 ; 𝐴𝐶 = 𝑏 𝑒𝑡 𝐴𝐵 = 𝑐 ; 𝑒𝑡 𝐺 le barycentre
du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 4)} et 𝐺′ le
barycentrC ′ le milieu du segment [AB]e du système {(𝐴, 1); (𝐵, 1); (𝐶, 2)}
1) Soit 𝑓(𝑀) = 𝑀𝐴² + 𝑀𝐵² + 4𝑀𝐶²

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467

4𝑎²+4𝑏²+𝑐²
a) Montrer que 𝑓(𝑀) = 6𝑀𝐺² +
6
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
b) Calculer de deux façons différentes (𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )²
𝑀𝐵 + 2𝑀𝐶
4a²+4b²+c²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . MB
En déduire que : MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 8MG′2 − 3MG² −
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . MC′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 4MC
12
2) Soit 𝐺′′ le barycentre du système {(G′, 8); (G, −3)}
c²+4b²
a) Montrer que 8MG′2 − 3MG² = 5MG"² −
30
20a 2 +28b2 +7c²
b) En déduire que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB + 4MC MC′ = 5MG′′2 −
60
3) On considère les points communs aux cercles de diamètres [𝐶𝐶′] 𝑒𝑡 [𝐴𝐵]
Montrer que, lors qu’ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G’’ dont
on déterminera le rayon en fonction de a, b et c
4) Soit S l’aire et p le demi-périmètre du triangle ABC
a) Calculer cos 𝐴̂ en fonction de 𝑎 ; 𝑏 𝑒𝑡 𝑐
b) Calculer S en fonction de 𝑏; 𝑐 𝑒𝑡 sin 𝐴̂
1
c) Montrer que 𝑆 = (𝑏 2 + 𝑐 2 − 𝑎2 ) tan 𝐴̂
4
d) En déduire l’égalité : 16𝑆² = 4𝑏²𝑐² − (𝑏 2 + 𝑐 2 − 𝑎2 )² (1)
e) En factorisant le second membre de (1) , démontrer la formule
de Héron : 𝑆 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐)
f) Soit H le projeté orthogonal du point A sur la droite (BC) :
2
Démontrer que : 𝐴𝐻 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐)
𝑎
g) Application : Calculer l’aire du triangle ABC ; la distance AH et la
valeur de tan 𝐴̂ tels que: 𝐴𝐵 = 6 ; 𝐴𝐶 = 7 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 8
Exercice 2: PROBABILITE
M DAOUDA BANGOURA possède depuis plusieurs mois un téléphone mobile pour
lequel il a souscrit un forfait mensuel de deux heures. Soucieux de bien gérer ses
dépenses, il étudie l’évolution de ses consommations.
● Si pendant le mois noté 𝑛 il a dépassé son forfait, la probabilité qu’il le dépasse
1
le mois suivant noté (𝑛 + 1) est
5
● Si pendant le mois noté 𝑛 il n’a pas dépassé son forfait, la probabilité qu’il le
2
dépasse le mois suivant noté (𝑛 + 1) est
5
Pour n entier naturel strictement positif, On désigne par 𝐴𝑛 l’évènement « M
DAOUDA a dépassé son forfait le mois n » et 𝐵𝑛 l’évènement contraire. On pose
1
𝑝𝑛 = 𝑝(𝐴𝑛 ) 𝑒𝑡 𝑞𝑛 = 𝑝(𝐵𝑛 ) ; 𝑜𝑛 𝑎 𝑝1 =
2
Tous les résultats seront donnés sous de fractions irréductibles

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468

1) a) Donner les probabilités de 𝐴𝑛+1 sachant que 𝐴𝑛 est réalisé et


𝐴𝑛+1 sachant que 𝐵𝑛 est réalisé
b) Montrer que pour tout entier naturel n non nul, les égalités suivantes
1 2
sont vraies : 𝑝(𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 ) = 𝑝𝑛 𝑒𝑡 𝑝(𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 ) = 𝑞𝑛
5 5
2 1
En déduire l’égalité suivante : 𝑝𝑛+1 = − 𝑝𝑛
5 5
1
2) Pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1 on pose 𝑢𝑛 = 𝑝𝑛 −
3
Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme 𝑢1
Ecrire 𝑢𝑛 𝑒𝑡 𝑝𝑛 en fonction de n. Déterminer la limite de 𝑝𝑛
Exercice 3:
Si l’on permute les deux aiguilles d’une montre, on obtient en général une
position impossible sur une montre normale. Par exemple, la
configuration (2) obtenue en effectuant cette permutation à 4heures ne
s’observe jamais. Combien de fois par jours cette permutation conduit-elle
à une configuration observable sur une montre normale ?

PROBLEME :
𝑓(𝑥) = |𝑥 + 1|ln|𝑥|+𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ −1
Soit f la fonction définie sur ℝ ∖ [−1] par ; { et
𝑓(0) = 1
(C) sa courbe représentative dans le repère orthonormé (unité graphique : 2cm)
PARTIE A : On considère la fonction 𝑖 définie sur ℝ ∖ [0; −1] 𝑝𝑎𝑟 ;
1
𝑖(𝑥) = 2 ln|𝑥 + 1| + + 5
𝑥
1- Etudier les variations de la fonction 𝑖
2- a) Montrer que l’équation 𝑖(𝑥) = 0 admet trois solutions ∝∈
1 1
]−∞; −1[ ; 𝛽 ∈ ]−1; − [ 𝑒𝑡 𝛾 ∈ ]− ; 0[
2 2
b) Justifier que : −1,2 <∝< −1,1 ; −0,9 < 𝛽 < −0,8 𝑒𝑡 − 0,3 < 𝛾 < −0,2
∀𝑥 ∈ ]−∞; ∝[ ∪ ]𝛽; 𝛾[ ∪ ]0; +∞[ ; 𝑖(𝑥) > 0
3- En déduire que :{
∀𝑥 ∈ ]∝; −1[ ∪ ]−1; 𝛽[ ∪ ]𝛾; 0[ ; 𝑖(𝑥) < 0
PARTIE B : Soit h la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par
ℎ(𝑥) = 2(𝑥 + 1) ln|𝑥 + 1| + ln|𝑥| + 3𝑥 + 2
1- a) Calculer la limite de h en +∞ ; −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 0
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469

b) En déduire une interpretation graphique du résultat


2- Montrer que ℎ′ (𝑥) = 𝑖(𝑥)
3- Dresser le tableu de variations de h
4- a) Montrer que si 𝑥0 est la solution de l’équation 𝑖(𝑥) = 0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
1
ℎ(𝑥0 ) = − − 2𝑥0 − 4 + ln|𝑥0 |
𝑥0
b) Prouver que : ℎ(∝) < 0 ; ℎ(𝛽) < 0 𝑒𝑡 ℎ(𝛾) < 0 en donnant leurs
encadrements à 10−1 près
5) a) Montrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝜆 ∈ ]0; +∞[
b) Justifier que : 0,08 < 𝜆 < 0,09
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]0; 𝜆[ ; ℎ(𝑥) < 0
c) En déduire que : {
∀𝑥 ∈ ]𝜆; +∞[ ; ℎ(𝑥) > 0
PARTIE C : Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par
g(x) = (x + 1)² ln|x + 1| + x ln|x| + x²
1- Calculer la limite de g en +∞ ; −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 0
2- a) Montrer que g ′ (x) = h(x)
b) Dresser le tableau de variations de h
(λ−1) ln λ−λ²−5λ−2
3- a) Montrer que g(λ) =
2
b) Donner un encadrement de 𝑔(𝜆) à 10−1 près puis en déduire que 𝑔(𝜆) < 0
4) a) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛿 ∈ ]𝜆; +∞[
b) Justifier que : 0,2 < 𝛿 < 0,3
c) Calculer g(0)
d) En déduire le signe de 𝑔
PARTIE D :
1- a) Calculer la limite de f en −1
b) Donner une interprétation graphique du résultat
2- a) Etudier la dérivabilité de f en 0
b) Donner une interprétation graphique du résultat
g(x)
3- a) Montrer que f ′ (x) = f(x)
x(x+1)
b) Dresser le tableau de variations de f
2
((𝛿+1) ln|𝛿+1|)

c) Montrer que 𝑓(𝛿) = 𝑒 𝛿 ; on donne 𝑓(𝛿) = 0,8
4- Montrer que (C) admet deux asymptotes que l’on précisera les équations
5- Montrer que la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 1 a pour équation :
𝑦 = (4 ln 2 + 1)𝑥 − 4 ln 2 + 1
𝑓(𝑥)
6- a) Calculer : lim
𝑥→+∞ 𝑥
b) Donner une interprétation graphique du résultat
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470

7- Tracer la curbe (C) et (T)


8- Soit j la restriction de f à l’intervalle ]−∞; −1[
d) Démontrer que j réalise une bijection de ]−∞; −1[ vers ]0; +∞[
e) Construire la courbe (𝐶𝑗 −1 ) dans le même repère
f) Calculer 𝑓(−2) d) Montrer que 𝑓 −1 est dérivable en 1 e)
1
Montrer que (𝑓 −1 )′ (1) =
2−ln 2
9- Montrer que la droite (AB) avec 𝐴(0 ; 1) et 𝐵(1 ; 2) a pour équation
𝑦=𝑥+1
10- On rappelle que (C) est au dessus de (T) et au dessous de (AB) sur
l’intervalle [0; 1] ; Soit A l’aire de la partie du plan delimité par l’axe des
abscisses, la courbe (C) et les droites d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1
a) Montrer que :
1 1 1
∫ ((4 ln 2 + 1)𝑥 − 4 ln 2 + 1)𝑑𝑥 ≼ ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≼ ∫ (𝑥 + 1)𝑑𝑥
0 0 0
4 ln 2+1 3
b) Montrer que : − 4 ln 2 + 1 ≼ 𝐴 ≼
2 2
c) En déduire une valeur approchée à 10−1 près de l’aire A en cm²
+++++++++++++++++SUJET 12++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC G.S LA TOURTERELLE 2017
Exercice 1:
1) Déterminer suivants les valeurs de l’entier naturel n, le reste de la division
euclidienne par 7 de 2n puis de 102n
Vérifier que le nombre qui s’écrit 787878 en base 10 est divisible par 7
2) Soit b et c deux entiers naturels qui satisfont aux conditions suivantes :
0 ≤ b ≤ 9 et 0 ≤ c ≤ 9
Pour chaque entier naturel non nul n, on considère le nombre a(n) qui s’écrit
bcbcbc…bc en base dix, b et c étant étant répétés chacun n fois
Déterminer, suivant les valeurs des entiers b et c, l’ensemble des entiers n tels
que a(n) soit divisible par 7
Exercice 2:
On considère un groupe de seize fourmis parmi lesquelles quatre ont une
caractéristique C
Ces quatre fourmis seront dites « de type C ». On prend simultanément et au
hasard cinq fourmis dans ce groupe
1- Calculer la probabilité :
𝑎) 𝑝𝑎 de n’avoir, parmi ces cinq fourmis, aucun de type C
𝑏) 𝑝𝑏 d’avoir exactement une fourmi de ce type
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471

