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RITUEL POUR GUERIR LA RELATION AVEC SES PARENTS

Il faut apprendre à ne pas juger ses parents, et surtout à ne pas croire que nous sommes meilleur
qu’eux. Le secret pour guérir à l’âge adulte est que cette partie infantile intérieur se sente
connectée à ses parents et protégée par eux. Nos parents et nos ancêtres sont nos piliers en ce
monde. Un adulte qui est déconnecté de ses géniteurs se sentira seul, vulnérable, et aura peur au
moment de vivre sa propre vie. Si nous nous sentons supérieurs à nos parents, nous
n’éprouverons jamais de protection. Ils ont fait du mieux qu’ils ont pu. La guérison avec soi-même
commence par apprendre à être compatissant aussi à l’égard de leur expérience de douleur, pour
ainsi pouvoir les apprécier et les aimer tels qu’ils sont, avec leurs lumières et leurs aspects
sombres.

Je voudrais vous recommander un puissant exercice de constellations que vous pouvez réaliser par
vous-même. Cela ne prend pas plus de cinq minutes par jour. Je l’ai appris de mon professeur
d’ancestrologie Pedro Engel. Il permet de modifier la réalité, afin que l’enfant qui est en nous se
sente soutenu pas ses parents.

D’abord vous allez créer dans une pièce un petit autel où vous placerez une photo de votre père et
une autre de votre mère. Vous pouvez le décorer comme vous voulez. Il est important de
comprendre qu’il s’agit des parents biologiques, pas des parents adoptifs. Si vous ne les connaissez
pas, ou si vous ne connaissez pas l’un des deux et si vous n’avez pas de photos d’eux, vous faites
simplement un dessin et vous les imaginez à votre guise.

Pendant 21 jours suivis, vous allez réaliser le rituel de connexion familiale décrit ici. Il est très
important, lorsque vous exécutez le rituel, de vous sentir comme un petit enfant et de visualiser
vos parents plus grands que vous.

1. Prenez une photo de votre mère, regardez-la avec attention et nommez ses vertus à voix
haute. Si rien ne vous vient à l’esprit, vous les inventez. Si vous vous souvenez de choses
qui vous irritent ou qui vous font souffrir, vous les laissez passer sans les nommer.

2. Puis vous dites à voix haute une prière semblable à celle-ci (chacun la modifie de façon à la
rendre naturelle, l’important est d’en respecter le sens général) :

« MAMAN, tu es grande et je suis petit(e). Tu donnes et je reçois. Je ne connais pas


ta douleur ni ton histoire. Je te remercie car tu m’as donné la vie. Je la reçois de toi
comme un grand cadeau, avec tout ce qu’elle implique. Je te remercie de ce que tu
as payé pour cela, maintenant je le paie moi aussi. J’utiliserai cette vie pour te
rendre honneur, pour que rien n’ait été fait en vain. Tu es la MERE adéquate pour
moi et je suis l’enfant adéquat pour toi. Tu es grande et je suis petit(e). Tu donnes
et je reçois. JE T’AIME ET JE TE REMERCIE, garde-moi dans ton cœur
Maman. Regarde-moi avec des yeux bienveillants entamer mon chemin de
bonheur dans la vie. »
3. Puis vous imaginez que votre mère se place derrière votre épaule gauche. Il ne faut pas
oublier qu’elle est grande et que vous êtes petit(e). Vous sentez tout l’amour et le soutien
qu’elle vous apporte. Vous laissez cet amour circuler en vous et remplir votre cœur.

4. Puis vous prenez une photo de votre père, vous la regardez avec attention et vous
nommez ses vertus à voix haute. Si rien ne vous vient à l’esprit, vous les inventez. Si vous
vous souvenez de choses qui vous irritent ou qui vous font souffrir, vous les laissez passer
sans les nommer.

5. Puis vous dites à voix haute une prière semblable à celle-ci (chacun la modifie de façon à la
rendre naturelle, l’important est d’en respecter le sens général) :
« PAPA, tu es grand et je suis petit(e). Tu donnes et je reçois. Je ne connais pas ta
douleur ni ton histoire. Je te remercie car tu m’as donné la vie. Je la reçois de toi
comme un grand cadeau, avec tout ce qu’elle implique. Je te remercie de ce que tu
as payé pour cela, maintenant je le paie moi aussi. J’utiliserai cette vie pour te
rendre honneur, pour que rien n’ait été fait en vain. Tu es le PERE adéquat pour
moi et je suis l’enfant adéquat pour toi. Tu es grand et je suis petit(e). Tu donnes
et je reçois. JE T’AIME ET JE TE REMERCIE, garde-moi dans ton cœur Papa.
Regarde-moi avec des yeux bienveillants entamer mon chemin de bonheur dans la
vie. »

6. Puis vous imaginez que votre père se place derrière votre épaule droite. Il ne faut pas
oublier qu’il est grand et que vous êtes petit(e). Vous sentez toute la force masculine, la
confiance, la valeur et la liberté qu’il vous apporte. Vous laissez cette confiance circuler en
vous et vous transmettre la force.

7. Pour terminer, vous restez une minute en sentant derrière vous la force du père et
l’amour nutritif de la mère. Vous permettez à l’enfant qui est en vous de se sentir protégé,
aimé et soutenu. Vous pouvez vous connecter de la même manière à vos grands-parents
ou ancêtres plus éloignés, afin de sentir votre lignée présente derrière vous pour vous
guider.

Il est important que vous soyez conscient(e) que, pendant cet exercice, vous ne travaillez pas avec
l’image réelle de votre père ou votre mère. Le mieux est de penser que la mère réelle n’est pas
une figure si aimante ou nutritive, que le père n’a pas soutenu parce qu’il n’était pas si vaillant ou
protecteur, ou bien qu’il ou elle était trop dur(e) et même agressif (-ve). Peu importe, pour les
effets de cette dynamique, comment ils sont ou étaient dans le monde réel. C’est un exercice de
guérison de l’enfant intérieur(e), qui n’est pas non plus une personne réelle. Pour qu’il fonctionne,
il faut se connecter avec la mère saine et le père sain qui habitent à l’intérieur de chaque
personne, ces parties aimantes et protectrices qu’ils n’ont pas pu exprimer en raison de leur
propre histoire, de leurs douleurs ou leurs limitations affectives.

Si vous réalisez cet exercice pendant 40 jours, vous irez sur la route de la guérison. La peur,
l’insécurité et la sensation de solitude commenceront à diminuer.

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