𝑐) 𝑝𝑐 d’avoir au moins deux fourmis de ce type


On donnera chaque résultat sous forme de fraction irréductible, puis on
indiquera une valeur approchée à 10−4 près
2- On constate, après enquête, que, dans la population entière, la répartition
des fourmis de type C est de 1 sur 4. On estime la population suffisamment
nombreuse pour que le tirage de n fourmis soit assimilable à n tirages
successifs indépendants avec remise
On prend au hasard n fourmis (𝑛 ≥ 2) et on rappelle X la variable aléatoire
donnant le nombre de celles de type C
a) Calculer 𝑝(𝑋 = 0) 𝑒𝑡 𝑝(𝑋 = 1) en fonction de n et en déduire la
probabilité 𝑝𝑛 d’avoir au moins deux fourmis de type C
3 𝑛−1 3+𝑛
b) Démontrer que 𝑝𝑛 > 0,9 si et seulement si ( ) ( ) < 0,1
4 4
3 𝑛−1 3+𝑛
c) On pose 𝑢𝑛 = ( ) ( )
4 4
𝑢𝑛+1
Calculer et démontrer que (𝑢𝑛 ) est une suite décroissante
𝑢𝑛
d) Trouver la plus petite valeur de n telle que 𝑝𝑛 > 0,9
x²−1+ln|x|
PROBLEME : On considère la fonction f définie par : f(x) = et (C) sa
x−ln|x|
courbe représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Partie A : Soit l la fonction définie sur R∗ par l(x) = x − ln|x|
1- a) Calculer la limite de l en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de l en 0. En déduire une interpretation graphique du résultat
2- a) Montrer que l’équation l(x) = 0 admet une solution ∝∈ ]−∞; 0[
b) Justifier que :−0,6 <∝< −0,5 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙(−0,6) ≈ −0,09 et l(−0,5) ≈ 0,2
c) En déduire le signe de l
6x²−4x−1
PARTIE B : Soit i la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par i(x) = − 4 ln|x|
x
1- a) Calculer la limite de i en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de i en 0
2- Etudier les variations de la fonction i
a) Montrer que l’équation i(x) = 0 admet deux solutions
β ∈ ]−∞; 0[ et γ ∈ ]0; +∞[
b) Justifier que : −0,4 < 𝛽 < −0,3 𝑒𝑡 0,6 < 𝛾 < 0,7
∀x ∈ ]−∞; β[ ∪ ]0; γ[ ; i(x) < 0
c) En déduire que : {
∀x ∈ ]β; 0[ ∪ ]γ; +∞[; i(x) > 0
PARTIE C : Soit h la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par
h(x) = 3x² + 1 − (4x + 1) ln|x|
1- Calculer la limite de h en +∞ ; −∞ et en 0

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472

2- a) Montrer que h′ (x) = i(x)


b) Dresser le tableau de variations de h
3- a) Montrer que si a est la solution de l’équation i(x) = 0 alors
5 1
h(a) = −3a² + a + 3 +
2 4a
b) Donner un encadrement à 10−1 près de h(β) et h(γ)
4) En déduire que h(x) > 0
PARTIE D : Soit g la fonction définie sur ℝ par
g(x) = x 3 + x² + 2x − 1 − (2x 2 + x) ln|x|
1- a) Calculer la limite de g en +∞ ; −∞
b) Montrer que g est continue en 0 et étudier la dérivabilité de g en 0
2- a) Montrer que g ′ (x) = h(x)
b) Dresser le tableu de variations de g
3- a) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet une solution unique λ ∈ R
b) Vérifier que 0,2 < 𝜆 < 0,3
c) En déduire le signe de g
PARTIE E :
1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) a) Calculer la limite de g en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de f en 0 et en ∝; puis endéduire une interprétation
graphique du résultat
c) Etudier la dérivabilité de f en 0
g(x)
3) a) Montrer que f ′ (x) =
x(l(x))²
b) Dresser le tableau de variations de f
3λ²+3λ−3
4) a) Montrer que f(λ) = 2λ + 2 +
λ3 −2λ+1
b) Donner un encadrement de f(λ) à 10−1 près
5) a) Calculer f(−1) et f(1)
b) En déduire le signe de f
6) Montrer que la fonction k(x) = x + ln|x| est asymptote à (C)
7) a) Etudier et tracer (Γ) la courbe représentative de k dans un autre repère
orthonormal (O, I, J) unité graphique 2 cm
b) Tracer la courbe (C) dans le même repère que (Γ)
+++++++++++++++++SUJET 13++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU LYCEE KOUNTIA 2017
Exercice 1: 1) Déterminer le PGCD(336 ; 210)
2) Déterminer l’ensemble des entiers relatifs tels que : 8𝑥 ≡ 7[5]

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473

3) Résoudre l’équation (𝑥; 𝑦) ∈ 𝑍 × 𝑍: 336𝑥 + 210𝑦 = 294


Exercice 2:On considère le nombre complexe 𝑍 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)
1) Calculer Z²
2) Déterminer le module et un argument de Z² puis en déduire le module et un
argument de Z
𝜋 𝜋
3) Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛
12 12
Exercice 3:Une variable aléatoire X prend les 1 ; -2 et 3 avec les probabilités
respectives ln 𝑎 ; ln 𝑏 𝑒𝑡 ln 𝑐 𝑜ù 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont en progression géométrique.
On suppose que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) est égale à 1
3) Calculer 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 et la variance 𝑉(𝑋)
4) Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points d’abscisses respectives 1, -2 et 3 d’une droite
graduée (∆)
d) Calculer l’abscisse du point G barycentre de {(𝐴, ln 𝑎), (𝐵, ln 𝑏), (𝐶, ln 𝑐)}
1 1 1
e) On pose : φ(M) = MA² + MB² + MC², où M est un point de (∆).
6 3 2
Montrer que 𝜑(𝐺) = 𝑉(𝑋)
f) Déterminer et construire l’ensemble (Γ) des points M de (∆) tels que
𝜑(𝑀) = 9
PROBLEME :
PARTIE A:Soit l’équation différentielle (1) : 𝑦 ′ − 2𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥
1) Résoudre l’équation différentielle (2) : 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0
2) Soient a et b deux réels et soit U la fonction définie sur R par : U(x) = (ax + b)ex
a) Déterminer a et b pour que U soit solution de (1)
b) Montrer que V est une solution de l’équation (2) si et seulement si
U+V est une solution de (1)
c) En déduire l’ensemble de solution de (1)
3) Déterminer la solution de l’équation (1) qui s’annule en 0
PARTIE B:La fonction g est définie sur R par : g(x) = 2ex − x − 2
1) Etudier les limites de g en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Etudier le sens de variations de g sur R et dresser son tableau de variation
3) On admet que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 a exactement deux solutions réelles
a) Vérifier que 0 est l’une de ces solutions
b) L’autre solution est appelée α. Montrer que −1,6 ≤ 𝛼 ≤ −1,5
4) Déterminer le signe de g(x) suivant les valeurs du réel x.
PARTIE C:La fonction f est définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − (𝑥 + 1)𝑒 𝑥
On note C sa courbe représentative dans un repère (unité graphique 2cm)
1) Etudier les limites de f en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞

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474

2) Calculer f’(x) dérivée de f et montrer que f’(x) et g(x) ont le même signe.
Etudier le sens de variation de f(x)
𝛼 2 +2𝛼
3) Démontrer l’égalité 𝑓(𝛼) = −
4
Où α est définie dans la première partie. En déduire un encadrement de f(α)
4) Etablir un tableau de variation de f
5) Tracer (C)
PARTIE D: Soit m un nombre réel négatif
0
1- Interpréter graphiquement ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
2- a) Calculer à l’aide d’une intégration par partie ∫𝑚 𝑥𝑒 𝑥 𝑑𝑥
0
b) En déduire ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
0
3- Calculer la limite de ∫𝑚 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 lors que x tend vers −∞
+++++++++++++++++SUJET 14++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU LYCEE AHMED SEKOU TOURE 2017
Exercice 1:Le nombre n désigne un entier naturel
1- Démontrer que 𝑛² + 5𝑛 + 4 𝑒𝑡 𝑛² + 3𝑛 + 2 sont divisibles par n+1
2- Déterminer l’ensemble des valeurs de n pour les quelles 3𝑛² + 15𝑛 + 19
est divisible par n+1
En déduire que, ∀𝑛 ∈ 𝑁; 3𝑛² + 15𝑛 + 19 n’est pas divisible par 𝑛² + 3𝑛 + 2
Exercice 2:
1- Calculer la somme :𝑆𝑘 = 1 + 102 + 104 + ⋯ + 102𝑘 (𝑘 ∈ 𝑁 ∗ )
2- Exprimer le nombre qui s’écrit, en base 10, 𝑎𝑏𝑎𝑏𝑎𝑏 à l’aide du nombre 𝑎𝑏 et
de puissance de 10
2929 … 29

3- En déduire la somme :𝐴 = 29 + 2929 + 292929 + ⋯ +
𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠 29
Exercice 3:Dans tout l’exercice x et y désignent des entiers naturels non nuls
vérifiant x < 𝑦
S est l’ensemble des couples (x, y) tels que P. G. C. D(x ; y) = y − x
4. a. Calculer le P.G.C.D(363 ; 484)
b. Le couple (363 ; 484) appartient-il à S ?
2. Soit n un entier naturel non nul ; le couple (n ; n+1) appartient-il à S ?
Justifier votre réponse
3. a. Montrer que (x ; y) appartient à S si et seulement si il existe un entier
naturel k non nul tel que : x = k(y − x) et y = (k − 1)(y − x)
b. En déduire que pour tout couple (x ; y) de S on a :PPCM(x ; y) = k(k + 1)(y − x)
4. a. Déterminer l’ensemble des entiers naturels diviseurs de 228

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475

b. En déduire l’ensemble des couples (x ; y) de S tels que : P. P. C. M(x, y) = 228


PROBLEME :
Partie A :
1
Soit f la fonction définie sur 𝐼 = ]− ; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = ln(1 + 2𝑥)
2
1) Justifier que f strictement croissante sur l’intervalle I
1
2) Déterminer la limite de f quand x tend vers −
2
3) On note g la fonction définie sur l’intervalle I par : g(x) = f(x) − x
a) Etudier les variations de g sur l’intervalle I
b) Justifier que l’équation g(x)=0admet deux solutions : 0 et une autre,
notée 𝛽 ∈ [1; 2]
c) En déduire le signe de g(x) ∀∈ 𝐼
4) Justifier que ∀𝑥 ∈ ]0; 𝛽[, f(x) appartient aussi à ]0; 𝛽[
𝑢0 = 1
Partie B : On appelle (𝑢𝑛 )𝑛≥0 la suite définie par : {
𝑢𝑛+1 = 𝑓(𝑢𝑛 )
1) Démontrer par récurrence que 𝑢𝑛 ∈ ]0; 𝛽[
2) Démontrer par récurrence que (𝑢𝑛 )𝑛≥0 est croissante
3) Justifier que la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0 est convergente
Partie C :
2
1) Montrer que ∀𝑥 ≥ 1; 𝑓 ′ (𝑥) ≤
3
2) Recherche de la limite de la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0
𝛽 2
a) Démontrer que ∀𝑛 ∈ 𝑁 ; ∫𝑢 𝑓 ′ (𝑡)𝑑𝑡 ≤ (𝛽 − 𝑢𝑛 )
𝑛 3
2
b) En déduire que ∀𝑛 ∈ 𝑁 ; 𝛽 − 𝑢𝑛+1 ≤ (𝛽 − 𝑢𝑛 ), puis à l’aide d’un
3
2 𝑛
raisonnement par récurrence que : 0 ≤ 𝛽 − 𝑢𝑛 ≤ ( )
3
c) Quelle est la limite de la suite (𝑢𝑛 )𝑛≥0
+++++++++++++++++SUJET 15++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU G.S LA MERVEILLE 2017
Exercice 1:
On considère trois nombres entiers naturels a, b et c qui s’écrivent dans base n :
𝑎 = 111 ; 𝑏 = 114 𝑒𝑡 𝑐 = 13054
1) Sachant que 𝑐 = 𝑎𝑏, déterminer n puis l’écriture de chacun des nombres dans
le système décimal
2) Vérifier en utilisant l’algorithme d’Euclide, que a et b sont premiers entre eux.
En déduire les solutions dans Z² de l’équation : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 1
Exercice 2:
Soit ABC un triangle isocèle tel que : BC=2 et AB=AC=3
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476

On désigne par A’ le milieu du segment [𝐵𝐶] et H l’orthocentre de ABC


7
4) Démontrer que 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶 =
9
5) Soit B’ le projeté orthogonal de B sur la droite (AC)
𝐵′ 𝐴
d) Calculer
𝐵′𝐶
e) Déterminer deux nombres réels α et 𝛾 tels que B’ est le barycentre des
pondérés (A ;α) et (C ;𝛾)
En déduire trois nombres réels a, b et c tels que H est le barycentre des points
pondérés (A ;a), (B ;b) et (C ;c)
Exercice 3:
5+3𝑖√3
I) 1) On pose : 𝑍 =
1−2𝑖√3
a) Déterminer la forme algébrique de Z
b) Calculer 𝑍 2 𝑒𝑡 𝑍 3
c) Montrer que : 𝑍 3𝑛+2 = −23𝑛+1 (1 + 𝑖√3)
𝜋 𝜋
2) On pose 𝛼 = − 𝑒𝑡 𝜃 = −
3 4
a) Calculer cos(𝛼 − 𝜃) 𝑒𝑡 sin(𝛼 − 𝜃)
b) On pose 𝑍 = √3 + 1 + 𝑖(√3 − 1)
Donner la forme trigonométrique de Z
𝑧−3𝑖 2 𝑧−3𝑖
II) Résoudre dans C l’équation : − ( ) + 6( ) − 13 = 0
𝑧+2 𝑧+2
PROBLEME : Le but du problème est d’étudier la fonction f définie par :
x2
∀ x ∈ ]0; 1[ ∪ ]1. +∞[ ; f(x) = lnx
{ x−1
𝑓(0) = 0 𝑒𝑡 𝑓(1) = 1
On notera C la courbe représentative de f relativement à un repère orthonormé
(O ; I ; J) d’unité 5cm
PARTIE A : On considère la fonction g dérivable sur ]0 ; +∞[ 𝑒𝑡 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟
g(x) = (𝑥 − 2) ln 𝑥 + (𝑥 − 1)
2(𝑥−1)
1) Démontrer que pour tout réel x élément de ]0 ; +∞[ : 𝑔′ (𝑥) = + 𝑙𝑛𝑥
𝑥
2) Etudier le sens de variation de g , puis dresser son tableau de variation
3) Déduire de 2) que g(x) est positif pour tout x élément de ]0 ; +∞[
PARTIE B : 1)a) Calculer : lim 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞
b) Démontrer que f est continue à droite en 0 , et continue en 1
c) Calculer le nombre dérivé de f à droite en 0
Donner une interprétation graphique de ce résultat
3
d) On admettra ici que f est dérivable en 1 et que : 𝑓 ′ (1) =
2

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477

En déduire une équation de la tangente à la courbe de f au point d’abscisse 1


2)a)On admet que f est dérivable sur ]0; 1[ ∪ ]1. +∞[
x
Démontrer que pour tout x appartenant à ]0; 1[ ∪ ]1. +∞[ ∶ f ′ (x) = 2 g(x)
(x−1)
b) En déduire le sens de variation de f et dresser son tableau de variation
c)Démontrer que pour tout réel x appartenant à [0 ; 1] , 𝑜𝑛 𝑎 0 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 1
d) Dans le repère (O ;I ;J) , tracer la de tangente à C au point O, la tangente à C au
point B de coordonnées (1; 1) et la courbe C .
On donne ln 2 ≃ 0,69 𝑒𝑡 ln 3 ≃ 1,1
+++++++++++++++++SUJET 16++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU G.S MAHATMA GANDHI 2017
Piste 1:
1
Soit (𝑢𝑛 )𝑛∈𝑁 la suite géométrique de premier terme 𝑢0 = 4 et de raison
2
𝜋 𝜋
Soit (𝑣𝑛 )𝑛∈𝑁 la suite arithmétique de premier terme 𝑣0 = et de raison
4 2
Pour tout entier naturel n, on note 𝑧𝑛 le nombre complexe de module 𝑢𝑛 et dont
un argument est 𝑣𝑛
1) a) Exprimer 𝑢𝑛 et 𝑣𝑛 en fonction de n. b) En déduire 𝑧𝑛 en fonction de n
1
2) Démontrer que (𝑧𝑛 ) est une suite géométrique de raison 𝑖 et de premier
2
terme 𝑧0 = 2√2 + 2𝑖√2
3) Soit (𝑃𝑛 ) le plan complexe rapporté à n repère orthonormé direct (O ; U ; V)
et 𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛
a) Déterminer la nature de la transformation F qui au point 𝑀𝑛 associe
le point 𝑀𝑛+1 d’affixe 𝑧𝑛+1
b) Donner ses éléments caractéristiques
4) Pour tout entier naturel n on pose : 𝑡𝑛 = 𝑧0 × 𝑧1 × 𝑧2 × … × 𝑧𝑛
a) Exprimer en fonction de n un argument de 𝑡𝑛
b) Démontrer que si n est impair alors 𝑡𝑛 est réel
Piste 2:
2 2
1) Résoudre l’équation : 9√𝑥 +3 − 31+√𝑥 +3 − 54 = 0
2) Soit la fonction 𝑦 = 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 2−𝑥
a) Etudier les variations de la fonction f et tracer sa courbe
représentative (C) dans un repère orthonormé (O, I, J)
b) Déterminer l’aire A du domaine du plan limité par l’axe des
abscisses, (C) et les droites d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 2
Piste 3 :

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478

Un porte-monnaie contient quatre pièces de 50 euro et six pièces de 20 euro. Un


enfant tire au hasard et simultanément 3 pièces de ce porte-monnaie
3) Calculer la probabilité de l’évènement A « tirer trois pièces de 50 euro »
4) Soit X la variable aléatoire égale au nombre de pièces de 50 euro figurant
parmi les trois pièces tirées
d) Déterminer la loi de probabilité de X
e) Calculer l’espérance mathématique et l’écart type de X
f) L’enfant répète cinq fois l’expérience en remettant chaque les trois pièces
tirées dans le porte-monnaie
Quelle est la probabilité que l’évènement A se réalise trois fois à l’issue des cinq
tirages ?
+++++++++++++++++SUJET 17++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU G.S LE SOUMBOUYAH 2017
Exercice 1 :On considère l’équation (E) : 𝑧 ∈ 𝐶;
𝑧 3 + (1 − 8𝑖)𝑧² − (23 + 4𝑖)𝑧 − 3 + 24𝑖 = 0
1) a) Démontrer que (E) admet une solution imaginaire pure que l’on
déterminera
b) Résoudre l’équation (E)
2) Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct, on considère les points A,
B et C d’affixes respectives1+2i ; 3i et -2+3i
Soit G le barycentre des points A, B et C de coefficients respectifs 2 ; -2 et 1
a) Déterminer puis écrire sous la forme trigonométrique les affixes des vecteurs
⃗⃗⃗⃗⃗
GA ; ⃗⃗⃗⃗⃗
GB et ⃗⃗⃗⃗⃗
GC
b) Démontrer que les affixes des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
GA ; ⃗⃗⃗⃗⃗
GB et ⃗⃗⃗⃗⃗
GC sont des termes
d’une suite géométrique dont on déterminera la raison
c) En déduire qu’il existe une similitude directe qui transforme A en B et B en C
Déterminer les éléments caractéristiques de cette similitude
Exercice 2 :On considère un dé cubique dont quatre faces sont blanches et deux
sont noires. L’expérience consiste à lancer ce dé et à noter la couleur de sa face
supérieur
4) Calculer la probabilité d’obtenir :
b) Une face blanche
c) Une face noire
5) On jette ce dé quatre fois de suite
d) Calculer la probabilité d’avoir dans l’ordre : une face blanche ; une face
noire ; une face blanche et une face blanche

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479

e) Calculer la probabilité d’avoir une seule face noire au cours des quatre
lancers
f) Calculer la probabilité d’avoir une face noire au 4ème lancer (une face noire
pouvant apparaitre au cours des autres lancers)
6) Soit n un entier naturel non nul
c) Calculer la probabilité 𝑃𝑛 d’avoir au moins une face blanche au cours des n
lancers
d) Déterminer le plus petit entier naturel n tel que : 𝑃𝑛 ≥ 0,99
Exercice 3 :On considère les suites (𝑈𝑛 )𝑛∈𝑁 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 )𝑛∈𝑁 définies par ∶
√3
1 √3
𝑈𝑛+1 = 𝑈𝑛 − 𝑉𝑛
3
𝑈0 = ; 𝑉0 = 𝑒𝑡 { On pose : 𝑍𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑖𝑉𝑛
2 2 √3
𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛 + 𝑈𝑛
3
1) Calculer |𝑍0 |; puis |𝑍𝑛+1 | en fonction de |𝑍𝑛 |.
2) a) Exprimer 𝑍𝑛+1 en fonction de 𝑍𝑛
√3
b) Trouver arg ( + 𝑖)
3
c) Déduire de ce qui précède un argument 𝜃𝑛 𝑑𝑒 𝑍𝑛 en fonction de n d)
Trouver
3) Exprimer 𝑈𝑛 𝑒𝑡 𝑉𝑛 en fonction de n
PROBLEME :
Partie A :
1) On considère f la fonction numérique, de courbe représentative (𝐶𝑓 )
définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 1−𝑥
a- Calculer les limites de f en +∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 − ∞
b- On admet que f est dérivable sur R. Etudier le sens de variations de f et
dresser son tableau de variation
c- Tracer la courbe (𝐶𝑓 ) en prenant soin de tracer la tangente à l’origine
2) On considère g la fonction numérique, de courbe représentative (Cg ) définie
sur R par : g(x) = |x|e|1−x|
a) Ecrire g(x) sans le symbole de la valeur absolue
b) En déduire une méthode pour obtenir la courbe représentative (Cg ) de g
sur ]−∞; 1] à partir de (Cf )
c) Etudier sur l’intervalle [1; +∞[ le sens de variation de la fonction h →
xe1−x
d) Etudier la dérivabilité de g en 0 et en 1
e) Déduire des questions précédentes le tableau de variations de g
f) Tracer (Cg ) ainsi que les demi-tangentes à (Cg )

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480

Partie B :Soit n un entier naturel non nul. On considère la famille de fonction 𝑓𝑛


définie par : fn (x) = xen(1−x) . On note (Cn ) la courbe représentative de 𝑓𝑛
1) Calculer la limite de 𝑓𝑛 en +∞
𝑓𝑛 (𝑥)
2) Calculer les limites de 𝑓𝑛 et de quand x tend vers −∞
𝑥
Donner une interprétation graphique du résultat
3) On admet que, pour tout entier naturel non nul n, la fonction 𝑓𝑛 est dérivable
sur R
a. Déterminer la dérivée 𝑓𝑛′ (𝑥) et dresser le tableau de variations
de 𝑓𝑛
b. Résoudre dans R, l’équation : 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑥
c. En déduire que toutes les courbes (Cn ) passent par deux points
fixes que l’on précisera
4) Etudier la position de (Cn ) par rapport à (Cn+1 )
5) Tracer (C2 ) dans le même repère

6) Soit ∝ un nombre réel, on pose : 𝐼𝑛 (∝) = ∫0 𝑓𝑛 (𝑥)𝑑𝑥
a. Calculer 𝐼𝑛 (∝) à l’aide d’une intégration par parties
b. Calculer la limite de 𝐼𝑛 (∝) quand ∝ tend vers +∞
+++++++++++++++++SUJET 18++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU G.S LE SOUMBOUYAH 2018
EXERCICE1 : Une boite contient 60 boules blanches et 40 boules noires
On effectue dans cette boite des tirages successifs avec remise de chaque boule
après tirage. On s’arrêtera à l’obtention d’une boule blanche
PARTIE A : Dans cette partie, on ira au maximum à 4 tirages
On appelle X la variable aléatoire égale au nombre de tirages nécessaires à
l’obtention de la première boule blanche.
Par convention, X sera égal à 0 si l’on n’obtient pas de boule blanche après les 4
tirages
1- Calculer la probabilité pour que X soit égale à 0
2- Calculer la probabilité pour que X soit égale à k , k valant successivement 1 ; 2 ;
3 et 4
PARTIE B : Dans cette partie, on procédera à n tirages au maximum, n étant un
entier naturel non nul
De même, on appelle X la variable aléatoire égale au nombre de tirages
nécessaires à l’obtention de la première boule blanche.
Par convention, X sera égal à 0 si l’on n’obtient pas de boule blanche après les n
tirages

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481

1) Calculer la probabilité pour que X soit égale à k , k valant successivement 1 ; 2 ;


3 et n
2)On considère la fonction polynôme f définie par :
𝑓(𝑥) = 1 + 2𝑥 + 3𝑥² + ⋯ + 𝑛𝑥 𝑛−1
Soit E(X) l’espérance mathématique de la variable aléatoire X
3 2
Montrer que :𝐸(𝑋) = 𝑓 ( )
5 5
3)On sait que , pour tout réel x différent de 1, on a :
𝑥 𝑛+1 − 1
1 + 𝑥 + 𝑥² + ⋯ + 𝑥 𝑛 =
𝑥−1
a) En dérivant les deux membres de l’égalité précédente, en déduire
une expression de : 1 + 2𝑥 + 3𝑥² + ⋯ + 𝑛𝑥 𝑛−1
5 5 2 𝑛
b) En déduire que : 𝐸(𝑋) = − (𝑛 + ) ( )
3 3 5
EXERCICE2 : On donne dans le plan muni d’un repère cartésien les points A(0 ; 1) ,
B(2 ; 1), C(1 ;0) et D(1 ; 1)
1- Déterminer le barycentre de l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-1),
(C ; 2) et (D ;2)
2- Avec les points définis à la question précédente, déterminer le barycentre de
l’ensemble des points pondérés (A ; 1) , (B ;-3), (C ; 1) et (D ;a) avec a Є R
Déterminer l’ensemble des points Ga lorsque a décrit R
3- A, B et C sont les sommets d’un triangle rectangle en C dans le plan (P), m est
un nombre réel différent de -2 (m≠ −2)
On considère la fonction f définie par : f(M)=MA²+MB²+mMC²
Soit G le barycentre du système des points A, B et C affectés des coefficients
respectifs 1 ; 1 ; m
a- Montrer que f(M)=(2+m)MG²+f(G)
e) Calculerf(A) + f(B) + mf(C) en fonction de f(G)
1+𝑚
f) Montrer que 𝑓(𝐺) = ( ) 𝐴𝐵²
2+𝑚
g) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : f(M)=AB²
4- Montrer que pour tout 𝑚 ≠ −2, le point C est un élément de € En déduire
une construction de l’ensemble (Em) correspondant à m=-3
PROBLEME : Soit l’application f de R dans R définie par : 𝑓(𝑥) = Log(𝑐ℎ 𝑥) où Log
𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥
désigne la fonction logarithme népérien et 𝑐ℎ 𝑥 =
2
PARTIE A :
1- Etudier les variations de la fonction f et montrer que pour tout x ∈ R; f(x) ≥ 0
2- Dans un plan affine euclidienne muni d’un repère orthonormé (O ; I ; J), tracer
la courbe (C) d’équation 𝑦 = 𝑓(𝑥) puis déterminer ses asymptotes
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482

PARTIE B : On désigne par t la dérivée de la fonction f : 𝑡 → 𝑓′


1- a- Montrer que pour tout x de R : |𝑡(𝑥)| < 1
2
b- Montrer que pour tout x de R : 𝑡 ′ (𝑥) = 1 − (𝑡(𝑥)) en désignant par t’ la
dérivée de t
c- Montrer que si 𝑥 ∈ ]−1; 1[, il existe un réel unique X tel que : 𝑡(𝑋) = 𝑥, on
explicitera X en fonction de x et on notera 𝑋 = 𝑡 −1 (𝑥). Montrer que :
𝑡(𝑅) = ]−1; 1[
𝑥 𝑛 𝑥 𝑛
2- Soit 𝑛 ∈ 𝑁 et soit 𝑋 ∈ 𝑅. On pose 𝐼𝑛 (𝑋) = ∫0 (𝑡(𝑢)) 𝑑𝑢 = ∫0 (𝑓′(𝑢)) 𝑑𝑢
0
On conviendra que, pour tout u de l’intervalle [0; 𝑋], (𝑡(𝑢)) = 1
a) Justifier l’existence de 𝐼𝑛 (𝑋)
b) Calculer 𝐼0 (𝑋) 𝑒𝑡 𝐼1 (𝑋).
2
c) En utilisant la question B)1)b) donnant (𝑡(𝑢)) = 1 − 𝑡 ′ (𝑢) Montrer que
1 𝑛−1
pour tout 𝑛 ≥ 2: 𝐼𝑛 (𝑋) = 𝐼𝑛−2 (𝑋) − (𝑡(𝑥))
𝑛−1
d) Déduire de ce qui précède , que pour tout entier naturel 𝑝 ≥ 1
1 3 1 2𝑝−1
(𝐸1 ) ∶ 𝐼2𝑝 (𝑋) = 𝑋 − (𝑡(𝑋) + (𝑡(𝑋)) + ⋯ + (𝑡(𝑋)) )
3 2𝑝 − 1
𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 1 2 1 2𝑝
(𝐸1 ) ∶ 𝐼2𝑝+1 (𝑋) = Log ( ) − ( (𝑡(𝑋)) + ⋯ + (𝑡(𝑋)) )
2 2 2𝑝
𝑥 2𝑝 2𝑝
3- Montrer que l’on a pour tout entier p :0 ≤ ∫0 (𝑡(𝑢)) 𝑑𝑢 ≤ 𝑋(𝑡(𝑋))
𝑥 2𝑝
En déduire X étant fixé, que la suite 𝑝 → ∫0 (𝑡(𝑢)) 𝑑𝑢 est convergente et donner
sa limite
4- En utilisant la relation (𝐸1 ) et en posant 𝑋 = 𝑡 −1 (𝑥), démontrer que
pour tout x fixé 𝑥 ∈ [0; 1[ la suite 𝑝 → 𝜀𝑝 (𝑥) définie par : (𝐸3 ) ∶
𝑥3 𝑥 2𝑝−1
𝑡 −1 (𝑥) = 𝑥 + + ⋯+ + 𝜀𝑝 (𝑥) a pour limite 0
3 2𝑝−1
En déduire un résultat analogue pour 𝑥 ∈ ]−1; 0[
+++++++++++++++++SUJET 19++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU G.S P.MARTIN LUTHER KING 2018
EXERCICE 1 :
On considère par ABCDEF un hexagone régulier de coté 𝑎 (𝑎 > 0) et de centre O
1- Démontrer par récurrence que le nombre de diagonale dans un polygone de
𝑛(𝑛−3)
n cotés est : 𝑆𝑛 = 2
avec 𝑛 > 3
2- Montrer que la somme des diagonales de cet hexagone est : 𝑆 = 6𝑎(1 + √3)
3- Déterminer la nature du triangle ABD
4- Soit f l’application du plan définie par : 𝑓(𝑀) = −3𝑀𝐴² + 2𝑀𝐵² − 𝑀𝐷²
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483

𝐴 𝐵 𝐶
a- Construire le point 𝐺 = 𝑏𝑎𝑟 Que constate t-on
−3 2 −1
b- On pose (E) : 𝑓(𝑀) = −2𝑎2
+ Montrer que les points O, A et E appartiennent à (E)
+ Montrer que 𝑓(𝐺) = 𝑓(𝐹) = 0
c- Déterminer et construire l’ensemble (E)
5- Soit (F) l’ensemble des points M du plan tels que :
g(M) = MB² − 2MD² + MF² = 3a²et I le milieu du segment [BF]
a- Montrer que les points C et E appartiennent à (F)
b- Montrer que g(I) = −3𝑎²
c- Déterminer et construire l’ensemble (F)
6- (E) et (F) sont-ils tangents ? Si oui, démontrer et donner leur point tangent.
5𝑎²√3
7- a- Montrer que l’aire de cet hexagone est : 𝐴 = 2
b- Soit A’ l’aire de la partie commune de l’hexagone et de l’ensemble (E)
5√3 𝜋
Démontrer que l 'aire de la partie de l’hexagone privée de A’ est : 𝐴′′ = ( 2
− ) 𝑎²
3
EXERCICE 2 : PROBABILITE
1 1 1
1- Soit (𝑢𝑛 ), définie par 𝑢1 = ; 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 +
2 6 3
2
a) Soit (𝑣𝑛 ), définie pour 𝑛 ≥ 1 𝑝𝑎𝑟 ; 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − . Montrer que (𝑣𝑛 ) est
5
une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme
b) En déduire l’ex/pression (𝑣𝑛 ) en fonction de n puis celle de (𝑢𝑛 ),
2- On considère deux dés notées A et B. Le dé A comporte trois faces rouges et
trois faces blanches. Le dé B comporte quatre faces rouges et deux faces
blanches.
On choisit un dé au hasard et on le lance : si on obtient rouge, on garde le même
dé, si on obtient blanc, on change le dé. Puis on relance et ainsi de suite.
On désigne par 𝐴𝑛 l’évènement « On utilise le dé A au nième lancer »
Par 𝐴̅𝑛 l’évènement contraire de 𝐴𝑛
Par 𝑅𝑛 l’évènement « On obtient rouge au nième lancer » ; Par 𝑅̅𝑛 l’évènement
contraire de 𝑅𝑛
Par 𝑎𝑛 et 𝑟𝑛 les probabilités respectives de 𝐴𝑛 et 𝑅𝑛
a- Déterminer 𝑎1 b- Déterminer 𝑟1
c) En remarquant que, pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑅𝑛 = (𝑅𝑛 ∩ 𝐴𝑛 ) ∪ (𝑅𝑛 ∩ 𝐴̅𝑛 ).
1 2
Montrer de : 𝑟𝑛 = − 𝑎𝑛 +
6 3
d) Montrer que, pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝐴𝑛+1 = (𝑅𝑛 ∩ 𝐴𝑛 ) ∪ (𝑅̅𝑛 ∩ 𝐴̅𝑛 ).

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484

1 1
e) En déduire que pour tout 𝑛 ≥ 1, 𝑎𝑛+1 = 𝑎𝑛 + puis déterminer
6 3
l’expression de 𝑎𝑛 en fonction de n
f) En déduire l’expression de 𝑟𝑛 en fonction de n, puis limite de 𝑟𝑛
EXERCICE 3 : CONIQUES
I- Quel est l’ensemble des milieux des cordes d’une parabole qui
contiennent le foyer ?
II- Deux tangentes données à une parabole déterminent sur une
tangente variable un segment [𝑀𝑀′]. Montrer que la projection
orthogonale de [𝑀𝑀′] sur la directrice est à une longueur constante
PROBLEME : FONCTIONS NUMERIQUES
x²−1+ln|x|
On considère la fonction f définie par : f(x) = et (C) sa courbe
x−ln|x|
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J) unité 2 cm
Partie A : Soit l la fonction définie sur R∗ par l(x) = x − ln|x|
1- a) Calculer la limite de l en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de l en 0. En déduire une interpretation graphique du résultat
2- a) Montrer que l’équation l(x) = 0 admet une solution ∝∈ ]−∞; 0[
b) Justifier que :−0,6 <∝< −0,5 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙(−0,6) ≈ −0,09 et l(−0,5) ≈ 0,2
c)En déduire le signe de l
6x²−4x−1
PARTIE B : Soit i la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par i(x) = x
− 4 ln|x|
1- a) Calculer la limite de i en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de i en 0
2) Etudier les variations de la fonction i
3) a) Montrer que l’équation i(x) = 0 admet deux solutions
β ∈ ]−∞; 0[ et γ ∈ ]0; +∞[
b) Justifier que : −0,4 < 𝛽 < −0,3 𝑒𝑡 0,6 < 𝛾 < 0,7
∀x ∈ ]−∞; β[ ∪ ]0; γ[ ; i(x) < 0
c) En déduire que : {
∀x ∈ ]β; 0[ ∪ ]γ; +∞[; i(x) > 0
PARTIE C : Soit h la fonction définie sur ℝ ∖ [0] par
h(x) = 3x² + 1 − (4x + 1) ln|x|
1) Calculer la limite de h en +∞ ; −∞ et en 0
2) a) Montrer que h′ (x) = i(x)
b) Dresser le tableau de variations de h
3) a) Montrer que si a est la solution de l’équation i(x) = 0 alors
5 1
h(a) = −3a² + a + 3 +
2 4a
b) Donner un encadrement à 10−1 près de h(β) et h(γ)

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485

4) En déduire que h(x) > 0


PARTIE D : Soit g la fonction définie sur ℝ par
g(x) = x 3 + x² + 2x − 1 − (2x 2 + x) ln|x|
2) a) Calculer la limite de g en +∞ ; −∞
b) Montrer que g est continue en 0 et étudier la dérivabilité de g en 0
2) a) Montrer que g ′ (x) = h(x)
b) Dresser le tableau de variations de g
3) a) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet une solution unique λ ∈ R
b) Vérifier que 0,2 < 𝜆 < 0,3 c) En déduire le signe de g
PARTIE E : 1) Déterminer l’ensemble de définition de f
2) a) Calculer la limite de f en +∞ ; −∞
b) Calculer la limite de f en 0 et en ∝; puis endéduire une interprétation
graphique du résultat
c) Etudier la dérivabilité de f en 0
g(x)
3) a) Montrer que f ′ (x) = b) Dresser le tableau de variations de f
x(l(x))²
3λ²+3λ−3
4) a) Montrer que f(λ) = 2λ + 2 +
λ3 −2λ+1
−1
b) Donner un encadrement de f(λ) à 10 près
5) a) Calculer f(−1) et f(1) b) En déduire le signe de f
6) Montrer que la fonction k(x) = x + ln|x| est asymptote à (C)
7)a) Etudier et tracer (Γ) la courbe représentative de k
b) Tracer la courbe (C) dans le même repère que (Γ)
+++++++++++++++++SUJET 20+++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU LYCEE PUBLIQUE FELLAH II 2018
EXERCICE 1 : SUITES NUMERIQUES
1) Résoudre dans R l’équation : 𝑥² = 𝑥 + 1 (𝐸)
2) Donner la valeur exacte à 10-2 près de la racine positive
3) On note par 𝜑 cette racine positive, et on pose : 𝜑 2 = 𝜑 + 1
a) Démontrer que 𝜑 3 = 2𝜑 + 1
b) Déterminer deux réels 𝑎4 𝑒𝑡 𝑏4 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝜑 4 = 𝑎4 𝜑 + 𝑏4
4) Pour 𝑛 ≥ 2; on pose 𝜑 𝑛 = 𝑎𝑛 𝜑 + 𝑏𝑛
a) Exprimer 𝜑 𝑛+1 en fonction de 𝜑 ; de 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛
𝑎 = 𝑎𝑛 + 𝑏𝑛
b) En déduire que : { 𝑛+1 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑎0 = 𝑎1 = 1
𝑏𝑛+1 = 𝑎𝑛
(1+√5)𝑛+1 −(1−√5)𝑛+1
c) Vérifier que : 𝑎𝑛+2 = 𝑎𝑛+1 + 𝑎𝑛 d) Montrer que : 𝑎𝑛 =
2𝑛+1 √5
EXERCICE 2 : PROBABILITE

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486

M DAOUDA possède depuis plusieurs mois un téléphone mobile pour lequel il a


souscrit un forfait mensuel de deux heures. Soucieux de bien gérer ses dépenses,
il étudie l’évolution de ses consommations.
● Si pendant le mois noté 𝑛 il a dépassé son forfait, la probabilité qu’il le dépasse
1
le mois suivant noté (𝑛 + 1) est
5
● Si pendant le mois noté 𝑛 il n’a pas dépassé son forfait, la probabilité qu’il le
2
dépasse le mois suivant noté (𝑛 + 1) est . Pour n entier naturel strictement
5
positif, On désigne par 𝐴𝑛 l’évènement « M DAOUDA a dépassé son forfait le mois
n » et 𝐵𝑛 l’évènement contraire.
1
On pose 𝑝𝑛 = 𝑝(𝐴𝑛 ) 𝑒𝑡 𝑞𝑛 = 𝑝(𝐵𝑛 ) ; 𝑜𝑛 𝑎 𝑝1 =
2
Tous les résultats seront donnés sous de fractions irréductibles
1- a) Donner les probabilités de 𝐴𝑛+1 sachant que 𝐴𝑛 est réalisé et 𝐴𝑛+1
sachant que 𝐵𝑛 est réalisé
b) Montrer que pour tout entier naturel n non nul, les égalités suivantes sont
1 2
vraies : 𝑝(𝐴𝑛+1 ∩ 𝐴𝑛 ) = 𝑝𝑛 𝑒𝑡 𝑝(𝐴𝑛+1 ∩ 𝐵𝑛 ) = 𝑞𝑛
5 5
2 1
En déduire l’égalité suivante : 𝑝𝑛+1 = − 𝑝𝑛
5 5
1
2- Pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 1 on pose 𝑢𝑛 = 𝑝𝑛 −
3
Montrer que la suite (𝑢𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme 𝑢1
3- Ecrire 𝑢𝑛 𝑒𝑡 𝑝𝑛 en fonction de n. Déterminer la limite de 𝑝𝑛
EXERCICE 3 : CONIQUES
I- Quel est l’ensemble des milieux des cordes d’une parabole qui
contiennent le foyer ?
II- Deux tangentes données à une parabole déterminent sur une
tangente variable un segment [𝑀𝑀′]. Montrer que la projection
orthogonale de [𝑀𝑀′] sur la directrice est à une longueur constante
PROBLEME :
On considère la fonction f définie sur 𝑅∗ par 𝑓(𝑥) = coth 𝑥 et (C) sa courbe
représentative dans un repère orthonormé (O, I, J)
Partie A : On rappelle que
𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 1 1
coth 𝑥 = 𝑥 −𝑥
; sh 𝑥 = (𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 ) 𝑒𝑡 ch 𝑥 = (𝑒 𝑥 + 𝑒 −𝑥 )
𝑒 −𝑒 2 2
1- calculer la limite de fonction f en 0 puis donner une interprétation graphique
du résultat
1+𝑒 −2𝑥
2- a) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅∗ ; 𝑓(𝑥) =
1−𝑒 −2𝑥

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487

b) Calculer la limite de f en +∞ puis en déduire une interprétation graphique


du résultat
2
3- a) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅 ∗ ; 𝑓(𝑥) = 1 +
𝑒 2𝑥 −1
b) Calculer la limite de f en −∞ puis en déduire une interprétation
graphique du résultat
1
4) Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅 ∗ ; 𝑓 ′ (𝑥) = −
(𝑠ℎ𝑥)²
5) Dresser le tableau de variations de la fonction f
6) Monter que la tangente (T) à (C) au point d’abscisses ln 2 a pour
16 16 5
équation 𝑦 = 𝑥− ln 2 +
9 9 3
7) Montrer que f est une fonction impaire
8) Construire la courbe (C) et (T)
9) Soit h la restriction de f à l’intervalle ]0; +∞[
a) Montrer que h réalise une bijection de ]0; +∞[ vers un intervalle J que
l’on précisera
5
b) Montrer que ℎ−1 est dérivable en
3
5 9
c) Montrer que (ℎ−1 )′ ( ) =
3 16
d) Construire la courbe (𝐶ℎ−1 ) dans le même repère
Partie B :On considère la fonction g définie sur 𝑅 ∗ par g(x) = ln|𝑒 𝑥 − 𝑒 −𝑥 | et (Γ)
sa courbe représentative
1) Montrer que g est une primitive de f
2) a) Calculer la limite de g en ±∞
b) Calculer la limite de g en 0. En déduire une interprétation graphique du résultat
3) Calculer l’aire A du domaine du plan limité par la courbe (C), les droites
d’équations x = 1 et x = 2 et la droite d’équation y=1
4) Donner la valeur approchée de A à 10−2 près
5) a) Montrer que g(x) = x + ln|1 − e−2x |
b) Montrer que la droite (D) d’équation y=x est une asymptote à (Γ) en +∞
Etudier la position relative de (Γ) par rapport à (D)
6) Etudier les variations de la fonction g
7) a) Montrer que l’équation g(x)=0 admet deux solutions
α ∈ ]−∞; 0[
α et β avec {
β ∈ ]0; +∞[
α ∈ ]−0,5; −0,4[
b) Justifier que : {
β ∈ ]0,4 ; 0,5[
g(x)
8) a) Calculer lim
x→−∞ x
b) En déduire que (Γ) admet une asymptote puis donner son équation
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488

9) Tracer la courbe (Γ) et la droite (D) dans un autre repère


𝑥 = 𝑐ℎ 𝑥
Partie C :On considère par (H) la courbe d’équations paramétriques :{
𝑦 = 𝑠ℎ 𝑥
1- Montrer que (H) est une hyperbole dont on précisera son équation et ses
éléments caractéristiques
2- Soit (S) l’application du plan dans lui-même d’écriture complexe : 𝑧 ′ =
(1 + 𝑖)𝑧 + 1 − 𝑖
a) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (S)
b) Déterminer l’expression analytique de (S)
c) Déterminer l’image de (H) par (S) , préciser son équation et ses éléments
caractéristiques
d) Construire(H) et (H’) dans un autre repère
++++++++++++++++SUJET 21+++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC POLYNESIE 1999
Exercice 1 :
Une urne contient 5 boules noires et 5 boules blanches
On en prélève n successivement et avec remise, n étant un entier naturel
supérieur ou égal à 2. On considère les deux évènements suivants :
A « On obtient des boules de deux couleurs »
B « On obtient au plus une blanche »
1. a) Calculer la probabilité de l’évènement :
« Toutes les boules tirées sont de la même couleur »
b) Calculer la probabilité de l’évènement :
« On obtient exactement une boule blanche »
c) En déduire que les probabilités 𝑝(𝐴 ∩ 𝐵), 𝑝(𝐴) 𝑒𝑡 𝑝(𝐵) sont :
𝑛 1 𝑛+1
𝑝(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑛 𝑝(𝐴) = 𝑛−1 𝑒𝑡 𝑝(𝐵) = 𝑛
2 2 2
5. Montrer que 𝑝(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑝(𝐴) × 𝑝(𝐵) si et seulement si : 2𝑛−1 = 𝑛 + 1
6. Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie pour tout entier naturel supérieur ou égal 2 par :
𝑢𝑛 = 2𝑛−1 − (𝑛 + 1)
Calculer 𝑢2 ; 𝑢3 𝑒𝑡 𝑢4
Démontrer que la suite 𝑢𝑛 est strictement croissante
7. En déduire la valeur de l’entier naturel n tel que les évènements A et B soient
indépendants
Exercice 2:
Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormal (𝑂; 𝑢 ⃗ ; 𝑣 ) d’unité
graphique 2cm
1. Résoudre dans C l’équation : 𝑧 3 − 8 = 0
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489

2. On considère dans le plan (P) les points A, B et C d’affixes respectives 𝑧𝐴 =


−1 + 𝑖√3 𝑧𝐵 = 2 𝑧𝐶 = −1 − 𝑖√3
a- Ecrire 𝑧𝐴 𝑒𝑡 𝑧𝐶 sous la forme trigonométrique
b- Placer les points A, B et C
c- Déterminer la nature du triangle ABC
3. On considère l’application f du plan dans lui-même qui à tout point M
d’affixe z associe le point M’ d’affixe z’ : 𝑧 ′ = 𝑗𝑧
a- Caractériser géométriquement l’application f
b- Déterminer l’image de A et C par f
En déduire l’image de la droite (AC) par f
PROBLEME :
PARTIE A : Soit f la fonction définie sur R par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑒 2𝑥−2
On note C la courbe représentative de f dans un repère orthonormal (𝑂; 𝑖; 𝑗)
On prendra 5 cm comme unité
1. a- Déterminer la limite de f en −∞
𝑒 2𝑥
b- Vérifier que pour tout réel x non nul : 𝑓(𝑥) = 𝑥 [1 − 2𝑒 −2 × ( )]
2𝑥
Déterminer la limite de f en +∞
2. Déterminer f’. Etudier le signe de f’(x) et calculer la valeur exacte du
maximum de f
3. Démonter que la droite D d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à la courbe C
Etudier la position relative de C et de D
4. On note A le point de la courbe C d’abscisse 1
Déterminer une équation de la tangente (T) en A à la courbe C
5. a- On note I l’intervalle [0; 0,5]
Démontrer que l’équation f(x) = 0 admet dans l’intervalle I une solution unique
que l’on notera a
b- Déterminer une valeur approchée à 10−1 près de a
6. Construire C l’asymptote D et la tangente (T)
PARTIE B : Détermination d’une valeur approchée de a
On définie dans R la suite (𝑢𝑛 ) par : 𝑢0 = 0 𝑒𝑡 𝑢𝑛+1 = 𝑒 2𝑢𝑛−2
1. Soit g la fonction définie sur R par : g(x) = e2x−2
Démontrer que l’équation : f(x) = 0 est équivalente à g(x) = x
En déduire g(a)
2
2. Démontrer que, pour tout réel x de l’intervalle I on a : |𝑔′ (𝑥)| ≤
𝑒
3. Démontrer que, pour tout réel x de l’intervalle I, g(x) appartient à I

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490

4. Utiliser l’inégalité des accroissements finis pour démontrer que, pour tout
2
entier naturel n : |𝑢𝑛+1 − 𝑎| ≤ |𝑢𝑛 − 𝑎|
𝑒
2 𝑛
5. Démontrer par récurrence que : |𝑢𝑛 − 𝑎| ≤ ( )
𝑒
6. En déduire que la suite 𝑢𝑛 converge et donner sa limite
7. Déterminer un entier naturel p tel que : |𝑢𝑛 − 𝑎| ≤ 10−5
8. En déduire une valeur approchée de a à 10−5 près, on expliquera l’algorithme
utilisé sur la calculatrice

++++++++++++++++SUJET 22+++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC D’AMERIQUE DU NORD 1998
EXERCICE 1 :
Afin de créer une loterie, on met dans une urne n billets différents (n supérieur
ou égal à 3), dont deux et deux seulement sont gagnants.
1) Dans cette question, on choisit au hasard et simultanément deux billets dans
l’urne.
a) On suppose ici n=10. X désigne la variable aléatoire qui donne le nombre de
billets gagnant parmi les deux choisis.
Déterminer la loi de probabilité de X.
b) On revient au cas général avec n supérieur où égal à 3.
Calculer la probabilité, notée pn, d’avoir exactement un billet gagnant parmi les
deux choisis.
2) Dans cette question, on choisit au hasard deux billets dans cette urne en
remettant le premier billet tiré avant de tirer le second.
a) On suppose ici n=10. Y désigne la variable aléatoire qui donne le nombre de
billets gagnant parmi les deux billets choisis.
Déterminer la loi de probabilité de Y.
b) On revient au cas général avec n supérieur où égal à 3.
Calculer la probabilité, notée qn , d’avoir exactement un billet gagnant parmi les
deux choisis.
3. a) Montrer que pour tout n supérieur ou égal à 3, on a :

Pn- qn=
4(𝑛−2)
.
𝑛2 (𝑛−1)
b) En remarque que pour tout entier n, n-2 inférieur à n-1, déterminer un entier
naturel n0 tel que pour tout n supérieur ou égal à n 0, on ait
−3
Pn- qn< 10
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491

c) Pour obtenir exactement un billet gagnant en choisissant deux billets de cette


loterie, est-il préférable de les tirer simultanément ou de les tirer l’un après
l’autre en remettant le premier billet tiré ?
EXERCICE 2 :
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormal direct (0,𝑢 ⃗ ,𝑣 ), (unité
1 √3
graphique :4cm),on donne les points A et B d’affixes respectives 1 et - 𝑖 .
2 2
Pour chaque point M du plan, d’affixe z, M1 d’affixe z1 désigne l’image de M par la
𝜋
rotation de centre O et d’angle , puis M’ d’affixe z’ l’image de M1 par la
3
translation de vecteur - 𝑢
⃗.
Enfin, on note T la transformation qui à chaque point M associe-le point M’.
𝜋
1. a) Démontrer : 𝑧’ = 𝑒 𝑖 3 𝑧 ― 1.
b) Déterminer l’image du point B.
c) Montrer que T admet un unique point invariant dont on précisera l’affixe.
2. On pose z= x + iy, avec x et y réels.
𝑧′
a) Pour z non nul, calculer la partie réelle du quotient en fonction de x et de y.
𝑧
b) Démontrer que l’ensemble (E) , des points M du plan tels que le triangle
OMM’ soit rectangle en O, est un cercle (C) , dont on précisera le centre et le
rayon, privé de deux points. Tracer (E).
3. Dans cette question on pose z= 1 + i.
a) Vérifier que M appartient à (E). Placer M et M’sur la figue.
b) Calculer le module de z’.
c) Calculer l’aire, en cm2, du triangle OMM’.
PROBLEME :
On désigne par n l’entier naturel supérieur à 2, on con sidère les fonctions 𝑓𝑛 qui
1+𝑛 ln 𝑥
sont définies sur ]0; +∞[ par : 𝑓𝑛 (𝑥) =
𝑥²
Partie A : I- Etude des fonctions 𝒇𝒏
1-calculer 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) et montrer que l’on peut écrire le résultat sous la forme d’un
quotient dont le numérateur est 𝑛 − 2 − 2𝑛 ln 𝑥
2-Résoudre l’équation 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥) = 0. Etudier le signe de 𝑓 ′ 𝑛 (𝑥)
3-Déterminer la limite de 𝑓𝑛 en +∞
4-Etablir le tableau de variation de la fonction fn et calculer sa valeur maximale
en fonction de n
II- Représentation graphique de quels que fonctions 𝒇𝒏
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O, I, J) ; (unit é graphique 5cm)
On note (𝐶𝑛 ) la courbe représentative de 𝑓𝑛 dans ce repère
1-Tracer (𝐶2 ) 𝑒𝑡 (𝐶3 )
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492

2-a) Calculer 𝑓𝑛+1 (𝑥) − 𝑓𝑛 (𝑥). Cette différence est-elle dépendante de l’entier n ?
b) Expliquer comment il est possible de construire point par point la
courbe (𝐶4 ) à partir de (𝐶2 ) et (𝐶3 ). Tracer (𝐶4 )
Partie B : Calculs d’aires
𝑒 ln 𝑥
1- Calculer, en intégrant par parties, l’intégrale 𝐼 = ∫1 𝑑𝑥
𝑥²
2- En déduire l’aire, en unité d’aires du domaine plan par les courbes (𝐶𝑛 ) et
(𝐶𝑛+1 ) et les droites d’équations 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
3- On note 𝐴𝑛 l’aire, en unité d’aires, du domaine plan limité par les
courbes (𝐶𝑛 ) et les droites d’équations 𝑦 = 0 ; 𝑥 = 1 𝑒𝑡 𝑥 = 𝑒
a- Calculer 𝐴2
b- Déterminer la nature de la suite An en précisant l′ interprétation
graphique de la raison
Partie C: Etude sur l’intervalle ]𝟏; +∞[ de léuation 𝒇𝒏 (𝒙) = 𝟏
Dans toute la suite, on prend 𝑛 ≥ 3
𝑛−2
𝑛−2
1) a) Vérifier que , pour tout n ; 𝑒 2𝑛 > 1 𝑒𝑡 𝑓𝑛 ( )>1
2𝑛
b) Vérifier que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 n’admet pas de solution sur
𝑛−2
l’intervalle]1; 𝑒 2𝑛 [
𝑛−2
2) On admet que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 1 admet sur l’intervalle [𝑒 2𝑛 ; +∞[
exactement une solution notée 𝛼𝑛
3) On se propose de déterminre la limite de la suite (𝛼𝑛 )
Calculer 𝑓𝑛 (√𝑛) et montrer que, pour 𝑛 > 𝑒², on a 𝑓𝑛 (√𝑛) ≥ 1
En déduire que, pour 𝑛 ≥ 8, on a 𝛼𝑛 ≥ √𝑛 et donner la limite de la suite (𝛼𝑛 )
++++++++++++++++SUJET 23+++++++++++++++++
EXTRAIT BAC BLANC G S L’AVENIR 2015
PISTE 1 :
1) Démontrer par récurrence les propositions suivantes :
𝑛 𝑛
𝑘−2 𝑛 𝑛−1
2𝑘 − 1 3 + 2𝑛
𝑎) ∑(𝑘 − 1)2 = (𝑛 − 1)2 − 𝑛2 + 1 ; 𝑏) ∑ 𝑘
=3− ;
2 2𝑛
𝑘=2 𝑘=1
𝑛
2
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)(3𝑛 + 3𝑛 − 1)
𝑐) ∑ 𝑘 4 =
30
𝑘=1
2) Un nombre s’écrit 𝑎𝑏𝑐𝑎 dans le système décimal divisible par 7
Déterminer toutes les valeurs possibles de 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 pour que la division
euclidienne de ce nombre par 99 ait pour reste égal à 1
PISTE 2 :
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493

A-) Soit (E) l’équation différentielle du second ordre : 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = 0


1- a) Quelles sont les solutions de (E)
b) Quelle est la solution de (E) dont la courbe (C) admet au point d’abscisse 0 la
même tangente que la courbe (C’) représentative de 𝑦 = 𝑒 −3𝑥 ?
On dit que (C) et (C’) sont tangentes
2-Représenter dans un repère orthonormé les courbes (C) et (C’) dont on
précisera les positions relatives
3 − 𝜆 étant un nombre réel strictement positif
Soit ℎ𝜆 les fonctions telles que : ℎ𝜆 (𝑥) = −𝜆²𝑒 𝑥 + 2𝜆𝑒 2𝑥
c) Montrer que ℎ𝜆 est solution de (E)
d) Soit (𝐶𝜆 ) la courbe représentative de ℎ𝜆 . Apres avoir calculé, en fonction
de 𝜆 les coordonnées du point commun à (𝐶𝜆 ) et (𝐶′′) d’équations𝑦 = 𝑒 3𝑥 ,
montrer que ces courbes sont tangentes en ce point
B-) Soit (E’) l’équation différentielle: 𝑦 ′′ − 3𝑦 ′ + 2𝑦 = −𝑥² + 𝑥 + 2
1-Trouver un polynôme P du second degré solution de l’équation (E’)
1
2-On pose f(x) = g(x) − x² − x
2
Montrer que f est solution de (E’) si et seulement si g est solution de (E)
En déduire les fonctions f solutions de (E’)
3-Déterminer les solutions de (E’) dont la courbe représentative passe par le point
𝐴(0; 2) et admet en ce point une tangente de coefficient directeur 1
PROBLEME :
A-) On considère j la fonction définie sur R par : 𝑗(𝑥) = 2 − 𝑥𝑒 −𝑥
1) Calculer les limites de j en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2) Calculer la dérivée de j, puis dresser son tableau de variations
3)En déduire le signe de j(x)
B-) On considère la fonction i définie sur 𝑅 ∖ {0} par i(x) = 2 ln|x| + 3 + e−x
1-Calculer les limites de i en −∞ et en + ∞
2-Calculer la limite de f en 0 ; puis en déduire une interprétation graphique du
résultat
𝑗(𝑥)
3-Montrer que 𝑖 ′ (𝑥) = puis donner les variations de i
𝑥
𝑥 ∈ ]−∞; 0[
4-a) Montrer que l’équation i(x) = 0 admet deux solutions { 0
𝑥1 ∈ ]0; +∞[
−0,2 < 𝑥0 < −0,1
b) Justifier que {
0,1 < 𝑥1 < 0,2
∀x ∈ ]−∞; x0 [ ∪ ]x1 ; +∞[ i(x) > 0
c) En déduire que {
∀x ∈ ] x0 ; x1 [ i(x) < 0
5- Construire (Γ) la courbe représentative de i

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494

C-) On considère h la fonction définie sur R par : ℎ(𝑥) = 2𝑥 ln|𝑥| + 𝑥 + 1 − 𝑒 −𝑥


1-Calculer les limites de h en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2-Montrer que ℎ′ (𝑥) = 𝑖(𝑥)
En déduire les variations de h
3-a) Montrer que si 𝛼 est solution de l’équation 𝑖(𝑥) = 0 alors
ℎ(𝛼) = 1 − 2𝛼 − (𝛼 + 1)𝑒 −𝛼
b) Montrer que ℎ(𝑥0 ) > 0 𝑒𝑡 ℎ(𝑥1 ) < 0
4- a) Calculer h(0)
𝑥 ∈ ]−∞; 𝑥0 [
b) Montrer que l’équation h(x) = 0 admet deux solutions { 2
𝑥3 ∈ ]𝑥1 ; +∞[
−0,4 < 𝑥2 < −0,3
c) Justifier que { On donne
0,4 < 𝑥3 < 0,5
h(−0,4) ≈ −0,15 et h(−0,3) ≈ 0,07
{
h(0,4) ≈ −0,003 et h(0,5) ≈ 0,2
∀x ∈ ]−∞; x2 [ ∪ ]0; x3 [ h(x) < 0
d) En déduire que {
∀x ∈ ] x2 ; 0[ ∪ ] x3 ; +∞[ h(x) > 0
D-) On considère g la fonction définie sur R par : g(x) = x² ln|x| + x + e−x
1-Calculer les limites de h en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
2-Montrer que g ′ (x) = h(x). En déduire les variations de g
3-a) Montrer que si 𝛽 est solution de l’équation ℎ(𝑥) = 0 alors
(β + 2)e−β − (β − 1)β
g(β) =
2
b) Montrer que g(x2 ) > 0 𝑒𝑡 g(x3 ) > 0
c) En déduire le signe de g
1
E-) On considère la fonction f définie sur 𝑅 ∖ {0} par f(x) = ex ln|x| −
x
1-Calculer les limites de f en −∞ puis en déduire une interprétation graphique du
résultat
2-Calculer la limite de f en 0 ; puis en déduire une interprétation graphique du
résultat
𝑒𝑥
3-Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝑅 ∖ {0}; 𝑓 ′ (𝑥) = g(x) puis donner les variations de f
𝑥²
4-Etudier la dérivabilité de f en 1
5-Montrer que la tangente (T) à (Cf ) au point d’abscisse 1 a pour équation
𝑦 = (𝑒 + 1)𝑥 − 2 + 𝑒
6-On considère la fonction k définie sur ]1; +∞[ par : 𝑘(𝑥) = 𝑒 𝑥 ln 𝑥
d) Calculer la limite de k en 1 et en + ∞
1
e) Montrer que k ′ (x) = ex (ln x + ). En déduire les variations de k
x
f) Construire la courbe représentative de k (𝐶𝑘 )

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495

7-On pose l(x) = f(x) − k(x)


d) Calculer lim 𝑙(𝑥)
𝑥→+∞
e) Que peut-on dire de (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑘 )
f) Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑘 )
8-Montrer que l’équation f(x) = 0 admet une unique solution 𝛾 ∈ ]1,2; 1,3[
On donne f(1,2) ≈ −0,23 et f(1,3) ≈ 0,2
9-Tracer (𝐶𝑓 ) dans le même repère
10-On considère par 𝑓 −1 la bijection réciproque de f sur ]0; +∞[
a) Calculer f(1)
b) Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en −1 existe
1
c) Montrer que (𝑓 −1 )′ (−1) =
𝑒+1
d) Construire sur le même graphique la courbe de 𝑓 −1 dans le même repère
++++++++++++++++SUJET 24+++++++++++++++++
EXTRAIT BAC PONDICHERY 1998
Exercice 1 :
1- On dispose d’une urne 𝑈1 contenant trois boules rouges et sept boules noires
On extrait simultanément deux boules de cette urne ; on considère que tous les
tirages sont équiprobables
a- Quelle est la probabilité 𝑝1 que les deux boules tirées soient rouges ?
b- Quelle est la probabilité 𝑝2 que les deux boules tirées soient noires ?
c- Quelle est la probabilité 𝑝3 que les deux boules tirées soient de même
couleurs ?
d- Quelle est la probabilité 𝑝1 que les deux boules tirées soient de couleurs
différentes?
2- On dispose aussi d’une deuxième urne 𝑈2 contenant quatre boules rouges et
six boules noires
On tire maintenant deux boules de l’urne 𝑈1 et une boule de l’urne 𝑈2 ; on
suppose que tous les tirages sont équiprobables
On considère les évènements suivants :
R « Les boules tirées sont rouges »
D « Les trois boules tirées ne sont pas toutes de la même couleur »
B « La boule tirée dans l’urne 𝑈2 est rouge »
a- Calculer la probabilité de l’évènement R
b- Quelle est la probabilité de tirer trois boules de même couleurs ?
c- Calculer la probabilité conditionnelle 𝑝𝐷 (𝐵) de l’évènement B sachant
que l’évènement D est réalisé.
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Exercice 2 :
On considère le polynôme 𝑃(𝑧) = 𝑧 4 + 17𝑧² − 28𝑧 + 260, où z est un nombre
complexe
1- Déterminer nombres réels a et b tels que :
𝑃(𝑧) = (𝑧 2 + 𝑎𝑧 + 𝑏)(𝑧 2 + 4𝑧 + 20)
2- Résoudre dans C l’équation 𝑃(𝑧) = 0
3- Placer dans un repère orthonormal direct (O ;U ;V), les images M, N, P et Q des
nombres complexes respectifs m = −2 + 4i; n = −2 − 4i ; p = 2 + 3i et
q = 2 − 3i
𝑧−𝑝
4- a- Déterminer le nombre complexe z vérifiant = 𝑖.
𝑧−𝑚
Placer son image K
b- En déduire que le triangle MPK est isocèle rectangle en K
5- a- Déterminer par le calcul l’affixe du point L, quatrième sommet du
carré MPKL
b- Déterminer l’abscisse du point d’intersection R de la droite (KL) et de
l’axe des abscisses
c- Montrer que M, N, P et Q sont sur un même cercle de centre R
PROBLEME :
ex −1
On considère la fonction f définie sur [0; +∞[ par f(x) =
xex +1
On désigne par C xa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère
orthonormal (O, I, J) : unité graphique : 4cm
PARTIE A :
Etude d’une fonction auxiliaire
On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ par g(x) = x + 2 − ex
1- Etudier le sens de variations de g sur [0; +∞[ et calculer la limite de g en +∞
2- a- Montrer que l’équation g(x)=0 admet une solution unique dans [0; +∞[
On note ∝ cette solution
b- Prouver que 1,14 <∝< 1,15
3- En déduire le signe de g(x) suivant les valeurs de x
PARTIE B :
Etude fonction f et tracé de la courbe C
ex g(x)
1- a- Montrer que pour tout x appartenant à [0; +∞[ : f ′ (x) = (xex
+1)²
b- En déduire le sens de variation de la fonction f sur [0; +∞[
1−e−x
2- a- Montrer que pour tout réel positif x, f(x) =
x+e−x
b- En déduire la limite de f en +∞. Interpréter graphiquement le résultat trouvé
1
3- a- Etablir que f(∝) =
∝+1
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b- En utilisant l’encadrement de ∝ établi dans la question A.2, donner un


encadrement de f(∝) d’amplitude 10−2
4- Déterminer une équation de la tangente (T) à la courbe C au point
d’abscisse 0
5- a- Etablir que, pour tout x appartenant à l’intervalle [0; +∞[,
(x + 1)u(x)
f(x) − x = avec u(x) = ex − xex − 1
xex + 1
b- En déduire le sens de variation de la fonction u sur [0; +∞[. En
déduire le signe de u(x)
c- Déduire des questions précédentes la position relative de la courbe C
par rapport à la droite (T)
6- Tracer C et (T)
PARTIE C :
Calcul d’aires et étude d’une suite
1- Déterminer une primitive F de [0; +∞[ ; on pourra utiliser l’expression de f(x)
établie dans la question B.2
2- On note D le domaine délimité par la courbe C, la tangente (T) et les droites
d’équations 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 1
Calculer, en cm² , l’aire A du domaine D
Donner une valeur décimale au mm² près de l’aire A
n+1
3- Pour tout entier naturel n , on pose vn = ∫n f(x)dx
a- Calculer 𝑣0 , 𝑣1 et 𝑣2
On donnera les valeurs décimales approchées à 10−2 près de 𝑣0 , 𝑣1 et 𝑣2
b- Interpréter géométriquement 𝑣𝑛
n+1
c- Montrer que, pour tout n ≥ 2, f(n + 1) ≤ ∫n f(x)dx ≤ f(n)
En déduire la monotonie de la suite vn à partir de n=1
d- Déterminer la limite de la suite vn
++++++++++++++++SUJET 25+++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU LYCEE SEMYG 2 (2018)
Exercice 1 :
I- Déterminer l’ensemble des couples (a ; b) d’entiers naturels non nuls
tels que : 𝑃𝐺𝐶𝐷(𝑎, 𝑏) + 𝑃𝑃𝐶𝑀(𝑎, 𝑏) = 𝑏 + 9
II- Résoudre l’équation : (1 + cos 2 ∝)𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ sin 2 ∝ + 2𝑦 = 0
Exercice 2 : Un sondage est effectué sur une population de terminales après les
résultats du BAC. 90% ont révisé sérieusement dont 80% ont eu le BAC
30% de ceux qui n’ont pas révisé sérieusement ont eu le BAC
On choisit un élève au hasard et on note B « l’élève a eu le BAC » et
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R « l’élève a révisé sérieusement »


1- Traduire les données ci dessus en termes de probabilité avec les notations
mathématiques
2- On organise les données dans l’arbre pondéré
a- Completer l’arbre des données numériques qui manques
b- Calculer 𝑝(𝑅 ∩ 𝐵) 𝑒𝑡 𝑝(𝑅 ∩ 𝐵)
c- En déduire 𝑝(𝐵) 𝑒𝑡 𝑝(𝐵)
d- En déduire 𝑝𝐵 (𝑅) 𝑒𝑡 𝑝𝐵 (𝑅)
e- Pour cette population, est-il plus probable d’avoir le BAC avec ou sans révision ?
f- Interpréter les résultats de la question d- (est-ce paradoxal ou non ?)
Exercice 3 :
1-a- Soit (𝑟𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝑟0 strictement positif et de
2
raison . Exprimer 𝑟𝑛 en fonction de 𝑟0 et de n
3
b- Soit (𝜃𝑛 )𝑛∈𝑁 , la suite géométrique réelle de premier terme 𝜃0 appartenant à l’intervalle
𝜋 2𝜋
[0; [ et de raison . Exprimer 𝜃𝑛 en fonction de 𝜃0 et de n
2 3
c- Pour tout entier naturel n, on pose 𝑧𝑛 = 𝑟𝑛 (cos 𝜃𝑛 + 𝑖 sin 𝜃𝑛 ). Sachant que 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
sont liés par la relation 𝑧0 𝑧1 𝑧2 = 8. Déterminer le module et un argument de 𝑧0 ; 𝑧1 𝑒𝑡 𝑧2
2-Dans le plan P muni d’un repère orthonormal direct (O ; I ; J) (unité graphique : 4cm) On
rappelle 𝑀𝑛 le point d’affixe 𝑧𝑛
a- Placer les points 𝑀0 ; 𝑀1 𝑀2 𝑒𝑡 𝑀3 dans le plan P
b- Pour tout entier naturel n, calculer ‖𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛 𝑀𝑛+1 ‖ en fonction de n
c- On pose 𝑑𝑛 = ∑𝑛𝑘=0‖𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑛 𝑀𝑛+1 ‖
Calculer 𝑑𝑛 en fonction de n et déterminer la limite de 𝑑𝑛 quand n tend vers +∞
PROBLEME :
Partie A :
Soit la fonction définie sur ]−∞; 2[ par g(x) = x 2 − 4x + 3 + ln(2 − x)
1- Calculer g(1)
2-On admet que g est dérivable sur ]−∞; 2[ et on noie g’ sa dérivée
a- Calculer g’(x) puis étudier son signe
b- Dresser le tableau de variations de g
∀x ∈ ]−∞; 1[; g(x) > 0
3-En déduire que : {
∀x ∈ ]1; 2[; g(x) < 0
Partie B :
ln(2−x)
On considère la fonction f définie sur ]−∞; 2[ par f(x) = x +
2−x
On désigne par C sa courbe représentative dans un le plan muni du repère orthonormé (O,
I, J). Unité 2cm
1-Calculer la limite de f à gauche en 2. Interpréter le résultat
2-Justifier que la limite de f en −∞ est égale à −∞
3-Démontrer que la droite D d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote à C
4-Etudier la position de D par rapport à C
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5- On admet que f est dérivable sur ]−∞; 2[ et on noie f’ sa dérivée


a- Justifier sur ]−∞; 2[, f’(x) et g(x) ont même signe
b- Dresser le tableau de variations de f
6-On désigne par h la restriction de f à l’intervalle ]−∞; 1[
a- Montrer que h est une bijection de ]−∞; 1[ sur un intervalle K que l’on précisera
b- Montrer que l’équation (E) : f(x)=0 admet exactement deux solutions ∝1 et ∝2
−0,37 ≤∝1 ≤ −0,36
telles que :{
1,51 ≤∝2 ≤ 1,52
c- Vérifier que si un nombre réel a est une solution de l’équation (E), alors on a :
ln(2 − 𝑎) = 𝑎² − 2𝑎
d- On désigne par C’ la courbe représentative de ℎ−1 dans le repère
Construire (C) et (C’)
Partie C :
ln(2−𝑥) −1
1-En remarquant que :∀𝑥 ∈ ]−∞; 2[; = −( ) ln(2 − 𝑥), trouver une primitive de
2−𝑥 2−𝑥
ln(2−𝑥)
la fonction :𝑥 → sur ]−∞; 2[
2−𝑥
2-En déduire l’aire de la partie du plan délimitée par C, D et les droites d’équations x =
3
1 et x = . On donne f(−0,37) ≈ −0,006 ; f(−0,36) ≈ 0,004;
2
f(1,51) ≈ 0,054 et f(1,52) ≈ −0,009
++++++++++++++++SUJET 26+++++++++++++++++
EXTRAIT DU BAC BLANC DU G S L’AVENIR (2016)
EXERCICES: 1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 ≥
sin(𝑛𝑥)
1 et pour tout 𝑥 ≠ 𝑘𝜋 on a : ∑𝑛𝑘=1 cos(2𝑘 − 1) 𝑥 = cos(𝑛𝑥)
sin 𝑥
2) Démontrer que dans tout système de numération de base x, les produits (𝑥 − 1) par
deux nombres entiers positifs dont la somme est égale à 𝑥 + 1 s’écrivent avec les mêmes
chiffres pris en inverse
Calculer (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) en base x
x2 y2
PROBLEME : Soit (E) l’ellipse d’équation 8
+
4
=1
𝑥2 𝑦2
A-) Déterminer une équation de l’hyperbole( − = 1) ayant pour sommets les foyers
𝑎2 𝑏2
de (E) et pour foyers les sommets de (E) situés sur l’axe focal
B-) Un nombre s’écrit 𝑁 = 1𝑐𝑐2𝑑 dans le système décimal
1-) Déterminer 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 pour que le nombre N soit divisible par (𝑎 + 9)(9 − 𝑏)
2-) Déterminer le nombre de diviseurs de N et trouver les
3-) On considère l’équation (E) : (𝑎 + 9)𝑥 − (9 − 𝑏)𝑦 = −10
a- Montrer que (𝑑; 𝑐) est solution de l’équation (E)
b- Résoudre dans Z² l’équation (E)
c- En déduire la solution de (E’) : (𝑎 + 9)𝑥 − (9 − 𝑏)𝑦 = −100
C-) Soit X la variable aléatoire qui prend les valeurs −1; 1 𝑒𝑡 2 pour les probabilités
1 𝑏 1
respectives ; 𝑒𝑡 . Calculer 𝐸(𝑋), 𝑉(𝑋) 𝑒𝑡 𝛿(𝑋)
𝑎 5 10

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D-) On considère les points A, B et C de l’axe (Δ) d’abscisses respectives −2; 1 𝑒𝑡 − .
4
1
On pose : 𝑓(𝑀) = (−𝑀𝐴2 2
+ 𝑀𝐵 + 2𝑀𝐶 2)
100
a- Déterminer l’abscisse du barycentre G des points pondérés
(𝐴; −1); (𝐵; 1)𝑒𝑡 (𝐶; 2)
b- Démontrer que 𝑓(𝐺) = 𝑉(𝑋)
c- Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que : 𝑓(𝑀) = 1,31
E-) Déterminer l’image de l’ensemble des points M déterminés dans 4)c) par :
L’homothétie de centre G et de rapport 3
F-) Soit l’équation différentielle : (𝑎 − 1)𝑓 ′′ − 2𝑏𝑓 ′ + (𝑐 + 𝑑)𝑓 = 0 (𝐸 ′ )
1-) Résoudre l’équation (E’) et déterminer la solution avec les conditions suivantes : 𝑓(0) =
2 𝑒𝑡 𝑓 ′ (0) = 3
2-) Soit f la solution de l’équation précédente et (C) sa courbe représentative dans le
repère (𝑂, 𝐼, 𝐽)
a-) Calculer la limites de f en +∞ 𝑒𝑡 − ∞ puis en déduire que (C) admet une asymptote
en −∞
b-) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variations
c-) Démontrer que la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 0 a pour équation 𝑦 = 3𝑥 + 2
d-) Tracer (C) et (T)
3
3-) Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 admet une solution unique 𝛼 ∈ ] ; 2[
2
4-) Soit h la fonction définie par : h(x) = f(x) − x
a- Etudier les variations de h(x) et en déduire la position relative de (C) et la droite
(D) d’équation 𝑦 = 𝑥
b- Justifier que 1,96 < 𝛼 < 1,97
5-) Soit H la portion limitée par la courbe (C) et la droite (D) avec les droites d’équations
𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 2
a- Calculer l’aire 𝐴(𝛼) de H
b- Donner une valeur approchée de 𝐴(𝛼) à 10−2 près pour 𝛼 = 1,95. On donne
𝑒1,95 ≈ 7,029
3
6-) On considère par 𝑓 −1 la bijection réciproque de f sur ] ; +∞[
2
a- Calculer f(3)
b- Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en −𝑒 6 existe
1
c- Montrer que (𝑓 −1 )′ (−𝑒 6 ) = −
3𝑒 6
d- Construire sur le même graphique la courbe de 𝑓 −1 dans le même repère
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